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Full text of "Bibliographie générale de l'astronomie"

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J    1 


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i»  ^ 


BIBLIOGRAPHIE  GENERALE 


I)K  ^  '^  ^ 


L'ASTRONOMIE, 

Pak  j/(/  HOUZEAU, 

ANCIEN    DIRECTEUR    DE    L'OBSERVATOIRE    ROVAL    DE    BRUXELLES 


et 
A.  LANCASTER, 

BIBLIOTHÉCAIRE    DE    CET    ÉTABLISSEMEN 1. 


TOME  PREMIER. 

OUVRAGES    IMPRIMÉS    .Se    MANUSCRITS. 


PREMIÈRE  PARTIE. 


BRUXELLES , 

F.  HAYEZ,  IMPRIMEUR  DE  L'ACADÉMIE  ROYALE  DE  BELGIQUE, 
Rue  de  Louvain,  IU8. 

Juin   1887. 


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III 


p 


^Ji      <o 


COMPOSITION  ET  ORDRE  DES  ARTICLES. 

Une  explication  détaillée  à  ce  sujet  fera  partie  de  FAvertissemenl,  qui  sera  distribué  avec 
la  dernière  partie  du  tome  I®^  On  se  contentera  de  donner  ici  les  indications  les  plus 
essentielles  pour  l'intelligence  des  articles. 

Chacun  de  ceux-ci  porte  un  numéro,  à  Faide  duquel  on  y  renverra  dans  la  table  alpha- 
bétique. Vient  ensuite  le  nom  de  l'auteur  en  gros  caractères.  Ce  nom  est  donné  tel  qu'il 
figure  au  titre  de  l'ouvrage  mentionné  ;  mais  comme  ce  n'est  pas  toujours  le  nom  vulgaire, 
notamment  pour  les  auteurs  qui  ont  latinisé  leurs  noms,  la  forme  vulgaire  est  donnée  à  la 
suite,  toutes  les  fois  qu'elle  présente  une  différence.  Si  le  nom  de  l'auteur  est  placé  entre 
crochets,  c'est  que  l'ouvrage  est  anonyme,  et  que  l'auteur  est  connu  seulement  indirec- 
tement. 

Le  titre  des  ouvrages  est  donné  aussi  exactement  qu'il  a  été  possible  de  le  connaître,  et 
dans  la  langue  même  où  il  est  écrit.  Il  n'y  a  d'exception  que  pour  le  grec,  le  russe,  l'arabe 
et  les  langues  de  l'Asie,  pour  lesquels  le  titre  a  presque  toujours  été  traduit. 

Seulement  on  a  mis  beaucoup  de  soin  à  faire  connaître  dans  quelle  langue  est  le  texte 
de  l'ouvrage  mentionné  et  de  quelle  version  il  est  accompagné.  A  cet  effet  on  a  désigné  les 
principales  de  ces  langues  par  leurs  initiales  : 

A.  l'arabe, 
G.  le  grec, 
H.  l'hébreu, 
L.  le  latin, 
P.  le  persan, 
T.  le  turc. 

Ces  lettres  capitales,  placées  entre  crochets  à  la  suite  du  titre,  renseignent  le  lecteur  sur 
la  langue  ou  les  langues  qu'il  trouvera  dans  le  volume.  Ainsi  [A.-L.]  veut  dire  que  l'ouvrage 
renferme  un  texte  arabe,  accompagné  d'une  traduction  latine;  [G.]  signifie  un  texte 
uniquement  grec;  [G.-L.]  un  texte  grec  avec  version  latine;  et  ainsi  des  autres.  Il  nous  a 
paru  important  de  distinguer  plus  rigoureusement  qu'on  n'a  l'habitude  de  le  faire,  entre 
les  ouvrages  qui  renferment  un  texte  original  sans  version,  ce  texte  avec  version,  ou 
simplement  une  version  non  accompagnée  du  texte. 

11  arrive  souvent  que  le  titre  d'un  ouvrage  subit  des  changements  dans  les  éditions 
successives.  Dans  ce  cas,  les  mots  qui  ont  disparu  des  dernières  réimpressions  sont  placés 
entre  parenthèses;  ceux  qui  ont  été  introduits  dans  ces  réimpressions  sont  entre  crochets. 
Quelquefois  cependant  les  modifications  ont  été  telles  qu'il  en  serait  résulté  de  la  confusion. 
Le  nouveau  titre  est  alors  donné  séparément. 

On  a  pris  pour  principe  de  faire  de  chaque  ouvrage  un  numéro,  renfermant  toutes  les 


\ 


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IV    — 

éditions  sensiblement  conformes  entre  elles  et  leurs  traductions,  de  manière  à  mettre  sous 
les  yeux  du  lecteur  une  courte  monographie  de  chaque  publication.  Pour  chaque  édition 
on  consacre  une  ou  plusieurs  lignes  aux  données  bibliographiques  proprement  dites  :  le 
format  (qui  est  le  caractère  extérieur  le  plus  apparent),  le  lieu  d'impression,  la  date,  les 
remarques  bibliographiques  s'il  y  a  lieu. 

La  liste  des  éditions  est  suivie,  pour  les  ouvrages  d'une  certaine  importance,  d'un 
sommaire  des  matières  qu'ils  contiennent.  Ces  notes  seront  particulièrement  utiles  pour 
connaître  ce  que  renferment  les  recueils  où  sont  réunis  différents  travaux  d'un  savant. 
Le  caractère  des  ouvrages  dont  on  pourrait  douter  d'après  la  rédaction  du  titre  est  égale- 
ment indiqué  dans  ces  annotations. 

Les  traductions  sont  énumérées  ensuite,  par  langues,  et  d'après  l'ordre  chronologique 
dans  lequel  la  première  traduction  en  chaque  langue  a  paru.  Le  titre  est  donné  tel  qu'il 
est  imprimé  en  tête  de  chaque  traduction,  et  le  nom  du  traducteur  est  ajouté  à  la  fin  entre 
parenthèses. 

Enfin,  lorsque  l'ouvrage  dont  il  s'agit  a  été  l'objet  d'une  analyse,  dans  un  historien  ou 
dans  une  publication  périodique,  on  renvoie  à  ce  compte  rendu,  en  faisant  précéder  la 
référence  du  signe  =.  On  s'est  servi,  dans  ces  références,  d'abréviations,  au  moins  pour 
les  ouvrages  dont  l'indication  revenait  fréquemment.  Une  liste  complète  et  détaillée  de  ces 
abréviations  sera  donnée  dans  l'Avertissement.  On  trouvera  plus  loin  les  titres  sommaires 
des  ouvrages  auxquels  se  rapportent  celles  qui  ont  été  employées  dans  la  présente  livraison. 

En  classant  les  ouvrages  relatifs  à  chaque  matière  particulière,  on  a  suivi  l'ordre  chrono- 
logique. Avant  l'invention  de  l'imprimerie  cet  ordre  était  celui  de  la  rédaction  des  ouvrages, 
à  quelque  époque  qu'ils  aient  été  imprimés  plus  tard.  Après  l'introduction  de  l'imprimerie, 
la  date  de  publication  servait  de  guide,  sauf  pour  les  ouvrages  posthumes,  qui  ont  été 
placés  à  la  date  de  la  mort  de  l'auteur. 

Une  table  alphabétique  très  complète,  comprenant  toutes  les  variantes  des  noms  des 
auteurs,  paraîtra  avec  la  dernière  livraison  de  ce  volume  et  renseignera  sommairement  le 
titre  et  la  date  de  chaque  publication.  Les  recherches  seront  ainsi  rendues  faciles.  C'e^t 
aussi  avec  la  dernière  livraison  que  nous  mentionnerons,  en  leur  adressant  nos  remercie- 
ments, les  personnes  qui  ont  bien  voulu  nous  aider  de  leurs  connaissances  et  de  leurs 
renseignements. 

Dans  l'intervalle,  les  auteurs  recevront  avec  la  plus  vive  reconnaissance  les  corrections  et 
additions  que  Messieurs  les  astronomes  voudront  bien  leur  envoyer;  ils  en  tiendront 
compte  pour  les  AMitiom  et  Corrections  qui  paraîtront  avec  la  S'"*^  et  dernière  partie  du 
tome  l^. 


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EXPLICATION  DES  ABREVIATIONS. 


Une  liste  complète  des  abréviations  employées  dans  les  références  sera  jointe  à  la 
dernière  partie  du  volume,  et  fournira  tous  les  renseignements  essentiels  à  Fégard  des 
publications  citées.  Nous  allons  donner  ici  le  tableau  succinct  des  abréviations  qui  se 
rencontrent  dans  la  présente  livraison,  afin  que  le  lecteur  en  ait  dès  à  présent  la  clef.  La 
plupart  se  trouvent  d'ailleurs  sous  les  mêmes  signes  abrégés,  dans  la  liste  insérée  au 
commencement  de  notre  tome  II,  sous  le  titre  de  Clef  des  nbrànatiom. 

AdM.  —  Archiv  der  Mathematik  und  Physik  (fondées  par  Gninert). 

AgE.  —  Allgemeine  geographische  Ephemeriden  (de  Zach  et  Beriuch), 

AJS3.  —  The  american  journal  of  science,  3rd  séries. 

AnM.  —  Annali  di  matematica  pura  ed  applicata  (fondées  par  Tortolini), 

Arc>^.  —  Archives  des  sciences  physiques  et  naturelles  (de  Genève),  nouv.  période. 

ARr.  —  The  Astronomical  Register. 

Ath.  —  The  Athenaeum. 

Bbl.  —  Beiblàtter  zu  den  Annalen  der  Physik  und  Chemie. 

BdB.  —  Bullettino  di  Bibliografia  (publié  par  Boncompagni). 

Berlin,  Abh.  —  Abhandlungen  der  Akademie  zu  Berlin. 

Berlin,  Mbr.  —  Monatsberichte  der  Akademie  zu  Berlin. 

BernouUi  (Jean3),  RpA.  —  J.  Benioulli,  Recueil  pour  les  astronomes. 

Bessel,  Rec.  —  BesseP  s  Recensionen,  herausgegeben  von  Engelmann. 

Bmaj.  —  Bulletin  des  sciences  mathématiques  et  astronomiques  (fondé  par  Darbonx), 

Bmaj.  —  Idem,  2™<^  série. 

Bordeaux,  Mémg.  —  Mémoires  de  la  Société  des  sciences  de  Bordeaux,  î-5"*''  série. 

British  Association,  Rep.  —  Report  of  the  Brilish  Association  for  the  advancement  of 

science. 
Bruxelles,  Rev.  —  Revue  des  questions  scientifiques  publiée  par  la  Société  scientifique 

de  Bruxelles. 
BSm.  —  Bulletin  des  sciences  mathématiques  (fondé  par  de  Férussac). 
Calcutta,  AsR.  —  Asiatick  Researches. 
Cas.  —  Correspondance  astronomique  (par  de  Zach), 
(MT.  —  Connaissance  des  temps. 
CLm.  —  Catalogi  librorum  manuscriptorum  Angliae  et  Hiberniae  in  unum  collerii  ; 

fol.,  Oxoniae,  1697. 
Cmp.  —  Correspondance  mathématique  et  physique  (de  Gantier  et  Quetelel). 
Cortona,  Sag.  —  Saggi  di  dissertazioni  dell'  Accademia  di  Cortona. 
Delambre,  His.  —  Delambre,  Histoire  de  l'astronomie  ancienne,  de  l'astronomie  du 

moyen  âge,  de  l'astronomie  moderne  et  de  l'astronomie  du  XVII^  siècle. 
D'Herbelot,  Bor.  —  D'Herbelot,  Bibliothèque  orientale,  éd.  de  Maestricht;  fol.,  1776. 
EMc.  —  The  English  Mechanic. 


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—    VI    — 


EpV.  —  Ephemerides  astronomicae  vindobonenses. 
GArg.  -  Giornale  Arcadico  (2«  série). 
GdL^.  —  Giornale  de'  letterati  (série  publiée  à  Pise). 
JdS^.  —  Journal  des  savants  (de  1665  à  1797). 
JdSj.  -  Idem  (série  de  1816  à  183o). 
JdSg.  —  Idem  (3«  série,  depuis  1836). 

Lalande,  Bib.  —  J.  J.  deLalaiide,  Bibliographie  astronomique;  4*»,  Paris,  1803. 
L<'ipzig,  AcE.  —  Acta  eruditorum  quae  Lipsiae  publicantur. 
Leipzig,  NAE.  —  Nova  acta  eruditorum. 

Leipzig,  Vjh.  —  Vierteljahrsschrift  der  Astronomischen  Gesellschaft. 
I^wis,  Svy.  —  Lewis,  A  survey  of  the  astronomy  of  the  ancients  ;  8%  London,  1862. 
Londres,  JAS^.  —  Journal  of  the  Asiatic  Society  of  Great  Britain  (Ist  séries,  1834-63). 
Londres,  JASg.  —  Idem  (2nd  séries). 

Londres,  MNt.  —  Monthly  notices  ofthe  Astronomical  Society  of  London. 
Londres,  PTr.  —  Philosophical  transactions  ofthe  Royal  Society  of  London. 
MCz.  —  Monatliche  Correspondenz  (par  von  Zach). 

Montucla,  HdM.  —  Montuda,  Histoire  des  mathématiques,  2«  éd.  ;  4  vol.  4",  Paris, 
1799-1802. 

Morgan,  Bud.  -A.de  Morgan,  A  budget  of  paradoxes;  8%  London,  1872. 

Munich,  GAn.  —  Gelehrte  Anzeigen  der  Baierischen  Akademie. 

NAM;^.  —  Nouvelles  annales  de  mathématiques  (3*  série). 

Narducci,  Cat.  —  E,  Nardticci,  Catalogo  di  manoscritti  ora  posseduti  da  D.  B.  Boncom- 

pagni  ;  8%  Roma,  1862. 
Nat.  —  Nature,  a  weekly  illustrated  journal  of  science. 
Nov^.  —  Novelle  letterarie  publicate  in  Firenze  (série  de  1740-69). 
Novg.  -  Idem  (continuazione,  1770-92). 
Obs.  ■—  The  Observatory,  a  monthly  review  of  astronomy. 
Paris,  Bae.  —  Bulletin  astronomique  publié  (par  F.  Tisserand)  sous  les  auspices  de 

rObservaloire  de  Paris. 
Paris,  Crh.  —  Comptes  rendus  hebdomadaires  de  l'Académie  des  sciences. 
Paris,  His.  —  Histoire  de  l'Académie  des  sciences  depuis  son  établissement  en  1666 

jusqu'à  son  renouvellement  en  1699. 
Paris,  Ins'.  —  Mémoires  de  l'Académie  des  Inscriptions  de  l'Institut  (depuis  1813). 
Paris,  JAs.2.  —  Nouveau  journal  asiatique  (1826-35). 
Paris,  JAs(j.  —  Journal  asiatique  (6«  série,  1863  et  suiv.). 

Paris,  Mém.  —  Mémoires  de  l'Institut  de  France;  sciences  mathématiques  et  physiques. 
Paris,  Mpl.  —  Mémoires  présentés  par  divers  savants  à  l'Académie  des  Inscriptions. 
Paris,  Mpr|.  —  Mémoires  de  mathématiques  présentés  à  l'Académie  des  Sciences 

(1750-86). 
Paris,  N  &  E.  —  Notices  et  extraits  des  manuscrits  de  la  Bibliothèque  du  Roi. 
PMg4.  —  The  Philosophical  Magazine  (4th  séries). 
PMg5.  —  The  Philosophical  Magazine  (5th  séries). 
QRw.  —  The  Quarterly  Review. 
RAM.  —  Repertorium  der  literarischen  Arbeiten  aus  dem  Gebiete  der...  Mathematik. 


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II 


] 


—  vil  

Rome,  AU.  —  Atti  delF  Accademia  dei  Nuovi  Lincei. 

Rsc.  —  Revue  scientifique  de  la  France  et  de  Tétranger  (fondée  par  Breguet  et  Ricliel). 

Sédillot,  HgA.  —  L.  A.  Sédillot,  Histoire  générale  des  Arabes,  2«  éd.;  2  vol.  8»,  Paris,  1877. 

Stockholm,  Bih.  —  Bihang  till  Svenska  Akademiens  Handlingar. 

Stockholm,  Ofv.  —  Ofversigt  af  Akademiens  Fôrhandlingar. 

Thorn,  Mlh.  —  Mittheilungen  des  Copernicus  Vereins. 

Todhunter,  His.  —  L  Todhunter,  A  history  of  the  mathematical  théories  of  attraction  ; 

2  vol.  8«,  London,  1873. 
Turin,  Att.  —  Atti  dell'  Accademia  délie  scienze  di  Torino. 

Unt.  —  Unterhaltungen  fur  DilettantcMi  und  Freunde  der  Astronomie  (fondé  par  Jahn), 
Venise,  Att5.  —  Atti  délie  adunanze  delF  Istituto  Veneto  (5«  série). 
WfA.  —  Wochenschrift  fur  Astronomie  (fondé  par  Heis), 
ZKM.  —  Zeitschrift  fur  Kunde  des  Morgeniandes. 
ZMP.  —  Zeitschrift  fur  Mathematik  und  Physik  (fondé  par  Schlomilch). 
ZmU.  —  Zeitschrift  fur  mathematischen  und  naturwissenschafllichen  Unterricht  (fondé 

par  Hoffmann). 


Les  abréviations  suivantes  ont  été  employées  couramment  dans  le  texte  : 

Bibl.  —  BibIioth(>que. 
éd.  —  édition, 
fig.  —  figures, 
pi.  —  planches. 
MS.  —  manuscrit. 
MSS.  —  manuscrits. 


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INTRODUCTION. 


La  bibliographie  d'une  science  étant  une  sorte  de  bilan  de  ses  richesses^ 
ou  du  moins  des  matériaux  que  cette  science  a  possédés  dans  les  différentes 
phases  de  son  développement  y  il  est  assez  naturel  de  jeter  ici  un  coup  d'œil 
d'ensemble  sur  les  caractères  successifs  de  ces  éléments  de  travail.  Nos 
grands  traités  modernes,  remplis  de  symboles  analytiques,  ne  ressemblent 
pas  aux  descriptions  cosmographiques  du  moyen  âge.  Les  poèmes  astrono- 
miques de  l'antiquité  étaient  encore  différents;  et  avant  ces  poèmes,  les 
représentiitions  astrales  sur  les  monuments  enregistraient  les  connaissances 
primitives  des  peuples,  avec  leur  mélange  d'allégories  et  de  fables.  Ce  n'est 
donc  pas  l'histoire  proprement  dite  de  l'astronomie  que  nous  avons  le 
dessein  de  résumer  ici,  après  Bailly,  après  Delambre,  après  Rudolph  Wolf 
et  d'autres  encore,  qui  l'ont  écrite  d'une  manière  magistrale  et  avec  une 
plus  grande  autorité.  C'est  sur  les  différents  caractères  de  cette  science, 
dans  les  différentes  époques,  que  nous  voudrions  appeler  particulièrement 
l'attention.  L'astronomie  n'a  pas  grandi  et  n'est  pas  arrivée  à  son  état  actuel 
par  un  travail  isolé  et  indépendant.  Partout  et  dans  tous  les  temps  elle  s'est 
trouvée  solidaire  du  mouvement  général  de  l'intelligence.  Ses  progrès  ne 
dépendaient  pas  seulement  de  ceux  des  mathématiques  et  de  quelques  autres 
branches  d'études.  Ses  théories  ont  toujours  porté  l'empreinte  des  tendances, 
des  illusions,  des  erreurs  du  temps.  Elle  avançait  et  reculait  avec  la  société. 
Elle  se  liait  même,  à  l'origine,  d'une  manière  très  intime,  à  l'existence  pra- 
tique des  nations.  Elle  s'est  ainsi  développée  en  reflétant  l'état  intellectuel 
de  chaque  époque,  et  à  ce  titre  elle  appartient  à  l'histoire  même  de  l'esprit 
humain. 

La  succession  des  caractères  qu'elle  a  présentés  ne  lui  a  pas  été  particu- 
lière. C'était  le  fruit  d'une  marche  générale.  L'époque  même  où  elle  a  atteint 

1 


K 


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V. ^^.-— - 


2  INTRODUCTION. 

chez  un  peuple  tel  degré,  ou  réalisé  telle  conquête,  ne  dépendait  pas  unique- 
ment de  ses  efforts  ;  c'était  le  résultat  d'un  progrès  commun  qui  avançait  la 
société  tout  entière.  Chaque  phase  ne  pouvait  donc  venir  qu'à  son  heure  et 
dans  le  milieu  qui  lui  convenait.  Dans  l'évolution  intellectuelle  tout  marche 
avec  ensemble^  pendant  que  tout  obéit  à  un  enchaînement. 

Ainsi  un  fait  frappant  se  dégage  aujourd'hui  du  magnifique  mouvement 
scientifique  de  ces  derniers  temps,  c'est  que  le  développement  des  différentes 
branches  des  connaissances  humaines  a  été  successif  et  non  simultané. 
Tandis  qu'il  y  a  des  sciences  dont  l'origine  remonte  à  l'antiquité,  il  y  en 
a  d'autres  au  contraire  qui  sont  toutes  récentes.  Chacune  s'est  constituée  et 
est  venue  prendre  place  dans  le  faisceau  général,  à  un  moment  donné.  Ce 
travail  d'éclosion  continue  encore.  La  génération  qui  nous  précède  a  vu  se 
former,  pour  ainsi  dire  sous  ses  yeux,  les  sciences  géologiques,  qui  occupent 
déjà  un  terrain  immense.  Nous-mêmes  avons  assisté  à  la  naissance  des 
sciences  biologiques,  devenues  rapidement  si  vastes.  Ni  l'antiquité,  ni  le 
moyen  âge  n'avaient  une  idée,  même  éloignée,  de  la  variété  des  objets  aux- 
quels nos  recherches  scientifiques  s'appliquent. 
y^  Sans  doute  il  est  dans  la  nature  d'une  science  d'étendre  son  domaine,  et 

l'histoire  nous  montre  chacune  d'elles  grandissant  et  se  perfectionnant.  Mais 
le  nombre  même  des  sciences  va  en  augmentant.  Dans  ce  travail  successif, 
rintelligence  s'ouvre,  l'une  après  l'autre,  des  voies  précédemment  ignorées. 
On  pourrait  comparer  les  connaissances  humaines  à  un  arbre,  sur  lequel 
des  branches  nouvelles  viennent  à  pousser  tour  à  tour. 

Cette  succession  nous  montre  l'expression  formelle  de  l'évolution  scienti- 
fique. Cest  le  fruit  du  développement  même  de  nos  facultés.  C'est  la  marche 
logique,  persévérante,  progressive  de  l'investigation,  chez  ce  grand  homme 
par  lequel  Pascal  représente  la  continuité  de  l'espèce,  cet  homme  «  qui 
apprend  sans  cesse  et  qui  vit  toujours.  » 

A  la  fin  du  siècle  dernier  et  même  au  commencement  du  siècle  présent, 
l'ordre  qui  préside  à  ce  travail  de  l'intelligence  n'était  pas  assez  apparent 
pour  donner  l'idée  de  décrire  la  série,  et  d'y  insérer  en  son  propre  lieu  une 
science  déterminée.  Mais  aujourd'hui  les  traits  fondamentaux  de  ce  déve- 
loppement commencent  à  se  dessiner.  C'est  dans  ce  travail  commun  et  beau- 
coup plus  large  que  nous  allons  essayer  d'envisager  les  caractères  successifs 
de  Tastronomie.  Nous  allons  regarder  cette  science  comme  élément  et  partie 
de  tout  un  ensemble  d'évolution. 


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CHAPITRE   PREMIER. 


ORDRE  SUIVI  DANS  L'EVOLUTION  INTELLECTUELLE. 

L'arithmétique  la  plus  ancienne  des  sciences.  —  La  géométrie.  —  Caractère  des  mathé- 
matiques. —  Les  mathématiques  appliquées.  —  L'acoustique.  —  L'astronomie.  —  I^ 
mécanique.  —  L'optique.  —  Les  sept  arts  libéraux.  —  Les  systèmes  de  philosophie.  — 
La  science  des  langues  et  celle  de  l'histoire.  —  Caractère  primitif  des  sciences  d'obser- 
vation. —  Les  sciences  physico-chimiques.  —  Les  sciences  géographiques  et  géologiques. 
—  Les  sciences  anthropologiques.  —  Les  sciences  biologiques.  —  Les  sciences  métaphy- 
siques. —  Antériorité  des  mathématiques  chez  les  divers  peuples.  —  Les  trois  phases  de 
l'astronomie. 

L'ordre  historique  du  développement  des  connaissances  humaines  a  ses 
lois,  qu'il  n'est  pas  impossible  de  mettre  au  jour.  Les  caractères  distinctifs 
des  différentes  sciences  qui  se  sont  tour  à  tour  constituées  décèlent  les 
transformations  et  les  progrès  de  nos  facultés  d'investigation.  Ils  fournissent 
les  traits  de  l'état  intellectuel  général^  au  milieu  duquel  l'astronomie  a 
grandi  et  s'est  développée.  Nous  avons  donc  avant  tout  à  établir  la  filiation 
chronologique  des  différentes  branches  de  nos  connaissances^  en  partant  de 
la  base^  pour  voir  l'édifice  s'élever  graduellement  par  la  marche  du  temps. 

L'Arithmétique  la  plus  amienne  des  sciences.  —  Prenons  l'espèce  ou 
l'individu  à  son  point  de  départ,  c'est-à-dire  dans  un  état  de  complète  igno- 
rance. Les  notions  ne  s'acquerront  que  par  l'instruction,  et  l'instruction  ne 
se  fait  pas  simultanément  dans  toutes  ses  parties.  Ce  que  le  sauvage  et 
l'enfant  apprennent  avant  toute  autre  chose,  c'est  à  compter.  Les  notions  de 
nombre  font  l'objet  du  premier  enseignement  proprement  dit  et  sont  les 
premières  systématisées.  Dans  l'ordre  chronologique,  l'arithmétique  est  donc 
la  première  science  aussi  bien  pour  l'hisloire  que  pour  l'individu. 

Tout  confirme  d'ailleurs  cette  priorité.  Les  peuplades  les  plus  sauvages 
ont  déjà  une  numération,  et  celle-ci  s'étend  d'autant  plus  que  ces  peuplades 
s'élèvent  davantage  au-dessus  de  l'état  primitif.  Les  premières  opérations  sur 
les  nombres,  pour  les  augmenter  ou  les  diminuer,  sont  pratiquées  par  les 
divers  peuples  longtemps  avant  que  ceux-ci  sortent  de  l'étal  de  barbarie. 


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4  INTRODUCTION.   CHAPITRE  PREMIER. 

Dès  Faurore  de  la  civilisation,  le  calcul  numérique  forme  les  éléments  d'une 
première  science,  grâce  à  laquelle  on  suppute  le  règlement  des  biens,  la 
succession  des  jours,  la  marche  des  événements  et  des  années. 

Ce  qu'il  y  a  de  commun  et  de  naturel,  pour  ne  pas  dire  de  vraiment 
nécessaire,  dans  ce  premier  pas,  est  parfaitement  marqué  par  la  généralité  de 
la  numération  décimale  '.  On  connaît  à  peine  sur  ce  point  deux  ou  trois 
exceptions.  Les  nombreuses  peuplades  indiennes  du  Nouveau  Ontinent,  les 
insulaires  des  archipels  isolés  de  l'Océanie,  les  tribus  nègres  de  l'Afrique 
dont  on  a  pu  s'approcher  jusqu'ici  comptent  par  dix,  ou  au  moins  par  cinq. 
La  généralité  de  ce  fait  indique  une  communauté  dans  la  cause.  Or  cette 
cause  ne  pouvant  résider  dans  un  accord  ou  convention  que  la  séparation 
des  peuplades  rendait  impossible,  il  faut  la  chercher  dans  notre  nature.  On 
compte  par  cinq  ou  par  dix,  disait  déjà  Aristote  ^,  parce  qu'on  commence  à 
compter  sur  les  doigts.  C'est,  en  effet,  le  geste  naturel.  Dans  un  grand 
nombre  de  langues  le  mot  cinq  est  le  mot  main  et  le  mot  dix  est  formé  de 
deux  mains  ^  Quelques  peuples,  comme  les  Esquimaux  du  Groenland,  qui 
vont  jusqu'à  vingt  avant  de  recommencer,  comptent  d'abord  sur  les  doigts, 
puis  sur  les  orteils  *. 

Telle  est  donc  l'origine  de  la  numération  naturelle.  Les  nations,  en  se 
civilisant,  ont  toutes  continué  à  suivre  la  numération  décimale,  même  les 
Chinois  qui  l'emploient  à  côté  de  leur  système  binaire  ^.  Les  Grecs  se  ser- 
vaient d'une  série  de  caractères  pour  les  unités,  d'une  autre  série  pour  les 
dizaines,  d'une  autre  encore  pour  les  centaines,  et  ainsi  de  suite.  Ils  avaient 
donc  non  seulement  une  numération  parlée  qui  était  décimale,  mais  aussi  une 
numération  écrite  à  base  dix.  Nous  ne  possédons  de  plus  que  le  principe  de 
position,  qui  fut  imaginé  par  les  Hindoux,  peut-être  par  les  Thibétains  ^ 

L'Arithmétique  ou  science  des  nombres  a  fait  d'ailleurs,  dès  l'antiquité, 
des  progrès  très  considérables.  Non  seulement  ce  que  nous  appelons  les 


1  Hervas,  Aritmetica  di  quasi  tutte  le  nazioni  conosciule,  dans  son  Idea  del  universo, 
t.  XiX,  1785,  p.  5.  —  2  AristoteleSy  Problemata  ;  lib.  xv,  quaest.  3.  —  3  Prichard,  Researches 
into  the  physical  history  of  mankind,  3"*  éd.  (la  dernière  donnée  par  Fauteur)  ;  vol.  V,  1847, 
p.  30  et  31.  —  4^  Prévost  d'Exilés,  Histoire  générale  des  voyages,  éd.  4**,  t.  XIX,  1770,  ^ 
Histoire  du  Groenland,  liv.  m,  ch.  6;  Hervas,  ouvr.  cité,  p.  93\  A.  de  Humboldt,  Vues  des 
Cordillères,  t.  II,  1816,  p.  230.  Comparez  Polt,  Die  quinàre  und  vigesimale  Zâhlmethode 
bei  Vôlkern  aller  Welttheile,  1847.—  »  Williams,  The  middle  kingdom,  3"*  éd.,  New  York, 
1851  ;  vol.  I,  p.  496.  —  6  Georgi  [us],  Alphabetum  libetanum  missionum  apostolicarum,  1762; 
cap.  xxiii,  p.  637.  Il  paraît  que  les  Étrusques  étaient  aussi  arrivés,  de  leur  côté,  au  principe 
de  la  valeur  de  position  {A.  von  Humboldt,  Kosmos,  vol.  II,  1847,  p.  263  [Cosmos,  vol.  II, 
1848,  p.  276]). 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L  ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  5 

opérations  fondamentales  était  pratiqué  et  réduit  en  procédés  méthodiques^ 
mais  on  peut  voir  dans  l'ouvrage  grec  de  Diophante,  et  dans  ceux  de  Brah- 
megupta  *  et  de  Bhascara  ^  dans  Flnde^  avec  quelle  pénétration  et  quelle 
habileté  on  traite  déjà  les  questions  de  nombres,  jusque  dans  les  problèmes 
indéterminés,  dans  l'enfance  scientifique  des  peuples. 

De  l'exemple  de  ses  doigts,  de  celui  des  cailloux  qu'il  rangeait  à  terre,  ou 
des  animaux  qu'il  comptait  dans  son  troupeau,  l'homme  était  passé  à  la 
notion  d'unités  abstraites,  et  c'est  sur  les  combinaisons  de  ces  unités  entre 
elles  qu'il  avait  construit,  par  un  travail  exclusivement  mental,  la  première 
et  la  plus  ancienne  des  sciences,  l'Arithmétique. 

La  Géométrie.  —  Après  la  notion  de  nombre,  celle  qui  se  présente  immé- 
diatement est  la  notion  de  figure.  L'enfant  et  le  sauvage,  lorsqu'ils  savent  à 
peine  compter  jusqu'à  dix,  distinguent  déjà  les  corps  d'après  leur  forme.  Les 
mots  «  rond,  carré,  pointu  »  appartiennent  au  vocabulaire  des  langues  les 
plus  primitives  et  les  plus  pauvres.  Dès  Page  de  la  pierre,  les  principales 
figures  géométriques  sont  familières  à  Fhomme,  et  Ton  en  trouve  de  cette 
époque  qui  ne  sont  pas  grossièrement  tracées.  Mille  objets  connus  en  offraient 
des  modèles.  Les  arbres  ou  plutôt  leurs  sections  sont  circulaires,  les  blocs  de 
calcaire  se  détachent  en  parallélipipèdes,  les  cellules  des  abeilles  sont  hexa- 
gonales, les  minéraux  cristallisés  donnent  l'idée  de  différents  solides.  Ces 
figures  sans  doute  ne  sont  pas  parfaites.  Dans  la  section  d'un  arbre  à  travers 
corps,  tous  les  poinis  de  l'écorce  ne  sont  pas  rigoureusement  à  une  égale 
distance  d'un  point  intérieur.  Mais  c'était  simplifier  d'imaginer  cette  éga- 
lité et  de  créer  ainsi  le  cercle  géométrique. 

Aussi  la  Géométrie  est-elle  la  plus  ancienne  des  sciences  après  l'Arilhmé- 
lique.  De  même  qu'on  avait  considéré  en  Arithmétique  des  nombres  abstraits, 
de  même  on  traita  en  pensée  des  figures  abstraites,  et  la  Géométrie  fut  con- 
stituée. 

Nul  ne  conteste  que  cette  science  n'ait  pris  de  bonne  heure  un  très  remar- 
quable développement.  L'ensemble  des  propositions  et  des  théories,  qui  ont 
été  en  quelque  sorte  codifiées  par  Euclide,  n'a  pas  pu  être  l'œuvre  d'un 
homme  ni  d'un  siècle.  Il  a  fallu  une  longue  suite  de  travaux,  dont  Torigine 
se  perd  dans  les  temps  préhistoriques,  pour  établir  toutes  ces  relations,  qui 
s'appliquent  non  seulement  aux  figures  planés,  mais  aux  solides,  et  parmi 
ceux-ci  jusqu'aux  corps  ronds. 

L'œuvre  des  géomètres  de  l'antiquité  a  réellement  quelque  chose  de  grand. 


^  vif  siècle.  —  «  Xlf  siècle. 


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INTKODUCTION.  CHAPITRE  PREMIER. 


Les  Coniques  d'Apollonius  contiennent  toutes  les  propriétés  importantes  de 
ces  courbes,  et  la  quadrature  de  la  parabole  par  Archimède  fait  encore  Fobjet 
de  notre  admiration  et  reste  comme  un  des  plus  beaux  triomphes  de  syn- 
thétique déduction.  Toutes  ces  propositions  s'appuyaient  sur  des  raisonne- 
ments d'une  rigueur  parfaite  et  d'un  enchaînement  qui  a  quelque  chose  de 
merveilleux.  «  Celui  qui  est  en  état  de  comprendre  Archimède  et  Apollonius, 
disait  Leibnitz,  a  moins  d'admiration  pour  les  découvertes  des  plus  grands 
hommes  des  temps  modernes  ^  k> 

Caractère  des  Mathématiques.  —  Les  anciens  Grecs  possédaient  donc,  dans 
la  théorie  des  grandeurs  et  des  figures,  un  corps  de  science  imposant,  auquel 
ils  donnèrent  le  nom  de  Mathématiques.  Cette  branche  de  recherches  s'est 
sans  doute  beaucoup  étendue  plus  lard,  surtout  dans  le  domaine  de  l'analyse 
et  de  la  géométrie  supérieure.  Mais  ce  que  les  anciens  en  avaient  formé  consti- 
tuait un  ensemble  déjà  fort  étendu  de  notions  inébranlables,  au-dessus  de  la 
critique,  auxquelles  nous  n'avons  eu  rien  à  corriger. 

Si  considérable  qu'ait  été  cette  création,  il  est  à  remarquer  cependant  que 
les  géomètres  prennent  leur  sujet  exclusivement  en  eux-mêmes.  Ils  raison- 
nent sur  les  définitions  qu'ils  se  donnent  en  pensée;  leurs  propositions  sont 
un  idéal.  Le  caractère  purement  subjectif  de  ces  sciences  en  rend  l'étendue 
essentiellement  limitée.  L'histoire  de  leur  développement  vient  l'attester.  Quel 
que  soit  le  champ  qu'ils  aient  ouvert,  les  rnathématicions  y  ont  trouvé  un 
terme.  Dans  l'élude  des  coniques,  les  anciens  géomètres  avaient  à  peu  près 
tout  aperçu;  les  modernes,  dit  Chasies  2,  ont  à  peine  ajouté  aux  travaux 
d'Apollonius  de  Perge.  A  la  naissance  de  l'analyse,  lorsqu'il  s'est  agi  de  la 
résolution  directe  des  équations  du  deuxième,  du  troisième  et  du  quatrième 
degré,  ceux  qui  avaient  ouvert  le  chemin  n'ont  guère  laissé  à  faire  à  leurs 
successeurs.  «  Les  premiers  succès  des  analystes  italiens,  dans  cette  voie 
nouvelle,  paraissent  avoir  été,  dit  Lagrange,  le  terme  des  découvertes  qu'on 
y  pouvait  faire  ^  » 

Si  les  Mathématiques  étaient  exclusivement  subjectives,  elles  n'exigeaient 
aussi  qu'une  seule  opération  de  l'intelligence,  la  déduction.  H  ne  s'agissait 
même  pas  de  rechercher,  de  discuter,  d'assurer  la  base  de  cette  déduction. 


*  «  Qui  Archimedem  et  Apollonium  intelligit,  recentiorum  summorum  virorum  inventa 
parcius  mirabitur.  »  (Leibnitius,  Opéra,  1768;  t  V,  p.  460.)  —  2  Chasies,  dans  les  Mémoires 
couronnés  de  FAcadémie  de  Bruxelles,  série  4**;  t.  XI,  1837,  p.  20.  —  3  Lagrange,  dans 
les  Mémoires  de  FAcadémie  de  Berlin  ;  année  1770,  p.  135.  Reproduit  dans  ses  Œuvres, 
t.  lU,  1869,  p.  206. 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L*ÊVOLUTION    INTELLECTUELLE.  7 

puisque  le  mathématicien  ia  créait  en  pensée^  par  définition.  Il  n'avait  à 
mettre  en  œuvre  qu'une  partie  de  nos  facultés  d'investigation.  H  lui  suffisait 
de  posséder  ces  seules  facultés  qui  lui  étaient  essentielles.  Aussi  Montucla 
fait-il  la  remarque  bien  caractéristique  que^  dans  tous  les  temps^  parmi  les 
hommes  qui  se  sont  distingués  dans  la  culture  des  Mathématiques  et  dont  il 
passe  en  revue  les  travaux  dans  son  Histoire^  «  il  y  en  a  toujours  eu  un  grand 
nombre  dont  la  sagacité  ne  sortait  pas  du  domaine  géométrique.  » 

Nous  pouvons  à  présent  nous  expliquer  pourquoi  les  Mathématiques  se 
forment  les  premières.  C'est  évidemment  parce  qu'elles  n'exigent  pas  encore 
un  développement  intégral  des  facultés  d'investigation  :  elles  dépendent  de 
la  seule  déduction.  Nous  verrons  tout  à  l'heure  que  les  sciences  objectives 
réclament  des  opérations  mentales  plus  nombreuses  et  plus  variées^  auxquelles 
l'intelligence  humaine  ne  s'est  livrée  que  par  degrés. 

Lorsqu'on  s'est  engagé  dans  cette  voie  nouvelle,  on  s'est  borné  d'abord  à 
prendre,  dans  le  monde  extérieur,  quelques  faits  très  simples,  qui  se  rappro- 
chaient dans  leur  forme  des  définitions  des  Mathématiques,  et  sur  lesquels  on 
pouvait  baser  immédiatement  les  déductions  de  l'Arithmétique  et  do  la  Géo- 
métrie. On  nomma  ces  sciences  les  Mathématiques  appliquées,  tellement  elles 
rappelaient  le  type  des  Mathématiques  proprement  dites  ou  pures.  Celles-ci 
montraient  elles-mêmes  une  tendance  croissante  dans  cette  direction.  Les 
périodes  établies  par  un  récent  historien  de  la  Géométrie  '  nous  représentent 
cette  science  préoccupée  uniquement,  à  Torigine,  de  théorèmes  spéculatifs; 
plus  tard  elle  tient  compte  des  rapports  de  grandeur,  comme  dans  la 
recherche  d'Archimède  de  la  relation  numérique  entre  la  circonférence  du 
cercle  et  son  diamètre;  puis  à  la  fin  le  besoin  d'appliquer  prend  le  dessus 
et  la  trigonométrie  se  constitue. 

Les  Mathématiques  appliquées.  —  Quand  les  applications  elles-mêmes 
sont  devenues  l'objet  principal,  nous  voyons  s'élever,  à  la  suite  des  Mathé- 
matiques pures,  la  Mécanique,  qui  n'a  considéré  pendant  longtemps  que 
l'action  d'une  seule  force,  ou  tout  au  plus  de  deux  forces  à  la  fois.  Nous 
voyons  l'Astronomie  partir  de  l'admission  de  mouvements  purement  circu- 
laires, que  l'on  combinait  entre  eux  par  des  méthodes  géométriques.  Nous 
trouvons  enfin  l'Acoustique,  première  application  savante  de  l'Arithmétique, 
dont  les  raisonnements  s'effectuaient  pour  ainsi  dire  uniquement  sur  le 
nombre  des  vibrations. 


^  Maximilieti  Marie,  Histoire  des  sciences  mathématiques  et  physiques,  t.  1, 1883. 


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.1    \ 


8  INTRODUCTION.  CHAPITRE  PREMIER. 

U Acoustique.  —  Si  Ton  prend  Tordre  historique  de  formation,  c'est 
PAcoustique  qu'il  faut  citer  la  première  parmi  les  trois  sciences  que  nous 
venons  de  nommer.  Elle  remonte  aux  expériences  des  pythagoriciens  sur 
les  vibrations,  les  plus  anciennes  expériences,  dit  Cuvier  ^,  dont  le  souvenir 
soit  conservé  dans  l'histoire  du  développement  des  connaissances  humaines. 
On  avait  une  idée  correcte  de  la  nature  du  son  et  par  suite  de  la  cause  des 
échos  ^.  Pythagore,  Platon,  Aristote  savaient  que  la  voix  n'a  pas  de  corps, 
qu'elle  est  seulement,  suivant  leur  expression,  le  résultat  d'un  battement  ^. 
On  avait  déterminé,  à  l'aide  des  longueurs  de  la  flûte  et  des  poids  du  mono- 
corde, le  nombre  proportionnel  des  vibrations,  non  seulement  dans  le  cas  de 
l'octave,  mais  pour  les  différentes  notes  de  la  gamme.  On  appelait  cette 
étude  l'Harmonique.  Elle  était  entre  les  mains  des  mathématiciens;  Euclide 
et  Ptolémée  nous  en  ont  laissé  des  traités.  On  la  nomma  un  peu  plus  tard  la 
iMusique,  en  la  confondant  avec  l'art  musical,  dont  elle  n'était  que  la  théorie 
acoustique.  Il  faut  examiner  dans  les  sources  les  travaux  des  Grecs  sur  cette 
ancienne  branche  de  recherches,  pour  se  faire  une  juste  idée  de  la  forme 
systématique  et  scientinque  qu'ils  lui  avaient  donnée.  C'était  une  des  appli- 
cations, bien  que  la  plus  simple  de  toutes,  des  Mathématiques. 

L'Astronomie.  —  A  l'époque  où  l'on  était  arrivé  à  considérer  le  son 
comme  le  résultat  d'une  vibration,  le  spectacle  du  ciel  avait  certainement 
frappé  l'attention  des  hommes.  Une  première  Astronomie  était  née.  On  avait 
nommé  les  constellations;  mais  la  description  de  la  sphère,  tout  imagée 
de  héros  et  de  monstres,  n  était  pas  véritablement  de  la  science.  L'Astronomie 
ne  commença  à  présenter  un  corps  de  doctrine,  formant  un  ensemble  de 
déductions,  qu'à  l'époque  où  le  mouvement  diurne  d'abord  et  plus  tard  celui 
des  planètes  furent  considérés  par  les  méthodes  géométriques.  Les  plus 
anciens  traités  grecs  qui  nous  restent,  ceux  d'Autolycus,  se  rapportent 
précisément  à  la  révolution  diurne  de  la  sphère.  Ils  sont  du  quatrième  siècle 
avant  liolre  ère.  On  peut  donc  dire  qu'à  cette  époque,  et  probablement  dans 
un  temps  déjà  plus  ancien,  l'Astronomie  était  constituée. 

La  Mécanique.  —  La  Mécanique,  dernière  branche  des  Mathématiques 
appliquées  parmi  celles  qui  remontent  à  l'antiquité,  ne  s'est  formée  qu'un 
peu  plus  lard.  Aristote  n'avait  pas  encore  une  seule  idée  mécanique  dis- 


^  G.  Cuvier,  Cours  d'histoire  des  sciences  naturelles,  1841;  part.  I,  p.  96.  —  2  Aristoteles, 
De  anima;  lib.  ii,  cap.  8.  —  ^  Plutarchus,  De  piacitis  philosophorum ;  lib.  iv,  cap.  20. 


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ORDHË    SUIVI    DANS    L  ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  9 

tincte  ^  Lagrange  appelle  Archimède^  qui  était  du  troisième  siècle  avant 
Fère  vulgaire^  «  le  créateur  de  la  Mécanique  de  Tanliquité  ^.  »  Les  théories 
élémentaires  de  la  statique  et  de  Fhydroslatique  ont  composé  les  commen- 
cements de  celte  branche  des  connaissances  humaines.  Mais  les  développe- 
ments ont  été  tardifs.  A  la  fin  de  Fépoque  arabe^  Alhazen  avait  donné  la 
théorie  des  forces  parallèles  et  étudié  l'accélération  de  la  chute  des  corps. 
Toutefois  c'est  seulement  dans  les  «  Principes  de  l'équilibre  et  du  mouve- 
ment »  de  Simon  Stévin  ^,  antérieurs  de  quelques  années  au  traité  de 
Mécanique  de  Galilée^  qu'on  trouve  le  plan  incliné^  la  théorie  des  actions 
obliques  et  une  considération  générale  et  systématique  des  forces.  Il  est  donc 
constant  que  si  l'origine  de  la  Mécanique  est  d'une  certaine  ancienneté^  cette 
science  est  pourtant  principalement  moderne. 

L'Optique.  —  On  peut  en  dire  autant^  avec  plus  de  raison  encore,  d'une 
dernière  branche  des  Mathématiques  appliquées,  l'Optique,  qui  n'avait  pas 
marché  de  pair  avec  l'Acoustique.  Les  Grecs  discutaient  pour  savoir  si, 
comme  l'avaient  dit  Démocrite  et  Épicure,  les  rayons  sortent  des  objets,  ou 
bien  s'ils  émanent  de  l'œil,  comme  le  soutenait  Hipparque,  ou  bien  encore 
s'ils  partent  des  deux  côtés  à  la  fois  pour  se  réunir  en  route,  comme  le 
prétendait  Platon  ^.  L'ouvrage  que  nous  a  laissé  Ptolémée  sur  l'Optique  ne 
traite  pour  ainsi  dire  que  de  certains  phénomènes  de  réfraction  et  montre 
combien  celte  science,  alors  toute  naissante,  était  bornée.  Les  faits  n'ont  pas 
été  rattachés  entre  eux,  de  grandes  lois  n'ont  pas  été  établies,  avant  l'époque 
de  Huygens,  de  Newton,  de  Snellius  et  de  Descartes.  Aussi,  dans  l'antiquité, 
l'Optique  n'était-elle  pas  enseignée  comme  science  distincte. 

Les  sept  Arts  Libéraux.  —  Le  travail  de  constitution  scientiOque  dont 
nous  sommes  redevables  aux  anciens  s'arrêtait  aux  premières  branches  que 
nous  venons  de  nommer.  Au  delà,  il  n'y  avait  plus  qu'incertitude,  désac- 
cord et  systèmes  qui  se  combattaient.  Aussi  ces  premières  connaissances, 
renfermant  ce  qu'on  savait  alors  des  Mathématiques  pures  et  appliquées, 
avaient-elles  reçu  la  qualification  de  sciences  exactes.  On  ne  pouvait  mieux 
exprimer  qu'elles  composaient  un  ensemble  de  notions  positives,  acceptées 
désormais  sans  conteste,  ni  mieux  marquer  en  même  temps  l'absence  de 


^  Whewell,  Historj'  of  the  inductive  sciences,  1837;  vol.  Il,  p.  39.  —  "^  Lagrange,  Méca- 
nique analytique;  2«  éd.,  1811  ;  t.  l,  p.  23.  —  3  Parus  en  1586.  —  *  Plularchns,  De  placitis 
phiiosophorum;  lib.  iv,  cap.  13. 

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10  INTRODLXTION.    CHAPITRE    PREMIER. 


\ 


toute  autre  science  constituée^  en  dehors  de  ce  champ  déOni.  Car  les  notions 
qui  ne  peuvent  se  prévaloir  d'exactitude  ne  composent  pas  des  sciences  à 
proprement  parler.  Les  Mathématiques  existaient  seules  alors,  dans  le 
domaine  des  connaissances  fixes  et  établies,  et  là  seulement  il  y  avait 
quelque  chose  d'exact. 

La  séparation  est  restée  longtemps  au  même  point.  Elle  avait  reçu  une 
sorte  de  consécration  officielle,  dans  les  universités  de  la  Renaissance,  par  la 
division  en  deux  classes  des  «  sept  arts  libéraux  »  qu'on  y  enseignait.  Dans 
une  première  classe,  le  quadrivium,  Oguraient  l'Arithmétique,  la  Musique 
(comprenant  la  théorie  acoustique  de  la  gamme  et  des  accords),  la  Géométrie 
et  l'Astronomie.  C'étaient  les  quatre  sciences  mathématiques,  les  quatre 
sciences  exactes  du  temps.  Le  caractère  des  matières  qui  composaient  le 
trivium  était  bien  diiïérent.  On  comprenait  sous  ce  nom  la  Grammaire,  la 
Dialectique  et  la  Rhétorique.  Au  lieu  de  l'accord  des  opinions,  du  consente- 
ment commun  dans  les  propositions  établies  par  la  science,  on  trouvait  ici  la 
pluralité  des  écoles,  l'opposition  des  systèmes  et  la  dispute.  Il  s'agissait  de 
sciences  qui  n'étaient  pas  complètement  formées. 

Il  est  resté  quelque  chose  de  cette  distinction  dans  l'opposition  de  carac- 
tère qui  subsiste  entre  nos  facultés  des  sciences  et  celles  des  lettres  et  de 
philosophie.  Mais  par- dessus  tout  on  ne  peut  manquer  d'être  frappé  de  ce 
qui  faisait  défaut,  comme  étendue^  à  cet  enseignement,  comparé  à  celui  du 
XIX*  siècle.  Dans  ce  programme,  il  n'y  avait  rien  de  plus  qu'on  ne  trouvait 
dans  les  écoles  latines  de  la  décadence  '•  La  science  de  la  Terre  sous  toutes 
ses  faces  avec  l'histoire  de  notre  globe,  l'histoire  naturelle,  la  science  de 
la  vie,  domaines  immenses  aujourd'hui,  n'avaient  pas  alors  de  place  ni 
même  de  nom.  Combien  de  flambeaux  attendaient  encore,  pour  s'allumer, 
leur  Prométhée  ! 

Les  systèmes  de  Philosophie.  —  Parmi  les  objets  auxquels  s'était  appli- 
quée de  bonne  heure  l'activité  humaine,  il  ne  faut  pas  oublier  cependant  la 
Philosophie,  qui  est  très  ancienne.  Le  désir  et  la  puissance  de  raisonner  sont 
précoces  dans  l'homme.  Il  n'y  a  pour  ainsi  dire  pas  de  tribu  sauvage  qui, 
sur  les  bases  les  plus  légères,  n'ait  élevé  quelque  système  de  théologie  et  de 
cosmogonie.  Dès  les  premiers  âges  de  la  civilisation,  les  écoles  philoso- 
phiques abondent  et  épuisent  en  peu  de  temps,  comme  les  mathématiciens, 
les  conceptions  diverses  que  l'imagination  leur  fournit. 


1  Les  c<  sept  Arts  Libéraux  »  sont  déjà  énumérés  au  V«  siècle  par  Martianus  CapellUf  dans 
ses  Nuptiae  philologiae  etMercurii. 


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ORDRE    SUIVI    DANS    l' ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  11 

Le  lien  entre  les  philosophes  et  les  géomètres  est  si  intime  qu'on  trouve 
les  mêmes  noms^  les  mêmes  hommes^  dans  les  deux  carrières.  C'est  aux 
philosophes  de  la  Grèce,  à  Pythagore  entre  autres  et  à  Platon,  qu'on  doit  la 
démonstration  de  propriétés  importantes  des  figures.  De  part  et  d'autre,  en 
effet,  c'est  la  même  opération  mentale,  la  déduction,  qui  est  mise  en  œuvre, 
et  celle-là  seulement. 

Les  données  des  anciens  philosophes  étaient  prises  dans  l'esprit,  comme 
celles  des  mathématiciens;  elles  correspondaient  aux  définitions  et  servaient 
comme  celles-ci  à  élever  un  édifice,  rigoureusement  déduit  peut-êlre  des 
prémisses,  mais  aussi  idéal  qu'elles.  C'est  par  suite  de  ce  caractère  subjectif 
que  les  systèmes  de  philosophie  ont  promptement  épuisé  les  déductions  qu'ils 
tiraient  de  certaines  conceptions  fondamentales  ;  c'est  pour  cette  raison  que 
les  modernes  n'ont  plus  rien  trouvé  dans  cette  voie  qui  fût  absolument  neuf 
et  qu'on  a  pu  dire  nihil  novi  sub  sole.  En  effet,  parmi  les  philosophes,  les 
mêmes  controverses  sont  reprises,  presque  dans  les  mêmes  termes,  de  siècle 
en  siècle.  Les  questions  en  litige  aujourd'hui  sont  celles  qu'on  agitait  au 
moyen  âge  et  chez  les  Grecs  :  l'origine  du  monde,  l'existence  et  l'immorta- 
lité de  l'âme,  la  liberté  de  l'homme,  le  critérium  du  vrai. 

Les  systèmes  de  philosophie  ne  nous  découvrent  donc,  comme  les  mathé- 
matiques, qu'un  tableau  purement  subjectif.  C'est  à  cause  du  caractère  tout 
spéculatif  de  ce  tableau  que  Pascal  disait  :  «  La  géométrie  est  le  plus  haut 
exercice  de  l'esprit,  mais  en  même  temps  le  plus  inutile;  elle  est  bonne  pour 
faire  Fessai  non  l'emploi  de  noire  force  K  »  Mais  en  philosophie,  comme  les 
conceptions  premières  étaient  susceptibles  d'une  grande  variété,  il  y  avait 
un  nombre  considérable  de  systèmes. 

Pourquoi,  pourrait-on  dire,  si  les  deux  sciences  sont  parallèles,  n'exislc-t-il 
pas  plusieurs  géométries?  Pourquoi  les  mathématiques  sont-elles  plutôt  des 
sciences  exactes  que  les  philosophies?  A  ces  questions  on  répond  qu'il  y  a, 
en  effet,  plus  d'une  géométrie.  Quelques  savants  cultivent  des  géométries 
«  non  euclidiennes,  »  où  Ton  part  de  conceptions  diverses,  toutes  spécula- 
tives, par  exemple  de  surfaces  qui  vont  en  se  déformant,  ou  de  longueurs 
dont  l'unité  de  mesure  varie,  ou  même  d'un  espace  à  quatre  dimensions. 
D'un  autre  côté,  un  système  de  philosophie  peut  être  aussi  exact  qu'un  sys- 
tème de  géométrie,  par  rapport  aux  prémisses  d'où  il  est  déduit.  La  question 
est  de  savoir  s'il  donne  lieu  à  une  application  dans  la  nature.  11  y  a  une 


<  Pascal,  lettre  à  Fermât  du  iO  août  1660,  dans  ses  OEuvres  complètes,  2  vol.  8% 
Paris,  1860;  t.  Il,  p.  409. 


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13  INTRODUCTION,  CHAPITRE    PREMIER. 

géométrie  qui  est  susceptible  d'application  :  c'est  celle  d'Euclide  et  des 
anciens,  qui  est  pour  cette  raison  la  géométrie  par  excellence,  la  géométrie 
dont  Texaclitude  s'étend  dans  Tobjeclif.  Existe-t-il  une  philosophie  qui  se 
prête,  d'une  manière  semblable,  à  l'intelligence  du  monde  extérieur? 

Depuis  Thaïes  et  les  ioniques  jusqu'aux  pères  de  l'Église  chrétienne,  on 
a  compté  au  moins  vingt  écoles  philosophiques  distinctes  K  Chacune  pré- 
tendait que  le  système  enseigné  par  elle  était  un  miroir  de  la  nature.  Nulle 
de  ces  prétentions  contradictoires  ne  réussissait  cependant  a  se  faire  accepter 
au-dessus  et  à  l'exclusion  des  autres.  C'est  donc  que  nulle  part  la  conformité 
avec  l'objectif  n'était  frappante,  ni  fixement  établie. 

En  Astronomie,  nous  trouvons  des  cercles,  des  ellipses,  des  sphères,  au 
moins  très  approchés,  dont  la  géométrie  nous  donne  les  propriétés.  La  Méca- 
nique présente  à  chaque  pas  des  relations  qui  se  traduisent  par  des  fonctions 
circulaires.  Mais  le  monde  qui  nous  entoure  ne  nous  met  pas  en  contact  avec 
des  monades  ou  des  éons.  Jamais  l'observation  n'a  rencontré  rien  qui  signalât 
les  quidités  des  réalistes,  ni  la  plérôma  ou  Xacamoth  de  Valentin.  Jamais 
spiration  n'a  été  constatée  sous  nos  yeux.  Les  astres  roulent  au-dessus  de 
nos  têtes,  sans  frapper  nos  oreilles  de  l'harmonie  des  sphères  ni  des  concerts 
célestes  des  séraphins.  Où  sont  \e  pyriphlégét/ioa  et  Yempyrée?  Avons-nous 
besoin  enfin,  pour  élever  nos  troupeaux  et  cultiver  nos  moissons,  de  recourir 
à  Vâme  de  la  Terre  ? 

Le  côté  pratique,  l'adaptation  objective,  manquait  donc  à  tous  les  systèmes 
des  philosophes.  H  y  avait  des  mathématiques  appliquées,  mais  il  n'y  avait 
pas  de  philosophies  applicables.  Tout  restait  ici  spéculatif;  les  déductions 
dépendaient  uniquement  des  définitions.  Chaque  système  avait  les  siennes, 
d'où  venaient  la  contradiction  et  la  dispute.  C'est  pourquoi  ces  matières 
étaient  rejelées  dans  le  trivium  des  anciennes  universités.  Elles  appartenaient 
à  la  Dialectique,  «  haec  pars  dialectica  sive  disputatrix,  »>  suivant  la  quali- 
fication dont  se  sert  Quintilien  \ 

La  science  des  Langues  et  celle  de  F  Histoire.  —  La  recherche  des  con- 
naissances objectives  exige,  en  effet,  un  acte  différent  de  la  déduction;  elle 
nécessite  la  mise  en  jeu  d'une  nouvelle  faculté  d'investigation,  celle  qu'on 
appelle  l'observation.  Longtemps  l'homme  demeure  passif  aux  impressions 


^  Les  écoles  ionique,  italique,  éléatique,  atomistique,  sophistique,  cyrénaïque,  cynique, 
de  Mégare,  érétriaque,  péripatéticienne,  platonicienne,  stoïcienne,  épicurienne,  sceptique, 
éclectique,  juive,  gnostique,  néo-platonicienne,  empirique,  des  pères  de  l'Église.  — 
'^  Quintilianus ,  De  institutione  oratoria;  lib.  xii,  cap.  2. 


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ORDRE  SUIVI  DANS  L  ÉVOLUTION  INTELLECTUELLE.  43 

qui  lui  viennent  du  dehors.  Il  les  reçoit  avant  de  travailler  à  les  recueillir. 
L'enfant  entend  les  sons  avant  de  mettre  son  attention  à  écouter.  Sa  pre- 
mière observation  proprement  dite  a  pour  objet  le  langage.  Puis,  quand  sa 
mémoire  commence  à  grandir  et  que  son  intérêt  à  l'égard  de  ce  qui  l'entoure 
s'éveille,  sa  seconde  observation  est  celle  des  événements  qui  passent  et 
qui,  dans  le  sens  le  plus  général,  forment  l'Histoire. 

La  Grammaire,  comptée  comme  la  Dialectique  dans  le  trivium^  était  la 
connaissance  du  langage  en  tant  que  fait  observé.  Quant  fi  la  Rhétorique, 
qui  enseigne  à  bien  dire,  ce  n'est  pas,  à  proprement  parler,  une  science,  mais 
un  art,  si  nous  regardons,  avec  Whately,  une  science  comme  un  faisceau  de 
principes  généraux  qu'il  s'agit  de  connaître,  un  art  comme  un  ensemble  de 
préceptes  particuliers  réglant  ce  qu'il  faut  faire  ^  Avec  la  Grammaire  comme 
donnée  et  la  Rhétorique  comme  exercice,  le  trivium  était  complété. 

Ce  qu'il  est  intéressant  de  considérer,  c'est  le  premier  emploi  de  la  faculté 
d'observation,  dans  l'élude  d'abord  purement  matérielle  des  langues,  et  sur- 
tout en  ce  qui  touche  la  réunion  des  souvenirs  et  la  narration  des  événe- 
ments qui  forment  l'histoire. 

De  même  que  l'enfant  apprend  la  langue  maternelle,  l'homme  fait  a 
toujours  été  capable  d'apprendre  des  langues  étrangères.  Dans  l'antiquité, 
les  peuplades  limitrophes  se  comprenaient  mutuellement.  Une  foule  de  rela- 
tions font  d'ailleurs  mention  d'interprètes.  Sur  les  frontières  on  parle  souvent 
deux  langues,  et  Barth  a  trouvé  dans  la  Nigritie  une  tribu,  placée  sur  les 
confins  communs  de  trois  nations,  qui  faisait  un  usage  courant  des  trois 
langues  de  ses  voisins  ^. 

xMais  cette  connaissance  en  quelque  sorte  mécanique  du  langage,  celte 
pure  constatation,  conduit  tout  au  plus  à  la  Linguistique,  qui  est  un  simple 
relevé  de  faits.  La  Philologie  exige  un  autre  travail  d'investigation  et  nous 
ne  la  verrons  se  former  que  dans  les  temps  modernes. 

Le  peu  d'exactitude  que  l'homme  primitif  met  à  répéter  les  mots,  ou  même 
à  conserver  les  formes  grammaticales  qu'il  a  reçues  de  ses  prédécesseurs,  est 
attesté  par  la  rapidité  avec  laquelle  les  idiomes  s'altèrent  lorsqu'ils  ne  con- 
stituent pas  des  langues  écrites.  Chez  les  peuples  illettrés,  la  multiplicité  des 
dialectes,  et  les  changements  de  vocalisation,  de  place  en  place  et  pour  ainsi 
dire  de  village  en  village,  sont  un  signe  du  peu  de  rigueur  que  l'homme 
attache  d'abord  à  l'observation. 


*  «  A  science  consists  of  gênerai  principles  that  are  to  be  known  ;  an  art,  of  particular 
rules  for  somethîng  that  is  to  be  done.  »  (Whately,  Eléments  of  rhetoric,  1828.)  —  2  Barth, 
Travels  and  discoveries  in  North  and  central  Africa,  1857  ;  vol.  lll,  ch.  62. 


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U  INTRODUCTION.  CHAPITRE    PREMIER. 

Mais  c'est  surtout  dans  la  conservation  des  faits  historiques  qu'on  peut 
juger  de  la  faculté  d'observation  dans  ses  commencements.  Le  plus  simple 
examen  montre  combien  l'admission  des  données  se  faisait  légèrement^  sans 
critique  et  sans  contrôle.  Chez  toutes  les  nations^  la  première  époque  de 
l'histoire  a  un  caractère  absolument  fabuleux.  En  Egypte^  dans  l'Inde^  en 
Chine,  les  premières  dynasties,  avant  les  rois  mortels,  venaient  du  Soleil  et 
de  la  Lune.  Dans  ces  anciens  temps,  les  poètes  écrivaient  l'histoire,  et  l'on 
peut  dire  que  les  facultés  d'imagination  et  d'observation  n'étaient  pas  nette- 
ment séparées.  Plus  lard  encore,  les  discordances  des  historiens,  les  faits 
invraisemblables  recueillis  par  les  chroniqueurs,  les  contes  de  toute  espèce 
dont  les  narrations  sont  d'autant  plus  mêlées  qu'elles  sont  plus  anciennes 
montrent  assez  ce  qui  manque  aux  premiers  hommes,  envisagés  comme 
observateurs. 

Caractère  primitif  des  sciences  d'observation.  —  Si  nous  rappelons  rapide- 
ment ces  faits  bien  connus,  c'est  que  les  mêmes  caractères,  apparemment  pa? 
les  mêmes  causes,  ont  marqué  les  commencements  de  l'observation  scienti- 
fique comme  ceux  de  l'observation  historique.  Les  premières  sciences  objec- 
tives enregistraient  des  faits  observés  ou  prétendument  observés.  Comme 
la  première  histoire,  elles  étaient  essentiellement  narratives.  Comme  l'histoire 
elles  commençaient  aussi  par  une  série  de  fables  et  d'exagérations. 

L'observation  immédiate  ou  personnelle  n'est  jamais  d'ailleurs  qu'une 
bien  petite  partie  de  l'observation  totale.  La  connaissance  que  l'enfant  acquiert 
des  faits  extéricui's  est  empruntée  d'abord  presque  tout  entière  au  témoignage 
des  autres,  à  l'autorité.  Ayant  conscience  de  ce  qu'on  pourrait  appeler  sa 
nouveauté,  il  puise  d'abord  à  la  source  de  ceux  qui  l'ont  précédé  et  qui  ont 
pu  observer  .et  connaître  avant  lui.  Nous  le  voyons  accepter  les  faits  de  toutes 
mains,  sans  les  examiner,  sans  les  trier,  sans  soupçonner  même  qu'ils  soient 
d'une  valeur  inégale.  Accueillant  les  dires  inexacts  des  négligents,  les 
exagérations  des  conteurs,  les  erreurs  des  maladroits,  les  mensonges  des 
imposteurs,  le  premier  tableau  qu'il  se  fait  du  monde  extérieur  ressemble 
à  ces  figures  déformées  qu'on  voit  dans  certains  miroirs.  Aussi,  lorsqu'il  se 
décide  à  observer  par  lui-même  et  qu'il  met  de  la  critique  dans  ses  obser- 
vations, arrive-t-il  un  jour  à  la  conclusion  que  tout  ou  presque  tout  est  à 
recommencer. 

Bien  que  l'homme  soit  frappé  de  bonne  heure  par  des  impressions 
d'origine  extérieure,  il  n'est  porté  cependant  vers  l'observation  positive  et 
systématique  qu'après  l'avoir  été  vers  le  raisonnement.  Ce  fait  est  attesté 
non  seulement  par  l'antériorité  des  mathématiques  et  de  la  philosophie  sur 


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ORDRE    SUIVI    DAMS    l'éVOLUTION    INTELLECTUELLE.  15 

les  sciences  physiques^  mais  aussi  par  Tempressement  qu'on  a  toujours  mis 
dans  ces  dernières  sciences  à  conclure  prématurément. 

On  n'a  pas  encore  de  faits^  ou  Ton  n'en  a  qu'un  bien  petit  nombre^  et  l'on 
élève  déjà  système  sur  système.  On  organise  un  univers  complet  dans  la 
pensée.  On  fait  sortir  le  monde  entier  soit  de  l'eau^  soit  du  feu;  les  quatre 
éléments  produisent  tout  à  volonté^  en  se  convertissant  les  uns  dans  les 
autres.  Le  ciel  se  remplit  de  sphères  de  cristal  ;  les  plantes  sont  inspirées  du 
nous  qui  les  anime  K  C'est  l'époque  de  la  déduction  au  delà  des  faits. 

On  attache  d'ailleurs  au  début  si  peu  d'importance  aux  observations 
qu'elles  demeurent  purement  et  simplement  accidentelles.  On  s'émeut  des 
éclipses  et  de  l'apparition  des  plus  brillantes  comètes;  mais  il  faut  une  civl* 
lisation  déjà  avancée  pour  y  porter  une  attention  intentionnelle  et  en  tenir 
registre.  On  voit  passer  une  variété  d'animaux^  de  plantes,  de  roches;  mais 
on  ne  s'attache  pas  à  les  regarder  de  près  ni  à  les  retenir.  La  période  des 
études  positives  ne  commence  réellement,  pour  une  science,  qu'au  temps  où 
l'observation,  de  passive  qu'elle  était  d'abord,  devient  actiye.  C'est  alors  qu'on 
en  reconnaît  les  conditions  et  les  difficultés,  et  que  la  critique,  aussi  indis* 
pensable  dans  les  sciences  proprement  dites  qu'elle  est  nécessaire  en  histoire, 
se  trouve  fondée. 

Les  sciences  physico-chimiques.  —  Dans  l'antiquité,  les  sciences  physico- 
chimiques  et  les  sciences  naturelles  n'étaient  pas  encore  entrées  dans  cette 
période  :  elles  restaient  à  l'époque  fabuleuse.  La  physique  des  anciens  était 
un  véritable  tableau  de  prodiges.  C'était  la  magie,  qui  avait,  dit-on,  été 
révélée  par  les  anges  à  Salomon,  et  la  magie  est  alliée  à  la  philosophie  \ 
Les  principes  du  chaud,  du  froid,  du  sec  et  de  l'humide  jouaient  tous  les 
rôles  que  l'imagination  se  plaisait  à  leur  assigner.  En  chimie,  la  vieille  idée 
chinoise  de  la  transmutation  des  substances,  reprise  par  Geber  dans  un 
moment  malheureux,  avait  conduit  aux  illusions  bizarres  de  l'alchimie. 
Observation  superficielle,  erronée,  fantasque,  et  déduction  prématurée  et  au 
delà  du  fait,  tel  a  été  longtemps  le  caractère  de  ces  sciences. 

On  entrevoit  seulement,  pendant  l'époque  arabe,  le  commencement  de 


^  Aristoteles,  De  plantis;  lib.  i,  cap,  1. 

^  Denn,  wo  Gespenster  Platz  genommen, 
Ist  auch  des  Philosoph  willkommen. 

[Goethe,  Faust;  Th.  U,  Act.  u,  Eintr.  S. 


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16  INTRODUCTION.   CHAPITUE    PHEMIER. 

robservation  positive.  Albirouni^  plus  exaclement  nommé  Abou-Rihân, 
constate  et  détermine  la  difTérence  des  pesanteurs  spécifiques.  Âihazen 
reconnaît  la  pesanteur  de  Tair  et  les  efiels  de  la  capillarité.  Razès  donne 
son  attention  à  la  fermentation  alcoolique.  Geber  lui-même^  malgré  ses 
entraînements^  nous  laisse  une  série  d'observations  positives  remarquables^ 
dans  lesquelles  il  aperçoit  que  la  calcination^  c'est-à-dire  Toxydation^ 
augmente  les  poids. 

Pourtant  ce  travail  de  recherches  préliminaires  a  marché  lentement,  même 
dans  ses  parties  fondamentales  et  les  plus  importantes.  Jean  Rey  a  reconnu 
que  les  corps  s'unissent  en  proportions  définies^  il  y  a  seulement  deux  cent 
cinquante  ans,  et  le  siècle  actuel  était  commencé  quand  Rumford  a  montré 
que  la  chaleur  n'est  pas  une  substance. 

Ce  n'est  pas  d'ailleurs  la  seule  constatation  des  faits,  si  sobrement  et  si 
exactement  qu'ils  soient  observés,  qui  constitue  une  science  objective.  Bornée 
à  ce  seul  enregistrement  de  notions  détachées,  une  pareille  science  n'est 
encore  que  dans  une  période  préparatoire.  Gomment  ces  faits  se  lient-ils 
entre  eux  et  quelles  en  sont  les  causes?  Ici  une  nouvelle  o|)ération  doit  être 
mise  en  œuvre,  l'induction.  Il  s'agit  d'entrevoir,  d'après  les  observations,  une 
loi  générale,  embrassant  un  ordre  de  phénomènes,  puis  d'examiner,  par 
nombres  et  par  mesures,  comment  les  phénomènes  sont  représentés  par  cette 
loi.  Hipparque  faisait  de  l'induction  lorsqu'il  attribuait  un  déplacement  aux 
nœuds  de  l'écliptique  et  qu'il  comparait  à  cette  théorie  les  changements  des 
longitudes.  Copernic  a  conçu  par  induction  le  système  planétaire,  et  Kepler 
la  figure  des  orbites,  figure  contrôlée  de  point  en  point  par  l'observation. 
C'est  lorsqu'une  science  objective  est  mûre  pour  l'emploi  de  ces  fils  conduc- 
teurs, et  pour  la  vériOcation  de  ces  idées  lumineuses,  qu'elle  devient  induc- 
tive.  Jusqu'à  ce  qu'elle  soit  entrée  dans  cette  nouvelle  phase,  elle  n'est  |)as 
complète,  et  l'on  voit  ainsi  combien  d'opérations  mentales  une  pareille 
science  exige  de  plus  que  les  mathématiques  et  les  philosophies. 

Or  à  quelle  époque  les  physiciens  ont-ils  commencé  à  formuler  des  lois 
qu'ils  comparaient  avec  l'expérience?  Ce  fut  quand  Boyie  et  Mariotte  étu- 
dièrent la  compressibilité  de  l'air,  quand  Snellius  confronta  une  longue  suite 
d'angles  d'incidence  avec  les  angles  de  réfraction  correspondants,  quand 
Huygens  pénétra  les  premiers  secreLs  de  la  double  réfraction.  La  physique, 
comme  science  complète,  comme  science  inductive,  est  donc  relativement 
moderne.  La  chimie  l'est  encore  davantage.  Elle  eut,  au  commencement  du 
XVlll''  siècle,  une  première  théorie  générale,  celle  du  phlogistique  de  Stahl; 
mais  cette  théorie  faillit  à  satisfaire  aux  données.  Ce  fut  seulement  en 
i774  que  Lavoisier  put  tout  coordonner  à  l'aide  de  ce  principe  qu'il  existe 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L  ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  17 

un  nombre  défini  de  substances  simples^  toujours  persistantes^  qui  ne  se 
changent  pas  les  unes  dans  les  autres  ^ 

Si  donc^  pour  la  physique  et  la  chimie^  on  peut  faire  remonter  aux  Arabes 
la  période  d'observation  positive^  il  faut  reconnaître  en  même  temps  que  la 
période  inductive^  celle  qui  donne  à  la  science  son  caractère  complet^  est 
toute  moderne. 

Les  sciences  physico*chimiques  sont  cependant^  après  Tastronomie,  les 
premières  sciences  inductives  qui  se  sont  constituées.  On  ne  conteste  pas 
qu'elles  ne  présentent  aujourd'hui  un  ensemble  déjà  considérable  de  faits 
exactement  observés,  sainement  interprétés,  et  un  corps  de  principes,  véri- 
Gés  par  Texpérience  de  chaque  jour  et  désormais  à  Fabri  de  la  critique.  Elles 
ont,  au  moins  dans  une  partie  de  leur  champ,  un  caractère  positif,  un  carac- 
tère d'évidence,  qui  les  a  fait  passer  à  l'actif  de  nos  connaissances. 

Les  sciences  géographiques  et  géologiques.  —  Les  sciences  qui,  ensuite, 
ont  pris  pied  sur  un  terrain  solide  sont  celles  qui  ont  pour  objet  l'étude  du 
globe.  Chaque  peuple  a  décrit  de  bonne  heure  les  pays  étrangers  qui  l'entou- 
raient ;  mais  il  serait  superflu  de  rappeler  combien  ces  descriptions  sont  restées 
longlemps  fabuleuses.  Les  géants,  les  pygmées,  les  centaures,  les  cyclopes 
et  les  arimaspes  à  un  œil,  les  peuples  sans  langue  ou  sans  tète  garnissaient  ce 
monde  chimérique.  Jusqu'au  siècle  dernier,  les  colons  espagnols  plaçaient 
aux  sources  de  l'Orénoque  le  féerique  El  Dorado  et  Ponce  de  Léon  a  décou- 
vert la  Floride  en  allant  à  la  recherche  de  la  Fontaine  de  Jouvence. 

Il  est  vrai  que  la  géographie  mathématique,  qui  détermine  par  des  obser- 
vations célestes  la  position  des  lieux  sur  le  globe,  remontait  chez  les  Grecs  à 
Eudoxe  de  Cnide,  et  par  conséquent  au  IV®  siècle  avant  notre  ère.  Mais 
cette  détermination  appartient  proprement  à  l'Astronomie  et  doit  être  rangée 
à  ce  titre  parmi  les  mathématiques  appliquées.  Ce  sont  les  astronomes  et 
les  géodésiens  qui  (ixent  les  positions  des  lieux,  pour  les  fournir  aux  géo- 
graphes. Ceux-ci  ne  sont  arrivés  que  lentement  à  nous  donner  des  descrip- 
tions exactes  des  différentes  contrées.  La  géographie  physique  n'a  pas  de 
représentant  sérieux  avant  Varenius;  et  il  n'y  a  pas  un  siècle  qu'on  a  institué 
des  observations  suivies  pour  assigner  le  climat  des  principales  régions. 

Lés  anciens  géographes  ne  s'occupaient  pas  de  la  constitution  du  sol.  Aussi 
la  Géologie  est-elle  absolument  moderne.  On  trouverait  tout  au  plus  chez  les 
Arabes,  en  particulier  dans  Avicenne,  quelques  réflexions  sur  la  nature  des 


*  L(Woi8ier,  Opuscules  physiques  et  chimiques,  1777.  Comparez  Stas,  dans  le  Bulletin 
de  l'Académie  de  Belgique,  2«  série,  t.  L,  1880,  p.  391. 

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18  INTRODUCTION.   CHAPITRE    PREMIER. 

actions  physiques  qui  ont  produit  les  reliefs  du  globe.  Mais,  au  lieu  de 
chercher  par  Tobservalion,  on  cherchait  par  le  raisonnement. 

Aussi  longtemps  que  Texamen  des  couches  de  la  terre  avait  été  superficiel 
et  celui  des  fossiles  accidentel^  le  grand  livre  aux  feuillets  de  pierre  qui  con- 
tient les  médailles  de  Thistoire  du  globe  était  demeuré  muet.  On  était  si  loin 
de  penser  que  ces  recherches  fussent  de  nature  à  faire  l'objet  d'une  science 
particulière  que  le  nom  même  de  la  Géologie  n'existait  pas^  et  qu'il  ne  figure 
encore  ni  dans  l'Encyclopédie  de  Diderot  et  d'Alembert  \  ni  même  dans  la 
Cyclopaedia  de  Chambers  revisée  par  Rees  -. 

Le  siècle  qui  nous  a  précédés  n'était  pas  sorti  des  nombreuses  «  théories  de 
la  Terre,  »  par  lesquelles  on  cherchait  seulement  a  s'expliquer  l'individualité 
de  notre  globe.  Au  commencement  du  siècle  où  nous  vivons,  la  dispute  entre 
lés  «  neptunistes  »  et  les  «  vulcanistes  »  durait  encore,  touchant  l'origine 
des  terrains.  Puis  étaient  venues  les  discussions  sur  les  «  révolutions  du 
globe,  »  qui  nous  faisaient  passer  de  cataclysme  en  cataclysme.  Il  y  a  seule- 
ment quelques  années  que  le  géologue  a  terminé  sa  carrière,  qui  a  ramené  la 
science  dans  la  limite  des  causes  naturelles  et  connues  ^ 

Aujourd'hui  la  lithologie,  la  stratigraphie,  la  géogénie  ont  pris  d'immenses 
développements.  Mais  ce  mouvement  est  peut-être  encore  plus  remarquable 
par  les  branches  connexes  qu'il  a  fait  naître  ou  stimulées.  La  paléontologie 
est  devenue  un  monde,  et  l'on  doit  certainement  rapporter  en  grande  partie 
aux  progrès  de  la  Géologie  l'essor  qu'ont  pris  la  géographie  botanique,  la 
géographie  zoologique,  l'ethnographie  et  l'archéologie  préhistorique.  Or, 
toutes  ces  sciences  sont  récentes. 

Dans  tous  les  temps  on  avait  rencontré  des  fossiles  et  tous  ceux  qui  les 
avaient  maniés  et  examinés  avec  soin  y  avaient  reconnu  des  restes  orga- 
niques. Mais  ces  observations  étaient  faites  par  circonstance  ou  par  hasard. 
D'où  venaient  ces  débris  et  à  qui  avaient-ils  appartenu?  Voltaire  s'était  chargé 
de  répondre  au  nom  des  hommes  éclairés  du  XVIll®  siècle.  Les  coquilles 
fossiles,  trouvées  sur  les  montagnes,  y  avaient  été  jetées  par  les  pèlerins 
revenant  de  la  Terre  Sainte  et  les  ossements  des  grands  pachydermes  ter- 
tiaires étaient  les  dépouilles  des  éléphants  qu'avait  perdus  Annibal  ! 

Que  diraient  ceux  qui  soutinrent  avec  acharnement  que  les  fossiles  étaient 
de  simples  tusiis  naturae,  c'est-à-dire  des  imitations  dues  au  hasard,  s'ils 
entraient  aujourd'hui  dans  nos  grands  musées  paléontologiques,  où  sont 


^  Lettre  G  parue  en  1757.  —  '^  Septième  édition;  lettre  G  parue  en  1780.  —  3  Lyell , 
mort  en  1875.  Ses  Principles  of  geology  ont  paru  pour  la  première  fois  en  1832. 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L  ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  19 

rangés  les  restes  fossilisés  de  soixante  mille  espèces  différentes  d'animaux  et 
de  plantes?  Que  diraient  les  savants  qui  ont  discouru  sur  la  salamandre  de 
Scheuchzer,  ce  prétendu  homo  diluvii  testis^  homme  témoin  du  déluge,  s'ils 
se  trouvaient  en  présence  des  reconstructions  d'ichthyosaures,  de  plésio- 
saures, de  ptérodactyles,  d'iguanodons,  de  paléothériums  et  de  tant  d'autres 
formes  disparues? 

Toutes  ces  collections  sont  modernes;  elles  sont  presque  exclusivement 
contemporaines.  Elles  attestent  un  travail  d'observation  active  et  positive  qu'on 
aurait  le  droit  d'appeler  gigantesque,  quand  on  considère  qu'il  est  le  fruit 
d'une  ou  tout  au  plus  de  deux  générations.  Mais  il  y  a  déjà  plus.  Avec  George 
Cuvier  et  Alexandre  Brongniart  \  la  Paléontologie  est  entrée,  toutes  voiles 
déployées,  dans  la  phase  inductive;  et  le  monde  du  passé,  tel  que  l'a  recon- 
struit l'induction,  peut  être  confronté,  dans  ces  riches  musées,  avec  ses 
anciens  habitants. 

Les  sciences  anthropologiques.  —  L'étude  des  faunes  et  des  flores  paléon- 
tologîques  a  provoqué  celle  de  la  distribution,  tant  actuelle  que  primitive, 
des  animaux  et  des  plantes.  Elle  a  dirigé  également  les  naturalistes  vers  celle 
des  différentes  races  de  l'espèce  humaine.  L'Ethnographie  n'était  pas  une 
science  avant  Blumenbach  ^  et  Camper  ^.  Le  lien  entre  les  groupes  ethno- 
graphiques et  ceux  des  langues  avait  été  vaguement  entrevu  à  différentes 
époques.  Mais  la  Philologie,  comme  science  comparée,  est  toute  moderne. 
Adelung  *  en  a  réuni  le  premier  corps  de  données  positives  et  Bopp  ^  a 
entrepris  d'en  formuler  les  premières  lois. 

Les  sciences  anthropologiques  ne  se  sont  pas  arrêtées  d'ailleurs  à  l'étude 
des  races  et  des  langues;  mais  ces  recherches  plus  étendues  et  plus  géné- 
rales ne  sont  pas  seulement  récentes,  elles  sont  contemporaines.  Le  dévelop- 
pement de  l'homme  en  société  fait  aujourd'hui  l'objet  d'une  branche  dé 
connaissances  qui  est  a  peine  esquissée,  et  dont  nous  avons  vu  de  notre 
propre  temps  paraître  le  nom,  la  Sociologie  ^.  Dans  l'ordre  évolutif,  elle 
établit  la  lîliation  des  différents  états  sociaux  du  sauvage,  du  nomade,  du 


1  G,  Cuvier,  Recherches  sur  les  ossements  fossiles,  18121.  —  2  Blmnenbach,  Décades 
craniorum  diversarum  gentium,  commencé  de  publier  en  1790.  —  3  Camper,  Verhandeling 
over  het  natuurlijk  verschil  der  wezenstrekken  in  menschen  van  onderscheiden  landaard 
en  ouderdom,  1791.  —  ^  /.  C.  Adelung,  Mithridates  oder  allgemeine  Sprachenkunde; 
vol.  I  en  1806.  —  »  Bopp,  Vergleichende  Grammatik,  1833.  —  6  Le  mot  se  trouve  dans 
le  programme  des  traités  de  Herbert  Spencer,  paru  en  1860. 


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SO  INTRODUCTION.    CHAPITRE    PREMIER. 

barbare  et  du  civilisé.  Elle  a  pour  auxiliaires  THistoire  proprement  dite  et 
TArchéoIogie. 

L'Histoire^  comme  narration  de  faits^  est  sortie  de  l'époque  fabuleuse  et 
passée  dans  celle  de  Fexactitude  et  de  la  critique.  Elle  a  reconstruit  les  évé- 
nements du  passée  pour  les  principales  civilisations,  aussi  loin  qu'il  était 
possible  de  le  faire  sur  les  monuments.  Mais  en  dépit  des  ouvrages  qui  nous 
parlent  d'une  philosophie  de  l'histoire,  cette  branche  des  connaissances 
humaines  est  encore  loin  d'être  entrée  dans  la  période  inductive.  La  série  des 
faits  historiques  n'a  pas  été  rattachée  scientifiquement  à  des  lois  basées  sur 
celles  de  l'évolution  des  peuples  et  de  l'espèce.  L'Histoire  reste  donc  une 
simple  science  descriptive.  Sa  plus  haute  formule  est  encore  celle  de  Droysen 
l'aîné,  «  forschend  zu  verstehen,  »  s'enquérant  afin  de  comprendre;  mais 
elle  n'a  pas  jusqu'ici  saisi  la  loi  de  la  succession  des  révolutions,  des  peuples 
et  des  races. 

Au  point  de  vue  de  l'induction,  l'Archéologie  n'est  pas  beaucoup  plus 
avancée.  Si  l'on  n'a  l'idée  claire  d'une  conception  nouvelle  que  le  jour  où  l'on 
éprouve  le  besoin  de  lui  donner  un  nom,  la  science  du  «  préhistorique  »  ne 
remonte  guère  au-delà  de  trente  années  K  L'archéologie  est  sortie  de  la 
période  des  fables;  elle  est  entrée  dans  une  ère  d'observations  positives  et  ne 
nous  entretient  plus  des  travaux  d'Hercule  ni  des  paroles  que  les  sirènes  chan- 
taient. Mais  elle  a  seulement  ébauché  l'étude  des  transformations  successives 
de  l'industrie  et  de  l'art  et  touché  à  peine  à  celle  de  l'évolution  des  cou- 
tumes et  des  institutions. 

Pour  ce  qui  concerne  l'état  présent  des  sociétés  humaines,  les  observations 
commencent  seulement  à  se  coordonner.  La  Statistique  proprement  numé- 
rique est  fort  ancienne,  parce  qu'elle  est  essentiellement  arithmétique;  mais 
quelle  en  était  autrefois  la  valeur  critique  et  quel  fruit  en  retirait  la  véritable 
science?  Les  Romains  recueillaient  des  renseignements  officiels  sur  les  élé- 
ments de  la  richesse  et  de  la  population  de  leur  empire.  Plusieurs  siècles 
avant  notre  ère,  les  Chinois  réunissaient  des  documents  statistiques  et  avaient 
cadastré  leurs  terres.  Mais  en  accordant  à  ces  renseignements  une  exactitude 
à  laquelle  ils  n'atteignaient  pas,  le  corps  de  données  de  la  Statistique  n'est 
encore  qu'un  ensemble  d'observations,  c'est-à-dire  un  tableau  de  faits.  Le 
complément  nécessaire  est  l'Économie  politique,  à  laquelle  il  appartient 
d'établir  les  inductions.  Or,  l'Économie  politique  est  seulement  en  cours  de 
se  constituer. 


^  Le  terme  «  prehistoric  »  a  été  introduit  par  Daniel  WUson,  de  Toronto  (Canada),  vers 
1880.  (Nature,  vol.  XXX,  1884,  p.  449.) 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L*ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  îl 

Des  exigences  de  la  société  humaine  envisagée  comme  résultat  de  révo- 
lution de  l'espèce  découlent^  par  une  liaison  à  peine  entrevue  jusqu'ici^  la 
Morale  et  la  Science  du  Droit  ^  On  a  eu  beau  prétendre  fonder  les  principes 
de  ces  sciences  sur  un  absolu^  il  n'avait  pas  été  possible  de  se  mettre  d'accord 
sur  cette  source  supérieure*  Sinon  chaque  auteur  de  système^  au  moins  chaque 
civilisation  différente^  avait  son  absolu  à  elle.  Ce  qui  est  vertu  en  deçà  des 
Pyrénées  est  crime  au  delà,  avait  dit  Pascal.  Rien  n'exprime  mieux  que  le 
principe  cherché,  la  source  absolue  n'était  pas  trouvée.  Comme  dans  les 
autres  sciences,  on  avait  commencé  par  raisonner  et  chacun  avait  élevé 
son  propre  idéal.  La  considération  de  l'état  de  société,  dans  ses  conditions 
nécessaires  et  dans  son  évolution  progressive,  va  fournir  les  principes,  non 
plus  absolus,  mais  naturels,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi,  du  Droit  et  de  la 
Morale.  Ce  ne  sont  pas  des  sciences  faites,  mais  des  sciences  en  quelque  sorte 
à  l'ordre  du  jour  du  travail  de  l'intelligence  humaine. 

Les  sciences  biologiques.  —  Quant  à  l'étude  de  la  constitution  physique  et 
mentale  de  l'homme,  elle  rentre  dans  celle  plus  générale  des  phénomènes 
biologiques,  dont  il  nous  reste  à  parler.  L'histoire  naturelle  a  commencé 
aussi  par  une  période  fabuleuse,  dans  laquelle  le  monde  était  peuplé  de 
sphinx,  de  martichores,  de  dragons  et  d'autres  créatures  monstrueuses.  Au 
XVI®  siècle,  le  voyageur  et  naturaliste  Belon  rapporte  encore  qu'on  voyait 
des  serpents  ailés  passer  d'Arabie  en  Afrique.  La  simple  partie  descriptive 
des  trois  règnes  de  la  nature  n'a  acquis  que  bien  tard  un  caractère  de  soin 
et  de  précision.  Aussi  ne  recourt-on  pas  aujourd'hui  à  des  descriptions  anté- 
rieures à  celles  de  Linné.  Et  ce  qui  montre  à  quel  point  le  travail  de  nos 
devanciers  était  incomplet,  c'est  que  depuis  Linné  le  nombre  des  espèces 
connues  et  décrites  a  plusieurs  fois  décuplé. 

Même  la  construction  du  corps  humain  et  le  mécanisme  de  ses  organes 
étaient  restés  enveloppés  dans  une  obscurité  que  l'on  a  quelque  peine  à 
s'expliquer.  Platon,  entre  autres,  croyait  sérieusement  que  la  boisson  doit 
passer  par  les  poumons  ^.  En  Anatomie  proprement  dite,  nous  n'avons  rien 
qui  soit  vraiment  digne  de  foi  avant  les  dissections  de  Vésale.  Si  la  Morpho- 
logie était  peu  connue,  l'étude  des  fonctions  était  encore  bien  plus  arriérée. 

Les  corps  vivants  avaient  d'abord  été  envisagés  uniquement  dans  leur 
structure.  Tel  est  encore  l'objet  particulier  de  l'histoire  naturelle  descriptive. 


^  Comparez  C.  Darwin,  The  descent  of  man,  1871,  vol.  I,  part,  i,  ch.  3.-2  piato. 
Timaeus. 


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22  INTRODUCTION.     CHAPITRE    PREMIER. 


Il  ne  s'agit  là  que  de  Tobservation.  Dans  le  champ  des  règnes  organiques, 
celte  lâche  est  assez  vaste  pour  donner  lieu  à  une  science  distincte,  science 
incomplète,  il  est  vrai.  La  réunion  des  matériaux  suffit  pour  absorber  entière- 
ment le  travail  de  nombreux  spécialistes.  Mais  la  phase  inductive  doit  suivre. 
Après  la  description  vient  la  recherche  des  lois  générales,  et  la  confirmation 
de  ces  lois  par  la  comparaison  des  faits  avec  elles. 

Cette  seconde  partie,  dans  le  domaine  des  sciences  naturelles,  c'est  la 
Biologie,  dont  le  nom  et  les  grandes  lignes  sont  récents.  On  avait  bien 
quelques  traits  détachés.  En  physiologie  végétale,  Millinglon  avait  établi 
Tusage  sexuel  des  étamines;  en  physiologie  animale,  la  lumière  avait  com- 
mencé à  se  faire  quand  Harvey,  en  1628,  avait  constaté  la  contraction 
musculaire  du  cœur  et  la  circulation  du  sang.  Mais  le  lien  général,  Punité 
qui  a  donné  à  la  Biologie  son  existence,  c'est  la  théorie  de  la  cellule  de 
Schwann  \  un  naturaliste  que  notre  génération  a  encore  connu. 

Quelle  importance  les  microbes  n'ont-ils  pas  dans  les  phénomènes  de  la 
vie?  En  avait-on  pourtant  l'idée  avant  les  travaux  de  Pasteur?  Leeuwenhoek 
l'avait-il  seulement  soupçonnée,  lorsque,  armé  de  son  microscope,  il  avait  vu 
pour  la  première  fois  une  bactérie  qu'il  avait  retirée  d'entre  ses  dents,  et 
qu'il  s'écriait  :  il  y  a  plus  d'animalcules  dans  la  bouche  d'un  homme  qu'il 
n'existe  d'habitants  dans  la  juridiction  entière  des  Etats  généraux  ^î  Ce  que 
nous  a  appris  l'Embryologie,  à  partir  des  recherches  de  von  Baer  ^,  a  été 
une  véritable  révélation.  Ce  qui  paraissait  autrefois  isolé  et  sans  signification 
est  devenu  la  clef  d'une  évolution  frappante,  ou  nous  voyons  enfin  le  passé 
lié  au  présent  et  dans  laquelle  ce  passé  est  une  épopée. 

C'est  donc  tout  récemment  que  ces  sciences  ont  pris  leur  dernier  carac- 
tère, celui  qui  en  fait  des  sciences  complètes.  On  le  voit  encore  à  la  Médecine, 
qui  se  rattache  intimement  à  ce  groupe.  II  n'y  a  pas  eu  d'anatomie  morbide 
avant  Morgagni  '*,  ni  de  véritable  expérimentation  médicale  avant  que 
Laênnec,  dans  la  première  partie  de  ce  siècle,  eût  introduit  l'auscultation  ^. 
L'induction,  en  Médecine,  est  à  peine  née.  Les  moyens  de  comparer  les  lois 
aux  phénomènes,  par  nombres  et  par  mesures,  datent  seulement  d'hier  et 


^  Sclmann,  Mikroskopische  Untersuchungen  ûber  die  Uebereinstimmung  in  der  Structur, 
und  dem  Wachstum  der  Thiere  und  Pflanzen;  dans  Froriep's  Notizen,  1838,  n^^  91, 
103,  112.  —  2  Yan  Leeuwenhoek,  Arcana  naturae  détecta,  vol.  I,  1695:  expérimenta  et 
contemplationes,  p.  42.  —  3  Son  ouvrage  Ueber  die  Entwicklungsgeschichte  der  Thiere  a 
commencé  de  paraître  en  1828.  —  *  Morgagni,  De  sedibus  et  causis  morborum  per 
anatomem  indagatis,  1741.  —  s  Laënnec,  De  Tauscultation  médiate  ou  traité  du  diagnostic 
des  maladies  des  poumons  et  du  cœur,  1819.  Il  avait  eu  un  précurseur  dans  Avenbrugger. 


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ORDRE    SUIVI    DANS    l' ÉVOLUTION    INTELLFXTUELLE.  25 

de  l'emploi  du  thermomètre  clinique^  du  sphygmographe  et  du  compte- 
globules. 

Au  reste,  ce  qui  montre  à  quel  point  toules  ces  sciences  sont  récentes, 
c'est  que  leur  histoire  ne  tient  aucune  place  dans  leur  enseignement.  Dans 
ces  branches  de  connaissances,  l'étudiant  ne  retire  pas  de  fruit  de  la  lecture 
des  anciens.  En  géométrie,  on  enseigne  encore  dans  le  vieil  Euclide,  qui  a 
deux  mille  ans.  En  Astronomie,  en  Mécanique  et  dans  certaines  parties  au 
moins  de  la  Physique,  on  peut  avec  quelque  avantage  et  un  incontestable 
intérêt  suivre  dans  l'exposition  didactique  une  marche  historique.  Mais  cette 
marche  serait  sans  valeur  et  sans  profit  dans  les  sciences  géologiques,  et 
surtout  dans  les  sciences  biologiques. 

Les  sciences  métaphysiques.  —  Si  les  branches  de  connaissances  dont 
nous  venons  de  parler  en  dernier  lieu  ne  font  en  quelque  sorte  qu'arriver  à 
la  période  inductive,  d'autres  sont  encore  moins  avancées  et  ne  paraissent 
qu'en  voie  de  préparation.  Ce  sont  celles  dans  lesquelles  la  spéculation  a  con- 
servé une  avance  immense  sur  l'observation.  La  Psychologie,  la  Métaphysique, 
la  Théologie  forment  un  groupe  où  l'on  n'a  presque  pas  d'éléments  constatés, 
pas  de  base  solidement  établie  par  l'observation,  mais  où  l'on  s'est  hâté  de 
construire  par  le  raisonnement. 

Or  voici  ce  qui  est  arrivé.  Tandis  qu'il  y  a  seulement  une  physique,  une 
géologie,  une  physiologie,  il  existe  autant  de  Métaphysiques  qu'il  y  a  d'écoles 
de  métaphysiciens;  il  existe  autant  de  Théologies  qu'il  y  a  de  sectes  dans  les 
diiïérentes  religions.  Ces  divergences  indiquent  clairement  que  ces  sciences 
ne  sont  pas  des  sciences  constituées.  Elles  montrent  que,  dans  ces  diverses 
directions,  on  est  encore  dans  cette  période  dont  nous  parlions  tout  à  l'heure, 
où  l'on  finit  par  s'apercevoir  qu'avant  de  marcher  sur  un  terrain  solide,  tous 
ou  presque  tous  les  préliminaires  sont  à  recommencer.  A  coup  sur  on  n'est 
pas  dans  cette  voie  positive,  qui  a  si  généralement  conduit  à  l'accord,  et 
produit  tant  de  résultats  remarquables,  dans  les  sciences  établies. 

Gel  état  imparfait  et  comme  embryonnaire  des  sciences  métaphysiques  a 
souvent  fait  regarder,  dans  ces  derniers  temps,  le  domaine  qu'elles  s'attribuent 
comme  un  monde  de  songes  et  de  fictions.  Mais  cette  assertion  n'est  pas  suffi- 
samment justifiée.  Tout  ce  que  nous  pouvons  dire,  c'est  que  l'objectif  n'a 
pas  été  mis  en  évidence  jusqu'ici.  11  demeure  sous  un  nuage.  Quand  l'obser- 
vation rigoureuse  aura  dissipé  ce  nuage,  peut-être  trouvera-l-on  qyelque 
chose;  peut-être  aussi  verra-t-on  qu'il  n'existe  rien.  Mais  nous  l'ignorons,  et 
nous  avons  l'obligation  d'autant  plus  précise  de  reconnaître  notre  ignorance 


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24  IWTRODIJCTION.    CHAPITRE    PREMIER. 

que  nos  connaissances  positives  circonscrivent,  chaque  jour  plus  nettement 
le  champ  de  Tinconnu.  Beaucoup  savoir^  disait  Âristote^  donne  beaucoup 
d^occasions  de  douter. 

Au  temps  d'Eudoxe^  quand  les  mouvements  réels  des  astres  restaient  une 
énigme  et  que  leurs  mouvements  apparents  n'étaient  qu'imparfaitement 
décrits,  n'aurait-on  pas  jugé  faussement  en  niant  que  les  planètes  forment 
un  système,  régi  par  des  lois  communes?  Combien  il  eût  été  imprudent 
pour  nos  devanciers  de  rejeter  dans  le  monde  des  chimères  l'idée  d'exécuter 
des  synthèses  chimiques,  ou  celle  de  ramener  certaines  fonctions  physiolo- 
giques aux  simples  lois  matérielles  de  la  physique  et  de  la  chimie  !  La  suite 
aurait  démenti  ce  jugement. 

N'oublions  pas  que  la  science  marche  sans  cesse  et  qu'elle  ouvre  de 
siècle  en  siècle  de  nouveaux  horizons.  On  peut  dire  de  l'humanité  ce  que 
Sénèque  disait  de  l'homme  individuel  :  «  Tamdiu  discendum  est  quamdiu 
nescias,  et  si  proverhio  credimus  quamdiu  vivas.  »  Ne  nous  figurons  donc 
pas,  non  seulement  tout  savoir,  mais  même  avoir  tout  entrevu.  Ne  nous 
croyons  pas  initiés,  quand  nous  ne  sommes  encore  qu'à  l'entrée  du  temple  •. 
En  dehors  des  limites  de  nos  connaissances  établies,  quel  jugement  dûment 
fondé  pouvons-nous  porter?  Celui-là  serait  téméraire  qui  avancerait  qu'au 
delà  de  ces  champs  familiers,  appartenant  aux  sciences  positives  de  notre 
époque,  il  n'en  existe  pas  d'autres,  auxquels  la  philosophie  elle-même  n'a 
peut-être  jamais  songé  dans  les  plus  hardis  de  ses  rêves  et  dont  l'exploration 
est  réservée  à  nos  successeurs. 

Antériorité  des  mathématiques  chez  les  divers  peuples.  —  On  pourrait 
croire  qu'il  y  a  quelque  chose  de  particulier  à  nos  sciences  européennes, 
dans  l'ordre  de  production  de  ces  sciences,  commençant  aux  mathématiques, 
pour  passer  ensuite  aux  connaissances  physico-chimiques,  puis  aux  sciences 
géographiques  dans  le  sens  le  plus  étendu,  pour  arriver  en  dernier  lieu  à  la 
constitution  des  sciences  anthropologiques  et  biologiques.  Mais  cette  marche 
s'est  reproduite,  dans  tous  les  autres  centres  ou  des  développements  indé- 
pendants se  sont  opérés.  La  succession  n'a  pas  été  partout  aussi  complète, 
parce  qu'aucune  autre  civilisation  n'a  été  aussi  loin  que  la  nôtre.  Mais 
chaque  fois  les  débuts  se  sont  faits  de  la  même  manière  ;  chaque  fois  le 
même  ordre  s'est  répété,  aussi  avant  que  les  progrès  se  sont  étendus.  D'où 
l'on  est  forcé  de  conclure  que  la  marche  dont  nous  venons  de  suivre  les 


^  Seneca,  Quaestiones  naturales  ;  lib.  vu,  cap.  33. 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L  ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  25 

grandes  phases^  loin  d'ôlre  *un  cas  isolé,  est,  au  contraire,  un  Irait  commun 
et  universel,  qui  dépend  de  la  nature  même  de  Finlelligence  humaine. 

Prenons  les  nations  dont  le  développement  s'était  opéré  dans  le  plus 
grand  isolement  et  la  plus  grande  indépendance,  celles  de  TAmérique.  Les 
Incas  avaient  commencé  par  Farithmétique  et  la  géométrie.  D'Acosla  rapporte 
qu'ils  faisaient  de  grands  calculs,  et  qu'ils  les  exécutaient  avec  une  rapidité 
surprenante,  au  moyen  de  grains  de  maïs  représentant  des  nombres  de 
diverses  valeurs.  Leur  numération,  qui  était  décimale,  so  prétait  à  ces  opé- 
rations :  leurs  nombres  avaient  des  noms  simples  de  1  à  10,  puis  des  noms 
composés  de  11  à  99,  et  des  appellations  propres  pour  100,  1000  et 
1000  000.  Leur  géométrie,  dit  Garcilaso,  formait  un  corps  de  doctrine; 
elle  leur  avait  permis  de  dresser  de  nombreux  plans  topographiques,  sur 
lesquels  on  voyait  jusqu'à  la  nature  du  terrain.  Leui*s  grandes  chaussées, 
pourvues  de  ponts  sur  les  torrents,  leurs  vastes  monuments,  leur  système  de 
canaux  d'irrigation  témoignaient  des  applications  de  la  géométrie  à  l'art  de 
l'ingénieur.  Mais  la  mécanique  était  moins  avancée.  L'usage  de  peser  était  à 
peu  près  inconnu.  On  a  trouvé  dans  certains  tombeaux  des  balances  d'ar- 
gent, à  bras  égaux,  bien  ajustées  *;  mais  il  ne  s'agissait  que  d'un  objet  de 
curiosité.  Il  n'y  avait  pas  de  machines  proprement  dites,  et  ce  qui  dépendait 
de  l'observation  restait  également  dans  l'obscurité.  La  physique  était  nulle 
et  l'histoire  naturelle  se  réduisait  à  la  connaissance  de  quelques  végétaux 
dont  on  faisait  un  emploi  thérapeutique. 

Chez  les  indigènes  du  Chili,  la  culture  des  mathématiques  avait  aussi 
précédé  celle  des  autres  sciences.  A  l'époque  de  l'arrivée  des  Européens,  ce 
peuple  encore  barbare  avait  déjà  des  mots  pour  les  principales  notions 
de  la  géométrie^  notamment  pour  la  ligne,  l'angle^  le  cône,  le  cube  et  la 
sphère  -. 

Les  Aztèques  étaient  la  nation  la  plus  avancée  du  Nouveau  Monde.  Nous 
verrons  que  leur  Astronomie  les  avait  conduits  à  l'établissement  d'un  calen- 
drier très  précis.  Eh  bien,  outre  les  premières  sciences  mathématiques,  ils 
avaient  commencé  l'élude  des  sciences  naturelles.  Les  développements  qu'ils 
avaient  donnés  à  l'arithmétique  et  à  la  géométrie  ne  sont  pas  douteux.  Ils 
dressaient  couramment  des  plans  topographiques  et  même  des  cartes  des 
différentes  parties  de  l'empire.  Montezuma  avait  fait  tracer  pour  Cortez,  sur 
toile  de  coton,  une  représentation  de  toute  la  côte  orientale  du  Mexique, 


^  Ulloa,  Noticias  amcricanas,  1772,  entr.  xxj.  —  ^  BoUaert,  dans  Memoirs  read  before 
Ihe  Anthropological  Society  of  I^ndon,  vol.  I,  18C5,  p.  259. 


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26  INTRODUCTION.    CHAPITRE    PREMIER. 

allant  jusqu^au  Yucatan.  Celle  carie,  exéculée  en  un  jour,  portait  les  prin- 
cipaux détails,  et  les  rivières  y  étaient  indiquées  à  leur  place  relative.  On 
voyait  encore  au  commencement  de  ce  siècle,  à  Mexico,  à  Cuernavaca,  à 
TIascala,  des  plans  (opographiques  sur  coton,  antérieurs  à  la  conquête  ^ 

A  côlé  de  ces  sciences,  l'acoustique,  partout  la  première  branche  cultivée 
de  la  physique,  avait  été  portée  à  un  certain  degré  d'avancement.  Non  seule- 
ment les  Aztèques  possédaient  différents  insiruments  musicaux,  mais  leurs 
flageolets  à  quatre  trous  étaient  capables  de  donner  l'échelle  chromatique 
entière,  en  bouchant  au  besoin  la  sortie  avec  le  petit  doigt  -.  Quant  ù  la 
mécanique,  elle  était  moins  avancée,  puisque  les  marchands  vendaient  tout 
au  nombre  et  à  la  mesure  et  que  les  Aztèques  n'avaient  pas  plus  que  les 
Péruviens  l'usage  de  peser.  Cependant  ils  construisaient  d'immenses  pla- 
fonds par  assemblage,  sans  qu'il  y  entrât  un  clou  de  métal.  iVfais  où  l'on 
paut  voir  l'effet  de  leur  développement  scientifique,  c'est  dans  le  premier 
essor  qu'avait  pris  parmi  eux  l'étude  des  productions  naturelles. 

Il  y  avait  à  Mexico  un  jardin  zoologique,  placé  sous  la  direction  d'officiers 
de  l'empereur.  Cet  établissement  était  réservé  en  partie  à  l'exhibition  des 
nains,  des  géants  et  des  diverses  difformités  humaines;  mais  il  renfermait 
en  outre  une  volière,  des  loges  pour  les  animaux  féroces,  et  une  collection 
de  serpents,  les  uns  renfermés  dans  des  cages  remplies  de  plumes,  les  autres 
dans  des  caisses  d'une  boue  presque  liquide.  A  Iztapalapan,  sur  le  bord 
méridional  du  lac  de  Mexico,  on  avait  formé  un  véritable  jardin  botanique, 
où  la  flore  du  Mexique  était  rangée  dans  un  certain  ordre  systématique  ^. 
Il  y  avait  là  les  marques  d'un  premier  développement  des  facultés  d'observa- 
tion. Toute  proportion  gardée,  on  aurait  pu  nommer  Mexico  l'Alexandrie  du 
Nouveau  Continent.  Mais  dans  ce  premier  édifice  scientifique,  les  mathéma- 
tiques tenaient  la  plus  grande  place,  tandis  que  les  sciences  objectives 
n'élaient  qu'au  début. 

Nous  ne  parlerons  pas  des  sciences  des  Malais,  parce  qu'elles  étaient,  au 
moins  en  partie,  le  résultat  d'une  communication,  beaucoup  plus  que  l'effet 
d'un  développement  propre.  A  l'époque  de  l'arrivée  des  Européens,  les  Malais 
faisaient  de  longs  voyages  sur  mer,  et  dans  ces  voyages  ils  employaient  la 
boussole  et  se  servaient  des  étoiles.  Ils  savaient  d'ailleurs  calculer  les  mou- 
vements de  la  Lune.  On  peut  en  dire  autant  des  peuples  de  l'Indo-Chine; 


^  A,de  Humboldt,  Essai  sur  la  Nouvelle  Espagne,  18H,  t.  IV,  p.  348.—  2  //.  S.  Cresson, 
dans  les  Proceedings  of  the  Academy  of  natural  sciences  of  Philadelphia,  vol.  XLIII,  1883, 
Apr.  3.-3  Prescott,  History  of  the  conquest  of  Mexico,  1843,  vol.  Il,  bk.  iv,  ch.  1  ; 
bk.  III,  ch.  8. 


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ORDRE    SUIVI    DANS    L  ÉVOLUTION    INTELLECTUELLE.  27 

ceux  mêmes  de  Tlnde  ont  reçu,  sinon  des  sciences  toutes  formées,  an  moins 
un  puissant  secours  du  dehors.  Après  Texpédilion  d'Alexandre,  le  mouve- 
ment intellectuel  du  monde  grec  a  exercé  une  action  jusqu'au  cœur  de  l'Asie. 
L'influence  d'Alexandrie  s'est  étendue  au  loin.  Cependant  ces  rapports  n'ont 
pas  suffi  pour  masquer,  chez  les  Hindoux,  les  caractères  du  développement 
intellectuel,  séparé  et  indépendant,  de  ce  peuple  de  l'Orient.  Les  Grecs  eux- 
mêmes  n'avaient  pas  eu  à  construire  leur  système  scientifique  dans  son 
intégrité.  Cela  était  surtout  vrai  de  la  science  des  astres,  la  plus  ancienne 
de  leurs  connaissances  objectives.  A  un  moment  donné,  ils  avaient  reçu  dos 
Chaldéens  et  des  Égyptiens  une  astronomie  plus  avancée  que  la  leur  K  L'Inde 
a  tiré  pareillement  du  secours  de  certains  emprunts;  mais  elle  a  fait  suffi- 
samment de  progrès  spontané  pour  avoir  des  sciences  à  elle,  et  bientôt  même 
elle  a  pu  exercer  une  influence  sensible  sur  les  études  des  Arabes,  au  temps 
brillant  du  califat. 

Or,  c'est  l'Inde  qui  nous  a  donné  la  numération  de  position,  principe 
fécond  et  d'une  importance  immense.  C'est  dans  l'Inde  que  l'algèbre  propre- 
ment dite  a  pris  ses  premiers  développements,  à  une  époque  qui  se  place 
entre  la  destruction  de  l'université  d'Alexandrie  et  l'origine  de  l'Islam.  Cette 
algèbre  primitive,  que  les  Arabes  nous  ont  transmise  en  l'enrichissant,  se 
distinguait  des  essais  correspondants  des  Grecs  par  un  caractère  de  plus 
grande  généralité  dans  l'énoncé-  des  problèmes.  Le  calcul  de  Taire  d'un 
triangle  par  les  trois  côtés  était  dans  Brahmegupta,  neuf  siècles  avant  que 
Clavius  eût  trouvé  ce  théorème  en  Europe. 

L'astronomie  des  Hindoux  avait  tiré  un  secours  particulier  de  ce  progrès 
des  mathématiques,  notamment  par  les  applications  de  la  trigonométrie.  Elle 
s'est  élevée  à  peu  près  au  niveau  de  celle  des  Arabes  et  fut  même  plus 
habile  dans  le  calcul,  bien  que  d'autre  part  elle  accordât  moins  de  prix  aux 
observations.  Mais  la  physique,  l'histoire  naturelle,  la  science  de  la  Terre 
restaient  relativement  en  retard  dans  l'Inde  comme  dans  l'Occident.  On  voit 
avec  intérêt  qu'ici  encore  l'acoustique  avait  été  la  première  branche  de  la 
physique  qui  fût  cultivée.  Les  Hindoux  savaient,  par  exemple,  que  le  son  se 
propage  par  ondulations.  Mais  l'optique  était  encore  nulle  et  les  sciences 
naturelles  demeuraient  complètement  dans  le  domaine  des  fables. 

En  Chine  c'est  aussi  par  les  mathématiques,  et  parmi  celles-ci  par  l'arith- 
métique, que  le  mouvement  intellectuel   avait  commencé.  Des  mesures 


*  Ilerodotus,  Historia,  lib.  n,  cap.  109;  Aristoteles,  De  coelo,  lib.  ii,  cap.  12;  Strabo. 
Res  geographicae,   lib.  xvn. 


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28  INTRODUCTION.    CHAPITRE    PREMIER. 

régulières  et  uniformes  pour  tout  l'empire  marquaient  de  bonne  heure  le 
développement  des  idées  positives  de  nombre.  On  consorve  jusqu'à  ce  jour 
au  bureau  i»entral  des  travaux  publics,  à  Péking,  un  étalon  de  mesure  linéaire 
en  cuivre,  d'environ  0^,32  de  longueur,  qui  remonte  à  Tan  +  81.  Les 
Chinois  sont  très  habiles  au  calcul.  Ils  exécutent  avec  une  rapidité  remar- 
quable de  fort  grandes  opérations  numériques,  sur  leurs  suan-pan^  à  douze 
flis  d'archal  munis  de  boules.  Chaque  fil  porte  7  boules,  dont  les  2  supé- 
rieures valent  chacune  5,  et  les  5  inférieures  sont  les  unités  simples.  Martini 
affirme  que  cet  instrument  élait  en  usage  depuis  le  XXVI^  ou  le  XXVI h  siècle 
avant  notre  ère. 

Los  Chinois  n'élaient  pas  sans  géométrie,  mais  chez  eux  celte  science  a 
surtout  un  aspect  pratique.  Ils  font  très  bien  l'arpentage  et  le  levé  des  plans. 
Au  —  XII®  siècle,  Tcheou-Kong  n'était  pas  étranger  à  la  trigonométrie 
recliligne  et  savait  au  moins  résoudre  les  triangles  rectangles.  La  géométrie 
japonaise  avait  le  même  caractère.  On  n'en  avait  approfondi  que  ce  qui  était 
nécessaire  pour  les  usages  topographiques.  Mais  bien  que  cette  science  ne 
formât  pas  un  système  déduclif,  élégant  et  détaillé,  comme  la  géométrie 
grecque,  on  n'en  constate  pas  moins,  dans  l'extrême  Orient,  l'antériorité  des 
mathématiques;  car  l'acoustique  même  se  réduisait  aux  premières  notions, 
la  physique  était  ignorée  et  les  sciences  de  la  Terre  et  de  la  nature  n'étaient 
qu'un  amas  de  fables  et  d'illusions. 

Il  est  intéressant  de  constater  comment,  dans  l'antique  société  de  la 
Chaldée,  Tordre  d'apparition  des  grandes  divisions  scientifiques  s'était  encore 
présenté  de  la  même  manière.  L'arithmétique  avait  été  portée  très  loin, 
puisqu'avec  la  base  naturelle  5  on  avait  combiné  la  base  i2,  plus  riche  en 
diviseurs.  C'était  une  véritable  numération  savante.  Les  subdivisions  sexa- 
gésimales étaient  appliquées  à  tout,  aux  degrés  du  cercle  où  nous  les  avons 
conservées,  aux  heures  pour  lesquelles  nous  les  employons  encore,  aux 
unités  du  système  métrique  de  Babylone  et  de  Ninive.  Parmi  les  tablettes 
de  Birs-Nimroud,  il  y  a  plusieurs  traités  d'arithmétique,  ainsi  que  des  tables 
numériques.  On  y  voit  entre  autres  une  table  des  carrés  des  subdivisions 
sexagésimales  de  l'unité,  depuis  -^  jusqu'à  g^,  qui  est  exactement  calculée. 
Un  cylindre  d'ivoire  tiré  de  ces  ruines  était  gravé  de  figures  mathématiques, 
mais  si  fines  qu'elles  étaient  difficilement  visibles  à  l'œil  nu  et  qu'elles  ont 
du  exiger  l'emploi  d'une  loupe. 

L'analyse  de  la  langue  ou  grammaire  avait  été  cultivée  avec  beaucoup  de 
détails.  En  mécanique,  les  Assyriens  avaient  l'usage  du  rouleau,  du  levier  et 
de  la  poulie.  Sur  une  des  dalles  sculptées  du  palais  de  Sardanapale,  construit 
vers  l'an  —  930,  on  voit  en  particulier  un  homme  qui  monte  un  seau  à 


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ORDRE    SUIVI    DANS    l'ÉVOLCTION    INTELLECTUELLE.  59 

Paîde  d'une  poulie.  Même  Thistoire  naturelle  descriptive  était  commencée  : 
il  y  a  dans  les  tablettes  du  British  Muséum  des  listes  de  métaux,  de  pierres, 
de  bois  employés  pour  la  construction  et  Pameublemenl;  il  y  a  aussi  des 
listes  de  plantes  et  d'animaux.  CVst  à  tort  cependant  qu'on  a  cru  voir,  dans 
les  désignations  des  productions  naturelles,  une  nomenclature  binaire,  à  la 
manière  de  celle  de  Linné.  Si  ces  productions  sont  désignées  par  un  signe 
générique,  affecté  d'une  modification  spécifique,  ce  n'était  que  le  résultat 
du  système  d'écriture,  dont  le  développement  était  mécanique.  Les  Chinois 
modifient  d'une  manière  semblable  leurs  hiéroglyphes  pour  marquer  les 
espèces  des  plantes. 

Mais  les  sciences  naturelles  n'allaient  pas,  chez  les  Assyriens,  au  delà 
d'une  première  nomenclature.  Il  n'y  avait  pas  de  science  médicale,  pas  même 
de  médecins;  ou  plutôt  tout  le  monde  se  croyait  apte  à  faire  de  la  médecine, 
car  tous  offraient  des  conseils  en  cas  de  maladie.  Les  troubles  du  corps 
étaient  encore  attribués,  comme  chez  le  sauvage,  à  des  esprits  malfaisants, 
et  par  suite  les  remèdes  consistaient  en  incantations  et  en  conjurations. 

L'ancienne  Egypte  nous  offre  également  l'antériorité  des  mathématiques, 
pures  d'abord,  puis  appliquées,  par  rapport  aux  sciences  naturelles.  Le 
British  Muséum  possède  un  papyrus  du  XV*^  siècle,  ou  environ,  avant 
notre  ère,  qui  contient  un  traité  d'arithmétique,  de  géométrie  et  d'arpentage. 
On  y  voit  les  règles  pour  mesurer  l'aire  du  rectangle,  du  triangle  et  du 
cercle  et  celles  pour  le  volume  de  la  pyramide.  De  Bougé  a  retrouvé  le 
texte  d'un  mesurage  cadastral.  Les  grandes  théories  de  la  géométrie  élémen- 
taire étaient  donc  fondées.  La  numération  était  décimale,  avec  des  caractères 
distincts  pour  chaque  ordre  d'unités,  comme  chez  les  Grecs.  On  possède  les 
solutions  de  problèmes  numériques.  Mais  le  traité  de  médecine  du  Musée  de 
Berlin,  examiné  par  Brugsch,  n'était  pas  sorti  de  l'époque  des  chimères  et 
la  physiologie  en  était  absolument  fantastique. 

On  pourrait  ajouter  encore  les  Gaulois,  qui  avaient  une  première  astro- 
nomie, mais  pas  de  physique,  ni  de  chimie,  ni  de  physiologie.  Ou  pourrait 
surtout  citer  les  Scandinaves,  très  habiles  dans  le  calcul  et  qui  avaient 
poussé  l'arithmétique  assez  loin  pour  adopter  la  base  12  dans  la  numération. 
En  entrant  dans  le  cercle  d'une  civilisation  plus  active,  ils  n'ont  pas  aban- 
donné sur-le-champ  ce  vieil  usage.  Longtemps  encore  en  Islande  et  dans 
certaines  provinces  de  la  Suède,  on  distingua  de  petites  centaines  et  de 
grandes  centaines,  de  petits  mille  et  de  grands  mille,  selon  qu'il  s'agissait  des 
puissances  de  10  ou  de  celles  de  12  ^  Mais  s'ils  avaient  une  arithmétique 


^  Jonas,  Cryiîiogaea,  1610  (réimpr.  1618),  lib.  i,  p.  85;  Dalin,  Svea  rikes  historia,  t.  I, 
1747,  p.  245. 


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50  INTRODUCTION.     CHAPITRE    PREMIER. 

bien  développée,  s'ils  possédaient  une  première  astronomie,  les  Scandinaves 
n'ont  clé  les  fondateurs  ni  de  la  physique,  ni  de  la  chimie,  ni  des  branches 
de  recherches  qui  ne  viennent  encore  qu'après  celles-ci. 

Il  est  donc  permis  de  regarder  Tordre  de  développement  des  sciences 
comme  un  phénomène  général,  dépendant  de  l'évolution  intellectuelle  elle- 
même.  La  cause  en  doit  être  située  profondément  dans  notre  organisation  et 
notre  nalure.  Les  sciences  subjectives  sont  venues  les  premières,  parce  que 
l'imagination  est  la  première  faculté  qui  prend  son  essor.  Quant  aux 
sciences  objectives,  ce  qui  leur  donne  un  caractère  complet,  c'est  la  con- 
naissance des  lois  qui  régissent  les  phénomènes  dont  elles  s'occupent.  Or, 
une  loi  est  d'autant  plus  facile  à  reconnaître  et  à  constater  qu'elle  agit  plus 
isolément.  Il  n'y  a  pas  de  phénomènes  qui,  sous  ce  rapport,  aient  une 
expression  plus  simple  que  ceux  de  l'astronomie.  C'est  pourquoi  ils  ont  clé 
les  premiers  expliqués.  iMais  quand  on  arrive  à  la  physique,  les  formules 
deviennent  plus  complexes.  Déjà  dans  la  météorologie  les  effets  résultent 
d'une  telle  variété  de  causes  qu'on  ne  parvient  pas  à  dégager  chacune 
séparément.  En  pass  tnt  aux  phénomènes  de  la  vie,  la  complexité  est  encore 
plus  grande.  De  là  une  difïicullé  toujours  croissante  d'analyser.  De  là  le 
développement  tardif  des  sciences  biologiques,  et  celui  plus  arriéré  encore 
des  sciences  psychologiques,  qui  s'adressent  aux  fonctions  les  plus  élevées 
de  ce  qui  a  vie.  Les  difficultés  augmentent  évidemment  avec  le  nombre  des 
conditions  dont  il  faut  tenir  compte  dans  les  équations. 

C'est  donc  par  une  conséquence  môme  des  conditions  exigées  que  chaque 
société,  en  faisant  son  propre  travail,  a  repris  presque  identiquement  le 
même  chemin  que  ses  devancières  avaient  parcouru.  Si  la  race  humaine 
avait  tout  à  recommencer  sur  la  terre,  on  peut  croire  qu'elle  referait  exac- 
tement tout  ce  que  l'histoire  nous  montre  dans  le  passé. 

Les  trois  phases  de  l'Astronomie.  —  L'Astronomie,  qui  est  à  la  fois  une 
branche  des  mathématiques  appliquées  et  une  science  objective,  et  dont 
l'origine  est  d'ailleurs  fort  ancienne,  a  grandi  au  milieu  de  ce  développe- 
ment, en  participant  tour  à  tour  de  ses  différents  caractères.  Elle  a  eu 
d'abord  des  créations  fabuleuses,  toutes  d'imagination.  Dans  les  éclipses,  elle 
voyait  un  dragon  qui  dévore  la  Lune  ou  le  Soleil  ;  dans  les  taches  de  notre 
satellite,  elle  apercevait  des  dessins  fantastiques.  Elle  a  fini,  dans  ces  temps 
fabuleux,  par  animer  les  astres  et  par  en  faire  des  dieux.  L'astrolàtrie,  qui 
vient  clore  cette  première  période,  est  un  de  ses  horizons  universels. 

Mais  bientôt  des  visions  de  l'imagination  ont  découlé  les  systèmes. 
Nous  avons  vu  que  l'on  raisonne  et  que  l'on  conclut,  avant  d'attacher  aux 


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ORDUE    SUIVI    DANS    l'éVOLUTION    INTELLECTUELLE.  31 

observations  une  importance  suffisante.  On  se  contente  de  données  plutôt 
recueillies  au  hasard  que  dûment  cherchées.  Il  en  résulte  un  simple  lableau 
empirique^  auquel  des  déductions  prématurées  s'appliquent.  On  pourrait 
même  dire  que  Ton  préfère  encore  imaginer  les  données  plutôt  que  les 
observer.  C'est  le  temps  où  la  géométrie  et  les  systèmes  de  philosophie 
florissent.  Les  sphères  de  cristal,  les  ex(îenlriques,  les  épicycles  marquent 
une  longue  carrière  de  spéculation,  que  n'ont  évitée  ni  la  Chine,  ni  la 
Chaldée,  ni  l'Inde,  et  qui,  dans  notre  développement  scientifique,  s'est  con- 
tinuée par  les  spirales  de  Thebit-ben-Corah  et  les  globes  réfringents  de 
Fracaslor  et  de  Délia  Torre,  jusqu'aux  tourbillons  de  Descaries. 

L'expression  la  plus  caractéristique  de  cet  esprit  de  spéculation,  c'est 
incontestablement  le  faisceau  chimérique,  mais  en  apparence  si  savant  et  si 
bien  lié,  de  l'astrologie.  Toutes  les  nations  parvenues  jusqu'à  l'âge  des  sys- 
tèmes ont  sacrifié  à  cette  fausse  science.  C'était  une  seconde  étape  générale, 
comme  l'astrolâtrie  en  avait  été  une  première.  Nous  verrons  que  c'est  encore 
aujourd'hui  le  point  qu'occupent,  dans  le  développement  scientifique,  la 
presque  totalité  des  peuples  d'Asie.  Nous-nién)es  en  conservons  beaucoup  de 
restes,  notamment  la  crainte  du  vulgaire  à  l'apparition  des  comètes  et  le 
préjugé  général  et  traditionnel  de  l'influence  de  la  Lune  sur  le  temps. 

Fables  et  systèmes  marchent  bientôt  côte  à  côte,  dans  le  développement 
de  l'astronomie,  bien  que  les  premières  soient  plus  anciennes  et  perdent  peu 
à  peu  de  leur  ascendant,  pendant  que  l'esprit  de  spéculation  prend  tout  son 
essor.  L'induction,  au  contraire,  se  fait  attendre,  et  les  fruits  qu'elle  porte 
ne  viennent  que  plus  tard  occuper  une  place  à  côlé  des  produits  de  l'imagi- 
nation et  de  l'empirisme. 

C'est  l'induction  qui  répand  la  véritable  lumière  dans  la  science,  en  met- 
tant les  lois  à  l'épreuve  par  la  comparaison  numérique  de  leurs  résultats 
avec  les  phénomènes  observés.  Lorsque  l'esprit  humain  est  arrivé  carrément 
à  cette  dernière  phase,  la  plus  élevée  que  nous  connaissions  aujourd'hui, 
images  fantasiiques  et  spéculations  ne  sont  bientôt  plus  que  le  lot  du  vulgaire. 
L'astronomie  vraiment  scientifique  se  dégage,  en  laissant  aux  masses  attardées 
les  dépouilles  de  son  passé. 

Il  y  a  dans  cette  succession  de  caractères  trois  aspects  distincts,  qiii  dépen- 
dent de  trois  états  dilTérents  du  développement  intellectuel.  Nous  en  traite- 
rons séparément  sous  les  titres  d'astronomie  fabuleuse,  d'astronomie  emjnrique 
et  d'astronomie  inductive. 


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Z%  INTUODUCTION.    CHAPITRE    11. 


CHAPITRE    IL 


EPOQUE  FABULEUSE.  —  NAISSANCE  DE  L'ASTKONOMIE. 

L'homme  primitif  est  forcé  d'être  son  propre  astronome.  —  Les  périodes  diurnes  comptées 
.   par  les  nuits.  —  Heures  conjecturales.  —  Cours  de  la  Lune.  —  Ce  qu'on  voit  dans  la 

Lune.  —  Cours  du  Soleil.  —  Naissance  de  l'astrognosie.  —  Astrognosies  primitives. 

—  Les  étoiles  comme  guides.  —  Première  conception  du  firmament.  —  Découverte  de 

Vénus.  —  Terreur  pendant  les  éclipses.  —  L'astronomie  naissante  contemporaine  de 

l'animisme.  —  État  social  au  temps  de  l'astronomie  primitive. 

L'homme  primitif  esl  forcé  (Télre  son  propre  astronome.  —  Au  temps  de 
Tetifance  des  peuples  Tastronomie  lient,  dans  la  vie  journalière,  une  place 
beaucoup  plus  considérable  qu'elle  ne  le  fait  dans  nos  sociétés.  Nos  popula- 
tions n'ont  plus  aucune  idée  de  la  nécessité  où  Ton  élail,  à  Torigine,  de 
renoonter  constamment  aux  mouvements  célestes.  Nous  sommes  enlourés 
d'horloges  si  multipliées  que  Theure  ne  vient  jamais  à  nous  manquer,  et  la 
marche  de  ces  horloges  est  si  rigoureusement  maintenue,  à  Taide  des 
lunettes  méridiennes  des  observatoires,  que  le  vulgaire  va  jusqu'à  Ignorer 
qu'il  faille  un  contrôle.  Nos  semaines,  nos  mois  et  nos  années  sont  fixés  par 
le  calendrier  d'une  manière  invariable,  sans  exiger  de  notre  part  la  moindre 
préoccupation;  les  levers  et  les  couchers  des  grands  luminaires,  les  phases 
de  la  Lune,  les  éclipses  elles-mêmes  sont  en  quelque  sorte  sous  la  main  de 
chacun,  et  tout  le  mouvement  général  des  astres  parait  si  simple  qu'on  n'y 
accorde  plus  d^attention.  Les  navires  arrivent  à  leur  but  sans  avoir  dévié  tm 
instant  de  leur  route,  d'une  manière  si  certaine,  et  grâce  à  quelques  observa- 
tions célestes  si  rapides  que  le  passager  les  remarque  à  peine  et  reste  sans 
s'apercevoir  qu'il  a  un  guide. 

Mais  toutes  ces  opérations,  devenues  si  simples  aujourd'hui,  et  qui  demeu- 
rent comme  ignorées  du  vulgaire  parce  qu'elles  se  font  en  dehors  de  lui, 
étaient  autrefois  à  la  charge  de  chacun.  Avant  qu'on  eût  des  horloges  pour 
conserver  l'heure  et  la  montrer  d'une  manière  continue,  c'était  à  chaque 
homme  à  la  déterminer,  chaque  fois  qu'il  avait  besoin  de  la  connaître.  On 
ne  la  lui  donnait  pas  comme  aujourd'hui  :  il  était  réduit  à  la  trouver.  Au 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  L  ASTRONOMIE.  55 

lieu  de  prendre  les  temps  de  l'année  dans  Taimanach^  il  était  obligé  de  les 
lire  dans  le  ciel  méme^  dont  il  lui  fallait  suivre  les  changements.  Dans  les 
voyages,  soit  à  travers  des  contrées  inhabitées,  soit  sur  mer,  ce  n'était  pas 
trop  de  toutes  les  personnes  qui  participaient  à  Fexpédilion,  pour  estimer  la 
direction  qu'on  avait  tenue,  évaluer  le  chemin  qu'on  avait  parcouru  et 
décider  de  la  route  qu'il  restait  à  suivre.  Il  n'existait  rien  alors  des  services 
professionnels  placés  aujourd'hui  entre  les  mains  d'un  petit  nombre  de 
spécialistes;  il  fallait  au  contraire,  et  à  chaque  instant,  que  chaque  homme 
fût  son  astronome. 

C'est  cette  nécessité  qui  a  été  cause  que,  dés  l'enfance  des  sociétés,  on  s'est 
préoccupé  des  mouvemenis  célestes.  Si  l'astronomie  a  été  la  première  des 
sciences  objectives,  ce  n'est  pas  tant  parce  que  les  astres  avaient  un  éclat  qui 
attirait  l'attention  que  par  le  besoin  continuel  où  l'on  était  de  recourir  à  ces 
astres  pour  se  conduire  dans  la  vie  pratique.  Il  fallait  suivre  les  phénomènes 
diurnes  pour  se  rendre  compte  de  la  marche  du  temps  et  les  changements 
annuels  du  ciel  pour  se  préparer  au  retour  des  saisons.  Ces  premiers  efforts 
ne  sont  pas  seulement  intéressants  comme  germes  des  travaux  ultérieurs,  ils 
ne  servent  pas  seulement  à  faire  apprécier  le  chemin  immense  accompli 
depuis  par  la  science,  et  l'agrandissement  qu'a  subi  l'intelligence  humaine 
avec  le  progrès  séculaire  de  l'évolution;  ils  nous  font  voir  encore  combien  la 
première  astronomie  tenait  de  place,  en  réalité,  dans  l'existence  journalière 
des  populations. 

En  même  temps  ils  nous  montrent  à  l'œuvre  la  féconde  imagination  des 
premiers  peuples,  mettant  partout  des  figures  et  des  pei*sonnages,  animant 
l'univers,  le  dédoublant,  pour  donner  à  chaque  objet  son  principe  propre  et 
spontané.  Indépendamment  de  l'intérêt  directement  astronomique,  un  véri- 
table intérêt  psychologique  s'attache  donc  à  l'étude  de  cette  phase  première, 
où  se  reflète  un  état  bien  curieux  de  l'esprit  humain.  Aussi  la  période  de 
naissance,  qu'on  pourrait  appeler  l'archéologie  de  l'astronomie,  nous  a-t-elle 
paru  mériter  d'être  considérée  avec  détails  et  de  recevoir  plus  d'attention 
qu'on  ne  lui  en  a  accordé  jusqu'ici  dans  les  différentes  histoires  de  la  science. 

L'étude  pleine  d'intérêt  des  débuts  des  diverses  civilisations  a  d'ailleurs 
révélé  un  ensemble  de  faits  qu'il  n'est  plus  permis  d'ignorer.  Les  recherches 
non  seulement  des  sinologues,  mais  aussi  celles  des  égyptologues  et  des 
assyriologues  ont  permis  de  reconstruire,  au  moins  dans  ses  grands  traits,  le 
tableau  des  connaissances  scientifiques  d'une  époque  extrêmement  reculée. 
Le  champ  de  ces  restaurations  s'est  considérablement  étendu  depuis  une 
vingtaine  d'années.  Les  astronomes  ne  peuvent  pas  rester  étrangers  à  des 
travaux  où  la  science  qu'ils  cultivent  tient  une  place  aussi  marquée.  A 

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3i  INTRODUCTION.     CHAPITRE    II. 

mesure  que  les  civilisations  primitives,  reconslruîtes  par  les  archéologues, 
sont  sorties  des  ténèbres  qui  les  couvraienl,  on  a  pu  voir  combien  les  diffé- 
rentes parties  de  leur  développement  étaient  liées  entre  elles  el  quel  facteur 
important  Tastronomie  était  alors  dans  la  société. 

Les  périodes  diurnes  comptées  par  les  nuits.  —  Le  lien  entre  les  idées 
astronomiques  el  le  développement  psychologique  général  se  voit  dès  Tori- 
gine  même.  Les  phénomènes  célestes  inspirèrent,  pour  ainsi  dire  dès  le 
premier  aspect,  certaines  conceptions,  firent  naître  des  rapprochements  el 
des  pensées,  dont  les  traces  se  sont  étendues  au  loin  et  se  retrouvent  encore 
en  vestiges  après  les  progrès  ultérieurs  de  la  société. 

Cest  ainsi  que  le  retour  régulier  du  jour  et  de  la  nuit,  marquant  alterna- 
tivement deux  phases.  Tune  active,  Tautre  passive,  s'allia  pour  la  plupart  des 
peuples  aux  idées  d'existence  et  de  néant.  De  même  que  le  néant  était 
supposé  précéder  Texistence,  la  nuit,  pensait-on, avait  précédé  le  jour;  c'était 
l'époque  de  départ  de  la  période  diurne,  comme  l'hiver,  en  vertu  de  concep- 
tions analogues,  était  le  point  de  départ  de  l'année.  Les  Chaldéens  disaient 
que  le  monde  a  commencé  à  l'équinoxe  d'automne,  c'est-à-dire  quand  la  nuit 
l'emportait  sur  le  jour. 

Beaucoup  de  peuples  de  l'antiquité  comptaient  les  périodes  diurnes  par 
les  nuits;  tels  étaient  les  Numides,  les  Gaulois  de  César  et  les  Germains  de 
Tacite.  Mais  c'était  surtout  dans  le  Nord  que  la  nuit  prenait  une  importance 
plus  marquée.  C'était  là  aussi,  chez  les  mêmes  peuplades  qui  comptaient  par 
nuits,  que,  par  analogie,  les  années  se  nombraient  par  les  neiges  ou  par  les 
hivers.  Tel  était  l'usage  des  tribus  sibériennes  el  nord-américaines.  Les 
Osliaks  du  Yénisseï,  interrogés  sur  leur  âge,  disaient,  par  exemple  :  «  J'ai 
tel  nombre  de  neiges,  »  et  les  Iroquois  de  l'Amérique  septentrionale  :  «  Il  y 
a  tant  d'hivers  que  je  suis  au  monde.  »> 

Les  Scandinaves  avaient  à  cet  égard  les  idées  les  mieux  enchaînées  et  les 
plus  poétiques.  Le  jour  était  à  leurs  yeux  le  fils  de  la  nuit.  Celle-ci,  Nott, 
va  la  première,  dit  un  passage  de  l'Edda,  montée  sur  son  cheval  Rimfaxe, 
dont  le  nom  signifie  crinière  de  glace.  Tous  les  malins,  en  achevant  sa 
carrière,  le  coursier  arrose  la  terre  des  goultes  d'écume  qui  tombent  de  son 
frein  :  c'est  la  rosée.  Le  jour  suit,  monté  sur  le  cheval  Sinfaxe,  crinière 
lumineuse.  C'est  de  celle  crinière  resplendissante  qu'il  éclaire  l'air  et  la 
Terre. 

Non  seulement,  pour  les  Scandinaves,  la  nuit  avail  précédé  le  jour,  mais 
la  plus  longue  de  toutes  les  nuits,  celle  par  conséquent  du  solstice  d'hiver, 
avail  engendré  les  autres.  C'était  pendant  une  nuit  semblable  que  le  monde 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  NAISSANCE  DE  L*ASTRONOMIE.  S5 

avait  été  créé.  Cette  nuit  s'appelait  pour  celte  raison  la  «  nuit-mère.  »>  C'était 
la  plus  grande  fête  de  Tannée  et  en  même  temps  Porigine  de  Tannée  nou- 
velle. On  rappelait  juul  ;  et  il  est  intéressant  de  voir  que  ce  nom  est  passé 
aujourd'hui  à  la  fêle  de  Noël,  qui  Ta  remplacée.  Ce  n'est  pas,  du  reste,  le  seul 
vestige  des  idées  de  ce  temps. 

L'usage  de  compter  les  périodes  diurnes  par  les  nuits  s'est  conservé  fort 
longtemps  en  Europe.  La  loi  salique  et  les  constitutions  de  Charlemagne  le 
suivent.  11  en  reste  différentes  traces  en  Allemagne  *.  11  n'y  a  pas  deux  siècles 
qu'en  France  les  tribunaux  ordonnaient  encore  «'de  comparoir  dedans 
quatorze  nuits.  »  Si  infra  diicatum  est  super  v/r  noctes  auclorem  suum 
repraesentet  sont  les  termes  d'une  loi  des  Francs  ripuaires  citée  par  Bergier  -. 
Les  Anglais  disent  forluight,  contracté  de  fourteen  nights,  quatorze  nuits, 
pour  désigner  un  intervalle  de  deux  semaines.  Mais  comme  la  quatorzième 
nuit  engendre  le  jour  de  l'échéance,  on  est  arrivé  à  remplacer  quatorze  nuits 
par  l'expression  «  quinze  jours,  »  dont  Tinexactitude  arithmétique  trahit 
Torigine.  Il  n'est  presque  pas  de  circonstance  dans  laquelle  nous  ne  trou- 
vions, au  milieu  de  nous,  des  traces  des  anciennes  idées  astronomiques  et 
astrologiques. 

Heures  conjecturales.  —  L'un  des  premiers  besoins  des  peuples  élail  de 
former  des  subdivisions  dans  la  période  diurne  ;  mais  ce  fut  seulement  après 
l'invention  des  instruments  qu'on  put  établir  des  heures  exactement  mesurées 
ou  heures  métriques.  Auparavant,  les  heures  étaient  seulement  des  à  peu 
près  :  on  jugeait  des  divisions  du  jour  et  de  la  nuit  d'après  les  aspects  géné- 
raux et  d'après  les  phénomènes  de  la  nature  animée  qui  s'y  raltachent.  Les 
heures  étaient  simplement  alors  conjecturales. 

La  manière  d'en  juger  était  fort  différente,  selon  qu'il  s'agissait  du  jour 
ou  de  la  nuit.  Pendant  la  journée,  la  hauteur  du  Soleil  et  la  longueur  des 
ombres  étaient  relativement  faciles  à  constater  :  mais  dans  les  nuits  étoilées, 
il  fallait  des  remarques  plus  attentives  pour  s'assurer  de  la  marche  du  temps. 
Le  nombre  des  divisions  que  l'on  savait  reconnaître,  soit  entre  le  lever  et  le 
coucher  du  Soleil,  soit  entre  ce  coucher  et  le  retour  de  Tastre  à  Fhorizon  le 
matin  suivant,  dépendait  du  degré  d'avancement  du  peuple  et  devait 
croître  à  mesure  que  les  hommes  avaient  des  besoins  plus  précis  et  qu'ils 
devenaient  plus  éclairés. 

On  a  trouvé,  par  exemple,  que  les  Quojas  de  la  Sénégambie  ne  comptaient 


*  CJuverius  [Ouvier]^  Germania  antiqua,  lOlG;  lib.  i,  cap.  33.  —  ^  Bet'gier,  Achemeron 
ou  Traité  du  commencement  des  jours,  1612;  dans  l'Advertissement. 


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56  INTRODUCTION.    CHAPITRE    II. 

pas  à  proprement  parler  les  divisions.  Ils  se  contentaienl  d'exprimer  vague- 
menl  le  progrès  de  la  nuil^  par  les  situations  de  la  portion  du  ciel  qu'ils 
appelaient  mouja-ding^  où  les  Pléiades  et  «  Tauri  formaient  pour  eux  le 
fond  d'un  astérisme  '. 

La  plupart  des  sauvages  du  Nouveau  Monde  ne  prenaient  guère  que 
4  points  fixes  dans  la  période  diurne  :  le  lever  du  Soleil,  sa  culmination, 
son  coucher  et  le  milieu  de  la  nuit.  Les  Indiens  Makahs  du  détroit  de  Fuca 
n'emploient  encore  aujourd'hui  que  5  termes  :  yowie  le  lever  du  Soleil, 
ta-kas-sie  midi,  art'hl-ha-chitl  le  coucher  du  Soleil,  ar-takll  la  soirée  et 
uplil'Ul'haie  le  milieu  de  la  nuit  2.  Les  Incas,  malgré  l'état  beaucoup  plus 
avancé  de  leur  civilisation,  n'allaient  pas  notablement  plus  loin.  Ils  dislin- 
giiaient  l'aube,  le  lever  du  Soleil,  le  matin  pacari,  le  jour  punchau,  le 
coucher  du  Soleil  et  la  nuit  /u/a,  avec  un  point  particulier  au  milieu  de  son 
cours  ^.  Mais  les  Mayans  du  Yucatan  avaient  10  termes  :  minuit,  avant  le 
jour,  le  premier  instant  de  l'aube,  l'aube,  le  lever  du  Soleil,  le  grand  jour, 
midi,  l'après-midi  (vers  3  heures  suivant  notre  manière  de  compter),  le 
coucher  du  Soleil,  le  soir  ^. 

Horrebow,  en  rendant  compte  de  sa  visite  en  Islande,  au  milieu  du  siècle 
dernier,  dit  qu'à  cette  époque  les  habitants,  qui  étaient  dépourvus  d'horloges, 
désignaient  les  temps  du  jour  et  de  la  nuit  par  des  expression?,  les  unes 
significatives,  les  autres  plutôt  conventionnelles.  Ils  disaient,  par  exemple, 

mi-jour,  jour-plein, . . . . ,  jour  de  midi,  midi,  mi-soir, . . . . , ,  soir-nuit, 

minuit  ^.  Les  points  tiennent  la  place  des  termes  que  Horrebow  s'est  trouvé 
incapable  de  rendre  en  danois,  et  qui  étaient  peut-être  des  noms  arbitraires. 
Il  y  avait  là  10  intervalles  qui,  en  les  supposant  égaux  entre  eux,  auraient 
donné  à  peu  près  2  ,}  heures  pour  chaque  subdivision  que  les  Islandais 
savaient  distinguer. 

Les  Arabes  modernes  n'ont  encore  d'autres  divisions  que  le  lever  du 
Soleil,  son  élévation,  sa  culmination,  sa  chute,  la  fin  du  crépuscule,  la  nuit 
proprement  dite,  le  premier  chant  du  coq  et  l'aube  du  jour.  Cependant, 
parmi  les  peuples  illettrés,  plusieurs,  surtout  de  ceux  qui  approchaient  de 
l'équateur,  avaient  poussé  plus  loin  le  fractionnement  de  la  période  diurne. 
Ainsi  les  naturels  des  îles  de  la  Société,  à  l'époque  du  voyage  de  Cook,  étaient 


1  Prévost  (f Exiles,  Histoire  générale  des  voyages,  éd.  4«,  vol.  III,  1747;  liv.  ix,  ch.  2. 
—  2  /.  (;.  Swan,  dans  Smilhsonian  contributions  to  knowledge,  vol.  XVI,  1870;  n"  8 
f Contrib.  n"  1220],  p.  92.  —  3  Garcilaso,  Primera  parte  de  los  commentarios  reaies,  1609  ; 
lib.  II,  c.  23.  —  *  Brasseur  de  Bourbourg,  dans  Mission  scientifique  au  Mexique,  linguis- 
tique; vol.  II,  1870,  p.  197,  297,  347,  232,  284,  380, 197,  393,  389,  328.  -  s  N.  Hoirebow, 
Tillforladelige  efterrelninger  om  Island,  1752. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  57 

arrivés  à  partager  cette  période  en  1 8  parties.  Ils  désignaient  la  plupart  de 
ces  divisions  par  rapport  aux  progrès  du  jour  et  de  la  nuit^  mais  aussi^  pour 
quelques-unes  d'entre  elles^  d'après  les  indices  naturels,  tels  que  le  premier 
chant  du  coq  et  le  second.  Ces  1 8  termes  donnent  une  moyenne  de  80  minutes 
pour  la  durée  de  chaque  subdivision.  Mais  il  faut  observer  que  toutes  les 
l^artîes  n'étaient  pas  égales,  les  plus  longues  étant  dans  le  corps  du  jour  et 
dans  le  corps  de  la  nuit^  tandis  que  les  plus  courtes  tombaient  aux  deux 
époques  de  transition,  où  en  effet  Tapprécialion  des  changements  est  plus 
facile. 

Les  peuples  qui,  dans  l'antiquité,  se  trouvaient  au  même  niveau  social 
que  ceux  dont  nous  venons  de  parler,  ne  divisaient  aussi  le  jour  que  d'après 
les  progrès  du  phénomène  naturel.  La  Genèse,  par  exemple,  ne  mentionne 
jamais  les  heures,  mais  seulement  l'étal  du  jour  K  11  en  est  de  même  des 
poèmes  d'Homère  et  d'Hésiode.  Le  mot  heure  no  figure  ni  dans  Platon  ni  dans 
Xénophon.  On  le  rencontre  pour  la  première  fois  à  la  fin  du  —  iV*'  siècle, 
dans  Menandre,  qui  emploie  les  termes  hôra,  l'heure,  et  hèmiàrion,  la  demi- 
heure.  C'est  donc  vers  cette  époque  que  la  notion  conjecturale  du  temps  a 
été  remplacée,  en  Grèce,  par  l'usage  de  parties  mesurées. 

Les  expressions  que  nous  employons  encore  pour  désigner  vaguement  les 
diverses  périodes  du  jour  ou  de  la  nuit,  sans  recourir  au  compte  de  l'heure, 
nous  donnent  une  idée  de  la  manière  dont  on  arrivait  à  s'entendre,  avant 
qu'il  existât  aucune  espèce  d'horloge.  Les  Grecs  avaient  pour  cet  objet  un 
grand  nombre  d'expressions  plus  ou  moins  significatives.  Les  Romains  avaient 
conservé  beaucoup  de  locutions  descriptives  usitées  avant  l'emploi  des 
mesures  numériques.  On  peut  citer  comme  exemples  :  ante  lacem  ^,  avant 
le  jour,  ad  lacem  5,  à  l'approche  du  jour,  albente  cœlo  ^,  à  la  blancheur  de 
l'aube,  cnm  luci  simul  ^,  avec  le  jour,  prima  lux  ^,  au  commencement  du 
jour;  et  le  soir  :  mullo  adhuc  die  ^,  quand  il  faisait  encore  grand  jour, 
sub  lumine  prima  ^,  aux  premières  lumières,  c'est-à-dire  lorsqu'on  vient 
d'allumer  les  flambeaux. 

Dans  l'appréciation  conjecturale  du  temps,  les  peuples  polaires  éprou- 
vaient une  difficulté  qui  n'était  pas  ressentie  au  Midi.  En  été,  dans  la  région 
qu'ils  habitent,  le  Soleil  ne  se  couche  pas  et  sa  hauteur  ne  varie  pas  consi- 
dérablement aux  différentes  heures,  tandis  qu'en  hiver  rien  ne  coupe  la  nuit 
continue.  On  a  trouvé  que  les  Esquimaux,  qui  étaient  aussi  dépourvus 
d'horloges,  s'aidaient  en  été  de  la  marée  pour  se  rendre  compte  des  progrès 


1  Genesis,  cap.  xv,  v.  12;  cap.  xviii,  v.  i  ;  cap.  xix,  v.  15,  23.—  "^  Cicero.—  ''^  Suetonitis. 
-  +  Caesar.  -    »  Plautus.  — -  6  Livius.  —  ^  Tacitus,  —  8  Horatim. 


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58  INTRODUCTION,    CHAPITRE    II. 

de  la  période  diurne.  Celle  attention  A  Tétat  de  la  mer  les  avait  même  con- 
duits à  reconnaître  le  rapport  qui  existe  entre  les  pleines  eaux  et  la  circu- 
lation apparente  de  la  Lune.  Dans  leurs  longues  nuits,  l'apparition  ou  plutôt 
la  situation  des  principaux  groupes  d  étoiles  leur  fournissait  les  éléments 
d'une  connaissance  plus  suivie  du  cours  du  temps.  C'était  surtout  par  la 
position  de  la  Grande  Ourse  qu'ils  distinguaient  les  différentes  parties  de  la 
période  diurne  et  qu'ils  jugeaient,  dans  cette  obscurité  continue,  s'ils  étaient 
à  midi  ou  bien  à  minuit  ^ 

Coiu\s  de  la  Lune.  —  Après  la  succession  des  jours  et  des  nuits,  le  phé- 
nomène céleste  le  plus  frappant  est  celui  des  phases  de  la  Lune.  Le  cycle  de 
ces  apparences  a,  en  outre,  l'avantage  d'être  assez  court  pour  se  prêter  à 
une  division  commode  de  la  durée.  Quand  les  Indiens  de  plusieurs  tribus  se 
réunissaient  pour  une  entreprise,  le  signal  du  rendez-vous  était  une  pleine 
Lune,  que  l'on  désignait  longtemps  à  Tavance. 

Les  clairs  de  Lune  offrent  d'ailleurs,  surtout  dans  les  pays  méridionaux, 
un  si  beau  spectacle  qu'il  n'y  a  pas  lieu  de  s'étonner  s'ils  étaient  des  occa- 
sions de  réjouissance  et  de  fête.  Leur  interruption,  vers  la  néoménie,  jette 
une  sorte  d'inconnu  sur  l'avenir.  On  se  demande  quand  reparaîtra  la  Lune 
nouvelle.  Aussi  presque  tous  les  peuples,  dans  l'enfance  de  leur  déve- 
loppement, célèbrent-ils  le  retour  de  l'astre  par  des  danses  ou  par  des  feux 
de  joie. 

L'usage  de  ces  réjouissances  se  continue  encore  en  Orient  et  dans  une 
grande  partie  de  l'Afrique,  celle  notamment  dont  les  populations  ne  se  sont 
pas  converties  à  l'islamisme  -.  On  l'a  trouvé  établi  dans  le  Nouveau  Conii- 
nent.  Il  existait  anciennement  en  Egypte,  chez  tous  les  peuples  de  race 
sémitique,  et  parmi  nos  premiers  instructeurs  classiques.  La  néoménie  était, 
pour  les  Grecs,  le  premier  coucher  visible  de  la  Lune,  après  sa  réapparition 
du  soir.  En  Grèce,  à  Rome,  on  célébrait  la  présence  au  ciel  de  la  Lune  nou- 
velle. Cette  coutume  avait  même  survécu  à  la  chute  de  la  civilisation 
païenne  et  à  l'avènement  du  christianisme.  On  avait  abandonné  les  dieux 
sidéraux  et  pendant  plusieurs  siècles  encore  on  allumait  les  feux  de 
néoménie.  Ce  fut  seulement  en  692  que  ces  manifestations  furent  défini- 
tivement interdites,  par  le  lxv*'  canon  du  troisième  concile  de  Constan- 
tinople.  * 


1  Cranz,  Historié  von  Grônland,  1763.—  "^  Ces  fêtes  se  font  en  particulier  dans  l'Afrique 
occidentale,  depuis  la  Guinée  jusqu'au  cap  de  Boane-Espérance. 


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ÉPOQUE  FABCLEtSE.   NAISSANCE  DE  L  ASTRONOMIE.  39 

Pour  les  naturels  du  Pérou,  qui  n'élaîent  pas  d'ailleurs  les  seuls  à  s'atta- 
cher à  cette  croyance,  la  disparition  de  Paslre  vers  la  néoménie  était  sa 
mort.  Il  restait  3  jours  au  tombeau  avant  de  renaître,  3  jours  duraiU 
lesquels  on  ne  parvenait  pas  à  Fapercevoir.  Le  Soleil  brûle  la  Lune  chaque 
mois,  disent  encore  les  Khasias  du  nord-ouest  de  Tlnde.  Les  Arabes 
appelaient  wahàk,  occultation,  les  jours  pendant  lesquels  la  Lune  restait 
invisible. 

Plusieurs  nations  sauvages  ou  barbares  voyaient  dans  la  lunaison  une 
querelle  entre  le  Soleil  et  la  Lune,  le  mari  et  la  femme,  repassant  chaque 
fois,  c'esl-à-dire  chaque  mois,  par  les  mêmes  alternatives.  La  Lune  a  d'abord 
le  dessus  jusqu'à  l'opposition;  mais  plus  tard  le  Soleil  triomphe  et  finit 
même  par  avaler  son  adversaire,  dont  il  crache  ensuite  la  tête  dans  le  ciel  : 
c'est  la  Lune  nouvelle  jusqu'à  la  première  quadrature.  Telle  était  en  particu- 
lier la  fable  aztèque  '.  Chez  les  Gafres,  la  succession  des  phases  venait  aussi 
d'une  lutte  entre  le  Soleil  et  la  Lune;  et  chez  les  anciens  Slaves,  la  Lune 
ayant  fait  une  infidélité  à  son  époux  avec  l'étoile  du  matin,  avait  été  con- 
damnée pour  sa  punition  à  errer  dans  le  ciel. 

D'autres  peuples  se  représentaient  d'une  manière  différente  les  phéno- 
mènes de  la  lunaison.  Leurs  idées  étaient  d'autant  plus  grossières  qu'ils 
occupaient  un  échelon  plus  bas  dans  l'état  social.  Les  Indiens  Dakolas  de 
l'Amérique  du  Nord  croyaient,  en  voyant  diminuer  la  Lune,  que  de  petites 
souris  la  rongeaient.  Les  Polynésiens  disent  que  les  esprits  des  morts  la 
dévorent.  Pour  les  Hotlenlots  elle  décroît  lorsque,  prise  d'un  mal  de  tête, 
elle  porte  la  main  au  front,  qu'elle  cache  ainsi  à  nos  regards  *.  Pour  les 
Esquimaux,  la  Lune,  étant  harassée  de  fatigue  et  de  faim  à  la  suite  de  la 
course  qu'elle  a  fournie,  se  voit  obligée  de  se  retirer,  à  un  certain  moment, 
pour  prendre  un  peu  de  repos  et  de  nourriture.  La  manière  dont  elle 
engraisse  à  vue  d'œil,  après  sa  réapparition,  montre  avec  quelle  avidité  elle 
s'est  repue  ^. 

Dans  le  cours  des  lunaisons  successives,  la  répétition  des  mêmes  aspects 
revient  assez  vite  pour  permettre  à  chaque  homme  d'en  constater  par  lui- 
même  la  périodicité.  Il  y  avait  d'abord,  dans  cette  révolution,  deux  parties 
bien  distinctes,  le  croissant  et  le  décours,  la  luna  accedetis  et  la  lana  aùscedens 
de  Pline.  Lorsque  l'astre  commençait  à  paraître  le  soir,  il  montrait  les  deux 
pointes  d'une  faucille;  c'était  la  lima  corniita  d'Ammien  Marcellin,  le-konoidés 


^  On  en  voit  la  représentation  figurée  d'aprùs  le  Fejervary  codex,  dans  Kingsborough, 
Antiquities  of  Mexico,  vol.  111, 1836.  —  ^  G.  Mûller-Frauenstein,  dans  Ausiand,  Jahr  1884, 
p.  484.  -  3  Crauz,  Historié  von  Grônland,  1765. 


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iO  INTRODUCTION.    CHAPITRE    II. 

des  Grecs.  Au  bout  de  quelques  jours  il  brillait  toute  la  nuit  et  devenait  la 
tuna  pernox  de  Tite-Live.  Puis  le  disque  commençait  à  perdre  du  côté  de 
rOccident  :  il  montrait  une  cuirasse,  disaient  les  Arabes,  une  gibbosité,  luna 
gibbosa,  selon  l'expression  des  Latins,  amphikyrtos  des  Grecs.  Bientôt  il  dimi- 
nuait plus  rapidement  et  finissait  par  disparaître  dans  le  crépuscule  du 
matin. 

La  lunaison  fournissait  cet  assemblage  de  jours  qu'on  appelle  le  mois. 
C'était  le  premier  élément  d'un  calendrier,  par  lequel  ont  commencé  tous 
les  peuples.  Les  Aryens  primitifs,  dans  la  Bactriane,  n'en  avaient  pas  encore 
d'autre.  Il  est  vrai  qu'il  pouvait  suffire  longtemps  aux  peuples  barbares, 
surtout  dans  les  pays  tropicaux,  où  la  variation  des  saisons  est  à  peine  sen- 
sible. Aux  iles  de  la  Société,  par  exemple,  le  cours  de  la  Lune  est  plus 
remarquable  que  celui  du  Soleil.  Aussi  les  Tahitiens,  bien  qu'arrivés  à  un 
commencement  de  civilisation,  n'employaienl-ils  que  les  lunaisons  pour 
mesurer  la  durée.  Ils  avaient  des  mois,  mais  point  d'années.  La  longueur  de 
ces  mois  restait  même,  dans  un  certain  sens,  indéterminée.  Ces  insulaires 
comptaient  29  jours  réguliers,  désignés  chacun  par  un  nom  particulier,  car 
ils  ne  connaissaient  pas  la  semaine.  Puis,  au  29®  jour,  ils  commençaient  a 
attendre  la  Lune  nouvelle.  Celle-ci,  en  se  montrant,  soit  le  29«  jour,  soit  le  30% 
servait  de  point  de  départ  au  mois  suivant.  Il  n'y  avait  donc  pas  de  calendrier 
formel,  mais  une  simple  constatation,  comme  on  le  retrouve  à  peu  près  par- 
tout dans  l'Afrique  des  noirs. 

En  effet,  la  durée  de  la  lunaison  n'est  pas  d'un  nombre  entier  de  jours 
et  sa  détermination  rigoureuse  devait  exiger  la  considération  d'un  long  inter- 
valle. Ce  n'est  même  pas  du  premier  abord  qu'on  s'en  est  fait  une  idée  bien 
définie.  On  prenait  acte  des  retours  de  la  Lune  nouvelle  sans  compter  le 
nombre  de  jours  écoulés.  La  numération  des  sauvages  inférieurs  ne  va  pas 
même  assez  haut  pour  exprimer  ce  nombre.  On  se  servait  donc  des  lunes 
sans  prétendre  à  connaître  la  loi  de  leurs  retours. 

Ce  qu'on  voit  dans  la  Lune.  —  En  revanche,  les  taches  que  porte  le  globe 
de  l'astre  avaient  fixé  de  bonne  heure  l'attention  et  provoqué  l'imagination. 
H  n'y  a  probablement  pas  de  pays  où  l'on  ne  se  représente  un  tableau  fictif 
dans  le  disque  de  notre  satellite.  Cette  peinture  Imaginative  diff'ère  suivant 
les  peuples;  il  n'y  a  donc  de  général  que  le  besoin  de  mettre  les  traits 
d'objets  connus  sur  les  taches  de  l'astre.  Et  cependant,  au  milieu  des  figures 
diverses  que  l'on  se  représente  dans  la  Lune,  dominent  deux  types  princi- 
paux, qui  ont  une  certaine  distribution  géographique. 

Ainsi,  dans  TAsie  orientale,  la  vision  commune  est  celle  d'un  lièvre  ou 


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ÉPOQLE  FABULEUSE.  NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  41 

d'un  lapin.  Il  est  manifeste  qu  elle  se  transmet  d'homme  à  homme  et  de 
génération  a  génération.  Il  serait  impossible  de  dire  à  quelle  antiquité  elle 
remonte;  mais,  si  Ton  considère  la  ténacité  de  semblables  impressions,  il  y 
a  toute  probabilité  de  penser  que  celte  antiquité  est  fort  grande. 

Les  Japonais  et  les  Chinois  se  représentent,  dans  les  taches  de  la  Lune, 
un  lapin  assis  sur  le  train  de  derrière,  placé  devant  un  mortier  et  tenant 
entre  le^  pattes  de  devant  un  pilon,  au  moyen  duquel  il  pile  du  riz  à  la 
manière  de  TOrient  ^  Les  Hindoux  y  voient  un  lièvre,  ce  qui  n'est  guère 
différent,  d'où  ils  donnent  à  l'astre  le  nom  de  porteur  de  lièvre,  sasabhrit. 
Quelquefois  cependant  le  lièvre  est  remplacé  par  un  chevreuil  qui  paît  tran- 
quillement l'herbe,  d'où  l'appellation  inrigadhara^  porteur  de  chevreuil  ^. 
Les  Siamois  placent  aussi  pour  la  plupart,  dans  la  Lune,  la  figure  d'un 
lièvre,  bien  que  quelques-uns  y  voient  un  homme  et  une  femme  qui  cul- 
tivent un  champ.  Mais  ce  qui  est  fort  remarquable  c'est  que,  pour  presque 
toutes  les  peuplades  indiennes  de  l'Amérique  du  Nord,  le  lièvre  est  le  symbole 
de  la  Lune.  On  le  retrouve  constamment  dans  ce  sens  parmi  les  nations 
toltèques.  F^e  lièvre  personnifiait  la  Lune,  comme  le  tigre  ou  jaguar  person- 
nifiait le  Soleil.  Charlevoix  donne  les  noms  algonquins  de  ces  deux  animaux 
célestes,  michabou  et  michibissù  Les  Mexicains  prétendaient  même  qu'il  y 
avait  dans  le  disque  de  la  Lune  un  lapin,  tolchliy  auquel  ils  rattachaient  un 
de  leurs  mythes  ^  Enfin  dans  l'Amérique  centrale,  on  trouve,  sur  des  monu- 
ments, la  Lune  représentée  sous  la  figure  d'une  cruche  ou  d'une  coquille  à 
spires,  d'où  sort  un  lièvre. 

Toutefois  l'image  du  lièvre  ou  du  lapin  ne  s'étendait  pas  de  l'autre  côté 
de  l'isthme  américain.  Ce  fait  est  d'autant  plus  digne  d'intérêt  que  les  ana- 
logies du  zodiaque  mongol,  que  nous  rencontrerons  chez  les  Aztèques, 
n'avaient  pas  non  plus  franchi  le  rétrécissement  de  Panama.  Mais  tout  en 
faisant  ressortir  ce  que  la  localisation  du  type  du  rongeur,  depuis  l'Indus 
jusqu'au  Nicaragua,  a  de  remarquable,  il  ne  faut  pas  oublier  que  cette 
démarcation  n'est  pas  tout  à  fait  exclusive.  Les  Namaquas,  nation  du  midi 
de  l'Afrique,  disent  que  les  taches  de  la  Lune  proviennent  des  égratignures 
qu'un  lièvre  a  faites  à  l'astre,  en  se  battant  avec  lui. 

Lorsqu'on  passe  de  l'Amérique  du  Nord  à  celle  du  Sud,  l'image  placée 
par  les  populations  dans  notre  satellite  subit  un  changement  complet.  Dans 


*  Wo  kan  san  sai  dzou  yé  ou  Encyclopédie  japonaise,  1. 1,  liv.  i,  fo.  8;  comparez  LibrU 
Histoire  des  sciences  mathématiques  en  Italie,  t.  I,  1838,  p.  229.  —  '^  A.  von  HumholiU, 
Kosraos,  vol.  lit,  1851,  p.  539.  [Cosmos,  vol.  IIl,  1852,  p.  708.]  —  3  Bollaert,  dans 
Memoirs  read  before  the  Anthropological  Society  of  London,  vol.  I,  1865,  p.  217. 

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42  INTRODUCTION.   CHAPITRE    II. 

rAmérique  méridiondle^  c'est  Tidée  de  figure  humaine  qui  a  guidé  les  con- 
ceptions. Les  Incas  racontent  qu'une  fille  de  joie,  se  promenant  par  le  clair 
de  Lune,  s'éprit  de  la  beauté  de  Faslre  et  désira  le  posséder.  Elle  s'élança 
vers  lui  pour  l'embrasser;  mais  la  Lune,  en  la  voyant  approcher,  Tétreignit 
d'un  mouvement  vigoureux  et  la  retient  encore  K  Les  représentations  à 
forme  humaine  ne  sont  pas  d'ailleurs  bornées  à  la  région  du  Pérou.  Mais 
en  s'étendant  géographiquement  elles  deviennent  variables.  Pour  les  Potowa- 
tomies  de  TOrénoque,  les  taches  de  la  Lune  figurent  une  vieille,  accablée 
d'ans,  et  Ton  doit  ajouter  que  quelques  tribus  du  nord  du  continent,  notam- 
ment les  Ottowas,  soutiennent  la  même  chose.  Dans  l'archipel  Samoa, 
anciennement  connu  sous  le  nom  d'Iles  des  Navigateurs,  c'est  une  femme 
et  son  enfant  qui  ont  été  transportés  dans  la  Lune,  où  on  les  distingue 
clairement^.  Aux  îles  Cook  on  y  voit  des  hommes;  à  Timor,  une  vieille 
occupée  à  filer.  C'est  aussi  de  la  figure  humaine  que  paraissent  s'être 
inspirées  les  principales  nations  africaines,  particulièrement  celles  du  sud 
du  continent.  Ainsi  les  Hottentots  voient  très  distinctement  dans  la  Lune  les 
traits  d'un  visage. 

Les  anciens  Scandinaves,  plus  avancés  que  ces  peuplades,  rattachaient  les 
taches  de  l'astre  des  nuits  à  une  véritable  légende.  «  Mane,  dit  l'Edda,  règle 
le  cours  de  la  Lune  et  ses  différents  quartiers.  Un  jour  il  enleva  deux  enfants, 
Bil  et  Hiuke,  comme  ils  revenaient  d'une  fontaine  et  portaient  une  cruche 
suspendue  à  un  bâton.  Ces  deux  enfants  ne  quittent  pas  la  Lune,  ainsi  que 
chacun  peut  l'apercevoir  ^.  »  Dans  l'explication  des  Esquimaux  du  Groenland, 
Anninga,  la  Lune,  qui  est  le  frère  de  la  belle  Malina,  le  Soleil,  poursuivait  un 
jour  sa  sœur,  et  était  au  moment  de  l'atteindre.  Malina  se  retourne  et,  ayant 
ses  doigts  tout  noircis  de  la  suie  d'une  lampe,  frotte  de  celte  suie  le  visage  et 
les  habits  d'Anninga,  qui  en  portent  les  marques  ^.  Dans  le  nord-ouest  de 
l'Inde,  les  Khasias,  dont  nous  parlions  tout  à  l'heure,  qui  regardent  la  Lune 
comme  brûlée  chaque  mois  parle  Soleil,  voient,  dans  les  taches  de  son  disque, 
les  cendres  résultant  de  cette  combustion  ^. 

Parmi  les  représentations  anthropomorphiques,  celle  qui  atteignait  la  plus 
haute  expression  était  incontestablement  la  vision  grecque  d'une  face  de 


1  Garcilaso ,  Primera  parte  de  los  commentarios  reaies,  1609,  lib.  ii,  cap.  23.  — 
^  G.  Turner,  Samoa  a  hundred  years  ago  and  longbefore,  1884,  p.  203.  —  ^  P.  H.  Mallet, 
Monuments  de  la  mythologie...  des  anciens  Scandinaves,  17o6,  p.  25.  —  ^  Cranz,  Historié 
von  Grunland,  1705,  Bch.  ni,  Abschn.  vj,  §  45.  —  ^  Sur  les  objets  que  les  peuplades 
incultes  contemporaines  croient  apercevoir  dans  la  Lune,  voyez  G.  Mûller-Frauenstein, 
dans  Âusland,  Jahr  1884,  p.  467-468,  485. 


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ÉPOQUE  FABÎTLEUSE.   —   NAïSSÂWCE  DE  l'aSTRONOMIE.  4S 

jeune  fille  ^  Elle  est  restée  aux  nations  latines.  Les  nations  germaniques^ 
sans  sortir  des  figures  fi  type  humain^  inclinent  davantage  vers  Timage  d'un 
petit  homme^  courbé  et  portant  un  faix.  Shakespeare  parle  plusieurs  fois  d'un 
homme^  auprès  duquel  se  voient  un  chien  et  un  buisson  ^. 

On  peut  donc  faire  deux  grandes  divisions^  entre  lesquelles  se  partagent  les 
différents  peuples  de  la  terre,  relativement  à  l'image  qu'ils  voient  dans  la 
Lune.  F^a  majeure  partie  de  l'Asie  et  de  l'Amérique  du  Nord  adhèrent  au  type 
du  rongeur,  lapin  ou  lièvre.  Les  autres  parties  du  globe  s'inspirent  de  figures 
humaines.  Celle  distribution  est  certainement  un  trait  remarquable,  qui  ne 
serait  pas  sans  avoir  une  grande  portée  dans  une  histoire  des  égarements 
endémiques  de  l'imagination.  Il  ne  faut  pas  cependant  y  voir  un  fait  de  dis- 
tribution trop  absolu.  Il  y  a  çà  et  là  des  figurations  qui  sortent  de  ces  deux 
cadres  ;  mais  elles  sont  géographiqueraent  resserrées.  Ainsi  les  Persans  croient 
trouver  dans  la  Lune  le  reflet  de  leur  pays  ';  aux  îles  Fidgi,  ce  que  les  indi- 
gènes voient  dans  le  disque  de  cet  astre,  ce  sont  des  rats  ^;  au  Utah,  les 
Indiens  y  distinguent  une  grenouille  ^.  Si  l'on  voulait  d'ailleurs,  parmi  nos 
populations  civilisées,  descendre  aux  opinions  tout  à  fait  locales,  on  pourrait 
augmenter  presque  indéfiniment  le  nombre  des  tableaux  ^  Ce  résultat  est 
tout  simple  puisqu'il  s'agit  de  dessins  arbitraires,  construits  par  l'imagination. 

Mais  il  reste  ce  grand  fait  que  non  seulement  les  hommes  dans  l'enfance 
sociale,  mais  ceux  qui  appartiennent  aux  classes  éclairées  de  la  civilisation, 
voient  les  uns  comme  les  autres  une  image  factice  en  regardant  la  Lune,  et 
que  cette  vision  se  transmet  par  tradition.  Des  personnes  instruites,  qui  ont 
eu  l'occasion  d'examiner  des  photographies  ou  des  dessins  de  notre  satellite, 
ne  peuvent  pas  jeter  les  yeux  sur  le  disque  lunaire  sans  se  trouver  vaincues 
par  la  puissance  de  l'illusion  traditionnelle.  Les  yeux,  le  nez,  la  bouche  du 
visage  humain  leur  apparaissent  avec  une  force  irrésistible,  comme  ils  pou- 
vaient se  montrer  à  leurs  ancêtres  de  l'âge  antique  de  la  pierre.  Ces  personnes 
savent,  il  est  vrai,  que  leur  imagination  les  trompe.  Mais  au  milieu  même  de 
nos  sociétés  avancées,  combien,  parmi  le  vulgaire,  n'ont  pas  dépassé  dans 
cette  circonstance  le  niveau  du  sauvage,  et,  demeurant  encore  à  l'astronomie 
fabuleuse,  tiennent  l'illusion  pour  une  réalité! 


*  Plutarchus,  De  facie  in  orbe  Lunae,  cap.  2  (3).  —  2  Shakespeare,  Midsummer-night's 
dream,  1890,  act.  \%  se.  1;  Tempest,  16H,  act.  ii,  se.  2.  —  3  ^.  von  Humboldt,  Kosmos, 
vol.  II,  1847,  p.  440.  [Cosmos,  vol.  II,  1848,  p.  524.]  —  *  G.  Mûlleir-Fraumsieiih  revue 
citée,  p.  485.  —  »  /.  W.  Powell,  dans  First  anniial  report  of  the  Bureau  of  ethnology, 
1881  ;  sketch  of  the  mythology  of  the  North  American  indians,  p.  25.  —  «  Voyez  les 
images  que  se  figure  le  peuple  de  différentes  parties  de  la  France,  dans  Vinot,  Journal  du 
ciel,  t.  XVII,  1881. 


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44  ÏWTRODCCTION.    CHAPITRE    II. 

Cours  du  Soleil.  —  La  Lune  pouvait  suffire,  à  la  rigueur,  par  le  retour 
régulier  de  ses  phases,  pour  mesurer  les  durées.  Mais  une  aulre  période,  plus 
importante  en  ce  qu'elle  était  accompagnée  d'un  changement  de  saisons,  se 
superposait  à  celle-ci,  en  embrassant  douze  à  treize  mois.  C'était  celle  déter- 
minée par  le  cours  annuel  du  Soleil  et  rendue  sensible  par  la  variation  des 
hauteurs  méridiennes. 

La  longueur  des  ombres,  à  midi,  permettait  déjuger  assez  facilement  des 
progrès  de  ce  cycle.  Quand  ces  ombres  cessaient  de  croître  ou  de  décroître, 
on  avait  atteint  le  solstice.  Nous  verrons  plus  lard  ce  genre  d'observation 
prendre  un  véritable  caractère  scientifique.  Mais  dans  les  conditions  gros- 
sières où  l'exécutaient  les  peuples  primitifs,  ce  procédé  manquait  de  rigueur. 
On  avait  reconnu  que  la  direction  des  ombres  conduisait,  d'une  manière  plus 
sûre,  à  préciser  l'instant  auquel  le  cycle  héliaque  était  accompli.  Pour  déter- 
miner la  durée  de  l'année,  disent  les  livres  sanscrits,  il  suffît  de  marquer  la 
direction  de  l'ombre,  un  certain  jour,  au  lever  ou  au  coucher  du  Soleil,  et 
d'attendre  ensuite  que,  l'année  suivante,  la  direction  revienne  la  même  \  On 
savait  (|ue  l'observation  était  d'autant  plus  exacte  que  l'époque  choisie  était 
plus  rapprochée  des  équinoxes,  parce  qu'alors  l'ombre  se  déplace  plus  rapi- 
dement dans  Tintervalle  d'un  jour  à  un  autre. 

Enfin  on  arriva,  en  Egypte,  par  exemple,  et  dans  le  cercle  d'influence  de 
la  civilisation  égyptienne,  à  une  méthode  qu'on  pourrait  appeler  plus  savante. 
C'était  le  retour  du  lever  ou  du  coucher  héliaque  d'une  môme  étoile.  Cet 
événement  est  ramené  régulièrement  par  la  position  du  Soleil,  et  c'est  le 
véritable  signe  céleste  de  la  révolution  de  l'astre.  Le  lever  héliaque  du  bril- 
lant Sirius  a  servi  de  très  bonne  heure  à  ce  genre  de  recherches.  On  avait 
reconnu,  comme  Eudoxe  le  signala  aux  Grecs  '^,  qu'après  1461  jours  ce  lever, 
en  revenant  pour  la  quatrième  fois,  se  reproduit  dans  des  conditions  sensi- 
blement identiques.  Telle  était  donc  la  durée  embrassée  par  quatre  années. 
Chacune  de  celles-ci  faisait  par  conséquent  365  J  jours.  Dans  l'astronomie 
primitive,  l'approximation  n'allait  pas  plus  loin. 

Celte  première  évaluation  n'était  d'ailleurs,  pour  les  peuples  encore  dans 
l'enfance,  qu'un  simple  renseignement;  elle  préparait  à  l'observation  du 
retour  des  phénomènes,  plutôt  qu'elle  ne  servait  a  prévoir  rigoureusement 
ce  retour.  La  constatation  du  fait  paraissait  encore  nécessaire.  Ce  fut  seule- 
ment lorsqu'on  eut  acquis  plus  d'assurance  que  les  périodes  de  la  Lune  et  du 
Soleil  furent  employées  pour  instituer  un  calendrier.  Nous  examinerons  plus 


t  Davis,   clans  Asiatick  researches,  vol.  III,  1792,  p.  2H.  —  2  c  L.  Idder,  Unler- 
suchungcn  ùber  die  aslrononiischen  Beobachtungen  fier  Allen,  1806,  p.  260. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  l'aSTUONOMIE.  45 

loin  ce  curieux  travail  d'édification  ^  Nous  voulons  nous  borner  ici  aux 
premières  évaluations  de  Tannée  et  en  montrer  Tantiquité. 

Sous  les  latitudes  élevées,  la  succession  des  saisons  a  quelque  chose  de 
frappant.  Mais  entre  les  tropiques  les  différences  ne  sont  pas  aussi  mar- 
quées. Nous  avons  vu  tout  à  Theure  que  les  Tahitiens  n'avaient  pas  de  mol 
pour  désigner  Tannée.  Ils  n'ignoraient  pas  cependant  le  changement  pério- 
dique du  ciel  étoile,  mais  ce  n'était  pour  eux  qu'un  simple  objet  de  curiosité. 
Ils  remarquaient  l'époque  rua-poto,  du  solstice  septentrional,  qui  ramenait 
dans  leur  climat  les  jours  les  plus  courts,  tandis  qu'au  second  solstice,  le 
Soleil  étant  beaucoup  plus  près  du  zénith,  ils  n'y  accordaient  pas  d'attention^. 
Les  peuples  du  Pérou,  qui  étaient  aussi  entre  les  tropiques,  et  comme  les 
Tahitiens  plus  près  du  pôle  sud  que  de  celui  du  nord,  ne  s'occupaient  égale- 
ment que  du  solstice  de  juin. 

Il  fallait  arriver  à  la  zone  tempérée,  pour  trouver  une  plus  grande  impor- 
tance au  cycle  héliaque  et  à  la  succession  des  saisons.  Le  mot  année  vient 
d'anneau,  à  cause  de  la  révolution  circulaire  du  Soleil  :  mnas  vient  à^annulm^ 
dit  Varron  ^  Le  grec  eniautos  renfermait  aussi  la  même  idée.  C'était  partout 
la  pensée  de  cercle  et  de  retour. 

Nulle  part  peut-être  les  phénomènes  périodiques  annuels  n'étaient  mieux 
marqués  qu'en  Egypte.  Nulle  part  aussi  l'institution  d'une  année  civile  n'est 
aussi  ancienne.  Sa  longueur  de  365  jours,  sans  fraction,  est  un  signe 
de  l'imperfection  dans  laquelle  se  trouvaient  encore  les  déterminations  astro- 
nomiques, à  l'époque  où  elle  fut  adoptée.  Les  Égyptiens  étaient  même  partis 
d'abord  d'une  durée  de  360  jours;  mais  ils  l'avaient  bientôt  corrigée.  Leurs 
monuments  contredisent  le  passage  de  George  le  Syncclle  ^,  d'après  lequel 
leur  année  n'aurait  été  portée  à  363  jours  qu'en  Tan  —  1778.  Car  les 
signes  hiéroglyphiques  des  jours  épagomènes  sont  déjà  inscrits  sur  des 
monuments  du  —  XXX«  ou  —  XXXI®  siècle;  et  Ton  est  certain  que  la  période 
héliaquede365  jours  était  parfaitement  connue  en  Egypte  en  Tan  —  3104  ^ 
Voilà  par  conséquent  cinq  mille  ans  et  probablement  davantage  qu'elle 
formait  une  des  données  astronomiques  des  habitants  de  la  vallée  du  Nil. 

Dans  les  autres  contrées  de  TOrient,  les  monuments  ne  nous  conduisent 
pas  aussi  haut,  et  la  première  évaluation  de  la  période  solaire  se  perd  presque 


*  Chapitre  III,  institution  du  calendrier.  —  '^  De  Zacli,  Correspondance  astronomique, 
t.  VtU,  1823,  p.  98.  —  3  Varro,  De  lingua  latina,  lib.  vi,  cap.  8.  —  ^  /.  B.  Biot,  dans 
Journal  des  savants,  1857,  p.  490.  —  ^  Bnmet  de  Preste,  Cours  d'archéologie  [de  Letronne] 
au  Collège  de  France;  dynasties  égyptiennes,  18o0,  p.  183. 


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46  ISfTRODUGTlOIt.    CHAPITRE  H. 

partout  dans  Tobscurîté  anté-hisforîque.  On  sait  que  dans  la  Mésopotamie^ 
Tannée  était  estinoée  très  anciennement  à  36S  |  jours.  Les  Chinois  reportent 
chez  eux  une  pareille  évaluation  au  temps  d'Yao,  c'est-à-dire  au — XXiV*  siècle. 
En  Perse,  on  n'avait  pas  dépassé,  dans  Pantiquité,  la  précision  de  365  jours. 
Bien  qu'on  ait  parlé  d'une  addition  de  30  jours  an  bout  de  120  ans,  qui 
aurait  porté  la  période  solaire  à  365  ^  jours,  nous  ne  trouvons  aux  Perses, 
aussi  haut  que  nous  pouvons  remonter  dans  les  temps  historiques,  que 
l'année  imparfaite  de  365  jours.  Ils  ont  même  conservé  cette  année  jusqu'au 
moyen  âge.  Dans  l'Inde,  la  période  héliaque  du  Rig-vêda,  qui  a  été  mis  par 
écrit  vers  le  —  XII®  siècle,  mais  qui  remonte  apparemment  au  —  XVIII®  ou 
même  au  —  XX®  siècle,  était  supposée  de  366  jours.  En  cflfet,  on  y  parle 
d'années  de  360  jours,  avec  une  addition  de  30  jours  chaque  cinquième 
année. 

On  voit  ainsi  que,  dans  les  sociétés  anciennes,  la  première  évaluation 
numérique  do  la  période  héliaque  date  au  moins  de  l'aurore  de  l'histoire, 
mais  que  celte  évaluation  était  alors  seulement  approximative.  Les  peuples  du 
Nord  avaient  estimé  de  leur  côlé  l'année  solaire,  en  se  rapprochant  d'aulant 
plus  de  la  vérité  que  leur  civilisation  était  plus  avancée.  Les  habitants  du  Chili 
donnaient  à  cette  période  365  jours.  Au  Pérou,  il  paraît  que  trois  siècles 
avant  la  conquête,  sous  le  règne  de  Tinca  Capac-Yupangui,  on  était  déjà  en 
possession  du  chiffre  365  ]  jours  *.  Au  Mexique,  un  calendrier  fort  exact 
attestait  d'une  connaissance  beaucoup  plus  précise  et,  par  suite,  d'études  plus 
prolongées;  malheureusement  on  n'a  pas  de  documents  pour  fixer  l'époque 
des  premières  déterminations.  Mais  en  allant  vers  le  nord  du  continent,  où 
les  peuplades  étaient  moins  cultivées  ou  même  sauvages,  on  ne  trouvait  pas 
de  connaissance  numérique  de  Tannée  ;  il  n'y  avait  qu'une  simple  attention 
au  moment  où  les  ombres  recommençaient  à  croître,  et  par  conséquent  une 
pure  soumission  passive  aux  alternatives  du  Soleil. 

Naissance  de  l'Astrognosie.  —  Si  le  changement  des  saisons  était  marqué 
par  la  longueur  des  jours,  on  pouvait  également  le  constater  le  soir  à  l'aspect, 
du  ciel.  Les  nuits  étoilées  ne  le  cèdent  pas  en  magnificence  à  celles  qui  sont 
illuminées  par  le  clair  de  Lune.  Mais  elles  ont  un  caractère  différent.  Lorsque 
le  jour  a  disparu  et  que,  suivant  Texpression  poétique  d'Ercilla,  la  nuit  étend 
sur  nous  ses  ailes  ombreuses  -,  un  spectacle  nouveau  s'offre  aux  regards. 
Au  premier  abord,  la  multitude  des  points  étincelants  et  le  renouvellement 


^  Monlesinos,  Memorias  antiguas  historiales  del  Peru,  lib.  ii,  cap.  7;  en  MS  à  la  Biblio- 
thèque de  rAcadémie  d'histoire  de  Madrid.  —  2  Ercilla,  La  Araucana,  1S69,  cant.  m,  v.  S5o. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  47 

des  constellations  qui  paraissent  tour  à  tour  sur  Thorizon  jettent  Tobserva- 
teur  dans  la  confusion.  Peu  à  peu  cependant  les  plus  éclatants  des  astres 
fout  sur  lui  une  impression  durable^  et  les  plus  beaux  des  groupes  fixent 
son  attention. 

Un  peu  de  persévérance  dans  celte  attention  faisait  reconnaître  aisément 
que  les  configurations  relatives  des  étoiles  ne  changent  ni  avec  les  nuits^  ni 
avec  les  saisons.  La  tradition  suffit  même  pour  constater  que  ces  figures  ne 
se  déforment  pas  sensiblement  par  le  cours  des  siècles.  Manilius  affirmait 
que  de  son  temps  Taspect  des  constellations  était  resté  tel  qu'il  se  montrait 
à  Tépoque  de  la  guerre  de  Troie  *.  Grâce  à  celte  permanence  ou  fixité,  il 
devenait  facile  pour  les  premiers  peuples  de  se  familiariser  avec  les  configu- 
rations qu'ils  avaient  sous  les  yeux. 

Pour  jouir  du  brillant  coup  d'œil  de  la  voûte  étoilée,  les  premiers  étudiants 
du  ciel  cherchaient  des  endroits  découverts,  d'où  ils  pouvaient  embrasser  une 
grande  étendue  du  firmament.  Ils  montaient  sur  le  sommet  des  collines  -. 
Les  Chinois  montrent  encore  avec  vénération  Téminence  de  Tien  tchong-chan, 
près  de  Jouning-fou,  dans  le  Honan,  du  haut  de  laquelle  l'empereur  astro- 
nome Tcheou-Kong  observait  le  ciel  au  —  XII®  siècle  ^.  L'éminence  d'EI 
Panecillo,  qui  domine  la  ville  de  Quito,  avait  une  destination  semblable, 
suivant  la  tradition  des  Incas,  transmise  aux  habitants  modernes  ^  En 
Egypte,  on  allait  sur  les  monticules,  suivre  les  mouvements  des  étoiles  et 
faire  des  offrandes  ^.  Apollonius  de  Rhodes  ^  et  Héraclides  de  Pont  '^  nous 
représentenl  les  prêtres  des  Iles  grecques  de  larchipel,  en  observation  sur  le 
sommet  des  montagnes,  pour  constater  le  lever  héliaque  de  Sirius,  et  otîrir 
à  l'astre  des  sacrifices,  en  lui  demandant  des  vents  favorables  aux  vaisseaux. 

On  aurait  pu  commencer  par  donner  des  noms  conventionnels  aux  étoiles 
qui  frappaient  le  plus  vivement  l'attention.  L'idée  d'appliquer  sur  la  sphère 
des  objets  figuratifs,  et  surtout  des  personnages  plus  ou  moins  allégoriques, 
semblerait  indiquer  un  second  travail.  Cependant  quelque  loin  qu'on  remonte 


1  Manilim,  Aslronomicon,  lib.  i,  v.  490-491  : 

Jam  lum  cum  Grajae  verterunt  Pergama  gentes, 
Arctos  et  Orion  adversis  frontibus  ibant. 

^  Ptokynaeus,  De  apparentiis  stellarum  ;  /.  /.  Scaliger,  Opus  novum  de  emendatione  tem- 
porum,  1583,  lib.  ii.  —  3  Caubil,  Histoire  de  l'astronomie  chinoise,  dans  les  Lettres 
édifiantes,  t.  XXVI,  1783,  p.  144.  —  *  Gartenflora,  1884,  Oct.,  d'après  le  journal  de 
voyage  de  F.  C.  Lehmann,  —  ^  Maimonides  [XII®  siècle],  Dux  dubitantium ,  lib.  m, 
î*ap.  46,  47.  —  6  Apollonius  Rhodeiisis,  Argonautica,  v.  53S.  —  ^  Cité  dans  Cicetv,  De 
divinalione,  lib.  i ,  cap.  57. 


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48  INTRODUCTION.   CHAPITftE  II. 

dans  le  passé  des  grandes  civilisations^  ou  quelque  profondément  que  Ton 
pénétre  dans  le  système  de  connaissances  des  sauvages  nos  contemporains, 
on  trouve  ces  deux  phases  confondues.  Dans  TÉgypte  antique,  par  exemple, 
aussitôt  qu'on  nomme  Sirius,  Isis  paraît  associée  avec  cet  astre;  et  comme 
nous  le  verrons,  les  peuples  de  TOcéanie  et  des  deux  Amériques  n'avaient 
pas  formé  une  pure  nomenclature  de  convention.  Tous  avaient  mis  des 
objets  connus»  souvent  des  êtres  animés,  sur  les  astérismes  qu'ils  distin- 
guaient. 

Il  est  certain  qu'il  y  a  des  associations  d'étoiles  qui  appellent  plus  parti- 
culièrement l'attention  ^  De  ce  nombre  on  peut  citer,  dans  le  ciel  européen, 
les  Pléiades,  la  Grande  Ourse,  le  baudrier  d'Orion,  le  V  du  Taureau,  et  dans 
le  ciel  austral  les  deux  primaires  des  pieds  du  Centaure,  ainsi  que  la  Croix 
du  Sud  dont  l'inclinaison,  différente  suivant  les  heures  de  la  nuit,  est  si 
frappante  ^. 

Mais  de  ces  premières  connaissances  à  la  subdivision  entière  de  la  sphère, 
ou  du  moins  de  sa  partie  visible  en  constellations,  il  y  a  une  très  grande 
distance.  Chez  les  peuples  primitifs^  c'est  la  madère  d'un  travail  de  plusieurs 
siècles.  Homère  et  Hésiode  en  étaient  encore  à  la  connaissance  de  quelques 
astérismes  exceptionnels  :  Sirius,  Arcturus,  Orion,  les  Pléiades,  les  Hyades. 
Homère  nomme  en  outre  le  Chariot,  et  la  Cynosure  ou  queue  de  la  Petite 
Ourse,  dont  Hésiode  ne  fait  pas  mention.  Il  n'indique  pas  un  seul  groupe  de 
plus,  sur  le  bouclier  d'Achille,  où  Vulcain,  dit-il,  avait  réprésenté  toutes  les 
constellations  dont  le  ciel  est  couronné  ^  La  preuve  qu'à  cette  époque  on 
n'avait  pas  formé,  dans  le  voisinage  du  pôle,  d'autres  astérismes  que  l'Ourse, 
c'est  qu'Homère  signale  cette  constellation  comme  la  seule  qui  ne  se  plonge 
pas  dans  l'Océan  *•  Ce  que  nous  appelons  le  Dragon,  Cassiopée,  Céphée 
n'était  donc  pas  agroupé. 

Astrognosies  primitives.  —  Il  n'y  a  jamais  eu  que  six  nations  qui  soient 
arrivées  à  former  des  astrognosies  originales  complètes,  c'est-à-dire  à  cou- 
vrir de  figures  de  leur  propre  création  toute  la  partie  visible  de  la  sphère. 
Ces  nations  sont  les  Chinois,  les  Mongols,  les  Hindous,  les  Chaldéens  plus  ou 
moins  exactement  suivis  par  les  Grecs,  les  Égyptiens  et  les  Arabes.  Mais  chez 


^  Navita  tum  stellis  numéros  et  nomina  fecit, 
Plejadas,  Hyadas,  claramque  Lycaonis  Arcton. 
[Virgilhis,  Georgica,  lib.  i.) 

^  Comparez  A.  von  Uumboldt,  Kosjdos,  Bd.  III,  1851,  Ablh.  i,  Kap.  3.-3  Uomerus, 
Uias,  lib.  xviii,  v.  48S.  —  ^  Homerus,  Ilias,  lib.  xviii,  v.  489;  Odyssea,  lib.  v,  v.  275. 


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ÉPOQUE    FÂBOLEUSB.  NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  49 

ces  différents  peuples,  le  travail  avait  été  loin  de  se  faire  d'un  coup.  L'enfan- 
tement avait^  au  contraire,  pris  beaucoup  de  temps,  et  pendant  longtemps  on 
trouve,  chez  eux,  une  astrognosie  en  progrès,  d'abord  toute  rudimentaire, 
comparable  aux  essais  imparfaits  des  nations  sauvages.  C'est  seulement  cette 
période  d'ébauche,  et  non  pas  encore  celle  des  sphères  complètes,  qui  appar- 
tient à  l'astronomie  primitive.  Nous  allons  essayer  d'assigner  les  époques 
approchées  de  ces  diverses  études. 

L'énorme  antiquité  que  Schlegel  a  proposé  d'attribuer  à  la  sphère  chi- 
noise ',  qui  reporterait  chez  ce  peuple  la  création  des  astérismes  à  l'an 
—  46900  ou  environ,  a  élé  combaltue  avec  succès  par  Bertrand  ^  et  par 
Gunther  \  Elle  repose  sur  une  certaine  situation  des  colures  et  sur  une 
position  assignée  au  pôle  dans  le  voisinage  de  la  bifurcation  de  la  voie 
lactée.  Mais  on  n'arrive  à  reconstituer  la  sphère  dans  ces  conditions  qu'à 
l'aide  d'interprétations  qui  sont  forcées^  et  qu'aucun  monument  ou  aucune 
tradition  ne  soutient. 

D'après  les  documents  historiques  de  la  Chine,  c'est  sous  le  règne  d'Yao, 
et  par  conséquent  au  —  XXIV®  siècle,  qu'on  a  commencé,  dans  ce  pays,  à 
grouper  les  étoiles  en  astérismes.  On  avait  reconnu  une  polaire,  qui  était 
alors  l'étoile  de  cinquième  grandeur  lOi  Draconis;  on  l'appelait  tien-y, 
unité  du  ciel.  Quelques  siècles  plus  tôt,  la  tertiaire  «  Draconis  était  l'étoile 
la  plus  voisine  du  pôle;  cependant  son  caractère  chinois  ne  désigne  pas  une 
polaire,  d'où  Gaubil  conclut  que  le  travail  uranographique,  à  la  Chine,  ne 
remontait  pas  à  cette  époque  reculée  *.  Au  —  VI®  siècle,  Confucius  nomme 
dans  le  Chi-King  différents  astérismes,  entre  autres  des  étoiles  de  nos  con- 
stellations du  Scorpion  et  de  la  Lyre.  Ses  commentateurs  |)arlent  des  étoiles  du 
Lion  sous  le  nom  d'Oiseau  Rouge.  Rien  n'annonçait  encore  un  système 
complet.  Mais  du  temps  de  la  dynastie  des  Han,  vers  l'origine  de  l'ère 
vulgaire,  la  nomenclature  stellaire  était  achevée.  Le  tableau  en  est  présenté 
dans  le  livre  intitulé  «  État  du  ciel  chinois,  »  antérieur  à  l'année  i  20  avant 
notre  ère. 

En  Egypte,  un  travail  déjà  étendu  de  nomenclature  uranographique  était 
accompli  avant  le  —  XI1I«  siècle.  Au  tombeau  de  Seti  I®**,  à  Biban-el- 
Molouk,  on  voit  un  lion  entouré  d'étoiles,  et  devant  lui  un  taureau  marqué 
de  deux  disques  ^.  A  Médineh-Tabou,  au  plafond  d'une  des  chambres  du 


^  G.  Schlegel,  Uranographie  chinoise,  1878,  t.  I,  p.  30,  36,  208.  —  2  Bertrand,  dans 
Journal  des  savants,  1878,  p.  857.  ~  3  GûntJier,  dans  Vierteljahrsschrift  der  Astronomischen 
GeseUschaft,  vol.  XII,  1877,  p.  29.  —  4.  Gaubil,  Histoire  de  l'Astronomie  chinoise,  dans 
les  Lettres  édifiantes,  vol.  XXVI,  1783,  p.  109.  —  8  Monument  du  —  XIV«  siècle.  Voyez 
Greene,  Fouilles  exécutées  à  Thèbes,  pi.  iv,  v. 

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50  INTRODUCTION.  —    GHAMTRE   II. 

palais  de  Rdmsès-Meïamoun^  le  Sésostris  des  Grecs^  des  figures  d'animaux^ 
accompagnées  d'étoiles^  sont  mises  en  rapport  avec  les  douze  mois  de  Tannée. 
Mais  le  calendrier  du  tombeau  de  Ramsès  IV^  à  Thèbes^  qui  date  du 
— XIII*  siècle,  montre  un  travail  uranographique  très  avancé.  Les  astérismes 
équatoriaux  sont  régulièrement  placés  et  presque  contigus;  on  peut  en 
inférer  que  Furanographie  avait  dès  lors  un  caractère  scientifique  en 
Egypte  K 

La  sphère  chaldéenne avait  son  cacheta  elle;  elle  se  distinguait  surtout 
par  rétendue  de  ses  astérismes.  Elle  a  donné  le  modèle  de  celle  des  Grecs, 
que  nous  employons  encore.  Comme  les  signes  du  zodiaque  remontaient, 
chez  les  Accadiens,  au  —  XX*  ou  même  au  —  XXIII*  siècle,  le  travail  de 
Fagroupement  des  étoiles  doit  avoir  commencé,  dans  la  Mésopotamie,  avant 
cette  époque  reculée.  Il  s'est  répandu  plus  tard  dans  les  pays  voisins.  Les 
Hébreux,  d'après  le  livre  de  Job,  qu'on  peut  placer  vers  le  —  XV*  siècle, 
connaissaient  quelques  astérismes  ^  Mais  les  désignations  empruntées  à  la 
sf^ère  grecque,  par  lesquelles  les  Septante  ont  rendu  les  mots  ash,  kesil, 
kimah  et  mazzalothy  étaient  purement  arbitraires;  et  les  divers  efforts  tentés 
depuis  pour  identifier  ces  astres  ^  sont  restés  infructueux  ^.  On  peut  seule- 
ment affirmer  que  la  connaissance  du  ciel  étoile  était  bien  loin  d'être  com* 
plète,  à  cette  époque,  chez  les  Sémites  de  l'Ouest. 

Parmi  les  Aryens,  l'uranographie  n'a  pas  dû  commencer  beaucoup  avant 
le  —  XXV*  ou  —  XXVI*  siècle.  Pour  le  pâtre  du  Sapta-Sindhou,  les  astres 
n'étaient  encore  que  des  feux  allumés  par  Agni  ou  par  Varouna.  Les  Vêdas 
les  plus  anciens  ^  ne  mentionnent  comme  constellation  que  la  Grande 
Ourse.  Mais  quand  les  Hindoux  brahminiques  quittèrent,  au  —  XVI*  siècle, 
les  régions  du  trentième  parallèle,  pour  marcher  au  Sud-Est  dans  leur 
conquête  de  la  Péninsule,  ils  virent  s'élever  sur  l'horizon,  à  mesure  qu'ils 
approchaient  de  Geyian,  des  astérismes  qui  leur  étaient  demeurés  jusque-là 
inconnus.  Le  Navire,  le  Centaure,  la  Croix  du  Sud  se  dégageaient  dans  tout 
leur  éclat.  On  vit  paraître,  dit  le  Ramayana,  une  nouvelle  création  de 
Visvamitra,  a  qui  voulait  surpasser  dans  son  œuvre  la  splendeur  du  ciel 
boréal.  » 

Les  nations  du  Midi  ne  sont  pas  d'ailleurs  les  seules  qui  forment  des  asté- 


^  Voir  plus  loin,  chapitre  IV,  les  sphères  imagées.  —  ^  Job^  cap.  ix,  v.  9;  cap.  xxxviii, 
V.  31,  32.  —  8  RiccioU,  Almagestum  novum,  1651,  t.  I,  p.  406  ;  De  Goguet,  De  l'origine  des 
lois,  des  arts  et  des  sciences,  éd.  originale  de  1758,  t.  I,  p.  393;  Costardy  The  history  of 
Astronomy,  1767^  p.  48.  —  ^  Flaugergues^  dans  De  Zach,  Correspondance  astronomique, 
t.  II,  1819,  p.  148.  —  8  Remontant  peut-être  au  —  XVIII»  ou  même  au  —  XX«  siècle. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.  —  NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  61 

rismes.  Parvenus  à  un  certain  degré  de  développement^  tous  les  peuples  ont 
besoin  de  donner  des  noms^  pour  les  distinguer  les  unes  des  autres^  aux  plus 
belles  étoiles.  Les  Gaulois  avaient  une  première  connaissance  du  ciel  étoile^ 
puisque  les  Druides  enseignaient  à  la  jeunesse  les  mouvements  des  astres  ^ 
Les  Scandinaves  avaient  commencé  une  division  de  la  sphère  en  constella- 
lions  ^  La  Grande  Ourse  était  pour  eux  un  chien,  la  Petite  Ourse  le  chariot 
de  Charles  (un  de  leurs  héros);  le  Cygne  s^appelait  la  Croix,  dont  les  étoiles 
ont  en  effet  la  figure;  dans  Orion  ils  voyaient  la  quenouille  de  Frigga.  La 
voie  lactée  était  un  chemin,  mais  le  caractère  sub-polaire  du  peuple  s'y 
trouvait  empreint  :  c'était  le  chemin  de  l'hiver. 

Pour  les  Iroquois,  la  voie  lactée  était  également  un  chemin  :  le  chemin 
des  âmes.  Cette  dénomination  présente  une  coïncidence,  qui  peut  n'être 
qu'accidentelle  mais  qui  est  piquante,  avec  une  opinion  répandue  autrefois 
en  Europe.  On  sait  que  dans  les  idées  de  l'antiquité  grecque  et  latine,  les 
âmes  venaient  du  firmament  et  y  retournaient.  Il  y  avait  pour  cela  deux 
portes,  aux  endroits  du  ciel  où  la  voie  lactée,  qui  leur  servait  de  chemin, 
coupait  le  zodiaque  \  Par  celle  des  Gémeaux  (qui  correspondaient  au  signe 
du  Cancer),  eUes  entraient  dans  le  monde,  et  par  celle  du  Sagittaire  (signe 
du  Capricorne)  elles  en  sortaient  pour  retourner  vers  les  dieux.  N'est-il  pas 
digne  do  remarque  que  plusieurs  nations  de  l'Amérique  s'accordaient  à 
appeler  la  voie  lactée  le  chemin  des  âmes  ^? 

Il  y  a,  du  reste,  quand  on  compare  les  uranographies  des  différents  peu* 
pies,  des  rencontres  qui  nous  surprennent,  mais  dont  il  ne  faut  pas  cepen- 
dant exagérer  la  valeur.  Ainsi,  parmi  les  groupes  d'étoiles,  les  Iroquois 
avaient  nommé  les  Pléiades  te  iennonniakoua,  mot  qui  signifie,  dans  leur 
langue,  les  danseurs  et  les  danseuses.  Ils  n'étaient  pas  les  seuls  à  se  former 
cette  idée.  Hyginus,  par  exemple,  chez  les  anciens,  dit  que  les  Pléiades,  par 
la  disposition  des  étoiles,  paraissent  danser  une  ronde.  Mais  s'il  y  avait  ici 
une  ressemblance,  d'autres  peuples  s'étaient  arrêtés  à  une  image  différente  et 
avaient  vu  dans  ce  groupe  une  poule  et  ses  poussins  :  pillahu  codi,  avait-on 
dit  dans  l'Inde  *,  succoth  benoth  en  hébreu,  qui  exprime  la  même  idée  ^,  et 
dans  les  langues  modernes  :  en  italien  gallineta,  en  français  poussinière,  en 
anglais  hen  and  chickens. 


^  Caesar,  De  bello  gallîco,  lib.  i.  —  2  p.  h,  Mallet,  Introduction  à  l'histoire  du  Danne- 
marc,  1785,  p.  222.  —  3  PliUOy  De  republica,  lib.  x  ;  Macrobius,  Expositio  in  somnium 
Scipionis,  lib.  i ,  cap.  9.  —  ^  LafUau,  Mœurs  des  sauvages ,  éd.  4»,  1724, 1. 1,  p.  406.  — 
5  BaiUy,  Histoire  de  l'Astronomie  ancienne,  177S,  dise,  prél.,  p.  30.  —  6  Hyde,  Syntagma 
dissertationum,  réimpr.  1767,  t.  I,  In  Ulugh  Beighi  tabulas  commentarii,  p.  42. 


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5f  INTRODUCTION.  CHAPITRE   H. 

Les  exemples  suivants  surprennent  au  premier  abord.  Dans  la  sphère 
japonaise^  si  diiïérenle  de  la  nôtre^  la  constellation  du  Cancer  ou  Écrevisse 
est  figurée  par  un  crustacé  comestible  des  mers  de  TOrient^  la  limule  à 
doigts  variés  \  On  a  trouvé  que  les  Iroquois  nommaient  le  quadrilatère  de 
la  Grande  Ourse  okouari,  ce  qui  dans  leur  langue  signifie  Tours.  Cette  coïn- 
cidence est  certainement  singulière.  Il  faut  voir  cependant  s'il  s'agissait  d'une 
dénouimalion  vraiment  originale.  Les  Indiens  du  Canada  avaient  été  de 
bonne  heure  en  relation  avec  les  colons  français  et  en  avaient  reçu  une 
certaine  instruction.  Les  Micmacs^  par  exemple^  désignaient^  en  1606^  à 
Marc  Lescarbot^  la  Grande  et  la  Petite  Ourse  sous  les  noms  de  mouhinne 
et  mouhinchiche  ^  y  qui  n'étaient  que  la  traduction,  dans  leur  langue^  de  ce 
qu'ils  avaient  entendu  des  Européens.  Mais  chez  les  Iroquois,  dit  Lafitau  ^y 
il  y  avait  originalité,  parce  que  le  nom  d'ours  ne  s'appliquait  qu'au  quadri- 
latère; l'ours,  disaient-ils,  n'a  qu'une  très  petite  queue,  dont  les  trois  étoiles 
e,  Ky  >7  feraient  une  exagération  monstrueuse.  Ces  Irois  étoiles  forment  pour 
eux  un  astérisme  différent,  Irois  chasseurs  qui  sont  à  la  poursuite  de  Tours, 
et  dont  celui  du  milieu  porte  la  chaudière  figurée  par  g  Ursae  majoris 
(Alcor). 

En  admettant  ce  raisonnement  sur  l'originalité  du  terme,  la  situation  de 
Tastérisme  près  du  pôle  n'a-t-elle  pas  donné  l'idée  d'un  symbole,  qui  se 
rattache  d'une  manière  intime  aux  régions  du  Nord?  L'ours  tient  une  place 
notable  dans  les  préoccupations  des  peuples  septentrionaux.  Chez  les  Finnois, 
en  particulier,  il  a  sa  fête  annuelle,  nommée  fête  de  Tours,  dans  laquelle  un 
de  ces  animaux,  mêlé  à  une  soupe  de  pois,  est  mangé  en  commun  par  tous 
les  membres  de  la  tribu  ^. 

Il  n'y  avait  d'ailleurs  rien  d'extraordinaire  à  ce  que  la  Graude  Ourse  repré- 
sentât, pour  les  différentes  peuplades  du  nord  de  l'Amérique,  un  des  animaux 
les  plus  volumineux  de  leur  région.  Pour  les  Esquimaux  c'était  le  renne, 
pour  les  Indiens  de  Puget  Sound  c'était  l'élan.  Mais  ces  conceptions  de 
grande  zoographie  ne  se  maintenaient  pas  en  changeant  de  pays.  Ainsi  chez 
les  Aztèques  TOurse  était  un  scorpion,  en  Chine  c'était  un  boisseau,  dans 
Homère  c'était  un  chariot  Les  anciens  Egyptiens,  les  Arabes,  les  Mongols 
ont  démembré  celle  constellation,  trailant  séparément  le  quadrilatère  et  la 
queue.  De  celle-ci,  l'ancienne  Egypte  faisait  une  jambe,  et  les  Italiens 


^  Limulus  heterodactylm.  —  2  Lescarbot,  Histoire  de  la  Nouvelle  France,  1609  ;  Le  Clerc, 
Nouvelle  relation  de  la  Gaspésie,  1691,  cliap.  vij.  —  3  Lafitau,  Mœurs  des  sauvages,  éd.  4'», 
1724,  t.  H,  p.  239.  —  ^  Prichard,  Researches  inlo  the  physical  history  of  mankind, 
3rd  éd.  (la  dernière  donnée  par  l'auteur),  vol.  III,  1841,  p.  294. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  —  NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  85 

modernes  fonl  trois  cavaliers,  i  tri  cavalli,  comme  on  le  voit  écrit  sur  la 
sphère  céleste  de  Coronelli. 

Il  n^y  a  donc  rien  à  conclure  de  la  similitude  des  symboles^  chez  quelques 
peuples,  au  sujet  de  la  grande  constellation  polaire.  On  doit  encore  attacher 
moins  d'importance  à  l'assimilation  des  Hyades  à  un  Taureau,  que  La  Con- 
damine  attribue  aux  Indiens  de  FAmazone  K  Au-dessous  de  Goari,  ce  voya* 
geur  avait  rencontré  une  tribu  qui  donnait  le  nom  de  tapiira  rayouba  au  V 
du  Taureau.  Or  ce  nom  signifiait,  dit  La  Condamine,  mâchoire  de  bœuf. 
IHais  il  faut  ajouter  que  c'était  proprement  mâchoire  de  tapir,  et  qu'on  en 
faisait  seulement  le  bœuf^  parce  que  le  nom  du  tapir  avait  été  étendu  à 
l'espèce  bovine,  après  son  introduction  par  les  Européens.  Les  Hyades  étaient 
du  reste  une  mâchoire  de  tapir  jusqu'au  Pérou,  où  telle  était  la  signification 
de  leur  nom  ahnaracaqui  dans  la  langue  indigène. 

Pour  en  revenir  aux  Iroquois,  en  dehors  des  groupes  des  Pléiades  et  de 
la  Grande  Ourse,  ils  n'en  avaient  guère  formé  d'autres.  La  Polaire  cependant 
ne  leur  était  pas  demeurée  inconnue.  Ils  la  nommaient  iactoouat/enties,  celle 
qui  ne  marche  pas;  elle  leur  servait  de  repère  dans  leurs  voyages.  Mais  ils 
la  considéraient  isolément.  Ni  eux,  ni  les  Abenaquis,  ni  les  autres  tribus 
voisines  n'avaient  formé  de  la  Petite  Ourse  un  astérisme. 

Parmi  les  quelques  agroupements  d'étoiles  faits  par  les  Esquimaux,  Crantz 
mentionne  aussi  l'Ourse;  mais  ici  elle  s'appelait  Ingta^  le  renne  femelle.  Les 
sept  étoiles  brillantes  de  cette  constellation  étaient  en  même  temps  sept 
chiens  de  chasse  aux  trousses  d'un  ours.  Les  Esquimaux  connaissent  la 
Polaire,  kaumorsok,  le  chasseur  de  chiens  de  mer;  ils  nomment  les  Pléiades 
killuk  tursety  les  liées  ensemble,  les  Gémeaux  la  poitrine  du  ciel,  et  les  trois 
étoiles  de  la  ceinture  d'Orion  sont  pour  eux  trois  hommes  égarés,  qui  s'étant 
perdus  en  revenant  de  la  pêche  des  phoques,  ont  été  transportés  au  ciel. 
Au  détroit  de  Fuca,  les  Indiens  Makahs  ont  donné,  aux  constellations  qu'ils 
ont  formées,  des  symboles  de  cétacés  ou  de  poissons.  Les  préoccupations  des 
peuples  et  leur  genre  de  vie  se  reflètent  involontairement  dans  leurs  concei>- 
tions  les  plus  arbitraires.  Il  n'y  avait  guère  de  tribu  sauvage,  dans  le  Nou- 
veau Monde,  qui  n'eût  un  certain  commencement  d'astrognosie  et  qui  ne 
désignât  des  étoiles  par  des  noms  d'objets  ou  d'animaux. 

Malgré  l'avancement  de  leur  civilisation,  les  Péruviens  et  les  Aztèques  ne 
nous  ont  pourtant  laissé  que  peu  de  choses  en  uranographie.  Ils  ne  parais- 
saient pas  y  avoir  fait  de  grands  progrès  et,  à  coup  sûr  la  distribution  du 
ciel  en  constellations  n'était  pas  pour  eux  terminée.  Celte  situation  s'accorde 


Histoire  et  Mémoires  de  rAcadémie  des  sciences  [de  Paris],  174S,  p.  447. 

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54  INTRODUCTION.  €HAPiTRB  H. 

d'ailleurs  avec  la  connaissance  encore  incomplète  que  nous  leur  trouverons 
des  planètes.  Les  Pléiades  jouaient  un  rôle  important  dans  la  fête  séculaire 
du  Mexique.  Les  Aztèques  avaient  formé  de  la  Petite  Ourse  un  aslérisme  de 
sept  étoiles,  qu'ils  appelaient  ciltatxuneciuUi.  Ils  distinguaient  aussi  la  Grande 
Ourse,  où  ils  plaçaient  un  scorpion.  Les  Mayans  connaissaient  les  Pléiades 
et  les  têtes  des  Gémeaux.  Les  Pléiades,  oncoy-coyllur,  paraissent  aussi  avoir 
été  Tun  des  premiers  objets  célestes  qui  aient  frappé  les  Péruviens.  Ceux-ci 
avaient  au  ciel  un  jaguar,  chuguin-chuncay,  un  porteur  de  croix,  cal-chillay, 
et  quelques  autres  groupes,  qui  n'ont  pu  être  identifiés.  Ils  avaient  donné  des 
noms  individuels  à  certaines  primaires,  telles  que  a  Aurigae,  cotça,  et  «Lyrae, 
urcH'Chillay.  La  Croix  du  Sud,  catti-chillay ^  ne  leur  avait  pas  échappé  ^  Ils 
appelaient  la  voie  lactée  une  poussière  d'étoiles.  La  grande  tache  obscure  de 
cette  zone,  près  de  la  Croix,  avait  reçu  d'eux  un  dessin  d'imagination,  comme 
celui  qui  fait  voir  des  formes  fantastiques  sur  le  disque  de  la  Lune.  Dans  le 
<(  sac  de  charbon,  »  c'était  une  brebis  allaitant  un  agneau,  dont  quelques- 
uns  prétendaient  distinguer  jusqu'aux  moindres  détails  ^  Mais  cette  astro- 
gnosie,  bien  qu'elle  eût  quelques  développements,  ne  s'étendait  pas  à  la 
sphère  entière. 

Sur  la  côte  occidentale  de  la  Patagonie,  vers  le  49«  degré  de  latitude  sud, 
Pigafelta,  qui  accompagnait  Magellan,  avait  recueilli  une  liste  de  mots,  dans 
lesquels  figurent  seulement,  en  fait  de  termes  astronomiques.  Soleil,  calipe- 
cheni,  et  étoile,  seireu  ^.  On  peut  en  inférer  que  l'uranographie  ne  faisait  que 
naitre.  Sur  la  côte  orientale  de  la  même  péninsule,  les  Puelches  regardent 
les  étoiles  comme  la  réapparition  de  leurs  ancêtres.  La  voie  lactée  est  pour 
eux  le  champ  où  ces  mânes  des  moris  chassent  les  autruches  et  les  nuées 
de  Magellan  sont  les  plumes  de  ceux  de  ces  oiseaux  qu'ils  ont  réussi  à 
tuer  *. 

Les  Tahitiens,  de  leur  côté,  avaient  formé  sur  la  voûte  céleste  un  certain 
nombre  de  groupes  d'étoiles.  Le  premier  qui  parait  avoir  fixé  leur  attention 
élait  encore  les  Pléiades.  C'était  pour  eux  un  repère  dans  le  cours  de  l'année, 
lorsque  cet  astérisme  se  couchait  le  soir  dans  la  mer.  Mais  ils  s'étaient  plutôt 
occupés  des  belles  étoiles  que  de  l'agroupement  des  astres.  Sirius,  Achernar, 
Aldébaran,  Régulus,  Antarès  avaient  des  noms,  qui  n'étaient  connus  cepen- 
dant que  d'un  petit  nombre  de  ces  insulaires.  La  voie  lactée  était,  pensaient- 


^  D'Acosta,  Historia  de  las  Indias,  1S91,  lib.  v,  cap.  4;  Caesius  [Blaeu],  Coelum  astro- 
nomico-poeticum ,  1662 ,  cap.  xix.  —  2  Garcilaso ,  Primera  parte  de  los  commentarios 
reaies,  1609,  lib.  ii,  cap.  23.  —  3  Pigafelta^  Viaggio  atome  il  monde,  dans  Ramusio, 
Navigatieni  et  viaggi,  t.  I,  éd.  1563,  p.  370.  — ;*  Fdkner^  A  description  of  Patagenia 
and  the  adjeining  parts  ef  Seuth  America,  1774. 


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ÉPOQUE  FABDLÏOSE.  NAISSANCE  DE  L^ASTRONOMIE.  S5 

ils^  un  bras  de  mer^  peuplé  de  requins.  En  Chine,  la  voie  lactée  est  le  fleuve 
céleste^  iien-ho  K  La  tache  noire  de  la  Croix  du  Sud  se  nommait,  dans  la 
langue  de  Tahiti,  o-ere,  qui  désignait  un  des  poissons  péchés  sur  les  côtes  de 
l'ile  ^.  En  fait  d^astérismes  proprement  dits,  on  ne  nous  parle  que  du  baudrier 
d'Or  ion  et  des  deux  corps  des  Gémeaux.  Ceux-ci  étaient  appelés  ainanu,  les 
jumeaux  ^  Cette  coïncidence  frappera.  Cependant  la  similitude  de  deux  types 
voisins^  dans  la  sphère  étoilée,  ne  suffit-elle  pas  pour  expliquer  cette  dési- 
gnation ?  Les  Tahitiens  distinguaient  entre  le  jumeau  d'en  haut  et  celui 
d'en  bas. 

Les  étoiles  comme  guides.  —  Avec  Taslrognosie  venait  la  découverte  de 
la  Polaire,  et  avec  la  découverte  de  cette  étoile  une  première  application  de 
la  science  des  astres,  celle  de  l'orientation  pendant  les  voyages.  Nous  avons 
vu  il  y  a  un  instant  que  les  Iroquois  employaient,  pour  se  conduire,  l'étoile 
«  qui  ne  marche  pas.  »  Au  XV*»  siècle,  quand  les  premiers  voyageurs 
européens  apprirent  à  connaître  les  noirs  du  Cap  Vert,  ils  remarquèrent 
qu'ils  se  servaient,  pour  se  diriger  dans  l'intérieur  du  pays,  des  vents,  des 
oiseaux  et  des  étoiles  ^  Du  temps  de  Pline,  lorsqu'on  se  rendait  par  terre 
de  Carthage  aux  Syrtes,  on  se  conduisait  aussi  d'après  les  astres,  dans  ces 
plaines  inhabitées  et  nues  ^ 

Mais  c'est  surtout  dans  l'art  de  la  navigation  que  les  progrès  de  l'astro- 
gnosie  étaient  appelés  à  rendre  de  grands  services.  Tandis  que  la  plupart 
des  peuples  qui  les  entouraient  cherchaient  grossièrement  le  Nord  par  la 
Grande  Ourse,  dont  l'aspect  était  plus  frappant,  les  Phéniciens  furent,  à  ce 
qu'il  parait,  les  premiers  qui  se  guidèrent  par  la  Petite  Ourse  ^.  Si  l'on  en 
croit  Ovide,  ils  furent  même  longtemps  les  seuls  à  se  conduire  d'après  cette 
constellation  ^.  Orion  servait  à  beaucoup  de  marins  à  se  rendre  compte  de 
la  révolution  du  ciel  ^  Au  moyen  âge,  les  Arabes,  lorsqu'ils  naviguaient  vers 
le  Midi,  se  servaient  encore  de  Canopus  («  Navis)  pour  reconnaître  le  Sud  ^. 

La  connaissance  de  la   sphère  devint  aussi  importante,  à  un  certain 


*  Souciet,  Observations  mathématiques...  tirées  des  anciens  livres  chinois,  t.  III,  1732, 
p.  32.  —  ^  De  Zach,  Correspondance  astronomique,  t.  VIII,  1823,  p.  97.  —  3  Ellis, 
Polynesian  researches,  2nd  éd.,  1832,  vol.  III,  p.  172.  —  *  Walckmaer,  Collection  des 
relations  de  voyages  en  différentes  parties  de  l'Afrique,  t»  1, 1842,  p.  72.  —  ^  Plinius, 
Historia  naturalis,  lib.  v,  cap.  4.-6  Aratus,  Phaenomena,  v.  3644;  Strabo^  Res  géogra- 
phie», lib.  i;  Arrianus^  De  expeditione  Alexandri  magni,  lib.  vi,  cap.  26.  —  ^  Oviditis, 
Tristia,  lib.  iv,  n*  iij,  v.  1-2.  —  8  ThemalexaiulrinuSy  Commentarii  in  Arati  Phaenomena, 
dtns  l'Aratus  deMorelius,  Parisiis,  15S9,  p.  177.  —  9  Stoffler,  Elucidatio  fabricae  ususque 
aslrolabii,  1813,  p.  22. 


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ftO  INTRODUCTION.  —  CHAPITRE  II. 

moment  pour  les  Norinans,  qu  elle  Favait  été  dans  l'antiquité  pour  les  Pbé- 
nicieus.  L'astrognosie  avait^  comme  nous  Tavons  vu^  quelque  développement 
chez  les  Scandinaves.  Àussi^  parmi  les  qualités  qui  servaient  le  plus  à  dis- 
tinguer les  princes  du  Nord,  nous  voyons  mentionner  avec  Fart  de  jouer  aux 
échecs,  avec  ceux  de  patiner,  de  nager  et  de  faire  des  vers,  la  connaissance 
des  étoiles  et  leur  désignation  par  leurs  noms  respectifs. 

Première  conception  du  firmament.  —  Mais  les  premiers  observateurs  du 
ciel  étoile  n^avaient  aucun  soupçon  de  la  véritable  nature  des.  astres,  ni  des 
distances  immenses  qui  nous  en  séparent.  Ils  les  croyaient  sinon  à  portée  de 
la  main,  au  moins,  et  presque  dans  un  sens  littéral,  à  portée  de  la  voix. 
Homère  dit  que  les  pins  les  plus  élevés  de  Flda  dépassaient  la  limite  de 
Fâtmosphère,  et  pénétraient  dans  la  région  éthérée  \  à  travers  laquelle  le 
bruit  des  armes  de  ses  héros  parvenait  jusqu'au  cieP. 

Ce  ciel  était,  pour  la  plupart  des  peuples  primitifs,  une  demi-sphère  solide^ 
une  cloche  qui  reposait  sur  la  Terre.  C'était,  suivant  Fexpressiou  d'Euripide, 
«  un  couvercle  mis  sur  les  œuvres  du  sublime  ouvrier.  »  «  Vous  étendez 
les  cieux  comme  un  pavillon,  »  disait  au  —  XI®  siècle,  en  s'adressant  au 
Seigneur,  le  psalmiste  hébreu  ^.  Dans  cette  voûte  hémisphérique,  étaient 
fichées  comme  des  clous  les  étoiles  d'Anaximènes  ^y  et  fermement  attachées 
au  cristal  celles  d'Empédocles  ^.  Telle  était  la  conception  grecque  au 
—  V®  siècle. 

La  cloche  céleste  recouvrait  une  Terre  plate,  entourée  d'eau  de  toutes 
parts  ^.  Chaque  peuple  s'y  croyait  au  centre.  La  Chine  est  encore  aujourd'hui 
«  l'empire  du  milieu;  »  l'Inde  est  le  «  Midhyama  »  des  brahmes  ou  demeure 
du  centre.  Telle  était  aussi  la  signification  du  «  Alidheim  »  des  Scandinaves, 
du  «  Mittigart  »  des  anciens  Germains,  et  celle  du  «  Meadhon,  »  l'Irlande 
des  Celtes  hibernions.  Les  Incas  montraient  le  centre  de  la  Terre  dans  le 
sanctuaire  de  Cuzco,  dont  le  nom  signifie  nombril,  comme  les  Grecs  le 
voyaient  dans  le  temple  du  Soleil  à  Delphes,  appelé  aussi  le  nombril, 
omphalos,  du  monde  habitable,  et  célébré  à  ce  titre  en  plusieurs  endroits 
par  Pindare  ''.  Les  Chinois  de  leur  côté  mettaient  le  nombril  de  la  Terre 
dans  la  fameuse  ville  de  Khotân  ^.  Est-il  possible  de  méconnaître  que  l'esprit 


^  Homerus,  Ilias,  lib.  xiv,  v.  287.  —  2  IbicL,  lib.  xvii,  v.  494.  —  3  Psalmi,  cap.  cm  [des 
bibles  romaines],  civ  [des  bibles  protestantes],  v.  3.  —  ^  Plularchus,  Deplacitis  philoso- 
phorum,  lib.  ii,  cap.  14.  —  s  fbid.,  lib.  11,  cap.  13.  —  6  Dio  Cassius,  Historia  romana, 
lib.  XLiv.  —  7  Pindarus,  Pythica,  lib.  iv,  str.  4;*lib.  vi,  str.  1;  lib.  vin,  ep.  3;  lib.  xi, 
antistr.  1.  —  85.  Julien,  Histoire  de  la  vie  et  des  ouvrages  de  Hiouen-Tsang,  18S3,  t.  I, 
p.  381. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  57 

humain^  dans  des  conditions  de  développement  analogues^  revient  naturel- 
lement aux  mêmes  idées^  malgré  la  difTérence  des  temps  et  des  lieux  ? 

La  Terre  d'Homère  s'étendait  à  peine  du  Caucase  aux  colonnes  d'Hercule  *. 
Les  nuages  que  le  vent  d'est  apportait  en  Espagne  se  trouvaient  arrêtés  et 
comprimés^  dit  Lucain^  par  la  voûte  du  ciel  qui  touche  à  l'océan  ^.  La  con- 
ception de  la  Terre  plale^  semblable  à  un  gâteau,  a  régné  dans  la  civilisation 
européenne  jusqu'aux  croisades  et  les  lazzaroni  de  Naples  l'ont  encore  \ 

Les  Étrusques,  au  lieu  d'une  surface  plate,  représentaient  la  Terre  comme 
une  coupe  faisant  la  contre-partie  du  firmament  '\  Les  Cbaldéens  la  croyaient 
bombée  ^  L'idée  d'une  colonne  qui  soutenait  le  ciel  paraît  avoir  été  surtout 
orientale.  C'était  par  excellence  celle  des  Hindoux,  pour  qui  le  mont  Mérou 
porte  la  voùle  céleste.  C'est  la  conception  des  Védas,  qu'on  retrouve  chez 
tous  les  peuples  qui  ont  subi  l'influence  brahmanique.  Ainsi  les  Siamois 
disaient  aux  premiers  voyageurs  qui  les  ont  visités  dans  les  temps  modernes^ 
qu'au  milieu  de  la  Terre,  qui  est  plate  et  carrée,  s'élève  une  montagne 
pyramidale  d'une  hauteur  prodigieuse,  la  colonne  du  ciel.  Le  firmament 
repose  sur  ce  monde,  comme  une  cloche  qui  recouvrirait  une  table.  La  nuit 
succède  au  jour  quand  le  Soleil  passe  derrière  la  colonne  centrale.  Au-dessus 
du  firmament  s'étend  un  espace,  nommé  intratiracha,  qui  rappelle  la  région 
de  l'éther  des  Grecs,  puis  encore  au-dessus  est  le  ciel  des  anges. 

Les  Hawaïens  des  Sandwich,  les  Maoriens  de  la  Nouvelle-Zélande,  les 
Esquimaux  du  Groenland  croyaient  tous  le  ciel  soutenu  par  une  colonne, 
comme  l'antiquité  classique  le  supposait  porté  par  l'Atlas.  Cependant  la 
conception  d'un  firmament  en  manière  de  voûte  solide  n'était  pas  tout  à  fait 
universelle.  Les  Iroquois  supposaient  le  ciel  fluide  ;  c'est  pourquoi  ils  appe- 
laient une  étoile  otsisioky  ce  qui  signifiait  dans  leur  langue  feu  dans  l'eau. 
Au  pluriel,  ce  mot  prenant  la  finale  multiplicative  devenait  otsistokotiannion, 
qui  désignait  l'ensemble  des  étoiles.  Quelquefois  pourtant  ils  se  servaient 
aussi  du  terme  otsistokouanncntagon,  des  feux  attachés,  où  l'on  retrouve 
l'idée  d'Anaximènes  et  d'Empédocles.  Dans  la  Polynésie,  les  indigènes  ne 
parvenaient  à  s'expliquer  le  mouvement  circulaire  du  Soleil  qu'en  se  repré* 
sentant  le  grand  dieu  Maui  le  retenant  à  l'aide  d'une  corde,  et  une  semblable 
idée  se  trouvait  partagée  par  les  Péruviens. 


^  Uomerus,  Ilias,  lib.  xviii,  v.  606;  lib.  xx,  v.  7;  lib.  xxi,  v.  19i-195;  Odyssea,  lib.  xi, 
V.  156-157  ;  lib.  xii,  v.  1.  —  ^  Lucanus,  Pharsalia,  lib.  iv,  v-  72.  —  3  G.  Mûlter-Frauenstein, 
dans  Ausland,  Jahr  1884,  p.  442.  —  ^  0.  Mûller,  Die  Etrusker,  1828,  vol.  Il,  p.  96,  98, 
143.  —  K  Diodarus  siaUrn,  Bibliotheca  historica,  lib.  u,  cap.  31. 

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Î&8  INTRODUCTION.  —  CHAf  ITRB  II* 

Découverte  de  Vénus.  —  Par  leur  mobilité  au  milieu  des  constellations, 
les  grandes  planètes  forment  une  exception  tellement  frappante^  qu'indépen- 
damment de  Téclat  de  ces  astres^  leur  mouvement  devait  suffire  pour  attirer 
rattenlion  des  observateurs.  Il  est  remarquable  cependant  qu'à  Tépoque 
où  Ton  compose  les  premiers  groupes  détachés  de  Faslrognosie,  on  ne  signale 
qu^un  seul  de  ces  (lambeaux  errants  ou  voyageurs^  le  plus  beau  de  tous  il  e^ 
vrai^  Téclatante  Vénus.  Cette  circonstance  montre  ce  qu'il  y  avait  alors  de 
peu  rigoureux  dans  inspection  de  la  voûte  céleste,  et  de  nécessairement 
incomplet  dans  la  cdnnaissance  et  par  conséquent  dans  la  nomenclature  des 
étoiles.  Les  autres  planètes  restaient  inconnues^  parce  que  la  topographie  du 
ciel  n'était  qu'en  ébauche.  L'examen  méthodique  manquait,  et  c'est  encore 
pour  avoir  négligé  de  pousser  cet  examen  plus  loin  que  nos  astronomes  eux- 
mêmes  sont  restés  jusqu'au  XYIIP  siècle  sans  découvrir  Uranus,  qui  est 
pourtant  visible  à  l'œil  nu. 

Vénus  sera  donc  la  seule  des  planètes  dont  nous  aurons  à  nous  occuper 
pour  le  moment.  La  connaissance  encore  tout  isolée  de  cet  astre  marque  un 
point  caractéristique  dans  le  développement  historique  de  la  science. 

Il  semble  que  l'identification  de  Vénus,  dans  ses  deux  aspects  du  matin 
et  du  soir,  suive  immédiatement  ou  même  accompagne  sa  découverte.  Les 
excursions  de  l'astre  des  deux  côtés  du  Soleil  paraissent  entrer  dans  la 
notion  même  de  son  existence.  On  ne  trouve,  en  effet,  aucun  moment  dans 
le  progrès  des  connaissances,  ni  parmi  les  sauvages  aucun  peuple,  qui  nous 
montrent  Vesper  et  Lucifer  comme  deux  astres  distincts.  Il  n'y  avait  donc 
rien  d'étonnant  à  ce  que  celle  identité  fût  connue  de  Pythagore  ^  et  de 
Parménides^,  aux  —  VI®  et  —  V«  siècles,  ni  rien  de  bien  remarquable  dans 
ce  fait  que  les  Égyptiens  en  auraient  communiqué  la  notion  aux  Grecs  ^ 

Vénus  est  la  seule  planète  mentionnée  dans  Homère,  où  elle  figure  en 
deux  endroits  différents,  une  fois  comme  étoile  du  soir  ^  et  une  fois  conune 
étoile  du  malin  ^  C'est  encore  la  seule  qu'on  trouve  dans  Hésiode  ^.  Mais 
Pythagore  connaissait  toutes  les  grandes  planètes  et  avait  une  première 
idée  de  leurs  révolutions.  Or,  entre  Hésiode  et  Pythagore  il  y  a  près  de  trois 
siècles. 

Il  serait  fort  difficile  de  dire  vers  quelle  époque  Vénus  a  été  connue  des 
nations  de  l'Orient  qui  sont  arrivées  plus  lard,  dans  leur  plein  développement. 


^  Plinus,  Historia  naturalis,  lib.  ii,  cap.  8  ;  Diogenes  Laertius,  De  vitis  clarorum  philo- 
sophorum,  lib.  viii,  cap.  14.  —  2  Diogcfies  Laertius,  op.  cit.,  lib.  ix,  cap.  23.  —  3  Plato^ 
Timaeus;  Macrobius,  Expositio  in  somnium  Scipionis,  lib.  i,  cap.  19.  —  ^  Homerus,  Ilias, 
lib.  XXII,  V.  318.  —  »  ibid.y  lib.  xxui,  v.  226.  —  6  Hesiodus,  Theogonia,  v.  381. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  NAISSANCE  DE  L  ASTRONOMIE.  •• 

à  la  connaissance  de  toutes  les  grandes  planètes.  Elle  est  encore  le  seul  dé 
ces  astres  qui  soit  nommé  dans  les  anciens  livres  hébreux.  Ellîe  personnifie 
le  matin  dans  un  passage  de  Job  \  vers  le  —  XV®  siècle,  et  elle  est  appelée 
n  Soleil  du  matin,  »  au  —  VII^  siècle,  dans  un  verset  d'Isaïe  \  En  Egypte, 
en  Mésopotamie  et  en  Chine,  l'époque  de  la  découverte  de  Vénus  se  perd 
dans  la  nuit  antéhistorique.  Celte  planète  est  toutefois  la  première  dont  on 
trouve  des  observations  sur  les  tablettes  cunéiformes  de  la  Chaldée.  L'une 
d'elles  remonte  au  —  VIII®  siècle  5.  Pour  les  Aryens,  on  peut  fixer  une  date, 
qui  n'est  pas  extrêmement  ancienne,  à  laquelle  ce  peuple,  ne  mentionnait 
encore  aucune  des  planèles.  Dans  la  littérature  védique  *,  on  a  cité  un  pas- 
sage du  Tailtiriya-aranyaka,  que  l'on  croyait  s'y  rapporter;  mais  l'interpré^ 
tation  en  est  fort  douteuse.  Le  code  de  Menou  ^  ne  nomme  pas  une  seule  des 
planètes.  C'est  seulement  un  certain  temps  après  leur  arrivée  dans  l'Inde  que 
les  Aryens  ont  reconnu  pour  la  première  fois  le  déplacement  de  ces  corps. 
Cette  circonstance  sera  mise  plus  loin  hors  de  doute,  par  le  caractère  tout 
à  fait  indien  des  noms  qu'ils  ont  donnés  à  ces  astres.  En  outre,  ils  avaient 
fait  de  Vénus  un  personnage  mâle,  tandis  qu'en  Chaldée  cette  planète  était 
femelle. 

Mais  c'est  surtout  par  l'exemple  des  peuples  qu'on  a  trouvés  à  l'état  sau- 
vage ou  à  l'état  barbare,  qu'on  peut  se  convaincre  de  l'antériorité  de  la 
découverte  de  Vénus  par  rapport  à  celle  des  aulres  planètes.  Dans  le  Nou- 
veau Monde  tout  entier,  Vénus  était  le  seul  de  ces  corps  qui  eût  été  remarqué 
avant  l'arrivée  des  Européens.  Les  Péruviens  l'appelaient  cAûwca,  mot  qui  veut 
dire  chevelue,  à  cause  de  ses  nombreux  rayons.  Elle  reste  toujours,  disaient- 
ils,  à  proximité  du  Soleil,  parce  que  c'est  la  plus  belle  des  éloiles  et  qu'à 
ce  titre  le  Soleil  ne  veut  pas  s'en  séparer.  Les  Mexicains  nommaient  Vénus 
ctllapuli'^veyestlalin,  ce  qui  veut  dire  grande  étoile  du  matin,  et  tlaviscalpan- 
leaitliy  qui  signifie  dieu  du  matin  et  du  soir,  montrant  clairement  que  l'iden- 
tité de  Phosphore  et  de  Vesper  était  bien  connue.  Dans  le  vocabulaire 
étendu  de  la  langue  maya,  formé  par  Brasseur  de  Bourbourg  ^,  une  seule 
planète  est  nommée,  hôzan-ek,  Vénus  comme  étoile  du  soir.  Nous  avons  vu 
cependant  qu'il  y  a,  dans  le  même  vocabulaire,  dix  termes  différents  pour 
indiquer  autant  de  parties  physiques  du  jour  ou  de  la  nuit  '',  ce  qui  suppose 
déjà  un  certain  avancement  de  l'astronomie.  Les  Indiens  Pawnies,  alors  sur 


*  Job,  cap.  xxxvin,  v.  12.  —  3  haios,  cap.  xiv,  v.  2.  —  3  Tablette  k  160  du  British 
Muséum.  —  4  Vers  le  —  X1V«  siècle.  —  »  Mis  par  écrit  au  —  1V«  siècle.  —  6  Mission 
scientifique  au  Mexique;  linguistique  par  Bra55«/r rfe BoMrtourj,  vol.  II,  1870,  p.  128-462. 
—  "ï  Plus  haut,  présent  chapitre,  p.  36. 


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60  INTRODUCTION.   CHAPITRE  II. 

la  rivière  Platte,  où  ils  avaient  quelques  villages^  appelaient  Vénus  la  grande 
étoile^  et  lui  faisaient  annuellement  des  offrandes^  avant  la  plantation  du 
maïs^  des  fèves  et  des  polirons;  mais  ils  ne  parlaient  d^aucun  autre  astre 
mobile.  Chez  les  Iroquois,  LaOtau  nous  donne  le  nom  d^une  seule  planète^ 
te  ouentenhaoaitha^  celle  qui  porte  le  jour.  Vénus  était  Tunique  étoile 
errante  à  laquelle  cette  peuplade  avait  accordé  un  peu  d'attention.  Au  Brésil^ 
c'était  aussi  la  seule  qui  fut  connue  des  indigènes.  Chez  les  Topinamboux^  par 
exemple,  Lery  n'avait  trouvé  de  mots  que  pour  désigner  le  Soleil,  conarassi, 
la  Lune,  iascé,  et  l'étoile  du  matin,  iassi  tata  oussou.  Tout  le  reste  des 
luminaires  célestes  était  compris  sous  l'appellation  générale  de  iassi  tata 
miri. 

Il  n'y  a  donc  pas  h  douter  que  Vénus  ne  soit  remarquée  par  les  peuples 
qui  commencent,  avant  qu'aucune  autre  planète  frappe  leur  attention.  C'est 
le  résultat  d'une  première  inspection  superficielle  d'un  Ormament  dont  on 
n'a  encore  qu'une  connaissance  vague  et  où  Ton  ne  possède  que  des  repères 
clair-semés. 

Terreur  pendant  les  éclipses.  —  Avant  de  suivre  le  progrès  des  décou- 
vertes parmi  les  nations  qui  se  sont  élevées  au-dessus  de  la  phase  primitive, 
il  nous  reste  à  donner  une  idée  de  certains  caractères  psychologiques  atta- 
chés à  l'astronomie  naissante.  La  nature  des  impressions  que  l'homme  peu 
cultivé  reçoit  des  phénomènes  célestes  dépend  du  niveau  mental  des  popu- 
lations. Rien  n'est  plus  significatif,  à  cet  égard,  que  la  terreur  inspirée  par 
les  éclipses. 

Nous  prendrons  en  premier  lieu  les  peuples  barbares  et  sauvages  de 
l'Amérique.  Les  Incas  avaient  remarqué  les  éclipses,  mais  sans  tenir  note 
d'aucune  en  particulier;  ils  restaient  à  cet  égard  en  retard  sur  les  Aztèques. 
Lorsque  le  Soleil  s'éclipsait,  ils  s'imaginaient  que  c'était  pour  témoigner  sa 
colère  et  pour  leur  montrer  qu'ils  l'avaient  offensé.  C'était  donc  pour  eux  le 
présage  d'un  châtiment  redoutable,  premier  signe  d'une  astrologie  qu'il  était 
trop  tôt  cependant  pour  voir  se  développer  et  florir. 

Chez  tous  les  peuples  primitifs,  l'éclipsé  de  Lune  était  d'ailleurs  beau- 
coup plus  remarquée  que  l'éclipsé  de  Soleil.  Ce  fait  s'explique  aisément 
L'éclipsé  partielle  de  Soleil  n'est  pas  plus  sensible  que  le  passage  d'un 
nuage  et  peut  aussi  bien  manquer  à  fixer  l'attention,  et  quant  à  l'éclipsé  totale, 
elle  est  extrêmement  rare.  La  Lune,  au  contraire,  à  l'époque  de  ses  éclipses, 
demeure  toute  la  nuit  sous  les  yeux,  et  tout  homme  qui  veille  suit  sans 
éblouissement  les  changements  qui  surviennent  à  son  disque. 

Quand  la  Lune  s'éclipsait,  les  Incas  croyaient  à  une  maladie  de  cet  astre. 


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ÉPOQUE  FABOLBUSE.   NAISSANCE  DE  l' ASTRONOMIE.  61 

L'inquiétude  se  répandait  dès  qu^n  la  voyait  entamée.  Si  elle  allait 
disparaître  tout  entière,  pensait-on,  ce  serait  le  signe  qu'elle  aurait 
trouvé  la  mort.  Alors  elle  ne  pourrait  plus  se  soutenir  au  ciel,  et  en 
tombant  sur  la  Terre  elle  écraserait  les  pauvres  mortels  et  le  monde  finirait. 
Cest  pourquoi,  aussitôt  que  quelqu'un  s'apercevait  d'une  de  ces  éclipses, 
dont  ce  peuple  était  incapable  de  prévoir  les  dates,  tous  se  jetaient  sur  les 
instruments  qui  pouvaient  leur  tomber  sous  la  main,  tambours,  trompettes, 
timbales,  faisant  un  vacarme  épouvantable.  En  même  temps  ils  attachaient 
les  chiens  et  les  fouettaient,  pour  leur  faire  pousser  des  cris  lamentables; 
car  ils  étaient  persuadés  que  la  Lune  aime  les  chiens  et  que,  touchée  de 
leurs  gémissements,  elle  ferait  un  effort  pour  se  ranimer.  Les  Grecs  de 
l'antiquité  classique  auraient-ils  parlé  autrement  de  Diane  chasseresse? 

Hommes,  femmes  et  enfants  se  joignaient,  au  Pérou,  pendant  que  durait 
Féclipse^  dans  un  concert  bizarre  de  cris  :  marna  quitta,  marna  quitta!  c'est- 
à-dire  maman  Lune,  suppliant  les  puissances  célestes  de  ne  point  la  laisser 
mourir.  Aussi,  quand  elle  reprenait  sa  lumière,  louait-on  le  grand  dieu 
Pachacamac,  soutien  de  l'univers,  qui  Tavait  guérie.  Et  quand  elle  était 
toute  revenue,  on  rendait  grâce  non  seulement  de  sa  guérison,  mais  aussi  de 
ce  qu'elle  n'était  point  tombée  pour  mettre  fin  à  l'existence  des  hommes. 
Garcilasô  dit  que  toutes  ces  pratiques  se  faisaient  encore  de  son  temps,  un 
demi-siècle  après  la  conquête. 

Aux  Antilles,  les  mêmes  idées,  à  bien  peu  près,  régnaient  au  sujet  des 
éclipses  de  Lune.  On  faisait  un  semblable  tapage,  en  frappant  sur  des 
écorces,  sur  des  timbales,  sur  des  chaudrons,  et  surtout  en  agitant  les 
maraca,  calebasses  dans  lesquelles  on  faisait  entrer  des  cailloux,  comme 
les  grelots  dans  nos  clochettes.  Le  démon  Maboya  des  Caraïbes  est  l'être 
terrible  qui  essaie  de  dévorer  l'astre  des  nuits.  Il  ne  se  borne  pas  d'ailleurs 
a  attaquer  la  Lune  dans  ses  éclipses.  Cette  fonction  ne  lui  a  sans  doute  été 
attribuée  qu'après  plusieurs  siècles  de  sorcellerie.  Il  est  avant  tout  l'auteur 
des  apparitions  effrayantes,  des  maladies,  du  tonnerre  et  des  tempêtes. 

Voici  la  description  que  Dutertre  donne  de  l'émotion  des  Caraïbes  en 
pareille  circonstance  :  «  Quand  il  se  fait  une  éclipse  de  Lune,  dit  ce  mis- 
sionnaire, ils  s'imaginent  que  le  Maboya  la  mange.  Ce  qui  fait  qu'ils  dansent 
toute  la  nuit,  tant  les  jeunes  que  les  plus  âgés,  les  femmes  que  les  hommes, 
sautelant  les  deux  pieds  joints,  une  main  sur  la  tête  et  l'autre  sur  la  fesse, 
sans  chanter;  mais  jetant  dedans  l'air  certains  cris  lugubres  et  épouvantables. 
Ceux  qui  ont  commencé  une  fois  à  danser  sont  obligés  de  continuer  jus- 
qu'au point  du  jour,  sans  oser  quitter  pour  quelque  nécessité  que  ce  soit. 
Cependant  une  fille  tient  dans  sa  main  une  calebasse,  dans  laquelle  il  y  a 


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M  INTRODUCTION.  CHAPITRE    IK 

quelques  pclils  cailloux  enfermés,  et  en  la  renouant,  elle  tâche  d'accorder  sa 
yoîx  grossière  avec  ce  tintamarre  importun  '.  » 

,  Les  Hurons  avaient  la  même  opinion  que  les  Caraïbes  au  sujet  des  éclipses 
dfe  Lune,  et  ils  suivaient  les  mêmes  usages,  faisant  un  grand  bruit  de  lam^ 
)i)ours  et  de  chaudrons,  dans  Fespoir  d'effrayer  le  dragon.  Les  Esquimaux^ 
pendant  les  éclipses,  cachent  les  provisions  et  ferment  les  maisons,  de  peur 
(Djue  le  Soleil  ou  la  Lune  n'y  entrent.  Les  hommes  jettent  des  cris  et  frappent 
deâ  coups  retentissants.  Les  femmes  tirent  les  oreilles  des  chiens.  Si  cesani- 
jmaux  crient,  c'est  que  la  On  du  monde  ne  doit  pas  arriver  encore,  car  les 
chiens,  qui  existaient  avant  les  hommes,  ont  un  plus  sur  pressentiment  de 
l'avenir. 

Pour  certaines  tribus  de  l'Amérique  du  Sud,  c'est  un  chien  gigantesque 
qui,  dans  les  éclipses,  dévore  la  Lune;  pour  les  Guaranis  du  bassin  de  l'Oré- 
noqiie,  l'ogre  est  un  jaguar;  pour  les  iMakahs  ichthyophages  du  détroit  de 
*Fuca,  c'est  un  requin.  Dans  ces  occasions,  beaucoup  de  peuplades  tiraient 
des  flèches  en  l'air,  dans  le  but  d'écarter  les  prétendus  ennemis  du  Soleil  et 
de  la  Lune.  On  ne  peut  manquer  de  se  rappeler  à  ce  sujet  le  roi  Alphonse  VI 
de  Portugal  qui,  ayant  appris  qu'il  y  avait  au  ciel  une  comète  ^,  présage  de  la 
mort  d'un  souverain,  sortit  pour  l'apercevoir,  et  après  l'avoir  insultée,  lui 
lira  des  coups  de  pistolet. 

Des  idées  analogues,  bien  que  sous  une  forme  un  peu  différente,  se  retrou- 
vaient chez  les  Scandinaves.  La  Lune,  Mane^  est  pour  eux  un  être  mâle,  tandis 
que  Sunna,  le  Soleil,  est  femelle.  Ces  astres  sont  frère  et  sœur.  Ils  marchent 
vite,  par  la  raison  que,  près  d'eux,  il  y  a  deux  loups  terribles,  tout  prêts  à 
les  dévorer,  «  L'un,  dit  l'Edda,  poursuit  le  Soleil,  qui  le  craint  parce  qu'un 
jour  il  eu  sera  englouti.  L'autre  s'attache  à  la  Lune,  et  lui  fera  aussi  quelque 
jour  subir  le  même  sort.  »  Le  plus  redoutable  «  s'appelle  Managafmer, 
monstre  qui  s'engraisse  de  la  substance  des  hommes  approchant  de  leur  fin: 
quelquefois  il  dévore  la  Lune  et  répand  du  sang  sur  le  ciel  et  dans  les  airs.  » 
C'est  le  monstre  qui  attaque  cet  astre  dans  ses  éclipses,  menaçant  chaque 
fois  de  J'avaler. 

11  est  resté  fort  tard  dans  l'astronomie  des  Hindoux  un  remarquable 
vestige  des  idées  primitives.  Chez  ce  peuple,  la  science,  parvenue  à  un  état 
beaucoup  plus  avancé,  conservait  au  ciel,  sur  le  rang  des  planètes,  le  monstre 
qui  s'efforce  de  dévorer  le  Soleil  et  la  Lune  dans  leurs  éclipses.  Elle  en  avait 
fait  un  personnage  double,  composé  de  la  tête,  râhou,  et  de  la  queue,  kétou, 


^  DtUerlre,  Histoire  naturelle  des  Antilles,  1667,  traité  vn,  ch.  1,  §  3.  —  ^  La  comète 
de  1664. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  NAISSANCE  DE  L  ASTRONOMIE.  6S 

de  cet  être  fabuleux.  C'étaient  les  deux  nœuds  opposés  de  IVbite  lunaire  sur 
récliptique.  Cette  donnée  a  même  appartenu  à  notre  astronomie  classique. 
Les  nœuds  de  la  Lune  y  ont  été  désignés  longtemps  comme  la  tête  et  la 
queue  du  dragon  el^  pour  celte  raison^  la  période  des  nœuds  est  encore 
appelée^  par  les  astronomes  de  nos  jours^  la  période  draconitique. 

Il  y  avait  aussi  chez  les  Hébreux  quelque  chose  de  la  tradition  du  dragon. 
Ainsi^  lorsque  Fauteur  de  FApocalypse  nous  représente  une  femme^  drapée 
dans  le  Soleil^  qui  a  la  Lune  sous  ses  pieds  et  qui  porte  un  diadème  surmonté 
de  douze  étoiles^  un  dragon  à  sept  têtes^  capable  d'entraîner  d'un  mouvement 
de  sa  queue  un  tiers  des  étoiles  du  ciel^  attend  le  fruit  que  cette  femme  va 
mettre  au  monde  pour  le  dévorer  ^ 

Dans  les  croyances  populaires  de  Sumatra  et  de  Malacca^  l'obscurcissement 
de  l'astre  est  causé  par  un  grand  serpent  qui  l'entortille  dans  ses  plis.  Les 
Alfourous  de  Ceram  croient  que  quand  la  Lune  s'éclipse^  c'est  qu'elle  s'endort^ 
et  ils  battent  alors  du  tambour  pour  la  réveiller.  Le  peuple  de  Siam  s'imagine 
encore  de  nos  jours  que  les  éclipses  arrivent  par  la  malignité  d'un  dragon^ 
qui  dévore  le  Soleil  ou  la  Lune.  Il  fait  alors  un  bruit  terrible  de  poêles  et  de 
chaudrons  pour  chasser  ce  pernicieux  animal.  Les  lettrés  cependant  n'igno- 
rent pas  que  ces  phénomènes  ont  une  cause  naturelle  et  qu'on  peut  les  sou- 
mettre au  calcul.  C'est  donc^  chez  le  peuple^  un  reste  de  l'époque  des  fables 
et  des  démons. 

On  pourrait  dire  la  même  chose  de  la  Chine^  où  depuis  des  siècles  les 
mandarins  annonçaient  les  éclipses  et  en  connaissaient  par  conséquent  les 
périodes.  Mais^  dans  ce  pays  éminemment  conservateur^  la  Cour  même  et  les 
autorités  de  l'empire  ont  perpétué  indéfiniment  les  traditions  des  premiers 
temps.  Une  éclipse  de  Soleil  était  considérée^  à  la  Chine^  comme  un  avertis- 
sement donné  à  l'empereur  d'examiner  ses  fautes  et  de  se  corriger.  Si  le 
phénomène  était  annoncé  par  l'astronome  officiel,  on  en  donnait  avis  dans 
tout  l'empire^  et  la  Cour  s'y  préparait  par  la  retraite  et  le  jeûne.  La  date 
arrivée^  on  attendait  partout  avec  anxiété.  Dès  que  l'astre  était  entamé^  qu'il 
commençait^  suivant  l'expression  chinoise^  à  être  «  mangé  ^  »  l'empereur 
donnait  lui-même  l'alarme^  en  battant  «  le  roulement  du  prodige  sur  le  tam- 
bour du  tonnerre.  »  Les  mandarins  qui  étaient  venus  avec  leurs  arcs  et  leurs 
flèches^  «  pour  secourir  l'astre  éclipsé  ^y  »  ne  discontinuaient  pas  de  tirer  en 
l'air.  L'idée  qu'il  s'agit  de  «  délivrer  »  le  Soleil  et  la  Lune^  au  moment  de 
leurs  éclipses^  se  retrouve  jusqu'aujourd'hui  dans  les  documents  officiels  de 


*  Apocalypsis,  cap.  xii,  v.  1-4.  —  2  En  Chinois  chi.  —  3  Tcheou-li  [  —  XII*  siècle], 
Uv.  xii,  P»  H  ;  liv.  XXXI,  P»  34. 


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64  INTRODUCTION.  CHAPITRE  If. 

la  Chine.  Les  mêmes  usages  se  continuent  encore^  avec  le  même  objet  sup- 
posé^ à  la  Cour  et  dans  les  provinces,  comme  Tattestent  le  Recueil  des  lois  ^ 
à  Tannée  peu  ancienne  de  1645,  et  les  Règlements  du  tribunal  des  rites  ^, 
publiés  en  1846. 

Pour  les  Chinois  éclairés  ce  ne  sont  plus  là  que  des  formes.  Mais  chez  le 
peuple,  il  reste  de  la  superstition.  Dès  que  Téclipse  commence,  il  continue 
comme  autrefois  à  se  jeter  à  genoux  et  ii  frapper  la  terre  du  front.  Puis  il  fait 
un  grand  bruit  de  tambours  et  de  timbales,  pour  délivrer  Tastre  du  dragon 
qui  menace  de  le  dévorer. 

Un  semblable  héritage,  provenant  d'un  temps  depuis  longtemps  disparu^ 
a  subsisté  dans  notre  Occident,  si  fier  de  ses  lumières,  beaucoup  plus  tard 
qu'on  ne  serait  tenté  de  le  supposer.  Ce  qu'il  y  a  de  curieux,  c'est  que  les 
superstitions  y  étaient  fondées  sur  les  mêmes  idées  que  nous  venons  de  trouver 
dans  l'extrême  Orient  et  dans  le  Nouveau  Continent. 

On  sait  que  les  anciens  Grecs  avaient,  comme  les  Inc^s  et  les  Chinois,  la 
pensée  que,  dans  les  éclipses,  le  Soleil  et  la  Lune  souiïraienl,  ou  même  qu'ils 
étaient  exposés  à  périr  ^.  Platon  fait  allusion  à  cette  croyance  ^,  qui  était 
reconnue  pour  remonter  très  haut^  Pendant  que  les  magiciennes  exécutaient 
leurs  opérations  mystérieuses,  on  croyait  secourir  l'astre  compromis  en  faisant 
retentir  des  cymbales  d'airain  ^ 

Une  foule  de  passages  des  auteurs  grecs  et  latins  ^  portent  témoignage  de 
l'usage  constant,  dans  l'antiquité,  de  faire  un  grand  bruit:  «  crepilu  dissono 
auxiliante,  »  dit  Pline  ^  ;  «  aeris  crepitus  in  defectu  Lunae,  silenti  nocte,  fieri 
solet,  »  dit  de  son  côté  Tile-Live  ^.  Sous  Tibère,  les  soldats  de  Pannonie, 
surpris  par  une  éclipse  de  Lune  au  milieu  de  leur  révolte,  eurent  recours  aux 
bruits  discordants  '^.  On  attribuait  aux  sons  éclatants  le  pouvoir  de  mettre  en 
fuite  les  mauvais  esprits.  Suivant  une  tradition  qui  subsiste  encore  et  qui  a 
été  poétisée  par  Wieland  '*,les  premiers  accents  du  coq  brisent  les  enchan- 
tements de  la  nuit. 

Dans  le  commencement  de  la  constitution  de  l'église  chrétienne,  les  popu- 
lations continuaient  à  jeter  des  clameurs  quand  le  Soleil  ou  la  Lune  s'éclip- 


^  Khing-ting-thaï-thsing-hoeï-tien-sse-li,  liv.  ccclxxxix,  f«  1.  —  2  Khing-ting-ll-pou-tse- 
H,  liv.  CCH.  —  3  Homerus,  Odyssea,  lib.  xx.  v.  3S7;  expliqué  par  llias,  lib.  xvni,  v.  290 
et  lib.  VI,  V.  60.  —  ^  PlatOy  Gorgias,  cap.  68.  —  s  Scholia  in  Apollonium  Rhodetisem,  ad 
lib.  ui,  V.  533.  —  6  Caelius  Rhodiginus,  Lectiones  antiquae,  lib.  xix,  cap.  10.  —  "ï  Scholia 
in  Theocritum,  Idyllia,  lib.  n,  v.  36;  Alexander  Aphrodisaeus,  Quaestiones  naturales,  lib.  i, 
prob.  46;  lib.  n,  prob.  43.  —  8  PHnius,  Historia  nataralis,  lib.  ii,  cap.  12.  —  9  Livius, 
Historiarum  romanarum  décades,  lib.  xxvi,  cap.  5.  —  *o  Tacitus,  Annales,  lib.  i,  cap.  28. 
-  n  Wieland,  Oberon,  1787,  Ges.  n,  v.  169. 


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ÉPOQUE   FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  l' ASTRONOMIE.  65 

saient.  Il  semblerait^  dit  Maxime  de  Turin,  qui  les  reprend  sur  ce  point, 
€  qu'on  voulût  donner  du  secours  au  créateur,  comme  si  Dieu,  qui  a  fait  les 
astres,  n'était  pas  en  état  de  les  défendre  et  de  les  soutenir  K  »  L'usage  n'en 
est  pas  moins  resté  de  sonner  les  cloches,  pour  combattre  l'action  des  esprits 
malfaisants.  Au  siècle  dernier  on  les  sonnait  encore  presque  partout  pendant 
les  orages,  et  cette  pratique  n'a  pas  môme  entièrement  disparu.  On  les  sonnait 
avec  persistance  pendant  les  éclipses,  et  c'était  dans  une  visible  intention. 
Parmi  les  dangers  que  la  cloche  d'église  est  destinée  à  repousser  et  que  le 
prêtre  énumère  en  lui  donnant  la  consécration,  figure  en  eiïe(  l'obscurité 
causée  par  les  fantômes,  umbra  phantasmatum  ^,  souvenir,  dit  le  Père 
Lafitau,  des  génies  obscurs  qui  dévorent  la  Lune  5. 

Ce  qu'il  y  a  de  remarquable  et  de  surprenant  dans  la  terreur  causée  aux 
hommes,  pendant  l'état  d'ignorance,  par  le  phénomène  des  éclipses,  ce  n'est 
pas  tant  le  sentiment  de  frayeur  que  l'analogie  des  superstitions  et  la  simi- 
litude extraordinaire  des  moyens  employés  pour  détourner  le  malheur.  Cette 
grande  ressemblance  peut-elle  être  attribuée  entièrement  à  l'unité  de  la  nature 
humaine?  Ne  faut-il  pas  y  voir  les  traces  d'une  communauté  de  source  et  de 
relations  d'une  prodigieuse  antiquité?  Nous  reviendrons  sur  ce  point  A  Toc- 
casion  des  analogies  qu'on  remarque  entre  les  zodiaques  de  différents  peuples. 

D'autre  part,  cette  longue  persistance,  jusqu'au  milieu  de  sociétés  éclairées, 
de  pratiques  dont  l'inutilité  et  la  vanité  sont  désormais  connues,  est-elle  le 
fruit  seulement  de  la  coutume  et  de  la  tradition  ?  Une  habitude  mentale, 
continuée  de  génération  en  génération,  n'a-t-elle  pas  créé  un  véritable  instinct 
transmissible,  comme  la  crainte  à  l'aspect  du  serpent  est  devenue  instinctive 
chez  le  singe  qui,  avant  toute  expérience,  tressaille  à  la  première  vue  de  cet 
animal  ? 

IJaslronomie  naissante  contemporaine  de  l'animisme.  —  Dans  la  phase 
inférieure  du  développement  des  peuples,  la  ressemblance  des  conceptions 
fabuleuses  ne  s'arrête  pas  d'ailleurs  aux  monstres  qui  avalent  les  astres. 
L'entrainement  de  la  pensée  humaine  se  fait  en  tout  dans  une  même  direc- 
tion. Sur  un  même  horizon  social,  le  caractère  des  fables  présente,  quels  que 
soient  le  lieu  et  l'époque,  les  mêmes  traits  généraux.  Par  l'effet  de  ces  ten- 
dances communes,  les  créations  et  les  formes  peuvent  aisément  se  rapprocher. 

Le  monstre  qui  menace  le  Soleil  et  la  Lune  appartient  à  la  période  psy- 


^  Maximus  Taurinemis  [V*  siècle],  Homiliae,  1618;  homilia  de  defectu  Lunae,  p.  703. 
—  5  Pontificale  romanum,  part.  1(,  De  benedictione  signi  vel  campanae.  —  3  Lafitau, 
Mœurs  des  sauvages  amériquains,  1724,  éd.  4^,  t.  I,  p.  253. 

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66  INTRODUCTION.   CHAPITRE  II. 


chologique  de  Fanimisme.  Il  se  lie,  comme  cas  spécial,  cerlaînemenl  fort 
curieux,  à  toute  cette  conception  fantastique  d'èmes,  d'esprits,  de  génies,  que 
l'on  imaginait  remplir  Tunivers,  et  qu'on  entendait  jusque  dans  le  pétille- 
ment de  la  flamme,  l'agitation  des  feuilles  et  le  murmure  de  l'eau. 

Il  semble  qu'à  un  certain  moment  de  révolution  mentale,  l'univers  se 
dédouble  aux  yeux  des  hommes.  Chaque  objet  n'a  pas  seulement  son  corps, 
mais  aussi  son  ombre.  On  dit  que  cette  croyance  est  née  de  l'apparition  dans 
les  songes  d'objets  qui  ne  pouvaient  pas  être  présents  en  corps  el  que  Ton 
supposait  avoir  une  seconde  forme  ou  image.  Dans  Homère,  Palrocle,  après 
sa  mort,  apparaît  en  songe  à  Achille  K  Mais  ce  ne  pouvait  être  le  corps  de 
Palrocle,  c'était  donc  son  âme.  L'idée  que  les  corps  avaient  des  âmes  se 
trouvait  ainsi  comme  inculquée  par  les  sens.  Les  objets  qu'on  mettait  dans 
les  tombeaux  n'étaient  pas  destinés  au  corps,  qui  n'avait  plus  de  besoins, 
mais  à  celte  seconde  personnalité,  qui  subsistait,  et  que  les  survivants  voyaient 
dans  leurs  rêves.  Or^  comme  ces  rêves  ne  montraient  pas  seulement  des 
personnes  ou  des  animaux,  mais  jusqu'à  des  objets  inertes,  il  fallait  que  ces 
objets  eussent  aussi  en  eux  un  principe  animique.  Telle  est  l'origine  qu'on 
attribue  à  l'animisme,  un  des  grands  horizons  dans  l'évolution  mentale  pri- 
mitive. C'est  précisément  cet  horizon  qui  correspond  à  l'astronomie  que  nous 
venons  de  décrire. 

A  ce  moment,  tout  dans  la  nature  a  son  esprit  ou  génie  ;  tout  a  sa  person- 
nalité. Les  pierres  parlent  à  l'homme  et  les  arbres  lui  manifestent  leurs 
joies  ou  leurs  douleurs.  Ce  n'est  même  pas  assez  des  âmes  des  objets  sen- 
sibles. Des  génies  de  toute  espèce  flottent  partout,  cachés  sous  le  monde 
matériel.  Et  comme  l'homme  primitif  avait  beaucoup  à  craindre,  ces  génies 
sont  le  plus  souvent  à  redouter,  et  à  pacifier  par  des  sacrifices. 

L'animisme,  en  se  resserrant  peu  à  peu,  conduit  aux  conceptions  mytho- 
logiques. Il  est  à  remarquer  que  l'homme  fait  d'abord  des  dieux  des  objets 
les  plus  vulgaires,  tels  que  des  pierres,  des  morceaux  de  bois,  des  dents 
d'animaux.  Ce  sont  ses  fétiches.  Ils  figurent  en  premier  parce  qu'ils  se  trouvent 
plus  près  de  lui  et  que  son  intelligence  est  plus  bornée.  iMais  plus  tard  les 
agents  qu'il  craint  et  qu'il  conjure  sont  les  forces  météorologiques.  Les  vents, 
les  pluies,  les  orages  et  surtout  l'éclair  el  la  foudre  sont  à  ses  yeux  des  puis- 
sances surnaturelles  dont  il  a  tout  à  appréhender.  Il  s'arrête  là  un  moment, 
parce  qu'il  n'a  pas  encore  élevé  sérieusement  les  yeux  vers  le  ciel.  Un  temps 
viendra  où  il  laissera  les  météores  de  l'air  pour  diviniser  les  astres.  Ses  dieux 
vont  toujours  en  s'éloignant. 


Homerus,  Illâs,  lib.  xxiii. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   NAISSANCE  DE  l'aSTRONOMIE.  67 

A  Pépoque  où  il  en  esl  aux  déités  terrestres,  la  crainte  des  dangers  qui 
entourent  de  toutes  parts  l'homme  sans  armes  et  sans  industrie  le  domine 
encore,  il  a  des  conjureurs  et  des  sorciers  plutôt  que  des  prêtres*  Dans  le 
monde  fantastique  qui  l'entoure  et  dont  il  se  croit  le  jouet,  il  cherche  à  lire 
ce  qui  lui  est  réservé,  par  la  divination  et  par  l'explication  des  songes. 

A  la  naissance  de  l'astronomie,  les  différents  peuples,  quelle  que  soit  la 
dale  ou  la  région  de  la  Terre,  ont  leur  place  dans  un  même  intervalle  de 
l'histoire  psychologique.  Tous  occupent  un  étal  de  développement  mental, 
compris  depuis  la  période  des  idoles  brutes  jusqu'à  la  croyance  aux  esprits 
et  aux  génies,  sans  dépasser  la  personnification  des  météores.  Beaucoup  ren- 
daient encore  un  culle  ou  du  moins  portaient  une  vénération  aux  montagnes, 
aux  rochers,  aux  pierres,  aux  arbres,  aux  fontaines.  S'ils  façonnaient  leurs 
idoles,  ils  ne  savaient  encore  les  tailler  que  d'une  manière  grossière.  Mais 
leur  conception  d'un  monde  idéal  n'allait  pas  jusqu'à  la  personnification  et 
à  l'adoration  générale  des  astres. 

Les  nations  hyperboréennes  de  l'Ancien  Continent  étaient  encore,  au 
siècle  dernier,  celles  chez  lesquelles  les  notions  astronomiques  restaient  le 
plus  bornées.  Elles  ne  connaissaient  guère  des  choses  du  ciel  que  le  cours 
général  du  Soleil  et  celui  de  la  Lune,  sans  avoir  rien  ou  presque  rien  remarqué 
parmi  les  étoiles.  Elles  comptaient  aussi  au  nombre  de  celles  dont  l'état 
mental  répondait  aux  caractères  psychologiques  les  moins  élevés  de  la 
période  dont  nous  venons  d^indiquer  les  traits  principaux.  Les  Ostiaks  avaient 
pour  idoles  des  troncs  d'arbres  et  des  bûches  arrondies  par  le  haut  pour  en 
faire  des  espèces  de  tètes  d'homme.  On  trouve  dans  les  tombeaux  des  Tar- 
tares  de  la  Sibérie  des  pierres  qui  ont  servi  d'idoles,  et  sur  lesquelles  on  a 
setilement  façonné  d'une  manière  grossière,  à  l'une  des  extrémités,  une  sorte 
de  tête  humaine.  Les  Finnois  adoraient  la  Terre,  les  montagnes  et  les  grandes 
pierres.  On  connaît  encore  en  Laponie  des  collines  sacrées,  et  le  promon- 
toire d'Erapyha,  en  Finlande,  est  un  lieu  vénéré,  au  sommet  duquel  demeurent 
érigées  quatre  pierres  massives.     * 

La  zone  qu'habitent  ces  peuplades  est  aussi  la  terre  classique  des  cha- 
mans  qui,  lorsqu'ils  sont  possédés  du  démon,  prédisent  l'avenir  et  guérissent 
les  maladies.  Il  faut  lire  dans  le  voyage  de  Wrangel  les  scènes  de  sorcellerie 
auxquelles  ils  se  livrent.  C'est  là  qu'on  trouvait  les  wizards  de  Laponie, 
dont  les  successeurs  vendent  encore  le  vent  aux  navires  baleiniers.  C'est 
enfin  dans  la  région  analogue  de  l'Amérique  polaire  que  les  angekoks  des 
Esquimaux  pratiquaient  une  sorte  de  magie. 

Les  Tschouwaches  visités  par  Gmelin  en  4733  étaient  entre  les  mains 
de  leurs  sorciers.  Les  Tartares  que  le  même  voyageur  avait  trouvés  près  de 


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68  INTRODUCTION.  CHAPITRE  II. 

Krasnoïarsk  se  croyaient  sans  cesse  exposés  à  Tinlervention  des  dénions. 
Les  Yakoutes  pratiquaient  la  chiromancie.  Les  Kamtschadales^  d'après  le 
récit  de  Steller^  se  figuraient  que  des  esprits  malfaisants  résidaient  dans  les 
montagnes^  les  volcans  et  les  sources  bouillantes.  Ces  esprits  descendaient  la 
nuit  vers  les  lieux  habités;  mais  heureusement  de  vieilles  femmes,  par  leurs 
sortilèges^  étaient  capables  de  les  rendre  impuissants.  Parmi  tous  ces  peuples 
il  n'y  avait  que  des  signes  encore  bien  limités  d'une  transition  vers  l'adora- 
tion des  astres.  Les  Samoïèdes  seuls  voyaient  dans  le  Soleil  et  la  Lune  des 
espèces  de  demi-dieux,  ou  dieux  tout  à  fait  subalternes,  pendant  que  les 
Finnois  rendaient  certains  hommages  à  la  Grande  Ourse.  Tous  les  autres 
étaient  en  pleine  et  exclusive  sorcellerie. 

Également  pour  les  Scandinaves,  les  précipices  et  les  anfractuosités  des 
rochers  étaient  habités  par  des  génies,  qui  possédaient  toutes  les  connais- 
sances. On  les  nommait  dwergar,  et  dans  l'écho  on  entendait  leur  voix. 
Quelques-uns  se  montraient  bienfaisants,  mais  il  y  avait  plusieurs  catégories 
de  génies  noirs  et  de  génies  des  ténèbres.  L'astrognosie  relativement  déve- 
loppée de  ce  peuple  nous  a  montré  cependant  son  plus  haut  degré  d'avance- 
ment. Aussi  arrivait-il  aux  données  météorologiques.  L'arc-en-ciel  était  pour 
lui  le  chemin  du  ciel;  Thor,  le  dieu  du  tonnerre,  des  vents,  des  pluies,  du  beau 
temps  et  des  récoltes.  Mais  ce  qui  continuait  de  marquer  les  émotions*  de 
crainte  de  la  période  primitive,  c'est  que  le  nom  du  palais  du  dieu  signifiait, 
dans  la  langue  gothique,  «  asile  contre  la  terreur.  » 

La  condition  des  tribus  nègres  de  l'Afrique,  dont  l'astronomie  s'arrête 
également  aux  notions  les  plus  primitives,  est  comparable  à  celle  des  peu- 
plades de  la  Sibérie.  Tels  sont  la  plupart  des  noirs  du  Sénégal,  deïa  Guinée, 
du  Congo  et  du  cap  de  Bonne-Espérance.  La  partie  occidentale  du  Continent 
Africain  est  la  terre  par  excellence  des  gris-gris  et  du  fétichisme.  Les  Quojas 
de  la  Sénégambie,  par  exemple,  n'en  sont,  comme  les  hyperboréens  d'Asie, 
qu'à  la  sorcellerie  et  n'adorent  pas  encore  le  Soleil  ni  la  Lune.  Outre  Kanno, 
le  dieu  suprême,  ils  ont  autour  d'eux  desjannanin^  ou  esprits  des  morts,  dont 
ils  invoquent  la  protection.  Comme  tous  les  peuples  qui  les  entourent,  ils  se 
contentent  de  suivre  les  lunes,  tout  travail  cessant  le  jour  de  la  néoménie, 
sous  peine  de  la  corruption  de  leur  maïs  et  de  leur  riz.  D'autres  tribus  étaient 
encore,  s'il  est  possible,  moins  avancées.  Les  noirs  de  Madagascar  décrits  par 
Houtman  en  1595  n'avaient  pas  de  nom  pour  distinguer  les  jours  ni  les 
années.  Aussi  ne  savaient-ils  compter  que  jusqu'à  10. 

La  comparaison  avec  les  Gouanches  des  Canaries  est  instructive.  Ce  petit 
peuple  était  parvenu,  d'après  les  premiers  voyageurs,  aux  débuts  de  l'astro- 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  —  NAISSANCE  DE  l'aSTRONOHIE.  69 

latrie  ^  Le  culte  des  astres  n'avait  pas  cependant  pour  lui  de  caractère 
général  :  chacun  suivait  ses  préférences  personnelles,  les  uns  adorant  le 
Soleil,  d'autres  la  Lune,  d'autres  encore  les  diverses  planètes.  Eh  hien,  en 
même  temps,  leur  astronomie  était  plus  avancée  :  ils  avaient  découvert 
toutes  les  grandes  planètes.  Le  niveau  des  connaissances  et  Tétat  social  tout 
entier  étaient  plus  élevés  que  chez  le  sauvage.  Si  les  Gouanches  cultivaient 
encore  la  terre  avec  des  cornes  de  bœufs  et  n'avaient  pour  rasoirs  el  pour 
couteaux  que  des  oulils  faits  de  pierres  tranchantes,  ce  n'était  pas  l'effet  de 
leur  atlardement,  mais  uniquement  celui  de  leur  position  isolée. 

En  passant  aux  véritables  sauvages  du  Nouveau  Monde,  nous  retombons 
au  contraire  dans  une  condition  inférieure  d'état  intellectuel  el  de  société. 
Presque  tous  les  Indiens  de  l'Amérique  du  Nord  avaient  foi  dans  les  présages 
qu'ils  tiraient  des  songes.  Les  Caraïbes  croyaient  à  la  présence  d'esprits,  les 
uns  bons,  les  autres  mauvais.  Leur  astronomie  était  bien  bornée,  car  ils  ne 
nommaient  individuellement,  dit  Labat,  que  le  Soleil  et  la  Lune.  Les  Iroquois, 
un  peu  plus  avancés  dans  la  connaissance  du  ciel,  étaient  arrivés  à  diviniser 
le  Soleil  ;  mais  ils  plaçaient  encore  au-dessous  de  lui  de  nombreux  esprits, 
hoiidalkon-sona,  c'est-à-dire  esprits  de  toutes  sortes,  qui  remplissaient  les 
différentes  parties  de  l'univers.  Les  Esquimaux  passaient  de  la  sorcellerie 
pure  à  la  personnification  des  météores,  et  voyaient,  par  exemple,  dans  le 
tonnerre,  la  querelle  de  deux  vieilles  femmes;  mais  ils  n'avaient  pas  divinisé 
les  objets  célestes. 

Les  Indiens  de  l'intérieur  du  Brésil  en  étaient  encore,  de  leur  côté,  à  la 
période  des  sortilèges.  Ils  avaient  des  devins,  et  ils  attribuaient  une  puis- 
sance au  tonnerre.  Ils  ne  savaient  guère  compter  au  delà  de  5,  et  lorsqu'ils 
devaient  désigner  un  nombre  un  peu  plus  considérable,  ils  n'avaient  de 
ressource  que  de  le  montrer  sur  les  doigts.  Eh  bien,  entre  les  planètes,  ils 
n'avaient  distingué  que  Vénus. 

Les  deux  grands  peuples  policés  de  l'Amérique  avaient  une  science  plus 
avancée  que  celle  des  sauvages.  Nous  avons  vu  cependant  qu'ils  ne  connais- 
saient qu'une  des  grandes  planètes.  Or,  on  trouve  que  dans  leur  développe- 
ment psychologique  ils  s'arrêtaient  sur  le  seuil  de  l'astrolâtrie.  La  religion 
des  Aztèques  était  une  religion  sanguinaire,  où  le  caractère  des  dieux  tenait 
de  celui  des  démons.  11  y  avait  seulement,  au  Mexique,  un  commencement 
d'adoration  pour  le  Soleil  et  pour  la  Lune,  dont  les  statues  restaient  des 
objets  d'exception.  Les  Incas  avaient  passé  par  deux  phases,  que  Garcilaso 
distingue  soigneusement.  La  première  avait  été  celle  du  fétichisme.  Dans  la 


1  Relation  de  Cadà-Mosto  de  1484. 


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70  INTRODUCTION.   CHAPITRE  II, 

seconde,  l'éclair,  le  tonnerre  et  la  foudre  étaient  personnifiés  sous  le  nom 
d'Illapa.  La  Lune  était  regardée  comme  la  sœur  et  Tépouse  du  Soleil.  Cepen- 
dant, on  ne  la  traitait  pas  encore  comme  déesse  et  on  ne  lui  oiïrait  pas  de 
sacrifices.  Le  Soleil  seul  recevait  des  honneurs  divins.  Les  deux  grands 
peuples  semi-civilisés  de  TAmérique  se  trouvaient  donc,  au  temps  de  Gortéz 
et  de  Pizarre,  à  Taurore  seulement  d'un  nouvel  âge,  auquel  ils  se  seraient 
probablement  élevés  dans  la  suite  de  leur  développement. 

Autour  de  ces  deux  foyers,  presque  toutes  les  tribus  indiennes  en  étaient 
encore  tout  au  plus  aux  démons  météorologiques.  Le  tonnerre  était  pour  les 
unes  la  voix  d'une  espèce  particulière  d'hommes  qui  volaient  dans  les  airs. 
D'autres  faltribuaient  à  des  oiseaux  inconnus  et  mvstérieux.  Selon  les  Monta- 
gnais  c'était  l'effort  que  faisait  un  génie  pour  vomir  une  couleuvre  qu'il  avait 
avalée,  et  ils  en  donnaient  pour  preuve  qu'après  qu'un  arbre  avait  été 
frappé  par  la  foudre,  il  portait  une  marque  qui  ressemblait  a  un  de  ces 
reptiles*. 

D'autre  part,  il  restait  en  maints  endroits  de  l'Amérique  de  nombreux 
vestiges  du  fétichisme,  et  bien  des  peuplades  conservaient,  avec  une  véné- 
ration plus  ou  moins  soutenue,  les  vieilles  idoles  de  pierre  de  leurs  aïeux. 
Les  Incas  eux-mêmes  en  avaient  encore,  qu'ils  appelaient  guacas;  mais  elles 
n'étaient  plus  là,  disaient-ils,  que  parce  que  leurs  pères  leur  avaient  appris  à 
les  honorer.  Dans  le  temple  des  Natchez,  où  l'on  cniretenaitle  feu  perpétuel, 
il  y  avait  aussi  une  pierre,  servant  d'idole,  qui  était  enveloppée  dans  plus  de 
cent  peaux  de  cerfs. 

Dans  le  vaste  monde  de  l'Orient,  les  peuples  les  moins  avancés,  et  qui 
n'avaient  qu'une  astronomie  tout  à  fait  rudimentaire,  en  étaient  aussi  à 
l'idolàlrie  grossière  ou  au  règne  des  démons.  Les  Tagales  des  Philippines,  par 
exemple,  faisaient  des  sacrifices  à  des  rochers,  à  des  pierres,  à  des  promon- 
toires, à  dès  arbres  respectés  à  cause  de  leur  vétusté.  Ils  peuplaient  l'univers, 
au-dessous  du  dieu  suprême,  d'anitos  ou  esprits,  parmi  lesquels  étaient  les 
âmes  de  leurs  ancêtres;  et  l'époque  des  génies  était  si  bien  marquée  parmi 
eux  (|u'ils  voyaient  sur  la  cime  des  arbres  sacrés,  avec  une  netteté  et  des 
détails  qui  faisaient  l'étonnement  des  premiers  Européens,  des  fantômes 
gigantesques  et  bizarres.  A  l'archipel  de  la  Société,  où  nous  verrons  que  la 
découverte  des  planètes,  faite  en  partie,  n'était  pas  cependant  encore 
complète  ^,  la  condition  psychologique  des  insulaires  était  peu  différente. 


1  De  Charlevoix,  Histoire  et  description  générale  de  la  Nouvelle  France,  1744,  t.  III, 
p.  401.  —  ^  Chapitre  III,  achèvement  de  la  découverte  des  grandes  planètes. 


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ÉPOQUE  FABULGUeiâ.  NAtSSANOE  DE  L  ASTRONOMIE.  Tl 

L'air  était  pour  eux  hanté  de  génies,  et  ils  avaient  grand'peur  des  oramatua, 
ou  esprits  de  leurs  parents  morts,  auxquels  ils  faisaient  des  ofTrandes. 

Dans  des  temps  historiques,  môme  très  anciens,  TÉgypte  et  la  Mésopo- 
tamie étaient  déjà  plus  avancées.  Toutes  les  planètes  y  étaient  connues,  et  en 
même  temps  les  astres  y  étaient  adorés.  Mais  chez  les  Aryens  nous  pouvons 
remonter  au  moment  où  ce  peuple  ne  faisait  que  sortir  de  l'astronomie  pri- 
mitive. A  cette  époque,  il  n'avait  pas  encore  la  culture  inlellectuelle  ni  la 
religion  poétique  qui  Font  distingué  plus  tard.  Dans  la  Bactriane,  il 
n'allait  pas  au  delà  des  phénomènes  atmosphériques.  Parmi  les  objets 
auxquels  le  culte  s'adressait,  figuraient  ouschas  l'aurore,  Veôs  des  Grecs  et 
Voslara  des  Germains,  les  açviits  qui  personnifiaient  les  deux  crépuscules  du 
matin  et  du  soir,  et  dont  les  Grecs  ont  fait  les  dioscures,  les  gandharvas  ou 
chevaux  célestes,  qui  représentaient  les  rayons  du  Soleil,  et  qui  ont  fourni 
l'idée  des  centaures,  enfin  les  marouts,  qui  étaient  les  vents.  Ceux-ci  compo- 
saient l'armée  d'Indra,  le  Soleil,  dans  la  lutte  gigantesque  de  ce  dieu  contre 
Vrîtra  (l'enveloppé)  et  Ahi  (le  serpent),  noms  sous  lesquels  on  reconnaît  sans 
ipeine  le  nuage  orageux  et  la  foudre. 

Longtemps  même,  pour  le  pâtre  du  Sapta-Sindhou,  les  astres  n'ont  été 
que  des  feux  allumés  par  Agni  (le  feu  élémentaire)  ou  par  Varouna  (la  voûte 
céleste).  Un  hymne  qu'il  adressait  aux  dieux  ne  mentionne  la  Lune,  Tchan- 
dramas,  aux  rayons  glacés,  que  pour  en  proclamer  rinq)uissance  devant  les 
feux  divins  du  ciel.  La  seule  constellation  qu'il  avait  nommée  était  la  Grande 
Ourse,  et  nous  venons  de  voir  qu'il  n'allait  pas  jusqu'à  invoquer  les  étoiles, 
mais  seulement  les  phénomènes  lumineux  de  l'air. 

Les  Draviriens,  aborigènes  de  la  péninsule  de  l'Inde,  qui  furent  rencon- 
trés par  les  Aryens  lorsqu'ils  envahirent  le  pays,  avaient  découvert  une  partie 
seulement  des  grandes  planètes  ^  Ils  n'étaient  qu'à  la  croyance  dans  les 
génies  malfaisants,  qu'ils  apaisaient  par  des  sacrifices  humains.  La  plupart 
de  leurs  tribus  comptaient  jusqu'à  100  et  celles  qui  pouvaient  aller 
jusqu'à  1  000  faisaient  exception. 

En  Perse,  l'époque  de  Zoroastre  est  celle  où  les  génies  ont  brillé  dans 
tout  leur  éclat.  Les  amchasfands  ou  bons  anges  avaient  sous  leurs  ordres 
les  izeds,  qui  combattaient  les  devs  ou  esprits  du  mal.  Le  Zend-Avesta  nous 
montre  partout  des  fef^ver  ou  ferouer  incorporels;  ils  existaient  par  millions, 
comme  les  prototypes  des  distinctions  individuelles,  près  de  tous  les  objets 
et  de  tous  les  êtres.  Les  anciens  Arabes  parlaient  aussi  de  légions  de  génies. 


Chapitre  III,  achèvement  de  la  découverte  des  grandes  planètes. 


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7f  INTRODUCTION.   GHAPITRE  II. 

qui  avaient  leurs  prioces^  et  qu'ils  désignaient  sous  les  noms  de  djin  et  de 
beni-al-djian. 

Pour  ce  qui  louche  Pantiquité  classique,  le  souvenir  des  faunes,  des  nym- 
phes, des  satyres,  des  dryades,  est  présent  à  tous  les  esprits.  Alcinous, 
Apulée,  Psellus  nous  disent  qu'il  y  avait  des  génies  visibles  et  invisibles, 
dans  toutes  les  parties  des  quatre  éléments.  L'époque  de  laquelle  datent  ces 
croyances  est  celle  où  les  poèmes  d'Homère  ne  nous  parlaient  encore  que 
de  Vénus. 

Il  est  resté  en  Occident  des  vestiges  du  culte  des  météores  qui  remontent 
au  temps  de  l'astronomie  primitive  des  Gaulois.  Les  prêtresses  de  l'ile  de 
Sein  ne  disposaient-elles  pas  des  vents  et  des  orages  *  ?  On  dut  créer  un 
nom,  tempestarii,  pour  ceux  qui  excitaient  les  tempêtes.  Des  peines  furent 
portées  contre  eux,  dans  les  capitulaires  de  Gharlemagne  et  dans  les  canons 
de  plusieurs  conciles.  Il  y  eut,  dans  le  Nord,  un  évéque  qui  entreprit  d'apaiser 
une  tempête  avec  de  l'eau  bénite  et  des  prières  ^.  Mais  ces  idées  se  modi- 
fient quand  on  commence  à  comprendre  que  ces  phénomènes  ont  des  causes 
naturelles;  et  c'est  alors  que  le  merveilleux  et  la  personnification  passent 
des  météores,  devenus  familiers,  aux  astres,  sur  lesquels  plane  encore  le 
mystère. 

État  social  au  temps  dé  l'astronomie  primitive.  —  Arrêtons-nous  un 
instant  à  résumer.  Au  point  où  nous  avons  limité  l'astronomie  primitive, 
l'homme  n'avait  jeté  pour  ainsi  dire  qu'un  premier  et  vague  coup  d'œil  vers 
le  ciel.  Il  ne  possédait  encore  qu'une  connaissance  générale  de  la  lunaison  et 
de  l'année,  il  n'avait  distingué  que  les  plus  beaux  astérismes  et  parmi  les 
planètes  n'avait  découvert  que  Vénus.  Les  phénomènes  célestes  lui  étaient 
seulement  connus  par  l'événement  :  il  ne  savait  en  calculer  aucun  à  l'avance. 
Il  devait  revoir  la  Lune  nouvelle  pour  s'assurer  de  la  néoménie,  suivre  les 
longueurs  des  ombres  pour  assigner  le  temps  du  solstice;  et  quant  aux 
éclipses,  elles  venaient  toujours  prendre  par  surprise  les  populations. 

Cette  enfance  de  la  science  appartient  aussi  à  l'enfance  des  sociétés,  à 
leur  enfance  à  la  fois  matérielle  et  morale.  Elle  ne  nous  conduit  nulle  part 
au  delà  de  l'époque  des  tribus,  soit  chasseresses,. soit  pastorales,  soit  agri- 
coles. C'était  le  temps  où  les  artisans  ne  sortaient  pas  des  métiers  les  plus 
élémentaires  du  vannier,  du  potier,  du  tisserand,  de  l'orfèvre,  du  charpen- 


*  Pomponius  Mêla,  De  situ  orbis,  lib.  m,  cap.  6.  —  ^  0.  Tryggtiason,  Saga,  cap.  33 
[X«  ou  XI«  siècle]. 


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ÉPOQUE  FABULEUSB.  —  NAISSANCE  DE  l' ASTRONOMIE.  75 

tîer.  C'était  Fâge  de  la  pierre,  et  parfois  dans  les  contrées  les  plus  avancées, 
comme  au  Pérou,  le  commencement  de  Fâge  du  bronze. 

Mais  c'est  surtout  la  ressemblance  de  Fétat  mental  général  qui  offre  de 
Finlérét.  L'étude  scientifique  du  ciel,  ni  par  suite  les  préoccupations  asirono- 
miques,  n'étaient  pas  encore  nées.  L'homme  vivait  dans  une  sphère  bornée, 
où  il  ne  voyait  guère  que  ce  qui  était  tout  près  de  lui.  Son  intelligence  était 
trop  resserrée  pour  arriver  à  adorer  les  astres,  ou  moins  encore,  comme  dans 
l'astrologie,  à  en  faire  des  régulateurs  de  nos  actions.  L'imagination  avait 
partout  des  conceptions  analogues  et  des  entraînements  communs.  Mais  c'est 
un  fait  manifeste  et  remarquable  que  ces  conceptions,  auxquelles  nous 
verrons  plus  tard  s'appliquer  des  caractères  astronomiques  si  prononcés  et 
si  durables,  restaient  alors  absolument  en  dehors  d'idées  sidériques.  La  base 
manquait  pour  des  créations  plus  élevées  :  tout  était  terrestre  et  rapproché. 


10 


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74  INTROmJCTION.  CffAriTRE    ÏH. 


CHAPITRE  IIL 

ÉPOQUE  FABULEUSE  (suite).  —  L'ASTRONOMIE  FAMILIÈRE. 


Lenteur  des  progrès  de  Fastronomie  primitive.  —  La  sphère  et  sa  rotation.  —  Heures 
métriques.  —  Observation  de  l'heure  par  les  étoiles.  —  Achèvement  de  la  déx^ouverte 
des  planètes.  —  Institution  du  calendrier.  —  Calendriers  lunaires.  —  Calendriers 
solaires.  —  Calendriers  luni-solaires.  —  Les  fêtes  séculaires.  —  Les  pyramides. 


Lenteur  des  progrès  de  l^astronomie  primitive.  —  On  trouvera  que  c'était 
peu  de  chose,  pour  les  premiers  efforts  d'une  société,  de  reconnaître  Vénus 
seule  parmi  les  planètes,  et  de  n'arriver  à  compter  les  lunes  qu'en  les 
voyant  reparaître  et  les  années  par  le  retour  des  neiges  ou  des  jours  les 
plus  courts.  Mais  il  ne  faut  pas  perdre  de  vue  la  lenteur  des  progrès 
accomplis  en  toutes  choses  pendant  Fàge  de  la  pierre,  et  même  pendant  la 
plus  grande  partie  de  l'âge  du  bronze.  Le  mouvement  intellectuel  est  un 
mouvement  accéléré,  dont  nous  ne  devons  pas  juger  l'époque  de  départ 
d'après  notre  expérience  du  XIX^  siècle. 

Que  l'homme,  dans  certaines  conditions,  peut  rester  pendant  une  immense 
durée  sans  faire  de  progrès  sensibles,  est  attesté  par  l'exemple  d'une  partie 
des  peuplades  africaines.  Déjà,  dans  l'antiquité,  Hérodote  faisait  la  remarque 
que  l'Ethiopie  n'avait  pas  changé  depuis  les  plus  anciens  souvenirs  de 
l'histoire  de  l'Egypte  K  Parlant  de  l'Afrique  méridionale,  «  l'esprit  humain, 
dit  IJvingstone,  y  est  resté  jusqu'aujourd'hui  aussi  immobile,  au  sujet  des 
opérations  physiques  de  l'univers,  qu'il  l'a  été  dans  un  certain  temps  en 
Angleterre.  Aucune  science  ne  s'est  développée,  et  le  nombre  est  bien  petit  des 
questions  qui  sont  jamais  discutées,  en  dehors  de  celles  qui  se  rattachent 
intimement  aux  besoins  de  l'estomac  -.  »  Le  même  voyageur  ajoute  ^  :  Les 


^  lletvdotus,  Historia,  lib.  ii,  cap.  30.  —  "^  LmugstonCy  Missionary  travels,  1837,  ch.  6- 
-  ^  Livingslone,  ouvr.  cité,  ch.  10. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   4.' ASTRONOMIE  FAMILIÈRE.  7» 

mortiers^  les  pHons,  les  tamis  des  Makoiolos  de  nos  jours  sont  tout  semblables 
à  ceux  ^«le  Wilkinson  décrit  parmi  les  outils  des  anciens  Égyptiens.  Le 
métier  à  lisser  vertical,  la  roue  du  potier,  le  fuseau  et  la  quenouille  à  filer, 
la  plupart  des  instruments  de  jardinage  sont  encore  les  mêmes  dont  les 
hommes  de  cette  race  se  servaient  il  y  a  cinq  mille  ou  six  mille  ans.  Gail- 
liaud  a  mis  dans  tout  son  jour  Fimmobilité  des  usages  en  Afrique  ^  et  ce 
n'est  là  qu'un  exemple  particulier. 

Il  faut  considérer  d'ailleurs  qu'un  grand  moyen  manquait: c'était  l'écrilure. 
L'enseignement  par  tradition  orale  était  nécessairement  limité  el  sujet  à 
s'altérer.  L'écriture,  celte  parole  qui  ne  cesse  pas,  phônèn  apeiron  de  Platon, 
élait  seule  capable  d'assurer  l'immortalité  des  découvertes.  On  peut  même 
voir  que  l'essor  des  connaissances,  et  celui  de  l'astronomie  en  particulier, 
était  lié  au  progrès  du  système  d'écriture  auquel  on  était  arrivé.  Aucun 
peuple  absolument  ignorant  de  l'art  d'écrire  n'avait  sensiblement  dépassé 
l'astronomie  primitive.  Les  habitants  les  plus  intelligents  de  l'Océanie,  qui 
avaient  fait  un  premier  pas  au  delà,  commençaient  à  tenir  mémoire  des  faits 
à  l'aide  de  certains  signes.  Les  Incas,  qui  observaient  les  solstices  et  les 
passages  du  Soleil  au  zénit,  avaient  leurs  quipos  ou  cordons  mnémoniques, 
qui  formaient  presque  des  livres.  Les  Aztèques  en  étaient,  comme  les  Chinois 
et  les  Japonais,  à  l'écriture  hiéroglyphique. 

Cette  écriture  était  celle  de  l'ancienne  Egypte  et  de  la  Chaldée.  Mais, 
dans  ces  contrées,  elle  fut  peu  à  peu  mêlée  de  signes  phonétiques  ^^,  expri- 
mant d'abord  des  syllabes  et  plus  tard  des  articulations  ou  véritables  lettres 
de  l'alphabet.  Les  Phéniciens  en  firent  un  procédé  exclusivement  phonétique, 
el  dès  ce  moment  la  transmission  de  la  pensée  devint  possible  dans  tous  ses 
détails.  Il  est  remarquable  que  le  Japon,  qui  était  arrivé  au  syllabisme,  s'est 
trouvé  beaucoup  plus  apte  au  progrès  que  sa  voisine  la  Chine,  qui  était 
demeurée  aux  purs  hiéroglyphes  de  l'antiquité. 

L'art  d'écrire,  dans  les  commencements  de  sa  découverte,  n'était  pas  même 
d'un  usage  répandu.  Les  anciens  Grecs  l'avaient  reçu  des  Phéniciens,  mais 
il  n'a  laissé  parmi  eux  que  bien  peu  de  traces  de  ces  premiers  temps.  On  n'a 
pas  retrouvé,  en  Grèce,  d'inscriptions  antérieures  à  la  quarantième  olympiade, 
à  la  fin  du  —  VII®  siècle.  Homère  ne  parle  pas  une  seule  fois  d'écriture. 


^  Cailliaud,  Recherches  sur  les  arts  et  métiers,  les  usages  de  la  vie  civile  et  domestique 
des  anciens  peuples  de  l'Egypte,  de  la  Nubie  et  de  l'Ethiopie,  1831;  avec  de  nombreuses 
planches  coloriées  représentant  les  outils  et  les  opérations  des  premiers  arts.  —  ^  Avant 
le  —  X*  siècle. 


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76  INTRODUCTION.  CHAPITRE    III. 

Ses  sêmara  lugrà  ou  signes  funestes  ^  sont  des  peintures,  des  hiéroglyphes, 
mais  non  des  lettres.  11  ne  mentionne  ni  épitaphes  ni  inscriptions;  et  Ton 
voit  par  un  passage  de  FOdyssée  ^,  que  le  subrécargue  d'un  navire  devait 
savoir  par  cœur  la  liste  de  sa  cargaison. 

Ce  fut  donc  à  peu  près  sans  le  secours  de  récriture  que  Tastronomie  des 
premiers  peuples  eut  à  se  développer.  On  avait  besoin  cependant  d'une 
connaissance  plus  exacte  des  mouvements  célestes,  pour  mieux  diviser  le 
cours  de  la  journée  et  de  la  nuit  et  afin  de  donner  de  la  régularité  aux 
mois  et  aux  années.  Ces  usages  familiers  exigeaient  plus  d'application  que 
n'en  avaient  demandé  les  premières  remarques  du  sauvage.  La  science  était 
en  quelque  sorte  poussée  en  avant  par  l'extension  des  besoins,  et  comme 
ceux-ci  appartenaient  à  la  vie  intime,  l'astronomie,  dans  ses  premiers  progrès, 
fut  la  science  de  tous  :  ce  fut  une  astronomie  familière. 

La  sphère  et  sa  rotation.  —  Il  fallait  d'abord  se  former  une  idée  générale 
de  la  sphère.  On  avait  une  notion  intuitive  de  ses  principaux  cercles  avant 
de  leur  assigner  des  noms.  Chez  les  Grecs,  par  exemple,  le  méridien, 
mesêmbrinos,  est  nommé  pour  la  première  fois  par  Euclide  ',  au  —  IV®  siècle; 
les  colures,  kolouroi,  mot  qui  signifie  mutilés,  se  voient  d'abord  dans  Théon 
de  Smyrne  *,  au  —  II«  siècle.  C'étaient,  dans  cet  auteur,  tous  les  cercles  de 
déclinaison  qui  se  trouvaient  tronqués  à  la  vue  par  le  parallèle  de  perpé- 
tuelle occultation.  Mais  plus  tard  les  colures  ne  furent  plus  que  ceux  de  ces 
cercles  qui  passaient  par  les  équinoxes  et  les  solstices  ^.  Les  Grecs  appelaient 
toujours  la  route  du  Soleil  loxos,  l'oblique.  Achilles  Tatius,  au  +  IV®  siècle, 
est  le  premier  qui  emploie  ekleiptikos,  l'écliptique  ^ 

L'obliquité  de  la  sphère  était  un  sujet  d'étonnement.  Beaucoup  d'anciens 
philosophes,  tels,  par  exemple,  qu'Anaxagores,  Diogènes  d'Apollonie,  Empé- 
docles  et  Démocrites,  s'imaginaient  que  le  pôle  avait  occupé  autrefois  le 
zénit  et  que  l'horizon  s'était  relevé  peu  à  peu  du  côté  du  Nord.  C'était 
alors  aussi  que  la  route  du  Soleil,  qu'ils  supposaient  auparavant  dans  l'équa- 
teur,  était  devenue  oblique.  Aristote,  et  probablement  tous  les  Grecs,  en 
regardant  le  ciel,  se  tournaient  du  côté  du  pôle  :  la  droite  était  l'Est  et  la 
gauche  l'Ouest.  Mais  Lucain,  qui  était  de  Cordoue,  qu'on  pouvait  appeler 
alors  l'extrême  Occident,  faisait  face  au  Couchant  :  il  plaçait  le  Nord  à  droite 
et  le  Sud  à  gauche. 


^  Homerus,  Ilias,  lib.  vi,  v.  168.  —  2  Homerm,  Odyssea,  lib.  viii,  v.  164.  —  3  Euclides, 
Phaenomena.  —  *  Theon  Smymius,  Liber  de  Astronomia,  cap.  8.  —  ^  Proclus,  De  sphaera, 
cap.  9.-6  Achilles  Tatius,  Isagogc  in  phaenomena,  cap.  23. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   l'aSTRONOMIE  FAMILIÈRE.  77 

Vingt  ou  même  vingt-trois  siècles  avant  notre  ère,  les  Âccadiens  avaient 
divisé  le  cercle  de  Fécliptique  en  douze  parties  ^,  les  dodécalémories,  qui 
furent  adoptées  avec  le  temps  par  les  peuples  voisins.  Ces  arcs,  en  se  mon- 
trant successivement  aux  regards,  partageaient  la  rotation  de  la  sphère  en 
12  parties,  les  12  heures  doubles  de  la  période  diurne.  C'était  le  caractère 
de  l'astronomie  chaldéenne  de  considérer  les  astérismes  à  Thorizon,  par 
opposition  à  Fastronomie  de  Tlnde  et  de  la  Chine,  qui  les  prenait  à  leur 
culmination.  C'étaient  les  couchers  et  les  levers  annuels,  c'est-à-dire  le 
dernier  coucher  visible  le  soir  et  le  premier  lever  saisissable  le  matin,  qui 
formaient  la  base  de  l'astronomie  pratique  de  la  Chaldée  et  des  pays  qui  l'avoi- 
sinaient.  On  construisait  des  calendriers  où  le  retour  annuel  de  ces  phéno- 
mènes était  soigneusement  marqué.  On  composait  des  systèmes  d'astérismes 
qui  se  levaient  et  se  couchaient  ensemble.  Les  divers  membres  d'un  même 
système  s'appelaient,  en  grec,  paranatolai  ^y  d'où  nous  avons  fait  parana- 
tellons. 

Hésiode  parle  des  levers  et  couchers  héliaques  des  étoiles,  tians  au  moins 
dix  passages  différents  '.  Le  système  d'observation  fondé  sur  ces  phénomènes 
a  été  exposé  en  détail  par  Sextus  Empiricus  ^  On  remarquait  des  étoiles 
brillantes,  soit  au  nord,  soit  au  sud  de  l'écliptique,  qui  par  leur  lever  ou 
leur  coucher  fixaient  le  commencement  et  la  On  de  l'ascension  des  diverses 
dodécatémories.  Le  développement  des  douze  divisions  était  ainsi  marqué  par 
le  mouvement  des  autres  constellations,  entraînées  par  le  ciel.  C'est  sur  ce 
principe  qu'a  été  composé,  au  —  IV®  siècle,  le  célèbre  poème  d'Aratus  ^. 

Pendant  très  longtemps  l'édifice  des  paranateilons  resta  la  base  d'ensei- 
gnement de  l'astronomie  familière.  C'est  ce  qu'attestent  les  tableaux  qu'on 
retrouve  dans  les  auteurs  jusqu'à  la  fin  de  la  décadence  romaine  ^.  L'obser- 
vation avait  appris  que,  pour  la  plupart  des  étoiles,  du  lever  héliaque  du 
matin  au  lever  acronyque,  le  soir,  avec  le  soleil  couchant,  il  s'écoule  à  très 
peu  près  cinq  mois  ou  150  jours  \  Il  fallait,  d'ailleurs,  pour  observer  les 


^  Sayce,  dans  Transactions  of  the  Society  of  biblical  archaeology,  vol.  III,  187S,  p.  145, 
339.  —  2  Servius,  Commentarii  in  Virgilii  Georgica,  ad  lib.  i,  v.  218.  —  ^  Hesiodus,  Opéra  et 
dies,  V.  383,  417,  366,  571,  587,  598,  609,  614,  619;  Clypeus  Herculis,  v.  '691.  — ^  Sextus 
EmpiricuSy  Adversus  mathematicos,  lib.  v.  —  i>  Aratus,  Phaenomena,  v.  562.  —  6  Des 
tableaux  de  paranateilons,  tant  montants  que  descendants,  se  trouvent  dans  les  ouvrages 
suivants  :  Aratus,  Phaenomena,  v.  M9'lS0;Eratosth^ies,  Catasterismi,  cap.  2;  Hipparchus, 
In  Arali  et  Eudoxi  phaenomena,  lib.  ii  et  lib.  m,  cap.  8;HyginuSy  Poeticon  astronomicon, 
lib.  IV,  cap.  13;  Manilius,  Astronomicon,  lib.v;  Firmicus,  Astronomicon,  lib.  vin,  cap.  6; 
Jlf.  Capella,  De  nuptiis  philologiae  et  Mercurii,  lib.  vni.  —  ^  Autolycus,  De  ortu  et  occasu 
astrorum,  lib.  n,  prop.  4. 


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78  INTRODUCTION.    eiIAPITRE    IIK 

levers  el  les  couchers  héliaques,  que  l'astre  fut  à  une  certaine  (ifetauce  du 
Soleil;  cette  distance  dépendait  de  Féclat  de  Féloile.  Pour  Sîrius,  par  exemple^ 
il  résulte  des  données  de  Plolemée  qu'avant  de  revoir  Tastre  à  son  lever  dans 
le  crépuscule  du  matin,  le  Soleil  devait  se  trouver  abaissé  de  10^  à  li  ^^ 
au-dessous  de  Thorizon  ^ 

Les  Chinois,  bien  qu'engagés  dans  une  voie  différente,  n'étaient  pas  cepen- 
dant restés  étrangers  à  ce  qu'il  y  a  de  général  dans  les  apparitions  et  les 
disparitions  annuelles  des  astres.  Le  calendrier  des  Hia,  le  plus  ancien  monu- 
ment de  leur  littérature  astronomique,  qui  date  du  —  XXII*  siècle,  donne, 
pour  l'usage  vulgaire,  le  cours  des  principales  apparences  stellaires  pendant 
l'année.  On  y  voit  entre  autres  quel  est  l'aspect  des  constellations  dans  les 
différents  mois,  et  quels  sont  les  astérismes  qui  cessent  de  se  montrer  el 
ceux  qui  reparaissent. 

Heures  métriques.  —  Un  des  premiers  résultats  de  la  conception  de  la 
sphère  fut  de  fournir  des  mesures  définies  de  la  durée.  On  fut  à  même  de 
substituer  aux  heures  conjecturales  des  heures  métriques.  Ceires-ci  étaient,  à 
l'origine,  de  deux  espèces  différentes,  selon  qu'il  s'agissait  du  jour  ou  de  la 
nuit.  En  effet,  fhorloge  céleste  avait  deux  cadrans  distincts,  sur  lesquels 
il  fallait  lire  tour  à  tour  :  dans  le  jour  celui  du  Soleil  et  la  nuit  celui 
des  étoiles.  C'est  ce  qui  fit  qu'on  divisa  le  jour  naturel  en  un  certain  nombre 
de  parties,  allant  du  lever  du  Soleil  à  son  coucher,  et  la  nuit  naturelle  en  un 
pareil  nombre  de  fractions,  depuis  la  disparition  du  Soleil  jusqu'à  son  retour 
sur  l'horizon  le  matin  suivant.  Comme  caractère  général,  les  heures  de  la 
nuit  n'étaient  donc  pas  égales  à  celles  du  jour,  et  la  longueur  des  unes  et  des 
autres  changeait  suivant  les  saisons.  On  a  donné  à  ces  subdivisions  du  temps 
en  deux  séries  séparées  le  nom  d'heures  temporaires,  horai  kairikai  des 
Grecs. 

LesChaldéens  avaient  bien  eu  l'idée  d'heures  égales,  embrassant  la  période 
diurne  d'une  marche  uniforme.  Ce  furent  les  heures  appelées  équinoxiales, 
horai  isêmerinai,  par  les  astronomes  de  la  Grèce.  xMais  ces  heures,  dont 
l'usage  nous  semble  si  simple  et  l'avantage  si  frappant,  n'ont  prévalu  que 
dans  les  temps  modernes.  Les  astronomes  de  Babylone  se  servaient  des 
heures  temporaires,  comme  l'attestent  celles  de  leurs  observations  qui  ont 
été  calculées  par  Ptolémée.  Les  Égyptiens  des  Pharaons  employaient  égale- 
ment ces  heures  inégales.  Ils  comptaient  le  temps  à  partir  de  l'entrée  de  la 


^  Ptolemaeus,  De  apparent!  i  s  stellarum. 


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ÉPOQUE  FABULUUSE.   l'aSTRONOMIE  FAMILIÈRE.  79 

nuit  et  limitaient  au  lever  du  Soleil  les  heures  de  la  demi-période  diurne 
étoilée  :  la  divinité  qui  présidait  à  la  12^  de  ces  heures  s'appelait  a  la  Dame 
du  moment  où  il  n'y  a  plus  de  ténèbres  K  » 

Il  faut  rendre  aux  Chinois  la  justice  qu'ils  ont  de  bonne  heure  fait  usage 
d'heures  égales.  Mais  ils  n'en  ont  pas  moins  passée  comme  les  autres  peuples^ 
par  les  divisions  temporaires  du  jour  et  de  la  nuit.  La  nuit  naturelle  est 
mcme  encore  partagée  par  eux  en  cinq,  veilles^  qu'on  sonne  dans  les  villes 
et  dans  les  bourgades^  depuis  le  coucher  jusqu'au  lever  du  Soleil  ^ 

Les  Occidentaux  ont  épi^uvé  une  peine  extrême  à  saisir  la  simplicité  d'une 
même  mesure  pour  le  jour  et  pour  la  nuit.  Dans  l'antiquité  classique^  les 
heures  égales  n'ont  jamais  été  d'un  usage  fréquent.  Aussi  fallut-il^  malgré  la 
complication  qui  en  résultait^  marquer  les  heures  temporaires  sur  les  cadrans 
solaires  et  sur  les  clepsydres.  Tous  les  instruments  seiotbériques  des  Grecs 
étaient  divisés  dans  ce  système;  sur  tous^  les  lignes  tracées  étaient  celles  des 
heures  inégales^  et  telles  étaient  même  les  lignes  horaires  des  faces  de  la 
Tour  des  Vents,  ce  cadran  monumental  d'Athènes  '. 

Lorsqu'on  eut  des  clepsydres,  il  fallut  aussi  en  adapter  l'échelle  a  cette 
coutume,  ce  qui  entraînait  de  grandes  difficultés  d'exécution.  Quand  les 
Romains  parlaient  des  heures  du  jour,  ils  n'entendaient  point  par  là  des 
durées  fixes,  comme  nous  les  concevons  aujourd'hui.  Leur  none,  par 
exemple,  ou  9^  heure  comptée  du  lever  du  Soleil  *,  ne  correspondait  à 
3  heures  de  l'après-midi  suivant  nos  horloges  qu'au  temps  des  équinoxes 
seulement;  en  été  none  venait  plus  tard  et  en  hiver  elle  tombait  plus  tôt. 
L'idée  d'un  temps  uniforme  est  la  dernière  à  laquelle  l'esprit  humain  devait 
arriver. 

L'invention  des  horloges  à  poids  n'amena  pas  même  immédiatement 
l'abandon  d'un  système  qui  remontait  ù  la  barbarie.  On  continuait  à  faire 
l'annonce  des  éclipses  en  heures  temporaires,  comme  on  le  voit  entre  autres 
dans  les  almanachs  de  Regiomontanus.  Dans  beaucoup  de  villes,  notamment 
en  Allemagne,  nos  ancêtres  du  XIV«  siècle  exigeaient  que  les  horloges 
publiques,  alors  à  leur  début,  marquassent  de  grandes  heures  dans  les 
jours  d'été  et  de  petites  dans  les  jours  d'hiver  ^  C'est  par  un  reste  de  cet 
usage  qu'au  midi  des  Alpes  on  comptait  encore  les  heures  à  l'italienne,  au 


*  J.  B.  Biot,  dans  Mémoires  de  l'Acadëmie  des  sciences  de  rinstitut  de  France,  t.  XXIV, 
1«o4,  p.  316.  —  2  Magalluiens,  Nouvelle  relation  de  la  Chine,  1688,  p.  120;  Le  Comte, 
Nouveaux  mémoires  sur  l'état  présent  de  la  Chine,  1696,  t.  I,  p.  81.  —  3  Remontant  au 
plus  tut  au  —  il®  siècle.  —  *  Manilius,  Astronomicon ,  lib.  in,  v.  532.  —  î>  Pontus  de 
Thiard,  Discours  du  temps,  de  Tan  et  de  ses  parties,  1BÔ6. 


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80  INTRODUCTION.   CHAPITnE  IIK 

commencement  du  siècle  présent,  c'est-à-dire  qu'on  prenait  pour  origine  le 
coucher  du  Soleil.  Les  heures  se  nombraient  à  partir  de  ce  point,  qui  chan- 
geait sans  cesse.  Les  habitudes  nous  dominent  tellement  que  maints  ouvrages 
ont  été  publiés  par  des  Italiens  pour  démontrer  la  prétendue  supériorité  de 
ce  système  et  combattre  Fintroduction  des  heures  uniformes  comptées  à 
partir  de  midi.  En  1 783,  Gordara  a  encore  imprimé  une  défense  en  règle  de 
ce  vestige  de  l'astronomie  barbare  K 

Pourquoi,  disait-il,  ne  changerait-on  pas  l'heure  de  jour  en  jour,  à  chaque 
coucher  de  Soleil,  aussi  bien  que  dans  tout  le  reste  de  l'Europe  on  devait  la 
changer  «^  midi  ?  Cet  argument  n'était  pas  sans  force,  à  une  époque  où  l'on 
se  croyait  encore  obligé  partout  de  régler  les  horloges  publiques  sur  le  temps 
vrai.  Tout  cela  était  le  resie  d'habitudes,  de  systèmes  seulement  partielle- 
ment corrigés,  qui  remontaient  à  plus  de  trente  siècles.  Le  temps  qu'il  a 
fallu  pour  faire  tomber,  en  quelque  sorte  débris  par  débris,  l'horométrie 
incommode  et  compliquée  des  premiers  âges,  est  un  des  traits  les  plus 
curieux  de  la  puissance  des  préjugés.  Dans  les  pays  les  plus  éclairés,  le  midi 
moyen  n'a  remplacé  le  midi  vrai,  comme  origine  des  heures,  que  vers  la  fin 
du  siècle  dernier,  ou  au  commencement  du  siècle  où  nous  sommes  :  à  Lon- 
dres vers  1780,  h  Berlin  en  1810,  à  Paris  en  1816.  Mais  si  notre  temps  ne 
change  plus  de  jour  en  jour,  il  change  pourtant  encore  de  ville  en  ville. 
Nous  ne  faisons  qu'entrevoir  la  simplicité  de  compter  une  heure  universelle; 
et  si  loin  va  notre  respect  d'usages  séculaires  que  nous  n'osons  pas  appliquer 
la  division  décimale  aux  parties  du  jour. 

Nous  partageons  toujours  la  période  diurne  dan§  le  système  chaldéen  duo- 
décimal. Il  y  avait  12  heures,  parce  qu'on  guettait  les  levers  successifs  des 
dodécatémories.  Mais  ces  intervalles  étant  un  peu  grands,  on  en  fit  des 
heures  doubles  et  on  compta  plus  tard  24  parties.  Il  est  bien  reconnu  que 
la  division  duodécimale  du  jour  est  d'origine  accadienne,  et  remonte  à  plus 
de  vingt  siècles  avant  notre  ère. 

Dans  le  Nouveau  Monde,  les  Aztèques  et  les  Mayans  avaient  conçu  l'idée 
d'heures  métriques,  qu'ils  n'avaient  cependant  pas  les  moyens  de  déterminer 
par  de  véritables  mesures.  Leur  subdivision  du  jour  se  faisait  suivant  les 
puissances  de  2.  Les  Aztèques  formaient  1 6  parties,  égales  par  définition, 
commençant  au  lever  du  Soleil  ^  tandis  que  les  Mayans  se  contentaient 


<  Cordara,  Trattato  de'  vantaggi  dell'  orologio  italiano  sopra  roltramontano,  [1783].  — 
2  A.  deHumboldt  avait  dit  8  parties;  mais  la  subdivision  était  poussée  d'un  ordre  plus  loin 
{Léon  y  Gama,  Descripcion  histôrica  y  cronoldgica  de  las  dos  piedras  que  se  hallaron  en 
Mexico,  1792,  part.  II,  app.  i.) 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.    l'aSTKONOMIE  FAMILIÈRE.  81 

de  8;  mais  les  uns  et  les  autres  ne  les  déterminaient  encore  que  par  Finspec- 
tion  générale  du  ciel. 

Observation  de  Hieure  par  les  étoiles.  —  Malheureusement  les  étoiles 
brillantes  ne  sont  pas  assez  régulièrement  réparties  sur  le  firmament  pour 
se  présenter  ù  Thorizon  à  des  intervalles  absolument  égaux  entre  eux. 
L'observation  des  levers  de  ces  astres  ne  fournissait  donc,  dans  la  durée  de 
la  nuit,  que  des  divisions  de  longueurs  fixes,  il  est  vrai,  mais  un  peu 
inégales,  des  points  dans  la  marche  du  temps,  mais  non  Tinstanl  initial  de 
chacune  des  heures. 

C'était  Tapparition  de  Tétoile  à  Thorizon  que  Ton  attendait  pour  marquer 
le  progrès  de  la  nuit.  Le  calendrier  uranologique  et  astrologique  égyptien  du 
—  Xlll«  siècle,  trouvé  au  plafond  d'un  tombeau  royal,  donnait  de  15  nuiîs 
en  15  nuits  et  pour  le  cours  entier  d'une  année,  les  levers  des  étoiles  et  des 
astérismes  qui  paraissaient  successivement  sur  l'horizon  de  Thèbes,  depuis 
l'obscurité  jusqu'à  l'aurore.  Les  astres  avaient  été  choisis  avec  une  remar- 
quable habileté  pour  fournir,  dans  chaque  nuit,  treize  repères  fixes  dans  la 
durée,  et  par  conséquent  douze  intervalles  désignés.  Mais  ces  intervalles 
dépendant  des  positions  des  étoiles  de  repère,  il  n'était  pas  possible  qu'ils 
fussent  rigoureusement  égaux  entre  eux. 

Les  Chinois,  au  lieu  de  chercher  l'heure  par  les  observations  à  l'horizon, 
avaient  reconnu  fort  anciennement,  comme  nous  l'avons  dit  plus  haut, 
l'avantage  de  se  servir  des  cidminations.  Dès  le  temps  de  la  dynastie  des 
Hia,  c'est-à-dire  dès  le  —  XXII®  siècle,  ils  employaient  régulièrement,  à  cet 
effet,  les  sept  étoiles  brillantes  de  la  Grande  Ourse,  et  les  deux  étoiles  de 
leur  constellation  de  la  Brodeuse,  a  et  /3  Lyrae. 

Les  Grecs  eux-mêmes,  malgré  leur  prédilection  pour  les  observations  à 
l'horizon,  n'avaient  pas  été  sans  apercevoir  l'utilité  des  culminations.  Hip- 
parque  donne  une  liste  d'étoiles  qui  se  présentaient  au  méridien  d'heure  en 
heure,  commençant  par  yj  Canis  majoris,  d  Hydrae,  v  Leonis,  etc.  Les  fractions 
de  l'heure  se  prenaient  à  vue. 

Achèvement  de  la  decouve^'te  des  grandes  planètes.  —  Avec  l'observation 
plus  assidue  du  ciel  étoile,  la  découverte  des  grandes  planètes  devait 
s'achever.  Elle  se  fit  d'une  manière  indépendante  dans  quatre  foyers  de  civi- 
lisation au  moins.  Dans  la  plupart  de  ces  centres,  il  se  joignait  à  la  connais- 
sance de  ces  corps,  dès  les  premiers  temps  de  leur  découverte,  une  idée  de 
personnification  et  de  qualités  divines,  qui  annonçait  la  période  d'astrolâtrie. 

S'il  est  vrai  que  Vénus  soit  la  seule  des  planètes  qu'aient  mentionnée 

H 


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82 


INTRODUCTION. 


CHAPITRE    III. 


Homère  el  Hésiode,  il  esl  incontestable  qu'au  —  Vl^  siècle  tous  ces  astres 
étaient  bien  connus  de  Pythagore.  A  Torigine  de  notre  ère,  non  seulement  les 
populations  conquises  par  les  Romains,  mais  apparemment  celles  de  TEurope 
entière,  suivaient  les  grandes  planètes  dans  leurs  mouvements.  Les  Druides 
enseignaient  ces  mouvements  dans  leurs  écoles  \  et  TEdda  montre  que  les 
Scandinaves  avaient  adapté  les  noms  de  leurs  dieux  à  la  semaine  pla- 
nétaire. Il  n'est  pas  dépourvu  de  vraisemblance  que,  dans  ces  différentes 
contrées,  la  connaissance  des  dernières  planètes  ait  été  apportée  du  dehors, 
ou  au  moins  facilitée  par  les  communications  avec  des  peuples  plus 
avancés. 

En  Egypte,  au  contraire,  les  noms  antiques  des  planètes,  pris  du  calen- 
drier du  tombeau  de  Ramsès  IV,  et  employés  au  —  XHl*  siècle,  sont  abso- 
lument propres  au  pays  et  à  sa  langue,  el  attestent  le  développement  d'une 
science  nationale.  Nous  avons  à  peine  besoin  de  dire  que,  dans  cette  civili- 
sation plus  ancienne,  la  connaissance  des  astres  mobiles  remontait  beaucoup 
plus  haut  que  chez  les  Grecs.  Les  noms  de  ces  astres  offraient  plusieurs 
particularités.  L'appellation  générique  signifiait  «  les  dieux  voyageurs.  »  Les 
trois  planètes  supérieures  étaient  réunies  en  un  groupe,  attribué  à  Horus, 
dont  elles  présentaient  seulement  des  manifestations  différentes.  Parmi  les 
qualifications  qui  les  distinguaient,  celle  de  Mars  est  remarquable,  en  ce 
qu'elle  implique  l'idée  des  longues  rétrogradations  de  celte  planète  el  de  son 
mouvement  bien  marqué  dans  deux  sens  différents.  Voici  du  reste  ces  noms, 
en  démotique  el  en  hiéroglyphique,  avec  leur  signification  : 


Planète. 

Nom    démotique. 

Nom  hiéroglyphique. 

Signification. 

Mercure. 

Sevek. 

Sevekou. 

P 

Vénus. 

P-nouter-li 

P-nouler-liaou. 
Vennou-lieàiri. 

Dieu  du  matin. 
Vanneau  d'Osiris. 

Mars. 

Har-tescb 

Har-lescher. 
Uar-m-  achou. 

Horus  le  rouge. 

Horus  des  deux  horizons. 

Jupiter. 

Har-pe-scheta. 

Har-ape-scheta. 

Uorus  guide  de  la  sphère. 

Saturne. 

Har-ka. 

flar-ka-her. 

Horus  générateur  supérieur. 

Nous  verrons  plus  loin  que  le  vanneau  était  le  symbole  de  la  période 
sothiaque,  le  phénix  des  Grecs* 

La  religion  de  PxXssyrie  était  Tanalogue  de  celle  de  TÉgypte.  Mais,  tandis 


^  Caesafy  De  bello  gallico,  lib.  i. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   L  ASTRONOMIE  FAMILIÈRE.  85 

que  les  Égyptiens  avaient  renfermé  presque  tout  dans  le  Soleil,  les  Chaldéo- 
Assyriens,  plus  avancés  sans  doute  en  astronomie,  avaient  été  frappés  par 
Pensemble  du  système  sidéral,  et  surtout  par  les  caractères  planétaires.  Pour 
eux,  les  astres  étaient  avant  tout  la  manifestation  extérieure  des  dieux. 
Celaient  les  apparences  visibles  des  hypostases  divines,  émanées  de  la 
substance  de  Tétre  absolu.  Il  serait  donc  difficile  de  séparer  les  planètes 
chaldéennes  de  leur  personnification  Ibéologique  et  de  leur  aspect  divin. 

Mercure,  Nebo,  avait,  sous  ce  climat  méridional,  un  éclat  et  une  impor- 
tance que  nous  ne  devons  pas  ignorer.  Il  exprimait  «  Tintelligence  suprême  » 
et  on  lui  donnait  une  tiare  et  le  costume  des  rois.  Souvent,  dans  ses  images, 
quatre  ailes  de  grandes  dimensions  sont  attachées  à  ses  épaules  et  symbo- 
lisent peut-être  la  rapidité  de  son  mouvement. 

Vénus  était  appelée /«tor,  V  Aslarleth^A^  Sidon.  On  voyait  en  elle  plusieurs 
divinités,  telles  qu'Anat  et  surtout  Bilit,  la  grande  déesse  de  la  nature.  Istar 
était  la  personnification  la  plus  élevée  du  principe  femelle,  la  mère  de  tous 
les  dieux  et  de  tous  les  êtres,  la  Venus  genilrix  des  classiques. 

Mars,  la  plus  remarquable  des  planètes  supérieures  par  son  aspect  dans  ses 
oppositions,  s'appelait  Nergal;  il  était  déjà  pris  pour  le  dieu  de  la  guerre.  On 
le  trouve  désigné  comme  «  le  grand  héros,  »  «  le  maître  des  batailles  »  et 
aussi,  ce  qui  s'explique  assez  par  son  caractère  de  lutteur,  comme  «  le  dieu 
de  la  chasse.  »  Il  en  reste  fort  peu  de  représentations.  Dans  celles,  très 
rares,  qui  ont  été  retrouvées,  on  le  voit  un  glaive  à  la  main,  et  ses  pieds 
sont  les  pieds  d'un  coq. 

Jupiter  se  nommait  Merodach.  il  était  bien  ici,  comme  en  Grèce,  le  roi 
des  dieux.  On  le  représentait  sous  les  traits  d'un  homme,  debout,  et  mar- 
chant un  glaive  nu  à  la  main.  Ses  principales  appellations  étaient  «  l'ancien 
des  dieux,  »  «  le  juge  suprême,  »  «  le  maître  de  l'horoscope.  »  Cette 
dernière  qualification  indique  le  rôle  important  qu'il  jouait  dans  nos 
destinées. 

Enfin  Saturne,  Adar,  généralement  transcrit  Ninip,  n'était  sans  doute  pas 
le  moins  intéressant  des  personnages  planétaires,  il  avait  pour  surnoms 
«  le  puissant,  »  «  le  maître  de  la  force,  »  «  te  destructeur  des  ennemis  » 
et  «  le  fils  du  zodiaque,  »  dénomination  qui  a  trait  sans  doute  à  ce  qu'il  est 
le  plus  éloigné  de  tous  ces  personnages,  et  qu'il  ne  reste  après  lui  que  le 
ciel  :  le  Saturne  grec  était  fils  d'Ouranos.  Mais  Saturne  était  en  réalité, 
comme  ses  autres  noms  l'indiquent,  l'ilercule  assyrien.  On  le  représentait 
debout.  Dans  un  des  colosses  du  Musée  du  Louvre  il  étouffe  sous  son  bras 
un  lion,  qui  parait  tout  petit  auprès  des  dimensions  du  dieu. 

Les  noms  des  planètes,  dans  l'ancienne  langue  de  la  Perse,  avaient 


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84  INTRODUCTION.   CHAPITRE    III. 

également  un  caractère  propre,  qui  semble  indiquer  une  découverte  séparée* 
C'étaient  Tir  Mercure,  Anahid  Vénus,  Behram  Mars,  Anhounia  Jupiter 
et  Kevan  Saturne. 

Chez  les  Hindous,  la  découverte  des  planètes  a  du  se  faire  aussi  d'une 
manière  indépendante,  et  n'a  probablement  été  achevée  qu'après  le 
—  IX®  siècle,  si  l'on  s'arrête  à  la  circonstance  qu'aucune  d'elles  n'est  encore 
mentionnée  dans  les  Institutes  de  Menou  ^  L'originalilé  de  leurs  noms  et  de 
leurs  attributs  permet  d'affirmer  un  travail  séparé. 

Mercure  était  appelé  Boadha,  de  boudh^  savoir,  et  le  mercredi  se  nommait 
bondha-vâra,  et  était  consacré  à  Mercure.  Vénus,  qui  est  pour  les  Hindous  du 
sexe  masculin,  portait  les  noms  de  Soukra,  l'éclatant,  et  de  Daily  a-gourou, 
chef  des  Daityas  ou  Titans.  Mars  était  Lohitdiiga,  le  corps  rouge,  GlAngarakUy 
mot  dérivé  de  angara,  charbon  ardent.  Jupiter  s'appelait  Brihaspali,  sei- 
gneur ou  maître  de  la  croissance.  Enfin  Saturne  était  'Sunaisfschara,  le  lent 
marcheur,  image  qui  rappelle  le  Saturne  grec,  se  Irainant  sur  ses  genoux 
dans  la  septième  sphère  ^  Le  caractère  resplendissant  attribué  à  Vénus,  la 
rougeur  assignée  à  Mars  et  surtout  la  lenteur  imputée  à  Saturne  portent  un 
témoignage  évident  d'une  observation  eiïective.  Les  planètes  étaient  dési- 
gnées sous  le  nom  collectif  de  graha,  celui  qui  saisit,  dont  l'origine  est 
astrologique  et  qui  marque  déjà  le  passage  de  l'astronomie  proprement  dite 
à  l'astrologie. 

En  Chine,  où  la  tendance  religieuse  a  toujours  été  moins  prononcée, 
les  planètes  manquaient  de  personniGcation.  Ce  caractère,  en  quelque  sorte 
négatif,  prouve  que  les  colons  descendus  anciennement  dans  la  vallée  du 
fleuve  Jaune  ou  Hoang-ho,  avaient  aussi  fait  séparément  et  pour  leur 
compte  la  découverte  de  ces  corps.  Ceux-ci  sont  assimilés  par  les  Chinois  à 
leurs  cinq  éléments,  Mercure  à  l'eau,  Vénus  au  métal.  Mars  au  feu,  Jupiter 
au  bois,  Saturne  à  la  terre,  ce  qui  constitue  un  trait  éminemment  particulier. 
Vénus  seule  avait  un  nom  à  part,  Tai-pe,  bien  blanche,  peut-être  parce 
qu'elle  avait  été  découverte  la  première  et  qu'elle  était  d'abord  isolée.  On 
ne  trouve  pas  d'observations  des  planètes  mentionnées  dans  les  temps  les 
plus  anciens  de  l'empire.  Mais  au  —  V®  siècle,  le  Tso-tchouen  parle  de  ces 
astres  en  plusieurs  endroits,  de  manière  à  faire  penser  qu'ils  étaient  alors 
bien  connus,  sans  que  les  particularités  de  leur  marche  eussent  été  pourtant 
déterminées;  car  à  cette  date  on  ne  savait  pas  encore  calculer  en  Chine 
leurs  stations  ni  leurs  rétrogradations.  Parmi  les  plus  anciennes  observations 


^  Les  lois  de  Menou  n'ont  été  mises  par  écrit  qu'au  —  IV«  siècle,  mais  elles  peignent  en 
général  un  état  plus  ancien.  —  2  Nonnus,  Dionysiaca,  lib.  xxxviii,  v.  226. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   L*ASTR0N0M1E  FAMILIÈRE.  85 

chinoises  des  planèles^  on  rapporte  une  position  de  Mars  dans  le  Scorpion^  du 
commencemenl  du  —  VI®  siècle. 

Dans  le  Nouveau  Monde,  les  peuples  même  les  plus  avancés,  tels  que  les 
Incas  et  les  Aztèques,  n'avaient  pas  porté  leur  attention  au  delà  de  Vénus. 
Mais  il  y  a,  en  Orient,  deux  exemples  de  peuplades  qui  connaissaient  d'autres 
astres  mobiles,  sans  cependant  avoir  découvert  encore  la  totalité  des  grandes 
planètes.  Chez  elles,  nous  saisissons  le  travail  d'exploration  planétographique 
pour  ainsi  dire  à  mi-chemin.  Les  tribus  draviriennes,  aborigènes  de  la  pénin- 
sule de  rinde,  rencontrées  par  les  Aryens  à  l'époque  de  leur  arrivée  dans  ce 
pays  \  suivaient  Vénus,  Mars  et  Jupiter;  mais  elles  ignoraient  encore  l'exis- 
tence de  Saturne  et  de  Mercure  2.  A  Tahiti,  les  indigènes  étaient  familiers 
avec  Vénus,  qu'ils  avaient  identifiée  dans  ses  apparitions  des  deux  côtés  du 
Soleil,  et  qu'ils  appelaient  le  malin  Hovo-poe-po  et  le  soir  Tou-rua.  Ils  se 
montraient  Mars  sous  le  nom  de  Felea-ura,  qui  signifie  l'étoile  rouge.  Les 
plus  instruits  d'entre  eux  connaissaient  en  outre  Jupiter  et  Saturne,  dont  les 
noms  et  les  apparences  n'étaient  pas  cependant  devenus  populaires.  Quant  à 
Mercure,  il  leur  manquait  entièrement  ^.  En  sorte  que  nous  avons  surpris 
les  Tahitiens  dans  le  cours  même  de  la  découverte  des  grandes  planètes. 
L'ordre  dans  lequel  ces  corps  ont  été  reconnus  par  les  différents  peuples 
pourrait  être  établi  de  cette  manière  :  Vénus  en  première  ligne;  puis  suc- 
cessivement Mars,  Jupiler,  Saturne,  et  en  dernier  lieu  Mercure. 

Institution  du  calendrier.  —  Indépendamment  de  la  connaissance  des 
planètes,  l'étude  plus  assidue  et  plus  intelligente  du  ciel  avait  porté  l'atten- 
tion sur  les  révolutions  du  Soleil  et  de  la  Lune.  Depuis  longtemps  on  avait 
des  mois,  que  l'on  réglait  sur  les  lunaisons,  et  des  années,  que  l'on  comptait 
de  l'observation  des  solstices  ou  des  équinoxes.  Mais  rien  dans  ces  divisions 
n'était  fixe.  On  était  conduit  par  les  phénomènes  sans  trop  savoir  comment 
ils  revenaient. 

L'institution  d'un  calendrier  n'appartient  pas,  en  effet,  à  l'astronomie 
proprement  primitive.  C'est  seulement  lorsqu'on  possède  une  certaine 
connaissance  des  mouvements  célestes  qu'on  peut  songer  à  fonder  sur  ces 
mouvements  des  divisions  fixes  pour  la  vie  civile.  Les  Indiens  de  la  Floride, 
avec  lesquels  Alvarez  Nuriez,  surnommé  Cabeça  de  Vaca,  a  passé  huit  mois 
en  1527,  avaient  des  repères  parmi  les  étoiles  et  n'étaient  pas  étrangers  aux 
changements  d'aspect  du  ciel.  Cependant  ils  ne  comptaient  encore  ni  les 


ï  Au  —  XI V«  siècle.—  2  /r.  Lenormant,  Manuel  d'histoire  ancienne  de  TOrient,  [S''  éd.]; 
t.  m,  1869,  p.  414.  —  ^  De  Zach,  Correspondance  astronomique,  t.  VIII,  1823,  p.  98. 


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86  INTRODUCTION.   GHÀPITBE    III. 

années  ni  même  les  lunes;  ils  ne  suivaient  la  marche  du  temps  que  par  la 
maturité  des  fruits  el  les  migrations  des  poissons  '• 

Mais  la  plupart  des  peuplades  sauvages,  se  trouvant  en  présence  de  deux 
périodes,  celle  de  la  Lune  et  celle  du  Soleil,  dont  elles  avaient  estimé  gros- 
sièrement les  durées,  se  servaient,  suivant  la  convenance,  du  mois  ou  de 
Tannée,  encore  vaguement  définis.  LorsquMI  était  question  de  voyages,  de 
chasses,  de  rendez-vous,  d'époques  de  retour  et  que  le  nombre  des  mois 
n'était  pas  élevé,  les  Iroquois  et  les  Hurons  faisaient  usage  de  la  lunaison 
pour  mesurer  le  temps.  Mais  s'il  s'agissait  d'intervalles  plus  longs,  de  l'âge 
des  hommes  par  exemple,  ils  recouraient  à  la  période  solaire.  Ils  la  définis- 
saient 0  quand  le  Soleil  a  rattrapé  le  point  où  il  recommence  son  cours,  » 
et  disaient  entre  autres  d'un  homme  de  trente  ans  qu'il  avait  rattrapé  trente 
fois  le  jour  de  sa  naissance.  Ils  appelaient  le  mois  lunaire  souennitat;  mais 
lorsqu'ils  l'envisageaient  comme  partie  de  l'année,  ils  employaient  un  autre 
terme,  skarakouat. 

Les  Esquimaux  du  Groenland,  qui  n'avaient  pas  encore  d'écriture  ni  de 
calendrier  proprement  dit,  cherchaient  le  solstice  d'hiver  par  les  moindres 
hauteurs  méridiennes  du  Soleil.  A  partir  de  cet  instant,  ils  comptaient  le 
retour  des  lunes,  qu'ils  nommaient  d'après  les  transformations  de  la  nature 
qui  les  entourait.  Mais  sous  ces  latitudes  élevées,  il  se  présente  une  difficulté, 
qui  n'existe  pas  pour  l'habitant  des  régions  tempérées.  En  été,  à  cause  du 
jour  perpétuel,  on  ne  distingue  plus  la  Lune  que  difficilement  et  à  de  rares 
intervalles.  Les  limites  des  mois  deviennent  incertaines,  et  l'on  s'aperçoit 
seulement  de  la  marche  du  temps  aux  changements  de  longueur  des  ombres 
méridiennes  des  rochers.  Le  départ  des  phoques,  des  poissons  d'été  et  des 
oiseaux  vient  alors  prévenir  ces  malheureux  sauvages  que  le  moment  est 
venu  de  plier  leurs  tentes  et  de  rebâtir  leurs  maisons  en  prévision  de 
l'hiver  K 

Les  anciens  Scandinaves  superposaient  encore  d'une  manière  vague  la 
période  solaire  à  la  série  observée  des  lunaisons.  Ils  ne  faisaient  que  constater 
le  retour  du  solstice  d'hiver,  qui  leur  servait  chaque  fois  de  nouveau  point 
de  départ.  Les  Lapons  en  sont  restés  jusqu'aux  temps  modernes  à  cette  con- 
dition primitive.  Gomme  chez  les  Scandinaves,  leur  fête  du  solstice  d'hiver, 
qui  solennise  le  renouvellement  de  l'année,  a  été  transformée  en  celle  de 
Noël. 


^  Cabei'a  de  Vaca,  Relacion  de  la  jornada  que  hizo  à  la  Florida,  cap.  22,  dans  Barda, 
Historiadores  de  las  Indias  occidentales,  t.  I,  1749,  n«  vi,  p.  25.  —  2  CrantZy  Historié  von 
Grônland,  1765. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   l'aSTRONOMIE  FAMILIÈRE.  87 

A  Pépoque  où  Ton  conçut  Pidée  d'instituer  un  calendrier,  on  se  trouva 
donc  en  présence  de  deux  étalons,  la  lunaison  et  Tannée,  entre  lesquels  il 
s'agissait  de  choisir.  La  lunaison  se  présentait  la  première,  parce  qu'elle 
était  plus  courte  et  par  conséquent  d'un  retour  plus  fréquent.  Sous  les  tropi- 
ques, d'ailleurs,  où  la  période  héliaqueest  moins  marquée,  la  Lune  concentrait 
sur  elle  presque  toute  l'attention.  Mais  dans  les  zones  tempérées,  on  devait 
bientôt  trouver  à  l'année  une  importance  prépondérante  :  elle  y  réglait  le 
mouvement  de  la  nature  entière,  dans  lequel  la  Lune  n'était  à  peu  près  pour 
rien.  Il  y  eut  donc  des  peuples  qui  prirent  l'année  pour  base,  laissant  les 
lunaisons  en  hors-d'œuvre,  comme  nous  le  faisons  aujourd'hui.  Mais  il  y  en 
eut  d'autres  qui,  ne  pouvant  se  résoudre  à  abandonner  le  compte  par  lunes, 
essayèrent  d'accorder  ces  lunes  avec  la  révolution  du  Soleil.  L'œuvre  devail 
être  illusoire,  puisque  les  deux  périodes  sont  incommensurables  entre  elles. 
Malgré  toute  l'ingénuité  qui  a  été  dépensée  dans  ces  tentatives,  aucune  solu- 
tion rigoureuse  n'était  possible  ;  et  ces  calendriers  devaient  rester  comme 
des  témoignages  de  l'embarras  que  cause  au  progrès  le  désir  de  satisfaire 
des  coutumes  passées,  qui  n'ont  plus  de  raison. 

Il  y  a  ainsi  trois  types  de  calendriers,  dont  nous  allons  retracer  les  origines: 
les  calendriers  exclusivement  lunaires,  qui  sont  généralement  les  plus  anciens, 
les  calendriers  purement  solaires,  et  enfin  ceux  luni-solaires,  qui  ont  la 
prétention  d'accorder  les  deux  étalons. 

Calendriers  lunaires.  —  Le  principe  du  calendrier  lunaire  est  de  grouper 
les  lunes  par  i2,  en  faisant  des  mois  alternatifs  de  29  et  de  30  jours.  La 
période  est  ainsi  de  35i  jours.  Quelques  peuples  font  5  mois  seulement  de 
29  jours  et  7  mois  de  30  jours,  portant  le  total  à  355  jours.  Dans  l'un  et 
l'autre  cas,  les  saisons,  se  déplaçant  de  10  ou  ii  jours  par  an,  passent  par 
tous  les  mois  du  calendrier  dans  Pintervalle  d'une  génération.  A  proprement 
parler,  ce  n'est  pas  une  année,  mais  une  simple  suite  de  lunaisons. 

En  réalité,  12  révolutions  synodiques  de  la  Lune  font  354^,367.  Il  en 
résulte  que  354  jours  est  trop  peu,  mais  355  jours  est  trop.  Les  Arabes, 
qui  ont  aujourd'hui  le  calendrier  lunaire  lo  moins  imparfait,  font  l'année 
commune  de  354  jours;  puis  il  fois,  dans  un  cycle  de  30  ans,  ils  ajoutent 
un  jour  A  l'un  des  mois  de  29  jours;  ils  ont  ainsi  un  total  de  i0  63i  jours 
pour  360  lunaisons.  Ils  maintiennent  par  là  leur  calendrier  en  accord  avec  la 
Lune,  l'accumulation  des  erreurs  ne  devant  produire  un  jour  entier  qu'après 
vingt-cinq  siècles  seulement. 

Parmi  les  communautés  semi-civilisées  qui  avaient  un  calendrier  lunaire 
plus  ou  moins  régulier,  il  faut  compter  diverses  tribus  des  iles  à  l'Orient  de 


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88  INTRODUCTION.   CHAPITRE    lit. 

l'Asie  el  en  Amérique  les  Péruviens*  Ceux-ci  avaient  des  noms  particuliers 
pour  les  douze  lunaisons  consécutives,  mais  pas  de  dénominations  pour  les 
jours.  Ils  n'ignoraient  pas  que  celle  période  était  trop  courle  pour  suivre  les 
saisons.  Mais  ils  se  contentaient  de  noter  les  solstices  à  titre  de  renseigne- 
ment, lis  indiquaient  alors  les  empiétements  de  Tannée  par  Texpérience^  les 
trouvant  d'ordinaire  de  11  jours,  après  la  12"^^  lunaison.  Ces  observations 
leur  fournissaient,  à  titre  supplémentaire  et  comparatif,  les  périodes  du  Soleil, 
dont  ils  faisaient  des  décades,  des  centuries  et  enfm  des  chiliades,  appelées 
capaC'/luata  grande  année,  ou  intip-hnalan  année  du  Soleil. 

Les  peuples  qui  se  sont  arrêtés  au  calendrier  lunaire  exclusif  étaient,  ou 
bien  des  habitants  des  tropiques,  comme  les  Péruviens  et  les  Australasiens, 
ou  bien  des  peuples  qui  ne  faisaient  pas  leur  occupation  principale  de  la 
culture  des  fruits  de  la  terre,  mais  qui,  comme  les  Arabes  et  les  Tartares, 
subsistaient  surtout  du  lait  et  de  la  chair  de  leurs  troupeaux. 

Calendriers  solaires.  —  L'idée  du  calendrier  solaire  devait  frapper,  au 
contraire,  les  nations  qui  vivaient  au  milieu  d'une  nature  où  se  reflétait  le 
cours  des  saisons.  La  régularité  des  phénomènes  annuels  en  Egypte,  jointe 
à  l'ancienneté  de  la  civilisation  dans  la  vallée  du  Nil,  devait  y  amener,  dès 
une  haute  antiquité,  l'adoption  d'un  calendrier  exclusivemeni  solaire.  H  n'y 
était  pas  question  des  lunes,  qui  restaient  un  simple  détail.  Le  cours  annuel 
était  si  profondément  marqué  partout  qu'il  devait  contrôler  l'existence 
entière. 

Au  commencement  de  l'inondation,  on  supposait  qu'Osiris  sortait  de  son 
tombeau,  el  les  fêtes  et  la  joie  se  répandaient  dans  tout  le  pays.  Le  fleuve 
s'élevait  ensuile  avec  une  régularité  qui  semblait  mesurée.  H  grossissait  avec 
le  solstice  d'été,  personnifié  par  Horus,  et  baissait  avec  Téquinoxe  d'aulomne 
Il  suivait  si  régulièrement  le  cours  des  astres  qu'on  eût  dit  qu'il  était  leur 
satellite  ici  bas,  el  la  symbolique  égyptienne  lui  donne,  en  eflel,  le  nom  de 
«  mime  des  cieux  sur  la  Terre  K  « 

Il  y  a  là  un  phénomène  d'une  constance  et  d'une  régularité  admirables. 
Le  caractère  de  renouvellement  et  de  périodicité  est  frappant  et  s'étend  à 
tout.  Les  travaux  se  trouvaient  divisés  avec  une  précision  toujours  la  même. 
Les  mois  égyptiens  formèrent  trois  tétraméries,  caractérisées  tour  à  tour  par 
l'inondation,  les  semailles  el  la  moisson.  Aujourd'hui  la  succession  des 
phénomènes  est  encore  la  même  que  dans  cette  antiquité  reculée;  le  partage 
des  occupations  et  de  Tannée  en  trois  périodes  égales  est  encore  aussi  bien 


^  Cretizer,  Symbolik  und  Mythologie  der  alten  Volken,  vol.  1, 1819,  p.  2oo. 

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ÉPOQUE  FABULEUSE.  L^STROKOMIB  FAMILIÈRE.  89 

marqué  K  Toul  continue  à  se  reproduire,  comme  on  le  vo}ail  il  y  a  cinq  mille 
ans;  el  de  nos  jours,  comme  du  temps  des  Pharaons,  Fimpôt  n'est  encore  mis 
en  recouvrement  qu'après  que  le  Nil  est  arrivé  à  la  16®  coudée,  limite  qu'il 
a  toujours  du  atteindre  avant  qu'on  put  espérer  une  récolte  complète. 

Les  mois  égyptiens  étaient  de  30  jours,  partagés  en  3  décades;  o  épago- 
mènes  portaient  l'année  à  365  jours,  ce  qui  était  un  peu  trop  court.  C'est 
l'année  qu'on  a  nommée  vague,  parce  qu'elle  n'était  pas  suffisante  pour 
maintenir  h  une  place  invariable  dans  le  calendrier  les  phénomènes  du  ciel. 
Les  Égyptiens  n'avaient  pu  manquer  de  reconnaître  très  anciennement  que 
leurs  fêtes  tliéo-astronomiques,  qu'ils  fixaient  directement  d'après  les  astres, 
se  déplaçaient  avec  le  cours  des  ans.  Le  lever  héliaque  de  Sirius  ou  Sothis, 
dont  la  réapparition  le  matin  était  le  signal  de  l'inondation,  avait  été,  depuis 
une  haute  antiquité,  le  régulateur  de  leurs  travaux.  Au  —  XXXIII®  siècle,  ce 
lever  héliaque  arrivait  au  premier  de  l'an,  et  les  mois  s'accordaient  avec  les 
phénomènes  naturels  qui  avaient  servi  à  les  dénommer.  Telle  fut  probable- 
ment l'époque  où  l'année  vague  a  été  établie  ^ 

Mais  365  jours  étant  une  durée  un  peu  plus  courte  que  la  révolution  du 
Soleil,  le  lever  héliaque  de  Sirius  reculait  dans  le  calendrier  par  la  suite  du 
temps.  Il  finissait  par  tomber  dans  des  mois  opposés,  pour  revenir  enfin 
à  son  point  de  départ.  La  plupart  des  auteurs,  supposant  l'année  de 
365^  jours,  disent  qu'au  bout  de  1461  années  vagues,  correspondant  à 
1460  années  juliennes,  les  phénomènes  célestes  reprenaient  leur  place  primi- 
tive. Mais  comme  l'année  est  réellement  un  peu  moindre  que  365  ^  jours, 
c'est  1505  ans  juliens  qu'il  faut  prendre.  Le  lever  héliaque  de  Sirius  est 
revenu  au  commencement  ou  premier  jour  de  l'année  vague  égyptienne, 
en  —  3284,  en  —  1779,  en  —  274  et  en  +  1231;  mais  à  la  dernière  de 
ces  dates  l'année  vague  n'était  plus  en  usage.  En  l'an  —  24,  l'année  alexan- 
drine  de  365  ^  jours,  appelée  année  fixe,  avait  élé  adoptée  en  lîgypte. 

Le  retour  de  1 5  en  1 5  siècles  de  la  concordance  des  saisons  avec  les  mois 
formait  une  longue  période,  qui  marquait  pour  ainsi  dire  les  étapes  de  l'his- 
toire. Cette  période  avait  pour  symbole  l'oiseau  vennou,  le  vanneau,  que  les 
Grecs  nommèrent  le  phénix,  qui  était  en  même  temps  l'image  du  cycle  de  la 
vie  humaine.  Vne  des  vignettes  du  Rituel  funéraire  ou  Livre  des  morts,  que 
l'on  mettait  dans  les  sarcophages,  représente  la  momie  couchée  sur  un  lit 
funèbre,  et  l'épervier  à  tète  humaine,  qui  symbolise  l'àme,  volant  vers  elle, 


^  Girard,  dans  la  Description  de  TÉgypte,  État  moderne,  t.  II,  1813,  p.  491.  —  ^  Lepsius, 
Chronologie  der  ^Cgypter,  vol.  I,  1849,  p.  190-195;  /.  B.  B/o/,  dans  Journal  des  Savants, 
1837,  p.  361. 

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90  INTRODUCTION.   - —  CHAPITRE    III. 

el  lui  apportant  la  croix  ansée,  emblème  de  la  vie,  le  T  surmonté  d'un  0  ou 
anneau. 

Mais  en  même  temps  que  les  saisons  se  déplaçaient  sans  cesse  dans  le 
calendrier,  la  précession  déplaçait,  bien  qu'avec  une  vitesse  moindre,  le  lever 
héliaque  de  Sirius.  Un  écart  d'une  grande  lenteur  se  produisait,  entre  le 
solstice  el  le  lever  de  l'étoile  qui  autrefois  servait  de  héraut  à  la  crue  du  Nil. 
Le  scoliaste  d'Aratus  dit  que  de  son  temps  '  le  solstice  d'été  devançait  déjà 
de  27  jours  le  lever  de  Sirius  dans  le  crépuscule  du  matin.  Aujourd'hui  il  le 
devance  de  73.  Sur  le  monument  de  Mèdineh  Tabou  est  gravé  un  grand 
calendrier  des  fôtes  religieuses,  appartenant  au  règne  de  Ramsès  III.  D'après 
le  jour  de  l'année  vague  auquel  la  fôle  de  Sothis  et  par  conséquent  le  lever 
héliaque  de  Sirms  s'y  trouvent  placés,  on  a  pu  rétablir  la  date  correspon- 
dante,—1299  2. 

Il  y  avait  peut-être  un  sens  astronomique  à  l'immense  construction  du 
labyrinthe,  qui  a  laissé  des  ruines  gigantesques,  et  qu'on  a  quelquefois 
désignée  comme  un  calenrlrier  monumental.  Bâti  vers  Tan  —  3000,  ce 
prodigieux  édifice,  dont  les  murs  étaient  magnifiquement  ornés  de  sculptures 
et  couverts  de  figures  des  constellations,  renfermait  douze  cours,  six  du  côté 
du  nord  et  six  du  côté  du  midi,  toutes  comprises  dans  une  enceinte  com- 
mune. On  y  comptait  trois  mille  chambres,  moitié  sous  terre,  moitié  au-dessus. 
Une  certaine  série  d'appartements  était,  dit-on,  destinée  à  représenter,  par 
autant  de  salles  particulières,  chacun  des  365  jours  de  l'année.  Nous  retrou- 
verons tout  à  l'heure  à  la  Chine  un  monument  qui  n'est  pas  sans  analogie 
avec  le  labyrinthe  égyptien  ^ 

Après  le  calendrier  de  l'Egypte,  le  plus  ancien  calendrier  solaire  était 
apparemment  celui  des  Accadiens.  Il  conserve  des  traces  d'une  époque  où 
l'on  hésitait  entre  l'étalon  de  la  Lune  et  celui  du  Soleil.  L'année  s'y  composait, 
en  effet,  de  douze  mois  de  31)  jours,  comme  les  mois  égyptiens,  mais  sans 
épagoménes.  Elle  était  donc  sensiblement  trop  courte.  Toutefois  on  rétablis- 
sait l'équilibre  d'une  autre  manière  :  tous  les  six  ans  on  ajoutait  un  trei- 
zième mois.  Ce  système  donnait  une  année  de  366  jours,  moins  exacte  encore 
que  celle  d'Egypte.  On  y  trouvait  cependant  un  avantage  :  celui  de  rentrer 
dans  la  numération  duodécimale,  si  caractéristique  de  l'ancienne  Mésopo- 
tamie. On  formait  des  périodes  de  12,  puis  de  120  ans.  Ce  dernier  intervalle 


^  Probablement  -♦-  IV«  siècle.  —  "^  J.  B.  Biot,  dans  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences 
de  l'Institut  de  France,  t.  XXIV,  1834,  p.  3H.  —3  Plus  loin,  présent  chapitre,  calendriers 
luni'SOlaires. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   l\sTR0N0N1E  FAMILIÈRE.  91 

servait  en  même  temps  aux  calculs  planétaires.  Il  renfermait  à  peu  près  4  révo- 
lutions de  Saturne^  10  de  Jupiter  et  64  de  Mars. 

Ailleurs^  chez  presque  tous  les  peuples  de  Tanliquité^  Tannée  vague  de 
365  jours  a  été  en  général  la  plus  anciennement  employée.  A  Forigine  des 
temps  historiques^  nous  la  trouvons  chez  les  Perses,  qui  Font  conservée 
jusqu'à  une  époque  relativement  récente.  Comme  les  Égyptiens,  ils  la  parta- 
geaient en  douze  mois  de  30  jours,  avec  Taddition  de  5  épagomènes.  Chaque 
jour  portait  le  nom  d'une  divinité  ou  d'un  génie.  Il  faut  descendre  jusqu'à 
l'année  de  notre  ère  1079,  pour  voir  chez  ce  peuple  l'introduction  d'une 
année  fixe.  A  celte  époque,  une  intercalation  1res  exacte  fut  imaginée  |)ar  les 
^stronomes  Omar  Alkheiam  e.  Al)derrahman  Hazeni.  Ils  firent  revenir  une 
bissextile  tous  les  4  ans,  à  l'exception  de  la  T"»*,  qui  n'était  placée  qu'après 
5  ans,  et  de  la  15"»**,  qu'on  ne  mettait  aussi  qu'après  5  années  K  II  n'y  a  donc, 
dans  ce  calendrier,  que  15  bissextiles  dans  un  cycle  de  62  ans,  et  l'erreur 
ne  s'élèvera  à  un  jour  entier  qu'au  bout  d'un  peu  plus  de  trois  mille  années. 
Montucla,  en  s'arrétant  seulement  à  la  première  partie,  c'est-à-dire  aux 
29  premières  années  du  cycle  2,  n'a  pas  rendu  une  justice  suffisante  à  cette 
intercalation,  et  Laplace  à  été  par  lui  induit  en  erreur  ^ 

Dans  le  Nouveau  Monde,  il  y  avait,  parmi  les  nations  les  plus  avancées, 
trois  calendriers  absolument  distincts.  Nous  avons  parlé  de  celui  des  Incas, 
qui  était  purement  lunaire.  Les  Muyzcas  du  plateau  de  Bogota  avaient  essayé 
de  mettre  d'accord  les  révolutions  de  la  Lune  et  celles  du  Soleil.  Nous  en 
reparlerons  plus  loin  ^.  Au  nord  de  l'isthme,  un  troisième  type  de  calendrier 
était  commun  à  toutes  les  branches  de  la  race  toltèque  et  s'était  étendu  au 
cercle  entier  d'influence  de  celte  civilisation.  C'était  un  calendrier  solaire, 
mais  il  avait  des  traits  particuliers  dans  les  subdivisions. 

L'année  aztèque,  ou  si  Ton  veut  plus  généralement  l'année  toltèque,  se 
composait  de  18  mois  de  20  jours,  faisant  360  jours,  auxquels  on  ajoutait 
5  épagomènes.  On  la  partageait  en  quatre  saisons,  ayant  leurs  noms  et  leurs 
symboles.  Les  années  étaient  groupées  par  1 3,  nombre  des  jours  de  la  semaine 
mexicaine,  chacune  de  ces  séries  représentant,  dans  les  idées  de  ce  peuple, 
une  semaine  d'année.  Quatre  d'entre  elles,  ou  52  ans,  composaient  une  durée 
solennelle,  que  l'on  pourrait  appeler  le  siècle.  L'intercalai  ion  d'une  semaine 
ou  13  jours,  à  la  fin  du  siècle,  rétablissait  l'accord  entre  le  calendrier  et  le 
cours  du  Soleil. 


^  Ulugbeig,  traduit  par  Graevius,  Epochae  celebriores,  1650,  cap.  5;  comparez  Ideler, 
dans  Abhandlungen  der  Akademie  zu  Berlin,  183â,  Phil.  Kl.,  p.  271.  —  ^  Montucla,  His- 
toire des  mathématiques,  1"  édil.,  17a8,  t.  I,  p.  372.  —  3  Laplace,  Exposition  du  système 
du  monde,  1796,  liv.  1,  ch.  3.  —  ^  Présent  chapitre,  calendriers  luni-solaires. 


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M  INTRODUCTION.   CHAPITRE    111. 

Les  Aztèques  s'étaient  même  aperçus  que  i3  jours  était  un  peu  trop;  ils 
avaient  donc  réglé  de  faire  l'appoint  ailernativemenl  de  i  3  et  de  12  jours, 
ce  qui  correspondait  à  une  durée  de  Tannée  de  365^,240  385,  un  peu  plus 
exacte  que  celle  de  Tannée  julienne. 

Les  mois  de  Tannée  avaient  chacun  leur  appellation  propre  et  leur  signe 
hiéroglyphique,  mais  on  recommençait  à  les  numéroter  de  13  en  13.  Les 
jours  du  mois  portaient  aussi  chacun  une  dénomination  particulière  et  avaient 
également  leur  symbole.  Ces  noms  et  ces  signes  étaient  pris  du  zodiaque 
lunaire.  Les  jours  de  la  semaine,  au  contraire,  n'avaient  pas  de  noms,  mais 
les  semaines  se  numérotaient  dans  Tannée  sans  interruption.  En  364  jours 
ou  18  mois  de  20  jours,  plus  4  jours  complémentaires,  il  y  en  avait  28. 
Le  5^  jour  complémentaire  était  donc  cause  que  la  seconde  année  commen- 
çait par  un  jour  de  la  semaine  plus  avancé  d'un  rang.  Il  suffisait  de  connaître 
le  nom  du  jour  dans  le  mois  et  le  numéro  de  la  semaine  pour  assigner  la 
date  dans  la  période.  Les  cinq  jours  complémentaires  avaient  aussi  chacun 
leur  nom  propre,  et  ils  entraient  dans  la  semaine  de  treize  jours,  laquelle, 
comme  notre  hebdomas,  n'était  jamais  interrompue. 

Le  calendrier  aztèque  se  traçait  en  cercle,  comme  le  zodiaque  sur  la  grande 
roue  des  signes,  7*ola  signoram,  des  Hébreux  ^  La  roue  chronologique  mexi- 
caine d'un  siècle  se  composait  d'une  bande  circulaire,  maintenue  par  quatre 
rayons,  et  entourée  d'un  serpent  dont  la  tète  revenait  à  la  queue  ^  Les 
cinquante-deux  années  du  cycle  étaient  représentées,  sur  la  circonférence, 
par  autant  de  cases  marquées  de  symboles.  Elles  formaient  quatre  séries 
quadranlielles  de  treize.  Ces  séries  ou  indictions  étaient  celle  du  sud,  iiutz- 
lampa,  ayant  pour  symbole  un  lapin,  iotchli,  sur  un  fond  bleu;  celle  de  Test, 
llacopa  ou  tlahuUcopa,  désignée  par  une  tige  de  canne,  acatl,  sur  un  fond 
rouge;  celle  du  nord,  micolampa,  marquée  par  une  épée  à  [)ointe  de  pierre, 
tecpatl,  sur  un  fond  jaune;  enfin  celle  de  l'ouest,  silivatlampa,  figurée  par 
une  maison,  cagli,  sur  un  fond  vert.  Les  douze  années  intermédiaires  entre 
chacune  des  années  conductrices  reprenaient,  dans  de  moindres  cases,  mais 
dans  le  môme  ordre,  les  quatre  signes  caractéristiques,  qui  revenaient  ainsi 
trois  fois  dans  chaque  semaine  d'années.  Intérieurement  étaient  marquées  la 
série  des  mois  et  celle  des  jours.  Sur  les  bords,  des  hiéroglyphes  rappelaient 
les  principaux  événements.  Le  centre  était  occupé  par  une  brillante  image 
du  Soleil. 


^  Riccioli,  Almagestum  novum,  1651,  t.  I,  p.  402;  Hyde,  Commentarii  in  tabulas  Ulugh- 
Beighi,  166S  [réimpr.  1767],  p.  29  et  30.  —  2  Cette  roue  a  été  représentée  pour  la  première 
fois  dans  Gemelli  Carreri,  Giro  del  monde,  1699,  part.  VI,  lib.  i,  cap.  o. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   L  ASTRONOMIE    FAMILIÈRE.  93 

Bien  que  les  Tollèques  proprement  dils  n'aient  pas  pénétré  au  sud  aussi 
loin  que  le  Yucatan^  il  existe  de  grandes  ressemblances  enlre  le  calendrier 
roayan  et  celui  du  Mexique.  Il  était  aussi  de  18  mois  de  20  jours^  chaque 
jour  et  ensuite  chaque  mois  dyant  son  nom  propre  et  son  hiéroglyphe.  On 
trouve  aux  ruines  d'Uxmal  des  symboles  astronomiques  semblables  à  ceux 
employés  par  les  Aztèques^  et  quatre  des  signes  hiéroglyphiques  des  jours 
étaient  identiques  à  ceux  des  Mexicains.  Mais  tandis  que  le  premier  jour  de 
Tan^  ou  premier  du  mois  atlacaalo  de  Tannée  mexicaine^  correspondait^ 
d'après  Sahagun,  au  2  février,  le  premier  du  mois  de  pop  faisait  commencer 
Tannée  mayane,  selon  Pio  Ferez,  à  notre  i  6  juillet,  jour  du  passage  du  Soleil 
par  le  zénit  de  Mayapan.  Les  années  des  Mayans  se  groupaient  aussi  par  13, 
puis  par  52,  les  signes  initiaux  se  répétant  comme  au  Mexique  de  quatre  en 
qualre,  puis  par  5  cycles  de  52  ans  qui  formaient  le  ahau-katun,  et  enfin 
par  grandes  révolutions  de  1060  ans;  mais  il  y  avait  aussi  des  cycles  de 
24  et  de  320  ans. 

Cyrus  Thomas,  dans  un  travail  récent,  retrouve  des  roues  usuelles,  sortes 
d'almanachs  abrégés,  dans  plusieurs  des  dessins  qui  nous  ont  conservé  les 
anciens  monuments  de  ce  peuple,  entre  autres  dans  une  figure  du  codex 
corlesianus  ^  La  bande  extérieure  de  points  et  de  symboles  des  jours  y  sert 
à  trouver  les  noms  du  mois  auxquels  chacune  des  semaines  commence, 
pendant  le  cours  de  plusieurs  années  consécutives.  Cette  disposition  figu* 
rative  est  toute  semblable  à  celle  du  manuscrit  aztèque  connu  sous  le  nom  de 
Fejervary  codex  '^,  où  seulement  les  noms  des  jours  sont  les  noms  mexicains. 
Ces  nombreux  rapprochements  suffisent  pour  montrer  qu'au  fond  le  calen- 
drier n'avait  qu'un  même  type,  dans  toutes  les  branches  de  la  grande  civili- 
sation toltèque.  On  en  retrouve  même  des  vestiges  aussi  loin  au  sud  que  le 
Nicaragua. 

Mais  vers  le  nord,  il  n'y  avait,  chez  aucune  tribu  du  Nouveau  Monde,  de 
calendrier  institué.  L'année  n'existait  qu'à  titre  expérimental.  On  a  remarqué, 
comme  analogie  aux  semaines  d'années  des  Aztèques,  que  les  Iroquois  et 
les  Hurons  avaient,  dans  le  style  officiel,  une  manière  de  s'exprimer  où  les 
nuits  étaient  prises  pour  représenter  des  années.  Parmi  les  nations  incultes 
de  l'Amérique,  les  mois,  lorsqu'il  y  en  avait,  restaient  d'une  mesure  indécise. 
Les  noms  de  ces  mois  étaient  presque  toujours  tirés  des  ditîérents  elTets  des 
saisons.  Les  nomades  les  prenaient  en  partie  des  conditions  relatives  à  la 
chasse,  telles  que  le  passage  de  certains  animaux  et  de  certains  oiseaux,  du 


^  L  dt  Rosny,  Les  documents  de  Tantiquité  américaine,  pi.  9  et  10.  —  "^  Kingsborough, 
Antiquities  of  Mexico,  vol.  lil,  1836,  pi.  44. 


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94  INTRODUCTION.    CHAPITRE    III. 

temps  auquel  les  cerfs  changent  de  poil  el  de  celui  auquel  difTérentes 
espèces  sont  en  ruL  Les  agriculteurs  choisissaient  plutôt  pour  repères  la 
naissance  et  la  chute  des  feuilles^  les  semailles^  la  hauteur  et  la  maturité  du 
maïs.  Dans  l'Europe  septentrionale,  les  Lapons  avaient  tiré  les  noms  de  leurs 
mois  presque  exclusivement  des  phénomènes  du  règne  animal;  mais  les 
Scandinaves  avaient  pris  les  leurs  des  travaux  des  champs  ou  des  cérémo- 
nies religieuses,  et  ces  appellations  sont  encore  en  usage  dans  certains 
endroits  du  Nord. 

Le  calendrier  solaire  est  le  plus  pratique  de  tous;  c'est  le  nôtre,  longtemps 
basé  sur  Tannée  fixe  alexandrine,  transportée  à  Rome  par  César  Tan  —  44, 
et  connue  depuis  lors  sous  le  nom  d'année  julienne.  Celte  réforme  venait 
mettre  un  terme  à  l'état  de  désordre  incroyable  dans  lequel  était  tombé 
le  calendrier  romain.  Numa,  en  réglant  anciennement  l'année,  l'avait  basée 
sur  la  Lune,  et  pour  passer  à  la  période  solaire,  les  hommes  habiles  de  Rome 
ne  surent  pendant  plusieurs  siècles  que  tâtonner.  D'abord  on  avait  distingué 
dans  l'année  quatre  parties  :  Marlius,  le  printemps,  quand  l'armée  reprenait 
la  campagne  ;  Aprilis,  l'été,  qui  fait  tout  sortir,  quod  omnia  aperiat;  Majus, 
le  plus  grand,  le  fort,  lautomne,  quand  tout  mûrit;  enfin  Junius,  l'hiver, 
qui  ramène  le  rajeunissement.  Plus  tard  on  fit  10  mois  de  36  jours,  en 
ajoutant  Quintilis,  Sextilis,  September,  October,  November,  December,  dési- 
gnés par  leur  rang  dans  la  série.  Mais  par  suite  de  ce  changement  les  mois 
primitifs  ne  répondaient  plus  à  leur  étymologie.  Les  jours  complémentaires 
formaient  Februarius,  de  februa,  purification,  prise  dans  un  sens  religieux. 
Quand  on  porta  enfin  l'année  à  douze  mois  inégaux,  Fintercalation  resta  en 
février,  que  l'on  fit  précéder  de  Januarius,  dérivé  de  janua,  porte,  parce 
qu'il  ouvrait  le  cycle  annuel  K 

Adoptée  par  l'Église  chrétienne,  l'année  julienne  s'est  étendue  avec  le  temps 
aux  différents  peuples  qui  se  sont  trouvés  sous  l'influence  de  la  civilisation 
latine.  Telles  furent  les  nations  gothiques,  frankes,  saxonnes  et  Scandinaves. 
Les  anciens  Islandais  ne  scindaient  pas  la  semaine.  Ils  faisaient  l'année  com- 
mune de  364  jours  ou  52  semaines  exactes,  et  ajoutaient  une  semaine 
entière,  soit  au  bout  de  6,  soit  de  7  années,  suivant  que  les  circonstances 
l'exigeaient,  pour  rétablir  la  concordance  du  calendrier  avec  le  Soleil. 

L'année  julienne  de  365  \  jours  est  trop  longue  de  près  de  12  minutes. 
La  réforme  grégorienne,  en  retranchant  trois  jours  à  chaque  intervalle  de 


^  Diodorus  Siculus,  Bibliotheca  historica,  lib.  i;  Plinim,  Historia  naturalis,  lib.  vu, 
cap.  48;  Plutarchus,  De  vita  Numae,  cap.  31;  CaisorinuSj  De  die  natali,  cap.  19;  Augm- 
tinus,  De  eivitale  Dei,  lib.  xu,  cap.  10;  lib.  xv,  cap.  12. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.    l' ASTRONOMIE  FAMILIÈRE.  95 

quatre  siècles^  a  rendu  le  calendrier  un  peu  plus  rigoureux;  mais  il  en  est 
résulté,  pour  supputer  en  jours  les  intervalles  écoulés,  ainsi  que  les  calculs 
astronomiques  Texigent,  une  complication  qui  n^est  pas  compensée  par 
Tavantage  obtenu.  L'uniformité  de  la  tétraétéride  julienne  a  été  brisée,  et 
Ton  peut  voir  combien  cette  complication  est  embarrassante,  en  comparant 
les  procédés  que  nous  avons  à  suivre  dans  nos  tables  astronomiques,  à  la 
simplicité  des  tables  manuelles  de  Ptolémée,  fondées  sur  Tannée  constante 
égyptienne  de  365  jours. 

Calendriers  tuni-solaires.  —  Il  y  a  des  peuples  qui,  tout  en  reconnaissant 
Timportance  d'une  année  solaire,  sont  restés  attachés  à  la  vieille  unité  basée 
sur  la  lunaison,  et  qui  ont  voulu  concilier  les  deux  étalons.  Leurs  premiers 
essais  ont  consisté  à  rétablir  Taccord  par  Pintercalation  d'une  lunaison  à  la 
fois,  lorsqu'on  s'apercevait  que  la  différence  s'était  élevée  à  un  mois  entier. 
En  Grèce,  par  exemple,  jusqu'au  temps  d'Hérodote,  on  faisait  douze  mois  de 
30  jours,  mais  on  avait  soin  d'observer  le  solstice  d'été,  et  quand  on  trouvait 
que  ce  solstice  s'était  suffisamment  déplacé,  on  ajoutait  à  l'année  courante  un 
treizième  mois,  pour  rétablir  l'accord  par  une  intercalation  empirique.  Les 
Arabes  faisaient  aussi,  fort  anciennement,  à  leur  année  lunaire  de  354  jours, 
des  intercalations  appelées  iiaci,  d'un  mois  entier,  qui  étaient  destinées  à 
ramener  la  concordance  avec  le  Soleil;  mais  Mahomet  les  a  supprimées  '. 

Dans  le  calendrier  de  Numa  les  intercalations  se  faisaient  également  par 
lunaisons  entières.  Les  Romains,  malgré  la  réforme  des  décemvirs,  n'ont 
jamais  eu  d'année  bien  réglée  avant  César.  Leur  astronomie  n'était  pas  assez 
avancée.  C'est  en  Orient  qu'il  faut  chercher  ces  cycles  ou  périodes,  dans 
lesquelles  on  croyait  trouver  une  commensurabililé  entre  les  mouvements 
du  Soleil  et  de  la  Lune. 

Une  des  plus  anciennes  fut  l'octaéléride  ou  cycle  de  8  ans  de  l'Assyrie. 
Huit  années  de  12  mois  représentant  96  lunaisons,  on  ajoutait  3  mois  dans 
le  cours  de  cette  période.  La  quatrième  année  on  intercalait  un  mois  et  la 
huitième  on  en  intercalait  deux.  Ce  fut  apparemment  après  celte  réforme 
que  les  Hébreux  empruntèrent  le  calendrier  de  la  Mésopotamie,  car,  dans 
l'antiquité,  ils  avaient  non  seulement  les  mêmes  noms  que  les  Assyriens 
pour  les  mois  réguliers,  mais  des  noms  correspondants  pour  les  mois 
intercalaires.  Les  Juifs  employaient  la  commune  mesure  des  mouvements 
de  la  Lune  et  du  Soleil,  résultant  du  naros  chaldéen  ou  grande  année  de 
600  ans.  Us  supposaient  que  ce  nombre  de  révolutions  du  Soleil  se  faisait 


^  Mohammed,  Al  koran  [VII«  siècle],  cap.  9. 

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96  INTUODUCTION.    CHAPITKE    III. 

en  2i9  14()  jours  et  contenait  7  421  lunaisons  '.  Celait  admettre  Tannée 
de  365J,243  333  et  la  révolution  synodique  de  la  Lune  de  29J,530  52d, 
chiffres  qui  ne  sont  pas  grandement  en  erreur. 

Ce  fut  Toctaétéride  assyrienne  que  Cleoslrale  de  Ténédos  introduisit  en 
Grèce  vers  Tan  —  500,  et  qui  resta  en  usage  jusqu'au  lemps  de  Méton. 
En  —  434,  celui-ci  crut  apercevoir  que  dans  un  intervalle  de  6940  jours, 
il  y  a  49  années  et  235  lunaisons.  Un  peu  |)lus  tard,  en  —  329,  Callippe 
trouva  qu'il  fallait  quadrupler  la  période  et  ôler  un  jour,  c'est-à-dire  qu'en 

27  759  jours  élaient  contenues  76  années  et  940  révolutions  synodiques  de 
la  Lune.  Ce  résultat  était  un  peu  plus  exact. 

Le  cycle  de  Méton  ou  de  49  ans  et  celui  de  Callippe  servirent  successi- 
vement, en  Grèce,  à  corriger  le  calendrier.  L'année  fondamentale  y  était 
lunaire  et  de  354  jours.  Mais  sept  années,  dans  chaque  période  de  49  aus^ 
reçurent  chacune  un  mois  additionnel  et  furent  appelées  embolismiques. 
Il  y  eut  en  outre  des  années  communes  qui  furent  portées  à  355  jours^  par 
la  substitution  d  un  mois  de  30  jours  à  un  mois  de  29.  En  résumé,  dans 
un  cycle  de  76  années,  il  y  en  eut  33  de  354  jours,  45  de  355  jours  et 

28  embolismiques  de  384  jours,  ce  qui  donnait,  dans  celte  durée,  499  mois 
de  30  jours  et  444  de  29  jours.  On  voit  combien  ce  système  était  com- 
pliqué. Le  calendrier  juif  s'assimila  la  période  de  76  ans  et  il  a  suivi  jusqu'à 
ce  jour  les  mémos  errements  que  les  anciens  Grecs.  L'ère  juive  compte  les 
années  à  partir  de  la  date  —  3760,  mais  c'est  en  vertu  de  la  restitution 
fictive  d'un  passé  antérieur  à  l'existence  du  calendrier. 

Dans  l'Empire  céleste,  on  était  aussi  parti  des  mouvements  de  la  Lune. 
Suivant  le  premier  calendrier  dTao[  —  XXIV«  siècle],  conservé  par  Yu, 
fondateur  de  la  dynastie  des  Hia  [ — XXII®  siècle],  le  point  de  départ  de 
l'année  était  le  solstice  d'hiver,  et  les  lunaisons  se  succédaient  ensuite  en 
vertu  des  règles  du  calendrier.  Longtemps  il  fallut  prendre  le  solstice  par 
l'observation.  Mais  le  Kien-siang,  ouvrage  du  +  111^  siècle,  montre  qu'à  cette 
époque  on  n'en  était  plus  au  chiffre  de  365  |  jours,  et  qu'on  avait  une 
évaluation  plus  exacte  de  la  durée  de  l'année. 

Les  Chinois  avaient  divisé  de  très  bonne  heure  l'équaleur  en  24  parties 
égales,  par  42  points  équidistants  nommés  Ichong-ki,  ayant  chacun  leur 
désignation  propre,  et  42  points  intermédiaires,  tsie-ki  Le  Soleil,  qu'on 
pourrait  appeler  ici  un  Soleil  moyen,  était  censé- parcourir  les  42  grandes 
divisions  dans  des  temps  égaux.  Chacune  d'elles  était  un  peu  plus  longue 
que  la  lunaison  moyenne,  ce  qui  faisait  que  jamais  plus  d'un  Ichong-ki  ne 


1  Josephxis,  Anliquitates  judaicae,  lib.  i,  cap.  4. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.    l'aSTRONOMIE    FAMILIÈRE.  97 

pouvait  tomber  dans  une  lunaison  désignée;  c'était  ce  tchong-ki  qui  donnait 
son  nom  à  la  lune.  Il  arrivait  même  quelquefois  qu'une  lunaison  s'écoulait  tout 
entière  entre  deux  tchong-ki,  auquel  cas  cette  lune  n'avait  pas  de  nom  propre  : 
elle  était  alors  intercalaire.  Cette  espèce  de  mécanisme  était  extrêmement 
pratique^  et  le  solstice  d'hiver,  point  de  départ  de  l'année,  étant  fixé  par 
l'observation,  il  n'y  avait  plus  qu'à  présenter  l'échelle  des  lunaisons  moyennes 
en  face  de  l'échelle  des  tchong-ki^  à  peu  près  comme  les  deux  échelles  de  la 
règle  à  calcul.  Les  tchong-ki  figurent  dans  le  Tcheou-chou,  qui  rend  compte 
d'événements  du  —  XII®  siècle.  Ils  sont  joints  à  la  règle  des  intercalations 
lunaires  de  Tcheou-kong,  qui  vivait  à  la  fin  du  même  siècle.  Les  noms  employés 
alors  pour  les  désigner  sont  encore  ceux  d'aujourd'hui  et  dans  le  même  ordre  ^ 

Lorsque,  après  la  réforme  du  calendrier  chinois  par  les  missionnaires,  les 
dodécatémories  de  l'écliptique  furent  prises  pour  base,  l'échelle  des  nouveaux 
fchong-kiy  résultant  des  projections  des  signes  zodiacaux  sur  l'équateur,  se 
trouva  forcément  divisée  en  parties  inégales.  La  belle  et  simple  méthode  des 
intercalations  par  la  comparaison  de  deux,  échelles  indéfinies,  présentées 
l'une  devant  l'autre,  dut  être  remplacée  par  des  moyens  plus  compliqués. 
La  réforme  apportée  par  la  science  de  l'Europe  était,  dans  cette  occasion,  un 
pas  en  arrière. 

Dans  les  recherches,  probablement  d'origine  fort  ancienne,  qui  avaient 
fini  par  conduire  à  l'institution  des  tchong-ki,  il  parait  qu'un  astronome  du 
—  XXIP  siècle,  nommé  Koua-hiu-kiu,  avait  remarqué  l'approximation  du 
cycle  de  1 9  ans  2.  On  eut  recours  à  cette  période  pour  fixer  la  durée  de  la 
lunaison,  et  par  suite  pour  régler  les  intercalations,  ce  qui  montre  comment 
les  divers  calendriers  luni-solaires  sont,  par  la  nature  du  problème,  ramenés 
presque  forcément  à  un  même  type.  Le  cycle  de  19  ans  était  employé  en 
Chine  par  les  astronomes  qui,  sous  les  Han  ^,  reprirent  l'étude  des  mouve- 
ments célesles.  On  l'appelait  tchang ;  mais  on  l'avait  quadruplé,  comme 
Callippe  le  fit  chez  les  Grecs.  On  forma  ensuite  une  période  de  243  tchang^ 
égale  à  4-617  ans  juliens,  qui  avait  l'avantage,  en  y  ajoutant  seulement  trois 
quarts  de  jour,  de  donner  un  total  de  1  686  360  jours,  multiple  de  60,  et 
qui  ramenait  par  conséquent  aux  mêmes  dates  les  mêmes  jours  de  la  période 
de  60  jours. 

Les  Chinois  ont,  en  effet,  un  cycle  de  60  jours,  ayant  chacun  leur  nom 


^  Les  noms  des  tchong-ki,  avec  leur  traduction,  sont  donnés  par  /.  B.  Biot  dans  le  Journal 
des  savants,  1840,  pi.  de  p.  39.  —  2  Gaubil,  dans  Souciet,  Observations  mathématiques... 
liri^es  des  anciens  livres  chinois,  t.  II,  1732,  p.  140.  —  3  A  la  fin  du  —  II®  siècle. 

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98  INTRODUCTION.   CHAPITRE  IIÏ. 

et  leur  signe  dîslinctîfs,  formés  par  les  combinaisons  des  12  hiéroglyphes 
des  heures  du  jour  avec  les  5  clefs  de  Técriture.  L'emploi  continu  de  ce 
cycle  date  des  plus  anciens  souvenirs  historiques.  Les  Chinois  comptent 
pareillement  les  années  dans  un  cycle  de  60  ans,  copié  sur  celui  des  jours, 
c'est-à-dire  dans  lequel  les  années  portent  les  mêmes  signes.  Mais  ce  cycle 
d'années  est  moins  ancien  et  ne  remonte  pas  au  delà  de  la  dynastie  des  Han  \ 
bien  que  par  une  fiction  rétrospective  le  nombre  des  cycles  écoulés  en  recule 
l'origine  à  l'année  —  2660. 

Le  cycle  de  60  ans  était  employé  fort  anciennement  dans  l'Inde,  où  il  a 
eu  peut-être  son  origine.  Chacune  des  années  y  portait,  comme  en  Chine,  un 
nom  particulier.  Il  a  été  adopté  au  Japon,  où  le  calendrier  est  calqué  sur 
celui  des  Chinois.  Les  nations  mongoliques  le  suivent  en  conservant  les 
symboles,  dont  plusieurs  n'appartiennent  pas  au  climat  qu'elles  habitent  et 
dénotent  une  importation  de  l'Inde  ^  L'année  partant  d'un  solstice  d'hiver 
observé,  ces  peuples  n'avaient  pas  un  intérêt  extrême  à  déterminer  la  lon- 
gueur de  la  période  héliaque.  Aussi  ce  fut  seulement  Kocheou-king  qui, 
dans  la  seconde  moitié  du  XIII®  siècle,  donna  une  valeur,  365^,  242  5,  fort 
approchée. 

Le  grand  édifice  carré  et  orienté,  appelé  le  ming-thang,  ou  palais  de  la 
lumière,  était  en  Chine,  comme  le  labyrinthe  d'Egypte  ',  une  sorte  de  calen- 
drier architectural.  Il  est  partagé  en  neuf  salles,  dont  une  au  centre  et  huit 
à  la  périphérie.  Dans  celles-ci,  l'empereur  réside  tour  à  tour  suivant  les 
saisons.  Il  passe  de  mois  en  mois  d'une  salle  à  la  salle  voisine;  mais  dans 
les  salles  des  angles,  qui  font  face  de  deux  côtés,  et  appartiennent  par  suite  à 
deux  saisons  à  la  fois,  il  demeure  deux  mois.  Les  huit  salles  lui  donnent 
ainsi  des  domiciles  pour  douze  mois.  S'il  y  a  un  mois  intercalaire,  la  lunaison, 
comme  on  l'a  vu,  n'a  pas  de  nom  à  elle;  l'empereur  n'a  pas  non  plus  pendant 
celte  lune  de  domicile  propre  :  il  se  tient  dans  la  porte  entre  les  deux  salles 
contiguës  *. 

L'Inde  a  été  plus  tardive  que  la  Chine  dans  l'institution  de  son  calendrier 
luni-solaire.  Elle  y  avait  moins  bien  réussi,  et  l'emploi  de  Técliptique  comme 
plan  fondamental  au  lieu  de  l'équateur  y  jetait  une  certaine  complication. 
Le  calendrier  des  Vêdas  est  exposé  dans  des  traités  spéciaux,  appelés  Jyotîsha, 
annexés  à  ces  compositions,  et  qui  ne  remonteraient  pas,  suivant  Max  Muller, 
au  delà  de  —  200.  Les  mois,  alternativement  de  29  et  de  30  jours,  donnaient 


^  Qui  a  commencf'.  au  —  !!•  siècle.  —  ^  J.  De  Guignes ^  Histoire  générale  des  Huns, 
Turcs,  Mogols  et  aujtres  Tartares  occidentaux;  t.  1, 1756,  part,  i,  p.  xvij.  —  3  Plus  haut, 
présent  chapitre,  p.  90.  —  4^  Liu-pou-ouey  [-^  UI®  siècle],  Liu-chi-tch'un-thsieou. 


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ÉPOQUE   FABULEUSE.   l'aSTRONOMIE  FAMILIÈRE.  99 

354  jours  pour  Tannée  commune.  Tous  les  cinq  ans  on  ajoutait  deux  lunai- 
sons de  30  jours.  On  avait  ainsi  une  période  quinquennale  trop  longue 
de  3  I  jours,  qui  déplaçait  les  saisons  d'une  manière  rapide.  Le  solstice  d'été 
élail  situé,  dit  le  Jyolîsha  du  Rig-véda,  à  a  Cancri,  d'où  Ton  conclurait  pour 
la  dale  à  laquelle  ce  calendrier  a  été  institué,  Fan  —  4  422  environ.  A  cette 
époque,  les  Égyptiens  et  les  Chinois  avaient  des  calendriers  beaucoup  moins 
imparfaits. 

Chez  les  Hindoux  modernes,  le  calendrier  luni-solaire  se  fonde  sur  les 
mouvements  vrais  des  deux  astres  régulateurs.  La  période  de  19  ans  finit 
avec  la  dernière  conjonction  moyenne  et  on  la  suppose  de  6  939^,  687  051. 
Les  noms  des  mois  sont  pris  d'autant  de  stations  du  zodiaque  lunaire.  Ces 
mois  sont  déOnis  par  l'entrée  du  Soleil  vrai  dans  chacune  des  dodécatémo- 
ries;  on  néglige  seulement  les  fractions  de  jour.  Les  lunaisons  vraies  se 
placent  dans  ces  mois,  prenant  le  nom  de  celui  où  tombe  la  néoménie.  S'il 
y  a  deux  nouvelles  Lunes,  la  seconde  est  surnuméraire  et  donne  lieu  à  inter- 
calation  *.  C'est  presque  le  principe  du  calendrier  chinois  réformé  par  les 
missionnaires.  Si,  dans  ce  dernier,  nous  employons  la  Lune  et  le  Soleil  vrais, 
au  lieu  de  la  Lune  et  du  Soleil  moyens,  les  entrées  dans  les  dodécatémories 
ainsi  que  les  néoménies  rempliront  les  offices  correspondants. 

Dans  le  Nouveau  Monde,  il  n'y  avait  qu'un  calendrier  luni-solaire,  mais  il 
était  intéressant  à  cause  de  son  caractère  absolument  original.  C'était  celui 
des  Muyzcas  du  plateau  de  Bogota.  Ce  peuple  formait  des  périodes  de  vingt 
mois  lunaires,  dont  chacun  était  composé,  soit  exactement,  soit  à  un  jour 
près,  de  1 0  semaines  de  3  jours.  Vingt  de  ces  années  formaient  le  siècle 
civil,  qui  n'avait  pas  de  rapport  simple  avec  les  retours  du  Soleil.  iMais  les 
Muyzcas  avaient,  en  outre,  pour  les  usages  de  l'agriculture,  et  par  conséquent 
pour  restituer  la  périodicité  des  saisons,  une  année  de  37  lunaisons,  qui  au 
bout  de  3  ans  tropiques  ramenait  à  3  jours  près  les  mêmes  dates  au  même 
point  du  cours  du  Soleil.  On  voit  que  le  procédé  était  encore  imparfait  et 
que  la  combinaison  des  deux  étalons  n'était  établie  que  d'une  manière  gros- 
sière. Il  n'y  en  avait  pas  moins  un  acheminement.  Tout  ce  calendrier  avait 
d'ailleurs  un  caractère  sui  generis  :  il  se  distinguait  à  la  fois  de  celui  des 
Incas,  qui  n'avait  pas  même  abordé  le  problème  de  la  concordance  des  deux 
espèces  d'années,  et  de  celui  des  Aztèques  entièrement  basé  sur  le  cours  du 
Soleil.  Enfin,  tandis  que  ce  dernier  était  représenté  sur  une  roue,  le  calen- 
drier muyzca  s'inscrivait  dans  un  tableau  pentagonal  ^. 


1  Prifisepj  Usefiil  tables,  part,  u,  1836,  p.  19, 23.  —  2  BoUaert,  dans  Memoirs  read  before 
the  Anihropological  Society  of  London,  vol.  1, 1865,  p.  248-248, 274. 


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100  INTRODUCTION.   CHAPITRE    ÏÏK 

Les  fêtes  séculaires.  —  Les  calendriers  solaires  et  lunî-solaîres  ramenaient 
les  solennités  et  les  fêtes  publiques^  parce  qu'ils  ramenaient  les  phénomènes 
naturels.  Beaucoup  de  ces  fôtes^  comme  les  jeux  olympiques^  par  exemple^ 
n'étaient  même  célébrées  qu'après  un  certain  nombre  d'années.  Bien  des 
peuples  croyaient  à  de  grands  cycles^  au  bout  desquels  les  événements  reve- 
naient dans  le  môme  ordre,  non  seulement  au  ciel,  mais  sur  la  Terre.  On 
attendait  le  retour  du  millenium.  Le  carmen  seculare  d'Horace  était  consacré 
à  célébrer  un  événement  de  ce  genre.  Il  y  avait  à  Rome  des  fêtes  séculaires, 
qui  marquaient  à  de  grandes  distances  des  espèces  d'étapes  dans  la  marche 
du  temps.  C'étaient  les  ludi  seculares,  qu'on  célébra  entre  autres  avec  tant 
d'éclat  sous  le  règne  de  Claude,  fêtes  que  personne  dans  sa  vie  n'avait  encore 
vues  et  que  personne  ne  pouvait  espérer  de  revoir,  quos  nec  spectasset  quis- 
quam,  nec  speclaturus  essel  ^  Elles  se  donnaient  la  nuit  et  avaient  pour  objet 
le  salut  de  l'empire  ^. 

La  période  de  cinquante-deux  ans  paraissait  aux  Aztèques  un  cycle  telle- 
ment complet  qu'ils  étaient  dans  le  doute  si,  à  l'expiration  de  ce  terme,  la 
grande  horloge  du  ciel,  ayant  accompli  sa  course  pour  une  dernière  fois,  ne 
s'arrêterait  pas  pour  toujours.  La  grande  année  des  Chaldéens  et  des  peuples 
classiques  de  l'antiquité,  fondée  sur  la  période  de  la  précession,  renfermait 
des  milliers  d'années  solaires.  Le  siècle  aztèque  menaçait  un  grand  nombre 
d'hommes  une  fois  dans  leur  vie  et  quelques-uns  même  deux  fois.  La  nuit 
fatale  où  la  cinquante-deuxième  année  allait  expirer  était  donc  un  moment 
solennel.  Ce  soir-là  on  éteignait  dans  les  temples  les  feux  sacrés.  Dans  les 
demeures  particulières,  on  laissait  également  éteindre  les  feux  des  foyers.  On 
brisait  tous  les  vases  qui  avaient  servi  à  contenir  de  la  nourriture. -La  soirée 
se  passait  dans  les  ténèbres,  la  population  étant  partagée  entre  l'inquiétude 
et  l'espoir. 

C'était  en  novembre  ;  le  ciel,  généralement  clair  en  cette  saison,  étincelait 
de  ses  milliers  d'étoiles.  On  se  rendait  sur  la  montagne  de  HuixachtecatI,  près 
de  Mexico.  Les  Pléiades  devaient  culminer  à  minuit.  On  attendait  qu'elles 
fussent  au  plus  haut  du  ciel  :  c'était  la  démarcation  du  siècle.  On  amenait 
alors  la  victime  humaine  désignée  ;  les  prêtres  lui  ouvraient  la  poitrine  et  en 
arrachaient  le  cœur.  Posant  ensuite  sur  cette  poitrine  pantelante  les  bâtons 
d'où  devait  sortir  le  nouveau  feu,  ils  les  frottaient  aGn  d'en  faire  jaillir  la 
flamme^  et  ce  feu  servait  à  faire  brûler  le  bûcher. 

Des  hommes  munis  de  torches  entouraient  aussitôt  cette  flamme  nouvelle. 


^  Suetonitis,  De  vita  Tiberii  Claudii,  cap.  S.  —  2  Cicero,  De  haruspicum  responsîs, 
cap.  37;  Zosimus,  Historia  imperii  romani,  lib.  ii. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  L  ASTRONOMIE  FAMILIÈRE.  101 

pour  y  allumer  les  flambeaux  de  bois  résineux  qu'ils  portaient  à  la  main. 
C'étaient  les  courriers  qui  allaient  partir  pour  distribuer  le  feu  sacré  dans 
toutes  les  provinces  de  Tempire.  A  ce  moment  les  cris  de  joie  faisaient 
retentir  la  montagne.  Le  monde  n'avait  pas  pris  fin^  et  Phomme  pouvait 
encore  espérer  au  moins  un  autre  siècle  avant  la  destruction  de  Funivers  *. 

Ceux  qui  n'avaient  pu  assister  à  la  cérémonie  publique  se  mettaient  à 
genoux  sur  le  toit  des  maisons,  incertains  s*il  leur  serait  donné  de  voir  un 
nouveau  siècle.  A  l'approche  de  l'aurore,  tournés  avec  anxiété  vers  le 
Levant,  ils  guettaient  les  premières  lueurs  de  l'aube,  comme  cet  oiseau  dont 
parle  Dante,  qui  près  du  nid  où  il  a  ses  jeunes  regarde  fixement  l'Orient 
pour  voir  reparaître  le  jour  ^.  Mais  aux  premiers  signes  de  clarté  des  cris 
de  joie  s'élevaient  de  toutes  parts.  On  allumait  partout  de  nouveaux  feux, 
et  l'on  célébrait  une  superbe  fêle,  où  par  des  processions  et  des  sacrifices 
on  rendait  grâce  à  Dieu  d'avoir  prolongé  aux  hommes  sa  lumière  et  de 
leur  avoir  accordé  un  siècle  nouveau. 

La  fête  séculaire  des  Aztèques  a  été  supprimée  par  la  conquête  ;  on  l'avait 
célébrée  pour  la  dernière  fois,  et  la  dernière  victime  humaine  avait  été  sacri- 
fiée sur  la  pyramide  de  TIaloc,  en  1507.  Non  seulement  il  y  avait  dans  celte 
célébration  solennelle  un  rapport  remarquable  avec  les  jeux  séculaires  des 
Romains,  mais  les  traits  principaux  rappelaient  ceux  de  la  fêle  d'Isis  en 
Egypte.  Là,  suivant  la  description  d'Achilles  Tatius,  c'était  la  même  crainte 
de  voir  le  Soleil  s'éteindre,  lorsqu'il  descendait  vers  le  tropique  du  Capricorne, 
et  la  même  joie,  les  mêmes  réjouissances  extérieures,  quand  on  s'était  assuré 
qu'il  revenait  sur  ses  pas  ^ 

Les  pyramides.  —  En  même  temps  que  l'étude  des  mouvements  de  la 
Lune  et  du  Soleil  prenait  un  caractère  d'application  dans  la  construction  des 
calendriers,  l'homme,  qui  voyait  son  existence  même  réglée  par  les  astres, 
était  tenté  d'accorder  à  ceux-ci  plus  de  puissance.  Les  peuples  qui  n'avaient 
que  des  dieux  météoriques  se  contentaient  de  les  adorer  en  pleine  campagne. 
Mais  lorsqu'on  était  arrivé  aux  dieux  astronomiques,  on  élevait  des  autels 
sur  des  points  dominants,  parfois  sur  des  collines  faites  de  main  d'homme. 
Dans  toute  l'Europe  barbare,  au  nord  du  Danube  et  des  Alpes,  trois  quartiers 
de  roche  plantés  dans  le  sol  formaient  une  base,  puis  une  grande  pierre  plate 
posée  par-dessus  servait  de  table  à  l'autel. 


^  Voir  la  description  de  Prescott,  History  of  the  conquest  of  Mexico;  vol.  1, 1843,  bk.  i, 
eh.  4.-2  Datite  Alighieri,  Paradiso,  cant.  xxiii,  v.  1-9.  —  3  Achilles  TaiiuSy  Isagoge 
in  Ârati  phaenomena,  cap.  23. 


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101  INTRODUCTION.   CHAPITRE  IIL 

Dans  les  sociétés  plus  avancées^  les  premiers  besoins  de  Tobservalion 
et  le  désir  de  se  rapprocher  des  astres  ont  conduit  à  Férection  de  puissants 
monuments.  De  celte  époque  datent  les  vestiges  matériels  les  plus  durables 
que  l'astronomie  ait  laissés  dans  aucun  temps.  Celaient  les  immenses  pyra- 
mides^ à  base  carrée,  élevées  à  la  fois  comme  observatoires,  comme  temples 
et  comme  tombeaux.  Les  plus  anciennes  se  distinguent  par  un  caractère 
particulier  :  elles  sont  à  gradins,  c'est-à-dire  que  Tédifice  se  compose  de 
parallélipipèdes  superposés,  de  dimensions  décroissantes.  Telles  sont,  en 
Egypte,  les  grandes  constructions  en  pierre  voisines  de  Sakharah.  Celle 
de  Dahchoùr  a  six  gradins  et  celle  de  Meidoùm  en  a  trois.  On  attribue  ces 
monuments  à  la  troisième  dynastie  et  ils  doivent  avoir  54  ou  55  siècles. 
Lies  pyramides  de  Ghizeh  n'offrent  pas  cette  division  par  étages  distincts  : 
dans  Tétat  primitif  Tinclinaison  des  faces  y  était  continue. 

Ces  pyramides,  un  peu  plus  récentes,  sont  successivement  celle  deCbéphren 
(Kawra),  celle  de  Chéops  (Koùwoù)  et  celle  de  iMenkérès,  le  Mycerinos  des 
Grecs.  Le  règne  de  ce  dernier  est  fixé  par  une  observation  astronomique  et 
par  suite  aussi  Fépoque  de  la  construction  de  la  troisième  pyramide.  Un 
papyrus  déchiffré  par  Chabas  contient  un  lever  héliaque  de  Sirius,  de  la  neu- 
vième année  du  règne  de  Mycerinos,  qui  permet  de  rapporter  cette  date,  avec 
une  incertitude  de  trois  ans  seulement,  à  une  année  comprise  entre  —  3009 
et  —  3006.  Ce  monument  a  donc  49  siècles  *. 

Les  pyramides  de  Ghizeh  sont  orientées  à  quelques  minutes  d'arc.  Pendant 
huit  mois  de  Tannée,  du  commencement  de  mars  jusque  vers  la  fin  d'octobre, 
elles  sont,  au  milieu  du  jour,  inondées  complètement  par  la  lumière,  c'est- 
à-dire  que  le  Soleil  est  assez  haut  pour  illuminer  à  la  fois  leurs  quatre  faces 
et  qu'elles  ne  portent  pas  d'ombre  à  midi.  Biot  a  cru  qu'elles  servaient  à 
observer  les  équinoxes,  en  constatant  le  moment  où  le  Soleil,  à  son  lever 
ou  à  son  coucher,  s'alignait  sur  l'arête  méridionale  de  la  base  ^.  On  a  montré 
qu'aujourd'hui  encore  cette  constatation  est  à  la  portée  des  Arabes  du  pays. 
Cependant  De  Rougé  ne  regarde  pas  Texistence  de  ces  ancieimes  observations 
comme  établie,  par  la  raison  qu'on  n'en  trouve  aucune  trace  dans  les 
monuments  ^. 

Ces  pyramides  avaient-elles  d'autres  usages  astronomiques?  Dans  celle  de 
Chéops,  une  galerie  inclinée,  s'élevant  vers  le  nord  sous  un  angle  d'un  peu 
plus  de  26%  partait  de  la  chambre  centrale  pour  déboucher  au  milieu  de  la 


i  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  Inscriptions,  1876,  7  août.  —  ^  J.  B.  Biot,  dans 
Journal  des  Savants,  185o,  p.  269.  —  ^  De  Rougé,  dans  Revue  contemporaine,  1862, 
30  nov.,  p.  2S9. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   l'aSTROHOMIE  FAMILIÈRE.  103 

face  septentrionale.  Cette  espèce  de  conduit  ou  (ubô  méridien  devait  pointer, 
à  Tépoque  de  la  construction,  à  Tétoile  y  Draconis,  dans  sa  culminalion  infé- 
rieure. D'autre  part,  Pinclinaison  des  faces  de  cette  pyramide  étant  de  52|% 
Sirius  devait  alors  se  présenter  normalement  à  la  face  méridionale,  lors  de 
son  passage  par  le  méridien.  Ces  rapports  sont-ils  fortuits,  ou  bien  faut-il  y 
voir  une  disposition  cherchée? 

Sous  le  ciel  pur  de  la  Mésopotamie,  le  culte  du  Soleil  et  des  autres  astres 
s'était  développé  de  bonne  heure  et  était  devenu  bientôt  la  base  de  la  religion. 
Il  y  a  44  ou  4S  siècles  que  Nemroud  avait  fait  élever  les  grandes  pyramides, 
qui  rapprochaient  Phomme  des  corps  célestes  et  servaient  d'autels  pour 
les  adorer.  Sippa  ou  Sippar  était  par  excellence  la  cité  du  Soleil.  On  y  a 
retrouvé  les  ruines  d'un  temple  qui  avait  été  consacré  à  Anat  ou  Anunit,  la 
planète  Vénus.  Mais  le  principal  de  ces  monuments  est  celui  qu'on  a  sur- 
nommé la  Tour  des  Langues,  à  Borsippa,  près  de  Ninive.  On  le  connaît 
aujourd'hui  sous  le  nom  de  Birs-Nemroud,  c'est-à-dire  tour  de  Nemroud.  Ses 
ruines  sont  situées  par  36*>  6'  de  latitude  nord  et  2*^53'"(43«  20')  de  longi- 
tude à  l'est  de  Greenwich. 

Comme  les  antiques  pyramides  égyptiennes  de  Sakharah,  cette  tour  était 
faite  d'étages  carrés,  superposés,  en  retraite  les  uns  sur  les  autres.  Il  y  avait 
ordinairement,  dans  les  pyramides  chaldéennes,  sept  étages,  revêtus  de  stuc 
de  difTérentes  couleurs,  suivant  l'astre  dont  ils  portaient  en  quelque  sorte  la 
livrée.  C'était,  en  allant  de  bas  en  haut  :  Vénus,  blanc;  Saturne,  noir;  Jupiter, 
pourpre;  Mercure,  bleu;  Mars,  vermillon;  la  Lune,  argent;  le  Soleil,  or. 
Sur  la  dernière  plate-forme  s'élevait  une  petite  chapelle  ou  chambre  carrée, 
nommée  ziggurrat,  richement  ornementée,  dans  laquelle  était  l'image  de  la 
divinité  du  temple. 

Indépendamment  de  cette  pyramide,  Nemroud  avait  construit  celle  d'Our 
ou  Chalanné,  qui  disputait  à  la  précédente  d'avoir  été  la  tour  des  langues. 
Le  temple  y  était  dédié  à  Sin,  dieu  de  la  Lune.  Â  Larsam,  des  pyramides 
avec  des  sanctuaires  monumentaux  avaient  été  élevées  en  l'honneur  de  Samas, 
le  Soleil. 

Le  plus  ancien  monument  de  Babylone  était  la  pyramide  à  degrés  nommée 
Val'Saggalou,  c'est-à-dire  le  temple  qui  dresse  sa  tète,  et  qu'on  appelait  aussi 
quelquefois  «  le  temple  des  bases  de  la  Terre.  »  C'était  le  siège  d'un  oracle 
et  les  prêtres  chaldéens  prétendaient  y  montrer  le  tombeau  du  dieu  Bel-Mero- 
dach,  celui  dont  l'émanation  visible  était  la  planète  Jupiter. 

La  pyramide  formait,  chez  les  Assyriens,  l'annexe  pour  ainsi  dire  essen- 
tielle des  principaux  palais.  C'était  là  qu'on  invoquait  les  dieux  et  que  veillait 
le  prêtre  astronome.  Mais  avec  le  temps,  lorsque  les  tendances  se  matériali- 


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104  INTRODUCTION.   —  CHAPITRE  III. 

sèrent^  le  sanctuaire  du  sommet  fut  supprimé  et  la  pyramide  ne  servit  plus 
que  d'observatoire  civil^  où  le  pontife  était  remplacé  par  Fastrologue. 

Les  Chinois  ont  également  construit^  dans  ces  temps  anciens,  de  grands 
édifices,  destinés  à  la  contemplation  des  astres.  Au  —  XII®  siècle,  quand  la 
dynastie  ou  plus  exactement  la  Iribu  des  Tcheou  arriva  à  Tempire  et  donna 
le  signal  d'une  nouvelle  activité  intellectuelle,  le  frère  Wou-wang  de  l'empe- 
reur Tcheou-kong  avait  élevé  un  grand  observatoire.  On  l'appela  «  la  tour 
des  esprits,  »  à  cause  de  l'entrain  avec  lequel  toute  la  tribu  s'était  dévouée 
à  sa  construction.  A  Teng-fong,  dans  la  province  de  Honan,  on  montre 
encore  des  ruines,  que  l'on  dit  être  celles  de  l'observatoire  de  Tcheou-kong 
et  qui  remonteraient  par  conséquent  au  —  XII®  siècle. 

On  ne  peut  voir  sans  intérêt  non  seulement  l'érection  des  pyramides  se 
reproduire  dans  le  Nouveau  Monde,  à  la  même  période  du  développement 
des  connaissances  astronomiques,  mais  les  mêmes  types  de  construction  se 
répéter.  Non  seulement  le  roi  de  Tezcuco,  Nezhahualpilli,  avait  à  Tescocingo 
un  observatoire,  mais  à  Gholula  et  à  Teotihuacan  dans  l'ancien  territoire  des 
Oulmèques,  à  Palenqué  dans  le  Yucatan,  le  voyageur  est  étonné  des  propor- 
tions imposantes  des  pyramides  anté-historiques  qu'avaient  construites  des 
civilisations  déjà  disparues  au  temps  de  Cortéz.  Eh  bien,  ces  vastes  masses 
sont  formées  d'étages  carrés,  en  retraite,  surbaissés.  Près  de  Cuernavaca, 
celle  de  Xochicalco,  dont  le  nom  signifie  colline  des  fleurs,  est  orientée  et  a 
cinq  étages  ;  le  Soleil  vertical  y  donnait  par  un  trou  sur  un  autel  intérieur. 
Il  paraît  que  les  deux  pyramides,  également  orientées,  de  Teotihuacan,  étaient 
surmontées  des  statues  des  dieux,  le  Soleil  et  la  Lune,  que  les  Espagnols 
ont  détruites.  Au  sommet  de  celle  de  Gholula  était,  dit-on,  un  temple  dédié  à 
QuetzalcohuatI,  le  dieu  de  l'air  K  Par  nn  rapprochement  bien  singulier, 
suivant  la  tradition  toltèque  l'édification  de  cette  pyramide  avait  amené, 
comme  celle  de  la  tour  de  Bel,  la  confusion  des  langues,  la  guerre  et  la 
dispersion  des  peuples. 

La  construction  de  ces  grands  observatoires,  qui  avait  été  nécessaire  à  la 
détermination  des  éléments  du  calendrier,  fut  aussi  le  signe  du  mouvement 
astronomique  religieux.  C'est  sous  la  forme  de  personnages  animés  et  d'objets 
d'un  culte  que  les  astres  vont  maintenant  se  présenter  à  nous. 


Bamielier,  Report  on  an  archeological  tour  in  Mexico,  1884. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   L  ANIMISME  DANS  LE  CIEL.  \(ÏH 


CHAPITRE  IV. 


ÉPOQUE  FABULEUSE  (suite).  —  L'ANIMISME  DANS  LE  CIEL. 

Personnification  des  astres.  —  Le  Soleil  animé.  —  L'astrolâtrie.  —  Le  culte  des  astres  chez 
les  S(^miles.  —  Le  culte  des  astres  en  Egypte.  —  Le  culte  des  astres  dans  l'Inde.  —  Le  culte 
des  astres  chez  les  Mongoliques.  —  Le  culte  des  astres  en  Europe.  —  Le  culte  des  astres  dans 
le  Nouveau  Monde  et  en  Océanie.  —  Le  feu  sacré.  -  Le  culte  des  aérolithes.  —  Les  étoiles 
filantes.  —  Les  sphères  imagées.  —  Les  mythes  astronomiques.  —  Le  zodiaque  solaire.— 
Sphères  gravées  et  planisphères  antiques.  —  Le  zodiaque  lunaire.  —  Communications 
anté-historiques  entre  les  peuples. 

Pei'sonnification  des  astres.  —  Toul  dans  les  travaux  de  la  vie,  (oui  dans 
les  changements  extérieurs  dépendait  des  phénomènes  célestes.  La  lumière, 
la  chaleur,  les  saisons,  la  clarté  du  jour  ou  Tobscurîté  de  la  nuit,  le  déve- 
loppement des  êtres  animés  étaient  réglés  par  les  astres.  On  put  aisément 
se  persuader  que,  dans  le  monde  moral  comme  dans  le  monde  naturel,  rien 
ne  se  produisait  sans  leur  intervention.  Ce  n'étaient  pas  seulement  des  puis- 
sances physiques;  on  crut  leurs  actions  libres  et  spontanées. 

Combien  il  était  facile,  en  effet,  de  se  faire  illusion!  Le  mouvement,  la 
motilité  ne  sont-ils  pas  les  signes  de  la  vie?  Platon  ne  comprenait  pas  com- 
ment le  Soleil,  la  Lune  et  les  cinq  planètes  pussent  être  dirigés  autrement  que 
par  des  âmes  ou  des  intelligences  K  Telle  avait  été  déjà  Topinion  de  Thaïes 
et  celle  d'Heraclite.  Socrate  demandait  où  nous  aurions  pris  notre  âme  si  le 
monde  n'en  avait  point  *;  et  Plotin  s'est  efforcé  de  montrer  quelle  inconsé- 
quence il  y  aurait  à  accorder  à  l'âme  humaine  l'immortalité,  et  à  refuser 
cette  même  vie  immortelle  aux  astres,  dont  la  substance  est  infiniment  plus 
pure  ^. 

«  Refuser  l'intelligence,  disait  Cicéron,  à  des  astres,  dont  l'ordre,  dont  la 


^  Produs,  Commentarius  in  Timaeum,  lib.  iv.  —  2  Xenophon,  Memorabilia  Socratis, 
lib.  IV,  cap.  3.  —  3  Plotinus,  Enneades,  sect.  11,  lib.  ix,  cap.  5. 

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«06  INTRODUCTION.    CHAPITRE    IV, 

persévérance  est  quelque  chose  de  si  merveilleux,  el  à  qui  sont  entièrement 
dues  la  conservation  el  la  vie  de  tous  les  êtres,  c'est  prouver  soi-même  qu'on 
csl  dépourvu  de  raison  K  »  Les  planètes,  disait  de  son  côté  Firmicus,  ont  leur 
sens  projjre,  une  inlelligence  sage  qui  leur  appartient  el  une  prudence  divine  ^ 
Au  IV*'  siècle,  Achilles  Talius  les  regardait  encore  comme  des  animaux,  par 
la  raison  qu'elles  se  meuvent  ';  et  au  commencement  du  XIV^  siècle,  Duns 
Scol,  le  «  doctor  subtilis,  »  hésitait  à  croire  qu'elles  ne  fussent  pas  animées^. 
De  la  vie  on  avait  conclu  à  la  sensibilité  et  bientôt  à  Tintelligence.  L'uni- 
vers, en  s'animant,  se  peuplait  de  génies  et  de  dieux  innombrables.  D'abord 
on  s'était  arrêté  prés  de  soi,  aux  météores;  mais  maintenant  qu'on  portait 
les  regards  jusqu'au  ciel,  le  panthéon  se  forma  dans  les  régions  élevées.  On 
se  figura  ces  dieux,  qui  étaient  des  astres,  beaucoup  plus  grands  et  plus 
puissants  que  nous.  Ils  étaient  donc  encore,  sous  certains  aspects,  des  dieux 
terribles,  redoutables  comme  les  météores  qu'ils  remplaçaient.  C'est  seule- 
ment après  de  longues  réflexions,  et  après  des  siècles  de  mythologie,  que 
tous  ces  êtres  furent  enfin  reconnus  pour  de  simples  manifestations,  et  qu'ils 
perdirent  leur  entité,  pour  faire  place  peu  à  peu  au  dieu  unique,  devenu 
clément  à  la  suite  de  l'adoucissement  des  mœurs,  ami  de  l'homme  et  bien- 
faisant. 

Le  Soleil  animé.  —  Il  faut  reconnaître  qu'il  y  avait  dans  les  mouvements 
des  astres,  encore  inexpliqués,  et  dans  les  changements  qu'ils  présentaient, 
quelque  chose  qui  paraissait  volontaire.  On  voyait  le  Soleil,  par  exemple, 
s'avancer  vers  le  pôle  septentrional,  puis  s'arrêter  pour  marcher  ensuite  en 
arrière.  Deux  fois  il  change  sa  roule,  dit  Hésiode,  une  fois  en  été  et  une  fois 
en  hiver  ^  Par  quelle  cause,  au  lieu  de  continuer  devant  lui,  rebrousse- t-il 
chemin  ? 

Le  changement  qui  se  produisait  dans  sa  marche  au  solstice  d'été  donnait 
l'idée  que  l'astre  était  arrêté  par  une  certaine  résistance,  qui  l'obligeait  à 
reculer.  Anaximènes,  Anaxagoras,  Hérodote  voyaient  dans  le  froid  et  le  vent 
du  septentrion  la  force  qui  le  refoulait.  Ce  fut  l'opinion  qui  se  répandit  dans 
le  vulgaire.  Mais  il  s'en  forma  bientôt  une  plus  savante.  Les  luminaires 
célestes,  se  dit-on,  ne  peuvent  pas  continuer  à  brûler  sans  que  leur  feu 
trouve  un  aliment.  Or,  cet  aliment  ce  sont  les  vapeurs  répandues  dans  les 
espaces  aériens.  Quand  ils  ont  épuisé  de  ces  vapeurs  une  partie  de  l'air,  il 


^  Cicero,  De  natura  deorum,  lib.  ii,  cap.  21.  —  2  Firmicus,  Astronomicon,  lib.  i,  cap.  3. 
—  3  Achilles  Talius ^  Isagoge  in  phaenomena  Arati,  cap.  S,  •—  ^  Riccioli,  Almagestum 
novum,  t.  I,  1651,  p.  93.  —  »  Hesiodus,  Opéra  et  dies,  v.  564,  663. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   LENINISME  DANS  LE  CIEL.  t07 

faul  qu'ils  passent  dans  une  autre,  sous  peine  de  s'éteindre.  Aristote,  accor- 
dant à  chaq  Te  astre  une  intelligence  qui  lui  permet  de  diriger  ses  mouve- 
ments *,  développe  la  nécessité  où  sont  les  corps  célestes  de  passer,  pour  se 
nourrir,  d'un  lieu  dans  ini  autre  ^.  Celait  encore  l'opinion  de  Posidonius,  de 
Sénèque  et  de  Cléomède.  L'image  que  les  astres  paissaient  dans  Pair,  comme 
des  troupeaux  dans  un  pâturage,  revient  en  maint  endroit  des  auteurs  clas- 
siques ^.  Tout  en  regardant  les  étoiles  comme  attachées  à  un  ciel  de  crislal, 
Empédocles  considérait  les  planètes  comme  libres  et  indépendantes  ^ 

Toutes  les  conceptions  de  celle  époque  supposaient  dans  les  astres  une 
spontanéité.  Pour  Xénophanes,  ils  s'allumaient  le  matin  et  s'éteignaient  le 
soir  ^  Mais  l'opinion  la  plus  générale  était  que  le  Soleil,  à  son  coucher, 
descendait  dans  la  mer  ^.  Les  Péruviens  ajoutaient  que  ses  feux  desséchaient 
une  grande  partie  du  lit  de  l'Océan.  Les  habitants  de  l'ibérie  entendaient 
l'astre,  dit  Strabon  '^,  lorsqu'il  entrait  dans  les  flots  avec  un  silHemenl 
analogue  à  celui  d'un  fer  rouge  que  l'on  plonge  dans  l'eau.  Aux  îles  de  la 
Société,  les  naturels  de  Borabora  et  de  Maupiti,  les  membres  les  plus  occi- 
dentaux du  groupe,  l'entendent  jusqu'à  ce  jour  entrer  dans  l'Océan  ^ 

Pendant  la  nuit,  le  fleuve  circulaire  sur  lequel  la  Terre  reposait  ramenait, 
par  le  nord,  le  Soleil  des  Grecs  à  la  place  où  il  devait  se  lever  le  lendemain. 
Telle  est  non  seulement  l'explication  qu'on  trouve  dans  les  auteurs  de  la 
Grèce  classique,  mais  aussi  dans  le  Zend-Avesta.  Les  peuples  les  plus  hardis, 
ceux  du  Pérou,  par  exemple,  supposaient  qu'il  passe  par-dessous  la  terre. 
Mais  Virgile,  dans  son  poème  didactique  des  Géorgiques,  hésitait  à  décider 
si  l'hémisphère  qui  nous  est  opposé  reste  toujours  plongé  dans  les  ténèbres, 
ou  bien  s'il  reçoit  la  lumière  du  Soleil  quand  cet  astre  est  absent  pour  nous  ^. 
Du  temps  de  Pline,  la  doctrine  que  les  astres  passent  sous  la  Terre  rencon- 
trait encore  des  contradicteurs  *^ 

On  croyait  les  peuples  de  l'Orient  plus  rapprochés  du  Soleil  à  son  lever, 
et  ceux  de  l'Occident  à  son  coucher,  d'une  manière  extrêmement  sensible. 
Clésias  racontait  que  du  haut  de  certaines  montagnes  de  l'Inde  on  le  voyait 


1  Aristoteles,  Metaphysica,  lib.  xii,  cap. 7,8.  —  2  Jd,,  Meteorologica,  lib.  u,  cap.  1,  3,  S, 7. 
—  3  Callimachm,  Delos,  v.  176;  Lucretius,  De  rerum  naturajib.  i, v.232;  Virgilius,  JEmis, 
lib.  1,  V.  608;  Lucanus,  Pharsalia,  lib.  i,  v.  415;  lib.  ix,  v.  313;  Achilles  Taiius,  Isagoge  in 
Arati  phaenomena,  cap.  5.  —  *  Empédocles,  Sphaera,  édit.  Sturz,  180S,  1. 1,  p.  338.  — 
5  PMarchus^  De  placitis  philosophorum,  lib.  i,  cap.  24;  OrigeneSy  Philosophumena.  — 
^  Homerus,  Ilias,  lib.  vui,v.  48S.-—  ^  Strabo,  Res  geographicae,  lib.  m,  cap.  1.  —  8  Ellis, 
Polynesian  researches,  2"^  édit.,  1832,  vol.  III,  p.  170.  —  9  Virgilius,  Georgica,  lib.  i, 
V.  247.  —  ^0  Plinius,  Historia  naturalis,  lib.  ii,  cap.  97. 


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108  INTRODUCTION.   CHAPITRE  IV. 

dix  fois  plus  gros  qu'en  Grèce  *,  et  Artémidore  d'Ephèse  disait  qu'à  Gadèsîl 
lui  paraissait  centuplé  lors  de  son  coucher  ^  Pour  les  nations  qui  habitaient 
loin  de  la  mer,  le  Soleil  était  souvent  représenté  comme  se  retirant  le  soir 
dans  une  cave.  Il  va  se  cacher  entre  deux  rochers,  disaient  les  Karenens  du 
Burmah,  les  Algonquins  et  les  Aztèques.  Il  y  a,  sur  la  grotte  où  le  Soleil  se 
retire  pendant  la  nuit,  un  passage  d'Hésiode  qui  a  été  imité  par  Milton  ^ 

A  l'époque  dont  nous  parlons,  tout  ce  qui  tenait  au  Soleil  et  à  ses  mouve- 
ments avait  reçu  la  vie.  Les  différentes  parties  du  jour  avaient  servi  à  créer 
les  chevaux  de  Phaélon,  et  les  heures  elles-mêmes  étaient  des  êtres  vivants  et 
animés  ^.  Les  astres  une  fois  personnifiés,  il  paraissait  tout  simple  de  leur 
attribuer  une  volonté,  des  caprices  ou  des  affections.  On  les  voyait  intervenir 
personnellement  pour  porter  aide  aux  mortels  qu'ils  favorisaient.  Un  brillant 
luminaire,  une  étoile  éclatante,  sortie  du  milieu  d'un  éclair,  était  venue  se 
placer  devant  le  navire  de  Timoléon,  lorsque  ce  chef  amenait  du  secours  en 
Sicile,  et  elle  pilota  le  navire  au  point  du  rivage  d'Italie  où  l'on  désirait 
aborder  ^ 

Rien  n'empêchait  les  astres  de  s'arrêter  à  leur  gré  ou  de  se  ralentir  dans 
leurs  cours.  Ces  événements  étaient  parfaitement  compréhensibles  :  on  en 
signalait  des  exemples  de  divers  côtés.  On  ne  voyait  rien  d'étrange  à  ce  que 
le  Soleil  eût,  dans  certaines  occasions,  tardé  plus  qu'à  l'ordinaire  à  reparaître 
sur  rhorizon.  Son  absence,  par  exemple,  avait  été  trois  fois  plus  longue  que 
de  coutume,  la  nuit  que  Jupiter  avait  passée  près  d'AIcmène.  La  nuit  pendant 
laquelle  Hercule  rendit  Thespie  mère  de  cinquante-deux  filles  avait  dure 
autant  que  sept.  Quand  iMInerve  était  sortie  toute  armée  du  cerveau  de  Jupiter, 
en  brandissant  sa  lance  d'un  air  guerrier,  l'Olympe  était  resté  stupéfait,  et  le 
char  du  Soleil  était  demeuré  quelque  temps  immobile  ^ 

L'astre  s'était  arrêté  aussi  pour  Josué  ''au  —  XV®  siècle,  et  il  avait  un 
instant  rebroussé  chemin  pour  Achaz  ^  au  —  Vltl®.  En  Chine,  on  rapporte, 
à  l'occasion  d'une  bataille  qui  a  dû  arriver  vers  le  —  XV  siècle,  que  le 
prince  du  pays  de  Lou,  sous  lequel  combattait  l'une  des  armées,  implora  le 
Soleil,  alors  sur  son  dçclin,  de  lui  accorder  encore  quelques  heures  de  jour. 
L'astre  revint  aussitôt  sur  ses  pas  de  trois  divisions  lunaires,  c'est-à-dire 


^  CtesiaSy  Indica,  cap.  5.  —  2  Strabo,  Res  geographicae ,  lib.  m,  cap.  1.  —  3  Milton^ 
Paradise  lost,  1667,  bk.  vi,  v.  4.  —  4-  Hesiodus,  Theogonîa,  v.  901;  Orpheus,  Hymni, 
n«»  XLii.  —  K  Plutarchus,  De  vita  Tîmoleonis,  cap.  11.  —  6  Pseudo-Homerus,  Hymni; 
ad  Minervam.  —  ^  Josuahy  cap.  x,  v.  12-14;  Habakkuk,  cap.  m,  v.  H.  —  «  Reges,  lib.  ii, 
cap.  20,  V.  9-11  ;  Isaias,  cap.  xxxviu,  v.  8. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  L  ÀI9IMISME  DANS  LE  CIEL.  109 

d'environ  quarante  degrés^  ce  qui  donna  aux  vainqueurs  deux  heures  et 
demie  pour  achever  leur  triomphe  '. 

On  était  alors^  dira-t-on^  dans  Tâge  de  l'astronomie  fabuleuse  ;  mais  cette 
astronomie  n'est  pas  tout  entière  dans  les  temps  reculés.  Nous^  modernes^ 
qui  nous  croyons  si  sûrs  de  nos  jugements  et  si  inaccessibles  aux  illusions^ 
n'avons-nous  pas,  écrite  dans  nos  annales^  l'assertion  de  nos  historiens  que^ 
le  24  avril  1547^  le  Soleil  s'est  arrêté  sur  notre  horizon  pour  donner  aux 
troupes  de  Charles  Quint  le  temps  d'achever  la  défaite  de  l'électeur  de  Saxe 
sur  le  champ  de  bataille  de  Schmalkalde^?  Ce  n'est  pas  un  dire  isolé.  Le 
témoignage  est  unanime  des  auteurs  qui^  étant  contemporains  de  l'événement^ 
devaient  le  mieux  savoir.  Le  fait  se  présente  avec  des  caractères  si  positifs  et 
si  imposants  qu'il  faudrait  l'admettre^  s'il  n'était  contredit  par  la  parfaite 
continuité  du  mouvement  solaire^  avant  et  après  cette  date^  résultant  des 
observations  des  astronomes  du  temps.  Qu'on  nous  parle  ensuite  des  progrès 
de  la  faculté  d'observer,  en  dehors  de  ceux  qui  l'ont  cultivée  professionnel- 
lement, et  qu'on  nie  la  continuation  des  phases  d'ignorance  à  travers  les 
phases  supérieures  de  développement! 

Dans  les  idées  de  la  spontanéité  des  astres,  les  éclipses  se  produisaient 
aussi  d'une  manière  arbitraire;  il  y  en  avait  pour  ainsi  dire  à  volonté,  pour 
signaler  les  événements  les  plus  importants  de  l'histoire.  Une  éclipse  de 
Soleil,  par  exemple,  avait  marqué  la  mort  de  Romulus  ^.  Il  y  a  d'autant 
plus  de  miracles  qu'on  connaît  moins  les  conditions  auxquelles  il  faudrait 
satisfaire  pour  les  accomplir. 

Laslrolâlrie.  —  A  l'époque  où  l'imagination  n'est  pas  encore  séparée  de 
l'observation,  la  religion  ne  l'est  pas  non  plus  de  la  science.  C'est  un  âge  un 
peu  confus,  où  rien  ne  se  détache  clairement.  Aussi  trouve-t-on  une  phase 
théocratique  dans  l'enfance  de  presque  toutes  les  sociétés.  Mais  à  mesure  que 
la  connaissance  se  fonde  sur  la  base  plus  solide  de  l'expérience,  l'imagination 
est  rejetée  au  second  plan,  et  en  même  temps  les  vieilles  croyances  fabuleuses 
perdent  de  leur  empire.  C'est  ce  qui  a  fait  dire  que  la  religion  est  plus  propre 
à  commencer  l'éducation  d'un  peuple  qu'à  l'achever. 

Au  moment  où  l'uranographie  se  complète,  où  toutes  les  grandes  planètes 
sont  enfin  connues,  la  religion  consiste  dans  l'astrolàtrie.  La  personnification 


^  GavhU,  dans  Lettres  édifiantes,  t.  XXVI,  édit.  1783,  p.  243.  —  2  Von  Zach,  Monalliche 
Correspondenz,  vol.  XII,  1808,  p.  193.  —  3  Plutarchus,  De  vita  Romuli,  cap.  49;  De 
fortuna  Romanorum,  cap.  12. 


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110  INTRODUCTION.  CHAPITRE  IV. 

des  astres  se  fait  à  mesure  que  le  ciel  est  mieux  étudié  et  succède  à  celle  des 
météores.  Des  agents  atmosphériques^  dont  les  caractères  purement  physi- 
ques commençaient  à  se  dessiner^  au\  astres  dont  on  ignorait  encore  la 
nature,  la  transition  était  simple  et  comme  indiquée.  Ces  astres  étaient  les 
prochains  objets  au-dessus  des  nuées.  Mais  avant  de  les  personniHer,  et  d'en 
animer  le  tableau  par  les  scènes  de  Pimagination  brillante  des  peuples  jeunes, 
il  fallait  les  connaître  individuellement.  Cest  pourquoi  Tastrolàtrie  ne  se 
développe  qu'avec  la  découverte  des  grandes  planètes.  Mais  les  faits 
prouvent,  qu'après  cette  découverte  accomplie,  c'est  une  phase  non  pas 
accidentelle,  mais  générale,  par  laquelle  toute  société  passe  dans  le  cours  de 
son  évolution.  Cette  circonstance  est  certainement  très  intéressante  pour 
l'histoire  des  idées  astronomiques,  et  nous  croyons  devoir  l'établir  avec 
quelques  détails. 

Le  culte  des  astres  chez  les  Sémites.  —  La  religion  de  la  Choldée 
constituait  un  véritable  panthéisme  sidérique.  Les  Chaldéens  n'avaient  pas 
seulement  consacré,  à  des  dieux  astronomiques,  chaque  heure  du  jour  et 
chaque  jour  de  la  semaine,  leurs  mois  avaient  aussi  chacun  leurs  dieux 
protecteurs.  Ils  offraient  de  Tencens  au  Soleil,  à  la  Lune,  aux  douze  signes 
du  zodiaque,  aux  planètes  et  à  toute  l'armée  céleste.  Les  Pléiades  étaient 
honorées  par  eux  d'un  culte  public  ^  Les  dieux  étaient  représentés  sous  une 
grande  variété  de  formes  et  le  peuple  adorait  ces  idoles.  Nous  avons  vu  que 
des  temples  immenses,  splendides,  avaient  été  édifiés  à  leur  honneur.  Nous 
avons  mentionné  celui  de  Borsippa,  près  de  Ninive,  qui  a  laissé  des  ruines 
gigantesques,  celui  de  Larsam  dédié  à  Samas^  le  Soleil,  celui  de  Chalanné 
élevé  à  Sin,  le  dieu  mâle  de  la  Lune.  Â  Nipour  un  temple  était  consacré  à 
la  déesse  Bilit  Taaulh  du  firmament.  Ces  diverses  ruines  datent  de  l'ère  de 
Nimroud  -,  qui  marqua  en  Chaldée  Tapogée  de  l'astronomie  religieuse. 

Toutes  les  contrées  environnantes  étaient  passées,  vers  cette  époque,  au 
culte  des  astres.  Ce  qu'on  voyait  dans  la  Mésopotamie  se  retrouvait,  par 
exemple,  presque  sans  changer  les  noms,  chez  les  Sabéens  de  l'Arabie.  Pour 
ce  peuple,  le  Soleil  était  la  manifestation  la  plus  haute  et  la  plus  pure  de 
l'être  divin.  Il  avait  des  noms  différents  suivant  le  point  de  vue  duquel  on 
l'envisageait.  Sous  sa  forme  matérielle  et  visible,  il  était  femelle,  et  s'appelait 
Schams.  Sin  était  la  Lune,  mâle  comme  à  Babylone  et  dans  l'Asie  mineure.  Le 
culte  sabéen  s'adressait  en  outre  aux  cinq  planètes,  aux  principales  constel- 


Kircher,  CKdipus  aegjptiacus,  t.  I,  16S2,  p.  350.  —  "^  Vers  le  —  XXV*  siècle. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   LENINISME  DANS  LE  CIEL.  111 

lations  et  à  quelques  étoiles  fixes.  Parmi  celles-ci  on  nomme  Aldébaran^ 
sohail  qui  était  Ganopus^  et  schâazi  labour  qui  était  Sirius.  Mais  on  n'a  pas  les 
noms  que  ces  anciens  Arabes  donnaient  aux  planètes. 

En  matérialisant  Baal,  Fétre  divin  primordial^  les  Phéniciens  en  avaient 
fait  un  dieu  solaire^  qui  s'appelait  comme  tel  Baal-Samim^  c'est-à-dire  Baal 
des  cieux.  Tammouz  ou  Adonis  était  le  Soleil  lui-même^  considéré  dans  la 
saison  du  printemps^  mourant  chaque  année^  et  dont  les  fêtes  se  célébraient 
pour  cette  raison  avec  des  scènes  de  deuil.  Les  sept  planètes  étaient  des 
baalim  spéciaux  ou  cabirim,  mot  qui  voulait  dire  puissances.  On  ajoutait  un 
huitième  cabire^  Esmoun,  invisible^  qui  servait  de  lien  aux  sept  autres^ 
personnifiait  l'ensemble  du  système  sidéral  et  en  dirigeait  l'harmonie.  A 
ce  titre  il  était  le  même  que  Taaut,  le  législateur. 

Le  principe  dans  les  astres^  c'est  le  feu  ;  de  là  Baal-Moloch,  dans  le  culte 
duquel  le  feu  jouait  un  grand  rôle;  de  là  aussi  BaaUHamon,  c'est-à-dire 
Baal  brûlant^  le  dieu  national  de  Carthage.  On  était  alors  entraîné  partout 
vers  le  culte  des  astres.  On  voit  par  les  livres  des  Hébreux  que  ce  peuple  était 
tenté  constamment  de  confondre  le  Soleil^  la  Lune  et  les  étoiles  avec  le  dieu 
dont  ils  étaient  seulement  des  manifestations  ^  Ces  astres^  dit  la  Genèse^  ne 
sont  pourtant  que  des  signes^  pour  diviser  les  saisons  et  marquer  les  années 
et  les  jours  :  ut  sint  signa  in  tempera  et  (lies  et  annos  ^. 

Le  Soleil  n'élait-il  pas  le  symbole  le  plus  expressif  de  dieu?  G'est  l'époux 
qui  sort  de  sa  couche^  dit  le  psalmiste^  et  qui  s'élance  comme  un  géant 
pour  fournir  sa  carrière  ^.  La  plupart  des  autres  dieux  étaient  simplement 
d'autres  personnifications  du  Soleil,  envisagé  sous  ses  divers  aspects  ^ 
Nommez-le  comme  vous  voulez,  disait  Sénèque,  Nature,  Destin,  Fortune, 
c'est  toujours  lui  qui  exerce  différemment  la  puissance  ^ 

Le  culte  des  astres  en  Egypte.  —  Toutes  ces  idées  s'étaient  peut-être  déjà 
développées  précédemment  sur  les  bords  du  Nil.  G'était  une  opinion  chez  les 
anciens  que  les  Égyptiens  avaient  été  les  premiers,  parmi  les  hommes,  qui 
s'étaient  formé  une  idée  des  dieux  et  avaient  eu  la  connaissance  des  choses 
sacrées  ^.  Il  est  certain  qu'à  une  époque  fort  reculée  ils  adoraient,  déjà  le 
Soleil  "*.  Pour  eux,  le  cours  de  cet  astre  était  l'image  des  transformations 


<  Deuteronomium,  cap.  iv,  v.  19;  Reges,  lib.  ii,  cap.  23,  v.  5.  —  ^  Genesis,  cap.  i,v.  14. 
—  3  Psalmi,  cap.  xviu,  v.  5,  6.  —  ^  MacrobiuSj  Salurnalia,  lib.  i,  cap.  17.  —  ^  Setieca,  De 
beneliciis,  lib.  iv,  cap.  7.  —  <>  Lucianus,  De  syria  dea.  —  ^  WUkUison,  Manners  and 
custoras  of  the  aocient  Egyptians;  vol.  I,  1837,  p.  288. 


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1H  INTRODUCTION,   CHAPITRE    IV, 

réservées  à  Fàine  humaine.  L'homme^  comme  le  Soleil^  ne  descend  dans  la 
tombe  que  pour  ressusciter.  La  succession  de  la  nuit  et  du  jour  est  Tirnage 
de  Tîntermittence  de  la  mort  et  de  la  vie. 

Dans  son  existence  nocturne^  le  Soleil  est  Atoum,  qui  est  né  le  premier^ 
parce  que  la  nuit  précède  le  jour  ^  Atoum  est  sorti  seul  de  Tabime  et  du 
chaos.  Au  méridien  il  s'appelle  Ra;  et  quand  on  le  considère  comme  faisant 
naître  et  enlretenanl  la  vie,  on  le  nomme  Khépei\  Ra  est  sorti  de  l'hémi- 
sphère inférieur;  il  est  fils  de  cet  hémisphère,  personnifié  dans  la  déesse 
Hathor,  dont  le  svmbole  était  une  vache.  Adoré  comme  sortant  des  flancs 
de  cette  vache  divine,  le  Soleil  prejiail  le  nom  d'Horus,  et  on  le  représentait 
alors  comme  un  enfant  s'élevant  au-dessus  des  eaux  sur  une  feuille  de  lotus. 
Le  Soleil  de  Thémisphère  inférieur,  ou  Soleil  infernal,  prenait  plus  spéciale- 
ment le  nom  d'Osiris.  On  lui  assignait  pour  compagnes  les  douze  heures  de 
la  nuit,  personnifiées  dans  autant  de  dieux,  à  la  léte  desquels  on  plaçait 
Horus,  c'est-à-dire  le  Soleil  lui-même. 

On  mettait  dans  les  sarcophages,  à  côté  du  corps  embaumé,  un  ouvrage 
désigné  par  Ghampollion  sous  le  nom  de  Rituel  funéraire,  et  par  Lepsius  sous 
celui  de  Todtenbuch  ou  livre  des  morts,  qui  parait  remonter  à  soixante  ou 
soixante-cinq  siècles  ^.  Le  titre  exact  est  «  livre  de  la  manifestation  de  la 
lumière.  »  Cette  lumière,  c'est  le  Soleil  de  l'hémisphère  inférieur,  le  Soleil 
vu  de  près  et  dans  toute  sa  force.  Aussi  le  mort,  en  entrant  dans  le  ker-neter 
ou  élysée,  est-il  immédiatement  ébloui  par  l'éclat  intense,  qui  se  manifeste 
à  lui  comme  il  ne  l'avait  jamais  vu.  Une  grande  vignette,  terminant  la 
première  partie  de  l'ouvrage,  représente  l'adoration  et  la  glorification  du 
Soleil. 

Dans  la  troisième  partie  du  livre,  après  que  l'âme  a  erré  dans  Phémi- 
sphère  inférieur,  Osiris  se  révèle  à  elle  comme  inséparable  du  Soleil.  Le  dieu 
suit  l'astre  dans  sa  marche,  et  parcourt  avec  lui  et  comme  lui  les  difTé- 
rentes  demeures  du  ciel,  les  mansions  célestes.  Il  traverse  le  lac  de  feu, 
source  de  toute  lumière,  et  s'identifie  enfin  avec  une  figure  symbolique  qui 
réunit  les  attributs  de  toutes  les  divinités  du  panthéon  égyptien,  et  dont  la 
représentation  termine  l'ouvrage. 

Quelques  pleuplades  de  la  Haute-Egypte  et  de  l'Ethiopie,  qui  sont  encore 
païennes,  ont  continué  à  professer  le  culte  des  astres.  Ainsi  les  soldats  nubiens 
que  Bruce  a  vus  dans  le  Sennaar  adressaient  des  prières  à  la  Lune  avec 
grande  ferveur.  Au  contraire,  parmi  les  noirs  les  plus  incultes  de  l'Afrique, 


^  Voir  plus  haut,  chap.  II,  p.  34.  —  2  Pierret,  Le  livre  des  morts  des  anciens  Égyptiens, 
traduction  complète  d'après  le  papyrus  de  Turin  et  les  manuscrits  du  Louvre,  1882. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   LENINISME  DANS  LE  CIEL.  fl3 

révolution  intellecluelle  n'en  est  pas  encore  arrivée  à  ce  poinl  et  i'astrolâtrie 
est  à  peine  en  germe;  ce  qui  montre  bien  que  cette  manifestation  est  liée 
au  développement  social  lui-même  et  qu'elle  caractérise  une  phase  de  ce 
développement. 

Le  culte  des  astres  dans  Hnde.  —  Nulle  part  la  religion  des  astres  n'avail 
pris  une  ampleur  comparable  à  celle  qu'elle  reçut  dans  Plnde.  Déjà  dans  les 
plaines  du  Sapta-Sindhou^  les  Aryens  pasteurs  faisaient  des  sacrifices  du  matin 
et  du  soir;  ils  en  faisaient  de  plus  importants  à  la  nouvelle  Lune  et  à  la  pleine 
Lune;  enfin  ils  solennisaient  de  cette  manière  le  commencement  des  trois 
saisons  dans  lesquelles  ils  divisaient  Tannée. 

Les  premières  traces  du  développement  du  brahmanisme  remontent  au 
Yadjour-vêda  K  Dans  les  plus  anciens  monuments  de  la  littérature  de 
rinde,  les  dieux  secondaires  ou  dévas,  c'esl-àrdire  <«  les  resplendissants,  » 
émanés  de  Têtre  suprême,  sont  le  firmamenl  et  le  Soleil.  Les  objets  d'ado- 
ralion  des  Aryens  étaient  le  ciel,  les  nuages,  la  nuit,  Taurore,  Féclair,  la 
foudre,  les  étoiles,  le  feu,  et  par-dessus  tout  le  Soleil,  auquel  ils  adressaient 
des  invocations  en  élevant  les  bras  comme  des  suppliants.  A  Tadoration  des 
météores  ce  peuple  mêlait  déjà  celle  du  plus  grand  et  du  plus  beau  des 
astres. 

Le  Soleil,  représenté  avec  des  rayons  de  lumière  qui  tombent  de  ses  mains, 
était  «  le  créateur  de  la  chaleur,  »  nidàghakara.  La  Lune,  au  contraire, 
honorée  comme  la  reine  des  étoiles,  était  appelée  en  sanscrit  «  Tastre  froid,  » 
'$U(da  hima,  ou  encore  himan  su,  «  Tastre  d'où  le  froid  rayonne.  » 

Le  dieu  des  dieux  était  Indra,  dieu  du  ciel,  de  l'air  azuré  et  de  la  foudre. 
Il  était  au-dessus  de  toutes  choses.  Ensuite  venait  Agni,  le  feu,  Vignis  des 
Latins,  dont  le  nom  signifie  «  remuant.  »  Un  hymne  des  Vêdas  personnifie 
dans  les  apris  les  formes  de  la  flamme.  Les  adityas  venaient  après  eux  et 
présentaient  le  Soleil  sous  ses  diverses  apparences.  Sourya  était  cet  astre 
envisagé  comme  source  de  lumière;  il  distribuait  la  force  à  la  nature  et 
l'intelligence  aux  humains.  On  lui  donnait  les  traits  d'un  sage,  monté  sur 
un  char  qu'emporte  un  coursier  immortel.  Savitri  était  le  Soleil  comme  prin- 
cipe de  fécondité;  le  Rig-vêda  l'appelle  «  l'œil  du  monde,  le  dieu  à  la  main 
d'or,  à  la  douce  langue.  »  Une  des  plus  belles  personnifications  élait  celle  de 
Milra,  c'est-à-dire  «  l'ami,  »  l'adversaire  des  méchants.  C'était  le  Soleil  du 
jour,  éclairant  et  favorisant  tout  sur  la  terre.  La  nuit,  au  contraire,  le  Soleil, 


^  Mis  par  écrit  vers  le  —  XIV*  siècle,  d'après  des  légendes  plus  anciennes. 

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iU  INTRODUCTION.  CHAPITRE    IV. 

devenu  invisible  aux  mortels^  était  Varouna,  dans  lequel  on  voyait  aussi 
une  personnification  de  la  voûte  céleste.  Enfin  Aryaman,  qui  était  d^abord 
Taclion  fortifiante  et  salutaire  du  Soleil^  selon  quelques-uns  la  période 
diurne  intégrale,  ahorâlram^  est  devenu  plus  tard  Yaditya  de  la  mort, 
le  Soleil  destructeur,  qui  tue  en  flétrissant  les  plantes  et  en  desséchant  le^ 
campagnes. 

La  religion  des  Aryens,  suivant  un  mot  d'Edgar  Quinet,  était  la  révélation 
parla  lumière.  Partout,  dans  le  Rig-vêda,  on  retrouve  Famour  de  la  lumière 
et  rhorreur  des  ténèbres.  Chaque  phénomène  physique  était  le  thème  d'un 
mythe,  dont  le  personnage  principal  est  presque  toujours  le  Soleil  ou  le  ciel 
lumineux. 

L'Inde  avait  aussi  élevé  des  temples  grandioses  à  l'astre  éclatant,  source 
de  cette  bienfaisante  lumière.  Elle  continue  de  l'y  honorer.  Il  suffit  de  citer  le 
temple  d'Orissa,  bâti  au  milieu  du  Xlll''  siècle,  dont  les  vastes  dimensions 
et  la  magnificence  sont  jnouïes,  pendant  que  le  personnel  qui  le  dessert  ferait 
la  population  d'une  grande  cité  ^ 

Quant  au  culte  rendu  à  Viclmou,  il  est  plus  moderne  que  celui  des 
divinités  brahmaniques.  Il  n'y  en  a  rien  encore  dans  le  Rig-vèda.  C'est  la 
personnification  des  profondeurs  du  firmament,  confondue  avec  celle  du 
Soleil,  qui  les  parcourt  et  les  illumine.  Vichnou  finit  par  résumer  en  lui  tous 
les  caractères  du  Soleil  comme  divinité  bienfaisante.  H  devint  le  héros  des 
grandes  épopées  sanscrites,  du  Mahabharata  entre  autres,  et  fut  pris  enfln 
pour  la  deuxième  personne  de  la  trimourti  ^. 

Le  culte  des  astres,  magnifiquement  développé  par  les  Hindoux  à  mesure 
du  progrès  des  idées  et  de  l'intelligence,  s'était  répandu  beaucoup  au  delà  des 
limites  de  l'Inde,  dans  les  îles  qui  terminent  l'Asie  vers  l'Orient.  Le  narrateur 
qui,  sous  le  nom  de  Maximilien  de  Transylvanie,  a  donné  une  relation  de  son 
voyage  avec  l'expédition  de  Magellan,  rapporte  qu'à  cette  époque  les  naturels 
de  Bornéo  adoraient  le  Soleil  comme  seigneur  du  jour  et  la  Lune  comme 
présidant  à  la  nuit.  Ces  deux  astres  avaient  engendré  ensemble  toutes  les 
étoiles,  qui  formaient  des  dieux  inférieurs.  Ce  voyageur  ajoute  que  ces  natu- 
rels saluaient  le  Soleil  levant  ^. 

Le  culte  des  astres  chez  les  Mongoliques.  —  Dans  l'extrême  Orient,  à  la 
Chine,  le  caractère  éminemment  pratique  du  peuple  et  la  direction  en 
quelque  sorte  positive  de  ses  idées  ne  s'étaient  pas  prêtés  au  développement 


ï  Voyez  \Y.  Hunier,  Orissa,  1805.  —  '^  La  Irinilé.  —  3  Ramtisio,  Navigationi  et  viaggi, 
t.I,  édil.  1563,p.3Sl. 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   L^NIUISME  DANS  LE  CIEL.  it5 

de  ia  phase  religieuse.  La  marque  de  la  même  étape  mentale  n^est  pas  cependant 
moins  nettement  imprimée.  Seulement  la  période  d'astrolàtrie  s^était  bornée 
à  produire  une  simple  admiration.  Les  astres  n'étaient  pas  vraiment  des 
dieux;  mais  des  génies  étaient  placés^  comme  pour  les  diriger^  dans  le  Soleil^ 
la  Lune  et  les  planètes  ^  Les  Chinois  ne  tarissent  pas  d'ailleurs  en  épithètes 
au  sujet  du  Soleil.  G.  Schlegel^  qui  les  a  recueillies^  cite  entre  autres 
((  manifeslation  de  la  lumière^  grand  régulateur  des  aspecls  de  la  nature^ 
essence  de  tous  les  calorifères,  image  de  tout  ce  qui  est  précieux.  »  Un  temple 
superbe  était  consacré  aux  mérites  des  étoiles  du  nord  ^,  mais  il  n'y  avait 
nulle  part  d'adoration  proprement  dite. 

Dans  l'ancienne  religion  du  Japon,  le  sintisme,  dont  le  mikado  était  le  chef 
spirituel,  de  nombreuses  émanations,  sorties  de  l'être  suprême,  étaient  bientôt 
transformées  en  dieux  inférieurs,  que  l'on  apercevait  dans  les  astres.  Mais  ces 
dieux  étaient  trop  grands  et  moralement  trop  élevés  pour  s'inquiéter  de  nous. 
On  ne  les  adorait  donc  point.  Les  hommages  des  hommes  étaient  réservés  à  des 
dieux  d'un  caractère  subalterne,  qui  sont  plus  près  de  nous  et  qui  produisent 
les  éléments  divers,  l'eau  et  les  animaux  ^  L'idolâtrie  japonaise  avait  donc 
conservé  quelque  chose  de  la  phase  météorique  et  n'envisageait  la  phase 
astronomique  que  sous  certaines  restrictions. 

Mais  parmi  les  peuples  touraniens,  les  Hioungnou,  comme  les  anciens 
Sibériens,  adoraient  l'astre  du  jour.  L'empereur  Tanshu  se  prosternait  tous 
les  matins  devant  le  Soleil  levant  et  le  soir  devant  la  Lune  quand  elle  était 
visible.  Une  fois  chaque  année  les  chefs  s'assemblaient  autour  de  Tanshu  et 
sacrifiaient  avec  lui  aux  cieux,  à  la  terre,  aux  esprits  de  l'univers  et  aux 
ombres  de  leurs  ancêtres. 

On  peut  rappeler  à  cette  occasion  que  les  Parthes  saluaient  le  Soleil  levant. 
.En  allant  au  combat,  dit  Hérodien,  ils  l'acclamaient  avec  une  sorte  de  hurle- 
ment ^.  Les  coutumes  sont  une  chose  si  durable  que  les  trompettes  et  les 
tambours  du  nokhara-khana,  ou  garde  d'honneur  du  shah  de  Perse,  saluent 
encore  aujourd'hui  le  Soleil  levant  par  des  airs  guerriers  *. 

Le  culte  des  astres  en  Europe.  —  Nous  ne  rappellerons  pas  ici  les  person- 
nifications de  la  mythologie  classique,  ni  le  culte  d'Apollon,  ni  celui  des 


^  Kircher,  China  illustrata,  1667,  p.  134.  —  ^  Magalhaem,  Nouvelle  relation  de  la  Chine, 
1688,  p.  346.  —  3  Kaempfer,  Natural,  civil,  and  ecclesiaslical  history  of  Japan,  1727,  vol.  I, 
bk.  ni,  chap.  1.  —  *  Herodiantis,  Historia  romana,  lib.  iv.  Comparez  Apulejtis,  Métamor- 
phoses, lib.  II,  près  de  la  fin.  ^  ^  A.  E.  Chodzko,  Spécimens  of  the  popular  poelry  of 
Persia,  1842. 


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il6  INTRODUCTION.  CHAPITRE  IV. 

différents  dieux  qui  représentaient  les  astres.  La  théologie  grecque  n'a  pas 
eu  la  pureté  ni  la  délicatesse  de  celle  de  Tlnde.  L'astrolàlrie  était  plus  ou 
moins  développée  suivant  les  lieux.  Rhodes^  dit  Pindare,  était  fille  de  Vénus 
et  épouse  du  Soleil  ^  Aussi  les  Rhodiens  regardaient-ils  cet  astre  comme  le 
plus  grand  des  dieux  et  Favaient-ils  représenté  sur  leurs  monnaies.  Charés 
en  avait  fait,  au  —  III*  siècle,  la  magnifique  statue  d'airain  placée  à  Fentrée 
de  leur  port^  qui  a  été  désignée  sous  le  nom  de  colosse,  et  qu'un  tremble- 
ment de  terre  a  renversée  au  bout  d'un  demi-siècle. 

Dans  les  régions  les  plus  avancées  vers  le  nord,  le  Soleil  n'excite  pas  la 
même  admiration  et  l'on  n'est  pas  aussi  prompt  à  le  diviniser.  C'est  le  pays 
de  la  nuit  et  non  celui  de  la  lumière,  pars  mnndi  damnala  a  rerum  natura, 
dit  Pline,  et  densa  mersa  caligine.  Les  Slaves  célébraient  cependant  le 
24  juin  par  des  feux  de  joie,  les  feux  du  solstice  d'été,  la  fête  du  dieu 
Koupalo.  Le  nom  est  resté,  en  dépit  du  changement  de  religion,  dans  le 
calendrier  chrétien  du  pays.  Sainte  Agrippine,  dont  la  célébration  tombe  à 
celte  date,  porte  jusqu'aujourd'hui  l'appellation  de  koupalnitsa.  La  sainte 
de  la  chrétienté  personnifie  un  dieu  du  paganisme. 

L'usage  d'allumer  le  feu  à  minuit  au  solstice  d'été  attestait,  chez  les 
peuples  du  nord,  que  ces  peuples  étaient  venus  autrefois  du  midi.  Il  nV  a 
pas  plus  de  cinquante  ans  que  cet  usage  s'observait  encore  en  Norwége,  aux 
iles  Lofl*oden.  Or,  dans  ces  iles,  au  solstice  de  juin,  le  Soleil  ne  descend 
pas  sous  l'horizon.  On  n'aurait  pas  choisi  de  pareilles  conditions  pour 
allumer  le  feu  artificiel,  qui  ne  peut  être,  à  minuit,  que  le  suppléant  du 
Soleil. 

Thor,  l'astre  du  jour,  était  représenté  par  les  Scandinaves  une  couronne 
sur  la  tête,  un  sceptre  dans  une  main,  une  massue  dans  l'autre.  Frigga, 
Vénus,  était  des  deux  sexes.  La  fête  dans  laquelle  on  lui  demandait  les 
plaisirs  et  la  victoire  se  célébrait  dans  le  croissant  de  la  deuxième  Lune  de 
l'année.  Au  commencement  du  printemps  une  autre  fête  se  faisait  en  l'hon- 
neur d'Odin,  le  dieu  suprême. 

C'était  aussi  au  commencement  du  printemps  que  les  Saxons  célébraient 
la  fête  d'Éaster,  qui  est  d'origine  germaine.  On  y  glorifiait  la  résurrection  du 
Soleil,  l'aurore  {Oslara)  d'une  année  nouvelle.  Elle  a  laissé  son  nom,  chez 
les  peuples  teutoniques  et  saxons,  à  la  fête  chrétienne  de  Pâques.  Elle  corres- 
pondait à  peu  près  pour  la  date  aux  palilies  de  Rome,  célébrées  par  des  feux 
de  joie  au  retour  du  printemps. 


^  Pindarns,  Olympica,  lib.  vu,  v.  25. 

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ÉPOQUE  FABULEUSE.   LENINISME  DANS  LE  CIEL.  117 

Le  culte  des  astres  dans  le  Nouveau  Monde  et  en  Océanie.  —  Les  différents 
peuples  du  Nouveau  Monde  entraient  seulement^  à  Fépoque  où  ce  continent 
fut  découvert,  dans  la  phase  de  Tastrolâtrîe.  Les  Incas  du  Pérou,  qui  n'avaient 
encore  reconnu  que  Vénus  parmi  les  planètes,  s'arrêtaient  à  peu  près  com- 
plètement au  culte  du  luminaire  le  plus  brillant.  Au  solstice  de  juin,  ils 
fêtaient  le  Soleil  comme  dieu  universel,  qui  par  sa  lumière  et  par  sa  vertu  a 
créé  et  soutient  toutes  choses  \  Cette  fêle,  nommée  yntip-raymi^  était  con- 
duite par  rinça,  à  titre  de  descendant,  et  dans  un  certain  sens  de  fils  aine  de 
Fastre  lui-même.  Dans  cette  occasion  on  adorait  le  Soleil;  on  lui  offrait  des 
vases  d'or  et  d'autres  richesses;  puis  on  lui  sacrifiait  un  agneau  noir. 

D'autres  offrandes  lui  étaient  adressées  lors  de  la  fête  cusquie-raymi,  qui 
se  célébrait  lorsque  le  maïs  sortait  de  terre  et  qui  avait  plutôt  une  signi- 
fication agricole.  IMJais  à  la  fête  cinla,  dont  les  cérémonies  se  faisaient  à  la 
cour,  le  caractère  était  de  nouveau  astronomique  et  on  adorait  le  Soleil 
levant.  Dans  les  temples  du  Pérou,  outre  la  figure  du  Soleil,  on  voyait  aussi 
celle  de  la  Lune,  à  laquelle  on  adressait  une  partie  des  mêmes  honneurs. 
On  a  fait  la  remarque  que  dans  le  culte  qu'ils  rendaient  au  Soleil,  les  Incas 
étaient  les  seuls,  entre  tous  les  Américains,  qui  fissent  fumer  devant  l'autel 
des  offrandes  brûlantes  ^. 

Les  Aztèques  étaient  arrivés  à  l'adoration  du  Soleil  ;  mais  c'était  encore  à 
leurs  yeux  un  dieu  terrible,  et  le  tigre  était  son  symbole  pour  toute  la  race 
toltèque.  On  portait  aussi  chez  ces  peuples  une  sorte  de  vénération  en  sous- 
œuvre  à  la  Lune,  figurée  sous  le  symbole  du  lièvre.  Mais  là  s'arrêtait 
Fastrolâtrie  de  ces  nations  et  en  général  de  toutes  celles  de  l'Amérique 
septentrionale. 

Des  fêtes  périodiques  en  l'honneur  du  Soleil  étaient  solennisées  avec  beau- 
coup de  pompe  par  les  Apalaches.  Leur  pays  fournissait  chaque  année  deux 
récoltes.  Les  deux  semailles  et  les  deux  moissons  étaient  l'occasion  de  quatre 
fêtes,  conduites  par  les  jaoiias  ou  prêtres,  dans  lesquelles  on  invoquait  le 
Soleil.  On  se  rendait  en  procession  sur  la  montagne  d'Olaïmi,  au  sommet  de 
laquelle  était  une  caverne  tournée  à  TOrient,  où  s'exécutait  le  sacrifice.  Mais 
on  ne  signale  pas  que  ce  peuple  ait  rendu  aux  astres  d'autres  hommages. 

Chez  les  Hurons  et  les  Iroquois,  dieu,  envisagé  comme  premier  principe, 
portail  les  noms  de  garonhia  :  le  maître  du  ciel,  de  tharonhiaouagon  :  il 
affermit  le  ciel  de  toutes  parts,  et  de  horakouanneniaklon  :  il  a  attaché  le 


*  Garcilaso,  Primera  parte  de  les  commentarios  reaies,  4609,  lib.  vi,  cap.  20.  — 
2  Mac  Culloch,  Researches  concerning  the  aboriginal  history  of  America,  1829,  p.  392. 


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118  INTRODICTION.   CHAPITRE  IV. 

Soleil.  Cet  aslre  était  la  plus  brillante  expression  de  Fétre  divin^  et  lorsqu'on 
le  considérait  sous  cet  aspect^  il  était  appelé  areskoui  par  les  Hurons^  agriskoué 
par  les  Iroquois.  Gomme  dieu^  le  Soleil  était  masculin^  mais  comme  astre  il 
était  féminin.  La  Lune  était  également  un  astre  femelle^  une  imitation  du 
Soleil.  Elle  avait  des  noms  différents  et  des  personnifications  distinctes^ 
suivant  Pattribut  que  Ton  considérait.  En  passant  attentivement  en  revue  ce 
que  les  plus  anciens  chroniqueurs  rapportent  des  Indiens  de  FAmérique  du 
Nord,  Carr  a  parfaitement  démontré,  dans  un  travail  récent  \  que  Tadoration 
du  Soleil  était  parmi  eux  très  répandue.  Mais  le  culte  des  astres  s'arrêtait 
pour  ces  peuples  à  celui  des  deux  luminaires  principaux,  ce  qui  s'explique 
par  cette  circonstance  que  leur  connaissance  des  planètes  n'était  pas 
complète. 

Cette  connaissance  était  seulement  en  cours  de  se  former,  dans  l'archipel 
de  la  Société,  au  temps  des  premiers  voyages  des  Européens.  Et  déjà  les 
Tahitiens  avaient  personnifié  le  Soleil,  mais  sans  aller  plus  loin  dans  j'aslro- 
latrie.  Gomme  être  animé  ils  le  nommaient  mahanna,  et  ils  racontaient 
qu'il  était  une  fois  descendu  parmi  eux  sous  forme  humaine. 

Nous  voyons  ainsi  que  partout  il  y  a  une  relation  intime  entre  le  dévelop- 
pement des  premières  connaissances  astronomiques  et  le  culte  des  astres. 
G'est  au  moment  oii  l'on  éprouve  la  nécessité  d'étudier  les  mouvements 
célestes,  afin  de  se  rendre  compte  du  changement  des  temps,  que  l'esprit  de 
l'homme  se  porte  vers  ces  puissances,  ou  tout  au  moins  ces  signes  de  puis- 
sance. G'est  aussi  cette  étude  plus  assidue  qui  amène  la  découverte  successive 
des  planètes  et  la  formation  d'une  sphère  imagée.  Tous  ces  faits  sont  corré- 
latifs et  contemporains. 

Le  feu  sacré.  —  Au  culte  héliaque  se  rattachait  celui  du  feu,  qui  n'en  était 
pour  ainsi  dire  qu'une  forme.  Le  feu,  n'est-ce  pas  un  fragment  du  Soleil  ? 
G'est  de  l'astre  même  qu'on  le  lirait  chaque  année,  pour  le  renouveler  à 
l'aide  d'un  miroir  ardent. 

Il  y  a  dans  Huel  un  tableau  des  peuples  qui  entretenaient  le  feu  sacré  ^ 
En  Asie,  outre  les  Perses  et  les  iMèdes,  c'étaient  les  Ghaldéens,  les  Juifs,  les 
Phrygiens,  les  Lyciens,  les  habitants  du  Pont,  ceux  de  la  Gappadoce  et  les 
autres  nations  de  l'Asie-Mineure,  les  Sarmates,  les  Scythes,  enfin  les  Indiens 


*  Carr,  The  niounds  of  the  Mississippi  valley  historically  considered,  dans  Memoirs  of 
the  Kenlucky  geological  survey,  vol.  il,  1883.  —  2  Huet,  Demonslratio  evangelica,  1679, 
prop.  IV,  cap.  5. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  L^IflMISME  DAIIS  LE  CIEL.  119 

qui  s^y  jetaient  en  holocauste.  En  Afrique^  c'étaient  d'abord  les  Éthiopiens, 
puis  les  Ég}'pliens,  qui  entretenaient  un  feu  sacré  dans  chaque  temple.  Celui 
du  temple  de  Jupiter  Ammon  était  célèbre.  Hiarbas^  roi  des  Garamantes  et 
des  Gétules,  avait  dressé  cent  autels  et  consacré  autant  de  feux,  que  Virgile 
appelle  les  sentinelles  vigilantes  et  les  gardes  éternels  des  dieux. 

Chez  les  Juifs,  comme  chez  tous  les  peuples  faisant  partie  de  la  civilisa- 
tion de  cette  époque,  le  feu  devait  brûler  perpétuellement  dans  le  temple  *. 
Ce  feu  de  Tautel  demeura  dans  un  endroit  secret,  pendant  les  soixante-dix 
ans  de  la  captivité.  Ce  fut  seulement  après  avoir  réparé  les  ruines  du  temple 
qu'Esdras  et  Nehemias  allèrent  chercher  ce  dépôt  sacré  dans  le  lieu  où  ils 
Pavaient  caché  ^ 

En  Europe^  le  culte  de  Vesta,  qui  n'était  que  celui  du  feu  ^,  non  seulement 
existait  à  Home,  mais  était  répandu  dans  toute  Fltalie.  En  Grèce,  il  n'y  avait 
pas  une  ville  qui  n'eût  un  temple,  un  prytanée,  où  brûlait  un  feu  éternel. 
Il  était  consacré  à  Hestia,  la  même  que  Vesta  ^,  et  une  voûte  hémisphérique 
le  recouvrait  comme  une  image  du  ciel  ^  Les  colons,  en  partant  pour  fonder 
des  établissements  au  loin,  emportaient  du  feu  du  prytanée  d'Athènes,  pour 
le  mettre  dans  le  prytanée  du  lieu  où  ils  allaient  s'établir.  Plutarque  dit  que 
le  feu  éternel  du  temple  de  Delphes  était  entretenu  avec  du  bois  de  pin  ^ 
C'était  un  bûcher. 

Les  temples  célèbres  d'Hercule,  en  Espagne  et  dans  les  Gaules,  celui  de 
Vulcain  au  Mont  Etna,  celui  de  Vénus  Erycine  et  bien  d'autres  avaient 
leurs  pyrèthes  ou  feux  sacrés.  L'histoire  primitive  de  l'Irlande  et  celle  de  la 
Moscovie  conservent  le  souvenir  du  moment  où  l'adoration  du  feu  per|)étuel 
a  cessé. 

Les  Scandinaves  arrivaient  seulement  à  l'époque  de  la  construction  des 
temples  lorsqu'ils  furent  christianisés.  Ils  avaient  cependant  quelques  édifices 
religieux,  principalement  celui  qui  faisait  la  renommée  d'Upsal.  Or,  il  y  avait 
au  temple  d'Upsal  une  chapelle  toute  bardée  de  fer,  pour  contenir  le  feu 
sacré. 

Le  culte  de  cette  émanation  du  Soleil  que  Ton  voyait  dans  la  flamme  s'est 
répandu  fort  loin  en  Orient.  H  était  en  grand  honneur  dans  l'Inde  et  on  le 
trouvait  jusqu'au  Japon,  où  une  lampe  brûlait  perpétuellement  devant  l'image 


1  Leviticus,  cap.  vi,  v.  ii.  —  ^  Machabaei,  lib.  ii,  cap.  i,  v.  19.  —  3  «  ^lec  tu  aliud 
Vestam,  quam  vivam  intellîge  flammam.  w  {Ovidius,  Fasti,  lib.  vi.) —  ^  Cicero^  Dénatura 
deorum,  lib.  ii,  cap.  S7.  —  ^  T.  H.  Martin,  Mémoire  sur  la  signification  cosmogonique  du 
mythe  d'Hestia,  dans  Hémoires  de  l'Académie  des  Inscriptions,  t.  XX VIII,  1875.  — 
<^  IHutarchus,  De  ei  apud  Uelphos,  cap.  3. 


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lîO  INTRODUCTION,   —    CHAPITRE  IV. 

du  dieu  Foudo.  On  ajoute  cette  particularité  qu'on  ralimentait  d'huile  d'inari, 
qui  est  une  espèce  de  lézard. 

Dans  le  Nouveau  Monde,  les  Natchez  avaient  un  temple  *  où  une  garde 
veillait  sans  cesse  à  la  conservation  du  feu  perpétuel.  Le  chef  de  la  peuplade 
y  allait  tous  les  jours  rendre  ses  devoirs  religieux.  Il  se  courbait  à  demi- 
corps,  étendait  les  bras  et  murmurait  quelques  sons  sans  signification  précise. 
Bien  que  les  cabanes  des  Natchez  fussent  toutes  rondes,  ce  temple  était  un 
hangar  rectangulaire.  Il  portait  à  chacune  de  ses  extrémités  une  figure 
d'aigle.  N'est-il  pas  remarquable  que  l'aigle  était  l'oiseau  consacré  au  Soleil 
dans  tout  l'Ancien  Monde  civilisé? 

Mais  c'était  chez  les  deux  principaux  peuples  de  l'Amérique,  ceux  qui 
étaient  arrivés  à  un  commencement  de  civilisation,  que  l'entretien  du  feu 
perpétuel  offrait  des  particularités  curieuses.  Tous  les  lecteurs  savent  que  le 
célèbre  temple  de  Cuzco,  où  ce  feu  était  conservé,  renfermait  des  richesses 
immenses,  et  qu'eu  égard  à  l'état  de  l'industrie  et  des  arts,  il  était  d'une 
construction  splendide.  Le  soin  du  feu  perpétuel  y  était  confié,  comme  à 
Rome,  à  des  vierges  consacrées  au  Soleil.  A  Cuzco,  il  y  en  avait  plus  de 
deux  cents;  et,  ce  qui  est  certainement  un  rapprochement  fort  intéressant, 
au  Pérou  comme  à  Rome  on  enterrait  vives  celles  qui  avaient  manqué  à 
leur  vœu  ^. 

Les  temples  du  Mexique  où  l'on  conservait  le  feu  éternel  étaient  aussi 
desservis  par  des  vierges,  mais  ici  les  vœux  des  vestales  n'étaient  ordinaire- 
ment que  temporaires  ^ 

Les  Grecs,  les  Romains,  les  Péruviens  prenaient  le  nouveau  feu  au  Soleil  ^, 
à  l'aide  d'un,  miroir  ardent,  qui  de  part  et  d'autre  était  en  métal.  Le  même 
moment  aussi  était  choisi  dans  les  deux  continents  pour  cette  opération, 
l'équinoxe  du  printemps.  Dans  les  régions  du  Nord,  au  contraire,  le  Soleil 
n'ayant  pas  la  force  nécessaire,  il  fallait  remplacer  ses  rayons  par  le  feu 
artificiel. 

Dans  toutes  les  églises  chrétiennes,  c'est  encore  à  Pâques  qu'on  rallume 
tous  les  ans  le  feu  des  temples.  L'office  du  samedi  saint  est  consacré  presque 
tout  entier  à  cette  cérémonie.  Au  Saint-Sépulcre,  à  Jérusalem,  elle  se  faisait 


1 


4  Figuré  dans  Lafitau,  Mœurs  des  sauvages  amériquains,  1724,  édit.  4<»,  t.  I,  plXvi, 
fig.  4.  —  2  Gardlaso,  Primera  parte  de  les  commentarios  reaies,  1609,  lib.  iv,  cap.  1.  y- 
3  D'Acosta,  Historia  naturaPy  moral  de  las  Indias,  1390,  lib.  v,  cap.  IS.  \ 

*  Adde  quod  arcana  fieri  novus  ignis  in  aede  '\, 

Dicitur,  et  vires  flamma  refecta  capit.  (Ovidius,  Fasti.)  t 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  l'aNIMISME  DANS  LE  CIEL.  42t 

en  particulier^  il  n^y  a  pas  encore  longtemps^  avec  une  pompeuse  mise  en 
scène.  La  flamme,  dont  Torigine  semblait  surnaturelle,  s'élevait  dans  la 
chapelle  et,  allant  passer  par  de  petites  fenêtres  percées  dans  la  voûte,  laissait 
à  l'assistance  l'impression  qu'elle  était  venue  du  ciel  K 

Le  cierge  pascal,  disent  les  rituels  chrétiens,  doit  être  fait  de  la  cire  la  plus 
blanche  qui  se  peut  trouver.  Il  est  placé  sur  un  grand  chandelier  en  forme 
d'ange.  A  l'heure  marquée  par  le  vieux  terme  de  nones,  la  ix«  heure  de  la 
journée,  qui  correspond  à  Irois  heures  de  l'aprês-midi,  on  éteint  l'ancien  feu, 
celui  de  l'année  précédente.  On  va  ensuite  hors  de  l'église,  en  plein  air,  faire 
jaillir  le  feu  nouveau  à  l'aide  d'un  silex  et  d'un  briquet.  C'est  de  cette  flamme 
nouvelle  qu'on  rallume  le  cierge  pascal  et  tous  les  autres  feux  ^  Si  le  sens 
attaché  aux  coutumes  varie,  quelles  ressemblances  ne  subsistent  pas  dans  ce 
qu'on  pourrait  appeler  le  matériel  ! 

Du  tableau  qui  a  passé  sous  nos  yeux,  et  de  ce  qui  nous  entoure  encore 
aujourd'hui,  on  peut  conclure  avec  Hyde  '  qu'à  une  certaine  époque  l'astro- 
lâtrie  a  fait  le  fond  de  la  religion  pour  tous  les  peuples.  Les  habitants 
primitifs  de  l'Europe  n'ont  pas  échappé  à  ce  trait  général.  Teutons,  Germains, 
Suèves,  Goths,  Scandinaves,  Gaulois  ont  passé  chacun  à  leur  tour  par  cette 
phase  de  l'évolution  mentale. 

Le  culte  des  aérolithes.  —  C'est  sans  doute  d'une  époque  encore  plus 
ancienne  que  date  la  vénération  accordée  par  les  hommes  aux  aérolithes 
comme  à  des  objets  sacrés.  Mais  pour  remonter  plus  haut,  ce  culte  ne  s'en 
est  pas  moins  transmis  dans  les  temps  d'astrolâtrie,  où  il  faut  reconnaître 
qu'il  conserve  une  place  naturelle. 

Les  premiers  objets  de  vénération  des  sauvages  ont  été  partout  des  soli- 
veaux ^,  des  troncs  d'arbre  et  des  pierres,  les  unes  informes  ^,  les  autres 
coniques  ou  en  cube  ^.  Les  aérolithes  furent  peut-être  même  l'origine  du  culte 
des  pierres.  Le  mystérieux  de  leur  provenance,  leur  caractère,  on  pourrait 
dire  céleste,  ont  dû  provoquer  d'étranges  pensées  chez  les  premiers  témoins 
de  ces  chutes  extraordinaires.  N'étaient-ce  point  des  dieux  qui  venaient  ainsi 
sur  la  terre?  Kalsiou,  qui  signifie  aérolithe,  était  le  dieu  des  Araméens  du 


^  Pietro  délia  Voile,  Viaggi  descriui  da  lui  medesimo,  1680,  lib.  xiii.  —  «  Bauldry,  Manuale 
sacrarum  caeremoniarum,  1637;  Picard,  Cérémonies  religieuses  de  lous  les  peuples,  t.  II, 
1723,  p.  29-30.  -  3  Hyde,  Velerum  persarum  religionis  historia,  1700,  p.  13o.  —  ^  Eusebius, 
Praeparatio  evangelica,  lib.  m,  cap.  8;  Clemens  Alexandriuus,  Protrepticon.  —  »  Amobius, 
Disputationes  adversus  gentes,  lib.  vi.  —  6  Pausanias,  Graeciae  descriptio,  lib.  vu,  cap.  22; 
TacUus,  Historia,  lib.  u,  cap.  3. 

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in  INTRODUCTION.  CHAPITRE    IV. 

Haouran.  Les  Phéniciens  appelaient  ces  pierres  beith-el,  dans  leur  langue 
<c  demeure  de  dieu,  »  et  c'est  de  là  que  les  Grecs  ont  formé  le  mot  bétyle, 
pierre  sacrée. 

Les  âérolilbes  étaient  déposés  dans  les  édifices  consacrés  au  culte.  C'était 
probablement  une  pierre  de  cette  espèce  qui  était  adorée  comme  Meikarlh, 
THercule  tyrien,  dans  le  grand  et  splendide  lemple  de  Tyr.  Hérodien  dit  que 
celle  du  temple  du  Soleil,  en  Syrie,  était  effectivement  tombée  du  ciel  *.  La 
description  de  celle  qui  représentait  le  dieu  Mars  à  Pelra,  en  Arabie,  convien- 
drait notamment,  pour  la  couleur  qui  était  noire,  à  une  pierre  aérolithique^ 
Parmi  les  dépouilles  qu'on  reprochait  à  Verres  d'avoir  enlevées  à  la  Sicile,  on 
comptait  la  pierre  qui  figurait  Gérés  dans  le  temple  de  celte  déesse  à  Gatane  '. 
Une  vénération  toute  particulière  s'attachait  à  cet  objet  sacré,  parce  que  la 
tradition  rapportait  qu'il  était  un  jour  tombé  du  ciel. 

On  connaissait  d'autres  exemples  de  ce  genre  dans  différents  temples  ^. 
Mais  ce  qu'il  y  a  de  curieux,  c'est  que  l'usage  de  déposer  les  météorites  dans 
les  sanctuaires  s'est  perpétué  à  travers  tous  les  changements  de  temps,  de 
religion  et  de  civilisation.  Quand  le  fameux  aérolithe  d'Ensisheim,  en  Alsace, 
est  tombé,  en  1492,  il  a  été  placé  dans  l'église  du  village,  et  ce  cas  est  fort 
loin  d'être  isolé.  On  peut  voir  encore  aujourd'hui  des  aérolithes  suspendus, 
comme  des  objets  dignes  de  vénération,  dans  mainte  église  du  grand  et 
intelligent  pays  d'Allemagne  ^. 

Les  étoiles  filantes.  —  Plus  fréquentes  que  les  aérolithes,  les  étoiles  filantes 
et  leurs  traînées,  souvent  mentionnées  par  les  poètes,  décrites  par  Virgile^, 
se  détachant  du  front  de  la  nuit  suivant  l'expression  du  Tasse  ^,  étaient  faites 
pour  parler  à  l'imagination.  Ge  qui  frappait  surtout  en  elles,  c'était  la  rapidité 
de  leur  disparition  ^  :  estrellas  fugaces,  dit  encore  la  langue  espagnole.  En 


^  Herodianus,  Historia  romana,  lib.  v,  cap.  5.  —  *  Strabo,  Res  geographicae,  lib.  xvii; 
Suidas,  Lexicon,  in  vocelheos  Ares.  —  3  Cicero,  in  Verrem,  act.  ii,  lib.  iv,  cap.  4S;  Lac- 
tatUius,  De  divinis  institutionibus,  lib.  ii,  cap.  4.  —  ^  Mûnter,  Ueber  die  vom  Himmel 
gefallenen  Steine,  dans  Antiquariske  Abhandlungen,  Kopenhagen,  1817,  p.  257;  aussi 
Schtvarze,  Beitràge  zur  Geschichte  der  aus  der  Luft  gefallenen  Steine.  —  o  Motte,  Geschichte 
des  Heidenthums  in  nôrdiichen  Europa,  18SS. 

6  Saepe  etiam  stellas,  vento  impendente,  videbis 
Praecipite  cœlo  iabi,  noctisque  per  umbram 
Flammaruni  longes  a  tergo  albescere  tractus. 

(Virgilius,  Georgica,  lib.  i,  v.  365-367.) 
7  Tasêo,  Gerusalemme liberata,  1580,  cant.  xx,  st.  xx,  v.  4.-8  AristoteleSy  Meteorologica, 
lib.  I,  cap.  22;  Seneca,  Quaestiones  naturales,  lib.  i,  cap.  14. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   l'aRIMISME  DANS  LE  CIEL.  iS3 

Europe^  on  finit  par  y  voir  les  âmes  des  morts^  dont  le  destin  coupait  le  fil 
de  Fexistence.  D'autres  conceptions  dépendaient  du  génie  et  du  degré  d'avan- 
cement des  peuples. 

Ainsi  les  Arabes  avaient  depuis  longtemps  la  croyance  que  les  étoiles 
filantes  sont  les  pierres  flamboyantes  lancées  par  les  anges  sur  la  tète  des 
diables^  lorsque  ceux-ci  viennent  trop  près  du  ciel.  Le  Roran  reproduit  ef 
consacre  en  quelque  sorte  cette  opinion  *,  qu'on  trouve  répandue  dans  tous 
les  pays  soumis  à  l'influence  islamite.  Mais  chez  les  peuples  sauvages,  on 
devait  s'attendre  à  rencontrer  des  images  d'un  caractère  plus  grossier.  C'est 
ainsi  que  les  Indiens  tamanaques  de  TOrénoque  regardent  ces  météores  fugitifs 
comme  l'urine  des  étoiles,  tandis  que  la  rosée  provient  des  gouttes  de  leur 
salive  ^,  et  que  les  Utes  du  grand  bassin  de  l'Amérique  septentrionale  en  font 
les  excréments  des  dieux  ^ 

Les  sphères  imagées.  —  Le  système  de  personnification,  dans  le  domaine 
de  l'astronomie,  n'avait  pas  de  bornes  :  on  le  vit  s'élendre,  avec  le  temps,  à 
toute  la  sphère  éloilée.  Mais,  dans  toutes  ces  créations,  on  observe  toujours 
que  les  difîérents  peuples  recourent  à  des  images  différentes  et  forment  des 
tableaux  distincts.  On  le  savait  parfaitement  dans  l'antiquité.  Syrianus  *  et 
Achilles  Tatius^  disent  fort  nettement,  par  exemple,  que  les  figures  diflèrent 
dans  les  sphères  des  Grecs,  des  Égyptiens  et  des  Chaldéens.  Ainsi  le  système 
seul  est  commun,  les  images  sont  facultatives. 

Les  faits  montrent  qu'au  temps  où  l'uranographie  d'un  peuple  est  achevée, 
ce  peuple  a  aussi  découvert  toutes  les  grandes  planètes.  En  effet,  quand  les 
étoiles  fixes  sont  associées,  dans  l'étendue  entière  du  ciel,  en  figures  inva- 
riables et  déterminées,  les  astres  errants  ne  peuvent  plusse  dérobera  l'atten- 
tion. Toutefois,  pour  créer  une  nomenclature  complète  des  étoiles,  il  faut 
partout  un  long  intervalle,  qui  s'exprime  non  pas  en  années,  mais  en  siècles. 
Ce  n'était  pas  du  reste  la  préoccupation  unique  de  cette  époque,  où  l'homme 
avait  tout  à  apprendre  en  même  temps,  dans  les  arts  utiles,  les  métiers,  la 
domestication  des  animaux,  l'agriculture,  le  traitement  des  métaux.  Chiron, 
qu'on  place  généralement  au  —  XIII*  siècle,  passait  chez  les  Grecs  pour 


^  Mohammed,  Al  Koran  [V1I«  siècle],  chap.  71.  —  ^  A.  de  Humboldt,  Relation  historique 
d'un  voyage  aux  régions  équinoxiales,  lib.  vni,  chap.  23,  dans  t.  VIII,  1824,  p.  81. — 
3  J.  W.  Powell,  dans  First  annual  report  of  the  Bureau  of  Ethnology,  1881  ;  sketch  of  the 
mythology  of  the  North  american  Indians,  p.  27.  —  ^  Syrianus,  Schoiia  in  Aristotelis 
metaphysica,  lib.  xni,  cap.  6.  —  ^  Achilles  Tatius,  Isagoge  in  Arati  phaenomena,  cap.  39* 


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124  INTRODUCTION.   CHAPITRE   IV. 

avoir  le  premier  nommé  quelques  aslérismes  *;  mais  Pœuvre  fut  longue  et 
graduelle  :  il  y  avait^  dit  Hipparque^  des  constellations  plus  anciennes  les  unes 
que  les  aulres  ^.  Le  travail  ne  fut  pas  complet  avant  Eudoxe^  contemporain 
de  Platon,  au  —  IV*^  siècle.  11  avait  fallu  près  de  mille  ans  pour  Fachever. 

Encore  beaucoup  d'étoiles  étaient-elles  restées  en  dehors  des  constellations 
proprement  dites  ^  On  les  nommait  amorphôloi,  informes  ou  sans  figure. 
Le  nombre  de  ces  astres  négligés  diminuait  à  mesure  que  le  firmament 
s'enrichissait  de  nouveaux  personnages.  Mais  dans  la  sphère  que  Ton  consi- 
dérait comme  complète,  colle  d'Eudoxe  et  de  ses  successeurs,  par  exemple, 
il  en  restait  encore  un  grand  nombre.  11  y  en  a  beaucoup  dans  les  intervalles 
qui  demeurent  entre  les  constelïalions  décrites  par  Ptolémée. 

Les  sphères  de  TÉgypte  et  de  la  Chaldée  étaient  ce  que  les  Grecs  appe- 
laient les  sphères  barbares.  A  part  les  groupes  zodiacaux  et  quelques  asso- 
ciations d'étoiles  fort  remarquables,  les  Chaldéens  ne  paraissaient  pas  avoir 
formé  de  véritables  aslérismes.  On  croit  cependant  qu'ils  avaient  un  nom 
pour  la  Grande  Ourse;  et  sur  un  fragment  de  planisphère  céleste  qui  fait 
partie  des  dernières  acquisitions  assyriennes  du  British  Muséum,  on  voit  écrit 
Tammouz  près  d'un  astérisme  qui  semble  être  Orion.  Toutefois  le  système 
des  groupes  n'était  pas  celui  de  l'ancienne  Chaldée.  Dans  les  tablettes  astro- 
nomiques de  Ninive,  plusieurs  centaines  d'étoiles  sont  mentionnées  par  des 
noms  individuels,  mais  pas  une  seule  constellation.  Chaque  signe  zodiacal 
avait  une  étoile  chef  ou  conductrice.  Le  choix  de  ces  astres  remontait  à  une 
époque  où  l'équinoxe  se  trouvait  à  la  primaire  «  Aurigae,  icu  ou  dilgan, 
étoile  de  la  fondation,  par  conséquent  à  plus  de  deux  mille  ans  avant 
notre  ère  ^. 

Si  les  signes  du  zodiaque  sont  passés  de  la  Chaldée  chez  les  Grecs  *, 
ceux-ci  n'ont  puisé  à  la  même  source,  pour  la  division  du  ciel,  que  l'idée 
générale  et  non  pas  les  figures  elles-mêmes.  Non  seulement  les  faits  l'indi- 
quent, mais  la  sphère  des  poètes  classiques,  celle  qu'Aratus  a  décrite,  est 
essentiellement  hellénique  dans  ses  caractères  ^.  C'est  celle  qui  nous  a  été 
conservée  a  travers  les  âges,  et  dont  les  personnages  ont  obscurci  nos  cartes 
célestes,  jusqu'à  la  publication  de  l'atlas  de  Harding,  qui  le  premier  eut  le 
courage  d'en  supprimer  le  trait  '^. 


*  Clemem  Àlexandrinus,  Stromata,  lib.  i,  cap.  15;  comparez  Smeca,  Quaestionesnaturales, 
lib.  vil,  cap.  25.  —  2  Hipparchus,  In  Arati  et  Eudoxi  phaenomena,  lib.  i,  cap.  2.  — 
3  AratuSj  Phaenomena,  v.  14o.  —  ^  Bosanquet  et  Sayce,  dans  Monthly  notices  of  the 
Astronomical  Society  of  London,  vol.  XL,  1880,  p.  119.  —  *  Voyez  plus  loin,  présent 
chapitre,  p.  131.  —  6  C.  L.  Mêler,  dans  Abhandlungen  der  Akademiezu  Berlin,  1838, 
Phil.  Kl.,  p.  1.  —  7  Harding,  Atlas  novus  coelestis,  1822. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   L  ANIMISME  DANS  LE  CIEL,  435 

L'astrognosie  des  anciens  Égyptiens  n'a  pas  été  restaurée  jusqu'ici,  et  il  en 
résulte  de  grandes  difficultés  pour  Tinterprétation  de  leurs  anciens  monu- 
ments astronomiques.  Sur  ces  monuments  on  voit,  comme  astérismes,  un 
fleuve,  une  flèche,  un  pied  de  truie.  Il  y  avait  un  lion,  dont  on  désignait 
séparément  la  tête  et  la  queue;  mais  ce  lion  n'était  pas  celui  de  notre  sphère 
classique.  Il  y  avait  un  hippopotame  et  un  porteur  de  luth.  Il  y  avait  le  dieu 
Nacht,  c'est-à-dire  le  Conquérant  ou  le  Vainqueur,  qui  s'étendait  sur  près 
d'un  quart  du  contour  du  ciel;  il  portait  une  masse  d'armes  et  montait  sur 
un  marche- pied.  Un  autre  personnage.  Mena,  était  entouré  de  serviteurs. 
Le  calendrier  du  tombeau  de  Rliamsès  VI,  du  —  XllI®  siècle,  trouvé  à 
Biban-ekMolouk,  près  de  Thèbes  *,  a  seul  fourni  le  moyen  d'identifier  quelques 
aslérismes  ^. 

Partant  de  Sirius,  dont  le  signe  hiéroglyphique  était  connu,  on  a  pu 
marcher  de  proche  en  proche,  d'après  les  dates  annuelles  assignées  aux 
levers  des  divers  groupes  qui  se  trouvaient  indiqués.  La  constellation  la  plus 
importante  était  sahou,  qui  correspondait  à  peu  près  à  l'Orion  de  nos  sphères, 
et  qui  était  en  elïet  d'un  grand  emploi  en  Egypte,  parce  que  le  lever  héliaque 
d'Orion  précède  et  annonce  celui  de  Sirius.  Le  signe  hiéroglyphique  du 
$ahoH  paraît  avoir  traversé  tous  les  âges  de  l'histoire  égyptienne  et  se 
retrouve,  sans  altération  de  figure,  sur  les  monuments  des  Ptolémées  et  des 
empereurs,  aussi  bien  que  sur  ceux  des  Pharaons. 

La  primaire  a  Tauri  était  désignée,  dans  l'ancienne  Egypte,  sous  le  nom 
d'ûry,  et  les  Pléiades  sous  celui  de  c/iooUy  qui  signifiait  «  les  milliers.  »  On 
peut  ajouter  qu'une  constellation  au  moins,  celle  de  la  Grande  Ourse,  avait 
été  formée  vers  le  nord.  Car  on  la  trouve,  sous  le  nom  de  «  cuisse  du  ciel 
du  nord,  »  ou  «  cuisse  de  bœuf,  »  khopesch,  dans  le  rituel  funéraire  que 
l'on  déposait  dans  les  tombeaux,  et  qui  remonte  à  une  antiquité  de  60  ou 
65  siècles.  La  Grande  Ourse  s'appelle  encore  aujourd'hui  la  jambe,  er  regly 
dans  le  langage  des  Arabes  d'Egypte  '^.  Au  pôle  Nord,  on  représentait  un 
chacal,  qui  est  souvent  qualifié  de  «  guide  des  chiens  célestes.  » 

Dans  les  livres  d'Hermès,  qui  avaient  un  caractère  sacré,  et  auxquels  les 
prêtres  seuls  avaient  accès,  quatre  parties  sur  quarante-deux  étaient  consa- 
crées à  l'astrologie.  Il  y  était  parlé  de  la  manière  dont  les  étoiles  fixes  sont 
rangées,  de  leurs  levers  et  de  leurs  couchers  annuels,  ainsi  que  des  mouve- 


^  ChampoUian  le  jeune.  Monuments  de  TÉgypte  et  de  la  Nubie,  1831,  pi.  cclxxu  bis  et 
suiv.  --^  J.  B.  Biot,  dans  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences  de  l'Institut,  t.  XXIV,  1884, 
p.  549.  —  3  /.  B.  Biot,  dans  Journal  des  Savants,  1858,  p.  466. 


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126  raTRODUCTION.   CHAPITRE    IV. 

menls  du  Soleil  et  de  la  Lune  ^  Cétaît  pour  leur  donner  plus  d'importance 
que  ces  livres  étaient  attribués  à  un  dieu  ^. 

Les  Ayrens  avaient  de  leur  côté  donné  des  dénominations  aux  aslérismes. 
On  y  retrouvait,  comme  chez  les  autres  peuples,  des  héros,  des  animaux, 
des  objets  utiles.  Le  ciel  avait  donné  asile  aux  individualités  les  plus  respec- 
tées. Les  sept  étoiles  brillantes  de  la  Grande  Ourse  étaient,  par  exemple, 
pour  les  Hindoux,  les  sept  principaux  richis  ou  saints  personnages,  a  qui 
résident  bien  au  delà  de  Saturne*  »  Procyon  était  le  fameux  singe  hanou' 
mmim  ou  hanouan,  qui  de  sa  queue  avait  fait  un  pont  à  Farmée  de  Rama, 
pour  passer  de  Tlnde  à  Ceyian.  On  voyait  en  outre,  sur  la  sphère  des  Hindoux, 
un  Éthiopien  aux  traits  gigantesques,  une  femme  couverte  d'un  manteau,  un 
léopard,  une  cigogne,  deux  porcs,  un  grand  arbre  sur  lequel  est  placé  un 
chien. 

Les  peuples  orientaux  avaient  formé  généralement  de  petits  groupes,  et 
souvent  même  ils  désignaient  les  étoiles  individuellement,  d'après  la  manière 
antique  des  Âccadiens.  C'est  là  le  caractère  qui  est  resté  à  la  sphère  arabe  du 
moyen  âge.  C'est  celui  de  la  sphère  chinoise  et  de  la  sphère'  mongole.  Les 
Chinois  ont  environ  300  astérismes,  qui  avec  les  noms  synonymiques  don- 
nent près  de  800  appellations.  La  sphère  des  Tartares  n'est  pas  divisée  en 
moins  de  319  constellations. 

L'astrognosie  chinoise,  comparée  à  celle  de  l'Occident,  offrait  des  carac- 
tères particuliers.  Le  firmament,  dit  le  Chouking,  était  divisé  dès  le  temps 
d'Yao  en  quatre  quartiers,  à  chacun  desquels  étaient  aflectés  un  symbole  et 
une  couleur.  A  celui  qui  contenait  l'équinoxe  du  printemps,  un  tigre  blanc, 
et  aux  trois  autres  respectivement  un  oiseau  rouge  (le  flamant  ou  phénicop- 
tère),  un  dragon  bleu  et  une  tortue  ou  plutôt  un  guerrier  noir.  Parmi  les 
astérismes,  on  trouve,  par  exemple,  que  «  et  jS  Ursae  minoris  sont  les  souve- 
rains du  ciel,  a  Ursae  majoris  le  pivot  céleste,  >?  Ursae  majoris  la  lumière 
agitée,  /3  et  y  de  la  même  constellation  les  pierres  précieuses,  «  et  /3  Lyrae 
la  brodeuse.  La  Grande  Ourse  était  aussi  figurée  par  un  boisseau  ;  on  l'appe- 
lait le  boisseau  du  nord,  pe-teou;  ce  que  nous  nommons  la  queue  était  le 
manche  du  boisseau,  teou-ping.  Sur  une  ancienne  carte  céleste  que  possédait 
Koegler,  on  voyait  marquées  quelques  étoiles  qui  échappent  par  leur  faiblesse 
aux  vues  ordinaires  ^,  circonstance  qui  prouve  qu'à  la  Chine  on  avait  mis  à 


^  Qemetis  Alexandrinus,  Stromata,  lib.  vi.  —  2  Jamblichus,  De  mysteriis  aegyptiacis, 
cap.  1.  —  3  Duhalde,  Description  géographique,  historique...  et  physique  de  la  Chine, 
1736,  t.  III,  p.  273.  Comparez  Mémoires  de  l'Académie  des  inscriptions  et  belles-lettres, 
t.  XLII,  1786,  p.  312,  note  (M). 


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ÉPOQUE    FABULEUSE.   L^IflMISME  DANS  LE  CIEL.  127 

profit^  dans  le  cours  du  temps,  les  hommes  qui  étaient  doués  d^un  regard 
perçant. 

Parmi  les  représentations  figuratives  des  Chinois^  il  y  en  a  bien  un  certain 
nombre  qui  se  retrouvent  dans  la  sphère  grecque.  Mais  si  les  objets  imagi- 
natifs  sont  parfois  les  mémes^  les  étoiles  auxquelles  ils  sont  appliqués  sont 
différentes.  Beaucoup  de  noms  sont  empruntés  d'ailleurs  à  des  oHiciers  et 
des  dignitaires  du  Céleste-Empire.  La  sphère  chinoise  est  non  seulement  une 
création  indépendante^  mais  elle  est  restée  dans  son  isolement^  sans  rien  com- 
muniquer aux  nations  de  FOccident. 

Bien  que^  longtemps  avant  l'arrivée  des  Européens  dans  leur  pays^  les 
Chinois  eussent  poussé  leurs  voyages  jusqu'à  Féquateur^  c'est  un  fait  digne 
de  remarque  qu'ils  n'avaient  pas  étendu  leur  nomenclature  à  la  partie  australe 
de  la  sphère.  Leur  travail  était  dès  lors  achevé  et  leur  astronomie  arrêtée. 
Nous  leur  avons  donné  les  constellations  antarctiques^  invisibles  sur  leur 
ancien  horizon  K 

Longtemps  avant  l'époque  de  Mahomet^  les  Arabes  nomades  avaient  formé 
des  images  uranographiques^  qui  dénotaient  un  travail  distinct.  On  voyait  sur 
leur  sphère  des  animaux^  tels  que  le  chameau,  le  mouton,  l'aul ruche,  le 
chacal  et  le  chien;  des  objets  d'utilité  dans  la  vie  pastorale,  une  tente,  une 
crèche,  un  pot,  un  plat,  une  coudée,  un  seau  à  puiser.  Les  quadrilatères 
des  deux  Ourses  étaient  leurs  plus  grandes  constellations,  et  leur  représen- 
taient deux  cercueils,  nash,  les  trois  étoiles  de  la  queue  formant  de  chaque 
côté  trois  pleureuses,  benâl  al  mish  al  cabra  ^. 

La  sphère  que  Ton  pourrait  appeler  des  Arabes  classiques,  celle  de  l'époque 
brillante  de  l'islamisme,  était  peut-être  la  plus  complète  comme  nomencla- 
ture. Les  groupes  étaient  petits  mais  nombreux,  et  plusieurs  centaines 
d'étoiles  avaient  leurs  noms  individuels.  Cette  sphère  fut  portée  au  loin  avec 
l'islam.  Le  Boundehesch  persan,  qui  est  postérieur  à  l'introduction  du  maho- 
métisme,  en  conserve  des  signes.  Il  mentionne  entre  autres  les  quatre  étoiles 
conductrices  du  zodiaque  :  taschter,  venand,  satevis  et  haflorang,  placées 
par  Ormuzd  aux  quatre  coins  du  ciel,  comme  quatre  sentinelles  préposées 
pour  veiller  sur  les  astérismes.  Il  faut  ajouter  meschia,  Sirius,  supposé  au 
milieu  du  firmament,  et  meschianè  dont  l'attribut,  comme  celui  de  la  précé- 
dente, est  un  serpent  ^. 


^  Monthiy  notices  of  the  Astronomical  Society  of  London,  vol.  XV,  1835,  p.  21.  — 
^  SecUiger,  Notae  in  sphaeram  Manilii,  dans  Manilius,  Astronomicon,  édit.  1679,  p.  439; 
C.  L  Idder,  Ueber  den  Ursprung  der  Sternnamen,  1809,  p.  409.  — •  3  Anquetil  du  Perron, 
Zend-Avesta,  vie  et  œuvres  de  Zoroastre,  1771 ,  t.  II,  p.  349,  378.  — 


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m  INTRODUCTION.   CHAPITRE    IV. 

Il  est  incontestable  que  si  divers  peuples  ont  emprunté  à  d'autres  tout  ou 
partie  de  leur  uranographie^  le  travail  astrognosique  s^est  pourtant  opéré 
d'une  manière  indépendante  et  séparée  chez  plusieurs  nations  de  l'antiquité 
et  du  moyen  âge.  Quant  aux  peuples  plus  jeunes  de  FÂmérique  et  de 
rOcéanie^  ils  n'avaient  pas  achevé  la  description  du  ciel  étoile*  Sur  notre 
continent^  le  système  de  vastes  constellations  avait  été  adopté  par  les  Grecs. 
Les  Égyptiens  et  les  Hindoux  avaient  des  astérismes  d'une  étendue  moindre. 
Les  sphères  des  Accadiens,  des  Chinois,  des  Tartares  et  des  Arabes  procé- 
daient par  petits  groupes  ou  par  étoiles  isolées.  Mais  un  fait  général  dominait 
toutes  ces  représentations  :  c'était  le  système  figuratif,  qui  peuplait  la  voûte 
céleste  d'objets  et  de  personnages  arbitraires,  choisis,  suivant  le  peuple, 
d'après  son  genre  de  vie  et  ses  dispositions. 

Les  mythes  astronomiques.  —  Jusqu'à  quel  point  les  astérismes  de  certaines 
sphères,  notamment  de  la  sphère  grecque,  portaient-ils  le  type  de  vérilables 
mythes,  ou  les  traits  mnémoniques  d'anciennes  légendes?  Mettant  de  côté, 
pour  le  moment,  le  zodiaque  des  douze  signes,  peut-on  supposer  aux  constel- 
lations d'Eudoxe  et  d'Aratus  une  origine  systématique  et  savante,  comme 
celle  qu'exigerait  une  mythologie  fondée  sur  les  situations  réciproques  et  les 
aspects  par  rapport  au  Soleil  de  tous  les  personnages  célestes,  dans  le  cours 
entier  d'une  année?  Il  y  a  là  un  ensemble  de  positions  relalives  sur  l'horizon, 
qui  varient  de  saison  en  saison.  Ces  rapports,  pour  servir  d'expression  à  des 
légendes,  devraient  satisfaire  à  une  suite  de  conditions  très  nombreuses  et 
fort  compliquées.  Celte  édiiication  laborieuse  a-t-elle  un  caractère  de  vrai- 
semblance, à  l'époque  encore  peu  cultivée  à  laquelle  il  s'agit  de  l'attribuer? 

Nous  avons  vu  former  des  constellations  dans  les  temps  modernes.  Hévélius, 
Lalande  et  d'autres  en  ont  ajouté  à  la  sphère  des  anciens.  Toutes  étaient 
placées  au  ciel  au  hasard,  sans  allusion  astronomique.  Quand  on  proposa  de 
mettre  parmi  les  astres  Nelson  et  Napoléon  l®*^,  c'était  une  simple  question 
de  dénomination  de  quelques  étoiles,  mais  on  n'avait  pas  songé  un  instant, 
à  choisir  des  groupes,  dont  le  cours  annuel  et  les  positions  apparentes  eussent 
une  analogie  quelconque  avec  les  faits  et  la  vie  du  héros. 

C'était  aussi  de  celte  manière  que  la  Chevelure  de  Bérénice,  les  Chevreaux  * 
el  Antinous  ^  avaient  été  mis  au  ciel  dans  les  temps  historiques.  Il  n'existait 
aucune  raison  tirée  du  sujet  pour  attribuer  ces  noms  à  tels  groupes  d'étoiles 
plutôt  qu'à  d'autres.  Pour  la  Chevelure  de  Bérénice,  par  exemple,  Hyginus  ^ 


*  Hyginus,  Poeticon  astronomîcon,  lib.  ii,  cap.  13.  —  2  Antinous,  favori  d'Hadrien, 
H-  II*  siècle  (Firmicus,  Matheseos  institutiones).  —  3  Hyginus,  op.  cit.,  lib.  ii,  cap.  2o. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  L  ANIMISME  DANS  LE  CIEL.  1^9 

et  Justin  ^  ont  raconté  comment  la  sphère  s'est  enrichie  de  cet  astérisme. 
Jusqu'au  —  Ilh  siècle  on  avait  vu  dans  cet  amas  d'étoiles  une  gerbe  de  blé, 
figure  qu'il  conserve  encore  pour  les  Arabes  2.  Toutefois  il  arriva  que  la 
reine,  femme  de  Ptolémée  Evergète,  fit  le  vœu  de  consacrer  sa  chevelure 
dans  le  temple  de  Mars,  si  son  époux  el  seigneur  revenait  vainqueur  de  la 
guerre.  Elle  accomplit  ce  vœu.  iMais  la  chevelure  fut  enlevée  miraculeuse- 
ment du  temple  la  nuit  suivante.  L'astronome  Conon  fit  connaître  l'issue  du 
miracle^  en  montrant  au  ciel  le  peloton  d'étoiles  que  nous  connaissons  sous 
le  nom  de  Coma  Bérénices.  Il  n'y  a  pas  ici  la  moindre  idée  d'allégorie  cachée 
ou  d'allusion  astronomique. 

Pourquoi  les  premiers  auteurs  de  la  sphère  auraient-ils  agi  par  des  motifs 
plus  profonds  et  introduit  dans  leurs  conceptions  des  allusions  plus  éloi- 
gnées? Tout  porte  à  croire  au  contraire  que  l'opération  s'est  faite  de  la  même 
manière.  On  nous  raconte,  par  exemple,  comment  Gallisto  se  trouva  placée 
sur  la  sphère  céleste.  Or,  il  est  difficile  de  voir  dans  ce  récit  une  intention 
allégorique  et  mystérieuse.  Jupiter  avait  eu  un  fils  de  la  princesse  arcadienne 
Callisto,  et  Junon,  dans  sa  jalousie,  ayant  changé  la.  mère  en  ourse,  cette 
ourse  fut  placée  au  ciel. 

Des  constellations  avaient  d'ailleurs  changé  d'emblèmes.  La  Lyre,  par 
exemple,  était  autrefois,  comme  on  le  voit  dans  Hyginus,  une  tortue  marine 
entière,  avec  ses  écailles.  Ces  changements  avaient  tous  les  caractères  d'actes 
arbilraires,  où  rien  n'était  gouverné  par  le  fil  de  légendes  ou  d'allégories. 
Olfried  Mùller  a  même  fait  depuis  longtemps  la  remarque  ^  que,  chez  les 
Grecs,  les  mythes  proprement  astronomiques  ne  tenaient  qu'une  place  insi- 
gnifiante et  que  souvent  ils  n'étaient  rattachés  en  rien  à  la  religion. 

Si  l'on  veut  avoir  une  idée  de  la  manière  dont  les  Arabes  considéraient 
les  fables  uranographiques,  qu'on  prenne,  par  exemple,  le  récit  suivant, 
relaté  par  Âlbufarage*  :  Al  shère^  Sirius,  et  al  gomeysc,  Procyon,  étaient 
deux  sœurs,  qui  avaient  pour  frère  al  sohil,  Canopus.  Celui-ci  épousa  aljauzc^ 
Rigel;  mais  ayant  tué  sa  nouvelle  épouse,  Canopus  se  sauva  vers  le  pôle 
austral  pour  éviter  la  poursuite  de  ses  sœurs.  Al  obour,  Sirius,  sous  un  autre 
nom,  le  suivit  au  delà  de  la  voie  lactée,  mais  al  gomeyse  resta  en  place,  et 
versa  des  torrents  de  larmes,  au  point  que  sa  vue  s'affaiblit.  Les  auteurs  de 
ce  petit  roman  peuvent  avoir  tenu  compte  de  ce  que  Canopus,  en  se  cou- 


*  JusUnus,  Epitome  hîstoriarum,  lib.  xxvi,  cap.  3.  —  2  C'est  Fastérisme  huzimethon  des 
Arabes.  —  3  0.  MûUer,  Prolegomena  zueiner  wissenschaftlichen  Mythologie,  182S,  p.  191. 
—  ^  Albufaragim  [Xlll®  siècle],  Historiae  compendium  dynastarum,  1663,  p.  131. 

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130  INTRODUCTION.   CHAPITRE    IV. 

chant^  semblait  entraîner  Rigel  sous  Thorizon^  mais  tout  le  reste  est  purement 
fantastique. 

Pour  ceux  qui  expliquent  la  sphère  par  des  épopées  mythologiques^  le 
lever  d'un  astre  est  sa  naissance  et  son  coucher  est  sa  mort.  Cette  image  a 
pu  être  appliquée  quelquefois.  Orient  vient  de  oriri,  naître,  et  Occident  de 
occidef^e,  tuer  ou  faire  mourir.  On  a  pu  dire  que  le  Scorpion,  qui  se  lève 
au  moment  où  Orion  se  couche,  fait  périr  ce  géant.  Cest  Texpression  après 
le  fait.  Mais  peut-on  penser  que  les  emblèmes  du  Scorpion  et  d'Orion  aient 
été  placés  où  ils  se  trouvent,  afin  que  le  premier  tue  le  second?  Si  Ton 
prend  en  considération  le  nombre  et  la  complication  des  légendes  auxquelles 
il  eut  fallu  satisfaire,  légendes  souvent  multiples  pour  un  même  personnage, 
on  sera  tenté  de  répondre  négativement. 

Nous  avons  vu  d'ailleurs,  dans  les  temps  modernes,  toute  une  partie  de 
la  sphère,  que  les  anciens  n'avaient  pas  connue,  se  peupler  d'aslérismes 
entièrement  neufs.  Le  travail  était  à  faire  sur  une  table  rase.  Â-t-il  été  fait 
systématiquement  et  dans  un  esprit  d'allégorie  scientifique?  En  aucune 
façon  :  les  noms  ont  été  jetés  au  hasard  sur  les  groupes.  Ni  les  premiers 
navigateurs  espagnols  et  hollandais,  ni  La  Caille  qui  a  complété  leur  œuvre 
n'ont  eu  un  moment  la  pensée  de  chercher  des  allégories.  Ils  ont  choisi  les 
noms  d'objets  arbitraires,  sous  lesquels  il  n'y  a  pas  d'arrière-pensée,  ni  rien 
de  mythologique  ou  de  légendaire. 

Quelle  raison  avons-nous  de  croire  qu'à  part  quelques  allusions  transpa- 
rentes, fort  simples  et  fort  naturellement  amenées,  il  en  ait  été  différemment 
autrefois?  Pourquoi  les  premiers  auteurs  de  la  sphère  auraient-ils  agi  par 
des  motifs  plus  profonds  et  introduit  dans  leurs  conceptions  des  allusions 
plus  cachées?  Avait-on  cherché  des  allégories  lorsqu'on  s'était  figuré  des 
objets  divers  dans  le  disque  de  la  Lune?  Et  les  figures  placées  au  ciel  étoile 
n'ont-elles  pas  la  plus  grande  analogie  de  caractère  avec  celles  qu'on  mettait 
dans  notre  satellite?  H  nous  semble  donc  qu  il  faut  voir  avant  tout,  dans  la 
sphère  imagée,  une  simple  nomenclature  artificielle  et  figurative,  résultat  du 
travail  successif  mais  nullement  systématique  de  vingt  ou  trente  générations 
de  spectateurs. 

Le  zodiaque  solaire.  —  Entre  toutes  les  figures  des  constellations,  les  plus 
importantes  étaient  celles  qui  se  rattachaient  aux  dodécatëmories  et  qui 
servaient  à  définir  le  lieu  du  Soleil.  11  est  reconnu  aujourd'hui  que  la  pre- 
mière division  du  zodiaque  en  douze  signes  appartient  aux  Accadiens.  Sayce 
fait  remonter  cette  division,  dans  les  plaines  de  la  Mésopotamie,  au  —  XX'' 


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ÉPOQUE   FABULEUSE.  L^ANIMISME  DANS  LE  CIEL.  131 

OU  même  au  — XXllI®  siècle  ^  C'est  de  ce  peuple  que  les  autres  nations  ont 
reçu  avec  le  temps  les  symboles  des  mansions  du  Soleil^  ces  <«  tours  »  du  ciel 
comme  on  les  appelle  encore  en  arabe. 

Les  Accadiens  avaient  commencé  par  mettre  chacun  de  leurs  mois  sous  la 
protection  d'un  dieu  de  leur  panthéon.  Lorsqu'il  s'agit  de  diviser  Técliptique^ 
les  attributs  de  ces  dieux  servirent  peut-être  en  partie  à  créer  les  signes 
zodiacaux  ou  dodécatémories*  CellesKîi  étaient  les  mêmes  que  nous  employons  ; 
on  les  a  retrouvées  presque  intégralement  sur  les  tablettes  cunéiformes  de 
Ninive^  notamment  un  bélier  ou  ibex^  un  taureau^  deux  jumeaux  qui  étaient 
opposés  par  les  pieds,  une  écrevisse,  un  lion  dévorant  le  taureau,  un  scorpion, 
un  archer  lirant  de  Tare,  remplacé  parfois  par  une  simple  flèche,  une  chèvre 
à  queue  de  poisson,  un  dieu  versant  de  Teau  ou  un  vase  d'où  l'eau  s'écoule, 
un  ou  deux  poissons  ^.  On  n'a  pas  encore  trouvé  la  Vierge,  qui  était  probla- 
blement  représentée  par  la  déesse  Ischtar  ou  Islar,  ni  la  balance,  dont 
l'institution  a  été  relativement  moderne.  Dans  le  zodiaque  primitif  le  scor- 
pion a  toujours  occupé  deux  signes,  marqués  parfois  par  le  redoublement 
du  symbole. 

A  l'introduction  des  dodécatémories  chez  les  peuples  plus  occidentaux,  la 
zone  traversée  par  l'écliptique  avait  déjà  des  constellations  constituées.  Il 
fallut  remanier  ces  constellalions  et  en  altérer  la  nomenclature,  pour  placer 
le  zodiaque  des  signes.  C'est  ce  qu'on  voit  en  Grèce,  par  exemple,  où  les  asté- 
rismes  zodiacaux  auxquels  on  a  superposé  les  dodécatémories  sont  irrégu- 
liers, de  dimensions  inégales,  mal  espacés,  non  symétriques  dans  leur  largeur 
par  rapport  à  l'écliptique.  Ce  qui  achève  d'ailleurs  de  prouver  que  les  constel- 
lalions zodiacales  et  les  dodécatémories  étaient  primitivement  distinctes,  c'est 
l'époque  où,  par  l'effet  de  la  précessîon,  les  signes  s'accordaient  avec  les 
asiérismes.  Cette  concordance  a  eu  lieu  quelques  siècles  seulement  avant 
notre  ère,  au  —  1^  ou  —  111®  siècle.  Le  moment  de  la  coïncidence  eut  été 
bien  plus  ancien,  si  les  deux  séries  n'en  eussent  fait  qu'une  à  l'origine.  Dès 
le  —  VI l«  siècle,  le  zodiaque  s'est  répandu  dans  l'Asie  Mineure,  et  ce  n'est 
pas  beaucoup  plus  tard  qu'il  a  été  superposé  par  les  Grecs  à  ce  qui  existait 
alors  de  leur  sphère  imagée  ^. 

Eudoxe  se  servait  des  dodécatémories.  Platon,  il  est  vrai,  ne  mentionne 
pas  le  zodiaque,  mais  Arislote  en  parle  chaque  fois  que  l'occasion  l'amène  à 


^  Transactions  of  the  Society  of  biblical  archaeology,  vol.  lll,  1875,  p.  145,  339.  — 
*  F.  Lenormant,  Les  origines  de  l'histoire,  2«  édit.,  t.  1, 1880,  p.  237-238.  —  3  Letronne, 
dans  Journal  des  savants,  1839,  p.  536;  Lepsius,  Einleitung  zur  Chronologie  der  i£gypter, 
Abth.  I,  p.  65,124. 


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i32  INTRODUCTION.   CHAPITRE    IV. 

le  citer  '.  Les  traités  qui  nous  restent  d'AutoIycus  montrent  qu'à  cette  époque 
les  dodécatémories  étaient  devenues  d'un  usage  constant.  Dans  le  zodiaque 
grec  le  Scorpion  occupait  deux  signes,  comme  il  le  faisait  chez  lesÂccadiens; 
il  étendait  ses  serres,  chêlai,  dans  Fespace  attribué  aujourd'hui  à  la  Balance. 
Celle-ci  ne  fut  créée,  comme  constellation,  qu'au  commencement  du  —H*  siècle, 
et  ne  figure  pas  dans  les  textes  qui  nous  restent  avant  ceux  de  Geminus  et  de 
Varron  2.  Ptolémée  lui-même,  bien  que  fort  postérieur,  se  sert  encore  dans 
son  catalogue  des  chêlai  du  Scorpion,  et  c'est  seulement  dans  sa  table  d'ascen- 
sion qu'il  emploie  la  Balance. 

Ce  que  nous  disions  tout  à  l'heure  de  l'absence  d'intentions  cachées  et 
mythiques  dans  les  dénominations  des  constellations,  nous  parait  également 
s'appliquer  aux  noms  et  symboles  des  dodécatémories.  On  a  cru  y  découvrir 
tantôt  le  tableau  des  opérations  de  Fagriculture  ^,  tantôt  le  panthéon  des 
divinités  égyptiennes  ^,  tantôt  encore  la  série  des  travaux  d'Hercule  ou  de 
Thésée  ^.  Le  peu  d'évidence  de  ces  interprétations  et  leur  discordance  même 
les  rendent  douteuses.  Des  conceptions  moins  savantes  et  plus  arbitraires 
ont  problablement  régné,  ici  comme  ailleurs,  dans  les  premières  dénomina- 
tions. \]n  petit  nombre  de  symboles  avaient  peut-être  une  signiûcation.  Le 
Cancer  pouvait  peindre  la  rétrogradation  du  Soleil  et  la  Balance  l'égalité 
des  jours  et  des  nuits  ^.  Mais  au  delà  de  ces  analogies  en  quelque  sorte  trans- 
parentes, il  nous  paraîtrait  téméraire  de  s'aventurer. 

Les  changements  apportés  au  zodiaque  par  différents  peuples,  en  se 
l'appropriant,  montrent  même  qu'il  n'y  avait  pas,  dans  les  symboles,  d'idée 
systématique  à  conserver.  Ainsi  en  Egypte,  dans  le  calendrier  du  tombeau 
de  Rhamsiès  VI,  du  — Xlll*  siècle,  les  signes  zodiacaux  sont  visiblement  une 
importation  des  dodécatémories  chaldéennes,  mais  avec  des  altérations  qui 
avaient  pour  but  d'éviter  les  doubles  symboles.  On  a  substitué  une  figure  à 
une  autre,  lorsque  cette  figure  désignait  déjà  une  chose  différente  dans  le  ciel 
égyptien.  C'est  ainsi  que  les  astronomes  de  Thèbes  ne  pouvaient  pas  donner 
au  cinquième  signe  l'emblème  d'un  lion,  puisqu'ils  avaient  antérieurement 
une  constellation  égyptienne  du  lion,  qui  était  toute  différente  de  celle  de  la 
Chaldée. 


*  Aristoteles,  Meteorologica,  lib.  i,  cap.  6,  8.  —  ^^  Letronne,  dans  Journal  des  savants, 
1839,  p.  531-535.  —  3  Wm.  Warburton,  The  divine  légation  of  Moses,  vol.  I,  1737.  — 
^  S.  Schmidly  dans  Exeerpta  totius  italicae  neenon  helveticae  litteraturae,  année  1760.  — 
s  Dupuû,  Origine  de  tous  les  cultes,  édit.  1795  [an  111],  t.  1,  p.  317,  434.  —  6  Macrobius, 
Saturnalia,  lib.  i,  cap.  17,  21.  —  ^  Virgilius.  Georgica,  lib.  i,  v.  208;  Manilius,  Astrono- 
micon,  lib.  11,  v.  242. 


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ÉPOQUE   FABULEUSE.  —  L*AT91MISME  DAIfS  LE  CIEL. 


iSS 


Voici  les  douze  signes  de  ce  monument  astronomique,  énumérés  à  partir 
de  Téquinoxe  du  printemps.  Nous  mettons  en  regard  la  signification  des 
noms  des  dodécatémories,  dans  la  langue  copte,  afin  de  faciliter  les  compa- 
raisons. 


Zodiaque  du  monument  égyptien. 

Zodiaque  copte. 

la  peau  [de  bélier?]. 

Le  bêlement. 

Le  taureau. 

Le  laboureur. 

Les  deux  pousses  d'une  plante. 

Les  [deux]  amants 

Le  scarabée. 

Le  rétrogradeur. 

Le  couteau. 

Le  récolteur. 

La  vierge. 

La  féconde. 

L'n  signe  qui  n*est  pas  encore 
bien  expliqué,  mais  qui  rappelle 
celui  employé  pour  désigner  le 
Soleil  levant  ou  couchant. 

La  mesuie. 

Le  serpent. 

Le  venin. 

La  flèche. 

Le  propulseur. 

La  vie. 

Le  banc. 

L*eau. 

Le  poisson. 


Le  mouilleur. 

Le  poisson  migrateur. 


On  voit  que  le  copte  se  rapproche  davantage  du  véritable  zodiaque 
classique. 

Letronne  eut  le  mérite  d'apercevoir  et  d'affirmer^  il  y  a  déjà  plus  d'un 
demi-siècle,  qu'aucun  zodiaque  d'une  forme  purement  grecque  ou  chaldéenne 
n'est  antérieur^  en  Egypte,  à  l'époque  romaine  *.  On  trouve  dans  les  caisses 
à  momies  des  zodiaques  peints;  mais  ils  sont  relativement  récents.  L'un  d'eux, 
qui  portail  une  inscription  grecque,  a  été  reconnu  pour  appartenir  à  l'époque 
de  Trajan.  Des  inscriptions  également  grecques  fixent  à  l'année  +  1 1 7  la 
date  du  zodiaque  de  Latopolis  '^.  Celui  de  Denderah,  dans  lequel  on  avait 
cru  trouver  la  preuve  d'une  antiquité  considérable,  ne  remonte  pas  jusqu'à 
l'origine  de  notre  ère  et  n'a  plus  aujourd'hui  qu'un  intérêt  rétrospectif.  On 
peut  en  voir  le  dessin  dans  le  bel  ouvrage  de  l'expédition  d'Egypte  ^.  Le  petit 
planisphère  circulaire  a  été  enlevé  et  apporté  à  Paris  en  1821;  mais  la 


^  Letronne,  Recherches  pour  servir  à  l'histoire  de  TÉgypte,  1823;  Observations  sur  les 
représentations  zodiacales,  1824.  —  ^  Esné.  —  3  Description  de  l'Egypte,  Antiquités, 
Planches,  t.  IV,  1817,  pi.  20. 


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lU  inTRODUGTION.   GHAPITRi;    IV. 

grande  figure  rectangulaire  est  restée  dans  le  temple.  C'est  sur  celle-ci  qu'est 
inscrit  le  cartouche  de  Néron. 

Dans  le  zodiaque  primitif  des  Àceadiens^  chaque  signe  était  subdivisé  en 
trois  parties  ou  décans,  ik  chacun  desquels  était  attribuée  une  étoile  particu- 
lière, dont  Tapparition  à  Thorizon  annonçait  le  lever  de  Tare  d'écliptique 
correspondant.  La  Perse  ancienne  avait  adopté  les  mêmes  errements.  Cette 
subdivision  acquit  une  grande  importance  en  Egypte,  à  cause  des  idées 
astrologiques  qu'on  y  rattachait.  Le  décan,  ou  espace  de  dix  degrés,  était  le 
tiers  du  signe  :  il  y  en  avait  donc  trente-six,  affectés  à  des  personnages  qui 
influaient  sur  la  vie  humaine.  Considéré  comme  mesure  du  temps,  chaque 
décan  présidait  à  dix  jours.  Dans  ce  système,  les  36  décans,  distribués  par 
décades,  représentaient  360  jours.  Les  Égyptiens  en  ajoutaient  alors  un 
trente-septième,  qui  servait  à  clore  Tannée,  et  qui  empiétait  sur  Tannée 
suivante.  Le  premier  décan  de  celle-ci  ne  commençait  qu'après  l'expiration 
de  cette  espèce  de  décan  épagomène. 

Rircher  a  donné  le  premier  la  gravure  d'un  zodiaque  gréco-égyptien 
portant  les  signes  et  les  décans  *.  On  a  depuis  indiqué  différentes  listes  de 
ces  figures  symboliques.  Firmicus  en  avait  donné  une  ^.  Celle  d'Héphestion, 
astrologue  thébain,  a  été  publiée  d'abord  par  Saumaise  ^,  puis  plus  correc- 
tement par  J.  B.  Biot  d'après  les  manuscrits  ^.  Ibn  Ezra  en  a  donné  trois,  qu'il 
appelait  celle  des  barbares,  c'esl-à-dire  des  Egyptiens,  celle  des  Perses  et  celle 
des  Indiens  ^  Elles  ont  des  rapports  entre  elles,  sans  être  vraiment  identiques. 
On  voit  qu'en  Perse  et  dans  l'Inde  la  liste  avait  été  retouchée.  Lepsius  et 
Brugsch  sont  les  dernières  autorités  pour  les  décans  égyptiens  ^. 

La  Perse  avait  reçu  le  zodiaque  chaldéen;  mais  ce  n'était  pas  dans  des 
temps  très  anciens.  A  l'époque  du  Zend-Avesta,  il  n'y  en  avait  encore  aucune 
espèce  de  trace.  Dans  le  Boundehesch,  on  voit  Ormuzd  partager  les  fixes  en 
douze  constellations  mères,  qui  portent  les  noms  des  douze  signes  classiques, 
et  qui  constituent  les  stations  du  Soleil.  Il  forme  aussi  les  vingt-huit  constel- 
lations qui  servent  de  stations  a  la  Lune.  Tous  ces  groupes,  ou  plutôt  les 
astres  qui  les  composent,  sont  les  éléments  d'une  milice  céleste,  destinée  à 


^  Kircher,  OEdipus  aegyptiacus,  t.  II,  part,  ij,  1654,  p.  206.  —  2  Firmicus,  Astrono- 
micon,  lib.  iv,  cap.  16.  —  ^Salmasius,  De  annis  climatericis,  1648,  p.  610.  —  */.  B.  Biot, 
dans  Mëmoires  de  rAcadëmie  des  Inscriptions,  t.  XVI,  part,  ij,  1844.  —  s  Dupuis,  Origine 
de  tous  les  cultes,  édit.  1795  [an  IIÏ],  t.  IIÏ,  part,  ij,  p.  2î25;  Colebrooke,  dans  Asiatic 
researches,  vol.  IX,  1807,  p.  367,  373.  —  6  Lepsius,  Einleitung  zur  Chronologie  der 
itlgypter,  Abth.  I,  1819,  p.  68-69  (où  il  donne  cinq  listes  de  décans);  Brugsch,  Monuments 
de  rÉgypte,  l"**  série,  1857,  pi.  xix. 


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ÉPOQUE   FABULEUSE.  —  L*ANIMISME  DANS  LE  CIEL.  155 

secourir  les  créatures  contre  les  entreprises  du  méchant.  Six  mille  quatre 
cents  petites  étoiles  ont  été  formées  pour  seconder  chaque  étoile  de  ces  con- 
stellations ^  Mais  il  n'y  a  rien  ici  qui  doive  étonner,  puisque  la  rédaction  du 
Boundehesch  est  postérieure  à  l'introduction  de  Tislamisme  en  Perse.  Dans 
ce  pays,  chaque  signe  du  zodiaque  était  divisé  en  mille  parties,  ce  qui  en 
fournissait  42  000  pour  la  circonférence  entière  ^.  La  durée  du  monde,  ou  le 
temps  borné,  devait  être  de  12  000  ans. 

Il  est  hors  de  contestation  aujourd'hui  que  le  zodiaque  solaire  des  douze 
signes  n'a  été  également,  dans  l'Inde,  qu'une  importation  de  l'étranger.  On 
avait  cru  trouver  une  mention  de  ce  zodiaque  dans  les  Institutes  de  Menou, 
du  —  IV®  siècle.  Mais  Hoitzmann  a  montré  que  le  passage  dont  il  s'agissait 
avait  été  mal  interprété  ^  Celui  du  Ramayana  de  Valmiki  ^  a,  selon  le  même 
orientaliste,  tous  les  caractères  d'une  interpolation,  et  il  en  est  encore  de 
même  de  la  mention  du  zodiaque  dans  le  Dictionnaire  d'Amarasinha,  du 
4- 1®'  siècle.  Ce  serait  seulement  un  certain  temps  après  le  commencement 
de  notre  ère,  que  le  système  des  dodécatémories  serait  parvenu  dans  l'Hin- 
dostan. 

Il  ne  peut  d'ailleurs  subsister  aucun  doute  sur  l'origine  commune  du 
zodiaque  grec  et  de  celui  de  l'Indo.  Il  suffirait,  pour  lever  toute  incertitude, 
de  comparer  la  représentation  zodiacale  de  la  pagode  de  Verdapeltah,  près 
du  cap  Comorin  *,  avec  celle  qui  se  trouve  au  bas  d'une  des  tours  de  l'église 
Notre-Dame  à  Paris  ^.  L'unité  de  type  est  véritablement  frappante. 

C'est  également  par  communication  que  la  division  de  lecliptique  en 
dodécatémories  a  été  connue  h  la  Chine.  Dans  ce  pays,  la  route  du  Soleil 
est  appelée  hoang-tao,  le  chemin  jaune.  Les  Chinois  n'ont  pas  employé  le 
zodiaque  gréco-chaldéen;  mais  ils  ont  pu  le  voir  en  différents  temps.  Il  faisait 
partie  sans  aucun  doute  des  dessins  qui  couvraient  les  armilles  et  la  sphère 
céleste  construites,  en  +  162,  sur  les  indications  d'étrangers  venus  à  cette 
époque  de  l'empire  romain,  Ta-Tsin.  Les  noms  des  dodécatémories  grecques 
étaient  même  enseignés  par  le  célèbre  bonze  Fo  ^,  grand  astronome  et  grand 
astrologue  ^. 

Mais  si  l'idée  principale  fut  acceptée  par  certains  peuples  mongoliques,  les 


1  Ànquetil  du  Perron,  Zend-Avesta,  vie  et  œuvres  de  Zoroastre,  1771,  t.  II,  p.  349.  — 
2  Ibid.,  t.  II,  p.  592.  —  3  Hoitzmann,  Ueber  den  griechischen  Ursprung  des  indischen 
Thierkreises,  1841.  —  ^  Vers  le  —  IX«  siècle.  —  s  j.  Call,  dans  Philosophical  Transactions, 
1772,  p.  3S3.  —  6  Legentily  dans  Histoire  et  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences,  1785, 
Mém.,  p.  17.  L'église  Notre-Dame  à  Paris  est  du  commencement  du  XIII®  siècle.  —  7  Vers 
le  -f-  VI1I«  siècle.  —  ^  Letronne,  dans  Journal  des  savants,  1840,  p.  310. 


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i56 


INTRODUCTION. 


CHAPITRE    IV. 


symboles  furent  changés.  Les  Mongols^  les  Thibétains^  lesTarlares-Manfchoux^ 
les  Japonais  se  servent  aujourd'hui  des  dodécatémorics^  sous  des  formes  qui 
diffèrent  à  peine  entre  elles.  Voici  les  trois  séries,  en  commençant  à  Téqui- 
noxe  du  printemps  : 


Signes    zodiacaux 

Signes  zod 

des 
Tartares-Mai 
et  des  Thib< 

ACAUX 

Signes  zodiacaux 

des 
Mongols. 

itchoux 
itains. 

ou  jetta 
des  Japonais. 

Léopard. 

Tigre. 

Tigre. 

Lièvre. 

Lièvre. 

Lièvre. 

Crocodile. 

Dragon. 

Dragon. 

Serpent. 

Serpent. 

Serpent. 

CheTal. 

Clieval. 

Cheval. 

Brebis. 

Chèvre. 

Brebis. 

Singe. 

Singe 

Singe. 

Poule. 

Poule. 

Coq  ou  poule. 

Chien. 

Chien. 

Chien. 

Porc. 

Porc. 

Verrat. 

Souris. 

Souris. 

Souris. 

Bœuf. 

Bœuf  ou 

vache. 

Bœuf  ou  vache. 

Ce  zodiaque  est  celui  d'Ulugh-Beigh  ^  Les  Mongols  Font  reçu  par  Tinter- 
médiaire  des  Ouïgours,  le  seul  peuple  de  PAsie  centrale  qui,  du  temps  de 
Djenghis-Rhan,  c'est-à-dire  au  XIII®  siècle,  eut  quelques  connaissances  scien- 
tifiques et  qui  fît  usage  de  l'écriture.  Il  a  été  adopté  par  les  Turcs  ^. 

Cesl  un  fait  fort  curieux  et  sur  lequel  on  ne  peut  trop  sérieusement  appeler 
Taltention  que,  parmi  les  noms  des  jours  mexicains,  on  retrouve  un  nombre 
relativement  élevé  des  symboles  zodiacaux  des  peuples  mongoliques.  Tels 
sont  le  lièvre,  le  serpent,  le  singe,  le  chien.  A  la  place  du  léopard,  du  cro- 
codile et  de  la  poule,  qui  manquaient  au  Nouveau  Monde,  des  symboles 
d'une  grande  analogie  avaient  été  choisis  par  les  Aztèques  :  Tocelot  (ou  lion 
américain),  le  lézard  et  Taigle.  Les  rapprochements  ne  s'arrélent  pas  même  à 
ces  premiers  rapports.  Dans  le  calendrier  lunaire  du  Mexique,  sept  termes 
sur  vingt-huit  s'accordent  avec  ceux  des  Hindoux  :  ce  sont  le  serpent,  la 
canne,  le  rasoir,  la  roule  du  Soleil  (chez  les  Hindoux  la  trace  des  pas  de 
Vichnou),  la  queue  du  chien  et  la  maison  ^ 

Peut-on  regarder  ces  rencontres  comme  absolument  fortuites?  Le  nombre 


^  Gravius,  Epochae  celebriores  astronomis  .  .  usitatae,16S0,  p.  6.  —  2  Hyde,  De  religionis 
veterum  Persarum  historia,  1700,  p.  22o.  —  3  A .  de  Humboldt,  Vues  des  Cordillères  et 
monuments  des  peuples  de  l'Amérique,  édit.  fol.,  1810,  p.  152;  édit.  8*»,  t.  Il,  1816,  p.  3. 


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ÉPOQUE  FABULCUSE.   l'aNIMISNE  DANS  LE  CIEL.  437 

des  coïncidences  ne  rend-îl  pas  difficile  d'admettre  cette  conclusion?  On  a 
beau  rappeler  que  les  objets  vers  lesquels  Pesprit  de  Phomme  se  porte,  dans 
la  création  de  pareils  symboles,  sont  limités,  les  reproductions  dépassent  ici 
le  chiffre  que  les  probabilités  allouent  à  rhypothèse  du  hasard.  Le  zodiaque 
mongol  est  passé  au  Japon  presque  sans  altération.  S'il  a  été  porté  plus  loin, 
il  n'y  aurait  pas  à  s'étonner  qu'il  eût  subi  des  modidcations  plus  profondes. 
Ce  qu'on  en  retrouve  au  Mexique  n'a  pas  les  caractères  de  coïncidences 
isolées,  mais  ceux  de  vestiges  systématiques,  comparables  aux  portions 
conservées  d'un  édiOce  qui  a  été  en  partie  reconstruit.  Pour  les  termes 
lunaires  les  analogies  sont  avec  ceux  de  l'Inde,  ce  qui  semblerait  augmenter 
la  difficulté.  Mais  les  Mongols  avaient  adopté  le  zodiaque  lunaire  indien  ^ 
Il  n'y  a  donc  à  recourir  en  réalité  qu'à  une  seule  source.  Il  resterait  toutefois 
à  expliquer  comment,  si  l'Amérique  a  reçu  par  le  nord-ouest  l'accession  de 
colons  capables  de  lui  donner  les  zodiaques  du  Soleil  et  de  la  Lune,  ces 
immigrants,  au  moins  à  demi  policés,  ne  lui  ont  pas  apporté  en  même  temps 
les  céréales,  le  fer,  la  brouette,  les  moulins,  et  surtout  l'écriture  alphabétique. 
Ce  sont  là  des  acquisitions  qui,  une  fois  faites,  ne  se  perdent  plus  et  dont 
on  ne  se  sépare  pas.  Comment  une  connaissance  serait-elle  parvenue  sans 
les  autres?  11  reste  là  une  énigme  qu'on  n'est  pas  arrivé  jusqu'ici  à  éclaircir. 

Sphèi'es  gravées  et  planisphères  antiques.  —  Après  avoir  créé  Tastro- 
gnosie,  différents  peuples  ont  fait  des  représentations  figurées,  gravées  ou 
sculptées,  soit  de  la  sphère  céleste,  soit  de  quelques-unes  de  ses  parties.  Le 
zodiaque  y  tenait  la  place  la  plus  importante;  et  pour  nous  il  offre  un  intérêt 
particulier,  en  ce  que  la  position  des  points  équinoxiaux  permet  de  retrouver 
la  date  des  dessins. 

Nous  avons  mentionné  plusieurs  monuments  dont  on  a  pu  se  servir  de 
cette  manière.  Quant  aux  représentations  portatives  appartenant  à  l'école 
grecque,  il  nous  en  reste  fort  peu,  et  le  caractère  en  est  plutôt  décoratif  que 
scientifique.  Hipparque  avait  figuré  les  principaux  astérismes  sur  une  sphère 
solide,  et  celte  précieuse  représentation  du  ciel  étoile  était  conservée  à 
Alexandrie,  puisque  Ptolémée  Tinvoque  pour  prouver  que  les  configurations 
des  étoiles  n'avaient  pas  varié  ^.  Mais  rien  de  semblable  ne  nous  est  parvenu. 
Aussi  a-t-il  fallu  reconstituer  In  sphère  antique  d'après  les  descriptions  écrites, 
les  figures  que  nous  possédons  étant  insuffisantes  pour  cet  objet. 


*  A.  Rétnusat,  Mélanges  asiatiques,  182o,  t.  I,  p.  îil2.  —  ^^  Ptolemaetis,  Magna  corn- 
positio,  lib.  vu,  cap.  1. 

18 


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ISe  INTRODUCTION.  CHAPITRE    IV, 

DilTérentes  pierres  gravées  de  nos  musées  archéologiques  représentent 
Atlas^  portant  sur  les  épaules  une  sphère  étoilée  K  Mais  les  dimensions  y 
étaient  trop  peliles  pour  permettre  à  Tartiste  de  faire  de  ces  globes  de  véri- 
tables images  du  ciel.  Il  n'en  a  pas  été  de  même  cependant  pour  THereule 
Farnése^  du  Musée  de  Naples,  qui  soutient  sur  la  nuque  une  grosse  boule  de 
marbre  ^.  Cette  sphère  est  marquée  de  constellations  à  figures^  la  plupart 
reconnaissables,  bien  que  pour  l'astronome  imparfaitement  formées.  La 
position  des  colures  a  pu  y  être  assignée^  au  moins  d'une  manière  approchée. 
Elle  se  rapporte  à  la  date  —  300  environ  ^. 

Une  autre  sphère  antique  en  marbre,  moins  délaillée,  est  conservée  au 
Musée  d'Arolsen  *.  On  voit  aussi  au  Vatican  un  planisphère,  également  en 
marbre,  à  demi  brisé,  gréco-égypiien,  autant  astrologique  qu'astronomique*. 
Le  centre  est  occupé  par  les  figures  des  deux  Ourses  et  du  Dragon;  plus  loin 
viennent  les  signes  du  zodiaque,  et  à  côté  d'eux,  sans  prétendre  à  des  rapports 
de  situation  bien  rigoureux,  les  principaux  astérismes  extra-zodiacaux,  parmi 
lesquels  on  reconnaît  Canis  major^  Hydra,  Centaurus,  Lupus,  Âquila.  La  péri- 
phérie est  occupée  par  des  images  des  dieux  et  des  décans  ^  et  par  celles 
des  planètes,  se  rapportant  aux  dodécatémories  qu'on  regardait  comme  leurs 
domiciles.  L'emblème  de  la  Balance,  parmi  les  signes,  montre  que  ce  pla- 
nisphère ne  peut  pas  être  de  beaucoup  antérieur  au  commencement  de 
notre  ère. 

Le  zodiaque  Iwmire.  —  Tandis  que  certains  peuples  s'étaient  fait  un 
zodiaque  solaire,  d'autres  avaient  composé  un  zodiaque  lunaire.  On  a  trouvé 
celui-ci,  sous  des  formes  un  peu  différentes,  chez  les  Arabes,  chez  les  Hin- 
dous et  chez  les  Chinois.  La  révolution  sidérale  de  la  Lune  étant  comprise 
entre  27  et  28  jours,  28  étoiles  distribuées  le  long  de  la  roule  de  l'astre 
divisaient  en  quelque  sorte  sa  course  en  28  pas,  dont  un  était  accompli  dans 
l'intervalle  d'une  nuit  à  la  nuit  suivante.  C'était  une  espèce  de  jalonnage  du 
ciel,  au  moyen  duquel  Tœil  se  rendait  compte  des  mouvements  de  notre 
satellite. 


^  Wimkelmann,  Pierres  gravées  de  Stosch,  t.  II,  1765;  C.  W.  King,  Antique  gems  and 
rings,  1812,  pi.  xxxviii,  n^S;  Gerhard^  Archemoros,  dans  ses  Akademische  Abhandiungen, 
vol.  I,  Taf.  IV,  n'»  5.  —  2  PUtolesi,  Museo  borbonico  descrilto  ed  illustrato,  t.  V,  1834, 
pi.  52;  aussi  dans  l'édition  de  Bentley  de  l'Astronomicon  de  Manilius,  4«,  Londini,  1739.  — 
3  HeiSj  Neuer  Himmels-Atlas,  1872,  p.  ix.  —  *  Gaedechen,  Der  marmorne  HimmeJsgJobus 
des  Antikencabinels  zu  Arolsen,  1862,  avec  2  pi.  —  ^  Bianchini,  dans  Histoire  et  Mémoires 
de  l'Académie  des  sciences,  1708,  his.,  p.  110,  avecl  pi.  —  6  Plus  haut,  présent  chapitre, 
p.  134. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  L*AIflMISME  DANS  LE  CIEL.  iStf 

Celte  idée  était  assez  simple  pour  venir  de  plusieurs  côtés  à  la  fois.  Mais 
dans  Thypothèse  où  elle  n'aurait  eu  qu'une  seule  origine  et  se  serait  répandue 
par  communication^  Tlnde  est  regardée  aujourd'hui  comme  la  source  de 
celle  conception. 

En  sanscrit  les  divisions  du  zodiaque  lunaire  sont  appelées  nakshatra, 
qui  veut  dire  simplement  étoile^  et  chacune  d'elles  commence  à  un  astre 
particulier  lequel  en  est  le  chef.  On  a  désigné  ces  étoiles  conductrices  sous  le 
nom  de  «  délerminalrices  \  »  mais  Tappellalion  propre  esl  yogatâra.  Les 
yogatâra  sont  donc  des  repères  sur  la  route  de  la  Lune^  et  les  nakshatra 
des  espaces  ou  compartiments^  nécessairement  un  peu  inégaux^  dans  les- 
quels Fastre  se  présente  de  nuit  en  nuit. 

Un  hymne  du  Rig-Véda  2,  le  plus  ancien  monument  de  la  littérature  de 
rinde^  nomme  les  28  nukshalra  dans  leur  ordre  astronomique^  à  commencer 
par  le  crillicay  qui  dans  Fusage  moderne  est  devenu  le  troisième.  «  S&nm 
(la  Lune^  qui  était  un  être  mâle)  est  placée  dit  le  livre  sacré^  dans  le  sein 
des  uakshatray  »  ce  qui  signifie  qu'il  se  meut  à  travers  ces  divisions.  D'après 
les  données  du  même  document^  le  solstice  d'été  tombait  au  commencement 
du  compartiment  nommé  magha,  dont  l'étoile  conductrice  est  «  Leonis.  Cette 
situation  nous  reporterait  au  —  XXIV®  siècle;  mais  c'était  probablement  une 
restitution  théorique  plutôt  qu'un  souvenir.  On  retrouve  une  énumération 
des  nakshatra  dans  le  plus  récent  des  quatre  Vêdas  ^,  où  les  noms  sont 
encore  présentés  dans  le  même  ordre,  et  sont  absolument  ceux  que  le  Sourya- 
Siddhânta  leur  conservait  une  vingtaine  de  siècles  plus  tard. 

Indépendamment  de  leur  office  de  jalons  lunaires,  ces  divisions,  comme 
les  décans  égyptiens,  avaient  une  valeur  importante  en  astrologie.  C'est  ce 
qu'on  voit  dans  le  dernier  des  ouvrages  que  nous  venons  de  citer.  Les  étoiles 
choisies  étaient  généralement  voisines  de  l'écliptique,  à  l'exception  de  quel- 
ques-unes, moins  bien  situées,  que  leur  éclat  avait  fait  préférer  à  d'autres 
plus  faibles,  par  exemple  «  Lyrae  et  «  Aquilae.  Il  y  en  avait  qui,  comme 
t  Sagitlarii  et  ç  Piscium,  étaient  seulement  de  quatrième  grandeur.  On  voit 
qu'il  avait  régné  un  certain  désordre  dans  les  choix,  car  en  descendant  plus 
souvent  à  des  quaternaires  on  aurait  pu  donner  aux  divisions  plus  d'égalité. 
En  fait,  il  n'y  avait  que  i  5  de  ces  espaces  qui  représentaient  à  peu  près  le 
trajet  de  la  Lune  en  un  jour;  6  embrassaient  sa  marche  dans  un  jour  et  demi 
environ  et  7  en  un  demi-jour  seulement. 


^  J.  B.  Biot,  dans  Journal  des  savants,  1840,  p.  227.  —  2  Rig-Véda  [écrit  vers  le  — 
XIV«  siècle],  lib.  viii,  cap.  3.-3  Athana-Vêda  [écrit  vers  le  —  XIV*  siècle],  lib.  xix, 
cap.  7. 


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140  INTRODUCTION.  CHAPITRE    IV. 

Dans  Tastronomie  moderne  de  Flnde^  les  nakshatra  ne  sont  plus  les 
groupes  stellaires  auxquels  Toeil  peut  rapporter  la  Lune;  ils  sont  devenus^ 
comme  nos  signes  du  zodiaque^  de  simples  divisions  géométriques,  rendues 
égales  par  définition.  Ce  sont  des  arcs  de  iS^'SO'  de  Pécliplique,  qui  ont 
conservé,  dans  cette  application  nouvelle,  les  noms  des  anciens  astérismes^ 
et  qui,  comme  nos  signes  zodiacaux,  marchent  avec  la  précession.  On  peut 
voir  en  cela  le  résultat  d'un  besoin  pratique  plus  avancé  ;  mais  ce  que  nous 
considérons  ici,  c'est  l'institution  primitive. 

Par  TefTet  de  la  précession,  toutes  les  divisions  comprises  entre  les  Pléiades 
et  la  Vierge  avaient  été  en  diminuant  d'amplitude  sur  l'équateur,  depuis  leur 
création,  tandis  que  celles  de  la  partie  opposée  du  ciel  avaient  été  en  aug- 
mentant. Avec  l'accumulation  des  siècles,  ces  changements  sont  devenus 
notables.  Il  y  a  des  déterminatrices  qui  ne  sont  plus  arrivées  au  méridien 
qu'après  l'étoile  qui,  auparavant,  les  suivait  immédiatement.  Ce  cas  s'est 
présenté,  par  exemple,  au  X«  siècle,  pour  r  Sagittarii  et  «  L)  rae.  La  seconde 
de  ces  étoiles,  au  lieu  de  suivante  qu'elle  était  d'abord,  est  devenue  précé- 
dente. Alors  la  division  appelée  abhijit  s'est  évanouie  et  a  été  supprimée. 
Voilà  pourquoi  les  Hindous  modernes  n'ont  plus  compté  que  27  imkshatra 
au  lieu  de  28. 

Pour  assigner  les  coordonnées  de  leurs  déterminatrices,  les  Hindous,  dont 
l'astronomie,  suivant  les  méthodes  grecques,  avait  pour  plan  fondamental 
l'écliptique,  recouraient  à  un  système  bâtard.  Par  le  pôle  actuel  de  l'équa- 
teur, ils  menaient  le  cercle  de  déclinaison  de  l'étoile.  Ce  cercle  coupait 
l'écliptique  en  un  point  M  dont  la  longitude  était  appelée  la  longitude  de  la 
déterminatrice,  pendant  que  la  distance  de  M  au  pôle  de  l'équateur  était  sa 
latitude.  Afin  de  distinguer  ces  coordonnées  mixtes,  Golebrooke  leur  a 
donné  les  noms  de  longitude  et  de  latitude  apparentes  ^  Les  astronomes 
hindous  prétendaient  mesurer  directement  ces  coordonnées  ;  mais  Biot  sup- 
pose qu'ils  les  calculaient  plutôt,  d'après  les  ascensions  droites  et  les  décli- 
naisons observées,  à  l'aide  des  méthodes  de  la  trigonométrie  grecque,  qui 
leur  étaient  devenues  familières  ^ 

Le  zodiaque  lunaire  mongol  montre,  par  le  rapprochement  des  noms, 
qu'il  avait  été  pris  de  l'Inde  ^  Nous  avons  dit  tout  à  l'heure  que  les  Mexicains 
avaient  un  calendrier  lunaire,  dans  lequel  on  retrouve  sept  noms  des  stations 
de  la  Lune  des  Hindous  ^.  Les  Chinois  avaient  aussi  une  division  de  la 


<  Colebrooke,  dans  Asiatic  researches,  vol.  IX,  1807,  p.  323.  —^J.B.  Biot,  dans  Journat 
des  savants,  1845,  p.  41.  —  ^A.  Rémusat,  Mélanges  asiatiques,  1825,  1. 1,  p.  212.  —  ^  Plus 
haut,  présent  chapitre,  p.  136. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.   l'aNIMISME  DANS  LE  CIEL.  lit 

circonférence  du  ciel  en  28  parties;  c'élaienl  les  28  sieoa  ou  sou,  c'est-à-dire 
reposoirs  \  dont  les  Japonais  leur  ont  emprunté  les  repères.  Mais  leurs 
déterminalrices  n'étaient  pas  une  copie  rigoureuse  des  yogatâra  des  Aryens, 
il  y  en  a  seulement  6  sur  les  2 S  qui  sont  identiques.  Les  étoiles  chinoises 
sont  plus  souvent  en  dehors  du  zodiaque  que  leurs  correspondantes  de  Flnde. 
Alhrecht  Weber^  s'appuyant  de  considérations  historiques  et  philologiques^ 
avait  conclu  que  les  mansions  de  la  Lune  étaient  une  création  aryenne  ^^ 
dont  ridée  sinon  les  détails  aurait  passé  à  la  Chine  avec  le  bouddhisme^  vers 
le  commencement  de  notre  ère.  Mais  il  a  fini  par  penser  que  le  zodiaque 
lunaire  est  une  invention  tellement  simple  et  naturelle  qu'elle  a  pu  se  renou- 
veler de  plusieurs  côtés  ^. 

Il  est  question  à  la  Ghine^  dans  des  temps  très  anciens^  de  plusieurs  étoiles 
de  la  liste  des  sou;  mais  ces  mentions  sont  probablement  antérieures  à 
l'application  de  ces  astres  au  jalonnage  de  la  route  de  la  Lune.  Ainsi  l'une 
de  ces  étoiles^  nou,  e  Aquarii^  est  déjà  nommée  au  temps  de  Tchéou-Kong^ 
ou  —  Xll*'  siècle.  On  trouve  les  noms  de  6  autres  dans  le  Ghi-king  de 
Confucius^  et  ceux  de  i7  dans  le  dictionnaire  Eul-ya,  qui  parait  aussi 
ancien  ^  Mais  il  ne  résulte  pas  de  ces  mentions  que  ces  astres  fussent  alors 
employés  comme  repères  de  la  Lune.  Le  premier  document  où  la  liste  des 
sou  figure  avec  son  caractère  est  le  Y-li^  ouvrage  dont  l'original  avait  été 
détruit  dans  le  grand  incendie  des  livres  en  —  21  %  et  dont  la  restitution 
a  été  essayée^  d'après  les  traditions^  sous  la  dynastie  des  Han.  La  date  certaine 
ne  remonte  donc  pas  au  delà  de  cette  restitution,  c'est-à-dire  d'un  ou  deux 
siècles  avant  notre  ère.  Mais  à  cette  époque  les  sou  étaient  devenus  d'usage 
vulgaire.  Liu-pou-ouey  et  Sse-ma-thsien  l'indiquent  vers  ce  môme  temps  ^ 

J.  B.  Biot  avait  cru  que  les  déterminatrices  des  Chinois  avaient  été  choisies 
par  ce  peuple,  pour  passer  au  méridien  en  môme  temps  que  les  plus  brillantes 
des  circompolaires.  il  reconstruisait  ainsi  une  sphère  du  —  XXiV*  siècle  ^, 
et  il  en  concluait  que  les  Chinois  étaient  les  véritables  auteurs  du  zodiaque 
lunaire.  Mais  les  rapprochements  qu'il  nous  montre  dans  les  instants  de  cul- 
mination,  à  cette  époque  reculée,  n'offrent  rien  de  frappant.  Les  heures  de 
passage  des  couples  qu'il  a  formés,  loin  de  présenter  des  coïncidences  rigou- 
reuses^ flottent  dans  des  limites  trop  larges  pour  justifier  cette  supposition. 


^  Par  extension,  «  auberge  pour  la  nuit.  »  —  2  Alhrecht  Weber,  Indische  Squizzen,  1867, 
p.  76.  —  3  Albrecht  Weber,  Die  vedisclien  Nachrichten  von  den  Naxatra  (Hondstationen) , 
2  Th.,  1860-1862,  extrait  des  Âbhandlungen  der  Akademie  zu  Berlin,  1860,  Pbil.  Kl., 
p.  283,  et  Monatsbericbte,  1860,  p.  491,  713;  1862,  p.  222.  —  *  Du  —  Vl«  siècle.  — 
s  Au  ^  !«"  siècle.  —  6  /.  fi.  Biot,  dans  Journal  des  savants,  1840,  p.  246-253. 


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143  INTRODUCTION. CHAPITRE    IV. 

Il  est  donc  probable  que  Fidée  avait  été  importée  de  Tlnde^  mais  qu'elle  a 
subi  une  sorte  d'adaptation. 

Ce  qui  est  certain,  c'est  que,  conformément  à  leur  système  de  coordonnées 
sur  Téquateur,  les  Chinois  assignaient  les  positions  de  leurs  étoiles  déter- 
minatrices  par  les  ascensions  droites  et  les  déclinaisons.  Ils  corrigeaient  de 
temps  à  autre  l'étendue  attribuée  aux  divers  compartiments,  lorsque  les 
progrès  de  la  précession  avaient  altéré  d'une  manière  sensible  les  inter- 
valles. Au  XIII®  siècle,  l'ordre  de  culmination  des  deux  étoiles  X  et  e^  Orionis 
s'est  renversé,  et  la  division  qu'elles  contenaient  entre  elles  s'est  par  consé- 
quent évanouie.  C'est  ce  qui  était  arrivé  un  peu  auparavant  pour  un  des 
nakshatra  des  Hindous  ^  Mais  les  astronomes  de  l'Empire  du  milieu  ont 
montré  ici  la  différence  des  caractères.  Ils  ont  maintenu  à  son  ancien  rang 
et  mentionnent  encore  la  division  Ise,  bien  qu'elle  soit  entrée  depuis  plus  de 
cinq  siècles  dans  la  division  Isan,  où  elle  se  trouve  incluse,  et  qu'elle  n'ait 
plus  d'existence  par  elle-même.  Dans  la  réforme  de  leur  astronomie  par  les 
missionnaires  de  la  Société  de  Jésus,  ils  ont  obligé  ceux-ci  à  la  conserver. 

Une  liste  d'étoiles  lunaires,  différentes  à  la  fois  de  celles  de  l'Inde  et  de 
celles  de  la  Chine,  se  retrouvait  chez  les  Arabes.  Mais  elle  n'a  jamais  (iguré 
dans  leur  astronomie  que  comme  hors-d'œuvre.  On  voit  clairement  que  l'idée 
de  cette  division  était  étrangère  à  leur  système  astronomique.  En  l'adoptant, 
les  Arabes  avaient  fait  un  nouveau  choix  des  étoiles,  beaucoup  plus  régu- 
lier, plus  assujetti  à  suivre  l'écliptique,  et  applicable  à  leurs  observations  de 
levers  et  de  couchers.  Non  seulement,  remarque  Ulugh-Beigh,  ces  étoiles 
se  correspondent  sur  la  sphère  par  couples  à  peu  près  diamétraux,  mais  elles 
satisfont  à  la  condition  de  présenter  des  levers  et  des  couchers,  qui  s'échelon- 
nent presque  régulièrement  à  i3  ou  i4  jours  d'intervalle.  C'était  s'écarter 
complètement  de  l'objet  d'un  zodiaque  de  la  Lune. 

Les  vingt-huit  divisions  sont  cependant  appelées,  en  arabe,  menâzil  el 
kamar,  les  stations  lunaires.  La  liste  des  étoiles  conductrices  de  ces  stations 
est  commune  aux  Persans,  aux  Tartares  et  aux  Turcs,  qui  tous  l'ont  reçue 
des  Arabes.  La  situation  de  ces  déterminatrices  dans  les  limites  du  zodiaque 
de  la  Lune  donnait,  chez  ces  peuples,  plus  de  fixité  aux  divisions  :  les 
stations  contiguës  étaient  plus  également  influencées  par  la  précession.  La 
mansion  où  se  trouvait  le  Soleil  s'appelait  «  enflammée,  »  celle  qu'il 
venait  de  quitter  «  séparée  après  l'embrasement  »  el  celle  où  il  allait 
entrer  était  nommée  «  fumante.  »  Le  nom  persan  des  mansions  de  la  Lune 
est  khordeh. 


^  Voir  plus  haut,  présent  chapitre,  p.  140. 


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ÉPOQUE  FABULEUSE.  LENINISME  DANS  LE  CIEL.  145 

Il  est  difficile  de  dire  à  quelle  époque  précise  les  Arabes  ont  reçu  des  Hindous 
le  zodiaque  lunaire.  Le  Koran  fait  mention  des  stations  de  la  Lune^  par  leur  nom 
générique^  sans  entrer  dans  le  détail  des  astres.  La  plus  ancienne  énuméra- 
tion  connue^  dans  les  écrits  arabes^  est  celle  d'Àlfragan  \  du  commencement 
du  IX®  siècle.  Il  y  en  a  une  autre,  avec  variantes,  dans  Aben  Ragel  ^,  au 
siècle  suivant.  Les  Arabes  ne  s'étaient  pas  toujours  arrêtés  à  des  étoiles  indi- 
viduelles; ils  avaient  pour  certains  kamar  des  groupes  de  deux  ou  trois  étoiles 
très  voisines.  Mais  plus  on  s'éloignait  de  Taslronomie  primitive^  où  Ton  ne 
notait  encore  que  grossièrement  les  positions  de  la  Lune,  plus  l'utilité  d'un 
zodiaque  lunaire  se  perdait.  Cette  création  a  uni  par  rester  dans  la  science^ 
comme  un  souvenir  seulement.  Nous  avons  vu  que  les  nakshatra  ne  sont 
plus  pour  les  Hindous  eux-mêmes  qu'une  nomenclature,  comme  les  signes 
zodiacaux  le  sont  devenus  pour  les  Européens. 

Communications  anléhistoriques  entre  les  peuples.  —  Le  lecteur  a  du 
être  frappé,  dans  ce  qui  précède,  des  nombreux  exemples  de  communication 
des  connaissances,  de  peuple  à  peuple,  révélés  par  l'histoire  de  l'astronomie 
dans  la  période  que  nous  venons  de  résumer.  Aux  faits  avérés  se  joignent 
en  outre  des  indices  parfois  extrêmement  curieux  d'importations  semblables, 
sur  lesquelles  plane  encore  un  doute,  mais  qui  n'en  sont  pas  moins  dignes 
d'éveiller  l'attention.  Ces  traces  plus  ou  moins  positives  de  rapports  contre- 
disent les  notions  communes.  Lorsqu'il  s'agit  d'une  antiquité  reculée,  on  se 
représente  les  sièges  des  différentes  civilisations  comme  des  points  brillants 
sur  un  immense  fond  obscur,  isolés  et  distants  les  uns  des  autres.  On  se  figure 
que  le  travail  de  développement  s'est  poursuivi^  dans  chaque  foyer,  d'une 
manière  complètement  séparée  et  indépendante^  à  part  pour  ainsi  dire  du 
reste  du  monde.  Mais  il  serait  inexact  de  penser  qu'il  n'existait  pas,  entre  ces 
divers  centres^  des  communications  d'une  certaine  étendue. 

Ces  relations  sont  mises  au  contraire  en  évidence  par  les  objets  de  fabri- 
cation étrangère  qu'on  retrouve  dans  les  monuments  et  dans  les  fouilles. 
Ainsi  on  a  retiré  des  ruines  de  Ninive  des  objets  évidemment  égyptiens, 
tandis  que  les  sépultures  des  bords  du  Nil  ont  fourni  de  leur  côté  des  œuvres 
de  l'industrie  assyrienne,  entre  autres  de  petits  meubles  en  bois  précieux  et 
des  objets  en  terre  émaillée.  La  céramique  de  la  Mésopotamie  était  toute 
différente  de  celle  de  l'Egypte  :  aucune  confusion  n'est  donc  admissible. 

L'Egypte  avait  été  d'abord  fermée  aux  étrangers.  Mais  au  —  Vll«  siècle, 


^  Alfraganus,  Rudimenta  astronomiae,  cap.  20,  22.  —  ^  Hyde,  In  tabulas  Ulugh-Beighi 
commentarii,  166S  (réimpression  de  1767),  p.  30. 


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144  INTRODUCTION.   CHAHTRE  IV. 

Psanimelichus  avail  permis  à  des  Cariens  el  à  des  Ioniens  de  s'y  établir. 
Indépendamment  de  ces  immigrations^  le  commerce  à  distance  avait  tenu 
une  place  importante  dans  des  temps  beaucoup  plus  anciens.  Trente  siècles 
avant  notre  ère  les  Égyptiens  étaient  à  Fâge  du  bronze,  et  pour  obtenir 
Tétain  qu'ils  alliaient  au  cuivre  des  mines  de  Ouadi-Magara  ',  il  leur  fallait 
des  relations  soit  avec  TEspagne,  soit  avec  le  Caucase  ou  Tlnde.  Mais  leurs 
communications  allaient  encore  plus  loin.  On  retrouve  dans  les  catacombes  de 
Thèbes,  notamment  dans  des  tombeaux  du  temps  des  Pharaons,  des  vases  et 
des  coupes  de  porcelaine  chinoise,  portant  des  caractères  chinois.  Ces  objets 
avaient  contenu,  selon  toute  apparence,  des  produits  exotiques  provenant  de 
Textréme  Orient.  Leur  présence  prouve  le  développement  des  rapports  com- 
merciaux dans  une  antiquité  fort  reculée. 

En  retour,  les  Chinois  avaient  tiré  de  FÂssyrie  et  de  FÉgypte  des  connais- 
sances qu'ils  ont  encore,  et  qui  portent  en  elles-mêmes  les  traces  excessivement 
anciennes  de  leur  origine.  Ils  conservent,  par  exemple,  la  description  du 
dattier,  tiao-tchy  des  Araméens,  d'après  les  livres  assyriens,  et  malgré 
l'absence  de  cet  arbre  dans  l'Orient  de  l'Asie;  ils  connaissent  encore  sous  son 
nom  antique  de  hiûeii  un  des  glaïeuls  du  délia  du  Nil,  le  népenthès  d'Homère, 
qui  guérit  la  tristesse  et  fait  oublier  le  pays  natal  ^  Nous  savons  d'ailleurs 
que  dans  les  premiers  siècles  de  notre  ère,  les  Chinois  fréquentaient  les  côtes 
de  l'Arabie  et  de  l'Egypte,  et  qu'au  VII®  siècle  ils  avaient  envoyé  une  ambas- 
sade à  La  Mecque.  Au  Il«  siècle,  ils  avaient  reçu  des  agents  diplomatiques  de 
Marc-Aurèle,  qui  avaient  débarqué  par  le  Tonkin  ^. 

Ce  n'est  pas  dans  la  plus  haute  antiquité  historique  ou  même  antéhisto- 
rique,  mais  plutôt  à  une  époque  plus  rapprochée  de  nous,  que  les  grandes 
civilisations,  surtout  celles  de  l'Orient,  se  sont  tenues  à  l'écart  les  unes  des 
autres.  Le  voyage  dans  l'Inde  du  pèlerin  bouddhiste  chinois  Hiuan-Thsang  *, 
qui  se  place  au  milieu  du  VII®  siècle,  fait  voir  qu'à  cette  époque  les  commu- 
nications entre  les  deux  contrées  étaient  devenues  rares.  Les  peuples  civilisés 
de  l'Asie  se  renfermaient  et  ont  continué  à  se  renfermer  de  plus  en  plus 
dans  une  sorte  d'isolement  national.  Au  VIII®  siècle,  on  regardait,  à  Bagdad, 
comme  une  sorte  d'événement  l'arrivée  d'un  savant  hindou.  Le  calife 
Almansor  qui  régnait  alors,  et  qui  aimait  l'astronomie,  avait  encouragé  les 
hommes  de  science  de  sa  capitale  à  se  mettre  en  rapport  avec  lui  ^. 


<  Dans  la  presqu'île  de  Sinaï.  —  2  Comptes  rendus  de  FAcadémie  des  sciences  [de  Paris], 
t.  XXXVI,  18S3,  p.  1S3,  300.  —  3  Klaproih,  Tableaux  historiques  de  l'Asie,  1826,  p.  69.— 
*  S.  Julietiy  Histoire  de  la  vie  et  des  ouvrages  de  Hiouen-Thsang,  18o3.  — 3  En  772.  Voyez 
Casiri,  Bibliotheea  arabico-hispana,  vol.  I,  1760,  p.  427  et  suiv.;  comparez  Gildemeister, 
Scriptorum  arabum  de  rébus  indicis,  1838,  p.  x  et  106. 


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ÉPOQUE   FABULEUSE.   LENINISME  DANS  LE  CIEL.  *  145 

Même  dans  TOccident^  encore  en  grande  partie  barbare^  plus  de  mille  ans 
avant  Fère  vulgaire  les  communications  s'étendaienl  au  loin  malgré  les 
difficultés  et  les  périls  de  la  navigation.  Gadès  formait  dés  lors  un  poste 
avancé^  d'où  Ton  parlait  pour  pénétrer  dans  FOcéan.  Les  Phéniciens  allaient 
chercher  Fétain  des  Gassitérides  et  du  Gornouailles  et  Tambre  des  rivages 
de  la  Baltique.  Mais  il  y  a  un  signe  encore  plus  évident  :  c'est  Finfluence 
qu'a  exercée  au  loin  Tart  étrusque.  Gette  influence  se  montre  dans  un  grand 
nombre  de  produits  de  l'âge  du  bronze^  dans  les  pays  occidentaux  et 
septentrionaux  de  l'Europe. 

il  n'y  a  donc  aucune  invraisemblance  à  penser  que  la  division  du  jour  en 
douze  heures  doubles^  dont  on  fit  ensuite  vingt-quatre  heures  simples^  et  le 
zodiaque  solaire  de  douze  signes^  aient  été  communiqués  par  les  peuples 
de  la  Mésopotamie  aux  autres  nations  de  l'antiquité.  Il  parait  difficile  de 
méconnaître  que  le  zodiaque  lunaire  de  vingt-huit  stations  a  été  une  des 
créations  précoces  de  l'Inde^  qui  a  eu  son  influence  à  la  Ghine^  et  qui  a  été 
simplement  adoptée  par  les  Arabes^  les  Persans  et  les  Mongols.  Enfln 
ne  trouve-t-on  pas  de  fortes  raisons  de  croire  que  l'identité  plus  ou  moins 
complète  de  quatorze  termes  solaires  ou  lunaires^  en  Amérique  et  en  Asie^ 
porte  la  marque  d'anciennes  communications? 


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146  INTRODUCTION.   CHAPITRE  V. 


CHAPITRE  V. 


EPOOUE  EMPIRIQUE.  —  LES  PKEMIÈKES  OBSERVATIONS. 


L'observation  entre  dans  une  phase  active.  —  Observation  des  solstices.  —  Observation  des 
passages  du  Soleil  par  le  zénit.  —  Observation  des  éclipses.  —  Services  astronomiques 
officiels.  —  Rédaction  des  almanachs.  —  Sciothérique.  —  Tracé  de  la  méridienne.  — 
Les  clepsydres.  —  Observations  astronomiques  proprement  dites.  —  Instruments  à 
mesurer  les  astres.  —  Alexandrie,  son  observatoire  et  ses  bibliothèques. 


L'observation  entre  dans  une  phase  active.  —  Nous  avons  vu  jusqu'ici  une 
astronomie  qu'on  pourrait  appeler  enlièremenl  réceptive.  On  ne  tenait  note 
des  phénomènes  que  vaguement  et  par  tradition  :  on  manquait^  en  effel^  de 
Tusage  courant  de  l'écriture.  En  fait  de  calcul^  on  ne  se  livrait  qu'à  la  consi- 
dération des  cycles.  Et  pour  ce  qui  concerne  les  causes  et  les  lois^  on  se 
bornait^  par  analogie^  à  prêter  aux  astres  la  vie>  l'action  et  la  volonté. 

Mais  nous  sommes  arrivés  à  la  fin  de  cette  époque  passive  et  nous  allons 
entrer  dans  une  phase  nouvelle.  De  véritables  observations  vont  être  recueil- 
lies et  conservées.  D'abord  accidentelles,  et  faites  à  mesure  qu'elles  s'offraient 
d'elles-mêmes,  elles  deviendront  avec  le  temps  intentionnelles  et  régulières. 
A  l'aide  de  ces  premiers  matériaux,  l'esprit  humain  se  hâtera  de  construire. 
Le  tableau  animé  des  personnages  divins  fera  bientôt  place  à  l'édification  de 
systèmes  physiques. 

En  fait  d'observations  anciennes,  il  ne  faut  pas  cependant  accepter  aveu- 
glément tout  ce  que  les  historiens  primitifs  ont  rapporté.  Il  ne  faut  pas 
prendre,  par  exemple,  pour  des  observations  effectives,  ce  qui  n'était  que 
les  origines  des  mouvements,  ou  comme  nous  dirions  aujourd'hui  l'époque 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  147 

hypothétique  des  tables.  L^idée  que  toutes  les  planètes  s'étaient  mises  en 
marche  en  même  temps^  en  partant  d'un  même  points  a  été  très  répandue 
parmi  les  peuples  de  Tantiquité  ^  On  cherchait  à  remonter  à  ce  point  de 
départ,  mais  en  l'indiquant  on  n'y  attachait  pas  l'idée  d'une  observation 
réelle.  Tel  était  le  caractère  de  la  conjonction  antéhislorique  du  Soleil^  de 
la  Lune  et  des  cinq  planètes,  au  nord  de  la  constellation  d'Orion^  dont  par- 
lent^ à  la  Chine,  certains  abrégés  d'histoire  et  quelques  ouvrages  astronomi- 
ques, tous  d'ailleurs  postérieurs  à  l'incendie  des  livres  de  —  242.  Il  s'agissait 
simplement  d'une  restitution  théorique,  propre  à  servir  de  départ  aux  calculs. 
Il  en  était  de  même  de  l'époque  des  tables  indiennes.  Les  premières  obser- 
vations eiïectives  ont  été  celles  des  équinoxes  et  des  solstices,  dont  on  avait 
en  quelque  sorte  un  besoin  immédiat.  Les  phénomènes  dont  on  trouve  le 
plus  anciennement  la  mention,  dans  les  annales  des  différents  peuples,  sont 
des  solstices. 

Observation  des  solstices.  —  On  voit  dans  le  Ghou-king  qu'à  la  Ghine^ 
du  temps  d'Yao,  par  conséquent  dès  le  —  XXIV«  siècle,  des  astronomes 
étaient  chargés  officiellement  d'observer  d'une  manière  suivie  les  équinoxes 
et  les  solstices.  On  employait  à  la  détermination  des  solstices  un  gnomon  à 
style  pointu,  dont  l'ombre  devait  être  mal  terminée.  Ce  style  avait  huit 
pieds  chinois  de  hauteur.  La  plus  ancienne  mesure  solsticiale  dont  les 
chiffres  nous  aient  été  conservés  est  celle  que  fit  Tchéou-koung,  à  la  fin  du 
—  XII«  siècle,  dans  la  ville  de  Lo-yang,  au  sud  du  Fleuve  Jaune.  Parmi  les 
solstices  observés  de  cette  manière  à  la  Chine,  Laplace  a  pu  se  servir  en 
outre  de  ceux  des  années  —  49,  +  473,  +  464,  +  629  et  +  4279,  qui 
lui  ont  permis  de  déterminer  la  diminution  de  l'obliquité  de  l'écliptique  ^. 

Le  vers  de  Lucain  souvent  cité  : 

Umbras  ntisquam  flectefile  Syene, 

faisait  allusion  à  la  verticalité  du  Soleil,  à  Syène,  aujourd'hui  Àssouan,  le 
jour  du  solstice  d'été.  Ce  jour-là,  on  apercevait  l'image  de  l'astre  au  fond 
d'un  puits  ^.  Mais  il  faut  remarquer  qu'à  partir  du  milieu  du  —  X*  siècle, 
la  diminution  de  l'obliquité  avait  dû  mettre  fin  à  cette  observation^  et  que 


*  Plus  loin,  Chap.  VI,  La  précessîon  et  les  grandes  périodes.  —  ^  Connaissance  des 
temps,  18H,  p.  450.  —  3  Plutarchus,  Deoraculorum  defectu,  cap.  5;  Strabo,  Res  geogra- 
phicae,  lib.  xvii,  cap.  1,  §  48. 


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148  INTRODUCTION,    CHAPITRE  V. 

le  bord  même  du  Soleil  avait  cessé    d'atteindre  le  zénit  de  cette  ville 
égyptienne. 

On  se  forme  une  idée  du  développement  tardif  de  la  civilisation  et  des 
sciences  de  la  Grèce,  lorsqu'on  voit,  après  ces  exemples,  les  premières  obser- 
vations analogues  remonter  seulement,  dans  ce  pays,  au  —  V'  siècle.  Il  faut 
descendre  àTarchontat  d'Apseudes,  en  —  431,  pour  trouver  Tobservation, 
devenue  célèbre,  du  solstice  d'été  que  Meton  et  Euctemon  exécutèrent  à 
Athènes.  C'est  la  plus  ancienne  observation  de  l'antiquité  classique  dont 
Hipparque,  Ptolémée  et  leurs  successeurs  aient  pu  tirer  parti. 

Toutes  ces  observations  solsticiales  se  faisaient  au  gnomon.  Les  incas  du 
Pérou  avaient  employé,  au  contraire,  l'azimuth  de  l'ombre  au  Soleil  levant 
ou  couchant.  Mais  comme  cet  azimuth  varie  très  lentement  aux  environs  du 
solstice,  ils  avaient  imaginé,  pour  saisir  l'instant  du  maximum,  un  procédé 
ingénieux  et  délicat,  qui  n'a  pas  été  suffisamment  éclairci  jusqu'ici.  Nous 
allons  essayer  de  le  reconstruire,  d'après  les  descriptions  des  plus  anciens 
historiens  ^ 

Si,  peu  de  jours  avant  le  solstice,  nous  plaçons  deux  jalons  ou  deux 
bornes  dans  un  alignement  tel  qu'au  Soleil  levant  l'ombre  de  l'un  de  ces 
objets  tombe  sur  l'autre,  ce  recouvrement  des  ombres  cessera  d'être  exact  les 
jours  suivants.  Nous  pourrons  planter  nos  signaux  de  telle  façon  qu'au  jour 
même  du  solstice,  un  mince  filet  de  lumière  passe  entre  les  deux  objets, 
comme  par  une  fente  ou  clairière.  Il  faut  que  ce  pinceau  lumineux  parte  du 
point  le  plus  avancé  du  disque  du  Soleil,  du  point  le  plus  septentrional  par 
exemple,  s'il  s'^agit  du  solstice  d'été.  Car,  s'il  provenait  d'un  point  quelconque 
du  disque,  le  lendemain  un  autre  pinceau,  provenant  d'un  point  différent, 
passerait  par  la  clairière,  et  l'on  ne  s'apercevrait  pas  que  le  Soleil  a  reculé. 
En  un  mot,  les  deux  jalons,  vus  de  loin  et  presque  dans  le  même  alignement, 
doivent  former  une  sorte  de  pinnule,  devant  laquelle,  d'ordinaire,  le  Soleil 
levant  ne  se  présente  pas,  mais  qu'il  aUeint  cependant  par  son  bord  le  plus 
avancé  le  jour  du  solstice,  et  ce  jour-là  seulement. 

A  cet  instant  un  rayon  passera,  non  seulement  après  que  l'astre  aura  déjà 
une  certaine  hauteur,  mais  au  moment  même  où  son  diamètre  horizontal  est 
dans  l'horizon.  C'est  (le  ce  rayon  qu'il  faut  constater  le  passage  coïncidant 


^  deçà  de  Léon,  Cronica  del  Peru,  1S53,  cap.  92;  D*Acosta,  Historia  natural  y  moral 
de  las  Indias,  1690,  lib.  vi,  cap.  3;  GarcUasOy  Primera  parte  de  los  commentarios  reaies, 
1609,  lib.  I,  cap.  22;  Gemelli  Carreri,  Girc  del  mondo,  part,  vi,  1700,  lib.  i,  cap.  5. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  149 

avec  le  lever  du  bord  le  plus  avancé  du  Soleil.  Or  voici  ce  que  les  Péruviens 
avaient  imaginé  pour  cet  objet. 

Leurs  jalons  étaient  monumentaux.  On  les  avait  établis  sur  la  colline  de 
Carmenca,  près  de  Cusco.  Celaient  des  tours  A,  B,  d'environ  5  mètres  de 
haut^  qui  portaient  le  nom  de  succanga.  Le  rayon  EM^  parti  du  bord  septen- 
trional du  Soleil  levant  EF^  passait  entre  ces  deux  tours^  en  les  rasant.  De 
plus^  le  rayon  GN  du  Soleil  couchant  GH  devait  également  passer  le  soir^  les 
deux  tangentes  étant  symétriques. 


Il  s'agissait  d'observer  ces  rayons.  A  cet  effet  on  avait  construit  deux  tours 
beaucoup  plus  hautes^  C  et  D,  qui  étaient  les  postes  ou  observatoires.  Elles 
avaient  une  soixantaine  de  mètres  d'élévation.  Les  surveillants  qui  s'y  trou- 
vaient placés  attendaient^  pour  le  signaler^  le  jour  où  le  filet  de  lumière^ 
provenant  du  bord  de  l'astre  à  l'horizon^  passait  entre  les  tours -jalons  le 
matin  et  le  soir.  Quand  ce  fait  se  produisait^  ils  annonçaient  le  solstice. 

Il  est  clair  qu'il  avait  fallu  une  grande  précision  pour  élever  ces  monu- 
ments dans  l'alignement  convenable.  Les  bases  avaient  été  évidemment  tracées 
un  jour  de  solstice.  Il  faut  conclure  ensuite^  de  ces  arrangements^  que  les  tours 
de  Gusco  n'avaient  pas  été  construites  depuis  une  longue  durée^  lorsque  les 
Espagnols  sont  arrivés;  car^  au  bout  de  deux  ou  au  moins  de  trois  siècles^ 
on  aurait  constaté  les  effets  de  la  diminution  de  l'obliquité  de  l'écliptique^  qui 
sous  celte  latitude  se  portent  presque  tout  entiers  sur  les  azimuths;  or^  les 
Incas  n'avaient  pas  l'idée  de  ce  changement. 

Il  parait  que  l'observation  se  faisait  en  double.  Un  système  de  tours  exis- 
tait à  l'est  de  Gusco  et  un  autre  à  l'ouest.  Il  ne  nous  semble  pas  qu'il  s'agit 
d'observer  deux  solstices  différents,  mais  bien  de  faire  en  double  (peut-être 
le  matin  d'un  côté  et  le  soir  d'un  autre)  l'observation  du  principal  solstice, 
qui  était  manifestement  celui  vers  le  nord,  le  Soleil  s'écartant  beaucoup 
moins  du  zénit  du  Gusco  du  côté  du  sud.  Les  azimuths  du  Soleil  horizontal 
ne  sont  pas  d'ailleurs  symétriques,  dans  les  deux  soislices,  par  rapport  à 
l'équateur.  Ils  sont  respectivement,  à  Gusco,  en  juin  +  24*^  5',  en  décembre 
—  24^24'  qui,  abstraction  faite  du  signe,  diffèrent  de  46'.  Il  est  extrême- 
ment regrettable  que  les  tours  aient  été  détruites  par  les  conquérants  espa- 


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150  INTRODUCTION.  CHAPITRE    T. 

gnols.  Garcilaso  dit  qu'elles  étaient  encore  debout  en  i560^  mais  elles  n'ont 
pas  dû  subsister  longtemps  après  cette  date. 

Observation  des  passages  du  Soleil  par  le  zénit.  —  Les  Incas  faisaient 
une  autre  observation^  qui  offrait  également  pour  eux  un  vif  intérêt  :  celle 
de  Tinslant  où  le  Soleil  passait  par  le  zénit^  ou  plutôt  repassait^  en  revenant 
de  son  excursion  australe.  C'était  vers  la  fin  de  Tété  de  leur  bémisphère^  et 
cette  circonstance  astronomique  servait  d'occasion  à  la  plus  grande  fête  de 
l'année.  L'observation  du  phénomène  avait  un  véritable  caractère  religieux. 
Elle  ne  se  faisait  pas^  comme  celle  du  solstice^  dans  un  lieu  préparé  à  cet 
eiïet;  on  la  répétait  simultanément  devant  tous  les  temples.  Dans  le  préau 
ou  sur  la  terrasse  qui  entourait  l'édifice  religieux,  était  élevée  une  colonne 
en  pierre,  richement  travaillée,  au  centre  d'un  très  grand  cercle,  aussi  vaste 
que  la  localité  le  permettait.  Une  ligne  est-ouest  passait  par  le  pied  de  la 
colonne.  Le  jour  où  l'ombre  suivait  ce  trait  des  deux  côtés,  et  eu  la  colonne 
à  midi  était  éclairée  sur  toutes  ses  faces,  «  comme  si  le  Soleil  se  fut  reposé 
sur  sa  cime,  »>  il  était  évident  que  l'astre  passait  par  le  zénit  du  lieu. 

Lorsque  ce  moment  approchait,  les  prêtres  suivaient  très  attentivement 
l'inclinaison  de  l'ombre  sur  le  trait  azimuthal,  et  le  jour  où  cet  angle  parais- 
sait nul,  on  proclamait  l'accomplissement  du  phénomène.  Rien  ne  prouve 
plus  clairement  que  cette  attente  l'absence  d'un  calendrier  solaire  \ 

Aussitôt  qu'on  était  assuré  de  l'à-plomb  du  Soleil,  on  décorait  la  colonne 
de  fleurs  et  d'herbes  odorantes;  on  portait  au  temple  des  offrandes  d'or, 
d'argent  et  de  pierres  précieuses,  enfin  on  plaçait  au  sommet  de  la  stèle  le 
siège  ou  trône  du  Soleil  ^,  disant  que  ce  jour-là  l'astre  s'était  assis  sur  la 
colonne  avec  toute  sa  lumière. 

Les  amautaSy  comme  on  appelait  au  Pérou  les  savants  et  les  philosophes, 
avaient  remarqué  que,  plus  on  allait  au  nord,  plus  l'ombre  méridienne,  dans 
la  saison  d'été,  se  raccourcissait.  Les  colonnes  du  Pérou  septentrional,  de 
Quito,  par  exemple,  en  étaient  plus  révérées,  parce  que  le  Soleil,  disait-on, 
s'y  asseyait  mieux  d'aplomb  et  plus  à  l'aise.  L'observation  du  passage  au 
zénit  se  faisait  même  plus  loin  vers  le  nord,  notamment  au  Mexique.  Sur 
une  ancienne  pierre  en  basalte  de  3  mètres  de  diamètre,  trouvée  à  Mexico  à 
la  fin  du  siècle  dernier,  on  voit  figurés,  en  hiéroglyphes,  outre  le  zodiaque, 
les  équinoxes  et  les  solstices,  les  deux  passages  à-plomb  du  Soleil,  marqués  à 
leurs  dates  régulières  pour  ce  parallèle. 


^  Voir  plus  haut  Chap.  III,  p.  88.  ^  ^  En  espagnol  silla^  la  chaise. 


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ÉPOQUE    EMPiRIfiCE.  —  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  151 

Les  colonnes  des  temples  de  Quito  et  de  toute  la  région  environnante  ont 
été  détruites  par  ordre  du  gouverneur  espagnol  Sébastian  de  Belalcaçar. 
Ailleurs  elles  ont  été  renversées  par  les  capitaines  chargés  de  Fadministra* 
tion  des  provinces.  Ainsi  agissent  les  conquérants. 

Observation  des  éclipses.  —  Quant  aux  observations  des  éclipses,  les  plus 
anciennes  sont  celles  que  nous  ont  conservées  les  annales  de  la  Chine,  il  y 
en  a  six  dans  le  Ghou-king  de  Gonfucius,  qui  vivait  au  — Vh  siècle,  et  trente- 
six  dans  son  livre  du  Chun-tsiou.  La  plus  ancienne  de  toutes  se  trouve  au 
chapitre  yao-tien  du  Ghou-king.  G'est  une  éclipse  de  Soleil  qui  arriva  dans 
la  division  fang,  limitée  par  tt  et  par  a  Scorpii,  le  l**"  jour  de  la  3"**  lune 
d'automne,  peu  après  que  Fempereur  Tchong-Kang  eut  commencé  à  régner. 
Suivant  la  chronologie,  d'ailleurs  un  peu  incertaine  en  cet  endroit,  ce  souve- 
rain serait  monté  sur  le  trône  en  — 21 58.  Les  interprètes  de  cette  chronologie 
ont  cru  cependant  cette  date  trop  reculée  d'une  vingtaine  d'années.  Le  calcul 
astronomique  est  venu  confirmer  celle  opinion.  En  employant  les  meilleures 
tables  modernes  du  Soleil  et  de  la  Lune,  von  Oppolzer  a  trouvé  que  cette 
échpse  se  vérifie  pour  l'année  —  2136  ^  Voilà  donc  une  observation  qui 
remonte  à  plus  de  quatre  mille  années. 

Depuis  cette  ancienne  éclipse  jusqu'à  la  fin  du  XVll''  siècle,  les  annales 
de  la  Chine,  dépouillées  par  Mailla,  ont  fourni  460  éclipses  de  Soleil.  Gaubil 
en  a  donné,  d'après  ses  lectures  dans  les  ouvrages  chinois,  656,  qui  font,  en 
partie,  double  emploi  avec  les  précédentes.  Il  a  indiqué  aussi  32  éclipses  de 
Lune.  Le  tout  a  été  mis  en  tableau  par  Delambre^  Il  s'en  faut  de  beaucoup 
qu'on  ait  encore  comparé  toutes  ces  éclipses  avec  nos  tables.  Celles  du 
Chun-tsiou  de  Confu<*Jus  ont  été  examinées  par  John  Williams  ^^  et  les  plus 
anciennes  du  Chou-king  par  von  Oppolzer,  dont  on  a  cité  le  travail  tout  à 
l'heure. 

Les  Babyloniens  passaient  pour  posséder  une  très  longue  série  d'observa- 
tions d'éclipsés.  Alexandre  avait,  disait-on,  envoyé  en  Grèce  ce  précieux 
monument  astronomique,  qui  aurait  remonté  à  1 903  ans  avant  sa  conquête 
et  par  conséquent  à  l'an  —  2226.  L'existence  de  pareilles  annales  n'offre 
guère  de  doute,  mais  le  chiffre  d'ancienneté  qui  leur  a  été  assigné  provient 
d'une  erreur.  L'unique  document,  la  version  latine  de  Simplicius,  d'où  on 


*  Berichte  der  Akademie  zu  Berlin,  1880,  p.  166.  —  «  Delambre,  Histoire  de  Tastronomie 
ancienne,  1817, 1. 1,  p.  38S-389.  —  3  Monthly  notices  of  the  Astronomical  Society  of  London, 
vol.  XXIV,  1864,  p.  167. 


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15t  INTRODUCTION.  CHAPITRE    T. 

Tavait  tiré^  était  une  traduction  infidèle  de  Toriginal.  Le  texte  grec^  publié 
depuis,  porte  un  nombre  d'années  fabuleux,  qui  s'élève  à  plus  d'un  million  \ 
et  n'a  par  conséquent  aucune  signification  précise. 

11  n'en  est  pas  moins  vrai  que  les  Assyriens  avaient  longtemps  et  régu- 
lièrement enregistré  les  éclipses.  C'est  ce  qui  ressort  des  nombreuses  mentions 
et  même  des  rapports  officiels  qu'on  en  trouve  dans  les  tablettes  de  Ninive. 
Celles  de  —  929  et  de  —  808  sont  citées  en  relation  avec  des  événements 
historiques. 

Suivant  Diogène  de  Laerte  ^,  les  Égyptiens  conservaient,  au  temps  de  la 
conquête  d'Alexandre,  la  mémoire  de  373  éclipses  de  Soleil  et  832  éclipses 
de  Lune,  nombres  qui  répondent  à  peu  près  à  ceux  de  ces  phénomènes  qu'on 
peut  observer  d'un  même  lieu  en  douze  ou  treize  siècles.  Leurs  registres  régu- 
liers auraient  donc  remonté  à  l'an  —  1600  environ. 

A  cette  époque  reculée,  aucun  peuple  ne  comptait  les  dates  d'une  manière 
suivie,  comme  nous  le  faisons  aujourd'hui.  On  se  rapportait  aux  années  d'un 
règne  ou  tout  au  plus  d'une  dynastie.  Mais  chaque  fois  que  la  dynastie  ou 
même  le  souverain  changeait,  on  recommençait  une  nouvelle  numération. 
C'est  ce  qui  se  fait  encore  maintenant  en  Angleterre,  pays  si  fidèle  aux  vieilles 
coutumes  ^. 

Il  fallait  donc  savoir  l'ordre  des  règnes  pour  établir  une  date  éloignée,  et 
lorsque  l'intervalle  était  grand,  tel  que  huit  ou  dix  siècles,  il  était  souvent 
difficile  de  former,  sans  lacune,  la  liste  entière.  Cette  liste  elle-même  n'était 
pas  suffisante,  par  la  raison  que  les  différents  règnes  ne  se  composaient  pas 
d'un  nombre  entier  d'années.  Les  uns  avaient  commencé  au  printemps, 
d'autres  en  automne  ou  encore  en  d'autres  saisons.  Il  y  avait  là  un  détail 
qu'il  fallait  connaître.  L'addition  ne  se  faisait  pas  aisément  et  prêtait  à 
beaucoup  d'erreurs.  Cette  difficulté  était  telle  qu'elle  paraît  avoir  empêché 
Ptolémée  de  faire  usage  des  éclipses  chaldéennes,  antérieures  à  l'ère  de 
Nabonassar  ^,  parce  qu'il  n'aurait  pas  été  sur  des  dates. 

C'est,  au  contraire,  afin  d'établir  une  succession  rigoureusement  annuelle 
que  des  magistrats,  entrant  en  fonction  à  jour  fixe,  donnaient  leur  nom  à 


*  Simplicius,  Commentarius  in  Aristotelis  libros  de  cœlo,  lib.  ii,  cap.  12.  —  2  Diogeties 
Laertius,  De  vilîs...  clarorum  philosophorum ,  in  proemio.  —  3  Au  barreau  et  dans  les 
arrêts  des  cours  et  tribunaux  de  la  Grande-Bretagne,  on  ne  dit  pas  une  loi  de  1833,  par 
exemple ,  mais  une  loi  de  la  S*"®  année  de  Guillaume  IV  :  les  lois  sont  encore  datées  par 
règnes.  C'était  la  manière  des  anciens.  —  4  En  —747,  point  de  départ  de  l'ère  de  Nabo- 
nassar, on  commença  à  compter  les  années  par-dessus  les  règnes,  c'est-à-dire  d'une  manière 
continue. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES   PREMIÈRES    OBSERVATIONS.  155 

Tannée  de  leur  magistrature.  On  les  appelait  éponymes^  qui  veut  dire  déno- 
minateurs. Tels  étaient  les  consuls  de  Rome^  les  archontes  d'Athènes,  et 
comme  on  le  voit  par  les  tablettes  de  Ninive,  certains  fonctionnaires  assy- 
riens. On  a  eu  le  bonheur  de  retrouver,  sur  les  tablettes  apportées  au  British 
Muséum,  des  listes  d'éponymes  qui  embrassent,  presque  sans  lacune,  un 
intervalle  de  près  de  trois  siècles  '.  L'une  d'elles  ^  mentionne  une  grande 
éclipse  de  Soleil,  dont  la  zone  de  totalité  a  traversé  l'Assyrie,  et  dont  von 
Oppoizer  a  vérifié  la  date  de  —  762  ^ 

Ce  sont  des  éclipses  assyriennes  qui  ont  fourni  à  Ptolémée  les  plus 
anciennes  données  dont  il  ait  fait  usage  dans  sa  théorie  de  la  Lune.  II  part 
d'une  éclipse  de  cet  astre  de  ~  720,  observée  à  Babylone.  Comme  on  l'a 
dit  tout  à  l'heure,  il  n'a  pas  employé  d'éclipsés  plus  anciennes.  Toutes  celles 
qu'il  a  rapportées  se  vérifient  par  les  tables  modernes,  ainsi  que  Laplace  l'a 
positivement  établi  *.  Mais  on  s'aperçoit  aisément  des  difficultés  que  les 
anciens  astronomes  éprouvaient  pour  assigner  correctement  l'instant  de  ces 
phénomènes.  Parfois  ils  n'y  parvenaient  pas  à  une  demi-heure  près,  et  souvent 
ils  erraient  d'un  quart  d'heure. 

II  est  fait  mention  dans  le  Mahabharata  d'une  éclipse  remarquée  dans 
l'Inde,  dont  la  date  est,  selon  von  Oppoizer,  —  1  409  ^.  Toutes  les  éclipses 
grecques  sont,  comme  on  peut  s'y  attendre,  beaucoup  plus  récentes.  Les 
suivantes  ont  une  valeur  historique,  et  peuvent  être  utiles  à  l'astronomie, 
parce  qu'elles  sont  rapportées  avec  certains  détails  de  temps  et  de  lieu  : 

—  584,  l'éclipsé  de  Thaïes,  quand  le  jour  se  changea  en  nuit,  pendant 
la  guerre  entre  les  Mèdes  et  les  Lydiens  ; 

—  556,  l'éclipsé  de  Larisse,  enThessalie,  lorsque  les  Perses  assiégeaient 
celte  ville; 

—  399,  Téclipse  d'Ennius,  mentionnée  parCicéron; 

—  364,  l'éclipsé  d'Alexandrie,  rapportée  dans  le  commentaire  de  Théon; 

—  309,  l'éclipsé  d'AgathocIes. 

C'est  vers  ce  même  temps  que  Nicias,  effrayé  par  une  éclipse  de  Lune  ^ 
au  moment  où  il  allait  se  rembarquer,  différa  sa  retraite  jusqu'à  la  pleine 
lune  suivante,  délai  qui  le  perdit.  C'est  également  vers  la  même  époque 


*  G.  Rawlvison,  The  cuneiform  inscriptions  of  Western  Asia,  vol.  Il,  1863,  pi.  52.  — 
«  Ibid.,  vol.  III,  1866,  p.  1.  Voyez  aussi  G.  Smith,  The  assyrian  canon,  1870.  —  3  Berichte 
der  Akademie  zu  Berlin,  1880,  p.  166.  —  *  Connaissance  des  temps,  an  VIII  [1800],  p.  371. 
—  ^  Berichte  déjà  cités.  —  6  En  —  412;  Thucydides,  De  bello  peleponnesiaco,  lib.  vu, 
cap.  80;  Plutarchus,  De  vita  Niciae ,  cap.  24. 

SO 


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4»4  INTRODUCTION.  CHAPITRE  V* 

qu'une  éclipse  de  Soleil  jela  la  terreur  non  seulement  dans  Tarmée  thébaine^ 
mais  jusque  dans  le  sénat  même  de  Thèbes  \ 

Les  historiens  et  les  chroniqueurs  européens  rapportent^  depuis  ces  temps 
classiques  jusqu'à  la  période  moderne,  un  grand  nombre  d'éclipsés^  rarement 
observées  avec  exactitude^  et  qui  ne  sont  pas  toujours  assignées  correctement 
à  leurs  heures.  La  précision  de  ces  observations  devait,  en  effet,  dépendre 
en  grande  partie  des  moyens  employés  pour  connaître  le  temps.  C'est  donc  au 
progrès  des  instruments  autant  qu'à  celui  de  l'observation  en  elle-même 
qu'il  faut  renvoyer  sur  ce  point. 

Services  astronomiques  officiels.  —  Dans  les  pays  où  l'enregistrement  des 
phénomènes  célestes  se  faisait  d'une  façon  régulière,  ce  travail  avait  du  prendre 
un  caractère  professionnel.  Il  est  indubitable  que  l'astronomie,  qui  était  en 
Egypte  entre  les  mains  des  prêtres,  avait  une  organisation  otiicielle.  Il  est 
également  certain  que,  depuis  une  haute  antiquité,  ces  prêtres  suivaient 
régulièrement  les  phénomènes  célestes  et  enregistraient  les  éclipses  en  parti- 
culier. Sénèque  rapporte  que  Faslronome  Conon  d'Alexandrie,  ami  d'Archi- 
mède,  et  par  conséquent  relativement  moderne,  avait  fait  à  ce  point  de  vue 
le  dépouillement  des  annales  astronomiques  de  l'Egypte  ^.  Mais  ce  travail 
ne  nous  est  pas  parvenu.  Nous  savons  seulement,  par  les  papyrus,  que  dans 
les  observations  égyptiennes  dûment  et  régulièrement  consignées  on  ne 
négligeait  pas  les  mouvements  des  planètes.  Brugsch  est  parvenu  à  traduire 
un  catalogue  d'observations  planétaires,  dont  malheureusement  la  date  n'a 
pas  été  fixée  jusqu'ici. 

Il  nous  reste  plus  de  détails  sur  l'astronomie  officielle  de  la  Chaldée. 
L'existence  d'un  service  régulier  pour  Tinspection  du  ciel  est  attestée  par  les 
tablettes  de  Ninive,  qui  comprennent  entre  autres  des  catalogues  d'observa- 
tions stellaires  et  planétaires,  des  tables  des  levers  des  trois  planètes  Vénus, 
Jupiter  et  Mars,  et  un  relevé  des  phases  de  la  Lune,  jour  par  jour,  pendant 
le  mois.  On  y  trouve  des  observations  de  a  Draconis,  qui  était  alors  l'étoile 
fixe  la  plus  remarquable  dans  le  voisinage  du  pôle.  Ces  tablettes  formaient 
soixante  livres,  et  doivent  remonter  au  —  XVII®  siècle,  parce  qu'elles  sont 
dédiées  au  roi  Sargon  d'Agané.  On  a  relové,  dans  d'autres  tablettes  plus 
récentes,  deux  observations  de  Vénus,  l'une  de  —  758,  l'autre  de —  684. 

Les  astronomes  officiels  de  la  Chaldée  rendaient  compte  au  monarque 
de  toutes  leurs  observations.  Un  certain  nombre  de  tablettes  du  palais  de 
Koyoundjik,  A  Ninive,  nous  ont  conservé  des  rapports  de  cette  espèce. 


^  En  —  374  ;  PltUarchus,  De  vita  Pelopidae,  cap.  31.  —  2  Seneca^  Quaestiones  naturales, 
lib.  vil,  cap.  3. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  155 

qui  permettent  de  juger  de  la  nature  des  phénomènes  sur  lesquels  portait 
Finvestigation.  Nous  en  rapporterons  Irois  comme  exemples  ^  On  y  remar- 
quera les  formules  laudatives^  qui  sont  de  véritables  souhaits  astrologiques. 

Voici  d'abord  la  constatation  d'un  équinoxe  :  «  Le  6  du  mois  de  nisan, 
le  jour  et  la  nuit  ont  été  égaux  :  6  heures  doubles  pour  le  jour^  6  heures 
doubles  pour  la  nuit;  que  Nebo  et  Merodach  protègent  le  roi  mon  seigneur  ^.  » 
La  tablette  r  86  du  British  Muséum  nous  montre  qu'on  était  spécialement 
attentif  aux  moments  dans  lesquels  la  Lune  passait  par  ses  nœuds^  ce  qui 
prouve  la  connaissance  de  Finclinaison  de  Forbite  lunaire^  et  Fintelligence 
de  la  cause  empirique  des  éclipses  :  «  Au  fondateur  des  édifices^  le  roi  mon 
seigneur^  son  humble  serviteur  Naboïddin^  grand  astrologue  de  Ninive.  Que 
Nebo  et  Merodach  soient  propices  au  fondateur  des  édiflces,  le  roi  mon 
seigneur.  Le  i  5  du  mois^  nous  avons  observé  l'entrée  de  la  Lune  dans  le 
nœud  lunaire,  suivie  d'effet.  La  Lune  a  été  éclipsée  ^.»  Dans  d'autres  circon* 
stances^  l'attente  ne  donnait  pas  de  résultat^  c'est-à*dire  que  la  Lune^  en 
passant  par  son  nœud^  ne  produisait  pas  d'éclipsé  ou  n'était  pas  éclipsée. 
En  voici  un  exemple  qui  se  rapporte  évidemment  à  l'attente^  que  l'on  pouvait 
croire  jusqu'à  un  certain  point  justifiée,  d'une  éclipse  de  Soleil  :  «  Au  roi, 
mon  seigneur,  son  humble  serviteur  Islar...,  grand  astrologue  d'Arbèles.  Paix 
au  roi,  mon  seigneur.  Que  Nebo,  Merodach  et  Istar  soient  propices  au  roi, 
mon  seigneur.  Le  29  du  mois  de  sivan,  nous  avons  observé  le  nœud  lunaire, 
mais  nous  n'avons  pas  vu  la  Lune.  Le  2  du  mois  de  doûz,  dans  l'année  de 
Belsoun,  préfet  de  la  ville  de  Himirdan  ^  » 

Depuis  la  conquête  de  Cyrus  ^,  le  collège  astronomique  de  Babylone  avait 
perdu  beaucoup  de  sa  splendeur.  La  pyramide  à  gradins  de  Bel  avait  été 
abandonnée,  après  que  Xerxès  l'eut  saccagée.  Cependant  il  s'était  formé, 
avant  la  conquête  d'Alexandre,  des  écoles  particulières  d'astronomie,  entre 
lesquelles  Strabon  mentionne  celles  des  Orchéniens  et  des  Borsippéniens  ^. 

En  Chine,  l'étude  permanente  du  ciel  existait  au  —  Xll"  siècle.  On  voit 
dans  le  Tcheou-li  toute  l'organisation  du  service  ^.  Un  astronome  en  titre 
appelé  le  foung-siang-chi,  ayant  sous  ses  ordres  un  nombre  prescrit  d'em- 
ployés, était  officiellement  chargé  d'observer  les  astres  à  leur  passage  par  le 
méridien  et  de  noter  la  place  qu'ils  occupaient.  Concurremment  avec  lui,  un 
astrologue  en  titre,  nommé  le  pao-tchang^hi,  ayant  aussi  ses  employés 


^  F.  Lenormant,  Manuel  d'histoire  ancienne  de  l'Orient  [3"«  édit.],  t.  II,  1869,  p.  200- 
201.  —  2  G.  Rawlinson,  Cuneiform  inscriptions  of  Western  Asia,  vol.  III,  1866,  pi.  51, 
no  1.  —  3  ibid.,  vol.  III,  1866,  pi.  51,  n*  7.  -  *  Ibid.,  vol.  III,  1866,  pi.  51,  n*  9.  —  »  Au 
—  VI»  siècle.  —  6  StrabOy  Res  geographicae,  lib.  xvi,  cap.  1,  §  6.  —  "ï  Tcheou-li,  liv.  xvii, 
S29;liv.  XXVI,  §13,  16,18. 


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156  INTRODUGTIOff.   CHAPITRE  V. 

propres^  avait  pour  mission  d'inlerpréler  les  observations,  d'annoter  les 
changements  survenus  dans  le  ciel,  enfin  d'étudier  les  aspects  des  astres 
mobiles,  principalement  de  Jupiter,  pour  en  tirer  des  pronostics  favorables 
ou  défavorables  sur  les  événements  futurs. 

La  cour  astronomique  avait  pour  premier  devoir  d'annoncer  les  éclipses 
et  d'en  remettre  les  détails,  quelques  jours  à  l'avance,  entre  les  mains  de 
l'empereur.  On  placardait  ensuite  de  grandes  affiches  pour  prévenir  le  peuple. 
Tout  le  monde  était  alors  attentif  au  phénomène.  Les  astronomes  officiels 
en  relevaient  les  traits  particuliers  et,  lorsqu'il  était  terminé,  en  portaient  le 
rapport  à  l'empereur. 

L'aspect  du  ciel  de  minuit  changeant  constamment  dans  le  cours  d'une 
année,  c'était  également  un  des  devoirs  du  corps  astronomique  de  présenter 
à  l'empereur,  tous  les  quarante-cinq  jours,  une  nouvelle  carte  céleste,  à  peu 
près  comme  nos  revues  populaires  d'astronomie  donnent  à  leurs  lecteurs  des 
cartes  successives  de  l'aspect  du  ciel.  On  devait  y  ajouter  l'état  phénologique, 
puis  des  prédictions  concernant  la  température  et  la  pluie,  les  orages,  les 
maladies  et  le  prix  des  provisions. 

Cinq  astronomes  veillaient  constamment  au  sommet  de  l'observatoire,  et 
un  rapport  était  dressé  chaque  matin  et  remis  au  chef  du  corps,  de  ce  qu'ils 
avaient  observé  pendant  la  nuit.  De  ces  cinq  veilleurs,  un  examinait  le  zénit 
et  les  quatre  autres  étaient  tournés  vers  les  quatre  points  cardinaux.  Les 
observations  proprement  astronomiques  consistaient  à  noter  les  retours  de  la 
Lune  et  des  planètes  aux  mêmes  étoiles  fhes. 

Depuis  le  —  Vil®  siècle  l'apparition  des  comètes  et  des  averses  d'étoiles 
filantes  était  enregistrée  d'une  manière  régulière.  Dans  la  grande  encyclo- 
pédie de  iMa-touan-lin  ^  qui  comprend  cent  volumes  chinois,  J.  Williams  a 
trouvé,  au  volume  LXXXttI,  chapitre  284,  quarante-cinq  observations  des 
taches  solaires,  faites  à  l'œil  nu  2.  Ces  observations  appartiennent  à  l'inter- 
valle de  +  301  à  +  1205.  Les  Chinois  ont  noté  entre  autres  des  taches 
très  visibles  en  826  et  en  832.  Us  ont  signalé  non  seulement  les  étoiles  tem- 
poraires modernes  de  1604  et  de  1572,  mais  celle  de — 133  ^qui  a  donné 
à  Hipparque  l'idée  de  faire  son  catalogue,  et  peut-être  une  encore  beaucoup 
plus  ancienne,  en  —  2  240.  Le  14  février  — 68,  ils  ont  enregistré  une 
occultation  de  Mars  par  la  Lune,  qui  est  la  plus  ancienne  occultation  de 
planètes  dûment  observée  ^  dont  les  annales  de  l'astronomie  contiennent  la 


^  Ma-touan-lin,  Wen-hian-thong-kao  [commencement  du  XIV«  siècle].  —  ^  Monthly 
notices  of  the  Astronomical  Society,  vol.  XXXlll,  1873,  p.  371.-3  Journal  asiatique, 
3"»«  série,  t.  IX,  1840.  —  *  Amtote  (De  coelo,  lib.  11,  cap.  12)  parle  sans  détails  d'une 
occultation  de  Mars  par  la  Lune. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  ^57 

mention.  Ptolémée  rapporte  une  occultation  de  —  282,  qui  a  été  calculéç 
par  Encke\-  mais  c'était  une  étoile,  «  Virginis,  que  la  Lune  avait  cachée» 

E.  Biot  a  relevé  dans  la  grande  collection  des  vingt-cinq  historiens  de  la 
Chine,  37  observations  de  Mercure,  qui  s'étendent  du  —  \^'  au  +  Xl«  siècle. 
De  ces  observations,  13  sont  des  appulses,  qui  ont  été  soumises  au  calcul 
par  Le  Verrier  ^,  et  qui  se  vérifient,  à  l'exception  de  deux,  dont  les  dates 
sont  apparemment  mal  données.  L'une  de  ces  observations  est  particulière- 
ment intéressante  :  c'est  un  passage  de  la  planète  entre  les  deux  étoiles  >?  et  ^ 
Virginis,  qui  sont  peu  différentes  en  latitude.  Il  y  avait  là  un  critérium  à  la 
fois  pour  les  tables  de  IHercure  et  pour  les  observations  chinoises.  Or  les  tables 
font,  en  effet,  passer  la  planète  entre  ces  deux  étoiles,  du  19  au  20  septembre 
-f- 155,  conformément  aux  données  des  astronomes  du  Céleste  Empire. 

Nous  savons  que  les  Étrusques  tenaient  aussi  des  annales  célestes;  mais 
il  ne  nous  est  rien  resté  de  leurs  observations.  Les  Incas,  bien  qu'ils  eussent 
remarqué  les  éclipses,  n'en  avaient  rien  conservé.  L'Inca  Huyana-Gapac  avait 
vu  une  tache  sur  le  Soleil  en  1525.  On  se  souvenait  d'une  comète  qui  avait 
apparu  à  la  mort  de  l'inca  Huascar.  Peu  de  temps  après^  il  y  en  eut  une 
autre,  lorsqu'AtahualIpa  était  déjà  prisonnier  entre  les  mains  de  Pizarre. 
Ces  sortes  d'apparitions  étaient  regardées  comme  l'annonce  de  calamités 
imminentes.  Il  y  avait  eu  aussi,  avant  le  même  événement,  une  pluie  remar- 
quable d'étoiles  filantes,  «  beaucoup  d'étoiles,  grandes  et  petites,  avaient 
couru  pendant  la  nuit  ^,  »  et  c'était  une  autre  cause  d'effroi  :  on  n'allait  pas 
jusqu'à  dire  un  signe  de  malheur.  Quand  les  indigènes  des  côtes  de  Gumana 
et  de  Para  voyaient  une  comète,  ils  faisaient,  comme  dans  les  éclipses,  un 
grand  bruit  de  tambours  afin  de  l'éloigner. 

Les  Aztèques,  dont  les  hiéroglyphes  permettaient  mieux  que  les  cordons 
et  les  nœuds  des  quipos  la  conservation  explicite  des  souvenirs,  avaient 
commencé,  quelque  temps  avant  l'arrivée  des  Européens,  l'enregistrement 
régulier  des  principaux  phénomènes  astronomiques.  Ainsi,  dans  le  manuscrit 
Le  Tellier  de  la  Bibliothèque  nationale  de  Paris,  on  trouve  les  éclipses  du 
25  février  U76,  du  8  août  U96,  du  13  janvier  1507,  du  8  mai  1510,  la 
comète  de  1490,  et  une  mention  de  1509  de  la  lumière  zodiacale^.  Toutes 
ces  dates  appartiennent  au  demi-siècle  qui  a  précédé  la  conquête.  Ces  regis- 


<  AstroDomische  Nachrichten,  t.  LI,  1839,  p.  97.  —  2  Comptes  rendus  de  l'Académie 
des  sciences  [de  Paris],  t.  XVU,  1843,  p.  732.  —  3  Garcilaso,  Primera  parte  de  les  com- 
mentarios  reaies,  1609,  lib.  i,  cap.  34.  ^^À.  deHumboldt,  Vues  des  Cordillères,  t.  II,  1816, 
p.  299,  301. 


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158  ItfTRODUCTION.   CHAPITRE  V. 

très  ont  encore  été  tenus  pendant  une  certaine  durée  après  TétablissemeDl 
de  la  domination  espagnole. 

Rédaction  des  almanachs.  —  Cest  sans  doute  en  Assyrie  qu'il  faut  cher- 
cher les  premières  traces  des  publications  annuelles  que  nous  appelons 
almanachs.  Ce  n'étaient  d'abord  que  deux  tableaux  parallèles  des  variations 
dans  les  apparences  du  ciel  et  dans  le  cours  des  saisons^  un  «  livre  de 
Tannée^  »  comme  on  en  retrouva  plus  tard  chez  les  peuples  classiques^  chez 
les  Arabes  et  au  moyen  âge.  C'est  ainsi  qu'il  y  a  de  ces  «  livres  de  l'année  • 
dans  Hésiode^  dans  les  Geoponica  du  Carthaginois  Magon^  dans  les  Fastes 
d'Ovide,  le  De  re  rustica  de  Columelle,  les  Géorgiques  de  Virgile,  l'Histoire 
naturelle  de  Pline.  Mais  les  astrologues  chaldéens  y  ajoutèrent  l'annonce  des 
catastrophes  et  des  événements  politiques  qui  devaient  s'accomplir.  Ces 
publications  étaient  destinées  à  augmenter  leur  prestige  et  leur  pouvoir, 
déjà  très  grands.  A  cette  époque  de  la  vie  des  peuples,  il  n'est  pas  nécessaire 
que  les  prédictions  s'accomplissent  d'une  manière  suivie;  il  suffit  de  quelques 
hasards  heureux.  Ce  n'est  pas  tant  le  succès  que  le  pouvoir  apparent  d'anti- 
cipation qui  frappe  les  hommes. 

Des  tablettes  égyptiennes  analysées  par  Brugsch  *  et  commentées  par 
J.  B.  Biot  ^  montrent  le  cours  des  planètes  pendant  29  années  consécutives, 
les  années  105  à  133  de  notre  ère,  inclusivement.  Pour  tout  cet  intervalle, 
elles  donnent  le  jour  de  l'entrée  des  cinq  planètes  dans  chacun  des  signes 
du  zodiaque.  Cette  entrée  a  lieu  par  l'occident  quand  la  planète  est  directe 
et  par  l'orient  pendant  ses  rétrogradations.  Il  ne  s'agit  pas  d'ailleurs  d'obser- 
vations faites  d'après  le  ciel,  mais  d'une  véritable  éphéméride  résultant  d'un 
calcul;  car  les  données  continuent  quand  les  planètes  sont  en  conjonction 
avec  le  Soleil  et  que  par  conséquent  elles  auraient  été  invisibles.  Dans  la 
seizième  année  de  ces  tablettes,  Jupiter  et  Saturne  se  sont  dépassés  dans  le 
signe  d'Aries;  ces  deux  planètes  ont  donc  été  à  ce  moment  en  conjonction 
mutuelle  dans  un  point  déterminé  du  ciel,  circonstance  qui  a  permis  d'établir 
la  date  exacte  de  ce  précieux  monument.  Les  Hindous  font  jusqu'à  ce  jour 
des  almanachs,  où  ils  calculent  à  l'avance  les  éclipses  et  les  positions  des 
planètes,  par  les  règles  exposées  d'une  manière  empirique  dans  le  Sourya- 
siddhànta.  Ces  calculs  sont  une  sorte  de  secret,  qui  reste  entre  les  mains  des 
brahmes.  Chez  les  Ghingalais,  les  plus  habiles  astronomes  sont  les  prêtres 


^  Brugsch,  Hémotre  sur  des  observations  planétaires  consignées  dans  quatre  tablettes 
égyptiennes,  1886.  —  2  Journal  des  savants,  1886,  p.  708. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  159 

de  premier  ordre;  mais  au  temps  du  voyage  de  Robert  Knox,  c'est-à-dire 
dans  la  seconde  moitié  du  XVI^  siècle^  ils  laissaient  aux  tisserands  le  soin 
de  préparer  les  almanachs  et  de  toutes  les  opérations  usuelles.  Ces  almanachs 
contenaient  Page  de  la  Lune^  les  annonces  d'éclipsés  tant  de  Soleil  que  de 
Lune;  et  les  époques  favorables  pour  ensemencer  et  pour  labourer.  Les  Siamois 
font  aussi  des  almanachs^  dans  lesquels  ils  prédisent  les  éclipses.  Les  Turcs 
ont  fait  pareillement j'usqu'à  ces  derniers  temps,  un  almanach  officiel,  calculé 
sur  les  tables  persanes  du  XV""  siècle,  et  qu'ils  appellent  même  du  nom  persan 
rus-nameh.  Les  éclipses,  tant  du  Soleil  que  de  la  Lune,  qui  doivent  être 
visibles  à  Constant! nople,  y  sont  assez  exactement  renseignées.  Mais  c'est  eo 
Chine  que  ce  travail  avait  acquis,  depuis  une  grande  antiquité,  un  caractère 
solennel  d'utilité  publique. 

Le  gouvernement  chinois  fait  préparer  officiellement  chaque  année  deux 
almanachs,  qui  répondent,  dans  une  sphère  plus  humble,  à  V Annuaire  et  à 
la  Connaissance  des  temps  publiés  à  Paris.  Le  premier  est  à  l'usage  général; 
il  se  tire  à  un  nombre  immense  d'exemplaires.  Il  contient,  comme  données 
astronomiques,  le  lever  et  le  coucher  du  Soleil,  les  phases  de  la  Lune,  et 
l'entrée  du  Soleil  dans  chaque  demi-signe  du  zodiaque.  Les  épbémérides 
scientifiques  donnent  en  outre  le  lieu  des  planètes  pour  chaque  jour,  la 
distance  en  longitude  de  ces  planètes  à  la  déterminatrice  la  plus  proche,  leur 
entrée  dans  chaque  signe  et  leurs  conjonctions.  On  y  suit  les  nœuds  lunaires 
dans  leurs  mouvements,  de  la  même  manière  que  les  planètes,  comme  les 
Hindous  le  font  sous  les  noms  de  tète  et  de  queue  du  Dragon  ^ 

Le  corps  des  astronomes  officiels  présente  en  grande  pompe  ces  almanachs 
à  l'empereur,  aux  princes  et  aux  princesses  du  sang  assemblés  pour  les 
recevoir.  On  croit  lire  la  visite  du  premier  de  l'an  du  Bureau  des  longitudes 
de  France  au  chef  de  l'État,  pour  lui  offrir  V Annuaire  et  la  Connaissance  des 
temps.  En  Chine,  les  astronomes  ajoutent  à  leur  présent  une  table  destinée  à 
l'empereur  seul,  et  qui  est  manuscrite,  dans  laquelle  sont  calculées,  pour 
l'année  qui  va  s'ouvrir,  les  conjonctions  de  la  Lune  avec  les  planètes,  et  ses 
appulses  avec  les  plus  belles  étoiles,  dans  les  limites  de  1  degré  de  différence 
en  latitude. 

C'est  le  ta-sse  ou  grand  annaliste  qui  préside  à  la  confection  du  calen- 
drier impérial.  C'est  lui  qui  est  chargé  de  le  faire  parvenir  à  tous  les  fonction- 
naires de  l'empire,  pour  leur  servir  de  guide  dans  les  travaux  administratifs. 
Bien  que  ces  usages  datent  de  fort  loin,  la  série  des  almanachs  chinois  que 


^  Comparez  ce  qui  a  été  dit  plus  haut,  Chap.  11,  p.  63. 


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160  INTRODtCTION.    CHAPITRE    ¥• 

Ton  possède  ne  remonte  pas  au  delà  de  Tannée  4576.  A  celle  époque^  ils 
étaienl  rédigés  et  imprimés  à  Peking^  sans  aucune  admission  d'origine  euro- 
péenne. Les  premiers  missionnaires  ne  sont  arrivés  qu'en  158i,  et  ils  ont 
été  longtemps  d'ailleurs  avant  de  faire  sentir  leur  influence.  Les  rédacteurs 
se  fondaient  sur  l'observation  effeclive  du  solstice  d'hiver  de  1280,  et 
faisaient  l'année  tropique  de  3&^^^^i9^iT,  près  d'une  demi-minute  de 
trop  \ 

Les  roues  chronologiques  des  Mexicains  et  des  Mayans  étaient  préparées 
pour  plusieurs  années  à  l'avance,  et  permettaient  de  trouver  facilement  le 
nom  du  jour.  Les  peuplades  du  nord  de  l'Europe  avaient  aussi  leurs  alma- 
nachs;  mais  ils  ont  subi  de  bonne  heure  l'influence  de  la  civilisation  celto- 
romaine.  Ce  qu'on  appelle  les  bâtons  runiques  étaient  des  tablettes  courtes  ou 
des  bâtons  aplanis,  sur  lesquels  le  cours  du  Soleil  et  les  jours  de  fête  étaient 
indiqués  par  des  signes.  C'étaient  de  véritables  almanachs.  Mais  on  trouve, 
même  sur  les  plus  anciens,  la  lettre  dominicale  et  le  nombre  d'or  de  l'église 
romaine.  Ils  ne  remontent  vraisemblablement  qu'au  Vl«  ou  au  VII®  siècle  *. 
Aujourd'hui  tous  les  peuples  civilisés  ou  à  demi  civilisés,  dans  quelque 
partie  du  monde  qu'ils  habitent,  se  reposent  sur  nos  éphémérides  de  préci- 
sion pour  régler  leurs  années,  leurs  fêtes,  leurs  travaux,  et  être  informés 
des  phénomènes  célestes. 

Scioihérique.  —  Dès  les  premières  observations  astronomiques,  la  néces- 
sité de  moyens  exacts  pour  mesurer  le  temps  devait  se  faire  sentir.  C'était 
surtout  pendant  le  jour,  où  l'on  avait  un  seul  astre  pour  se  guider,  que  la 
difficulté  était  le  plus  sensible.  Force  avait  été  pendant  longtemps  de  se 
contenter  du  vague  renseignement  tiré  de  la  longueur  de  l'ombre.  Un  récit 
de  Flacourt,  qui  avait  visité  Madagascar  au  milieu  du  XVlh  siècle,  donne 
une  idée  de  la  manière  dont  les  premiers  peuples  sont  arrivés  à  l'invention 
du  gnomon  ^.  A  cette  époque,  les  populations  d'affinité  malaie  qui  habitent 
cette  grande  ile  avaient  reçu  des  Arabes  les  noms  des  planètes  et  la  division 
du  jour.  Pour  juger  de  la  hauteur  du  Soleil,  les  Madécasses  se  servaient  de 
l'ombre  de  l'homme,  qu'ils  désignaient  sous  le  nom  de  saa.  La  sphère  étant, 
chez  eux,  à  peu  près  droite,  les  mesures  variaient  peu  avec  les  saisons.  Le 
saa  s'estimait  en  longueurs  du  pied.  Quand  il  avait,  par  exemple,  24  fois  la 


^  Gaubil,  dans  Lettres  édifiantes  et  curieuses  écrites  des  missions  étrangères,  t.  XXVI, 
1783,  p.  276.  —  2  0.  Vormius,  Monumentorum  danicorum  libri  VI,  1643;  T.  Bartholinus, 
Antiquitates  danicae,  1689.  —  3  Prévost  d'Exilés,  Histoire  générale  des  voyages,  édit.  4<', 
vol.  VIU,  1780,  part,  n,  liv.  ij. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  16i 

longueur  de  la  plante  du  pied^  on  disait  que  le  Soleil  était  à  une  heure  de  son 
lever  ou  de  son  coucher. 

On  saisit  ici  h  ses  débuts  la  sciothérique  ou  étude  de  Pombre.  H  n'y  avait 
pas  d'abord  de  cadrans  solaires  proprement  dits.  On  jugeait  plus  ou  moins 
vaguement  de  Tétat  du  jour  suivant  que  Fombre  s'était  raccourcie  ou 
allongée.  On  continuait  à  mesurer  cette  ombre  en  pieds  sur  Taire  du  cadran 
babylonien^  longtemps  après  qu'on  eut  appris  à  construire  de  véritables 
cadrans  solaires  ^  On  voit  dans  Aristophanes  que^  de  son  temps^  c'était 
encore  par  les  longueurs  des  ombres  du  gnomon  qu'on  se  représentait 
l'avancement  progressif  de  la  journée  ^. 

Des  cercles  concentriques  étaient  tracés  à  cet  effet  au  pied  de  la  colonne 
ou  stèle.  Celle-ci,  entourée  de  ces  cercles  sur  lesquels  on  voyait  en  quelque 
sorte  tourner  l'ombre,  s'appelait  polos  ^.  La  longueur  actuelle  de  cette  ombre 
donnant  une  idée  de  l'heure  du  jour,  on  nommait  aussi  cet  appareil  hoîv- 
logium. 

l\  parait,  d'après  la  construction  du  zodiaque  aztèque  déterré  à  Mexico  ^, 
que  cette  grande  pierre  servait  de  «  polos,  x>  mais  avec  des  styles  qui  s'im- 
plantaient dans  des  trous  différents,  de  manière  à  maintenir  l'extrémité  de 
l'ombre  dans  de  certaines  limites. 

Notre  mot  gnomon  vient  simplement  de  ynômê,  connaissance.  Tous  les 
peuples  de  l'antiquilé  se  sont  servis  de  l'ombre  d'une  stèle  pour  juger  de  la 
marche  du  temps.  Nous  avons  vu  les  Chinois  employer  très  anciennement 
le  gnomon  à  l'observation  des  solstices  ^.  Au — XII«  siècle,  Tcheou-kong  tirait 
de  ces  mêmes  observations  la  latitude  géographique,  comme  on  le  fît  pendant 
longtemps  en  Grèce  et  dans  toute  l'Europe,  comme  on  le  faisait  encore  à  la 
renaissance  des  sciences  et  jusqu'à  Gassendi.  Le  gnomon  chinois  était  à  style. 
L'usage  courant  du  gnomon  à  trou,  imaginé  en  Perse,  ne  se  répandit  que 
vers  le  Xilh  siècle,  à  la  suite  probablement  des  communications  avec  les 
astronomes  persans,  venus  vers  cette  époque  à  la  cour  de  l'empereur  Koblay. 
Ce  dispositif  était  cependant  déjà  mentionné,  en  Chine,  dans  le  Tcheou-pey, 
ouvrage  qui  remonte  au  temps  des  Han,  et  qui  enseigne  à  le  construire  en 
faisant  un  trou  dans  une  tige  de  bambou;  mais  on  l'avait  négligé.  Au 
XIII®  siècle,  Aboul  Hassan  se  servait  aussi  du  gnomon  à  trou  chez  les 
Arabes.  Mais  si  ce  procédé  avait  été  peu  apprécié,  les  Chinois  avaient  essayé 


^  Ideler,  Handbuch  der  Chronologie,  182»,  Bd.  I,  p.  235-236.  —  2  Aristophanes,  Con- 
eionnatrices,  v.  682.  —  3  Julius  Pollux,  Onomasticon ,  lib.  vi,  cap.  46;  lib.  ix,  cap-^HO; 
Athenaeus,  Deipnosophistae,  lib.  vi,  cap.  42.  —  ^  Léon  y  Gama,  Descripcion  de  les  dos 
piedras  que  se  fallaron  en  Mexico,  1792.  —  ^  Plus  haut,  présent  chapitre,  p.  147. 

21 


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462  INTRODICTION.    CHAPITRE  V. 


fort  anciennement  d'approprier  leurs  appareils  sciothériques  à  de  vraies 
mesures.  Ils  partageaient  Faire  nivelée  au  pied  du  style  en  quatre  grandes 
parties^  subdivisées  chacune  en  24  autres. 

D'après  Hérodote,  les  Chaldéens  auraient  été  les  premiers  en  occident  à 
construire  des  cadrans  solaires  K  II  parait  certain  cependant  que  les  Égyptiens 
en  avaient  aussi,  dans  une  assez  grande  antiquité.  Il  n'en  est  question  toutefois 
que  dans  des  auteurs  grecs  relativement  récents  ^,  et  Ton  n'a  pas  retrouvé 
jusqu'ici  un  seul  de  ces  instruments.  Plutarque  décrit  la  tablette  équatoriale 
dont  on  se  servait  de  son  temps  en  Egypte.  On  l'installait  dans  le  plan  de 
l'équateur.  Le  style  la  traversait  de  part  en  part,  dans  la  direction  de  Taxe 
du  monde.  Le  mouvement  du  Soleil  étant  censé  uniforme,  au  moins  dans  le 
cours  d'une  journée,  l'ombre  y  décrivait  des  angles  égaux  dans  des  temps 
égaux  ^. 

Au  —  III*  siècle,  Bérose,  prêtre  chaldéen,  imagina  de  recevoir  l'ombre 
sur  un  demi-cercle  concave  incliné  *.  Cet  appareil  fut  nommé  scaphê.  On  en 
a  découvert  un  dans  la  première  partie  du  siècle  dernier,  sur  l'ancien  site 
de  Tusculum,  près  de  Rome  ^  La  division  qu'il  portait  était  en  douze  heures. 
Au  milieu  de  ce  siècle,  on  en  a  trouvé  un  autre  dans  les  fouilles  de  Pompéï, 
qui  avait  l'hémisphère  creux  complet  ^  Il  y  a  maintenant  un  certain  nombre 
de  cadrans  solaires  anciens  dans  les  Musées  de  Naples,  du  Brilish  Muséum 
et  du  Louvre.  Presque  tous  sont  hémicycliques,  et  ne  diffèrent  d'un  hémi- 
sphère creux  que  par  l'ablation  de  la  partie  méridionale,  à  partir  du  tropique 
du  Cancer.  Un  d'entre  eux  cependant,  qui  est  à  Paris  et  qui  provient  des 
environs  de  Tyr,  est  tracé  sur  la  concavité  d'une  surface  conique  '^.  Il  ne 
parait  pas  remonter  beaucoup  au  delà  de  l'origine  de  notre  ère. 

Les  cadrans  coniques  étaient  fort  ingénieux.  On  donnait  au  cône  une 
ouverture  double  de  la  latitude  du  l^eu,  et  plaçant  Taxe  idéal  dans  la  direc- 
tion de  l'axe  du  monde,  on  faisait  une  section  par  un  plan  horizontal,  qui 
donnait  un  contour  parabolique.  Il  restait  une  espèce  de  fond  de  bateau, 
dans  lequel  se  projetait  l'ombre  d'un  point,  pris  à  la  fois  sur  l'axe  du  cône  et 
sur  celui  de  la  parabole  de  section.  Chaque  jour  ce  point  d'ombre  décrivait 
un  arc  de  cercle  au  fond  du  cadran,  pendant  la  durée  du  jour  naturel.  On  voit 


1  Hei'odotus,  Historia,  lib.  ii,  cap.  109.  —  2  Geminus,  Isagoge  in  phaenomena,  cap.  6; 
Clemens  Alexandrimis,  Stromata,  lib.  vi.  —  3  Plutarchus,  De  oraculorum  defeetu,  cap.  3. 

—  *  Viti*uvius,  De  architectura ,  lib.  ix,  cap.  9.  —  s  Zuzzeri,  D'una  antica  villa  scoperla 
sul  dosso  del  Tusculo,  1746.  —  6  Quaranta,  L'orologio  a  sole  di  Beroso  scoperte  in 
Pompei,  1854.  Comparez  [Bajardi],  Le  antichità  di  Ercolano;  Pitture,  t.  III,  1762,  p.  337. 

—  ^  Woepke,  dans  Journal  asiatique,  6«  série,  t.  1, 1863;  Laussedat^  dans  Comptes  rendus 
de  TÂcadémie  des  sciences  [de  Paris],  t.  LXXl,  1870»  p.  264. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  163 

ces  cercles  marqués^  en  particulier^  pour  les  équinoxes  et  pour  les  solstices. 
En  divisant  en  parties  égales  Tare  diurne  compris  d'une  branche  de  la  parabole 
à  Fautre^  on  avait  sur-le-champ  des  heures  temporaires.  Les  courbes  de  ces 
heures  étaient  donc  faciles  à  tracer  par  points.  Elles  formaient  des  deux  côtés 
de  la  méridienne^  qui  était  droite^  des  hyperboles  symétriques^  d'une  très 
faible  courbure  dans  Tintervalle  du  solstice  d'été  au  solstice  d'hiver.  Un 
second  cadran  conique^  trouvé  à  Hécatée  du  Latmos^  dans  l'occident  de  l'Asie 
.Mineure^  et  qu'on  peut  attribuer  au  —  Ili^"  siècle,  portait  des  cercles  plus 
nombreux.  On  y  avait  tracé  tous  ceux  qui  correspondaient  au  passage  du 
Soleil  par  le  milieu  de  chaque  signe^  et  que  l'ombre  de  l'extrémité  du  style 
décrivait  à  ces  moments  ^ 

Aussi  longtemps  qu'on  employait  un  style  vertical,  de  la  pointe  duquel  on 
observait  l'ombre,  la  construction  des  lignes  horaires  sur  le  cadran  horizontal 
n'élait  pas  sans  difficulté.  Varachné  -,  qu'on  attribue  à  Eudoxe,  était  proba- 
blement le  double  tracé,  sur  un  tel  plan,  des  lignes  des  heures  temporaires 
et  des  hyperboles  transversales  décrites  par  un  point  d'ombre  à  différentes 
dates  de  l'année.  Il  devait  en  résulter  un  réseau  assez  ressemblant  à  une 
toile  d  araignée.  Mais  on  n'a  rien  retrouvé  de  ce  genre  jusqu'ici.  Le  disque 
d'Ârislarque  était  un  cadran  horizontal  dont  le  limbe  était  relevé  tout  autour, 
afin  d'empêcher  les  ombres  de  s'étendre  au  loin. 

On  n'eut  de  bonnes  méthodes  pour  construire  les  lignes  horaires  qu'après 
le  développement  des  théories  géométriques  et  l'étude  des  coniques.  Aussi 
fut-ce  Apollonius  de  Perge  qui  perfectionna  la  théorie  de  cette  construction  ^ 
Avec  le  développement  des  mathématiques,  on  avait  imaginé  un  tracé  donné 
par  la  projection  des  cercles  de  la  sphère  sur  le  plan  de  l'horizon.  On  le 
devait  à  Hipparque,  qui  l'avait  appelé  l'analemme;  le  cadran  dressé  d'après 
ses  principes  est  encore  connu  sous  le  nom  d'analemmatique.  H  porte  une 
courbe  elliptique,  projection  de  l'équateur,  dont  les  divisions,  atteintes  suc- 
cessivement par  l'ombre  du  style  vertical,  donnent  les  heures.  On  lit  donc 
celles-ci  non  plus  par  le  passage  d'un  point  mobile  à  travers  le  réseau  du 
cadran,  mais  par  les  azimuths  d'une  ligne  d'ombre.  Seulement,  les  divisions 
étant  fixes,  il  faut  changer  suivant  les  saisons  le  sommet  des  angles  azimu- 
thaux,  c'est-à-dire  la  position  du  style  vertical.  A  cet  effet  le  cadran  portait 
une  rainure,  dirigée  suivant  la  méridienne,  dans  laquelle  on  faisait  glisser  le 
style  pour  le  mettre  à  la  date  du  jour.  Les  noms  des  mois  étaient  marqués 


^  G.  Rayet,  dans  Comptes  rendus  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  t.  LXXVIII,  1874, 
p.  841.  —  2  Vitruvius,  De  arehitectura,  lib.  ix,  cap.  9.  —  3  Au  —  III«  siècle. 


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464  INTRODUGTIOIf.   CHAPITRE    V. 

des  deux  côtés  de  cette  glissière,  d'abord  en  allant,  ensuite  en  revenant  K  Tel 
était  le  cadran  argenté  trouvé,  dans  la  première  moitié  du  siècle  dernier,  parmi 
les  ruines  d'Herculanum  K  Toutefois  le  plus  simple  des  cadrans  solaires  hori- 
zontaux était  celui  dont  le  style  est  incliné  suivant  Taxe  du  monde,  et  qui 
marque  les  heures  égales  par  Taréte  entière  de  Tombre.  Mais  c'est  apparem- 
ment parce  que  ces  heures  étaient  peu  employées  que  ce  cadran  n'a  jamais 
été  populaire  chez  les  anciens. 

La  gnomonique,  portée  au  degré  d'avancement  où  nous  la  voyons  à 
l'époque  alexandrine,  exigeait  un  développement  de  la  géométrie  auquel  les 
Grecs  étaient  seuls  arrivés  à  ce  moment.  Il  n'y  avait  alors  rien  de  semblable 
ni  dans  l'Inde,  ni  à  la  Chine.  Dans  le  Nouveau  Monde,  il  y  avait  des  gnomons, 
mais  aucune  nation  n'avait  construit  de  véritable  horloge  solaire.  Les  Hébreux 
possédaient  des  instruments  sciothériques  à  la  fin  du  —  Vllh  siècle,  comme 
on  le  voit  par  la  rétrogradation  de  l'ombre  qu'on  dit  arrivée  au  temps 
d'Achaz  '.  La  Grèce  avait  été  un  peu  plus  tardive  à  se  les  approprier. 
L'époque  à  laquelle  les  cadrans  solaires  ont  commencé  à  être  employés  dans 
ce  pays  est  bien  connue.  Au  —  VI*  siècle,  Anaximandre,  qui  venait  de  l'Asie 
Mineure,  avait  introduit  à  Sparte  un  gnomon  avec  lequel  il  faisait,  entre 
autres  observations,  celles  des  solstices^.  Un  cadran  solaire  fut  placé  à  Athènes, 
dans  le  pnyx,  en  —  434  ^.  Au  milieu  du  —  1V«  siècle,  il  y  en  avait  un  sur 
la  place  Pentapyla  de  Syracuse,  dont  Dion  se  servit  comme  d'une  tribune 
pour  haranguer  la  multitude,  lorsqu'il  rentra  en  Sicile  ^ 

Rome  n'eut  point  de  gnomon  avant  l'an  —  292,  époque  où  Papirius 
Cursor,  en  ayant  enlevé  un  aux  Samnites,  le  fit  ériger  près  du  temple  de 
Quirinus  ^.  Le  premier  cadran  véritable  qu'on  connut  dans  cette  ville  fut,  au 
rapport  de  Varron,  celui  qu'un  siècle  plus  tard,  à  la  suite  de  la  seconde 
guerre  punique,  le  consul  Valerius  Messala  fit  apporter  de  Catane  ^  et 
installer  dans  le  forum,  près  de  la  tribune  aux  harangues.  On  s'aperçut 
bientôt  que  le  changement  de  latitude  l'avait  rendu  inapplicable.  Martius 


^  Voyez  la  description  du  cadran  analemmatique  dans  Bedos  de  Celles,  La  gnomonique 
pratique,  4760  (dernière  édit.,  1790),  chap.  x,  sect.  3.-2  Boscovich,  dans  Giornale  de'  lel- 
terati,  année  4746;  [Bojardi],  Le  antichità  di  Ercolano  esposte  con  quelche  spîegazione; 
Pitture,  voL  III,  4762,  pref.  —  3  Reges,  lib.  ii,  cap.  xx,  v.  9-44  ;  Isajas,  cap.  xxxvni,  v.  8.  — 
*  Diogenes  Laertius,  De  vitis  clarorum  philosophorum,  lib.  ii,  cap.  8,  41.  —  »  Guitling, 
De  Metonis  heliotropio  Athenis  posito,  4860.  Comparez  [Van  Beek  Calkoen],  Dissertatio 
mathematico-antiquaria  de  horologiis  veterum  sciothericis,  4797.  —  ^  Plutarchus,  De  vita 
Dionis,  cap.  38.  —  "*  Cemorinus,  De  die  natali,  cap.  23.  —  8  En  —  487. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  165 

Philippus^  étant  censeur^  le  remplaça  par  uo  autre  plus  exacte  eu  —  462  \ 
A  celle  époque  les  Romains  n'avaient  pas  encore  vu  de  clepsydre. 

Les  particuliers  riches  faisaient  surveiller  leurs  cadrans  par  des  esclaves^ 
chargés  d'annoncer  la  longueur  de  Tombre.  Des  espèces  d'huissiers,  nommés 
accenses,  remplissaient  le  même  office  pour  l'usage  public,  dans  la  cour  du 
préteur,  et  de  là  criaient  l'heure  à  la  multitude.  Vers  la  fin  du  —  I**"  siècle, 
afin  d'avoir  un  instrument  meilleur  et  en  même  temps  plus  monumental, 
Auguste  fit  transporter  d'Egypte  à-  Rome,  et  ériger  dans  le  Champ  de  Mars,  un 
obélisque  de  32  mètres  de  hauteur.  Ou  construisit  sous  terre,  pour  le  sou- 
tenir, un  massif  en  maçonnerie  aussi  profond  que  l'obélisque  était  haut.  La 
méridienne  était  graduée  sur  un  pavement  en  pierre  horizontal,  où  les  divi- 
sions étaient  marquées  par  des  filets  de  cuivre  incrustés.  Le  mathématicien 
Facundus  Novus  donna  l'idée  de  surmonter  la  pyramide  d'une  boule,  afin  de 
mieux  déterminer  la  position  de  l'ombre  ^  Cet  obélisque  fut  renversé  plus 
tard  et  se  brisa  dans  sa  chute.  Les  tronçons,  aujourd'hui  sous  terre,  traver- 
sent les  caves  de  plusieurs  maisons  qui  ont  été  construites  par-dessus. 

La  variété  des  formes  données  aux  cadrans  solaires  et  le  caractère  monu- 
mental de  ceux  affectés  aux  usages  publics  donnent  une  idée  de  l'importance 
de  la  sciothérique  durant  l'époque  municipale  des  sociélés.  Une  préoccupa- 
tion qu'on  peut  appeler  astronomique  tenait  en  éveil  la  population  tout 
entière.  La  division  de  la  journée  reposait  sur  les  lois  du  mouvement  diurne, 
et  si  le  Soleil  venait  à  être  couvert  par  un  nuage,  on  perdait  pour  ainsi  dire 
la  conscience  du  temps. 

Tracé  de  la  méridienne.  —  Pour  les  besoins  de  cette  gnomonique  populaire, 
et  notamment  pour  l'orientation  des  cadrans  solaires,  on  devait  apprendre  à 
tracer  la  méridienne.  On  se  servait  aussi  de  cette  ligne  dans  l'arpentage.  Les 
pyramides  de  Ghizeh  sont  orientées  avec  une  précision  que  les  dégradations 
de  ces  monuments  ne  permettent  pas  d'apprécier  exactement.  On  peut  dire 
toutefois  que  l'erreur  n'allait  pas  à  un  quart  de  degré,  et  il  est  probable 
qu'elle  élait  beaucoup  moindre.  L'art  de  tracer  la  méridienne  a  dû  être  fort 
ancien  en  Egypte,  mais  il  ne  nous  reste  pas  de  renseignements  à  cet  égard. 

Le  Musée  de  Turin  possède  un  instrument  très  intéressant  à  ce  point 
de  vue,  qui  a  appartenu  à  un  biérogramme  égyptien  ^  Il  était  destiné  à 


i  Plinius,  Historia  naturalis,  lib.  vu,  cap.  60.  —  ^  Plinim,  Historia  naturalis,  lib.  xxxvi, 
cap.  9,  10,  11;  Bandini,  Dell'  obelisco  di  Cesare  Augusto,  17o0.  —  3  Voir  le  dessin  et  la 
restauration  dans  les  Mémoires  de  FÂcadémie  des  sciences  de  l'Institut,  t.  XX,  1849,  pi.  i. 


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466  INTRODUCTION.   CHAPITRE    V. 


Tobservalion  du  Soleil,  soit  pour  déterminer  des  solstices,  soit  pour  tracer 
des  méridiennes.  Son  objet  immédiat  est  de  donner  avec  une  grande 
précision  la  direction  actuelle  de  Fombre.  A  cet  effet,  une  petite  colonne 
carrée  surmonte  l'extrémité  d'une  règle  plate,  qui  doit  servir  à  tracer  la 
direction  sur  un  plan.  La  face  de  la  colonne  qui  regarde  la  règle  est  marquée 
d'un  double  trait  vertical,  et  au-dessus  est  placé  un  style  incliné,  destiné  à 
porter  ombre  sur  cette  fine  rayure.  Après  avoir  posé  la  règle  à  plat  sur  une 
surface  horizontale,  on  tournait  l'instrument  sur  lui-même  jusqu'à  ce  que 
l'ombre  du  style  vînt  exactement  s'insérer  entre  les  deux  traits  parallèles; 
on  était  certain  alors  qu'il  faisait  face  au  vertical  du  Soleil  et  que  la  règle 
était  dans  l'azimuth  de  l'astre.  Cet  appareil  est  fait  d'une  pièce  de  porphyre 
noir  parfaitement  poli,  sur  lequel  les  traits  sont  en  saillie,  ce  qui  a  dû  pré- 
senter une  grande  difficulté  d'exécution.  Le  principe  de  cet  instrument  et  les 
usages  auxquels  il  pouvait  s'appliquer  ont  un  caractère  particulier  qui  ne 
rappelle  rien  de  l'astronomie  grecque. 

L'importance  que  les  Chinois  attribuaient  aux  culminations  a  nécessaire- 
ment dirigé  leurs  études  vers  les  méthodes  propres  à  tracer  la  méridienne. 
Les  historiens  rapportent  que  dans  les  temps  les  plus  anciens  de  l'empire,  ils 
marquaient  à  cet  effet  les  directions  des  ombres,  au  lever  et  au  coucher  du 
Soleil,  puis  tiraient  la  bissectrice  ^  Dans  leTcheou-li  ou  traité  des  rites,  qui 
n'a  pas  été  brûlé  lors  de  l'incendie  des  livres  sous  Thsin-chi-hoang,  on  voit 
une  méthode  qui  était  fort  anciennement  employée  ^  :  les  digressions  de  la 
polaire.  On  faisait  passer  deux  verticaux  par  les  positions  qu'occupait  alors 
l'étoile,  et  l'on  divisait  en  deux  l'angle  azimuthal.  Le  Tcheou-pey,  qui  date 
des  Han  et  est  par  conséquent  postérieur,  répète  la  même  chose;  mais  il 
ajoute  l'observation  des  directions  azimuthales  des  ombres,  au  lever  et  au 
coucher  du  Soleil,  avec  le  partage  de  l'angle  en  deux. 

Il  est  digne  de  remarque  que  Ptolémée  n'indique  nulle  part  le  procédé 
qu'employaient  les  astronomes  d'Alexandrie  pour  tracer  la  méridienne.  Au 
V«  siècle,  Proclus  se  servait  des  ombres  égales  d'un  gnomon  à  style,  mesu- 
rées sur  une  aire  nivelée  au  moyen  de  l'eau  ^  Mais  en  pratique  ce  procédé  ne 
mérite  pas  une  grande  confiance,  à  cause  de  l'incertitude  présentée  par  la 
pointe  d'une  ombre  mal  définie. 

Lorsque  les  connaissances  géométriques  et  l'usage  de  la  trigonométrie  étaient 
déjà  répandus,  Hyginus,  au  —  l®**  siècle,  exposa  un  moyen  qui  se  base  sur 


*  Souciet,  Observations  mathématiques...  tirées  des  anciens  livres  chinois,  1. 1, 1729,  p.  5. 
—  2  Le  TcheoU'li  paraît  du  —  X1I«  siècle  ;  il  est  certainement  antérieur  au  —  VI«.  — 
3  Proclus,  Hypotyposes ,  édit.  Halma,  4820,  p.  82. 


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ÉPOQUE   EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  i^^l 

trois  longueurs  d^ombre^  prises  à  différentes  heures  de  la  matinée.  Une 
mention  insérée  dans  les  Scriptores  rei  agrariae  nous  apprend  que  le« 
arpenteurs  romains  recouraient  à  celte  méthode  *,  qui  n'exigeait  pas  la 
longue  attente  de  la  hauteur  correspondante  du  soir^  et  que  le  passage  de 
quelques  nuages  n'était  pas  de  nature  à  faire  manquer. 

Ulugh-Beigh^  dans  l'introduction  de  ses  tables^  expose  encore  la  méthode 
des  longueurs  d'ombre  correspondantes;  mais  il  indique  en  outre  comment 
on  peut  obtenir  la  méridienne  en  calculant  l'azimuth  de  l'ombre  d'un  fil-à- 
plomb,  d'après  la  hauteur  actuelle  du  Soleil,  mesurée  i\  l'astrolabe  ou  au 
quadrant  de  hauteur.  Nous  ignorons  quelles  étaient  les  méthodes  des  peuples 
du  Nouveau  Continent;  mais  les  pyramides  du  Mexique  et  du  Yucatan  sont 
orientées  dans  des  limites  qui  ne  vont  nulle  part  jusqu'à  1  degré  d'erreur. 

Les  clepsydres.  —  Pour  la  mesure  de  l'heure,  on  trouva  un  auxiliaire 
précieux  dans  l'écoulement  réglé  des  liquides.  Les  horloges  à  eau^  que  les 
Grecs  appelaient  clepsydres,  furent  probablement  imaginées  dans  plusieurs 
centres  de  civilisation  différents. 

Lorsqu'on  commença  à  employer  ces  instruments,  on  se  fit  aussi  une  idée 
plus  nette  du  partage  du  temps.  On  conçut  la  continuité  régulière  de  la 
durée.  Il  est  vrai  que  les  clepsydres,  à  l'origine,  demeuraient  fort  rares,  et 
n'étaient  pas  à  la  portée  du  vulgaire.  iMais  chacun  en  ayant  une  certaine 
notion,  y  rapportait  le  cours  des  heures  par  une  opération  de  la  pensée.  On 
sentait  qu'il  y  avait  quelque  part  une  mesure.  Tel  était  l'état  dans  lequel,  au 
XVII®  siècle,  Robert  Knox  avait  encore  trouvé  le  peuple  de  Ceyian  *. 

Le  roi  de  l'île  possédait  une  clepsydre,  mais  elle  était  placée  dans  le 
palais  et  inaccessible  au  vulgaire.  Le  peuple  n'avait  que  les  heures  conjectu- 
rales; cependant  il  divisait  le  jour  en  30  parties,  du  lever  au  coucher  du 
Soleil,  et  la  nuit  en  30  autres  parties  temporaires.  Il  lui  était  impossible  de 
déterminer  l'heure  à  la  précision  de  pareilles  divisions,  qui  n'étaient  chacune 
que  de  21  à  26  minutes,  suivant  les  saisons.  Mais  il  lui  suffisait  de  savoir 
que  le  temps  pouvait  se  mesurer  avec  une  semblable  exactitude,  pour  appli- 
quer les  chiffres  avec  plus  ou  moins  d'approximation  aux  usages  communs. 
On  voit  ici  la  transition  de  l'heure  conjecturale  à  celle  des  horloges. 

Les  Chinois  étaient  arrivés  de  très  bonne  heure  à  la  mesure  mécanique 
du  temps.  La  description  de  leurs  plus  anciennes  horloges  à  eau  est  très 


i  Mollwdde,  dans  Monatliche  Correspondenz,  Bd.  XXVIII,  1813,  p.  396;  Cantor,  Die 
Rômischen  Agrîmensoren ,  1873.  —  ^  Prévost  d'Exilés,  Histoire  générale  des  voyages, 
édit.  4*»,  vol.  VIII,  1750,  liv.  i,  description  de  l'île  de  Ceyian. 


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tas  INTRODUCTION.  —  CHAPITRE  T. 

complète  dans  le  Tcheou-li^  qui  parait  dater  du  —  XII''  siècle.  On  les  appli- 
quait aux  usages  publics^  et  souvent  les  poètes  ont  chanté  cette  mesure 
silencieuse  du  temps  par  le  liquide  qui  s'écoule  \  Ces  clepsydres  se  compo- 
saient de  deux  vases,  Tun  supérieur,  où  Ton  entretenait  un  niveau  à  peu  près 
constant  en  Talimentant  à  de  courts  intervalles,  Tautre  inférieur,  où  Teao 
tombait  du  premier  goutte  à  goutte.  Le  niveau  allait  en  s'élevant  dans  ce 
dernier  du  fond  duquel  partait  une  tige  verticale  graduée,  dont  les  divisions 
s'appelaient  khe.  Au  —  Xil''  siècle,  on  comptait  100  klie  |>our  la  période 
diurne,  ce  qui  donnait  un  peu  plus  de  44  minutes  pour  chaque  partie  de 
Féchelle. 

Le  Tcheou-li  prescrit  l'emploi  des  horloges  dans  l'observation  des  passages 
méridiens.  Le  Ghou-king  en  fait  remonter  l'usage  au  temps  d'Yao  et  d' Yu,  pour 
la  détermination  des  équinoxeset  des  solstices.  Dans  le  petit  calendrier  desHia, 
Hia-siao-tching,  dont  on  place  la  date  au  temps  de  cette  dynastie  ^,  les  passages 
des  astres  au  méridien  sont  donnés  comme  le  moyen  de  déterminer  l'heure. 
Les  horloges  employées  étaient  à  eau.  On  peut  ajouter  que  Tcheou-koog 
ayant  observé,  en  —  liiO,  la  distance  de  e  Aquarii  à  l'équinoxe,  ne  pou- 
vait faire  cette  comparaison  qu'au  moyen  d'une  autre  étoile  visible  le  soir, 
ce  qui  suppose  la  mesure  d'un  intervalle  de  plusieurs  heures,  et  par  consé- 
quent une  horloge  automatique.  On  s'est  longtemps  servi,  dans  l'inde,  de 
l'écoulement  des  liquides  pour  mesurer  le  temps.  L'héroïne  du  poème  de 
Bhascara,  écrit  dans  le  Xli®  siècle,  laisse  tomber  dans  le  bassin  de  l'appareil 
une  perle  de  sa  chevelure,  qui  retarde  la  fuite  de  l'eau  ^. 

Outre  ces  clepsydres,  il  y  en  avait  d'autres,  formées  d'une  coupe  de  métal, 
au  fond  de  laquelle  était  percé  un  fort  petit  trou.  On  faisait  flotter  la  coupe 
sur  un  baquet  d'eau  ;  mais  avec  le  temps  elle  s'emplissait  et  finissait  par 
chavirer.  Un  surveillant,  qui  devait  toujours  être  présent,  relevait  aussitôt 
la  coupe,  la  vidait,  et  la  mettait  de  nouveau  en  expérience.  On  trouvait  cet 
appareil  dans  presque  toute  l'Asie,  où  l'on  s'en  sert  encore  aujourd'hui. 
Chez  les  Mongols,  il  est  réglé  de  manière  à  s'emplir  en  22  ^  minutes,  durée 
qui  s'appelle  un  gari.  Il  y  a  par  conséquent  64  intervalles  pareils  dans  la 
période  diurne. 

Les  clepsydres  étaient  d'un  usage  très  ancien  en  Egypte  *  et  en  Chaldée  ^. 


1  D'Hervey  de  Saint-Denis ,  Poésies  de  l'époque  des  Tchang,  4861,  p.  57,  242,  244,  277. 
—  2  Au  —  XXI1«  siècle.  —  3  j.  Taylor,  Bhascara  Acharya,  Lilawati  translated,  4816.  — 
4  Horapollo,  Hieroglyphica,  lib.  i,  cap.  16  ;  Macrobius,  Expositio  in  somnium  Scipionis, 
cap.  21.  —  6  Sextus  Empiricus,  Adversus  mathematicos,  lib.  v,  cap.  24;  Pappus,  Scholia  in 
Ptolemaei  magnam  compositionem ,  lib.  v. 


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ÉPOQUE  BMPIBIQUE.   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  160 

Dans  la  première  de  ces  contrées,  il  y  en  avait,  selon  Pierret,  au  temps  de 
la  XVI II*  dynastie,  au  — XVII*  ou  -  XVI«  siècle  ^  En  Chaldée,  c'étaient 
d'abord  des  coupes  flottantes  et  percées^.  Vers  le  milieu  du  —  llh  siècle, 
Gtesibius  d'Alexandrie  employa  l'écoulement  provenant  d'un  vase  à  niveau 
constant.  Le  liquide  dépensé  élevait  un  flotteur,  qui  portait  un  personnage 
marquant  l'heure,  à  l'aide  d'une  baguette,  sur  une  colonne  graduée.  Cette 
colonne  tournait  lentement  sur  elle-même,  par  le  moyen  de  rouages  que 
l'eau  mettait  en  jeu  en  s'écoulant,  et  présentait  ainsi,  sous  la  baguette  indi- 
catrice, des  génératrices  différentes  qui  portaient  les  heures  temporaires  des 
différents  mois  ^  Aussi  la  clepsydre  de  Gtesibius  était-elle  faite  pour  marcher 
un  an.  Bailly  en  a  donné  une  restauration,  d'après  Perrault,  dans  une  planche 
de  son  Histoire  de  F  Astronomie  ancienne. 

Ces  appareils  se  répandirent  avec  le  temps  dans  tout  l'Occident.  Mais  ils 
étaient  si  volumineux  et  si  coûteux  qu'ils  ne  servirent  pendant  longtemps 
qu'aux  usages  publics.  Une  tradition  rapportait  que  Platon  les  avait  intro- 
duits en  Grèce.  Les  clepsydres  grecques  étaient  de  deux  espèces.  Les  unes 
donnaient  l'heure  par  le  poids  de  l'eau  écoulée,  les  autres  par  son  volume 
toujours  croissant  *. 

À  Rome,  Scipion  Nasica,  alors  censeur,  avait  apporté  le  premier  de  ces 
appareils,  au  milieu  du  —  II®  siècle  ^  Mais  du  temps  de  César  ces  machines 
étaient  encore  si  peu  répandues  dans  l'Europe  moyenne  qu'il  fallut  l'expé- 
rience de  celle  que  ce  général  portait  avec  lui,  pour  constater  la  diminution 
dans  la  longueur  des  nuits  d'été,  entre  l'Italie  et  l'ile  des  Bretons  ^. 

Plusieurs  villes  du  Levant  ont  conservé  jusqu'à  l'époque  arabe  de  grandes 
et  belles  horloges  publiques,  mues  par  l'écoulement  de  l'eau.  Quelquefois  le 
liquide  sortait  par  les  yeux  d'une  figure,  qui  semblait  regretter  par  ses  pleurs 
le  temps  qui  fuit.  Ailleurs  un  aigle  laissait  tomber  de  son  bec,  dans  un  bassin 
retentissant,  un  nombre  de  boules  de  métal  qui  par  leur  chute  sonnaient 
les  heures.  Parmi  les  plus  célèbres  de  ces  horloges,  réunissant  la  beauté 
artistique  au  mérite  des  combinaisons  mécaniques,  il  faut  citer  celles  de  Gaza  "^ 


*  Pierret,  Dictionnaire  d'archéologie  égyptienne,  1875;  art.  clepsydre.  —  2  Sur  ces 
coupes  teUes  que  les  employaient  les  Romains,  voyez  Apulejtis,  Métamorphoses,  lib.  m; 
Vegetius,  De  re  militari,  lib.  m,  cap.  8.-3  Vitruvius,  De  architectura,  lib.  ix,  cap.  4, 8,  9  ; 
Pappus,  Scholia  in  Ptolemaei  magnam  compositionem,  lib.  v,  cap.  14;  Proclus,  Hypoty- 
poses,  éd.  Halma,  1820,  p.  107.  —  *  Gaimus,  Diagnosis  morborum  animae,  dans  ses  Opéra 
omnia,  éd.  grecque  de  Bâle,  1838,  t.  I,  p.  363-365;  Sextm  Empiricus,  Adversus  mathema- 
ticos,  lib.  V,  cap.  24;  Pappus,  loc.  cit.  —  5  PUnius,  Historia  naturalis,  lib.  vu,  cap.  9.  — 
^  Caesar,  Commentarii  de  bello  gallico,  lib.  v,  cap.  13.  —  7  Choridus  Gazaeus,  Orationes, 
declarationes,  fragmenta,  1846,  p.  148. 

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470  INTRODUCTION.    GHAPITBB  V. 

et  de  Damas  S  et  celle  que  le  calife  de  Perse  Abdallah  avait  envoyée  en 
présent,  en  807,  à  Gharlemagne,  alors  à  Aix-la-Chapelle  ^.  Au  Xllh  siècle, 
Tempereur  Frédéric  11  montrait  encore  comme  une  rareté  celle  qu'il  avait 
reçue  du  sultan  d'Egypte  iMalek  al-Kamel  ^. 

Observations  astronomiques  proprement  dites.  —  Les  horloges  à  eau 
étaient  un  des  appareils  employés  pour  trouver  non  seulement  Pheure  d'un 
phénomène  instantané,  tel  qu'une  éclipse,  mais  aussi  les  positions  des  astres 
sur  la  sphère.  Le  moyen  dont  les  Chinois  se  servaient  au  temps  de  Sse-ma- 
thsien,  c'est-à-dire  un  peu  avant  le  commencement  de  notre  ère,  pour  trouver 
les  lieux  du  Soleil,  différait  seulement  de  celui  que  nous  pratiquons  aujour- 
d'hui par  la  moindre  précision  des  instruments,  et  par  suite  des  mesures.  Le 
matin,  avant  le  jour,  on  observait  une  étoile  fondamentale  à  son  passage  par 
le  méridien,  puis  on  laissait  marcher  la  clepsydre,  laquelle  mettait  en  rotation 
une  sphère  céleste  pleine,  portant  les  cercles  d'ascension  droite  et  de  décli- 
naison, et  figurant  en  petit  le  ciel  et  son  mouvement.  A  l'instant  de  la 
culmination  du  Soleil,  il  n'y  avait  qu'à  faire  le  point,  sous  le  cercle  méri- 
dien de  cette  sphère,  en  prenant  la  déclinaison  d'après  la  longueur  dé 
l'ombre. 

S'il  s'agissait  d'une  planète,  on  obtenait  la  déclinaison  en  visant  à  l'astre, 
au  moment  de  son  passage  par  le  méridien,  à  travers  un  tube  placé  sur  un 
axe  mobile.  L'inclinaison  de  l'axe  du  tube  sur  l'horizon  fournissait  les 
données  du  calcul.  Le  chapitre  chun-tien  du  Chou-king  fait  remonter  au 
—  XXIII*'  siècle  l'emploi  de  ce  moyen. 

Les  Hindous  déterminaient  aussi  les  déclinaisons  des  étoiles  en  visant  à 
l'astre,  au  moment  de  sa  culmination,  par  un  tube  fixé  au  sommet  du  style 
d'un  gnomon.  Ils  prolongeaient  alors  le  tube  par  une  cordelle,  jusqu'à  la  ren- 
contre du  sol,  et  là  mesuraient  l'angle  d'inclinaison  ou  de  hauleur.  Dans  le 
Tcheou-pey,  qui  remonte  à  lorigine  de  notre  ère,  on  voit  aussi  les  Chinois 
employer  un  cordeau  pour  le  même  objet,  mais  indépendamment  du  tube. 
Dans  un  des  nombreux  commentateurs  du  Sourya-siddhânta,  il  est  parlé 
également  d'un  tube  fixé  au  sommet  d'un  gnomon,  qui  sert  à  viser  aux 
étoiles,  et  que  l'on  prolonge  jusqu'à  terre  par  un  fil  dont  on  mesure  l'incli- 
naison sur  l'horizon. 


^  Benjamin  Tudelensis,  Itinerarium,  1764,  p.  55;  Abd'Allatifj  Relation  de  l'Egypte, 
traduite  par  S.  de  Sacy,  1810,  p.  577.  —  2  Godefried,  dans  Cronica  van  der  hilliger  Stat 
van  Coellen,  1499;  Eginhardus,  Vita  Caroli  magni,  dans  Téd.  Bredow,  1806,  p.  69,  et  dans 
Pertz,  Monumenta  Germaniae  historica,  t.  1, 1826,  p.  195.  —  3  Freher,  Reram  germani- 
carum  scrlptores,  1717,  t.  I,  p.  398. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  17 1 

Sextus  Empîrîcus  *  et  Macrobe  *,  confirmés  en  cela  par  le  papyrus  astro- 
nomique du  Louvre  ^,  racontent  comment  les  premiers  astronomes  étaient 
arrivés  à  marquer  des  points  équidistanis  dans  le  zodiaque.  Ils  avaient 
mesuré  Feau  écoulée  d'un  vase  à  très  petit  trou,  entre  deux  levers  consécutifs 
d'une  même  étoile.  Partageant  ce  volume  en  42,  ils  avaient  laissé  écouler 
successivement  chaque  douzième,  en  remarquant  les  astres  qui  paraissaient. 
Il  avait  fallu  faire  l'opération  en  deux  fois,  en  deux  saisons  diiïérentes,  pour 
avoir  la  circonférence  entière  du  ciel.  Il  paraît  naturel  de  penser  que  les 
vases  d'où  se  faisait  l'écoulement  étaient  à  niveau  constant. 

Quand  la  trigonométrie  sphérique,  enseignée  par  Hipparque,  permit  de 
calculer  les  relations  entre  les  arcs  et  les  angles  dans  les  figures  tracées  sur 
la  sphère,  un  moyen  nouveau  s'offrit  pour  trouver  l'heure  :  celui  des  étoiles 
sunanatalai.  On  appelait  ainsi  deux  astres  qui  se  trouvaient  i\  un  moment 
donné  dans  le  même  vertical.  La  trigonométrie  avait  aussi  ouvert  la  voie  à 
la  méthode  astronomique  qui  a  été  pratiquée  jusqu'au  milieu  du  XVII«  siècle, 
et  qui  est  déjà  dans  Ptolémée  ^.  C'était  le  calcul  de  l'angle  horaire  d'après  la 
hauteur  observée  d'un  astre.  Le  jour  on  prenait  le  Soleil,  dont  la  longitude 
était  connue  à  la  précision  de  quelques  minutes  d'arc,  par  les  tables  qu'on 
avait  à  Alexandrie.  La  nuit  on  mesurait  la  hauteur  d'une  étoile  connue.  Le 
procédé  est  resté  le  même  pendant  quinze  siècles  ;  seulement  les  instruments 
s'étaient  perfectionnés  et  les  tables  améliorées. 

Instruments  à  mesurer  les  angles.  —  Le  point  délicat,  dans  les  instruments 
à  mesurer  les  angles,  c'était  la  division.  Le  nombre  de  360  degrés  que  les 
Grecs  assignaient  à  la  circonférence  du  cercle  avait  été  pris  manifestement 
d'une  durée  approchée  de  l'année  ;  mais  on  n'en  trouve  pas  de  signe  avant 
Hipparque  *.  Antérieurement  on  se  servait  des  fractions  vulgaires  de  la  cir- 
conférence, dont  tel  arc  donné  était  par  exemple  3,  |  ou  ^.  Il  est  remar- 
quable que  les  Chinois  avaient  divisé  le  cercle  d'une  manière  analogue,  peut- 
être  plus  logique  mais  moins  commode,  en  365  ^  degrés.  Cette  division  se 
trouve  dans  le  Tcheou-pey  ^,  à  peu  près  de  l'époque  d'Hipparque.  On  ne  l'a 
pas  modifiée  lorsqu'on  a  su  que  l'année  était  moindre  que  365  \  jours.  Mais 
elle  a  été  remplacée  par  la  nôtre  en  360%  à  l'introduction  de  l'astronomie 
européenne  par  les  missionnaires  de  la  Société  de  Jésus  "'. 


^  Sextus  Empiricus,  Adversus  mathematicos,  lib.  v.—  2  Macrobius,  Expositio  in  somnium 
Scipionis,  lib.  u  cap.  21.  —  3  Leironne,  dans  Journal  des  savants,  1841,  p.  70.  — 
^  Piolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  v,  cap.  14.  —  ^  Leironne,  dans  Journal  des  savants, 
1817,  p.  748.  —  6  Un  peu  antérieur  à  Torigine  de  notre  ère.  —  ^  Au  railieu  du  XVII* 
siècle. 


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17«  INTHODCCTIOIf.  CHAPITRE  V. 

L^Égypte  aurait-elle  eu  anciennement  une  division  de  la  circonférence  en 
365  parties?  Le  seul  indice  à  cet  égard  esl  le  prétendu  cercle  en  or  d'Osy- 
mandias^  de  365  coudées  de  tour^  qui  aurait  été  enlevé  par  Cambyse  lors 
de  sa  conquête  de  TÉgypte.  Quant  à  ce  cercle  en  lui-mémo^  c'était  une  fable 
ou  au  moins  une  étrange  exagération  K 

Lorsqu'on  connut  les  moyens  de  résoudre  les  triangles  sphériques^  l'em- 
ploi des  cercles  divisés  prit  tout  d'un  coup  une  grande  importance.  Voici 

I  idée  générale  des  instruments  qui  furent  alors  employés. 

Les  armilles  équinoxiales  d'Archimède,  d'Hipparque  et  de  Ptolémée  ^, 
nommées  krikoi  isémerinoi,  se  composaient  de  deux  anneaux^  ayant  un 
centre  commun^  mais  dont  les  plans  étaient  perpendiculaires  entre  eux. 
On  assujettissait  l'un^  le  plus  petite  dans  le  méridien^  et  l'autre,  qui 
l'embrassait^  dans  l'équateur.  Nous  avons  vu  précédemment  comment  les 
astronomes  grecs  trouvaient  le  méridien.  Pour  obtenir  l'équateur,  ils  pre- 
naient le  milieu  entre  les  observations  solsticiales  d'été  et  d'hiver.  L'instru- 
ment ainsi  disposé,  ils  jugeaient  de  Tinstant  de  l'équinoxe  par  la  projection 
do  l'ombre  de  la  moitié  convexe  de  l'anneau  équatorial  sur  la  moitié  concave. 
Mais  Hipparque  et  Ptolémée  ne  croyaient  pas  être  certains  du  plan  de 
l'équateur  à  plus  de  6',  ce  qui  laissait,  dans  ce  genre  d'observations,  un 
doute  d'un  quart  de  jour  sur  l'instant  de  l'équinoxe. 

Aussi  préférait-on  l'usage  des  cercles  mobiles,  dont  on  pouvait  d'ailleurs 
rectifier  la  position  à  tout  instant,  qui  composaient  Vastrolabos  d'Hipparque  ^ 
Cet  instrument  était  un  véritable  équatorial,  à  cercle  horaire  et  cercle  de 
déclinaison,  auxquels  étaient  joints  deux  autres  cercles,  entraînés  par  les 
premiers,  et  représentant  l'un  l'écliptique  et  l'autre  le  colure  des  solstices. 

II  y  avait  enfin  un  cercle  alidade,  muni  de  pitons  ou  de  pinnules.  Il  en 
résultait  un  instrument  fort  compliqué,  qui,  joint  à  l'imperfection  de  la  visée, 
ne  pouvait  donner  que  des  résultats  peu  surs;  mais  on  obtenait  immédiate- 
ment les  longitudes  et  les  latitudes  des  astres,  comme  nous  prenons  à  nos 
équatoriaux  les  ascensions  droites  et  les  déclinaisons.  On  donnait  ordinaire- 
ment aux  diamètres  des  cercles  une  coudée,  soit  environ  0'",46,  d^ou  chaque 
arc  de  i  degré  occupait  à  bien  peu  près  4  millimètres.  Malgré  ces  dimensions, 
les  longitudes  d'Hipparque  sont  parfois  en  erreur  de  2  degrés. 

Du  temps  de  Ptolémée,  et  longtemps  après  lui,  on  se  servait  pour  les 


^  Letronne,  dans  Mémoires  de  l'Académie  des  inscriptions  de  Tlnstitut  de  France,  t.  IX, 
1831,  p.  367.  --  2  Ptolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  lu,  cap.  2,  et  le  commentaire  de 
Cabasilas  sur  le  même  livre.  —  3  Ptolemaeus,  loc.  cit.,  et  commentaire  de  CabasUas. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  173 

observations  méridiennes  d'un  véritable  cercle  mural  qui^  au  lieu  d^une 
lunette^  portait  sur  le  cercle  alidade  deux  pitons^  dont  les  ombres  devaient 
se  recouvrir  dans  les  observations  du  Soleil.  L'auteur  de  TAImageste  désignait 
simplement  cet  instrument  sous  le  nom  de  cercles^  kukloi  K  Mais  Théon^ 
dans  son  Commentaire^  emploie  le  mot  krikoi,  que  Ton  traduit  par  armilles. 
Proclus,  au  lieu  d'appliquer  Tinslrument  contre  une  pierre,  Tattacha  simple- 
ment à  un  pied  par  son  limbe  inférieur.  Les  pitons  qu'il  employait  étaient 
percés  de  trous  ^.  Ptolémée  se  servait  aussi,  après  Eralosthènes  et  Hipparque, 
d'un  quart  de  cercle  mural,  qu'il  nommait  plinthis,  carreau,  tracé  sur  la 
pierre  môme,  et  dont  le  centre  était  occupé  par  un  piton  ;  l'ombre  de  ce 
piton  marquait  directement  les  distances  zénithales  sur  la  division  ^ 

Dans  les  plus  anciens  instruments  goniométriques  des  Grecs,  les  pitons  ou 
pinnules  étaient  attachés  à  un  cercle  mobile.  La  première  mention  d'une 
règle  ou  véritable  alidade,  en  remplacement  de  ce  cercle,  est  dans  la 
description  de  l'astrolabe  de  Jean  Philopon  ^,  qui  vivait  au  V^  siècle.  On 
nommait  cette  règle  dioptre,  dioptra.  Mais  déjà  au  —  11^  siècle,  l'historien 
Polybe  mentionne  l'usage  plus  précis  des  tubes  de  visée  *,  si  anciennement 
employés  par  les  Chinois,  et  cet  usage  n'était  pas  inconnu  à  Aristote  ^.  C'est 
la  représentation  d'instruments  munis  de  pareils  tubes  qui  donna  lieu  à 
penser,  trop  légèrement,  que  les  anciens  avaient  possédé  des  télescopes. 

Apercevant  la  nécessité  de  mettre  une  grande  exactitude  aux  mesures 
qui  concernaient  notre  satellite,  Ptolémée  trouva  ses  instruments  méridiens 
insuffisants,  et  il  imagina  les  règles  parallactiques,  parallaktikoi  kanones,  de 
quatre  coudées  ou  près  de  deux  mètres  de  longueur.  Elles  formaient  un 
iriangle  rectangle,  dont  deux  côtés  étaient  fixes,  l'un  horizontal,  l'autre  ver- 
tical, tous  deux  dans  le  méridien.  Le  troisième  côté  pouvait  varier  d'incli- 
naison ;  on  le  pointait  à  la  Lune,  à  l'instant  de  sa  culmination.  L'hypothénuse 
restait  de  longueur  fixe  ;  c'étaient  les  côtés  de  l'angle  droit  que  l'on  mesurait^ 
pour  en  conclure  l'angle  d'élévation  ''. 

La  comparaison  de  cet  outillage  avec  celui  qu'on  employait  presque  à  la 
même  époque  en  Chine  est  extrêmement  intéressante,  et  fait  voir  l'indé- 
pendance complète  des  deux  développements  scientifiques.  Le  Sse-ki  de 
Sse-ma-thsien,  dont  une  partie  subsiste,  nous  a  laissé,  au  milieu  d'une  foule 
de  données  historiques,  l'indication  des  instruments  qui  servaient  à  ce  lettré 


^  Ptolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  i,  cap.  10.  —  ^  Proclus^  Hypot^poses,  éd.  Halma, 
p.  78-83.  —  8  Ptolemaeus,  op.  cit.,  lib.  i,  cap.  10.  —  *  Joh.  Philopon,  De  astrolabio,  in  init. 
—  5  Polybius,  Historia  universalis,  lib.  x,  cap.  46.  —  6  Aristoteles,  De  generatione  anima- 
lium,  lib.  Y,  cap.  1.  —  ^  Ptolemaeus,  op.  cit.,  lib.  v,  cap.  12. 


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17*  INTRODUCTION.   CHAPITRE    V. 

à  la 'fin  du  — -  II*  siècle.  Les  angles  se  mesuraient  sur  des  cercles  de  cuivre 
de  plus  d'un  demi-mèlre  de  diamètre  Au  lieu  du  système  d'armilles  des 
Grecs,  on  employait  la  sphère  pleine  dont  nous  avons  parlé  tout  à  l'heure, 
munie  d'une  seule  armature  qui  représentait  le  méridien.  Sur  cette  sphère, 
à  laquelle  la  clepsydre  donnait  un  mouvement  de  rotation  proportionnel  au 
temps,  on  pointait,  en  quelque  sorte  mécaniquement,  les  positions  des  astrei 
à  mesure  de  leur  culmination.  Depuis  longtemps  le  plan  fondamental  des 
Chinois  était  Téquateur. 

Un  gnomon,  auquel  des  règlements  absolus  assignaient  une  hauteur  de 
8  pieds  chinois,  servait  à  la  mesure  journalière  des  ombres  méridiennes. 
Ko-cheou-king,  au  XIII®  siècle,  fut  le  premier  qui  osât  dépasser  les  dimensions 
légales  de  la  stèle,  dans  le  but  d'augmenter  l'exactitude  des  observations. 

Quand,  au  milieu  du  XVII®  siècle,  Verbiest  prit  possession,  par  ordre 
de  l'empereur,  de  l'observatoire  de  Péking,  il  trouva  entre  autres  instru- 
ments une  immense  table  de  cuivre,  munie  d'un  diamètre  divisé,  sur  laquelle 
s'élevait  perpendiculairement  une  colonne  du  même  métal.  Près  de  la  circon- 
férence de  la  table  était  creusée  une  rigole,  dans  laquelle  on  mettait  de  Feau 
pour  niveler  le  plan.  Cet  instrument  était  destiné  à  l'observation  des  ombres 
méridiennes. 

Pour  déterminer  l'horizontalité,  l'eau  n'a  été  employée,  pendant  des  siècles, 
que  libre  et  susceptible  de  s'écouler.  On  la  versait  sur  les  tablettes  qu'on 
voulait  niveler.  Le  fil-à-plomb,  au  contraire,  remonte  très  haut.  Dans  les 
plus  anciennes  inscriptions  hiéroglyphiques  de  l'Egypte,  on  voit  déjà  un 
triangle  ayant  toutes  les  apparences  du  niveau  de  maçon,  et  que  Champol- 
lion  prend  en  effet  pour  cet  instrument  '.  Après  l'époque  des  Pharaons,  ce 
triangle  se  rencontre  avec  le  plomb  pendant  par  un  fil,  qui  en  rend  le  carac- 
tère indubitable.  Le  fil-à-plomb  est  mentionné  deux  fois  par  Homère  -,  et 
nous  savons  qu'il  était  employé  couramment  par  les  astronomes  et  les  archi- 
tectes de  la  Grèce  ^  Son  principal  nom  était  kathétion,  bien  qu'on  l'appelât 
aussi  diabètes,  khôrobatês  et  stathmé. 

Pour  la  mesure  des  diamètres  apparents,  Hipparque  avait  imaginé  une 
dioptre  particulière,  dans  laquelle  le  pilon  le  plus  voisin  de  l'œil  était  percé 
en  pinnule,  tandis  que  le  plus  éloigné  restait  plein.  Mais  celui-ci  pouvait 
glisser,  pour  se  rapprocher  ou  s'éloigner  de  l'œil;  et  l'on  choisissait  la  posi- 


^  Champollion,  Grammaire  égyptienne,  1836,  p.  3S5,  356;  Dictionnaire  égyptien  en  écri- 
ture hiéroglyphique,  1842,  p.  359,  360.  —  2  Homerus,  Odyssea,  lib.  xxi,  v.  121  ;  lib.  xxiii, 
V.  197.  —  3  Ptolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  i,  cap.  10,  lib.  v,  cap.  12;  Vitrtwius,  De 
architectura,  lib.  viii,  cap.  6. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  175 

tîoD  OÙ  il  couvrait  exactement  l'objet  dont  on  voulait  mesurer  le  diamètre. 
Oo  lisait  alors  la  distance  entre  les  deux  pitons  sur  la  règle  de  la  dioptre^ 
qui  était  graduée  ^ 

L'observation  du  Soleil  offrait  une  difficulté  particulière,  parce  que  l'éclat 
de  Tastre  aveuglait  Tobservateur.  Pour  en  mesurer  le  diamètre,  Ârchimède 
avait  choisi  l'instant  du  lever.  Pendant  les  éclipses,  lorsqu'une  partie  du 
disque  était  cachée,  on  pouvait  également  le  regarder  avec  impunité.  Mais 
quand  il  avait  tout  son  éclat,  on  Oxait  la  ligne  de  visée  en  faisant  tomber 
l'ombre  d'une  pinnule  sur  la  seconde  pinnule  de  la  même  règle.  Sénèque 
parle  aussi  de  l'usage  de  verres  enfumés;  il  dit  également  qu'on  suivait  les 
phases  des  éclipses  en  regardant  le  Soleil  sur  un  bain  d'huile  ou  de  poix  ^. 
Longtemps  les  populations  de  l'Europe  moderne  se  sont  contentées  d'un 
baquet  d'eau  pour  examiner  les  éclipses.  Ce  moyen  est  encore  employé  dans 
nos  campagnes,  et  comme  l'eau,  en  plein  air,  n'est  jamais  tranquille,  les 
images  sautillent,  et  les  spectateurs  sont  persuadés  jusqu'à  ce  jour  qu'ils 
voient  un  combat  entre  le  Soleil  et  la  Lune. 

Alexandrie,  son  observatoire  et  ses  bibliothèques.  —  On  est  amené  à 
conclure  de  ce  qui  précède  que  la  science  grecque,  bien  que  plus  jeune 
dans  ses  développements,  prenait  insensiblement  le  pas  sur  ses  contempo- 
raines. Elle  devait  peut-être  cet  avantage  au  progrès  des  mathématiques,  qui 
lui  fournissait  un  secours  puissant.  Mais  on  pourrait  croire  aussi  que  ce  dernier 
progrès  n'était,  comme  la  supériorité  même  de  la  science  des  astres,  que  le 
résultat  d'une  plus  grande  aptitude  logique,  et  d'un  plus  vaillant  effort  des 
facultés  d'investigation.  Toujours  est-il  qu'à  partir  des  grands  travaux 
géométriques  de  Platon,  d'Euclide,  d'Archimède,  d'Apollonius,  l'astronomie 
atteignit  bientôt,  chez  les  Grecs,  un  niveau  supérieur  à  celui  qu'ont  pu 
réaliser,  dans  leurs  développements  séparés,  tous  les  peuples  contemporains; 
et  cette  astronomie  est  devenue  la  hase  de  l'édiOce  que  les  peuples  modernes 
ont  élevé  et  continuent  encore  à  élever. 

Les  bibliothèques  sont  une  annexe  si  indispensable  de  Toutillage  scienti- 
fique, et  elles  sont  un  élément  de  progrès  d'une  telle  importance,  que  l'on  n'a 
pas  à  s'étonner  si,  à  l'époque  dont  nous  parlons,  on  trouve  qu'il  existait  déjà 
de  grandes  collections  de  livres.  Il  y  avait  au  palais  de  Ninive,  commencé 
par  Sennachérib,  et  achevé  par  Assourbanipal  au  milieu  du  —  VII®  siècle, 
une  bibliothèque  rassemblée  par  le  roi  «  pour  l'instruction  de  ses  sujets.  » 


i  Ptolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  v,  cap.  14.  —  2  Seneca,  Quaestiones  naturales, 
lib.  I,  cap.  12. 


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176  INTRaDUCTlON.  CHAPITRE    V. 


Ce  précieux  dépôt  se  composait  de  tablettes  d'argile^  sur  les  deux  faces  des- 
quelles les  caractères  sont  tracés  comme  sur  les  deux  côtés  de  la  page  d'un 
livre.  Comme  ces  pages^  elles  étaient  numérotées.  Quand  on  voulait  en  assurer 
la  conservation,  on  les  Taisait  durcir  par  la  cuisson.  Dans  Tantiquilé,  c'était 
souvent  sur  une  matière  molle  qu'on  traçait  l'écriture.  Platon  avait  écrit  tout 
son  traité  des  lois  sur  des  plaques  de  cire,  et  ce  fut  un  de  ses  disciples  qui  le 
copia  sur  la  peau. 

Les  tablettes  de  la  bibliothèque  de  Ninive,  recueillies  par  Layard,  sont 
maintenant  au  British  Muséum  de  Londres,  qui  les  a  publiées  en  fac-similia. 
Le  palais  lui-même  était  magnifique,  et  ce  qui  subsiste  des  sculptures  qui  le 
décoraient  constitue,  pour  la  délicatesse  et  le  fini,  les  plus  beaux  restes  de 
Tart  assyrien.  Les  tablettes  appartenaient  pour  la  plupart  à  une  vaste  ency- 
clopédie grammaticale,  qui  traitait  des  difficultés  de  l'écriture  au  moins 
autant  que  de  celles  de  la  langue.  Comme  en  Chine,  on  apprenait  tout  en 
apprenant  à  lire,  la  connaissance  des  choses  n'étant  pas  séparée  de  celle 
des  mots. 

Lorsque  les  sciences  prirent  leur  essor  dans  l'Occident,  des  bibliothèques 
se  formèrent  dans  tous  les  centres  intellectuels;  mais  le  foyer  principal  finit 
par  se  trouver  à  Alexandrie.  Au  rapport  d'Athénée  *,  les  bibliothèques  de 
cette  grande  ville  universitaire  contenaient,  entre  autres,  les  vastes  collec- 
tions de  livres  réunies  par  Aristote  et  par  Théophraste,  que  Nelus,  qui  les 
possédait,  avait  vendues  à  Ptolémée  Philadelphe.  La  bibliothèque  du  firu- 
chium,  qui  fut  détruite  lors  de  l'incendie  de  la  flotte  sous  Jules  César,  était 
la  plus  ancienne  ^.  Celle  de  Rhakotis  occupait  une  partie  du  Serapeum,  où 
elle  fut  réunie  avec  le  musée.  C'est  elle  qui  reçut,  par  la  libéralité  d'Antoine, 
la  superbe  collection  de  livres  de  Pergame. 

Rome  même,  au  temps  où  elle  avait  cessé  de  dédaigner  la  culture  des 
sciences,  fit  aussi  des  efforts  pour  réunir  les  grandes  productions  écrites  de 
l'esprit  humain.  Paul  Emile  y  avait  formé  une  première  bibliothèque  publique, 
qui  fut  augmentée  par  Lucullus  ^  Auguste  avait  créé  celle  du  Mont  Aventin  *. 
Sa  sœur  Octavie,  femme  d'Antoine,  en  avait  fondé  une  autre,  qui  fut  appelée, 
du  nom  de  son  fils,  la  bibliothèque  Marcellus  ^. 

Mais  Alexandrie  était  sans  rivale  comme  capitale  du  monde  savant. 
Quelques  siècles  avant  l'origine  de  notre  ère,  elle  était  le  véritable  quartier 


1  Athenaeus,  Deipuosophistae,  lib.  i.  —  2  Aultis  Gellius,  Noctes  atticae,  lib.  vr,  Ammianus 
Marcellinus,  Historié,  lib.  vi,  cap.  22.  —  3  Plutarchus,  De  vita  Luculli,  cap.  83.  — 
4  Plinius,  Historia  naturalis,  lib.  xxxv,  cap.  H;  Suelonius,  De  vita  Augusti,  cap.  26; 
Isidorus,  Origines,  lib.  vi,  cap.  4.  —  ^  Plutarchus,  De  vita  Marcelli,  cap.  M. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   —   LES  PREMIÈRES  OBSERVATIONS.  177 

général  du  mouvement  inlellecluel.  Ses  bibliothèques  et  son  observatoire 
étaient  simplement  le  signe  matériel  du  degré  que  le  travail  d'investigation 
avait  atteint  et  du  caractère  actif  des  hommes  de  science  qui  s'y  trouvaient 
rassemblés. 

Au  —  Ilh  siècle,  Eratosthènes  avait  placé  dans  Tespace  appelé  le  Portique 
des  armilles  équatoriales,  à  Taide  desquelles  il  observait  les  passages  du  Soleil 
par  le  plan  de  Péquateur  ^  Vers  le  même  temps,  Aristylle  et  Timocharès 
firent  des  observations  diverses,  et  organisèrent  un  premier  observatoire,  qui 
se  développa  ensuite  el  qui  subsista  jusqu'au  V«  siècle,  à  l'époque  où  l'uni- 
versité d'Alexandrie  fut  détruite  par  le  fanatisme  chrétien. 

Ce  fut  dans  cette  réaction  de  l'obscurantisme  que  la  savante  Hypatia 
trouva  la  mort.  Les  moines  s'acharnèrent  sur  son  cadavre  jusqu'à  briser  les 
os  et  en  gratter  la  chair  avec  des  écailles  d'huître  *.  Parmi  les  collections 
qai  furent  saccagées  dans  un  de  ces  mouvements  populaires,  que  conduisait 
l'évèque  Théophile  ^,  furent  celles  du  musée,  où  l'on  avait  réuni  pour  la 
première  fois  les  productions  naturelles  des  trois  règnes.  Les  bibliothèques 
avaient  été  également  dévastées,  tellement  que  le  calife  Omar,  sur  lequel  on 
a  voulu  plus  tard  en  faire  retomber  la  destruction,  n'avait  plus  rien  trouvé  à 
brûler  *.  C'est  de  ce  malheureux  moment  que  les  développements  scientifi- 
ques furent  arrêtés  dans  le  cercle  de  la  civih'salion  grecque,  et  par  conséquent 
dans  toute  l'Europe  policée  qui  en  suivait  le  mouvement.  C'est  alors  que 
Félincelle  sacrée  passa  aux  Arabes,  devenus  la  tête  pensante  et  investigatrice 
de  l'humanité. 


^  Ptolemarus,  Magna  composilio,  lib.  i,  cap.  H;  lib.  lu,  cap.  i.  —  ^  Drapei\  A  history 
of  Ihe  inteUectual  development  of  Europe,  éd.  originale,  1843,  p.  240.  —  3  Cassiodorus 
[V«  siècle],  Historia  ecclesiastica,  lib.  ix,  cap.  27.  —  ^  Draper,  ouvr.  cité,  p.  236. 


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178  INTRODUCTION.  CHAPITRE  VI, 


CHAPITRE  VL 


ÉPOQUE  EMPIRIQUE  (suite).  —  LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS. 

L'astronomie  grecque  est  le  point  de  départ  de  notre  astronomie  moderne.  —  Explication 
des  phases  de  la  Lune.  —  Le  disque  lunaire.  —  Périodicité  des  éclipses.  —  Explication 
des  éclipses.  —  Les  sphères  homocentriques.  —  Harmonie  des  sphères.  —  Les  vitesses  des 
astres  ne  sont  pas  uniformes.  —  Les  planétaires  des  anciens.  —  Les  excentriques  et  les 
épicycles.  —  Théorie  de  la  Lune.  —  Théorie  des  planètes.  —  Les  systèmes  astronomiques 
des  Chinois  et  des  Hindous.  —  Les  distances  et  les  grandeurs  des  astres.  —  Pluralité  des 
mondes.  —  La  précession  et  les  grandes  périodes. 

L astronomie  grecque  est  le  point  de  départ  de  notre  astronomie  moderne. — 
A  la  chute  de  Tuniversité  d'Alexandrie^  rastronomie  grecque  avait  réuni  un 
corps  de  notions  d'une  certaine  exactitude  sur  les  mouvements  apparents 
des  astres.  Ces  connaissances  étaient  le  fruit  des  observations  auxquelles  on 
s'était  livré  pendant  plusieurs  siècles,  et  que  Ton  avait  dû  reprendre  après 
les  Égyptiens,  après  les  Chaldéens,  après  les  Chinois,  à  peu  près  comme  si 
rien  n'avait  existé.  Bien  que  quelques  grands  résultats  aient  été  parfois 
transmis  de  peuple  à  peuple,  les  occasions  étaient  rares  où  une  idée  nou- 
velle venait  du  dehors.  Chaque  nation  de  Fantiquilé,  comme  chaque  individu 
chez  le  sauvage,  était  forcée  de  refaire  tout  ou  presque  tout,  depuis  le  point 
de  départ. 

Mais  c'est  un  des  caractères  de  l'esprit  humain  qu'il  ne  peut  pas  enrichir 
ses  connaissances  sans  se  demander  le  pourquoi  des  choses.  Parallèlement 
au  premier  travail  d'observation,  il  s'en  faisait  donc  un  autre  de  déduction^ 
appliqué  d'abord  aux  phénomènes  les  plus  simples  et  dont  l'explication  se 
présentait  aisément,  pour  passer  ensuite  par  degrés  à  des  spéculations  plus 
vastes  et  plus  hasardées.  Les  Grecs  n'ont  pas  été  les  seuls  a  s'engager  dans 
cette  voie.  Mais  le  souvenir  de  leurs  travaux  est  le  mieux  conservé;  en  même 
temps  ces  travaux  se  lient  au  développement  scientifique  qui  s'est  opéré  par 
la  suite  dans  le  monde  civilisé,  et  dont  ils  constituaient  pour  ainsi  dire 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PBEMIÈRES  DÉDUCTIONS.  179 

Pintroduction.  Les  foyers  de  lumière,  d'abord  sî  brillants,  de  TÉgypte  et  de 
la  Ghaldée  se  sont  éteints;  ceux  de  Tlnde  et  de  la  Chine  ont  fini  par  languir; 
dans  le  Nouveau  Monde,  le  mouvement  intellectuel  indigène  n'a  jamais 
dépassé  les  débuts;  aux  efforts  des  Grecs  se  rattache  au  contraire  un  déve- 
loppement scientifique  progressif  et  conlinu,  et  c'est  de  là  qu'est  sortie 
véritablement  l'astronomie  pour  atteindre  son  état  moderne. 

A  mesure  que  nous  avançons,  nous  avons  donc  à  accorder  aux  spécula- 
tions d'origine  grecque  une  prépondérance  sur  celles  des  autres  peuples, 
prépondérance  justifiée  d'ailleurs  par  le  caractère  même  de  ces  spéculations 
autant  que  par  leur  relation  historique  avec  la  science  de  nos  jours. 

Explication  des  phases  de  la  Lune.  —  La  géométrie  ayant  pris  en  Grèce 
un  admirable  développement,  tout  ce  qui  tenait  aux  applications  immédiates 
de  cette  science  avait  pu  recevoir  une  solution.  La  cause  des  phases  de  la 
Lune  avait  occupé  la  curiosité  de  presque  tous  les  peuples.  Mais  tandis  que 
ceux-ci  expliquaient  ce  phénomène  des  manières  les  plus  diverses,  suivant 
leur  degré  d'avancement,  les  Grecs  avaient  su  appliquer  ici  une  sorte  de 
démonstration  mathématique.  Il  y  a  un  bel  exemple  de  précision  logique 
dans  le  passage  où  Aristote  tire  de  la  courbure  du  terminateur  la  conclusion 
que  la  Lune  est  une  sphère  opaque;  et  l'essai  d'Aristarque  de  mesurer  les 
dislances  relatives  de  la  Lune  et  du  Soleil  d'après  l'amplitude  de  la  phase  à 
Tinstant  de  la  quadrature  décèle  une  entente  complète  des  lois  d'illumination 
de  notre  satellite. 

Si  simples  que  nous  paraissent  aujourd'hui  ces  déductions,  il  ne  faut  pas 
croire  cependant  qu'elles  s'imposaient  d'elles-mêmes  aux  premiers  hommes. 
Ce  qui  le  prouve,  c'est  qu'on  n'y  était  pas  arrivé  tout  d'un  coup.  Les  Baby- 
loniens avaient  d'abord  expliqué  les  phases  de  la  Lune  en  supposant  à  l'astre 
une  face  obscure  et  une  face  lumineuse,  qui  se  montraient  tour  à  tour  par 
l'effet  d'une  rotation  ^  Mais  on  s'était  arrêté  ensuite  en  Chaldée  à  une  inter- 
prétation plus  exacte  ^.  En  Grèce,  on  possédait  également,  depuis  les  premiers 
siècles  de  la  civilisation  hellénique,  l'explication  des  phases.  Plusieurs  des 
philosophes  classiques  avaient  prétendu  à  l'honneur  de  cette  explication; 
mais  Platon  fait  remarquer  qu'il  faut  remonter  plus  haut  qu'eux  '. 

La  Lune  était  donc  éclairée  du  Soleil.  Horapollon  fixait  à  iS'^  l'élongation 
nécessaire  pour  apercevoir  le  croissant  après  la  néoménie  ^.  La  Lune  avait 


^  Cleomedes,  Cyclica  theoria  meteoron,  lib.  ii,  cap.  4;  Vitruvius,  De  architectura,  lib.  ii, 
cap.  4.  —  s  Diodoms  Siculus,  Bibliotheca  historica,  lib.  ii,  cap.  31.-3  PkUOp  Cratylus. 
—  4  Harapollo^  Hieroglyphica,  lib.  i,  cap.  4. 


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480  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VI. 

alors  un  jour  et  2  ou  3  heures.  Julius  Schmidt^  à  Athènes^  a  revu  la  Lune^ 
dans  les  circonstances  les  plus  Tavorables^  entre  25  et  26  heures  après  la 
conjonction  ^  La  coïncidence  de  ces  chiffres  n'est  certainement  pas  dépourvue 
d'intérêt.  Toutes  les  observations  des  anciens  s'accordent  pour  établir  que 
les  conditions  de  visibilité,  la  transparence  de  l'atmosphère  et  la  force  de 
la  vue  humaine  n'ont  pas  subi  de  changement  sensible  depuis  quinze  ou 
vingt  siècles. 

Le  disque  lunaire.  —  Les  observations,  en  prenant  un  caractère  plus 
positif,  avaient  fait  disparaître  ces  figures  purement  Imaginatives  qu'on 
avait  placées  dans  la  Lune.  Les  astronomes  se  demandaient  ce  que  sont  les 
taches  qui  parsèment  le  disque  de  notre  satellite.  Plularque,  dans  son  inté- 
ressant traité  de  l'aspect  de  cet  astre,  qui  a  eu  l'honneur  d'être  mis  en  version 
latine  par  Kepler,  dit  qu'il  y  en  a  trois  principales  ^.  Celle  qu'il  nomme  la 
première,  parce  qu'elle  était  sans  doute  la  plus  apparente,  est  «  le  gouffre 
d'Hécate,  où  les  âmes  souffrent  et  font  souffrir  les  peines  des  maux  qu'elles 
ont  causés,  ou  qu'elles  ont  soufferts,  depuis  qu'elles  existent.  »  Or,  la  tache 
de  la  Lune  qui  frappe  le  plus  vivement  les  regards,  quand  le  croissant  du 
soir  a  pris  une  certaine  largeur,  et  qui  est  la  plus  visible  lorsque  l'astre 
parait  dans  le  jour  à  quelque  distance  du  Soleil,  c'est  mare  crisiam.  Cette 
tache  semble  alors  plus  noire  qu'aucune  autre.  Était-elle  le  gouffre  d'Hécate 
des  anciens? 

Les  deux  autres  taches  servaient  de  passage  aux  âmes,  pour  se  rendre  de 
la  région  de  la  Lune  qui  est  tournée  vers  le  ciel  à  celle  qui  est  dirigée  vers 
la  Terre.  Il  serait  impossible  de  les  identifier.  Les  plus  grandes  des  taches 
lunaires  surpassaient,  dit  Plutarque,  ^^du  diamètre  apparent  '.  La  région  de 
la  Lune  tournée  du  côté  du  ciel  s'appelait  les  Champs-Elysées,  et  celle  qui 
regardai!  la  Terre  rÂntichthone  de  Proserpine.  Le  mot  Antichthone  signifiant 
opposé  à  la  Terre,  les  Grecs  avaient  évidemment  reconnu  que  noire  satellite 
présente  toujours  de  notre  côté  le  même  aspect.  Ce  fait  ne  pouvait  du  reste 
leur  échapper,  du  moment  où  ils  avaient  ébauché,  comme  on  vient  de  le 
voir,  une  description  topographique  du  disque. 

Mais  la  question  se  présentait  de  savoir  si  ces  taches  étaient  réellement 
inhérentes  à  la  nature  de  l'astre.  Celui-ci  réfléchissait  la  lumière  comme  un 
miroir^  un  miroir  mal  poli,  il  est  vrai,  dont  on  dislingue  la  surface  ^  Il  n'y 


i  Astronomische  Nachrichten,  vol.  LXXI,  1868,  p.  201.  —  2  Plutarchus,  De  facie  in 
orbe  Lunae,  cap.  29  (75).  —  3  ibid.,  cap.  22  (52).  —  ^  Ibid.,  cap.  23  (56). 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  «81 

en  avait  pas  moins  réflexion.  Par  suite  les  taches  n^étaient-elles  pas  les 
images  d'objets  réfléchis?  Or,  quels  objets  étaient  placés  de  manière  à  se 
peindre  dans  notre  satellite?  L'idée  se  portait  d'abord  sur  les  contrées 
de  la  Terre  auxquelles  la  Lune  fait  face  continuellement.  Telle  était,  en  effet, 
la  solution  de  Cléarque  chez  les  Grecs  ^  ;  telle  est  encore  celle  des  Persans  ^; 
et  telle  était  celle  que  l'empereur  Rodolphe  II  donnait  à  Kepler,  lorsqu'il 
croyait  retrouver  dans  les  taches  de  la  Lune  une  représentation  de  l'Italie  ^. 
Mais  Plutarquo  indique  nettement  qu'on  reconnaissait  aussi  dans  les  taches 
des  qualités  intrinsèques  du  corps  de  l'fislre.  Non  seulement,  disait-on,  le  sol 
de  la  Lune  était  plus  ou  moins  brillant  suivant  les  lieux,  mais  il  était  inégal, 
raboteux,  et  ses  inégalités,  étant  éclairées  du  Soleil,  devaient  porter  des 
ombres  sur  les  parties  basses  ^. 

Cependant  la  lumière  cendrée  faisait  naître  certains  doutes  sur  ces  conclu- 
sions. Si  la  Lune  était  réellement  solide  et  opaque,  comment  voyait-on  sa 
partie  non  illuminée?  Il  fallait,  disait  Posidonius,  que  la  lumière  du  Soleil 
put  la  traverser,  vaguement,  en  devenant  difl^use,  comme  elle  passe  à  travers 
un  nuage  ^;  nous  dirions  aujourd'hui  un  verre  dépoli.  Cette  difficulté  ne  fut 
pas  levée  avant  le  XV«  siècle. 

Périodicité  des  éclipses.  —  L'étude  du  cours  de  la  Lune  avait  conduit  du 
reste  non  seulement  à  l'explication  des  phases,  mais  à  celle  des  éclipses.  On 
avait  pensé  d'abord  que  l'astre  qui  s'éclipsait  quittait  sa  place  et  descendait 
momentanément  du  ciel  sur  la  Terre  ^  Anaximandre,  s'imaginant  que  les 
astres  nous  versent  la  lumière  par  un  trou,  concevait  que,  dans  les  éclipses, 
ce  trou  est  un  instant  obstrué  ^. 

Dans  les  auteurs  grecs  les  plus  anciens  le  mot  éclipse,  ecleipsis,  ne  fîgure 
pas  encore  ;  on  disait  alors  kathairéseis,  par  allusion  à  l'opinion  que  l'astre 
descendait  do  sa  place  au  firmament.  Ecleipsis  se  rencontre  pour  la  première 
fois  dans  Thucydide  ^  et  l'on  a  la  preuve  que  les  Grecs  ont  été  tardifs,  comme 
l'ont  été  plus  tard  les  Romains,  à  bien  comprendre  ces  phénomènes. 

Mais  (\  côté  de  ces  peuples  commençants  et  dans  l'enfance,  d'autres,  qui 


^  Pliitarchus,  De  facie  in  orbe  Lunae,  cap.  3  (4).  —  ^  A.  von  Uumboldt,  Kosmos,  vol.  il, 
1847,  p.  440  (Cosmos,  vol.  Il,  1848,  p.  524).  —  3  Kepler,  Dissertatîo  cum  nuncio  sidereo, 
in  init.,  dans  ses  Opéra,  vol.  II,  i8S9,  p.  491.  —  ^  Plutarchus,  op.  cit.,  cap.  22  (81).  — 
5  Oeomedes ,  Cyclica  theoria  meteoron,  lib.  u,  cap.  4.-6  Herodotus,  Hisloria,  lib.  vu, 
cap.  37.  —  ^  Schaubach,  Geschichte  der  griechischen  Astronomie,  1802,  p.  1G2-164; 
Schleiermacher,  dans  Abhandlungen  der  Akademie  zu  Berlin,  1804-1811,  Phil.  Kl.,  p.  119, 
120.  -    8  Thucydides,  De  bello  peloponnesiacu,  lib.  i,  cap.  23. 


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183  INTRODUCTION.   CHAPITRE    VI. 

étaient  plus  avancés^  avaient  su  rapporter  scientifiquement  les  éclipses  à 
Tinterposilion  de  Fun  des  trois  corps  qui  sont  en  jeu.  Les  Assyriens^  les 
Égyptiens^  les  Chinois,  les  Hindous  avaient  celte  connaissance,  dans  des 
temps  que  nous  appelons  fort  reculés.  Les  Aztèques  eux-mêmes  le  soupçon- 
naient à  Tépoque  de  la  découverte  du  Nouveau  Monde.  Les  Égyptiens  non 
seulement  savaient  la  cause  des  éclipses,  mais  réussissaient  à  annoncer  les 
éclipses  de  Lune^  et  sans  trop  d'inexactitude  celles  de  Soleil  K 

La  période  de  18  ans,  appelée  quelquefois  saros,  avait  conduit,  mais  non 
sans  quelque  difficulté,  à  prévoir  les  retours  de  ces  phénomènes.  Un  relevé 
des  éclipses  qu'on  avait  observées  pendant  une  longue  suite  d'années  devait 
amener  à  découvrir  qu'au  bout  de  223  lunaisons,  ou  à  bien  peu  près  de 
6  585  ^  jours,  les  éclipses  de  Lune  revenaient  dans  le  même  ordre,  aux 
mêmes  intervalles  et  à  peu  près  de  la  même  grandeur.  Mais  la  différence 
de  8  heures,  plaçant  l'astre  dans  une  autre  situation  par  rapport  à  l'horizon, 
dérobait  des  éclipses  qui  avaient  été  notées  pendant  la  période  précédente 
et,  d'autre  part,  en  rendait  visibles  un  certain  nombre  qui  n'avaient  pu  être 
aperçues  dans  la  série  antérieure.  La  découverte  de  cette  périodicité  exigeait 
donc  plus  de  sagacité  et  une  plus  longue  expérience  qu'on  ne  se  le  figurerait 
au  premier  abord. 

Quant  aux  éclipses  de  Soleil,  celles  mêmes  qui  se  représentaient  arrivaient 
à  une  heure  différente  de  la  journée;  la  hauteur  des  astres  et  la  parallaxe 
étaient  changées,  d'où  résultaient  des  différences  considérables  dans  la  gran- 
deur et  dans  la  durée.  Parfois  même  la  parallaxe  suffisait  pour  faire  man- 
quer l'éclipsé,  ou  pour  la  produire,  au  contraire,  tandis  qu'à  la  série  précédente 
le  Soleil  n'avait  pas  été  échancré.  Ces  différences  devaient  paraître  inexplica- 
bles. Aussi  les  astronomes  babyloniens  ne  se  hasardaient-ils  pas  à  prédire 
les  éclipses  de  Soleil;  ils  se  bornaient  à  surveiller  l'astre  lors  des  passages  de 
la  Lune  par  les  nœuds. 

Une  longue  suite  d'observations,  analysées  avec  intelligence,  avait  conduit 
aussi  les  Chinois  à  reconnaître  une  certaine  loi  de  récurrence  dans  les  éclipses. 
Mais  la  période  de  18  ans  ne  pouvait  servir  qu'à  la  condition  de  continuer 
toujours  à  prendre  noie  de  ces  phénomènes  et  de  corriger  l'écart  d'après  les 
heures  observées  de  période  en  période.  On  voit  dans  le  Tchun-tsieou  de 
Confucius  que  dès  le  —  Vill*'  siècle  les  Chinois  s'efforçaient  de  calculer 
les  éclipses  de  Soleil.  Cependant  au  +  XIII*  siècle,  Ko-cheou-king,  le  plus 
habile  astronome  qu'ils  eussent  alors,  se  trompait  encore  dans  la  prédiction 
de  ces  phénomènes.  Les  écrivains  chinois  nous  font  comprendre  le  désap- 


^  Diodarus  Siculm,  Bibliotheca  historica,  lib.  i,  cap.  oO. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  185 

pointemeot  qui  s^emparait  de  la  cour  quand  une  éclipse  prédite  n'arrivait 
pas  :  tous  les  préparatifs  officiels  '  avaient  été  faits  inutilement.  D'autre  part^ 
si  Fun  de  ces  événements  se  produisait  inopinément  sans  que  les  astronomes 
Peussent  annoncé^  on  était  pris  au  dépourvu  et  les  cérémonies  s'accomplis- 
saient dans  un  vrai  désordre.  En  721^  le  bonze  Y-hang  faillit  payer  de  sa 
vie  la  prédiction  qu'il  avait  faite  de  deux  éclipses  qui  ne  se  réalisèrent  pas. 
Au  —  XXII«  siècle,  les  astronomes  Hi  et  Ho  avaient  été  mis  à  mort  pour 
avoir  failli  à  annoncer  une  grande  éclipse  de  Soleil  qui  avait  surpris  tout 
le  monde. 

En  Grèce,  la  période  écliptique  de  18  ans  était  attribuée,  non  seulement 
par  Ptolémée  ^,  mais  déjà  par  Geminus  ^,  à  «  d'anciens  »  mathématiciens. 
On  la  faisait  de  6  585  |^  jours,  qu'on  supposait  contenir  exactement  223  lunai- 
sons, 239  révolutions  anomalistiques,  242  révolutions  draconitiques  et  24 1 
révolutions  sidérales  de  la  Lune.  Pour  avoir  un  nombre  entier  de  jours,  il  suf- 
fisait de  tripler  la  période;  on  obtenait  ainsi  Vexeligmos  ou  déroulement,  de 
19  756  jours  *.  Mais  Hipparque  savait  que  tous  ces  rapports  ne  sont  qu'ap- 
prochés, et  selon  lui,  pour  avoir  une  relation  sensiblement  exacte,  il  fallait 
porter  la  durée  a  126  007  jours  et  1  heure,  qui  contenaient  à  bien  pou 
prés  4267  lunaisons,  4573  révolutions  anomalistiques  et  4612  révolutions 
sidérales  ^. 

Oppert  a  fait  connaître  que  dans  les  inscriptions  assyriennes  du  roi  Sargon^, 
il  est  question  d'un  cycle  de  1805  ans,  qui  ramène  la  Lune  presque  identi- 
quement aux  syzygies  et  aux  nœuds,  avec  un  seul  jour  de  différence  en 
anomalie.  L'un  de  ces  cycles  s'est  terminé  en  l'an  —  711  ^  Si  Ton  avait  dû 
reconnaître  cette  période  par  l'inspection  des  observations  d'écIipses,  il  fau- 
drait convenir  que  l'enregistrement  continu  et  régulier  de  ces  phénomènes 
remontait  en  Chaldée  à  bien  des  milliers  d'années.  Mais  il  est  plus  probable 
que  les  astronomes  assyriens  y  étaient  arrivés,  comme  Hipparque  à  son  grand 
cycle,  et  comme  nous  ferions  aujourd'hui,  par  la  connaissance  et  la  compa- 
raison des  durées  des  révolutions. 

Explication  des  éclipses.  —  L'emploi  du  saros  par  les  astronomes  de 
Babylone  ne  permet  guère  de  douter  que,  dès  l'origine  des  écoles  philoso- 
phiques des  Grecs,  l'explication  des  éclipses  n'eût  été  une  de  leurs  premières 


^  Voir  plus  haut,  chap.  III,  terreur  pendant  les  éclipses,  p.  63.  —  ^  Ptolemaetis,  Magna 
compositio,  lib.  iv,  cap.  2.-3  Geminus,  Isagoge  in  phaenomena,  cap.  15.  —  ^  /ttd., cap.  18. 
—  3  PtolemaeuSf  loc.  cit.  —  6  Avant  — 1700.  —  ^  Oppert,  dans  Comptes  rendus  de  TAc^- 
démie  des  inscriptions,  1884,  12  sept. 


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184  INTRODUCTION.   CHAPITRE    VI. 

connaissances  empruntées.  Toutefois  cette  connaissance  se  répandit  lente- 
ment. Parmi  le  vulgaire,  les  causes  de  Téclipse  de  Soleil  étaient  beaucoup 
plus  facilement  comprises  que  celles  de  Féclipse  de  Lune  :  elles  ont  en  effet 
quelque  chose  de  plus  direct.  Thucydide  n'était  pas  encore  bien  certain  que 
Téclipse  de  Soleil  ne  pût  arriver  que  dans  la  conjonction  ^  Cette  éclipse  était 
la  seule  que  Périclès,  instruit  par  Ànaxagoras,  se  hasardait  encore  à  expli- 
quer, et  c'était  là  aussi  que,  presque  dans  le  même  temps,  Ennius  se  bornait 
en  Italie  ^. 

La  preuve  que  Tannonce  de  ces  phénomènes  avait  été  longtemps  empreinte 
chez  les  Grecs  d'un  véritable  caractère  d'incertitude,  c'est  qu'on  signalait 
comme  une  sorte  de  triomphe  scientifique  la  prédiction  qu'au  —  IV®  siècle 
Hélicon  de  Cyzique  avait  faite,  non  sans  y  mettre  une  certaine  réserve,  d'uue 
éclipse  de  Soleil,  qui  se  réalisa  ^.  On  mentionnait  comme  une  circonstance 
extraordinaire  qu'un  siècle  environ  plus  tard,  Eudème  avait  réussi  à  en 
prédire  une  autre  ^  Il  est  manifeste  qu'au  temps  d'Alexandre,  l'annonce  des 
éclipses  ne  se  faisait  pas  encore  régulièrement,  puisque  les  Macédoniens 
furent  surpris  par  un  de  ces  phénomènes,  qui  arriva  onze  jours  après  la 
bataille  d'Arbelles  *. 

Quant  aux  Romains,  ils  étaient  encore  bien  plus  arriérés.  Ce  qu'on  a 
raconté  de  la  prédiction  d'une  éclipse  par  Sulpicius  Gallus  ^,  au  —  1^  siècle, 
n'est  pas  même  exact.  Les  historiens  les  plus  rapprochés  de  son  temps  disent 
seulement  qu'il  expliqua  aux  soldats,  le  lendemain  de  l'événement,  la  cause 
du  phénomène  qui  les  avait  tant  effrayés  la  veille  ^.  Mais  à  Tépoque  de 
Claude,  après  avoir  reçu  les  enseignements  d'Alexandrie,  on  avait  acquis 
une  certaine  confiance  dans  les  prédictions  éclipliques.  On  le  voit  par  les 
précautions  de  cet  ^empereur  pour  détourner  la  mauvaise  impression  qu'aurait 
pu  produire  un  de  ces  phénomènes,  indiqué  pour  le  jour  anniversaire  de  sa 
naissance  ^.  On  était  alors  en  Europe,  et  l'on  s'est  retrouvé  au  moyen  âge,  à 
peu  près  au  point  où  les  nations  de  l'Orient  étaient  parvenues  au  XV^  et  au 
XVI®  siècle.  Leurs  calculs  des  éclipses  de  Lune  étaient  assez  satisfaisants; 
mais  leurs  annonces  des  éclipses  de  Soleil  étaient  parfois  fautives  d'une 
demi-heure  ^. 


*  Thucydides,  De  belle  peloponnesiaco,  lib,  n,  cap.  28.  —  2  Cicero^  De  republîca,  lîb.  i, 
cap.  16.  —  3  PlutarchuSy  De  vita  Dionis,  cap.  19  (24).  — *  Simplicius,  Commentarii  in  Aris- 
totelis  De  cœlo,  lib.  ii,  comm.  46.  —  ^  En  —  330.  Voyez  Arrianus,  Anabasis,  lib.  m,  cap.  7. 
—  6  Livius,  Historiarum  romanarum  décades,  lib.  xliv,  cap.  37  ;  Plinius,  Historia  naturalis, 
|ib.  11,  cap.  12;  Plutarchtis,  De  vita  Pauli  iEmilii,  cap.  37.  —7  Polybius,  Historia,  lib.xxn, 
cap.  6  ;  CicerOy  De  republîca,  lib.  i,  cap.  iS.  —^  Dio  Ckissius,  Historia  romana,  lib.  lx, 
cap.  26.  —  9  Chardin,  Des  sciences  et  des  arts  libéraux  des  Persans,  chap.  a,  dans  ses 
Voyages,  nouv.  éd.,  1738,  t.  111,  p.  166. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  185 

Une  des  grandes  difficultés  soulevées  par  la  théorie  de  Pinterposition 
provenait  de  ce  que  certaines  syzygies  seulement  étaient  écliptiques^  tandis 
que  d'autres  ne  Tétaient  pas.  Cette  espèce  de  choix  paraissait  inexplicable, 
jusqu'à  ce  qu'on  eût  découvert  Tinclinaison  de  l'orbite  lunaire  sur  celle  du 
Soleil  Le  phénomène  fut  alors  soumis  à  la  position  du  nœud,  et  l'é^îreuve 
pratique  réussissait  pour  l'éclipsé  de  Lune,  qui  revenait  invariablement  à 
toutes  les  rencontres  draconitiques.  Au  contraire,  pour  l'éclipsé  de  Soleil, 
les  parallaxes,  que  Ptolémée  lui- mémo  n'était  pas  encore  en  état  de  calculer 
d'une  manière  sûre,  produisaient  des  anomalies  singulières  et  découra- 


Mais  ce  qui  jetait  par-dessus  tout  la  perplexité  parmi  les  astronomes, 
c'étaient  les  éclipses  horizontales,  c'est-à-dire  celles  qui  arrivaient  à  la  Lune 
alors  que  cet  astre  et  le  Soleil  étaient  tous  les  deux  dans  le  voisinage  et 
simultanément  au-dessus  de  l'horizon.  De  pareilles  positions  paraissaient 
incompatibles  avec  un  alignement  des  trois  corps.  Ces  cas  étaient  fort  rares, 
il  est  vrai.  Pline  avait  connaissance  d'un  seul,  qu'il  regardait  comme  un 
prodige  ^  Cléomèdes  trouvait  le  fait  si  extraordinaire  qu'il  doutait  de  la  réalité 
de  l'observation  ^  Il  proposait  cependant,  bien  que  timidement,  de  lexpli- 
quer  par  la  réfraction,  comme  on  voit,  dit-il,  une  bague,  d'abord  cachée  au 
fond  d'un  vase,  lorsqu'on  remplit  ce  vase  avec  de  l'eau.  Un  siècle  plus  tard, 
Sextus  Empiricus  développait  nettement  cette  explication  ^. 

Au  reste,  on  n'avait  pas  été  sans  remarquer  que  l'ombre  de  la  Terre  n'est 
jamais  assez  noire  pour  cacher  entièrement  la  Lune  dans  ses  éclipses.  L'astre 
est  d'autant  moins  obscur,  dit  Plutarque,  qu'il  traverse  le  cône  d'ombre  plus 
près  de  sa  pointe  ^  Avant  d'avoir  bien  analysé  le  phénomène,  on  se  deman- 
dait comment,  dans  un  lieu  donné,  les  éclipses  de  Lune  pouvaient  être  plus 
nombreuses  que  celles  de  Soleil.  Philolaus  avait  été  jusqu'à  supposer  que 
les  premières  n'étaient  pas  seulement  causées  par  l'ombre  de  la  Terre,  mais 
aussi  par  celle  de  l'antichthone  ou  hémisphère  antipode,  auquel  certains 
philosophes  donnaient  une  individualité. 

Les  éclipses  partielles  de  Soleil  n'avaient  qu'une  sorte  d'intérêt  technique. 
Mais  les  éclipses  totales  de  cet  astre  étaient  de  nature  à  produire  une  profonde 
impression,  surtout  à  l'époque  où  elles  arrivaient  encore  à  l'improviste.  Ce 
n'est  pas  que  la  lumière  fût  jamais  éteinte  d'une  manière  absolue.  Dans  la 


*  Plinius  [-^  I»' siècle],  Historia  naturalis,  lib.  ii,  cap.  13.  —  2  Cleomedes  [-*-  U^  siècle], 
Cyclica  theoria  meteoron,  lib.  n,  cap.  6.-3  Sextus  Empiricus  [+  III*  siècle],  Adversus 
mathematicos,  lib.  v,  cap.  82.  —  *  Plutarchus,  De  facie  in  orbe  Lunae,  cap.  20  (43).  Com- 
parez Plinius,  Historia  naturalis,  lib.  n,  cap.  9. 

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186  INTRODUCTION.   CHAPITRE    VI. 

totalité  mémc^  il  reste,  dit  Piutarque,  une  clarté  comparable  à  celle  du  cré- 
puscule. On  aperçoit  cependant  au  ciel  les  plus  belles  étoiles  K  Mais  autour 
de  Tastre,  ajoute  le  même  auteur,  il  subsiste  une  lueur  qui  empêche  la  nuit 
d'être  tout  à  fait  obscure  ^  Cest  ce  passage  qu'on  a  regardé  comme  une 
indication  de  la  couronne.  Le  même  phénomène  avait  déjà  été  mentionné 
d'ailleurs  par  Philostrate,  dans  sa  Vie  d'Apollonius  de  Tyane  ^ 

Le  calcul  des  éclipses  n'était  pas,  pour  la  science  proprement  dite,  un 
simple  objet  de  spéculation  et  de  théorie.  Hipparque  avait  montré  que  les 
obscurcissements  de  la  Lune,  arrivant  à  un  instant  physique  déterminé, 
donneraient  les  longitudes  géographiques  par  la  différence  des  heures  obser- 
vées dans  les  différents  lieux.  Il  fut  le  premier  à  faire  usage  des  latitudes 
et  des  longitudes  pour  fixer  la  position  des  points  sur  la  sphère  terrestre. 
On  peut  le  nommer  le  véritable  créateur  de  la  géographie  astronomique. 
Mais  comme  il  fallait  s'y  attendre,  à  cause  des  moyens  encore  imparfaits  de 
mesurer  le  temps,  les  premiers  essais  pratiques  des  longitudes  par  les  éclipses 
de  Lune  ne  donnèrent  que  des  résultats  sans  précision. 

Les  sphères  homocentriques.  —  Les  grandes  périodes  écliptiques  à  l'aide 
desquelles  on  cherchait  à  se  rendre  compte  du  retour  des  phénomènes 
reposaient  sur  la  mesure  des  révolutions  :  on  ne  vit  d'abord  partout  que  des 
mouvements  circulaires,  dont  on  croyait  l'uniformité  la  première  condition. 
Le  spectacle  du  ciel  était  bien  fait  pour  inspirer  cette  pensée.  La  rotation 
diurne  des  astres  qui  s'exécute  en  apparence  autour  de  nous,  et  l'illusion 
d'une  voûte  qui  nous  recouvre,  présentent  à  l'esprit  la  sphère  comme  la 
grande  figure  géométrique  dans  l'univers.  On  était  facilement  amené  a 
imaginer  que  chaque  mouvement  particulier  avait  une  sphère  à  lui.  Chacune 
des  sept  planètes,  en  y  comprenant  le  Soleil  et  la  Lune,  eut  donc  la  sienne. 
Les  étoiles  fixes  n'en  eurent  (|u'une,  qui  était  la  huitième,  parce  qu'elles 
marchaient  toutes  à  l'unisson. 

Il  semblait  donc,  aux  premiers  auteurs  de  systèmes,  que  pour  construire  le 
monde  sidéral  il  n'y  avait  qu'à  emboîter  dans  leur  ordre,  les  uns  dans  les 
autres,  les  moyeux  de  ces  sphères  concentriques  *,  transparentes  comme 
le  cristal,  qui  entraînaient  avec  elles  les  astres  qui  s'y  trouvaient  attachés. 

L'ordre  suivant  lequel  on  supposait  que  ces  sphères  entraient  les  unes 
dans  les  autres  était  indiqué  par  la  vitesse  des  mouvements  propres.  Il  était 


^  Plutarchus,  De  facie  in  orbe  Lunae,  cap.  19  (37).  —  2  md,  [Commencement  du  -i-  II* 
siècle],  cap.  19  (40).  —  3  -i- 1»  siècle.  Voyez  Philostratus,  Vita  Apollonii  Tyanensis,  lib.  viii, 
cap.  23.  -  *  Plato,  Respublica,  lib.  x,  cap.  12. 


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ÉPOQUE  EMPIIIIQUB.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  1«7 

naturel  de  penser  que  le  déplacement  le  plus  rapide  était  celui  qu'on  voyait 
de  plus  prés.  La  Lune  d'ailleurs  ne  passe-t-elle  pas  devant  le  Soleil  et  les 
planètes,  mais  jamais  derrière?  On  forma  donc  cette  échelle,  fondée  sur  la 
rapidité  des  déplacements  angulaires  propres  :  Lune,  Mercure,  Vénus,  Soleil, 
Mars,  Jupiter,  Saturne  et  les  étoiles  fixes.  Le  Soleil  tenait  le  milieu  de  la 
série  planétaire,  ce  qui  convenait  à  sa  majesté.  Telles  étaient  les  huit  sphères 
originales  emboîtées. 

Mais  quand  on  se  fut  familiarisé  avec  les  rétrogradations  des  planètes, 
quand  on  eut  découvert  Finclinaison  de  Forbite  de  la  Lune,  les  mouvements 
perdirent  leur  simplicité,  et  pour  les  représenter  il  fallut  employer  plusieurs 
composantes,  c'est-à-dire  plusieurs  sphères  concentriques  pour  chaque  astre, 
s'enveloppant  les  unes  les  autres,  et  douées  de  vitesses  différentes  autour  de 
pôles  différents. 

Pour  rintelligence  des  auteurs  grecs,  il  est  bon  de  dire  ici  que  Ton  dési- 
gnait alors  comme  mouvement  en  avant,  celui  qui  s'accomplissait  dans  le 
sens  de  la  rotation  diurne  du  ciel,  et  comme  mouvement  en  arrière  celui 
qui  s'exécutait  dans  le  sens  contraire.  Ce  dernier  était  donc  celui  que  nous 
appelons  aujourd'hui  mouvement  direct,  tandis  que  l'autre  était  notre  mou- 
vement rétrograde. 

Eudoxe,  ami  et  contemporain  de  Platon,  fut  le  premier  qui  tenta  l'énumé- 
ration  en  règle  des  sphères  transparentes  concentriques.  La  Lune,  dit-il,  en 
a  trois  :  une,  ayant  l'axe  de  l'équateur,  pour  l'entraîner  dans  sa  marche 
diurne;  une  seconde,  ayant  l'axe  de  l'écliptique,  qui  roule  en  sens  inverse  de 
la  première,  et  donne  le  mouvement  propre  en  longitude;  enfin  une  troisième, 
ayant  son  axe  dirigé  aux  pôles  de  Forbite  qui  cause  les  latitudes.  Le  Soleil 
avait  également  trois  sphères,  qui  décomposaient  son  mouvement  exacte- 
ment de  la  même  manière,  Eudoxe  ayant  adopté  la  fausse  notion  que  cet 
astre  prend  des  latitudes  comme  la  Lune  '.  Chaque  planète  exigeait  pour 
elle  seule  quatre  sphères  :  les  deux  premières  reproduisaient  le  mouvement 
diurne  et  le  mouvement  en  longitude  du  Soleil ,  une  troisième  donnait  les 
latitudes;  mais  il  en  fallait  une  quatrième,  dont  la  période  correspondit  à  la 
révolution  synodique.  C'était  celle-ci  qui,  par  la  combinaison  de  son  mouve- 
ment avec  les  autres,  ramenait  les  stations  et  les  rétrogradations.  Une 
dernière  enveloppe,  entraînant  les  fixes  avec  elle,  embrassait  tout  le  système, 
et  portait  à  27  le  nombre  des  sphères  de  cristal  d'Eudoxe. 

Mais  il  est  évident  que  ce  nombre  ne  suffisait  pas.  D'abord  les  mouve- 


*  Voir  plus  loin,  présent  chapitre,  p.  192. 

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\9B  INTRODUCTION.   CHAPITRE    VI. 

ments  n'étaient  partout  que  des  mouvements  moyens  :  il  aurait  fallu  cepen- 
dant représenter  les  équations  du  centre.  Pour  les  planètes  supérieures,  ce 
que  no'is  appelons  aujourd'hui  la  parallaxe  annuelle  se  trouvait  négligé,  en 
sorte  que  la  représentation  des  positions,  pour  Mars  surtout,  laissait  consi- 
dérablement à  désirer.  Aussi  Gallippe,  qui  vint  après,  trouva-t-il  nécessaire 
d'ajouter  7  sphères.  Deux  pour  la  Lune  et  deux  pour  le  Soleil  donnaient  à 
ces  astres  le  mouvement  varié  en  longitude;  chacune  des  planètes  Mercure, 
Vénus  et  Mars  en  recevait  de  son  côté  une  additionnelle.  On  arrivait  ainsi  au 
chiffre  de  34. 

Pourtant  cela  ne  suffisait  pas  encore;  le  mouvement  du  périgée  lunaire, 
celui  dos  nœuds,  la  complication  des  mouvements  apparents  ou  géocen- 
triques  des  planètes  exigeaient,  à  mesure  des  progrès  de  la  science,  de  nou- 
velles additions.  Arislote  fut  amené  à  porter  le  nombre  des  sphères  à  55  *; 
encore  n'arrivait-il  qu'à  des  à  peu  près.  Il  était  clair  que  cette  doctrine  des 
mouvements  circulaires  et  des  globes  qui  nous  enveloppaient,  si  simple  et  si 
séduisante  dans  ses  premiers  traits,  menait,  dans  les  détails,  aux  complications 
les  plus  inattendues  et  les  plus  singulières.  Supposer  que  les  irrégularités 
remarquées  dans  ces  mouvements  n'étaient  pas  réelles  ne  faisait  que  reculer 
la  difficulté.  Comment  alors  les  expliquer?  Quel  droit  avait-on  de  les  attri- 
buer, par  exemple,  à  des  réfractions  dans  les  sphères  cristallines,  comme 
Fracastor  le  prétendit  un  moment,  au  XVI*  siècle  ^P 

D'ailleurs  il  y  avait  une  grave  objection  à  la  théorie  des  sphères  homocen- 
triques  :  Arislote  l'avait  enirevue,  sans  s'y  arrêter.  C'est  que  les  distances  des 
astres  à  la  Terre  ne  sont  pas  invariables.  Les  diamètres  apparents  de  la  Lune 
et  du  Soleil  ne  subissent-ils  pas  des  changements?  Il  suffisait  pour  s'en  con- 
vaincre de  se  rappeler  que  certaines  éclipses  de  Soleil  sont  totales,  tandis 
que  d'autres  sont  annulaires.  Mais  ces  phénomènes  étaient  si  rares,  et  l'on 
conservait  la  mémoire  d'un  si  petit  nombre  d'entre  eux,  que  ce  fait  n*avait 
pas  encore  produit  d'impression.  Sosigène  est  le  premier  astronome  que  l'on 
cite  pour  en  avoir  tiré  un  argument  ^. 

Harmonie  des  sphères.  —  D'un  autre  côté,  on  se  demandait  assez  natu- 
rellement si  la  rotation  de  ces  sphères,  qui  tournaient  les  unes  dans  les 
autres,  ne  devait  pas  produire  des  sons.  Cette  pensée  avait  occupé  Pytha- 


*  Aristoteles,  Metaphysica,  lib.  xi,  cap.  8. —  2  Fracastorius,  Homocentrica,1533.  La  même 
idée  avait  été  émise,  dans  le  siècle  précédent,  par  Turius  [Jacopo  délia  Torré],  —  3  Proclus^ 
Hypotyposes,  éd.  Halma,  1820,  p.  IH;  Simplicius,  Commentarii  in  Aristotelis  De  cœlo, 
lib.  II,  cap.  12. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  189 

gore,  dans  un  temps  où  Ton  ne  comptait  encore  que  huit  sphères  pour  les 
sept  planètes  et  les  Oxes.  Or^  il  se  trouve  qu'il  y  a  aussi  huit  notes  dans  la 
gamme.  Si  ces  sphères  résonnaient  suivant  Téchelle  diatonique^  on  devait 
avoir  la  coexistence  des  huit  sons  de  Toctave^  à  laquelle  les  anciens  appli- 
quaient le  nom  d'harmonie. 

On  sait  que  les  Grecs  avaient  des  lyres  composées  seulement  de  quatre 
cordes^  et  que  pour  cette  raison  on  appelait  tétrachordes.  Lorsqu'on  voulait 
une  échelle  plus  étendue^  on  juxtaposait  deux  de  ces  instruments^  tantôt  en 
rendant  mitoyenne  la  corde  de  jonction^  ce  qui  ne  laissait  subsister  que  sept 
notes  distinctes^  comme  dans  la  cithare  de  Terpandre^  tantôt  en  rapprochant 
seulement  les  deux  tétrachordes  et  conservant  les  huit  sons  progressifs. 
Nicomaque^  qui  laissait  de  côté  la  sphère  des  fixes^  partait  de  la  première 
combinaison  '  ;  mais  Pythagore  envisageait  huit  termes  et  deux  tétrachordes 
complets  ^.  Les  sphères^  disait-il^  rendent  des  sons  qui  dépendent  des  vitesses 
absolues  à  la  circonférence  de  leur  équateur.  Plus  cet  équateur  marche  rapi- 
dement^ plus  les  vibrations  sont  nombreuses  dans  un  temps  déterminé^  et 
par  conséquent  plus  la  note  est  élevée.  Or,  chaque  sphère  exécutant  chaque 
jour  une  rotation,  les  plus  petites,  celles  de  Pintérieur,  rendront  des  sons 
plus  graves  que  celles  qui  sont  extérieures.  L'échelle  des  sons  dépendra  donc 
de  celle  des  distances.  Ainsi  la  sphère  de  la  Lune  donnera  la  note  la  plus 
basse,  le  Soleil  tiendra  une  sorte  de  milieu,  tandis  que  Saturne  et  les  fixes 
figureront  dans  la  partie  la  plus  élevée.  En  outre,  dans  les  suppositions  de 
Pythagore,  l'échelle  des  rayons  des  sphères,  ou  si  l'on  veut  celle  des  sons 
engendrés  qui  en  dépendent,  est  exactement  correspondante  à  celle  des  notes 
produites  sur  deux  tétrachordes  juxtaposés  :  chaque  sphère  vibre  à  l'unisson 
d'une  corde  de  la  lyre. 

Il  est  difficile  d'assigner  quelle  note  Pythagore  attribuait  à  chaque  planète 
particulière.  Les  commentateurs  ne  sont  pas  d'accord  sur  ce  point.  P.  J.  Bu- 
rette, dans  ses  recherches  sur  la  musique  des  anciens,  croit  satisfaire  aux 
hypothèses  de  ce  philosophe  sur  les  distances,  en  prenant  un  octave  allant 
d'un  mi  au  mi  immédiatement  supérieur.  C'est  celui  qu'aurait  donné  le 
tétrachorde  des  mèses  associé  à  celui  des  conjointes.  Montucla  suppose  au 
contraire  l'octave  d'un  la  au  la  suivant  ^,  et  par  conséquent  la  réunion  du 
tétrachorde  des  hypates  avec  le  tétrachorde  des  mèses. 


^  Nicomachus^  Encfairidion  harmoDices,  lib.  m.  —  ^  Plinius,  Historia  naturalis,  lib.  n, 
cap.  32;  Macrobius,  Expositio  in  somnium  Scipionis,  lib.  ii,  cap.  1-4;  Martianus  Capella, 
De  nuptiis  philologiœ  et  Mercurii,  lib.  i,  cap.  1.  Comparez  Demelrius  Phalereus,  De  elocu- 
tione,  cap.  71.  —  3  Montucla,  Histoire  des  mathématiques,  nouv.  édit.,  vol.  1, 1799,  p.  66. 


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190  INTUODUCTION.  CHAPITRE    VI. 

Il  est  rare  qu'une  grande  idée  populaire  ne  se  retrouve  pas  dans  des 
sociétés  différentes^  au  même  échelon  de  leur  développement  mental.  Dans 
Tancien  livre  chinois  Koue-yu,  qui  par  une  circonstance  bizarre  est  à  fort 
peu  près  de  la  même  époque  que  Pythagore^  on  voit  une  longue  dissertation 
sur  les  rapports  des  nombres  astronomiques  avec  ceux  qui  représentent  les 
notes,  les  tons  et  les  accords  ^  Job  n'avait-il  pas  dit,  chez  les  Hébreux,  que 
les  étoiles  du  matin  chantent  un  chœur  ^?  Les  anciennes  légendes  de  Tlnde 
parlaient  aussi  des  sons  rendus  par  les  astres  dans  leurs  mouvements,  sons 
qui  devenaient  parfois  audibles  sous  la  forme  d'un  concert  des  ghandarvas, 
les  musiciens  célestes  ^  Si  d'ordinaire,  disaient  ces  légendes,  nous  n'enten- 
dons pas  l'harmonie  des  cieux,  c'est  par  suite  de  l'habitude,  qui  nous  rend 
Insensibles  à  ses  accords. 

Il  y  avait  en  effet  à  expliquer  par  quelle  cause  nous  ne  sommes  pas 
frappés  des  sons  du  concert  céleste.  Les  pythagoriciens,  remarquant  appa- 
remment que  tout  mouvement  auquel  nous  participons  n'est  sensible  que 
par  les  interruptions  el  les  secousses,  croyaient  qu'afin  de  percevoir  un  son, 
il  faut  aussi  des  arrêts,  c'est-à-dire  des  silences  ^.  Mais  l'idée  de  sonorité 
paraissait  tellement  attachée  à  celle  de  mouvement  qu'on  croyait  parfois 
entendre,  dans  les  instants  de  calme  absolu,  l'harmonie  des  sphères.  Dans  les 
premiers  temps  du  christianisme,  il  y  avait  encore  des  sectes  qui  attribuaient 
un  concert  aux  mouvements  célestes.  C'étaient  les  notes  naturelles  de  la 
gamme  qui  résonnaient  ensemble,  les  plus  élevées  provenant  des  sphères  les 
plus  éloignées  ^  Le  Soleil,  dit  Clément  d'Alexandrie,  répand  sa  lumière  sur 
les  six  autres  planètes  qui  l'accompagnent,  suivant  les  rapports  d'une  musique 
divine  ^  Tycho  Brahé  ne  croyait  plus  au  concert  céleste;  mais  il  se  deman- 
dait par  quelle  raison  on  n'entendait  pas  le  sifflement  produit  par  la  Terre, 
dans  sa  course  à  travers  le  milieu  cosmique. 

Les  vitesses  des  astres  ne  sont  pas  uniformes.  —  La  conception  des 
sphères  remontait  à  l'époque  où  l'on  croyait  encore  que  les  mouvements  des 


1  GaubiU  dans  Lettres  édifiantes,  vol.  XXVI,  édit.  1783,  p.  218.  —  2  Job  [—XV*»  siècle], 
cap.  xxxvni,  v.  7.  —  3  Bhagavad-Gita  [vers  — X«  siècle].  —  ^  Aristoteles,  De  cœlo,  lib.  ii, 
cap.  8.  et  le  commentaire  de  Simplidus,  —  ^  Irenaeus,  Adversus  haereses,  lib.  i,  cap.  10. 
—  6  Clemms  Alexandrinus,  Stroniata,  lib.  m.  Shakespeare  a  dit  (Merchant  of  Venice, 
actv,  se.  1)  : 

There's  net  the  sraallest  orb,  whîch  thou  behold'st, 
But  in  bis  motion  like  an  angel  sings, 
Still  quiring  to  the  young-eyed  cherubims; 
Such  harmony  is  in  immortal  songs  I 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  I9t 

astres  étaient  uniformes;  mais  bientôt  il  fallut  reconnaître  q  l'ils  sont  sujets 
à  des  variations.  L^année^  par  exemple^  se  trouvait  divisée  en  quatre  parties 
par  les  équinoxes  et  les  solstices  ;  or^  pour  peu  qu'on  eût  des  observations 
d'une  certaine  exactitude^  on  put  voir  que  ces  différentes  saisons  n'étaient 
pas  égales  entre  elles.  Il  y  avait  là  un  moyen  d'étudier  les  variations  de  la 
vitesse  du  Soleil.  Eudoxe^  Démocrite^  Euctémon^  Gallippe  avaient  mesuré 
les  quatre  parties  de  Tannée  par  les  équinoxes  et  les  solstices.  A  la  suite  de 
ces  différentes  déterminations^  on  s'était  arrêté  à  certains  nombres^  qu'on 
regardait  comme  l'expression  vraie  des  mouvements  de  l'astre.  Ces  nombres 
sont  les  mêmes  dans  Geminus^  dans  Hipparque^  et  dans  Denys  qui  était  anté- 
rieur à  Hipparque^  puisque  celui-ci  a  employé  une  de  ses  observations  '.  Ces 
astronomes  admettaient  : 

pour  le  quart  vemal  de  l'année 94  7  jours 

pour  le  quarl  estival 92  ;     » 

pour  le  quart  automnal 88  *     » 

et  pour  le  quart  hivernal 90  ^     » 

Total 368  ;  jours  2. 

La  révolution  du  Soleil  ne  se  faisait  donc  pas  d'une  manière  égale  :  l'astre 
allait  tantôt  plus  lentement  et  tantôt  plus  vite.  Ptolémée  qui^  dans  ses  études 
du  mouvement  de  la  Lune^  cherchait  à  porter  l'exactitude  sur  la  mesure  de 
l'heure  à  10  minutes  ou  même  davantage^  conclut  de  cette  inégalité  la  néces- 
sité de  distinguer  entre  le  temps  moyen  et  celui  que  lui  fournissait  le  cadran 
solaire  ^.  Ce  fut  la  première  fois  que  l'idée  de  celle  distinction  se  présenta  à 
l'esprit. 

11  en  était  d'ailleurs  de  la  Lune  comme  du  Soleil.  Elle  passait  2  ^  jours 
dans  chaque  signe^  ce  qui  donnait  27  jours  pour  la  circonférence  entière;  on 
ajoutait  alors  une  treizième  partie^  qui  portait  le  total  à  29  |  jours  :  c'était 
la  révolution  synodique  ^  Mais  dans  la  durée  de  cette  révolution,  la  vitesse 
de  l'astre  subissait  des  variations  dont  on  s'occupait  à  rechercher  les  lois. 
Les  déplacements  de  l'orbite  augmentaient  ici  les  difficultés.  Les  peuples  le 
plus  anciennement  civilisés,  les  Égyptiens  et  les  Chaldéens,  avaient,  selon 
toute  apparence,  communiqué  aux  astronomes  grecs  la  notion  du  mouvement 
des  apsides  et  de  celui  des  nœuds.  On  dit  que  Pythagore,  au  —  VI®  siècle, 


^  PtolemaeuSj  Magna  compositio,  lib.  ix,  cap.  7.  —  s  Ibid.^  lib.  ui»  cap.  4.-3  Ibid.y 
lib.  III,  cap.  8.  —  -i  Geminus,  Isagoge  in  phœnomena,  cap.  6. 


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192  INTHODUCTION.   —    CHAPITRE  VI. 

connaîssaîl  fînclinaison  de  Porbile  lunaire  sur  réeliptique  *;  or,  Pylhagore 
devait  les  grands  traits  de  ses  connaissances  astronomiques  aux  Égyptiens. 

La  découverte  de  cette  inclinaison  conduisit  à  une  fausse  analogie.  En 
voyant  l'orbite  de  la  Lune  inclinée  sur  Técliptique,  on  se  demanda  si  Torbite 
du  Soleil  n'affecterait  pas  une  disposition  semblable.  La  mesure  des  ombres 
méridiennes  pouvait  servir  à  en  décider.  Malheureusement  cette  mesure  était 
si  incertaine  qu'une  inclinaison  minime  devait  rester  enveloppée  dans  les 
erreurs  des  observations.  En  présence  du  chilTre  de  ^  degré  seulement  que 
trouva  Eudoxe  ^  et  que  crurent  obtenir  plus  tard  Callippe  et  Aristote  ^,  il 
aurait  fallu  s'abstenir  de  toute  conclusion.  Avec  moins  de  réserve  on  crut 
cette  inclinaison  réelle,  et  l'on  avança  même  que  le  nœud  se  déplaçait  sur 
l'écliptique  en  2  922  ans.  Grâce  pourtant  à  la  prudence  d'Hipparque  et  de 
Ptolémée,  cette  noiion  fut  exclue  de  la  théorie  des  Grecs. 

Nous  n'avons  pas  de  données  sur  le  degré  qu'avaient  atteint  les  connais- 
sances des  Babyloniens  et  des  Égyptiens,  dans  la  théorie  du  Soleil,  de  la 
Lune  et  des  planètes.  IHais  nous  voyons  que  les  Chinois  n'avaient  fait,  dans 
cette  voie,  que  des  progrès  timides  et  tardifs.  Ce  n'est  que  postérieurement 
à  l'ère  vulgaire  qu'ils  ont  déterminé  les  inégalités  du  mouvement  du  Soleil 
et  de  la  Lune.  Leurs  méthodes  et  les  résultats  qu'ils  en  obtenaient  sont  toute- 
fois restés  inférieurs  à  ceux  d'Hipparque  et  de  Ptolémée.  Quand,  à  la  fin  du 
—  II®  siècle,  les  astronomes  des  Han  reprirent  l'étude  du  ciel,  ils  ne  calcu- 
laient encore  que  par  les  vitesses  moyennes.  Mais  au  commencement  du 
+  in*  siècle,  Lieou-hong  et  Tsay-yong,  dans  leur  traité  appelé  Rien-siang, 
c'est-à-dire  Image  du  ciel,  reconnurent  que  l'année  est  un  peu  moindre  que 
365  ^  jours  et  que  le  mouvement  de  la  Lune  est  variable. 

Quant  à  l'inégalité  du  mouvement  du  Soleil,  elle  ne  fut  découverte  à  la 
Chine  que  dans  les  dernières  années  du  +  V«  siècle.  Ce  fut  alors  que  le 
solitaire  Tchang-tse-sin,  qui  avait  passé  trente  ans  dans  l'isolement,  en  pré- 
sence de  la  nature,  apprit  à  ses  compatriotes  l'inégale  durée  des  quatre 
saisons  et  donna  les  éléments  empiriques  pour  calculer  la  marche  variable 
du  Soleil. 

il  semble  que  dans  des  temps  anciens  les  Chinois  avaient  eu  notion  de 
l'inclinaison  de  l'orbite  lunaire  sur  l'écliptique,  mais  que  cette  importante 
circonstance  avait  été  négligée.  Toujours  est-il  que  sous  les  Han,  quand 


*  Diodorus  siculus,  Bibliotheca  historica,  lib.  i,  cap.  98;  PlutarchuSj  De  creatione  anirnse, 
cap.  45.  —  2  Hipparchus,  In  Arati  et  Eudoxi  phaenoniena,  lib.  i,  cap,  21  ;  Simplicius^ 
Ck)nimentarii  in  Arislotelis  De  cœlo,  lib.  ii,  cap.  12.  —  3  Aristoteles^  Melaphysica,  lib.  xi, 
cap.  8. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.    LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  195 

rasironomie  reprit  son  essor,  on  rechercha  les  neuf  routes  de  la  Lune,  dont 
on  disait  que  la  connaissance  était  perdue.  De  ces  neuf  routes,  Tune  est  le 
plan  fondamental  de  Técliptique  ;  les  huit  autres,  les  véritables  routes  de 
Pastre,  sont  huit  positions  de  Torbite  lunaire,  avec  les  nœuds  placés  tour  à 
tour  en  différents  points  de  Técliptique,  de  45^  en  45^  Il  est  donc  clair  que 
non  seulement  Pinclinaison,  mais  le  déplacement  des  nœuds  étaient  connus 
en  Chine  à  cette  époque. 

D'après  le  Yueling  de  Lu-pou-ouey,  les  Chinois  avaient,  au  —  Vl«  siècle, 
une  première  connaissance  des  révolutions  synodiques  des  planètes.  Cepen- 
dant il  résulte  des  recherches  de  Gaubil  que  les  mouvements  moyens  de 
ces  asires  n'ont  été  déterminés,  d'une  manière  scientifique,  que  vers  l'an  400 
de  notre  ère.  Encore,  à  cette  époque,  n'avait-on  pas  de  méthode  pour  calculer 
les  stations  et  les  rétrogradations.  Plus  tard  cependant  on  y  parvint,  ainsi 
qu'au  calcul  anticipé  des  éclipses,  dans  lequel  les  astronomes  chinois  arri- 
vaient à  des  à  peu  près  analogues  à  ceux  des  Arabes  et  des  Hindoux. 

On  a  été  longtemps  sans  parvenir  à  se  procurer  les  tables  astronomiques 
de  l'Inde,  dont  les  prêtres  faisaient  un  secret.  Les  tables  du  Soleil  et  de  la 
Lune  du  Macarauda,  un  des  commentaires  du  Sourya-siddhânta,  publiées  par 
Davis,  sont  identiques  à  celles  que  les  brahmes  de  Christanobouram  avaient 
communiquées  à  Duchamp  et  aussi  à  celles  que  Legentil  avait  obtenues  des 
brahmes  de  Tirvalour.  Ces  labiés  avaient  été  calculées,  d'après  Bentley  \ 
vers  la  fin  du  +  XIII®  siècle.  Le  Sourya-siddhânta  est  plus  ancien  d'environ 
sept  cents  ans.  Mais  depuis  l'époque  de  ce  grand  traité  d'astronomie,  on  avait 
remanié  les  données  tabulaires.  Laplace,  en  comparant  les  mouvements  sécu- 
laires de  la  longitude  de  la  Lune,  de  la  longitude  de  son  périgée  et  de  celle 
de  son  nœud,  aux  mêmes  éléments  établis  par  Ptolémée,  a  conclu  que  les 
déterminations  des  tables  de  l'Inde  appartiennent  à  une  époque  postérieure 
à  celle  de  l'astronome  d'Alexandrie  ^.  De  la  considération  des  moyens  mouve- 
ments attribués  par  les  Hindoux  à  Jupiter  et  à  Saturne,  il  a  également  inféré 
qu'ils  ont  mesuré  ces  mouvements  à  peu  près  à  l'une  des  époques  où  Saturne 
avait  sa  marche  la  plus  lente  ^  Or,  celte  condition,  qui  ne  se  reproduit  qu'au 
bout  de  930  ans  environ,  était  réalisée  au  -f-  VII®  siècle. 

L'asironomie  des  brahmes  servait  du  reste  à  tous  les  pays  placés  sous 
l'influence  de  la  civilisation  indienne.  L'année  sidérale  des  Siamois,  rapportée 


^  S.  Davis,  dans  Asiatic  researches,  vol.  VllI,  180S.  —  2  Laplace,  dans  Connaissance  des 
temps,  an  VIII  [1800J,  p.  377.  —  3  Laplace,  Exposition  du  système  du  monde,  1796,  liv.  iv, 
ch.  2. 

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194  INTRODUCTION.    CHAPITRE    VI. 

par  de  Laloubère^  était  celle  du  Sourya-siddhànta^  et  il  en  était  de  méme^ 
dans  toutes  ces  contrées,  des  autres  éléments. 

Les  planétaires  des  amiem.  —  Cesl  sur  les  notions  encore  un  peu 
incertaines,  résultant  de  la  première  élude  des  mouvements,  qu'Arcliiméde 
avait  construit,  au  —  III®  siècle,  une  sorte  de  planétaire,  représentant  les 
révolutions  des  corps  célestes  ^  Autant  qu'on  peut  eu  juger  d'après  les  men- 
tions qu'en  font  Ovide  ^,  Glaudien  ^  et  Martianus  Gapella  ^^  c'était  un  globe 
creux  en  verre,  sur  lequel  les  étoiles  étaient  figurées  par  de  petits  disques. 
Le  Soleil,  la  Lune  et  les  planètes  étaient  portés  par  des  supports  mobiles,  et 
leurs  mouvements  étaient  produits  à  l'aide  d'engrenages.  Les  révolutions  de 
ces  diiïérentes  pièces  montraient  les  phases  de  la  Lune,  les  éclipses  et  les 
autres  phénomènes  uranographiques,  dans  l'ordre  de  leur  succession.  Le 
système  étant  mis  en  marche,  il  continuait  à  l'aide  d'un  moteur  mécanique, 
sans  doute  l'écoulement  de  l'eau.  Le  planétaire  d'Àrchimède  fut  le  premier, 
mais  ne  demeura  pas  le  seul  appareil  de  ce  genre  qu'on  ait  vu  dans  l'anti- 
quité ^  Posidonius  en  particulier  en  avait  construit  un  analogue  ^  On  trouve 
aussi  dans  le  Talmud,  à  l'an  30  de  notre  ère,  la  mention  d'un  mécanisme  qui 
représentait  les  phases  de  la  Lune. 

Les  excentriques  et  les  épicycles.  —  Ces  représentations  ne  permettaient 
pas  toutefois  d'entrer  dans  les  détails  des  inégalités,  et  plus  on  avançait  plus 
on  devait  reconnaître  combien  il  était  difficile  de  se  rendre  compte  de  toutes 
les  particularités.  A  mesure  qu'on  avait  cherché  à  perfectionner  la  théorie  des 
sphères  emboîtées,  ayant  la  Terre  au  centre,  les  complications  n'avaient 
cessé  de  surgir.  Les  pythagoriciens  avaient  cru  tout  résoudre  en  imaginant 
que  le  centre  des  cercles  parcourus  ne  coïncide  pas  avec  celui  de  notre  globe  ^. 
C'est  ce  qu'on  appela  le  système  des  Excentriques.  On  n'y  abandonnait  pas 


^  Cicero,  De  natura  deorum,  lib.  ii,  cap.  88;  de  republica,  lib.  i,  cap.  14;  Cassiodorus, 
Opéra  varia,  lib.  i,  epist.  45.  —  2  Ovidius,  Fasti,  lib.  vi,  v.  270-280.  —  3  Oaudianus, 
Epigramniata,  n<>  xiu  (xviii)  : 

Jupiter  in  parvo  cum  cerneret  aethera  vitro 

Risit,  et  ad  Superos  talia  verba  dédit  : 
Huccine  mortalis  progressa  potentia  curae; 

Ecce  Syracusii  ludimur  arte  senis. 

^  M.  Capella,  De  nuptiis  phiiologiae  et  Mercurii,  lib.  vi,  v.  583-58S.  —  î>  Theon  Smyrnius^ 
Liber  de  astronomia,  cap.  31.  — -  c  Cicero,  loc.  cit.  —  7  Simplicius,  Commentarii  in 
Aristotelis  De  cœlo,  lib.  ii. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE. 


LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS. 


195 


ridée  d'une  vitesse  uniforme  dans  le  cercle,  seulement  on  déplaçait  le  centre 
de  ce  cercle,  qui  n'était  plus  à  Tobservateur. 

Ainsi  pour  le  Soleil,  par  exemple,  la  Terre  étant  en  T,  on  plaçait  le  centre 
du  mouvement  circulaire  en  0,  de  manière  que  À  fût  la 
position  de  Tastre  au  périgée,  lorsqu'il  nous  parait  marcher 
le  plus  rapidement,  et  C  sa  situation  à  l'apogée,  lorsque  sa 
vitesse,  vue  de  la  Terre,  est  au  minimum.  En  donnant  à 
l'excentricité  une  valeur  convenable  *,  on  représentait  par 
cet  artifice,  d'une  manière  assez  satisfaisante,  la  variation 
des  vitesses.  Mais  il  n'en  était  pas  de  même  de  celle  des 
distances,  que  l'hypothèse  faisait  différer  au  double  de 
l'écart  réel.  Seulement,  comme  on  ne  suivait  pas  régulièrement  les  change- 
ments, d'ailleurs  peu  remarquables  des  diamètres  apparents,  on  n'était  pas 
choqué  de  cette  disparate,  et  l'on  croyait  avoir  trouvé  la  loi  des  mouvements 
du  Soleil. 

Pour  la  Lune  cependant  il  n'en  était  pas  de  même.  Le  Soleil  n'a  qu'une 
seule  inégalité,  l'équation  du  centre,  tandis  que  la  Lune  en  a  plusieurs. 
L'excentrique,  qui  ne  peut  en  donner  qu'une,  ne  suffisait  donc  pas  pour 
rendre  compte  de  son  mouvement.  Dès  le  —  IV*  siècle,  on  entrevoit  l'idée  de 
rÉpicycle  ^,  cercle  de  petite  dimension,  tel  que  AIKL,  qui  est  entraîné  en 
„K^  sens  direct  et  avec  la  vitesse  moyenne  de  Fastre, 

sur  la  circonférence  MNPQ  appelée  Déférent; 
mais  dans  ce  transport,  le  rayon  MA,  qui  porte 
l'astre  A,  demeure  toujours  parallèle  à  lui-même, 
'  ce  que  l'on  peut  exprimer  en  disant  que  l'épicycle 
tourne  dans  le  sens  rétrograde,  avec  une  vitesse 
angulaire  égale  à  celle  que  le  déférent  a  dans  le 
sens  direct.  Le  corps  céleste  qui  se  trouve  attaché 
en  A  est  ainsi  porté  tour  à  tour  en  B,G,D,  pour 
revenir  en  A.  La  roule  qu'il  décrit  est  la  ligne  pleine  EFGH. 

Le  calcul  montre  que  cette  hypothèse,  prise  ainsi  dans  sa  simplicité  élémen- 
taire, revient  à  la  précédente.  Mais  quand  on  se  trouvait,  comme  il  arrivait 
dans  le  cas  de  la  Lune,  en  présence  de  deux  inégalités,  on  avait  la  ressource 
de  combiner  les  deux  systèmes.  La  théorie  de  l'épicycle  pouvant  s'appliquer 
dans  tous  les  cas,  on  l'employa  même  pour  le  Soleil.  Dans  la  seconde  moitié 
du  — 11^  siècle,  Apollonius  de  Perge  fut  en  quelque  sorte  le  législateur  qui 


*  Cette  valeur  est  Excentricité  =  tang.  E,  où  E  désigne  l'équation  du  centre  correspon- 
dant à  90*  d'anomalie  moyenne.  —  ^  Cercle  de  circonvolution  des  auteurs  arabes. 


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196  INTRODUCTION*   CHAPITRE   Tî. 

réduisit  en  corps  de  principes  les  idées,  jusque-là  purement  générales,  qui 
s'étaient  fait  jour.  Les  applications  spéciales  furent  dues  à  Hipparque  et  à 
Ptolémée. 

Pour  déterminer  les  conditions  numériques  de  Fépicycle  du  Soleil,  Hip- 
parque se  servit,  avec  une  remarquable  habileté,  des  durées  inégales  des 
quatre  portions  de  Tannée.  Comme  il  avait  le  chiffre  du  mouvement  moyen^ 
il  voyait,  en  appliquant  ce  chiffre  aux  durées,  de  combien,  dans  les  points 
intermédiaires,  le  Soleil  vrai  se  trouve  en  avance  ou  en  retard.  De  Téquinoxe 
vernal  au  solstice  d'été,  par  exemple,  le  Soleil  met  94^12'',  durée  pendant 
laquelle  le  mouvement  moyen  le  transporterait  de  93^9'  au  lieu  de  90°.  Du 
solstice  d'été  à  Téquinoxe  d'automne  il  emploie  9242^,  représentant  avec  la 
vitesse  moyenne  91M1',  au  lieu  encore  de  90^.  Ces  éléments  suffisaient 
évidemment  pour  dégager  les  deux  inconnues  :  l'excentricité  et  la  longitude 
de  l'apogée.  Hipparque  trouva  pour  la  première  ~  du  rayon  et  pour  la 
seconde  65^30'. 

Théorie  de  la  Lune.  —  La  Lune  offrait  bien  d'autres  difficultés  ^  Il  y 
avait  d'abord  l'équation  du  centre,  qu'un  épicycle  servait  à  représenter.  Mais 
comme  le  périgée  n'est  pas  fixe,  Ptolémée  fit  du  déférent  un  excentrique, 
dont  le  centre,  placé  d'ailleurs  près  de  la  Terre,  tournait  lentement  autour 
de  notre  globe,  avec  la  vitesse  des  apsides  lunaires.  L'épicycle  faisait  sa 
révolution  dans  un  temps  égal  à  la  période  anomalistique,  en  sorte  que  les 
vitesses  du  mouvement  purement  orbital  étaient  satisfaites  dans  des  limites 
convenables  d'approximation. 

En  ce  qui  se  rattache  au  mouvement  troublé,  Ptolémée  tenait  compte 
d'abord  de  l'oscillation  du  périgée,  perturbation  importante,  dont  la  nature 
n'était  pas  facile  à  démêler  dans  les  observations  et  sur  la  découverte  de 
laquelle  nous  n'avons  cependant  aucun  renseignement.  Pour  représenter 
cette  oscillation,  l'auteur  de  l'Almageste  la  transporte  simplement  à  l'épi- 
cycle. Le  diamètre  de  ce  cercle,  qui  devait  rester  toujours  parallèle  à  lui- 
même,  subit  au  contraire  un  va-et-vient  dans  une  amplitude  totale  de  13'' 
environ.  C'est  ce  mouvement  que  Ptolémée  appelle  du  nom  de  Prosneiisis, 
parce  que  c'est  pour  l'épicycle  un  changement  d'aspect  ^.  L'Almageste  fait 
tomber  le  maximum  d'écart  vers  les  instants  où  le  centre  de  l'épicycle  est 


^  PtolemaeuSf  Magna  compositio,  lib.  v,  cap.  1-7.  —  2  L2i  prosneusis  epikyklou  est,  dans  les 
auteurs  arabes,  l'inégalité  du  mohadzat,  qui  a  la  même  signification.  On  la  trouve  aussi  quel- 
quefois désignée  sous  le  nom  de  «  troisième  inégalité.  »  [La  première  inégalité  était  l'équa- 
tion du  centre  et  la  seconde  la  partie  principale  de  l'évection.] 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  197 

dans  ses  moyennes  distances  à  la  Terre;  toutefois  Ptolémée  n'a  pas  vu  que 
la  loi  de  ces  phénomènes  est  liée  aux  positions  du  Soleil  autour  du  diamètre 
principal  de  Porbite  lunaire.  La  correction  qui  dépend  de  la  proneuse  porte, 
dans  les  anciens  astronomes,  le  nom  de  prostaphérèse  de  Tapogée. 

Mais  il  s'agissait  de  tenir  compte  d'une  inégalité  qui  avait  été  découverte 
par  Hipparque,  dans  les  conjonctions  et  les  oppositions,  et  que  Ptolémée  suivit 
également  dans  les  quadratures.  Elle  présente  cette  complication  de  changer, 
pour  une  même  anomalie  de  Tastre,  suivant  la  distance  angulaire  du  Soleil, 
atteignant  son  maximum  vers  les  quadratures.  Pour  la  représenter,  il  faut 
faire  mouvoir  sur  une  circonférence  (qu'on  a  désignée  plus  tard  sous  le  nom 
d'Equant)  le  centre  du  déférent,  dans  un  sens  rétrograde  et  suivant  une  loi 
telle  qu'il  soit  toujours  périgée  dans  les  quadratures  et  apogée  dans  les  syzy- 
gies.  Or,  cette  condition  se  trouvera  satisfaite  si  ce  mouvement  rétrograde 
est  double  du  mouvement  en  élongation.  Le  centre  de  ce  déférent,  devenu 
un  premier  épicycle,  exécutera  donc  deux  révolutions  dans  chaque  lunaison. 
La  correction  dépendant  de  cet  arrangement  élait,  pour  les  anciens  astro- 
nomes, la  prostaphérèse  de  l'excentricité  ou  du  second  épicycle.  Jointe  à  la 
prostaphérèse  de  l'apogée,  elle  forme,  par  la  combinaison  de  deux  parties, 
ce  que  nous  nommons  aujourd'hui,  d'après  Boulliau,  l'évection  ^ 

Mais  cette  construction,  déjà  passablement  compliquée,  arrivait-elle  à 
représenter  toutes  les  inégalités  du  mouvement  lunaire?  Il  fallait,  pour  le 
savoir,  suivre  l'astre  dans  toutes  ses  élongations.  Ptolémée  se  lit  à  cet  effet 
un  instrument,  composé  d'un  limbe  divisé  et  de  deux  alidades,  destiné  à 
prendre  directement  des  distances  de  la  Lune  au  Soleil.  Il  vit  bientôt  que  sa 
théorie,  assez  satisfaisante  dans  les  syzygies  et  les  quadratures,  élait  en  défaut 
dans  d'autres  situations.  Nous  savons,  en  effet,  que  les  écarts  pouvaient 
dépasser  |  de  degré  en  longitude.  Mais,  soit  par  manque  de  temps,  soit  par 
un  sentiment  d'impuissance,  il  n'alla  pas  plus  loin. 

Il  faut  même  convenir  que  l'astronomie  n'ajouta  rien  en  principe  à  sa 
théorie  de  la  Lune,  jusqu'à  la  renaissance  des  sciences  dans  l'Europe  moderne. 
Nous  verrons  dans  un  instant  que  les  méthodes  des  Hindoux  et  des  Chinois 
sont  restées  au-dessous  de  celles  de  Ptolémée,  et  quant  aux  Arabes,  ils  n'ont 
fait  que  suivre  ce  dernier,  en  améliorant  les  valeurs  numériques,  sans  y 
ajouter  de  théorème  nouveau.  La  réclamation  que  L.  A.  Sédillot  a  élevée  en 


^  Bullialdus,  Astronomiae  philolaicae  fundamenta  explicata,16o7.  Il  appelait  cette  inéga- 
lité ce  evectio  »  parce  que,  pour  la  représenter,  il  supposait  que  le  foyer  de  l'orbite  lunaire 
cesse  de  coïncider  avec  le  centre  de  la  Terre,  qu'il  est  comme  porté  hors  de  ce  centre. 


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198  INTRODUCTION.  CHAPITRE  VI. 

faveur  d'Aboul  Wéfa,  en  lui  attribuant  la  découverte  de  la  variation  *,  a  été 
vivement  contestée.  Il  paraît  que  Tastronome  arabe  n'avait  fait  que  para- 
phraser, d'une  manière  qui  n'était  pas  exempte  d'obscurité,  l'ancienne  expo- 
sition de  TÂImageste.  Une  des  considérations  opposées  par  J.  B.  Biot  aux 
prétentions  soulevées  au  nom  d'AbouI  Wéfa  nous  paraît  surtout  décisive  '  : 
c'est  que  l'inégalité  dont  parle  l'auteur  arabe  a  parmi  ses  éléments  de  calcul 
la  position  de  l'apogée,  tandis  que  la  variation  est,  comme  on  le  sait,  indé- 
pendante de  cette  position.  D'ailleurs,  s'il  y  avait  eu  là  une  découverte  réelle, 
les  successeurs  d'Aboul  Wéfa  l'auraient  connue  et  n'auraient  pas  manqué  d'en 
faire  profit.  Aucun  cependant,  dans  toute  l'école  arabe,  jusqu'à  Ulugh-Beigh 
inclusivement,  ne  fait  mention  d'une  nouvelle  inégalité  dans  le  mouvement 
de  la  Lune,  en  dehors  de  celles  de  Ptolémée. 

La  variation,  qui  atteint  son  maximum  dans  les  octants,  ne  fut  vraisem- 
blablement reconnue  que  par  Tycho  Brahé,  en  1601,  grâce  aux  observations 
plus  suivies  que  cet  astronome  fit  de  notre  satellite  dans  toutes  les  parties  de 
son  cours.  II  fallut,  pour  en  traduire  l'effet,  ajouter  un  nouveau  cercle,  qui 
se  mouvait  sur  le  grand.  Les  mêmes  observations  de  Tycho  Brahé  dévoilèrent 
aussi  l'équation  annuelle,  que  Kepler  en  dégagea  formellement.  Cette  aequatio 
anima  lui  fit  donner  par  opposition,  à  la  variation,  le  nom  d'aequatio  per- 
peluay  auquel  se  substituèrent  bientôt  reflectio,  puis  variatio.  C'est  cette  der- 
nière appellation  qui  est  restée. 

Mais  si  les  Arabes  n'ont  pas  connu  la  variation,  ils  n'ignoraient  pas  que 
les  plus  grandes  latitudes  de  la  Lune  ne  sont  pas  toujours  constantes.  Au 
commencement  du  X*'  siècle,  Hassan-Ali  ben-Amadjour  avait  constaté  ce  fait', 
sans  pourtant  en  découvrir  la  loi.  Aussi  cette  inégalité  ne  fut-elle  pas  appli- 
quée, et  l'on  peut  dire  que  l'on  était  arrivé  au  XVII®  siècle  sans  avoir  trouvé 
de  théorie  supérieure  à  celle  de  Ptolémée. 

Si  cette  théorie  ne  représentait  pas  rigoureusement  les  coordonnées  sphéri- 
ques  de  la  Lune,  les  distances  laissaient  encore  bien  plus  à  désirer.  La  combi- 
naison de  cercles  à  laquelle  il  avait  fallu  recourir  aurait  fait  varier  la  distance 
de  la  Lune  à  la  Terre,  entre  le  périgée  et  l'apogée,  presque  dans  le  rapport 
du  simple  au  double.  Les  observations  des  diamètres  n'autorisaient  pas  de 
pareils  écarts.  Albategni,  au  IX®  siècle,  en  calculant  les  diamètres  apparents 
de  la  Lune  d'après  les  grandeurs  observées  de  différentes  éclipses,  trouvait 
qu'ils  varient  seulement  de  29  |^'  à  35  ^  ',  variation  encore  exagérée.  Copernic 
avait  vu  cette  contradiction,  et  par  une  disposition  habile  des  cercles,  il  avait 


^  L.  A.  Sédillot,  dans  Nouveau  journal  asiatique,  t.  XVI,  183S,  p.  436,  -—  ^  J.  B.  Biot, 
dans  Journal  des  savants,  1845,  p.  164.  —  3  L.  A.  SédiUoty  Histoire  générale  des  Arabes, 
liv.  VI,  ch.  1,  2«  éd.,  1877,  t.  II,  p.  16. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  199 

essayé  d'y  remédier  sans  y  parvenir.  Tycho  Brahé  s'y  était  exercé  pareille- 
ment,  avec  plus  de  succès.  iMais  maigre  tous  les  efforts  des  astronomes,  on 
ne  réussissait  pas  à  rendre  compte  à  la  fois,  d'une  manière  complète,  des 
directions  et  des  distances.  La  complication  des  cercles,  enlés  les  uns  sur  les 
autres,  qui  étaient  devenus  nécessaires  pour  entrer  dans  le  détail  des  mou- 
vements, se  trouvait  telle  que  Kepler  préféra  renoncer  à  ces  rouages  embar- 
rassants, et  se  contenta  d'appliquer  numériquement  les  inégalités  d'après 
leur  valeur  empirique. 

On  ne  pouvait  donc  voir  dans  les  épicycles  qu'une  simple  hypothèse,  une 
sorte  de  mécanisme  de  calcul,  mais  nullement  une  réalité  de  la  nature. 
Ptolémée  ne  regardait,  en  effet,  cet  échafaudage  que  comme  une  construc- 
tion mathématique.  Ce  fut  le  moyen  âge  qui  matérialisa  ces  cercles  auxi- 
liaires. Alfragan  supposait  la  distance  péHgée  d'une  planète  égale  à  la  distance 
apogée  de  la  planète  immédiatement  inférieure,  de  manière  que  les  épicycles 
se  touchaient.  Sacrobosco,  dont  l'autorité  fut  si  grande  et  si  durable,  contribua 
plus  que  tout  autre  à  propager  l'idée  de  sphères  solides  en  cristal,  qui  ne 
laissaient  entre  elles  que  la  place  exactement  nécessaire  aux  épicycles  pour 
effectuer  leur  roulement. 

Théorie  des  planètes.  —  La  théorie  de  la  Lune  avait  enseigné  à  repré- 
senter un  mouvement  varié  par  une  combinaison  d'épîcycles  et  d'excentriques. 
Le  cours  apparent  des  planètes  pouvait  maintenant  être  traité  d'une  manière 
semblable.  Ptolémée  y  fait  servir,  en  effet,  un  premier  excentrique,  désigne 
par  ses  successeurs  sous  le  nom  d'équant  *,  un  déférent  dont  le  centre  décrit 
l'équant,  enfin  un  épicycle  dont  le  centre  se  meut  à  son  tour  sur  le  déférent. 
Pour  les  planètes  inférieures,  le  mouvement  sur  l'équant  est  principalement 
le  résultat  du  mouvement  annuel  de  la  Terre  ;  mais  pour  les  planètes  supé- 
rieures, les  mouvements  sur  l'équant  et  sur  le  déférent  représentent  princi- 
palement la  marche  héliocentrique,  tandis  que  l'épicycle  donne  les  effets  de 
la  parallaxe  annuelle,  et  par  conséquent  les  stations  et  les  rétrogradations. 
Héraclides  de  Pont,  bien  qu'antérieur  à  Ptolémée  et  même  à  Hipparque, 
parait  être  celui  des  anciens  qui  s'est  formé  la  conception  la  plus  claire  des 
mouvements  de  Mercure  et  de  Vénus  autour  du  Soleil.  Dans  ses  idées,  le 
Soleil  était  emporté  par  un  épicycle  dont  le  centre  était  ce  que  nous  appel- 
lerions aujourd'hui  le  Soleil  moyen.  Autour  de  ce  point,  les  deux  planètes 
inférieures  décrivaient  des  cercles  ou  épicycles  propres,  que  le  Soleil  moyen 
emportait  avec  lui  ^.  Quant  aux  rétrogradations  des  planètes  supérieures, 


1  Plus  haut,  présent  chapitre,  p.  197.  —  "^  ChalddiuSy  Scholia  in  Timaeuni  Platonis, 
cap.  109,  110. 


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300  INTRODUCTION.   CHAPITRE   VI. 

elles  avaient  quelque  chose  de  choquant.  Elles  seraient  invraisemblables  dans 
des  mouvements  réels,  disait  Sénèque  :  elles  ne  doivent  donc  consister  que 
dans  de  simples  apparences  ^ 

On  n'en  restait  pas  moins  dans  Fimpossibilité  de  trouver  autre  chose  que 
les  méthodes,  ou  si  Ton  veut  les  artifices  de  calcul  de  Ptolémée.  Avec  le 
temps  on  avait  bien  amélioré  les  coefficients  numériques,  mais  sans  toucher 
à  la  charpente  de  l'édifice.  L'approximation  obtenue  était  à  peu  près  en 
rapport  avec  l'exactitude  des  instruments.  Il  y  avait  à  Alexandrie,  non  loin 
de  l'Observatoire,  une  école,  dite  des  mathématiques,  où  Ton  expliquait  ces 
théories  des  planètes,  ainsi  que  la  méthode  de  calculer  les  positions  des  astres 
et  d'annoncer  les  éclipses. 

Un  petit  nombre  de  points  d'une  certaine  importance  ont  seuls  été  ajoutés 
aux  théories  grecques  avant  Tépoque  moderne,  mais  ils  n'avaient  pas  conduit 
à  changer  le  fond  de  la  méthode.  L'un  d'eux  fut  la  généralité  du  mouvemetU 
des  apsides.  Les  anciens  n'avaient  connu  que  le  déplacement  du  périgée  lunaire, 
qui  est  relativement  rapide.  Théon  de  Smyrne,  induit  en  erreur  par  des  me- 
sures inexactes,  avait  avancé,  il  est  vrai,  que  l'orbite  solaire  tourne  sur  elle- 
même  ^;  toutefois  le  chifTre  d'un  quart  de  degré  par  an  qu'il  assigne  à  ce 
mouvement  prouve  qu'il  ne  s'agissait  pas  du  véritable  phénomène.  JMais  les 
Perses  avaient  entrevu  dès  le  V®  siècle  le  déplacement  séculaire  de  l'apogée 
du  Soleil  •^,  et  au  IX®  siècle  les  Arabes  étaient  en  possession  d'une  suite  de 
déterminations  de  cet  apogée,  qui  montraient  clairement  une  progression. 
En  851,  Admed  ben-Musa  ben-Schaker  évaluait  le  déplacement  à  1  degré 
en  66  ans,  ce  qui  donne  environ  35"  par  année  *. 

Ptolémée  avait  cru,  au  contraire,  à  l'invariabilité  des  apsides  des  planèles  ^. 
Pline  ignorait  complètement  ce  mouvement,  tandis  qu'on  a  trouvé  chez  les 
brahmes  la  connaissance  du  déplacement  des  nœuds  et  des  apsides.  Mais 
les  astronomes  arabes  avaient  alors  établi  ce  mouvement,  et  la  science  de 
l'Inde  avait  beaucoup  emprunté  à  l'Occident.  La  lente  diminution  de  l'obli- 
quité de  l'écliptique  résultait  aussi  de  la  comparaison  que  les  astronomes 
de  Damas  et  de  Bagdad  avaient  pu  faire  de  leurs  observations  avec  celles 
des  Grecs  ^. 

Malgré  les  nouveaux  faits  qu'ils  découvraient,  les  Arabes  n'ont  jamais 
cessé  cependant  d'employer,  pour  représenter  les  mouvements  des  planètes. 


^  Seneca,  Quaestiones  naturales,  lib.  vu,  cap.  2S,  26.  —  2  Theon  Smymius,  Liber  de 
astronomia,  cap.  27.  —  '^  L.  A.  Sédillotj  Histoire  générale  des  Arabes,  append.  ii, 
2«  éd.,  1877,  t.  II,  p.  252.  —  ^  Ibid.,  liv.  vi,  ch.  1,  t.  II,  p.  11.  —  »  Plolemaeus,  Magna 
compositio,  lib.  m,  cap.  4.  —  ^>  L,  A.  Sédilloty  op.  cit.,  append.  i,  §  3,  t.  II,  p.  227. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  801 

les  épicycles  de  Ptolémée.  Ce  mode  de  calcul  a  été  transmis  par  eux  aux 
astronomes  européens  de  la  renaissance,  et  ce  fut  le  seul  système  pratique 
que  Ton  connût  jusqu'à  Kepler.  Il  a  servi  de  guide  aux  calculateurs  des 
mouvements  du  ciel  pendant  quinze  siècles. 

On  mentionne  une  seule  tentative  faite  dans  un  sens  différent,  c'est  celle 
d'Alpetrage,  au  XII**  siècle.  Cet  astronome,  qui  appartenait  aux  Arabes  de 
rOccidenl,  s'était  proposé  de  remplacer  les  épicycles  par  des  spirales.  Le 
cours  géocentrique  d'une  planète,  tracé  sur  une  carte  céleste,  dessine  une 
courbe  bouclée,  dont  chaque  rétrogradation  donne  une  boucle  ou  spire. 
Il  n'aurait  donc  pas  été  impossible  de  représenter,  dans  ses  traits  généraux, 
la  marche  géocentrique  des  astres  par  une  série  de  boucles  s'ajoulant  les 
unes  à  la  suite  des  autres.  Mais  la  science  exigeait  dès  lors  plus  que  des  traits 
généraux;  il  eût  été  beaucoup  plus  difficile  d'exprimer,  sans  la  connaissance 
des  mouvements  réels,  l'étendue  et  la  hauteur  de  chaque  boucle  individuelle. 
Cette  tentative  demeura  donc  sans  résultai.  L'essai  que  Guarini  a  fait  pour  la 
renouveler  *,  au  XVII®  siècle,  venait  à  plus  forte  raison  après  son  temps. 

Les  systèmes  astronomiques  des  Chinois  et  des  Hindoux.  -  Les  Égyptiens 
et  les  Chaldéens,  qui  annonçaient  non  seulement  les  éclipses,  mais  aussi  les 
positions  des  planètes,  avaient  nécessairement  des  méthodes  de  calcul  ;  mais 
tout  indique  qu'elles  sont  toujours  restées  assez  grossières.  Les  Grecs  en 
auraient  profité  et  nous  les  auraient  transmises,  si  elles  avaient  résolu  le 
problème  à  leur  satisfaction.  On  peut  en  conclure  qu'elles  ne  valaient  pas 
leurs  excentriques  et  leurs  épicycles.  Elles  devaient  se  fonder  surtout  sur  les 
périodes  ou  cycles  qui  amenaient  les  retours  des  aspects  et  n'équivalaient 
qu'à  des  restitutions  par  réminiscence  plutôt  qu'à  des  calculs  par  antici- 
pation. 

Les  Indiens  et  les  Chinois  sont,  en  dehors  de  la  civilisation  grecque,  les 
seuls  peuples  anciens  qui  aient  créé  des  méthodes  indépendantes  pour  calculer 
les  mouvements  célestes.  S'il  y  avait  beaucoup  d'empirisme  dans  les  procédés 
suivis  à  Alexandrie,  il  en  existait  encore  davantage  dans  ceux  qui  servaient 
dans  l'Inde  et  surtout  à  la  Chine. 

Les  Chinois  n'avaient  pas,  à  proprement  parler,  de  théorie  astronomique. 
Le  caractère  général  de  leur  méthode  de  calcul  était  exclusivement  empi- 
rique. Ils  ne  s'enquéraient  pas  de  la  nature  des  mouvements  réels  qui  pro- 
duisaient les  mouvements  apparents  :  ils  se  contentaient  de  constater  ceux-ci 


G.  Guarinus,  Placita  philosophica,  16(55. 

2G 


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202  INTRODUCTION.   CHAPITRE    Vî, 

dans  l'ordre  où  ils  se  présentaient.  Ils  avaient  formé  pour  chaque  planète  un 
tableau^  en  quelque  sorte  journalier^  de  tout  ce  qui  se  passait  durant  une 
révolution  synodique.  Après  la  conjonction^  la  planète  s'éloignait  de  jour 
en  jour  du  Soleil  j  puis  venait  le  moment  de  la  station^  puis  celui  de  la  rétro- 
gradation, et  ainsi  de  suite.  Si  le  mouvement  héliocentrique  eut  été  uniforme 
et  Porbite  circulaire,  cette  espèce  de  relevé  d'une  révolution  synodique  aurait 
pu  servir  à  toutes  les  autres.  La  révolution  typique  employée  par  les  Chinois 
était  une  simple  moyenne.  H  y  avait  donc  parfois  d'assez  grandes  différences 
entre  la  prédiction  et  l'événement.  Ces  différences  devenaient  surtout  sensibles 
dans  les  stations  et  les  rétrogradations,  qui  étaient  les  véritables  pierres 
d'achoppement  de  l'astronomie  chinoise. 

Dans  cette  manière  de  procéder,  les  tables  sont  exclusivement  géocen- 
(riques  et  ont  pour  unique  argument  le  temps.  On  voit  en  quelque  sorte  ici 
le  passage  du  calcul  par  les  révolutions  et  les  cycles  à  l'analyse  empirique 
des  mouvements.  Les  Chinois  ne  se  sont  jamais  élevés  au-dessus  de  ce 
point.  A  ce  niveau  leur  science  astronomique  a  constitué  un  cas  do  dévelop- 
pement arrêté  où  elle  est  encore. 

Les  livres  de  l'Inde  nous  sont  maintenant  assez  bien  connus.  Le  plus 
important,  pour  l'objet  qui  nous  occupe,  est  le  Sourya-siddhànta,  dont  le 
nom  de  l'auteur  reste  ignoré.  Le  texte  de  cet  ouvrage  est  en  vers,  ce  qui, 
dit-on,  aide  à  retenir  les  formules  à  suivre.  Il  s'agit  en  effet  d'un  recueil  de 
règles  empiriques,  sans  aucune  théorie.  En  suivant  ces  règles  pratiques, 
comme  nous  mettons  en  nombres  une  formule,  les  pandits  arrivaient  à 
trouver  la  position  d'une  planète  ou  la  date  d'une  éclipse;  mais  c'était 
machinalement,  sans  connaître  les  raisons  de  ce  qu'ils  avaient  fait.  Ces  règles 
de  calcul,  exprimées  en  langage  ordinaire,  avaient  d'ailleurs  tous  les  désavan- 
tages que  ce  langage  présente  pour  un  tel  objet,  lorsqu'on  le  compare  à  la 
clarté  de  nos  expressions  analytiques.  Mais  il  y  avait  encore  une  autre  source 
d'obscurité.  Les  nombres  n'étaient  pas  écrits  au  moyen  de  chiffres  :  on  les 
représentait  par  des  mots  conventionnels,  accolés  à  la  suite  les  uns  des  autres 
dans'  des  espèces  de  monstres  grammaticaux,  qu'un  adepte  seul  était  capable 
d'interpréter.  On  faisait  ainsi  de  la  science  un  privilège  au  profit  de  quelques 
initiés. 

On  peut  se  demander  si  les  règles  du  Sourya-siddhànta  sont  originales. 
L'auteur  de  ce  livre  fait  usage  de  l'excentrique  pour  expliquer  les  inégalités 
du  Soleil  et  de  la  Lune  ;  mais  il  s'en  sert  d'une  manière  presque  complète- 
ment empirique,  et  les  résultats  qu'il  en  tire  sont  moins  exacts  que  ceux  des 
astronomes  d'Alexandrie.  Il  fait  varier  le  rayon  de  l'épicycle  suivant  une 
loi  destinée  à  représenter  les  observations;  sur  ce  rayon  variable  il  élève 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  203 

une  construction  géométrique,  destinée  à  fournir  le  lieu  actuel  de  Taslre, 
sans  toutefois  réussir  rigoureusement.  On  voit  qu'il  s'agissait  d'un  procédé 
empirique,  et  ce  fait  démontre  qu'on  n'avait  pas  su  découvrir  de  véritable 
loi.  Les  moyens  d'exécution  avaient  leur  originalité.  Mais  on  ne  peut  man- 
quer d'être  frappé  de  cette  circonstance  que,  dans  l'Inde  aussi  bien  qu'à 
Alexandrie,  la  marche  suivie  avait  présenté,  par  la  nature  même  du  pro- 
blème, une  grande  analogie.  On  avait  établi  d'abord  les  mouvements  moyens; 
on  greffait  ensuite  sur  ceux-ci  les  différentes  inégalités  que  l'observation 
faisait  reconnaître,  d'abord  les  plus  sensibles  et  les  plus  simples,  puis  celles 
de  moindre  importance,  tirées  empiriquement  des  résidus.  Le  plus  ou  moins 
d'habileté  consistait  dans  la  manière  de  construire  ce  qu'on  pourrait  appeler 
la  courbe  des  diverses  inégalités. 

Si  le  Sourya-siddhânta  est,  dans  ses  théories  astronomiques,  inférieur  à 
Ptolémée,  il  a  toutefois  sur  ce  dernier  l'avantage  d'avoir  substitué  les  demi- 
cordes  des  arcs  doubles,  c'est-à-dire  les  sinus,  aux  cordes  entières  des  arcs 
simples.  Il  se  borne  toutefois  à  les  appeler  cordes,  djyâ,  comme  Âlbategni 
le  faisait  un  peu  plus  tard.  Il  en  donne  une  première  table,  calculée  avec 
précision,  de  22S'  en  225',  pour  tout  le  quart  de  cercle.  Les  sinus  y 
sont  exprimés  en  3438'"®'  du  rayon,  c'est-à-dire  en  minutes  d'arc,  tandis 
que  Ptolémée  exprimait  ses  cordes  en  60'"®'  du  rayon  et  leurs  parties 
sexagésimales.  Le  Sourya  mentionne  en  outre  les  cosinus,  qu'il  appelle 
co-cordes,  kolidjyây  et  les  sinus  verses,  qu'il  nomme  flèches,  ishnh  ou 
{-arah,  et  qui  sont  en  effet  les  flèches  des  arcs  doubles.  Tout  ce  qui  se 
rattache  à  la  trigonométrie  sphérique  est  avancé.  On  trouve,  par  exemple, 
des  conversions  de  coordonnées,  telles  que  des  longitudes  transformées  en 
ascensions  droites  et  même  en  ascensions  obliques. 

Mais,  d'autre  part,  l'auteur  du  Sourya,  bien  qu'iJ  eût  déterminé  la  préces- 
sion mieux  que  Ptolémée,  ne  connaissait  pas  le  déplacement  de  l'apogée  du 
Soleil.  On  s'explique  ces  circonstances  par  la  date  de  cette  composition. 
L'équinoxe,  que  ce  traité  place  à  ç  Piscium,  indiquerait  +  S72,  et  la  posi- 
tion de  l'apogée  du  Soleil  à  la  longitude  de  77^17'  nous  ramènerait  à  +  507. 
On  sait  d'ailleurs  que  chez  les  Arabes  les  sinus  se  trouvent  pour  la  première 
fois  dans  un  traité  d'astronomie  importé  de  l'Inde  à  Bagdad  en  770  ou  772  ^ 
Il  semble  donc  que  l'on  puisse  faire  remonter  le  Sourya  au  +  VI«  siècle,  et 
c'est  ce  que  d'autres  rapprochements  viennent  confirmer.  A  cette  époque,  des 


^  Reinaud,  dans  Mémoires  de  l'Académie  des  inscriptions,  vol.  XVIII,  part,  n^  1852, 
p.  312  et  313. 


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soi  INTRODUCTION.    CHAPITRE    VI. 

notions  assyriennes  s'étaient  introduites  dans  Tlnde^  notamment  la  division 
sexagésimale  du  cercle^  les  dodécatémories^  le  grand  cycle  de  43  200  ans  et 
ses  multiples.  Alexandrie  avait  fourni  aussi  son  contingent.  On  le  reconnaît 
à  Tévidence  dans  les  termes  que  l'astronomie  des  Hindous  a  empruntés  du 
grec  :  hora  Theure,  cendra  Féquation  du  centre,  en  grec  kcntron,  midya  les 
moyens  mouvements,  en  grec  mésa,  anapha  el  sunapha  pour  désigner, 
comme  le  grec  anaphê  et  sunaphê,  la  séparation  et  le  rapprochement  des 
planètes.  Le  mot  lipta^  la  minute  d'arc,  vient  manifestement  de  lepton,  qui 
a  la  même  signification;  mais  comme  ce  terme  n'a  paru  dans  les  auteurs 
grecs  qu'au  +  111°  siècle,  on  a  une  limite  antérieure  à  la  date  de  son  intro- 
duction. 

Ce  qu'il  y  a  de  plus  digne  d'attention,  c'est  qu'on  trouve  dans  le  Sourya- 
siddhânta  ^  la  prétendue  oscillation  des  équinoxes,  que  les  astrologues 
d'Alexandrie  avaient  mise  en  vogue,  dit  Théon,  mais  qui  était  répudiée  par 
les  véritables  astronomes  2.  Si  celte  idée  avait  été  importée,  c'était  manifes- 
tement un  pas  en  arrière,  et  l'on  devait  en  regretter  l'adoption. 

L'astronomie  de  l'Inde  portait  donc  les  marques  d'emprunts  nombreux 
faits  aux  Assyriens  et  aux  Grecs.  Mais  elle  montrait  également  des  preuves 
incontestables  d'un  certain  développement  propre  qui,  en  astronomie  pure, 
n'éiail  pas  toujours  au  niveau  de  celui  de  l'école  d'Alexandrie;  il  avait 
cependant  un  mérite  indiscutable  dans  la  trigonométrie  et  dans  la  pratique 
des  calculs  \ 

Malheureusement  cette  astronomie  est  toujours  restée  à  l'empirisme,  sans 
s'élever  à  la  connaissance  des  mouvements  réels  et  encore  moins  des  lois  de 
ces  mouvements.  C'est  depuis  longtemps,  comme  l'astronomie  chinoise,  une 
science  arrêtée.  A  la  fin  du  XVII'^  siècle  et  au  commencement  du  XVIII®,  un 
des  derniers  astronomes  indigènes  de  l'Hindoustan,  Jayasinha,  rajah  d'Amb- 
here  ou  Jayanagar,  a  bien  essayé  un  moment  de  relever  l'astronomie  hindoue, 
en  s'aidant  des  lumières  de  l'Occident  ^.  Mais  il  est  demeuré  isolé.  La  science 
ne  peut  désormais  florir  en  Orient  qu'en  se  faisant  entièrement  européenne. 

Les  distances  et  les  grandeurs  des  astres.  —  Dans  l'Inde,  d'ailleurs,  comme 
en  Chine  el  chez  les  Grecs,  c'étaient  les  positrons  angulaires  des  asires  mobiles 
qu'on  avait  cherché  à  soumettre  au  calcul,  sans  prétendre  à  représenter  la 
loi  de  leurs  distances  à  la  Terre.  C'était  en  effet  des  coordonnées  sphériques 


1  Sourya-siddhânta,  eh.  m,  §  11  et  12.  —  2  Voir  plus  loin,  présent  chapitre,  p.  211.  — 
3  Comparez  Ameth,  Geschichte  der  reinen  Mathematik,  1852.  —  ^  Asiatick  researches, 
vol.  V,  1799,  p.  177. 


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ÉPOQUE  EMPIIUQDE.   LES   PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  205 

que  dépendaient  les  aspects  du  ciel  et  les  éclipses.  Mais  il  était  certain  que 
les  distances  de  la  Lune  et  du  Soleil  à  notre  globe  ne  variaient  pas^  en 
réalité^  autant  que  la  théorie  des  épicycles  Teût  exigé.  La  mesure  d^une  de 
ces  distances^  à  quelque  instant  qu^elle  fût  exécutée^  devait  donc  donner 
une  idée  exacte  de  Téloignement  dans  lequel  Tastre  circule  autour  de  nous^ 
et  par  suite  des  dimensions  de  Pespace  occupé  par  les  corps  célestes. 

Mais  comment  effectuer  cette  mesure?  Au  —  IIP  siècle,  Aristarque  de 
Samos  pensa  qu^il  lui  serait  possible  do  déterminer,  sinon  les  distances  abso- 
lues du  Soleil  et  de  la  Lune,  au  moins  leurs  distances  relatives  \  Lorsque 
la  Lune  est  exactement  en  quadrature  avec  le  Soleil,  instant  qu'il  est  facile 
d'assigner  soit  d'après  le  jour  et  Hieure,  soit  directement  par  la  position  de 
Fastre  dans  le  ciel,  le  terminateur  de  la  phase  doit  différer  d'aulant  plus 
(l'un  diamètre  que  le  Soleil  est  plus  rapproché.  La  dichotomie  ne  coïncide- 
rait avec  la  quadrature  qu'autant  que  le  Soleil  fût  à  l'infini.  En  fait,  la  dicho- 
tomie précède  la  première  quadrature,  lorsque  la  Lune  a  encore  un  petit 
aogle  h  parcourir  dans  son  orbite,  avant  d'arriver  à  90""  du  Soleil.  Dans  le 
décours,  la  différence  est  en  sens  contraire. 

L'idée  était  certainement  ingénieuse;  mais  le  Soleil  est  tellement  loin 
relativement  à  la  Lune  que  la  différence  à  mesurer  est  à  peine  sensible. 
L'angle  ne  s'élève  en  réalité  qu'à  9'.  Aristarque  trouva  3%  ce  qui  placerait  le 
Soleil  à  19  fois  seulement  la  distance  de  la  Lune,  tandis  qu'il  est  près  de 
400  fois  plus  éloigné  de  nous  que  notre  satellite. 

Les  instruments  imparfaits  dont  on  commençait  à  se  servir  tendaient 
d'ailleurs  à  forcer  les  conclusions  d'Aristarque,  en  reculant  le  Soleil  de  plus 
en  plus-  On  pouvait  reconnaître  pour  la  Lune  un  certain  déplacement  paral- 
lactique,  qu'il  était  encore  impossible  de  mesurer  exactement,  mais  pour  le 
Soleil  on  n'en  trouvait  plus  de  traces,  ce  qui  attestait  l'énormité  de  son 
éloiguement. 

Dans  cet  état  de  la  question,  Hipparque  crut  apercevoir  dans  les  éclipses 
de  Lune  un  moyen  d'assigner  la  distance  de  cet  astre  à  la  Terre,  dont  le 
diamètre  serait  pris  pour  unité  de  mesure  ^.  Si  le  Soleil,  disait-il,  est  à  une 
distance  immense,  on  pourra,  sans  erreur  sensible,  tracer  le  cône  d'ombre  de 
la  Terre,  comme  si  l'astre  éclairant  était  à  l'infini.  Cela  revient  simplement  à 
admettre  que  le  diamètre  apparent  du  Soleil,  tel  qu'on  le  verrait  de  la  Lune 
en  opposition,  ne  diffère  pas  de  celui  qu'on  lui  voit  de  la  Terre  au  même 
moment,  et  celte  hypothèse  s'écarte  en  effet  fort  peu  de  la  vérité.  Le  cône 


*  Aristarchus  Samius,  De  magnitudinibus  et  distantiis  Solis  et  Lunae,  prop.  7. 
^  Ptolemaeus,  Magna  conipositio,  lib.  v,  cap.  1. 


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206  INTRODUCTION.   CnAPITUE  VI. 

d'ombre,  ayatit  un  grand  cercle  de  la  Terre  pour  base,  sera  connu  dès  lors 
dans  toutes  ses  dimensions,  tant  en  longueur  que  dans  ses  différentes  sections. 
Le  diamètre  de  Tune  quelconque  de  ces  sections  étant  donné,  on  en  conclura 
immédiatement  sa  distance  à  la  base  du  cône.  Eh  bien,  le  passage  de  la  Lune 
dans  ce  cône,  lors  d'une  éclipse  centrale,  donne,  par  le  temps  employé  à 
traverser  Tombre,  le  diamètre  apparent  de  la  section.  Dans  les  autres  éclipses 
il  en  donne  une  corde,  dont  la  position  dépend  de  la  latitude  de  la  Lune. 
Dans  Tun  et  Tautre  cas,  on  tire  donc  de  la  durée  de  Tobscurcissement  les 
dimensions  de  la  section  traversée.  La  distance  en  résulte  alors  immédia- 
tement. 

Hipparque  trouva  ainsi  la  distance  de  la  Lune  de  72 1  rayons  terrestres, 
chiffre  qui  est  trop  fort  d'un  cinquième.  Mais  ce  n'est  pas  à  la  valeur  numé- 
rique qu'ail  faut  ici  s'arrêter,  c'est  au  génie  qui  brille  dans  la  méthode,  où  Ton 
profite  d'une  manière  si  habile  de  la  grande  inégalité  entre  l'éloignement  du 
Soleil  et  celui  de  la  Lune.  Celte  mesure  mérite  d'ailleurs  de  rester  à  jamais 
célèbre,  comme  la  première  tentative  pratique  dans  laquelle  la  hardiesse  de 
l'homme  a  posé  pour  ainsi  parler  la  toise  dans  les  cieux. 

Ptolémée,  possédant  des  instruments  moins  grossiers  que  ceux  de  ses 
prédécesseurs,  put  essayer  une  détermination  directe  de  la  parallaxe  de  la 
Lune.  Admettant  que  l'inclinaison  de  l'orbite  lunaire  est  constante,  il  prit  les 
hauteurs  angulaires  de  l'astre  sur  l'horizon,  dans  deux  lunistices  de  même 
signe,  mais  arrivant  l'un  lorsque  la  Lune  culminait  à  une  grande  élévation, 
l'autre  lorsque  par  suite  du  déplacement  du  nœud  il  arrivait  beaucoup  plus 
bas.  On  obtenait  ainsi  une  différence  entre  deux  parallaxes  de  hauteur,  d^où 
l'on  pouvait  tirer  la  parallaxe  horizontale  * .  Le  résultat  de  cette  méthode, 
bien  appliquée,  devait  naturellement  avoir  plus  de  valeur,  bien  que  les 
réfractions,  que  l'on  ne  calculait  pas  encore,  dussent  l'influencer.  En  effet, 
Ptolémée,  dans  tous  ses  ouvrages  astronomiques,  a  négligé  la  réfraction,  qu'il 
ne  nomme  même  pas.  C'est  seulement  dans  un  de  ses  derniers  traités,  et 
comme  s'il  s'agissait  d'une  chose  nouvelle,  qu'il  indique  les  effets  de  la  réfrac- 
tion atmosphérique,  en  les  comparant  à  ceux  d'un  verre  bombé  qui  serait 
appliqué  sur  la  Terrée 

Se  voyant  en  possession,  pour  la  parallaxe  de  la  Lune,  d'un  chiffre  indé- 
pendant de  toute  hypothèse  sur  la  distance  du  Soleil,  Ptolémée  crut  alors 
qu'il  lui  serait  possible  de  dégager  la  parallaxe  beaucoup  plus  petite  de  ce 


*  Ptoleinaeus,  Magna  compositio,  lib.  v,  cap.  13.  —  2  Idem,  IJber  de  opticis  sive  aspec- 
libus,  lib.  V,  ouvrage  encore  manuscrit,  en  version  latine  d'après  l'arabe,  dans  différentes 
bibliothèques  de  TEurope. 


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ÉPOQUE  EMPIIUQUE.   LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  207 

dernier  astre,  du  diamètre  apparent  de  Tombre  de  la  Terre  ^  C'était  cher- 
cher, dans  le  diamètre  de  cette  ombre,  la  valeur  du  petit  terme  qu'Hipparque 
avait  supposé  nul.  Mais  les  observations  eussent-elles  été  suffisamment  déli- 
cates pour  soutenir  cette  épreuve,  l'agrandissement  physique  de  Fombre,  que 
Plolémée  ignorait,  devait  Tempêcher  de  réussir  dans  cette  tentative.  Sa  paral- 
laxe est  beaucoup  trop  forte. 

On  se  croyait  néanmoins  en  possession  des  distances  de  la  Lune  et  du 
Soleil,  et  Ton  connaissait,  en  effet,  la  première  avec  une  certaine  exactitude. 
Il  n'y  avait  plus  alors  qu'à  mesurer  les  diamètres  apparents  pour  avoir  les 
diamètres  réels  et  les  volumes. 

Nous  avons  indiqué,  dans  le  chapitre  précédent  ^,  le  principe  des  instru- 
ments qui  servaient  aux  astronomes  grecs  pour  la  mesure  des  diamètres 
angulaires  du  Soleil  et  de  la  Lune.  On  recourait  aussi  à  une  méthode  indi- 
recte. Le  temps  employé  par  le  Soleil  pour  se  lever  ou  se  coucher  avait  servi 
très  anciennement  à  en  évaluer  le  diamètre.  On  mesurait  cette  durée  par 
l'eau  écoulée,  dont  on  comparait  la  quantité  à  celle  dépensée  par  la  clepsydre 
pendant  une  période  diurne  entière  '.  Cette  mesure,  déjà  faite  par  les  Égyp- 
tiens ^,  fut  répétée  en  Grèce  par  Aristarque^;  mais  Hipparque  la  critiqua 
justement,  parce  qu'elle  était  influencée  par  l'obliquité  suivant  laquelle  le 
Soleil  s'élevait  ^. 

Ce  dut  être  avec  un  profond  étonnement  que  les  premiers  astronomes  qui 
avaient  mesuré  la  parallaxe  lunaire,  comparant  le  diamètre  angulaire  de 
l'astre  à  sa  distance,  se  virent  en  présence  d'un  globe  dont  le  rayon  est  au 
moins  un  quart  de  celui  de  lu  Terre.  Le  Soleil,  qui  était  beaucoup  plus  loin, 
devait  même  surpasser  énormément  le  volume  de  notre  globe.  Quel  boule- 
versement cette  révélation  ne  dut-elle  pas  causer  dans  les  idées!  [^'univers 
grandissait  dans  des  proportions  que  les  imaginations  les  plus  téméraires 
n'avaient  pas  rêvées,  et  qui  cependant  ne  sont  rien  au  prix  de  celles  avec 
lesquelles  nous  sommes  familiers  aujourd'hui.  Combien  l'homme  devait 
sentir  sa  place  diminuer,  à  mesure  qu'il  voyait  l'espace  s'élargir  autour 
de  lui! 

En  ce  qui  touche  les  dimensions  du  Soleil,  il  fallait  s'attendre  à  ce  que 
les  opinions  fussent  extrêmement  divisées,  puisqu'on  n'avait  pas  de  procédé 
assez  délicat  pour  mesurer  correctement  la  distance  de  l'astre.  Pythagore, 


^  Ptolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  v,  cap.  15, 16. —  ^  Plus  haut,  p.  174.—  3  Clemnedes, 
CycHca  theoria  meteoron,  lib.  ii,  cap.  1.  —  ^  Nicephonis  Blemmidas,  Epitome  logica  et 
physica,  lib.  xxvi,  cap,  10.  —  s  Wallis,  Opéra  mathematica,  t.  III,  1699,  p.  569.  — 
c  Ptolemaeus,  Magna  compositio,  lib.  v,  cap.  14. 


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208  INTRODUCTION.   CHAPITRE    VI. 

Arislarque,  Archiinède,  Hipparque^  Posidonius,  Ptolémée  s'accordaient  à  le 
regarder  comme  d'un  volume  supérieur  à  celui  de  la  Terre;  mais  ils  variaient 
considérablement  sur  le  chiffre.  Anaxagoras^  qui  avait  été  Tun  des  premiers, 
parmi  les  Grecs,  à  hasarder  une  appréciation,  s'était  borné  modestement  à 
représenter  le  Soleil  comme  une  pierre  enflammée,  comparable  par  ses  dimen- 
sions au  Péloponèse.  Mais  un  immense  cri  de  réprobation,  une  fougueuse  accu- 
sation d'impiété  s'élevèrent  aussitôt  contre  cette  conception  matérialiste,  qui 
jetait  à  bas  de  son  char  le  dieu  Apollon.  Dès  qu'une  idée  nouvelle  se  produit, 
les  préjugés  s'écrient  que  la  religion  est  attaquée,  et  chaque  progrès  de  la 
science  vient  en  effet  corriger  et  souvent  transformer  les  opinions  préexis- 
tantes. Anaxagoras  dut  la  vie  à  la  protection  de  Périclès,  alors  tout  puissant 
à  Athènes,  qui  facilita  son  évasion  ^ 

Il  restait,  d'ailleurs,  dans  les  phénomènes  du  ciel,  même  après  que  les 
éclipses  eurent  été  expliquées,  bien  des  sujets  de  surprise  et  d'élonnement. 
De  temps  à  aulre  paraissaient  des  comètes  flamboyantes  d'un  aspect  terrible. 
Ces  corps  ne  trouvaient  pas  de  place  dans  le  système  sidéral  tel  qu'on  se  le 
représentait.  Ils  ne  paraissaient  pas  se  mouvoir,  comme  les  planètes  ou  les 
étoiles,  suivant  des  cercles.  Aussi  les  regarda-t-on  longtemps  pour  des 
météores,  appartenant  aux  régions  de  notre  atmosphère.  Cependant  on  ne 
pouvait  pas  méconnaître  qu'ils  participaient  du  mouvement  diurne.  Aristote 
a  décrit  le  cours  de  la  comète  de  —  370,  avec  assez  de  précision  pour  per- 
mettre h  Pingre  d'en  calculer  l'orbite.  Il  paraît  même  que  les  Chaldéens 
avaient  l'idée  que  certaines  comètes  étaient  périodiques  ^.  C'est  probable- 
ment de  cette  source  que  les  pythagoriciens,  qui  n'avaient  pas  fait  par  eux- 
mêmes  de  séries  prolongées  d'observations  propres  à  établir  un  fait  de  cette 
espèce,  avaient  pris  la  même  opinion  '.  C'est  d'ailleurs  aux  Chaldéens  qu'Apol- 
lonius de  Mynde  fait  remonter  les  idées  cosmologiques  de  Pythagore. 

Pluralité  des  mondes.  —  Mais  sans  s'arrêter  aux  apparitions  passagères 
et  irrégulières  des  comètes,  on  avait  acquis  assez  de  connaissances  sur  les 
corps  célestes  pour  s'intéresser  aux  conditions  dans  lesquelles  ces  globes 
existaient.  Puisqu'ils  étaient  comparables  à  la  Terre  par  leur  volume,  fallait-il 
voir  en  eux  des  mondes  de  la  même  nature  que  celui  que  nous  habitons? 
Chez  les  Grecs,  Orphée  fut,  dit-on,  le  premier  qui  parla  de  la  pluralité  des 


^  Plutarchus,  De  vita  Periclei,  cap.  KO;  De  superstitione,  cap.  26.  — ^  Seiieca^  Quaes- 
liones  naturales,  lib.  vu,  cap.  3.  —  3  Amtoteles,  Meleorologica,  lib.  i,  cap.  6;  Plutarchus, 
De  placitis  pbilosophoruin,  lib.  m,  cap.  2. 


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ÉPOQUE    EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  209 

globes  habitables  ^  Héraclides  et  tous  les  pythagoriciens  regardaient  chaque 
étoile  comme  un  monde  distinct^  ayant  son  Soleil^  ses  planètes^  une  atmo- 
sphère, et  un  éther  pour  soutenir  tout  ce  système  *.  Démocrite  et  Épicure 
enseignaient  aussi  la  pluralité  des  mondes  ^  et  Plutarque  ne  voyait  rieû  de 
déraisonnable  dans  celte  pensée  *. 

La  Lune,  dont  on  connaissait  plus  sûrement  que  pour  tout  autre  corps  les 
dimensions  et  la  distance,  était,  à  ce  point  de  vue,  le  principal  objet  de  préoc- 
cupation. Les  pythagoriciens  la  croyaient  habitée.  Ils  y  plaçaient  des  animaux 
plus  grands  que  les  nôtres,  plus  dégagés  des  besoins  matériels,  et  des  plantes 
d'une  plus  grande  beauté  ^  Anaxagoras  pensait  que  la  Lune  est  une  autre 
Terre  \ 

On  voit  donc  que  la  question  de  Thabitabilité  de  notre  satellite,  et  par 
suite  de  la  pluralité  des  mondes,  n'avait  pas  effrayé  les  esprits  les  plus  indé- 
pendants de  l'antiquité.  D'où  seraient  venues  les  pierres  qui  tombaient  du 
ciel,  s'il  n'eut  pas  existé  d'autres  globes,  faits  comme  celui  que  nous  habi- 
tons? Mais  il  y  a  plus  :  des  erreurs  populaires  favorisaient  l'essor  des  spécu- 
lations. On  prétendait  qu'un  jour  il  était  tombé  un  lion  dans  le  Péloponèse. 
Ce  lion  ne  serait-il  pas  venu  du  monde  lunaire*^? 

Non  seulement  tous  ces  globes  habitables  avaient  chacun  leur  âme  intel- 
ligente qui  les  dirigeait  ^,  mais  l'ensemble  était  inspiré  par  une  sorte  d'âme 
universelle.  Plutarque  va  jusqu'à  comparer  l'univers  à  un  animal  vivant  ^, 
devançant  ainsi  la  célèbre  expression  d'Alexandre  de  Humboldt  :  «  Ein  leben- 
diges  Ganzes,  »  un  tout  qui  est  doué  de  vie. 

La  précession  et  les  grandes  périodes.  —  Gomment  d'ailleurs  n'aurait-on 
pas  songé  à  une  espèce  d'évolution,  comme  celle  dont  les  êtres  organisés 
nous  donnent  le  spectacle,  lorsqu'on  avait  partout  l'exemple  de  longues 
courses  fournies  par  les  astres,  d'après  un  plan  déterminé?  Ge  n'étaient  pas 
seulement  les  planètes  qui  suivaient  une  marche  propre.  On  découvrit  que  la 
sphère  étoilée  tout  entière  a  son  mouvement  séculaire,  empreint  d'une  solen- 
nelle majesté. 


*  Plutarchus,  De  placitis  philosophorum,  lib.  ii,  cap.  13;  Eusebius,  Praeparatio  evange- 
lica,  lib.  XV,  cap.  SO;Stobaeus^  Eclogae  physicae  et  ethicae,  lib.  i.  —  ^  Plutarchus,  op.  cit., 
lib.  H,  cap.  13  ;  Eusebius,  loc.  cit.  —  3  LucretittSy  De  rerum  natura,  lib.  ii,  v.  1069,  1080  ; 
Origenes,  Philosophumena,  cap.  13.  —  ^  Plutarchus,  De  oraculorum  defectu,  cap.  37.  — 
s  Idem,  De  placitis  philosophorum,  lib.  ii,  cap,  30.  Les  habitants  de  la  Lune,  par  exemple, 
ne  rendaient  pas  d'excréments.  —  6  Plato,  Âpologia  Socratis.  —  ^  Plutarchus,  De  facie  in 
orbe  Lunae,  cap.  24  (60).  —  »  Voir  plus  haut,  chap.  IV,  p.  105.  —  »  Plutarchus,  op.  cit., 
cap.  13  (24). 

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«10  INTIIODIÎCTION.   CHAPITRE  VI. 

Les  diverses  civilisations^  bien  que  toutes  récentes  au  point  de  vue  de 
rhistoire  du  globe,  avaient  cependant  des  souvenirs  assez  anciens  pour 
constater  Tespèce  de  roulement^  d'une  extrême  lenteur,  qui  amène  suc- 
cessivement des  étoiles  difîérentes  dans  le  voisinage  du  pôle.  Au  temps 
d'Yao ',  a  Draconis  était  à  2" 27'  du  pôle.  F^a  petite  étoile  lOiDracoois 
n'en  était  qu'à  1*46'.  Bien  qu'elle  soit  seulement  de  5«  grandeur,  c'était 
cette  dernière  que  les  Chinois  reconnaissaient  alors  comme  polaire;  ils 
l'appelaient  en  conséquence  tien-y,  unité  du  ciel.  La  tradition  disait  que  le 
pôle  avait  eu  précédemment  pour  voisine  une  étoile  différente,  à  laquelle 
on  donnait  le  nom  de  lay-y,  ancienne  unité.  Mais  celle-ci  n'est  pas  identi- 
fiée et  rien  ne  prouve  qu'il  y  ait  là  autre  chose  qu'une  vague  indication  du 
mouvement  du  pôle. 

L'étoile  a  Draconis  était  la  polaire  des  anciens  astronomes  de  l'Assyrie. 
En  Grèce,  Hipparque  dit  que  de  son  temps  le  pôle  formait  un  quadrilatère  avec 
trois  étoiles^.  Parmi  celles-ci  il  fallait  très  probablement  compter  31  (Hev) 
Camelopardali,  de  5®  grandeur,  qui  était  la  plus  apparente  dans  un  rayon  de 
plus  de  S""  autour  du  pôle  de  ce  temps.  Deux  sexiaires  voisines,  qu'on  trouvait 
en  se  rapprochant  de  aUrsae  minoris,  complétaient  selon  toute  apparence  le 
quadrilatère.  Delambre,  prenant  des  étoiles  plus  brillantes  mais  plus  éloi- 
gnées, se  prononce  pour  «  et  /3  Ursae  minoris  et  x  Draconis  '. 

Mais  ce  n'est  pas  par  le  changement  des  polaires  que  les  caractères  du 
grand  phénomène  de  la  précession  ont  été  découverts.  C'est  par  le  déplace- 
ment de  l'équinoxe.  Hipparque,  ayant  comparé  en  —  127  la  longitude  qu'il 
trouvait  à  l'étoile  «  Virginis  avec  celle  que  lui  avait  assignée  Timocharès, 
aperçut  le  changement,  et  conclut  à  une  rétrogradation,  lente  mais  continue, 
du  point  équinoxial  *.  Avec  une  perspicacité  extraordinaire,  il  jugea  que  ce 
mouvement  s'exécute  autour  des  pôles  de  l'écliptique  et  non  pas  dans  le 
sens  de  l'équateur;  puis,  avec  un  pouvoir  de  déduction  non  moins  remar- 
quable, il  conclut  que  ce  mouvement  des  étoiles  ne  leur  appartient  pas  en 
propre,  mais  qu'il  est  dû  au  déplacement  de  la  route  du  Soleil.  En  se  repor- 
tant aux  idées  du  temps,  on  reconnaît  combien  il  a  fallu  s'élever  par  la 
pensée,  et  se  dégager  des  notions  immédiates  des  sens,  pour  établir  ces 
points  fondamentaux. 

Cette  découverte,  la  plus  remarquable  peut-être  de  celles  que  l'antiquité 
a  accomplies  en  astronomie,  fut  comme  la  couronne  de  la  carrière  scieati- 


^  Au  —  XXIV*  siècle.  —  2  Hipparchus,  In  Arati  et  Eudoxi  phaenomena,  Aratus,  lib.  i, 
cap.  3.  —  3  Delambre,  Histoire  de  l'astronomie  ancienne,  1817, 1. 1,  p.  110.  —  *  Ptolemaeus, 
Magna  compositio,  lib.  in,  cap.  2,  lib.  vu,  cap.  1-3. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  211 

fique  d'Hîpparque.  Elle  date,  en  effet,  de  la  dernière  partie  de  sa  vie  active. 
Il  est  facile  de  voir  par  son  commentaire  sur  Aratus  qu'à  Tépoque  où  il 
écrivait  cet  ouvrage  il  ne  Tavait  pas  encore  faile. 

La  précession  ne  fut  cependant  pas  admise  sans  exception  par  les  astro- 
nomes de  Pantiquité.  Geminus,  Théon  de  Smyrne,  Cléomèdes,  qui  avaient 
occasion  de  Texposer,  ont  gardé  un  silence  complet  sur  ce  phénomène. 
Proclus  la  rejetait  comme  imaginaire,  par  la  raison,  dit-il,  que  les  Ghaldéens 
et  les  Égyptiens,  qui  avaient  si  longtemps  observé  le  ciel,  Pauraient  décou- 
verte si  elle  avait  été  réelle  \ 

D'autres  en  Tadoptant  la  déflguraient.  Ils  n'en  faisaient  pas  un  mouvement 
continu.  Sans  aucune  base  dans  l'observation,  si  ce  n'est  peut-être  certaines 
mesures  inexactes,  ils  supposaient  à  l'équinoxe  un  va-et-vient.  Théon  d'Alexan- 
drie, dans  ses  Tables  manuelles,  attribue  cette  conception  aux  astrologues 
placés  entre  Ptolémée  et  lui,  c'est-à-dire  au  III*'  siècle  environ  de  notre  ère. 
Mais  il  n'est  pas  certain  que  cette  idée  ne  soit  pas  plus  ancienne,  car  Hip- 
parque  avait  exprimé  des  doutes  sur  la  parfaite  constance  de  la  durée  de 
l'année.  Or,  à  cette  époque,  où  l'on  regardait  tous  les  mouvements  circulaires 
comme  nécessairement  uniformes,  une  inégalité  de  la  précession  pouvait  seule 
produire  celle  de  l'année  tropique,  et  celte  inconstance  de  la  précessîon  se 
serait  expliquée  par  une  oscillation  des  points  équinoxiaux. 

Quoi  qu'il  en  soit  à  cet  égard,  Théon  nous  apprend  que  les  auteurs  de 
ce  système  attribuaient  aux  équinoxes  un  va-et-vient  de  8%  de  part  et  d'autre 
de  leur  position  moyenne,  dans  une  période  totale  de  2  560  ans.  Ce  chiffre 
suppose  un  déplacement  de  45''  par  an.  Mais  Théon  ajoute  que  cette  théorie 
était  désavouée  par  les  astronomes  sérieux. 

Les  Hindoux  croyaient,  de  leur  côté,  à  une  oscillation  de  l'équinoxe  dans 
une  amplitude  de  27**  ^  Parmi  les  Arabes  la  même  erreur  fut  souvent 
reproduite.  L'oscillation  des  équinoxes  devint  même  pour  eux  une  libration. 
Arzachel,  à  la  fin  du  XI«  siècle,  et  Thébit  ben-Chorah,  dans  le  XI1I«,  faisaient 
mouvoir  le  point  équinoxial  dans  un  cercle  de  4**  19'  de  rayon,  dont  le  centre 
avançait  et  reculait  tour  à  tour,  en  longitude,  de  10*»  45'  dans  une  période 
d'un  peu  plus  de  4  000  ans  '^.  Il  devait  en  résulter  un  changement  périodique 


^  ProcluSy  Hypotyposes,  éd.  Halma,  1820,  p.  69-76.  Suivre  le  texte  et  corriger  la  traduc- 
tion en  cet  endroit.  —  2  Colebrooie,  dans  Asiatic  researches,  vol.  XII,  1816,  p.  208;  repro- 
duit dans  ses  Miscellaneous  essays,  1837,  vol.  II,  voir  p.  377-382.  Comparez  ce  que  nous 
avons  dit  plus  haut,  p.  204.  —  3  Thébit  bm-Corah,  Libellus  de  motu  octavae  sphaerae, 
manuscrit  à  la  Bibliothèque  nationale  de  Paris  et  à  celles  d'Oxford  et  de  Vienne.  Comparez 
Delambre,  Histoire  de  l'astronomie  du  moyen  âge,  1819,  p.  73,  et  R.  Uanis,  dans  Memoirs 
of  the  Astronomical  Society  of  London,  vol.  XV,  1846,  p.  185. 


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212  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VI. 

non  seulement  des  longiludes  mais  des  latitudes^  qui  fut  appelé  trépidation. 
Cette  conception  dépendait  de  conclusions  prématurées^  appliquées  à  des 
observations  peu  exactes.  Copernic  y  croyait  encore  '  et  ce  fut  Tycho  Brahé 
qui  la  répudia  définitivement. 

A  la  Chine,  la  découverte  de  la  précession  des  équinoxes  n'a  pas  été  faite 
longtemps  après  la  mémorable  observation  d'Hipparque  sur  le  changement 
de  longitude  de  Téloile  «  Virginis.  On  y  a  été  amené  plus  directement  par  le 
déplacement  de  Técliptique  même.  En  +  85,  les  auteurs  d'un  ouvrage  d'astro- 
nomie intitulé  Les  Quatre  Principes,  Sse-Fen,  signalèrent  Finexactitude  des 
traités  alors  en  vogue,  qui  plaçaient  le  solstice  d'hiver  a  l'origine  de  la  divi- 
sion 7iieou,  c'est-à-dire  à  /S  Capricorni;  ils  le  trouvaient  à  S*"  de  la  division 
teoti^  qui  commence  à  9  Sagittarii.  On  crut  d'abord  à  une  simple  erreur.  Mais 
en  206  on  retrouva  un  texte  de  Tcheou-kong  qui  plaçait  ce  solstice,  en 
— 1100,  à  2®  de  la  division  nu,  par  conséquent  2*^  à  l'est  de  e  Aquarii,  et 
Ton  vit  dans  le  Chou-king  qu'au  temps  d'Yao  il  tombait  dans  la  division 
hiu,  entre  a  el  (3  Aquarii.  La  rétrogression  devenait  évidente,  et  le  phéno- 
mène était  constaté.  Mais  le  chiffre  n'a  pas  été  bien  connu  des  Chinois. 
Au  -h  V«  siècle,  l'astronome  Tsou-tchong  supposait  1^  en  50  ans,  tandis 
que  Yu-ko  ne  prenait  que  1*^  par  siècle  2.  Dans  les  XI®  et  XII*  siècles,  l'équi- 
noxe  vrai  arrivait  plus  de  deux  jours  avant  celui  du  calendrier. 

L'assertion  de  Proclus  touchant  l'ignorance  de  la  précession  par  les  peu- 
ples qui  avaient  le  plus  anciennement  observé,  n'était  pas  complètement 
exacte.  En  Assyrie,  où  l'astronomie  avait  été  poussée  plus  loin  qu'en  Egypte, 
le  déplacement  des  équinoxes  avait  été  découvert.  On  le  supposait  d'une 
demi -minute  par  siècle,  d'où  la  période  de  rétrogradation  embrassait 
43  200  ans.  Celte  durée  était  regardée  comme  représentant  un  jour  de  la 
vie  de  l'univers.  Elle  se  divisait  d'abord  en  12  saros  ou  heures  cosmiques  de 
3  600  ans.  Chacune  de  ces  heures  comprenait  6  neros  de  600  ans;  le  neros 
se  subdivisait  ensuite  en  ^Osossos  ou  minutes  cosmiques,  composées  chacune 
de  60  ans.  L'année  solaire  ne  faisait  ainsi  qu'une  seconde  de  la  grande  période 
chronologique. 

La  révolution  des  pôles  de  l'équaleur  autour  de  ceux  de  l'écliptique  avait 
un  tel  caractère  de  grandeur  qu'on  y  rattacha  l'existence  même  de  l'univers. 
C'était  Vapokalastasis  ou  restitution.  Il  en  est  question  dans  Virgile^  et 
Dante  y  a  encore  fait  allusion  ^.  Bientôt  on  crut  que  tous  les  mouvements 


*  Copeimicus,  De  revolutionibus  orbium  cœlestium,  lib.  m,  cap.  4.  —  ^  Gaubil,  dans 
les  Lettres  édifiantes,  t.  XXVI,  éd.  1783,  p.  284.  —  3  VirgiliuSy  Eclogae,  lib.  iv,  v.  34. 
—  *  Dante  y  Inferno,  cant.  1,  v.  37. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  LES  PREMIÈRES  DÉDUCTIONS.  313 

célestes  sont  gouvernés  par  de  grandes  périodes  qui,  en  se  combinant  entre 
elles,  ramènent  non  seulement  la  sphère  des  fixes,  mais  toules  les  planètes, 
à  la  môme  position.  Il  fallait,  selon  Achilles  Tatius,  350635  années  pour  que 
tout  revînt  semblable  dans  les  révolutions  géocenlriques  de  Saturne  :  c'était  la 
période  de  restitution  de  celte  planète.  Lorsqu'il  s'agissait  de  toutes  les  pla- 
nètes à  la  fois,  la  longueur  embrassée  était  nécessairement  plus  grande 
encore.  C'était  la  grande  année  de  Platon,  dont  Cicéron  ne  croyait  pas  que 
de  son  temps  on  pût  fixer  la  durée  ^  Mais  Nicetas  Choniales  fut  plus  hardi 
et  donna  le  chiffre  de  1  753  200  ans  ^. 

On  se  figurait  qu'à  l'origine  toutes  les  planètes  étaient  parties  d'un  point 
commun.  Au  commencement  des  temps,  elles  étaient  réunies,  disaient  les 
brahmes,  au  zéro  du  mesha  ou  Bélier.  Albumasar  répète  qu'à  la  création  du 
monde  les  sept  planètes  étaient  ensemble  à  0**  Arietis  et  il  ajoute  que  l'uni- 
vers finira  quand  elles  y  seront  revenues.  C'est  cette  idée  préconçue  qui  a  fait 
indiquer,  chez  différents  peuples,  des  conjonctions  placées  dans  une  antiquité 
fort  reculée  '^.  Mais  il  faut  se  garder  de  prendre  ces  indications  pour  des 
souvenirs  réels.  Il  s'agissait  seulement  de  remonter  à  un  point  de  départ 
général. 

L'idée  de  placer  l'époque  des  tables  à  une  conjonction  hypothétique  très 
ancienne,  commune  à  toutes  les  planètes,  se  trouvait  à  la  fois  dans  l'Inde  et 
à  la  Chine.  D'un  côté  c'était  l'origine  du  ynaha-yuga^  ou  grand  âge  ^,  de 
4320000  ans,  mille  fois  la  vieille  période  chaldéenne  fondée  sur  une  pré- 
cession inexacte.  A  la  Chine,  c'était  le  chang-yuen,  c'est-à-dire  antique 
origine,  mentionnée  dans  le  San-tong  ou  les  Trois  Principes,  livre  à  peu  près 
aussi  ancien  que  notre  ère. 

Après  l'expiration  de  ces  immenses  périodes,  quand  toutes  les  combinaisons 
dans  les  situations  relatives  des  astres  auraient  été  épuisées,  quand  tous  les 
aspects  possibles  des.cieux  se  seraient  déroulés,  l'univers  n'aurait-il  pas 
achevé  sa  course,  et  la  grande  machine  ne  devait-elle  pas  enfin  s'arrêter? 
Tout  ce  qui  a  vie  n'est-il  pas  d'ailleurs  sujet  à  la  mort?  C'était  une  opinion 
générale,  dans  l'antiquité,  que  l'univers  finirait  par  être  dévoré  par  le  feu  : 
ex  qtw  venturum  nostri  pulant,  iit  ad  extremum  omnis  miindns  ignescercl^ 
(lit  Cicéron  ^.  Au  X®  siècle,  la  fin  du  monde  fut  même  annoncée  à  courte 
échéance  par  Bernard  de  Thuringe,  dont  les  avertissements  jetèrent  l'Eu- 


^  Cicero,  De  republica,  lib.  vi,  cap.  15.  —  ^  Maavbius,  Expositio  in  somnium  Scipionis, 
lib.  H,  cap.  11.  —  3  Voir  plus  haut,  chap.  V,  p.  146.  —  ^  Comparez  Stuhr,  Untersuchungen 
ûber  die  Sternkunde  unter  den  Chinesen  und  den  Indiern,  1831,  p.  120, 124.  —  ^  CicerOy 
De  natura  deoruni,  lib.  n,  cap.  46. 


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214  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VI. 

rope  entière  dans  Tépouvante.  C'était  Fan  1 000  qui  devait  mettre  un  terme 
à  l'existence  de  Funivers, 

Pourtant  le  monde  est  encore  là,  et  les  corps  célestes  suivent  leur  marche 
déterminée  avec  la  même  constance  et  selon  les  mêmes  lois  immuables,  qui 
semblent  dominer,  pour  ainsi  dire,  le  cours  du  temps.  Il  n'y  a  pas  de  période 
commune,  si  grande  qu'elle  soit,  qui  embrasse  toutes  ensemble  les  périodes 
particulières  des  différents  astres.  On  a  beau  augmenter  les  multiples,  la 
coïncidence  n'est  jamais  rigoureuse  :  il  faut  les  augmenter  encore,  sans 
encore  réussir.  Les  nombres  originaux  sont  incommensurables  entre  eux,  et 
par  conséquent  quelque  longue  que  soit  la  durée,  jamais  un  aspect  donné  ne 
peut  se  reproduire  rigoureusement.  Suivant  le  mol  de  Descartes,  c'est  «  le 
plus  grand  exemple  de  la  variété  dans  l'univers.  » 

C'était  donc  en  vain  que  les  anciens  astronomes  attendaient  un  retour  à 
un  état  antérieur.  Mais  dans  cette  variété  infinie  de  l'ensemble,  chaque  corps 
en  particulier  suit  sa  route  avec  une  majestueuse  constance,  bien  propre  à 
donner  l'idée  de  la  permanence  des  mouvements  et  de  la  stabilité  des  choses 
célestes. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.    FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  315 


CHAPITRE  VIL 

ÉPOQUE  EMPIRIQUE  (suite).  ~  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES. 


Origine  de  l'astrologie.  —  La  semaine  planétaire.  —  L'astrologie  en  Afrique  et  chez  les 
Orientaux.  —  L'astrologie  dans  le  Nouveau  Monde.  —  L'astrologie  dans. la  civilisation 
gréco-romaine.  —  L'astrologie  au  moyen  âge  et  dans  l'Europe  moderne.  —  Principes  de 
l'astrologie.  —  L'horoscope.  —  Les  symboles  astrologiques.  ~  Le  sort  des  systèmes. 


Origine  de  l'astrologie.  —  La  régularité  géométrique  des  mouvements 
des  astres  était  venue  renverser  Tidée  que  ces  corps  eussent  un  libre  arbitre. 
On  dut  cesser  de  leur  attribuer  le  caractère  de  personnalité  qui  avait  donné 
lieu  à  Tastrolâtrie.  Quand  on  vit  que  ces  mouvements  suivaient  des  règles 
déterminées,  qu'ils  étaient  susceptibles  d'être  soumis  au  calcul  et  prévus 
avec  une  certaine  exactitude,  l'univers  se  matérialisa.  Les  diamètres  énormes 
des  globes,  les  dimensions  prodigieuses  de  l'espace  où  ils  circulent,  tout  se 
réunissait  pour  donner  un  simple  caractère  physique  à  l'astronomie,  et  pour 
convertir  le  monde  des  dieux  et  des  génies  célestes  en  un  pur  exemple  de 
mécanique  et  de  géométrie. 

Cette  matérialisation  ne  pouvait  arriver  cependant  qu'à  un  certain  point 
du  développement  scientifique.  Elle  n'était  pas  à  la  portée  du  sauvage  ni 
même  du  barbare  :  elle  exigeait  un  certain  état  de  connaissances  et  par 
conséquent  de  civilisation.  Elle  ne  pouvait  venir  qu'après  l'astrolàtrie,  comme 
celle-ci  était  venue  après  la  sorcellerie.  Mais  si  les  astres  n'agissaient  plus  à 
titre  divin,  par  une  volonté  arbitraire  et  capricieuse,  on  leur  attribuait  des 
influences  physiques,  qui  en  continuaient  la  puissance  sous  un  autre  aspect. 
Il  appartenait,  du  reste,  à  un  âge  de  systématisation  et  de  travail  subjectif 
d'édifier  tout  un  ensemble  de  rapports,  légèrement  établis  et  poussés  dans 
des  détails  illusoires,  entre  les  astres  et  nous.  Ce  fut  l'ère  de  l'astrologie, 
dont  la  place  est  si  naturellement  marquée  dans  le  développement  de  l'esprit 
humain  que  nous  allons  la  trouver  chez  tous  les  peuples  qui  étaient  arrivés 
à  calculer  les  mouvements  célestes,  mais  chez  ceux-là  seulement. 


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316  INTRODUCTION.   CHAPITRE  Vit. 

A  sa  naissance^  on  voit  même  l'astrologie  se  lier  encore  à  la  sorcellerie, 
comme  à  une  espèce  d'ancélre.  Médée,  la  grande  magicienne,  choisit  un 
clair  de  Lune  pour  aller,  dans  son  char  attelé  de  dragons,  cueillir,  sous 
Pinfluence  de  Pastre,  les  herbes  qui  doivent  rajeunir  Eson.  Pendant  des 
siècles,  les  sorcières  ont  tenu  leurs  réunions  par  le  clair  de  Lune.  Mais  Tastro- 
logue  était  plus  qu'un  sorcier  ou  un  conjureur.  Au  temps  de  Faslrolâlrie  le 
magicien  était  devenu  un  prêtre;  à  Pépoque  de  Pasirologie  c'était  un  savant. 

On  avait  été  frappé  de  Pinfluence  en  quelque  sorte  universelle  du  Soleil 
sur  la  lumière,  sur  la  chaleur,  sur  la  végétation,  sur  la  santé  humaine.  Lors- 
qu'on fut  parvenu  à  calculer  le  cours  de  cet  astre,  avec  une  exactitude  que  les 
observations  venaient  attester,  on  crut  qu'on  pourrait  du  même  coup  annoncer 
aussi  sûrement  les  températures,  puis,  par  une  pente  d'idées  assez  naturelle, 
les  pluies  et  les  vents  qui  sont  propres  aux  différentes  saisons  ^  Les  orages 
ne  sont-ils  pas  plus  fréquents  en  été  qu'en  hiver?  Ne  sont-ils  pas  par 
conséquent  ramenés  par  les  astres,  comme  la  vendange  et  la  moisson? 
N'est-ce  pas  Paspect  du  ciel  étoile  qui,  dans  les  Géorgiques  de  Virgile,  indique 
au  campagnard  les  moments  où  il  doit  semer  ou  labourer?  Ce  sont  les  astres 
qui  lui  amènent  aussi  la  récolte,  les  astres  et  non  pas  le  Soleil  seulement; 
car  si  le  Soleil  seul  agissait,  toutes  les  années  seraient  exactement  les  mêmes, 
et  l'observation  prouve  qu'elles  ne  se  ressemblent  jamais  parfaitement. 

Pline,  en  parlant  des  diff'érents  vents,  les  fait  presque  tous  naitre  du  lever 
ou  du  coucher  d'une  étoile  ou  d'une  constellation  ^.  L'abondance  ou  la  disette, 
la  santé  ou  les  maladies  suivaient  les  saisons  et  les  météores,  comme  des 
conséquences  qui  paraissaient  nécessaires  et  dépendaient  des  mouvements 
célestes.  C'était  l'astrologie  naturelky  qui  fait  encore  l'objet  de  la  croyance 
générale  des  populations  civilisées,  au  XIX*  siècle,  à  la  seule  exception  des 
astronomes  et  des  météorologistes  de  profession. 

Combien  il  était  aisé,  pour  des  esprits  portés  à  la  déduction,  de  continuer 
l'édifice  ainsi  commencé  sur  des  présomptions,  et  d'arriver  à  l'astrologie 
judiciaire^  qui  trace  pour  l'homme,  d'après  la  disposition  du  ciel  à  l'instant 
de  sa  naissance,  la  ligne  qu'il  doit  parcourir  dans  le  temps!  Les  astres  qui  lui 
distribuent  les  forces  et  la  santé  ne  doivent-ils  pas  également  déterminer 
son  caractère,  lui  donner  ses  passions,  le  conduire  à  la  fortune  ou  le  livrer 
aux  périls  et  aux  malheurs  ? 

La  constance  et  la  régularité  des  mouvements  célestes  avaient  un  caractère 
de  fatalité,  qui  commandait,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi,  les  effets  des  situa- 


ï  Ptolemaeus,  Quadripartitum,  lib.  ii,  cap.  10.  —  2  PUnitis,  Historia  naturalis,  lib.  ii, 
cap.  47. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  317 

lions  des  astres.  Ces  effets  nous  touchaient  de  tous  les  côtés.  Homère  croyait 
qu'un  homme^  dès  Finstant  où  il  est  né^  ne  peut  plus  éviter  sa  bonne  ou  sa 
mauvaise  destinée  '.  «  Les  astres^  d'après  l'exposition  de  Diodore^  influent 
d'une  manière  absolue  et  décisive  sur  la  naissance  des  hommes  el  détermi- 
nent leur  bon  ou  leur  mauvais  sort.  Les  changements  qui  surviennent  dans 
le  ciel  sont  autant  de  signes  de  bonheur  ou  de  malheur  pour  les  pays  et  les 
nations  aussi  bien  que  pour  les  rois  el  les  individus.  Les  astros  deviennent 
ainsi  les  interprètes  des  volontés  divines^  ou  pour  mieux  dire  des  arrêts  du 
destin  ^.  »  Les  hommes^  représenle  également  Aulu  Gelle,  ne  font  rien 
spontanément;  toutes  leurs  actions  sont  dirigées  par  les  étoiles  et  par  les 
guides  sidéraux  ^. 

Aussi  assura-l-on  que  d'après  les  différentes  configurations  des  planètes^ 
on  pouvait  infailliblement  conclure  le  sort  de  tous  les  individus.  Les  posi- 
tions des  aslres^  au  moment  de  la  naissance  de  chaque  mortel^  établissaient 
l'immuable  règle  de  ses  jours.  Il  ne  s'agissait  que  de  bien  connaître  ces 
positions  pour  savoir^  par  une  suite  nécessaire^  nos  inclinations^  nos  talents, 
nos  mœurs  et  les  événements  de  notre  vie.  Par  là  on  pouvait  prédire  à  chacun 
la  prospérité  ou  l'infortune,  la  maladie  ou  la  santé,  la  longueur  de  la  vie  et 
le  genre  de  mort. 

Le  passage  de  l'astrologie  naturelle  à  la  judiciaire  s'est  fait,  très  proba- 
blement, par  l'intermédiaire  de  la  médecine.  L'influence  des  saisons,  el  par 
suite  jusqu'à  un  certain  point  celle  des  astres  ou  au  moins  du  Soleil  sur  les 
maladies,  avait  un  côté  vrai.  On  l'exagéra,  en  rapportant  aux  aspects  du  ciel 
étoile  ce  qui  dépendait  des  temps  de  l'année.  Hippocrate  attribuait  au  retour  des 
Pléiades,  d'Arcturus  el  de  Sirius  des  influences  funestes  sur  la  santé  humaine. 
Il  croyait  à  l'existence  de  jours  critiques,  dont  il  plaçait  la  cause  dans  les  levers 
et  les  couchers  héliaques.  Sirius,  venant  à  la  fin  de  l'été  et  se  dégageant  de 
plus  en  plus  du  Soleil  en  automne,  était  l'astre  qui,  d'après  une  opinion  fort 
ancienne,  répandait  la  peste  au  milieu  des  populations  ^  Galien  mettait  au 
contraire  en  première  ligne  l'action  de  la  Lune.  Celte  action  ne  se  voyail-elle 
pas  dans  les  marées,  dans  la  menstruation  des  femmes,  dans  les  gelées  el  les 
rosées  nocturnes  lorsque  l'astre  brillait  de  tout  son  éclat?  Dans  cet  échafau- 
dage de  déductions  prématurées,  il  n'était  pas  facile  de  distinguer  ce  qui 
était  fondé  de  ce  qui  était  illusoire  et  purement  fictif. 

Toute  la  substance  du  corps  humain,  dit  Firmicus  ^,  est  soumise  à  l'action 


^  Homerus,  Ilias,  lib.  vi,  v.  488.  —  2  Diodoms  Siculus,  Bibliotheca  historica,  lib.  n, 
cap.  3.  —  3  Si  homines  nihil  sua  sponte  faciunt,  sed  ducentibus  stellis  et  aurigantibus  (Aulus 
GelliuSy  Noctes  alticae,  lib.  xiv,  cap.  1).  —  ^  Uomertis,  Ilias,  lib.  xxii,  v.  29.  —  ^  Firmicus, 
Âstronomicon,  lib.  iv,  praef. 


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818  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VII. 

impérieuse  du  Soleil,  depuis  le  moment  où  le  souffle  de  Pâme  divine  vient 
animer  la  matière  du  corps.  Cette  partie  du  feu  sacré  qui  descend  dans  la 
matière  cl  s'y  enchaîne  par  la  génération,  ne  s'y  attache  qu'autant  que  le 
corps  est  suffisamment  organisé  pour  la  contenir.  Il  faut  que  Tâme  et  le 
corps  aient  entre  eux  ces  rapports  qui  facilitent  le  développement  du  feu 
divin,  lequel  doit  gouverner  cette  portion  de  matière  et  en  faire  un  tout 
parfait,  résultant  de  l'association  des  deux  natures.  De  là  suit  la  nécessité  de 
connaître  ce  que  le  corps  humain  tient  des  astres  et  ce  qui  est  soumis  à  leurs 
influences  et  à  leur  pouvoir. 

L'astrologie  avait  donc  la  prétention  d'être,  dans  un  autre  champ,  un  de 
ces  travaux  de  raisonnement  dont  la  géométrie  était  un  si  remarquable 
exemple.  Seulement  c'était  un  système  de  déductions  légèrement  faites  et 
prématurées.  Ces  déductions  hàlives,  mal  rattachées  à  leur  base,  portaient 
encore  des  traces  des  entrainements  d'imagination  qui  distinguent  la  pre- 
mière jeunesse  des  individus,  des  nations  et  des  sciences. 

La  preuve  de  ce  caractère,  c'est  que  l'astrologie  était  une  science  divina- 
toire, et  que  sous  l'empire  de  l'imagination  on  avait  commencé  par  faire  de 
la  divination  toute  fantaisiste,  toute  gratuite,  sans  relier  savamment  les  eifets 
à  des  causes.  Si  la  feuille  de  laurier  qu'on  jetait  au  feu  venait  à  pétiller,  c'était 
un  heureux  présage.  L'éternuement,  les  tintements  dans  les  oreilles,  le  tres- 
saillement d'un  muscle,  la  rencontre  fortuite  de  deux  animaux,  les  paroles 
échappées  aux  enfants,  les  nuages  du  ciel,  le  vol  des  oiseaux  avaient  long- 
temps contenu  les  signes  de  l'avenir,  avant  qu'on  établit  systématiquement 
l'influence  des  astres.  Voulait-on  savoir  ce  qui  devait  arriver,  découvrir  un 
coupable  ou  retrouver  un  objet  perdu,  connaître  les  sentiments  d'une  per- 
sonne aimée,  à  quoi  recourait-on,  dans  la  période  d'imagination?  On  jetait 
une  coupe  dans  une  fontaine,  en  examinant  comment  elle  allait  au  fond  ;  on 
déchirait  un  pétale  de  rose  en  étudiant  le  son  qu'il  faisait  entendre;  on  se 
mettait  un  enduit  sur  les  ongles,  et  les  crevasses  qui  se  formaient  dans  cet 
enduit,  à  mesure  qu'il  séchait,  avaient  leur  signification  ;  on  faisait  griller 
une  tête  d'âne  pour  examiner  le  changement  des  chairs;  on  laissait  tomber 
de  la  cire  fondue  dans  de  l'eau  froide,  afin  de  juger  des  événements  futurs 
d'après  les  contours  de  la  goutte  figée;  on  épiait  la  fumée  quand  elle  s'éle- 
vait, la  mousse  ou  l'écume  légère  d'un  liquide,  la  pointe  plus  ou  moins 
émoussée  d'une  flèche  ou  d'un  javelot,  les  indications  surtout  de  la  baguette 
divinatoire. 

Ce  fut  une  spécialité  de  distinguer  tous  ces  indices,  et  une  classe  de 
prêtres  divinateurs  remplaça  les  sorciers,  les  chamans,  les  wizards,  les 
conjureurs  de  la  sauvagerie.  C'étaient  ces  prêtres  qui,  à  Rome,  ouvraient  la 


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ÉPOQUE    EMPIRIQUE.   FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  219 

victime  pour  annoncer  Tavenir  d'après  l'aspect  du  foie,  Célaîenl  eux  qui, 
chez  diflTérents  peuples,  lisaient  les  événements  futurs  dans  les  mouvements 
des  serpents,  et  particulièrement  des  couleuvres,  qu'ils  maniaient  au  grand 
effroi  des  spectateurs.  C'étaient  les  prêtres  celtes  qui  élevaient  dans  les  bois 
sacrés  des  chevaux  tout  blancs,  dont  les  hennissements  leur  disaient  l'avenir. 

On  était  alors  au  règne  florissant  de  l'imagination.  Il  n'y  avait  pas  de 
tentative  d'explication  logique.  Il  n'y  avait  pas  de  principes;  tout  était 
intuition,  tout  se  réduisait  aux  données  de  la  tradition.  C'était  une  foi  :  on 
pouvait  croire  ou  ne  pas  croire,  mais  il  n'y  avait  pas  de  terrain  pour  le 
raisonnement. 

L'astrologie  venant  un  peu  plus  lard,  à  Tége  des  systèmes,  à  l'époque  où 
la  science  commençait  à  déduire,  combina  en  quelque  sorte  les  deux  carac- 
tères. Elle  éleva  son  édifice  sur  de  prétendus  principes,  d'où  elle  tirait  de 
rigoureuses  et  savantes  conclusions.  Elle  avait  cru  rattacher  ses  déductions 
à  une  base  objective,  mais  le  lien  n'était  qu'un  lien  d'imagination. 

La  semaine  planétaire.  —  Avant  d'entrer  dans  le  détail  des  conceptions 
astrologiques  des  différents  peuples,  il  ne  sera  pas  sans  utilité  de  nous  arrêter 
un  instant  à  l'institution  de  la  semaine  planétaire  de  sept  jours,  qui  se  rattache 
à  ce  mouvement  d'idées.  Les  limites  dans  lesquelles  cette  semaine  s'était 
propagée  marquent,  en  effet,  celles  des  nations  qui  étaient  arrivées  au  déve- 
loppement intellectuel  correspondant  à  la  phase  de  l'astrologie.  On  verra 
mieux  ainsi  comment  tout  se  lie  dans  ce  développement,  et  comment  un 
certain  trait  étant  connu,  on  pourrait  presque  en  conclure  tous  ceux  qui 
l'accompagnent  sur  le  même  horizon. 

C'est  aux  planètes  qu'il  faut  rattacher  l'hebdomas  ou  semaine  de  sept 
jours,  et  nous  allons  voir  que  l'usage  de  cette  période  était  limité  à  des 
groupes  de  peuples  arrivés  à  la  connaissance  des  astres  mobiles.  Cette  cir- 
constance a  sa  valeur,  pour  répondre  à  ceux  qui  avaient  voulu  tirer  l'heb- 
domas de  la  subdivision  du  mois  lunaire. 

Il  est  bien  vrai  qu'on  a  trouvé  chez  plusieurs  peuples  un  certain  fraction- 
nement du  mois.  Chez  les  Incas,  par  exemple,  il  se  divisait,  d'après  les 
apparences  de  la  Lune,  en  deux  parties  principales,  le  croissant  et  le  décours, 
qui,  à  leur  tour,  se  partageaient  chacune  en  deux  subdivisions.  Mais  il  ne 
s'agissait  pas  de  périodes  fixes,  c'est-à-dire  d'un  nombre  de  jours  réglé 
invariablement  ni  servant  à  compter  le  temps  ;  ce  n'était  donc  pas  une 
semaine. 

Vingt-deux  ou  même  vingt-quatre  siècles  avant  notre  ère,  les  Accadiens 
avaient  une  période  de  sept  jours,  d'origine  lunaire.  Ils  comptaient  quatre 


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Î40  INTRODUCTION.   CHÂPITUE  VU. 

de  ces  périodes  à  la  suite  Tune  de  Fautre^  dans  la  lunaison;  puis  ils  ajou- 
taient, pour  achever  le  mois,  deux  jours  complémentaires,  après  quoi  ils 
recommençaient  ^  Il  ne  s'agissait  donc  pas  pour  eux  d'un  élément  de 
mesure  continu  et  leurs  sept  jours  n'avaient  pas  d'ailleurs  de  noms  plané- 
taires. 

C'est  dans  ces  conditions  primitives  que  les  Juifs  paraissent  avoir  emprunté 
à  la  Mésopotamie  l'hebdomas,  dont  ils  ont  fait  très  anciennement  usage.  Ils 
n'avaient  pas  pour  les  jours  de  dénominations  planétaires  et  se  bornaient  à 
les  désigner  par  un  numéro  d'ordre.  Ils  nommaient  le  samedi  sabbatfi,  travail 
cessant.  Or,  en  hébreu,  Saturne  s'appelle  Sabbalhai,  l'étoile  du  sabbath;  en 
sorte  que  c'est  le  jour  qui,  plus  tard,  a  donné  son  nom  à  la  planète  et  non 
la  planète  au  jour. 

Le  caractère  de  la  véritable  semaine  est  au  contraire  de  faire  dépendre  les 
jours  des  planètes.  Sous  cette  forme,  l'origine  en  est  relativement  récente 
et  se  rattache  clairement  au  développement  des  idées  astrologiques.  On  n'en 
trouve  pas  de  mention  avant  le  —  \^^  siècle  -.  Il  n'existe  pas  de  raison  pour 
rejeter  l'origine  que  les  Grecs  classiques  lui  attribuaient.  Chacune  des  vingt- 
quatre  heures  du  jour  avait  été  consacrée  à  une  planète,  dans  l'ordre  des 
distances  supposées,  Saturne,  Jupiter,  Marà,  Soleil,  Vénus,  Mercure,  Lune, 
et  en  reprenant  cet  ordre  indéfiniment.  Le  jour  avait  reçu  le  nom  de  la 
planète  qui  présidait  à  sa  première  heure.  En  24  heures,  les  7  planètes  reve- 
naient 3  fois,  et  il  y  en  avait  en  outre  3  de  la  4™^  série.  Partant  de  Saturne 
et  avançant  chaque  fois  de  3  rangs,  on  a  en  effet  la  succession  Saturne, 
Soleil,  Lune,  Mars,  Mercure,  Jupiter,  Vénus,  qui  est  celle  des  symboles  des 
jours  dans  notre  hebdomas  ^  L'usage  de  la  période  de  sept  jours  s'est  peu 
a  peu  étendu  au  loin;  mais  il  n'était  pas  devenu  universel,  comme  on  l'a 
prétendu  à  tort.  Nous  allons  circonscrire  l'aire  géographique  dans  laquelle 
il  s'était  répandu. 

En  Orient,  la  semaine  était  parvenue  jusqu'aux  extrémités  du  continent. 
Il  est  impossible  d'établir  avec  exactitude  à  quelle  époque  elle  a  été  portée  à 
la  Chine,  mais  cette  époque  est  loin  d'être  aussi  reculée  qu'on  l'avait  pensé. 
Le  Y-king  ou  livre  des  sorts  n'en  fait  pas  mention.  Le  passage  des  commen- 
taires de  Confucius  sur  les  textes  de  Ou-cn-ouang  et  de  Tcheou-kong,  où 
Gaubil  avait  cru  la  voir  indiquée,  expose  seulement  certaines  idées  supersti- 


^  G.  Bawlimon,  Cuneiform  inscriptions  of  Western  Asia,  vol.  IV,  1875,  pi.  32  et  33;  Sayce, 
dans  Records  of  the  past,  vol.  VII,  1876,  p.  159.  —  ^  De  Witte,  dans  Gazette  archéologique, 
1877,  p.  52.  —  3  Dion  Cassius,  Historia  romana,  lib.  xxxvn,  cap.  17,  18.  Comparez  Aulus 
GelliuSy  Noctes  atticae,  lib.  m,  cap.  10. 


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ÉPOQUE  EMPiniQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  291 

tieuses  attachées  au  nombre  7.  A  la  Chine^  la  division  du  mois  était  par 
décades,  et  Phebdomas,  toujours  resté  en  dehors  du  système  du  calendrier, 
ne  parait  avoir  été  connu  que  postérieurement  à  Torigine  de  notre  ère. 

On  voit  dans  la  relation  historique  de  Martini  que  les  Chinois  avaient 
associé  la  semaine  aux  28  étoiles  lunaires  K  Chaque  étoile  étant  assignée  à 
un  jour,  les  28  astres  servaient  pendant  4  semaines  consécutives,  après 
lesquelles  on  recommençait.  Mais  il  est  difficile  de  préciser  à  quel  moment 
cet  usage  a  pris  naissance.  Si,  comme  on  le  pense  maintenant,  les  Chinois 
ont  reçu  des  Hindoux  le  zodiaque  lunaire  à  28  divisions,  c'est  peut-être  aussi 
par  eux  qu'ils  ont  connu  la  semaine. 

Or,  Tintroduction  de  Thebdomas  dans  la  Perse  et  dans  Plnde  ne  s'est  pas 
faite  h  une  haute  antiquité.  Dans  aucun  passage  du  Zend-Avesta  il  n'est  ques- 
tion des  génies  de  la  période  de  sept  jours,  bien  que  ceux  de  toutes  les  autres 
divisions  chronologiques  soient  indiqués.  Les  jours  de  la  semaine  ne  sont 
mentionnés  dans  aucun  monument  de  la  littérature  védique,  ni  dans  le  grand 
dictionnaire  d'Amarasinha,  rapporté  ordinairement  au  I*""  siècle  de  notre  ère, 
ni  même  dans  les  Jainas  du  V®  siècle.  A  l'époque  des  Védas,  comme  on  le 
voit  par  le  Tatliriya-brâhmana,  on  se  bornait  à  partager  le  mois  en  deux 
périodes,  la  moitié  claire,  de  la  nouvelle  à  la  pleine  lune,  et  la  moilié  obscure, 
de  la  pleine  lune  à  la  néoménie  suivante. 

Mais  il  est  certain  que  la  semaine  de  sept  jours  a  été  propagée  avec  le 
bouddhisme  d'un  côté  et  avec  l'islamisme  de  l'autre.  De  l'Inde  elle  était 
parvenue  à  Ceyian,  dans  l'Indo-Chine  et  jusqu'à  Java,  où  elle  s'arrêtait  du 
côté  de  l'Orient  ^.  Dans  ces  contrées,  elle  appartenait  au  système  de  connais- 
sances apportées  de  l'Inde.  En  Océanie,  elle  était  tout  à  fait  inconnue  avant 
l'arrivée  des  Européens. 

Les  Égyptiens^  et  les  Grecs  ^  employaient,  comme  les  Chinois,  la  décade, 
qui  avait  l'avantage  de  subdiviser  exactement  le  mois  de  30  jours,  mais  ils 
ne  se  sont  servis  de  la  semaine  que  plus  tard.  Les  Égyptiens  avaient  longtemps 
consacré  chaque  jour  à  lui  dieu,  mais  ces  dieux  des  jours  n'étaient  nullement 
ceux  des  planètes.  Dans  l'antiquité,  toute  l'Afrique  intérieure  était  restée 
étrangère  à  l'hebdomas.  Les  Grecs  n'eurent  pas  connaissance  de  cette  division 
du  temps  avant  l'époque  brillante  d'Alexandre.  Il  n'y  en  a  pas  de  trace  chez 
les  Étrusques,  qui  se  bornaient  à  couper  le  mois  en  deux  parties  par  les 


^  Plus  haut,  chap.  IV,  p.  lil.  —  ^  Raffles,  History  of  Java,  vol.  I,  1830,  p.  531  ;  W.  von 
Humboldt,  Ueber  die  Kawi  Sprache  auf  der  Insel  Java,  vol.  I,  1836,  p.  187-190.  —  3  Lepsius, 
Chronologie  der  /Egypter,  Abth.  I,  1849,  p.  132.  —  ^  Potier,  Antiquities  of  Greece, 
éd.  d'Edinburgh,  1804,  vol.  I,  p.  497. 


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«22  INTRODUCTION.   CHAPITRE    VI!. 

ides.  A  Rome,  la  semaine  n'est  même  parvenue  que  sous  les  Césars  \  Mais 
plus  tard  elle  s'est  répandue  à  la  suite  du  christianisme  au  Nord  et  de  Tisla- 
misme  au  Midi.  Les  noirs  devenus  mahométans  Tout  adoptée  à  mesure  de 
leur  conversion,  tandis  que  les  noirs  idolâtrés  ne  l'ont  pas  encore. 

Dans  les  pays  du  Nord,  la  semaine  des  peuples  germaniques  est  clairement 
une  adaptation  de  la  semaine  babylonienne.  Il  suffît  pour  s'en  convaincre 
de  considérer  les  noms  des  jours  :  ces  noms  sont  empruntés  à  ceux  des 
divinités  qui  correspondent  aux  mêmes  dieux  planétaires  de  la  mythologie 
classique  :  Tuu  ou  Tiig  est  Mars,  Odin  ou  Wodan  est  Mercure,  Thor 
Jupiter,  Fréa  ou  Frigga  Vénus. 

Cette  semaine  avait  pénétré  chez  les  Scandinaves.  Mais  en  dehors  des 
limites  que  nous  venons  de  tracer,  il  n'en  existait  plus  de  vestige.  Les  peu- 
ples de  l'Amérique,  en  particulier,  y  étaient  restés  complètement  étrangers  ^ 
Quelques-uns  avaient  des  périodes  à  peu  près  analogues,  mais  diiïérant 
entre  elles  par  le  nombre  de  jours.  Au  Pérou,  les  Incas  avaient  une  semaine 
de  9  jours,  dont  3  faisaient  leur  mois,  composé  de  27  jours.  Au  Mexique,  on 
en  employait  une  de  13  jours,  qui  était  d'origine  lunaire  et  non  planétaire. 
Dans  la  lunaison  il  n'y  a,  en  effet,  que  26  jours  actifs,  car  à  l'époque  de  la 
conjonction  on  cesse  pendant  quelques  jours  de  voir  la  Lune.  Depuis  la 
réapparition  de  cet  astre  le  soir  jusqu'à  l'opposition,  on  compte  13  jours,  et 
depuis  l'opposition  jusqu'à  la  disparition  le  matin,  i3  autres  jours.  Ce 
nombre  43  se  rattachait  en  outre,  pour  les  Aztèques,  au  système  d'interca- 
lation  et  se  trouvait  lié,  par  conséquent,  à  l'institution  du  calendrier.  Quant 
à  la  période  de  5  jours  des  Mexicains,  elle  n'avait  rien  d'astronomique  et 
ne  servait  qu'à  ramener  les  marchés,  comme  les  8  jours  de  la  période  dite 
nundinale  de  Rome.  On  voit  donc  que  l'hebdomas  a  été  une  création  quelque 
peu  tardive  et  qu'il  était  resté  exclusivement  attaché  à  la  partie  civilisée  de 
l'Ancien  Continent. 

C'est  précisément  dans  le  même  cercle,  dans  l'aire  géographique  dont 
nous  venons  de  poser  les  limites,  que  l'astrologie  a  flori  et  a  pris  possession 
des  populations.  C'était  une  science  planétaire  qui,  par  conséquent,  ne  pou- 
vait éclore  avant  que  l'attention  des  hommes  se  fut  portée  sur  les  grandes 
planètes  et  sur  leurs  mouvements.  La  semaine  était  une  sorte  d'application 
de  ces  connaissances  à  la  vie  journalière.  On  s'explique  ainsi  pourquoi  elle 
appartient  à  la  même  phase.  Elle  ne  se  montre  qu'après  la  première  étude 
des  planètes  et  après  le  culte  des  corps  célestes. 


^  C.  L.  Ideler,  Handbuch  der  Chronologie,  vol.  I,  182S,  p.  88.  -  ^  A.  de  Humboldt, 
Vue  des  Cordillères,  éd.  8",  t.  1,  1814,  p.  340. 


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ÉPOQUE  EMPlBfQUE.   FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  225 

L'astrologie  en  Afrique  et  chez  les  Orientaux.  —  L'astrologie,  erreur 
savante  liée  aux  théories  planétaires,  ne  pouvait  pas  non  plus  devancer  ces 
théories.  Elle  n'a  de  place  ni  pendant  le  règne  du  fétichisme,  ni  môme  aux 
déhuts  de  celui  de  Taslrolâtrie.  Elle  ne  pouvait  pas  plus  que  la  semaine  se 
trouver  chez  les  noirs  incultes  de  TAfrique,  ni  chez  les  Indiens  les  plus 
grossiers  du  Nouveau  Continent.  Depuis  les  Boschiménes  et  les  Holtentotsdu 
Cap  jusqu'aux  Ashanties  et  aux  iVlandingos  de  la  Guinée  et  du  Sénégal,  il 
n'y  en  a  pas  de  traces.  Ces  peuplades  sont  les  représentants  d'un  passé 
extrêmement  ancien,  arrêté  avant  la  découverte  des  grandes  planètes.  Mais 
où  la  civilisation  s'était  élevée  au  niveau  convenable,  l'influence  des  astres 
faisait  partie  des  croyances  de  la  société. 

Ainsi,  en  Egypte,  l'astrologie  avait  été  cultivée  à  une  éqoque  fort  recu- 
lée *.  Au  temps  d'Hérodote,  elle  y  était  d'un  usage  général  2.  Elle  restait 
quelque  peu  mêlée  à  la  mythologie  astrolâlre,  qui  l'avait  précédée.  Les 
livres  d'Hermès  représentaient  les  trente-six  décans'  ou  horoscopes  occupés, 
sous  la  direction  d'un  dieu  multiforme,  à  dispenser  la  vie,  suivant  une 
marche  déterminée,  concurremment  avec  les  planètes  ^.  N'est-ce  pas  la  com- 
binaison de  tous  les  mouvements  qui  engendre  au  ciel  les  rapports  variables 
du  Soleil  avec  les  signes  zodiacaux  et  les  diflerents  aslérismes,  et  qui  par  là 
amène  les  levers,  les  couchers,  les  conjonctions  et  les  oppositions?  Or,  se 
disait-on,  tout  cela  se  reflète  sur  la  Terre  par  la  marche  de  l'année,  des 
mois,  des  saisons  et  des  influences  qui  y  correspondent.  Les  Egyptiens 
étaient  persuadés  que  ce  que  nous  croyons  dépendre  de  notre  volonté  et  de 
notre  libre  détermination  se  trouvait  en  réalité  lié  aux  conflguralions  des 
astres  et  qu'en  cela  consistait  la  destinée  ^.  Quiconque,  disaient  plus  tard  les 
Arabes,  connaît  cette  grande  chaîne  qui  rattache  le  monde  inférieur  au 
monde  supérieur,  ou  la  Terre  au  ciel,  connaît  absolument  tous  les  mystères 
de  la  nature. 

Dans  l'astrologie  égyptienne,  le  corps  humain  était  divisé,  à  l'instar  du 
zodiaque,  en  36  parties  ou  régions,  dont  chacune  était  sous  la  protection 
d'un  décan  ^  Necepso,  un  des  maîtres  de  cette  astrologie,  avait  lié  l'influence 
des  décans  aux  difl*érents  états  de  la  santé  de  l'homme  ^.  Sur  les  anciens 
calendriers  égyptiens,  on  voit  non  seulement  les  levers  et  les  couchers  des 
étoiles,  mais  aussi  les  vents  qui  doivent  soulHer  à  ces  époques  et  qui  sont 


^  Cicero,  De  divinatione,  lib.  i,  cap.  1.  —  2  Herodotus,  Historia,  lib.  11,  cap.  82.  — 
3  Plus  haut,  chap.  IV,  p.  134.  —  ^  Hermès  trismegisius ,  Asclepius,  cap.  8,  10.  — 
5  Porphyrius,  Epistola  ad  Anebonem.  —  c  Origeiies,  Contra  Celsum,  lib.  viii.  —  ^  Fir- 
tnicuSt  Astronomicon ,  lib.  iv,  cap.  16. 


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324  INTRODI'CTION.    CHAPITRE    VII. 

censés  Teffel  de  ces  levers  et  de  ces  couchers  \  Le  tableau  du  tombeau  de 
Rhamsès  IV  indique^  eu  outre,  quelles  sont  les  parties  du  corps  humain  sur 
lesquelles  les  différentes  étoiles  nommées  exercent  une  influence,  telles  que 
le  cœur,  le  bras  gauche,  Toreille  gauche,  Pœil  droit.  Le  British  Muséum 
possède  un  papyrus  où  Ton  a  retrouvé  les  fragments  d'un  calendrier  astro- 
logique du  —  XIV«  ou  —  XV®  siècle.  Ce  calendrier  contient,  pour  chaque 
date,  l'indication  des  actes  dont  il  est  prudent  de  s'abstenir  parce  que  l'in- 
fluence des  astres  les  rendrait  dangereux  et  funestes. 

Chez  les  Chaldéens,  c'était,  disait-on,  Zoroastre  lui-même  qui  avait  fondé 
l'astrologie  ^.  Les  rois  ninivites,  comme  ceux  de  Babylone,  ne  faisaient  rien 
sans  avoir  consulté  les  présages  des  astres.  C'est  pourquoi  ils  tenaient  à 
avoir  près  d'eux  les  savants  dans  la  science  du  ciel  et  leurs  observatoires. 
Du  haut  de  la  ziggurrat  ^,  les  astrologues  royaux  suivaient  sans  relûche  les 
phénomènes  du  firmament  et,  pour  interpréter  les  mouvements  des  planètes, 
ils  avaient  des  tables  astrologiques,  dont  il  est  souvent  question  dans  les 
inscriptions. 

On  voit  par  un  monument  de  Sennachérib  que  ce  prince  renonça  à  une 
expédition  qui  s'annonçait  sous  toutes  les  apparences  du  succès  parce  que  les 
conjonctions  des  astres  s'étaient  montrées  défavorables.  Le  jour  où  Assour- 
nasirpal  était  monté  sur  le  trône,  une  éclipse  partielle  de  Soleil  ^  avait  apporté 
un  bon  présage  ;  et  lorsque  Saryukin  fut  désigné  pour  prendre  la  couronne, 
la  célèbre  éclipse  de  Lune  de  —  720,  la  plus  ancienne  des  éclipses  employées 
par  Ptolémée,  avait  donné  lieu  à  une  heureuse  interprétation. 

L'horoscope  appartenait  essentiellement  à  l'astrologie  assyrienne.  Le  dieu 
IMérodach,  le  Jupiter  de  cette  contrée,  jouait  le  rôle  principal  aux  nativités. 
Dans  ces  temps  très  anciens,  il  restait  d'ailleurs  beaucoup  de  magie  à  côté 
de  la  première  astrologie.  Au  —  VI*  siècle,  le  livre  de  Daniel  parle  non 
seulement  des  scribes  sacrés  des  Chaldéens  et  de  leurs  tireurs  d'horoscopes, 
mais  aussi  de  leurs  magiciens  qui  prononçaient  des  formules  toutes-puis- 
santes, et  de  leurs  conjureurs  qui  se  faisaient  obéir  des  esprits  malins.  Mais 
la  divination  par  les  astres  prit  finalement  un  tel  développement  en  Mésopo- 
tamie qu'il  y  eut  un  instant  où  le  nom  de  chaldéen  fut  employé  uniquement 
dans  le  sens  d'astrologue.  C'est  ainsi  qu'on  le  trouve,  par  exemple,  dans 
Geminus  ^  et  dans  Sextus  Empiricus  ^  et  c'est  ainsi  qu'on  s'en  servit  long- 
temps à  Kome. 


^  Petavius,  Uranologion,  1630,  lib.  m.  —  "^  Suidas,  Lexicon,  in  voce  Astronomia.  — 
3  Plus  haut,  chap.  III,  p.  103.—  ^  En  —  929.  —  «  Geminus  [ —  \^^  siècle],  Isagoge  in  phaeno- 
mena,  cap.  1.  —  c  Sextus  Empiricus  [  -♦-  III®  siècle],  Adversus  mathematicos,  lib.  v,  cap.  23. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   — -  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  825 

L^astrologie  doit  é(re  aussi  ancienne  en  Perse  que  dans  les  autres  contrées 
de  rOrient.  En  efTet^  on  donnait  comme  contemporain  de  Zoroastre  le  grand 
astrologue  Giamasb^  dont  le  «  Livre  du  philosophe  »  avait  une  immense 
réputation  et  fut  traduit  par  les  Arabes  au  XIII^  siècle.  Cet  ouvrage  traite 
principalement  des  grandes  conjonctions  des  planètes  et  des  événements 
qu'elles  amènent.  Chardin  rapporte  que  dans  la  seconde  moitié  du 
XVII'  siècle,  les  astrologues  étaient  encore  fort  nombreux  en  Perse  et  qu'ils 
étaient  largement  traités  par  la  cour  K  Les  almanachs  officiels  quïls 
publiaient  tous  les  ans  contenaient  autant  d'astrologie  que  d'astronomie  pro- 
prement dite  et  ressemblaient  d'une  manière  piquante  aux  almanachs  de 
Mathieu  Laensberg  du  siècle  dernier.  Les  récils  des  voyageurs  contempo- 
rains prouvent  d'ailleurs  que  l'aslrologie  a  conservé  toute  sa  puissance  sur 
l'esprit  des  Persans,  et  que  dans  les  diverses  circonstances  de  la  vie,  quand 
ils  sont  au  moment  d'entreprendre  une  construction  ou  un  voyage,  de  se 
marier,  de  prendre  possession  d'un  emploi,  d'ensevelir  un  mort  ou  simple- 
ment d'abattre  un  arbre  ou  de  prendre  médecine,  ils  commencent  par  se 
rendre  chez  l'astrologue  et  par  demander  son  avis. 

Dans  l'Inde,  les  systèmes  astrologiques  remontent  aussi  à  une  haute  anti- 
quité. Dans  l'Àtharva-véda  les  vingt-huit  nakshalras,  à  titre  d'êtres  divins, 
exercent,  chacun  individuellement,  une  grande  influence  sur  les  destinées 
humaines  ^.  Mais  l'astronomie  n'étant  jamais  parvenue,  dans  ce  pays,  au  delà 
de  l'ère  des  systèmes,  l'astrologie  y  règne  encore  en  maîtresse  sur  toutes  les 
classes  de  la  population.  Les  développements  tardifs  ou  ralentis  ont,  au  point 
de  vue  historique,  cet  avantage  de  conserver  sous  nos  yeux  les  conditions 
par  lesquelles  les  sociétés  aujourd'hui  plus  avancées  ont  passé  autrefois. 
Voici  le  tableau  qu'un  résident  moderne  de  l'Inde  a  tracé  de  l'état  actuel  de 
l'astrologie  chez  les  Hindoux. 

«  L'astronomie  indienne,  nous  dit-il,  est  la  base  d'un  immense  système 
d'astrologie.  Les  mouvements  des  planètes  et  les  positions  relatives  de  ces 
astres  sont  mis  en  rapport  systématique  avec  une  multitude  de  subdivisions 
arbitraires  des  signes  du  zodiaque  et  avec  les  vingt-sept  divisions  du  ciel 
appelées  mansions  lunaires.  À  cela  on  associe  un  nombreux  assemblage 
d'êtres  fictifs,  quadrupèdes,  oiseaux,  arbres,  lesquels,  combinés  et  organisés 
en  un  vaste  ensemble  mythologique,  composent  une  théorie  bien  plus  com- 
pliquée et  difficile  à  comprendre  que  l'astronomie  véritable,  théorie  dont  les 
possesseurs  font  profession  de  prévoir  les  événements  futurs,  et  d'en  déduire 


*  Chardin,  Des  sciences  et  des  arts  libéraux  des  Persans,  chap.  ix,  dans  ses  Voyages, 
nouv.  éd.,  1735,  t.  III,  p.  163, 174.  —  a  Atharva-véda,  lib.  xix,  cap.  7. 

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2)6  INTRODUCTION.   ^—  CHAPITRE  VII. 

des  principes  infaillibles  pour  régler  la  conduite  des  personnes  de  tout  état 
et  de  tout  âge,  dans  chaque  circonstance  de  leur  vie.  Ces  dogmes  astrolo- 
giques interviennent  souverainement  et  sans  cesse^  dans  les  arrangemeots 
domestiques  et  les  pratiques  du  peuple.  Ainsi  il  y  a  des  jours,  des  mois,  heu- 
reux ou  malheureux,  dont  Findicalion  est  perpétuellement  consultée,  lorsqu'il 
s'agit  de  régler  les  relations  de  famille,  les  mariages  ou  rétablissement  des 
enfants.  Aucune  pratique  de  la  religion  n'exerce  une  influence  plus  forte, 
plus  constante,  sur  toutes  les  classes  de  la  population  de  l'Inde,  et  c'est  eo 
étudiant  ses  effets  que  l'on  peut  voir  à  nu  la  profondeur  de  l'esclavage  intel- 
lectuel où  cette  population  est  plongée  K  » 

La  même  appréciation  doit  s'étendre  au  Siam,  où  les  astrologues  se  serveni 
des  méthodes  indiennes  pour  établir  l'horoscope  de  ceux  qui  viennent  les 
consulter.  Au  Thibet,  Marco  Polo  nous  représentait  les  astrologues  comme 
jouissant  d'une  très  grande  vogue  et  d'une  sorte  de  pouvoir.  Lorsque  quel- 
qu'un mourait  ils  en  tiraient  l'horoscope,  et  reconnaissaient,  d'après  l'état 
des  constellations  et  la  situation  des  planètes,  à  quel  moment  il  fallait  pro- 
céder à  l'inhumation,  si  l'on  voulait  obtenir  pour  le  défunt  une  réception 
favorable  dans  l'autre  monde.  Les  obsèques  étaient  ainsi  retardées  parfois 
d'une  semaine  et  dans  quelques  circonstances  de  mois  entiers  ^. 

En  Chine,  à  Cambalù  [Péking],  dit  encore  Marco  Polo,  il  n'y  avait  pas 
moins  de  cinq  cents  astrologues  et  devins  \  Ils  étaient  également  fort  nom- 
breux dans  la  grande  métropole  commerciale  de  Quinsay  ^,  où  ils  se  tenaient 
en  foule  sur  les  places  publiques,  prêts  à  donner  leurs  consultations  ;  car  oui 
n'entreprenait  une  alTaire  d'une  certaine  importance  sans  avoir  demandé  leur 
avis  ^.  «  Tout  est  plein  à  la  Chine  de  tireurs  d'horoscopes,  dit  Duhalde  dans 
sa  description  de  l'état  moderne  de  cet  empire.  Ce  sont  pour  la  plupart  des 
aveugles,  qui  jouent  d'une  espèce  de  théorbe,  et  qui  vont  de  porte  en  porte 
s'ofl'rir  à  dire  la  bonne  aventure^  pour  deux  ou  trois  doubles.  Il  est  étonnant 
d'entendre  ce  qu'ils  débitent  sur  les  huit  lettres  qui  composent  l'an,  le  mois, 
le  jour  et  l'heure  de  la  naissance  d'un  chacun,  et  qu'on  appelle  pour  cette 
raison  pa-lseè.  Ils  vous  prédisent  des  malheurs  généraux  qui  vous  menacent; 
ils  promettent  ordinairement  des  richesses  et  des  honneurs,  grand  succès 
dans  le  commerce  ou  dans  les  études;  ils  vous  apprennent  la  cause  de  votre 
maladie  ou  de  celle  de  vos  enfants,  pourquoi  votre  père  ou  votre  mère  sont 
morts  ^.  »   Les  Chinois,  ajoute  en  un  autre  endroit  le  même  historien, 

*  Uoisington,  The  oriental  astronomer,  1848.—  ^  Marc  Paul  (XIII*  siècle],  Voyages,  lîv.  i, 
ch.  86.  —  3  Ibid.,  liv.  H,  ch.  25.  —  ^  Hang-tscheou-fou ,  par  30<»  28'  N  et  120»  7'  E  de 
Greenwich.  —  î>  Marc  Paul,  ouvr.  cit.,  liv.  ii,  ch.  68.-6  Duhalde,  Description  géogra- 
phique, historique...  et  physique  de  la  Chine,  1735,  t.  III,  p.  40. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES,  227 

«  marquent  les  temps  propres  h  demander  des  grâces  à  Tempereur^  à  honorer 
les  morts,  à  faire  des  sacrifices,  à  se  marier,  à  entreprendre  des  voyages,  à 
bâtir  des  maisons,  à  inviter  ses  amis,  et  tout  ce  qui  peut  regarder  les  affaires 
publiques  et  particulières,  ce  que  plusieurs  observent  si  scrupuleusement 
qu'ils  n^oseraient  rien  faire  contre  Tordre  du  calendrier,  qu'ils  consultent 
comme  leur  oracle  K  »  On  voit  par  ce  tableau  que  la  judiciaire  occupe  à  la 
Chine  autant  de  place  qu'elle  en  tient  dans  Flnde. 

Dés  le  —  XXII®  siècle,  les  astrologues  chinois  avaient  distribué  Tinfluence 
des  diverses  constellations  entre  les  différentes  provinces  de  l'empire.  Des 
dix  mille  parties  dans  lesquelles  le  jour  était  divisé,  il  y  en  avait  de  favo- 
rables et  de  malheureuses,  que  l'on  pouvait  déterminer  d'après  les  aspects 
du  ciel  et  les  positions  des  planètes.  Une  extension  prodigieuse  des  discus- 
sions systématiques  avait  suivi  le  développement  de  l'astrologie  et  avait  agité 
les  esprits  jusqu'à  rendre  les  spéculations  de  la  philosophie  dangereuses 
pour  l'État.  Cette  lutte  des  écoles  avait  duré  du  —  V®  au  —  III®  siècle  et 
flnit  par  être  porlée  à  un  point  qui  effraya  l'empereur  Thsin-chin-hoang. 
C'est  alors  que  ce  monarque  ordonna  de  brûler  tous  ceux  des  livres  qui 
n'étaient  pas  immédiatement  utiles  à  l'administration  publique  ^.  C'est  après 
cela  qu'il  a  fallu  reconstituer  en  quelque  sorte  u  nouveau  les  différentes 
sciences,  qui  ne  sont  pas  parvenues  à  dépasser  un  certain  niveau. 

Au  Japon,  à  l'arrivée  des  Européens,  l'astrologie  était  depuis  longtemps 
établie.  Dans  la  doctrine  des  astrologues  japonais,  les  jours  néfastes  reve- 
naient chaque  année  aux  mêmes  dates  :  il  suffisait  donc  de  les  reconnaître 
une  fois  pour  toutes,  et  c'est  ce  que  l'on  avait  fait,  en  se  fondant  sur  une 
prétendue  expérience  de  plusieurs  siècles.  Il  y  avait  chaque  mois  quatre 
jours  malheureux,  soit  quarante-huit  jours  par  an,  durant  lesquels  on  ne 
devait  rien  entreprendre  d'aléatoire.  On  trouvait  partout,  dans  les  lieux 
publics,  la  table  des  jours  néfastes  d'Abino  Seimi,  «  astrologue  savant  et 
expérimenté,  »  disait  le  titre.  Selon  la  légende,  ce  sage  était  fils  du  roi  Abino 
Jassima  et  d'une  femelle  de  renard.  Non  seulement  il  connaissait  à  fond  le 
mouvement  et  l'influence  des  astres,  mais  il  possédait  aussi  la  magie,  et  il  a 
laissé  des  formules  que  l'on  pouvait  prononcer  avec  une  entière  confiance 
quand  il  s'agissait  d'éloigner  des  malheurs  ^. 

L'influence  des  astres  se  localisait  d'ailleurs  dans  les  différentes  parties 
du  corps.  Ainsi  un  petit  traité  qui  se  rattache  à  l'art  chirurgical,  le  Kiusiu 
gagami,  dit,  chapitre  %  que  Tesprit  des  étoiles  loge  au  printemps  autour  de 

<  Duhalde,  Description  géographique,  historique...  et  physique  de  la  Chine,  173$,  t.  III, 
p.  279.  —  2  En  —  212.  —  3  Kaempfer,  Naturai,  civil,  and  ecclesiastical  history  of  Japan, 
1727,  vol.  II,  book  v,  ch.  6. 


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n»  INTRODUCTION.  —    CHAPITRE  VII. 

la  9®  vertèbre,  en  été  autour  de  la  S%  en  automne  autour  de  la  3%  et  en 
hiver  autour  de  la  li^  et  tout  prés  des  hanches.  On  voit  que  Tesprit  humain 
était  arrivé  partout  sur  le  même  terrain. 

L'astrologie  dans  le  Nouveau  Monde.  —  Si  les  populations  du  Nouveau 
Monde  n'étaient  pas  parvenues  à  une  astrologie  savante  et  compliquée,  c'est 
que  leur  développement  intellectuel  n'était  pas  encore  suffisant.  Les  Incas  en 
étaient  seulement  au  monde  des  esprits,  et  cherchaient  l'avenir  soit  dans  les 
songes,  soit  dans  les  entrailles  du  Ilama.  On  ne  peut  guère  douter  cepen- 
dant qu'en  faisant  un  pas  de  plus  ils  ne  seraient  entrés  dans  la  phase  de 
l'astrologie;  car  déjà,  dans  certaines  circonstances,  ils  avaient  tiré  des  pré- 
sages des  événements  célestes  les  plus  frappants.  Mais  ces  présages,  simples 
symptômes  avant-coureurs  d'une  époque  qui  n'était  pas  encore  nettement 
déclarée,  concernaient  seulement  les  royaumes  et  les  princes  et  ne  descen- 
daient pas  jusqu'aux  particuliers. 

Les  Mexicains  ne  faisaient  également  qu'entrevoir  l'astrologie.  Ils  étaient 
encore  livrés  à  la  divination,  d'après  l'inspection  du  cœur  et  des  entrailles 
des  victimes  humaines.  Mais  ils  avaient  commencé,  sous  leurs  derniers 
empereurs,  à  chercher  l'avenir  dans  le  ciel.  Sahagun  dit  que  le  roi  de  Tez- 
cuco,  Nezhahuaipilli,  interrogeait  les  astres.  Il  aurait  suffi  aux  peuples  du 
Mexique  d'un  faible  progrès  dans  l'évolution  pour  entrer  pleinement  dans  la 
phase  astrologique.  On  se  rappellera  que  les  indigènes  du  Nouveau  Continent 
étaient  moins  avancés  en  astronomie  que  les  Égyptiens  et  les  Assyriens  de 
l'antiquité,  moins  avancés  aussi  que  les  llindoux  et  les  Chinois  modernes, 
puisqu'ils  n'avaient  pas  encore  découvert  toutes  les  grandes  planètes.  Celte 
circonstance  indique  bien  que  l'astrologie  n'appartient  pas  à  la  science  pri- 
mitive et  ne  se  produit  qu'à  un  moment  déterminé. 

L'astrologie  dans  la  civilisation  gréco-romaine.  —  L'exemple  de  la  Grèce 
vient  encore  confirmer  cette  observation.  C'est  bien  à  tort  qu'on  s'est 
étonné  d'y  voir  la  divination  par  les  astres  s'y  manifester  tardivement.  Les 
plus  anciens  auteurs  grecs,  depuis  Hésiode  jusqu'à  Hipparque,  ne  connais- 
saient que  l'influence  des  astres  sur  les  saisons  et  ne  donnaient  que  des 
calendriers  climatologiques  et  non  encore  astrologiques.  Mais  au  lieu  de 
trouver  dans  ce  fait  une  exception,  on  doit  y  reconnaître,  au  contraire,  une 
confirmation  remarquable  de  l'enchaînement  qui  a  régné  partout  dans  l'évo- 
lution de  l'esprit  humain.  La  société  grecque  était  beaucoup  plus  jeune  que 
celles  qui  l'entouraient  au  levant  et  au  midi.  Â  l'origine  de  son  histoire,  elle 
était  encore  à  la  phase  des  génies.  Elle  a  dû  traverser  toute  l'époque  mytho- 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  229 

logique  proprement  dite  avant  d^arriver  aux  puissances  physiques  et  systé- 
matiques des  astres.  Les  Romains,  plus  jeunes  encore,  se  montreront  à  nous, 
tout  à  rheure,  dans  un  état  encore  moins  avancé  d'évolution. 

La  Grèce  n'était  pas  d'ailleurs  restée  complètement  étrangère,  dans  des 
temps  relativement  anciens,  à  de  premières  idées  de  Finfluence  des  astres 
sur  nos  actions.  Dans  Homère,  une  éclipse  de  Soleil  fait  prévoir  aux  préten- 
dants de  Pénélope  le  retour  d'Ulysse  et  leur  semble  un  mauvais  présage  K 
  Sparte,  les  tendances  astrologiques  se  sont  manifestées  de  bonne  heure. 
Les  Lacédémoniens  n'entreprenaient  rien  de  grave  et  surtout  ne  livraient 
point  de  bataille  pendant  le  décours.  Une  fois  tous  les  neuf  ans,  leurs 
éphores  choisissaient* une  nuit  sereine  et  sans  Lune  et  allaient  s'asseoir  dans 
un  endroit  découvert  en  regardant  le  ciel.  S'ils  apercevaient  alors  une  étoile 
filante,  ils  mettaient  leurs  rois  en  accusation,  ce  signe  étant  une  présomption 
qu'ils  avaient  commis  contre  les  dieux  quelque  péché  secret  ^. 

Après  l'époque  d'Alexandre,  il  s'était  fait  une  fusion  entre  l'astrologie  de 
l'Egypte  et  celle  de  la  Ghaldée,  d'où  élait  résultée  pour  les  Grecs  l'apotéles- 
malique  ou  science  des  Influences.  Mais  ce  fut  seulement  au  +  Ih  siècle 
que  l'on  commença  à  distinguer  entre  l'astrologie  et  l'astronomie,  distinction 
qui  élait  le  signe  d'un  progrès.  Les  astronomes  les  plus  sérieux  regardaient 
déjà  la  judiciaire  au  moins  avec  une  certaine  défiance,  et  semblaient  com- 
prendre que  le  terrain  n'était  pas  solide  sous  leurs  pieds.  On  doute  que  les 
ouvrages  d'astrologie  qui  nous  sont  parvenus  sous  le  nom  de  Plolémée 
soient  réellement  de  lui.  En  effet,  il  n'y  a  pas  un  mol  de  cette  fausse  science 
dans  FÂlmagesle.  Ges  ouvrages  ne  sont  probablement  que  le  résumé  de 
l'ancienne  astrologie  égyptienne.  Le  Tetrabiblon  ou  Quadripartitum  contient 
les  règles  de  l'art.  Le  Gentiloquium  est  un  recueil  de  cent  aphorismes  sur  la 
prédiction  de  l'avenir. 

Rome  primitive  n'était  pas  arrivée  jusqu'à  l'astrologie.  Numa  avait  établi, 
non  pas  des  astrologues,  mais  des  augures.  Gésar  soutint  cette  ancienne 
institution  de  tout  son  pouvoir  et  combattit  les  tentatives  de  ceux  qui  lisaient 
dans  les  astres  et  qui  cherchaient,  de  son  temps,  à  s'insinuer  dans  les 
affaires  publiques.  Tibère,  bien  qu'il  consultât  Trasyllus  sur  l'avenir  indiqué 
par  les  aspects  du  ciel,  s'opposa  au  progrès  de  l'astrologie.  Glande  faillit  un 
instant  céder  à  la  pression  qui  ne  cessait  de  s'exercer.  Adrien  se  laissa 
entraîner  et  fit  souvent  appel  à  des  astrologues.  Mais  Vitellius  et,  après  lui, 
Domitien  et  Dioclétien  poursuivirent  activement  les  adeptes  de  l'art  chaldéen. 
On  voit  cependant,  par  un  passage  de  Juvénal,  que  la  rigueur  avec  laquelle 


<  Homerus,  Odyssea,  lib.  xx,  v.  351.  —  ^  Plutarchus,  De  vitis  Agidis  et  Cleomenis,  cap.  H. 

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530  INTRODUCTION.  CqAPITRE  Wl, 

on  traitait  à  Rome  les  astrologues  était  loin  de  nuire  au  crédit  qu'ils  acqué- 
raient secrètement  auprès  du  public. 

Le  poème  de  Manilius  est  écrit  sous  Finfluence  constante  d'idées  astrolo- 
giques. Mais  lorsque  les  Romains  furent  arrivés^  par  l'aide  des  Grecs,  à  un 
développement  scientifique  plus  complet,  leurs  hommes  éclairés  commen- 
cèrent à  examiner  les  choses  de  plus  près.  Sénèque  et  Favorinus  *  ne  con- 
servaient pas  d'illusion  sur  la  vanité  de  l'astrologie  et  Sexius  Empiricus  a 
combattu  cette  fausse  science  par  de  solides  raisons  ^ 

L'astrologie  au  moyen  âge  et  dans  H Europe  moderne.  —  Saint  Augustin 
cependant  croyait  encore  fermement  à  l'influence  des  astres  ^.  D'abord 
considérée  par  l'Église  chrétienne  comme  incompatible  avec  le  principe  de 
la  responsabilité  morale,  l'astrologie  avait  fourni  des  explications  qui  furent 
quelque  temps  admises  et  semblèrent  un  moyen  de  tout  concilier.  Il  y  avait, 
disait-on,  dans  les  planètes,  des  influences  produites  par  des  émanations 
particulières,  telles  que  nous  en  recevons  du  Soleil,  mais  plus  subtiles  et  par 
là  plus  difficiles  à  percevoir.  Ces  influences,  tombant  sur  la  tète  d'un  enfant 
naissant,  afl'ectaient  d'une  certaine  manière  les  fibres  de  son  cerveau  et,  par 
suite,  déterminaient  des  mouvements  corrélatifs,  qui  donnaient  les  inclina- 
tions. De  cette  manière,  la  liberté  et  la  responsabilité  morale  de  l'homme 
étant  sauves,  on  vit,  surtout  à  partir  du  VII®  siècle,  des  chefs  même  de  la 
religion  chrétienne  s'enthousiasmer  de  l'astrologie.  Les  plus  célèbres  docteurs 
de  l'école  s'émerveillaient  de  sa  profondeur,  en  admirant  sa  témérité.  Bientôt 
les  astrologues  furent  des  puissances.  Le  X*'  siècle  et  les  siècles  suivants  les 
virent  se  multiplier,  se  rehausser  de  l'admiration  des  peuples  et  s'enorgueillir 
de  la  familiarité  des  rois. 

Cette  extension  était  due  d'ailleurs,  en  grande  partie,  à  l'exemple  des 
Arabes,  dont  l'Europe  recevait  alors  ses  connaissances  et  imitait  les  établis- 
sements d'instruction.  Or,  les  Arabes  étaient  arrivés  à  ce  point  du  dévelop- 
pement scientifique  où,  les  mouvements  des  planètes  étant  soumis  à  des 
calculs  au  moins  assez  approchés,  l'esprit  de  système  groupe  les  astres  autour 
de  la  Terre  et  de  ses  habitants.  L'astrologie  fut  l'étude  favorite  des  Arabes. 
Elle  reçut  la  consécration  de  leur  enseignement  universitaire,  parut  dans 
leurs  mosquées  et,  s'installanl  à  la  cour  des  khalifes,  conquit  chez  eux  une 
place  officielle,  comme  celle  qu'elle  avait  occupée  chez  les  Chaldéens. 


^  Cité  par  Aulus  Gellius,  Noctes  atticae,  lib.  xiv.  —  2  Sextus  Empiriais,  Adversus  mathe- 
maticos,  lib.  v.  —  3  Augustinus,  De  civitate  Dei,  lib.  v,  cap.  Ç. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  —  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  ^f 

Les  Arabes  ont  eu  des  astrologues  par  centaines.  Les  deux  principaux 
furent  Albumasar^  au  IX®  siècle^  et  Hali-ben-Rodoan^  dans  la  première  partie 
du  XI«  siècle.  Le  premier  nous  a  laissé  un  traité  complet,  qui  était  regardé 
par  Jes  adeptes  comme  un  véritable  chef-d'œuvre.  Les  ouvrages  du  second 
faisaient  Padmiration  constante  de  Cardan. 

A  la  renaissance,  parmi  les  hommes  distingués  qui,  à  la  suite  des  Arabes, 
sacrifièrent  alors  à  Tastrologie,  il  faut  citer  Regiomontanus,  Bonati,  Stœffler 
dont  les  éphémérides  sont  remplies  d'annonces  d'événements  futurs  faites  par 
la  judiciaire.  Leovitius  eut  après  lui  la  vogue  pour  les  prédictions.  La  moitié 
des  œuvres  de  Lucas  Gauricus,  évêque  de  Civila  Vecchia,  est  composée 
d'astrologie.  Argoli  a  donné,  en  1608,  un  ouvrage  où  il  construit  les  thèmes 
célestes  d'hommes  célèbres.  Partant  de  l'aspect  du  ciel  au  jour,  à  l'heure  et 
à  la  minute  de  leur  naissance,  il  recomposa  leur  vie  après  coup  dans  tous  ses 
détails. 

Ce  mouvement  ne  passa  cependant  pas  entièrement  sans  protestation.  Au 
nombre  des  adversaires  déclarés  de  l'astrologie,  il  faut  citer  Pic  de  la  Miran- 
dole,  qui  a  vivement  attaqué  les  prétendus  principes  de  cette  fausse  science. 
Mais  une  erreur  traditionnelle  ne  manque  jamais  de  défenseurs.  Il  suffit 
qu'une  doctrine  existe,  quelle  qu'elle  soit,  pour  trouver  abondance  d'apolo- 
gistes. Bellanli  et  Abiosi  prirent  la  défense  du  grand  art.  Les  puissants  du 
jour,  chez  qui  l'esprit  scientifique  n'a  pas  plus  d'accès  qu'auprès  du  vulgaire, 
vinrent  au  secours  du  préjugé.  Vers  la  fin  du  XIV«  siècle,  une  chaire 
d'astrologie  fut  créée  à  Paris,  et  eut  pour  premier  titulaire  maître  Gervais, 
«  souverain  médecin  et  astrologien.  »  Kepler,  qui  ne  parvenait  pas  à  se 
faire  payer  le  traitement  attaché  à  son  titre  de  «  mathématicien  de  l'empe- 
reur, 0  se  vit  supplanté  près  de  Wallenstein,  auquel  il  ne  fournissait  pas 
assez  de  prédictions,  par  un  astrologue  italien  qu'on  gratifia  d'une  existence 
princière. 

Les  historiens  ont  conservé  le  souvenir  qu'au  moment  où  le  gouverneur 
de  Cuba,  Diego  Velasquez,  s'apprêtait  à  envoyer  Cortéz  au  Mexique,  son 
astrologue  attitré,  Juan  Millan,  s'opposait  de  toutes  ses  forces  à  l'expédition, 
pour  laquelle  les  astres  annonçaient  une  issue  désastreuse.  Cortéz  lui-même 
avait  avec  lui  une  sorte  de  devin,  nommé  Botellas,  qui  fut  tué  à  l'assaut  de 
Mexico» 

Autour  de  Catherine  de  Médicis,  rien  ne  se  faisait  sans  consulter  les  astro- 
logues, que  les  dames  de  sa  cour  appelaient  leurs  «  barons  \  »  Nostrada- 
mus  était  alors  une  sorte  d'oracle.  C'est  dans  les  cours  que  l'astrologie  pro- 


^  Ddrio,  Disquisitiones  magicae,  1593,  lib.  iii,  part,  ii,  quaest.  iv,  sect.  6. 

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339  INTRODUCTION.  —  CHAPITRE  VII. 

prennent  dite,  la  divination  par  les  aslres^  s'est  le  plus  longtemps  conservée. 
L'aumônier  du  duc  d'Anjou,  Gionlini,  en  latin  Junctinus,  qui  n'était  pas 
d'ailleurs  sans  mérite  comme  astronome^  étaîl  chargé  par  la  reine  qui  orga- 
nisa la  Saint-Barthélémy  de  rechercher  l'issue  des  événements  dans  les 
aspecis  des  astres.  On  voit  encore  à  Paris,  sur  la  circonférence  extérieure  de 
la  Halle  aux  blés,  le  pilier  que  Catherine  avait  fait  élever  pour  l'étude  horo- 
scopique  du  ciel  ^,  et  sur  le  haut  duquel  elle  a  plus  d'une  fois  accompagné 
Gome  de  Ruggieri,  son  astrologue  intime. 

Charles  h'*  d'Angleterre  avait  aussi  un  astrologue  en  titre,  nommé  Lilly, 
qu'il  consultait  pour  toutes  les  affaires  importantes,  et  auquel  le  parlement 
lui-même  s'adressa  au  sujet  de  l'évasion  du  roi.  Jusqu'au  commencement 
du  XVI  1I«  siècle,  on  venait  encore  quelquefois  consulter  les  astronomes  des 
Académies  pour  leur  demander  l'avenir.  Dans  un  des  premiers  volumes  de 
la  Connaissance  des  temps,  celui  de  1705,  l'éditeur  Lieutaud  croit  devoir 
s'excuser  de  ne  point  mêler  de  prédictions  politiques  et  météorologiques  à 
ses  éphémérides.  Par  un  rapprochement  piquant,  les  premières  tables  qui 
aient  été  calculées  d'après  la  théorie  de  la  gravitation,  celles  de  Joseph  de 
risle,  furent  en  même  temps  les  dernières  tables  astrologiques.  Elles  avaient 
encore  été  construites  en  vue  des  thèmes  de  nativité.  Ces  faits  ne  remontent 
pas  plus  haut  que  le  siècle  qui  nous  a  précédés. 

Jusqu'à  l'avant-dernière  année  du  XVII !•  siècle,  il  a  paru  en  France  un 
almanach  qui  indiquait  d'après  les  astres  les  jours  favorables  pour  prendre 
médecine,  se  couper  les  ongles  et  se  faire  tailler  les  cheveux  2.  C'était  la  con- 
tinuation d'un  vieil  usage;  on  trouvait  déjà  les  mêmes  avis  dans  le  plus  ancien 
des  almanachs  imprimés,  qui  est  aussi  un  des  premiers  monuments  de  l'art 
typographique-'.  Toutefois  le  dernier  des  astrologues  avoués  et  d'une  certaine 
réputation  scientifique  avait  été  Morin,  professeur  au  Collège  de  France, 
mort  en  i  636.  L'astronomie  lui  doit  l'observation  des  étoiles  en  plein  jour; 
mais  il  a  combattu  toute  sa  vie  et  à  outrance  le  mouvement  de  la  Terre.  Il 
devait  comprendre  instinctivement  que  l'assimilation  de  notre  globe  aux 
planètes  était  appelée  à  renverser  toutes  les  conceptions  géocentriques  et 
anthropocentriques  élevées  pendant  la  période  des  systèmes.  On  voyait  s'ou- 
vrir une  ère  véritablement  nouvelle,  ou  tout  était  déplacé.  Les  vieux  esprits 
ne  pouvaient  accommoder  leurs  pensées  à  ce  monde  nouveau.  Il  a  fallu  cinq 


^  Pingre,  Mémoire  sur  la  colonne  de  la  Halle  aux  blés,  1764.  —  2  Maribas,  Almanach 
fidèle,  publié  à  Troyes  jusqu'en  1799  inclusivement.  —  3  Conjunctiones  et  oppositiones 
Solis  et  Lunae  in  anno  Domini  1457. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  fSS 

OU  six  générations  pour  que  les  hommes  spéciaux,  nous  ne  parlons  pas  du 
public  général,  se  fissent  à  cette  conception  différente. 

Ce  que  ce  changement  de  point  de  vue  a  emporté  de  vieilles  erreurs,  et 
noyé  de  préjugés  scientifiques,  est  innombrable.  L'astrologie  judiciaire  est 
une  des  illusions,  un  des  systèmes,  qui  n'ont  pas  pu  survivre  à  cette  immense 
rénovation.  Mais  Tastrologie  naturelle,  grâce  à  des  relations  en  apparence 
plus  logiques,  est  encore  debout.  Les  citadins  et  les  campagnards,  les  lettrés 
et  les  illettrés,  les  élèves  sortis  de  nos  plus  hauts  établissements  d'instruction 
comme  les  ignorants,  les  jeunes  gens  aussi  bien  que  les  vieillards,  tous  ou 
presque  tous  conservent  la  notion  systématique  de  PinQuence  de  la  Lune 
sur  le  temps.  C'est  une  tradition,  une  opinion  inculquée  par  l'éducation,  et 
peut-être  un  exemple  de  l'hérédité  des  idées. 

Principes  de  l'astrologie.  —  La  chaîne  de  déductions,  ou  si  l'on  veut 
l'édifice  systématique  de  l'astrologie,  n'a  plus  aujourd'hui  d'intérêt  scienti- 
fique et  n'est  plus  qu'un  objet  de  curiosité.  Comme  les  systèmes  de  philo- 
sophie, dont  elle  forme  en  quelque  sorte  le  parallèle  dans  la  science  de  la 
nature,  la  judiciaire  nous  montre  par  quels  faibles  indices  l'esprit  humain, 
une  fois  qu'il  est  lancé  dans  une  voie,  se  laisse  guider. 

Il  y  a  dans  le  Dejiidiciis  astrorum  d'Âben-Ragel  *  une  bonne  exposition 
générale  des  principes  de  l'astrologie.  On  y  voit  d'abord  le  Soleil,  père  de 
toutes  choses,  procréant  la  lumière  par  sa  conjonction  avec  la  Lune,  et  dis- 
tribuant aux  différentes  planètes  les  attributs  dont  elles  sont  chargées  :  à 
Jupiter  la  justice,  à  Vénus  le  soin  de  donner  la  beauté,  à  Mars  le  comman- 
dement de  l'armée  céleste.  En  passant  par  les  douze  signes  du  zodiaque,  le 
Soleil  subit  des  influences,  qui  donnent  à  son  énergie  universelle,  combinée 
avec  celle  des  planètes,  douze  nuances  différentes,  que  Tastrologue  doit  savoir 
distinguer.  Victorieux  au  solstice  d'été,  le  Soleil  n'est  plus,  à  l'autre  solstice, 
qu'un  monarque  dépossédé  et  vaincu. 

L'induence  des  astres  résultait  de  trois  facteurs  :  la  nature  de  la  planète, 
ses  aspects  et  la  situation  qu'elle  occupait  au  moment  désigné.  Le  Soleil 
était  bienfaisant  et  favorable  ;  c'était  l'astre  des  souverains,  des  princes  du 
sang  et  des  grands  magistrats.  La  Lune  était  humide  et  mélancolique;  elle 
présidait  à  tous  les  métiers  qui  s'exercent  la  nuit,  tels  que  ceux  de  comédien, 
de  vidangeur,  de  cabaretier,  et  à  ceux  qui  se  pratiquent  dans  l'ombre,  d'usu- 
rier et  de  maquignon.  Mercure  était  inconstant  et  variable;  il  dominait  sur 


<  Au  commencement  du  Xl«  siècle. 


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«4  INTRODUCTION.  GHAVITRE  Vit. 

tout  ce  qui  tient  aux  sciences,  aux  arts  et  à  la  philosophie  ;  à  ce  titre  les 
astrologues  lui  étaient  soumis.  Mars  le  rouge  produisait  ceux  qui  versent  le 
sang,  les  bourreaux  et  les  guerriers,  les  médecins  et  les  chirurgiens,  les  cui- 
siniers qui  immolent  à  nos  appétits  des  bétes  innocentes.  A  cette  planète 
appartenaient  aussi  ceux  qui  manient  le  fer  et  le  feu,  les  fondeurs,  les  forge- 
rons, les  orfèvres,  les  serruriers.  La  lumière  sereine  de  Jupiter  donnait  Pidée 
de  sa  modération  et  de  sa  bénignité.  C'était  le  guide  des  sages,  des  grands 
philosophes,  des  placides  agriculteurs.  Saturne,  enfin,  lent,  pâle,  plombé, 
appelait  la  pensée  sur  Taffaiblissement  et  la  maladie.  C'était  à  lui  qu'appar- 
tenaient les  vieillards,  les  ecclésiastiques,  les  moines,  tous  ceux  qui,  retirés 
du  monde,  vivent  plutôt  moralement  que  physiquement. 

Les  différentes  parties  du  corps  étaient  aussi  gouvernées  par  des  astres 
différents.  Les  signes  du  zodiaque  se  partageaient  la  direction  de  nos  organes, 
à  commencer  par  le  Bélier  qui  régissait  la  léte,  et  en  descendant  par  tous  les 
membres,  aux  Poissons  desquels  dépendaient  les  pieds.  Dans  celte  distribu- 
tion le  cœur  appartenait  au  Lion  et  le  Scorpion  commandait  les  génitoires. 
Il  y  avait  même  une  correspondance  entre  les  planètes  et  les  animaux.  Le 
Soleil  était  le  lion,  la  Lune  le  bœuf.  Mercure  le  dragon,  V^énus  la  colombe. 
Mars  le  loup,  Jupiter  Faigle,  Saturne  Pane  ^ 

Ce  qui  rendait  délicate  Tapplication  des  règles,  c'est  que  les  diverses 
influences  se  combinaient  entre  elles  et  donnaient  lieu  à  de  grandes  compli- 
cations. Ainsi  le  signe  du  Lion,  d'abord  emblème  de  la  chaleur,  qui  a  lieu 
lorsque  le  Soleil  en  approche,  était  cause  de  la  naissance  des  hommes  forts 
et  même  féroces.  Mais  quand  un  homme  naissait  sous  la  planète  Mars,  placée 
dans  le  Lion,  le  Lion  conspirant  avec  Mars,  cet  homme  devait  être  un  héros 
ou  un  brigand. 

C'étaient  les  aspects  relatifs,  et  surlout  les  rencontres  des  astres  qui,  en 
combinant  leurs  forces,  amenaient  les  événements  les  plus  importants. 
L'influence  des  grandes  révolutions  de  Saturne  a  été  pour  la  première  fois 
développée  par  Âlbumasar,  au  IX®  siècle  ^.  Dix  révolutions  sidérales  de  cette 
planète  faisaient  à  peu  près  trois  siècles,  au  bout  desquels  l'action  physique 
et  morale  de  l'astre  revenait  à  un  maximum.  Quand  Saturne  se  retrouve  avec 
Jupiter,  l'influence  combinée  des  deux  planètes  doit  produire,  dit  Âben-Ragel, 
des  effets  puissants,  capables  de  décider  non  seulement  du  sort  des  individus, 
mais  aussi  de  celui  des  empires  ^  Le  cardinal  d'Ailly  nous  apprend  cepen- 
dant que  ces  effets  ne  sont  pas  toujours  également  prononcés.  Il  faut  dis-- 


•  Salmasius,  De  annis  climactericis,  1648,  p.  623.  —  ^  Albumasar,  De  magnis  conjunc- 
tionibus ,  .imprimé  en  1489.  —  3  Aben-Ragel,  De  judiciis  astrorum,  cap.  39,  47. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  335 

tinguer  entre  la  conjunctio  major  et  la  conjunctio  maxima.  Celle-ci  n'arrive 
qu'au  bout  de  960  ans.  Le  9«  de  ces  grands  événements  célestes^  écrivait  le 
cardinal  en  1414,  se  verra  en  Tan  de  grâce  1789,  et  ladite  année  il  y  aura 
dans  le  monde  des  bouleversements  nombreux  et  des  changements  extraor- 
dinaires, principalement  en  ce  qui  regarde  les  lois  :  muttae  tune  et  mirabiles 
alterationes  mundi  et  mutafiones  futurae  sunt,  et  maxime  circa  leges  *. 

Dans  un  immense  nombre  de  flèches  tirées  au  hasard,  disait  Sénèque,  il  y  en 
aura  au  moins  quelques-unes  qui  atteindront  le  but.  Le  hasard  heureux  du  car- 
dinal d'Âilly,  qui  suivait  fidèlement  toutes  les  règles  astrologiques,  a  été  par- 
tagé par  Ozanam  qui  n'en  suivait  aucune.  Au  commencement  du  XV- III®  siècle, 
à  l'époque  où  les  hommes  sérieux  avaient  cessé  de  faire  de  la  judiciaire, 
Fauteur  des  Récréations  mathématiques  fut  sollicité  avec  importunilé  par  un 
seigneur  polonais,  qui  voulait  avoir  de  lui  son  horoscope.  Ozanam  finit  par 
lui  en  écrire  un  au  hasard,  en  l'embellissant  des  termes  et  des  signes  caba- 
listiques employés  par  les  astrologues.  L'auteur  de  cette  plaisanterie  fut  fort 
élonné  d'apprendre,  longtemps  après,  que  plusieurs  de  ses  prédictions  s'étaient 
réalisées  ^. 

En  1514,  non  seulement  Saturne  et  Jupiter,  mais  aussi  Mars,  devaient 
se  trouver  ensemble  dans  le  signe  des  Poissons.  Stœfller,  qui  annonçait  cet 
événement  dans  le  volume  d'éphémérîdes  qu'il  fit  paraître  en  1499,  ajoutait 
que  ce  serait  le  signal  d'une  immense  et  terrible  inondation.  Virdungus  prédit 
de  même  une  sorte  de  déluge  pour  1521.  Ni  l'une  ni  l'autre  de  ces  prédic- 
tions ne  se  réalisa.  Pareils  manquements  ne  sont  pas  cependant  de  grande 
conséquence,  vis-à-vis  d'hommes  qui  ne  se  fondent  pas  sur  l'observation,  et 
qui  par  suite  n'observent  pas  et  ne  dressent  pas  de  tables  de  comparaison» 
Nous  le  voyons  encore  tous  les  jours  dans  les  prédictions  météorologiques  des 
faiseurs  d'almanachs  et  des  charlatans.  Aussi,  après  ces  échecs,  les  astrolo- 
gues continuaient-ils,  avec  la  même  assurance  qu'autrefois,  à  affirmer  que 
les  conjonctions  de  Jupiter  et  de  Saturne  causent  de  grands  refroidissements 
dans  l'atmosphère,  et  par  suite  une  abondance  d'eau  '. 

Auparavant,  en  1179,  les  astrologues  arabes  avaient  annoncé  pour  1186 
une  sorte  de  déluge  et  des  ouragans  aiïreux,  qui  devaient  tout  bouleverser. 
Une  grande  éclipse  de  Soleil  devait  être  suivie  d'une  conjonction  de  cinq 
planètes.  Mais  aucun  des  malheurs  prédits  n'était  arrivé.  En  revanche,  on 
trouvait,  après  coup,  dans  les  astres,  la  raison  des  événements  qui  préoccu- 


'  Peirus  Alliacus,  dans  le  recueil  commençant  par  son  Tractatus  de  imagine  mundi , 
imprimé  en  4480,  p.  418;  —  '^  Mantucla^  Histoire  des  mathématiques,  nouv.  éd.,  t.  IV, 
1802,  p.  379.  —  3  j.  Yernems  Noricus,  Canones  de  mutatione  aurae,  1346,  p.  18. 


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SS6  INTRODUCTION.  CHAPITRE  TH. 

paient  les  populations.  En  i  SOO^  quelques  années  seulement  après  que  la 
syphilis  eut  éclaté  d'une  manière  si  terrible  au  siège  de  Naples^  Gaspar 
Torrelo,  médecin  du  pape  Alexandre  VI,  rapportait  celte  affreuse  maladie 
aux  aspects  des  planètes.  Les  comètes  amenaient  des  tempêtes,  des  tremble- 
ments de  terre  et  des  famines.  Bonfinius  rattache  même  à  l'apparition  de  la 
comète  de  Halley,  en  1456,  Texislence  d'un  veau  à  deux  tètes  signalé  en 
Italie,  une  pluie  de  sang  tombée  à  Rome  et  la  naissance  arrivée  à  Âncône 
d'un  enfant  ayant  six  dent^  et  des  yeux  d'une  dimension  extraordinaire. 

On  regardait  les  rencontres  apparentes  des  astres  comme  des  rapproche- 
ments réels,  d'où  pouvaient  résulter  de  nouveaux  produits.  La  Lune  avait 
été,  pour  beaucoup  de  peuples,  la  sœur  et  l'épouse  du  Soleil.  Plus  tard,  ses 
conjonctions  avec  cet  astre  devinrent  de  véritables  mariages,  desquels  nais- 
saient des  êtres  nouveaux,  des  comètes,  par  exemple.  Cette  croyance  s'est 
perpétuée  jusqu'au  commencement  de  l'époque  moderne. 

Ce  qu'il  y  a  de  curieux,  c'est  que  l'importance  attribuée  aux  rencontres 
des  corps  célestes  n'était  pas  particulière  à  l'astrologie  de  l'Occident.  Les 
Chinois  recherchaient  les  conjonctions  des  planètes  pour  en  inférer  les  effets 
du  froid  et  de  la  chaleur,  la  destruction  et  la  vie,  pour  signaler  les  troubles, 
les  calamités  que  ces  aspects  suscitent,  les  joies  et  les  satisfactions  qu'ils 
procurent  K  Quand  deux  astres  s'approchaient  à  une  certaine  distance, 
disaient-ils,  on  avait  surtout  à  craindre  des  malheurs.  Jusqu'à  0,7  de  degré 
chinois,  ou  41 ',4  dans  notre  système  d'évaluer  les  arcs,  il  n'y  avait  encore 
rien  à  redouter.  Mais  si  la  proximité  devenait  plus  grande,  le  pronostic 
acquérait  un  caractère  mauvais.  xMa-touan-lin,  qui  était  du  commencement 
du  XI V«  siècle,  s'étend  sur  ces  dangers  ^. 

L'horoscope. — Si  l'on  considérait  en  particulier  la  destinée  d'un  individu, 
tout  ce  qui  devait  l'affecter  jusqu'à  l'instant  de  sa  mort  pouvait  se  conclure 
de  son  horoscope,  qui,  dans  un  sens  général,  était  la  situation  de  la  sphère 
au  moment  précis  de  sa  naissance.  Pour  déduire  cette  série  d'événements,  il 
fallait  reconstituer  exactement  les  positions  des  astres  à  l'heure  et  à  la  minute 
exigées,  car  les  rois  seuls  ou  les  grands  avaient  un  astrologue  présent  au 
moment  où  ils  voyaient  le  jour.  Le  plus  souvent  il  fallait  revenir,  à  un  certain 
nombre  d'années  de  distance,  sur  un  état  céleste  disparu.  Or,  dans  l'enfance 
de  la  science  astronomique,  c'est  ce  que  l'on  était  incapable  de  faire  exacte- 
ment. On  le  comprenait,  et  faute  d'une  restitution  précise,  on  se  contentait 


*  Pauthier,  dans  Journal  asiatique,  6«  série,  t.  V,  1867,  p.  311.  —  ^  Ma-touan-lin,  Vf  en 
hian  thong  kao,  liv.  ccxxx,  fol.  2o. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  237 

de  Tà-peu-près  que  fournissait  Fépoque  de  l'année,  c'est-à-dire  le  calendrier. 
Tel  était  le  point  où  Ton  avait  trouvé  le  Mexique.  Les  astrologues  mexicains 
étaient  consultés  entre  autres  pour  les  mariages.  Gomment  agissaient-ils  dans 
celte  occasion?  Ils  établissaient  pour  les  deux  prétendus  des  thèmes  de 
oalivité,  d'après  les  symboles  des  dates  des  deux  naissances.  C'était  à  ces 
signes,  à  ces  noms  qu'on  s'arrêtait,  avant  de  connaître  assez  d'astronomie 
pour  rétablir  la  situation  même  du  ciel.  Les  astrologues  kalmouks  ne  vont 
pas  plus  loin  aujourd'hui.  C'est  le  procédé  précurseur  de  l'horoscope.  Mais 
bientôt  on  veut  quelque  chose  de  plus  précis,  et  à  cet  effet  des  connaissances 
plus  rigoureuses  sont  indispensables. 

Que  le  calendrier  est  employé^  dans  l'astrologie  primitive,  au  défaut  de 
letat  même  du  ciel  étoile  qu'il  est  censé  représenter,  c'est  ce  qu'on  voit  par 
l'empressement  apporté  à  rattacher  les  époques  de  l'année  civile  aux  person- 
nalités des  astres.  Ainsi  dans  le  système  tenken  de  l'astrologie  japonaise, 
FaDDée,  le  mois,  le  jour  ont  leurs  inQuences^  marquées  par  leurs  symboles; 
mais  de  plus,  neuf  étoiles,  ayant  leurs  qualités  spéciales,  sont  attachées  à 
chaque  année,  et  c'est  en  particulier  des  relations  entre  ces  étoiles  que  le 
sort  d'une  union  contractée  entre  deux  personnes  doit  résulter  *. 

Le  désir  de  reconstruire  à  volonté  les  aspects  célestes  imprima  un  véritable 
élan  à  l'astronomie  du  moyen  âge.  L'astrologie  était  réellement  dépendante 
de  l'astronomie.  C'est  ce  qui  fît  dire  à  Kepler  qu'elle  était  la  fîlle  folle  d'une 
mère  très  sage;  mais  comme  l'astrologie  seule  était  lucrative,  il  ajoutait  que 
la  mère  ne  pouvait  se  passer  de  sa  fîlle  pour  vivre,  et  c'est  ce  qu'il  donnait 
pour  excuse  en  insérant  un  peu  de  judiciaire  parmi  ses  calculs  ^. 

Pour  les  déductions  à  tirer  de  l'horoscope,  la  sphère  céleste  était  divisée 
en  douze  fuseaux  égaux,  par  des  grands  cercles,  appelés  cercles  de  position^ 
qui  se  coupaient  mutuellement  aux  pôles  et  dont  l'un  était  le  méridien. 
C'étaient  les  douze  «  maisons,  »  dans  lesquelles,  suivant  les  saisons  et  les 
heures,  l'horoscope  pouvait  tomber. 

Dans  un  sens  particulier,  l'horoscope  était  le  point  de  l'écliptique  qui,  au 
moment  de  la  naissance  du  sujet,  atteignait  l'horizon  pour  se  lever.  Il  était 
à  Textrémité  de  la  première  maison.  On  partait  de  l'horoscope  pour  marcher 
à  reculons,  en  sens  inverse  du  mouvement  diurne,  et  par  conséquent  en  des- 
cendant de  plus  en  plus  sous  l'horizon  oriental.  Le  trajet  continué  dans  ce 
sens,  à  travers  toute  la  sphère  céleste,  se  serait  accompli  par  les  douze 


*  0.  Korschdt,  dans  Proceedings  of  the  Asiatic  Society  of  Japan,  1884,  analysé  dans 
Nature,  vol.  XXX,  1884,  p.  495.  —  ^  «  JVe  mater  vetula  se  destilutam  et  despectam  a  filia 
inyrata  et  superba  queratur.  »  [Keplei\  Tabulae  rudolphinae,  16î27,  praef.,  p.  4.) 


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858  INTRODUCTION. CHAPITRE  VH. 

maisons.  Celles-ci  étaient  successivement  affectées  à  la  vie^  aux  richesses, 
aux  frères^  aux  liens  de  parenté^  aux  enfants^  à  la  santé^  au  mariage^  à  la 
inort^  à  la  religion  ou  pitié^  aux  dignités  ou  offices^  aux  amitiés  et  enfin  aux 
inimitiés.  La  première^  qui  allait  se  lever,  était  la  plus  puissante;  après  elle^ 
la  plus  influente  était  la  dixième.  Chaque  maison  avait  pour  seigneur  un 
astre,  dont  le  pouvoir  était  plus  grand  dans  sa  maison  propre  ou  domicile 
qu'en  dehors  de  cette  maison.  Les  domiciles  principaux  étaient  pour  le 
Soleil  Léo,  pour  la  Lune  Cancer^  pour  Mercure  Virgo,  pour  Vénus  Libra, 
pour  Mars  Scorpius,  pour  Jupiter  Sagitlarius  et  pour  Saturne  Capricomus  K 
De  deux  planètes  également  agissantes  sous  tous  les  autres  rapports^  celle 
qui  se  trouvait  dans  la  maison  la  plus  puissante  avait  le  plus  d'influence. 

Ausone  raconte  que  son  aïeul^  qui  se  piquait  d'astrologie,  avait  prédit  à 
sa  naissance  qu'une  brillante  destinée  serait  réservée  à  son  petit-fils  ^.  Les 
Romains  avaient  longtemps  attaché  une  véritable  importance  aux  horoscopes 
et  ils  en  rapportaient  de  célèbres.  Nigidius  Figulus avait  tiré  celui  d'Auguste^ 
et  l'astrologue  Tarutius  Firmanus  celui  de  la  ville  de  Rome  ^. 

Les  Arabes  mettaient  dans  les  horoscopes  une  foi  implicite  et  y  recou- 
raient constamment.  Albumasar  avait  esquissé  celui  de  Jésus- Christ^  sur 
lequel  Albert  de  Bolsladt  ou  le  Grand,  malgré  son  caractère  d'évéque^  ne 
craignit  pas  de  s'exercer  à  son  tour.  Mais  le  cardinal  d'Ailly,  renchérissant 
sur  ses  devanciers,  osa  dresser  dans  tous  ses  détails  et  suivant  toutes  les 
règles  le  thème  astrologique  de  Jésus-Christ.  D'après  le  moment  de  sa  nais- 
sance^ il  montra  écrits  dans  le  ciel  tous  les  événements  de  sa  vie  et  de  sa 
mort.  Dieu  le  père,  disait  le  cardinal^  ayant  prévu  de  toute  éternité  la  vie 
et  la  mort  de  son  fils^  l'a  fait  naître  au  moment  où  la  configuration  des  astres 
annonçait  tout  ce  qui  devait  lui  arriver.  La  vérité  de  l'astrologie  et  l'initiative 
de  la  volonté  divine  étaient  ainsi  conciliées.  Ce  que  l'ingénuité  humaine  a  de 
ressources  est  merveilleux. 

Cardan  a  tiré  de  son  côté  l'horoscope  de  Jésus-Christ;  mais  ce  n'était  plus 
venir  qu'en  sous-œuvre  ^.  Il  est  superflu  de  dire  qu'il  trouva  aussi  dans  les 
configurations  des  astres  au  moment  de  la  naissance,  tout  ce  qui  devait 
advenir.  Il  était  impossible  qu'en  reconstruisant  des  événements  accomplis, 
les  astrologues  ne  fussent  pas  influencés  par  la  connaissance  qu'ils  en 
avaient. 


^  Macrobiîis,  Expositio  in  somnium  Scipionis,  lib.  i,  cap.  21.  —  ^  Atisonius,  Parentalia, 
cap.  9.  —  3  Suetanitis,  Octavius,  cap.  94.  —  -*  Cicero,  De  divinatione,  lih.  i^  cap.  47. 
-<-  s  Thibaldus  Aussilianu&  (Thibauld  d'Aussigny),  évéque  d'Orléans,  a  aussi  tire  Thoroacc^ 
de  Jésus-Christ  avant  Cardan  [seconde  moitié  du  XV''  siècle]. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   -^  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  939 

Pingre  rapporte  qu^après  la  mort  de  Luther^  un  calculateur  d'horoscopes 
avait  rétabli^  à  Faide  d'un  thème  de  nativité^  tous  les  événements  de  la  vie 
de  cet  homme  célèbre.  Il  montrait  comment  chacun  d'eux  avait  été  amené 
par  la  conGguration  des  astres^  au  moment  indiqué.  Seulement^  en  prenant 
la  date  de  la  naissance  de  Luther^  bien  qu'il  fût  exact  sur  l'heure^  le  jour 
et  le  mois^  il  s'était  mépris  sur  l'année  K 

L'astrologie  ne  s'est  jamais  trouvée  embarrassée  lorsqu'il  s'agissait  d'évé- 
nements passés.  S'il  lui  arrivait  de  s'être  trompée  sur  ceux  de  l'avenir,  à 
mfisure  qu'on  voyait  les  anciennes  règles  faillir  dans  l'application,  on  en 
établissait  de  nouvelles  sous  l'inspiration  du  moment.  Une  analogie  imagi- 
naire, un  vain  rapprochement  suffisaient  pour  persuader  aux  astrologues 
qu'ils  suivaient  le  fil  de  déductions  logiques.  Il  y  eut  des  planètes  amies  et  des 
planètes  ennemies,  des  positions  où  elles  conspiraient  et  d'autres  où  elles  se 
contrariaient.  Vénus  fut  amie  de  Mars  et  ennemie  de  Saturne.  Sous  certains 
aspects,  ceux  de  trine  et  de  sextile  ^,  par  exemple,  les  amis  se  brouillaient. 
L'opposition,  la  quadrature,  l'octant  produisaient  d'autres  effets.  Puis  il  y 
avait  les  aspects  ascendants  et  les  aspects  descendants,  les  levers,  les  cou- 
chers, les  culminations.  Le  nombre  des  conditions  dont  il  fallait  tenir  compte 
augmentant  toujours,  on  avait  pour  deux  nativités,  lors  même  qu'elles  étaient 
1res  voisines,  des  conditions  astrologiques  différentes,  qui  permettaient  de 
varier  les  prédictions  presque  autant  que  l'exige  la  diversité  des  destinées. 

Les  symboles  astrologiques.  —  Dans  une  pareille  science  il  y  avait  un 
grimoire.  Les  effets  des  douze  maisons  étaient  inscrits  dans  les  comparti- 
ments d'une  figure  géométrique,  au  centre  de  laquelle  étaient  marquées  la 
date  et  l'heure  précise  de  l'horoscope.  Les  signes  du  zodiaque  et  les  diffé- 
rents astres  influents  étaient  représentés  dans  l'écriture  par  des  symboles, 
dont  l'usage  a  survécu,  au  moins  en  ce  qui  concerne  les  planètes.  Deux  de 
ces  caractères,  o  et  f^,  affectés  respectivement  au  Soleil  et  à  la  Lune,  étaient 
empruntés  aux  plus  anciens  hiéroglyphes  égyptiens;  on  s'en  servait  déjà  au 
temps  de  la  première  dynastie,  il  y  a  six  mille  ans,  et  l'écriture  semi- 
phonétique  des  temps  postérieurs  les  avait  conservés  comme  symboles 
idéographiques. 

Quant  aux  signes  employés  encore  aujourd'hui  pour  désigner  les  planètes, 
ils  n'ont  été  créés  qu'au  moyen  âge  et  sont  un  legs  direct  de  l'astrologie. 


^  Pingre,  dans  son  édition  de  FAstronomicon  de  Manilius,  1786,  vol.  I,  p.  131,  note. 
-  ^  Trine,  distance  de  150"  en  longitude  ;  sextile,  distance  de  60<». 


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tlO  INTRODUCTION. CHAPITRE    VII. 

Ils  ont  passée  comme  les  écritures,  par  quelques  modifications  de  forme  ^ 
Joseph  Scaliger  en  avait  rapporté  Torigine  à  des  représentations  figuratives  K 
11  avait  cru  reconnaître  dans  $  un  caducée,  dans  9  un  miroir  antique  avec 
le  manche,  dans  cf  un  bouclier  accompagné  d'une  lance,  dans  i>  la  faux 
symbolique  du  temps.  Pour  Jupiter,  il  avait  dû  recourir  au  Z  initial  de 
l'appellation  grecque  du  dieu,  traversé  par  un  trait.  Mais  Amédée  Sédillot 
croit  avoir  découvert,  dans  les  manuscrits  arabes,  une  autre  origine.  La 
dernière  lettre  du  nom  arabe  de  chaque  planète,  croisée  d'un  Irait^  aurait 
servi  de  signe  à  celte  planète  \  Prenons  en  effet  les  noms  Adaredd,  Zahareb, 
Cobnan,  Korasht  et  Sjihar  des  cinq  planètes  principales,  dans  la  langue 
arabe;  les  dernières  lettres  seront  respectivement 


qui  traversées  d'un  trait  donneront 

^^   (^    l//   x^  // 

Ces  letires  n'étant  pas  celles  du  caractère  coufique,  employé  anciennement 
en  Afrique,  mais  bien  celles  du  neskhi  introduit  dans  la  première  moitié  du 
IX®  siècle,  les  signes  des  planètes  ne  pourraient  pas  remonter  au  delà 
de  cette  époque.  On  ne  commence  à  les  rencontrer,  en  effet,  qu'à  partir  du 
X®  siècle. 

Quant  aux  caractères  conventionnels  qui  désignaient  les  signes  du  zodiaque, 
ils  sont  plus  anciens.  On  ne  les  trouve  encore  ni  dans  l'Almageste  ni  dans  les 
Tables  manuelles  de  Ptolémée,  mais  ils  figurent  dans  le  Quadripartitum 
qu'on  lui  attribue  et  dans  l'introduction  de  Porphyre  à  ses  Âpotélesma- 
tiques.  Il  faut  dire  toutefois  que  les  manuscrits  qui  nous  restent  de  tous  ces 
ouvrages  ne  remontent  pas  à  l'époque  alexandrine.  Ils  sont  au  plus  du 
VIII*  ou  du  IX*  siècle,  et  il  serait  téméraire  de  rien  affirmer  touchant 
l'époque  précise  à  laquelle  ces  signes  ont  été  introduits.  Gomme  ils  sont 
employés  dans  les  manuscrits  astrologiques,  tant  arabes  que  grecs,  et  qu'ils 
figurent  surtout  dans  les  tableaux  génethliaques  et  les  horoscopes,  on  peut 
croire  qu'ils  ont  été  mis  en  usage  par  les  astrologues.  Or,  c'est  du  II*  au 
VI*  siècle  que  ceux-ci,  sous  le  nom  de  chaldéens,  se  sont  répandus  dans 
l'empire  romain.  Ces  signes,  comme  ceux  des  planètes,  ont  varié  d'une 


^  ScUmasius,  Plinianae  exercitationes ,  1629,  réimprimé  1689,  p.  1335  et  1336;  Huet, 
dans  Manilii  astronomicon,  éd.  4o,  Parisiis,  1679,  lib.  v,  p.  80.  —  2  /.  Scaliger^  dans  ses 
Nolae  in  Manilium,  1879;  adopté  par  Bimo/t,  Almagestum  novum,  1651,  lib.  vu,  cap.  1.— 
3  L.  A.  Sédillot,  Prolégomènes  des  tables  astronomiques  d'Oloug-Beg,  1847,  p.  cxlviij. 


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ÉPOQUE   EMPIRIQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  241 

manière  assez  notable  en  différents  temps.  On  peut  en  voir  plusieurs  formes 
dans  Saumaise  ^  et  dans  le  Manilius  de  Uuet  ^  La  liaison  de  quelques-uns 
d'entre  eux  avec  certains  symboles  mythologiques  et  cabalistiques  a  été 
établie.  Le  signe  des  Gémeaux^  par  exemple,  est  composé  de  quatre  poutres 
en  parallélogramme,  qui  représentaient  Tunion  des  dioscures,  Castor  et 
Pollux.  On  a  cru  môme  en  trouver  de  premières  traces  sur  des  monuments 
égyptiens  ^ 

Les  analogies  supposées  entre  les  planètes  et  les  métaux  ont  été  employées 
concurremment  par  Fastrologie  et  Talchimie.  On  n'a  jamais  été  complète- 
ment d'accord  sur  ces  relations  plus  ou  moins  mystérieuses.  L'idée  pre- 
mière en  est  fort  ancienne  et  parai!  remonter  à  l'Orient.  Origène  ^  nous  a 
conservé  les  sept  échelons  de  l'échelle  mystique  de  Mithra.  C'étaient 

Saturne,  le  plomb; 
Vénus,  l'étain; 
Jupiter,  le  cuivre; 
Mercure,  le  fer; 
Mars,  un  amalgame; 
la  Lune,  Targent; 
le  Soleil,  l'or. 

On  remarquera  que  l'ordre  des  planètes  n'est  pas  ici  celui  de  Pylhagore 
ni  celui  des  distances.  Paracelse^  qui  vivait  dans  la  première  moitié  du 
XVI«  siècle,  a  expliqué  comment  les  divers  métaux  devaient  être  attribués 
aux  différentes  planètes.  L'effet  thérapeutique  de  chaque  métal  donne  Tindi- 
CBlion,  nous  dit-il,  du  genre  d'action  de  la  planète.  On  peut  ainsi  reconnaître 
lequel  de  ces  corps  célestes  correspond  à  un  métal  donné.  Cependant  les 
listes  d'assimilation  offrent  beaucoup  de  variantes  et  l'on  ne  trouve  guère 
de  constante  que  l'attribution  de  l'or  au  Soleil  :  le  reste  présente  des  diffé- 
rences suivant  les  auteurs.  Il  y  a  encore  des  listes  de  correspondance  entre 
les  planètes  et  les  métaux  dans  Tycho  Brahé  et  dans  Kepler.  On  voit  même, 
chez  ce  dernier,  la  pensée  que  ces  analogies  avaient  une  base  naturelle  et 
marquaient  les  densités  des  corps  du  système  ^ 

Pour  donner  une  idée  des  divagations  auxquelles  l'astrologie,  l'alchimie 
et  l'art  cabalistique  réunis  en  étaient  arrivés  dans  leur  exploitation  de  la 
crédulité  humaine,  nous  terminerons  cet  exposé  par  un  passage  d'Âbenpha- 


^  Salmasiiis,  Plinianae  exercitationes,  1629,  réimpression  de  1689,  p.  1035  et  suiv.  — 
^  Manilius,  Astronomicon,  éd.  4«,  Parisiis,  1679,  lib.  v,  p.  80.  —  3  Bianchini,  La  storia 
universale,  1747.  —  ^  Première  moitié  du  -♦-  lll*  siècle.  —  3  Kq)ler,  Epilome  astronomiae 
copernicanae,  part,  ii,  1C20,  p.  488;  dans  ses  Opéra,  vol.  VI,  186(5,  p.  331. 

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242  INTUODUCTION.  CHAPITRE  VU. 

rage>  traduit  par  Kircher  ^  Il  s^agit  de  la  préparation  d'un  talisman  ^  réputé 
infaillible  :  «  Prenez  6  drachmes  ^  d'or  pur,  dit  Fauteur  arabe,  et  faites-en 
une  plaque  ronde,  sur  laquelle  vous  graverez  une  table  caractéristique  du 
sceau,  au  jour  et  à  l'heure  où  le  Soleil  se  trouvera  au  lieu  de  son  exaltation, 
qui  est  vers  le  19®  degré  d'Aries.  Cela  fait,  vous  chaufferez  cette  médaille  à 
la  vapeur  du  safran;  vous  la  laverez  d'eau  de  rose,  dans  laquelle  vous  aurez 
fait  dissoudre  du  muse  et  du  camphre.  Ensuite  vous  l'envelopperez  dans  un 
morceau  d'étoffe  de  soie  couleur  safran  et  la  porterez  sur  vous.  Ce  talisman 
vous  rendra  heureux  dans  toutes  vos  entreprises;  tout  le  monde  vous  craindra. 
Vous  obtiendrez  des  princes  et  des  rois  tout  ce  que  vous  voudrez,  soit  en 
demandant  vous-même,  soit  par  l'entremise  de  celui  qu'il  vous  plaira  leur 
envoyer.  Vous  retrouverez  ce  que  vous  aurez  perdu  et  Dieu  répandra  sa 
bénédiction  sur  vous  et  sur  tout  ce  qui  vous  appartient.  Cette  figure  du 
Soleil,  ou  son  caractère  qui  doit  être  gravé  sur  le  revers,  contient  un  grand 
secret,  et  on  l'appelle  Créateur,  Lumière,  Parfait,  Puissant,  Glorieux,  Vie, 
Vertu,  Brillant,  Radieux  :  les  anges  du  Soleil  sont  Ânaël  et  Raphaël.  » 

Le  sort  des  systèmes.  —  Le  chemin  parcouru  par  l'esprit  humain,  dans 
l'édification  subjective  des  sciences  conjecturales,  est  réellement  prodigieux. 
Partant  de  premières  déductions  hasardées,  philosophes,  astrologues,  alchi- 
mistes, mythologues,  théologiens  de  religions  et  de  nations  diverses  élèvent 
des  systèmes  plus  fantastiques  les  uns  que  les  autres.  Le  public  suit  ces  guides 
fallacieux  avec  entraînement.  C'est  que  l'homme  éprouve  le  besoin  de  savoir. 
La  science  ne  lui  enseigne  que  ce  qu'elle  a  solidement  établi,  c'est-à-dire  peu 
de  choses  encore,  relativement  aux  problèmes  sans  nombre  qui  se  posent 
devant  nous.  L'auteur  de  systèmes  lui  dit,  au  contraire,  tout  ce  qu'il  désirait 
connaître.  Peu  importe  que  le  système  soit  vrai  ou  qu'il  soit  faux;  il  sert  de 
réponse  à  une  aspiration,  à  un  besoin.  D'ailleurs  le  bonheur  qu'on  éprouve 
dans  une  croyance  ne  dépend  nullement  du  degré  de  vérité  de  celte  croyance. 
On  peut  être  aussi  heureux  à  croire  une  erreur  qu'une  réalité.  Le  nègre 
persuadé  du  pouvoir  de  son  fétiche,  le  païen  fier  de  ses  idoles,  l'avare  qui 
croit  son  trésor  enfoui  sans  savoir  qu'on  l'a  dérobé  sont  heureux  chacun 
dans  leur  foi,  et  les  uns  et  les  autres  y  persévèrent. 

L'âge  de  la  foi,  qui  est  l'âge  des  déductions  prématurées  et  des  systèmes^ 


i  Kirchei\  OEdipus  aegypliacus,  t.  H,  part,  ij,  1654,  p.  7S.  —  2  Un  talisman  est  une 
médaille  qui  porte  Timage  de  la  planète  sous  laquelle  elle  a  été  faite,  et  qu'on  suppose 
par  là  douée  de  certaines  vertus,  notamment  de  celle  d'évoquer  les  esprits.  —  3  Environ 
25  grammes. 


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ÉPOQUE  EMPIRIQUE.  FRAGILITÉ  DES  SYSTÈMES.  245 

marque  doDC  un  échelon  naturel  dans  révolution  de  Fintelligence.  II  suffirait 
pour  le  prouver  de  rappeler  le  passage  successif  de  toutes  les  civilisations^ 
à  un  certain  degré  de  leur  existence,  par  la  phase  de  Taslrologie.  Cette 
manifestation  scientifique,  erronée  mais  savante  par  son  caractère,  n^appar- 
tient  en  propre  à  aucun  peuple  ni  à  aucun  temps.  Elle  se  présente  partout, 
lorsque  le  même  horizon  intellectuel  est  atteint.  Elle  n'est  pas  exclusivement 
propre  à  Tantiquité  ni  aux  populations  de  TEgypte  et  de  la  Ghaldée.  Elle 
parait  en  Grèce,  un  peu  après  les  écoles  de  philosophie,  ù  Tépoque  où  Tesprit 
de  système  s'occupe  de  Tunivers  matériel.  Elle  s'introduit  à  Rome,  quand 
Rome  a  des  sciences.  Elle  entraine  les  Arabes  et  après  eux  les  Européens 
de  la  renaissance.  Â  mesure  qu'une  nation  est  plus  lente  dans  son  dévelop- 
pement et  plus  tardive,  elle  se  montre  plus  tard  et  se  conserve  plus  long- 
temps chez  elle.  On  a  vu  le  pouvoir  que  l'astrologie  exerce  à  cetle  heure 
même  dans  l'Inde;  on  a  vu  comment  la  Perse,  le  Thibet,  la  Chine,  le  Japon 
modernes  sont  livrés  à  ses  erreurs.  Si  l'Amérique  y  avait  à  peu  près  échappé, 
c'est  que  sa  carrière  scientifique  était  moins  avancée;  mais  un  pas  de  plus 
et  elle  y  arrivait  K 

Il  est  donc  visible  que  l'astrologie  est,  dans  le  développement  astrono- 
mique général,  une  phase  naturelle,  par  laquelle  a  passé,  durant  l'époque 
de  systématisation,  toute  évolution  séparée.  Elle  est  aussi  universelle,  sur 
l'horizon  de  cette  époque,  que  l'astrolâtrie  l'était  sur  l'horizon  précédent. 
L'un  de  ces  états  suit  l'autre  et  n'en  est  en  quelque  sorte  qu'une  transfor- 
mation. Les  astres,  en  cessant  d'être  des  dieux,  deviennent  des  puissances 
physiques  et  mécaniques.  Le  progrès  des  connaissances  positives  modifie  peu 
à  peu  les  conceptions. 

iMais  l'idée  nouvelle  ne  se  substitue  pas  de  toutes  pièces  à  la  notion 
dépassée.  Elle  s'introduit  d'abord  côte  à  côte  des  vieux  errements.  Les  pré- 
jugés survivent  longtemps  aux  découvertes  de  la  science.  Le  culte  des  dieux 
sidéraux  et  la  vénération  du  feu  sacré  se  sont  perpétués  avec  le  paganisme  ; 
et  nous  avons  vu  que,  dans  notre  civilisation  même,  les  dernières  traces  n'en 
ont  pas  encore  disparu  partout  ^.  L'astrologie,  plus  récente,  appartenant  à 
un  développement  plus  avancé,  a  encore  pleine  possession  de  nos  popula- 
tions en  ce  qui  louche  les  phénomènes  de  météorologie,  de  physique  du 
globe,  et  même  jusqu'à  un  certain  point  ceux  de  la  physiologie  des  plantes 
et  des  animaux.  La  superstition  est  traditionnelle  et  résiste  à  l'enseigne- 
ment de  nos  écoles  de  tous  les  degrés.  Combien  parmi  nous,  même  au  sein 
de  nos  classes  éclairées,  ne  souscriraient  pas  encore  comme  à  un  axiome,  à 


^  Plus  haut,  présent  chapitre,  p.  228.  —  2  Voir  Chapitre  IV,  p.  116  et  121. 


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244  INTRODUCTION.   —    CHAPITRE  VII. 

ces  paroles  qui  sont  maintenant  arriérées  de  deux  mille  ans  :  «  la  Lune 
contribue  par  ses  influences  à  ce  que  les  fruits  de  la  Terre  parviennent  à 
maturité;  et  que  les  animaux  puissent  avoir  de  quoi  se  nourrir^  croître  et 
prendre  des  forces  K  » 

Le  passé  survit  donc,  dans  une  société,  à  côté  du  présent;  et  pendant 
longtemps  Thomme  professionnel  est  le  seul  pour  lequel  les  acquisitions  de 
rintelligence  soient  une  vérité.  L'astrologie  n'est  pas,  du  reste,  le  seul  système 
dont  les  progrès  de  la  science  ont  démontré  la  vanité.  En  dépit  d'autorités 
illustres  et  de  l'adhésion  de  générations  successives  d'hommes  éclairés,  les 
sphères  transparentes  de  cristal  sont  brisées,  les  rouages  de  déférents  et 
d'épicycles  sont  passés  à  l'état  de  chimères,  la  trépidation  des  équinoxes 
n'était  qu'une  illusion,  la  grande  année  et  les  conjonctions  initiales  des 
mythes.  Les  spirales  d'Alpétrage  n'étaient  qu'un  rêve  et  jusqu'aux  tourbil- 
lons de  Descartes  sont  évanouis.  La  science  est  arrivée  aujourd'hui  à  la 
conclusion  que  toutes  ces  conceptions  systématiques,  semblables  à  celles 
de  la  géomancie,  de  la  nécromancie,  de  la  chiromancie,  de  la  divination,  de 
l'interprétation  des  songes,  de  l'astrologie  elle-même,  n'étaient  que  des  décep- 
tions. Quel  exemple  et  quel  enseignement! 

La  science  inductive,  la  science  moderne,  marche  dans  un  champ  parsemé 
de  débris.  Il  est  juste  de  «  laisser  aux  morts  le  temps  d'enterrer  leurs  morts.  » 
Un  certain  respect  pour  les  traditions  et  les  vieux  usages  est  comme  un 
hommage  rendu  à  nos  devanciers.  iMais  lorsqu'on  voit  avec  quelle  persistance 
les  erreurs  et  les  superstitions  se  conservent,  combien  de  générations  elles 
traversent  comme  vérités,  après  que  la  science  les  a  reconnues  pour  des 
faussetés  et  des  illusions,  on  se  demande  où  en  serait  l'intelligence  humaine 
sans  les  efl'orls  des  hommes  auxquels  la  vérité  est  plus  chère  que  la  tra- 
dition. 


^  Cicero,  De  natura  deorum,  lib.  ii,  cap.  19. 


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ÉPOQUE  INDDCTIVE.   DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS.  245 


CHAPITRE  VIII. 

ÉPOQUE  INDUCTIVE.  -  DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS. 


Idées  traditionnelles  et  idées  nouvelles.  —  Multiplication  des  faits  scientifiques.  —  Les 
Observatoires  des  Arabes.  —  Décadence  et  renaissance  en  Europe.  —  Les  horloges  à 
rouages  et  à  volant.  —  Application  du  pendule  aux  horloges.  —  Les  instruments  opti- 
ques des  anciens.  —  Les  tubes  de  visée  ou  pseudo-téloscopes.  —  Le  télescope  proprement 
dit.  —  L'application  du  télescope  aux  cercles  divisés.  —  Précision  toujours  croissante  des 
observations.  —  Caractère  de  l'astronomie  moderne. 


Idées  traditionnelles  et  idées  nouvelles.  —  En  aucun  temps,  dans  Phistoirc 
d'une  science,  la  luKe  entre  les  conceptions  traditionnelles  et  les  théories 
qui  s'élèvent  n'est  plus  vive  qu'au  moment  où  cette  science  entre  dans 
l'époque  înductive.  Tant  qu'il  s'agil  de  systèmes  bizarres  et  gratuits,  ces 
systèmes  glissent  pour  ainsi  dire  sans  prendre  racine  et  ne  sont  pas  regardés 
sérieusement.  Les  spirales  d'Alpétrage  et  les  sphères  réfractives  de  Fracastor 
n'ont  pas  soulevé  de  colère  ni  d'émotion.  Le  mouvement  de  la  Terre  lui- 
même  n'a  pas  porté  ombrage  aussi  longtemps  qu'on  a  pu  le  regarder  comme 
un  simple  jeu  d'esprit.  Mais  à  l'instant  où  il  s'est  appuyé  sur  des  considé- 
rations sérieuses,  puis  sur  de  premiers  faits,  c'est-à-dire  à  l'instant  où  la 
pensée  s'est  vue  contrainte  de  rompre  avec  une  habitude  séculaire  pour 
accepter  une  forme  différente,  l'inertie  s'est  révélée  dans  toute  sa  force  de 
résistance  et  d'obstruction. 

Il  serait  facile  de  montrer  que  c'est  dans  des  circonstances  analogues,  au 
moment  où  les  grandes  inductions  s'affirment,  que  les  différentes  sciences 
éprouvent  cette  opposition,  provenant  selon  toute  apparence  d'une  difficulté 
d'adaptation  de  la  pensée.  On  a  fait  un  reproche  à  l'Église  romaine  de  son 
traitement  de  Copernic  et  de  Galilée.  Mnis  dans  tous  les  temps  et  dans  tous  les 
lieux  les  vérités  nouvelles  ont  toujours  été  assaillies;  et  l'Église  de  Rome 
n'a  pas  eu,  môme  dans  cette  circonstance,  le  privilège  exclusif  de  la  persé- 
cution de  la  pensée.  Si  elle  a  qualifié  la  conception  de  Copernic  de  falsa 


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346  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VIII. 

illa  doctrina  pylhagorica^  divinae  Scripturae  omnino  adversans  \  Luther  a 
encore  moins  ménagé  le  grand  astronome  de  Thorn.  «  Le  monde  prêle 
l'oreille,  s'écrie-t-il,  lorsqu'un  astrologue  s'élève  qui  prétend  montrer  que 
la  Terre  tourne,  et  que  ce  ne  sont  pas  les  cieux  ou  firmament,  ni  le  Soleil, 
ni  la  Lune.  Celui  qui  veut  paraître  habile,  continue-t-il,  se  met  à  créer  un 
nouveau  système,  naturellement  toujours  meilleur  que  les  autres.  Ce  fou 
prétend  renverser  toute  la  science  astronomique;  mais  la  sainte  Écriture 
nous  dit  que  c'est  au  Soleil  et  non  à  la  Terre  que  Josué  a  commandé  de 
s'arrêter.  »  Qu'on  prononce  aujourd'hui  de  quel  côté,  celui  de  Copernic  ou 
celui  de  Luther,  était  la  folie,  et  de  quel  côté  la  raison  et  la  perspicacité. 

Multiplication  des  faits  scientifiques.  —  Mais  les  préjugés  ont  beau  se 
courroucer,  les  faits  s'accumulent  malgré  eux,  et  c'est  cette  connaissance  plus 
délaillée  des  phénomènes  qui  en  fait  entrevoir  les  véritables  lois.  L'induction, 
timide  d'abord  et  mal  assurée,  jette  en  avant  une  nouvelle  conception  fort 
difTérente  des  anciennes  idées.  Puis  à  mesure  que  de  nouveaux  faits  viennent 
s'ajouter  à  la  science,  cette  induction,  si  elle  est  juste  et  fondée,  trouve  dans 
l'accord  des  observations  avec  la  théorie  une  imposante  confirmation. 

On  comprend  d'ailleurs  qu'afin  de  passer  à  cette  phase  inductive,  la  pre- 
mière condition  pour  une  science  est  de  posséder  des  faits  positifs,  de  réunir 
des  observations  exactes,  exprimées  autant  que  possible  par  des  mesures. 
Toute  loi  régit  un  ensemble,  et  pour  en  prendre  une  idée,  il  faut  avoir  sous 
les  yeux,  non  un  cas  isolé,  mais  une  série  d'exemples,  qui  suggèrent  le 
principe  duquel  ils  dépendent.  L'accession  de  l'astronomie  à  la  phase  induc- 
tive était  donc  subordonnée  à  l'accumulation  des  faits,  et  le  développement 
de  cette  phase  à  l'augmentation  progressive  du  nombre  des  observatious 
rigoureuses. 

On  peut  juger  du  changement  qui  s'est  opéré  dans  la  vitesse  d'acquisilion 
des  connaissances,  par  la  rapidité  de  plus  en  plus  grande  avec  laquelle  la 
scène  change,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi,  à  mesure  que  nous  avançons. 
Plolémée  a  été  pendant  dix  siècles  l'autorité  presque  unique  en  astronomie, 
comme  Aristote  l'était  en  philosophie.  L'exposition  des  sept  arts  libéraux, 
dans  la  Margarita  philosophica  de  Reisch,  au  XV®  siècle,  diflèrc  à  peine,  pour 
le  fond,  de  celle  que  Martianus  Capella  écrivait  mille  ans  auparavant.  A  la 
renaissance,  le  traité  de  la  Sphère  de  Sacrobosco  a  pu  rester  pendant  trois 
siècles  l'ouvrage  élémentaire  par  excellence.  Tandis  qu'aujourd'hui  un  livre 
classique  a  vieilli  au  bout  de  trois  ans. 


^  Termes  de  la  condamnation  de  l'ouvrage  de  Copernic  par  la  Congregazione  delF  Indice, 
du  5  mars  1616. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.  DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS.  «47 

L'accélération  du  progrès^  de  siècle  en  siècle^  est  un  des  faits  les  plus 
remarquables  et  les  plus  saillants  de  Thistoire  de  la  science.  Il  n'est  pas 
d'ailleurs  particulier  à  l'astronomie.  Il  est  peut-être  ici  plus  saisissable  et 
plus  frappant^  à  cause  de  la  plus  grande  ancienneté  de  cette  science.  Mais 
dans  (juelque  branche  des  connaissances  qu'on  envisage  le  développement 
scientifique,  on  est  forcé  de  reconnaître  que  ce  développement  s'accélère  à 
mesure  qu'on  avance. 

C'est  qu'aujourd'hui  toute  Tinitiative  humaine  s'est  portée  dans  le  domaine 
des  sciences,  soit  pures  soit  appliquées.  L'art  ne  crée  plus  rien  d'absolument 
neuf.  La  poésie,  ce  langage  un  peu  fictif  affectionné  par  les  hommes  jeunes 
et  par  les  peuples  qui  commencent^  se  perd  rapidement.  La  philosophie  ne 
fait  que  poursuivre,  dans  un  cercle  séculaire,  ses  discussions  cent  fois  renou- 
velées, à  la  recherche  de  solutions  toujours  contestées.  Il  n'y  a  plus  d'ini- 
tiative que  dans  les  sciences  et  dans  leurs  applications.  C'est  là  seulement 
que  le  domaine  de  l'intelligence  s'enrichit  aujourd'hui  de  génération  en 
génération. 

Les  Observatoires  des  Arabes,  —  Le  jour  où  la  science  devient  inductive, 
elle  est  poussée  d'ailleurs  vers  la  multiplication  des  faits,  car  une  induction 
n'a  de  valeur  que  par  la  comparaison  des  théories  avec  les  observations. 
L'astronomie  inductive  ne  pouvait  marcher  en  avant  qu'à  la  condition  d'avoir 
à  sa  disposition  non  seulement  un  grand  nombre  de  faits,  mais  aussi  et 
surtout  un  grand  nombre  de  mesures.  A  ce  titre,  ce  fut  la  période  arabe 
qui  en  prépara  l'avènement. 

Les  Arabes  avaient  compris,  en  effet,  la  nécessité  de  suivre  les  phénomènes 
dans  leurs  détails  et  de  réunir  de  nombreuses  observations.  Dans  l'espoir  de 
rendre  celles-ci  plus  exactes,  ils  avaient  agrandi  les  instruments.  Us  avaient 
fondé  de  beaux  observatoires,  où  se  faisaient  des  travaux  assidus.  On  voit 
encore  à  Bagdad,  près  du  pont  du  Tigre,  un  bâtiment  appelé  ressad-kané^ 
qui  a  servi  à  l'observation  des  astres.  C'était  le  second  édifice  astrono- 
mique élevé  dans  cette  capitale;  il  date  de  la  dernière  partie  du  X®  siècle,  et 
Aboul  Wêfa  y  a  été  l'un  des  premiers  à  suivre  les  planètes  dans  toutes  les 
parties  de  leur  cours.  Il  remplaçait  un  observatoire  plus  ancien,  construit 
sous  Almamoun,  et  confié  à  son  origine  à  Alfragan.  Il  y  a  eu  à  Bagdad  un 
quadrant  de  6  mètres  de  rayon  et  un  arc  méridien  en  pierre,  embrassant  60^, 
qui  avait  un  rayon  de  17  mètres,  et  servait  à  prendre  les  hauteurs  culmi- 
nantes du  Soleil. 

Il  existait  aussi,  dans  le  IX®  siècle,  un  observatoire  à  Damas.  Albalegni 
établit  le  sien  dans  le  palais  d'Aracte,  aujourd'hui  Rakha,  au  nord-ouest  de 


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S48  INTRODUCTION.   CHAPITRE    Vllf. 

Bagdad.  Un  peu  plus  tard,  Ibn  Younîs  en  éleva  un  autre  au  Caire,  d'abord 
sur  une  mosquée,  puis  à  Test  de  la  ville,  sur  la  colline  de  Mokattam.  Cesl  là 
qu'il  essaya  des  battements  d'un  pendule  libre,  dont  on  comptait  à  Tœil  le 
nombre  des  oscillations,  pour  comparer  des  intervalles  de  temps  *.  C'est 
là  aussi  qu'il  imagina  d'observer  le  Soleil  par  réflexion  sur  l'eau  ^.  Au 
XII®  siècle,  Geber,  fils  d'Affla,  construisit  comme  observatoire  la  tour  de  la 
Giralda  de  Séville,  qui  fut  le  premier  monument  asironomique  élevé  sur  le 
sol  européen. 

Plus  tard,  quand  le  mouvement  arabe  fut  refoulé  en  Orient,  Ilskhan- 
Olagou,  petit-fils  de  Djenghiz-Khan,  fonda  à  Meragah,  près  de  Tauris,  un 
observatoire  magnifique,  qui  fut  le  siège  des  travaux  de  Nassir-Eddin.  On  y 
trouvait  aussi  des  instruments  immenses,  et  parmi  ceux-ci  le  premier  gnomon 
à  trou  qui  ait  été  mis  en  observation  régulière.  Au  XV*^  siècle,  Ulugh-Beigh 
avait  un  observatoire  à  Samarkande,  et  peu  après  cette  époque  les  souverains 
mongols  de  l'Inde  établissaient  aussi  de  grands  instruments  astronomiques 
dans  les  principales  villes  de  leur  empire.  Cet  outillage  diiïérait  à  peine  de 
celui  que  Tycho  Brahé  employait  encore,  à  la  fin  du  XVI^  siècle,  dans  son 
observatoire  d'Uranibourg.  Il  y  avait  là  des  quarts  de  cercle  immenses,  ornés 
de  dessins  gravés  sur  leur  surface,  dont  le  fini  artistique  luttait  avec  la  préci- 
sion géométrique  ^. 

Grâce  aux  observatoires  réguliers  des  Arabes,  les  mesures  s'étaient  mul- 
tipliées; on  avait  de  nombreuses  positions  des  planètes  dans  toutes  les 
situations,  et  l'on  commençait  à  apprécier  l'importance  des  comparaisons 
numériques.  Arzachel  avait  employé  plus  de  400  observations  pour  déter- 
miner la  longitude  de  l'apogée  du  Soleil.  Les  tables  d'Alphonse  de  Castille  *, 
auxquelles  avaient  travaillé  Aben  J\lusa  et  Mohammed  de  Séville,  Aben  Ali 
et  Abuena  de  Cordoue,  Aben  Ragel  et  Alchabitius  de  Tolède,  résumèrent  en 
quelque  sorte,  au  milieu  du  Xlll«  siècle,  les  éléments  numériques  plus  exacts 
qui  résultaient  des  observations  de  la  période  arabe. 

Décadence  et  renaissance  en  Europe.  —  Pendant  six  ou  sept  siècles,  toute 
l'initiative  scientifique,  au  moins  dans  la  moitié  occidentale  de  l'Ancien 
Continent,  avait  été  concentrée  parmi  les  Arabes.  La  civilisation  gréco-latine 
avait  rapidement  dégénéré.  Cette  chute  est  clairement  attestée  par  les  inva- 


*  E.  Bernard,  dans  Philosophical  Transactions,  1684,  p.  723.  —  2  Connaissance  des 
temps,  48H,  p.  480.  —  3  Tycho  Brahé,  Astronomiae  instauratae  mechanica,  1S98. — 
^  Alphomus  Bex  Caslillae,  Coelestium  moluum  tabulae;  publiées  pour  la  première  fois 
par  Joannes  Saxoniensis  [Jean  de  Saxe]  en  4483,  et  restées  les  meilleures  jusqu'à  la  fin  du 
XV1«  siècle. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.   DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS,  2W 

sions  de  barbares^  qui  n^auraient  pas  été  possibles  si  la  société  à  laquelle  elles 
s'attaquaient  eût  été  notablement  pins  élevée  que  les  barbares  eux-mêmes.  Au 
reste  on  peut  voir,  dans  les  écrivains  du  temps  *,  le  tableau  de  Fignorance, 
de  la  corruption,  des  préoccupations  exclusivement  sensuelles  qui  régnaient  à 
Rome  et  à  Constantinople.  Les  écoles  furent  délaissées,  puis,  après  l'invasion 
des  barbares,  totalement  supprimées.  Ce  Iriste  état  d'ignorance  dura  long- 
temps. Sous  Charlemagne,  pas  un  seul  des  pairs  de  l'empire  ne  savait  lire, 
et  ce  souverain  échoua  dans  la  tâche,  qu'il  avait  eue  si  puissamment  à  cœur, 
de  reconstituer  l'instruction  primaire.  Le  niveau  intellectuel  de  l'Europe 
était  tombé  trop  bas  :  les  populations  ne  se  prêtaient  pas  à  de  pareils 
efforts. 

Vraiment,  lorsqu'on  lit  les  descriptions  de  la  société  de  cette  époque, 
lorsqu'on  se  représente  les  événements  journaliers,  l'insécurité,  les  explo- 
sions fanatiques,  l'absence  d'organisation,  de  commerce  proprement  dit,  de 
relations  régulières,  le  relâchement  en  un  mot  de  tous  les  liens,  on  ne  trouve 
rien  d'exagéré  au  jugement  qu'Ibn  Haukal  portait  au  X®  siècle.  Confondant 
sous  un  même  dédain  les  chrétiens,  c'osl-à-dire  les  Européens,  désignés  alors 
par  les  islamites  sous  le  nom  de  Nasaréens,  avec  les  nègres  d'Afrique,  ce 
géographe,  après  avoir  décrit  les  contrées  de  civilisation  arabe,  ajoutait  : 
«  Quant  aux  pays  des  Nasaréens  et  des  Éthiopiens  je  n'en  ferai  qu'une 
mention  légère,  attendu  que  mon  amour  inné  pour  la  sagesse,  la  justice,  la 
religion  et  les  gouvernements  réguliers  ne  me  laisse  rien  à  citer  ni  à  louer 
chez  ces  nations  ^  » 

Aussi  ce  fut  des  Arabes  que  l'Europe,  à  la  renaissance,  reçut  tout  son 
enseignement.  Il  n'y  avait  pas  d'autre  source.  Les  premières  universités 
d'Espagne  et  d'Italie  avaient  pris  modèle  sur  les  universités  des  Maures. 
C'était  dans  la  langue  de  ce  peuple  qu'étaient  écrits  les  seuls  livres  utiles, 
dont  on  ne  pouvait  faire  mieux  que  répandre  les  traductions.  Les  institutions 
scientifiques,  musées,  jardins  botaniques,  laboratoires,  bibliothèques,  obser- 
vatoires, écoles  de  médecine,  n'existaient  encore  que  chez  les  Arabes  : 
l'Europe  eut  à  les  imiter.  La  mécanique,  l'orfèvrerie,  l'architecture,  l'agri- 
culture régulière,  les  premiers  procédés  chimiques  n'avaient  alors  d'autres 
adeptes  que  les  Orientaux  et  les  Maures. 

Mais  il  faut  reconnaître  que  les  Européens,  s'ils  furent  les  disciples  des 
Arabes  depuis  le  XII®  jusqu'au  XV«  siècle,  surent  ensuite  aller  au  delà  de 


^  Seneca,  Quaestiones  nalurales,  lib.  i,  cap.  16;  Clemens  Alexandrims,  Paedagogus; 
Ammiofius  Marcellinns^  Rerum  gestarum  libri,  lib.  xiv,  cap.  6;  lib.  xxviii,  cap.  4.-2  Jbn 
Haukal,  Oriental  geography  translatée!  by  Ouseley,  1800. 

32 


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âÔO  INTAODUCTION.   CHAPITRE    VIII. 

leurs  leçons.  Un  mouvement  commença  bientôt  à  se  produire,  qui  n'avait 
pas  encore  eu  d'exemple  jusque-là  :  le  développement  en  commun  d'une 
même  civilisation,  d'un  même  système  scientifique,  indépendamment  des 
distinctions  de  langage  et  de  contrée.  C'était  l'éveil  de  ce  mouvement  cosmo- 
polite auquel  nous  assistons  aujourd'hui,  dans  lequel  le  progrés  des  sciences 
et  des  aris  ne  se  fait  plus  séparément  par  chaque  peuple  et  pour  ce  peuple, 
mais  sort  d'un  faisceau  entier  de  nations. 

Depuis  la  renaissance,  les  différents  pays  de  l'Europe  luttent  d'activité  et 
d'industrie  pour  amasser  ces  observations,  ces  faits  exacts,  qui  composent 
la  richesse,  au  moins  la  richesse  élémentaire,  de  la  science  moderne.  Dans  ce 
grand  travail,  l'outillage  imparfait  des  anciens  parut  bientôt  insuffisant.  On 
avait  beau  perfectionner  l'astrolabe  et  y  joindre  le  torquetum  et  la  baleslrille, 
il  n'y  avait  pas  là  de  principe  vraiment  distinct.  On  apercevait  la  nécessité 
d'ouvrir  des  voies  nouvelles.  Les  sens  eux-mêmes  avaient  des  bornes  contre 
lesquelles  on  se  heurtait. 

Or,  dans  le  monde  de  l'intelligence  tout  se  suit  et  tout  se  tient.  Le  progrès 
des  arts  réagit  sur  celui  des  connaissances  et  réciproquement  l'avancement 
des  sciences  concourt  au  développement  des  arts.  Le  perfectionnement  des 
travaux  mécaniques  des  artisans  vint  donner  à  l'astronomie  les  moyens 
d'employer,  dans  ses  recherches,  des  instruments  plus  délicats,  ou  même 
d'une  espèce  entièrement  nouvelle. 

Les  horloges  à  rouages  et  à  volant.  — D'abord  vint  l'invention  des  horloges 
à  poids  et  à  rouages,  destinées  à  remplacer  les  clepsydres  des  anciens.  On 
l'a  attribuée,  sans  en  avoir  de  preuve  suffisante,  à  un  moine  du  nom  de 
Pacîficus,  qui  vivait  au  IX«  siècle  \  Les  horloges  à  roues,  entraînées  par 
des  poids,  sont  mentionnées  dans  les  usages  de  l'abbaye  de  Giteaux,  com- 
pilés dans  la  première  moitié  du  Xlh  siècle  ^  Wallingfort,  qui  vivait  au 
commencement  du  XIV%  ne  fut  donc  pas,  comme  on  l'a  souvent  répété,  le 
premier  qui  remplaçât  l'eau  par  des  poids  moteurs  ^.  On  sait  du  reste  que 
l'horloge  de  Westminster  Hall  remontait  à  1288,  et  peu  après  cette  date  on 
voit  les  horloges  publiques  se  répandre  dans  toutes  les  localités  de  quelque 
importance.  A  partir  de  ce  moment,  les  heures  furent  sonnées  sur  une  cloche 
par  un  marteau.  Mais  comme  le  mouvement  n'avait  pas  une  extrême  régu- 
larité, on  se  contentait  d'une  seule  aiguille,  celle  des  heures,  sans  descendre 
jusqu'à  la  précision  des  minutes. 


^  De  Maffei,  Verona  illustrata,  1731,  part,  ii,  art.  Pacificus.  —  ''^  Calmet,  Commentaire 
littéraire,  historique  et  moral  sur  la  règle  de  S'-Benoit,  1734,  t.  I,  p.  279.  —  3  Cette  erreur 
a  été  répétée  par  Màdler,  Geschichle  der  Himmelskunde,  1873,  vol.  I,  p.  110. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.   DÉVELOPPEMENT  DES  OBSEUVATIONS.  251 

Dante^  qui  est  mort  en  1321,  fait  allusion  à  ces  horloges  ^  Au  XIV®  siècle, 
dit  Muratori,  il  y  en  avait  dans  toutes  les  principales  villes  dUtalie,  sur  les- 
quelles sonnaient  les  heures,  de  1  à  24  à  partir  du  coucher  du  Soleil,  pour 
le  bénéfice  du  public.  xMilan  en  avait  une,  au  clocher  de  l'église  S'-Gothard, 
avant  1339;  Padoue  avait  la  sienne  en  1344,  où  Ton  voyait  le  cours  du 
Soleil  et  des  planètes  ^.  Celle  du  palais  de  Charles  V,  à  Paris,  datait  de  1364, 
et  celle  de  Strasbourg  de  1368.  On  alla  jusqu'à  faire  marquer  sur  les  cadrans 
non  seulement  les  heures  égales,  mais  les  heures  temporaires,  durant  toute 
Tannée,  comme  on  le  vit  notamment  à  Nurenberg  ^. 

Afin  de  régulariser  la  marche  des  horloges  à  poids,  on  avait  ajouté  un 
volant  horizontal,  à  mouvement  alternatif,  lancé  d'abord  dans  un  sens,  puis 
dans  le  sens  contraire,  comme  le  fut  plus  tard  le  balancier  des  montres. 
On  attribue  à  Gerbert,  plus  tard  pape  sous  le  nom  de  Sylvestre  II,  l'idée 
de  cette  espèce  de  modérateur  ^.  Le  mouvement  de  va-et-vient  était  pro- 
duit à  l'aide  d'une  roue  d'échappement  verticale,  qui  a  servi  de  type  dans 
l'horlogerie  moderne.  On  a  pu  voir  au  Muséum  de  South  Kensington,  à 
Londres,  une  de  ces  horloges  d'ancienne  construction  dont  le  volant  hori- 
zontal ou  balancier,  qui  était  d'un  poids  et  d'une  dimension  considérable,  se 
mouvait  tour  à  tour  dextrorsum,  puis  sinistrorsum,  par  l'effet  d'un  échappe- 
ment vertical  appliqué  à  l'axe.  Il  n'y  a  pas  longtemps  qu'une  horloge  analogue 
du  château  de  Douvres,  qui  datait  de  1348,  a  été  démolie. 

Il  s'agissait  là  de  grandes  machines;  mais  bientôt  on  en  fil  de  dimensions 
réduites,  adaptées  à  l'usage  des  familles;  et  vers  la  fin  du  XV«  siècle,  un 
poète  italien,  dans  un  de  ses  sonnets,  en  mentionne  qui  étaient  portatives  *'. 
Hele  de  Nurenberg,  qui  passe  communément  pour  l'inventeur  des  montres, 
avait  donc  été  devancé.  Ces  petites  machines  portèrent  cependant  un  instant 
le  nom  d'  «  œufs  de  Nurenberg,  »  à  cause  de  leur  forme  et  de  leur  provenance. 
Comme  les  grandes  horloges  du  temps,  elles  n'avaient  d'abord  que  l'aiguille 
des  heures. 

La  détente  du  ressort,  ralentie  seulement  par  les  frottements,  ne  se  faisait 
pas  en  effet  d'une  façon  régulière.  Il  manquait  à  ces  montres  un  modérateur. 
Pour  rendre  le  volant  à  mouvement  alternatif  applicable  aux  horloges  porta- 
tives, il  fallait  trouver  le  moyen  d'en  diminuer  la  masse,  tout  en  lui  conservant 
sa  puissance.  On  fut  longtemps  avant  d'y  parvenir.  Robert  Hooke  finit  cepen- 


^  Danie  Alighieri,  Paradisio,  cant.  iv.  —  2  Muratori,  Rerum  italicarum  scriptores, 
t.  XII,  1736,  col.  lOH;  t.  XVIII,  1742,  col.  172  et  444.  —  3  Pontus  de  Thiard,  Discours 
du  temps,  de  l'an  et  de  ses  parties,  1556.  —  ^  L'Art  de  vérifier  les  dates  depuis  la 
naissance  de  Notre  Seigneur,  3«  éd.,  1783,  t.  I,  p.  274.  Gerbert  était  de  la  fin  du  X«  siècle. 
—  ^  Gaspar  Vesconte,  Rithmi,  1493. 


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252  INTRODUCTION,    CHAPITRE    VIII. 

dant  par  résoudre  le  problème;  en  i  Qli,  en  attelant  le  balancier  à  un  ressort 
spiral  ^  Tel  est  encore  le  principe  de  nos  chronomètres^  dont  la  perfection 
mécanique  a  été  poussée  tellement  loin  qu'ils  dispensent  entièrement  aujour- 
d'hui des  observations  célestes  de  longitude  pendant  les  traversées  maritimes. 

Le  transport  du  temps  était  d'ailleurs  un  procédé  si  direct,  en  géographie 
astronomique,  qu'on  devait  chercher  tous  les  moyens  possibles  de  le  rendre 
pratique.  Dès  1510,  Alonso  de  Santa  Cruz  le  préconisait  ^,  alors  qu'on  ne 
pouvait  encore  employer,  à  bord  des  navires,  que  les  sabliers,  qui  se  retour- 
naient dans  ce  temps  de  demi  en  demi-heure.  Cardan  rapporte  même  qu'un 
Polonais  avait  construit  une  ampoulelte  qui  marchait  pendant  24  heures,  et 
dont  le  sable  était  remplacé  par  de  la  poussière  de  plomb  ^.  Mais  ces  instru- 
ments, suffisamment  exacts  pour  la  durée  totale,  ne  donnaient  pas  avec 
sûreté  les  subdivisions.  La  montre  avait  à  cet  égard  un  certain  avantage. 
Ce  fut  une  montre  que  IHcrre  Kriiger  porta  de  Danzig  à  Rônigsberg,  en  1 61  S, 
avant  même  l'invention  du  spiral,  pour  faire  la  première  détermination  de 
longitude  qui  ait  été  due  au  transport  du  temps  *. 

Pourtant,  jusqu'au  commencement  de  notre  siècle,  les  horloges  transpor- 
tables, les  chronomètres,  n'avaient  pas  le  degré  de  perfection  nécessaire  pour 
conserver,  pendant  une  durée  de  quelque  étendue,  une  marche  certaine.  Les 
horloges  n'ont  servi  longtemps  aux  usages  astronomiques  que  dans  les  seuls 
observatoires  fixes.  Walther  fut  le  premier  à  employer,  en  1484,  dans  ses 
observations,  un  de  ces  appareils  à  poids,  à  rouages  et  à  volant  ^.  Tycho 
Brahé,  afin  de  contrôler  la  marche  de  ces  instruments,  recourait  à  quatre 
d'entre  eux  simultanément  ^  Nous  verrons  un  peu  plus  loin  qu'Hévélius  en 
obtenait  Theure  à  la  précision  d'un  tiers  de  minute  environ.  On  peut  dire 
que  ce  fut  là  le  maximum  de  la  perfection  dont  étaient  susceptibles  les  hor- 
loges fixes  à  volants. 

Application  du  pendule  aux  horloges.  —  Mais  on  avait  vu  depuis  long- 
temps qu'au  lieu  du  volant,  doué  seulement  d'inertie,  et  sur  lequel  les 
divers  frottements  exerçaient  une  influence  variable,  c'était  le  pendule  qui 


^  Hooke,  Description  of  helioscopes  and  some  other  instruments ,  4676.  Il  avait  eu 
l'idée  de  cette  combinaison  dès  1658  {Reid,  dans  Edinburgh  Encyclopaedia,  vol.  XI,  1817, 
p.  118).  lluygens  est  arrivé  de  son  côté  un  peu  plus  tard  à  la  même  invention  (Philoso- 
phical  Transactions,  1675,  p.  272).  —  ^  A.  von  Humboldt^  Kosmos,  vol.  II,  1847,  p.  488 
(Cosmos,  t.  II,  1848,  p.  580). —  3  Cardanus,  De  rerum  varietate,  1557,  cap.  58.  —  ^  Kaestner, 
dans  vou  Zach  et  Bertuch,  Allgemeine  geographischen  Ephemeriden,  vol.  I,  1798,  p.  643. 
—  ^  Regiomontanits,  Scrîpta...  aucta  Schoneri  observationibus  :  observationes  motuum 
coeli,  1544,  p.  50.  —  6  Tycho  Brahe,  Astronomiae  instauratae  mechanica,  1598. 


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ÉPOQUE  IKDUCTIVE.  DÉVELOPPEMENT  DES  OBSEUVÂTIOMS.  253 

devait  fournir  le  moyen  de  reproduire  des  intervalles  tous  égaux  entre  eux. 
Seulement  un  pendule  libre^  mis  en  oscillation^  s^arréle  après  peu  d^nstants. 
Ibn  Younis  s'en  était  servi  cependant^  comme  nous  Pavons  déjà  dit^  dans 
son  observatoire  du  Caire,  pour  comparer  des  intervalles  de  temps  d  après  le 
nombre  des  oscillations,  comptées  à  Fœil  K  Mais  cette  pratique  exigeait  une 
assiduité  fatigante,  et  quand  les  oscillations  avaient  beaucoup  perdu  de  leur 
amplitude,  le  compte  était  difficile  à  continuer. 

Il  est  vrai  qu'on  avait  la  ressource  de  donner  à  l'appareil  une  nouvelle 
impulsion.  On  suspendait  aussi  le  poids  à  une  double  corde,  comme  une 
balançoire,  pour  empêcher  les  oscillations,  lorsqu'elles  devenaient  très  petites, 
de  prendre  une  allure  conique  qui  en  enlevait  la  netteté.  La  méthode  n'en 
restait  pas  moins  très  pénible  dans  l'application  et  impraticable  pour  des 
intervalles  d'une  certaine  longueur. 

Dans  le  désir  de  parer  h  ces  inconvénients,  Santorio  ^  avait  imaginé, 
en  1612,  de  faire  compter  les  oscillations  par  le  pendule  même,  en  le  liant 
à  des  rouages  \  Mais  sans  parler  de  l'effet  nuisible  de  ces  engrenages  sur  le 
mouvement  oscillatoire,  le  pendule,  ayant  un  appareil  à  mouvoir,  ne  devait 
que  s'arrêter  plus  vite  ou  nécessiter  de  plus  fréquentes  impulsions.  Galilée  avait 
voulu  de  son  côté  résoudre  le  même  problème,  et  son  fils  Vicenzo  a  construit, 
en  1649,  d'après  les  indications  de  son  père,  un  compteur  à  pendule  qu'on 
voit  encore  au  Musée  de  Florence.  Cependant  on  restait  toujours  en  présence 
de  cette  grande  difficulté  :  la  cessation  rapide  du  mouvement. 

Ce  fut  le  triomphe  de  Huygens  d'assurer  la  continuité  de  la  marche,  en  se 
servant  de  l'échappement  même  pour  rendre  au  pendule,  à  chaque  oscilla- 
tion, la  quantité  minime  d'énergie  qu'il  avait  perdue.  Cette  disposition  est 
décrite  dans  une  publication  de  quelques  pages  de  1658  ^  qui  a  précédé 
de  quinze  ans  le  grand  ouvrage  du  savant  hollandais,  et  dont  la  date 
fait  justice  des  réclamations  de  priorité  élevées  à  tort  contre  ses  droits 
d'inventeur  ^ 

Ce  fut  cette  idée  de  Huygens  qui  donna  sa  véritable  existence  à  l'horloge 
moderne.  On  le  voit  du  reste  par  l'enthousiasme  avec  lequel  cette  invention 
fut  accueillie,  et  par  les  lettres  que  son  auteur  reçut  alors  de  presque  tous 
les  hommes  illustres  ou  distingués  parmi  ses  contemporains,  lettres  conser- 
vées au  Musée  de  Leyde.  On  comprenait  que  l'on  était  enfin  arrivé  à  la 


^  E.  Bernard,  dans  Philo^ophical  Transactions,  168i,  p.  733. — ^  En  latîq  Sanctorius. — 
3  T.  Young,  A  course  of  lectures  on  natural  philosophy,  vol.  1, 1807,  p.  181.  —  -*  Htige- 
nitis,  Horologiuin,  1658,  brochure  adressée  aux  États-Généraux  bataves  ;  reproduit  dans 
ses  Opéra  varia,  éd.  1724,  vol.  I,  p.  1.  —  »  C'est  ce  qu'établit  nettement  Poggeiidor/f, 
Geschichie  der  Pbysik,  1879,  p.  607-612. 


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254  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VIII, 

mesure  à  la  fois  exacle  et  continue  de  la  durée,  que  Theure  une  fois  prise 
aux  étoiles  ne  pouvait  plus  nous  échapper,  et  que  Thomme  venait  vraiment 
de  faire  ce  qu'on  a  appelé  la  conquête  du  temps. 

Après  rinvention  de  Huygens,  Hévélius  fut  le  premier  à  faire  usage,  dans 
les  observations  astronomiques,  d'une  horloge  munie  de  pendule  ^  Ce  fait 
est  d'autant  plus  à  signaler  que  cet  astronome  refusa  jusqu'à  la  fin  de  ses 
jours  de  substituer  un  télescope  aux  pinnules  de  ses  instruments.  C'est 
cependant  la  réunion  de  ces  deux  moyens,  le  pendule  pour  mesurer  le  temps 
et  le  télescope  pour  assurer  plus  exactement  la  visée,  qui  a  donné  aux  obser- 
vations astronomiques  modernes  un  degré  de  précision  énormément  supérieur 
à  celui  des  observations  anciennes. 

Les  instruments  optiques  des  anciens.  —  De  tous  les  procédés  employés 
pour  renforcer  la  vue,  la  simple  loupe  ou  lentille  fut  naturellement  le  pre- 
mier que  l'on  connût.  Non  seulement  on  a  trouvé  dans  le  tumulus  de  Birs- 
Nimroud  des  cylindres  d'ivoire,  gravés  de  figures  mathématiques  d'une  telle 
finesse  qu'elles  n'avaient  pu  être  exécutées  à  l'œil  nu,  mais  on  a  aussi  décou- 
vert dans  ces  ruines  une  lentille  de  quartz  plan -concave.  Cette  loupe  est 
remarquable  en  ce  qu'elle  semble  avoir  été  travaillée,  non  comme  on  le  fait 
à  présent,  mais  sur  la  roue  du  lapidaire  ^. 

Les  Romains  se  servaient  de  boules  de  verre  remplies  d'eau  pour  grossir 
les  objets  qu'ils  voulaient  regarder  avec  attention  ^  On  voit  même  par  un 
passage  de  l'optique  de  Damien,  ouvrage  qui  parait  avoir  été  composé  au 
Vllh  siècle,  qu'on  connaissait  dès  cette  époque  le  pouvoir  des  verres  convexes 
pour  allumer  les  objets  placés  au  foyer  de  ces  verres  et  recevant  les  rayons 
du  Soleil  ^.  Pourtant  l'usage  des  lentilles  est  demeuré  restreint  jusqu'à  la  fin 
du  moyen  âge.  On  ne  s'est  servi  des  besicles,  posées  sur  le  nez,  pour  aider 
la  vue  d'une  manière  constante,  qu'à  partir  de  la  seconde  moitié  du  Xl^  siècle^. 
On  n'avait  pas  fait  de  combinaisons  de  verres  pour  augmenter  le  grossisse- 
ment. Ce  fut  Fracastor  qui  proposa  la  première,  dont  il  voulait  faire  le 
principe  de  besicles  renforcées  ^.  C'est  à  tort  qu'on  a  prétendu  y  reconnaître 
la  lunette  d'approche.  L'ingénieux  Italien  était  plutôt  sur  le  chemin  du  micros- 
cope composé,  dont  l'invention,  faite  en  1590  à  peu  près  par  hasard,  par  le 


^  Hcvelius,  Machinae  coelestis  pars  posterior,  1679.  —  2  Brewster,  dans  Report  ofthe 
British  Association,  1852.  —  3  Seneca,  Quaestiones  naturales,  lib.  i,  cap.  6.  —  *  Damianus 
Heliodori  filius.  De  opticis  libri  ii  editi  ab  E.  Bartholino,  1637.  —  5  Martene,  Thésaurus 
novus  anecdolorum,  t.  I,  1717,  col.  S16;  Du  Fresne  du  Cange,  Glossarium  ad  scriptores 
mediae  etinfimae  latinitalis,  éd.  Carpenlier,  t.  1, 1733,  col.  1374.  —  6  Fracastor[o],  Homo- 
centrica,  1535,  sec.  ii,  cap.  8;  sec.  m,  cap.  23. 


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ÉPOQUE  INDUGTIVE.   DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS.  255 

fils  du  lunetlicr  Zacharias  Jansen  ou  Janszoon^  de  Middelbourg^  a  aussi  été 
confondue  avec  la  construction  du  télescope  ^ 

Les  anciens  avaient  trop  peu  Pidée  des  combinaisons  de  lentilles  pour 
exécuter^  comme  on  Ta  soutenu^  de  petites  longues-vues  analogues  à  nos 
lunettes  d'opéra.  Néron  mettait  devant  Fœil;  dans  les  spectacles  et  au  cirque, 
une  pierre  transparente  appelée  smaragdus,  mot  qui  désignait  l'émeraude. 
Mais  c'était  uniquement  à  cause  de  la  couleur  verte  de  la  pierre,  comme 
a  conservative  »  de  la  vue,  et  nullement  pour  jouir  d'un  grossissement  qui 
n'existait  pas.  Les  descriptions  qui  nous  sont  restées  ne  permettent  pas  le 
doute  sur  ce  point  2. 

L'amplification  des  objets  éloignés  par  les  moyens  dioptriques  n'a  donc 
pas  été  réalisée  dans  l'antiquité.  On  n'a  commencé  à  l'entrevoir  que  dans  les 
temps  modernes.  Mais  il  ne  parait  pas  que  les  anciens  soient  restés  dans  la 
même  ignorance  des  moyens  catoptriques.  Le  miroir  concave  leur  servait 
dans  les  temples  pour  faire  apparaître  les  dieux,  en  projetant  sur  la  fumée  du 
sacrifice  l'image  agrandie  d'un  sujet  caché  dans  la  crypte  '.  De  là  à  l'obser- 
vation des  objets  lointains  dans  un  semblable  miroir,  directement  et  comme 
dans  le  télescope  «  front-view  »  de  William  Herschel,  il  n'y  avait  qu'un  pas. 
Ce  pas  fut  franchi,  au  moins  accidentellement. 

D'après  de  nombreuses  relations,  il  a  existé  sur  le  phare  d'Alexandrie  un 
miroir  dans  lequel  on  voyait  les  vaisseaux  au  large  plus  grands,  et  avec  des 
détails  que  l'œil  nu  était  incapable  de  distinguer  ^.  Cet  appareil  avait  été 
établi  du  temps  même  d'Alexandre  suivant  les  uns,  et  du  temps  de  Ptolémée 
Evergéle  selon  d'autres  traditions  ^  Suivant  le  plus  grand  nombre  des  auteurs 
il  était  en  métal,  matière  qui  servait  aux  anciens  dans  la  construction  de 
leurs  miroirs  concaves.  On  l'employait  pour  explorer  l'horizon,  dans  le  but 
de  se  préparer  contre  les  agressions.  Il  parait  qu'il  avait  plus  d'un  mètre  de 
diamètre.  Benjamin  de  Tudela  en  a  raconté  la  destruction,  qui  eut  lieu,  avec 
celle  du  phare  même  d'Alexandrie,  peu  de  temps  après  la  conquête  arabe, 
sous  le  règne  du  premier  calife  du  nom  de  Walid  ^ 

Indépendamment  de  ce  miroir,  il  en  existait  un,  tout  à  fait  du  même 


^  A.  von  Humboldl,  Kosmos,  vol.  II,  1847,  p.  356  (Cosmos,  t.  II,  1848,  p.  380).  C'est 
dans  cette  invention  que  Borel[lus]  (De  vero  tclescopii  inventore,  1653)  avait  cru  voir  le 
télescope.  —  2  PUnius,  Historia  naturalis,  lib.  xxxvn,  cap.  5  ;  Isidorus  Hispalensis,  Ethymo- 
logiae  [Origines],  lib.  xvi,  cap.  7.  —  3  Bretvster^  Letters  on  natural magie,  1845,  let.  iv.  — 
4  Libri,  Histoire  des  sciences  mathématiques  en  Italie,  t.  I,  1838,  p.  216.  —  ^  MofUuda, 
Histoire  des  mathématiques,  nouv.  éd.,  t.  111,1802,  p.  560.  —  6  Voyez  l'extrait  de  Benjamin 
de  Tudela  dans  Norden,  Voyage  d'Egypte  et  de  Nubie,  éd.  Langlès,  1795,  t.  III,  p.  162. 
Walid  l®'  régnait  dans  la  première  moitié  du  VIII®  siècle. 


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256  INTUODtCTION.  CHAPITRE  VIII. 

genre,  à  Raguse  en  Illyrie,  que  Ton  voyait  encore  au  XVI®  siècle,  placé  dans 
un  lieu  d'où  Ton  découvrait  Thorizon  de  la  mer.  Il  avait  la  forme  d'un  bois- 
seau ou  d'un  tambour  à  un  seul  fond,  et  Ton  y  regardait  en  tournant  le  dos 
aux  objets  ù  examiner.  Burattini  en  parle,  d'après  des  renseignements  authen- 
tiques, dans  une  lettre  qui  a  été  publiée  par  Libri  ^  On  ignore  complètement 
ce  qui  est  advenu  de  cet  objet  remarquable.  Mais  il  est  constant  que  les 
contemporains  eux-mêmes  n'ont  attaché  à  ces  instruments  qu'une  importance 
locale  et  un  intérêt  de  curiosité.  Il  n'existe  surtout  aucune  trace  que  ces 
appareils  aient  jamais  été  tournés  vers  le  ciel.  Le  seul  emploi  scientifique 
qu'il  soit  possible  de  citer  des  miroirs  grossissants,  avant  les  télescopes 
modernes,  est  celui  que  Rucellai  en  a  fait  au  XV1«  siècle,  pour  suivre  de 
plus  près  les  travaux  des  abeilles  ^ 

Les  tubes  de  visée  ou  pseudo-télescopes.  —  Un  peu  avant  l'invention  de 
la  lunette  de  Galilée,  on  avait  aussi  possédé  des  télescopes  dioptriques;  mais 
c'était  également  à  titre  d'objets  curieux,  et  seulement  comme  instruments 
d'expérience  dans  les  cabinets.  Il  ne  faut  pas  cependant  prendre  pour  des 
longues-vues  les  simples  tubes  qui  ont  été  employés  en  divers  temps,  et 
presque  par  tous  les  peuples,  pour  isoler  le  rayon  visuel.  Aristote  n'ignorait 
pas  l'avantage  que  l'on  trouve  à  regarder  à  travers  un  tube  ^.  «  En  se  mettant 
dans  l'obscurité,  dit  Buffon,  on  peut  avec  un  long  tuyau  noirci  faire  une 
lunette  d'approche  sans  verre,  dont  l'effet  ne  laisserait  pas  que  d'être  fort 
considérable  pendant  le  jour  *.  »  En  effet,  la  lumière  latérale  est  écartée,  et 
l'attention  se  trouve  concentrée  tout  entière  sur  l'objet  a  examiner. 

Strabon  compare  le  Soleil  couchant,  vu  à  travers  les  vapeurs  de  l'atmo- 
sphère, à  l'aspect  des  objets  qu'on  regarde  par  un  tube  ^.  Le  mot  qu'il 
emploie,  aulos,  tout  étrange  qu'il  ait  paru  à  Vossius,  désigne  bien  un  véri- 
table tuyau.  Un  vieux  manuscrit,  cité  par  Wood,  rapporte  qu'à  l'époque  où 
César  méditait  sa  descente  en  Angleterre,  il  examinait  du  haut  du  cap  Gris- 
Nez  la  côte  opposée  du  détroit  en  regardant  à  travers  un  tube  ^  Hermann 
Adler  a  trouvé  du  reste  dans  le  Talmud,  à  l'époque  du  l®"^  ou  du  II®  siècle 
de  notre  ère,  la  mention  d'un  tube  qui  servait  à  mieux  distinguer  les  vais- 
seaux à  la  distance  de  2  000  coudées  ^. 


^  Libri,  Histoire  des  sciences  mathématiques  en  Italie,  1. 1, 1838,  p.  216.  —  2  Rucellai, 
Le  api,  1539,  v.  970.  —  3  Amioteles,  De  generatione  animalium,  lib.  v,  cap.  1.  — 
^  Butfon,  Histoire  naturelle  de  l'homme,  éd.  4",  t.  Ht,  1749,  p.  323.  —  ^  Sirabo,  Res 
geographicae ,  lib.  m,  cap.  1.  —  c  Wood,  Historia  et  antiquitates  universitatis oxoniensis, 
pari.  I,  1674,  p.  136.  —  ^  Environ  1  kilomètre. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.  DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS.  257 

Il  semble  que  l'idée  d'employer  les  tubes  pour  examiner  lés  objets  éloi- 
gnés soit  venue  à  la  plupart  des  peuples  primitifs^  surtout  à  ceux  qui 
vivaient  en  plein  air  et  qui  avaient  un  intérêt  à  bien  connaître  ce  qui  se 
passait  autour  d'eux.  Les  indigènes  de  TÂmérique  se  faisaient  des  tubes, 
qu'on  retrouve  dans  les  tumulus  et  les  tombeaux,  dont  Fusage,  selon  toute 
vraisemblance,  n'était  autre  que  de  concentrer  la  vue.  On  a  nommé  ce  pro- 
cédé «  telescopic  device,  »  tant  il  offre  d'analogie  apparente  avec  le  téles- 
cope. Ce  qu'il  y  a  de  remarquable,  c'est  que  les  tubes  paraissent  avoir  été 
en  usage  chez  des  peuplades  très  diverses,  à  la  fois  dans  l'Amérique  du 
Nord  et  dans  celle  du  Sud. 

Le  premier  de  ces  pseudo-télescopes  a  été  trouvé  en  1842  dans  un 
tumulus  d'Elisabethtown,  dans  l'état  actuel  de  West  Virginia;  mais  on  en  a 
découvert  d'autres  depuis.  Ce  sont  des  tuyaux  faits  de  stéatite  ou  silicate  de 
magnésie,  pierre  fort  tendre,  facile  à  travailler.  Ils  varient  de  20  à  30  cen- 
timètres de  longueur.  Dans  le  trou  qui  s'étend  suivant  l'axe,  on  peut  intro- 
duire, sinon  l'index,  au  moins  l'annulaire  ou  le  petit  doigt.  Mais  à 
1  centimètre  environ  de  l'extrémité  qui  était  destinée  à  être  placée  près  de 
l'œil,  ce  trou  se  rétrécit  assez  subitement  et  se  termine  de  ce  côté  par  une 
ouverture  qui  a  seulement  5  millimètres  de  diamètre  ^  Tel  était  l'instrument 
employé  pour  explorer  la  plaine  par  les  Indiens  préhistoriques  de  l'Amérique 
du  Nord.  Il  répondait  à  un  desideratum  des  tribus  sauvages,  car  les  noirs  du 
Sénégal  accueillaient  avec  satisfaction  le  don  de  petites  lunettes  d'approche 
que  le  gouverneur  Bruë  leur  faisait  ^. 

Au  Pérou,  on  a  trouvé  différentes  représentations  dans  lesquelles  le  sujet 
tient  un  tube  à  la  main.  Toutefois  l'instrument  pourrait  avoir  été  simple- 
ment employé  comme  sarbacane.  Mais  pour  la  figurine  en  argent  rapportée 
par  David  Forbes,  en  1864,  il  ne  peut  exister  de  doute  :  non  seulement  le 
tube  subsiste  dans  toute  sa  conservation,  avec  le  creux  intérieur,  mais  il  est 
encore  placé  à  l'œil. 

Cette  statuette,  qui  est  aymara  ou  quichuenne,  provient  d'une  tombe 
indienne  de  Caquingora,  près  de  Coroco,  dans  la  Bolivie.  Elle  est  diminu- 
tive,  n'ayant  pour  la  figure  que  63  millimètres  de  haut  et  pour  le  piédestal 
37  millimètres.  Le  sujet  tient  dans  la  main  droite  le  masque  d'un  visage 
humain  et  dans  la  gauche  un  tuyau  de  14  millimètres  de  long,  dont  la 
partie  étroite  est  placée  sur  l'œil  gauche.  Ce  qui  est  encore  plus  digne 


'  Schoolcrafl,  dans  Transactions  of  the  American  Ethnographical  Society,  vol.  I,  1843, 
p.  406.  —  !2  Waldenaer,  Collection  des  relations  de  voyages  en  différentes  parties  de 
TAfrique,  t.  Ill,  4842,  p.  85. 

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268  INTRODUCTION.  CHAPITRE  VIIÏ. 

d'attention^  c'est  que  la  direction  du  tube  est  en  montant,  comme  s'il  s'agis- 
sait de  l'observation  d'un  objet  céleste  \ 

11  est  bien  constant  que  ces  appareils  américains  n'étaient  que  de  simples 
tubes,  puisqu'à  l'époque  de  la  conquête  le  verre  était  absolument  inconnu 
dans  le  Nouveau  Monde.  Les  tuyaux  à  viser,  qui  ont  été  d'un  usage  presque 
général  dans  l'Ancien  Continent,  n'étaient  pas  non  plus  des  instruments 
d'optique.  Polybe  les  décrit  déjà  chez  les  Grecs  ^.  Nous  avons  vu  que  les 
Hindoux  et  les  Chinois  les  employaient  dans  leurs  observations  méridiennes  ^. 
Il  y  en  avait  un  qui  servait  en  quelque  sorte  de  rayon  index  au  milieu  de 
la  sphère  qui,  pour  les  astronomes  de  la  Chine,  représentait  notre  équatorial 
ou  machine  parallaclique  *.  Les  Arabes  s'en  servaient,  et  l'on  en  a  fait  parti- 
culièrement mention  dans  l'outillage  de  l'Observatoire  de  Meragah  ^. 

Vers  le  milieu  du  X®  siècle,  quand  Gerbert,  qui  avait  puisé  ses  connais- 
sances en  Espagne,  n'était  encore  qu'évêque  de  Magdebourg,  il  voulut 
déterminer  la  latitude  de  celte  ville  dans  le  dessein  d'y  construire  un  cadran 
solaire.  En  prenant  les  hauteurs  méridiennes  de  la  polaire,  il  visait  à  l'étoile 
à  travers  un  tube  :  in  Magdebxirg  horologium  fecit,  illud  recte  constituens, 
cofisiderata  per  fistulam  quamdam  Stella  nautarum  duce  ^.  Le  tube  avait 
alors  pris  la  place  de  l'alidade  à  pitons.  On  le  trouve  figuré  dans  les 
manuscrits.  C'est  au  frontispice  d'une  copie  de  Ptolémée,  faite  au  XII ^  siècle, 
que  Mabillon  l'avait  vu  et  l'avait  pris  pour  un  télescope  '.  Le  caractère 
purement  tubulaire  de  ces  objets  et  Tabsenc^  de  verres  dans  ces  tuyaux  ne 
font  plus  question  aujourd'hui.  Mais  leur  emploi  si  général  montre  une  fois 
de  plus  comment  l'homme  reprend  en  tout  lieu  un  chemin  semblable,  sans 
avoir  besoin  de  connaître  ce  qu'ont  fait  ses  voisins  ou  ses  devanciers. 

Une  autre  erreur  pourrait  provenir  de  l'emploi  par  les  Italiens  du  mot 
occhiale^  associé  à  l'observation  des  astres  ;  mais  il  ne  s'agissait  pas  davan- 
tage du  télescope.  Les  occhiale  ou  lunettes  étaient  simplement  les  verres 
qu'on  mettait  sur  le  nez  lorsqu'on  avait  une  mauvaise  vue.  C'est  ainsi,  par 


*  Bollaert,  dans  Memoirs  read  before  the  Anthropological  Society  of  London,  vol.  I, 
1865,  p.  276.  —  2  Polybius,  Historia  universalis,  lib.  x,  cap.  46.-3  Plus  haut. 
Chapitre  V,  p.  170.  —  ^  Duhalde,  Description  géographique,  historique...  et  physique 
de  la  Chine,  t.  lit,  173S,  p.  27o.  —  5  Jourdain,  Mémoire  sur  l'Observatoire  de  Meragah  , 
dans  Magasin  encyclopédique,  t.  VI,  1809.  —  c  Ditmarus  [X«  siècle],  Chronici  libri  VIII, 
dans  Leibnitius  [Leibnitz],  Scriptores  rerum  brunsvicensium ,  t.  I,  1707,  p.  399.  — 
7  Mabillon,  Vêlera  analecta,  t.  IV,  1685,  p.  46;  reproduit  dans  son  Iter  germanicum, 
1717,  p.  S4. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.    DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS*  259 

exemple^  que  sont  désignées  les  lunettes  de  nnyope  avec  lesquelles  Délie 
Colombe  regardait  Tétoile  nouvelle  du  Serpentaire^  apparue  en  1604  '. 

Le  télescope  proprement  dit.  —  Si,  dans  ces  différentes  circonstances,  il 
ne  s'agissait  pas  de  la  lunette  d'approche,  il  n'en  est  pas  nioins  certain 
étendant  que  cet  instrument  était  connu,  comme  objet  de  curiosité,  avant 
qu'on  se  rendit  compte  des  usages  scientifiques  auxquels  il  pourrait  servir. 
D'abord  Roger  Bacon,  dans  une  exposition  fort  remarquable  de  la  marche 
des  rayons  lumineux  qui  traversent  les  lentilles,  indiqua  d'une  manière  très 
nette  la  disposition  des  verres  propre  à  faire  une  lunette  grossissante  ^.  Il 
est  vrai  que  c'était  une  simple  construction  théorique  et  tout  indique  qu'il 
ne  l'a  pas  réalisée.  Mais  cette  réalisation  a  pu  devenir  l'œuvre  de  quelque 
amateur.  Glorioso,  qui  fut  le  successeur  de  Galilée  à  l'Université  de  Padoue 
et  qui  devait,  par  conséquent,  être  au  fait  des  questions  d'optique,  affirme 
qu'au  commencement  du  XVh  siècle  le  pape  Léon  X'  avait  dans  son 
cabinet  un  véritable  télescope  pour  grossir  les  objets  éloignés  :  perspicillum 
possedisse  certum  est,  nous  dit-il  *. 

Il  est  manifeste  que  l'application  des  moyens  optiques  à  la  vision  loin- 
taine préoccupait  alors  les  chercheurs,  et  que  la  découverte  du  télescof>e, 
semblable  en  cela  à  tant  d'autres  découvertes  de  nos  sciences,  eût-elle 
manqué  d'un  côté,  serait  venue  d'un  autre.  Elle  était  dans  l'air.  La  descrip- 
tion théorique  de  certaines  combinaisons  de  lentilles,  applicables  au  grossis- 
sement des  objets  distants,  a  été  renouvelée  plusieurs  fois  dans  le  XVh  siècle. 
Une  construction  est  d'abord  indiquée,  en  1569,  par  le  célèbre  physicien 
Porta,  dans  un  article  fort  net  et  fort  précis  ^;  puis  le  même  sujet  est  traité 
l'année  suivante  par  John  Dee  ^,  puis  encore  en  1591  par  Thomas  Digges  '^, 
d'après  les  notes  de  son  père  Léonard  Digges. 

On  en  était  là,  lorsqu'en  1608  le  lunettier  Lippershey,  autrement 
Laprey,  établi  a  Middelbourg  mais  originaire  de  Wesel,  s'adressa  aux  Ëtats- 
Généraux  bataves  pour  obtenir  un  privilège  ou  brevet  au  sujet  d'un  instru- 


^  .4.  Maurus  [Mauri],  Considerazioni  fatte  sopra  alcuni  luoghi  del  discorso  del  L.  Délie 
Colombe,  1606;  et  Délie  Colombe,  Risposte  piacevoli  e  curiose  aile  Considerazioni 
d'A.  Mauri,  1608.  —  *  Le  passage  de  R.  Bacon  dont  il  s'agit  a  été  écrit  en  1265.  Voyez 
ses  ouvrages  imprimés  :  Perspectiva,  Francofurti,  1614,  p.  158;  De  secretis  operibus  artis 
et  naturae,  Parisiis,  1542,  cap.  5;  Opus  majus,  Londini,  1733,  part.  III,  cap.  4,  p.  357. 
—  3  Mort  en  1521.  —  ^  Glorioso,  De  cometis  dissertatio  astronomico-physica,  1624, 
p.  239.  —  ^  Porta,  Magia  naturalis,  editio  nova,  1569,  lib.  xvii,  cap.  10.  —  6  J.  Dee, 
Euclidis  elemenla  geometrica,  1570,  praef.  —  ^  T.  Digges,  A  geometrical  practical  treatise 
named  pantometria,  1591,  pref. 


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260  INTRODUCTION.    CHAPITRE  VIII. 

ment  qui  grossissait  les  objets  éloignés.  Les  procès-verbaux  relatent  que 
cette  demande  fut  considérée  le  2  octobre  1 608.  Avant  de  prendre  une 
décision^  les  États-Généraux  demandèrent  que  Tinstrument  fût  rendu  appli- 
cable aux  deux  yeux,  et  Lippershey  satisfit  à  cette  condition  le  1 5  décembre 
suivant^  en  envoyant  un  binocle. 

Mais  dans  Tintervalle^  le  17  octobre  1608^  Adriaanszoon,  égalemeot 
désigné  sous  le  nom  de  Jacob  MetiuS;  fils  d'Adrien  Metius  inspecteur  général 
des  forteresses  el  mathématicien  bien  connu^  avait  réclamé  Tantériorité.  Ses 
essais  remontaient^  disait-il^  à  deux  années,  et  il  invoquait  à  cet  égard  le 
témoignage  de  Maurice  de  Nassau,  auquel  il  avait  montré  de  premiers 
résultats. 

La  question  revint  aux  États  le  13  février  1609.  L'assemblée  refusa  à 
Lippershey  le  brevet  qu'il  demandait,  par  la  raison  que  ce  pétitionnaire 
n'était  pas  seul  à  construire  le  nouvel  instrument  ^  Celui-ci  en  effet  sortait 
déjà  des  mains  des  opticiens  zélandais.  Dès  l'automne  de  1608  un  habitant 
des  Provinces-Unies  en  avait  offert  un  spécimen  à  Fuchs  von  Beinbach,  con- 
seiller du  margrave  d'Anspach  2.  Le  28  décembre  1608,  l'envoyé  de  France 
en  Hollande,  président  Jeannin,  écrivait  à  Sully  qu'il  s'entendait  avec  Lip- 
pershey pour  procurer  une  longue-vue  au  roi  Henri  IV  ^  Enfin,  au  prin- 
temps de  1609  des  lunettes  d'approche  étaient  en  vente  chez  un  orfèvre 
de  Bruxelles  *. 

En  mai  de  cette  même  année  1609,  Galilée  étant  à  Venise  reçut  l'avis  de 
la  nouvelle  invention.  Sur  les  indications  contenues  dans  une  lettre  que 
Badovere  lui  écrivait  de  Paris,  il  reconstruisit  l'appareil.  11  fixa  les  verres 
aux  extrémités  d'un  tuyau  d'orgue,  et  du  haut  de  la  tour  de  Saint-Marc  put 
montrer  a  ses  compatriotes  étonnés  les  merveilles  du  nouvel  instrument  ^ 

L'effet  obtenu  sur  les  objets  terrestres  avait  sans  doute  quelque  chose  de 
frappant.  Mais  lorsque  la  première  lunette  fut  tournée  vers  le  ciel,  Tétonne- 
ment  devint  plus  grand  encore.  On  entrait  dans  qn  champ  dont  on  n'avait 
pas  eu  d'idée  jusque-là.  Les  révélations  du  télescope  causaient  une  impres- 
sion profonde  par  leur  imprévu  et  leur  étrangeté.  L'exposé  purement  som- 
maire qu'en  fit  Galilée  dans  son  Sydereus  nuncitis,  frappa  l'Europe  d'éton- 
nement   et  se   répandit   avec    une   rapidité   extraordinaire.    Jamais  une 


^  Voyez  sur  ces  dates  :  Moll,  Geschiedkundig  onderzoek  naar  de  eerste  uilvinders  der 
verrekijkers,  dans  Nieuwe  verhandelingen  der  eerste  klasse  van  bel  Nedelandsche  Instituai, 
vol.  111, 1831,  p.  103.  —  2  s.  Mayer,  Frankischer  Kalender  fur  das  Jahr  1612.  —  ^  Jeannin, 
Les  négociations  suivies  des  œuvres  mêlées,  1636.  —  *  Ciel  et  Terre,  t.  III,  1882,  p.  25.  — 
^  Galilaeus,  Sydereus  nuncius,  1610. 


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ÉPOQUE  IWaUCTIVE.   DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS.  261 

découverte^  jamais  Tannonce  d'un  fait  oouveau  n'avait  produit  une  sensation 
aussi  prompte  ni  aussi  générale. 

Les  conquêtes  du  télescope  dans  le  ciel  ne  pouvaient  plus  rentrer  dans 
Foubli  :  dés  le  premier  jour  elles  étaient  acquises^  d'une  manière  qu'on  pour- 
rait appeler  indélébile^  tant  était  vive  l'impression  qu'elles  avaient  produite. 
On  voit  par  là  que  les  quelques  instruments  d'optique  qui  avaient  existé 
auparavant^  à  titre  d'objets  de  curiosité;  n'avaient  pas  été  employés  à  l'exa- 
men du  ciel  ;  car  il  est  évident  que  les  découvertes  qu'ils  auraient  amenées 
n'auraient  pu  passer  inaperçues^  et  qu'il  en  serait  resté  au  moins  un  souvenir. 

Au  contraire^  il  n'existait  pas  de  traces  qu'aucun  secours  mécanique^ 
d'aucune  espèce^  eût  jamais  ajouté  de  semblables  conquêtes  au  domaine  de 
notre  perception.  iMais  depuis  l'invention  du  télescope  les  montagnes  do  la 
Lune,  les  taches  du  Soleil^  les  satellites  des  planètes^  la  visibilité  des  étoiles 
pendant  le  jour,  les  enveloppes  des  comètes^  les  nébuleuses^  les  étoiles  mul- 
tiples ont  ouvert,  grâce  au  pouvoir  des  appareils  optiques,  de  nouveaux  hori- 
zons à  l'intelligence.  L'univers  grandit  en  raison  de  la  force  de  pénétration 
des  instruments  employés.  Si  par  les  horloges  à  pendule  nous  avons  fait  la 
conquête  du  temps,  par  les  télescopes  nous  réalisons  celle  de  l'espace,  où  il 
ne  nous  parait  plus  exister  de  bornes  à  nos  sens  ni  de  limites  à  nos  inves- 
tigations. 

Dans  toute  l'histoire  des  sciences  physiques,  on  ne  pourrait  citer  qu'un 
instrument  dont  l'introduction  ait  offert  quelque  chose  de  comparable  à 
l'invention  du  télescope,  pour  l'imprévu  de  ses  révélations  et  la  portée  des 
conséquences  :  c'est  le  spectroscope  de  KirchhoflT^  Mais  si  brillantes  que 
soient  les  applications  de  l'analyse  par  le  prisme,  il  ne  s'agit  que  de  points 
de  vue  spéciaux  et  de  qualités  particulières  des  corps.  Le  télescope  fournit 
au  contraire  un  aspect  général. 

L'application  du  télescope  aux  cercles  divisés.  —  D'ailleurs  ce  merveilleux 
instrument  n'a  pas  servi  seulement  à  porter  nos  regards  plus  avant  dans 
l'espace  ;  il  a  surtout  contribué  au  perfectionnement  de  l'astronomie  mathé- 
matique, comme  définisseur  de  la  visée,  attaché  aux  cercles  gradués. 

Ce  fut  une  quinzaine  d'années  après  l'invention  du  télescope  qu'un  sculp- 
teur et  ingénieur  florentin,  Generinî,  eut  l'idée  de  remplacer  les  alidades 
par  des  lunettes  ^.  Cet  essai  demeura  d'abord  inaperçu,  et  Morin  l'ignorait 


i  Kirchho/f,  Unlersuchungen  ûber  das  Sonnenspectrum  und  die  Spectren  der  chemi- 
schen  Elemente,  dans  Abhandiungen  der  Akademie  zu  Berlin,  1861,  Phys.  Kl.,  p.  63; 
1862,  Phys.  Kl.,  p.  227.  —  2  Entre  1623  et  1633.  Voyez  vm  Zach,  dans  von  Lindenau  et 
Bohnefibergei\  Zeitschrift  fur  Astronomie,  vol.  IV,  1817,  p.  3. 


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set  INTRODUCTION.   GHAPITBC    VIII. 

lorsqu'on  1634  il  eut  également  la  pensée  de  faciliter  le  pointé  en  le  faisant 
à  Taide  d'un  télescope  K  Mais  il  n'y  gagnait  que  par  la  meilleure  apparence 
des  images^  car  il  n'avait  rien  pour  déterminer  Taxe  optique  et  devait  se 
contenter  d'une  simple  installation  au  milieu  du  champ.  Gascoigne  ayant 
imaginé,  en  1640,  de  mettre  au  foyer  des  fils  parallèles  entre  eux  pour  les 
employer  à  des  mesures  micrométriques  *,  Âuzout  et  Picard  en  tirèrent  l'idée 
d'une  croisée  ^,  qui  marqua  l'axe  optique  avec  une  rigoureuse  précision. 

Précision  toujours  croissante  des  observations.  —  Une  fois  en  possession 
d'auxiliaires  puissants  pour  l'évaluation  du  temps  et  l'exploration  de  l'étendue, 
l'astronomie  fut  à  même  de  serrer  les  phénomènes  de  plus  près.  On  peut  juger, 
d'après  la  concordance  toujours  croissante  des  observations,  de  l'influence 
que  le  progrès  de  l'outillage  a  exercée  sur  la  précision  des  mesures.  Les 
longitudes  des  étoiles  données  par  Hipparque  n'étaient  [)as  toutes  sures 
à  2^.  Les  Arabes  répondaient  déjà,  sur  cet  élément,  de  4'  ou  3'.  Tycho 
Brahé  avait  porté  l'exactitude  à  1',  et  Hevelius  allait  plus  loin  encore,  tout 
en  conservant  les  simples  pinnules.  Mais  quand  les  lunettes  munies  d  une 
croisée  de  fils  eurent  été  adaptées  aux  cercles  divisés,  l'incertitude  d'une 
détermination  isolée  se  réduisit  dans  de  grandes  proportions.  Elle  n'était 
déjà  plus  que  de  8"  dans  les  observations  de  Bradiey,  et  elle  n'est  guère 
aujourd'hui  que  de  2"  dans  les  observations  de  Greenwich  et  de  Paris,  et 
moindre  encore  à  Pouikova  *.  On  voit  par  là  quelle  précision  le  perfection- 
nement des  instruments  a  permis  d'apporter  dans  l'analyse  minutieuse  des 
mouvements  des  astres. 

Il  en  a  été  de  même  pour  la  mesure  du  temps.  Ptolémée  n'osait  fixer 
l'instant  de  ses  équinoxes  qu'à  un  quart  d'heure  près,  ou  tout  au  plus,  et 
par  exception,  à  un  sixième  d'heure.  On  ne  répondait  pas  à  5  minutes  des 
grandes  et  belles  clepsydres  du  moyen  âge.^  Les  hauteurs  des  étoiles  ou  du 
Soleil,  prises  à  Faide  de  l'astrolabe,  permettaient  à  peine  de  suivre  l'heure 
à  la  minute  entière.  Mais  lorsque  les  horloges  à  volant  eurent  été  construites 
avec  soin,  on  fut  à  même  de  resserrer  l'approximation.  Newcomb  trouve  que 
les  observations  d'éclipsés  d'Hevelius,  faites  avec  le  secours  de  ces  horloges, 
étaient  exactes  à  20  ou  24  secondes  ^  Cependant  ce  fut  seulement  après 


^  Morin,  Longitudinum  terrestrium  et  cœlestium  scientîa,  1639,  p.  18,  86.  —  2  Philo- 
sophical  Transactions,  1667,  p.  195.  —  3  En  1667.  Voyez  P.  de  la  Hire,  dans  Histoire  et 
mémoires  de  l'Académie  des  sciences,  1717,  mém.,  p.  78;  Le  Monnier,  Histoire  céleste, 
1741,  p.  2,  11.  —  *  À.  Bogei's,  dans  Science,  vol.  H,  1883,  p.  231.  —  8  Newcomb, 
Researches  on  the  motion  of  the  Moon,  part,  i,  1875,  p.  23. 


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ÉPOQUE  IKDUGTIVB.  DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS.  365 

rappHcalion  du  pendille  à  la  mesure  du  temps  qu'il  devint  possible  de 
conserver  Pheure  avec  une  précision  qu'on  peut  regarder  comme  étonnante. 
Dès  le  commencement  du  XVIII®  siècle^  les  horloges  à  pendule^  réglées  à 
Paide  de  hauteurs  correspondantes  au  quart  de  cercle^  permettaient  de  fixer 
dans  les  limites  de  2  secondes  Tinstant  absolu  d'une  observation  ^  A  nos 
grands  instruments  méridiens^  Terreur  probable  d'un  passage  observé  sous 
un  fil  unique  n'est  plus  que  =f  0%078  par  l'œil  et  l'oreille,  et  :?:  0»,051 
avec  le  chronographe  \  Le  progrès  est  immense,  et  l'on  comprend  dans 
quel  détail  la  comparaison  des  mouvements  aux  théories  peut  maintenant 
entrer. 

Caractère  de  Gastronomie  moderne.  —  De  nouveaux  perfectionnements 
viennent  d'ailleurs  s'ajouter  incessamment  aux  deux  grands  éléments  de 
mesure  qui  s'appliquent  à  l'espace  et  à  la  durée.  La  photographie,  la  spec- 
Iroscopie,  l'électricité,  tous  les  agents  physiques  prêtent  leur  concours  à 
l'astronomie.  De  là  cette  accélération  rapide  de  la  science,  dont  nous  parlions 
tout  à  l'heure,  et  cet  ensemble  considérable,  prodigieux  n^me  de  connais- 
sances, qui  forme  l'actif  de  l'astronomie  de  notre  temps..  Chaque  jour  vient 
apporter  ses  conquêtes,  tellement  que  l'on  se  demande  si  nos  successeurs  ne 
finiront  point  par  être  accablés  de  la  quantité  des  données  recueillies.  N'y 
aura-t-il  pas  bientôt  un  dédale,  au  milieu  duquel  il  deviendra  impossible  de 
trouver  un  fil  conducteur? 

Sans  doute,  l'organisation  des  travaux  d'investigation  et  la  spécialisation 
des  recherches  seront  de  plus  en  plus  nécessaires.  Mais  la  crainte  de  voir  la 
science  arrêtée  par  la  confusion  de  questions  devenues  innombrables  a 
certainement  quelque  chose  d'exagéré.  Car,  si  de  nouveaux  horizons  se  décou- 
vrent chaque  jour,  d'autres  branches  meurent  et  n'absorbent  plus  de  travail. 
La  gnomonique,  par  exemple,  dont  les  détails  prenaient  à  nos  devanciers  un 
temps  immense,  n'est  plus  qu'une  sorte  de  souvenir.  Le  calendrier  est  un 
point  fixé,  qui  n'exige  plus  de  recherches.  Les  distances  lunaires,  qui  occu- 
paient tant  de  calculs,  ont  cessé  d'être  nécessaires  au  marin  depuis  qu'il  est 
pourvu  de  bons  chronomètres.  Les  controverses  ont  aussi  à  peu  près  disparu. 
L'astronomie  et  les  préjugés  sont  placés  sur  des  terrains  désormais  trop  éloi- 
gnés pour  se  rencontrer  encore.  La  science  d'ailleurs  se  contente  aujourd'hui 
d'exposer,  mais  ne  dispute  plus. 

Il  n'y  a  donc  pas  lieu  de  redouter  cette  accumulation  toujours  plus  rapide 


^  Aetvcomb,  Researches  on  Ihe  motion  of  the  Moon,  part,  i,  1873,  p.  24.  —  ^  Dunkin, 
dans  Monthly  notices  of  the  Astronomical  Society,  vol.  XXIV,  1864,  p   lo4. 


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t64  INTRODUCTION.   CHAPITRE  VIII. 

de  faits^  qui  forme  un  des  traits  de  Fastronomie  moderne.  Loin  de  s'en 
effrayer,  il  faut  y  voir  non  seulement  autant  de  conquêtes  immédiates,  mais 
aussi  les  moyens  d'arriver  à  la  découverte,  à  Pinduction  de  lois  encore 
inconnues.  Avec  la  connaissance  de  ces  lois,  les  faits  cessent  de  paraître 
incohérents  et  isolés  :  ils  s'enchainent,  au  contraire,  et  n'offrent  plus  alors  le 
chaos  dont  on  s'eiïrayait.  Une  immensité  de  cas  particuliers,  compris  dans 
une  expression  générale,  se  résument  dans  une  seule  idée.  Les  mesures  ont 
beau  se  multipler,  elles  n'embarrassent  plus  :  elles  ne  font  qu'ajouter  à  la 
confirmation  et  en  augmenter  la  valeur.  L'assurance  engendrée  par  Taccord 
des  observations  avec  le  calcul  caractérise  éminemment  l'époque  où  nous 
marchons.  Elle  marque  un  échelon  plus  élevé  par  rapport  à  la  science  empi- 
rique et  systématique  des  anciens. 

Ce  serait  une  tâche  immense,  qu'il  convient  de  laisser  aux  histoires  propre- 
ment dites,  de  passer  en  revue  les  découvertes  accomplies  dans  le  ciel  depuis 
l'invention  du  télescope.  C'est  aussi  aux  historiens  de  la  science  qu'il  appar- 
tient d'exposer  le  progrès  des  méthodes  et  des  théories.  Ce  travail  a  été  fait 
avec  trop  de  soin,  et  par  des  savants  qui  jouissent  d'une  trop  légitime 
autorité,  pour  reprendre  ici  des  détails  qui  seraient  une  simple  répétition. 
Nous  jetterons  seulement  un  coup  d'œil  sur  le  caractère  des  principales 
découvertes  inductives  auxquelles  l'astronomie  doit  sa  forme  moderne  et  sa 
grandeur. 


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ÉPOQUE  INDCCTIVE.   LES  GRANDES  THÉORIES.  265 


CHAPITRE  IX. 

ÉPOQUE  INDUCTIVE  (suite).  —  LES  GRANDES  THÉORIES. 


La  première  induction  astronomique.  —  Conception  du  système  du  monde.  —  Confirmation 
de  l'induction  copernicienne.  —  Les  lois  de  Kepler.  —  L'espace  libre.  -  L'attraction 
newtonienne.  —  Les  marées.  —  L'attraction  mise  à  l'épreuve.  —  Fécondité  de  la 
méthode  inductive. 


La  première  induction  astronomique.  —  S'il  nous  reste  un  grand  nombre 
d'erreurs  courantes  et  de  préjugés^  qui  se  sont  perpétués  depuis  les  périodes 
antérieures^  les  premières  tentatives  d^induction  remontent  très  haut  à  leur 
tour.  Presque  toutes  les  grandes  idées  dont  la  vérité  a  été  reconnue  par  les 
astronomes  modernes,  avaient  été  pressenties  à  différentes  époques  par  des 
hommes  doués  d'une  remarquable  pénétration. 

Ainsi  Ton  pouvait  déjà  regarder  comme  une  induction  la  théorie  de  la 
précession  des  équinoxes  d'Hipparque.  Ce  grand  esprit  était  parti  d'un  chan- 
gement de  longitude,  aperçu  pour  ainsi  dire  par  hasard,  pour  concevoir  un 
phénomène  général,  dont  il  avait  admirablement  saisi  le  caractère  K  Seule- 
ment, de  son  temps,  par  suite  de  Tinsuffisance  des  mesures,  la  confirmation 
n'était  pas  complète.  C'est  ce  qui  permit  aux  diverses  hypothèses  sur  la 
trépidation  des  équinoxes  ^  de  trouver  créance.  Mais  quand  les  observations 
se  furent  multipliées,  la  régularité  et  l'universalité  du  mouvement  de  préces- 
sion purent  être  établies.  II  faut  accorder  à  Werner  le  mérite  d'avoir,  le 
premier,  entrepris,  sur  une  base  solide,  cette  démonstration  ^,  que  Tycho 
Brahé  a  confirmée. 


^  Voir  plus  haut,  Chapitre  VI,  p.  210.  —  2  Plus  haut.  Chapitre  VI,  p.  211.  -  3  Werner, 
Tractatus  de  motu  octavae  sphaerae,  1522. 

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INTRODUCTION.   CHAPITRE  IX. 


Conception  du  système  du  monde.  —  Toutefois  rastronomie  de  Tépoque 
empirique  s'arrêtait  aux  phénomènes  apparents.  Toute  son  ambition  était 
de  calculer  les  positions  des  astres  sur  la  sphère^  et  lorsqu'à  Taide  des 
excentriques  et  des  épicycles  elle  y  était  parvenue  à  peu  près^  il  lui  semblait 
quMI  ne  restait  plus  rien  à  faire.  Le  tableau  changeant  des  mouvements 
célestes  n'était  cependant  qu'un  grand  problème  de  perspective.  On  savait 
désormais  les  diiïérents  astres  à  des  distances  fort  inégales  de  nous  et 
d'ailleurs  variables^  et  l'on  devait  se  demander  quelle  était  la  véritable 
disposition  des  corps  dont  on  suivait  sur  la  sphère  une  simple  projection. 

Il  était  naturel  de  commencer  cette  espèce  de  plan  cosmologique  par  notre 
globe.  L'idée  de  la  rondeur  et  de  l'isolement  de  la  Terre  était  devenue  alors 
irrésistible;  mais  comment  cette  immense  sphère  pouvait-elle  rester  sus- 
pendue? Les  anciens  Hindoux  lui  donnaient  quatre  éléphants  pour  la  porter, 
ou  plutôt  pour  soutenir  les  bassins  enchâssés  les  uns  dans  les  autres,  qui 
contenaient  les  mers  de  différents  liquides  sur  lesquelles  elle  flottait.  L'idée 
d'un  équilibre  dans  l'espace  exigeait  un  développement  intellectuel  plus 
avancé.  Âryabhatia  et  Bhascara  eurent  cependant  la  notion  de  l'isolement  et 
de  la  suspension  de  notre  globe.  Ànaximandre  et  Démocrite  étaient  arrivés 
chez  les  Grecs  à  la  même  conception.  Heraclite  voulait  que  la  Terre  se 
soutint  par  FeiTort  des  révolutions  qui  s^exéeutaient  autour  d'elle  ^  Mais  elle 
se  maintenait,  dit  Ovide,  équilibrée  par  son  propre  poids  :  ietlus  ponderibus 
librata  suis. 

Quant  aux  autres  astres,  c'était  la  rapidité  de  leur  course  qui,  dans 
l'opinion  d'Anaxagoras,  en  conservait  le  mouvement,  et  qui  faisait  que  le 
monde  ne  se  bouleversait  pas  ^.  Chaque  corps,  répétait  Plutarque,  tend  à 
suivre  son  mouvement,  et  si  la  Lune  ne  tombe  pas,  c'est  qu'elle  en  est 
empêchée  par  son  transport  circulaire  ^ 

En  dehors  de  notre  globe,  quelle  était  la  situation  relative  des  divers 
corps?  Pythagore  avait  placé  le  feu,  Hestia,  au  centre  de  la  Terre.  Philolaus  * 
lui  conserva  sa  place  centrale,  mais  il  en  sépara  la  Terre,  dont  il  eut  la 
hardiesse  de  faire  une  huitième  planète,  qui  tournait  en  un  jour  d'occident 
en  orient  autour  du  centre  igné.  Pythagore  avait  conclu  de  la  sphéricité  du 
globe  terrestre  à  l'existence  de  son  autre  face,  l'antichthone.  Philolaus  sépara 
l'antichthone  de  la  Terre,  et  lui  fit  accomplir  également  sa  révolution  en  un 


\  T.  H.  Martin,  Mémoire  sur  rhistoire  des  hypothèses  astronomiques  chez  les  Grecs  et 
les  Romains,  dans  Mémoires  de  l'Académie  des  inscriptions,  t.  XXX,  1880.  —  2  T>iogenes 
Laertim,  De  vilis  clarorum  philosophorum,  lib.  ii,  cap.  li.  —  3  Plutarchus^  De  facie  in 
orbe  Lunae,  cap.  6  (H).  —  *  Au  —  V«  siècle. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE. LES  GKAUDES  THÉORIES.  267 

jour^  wlour  du  feo  central^  dans  une  orbite  euveloppée  par  la  nôtre.  Il  eut 
ainsi  ueuf  planètes^  et  avec  la  sphère  des  fixes  il  obtint  les  dix  sphères^  qui 
étaient  selon  lui  essentielles  à  la  perfection  ^ 

Dans  ce  système,  les  fixes  seraient  en  réalité  demeurées  immobiles^  leur 
révolution  diurne  étant  attribuée  à  la  Terre.  En  eiïet,  il  faut  remarquer  que 
la  précession  des  équinoxes  élait  alors  inconnue.  Aussi  Philolaus  dut-il 
imaginer  h  la  sphère  des  étoiles,  pour  la  faire  concourir  à  la  production  de 
rharmonie  céleste,  un  mouvement  très  lent,  beaucoup  plus  lent  que  celui  de 
Saturne,  mouvement  qui  en  nous  entraînant  avec  lui  n'est  pas  sensible  pour 

DOQS. 

Le  système  de  Philolaus  n'était  donc  pas  exactement  celui  de  Copernic. 
Mais  il  n'en  était  pas  moins  fort  remarquable,  en  ce  (|u'il  faisait  de  la  Terre 
ane  des  planèles,  idée  dont  la  hardiesse  devait  paraître  alors  inouïe,  et 
parce  qu'il  animait  notre  globe  d'un  mouvement  de  translation. 

Quoi  qu'en  ait  dit  Cicéron  ^,  Fliceias,  appelé  aussi  Nicolas,  suivait  simple- 
ment le  système  de  Philolaus  ^  Mais  Iléraclides  de  Pont  ^,  tout  en  conservant 
à  la  Terre  la  position  centrale  dans  l'univers,  eut  l'heureuse  pensée  de  lui 
attribuer,  au  lieu  de  la  révolution  diurne  imaginée  par  Philolaus,  une  simple 
rotation  sur  elle-même  en  vingt-quatre  heures  ^.  Il  fut  suivi  presque  immé- 
diatement par  Ecphanle  ^  La  communauté  de  mouvement  qui  frappe  dans 
la  marche  diurne  du  ciel  étoile  devait  faire  naître  l'idée  d'unité  de  cause. 
Deux  textes  égyptiens  nous  ont  appris  que  la  généralité  de  ce  phénomène 
avait  conduit  les  anciens  habitants  de  la  vallée  du  Nil  à  la  pensée  d'une 
polatioD  de  la  Terre  '.  Quelques  esprits  lucides  étaient  arrivés  à  la  même 
conclusion  à  la  Chine  ^;  et  c'était  parce  que  ce  mouvement  s'étendait  en 
commun  à  tous  les  astres  qu'Aryabhalta  ^  en  avait  aussi  conclu  dans  l'Inde 
à  la  rotation  de  notre  globe  *^ 

On  voyait  l'univers  emporté.  Ton  pourrait  dire  en  masse,  dans  un  mou- 
vement d'orient  en  occident.  On  se  demandait,  si  ce  mouvement  eût  été 
réel,  comment  la  Terre  aurait  pu,  dans  ce  tourbillon,  rester  immobile  et  en 


^  Le  nombre  10  est  la  somme  des  quatre  premiers  nombres  naturels  :  10=1  -♦-2-1-3-^-4. 
—  *  Qcero,  Academica,  lib.  n,  cap.  39.  —  3  Diogenes  Laertius,  De  vitis  clarorum  philoso- 
pborum,  lib.  viii,  cap.  88;  Plutarchus,  De  placitis  philosophorum,  lib.  m,  cap.  9.  — 
*  Deuxième  moitié  du  —  IV«  siècle.  —  s  Plutarchus,  op.  cit.,  lib.  m,  cap.  13;  Diogenes 
Laertius^  op.  cit.,  lib.  v,  cap.  86.  —  6  Origenes,  Philosophumena,  lib.  i,  cap.  13;  Plutar- 
chus, op.  cit.,  lib.  m,  cap.  13.  —  "^  Pierret,  Dictionnaire  d'archéologie  égyptienne,  1878, 
art.  Astronomie.  —  ^  Gaubil,  dans  Souciet,  Observations  mathématiques...  tirées  des 
anciens  livres  chinois,  t.  Il,  1732.  —  »  Au  h-  V«  siècle  [Cantor].  —  to  Colebrooke,  Hindu 
algebra,  1817,  p.  xMviij;  reproduit  dans  ses  Miscellaneous  essays,  vol.  II,  1837,  p.  467. 


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268  INTRODUCTION.  CHAPITRE  IX. 

dehors  d'une  action  aussi  universelle.  Eût-elle  été  entraînée  avec  le  reste^  tout 
déplacement  relatif  aurait  cessé  et  la  rotation  de  Tunivers  nous  aurait  été 
dérobée.  Donc/  dans  Thypothèse  où  la  sphère  céleste  tournait^  il  fallait  que 
la  Terre  fût  retenue.  Quelle  force  était  capable  de  la  retenir?  Platon  faisait-il 
une  réponse  sérieuse  quand  il  disait  :  c'est  la  force  intelligente  de  son  âme  ^? 

Platon  avait  longtemps  admis  que  la  Terre  est  au  centre  de  Funivers. 
Cependant  il  parait  que  vers  la  fin  de  sa  vie  il  éprouva  le  regret  d'avoir 
propagé  celte  opinion  2.  Âristote  n'avait  pas  hésité  à  placer  la  Terre  au 
centre  ^  Chez  les  Perses^  le  Zend-Âvesta  disait  aussi  que  le  Soleil  tourne 
autour  de  la  Terre.  Mais  vers  le  milieu  du  —  III*'  siècle,  Aristarque  de  Samos 
combina  les  deux  mouvements  de  rotation  et  de  révolution  *  qui  avaient  été 
attribués  séparément  à  notre  globe  par  quelques-uns  de  ses  devanciers.  Un 
siècle  plus  lard,  Seleucus  de  fiabylone,  Chaldéen  d'origine^  mais  Grec  par 
le  nom  et  l'éducation,  présenta  cette  hypothèse  comme  une  doctrine  posi- 
tive ^  et  prétendit  même  en  tirer  une  explication  des  marées  ^. 

Toutefois,  si  l'idée  du  mouvement  de  la  Terre  avait  frappé,  dans  des 
contrées  différentes,  des  penseurs  isolés,  cetle  notion  était  restée  partout  à 
l'état  de  conjecture,  dédaignée  par  la  doctrine  courante.  11  faut  reconnaître 
que  ceux  qui  partageaient  celte  opinion,  bien  que  doués  d'une  perspicacité 
et  d'une  étendue  d'esprit  incontestables,  n'avaient  pas  les  moyens  de  l'établir 
scientifiquement,  ni  même  d'en  faire  accepter  la  vraisemblance.  C'est  ce  qui 
fit  que  la  question  se  traîna,  dans  un  domaine  purement  spéculatif,  presque 
en  dehors  de  la  science  proprement  dite,  pendant  la  décadence  romaine  et 
tout  le  moyen  âge.  On  parlait  du  mouvement  de  la  Terre  comme  d'un  rêve  ^. 
On  lui  opposait  la  conception  géométrique,  que  Plolémée  avait  élevée  pour 
représenter  les  mouvements  des  planètes,  et  l'on  transformait  ce  simple 
artifice  de  calcul  en  loi  physique  suivant  laquelle  marchaient  les  cieux. 
Aussi  la  question  fut-elle  à  peine  discutée,  on  pourrait  dire  à  peine  effleurée, 
à  la  renaissance  des  sciences.  Au  XV""  siècle,  Krebs,  plus  connu  sous  le  nom 
de  Nicolas  de  Cusa,  prenait  pour  centre  des  mouvements  non  pas  un  corps. 


^  Plato,  Timaeus.  —  '^  Plutarchus^  De  vita  Numae,  cap.  19;  Quaestiones  platonicae, 
n^  VIII.  —  3  Aristoieles,  De  cœlo,  lib.  11,  cap.  12.  —  *  Archimedes,  De  numéro  arenae,  in 
init.  ;  PlutarchtiSy  De  facie  in  orbe  Lunae,  cap.  6  ;  Quaestiones  platonicae,  n*»  vin  ;  Siobaeus, 
Eclogae  physicae  et  ethicae,  lib.  i,  cap.  26;  Simplicitis,  Comnientarii  in  Aristotelis  De  cœlo, 
lib.  II,  cap.  8;  Sextus  Empiriais,  Adversus  mathematicos,  lib.  x,  cap.  174.  —  ^  Plutarchus, 
Quaestiones  platonicae,  n®  vin.  —  6  Ibid.,  De  placitis  philosophorum,  lib.  m,  cap.  17.  — 
^  Oeomedes  [-♦-  !!•  siècle],  Cyclica  theoria  meteoron,  lib.  i,  cap.  9;  Macrobius  [V*  siècle], 
Expositio  in  somnium  Scipionis,  lib.  i,  cap.  22;  Alfragan  [IX*  siècle],  Elementa  astrono- 
mica,  difF.  4;  Alliaeus  [XV«  siècle],  Sphaera  mundi,  quaest.  3. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.    LES  GRANDES  THÉOUIES.  369 

mais  le  point  géométrique  autour  duquel  tourne  la  sphère  étoilée.  La  Terre 
et  le  Soleil  exécutaient^  selon  lui^  dans  des  temps  inégaux^  des  révolutions 
autour  de  ce  point  idéal  ^  Dans  le  siècle  suivant,  Calcagnini  réunit  en  corps 
d'arguments  les  raisons  favorables  à  la  rotation  diurne  de  notre  globe  *.  Mais 
aucun  de  ces  efforts  n^eut  alors  d'influence  sur  la  science  et  la  vraie  concep- 
tion du  système  planétaire  ne  fut  pas  encore  dégagée. 

Seuls  Mercure  et  Vénus  s'étaient  en  quelque  sorte  imposés  comme  satellites 
du  Soleih  Ces  deux  planètes  suivent  cet  astre  comme  deux  compagnes^  disait 
Cicéron,  hune  ut  comités  sequuntur  Veneris  alter,  aller  Meixurii  cursus  '. 
La  même  notion  se  retrouve  dans  Vitruve  *  au  l*'  siècle,  dans  Théon  de 
Smyrne  *,  Favorinus  ®  et  Apulée  ^  au  11%  dans  Macrobe  *  au  1V%  dans  Mar- 
tianus  Capella  ^  au  V«,  dans  Bèdc  '^  au  VI II*.  Les  Arabes  n'y  sont  pas  non 
plus  demeurés  étrangers,  comme  l'attestent,  au  XII®  siècle^  certains  passages 
d'Alpétrage  ^^  et  de  Geber  fils  d'Affla  ^l 

Il  nous  semble  aujourd'hui  éminemment  simple  d'étendre  la  même  notion 
aux  planètes  supérieures  et  d'arriver  presque  fatalement  de  cette  manière 
au  système  de  Tycho  Brahé.  Cependant  les  faits  prouvent  que  le  rapproche- 
ment entre  les  deux  classes  de  planètes  n'avait  pas  alors  la  force  qu'il  a  pour 
nous.  Car  ce  rapprochement  a  été  fait  et  il  a  passé  sans  être  remarqué.  Ce 
prototype  du  système  de  Brahé  est  même  resté  inaperçu  des  grands  histo- 
riens de  l'astronomie. 

La  conception  que  les  planètes  sont  toutes  des  satellites  du  Soleil,  emportés 
avec  lui  autour  de  la  Terre,  était  pourtant  l'acheminement  naturel  vers  la 
connaissance  du  véritable  système  du  monde.  C'est  au  IV®  siècle  que  Julien, 
dans  son  éloquent  discours  au  Soleil,  fait  tourner  cet  asire  autour  de  la 
Terre,  pendant  qu'il  entraine  avec  lui  le  cortège  des  planètes  ^\  Ainsi 
s'explique  simplement,  dit  l'empereur-philosophe,  le  phénomène  en  appa- 
rence si  complexe  des  rétrogradations  •*.  C'est,  comme  on  le  voit,  le  système 
de  Tycho  Brahé  plus  de  douze  siècles  à  l'avance. 


^  Nicolaus  Cusanus  [XV«  siècle].  De  docta  ignorantia,  lib.  ii,  cap.  H.  —  ^  Calcagnini^ 
Opéra  aliquot,  1541,  p.  388-395.  —  3  Cicero^  De  republica,  lib.  vi,  cap.  10. — *  Vitruvius,  De 
architectura,  lib.  i,  cap.  9;  lib.  ix,  cap.  4.  —  ^  Théo  Smyrnius,  Liber  de  astronomia,  cap.  33. 
—  6  Diogenes  Laertius^  De  vitis  clarorum  philosophorum,  lib.  ix,  cap.  23.  —  "^  Apulejtis, 
De  mundo.  —  ^  Macrobius,  Expositio  in  soranium  Scipionis,  lib.  i,  cap.  19.  —  ^  Martianus 
Capella^  De  nuptiis  philologiae  et  Mercurii,  lib.  viii  (ix),  v.  854,  857.  —  ^^  Beda,  De  mundi 
cœlestis  terrestrisque  constitutione,  cap.  de  epicyclis  et  intersectis,  dans  ses  Opéra,  éd.  fol., 
t.  I,  p.  383.  —  ^^  Alpetragius,  Theorica  physica  planetarum,  cap.  9.  —  ^^  Geber,  De  aslro- 
nomia,  lib.  vu,  cap.  1.  — <3  Julianus,  Orationes,  n»  iv,  dans  ses  Opéra,  éd.  Petavius, 
1630,  p.  257.  -  ^4  /Wd.,  p.  252,  259,  272,  281. 


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270  INTRODUCTION.  CHAPITHE  IX. 

Confirmation  de  l'induction  copernicienne.  —  Mais  quels  qu'aient  été  les 
efTorls  isolés  de  divers  anciens^  le  véritable  arrangement  des  planètes  ne  fut 
bien  exposé  que  par  Copernic.  S'il  avait  fallu  si  longtemps  pour  y  arriver^ 
c'était  surtout  parce  que  les  moyens  de  confirmalion  faisaient  défaut.  Même 
quand  le  De  revolutionibns  parut,  en  \  543,  le  système  qu'il  était  consacré  à 
défendre  ne  reposait  encore  que  sur  des  probabilités.  Comment  le  soumettre 
à  l'épreuve  d'une  comparaison  avec  les  phénomènes  observés?  Les  rétrogra- 
dations des  planètes  étaient  repi*ésentées,  moins  simplement  sans  doute,  mais 
à  peu  près  avec  la  même  précision  numérique,  par  la  théorie  de  Plolémée. 
On  n'avait  pas  encore  l'idée  des  belles  et  simples  trajectoires  elliptiques,  en 
lignes  idéales.  Si  Copernic  faisait  mouvoir  les  planètes  autour  du  régulateur 
central,  c'était  toujours  dans  les  épicycles  classiques.  En  déterminant 
l'apogée  et  l'inégalité  du  Soleil,  il  se  servait  uniquement,  comme  Hipparque 
l'avait  fait  seize  siècles  avant  lui  \  des  durées  employées  par  l'astre  pour 
passer  d'un  équinoxe  au  solstice  voisin  et  de  ce  solstice  à  l'autre  équinoxe. 
Les  types  d'observation  et  de  calcul  n'avaient  pas  changé;  le  vieil  échafaudage 
restait  debout.  Ces  souvenirs  pesaient  sur  la  conception  copernicienne,  qu'ils 
empêchaient  de  se  dégager  clairement. 

Quelques  faits  vinrent  cependant,  d'abord  à  de  longs  intervalles,  apporter 
des  confirmations  partielles.  A  l'opposition  de  Mars  de  1382,  Tycho  Brahé, 
bien  qu'il  eût  déjà  en  vue  le  système  qu'il  développa  un  peu  plus  tard,  mais 
qui,  pour  les  apparences,  ne  ditîère  pas  du  système  héliocentrique,  fit  une 
observation  fort  importante.  Il  constata  que  la  vitesse  de  rétrogradation  de 
Mars,  au  moment  de  l'opposition,  était  d'accord  avec  la  théorie  copernicienne, 
tandis  que  la  théorie  de  Ptolémée,  où  tout  était  fait  cependant  pour  repré- 
senter les  positions  visuelles,  donnait  pour  cette  vitesse  angulaire  une  fausse 
valeur. 

Ce  fait  important,  qui  était  un  premier  témoignage,  demeura  cependant 
sans  publicité;  nous  n'en  avons  eu  connaissance  que  par  une  note  tardive 
de  Maestlin  ^,  tant  les  esprits  les  plus  éclairés  éprouvent  d'hésitation  lorsqu'il 
s'agit  de  contredire  une  erreur  séculaire. 

Mais  après  l'invention  du  télescope,  les  éléments  de  confirmation  commen- 
cèrent à  se  multiplier.  Ce  furent  d'abord  les  phases  de  Vénus,  découvertes 
en  décembre  1610  par  Galilée  ^^  et  que  Copernic  avait  annoncées  comme  un 


^  Plus  haut,  Chapitre  VI,  p.  i9().  —  «  Dans  son  édition  de  la  Narratio  de  libris  Revo- 
lutionum  de  Rheticus,  imprimëc  à  Tûbingen  en  1596,  à  la  suite  du  Prodromus  disserta- 
tionum  cosmographicarum  de  Ke])lei\  —  3  Galilei,  Opère,  éd.  de  Padoue,  1744,  t.  II,  p.  4S; 
reproduit  dans  Téd.  ùWlbtri,  t.  VI,  p.  134. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.   LES  GRANDES  THÉORIES.  271 

effet  de  la  circulation  de  cette  planète  autour  du  Soleil  \  Ce  furent  aussi  celles 
de  Mercure  que,  d'après  un  passage  de  Kepler,  Simon  Mayer,  en  latin  Marins, 
doit  avoir  vues  vers  1615  ^.  La  circulation  des  deux  planètes  inférieures 
autour  du  Soleil  était  ainsi  confirmée.  Mais  c'était  surtout  pour  les  planètes 
supérieures  que  le  doute  existait. 

Le  télescope  apporta  aussi  à  Tégard  de  ces  astres  une  confirmation.  Les 
satellites  de  Jupiter  avaient  été  découverts,  et  le  monde  de  cette  planète 
offrait  comme  une  miniature  du  système  solaire.  Simon  Mayer,  en  exami- 
nant la  loi  des  mouvemenis  de  ces  astres  secondaires,  annonça  un  fait  qui 
avait  échappé  à  Galilée,  ou  du  moins  que  ce  grand  astronome  n'avait  pas 
mis  en  lumière  comme  il  le  méritait.  Si  Ton  fait  partir  les  révolutions  d'un 
satellite  d'une  droite  dirigée  de  Jupiter  au  Soleil,  toutes  les  révolutions  de  ce 
satellite  sont  sensiblement  égales  entre  elles.  Mais  si  on  les  compte  d'une 
droite  dirigée  de  Jupiter  à  la  Terre,  elles  ne  sont  plus  uniformes  ^  D'où 
l'on  peut  inférer  que  c'est  le  Soleil  et  non  la  Terre  qui  est  le  centre  du 
mouvement  de  circulation  de  Jupiter. 

Les  satellites  de  Saturne,  à  mesure  qu'ils  furent  connus,  offrirent  les 
mêmes  relations.  Le  fait  était  donc  général.  La  découverte  de  l'équation 
de  la  lumière,  publiée  par  Roemer  en  1676  '*,  fut  une  nouvelle  confirmation 
de  la  révolution  du  Soleil  et  de  la  Terre  l'un  autour  de  l'autre,  mais  elle 
convenait  au  système  de  Tycho  Brahé  aussi  bien  qu'à  celui  de  Copernic. 
C'était  entre  ces  deux  hypothèses  qu'il  restait  désormais  à  décider. 

Les  éléments  de  cette  décision  finirent  par  se  trouver.  L'aberration  des 
étoiles,  découverte  par  Bradiey  ^  près  de  deux  siècles  après  l'apparition  du 
De  revolutionibuSy  ne  laissait  plus  de  place  au  doute.  La  question  de  la  trans- 
lation de  la  Terre  autour  du  Soleil  était  résolue  par  un  effet  visible  et  mesu- 
rable de  celte  révolution.  A  partir  de  ce  moment  l'induction  de  Copernic 
se  trouva  confirmée;  aujourd'hui  le  mouvement  de  la  Terre  est  attesté  par 
les  phénomènes  du  ciel,  en  direction  aussi  bien  qu'en  grandeur. 

Il  serait  superflu  d'insister,  auprès  des  astronomes,  sur  les  confirmations 
corrélatrices  que  l'idée  copernicienne  reçoit  tous  les  jours,  telles  que  la  rota- 
lion  du  globe  mise  en  évidence  par  la  célèbre  expérience  de  Foucault  ^,  et 
la  mesure  directe  de  la  vitesse  de  la  lumière  faite  le  long  d'une  base  terrestre 


^  Copeniims,  De  revolutionibus  orbium  coelestium,  1543,  lib.  i,  cap.  10.  —  ^  Kepler, 
Epîtome  astronomiae  copernicanae,  fasc.  ii,  1620,  lib.  iv,  part,  ij,  art.  8;  et  dans  ses  Opéra, 
t.  VI,  1866,  p.  352.  —  3  5.  Marins,  Mundqs  jovialis,  1614.  —  ^  Journal  des  savants,  1676, 
déc.  7,  p.  133  de  la  réimpression  (1717).  —  s  Philosophical  Transactions,  1728,  p.  637. 
—  6  Comptes  rendus  hebdomadaires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  t.  XXXii,  1851, 
p.  135. 


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272  INTRODUCTION.  CHAPITKE  IX. 

par  Fi2eau  ^  et  ses  coiitinualeurs  ^.  La  précession  des  équinoxes  n'est  com- 
patible en  mécanique  qu'avec  la  rotation  du  globe  qui  nous  porte;  et  les 
perturbations  tant  séculaires  que  périodiques  des  planètes,  qui  se  retrouvent 
si  exactement  dans  les  observations^  n'ont  leurs  valeurs  que  dans  la  disposition 
copernicienne  du  système. 

Les  lois  de  Kepler.  —  D'ailleurs,  dans  l'intervalle  des  événements,  les 
sphères  solides,  les  épicycles  matériels  roulant  sur  leur  déférent  comme  la 
roue  d'un  chariot  sur  une  chaussée,  avaient  fait  place  à  la  notion  de  trajec- 
toires idéales,  géométriquement  régulières,  dans  un  espace  libre.  Le  ciel, 
débarrassé  de  tous  ces  obstacles,  se  prétait  désormais  à  la  simplicité  comme 
à  l'élégance  des  conceptions.  Ce  fut  à  Kepler  qu'on  dut  cette  grande  réforme. 
Mais  comme  Copernic,  il  n'avait  pas  été  sans  avoir  des  précurseurs.  Si  la 
décomposition  du  mouvement  vrai  en  mouvements  circulaires  uniformes, 
entés  les  uns  sur  les  autres,  conduisait  à  une  inextricable  complication, 
pourquoi,  s'était-on  demandé,  ne  pas  remplacer  immédialement  toutes  ces 
composantes  par  leur  résultante,  ou  en  d'autres  termes  |)ar  la  courbe  réelle? 
Pouvait-on  se  former  une  idée  de  la  figure  géométrique  de  celte  courbe  ? 

Ârzachel  l'essaya  dans  un  traité  de  1080,  traduit  par  l'ordre  d'Alphonse  X 
de  Castille,  et  publié  avec  ses  œuvres.  Le  problème  présente  de  grandes 
difficultés,  dit  l'astronome  arabe.  Il  l'aborde  cependant  pour  Mercure  qui,  de 
toutes  les  planètes,  s'écarte  le  plus  du  cercle.  Les  élongations  observées  dans 
les  différentes  parties  de  l'orbite  lui  donnent  un  nombre  de  rayons  inégaux, 
desquels  il  conclut  que  la  courbe  décrite  est  une  sorte  d'ovale  ^. 

Reinhold,  guidé  par  des  indices  analogues,  avait  même  prononcé  le  nom 
d'ellipse.  Il  avait  été  explicite,  en  particulier,  pour  ce  qui  concerne  Mercure 
et  la  Lune  ^.  Copernic  lui-même,  en  dehors  des  règles  de  l'école,  reconnais- 
sait que  le  mouvement  réel  avait  un  caractère  d'ellipticité.  Mais  on  n'avait 
pas  de  comparaisons  continues  pour  affirmer  celte  proposition.  Kepler,  ayant 
trouvé  dans  les  observations  de  Tycho  Brahé  une  suite  de  vingt  années  de 
positions  exactes  des  différentes  planètes,  put  enfin  entreprendre  cet  examen. 
11  choisit  à  cet  effet  celle  des  planètes  supérieures  qui  s'écarte  le  plus  du 


-*  Comptes  rendus  hebdomadaires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  t.  XXIX,  1849, 
p.  90.  —  î*  Cornu,  dans  Annales  de  TObservaloire  de  Paris,  Mémoires,  t.  Xill,  1876, 
p.  Ai  ;  Michelsan,  dans  Astronomical  papers  prepared  for  the  use  of  the  American  Ephe- 
meris,  vol.  I,  1880,  p.  115;  J.  Young  et  G.  ForbeSy  dans  Phiiosophicai  Transactions,  1882, 
p.  231.  —  3  Azarquiel  [Arzachel],  De  las  laminas,  lib.  n,  cap.  9,  dans  Alfonso,  Libros  del 
saber  de  astronomia,  t.  111,  1864,  p.  278.  —  ^  Reinholdm,  Georgii  Purbachii  Theoricae 
novae  planetarum ,  1642,  De  Mercurio,  cap.  3  et  4.  Le  De  revolutionibus  de  Copernic  est 
de  1K43. 


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ÉPOQUE  INDUCTIYE.  LES  GRANDES  THÉORIES.  Î75 

cercle,  c'esl-à-dîre  Mars,  et  par  un  procédé  aussi  ingénieux  qu'il  esl  exact, 
traça  par  points  la  trajectoire  réelle. 

La  révolution  héliocentrique  de  Mars  est  à  bien  peu  près  687  jours. 
Nous  savons  donc  qu'après  cette  durée  la  planète  revient  au  même  point  de 
sa  courbe.  Si  nous  avons  observé  une  opposition,  laquelle  nous  donne  une 
longitude  héliocentrique,  nous  serons  certains  que  687  jours  plus  tard  Mars 
aura  de  nouveau  cette  même  longitude.  Mais  il  ne  sera  plus  en  opposition, 
car  la  Terre  ne  sera  pas  revenue  sur  le  même  rayon  vecteur.  Cependant,  à 
l'instant  où  la  période  expire,  observons  la  longitude  géocentrique  de  la 
planète,  ou  si  l'on  veut  son  élongation  :  celle  seconde  visée  recoupera  la 
première,  celle  de  l'opposition  arrivée  687  jours  auparavant,  et  de  là  résultera 
la  longueur  du  rayon  vecteur  de  Mars  en  fonction  de  celui  de  la  Terre. 

Voilà  ce  que  Kepler  lira  de  la  belle  série  des  observations  de  Tycho  Brahé. 
Il  releva  les  positions  observées  de  la  planète,  pour  chaque  687*  jour  après 
une  opposition.  En  quinze  années  les  points  déterminés  tombent  dans  toutes 
les  parties  de  Forbite,  et  il  y  en  a  huit,  ce  qui  suflBl  pour  donner  une  Idée 
générale  de  la  courbe.  Celle-ci,  l'on  ne  pouvait  s'y  méprendre,  était  une 
ellipse,  et,  fait  remarquable,  le  Soleil  occupait  un  des  foyers  ^ 

Il  fallait  un  autre  effort  pour  s'affranchir  de  la  vieille  idée  pythagoricienne 
des  mouvements  uniformes.  Mais  on  avait  beau  faire,  l'hypothèse  d'un  mou- 
vement varié  était  la  seule  que  l'observation  soutenait.  Le  diamètre  du  Soleil, 
dit  Kepler,  est  de  ~^  moindre  à  l'apogée  qu'au  périgée,  tandis  que  son 
mouvement  est  de  ^  plus  lent.  Il  y  a  donc  ^ô  produit  par  le  changement 
de  distance  et  ,^\  de  ralentissement  réel.  Suivons  dans  toutes  ses  positions 
le  rayon  vecteur  mené  du  Soleil  à  la  planète.  Au  périhélie  et  à  l'aphélie, 
nous  trouvons  que  les  aires  balayées  par  ce  rayon  sont  égales  dans  des 
temps  égaux.  Vers  les  distances  moyennes,  si  l'orbite  était  un  cercle,  l'aire 
serait  plus  grande,  tandis  que  dans  l'ellipse  on  est  frappé  de  lui  voir  conserver 
précisément  sa  valeur  ^.  Toutes  les  comparaisons  ultérieures,  entre  les 
vitesses  observées  et  l'hypothèse  de  la  proportionnalité  des  aires  avec  le 
temps,  sont  venues  conffrmer  cette  loi. 

Chemin  faisant,  Kepler  en  avait  trouvé  une  autre  encore,  tout  aussi  remar- 
quable et  importante.  Les  durées  des  révolutions  des  planètes  augmentent  à 
mesure  que  leurs  distances  moyennes  au  Soleil  vont  en  croissant.  N'existe-t-il 
pas  un  rapport,  un  lien,  entre  ces  deux  quantités  qui  grandissent  et  qui 


^  Kepler,  Astronomîa  nova,  1609,  part,  iv,  cap.  59,  et  dans  ses  Opéra,  t.  III,  1860,  p.  401. 
—  3  Kepler,  Epitome  astronomiae  copernicanae,  lib.  v,  1622 ,  part,  i,  cap.  4,  et  dans  ses 
Opéra,  t.  VI,  1866,  p.  410. 


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274  INTRODUCTION.   CHAPITRE  IX. 

diminuent  ensemble?  Si  Tun  de  ces  nombres  est  fonction  de  Fautre,  quelle 
est  la  forme  de  cette  fonction?  Aucun  indice^  aucune  analogie  n'existait 
pour  mettre  sur  la  voie.  Cest  ici  que  Fesprit  dMnvention^  Fimagination  si 
Fon  veut^  était  appelée  pour  ainsi  dire  seule  et  sans  guide  à  remplir  un  rôle. 
On  la  voit  s'exercer  sur  ce  grand  problème;  on  suit  Kepler  avec  un  indicible 
intérêt  lorsqu'il  essaie  tour  à  tour  diverses  relations^  et  que  les  nombres  ne 
cadrent  pas.  Il  a  beau  multiplier  les  recherches^  imaginer  des  combinaisons 
nouvelles,  Fépreuve  des  nombres  ne  cesse  de  répondre  négativement.  Un 
moins  grand  génie^  un  homme  doué  de  facultés  moins  exaltées,  aurait  aban- 
donné la  tentative.  Kepler,  persuadé,  comme  par  une  faculté  instinctive,  que 
le  rapport  existe,  reprend  chaque  fois  ses  essais,  sans  se  décourager;  et 
finalement  il  trouve  une  relation,  celle  des  carrés  des  lemps  des  révolutions 
proportionnels  aux  cubes  des  distances  moyennes,  qui  se  vérifie  dans  le 
calcul  ^ 

L'espace  libre.  —  La  connaissance  des  lois  de  Kepler,  jointe  à  la 
conception  copernicienne  du  système  solaire,  vint  modifier  les  idées  des 
astronomes,  d'une  manière  aussi  radicale  que  l'avait  fait  la  première  mesure 
des  parallaxes  2.  Après  avoir  cru  les  astres  peu  élevés  au-dessus  des  nuages, 
on  s'était  trouvé  tout  d'un  coup  en  présence  de  globes  comparables  à  la 
Terre,  circulant  à  de  prodigieuses  distances  de  nous.  Mais  ces  astres  conti- 
nuaient à  se  trouver  soutenus  par  de  gigantesques  sphères  transparentes, 
d'une  épaisseur  colossale,  puisqu'elles  laissaient  seulement  entre  elles  l'espace 
nécessaire  aux  épicycles  pour  rouler.  Or,  le  jour  où  il  fut  démontré  que  la 
trajectoire  d'une  planète  ne  résulte  pas  d'une  combinaison  de  mouvements 
circulaires,  qu'elle  est  une  courbe  simple  et  continue,  les  orbes  matériels 
n'auraient  existé  qu'à  la  condition  de  devenir  flexibles,  afin  de  se  prêter  aux 
variations  des  distances.  Descartes  essaya  un  instant,  dans  sa  théorie  des 
tourbillons,  de  les  faire  fluides  ^.  Même  les  plus  grands  esprits  ne  se  débar- 
rassent pas  toujours  sur-le-champ  des  vieilles  idées. 

Les  planètes,  disait  Descartes,  sont  suspendues  dans  des  couches  sphé- 
riques  liquides,  dont  elles  partagent  exactement  la  densité.  Ces  couches 
tournent  autour  du  Soleil  avec  les  vitesses  respectives  que  nous  voyons  aux 
diflerentes  planètes.  Comme  elles  sont  molles,  rien  ne  s'oppose  aux  change- 
ments de  distance  qui  se  produisent  entre  l'aphélie  et  le  périhélie.  De  petites 


^  Kepler,  Harmonice  mundi,  1619,  lib.  v,  cap.  31,  et  dans  ses  Opéra,  t.  V,  1864,  p.  279. 
-  2  Plus  haut,  Chapitre  VI,  p.  207.  —  3  Descartes,  Principia  philosophiae,  1644. 


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ÉPOQUE  INDUGTIVE.  LES  GRANDES  THÉORIES.  27» 

sphères  partielles,  logées  dans  la  grande,  emportent  les  satellites  et  repro- 
duisent le  système  sur  une  échelle  moindre.  Mais  cette  conception  ne  rendait 
pas  compte  de  la  figure  elliptique  des  orbites,  ni  des  variations  de  la  vitesse 
héliocentrique  d^un  même  mobile,  ni  même  de  la  différence  des  temps  de 
révolution.  Dans  un  ensemble  liquide  comme  celui  que  Descaries  concevait, 
les  vitesses  de  circulation  auraient  toutes  été  égales  entre  elles  et  toutes  les 
planètes  auraient  accompli  leurs  révolutions  dans  un  même  plan. 

Au  reste,  il  y  avait  un  fait  brutal,  qui  venait  couper  court  à  toute  discus- 
sion. Les  comètes,  on  le  savait  maintenant,  n^étaient  pas  des  météores,  mais 
des  corps  célestes  qui  marchaient  dans  toutes  les  directions.  On  suivit  pendant 
quelque  temps  les  mouvements  de  plusieurs  d^entre  elles  avec  une  curiosité 
intense.  On  voulait  voir  si  elles  étaient  astreintes  à  se  mouvoir  dans  une 
couche  sphérique,  ou  bien  si  elles  coupaient  les  sphères  hypothétiques,  soit 
cristallines,  soit  liquides,  dans  tous  les  sens.  Ce  fut  cette  dernière  alternative 
qui  se  réalisa.  Plusieurs  exemples  rendirent  le  fait  indubitable.  Tycho  Brahé 
avait  montré,  entre  autres,  que  la  comète  de  1577  avait  décrit  dans  l'espace 
une  courbe  concave  au  Soleil,  qui  coupait  l'orbe  de  la  Terre,  et  embrassait 
ceux  de  Vénus  et  de  Mercure  '.  Bientôt  on  vit  que  ce  passage  des  comètes, 
dans  tous  les  sens,  sous  toutes  les  inclinaisons,  ne  rencontrait  nulle  part  de 
résistance.  Borelli  conclut  que  ces  astres  décrivaient  des  trajectoires  aux- 
quelles il  applique  (au  moins  dans  un  cas  particulier)  le  nom  de  parabole, 
qui  étaient  inclinées  de  toutes  les  manières,  et  qui  coupaient  les  espaces 
planétaires  dans  toutes  les  directions  -.  Ils  circulaient,  ayant  comme  les 
planètes  le  Soleil  au  foyer,  sans  qu'un  courant,  un  souffle  même,  si  Fou 
peut  parler  ainsi,  influençât  leur  translation  régulière.  Dans  cet  espace 
évidemment  ouvert,  il  ne  restait  plus  rien  que  des  lignes  idéales. 

Kepler,  par  sa  découverte  des  orbites  elliptiques,  avait  porté  le  coup  fatal 
à  ces  sphères  dont  il  n'existait  aucun  signe  sensible.  Il  avait  déjà  pu  pro- 
clamer que  leur  existence  n'avait  rien  de  réel.  Les  astres  lui  étaient  apparus 
dans  une  liberté  complète  de  mouvements,  comme  les  projectiles.  Il  leur 
avait  ouvert  le  champ  et  put  dire  fièrement  :  sphaerae  solidae  nullae 
sunt^y  planetae  in  puro  aethere,  perinde  atque  aves  in  aère,  cursus  suos 
conficiunl  ^.  Dès  ce  moment  l'analogie  des  corps  célestes  avec  les  projectiles 


*  T.  BrahCy  Astronomiae  instauratae  progymnasmata,  part,  u,  1603,  p.  194;  reproduit 
dans  ses  Opéra,  1648,  t.  II,  p.  137.  —  2  Mutoli  [pseudonyme  de  Borelli]^  Del  movimiento 
délia  cometa  apparsa  il  mese  di  dicembre  1664.  —  3  Kepler,  Epitome  astronomiae  coperni- 
canae,  lib.  iv,  1622,  part,  i,  et  dans  ses  Opéra,  t.  VI,  1866,  p.  309.  —  *  Kepler,  Astronomia 
nova,  1609,  part,  i,  cap.  2,  p.  8,  et  dans  ses  Opéra,  t.  III,  1860,  p.  177. 


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276  INTRODUCTION.   CHAPITRE    IX. 

s'imposait  en  quelque  sorte^  et  il  n'y  avait  plus  qu'une  simple  question  de 
mécanique  dans  le  grand  problème  des  cieux. 

L'attraction  newtonienne.  —  Depuis  quelque  temps  d'ailleurs  les  esprits 
les  plus  perspicaces  entrevoyaient^  dans  ce  grand  mécanisme^  une  action 
mutuelle  s'exerçant  entre  les  astres.  Déjà  au  IX*  siècle,  l'arabe  Musa-ben- 
Schakir  considérait  l'attraction  comme  une  des  forces  de  la  nature  '.  Les 
corps  célestes,  avait  dit  Camille  Agrippa,  ont  tous  une  pesanteur  les  uns 
vers  les  autres,  qui  intervient  dans  leurs  mouvements,  et  c'était  même, 
suivant  lui,  cette  action  extérieure  qui,  en  s'appliquant  à  notre  globe,  était 
la  cause  de  la  précession  ^.  L'aveugle  Grotto,  dans  ses  notes  à  la  Sphère  de 
Bonardo,  expose  nettement  que  les  astres,  par  eux-mêmes,  devraient  rester 
en  équilibre,  c'est-à-dire  en  repos  dans  l'espace;  mais,  ajoute-t-il,  puisqu'ils 
sont  en  mouvement,  il  a  fallu  une  force  pour  troubler  ce  repos,  force  qui 
agit  entre  eux  et  que  l'on  peut  comparer  à  une  attraction  magnétique  '. 

Dans  un  écrit  de  1635,  Horrocks  considérait  la  Lune  comme  un  projectile, 
mù  par  ce  qu'il  appelait  l'émanation  de  la  Terre  *,  c'est-à-dire  soumis  à  la 
gravité.  Une  force  analogue,  une  attraction  existe  apparemment,  dit  Boulliau, 
dans  le  Soleil  envisagé  comme  centre  du  système;  et  en  qualité  de  force  rayon- 
nante, cette  action  doit  décroître  réciproquement  au  carré  de  la  distance  ^ 
Supposant  Jupiter  investi  d'une  pareille  puissance,  Borelli  s'efforça  même 
de  montrer  qu'il  doit  en  résulter,  pour  les  satellites,  des  orbites  de  figure 
elliptique  ^.  Mais  il  n'établissait  pas  ce  principe  mathématiquement.  Il  était 
réservé  à  Newton  d'en  faire  la  démonstration  rigoureuse  ''. 

L'ingénieux  Robert  Hooke  avait  poursuivi,  de  son  côté,  pendant  près  de 
huit  années,  des  expériences  sur  le  pendule  conique,  dans  l'espoir  de  décou- 
vrir les  causes  des  mouvements  planétaires.  Il  avait  vu  clairement  que  ces 
mouvements  impliquent  deux  forces,  une  énergie  initiale,  en  vertu  de  laquelle 
la  trajectoire  serait  rectiligne,  et  une  attraction  émanant  d'un  point  intérieur 
qui  infléchit  incessamment  la  direction  du  mouvementé  II  avait  reconnu  que 
l'attraction  augmente  quand  la  distance  diminue,  et  dans  une  lettre  à  Newton 


^  Dans  son  MS  intitulé  Kab  al  adscher,  à  la  Bibliothèque  de  rEscurial.  —  2  C.  Agrqtpa, 
Trattato  di  scientia  d'arme,  15S3,  dialogo  di  filosofia,  placé  à  la  fin.  —  3  Bonardo,  La 
grandezza,  larghezza  e  distanza  di  tutte  le  sfere,  éd.  1584,  dans  les  Annotazioni  de  L.  Groiio. 
—  ^  Horroccius^  Astronomia  kepleriana  defensa  et  promota,  imprimée  en  1672,  cap.  2.  — 
s  Bullialdus,  Astronomia  philolaica,  164S,  lib.  i,  cap.  12.  —  6  Borellû  Theoricae  medi- 
ceorum  planetarum,  1666,  cap.  2,  11.  —  ^  Newtonus^  Philosophiae  naturalis  principia 
mathematica,  1687,  lib.  i,  prop,  17,  7S.  —  8  Hooke,  An  attempt  to  prove  the  motion  of  the 
Earlh,  1674,  p.  27. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.   LES  GRANDES  THÉORIES.  277 

de  1679,  il  indique,  à  titre  d'analogie,  que  la  courbe  décrite  par  les  pro- 
jectiles, sous  Taction  de  la  gravité  terrestre,  est  une  ellipse  de  forte 
excentricité. 

Non  seulement  Hooke  d'ailleurs,  mais  Wren  et  Halley  avaient  depuis  long- 
temps Topinion  que  la  force  attractive  des  corps  célestes  décroit  en  raison 
inverse  du  carré  des  dislances  *.  En  1673,  Huygens  avait  publié  ses  célèbres 
théorèmes  relatifs  à  la  force  centrifuge  2.  Halley  s'en  servit  pour  confirmer 
ses  idées  au  sujet  de  la  loi  de  diminution;  mais  il  n'arrivait  pas  à  calculer  la 
flgure  de  la  trajectoire  ^.  Dans  sa  perplexité  il  se  rendit  à  Cambridge  -*,  dans 
le  dessein  de  soumettre  ses  idées  à  Newton.  Mais  il  trouva  que  celui-ci  avait 
déjà  résolu  le  problème,  et  qu'il  était  en  possession  des  démonstrations 
mathématiques,  publiées  bientôt  après  dans  les  Principia^  des  grandes  lois 
qui  régissent  le  système  du  monde. 

Il  est  inutile  de  rappeler  comment,  en  vertu  de  la  «  gravitas  universalis  ^,  » 
les  diiïérents  phénomènes  de  l'astronomie,  réduits  à  des  questions  de  méca- 
nique, se  trouvaient  expliqués  d'une  manière  aussi  complète  qu'inattendue. 
Les  lois  de  Kepler  suffisaient  entièrement  pour  indiquer  les  caractères  de  la 
force  avec  laquelle  on  avait  à  traiter.  Si  l'attraction  eût  été  proportionnelle, 
par  exemple,  à  la  simple  distance,  le  Soleil  aurait  occupé  non  plus  le  foyer 
mais  le  centre  des  ellipses,  et  les  planètes  n'auraient  eu  toutes  qu'une  même 
durée  de  révolution. 

Le  travail  de  Nev^ton  était  empreint  d'une  noble  simplicité;  il  avait 
d'ailleurs  quelque  chose  de  la  majestueuse  profondeur  qu'on  admire  dans  les 
œuvres  des  géomètres  de  l'antiquité.  L'exposition  en  est  faite  entièrement 
par  la  synthèse.  Mais  il  n'en  appartient  pas  moins,  dans  ses  applications,  à 
la  science  inductive,  et  ses  conséquences  sont  immenses.  «  On  peut  affirmer 
justement,  dit  Halley,  que  jamais  il  n'avait  été  donné  au  génie  et  au  travail 
d'un  homme  de  découvrir  et  de  mettre  au-dessus  de  toute  discussion  tant 
et  de  si  importantes  vérités  philosophiques  ^  »  Non  seulement  les  mouve- 
ments généraux  des  planètes  étaient  rapportés  à  un  principe  unique,  mais 
sans  recourir  au  delà  de  ce  principe,  l'attraction  des  sphères,  l'aplatissement 
de  la  Terre,  les  inégalités  du  mouvement  de  la  Lune,  la  libration  de  notre 


^  Newtonm,  Philosophiae  naturalis  principîa  mathematica,  1687,  lib.  1,  prop.  4, 
scholium.  —  2  Hugmius,  De  horologio  oscillatorio,  1673,  part.  v.  —  3  Birch,  History  of  the 
Royal  Society,  vol.  IV,  1737,  p.  370.  —  ^  En  1684.  —  »  ISewtonus,  Op.  cit.,  lib.  m, 
régul.  3.  —  ^  c<  It  may  be  justly  said  that  so  many  and  so  valuable  philosophical  truths,  as 
are  herein  (in  the  Principia)  discovered  and  put  past  dispute,  were  never  yet  owing  to 
the  capacity  and  industry  ofany  oneman.  »  (Philosophical  Transactions,  vol.  XVI,  1687.) 


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278  INTRODUCTION.   CHAPITRE  IX. 

satellite,  la  progression  des  apsides,  la  rétrogradation  des  nœuds,  la  préces- 
sion (les  éqiiinoxes,  la  natation,  les  marées  elles-mêmes  se  trouvaient 
expliqués  du  même  coup.  Un  pareil  haut-fait  tenait  du  prodige  et  n'avait 
jamais  eu  de  précédent  dans  aucune  science,  à  aucune  époque  de  Phistoire. 
«  Si  Newton  avait  vécu  dans  l'ancienne  Grèce,  a  dit  Samuel  Johnson,  il 
aurait  été  adoré  comme  un  Dieu  K  » 

Mais  de  même  que  Pîdée  de  Copernic  touchant  le  système  du  monde  avait 
tranché  trop  profondément  avec  les  habitudes  de  Tesprit  pour  être  immé- 
diatement adoptée,  de  même  Tattraction  newtonienne  ne  passa  d'abord  que 
pour  une  sorte  d'artifice  de  calcul.  On  l'employait  pour  supputer  les  mouve- 
ments troublés,  comme  on  avait  calculé  par  les  épicycles  les  mouvements 
principaux.  Mais  comme  loi  de  la  nature,  une  attraction  serait  «  absurde,  » 
écrivait  Huygens  à  Leibnitz,  trois  ans  après  l'apparition  des  Principes;  et 
un  peu  plus  tard,  dans  une  lettre  à  L'Hospital,  il  ne  cessait  pas  d'y  voir 
quelque  chose  d'  «  invraisemblable  ^.  » 

Il  faut  convenir  qu'aujourd'hui  encore  nous  n'apercevons  pas  par  quel 
intermédiaire,  par  quel  moyen  de  communication,  un  corps  exerce  à  distance, 
sur  un  autre  corps,  une  action  qui  exige  pourtant  une  mise  en  rapport  malé- 
rielle.  Le  fait  s'impose,  mais  le  mode  de  transmission  et  la  nature  intime  de 
l'action  demeurent  encore  des  mystères.  Est-il  donc  étonnant  que  les 
contemporains  aient  montré  dans  les  premiers  temps,  vis-à-vis  de  l'attraction 
newtonienne,  une  certaine  réserve?  L'ampleur  et  la  rectitude  de  ses  appli- 
cations pouvaient  seules  dissiper  les  doutes. 

On  a  dit  de  la  gravitation  universelle  que  chaque  difficulté  qui  s'était 
élevée  avait  été  pour  elle  l'occasion  d'un  nouveau  triomphe.  En  eiïet,  plu- 
sieurs fois  on  avait  cru  la  trouver  en  défaut;  mais  en  portant  l'examen  plus 
loin,  toujours  on  avait  fini  par  constater  l'accord  des  observations  avec  la 
théorie.  La  confirmation  de  la  loi  par  les  phénomènes  s'étend  ici  à  des 
circonstances  extrêmement  nombreuses  et  des  plus  compliquées.  Les  varia- 
tions séculaires  des  éléments  des  sept  planètes  principales,  les  inégalités 
périodiques  de  ces  planètes  par  leurs  actions  réciproques,  les  perturbations 
des  planétoïdes,  celles  des  comètes,  le  mouvement  troublé  des  satellites,  les 
diiïérentes  circonstances  de  la  précession,  de  la  nutation  et  de  la  diminution 
d'obliquité,  les  inégalités  de  la  libration  de  la  Lune,  en  un  mot  toutes  les 
altérations  qui  entrent  dans  la  seconde  approximation  des  mouvements 


^  «  If  Newton  had  flourished  in  ancient  Greece,  he  would  hâve  been  worshipped  as  a 
divinity.  »  (Boswell,  Life  of  Johnson,  éd.  18S6,  vol.  II,  p.  76,  note  (2).)  —  *  Uyknbroek, 
C.  Hugenii  exercitationes  malhematicae,  1833,  1. 1,  p.  41,  247. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.   LES  GRANDES  THÉORIES.  279 

célestes,  se  vérifieni  d'une  manière  remarquable  el  qui  dépasse  les  espérances 
qu'avaient  conçues  les  premiers  géomètres  newtoniens. 

Les  marées.  —  Au  nombre  des  vérifications  les  plus  intéressantes  qu'a 
reçues  la  théorie  de  la  gravitation,  il  faut  compter  le  calcul  des  marées.  Ce 
phénomène  ne  semblait  pas  rentrer  aussi  directement  que  les  mouvements 
célestes  dans  la  sphère  d'application  d'une  loi  essentiellement  astronomique. 
xMais  en  réalité  les  marées  dépendent  des  astres.  Mille  ans  avant  notre  ère, 
les  Chinois  avaient  remarqué  Tinfluence  de  la  Lune  sur  les  oscillations  de 
rOcéan  K  Cette  influence  était  facile  à  reconnaître  par  la  coïncidence  des 
grandes  marées  avec  les  syzygies.  Aussi  n'avait-elle  pas  échappé  aux  Grecs, 
dès  l'époque  où  ils  s'étaient  occupés  sérieusement  des  sciences.  Pylhéas  la 
connaissait  au  —  IV®  siècle  *  et  Seleucus  dans  le  siècle  suivant  ^  Cléomède 
dit  positivement  que  la  Lune  est  la  cause  du  flux  et  du  reflux  de  la  mer  ^ 

Les  Romains  avaient  la  même  notion  :  aestus  marilimi  fretortimque 
angustiae,  dit  Cicéron,  orlu  aul  obitu  Lunae  commoveri  ^.  César,  en  parlant 
de  l'embarquement  de  ses  troupes  sur  la  côte  de  Boulogne,  remarque  que  le 
flot  était  plus  fort  en  ce  moment  parce  que  c'était  pleine  Lune  ^  On  avait 
même  observé  que  les  équinoxes  ramenaient  des  marées  de  syzygies  plus 
hautes  que  toutes  les  autres  "^  el  Pline  conclut  à  une  influence  sur  les  marées 
non  seulement  de  la  Lune  mais  aussi  du  Soleil  ^ 

Les  mêmes  idées  générales  se  sont  transmises  parmi  les  Arabes  et  à  la 
renaissance.  Fluxus  et  refluxiis,  dit  Albumasar,  currunl  sicut  Lnna  variatur 
m  partibus  coeli.  Mais  de  cette  remarque  élémentaire  à  l'explication  de  la 
cause  il  y  avait  loin.  Comment  la  Lune  agit-elle  sur  la  mer?  Par  attraction, 
répond  Roger  Bacon  au  XIII*  siècle  :  radii  Lunae  attrahunt  vapores  ad 
aerem  ^.  Kepler  se  représentait  aussi  les  eaux  de  l'Océan  soulevées  par  une 
force  attractive  de  la  Lune,  virlas  tracloria  Lunae  *^.  Seulement  il  fallait 
prouver  cette  induction  par  le  calcul  direct  des  hauteurs  de  la  marée  à  des 


*  Klaproth,  Lettre...  sur  l'invention  de  la  boussole,  i83i,  p.  128.  —  2  PUnius,  Historia 
naturalis,  lib.  ii,  cap.  97;  Plutarchus,  De  placitis  philosophorum,  lib.  m,  cap.  il.  — 
3  Plutarchus,  loc.  éit.  —  *  Oeomedes  [-♦-  II*  siècle],  Theoria  cyclica  meteoron,  lib.  u,  cap.  3. 
—  s  Cicero,  De  natura  deorum,  lib.  ii,  cap.  7.-6  Julius  Caesar,  Commentarii  de  bello 
gallico,  lib.  iv,  cap.  29.  —  ^  Senecay  Ouaestiones  naturales,  lib.  m,  cap.  28;  Quare  bonis 
viris  mala  accidant,  cap.  1.  —  8  PHnius,  Historia  naturalis,  lib.  ii,  cap.  97.  —  9  71.  Baco, 
Opus  majus  [XIII*  siècle],  imprimé  en  1733,  p.  85.  —  *o  Kepler,  Astronomia  nova,  1609, 
introd.,  et  dans  ses  Opéra,  t.  III,  1860,  p.  ISl.  Comparez  son  Harmonice  mundi,  1619, 
lib.  IV,  cap.  7,  dans  ses  Opéra,  t.  V,  1864,  p.  255. 


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280  INTRODUCTION.  CHAPITRE  IX. 

instants  quelconques^  et  tous  les  éléments  manquaient  encore  pour  cette 
confirmation. 

Galilée  eut  le  malheur  de  s'écarter  de  cette  voie  tracée  en  quelque  sorte 
par  Tobservalion.  Il  rapporta  la  marée  aux  mouvements  de  la  Terre  *. 
A  minuit^  nous  dit-il^  le  mouvement  de  rotation  et  celui  de  translation 
conspirent  :  le  rivage  accéléré  refoule  Feau  qui  se  trouve  devant  lui.  A  midi, 
les  deux  mouvements  se  contrarient  :  c'est  Teau  accélérée  qui  se  jette  sur  la 
côte.  Aux  époques  intermédiaires  tout  refoulement  vient  à  cesser.  Cette  expli- 
cation exigerait  que  la  marée  suivit  le  temps  solaire^  ce  qui  n'est  en  aucune 
manière  le  fait  observé. 

Descartes  était  revenu  à  une  théorie  lunaire  ^;  mais  il  n'avait  pas  la  clef 
que  d'evait  fournir  plus  tard  la  loi  d'attraction  en  raison  inverse  du  carré  des 
distances.  Comme  il  avait  rempli  l'univers  d'un  liquide  au  milieu  duquel 
les  planètes  étaient  suspendues  en  équilibre,  à  la  manière  des  poissons  dans 
l'eau,  il  se  servit  des  pressions  transmises  par  ce  liquide  pour  refouler  les 
flots  de  l'Océan.  Dans  ses  idées,  la  Lune  pesait  le  plus  sur  les  lieux  dont 
elle  occupait  le  zénit  et  par  là  obligeait  les  eaux  à  s'abaisser  au-dessous 
d'elle,  et  par  suite  à  s'élever  sur  les  côtés.  Il  expliquait  ainsi  pourquoi  les 
hautes  mers  arrivaient  à  12  heures  environ  de  distance.  Il  montrait  comment 
les  marées  de  périgée  étaient  plus  fortes  que  celles  d'apogée,  la  Lune  pesant 
davantage  sur  les  eaux  quand  elle  était  plus  près.  Mais  sa  théorie  était  en 
erreur  pour  l'heure  des  hautes  marées  dans  l'océan  libre;  et  lorsqu'on  voulait 
l'étendre  à  l'action  solaire,  on  trouvait  que  les  passages  méridiens  du  Soleil 
auraient  été  accompagnés  d'un  abaissement  de  niveau  au  lieu  d'une  élé- 
vation. 

On  n'était  donc  arrivé  qu'à  une  représentation  très  imparfaite  du  phéno- 
mène des  marées;  on  en  était  encore  à  l'empirisme.  Newton,  au  contraire, 
proposa  une  théorie  dès  l'abord  plus  satisfaisante^.  Les  actions  attractives  de 
la  Lune  et  du  Soleil  lui  permirent  de  rendre  compte  de  toutes  les  circon- 
stances principales  de  la  marée.  Mais  il  fallait  représenter  les  détails,  calculer 
les  heures  et  les  hauteurs.  Laplace  ayant  traité  le  problème  des  oscillations 
d'un  fluide  à  la  surface  d'une  sphère,  sous  l'influence  d'un  astre  attirant  *,  on 
put  comparer,  par  nombres  et  par  mesures,  la  théorie  avec  les  observa- 


^  Galilei,  Discorso  sopra  il  flusso  e  reflusso  del  mare,  1616  [publié  pour  la  première  fois 
en  1780,  dans  Targiojii  Tozzetti,  Notizie  degli  aggrandimenti  délie  scienze  fisiche  in  Tos- 
cana,  3  vol.  4«,  Firenze,  part,  i  du  tome  II].  Aussi  Galilei,  Dialogo  sopra  i  due  sistemi  mas- 
simi  del  mondo,  1632. — 2  Descartes,  Principia  philosophiae,  1644,  part.  iv. —  3  Newtonus, 
Philosophiae  naturalis  principia  mathematica,  1687,  lib.  i,  prop.  Ixvj ,  corol.  19.  — 
^  Laplace,  dans  Histoire  et  mémoires  de  l'Académie  des  sciences[de  Paris],  1773,  mém.,  p.  73. 


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ÉPOQUE  INDUGTIVB.   —   LBS  GRANDES  THÉOniES.  i8i 

tions.  Dans  cette  épreuve^  rinduclion  newtonienne  s'est  trouvée  pleinement 
confirmée. 

Latlraclion  mise  à  l'épreuve.  —  L'auteur  des  Principia  s'était  contenté 
presque  toujours  de  montrer  la  cause  des  phénomènes  sans  aborder  la  déter- 
mination de  leur  grandeur.  II  avait  laissé  à  ses  successeurs  ce  travail  numé- 
rique, qui  a  permis  les  confirmations  vraiment  concluantes.  Mais  les  premiers 
géomètres  qui  ont  entrepris  cette  tâche  importante  ne  sont  pas  toujours 
arrivés  de  prime  abord  à  des  résultais  convaincants.  Dans  ses  premières 
recherches^  Clairaut  n'avait  trouvé  pour  le  mouvement  du  périgée  lunaire 
que  la  moitié  environ  de  la  valeur  observée  S  et  il  en  avait  conclu  que  la  loi 
du  carré  des  distances  devait  être  altérée  ou  complétée  par  une  autre  loi. 

Il  faut  rendre  à  Buiïon  cette  justice  qu'il  ne  désespéra  pas  de  la  simpli- 
cité de  la  loi  d'attraction.  Il  crut  à  une  imperfection  du  calcul  plutôt  qu'à  la 
nécessité  d'une  complication.  Les  grandes  actions  de  la  nature^  disait-il^ 
doivent  selon  toute  apparence  s'exprimer  toujours  simplement^.  Il  engagea 
donc  Clairaut  à  reprendre  son  travail.  Ce  géomètre  résista  d'abord  ^;  mais  il 
finit  par  examiner  l'influence  des  termes  du  second  ordre^  dont  à  cette 
époque  on  n'avait  pas  l'idée  qu'il  fallut  tenir  compte.  Il  s'aperçut  ainsi  que 
le  résultat  était  considérablement  modifié  par  la  variation  même  des  éléments; 
et  il  vit  alors  le  calcul  cadrer  avec  le  phénomène  *.  Ce  fut  le  premier 
triomphe  de  la  théorie  newtonienne. 

Une  seconde  difficulté  s'était  présentée  dans  la  variation^  longtemps  inex- 
pliquée^ des  vitesses  de  Jupiter  et  de  Saturne.  Tandis  que  les  révolutions  des 
autres  planètes  étaient  restées  constantes^  depuis  les  plus  anciennes  déter- 
minations connues,  Jupiter  et  Saturne  avaient  été  le  premier  en  s'accélérant, 
le  second  en  se  ralentissant  ^.  Pour  en  représenter  les  mouvements,  il  fallait 
appliquer  des  équations  séculaires  empiriques;  mais  rien  ne  justifiait  cette 
marche  dans  la  théorie  de  la  gravitation. 

Les  premiers  géomètres  qui  s'étaient  occupés  des  perturbations  des  planètes 
n'avaient  trouvé,  dans  les  mouvements  de  Jupiter  et  de  Saturne,  aucune 
inégalité  périodique  correspondant  aux  altérations  observées.  S'agissait-il 
d'une  variation  progressive  des  vitesses  moyennes  et  par  conséquent  des 
grands  axes  de  ces  deux  orbites?  Laplace,  en  examinant  ce  point,  vit  que 
dans  l'expression  des  moyens  mouvements  de  Jupiter  et  de  Saturne,  les 


^  Histoire  et  mémoires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  i74o,  mém.,  p.  329.  — 
3  Ibid.,  p.  493,  851,  580.  —  3  ibid.,  p.  529,  578,  583.  —  *  Ibid..  1748,  p.  421.  — 
^  Flamsteed,  dans  Philosophical  Transactions,  1683,  p.  244. 

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28Î  INTRODUCTION.   CHAPITRE  IX. 

termes  représentant  les  altérations  se  détruisaient  mutuellement,  ce  qui 
ramena  bientôt  à  établir  d'une  manière  générale  que  dans  le  système 
planétaire  les  grands  axes  et  les  moyens  mouvements  sont  invariables  \  D'où 
venaient  alors  ces  changements  qu'on  avait  observés,  et  qui  étaient  capables 
de  produire  en  deux  mille  ans,  suivant  les  évaluations  de  Halley,  3*^49'  sur 
la  longitude  de  Jupiter  et  9*^15'  sur  celle  de  Saturne  ^? 

Laplace  ayant  remarqué  d'abord  que  les  altérations  des  deux  mouvements, 
telles  qu'elles  résultaient  des  observations  modernes,  étaient  à  peu  près  dans 
le  rapport  inverse  des  masses  des  deux  planètes,  multipliées  par  les  racines 
carrées  de  leurs  distances  moyennes  au  Soleil,  en  conclut  que  ces  perturba- 
tions étaient  dues  à  leur  action  réciproque;  et  comme  ce  ne  pouvait  être 
une  inégalité  séculaire,  ce  devait  être  une  inégalité  périodique  à  longue 
période.  Il  est  vrai  qu'on  avait  épuisé  toutes  les  combinaisons  des  divers 
multiples  des  moyens  mouvements  sans  en  découvrir  l'argument.  Mais  dans 
cet  examen,  les  géomètres  n'avaient  considéré  que  les  termes  du  premier 
ordre  des  forces  troublantes.  Cette  étude  n'ayant  rien  donné,  Laplace  conclut 
à  porter  l'investigation  sur  les  termes  du  second  ordre.  Dans  cette  recherche, 
son  attention  fut  immédiatement  attirée  sur  l'argument  5  fois  la  longitude 
moyenne  de  Saturne  moins  2  fois  celle  de  Jupiter,  parce  que  5  révolutions 
de  Jupiter  font  presque  exactement  2  révolutions  de  Saturne,  ce  qui  introduit 
de  petits  diviseurs  et  conduit  à  de  grands  coefficients.  Poussant  l'approxi- 
mation jusqu'au  second  ordre  des  forces  perturbatrices,  il  trouva  en  effet 
que  la  variation  des  éléments  donne  lieu  à  la  grande  perturbation  réciproque 
qu'on  avait  remarquée,  et  dont  il  fixa  la  période  à  930  ans  environ  '\  Ainsi 
se  trouvait  expliquée,  à  la  gloire  de  la  théorie  de  la  gravitation,  une  énigme 
qui  avait  paru  un  instant  en  menacer  la  généralité,  ou  même  en  renverser 
la  base. 

Une  autre  difficulté  s'était  encore  présentée  :  celle  de  l'accélération  sécu- 
laire de  la  Lune.  Il  semblait  que  sur  ce  point  il  manquât  quelque  chose  à  la 
théorie,  puisque  celle-ci  ne  rendait  pas  compte  de  celte  accélération.  On  n'en 
trouvait  nulle  part  la  source.  L'Académie  des  sciences  de  Paris  ayant  mis 
la  question  au  concours  en  1774,  Lagrange,  dont  le  mémoire  fut  couronné, 
put  seulement  établir  qu'il  n'apercevait  nulle  part  la  cause  de  cette  variation, 
pas  même  dans  l'influence  de  la  figure  de  la  Terre  sur  le  mouvement  de 


*  Laplace,  dans  Hisloire  et  mémoires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  1772, 
mém.,  p.  1,  343,  651.  —  2  Halley  y  dans  Philosophical  Transactions,  1676,  p.  683.  — 
3  Laplace,  dans  Histoire  et  mémoires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  1785,  mém., 
p.  33;  1786,  mém.,  p.  201. 


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ÉPOQUE  IlfDUCTITB.  LES  GHANDES  THÉORIES.  285 

notre  satellite  '.  Mais  Laplace  fut  plus  heureux^  quelques  années  plus  tard  ^ 
Il  montra  que  cette  accélération  a  pour  cause  la  diminution  séculaire  de 
Texcentricité  de  Torbite  lerreste,  qu'elle  existera  aussi  longtemps  que  celte 
diminution  continuera  et  qu'elle  changera  de  signe  avec  elle. 

Dans  les  oppositions  de  la  Lune,  les  attractions  de  la  Terre  et  du  Soleil 
concourent,  et  notre  satellite  marche  alors  plus  vite;  dans  les  conjonctions, 
ces  attractions  se  combattent,  et  la  Lune  circule  plus  lentemenl.  Mais  comme 
elle  est  alors  plus  près  du  Soleil,  le  ralentissement  est  plus  fort  que  n'a  élé 
l'accélération.  C'est  dans  les  rapprochements  de  la  Terre  et  du  Soleil  que 
celte  diiïérence  est  le  plus  marquée.  Si  la  distance  périhélie  de  notre  planète 
allait  en  diminuant,  le  ralentissement  l'emporterait  donc  de  plus  en  plus. 
Mais  c'est  précisément  le  contraire  qui  arrive;  dans  la  période  actuelle, 
l'orbite  terrestre  s'arrondissant,  la  distance  périhélie  de  la  Terre  diffère  de 
moins  en  moins  de  sa  distance  aphélie.  Donc  le  ralentissement  de  la  Lune 
doit  l'emporter  aussi  de  moins  en  moins  sur  l'accélération,  ce  qui  laisse 
évidemment,  pour  le  temps  présent,  une  accélération  relative  de  siècle  en 
siècle. 

Il  est  juste  cependant  d'ajouter  que-  si  la  théorie  est  parvenue  à  rendre 
compte  de  la  nature  du  phénomène,  elle  n'en  a  pas  encore  assigné  l'exacte 
grandeur.  Il  reste  à  cet  égard  une  différence  entre  l'observation  et  le  calcul  ; 
celui-ci  ne  donne  pas  un  chiffre  assez  fort.  Les  géomètres  et  les  astronomes 
recherchent  à  l'envi  la  cause  de  cette  différence.  Delaunay  voulait  la  voir 
dans  le  raccourcissement  progressif  de  l'unité  qui  sert  à  mesurer  le  temps, 
c'est-à-<iire  de  la  durée  du  jour,  qui  augmenterait  par  suite  du  ralentisse- 
ment de  la  rotation  de  la  Terre  \  Mais  Hansen  a  fait  remarquer  que  cet 
effet  s'étendrait  à  tous  les  astres,  et  qu'on  devrait  en  trouver  des  traces 
sensibles  dans  les  plus  rapides  d'entre  eux,  dans  le  moyen  mouvement  de 
Mercure  par  exemple  *,  ce  que  pourtant  on  n'observe  pas. 

Pour  parfaire  par  le  ralentissement  de  la  rotation  de  la  Terre  les  6''  qui 
manquent  à  l'accélération  séculaire  de  la  Lune,  il  faudrait  admettre  1",9 
d'accélération  semblable  dans  le  moyen  mouvement  de  Mercure.  Or  New- 
comb  n'en  trouve  pas  d'indice  dans  les  longitudes  de  cette  planète  déduites 
de  ses  passages  devant  le  Soleil,  depuis  celui  observé  par  Halley  à  Sainte- 
Hélène  en  4677  jusqu'aux  plus  modernes. 


^  Mémoires  présentés  à  rAcadémie  des  sciences  par  divers  savants,  t.  VII,  4776,  p.  4.  — 

2  Histoire  et  mémoires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  4786,  mém.,  p.  235.  — 

3  Comptes  rendus  hebdomadaires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris],  t.  LXI ,  4868, 
p.  4023.  —  *  Monthly  notices  of  the  Astronomical  Society,  vol.  XXIII,  4863,  p.  244. 


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984  INTRODUCTION.    —   CHAPITRE    IX. 

Il  y  a  encore  quelques  autres  points  de  détail  que  le  calcul  ne  représente 
pas  exactement.  Tel  est  le  mouvement  séculaire  du  périhélie  de  Mercure, 
qui  dépasse  celui  que  Ton  obtient  par  la  théorie  ^  Cet  eiïet  ne  peut  être 
expliqué  par  Taclion  de  planètes  intra-mercurielles,  car  dans  ce  cas  le  nœud 
serait  également  influencé,  ce  que  l'observation  ne  constate  nullement  ^ 

Il  y  a  dans  le  mouvement  de  la  Lune  de  petites  inégalités  qui  ne 
paraissent  pas  toutes  également  bien  reconnues  ou  calculées.  Newcomb  en 
avait  trouvé  une,  par  Texamen  des  observations,  dont  la  cause  a  été  assignée 
à  Jupiter  '\  Il  y  en  a  certainement  quelques  autres  qui  n'ont  pas  encore  été 
démêlées,  ou  dont  les  coefficients  ne  sont  pas  parfaitement  déterminés.  On 
ne  parvient,  en  effet,  à  représenter  les  observations  de  la  Lune  qu'à  5"  ou 
même  6''  près.  Mais  ce  sont  là  de  simples  points  de  détail  ;  et  en  dépit  de 
ces  petites  différences,  on  peut  dire  que  la  loi  de  la  gravitation  donne 
l'explication  d'un  ensemble  de  phénomènes  immense,  dont  elle  suit  les  par- 
ticularités diverses  avec  une  approximation  remarquable,  qui  n'a  cessé  de 
s'accroître  de  jour  en  jour  par  les  progrès  du  calcul.  C'est  un  des  plus 
grands  exemples,  sinon  le  plus  grand  de  tous,  d'un  principe  inductif 
confirmé  par  une  comparaison  incessante  avec  nombres  et  avec  mesures. 

Fécondité  de  la  méthode  inductive.  —  Une  telle  comparaison  est  aujour- 
d'hui le  trait  dominant  des  travaux  astronomiques;  le  caractère  inductif  de 
la  science  des  astres  est  pleinement  établi  et  ne  s'effacera  plus.  Sur  un 
certain  nombre  de  points  les  inductions  sont  dès  à  présent  confirmées.  Telles 
sont,  par  exemple,  l'explication  des  phases  de  l'anneau  de  Saturne  et  l'appli- 
cation des  deux  premières  lois  de  Kepler  aux  révolutions  mutuelles 
des  étoiles  doubles.  Dans  d'autres  questions  les  vues  théoriques  ne  sont 
encore  qu'à  l'examen,  comme  pour  le  transport  du  système  solaire  dans 
l'espace  ou  la  nature  éruptive  et  tourbillonnaire  des  taches  du  Soleil.  Mais 
partout  on  comprend  que  les  idées  inductives  n'ont  pas  de  valeur  réelle,  à 
moins  d'être  appuyées  par  les  faits. 

C'est  seulement  depuis  que  cette  conviction  est  bien  établie  que  la  science 
est  sortie  de  l'espè^^e  de  torpeur  ou  de  stagnation  dans  laquelle  elle  était 
restée  si  longtemps.  La  rapidité  de  ses  progrès  récents,  comparée  à  la  lenteur 
de  ses  premiers  développements,  est  réellement  faîte  pour  étonner.  Ces 
progrès  cependant  continueront,  parce  qu'ils  sont  le  fruit  de  la  méthode 


^  Le  Verrier,  dans  Comptes  rendus  hebdomadaires  de  l'Académie  des  sciences  [de  Paris], 
t.  XLIX,  18S9,  p.  379.  —  2  Newcomb,  dans  Gould,  Astronomical  Journal,  vol.  VI,  i86i, 
p.  162.  —  3  Monlhly  notices  of  the  Astronomical  Society,  vol.  XXXVII,  1877,  p.  358. 


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ÉPOQUE  INDUCTIVE.   LES  GRANDES  THÉORIES.  285 

même.  Quel  sera  le  tableau  de  Tastronomie^  nous  ne  disons  pas  dans  un 
millier  d'années^  mais  seulement  à  la  fin  du  siècle  prochain  ?  Qui  pourrait 
prévoir  ce  que  la  speclroscopie  nous  lient  en  réserve,  ce  que  la  mesure 
générale  des  parallaxes  et  des  mouvements  propres  des  étoiles  nous 
apprendra,  lorsqu'elle  sera  étendue  i\  plusieurs  milliers  de  ces  astres,  ou 
encore  quel  sera  Tensomble  des  phénomènes  qui  se  trouveront  rattachés 
aux  grandes  commotions  dans  le  Soleil?  Nous  apercevons  seulement  qu'une 
voie  est  ouverte,  où  des  révélations  nouvelles  nous  attendent.  Aucune  partie 
de  Tunivers,  aucun  caractère  intime  ne  nous  parait  désormais  hors  de  la 
porlée  do  Finvesligation.  Parmi  les  choses  qu'il  croyait  impossible  à  Thomme 
do  jamais  pénétrer,  Auguste  Comte  énumérait  la  composition  chimique  du 
Soleil.  Trente  ans  ne  s'étaient  pas  écoulé<  que  le  spectroscope  nous  Pavait 
dévoilée!  La  puissance,  la  fécondité  de  la  méthode  inductive  se  manifeste 
donc  avec  un  éclat  qui  inspire  dans  Tavenir  une  confiance  à  peu  près  sans 
borne.  Il  ne  nous  semble  plus  qu'il  y  ait  de  problème  auquel  nos  successeurs 
ne  parviennent  un  jour  à  trouver  accès. 


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286  INTRODUCTION.  CHAPITRE  X. 


CHAPITRE  X. 


L'ASTRONOMIE  DANS  L'HISTOIRE. 

Caractère  progressif  de  la  scieiice.  —  I.  Époque  fabuleuse.  —  L'imagination.  —  II.  Époque 
empirique.  —  L'observation.  —  III.  Époque  inductive.  —  La  confirmation.  —  Les  trois 
époques  en  séries  parallèles.  —  Vestiges  astronomiques  des  époques  antérieures.  — 
Existe-t-il  des  opinions  héréditaires?  —  Les  monuments  astronomiques  des  trois  époques. 
—  Les  observations  des  trois  époques.  —  Harmonie  entre  l'avancement  scientifique  et 
l'état  social.  —  Application  des  sciences  dans  la  vie  matérielle.  —  Les  phénomènes  sont 
gouvernés  par  des  lois.  —  Nous  ne  voyons  pas  aujourd'hui  au  delà  des  phénomènes.  -- 
Évolution  de  l'astronomie.  —  Avenir  de  l'astronomie. 

Caractère  progressif  de  la  science.  —  Ce  n'est  pas  Taslronomie  seule  qui, 
grâce  à  une  méthode  inconnue  aux  anciens,  a  franchi  les  limites  où  elle  était 
restée  longtemps  renfermée.  Toutes  les  sciences  ont  participé,  dans  les  temps 
modernes,  de  Fesser  que  le  progrès  des  facultés  d'investigation  a  imprimé 
aux  travaux  de  Tinlelligence.  Le  champ  des  études  de  l'homme  a  gagné,  de 
siècle  en  siècle,  en  étendue  et  en  précision.  Ce  mouvement  s'est  surtout 
accéléré  dans  ces  derniers  temps,  et  personne  ne  doute  qu'il  ne  se  continue 
sous  nos  successeurs.  Qui  serait  assez  hardi  pour  dresser  la  liste  des  sciences 
qui,  en  l'an  3  000,  par  exemple,  composeront  le  tableau  des  connaissances 
positives  et  constituées?  Qui  aurait  pu,  du  vivant  de  Galilée,  et  même  de 
celui  de  Newton,  prévoir  le  champ  que  couvrent  nos  sciences  du  XIX*  siècle? 
Il  y  a  donc  là  un  caractère  progressif  qu'il  est  impossible  de  contester. 

Ces  développements,  nous  l'avons  déjà  dit  *,  ne  consistent  pas  seulement 
dans  l'accumulation  numérique  des  faits,  qui  est  je  fruit  naturel  du  temps, 
mais  aussi  dans  une  transformation  en  quelque  sorte  méthodique  des  facultés 
employées.  Ces  facultés  sont  écloses  dans  le  même  ordre  chez  tous  les  peuples 
et  dans  tous  les  temps.  Dans  toutes  les  branches  des  connaissances  humaines^ 


1  Voir  Introduction,  p.  2. 


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L^ASTRONOMIE  DANS  L*HISTOIRE.  287 

elles  se  sont  appliquées  dans  le  même  ordre  à  Tétude  de  ces  différents  objets. 
L'histoire  générale  des  sciences,  comme  celle  de  Tastronomie  en  particulier, 
porte  le  témoignage  irréfragable  de  la  constance  et  de  la  régularité  de  cette 
évolution. 

I.  Epoque  fabuleuse.  —  Ainsi  on  ne  peut  hésiter  à  reconnaître  que  la 
première  époque  a  été  partout  celle  des  fables,  et  que  par  conséquent  la 
première  faculté  qui  prend  son  essor  est  Pimagination.  La  science  primitive 
y  semble  subordonnée  tout  entière.  Cest  dans  l'imagination  que  résident  les 
définitions  idéales  du  géomètre,  ainsi  que  les  bases  fictives  des  anciens  sys- 
tèmes des  philosophes.  C'est  l'imagination  qui,  dans  les  éclipses,  fait  dévorer 
le  Soleil  ou  la  Lune  par  un  dragon  ;  c'est  elle  qui  trace  dans  le  disque  de 
notre  satellite  des  dessins  fantaisistes,  qui  couvre  le  ciel  de  personnages  et 
d'objets  divers,  qui  anime  les  astres  et  qui  finit  par  en  faire  des  êtres  divins. 
L'astronomie  n'a  donc  pas  échappé  à  cette  première  phase.  Ce  n'est  pas  elle 
qui  en  a  donné  le  spectacle  le  moins  brillant  ni  le  moins  poétique,  puisque 
ses  premières  conceptions  alliaient  à  l'histoire  des  astres  celle  des  dieux. 

Dans  le  premier  âge  de  l'évolution  scientifique,  l'esprit  humain  est  porté 
à  tout  animer.  Nous  Tavons  vu  *  remplissant  l'univers  de  personnifications 
et  d'êtres  surnaturels  :  il  va  jusqu'à  donner  une  existence  propre  à  de  pures 
idées.  Tout  ce  qui  entoure  l'homme  lui  parait  inspiré  d'un  souffle  intérieur 
et  doué  comme  lui  de  la  sensibilité  et  de  la  pensée.  Arbres,  forêts,  fontaines, 
rochers,  montagnes  ont  des  âmes.  L'air  est  bientôt  rempli  de  génies  et  de 
fées.  Le  moindre  mouvement  qui  se  produit  est  regardé  comme  l'œuvre 
d'êtres  invisibles,  amis  ou  ennemis.  De  là  proviennent  des  émotions  conti- 
nuelles et  une  crainte  intime.  L'agitation  des  feuilles,  le  pétillement  de  la 
flamme,  le  vol  ou  le  chant  des  oiseaux,  le  gémissement  du  vent,  le  bruit  du 
tonnerre,  la  chute  de  la  foudre,  sont  autant  de  manifestations  de  ce  second 
monde,  caché  en  quelque  sorte  dans  le  premier. 

Les  peuples,  à  cette  époque,  n'ont  pas  encore  d'astronomie  proprement 
dite,  pas  de  connaissance  des  constellations  ni  des  planètes.  C'est  l'état  où 
nous  voyons  jusqu'à  ce  jour  les  noirs  incultes  du  sud  et  de  l'ouest  de 
l'Afrique,  les  peuplades  hyperboréennes  les  plus  grossières  de  la  Sibérie, 
quelques  tribus  inférieures  de  l'Australasie.  Car  à  chaque  étape  du  dévelop- 
pement de  l'esprit  humain  nous  trouvons  des  représentants  arriérés  qui  ont 
fait  halte. 

Les  dryades  des  bois,  les  nymphes  des  fontaines,  les  tritons  de  la  mer  ont 


*  Plus  haut,  Chapitre  II,  p.  65. 


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288  INTRODUCTION.   CHAPITRE  X. 

longtemps  perpétué,  parmi  des  nations  plus  instruites,  le  souvenir  de  cette 
époque  animée.  Au  fond  c^était  la  divinité  qui  pénétrait  tout,  pour  tout 
inspirer  et  tout  mouvoir.  L^étincelle  vivifiante  s'était  insinuée  partout.  Mais 
parmi  ces  esprits  au  milieu  desquels  on  vivait,  s'il  y  en  avait  de  bons  il  y  en 
avait  aussi  beaucoup  de  mauvais,  qu'il  fallait  redouter  et  apaiser  par  des 
sacrifices.  Lorsqu'on  eut  quitté  le  culte  des  fétiches,  que  l'homme  porte  sur 
lui,  puis  celui  des  pierres  et  des  troncs  d'arbres,  qui  composent  son  plus 
proche  horizon,  les  esprits  résidèrent  surtout  dans  les  météores.  On  adorait, 
parce  qu'on  les  redoutait,  le  vent,  le  tonnerre  et  la  tempête.  La  physique 
elle-même  eut  ses  sylphes,  qui  réglaient  les  mouvements  de  notre  atmo- 
sphère. La  météorolâlrie  a  marqué  une  époque  et  déterminé  un  horizon 
dans  l'évolution  intellectuelle  de  tous  les  peuples. 

A  ce  moment  la  connaissance  du  ciel  est  encore  si  vague  et  si  incomplète 
que  l'homme  a  nommé  seulement  les  astérismes  les  plus  brillants,  et  qu'il  ne 
connaît  que  Vénus  parmi  les  planètes.  Dans  le  Nouveau  Monde,  les  Incas  et 
les  Aztèques  avaient  peu  dépassé  ce  niveau  ;  dans  l'Ancien,  les  Scandinaves 
y  étaient  arrivés;  et  l'on  a  le  souvenir  de  Tépoque  reculée  à  laquelle  les 
Aryens,  encore  dans  la  Bactriane,  traversaient  cette  phase. 

On  n'avait  pas  alors  dirigé  sérieusement  les  regards  jusqu'au  firmament. 
Mais  le  temps  approchait  où  l'on  serait  amené  à  compléter  les  premières 
ébauches,  résultant  de  vagues  observations.  La  sphère  entière  allait  se 
couvrir  de  figures  et  la  découverte  des  grandes  planètes  s'achever.  Quand,  à 
la  suite  de  ces  efforts  plus  réguliers  et  plus  suivis,  le  cercle  des  connaissances 
se  fut  élargi,  le  siège  des  divinisations  fractionnaires  passa  de  la  terre  au  ciel. 
Ce  furent  les  astres  qui  devinrent  des  dieux. 

Comme  émanations  de  l'essence  primordiale  et  régulatrice,  ces  astres 
paraissaient  doués  des  diverses  qualités  particulières  sorties  du  premier 
principe.  On  saluait  dans  le  Soleil  le  dispensateur  des  saisons  et  de  la  vie. 
On  suivait,  en  cherchant  à  les  comprendre,  les  mouvements  des  planètes 
divinisées,  en  même  temps  qu'on  se  racontait  les  légendes  de  certains  person- 
nages placés  sur  la  sphère  étoilée.  C'est  à  une  astrolâtrie  complète  et  brillante 
qu'étaient  arrivées,  au  temps  de  leur  plus  grande  splendeur  antique,  long- 
temps avant  l'origine  de  notre  ère,  l'Egypte,  la  Chaldée  et  l'Inde.  La  Grèce 
des  temps  héroïques  en  fournit  également  une  idée;  mais  elle  ne  s'est  pas 
arrêtée  à  cet  horizon. 

A  un  certain  moment  de  la  vie  des  peuples,  le  culte  des  astres  acquiert  un 
développement  immense  et  s'enrichit  de  détails  merveilleux.  Mais  peu  à  peu 
le  nombre  des  principes  animés,  distincts  les  uns  des  autres,  va  en  dimi- 
nuant. On  ne  voit  plus,  dans  ces  personnifications  diverses,  que  des  attri- 


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l\stronomie  dans  l^histoire. 


buts  diiïérents.  On  revient  à  Fidée  d'un  maître  suprême,  qui  a  frappé  de 
bonne  heure  la  plupart  des  nations  primitives  :  regnator  omnium  deus, 
coetera  subjecta  alque  parenlia,  disait  Tacite  exposant  les  idées  des  Ger- 
mains K  Alors  tout  ce  qu'on  avait  regardé  comme  des  personnalités  indépen- 
dantes n'apparait  plus  que  comme  des  émanations  d'un  principe  primordial 
et  finalement  on  n'y  voit  que  des  qualités  d'un  être  suprême.  Le  mono- 
théisme est  le  dernier  mot  et  comme  la  conclusion  générale  de  l'époque  que 
nous  venons  de  décrire. 

L" imagination.  —  Pendant  la  période  fabuleuse  il  y  a  bien  peu  de  place 
pour  l'observation  ;  c'est  l'imagination  qui  étend  partout  son  empire.  C'est 
elle  qui  jette  l'homme  dans  les  conceptions  les  plus  illusoires  et  souvent  les 
plus  extravagantes.  Elle  prend  les  devants  et  l'empêche  en  quelque  sorte  de 
voir  et  d'entendre.  Par  une  réaction  qui  s'explique,  mais  qui  n'est  pas  suffi- 
samment justifiée,  quelques  critiques  ont  conclu  qu'il  fallait  la  proscrire 
absolument  du  travail  moderne  d'investigation.  Ils  n'ont  pas  considéré 
combien,  au  contraire,  elle  peut  être  utile  lorsqu'on  lui  assigne  son  véritable 
rôle.  C'est,  en  effet,  cette  faculté  qui  ouvre  le  chemin  à  l'induction;  c'est 
elle  qui  souvent  a  mis  sur  la  voie  de  grandes  découvertes.  C'est  elle  seule, 
par  exemple,  qui  a  fourni  à  Kepler  l'idée  de  sa  troisième  loi.  «  L'influence 
de  l'imagination  comme  instrument  d'investigation,  dit  Brewster,  a  été  trop 
dédaignée  par  ceux  qui  se  sont  risqués  à  poser  des  règles  à  la  philosophie. 
Cette  faculté  est  de  la  plus  haute  valeur  dans  les  recherches  physiques.  Si 
nous  la  prenons  pour  guide  et  nous  confions  à  ses  indications,  elle  nous 
induira  en  erreur  infailliblement;  mais  si  nous  l'employons  comme  auxi- 
liaire, elle  nous  apportera  un  inappréciable  secours  ^.  » 

On  pourra  s'en  convaincre  tout  à  l'heure  en  considérant  le  rôle  que 
l'imagination,  soutenue  par  l'observation,  et  contrôlée  cette  fois  par  la  com- 
paraison des  faits  avec  les  théories,  a  joué  pendant  l'époque  inductive.  Que 
son  emploi  à  peu  prés  exclusif,  à  l'origine  du  mouvement  scientifique,  ait 
jeté  l'homme  dans  un  monde  chimérique,  en  l'éloignant  par  conséquent  du 
monde  réel,  c'est  ce  qu'il  est  impossible  de  nier.  Mais  ces  commencements, 
qui  sont  les  mêmes  partout,  prouvent  seulement  que  les  différentes  facultés 
de  l'intelligence  ne  se  manifestent  pas  toutes  au  même  moment. 

H.  Époque  empirique.  —  Il  était  évidemment  plus  facile  à  l'homme  de 
puiser  d'abord  en  lui-même  avant  de  regarder  autour  de  lui.  C'est  ce  que 


^  Tacitus,  De  moribus  Germanorum,  cap.  33.  —  "^  Brewster,  The  martyrs  of  science, 
1841,  p.  âlK. 

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290  INTUODUCTION.  CHAPITRE  X. 

signifie  la  priorité  des  fables.  Ces  premières  images  donnent  lieu  dans  son 
esprit^  et  comme  par  un  besoin  de  sa  nature^  à  tout  un  échafaudage  de 
déductions.  La  science  consiste  alors  à  raisonner^  sans  trop  s'inquiéter  de 
la  solidité  ou  de  Tinanité  de  la  base.  N'était-on  pas  accoutumé  à  admettre  les 
faits  facilement^  légèrement^  sans  examiner  d'où  ils  venaient?  De  ces  faits 
de  valeur  diverse^  et  pour  la  plupart  fort  contestables^  on  fait  bientôt 
découler  de  vastes  systèmes. 

Il  faut  reconnaître  toutefois  que  si  le  but  n'est  pas  atteint^  si  l'explication 
des  phénomènes  n'est  pas  trouvée^  il  y  a  maintenant  le  désir  et  l'intention 
manifeste  de  les  expliquer.  Les  individualités  supernaturelles  disparaissant 
avec  Tastrolâtrie^  des  causes  physiques  viennent  les  remplacer.  Ce  ne  sont 
plus  les  coursiers  du  Soleil  qui  en  traînent  le  char;  ce  sont  les  sphères 
solides  en  cristal  qui  emportent  l'astre.  Nous  ne  sommes  plus  le  jouet  des 
caprices  de  Jupiter^  de  Vénus  ou  de  Saturne  ;  mais  il  y  a  dans  les  planètes 
des  influences  physiques  qui  règlent  notre  destinée.  L'astrologie  est  une  véri- 
table matérialisation  de  l'astrolâtrie.  Au  lieu  de  l'influence  libre  et  animique 
des  planètes^  c'est  leur  influence  physique^  d'après  des  lois  fixes^  produisant 
des  effets  aussi  inévitables  que  la  chaleur  même  du  Soleil. 

Les  anciens  peuples  de  l'Orient  avaient  déjà  vu  l'astrologie  se  substituer 
à  l'astrolâtrie.  Les  Grecs  les  ont  suivis  dans  cette  voie.  Les  Arabes  et  FEurope 
du  moyen  âge  ont  renchéri  sur  les  systèmes  de  leurs  devanciers.  En  môme 
temps^  les  observations  commençant  à  se  multiplier,  les  mouvements  des 
astres  sur  la  sphère  perdirent  la  simplicité  qu'on  leur  avait  attribuée  à  l'ori- 
gine, et  il  fallut  recourir  à  des  artifices  de  plus  en  plus  compliqués  pour 
les  représenter.  Eh  bien,  l'histoire  fait  foi  que  cette  recherche  est  partout 
contemporaine  de  l'astrologie,  dont  les  opérations  exigent  une  certaine  pré- 
cision dans  le  calcul  des  mouvements  célestes.  Chez  les  nations  qui  n'avaient 
pas  encore  de  système  astrologique,  on  ne  trouvait  pas  non  plus  de  procédé 
pour  représenter  la  marche  apparente  des  planètes.  Chez  celles,  au  contraire, 
qui  faisaient  usage  de  méthodes  empiriques  pour  calculer,  au  moins  approxi- 
mativement, les  mouvements  planétaires,  les  erreurs  de  la  divination  par  les 
astres  avaient  pris  possession  pleine  et  entière  de  la  société. 

Telle  est  encore  aujourd'hui  la  phase  à  laquelle  se  trouvent  arrêtés  les 
plus  grands  peuples  de  l'Asie,  les  Chinois,  les  Hindoux,  les  Persans.  Non 
seulement  ils  calculent  toujours  empiriquement,  comme  ils  le  faisaient  dans 
l'antiquité,  les  mouvements  des  planètes,  mais  ils  emploient  encore  les  vieux 
instruments  d'observation,  les  astrolabes  et  les  clepsydres.  C'est  dans  une 
situation  analogue,  au  même  point  d'avancement  des  connaissances  astrono- 
miques, que  les  anciens  peuples  de  la  Chaldée,  de  l'Egypte,  de  l'Hellénie 


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LASTHONOMIE    DANS    L  HISTOIRE.  i91 

s'étaient  abandonnés  à  Tastrologie.  Cest  encore  à  Fépoque  des  calculs 
empiriques  des  mouvements  célestes  que  les  Arabes  et  les  Européens  de  la 
renaissance  ont  vu  florir  cette  fausse  science.  Il  s'agit  donc  d'une  phase  par 
laquelle  chaque  développement  qui  se  répète  vient  passer  à  son  tour  :  il 
s'agit  d'un  horizon  très  bien  limité  dans  l'histoire  de  l'évolution  humaine. 

Ne  nous  étonnons  pas  d'ailleurs  de  la  bizarrerie  des  systèmes  que  voit 
éclore  l'époque  empirique.  Dans  le  monde  intérieur^  il  est  si  facile  de  se 
faire  illusion  sur  la  subslantialité  des  images  et  de  construire  alors  sur  des 
ombres.  Combien  peuvent  se  flatter  d'avoir  échappé  à  cet  entraînement? 
Spinosa^  étant  jeune  encore  mais  ayant  déjà  acquis  quelque  célébrité^  fut 
reçu  par  un  de  ces  philosophes  en  renom  dont  l'Allemagne  a  toujours  été 
si  féconde.  L'occasion  de  découvrir  aux  yeux  de  son  visiteur  le  système 
entier  de  l'univers  était  trop  belle  pour  que  le  philosophe  la  laissât  échapper. 
Il  lui  exposa  l'essence  intime  de  l'homme^  l'origine  de  l'àme^  la  corrélation 
des  sphères^  le  rôle  de  la  divinité^  le  passé  et  l'avenir.  <«  Il  a  cru  me  mon- 
trer le  tableau  du  monde^  disait  Spinosa  en  le  quittant;  il  ne  m'a  montré 
que  celui  de  sa  propre  imagination  K  » 

C'est  ainsi  que^  pendant  l'époque  empirique^  s'élèvent  systèmes  sur  sys- 
tèmes. Il  est  à  remarquer  cependant  que  la  confiance  des  auteurs  dans  leurs 
conceptions^  qui  est  d'abord  sans  bornes^  diminue  à  mesure  que  les  obser- 
vations s'accumulent.  Nous  le  voyons  chaque  jour  dans  les  sciences  qui 
en  sont  encore  à  la  période  spéculative^  les  sciences  métaphysiques  par 
exemple.  Le  psychologue  répète  à  ses  disciples  l'enseignement  scolaslique 
du  XI V«  et  du  XV«  siècle  touchant  l'existence  de  l'âme,  sa  nature,  ses 
propriétés  et  ses  destinées  dans  l'éternité.  La  marche  dogmatique,  les  termes 
même  n'ont  pas  changé.  Pourtant  ce  n'est  plus  avec  la  même  foi  implicite, 
ni  avec  la  même  assurance  que  le  maitre  parle  aujourd'hui.  Les  échos  de  la 
chaire  de  physiologie,  élevée  dans  une  salle  voisine,  sont  venus  jusqu'à  lui 
et  n'ont  pas  été  sans  troubler  sa  sécurité. 

Il  en  avait  été  de  même  pour  l'astronomie  vers  la  fin  du  règne  des  sys- 
tèmes, quand  les  observations  avaient  commencé  à  se  multiplier.  En  compa- 
rant ces  observations  aux  positions  calculées,  on  ne  pouvait  plus  se  faire 
illusion  sur  l'insuffisance  des  procédés  empiriques  que  l'on  suivait.  Il  avait 
fallu  enter  épicycles  sur  épicycles,  sans  arriver  à  rien  d'exact.  L'édifice 


^  La  même  pensée  se  trouve  exprimée  dans  l'Ethique  :  a  Videmus  enim  omnes  rationes, 
quibus  natura  explicari  solet,  modes  esse  tantummodo  imaginandi,  nec  nullius  rei 
naturam,  sed  tantum  imaginationis  constitutionem  indicare.  »  [Spinosa,  Ethica,  dans  ses 
Opéra  poslhuma,  1677,  p.  39.) 


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292  INTRODUCTION,   CHAPITRE    X. 

spéculatif  tremblait  en  quelque  sorte  sous  les  pieds.  Pouvait-on  regarder 
cet  échafaudage  comme  l'expression  de  la  nature?  Alphonse  de  Castille 
n'étaît-il  pas  le  précurseur  d'une  époque  nouvelle  lorsqu'il  disait  :  «  Si  Dieu 
m'avait  appelé  dans  son  conseil  lorsqu'il  créa  le  monde^  il  aurait  pu  mieux 
l'ordonner?  *  » 

Après  de  longues  réflexions^  on  est  donc  amené  à  revenir  de  conditions 
fort  compliquées  vers  des  conceptions  de  plus  grande  simplicité.  La  multi- 
plicité des  rouages  finit  par  faire  place  à  la  simple  courbe  idéale  dans  l'es- 
pace. Au  lieu  de  tiraillements  sans  nombre  sur  des  épicycles  et  des  déférents, 
on  ne  voit  bientôt  plus,  dans  les  mouvements  des  corps  célestes,  que  l'effet 
de  forces  automatiques.  L'univers  devient  un  immense  mécanisme.  De  ce 
point  de  vue,  tout  peu  à  peu  se  coordonne  et  se  simplifie.  De  même  qu'on 
avait  résumé  toutes  les  puissances  supernalurelles  dans  un  dieu  unique,  on 
arrive  à  fondre  plus  ou  moins  complètement  toutes  les  forces  physiques 
dans  l'unité  de  la  nature.  Telle  est  la  plus  haute  conception  de  la  seconde 
période. 

L'observation.  —  C'est  pendant  cette  période  que  la  faculté  d'observation 
commence  à  se  développer  et  que  son  éducation  s'opère.  On  reconnaît  que 
pour  bien  observer  il  y  a  des  conditions  à  remplir.  Il  faut  un  exercice  des 
sens  et  un  exercice  du  jugement.  Mais  l'observation  immédiate  n'est  pas 
tout  :  il  est  nécessaire  d'en  conserver  l'expression  et  de  la  transmettre.  La 
rédaction  d'une  observation  a  donc  une  haute  importance.  Ce  sera  vérita- 
blement la  pierre  qui  entrera  dans  l'édifice  de  la  science.  Or,  bientôt  on 
s'aperçoit  des  incertitudes  ^de  la  mémoire  et  des  difficultés  des  descriptions. 

On  ne  peut  ajouter  foi  qu'aux  faits  consignés  par  écrit  au  moment  même 
où  ils  ont  été  observés,  aux  faits  seulement  fournis  par  des  témoins  immé- 
diats, fidèles  et  bien  préparés.  Tout  le  reste  est  douteux  et  presque  toujours 
entaché  d'exagération  ou  d'erreur.  Et  quant  aux  moyens  de  description,  il 
n'y  a  de  véritable  précision  que  dans  les  procédés  qui  reposent  sur  des 
dessins  ou  sur  des  mesures.  La  multiplication  des  observatoires  par  les 
Arabes  et  l'enregistrement  plus  assidu  des  positions  des  astres,  à  partir  de 
cette  époque,  marquent  l'importance  croissante  qu'on  avait  reconnue  à 
l'observation. 


^  ce  Si  a  principio  creationis  humanœ  Dei  altissimi  concilio  inlerfulsset,  nonnulla  melius 
ordinatiusque  condita  fuisse.  »  (Rodericus  Sanctius  [RodfHguez  Sanchez],  Compendiosa 
historia  hispanica,  1470,  lib.  iv,  cap.  5.) 


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L  ASTRONOMIE    DANS    L  HISTOIRE.  39S 

IIL  Époque  inductive.  —  Mais^  à  mesure  que  les  déterminations  numé- 
riques se  multipliaient^  les  difficultés  s'élevaient  de  plus  en  plus  dans  la 
voie  des  systèmes.  On  avait  beau  s'eiïorcer  de  mettre  la  machine  en  har- 
monie avec  les  faits  nouveaux  qui  s'accumulaient  de  toutes  parts^  on  ne 
faisait  que  la  compliquer,  sans  produire  un  accord  de  nature  à  satisfaire.  Un 
moment  vint  où  il  ne  fut  plus  possible  de  concilier  les  observations  avec  les 
svstémes  et  ceux-ci  se  virent  condamnés. 

Il  était  clair  qu'on  ne  parviendrait  pas  par  des  expédients  ù  l'entente  des 
mouvements  célestes.  C'était  le  lien  intime  de  tous  ces  faits  en  apparence 
détachés  ou  dissidents  qu'il  fallait  saisir.  La  voie  des  créations  subjectives 
s'étant  trouvée  inefficace,  une  nouvelle  faculté  était  nécessaire  dans  le  travail 
d'investigation.  Elle  se  montra  et  se  développa  à  son  heure  :  on  la  nomma 
l'induction.  C'est  elle  qui,  en  jetant  un  regard  d'ensemble,  un  coup  d'oeil  de 
maître,  sur  tous  ces  faits  accumulés,  fut  appelée  à  deviner  en  quelque  sorte 
la  loi  qui  les  rattachait  entre  eux.  Ce  fut  ensuite  à  la  comparaison,  opération 
plus  élevée  que  l'observation  proprement  dite,  et  jusque-là  relativement 
négligée,  à  confirmer  l'existence  de  la  loi,  en  montrant  l'accord  des  mesures 
avec  l'hypothèse  *. 

A  ce  moment  l'imagination  peut  reprendre  sa  tâche,  mais  dans  des  condi- 
tions nouvelles  et  plus  fructueuses  qu'autrefois.  Seule,  elle  n'arrivait  à 
produire  qu'une  œuvre  illusoire.  Aidée  de  facultés  auxiliaires  et  mise  en 
présence  d'un  tableau  plus  étendu  et  plus  correct,  elle  suggère  les  relations 
capables  de  relier  entre  eux  les  phénomènes;  elle  donne  l'idée  des  causes 
dont  l'observation  enregistre  les  eiïets. 

Il  arrive  donc  un  instant  où  les  différentes  facultés  se  prêtent  un  concours. 
Mais  il  faut  pour  cela  que  les  dernières  à  se  manifester  se  soient  développées. 
L^induction  est  venue  marquer  un  terme  plus  avancé  dans  le  développement 
des  méthodes  d'investigation.  Il  avait  été  facile  à  l'homme  de  créer  des 
systèmes,  parce  qu'il  les  prenait  dans  son  propre  fonds.  Mais  lorsqu'il  fallait, 
après  avoir  créé,  passer  par  la  comparaison  des  théories  avec  les  mesures,  la 
situation  était  bien  diiïérenle  :  car  il  était  nécessaire  de  saisir  l'essence  même 
des  phénomènes.  La  plupart  de  ces  phénomènes,  y  compris  les  principaux 
d'entre  eux,  avaient  été  sous  les  yeux  des  hommes  depuis  des  siècles, 
sans  qu'on  en  eût  trouvé  l'explication.  Telle  était  par  exemple  la  chute  des 
corps.  Le  premier  qui  saisissait  la  loi  d'un  pareil  ordre  de  faits  trouvait 
donc  le  mot  d'une  énigme  qui  s'était  posée  chaque  jour  pendant  une  suite 


*  Comparez  Lai)lace,  Théorie  analytique  des  probabilités,  t812,  introd.;  reproduit  dans 
ses  OEuvres,  t.  VU,  1847,  p.  cliv. 


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39i  INTRODUCTION.   CHAPITRE  X. 

d'âges,  sans  qu'on  fût  parvenu  à  la  déchiflVer.  L'explication  qu'il  en  donnait 
n'était  pas  seulement  une  preuve  de  son  avancement  personnel;  elle  venait 
révéler  l'usage  d'une  nouvelle  faculté  d'investigation,  jusqu'alors  latente  et 
négligée,  un  véritable  pas  en  avant  dans  l'évolution.  Jusque-là  on  n'avait 
su  voir,  en  effet,  que  l'expression  empirique  des  phénomènes,  sans  en 
découvrir  les  lois. 

La  science  moderne  ne  se  contente  pas,  comme  celle  des  anciens,  de  la 
vue  extérieure  d'un  monde  auquel  elle  crée  des  ressorts  fictifs;  elle  aspire 
à  saisir  les  lois  directrices.  Ces  lois,  c'est  l'induction  qui  les  découvre  pour 
elle.  De  toutes  les  facultés  d'investigation,  l'induction  est  la  plus  élevée  que 
nous  connaissions  et  que  nous  mettions  en  œuvre  aujourd'hui.  Elle  est  la 
dernière  qui  a  paru  dans  l'évolution  intellectuelle.  Mais  il  n'y  a  rien  d'absurde 
à  demander  s'il  n'en  viendra  pas  d'autres  après  elle,  qui  augmenteront  nos 
moyens  de  connaître  et  le  degré  de  notre  certitude.  Le  passé  doit  nous 
rendre  circonspects  lorsque  nous  sommes  tentés  de  prononcer  sur  ce  point. 
Les  anciens  physiciens  n'avaient  pas  d'idée  de  la  science  inductive,  ils 
n'avaient  pas  de  conceptions  supérieures  à  celles  de  l'empirisme;  et  pour 
nous  tout  serait  terminé,  nous  aurions  vu  l'évolution  scientifique  sous  toutes 
ses  formes  ! 

Ce  qui  est  vrai,  c'est  que  la  science  s'arrête  aujourd'hui  à  la  connaissance 
des  lois  dont  l'induction  lui  a  permis  de  faire  la  découverte.  La  simplifica- 
tion toujours  croissante  de  ces  lois,  et  l'analogie  qu'on  remarque  entre  celles 
qui  régissent  les  divers  champs  d'investigation,  font  soupçonner  que  toutes 
pourraient  un  jour  se  résumer  dans  une  règle  primordiale  et  universelle. 
L'idéal  de  l'époque  inductive  serait  alors  une  hi,  comme  celui  de  l'époque 
empirique  était  une  nature,  et  un  dieu  celui  de  l'époque  primitive  K  De 
moins  en  moins  audacieuse  ou  prématurée  dans  ses  conclusions,  la  science, 
à  chaque  pas  en  avant,  s'est  efforcée  de  serrer  les  faits  de  plus  près.  Mais 
a-t-elle  épuisé  tous  les  ressorts  d'investigation  et  ne  lui  reste-t-il  rien  à 
découvrir  au  delà  des  lois? 

La  confirmation.  —  Toujours  est-il  que  Tintelligence  des  modernes  est 
en  possession  d'une  faculté  de  recherche  qui,  pour  les  anciens,  était  demeurée 
latente.  Il  ne  faudrait  pas  croire  que  le  mérite  de  l'induction  consiste  uni- 
quement dans  la  présentation  d'hypothèses  nouvelles.  La  valeur  de  ces 
conceptions  réside  tout  entière  dans  leur  conformité  avec  l'objectif,  laquelle 


^  Comparez  Aiâq,  CA)mle,  Cours  de  philosophie  positive,  t.  1, 1830,  p.  3. 


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LASTHONOMIE    DANS    L  HISTOIRE.  295 

ne  peut  être  établie  que  par  la  confrontation  des  théories  avec  les  observa- 
tions. C'est  cette  comparaison  qui  seule  démontre  le  bien  fondé  des  hypothèses 
ou  bien  en  fait  toucher  Tinanilé.  Avant  la  confirmation  expérimentale  rien 
n'est  véritablement  établi. 

L'induction  de  Copernic,  concevant  dans  la  pensée  la  construction  du 
système  planétaire,  fui  une  des  plus  grandes  et  des  plus  brillantes  dont 
rhistoire  des  sciences  fasse  mention.  Elle  était  cependant  discutable  à  l'ori- 
gine, parce  que  la  confirmation  manquait  d'un  caractère  rigoureux.  Il  ne 
suffisait  pas,  pour  l'établir,  d'expliquer  dans  leurs  traits  généraux  les  stations 
et  les  rétrogradations  des  planètes;  il  ne  suffisait  même  pas  que  les  révolu- 
tions synodiques  des  satellites  fussent  uniformes  par  rapport  au  Soleil  et 
non  par  rapport  à  la  Terre.  Il  fallait  la  découverte  de  l'aberration. 

La  confirmation  d'ailleurs  n'est  pas  d'égale  valeur,  suivant  qu'elle  se  fonde 
simplement  sur  la  nature  des  phénomènes  ou  qu'elle  les  considère  en  nombre 
et  en  grandeur.  L'astronomie  tire  sa  principale  force  de  l'emploi  presque 
général,  dans  cette  science,  de  la  confirmation  par  les  chiiïres,  que  l'on 
pourrait  nommer  la  confirmation  métrique.  C'est  ainsi  que  la  théorie  des 
perturbations  planétaires  est  vérifiée  par  l'accord  des  positions  observées  avec 
celles  que  fournit  le  calcul. 

Tous  les  genres  de  mesures  peuvent  se  prêter  à  ces  comparaisons.  Dans 
les  sciences  physico-chimiques  et  dans  les  sciences  physiologiques  ce  sont 
souvent  des  pesées.  C'est  par  celles-ci  que  l'on  compare,  par  exemple,  la 
théorie  de  la  respiration  aux  produits  observés  de  cette  fonction  vitale. 

Il  y  a  un  siècle,  on  aurait  encore  pu  croire  que  la  confirmation  métrique 
des  hypothèses  n'était  applicable  qu'à  quelques  sciences  plus  ou  moins 
directement  rattachées  aux  mathématiques.  Presque  toutes  les  sciences  natu- 
relles en  étaient  réduites  à  rapprocher  de  la  cause  proposée  le  simple  carac- 
tère des  eiïets  produits.  En  géologie,  par  exemple,  on  comparait  la  théorie 
des  soulèvements  à  la  nature  des  marques  empreintes  sur  le  terrain.  Aujour- 
d'hui on  peut  entrevoir  que  le  caractère  plus  probant  de  la  confirmation 
métrique  sintroduira  non  seulement  dans  la  science  de  la  Terre,  mais  jusque 
dans  le  domaine  des  sciences  biologiques  et  de  la  connaissance  de  Fhomme. 
Pour  la  science  du  XIX**  siècle,  c'est  le  plus  haut  terme  de  certitude  qu'il 
soit  possible  d'atteindre.  C'est  celui  auquel  l'astronomie  contemporaine  est 
parvenue. 

Cette  certitude  n'est  pourtant  pas  absolue,  par  la  raison  qu'il  n'y  a  jamais 
de  mesure  qui  soit  parfaite.  Nous  pouvons  seulement  prétendre  à  renfermer 
les  écarts  dans  les  limites  de  certaines  erreurs  inévitables  d'appréciation. 
Notre  esprit  doit  donc  rester  toujours  ouvert  à  des  corrections  nouvelles  ; 


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296  INTRODUCTION.  —  CHAPITRE    X. 

il  doit  être  toujours  prêt  à  réformer  ou  à  compléter  les  théories,  à  mesure 
de  rexleusion  et  de  la  plus  grande  précision  des  observations. 

Les  trois  époques  en  séries  parallèles.  —  Le  progrès  est  un  des  carac- 
tères de  la  science,  et  quels  que  soient  les  ressorts  nouveaux,  inaperçus  de 
nos  jours,  que  le  développement  des  facultés  d'investigation  réserve  à  nos 
successeurs,  nous  distinguons  nettement  ^ans  le  passé  les  trois  époques  suc- 
cessives des  fables,  de  Tempirisme  et  de  Tinduction.  Comme  elles  dépendent 
de  ce  qu'on  pourrait  appeler  Téclosion  ou  si  Ton  veut  l'épanouissement  de 
facultés  différentes,  qui  n'acquièrent  pas  en  même  temps  leur  puissance,  les 
trois  caractères  dominants  viennent  aussi  à  la  suite  les  uns  des  autres.  En 
même  temps  l'histoire  prouve  que  les  facultés  écloses  ne  meurent  pas,  que 
nombre  de  traits,  au  contraire,  de  chaque  époque  antérieure,  se  perpétuent 
dans  les  époques  qui  suivent.  Les  voies  se  multiplient  donc  sans  se  rem- 
placer. Les  fables,  l'empirisme,  l'induction  existent  aujourd'hui  côte  à  côte 
dans  une  même  société.  Au  lieu  d'un  développement  dont  les  éléments  se 
transformeraient  suivant  les  époques,  nous  ne  trouvons  de  changement  que 
dans  la  prédominance  de  certains  traits,  tandis  que  les  anciennes  formes  se 
prolongent  à  côté  des  formes  nouvelles. 

Ce  fait  permet  de  comparer  les  notions  de  l'intelligence  humaine  aux 
séries  parallèles  des  naturalistes.  On  dirait  de  grands  fleuves  qui  coulent 
côte  à  côte,  mais  qui  n'ont  pas  leurs  origines  sur  une  même  ligne.  Le  fleuve 
des  fables  est  parti  le  premier  et  c'est  celui  qui  nous  vient  de  plus  haut.  Il 
est  descendu  jusqu'à  nous  sans  s'interrompre.  Il  ne  parait  plus  avoir  le  volume 
des  temps  antiques,  mais  il  roule  encore  des  eaux  puissantes  au  milieu 
même  de  notre  société.  L'empirisme  a  grandi  ensuite,  et  s'est  développé  peu 
à  peu,  parallèlement  à  $on  aine.  L'induction  enfin  s'est  montrée  plus  tard 
encore  et  a  sa  source  plus  près  de  nous.  Mais  les  trois  courants  marchent 
de  conserve,  les  plus  anciens  en  perdant  de  leur  importance  à  côté  d'un 
nouveau  venu  plus  abondant,  sans  cependant  qu'aucun  d'eux  donne  jusqu'ici 
des  signes  de  tarir. 

Vestiges  astronomiques  des  époques  antérieures.  —  La  persistance  de 
ces  fleuves  de  notions  qui,  une  fois  en  cours,  se  perpétuent  à  travers  les 
âges,  est  peut-être  mieux  illustrée  par  l'histoire  de  l'astronomie  que  par 
celle  de  toute  autre  science.  Là,  en  effet,  le  phénomène  remonte  plus  haut 
et  il  se  lie  d'une  manière  plus  intime  à  l'état  social  entier.  Cette  survivance 
des  notions  anciennes,  après  qu'elles  ont  été  reconnues  insuffisantes  ou 
fausses,  et  en  dépit  du  travail  supérieur  d'une  époque  plus  avancée,  est  un 


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LASTRONOmE    DAI9S    L  HISTOIRE.  397 

fait  du  plus  grand  intérêt  Combien  d'illusions^  de  préjugés^  d'usages^  de 
termes  que  nous  employons  sans  en  rechercher  Forigine,  remontent^  dans 
notre  société  méme^  à  Tépoque  des  fables  et  à  une  antiquité  de  plusieurs 
mille  ans! 

Nos  populations  voient  encore  dans  la  Lune  la  figure  humaine  mise  dans 
notre  satellite  par  Thomme  de  Fâge  de  la  pierre  ^  Nos  feux  de  joio  de  la 
Saint-Jean  continuent  ceux  du  solstice  d'été*;  Noël  perpétue  la  fête  du 
solstice  d'hiver  5;  les  prêtres  rallument  le  cierge  pascal^  comme  autrefois  le 
feu  sacré,  à  l'équinoxe  du  printemps  *•  Nos  campagnards  déposent  les  aéro- 
lithes,  ces  pierres  mystérieuses,  dans  les  églises,  comme  les  anciens  les  met- 
taient dans  les  temples  ^  En  bénissant  les  cloches,  on  leur  demande  encore 
de  chasser  les  fantômes  qui  produisent  les  ténèbres,  souvenir  aujourd'hui 
inconscient  du  temps  où  un  dragon  monstrueux  avalait  la  Lune  dans  ses 
éclipses  ^  Les  astronomes  eux-mêmes  parlent  de  la  période  draconitique, 
qui  ramenait  l'invasion  de  ce  terrible  animal  '^;  et  à  l'évaluation  numérique 
si  précise  des  longitudes  du  Soleil  ils  se  plaisent  à  ajouter,  sans  qu'aucun 
motif  subsiste  pour  cette  donnée,  l'entrée  de  cet  astre  dans  chacun  des  signes 
zodiacaux. 

Nous  n'avons  pas  encore,  pour  les  étoiles,  de  nomenclature  plus  régu- 
lière ni  plus  systématique  que  celle  de  la  sphère  des  monstres  et  des  héros. 
Fiers  de  notre  numération  décimale,  nous  comptons  pourtant  2  fois  12  heures 
dans  la  période  diurne,  parce  qu'il  y  a  quatre  mille  ans  on  comptait  ainsi  ^. 
Nous  subdivisons  le  temps  et  les  arcs  dans  l'échelle  sexagésimale,  parce  que 
c'était  celle  des  Ghaldéens  du  temps  de  Nimroud  ^.  L'Angleterre  a  contirmé  à 
compter  par  règnes  ses  années  légales,  comme  on  le  faisait  en  Asie  avant 
l'ère  de  Nabonassar  ^^ 

La  divination  est  encore  pratiquée  sérieusement,  dans  bien  des  circon- 
stances, par  le  café,  les  cartes  à  jouer  et  d'autres  indices.  Il  y  a  des  sour- 
ciers, que  l'on  consulte,  et  qui  découvrent  l'eau  par  le  moyen  de  la  baguette 
divinatoire.  L'idée  de  l'influence  de  la  Lune  sur  le  temps  est  invétérée  dans 
toutes  les  classes,  au  point  de  décourager  jusqu'aux  tentatives  d'amende- 
ment **. 

On  dit  que  si  l'astrologie  naturelle  est  encore  à  l'état  de  croyance  à  peu 
près  universelle,  les  erreurs  de  l'astrologie  judiciaire  sont  abandonnées.  Mais 


i  Plus  haut,  Chapitre  II,  p.  42.  —  2  Chapitre  IV,  p.  116.  —  3  Chapitre  II,  p.  33;  Cha- 
pitre III,  p.  86.  —  4  Chapitre  IV,  p.  120.  —  5  Chapitre  IV,  p.  122.  —  6  Chapitre  II, 
p.  68.  -  "ï  Chapitre  II,  p.  63.  —  8  Chapitre  III,  p.  80.  —  9  Chapitre  I,  p.  28.  —  *o  Cha- 
pitre V,  p.  132.  -  li  Chapitre  VII,  p.  243. 

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598  INTRODUCTION.    CHAPITRE    X. 

si  la  judiciaire  n'est  plus  toute-puissante^  elle  conserve  au  moins  de  profondes 
racines  dans  les  esprits.  Les  grands  éclats  de  Vénus^  les  pluies  d'étoiles 
filantes,  les  hauts  crépuscules  rouges  passent  encore  pour  des  signes 
célestes.  Les  comètes  continuent  à  annoncer  la  guerre  aux  populations  des 
pays  les  plus  éclairés.  Si  l'on  ne  tire  plus  d'horoscopes,  c'est  seulement 
d'hier.  Sur  la  grande  sphère  de  Goronelli,  exposée  à  la  Bibliothèque  natio- 
nale de  Paris,  on  voit  marquées  les  positions  des  planètes  à  Tinstant  précis 
de  la  naissance  de  Louis  XIV,  positions  qui  ont  servi  à  prédire  à  Penfanl 
roval  sa  brillante  destinée. 

Dira-t-on  même  qu'il  ne  se  fait  plus  de  miracles  dans  le  ciel?  Le  Soleil 
ne  s'esl-il  pas  arrêté  pour  favoriser  un  grand  roi,  sinon  notre  contemporain, 
au  moins  tout  à  fait  de  l'époque  moderne?  Nos  historiens  ne  l'ont-ils  pas 
consigné  solennellement  dans  leurs  relations  pour  notre  enseignement  et 
celui  de  la  postérité  '  ? 

Il  n'y  a  donc  pas  à  le  contester,  le  cours  des  notions  admises  ne  s'arrête 
pas  subitement  au  moment  où  le  progrès  de  la  science  vient  corriger  ces 
notions.  Les  idées  survivent  et,  pendant  longtemps,  causent  au  moins  la 
subsistance  de  certaines  formes.  Il  en  reste  des  vestiges  rudimentaires  dans 
la  science  aussi  bien  que  dans  les  coutumes  ou  dans  les  mœurs.  Les  fables 
astronomiques  cessent  un  jour  d'être  enseignées  et,  plus  tard,  elles  cessent 
même  d'être  comprises.  Elles  finissent  par  tomber  dans  l'oubli.  Mais, 
malgré  cet  abandon,  elles  laissent  leurs  traces  après  elles,  comme  une 
empreinte  des  premiers  efforts  de  l'esprit  humain.  Dans  l'évolution  de  l'in- 
telligence, comme  dans  celle  d'un  organisme,  il  semble  que  rien  ne  meure 
tout  à  fait. 

Existe-t'il des  opinions  héréditaires?  —  Cette  survivance  serait  de  nature 
à  faire  supposer  qu'il  y  a  des  idées  héréditaires.  On  ne  l'observe  pas  seule- 
ment dans  les  classes  ignorantes,  qu'on  pourrait  regarder  comme  des 
exemples  d'un  développement  arrêté,  conservant  le  niveau  des  sociétés 
antérieures;  elle  s'étend  à  tous  les  rangs  sociaux. 

Ce  sont  les  classes  lettrées  qui  ont  sous  leur  patronage  l'instruction 
publique  ;  et  cependant  que  de  difficultés  les  facultés  des  sciences  n'ont-elles 
pas  rencontrées  à  leur  création?  Quelle  peine  n'a-t-on  pas  encore  à  en 
constituer  l'outillage,  à  en  développer  les  moyens  d'action  ?  Le  Collège  de 
France,  que  nous  regardons  comme  une  des  sources  les  plus  élevées  de 
l'initiative  scientifique,  était  à  peine  institué  qu'on  brûlait  solennellement 


Plus  haut,  Chapitre  IV,  p.  109. 

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L  ASTRONOMIE    DANS    L  HISTOIRE.  299 

devant  sa  façade  les  Animadversiones  anstotelicae  de  Ramus  ^  Il  n^y  a 
guère  plus  d'un  siècle  que  FUniversité  de  Salamanque^  questionnée  sur  la 
convenance  d'introduire  dans  son  programme  les  sciences  physiques^ 
répondait  par  la  négative.  Le  rapport  officiel  n'apercevait  pas  ce  que 
l'esprit  pouvait  y  gagner.  «  Newton,  y  est-il  dit,  n'enseigne  rien  qui  puisse 
faire  un  bon  logicien  ou  un  bon  métaphysicien,  et  Gassendi  et  Descartes  ne 
s'accordent  pas  aussi  bien  que  le  fait  Aristote  avec  la  vérité  révélée  2.  » 

Contre  qui  Galilée  eut-il  à  lutter?  Ce  n'étaient  pas  seulement  des  igno- 
rants qui  composaient  la  phalange  anti-copernicienne,  c'étaient  des  écri- 
vains, des  physiciens,  des  astronomes  même,  des  hommes  lettrés  et  instruits. 
On  eût  dit  qu'une  impulsion  involontaire,  placée  en  dehors  du  contrôle  de 
la  raison,  dominait  des  générations  entières.  Aujourd'hui  encore,  un  siècle 
et  demi  après  la  découverte  de  l'aberration  des  étoiles,  on  n'a  pas  cessé 
de  voir  paraître  des  ouvrages  destinés  à  combattre  le  mouvement  de  la 
Terre. 

La  croyance  dans  une  influence  de  la  Lune  sur  le  temps  est  répandue  dans 
tous  les  rangs  de  la  société  indistinctement.  Elle  se  maintient  en  dépit  de  l'en- 
seignement commun.  Aucun  intérêt  n'est  en  jeu  pour  soutenir  ce  système, 
aucune  classe  d'hommes,  aucune  organisation  ne  profite  du  préjugé.  Il  ne 
s'agit  pas,  comme  pour  les  idées  religieuses,  de  la  transmission  d'un  dogme 
que  les  pères  mettent  de  l'importance  à  inculquer  à  leurs  enfants.  Et  cepen* 
dant,  à  bien  peu  d'exceptions  près,  les  hommes  de  notre  temps  et  de  notre 
civilisation  professent  sur  ce  point  des  opinions  dont  la  science  montre 
chaque  jour  la  fausseté.  Ces  notions  ne  faisant  pas  l'objet  d'un  enseignement 
positif,  faut-il  conclure  que  les  individus  trouvent  en  eux-mêmes  une  pré- 
disposition à  les  accepter? 

Le  fait,  chez  nos  ancêtres,  d'avoir  pensé  d'une  certaine  manière,  pendant 
un  grand  nombre  de  générations  successives,  laisserait-il  dans  le  cerveau 
des  traces  transmissibles?  Serions-nous  ainsi  plus  accessibles  aux  opinions 
déjà  partagées  par  nos  pères  qu'aux  idées  différentes  et  nouvelles?  Comment 
expliquer  autrement  cette  espèce  de  glissement  de  la  pensée,  en  dehors  de 
toute  pression  et  même  en  sens  inverse  de  l'enseignement  scolaire,  vers 
une  ancienne  conception  erronée?  Les  influences  prénatales  s'étendraient 
donc  au  delà  du  domaine  des  instincts  purement  matériels. 

Cette  disposition  expliquerait  pourquoi  la  science  doit  compter,  dans  ses 
progrès,  avec  les  habitudes  héréditaires  de  la  pensée.  Celles-ci  ayant  une 


*  En  mars  1544.  —  2  Cité  par  Draper,  A  history  of  the  intellectual  development  of 
Europe,  1843,  eh.  xxij. 


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300  INTRODUCTION.   CHAPITRE   X. 

raison  d'être  organique  ne  se  modifieraient^  comme  les  habitudes  physiques, 
qu'avec  une  extrême  lenteur.  Le  fail  est  que  les  sociétés  semblent  perpétuer 
avec  elles  des  opinions  traditionnelles^  qui  sont  comme  une  partie  intégrante 
de  leur  bagage  intellectuel.  La  vérité  se  fait  jour  auprès  du  préjugé,  mais 
le  préjugé  subsiste.  On  dirait  qu'il  suffit  à  une  idée  d'avoir  existé  dans 
un  certain  temps  pour  laisser  dans  l'avenir  des  traces  ou  rudiments  indis- 
solubles. 

Il  en  est  un  peu  de  cette  manière  pour  l'individu.  Quand  il  est  sagace  et 
intelligent,  il  corrige  ses  premières  notions;  mais  il  hii  reste  presque  toujours 
quelque  chose  des  idées  qui  lui  avaient  ^té  communiquées  dans  ses  pre- 
mières années.  Or,  les  peuples,  a  dit  Guillaume  de  Humboldt,  sont  des 
individus  collectifs.  Pour  eux,  comme  pour  l'homme  individuel,  le  présent 
est  à  chaque  instant  la  résultante  du  passé.  On  pourrait  donc  dire  que  le 
passé  est  toujours  là,  sous  la  forme  non  seulement  d'acquisitions  mais  aussi 
d'images  antérieures.  Les  conceptions  de  la  pensée  humaine  ressemblent 
à  d'immenses  plantes  rampantes,  qui  étendent  leurs  rameaux  à  travers  les 
époques  subséquentes  et  mieux  informées. 

Les  monuments  astronomiques  des  trois  époques.  —  Si  ces  époques  ne  se 
distinguent  pas  entre  elles  par  des  caractères  exclusifs,  si  les  anciennes  se 
prolongent  même,  à  certains  égards,  côte  à  côte  des  plus  récentes,  il  n'en  est 
pas  moins  vrai  que  l'aspect  prépondérant  s'est  modifié,  et  que  le  nombre  des 
facultés  mises  en  œuvre  dans  le  travail  d'investigation  a  été  en  augmentant 
La  diversité  des  caractères  présentés  par  les  trois  grandes  époques  est 
accompagnée  d'une  difTérence  correspondante  dans  la  nature  des  monuments 
astronomiques  de  ces  trois  périodes.  On  voit  ici,  une  fois  de  plus,  comment 
tout  s'enchaine  dans  le  développement  général  de  la  société. 

La  première  époque,  soit  qu'on  la  considère  chez  les  peuples  de  l'antique 
Orient,  ou  parmi  les  nations  semi-civilisées  rencontrées  par  les  conquérants 
du  Nouveau  Monde,  ne  nous  a  laissé  que  des  documents  figuratifs  et  souvent 
symboliques.  Ces  premiers  souvenirs  sont  gravés  sur  les  édifices  égyptiens, 
sur  les  tablettes  de  Ninive,  sur  les  calendriers  aztèques,  voire  même  sur  les 
bâtons  runiques  des  Scandinaves.  L'aspect  du  ciel  et  le  cours  du  temps  n'y 
étaient  encore  exprimés  que  par  des  figures  et  des  symboles.  On  parlait  aux 
yeux  autant  qu'à  l'intelligence.  L'historien  est  réduit  à  consulter  ces  sources 
sur  les  monuments,  ou  sur  les  dessins  et  les  fac-similia  qui  les  reproduisent. 
On  n'en  a  déchiffré  jusqu'ici  qu'une  faible  partie. 

Pendant  la  deuxième  époque,  qu'il  s'agisse  de  la  Chine,  de  l'Inde,  ou  du 
mouvement  intellectuel  de  la  Grèce,  continué  par  les  Arabes  et  par  les 


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L  ASTRONOMIE    DANS    L  HISTOIRE.  SOI 

Européens  de  la  renaissance^  les  documents  de  la  science  sont  contenus  dans 
des  manuscrits.  Les  principaux  de  ceux-ci  ont  été  ou  analysés  ou  reproduits 
intégralement  par  la  voie  de  la  presse.  On  y  a  joint  souvent  des  traductions; 
en  sorte  que  nous  avons  un  certain  accès  aux  sources  authentiques.  Il  reste 
cependant^  dans  les  dépôts  des  bibliothèques,  dos  documents  précieux  qui 
ne  peuvent  être  étudiés  que  sur  des  exemplaires  uniques.  Il  est  même  pro- 
bable qu'un  certain  nombre  d'ouvrages  qu'on  regarde  comme  perdus,  sont 
enfouis  au  milieu  de  matériaux  mal  examinés,  ou  dont  on  n'a  pas  publié 
l'inventaire. 

C'est  dans  les  manuscrits  que  nous  retrouvons  l'état  de  l'astronomie  à 
l'époque  empirique,  tant  en  Orient  qu'en  Occident,  pendant  une  vingtaine 
de  siècles.  La  série  commence  par  des  poèmes,  en  partie  descriptifs,  en  partie 
dans  lesquels  l'imagination  se  donne  pleine  carrière.  On  est  frappé  tout  de 
suite  de  la  place  considérable  que  l'astrologie  tenait  alors  dans  les  préoccu- 
pations. La  proportion  des  documents  qui  s'y  rattachent  est  réellement 
énorme.  Les  listes  qu'on  trouvera  dans  le  cours  de  cet  ouvrage  en  fourniront 
une  idée,  bien  que  nous  n'ayons  pas  épuisé  le  sujet.  Quant  aux  traités  astro- 
nomiques proprement  dits,  ils  n'ont  pour  ainsi  dire,  durant  cette  longue 
période,  qu'un  même  type  et  un  seul  objet  :  exprimer  artificiellement  les 
mouvements  des  sept  astres  mobiles,  le  Soleil,  la  Lune  et  les  grandes  planètes. 

Cette  représentation  est  le  but  exclusif  de  l'Almagesle  de  Ptolémée,  et 
c'est  encore  l'objet  dominant  du  livre  de  Copernic,  dont  le  plan  est  presque 
exactement  celui  du  grand  ouvrage  de  l'astronome  d'Alexandrie.  Tout  traité 
d'astronomie  était  alors  terminé  par  des  tables,  où  le  travail  de  l'auteur 
venait  se  résumer.  C'était  pour  arriver  à  des  tables  à  peu  près  conformes 
aux  mouvements  apparents  que  toute  la  discussion,  tout  l'examen  des  phé- 
nomènes était  entrepris.  Il  n'y  a  pour  ainsi  dire  pas  d'astronome  arabe  ou 
persan  qui  n'ait  laissé  des  tables  des  sept  astres  mobiles;  il  n'y  a  guère 
d'astronome  de  la  renaissance  qui  n'ait  donné  les  siennes.  Le  caractère 
saillant  et  qui  semble  absorber  les  autres,  pendant  ces  deux  mille  années, 
est  le  perfectionnement  des  moyens  empiriques  de  représentation. 

La  troisième  époque  se  place  après  l'invention  de  l'imprimerie.  Les 
sources  de  ce  temps  présentent  par  conséquent  un  autre  aspect,  et  nous  les 
avons  directement  sous  la  main.  Ce  sont  des  livres  imprimés,  que  l'astro- 
nome, après  ses  études  classiques,  peut  presque  tous  lire  dans  les  originaux. 
En  effet,  ils  ont  été  écrits  pour  la  plupart  en  latin  jusque  vers  le  milieu  du 
XVII^  siècle,  puis  dans  les  langues  modernes  de  l'Occident,  et  principalement 
en  français,  en  allemand,  en  anglais  et  en  italien.  Le  caractère  de  ces 
ouvrages  est  beaucoup  plus  varié,  parce  que  l'époque  inductive  est  riche  en 


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302  INTRODUCTION.  CHAPITRE    X. 

hypothèses^  parfois  inexactes^  auxquelles  il  s'agit  de  comparer  les  faits 
observés.  Ces  hypothèses  sont  souvent  susceptibles  d'une  expression  mathé- 
matiquC;  qui  permet  l'emploi  de  l'analyse.  La  littérature  astronomique  de 
l'époque  moderne  prend  de  là  un  caractère  tout  à  fait  distinct.  Les  questions 
traitées  dans  la  science  des  astres  sont  aujourd'hui  des  problèmes  de  méca- 
nique^ d'optique^  de  physique  générale^  de  chimie  méme^  d'une  grande 
variété^  ainsi  que  d'un  grand  intérêt  d'application. 

Les  observations  des  trois  époques.  —  Les  différences  que  nous  offrent 
les  sources  de  la  science  trouvent  un  parallèle  dans  celles  que  présente  la 
nature  des  observations.  Dans  les  premiers  temps^  on  n'attachait  pas  d'im- 
porlance  à  enregistrer  les  données  d'une  manière  précise  et  détaillée.  On 
avait  déterminé  des  révolutions  et  formé  des  cycles,  sans  s'inquiéter  de 
conserver  les  éléments  de  ces  évaluations.  Nous  retrouvons  de  l'époque 
primitive  des  calendriers,  des  planisphères,  des  images  planétaires  symbo- 
liques, des  formules  même  de  cycles,  avec  peu  d'observations  proprement 
dites. 

Mais  quand  vint  l'empirisme,  on  fixa  dans  le  cours  des  astres  de  grands 
points  placés  de  distance  en  distance,  des  points  de  passage  si  l'on  peut 
s'exprimer  ainsi.  C'était  le  lever  ou  le  coucher  d'un  astre  dans  la  période 
diurne,  les  solstices  et  les  équinoxes  dans  le  cours  de  l'année.  Puis  ce  furent 
les  éclipses,  qui  marquaient  des  repères,  non  seulement  dans  la  marche  du 
Soleil  et  de  la  Lune,  mais  aussi  dans  celle  du  nœud  lunaire.  Lorsque  nous 
voulons  vérifier  nos  théories  en  remontant  au  loin  dans  le  passé,  nous  n'avons 
pas  d'autres  bases  de  comparaison  que  ces  grands  points,  fondés  sur  les 
éclipses,  les  conjonctions  des  planètes  et  les  appulses  de  ces  astres  avec  des 
fixes.  Jusqu'à  la  fin  du  XVII«  siècle  et  même  au  commencement  du  XVIII*^, 
nous  ne  trouvons  pas  autre  chose,  si  ce  n'est  des  occultations  que  le  téles- 
cope avait  fourni  les  moyens  d'observer,  mais  qui  sont  également  de  la  même 
nature.  L'observation  continue  des  coordonnées  est  toute  moderne  :  elle  a 
été  provoquée  par  la  nécessité  de  fournir  aux  théories  des  éléments  de 
comparaison. 

Harmonie  entre  l'avancement  ^scientifique  et  l'état  social.  —  Il  est  facile 
de  voir  que  ces  différents  caractères  ne  suivent  pas  seulement  l'état  de  la 
science,  mais  celui  même  de  la  société.  Tout  se  lie  dans  l'évolution  intellec- 
tuelle. La  forme  des  monuments  astronomiques  a  été  en  rapport,  dans 
chaque  période,  avec  les  ressources  du  moment.  Si  les  inscriptions,  les 
manuscrits,  les  livres  imprimés  ont   successivement  fourni  trois  termes, 


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l\sTR0N0M1E    dans    l'histoire.  303 


c'est  que  Thoinme  a  passé  par  des  moyens  de  plus  en  plus  parfaits  de  con- 
server sa  pensée.  Il  n'a  eu  d'abord  qu'une  écriture  symbolique.  Plus  tard  est 
venue  l'écriture  phonétique;  mais  il  fallait  l'exécuter  à  la  main.  Enfin,  en 
dernier  lieu,  on  est  arrivé  au  moyen  mécanique  et  multiplicateur  de  l'impri- 
merie. 

L'outillage  astronomique  des  différentes  époques  s'est  également  transformé 
suivant  le  progrès  des  arts.  Tous  les  peuples  qui  ont  fait  une  première  étude 
des  mouvements  célestes  ont  commencé  par  édifier  des  temples-observatoires, 
placés  souvent  sur  de  massives  pyramides  ^  Puis,  s'ils  arrivaient  jusqu'aux 
calculs  empiriques,  ils  ont  eu  l'aslrolabe  et  la  clepsydre.  Ces  deux  instru- 
ments sont  caractéristiques  de  cette  deuxième  époque;  ils  la  suivent  dans 
toute  son  étendue,  et  sont  encore  à  cette  heure  ceux  des  peuples  arrêtés  à 
cette  phase,  les  Chinois,  les  Hindoux,  les  Persans,  demeurés  barbares.  Le 
télescope  et  Thorloge  à  pendule  n'appartiennent  qu'à  la  dernière  période  : 
c'est  la  civilisation  moderne  qui  les  a  inventés  et  qui  les  emploie.  Ce  sont 
aussi  nos  progrès  qui  seuls  ont  permis  à  l'astronomie  de  s'aider  des  secours 
de  la  haute  optique,  de  la  spectroscopie,  de  l'électricité. 

La  science  marche  de  pair,  dans  son  avancement,  avec  la  société.  C'est  là 
un  phénomène  général,  si  simple  et  si  évident  qu'il  nous  apparaît  en  quelque 
sorte  nécessaire.  Cette  harmonie  se  retrouve  partout;  et  ce  qui  est  digne 
de  remarque,  ce  n'est  pas  tant  la  concordance  des  deux  développements  que 
l'espèce  de  fatalité  avec  laquelle  celui  de  la  société  détermine  celui  de  la 
science.  Partout,  au  même  degré  social,  la  connaissance  des  astres  est 
arrivée  au  même  point  d'avancement,  sans  y  manquer  nulle  part. 

L'astronomie  des  Incas  et  des  Aztèques  n'avait  pas  de  traits  vraiment  dis- 
tincts de  ceux  de  la  science  préhistorique  des  peuples  de  l'antique  Orient. 
Elle  n'avait  qu'une  première  idée  du  ciel  étoile.  La  Grèce  classique,  l'Inde, 
la  Chine  ont  fait,  à  l'insu  les  unes  des  autres,  les  mêmes  efforts  pour  repré- 
senter empiriquement  les  mouvements  des  astres  mobiles,  et  de  chaque  côté 
on  y  est  arrivé  à  peu  près,  par  l'application  de  termes  plus  ou  moins  habile- 
ment formulés,  d'après  l'observation  des  inégalités.  Les  développements  de 
la  science  ont  toujours  présenté,  sur  des  horizons  correspondants,  une 
analogie  frappante.  A  parité  d'avancement  social,  les  mêmes  conceptions 
se  sont  présentées  partout  aux  esprits.  A  la  Chine,  dans  l'Inde,  comme  en 
Grèce,  on  parlait  de  l'harmonie  des  sphères.  Le  soupçon  d'une  rotation  de 
la  Terre  s'était  fait  jour  depuis  l'Egypte  jusqu'à  l'extrême  Orient.  L'idée  de 
l'influence  des  astres  sur  nos  actions  n'était  pas  seulement  commune  à  tous 


1  Plus  haut,  Chapitre  III,  p.  101. 


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504  INTRODUCTION.    CHAPITRE    X. 

ces  peuples  de  rAncien  Gontinenl^  mais  tous  étaient  arrivés  aux  thèmes  de 
nativité  el  tous  entretenaient  les  mêmes  opinions  chimériques  au  sujet  des 
conjonctions  planétaires. 

Dans  les  différentes  civilisations^  les  phases  se  sont  présentées  dans  le 
même  ordre/  avec  des  caractères,  des  détails  même  d'une  ressemblance 
étonnante.  Cest  à  ce  point  que  Thistoire  d\m  de  ces  développements  suffi- 
rait à  la  rigueur  pour  servir  d'histoire  à  tous.  Dans  l'évolution  intellectuelle 
il  n'y  a  partout,  au  fond,  qu'un  seul  et  même  type. 

Applications  des  sciences  dans  la  vie  matérielle.  —  Pour  confirmer 
encore  la  solidarité  manifeste  entre  les  divers  efforts  de  l'homme  dans  leurs 
directions  multiples,  on  peut  considérer  ce  que  la  vie  matérielle  a  dû,  pen- 
dant chaque  époque,  aux  applications  scientifiques.  Celles-ci  ont  dépendu 
partout  du  degré  d'avancement  de  la  science  à  laquelle  elles  étaient  emprun- 
tées, et  de  la  certitude  de  ses  résultats.  Les  branches  de  connaissances  le 
plus  anciennement  constituées  ont  fourni  non  seulement  les  premières  appli- 
cations, et  les  plus  nombreuses,  mais  aussi  celles  qui  touchent  le  plus  intime- 
ment à  la  marche  journalière  de  la  société. 

Au  point  de  vue  utilitaire,  on  n'a  jamais  rien  retiré  des  sciences  qui  en 
étaient  encore  à  l'âge  fabuleux.  C'est  à  partir  du  moment  où  une  branche 
de  connaissances  se  constitue  d'une  manière  positive  que  la  vie  pratique  lui 
emprunte  des  applications.  Les  mathématiques,  qui  ont  été  les  premières 
des  sciences  exactes,  ont  fourni  aux  peuples  primitifs  l'arpentage  et  le  levé 
des  plans.  Unies  à  la  mécanique,  elles  leur  ont  donné  les  premières  machines 
simples  et  les  éléments  de  l'architecture.  Mais  l'astronomie,  qui  est  à  la  fois 
une  application  des  mathématiques  el  une  science  objective,  et  qui  remonte 
aux  temps  préhistoriques,  a  eu  peut-être  la  part  la  plus  brillante  dans  les 
applications  d'ordre  général. 

Pour  s'en  rendre  compte,  il  faut  se  reporter  à  ces  temps  anciens  et 
se  représenter  le  rôle  important  que  cette  science  remplissait  alors  ^  Elle 
était  indispensable  dans  la  vie  journalière.  Elle  a  donné  d'abord  la  gnomo- 
nique,  avant  laquelle  tout  était  vague  pour  l'homme  dans  la  distribution  de 
ses  occupations.  Elle  a  servi  ensuite  à  établir  le  calendrier,  qui  a  permis 
de  régler  les  travaux  de  l'année  et  d'avoir  conscience  du  cours  du  temps. 
La  connaissance  de  l'heure  et  celle  de  la  date  annuelle,  qui  nous  sont  deve- 
nues tellement  familières  que  nous  n'en  apprécions  plus  la  valeur,  embrassent 


Plus  haut,  Chapitre  II,  p.  32. 


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l'astronomie    dans    L^HISTOIRE.  305 


pourtant  toute  notre  vie.  Puis^  à  mesure  que  la  société  a  progressé,  Tastro- 
nomie  a  fondé  la  géographie  de  précision  et  les  méthodes  célestes  de  Kart 
nautique.  Par  celte  dernière  application  elle  a  rendu  possibles  les  voyages 
de  long  cours,  sans  lesquels  il  n'y  aurait  pas  de  rapports  entre  les  parties 
éloignées  de  la  Terre,  ni  par  conséquent  entre  les  peuples  écartés.  Les 
premières  de  ces  applications  remontent  à  une  haute  antiquité  et  appar- 
tiennent aux  traits  fondamentaux  de  l'organisation  sociale. 

D'autres  applications  ont  été  dues  plus  tard  à  d'autres  sciences,  mais 
seulement  à  mesure  que  celles-ci  ont  fait  des  progrès  et  qu'elles  se  sont 
constituées.  La  mécanique,  en  se  développant,  nous  a  dotés  de  ces  métiers 
automatiques  qui  font  aujourd'hui  le  triomphe  de  nos  fabriques.  Ses  con- 
quêtes se  lient  à  celles  de  l'industrie.  Il  en  est  de  même  de  la  physique, 
qui  nous  a  donné  la  vapeur  ou,  suivant  le  mot  de  Boulton,  la  puissance  \ 
On  peut  y  ajouter  l'électricité.  A  la  chimie  nous  sommes  redevables  d'une 
foule  de  produits  dont  l'usage  journalier  contribue  grandement  à  la  supé- 
riorité de  notre  existence  matérielle,  mais  qui  pour  la  plupart  sont  tout 
modernes.  Les  sciences  géologiques,  qui  sont  venues  plus  tard  encore^  ont 
fourni  les  moyens  d'une  exploitation  plus  rationnelle  des  mines. 

Mais  quand  on  arrive  aux  sciences  anthropologiques  et  aux  sciences 
biologiques^  qui  toutes  sont  absolument  récentes  et  qui  sont  à  peine  entrées 
dans  la  période  inductive,  on  trouve  que  ces  sciences  ont  fourni  jusqu'ici 
à  la  vie  pratique  peu  d'applications,  d'une  importance  d'ailleurs  limitée. 
El  quant  aux  branches  d'études  dans  lesquelles  l'accord  n'est  pas  encore 
établi,  les  recherches  métaphysiques  par  exemple,  elles  n'ont  rien  apporté 
à  ce  contingent.  N'ayant  pas  d'objectif  reconnu  ni  saisissable^  que  pourraient- 
elles  tirer  du  monde  extérieur? 

Les  phénomènes  sont  gouvernés  par  des  lois.  —  Aussi  ces  sciences  spécu- 
latives sont-elles  jusqu'à  présent  restées  vaines.  Elles  n'ont  pas  même  con- 
couru à  dévoiler  ce  grand  fait,  qui  est  comme  le  dernier  mot  de  l'évolution 
scientifique  au  point  où  elle  est  arrivée^  que  les  phénomènes  peuvent  être 
calculés  d'après  des  lois  qui  les  régissent.  Plus  on  avance,  plus  on  voit  les 
théories  s'étendre,  embrasser  un  plus  grand  nombre  de  faits  et  laisser  fina- 
lement une  moindre  part  à  l'inconnu  et  à  l'arbitraire.  Lors  même  que  la  loi 
de  certains  phénomènes  est  encore  cachée,  on  peut  entrevoir  que  les  faits 


1  Boulton,  associé  de  Watt,  montrant  à  Boswell,  en  1776,  les  ateliers  de  Soho,  lui  dit  : 
«  I  seil  hère,  sir,  what  ail  the  world  desires  to  hâve  —  power.  »  (Boswell,  Life  of  Johnson, 
éd.  Routledge,  1857,  vol.  II,  p.  285.) 

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506  INTRODUCTION.    —    CHAPITRE    X. 

observés  dépendent  de  certaines  conditions  ou  plus  générales  ou  antérieures. 
Uhomme  de  science  de  notre  époque  ne  rencontre  plus  nulle  part  de  puis- 
sances occulles,  ni  de  forces  capricieuses  qui  s'intercalent,  pour  le  troubler, 
dans  un  enchainement  prévu.  Dans  quelque  ordre  d'études  qu'il  pénètre, 
l'idée  qui  lui  reste,  après  avoir  tout  examiné  sobrement,  est  que  les  phéno- 
mènes ne  sont  ni  fortuits  ni  indépendants,  mais  qu'ils  sont,  au  contraire, 
amenés  et  réglés  par  des  lois. 

'  D'où  viennent  ces  lois,  quelles  en  sont  l'essence  et  la  source,  nous  ne  le 
savons  pas  encore  pour  une  seule  d'entre  elles.  Qui  pourrait  dire,  par 
exemple,  en  quoi  consiste  l'affinité  chimique  ou  l'attraction  newtonienne? 
De  ce  côté,  la  connaissance  humaine  a  un  terme  dans  ce  XIX®  siècle.  Elle 
n'a  pas  pénétré  au  delà  de  l'expression  matérielle  des  lois  par  les  phéno- 
mènes. À  proprement  parler,  elle  ne  va  pas  au  delà  des  phénomènes.  Il 
serait  téméraire  de  dire  qu'elle  n'ira  jamais  plus  loin;  mais  il  faut  constater 
où  elle  s'arrête. 

Nous  ne  voyons  pas  aujourd'hui  au  delà  des  phénomènes.  —  Pour  elle, 
l'univers  est  un  spectacle  grandiose  d'évolution,  et  partout  celte  évolution 
s'accomplit  comme  si  les  faits  qui  se  déroulent  portaient  leurs  lois  en  eux- 
mêmes.  Nulle  part  la  science  n'a  encore  saisi  isolément  une  cause.  Nulle 
part  elle  n'a  pénétré  jusqu'à  Vaition  de  Platon.  Nous  sommes  arrêtés  aux 
effets,  mais  l'existence  propre  des  causes,  leur  enlité  distincte,  qu'il  serait 
d'ailleurs  prématuré  de  nier,  a  échappé  jusqu'ici  à  la  démonstration. 

Heraclite  disait  que  le  corps  humain  vit  et  agit  comme  s'il  avait  de  lui- 
même  toutes  les  facultés.  Dans  la  nature,  observait  Lucrèce,  tout  se  produit 
sans  que  l'on  aperçoive  aucune  intervention  du  dehors.  Au  milieu  d'une 
forêt  vierge,  le  gland  qui  tombe  à  terre  donne  naissance  à  un  rejeton; 
celui-ci  croît  avec  le  temps,  devient  un  arbre  et  finit  par  être  un  grand 
chêne,  d'où  tomberont  à  leur  tour  des  centaines  de  glands.  Ce  cycle  s'ac- 
complit indéfiniment  sans  que  nous  saisissions  autre  chose  que  le  gland  et 
le  chêne,  le  chêne  et  le  gland» 

Le  ver  à  soie  dépose  ses  œufs  puis  il  meurt,  sans  qu'une  génération  voie 
jamais  la  génération  qui  la  suit.  Cependant  les  œufs  éclosent  au  printemps. 
Des  chenilles  d'abord  toutes  petites  en  naissent.  Ces  chenilles  grandissent, 
se  mettent  à  filer  leur  coque,  s'y  renferment,  s'y  métamorphosent  et  sortent 
un  jour  en  bombix  ailés.  Ces  papillons  pondent  à  leur  tour,  pour  mourir 
après  avoir  assuré  la  perpétuité  de  leur  espèce.  Toute  cette  évolution  était 
renfermée  dans  l'œuf  en  puissance.  Cela  est  si  vrai  qu'à  chaque  instant  nous 
pouvions  annoncer  quelle  serait  la  phase  qui  suivrait  et  à  quel  moment  nous 


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l\sTRONOMIE    dans    l'histoire.  507 

la  verrions  se  produire.  Il  y  a  dans  ce  développement  la  même  suite^  la 
même  dépendance  entre  chacun  des  états  successifs  que  nous  trouvons  dans 
les  progrès  d'une  réaction  chimique. 

Qui  applique  l'impulsion  en  vertu  de  laquelle  les  rivières  coulent  suivant 
la  pente  de  leur  lit?  Quelle  main  sépare  dans  le  prisme  les  rayons  de 
lumière  et  teint  Taurore  et  le  crépuscule  de  leurs  brillantes  couleurs?  Qui 
pénètre  dans  les  entrailles  de  la  femme  pour  organiser  le  fruit  qu'elle  mettra 
au  jour  ? 

Tout  marche,  tout  se  produit,  tout  se  développe,  comme  par  l'effet  de 
virtualités  intrinsèques.  A  voir  les  choses  du  dehors,  et  comme  nous  les 
voyons  aujourd'hui  dans  la  science,  on  dirait  que  chaque  phénomène  ren- 
ferme en  lui-même  tout  ce  qu'il  faut  pour  le  réaliser.  «  La  matière,  s'écrie 
Jordano  Bruno,  n'est  pas  celte  simple  capacité  vide  que  les  philosophes  nous 
ont  représentée,  mais  la  mère  universelle  qui  produit  tout  comme  le  fruit 
de  son  propre  sein.  » 

Ce  qui  est  certain  c'est  que,  jusqu'à  ce  jour,  les  causes  ou  leurs  principes, 
pris  en  eux-mêmes,  ne  sont  pas  tombés  sous  notre  perception.  Mais  parce 
que  toute  évolution  s'accomplit  dans  le  monde  comme  une  déduction  prévue, 
sans  que  nous  réussissions  à  saisir  la  main  exécutrice  de  ce  développement, 
celui-ci  en  est-il  plus  facile  à  expliquer  et  moins  merveilleux?  L'existence 
des  corps,  le  mouvement,  la  vie,  l'obéissance  des  phénomènes  à  des  lois 
sont  des  sujets  d'étonnement  et  d'admiration  bien  autrement  grands  et 
frappants  que  toutes  les  fables  racontées  par  les  mythologues  anciens 
et  modernes  ^  «  La  nature,  disait  Galilée,  est  merveilleuse  dans  toutes 
ses  opérations  *.  » 

Évolution  de  l'astronomie.  —  L'astronomie,  pas  plus  que  les  autres 
sciences,  n'a  eu  le  privilège  de  découvrir  en  quoi  consistent  ces  causes 
immuables  et  générales,  ces  forces,  si  l'on  veut  les  appeler  ainsi,  dont  les 
mouvements  des  corps  célestes  sont  la  plus  grande  et  la  plus  positive  mani- 
festation. Nulle  part  cependant  les  phénomènes  ne  sont  plus  clairement  ni 
plus  intimement  rattachés  à  des  lois;  nulle  part  ces  lois  ne  sont  plus  simples, 
plus  constantes,  ni  plus  universelles  dans  leurs  applications.  Par  cette 
circonstance,  l'astronomie  est  peut-être  appelée  à  acquérir  la  première  une 
idée  des  principes  régulateurs  auxquels  les  phénomènes  sont  soumis.  Son 
ancienneté  comme  science  objective  ^  la  met  sur  le  premier  plan. 


<  Huxley,  dans  The  agnostic  annual,  année  1884.  —  2  NeUi,  Vita  di  Galilée,  1793,  t.  I, 
p.  31.  —  3  L'acoustique  est  aussi  ancienne,  mais  elle  n'est  plus  comptée  aujourd'hui 
comme  science  distincte  :  elle  rentre  dans  le  domaine  de  la  physique. 


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508  IMTBODUCTION.    CHAPITRE   X. 

Née  partout  dès  Tétai  sauvage  des  hommes^  contemporaine  de  Tâge  de  la 
pierre^  elle  a  parcouru  sa  carrière  côte  à  côte  de  la  civilisation.  Nous  Pavons 
vue  liée^  dans  ses  diverses  phases^  aux  conditions  mêmes  de  Tétat  social. 

Le  sauvage  chasseur  qui  poursuit  le  gibier  dans  les  solitudes  des  cam- 
pagnes et  le  pasteur  nomade  des  prairies  vierges  avaient  déjà  mis  au  ciel 
des  personnages.  L'agriculteur^  arrivé  au  régime  municipal  ou  des  cités^ 
avait  étendu  et  poétisé  ces  premières  créations.  Alors  s'était  fondé  un  système 
de  personnifications  astronomiques^  que  Ton  se  plaisait  à  décrire  et  à  embellir 
dans  tous  ses  détails.  Ces  conceptions  servaient  d'une  véritable  base  commune 
à  la  religion  et  à  la  science.  La  tradition  les  transmettait  de  génération  en 
génération^  et  plus  tard  l'écriture  vint  leur  donner  une  forme  plus  fixe^  mais 
moins  naïve  et  moins  frappante. 

Lorsqu'à  l'âge  du  bronze  les  groupes  de  population  s'étaient  fixement 
constitués  en  cités^  on  avait  déterminé  la  durée  approchée  de  la  lunaison. 
On  s'était  formé  une  première  idée  de  la  longueur  de  l'année  et  de  la  diffé- 
rence entre  les  hauteurs  solstitiales  du  Soleil.  Les  étoiles  déterminatrices  des 
Hindoux  et  des  Chinois  avaient  remplacé  les  personnages  mystérieux  de  la 
sphère  primitive.  Il  est  certain  que  l'astronomie  est  sortie  de  la  période  des 
fables  avant  l'histoire  naturelle^  avant  la  physique^  avant  la  géographie, 
avant  l'histoire.  Elle  avait  élevé  des  gnomons  à  la  Chine,  elle  observait  en 
Egypte  les  levers  héliaques  de  Sirius,  dans  un  temps  où  les  traditions  de 
l'Europe,  encore  à  demi-sauvage,  sont  impuissantes  à  remonter. 

À  mesure  que  les  hommes  fixés  au  sol  s'étaient  constitués  en  véritables 
nations,  ils  avaient  commencé  à  tenir  registre  des  éclipses  et  des  différents 
phénomènes  célestes.  On  possédait  en  Egypte  et  à  Babylone  de  longues 
séries  d'observations,  dont  on  n'a  pu  fixer  encore  l'époque  initiale.  La  Chine 
nous  en  a  donné  une  qui  date,  avec  toute  régularité,  du  VIII*  siècle  avant 
notre  ère,  et  qui  présente  ce  caractère  unique  de  se  poursuivre  jusqu'à  ce 
jour  sans  interruption.  La  civilisation  chinoise  est,  en  effet,  la  plus  ancienne 
civilisation  nationale  qui  subsiste  de  notre  temps,  et  la  seule  qui,  depuis 
l'origine  de  ces  observations,  n'a  pas  cessé  d'être  continue. 

En  même  temps  se  développaient  les  spéculations  et  les  systèmes.  Mais 
un  beau  jour  les  sphères  solides,  qui  enfermaient  la  Terre  comme  dans  une 
boîte,  sont  brisées.  L'espace  s'ouvre  ;  et  la  famille  d'astres  qui  compose  le 
système  planétaire  se  montre  dans  toute  la  liberté  de  ses  mouvements.  Notre 
globe,  passé  au  rang  de  modesie  planète,  cesse  d'être  une  exception  dans 
l'univers.  Le  groupe  même  dont  nous  faisons  partie  ne  demeure  pas  un  cas 
isolé.  Le  télescope  nous  montre  l'espace  qui  nous  entoure,  à  des  profondeurs 
qui  défient  l'imagination,  peuplé  de  mondes  et  de  systèmes  de  mondes 


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l'astronomie    dans    L^HISTOIRE.  509 

comparables  à  celui  que  nous  habitons.  Tous  ces  globes  exécutent  leurs 
révolutions  sous  Tempire  de  lois  simples  et  immuables^  avec  une  majes- 
tueuse grandeur.  Le  lemps  s'écoule^  les  siècles  se  passent  comme  d'insigni- 
fiantes durées^  et  ces  mouvements  se  poursuivent  d'après  les  mêmes  lois^ 
engendrant  de  semblables  effets.  Par  Taction  mutuelle  des  forces,  les  orbes 
s'allongent  ou  s'arrondissent,  les  vitesses  se  ralentissent  ou  s'accélèrent  dans 
des  limites  marquées;  mais  l'ordre  général  se  maintient,  au  delà  de  toute 
durée  qu'il  nous  est  possible  aujourd'hui  d'entrevoir.  Pendant  que  sur  la 
Terre  les  générations  disparaissent  comme  l'herbe  des  prairies,  que  les 
nations  elles-mêmes  s'éteignent  et  que  les  civilisations  se  renouvellent, 
les  corps  célestes  continuent  leur  marche  imposante  à  travers  les  années, 
les  siècles  et  les  âges  du  temps. 

Avenir  de  rastronomie.  —  Quand  on  compare  le  tableau  de  l'univers  tracé 
par  l'astronomie  moderne  aux  conceptions  qu'en  avait  le  sauvage,  on  ne  peut 
se  défendre  d'admirer  l'œuvre  de  nos  facultés  d'investigation.  Ce  qui  frappe 
peut-être  plus  encore,  c'est  que  cette  œuvre,  d'abord  si  lentement  et  si  péni- 
blement ébauchée,  est  presque  tout  entière,  au  moins  dans  ce  qu'elle  a  de 
précis,  le  résultat  des  efforts  des  trois  derniers  siècles.  C'est  Copernic  qui  est 
venu  allumer  pour  l'astronomie,  avec  un  éclat  si  vif  qu'il  a  commencé  par 
éblouir,  le  flambeau  prophétique  de  l'induction.  C'est  Kepler  qui  a  trouvé 
la  formule  des  mouvements  planétaires,  et  Newton  qui,  par  la  loi  de  la  gravi- 
talion,  a  donné  à  la  science  des  astres  un  caractère  de  grandeur  et  de  sim- 
plicité majestueuse  qui  jusqu'ici  n'a  pas  d'égal. 

En  présence  de  ces  résultats,  relativement  tout  modernes,  qui  pourrait 
douter  de  l'avenir?  Qui  croirait  que  le  champ  des  découvertes  est  épuisé,  au 
moment  où  l'on  en  retire  les  plus  grandes  richesses?  Les  commencements 
sont  encore  si  voisins,  les  âges  d'obscurité  ont  laissé  tant  de  vestiges  qu'on 
serait  plutôt  tenté  de  regarder  l'intelligence  humaine  comme  un  géant  qu'on 
a  vu  seulement  au  berceau.  Quel  homme  d'étude  douterait  qu'un  avenir  im- 
mense, un  monde  de  connaissances  dont  nous  ne  soupçonnons  ni  l'étendue 
ni  la  nature,  ne  soit  réservé  à  la  science  des  âges  futurs  ?  Si  grande  que 
soit,  aux  yeux  des  contemporains,  la  tâche  déjà  accomplie,  l'exemple  des 
développements  historiques  n'impose-t-il  pas  la  pensée  multum  adhuc  restât 
operis  ? 

L'astronomie,  ayant  pour  elle  l'ancienneté  dans  la  carrière,  a  en  quelque 
sorte  ouvert  la  voie  aux  sciences  objectives.  Elle  a  eu  le  temps  de  porter  plus 
loin  ses  développements  et  de  pousser  l'évolution  scientifique  plus  avant  que 
ses  sœurs  cadettes.  Nulle  autre  science  inductive  ne  peut  montrer,  en  effet,  une 


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310  IlfTRODUCTION.  CHAPITRE    X. 

carrière  plus  complète.  Nulle  autre  n'a  parcouru  plus  intégralement  toutes 
les  phases  de  rinvestigation^  jusqu'à  la  plus  élevée  que  Tintelligence  atteigne 
aujourd'hui.  Si  le  besoin  de  pénétrer  au  delà  des  lois  provoque  un  jour 
Téclosion  d'un  ressort  nouveau^  l'astronomie  ne  semble-t-elle  pas  appelée  la 
première  à  réaliser  ce  progrès?  Sa  position  est  celle  d'une  tête  de  colonne. 
Ses  explorations  ont  porté  au  loin  les  limites  de  leur  domaine.  Quel  autre 
champ  serait  donc  plus  apte  à  fournir^  durant  la  période  qui  va  suivre,  des 
résultats  plus  importants  que  ceux  du  passée  et  plus  grands  encore? 


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SOMMAIRE  DES  MATIÈRES  DE  L'INTRODUCTION. 


(  Les  chiffres  indiquent  les  pages.  ) 


La  bibliographie  d'une  science  fait  connaître  les  caractères  des  matériaux  que  cette  science 
emploie  aux  différentes  époques,  1.  —  La  succession  de  ces  caractères  est  le  résultat  d'une 
marche  générale,  1.  —  Nos  différentes  sciences  ne  sont  pas  contemporaines  entre  elles,  2.  — 
Le  nombre  des  sciences  va  en  augmentant,  2.  —  Cet  accroissement  est  le  fruit  et  l'expression 
de  l'évolution  intellectuelle,  2.  —  Nous  allons  considérer  l'Astronomie  comme  élément  et 
partie  de  tout  un  ensemble  d'évolution,  2. 


CHAPITRE  PREMIER. 

ORDRE  SUIVI   DANS   L'ÉVOLUTION   INTELLECTUELLE. 

L'ordre  du  développement  des  connaisances  humaines  a  ses  lois,  3. 

L'ArUhmétiqtie  la  plus  ancienne  des  scimceSy  3.  —  L'Arithmétique  est  chronologiquement 
la  première  des  sciences,  3.  —  Généralité  de  la  numération  décimale,  4.  —  Progrès  de 
l'Arithmétique  dans  l'antiquité,  4.  —  Notion  abstraite  de  nombre,  8. 

La  Gé4miétri€y  8.  —  Notion  de  figure,  8.  —  La  Géométrie  vient  immédiatement  après 
l'Arithmétique,  S.  —  Géométrie  des  Grecs,  8,  —  Grandeur  de  ces  travaux,  S. 

Caractère  des  Mathématiqties,  6.  —  Les  géomètres  prennent  leurs  sujets  en  eux-mêmes,  6. 

—  Ces  sujets  s'épuisent  rapidement,  6.  —  Les  Mathématiques  n'exigent  l'emploi  que  d'une 
seule  faculté,  la  déduction,  6.  —  Elles  sont  les  premières  sciences  constituées,  parce  qu'elles 
ne  mettent  en  œuvre  qu'une  seule  de  nos  facultés  d'investigation,  7. 

Les  Mathématiques  apj)liquées,  7.  —  Les  Mathématiques  appliquées  viennent  ensuite,  7. 

—  Quelles  sciences  forment  les  premières  branches  d'application  des  Mathématiques,  7. 

UAcoustiqu^e,  8.  —  L'Acoustique  des  anciens,  8. 

L'Astronomie  y  8.  —  La  constitution  de  l'Astronomie,  8. 

La  Mécanique,  8.  —  Naissance  de  la  Mécanique,  8. 

L'Optique,  9.  —  Naissance  de  l'Optique,  9. 

Les  sept  arts  libéraux,  9.  —  Les  Mathématiques  étaient  les  seules  sciences  exactes,  9.  — 
Le  quadrivium  et  le  trivium  des  Universités  de  la  renaissance,  10.  —  Terrain  borné  de  cet 
enseignement,  10. 

Les  systèmes  de  Philosophie, iO.  —  L'homme  prédisposé  de  bonne  heure  à  raisonner,  10. 

—  Analogie  entre  la  Philosophie  et  la  Géométrie,  H.  —  Les  données  de  la  Philosophie  sont 
idéales  comme  celles  de  la  Géométrie,  11.  —  Plusieurs  philosophies  et  plusieurs  géomé- 
tries,  11.— Une  Géométrie  dont  l'exactitude  s'étend  dans  l'objectif,  11.  —  La  Dialectique,  12. 


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312  SOMMAIUE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODUCTION. 

La  science  des  langues  et  celle  de  Vhistoire^  12.  —  La  Grammaire  et  la  Rhétorique,  13.  — 
La  Linguistique,  13.  —  Variabilité  des  langues  non  écrites,  13.  —  L'Histoire  commence 
partout  par  des  fables^  14. 

Caractère  primitif  de^  sciences  d^observation,  14.  —  Déception  des  témoignages,  14.  —  Les 
observations  ne  sont  d'abord  qu'accidentelles,  18.  —  On  conclut  alors  au  delà  des  faits,  13. 

—  Il  faut  que  les  observations  deviennent  intentionnelles,  13. 

Les  scietices  physico-chimiques,  13.  —  Les  sciences  physico-chimiques  de  l'antiquité,  13. 

—  Commencement  des  observations  positives,  13.  —  Un  dernier  travail  :  l'induction,  16.  — 
L'induction  en  Physique  et  en  Chimie,  16.  —  Ces  deux  sciences  sont  relativement 
modernes,  17.  —  Elles  ont  aujourd'hui  un  corps  de  principes  exacts,  17. 

Les  sciences  géographiques  et  géologiques^  17.  —  Les  sciences  géographiques,  17.  — 
Géographie  astronomique,  17.  —  Naissance  de  la  Géologie,  17.  —  La  Paléontologie,  18. 

Les  sciences  authropologiques,  19.  —  L'Ethnographie,  19.  —  La  Philologie,  19.  -— 
La  Sociologie,  19.  —  L'Histoire,  20.  —  L'Archéologie,  20.  —  L'Économie  politique,  20. 

—  La  morale  et  la  science  du  droit,  21. 

Les  sciences  biologiques,  21.  —  L'Histoire  naturelle  descriptive,  21.  —  La  Biologie,  22. 

—  La  Médecine,  22.  —  L'Histoire  de  ces  sciences  ne  tient  pas  de  place  dans  leur  enseigne- 
ment, 23. 

Les  sciences  métaphysiques  y  23.  —  Caractère  de  ces  sciences,  23.  —  Leur  domaine  n'est-il 
composé  que  de  songes  et  de  fictions?  23.  —  Dans  les  sciences,  il  est  téméraire  de  préjuger 
l'avenir,  24. 

Antériorité  des  Mathématiques  chez  les  divers  peuples,  24.  —  Le  même  ordre  de  succession 
des  sciences  se  retrouve  chez  tous  les  peuples,  24.  —  Sciences  des  Incas,  23.  —  Sciences 
des  indigènes  chiliens,  23.  —  Sciences  des  Aztèques,  23.  —  Sciences  des  Malais  et  des  Indo- 
Chinois,  26.  —  Sciences  des  Hindoux,  27.  —  Sciences  des  Chinois,  27.  —  Sciences  des 
Chaldéens,  28.  —  Sciences  des  anciens  Égyptiens,  29.  —  Sciences  des  Scandinaves,  29.  — 
L'ordre  de  développement  des  sciences  dépend  de  la  nature  des  conditions,  30. 

Les  trois  phases  de  l'Astronomie,  30.  —  L'Astronomie  reflète  les  différentes  phases  de  ce 
développement,  30.  —  Elle  commence  par  les  fables,  30.  —  Elle  passe  à  l'empirisme  et 
aux  déductions  prématurées,  30.  —  Elle  finit  par  devenir  une  science  inductive,  31. 


CHAPITRE  IL 

ÉPOQUE  FABULEUSE.   —  NAISSANCE  DE  l'aSTRONONIE. 

L'homme  primitif  est  forcé  d'être  son  propre  astronome,  32.  —  Aujourd'hui  l'Astronomie 
est  entre  les  mains  d'hommes  professionnels,  32.  —  A  l'origine  chacun  devait  être  son 
astronome,  32.  —  Intérêt  de  l'archéologie  de  l'Astronomie,  33. 

Les  périodes  diurnes  comptées  par  les  nuits,  34.  —  La  nuit  et  le  jour  assimilés  au  néant  et 
à  l'existence,  34.  —  On  comptait  les  périodes  diurnes  par  les  nuits,  34.  —  Images  de  la 
nuit  et  du  jour  chez  les  Scandinaves,  34.  —  Restes  de  l'usage  de  compter  par  les  nuits,  33. 

Heures  conjecturales,  33.  —  Heures  conjecturales,  33.  —  Manière  d'en  juger,  33.  — 
Division  du  nychthémère  par  les  noirs  d'Afrique  et  les  indigènes  du  Nouveau  Continent,  38. 


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SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODUGTION.  515 

—  Par  les  Islandais,  36.  —  Par  les  naturels  des  îles  de  la  Société,  36.  —  Par  les  plus 
anciens  peuples  classiques,  37.  —  Par  les  Romains,  37.  —  Par  les  peuples  polaires,  37. 

Cours  de  la  Lwie,  38.  —  Les  changements  de  la  Lune  sont  frappants,  38.  —  Clairs  de 
Lune,  38.  —  Feux  de  néoménie,  38.  —  Idée  des  Péruviens  que  la  Lune  meurt  chaque 
mois,  39.  —  Idée  de  querelle  et  de  lutte  entre  le  Soleil  et  la  Lune,  39.  —  Explications 
diverses,  39.  —  Aspects  successifs  de  la  Lune,  39.  —  Le  mois,  40. 

Ce  qu^an  voit  dans  la  Lune,  40.  —  Tous  les  peuples  voient  dans  la  Lune  des  objets 
familiers,  40.  —  Le  lièvre  ou  le  lapin  des  peuples  de  l'Orient  de  l'Asie,  40.  —  Le  lièvre  des 
Indiens  de  l'Amérique  du  Nord,  41.  —  Figure  humaine  dans  l'Amérique  méridionale  et 
rOcéanîe,  41.  —  Légendes  des  Scandinaves,  des  Esquimaux,  des  Khasias,  42.  —  Visions 
des  peuples  classiques  et  des  civilisés  modernes,  42.  —  Distribution  géographique  des 
grands  types  de  visions,  43.  —  Puissance  de  cette  illusion,  43. 

Cours  du  Soleil,  44.  —  Variation  de  longueur  des  ombres  méridiennes,  44.  —  Azimuth 
de  l'ombre  au  Soleil  levant  ou  couchant,  44.  —  Levers  et  couchers  héliaques,  44.  —  La 
période  solaire  à  peine  sensible  sous  les  tropiques,  4S.  —  Le  cours  du  Soleil  donnait 
l'idée  de  cycle  et  de  retour,  4S.  —  Première  détermination  de  la  période  du  Soleil  en 
Egypte  avant  le  —  XXXI^  siècle,  4S.  —  Détermination  analogue  par  les  anciens  peuples 
d'Asie,  45.  —  Par  les  peuples  indigènes  du  Nouveau  Continent,  46. 

Naissance  de  FAstrogtwsie,  46.  —  Confusion  apparente  des  étoiles,  46.  —  Leurs  configu- 
rations relatives  restent  constantes,  47.  —  Les  premiers  obser\ateurs  se  placent  sur  les 
monticules,  47.  —  La  nomenclature  des  étoiles  se  fait  partout  en  mettant  au  ciel  des  person- 
nages et  objets  divers,  47.  —  Il  y  a  des  associations  d'étoiles  qui  semblent  naturelles,  48. 

—  Le  partage  entier  du  ciel  visible  en  constellations  est  un  travail  de  longue  durée,  48. 

Astrognosies  primitives,  48.  —  Six  nations  seulement  ont  achevé  des  sphères  imagées,  48. 

—  Antiquité  des  essais  uranographiques  à  la  Chine,  49.  —  Dans  l'ancienne  Egypte,  49.  — 
En  Chaldée,  50.  —  Dans  l'Inde,  50.  —  Chez  les  Gaulois  et  les  Scandinaves,  51.  —  La 
voie  lactée  le  chemin  des  âmes,  51.  —  Coïncidences  des  figures  représentatives  chez  divers 
peuples,  51.  —  Les  Pléiades,  51.  —  L'Ourse,  52.  —  Le  V  du  Taureau,  53.  —  La  Polaire 
reconnue  par  les  Iroquois,  53.  —  Astrognosie  primitive  des  Esquimaux,  53.  —  Les  figures 
adoptées  reflètent  le  genre  de  vie  du  peuple,  53.  — Astrognosies  ébauchées  par  les  Aztèques 
et  par  les  Péruviens,  53.  —  Le  ciel  des  Patagoniens,  54.  —  Celui  des  Tahitiens,  54. 

Les  étoiles  comme  guides,  55.  —  Employées  par  les  peuples  primitifs,  55.  —  Les  naviga- 
teurs y  ont  recours,  55.  —  La  connaissance  du  ciel  importante  aux  Scandinaves  comme 
aux  Phéniciens,  55. 

Première  conception  du  firmament,  56.  —  On  croyait  les  astres  à  portée  de  la  voix,  56.  — 
Le  firmament  recouvrait  la  Terre  comme  un  couvercle,  56.  —  Chaque  peuple  se  croyait 
au  centre  de  la  Terre,  56.  —  Les  vents  d'Est  arrêtés  en  Espagne  par  le  firmament,  57. — 
Le  ciel  soutenu  par  une  colonne,  57.  —  Le  ciel  fluide  des  Iroquois,  57.  —  Le  Soleil 
attaché  à  une  corde,  57. 

Découverte  de  Vénus,  58.  —  La  découverte  des  planètes  dépend  de  l'attention  apportée 
à  l'uranographie,  58.  —  On  ne  reconnaît  d'abord  que  Vénus,  58.  —  L'étoile  du  matin 
est  identifiée  avec  l'étoile  du  soir  dès  sa  découverte  même,  58.  —  Vénus  seule  dans  Homère 
et  dans  Hésiode,  58.  —  Vénus  en  Egypte,  en  Mésopotamie,  en  Chine,  dans  l'Inde,  59.  — 
Vénus  était  la  seule  planète  qu'eussent  découverte  les  peuples  du  Nouveau  Monde,  59.  — 

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314  SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    L^INTRODUGTION. 

Elle  était  connue  des  Péruviens,  des  Aztèques,  des  Mayans,  des  Pawnîes,  des  Iroquois, 
des  Topinamboux,  S9. 

Terreur  pétulant  les  éclipses,  60.  —  Lorsque  le  Soleil  s'éclipse,  c'est  pour  témoigner  sa 
colère,  60.  —  L'éclipsé  de  Lune  plus  remarquable  que  l'éclipsé  partielle  de  Soleil,  60.  — 
Idée  des  Incas  sur  l'éclipsé  de  Lune,  60.  —  Leur  conduite  pendant  récKpse,  61.  — 
Coutume  suivie  aux  Antilles  et  par  les  Caraïbes,  61.  —  Chez  les  Hurons  et  les  Esqui- 
maux, 62.  —  Monstres  qui  dévorent  la  Lune,  62.  —  Le  dragon  lunivore  identifié  avec 
les  nœuds  de  la  Lune,  62.  —  Le  dragon  de  l'Apocalypse,  63.  —  Superstitions  dans  l'Indo- 
Chine  et  les  archipels  d'Australasie,  63.  —  Superstitions  à  la  Chine,  63.  —  Idées  des  anciens 
Grecs,  64.  —  Bruit  pendant  les  éclipses,  64.  —  Sonnerie  des  cloches,  63.  —  Ressemblance 
étonnante  des  superstitions  au  sujet  des  éclipses,  65. 

U Astronomie  naissante  contemporaine  de  V Animisme,  63.  —  Ressemblance  des  fables  sur 
un  même  horizon  social,  63.  —  L'Animisme,  66.  —  Les  dieux  sont  successivement  des 
fétiches,  les  puissances  atmosphériques,  les  astres,  66.  —  Conjuration,  sorcellerie,  divina- 
tion, 67.  —  État  psychologique  qui  correspond  à  l'Astronomie  naissante,  67.  —  État 
psychologique  des  nations  hyperboréennes,  67.  —  Des  Scandinaves,  68.  —  Des  noirs  de 
l'Afrique,  68.  —  Des  Gouanches  des  Canaries,  68.  —  Des  Indiens  de  l'Amérique,  69.  — 
Des  Aztèques  et  des  Incas,  69.  —  De  diverses  tribus  du  Nouveau  Monde,  70.  —  Des 
peuples  de  l'Australasie  et  de  l'Océanie,  70.  —  Des  anciens  peuples  de  l'Egypte,  de  la 
Perse,  de  l'Inde,  de  l'Arabie,  71.  —  De  l'antiquité  classique,  72.  —  Restes  de  l'époque  des 
dieux  météoriques,  72. 

État  social  au  temps  de  PAstronomie  immitive,  72.  —  A  la  naissance  de  l'Astronomie,  on 
subissait  les  phénomènes  sans  les  prévoir,  72.  —  C'était  l'époque  des  tribus  et  des  premiers 
arts  essentiels,  72.  —  Les  créations  de  l'esprit  n'embrassaient  pas  encore  les  astres,  73. 


CHAPITRE  III. 

ÉPOQUE  FABULEUSE  (SCITE).   —  l'ASTRONONIE  FAMILIÈRE. 

Lenteur  de^  progrès  de  rAstronomie  primitive,  74.  —  Immobilité  de  certaines  sociétés 
prouvée  par  l'exemple  de  l'Afrique  des  noirs,  74.  —  Le  secours  de  l'écriture  manquait,  78. 

—  Invention -du  phonétisme,  73.  —  Rareté  de  l'emploi  de  l'écriture  dans  l'antiquité,  73.  — 
La  première  Astronomie  s'applique  à  des  usages  familiers,  76.  ^ 

La  sphère  et  sa  rotation,  76.  —  Les  cercles  de  la  sphère,  76.  —  La  droite  et  la  gauche  du 
ciel,  76.  —  Passage  des  dodécatémories  par  l'horizon,  77.  —  Systèmes  de  paranatellons,  77. 

—  Levers  héliaques  et  acronyques,  77.  —  Les  Chinois  ont,  au  —  XXII*  siècle,  des  tables 
donnant  les  variations  annuelles  de  l'aspect  du  ciel,  78. 

Heures  métriques,  78.  —  L'horloge  céleste  a  deux  cadrans,  celui  du  jour  et  celui  de  la 
nuit,  78.  —  Heures  temporaires  (inégales)  et  heures  équinoxiales  (égales),  78.  —  Usage  des 
heures  temporaires  en  Chaldée,  en  Egypte,  78.  —  Veilles  temporaires  des  Chinois,  79.  -— 
Usage  universel  des  heures  temporaires  en  Grèce  et  à  Rome,  79.  —  Cet  usage  se  perpétue 
en  Europe  jusqu'au  XIV«  siècle,  79.  —  Heures  à  l'italienne,  79.  —  Adoption  toute  récente 
du  temps  moyen,  80.  —  Pourquoi  nos  heures  sont  duodécimales,  80.  —  Heures  des 
Aztèques  et  des  Mayans,  80. 


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30MMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    L^INTRODUCTION.  545 

Observation  de  Fheurepar  les  étoiles,  81.  —  Les  levers  des  étoiles  donnaient  des  instants 
fixes,  81.  —  C'était  le  procédé  employé  par  les  anciens  Égyptiens,  81.  —  Les  Chinois  se 
servaient  des  culminations,  81.  —  Les  Grecs  n'ignoraient  pas  ce  procédé,  81. 

Achèvement  de  la  découverte  des  grandes  planètes,  81.  —  La  découverte  complète  des 
grandes  planètes  se  lie  à  l'observation  pi  us  assidue  du  ciel  étoile,  81.  —  Connaissance  des 
planètes  dans  la  civilisation  gréco-latine,  81.  —  Les  planètes  chez  les  anciens  Égyptiens,  82. 

—  Les  planètes  des  Assyriens,  83.  —  Les  planètes  de  la  Perse  ancienne,  83.  —  Les  planètes 
des  Hindoux,  84.  —  Les  planètes  des  Chinois,  84.  —  Découverte  d'une  partie  seulement 
des  planètes  par  les  Draviriens  de  l'Inde  et  les  Tahitiens,  88. 

Institution  du  caletidrier,  85.  —  Le  calendrier  a  pour  bases  le  mois  et  l'année,  85.  — 
L'institution  (Viui  calemii'i(.^r  exige  un  tcruiin  «lévduijpement  rJe  rAfetrunuinii^  8,j.  -^ 
Usage  vague  du  mois  et  de  l'année  chez  les  Indiens  d'Amérique,  86»  —  Diflicullé  de  la 
mesure  du  temps  dans  les  régions  polaires^  86.  —  Deux  étalons,  d'où  trois  calendriers  : 
lunaire,  solaire  et  1  uni -solaire,  87, 

Calefidriei'fi  lunaires,  87.  —  Leur  principe,  87,  —  Calendrier  arabe,  87.  —  Calendrier  degi 
Péruviens,  87.  —  Le  calendrier  lunaire  est  celui  des  pasteurs  plutôt  que  des  agricuUeurSj88* 

Calendriers^  mlaires,  88.  —  Régularité  des  phénomènes  annuels  en  Egypte,  88,  —  Leur 
constance  jusqu'à  ce  jour,  88,  —  Antiquité  du  calendrier  égyptien,  89,  —  Substitution  de 
l'année  fixe  à  Tannée  vague,  89.  —  Période  du  phénix,  89.  —  Déplacement  du  lever 
héliaque  de  Sirius  par  Teffet  de  la  préccssion,  90.  —  Le  labyrinthe,  90-  —  Calendrier  des 
Accadiens,  90,  —  Calendrier  des  Perses,  91,  —  Calendrier  des  Ailèques,  91,  —  La  roue 
chronologique  mexicaine»  92»  —  Calendrier  mayan,  93,  —  Choix  des  noms  des  mois 
suivant  les  occupations  des  peuplades,  93.  —  Calendrier  des  Romains,  94.  —  Kéformc 
grégorienne,  94, 

Calendriers  luni-sdaires,  95,  —  Intercalatlon  par  mois  entiers,  98.  —  Octaéléride 
assyrienne,  95,  —  Cycle  de  Méton  corrigé  par  Callippe,  96.  —  Calendrier  de  la  Grèce 
ancienne,  96,  —  Les  khoufj-ki  chinois  ou  système  de  deux  t^helles  à  divisions  égales^  96, 

—  Réforme  malheureuse  de  ce  système  par  les  missionnaires,  97,  —  Le  cycle  de  19  ans  en 
Chine,  97.  —  Cycles  de  60  jours  et  de  60  ans»  97,  —  Le  palais  de  la  lumière,  98.  — 
Calendrier  des  Védas,  98.  —  Calendrier  hindou  moderne»  99.  —  Calendrier  des 
Huyzcas,  99. 

Les  fêtes  séculaires,  100.  —  «  Ludi  sîecularcs  »  de  Rome,  100,  —  La  fc^te  du  siècle  chex 
les  Aztèques,  100.  —  Détails  de  la  iète,  100,  —  Anxiété  de  toute  la  population,  101,  — 
Ressemblance  avec  la  fête  d'Isis  en  Egypte,  101. 

Les  pyramides,  101.  —  Autels  élevés  aux  asli'es,  101.  —  Pyramides  à  gradins,  102,  — 
Époque  des  grandes  pyramides  d'Egypte,  102.  —  Destination  de  œs  pyramides,  10!2,  — 
Pyramides  ou  tours  de  la  Mésopotamie,  103.  —  La  Tour  des  Esprits  h  la  Chine,  104,  — 
Pyramides  à  gradins  du  Nouveau  Monde,  104.  —  Les  pyramides  étaient  le  signe  du 
mouvement  astronomique  religieux,  104. 

CHAPITRE  IV. 

ÉPOQUE  FABULEUSE  (SUITE).    —   LE  CIEL   AlflMÊ. 

Personnification  des  astres,  105.  —  Une  intelligence  dans  les  astres,  105.  —  Leur  divini- 
sation, 106. 


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316  SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODCCTIOR. 

IjC  Soleil  atUmé,  106.  —  Changement  de  route  du  Soleil  au  solstice,  106.  —  Sa  cause,  106. 

—  Le  Soleil  se  couche  dans  la  mer,  107.  —  Il  passe  sous  la  Terre,  107.  —  Il  se  retire  dans 
une  cave,  108.  —  Les  astres  ont  le  libre  arbitre,  108.  —  Étoile  qui  guide  Timoléon,  108.  — 
Il  est  arrivé  au  Soleil  de  s*attarder  pendant  la  nuit,  108.  —  Il  lui  est  arrivé  de  s'arrêter,  108. 

—  Il  s'est  encore  arrêté  au  XVI«  siècle,  109.  —  Des  éclipses  se  produisaient  à  sa 
volonté,  109. 

L*Astrolâtrie,  109.  —  Généralité  d'une  phase  théocratique,  109.  —  L'Astrolàtrie  ne  se 
montre  en  plein  qu'après  la  découverte  des  planètes,  109. 

Le  culte  des  astres  chez  les  Sémites,  110.  —  Panthéisme  sidérique  de  la  Chaldée.  110.  — 
Culte  des  astres  chez  lesSabéens,  110.  —  Chez  les  Phéniciens,  111.  —  Chez  les  Hébreux,  111. 

—  Le  Soleil  divinisé  sous  ses  divers  aspects,  111. 

Le  culte  des  astres  en  Egypte,  111.  —  Différentes  personnifications  du  Soleil,  112.  — 
Révélation  du  Soleil  à  l'âme  des  morts,  112.  —  Culte  des  Africains,  112. 

Le  culte  des  astres  dans  Vlnde,  113.  —  Ses  débuts  chez  les  Aryens,  113.  —  Développement 
du  brahmanisme,  113.  —  Le  Soleil  adoré  sous  diverses  formes,  113.  —  Révélation  par  la 
lumière,  114.  —  Le  temple  de  l'Orissa,  114.  —  Culte  de  Vichnou,  114.  —  Le  culte  des 
astres  dans  l'Australasie,  114. 

Le  culte  des  astres  chez  les  Mongoliques,  114.  —  A  la  Chine  c'est  plutôt  une  admiration 
qu'un  culte,  118.  -—  Au  Japon  l'Astrolâtrie  n'était  pas  complète,  115.  —  Adoration  du 
Soleil  par  les  anciens  Touraniens  et  les  Hioung-nou,  115.  —  Les  Parthes  et  les  Persans 
modernes  saluent  le  Soleil,  115. 

Le  culte  des  astres  en  Europe^  115.  —  Dans  l'antiquité  classique,  115.  —  Chez  les  Slaves 
et  en  Norwége,  116.  —  Chez  les  Saxons,  116. 

Le  culte  des  astres  dans  le  Nouveau  Monde  et  en  Océanié,  117.  —  Fêtes  du  Soleil  chez  les 
Incas,  117.  —  Culte  du  Soleil  chez  les  Aztèques,  117.  —  Chez  les  Apalaclies,  117.  —  Chez 
les  Hurons  et  les  Iroquois,  117.  —  L'Astrolâtrie  s'arrêtait  en  Amérique  au  culte  du  Soleil 
et  de  la  Lune,  118.  —  Les  Tahitiens  n'adoraient  que  le  Soleil,  118.  —  Corrélation  entre  le 
développement  du  culte  des  astres  et  les  progrès  de  l'Astronomie,  118. 

Le  feu  sacré,  118.  —  Le  feu  sacré  un  fragment  du  Soleil,  118.  —  Le  feu  sacré  dans  le 
monde  ancien,  118.  —  Feu  perpétuel  des  Juifs,  119.  —  Culte  de  Vesta,  119.  —  Pyrèthes,  119. 

—  Feu  perpétuel  des  Scandinaves,  119.  —  Dans  l'Inde  et  au  Japon,  119.  —  Chez  les 
Natchez,  120.  —  Chez  les  Incas,  120.  —  Chez  les  Mexicains,  120.  —  Comment  on  allume 
le  nouveau  feu,  120.  —  Le  cierge  pascal,  120.  —  A  une  certaine  époque  l'Astrolâtrie  fait 
le  fond  de  la  religion  de  tous  les  peuples,  121. 

Le  culte  des  aérolithes,  121.  —  Ce  culte  a  peut-être  été  l'origine  de  celui  des  pierres,  121. 

—  Aérolithes  dans  les  temples  anciens,  122.  —  Dans  les  églises  de  l'Europe  moderne,  122. 

Les  étoiles  filantes,  122.  —  Ces  apparitions  fugitives  parlent  à  l'imagination,  122.  — 
Croyance  des  Arabes,  123.  —  Croyances  de  différentes  tribus  indiennes,  123. 

Les  sphères  imagées,  123.  —  Elles  sont  différentes  chez  les  divers  peuples,  123.  — 
L'achèvement  d'une  pareille  sphère  exige  plusieurs  siècles,  123.  —  Sphère  des  Chal- 
déens,  124.  —  Des  anciens  Égyptiens,  125.  —  Les  livres  d'Hermès,  125.  —  Sphère  des 
Hindoux,  126.  —  Caractère  des  sphères  de  l'Orient,  126.  —  Sphère  des  Chinois,  126.  — 
Les  navigateurs  chinois  n'avaient  pas  formé  d'astérismes  dans  le  ciel  austral,  127.  — 


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SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODUCTION.  517 

Sphères  des  anciens  Arabes  et  des  Arabes  classiques,  127.  —  Les  peuples  de  rAmériquèet 
de  rOcéanie  n'avaient  de  sphères  qu'en  ébauche,  128. 

Les  mythes  astronomiques  y  128.  —  Les  figures  de  la  sphère  étaient-elles  l'expression  de 
mythes  ou  de  légendes?  128.  —  Comment  ont  été  formées  les  constellations  ajoutées  par  les 
modernes,  128.  —  Dernières  constellations  placées  au  ciel  par  les  anciens,  128.  —  Constel- 
lations qui  ont  changé  d'emblèmes,  129.  —  Romans  arabes  dont  les  astres  sont  les 
héros,  129.  —  Naissance  et  mort  des  personnages  célestes,  130.  —  Les  images  du  ciel 
austral,  130.  —  La  sphère  des  personnages  n'est  presque  en  tout  qu'une  nomenclature,  130. 

Le  zodiaque  solaire,  130.  —  Origine  accadienne  des  dodécatémories,  130.  —  A  leur 
introduction  en  Grèce  le  zodiaque  avait  déjà  des  constellations,  131.  —  Époque  de  cette 
introduction,  131.  —  Symbolisme  du  zodiaque,  132.  —  Altération  des  dodécatémories  par 
les  peuples  qui  les  reçoivent,  132.  —  Les  signes  égyptiens,  133.  —  Époques  des  zodiaques 
des  temples  égyptiens,  133.  —  Les  décans,  134.  —  Introduction  du  zodiaque  en  Perse,  134. 

—  Dans  l'Inde,  13S.  —  A  la  Chine,  13S.  —  Zodiaque  mongol,  thibétain  et  japonais,  136. 

—  Coïncidence  de  certains  symboles  zodiacaux  des  Aztèques  avec  ceux  des  Asiatiques,  136. 

—  Était-ce  le  résultat  d'une  communication?  136. 

Sphères  gravées  et  planisphères  antiques,  137.  —  La  date  des  sphères  se  retrouve  par  la 
position  des  équinoxes,  137.  —  Les  sphères  du  musée  Farnèse  et  d'Arolsen,  138.  —  Le 
planisphère  du  Vatican,  138. 

Le  zodiaque  lunaire,  138.  —  C'était  un  jalonnage  du  ciel  pour  observer  les  mouvements 
de  la  Lune,  138.  —  Nakshalras  de  l'Inde,  139.  —  Ce  qu'ils  sont  pour  les  Hindoux 
modernes,  140.  —  Effets  de  la  précession  sur  les  mansions  de  la  Lune,  140.  —  Coordonnées 
des  déterminatrices,  140.  —  Zodiaque  lunaire  des  Chinois,  141.  —  Disparition  de  la 
division  tse,  142.  —  Les  stations  lunaires  des  Arabes  et  des  Persans,  142. 

Communicatiofts  antéhistoriques  entre  lés  peuples,  143.  —  On  se  figure  les  civilisations 
antiques  comme  des  foyers  isolés,  143.  —  Anciennes  communications  de  la  Chine  avec 
l'Occident,  144.  —  Ses  communications  avec  l'empire  des  califes,  144.  —  Voyages  des 
Phéniciens,  145.  —  Il  n'y  a  aucune  invraisemblance  au  transport  de  certaines  connaissances 
dans  l'antiquité,  145. 

CHAPITRE  V. 

ÉPOQUE  EMPIRIQUE.   —   LES   PREMIÈRES  OBSERVATIONS. 

L'observation  entre  dans  une  phase  active,  146.  —  L'observation  devient  intention- 
nelle, 146.  —  Anciennes  époques  hypothétiques  des  mouvements  célestes,  146. 

Observation  des  solstices,  147.  —  Se  faisait  très  anciennement  à  la  Chine,  147.  —  Le  puits 
de  Syène,  147.  —  Solstice  de  Méton  et  Euctemon,  148.  —  Principe  suivi  au  Pérou  pour 
cette  observation,  148.  —  Les  tours  de  Cusco,  149. 

Observation  des  passages  du  Soleil  par  le  zénii,  150.  —  Au  Pérou,  150.  —  Au  Mexique,  150. 

Observation  des  éclipses,  151.  —  Anciennement  à  la  Chine,  151.  —  A  Babylone  et  à 
Ninive,  151.  —  Dans  l'Egypte  ancienne,  152.  —  Difficulté  dans  le  compte  des  années,  152. 

—  Les  listes  d'éponymes,  152.  —  Erreurs  que  les  anciens  observateurs  commettaient  sur 
l'heure,  153.  —  Éclipse  du  Mahabharata,  153.  —  Éclipses  historiques  classiques,  153. 

Services  astronomiques  officiels,  154.  —  En  Egypte  l'astronomie  était  entre  les  mains  des 


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518  SOMMAinE    DES    MATIÈUES   DE   L*INTRODUGTION. 

prêtres,  154.  —  Tablettes  astronomiques  de  Ninive,  154.  —  Rapports  astronomiques 
retrouvés  sur  ces  tablettes,  154.  —  Décadence  de  l'Astronomie  à  Babylone,  155.  —  Organi- 
sation du  service  astronomique  en  Chine,  155.  —  La  cour  astronomique,  156.  —  Obser- 
vation en  Chine  des  comètes,  des  taches  du  Soleil,  des  étoiles  temporaires,  156.  —  Obser- 
vations de  Mercure,  157.  —  Annales  astronomiques  des  Étrusques,  157.  —  Quelques 
observations  conservées  par  les  Incaa^  157.  —  Par  les  Aztèques,.  157. 

Rédaction  des  almanachs,  158.  —  Les  a  livres  de  Tannée,  »  158.  —  Tablettes  égyp- 
tiennes contenant  le  cours  des  planètes,  158.  —  Almanachs  des  Hindoux,  des  Chingalais, 
des  Turcs,  158.  —  Almanachs  officiels  de  la  Chine,  159.  —  Roue  chronologique  des 
Aztèques,  160.  —  Bâtons  runiques  des  Scandinaves,  160. 

Sciothérique,  160.  —  Les  Madécasses  mesurent  l'ombre  de  l'homme  en  longueurs  du 
pied,  160.  —  On  se  sert  d'abord  des  longueurs  des  ombres,  161.  —  Le  polos  ou  horolo- 
gium,  161.  —  Pierre  à  style  de  Mexico,  161.  —  Gnomon  à  pointe  et  à  trou,  161.  —  Cadran 
solaire  chinois,  162.  —  Cadran  équinoxial  égyptien,  162.  —  Scaphé  de  Bérose,  162.  — 
Cadrans  concaves  des  collections  archéologiques,  162.  —  Cadran  conique,  162.  — 
L'arachné,  163.  —  Progrès  de  la  gnomonique  à  la  suite  de  l'étude  des  coniques,  163^  — 
Cadran  analemmatique  d'Hipparque,  163.  —  La  gnomonique  savante  demeure  inconnue  à 
l'extrême  Orient  et  à  l'Amérique,  164.  —  Époque  de  l'introduction  des  gnomons  et  des 
cadrans  solaires  en  Grèce,  164.  —  A  Rome,  165.  —  On  criait  les  longueurs  de  l'ombre,  165. 

—  L'obélisque  d'Auguste,  165.  —  Importance  de  la  sciothérique  durant  l'époque  munici- 
pale des  sociétés,  165. 

Tracé  de  la  méridienne,  165.  —  Les  pyramides  d'Egypte  sont  orientées,  165.  —  Instrument 
égyptien  pour  déterminer  l'azimuth  du  Soleil,  .165.  —  Méthodes  chinoises  pour  tracer  la 
méridienne,  166.  —  Proclus  emploie  les  ombres  égales,  166.  —  Hyginus  se  sert  de  trois 
longueurs  d'ombres  d'un  même  côté  du  méridien,  166.  —  Méthode  d'Ulug-Beigh,  167.  — 
Les  pyramides  du  Mexique  sont  orientées,  167. 

Les  clepsydres,  167.  —  L'existence  d'un  instrument  propre  à  mesurer  le  temps  donne 
une  idée  plus  nette  de  la  continuité  et  du  progrès  de  la  durée,  167.  —  Exemple  du  peuple 
de  Ceylan,  167.  —  Clepsydres  des  Chinois  et  des  Hindoux,  168.  —  Clepsydres  à  trou,  168. 

—  Cet  instrument  encore  en  usage  en  Asie,  168.  —  Clepsydres  en  Chaldée  et  en  Egypte,  168. 

—  Clepsydres  des  Grecs,  169.  —  Des  Romains,  169.  —  Des  Arabes,  169. 

Observations  astronomiques  proprement  dites,  170.  —  Les  Chinois  font  le  point  des  astres 
sur  une  sphère  qui  suit  automatiquement  le  mouvement  du  ciel,  170.  —  Mesure  de  la 
déclinaison  en  visant  par  un  tube,  170.  —  L'écliptique  divisée  en  parties  égales  à  l'aide  de 
la  clepsydre,  171.  —  L'heure  par  l'arrivée  de  deux  étoiles  au  même  vertical,  171.  —  Par  la 
hauteur  d'un  astre,  171. 

Instruments  à  mesurer  les  angles,  171.  —  Division  de  la  circonférence  chez  divers 
peuples,  171.  —  Armilles  équinoxiales,  172.  —  Astrolabe,  172.  —  Cercle  mural,  172.  — 
Dioptre,  173.  —  Règles  parallactiques,  173.  —  Cercle,  sphère  pleine,  gnomon  des 
Chinois,  173.  —  Stèle  avec  son  aire,  174.  —  Le  niveau  et  le  fil-à-plomb,  174.  —  Règle 
d'Hipparque  pour  les  diamètres  apparents,  174.  —  Observation  du  Soleil,  175. 

Alexandrie,  son  observatoire  et  ses  bibliothèques,  175.  —  La  supériorité  de  la  science 
grecque  se  montre,  175.  —  Bibliothèques  chaldéennes,  175.  —  Bibliothèques  d'Alex- 
andrie, 176.  —  Observatoire  d'Alexandrie,  177.  —  Réaction  obscurantiste,  177.  —  Hypatia 
massacrée,  177.  —  L'étincelle  saci'ée  passe  aux  Arabes,  177. 


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SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    L*INTRODUCTION.  St9 

CHAPITRE  VI. 

ÉPOQUE  EMPIRIQUE  (SUITE).   —  LES   PREMIÈRES  DÉDUCTIONS. 

L'Astronomie  grecque  est  le  point  de  dét)arl  de  notre  Astronomie  moderne;  ilS.  —  Chaque 
nation  de  Tantiquitë  devait  tout  reprendre  depuis  la  base,  178.  —  La  science  moderne  est  la 
continuation  de  la  science  grecque,  179. 

Explication  des  phases  de  la  Lune,  179.  —  Cette  explication  est  fondée  sur  la  géomé- 
trie, 179.  —  Visibilité  de  la  Lune  nouvelle,  179. 

Le  disque  lunaire^  180.  —  Les  Grecs  distinguaient  trois  taches  principales  dans  la 
Lune,  180.  —  Nature  de  ces  taches,  180.  —  Lumière  cendrée,  181. 

Périodicité  des  éclipses,  181.  —  La  Lune  quitte  le  ciel  dans  les  éclipses,  181.  —  Connais- 
sances inégales  des  peuples  touchant  les  éclipses,  181.  —  Difficulté  de  découvrir  la  période 
de  18  ans,  182.  —  Cette  période  à  la  Chine,  182.  —  En  Grèce,  183.  —  Cycles  éclîptiques 
des  Assyriens,  183. 

Explication  des  éclipses,  183.  —  Difficultés  de  cette  explication,  184.  —  Les  Grecs 
n'arrivent  qu'avec  peine  à  annoncer  les  éclipses,  184.  —  Il  en  était  de  même  des 
Romains,  184.  —  Influence  des  parallaxes,  18S.  —  Éclipses  horizontales,  185.  —  Lumière 
qui  pénètre  dans  le  cône  d'ombre  de  la  Terre,  185.  —  Nombres  relatifs  d'éclipsés  de  Lune 
et  d'éclipsés  de  Soleil,  185.  —  La  couronne  solaire,  186. 

Les  sphères  homocentriques,  186.  —  Les  révolutions  des  astres  donnent  l'idée  de  sphères 
mobiles,  186.  —  Ces  sphères  s'emboitent  les  unes  dans  les  autres,  dans  l'ordre  des 
distances  des  planètes,  qui  est  celui  de  leurs  vitesses  apparentes,  186.  —  Ce  que  les  Grecs 
appelaient  mouvement  en  avant  et  mouvement  en  arrière,  187,  —  Les  27  sphères 
d'Eudoxe,  187.  —  Les  34  sphères  de  Callippe,  188.  —  Les  55  sphères  d'Aristote,  188.  — 
Les  sphères  ne  rendaient  pas  compte  des  variations  des  distances,  188. 

Harmonie  des  sphères,  188.  —  Conception  de  Pythagore,  188.  —  Concordance  des  sons 
avec  ceux  des  cordes  de  la  lyre,  189.  —  Où  commençait  l'octave  de  l'harmonie  céleste,  189. 
—  L'harmonie  des  sphères  chez  les  Chinois,  les  Hindoux  et  les  Hébreux,  190.  —  Conser- 
vation de  cette  croyance  en  Europe,  190. 

Les  vitesses  des  astres  ne  sont  pas  uniformes,  190.  —  Inégalités  des  quatre  saisons 
astronomiques,  191.  —  Inclinaison,  mouvement  du  périgée  et  mouvement  du  nœud  de 
l'orbite  lunaire,  191.  —  Inclinaison  attribuée  à  l'orbite  du  Soleil,  192.  —  Les  Chinois  en 
sont  restés  longtemps  aux  vitesses  moyennes,  192.  —  Leurs  neuf  routes  de  la  Lune,  192.  — 
Leur  attardement  à  calculer  les  stations  et  les  rétrogradations  des  planètes,  193.  —  Tables 
astronomiques  des  Hindoux,  193.  —  Leur  date,  193.  —  Leur  adoption  par  les  peuples 
voisins  de  l'Inde,  193. 

Lex  planétaires  des  anciens,  194.  —  Le  planétaire  automatique  d'Archimède,  194.  — 
Ceux  de  Posidonius  et  du  Talmud,  194. 

Les  excentriques  et  les  épicycles,  194. —  Principe  de  l'excentrique,  194. —  Cette  construction, 
si  elle  satisfait  aux  directions,  ne  représente  pas  convenablement  les  dislances,  195.  —  Idée 
de  l'épicycle,  195.  —  Hipparque  détermine  l'apogée  et  l'excentricité  du  Soleil,  196. 

Théorie  de  la  Lune,  196.  —  Théorie  de  la  Lune  de  Ptolémée,  196.  —  Comment  il  tient 
compte  de  l'oscillation  du  périgée,  196.  —  Comment  il  représente  l'évection,  197.  —Écarts 


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520  SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    t'iNTRODVGTIOIf. 

entre  cette  théorie  et  les  observations,  197.  —  Aboul  Wëfa  a-t-il  connu  la  variation?  198.  — 
L'ancienne  théorie  de  Ptolémée  se  conoplique,  198.  —  Elle  est  absolument  fausse  en  ce  qui 
concerne  les  distances,  198.  —  Copernic  et  T.  Brahé  essaient  en  vain  d'y  remédier,  Kepler 
y  renonce,  198.  —  L'idée  s'était  enracinée  que  cette  construction  représentait  l'état  réel 
des  choses,  1 99. 

Théorie  des  planètes,  199.  —  Traitée  d'une  manière  analogue,  199.  —  Les  stations  et  les 
rétrogradations  ont  quelque  chose  de  choquant,  199.  —  École  à  Alexandrie  où  l'on  enseigne 
à  calculer  les  positions  des  planètes  et  à  prédire  les  éclipses,  200.  —  Mouvement  des 
apsides,  300.  —  Inégalité  de  la  latitude  lunaire,  200.  —  Théorie  spirale  d'Alpétrage,  201. 

Les  systèmes  astronomiques  des  Chinois  et  des  Hindoux^  201.  —  Méthode  empirique  des 
Chinois,  201.  —  Méthode  du  Sourya-siddhânta  de  l'Inde,  202.  —  Progrès  des  Hindoux  dans 
la  trigonométrie,  203.  —  Date  du  Sourya,  203.  —  Influence  dans  l'Inde  de  l'astronomie 
grecque,  204.  —  Où  se  sont  arrêtés  les  Hindoux,  204. 

Les  distances  et  les  grandeurs  des  astres,  204.  —  Les  distances  du  Soleil  et  de  la  Lune 
à  la  Terre  varient  peu,  204.  —  Essai  d'Aristarque  de  déterminer  le  rapport  de  ces  dis- 
tances, 208. —  Éloignement  prodigieux  du  Soleil,  208.  —  Hipparque  mesure  la  distance  de 
la  Lune,  205.  —  Ptolémée  cherche  directement  la  parallaxe  lunaire,  206.  —  Il  ne  réussit 
pas  pour  celle  du  Soleil,  206.  —  Mesure  des  diamètres  apparents,  207.  —  Dimensions 
absolues  de  la  Lune,  207.  —  Conjectures  sur  celles  du  Soleil,  207.  —  Anaxagaras  accusé 
d'impiété,  208.  —  Les  comètes,  208. 

Pluralité  des  mondes,  208.  —  Admise  dans  l'antiquité,  "208.  —  La  Lune  habitée,  209.  — 
D'où  venaient  les  aérolithes?  209. 

La  précession  et  les  grandes  périodes,  209.  —  Déplacement  du  pôle  et  changement  des 
polaires,  210.  —  Découverte  de  la  précession  par  Hipparque,  210.  —  La  précession  n'est 
pas  admise  par  tous,  211. —  Des  astrologues  grecs  la  transforment  en  une  oscillation  des 
équinoxes,  211. —  Cette  notion  dans  l'Inde  et  chez  les  Arabes,  211.  —  Découverte  de  la  pré- 
cession à  la  Chine,  212.  —  Période  de  la  précession  en  Assyrie  et  en  Egypte,  212.  — 
L'apokatastasis  ou  restitution,  212.  —  La  grande  année  planétaire,  213.  —  Les  époques 
cosmologiques,  213.  —  Idées  sur  la  vie  du  monde,  213.  —  Permanence  et  stabilité  des 
choses  célestes,  214. 

CHAPITRE  VIL 

ÉPOQUE  EMPIRIQUE  (SUITE).   —   FRAGILITÉ   DES  SYSTÈMES. 

Origine  de  V Astrologie,  215.  —  La  régularité  géométrique  des  mouvements  des  astres 
enlève  à  ceux-ci  le  caractère  de  personnalité,  215.  —  Leur  puissance  n'est  plus  qu'une  puis- 
sance physique,  215.  —  L'astrologue  est  un  savant,  216.  —  L'astrologie  naturelle,  216.  — 
L'astrologie  judiciaire,  216.  —  Les  configurations  des  planètes  règlent  nos  destinées,  217. 
—  Influence  des  astres  sur  la  santé,  217.  —  Explication  de  Firmicus,  217.  —  L'astrologie 
était  une  divination  savante,  218.  —  La  divination  est  une  foi,  non  une  science,  219.  — 
L'astrologie  fut  une  déduction  savante  sur  une  base  illusoire,  219. 

.  La  semaine  planétaire,  219.  —  La  semaine  a  une  origine  planétaire,  219.  —  La  division 
vague  de  la  lunaison  par  les  Incas  n'était  pas  une  semaine,  219.  —  Les  sept  jours  des 


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SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODUCTION.  521 

Accadiens  n'étaient  pas  un  élément  de  mesure  du  temps,  219.  —  L'hebdomas  des  Juifs,  220. 

—  Origine  de  la  semaine,  220.  —  La  semaine  n'est  pas  très  ancienne  à  la  Chine,  220.  — 
Son  introduction  dans  l'Inde  et  de  là  dans  l'Indo-Chine,  221.  —  Son  adoption  tardive  en 
Grèce,  en  Egypte,  à  Rome,  221.  —  La  semaine  des  peuples  du  Nord  de  l'Europe,  222.  — 
La  période  de  9  jours  des  Incas  et  celle  de  13  jours  des  Mexicains  partaient  d'idées  toutes 
différentes,  222.  —  Notre  semaine  n'est  pas  sortie  de  la  civilisation  asiatico-européenne,  222. 

L'astrologie  en  Afrique  et  chez  les  Orientaux,  223.  —  Nulle  chez  les  noirs  d'Afrique,  223. 

—  Très  ancienne  en  Egypte,  223.  —  Calendriers  astrologiques,  223.  —  En  Chaldée,  224. 

—  Le  nom  de  chaldéen  synonyme  d'astrologue,  224.  —  En  Perse,  225.  —  Dans  l'Inde 
ancienne,  223.  ~  Dans  l'Inde  moderne,  22S.  —  Au  Siam  et  au  Thibet,  226.  — En  Chine,  226. 

—  Excès  des  spéculations  à  la  Chine,  227.  —  L'Astrologie  au  Japon,  227. 

L Astrologie  dans  le  Nouveau  Monde,  228.  —  Chez  les  Incas,  228.  —  Chez  les  Aztèques,  228. 

V Astrologie  dans  la  civilisation  gréco-romaine,  228.  —  L'Astrologie  dans  la  Grèce 
ancienne,  228.  —  Après  l'époque  d'Alexandre,  229.  —  Ouvrages  d'astrologie  attribués  à 
Plolémée,  229.  —  L'Astrologie  à  Rome,  229.  —  Elle  y  est  combattue,  230. 

L'Astrologie  au  moyen  âge  et  dans  l'Europe  moderne,  230.  —  L'Astrologie  conciliée  avec  les 
idées  du  christianisme,  230.  —  Les  astrologues  deviennent  des  puissances,  230.  —  Goût 
des  Arabes  pour  l'astrologie,  230.  —  Principaux  astrologues  arabes,  231.  —  Astrologues 
de  la  renaissance,  231.  —  Adversaires  et  défenseurs  de  l'astrologie,  231.  —  L'astrologie 
oflScielle,  231.  —  Soutenue  par  les  grands,  231.  —  Se  maintient  longtemps,  232.  —  Le 
dernier  des  astrologues  en  titre,  232.  —  Quand  la  Terre  perd  la  position  centrale  de 
l'univers,  les  conceptions  géocentriques  et  anthropocentriques  sont  emportées,  232.  — 
Sunivance  dans  le  peuple  de  l'astrologie  naturelle,  233. 

Principes  de  l'Astrologie,  233.  —  Exposé  d'Aben-Ragel,  233.  — -  Qualités  des  planètes,  233. 

—  Influence  des  signes  du  zodiaque  sur  les  parties  du  corps,  234.  —  Combinaison  des 
influences,  234.  —  Grandes  révolutions  et  conjonctions,  234.  —  Prédictions  de  Pierre 
d'Ailly  et  d'Ozanam,  23o.  —  Prédictions  de  déluges,  235.  —  La  syphilis  et  la  naissance  des 
monstres  attribuées  aux  astres,  236.  —  Importance  attachée  aux  conjonctions,  à  la  Chine 
comme  en  Europe,  236. 

L'horoscope,  236.  —  Ce  que  c'est,  236.  —  L'horoscope  primitif  se  tire  simplement  du 
calendrier,  237.  —  Le  désir  de  construire  de  vrais  horoscopes  astronomiques  excite  aux 
progrès  de  l'astronomie,  237.  —  Les  douze  maisons  de  l'horoscope,  238.  —  Les  domiciles 
des  planètes,  238.  —  Horoscopes  célèbres,  238.  —  Méprise  dans  l'horoscope  de  Luther,  239. 

—  Modification  des  règles  de  l'astrologie,  239. 

Les  symboles  astrologiques,  239.  —  Le  grimoire  de  l'astrologie,  239.  —  Signes  du  Soleil 
et  de  la  Lune,  239.  —  Signes  des  planètes,  239.  —  Caractères  représentatifs  des  signes 
du  zodiaque,  240.  —  Leur  liaison  aux  symboles  cabalistiques,  241.  —  Correspondance 
entre  les  métaux  et  les  planètes,  241.  —  Recette  pour  la  confection  d'un  talisman,  241. 

Le  sort  des  systèmes,  242.  —  Chemin  prodigieux  parcouru  par  les  faiseurs  de 
systèmes,  242.  —  Les  systèmes  servent  de  réponse  à  une  aspiration,  242.  —  Le  bonheur 
qu'on  éprouve  dans  une  croyance  ne  dépend  pas  de  sa  vérité,  242.  —  Le  règne  de  l'astro- 
logie a  été  général  à  un  certain  point  de  l'évolution  mentale,  243.  —  II  est  aussi  universel 
que  celui  de  l'astrolâtrie  auquel  il  succède,  243.  —  Traces  d'une  phase  qui  disparaît  à  côté 
d'une  phase  qui  naît,  243.  —  Multiplicité  de  systèmes  écroulés,  244.  —  Le  progrès  est 
entravé  si  la  science  fait  des  concessions  aux  préjugés,  244. 

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322  SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    t'iNTRODUCTION. 

CHAPITRE  VIII. 

ÉPOQUE   INDUCTIVE.   —   DÉVELOPPEMENT  DES  OBSERVATIONS. 

Idées  traditionnelles  et  idées  nouvelles,  245.  —  Lutte  entre  les  conceptions  traditionnelles 
et  les  théories  inductives,  245.  —  Difficulté  d'adaptation  de  la  pensée,  245.  —  L'Église 
romaine  n'a  pas  été  seule  à  s'opposer  aux  idées  nouvelles,  245. 

Mttltiplication  des  faits  scientifiques,  246.  —  La  force  des  inductions  réside  dans  le  nombre 
des  faits  coordonnés  par  elles,  246.  —  Accélération  du  progrès  scientifique,  246.  —  L'initia- 
tive humaine  se  porte  aujourd'hui  dans  le  domaine  des  sciences,  247. 

Les  Observatoires  des  Arabes,  247.  —  Nécessité  de  réunir  de  nombreuses  observations  de 
mesure,  247.  —  Agrandissement  des  instruments,  247.  —  Observatoires  arabes  de  la 
Mésopotamie  et  de  l'Egypte,  247.  —  Obser\'atoires  des  empires  tartare  et  mongol,  248.  — 
Importance  accordée,  à  la  fin  de  l'époque  arabe,  aux  évaluations  numériques,  248. 

Décadence  et  renaissance  en  Europe,  248.  —  Décadence  de  la  société  gréco-latine,  248.  — 
Les  Européens  du  moyen  âge  retombés  au  niveau  des  nègres  d'Afrique,  249.  —  A  la 
renaissance,  tout  nous  vient  des  Arabes,  249.  —  Commencement  en  Europe  du  mouvement 
scientifique  cosmopolite,  250.  —  Nécessité  de  perfectionner  les  moyens  mécaniques 
d'investigation,  250. 

.  Les  horloges  à  rouages  et  à  volants,  250.  —  Les  horloges  à  poids  se  substituent  aux 
clepsydres,  250.  —  On  y  ajoute  un  volant  horizontal,  251.  —  Horloges  portatives  et 
montres,  251.  —  Invention  du  balancier  à  ressort  spiral,  252.  —  Transport  du  temps  pour 
les  longitudes,  252.  —  Degré  de  précision  des  horloges  à  volants,  252. 

Application  du  pendule  aux  horloges,  252.  —  On  se  sert  d'abord  d'un  pendule  libre,  dont 
on  compte  à  l'œil  les  oscillations,  253.  —  On  fait  ensuite  compter  les  oscillations  par  le 
pendule  même,  253.  —  Huygens  rend  la  marche  continue  en  restituant  par  Téchappement, 
à  chaque  oscillation,  l'énergie  perdue,  253.  —  De  ce  moment  date  la  véritable  conquête  du 
temps,  254.  —  L'horloge  à  pendule  et  le  télescope  fournissent  à  l'investigation  des  secours 
qui  en  transforment  le  pouvoir,  254. 

Les  instruments  optiques  des  anciens,  254.  —  Les  lentilles,  254.  —  Les  besicles,  le 
microscope  composé,  254.  —  L'émeraude  «  conservative  »  de  Néron,  255.  —  Le  miroir 
concave,  255.  —  Le  miroir  d'Alexandrie,  255.  —  Celui  de  Raguse  en  Illyrie,  255. 

Les  tubes  de  visée  ou  pseudo-télescopes,  256.  —  Ces  tubes  étaient  connus  d'Aristote  et  de 
Strabon,  256.  —  César  s'en  servait,  256.  —  Il  en  est  question  dans  le  Talmud,  256.  —  Les 
Indiens  de  l'Amérique  du  Nord  en  faisaient  en  stéatite,  257.  —  Statuette  quichuenne  qui 
tient  un  de  ces  tubes,  257.  —  Emploi  de  ces  tubes  dans  la  Grèce  ancienne,  dans  l'Inde,  à 
la  Chine,  chez  les  Arabes,  258.  —  Gerbert  vise  par  un  tube  à  la  polaire,  258.  —  Les 
c<  occhiale  »  des  Italiens  n'étaient  pas  le  télescope,  258. 

Le  télescope  proprement  dit,  259.  —  Roger  Bacon  donne  la  construction  théorique  de 
cet  instrument,  259.  —  Des  amateurs  paraissent  avoir  réalisé  cette  construction  dans  le 
commencement  du  XVI«  siècle,  259.  —  Plusieurs  physiciens  indiquent  théoriquement  le 
télescope,  259.  —  Des  opticiens  hollandais  construisent  cet  instrument,  259.  —  Galilée  en 
exécute  un  d'après  de  faibles  indications,  260.  —  Le  télescope  tourné  vers  le  ciel,  260.  — 


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SOMMAIRE   DES    MATIÈRES    DE    L  INTRODUCTION.  323 

Conquête  de  l'espace,  261.  —  La  seule  invention  comparable  à  celle  du  télescope  est  celle 
du  spectroscope,  qui  a  toutefois  un  caractère  moins  général,  261. 

L'application  du  télescope  aux  cercles  divisés,  261.  —  Le  télescope  employé  à  mieux 
définir  la  ligne  de  visée,  261.  —  Auzout  et  Picard  y  mettent  une  croisée  de  fils,  262. 

Précision  toujours  croissante  des  observations,  262.  —  Réduction  progressive  de  l'erreur 
des  mesures  angulaires,  262.  —  Même  réduction  de  l'erreur  commise  sur  l'heure,  262. 

Caractère  de  l'astronomie  moderne,  263.  —  Perfectionnement  de  l'outillage,  263.  — 
Accumulation  prodigieuse  des  faits,  263.  —  Branches  d'étude  surannées,  263.^—  Une 
immensité  de  cas  particuliers  se  résument  dans  une  loi,  264.  —  Laissant  de  côté  l'énumé- 
ration  des  faits,  nous  jetterons  un  coup  d'œil  sur  le  caractère  des  grandes  découvertes 
inductives,  264. 


CHAPITRE  IX. 

ÉPOQUE  INDUCTIVE  (SUITE).   —  LES  GRANDES  THÉORIES. 

La  première  induction  astronomique,  265.  —  Les  grandes  idées  pressenties  à  différentes 
époques,  265.  —  La  théorie  de  la  précession  par  Hipparque  fut  une  première  induction,^265. . 

Conception  du  système  du  mmide,  266.  —  Quelle  est  la  véritable  disposition  des  astres?  266. 

—  La  Terre  en  équilibre  dans  l'espace,  266.  —  La  force  centrifuge  soutient  les  astres,  266. 

—  Philolaus  fait  accomplir  une  révolution  en  un  jour  à  la  Terre  autour  du  centre  de 
l'univers,  266.  —  Heraclides  transforme  cette  révolution  en  une  simple  rotation,  267.  — 
L'idée  de  cette  rotation  était  venue  en  Egypte,  en  Chine,  dans  l'Inde,  267.  —  Objection  à 
l'immobilité  de  la  Terre,  267.  —  Aristarque  de  Samos  combine  les  deux  mouvements  de 
rotation  et  de  révolution  attribués  à  la  Terre,  268.  —  Cette  idée  reste  sans  influence  sur  la 
science,  268.  —  Mercure  et  Vénus  satellites  du  Soleil,  269.  —  Julien  arrive  au  système  de 
Tycho  Brahé  douze  siècles  avant  cet  astronome,  269. 

Confirmation  de  Finduction  copemicienne,  270.  —  Exposition  de  Copernic,  270.  —  Le 
système  planétaire  est  encore  entravé  par  les  épicycles,  270.  —  La  vitesse  de  Mars  en  rétro- 
gradation s'accorde  avec  le  système  de  Copernic,  non  avec  celui  de  Ptolémée,  270.  — 
Confirmation  tirée  des  phases  de  Mercure  et  de  Vénus,  270.  —  Les  révolutions  synodiques 
des  satellites  de  Jupiter  sont  uniformes  par  rapport  au  Soleil,  non  par  rapport  à  la 
Terre,  271.  —  L'aberration  des  étoiles,  271.  —  Diverses  confirmations  corrélatives,  271. 

Les  lois  de  Kepler,  272.  —  Quelle  est  la  vraie  trajectoire  des  planètes  ?  272.  —  Première 
idée  de  l'ovale  et  de  l'ellipse,  272.  —  Kepler  lève  le  plan  de  l'orbite  de  Mars,  272.  —  Il 
démontre  que  la  vitesse  héliocentrique  est  variable,  et  que  les  aires  décrites  par  le  rayon 
vecteur  sont  proportionnelles  au  temps,  273.  —  Il  découvre  un  rapport  entre  les  durées 
des  révolutions  et  les  distances,  273. 

L'espace  libre,  274.  —  Les  trajectoires  des  planètes  sont  de  simples  lignes  idéales,  274.  — 
Les  tourbillons  de  Descartes,  274.  —  Les  comètes  les  traversent  en  tous  sens,  276.  —  Le 
problème  des  cieux  n'est  plus  qu'une  grande  question  de  mécanique,  275. 

L'attraction  newtonienne,  276.  —  Première  idée  d'une  attraction  entre  les  astres,  276.  — 
Cette  attraction  décroît  en  raison  inverse  du  carré  des  distances,  276.  —  Expérience  de 


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324  SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODUCTION. 

Hooke  avec  le  pendule  conique,  276.  —  Les  Principia  de  Newton,  277.  —  Sublimité  de  cet 
ouvrage,  277.  —  Qu'est-ce  que  l'attraction  ?  278.  —  Caractère  de  confirmation  de  la  gravi- 
tation universelle,  278. 

Les  marées,  279.  —  Les  marées  dépendent  des  astres,  279.  —  Roger  Bacon  et  Kepler  y 
voient  Teffet  d'une  attraction  de  la  Lune,  279.  —  Théorie  de  Galilée,  280.  —  Théorie  de 
Descartes,  280.  —  Confirmation  de  l'induction  newtonienne,  280. 

L'attraction  mise  à  l'épreuve,  281.  —  Difficulté  à  propos  du  mouvement  du  périgée 
lunaire,  281.  —  Grande  inégalité  de  Jupiter  et  de  Saturne,  281.  —  Accélération  séculaire  de 
la  Lune,  282.  —  Cette  accélération  est  supérieure  au  chiffre  de  la  théorie,  283.  —  Quelques 
autres  difficultés  dans  le  système  planétaire,  284.  —  Confirmation  imposante  de  la  théorie 
de  la  gravitation,  284. 

Fécondité  de  la  méthode  inductive,  284.  —  Inductions  diverses,  284.  —  Le  progrès  de  la 
science  suit  un  mouvement  accéléré,  284.  —  Cette  accélération  due  à  la  méthode,  284. 


CHAPITRE  X. 

l'astronomie  dans  l'histoire. 

Caractère  progressif  de  la  science,  286.  —  Extension  progressive  du  champ  des  études,  286. 

—  Constance  et  régularité  de  l'évolution  scientifique,  286. 

L  Époque  fabuleuse,  287.  —  Toute  science  commence  par  le  règne  des  fables  et  de 
l'imagination,  287.  —  C'est  l'époque  de  l'animisme,  287.  —  Elle  correspond  à  la  science  du 
sauvage,  287.  —  Les  dieux  météorologiques,  288.  —  L'astrolâtrie,  288.  —  Aboutit  au 
monothéisme,  288. 

L'imagination^  289.  —  Précocité  de  son  influence,  289.  —  Son  rôle  dans  les  recherches 
scientifiques,  289. 

IL  Époque  empirique,  289.  —  Faculté  de  déduction,  289.  —  Les  astres  devenus  des 
puissances  physiques,  290.  —  L'astrologie,  290.  —  Elle  est  contemporaine  de  l'astronomie 
empirique,  290.  —  Bizarrerie  des  systèmes,  291.  —  Leurs  complications,  291.  —  L'unité 
de  la  nature,  292. 

L'observation,  292.  —  Ses  conditions,  292.  —  Ses  moyens,  292. 

III.  Époque  inductwe,  293.  —  On  ne  peut  parvenir  par  des  expédients  à  représenter  les 
mouvements  des  astres,  293.  —  L'induction,  293.  —  C'était  une  faculté  jusque-là  demeurée 
latente,  294.  —  Sera-ce  le  dernier  instrument  d'investigation?  294.  —  Réduction  des  lois 
naturelles  à  une  seule,  294. 

La  confirmation,  294.  —  En  quoi  elle  consiste,  294.  —  La  confirmation  métrique,  295. 

—  Elle  s'appliquera  aux  sciences  géologiques  et  biologiques,  295.  — 11  n'y  a  pas  de  certitude 
absolue,  295. 

Les  trois  époques  en  séries  parallèles,  296.  —  Les  caractères  des  trois  époques  coexistent 
en  partie,  296.  —  Ce  sont  des  fleuves  qui  coulent  côte  à  côte,  296. 

Vestiges  astronomiques  des  époques  antérieures,  296.  —  «  Survivance  »  des  notions,  296. 

—  Préjugés  qui  remontent  à  l'astronomie  primitive,  297.  —  Rien  ne  meurt  tout  à  fait,  298. 


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SOMMAIRE    DES    MATIÈRES    DE    l'iNTRODUCTIOTI.  525 

Exisie-i-il  des  opiniom  hét^éditaires't  298.  —  Préjugés  partagés  par  les  classes  lettrées,  298. 
—  Opposants  du  mouvement  de  la  Terre,  299.  —  Croyance  presque  universelle  à  Tinfluence 
de  la  Lune  sur  le  temps,  299.  —  Les  opinions  des  générations  antérieures  laissent-elles 
des  traces  matérielles  dans  le  cerveau?  299.  —  Persistance  des  idées  premières  chez 
l'individu,  300. 

Les  monuments  astronomiques  des  trois  époques,  300.  —  Ces  monuments  sont  de  nature 
différente,  300.  —  D'abord  ce  sont  des  inscriptions  et  des  sculptures,  300.  —  Puis  des 
manuscrits,  300.  —  Ce  sont  des  poèmes  et  des  écrits  astrologiques,  301.  —  Les  traités 
proprement  dits  ont  pendant  deux  mille  ans  la  même  forme,  301.  —  Dans  la  troisième 
époque  les  sources  sont  des  li\Tes  imprimés,  301. 

Les  observations  des  trois  époques,  302.  —  A  l'origine  on  ne  conservait  pas  les  observa- 
tions, 302.  —  Plus  tard  on  n'enregistrait  que  des  phénomènes  accidentels,  302.  —  L'obser- 
vation continue  des  coordonnées  est  moderne,  302. 

Harmonie  entre  ravancement  scientifique  et  Vétat  social,  302.  —  Tout  se  lie  dans  l'évolution 
intellectuelle,  302.  —  L'outillage  astronomique  s'est  transformé  suivant  les  progrès  des 
arts,  303.  —  L'astronomie  est  partout  en  rapport  avec  l'état  social,  303.  —  Les  phases  du 
développement  de  cette  science  se  sont  partout  présentées  dans  le  même  ordre,  304. 

Applications  des  sciences  dam  la  vie  matérielle,  304.  —  Ces  applications  sont  en  rapport 
avec  l'ancienneté  des  sciences,  304.  —  Importance  des  applications  de  l'astronomie,  304.  — 
Applications  des  sciences  plus  récentes,  305.  —  Impuissance  à  cet  égard  des  sciences  qui 
ne  sont  pas  définitivement  constituées,  30o. 

Les  phénomènes  sont  gouvernée  par  des  lois,  305.  —  On  reconnaît  dans  tous  les  phénomènes 
un  enchaînement  régulier,  305.  —  Mais  on  ignore  l'essence  et  la  source  des  lois  qui  les 
régissent,  306. 

Aous  ne  voyons  pas  aujourd'hui  au  delà  de^ phénomènes,  306.  —  La  science  n'a  pas  encore 
saisi  isolément  une  cause,  306.  —  L'enchaînement  des  phénomènes  se  montre  comme  s'il 
dépendait  de  puissances  intrinsèques,  306.  —  A  l'aspect  extérieur,  la  matière  semble  tout 
produire  comme  le  fruit  de  son  propre  sein,  307.  —  Mais  le  développement  des  phénomènes 
n'en  est  ni  plus  facile  à  expliquer  ni  moins  admirable,  307. 

Évolution  de  Fastronomie,  307.  —  Nulle  part  les  phénomènes  ne  sont  mieux  rattachés 
à  des  lois  qu'en  astronomie,  307.  —  Cette  science  est  contemporaine  de  l'âge  de  la 
pierre,  308.  —  Le  sauvage  forme  de  premières  constellations,  308.  —  L'Astronomie  passe 
dans  la  période  empirique  à  l'âge  du  bronze»  308.  —  Effondrement  des  systèmes,  308.  — 
Grandeur  e^  permanence  des  mouvements  célestes,  308. 

Avenir  de  l'astronomie,  309.  —  Élargissement  des  idées  depuis  l'époque  primitive,  309. 
—  Le  passé  est  une  garantie  de  l'avenir,  309.  —C'est  peut-être  l'astronomie  qui,  la  première 
entre  les  sciences,  entreverra  au  delà  des  lois,  309. 


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BIBLIOGRAPHIE   GÉNÉRALE 


DE 


GASTRONOMIE. 


PREMIÈRE  PARTIE. 


OUVRAGES  SÉPARiS,  TANT  IHPRIHiS  QUB  MANUSCRITS. 


Les  extraits  et  les  comptes  rendus  d'un  ouvrage  sont  indiqués  à 
la  fin  de  Particle  relatif  à  cet  ouvrage ,  et  sont  précédés ,  comme 
signe  distinctif,  d'un  double  trait  (=). 

On  s'est  servi  dans  ces  références  d'abréviations  dont  on  trouve 
la  clef  dans  l'Avertissement  en  tête  du  volume. 


JUILLET  1886. 


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SECTION  I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


HISTOIRE  DE  L'ASTRONOMIE  EN  GÉNÉRAL. 


1  TUGCIIS,  J.  F.  DE  s  TUGGI 

ou  TLZZI,  G.  F. 

Oratio;  inventio  astronomie  et  per  quos 
ad  nos  pervenerit  recollecta. 
4«,  Bononiac,  i495. 
4%  Dononiae,  i499. 

2  QAIJRICUS,  L.  s  GAURIGO»  L. 

Oratio  de  inventoribus,  utilitate  et  laudi- 
bus  astronomiae. 

A  la  suite  de  la  version  latine  du  Centum  scnten* 
tiae  [apborismi]  de  C.  Plolemaeus  .*  4<',  Romae, 
i  540  ;  8s  Coloniae,  i544.  (Voir  Scct.  II,  Astro- 
logie, II*  siècle.) 

Reproduit  a  la  fin  du  traité  de  N.  Tartaglia, 
Jordani  opusculum  de  ponderositate,  4»,  Vcne- 
tiis,  4565. 


De  inventoribus  astronomiae. 
Se  trouvait  en  MS  à  la  Bibl.  de  Strasbourg. 
Traduction. 

Die  Erfinder  der  Sternkunde. 

MS  du  XVI'  siècle  à  la  Bibl.  palatine  de  Vienne. 

4  nODERUS,  8.  J. 

Disputatio  de  astronomiae  inventoribus  et 
veris  propagatoribus. 
4«,  Lubecae,  1607. 

5  LTDIAT,  T. 

Historia  observationum  astronomicarum. 
MS  à  rUnlvcrsité  d'Oxford. 
Composé  vers  1650. 


6  DEUSINGIUS»  A.  <=  D£U81NG,  A. 

De  astronomiae  origine,  ejusdemque   ad 
nostram  usque  aetatem  progressu. 
8%  Hardcrovici,  1640. 

7  NOTTNAGELIUS,  C.  =  PfOTTNAGEL,  C. 

De  originibus  astronomiae. 
4»,  Witlebergae,  1650. 

8  GHRISTMA8,  H 

The  cradle  of  the  twin  giants,  science  and 
history. 
8s  London,  1690. 
Avec  une  liste  d'ouvrages  rehilifs  à  Tastrologie. 

9  [WËIDLER,  J.  F.] 

Programma  de  veteris  et  novae  astrono- 
miae discrimine. 
4%  Wiltcbergac,  1720. 

10  WFJDLER,  J.  F. 

Disputatio  de  suspectis  mathematum,  spe- 
ciatim  astronomiae,  originibus. 
4»,  Wittenbergae,  1727. 

11  VIEIDLER,  J.  F. 

Historia  astronomiae,  sive  de  ortu  et  pro- 
gressu astronomiae  liber  singularis. 

4«,  Vitembcrgae,  1741. 

Première  histoire  complète  de  Pasti'onomie.  Les  diflfé- 
reots  auteurs  y  sont  traités  séparément,  avec  un  article 
distinct  pour  chacun  de  leurs  ouvrages.  Un  supplémenl 
est  annexé  à  la  Hibliographia  du  même  auteur.  (Voir 
n»  86.) 

=  Leipzig,  AcE,  \1\%  M\. 


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HISTOIRE    DE    L  ASTRONOMIE    EN    GÉNÉRAL. 


329 


1%  LE  MONmEn,  I».  c. 

Discoups  sur  rhtstoim  de  rastroiioiiiiG  et 
méthode  pour  les  *V*lipses. 

Dans  faninine  des  Crut  en  ^  TrivMé  comptct  «ur 
l^abcrralioa;  H\  Paris,  i7U,  (Voir  Scet  V, 
irt.  AberratîoT].) 

15  FOl!LQUI^9,  .... 

The  hi:^tory  of  àstronotny» 
8s  London,  1746. 

14  1IË4TIICOTE,  II. 

ilîstnria  aslrouomiae,  sive  rie  ortu  el  pro- 
gressu  astmnomitu*. 

H«,  CiinUibrjgiae,  1 74(î  (il  y  a  tlfs  cicmplaires 
de  ^747^ 


1^  JOAUNIS,    DE 

Uëllexions  sur  Torigine  de  l'astronomie. 
8",  Lyon,  1747, 

IQ  EËK,  .... 

Htstoria  phiïosophiae  natu  rails. 
i  pan,  A\  Upsaliai.%  1754-38. 

17  E8TÈVE.  I>. 

Histoire  générale  et  pailîculière  de  Tastro* 
nomie. 

3  vol.  Iâ%  I>«rri,  1755. 


ta  JADLOIXOWIU8,  J.  A.  -» 

lABLO.liOW.  J.  A. 

De  aïitroiiomiae  orlti  ae  progressu  et  de 
coet»^sti  systeniate. 
i\  Homac,  1763. 


19  ALEXANDEIl,  J. 

De  astronomiae  ortu  atqijc  progressu  et  de 
Tellurfs  inotu^opui^astrouoitiico-historiruni. 
4%  Rnmar,  i7(t5* 


%ù  costaru,  g 

The  hislory  of  astronomy  with  its  applica- 
tion to  geography,  history  atiri  rlironoltigy* 

4*,  Ltiiifitïn,  I7Ô7, 
4*,  LonJan,  I77ÎÎ* 

L*bîstoire  de  rasEronomif  r  ^si  Intite  ï^mnlalrf  r'i 
sort  senlement  d'occa&ktt  à  Tauteur  fMiur  tiiottrrer 
l*u&age  dfâ  gtoU-'s. 


ti  !IIë:LAND1:R.  D.  ^  lllELANDËIlH#lvl.n,  0. 

De    mitio    i-t    progresi^ibns   iislrom>niiao 
phyfïirae. 

6  part.  4%  llolintar.  177'2-70. 


23  IIAlLtV,  J.  S. 

Histoire  de  t'astronninie  ancieiine,  depuijv 
son  origine  jusqu'à  IVtabliâsement  de  réeale 
d^Alexandrie. 

4».  Paris,  4778. 
iS  Paris,   1784, 

Traduvtwn. 

Geschichte  der  Stcnikunde  des  Altcrthums 
bis  auf  die  Erriehtung  der  Sehule  zu  Alexan- 
drien  (par  C,  E,  Wûnseh]. 

i  Thle  e»  I  ¥oL  8»,  Leipzig,  1777. 


iS 


BA1LLI\  I.  9. 


Histoire  {le  rastronomle  moderne,  depuis 
ia  fonihition  de  IVcoU»  d'Aiex;uulrii% 

îî  voL  4%Pons,  1778*81. 
3  voL  4s  Parîi,  1785. 

Pour  te!'  L  l  ei  I]  ih"  \ti  nouvelle  èdiliim,  W  lilre 
renseigné  ci  ^dessus  se  lermifiiî  «*omme  *uil  : . .  jusqu'à 
répoque  de  1730.  Poor  le  L  III  ;  . .  Jusqu'à  repoijur 
de  1781 

Le  1. 1  renferme  une  «  Li.^Lf'  des  manuseriU  oriealaui 
conci^rnanl  rastrooomir,  ijui  se  trouveiil  dau«  quelque^' 
unes  deii  piincï|»îiles  l)ibtinth<^q«i"^  di?  rEurope  •.  Cetli! 
tisle  eit  nttliirellemtml  Fort  iudumplélc*. 

-  Cfltlingli<^hc  Anicigffa,  tm"!,  578  'le  L  lïl   ftçul«mêi4L. 

4S 


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330 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Traductions. 

La  storia  dell'  astronomia  ridotta  în  com- 
pendio  da  F.  Milizia. 
8*,  Bassano»  1791. 

Cette  iradaclioD  est  fort  abrégée;  elle  comprend  à  la 
fois  rastroDomie  ancienne  et  Pastrononiie  moderne. 

Geschichte  der  neuern  Astronomie  (par 
/.  M.  C.  Bartels). 

2  vol.  8%  Leipzig,  1796-97;  avec  13  pi. 

Celte  traduction  n'a  pas  été  achevée;  elle  s*arrête  à 
Kepler. 

24  BAILLT,  J.  8. 

Histoire  de  TAstronomie  ancienne  et  mo- 
derne abrégée  par  V.  C[omeira8],  ouvrage 
dans  lequel  on  a  conservé  religieusement  le 
texte,  en  supprimant  les  calculs  abstraits,  les 
notes  hypothétiques  et  les  digressions  scien- 
tifiques. 

2  vol.  8%  Paris,  1805  (des  exemplaires  1806). 

Ouvrage  peu  recommandable,  dans  lequel  Poriginal 
est  mutilé  inconsidérément. 

S»  BAILLY,  J.  8. 

Lettres  sur  Torigine  des  sciences  et  sur 
celle  des  peuples  de  l'Asie. 
2  vol.  8s  Paris,  1777-78. 

C*est  un  supplément  à  sou  Histoire  de  Tastronomle 
ancienne  (Voir  n«  22). 

26  CLEWBERG,  ... 

De  scriptoribus  et  fondibus  historiae  phi- 
losopliiae  naturalis. 
i«,Aboac,  1770. 

27  MELAPIDERUJELSI,  D. 

Historiola  quinque  insignium  in  astrono- 
mia revolutionum. 
4«,  Upsaliae,  1782. 

28  PIAZZI,  G. 

Discorso  recitato  neir  aprirsi  la  cattedra 
di  astronomia. 
4«,  Palermo,  1790. 
Ce  discours  a  pour  objet  Phistoire  de  Tastronomie. 


29  GER8DORF,  A.  T. 

Geschichte  der  Astronomie  von  den  âltes- 
ten  Zeiten  bis  zu  Ende  des  XVIL  Jahrhun- 
derts. 

8%  CbemniU,  1792. 

8%  Chemnitz,  1818  (des  exemplaires  portent 
1819). 

a  Neue  allgem.  deutsche  Bibliothek,  1, 1793, 33  (par  H.  Z.) 

30  NORBERG,  H. 

De  origine  astronomiae  apud  Orientales. 
4%  Lundae,  4796. 

31  8CH(JBERT,  F.  T. 

Geschichte  der  Astronomie  und  sphâri- 
schen  Astronomie. 
4«,  Petersburg,  1804. 

Extrait  de  la  première  partie  de  sa  Populàre  Astrono- 
mie (Voir  Sect  IV,  art.  Traités  d*aslronomie). 
Traduction. 

Astronomiens  historia. 
8%  Stockholm,  1849. 

32  LEOPARDI,  G. 

Storia  deir  astronomia,  dalla  sua  origine 
finoaU'annolSH. 

Cet  ouvrage,  que  Pauleur  avait  laissé  MS.  est  sorti 
dUtalie.  On  ignore  où  il  se  trouve  aujourd'hui. 

33  KARCZEW8KI,  W. 

0  pozytkach  wynikajacych  dla  spolecznôsci 
ludzkiéy  z  nauki  astronomii;  z  krôtka  roz- 
prawa  o  zrcJdIe  czyli  poczatku  falszywey  nauki 
aslrologii;  wyjatki  z  dziela  a  Histoire  de 
l'astronomie  moderne  par  Bailly.  » 

8«,Wilnic,  1816. 

Place  de  Pastronomie  dans  la  société  et  origine  de 
Pasirologie. 

34  DELANBRE,  J.  B.  J. 

Histoire  de  l'astronomie  ancienne. 

2  vol.  ^j  Paris,  1817. 

Ouvrage  important,  fait  d'après  les  sources,  et  dans 
lequel  ces  sources  sont  analysées.  Nous  y  renverrons  k 
Toccasion  des  travaux  des  astronomes  grecs  et  latins, 
à  mesure  que  nous  les  énumérerons. 


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HISTOIRE    DE    L  ASTRONOMIE    EN    GÉNÉRAL. 


55t 


35  DELAHBRE,  J.  B.  J. 

Histoire  de  raslronomie  du  moyen-âge. 

4»,  Paris,  1819. 

L^aslrononue  des  Arabes  y  est  traitée  avec  Uévelop- 
pemenl,  d'après  des  notes  foarnies  à  Fauteur  par 
y.  y.  Sédillotf  prises  sur  les  originaux. 

36  DELAHBRE,  J.  B.  J. 

Histoire  de  l'astronomie  moderne. 

2yo1.4o,  Paris,  4821. 

Ouvrage  conaposé  comme  les  précédenu  de  l'analyse 
des  sources.  Nous  y  renverrons  également  pour  les 
astronomes  modernes. 

37  DELAMBRE,  J.  B.  J. 

Histoire  de  l'astronomie  au  XVIIl*  siècle, 
publiée  par  [L.]  Mathieu. 
*•,  Paris,  1827. 

Ce  volume  complète  la  série  d'histoires  que 
y.  B.  y.  Delambre  a  rédigées  sur  ses  lectures,  et  qui 
embrasse  toutes  les  époques,  depuis  PanUquité 
jusqu'aux  temps  modernes. 

=  Cmp,  III,  ig27,  245.  —  JthrbOcher  fttr  wissensch. 
KriUk,  4889,  II,  no.  24,  23,  34  et  25  (par  F.  W,  Bettel.)  - 
BBSSO^Rec,  1878, 298, 

3B  LEHIANS,  M. 

Redevoering  ten  onderwerp  hebbende  een 
beknopt  overzigt  over  de  geschiedenis  der 
sterrekunde. 

8«,  Amsterdam,  4819.     • 

39  LAPLACE,  P.  8.  de 

Précis  de  l'histoire  de  l'astronomie. 
8*,  Paris,  4824. 
8%  Paris,  4863. 

ÉdiUon  séparée  du  liv.  V  de  l'Exposition  du  système 
du  monde.  (Voir  SecL  IV,  art.  Traités  d'astronomie.) 
Traductions. 

Compendio  délia  storia  dell'  astronomia 
(par  A.  Cattaneo). 
^,  Milano,  1823. 

Historyia  astronomii  krcJtka  zebrana  (par 
W.  Karczewski). 
8%  Wilnie,  4825. 


40  ARSIINSKI,  F. 

Krotki  rys  historyczny  tyczacy  sie  umieiet- 
nosci  astronomii. 
8*,  Warszavt^îe,  1827. 
Plan  d'une  histoire  de  l'astronomie. 

4i  LITTBOW,  J.  J. 

Abriss  einer  Geschichte  der  Astronomie. 
8»,  Wien,  4830. 

4S  ROTHHAN,  R.  W. 

Hîstory  of  astronomy. 
8«,  London,  1832. 

Formant  les  u^  l-IV  de  la  Library  of  useful  Know- 
ledge. 
=  Londres,  MNt,  XVII,  4857, 403. 

45  JOURDAN,  A.  J.  L. 

Esquisses    historiques     des     principales 
sciences  physiques  et  mathématiques. 
8«,  Paris,  1832. 

L'astronomie  est  comprise  dans  le  cadre  de  cet 
ouvrage. 

44  WHEWELL,  W. 

History  of  the  inductive  sciences  from  the 
earliest  to  the  présent  times. 
3  vol.  8%  London,  1837. 

3  vol.  8»,  London,  1847.  -f-  Supplément,  8«, 
London,  4847. 

4  vol.  8%  London,  1857;  dans  les  4  vol.  de 
cette  dernière  édition  se  trouve  compris  le  vol. 
de  Supplément  de  l'édition  précédente,  qui  sert 
également  pour  celle-ci. 

L'bistoire  de  l'astronomie  est  répartie  dans  cet 
ouvrage  de  la  manière  suivante  : 

Vol.  l,  book  111,  History  or  Greek  astronomy;  book  v, 
History  of  formai  astronomy  after  the  slalionary  iK'riod. 

Vol.  11,  book  VII,  History  of  physical  astronomy. 

=  Edinburgh  Review,  LXVI,  4837, 440.  —  Jahrbûcher  der 
Literalur,  LXXXVI  elLXXXYllI,4839(par  J.  J.  von  Liitrow; 
analyse  très  complète,  comprenant  80  pages  S<>).  —  J.  J.  von 
LiTTROW,VermischteSchriften,in,  48^6,372.—  Gouingische 
Anzeigen,4840,  403.  -  QRw,  LXVIII,  4844,  477. 
Traduction. 

Geschichte  der  inductiven  Wissenschaften, 


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553 


SECTIOJI    I.    OUVnAGES    HISTORIQUES. 


dcr  Astronomie,  Pliysik,  Mechanik,  Chemic, 
Géologie  (par  J.  J.  von  Litlrow), 
5  vol.  8%  Stuttgart.  1840-44;  avec  remarques 
du  traducteur.  —  Rare,  épuisé. 

«  Heidelbergcr  Jahrb.  der  Literat.,  XXXill,  i840,  312 
(par  Muncke).  -  Munich,  GAn,  X,  i840, 721  ;  XII,  iSii,  361 

45  WHEWELL,  W. 

The  philosophy  of  the  inductive  sciences, 
founded  upon  their  history. 

2  vol.  8«,  London,  1840. 

2  vol.  8%  London,  i848. 

4  vol.  8»,  London,  1858-00;  les  deux  premiers 
volumes  sont  intitulés  :  First  part,  History  of 
scientiOc  îdeas;  le  volume  suivant  :  Second 

'  part,  Novum  organon  renovatum;  le  dernier, 
«  inclucling  the  completion  of  the  third  édition 
of  the  Philosophy  of  the  inductive  sciences,  « 
porte  le  titre  :  On  the  philosophy  of  discovery, 
chapters  historical  and  crilical. 

^  QRw,  LXVIII,  4841, 177.  -  Edinburgh  Review,  LXXIV, 
4842,  265.  -  Alh,  4859, 1,  42  ;  1860, 1,  501. 

46  GRANT,  A. 

History  of  physical  astronomy  from  the 
earliest  âges  to  the  middie  of  the  XIX*** 
century,  comprehending  a  detailed  account 
of  the  establishment  of  the  theory  of  gravita- 
tion by  Newton,  and  its  development  by  his 
successors  ;  with  an  exposition  of  the  progress 
of  research  on  ail  the  other  subjects  of  celes- 
tial  physics. 

S%  London,  1852. 

Ouvrage  soigneusement  fait, devenu  classique.  Il  avait 
paru  d'abord  en  fascicules,  de  1848  à  1850,  dans  la 
Library  of  usefui  Knowledge  de  Baldwin. 

=  Alh,  4852.  424.  -  PMg*.  IIÏ,  1852,468.  -  ARr,  III, 
4865, 480. 

47  DRECHSLER,  A. 

Astronomische   Vorlrâge   ûber  Stellung, 
Beschaffenheit  und  Bewegung  der  Gestirne. 
8%  Dresden,   4855. 

8^  Dresden,  1861,  avec  fîg.  sur  bois  et  deux 
cartes  célestes. 

Résumé  d'exposition  et  d'histoire.  L*artlcle  de  la  p.  71, 
«  aus  und  zu  Geschichle  der  Astrologie,  >  est  un  très 
bon  tableau  de  celte  erreur  savante. 

«Uni,  IX, 4855, 459. 


48  GKSCHWANDER,  S. 

Ptolemàus,  Copernicus,  Keppler,  Newton, 
Laplace,  Kant,  Entwickelungsgang  der  Astro- 
nomie. 

4%  Wicn,  4859. 

49  ROUGENONT,  F.  de 

L'histoire  de  Tastronomiedans  ses  rapports 
avec  la  religion. 
I2«,  Paris,  <  865. 

Traduction. 

Geschichte  der  Astronomie  in  ihren  Bezie- 
hungen  zur  Religion  (par  B.  T.). 
8«,  Gùtersioh,  4869. 

50  .HADLER,  J.  U. 

Geschichte   der  Hîmmelskunde  von    der 

aeltesten  bis  auf  die  neueste  Zeit. 

â  vol.  8<*,  Braunschwcig,  4875. 

-  Nnl,  VI,  4872,  58  (par  T.  Webb),  —  AdM,  LIV.  4872, 
Ber,  40  (par  J,  A.  Grunert);  LV,  4873,  Ber,  4  (par  J.  Frani). 

51  HOEFER,  F. 

Histoire  de  l'astronomie  depuis  ses  origines 

jusqu'à  nos  jours. 

8«,  Paris,  4873. 

=  Leipzig,  Vjh,  IX,  4874,  495  (par  fi.  W[olf]).  - 
Bma,,  X,  4876, 258  (  par  G.  R[ayet]  ). 

52  GYLDÉN,  U. 

Framstâllning  af  ^stronomin  i  dess  histo- 
riska  utveckling  och  pâ  dess  nuvarande 
stàndpunkt. 

8»,  Stockholm,  1874. 

Dévoloppemeni  historique  de  rnslronomie  et  son  élal 
aciuel. 

=  Leipzig,  Vjh,  XI,  4876,  113.  —  Bma„  H,  1878,  55  (par 
G.  R[ayei]), 
Traduction, 

Die  Grundlehren   der  Astronomie    nach 
ihrer  geschichtiichen  Entwickelung. 
8%  Leipzig,  4877. 
=  ZmlJ,  XIII,  1882,  463  (par  A.  J.  Pick). 

55  LOOFF,  F.  W. 

Geschichte  der  Astronomie. 
8^  Langensalza,  4875. 


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IIISTOIUES    DES    MATHÉMATIQUES. 


555 


54  LENORMANT,  F. 

Les  origines  de  rhistoirc  d'après  la  Bible 
et  les  traditions  des  peuples  orientaux. 
3yoI.8»,  Paris,  1880-84. 
3  vol.  12%  Paris,  1880-84. 
Dans  le   vol.   I  sont  traitées  plasieai*s    questions  ' 


relatives  ik  Tbislolre  de  rastronomie,  notamment  les 
calendriers  babylonien,  cbaldéo-assyrien  et  sémitiques, 
le  rapport  entre  les  signes  du  zodiaque  et  les  mythes 
cosmogoniques,  le  sens  astronomique  de  la  succession 
des  dieux  protecteurs  des  mois,  les  récits  cosmogoniques 
chaldéens,  babyloniens,  assyriens  et  |>béniciens. 


HISTOIRES  DES  MATHÉMATÏOUES  CONTENANT  L'HISTOIRE  DE  L'ASTRONOMIE. 


55  V08S1US,  G.  J.  =  VOSS,  G    J. 

De  quatuor  artibus  popularibus. 

4%  Amstclodami,  4050. 

Le  livre  III  de  cet  ouvrage  est  inUtulé  :  De  scienliis 
mathematicis,  et  contient  des  renseignements  incom- 
plets, mais  parfois  intéressants,  sur  Tbistoire  de 
rastronomie. 

56  OEILBRONNEII,  J    G. 

Historia  matheseos  universae,  a  mundo 
condito  usque  ad  saeculum  p.  C.  n.  XVI, 
continens  praeci  puorum  matbema ticorum 
vitas. 

4«,  Lipsîae,  1 742. 

L'astronomie  est  lib  i,  cap.  4«I9,  p.  54-401.  La  partie 
biographique  et  bibliographique  est  intéressante,  mais 
il  y  a  peu  d'ordre  dans  la  mise  eu  œuvre  des  matériaux. 

«7  MOI^TUCLA,  J.  F 

Histoire  des  mathématiques. 

2  vol.  4s  Paris,  1758. 

4  vol.  i\  Paris,  an  VU  [1790]- 1802;   édition 
achevée  par  J.  J.  de  Lalande,  —  Très  rare. 

Voici,  dans  la  dernière  édilioa,  les  articles  qui  inté- 
ressent Pastronome  : 

Vol.  1, 1799  :  Part.  I,  liv.  ii,  m*  4-9,  Origine  de  rastro- 
nomie et  sphères  anciennes,  p.  50-93;  liv.  m,  n*»  4-8, 
Astronomie  des  Grecs,  p.  105-132  Jiv.  iv,n»4,  Aristarque 
de  Samos,  p.  218;  n«  9,  Bipparque,  p.  257;  liv.  v,  n»  3, 
Ptolémée,  p.  293.  —  Part.  Il,  liv.  i,  n«*  1-6,  Astronomie 
chez  les  Arabes,  p.  331-371  ;  liv.  lu,  n"'  1-7,  Astronomie 
dans  rinde,  p.  424-447;  liv.  iv,  n»'  2-8,  Astronomie 
chinoise,  p.  430-480.  —  Part  III,  liv.  i,  n»  1,  Astrono- 
mie des  Romains,  p.  482;  n»  3,  Alphonse,  p.  508;  liv.  ii, 
»••  3-5,  Purbach,  Regiomontanus  et  Wallher,  p.  538- 
347;  liv.  iv,  n<^  1-13,  Astronomie  au  XVI*  siècle, 
p.  C21-687. 

VoL  11,  1799  :  Part.  IV,  liv.  iv,  n«  2,  Invention  du 
télescope,  p.  228;  liv.  v,  n«'  1-11,  Astronomie  dans  le 


XVII*  siècle,  p.  260-346;  liv.  ix,  n»«  1-14,  Astronomie 
dans  la  dernière  partie  du  XVll*  siècle,  p.  548-647. 

Vol.  IV,  1802  :  Part.  V,  liv.  v,  n»»  1-12,  Astronomie 
planétaire,  étoiles,  éclipses,  p.  1-123;  liv.  vi,  n«*  1-12, 
Astronomie  physique,  les  causes  et  les  calculs  qui  en 
dépendent,  p.  126-300;  liv.  vu,  n«  1-7,  Tables,  éphé- 
mérides, observatoires  et  leurs  instruments,  p.  301*380; 
liv.  IX,  n**  3,  4  et  6,  Astronomie  nautique,  p.  531-553 
et  568. 

Traduction, 

Geschiclite  der Mathematik  (par/.  /.  Berg- 
haus). 

4s  Leipzig,  1803. 

Le  premier  volume  seul;  cette  traduction  o*a  pas  été 
continuée. 

58  SAVÉRIEN,  A. 

Histoire  des  progrès  de  l'esprit  humain 
dans  les  sciences  exactes,  naturelles,  intel- 
lectuelles et  dans  les  arts  qui  en  dépendent. 

4  vol.  8»,  Paris,  1760-78. 

69  KÂSTPIER,  A.  G.  =:  KAESTPiER,  A.  G. 

Geschichte  der  Mathematik  seit  der  Wieder- 
herstellung  der  Wissenschaften  bis  an  das 
Ende  des  achtzehnten  Jahrhunderts. 

4  vol.  8«,  Gôttingcn,  1796-1800. 

Voici,  dans  cet  ouvrage,  ce  qui  intéresse  directement 
Tastronome  : 

Vol.  11, 1797:  Sect.  ix,  p.  306-693,  Phistoirede  Tastro- 
nomle  jusqu'à  la  lin  du  XVI*  siècle. 

Vol.  IV,  1800  :  p.  84-314,  la  suite  de  Phistoire  de 
rastronomie,  notamment  les  cartes  célestes  (p.  91),  les 
éphémérides  (p.  1 1 1  ),  les  recherches  théoriques  (p.  1 16}, 
les  premières  découvertes  au  télescope  (p.  120),  les 
taches  du  Soleil  (p  136),  la  séléoographie  (p.  156), 
Galilée  (p.  173),  Kepler  (p.  216).  les  successeurs  de 
Kepler  (p.  425),  Gassendi  (p.  474). 

«  GOttingische  Anzcigen,  1796,  849;  1797,  i9U>. 


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S34 


SECTION    I.    OUVRAGES    IIISTOIUQUES. 


60  BOSSUT»  G. 

Traduction. 

Quadro  dei  progressi  délie  matematiche 
dalla  loro  origine  sino  à  nostri  giorni,  tra- 
duzione  dal  franceze  con  annotazioni  (par 
[A.  Mozzoni]). 

8»,  in  Italia,  1793. 

Extrait  de  l'Histoire  des  mathématiques,  alors  encore 
inédite,  de  BossuU 

61  BOSSUT,  C. 

(Essai  sur  V)  Histoire  générale  des  mathé- 
matiques. 

2  vol.  8s  Paris,  1802. 
2  vol.  8s  Paris,  1810. 
2  vol.  8%  Paris,  1818. 
L'astronomie  est  Période  f,  ch.  5, 1. 1,  p.  71-172. 
TtaducUoTis. 

Saggio  sulla  storia  générale  délie  matema- 
tiche (par  A.  Mozzoni),  con  riflessioni  ed 
aggiunte  di  Gregorio  Fontana. 

A  vol.  8«,  Milano,  1802-03. 

Voir  sous  le  n«  63  rariicle  séparé  que  nous  avons 
consacré  aux  additions  de  Fontana. 

General  history  of  mathematics,  from  the 
earliest  times  to  the  middle  of  the  XVIir*» 
century  (par  /.  Bonnycastle). 

8«,  London,  1803. 

Versuch  einer  allgemeinen  Geschichte  der 
Mathematik  (par  N.  T.  Reimer). 

2  vol.  8%  Hamburg,  1804.  —  Rare. 

62  FONTANA,  Gbegobio. 

Âddizioni  e  supplementi  al  Saggio  sulla 
storia  générale  délie  matematiche  di  C.  BossuL 

8»,  Milano,  1803;  faisant  partie  du  tome  IV  de 
la  traduction  italienne  de  THIstoirc  des  mathé- 
matiques de  BossuL 

De  ces  18  notices,  les  suivantes  se  rattachent  à 
Tastronomie  :  n»  4,  Inverisimiglianza  degli  speccbj  a 
grandi  distanze  degli  anlichi,  e  panicolarmenle  di 
quelli  di  Tolomeo;  n«  5,  Dei  tenlativi  fatti  per  discoprire 
la  longitudine  e  la  costruzione  délie  mostre  per  taie 
opgetto  colla  grande  accuratezza  a  cui  queste  sono  slate 
ultimamenie  portate;  n»  7,  Notizie  biograficbe  sopra 
Herschel;  n*  8,  Descrizioiie  délia  costruzione  e  colloca- 
zione  dei  telescopio  di  Herschel  di  quaranla  piedi; 
n**  15,  Dubbio  tolto  sulP  aberrazione  della  luce;  n»  16, 
Errore  di  fatto  generalemente  adottato  sul  flusso,  e 
riflusso  de!  mare. 


63  LIBRI,  G. 

Histoire  des  sciences  mathématiques  en 
Italie,  depuis  la  renaissance  des  lettres 
jusqu'à  la  fin  du  XVII®  siècle. 

4  vol.  8»,  Paris,  1838-il.  —  Épuisé. 

i  vol.  8<>,  Stuttgart  et  Paris  (des  exemplaires 
portent  Halle),  1863. 

=  JahrbQcher  der  Literatur,  LXXXVII,  1839  (par  J.  J.  von 
Littrow).  —  J.  J.  VON  LiTTROW,  Vemaischle  Schriftea,  Ht, 
1846,  526. 

64  ABNETH,  A. 

Die  Geschichte  der  reinen  Mathematik  in 
ihrer  Beziehung  zur  Geschichte  der  Entwicke- 
lung  des  menschlichen  Geistes. 

8%  Stuttgardt,  1852. 

Article  de  la  «  Neue  Encykiopâdie  fur  Wissenschaften 
und  Kunste  >. 

63  CAWTOB,  M. 

Mathematische  Beitrage  zum  Kulturleben 
der  Vôlker. 

8o,  Halle,  1863;  4  pi. 

On  y  trouve  entre  autres,  p.  68,  Pexposé  des  méthodes 
employées  par  les  pandits  du  sud  de  Tlnde  |K>ur  calculer 
les  positions  des  planètes,  et  p.  2^8  l'astronomie  de 
BoeUiius  [Boècé], 

=  ZMP,  his,  Vill,  4863,  81. 

66  QUETELET,  A. 

Histoire   des  sciences  mathématiques  et 

physiques  chez  les  Belges. 

8%  Bruxelles,  1864. 

=  AdM,  XLIV,  1865,  Ber,  3.  -  Arc,,  XXIV.  1865,  305 
(par  A.  Gautier),  -  ZMP,  his,  XI,  1866, 29. 

67  QUETELET,  A. 

Sciences  mathématiques  et  physiques  chez 
les  Belges  au  commencement  du  XIX®  siècle. 
8%  Bruxelles,  1866. 

Cet  ouvrage  f;iit  suite  au  précédent,  mais  on  remar- 
quera que  Tauteur  ne  rappelle  plus  Histoire  des 
sciences,  etc.  «  J'ai  tâché,  dit-il,  de  préparer  d'avance 
des  documents  qui,  plus  lard  peut-être,  pourront  aider 
à  l'écrire.  » 

»  AdM,  XLVI,  1866,  Ber,  a  -  Heidelberger  Jahrb.  der 
Literat.,  1867,  ii,  834. 


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HISTOIRES    DES    MATHÉMATIQUES. 


355 


68  HANKEL,  H. 

Eatwickelung    der   Mathematik    in    den 
leizten  Jahrhunderten. 
8»,Tûbingen,  1869. 
8%   TûhiQgen,    1885;    avec   une    préface    par 

P.  Du  Bois-Reymond. 
=  ZMP,  his,  XXX,  i885,  22  (par  M,  Cantor). 


69  SUTER,  H. 

Geschichte  der  mathematischen  Wissen- 
schalten. 
2  vol.  8s  Zurich,  1872-75;  4  pi. 
8%  Zurich,  1873;  réimpression  du  vol.  I  seule- 
ment 

=  BdB,  V,  4872, 297  (par  H.  Hankel,  Irad.  par  P.  Keller; 
le  ToL  1  seulemeol).  —  Bma«,  VI,  1874, 14  (par  J.  H[oûel]  ;  le 
ToLI  senlement).  —  ÂdM,  LIX,  1876,  24  (par  H[oppe]\  le 
Toi.  II  sealement).  —  ZMP,  his,  XXI,  1876,  65  (par  S.  Gûn- 
iher;  FooTrage  entier). 


70  HANKEL,  H. 

Zur  Geschichte  der  Mathematik  im  Alter- 
thum  und  Mittelalter. 
8*,  Leipzig,  1874. 

Oavrage  posthume.  —  L'astronomie  des  Indiens  est 
p.  178-183;  celle  des  Arabes,  p.  223-293. 

=  Jihrboch  fttr  die  Fortschrilte  der  Mathematik,  VI,  1874 
iyuS.Giniher),  —  BdB,  VIII,  1875,  485  (par  P.  Manaion; 
analyse  très  complète).  —  ZMP,  his,  XX,  1875,  27  (par 
Jr.  Cantor).  —  Uipzig,  Vjh,  XI,  1876, 188  (par  S.  Gùmher). 


71  GUPITHER,  S. 

Vermischte  Untersuchungen  zur  Geschichte 
der  mathematischen  Wissenschaften. 

8«,  Leipzig,  1876;  avec  4  pi.  litbogr. 

Cet  ouvrage  est  formé  de  huit  c  Abtellungen  • 
séparés.  Le  premier  est  une  étude  historique  des  con- 
slellalions  depuis  les  temps  anciens  jusqu'à  Tépoque 
actuelle;  le  sixième  traite  de  ropti(|ue  des  Arabes  et 
.de  leurs  travaux  dans  celte  branche  des  sciences;  les 
septième  et  huitième  s'occupent  d'éclaircir  quelques 
poJDls  obscurs  de  l'astronomie  des  Juifs  au  moyen  âge. 
L'invention  du  pendule  est  traitée  avec  détails. 

=  Uipzig,  Vjh,  XI,  1876, 222  (par  R,  Wolf),  —  Bma,,  XI, 
1876^  108  (par  P.  Mansiun),'-  ZMP,  his,  XXI,  1876, 99  (par 
Jf.  Cantor),  -  RAM,  I,  1876,  ^68.  —  Venise,  Ait»,  III,  1877, 
9\ZijguA,Favaro). 


72  GUNTHER,  8. 

Studien  zur  Geschichte  der  mathemati-. 
schen  und  physikalischen  Géographie. 
6  Hfle  8«,  Halle  a.  S.,  1877-79. 

Les  Hfte  1  et  2  ont  comme  sous-litre  :  Die  Lehre 
von  der  Erdrundung  und  Erdbewegung  im  Mittelalter 
bei  den  Occidentalen  ;  le  Hft  3  :  Aeltere  und  neuere 
Hypothesen  ùber  die  cbronische  Versetzung  des  Erd- 
schwerpunktesdurchWassermassen;  le  Hft  4  :  Analyse 
einiger  kosmograpblscber  Codices  der  Mûnchener  Hof- 
und  Staatsbibliothek  ;  les  Hfle  5  et  6  traitent  de  géogra- 
phie mathématique  el  physique  pure. 

=  ZMP,  his,  XXII,  4877,  479;  XXIV,  4879,  167  (par 
M.Cantor).  —  Venise,  AII5, 111,1877,  913  (par  A,  Favaro).  — 
Bmaj,  11,  1878,  410,  437;  III,  1879,  73,  292,  329  (par 
H.  Brocard).  —  Leipzig,  Vjh,  XIV,  1879, 68  {par  A,  Wittitein). 
-  RAM,  II.  1879,  173,  402.  -  ZmU,  X,  1879,  290  (par 
A.  J.  Pick). 

75  GERHARDT,  G.  J. 

Geschichte  der  Mathematik  in  Deutschland. 
Bdl. 
8s  Mûnchcn,  1877. 
Ouvrage  inachevé. 
«  Leipzig,  Vjh,  XIV,  1879,  40  (par  S.  Gûnther). 

74  CANTOR,  H. 

Vorlesungen  ûber  Geschichte  der  Mathe- 
matik. Bd  I. 

8%  Leipzig,  1880. 

L'ouvrage  doit  comprendre  3  vol.  el  s'étendre  jusqu'à 
Lagrange.  Le  premier  volume,  le  seul  paru  jusqu'ici, 
s'arrête  à  l'an  1200  et  contient  les  chapitres  suivants: 
Introduction;  1.  égyptiens;  II.  Babyloniens;  III.  Grecs; 
IV.  Romains;  V.  Hindoux;  VI.  Chinois;  VIL  Arabes; 
VI  IL  La  science  dans  les  cloîtres  au  moyen  âge. 

«  Leipzig,  Vjh,  XVII,  1881, 114  (par  S.  Gûnther), 

75  MARIE,  M. 

Histoire  des  sciences*  mathématiques  et 
physiques. 

8  vol.  8»,  Paris,  1883-86.  —  Deux  volumes 
doivent  encore  paraître. 

Le  vol.  I  contient  de  Thaïes  à  Diophante;  le  vol.  Il, 
de  Diophante  à  Vièle;  le  vol.  III,  de  Viéte  à  Descartes; 
le  vol.  IV,  de  Descartes  à  Huygens;  les  vol.  V  el  VI,  de 
Huygens  à  Euler;  le  vol.  VII  va  jusqu'à  la  fin  du 
XVII»  siècle;  le  vol.  VIII,  d'Euler  à  Lagrange.  Les  vol.  IX 
tt  X  traiteront  de  Lagrange  à  Laplace,  de  Laplace  à 
Fourier,  de  Fourier  à  Arago,  d'Arago  à  Abel  et  aux 
géomètres  contemporains.  L'ouvrage  se  compose  d'une 


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336 


SECTiaN    U 


OUVRAGES    HISTOllIQLES. 


suite  d'études  sur  les  difTérrnls  malhématiciens  donl 
les  travaux  sont  passés  en  revue,  sur  leurs  découveries 
et  sur  les  méthodes  qu'ils  oui  employées. 

=  Bma^,  VU,  1883,  325,  IX,  ^885,  58  (par  C.  Henry  et 


E.  ileyenon).  -  Rsc,  XXXI.  1883,  mi;  XXXIII,  1884,  84, 
7o9;  XXXIV,  1884, 444.  -  NAMj.  111,4884, 51  (par  E.  Rouché). 

—  JdSs.  188t,  289  (par  J.  Bertrand;  le  U  l*»"  seulement).  — 
ZMP,  his,  XXIX,  1884, 43, 180,  XXX,  1885, 115  (par  M.  Cantor). 

—  Deutsche  Litteralurzeitung,  V,  1884,  22  (par  M.  Curtze). 


HISTOIRES  DES  bÉCOUVERTES  ET  INVENTIONS  CONTENANT  LES  DÉCOUVERTES 

ET  INVENTIONS  ASTRONOMIQUES.  ' 


70  DUTëNS,  L. 

Recherches  sur  l'origine  des  découvertes 
attribuées  aux  modernes. 

2  vol.  8^  Paris,  17C6;  sans  nom  d'auteur. 

2  vol.  8»,  Paris,  1776. 

3  vol.  8«,  Paris,  1784. 
4%  Londres,  4796. 

2  vol.  8%  Paris,  1812. 

On  irouve  dans  cet  ouvrage  quelques  renseignements 
historiques  sur  le  mouvement  des  astres  (part.  Il,  eh.  6), 
sur  la  pluralité  des  mondes  (part.  Il,  eh  7),  sur  le 
système  planétaire  (pan.  II ,  eh  9),  sur  les  taches  de 
la  Lune  (paii.  II,  ch.  13),  sur  la  théorie  des  marées 
(part.  11.  cb.  15),  sur  les  clepsydres  el  l'astronomie  des 
Arabes  (pan.  III,  ch.  6),  sur  les  instruments  optiques 
des  anciens  (paît.  III,  ch.  10) 

77  BECKMANN,  J. 

Beitràge  zur  Geschichte  der  Erfmdungen. 
livol.  8«,  Leipzig,  4784-180». 

Cet  ouvrage  a  paru  en  30  fascicules.  On  trouve  dans 
le  vol.  I  rhistoire  du  calendrier  et  celle  des  horloges; 
dans  le  vol.  III,  les  miroirs  el  les  instruments  qui  en 
dépendent. 
Traduclion. 

Contributions  to  the  history  of  inventions 
(par  W.  Johnston). 

4  vol.  8»,  London,  1814. 
4  vol.  8»,  London,  1820. 
4  vol.  8^  London,  1850. 

2  vol.  8%  London,  1846;  revu  par  W,  Francis  ei 
J.  W,  Griffithf  sous  le  litre  :  A  history  of  inventions, 
discoveries,  and  origins. 

78  BUSCII,  G.  G.  B. 

(Versuch  eines)  Handbuch(s)  der  Erfm- 
dungen. 

8  vol.  8»,  Ei  icnach,  1 790-98. 
12  vol.  8%  Eisenacli,  i 802-22. 


79  DONNDORF,  J.  A. 

Geschichte  der  Erfindungen. 

5  vol.  dont  1  de  sappl.,  18»,  Quediinburg,  1817. 


80  POPPE,  J.  H.  M.  von 

Geschichte  der  Erfindungen  in  den  Kûnsten 
und  Wissenschaften  von  den  âltesten  Zeiten 
bis  zu  den  neuesten. 


4  vol.  8«,  Drcsden,  1828-29. 


81  POPPE»  J.  H.  M.  VON 

Geschichte  aller  Erfindungen  und  Entdec- 
kungen  im  Bereiche  der  Gewerbe,  Kûnste 
und  Wissenschaften,  von  der  frùhesten  Zeît 
bis  auf  unsere  Tage. 

8%  Stuttgart,  1837  ;  162  fig.  dans  le  texte  el  32  pi. 
8o,  Frankfurt  a/M  ,  1847. 

1=  JahrbQcher  der  Literatur,  LXXIX.,  1837  (par  J.  J.  von 
Uttrow).  —  J.  J.  VON  LiTTROW,  Vermische  Schriften,  III, 
^846,  74. 


82  JOUFFROY,  dk 

Dictionnaire  des  inventions  et  découvertes. 
2  vol.  8%  Paris,  1853. 
Dans  la  collection  Migue. 


85  POPPE,  A. 

Chronologische  Uebersicht  der  Erfindun- 
gen und  Entdeckungen  auf  dem  Gebiet  der 
Physik,  Chemie,  Astronomie,  Mechanik  usw. 

8«,  Frankfurt  a/M.,  1856. 
8M'>aiikfurl  a/M.,  I»57. 


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BIBLIOGRAPHIES    ET    CATALOGUES. 


337 


BIBLIOGRAPHIES  ET  CATALOGUES  DE  LIVRES  D'ASTRONOMIE. 


84  TENEGA8,  A. 

Primera  parte  de  las  différencias  de  libres 
que  ay  en  el  universo. 
8*,  SaUmanca,  1573. 

85  BELGHEH,  C.  a  =  BEUGBEM,  C.  var 

Bibliographia  mathematiea  et  artificiosa 
novissima,  seu  conspectus  primus  eatalogi 
librorum  matbematicorum,  .  .  .  astronomi- 
corum... 

12»,  Amstelodami,  1685. 

12«,  Amstelodami,  1688;  editio  aocta. 

86  WEIDLER,  J.  F. 

Bibliograpbia  astronomica  temporis,  quo 
libri,  vel  compositi,  vel  editi  sunt,  ordine 
servato,  ad  supplendam  et  illustrandam 
astronomiae  bistoriam,  digesta;  accedunt 
historiae  astronomiae  supplementa. 

8%  Wittenbergae,  ^55. 

OoTrage  soigneusement  fait,  qui  a  conservé  jusqu'au- 
joord*bui  sa  valeur. 
»Uipzig,Ac£,i755,t»i. 

87  JANOTZKI»  J.  D.  A. 

Bibliotheca  astronomica. 
8«,UratislaTiae,1765? 

88  8GBEIBEL»  J.  E. 

Einleitung  zur  matbematiscben  Bûcher- 
kenotniss. 
3  ToL  8%  Breslau,  4769-98. 
-  BemonUi  (Jean,),  RpA,  111,  i776, 225. 

89  SCHEIBEL,  J.  E. 

Astronomiscbe  Bibliographie  von  Schriften 
aus  dem  fûnfzehnten  und  sechszebnten  Jabr- 
hundert,  und  aus  dem  siebenzebnten  Jabr- 
hundert. 

SThle  8*,  Breslan,  1785-98. 

C'est,  en  trois  parties,  un  tiré  i  part  du  III*  vol.  de 
Tonvrage  précédent  dn  même  auteur.  11  y  a  des  supplé- 


ments aux  parties  I  et  II.  L'ouvrage,  destiné  d'abord  à 
donner  la  bibliographie  jusqu'en  1630,  s'éiend  en  réalité 
jusqu'en  1650. 
-  idSi,  i785, 366. 


90  NURHARD,  F.  G.  A.  = 

IttURHARD,  F.  W.  A. 

Bibliotheca  mathematiea. 

5  vol.  8%  Lipsiae,  1797-1805. 

Cet  ouvrage  n'a  pas  été  terminé.  Les  sciences  astrono- 
miques (Astronomiscbe  Wissenschaflen),  qui  devaient 
former  la  111*  partie  et  le  Vl<  volume,  n'ont  point  paru. 
Chaque  volume  a,  avant  le  titre  indiqué  ci-dessus,  un 
autre  litre  se  rapportant  aux  matières  qui  y  sont  trai- 
tées. Yoicl  ces  différents  titres  :  pour  les  i*'  et  2*  vol., 
Lilteratur  der  mechanischen  und  optiscben  Wissen- 
scha  Aen  ;  pour  les  3«,  4«  et  5%  Lilteratur  der  malbema- 
tischen  Wissenschaften. 

91  LALAI^DE,  J.  J.  di 

Bibliographie  astronomique  avec  l'histoire 
de  l'astronomie  depuis  1781  jusqu'à  1802. 
A%  Paris,  1803. 
-I-  Supplément  dans  GdT,  1806. 

Ouvrage  considérable,  conduit  jusqu'au  commence- 
ment du  XIX<  siècle. 


93  REUSS,  J.  D. 

Repertorium  commentationum  a  Societa- 
tibus  litterariis  editarum. 
16  vol.  i«,  Gottingae,  4804-08. 

Le  tome  V,  1804,  est  consacré  à  l'astronomie.  Cet 
ouvrage  a  été  dépouillé  pour  notre  tome  H. 
«MCz,  XI,  1805, 474. 


93  *  ♦  * 

Catalogue  des  livres  composant  la  biblio- 
thèque de  feu  M.  /.  /.  Lefrançois  de  Lalande^ 
professeur  d'astronomie. 

8%  Paris,  4808;  2000  numéros. 

La  plupart  de  ces  livres  ont  été  acquis  par  Van  Hul- 
them,  ami  de  Lalande,  et  se  trouvent  aujourd'hui  à  la 
Bibliothèque  royale  de  Bruxelles. 


43 


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538 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


94  ERSCH,  J.  8. 

Literatur  der  Mathematik,  Natur-  und 
Gewerbskunde,  nebst  Kriegskunde,  seil  der 
Mitte  des  XVIII.  Jahrhunderts  bis  auf  die 
neueste  Zeit. 

8%  Leipzig,  I8i2. 

8%  Amsterdam,  1813. 

8o,  Leipzig,  4828;  neue  fortgcsetzte  Ausgabe 
von  F,  W,  Schweiggev'Seidel. 

L'astrouomie  occupe  les  colooDes  20i-231  de  la  der- 
nière édition. 

OIS  ER8CH,  J.  8. 

Handbuch  der  Literatur. 

3  vol.  8%  Leipzig,  i8i3-i4. 

4  vol.  8%  Leipzig,  4833.40. 

Les  mathématiques  sont  dans  le  vol.  III  de  la  dernière 
édition. 

96  NULLER,  J.  W. 

Auserlesene  mathematische  Bibliothek , 
oder  alphabetisches  und  wissenschaftliches 
Verzeichnlss  der  besten...  alten  und  neuen 
bis  1820  herausgekommenen  Schriften,  ge- 
ordnet. 

8%  Niirnberg,  i8âO. 

97  ERERT,  F.  A. 

Allgemeines  bibliographisches  Lexicon. 

2  vol.  4%  Leipzig,  4834-50. 

98  MULLER,  J.  W. 

Repertorium  der  mathematischen  Litera- 
tur, in  alphabetisches  Ordnung.  Thle  I-III. 

3  vol.  8o,  Augsburg  und  Leipzig,  4822-35. 

99  ♦  *  ♦ 

Catalogue  des  livres  du  Chevalier  Delambre, 
8»,  Paris,  4824. 

tOO  *  *  * 

Catalogue  of  the  books  in  the  library  of 
the  Royal  Observatory  at  Greenwich. 
8%  London,  4827.  —  D'une  rareté  extrême;  il 
n'en  reste  k  Greenwich  qu'un  seul  exem- 
plaire. 


toi  ROGGIUS,  J.  =  ROGG,  J. 

Ribliotheca  mathematica ,  sive  criticus 
librorum  mathematicorum,  qui  ab  rei  typo- 
graphiae  exordio  ad  annum  1830,  excusi 
sunt. 

8»,  Tubingae,  4830. 

103  8TRUVE,  F.  G.  W. 

Rericht  ûber  die  Bibliothek  der  Haupt- 
sternwarte. 

4«,  Petersburg,  4844. 

Sur  la  bibliolbèque  de  l'Observatoire  de  Poulkova. 

105  8TRUVE,  F.  G.  W. 

Librorum  in  bibliotheca  Speculae  Pulko- 
vensis  contentorum  catalogus  systematieus. 
8%  Petropoli,  4  843. 

Réimpression,  avec  préface  et  table  alphabélique,  du 
catalogue  inséré  dans  la  Description  de  l'Observatoire 
de  Poulkova,  3  vol.  4«,  Saint-Pétersbourg,  1845. 

104  *  *  ♦ 

Catalogue  des  livres  de  la  bibliothèque  de 
rObservatoire  de  Bruxelles. 
8%  Bruxelles,  4847. 

101$  *  ♦  ♦ 

Catalogue  of  the  library  of  the  Royal 
Astronomical  Society  of  London. 

8%  London,  4850. 

8<>,  London,  4886.  —  Cette  nouvelle  édition 
s'arrête  à  juin  4884  et  comprend  408  pages. 

106  ZUCHOLD,  E.  A. 

Bibliotheca  historico-naturalis,   physico- 
chemica  et  mathematica.  —  Litteratur. 
Un  vol.  8"  annuel,  Gôttingen,  4854  et  suiv. 

A  partir  de  juillet  1867  Téditeur  est  B.  Guihe,  en 
1871  A.Metzger,  en  1879  F.  Frenkel,  à  partir  de  janvier 
1 882  K.  Friche,  à  partir  de  juillet  1 882  A.  von  Bamtein. 

=  ZMP,  his,  XXI,  1876, 45, 451  (par  Jf.  Curtie). 

107  RU8CB,  A.  L. 

Systematisches  Verzeichniss  der  in  der 
Bibliothek  der  Universitats-Sternwarte  zu 
Kônigsberg  enthaltenen  Bûcher. 

8«,  Kônigsberg,  485:2. 


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BIBLIOGRAPHIES    ET    GATÂLQGUES. 


539 


108  SOHNCKE,  L.  A. 

Bibliotheca  mathematica,  Yerzeichniss  der 
Bûcher  ûber  die  gesammten  Zweige  der 
Mathematiky  ...  welche  in  Deutschland  und 
dem  Auslande  vom  Jahre  1830  bis  Mitte  des 
Jahres  1854  erschienen  sind. 

8«,  Leipzig,  i85i. 

GetoaTrage  est  ane  suite  à  celai  de  Bogg  (voir  d«  1 01  ). 

109  ♦  ♦  ♦ 

Catalogue  des  livres  composant  la  biblio- 
thèque de  F.  Arago. 
8%  Paris,  1854. 

liO  *  *  ♦ 

Catalogue  des  livres  et  cartes  composant 
la  bibliothèque  de  feu  H.  C.  Schumacher; 
h  partie,  sciences  mathématiques,  physiques 
et  naturelles. 

8«,  Berlin,  1855. 

111  ♦  ♦  ♦ 

Catalogue  des  livres  astronomiques,  mathé- 
matiques et  physiques,  provenant  des  biblio- 
thèques de  feu  A.  C.  Petcf^sen,  P.  H.  L.  de 
Boguslawski  et  T.  Sibei\ 

8»,  Berlin,  4855. 

112  TERQUEM,  O. 

Bulletin  de  bibliographie,  d'histoire  et  de 
biographie  mathématiques. 
7  vol.  8%  Paris,  1855-61. 

113  STRUVE,  O. 

Librorum  in  bibliotheca  Speculae  Pulco- 
vensis  anno  1858  exeunte  contentorum 
catalogus  systematicus. 

8*,  Petropoli,  1860. 

Une  seconde  partie  porte  le  catalogue  jusquVn  1880 
(Voir  n«  13^4). 

114  ♦  ♦  * 

Catalogue  of  the  mathematica!,  historical, 
bibliographical  and  miscellaneous  portion 
of  the  celebrated  library  of  M.  Guglielmo 
Libri, 

3  vol.  8«,  Londoii,  1861. 

Le  nombre  des  livres  d'astronomie  indiqués  dans  ce 
catalogue  est  considérable,  et  plusieurs  de  ces  ouvrages 
doivent  être  rangés  parmi  les  plus  rares. 


IIIS  *  *  * 

Catalogue  des  livres  mathématiques,  phy- 
siques et  astronomiques  provenant  des 
bibliothèques  de  L.  Dirichleî,  D*  G.  Piola, 
C.  Ramus  et  autres. 

8%  Berlin,  1861. 

116  NARDUCGI,  H. 

Catalogo  di  manoscritti  ora  posseduti  da 
B.  Baldassarre  Boncompagni. 

8»,  Borna,  1862;  219  pages. 

Renferme  Pindication  de  nombreux  manuscrits  d*as- 
tronomie. 

117  BOI^COniPAGNI,  B. 

Bullettino  di  bibliografia  e  di  storia  délie 
scienze  matematiche  e  fisiche. 

Un  voL  A^  annuel,  Roma,  4868  et  suiv. 


118  RIGCARDI,  P. 

Prefazione  ad  una  biblioteca  matematica 
italiana. 
4»,  Modena,  1868. 

110  RIGCARDI,  P. 

Biblioteca  matematica  italiana  dalla  ori- 
gine délia  stampa  ai  primi  anni  del  secolo 
XIX. 

2  vol.  8%  Modena,  1871  -80.  -♦-  Appendice  au 
vol.  I,  8«,  Modena,  1878. 

Cet  ouvrage  très  bien  fait  nous  a  fourni  de  nombreui 
renseignements. 

=  Bmai,  IV,  4873,217  (par  J.  i/[oûe/]).  — ZMP,  his,  XIX, 
4874, 49  (par  SI.  Curtze).  —  AdM,  LVI,  4874,  Ber,  i\  [td.).  — 
L'Alhenaeum  belge,  iV,  4884,  4  (par  A .  Lancaster), 

120  RiJGBTlNG,  A. 

Bibliotheca  astronomica  et  meteorologica 
oder  Verzeichniss  der  auf  dem  Gebiete  der 
Astronomie  und  Météorologie  in  den  letzten 
X  Jahren  1862-71  im  deulschen  Buchhandel 
erschienenen  Bûcher  und  Zeitschriften. 

8«,  Nordhausen,  1872. 


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540 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


121  ERLEGKE,  A. 

Bibliotheca  mathematica.  I.  Band. 

8»,  Cassel,  4871. 
8«,  Halle  a.  S.,  4873. 
=  ZMP,  his,  XVIII,  d873,  i  (par  M,  Curlze), 

132  ZEBRA WSKI,  T. 

Bibliografija  pismiennictwa  Polskiego  z 
dzialu  matematyki  i  fizyki  oraz  ich  zastô- 
sowan,  na  obchôd  czterechsetletniéj  rocznicy 
urodzin  Kopernika. 

8%  Krakow,  4873;  617  pages,  4  pi. 

Sciences  mathématiques,  physiques  et  aslrouomiques. 

=  ZMP,  his,  XIX,  1874, 17  fpar  Jf.  Curtze),  —  AdM,  LVI, 
1874,  Ber,  20  (W.). 


423  *  ♦  * 

F.  W.  A.  Argelandefs  Bibliothek. 
8%  Bonn,  [1876]. 


424  BAKHUTZEN,  H.  G.  YAPI  DE  SANDE 

Catalogus  van  de  boeken  op  i  Januari  1877 
aanwezig  in  de  Biblioteek  der  Sterrenwacht 
te  Leiden. 

8*,  'S  Gravenhagc,  1877. 

+  2  Suppléments,  1881  et  1882. 

425  HOLDEPf,  E.  8. 

Index  catalogue  of  bocks  and  memoirs 
relating  to  nebulae  and  clusters. 
8%  Washington,  1877. 

Formant  le  n«  311  des  Smithsonian  miscellaneous 
collections,  dans  le  vol.  XIV  de  cette  collection. 


426  HOLDEIf,  E.  S. 

Index -catalogue  of  books  and  memoirs 
on  the  transits  of  Mercury. 
8%  Cambridge  [Mass.],  4878. 

Formant  le  n«  1  des  Bibliographical  contributions 
publiées  par  rUoiversilé  Harvard. 


427  IHOUZEAU,  J.  G] 

Catalogue  des  ouvrages  d'astronomie  et  de 
météorologie  qui  se  trouvent  dans  les  princi- 
pales bibliothèques  de  la  Belgique. 

8%  Bruxelles,  1878. 

=  Bmas,  III,  1879,  n,  116  (par  G.  R[ayet]),  —  Symons  's 
Monthly  meteorological  Magazine,  XIV,  i879,  65. 

t28  ♦  *  * 

Catalogue  de  deux  bibliothèques  astrono- 
miques et  mathématiques. 
8»,  Paris,  1878. 

L'une  de  ces  bibliothèques  était  celle  de  U,  J.  Le 
Verrier, 

429  UOLDEN,  E.  8. 

Catalogue  of  the  library  of  the  United  States 
Naval  Observatory,  Washington.  Part  I  : 
Astronomical  bibliography. 

4»,  Washington,  1879. 

=  AJSs,  XIX,  1880,  249  (par  H.  A.  N[ewton]). 

tSO  BRUUPf,  G.  T. 

Bibliotheca  danica;  systematisk  fortegnelse 
over  den  danske  literatur  fra  1483  tit  1830. 
8«,  Kjôbenhavn,  1879. 
L'astronomie  est  dans  le  vol.  II,  cah.  2. 

454  LINDSIY,  J.  B. 

Classification  scheme  of  the  library  of  the 
Observatory,  Dun  Echt,  with  index. 
4%  Aberdeen,  1879. 

t32  ÂSTRAND,  J.  J. 

Katalog    over     Bergens     Observatorium 
Bibliothek. 
8s  Bergen,  1879. 

455  *  *  * 
Astronomische  Bibliothek  des  verstorb. 

H.  Prof.  D"^  J.  H.  von  Màdler. 

8s  Leipzig,  1879. 

Catalogue  n»  48  de  la  librairie  0.  Harrassowitz,  i 
Leipzig. 


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BIBLIOGRAPHIES    ET    CATALOGUES. 


Sit 


134  LINDEMAHHUS,  E.  =  LINDEMANIV,  E. 

Librorum  in  bibliotheca  Speculae  Pulco- 
vensis  contentorum  catalogus  systematicus, 
pars  secunda.  Edendum  curavit  et  praefatus 
est  0.  Struve. 

8%  Pclropolî,  1880. 

La  première  parlie  esl  ci-dessus,  n»  1  !3. 

131$  BRUUNS,  C. 

Catalog  der  Bibliothekder  Astronomischen 
Gesellschaft. 
8s  Leipzig,  1880. 

Ce  catalogue  forme  le  3«  supplément  au  Vieriel- 
jabrsschrift  de  la  Société  astronomique  et  est  continué 
dans  ce  même  recueil. 

136  * ♦ * 

Catalogue  de  la  bibliothèque  de  Michel 
Chasles, 
8»,  Paris,  1881. 
Catalogue  riche  et  important. 

137  UOLZEAU,  J.  C.  &   LANCASTEB,  A. 

Bibliographie  générale  de  Tastronomie, 
ou  catalogue  méthodique  des  ouvrages,  des 
mémoires  et  des  observations  astronomiques 
publiés  depuis  l'origine  de  l'imprimerie 
jusqu'en  1880.  Vol.  I  et  II. 

«vol.  8*,  Bruxelles,  1880-82,  4886-87. 

Le  vol.  II  a  paru  le  premier;  le  vol.  III,  qui  doit 
compléter  Touvrage,  est  en  préparation. 

«  Bruxelles,  Rct,  \,  i88i,  231,  590;  XII,  598  (par 
J.  T[hirion]l  -  ARr,  XIX,  4884,  442, 275;  XX,  4882,  464.  - 
AJS,,  XXI,  4881, 25:4,445;  XXIV,  4882, 76  (par  H.  A.  Newton). 
-  Obs,  V,  4882, 259.  -  EMc,  XXXV,  4882, 252.  -  Science,  I, 
4883,  442  (par  E.  S.  Uolden).  -  Londres,  MNl.  XLIII,  4883, 
236. —  Rsc.  XXXI,  4883,633. 

138  *  *  * 

[Catalogue  de  la  Bibliothèque  du  Prof.  D^ 
C.  Bruhns]. 
8»,  Leipzig,  4883. 

Catalogue  n«  17  de  la  librairie  Weiss  et  Schack, 
à  Leipzig. 


159  ♦  »  ♦ 

Bibliothek  des  verstorbenen  Dr.  F.  Zôllner. 

8%  Dresdcn,  4883. 

Catalogue  n»  2  de  la  librairie  R.  v.  Zahn,  à  Dresde. 


t40 


♦  *  ♦ 


A  catalogue  of  mathematical  books, 
containing  sets  of  astronomical  observations 
and  other  astronomical  and  mathe- 
matical Works  from  the  library  of  thc  late 
Prof.  Challis. 

8^  Cambridge,  1883. 

Catalogue  de  la  librairie  Macmillan  et  Bowes,  à 
Cambridge. 

141  ♦  ♦  * 

Bibliothek   des    verstorbenen    Prof.    D^ 
C.  Moesta. 
8°,  Drcsden,  4884. 

Catalogue  u«  4  de  la  librairie  v.  Zabn  et  Jaenscb,  à 
Dresde. 


142  ♦  ♦  ♦ 

[Catalogue  de  la  Bibliothèque  du  Prof. 
h^  J.  von  Lamotit.] 
8%Mûnchcn,  1885. 

Catalogue  n*  127  de  la  librairie  T.  Âckermann,  à 
Munich. 


145  ♦  ♦  ♦ 

[Catalogue  de  la  Bibliothèque  du  D'  /.  F. 
Jul.  Schmidt.] 
8%  Leipzig,  4885. 

Catalogue  n"  33  de  la  librairie  Weiss  et  Schack,  à 
Leipzig. 


144  ♦  ♦  * 

[Catalogue    de    la    Bibliothèque    du    h' 
K,  Honistein.] 
8%  Leipzig,  1885. 

Catalogue  n*  36  de  la  librairie  Weiss  et  Scback, 
à  Leipzig. 


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5*2 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES, 


SOURCES  POUR  L'ASTRONOMIE  DES  PEUPLES  PRIMITIFS. 


141$     ACOSTA,  J.  DE  =  AC08TA,  J.  d' 

Historia  natural  y  moral  de  las  Indias. 

4»,  Scvilla,  1590. 

8%  Barcelone  y  Scvilla,   1591  ;  cdilion  revue  et 

corrigée  par  Tauteur. 
2  vol.  8û,  Madrid,  1608-10. 
2  vol.  8«,  Madrid,  1792. 

Voir  particulièremenl  les  lib.  v  pi  vi  pour  l'aslrouo- 
mie  des  peuples  indigènes  de  PAmérique. 
Traductions. 

Istoria  naturale  c  morale  de  las  Indias 
(par  G.  P.  Gallucci). 
i",  Venezia,  1590. 

Histoire  naturelle  et  morale  des  Indes  tant 
Orientales  qu'Occidentales  (par  IL  Regnauld). 
8»,  Paris,  1598.  —  Rare. 
8*,  Paris,  1600.  —  Rare. 
8%  Paris,  1606.  ~  Rare. 
8»,  Paris,  1616.  —  Rare. 

Historié  naturael  ende  morael  van  de 
Westersche-Indien  (par  J.  ÏLvan  Linschoten), 

8s  Enchuysen,  1598. 

4«,  Amsterdam,  1624. 

Reproduit  dans  le  vol.  Il  du  Recueil  de  voyages 
en  hollandais,  public  sous  le  nom  de  GoUfried 
par  «/.  P,  Abelinus  :  De  aanmcrkcnswaardigste 
land-  en  zecreise,  8  vol.  fol.,  Leiden,  1707j 
réimprimé  en  8  vol.  fol.,  Leiden,  1727. 

Historia  naturalis  et  moralis  Indiarum. 

Fol.,  Francofurti,  1602;  version  latine  faite  sur 
la  traduction  hollandaise  de  J.  H.  van  Lins- 
choten, et  insérée  dans  l'édition  latine  des 
Grands  voyages  [Narralio  regionum  Indicarum 
per  Hispanos  quondam  devastatarum  veris- 
sima,  13  vol.  fol.]  des  frères  De  Bry,  en  Icte 
du  vol.  IX,  2«  tirage. 

Natural  and  moral  history  of  the  Indies 
(par  JE.  Grimstone), 
4%  London,  1604. 

Natûrliche  und  moralische  Geschichte  der 
Indien  (par  G.  Aiius). 

Fol.,  Frankfuri,  1617;  traduclion  faite  sur  la 
version  hollandaise  de  J.  H.  van  Linschoten, 
et  insérée  dans  la  collection  allemande  des 
Grands  voyages  des  frères  De  Bry^  vol.  IX. 


146  REWERIU8,  V.  =  REI^IERI,  V. 

Disquisitio  astronomica  de  Etruscarum 
antiquitatum  fragmentis  Scornelli  prope 
Vulterram  repertis. 

4s  Florentiae,  1658. 

147  TEGA,  GARGILASO  db  la 

Primera  parte  de  los  commentarios  reaies, 
que  tratan  de  el  origen  de  los  Incas. 
Fol.,  Lisboa,  1609. 
Fol.,  Madrid,  1723. 

Cet  ouvrage  contient  des  détails  intéressants  sur 
Tastronomie  des  indigènes  du  Pérou.  Il  faut  voir  particu- 
lièrement le  lib.  II,  cap.  21-23. 
Traductions. 

Histoire  des  Incas,  rois  du  Pérou  (par 
J.  Baudoin). 

2voL4s  Paris,  1633. 

2  vol.  12s  Amsterdam,  1704. 

2  vol.  12s  Amsterdam,  4715. 

2  vol.  4s  Amsterdam,  1737;  avec  des  figures  de 
B.  Picart.  —  Très  rare. 

Histoire  des  Incas  (par  T.  F.  Dalibard). 

2voL  12s  Paris,  ^744. 

L'histoire  des  Incas,  rois  du  Pérou. 

3  vol.  8s  Paris,  1830.  —  Imprimé  aux  frais  du 
Gouvernement  français. 

Geschichte  der  Pcruvianer  (par  G.  C. 
Bôttger). 

8s  Nordhausen,  1787. 

The  royal  commentaries  of  Peru  ipar 
P.  RycaiU). 

Fol.,  London,  1688;  avec  portrait  et  de  nom- 
breuses planches. 

Royal  commentaries  of  the  Yncas  (par 
C.  R.  Markham). 

2  vol.  8s  London,  1869. 

Ces  deux  volumes  forment  les  n»»  41  et  43  des  Publi- 
cations de  la  Sociêlé  Hakiuyt,  de  Londres. 

148  LAFITAU,  JT.  F. 

Mœurs  des  sauvages  amériquains,  com- 
parées à  celles  des  sauvages  des  autres  temps. 
2  vol.  4s  Paris,  1724-25;  fig. 

4  vol.  12s  Rouen,  1724. 


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ASTRONOMIE    DES    PEUPLES    PRIMITIFS. 


343 


Traduction. 

De  zeden  der  wilden  van  Amerika  tegen  de 
zeden  der  oudste  volkeren  vergeleken  (par 
H.  W.  van  Welbergen  et  P.  //.  Charlois). 

2  vol.  fol.,  *S  Gravenhagc,  1734. 

2  vol.  fol.y  Amsterdam,  4751. 

149  GHARLETOIX,  P.  F.  X.  de 

Histoire  et  description  générale  de  la 
Nouvelle  France. 

3  vol.  4»,  Paris,  1744. 

6  vol.  i2»,  Paris,  1744. 

Le  vol.  m  de  Téd.  4*,  vol.  VI  de  l'éd.  t2«>,  coniienl  des 
reoseignements  au  sujet  de  TastroDomie  des  Indiens  de 
rAmérique  du  Nord. 
Traduction. 

History  and  gênerai  description  of  New 
France. 
6  vol.  Iâ«,  London,  i769. 

150  UOEGSTROEM,  P. 

Beskrifning  oefver  de  til  Sveriges  krona 
lydande  Lappmarker. 
9%  Stockholm,  [1746]. 
Traduction. 

Beschreibung   des  swedischen    Laplands 

(par  Templin). 

8«,  Leipzig,  4748. 

=:  Prévost  d'Exilés,  Histoire  générale  des  voyages, 
18 TOI. 4«.  Paris;  t.  XIX,  1770. 

i5l  DAVID,  ...  (le  Jeune). 

Recueil  d'observations  curieuses  sur  les 
mœurs,  les  coutumes,  les  usages,  les  diffé- 
rentes langues,  le  gouvernement,  la  mytho- 
logie, la  chronologie,  la  géographie  ancienne 
et  moderne,  les  cérémonies,  la  religion,  la 
mécanique,  l'astronomie,  la  médecine,  la 
physique  particulière,  l'histoire  naturelle, 
le  commerce,  la  navigation,  les  arts  et  les 
sciences  de  différents  peuples  d'Asie,  de 
l'Afrique  et  de  l'Amérique. 

4vol.l2s  Paris,  1749. 

182  GOGUET,  A.  Y. 

De  l'origine  des  lois,  des  arts  et  des  sciences, 
et  de  leurs  progrès  chez  les  anciens  peuples, 
depuis  le  déluge  jusqu'au  retour  de  la  capti- 


vité ou  jusqu'à  l'avènement  de  Cyrus  au  trône 
de  Perse. 

3  vol.  4»,  Paris,  1758. 

3  vol.  12o,  La  Haye,  1758. 

6  vol.  12»,  Paris,  1759. 

6  vol.  12o,  Paris,  1778. 

3  vol.  8^  Paris,  1809;  à  cette  édition  est  ajoutée 
une  table  des  matières. 

3  vol.  8»,  Paris,  1820. 

Voici  Tindicaiion  des  morceaux  qui  concernent 
rhisioire  de  l'astronomie,  avec  l'indication  des  pages 
de  rédition  priiiceps  : 

Vol.  I  :  Pan.  I,  liv.  m,  cli.  ij,  art.  2  (p.  213-237),  sur 
les  commencements  de  l'astronomie,  chez  les  peuples 
primitifs. 

Vol.  Il  :  Part.  11,  liv.  m,  ch.  ij.  art.  2  (p.  250-258),  sur 
les  premiers  progrès  de  Taslronomie.  —  Même  liv., 
ch.  iij,  art.  2  (p.  276-285),  sur  les  urauographies 
anciennes.  —  Dissertation  1  (p.  307-420),  sur  les  noms 
et  les  figures  des  constellations.  —  Dissertation  11 
(p.  4^7-438),  sur  les  noms  des  planètes. 

Vol.  III  :  Liv.  m,  ch  ij  (p.  91-130),  sur  les  connais- 
sances astronomiques  des  Chaldéens  et  des  Égyptiens, 
et  sur  rintroduction  de  l'astronomie  dans  la  Grèce  et  k 
Rome.  —  Dissertation  II  (p.  26!-272),  sur  les  périodes 
astronomie] ues  des  Chaldéens. 
Traductions. 

Der  Ursprung  der  Gesetzen,  Kûnsten  und 
Wissenschaften  (par  G.  C.  Hamberger). 
3  vol.  4»,  Lemgo,  1760-72. 
Suir  origine  délie  legge,  arti  e  scienze. 
3  vol.  8»,  Lucca,  176I, 

Origine  delle  leggi,  délie  arti  e  délie  scienze 
presso  gli  antichi  popoli. 
3  vol.  4»,  Nopolî.  1762. 
Origin  of  laws,  arts  and  sciences. 
3  vol.  8^  London,  1775. 

155  GëBELIN,  a.  court  de 

Le  monde  primitif,  analysé  et  comparé 
avec  le  monde  moderne. 
9  vol.  4o,  Paris,  1773-84. 
Réimpression  des  premiers  volumes  en  1787. 

Dans  le  vol.  1  l'auteur  traite  de  l'origine  de  l'astrono- 
mie, et  explique  les  douze  signes  du  zodiaque  par  les 
travaux  des  champs,  emblèmes  des  travaux  d'Hercule. 
Dans  le  vol.  IV,  1776,  on  trouve  une  histoire  du  calen- 
drier, aux  différents  points  de  vue  civil,  religieux  et 
allégorique. 


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344 


SECTIQN    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ÎM  *  *  ♦ 

Sâtt  at  nyttja  den  fôrswenskade  Runstaf- 
wen. 

8»,  Westeras,  1778. 

8»,  Westeras,  iSiO. 

8»,  Westeras,  1813. 

8%  Westeras,  1846. 

8%  Westeras,  1822. 

8»,  Westeras,  I83L 

8s  Westeras.  1833. 

8»,  Westeras,  1843. 

8s  Falilun,  1851. 

Ouvrage  sar  remploi  de  Talpbabet  ruDique  suédois. 

I5IS  LEOIV  Y  GANA,  A.  de 

Descripcion  histôrica  y  cronoWgica  de  las 
dos  piedras  que ...  en  la  plaza  principal  de 
Mexico  se  fallaron  en  el  ano  de  1790;  expli- 
câse  el  sistema  de  los  calendarios  de  los 
Indios. 

4%  Mexico,  1792;  3  pi. 

2  part.  i<>,  Mexico,  1832;  édition  accompagnée 
de  notes. 

Description  de  deux  pierres  trouvées  à  Mexico,  conte- 
nant un  zodiaque  et  un  ancien  calendrier  aztèque. 
Traduction. 

Saggio  deir  astronomia  cronologia  e  mito- 
logia  degli  antichi  Messicani  (par  Pietro 
Giuseppe  [Marquez]). 

8s  Roma,  1804;  2  pi. 

I1S6  HCJMBOLDT,  A.  de  =s 

HUmnOLDT,  A.  TON 

Vues  des  Cordillères  et  monuments  des 
peuples  indigènes  de  l'Amérique. 

Fol.,  Paris,  1810;  69  pi. 

2  vol.  8»,  Paris,  1814-16;  19  pi. 

Cet  ouvrage  renferme  des  recherches  fort  inté- 


ressantes sur  la  comparaison  des  zodiaques  des  peuples 
primitifs  de  TAroérique  avec  cens  de  PAsie. 

Traduction, 

Sights  of  the  Cordilleras. 
2  vol.  8%  LondoD,  4812. 

t»7      BODRBOURG,  C.  E.  BRASSEUR  db 

Monuments  anciens  du  Mexique;  Païen- 
que  et  autres  ruines  de  l'ancienne  civilisation 
du  Mexique,  dessinés  d'après  nature  et 
relevés  par  De  Waldeck. 

Fol.,  Paris,  1866. 

Au  chap.  V,  p.  50,  Pauteur  traite  de  V  «  année  antique 
des  Mayas  ». 

t»8  KLEIN,  H.  J. 

Astronomie,  Urgeschichte. 

8%  Kôln,  1873. 

Formant  le  n«  I  du  vol.  f  du  Vierteljahpes-Revue 
der  Forlschrilte  der  Naturwissenschaflen  in  theore- 
tischer  und  praktiscber  Beziehung. 


iô9  BA8TIAN,  A. 

Die  heilige  Sage  der  Polynesier  :  Kosmo- 
gonie  und  Théogonie. 
8s  Leipzig,  1881. 
=  Nat,  XXV,  1882, 28  {par  E.  B,  Tylor). 


100  UAMY,  E.  T. 

Décades  americanae;  mémoires  d'archéo- 
logie et  d'ethnographie  américaines. 
S%  Paris,  188i. 

Cet  ouvrage  renferme  un  mémoire  sur  la  roue  solaire 
américaine. 


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ASTROLATRIE^    MYTHBS,    IMAGES,    SYMBOLES. 


345 


ASTROLÀTRIE,  MYTHES,  IMAGES,  SYMBOLES. 


161     ABOU  ALI  OMAR  IBN  IBRAHIlIl. 

Intacal  al  nur.  [A]. 

MS  à  rUniversité  d*Oxford. 

La  première  partie  de  cet  ouvrage  traite  de  la  vie  et 
de  l'histoire  de  Mahomet  et  de  ses  compagnons,  la 
seconde  explique  la  rupture  de  la  Lune  arrivée  comme 
signe  de  la  mission  du  prophète. 

103  *  ♦  ♦ 

De  eclipsi  solari  in  passîone  Cbristi. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

165  ♦  ♦  ♦ 

De  mirabili  eclipsi  Solis  tempore  passionis 
Christi,  cum  scholiis  Fabri  super  Epistolam 
Dioiiysii  ad  Polycarpum  ea  de  re. 

MS  à  rUniversité  d*Oxford. 

164  GAURIGUS,  L.  «  GAURICO,  L. 

De  eclipsi  Solis  miraculosa  in  passione 
Domini  observata  ;  item  de  anno,  mense,  die 
et  hora  conceptionis,  nativitatis,  passionis 
et  resurrectionis  ejus. 

i»,  Romae,  1539.  —  Rare. 

^•,  Parisiis,  1583.  —  Rare. 

Cet  ouvrage  n'a  pas  été  compris  dans  le  recueil  de 
ses  œuvres. 

165  BALDIPIUS,  B.  =:  BALDINO,  B. 

De  stellis,  iisque  quae  in  stellis  et   in 
numina  conversi  dicuntur  homines. 
A%  Venctiis,  1579. 
Petit  poème  latin. 

166  MAYER,  G.  U. 

De  Sole  tempore  Hiskiae  retrogrado. 
4»,  Wittebergae,  1610. 
4%  Wittebergae,  1619. 

167  BOTSAGGU8,  J.  J.  =  BOT8AGK,  JT.  J. 

De  statione  Solis  Josuae. 
4«,  Wittebergae,  1610. 
4s  Wittembergae,  IC70. 


168  ALEAFIDRUS,  B.  =  ALEAPIDRO,  H. 

Antiquae  tabulae  marmoreae  Solis  effigie 
symbolisque  exsculptae  accurala  explicatio. 

4«,  Romae,  i  616. 

4«,  Lutetiae,  1617. 

Inséré  dans  /.  G.  Gmevius,  Thésaurus  antiqui- 
tatum  romanorum,  12  vol.  fol.,  Trajecti  ad 
Rhenum,  1694-99;  au  tome  V,  1696. 

169  ROSEPfOW,  J. 

De  Stella  magorum. 
4%  Gryphiswaldiae,  1637. 

170  BANGIU8,  T.  «  BANG,  T. 

Coelum  orientis  et  prise!  mundi   triade 
exercitationum  literarium   repraesentatum. 
4«,  Haunîae,  1657;fig. 
4*,  Uratislaviae,  «691;  sous  le  titre  :  ExerciU- 

tiones  philologico-philosopbicae   de    orta  et 

progressu  literarum. 

L'auteur  recherche  Torigine  des  lettres,  des  signes 
astronomiques  et  des  caractères  cabalistiques,  n  combat 
Teseo-Ambrosio,  Duret  et  Gaffarel. 

171  GAES1U8  A  ZE8EIV,  P.  «  BLAEU,  P. 

Coelum  astronomico-poeticum,  si  ve  mytho- 
logicum,  stellarum  fixarum,  hocest  signorum 
coelestium,  sive  constellationum  omnium, 
ad  certas  imagines  redactarum,  inque  coelo 
fictitio,  sive  organo  globi  astronomici  conti- 
nui,  mythologico  nomine  et  piclura,  ab 
antiquis  repraesentatarum,  succinta  descrip- 
tio. 

8%  Amstelœdami,  1663. 

Cet  ouvrage  contient  un  exposé  assez  complet  des 
fables  relatives  à  Porigine  des  constellations,  et  de 
nombreux  renseignements  historiques. 

I7«  WERFIER,  8. 

De  Stella  magorum. 
4*,  Regiomonti,  166â. 

175        08TER!IIANPfU8,  J.  E.  rr 

08TERMAPfN,  J.  E. 

De  astrolatria. 

4»,  Wittebergae,  1663. 


44 


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546 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


174  DAMIU8,  B. 

Disputatio  theologica  de  Stella  indice  nati 
Christi,  in  quâ  et  aliquid  obi  ter  de  cometis. 
4«,  GroningSB,  4665. 

i7IS  GERCT,  A. 

Disputatio  de  Sole  tempore  Hiskiae  retro- 
grado. 

4%  Vitembergae,  4672  (des  exemplaires  portent 
1673). 

t76  STRAUGH,  E. 

Von  der  Weisen  aus  Morgenlande  alten 
und  den  jetzigen  neuen  Wunder-Sternen. 
4s  DaDtzIg,  i6Si. 

177  HOFFMEI8TER,  .... 

Ecclipsis  Solis,  quae  die  passionis  Domini 
accessit,  declarata. 
4s  Vitebergae,  4685. 

178  SCUEFFER,  J. 

Coelum  poeticum  seu  sphaera  astronomica 
e  vetustissimis  poeseos  umbris  novissime 
eruta. 

4%  Pragae,  1686. 

179  MOEB1CJ8,  J. 

Problema  historicum  de  planetaria  dierum 
denominatione. 
4%  Lipsiae,  1687. 

180  MOEniCJS,  J. 

Quaestio  a  quibusdam  dies  Solis  sit  conse- 
cratus  divino  cultui. 
4%  Lipsiae,  1688. 

181  DU  GATTGE,  G.  DU  FRESFIE 

Glossarium  ad  scriptores  mediaeet  infimae 
graecitatis. 

2  vol.  fol.,  Lugduni,  1688. 
7  vol.  4%  Parisiis,  1840-tfO;  par  les  soins  de 
G.  A.  L.  Henschel. 

A  la  fin  de  cet  ouvrage  on  trouve  uu  travail  sur 
Torigine  des  signes  symboliques  des  planètes,  avec  le 
dessin  de  ces  signes  à  différentes  époques. 


183         SAHMIUS,  G.  =  8AHHE,  G. 

Deregressu  Solis  tempore  Hiskiae,  dispu- 
tationes  duae. 
4»,  Regîomonti,  4689. 
4s  Regîomonti,  4696. 

183  GELLARIUS,  Cbbist. 

Elementa  [Rudimenta]  astronomiae  ad 
interpretandos  poetas,  aliosque  veteres 
scriptores  accommodata,  cuni  appendice  de 
cometis. 

8%  Martisburgî,  4689. 
8»,  Lipsiae,  4705. 

A  la  suite  de  PAstronomicon  de  ManUius, 
édition  8%  Palaviî,  4743.  (Voir  Secl.  I,  Astro- 
nomes latins.) 

Les  deux  premières  éditions,  qui  portent  le  titre 
Elementa,  sont  suivies  dans  le  même  volume  de  TAstro- 
scopium  de  G.  Schickard[u$\  (Voir  Sect  X,  Cartes 
célestes.) 

184  HEI8SIU8,  J.  ==  UEISS,  J. 

Sciatericum  Achas  et  in  eo  miraculum. 
4s  ,  4700. 

I8IS    EIMBIAIITU8,  G.  G.  «  EIIIMART,  G.  G. 

Iconographia  nova  contemplationum  de 
Sole,  in  desolatis  antiquorum  philosopho- 
rum  ruderibus  concepta. 

Fol.,  Norimbergae,  4704. 

486  POLEMAN,  E.  H. 

De  ignis  et  Solis  cultu. 
4s  Bremae,  4702. 

187  ZAHIf,  J. 

Ad  capituli  II  Mathaeae  stellam  Salvatoris 
gentil ibus  probatam. 
4s  Jenae,  4708. 

188  BLAE81PIGIUS,  D.  <==  BLAESING,  D. 

Exercitatio  mathematico-physica  de  sphae- 
rarum  coelestium  symphonismo. 
4s  Regîomonti,  4705. 


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ASTROLATRIE,    MYTHES^    IMAGES^    SYMBOLES. 


5»7 


189  BECKCR,  P. 

De  miraculo  Solis  et  Lunae  in  hemisphae- 
rio  Gabaonis  et  Ajalonis  stantium. 
4«,  Rostochîi,  1706. 

190  BECHER,  P. 

De   miraculo  retrocedentis  in  sciaterico 
Aehasi  umbrae  Solis. 
A%  Rostochîi,  1708. 

191  FORELIUS,  H.  =  FOREL,  H. 

De  cultu  Solis. 
4%  Upsaliae,  1708. 

192  ELVIU8,  P. 

De  solario  Achas. 
8«,  Upsalîac,  1708. 

195  ELTIUS,  P. 

De  Stella  magorum. 
8«,  Upsalîae,  4710. 

194  [LARTIGAULT,  ....] 

La  sphère  historique,  ou  explication  des 
signes  du  zodiaque,  des  planètes  et  des 
constellations,  par  rapport  à  l'histoire  an- 
cienne de  diverses  nations,  le  tout  dégagé 
de  fables. 

12%  Paris,  1716. 

Fondé  sur  le  Coelum  astroDomico-poeticuni  de 
P.  Caesius  (voir  n»  J'I),  dont  il  peut  élre  considéré 
comme  un  résumé  l)ien  fait. 

195  UEYN,  J. 

Beweis,  dass  der  Stem,  welcher  den  Wei- 
sen  aus  dem  Morgenland  erschienen  ein 
Cornet  gewesen  ist. 

4»,  Brandenburg,  17i2. 

.90  OBBARlUvS,  C.  L. 

Gedanken  vom  Stern  der  Weisen. 
8«,  Nordhausen,  1743. 

197  8ENLER,  G.  G. 

Vollstandige  Beschreibung  des  Stems  der 
Weisen. 

8%  Halle,  1743. 


198  HETN,  J. 

Sendschreiben  an  Magister  Semler  worin- 
nen  Vorschiâge,  wie  dessen  Beschreibung 
des  Stern  der  Weisen  vollstândig  gemacht 
werde. 

8o,  Berlin,  1743. 

199  SCHERZ,  J.  G.  &  LAUTH,  J.  J. 

De  eclipsi  Solis,  quae  tempore  passionis 
Christi  acciderat,  supernaturali  atque  mira- 
culosa. 

4%  Argentorati,  1743. 

^00  CHRIST  RÔM,  P. 

De  horologio  Achas  ex  II  Reg.  xx,  9, 10, 11 . 
4%  Londini  Gotborum,  1744. 

301  ALETHAEUS,  . . . 

Vom  Stern  der  Weisen. 
8%  Langensalza,  1747. 

40Î      GORIU8,  A.  F.  =  GORl,  A.  F. 

Thésaurus  gemmarum  antiquarum  astri- 
ferarum. 
3  vol.  fol.,  Fiorentiae,  1750;  200  pi. 

303  BRUNETTI,  S.  F. 

Compendio  sferico,  mitologo  ...  da  Melan- 
zio  Trifilano  P.  A. 
3  vol.  4«,  Roma,  1734. 

304  CIIESEAUX,  J.  P.  LOYS  de 

Remarques  astronomiques  sur  le  livre  de 
Daniel. 
4»,  Lausanne,  1757  (nouveau  litre  en  1777). 

30i$  LIEDBEGK,  L. 

De  eclipsi  Solis  tempore  passionis  Christi 
visa. 

4%  Londini  Gotborum,  1760. 

306  ♦  ♦ * 

Programma  de  Stella  quae   magis  nato 
Christo  apparuit. 
4»,  Rcgiomonti,  1766. 


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348 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


907  ROUSSIER,  P.  J. 

Deux  lettres  ....  touchant  la  division  du 
zodiaque  et  l'institution  de  la  semaine  plané- 
taire. 

i2«,  Paris,  1771. 

S08  [RORRANI,  L.  P.] 

Dissertazione  sopra  il  retrocedimento  del- 
Tombra  solare  sull'  orologio  di  Acaz. 
8%  Pistojû,  1773. 
=  GdLj,  XII,  1773,  13.  -  Novj,  V,  1774,  5. 

209  WALCU,  A.  G. 

De  superstitione  veterum  circa  defectus 
Lunae. 

4%  Silusiae,  1775. 

210  SPAG]\U8,  A.  =  SPAGNI,  A 

De  signis  idearum. 

i»,  Romac,  1781. 

Il  y  a  Sez.  iv,  art.  3,  un  examen  des  signes  astrono- 
miques. 

211  ♦  ♦  * 

Horus  Oder  astrognostisches  Endurlheil 
ûber  die  Offenbarung  Johannis  und  ûber 
die  Weisse  auf  den  Messias. 

8«,  Ebenezer,  1783. 

212  WEPFËR,  J.  U. 

Onderzoek  over  bel  slilstaan  van  Zon  en 
Haan,  Josua  x. 
8%  Gouda,  1784. 

213  HERMANN,  M.  G. 

Handbuch  der  Mythologie. 

3  vol.  8»,  Beriin  und  Stcttin,  1787-95. 

Le  vol.  III,  1795,  est  consacré  aux  mythes  astrono- 
miques des  Greca. 

2U  TUIE8Z,  .... 

Ueber  die  Magier  und  ihren  Stern. 
8«,  Hamburg,  1790. 


21»        PALGAPfUS,  L.  =  PALCAPfl,  L. 

De    prodigiosis   Solis    defectibus   sermo 
iterum  editus. 
8%  Napoli,  1791. 

Réimpression  du  mémoire  académique  inséré  dans  : 
Cortona,  Sag,  IX,  1791,  345. 

216  DUPUI8,  G.  F. 

L'origine  de  tous  les  cultes  ou  la  religion 
universelle. 
3  vol.  4<>  et  atlas  4%  Paris,  an  m  [1795]. 
10  vol.  8«  et  atlas  4%  Paris,  an  m  [1795]. 
6  vol.  8»  et  atlas  8«,  Paris,  1822;  par  les  soins 
de  p.  R.  Auguis. 

Cet  ouvrage  renferme  de  nombreux  détails  au  sujet 
des  mythes  qui  se  rattachent  aux  constellations.  Voici  la 
distribution  des  matières  : 

Vol.  I  :  Liv.  I,  Divinisation  de  Tunivers  et  culte  de  la 
nature;  11  v.  ii,  L*univers  et  ses  divisions,  la  nature  active 
et  passive,  lumière  et  ténèbres,  le  monde  animé,  Tintel- 
ligence  universelle;  liv.  m,  Mythes  d*HercuIe,  d*Osiris, 
d'Isis,  de  Thésée,  des  Argonautes. 

Vol.  II,  part,  t  :  Suite  du  liv.  m,  Mythes  de  Baccbus, 
d*Ammon,  des  dieux -taureaux,  de  Pan,  d'Apollon, 
d'Orus,  d*Adonis,  d'Atys,  des  dieux  aux  attributs  de 
serpent,  d'Harpocrate,  de  Canobus,  des  dieux-poissons, 
des  divinités  syriennes  et  chaldéennes;  liv.  iv,  Culte  des 
animaux,  des  plantes,  des  pierres,  des  statues. 

Vol.  II,  part.  2  :  Traité  des  mystères,  leur  histoire, 
leur  portée  philosophique,  leurs  rapporU^  avec  la 
métaphysique,  la  physique  et  Pastronomie. 

Vol.  III,  part.  1  :  De  la  religion  chrétienne  et  de  la 
trînité;  examen  de  Tapocalypse;  cosmogonie  et  théologie 
des  Perses;  mémoire  sur  Porigine  des  constellations. 

Vol.  m,  part.  2  :  La  sphère,  le  zodiaque,  les  constel- 
lations, la  voie  lactée,  le  système  des  paranatellons,  les 
divisions  du  temps  chez  les  Indiens,  les  planètes. 

217  DUPUIS,  G.  F. 

Abrégé  de  l'origine  de  tous  les  cultes. 
8»,  Paris,  an  iv  [1796]. 
8«,  Paris,  1804. 

218  BEËGK-CALKOEN,  J.  F.  taii 

Onderzoek  naar  den  oorsprong  van  den 
mozaischen  en  christelyken  godsdienst. 
4%  Haarlem,  1797. 
4»,  Haariem,  1800. 

Traduction, 

Examen  du  système  de  Dupuis  et  Volney 


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ASTROLATRIE,    MYTHES,    IMAGES,    SYMBOLES. 


549 


sur  Forigine  de   la   religion  mosaïque  et 
chrétienne  (par  Tauteur). 
8«,  Amsterdam,  1802. 

219  BARRETT,  J. 

An  enquîry  into  Ihe  origin  of  the  constel- 
lations that  compose  the  zodiac,  and  the  uses 
they  were  intended  to  promote. 

8«,  Doblin,  1800. 

no  PÎOUBERG,  M. 

Stellae  Nazaraeorum. 
4«,Lundae,  1811. 

221  DALBERG,  F.  von. 

Ueber  Meteorcultus  der  Alten  vorzûglich 
in  Bezug  auf  Steine,  die  vom  Himmel 
gefallenen  sind. 

8«,  Hcidelberg,  1811. 

222  FREGE,  G. 

(Der  merkwûrdige  Stern  des  Geburts  des 
Retters.)  [Der  Cornet  des  1789.] 
8«.  Zeitz,  1812. 
8",  Zeitz,  1818. 

La  première  partie  de  ce  tilre  appartient  ii  la  pre- 
mière édition,  et  la  seconde  partie  à  la  réimpression. 
L'auteur  croit  à  Tidentité  des  deux  astres. 

223  PFAFF,  J.  W. 

Das  Licht  und  die  Weltgegenden,  mit  einer 
Abhandlung  ueber  Planeten-Conjunction 
und  den  Stern  der  drei  Weisen. 

8«,  Bamberg,  1821. 

224  MACKEY,  S.  A. 

Mythological  astronomy  of  the  ancients 
[including  that  of  the  Hindoos],  demonstratcd 
by  restoring  to  their  tables  and  syrabols  their 
original  meaning. 

2  part  12%  Norwich,  1822-23. 

12«,  Norwich,  1826. 

OoTrage  fantastique,  dans  lequel  Tauteur  prétend 
dévoiler  par  Tastronomie  tous  les  mystères  de  Panti- 
quité. 

—  A  DE  Morgan,  Bud,  1872, 151. 


225  RADLOF,  J.  G 

Zertrûmmerung  der  grossen  Planeten 
Hesperus  und  Phaeton  und  die  darauf  fol- 
genden  Zerstôrungen  und  Ueberfluth  auf 
der  Erde,  nebst  neuen  Aufschlagen  ûber  die 
Mythensprache  der  alten  Vôlker. 

8%  Berlin,  1823. 

226  [MACKEY,  S.  AJ 

A  companion  to  the  mythological  astro- 
nomy, containing  remarks  on  récent  publica- 
tions, and  a  séries  of  lessons  on  the  con- 
stellations, a  dissertation  on  the  fixed  stars, 
and  conversations  on  the  heavens. 

12s  Norwich,  1824. 

=  A.  DE  Morgan,  Bud,  4872, 151. 

227  ♦  *  * 

Astronomical  récréations,  or  sketches  of 
the  relative  position  and  mythological  history 
of  the  constellations. 

4o,  Philadclphia,  1824. 

22B  MACKEY,  S.  A. 

The  original  design  of  the  ancient  zodiacal 
and  extra-zodiacal  constellations. 
8s  Norwich,  1834. 

229  GRAUSRECK,  J.  A. 

Ausfûhrliche  Untersuchung  ûber  die  Fin- 
sterniss  bei  dem  Tode  Jesu,  zur  Richtigstel- 
lung  der  Ansichten  darûber  fûrWissenschatf- 
liche  wie  fur  gebildete  Léser. 

8s  Tûbingen,  1835. 

250  SURINGAR,  W.  H.  D. 

Programma  scholasticum  de  mythographo 
astronomico  qui  vulgo  dicitur  Scholiastes 
Germanici. 

4s  Lugduni  Batavonim,  1842. 

231  LIWATI,  F. 

Studi  sul  planisfero,  ossia  esposizioni  del 
senso  storico  e  biologie^)  dei  simboli  siderali. 
8s  Torino,  1859.  ^ 


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350 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


252  8TA8CHEK,  J.  F. 

Die  erleuchtete  Vorhalle  zum  Tempel  des 
Unendiichen  ;  Anleitung  zur  nàheren  Kennt- 
niss  der  Himmelskôrper,  mit  Angabe  der 
Mythen,  welche  das  Alterthum  daran  knûpfte. 

8»,  LcikomischI,  1859. 


233 


EGKSTEm,  F. 


(3  EGKSTEm,  F.  d* 

Sur  les  sources  de  la  cosmogonie  de  San- 
choniathon. 
8»,  Paris,  1860. 

254  FiaEDREICil,  J.  11. 

Die  Weltkôrper  in  ihrer  mytisch-symbo- 
lischen  Bedeutung. 
8»,  Wûrzburg,  I86i. 

255  JIROOME,  J.  B. 

Astral  origin  of  the  [emblems  and]  hebrew 
alphabet. 

8%  Londoii,  4872. 

8s  London,  4872;  autre  édition. 

Réimprimé  de  ARr,  Vlll,  1871,  supplément  to  n»  96. 
Voir  notre  tome  11,  col.  11.  —  Cet  ouvrage  traite  de 
l'origine  des  signes  du  zodiaque. 

=  Nat,  XXV,  1882, 525  (par  A.  H.  Sayce). 

256  FLAMMARION,  C. 

Histoire  du  ciel. 

8",  Paris,  I87i;  nombreux  dessins.  —  Épuisé. 
S\  Paris,  s.  d.;  nouvelle  édition. 
8»,  Paris,  s.  d. 
8»,  Paris,  1886;  4«  édition. 
Traductions. 

Storia  del  cielo  (par  C.  Pizzigoni), 
4«,  Milano,  1874. 

Histoire  tiu  ciel  (en  russe,  par  Lobatch- 
Joulchenko). 

8»,  Sankt-Pcterbourg,  1875. 

257  U8ENER,  U. 

Ad  historiam  astronomiae  symbola. 

4»,  Bonnac,  1876. 

=  ZMP,  his,  XXI,  1876,  183  (par  M.  Cantor).  -  Leipzig, 
Vjh,  XII,  1877, 133  (par  S.  Gùmhfr). 


258  FRIEDLANDER,  J. 

Die  Erwerbungendeskôniglichen  Mûnzka- 
binets  im  Jahre  1876. 
8",  Berlin,  1877. 

Monnaie  d'Uranopolis  (près  du  Mont-Atbos),  de  la  Un 
du  —  IV*  siècle.  On  y  voit  le  Soleil  sous  la  forme  non 
d*un  astre  rayonnant,  mais  d*un  globe. 

«=  JdSj,  1877,  700  (par  À.  de  Longpérier). 

250  BLAKE,  J.  F. 

Astronomical  myths  based  on  Flamma- 

rion's  History  of  the  heavens. 

8%  London,  1877;  pi.  et  fig.  dans  le  texte. 

=  Nat,  XV,  1877, 351.  -  ARr,  XV,  1877, 69.  -  EMc,  XXIV, 
1877,  542. 

240  PAOGTOII,  U.  A. 

Myths  and  marvels  of  astronomy. 

8»,  London,  1877. 

=  ARr,  XVI,  1878,  227.  -  Nat,  XVII,  1878,  180.  - 
EMc,  XXVI,  1878,  276. 

241  J1UN8EN,  E.  von 

Die  Plejaden  und  der  Thierkreis  oder  das 
Geheimniss  der  Symbole. 
j      8»,  Berlin,  1879. 

i 

i  242  KAIOHENBAUEB,  A. 

Théogonie  und  Astronomie  ;  ihr  Zusam- 
'  menhang  nachgewiesen  an  den  Gôttern  der 
Griechen ,  Aegypter,  Babyloner  und  Arier. 
1      8",  Wicn,  1881. 
!      =  Nat,  XXVI ,  1882,  3H. 

245  BllOWW,  U. 

The  unicorn  :  a  mythological  investiga- 
tion. 
I      8«,  London.  1881. 

i      L*auteur  cherche  à  nionirer  que  la  licorne  du  blason 
'  est  le  dernier  vestige  de  la  Lune  cornue  de  rancieni:e 
mythologie,  luttant  en  vain  avec  la  lumière  du  Soleil. 
=  Nat,  XXV.  188*2,  525  (par  A.  H.  Sayce). 

244  BUOWW,  R. 

Eridanus,  river  and  constellation;  study 
of  archaic  southern  asterisms. 
i«,  London,  «885;  fig. 


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ASTRONOMIE  DE  L  EGYPTE  ET  DE  l'aDYSSINIE. 


551 


ASTRONOMIE  DE  L'EGYPTE  ET   DE  L'ABYSSINIE. 


un        MAFTETHO  =r  MANETHOFf. 

Reliquiae. 

Dans  /.  P.  Cory,  Ancien t  fragments  :  8»,  Cam- 
bridge, I8S0;  8«,  London,  4832.  [G.] 

8%  Logduni  BaUvorum,  4847;  par  les  soins 
de  J.  Fruin.  [G.-L.] 

Dans  les  Fragmenta  liistoricorum  graecorum, 
publiés  par  A.  F.  Didot,  4  vol.  8%  Paris;  au 
vol.  11,1848,  p.  511.  [G.-L.] 

Source  importante  pour  la  chronologie  égyptienne. 
Cet  auteur  écrivait  au  —  lll«  siècle. 

i46    WINSEMIUS,  P.  =  WINSEM,  P.  van 

Sirius  caniculae  Stella;  cum  notis  quibus- 
dam. 
8*,  Franequerac,  1638. 
Outrage  en  vers. 

i47      ORAYIUS,  J.  ^  GRËAVES,  J. 

J.  Bainbridgii  CanicnloTi^,  unacuiudeinon- 
slratione  ortus  Sirii  heliaci  pro  parallèle 
inferioris  Aegypti;  accesserunt  insigniorum 
aliquot  slellarum  longitudines  et  làtitudines 
ex  astronomieis  observationibus  Ulug  BeigL 

8«,  Oxoniae,  1648. 

L*ouTrage  de  Bainbridge^  écrit  en  anglais,  portait 
pour  titre  :  Treatise  concerning  ihe  dog  star  and  the 
canicular  days.  G  ravins  le  mit  en  latin  et  le  publia  II  y 
joigoit  une  dissertation  écrite  par  lui  :  Demonstratio 
ortos  Sirii...,  et  un  extrait  du  catalogue  d*étoiles 
^Ulug  Btiig,  en  persan  et  en  latin. 

11  existe  en  outre,  au  Trinity  Collège  de  Dublin,  de 
nombreuses  notes  manuscrites  de 7.  Bainbridge  relziïves 
i  Tastronomie  de  TÉgypte  ancienne. 

i48  LULIHAN,  U. 

Tenebrae  aegyptiacae  physlce  evolutae. 
4-,  Bremae,  1693. 

44»  GARMANN,  J.  T. 

De  sapientia  Aegyptorum. 
3  part.  4o,  Vilembergae»  1710. 


«ISO     RRIGA,  M.  A  =  BRIGA,  M.  dbm.a 

Thèses  physico-mathematicae  de  pianeta- 
rum  systemate  juxla  astronomica  Egyptio- 
rum  doginata. 

4%  Florenliae,  1721. 

^51       BOSIUS,  G.  M.  =r  DOSE,  G.  M. 

De  Osymandlae  circule  aureo. 
4«,  Wittebergae  cl  Lipsiae,  1749. 


2tt2  SGUMIDT,  F.  8.  von 

Dissertatie  de  zodiaei  nostri  origine  aegyp- 
tiaca. 
8»,  Bernae,  1760. 

L*auteur  croit  trouver  dans  le  zodiaque  le  tableau 
des  divinités  égyptiennes. 

B>  ExcerpU  totius  italicae  oecnon  helveticao  litteraturae, 
8»,  Bernae;  voir  l'année  1760. 

255  GU8SMANN,  F. 

Von  den  alten  Zodiaken  in  Aegypten. 
8%  Wien,  1801  ;Gg. 
Traduction, 

Sugli  anlichi  zodiaei  deir  Egitto. 
8s  Vcnczia,  1802. 

254  TESTA,  D. 

Disserlazione  intorno  a  due  zodiaei  recen- 
temente  scoperte  in  Egitto. 
8s  Roma,  1802. 
Traduction, 

Dissertation  sur  deux  zodiaques,  nouvelle- 
ment découverts  en  Egypte  (par  C.  E.  S. 
G[auUier  de  Oaubry]). 

8s  Paris,  1807. 

L*auteur  combat  Tantiquité  attribuée  à  ces  monu- 
ments. 
=  J.  J.  DC  Lalande,  Bib,  1803,  878. 


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352 


SECTION 


OUVRAGES    HISTOUIQUES. 


21$  5  LE  COZ,  C. 

Observations  sur  les  zodiaques  d'Egypte. 
8»,  Besançon,  4802. 

256  POCZOBUT,  M.  O. 

0  dawnosci  zodyaka  egipskiego  w  Dende- 
rach  (Tintyris). 

4»,  Wilnie,  1803. 

Reproduit  dans  le  recueil  Roczniki  towarzystwa 

Warszawskicgo  prEyiaciol  nauk,  8%  Warsawa; 

vol.  III,  1804,  p.  438. 

Traductions, 

Essai  sur  l'époque  de  [Recherches  sur] 
l'antiquité  du  zodiaque  de  Denderach  (par 
l'auteur). 

4sVilna.  4803;  1  pi. 
4«,  Vienne,  4805. 

Traduit  en  russe  dans  le  Sevorny  Veslnik  [Courrier 
du  Nord],  8«,  Saokt  Pelorbourg,  t  II,  1804,  p.  179. 

257  GRILLET,  J.  L. 

Saggio  sopra  la  storia  degli  zodiaci  e  degli 
anni  dei  popoli  antichi,  per  servire  di  regola 
achi  vuole  giudicare  le  sco perte  che  si  dicono 
fatte  recentemente  in  Egitto. 

8«,  Firenze,  4805. 


258  DUPUI8,  C.  F. 

Zodiaque  de  Tentyra  ou  Denderah. 

8%  Paris,  1800. 

48%  Paris,  182^;  sous  le  litre  :  Dissertation  sur 
le  zodiaque  de  Dendra,  précédée  d*une  descrip- 
tion du  zodiaque  circulaire  maintenant  à  Paris, 
par  un  membre  de  rAcadémie  des  Inscriptions 
et  Belles-Lettres;  2  pi. 

Réimpressions  d*un  article  inséré  dans  la  Revue  phi- 
losophique de  1806. 

250  DUPUIS,  C.  F. 

Mémoire  explicatif  du  zodiaque  chronolo- 
gique et  mythologique,  ouvrage  contenant  le 
tableau  comparatif  des  maisons  de  la  Lune 
chez  les  différents  peuples  de  l'Orient. 

4»,  Paris,  I800j  fig. 


260  ♦  ♦  ♦ 

Encore  quelques  arguments  contre  le 
zodiaque. 

8»,  Paris,  4842. 

261  JOMARD,  E.  F. 

Essai  d'explication  d'un  tableau  astrono- 
mique peint  au  plafond  du  premier  tombeau 
des  rois  de  Thèbes. 

Fol.,  Paris,  4844. 

Édition  séparée  d'un  mémoire  publié  dans  la  Des- 
cription de  TÉgypte,  Antiquités,  t  1, 1809.  (Voir  uoirc 
tome  il,  col.  1549.) 

262  JOLLOIS,  J.  B.  P.  &  DE VILLIERS,  . . 

Recherches  sur  les  bas -reliefs  astrono- 
miques des  Égyptiens  et  parallèle  de  ces 
bas-reliefs  avec  les  différents  monuments 
astronomiques  de  l'antiquité. 

Fol.,  Paris,  4847;  5  pi. 

C*est  une  réédition  de  Tarlicle  publié  par  ces  auteurs, 
en  1809,  dans  la  Description  de  l'Egypte,  Antiquités, 
t.  L  (Voir  notre  tome  11,  col.  1550.) 


263  LATREILLE,  P.  A. 

Recherches  sur  les  zodiaques  égyptiens. 
8»,  Paris,  4824. 

264  *  *  * 

Sur  le  zodiaque  de  Denderah. 
8«,  Paris  et  Marseille,  4824. 

265  PARAVEY,  G.  U.  de 

Aperçu  des  mémoires  sur  l'origine  de  la 
sphère  et  sur  l'âge  des  zodiaques  égyptiens. 
8«,  Paris,  4824. 

266  PARAYEY,  G.  U.  de 

Nouvelles  considérations  sur  le  planisphère 
de  Dendéra ,  où ,  nonobstant  les  calculs  de 
M.  Biot,  et  en  employant  aussi  le  système 
de  projection  indiqué  par  M.  Delambre,  on 
démontre  que  ce  monument  n'offre  autre 
chose    que    la    sphère    d'Hipparque,  telle 


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ASTdONOMIfi    DE    l'ëGYPTE    ET    DE    l'aBYSSINIE. 


355 


qu'elle  est  figurée  sur  le  globe  Farnèse; 
considérations  précédées  d*un  aperçu  sur  la 
question  de  l'antiquité  du  zodiaque  en  géné- 
ral, et  sur  Torigine  des  sphères  de  tous  les 
peuples. 
8*,  Paris,  1823. 

=  NouTelleft  Annales  des  voyages,  VIII,  1821  (par 
J.B.  J.  Delamin-e;  article  intitulé  :  Rapport  sur  les  mémoires 
de  M.  de  Para?ey). 

S67  SAULNIER  rii.s. 

Notice  sur  le  voyage  de  M.  Lelorrain,  en 
Egypte;  et  observations  sur  le  zodiaque  cir- 
culaire de  Denderah. 

8\  Paris,  1823. 


«68  C  . . . . ,  B.  F. 

Description  du  zodiaque  circulaire  de 
Denderah,  contenant  l'explication  des  signes 
et  des  figures  retracées  sur  ce  monument, 
et  des  remarques  sur  son  antiquité,  sur  le 
temple  dont  il  faisait  partie,  et  sur  la  manière 
dont  il  a  été  transporté  en  France. 

8-,  Paris,  1822;  I  pi. 


«60  AYZAC, . . .  D' 

Démonstration  de  la  seule  époque  à 
laquelle  dut  être  tracé  le  zodiaque  de  Ten- 
tyris  (Denderah),  déposé  au  Musée  royal,  à 
Paris. 

8%  Paris,  1822. 

«70  LENOIR,  A. 

Essai  sur  le  zodiaque  circulaire  de  Den- 
derah, maintenant  au  Musée  du  Roi. 

8».  Paris,  1822;  1  pi. 

«71  *  *  * 

Explication  du  zodiaque  de  Denderah 
(Tentyris);  observations  curieuses  sur  ce 
monument  précieux  et  sur  sa  haute  anti- 
quité. 

8%  Paris,  1822. 


272  TARDIEU,  .... 

Notice  sur  les  zodiaques  de  Denderah. 
8«,  Paris,  18-22. 

275  FEIILUS,  .... 

Explication  du  zodiaque  de  Denderah. 
8s  Paris,  1822. 

274  DROMMOND,  W. 

On  the  antiquity  of  the  zodiacs  of  Esneh 
and  Denderah. 
8»,  London,  1822. 
Traduction. 

Mémoire    sur    Tantiquité  des  zodiaques 
d'Esneh  et  de  Denderah  (par  Fauteur). 
8»,  Paris,  1822. 
Tiré  à  60  exemplaires  seulement. 


275  HALMA,  N. 

Science  et  explication  des  zodiaques. 

Spart.  8»,  Paris,  1822. 

4-  Supplément,  8%  Paris,  182i. 

Part.  I.  Examen  et  explication  du  zodiaque  de 
Denderah  comparé  au  globe  céleste  antique  conservé  à 
Rome  et  de  quelques  autres  zodiaques  égyptiens. 

Part.  II.  Examen  et  explication  des  zodiaques  d^Esné, 
suivi  d*une  réfutation  des  mémoires  sur  le  zodiaque 
primitif  des  anciens  Égyptiens. 

Part.  III.  Examen  et  explication  du  tableau  peint  au 
plafond  du  tombeau  des  rois  de  Thèbes. 

Supplément  de  Texamen  et  explication  du  zodiaque 
de  Denderah. 

^  BSm,  IH,  1836, 30. 


276  JOMARD,  E.  F. 

Sur  le  zodiaque  circulaire  de  Denderah. 
8%  Paris,  1822. 

277  LEPRINGE,  H.  S. 

Essai  d'interprétation  du  zodiaque  circu- 
laire de  Denderah. 
8%  Paris,  1822;  I  pi. 
8»,  Paris,  1829. 


45 


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354 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


«78  SAINT-MARTIN,  A.  J 

Notice  sur  le  zodiaque  de  Denderah. 
80,  Paris,  1822. 

279  TESTA,  D. 

Il  zodiaco  di  Dendera  illustrato. 
8«,  Gcnova,  1822;  I  pi. 

«80  BIOT,  J.  B. 

Recherches  sur  plusieurs  points  de  l'astro- 
nomie égyptienne,  appliquées  aux  monu- 
ments astronomiques  trouvés  en  Egypte. 

8«,  Paris,  1823;  avec  atlas  in-plano. 

«81  HESSE,  C.  DE 

La  pierre  zodiacale  du  temple  de  Denderah 
expliquée. 

8s  Copenhague,  1824i  fig. 

«82  LETUONNE,  J.  A. 

Observations  critiques  et  archéologiques 
sur  l'objet  des  représentations  zodiacales  qui 
nous  restent  de  l'antiquité,  à  l'occasion  d'un 
zodiaque  égyptien  peint  dans  une  caisse 
de  momie  qui  porte  une  inscription  grecque 
du  temps  de  Trajan. 

8s  Paris,  1824. 

L'auleur  affirme  qu'aucun  zodiaque  égyptien  nVst 
aniérleur  à  Pépoque  romaine. 

«85  DUMERSAN,  T.  Marion 

Notice  sur  le  zodiaque  de  Dendera  et  sur 
son  transport  en  France,  avec  un  résumé 
des  principales  opinions  et  des  systèmes  les 
plus  remarquables  des  antiquaires,  des  géo- 
mètres et  des  astronomes,  sur  ce  monument. 

1C«,  Paris,  1824;  fig. 
12«,  Paris,  1825. 

«84  VILLOT,  P. 

Origine  astronomique  du  jeu  des  échecs, 
expliquée  par  le  calendrier  égyptien. 
8«,  Paris,  1825. 


«85  SEYFFAUTH,  G. 

Systema  astronomiae  aegyptiacae. 

4«,  Lipsiae,  1826-35;  fig. 

Formant  les  parties  2  à  5  de  l^ouvrage  du  même 
auteur  :  Beytrâge  zur  Kenntniss  der  Literalur,  Kunst, 
Mythologie,  und  Geschicble  des  alien  i^ilgypten,  et 
contient  un  Lexicon  astronomico-hieroglyphicum  (voir 
n» 


«86  *  ♦  ♦ 

Explication  exacte  et  complète  du  sothiaque 
dynastique,  chronologique,  zodiacal,  histo- 
rique et  religieux  de  Denderah. 

1C«,  Paris,  1826. 


«87  GOULIANOF,  J.  von 

Bemerkung    ûber    den    Thierkreis    von 
Denderah. 
8«,  Leipzig,  1852. 

«88  SEYFFAIITU,  G. 

Lexicon  astronomicum  hieroglyphicum. 
i«,  Lipsiae,  1853. 

«89  JOLLOIS,  J.  R.  P.  &  DEVILLIERS, 

Appendice  aux  recherches   sur  les  bas- 
reliefs  astronomiques  des  Égj^ptiens. 
8«,  Paris,  1834. 

«90  PAUAVEY,  C.  H.  de 

Connaissances  astronomiques  des  anciens 
peuples  de  TÉgypte  et  de  l'Inde. 
8»,  Paris,  1855, 

«91  SEYFFAUTH,  G. 

Symbola  Aegyptiorum  astronomica. 
4%  Lipsiae,  1835. 

«9«  SEYFFARTH,  G. 

De  zodiaco  Tentyrilico. 
4»,  Lipsiae,  1836. 


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ASTRONOMIE    DE    l'ÉGYPTE    ET    DE    L  ABYSSINIE. 


355 


295  BAIÈRE,  M.  de 

Éclaircissements  sur  la  destination  de  trois 
zodiaques  antiques,  savoir  :  de  Denderah,  de 
régyptien  Péléménon,  et  de  Téglise  Notre- 
Dame  de  Paris. 

4«,  Paris,  1839. 

294  DUTEIL,  C. 

Traité  du  zodiaque  de  Denderah  et  des 
planisphères  horoscopiques  de  Finde,  de  la 
Perse  et  de  TÉgypte,  expliqués  par  l'astro- 
logie et  les  hiéroglyphes  idéographiques  sans 
le  secours  de  la  langue  sacrée.  P«  partie. 

4«,  Paris,  1839;  2  pi. 

La  seconde  partie  n*a  pas  paru. 

29Ô  CAUTEUON,  E. 

Analyse  des  recherches  de  Lctronnc  sur 
les  représentations  zodiacales,  ou  étude  des 
monuments  astronomiques  des  anciens  peu- 
ples de  rÉgypte,  de  TAsie  et  de  la  Grèce. 

8»,  Paris,  «843. 

L^atiieur  se  préoccupe  surtout  de  comhallre  Dupuis. 

296  UOECKII,  A. 

Manetho  und  die  Hundssternperiode,  ein 
Beitrag  zur  Geschichte  der  Pharaonen. 
8s  Berlin,  4845. 

297  PARU  AT,  H. 

Traduction  clialdaïque,  latine  et  française 
de  rinscription  hiéroglyphique  du  grand 
cercle  du  zodiaque  de  Denderah. 

Fol.,  [Porrcnlruy],  1851;  3  feuilles  aulographiées. 

298  RUUG8CU,  H.  C. 

Nouvelles  recherches  sur  la  division  de 
l'année  des  anciens  Égj'ptiens. 
4%  Berlin,  1856;  4  pi. 

299  BIIUG8GU,  H.  C. 

Mémoire  sur  des  observations  planétaires, 
consignées  dans  quatre  tablettes  égyptiennes 
en  écriture  démotique. 

4«,  Berlin,  i856. 

=  JdSj.  1856, 705;  1857,  5 . . .  (par  J,  B.  Btot). 


300  ROUGÉ,  E.  DE 

Note  sur  les  noms  égyptiens  des  planètes. 
8»,  Paris,  1856. 
8o,  Paris,  1801. 

Reproduction  d'un  article  inséré  dans  le  Bull  archéol. 
deTAthénacum  français  de  1856. 

301  BRUGSGH,  H.  G. 

Monuments  de  FÉgypte;  l»^®  série  :  monu- 
ments servant  à  la  connaissance  des  notions 
astronomiques  des  anciens  Égyptiens,  et 
donnant  des  renseignements  pour  leur  calen- 
drier. 

Fol.,  Berlin,  1857. 

302  UHLEMAPiPr,  M. 

Grundzùge  der  Astronomie  und  Astrolo- 
gie der  Alten,  bcsonders  der  .^^gypter. 
8»,  Leipzig,  1857. 
=  Uni,  XI,  1857, 232. 

305  JUn&ER,  P.  J. 

Untersuchungen    iiber  die    aegyptischen 
Sothlsperioden. 
8«,  Leipzig,  4859. 

304  8EYFFARTU,  G. 

An  astronomical  inscription  concerning 
the  year  1722  b.c. 
8s  St.  Louis,  «850;  1  pi. 

305  BRUGSCU,  U.  G. 

Ueber  ein  neuentdecktes   astronomisches 
Denkmal  aus  der  thebanischen  Nekropolis. 
SsBerlin,  [I860];fig. 

Réimpression  d'un  article  inséré  dans  le  Zeitsclirifl 
der  deutschen  morgenlàndischen  Gesellschafl  de  1858, 
t.  XIV. 

306  ROOLm,  J. 

Explication  du  zodiaque  de  Denderah,  des 
pyramides  et  de  la  Genèse. 
8s  Caen,  1861. 


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556 


SECTION    I.    —    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


307  HEKEKYAN,  C.  E. 

On  the  chronology  of  siriadic  monuments. 

8*,  London,  4863. 

N*a  pas  été  mis  dans  le  commerce. 

308  BRUGSGU,  H.  G. 

Matériaux  pour  servir  à  la  reconstruction 
du  calendrier  des  anciens  Égyptiens.  Partie 
théorétique. 

4%  Berlin  et  Leipzig,  1864;  15  pi. 

309  LAUTH,  F.  J. 

Les  zodiaques  de  Denderah  ;  mémoire  où 
Ton  établit  que  ce  sont  les  calendriers  com- 
mémoratifs  de  l'époque  gréco-romaine. 

4s  Munich,  1865;  7  pi. 

510  SMYTH,  C.  P. 

Life  and  work  at  the  great  pyramid,  during 
the  months  of  January,  February,  March 
and  Âprily  1865;  with  a  discussion  of  the 
facts  ascertained. 

3  vol.  8%  Edinburgb,  1867. 

3ii  PARAYEY,  C.  H.  db 

Illustrations  de  l'astronomie  hiérogly- 
phique et  des  planisphères  et  zodiaques 
retrouvés  en  Egypte,  en  Chaldée,  dans  l'Inde 
et  au  Japon;  ou  réfutation  des  mémoires 
astronomiques  de  Dupuis,  de  Volney,  de 
Fourier,  et  de  M.  Biot. 

8%  Paris,  1869;  avec  de  nombr.  planches. 

312  JAMES,  H. 

Notes  on  the  great  pyramid  of  Egypt,  and 
the  cubits  used  in  its  design. 
4«,  Southampton,  1869;  6  pi. 

313  ♦  ♦  * 

The  great  pyramid  of  Jizeh;  the  plan  and 
object  of  its  construction. 
8»,  Cincinnati,  1871. 
D'après  TouTrage  de  C.  P.  Smytb. 
=  ARr,  IX.  4871, 144.  -  Nal,  IV,  1871,  303  (par  R.  B.  /).). 


314  WAGKERBARTH,  A.  D. 

On  the  great  pyramid  of  Gizeh. 

8»,  London,  1871. 

Traduil  d'après  une  revue  suédoise.  L*auteur  combat 
ridée  de  voir  dans  les  proportions  de  celte  pyramide 
des  expressions  intentionnelles  de  certaines  constantes 
astronomiques. 

318  GENSLER,  F.  W.  C. 

Die  thebanischen  Tafeln  stûndiicher  Stern- 
aufgânge  aus  den  Grâbern  Ramses  VI  und 
Ramses  IX,  fur  die  24  halbmonatlichen 
Epochen  des  Jahres  1262/61  vor  Christ. 

4»,  Leipzig,  1872;  2  pi. 

316  LIEBLEIN,  J. 

Recherches  sur  la  chronologie  égyptienne. 
8«,  Paris,  1875;  9  pi.  d'hiéroglyphes. 

317  PIERRET,  P. 

Dictionnaire  d'archéologie  égyptienne. 
12*,  Paris,  1875. 

Les  astronomes  pourront  consulter  les  articles  :  Astro- 
nomie, Clepsydre,  Zodiaque. 

318  UIEL,  C. 

Das  Sonnen  -und  Siriusjahr  der  Ramessi- 
den,  mit  dem  Geheimniss  der  Schaltung  und 
das  Jahr  des  Julius  Càsar;  Untersuchungen 
ùber  das  altagyptische  Normaljahr  und  die 
festen  Jahre  der  griechisch-rômischen  Zeit. 

4«,  Leipzig,  1875;  9  pi. 

=  WfA,  XVIII,  1875,  384.  -  Jenaer  Literalurzeitung, 
1875  (par  A,  Eùenlohr),  —  Leipzig,  Vjh,  Xll,  iSll,  H6 
(par  S.  Gànther). 

310  UIEL,  G. 

Der  Doppelkalender  des  Papyrus  Ebers, 
verglichen  mit  dem  Fest-  und  Sternkalender 
von  Denderah. 

4«,  Leipzig,  1876;  1  pi. 

-  Leipzig,  Vjh,  XII,  1877,  131  (par  S.  Gumher). 

320  BRUGSGH,  H. 

Drei  Festkalender  des  Tempels  von  Appol- 
linopolis  Magna  zum  ersten  Haie  verôffent- 
licht  und  sammt  den  Kalendern  von  Dendera 
und  Esna  vollstândig  ûbersetzt. 

8»,  Leipzig,  1877. 


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ASTRONOMIE  DE  LA  CHALDÊE,  DE  l'aSSYIUE  ET  DE  LA  PEKSE  ANCIENNE.  557 


'%2i  RIEL,  G. 

Der  Thierkreis  und  das  feste  Jahr  von 
Dendera. 
4s  Leipzig,  4878;  1  pi. 
-  Leipzig,  Vjh,  XIV,  4879,  49  (par  S.  Cunther). 

SM  BItUGSCU,  U. 

Thésaurus  inscriptionum  aogyptiacarum  : 
Altàgyptische  Inschriften,  gesammeit,  vergli- 
chen,  ûbertragen,  erklârtund  autographiert. 
I.  Ablh.  :  Astronomischc  und  astrologische 
Inschriften  der  altagyptischen  Denkmàler. 

4s  Leipzig,  1883. 

523  PUCÏCTOR,  U.  A. 

The  great  pyramid  :  observatory,  tomb, 
and  temple. 

8%  London,  1883. 
=>  Science,  II,  1883,  035. 


324 


MSS  ABYSSINS. 


Plusieurs  bibiiot/tèques,  notamment  le  Vatican,  la 
Bibl,  nationale  de  Paris,  le  British  Muséum,  la  Bibl. 
royale  de  Berlin,  possèdent  des  manuscrits  abyssins, 
dont  quelques-uns  dant  V ancienne  langue  gheez.  Ce 
sont  : 

Des  traités  du  calendrier,  avec  des  calendriers 
préparés  pour  tout  ou  partie  de  la  période  de 
532  ans. 

Des  tables  paschales  chrétiennes  du  siècle  dernier. 

Des  tables  de  la  Lune. 

Des  ouvrages  astrologiques,  dont  les  termes  tech- 
niques sont  presque  toujours  empruntés  de 
l^arabe. 

Des  traductions  d*ouvrages  astronomiques  et 
astrologiques  grecs  ou  arabes,  qui  d'ailleurs 
sont  tous  connus. 


ASTRONOMIE  DE  LA  CHALDÉE,  DE  L'ASSYRIE  ET  DE  LA  PERSE  ANCIENNE. 


325      ZOnO ASTER  a  ZERDOUT8GU 

Traductions  avec  ou  sans  le  texte, 

Zend  Avesta,  ouvrage  de  Zoroastre  (par 
A.  AïKiueiil'Du  Perron.)  [Français.] 

3  TOI.  4%  Paris,  1771. 

On  reproche  à  ceUe  traduction  des  inexact  il  udes. 

Zend-Avesta,  Zoroaster's  lebcndiges  Worl 
(par  /.  F.  Kleuker),  [Allemand.] 

3  vol.  4»,  Riga,  1776-78. 

3  vol.  4%  Riga,  1786. 

L*ou?rage  du  même  auteur  :  Zend  Avesta  Ira  kleinen, 
8»,  Riga,  1789.  nVst  qu'un  extrait. 

Zend  Avesta,  the  religions  books  of  the 
Zoroastrians,  interpreled  (par  N.  L.  Wester- 
gaard).  [Anglais.] 

4«,  Copenhague,  1852. 

Avesta,  die  heilige  Schriften  der  Parsen  im 
Grundtext  herausgegeben  (par  F.  Spiegel). 
[Zend-AIIemand.] 

3  vol.  8*,  Wien  und  Leipzig,  1853-63;  le  texte 
et  la  traduction  ne  contiennent  que  les  trois 
parties  nommées  Vendidad,  Vispered  et  Yaçna. 


Avesta  :  the  religious  books  of  the  Parsees, 
from  SpiegeVs  German  translation  of  the 
original  manuscripts  (par  A.  //.  Bleeck). 
[Anglais.] 

3voL  8%  London,  1864. 

Avesta,  livre  sacré  des  sectateurs  de 
Zoroastre  (par  C.  de  Harlez).  [Français.] 

2  vol.  8%  Liège,  4875-76. 

The  Zend-Avesta.  Part  I  :  The  Vendîdâd 
(par/.  Darmesleter).  [Anglais.] 

8%  Oxford,  1880. 

Forme  le  vol.  IV  de  la  collection  des  Sacred  books  of 
theEastde  P.  MaxMûlIer. 

Ce  livre  sacré  de  Tancienoe  Bactriane  est  divisé  en 
21  nosks,  écrits  en  zend.  Le  vi*,  appelé  nader,  comprend 
35  chapitres,  qui  traitent  d*asironomie,  de  médedne 
et  de  riofluence  des  astres.  On  place  Zoroastre  dans  le 
—  V*  siècle.  Quant  k  la  partie  des  livres  sacrés  appelée 
le  Boundehesch,  elle  est  postérieure  k  l'introduction  de 
rislamisme. 


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358 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3S6    GIAMA8B  [GIAMA8T]  AL-HAKIM. 

Livre  contenant  les  jugements   sur    les 
grandes  conjonctions  des  planètes.  [Persan 
ancien.] 
Connu  seulement  par  une  version  arabe. 

Traduction, 

Ketab  al  keranat  (par  Lali).  [A.] 

Cette  traduction  arabe  a  été  Taite  en  1380;  il  y  en  a 
un  exemplaire  en  MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Rome.  On 
rapporte  Giamasb  à  la  seconde  moitié  du  —  V«  siècle. 

527  REROSUS  ^  BAR-OSEA 

Fragmenta. 

Dans  J.  ^.  Fabricim^  Bibliothcca  gracca,  livol.4«, 
Hamburgi;  au  vol.  XIV,  1728.  [G.-L.] 

Dans  /.  P.  Cory^  Anclcnk  fragments  :  8»,  Cam- 
bridge, 1820;  8»,  London,  1832.  [G.] 

Sous  le  titre  :  Hisloriae  quae  supersunt;  8»,  Lipsiac, 
1825;  par  les  soins  de  J.  D,  G.  Richtcr.  [G.] 

Dans  les  Fragmenta  historiconim  graecorum, 
publics  par  Â.  F.  Didot,  4  vol.  8%  Paris;  au 
vol.  Il,  18i8,  par  les  soins  de  C.  Miiller.  [G.L.]. 

L^autcur  était  un  astronome  chaldéen  du  —  fV^  siècle. 
Ces  fragments  sont  principalement  d'une  Histoire  du 
royaume  de  Babylone. 

328  BUNEUGE^HHER, . . . 

Quaestiones  astronomicae;  ventilatio  quaes- 
lionis  astronomicae  de  centro  circumvolu- 
lionis  Lunae.  [Persan  ancien.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Lcydc. 

520        TANRALLSHA  BABYLONIUS. 

Traduction. 

Opus  astrologicum  (en  arabe  par  Ibn 
Wahshiyya). 

=  D.  Chwolsohn,  Ueberrcsie  der  alibabylonischen 
Literalur,  8«,  Pelersburg.  1860;  p.  130. 

350  THORLEF,  H. 

De    inventione   astronomiae  apud  Chal- 
daeos,  schediasma  historico-criticum. 
4o,  Hafniac,  1706. 

551  8TECK8EWIUS,  J.  W. 

Sarus. 

5  part.  4«,  Upsaliac,  1742-46. 

352  UAGER,  G. 

Illustratione  d'uno  zodiaco  orientale  del 


cabinetto  délie  medaglie  di  Sua  Haesta  a 
Parigi,    scoperto    recentemente    presso    le 
sponde  del  Tigri. 
Fol.,  Milano,  1811. 

333  MAURICE,  T. 

Observations  connected   with  astronomy 
and  ancient  history,  on  theruins  of  Babylon. 
4»,  London,  1816;  gravures. 

334  PUE8CX)TT,  B. 

Remarks  on  the  architecture,  sculpture, 
and  zodiac  of  Paimyra;  with  a  key  to  the 
inscriptions. 

8«,  London,  1830. 

L'auteur  donne  aux  signes  du  zodiaque  une  origine 
hébraïque. 

55K  CUIABINI,  C. 

Fragment  d'astronomie  chaldéenne  décou- 
vert dans  le  prophète  Ézëchiel  et  ëclairci. 
8s  Leipzig,  1831. 

556  LAJABD,  J.  B.  F. 

Système    théogonique    et   cosmogoniquo 
des  Chaldéens  d'Assyrie. 
Piano,  Paris,  1837. 
Un  tableau  de  grand  format. 

337  FEGUTNER,  G.  F. 

Zend'Avesta  oder  ùber  die  Dinge  des 
Himmels  und  des  Jenseits,  vom  Slandpunkte 
der  Naturbetrachtung. 

3  vol.  8%  Leipzig,  1848-51. 

338  SEYFFAUTH,  G. 

Burnt  brick  from  the  ruins  of  Nincveh. 
8»,  St.  Louis,  1857;  1  pi. 

339  LEWOUMAWT,  F. 

Essai  de  commentaires  de  fragments 
cosmogoniques  de  Bérose  d'après  les  textes 
cunéiformes  et  les  documents  de  l'art 
asiatique. 

8«,  Paris,  187i. 

340  HAEUDT,  E.  vom 

Astronomische  Beitràge  zur  assyrischen 
Chronologie. 
4«,  Wien,  1884. 


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ASTRONOMIE  DE  L  INDE  ET  DE  JAVA. 


359 


ASTRONOMIE   DE   L'INDE   ET   DE   JAVA. 

L'orthographe  des  noms  et  des  titres  sanscrits  est  celle  des  ouvrages  et  des  catalogues  dans  lesquels 
les  indications  ont  été  prises. 


541  *  ♦  ♦ 

Jyotisha  adhyâya. 

MS.  —  Une  copie  au  Brilish  Muséum  et  trois 
copies  à  la  Bîbl.  royale  de  Berlin. 

Calendrierdes  Védas,  que  Max  M  iiller  place  vers — âOO. 

A.  Weber  eu  a  fait  une  étude  complète  dans  un 
Mémoire  intitulé  :  Ueber  den  Vedakalender,  Namens 
Jyotisham,  qui  se  trouve  inséré  dans  Berlin,  Ahh,  \SQ% 
phil.-his.,  1. 

542  *  *  ♦ 

Brahma-siddhânta. 

MS,  dans  les  Bibl.  de  Tfnde.  —  Une  copie  incom- 
plète du  XVI«  siècle  h  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

Trailé  complet  d*astronomie  révélé  par  Brabma  à 
Nàrada,  personnage  semi-divin. 

=  Calcutta.  AsR,  II,  1790.  2^40;  IX,  1807,  242;  XII,  4816. 
227.  —  J.  M.  F.  GuBRiN.  Astronomie  indienne,  8»,  Paris, 
iSM;  p.  243. 

545  *  ♦  * 

Câlvalya-sanhitâ. 

MS. 

Poème  astronomique  très  ancien  et  très  estimé,  d'un 
auteur  dont  le  nom  est  incertain.  Contient  entre  autres 
le  Brahma-siddhânta  (voir  n»  342). 


544 


WAUADA. 


Nâradi-sanhitâ. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin  (MSS  indiens, 
no  802),  écrit  en  1785. 

Cours  d*astrologie,  en  37  cliapiires,  qui  remonte 
apparemment  à  l'origine  de  notre  ère.  On  remarque 
qu'il  est  entièrement  dépourvu  d'expressions  grecques 
et  arabes,  ù  la  seule  exception  du  mol  hora. 

54»  *  ♦  ♦ 

Soma-siddhânta. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin   (MSS  indiens, 

n*»  840).  écrit  en  1790. 
Traité  d'astronomie  attribué  à  la  Lune. 


546  *  ♦  * 
Brihaspati-siddhânta. 
MS. 

Traité  d'astronomie  attribué  à  Jupiter. 

547  AlIARASINHA. 

Dictionarti  samserdamici  sectio  prima,  de 
eaelo,  ex  tribus  ineditis  codicibus  indicis 
manuscriptis,  curante  Paulino  a  Sancto 
Bartholomaeo  [J,  P.  Werdin], 

4«,  Romae,  1798. 

L'éditeur  n'ayant  pas  trouvé  de  corps  de  caractères 
devanagari  a  dû  transcrire  le  texte  en  caractères 
tamouls.  Ce  texte  est  accompagoé  d'une  explication  eo 
latin.  La  première  section  de  ce  dictionnaire  est  celle 
qui  intéresse  le  plus  les  astronomes;  mais  elle  ne  forme 
qu*nne  bien  petite  partie  de  l'ouvrage,  qui  depuis  a  été 
publié  en  totalité  (voir  n<>  348.) 

548  AMAUASINHA  =  A>IAIIA-SII^GUA. 

The  Amara-Kosha  trikanda-s'esha,  medinî 
and  harâvali.  [Sanscrit.] 

8«,  Calcutta,  4807,-  publié  par  U.  T.  Colebrooke. 

Amara-Kosha  signiOe  Trésor  d'Amara.  Ce  grand 
ouvrage,  qui  parait  remonter  au  l»'  siècle  de  notre  ère, 
est  divisé  en  3  livres,  18  chapitres  et  41  sections.  Les 
matières  y  sont  classées  dans  un  ordre  méthodique. 
Le  premier  chapitre  traite  de  la  constitution  de  l'uni- 
vers et  de  ses  parties. 

Traductions, 

Amarasinlia's  dictionarj'  (par  //.  T,  Cole- 
brooke). [Sanscrit-anglais.] 

8»,  Serampore  and  Calcutta,  1808. 

Dictionnaire  (mis  en  bengali  par  /?.  Viilyâ- 
lankar). 

4%  CalcutU,  1831. 

Amarokocha  ou  vocabulaire  d'Amarasinha 
(par  .1.  Loiseleur-Ueslongchamps).  [Sanscrit- 
français.] 

2  voL8s  Paris,  1839-45. 


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560 


SECTIOM    h    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


340  GAUGA. 

Sanhitâ.  [Traité.] 

MS. 

Traité  d'astronomie  composé  vers  le  III*  siècle  de 
notre  ère.  Cet  ouvrage  est  l'un  des  plus  riches  en  docu- 
ments astrologiques  des  temps  anciens  de  Tlnde. 

350  vyAsa. 

Vyâsa-siddhânta. 

MS. 

Traité  qui  paraît  avoir  été  composé  vers  le  IV«  siècle, 
et  qui  est  probablement  perdu. 

3tfl  PAU AÇ AU A 

Parâçara-siddhânta. 

MS. 

TraitédulV>(?)  siècle. 

352  PAUAÇAUA. 

Vriddha-Parâçara. 

MS. 

Système  d'astrologie,  du  IV*(?)  siècle. 

353  PAULUS  AL-YtiNAWl  = 

PAULUS  ALEXAWDUINUS? 

Pâuliça[Pulastya]-siddhânta. 

MS. 

Paratl  fondé  sur  Tlsagoge  de  Paulus  Alexandrinus 
(voir  Sect.  il,  Astrol(^ie)  et  serait  du  1V«  siècle.  Suivant 
la  tradition  hindoue,  cet  ouvrage  était  le  livre  classique 
d'une  école  d'astronomes  en  rivalité  avec  celle  d'Aryal)- 
hatta. 

354  VUIDDUA. 

Vasishtha-siddhânta. 

MS. 

Ouvi-age  antérieur  au  V«  siècle. 

355  *  *  * 

The  Sûrya-siddhûnta,  an  ancient  System  of 
astronomy,  with  Rangandtha's  Exposition, 
the  Gudhûrtha-Prakâsaka. 

4  fasc.  en  1  vol.  8«,  Calcutta,  4854-59. 

Texte  sanscrit  entier.  Ce  volume  fait  partie  de  la 
Dibliolheca  indica  de  la  Société  asiatique  du  Bengale 
(old  séries,  n««  79, 105, 115, 146},  et  a  été  publié  par  les 
soins  de  F.  E  Hall,  avec  l'assistance  du  pandit  Bàpû- 


Deva-Saslrin.   Le  Sûrya-siddhânla  se  place  entre  le 
IV' et  le  VIII*  siècle. 

=  Calcutta,  AsR,  VI,  1799,  840;  réimpr.  1802,  580  (par 
J.  Bentley).  -  Londres,  JASj,  XX,  1863,  345  (par  W.  Spotiis- 
woode). 

Des  MSS  de  cet  ouvrage,  de  divers  âges,  sont  com- 
muns dans  rinde.  Le  British  Muséum  en  possède  une 
copie  d^exécution  moderne.  Il  y  en  a  quatre  copies  à  la 
Bibl.  royale  de  Berlin. 


356  BAPU  DEVA  SASTUI. 

Sûrya  siddhanta,  Iranslated  into  english. 

8»,  Calcutta,  1860. 

Ce  volume  fait  partie  de  la  Bibliotheca  indica  de  la 
Société  asiatique  du  Bengale  (new  séries,  n"  1). 

557  BUUGESS,  E. 

Translation  of  the  Sûrya-Siddhanta,  a  text- 
book  of  hindu  astronomy,  with  notes,  and 
an  appendix,  containing  additional  notes 
and  tables,  calculations  of  éclipses,  a  stellar 
map,  and  indexes. 

8«,  New  Haven,  1860. 

Cet  ouvrage  est  reproduit  du  vol.  VI  du  Journal  of 
the  American  Orienlal  Society,  dont  il  forme  la  plus 
grande  partie. 

=  JdSs,  1860,  479,  596,  665,  763  (par  J,  B.  Biot). 

358  TAWMAYA 

Commentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 
MS. 

359  MAMMABHATTA. 

Commentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 

MS. 

560  AUYABHATTA. 

Commentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 
MS 

Cel  auteur  diffère  du  célèbre  mathématicien  du  même 
nom  qui  vivait  au  V*  siècle. 
=  Transact.  Madras  Liler.  Soc.,  1, 1827  (par  Whish). 

3GI  YELLAYA. 

Commentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 
MS. 


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ASTRONOMIE  DE  L  INDE  ET  DE  JAVA. 


301 


56i  3IALLIHARJUNA. 

Gommentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 
MS. 

Ô65  GRtSUENA . 

Romaka-siddhânta. 

MS  au  British  Muséum. 

Fondé  sur  le  Vasishlha-siddliànta  de  Vriddha  (voir 
n''  354).  Les  copies  de  cet  ouvrage  sont  fort  rares  dans 
rinde. 

564  ♦  *  * 

Soondur-siddhànta. 
MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

56ô  *  *  ♦ 

Yantra  chintâmani. 
MS.  ^  Une  copie  au  British  Muséum. 
Traité  des  instruments  astronomiques. 

566  *  ^  * 

Briha<!h  chintâmani. 
MS.  —  Deux  copies  au  British  Muséum,    dont 

une  avec  un  commentaire. 
Traité  des  calculs  astronomiques. 

507  ♦  ♦  * 

Brihach  jâtaka. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 
Ouvrage  d*astronomie. 

568  *  ^  * 
Tithi  chintâmani. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 
Tables  pour  les  calculs  de  la  Lune. 

569  *  ^  * 
Bhaga  panchanga. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 
Calcul  des  mois  lunaires. 


370  YAKAUA-mHIRA. 

Paîïca-siddhântikâ.  [Compendium  quinque 
astronomiarum.] 
MS. 

Ouvrage  du  Vl«  siècle,  dont  il  ne  reste  que  des  frag- 
ments. 

Sur  Varâha-Mihira  et  ses  ouvrages,  voyez  Londres,  JAS^. 
I,  i86r>,  406  (par  BhAn  DdjV, 

371  VARAUA-MIHIRA. 

Vrihat  sanhita.  [Tractatus  magnus  de  nati- 
vitatibus.] 

7  fasc.  8o  en  i  vol.,  Calcutta,  4865;  par  les  soins 
de  H.  Kern.  Fait  partie  de  la  Bibliotheca  indica 
publiée  par  la  Société  asiatique  du  Bengale 
(new  séries,  n"  51,  5i,  59,  03,  68,  72  et  73). 

Astrologie  en  107  chapitres.  Des  passages  de  cet 
ouvrage  sont  cités  par  Albirouni  (AbouURihân).  Deux 
copies  manuscrites  complètes  et  trois  copies  incomplètes 
se  trouvent  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin.  Une  traduction 
anglaise  en  a  été  publiée  par  B.  Kern,  dans  Londres, 
JAS„  IV,1870-V11,  1875. 

=  Calcutta,  AsR,  IX,  4807,  :tô8  (par  tf.  T.  Colebrooke). 

372  BHATTOTPALA. 

Commentaire  sur  le  Traité  des  nativités  de 
Varâha-Mihira.  [En  sanscrit.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin  (3  copies,  dont  une 
incomplète). 

373  VARAHA-BIIHIIIA. 

Tractatus  parvus  denativitatibus.  [En  sans- 
crit.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

=:  A.  Weber,  ludische  Stadien,  8«,  Berlin;  vol.  Il,  1850, 
p.  277. 

374  BHATTOTPALA. 

Commentaire  sur  le  Petit  traité  des  nati- 
vités de  Varâha-Mihira.  [En  sanscrit.] 
MS  du  XV«  siècle  a  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

373  BHATTOTPALA. 

Le  livre  des  horoscopes.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 


46 


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362 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


576  PRITHOUYAÇA. 

Les  cinquante-six  strophes.  [En  sanscrit.] 
MSà  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 
Ouvrage  d'astrologie. 

377  AUYABHATTA. 

Arya-siddhânta. 

Non  imprimé. 

Probablement  identique  à  son  Maba  Arjfa-siddhânta. 
Ouvrage  composé  de  18  cbapitres.  Cei  auteur  est  placé 
par  M.  Canlor  dans  la  seconde  moitié  du  V*  siècle. 

«  Journal  of  the  American  oriental  Society.  VI,  -1860  (par 
F.  E.  Hall). 

578  ARYABHATTA. 

Laghu-Arya-siddhànta. 
En  MS  seulement;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  royale 
de  Berlin. 

Probablement  identique  à  PAryabbatiya  sutra,  et 
comprend  le  Dasagiti  sutra  ou  Dasagitikâ  et  PAryâsb- 
lasala;  il  est  formé  de  quatre  chapitres  appelés  pàdas, 
et  le  Dasagtll  en  est  le  premier.  Les  trois  autres 
chapitres  sont  intitulés  :  Ganita  (Arithmétique,  Algèbre 
et  Géométrie),  Kàlakriyà  (Doctrine  du  calcul  des  grandes 
périodes)  et  Gola  (Le  Globe,  c'est-à-dire  PAstronomie). 
L'Aryâshtasata  est  un  commentaire  sur  le  Sûrya- 
siddhânla,  et  est  sans  <loute  Touvrage  appelé  Tantra  par 
Albirouni;  on  le  croyait  composé  de  huit  cents  strophes, 
mais  Bhdu  Dâji  (Londres,  JAS„  i,  1865,  399)  prétend 
que  c*est  une  erreur  et  qu'il  n'en  renferme  que  cent  et 
huit.  W.  D,  Whitney  Ta  tait  connaître  dans  le  t.  VI  du 
Journ.  of  the  Amer,  orient  Soc.,  1860  (Additional  note 
on  Aryabhalta  and  his  writings).  Dans  Londres,  JA$i, 
XX,  1863, 371 ,  B.  Kern  a  une  notice  intitulée  :  On  some 
fragments  of  Aryabhatta.  Ces  fragments  sont  tirés  du 
commentaire  de  Bhattotpala  sur  le  Vrihat  Sanhita  de 
Varâha-mihira  (voir  n»  372).  On  peut  encore  consulter, 
sur  Aryabhatta,  Londres,  JAS,,  I,  1863,  392  (par 
Bhdu  Ddjî)y  et  C.  Lassen^  Indische  Alterthumskunde, 
11,1843,1136. 

579  SO.WES\ARA. 

Commentaire  sur  FAryabhatîya  sûtra. 

MS. 

L'Aryabhatfya  est  probablement  identique  au  Laghu- 
Arya-siddhânta.  (Voir  le  n^  ci-dessus.) 

580  PAAAMAdISVARA. 

Commentaire  sur  l'Aryashtasala. 
MS.  —  Voir  n«  578. 


581  BHÛTA  VISHMU. 

Commentaire  sur  le  Dasagitikâ  de  Arya- 
bhatta. 
MS  du  premier  tiers  du  XVII*  siècle,  à  la  BibL 
royale  de  Berlin. 

F.  E.  Hall  a  fait  connaître  cet  ouvrage  dans  le  t.  VI 
du  Journ.  of  the  Amer,  orient.  Soc,  1860. 


58S  YISUBIU-CANDBA. 

[Compilation  fondée  sur  le  Vasishta-sidd- 
hânta]. 

MS. 

585  ♦  *  ♦ 

Makaranda. 

MS. 

Ancien  ouvrage  sanscrit.  Davis  (Calcutta,  AsR,  II, 
1790,  255)  en  a  extrait  les  tables  astronomiques  des 
Indiens.  Les  Ubies  du  Makaranda  sont  identiques,  pour 
le  Soleil  et  la  Lune,  avec  celles  que  Duchamp  avait 
envoyées  de  Tlnde  en  1750,  et  que  Bat'%  a  insérées 
dans  son  Traité  de  Tastronomie  indienne,  ainsi  qu'avec 
celles  obtenues  par  Legenlil  dos  brahmes  de  Tirvalour. 


584  ♦  ♦  ♦ 
Koushtiprôdip. 

MS. 

Ouvrage  astrologique  composé  dans  le  VI*  siècle. 

585  * ♦ * 

Proshnokooumoudy. 

MS. 

Traité  de  gnomonique.  Guerin  a  donné  le  fond  de 
cet  ouvrage  antique  dans  son  Astronomie  indienDe, 
8»,Paris,  1847;  p.  151-154. 


580  BBAHMEGUPTA. 

Brahma-sphuta-siddhânta,  c'est-à-dire  : 
Brahma-siddhânta  corrigé.  (Voir  n®  342.) 
MS  dans  les  bibliothèques  de  Tlnde. 

Cet  ouvrage,  composé  au  VI  h  siècle,  a  été  traduit  en 
arabe  par  Mubammed  bin  Ibrahim  Alfazari,  qui  lui  a 
donné  le  nom  de  Grand  Sind-HInd. 


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ASTRONOMIE  DE  L^INdE  ET  DE  JAVA. 


565 


587  BBAUMEGUPTA. 
Brahma  calpa. 

MS. 

Traité  d*a8troooinie  du  VU*  siècle,  le  plus  ancien 
ouvrage  astronomique  hindou. 
Traduction, 

Astronomy. 

Inséré  dans  :  Algebra,  with  arithmetic  and  men- 
suration, from  the  sanscrit  of  Brahmegupta 
and  Bhascara,  translalcd  by  H.  T.  Colebrookc} 
4%London,  i8i7. 

Reproduit  dans  les  Misccllaneous  essays  de 
H.  T.  Colebrooke;  2  vol.  8%  London,  4827}  au 
TOl.  II. 

588  ÇATANANDA. 

La  résidence  du  Dieu  du  Soleil.  [En  sans- 
crit.] 

NS  de  la  fin  du  X*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de 
Berlin. 

589  ♦  *  * 
JàUka. 

MS. 

Traité  d*astrologie  du  X«  (?)  siècle. 

590  ABOUL-RYHAN  =  ALBIBOUNI . 

Chronique  de  l'Inde.  [En  arabe.) 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris.  (Suppl.  au  fonds 
arabe,  n«  98i.) 

Il  7  h\i  le  récit  de  ses  études  astronomiques  dans 
ilnde,  où  il  se  trourait  en  1030. 

59i  ♦  »  * 

Tables  astronomiques.  [En  sanscrit.1 
MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

594  *  ♦  ♦ 

Bhûgola,  c'est-à-dire  :  Traité  de  la  sphère. 
MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

595  *  *  ♦ 

Ouvrage  d'astrologie.  [En  sanscrit.] 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


394  BHOJA. 

Rajmartonda. 

MS. 

Ouvrage  astrologique  du  Xh  siècle  attribué  au 
fameux  roi  Bhoja, 

39»  BUAsKABA-AcABYA. 

Siddhânta-çiromani. 

MS.  —  Le  British  Muséum  eu  possède  deux  copies 
de  date  moderne. 

L*ouvrage  est  du  X1I«  siècle,  et  est  basé  sur  le 
Brahma  «sphu ta -siddhànta  de  Brahmegupta.  {\o\t 
n«  386.) 

=  Calcutta,  AsR,  XII,  1816,  239.  -  H.  T.  Colkbrooke 
Hindu  algebra,  4^,  London,  4817;  note  a;  Miscelianeous 
essays,  2  vol.  8«,  London,  4827;  vol.  Il,  p.  460.  —  J.  Goerin, 
Astronomie  indienne,  8o,  Paris,  1847;  p.  37-40  et  *i\6^  note  12. 

396  bua8gabau-achabya  £= 

bhAskaba-acAbya. 

The  Guniladhia,  or  a  treatise  on  astrono- 
my with  a  commentary  entitled  the  Mitac- 
shara,  forming  the  third  portion  of  the 
Siddhant  Shiromuni. 

8*,  Calcutta,  4  843  ;  par  les  soins  de  L.  Wilkioson. 

C'est  une  partie  de  Touvrage  précédeiiU  Klle  a  été 
traduite  en  latin  par  E.  Hoer,  dans  Calcutta,  JAS,  XIII, 
1844,  53  (Bbàscarae  Achàryae  Siddbànla  Shirômàni  sic 
dictl  operis  pars  tertia,  Gunitadhiam,  sive  astronomiam 
conliDeos.  Latine  verlit  nolasque  adjecil). 

397  bua8cabau-achabya  = 

bhAskaba-agAbya. 

The  Goladhia,  a  treatise  on  astronomy, 
with  a  commentary  entitled  the  Mitacshara, 
forming  the  fourth  and  last  chapter  of 
Siddhant  Shiromuni. 

8%  Calcutta,  1861  ;  par  les  soins  de  L.  Wilkinson. 

Autre  partie  du  Siddhànta-çiromaui. 

390  BHÂSKABA-AGHAnYA 

Siddhdnta  Siromani,  translated  by  the  lato 
L.  Wilkimony  revised  by  BApû  Deva  Sàsiri, 

â  fasc.  8»,  Calcutta,  1861. 

Fait  partie  de  la  Bibliotheca  indica  publiée  par  la 
Société  asiatique  du  Bengale  (new  séries,  n«  13  et  38). 


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564 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


590  VACUASPATI. 

Commentaire  sur  le  Siddhânta-çiromani. 
MS. 

400        buAshara-achArya. 

Traité  de  la  sphère  et  des  instruments 
astronomiques.  [En  sanscrit.] 
MS.  —  Une  copie  au  Britîsh  Muséum. 

40i  *  *  ♦ 

Siddianta  manzari. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

402  *  ♦  ♦ 

Horaniokorondorashi. 

MS. 

Traité  des  ^signes  du  zodiaque  solaire,  composé  dans 
la  seconde  moitié  du  X1I<  siècle. 

405  * ♦ * 

Shri  poti  rotnomala. 

MS. 

Ouvrage  astrologique  de  la  tin  du  XII*  siècle,  très 
bien  écril,  parlagé  en  17  chapitres.  Il  fait  autorité  en 
aslrologic.  Guerin,  dans  son  Astronomie  indienne,  lui 
a  emprunté  plusieurs  pages. 

404  DIVAhARA. 

L'explication  du  suc.  [En  sanscrit.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

Il  s'agit  du  suc  de  la  science  astrologique. 

405  DIVAkARA. 

Traité  des  saisons.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

406  BIlAlDHARA. 

Commentaire  sur  le  Manuel  des  nativités 
de  Grîpati.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

407  DUOLDUIRAJA. 

L'ornement  des  nativités.  [En  sanscrit.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin  (3  copies,  écrites 
dans  le  XVII«  et  le  XVIII«  siècle.) 


408  StRYA. 

L'ornement    des  livres  d'astrologie.  [En 
sanscrit.] 
MS  du  XVni«  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

400  *  *  ♦ 

Le  secret  de  la  doctrine.  [En  sanscrit.] 

MS   de  la  première  moitié  du  XVI«  siècle  à  la 
Bibl.  royale  de  Berlin. 

410  NIRAWTA. 

Tajika. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

Traité  d'astronomie. 

4ii  ♦  ♦  ♦ 

Varsha  tamtra. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

Traité  de  Tannée  lunaire  des   H  indoux,  avec   un 
commentaire. 

412  ♦  *  ♦ 

Purusharta  chintamani. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 
Traité  sur  les  procédés  hindoux  de  calculer  le  temps 
el  de  Gxer  les  fêtes  du  calendrier. 

415  KESAVA. 

Muhûrta  martânda. 

MS.  —  Deux  copies  au  British  Muséum,  dont  une 

avec  commentaire. 
Traité  sur  la  manière  de  calculer  le  temps. 

414  KESHAYA  =  KESAVA. 

Tajika. 

MS.  —  Deux  copies  au  British  Muséum. 
Mode  de  calcul  de  Tannée  solaire  et  de  Tannée  lunaire 
des  Hindoux.  Probablement  identique  au  n*»  précédent. 

415  KEÇA  VA  =  KESAVA. 

Manuel  des  nativités.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin  (2  copies). 


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ASTRONOMIE  DE  L  INDE  ET  DE  JAVA. 


56» 


416  KEÇAVA=:KE8AVA. 

Manuel  des  livres  d'astrologie.  [En  sanscrit] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 


417  HëÇA\  a  =  KE8AVA. 

Traité  des  mariages.  [En  sanscrit.] 
SIS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 
Ouvrage  d^astrologie. 

418  VIÇVANATHA. 

Applications  du  Manuel  de  Keçava.  [En 
sanscrit.] 

BIS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 
Il  s^agil  du  Manuel  des  nativités. 

410  ♦  *  * 

Tâjika. 
MS. 
Astrologie,  du  XIV«  (?)  siècle. 

4iO  *  *  * 

Sundara-siddhânta. 
MS. 
Coroposé  au  XV'  siècle. 

4il  RAMDASH. 

Conunentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 
MS. 

4ii  DAdA  BHAÏ. 

Commentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 

MS. 

Ouvrage  composé  au  XV«  siècle. 


4i3  LOKMIDASH. 

Gonitottoh  tchenntamoni. 
MS. 

Commentaire,  composé  en  loOl,  du  Traité  de  Blias- 
carah. 


4«4  TCHONDROINRIPOTI. 

Lognodorpon. 

MS. 

Traité  de  la  division  du  temps,  et  de  la  longueur  des 
jours  pendant  Tannée  pour  diverses  latitudes.  GueHn 
donne  en  abrégé,  p.  148  et  149  de  son  Astronomie 
indienne^  les  tables  de  la  longueur  du  jour  qui  se 
trouvent  dans  ce  traité. 


4«tf  ♦  *  * 

Pondjika  rohoshyo. 

MS. 

Ceux  qui  composent  les  almanachs  pour  Test  du 
Bengale  se  servent  de  cette  compilation  de  tables  astro- 
nomiques. 

4«6  ♦  ♦  ♦ 

Grohoyaniono. 

MS. 

Traité  théorique  du  calcul  des  éclipses  de  Soleil  et  de 
Lune. 

427  ♦  ♦  * 
Djatokpoddoti. 

MS. 

Traité  théorique  du  calcul  des  éclipses  de  Soleil  et  de 
Lune. 

428  *  *  * 

Shoûrdjgo  tchondro  grohono. 

MS. 

Traité  pratique  pour  trouver  mathématiquement  la 
l>osition  des  planètes  daos  les  nakshatras,  et  pour  cal- 
culer les  éclipses  de  Soleil  et  de  Lune;  il  contient  des 
tables. 

420  INANA-UAJA. 

Siddhànta-sundara. 

MS. 

Traité  du  commencement  du  XVI«  siècle. 

450  ♦  *  * 

Shongkrantipouthi. 

MS. 

Tables  pour  trouver  le  point  des  équinoxes,  le  com- 
mencement de  Tannée,  etc. 


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5^6 


SECTION    I. 


OUVRAGES    UISTOUIQUES. 


45i  GAREÇA. 

Graha-làghava. 
8%  Calcutta,  i850. 

Composé  en  1520.  Publié  sous  les  auspices  de  la 
Scbool-book  Society  of  Calcutta. 

Les  copies  manuscrites  de  cet  ouvrage,  qui  forme  un 
traité  complet  d'astronomie  d'après  le  Sûrya-siddhànta, 
ne  sont  pas  rares  ;  il  y  en  a  plusieurs  au  British  Muséum. 

432  GUNESH  DYVUDNYA. 

Commentaire  sur  le  Graha-lâghava.  [En 
sanscrit.] 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

433  IHULLAM. 

Ck)mmentaire  sur  le  Graha-lâghava.  [En 
sanscrit.] 

M  S.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

434  BHtOHARA. 

Commentaire  sur  le  Sûrya-siddhânta. 

MS. 

Ouvragé  écrit  eu  1571;  excellent  commentaire  du 
Sùrya-siddbànta,  dont  il  rapporte  le  texte  fidèlement. 

435  ♦  ♦  ♦ 
Grahasaruni. 

MS.  —  Deux  copies  au  British  Muscum. 
Tables  astronomiques  des  Hindoux. 

436  ♦  *  * 

Rutna  mala. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muscum. 

Traité  d'astronomie  hindoue. 

437  BISHOFÎATH. 

Commentaire  sur  les  viii*  et  ix"  chapitres 
du  Sûrya-siddhânta.  [En  sanscrit.] 
MS. 
Ouvrage  compose  vers  la  fin  du  XVI»  siècle. 

438  UAGUOBANONOO. 

Dinotchoudrika. 

MS. 

Traité  pratique  d'astronomie  de  la  fin  du  XVI*  siècle, 
dont  les  tables  sont  généralement  employées  au  Bengale. 


430  RAGHOBAnONDO. 

Siddhânta  rohoshyo. 

MS. 

Suite  de  Touvrage  précédent;  labiés  basées  sur  celles 
du  Sûrya-siddhânta. 

440  MOTHOUBANATH. 

Sijrya-siddhânta. 

MS. 

Ouvrage  du  commencement  du  XVII*  siècle,  dans 
lequel  sont  exposés  les  fondements  de  la  chronologie, 
et  qui  renferme  des  tables  d'après  le  Sùrya-siddhânta. 

441  MOTHOURANATU. 

Djatokamrito. 

MS. 

Traité  de  la  mesure  du  temps,  des  périodes  chrono- 
logiques, des  ascensions  droites  pour  Lanka  (Ceylan), 
avec  des  tables. 

442  MOTHOURANATM. 

Siddhânta  mondjori. 

MS. 

Traité  d*astronomie  pratique,  donnant  des  tables  qaî 
sont  rapportées  par  Guerm,  dans  son  Astronomie 
indienne,  p.  2-M. 

443  MOTHOURANATU. 

Dinobrindo. 

MS. 

Époques  de  rentrée  des  planètes  dans  les  nakshatras 
pour  plusieurs  années. 


444  *  *  * 

Raghobabishyo. 

MS. 

Méthode  expéditive  pour  trouver  la  posilion  des 
planètes  dans  les  nakshatras,  k  partir  de  l'an  de  Shoko 
1546  (1624  de  notre  ère). 

44»  MAHADEO  DIYADRIYA. 

Commentaire  sur  le  Rutna  mala.  [En 
sanscrit.] 

MS.  —  Deux  copies  au  British  Muséum. 


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ASTRONOMIE  DE  L  INDE  ET  DE  JAVA. 


567 


446  NtLAKARTHA. 

Traité  d'astrologie.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

447  PIRSIPIUA. 

Makaranda  bibaran. 

NS. 

Traité  d^aslronomie  pratique,  du  XVI  1«  siècle,  accom- 
pagné de  tables  astronomiques. 

448  RAFIGAFIÂTHA. 

Gudb&rtba-prakâçaka. 
A  la  suite  du  Sùrya-siddhânta,  8%  Calcutta,  1854 
(voir  n»  35tt). 

Cest  on  commentaire,  composé  en  1603,  sur  le  Sùrya- 
siddb4nla.  Il  y  en  a  une  copie  manuscrite  d*une  écriture 
rebtÎTement  moderne  au  Britisb  Muséum. 

449  HA^LAKARA. 

Siddbânta  tattva-viveka. 

NS. 

Composé  vers  1620. 

450  *  ♦  » 
Zatak  arnava. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris.  ^ 

4«i  *  *  ♦ 

Zioticb  totto. 

MS  i  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
L*astronomie  dans  ses  rapports  avec  la  religion. 

46%  *  *  * 

Dziouti  pradip. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4tf5  *  %  « 

Salkrilia  dipika,  vel  Satkritia  muctaboii. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Traité  d*astronomie  suivi  d'une  collection  d'hymnes. 

454  *  *  * 

Krama  dipika. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Astronomie  et  astrologie. 


4»fi  * ♦  * 

Bhassuati. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4tf0  *  ♦  * 

Xuddi  dipika  zatra  nirnoc. 
MS  a  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Traité  du  calendrier. 

487  ♦  *  * 
Parsi  prukash. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 
Traité  d'astronomie  selon  les  Arabes. 

488  *  *  * 

Sighra  siddhi. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

Traité  du  XVII*  siècle. 

489  ♦  *  ♦ 
Shigra  bodha. 

MS.  —  Une  copie  au  British  Muséum. 

Ouvrage  qui  traite  des  mouvements  des  planètes  et 
des  calculs  astronomiques. 

400  MUNlÇYARA. 

Siddbânta-sârvabhàuma[Sharbobboouma]. 

MS. 

Astrologie  du  XVII*  siècle. 

-  Calcutta,  AsR,  IX,  4807  (par  H,  T,  Colebrooke), 

461  ♦  ♦  * 

Samice  pradipa. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Traité  astrologique. 

402  ♦  ♦  ♦ 

Djatopotaki. 

MS. 

Ouvrage  classique  d'astrologie  et  d'astronomie. 

»  J.  GUERIN,  Astronomie  indienne,  ^,  Paris,  1847;  p.S6, 
83,65,66. 


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368 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


^565  *  *  * 

Bolayoubhdo. 

MS. 

Traité  d'aslrologie  et  de  quelques  poinls  aslrono- 
miques. 

La  pierre  philosophale  des  temps.  [En 
sanscrit.] 

MS  de  la  première  moilié  du  XVlll*  siècle,  à  la 
Bibl.  royale  de  Berlin. 

465  ÇIVA. 

I^  pierre  philosophale  des  nativités.  [En 
sanscrit.] 

MS  à  la  Bîbl.  royale  de  Berlin. 

4G6  NArAYAWA. 

L'oiseau  des  heures.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 
Ouvrage  astrologique. 

467  NArAYANA-DASASIDDHA. 

Le  livre  de  Vichnou.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 
Ouvrage  d'aslrologie. 

468  YALABHADRA. 

La  perle  des  années.  [En  sanscrit.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

469  MOUWJADITYA. 

Le  traité  élémentaire.  [En  sanscrit.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

Ce  traité  est  consacré  à  rastrologie,  el  s'o2cnpe  prin- 
cipalement des  38  mansions  de  la  Lune  et  de  leur 
influence. 

470  RACINATUA. 

Le  traité  facile  à  comprendre.  [En  sanscrit.] 
MS  k  la  Bibl.  royale  de  Berlin  (une  copie  com- 
plète et  deux  fragments). 
Traité  d'astrologie  qui  paraît  exempt  d'influence  arabe. 


471  ♦  *  * 
Naksatra-çastra. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Copenhague. 

Petit  traité  astronomique  et  asirologique,  avec  une 
explication  en  cingalais. 

472  *  *  * 
Pontcho  pokkhy. 

MS. 

Traité  plus  astrologique  qu'astronomique. 

=  Calculla,  AsR,  IX,  4807,  376. 

475  *  *  * 

Pontcho  rotno. 
MS. 
Traité  d'astronomie  et  surtout  d'astrologie. 

474  FÎIBASH. 

Dipika. 

MS. 

Ouvrage  astrologique. 

=  J.  GOERIN,  Astronomie  indienne,  8»,  Paris,  1847  ;  p.  53, 
68,69,70. 

475  ROGHOL'NATH. 

Shotkritomoûktaboli. 

MS. 

Petite  encyclopédie  astrologique;  Guerin,  daos  son 
Astronomie  indienne,  lui  a  fait  de  nombreux  emprunts. 

476  ROGHOUNONDON. 

Djonmotithi  tottô. 

MS. 

Ouvrage  astronomique,  astrologique  et  religieux  en 
même  temps,  comme  tous  les  autres  tottôs  (traités) 
de  l'auteur.  Les  tottôs  de  Roghounondon,  écrÎTain 
moderne,  sont  des  compilations  faites  avec  des  ouvrages 
rares  el  perdus.  Marshman  a  publié  à  Seramfiore,  en 
1835,  â7  lottôs  de  Rogbounondon  sous  le  titre  de  : 
Institutes  of  tbe  Hindoo  religion. 

477  JAYA-SIWHA. 

Tables  astronomiques.  [En  hindostani.] 

MS. 

Tables  rédigées  en  1728  à  la  demande  de  Mohammed- 
Shah.  (Calcutta,  AsR,  V,  1799,  177). 


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ASTRONOMIE  DE  L  INDE  ET  DE  JAVA. 


S69 


478  WALTERIUS,  T.  «  WALTER,  T. 

Doctrina  temporum  indica. 
A  la  suite  de  T.  S.  Bayer,  Historia  regnî  Graeco- 
ram  Bactriani;  4%  Petropoli,  4758  ;  fig. 

479  TIEFFENTHALEU,  J. 

Astronomie    et  astrologie  indiennes,    et 
système  du  monde  selon  les  gymnosophistes. 
MS  envoyé  en  i  776  h  Krutzenstein,  professeur  à 
Copenhague. 

480  LEGENTIL,  G.  J. 

Voyage  dans  les  mers  de  l'Inde,  fait  à 
Toccasion  du  passage  de  Vénus  sur  le  disque 
du  Soleil  en  1761  et  1769. 

3  vol.  4%  Paris,  1779-81  ,*  plusieurs  pi. 

8  vol.  8«,  Paris  et  Heidelberg,  4783. 

On  tronve  dans  cet  ouvrage,  entre  beaucoup  d^obser- 
vitioos  diverse?,  des  recherches  sur  les  réfractions,  sur 
l'astroDomie  des  Indiens  de  la  côte  de  Goromandel,  sur 
l'usage  du  gnomon  chez  les  brabmes  et  la  durée  que 
ceux-ci  attribuent  à  Tannée,  sur  le  zodiaque  lunaire 
de  riode,  et  sur  la  ressemblance  de  Tastronomie  des 
brabmes  avec  celle  des  Ghaldéens.  Ces  divers  travaux 
sont  dans  le  vol.  1, 1779,  de  Tédition  4«. 
Traduction, 

Reise  in  den  Indischen  Seen. 
3  vol.  8»,  Hamburg,  4780-82. 
Cette  traduction  est  abrégée. 

484  SGHAUBACH,  J.  C.  «= 

8CHAUBACH,  J.  K. 

De  Indorum  modo,  loca  et  motus  plane- 
tarum  definiendi. 
4%  Gotingae,  4784. 

48Î  BAILLY,  J.  S. 

Traité  de  l'astronomie  indienne  et  orien- 
tale, suite  de  Tastronomie  ancienne. 
4%  Paris,  4787. 

483  *  ♦  * 

Tamulisk  Calender  for  n. 

4»,  Madras,  it. 

Paraissait  en  1790.  L'origine  de  Tannée  n*était  pas 
celle  Un  cal^rier  grégorien. 


484  KHUER,  MANLA^I^I  ABUL. 

Mujmua-i  shumsy,  or  a  concise  view  of 
the  copernican  System  of  astronomy,  under 
Ihe  superintendence  of  W.  Hunier. 

8«,  Calcutta,  4807. 

Texte  en  hindoustani. 

485  BENTLEY,  J. 

A  historical  view  of  the  Hindu  astronomy, 
from  the  earliest  dawn  of  that  science  in  India, 
to  the  présent  time;  to  which  are  added  : 
1)  Hindu  tables  of  équations;  2)  Remarks  on 
the  Chinese  astronomy;  3)  Translations  of 
certain  hieroglyphics,  called  the  zodiacs  of 
Dendera. 

4%  Calcutta,  4823. 

8%  London,  4825. 

a  Âsiatic  Journal,  XXI,  1826,  205.  —  CalcutU  Quarterly 
Oriental  Magazine,  1826,  233.  -  BSm,  XI,  1829,  342,  431 
(par  L.  B.  Francctur). 

486  WARKEN,  J. 

Kâla  sankalita,  a  collection  of  memoirs  on 
the  indian  chronological  astronomy. 

4«,  Madras,  1825. 

Ouvrage  qui  renferme  beaucoup  de  notions  sur 
Tastronomie  de  Tlnde,  et  est  accompagné  de  tables 
basées  sur  les  données  hindoues.  11  s'occupe  notamment 
de  la  durée  de  Tannée,  du  mouvement  de  la  Lune,  du 
cycle  sexagésimal  de  Jupiter,  de  Tannée  musulmane. 

«  BSm,  XII,  4829,  35. 

487  COLEBROOKE,  H.  T. 

Miscellaneous  essays,  with  many  tables, 
facsimilia  of  old  indian  manuscripts,  and 
inscriptions. 

2  vol.  8%  London,  4827. 

2  vol.  8«,  London,  4837. 

8%  London,  4858. 

Les  réimpressions  manquent  des  tables  et  d'une 
moitié  des  articles.  Ceux-ci  avaient  paru  pour  la  plupart 
dans  les  Asiatic  Researches  de  Calcutta.  (Voir  notre 
tome  II,  col.  8.) 

488  8TUHR,  P.  F. 

Untersuchungen  ûber  die  Ursprûnglichkeit 
und  Alterthiimlichkeit  der  Sternkunde  unter 


47 


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570 


SECTION    I.     —    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


den  Chinesen  und  Indiern  und  ûber  den 
Einfluss  der  Griechen  auf  den  Gang  ihrer 
Ausbildung. 
8%BerliQ,183l. 


489  PRIIYSEP,  J. 

Useful  tables. 

2  vol.  8s  CaiculU,  1834-36. 

Cet  ouvrage  conlicDl  des  renseignemeDls  sur  Tastro- 
oomie  et  particulièrement  le  calendrier  des  Hindoux 
modernes. 

490  H€HNER,  C. 

Âstronomiae  et  astrologiae  in  doctrina 
gnosticorum  vestigia.  Pars  prima,  Bardesanis 
gnostici  numina  asti*alia,  commentarius 
historieo-theologicus. 

8%  Hildburghusae,  4835. 

49i  JERYI8,  T.  B. 

Indian  metrology  :  weights,  measures,  and 
coins  of  India. 
8«,  Bombay,  1836. 

Système  métrologique  de  Tlnde  moderne.  Il  y  est 
question,  en  plusieurs  endroits,  de  l'astronomie  des 
Hindoux. 


492  HOLTZMANN,  A. 

Ueber  den    griechischen    Ursprung   des 
indischen  Thierkreises. 
8%  Karlsruhe,  1841. 

495  HÎJGEL,  C.  von 

Ueber  die  Astrologie  der  Hindu. 
8%  [Stuttgart],  1844. 

494  SËDILLOT,  L.  A. 

Matériaux  pour  servir  à  l'histoire  comparée 
des  sciences  mathématiques  chez  les  Grecs 
et  les  Orientaux. 

2  vol.  8%  Paris,  1845-49. 

Cet  ouvrage  contient,  vol.  11,  p.  421,  un  article  sur 
l'astronomie  de  l'Inde. 


495  GUERHV,  J.  M.  F. 

Astronomie  indienne,  d'après  la  doctrine  et 
les  livres  anciens  et  modernes  des  bramm^ 
sur  l'astronomie,  l'astrologie  et  la  chronolo- 
gie, suivie  de  l'examen  de  l'astronomie  des 
anciens  peuples  de  l'Orient  et  de  l'explica- 
tion des  principaux  monuments  astronomico- 
astrologiques  de  l'Egypte  et  de  la  Perse. 

8%  Paris,  1847. 


496  HOISINGTON,  H.  R. 

The  oriental  astronomer,  a  complète 
System  of  indian  astronomy,  translated  from 
sanskrit  into  tamûl,  with  an  english  transla- 
tion, and  copions  explanatory  notes.  [Tamil 
et  anglais.] 

8«,  Jafna,  1848. 

Traité  moderne  d*astronomie  hindoue. 

«  JdSs,  1859, 197. . .  (par  J.  B.  Biot),  —  J.  B.  BioT,  Études 
sur  Tastronomie  indienne  et  sur  l'astronomie  chinoise; 
8«,Parîs,1862;p.7-i64. 

497  GUERIN,  J.  M.  F. 

Catalogue  des  manuscrits  orientaux  en 
langue  sanscrite,  sur  l'astronomie,  ta  mëde- 
dine,  etc. 

8«,  Paris,  1855. 


498  WEBER,  A. 

Die  vedischen  Nachrichten  von  den  Naxa- 
tra  (Hondstationen). 
3  Thle 4%  Berlin,  186062. 

Reproduit  en  forme  d*ouvrage  de  Berlin,  Abh,  1860, 
Pbil,  283  et  Berlin,  Mbr,  1860,  491,  713;  186à,  222. 
(Voir  notre  tome  11,  col.  9  et  1548.) 


499  BIOT,  J.  B. 

Études  sur  l'astronomie  indienne  et  sur 
l'astronomie  chinoise. 
8»,  Paris,  1862. 

Réimpression  d'articles  du  JdSg,  1859, 197 ...  ;  1860, 
479.  ..;1861,  284...  (Voir  notre  tome  II,  col.  9  et  5.) 

B  ARr,  V,  1867, 186.  —  C.  Flammarion,  Études  et  lectures 
sur  l'astronomie,  9  vol.  i^,  Paris;  au  tome  111, 187S,  p. 


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ASTRONOMIE  DE  LA  CHINE  ET  DU  JAPON. 


571 


isoo  mOller,  m. 

On  ancient  Hindu  astronomy  and  chronol- 

ogy. 

i%  Oxford,  1862. 

Tirage  à  part  de  la  préface  du  vol.  IV  de  son  édition 
du  Rig-Véda. 
»  Paris,  JASe,  h  1863, 83  (par  if.  Breal). 

i$01  WHITNEY,  W. 

On  Ihe  views  of  Biot  and  Weber  respecting 
the  relations  of  the  Hindu  and  Chinese  Sys- 
tems of  asterisms,  with  additions  on  Mûllers 
views  respecting  the  same  subject. 

8%  Boston,  1864. 

602       hamalAkara,  bhatta. 

Siddhdntatattva-viveka,  treatise  on  astro- 
nomy. 

8s  Benares,  i881-83;  par  les  soins  de  Sudhékara 
Dùbe;  paru  par  fascicules. 


505  ♦  ♦  ♦ 

Inânabhâskara. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

Traité  de  médecine,  dans  lequel  on  trouve  une  his- 
toire abrégée  de  FastroDomie  et  de  Tastrologie  dans 
rinde. 

504  ALMANAÇHS  DE  UINDE. 

MSS. 

Il  existe  de  ces  almanachs,  en  sanscrii  et  en  tamoul, 
dont  pUuieurs  bibliotlikffues  d'Ettrope,  notamment  à 
ta  Bibl.  royale  de  Bertin,  H$  se  rapportent  à  diffé- 
rentes époques,  mais  ils  sont  tous  calculés  d'après  les 
données  du  Sàrpo'Siddhdnta, 

fiO»        MSS  CINGAUiS  ET  JAVANAIS, 

Il  y  a  au  British  Muséum  un  traité  d'astrologie 
en  cingalais,  et  plusieurs  MSS  traitant  de  la  judi- 
ciaire, tant  en  langue  kawi  qu'en  javanais  moderne, 

=  J.  Crawfurd,  History  of  the  Indian  Arcbipelago;  3  vol. 
8»,  Ëdinborgh  and  Londoo,  1890;  au  toI.  Il,  p.  216. 


ASTRONOMIE  DE  LA  CHINE  ET  DU  JAPON. 


506  UOANG-TI  (ATTBiBué  A). 

Calendrier  des  cinq  étoiles  du  temps.  [En 
chinois.] 
MS. 
Ouvrage  en  33  kioùan  ou  livres. 

»07  *  *  * 

Hia-siao-tching,  c'est-à-dire  :  Petit  calen- 
drier des  Hia. 
Ouvrage  du  —  XXll*  siècle,  conservé  en  fragments. 

»08  OU-HIEN. 

Catalogue  d'étoiles.  [En  chinois.] 

Ce  caulogue,  du  —  XVHh  ou  —  XVII*  siècle,  est 
perdu. 

KOO  TGHANG-TSOUNG. 

Traité  sUr  l'influence  du   Soleil,  de  la 
Lune  et  des  étoiles.  [En  chinois.] 
MS. 

Ouvrage  du  —  VI*  siècle,  divisé  en  31  kioùan  ou 
livres. 


»iO  ♦  *  ♦ 

Hémoires  sur  les  constellations  lunaires 
et  les  cinq  grandes  planètes,  provenant  de 
l'antiquité.  [En  chinois.] 

MS. 

Ouvrage  en  36  livres. 

Kll  ♦  ♦  ♦ 

Règles  ou  lois  mathématiques  du  calen- 
drier. [En  chinois.] 

MS. 

En  3  livres. 

M%    LU-PU-GUEI  a  LIU-POU-OUEY. 

Ye  lun  kuam  y  [Yue  ling  kouang  hi],  c'est- 
à-dire  :  Lunarum  ordinationis  lata  expositio. 
8  vol.,  [Pckini],  4587;  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris. 

Composé  vers  Tan  —  150.  ËdiUon  moderne,  aug- 
mentée des  commentaires  de  Chu-ven-kum  du 
XIII*  siècle,  de  ceux  postérieurs  de  Hum-ym-kin,  et 
en6n  de  ceux  de  Tai-gin  du  XVI*  siècle,  disciple  du 
précédent. 


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57« 


SECTION    I.    OUTRAGES    HISTORIQUES. 


«15    LU-PU-GUEI  =5  LIU-POU-OUEY. 

Liu-chi-tch'un-thsieou. 

Ouvrage  d'astronomie  composé  au  milieu  du  ^  II' 
siècle.  On  ne  le  possède  plus  en  entier. 


6U  * 

Astronomie    des 
chinois.] 
-+■  l»""  siècle. 


Hans    orientaux.   [En 


515  LO-HIA-HONG  &  LIEOU-HIIY. 

San-thong,  c'est-à-dire  :  Tria  principia. 

Cet  ouvrage  est  un  traité  d^astronomie  du  !•'  siècle 
de  notre  ère. 

516  LO-HIA-HONG  &  LIEOU-HIPT. 

Sse-fen,  c'est-à-dire  :  Quatuor  principia. 
Traité  d'astronomie  du  -h  b'  siècle. 

517  EIEOU-HONG  &  T8AY-YOWG. 

Kien-siang,  c'est-à-dire  :  Imago  coeli. 
Uranographie  du  commencement  du  -t-  1II«  siècle. 

518  TSOU-TCHONG. 

Kien-siang,  c'est-à-dire  :  Imago  coeli. 
Ouvrage  composé  en  -•-  465. 

519  TIEW-YUEW-T8E. 

Pou -tien -ko,  c'est-à-dire  :  État  du  ciel 
chinois. 

MS  à  rObsérvatoire  de  Paris,  avec  traduction  et 
annotations  par  ^4.  Gcntbil, 

Ouvrage  écrit  en  Chine  à  la  fin  du  VII«  siècle,  et 
envoyé  à  Paris  par  Gaubil  en  1734.  (Voir  plus  loin 
n»  392.) 

5Î0  MA-TOUAlf-LlN. 

Wen  hian  thong  khao,  c'est-à-dire  : 
Recherche  approfondie  des  anciens  monu- 
ments. 

100  vol.  chinois,  Peking,  1321.  —  Un  exemplaire 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  an  à  la  Bibl. 
royale  de  Berlin. 

La  section  xxi  traite  de  Fastronomie  et  contient  entre 
autres  un  catalogue  d*anciennes  éclipses. 


521  HOAPrG-LO-GAFÎ  =  UOAM-TIM-YO  = 

HO  AWG-TIM-YO-ULH . 

Tien   ven    ta   tching,  c'est-à-dire  :  Ck)eli 

scientiae  magnum  opus. 

Si  livres  en  12  petits  volumes  réunis  dans  2  étuis, 

Peking,  vers  1580.  —  Un  exemplaire  à  la  Bibl. 

nationale  de  Paris  et  un  à  la  Bibl.  publique  de 

Bamberg. 

Ouvrage  en  partie  astrologique,  exclusivement 
chinois.  Dans  le  vol.  I,  après  la  préface,  on  voit  une 
liste  de  cinq  cents  astronomes  ou  astrologues  chinois. 
De  nombreuses  figures  servent  à  illustrer  les  apparences 
de  la  sphère  céleste  et  les  aspects  des  planètes. 

=-  MCz,  XXVni,  i8i3,  309. 

522  COBO,  J. 

Traité  d'astronomie.  [En  chinois.]  . 

1  vol.,  Manilla,  1390? 

523  RICCI,  M. 

Coelestis  ac  terrestris  sphaerae  explanatio. 
[En  chinois.] 

2  vol.,  vers  1600. 

524  MCCI,  M. 

Cosmographicae   et  astrologicae  praece- 
ptiones.  [En  chinois.] 
Pekini,  vers  1600. 

525  UR8IS,  8.  db 

Planisphaerium.  [En  chinois.] 
Piano,  Pekini,  vers  1612. 

526  TERRENTIUS,  J. 

Demensuris  coeli.  [En  chinois.] 
Pekini,  vers  1620. 

527  TERRENTIUS,  J. 

De  declinatione  eclipticae  ab  aequatore. 
[En  chinois.] 
Pekini,  vers  1620. 

528  TERRENTIU8,  J. 

De  ascensionibus  rectis.  [En  chinois.] 
Pekini,  vers  1620. 


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ASTRONOMIE  DE  LA  CHINE  ET  DU  JAPON. 


575 


K29  TAPIG-MA-NAO  = 

DIAZy  Emmanuel,. 

Youan  thian  tchou  choue,  c'est-à-dire,: 
Tractatus  de  sphaera  coelesti. 
Peking,  vers  1620. 

G*est  une  astronomie  élémentaire.  Le  nom  de  Tauteur, 
sur  le  titre,  est  le  nom  chinois  de  Ë.  Diaz. 

530  TERRES TIU8,  J. 

Chun  kay  thung  chian  thu  schue,  c'est-à- 
dire  :  De  sphacrae  rectae  constructione  et 
eclipsibus. 

2  vol.  chinois,  Pekini,  vers  1625.  —  Un  exem- 
plaire à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

531  YANG-MA-NAO  = 

DIAZ,  Emmauvei., 

Tien  muen,  c'est-à-dire  :  Coeli  porta. 

3  vol.,  Peking,  vers  1625.  —  Un  exemplaire  à  la 

Bibl.  nationale  de  Paris. 
Traité  d'astronomie. 

532  YAPIG-9IA-NAO  « 

DIAZ,  Emmanuel,. 

Tien  muen  lie,  c'est-à-dire  :  Coeli  porta 
parva. 

1  vol.,  Peking,  vers  1625.  —  Des  exemplaires  à 
la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  royale 
de  Berlin. 
Traité  abrégé  d'astronomie. 

535  [RHO,  G.] 

Tabulae  motus  solaris.  [En  chinois.] 
8  vol.,  Pekini,  1625.  —  A  la  Bibl.  du  Vatican. 
Précédé  de  la  théorie  des  mouvements  du  Soleil. 


534  [RHO,  G.  &  SCHALL,  i.  A.] 

De  astronomia  ad  imperatorem  sinicum 
an  te  incursionem  tartarorum.  [En  chinois.] 
8  vol.,  Pekini,  vers  1625. 

535  [SCHALL,  J.  A.] 

Yven  kim  xue,  c'est-à-dire  :  Dissertatio  de 
specillis  longe  prospicientibus. 

1  vol.,  Pekini,  1627.  ~  Un  exemplaire  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 


536  TAGRONI,  A. 

La  sphère  du  monde,  enseignée  par  une 
bonne  méthode.  [En  chinois.] 
Peking,  vers  1625  on  1630. 

537  [RHO,  G.] 

De  motu  quinqueplanetarum,  cum  eorum 
tabulis.  [En  chinois.] 

11  vol.,  Pekini,  entre  1625  et  1630.  —  A  la  Bibl. 
du  Vatican. 


538         [RHO,  G.  &  SCHALL,  J.  A.] 

Theorica  Lunae  cum  tabulis  lunaribus.  [En 
chinois.] 

8  vol.,  Pekini,  entre  1625  et  1630.  —  A  la  Bibl. 
du  Vatican. 

t(59  [RHÔ,  G] 

De  dimensione  coeli  et Terrae.  [En  chinois.] 
2  vol.,  Pekini,  entre  1625  et  1630. 

540  TERRENTIUS,  i. 

Epistolium  ex  regno  Sinarum  ad  mathe- 
maticos  Europaeos  missum,  cum  commen- 
tatiuncula  /.  Kqfpleri;  Ejusdem,  ex  Ephc- 
meride  anni  1630,  de  insigni  defectu  Solis 
apotelesmata  calculi  Rudolphini. 

i<»,  Sagani  Sîlesîac,  1630.  —  Fort  rare. 

=  Cas,  V,  4824,  448. 

541  [SCHALL.  J.  A.] 

De  frabrica  et  usu  sphaerae  cclestis  et  ter- 
restris.  [En  chinois.] 
5  vol.,  Pekini,  vers  1630.  —  A  la  Bibl.  du  Vati- 
can. 

542  [RHO,  G.  &  SCHALL,  J.  A.] 

Examen  eclipsium  modernorum  et  vete- 
rum  europaeorum  in  concionando  kalenda- 
rio  methodus.  [En  chinois.] 

Pekini,  vers  1630.  ^  A  la  Bibl.  du  Vatican. 

Ouvrage  destiné  à  montrer  aux  Chinois  Texactitude 
et  la  supériorité  des  tables  astronomiques  européennes. 


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574 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


»45        [RHO,  G.  &  SCHALL,  J.  A.] 

Theoria  eclipsium  Solis  ac  Lunae.  [En 
chinois.] 

Pekini^  vers  1630.  —  À  la  Bibl.  du  Vatican. 

644        (RHÔ,  G.  &  SCHALL,  J.  A.] 

Uranomica   cum    omnibus  asterismis  et 
tabulis.  [En  chinois.] 

8  vol.,  Pekinî,  vers  1630;  avec  huit  feuilles  de 
cartes  célestes  formant  deux  grands  hémi- 
sphères. 

545  [RHO,  G] 

Compendium    reformationis     kalendarii 
sinici.  [En  chinois.] 
Pekini,  163^ 

546  [RHO,  G.]  » 

Tabulae  ad  absolutum  Lunac  calculum 
spectantes.  [En  chinois.] 
4  voU  Pekini,  entre  1630  et  i63K. 

547  [RHÔ,  G] 

Omnes  tabulae  ad  absolutum  Solis  calcu- 
lum spectantes.  [En  chinois.] 
3  vol.,  Pekini,  entre  1630  et  1635. 

548  [RHÔ,  G.  &  SCHALL,  J.  A.] 

Ad  quinque  planetarum  ordines  manu- 
ductio.  [En  chinois.] 

9  vol.,  Pekini,  entre  1630  et  1635.  —  Â  la  Bibl. 
du  Vatican. 

549  [RHÔ,  G.  &  SCHALL,  J.  A.] 

Tabulae  eclipsium  Solis  et  Lunae,  et  usus 
earum.  [En  chinois.] 

9  vol.,  Pekini,  entre  1630  et  1635.  —  Â  la  Bibl. 

du  Vatican. 
Tables  précédées  d'une  théorie. 

550  [RHO,  G.] 

Norma  zodiaci.  [En  chinois.] 

Pekini,  vers  1635.  —  A  la  Bibl.  du  Vatican. 


551  [RHO,  G.1 

Solis  occidentis  et  orientis,  seu  noctium  et 
dierum  divisio  per  quadrantes  et  minuta.  [En 
chinois.] 

Pekini,  vers  1635. 


552  [SCHALL,  J.  A.] 

Libelli  supplices  in  favorem  astronomiae 
europaeae.  [En  chinois.] 

i  vol.,  Pekini,  vers  1635.  —  A  la  Bibl.  du  Vatican. 

Comparaison  de  Tastronomie  européenne  avec  celle 
de  la  Chine. 


555  [SCHALL,  J.  A.,  RHO,  G. 

&  PAULUS,  C] 

Compendiosa  introductio  adastronomiam. 
[En  chinois.] 

Pekini,  vers  1635.  ~  Exemplaires  au  Vatican,  à 
la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  celle  du  Huntcr- 
ian  Muséum  à  Glasgow. 

Astronomie  chinoise  complète.  Le  principal  auteur, 
y.  A.  Schall,  a  été  aidé  par  plusieurs  missionnaires  et 
par  des  savants  chinois. 

554  [SCHALL,  J.  A] 

Theoria  fixarum.  [En  chinois.] 
i  vol.,  Pekini,  1640  environ.  —  A  la  Bibl.  du 
Vatican. 


555  [SCHALL,  J.  A.] 

Tabulae  ad  flxarum  calculum  spectantes. 
[En  chinois.] 

5  vol.,  Pekini,  1640  environ.  —  A  la  Bibl.  du 
Vatican. 


556  [SCHALL,  J.  A.] 

Tsong  tsching  lie  schu  [Cum  chin  li  xu], 
c'est-à-dire  :  Imperatoris  Tchongking  cursus 
dierum. 

1  vol.,  Pekini,  entre  1645  et  1650.  -  Exem- 
plaires à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  celle 
de  la  ville  de  Bamberg. 
Traité  du  calendrier. 


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ASTRONOMIE  DE  LA  CHINE  ET  DU  JAPON* 


575 


»»7  [SGHALL,  J.  A.] 

Stellarum  fixarum  ortus  et  occasus.  [En 
chinois.] 

2  vol.,  Pckini,  cnlre  46iO  el  4650.  —  A  la  Bibl. 
du  Vatican. 

»Ô8  [SCHALL,  J.  A.] 

Compendium  utriusque  sphaerae.  [En  chi- 
nois.] 

Pekini,  entre  4640  et  4650. 

tffiO  [SCHALL,  J.  A.] 

Brevis  ratio  calculandi  éclipses.  [En  chi- 
nois.] 

â  vol.,  Pekini,  entre  4640  c^  4650.  —  A  la  Bibl. 
du  Vatican. 

»60  [SCHALL,  J.  A.] 

Principia    dimensionum     et    disceptatio 
astronomica.  [En  chinois.] 
7  vol.,  Pekini,  entre  4645  et  4650. 

561  [SCHALL,  J.  A.] 

De  astronomia  ad  imperatorem  tartaruin. 
[En  chinois.] 

4  vol.,  Pekini,  entre  4645  et  4650. 

«62  [SCHALL,  J.  A.] 

Usus  sphaerae,  circini  proportionalis, 
telescopii,  etc.  [En  chinois.] 

5  vol.,  Pekini,  entre  4645  et  4650. 

ses  [SCHALL,  J.  A.J 

Index  librorum  astronomicorum  a  Ptole- 
meo,  Copernico,  Tychone  editorum.  [En 
chinois.] 

Pekini,  vers  4660. 

564  VERBIEST,  F. 

Y-siang  tu,  eulh  kiven,  c'est-à-dire  :  Regu- 
larum  et  schematum  tabula  duobus  libris. 

44  vol.  chinois  de  texte  et  3  de  planches,  Pekini, 
4663. 

Théorie  et  usage  des  instruments  astronomiques. 


565  VERBIEST,  F. 

Compendium  de  coeli  obsen'ationibus  et 
mensuris.  [En  chinois.] 

2  vol.,  Pekini,  vers  4665.  —  A  la  Bibl.  du 
Vatican. 


566  VERBIEST,  F. 

Libri   organici    astronomiac  apud  Sinas 

restitutae  sub  imperatore  Cam-Hi  appellato. 

4  vol.  fol.,  Pechini,  4668j  nombreuses  fîg.  — 

Très  rare;  des  exemplaires  a  la  Bibl.  nationale 

de  Paris,  à  la  Bibl.  impériale  deS^  Pétersbourg, 

à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde  et  à  celle  de 

rUniversité  de  Gand. 

Sur  papier  de  Chine  dont   les   feuillets  ne  sont 

imprimés  que  d'un  côté;  9  feuillets  de  discours  latin, 

sui?is  de  125  feuillets  de  flgures,  avec  Texplication  en 

chinois  sur  chacune  d*elles. 


567  VERBIEST,  F. 

Astronomia   europaea,    sub    imperatore 
Tartaro-Sinico  Cam-Hy  appellato,  ex  umbrâ 
in  lucem  revocata. 
4»,  Dilingae,  4687;  426  pages.  —  Rare;  un  exem- 
plaire à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  un  h  la 
Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 

Les  figures  sont  celles  de  Touvrage  précédent,  dont  le 
texte  est  d*ailleurs  peu  différent. 


568  VERBIEST,  F. 

1"  Manuductio    ad    astronomiam    euro- 
paeam  ;  i^  Differentia  astronomiae  europaeae 

a  sinica;  3«  De  astronomia  europaea; 

6®  Libelli  supplices  pro  astronomia  europaea. 
MSau  Vatican.  Ces  pièces  font  partie  du  t.  VIII 
des  quatorze  volumes  de  manuscrits  envoyés  de 
la  Chine  au  pape  Clément  X  par  J,  A,  SehalL 


569  VERBIEST»  F. 

[Description  en  latin  de  l'Observatoire  de 
Pékin,  avec  des  figures  et  gravures  sur  bois 
exécutées  à  Pékin.] 

MS  à  rObservatoire  de  Leipzig  (Cas,  V,  48ât,  446). 


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S76 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


570  TERBIEST,  F. 

Astronomia  et  mechanica,  sive  de  theoria 
et  fabrica  instrumentorum  astronomiconim 
et  mechanicorum. 

Fol.,  Pckini,  1668.  ~  En  MSà  la  Bibl.  du  Vatican. 

»7i  VERBIEST,  F. 

Typus  eclipsis  solaris  anno  1669  aprilis  29 
ad  meridianum  pekinensem,  necnon  imago 
adumbrata  diversorum  digitorum  in  singulls 
sinensis  imperii  provinciis  observatorum. 
[En  chinois.] 

4s  Pekini,  1669.  —  Un  exemplaire  a  TUniversilé 
de  Leyde. 

iS72  [SCHALL,  J.  A] 

Responsa  ad  dubia  proposita  circa  ephe- 
merides.  [En  chinois.]  • 

Pekini,  1669  (?).  ~  A  la  Bibl.  du  Vatican. 

i573  VERBIEST,  F. 

Hi-tchao-ting-yen,  san-kiven,  c'est-à-dire  : 
Imperatorum  majorum  firma  sententia, 
tribus  libris. 

[Pekini,  1669.] 

Jugement  de  la  cour  de  Péking  en  faveur  de  Tastrono- 
mie  européenne. 

»74  COUPLET,  P. 

Calendrier  ecclésiastique  perpétuel.  [En 
chinois.] 

ivol.,  Pekini,  4670  (?). 

87»  *  *  ♦ 

Kia  eu  hoei  ki. 

Pekini,  vers  1670.  —  Un  exemplaire  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 

Table  des  cycles  chinois  de  60  ans,  avec  la  corres- 
pondance des  années  pour  tous  les  temps. 

«76  VERBIEST,  F. 

Typus  eclipsis  Lunae  anno  Christi  1671, 
imperatoris  Gum-Hy  decimo,  die  xv  lunae  11, 
id  est  XXV  martii  ad  meridianum  pekinensem, 
necnon  imago  adumbrata  diversorum  digi- 


torum horizonte  observatorum  in  singulis 
imperii  sinensis    provinciis,   tempore  que 
Luna  in  singulis  oritur.  [En  chinois.] 
Pekini,  4671. 

tf77  *  *  * 

Fragmentum  historiae  sinicae  eclipsi 
quoad...  solari  cum  lectione  mandarinorum  ; 
accedit  de  eclipsi  passionali. 

Fol.,  s.  I.,  i67i.  —  Très  rare. 

578  VERBIEST,  F. 

Coeli  phaenomena  ad  annum  ;}.  [En  chi- 
nois.] 

\  vol.,  Pekini,  n.  ^  Rare;  Tannée  1679  est  à  la 
Bibl.  nationale  de  Paris;  Tannée  1686  à  la 
Bibl.  royale  de  Bruxelles.  Il  parait  qu'il  y  a 
aussi  de  ces  almanacbs  à  la  Bibl.  de  TUniversité 
d'Oxford. 

Ces  éphémérides  ont  été  construites  de  1074  à  1087 
et  peut-être  plus  tard. 

579  VERBIEST,  F. 

Kang-hi  yung  nien  lie  fa,  san  xe  eulh 
kiven,  c'est-à-dire  :  Kang-hi  imperatoris  in 
perpetuos  annos  astronomica  norma,  xxxii 
libris. 

Pekini,  1683. 

Tables  des  planètes  et  éclipses  du  Soleil  et  de  la  Lune 
calculées  pour  3000  ans  à  venir. 

»80  *  *  ♦ 

Che-tao  nan-pe-sing-tù,  c'est-à-dire  :  Aequa- 
toris,  australium  ac  septentrionalium  stella- 
rum  tabula. 

Piano,  Pekini,  vers  1685.  —  Un  exemplaire  à  la 
Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

Carte  céleste  chinoise  des  deux  hémisphères,  avec  les 
Ûgures  télescopiques  des  disques  des  planètes. 

581  ♦  ♦  ♦ 

Kien-ping-quey,  cung-sing-tu,  c'est-à-dire  : 
Folium  planum  directionum,  universarum- 
que  stellarum  tabula. 

Piano,  Pekini,  vers  1685. 

Planisphère  céleste. 


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ASTRONOMIE  DE  LA  CHINE  ET  DU  JAPON. 


577 


582  ♦  ♦  * 

Lun  yn  chi  tien,  c'est-à-dire  :  Codex  ubi 
sumitur  sensus  rotationis  (temporuni). 

Pckini,  fin  da  XVII*  siècle.  —  Un  exemplaire  à 
la  Bibl.  nationale  de  Paris  (MSS  chinois,  n«  6 
du  fonds  Bignon). 

Calendrier  chrétien  à  Tusage  des  calholiques  romains 
de  la  Chine. 


«83  *  *  * 

Leih  fa  wan  ta,  c'est-à-dire  :  Conversations 
sur  Fastronomie. 

[Pckîng,  commencement  du  XVIÏI*  siècle.]  —  Un 
exemplaire  au  Brilish  Muséum. 

Part.  I,  Jih  chen,  le  cours  du  Soleil;  part  II,  Vue  le, 
le  cours  de  la  Lune;  pari.  111  el  IV,  Wan  chih,  la  science 
des  éclipses;  pan.  V,  llang  sing,  des  éloiles  fixes; 
part.  VI  el  VII,  Woo  hwyy,  des  cinq  planèles. 


t;84  ♦  *  * 

Miscellanea  aslronomicasinica.  [En  chinois 
et  en  latin.] 

MS  de  nos,  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 


58tf  ♦  ♦  * 

De  computo  Sinensium  et  de   paschate 
christianorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


586  NOËL,  F. 

Observationes  mathematicae  et  physicae  in 
Indiâ  et  China  factae  ab  anno  1684  ad  ann. 
1708,  unâ  cum  mappâ  stellarum  australiuin, 
quae  in  altitudine  poli  borei  SO  graduuni 
nunquam  suprâ  horizontem  ascendant, 
recentibus  observationibus  confecta. 

4%  Pragac,  4710. 

Les  observations  sont  pour  la  plupart  des  détermi- 
nations de  positions  géographiques,  faites  de  1684  à 
1708.  Il  y  a  en  outre  (p.  44)  un  catalogue  de  352  étoiles 
australes,  el  (p.  65)  une  synonymie  des  étoileset  constel- 
lations chinoises  comparées  k  notre  nomenclature.  Ce 
dernier  travail  a  été  copié,  sans  en  indiquer  la  source, 
par  /.  de  Guignes  dans  Paris,  Mpr^,  X,  1785,  apptnd. 


«87      FUN-MING-'O  =  GRmALDI,  P. 

Fang  sing  thou  kiaï,  c'est-à-dire  :  Explicatio 
planisphaerii  coelestis. 

Piano,  [Péking],  4711;  6  feuilles. 

Les  positions  des  étoiles  sont  prises  des  6  planches 
du  Globi  coelestis  in  tabulas  planas  redacti  description 
fol.,  Parisiis,  1674,  de  /.  G.  Pardies  (voir  Sect.  X,  art. 
Caries  célestes),  qui  forment  les  sjbi  faces  d'un  cube 
circonscrit  à  la  sphère.  Les  noms  des  étoiles  et  des 
constellations  sont  ceux  employés  par  les  Chinois, 
écrits  en  caractères  chinois.  Le  nom  de  l*auleur  porté 
sur  le  titre  est  le  nom  chinois  de  P.  Grimaldi. 

588  BAYER,  T.  8. 

De  eclipsi  sinica  liber  singularis;  Sinarum 
de  eclipsi  Solis  quae  Christo  in  crucem  acto 
facta  esse  creditur,  judicium  examinans  et 
momento  suo  ponderans. 

4»,  Regiomonti,  4748. 

»89  *  ♦  ♦ 

[Planisphère  céleste  en  langues  chinoise  et 
mantchoue.] 

MS  du  premier  tiers  du  XVIII*  siècle,  à  la  Bibl. 
royale  de  Bruxelles. 

590  GAUBIL,  A. 

Comètes  observées  en  Chine  de  —  612  à 
-^  1539. 

US  employé  par  Pingre  dans  sa  Cométographie, 
3  vol.  4»,  Paris,  4783-84.  Ëtait  classé  parmi 
les  MSS  de  J.  de  L'Isle,  au  Dépôt  de  la  Marine 
à  Paris,  mais  ne  se  retrouve  plus. 

591  SOUCIET,  E. 

Observations  mathématiques,  astronomi- 
ques, géographiques,  chronologiques  et 
physiques,  tirées  des  anciens  livres  chinois 
ou  faites  nouvellement  aux  Indes  et  à  la 
Chine  par  les  Pères  de  la  Compagnie  de 
Jésus. 

3  vol.  4»,  Paris,  4739-32. 

Au  vol.  Il,  173S,  p.  I,  on  trouve  une  Histoire  abrégée 
de  l'astronomie  chinoise,  par  A,  Gaubii 

Le  vol.  III,  1732,  est  consacré  au  Traité  de  Fastrono- 
mie chinoise  de  A.  GaubiL  Ce  travail  comprend  (p.  1  ) 


48 


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578 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


uoe  histoire  de  l*astrononiie  en  Chine  depuis  les 
premiers  siècles  de  la  monarchie  chinoise  jusqu'à 
Tan  206  avant  notre  ère,  histoire  reproduite  séparément 
et  avec  dos  corrections  de  Tauieur  dans  la  2«  édition 
et  les  éditions  suivantes  des  Lettres  édiûantes  et 
curieuses  [nous  en  avons  fait  un  article  à  part,  n«  597]  ; 
(p.  150}  la  description  des  méthodes  astronomiques 
chinoises;  (p.  211)  un  mémoire  sur  le  calcul  des  éclipses 
pour  différents  endroits  de  la  Chine;  (p.  220)  la  descrip- 
tion de  la  méthode  employée  par  les  Chinois  pour 
calculer  le  mouvement  des  cinq  planètes;  (p.  235)  un 
catalogue  d'éclipsés  de  Soleil  tirées  des  ouvrages 
Chinois;  (p.  567)  des  observations  d'éclipsés  de  Lune. 

J92  GAUBIL,  A. 

Recherches  sur  les  constellations  et  les 
catalogues  des  étoiles  fixes,  sur  le  cycle  des 
jours,  sur  les  solstices  et  sur  les  ombres 
méridiennes  du  gnomon  obser\'ées  à  la  Chine. 

MS  envoyé  à  J.  de  Flsle  en  1754,  et  aujourd'hui 
à  la  Bibl.  de  l'Observatoire  de  Paris.  La  partie 
des  observations  astronomiques  a  été  imprimée 
en  entier  dans  les  Additions  à  la  CdT,  1809 
et  4810.  La  partie  uranographique  est  restée 
inédite. 

i$93  BAYER,  T.  S, 

De  horis  sinicis  et  cyclo  horario  commen- 
tationes  ;  accedit  parergon  sinicum  de  calen- 
dariis  sinicis,  ubi  etiam  quaedam  in  doctrina 
temporum  sinica  emendatur. 

4»,  Petropoli,  4735;  8  pi. 

tf»4  BAYEU,  T.  S 

Opuscula  ad  historiam,  antiquitatem,  chro- 
nologiam  .  . .  spectantia. 
8»,  Halae,  4770;  publiés  par  C.  A.  Rlotz[ius]. 

Ce  volume  contient  les  opuscules  de  7*.  5.  Bayer  sur 
l'astronomie  chinoise. 
=  Cas,  V,  1821,  450. 

59i;  MAIRAPi,  J.  J.  D.  dk 

Lettres  au  P.  Parrenin  contenant  diverses 
questions  sur  la  Chine. 
8«,  Paris,  4764. 
8°,  Paris,  4770. 

8%  Paris,  4782;  sous  le  titre  :  Lettres  d'un  mis- 
sionnaire de  Pékin. 

On  y  trouve  une  dissertation  sur  la  période  luni- 
solaire  de  600  ans. 


»96  *  *  * 

Mémoires  concernant  l'histoire,  les  sciences, 
les  arts,  les  mœurs,  les  usages  des  Chinois, 
par  les  missionnaires  de  Péking. 
46  vol.i%  Paris,  4776-4846. 

Rédigé  par  les  missionnaires  de  la  Société  de  Jésus, 
notamment  par  C.  Batteuœ,  continué  par  C.  L.  J,  de 
Guignes  et  par  de  Bréquigny,  Cet  ouvrage  contient  des 
détails  intéressants  sur  les  astronomes  et  Tastronomie 
en  Chine. 


^97  GAUBIL,  A. 

Histoire  de  l'astronomie  chinoise  depuis 
le  commencement  de  la  monarchie  chinoise 
jusqu'à  l'an  206  avant  Jésus-Christ. 

Inséré  dans  les  Lettres  édifiantes  et  curieuses 

écrites  des  missions  étrangères  par  quelques 

missionnaires  de  la  Compagnie  de  Jésus,  nouv. 

édît.,    26    vol.     12%    Paris,    4780-83;    au 

vol.  XXVI,  p.  65. 
Autre  édition  du  même  ouvrage,  44  vol.  8*,  Lyon 

et  Paris,  4849;  au  vol.  XIV. 
Autre  édition,  iO  vol.   4â«,  Paris,  4839-32;  au 

vol.  XL. 
Autre  édition,  4  vol.  8°,  Paris,  4838,  dans   la 

collection  du  Panthéon  littéraire;  au  vol.  IV, 

p.  453. 

598  ♦  *  * 

Horologium  solare  cylindri  cum  charla. 
[En  chinois.] 

Imprimé  en  Chine;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  d'Oxford. 

»99  ♦  *  ♦ 

Les  mathématiciens  et  les  astronomes  de 
la  Chine  et  des  pays  étrangers.  [En  chinois.] 

40  vol.,  fin  du  XVII1<  siècle. 

Ouvrage  divisé  en  46  chapitres,  dans  lequel  sont 
passés  en  revue  les  travaux  des  mathématiciens  et 
astronomes,  tant  de  la  Chine  que  de  l'étranger,  depuis 
les  temps  les  plus  reculés.  Quarante  et  an  savants  étran- 
gers à  la  Chine  y  sont  nommés. 

600  UEEVE8,  J. 

Chinese  names  of  stars  and  constellations. 


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ASTRONOMIE    DE    LA    CHINE    ET    DU    JAPON. 


379 


collecled  at  the  request  of  Dr.  Horrison  for 
his  chinese  dictionary. 

4S  Canton,  1819;  avec  une  carte  céleste. 

Fait  suite  au  Dictionary  of  the  chinese  language  by 
y.  B,  Morrisouy  3  vol.  4«,  Macao,  181 5-93.  Ces  synonymes 
ont  été  reproduits  sous  forme  de  catalogue  dans 
/.  Bentley,  A  historical  view  of  the  hindu  astronomy, 
4%  Calcutta,  1823;  réimprimé  8«,  London,  1823  (voir 
u«485) 

=  JdSt,  i82i,381 

601  LI  iMING  TCUË. 

Youan  thian  thou  choue  [Yuen  hwan  been 
loo  shwo],  c'est-à-dire  :  Explication  du  tableau 
de  la  sphère  céleste. 

3  vol.  fol.,  Canton,  18â0-34. 

602  STUUK,  P.  F. 

Untersuchungen  ùber  die  Ursprunglich- 
keit  und  Alterthûmlichkeit  der  Sternkunde 
unler  den  Chineseu  und  Indiern  und  ûber 
den  Einfluss  der  Griechen  auf  den  Gang  ihrcr 
Ausbildung. 

8«,  Berlin,  1831. 

603  MOllRISOPI,  J.  U. 

The  Anglo-Chinese  kalendar  and  register 
for  n,  correspond ing  with  the  mth  ycar  of 
the  Chinese  cycle  of  60  years,  which  mth 
year  commences  on.... 

8«,  Macao,  n. 

Cet  almanach  a  commencé  à  paraître  en  1832;  nous 
ignorons  jusqu^à  quelle  époque  il  a  été  continué, 
y.  A.  Mormon  est  mort  en  1843. 

604  * ♦  ♦ 

Encyclopédie  ou  almanach,  mêlé  d'astro- 
logie. [En  chinois.] 

MS  moderne,  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

605  GUALIHERS,  J. 

On  the  astronomy  of  the  ancient  Chinese. 

Mémoire  inséré  dans  les  Prolegomena  du  recueil 
des  classiques  chinois  publié  par  </.  Legge  (The 
Chinese  classics,  with  a  translation,  critical 
and  exegetical  notes,  prolegomena  and  copions 
indexes;  8^  Hong-Kong,  1861  et  suiv.). 


606  BIOT,  J.  B. 

lettres  à  M.  Th.  Benfey. 

8«,  Paris,  1863. 

Deux  lettres  sur  les  Nakshatras  des  Hindous,  repro- 
duites dans  les  Éludes  sur  Taslronomie  indienne  et  sur 
rastronomie  chinoise  (p.  339),  du  même  auteur.  La 
première  avait  été  imprimée  dans  ta  revue  Orient  und 
Occident,  t.  1,  4«  cah. 

607  BIOT,  J.  B. 

Études  sur  l'astronomie  indienne  et  sur 
l'astronomie  chinoise. 
8«,  Paris,  1863. 

Réimpressions  d^articles  du  JdS,,  1839, 197...;  1860, 
479...;  1861,  284...  (Voir  notre  tome  II,  col.  9  et  5.) 

=  ARr,  V,  i867,  i86.  —  C.  Flammarion,  Étude»  et  leetures 
sar  l'astronomie,  9  vol.  43»,  Paris;  au  tome  III,  iSTS,  p.  â38. 

608  WILLIAMS,  1. 

Observations  of  comets,  from  b.  c.  61 1  to 
A.  D.  1640,  extracted  from  tho  Chinese  annals, 
translated,  with  introductory  remarks,  and 
an  Âppendix  comprising  the  tables  necessar>^ 
for  reducing  Chinese  time  to  european  reck- 
oning;  and  a  Chinese  celestial  atlas. 

4«,  London,  1871. 
=  Ellc,XV,4873.4. 

609  SCHLEGEL,  G. 

Sing  chin  khao  youen,  Uranographie  chi- 
noise, ou  preuves  directes  que  l'astronomie 
primitive  est  originaire  de  la  Chine,  et  qu'elle 
a  été  empruntée  par  les  anciens  peuples 
occidentaux  à  la  sphère  chinoise. 

2  Tol.  8«  et  aUas  piano,  La  Haye  et  Leyde,  1875. 

=  JdS,,  1875,  557  (par  J.  Bertrand).  —  Leipzig,  Vjh.  XH, 
1877,  28  (par  S.  Gùnther). 

610  WYLIE,  A. 

The  Mongol  astronomical  instruments  in 
Peking. 

8»,  Leide,  1878. 

611  FERGU80N,  T. 

Chinese  researches;  part.  I,  Chinese  chron- 
ology  and  cycles. 
8s  London,  1881. 


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580 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


612  *  *  * 

Planisphère.  [En  chinois.] 

A  la  Société  Astronomique  de  Londres. 

Les  deux  hémisphères  sur  une  même  feuille,  avec 
une  liste  des  observations  et  d'autres  détails. 

615  ♦  ♦  * 

Planisphère  double.  [En  chinois.] 
A  la  Société  Astronomique  de  Londres. 
Carte  céleste  des  deux  hémisphères,  nord  et  sud. 

614  ♦  ♦  ♦ 

Le  ciel  visible  en  Chine.  [En  chinois.] 

A  la  Société  Astronomique  de  Londres. 

Celle  Société  possède  le  bois  de  cetie  planche,  qui  est 
peut-être  celle  de  Touvrage  de  Reeves,  cité  sous  le 
n«  600. 

615  ♦  *  ♦ 

Planisphère  double.  [En  chinois.] 

MS  à  la  Société  Astronomique  de  Londres. 

Les  deux  hémisphères,  nord  et  sud.  Les  étoiles  sont 
numérotées  dans  les  constellations. 


616  *  *  * 
Planisphère.  [En  Chinois.] 

A  la  Société  Astronomique  de  Londres. 

Les  étoiles  visibles  de  la  Chine,  et  dans  un  plus  petit 
cercle  les  étoiles  australes  qui  ne  sont  pas  visibles  dans 
le  nord  de  Tempire. 

617  ♦  ♦  ♦ 

Atlas  céleste.  [En  chinois.] 

[Péking];  52  feuilles.  —  A  la  Bibl.  de  la  Société 
Astronomique  de  Londres. 

Ces  cartes,  à  Texception  d'une  seule,  sont  reproduites 
de  l'ouvrage  chinois  en  150  vol.  intitulé  :  Description 
des  trois  grands  principes  de  la  nature  (le  ciel,  la  Terre 
et  rhomroe),  dont  la  première  partie  est  consacrée  à 
l'astronomie,  et  dont  on  peut  voir  un  exemplaire  à 
PUniversity  Collège  à  Londres. 


618  ♦  ♦  ♦ 
Calendrier  chinois. 
MS  à  la  Bibl.  de  Genève. 

619  ♦  *  * 

Scriptum  sinense,  calendarii  japonici  pars. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Ozford. 

620  ♦  •  ♦ 

Chartulae  sinenses  solutae  necnon  calen- 
darium  japonicum,  epistola  arabica. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d^Oxford. 

621  ♦  ♦  ♦ 
Monnengojomi,   c'est-à-dire    :  Almanach 

pour  dix  mille  ans. 

Au  British  Muséum  (collection  Sloane). 

Almanach  japonais  qui  contient  un  calcul  des  jours 
heureux  ou  malheureux,  suivant  l'infiuence  des  signes 
célestes. 

622  ♦  ♦  ♦ 
Dsiokiri. 

Au  British  Muséum  (collection  Sloane). 

Almanach  japonais  de  0^^^  de  haut  et  l^^tBO  de  lon- 
gueur. 

623  *  * ♦ 
Osasjo. 

Au  British  Muséum  (collection  Sloane). 
Traité  japonais  des  éléments,  des  mondes,  des  cieux, 
des  étoiles,  des  comèles,  des  météores,  etc. 

624  BUTTNER,  C  W. 

Erklârung  eines  kaiserlischen  Jahrbuchs 
von  Japan. 

8«,  Gôttingen,  1773. 

62«  SEYERmi,  A. 

Notizie  di  astrologia  Giapponese  raccolte 
da  libri  originali. 
4»,  Genova,  1873. 


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HISTOIRE    DE    L  ASTRONOMIE    CLASSIQUE    ANaENNE. 


581 


HISTOIRE   DE   L'ASTRONOMIE   CLASSIQUE  ANCIENNE. 


626  FRAGHETTA,  U. 

Brève  spozitione  di  lutta  Topera  di  Lucre- 
zio. 

4»,  Vcnezia,  ^589. 

Paraphrase  du  poème  de  Lucrèce,  avec  des  éclaircis- 
setnenls  souvent  intéressants  sur  les  passages  qui 
présentent  de  robscurité. 

627  ♦  ♦  ♦ 

Apologia  pro  Theophrasto  atque  Alexandre 
Aphrodisiensi  de  vero  tempère  ortus  et 
occasus  Orionis. 

Joint  à  réditiou  latine  4<>,  Urbini,  1592,  du 
traité  de  C.  Ptolemaeus,  Incrrantiura  stellarum 
apparitiones.  (Voir  Sect.  Il,  Astrologie.) 

628  A8LACU8,  C. 

Thèses  de  siderum  ortu  et  occasu  poelico. 
4»,  Hafniae,  1603. 

620  MAYER,  S.  =  MARILS,  S. 

Grûndiiche   Widerlegung    der    Positions 
Circel  Claudii  Ptolemaei. 
4%     Frankfurl,     1625;     édition     donnée     par 
P.  Eckebrecht. 

630  DULLIALDLS,  I. 

Epistola  de  Solis  defectu,  cujus  meminit 
Livius  libre  xxxvii. 

8s  Lugduni  Batavorum,  1645. 

Inséré  dans  Tédilion  de  Lhiut,  Historiarum  libri 
ex  recensîone  J.  F.  Gronovii,  4  vol.  1 2«,  Lug- 
duni Batavorum,  1644-45:  voir  vol.  IV,  et 
dans  les  réimpressions  :  5  vol.  12^  Lugduni 
Batavorum,  1653-54,  des  presses  d'EIzevir; 
3  vol.  12»,  Amstelodarai,  1678-79. 

631  ZIEGLER,  C.  =  ZIEGLER,  K. 

Ad  Nectes  Atticas  Auli  Gellii  de  Solis  et 
Lunae  defectibus. 
4»,  Lipsiae,  1648. 


632  8CHEDIUS,  B. 

Dissertatio  in  Sphaeram  Procii,  contra 
nonnullorum  de  soliditate  orbiuin,  galaxiae, 
itemque  systematis  inundani  censtitutione, 
sententias,  inodernorum  sagacitat^  arundi- 
nisque  dioptricae  perspicuitate  refutatas. 

4«,  Argentorati,  1657. 

633  BOGHART,  8. 

Scholia  in  Arati  carmen  de  signis  coeles- 
tibus.  [G.] 
MS  a  la  Bibl.  de  Caen. 
De  la  main  même  de  S.  Bocbarl. 

634  ZIMMERMANN,  J.  J. 

Orbis  stellati  amphitheatruro  sive  systema 
mundi  Pythagerico-novum  exstructuin. 

4%  Tubingae,  1667. 

4«,  Tubingae,  1669;  *  jam  adumbratum  à 
J.  C.  Hôslino.  » 

633  ADLUNG,  G. 

Exercitatio  academica  de  ortu  et  occasu 
siderum  poetico. 
4«,  Wittcnbergae,  1670. 

636  GELSnJS,  M. 

De  systemate  mundi  Democriteo. 
4«,  Holmiae,  1672. 

637  BERNARD,  E. 

AnnotationesinEratoslhenisCatasterismes. 

Inséré  dans  le  Recueil  indiqué  au  n^  789  :  8s 
Oxonii,  1672;  8s  Oxouii,  1801;  8%  Franco- 
furti  ad  M.,  1816.  (Voir  ce  numéro.) 

638  ROESGBELIUS,  J.  B.  =^ 

ROE8GBEL,  J.  B. 

Exercitatio  ad  lecum  Plinii  libre  ii,  c.  13, 
de  admiranda  vi  refractionis  circà  defectus 
Lunae  horizontales. 

4%  Wiltenbcrgae,  1681. 


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382 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


659  GLAUSEN,  D.  F. 

De     praecipuis    superiorum    seculorum 
phaenomenis  coelestibus. 
4%  Kilonî,  nos. 

640  MA880N,  J. 

Annuus  solaris  antiquus  ...  naturali  suc 
ordini  restitutus  ...  ex  mediceis  praesertim 
Cl.  Ptolemaei  manuscriptîs  aliisque  monu- 
mentis  marmoribusque  ac  nummis  maxi- 
mam  partem  anecdotis. 

Fol.,  Londini,  1712. 

11  n'a  paru  de  cet  ouvrage  que  le  prospectus. 

=  JdS|,i7i4,54;i 

641  [GIWAWWI,  P.  P.] 

Thèses  ex  iiniversa  philosophia. 

4S  Ravennœ,  1728. 

Revue  des  connaissances  astronomiques  des  anciens 
philosophes. 

64^  WEIDLEIl,  J.  F. 

De  veteris  astronomiae  meclianica  prolu- 
sio. 
4»,  Witlebcrgac,  1731. 

645  DllAUT,  G.  C. 

Cominentatio  de  clepsydris  veteruni. 
4«,  Giessae,  1732. 

644  [B08C0VICH,  R.  G] 

De  veterum  argumentis  proTelluris  sphae- 
ricitate,  disserlatio  habita  in  seniinario 
Romane. 

i«,  Romae,  1739. 

645  PLUGHE,  IN. 

Histoire  du  ciel  considérée  selon  les  idées 
des  poètes,  des  philosophes  et  de  Moïse.  [His- 
toire du  ciel,  où  Ton  recherche  l'origine  de 
l'idolâtrie  et  les  méprises  de  la  philosophie, 
sur  la  formation  des  corps  célestes,  et  de 
toute  la  nature.] 

2  vol.  12»,  Paris,  1739. 

2  vol.  12»,  La  Haye,  1740. 

2  vol.  12«,  Paris,  1743. 

2  vol.  12»,  La  Haye,  1744. 

2  vol.  12%  Paris,  1748. 


2  vol.  8%  Amsterdam,  17K9. 
2  vol.  12*,  Paris,  1763. 
2  vol.  12o,  Paris,  1771. 

L*ouvrage  se  compose  de  deux  parties,  dont  la 
première  traite  de  Porigine  de  la  sphère  grecque,  et  la 
seconde  de  l'histoire  des  idées  cosmogoniques. 
Traductions. 

Historia  des  Himmels,  nach  die  Vorstcl- 
lung  der  Philosophen  und  Moses. 

2  Thle8%  Dresden  und  Leipzig,  1740;  fîg. 

Historié  des  Himmels  darinnen  von 
Ursprung  des  Abgôtterei  und  von  den  philo- 
sophischen  Irrthùmern  ûber  die  Entstehung 
des  Weltgebâudes  gehandelt  wird. 

2  vol.  8»,  Leipzig,  1764;  fig. 

Istoria  del  cielo  considerato  secondoleidee 
de'  poeti,  de'  filosofi,  edi  Mosè  (par  [Fabrizi]). 

8«,  Venezia,  1741. 

8»,  Venezia,  1747. 

2  vol.  8»,  Venezia,  1769. 

Le  nom  de  Pluche  ne  figure  pas  sur  cette  traduction. 

Hemel-geschiedenis  overwogen  naar  de 
denkbeelden  der  poëten,  der  philosophen 
en  van  Mozes  (par  J.  Vanden  Bosch). 

8«,  Amsterdam,  1743. 

The  history  of  the  heavens,  considered 
according  to  the  notions  of  the  poets  and 
philosophers,  compared  with  the  doctrines 
of  Moses  (par  /.  B.  De  Treval), 

2  vol.  12%London,  1752. 

La  historia  de  los  cielos  (par  S.  Terrerosy 
Pando), 

Cette  traduction  espagnole  est  restée  inédite. 

646  PLUCUË,  N. 

Revision  de  l'histoire  du  ciel  ou  supplé- 
ment. 

12%  Paris,  1740. 

En  réponse  aux  critiques  dont  son  Histoire  du  ciel 
avait  été  Tobjct.  Incorporé  daus  Pédition  de  Paris  de 
1743  et  dans  les  suivantes. 

647  UEN8EL,  G. 

Gosmotheoria  biblica. 
8%  Hischberg,  1740. 


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HISTOIRE    DE    L  ASTRONOMIE    CLASSIQUE    ANCIENNE. 


385 


648  GEEGORIU8,  D.  =  GREGORY,  D. 

De  fttellarum  ortu  et  occasu  poetico. 

S»,  PaUvii,  I7i3. 

Joint  parfois  à  rAstronomicon  de  ManiHus  des  inêmes 
lieu  el  date.  (VoirSecl.  I,  Astronomes  latins.) 

649  POPITEDERA,   J. 

Epistola  de  M.  Manilii  astronomia  et  anno 
coelesti. 
8*,  Patavîi,   4743;  joint  à   l'Astronomicon  de 

Manilius  des  mêmes  lieu  et  date.  (Voir  Sect.  I, 

Astronomes  latins.) 
8%  Argentorati,   1767;  joint  au  même  ouvrage. 

(Voir  même  endroit.) 

650  COSTAUD,  G. 

A  letter  [A  furlher  accounl]  concerning 
Ihe  rise  and  progress  of  aslronoitiy  ainongst 
the  ancients. 

3  part.  8%  London  and  Oxford,  I746-4K. 

651  PIEUDROPfNER,  T. 

Historiae  zodiaci  sectio  prima,  de  invento- 
ribus  zodiaci. 
4^,Gottingae,  1754. 

652  ♦  *  * 

Mémoire  sur  le  zodiaque  du  grand  portail 
de  Notre-Dame  de  Paris. 

US  è  la  Bibl.  de  Méjanes,  à  Aix  (France),  fonds 
De  Saint- Vincent. 

655  ROGER»,  F. 

Dissertation  on  the  knowledge  of  the 
aoeients  in  astronomy  and  optieal  instru- 
ments, on  the  physical  causes  of  the  Earth's 
motion,  etc. 

8«,  London,  1755. 

654  COSTARD,  G. 

The  use  of  astronomy  in  history  and 
chroDology,  exemplified  in  an  inquiry  into 
the  fali  of  the  stone  into  the  i£gospotamos. 

4*,  London,  1765. 


.655  DE  LEEUW,  J. 

De  conceptu  coelorum  apud  sacros  scri- 
ptores. 

8%Trajecti  ad  Rhenum,  1765. 

656  PYE,  S. 

The  mosaic  theory  of  the  soiar,  or  plane- 
tary  systeni. 
4%  London,  1766. 

657  BRACKENHOFER,  J.  J. 

Observationes  ad   Manilium  ex  editione 
Stoeberi. 
8«,  Argentorali,  1767. 

658  COSTARD,  G. 

Astronomical  and  philological  conjectures, 
on  a  passage  in  Homer. 
4s  London,  1768. 

C'est  rinterprélalioD  astronomique  d'un  passage 
d*Homère. 

659  BAILLY,  J.  S. 

Histoire  de  Tastronomie  ancienne,  depuis 
son  origine  jusqu'à  rétablissement  de  Técoie 
d'Alexandrie. 

4«,  Paris,  1775. 

4%  Paris,  1781. 

Traduction. 

Geschichte  der  Sternkunde  des  Alterthums 
bis  auf  die  Errichtung  der  Schule  zu  Alexan- 
drien  (par  C.  E.  Wûtisch). 

2  Thle  en  1  vol.  8»,  Leipzig,  1777. 

Cet  ouvrage  a  déjà  été  mentionné  sous  le  n*  22. 

660  *  ♦  ♦ 

Disquisitio  observationum  quibus  magni- 
tudinem  giobi  terraquei  determinaverunt 
vetustiores  astronomi  etgeographi. 

4o,  Hafniac,  1781. 

661  BECGUETTI,  F. 

Teoria  générale  délia  Terra   esposta  al- 
FAccademia  Volsca  di  Velletri. 
12»,  Roma,  1782. 

Historique  des  opinions,  tant  des  anciens  que  des 
modernes,  sur  la  Ûgure  et  la  grandeur  de  la  Terre. 


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S84 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


662  MARITETZ,  E.  C. 

Lettre  à  Bailly   sur  un   paragraphe   de 
l'histoire  de  rastronomie  ancienne. 
i»,  Paris,  4782. 

663  MEINEUT,  F. 

Abriss  der  Geschichte  der  âlteren  Astrono- 
mie. 
8%  Halle,  1785. 

664  PFAFF,  J.  F. 

Commentatio  de  ortibus  et  occasibus 
siderum  apud  auctores  classicos  commemo- 
ratis. 

i«,  Gotingae,  1786. 

665  FOR.^ALEOr«I,  V.  A. 

De'  font!  degli  errori  nella  cosmographia 
degli  antichi. 
8s  Vcnezia,  1789. 

666  HUBER,  D. 

Tentamen  observationuni  in  M.  Manilii 
Astronomicon. 
A;  Basileae,  l789. 

667  8GUAUBACH,  J.  K. 

Ueber   die    Meynungen    der    Alten    von 
unserm  Sonnensystem. 
4»,  Mciningcn,  1796. 

668  SCHAUBACH,  J.  K. 

Einige  Bemerkungen  ûber  die  Sphaëre  der 
Alten. 

4«,  Meiningen,  1797. 

669  8CHAUBACH,  J.  K. 

Geschichte  der  griechischen  Astronomie 
bis  auf  Eratoslhenes. 
8%Gôllingen,  1802. 

670  ♦  ♦  * 

Lineamenta  in  cosmologiam  et  physicam 
veterum. 

8«,  Francofurli,  1802. 


Tr€uiuclion. 

Leitfaden  in  die  Kosmologie  und  Physik 
der  Alten. 

8%  Hamburg,  1805. 

671  IDELEB,  C.  L. 

Historische    Untersuchungen    ûber    die 
astronomischen  Beobachtungen  der  Alten. 
8s  Berlin,  1806. 
«  MCz,  XV,  4807,  430,  261,  389. 
Traduction. 

Recherches  historiques  sur  les  observations 

astronomiques  des  anciens  (par  N.  Halma), 

A  la  suite  de  rédilion  grecque- française  de  la 

Table  chronologique  des  règnes  de  Ploténtéc, 

4»,  Paris,  1819.  (Voir  Secl.  VI,  Chronologie  et 

Calendrier.) 

672  StCUWAUTZ],  C.  G. 

Traduction. 

Le  zodiaque  expliqué,  ou  recherches  sur 
l'origine  et  la  signification  des  constellations 
de  la  sphère  grecque  (par  l'auteur). 

8«,  Paris,  1807;  carte  et  pi. 

8s  Paris,  1809. 

L'original  suédois  n'a  pas  été  imprimé. 

-  MCz,  XX,  4809,  34. 

673  LOW,  J.  C. 

Dissertatio  philosophica  inauguralis  de  iis 
quae  veteres  philosophi  de  magnitudine 
Telluris  memoriae  prodiderunt. 

i»,  Lugduni  Batavorum,  1808. 

674  RHODE,  J.  G. 

Versuch  ûber  das  Alterthum  des  Thier- 
kreises  und  den  Ursprung  der  Sternbilder. 
i«,  Breslau,  1809;  3  pi. 

675  BOECKll,  A. 

De  platonico  systemate  coeleslium  globo- 
rum  et  de  vera  indole  astronomiae  philo- 
laicae. 

i»,  Heidelbergae,  1810. 

Réimprimé  dans  ses  Gesammclte  kleine  Schriften, 
t.  III  (^Reden  und  Abhandlungen,  8^  Leipzig, 
1866),  avec  deux  appendices  :  I)  Platon's 
Timaeos  cnthâlt  nicht  die  Acbsendrehung  der 
Erde;  II)  Vom  philolaîschen  Weltsystem. 


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HISTOIRE  DE  L  ASTRONOMIE  CLASSIQUE  ANCIENNE. 


385 


676  MOLLWEIDE,  G.  B.  = 

MOLLWEIDE,  K.  D. 

De  pisce  quem  occidens  Pleias  fugit,  com- 
mentatio  philologico-astronomica  explica- 
tionem  loci  pro  difticilliino  habiti  in  Virgilii 
Georgica  IV  231-235  sistens. 

4%  Lipsiac,  1841. 

677  S[CBWARTZ1,  C.  G. 

Qu'est-ce  que  le  zodiaque?  En  a-l-il  existé 
un  vraiment  astronomique? 
8s  Paris,  [1811]. 

678  8[CeWAIlTZ],  C.  G. 

Mémoire  explicatif  sur  la  sphère  cauca- 
sienne et  spécialement  sur  le  zodiaque. 
4»,  Paris,  1813. 

679  KOhNeR,  p. 

Widerlegung  einiger  Stellen  eines  zu  Paris 
erschienenen  Werkes  :  Mémoire  explicatif 
sur  la  sphère  caucasienne. 

8«, 1813. 

680  DELAMBRE,  J.  B.  J. 

Histoire  de  l'astronomie  ancienne. 

2  vol.  4%  Paris,  1817. 

Gel  ouvrage  a  déjà  éié  mentionoé  sous  le  n*  3i. 

681  UALMA,  I¥. 

Notice  concernant  la  traduction  française 
de  TAImageste  ou  astronomie  grecque  de 
Ptolémée. 

4«,  Paris,  s.  d.  ;  8  pages. 

682  8[CBWARTZ],  C.  G. 

Lettre  critique  sur  la  zodiacomanie  d'un 
journaliste  anglais. 
8s  Paris,  1817. 

685  BRArVDES,  H.  W. 

Ueber  das  Zeitalter  des  Astronomen  Gemi- 
nos  und  des  Geographen  Eudoxos. 
8«,  Leipzig,  1820. 


684  DELAMBRE,  J.  B.  J 

Rapport  sur  les  mémoires  de  M.  De  Para- 
vey  relatifs  à  l'origine  commune  des  sphères 
de  tous  les  anciens  peuples. 

8%  Paris,  1821. 

Voir  plus  haut  n«  266. 

68»  KOEHLER,  . . . 

Ueber denAuf-  und  Tntergang  derGestirne 


bei  den  Alten. 
4»,  Coburg,  1823. 

686  HIPP,  C.  F. 

De  scriptis  factisque  veterum,  qui  obser- 
vandis  et  describendis  rébus  ox)elestibus  et 
perficienda  astrorum  scientia  prae  caeteris 
inclaruerunt. 

4«,  Hamburgi,  1826. 

687  MARCOZ,  J.  B.  P. 

Astronomie  solaire  d'Hipparque,  soumise  à 
une  critique  rigoureuse  et  ensuite  rendue  à 
sa  vérité  primordiale. 

8»,  Paris,  1828. 

L*auteur  veut,  sur  de  faibles  fondements,  changer  les 
dates  des  équinoxes  rapportés  par  Ptolémée. 
=  BSm,  \,  1838,  287  (par  J.  Dujardin). 

688  MARCOZ,  J.  B.  P. 

Astronomie  ancienne  discutée  et  rétablie 
dans  ses  principaux  points  pour  assurer  les 
déterminations  de  l'astronomie  moderne. 

8»,  Paris,  1828. 

689  HALMA-GRAND,  .  .  . 

Examen  historique  et  critique  des  monu- 
ments astronomiques  des  anciens,  précédé 
d'un  mémoire  sur  les  époques  de  la  création 
et  du  déluge,  et  suivi  d'une  dissertation  sur 
la  situation  d'Ophir  et  de  Tarsis. 

8s  Paris,  1830. 

690  JUNGE,  E.  F. 

Aphorismen  aus  der  Geschichte  der  grie- 
chischen  Astronomie  von  Arislarch  Zeit. 
4«,  Zeitz,  1830;  %. 

49 


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580 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUEjS. 


601  LETRONNE,  J.  A. 

Réfutation  de  la  critique  du  livre  intitule: 
Astronomie  solaire  d'Hipparque,  insérée 
dans  le  Journal  de.s  savants,  novembre  1828 
et  janvier  1829. 

8s  Paris,  1853. 

692  PTARRIKN,  J. 

An  historical  account  of  the  origin  and 
progress  of  astronomy  wilh  plates  illustrat- 
ing,  chiefly,  tlieancient  Systems. 

8«,  London,  1833;  fig. 

8»,  London,  1850. 

693  OTTLEY,  W.  Y. 

Observations  on  a  manuscript  containing 
Cicero's  translation  of  the  astronomical  poem 
by  Aratus. 

4»,  London,  1835. 

694  PARAYEY,  C.  H.  de 

De  la  sphère  et  des  constellations  de  Tan- 
tique  astronomie  hiéroglyphique. 
8»,  Paris,  1835. 

69»  80HIVIIDT,  K.  C.  G. 

Das  Weltall  und  die  Weltseele  nach  den 
Vorstellungen  der  Alten. 
8%  Leipzig,  1836.  . 

696  JIJNGE,  E.  F. 

Aphorismen  aus  der  Geschichte  der  Astro- 
nomie der  Allen.  Thl  ï. 
4«,  Zcilz,  1856;  i  pi. 
Seule  partie  panie. 

697  RIGADD,  S.  P. 

On  the  Arenarius  of  Archimedes. 
8«,  Oxford,  1857. 

698  8CHLEGEL,  A.  G. 

Discours  sur  l'antiquité  et  l'origine  du 
zodiaque. 

iS  Bonn,  1839. 

Reproduit  en  latin  dans  ZKM,  III,  1849,  375. 
(Voir  notre  tome  II,  col.  ai.) 


699  LETRONNE,  J.  A. 

Sur  l'origine  du  zodiaque  grec  et  sur 
plusieurs  points  de  l'uranographie  et  de  la 
chronologie  des  Chaldéens. 

i«,  Paris,  1840;  59  p. 

Réimpression,  avec  titre  spécial,  d'un  Kxamcn  critique 
d*un  Mémoire  de  C.  L.  Ideler,  Examen  inséré  dans  JdS,, 
183». 

700  THILO,  ... 

De  coelo  empyre^. 
4»,  Halae,  1839. 

701  KURTZ,  J.  U. 

Bibel  und  Astronomie,  nebst  Zugahen 
verwandten  Inhalts,  eine  Darstellung  der 
biblischen  Kosmologie  und  ihrer  Bezie- 
hungen  zu  den  Naturwissenschaften. 

8«,  Berlin,  1842. 

8o,  New  York,  1842. 

8%  Berlin,  1853. 

8«,  Berlin,  4858. 

Traductions, 

De  sterrenkunde  en  de  Bijbel. 
8%  Utrccht,  1844. 

Bibel  och  astronomi  (par  P.  G,  Ahnfelt), 
8«,  Stockholm,  1855. 

The  Bible  and  astronomy  (par  T.  D.  Swaiu- 
son). 

8«,  London,  1857. 
=  Ath,  4857,  884. 

702  MILNER,  T. 

Astronomy  and  scripture,  or  some  illustra- 
tions of  that  science,  and  of  the  solar,  lunar, 
stellar,  and  terrestrial  phenomena  of  Holy 
Writ. 

8»,  London,  1843. 
8»,  London,  1867. 
=  ARr,  V,  4867,  44». 

703  8GHIECK,  U.  A. 

Die  Himmeisgloben  des  Anaximander  und 
Archimedes,  ein  Beitrag  zur  Aufliellung  des 
Alterthums. 

2  Ablh.  4»,  Uanau,  1843-46. 


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IIlSTOmË  DE  L  ASTnONOMIB  CLASSIQUE  ANCIENNE. 


587 


704  NOKK,  A. 

Ceber  die  Sphârik  des  Theodosius. 
8*,  Carlsruhe,  1847. 

70^  SODARGNA,  A. 

Annotazioni  sul  canto  xvin  deiriliade, 
ossia  dimonstrazione  del  vero  sistema  p.lane- 
tariOfConosciuto  ed'allegoricaniente  descritto 
da  Omero  nel  sui  poemi. 

8*,  Venezia,  1847. 

706  APELT,  E.  F. 

Die    Sphàrentheorie    des   Eudoxus    und 
Aristoteles. 
8%  Frics,   1849.        • 

707  MAUTIN,  T.  H. 

Histoire  des  sciences  physiques  dans  l'anti- 
quité. 
3  Tol.  8s  Paris,  1840. 

Ces  deux  volumes  ne  conlienDenl  que  l'Introduction; 
la  publication  n*a  pas  été  continuée. 

708  KELLGREN,  A.  U.  A. 

De   cosmogonia  Graecorum  ex  Aegypto 
profecta. 
8«,  Helsingforsiae,  18»0. 

709  OETTINGEH,  L. 

Die  Vorstellungen  der  aiten  Griechen  und 
Rômer  iiber  die  Erde  als  Himnielskôrper. 
4*,  Frelburg  im  Brisgau,  1850. 

710  GHUPPE,  O.  F. 

Die  kosmischen  Système  der  Griechen. 
8«,  Berlin,  18K1. 

711  BOËCKH,  A. 

Untersuchungen     ueber    das    kosmische 
System  des  Platon. 
8%  Berlin,  1852. 


712  HOCHEDER,  .... 

Ueber  das  kosmiche  System  des  Platon. 
8»,  Aschaffenburg,  1854. 

715  SOHIGNET,  A. 

La  cosmogonie  de  la  Bible    devant   les 
sciences  perfectionnées. 
8»,  Paris,  1854. 

714  MONSGUER,  W. 

Ueber  die  Zeitbestimmung  in  Plato's  Gor- 
gias. 

4%  Hcrsfurt,  1855. 

71»  WIL80N,  J. 

The  lost  solar  System  of  theancientsdiscov- 
ered. 

âvol.  8«,  London,  1856;  (ig. 

Ouvrage  très  érudit,qui  aborde  une  foule  de  questions 
en  dehors  de  son  sujet  astronomique.  La  partie  traitant 
des  anciens  temples  des  druides  a  été  particulièrement 
remarquée. 

716  BRKMIKER,  F. 

De  tempôris  e  stellarum  observationibus 
definiendi  ratione  apud  veteres  usitatissima. 
4»,  Berolinl,  1856. 

717  RIVOLA,  J.  E. 

Ueber  die  griechischen  Sternbilder  insbe- 
sondere  die  Plejaden. 
8s  Karlsruhc,  1858. 

718  LAGBËZE,  P. 

Une  question  du  livre  de  rEcclésiastique 
sur  l'ancien  système  du  monde  d'après  Moïse. 
8%  Paris,  1858. 

719  LAGUÈZE,  P. 

Le  système  du  monde  d'après  MoÏ8(\ 
précédé  d'une  chronologie  et  de  recherches 
sur  la  question  de  la  pâque,  et  contenant  des 
découvertes  sur  la  lumière  zodiacale. 

8«,  Paris,  1860. 
=  WfA,  Ul,  1860.  16& 


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388 


SECTION.    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


720  LETRONPIE,  J.  A. 

De  l'origine  des  zodiaques. 

Dans  ses  Mélanges  d'érudition   et   de  critique 
historique;  8»,  Paris,  1860. 

721  GROTE,  G. 

Plato's  notion  of  the  Earlh's  rotation  and 
its  exposition  by  Aristotle. 
8%  London,  4860. 

Les  Irois  questions  examinées  sont  :  I)  Est-il  question 
dans  le  Timée  de  la  rotation  de  la  Terre;  2)  Dans  quel 
sens;  3)  Quelle  était  pour  Platon  la  Tonction  cosmique 
de  la  Terre. 
Traduction. 

Plalon's  Lehre  von  der  Rotation  der  Erde 
und  die  Ausiegung  derselben  durch  Aristo- 
teles  (par  J.  Holzancer). 

8»,  Prag,  4861. 

722  LEW18,  G.  C. 

An  historical  survey  of  the  astronomy  of 
the  ancients. 
8»,  London,  I86â. 

Voici  les  divisions  principales  de  cet  important 
ouvrage  :  i.  Primitive  astronomy  ofthe  Greeks  and 
Romans  (p.  t  );  ii ,  Philosophical  astronomy  or  the  Greeks 
from  the  time  of  Thaïes  to  tbat  of  Democritus  (p.  72); 
III,  Sclenlific  astronomy  of  the  Greeks  from  Plalo  to 
Eratosthenes  (p.  Ui);  iv,  Scientific  astronomy  of  the 
Greeks  and  Homansfrom  HipparcbustoPlolemy(p.207)' 

V,  Astronomy  of  the  Babylonians  and  Egyplians  (p.  256); 

VI ,  Early  hislory  and  chronology  of  the  Egyptians 
(p.  315);  VII,  Early  history  and  chronology  of  the 
Assyrians  (p.  397);  viii,  Navigation  of  the  Phoenicians 
(p.  446).  On  trouve,  p.  291-314,  un  très  bon  résumé 
de  Pastrologie  des  anciens. 

«=  Alh,  1862,  I,  354.  —  J.  Reddie,  Victoria  toto  coelo; 
8»,  London,  1863;  à  la  fin.  —  WfA,  VU,  4864,  79.—  A.  de 
Morgan,  Bud,  1872,  358. 

725  MITCHEL,  O.  M. 

The  astronomy  of  the  Bible. 
J2o,  New  York,  1863. 
i2«,  London,  1863. 

724  SCHWARTZ,  F.  L.  W. 

Sonne,  iMond  und    Sterne,   Beitrag  zur 
Literatur  und  Culturgeschichte  der  Urzeit. 
8%  Berlin,  1864. 


72S  HOFlttAPIN,  G. 

Die   Astronomie   der    Griechen    bis   zu 
Euripides  Zeit. 
8%  Tricst,  1865. 


726  IIOUDOLF,  W. 

Die  astronomischen  und  kosmischen 
Anschauungen  der  âlteren  Zeit  bis  auf 
Aristoteles. 

4»,  Ncuss,  1866. 


727  S€UÂFER,  li.  W. 

Entwicklung  der  Ansichten  des  Alterthums 
liber  Gestalt  und  Grôss»  der.Erde. 
4%  Leipzig,  1868. 
4s  Inslerberg,  1878. 


728  JUNGBANS,  F. 

Ueber  die  Methoden  und  die  Genauigkeit 
der  astronomischen  Beobachtungen  bei  den 
Alten. 

4«,  Stettin,  1870. 


729       sguaefea,  u.  w.  = 

scuAfer,  h.  w. 

Die  astronomische  Géographie  der  Grie- 
chen bis  auf  Eratosthenes. 
4«,  Flensburg,  1873. 


750  KUIGUENBAUER,  A. 

Beitrag  zur  homerîschen  Uranologie. 
8»,  Wien,  1874. 


731  FAVARO,  A. 

Saggio    di    cronografia    dei    matematicî 

delFantichità.  (A.  600  a.  c.  —  A.  400  d.  c.) 

8o,  Padova,  1875;15p.  etl  pi. 

=  ZMP,  his,  XXI,  1876, 20  (par  if.  Cantor),  -  RAM,  I. 
1876,  4ia 


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HISTOIRE  DE  L  ASTRONOMIE  CLASSIQUE  ANCIENNE. 


389 


752  CANTOR,  M. 

Die  Rômischen  Agrimensoren  und  ihre 
Stellung  in  der  Geschichte  der  Feldmess- 
kunst. 

8%  Leipzig,  1875;  5  pi. 

On  y  trouve  la  méthode  employée  par  les  arpenteurs 
romains  pour  tracer  la  méridienne^  Comparez  K.  B.MoU- 
iceide,  dans  MCz,  XXVIII,  1813,  396. 

733  SAWTUCCI,  A,. 

La  sfera  armillare  di  Tolomeo. 
8%  Firenze,  4876. 

734  HEx^PF,  P. 

Unlersuchungen   ùber    die   Ptolemaische 
Théorie  der  Mondbovegung. 
8»,  Berlin,  1878. 
Dissertation  inaugurale. 

735  flOFMABlI^,  G. 

L'eber  die  bei  griechischen  und  rômischen 
SchriflsteJIern  erwàhnten  Auf-  und  Unter- 
gànge  der  Sterne. 

8»,  Triest,  1879. 

736  ALLEGllËT,  A. 

Etudes  sur  divers  points  d'astronomie  et 
de  chronologie  ancienne. 
8«,  Lyon,  1882;  i  tableaux. 

757  WOOD,  J. 

Ancient  astronomy,  modem  science,  and 
sacred  cosmology. 
l2»,London,  188*?. 


738  BEHGK,  T. 

Fûnf  Abhandlungen  zur  Geschichte  der 
griechischen  Philosophie  und  Astronomie. 
8s  Leipzig,  1883;  publié  par  G.  Hinrielis. 

On  y  trouve  un  examen  critique  de  la  part  qu'Héra- 
clides  de  Pont,  Cléanthe  et  Seteucus  ont  eue  dans  la 
découverte  du  véritable  système  du  monde. 


730  BLAS8,  F. 

Einiges  aus  der  Geschichte  der  Astronomie 
im  Altherthume. 
8o,Kiel,  1883. 

740  8ARTOniLS,  M. 

Die  Entwickelung  der  Astronomie  bei  den 
Griechen  bis  Anaxagoras  und  Empedokles, 
in  besonderem  Anschiuss  an  Theophrast. 

8%  Brcslau,  1883. 


741  GALLEI^MCLLKR,  J. 

Der  Fixslernhimmel  jetzt  und  zu  Homer  s 
Zeiten. 

4^  Rcgcnsburg,  1885;  2  cartes  célestes. 


742  KEPPEL,  T. 

Die  Ansichten  der  alten  Griechen  und 
Rômer  ûber  die  Gestalt,  Grosse  und  Welt- 
stellung  der  Erde. 

8«,  Schweinfurt,  1885. 


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590 


SECTION    I. 


OIIYRAGES    HISTORIQUES. 


COLLECTIONS    DOLVRAGES    HISTORIQUES. 

Les  ouvrages  contenus  dans  les  recueils  suivants  sont  en  latin,  à  rexception  des  articles  marqués  [G.]f  lesquels  sont  en  grec. 
Ceux  accompagnés  dès  lettres  [G.-L.]  sont  dans  le  texte  grec  avec  version  latine. 


743  *  ♦  ♦ 

Liber  quadripartiti  Ptholemei  [Ptolomei]; 
Ccntiloquium  ejusdem. 

Centiloquiuni  llermelis  ;  ejusdem  De  slellls 
beibeniis. 

Centiloquium  Bethem  et  de  horis  planeta- 
rum  ;  ejusdem  De  significatione  triplicitatum 
ortus. 

Centum  quinquaginta  propositiones  Al- 
mansoris, 

Zahel,  De  inlerrogationibus  ;  ejusdem  De 
eleclionibus;  ejusdemque  De  temporum 
significationibus  in  judiciis. 

Messhallach  De  receptionibus  planetarum  ; 
ejusdem  De  inlerrogationibus  ;  Epistola  ejus- 
dem cum  duodecim  capitulis;  ejusdem  De 
revolutionibus  annorum  mundi. 

Fol.,  Vcnetiis,  1484,-  caractères  gothiques,  sur 
deux  colonnes,  des  presses  de  E.  Ratdolt  ;  par 
les  soins  de  B.  Locatellus. 
Fol.,  Venctiis,  1495  j  imprimé  sur  deux  colonnes, 

en  caractères  gothiques,  452  pages. 
Fol.,  Vcnetiis,   1519;  avec  le  De  nobilitalc  de 
G.  Sàtius  [Sàlio], 

Traductious  latines  de  Plato  Tiburtinus  [Platon  de 
rivoWJiXII*  siècle. 

744  *  *  * 

R.  F,  Avieni  Opéra  scilicet  Arati  Phaeno- 
mena,  latinis  versibus  reddita,  etOrbis  Terrae 
descriptio. 

Arati  Phaenomena  per  Gennanicum  latine 
versa. 

Ciceronis  fragmentum  Arati  Phaenomenôn. 

Sereni  Medicinae  liber. 

4«,  Vcnetiis,  4  488  j  édition  préparée  par  V.  Pisanus. 
Curieuses  gravures  sur  bois;  le  volume  se  com- 
pose de  122  feuillets.  —  Très  rare;  un  exem- 
plaire est  à  l'Observatoire  de  Poulkova. 


745  ♦  ♦  ♦ 

Albubather  IJber  nativitatum  de  arabico 
in  latinum  translatus  (ab  Antonio  Lauro  de 
Palatiis). 
Centiloquium  divi  [H]ermetis. 
i4/ma;tôOwJudicia  seu  propositiones;  inci- 
piunt  capitula  stellarum  oblata  régi  magno 
Saracenorum  ab  Almamoer  astrologo,  et  a 
Platone  Tyburtino  translata. 

Fol.,  Vcnetiis,  1492;  imprimé  par  AIwisius  de 
Contrata    S.    Luciae.    l/ouvrage  d^Almatuor 
commence  au  recto  du  5«  feuillet.  —  Rare;  un 
exemplaire  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Fol.,  Vcnetiis,  1501;  28  feuillets. 

746  *  *  ♦ 

AriMotelis  De  cœlo  libri  quatuor;  Meteoro- 
logicorum  quatuor;  De  mundo  ad  Alexan- 
drum  unus.  [G.] 

Philonk  judaei  De  mundo  liber  unus.  [G.] 

Theophrastis  De  ventis  liber  unus. 

De  signis  aquarum  et  ventorum  incertii 
auctoris. 

Fol.,  Vcnetiis,  1493. 

747  ♦  *  * 
C^sorimis  De  die  natal i. . 

Tabula  Cebetis  per  L.  Oxadium  c  graeco 
conversa. 

(Dialogus  LucianL) 
(Enchiridion  Epideti.) 
Plutarchns,  De  invidia  et  odio. 

Basilii  Oratio  de  invidia  per  N,  PeioUum 
traducta. 

Rasilii  Epistola  de  vita  solitaria  per  F.  Phi- 
lelphum  e  gi-aeco  ti*aducta. 

Fol.,  Bononiae,  1497;  caractères  romains.  —  Un 
exemplaire  à  la  Bibl.  palatine  de  Modène. 


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COLLECTIONS    D  OUVRAGES    HISTORIQUES. 


S91 


^•,  [Vcneliis],  s.  d.  ;  6n  du  XV*  siècle.  Les  traités 
entre  parenthèses  ne  sont  plus  portés  dans  celte 
édition  ni  dans  les  suivantes. 

4%  Venetiis,  i  500;  on  a  ajouté  le  Compcndium 
liistoriae  romanae  de  Potnponiu$  Lactus, 

4»,   Mediolani,    4505. 

748  *  *  * 

yicephori  CalisH  Logica. 

G.  Valle  Libellas  de  argunientis  Euclidis 
XIV  elementorum. 

Hypsiclis  Interpretatio  ejusdem  libri  Eucli- 
dis. 

i\icei)liorns  [Blemmidas],  De  astrolabo. 

Proclus,  De  astrolabo  seu  hypotyposis 
aslronomicorum  positionum. 

Amtarchi  Samii  De  magnitudinibus  et 
distantiis  Solis  et  Lunae. 

Timeus,  De  mundo. 
Cleonidis  Musica. 

Eusebii  Paraphili  De  quibusdam  theolo- 
gicis  ambiguitatibus. 

Cleomedes,  De  mundo  sivecircu taris  inspec- 
tionis  meteorum  libri  11. 
Athenagore  De  resurrectione. 

Aristotelis  De  coelo;  iMagna  elhica;  Ars 
poetica. 

RhazeSf  De  pestilentia. 

Galmus,  De  inequali  distemperanlia;  De 
bono  corporis  babitu;  De  confirniatione 
corporis  humani  ;  De  presagitura  ;  De  presa- 
gio;  Introductorium  ;  De  suceidaneis. 

Alexander  Aplirodisetis,  De  causis  febrium. 
Pselus  [sic],  De  victu  liumano. 
Fol.,  Venetils,   4498;  caractères  romains,   456 
pages. 

Les  versions  latines  des  ouvrages  astronomiques 
contenus  dans  ce  recueil  sont  de  G.  Valla.  C*est  cet 
auteur  qui  a  formé  celte  collection. 

74»  ♦  *  ♦ 

Julii  Firmici  Astronomicorum  libri  VIII 
integri  et  emendati,  ex  Scythicis  oris  ad  nos 
nuper  allati. 


Marci  Manilii  Astronomicorum  libri  V. 

Arali   Phaenomena,    Germanico   Caesare 
interproie  cum  commenlariis  et  imaginibus. 

Arati  ejusdem  Phaenomenon  fragmenlum, 
M.  r.  C[kerme]  interprète. 

Arati  ejusdem  Phaenomena  H.  F,  Avietw 
paraphraste. 
Arati  ejusdem  Phaenomena  graece.  [d.) 
T[h]eofm  Commentaria    copiosissima    in 
Arati  IMiaenomena  graece.  [G.] 

Procli  Diadochi  Sphaera  j^raeee.  [G.] 
Procli  ejusdem  Sphaera,  T.  Litiaero  inter- 
prète. 

Fol.,  Vcneliis,  1409;  édition  d'Aldus  Manutius; 
576  pages.  Les  figures  sur  bois  de  TAratus 
sont  celles  qui  ont  été  souvent  reproduites 
depuis.  —  Fort  rare. 

Fol.,  Rcgii,  1505. 

7ao  *  *  ♦ 

Oratio  de  laudibus  astrologiae  habita  a 
B.  Vespucio. 

Textus  sphaerae  Johannin  de  Sacro  Busto. 

Expositio  sphaerae  F.  Capuani  de  Manfre- 
donia. 

Annolationes  nonnullae  ejusdem  B.  F^«- 
pucii. 

/.    Fabri    Stapulensis    Commcntarii    in 
eandem  sphaeram. 

Pétri   de  Aliaco  in  eandem  Quaesliones 
subtilissimae. 

Roberti    Linconiemis  Sphaerae    compen- 
dium. 

Dispulationes  Joannis  de  Regiomonte  contra 
cremonensia  deliramenta. 

[G.  PMrtac/ii/]Theoricarum  novarum  textus 
cum  exposilione  F.  (^puani. 

Fol.,  Veneta,  1508;  beaux  caractères  romains  h 

initiales  ornées.  —  Rare;  un  exemplaire  à  la 

Bibl.  de  TUniversité  de  Bologne. 
Fol.,  Venetiis,  4515. 

Tôt  ♦  *  ♦ 

Liber  novem  judicum  in  judiciis  astroruni. 


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392 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTOUIQUES. 


—  Clarissimi  auctores  istius    voluminis  : 
Meschella,  Aomar,  Alkindus,  Zael,  Albenait, 
Dorothcus,  Jergis,  Aristoteles,  Ptholemem. 
4%  Venctiis,  4509  (quelquefois  cité  sous  la  date 
de   1508);  en   caractères  gothiques,  à  deux 
colonnes;  publié  par  les  soins  de  P.  Liech- 
tenstein. —  Volume  très  rare. 


7â%  ♦  *  * 

Margarita  facetiartim  in  qua  Alfotisi  Arago- 
num  régis  Vafro  dicta. 

Proverbia  Sigismundi  et  Fridmci  lli  Rom. 
Impp. 

Tropi  sive  sales  J.  Kaisersberg. 

M.  Ficini  Opusculum  de  Sole  et  luinine. 

//.  Barbari  Orationes  contra  poêlas. 

J.  Adelphi  Mulichii  Facetiae. 

4%  Argentinae,  4509. 


7tf5  ♦  ♦  * 

P.  Ovidii  Nasonis  Fastorum  iibri  VI, 
Tristium  Iibri  V,  De  ponto  Iibri  IV,  Libellas 
in  ibin,  Consolatio  ad  Liviam. 

Accedunt  C.  Ptoletnaei  Inerrantium  stella- 
rum  significationes  per  N.  Leoniam  e  graeco 
translatae. 

XII    Romanorum    menses    in    veteribus 

monumentis  reperti  ;  sex  priorum  mensium 

digestio  ex  Ovidii  Fastorum  libris  excerpta. 

8^  Venetils,  4510;  des  presses  d*Aldus  Manulius. 

42%  Vitebergae,  4534. 

46*,  Lugduni,  4547;  dans  cette  édition  le  traité 
de  Ptolémée  est  placé  avant  les  ouvrages 
d'Ovide. 


7»4  ♦  ♦  ♦ 

Maa^obii  In  Somnium  Scipionis  explanatio 
et  Saturnaliorum  Iibri  VII. 

Censorinus,  Dédie  natali;  cum  praefatione 
Donati  Veronensis. 

8«,  Venetîis,  4517;  des  presses  des  Aides, 

Fol.,  Parisiis,  4549. 

8%  Venetiis,  4538;  imprimé  par  les  Aides. 


7»»  ♦  ♦  ♦ 

Sphera  mundi  [Joannis  de  Sacro  Busto] 
noviler  recognila  cum  commentis  Cichi 
Esculani. 

Expositio  J.  B.  Capuani  in  eandem. 

J.  Fabri  Stapulensis  [Commentarii  in 
eandem]. 

Theodosii  De  speris  [par  un  traducteur 
inconnu]. 

Mkhaelis  Scott  [Quaestiones  in  sphaera]. 

Quaestiones  Pétri  de  Alliaco. 

Boberti  Linchonieiisis  Compendium. 

[Campant]  Tractatus  de  modo  fabricandi 
spheram  solidam. 

[Compendium  super]  Tractatu(s)  de  spbera 
Campant. 
Tractatus  de  computo  majori  ejusdem. 
Disputatio  Joannis  de  Monteregio. 

Textus  Theorice  [Purbachii]  cum  exposi- 
tione  J.  B.  Capuani. 

PtolomeuSj  De  speculis. 
B.    Vespuccii  Oratio  habita  in  gymnasio 
patavino,  pro  sua  prima  lectione,  anno  1506. 

Fol.,  Venetiis,  4548(januar.);caractèresgolbiques, 
fig.  sur  bois,  initiales  ornées.  —  Rare. 

Fol.,  Venetiis,  4548  (jun.);  253  pages  en 
caractères  gothiques  à  deux  colonnes,  fig.  sur 
bois;  des  presses  des  Giunti.  Cette  édition  a 
rOratio  de  Vespucci  en  tête,  et  pour  dernier 
traité  la  Tlieorica  planetarum  Joannis  CreinO' 
nemisj  qu'il  faut  lire  Gherardo  da  Sabbionelta. 

Fol.,  Venetiis,  4531.  Cette  édition,  également 
des  Giunti,  contient  tout  ce  qu'il  y  a  dans  les 
deux  précédentes,  et  en  outre,  à  la  (in  :  ^4  Ipefragii 
Theorica  planetarum  nuperrime  latinis  mandata 
literis  a  Cato  Calonymos  [Calo  CcUonimd]; 
Oratio  de  laudibus  astrologiae  per  L.  Gauri^ 


756  ♦  ♦  ♦ 

Dionysius  Alexandrinus  Periegetes,  Orbis 
descriptio.  [G.-L.] 

Arati  Astronomicon.  [G.-L.] 


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COLLECTIONS  D  OUVRAGES  HISTORIQUES. 


59S 


Procli  Sphaera,  cum  scholiis  Cq)orini. 
[G..L.] 

8%  Basileac,  1523. 

8%  Basileac,  1534. 

8%  Coloniae,  1543. 

8»,  BasHcae,  1547. 

7tf7  ♦  *  * 

Uisciplinaruro  liberalium  orbis  ex  P.  Con- 
smtio  et  M.  A.  Cassiodoro. 

Cui  adjecimus,  adducti  argumenli  affini- 
tate,  libelles L.  4pu/eit  madaurensis  De  syllo- 
gisitio  categorico. 

Censorini  De  die  nalali. 

4%  Basileac,  1528. 

4«,  Pictavis,  1568. 

Collection  publiée  par  G  Sichard ,  et  revue  plus  tard 
par  E.  ViDCl.  Le  traité  de  Cassiodore  esl  celui  des 
quatre  arts  libéraux  mathématiques. 

758  *  *  ♦ 

J.  Ziegleri  Tractatus  de  constructione 
sphaerae,  et  scholia  in  Procli  librum  de 
sphaera. 

Commentarius  in  librum  secundum  Pliniij 
que  difficultales  plinianae,  praesertim  astro- 
nomicae,  omnes  tollunlur. 

Organon,  que  catholica  siderum,  ut  apud 
Plinium  est,  mira  arte  docetur. 

G.  Collimitii  et  /.  Vadiani  in  eundem 
secundum  Plinii  scholia  quaedam. 

Fol.,  Basileae,  1531. 

759  ♦ *  ♦ 

Sphaerae  atque  astrorum  coelestium  ratio, 
natura  et  motus,  ad  totius  mundi  fabrica- 
tionis  cognitionem  fundamenta  : 

J.  ZiegleruSy  De  solidae  sphaerae  constru- 
ctione. 

Proclus^  De  sphaera,  sive  globo  coelesti 
[G.-L.],  scholijs  Ziegleri  explicatus. 

De  canonica  per  sphaeram  operatione. 

Heroicyclium  Berosi. 

Aratus^  De  siderum  natura  et  motu,  cum 
commentariis  Theonis  Alexandrini  graece.  [G.] 


Planisphaerium  C.  Ptolemaei  et  Jordani. 

4%  Norimbergae,  1531. 

4»,  [Basileae],  1536;  294  pages. 

Collection  formée  par  J.  Ziegler.  L*Aratu8  est  accom- 
pagné de  la  préface  de  Leonlius.  La  version  laUne  de 
Proclus  est  celle  de  T.  Linacer. 

760  ♦  ♦  ♦ 

Astrologica  (quaedam)  [scripta],  J.  Came- 
rario  interprète,  videlicet  : 

Circulus  solaris,  de  judiciis  sive  significa- 
tionibus  xu  locorum  orbis  signiferi  [secun- 
dum Ephestionem  thebanum].  [G.-L.] 

Décréta  planetarum  in  singulis  locis  zodi- 
aci  ;  doctrina  Mercurii  Trismegistis.  [G.-L.] 

Vettii  Valaitis  antiochei  ex  primo  libro 
Floridorum  de  natura  planetarum.  [G.-L.] 

4%  Norimbergae,  1533;  il  y  a  quelques  variantes 
dans  le  titre  des  divers  exemplaires. 

761  ♦  ♦  * 

J.  Firmici  Materni  Astronomicôn  libri  VIII 
per  N,  Prucknerum  astrologum  nuper  ab 
innumeris  mendis  vindicati  ;  his  accesserunt  : 

C.  Ptolemaei  pheludiensis  alexandrini 
Apotelesmatôn,  quod  Quadripartitum  vocant, 
libri  IV;  —  De  inerrantium  slellarum  signi- 
ficationibus  liber  I;  —  Centiloquium  ejtis- 
dem. 

Ex  Arabibus  et  Chaldeis  : 

Hermetia  vetustissimi  astrologi  centum 
aphorismorum  liber  I. 

Bethem  Centiloquium;  —  ejusdem  De 
horis  planetarum  liber  alius. 

Almansoris  astrologi  Propositiones  ad 
Saracenorum  regem. 

Zahelis  arabis  De  electionibus  liber  I. 

Messahalah  De  ratione  circuli  et  stellarum, 
et  qualiter  in  hoc  seculo  operentur,  liber  I. 

Omar  De  nativitatibus  libri  III. 

M.  Manilii  poetae  dissertissimi  Astrono- 
micôn libri  V. 

0.  Brunfelsii  De  diffinitionibus  et  terminis 
astrologiae  libellus  isagogicus. 

Fol.,  Basileae,  1533;  frontispice,  441  pages  en 
quatre  paginations  différentes.  —  Rare. 

80 


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594 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Fol.,  Basileae,  1551  ;  577  pages  en  trois  pagina- 
lions.  —  Rare. 

On  donne  ici  huit  lin^  à  l*Astronomioon  de  Firtnicus, 
le  Proemiura  élanl  compté  pour  premier  livre. 


762  ♦  ♦  * 

C.  J.  Hygini  Fabularum  liber. 

Ejusdem  Poetîcon  astronomicon  libri  IV. 

Palaqihaii  De  fabulosis  narrationibus 
liber  I. 

F.  Fulgentii  Placiadis  mythologiarum 
libri  III,  et  Liber  I  de  interpretatione  vocum 
anfiquarum. 

Phurnuti  Speculatio  de  natura  deorum. 
Albrici  De  deorum  imaginibus  liber. 
Arati  Phainomênôn  fragmentum  ex  inter- 
pretatione Germanici  Caesaris.  [G.-L.] 
Arati  Phaenomena.  [G,-L.] 

Procli  De  sphaera  libellus.  [G.-L.] 

Fol.,  Basileae,  1535;  belles  fig.  sur  bois. 

Fol.,  Basileac,  4549. 

Fol.,  Basileae,  1570. 

8s  Parisiis,  1578. 

8«,  Lugduni,  1608. 

8%  Genevac,  1608. 

8<*,  Lugduni  Batavorum,  1670. 

Recueil  formé  par  J.  Mycillus  [J.  Mallzer].  Les 
dernières  éd liions  offrent  de  légères  différences  dans 
Tordre  des  traités  non  astronomiques,  et  quelques 
additions  sans  Intérêt  pour  Tastronome. 

765  ♦  ♦  ♦ 

Erratum. 

AEolia. 

Nomina  locaque  ventorum. 

Phaenomena,  quaeest  siderum  etstellarum 
historiola  carminé  elegiaco  ad  Danielem 
Stibarum. 

Prognostica  ad  eundem  elegia,  qua  supra 
trecenta  et  triginta  indicia  tempestatum 
memorantur. 

8%  Norimbergae,  1535;  publié  par  J.  Gamerarios. 

Réimprimé  dans  la  Nova    librorum   rariorum 

coIlccUo  de  H.  À.  Groschupf,-  8%  Halae,  4709. 


764  ♦  *  ♦ 

Continentur  in  hoc  libro  : 
Rudimenta  astronomica  Alfi^aganù 

Albaiegn%u8^,.y  De  motu  stellarum  ex 
observationibus  tum  propriis  tum  Ptolemaei, 
omnia  cum  demonstrationibus  geometricis 
et  additionibus  /.  de  Regiomonte. 

Oratio  introductoria  /.  de  Regiomonte. 

Ejusdem  [/.  de  Regiomonte]  utilissima 
introductio  in  Elementa  Euclidis. 

Epistola  P.  Melanthonis  nuncupatoria  ad 
Senatum  Noribergensem. 

4%  Norimbergac,  1537;  Alfraganus  occupe 
ââ  feuillets,  et  AlbcUegnius  90,  avec  des  pagi- 
nations différentes.  —  Fort  rare. 

La  version  é^Alfragan  est  de  Johannes  Hispalensis, 
et  celle  û'Albategnius  de  Plato  Tiburlintis^  toutes  deux 
du  XII*  siècle. 

76»  * ♦  ♦ 

Palaephati  De  non  credendis  historiis 
libellus. 

Phomuti  De  natura  deorum  libellus. 
Ludani  De  astrologia  oratio. 
Omnia  latine  reddita  a  /.  Velareo. 
Accessit  Epitaphium  Isabellae,  Danorum 
reginae,  C.  Sceppero  autore. 
8%  Antuerpiae,  1538. 

766  •  ♦  ♦ 

De  usu  astrolabii  compendium,  schema- 
tibus  commodissimis  illustratum,  autore 
/.  M.  Poblacion. 

Procli  ...  De  fabrica  usuque  astrolabii. 

G[regoras]  Nicephori  Astrolabus. 

8»,  Lutetiae,  1540. 

8«,  Lutetiae,  1546. 

8s  LuteUae,  1554. 

8%  Lutetiae,  1557. 

Les  versions  des  auteurs  grecs  sont  de  G.  Valta. 

767  ♦ *  * 

Prodi  diadochi  De  sphaera  liber.  [G.-L.] 
Cleomedis  De  mundo  sive  circularis  inspe- 
ctionis  meteorum  libri  II.  [G.-L.] 


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COLLECTIORS  D^OUVRAGES  HISTORIQUES. 


ses 


Arati  solensis  Phaenomena  sive  apparentia, 
cum  annolatiunculis  Ceporini,  [G.-L.] 

Dionysii  Aphri  Descriptio  orbis  habitabilis  ; 
[G.-L.]  curante  M.  Hopper. 

8«,  Basileae,  4847. 

8%  Antucrpiac,  4547. 

8^  Antuerpiac,  i  550. 

8%  Antucrpiae,  1553  (des  exemplaires  de  4554). 

8«,  Parisiis,  4560. 

8sBasiIeae,  4564. 

8s  Basileac,  4585;  avec  addition  des  Cosmogra- 
pbiae  rudimcnta  de  7.  Monter, 

La  TersioD  latine  de  Ctéomède  est  celle  de  G.  Valla. 

768  ♦  *  * 

/.  de  Sacro  Bosco  Sphaera  emendata. 

E.  Vineti  santonis  Scholia  in  eandem 
sphaeram. 

Adjunximus  huic  libre  Compendium  in 
sphaeram  per  P.  Valerianum  bellunensem, 
et  P.  Nonii  salaciensis  Demonstrationem 
eorum  quae  in  extrême  capite  de  Climatibus 
Sacrebescius  scribit  de  inaequali  climatum 
latitudine,  eedem  Vineto  interprète. 

8s  Laletiae,  4556  (la  plupart  des  exemplaires 
portent  4557);fîg.  sur  bois  en  partie  mobiles. 

8«,  Lutetiae,  4558. 

8»,  Lutetiae,  4564. 

8sColoDiae,  4562. 

8*,  Venetiis,  4563. 

8«,  Lagduni,  4567. 

8%  Veneliis,  4574. 

8».  Parisiis,  4577. 

8s  Coloniae,  4594. 

8%GoIoniae,  4600. 

8s  Lugduni,  4606. 

8s  Parisiis,  4608. 

8s  Parisiis,  4640. 

8«,  Lugduni,4647;  «  annoUtionibus  J.  Martini 
Pedemontani  aucta.  » 

42s  Venetiis,  4620. 

8s  Lugduni,  4639;  avec  les  notes  de  J.  Martinus. 

769  ♦  ♦  ♦ 
Ptolemaei  Planisphaerium. 
Jordani  Planisphaerium. 

F.  Commandini  in  Ptolemaei  planisphae- 


rium cemmentarius,  in  que  universa  scene- 
graphices  ratie  quambrevissime  traditur  ac 
demenstratienibus  confirmatur. 

2  part,  en  4  vol.  4s  Veneliis,  4558;  caractères 
romains,  fig.  sur  bois;  édition  d*Aldus. 

L'ouTrage  de  Plolémée  n'est  qu'en  version  latine.  Le 
commentaire  de  Commandin  a  28  pages.  On  y  trouve 
quelques  reuseignemenU  sur  les  planisphères  célestes. 

770  ♦  ♦  ♦ 

rAeodomsphericerum  elementerum  libri  III 
ex  traditiene  Maurolyci  messanensis  mathe- 
matici. 

Menelai  Sphaericerum  libri  III  ex  tradi- 
tiene ejusdem. 

Maurolyci  Sphaericerum  libri  II. 

Autolyci  De  sphaera  quae  mevetur  liber. 

Theodosii  De  habitatienibus. 

Euclidis  Phaenomena  brevissime  demen- 
strata. 

Fol.,  Mcssanae,  4558;  78  pages  de  texte,  avec 
fig.  sur  bois  à  la  marge.  —  Excessivement 
rare.  Bien  que  certains  bibliophiles  aient 
douté  de  Pexistencc  de  cette  édition,  elle  est 
bien  réelle.  Il  y  en  avait  un  exemplaire  dans 
la  bibliothèque  de  M.  Chasies. 

Reproduit  dans  un  ordre  un  peu  diffcreot,  avec 
Taddition  de  :  ÀpoUonii  Conica;  Sereni  De 
sectione  coni  et  cylindri;  Arehimedis  Opéra; 
3  vol.  46«,  Parisiis,  4626. 

Menelaus  est  mis  en  latin  d'après  une  traduction 
arabe.  (Dblambre,  Uis,  III,  1819.  438.) 

771  ♦  ♦  ♦ 

In  Claudii  Ptolemaei  Quadripartitum  enar- 
rater  igneti  neminis,  quem  tamen  Proclum 
fuisse  quidam  existimant.  [G.-L.] 

Porphyrii  philesophi  introductie  in  Ptole- 
maei Opus  de  effectibus  astrerum,  graece  et 
latine.  [G.-L.] 

Hermetis  philesophi  De  revelutionibus 
nativitatum  libri  duo,  incerto  interprète. 
[G.-L.] 

FoU  Basileae,  4559;  42  feuillets  et  279  pages. 

Recueil  formé  par  J.  Cardan,  publié  par  H.  Wolf[iiis]. 


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596 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


77a  ♦  *  ♦ 

Arati  Phaenomena  et  prognostica,  inter- 
prelibus  M.  T.  Cicérone,  B.  F.  Avieno^  Ger- 
manico  Caesare,  una  cum  ejus  commentariis. 
[G.-L.] 

C.  /.  Hygini  Astronomicon. 

2  vol.  i\  Parisiis,  4559;  apud  G.  Morclium. 

Fol.,  Colonîae  Agrippinae,  1569. 

Dans  l*édition  en  deux  volumes^  le  texle  grec  est 
dans  le  premier  volume  et  les  traduclions  dans  le 
second. 

773  ♦  ♦  ♦ 

(Âstrologica  opuscula  antiqua)  : 
Fragmentum  astrologicum,  incerto  auc- 
tore. 

Liber  Regum  de  significationibus  planeta- 
rum  in  xii  domiciliis  coeli,  et  de  natura  xii 
signorum  zodiaci. 

Liber   Hermetis   centum  aphorismorum, 
cum  commentario  T.  Hagecii  ab  Hagek. 
i«,  Pragae,  1564. 
i«,  Hagae  Comitum,  4564. 
4sCoIoniae,  1564. 

774  ♦  ♦  * 

Hipparchou  Bithunou  ton  Aratou  Phaino- 
menôn  exégéseôn  biblia  G.  [G.] 

Tou''autou  Asterismoi.  [G.] 

Achilleôs  Tatiou  Prolegomena  eis  ta  Aratou 
Phainomena.  [G.] 

Aratou  Bios  kai  Scholia  palaiôn  tinôn  eis 
to  autou  poiéma.  [G.] 

Fol.,  Florentiae,  4567;  des  presses  desGiuDti. 

Réuni  et  publié  par  P.  Viclorius  [Viltori].  La  vie 
d*Aratus,  par  un  auteur  inconnu,  a  été  reproduite  avec 
version  latine  dans  PUranologion  de  D.  Petavius 
[Petau],  1630,  et  dans  ses  réimpressions.  (Voir  n«  786.) 

77tf  ♦  ♦  * 

Theoricae  novae  planetarum  Georgii  Pur- 
bachii;  quibus  accesserunt  : 

Joan.  de  Monieregio  Disputationes  super 
deliramenta  theoricarum  Gerardi  Cremo- 
nensis. 


Joan.  Ester  moguntini  Tractatus  utîlis  ante 
Lx  annos  conscriptus,  cui  titulum  fecit,  Spé- 
culum astrologîcum ,  ubi  multa  quae  ad 
theoricarum,  praesertim  octavae  sphaerae, 
intellectum  faciunt,  explicantur. 

Christiani  UrstUii  Quaestiones  in  Theoricas 
planetarum  Purbachii. 

8%  Basileae,  4568  (titre  aussi  de  4569). 

8»,  Basileae,  4573. 

8«,  Basileae,  4596. 

776  *  *  ♦ 

Sphaerae  doctrinae   propositiones,  nunc 

primum    per    C.    Dasypodium   [Rauchfuss] 

editae  : 

Theodosii  De  sphaera  libri  IlL  [G.-L.] 
Ejusdem  De  habitationibus  liber  L  [G.-L.] 
Ejusdem  De  diebus  et  noctibus  libri   IL 

[G.-L.] 
Autolycus,   De  sphaera    mobili    liber   L 

[G.-L.] 
Ejusdem    De    ortu    et  occasu   stellarum 

libri  IL  [G.-L.] 

Barlami  monachi  Logisticae  astrorum 
libri  VI.  [G.-L.] 
S\  Argentorati,  4572;  8  feuillets  de  prélimi- 
naires,* 64  pages  pour  les  textes  grecs  de 
Theodosius  et  d'AïUolycus;  4  feuillets  de 
préliminaires  et  39  pages  pour  le  texte  grec 
de  Barlaam;  4  feuillets  de  préliminaires  et 
64  pages  pour  la  version  latioe  des  deux 
premiers  auteurs;  4  feuillets  et  47  pages  pour 
celle  de  Barlaam, 

777  ♦ *  ♦ 
Opticae  thésaurus  : 

AlhazeniBTBbis  libri  septem  nunc  primuni 
editi. 

Ejusdem  liber  de  crepusculis  et  nubium 
ascensionibus. 

Item  Vitellionis  thuringopoloni  libri  X 
omnes  instaurati,  figuris  illustrati  et  aucti. 

Adjectis  etiam  in  Albazenum  commentariis 
a  F.  Risnero. 

Fol.,  Basileae,  4572;  474  pages. 

B.  Boncompagni  (Rome,  Att,  IV,  1851,  27)  croit  que 


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COLLECTIONS  D  OUVRAGES  HISTORIQUES. 


S97 


la  traduction  des  sept  livres  d^Albazen  sur  Poptique 
est  de  Gérard  de  Crémone,  comme  celle  du  traité  des 
crépuscules.  Ce  dernier  avait  déjà  été  imprimé,  avec  le 
De  crepuculis  de  Nonius;  4*,  Olyssipone,  I54i.  (Voir 
Sect.  I,  arl.  Astronomes  de  la  Renaissance.) 


778  *  ♦  ♦ 

Theoricae  novao  planetarum  G.  Purbachii. 
F.  Mauroiyci  Computus  ecclesiaslicus  sive 
de  ratione  anni. 

£f.  Glareani  De  geographia,  vel  rudimen- 
torum  mathematicorum  liber  unus. 

8s  Colonise  Agrippinac,  1581;  256  pages  de 
texte,  avec  fig.  sur  bois.  L'ouvrage  de  Mauro' 
lycus  commence  p.  124,  cl  celui  de  Glareanus 
p.  468. 

8»,  Coloniac,  4591. 

li«,  Coloniac  Agrippinac,  1603. 

779  ♦  *  * 

/.  de  Sacro  Bosco  Sphaera  [emendafa]. 

E.  Vineti  Scholia,  quibus  nunc  accessere 
Scholia  A.  Heronis. 

Compendiuin  in  sphaeram  per  P.  Vale- 
rianum  Bellunensem. 

P.  Nonii  Demonslrationos  de  climatibus. 

8«,  Coloolae,  4584. 

8«,  Antucrpiac,  4582  (des  exemplaires  sont 
datés  1583). 

8«,  Parisiis,  1584. 

8«,  Coloniae,  1590;  avec  addition  duCompendium 
C.  Clavii  commentarii. 

8«,  Coloniae,  1594;  conforme  à  Téditlon  précé- 
dente. 

8»,  Coloniae,  1601;  id. 

8*,  Parisiis,  1619. 

8«,  Antucrpiac,  1673.  Ce  fut  la  dernière  fois 
que  la  Sphère  de  Sacrobosco  fut  reproduite 
par  la  voie  de  la  presse. 

780  ♦  ♦  ♦ 

Autolyâ  De  sphaera  que  movetur  liber. 

Theodosii  tripoiitae  De  habitationibus  liber. 

Oninia  scholiis  antiquisetfiguris  illustrata, 
de  Vaticana  bibliotheca  deprompla ,  et  nunc 
primum  in  lucem  édita,  J.  Auria  interprète. 


His  additae  sunt  Mauroiyci  annotationes. 

4%  Romac,  1588;  7â  pages. 

L'ouvrage  (VAutolycus  a  été  mis  séparément  en 
circulation,  avant  l'impression  complète  du  volume,  sous 
la  date  de  1587.  Ces  traductions  sootexacteset  estimées. 

781  ♦  ♦  ♦ 

Autolycus,  De  varie  ortu  et  oecasu  astrorum 
inerrantiuin  libri  II. 

Theodosius,  De  diebus  ac  noctibus  libri  II. 

De  bibliotheca  Vaticana  deprompti, /.  iétirta 
interprète. 
4«,  Romac,  1588. 
Réimprimé,  les  deux  ouvrages  parfois  séparés  : 

4s  Romac,  1594. 
Bonnes  traductions. 

782  ♦  ♦  ♦ 

Astronomica  veterum  scripta  isagogica 
graeca  et  latina  : 

Procli  Sphaera.  [C.-L.] 

Arati  solensis  Phaenomena,  et  prognostica. 
[G.-L.] 

Leontius  mechanicus  De  constructione 
arataea  sphaera.  [G.-L.] 

Aratea  phaenomena  cum  poetica  interpre- 
tatione  M.  T.  Ciceronis,  F.  R.  Avietii,  Germa- 
nid  Caesaris,  cum  commentariis  incerti 
auctoris. 

Veterum  poetarum  fragmenta  astrono- 
mica. 

C.  /.  Hygini  Poeticon  astronomicon. 

Camerarii  Carmen  quo  nomina  omnium 
siderum  coelestium  complexus  est. 

8«,  Edelbergae,  1589;  472  pages  en  2  pagina- 
tions. Imprimé  «  in  ofiScina  Sanctandreaoa  • 
de  J.  Commelin.  Figures  sur  bois  dans  le  texte. 

783  ♦  ♦  * 

Hyppolyti  episcopi  canon  paschalis  [G.], 
cum  /.  Scaligeri  commentario. 

Excerpta  ex  computo  Isaaci  Argyri  de 
correctione  paschali.  [G.] 

/.  Scaligeri  Elenchus  et  castigatio  anni 
gregoriani. 

4s  Lugdani  Batavorom,  1595. 

Fol.,  Lugduni  BataTomm,  1606. 


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oBd 


SECTlOIf    !•    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


7fl4  ♦  ♦  * 

Syntagma  arateorum,  opus  poeticae  et 
astronomiae  studiosis  utilissimum  : 

Aralus,  Phainomena  kai  diosêmeia.  [G.] 

CicerOj  Arati  Phaenomena. 

Geimanims  Caesar,  Arati  Phaenomena  in 
latinum  conversa. 

R.  F.  Avienus,  Arati  Phaenomena  latinis 
versibus  reddita. 

4>%  Lugduni  Batavonim,  1 600  ;  par  les  soins  de 
H.  Grotius,  des  presses  de  Plantio. 

Bonne  édition  ô^Aratus.  Au  recto  des  pages  qui 
contiennent  le  texte  de  Germanicus  sont  44  dessins  des 
constellations,  gravés  par  /.  de  Gheyn,  et  qui  plus  tard 
ont  été  tirés  en  allas.  (Voir  Sect.  X,  art  Cartes  célestes.) 
H.  Grotius  a  complété  ici  la  paraphrase  d*Aratus  par 
Gicéron,  qui  ne  nous  est  parvenue  que  mutilée. 

78«  ♦ * ♦ 

Produs  Sphaera.  [G.-L.] 

Ptolemaei  De  hypothesibus  planetarum 
liber  singularis,  nunc  primum  in  lucem 
editus.  [G.-L.] 

Oui  accessit  ejusdem  Ptolemaei  Canon 
regnorum,  [G,-L.] 

Utrumque  librum  ex  codicum  M.S.  colla- 
tione  summa  diligentiâ  restituit,  latine  reddi- 
dit  /.  Bainbridge, 

4%  Loixdinî,  4620. 

786         PETAVIU8,  D  =  PETAU,  D. 

Uranologion  sive  systema  variorum  au- 
thorum,  qui  de  sphaera,  ac  sideribus,  eorum- 
que  motibus  graecè  commentati  sunt. 

Fol.,  Luteliae  Parisiorum,  1650. 

Réimprimé  comme  vol.  III  de  TOptis  de  doctrina 
temporum  du  même  auteur,  dans  toutes  les 
éditions  postérieures  de  cet  ouvrage.  (Voir 
Sect.  VI,  art.  Chronologie  et  Calendrier.) 

L'Uraiiologion  est  divisé  en  deux  parties,  ayant  cha- 
cune leur  pagination  séparée.  Dans  la  première  sont 
publiés  d^anciens  ouvrages  grecs,  la  seconde  se  compose 
de  dissertations  par  Tauteur. 

La  première  partie  contient  :  I)  Gemini  Isagoge  in 
phaenomena  [G.-L.];  2)  Ptolemaei  De  apparentiis  iner- 
rantium  et  significationibus  [G.-L.];  3)  Ptolemaei  Iner- 
rantium  stellarum  sîgniûcationes  [L.];  4)  Calendarium 


vêtus  roroanum  cum  ortu  occasuque  stellamm  ft 
/>.  Pelavio  confectum  [ce  calendrier  a  été  reproduit  par 
Graevius  à^ns  son  Thésaurus  antiquitatum  romanonim, 
1 2  vol.  fol.,  Trajecti  ad  Rbenum;  vol.  VIII,  1698,  p.  525] ; 

5)  Calendarium  romanum  Constantini  magni  temporibus 
confectum,  e  museo  J.  G.  Herwart  ab  Hochenbourg; 

6)  Ex  Achille  Talio  Isagoge  ad  Arati  phaenomena 
[G.-L,];  7)  Hipparchi  ad  Arati  et  Eudoxi  phaenomena 
[G.-L.];  8)  Eratosthenis  alias  Hipparchi  ad  Arati 
phaenomena  [G.-L.];  9)  Arati  genus  et  viu  [G.-L.]; 
10)  Theodori  Gazae  Liber  de  mensibus  [G.-L.]; 
il)  S.  Maximi  Brevis  enarralio  christiani  paschatis 
[G.-L.];  12)  Uaaci  Argyri  ad  Andronicum,  qui  ratlone 
traditas  méthodes  postularat  Solis  ac  Lunae  cjclorum 
[G.-L.];  13)  S,  Andreae  Melhodus  investigandi  cycli 
solaris  et  lunaris  necnon  paschatis  [G.-L.];  14)  Pétri 
episcopi  alexandrini  fragmcntum  de  paschate  [G.]; 
15)  Aetii  Fragmentum  de  significationibus  stellarum 
[G..L.]. 

Les  dissertations  traitent  successivement  :  lib.  i)  de 
rastronomie  sphérique  et  en  particulier  des  levers  et 
couchers  des  étoiles  et  des  ascensions  obliques;  lib. ii) de 
la  division  du  zodiaque,  des  parties  de  Tannée  et  de  la 
canicule;  lib.  m)  de  la  précession  des  équinoxes; 
lib.  IV)  de  Pannée  attique;  lib.  v)  de  Tannée  des  Juifs  et 
de  celle  des  Romains;  lib.vi)  des  critiques  suggérées  à 
Tauteur  par  les  Pliniae  exercitationes  de  Salroasius 
[Saumaise];  lib.  vu)  de  remarques  sur  le  même  ouvrage; 
lib.  viii)  des  ères  et  des  coroputs  grecs  (chrétiens). 


787  *  ♦  * 

Astronomica  [Astrologica]  aphoristica. 

Ptolemaei. 

Lodovici  de  Régis. 

Almansori^, 

Hieronimi  Cardani. 

Et  autoris  innominati. 

12«,  Ulmae,  I6ii. 

12«,  Ulmae,  1674. 


788  ♦  ♦  ♦ 

Damiani  Heliodori  filii,  De  opticis  libri  II 
nunc  primum  editi  ab  E.  Bartholino.  [G.-L.] 

Hypsiclis  Anaphoricus  sive  de  ascensio- 
nibus  liber  vulgatus  per  J.  Menlelium.  [G.-L.] 

4»,  Parisiis,  1687. 

i«,  Parisiis,  1680;  augmenté  du  De  altitodine 
Caucasi  de  Claramontiue  [Chiaramonti]. 


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COLLECTIONS  D  OUVRAGES  HISTORIQUES. 


899 


789  *  *  ♦ 

Aratou  Bios.  [G.] 

Aratos,  Phainomena  kai  diosémea,  cum 
scholiis  Theoiiis.  [G.] 

Eratosthenes,  Katasterismoi.  [G.] 
Dionysios,  Hymnes  [Orbis  tenrarum  des- 

criptio].  [G.] 
Accedunt  annotationes  in  Eratosthenem  et 

Hymnes  Dionysii  auctore  E.  Bernard, 

8%  Oxonii,  4672  ;  publié  par  J.  Fcll. 
8«,  Oxonii,  1804. 

8%   Francofarti    ad   Moenum,   1846;  reru  par 
F.  C.  Matthias. 

Texte  corrigé  par  R.  Beroard  sur  les  MSS  de  la  Bibl. 
bodleîeniie  d^Oxford. 

A  la  Gn  de  Tédilion  de  1672  se  trouTe  reproduit  un 
des  très  rares  manuscrits  grecs  ob  Ton  voit  de  la  musi- 
que notée. 


790  ♦  ♦ * 

Archimedis  Opéra. 

Apollonii  pergaei  Conicorum  libri  IV. 

Theodosii  Sphaerica. 

Méthode    nova    illustrata,    et    succincte 
demonstrata.  Edita  a  /.  Barrow. 

4*,  Londini,  4675;  29  pi.  —  Rare. 

Dans  les  ouvrages  â^Archimède,  le  De  areoae  numéro 
forme  le  n*  9. 


791  *  ♦ * 

Monumenta  omnia  mathcmatica  quae 
extant,  ex  traditione  F.  Maurolid. 

Fol.,  Panormi,  4685. 

Huit  traités  d'Archimède  et  neuf  d^auteurs  divers. 
Les  six  premiers  avaient  été  imprimés  à  Messine  en 
1670-72;  mais  la  publication  ayant  été  interrompue 


par  les  événements  politiques,  et  les  feuilles  tirées 
presque  toutes  dispersées  on  détruites,  llrapression  fut 
faite  à  nouveau  par  CiUenlo,  qui  ajouta  an  travail  de 
Maurolicus  la  version  des  deux  autres  traités  é^Archi- 
mède.  Le  De  numéro  arenae  sive  arenarius  occupe  dans 
cette  édition  le  n«  7;  la  version  latine  de  ce  traité  est 
une  de  celles  ajoutées  par  Cillenio. 

Il  y  avait  eu  une  réimpression  des  premières  feuilles  : 
12«,  Romae,  1679,  contenant  les  Coniques  d'Apollonius; 
mais  le  De  numéro  arenae  n*y  était  pas  compris. 


792  ♦  ♦  ♦ 

Ardti  Phaenomena  et  diosêmaea.  [G.-L.] 

rAeonfaScholia.  [G.-L.] 

Animadversiones  criticas  et  novam  versio- 
nem  latinam  adjecit  J.  T.  Buhle. 

Accedunt  versionum  Ciceronis,  Avieni  et 
Germanid  quae  supersunt. 

3toL  8«,  Lipsiae,  4793-4804. 

Une  des  meilleures  éditions  à'Aratua.  Il  y  a  des  addi- 
tions aux  scholies  grecques,  tirées  des  manuscrits. 

795  ♦  ♦  ♦ 

Novae  editionis  Arateorum  Ciceronis,  Ger- 
mmici  Caesaris  et  Avieni  specimina  IV. 

4  fasc.  4%  Meiningae,  1817-34;  par  J.  G.  Scbau- 
bach. 

794  ♦  *  ♦ 

Les  phénomènes  d'Aratns  [G.]  et  de  Ger- 
manicus. 

Les  scholies  de  Théon.  [G.] 

Les  catastérismes  &  Eratosthenes.  [G.] 

La  sphère  de  Leanlius.  [G.] 

4*,  Paris,  48i4. 

Avec  versions  françaises  par  AT.  Halma, 


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400 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ASTRONOMES  GRECS. 


Ce  qui  concerne  le  calendrier,  la  construction  de  l'astrolabe  et  l'astrologie  fait  partie  d'articles  séparés  et  spéciaux. 
La  lettre  [G.]  désigne  toujours  le  grec,  la  lettre  [À.]  l'arabe,  la  lettre  [H.]  l'hébreu,  la  lettre  [L.]  le  latin,  et  les 
lettres  [G.-L.]  les  éditions  gréco-latines. 


—   VI«  SIÈCLE. 

79»  PITHAGORA  == 

PSEUDO-PYTHAGORAS. 

Traduction. 

Trattato  di  astrologia  del  illuslrissimo  phi- 
losophe Pithagora. 

4«,  BoIogDa,  4558;  frontispice  avec  figures  allé- 
goriques sur  bois. 

Ce  traité  est  un  ouvrage  astronomique  sur  la  sphère. 
Il  est  apocryphe  et  d'une  date  beaucoup  plus  récente 
(voirSecL  I,  art  Astronomes  latins,  11*  siècle,  i^pti/e/w*, 
Sphaera  Pythagorae).  11  y  a  des  MSS  de  celte  version 
latine  aux  Uni?ersltés  d^Oxford  et  de  Cambridge. 


796  XENOPUAl^E8. 

Reliquiae. 

Dans  C.  A,  Brandit,  Commentationum  eleatica- 
ruin  pars  prima  j  8%  Altonae,  4815.  [G.-L.] 

Dans  Touvragc  :  Philosopborum  graccoram  vele- 
rum  praescrtim  qui  ante  Plaloncni  floruerunt 
operum  reliquiae,  3  vol.  S;  Haag  ;  au  vol.  I, 
1830.  Par  les  soins  et  avec  notes  de  5.  Karsten. 
[CL.] 

Dans  le  Delcctus  poesis  Graecorum  elegiacac, 
publié  par  h\  G,  Schneidewin,  3  vol.  8% 
Gottingae;  au  vol.  I,  1838.  [G.-L.] 

Dans  les  Poetae  lyrlci  graeci  de  T.  Bergk  :  8«, 
Lipsiac,  1843;  8«,  Lipsiac,  I853i  3  part.  8«, 
Lipsiae,  1866-67,  à  la  part.  II.  [G.-L.] 

Dans  TAnthoIogia  lyrica  de  T.  Bergk  ;  8«,  Lipsiae, 
4854.  [G.] 

Traductions. 

Bruchstùcke  (par  W.  E.  Weber). 
Dans  W.  E.  Weber,  Die  elcgischen  Dichter  der 
Hellcnen  ;  8%  Frankfurt  a.  M.,  1826. 

Fragments  (par  F.  Cousin). 
Dans  V,  Cousin,  Fragments  pour  servir  à  Thls- 
toire  de  la  philosophie;  8%  Paris,  1828. 


797 


—  V«  SIÈCLE. 

OCELLUS  LUCANU8  = 

OHELLOS  LEUKANOS. 


De  natura  universi. 

4%  Parisils,  1539.  —  Rare.  [G] 

8%  Lugduni,    1541;    avec    version    latine    de 

F,  Christianus  [Chrélien].  [G.-L.] 
8%  Lovanii,  155ij  avec  version  latine  de  «/.  Bot- 

dus,  [G.-L.] 
8s  Parisiis,  1555.  [G.] 
8%  Veneliis,  1559;  avec  une  version  latine  et  des 

notes  par  L.  Nogarola,  [G  -L.] 
8^  Heîdelbergac,  1596;  reproduction  de  l'édition 

précédente.  [G.-L.] 
4%  Bononiae,    1646;  avec   version    latine    de 

C.  E.  Vizzanius,  [G.-L.] 
4^  Amstclodami,  1661  ;  réimpression  de  l'édition 

précédente.  [G.-L.] 
Dans  les  Opuscula  mythologica,  ethica  et  physica 

publiés  par  7".  Gale  :  8<>,  Cantabrigiac,  1671  ; 

8«,  Amstelodaroi,   1688;  avec  la  version  de 

L.  Nogarola,  [G.-L.] 
8o,  Leipzig,  1794;  par  les  soins  de  H.  W.  Roter- 

mund,  sous  le  titre  :  Betrachtungen  ûber  die 

Welt,  griechisch.  [G.] 
8%  Lipsiae,  1801;  d'après  les  manuscrits,  par 

A.  F.  G.  Rudolph.  [G.] 
A  la  suite  de  l'ouvrage  :  Aristolclis  de  Mclisso, 

Xcnophanc  et  Gorgia  dispulationcs, de  F.  G.  A. 

Mullachius;  8»,  Bcrolini,  1845.  [G.-L.] 
Dans  les  Fragmenta  philosopborum  graecorum 

de  la  Bibliothcca  gracca  de  il.  F.  Didol;  8«, 

Parisiis,  1860.  [G.-L.] 

Traductions. 

De  la  nature  de  l'univers  (par  /.  £.  de 
B.  (TArgens). 

8«,  Berlin,  1762.  [G.-Français.] 
8»,  Utrccht,  1762.  [G.-Français.] 
3  part.  8«,  Paris,  1768;  sans  le  texte. 
2  part.  8%  Paris,  1784;  comme  rédition  précé- 
dente. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


40t 


De  la  nature  de  l'univers  (par  C.  Batteux) 

8s  Parisiis,  i768.  [G.-Français.] 
Joint  à  son  Histoire  des  causes  premières;  5  part. 
8s  Paris,  1779;  sans  le  texte. 

Ces  éditions  sont  des  réimpressions  d'un  travail 
publié  d'aL)ord  par  C,  Batieux,  dans  Paris,  Ins,  XXIX, 
1764,  2i9.  Le  texte  y  était  revu  et  amélioré  diaprés 
plusieurs  manuscrits  de  la  Bibl.  royale  de  Paris. 

Betrachtungen  ùber  die  Welt  (par  /.  B.  de 
B.  d'Argens). 
8%  Breslau,  1765. 

Ueber  die  Welt  (par  J.  G.  SchtUthess). 
Dans  la  Bibliothek  der  griechischen  Philosophen, 

ûbersclzt  von   J.  G,  SchuHhess;  4   vol.  &•, 

Zurich;  au  vol.  II M 780. 

On  the  nature  of  the  universe  (par  T.  Tay- 
lor). 

8o,  London,  4841. 

Le  De  rerum  natura  iVOcellus  se  compose  de  quatre 
chapitres.  Le  cliap.  I  traite  du  tout  [pan]  ou  cosmos,  et 
de  sa  duréo;  l'auteur  y  argue  de  réternité  de  la  matière 
pour  exprimer  Popinion  que  Puni  vers  n*a  pas  eu  de 
commencement  et  n'aura  pas  de  fin.  Le  chap.  Il  s*occupe 
de  la  composition  de  Punivers.  Les  chap.  III  et  lY 
n'intéressent  pas  les  astronomes;  ils  discutent  Porigine 
de  Pbomme  et  ses  devoirs. 


798  EMPEDOCLES 

[VEL  DEMETRIUS  TRIGLIPflUS]. 

Sphaera,  senariisversibusab  eruditissimis 
verbis  castigatis  descripta. 

Publiée  d'abord  par  Henri  Esticnne  [Henricus^ 

Stephanusjf  dans  ses  Poetae  graeci  principes 

heroici,  et  alii  nonnulli;  fol.,  Genevae,  4566. 

[G.] 
4%  Lutctiae,  ib84  (des  exemplaires  portent  4586 

et  d'autres  4587).  [G.]  Aux  exemplaires  datés 

4587  est  jointe  la  version  latine  suivante  : 
4«,  Lutctiae,  1587;  «  Empedoclis  sphaera  vctus, 

quam  latinis  senariis  rccantavlt  et  recensuit 

Q.  S.  F.  Chrislianus.  •  [L.] 
Insérée  à  la  un  du  vol.  I  de  la  Bibliotheca  gracca 

de  «/.  A    Fabricius,  i^  Hamburgi  ;  éditions  de 

4705,  4708,  4748,  4790.  Version  laUnc  par 

Q.  Septimins,  [G.-L.] 
i«,Dre8dac,  4744.[G..L.] 


Reproduite  dans  la  Bibliotheca  scriptorum  grae- 
corum  de  F.  À.  Didot,  aux  Fragmenta  philoso- 
phorum  graecorum  curante  A.  MuUach;  voir 
vol.  I,  8%  Parisiis,  4860.  [G.-L.] 

Ce  poème  est  en  abrégé  analogue  à  celui  d'Aratus. 
Il  a  été  composé  soit  par  Empédocles,  soit  parDemetrius. 
Il  y  en  a  un  beau  MS  grec,  sous  le  nom  d' Empédocles, 
à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

=»  Delambre,  HIs,  I,  4817,  9a  -  Lewis.  S?y,  4862,  400. 


799  EMPEDOCLES. 

Carminum  reliquiae. 

â  voL  8%  Lipsiac,  4805-06;  «collcgit,  recensuit 
et  illustravit  F.  G.  Siurts.  •  [G.-L.] 

Dans  les  Poetae  minores  graeci  de  T,  Gaisford  : 
4  vol.  8%  Oxonii,  1814-20;  3  vol.  46», 
Oxonii,  4814-SI;  5  voL  8«,  Lipsiac,  4835, 
avec  des  notes  de  F,  V,  Beizius;  au  vol.  III  de 
cette  dernière  édition.  [G.] 

Dans  les  Philosophorum  graecorum  veterum 
reliquiae  publiées  par  S,  Karslen;  8<',  Haag; 
voirt.II,  4858.  [G.] 

On  trouve  la  Sphaera  dans  ces  recueils  ;  mais  il  n'y 
a  rien  d'astronomique  dans  les  Empedoclis  et  Parme- 
nidis  Fragmenta,  S»,  Lipsiae,  1810,  recueillis  par 
A  Peyron,  ni  dans  les  Empedoclis  Fragmenta  disposuil 
et  recensuit  H,  Stein,  4%  Bonnae,  1852. 

La  Sphaera  dont  il  est  ici  question  a  été  aussi  attri- 
buée à  Demelrius  Triclinius, 

Traduction, 

Frammenti  (par  D.  Scinà). 

A  la  suite  de  ses  Memorie  sulla  vita  csulla  filosofia 

di    Empedoclc:  2    vol.    8%  Palcrnio,  4843; 

46«,  Milano,  4836.  (Voir  Sccl. III,  Biographies.) 

800  TIMAEUS  LOCRUS  (Attribué  à)  = 

TIMAIOS. 

De  anima  mundi. 

Fait  partiedu  Recueil  n«  748  :  fol.,  Veneliis,4498; 

version  latine  de  G,  Vaila.  (  Voir  ce  n<>.)  [L.] 
8«,  Parisiis^  1555;  par  les  soins  de  L.  Nogarola. 

[G.] 
Inséré  dans  les  Opuscula  mythologica  de  T.  Gale: 

8»,  CanUbrigiae,4674;8«,Amstelodami,  4688. 

[G..L.] 

8^  Lugduni  Batavorum,  4836;  par  les  soins  de 
J.J.  DeGelder.  [G.-L.] 


51 


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402 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Traductions. 

Traité  de  Fâme  du  monde  (par  /.  B.  de  B, 
d'Argens), 

A  la  suite  de  sa  traduction  du  traité  d'Ocellus 
Lucanus  sur  la  nature  de  Tunivers:  8%  Berlin, 
4762  [G.-Français]  ;  8»,  Ulrecht,  1762  [G.- 
Français];  S  part.  8»,  Paris,  4768;  2  part. 
8«,  Paris,  4784.  (Voir  n»  797.) 

De  l'âme  du  monde  (par  C.  Batteux), 

A  la  suite  de   sa   traduction   de  La  nature  de 

Punivers  d'Ocellus  Lucanus;  8«,  Paris,  4768. 

[G.-Français.]  (Voir  n«  797.) 

Von  der  Weltseele  (par  /.  G.  Schulthess). 
Dans  la  Bibiiothck  der  Gricchischen  Philosophcn 

iibersetzt  von  J,  G.  SchtUlhess  ;  4  vol.  8%  Zurich  j 

au  vol.  ni,  4780. 

Von  der  Seele  der  Welt  und  der  Nalur 
(par  K.  C.  G.  Schmidt), 

A  la  suite  de  K.  C.  G.  Schmidt,  Das  Wellall  und 

die  Weltseele   nacli  den    Vorstcllungen   der 

Alten;  8%  Leipzig,  4836. 

Ce  traité  parle  de  Parrangement  des  planètes.  Il 
parait  fuit  à  Taide  du  Timaeus  de  Platon. 


801     API AXAGOIIA9  CLAZOMEPIIUS 

Fragmenta  quae  supersuntomnia,  collecta, 
commentarioque  illuslrata  ab  E,  Schaubach; 
accedunt  de  vita  et  philosophia  Anaxagorae 
commentationes  duae.  [G.] 

8«,  Lipsiae,  4827. 

Fragmenta  quae  supersunt  omnia  disposita 
et  illustrata  a  G.  Schoni.  |G.-L.] 

8^  Bonnae,  4829;  avec  les  Fragments  de  Diogencs 

Apolloniata. 
=  Lewis,  Svy,  1862,  101 


80S  PARMEniDES. 

Fragmenta. 

Insérés  dans  le  volume  de  Uenrtcus  Slephanus 
[Estienne] ,  Poesis  pliilosophica  ,*  fol.,  Genevae, 
4573.  [G.] 

Insérés  par  «/.  J.  Scaliyer  dans  ses  Notae  ad 
sphaeram  Manilii  :  2  vol.  8%  Lutetiae,  4579; 


2  vol.  4%  Lugduni  Bâta vorum,  4600;  4*,  Argen- 
torati,  1650;  4»,  Argentorali,  4655.  (Voir 
Sect.  I,  art.  Astronomes  latins.)  [G.-L.] 

Insérés  par  G,  Fûllebfmi  dans  ses  Beitrage  zur 
Geschichte  der  Philosophie,  12  Abth.  en  3  vol. 
8«,  Zullichau;  dans  TAbth.  VI,  4795.  Notes  en 
allemand.  [G.-L.] 

Dans  les  Poetae  minores  graeci  de  T.  Gaisford: 
4  vol.  8»,  Oxonii,  4844-20;  3  vol.  46«,  Oxoniî, 
4844-24  J  5  vol.  8»,  Lipsiae,  4823;  au  vol  III 
de  cette  dernière  édition.  [G.] 

Dans  C.  À.  Brandis,  Commenlationum  cleatica- 
rum  pars  Ij  8%  Altonae,  4815.  [G.] 

Dans  5.  Karslen,  Philosophorum  graecorum 
veterum  opcrum  rcliquiae,  2  vol.  8%  Haag;  au 
vol.  I,  part,  jj,  4835.  [G.] 

Dans  le  vol.  I,  8%  Parisiis,  4860,  des  Philoso- 
phorum graecorum  fragmenta  de  A,  F.  Didot. 
[G.-L.] 

=  Lewis,  Svy,  4862,  99. 

Il  y  a,  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  un  MS  des 
fragments  de  Parménides  avec  des  commentaires  en 
grec. 


805 


HIPPOGRATES. 


Opéra  omnia  [quae  extant]. 

Nous  n'indiquerons,  des  nombreuses  éditions  des 
œuvres  complètes  à'Uippocrales,  que  celles  qui  sont 
typiques  ou  qui  offrent  quelque  intérêt  particulier. 

Éditions  toutes  grecques. 

Foi.,  Venetiis,  4526  ;  première  édition  du  texte 

grec.  —  Rare. 
Fol.,  Basileae,  4538. 

Editions  grecques-latines, 

8»,  Venetiis,  4545;  première  édition  de  la  version 
latine  de  «/.  Comariui,  à  laquelle  on  reproche 
certaines  inexactitudes.  —  2  vol.  8«,  Lugduni 
Batavoruro,  4665;  belle  réimpression  de  la 
même  version,  par  les  soins  de  J.  A.  Vander 
Linden. 

Fol.,  Francofurli,  4595;  avec  une  nouvelle  version 
latine  plus  exacte  par  A .  Foe8[ius],  —  Réim- 
primée notamment  :  2  vol.  fol.,  Genevae, 
4657-62;  2  voL  fol.,  Genevae,  4675;  3  vol. 
8s  Altenburgi,  4806. 

3  vol.  8o,  Lipsiae,  4825-27;  formant  les 
tomes  XXI-XXllI  des  Medici  Graeci  de 
C.  G.  Kûfm. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


405 


Édition  toute  laiine. 

2  vol.  i«,  Neapoli,  i757;  version  âeJ.  A,  Vander 

Linden. 
Trctductiom  en  langues  modernes. 

Œuvres  complètes  (par  E.  Littré). 

10  vol.  8»,  Paris,  «859-64;  avec  le  texte  grec. 

La  traduction  allemande  :  Werke  ûbersetzl  und  mit 
AnmerkuDgen  (par  J,  F,  K.  Grimm\  4  vol.  8»,  Altenburg, 
1781-92,  réimprimée  2  voK  8«,  Glogau,  1857-39,  n'est 
pas  complèle;  et  la  traduction  espagnole  de  A.  Piquer 
ne  renferme  qu'une  petite  partie  des  œuvres. 

Hippocrates  a  parlé  de  Pastrologie  au  point  de  vue 
de  la  médecine  Ce  qu'il  en  a  dit  fait  l'objet  d'un  ouvrage 
mentionné  plus  loin.  (Voir  Sect.  Il,  Astrologie.) 

804    DEMOCRITUS  =  DÊMOKRITOS. 

Cosmographie. 

De  planetis. 

De  causis  coelestibus. 

De  anno  magno. 

Uranographia. 

Prognostica. 

Tous  ces  ouvrages,  écrits  en  grec,  et  mentionnés  par 
Diogenes  Laertius^  De  vitis  clarorum  pbilosophorum, 
lib.  IX,  cap.  72,  sont  inconnus  et  très  probablement 
perdus. 


805 


—  IV*  SIÈCLE. 
PLATO  =  PLATO]\. 


Nous  n^avons  de  Platon  aucun  traité  proprement 
astronomique;  mais  on  trouve  certains  passages  qui 
intéressent  l'histoire  de  Tastrononiie ,  disséminés  dans 
ses  ouvrages.  Les  meilleures  éditions  de  ses  œuvres 
sont  : 

Opéra  quae  extant. 

12  vol.  8»,  Bîponti.  1781-87;  texte  de  H,.  Ste- 

phanus  [Estienne]  et  version  latine  de  J.  Cor- 

nariui  [Cornaro].  [G.-L.] 
H  vol.  8%  Lipsiac,  1819-52;  très  bonne  version 

latine  par  F.  yé8l[ius].  [G.-L.] 
2  vol.  8%  Parisiis  i8i6-{$6;   par  les  soins  de 

C.  H.  C.  Schneider  et  R.  B.  Hirschig,  dans  la 

Bibliotheca  gracco-latina  de  A .  F.  Didot.  [G.  L.] 
8«,  Zurich,  1858;  formant  le  vol.  Xlll  de  la 

Bibliotheca  gracca  de  F.  Jacobs  et  V,  C.  F,  Ronl; 

nombreuses  annotations  critiques,  historiques 

et  philosophiques.  [G.] 


Traductions. 

Opère,  tradotte  in  lingua  volgare  (par 
D.  Bembo). 

5  vol.  12»,  Venezia,  1601. 
3  vol.  4»,  Venezia,  1742. 

Werke  (par  F.  E.  D.  Schleiermacheru 

5  vol.  8»,  Berlin,  1804-09. 
0  vol.  8»,  Berlin,  1817-28. 

Werke,  mit  kritischen  und  erklàrenden 
Anmerkungen. 

26  vol.  12%  Leipzig,  1846-57.  [G.-Allemand.] 
OEuvres  (par  V.  Cousin). 
15  vol.  8»,  Paris,  1822-40. 
Works,  a   new  and   literal   version  (par 
H.  Carey,  H.  Davis  et  G.  Burges). 

6  vol.8*,  London,i848-59. 

806  EUDOXUS  »  EUD0X08. 

Ouvrag»s  perdus  : 

Âstronomia. 

Mentionné  par  Suidas. 

Spéculum. 

Mentionné  par  Hipparque. 

Phaenomena. 

Mentionné  par  Bipparque.  Voir,  au  sujet  de  cet 
ouvrage,  l'article  (n»  856)  que  nous  consacrons  au 
Papyrus  astronomique  du  Louvre. 

De  diis  mundi  et  meteororum. 

Mentionné  par  Eudocia. 

807  ARISTOTELES. 

Deux  traités  d'Arislote  intéressent  l'astronome,  celui 
De  coelo,  composé  vers  —  550,  qui  contient  la  cosmo- 
graphie, et  partiellement  celui  De  meteoris,  dans  lequel  il 
est  question  de  la  voie  lactée,  des  comètes  et  des  étoiles 
niantes. 

(Liber)  De  coelo  et  mundo  libri  IV. 

Foi.,  Patavii,  1473;  152  feuillets  dont  le  dernier 
est  blanc;  avec  le  commentaire  d'^rerroes.  [L.] 

Dans  le  Recueil  n»  746  :  fol ,  Venetiis,  1495.  (Voir 
ce  n«.)  [G.] 

Dans  le  Recueil  n«748:  fol ,  Venetiis,  1498;  ver- 
sion latine  de  G.  Valta.  (Voir  ce  n®.)  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  1498;  cum  expositione  C.  de  Thie- 
nii  [G,  Tiene].  [G.L.] 


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404 


SECTION    I.     OUVRAGRS    HISTORIQUES. 


Fol.,  Vcncliis,  4526;  des  presses  des  Aldi,  avec 
les  Commentarii  de  SimpUcius,  [G.] 

8%  Lugduni,  1542;  avec  les  deux  livres  d'Aristole 
De  gênera lionc  et  corruptione,  version  latine 
de  M,  Zitnara,  avec  les  commentaires  dMver- 
roes  et  le  traité  de  ce  dernier  :  De  substnntia 
orbis.  [L.] 

i2^  Lugduni,  1545;  version  latine  de  «/.  Argyro- 
philus,  [L  ] 

Fol.,  Vencliis,  1554;  en  caraclères  gothiques; 
version  latine  de  G,  Morbelhus.  Avec  les  Com- 
mentarii de  Sitnpiicins,  [L.] 

4»,  Lugduni,  15G5;  édité  par  Morelli.  [G.] 

4«,  Francofurti,  i605;  par  les  soins  de  Haveu- 
reuler.  [G.] 

42%  Lipsiae,  4821;  avec  le  De  gencralione  et 
corruptione.  [G.-L.] 

8%  Lipsiae,  1881  ;  avec  le  même  traité;  texte  revu 
par  K.  von  Prantl.  [G.] 

Traductions. 

Ketab  alsema  u  alaalem. 

MS.  —  Une  copie  à  la  Bibl.  impériale  do  Vienne. 

Traduction  arabe  é'AristhathUs  [Aristole],  Livre  du 
ciel  et  du  monde,  qu'on  trouve  fréquemment  en  Orient. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776, 485. 

Les  livres  du  ciel  et  du  monde  (par 
iV.  Oresme). 

Fol.,  Parisiis,  4490. 

Traité  du  ciel,  traduit  en  français  et  annoté 
(par  /.  Barthélémy  Saint-Hilaire). 

8»,  Paris,  4866. 

Del  cielo  e  del  mondo  libri  IV  (par  A .  Bru- 
cioli). 
8o,  Venetia,  4552. 
8»,  Venetia,  4556. 

Les  MSS  grecs  du  De  coelo  ô^Aristote  sont  fort 
nombreux  dans  les  bibliothèques  d'Europe.  Celles  de 
PEscuriai,  de  Venise,  Paris,  Bàle,  Cambridge,  Oxford, 
Vienne,  en  possèdent  chacune  plusieurs  copies.  11  y  a  à 
la  Bibl.  palatine  de  Vienne  un  HS  du  XIII*  siècle  de  la 
version  latine  de  Ger ardus  CremonensiSf  ainsi  qu*une 
copie  de  la  traduction  arabe  déjà  signalée. 


808  ARISTOTELES. 

De  meteoris  [Meteorologicorum]  libri  IV, 
Fol.,  Patavii,  4474;  34  feuillets;  avec  le  commen- 
taire d'Averroes,  [L,] 


Le  livre  I  seulement,  dans  les  éditions  suivantes  : 

Metheorum  liber  primus;  fol.,  Patavii,  4476  ;  avec 

le  commentaire  de  C,  de  Tienit  [G.  Tiene], 

Réimprimé  :  3  vol.  fol.,  Venetiis,  4484;  foL, 

Vicentiae,  4486  ;  fol.,  Venetiis,  4494 ,  sur  deux 

colonnes,  en  caractères  semi-gothiques.  [G.-L.] 

Les  quatre  livres  sont  dans  les  éditions  ci-dessous  : 

Dans  le  Recueil  n«  746:  fol.,  Venetiis,  4495.  (Voir 

ce  n\)  [G.] 
4%  Antuerpiae,  4546;  a  ex  officina  J.Loei  ;  •  pre- 
mière publication  complète  du  texte  grec  des 
Meteorologica.  [G.] 
42«,  Lugduni,  4546;  «  f.  Va/a6/o  interprète.  »  [L.] 
8%  Berolini,  4839;  •  ex  recensione  I.  Bekkcrl.  • 

(G.] 
3  vol.  8s  Lipsiae,  4854-36;  par  les  soins  de 
y.  L,  Ideler;  texte  de  L  Bekker,  version  latine 
en  partie  nouvelle  et  en  partie  revue  sur  celle 
de  VicomerccUi,  Sont  joints  :  Exccrpta  ex  com- 
mentariis  Alexandri,  Olympiodari  et  Joannis 
Philoponù  [G.-L.] 

Une  version  latine  inédite  de  M.  Palmerius  [Pal- 
mieri]  de  Pise,  mort  en  1483,  existe  en  MS  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  palatine  de  Vienne. 
Traductions, 

[Meteorologica  ex  arabico  sermone  in 
hebraïcum  a  Juda  Abm  Tybbon  conversa.] 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (MSS  hébreux, 
n«344  anc,  3»). 

Météorologie,  traduite  en  français  et 
accompagnée  de  notes,  avec  le  traité  apo- 
cryphe du  Monde  (par  /.  Barthélémy  Saint- 
Hilaire). 

8s  Paris,  4863. 

Les  MSS  grecs  des  Météorologiques  d'Aristote  sont 
nombreux  dans  les  bibliothèques  d'Europe. 

809  ARISTOTELES. 

Astrologicon. 

Traité  d'astronomie,  qui  figure  dans  la  liste  des 
ouvrages  d'Aristole  par  Diogène  Laërce,  et  dont  le 
texte  grec  est  perdu  (Paris,  Mpl,  1,  1844,  13). 

Traduction. 

Ketab alnogioum  u  asrathom,  c'est-à-dire: 
Livre  d'astronomie.  [A.] 

Celte  traduction  arabe  est  citée  par  D'Herbelot, 
Bor,  1776,494. 
L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  d'AaiSTHATHLis. 


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ASTRONOMES    GBECS. 


40!^ 


8  iO  PSEUDO-ARISTOTELES. 

De  mundo  ad  Alexandrum. 

Dans  le   Recueil  n»  746  :  fol.,  Vcneliis,  1495. 

(Voir  ce  n».)  [G.] 
i«,  Luteliac,  1551.  [G.] 
8^  Lugduni  Balavorum,  1591;  avec  la  version 

latine  de  L,  Apulejus  revue  par  G.  Budaeus, 

et  les  scholies  de  B,  VtUcaniut, 
Traductions. 

Lettre    à   Alexandre  sur  le  système  du 
monde,  avec    la    traduction  française   par 
C.  Batteux.  [G.-Français.] 
8%  Paris,  1768. 

Du  monde(par/.  Barthélémy Saint-Hilaire). 
A  la  suite  de  sa  traduction  de  la  Météorologie 
à'AHstotc;  8»,  Paris,  1863.  (Voir  plus  haut, 
n«  808.) 

Il  y  a  des  MSS  de  cette  lettre  au  Brilisb  Muséum  et 
au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

811  PSEUDO-ARISTOTELES. 

Liber  de  astronomia  navali.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 
Compilation  d'après  Aristoie. 

812  ARISTOTELES. 

Opéra.  [G.] 

Éditions  toutes  grecques. 

5  vol.  fol.,  Venetiis,  1405-98;  des  presses  d'Aldus 
Manutius.  On  nomme  cette  édition  Valdine 
majeure.  Les  ouvrages  de  Théophraste  y  sont 
joints.  —  Rare. 

2  tomes  en  i  vol.  fol.,  Basileae,  4531  ;  «  Summa 
cum  vigilancia  excusa  •.  Édition  donnée  par 
D.  Eras[mus];  texte  de  Tédition  précédente, 
avec  quelques  corrections  de  S.  Grynaeus.  — 
Réimprimé  :  â  tomes  en  i  vol.  fol.,  Basileae, 
1539. 

Fol.,  Basileae,  1550;  première  édition  où  la 
matière  est  divisée  en  chapitres. 

6  vol.  8s  Venetiis,  1551-53;  des  presses  de 
P.  Manutius,  par  les  soins  de  J.  B.  Camotius. 
On  nomme  cette  édition  Valdine  mineure  ou 
camotiane.  Les  ouvrages  de  Théophraste  sont 
joints  à  cette  édition. 

8%  s.  1.,  1557)  des  presses  de  H.  Stepbanus 


[Henri,  Esticnne],  avec  les  ouvrages  de  Théo- 
phraste. 

11  tomes  en  5  vol.i%  Francofurti,  1584-87;  par 
les  soins  de  F.  Silburgius  [F.  Sylburg].  Le 
De  coelo  et  le  De  meteoris  sont  dans  le  t.  III, 
1584. 

i»,  Lipsiae,  1843;  «  edidit  C.  H.  Weise.  « 

Éditions  grecques-latines. 

Opéra  omnia.  [G.-L.] 

2  vol.  fol.,  Lugduni  Batavorum,  1590;  par  les 
soins  de  I.  Casatibonus.  Réimprimé  :  2  vol.  fol., 
Genevac,  1597;  2  vol.  fol.,  Genevae,  1605; 
2  vol.  8«,  Aureliae  Allobrogum,  1606-07,  Ces 
éditions  laissent  à  désirer. 

2  vol.  fol.,  Lutetiae,  1619;  par  les  soins  de 
G  Duval,  d'après  Pédition  de  Casaubon,  mais 
en  Taméliorant.  Réimprimé  :  2  vol.  fol.,  Lute- 
tiae, 1629;  2  vol.  fol.,  Lutetiae,  1639;  2  vol. 
fol.,  Lutetiae,  1654. 

5  vol.  8%  Bîponti,  1791-99  (le  vol.  V  daté  Argen- 
torati);  «  recensuit  J.  T.  Buhle.  »  Cette  édition, 
restée  incomplète,  ne  renferme  ni  le  De  coelo 
ni  le  De  meteoris. 

16  vol.l6^  Lipsiae,  1830-32;  «ad  optimam  libro- 
rum  fîdem  accurate  édita.  »  Dans  la  collection 
de  réditeur  B.  Tauchnitz. 

5  vol.  4s  Beroliniî  vol.  MV,  1831-40,  et  vol.V, 
1870;  «  ex  recensione  I.  Bekkeri  »  [E.  Bekker]. 
Les  deux  premiers  volumes  contiennent  le 
texte,  le  vol.  III  les  versions  latines,  le  vol.  IV 
les  scholies,  publiées  par  C.  A.  Brandis,  aux- 
quelles cet  érudit  a  ajouté  plus  tard  un  autre 
volume.  Les  vol.  MV  ont  été  réimprimés  : 
11  vol.  8s  Oxonii,  1837;  avec  les  index  de 
Sylburg. 

5  vol.  8«,  Parisiis,  1848-74;  des  presses  de  Didot, 
par  les  soins  de  F.  Dûbner  et  Busscmaker. 
Avec  les  index.  Dans  cette  belle  édition,  le 
De  coelo  est  au  vol.  Il,  1850,  p.  367;  et 
les  Meteorologica,  au  vol.  III,  1854,  p.  552. 

Éditions  toutes  latines. 

Libri  IV  de  coelo  et  mundo,  de  anima 
libri  III ...  omnia  latine,  interprète  Averroe. 

9  part,  en  3  vol.  fol.,  Venetiis,  1483;  en  carac- 
tères gothiques.  Le  De  coelo  est  en  tête  de 
part.  I;  le  De  meteoris  ne  figure  pas  dans  ce 
recueil.  —  Réimprimé  :  1 1  vol.  4»,  Venetiis, 
1560-62;  10  tomes  en  13  part.  8*,  Venetiis, 
1562,  des  presses  des  Giunti;  8  vol.  4%  Vcne- 


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406 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


im,  i  575  ;  I S  vol.  8*,  Venetiis,  i  tt7i,  des  mêmes 
presses;  7  vol.  46%  Lugduni,  4579-80;  7  vol. 
46%  Lugduni,  1580. 

Opéra  latine. 

Fol.,  Florentiae,  4487;  version  de  /.  Jrgyro- 
pouh$  [y.  Argyrttpulus]  et  autres.  La  traduction 
du  De  coelo  est  d^Argyropulus.  —  Réimprimé  : 
fol.,  Vcnetiis,  4496;  7  vol.  24%  Venctiis,  4584. 

Libri,  interprète  J.  Perionio,  per  A'.  Gru- 
chium  correcti. 

4%  Luteliae,  4555-56. 

4%  Lutctiae,  4  560.  —  Réimprimé  par  parties  :  4», 
Lutetiae,  4564-05;  avec  paginations  séparées. 

On  peut  regarder  comme  une  collection  partielle  des 
œuvres  d'Aristote  ce  recueil  de  plusieurs  de  ses  traités. 

Traductions  en  langue*  orientales  et  en  langues  modernes, 
avec  ou  sans  le  texte  grec. 

[Opéra  omnia.] 

MS  en  syro-cbaldéen  à  la  Bibl.  mcdicca  de 
Florence. 

[Opéra  omnia.] 

MS  arabe. 

Les  MSS  de  la  traduction  arabe  ô'Aristote  sont  com- 
muns en  Orient.  Il  existe  un  exemplaire  de  cette  traduc- 
tion à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

[Opéra.] 

MS  hébreu  composé  par  de  nombreux  rabbins,  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Works,   translatée!  from  the  greek  (par 
T.  Taylor). 
40  voL  4»,  London,  4806-12. 

Le  De  coelo  et  les  Meteorologica  se  trouvent  an 
vol.  III,  1807.  Ce  bel  ouvrage  n*a  été  tiré  qu*à  50  exem- 
plaires. 

Werke,  mitsacherklârenden  Anmerkungen 
(par  K.  von  Pranll).  [G.-Allemand.] 

7  vol.  8o,  Leipzig,  4854-85;  non  terminé. 

Le  vol.  Il,  1857,  est  consacré  en  partie  au  De  coelo. 

Werke,  beziehungsweise  ùbersetzt,  erlàu- 
tert  undmitLebensbeschrcibungen  versehen 
(par  /.  K,  von  Kirchmann), 

6  vol.  8*,  Berlin,  4868. 

6  vol.  8«,  Berlin,  4874. 

6  vol.  8%  Berlin,  4882. 

Dans  la  Pbilosophiscbe  Bibliotbek  oder  Sammiung 
der  Hauptwerke  der  Philosophie  alter  and  neuer  Zeil. 


Les  MSS  grecs  d'Arislote  sont  fort  nombreux  dios  les 
bibliothèques.  Quelques-uns  sont  accompagnés  de 
commentaires  de  date  ancienne,  notamment  cdoi  do 
Vatican. 

815   AUTOLYCU8  =r  AUTOLUK08. 

De  sphaera  (quae  movetur)  [mobili]. 

Dans  le  Recueil  n»  770  :  fol.,  Mes&anae,  4958; 
5  vol.  46s  Parisiis,  4626.  Version  latine  de 
F.  Maurolico,  (Voir  ce  n».)  [L.] 

Dans  le  Recueil  n«  776  :  S»,  Argentorati,  4572; 
texte  grec  et  version  latine  de  C  Dasypoim 
[Rauchfuss],  (Voir  ce  n».)  [G.-L.] 

Dans  le  Recueil  n«  780  : 4«,  Romae,  4  587  (la  plupart 
des  exemplaires  ont  4588),  dans  une  bonne 
version  latine  de  J.  Auria,  (Voir  ce  n^)  [L.] 

Inséré  sous  le  n*  4  dans  F,  M.  Menenmu 
[ifer^eiine],  Univcrsae  geometriae  mixtaeqac 
matbematicae  synopsis;  4«,  Parisiis,  4644; to- 
lume  qui  forme  le  t.  Il  de  ses  Cogitata  pbysico- 
mathematica.  Version  latine  de  F.  Maurolico,[L] 

4%  Hamburgi,  4  877  ;  «  recensione  R.  Hocbe.  •  [G.] 

8«,  Leipzig,  4  885  ;  par  les  soins  et  avec  version 
latine  de  F,  HuUtch  [G.-L.] 

Ce  traité  donne  la  théorie  sphériqae  du  nioaveineal 
diurne. 

>=  Delambbe,  His,  I,  4847,  19.  —  Bordeaux,  Mém,,  I, 
4885,  XTA  (par  P.  Tannery),  -  Braa,,  X,  4886,  495  (W.). 

Il  y  a  des  MSS  grecs  du  De  sphaera  di" Autoh/cui  van 
Bibliothèques  de  PEscurial,  du  Vatican,  ambrosiana  de 
Milan,  nationale  de  Paris,  de  rUniversité  d'Oxford, 
impériale  de  Vienne,  etc. 

Traductions, 

Akar,  c  est-à-dire  :  Les  sphères  (par  Abou 
loussoufben  Ishak  al-Kendi).  [A.] 
MS. 

Traduction  arabe  faite  dans  la  \^  moitié  du  IX'siède 
(D^Uerdelot,  Uor,  1776,  473X 

Ketab  alkorrat  almotaharakat,  c'est-à-dire: 
Livre  de  la  sphère  mobile  (par  Thabeth  ben 
Corrah), 

MS.  ~  Un  exemplaire  à  la  Bibl.  medicea  de 
Florence  et  un  au  British  Muséum. 

Traduction  arabe  de  la  seconde  moitié  du  IX*  siéde. 

Cette  traduction  a  été  revue  par  Nassir  Eddin  «/ 
Thoussi,  au  XI Il«  siècle, lequel  Ta  enrichie  de  16  Ggures. 
Elle  entre  dans  le  recueil  géométrique  de  cet  astro- 
nome :  Tahrir  hendassiat,  commun  dans  les  biblio- 
thèques arabes.  (Voir  SecU  I,  art.  Astronomes  arabfs.) 


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ASTBONOMES    GRECS. 


407 


Dans  ces  dïTers  MSS  l*aateur  est  désigné  sous  le  nom 

d*ADTH01}I.OI2COA. 

Pour  la  traduction  française,  voir  le  uuméro  suivant. 


814       AUTOLYCU8  =  AUTOLUKOS. 

De  vario  ortu  et  occasu  (stellarum)  [astro- 
rum  inerrantium]. 

Dans  le  Recueil  n»  776  :  8%  Argentorati,  4573; 

avec   une  version    latine    de  C.   Dasypodius 

[Rauchfusi],  (Voir  ce  n«.)  [G.-L.] 
Dans  le  Recueil  n«  784  :  4«,  Romae,  1588;  i«, 

Roroae,   1591;  dans   une  version   latine   de 

J.  Auria,  (Voir  ce  n*.)  [L.] 
A  la  suite  du  De  sphaera  quae  movctur,  édit. 

F,  Uultteh,  auteur  de  la  version  latine;  8% 

Leipzig,  1885.  (Voir  n«  813.)  [G.-L.] 

Ce  traité  û''Au(olycus  contient  des  théorèmes  sur  les 
levers  et  les  couchers  cosmiques  et  acronyques. 

=  Delambre,  His,  1, 1817,  21  —  Bordeaux,  Mém,,  1, 188S, 
173  (par  P.  Tannery).  —  Bmajj,  X,  1886, 195  (/rf.) 

Des  copies  manuscrites  du  texte  grec  du  De  ortu  et 
occasu  se  trouvent  dans  les  Bibliothèques  de  TEscurial, 
du  Vatican,  ambrosiana  de  Milan,  nationale  de  Paris,  de 
PUniversité  d^Oxford. 

Traductiom. 

Altholou  u  algoroub  (par  Zin  Eddin 
Abharî).  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

Altholou  u  algoroub  (par  Costa  ben  Louca). 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

La  traduction  suivante  n*est  apparemment  qu'une 
reproduction  revisée  de  Pouvrage  de  Costa  ben  Louca  : 

Altholou  u  algoroub  (par  ISàssir  Eddin  al 
Thoussi).  [A.] 
MS  dans  le  recueil  géométrique  de  cet  astronome  : 

Tahrir  bendassiat. 
Dans  ces  divers  MSS,  Pauteur  est  désigné  sous  le  nom 

d*AUTHOUI.O|}COS. 

Deux  livres,  Tun  de  la  sphère,  et  l'autre  du 
lever  et  du  coucher  des  étoiles  non  errantes, 
ensemble  le  livre  de  Théodose  des  habitations 
(par  P.  Fourcadet). 

i«,  Paris,  i57i. 

L'auteur  est  désigné  dans  cette  traduction  sous  le 
nom  d*AuTOLici. 


8ltt  EPICURUS  s  EPIKOUHOS. 

De  natura. 

Dans  Herculanensium  voluminum  quae  super- 

suut,  11  vol.  fol.,  Neapoli;  au  vol.  Il,  1809, 

etau  vol.  X,4850.  [G.] 

Ce  ne  sont  que  des  fragments;  ceux  du  vol.  X  sont 
accompagnés  de  1 1  planches  de  fac-similia. 

Fragmenta  librorum  II  et  XI  de  natura,  in 
voluminibus  papyraceis  ex  Herculano  erutis 
reperta,  latine  versa,  emendatius  edidit 
/.  C.  Orellius.  [G.-L.] 

8«,  Lipsiae,  1818. 


816 


EPIGURUS  a  EPIH0UR08. 


Physica  et  meteorologica,  duabus  epistolis 
comprehensa,  edidit  /.  G.  Schneider,  [G.] 
8«,  Lipsiae,  1813. 

817  PYTHEAS  MA8SIL1EN8IS. 

Fragmenta. 

8«,  Upsaliae,  1824;  publié  par  A.  A.  Arwedson, 

sous  le  titre  :  Fragmenta  varia  ex  auctoribus 

collecta.  [G.] 
i%  Merseburgi,  1848;  25  pages;  par  A.  Schmec- 

kel,  sous  le  titre  :  Quae  supersunt  fragmenta. 

[G.] 

818  ARISTOKSAFl  :=  AHISTOXENOS. 

Trtuiuction, 

Ketab  aischams  u  alkamar,  c'est-à-dire  : 
Livre  du  Soleil  et  de  la  Lune.  [A.] 
MS. 

Traité  du  mouvement  de  ces  deux  astres,  qu*on  trouve 
sous  ce  nom  dans  les  bibliothèques  arabes.  Il  y  a  lieu  de 
croire  que  c>st,  avec  une  fausse  attribution  d'auteur, 
Pouvrage  d'Arislarchus  Samiuêt  De  magniludinibus  et 
distantiis  Solis  et  Luuae,  mentionné  au  numéro  830 
(MoirrocLA,  HdM,  1,  1799,  407). 


—  III*  SIÈCLE. 

819  EDDEMUS  ^  EUDÉMOS. 

De  historia  astronomiae. 
Fragment  de  quelques  lignes  (toat  ee  qui  nous 


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408 


SECTION    L    OUVRAGES    HISTOIUQUES, 


reste  de  cet  ouvrage),  dans  J,  A*  Fabricius, 
Bibliothcca  graeca,  iA  vol.  is  Hamburgi;  au 
t  III,  pari.  II,  p.  278  de  Téd.  1708,  et  dans  les 
réimpressions  47 J 7,  1790. 

==  DiOGENES  Laertius,  De  vitis  clarorum  philosophorom, 
lib.  I,  cap.  23.  —  Clemens  Alexanduinus,  Stromala,  lib.  i.  — 
Proclus,  Scholia  in  Euclidem,  lib.  iv. 


820        ARISTARCeUS  SAMIUS  = 

ARISTARCHOS  SAMIOS. 

De  magnitudinibus  el  dislantiis  Solis  et 
Lunae  liber. 

Dans  le  Recueil  n»  748  :  fol.,  Vcncliis,  U08;  ver- 
sion laline  de  G.  VaHa,  (Voir  ce  n«.)  [L.] 

4»,  Pisauri,  J572;  •  cum  Pa/jp/ Alexandrinicxpli- 
cationibus  quibusdam,  a  /•'.  Commandiuo  in 
lalinuin  conversus  ac  commcnlariis  illuslra- 
tus.  »  [L.] 

8s  Oxoniac,  4688;  «  nunc  primum  graece  cdilus 
cura  F,  Commandini  versîone  lalina  nolisquc 
illius  et  éditons  [J,.  Wallis],  *  —  Reproduit 
dans  les  Opéra  nialliematica  de  J,  Wallis,  3  vol. 
fol.,  Oxoniae;  t.  III,  1699, p.  569.  [G.-L] 

8»,  s.l.  n.d.  [G.L.] 

4%  Straisund,  4856  ;  2  pi.;  par  les  soins  de  J.  E. 
Nizze.  [G.]. 

Les  MSS  du  texte  grec  de  ce  remarquable  traité  sont 
communs.  On  en  trouve  entre  autres  plusieurs  copies 
au  Vatican,  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris,  à  celle  de  PUniversilé  d'Oxford 

=  JdSi,  1701.  —  Delambre,  His,  1, 1817, 75. 

Traductions. 

Ketab  germi  alneirein  u  baadiah,  c'est-à- 
dire  :  Livre  des  grandeurs  et  distances  des 
luminaires. 

MS. 

L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  d'ARisTA&HAB. 
Le  traducteur  arabe  n'est  pas  nommé;  une  édition 
revisée  a  été  donnée  par  Nassir  Eddin  al  Thoussi,  dans 
son  recueil  géométrique  :  Tahrir  bendassial  (voir  Sect.  1, 
art.  Astronomes  arabes).  Il  y  a  un  MS  de  celle  \ersion 
arabe  à  la  bibl.  medicea  de  Florence. 

Histoire  d'Aristarque  de  Samos,  suivie  de 
la  traduction  de  son  ouvrage  sur  les  distances 
du  Soleil  et  de  la  Lune  (par  A.  de  Fortia 
d'Urban). 

8%  Paris,  1810;  le  nom  du  traducteur  n'est 
indiqué  que  par  De  F*'\ 


8^  Paris,  4823;  contenant  seulement  la  tradoe- 
tion  du  Traité  d'Aristarque  ;  nom  du  trada^ 
teur  donné  en  plein. 
Ueber  die  Grôssen  und  Entfemungen  der 
Sonne    und    des    Mondes,    ûbersetzt  und 
erklàrt  (par  i4.  Nokk). 
8%  Freiburg,  1854;  i  pi. 

821      PSEIJDO-ARISTARCHUS  SAMIUS. 

De  mundi  systemate,  partibus  et  motibus 
ejusdem,  liber  singularis;  adjeclae  sunl 
£.  P.  Roberval  notae. 

12»,  Parisiis,  1644.  Reproduit  dans  M,  Meneu- 
nus  [Merscnne],  Novae  observationcs  pbysico- 
nialbemalicac;  4%  Parisiis,  1647;  volume  qui 
forme  le  t.  111  de  ses  Cogitata  physico-malbe- 
matica.  (Voir  Sect.  I,  art.  OEuvrcs  des  asUD- 
nomes  modernes.) 
Ouvrage  apocryphe,  écrit  par  Roberval,  qui  l'aTiil 
donné  comme  une  traduction  d'un  mauuscril  aribe, 
conlenanl  la  version  d'un  texte  grec.  L'auteur  y  repré- 
sente les  particules  matérielles  comme  douées,  d'oof 
manière  générale,  d'une  attraction  mutuelle,  Arisurqoe 
avait  en  ré;Uilé  écrit  un  traité  sous  le  titre  de  De  mundi 
systemate,  comme  on  le  voit  dans  TArenarius  iï'Ardti- 
mède, 
=  BdB,  llï,  i870,  299. 


822 


ARATUS  =  ARATOS. 


Aratus  a  écrit  au  —  III«  siècle  un  poème  grec  co 
deux  parties,  qui  est  une  véritable  astrognosie  :  les 
Phénomènes,  composés  de  732  vers,  et  les  Signes,  de4*î. 
Ce  poème  paraît  avoir  été  fait  sur  les  deux  traités 
perdus d'^udoa:e,fniitulés,  Pun:  les  Phénomènes, tPhai 
nomena,  »  et  Paulre  :  le  Miroir,  t  Enoplron  •  {Uelamhrty 
dans  la  Biographie  universelle  de  Michaud;  t.  Il,  I811i 
p.  359).  D'après  Diogène  Laerce  (De  viiis  claroram 
philosopborum,  lib.  VIII),  ce  serait  la  mise  en  vers  d'une 
description  des  constellations  due  à  Platon. 
Éditions  toutes  grecques, 

Phainomena  kai  diosêmeia. 

Fait  partie  du   Recueil   n»  749  :  fol^  Vcncliis, 

4499;  fol.,  Regii,  1503.  (Voir  ce  n*.) 
Sous  le  titre  :  De  siderum  natura,  avec  les  Com- 

menlarii  de  Theon,  dans  le  Recueil  n«75ll: 

4%  Norimbergae,  4531;  4»,  [Basilcac],  1556- 

(Voir  ce  n«.) 
4»,  Parisiis,  1540;  par  les  soins  de  J.  Pcrixoniitf- 


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ASTRONOMES    GRECS. 


409 


Ici  le  texte  grec  est  accompagné  de  rimitation 
latine  de  Cicéron,  qui  n^est  pas  une  traduction 
proprement  dite. 

42%  Basilcac,  45iO;  reproduction  de  la  précé* 
dente  édition. 

i%  Parisiis,  i589;  de  Timprimerie  royale.  Les 
Scholia  attribués  a  néon,  texte  grec,  y  sont 
joints,  ainsi  que  le  De  constructione  Arateac 
Sphaerac  de  Leontius, 

Fait  partie  du  Recueil  n*  772  :  2  vol.  4*,  Parisiis, 
1889,  au  1. 1;  fol.,  Goloniae  Agrippinae,  4869. 
(Voir  ce  n«.)  Les  paraphrases  latines  de  Cicérati 
et  autres,  qui  figurent  dans  ces  éditions,  ne 
sont  pas  des  traductions  proprement  dites. 

Inséré  ensuite  dans  les  Poctae  graeci  principes 
hcroici  et  alii  nonnalli,  fol.,  Genevae,  4866, 
publiés  par  Henricus  Stephanus  [Henri  ^ 
Estienne],  Le  texte  d'Aratus  y  occupe  les 
pages  388-347. 

4*,  Parisiis,  4898;  «  cum  Theonis  scholiis.  *> 

Fait  partie  du  Recueil  n»  784:  4%  Lugduni  Bata- 
vorum,  4600.  (Voir  ce  n».) 

Fait  partie  du  Corpus  poetarum  graecorum,  fol., 
Genevae,  4644. 

Fait  partie  du  Recueil  n**  789,  texte  revu  par 
E.  Bernard:  8«,  Oxonii,  4672;  8%  Oxonii, 
4804  ;  8%  Francofurli  a./M.,  4846.  (Voir  ce  n\) 

8«,  Berolini,  4826;  «cum  annotationibus  criticis 
edidit  P.  Buttmann,  »  F^es  notes  sont  en  latin. 

8%  Berolini,  4828;  «  cum  scholiis  [T^eonù],  reco- 
gnovit  /.  Bekkerus.  •  Les  notes  sont  en  latin. 

Dans  W.  Y,  Ottley,  Obseryatîons  on  a  manuscript 
in  the  British  Muséum,  believed  to  be  of  the 
second  or  third  century,  containing  Cieero's 
translation  of  the  astronomical  poem  by  A  ratus, 
with  ...  a  corrected  édition  of  the  poem  itself; 
4%  London,  4838.  Dans  cette  édition  se  trou- 
vent pour  la  première  fois  dix  vers  qui  étaient 
inconnus  auparavant 

Il  y  a  en  outre  une  édition  grecque  des  Signes  seule- 
ment : 

Arati  Diosémeia,  notis  et  collatione  scri- 
ptorum  illustravît  T.  I.  M.  Forster, 

8%  Londini,  4843;  Téditeur  n'éUnt  pas  satisfait 
de  son  travail  a  détruit  une  grande  partie  des 
exemplaires. 

Dans  PAnthologia  graeca  de  F.  Jaeobs,  3  vol.  8% 
Lipsiae;  au  vol.  I,  4843. 


Éditions  grecques-latines. 

Le  poème  d*  A  ratus  a  été  paraphrasé  ou  traduit 
librement  par  Cicérorif  Germanicus  Caesar,  neveu 
d'Auguste,  et  H.  F.  Avienus,  Leurs  ouvrages  seront 
renseignés  sous  ces  différents  noms.  Nous  allons  nous 
borner  ici  aux  traductions  proprement  dites,  en  latin, 
par  des  auteurs  modernes. 

Phaenomena  et  prognostica. 

S%  Wittcnbergae,  4824;  par  les  soins  de 
P.  Melanchton.  —  Très  rare. 

Dans  le  Recueil  n»  786:  8«,  Basileae,  4823; 
8«,  Basileae,  4834;  S»,  Coloniae,  4843;  8«,  Basi- 
leae, 4847.  (Voir  ce  n».) 

Dans  le  Recueil  n*  762:  fol.,  Basileae,  4838; 
fol.,  Basileae,  4849;  foL,  Basileae,  4870; 
8»,  Parisiis,  4  878  î  8%  Lugduni,  4608;  8%  Gene- 
vae, 1608;  8*,  Lugduni  Batavorum,  4670. 
(Voir  ce  n«.) 

Dans  le  Recueil  n»  767  :  8«,  Basileae,  1847; 
8%  Antuerpiae,  4847;  8%  Antuerpiae,  4880; 
8«,  Antuerpiae,  4883;  8%  Parisiis,  4860; 
8«,  Basileae,  4864;  8%  Basileae,  1888.  (Voir 
ce  n:) 

Dans  le  Recueil  n*  782  :  8%  Edelbergae,  4889. 
(Voir  ce  n».) 

Dans  les  Poetae  graeci  vcteres  de  J.  Lectius; 
2  vol.  fol.,  Aurcliae  Allobrogum,  4606;  au 
t.  I,  p.  649. 

Cum  notis  variorum  :  8«,  Oxonii,  4672;  «  cura 
J.  Felli.  » 

Dans  les  Geoponica  de  J,  N.  Niela$,  4  vol.  8*,  Lip- 
siae, 4784;  au  vol.  I. 

Dans  le  Recueil  n»  702  :  2  vol.  8*,  Lipsiae,  4793- 
4804;  version  latine  de  J.  T.  Buhle. 

Dans  la  Bibliotheca  Scriptorum  graecorum  de 
F.  A,  Didot,  par  les  soins  de  A.  Koechll;  au 
t.  il  des  Poetae  bucolici  et  didactici,  8%  Pari- 
riis,  4881. 

Éditions  toutes  latines. 

Phaenomena  .4  ro/t  latine  carminé  expressa 
(par  N.  Alenus). 

4«,  Parisiis,  4861. 

Phaenomena  latine  (par  E.  Scliedium). 

8*,  Gastoviae,  4631. 
=  Delambre,  His,  I,  4847,  64.  -  Ath,  4848,  5M. 

Les  NSS  grecs  des  poèmes  d'Aratus  sont  loin  d*étre 
rares.  On  en  cite  entre  autres  âi  TEscurial,  il  la  Bibl. 
laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  ambrositna  de  Milan, 


62 


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410 


SECTION    I.    OUVRAGES   HISTORIQUES. 


à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  PUniversité  de  Leyde, 
au  Brillsh  Muséum,  à  la  Ribl.  l)odleîenne  d*Oxford,  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne.  Dans  cette  dernière  biblio- 
thèque, une  copie  est  accompagnée  de  scbolies  grecques 
différentes  de  celles  de  T/iéon,  Parmi  les  MSS  les  plus 
anciens  ù'Aratus,  il  y  en  a  un  du  X*  siècle  à  Paris 
(fonds  S^  Germain),  un  du  même  siècle,  orné  de  dessins 
et  de  peintures  superbes,  k  la  Bibl.  de  BouIogne-sur-Mer 
(n«  148  du  catalogue),  un  du  X!«  siècle  au  monastère  de 
S(-Gall  (n«  350  du  caulogue). 

Traductions  en  langues  modernes,  avec  ou  sans 
le  texte  grec. 

Les  apparences  célestes  et  les  pronostiques 
ou  présages  (par  R.  Belleau), 

Dans  R,  BelUau,  OEuvrcs  poétiques  :  8»,  Paris, 
«578;  2  vol.  «2%  Paris,  4578;  2  vol.  l2o,  Paris, 
458»;  8«,  Lyon,   4592;  2  t.  en  4   vol.  42», 
Rouen,  4604.  —  La  traduction  «  d*//ra^  poète 
grec,  »  forme  le  n'  5  de  ces  OEuvrcs,  et  se 
trouve  dans   le  vol.  I   des  éditions  en  deux 
volumes. 
Traduction  en  vers,  qui  u'a  pas  été  publiée  séparé- 
ment. Les  Apparences  célestes  du  Soleil  et  de  la  Lune 
avaient  été  incorporées  dans  la  seconde  journée  de  sa 
Bergerie,  n»  4  des  Œuvres,  qui  avait  été  imprimée 
8»,  Paris,  1572.  L'auteur  est  appelé  Arat  dans  cette 
traduction. 

Les  pronostics  (par  /.  Daquin). 

Dans  J.    Toaldoy  Essai  mclcorologiquc   sur   la 

véritable    influence    des    astres,   traduit    par 

J.  Daquin;  i»,  Cliambéry,  4784. 
Celte  traduction  est  faite  sur  une  traduction  italienne 
de  i4.  L  Bricci  (voir  plus  bas  dans  le  présent  n"). 

Les  phénomènes  (par  iV.  Halma).  [G. -Fran- 
çais.] 

Dans  le  Recueil  n«794:  4«,  Paris,  4824.  (Voir 
ce  n°.) 

Phaenomena  graece  latinis  versibus  reddi- 
dit  M.  T.  Cicero,  italicis  vero  A.  M.  Salvinim, 
cum  notis  A,  M.  Bandinix,  [G. -Italien.] 

8»,  Florenliac,  4724. 

8»,  Florentiae,  4765. 

Texte  grec  i^Aratus  peu  soigné;  traduction  en  vers 
italiens. 

I  pronostici  (par  A.  L.  Bricci). 
A  la  suite  de  G.  Toaldo,  Dclla  vera  influcnza 
degP  astri,  délie  stagioni,  e  mutazioni  di  tempo, 


saggio  meteorologico;  4*,  Padova,  4770.  — 
Réimprimé  :  4o,  Padova,  4784,  et  4*,  Padova, 
4797. 

l'auteur  est  désigné,  dans  li'S  traductions  italiennes, 
sons  le  nom  d'ARATO. 

Sternerscheinungen  und  Wetterzeichen, 
mit  Erklârung(par /.  H.  Voss),  [G. -Allemand.] 

8»,  Heidciberg,  4824. 

Le  nom  de  Tanteur  est  sous  la  forme  latine,  Aratus. 

The  skies  and  weather  forecasts  (par 
E.  Poste). 

8<»,  London,  4880. 

=  EMc.  XXXI,  4880, 449. 

The  phainomena,  or  «  Heavenly  display,  » 
done  into  english  verse  (par  B.  Brownjr). 

4*,  London,  4885. 

=  Obs,  VIII,  4885, 397. 

L'auteur  est  appelé  Aratus  dans  les  traductions 
anglaises. 

8^         ARCHIMEDE8. 

0  psammitès  kai   theôréma  ô  kechrétai 
hupo  tou  Ptolemaion. 
Fol.,  [Glascow],  s.  d.  [G.] 

Ce  traité  a  été  expliqué  par  Clavius,  dans  son  Com- 
mentarius  in  Sphaeram  loannis  a  Sacroliosco,  et  par 
Hamelius,  Commentarius  in  Archimedem,  8«,  Lutetiae, 
1557.  C'est  là  qn* Archimède  a  donné  la  mesure  du 
diamètre  apparent  du  Soleil. 
=  Delambbe,  His,  I,  4817, 401. 

Arenarius  et  dimensio  circuli  ;  Eutocii  in 
hanc  commentarius;  cum  versione  et  notis 
/.  Wallis.  [G.-L.] 
42%  Oxoniae,  4676. 

Reproduit  dans  les  Opéra  matbematîea  de 
J.  Wallis,  3  vol.  fol.,  Oxoniae;  au  1. 111,  4699, 
p.  543. 

Ouaestiones  archimedeae,  scrîpsit  /.  L.  Hei- 
berg;  inest  de  arenae  numéro  libellus.  [L.] 

8%  Hauniae,  4879. 
Traductions  eti  langues  modernes. 

Des  unvergleichlichen  Ârchimedis  Sand- 
Rechnung  (par  /.  C.  Sturm).  [G.-Allemand.] 
Fol.,  Nùrnberg,  4667. 
Ueber  die  Menge  des  Sandes,  oder  Berech- 


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ASTRONONES   GRECS. 


411 


nung  der  Grosse  der  Welt  in  Sandkôrnern 
(par  J.  F.  Krûger), 
8s  Qucdlinburg,  1820. 

Arenarius,  translated  from  the  greek,  with 
notes  (par  G.  And^son). 
8%  London,  1784. 

8^  ARGHIIHEDES. 

Sphaeropaeïa.  [G.] 

Ouvrage  dont  le  texte  grec  est  perdu;  c'était  une 
description  de  sa  sphère  mécanique.  (Pap/iu«,  Collec- 
tant'a  matbemalica,  lib.  viii,  in  proemio.) 

Traduction, 

Ketab  saar  a  at  aima,  c'est-à-dire  :  Livre 
de  la  construction  des  horloges  à  eau.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

Ce  traité,  mentionné  i^ar  des  auteurs  arabes  (D'Her- 
BELOT,  Bor,  1776,  485),  est  la  traduction  arabe  de 
l*ouvrage  précédent. 

L*auteury  est  désigné  sous  le  nom  d'ARSCBBiiiDEii. 
SW  ARGUIMEDES. 

De  sphaera.  [G.] 
4«,  Parisiis,  1501. 
Probablement  apocr^Fpbe. 
Traduction. 

[De  sphaera]  (par  Zin  EddinÀbhari'.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford, 
l/auteur  y  est  désigné  sous  le  nom  d*Aa8CBBMiDB8. 


826 


ARCHIMEDES. 


Recueils  de  ses  œuvres  : 
Êditiont  grecques-latines. 

Opéra  quae  quidem  extant  omnia,  multis 

jam  seculis  desiderata,  atque  a  quam  paucis- 

simis  hactenus  visa,  nuncque  primum  et 

graece    et    latine    in   lucem  édita;  adjecta 

quoque  sunt  Eutocii  ascalonitae  in  eosdem 

Archimedis  libros  commentâria  item  graece 

et  latine,  numquam  antea  excusa.  [G.-L.] 

Fol.,  Basileae,  15ii.  —  Belle  et  rare  édition  de 

sept  traites  d'Arehimède,  réunis  par  T.  Gechauff 

[Venatorius];  le  De  barcnac  numéro  forme  le 

n*  6.  Le  volume  se  termine  par  un  commen- 


taire iTEutoeius  Ascalonita  sur  les  traités  de 
géométrie  et  de  statique.  Il  y  a  des  exemplaires 
qui  ne  contiennent  que  le  latin. 

Opéra  quae  extant,  novis  demonstrationi- 
bus  commentariisque  illustrata  per  D.  Rival- 
tum  a  Flurantia.  [G.-L.] 

Fol.,  Parisiis,  ICI 5;  fig.  dans  le  texte.  ^  Édition 

rare  et  recherchée. 
Fol.,  Parisiis,  1618. 

Opéra  quae  supersunt  omnia,  cum  Eutocii 
ascalonitae    commentariis,    ex    recensione 
J.  Torelli,  cum  nova  versione  latina.  [G.-L.] 
Fol.,  Oxonii,  1792;  belle  édition,  imprimée  sous 
les  auspices  de  rUniversitc  d'Oxford,  après  la 
mort  dcTorelli«  et  par  les  soins  d*A.  Robertson  ; 
471  pages.  —  Rare. 
L*Arenarius  forme  le  n«  6. 
Opéra  omnia  cum  commentariis  Eutocii, 
e  codice  florentino  recensuit,  latine  vertit 
notisque  illustravit  /.  L.  Heiberg.  [G.-L.] 
5  vol.  8«,  Leipzig,  1880-81  ;  fig.  et  pi. 
L'Arenarius  est  dans  le  vol.  II. 
=  Leipzig,  Vjh,  XIX,  1884,  70  (par  A.  IVittstein). 

Versions  latines  seulement. 

Opéra  per  N.  Tartaleam  multis  erroribus 
emendata,  expurgata,  ac  in  luce  posita,  mul- 
tisque  necessariis  additis  . . .  commentario- 
lis  . . .  aperta,  explicata  atque  illustrata.  [L.] 

4%  Venetiis,  1543;  fig.  sur  bois.  —  Rare. 

Cette  version  latine  de  Tartalea  contient  le  traité  De 
inçidenlibus  aquae,  dont  le  texte  grec  a  été  perdu 
depuis  et  nous  demeure  jusqu'aujourd'hui  inconnu. 
L'Arenarius  n'y  flgure  pas. 

Opéra  nonnuUa  a  F.  C/mimandino  urbinate 
nuper  in  latinum  conversa,  et  commentariis 
illustrata.  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  1558;  des  presses  de  P.  Manutius. 
Six  traités;  le  De  arenuc  numéro,  formant  le 
n<»  6,  occupe  35  pages  de  version  latine  et 
63  pages  de  coromentaircs. 

Opéra.  [L.] 

Dans  le  Recueil  n*  770,  édit.  en  3  vol.  16%  Pari- 
siis, 1636.  (Voir  ce  n*.) 

Inséré  sous  le  n*  3  dans  TUniversac  geomeiriae 
mixtaeque  matbematicac  synopsis  de  P.  M. 
Mertcnnus;  4%   Parisiis,  1644;  volume  qui 


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412 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


forme  le  t  II  de  ses  Cogilata  physico-mathc- 
matica.  (Voir  Sect.  I,  art.  OEuvres  des  astro- 
nomes modernes.) 

Dans  le  Recueil  n«790:  4»^  Londini,  4675,  avec 
le  commentaire  de  /.  Barrnw.  (Voir  ce  n».) 

Dans  le  Recueil  n«  791  :  fol.,  Panormi,  4685, 
version  latine  de  Maurolicus  et  de  Cillcnius, 
(Voir  ce  n».) 

Il  y  a  des  MSS  des  œuvres  ù'Archimède  dans  Tori- 
ginal  grec,  dans  plusieurs  bibliothèques.  La  Ribi.  natio- 
nale de  Paris  en  possède  quatre  copies. 

Traductions  en  langues  vivantes. 

Des  unvergleich lichen  Archi médis  Kunst- 
Bùcher  oder  heutigs  Tags  befindiiche  Schriff- 
ten,  aus  dem  Griechischen  ûbersetzt  und 
mit  Anmerkungen  criàutert  (par  J.  C.  Sturm). 
[G.-AIIemand.] 

Fol.,  Nûrnberg,  4670. 

Avec  le  texte  grec  en  regard.  L'Arenarius  avait  été 
publié  à  part  trois  ans  auparavant. 

Vorhandene  Werke,  aus  dem  Griechischen 
ûbersetzt,  und  mit  Erlâuterungen  und  kriti- 
schen  Anmerkungen  begleitet  (par  /.  £. 
Nizze). 

4*,  Stralsund,  4824. 

Werke,  aus  dem  Griechischen  ûbersetzt 
(par  /.  Gutenaecker). 

8%  Wûrzburg,  4828. 

OEuvres  traduites  littéralement  avec  un 
commentaire  (par  F.  Peyrard). 

4«,  Paris,  4807. 

2  vol.  8«,  Paris,  4808. 

Traduit  sur  le  texte  de  Tédilion  Torelli  de  1792. 
L*Arénaire  forme  le  u»  7. 

827  MELAMPUS  =  MELAMPOUS. 

Methodus  praedictionum  lunarium.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  Impériale  de  Vienne. 

828  ARISTYLLUS  =  ARISTULLOS. 

Commentarius  in  Arati  Phaenomena.  [G.] 
Aujourd'hui  inconnu.  (Montucla,  HdM,  1, 1799,  217.) 

829  PSEUDO-ERATOSTHENES. 

Catasterismi  [Ad  Arati  phaenomena]. 
Inséré   dans   TUranologion    de   Pelavius,    fol.. 


Lutetiae  Parisiorum,  4630,  p.  256,  et  dans  les 

réimpressions  de  cet   ouvrage,   toutes   fol.   : 

Amstelodami,  4703;  Antuerpiae,  4703;  Vero- 

nae,    4736;    Venetiis,    4758.  (Voir  n«  786.) 

[G.-L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n«  789  :  8«,  Oxonii,  4672; 

8%    Oxonii,    4801;    8»,    Francofurti,    4846. 

(Voir  ce  n".)  [G.] 
Inséré  par  T,  Gale  dans  ses  Opuscula  physica  et 

ethicaj  8«,  Amstelodami,  4688.  [G.-L.] 
8%  Gotingae,   4795;  fig.;   «  cum  commentariis, 

curavit/.  C.Schaubach,  «  Notes  de  C.  G.  ffcyne. 

L'éditeur  a  représenté  les  étoiles  sur  deux 

cartes,  où  les  constellations  ne  sont  pas  toujours 

conformes  au  texte  grec.  [G.-L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n*794:  4*,  Paris,  1824. 

(Voir  ce  n\)  Version  de  iV.  Halma.  [G.-Fran- 

çais.] 
Inséré  dans  les  Mythographi,  scriptores  poeticae 

historiae  graeci  de  A.  Watermann;  8«,  Bruns- 

vigiae,4843;p.  239. 
4«,  Bcrolini,  4878;  sous  le  titre  :  Catasterismorum 

reliquiae,  recensuit  G.  RoberL  [G.] 

Commentaire  assez  succinct  sur  Aratus,  contenant 
une  descriplion  des  constellations  et  leur  origine  mytho- 
logique. Bien  quMI  passe  sous  le  nom  iï Eratosthénes^ 
il  ne  peut  être  Tœuvre  de  ce  savant  ni  celle  d'^tppar- 
que.  Petau  [Pelavius]  le  croyait  à*AchiUes  Tatius,  Il  y 
a  au  Vatican  un  ancien  MS  grec  de  cet  ouvrage. 

»  Delambre,  His,  1,  1817,  86. 

830  ERATOSTHEINES. 

Hermès.  [G.] 

Poème  astronomique  perdu,  dont  Mamlius  donne 
quelques  fragments. 

831  ERATOSTHENES. 

De  dimensionibus.  [G.] 

Perdu.  (MoNTucLA,  HdM,  I,  4799,  244.) 


832        EUCLIDES  =  EUKLEIDES. 

L'ouvrage  astronomique  û'Euclides  est  appelé  Phae- 
nomena, et  traite  de  la  théorie  du  mouvement  diurne. 

Éditions  des  Phaenomena  réunis  aux  Elementa 
geometrica. 

Habent  in  hoc  volumine  quicumque  ad 
mathematicam  substantiam  aspirant  :  £le- 


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ASTRONOMES    GRECS. 


415 


menlorum  geometricorum  libres,  Phaeno- 
mena,  Specularia,  Perspectiva.  [L.] 

Fol.,  Vcncliis,  1505;  version  latine  que  Pautcur, 
B,  Zamberli,  dit  avoir  faite  sur  le  texte  grec. 

Elementorum geometricorum  libri  XV; . . . 
his  adjecla  sunt  Phaenomena.  [L.] 

Fol.,  Basileae,  1537. 
Fol.,  Basileae,  15i6. 
Fol,  Basileae,  1558. 

Editions  séparées  des  Phaenomena 

Phaenomena  (brevissime  demonstrata). 

Fait  partie  du  Recueil  n«  770  :  fol.,  Messanae, 
1558;  3  vol.  16%  Parisiîs,  1626.  (Voir  ce  n».) 
C'est  la  version  latine  de  D,  Zamberti,  avec  de 
courtes  annotations  de  Maurolicus.  [L.] 

Inséré  dans  les  Varia  scripta  d^EucHdes,  8*, 
Argentorati,  1571,  recueillis  par  C.  Dasypodius 
\Rauchfu88\  C'est  ici  que  le  texte  grec  a  paru 
pour  la  première  fois.  [G.-L.] 

4%  Romae,  1591;  version  latine  de  J,  Auria  sur 
un  manuscrit  du  Vatican,  et  avec  les  scholies 
anciennes.  [L.] 

Inséré  dans  M.  Mersennusy  Cogita  la  physico- 
mathematica,  3  vol.  4%  Parisiîs;  au  vol.  Il,  16ii, 
sect.  V.  Reproduction  de  la  version  d' Auria, 
[L.] 

Il  existe  plusieurs  MSS  grecs  de?>  Phaenomena  d'Eu- 
cl  ides  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
=  Deu^mbre,  His,  1, 1817, 40. 

Traductions  en  langues  vivantes. 

[Phaenomena  sive  de  ortu  siderum.]  [A,] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence  et  i  celle 
de  rUniversité  de  Leyde. 

Phànomene,  ueberseizt  und  erlàutert  (par 
A.Nokk). 

8%  Freiburg,  1850;  planches. 


833 


EUCLIDES  s  EUKLEIDES. 


Stoicheiôn  horoi,  c'est-à-dire  :  Definitiones 
umbrarum.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


834  OCLIDES  =  PSEUDO- EUKLEIDES. 

Traduction. 

Kelab  al  dhaherat  fil  felek,  c'est-à-dire  : 
Livre  traitant  d'astronomie.  [A.J 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Publié  par  Nassir  Eddin  al  Thoussi^  qui  en  a  fait  les 
figures.  (D*Herbelot,  Bor,  1776,  487.)  Ce  traité  est 
apocryphe. 

835  EUCLIDES  =  EUKLEIDES. 

Éditions  des  Œuvres. 

Ta  8Ôz(5mena  quae  supcrsunt  omnia.  fG.-L.l 
Foi.,  Oxonii,  1705;  par  les  soins  de  D.  Gregory. 
Les  Phaenomena  sont  p.  557-597. 

Opéra  omnia.  Vol.  I,  II  et  IV.  [G.-L.] 
3  vol.  8»,  Lipsiae,  1883-85;  par  les  soins  de 
J.  L.  Heiberg  et  H.  Menge.  En  cours  de  publi- 
cation. Le  t.  III  n'a  pas  encore  paru. 

Il  est  bon  d'avertir  que  les  Otluvres  d'Euclides,  édition 
grecque-latioe-française  de  F.  Peyrard,  3  vol.  4",  Paris, 
1814-18,  ne  renferment  pas  les  Phénomènes. 

—  II«  SIÈCLE. 
856  ♦  *  * 

Ouranios  didaskalia.  [G.] 
Dans    Touvragc  :  Papyrus  grecs  du   Musée   du 
Louvre,   4*  et  atlas   fol.,   Paris,   1866;  aux 
p.  46-75  du  texte  et  pi.  i-v  de  Tatlas. 

Béimpression  d'un  papyrus  du  —  II»  siècle,  publié 
d'abord  d'après  la  transcription  de  J.  A.  Letronne  dans 
Paris,  N  &  E,  XVIll,  u,  1865.  C'est  un  traité  de  la  sphère 
d'après  Eudoxe,  dont  le  commencement  est  déchiré. 

=  JdSs,  1839,  cet.  (par  J.  A.  Letronne). 

837  CMTOLAUS  =  KRITOLAOS. 

De.apparentiis  coeli.  [G.] 
Perdu.  (Mentionné  dans  Pseudo-Plularchus,  Collalio 
historiarum,  cap.  0). 

838  HIPPARCHUS  =  HIPPARCHOS. 

In  Arati  et  Eudoxi  phaenomena  libri  III. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  774  :  fol.,  Florentiae, 
1567.  (Voir  cens)  [G.] 

Dans  D.  Petavius,  Uranologion,  fol.,  Lutetiae 
Parisiorum,  1630,  sous  le  n<»  7,  et  dans  les 
réimpressions  de  cet  ouvrage,  toutes  fol.  : 
Amstclodami,  I703j  Antuerpiae,  1703;  Vero- 


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414 


i^EGTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


nac,   1736;  Venctiis,   1788.  (Voir   n»  786.) 
Version  de  D,  Petavius.  [G.-L.] 
Dans  les  Poelac  lyrici  gracci  de  T,  Bergk,  5  vol. 
8%  Leipzig;  au  vol.  Il,  4866,  n»  44.  [G.] 

Dans  ce  traité,  Ripparque  traite  :  lib.  i,  de  Tastro- 
gnosie;lil).  ii,  des  levers  et  des  couchers  d«*s  étoiles 
boréales  et  zodiacales;  et  lib.  m,  de  c^ux  des  étoiles 
australes.  Il  explique  Aratus  en  le  discutant,  et  fait  voir 
qu'il  avait  |)lus  ou  moins  intelligemment  copié  un 
ouvrage  plus  ancien  d'Eudoxe, 

==  Deuimbre,  His,  I,  4817,  406. 

Il  y  a  des  MSS  grecs  des  Phaenomena  iTHipparque 
à  la  RibI  laurenliana  de  Florence,  à  In  Bibl.  nationale 
de  Paris  (pinceurs  copies),  à  TUniversilé  d'Oxford 
(plusieurs  copies),  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

839  HIPPARCHUS  =  H1PPARCH08. 

Liber  asterismorum. 

Fait  partie  du  Recueil  n"*  774  :  fol.,  Florcntiae, 
4567.  (Voir  ce  n».)  [G.] 

Description  rapide  des  constellai  ions.  Des  MSS  grecs 
de  ce  traité  se  trouvent  dans  les  bibliothèques  de  Paris, 
d'Oxford,  de  Vienne. 

840  HIPPARCHUS  =  UIPPARCHOS 

Ses  ouvrages  astronomiques  jierdus  : 
De  revolutione  solstitialium  et  equinoxia- 
lium  signorum.  [G.] 

Mentioimé  par  P/o/fmaeei«, Magna  compositio  mathe- 
matica,  lib.  m,  cap.  â;  lib.  vu,  cap.  4. 

Demagnitudinoanni.  [G.] 

Mentionné  par  Ptolemaeus,  Ibid.,  lib.  m,  cap.  2; 
lib.  V,  cap.  5;  lib.  vu,  cap.  7. 

De  diebus  et  mcnsibus  intercalatis.  [G.] 

Mentionné  par  Plolemaeus,  Ibid.,  lib.  m,  cap.  2; 
et  par  Suidas,  Lexicon,  in  voce  Hipparchos. 

De  magnitudine  mensis  [De  nienstruo 
revoiutionis  tempore].  [G.] 

Mentionné  par  Galenus,  De  diebus  criticis,  lib.  m; 
et  par  Suidas,  Lexicon,  loc.  cit. 

Deascensioneduodeciiii  signorum.  [G.] 

Mentionné  par  Pappus,  Collectanea  mathematica, 
lib.  VI,  cap.  38. 

De  magnitudinibus  et  distantiis  Soiis  et 
Lunae.  [G.] 

Mentionné  par  Théo  Smyrnaeus,  liber  de  astrono- 
mia,  cap.  36;  |>ar  Théo  Alexandrinus,  Coromentarius  in 


Ptolemaei  magnam  compositionem,  lib.  vi;  et  par  Chal^ 
cidius,  In  Timaeum,  cap  87 

De  iDOtu  menstruo  Lunae  secundum  lati- 
tudinem.  [G.] 
Mentionné  par  Suidas^  loc.  cit. 

De  eclipsibus.  [G.] 

Mentionné  par  Achilles  Tatius,  Isagoge  in  phaeno- 
mena, cap  9. 

Plus  d'autres  ouvrages,  dont  nous  n'avons  pas  les 
titres,  sur  les  excentriques,  les  épicycles,  la  théorie  du 
Soleil,  celle  de  la  Lune,  le  calcul  des  écli|»ses,  des  obser- 
vations astronomiques.  {Théo  Smyrnaeus,  Liber  de 
asironomia,  cap.  26,  32,  34,  62;  Plinius,  Historia 
naturalis,  lib.  ii,  cap.  13.) 

841  P08ID0INIUS  =  POSEIDOINIOS 

Reliquiae  doctrinae;  collegit  atque  illu- 
stravit  /.  Bake;  acccdit  D.  Wittembachii 
adnotatio.  [G.] 

8",  Lugduni  Batavorum,  1810. 

Fragments,  extraits  pour  la  plupart  de  Cléoméde  et 
de  Strabon.  On  trouve,  p.  58-76,  quelques  passages  de 
ses  Meleorologica,  ouvrage  qui  comprenait  l'astronomie 
et  la  météorologie. 

Fragmenta  collegit  C.  Mûller. 

Dans  les  Fragmenta  historiconim  graecorum  de 

//.  F.  Didot;  3  vol.  8«,  Paris;  au  vol.  III,  4849. 

[G..L.] 

842  POSIDOr^lUS  =  P08EID0NI0S 

Ouvrages  astronomiques  perdus  : 
De  coelestlbus.  [G.] 
De  sublimibus.  [G.] 
De  astrologia  universa.  [G.] 
Voir    Delambre,   dans    Biographie   universelle    de 
Michand,  vol.  XXXV,  1823,  p.  482. 

—   I**  SIÈCLE. 

845  GEMir^US  =r  GEMINOS. 

Isagoge  in  phaenomena  vel  elementa  astro- 
nomiae.  [G.-L.] 

8%  Altorfii,  4590;  parles  .soins  de  £.  Hildericta 

[Hillrichs  von  Narel]^  qui  en  a  fait  la  version 

latine. 
8s  Lugduni  Batavorum,  4605;  d'après  Pédition 

précédente. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


i15 


Ins4^ré  sous  le  n<>  i  dans  les  diiïérentes  éditions 
de  l'Uranologion  de  D.  Pelnvius,  fol.,  Luteliae 
Parisiorum,  1630;  et  dans  les  réimpressions  de 
cet  ouvrage,  toutes  fol.  :  Amstelodami,  1703; 
Antuerpiae,  4703;  Veronae,  1750;  Veneliis, 
1738.  (Voir  n»  786.) 

Traité  sérioux  d*aÂtronomie,  le  meilleur  avant  Pio- 
lémée. 

=»  Delambre,  His,  1, 1817, 190. 

Des  MSS  du  texte  grec  de  cet  Isagoge  se  trouvent 
au  Vatican,  à  la  Bilil.  ambrosiana  d^^  Milan,  à  TUniver- 
siié  d'Oxford,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne.  Les  copies 
de  la  version  latine  se  rencontrent  fréquemment. 

Traduction. 

Introduction  aux  phénomènes  'par  N.  Hal- 
ma).  [G.-Français.] 

Imprime  ù  la  suite  de  Tédition  Halma  du  Canon 
des  règnes  de  Ploléntée;  i%  Paris,  1819.  (Voir 
Sect.  VI,  art  Chronologie  et  Calendrier.) 

844  SOSIGENES  ^  SdSIGENÉS. 

Ouvrages  perdus  : 

De  hypothesi  astronomica  Aristoteiis  [De 
revolutionibus].  [G.] 

Mentionné  par  Proclus,  Hypoty poses,  éd.  Halma,  1820, 
p.  111;  et  pzr  Simplicius,  Commentarlus  in  Aristoteiis 
libros  de  coelo,  lib.  ii,  cap.  19. 

De  magnitudine  anni.  [G.] 

Mentionné  par  Plinivs,  Hisloria  naluralis,  lib.  XVIll, 
cap  25. 

845  CHARIMAINDER. 

De  cometis.  [G.] 

Ce  traité,  mentionné  par  Senèque  (Quaestiones  natu- 
raies,  lib.  vu,  cap.  3),  parait  pt^rdu. 


-♦-    I*  SIÈCLE. 

846    THEODOSIUS  »  THEODOSIOS. 

De  spericis  [Sphaerica]. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  755  :  fol.,  Venetiis, 
1518  jan.;  fol.,  Venetiis,  1518  jun.;  fol., 
Venetiis,  1531.  Version  latine  de  Plaio  Tibur- 
tinus  [Piato  Tiburtino],  faite  sur  une  traduction 
arabe.  (Voir  le  n«  indiqué.)  [L.] 


4*,  Viennac,  1529;  sous  le  titre  :  De  sphaericis 
libri  III,  version  et  notes  de  J.  Vogelin[tu], 
[L.] 

4%  Parisiis,  1558;  sous  le  litre  :  Sphacricorum 
libri  III,  texte  grec  publié  pour  la  première 
fois,  et  version  latine  de  J.  Pena;  147  pages.  — 
Rare.  [G.-L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n*  770  :  fol.,  Mcssanae, 
1558;  5  vol.  16%  Parisiis,  1626.  (Voir  ce  n«.) 
[L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n»  776  :  8«,  Argcntoratî, 
1572.  (Voir  ce  n<».)[G.-L.] 

4%  Romae,  1586;  avec  des  notes  de  C  Claviut  et 
SCS  (ables  des  sinus,  tangentes  et  sécantes. 
Réimprimé:  4%  Lugduni,  1594;  fol.,  Mogun- 
tiae,  1611,  tiré  à  part  du  vol.  I  des  Opéra  de 
Claviut,  (Voir  Sect.  I,  art.  Astronomes  de  la 
Renaissance.)  [L.] 

Dans  les  Elementa  astronomica  de  J,  B.  Uamelius 
[Du  Hameï];  4«,  Parisiis,  1645.  (Voir  Sect.  V, 
Astronomie  sphérique.)  [L.] 

Dans  les  Cogitata  physico-mathematica  de  if.  Mer- 
sennus;  au  vol.  Il,  i«,  Parisiis,  1644,  sect.  v, 
p.  242.  (Voir  Sect.  I,  art.  OEuvres  des  astro- 
nomes modernes.)  [L.] 

Inséré  par  C.  F.  M,  de  Challes  dans  son  Cursus 
seu  mundus  mathematicus  :  3  vol.  fol.,  Lug- 
duni, 1674;  4  vol.  fol.,  Lugduni,  1690.  Voir  le 
t.  I  de  ces  deux  éditions.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  790  : 4%  Londini,  1675; 
avec  le  commentaire  de  /.  Barrow,  [L.] 

8%  Oxonii,  1707;  par  les  soins  de  J.  Hunt. 
[G.-L.] 

8%  Upsaliae,  1730;  par  les  soins  de  A.  Celsius. 
[L] 

8s  Berolini,  1852;  4  pi.;  par  les  soins  et  avec  les 
commentaires  de  J,  E.  Nizie,  [G.] 

=  Delambbe,  His,  1,  1817,  234. 

Les  MSS  des  Spbaerica  sont  communs;  il  en  existe 
des  copies  multiples  au  Vatican,  il  la  Bibl.  nationale  de 
Paris,  à  rUniversité  d*Oxford.  Il  y  en  a  aussi  un  exem- 
plaire il  la  Bibl.  marciana  de  Venise  et  dans  quelques 
autres  bibliothèques.  L*UniversUé  d*Oxford  possède  un 
MS  contenant  des  additions  de  iiaurolieus. 

Traductions, 

0*karr,  c'est-à-dire  :  Les  sphères  (par /o/^'a 
ben  Muhammed).  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 

Ketab  almassaken,  c'est-à-dire  :  Livre  géo- 


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416 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


métrique  (par  Costhas  Louca  al-Bâlbeki).  [A.] 

MS  è   la  Bibl.  mcdicca  de  Florence  et  h  TUnî- 

versitc  de  Cambridge;  aussi  au  Brilish  Muséum 

(lexle  revu  par  Thabil  ibn  Kurrah  [Thehit  bcn 

Cotrah]}. 

[De  sphaera]  (par  Abu  Zeid  ben  Nocia).  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leydc. 

O'karr,  c'est-à-dire  :  Les  sphères  (par  Nassir 
Eddin  al  Thoussi),  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes.  Fait  partie  du 
grand  recueil  de  cet  astronome  persan  :  Tahrlr 
hendassiat.  (  Voir  Sect.  I,  art.  Astronomes 
arabes.) 

C'est  la  traduction  de  Thtbil  ben  Corrah,  revue  et 
enrichie  de  12  figures  et  de  commentaires. 
«=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  492  et  823. 

[Les  sphériques.]  [H.] 

MS  à  rUniversité  d  Oxford. 

Dans  ces  divers  MSS  Pauteur  est  désigné  sous  le  nom 
de  Thaoudousiocjs. 

Les  éléments  sphériques  (par  D.  Henrion), 

8»,  Paris,  1615.  —  Rare. 

Cette  traduction  n'est  faite  que .'  ur  une  version  latine. 
L*auteur  y  est  appelé  Théodosb. 

Drei  Bûcher  Kugelschnitte  mit  Erlâuter- 
ungen  und  Zusâtzen  (par  J.  E,  Nizze). 
8%  Straisund,  4826. 
L'auteur  est  appelé  Tbbodosius. 

847        THEODOSIUS  =  THEODOSIOS. 

De  habitationibus. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  770  :  fol.,  Messanae, 
4558;  5  vol.  16»,  Parisiis,  1626.  (Voir  ce  n».) 
[L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  776  :  8«,  Argentorati, 
1572.  (Voir  ce  n».}  [G.-L.] 

A  la  suite  du  De  sphaera  quae  movetur  d^Autoly- 
cus  :  4»,  Romae,  1587;  4<»,  Romae,  1588; 
version  latine  de  J,  Auria,  (Voir  n<»  813.)  [L.] 

Dans  lesCogitata  physico-mathcmaticadcJIf.J/er- 
tennus,  au  vol.  Il,  i«,  Parisiis,  I6ii.  (Voir 
Sect.  I,  art.  OEuvres  des  astronomes  moder- 
nes.) [L.] 

Cet  ouvrage  est  un  traité  de  géographie  astrono- 
mique. 
»  Delambre,  His,  1, 1847,  235. 


Les  MSS  grecs  de  ce  traité  ne  sont  pas  rares.  Le 
Vatican,  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  la  Bibl.  nationale 
de  Paris  et  d^autres  encore  en  possèdent  des  copies. 

Traductions. 

[De  habitationibus  liber.]  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Thaocdocsious. 

Le  livre  des  habitations  (par  P.  Fourcadel), 

A  la  suite  de  sa  traduction  à'AutolycuSt  4%  Paris, 

1572.  (Voir  n»  8  U.) 
L'auteur  est  appelé  Théooose. 


848        THEODOSIUS  =  THEODOSIOS. 

De  diebus  ac  noctibus. 
Fait  partie  du  Recueil  n^  11^  :  8%  Argentorati, 
1572,  avec  version  latine  de  C.  Dasypodius 
[Bauchfuss],  (Voir  ce  n*».)  [G.-L.] 
A  la  suite  du  De  vario  ortu  et  occasu  stellarum 
d'Autolycus  :  i»,   Romae,  1588;  i»,  Romae, 
1591;  version  latine  de/.  Âuria,  (Voir  n*  814.) 
[L.] 
Traité  sur  les  arcs  diurnes  du  Soleil  en  différentes 
saisons. 
=  Delambre,  His,  1, 1847,  237. 
Des  MSS  grecs  du  traité  Des  jours  et  des  nuiU  se 
trouvent  au  Vatican  (deux  copies)  et  à  la  Bibl  aml)ro- 
siana  de  Milan. 

Traductions. 

[Liber  de  die  et  nocte]  (par  Ishak  ibn  Hu- 
nain).  [A.] 

MS  au  Britisb  Muséum. 

Ketab  allaïl  u  alnahar  ipar  Nassir  Eddin  al 
Thoussi).  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Dans  le  recueil  géométrique  de  l'astronome  persan  : 
Tahrir  hendassiaL  (Voir  Sect.  I,  art.  Astronomes  arabes.) 
L'auteur  y  porte  le  nom  de  Thaodosioiis. 

Il  y  a  une  copie  de  cette  traduction  à  la  Bibl.  medicea 
de  Florence. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776, 82:1 

[Astronomiea.]  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

Probablement  une  version  persane  de  la  traduction 
précédente. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


447 


849         MENELAUS  «  MEnELAOS. 

Sphaericorum  libri  III.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n<»  770  :  fol.,  Mcssanac, 
4558;  3  vol.  i6«,  Parisiis,  4636.  (Voir  ce  n».) 
Public  pour  la  première  fois  par  P.  Maurolî- 
cus;  version  latine  faite  sur  une  traduction 
arabe. 

Dans  les  Cogitata  physicomathematica  de  i/.ifer- 
sennusy  3  vol.  4<>,  Parisiis  ;  au  vol.  II,  1644. 
(Voir  Scct.  I,  art.  OEuvres  des  astronomes 
modernes.)  Cette  édition  a  quelques  additions. 

A  la  suite  de  Theodosius,  Sphaericorum  lib.  III  ; 
8%  Oxonii,  4707.  (Voir  n'  846.) 

4%  Oxonii,  4  758  ;  version  latine  revue  par  E.  HaU 
lejus  [Uallcy]^  d'après  des  manuscrits  hébreux 
et  arabes  ;  préface  de  G.  Costard.  —  Rare. 

Le  texte  grec  est  perdu.  L* Université  d'Oxford  pos- 
sède une  version  latine  enrichie  d'explications  de  Jfau- 
rolicus  et  de  Savilius  [Samlle], 

Traductions. 

Ketabal  okar,  c'est-à-dire  :  Livre  des  sphères 
(par  Nassir  Eddin  al  Thoussi). 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence  et  à  celle  de 
rUniversitc  de  Leyde. 

Dans  les  bibliothèques  arabes  cette  traduction  fait 
partie  du  recueil  de  Nassir  Eddin,  Tahrir  bendassiat. 
(Voir  Sect.  I,  art.  Astronomes  arabes.)  L'auteur  est 
désigné  sons  le  nom  de  Meiielaoijs  et  Mahalaous. 

[Les  sphériques.]  [H.] 

MS  à  rUnivcrsité  d'Oxford. 

L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Mbhilaoijs. 


850  PUILO  JUDAEUB. 

De  mundo  liber  unus. 

Dans  le  Recueil  n»  740  :  foL,  Venetiis,  1493. 

(Voir  ce  n».)  [G.] 
A  la  suite  de  G.  Budaetis  [Budé],  Aristotelis  de 

mundo   libellus   interpretatas  :  8%  Parisiis, 

1526;  8%  [Parisiis,  4540].  [L.] 
Version  latine  de  G.  Budé, 

8tfl  PHILO  JooAEiJS. 

Opéra  quae  reperiri  potuerunt  omnia; 
textum  cum  manuscriptis  contulit,  quam- 
plurima  etiam  e  codicibus  vaticano,  inediceo 
et  bodlejano,  scriptoribus  item  vetustis,  neo- 


non  catenis  graecis  ineditis,  adjecit,  inter- 
pretationemque  emendavit,  universa  notis  et 
observationibus  illustravit  T.  Mangey.  [G.-L.] 

3  vol.  fol.,  Londini,  1742. 

Les  éditions  plus  anciennes  sont  incomplètes. 

Opéra  omnia.  [G.] 

8  vol.  8«,  Leipzig,  4828-30;  dans  la  Blbliotheca 

sacra  patrum  ecclesiae  graecorum. 
5  vol.  46%  Upsiae,  4854-52. 
Traductions, 

Les  œuvres  (par  F.  Mord). 
8«,  Paris,  4588. 
8o,  Paris,  4642. 
8«,  Paris,  4649. 

The  Works  (par  C.  D.  Yonge). 

4  vol.  8«,  London,  4854-55. 

8»2  DERCYLLIBÈS. 

De  mytho  astronomico  Platonis  Reipubli- 
cae. 

Cet  ouvrage  est  perdu.  Il  est  mentionné  par  Théo 
Smyrnaeus,  Liber  de  Astronomia,  c.  40-41  [reproduisant 
un  extrait];  et  par  Proclus,  Scholia  in  Platonis  Rempu- 
biicam,  lib.  x  [donnant  un  autre  passage]. 

8»3  PLUTARCHUS  •=  PLOUTARCHOS. 
De  facie  quae  in  orbe  Lunae  apparet.  [L.] 
Version  latine  de  J.  Kepler,  à  la  p.  34  de  sou 
Somnium,  4%  Sagani,  4634  (voir  Sect.  X,  art. 
Monographies,  la  Lune),  et  dans  les  Opéra  de 
Kepler,  t.  VIII,  4870,  p.  76  (voir  Sect  I.  art. 
Astronomes  de  la  Renaissance). 

On  consultera  ce  traité  fort  intéressant  dans  tes 
Œuvres  de  Plutarqne,  et  particulièrement  dans  les 
collections  de  ses  œuvres  morales.  (Voir  n*  855  ) 

8»4    PLUTARCHUS  s  PLOUTARCHOS. 

De  placitis  philosophorum  libri  V. 

4«,  Basileae,  4534  ;  par  les  soins  de  J.  Hervagîus. 

[G.] 
4*,  Parisiis,  4544.  [G.] 
4%  Florentiae,  4750;  par  les  soins  de  E.  Corsini. 

[G.-L] 
8*,  Lipsiae,  4787;  par  C.  O.  Beck[ius],  sous  le 

titre  :  De   physicis    philosophorum    dccrctis 

Ubri  V.  [G,] 


83 


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418 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


815^      PLUTARCHL8  i=  PLOUTARCHOS. 

Opuscula  [Moralia  quae  extant]. 

Fol.,  Vcnetiîs,  1509;  des  presses  d* Aldus  et 
A.  Assulanus,  sous  le  titre  :  Opuscula  lxxxxii; 
texte  grec  publié  par  les  soins  de  D.  Ducas.  [G.] 

Fol.,  Basileae,  1541;  par  plusieurs  traducteurs. 
[L.] 

Fol.,  Basileae.  1542;  par  G.  Xylander.  [G.-L.] 

Fol.,  Basileac,  1554;  version  revue  par  J,  Coma- 
rius.  [L.] 

Fol.,  Basileae,  1570;  version  revue  par  G.  Xylan- 
der. [L.] 

5  vol.  8*,  [Gcnevîie],  1572;  par  les  soins  de 
H.  Stephanus.  [G.] 

Fol.,  Basileae,  1573;  version  revue  par  H.  Cruse- 

rius.  [L.] 
8   tomes  en  9    vol.   4»  ou  13  vol.  8»,  Oxonîi, 

1795-1830;  version  latine  de  G.  Xylander, 

avec  notes  de  D.  Wyllenbach,  —  Excellente 

édition.  [G.-L.J 

6  vol.  16%  Lipsiae,  1820-29;  réimpression  de 
rédition  précédente,  dans  la  collection  Tauch- 
nitz.  [G.-L.] 

Traductions. 

Las  obras  morales  (par  D.  G.  de  Alderete). 

Fol.,  Alcala,  1542. 

Fol.,  Salamanca,  1571. 

L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Plctarco. 

Opuscoli. 

6  vol.  8»,  Blilano,  1825. 

L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Pmjtarcho. 


856  PLUTARCHU8  =  PLOUTARCHOS. 

Opéra  [quae  supersunt]  omnia. 

Éditions  choisies. 

13  vol.  8%  Genevae,  1572;  des  presses  et  par  les 
soins  de  Henricus  Stephanus  [Eslienne].  [G.] 

2  vol.  fol.,  Luletiae  Parisiorum,  1624;  texte  de 
H.  Stephanus,  versions  latines  de  H.  Cruserius 
et  G.  Xylander,  par  les  soins  de  J.  Ruald.  [G.-L.] 

12  vol.  8»,  Lipsiae,  1774-82;  «  ex  recensione 
J.  J.  Reiske.  »  Texte  habilement  revu;  édition 
à  recommander.  Le  De  facie  in  orbe  Lunae 
est  dans  le  vol.  IX,  1778.  [G.-L.] 


14  vol.  8%  Tubingae,  1791-1805;  a  cum  adnoU- 
tionibus  variorum,  opéra  J.  G.  Hutten  ».  Le 
texte  est  presque  partout  celui  de  Reiske.  [G.] 

5  vol.  8%  Parisiis,  1841-55;  par  F,  Dûbner,  dans 
la  Bibliotheca  gracco-latina  de  A.  F.  DidoL  Le 
De  facie  in  orbe  Lunae  dans  le  vol.  Il,  Scripta 
moralia,  1841,  p.  1126.  [G.-L.] 

Il  y  a  un  MS  grec  complet  de  Plularque  à  la  Bibl.  du 
Vatican. 

Traductions. 

Les  œuvres  (par  /.  Amyot). 
5  voL  fol.,  Paris,  1559-65. 
22  vol.  S»,  Paris,  1783-87. 

Les  œuvres  (par  D.  Ricard). 

30  vol.  12»,  Paris,  1783-98. 

L*auleur  est  désigné  sous  le  nom  de  Pldtarqob 
dans  les  traductions  françaises. 

Werke  ûbersetzte  (par  /.  G.  Klaiber  et 
C.  F.  Bàhr). 
50  vol.  16%  Stuttgart,  1827-69. 

Au  vol.  XLVI  se  trouve  le  traité  Von  dem  Gesicht  im 
Monde.  L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Plctar- 

GHUS. 

8iS7        ASGLEPIUS  =  ASKLÉPIOS. 

Definitiones  ad  Ammonem  regem. 

A  la  suite  de  la  Nova  de  universis  philosophia  de 
F.  Patricius,  fol.,  Ferrarae,  1591.  (VoirSect.  I, 
art.  Astronomes  de  la  Renaissance.)  La  version 
latine  est  une  version  ancienne  de  L,  Âpulcjus 
[yépulée],  [G.-L.] 

Dans  la  réimpression  partielle  de  cet  ouvrage, 
16s  Hamburgi,  1 593.  (Voir  même  endroit.)  [L.] 

Dans  Marsilius  Ficinus,  Opéra  et  quae  hactenus 
extitere  et  quae  in  lucem  nune  primum  pro- 
diere  omnia;  2  vol.  fol.,  Parisiis,  1641.  Au 
vol.  Il,  p.  811-813.  Version  latine  de  L,  Apu- 
lcjus [Apulée].  [L.] 

Dans  les  Geoponica  de  /.  A^.  NiclaSy  4  vol.  8<», 
Lipsiae,  1781;  au  vol.  I.  Même  version  latine. 
[G.-L.] 

Cet  ouvrage  en  trois  livres  traite  de  Dieu,  de  la 
matière,  du  destin  et  du  Soleil. 

Le  texte  grec  est  en  MS  à  la  Bibl.  du  Vatican,  la 
version  latine  &  Apulée  à  la  Bibl.  d'Erfurt,  oii  il  en  a 
été  pris  une  copie  collationnée  pour  TUniversité  de 
Leyde. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


419 


888  ADRA8TUS  =  ADRAST08. 

Ouvrages  t>erdu5  : 
De  Sole.  [G.] 

Cité  par  Achilles  Tatius,  Isagogo  in  pbaenomena, 
cap.  19. 

De  astronomia:  [G.] 

Cité  par  Théo  Smyrnaexis,  Lil)er  de  aslronomia, 
cap.  1  et  39. 


11^  SIÈCLE. 


889 


THEO  8MYRNAEUS  = 

THEON  SMURNAI08. 

Eorum  quae  in  mathemalicis  ad  Piatonis 
lecllonem  utilia  sunt  expositio,  ex  interpre- 
talione  et  cum  notis  /.  Bullialdi. 

iS  Parisiis,  1644.  [G.- L.] 

8%  Lugduni  Batavorum,  1837;  par  les  soins  de 
J.  De  Gelder,  avec  commentaires.  [G.-  L.] 

L*ouTrage  comprend  TArUbmétique,  la  Musique,  la 
Géométrie  et  PAstronomie. 


860  THEO  8MYRI^AEUS  = 

THEON  8JHURWAI08. 

Liber  de  astronomia,  cum  Sereni  frag- 
mente; textum  primus  edidit,  latine  vertit, 
descriptionibus  geometricis,  dissertatione  et 
notis  illustravit  T.  H,  Martin,  [G.-L.] 

8%  Parisiis,  4849. 

Avec  des  fragments  de  Chalcidius  et  de  Pachymeres, 
(Voir  n»  938  et  n»  959.) 


861  THEO  8WYRWAEU8  = 

THEOr^  8MURNAI08. 

De  sphaera.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 
Il  est  fort  douteux  que  ce  traité  soit  réellement  de 
Théon  de  Smyrne, 


862     THEO  SMYRNAEUS  (Attbibd*  a). 

Canones  astronomie!  et  chronologie!.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversitc  de  Lcydc. 


863        LUCIANU8  =  L0UKIAN08 

Opéra  [oninia]. 

Éditions  toutes  grecques. 

Fol.,  Florcntiae,  1496.  —  Fort  rare. 

2  Yol.  8%  Veneliis,  1535;  par  A.  Junla,  revu  par 

A.  Francini.  Réimpressions  à  Venise  en  4  545 

et  1555. 
2   vol.   8%   Basileac,  1545;  «  cum  praciationc. 

/.  Ribittù  • 
2  vol.  8%  Halac,  1800;  o  cura  Scbmicder.  » 

D'autres  éditions  grecques  sont  incomplètes,  et  ne 
renferment  pas  le  Discours  sur  Paslrologie.  Il  y  a  un 
MS  grec  complet  de  Luden  à  la  Bibl.  marciana  de 
Venise,  et  un  à  la  Bibl.  nationale  de  Pans  (fonds  Colbert). 

Éditions  grecques-latines. 

4   vol.  8<»,  Basilcae,  4563;  «  cum  G.  Cognati  ei 

J,    Sambuci    annotationibus    et    praefatione 

M.  Hopperù  • 
Fol.,  Lutetiac  Parisiorum,  4645;  «  ex  interprc- 

tationc  doctissimorum  rirorum,  cum  notis  a 

J.  Bourdclot[io\  n 
2   vol.  80,  Salmurii,    4619;  par  les  soins  de 

J,  BenediclHs  [Benoit]^  qui  a  refait  la  version 

latine.  Cette  édition  est  regardée  comme  bien 

correcte. 
2    vol.    8%    Amstelodami,    4687;    version    de 

J,  Benediclus;  notes  rassemblées  par  J.  Clcricus 

[Leclcrc],  faussement  attribuées  à  J,  G.  Grae- 

vins, 
4  vol.  4%  Amstelodami,  4  743-46;  nouvelle  version 

latine  par    T.  Hemstcrhwsius  [Hcmsterhuys]; 

notes  de  J.  M.  Gesner,  Réimprimé  :  8  vol. 

8«,  Mitaviae,  1776-80;  et  40  vol.  8%  Biponti, 

4789-93. 
9  vol.  8*,  Lipsiae,  4824-31  ;  «  cura  Lehmann.  » 
4  vol.  8%  Lipsiae,  1837-44;  texte  collationné  à 

nouveau  par  C.  Jacobitz,  et  très-correct. 
2    vol.    8<»,    Parisiis,   4840;  par    les   soins  de 

G.  Dindorf,  dans  la  Bibliothèque  grecque  de 

A.  F.  Didot. 

Versions  latines  seules. 

Opéra,  partim  jam  a  diversis  autoribus, 
partim  a  /.  Micyllum  [Mallzer]  translata. 
Fol.,  Francofurti,  4538.    . 
Fol.,  Francofurti,  4543. 

Opéra  quae  quidem  extant  omnia,  e  graeco 
sermone  in  latinum  conversa,  cura  et  labore 


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4«0 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


D.  Erasmi,  P.  Melanchtonis  et  aliorum  docto- 
rum  vivorum. 
Fol.,  Parisiis,  4846. 

Traductiom  en  langues  modemet. 

Les  œuvres. 

Fol.,  Paris,  4583;  par  P.  Bretin,  Réimprimé  en 

4606. 
4°,  Paris,  4613;  par./.  Baudouin. 
2  vol.  i»,  Paris,  4654;  par  N.  P.  d'AblancourL 

Souvent  réimprimé;  une  édition  avec  gravures 

en  2  vol.  8»,  Amsterdam,  4709. 
6  vol.  8»,  Paris,  4788;  par  B.  de  Ballu. 
2  vol.  48*,  Paris,  4857;  par  E,  TalhoL  Bonno 

traduction. 

Works. 

2  vol.  8«,  London,  4684;  par  F.  Spence. 

4  vol.  8»,  London,  4773-98;  par  Carr. 

2  vol.  4»,  London,  4780;  par  T.  Franklin,  Réim- 
primé 4  vol.  8s  London,  4784.  Bonne  traduc- 
tion. 

Werke. 

4  vol.  8»,  Zurich,  4769;  par  Waser.  Réimprimé 

4  vol.  8^  Mannheim,  4783. 
6  vol.  8»,  Leipzig,  4788;  par  C.  M,  Wicland. 
45  Thle  en  4  vol.  42',  Stuttgart,  4827-52;  par 

A .  Pauly, 

Opère. 

3  vol.  8«,  Losanna  [Venezia],  4849  ;  par  G.  Manzi. 


864  ARRIANUS  =  ARRIANOS. 

De  cometis.  [G.] 

Une  Dolice  de  ce  traité,  qui  est  perdu,  se  trouve 
insérée  par  Pholius  dans  son  Myriobiblon,  dont  il 
existe  trois  éditions  :  fol.,  Augustae  Vindelicorum,  1601 
IG.];  fol.,  Genevae,  1611  [G.-L.],  version  latine  de 
Schott;  fol.,  Rothomagi,  1653  [G.'L.],  reproduction  de 
la  précédente. 

IjAlmageste  de  Ptolémée. 

86»  PTOLEMAEUS,  G.  :=:  PTOLEMAIOS,  K. 

Almagestum  CL  Ptolemei  pheludiensis 
alexandrini  astronomorum  principis,  opus 
ingens  ac  nobile  omnes  celorum  motus  con- 
tinens,  felicibus  astris  eat  in  lucem.  [L.] 


Fol.,  Vcnetlis,  4K45;  par  les  soins  de  P.  Liech- 
tenstein; 454  pages;  à  la  fin,  la  grande  marque 
de  rimprimeur  en  rouge  et  noir.  —  Très  rare. 

On  regarde  cette  version  latine  de  TAImageste  comme 
celle  de  Gerardus  Cremonensis,  faite  au  X1I«  siècle 
sur  une  traduction  arabe.  Il  y  reste  uu  grand  nombre 
de  termes  arabes,  que  le  traducteur  n'a  pas  su  rendre 
en  latin,  et  qu^il  s'est  contenté  de  transcrire.  Hipparque 
y  est  nommé  Abrachis.  la  qualification  *  pheludiensis» 
donnée  à  Plolémée  est  une  corruption  de  «  Glaudius,  » 
dont  les  lettres  arabes  ont  été  mal  lues.  Voyez  sur  cette 
première  édition  de  Plolémée,  B,  Boncompagni^  dans 
Rome,  Att,  IV,  1851,20. 

Almagestum  seu  magnae  constructionis 
mathematicae  opus  plane  divinum,  latina 
donatum  lingua  ab  Géorgie  Trapezuntio, 
per  L.  Gauricum  .  .  .  recognitum.  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  4535;  des  presses  des  Giunti;  fig. 

sur  bois.  —  Très  rare. 
Fol.,  Venetiis,   1527   (des  exemplaires   4528); 

impression  des  Giunti.  —  Extrêmement  rare. 
Version  latine  faite  sur  un  manuscrit  grec. 

Megalés  syntaxeôs  biblia  IG;  Theôms 
Alexandreôs  eis  ta  auta  hypomnématôn 
biblia  lA.  [G.] 

2  part,  fol.,  Basileae,  4558;  la  pagination  est 
fautive  à  partir  de  la  page  27 6,  numérotée  267. 

lidilioD  donnée  par  J.  Camerarius  sur  un  texte  revu 
par  S.  Grynaeus.  La  part.  I  renferme  Touvrage  de 
Plolémée  ;  la  part.  11 ,  le  commentaire  de  Théon,  dont 
nous  parlerons  plus  loin.  (Voir  n°  898.)  \ 

L^AImageste,  ouvrage  magistral  qui,  pendant  treize 
siècles  au  moins,  a  servi  de  guide  aux  astronomes,  se 
compose  de  treize  livres,  dont  voici  la  matière  : 

Lib.  I,  Principes  de  Tastronomie  sphérique.  «  De- 
LAMBRC,  His,n,  1817,67. 

Lib.  Il,  Développement  des  problèmes  relatifs  à  la 
sphère,  suivant  la  hauteur  du  pôle.  =  Delambrb,  II,  77. 

Lib.  m.  Mouvement  du  Soleil.  =  Delambre,  II,  99. 
Lib  IV,  Traits  principaux  de  la  théorie  de  la  Lune. 
=  Delambre,  II,  142. 

Lib.  V,  Suite  de  la  théorie  de  la  Lune,  distance  de 
cet  astre  et  distance  du  Soleil.  ^  Delambre,  II,  18i. 

Lib.  VI,  Tables  de  la  Lune  et  table  des  éclipses. 
=  Delambre,  II,  223. 

Lib.  VII,  Les  étoiles  Qxes,  avec  un  catalogue  d'étoiles 
boréales.  =  Delambre,  II,  240. 

Lib.  VUI,  Catalogue  d*éioiies  australes,  voie  lactée, 
levers  et  couchers  héliaques.  =  Delambre,  II,  298. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


421 


Lib.  IX,  Ordre  des  sphères  planéUiires;  mouvements 
de  Mercare.  =  Delambre,  11,  308. 

Lib.  X,  Mouvements  de  Vénus  et  de  Mars.  =  Delan- 
BKE,  11,  533. 

Lib.  XI,  Mouvements  de  Jupiter  et  de  Saturne;  (nhles 
des  planètes.  =  Delambre,  11,363. 

Lib  Xll,  Rétrogradations  des  planètes  supérieures; 
digressions  des  planètes  inférieures.  ^  Delambre,  II, 
381. 

Lib. XIK,  Latitudes  des  planètes.  =  Delambrb,!  1,303. 

Les  MSS  grecs  de  TAImageste  sont  abondants,  et  Ton 
CD  trouve  des  copies  multiples  dans  la  plupart  des 
grandes  bibliothèques  de  TEurope  II  y  en  a  entre  autres 
à  TEscurial,  au  Vatican,  à  la  Bibl.  laurentiana  de 
Florence,  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise  (3  copies),  à  la 
Bibl.  nationale  de  Paris  (6  copies),  à  la  Bibl.  de  Besançon, 
à  PUoiversité  de  Leyde  et  à  celle  d'Oxford. 

La  version  latine  sur  Parabe,  attribuée  à  Gerardus 
Cremonensis,  est  en  WS  à  TOniversité  d'Oxford.  Celle 
de  Gforgiun  Tropezuntius  est  également  en  MS  à  la 
Bibl.  laurentiana  de  Florence  et  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris.  Il  y  a  aussi  en  M.S,  à  la  Bibl.  de  PIglesia  mayor 
de  Tolède,  une  version  latine  de  PAImageste,  faite  par 
Giraldus^cn  1413,  sur  une  traduction  arabe. 

Traductions  en  langues  vivantes. 

[Alraagestum  sive  syntaxis  magna.]  [A.] 

Traduction  par  lahia  ben  Khaled  le  Barroécide,  fin 
du  VU!»  siècle.  (L.  A.  Sédillot,  HgA,  II,  1877, 7.) 

NS  mentionné  par  des  autenrs  ai*abcs. 

Autre  traduction  par  Ahou  Haian^  Salam  et  Hedjadj 
ben  Malhar,  au  commencement  du  IX«  siècle,  revue  et 
complétée  en  8â7  par  haac  ben  Honaïn.  (D'Herbelot, 
Bor,  1697,  101;  1776,  423;  L.  A.  Sédillot,  HgA,  II, 
1877,230.) 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsitc  de  Leyde. 

La  même  traduction  revue  et  corrigée  par  Thabeth 
ben  Corrah,  au  IX*  siècle. 

MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris  (copie  faite  en 
1224  qui  no  renferme  que  les  six  premiers 
livres).  Aussi  a  la  Bibl.  de  TEscurial  (copie  du 
X1V«  siècle,  qui  manque  des  trois  premiers 
livres)  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne 
(incomplet). 

Traduction  par  un  anonyme. 

NS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies,  dont 
une  en  caractères  hébreux  bien  qu'en  langue 
arabe). 

Traduction  par  Mohammed  ben  Mohammed   ben 


Athasan  Tttscini  [Abi  Elwafa  Mohammed  ebn  Moham^ 
med;  Abou  Abdalla  Mohammed  ben  Ahmed  Alhazemi 
Alsaidi\. 

MS  à  la  Bibl.  mediceade  Florence,  à  la  Bibl.  natio- 
nale de  Paris  et  à  celle  de  l'Université  d'Oxford. 
Cette  traduction  n'est  qu'un  abrégé. 

Dans  les  diverses  traductions  arabes  mentionnées  ci- 
dessus  l'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Bathai.- 

MIOU.S. 

[Magna  syntaxis  vulgo  Almageslum,  ex 
arabica  lingua  in  hebraicam  conversa]  (par 
Jacoh  ibn  Abraham  ibn  Samson  Antoli).  [H.] 

MS.  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
royale  de  Berlin. 

[Almagestum  sive  magna  constructio]  (par 
un  traducteur  inconnu,  peut-être  Profatius 
Judaeiis).  [H.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies),  à  la 
Bibl.  de  Turin,  h  l'Université  d'Oxford  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

[Almagestum.]  [P.] 

MS  h  la  Bibl.  mcdicea  de  Florence  (â  copies)  et 
au  Trinity  Collège  de  Dublin  (incomplet). 

Almageste,  composition  mathématique, 
traduite  pour  la  première  fois  du  grec  en 
français,  sur  les  manuscrits  originaux  de 
la  Bibliothèque  impériale  de  Paris  (par 
N.  Halma).  [G.-Français.] 

2  vol.  4^  Paris,  i8 13-16;  avec  des  notes  par 
J.  fi.  J.  Dclambrc, 

L'auteur  est  désigne  dans  cette  traduction  sous  le 
nom  de  Ptoi.éiiéb. 

^  CdT,  1816,  288;  1820,  378  (par  J.  B.  J.  Delambre).  - 
JdS«,  1818,  195,  263  (par  J,  A,  Leironne). 

Édiliom  partielles  et  extraits 
de  /'Almageste. 

866  PTOLEMAEUS,  G.  =  PTOLEMAIOS,  K. 

Magnae  construclionis  lib.  primus,  graece, 
cum  E.  Reinholdi  versione  et  scholiis.  [G.-L.] 

8»,  Witlebergae,  4549. 
8s  Lutetiae,  1558. 
8»,  Lutetiae,  1560. 
8%  Lutetiae,  i564. 

8%  Lutetiae,  4569;  sous  le  titre  :  Regulae  artis 
mathcmaticae. 


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422 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


867  PTOLEMAEU8,  C.  ==  PTOLEMAIOS,  K. 

Mathematicae  constructionis  liber  secun- 
dus,  latina  interpretatione  donatus  à  S.  Gae- 
oli.  [L.] 

8«,  ParisHs,  4556,  —  Très  rare. 

868  PTOLEJUAEUS,  G.  =  PTOLEJUAIOS,  K. 

Magnae  constructionis  liber  primus  [et 
secundus],  cum  Theonis  alexandrin!  com- 
mentariis,  ex  latina  interpretatione  /.  B.  Por- 
tae.  [L.] 

iS  Neapoli,  4605;  181  pages  de  texte,  avec  fig. 
sur  bois. 

869  PTOLEMAEUS,  C.  =s  PTOLEltf  AI08,  K. 

Cataiogus  stellarum  fixarum. 

Réduit  à  Tan  1500,  dans  le  De  prîncipiis  astro- 
nomiac  de  Gemma  Frisitts ,  1 550,  1 547,  1 548, 
1553,  1557,  1578;  traduction,  1556,  1582. 
(Voir  Sect.  I,  art.  Astronomes  de  la  Renais- 
sance.) [L.] 

Inséré  sous  le  n^  10  dans  le  vol.  III,  1712,  des 
Gcogrnphiae  veteris  scriptores  graeci  minores 
de  J.  HudêOTiy  4  vol.  8«,  Oxonii,  1 698-1712.  [L]. 

870  PTOLEMAEU8,  C.  =  PT0LEMAI08,  K 

Phaenomena  stellarum  Mxxii  fixarum  ad 
banc  aetatem  reducta,  atque  seorsum  in 
studiosorum  gratiam,  nunc  primum  édita, 
interprète  Georgio  Trapezuntio,  Adjecta  est 
Isagoge  /.  Noviomagi  ad  stellarum  inerran- 
tium  longitudines  ac  latitudines,  cui  etiam 
accessere  imagines  spbaerae  barbaricae  duo- 
dequinquaginta  A.  Dureri, 

Fol.,  Coloniae,  1557. 

Traductions. 

État  des  étoiles  fixes  au  second  siècle, 
comparé  à  la  position  des  mêmes  étoiles  en 
1786,  avec  le  texte  grec  et  la  traduction  fran- 
çaise (par  //.  Montignoi). 

4«,  Nancy,  1786;  avec  une  carte  des  constella- 
tions de  Ptolémée. 
4%  Strasbourg,  1787. 
=  JdS|,  1787, 309. 
L*auleur  est  désigné  sous  le  nom  de  Ptolémée. 


Beobacbtung  und  Bescbreibung  der  Ge- 
stirne,  und  der  Bewegung  der  bimmliscben 
Sphâre,  mit  Erlâuterungen  (par  /.  E*  Bode). 

8»,  Berlin  und  Stcttin,  1705. 

L'auteur  est  désigné  sous  le  nom  de  Ptolbm&os. 


871  PTOLOMEUS,  C.  ==  PTOLEMAIOS,  K. 

Rcgistrum  alpbabeticum  super  octo  libres 
Ptolomei  incipit. 
Fol.,  Romae,  1490. 


872  JAGIELSHl,  A.  S 

Quaestio  astronomica  de  latitudine  stella- 
rum, ex  Almagesto  Ptolomaei . . .  desumpta. 

Fol.,  Cracoviae,  1758. 


873  PTOLE9IAEUS,  C.  =  PTOLEJHAI08,  K. 

Liber  de  imaginibus  [Opus  de  imaginibus 
super  faciès  signorum].  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  h  celle  de  rUni- 
versilé  d'Oxford  et  à  celle  de  T Université  de 
Gand. 


874  PTOLExHAIOS,  K. 

De  duratione  temporis  anni,  cum  scboliis. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

C'est  probablement  un  simple  extrait  de  rAlinagesle. 


87»  PTOLEMAIOS,  K. 

De  periodis  Lunae.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

Même  remarque  qu*au  n^  précédent. 


876  PTOLEMAIOS,  K. 

De  parallelis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Même  remarque  qu'an  n"  874. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


425 


Autres  ouvrages  astronomiques 
de  Ptolémée. 

877    PTOLEMAEUS,  C.  =  PTOLEMAIOS,  K. 

De  hypothesibus  planetarum  liber  singu- 
laris  nunc  primum  in  lucem  edilus,  oui 
accessit  ejusdem  Canon  regnorum;  graece 
restituit,  latine  reddiditJ.  Bainbridge.  [G.-L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  788  :  4s  Londini,  4630. 
(Voir  ce  n«.) 

Il  y  a  des  MSS  grecs  de  cet  ouvrage  h  la  Bibl.  iau- 
rentian»  de  Florence,  à  la  Bibl.  ambroslana  de  Milau,  à 
la  Bibl.  ualionale  de  Paris,  à  ta  Bibl.  de  rUniversité 
d^Oxford  (plusieurs  copies),  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne. 

Traductions, 

[Hypothèses  et  planetarum  theoria]  (par 
Thebith  ben  Korah).  [A.] 
MS  au  Brilish  Muséum  et  a  la  Bibl.  de  rUnivcrsité 

de  Leyde. 
L*auteur  y  est  désigné  sous  le  nom  de  Bathalmioos. 

Hypothèses  et  époques  des  planètes  de 
C.  Ptolémée  et  Hypotyposes  de  Proclus^  tra- 
duites pour  la  première  fois  du  grec.  Sur  les 
connaissances  astronomiques  des  Chaldéens, 
sur  le  cycle  de  Méton,  sur  l'ère  persique, 
traduit  d'Ideler,  Dissertations  sur  les  mois 
macédoniens  et  sur  le  calendrier  judaïque 
(par  N.  Halma).  [G.-Français.] 

iS  Paris,  <820;pL 

878  PTOLEMAEUS,  C  a  PTOLEMAIOS,  K. 

Tractatus  de  judicandi  facultate  et  animi 
principatu,  ex  regia  bibliotheca  primum 
edidit,  latine  reddidit  et  commentariis  illu- 
stravit  /.  Bullialdus.  [G.-L.] 

4%  Parisiis,  1687;  joint  à  ses    Exercitationes 

geomctricae. 
4<>,  Parisiis,  1663;  dans  ses  Opuscula  qoinquc. 
4%  Parisiis,  1681;  nouveau  titre  seulement 

On  trouve  joint  à  ces  éditions  :  Oiympiodori  et  Théo- 
dori  Melileniolae  Fragmenta  astrouomica. 

879  PTOLÉMÉE,  C.  =  PTOLEHIAIOS,  K. 

Tables  manuelles   des   mouvements  des 


astres  de  Ptolémée,  avec  les  commentaires 
de  Théon  (par  iV.  Halma),  [G.-Français.] 
4«,  Paris,  182b. 

Ce  sont  les  c  Canones  procheiroi.  »  Les  tables  de 
Ptolémée  et  de  Théon  sont  destinées  à  calculer  les 
latitudes  des  planètes,  leurs  stations,  leurs  aspects, 
leurs  levers  et  couchers.  Suivent  des  notions  sur  la 
construction  des  éphémérides  des  Grecs,  et  des  scholies 
illsaacus  Argyrus.  Cet  ouvrage  fait  suite,  comme 
III*  partie,  au  commentaire  de  Théon  sur  TAImageste 
et  sur  les  Tables  manuelles  de  Ptolémée.  (\otr  n»  89)*.) 

On  trouve  des  MSS  grecs  de  ces  tables  à  la  Bibl. 
laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(plusieurs  copies),  à  TUniversité  d*OxforJ,  âi  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne.  Il  y  en  a  un  abrégé  grec,  posté- 
rieur à  répoque  de  Théo  Alexandrinus,  en  MS,  à  la 
Bibl.  marciana  de  Venise. 

880  PTOLEMAEUS,  C.  »  PTOLENAIOS,  K. 

L'Ottica  ridotta  in  latino  sovra  la  tradu- 
zione  araba  di  un  testo  greco  imperfetto.  [L.] 

8%  Torino,  1885;  publication  faite  au  nom  de 
r Académie  des  Sciences  de  Turin,  par  G.  Govi, 
de  ce  qui  existe  d*une  version  latine  de  Euge-^ 
nio,  Ammiraglio  di  Sicilia  [Siculus  Eugenius 
Ammiratus],  faite  au  XII*  siècle  sur  une  traduc- 
tion arabe. 

Cette  version  ne  contient  que  les  livres  II,  III,  IV  et 
une  partie  de  V.  11  eu  existe  quatorze  MSS  dans  les  Biblio- 
thèques, dont  un  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  ambrosiana  de 
Milan,  deux  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  de  Bàle  et  à  la 
Bibl.  rojfale  de  Berlin.  D'autres  plus  récents  sont  à  la 
Bibl.  nationale  de  Paris,  âi  TUniversité  d'Oxford,  etc. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  312.  -  CdT,  4816,  245.  ~ 
Dblambre,  His,  II,  4817, 448.  -  Paris,  Ins'.  VI,  4822,  4  (par 
J.  J.  A.  CauMin  de  Percevat)  —  Paris,  Crh,  LXXI,  4870. 
466.  -  BdB,  IV,  4874,  470. 

881  PTOLEMAEUS,  C.  =  PTOLEMAIOS,  K. 

Opéra  omnia  [quae  extant]  praeter  geogra- 
phia,  latine  versa.  [G.-L.] 
^«,    Basileae,   1540  (des  exemplaires  marqués 

4544);  par  le^  soins  de  H.  Gemusaeus. 
Fol.,    Basileae,  1551   (des  exemplaires  1552); 
revu  par  E.  0.  Schreckenfuchsius. 

La  version  de  TAlmageste  est  celle  de  Georgius 
Trapesuntius,  Quelques  traités  manquent  à  ces  éditions. 
Les  astronomes  nW  trouveront  pas  le  Planispbaerium 
ni  le  De  analemmate.  En  revanche  on  y  a  inséré  les 
Hypotyposes  astronomiae  de  Proclus, 


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AU 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Pour  les  autres  ouvrages  de  Piolémée  ou  attribués  à 
Ptolémée,  voir  cl  après  les  articles  relatifs  aux  traités 
de  rAstrolal)e,  à  rAslrologie  el  au  Calendrier. 

882  HEPUAESTIO  =  HÊPUAISTEION. 

In    Ptolemaeum,    edidil    et     iUustravit 
J.  Roulez.  [G.-L.] 
8  s  Âquisgrajac,  4834. 

883  CLEOMEDES  =  KLEOMÊDÊS. 

Éditions  toutes  grecques. 

Cyclica  theoria  meteoron  libri  IL 

4s  Parisiis,  4539;  par  les  soins  de  C.  Neoba[rius]. 

8%  Lipsiac,  1831;  d'après  le  texte  de  Tédilion 

gréco- latine  de  J,  Bakc,  avec  notes  de  C.  C.  T, 

Schmidt, 

Éditions  grecques-latines. 

Cyclica  theoria  meteoron  libri  II.  [De 
mundo  sive  circularis  inspectionis  meteo- 
rum  libri  IL] 

8s  Basileae,  1533;  version  latine  de  G,  Valla. 
Fait  partie  du  Recueil  n»  767  :  8s  Basileae,  i  547  ; 

8s  Antuerpiae,  15i7;  8s  Antucrpiae,  1550; 

8s    Antuerpiae,    1553;    8s    Parisiis,   I5C0; 

8s  Basileae,  1561;  8s  Basileae,  1585.  (Voir 

ce  n«.) 
4s  Burdigaliae^  1605;  fig.;  sous  le  titre  :  Mclcora 

a  /?.  Bafforeo  ex  manuscriptis  codicibus  roultis 

mendis  repurgata,    latine  versa  et  perpetuo 

commentario  illustrata. 
8s  Lugduni  Batavorum,  1820;  sous  le  titre  : 

Circularis  doctrinae  de  sublimis  libri  II.  Texte 

revu  sur  les  manuscrits  par  •/.  Dakius  [Bake], 

avec  version  latine  nouvelle  et  le  commentaire 

de  B.  Balforeus, 

Éditions  toutes  latines. 

De  contemplatione  orbium  excelsorum 
disputatio.  [L.] 

Fol.,  Brixiae,  1487.  Ce  traite  est  suivi,  dans  le 
volume,  de  AritUdis  et  DioftU  De  concordia 
orationes;  et  Plutarchi  Praecepta  connubialia, 
ejusdemquc  De  virtutibus  mulierum.  Ce  recueil 
a  été  formé  par  C.  Valgugli  [Valguliu8]f  qui  est 
Tauteurdela  version  de  C/eom^des. —  Extrême- 
ment rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  marciana 
de  Venise. 


Fait  partie  du  Recueil  n«  748:  fol.,  Vcnctiis,  1498, 
où  le  titre  est  :  De  mundo  sive  circularis  inspec- 
tionis mcteorum  libri  II.  La  version  latine  est 
de  G.  Valla,  (Voir  ce  n«.) 

L'ouvrage  de  Cléomèdes  est  uoc  astronomie  sphé- 
rique. 

«=  Delambre,  His,  1,  4847,  248. 

Il  y  a  des  MSS  grecs  de  la  Cyclica  ibeorica  au 
Vatican,  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  à  la  Bibl.  de 
Turin,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  TUniversité 
d*Oxford,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Traduction  en  langue  moderne. 

Von  den  mathematischen  Kreisen  am  Him- 
niel  und  den  durch  sie  bestimmten  Zonen, 
Bruchstûck  einer  Uebersetzung  seines  astro- 
nomisch-geographischen  Werkes,  mit  eini- 
gen  Anmerkungen  (par  C.  C.  G.  Schmidt). 

4s  Schlcusingen,  1817. 

004      HLEIÔmEIDOS  =  KLEOMÊDÊS. 

Mêtr^.sis  en  tois  sphairikois  ton  ouranôn. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (deux  copies). 

Ces  manuscrits  ne  contiennent  rien  de  neuf,  ainsi 
qu'on  Tavait  cru  è  tort,  mais  sont  seulement  des  copies 
du  livre  II  de  la  Kukiiké  tbeôrla  meteôrôn. 

SH6      ARISTOBULUS  bt  CHARES  ^ 

AUISTOBOULOS  kai  CHARÊS. 

Relatio  Ptolemaei  magnae  compositionis. 
[G.] 

A  la  suite  de  :  Ptolemaei  Eordaei  Lagi  filîi  reli- 
quiac,  publié  par  J.  G.  Hullcmann,  8s  Trajecti 
ad  Rbenum,  1844 

886  GALEWUS,  C.  =  GALÊN08,  R. 

Traduction. 

[Fragmentuni  traclatus  de  sphaera.]  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Le  texte  grec  n'est  pas  conuu. 

887  GALENU8,  C.  =  GALÊNOS,  K. 

Ivditions  choisies  des  œuvres  : 
Opéra. 

3  vol.  fol.,  Venetiis,  1597;  des  presses  des  Giunti. 
C'est  la  7«  édition  donnée  par  ces  éditeurs.  [G.] 


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ASTRONOMES    GRECS. 


4S5 


A  la  suite  des  Opéra  Hippoeratis,  45  tomes  en 
9  Tol.  fol.,  Lutetiae  Pansîoruin,  1679.  [G.-L.] 

Formant  les  vol.  I-XX  des  Medioorom  graecorum 
opéra  quae  extant,  eura  G.  C.  Kûbn,  26  vol. 
8*,  Lipsiac,  1824-33.  [G.-L.] 

Un  des  traités  de  Galien  contenus  dans  ses  œuvres 
touche  à  l'astrologie;  c'est  celui  :  Prognostica  de  decu- 
bilu  ex  mathematica  scicntia. 

Traductions, 

Sammlliche  Werke  (par  G.  /.  F.  Nôldeke). 
Vol.  I. 
8%  Oldcnburg,  1805. 

Il  n'a  paru  que  ce  volume,  qui  est  consacré  à  des 
matières  purement  médicales.  Le  nom  de  Pauteur  y  est 
donné  dans  la  forme  latine  GâLBiius. 

OEuvres  médico- philosophiques  (par  C. 
Daremberg). 
2  vol.  8«,  Paris,  I85i.»6. 
L'auteur  est  appelé  GâLiBN. 

888  DlAl^  ]NIKAIN08  =  DION  HASSIOS. 

De  septem  planetis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Colbert). 

Ce  traité  n'a  jamais  été  publié  et  n'a  pas  été  examiné 
par  des  astronomes. 


889 


III<>  SIÈCLE. 

8CXTUS  Eaipmicuâ  = 

SCXT08  EMPEIRIKOS. 


Adversus  mathematicos,  hoc  est  adversus 
eos  qui  profitentur  disciplinas. 

Fol.  ParisHs,  1569;  version  latine  de  G.  Her- 

vei[us],  [L.] 
Fol.,  Antuerpiae,  1569;  même  version.  [L.] 
Fol.,  Parisiis,  1601;  id.[L.] 
Fol.,  Parisiis,  I6âl;  texte  grec  Cette  édition 

parait  n*avoir  que  dix  livres,  au  lieu  de  onze, 

parce  que   le  septième  et  le  buitièmc  sont 

réunis  en  un  seul.  [G.] 
Fol.,  Coloniae,  1631  ;  avec  la  version  de  G.  Her- 

vet[uil  [G.-L.] 

Dans  le  livre  v  l'auteur  combat  les  astrologues  et  traite 
de  la  division  du  zodiaque,  de  l'horoscope,  du  nonagé- 
sime.  Le  reste  de  Pouvrage  ne  touche  pas  à  l'astronomie. 

»  Dklambrb,  II,  4817, 546. 

La  Bibl.  de  Turin  renferme  plusieurs  MSS  anciens  de 
cet  ouvrage. 


890  8EXTUS  EMPIRICUS  ^ 

8EXT08  EMPElRDiOS. 

Opéra. 

Fol.,  Parisiis,  1631;  avec  notes  de  ll.Stephanm 

[Esticfunê],  [G.-L.] 
Fol.,  Coloniae,  1631;  contrefaçon  de  l'édition 

précédente.  [G.-L.] 
Fol.,  Lipsiae,  1718;  par  les  soins  de  J.  A.  Fabri- 

cios.  [G.-L.] 
4*,  Halis  Saxoniae,  1796;  par  J.  G.  Mund;  le 

vol.  1  seul  a  paru.  [G.-L.] 
3  voL  8s  Lipsiae,  1840-44;  le  texte  de  J.  A.  Fa- 

bricius.  [G.-L*] 
3  vol.  8%  Lipsiae,  1 843  ;  reproduction  de  l'édition 

précédente.  [G.-L.] 
8% Berolini,  1843;  parles  soins  de  1.  Bekker.  [G.] 

891  ALEXANDER  APJ1RODI8EU8  = 

ALEXANDROS  APHRODI8IEUS. 

Commentarii  in  Aristotelis  Neteorologica. 
[G.] 

Fol.,  Venetiis,  4537;  des  presses  des  Aides. 

Édition  grecque,  donnée  par  les  soins  de  F.  d'Asola, 
avec  le  commentaire  de  Joannes  Philoponus  sur  le  De 
generatioue  d'Aristote.  L'auteur  nommant  Sosigéne 
comme  son  maître,  on  en  a  conclu  que  ce  commentaire 
ne  pouvait  pas  être  d'Alexandre  d'Aphrodisias  [com- 
mencement du  -¥•  lll«  siècle],  et  on  l'a  attribué  4 
Alexandre  d^Égée  [!'•  moitié  du  -♦-  !•'  siècle]. 

En  MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

In  quatuor  libros  Meteorologicorum  Aris- 
totelis, commentatio  lucidissima,  A.  Piccolo- 
mineo  interprète.  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  4540. 
Fol.,  VeneUis,  4548. 
Fol.,  Venetiis,  4556. 
Fol.,  Venetiis,  4561. 
FoL,  Venetiis,  4573. 

Ordinairement  Joint  au  Commentaire  de  Thomas 
d^Aquin  sur  le  même  traité.  C'est  la  version  latine  de 
l'ouvrage  précédent. 

Cette  version  latine  est  en  MS  à  la  Bibl.  palatine  de 
Vienne. 

IV«  SIÈCLE. 

893  JULIANUS,  F.  C.  =  lOULIANOS,  Pu.  K. 

In  regemSolem  ad  Salustium  panegyricus, 
K.  Marifierio  interprète.  [L.] 
8«,  Matriti,  4635. 
Dans  ce  discours,  écrit  au  iV*  siècle,  Julien  fait 

84 


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4S6 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


tourner  le  Soleil  autour  de  la  Terre,  pendant  qu'il 
entraîne  avec  lui  le  cortège  des  planètes.  C'était  le 
système  de  Tycho  Brahé,  plus  de  douze  siècles  à 
{'avance. 


893  JULIANUS,  F.  C.  =  lOULIANOS,  Pu.  R. 

Opéra  (quae  extant)  omnia.  [G.-L.] 

8«,  Parisiis,  4583;  par  les  soins  de  P.  Martinius 

[Martin]   «t    C.    Caotoclarus    [Chantcclair]. 

L'Hymnus  in  Solem  regcm  est  accompagné  de 

notes  par  T.  Marcilius. 
A%  Parisiis,  1630;  «  cum  notis  etycrsionc  latina 

a  D,  Petavio,  » 
â  vol.  foi.,  Lîpsiae,  1696;  par  E.  Spanbeim[ius], 

avec  CyriUi  contra  Julîanum  libri  X.  La  version 

latine  de  Julien  est  celle  de  Petavim  [Petau], 

Traduction. 

OEuvres  complètes  (par  R.  Tourlet). 
3  vol.  8«,  Paris,  1821. 


894  ASTRAMPSYCHUS  « 

ASTRAHIPSIICHOS. 

Siderum  theoria.  [G.] 

MS  à  la   Bibl.  nationale  de  Paris. 


89n  ASTRAMPSYCHUS  = 

A8TRAMP8UCHOS. 

Coelum  pythagoreum.  [G.] 

MS    à    la   Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies). 


89G  ACUILLES  TATIUS  » 

ACHILLES  TATIOS. 

Prolegomena  in  Arati  phaenomena. 

Fait  partie  du  Recueil  n<»  774  :  fol.,  Florentiae, 
4567.  (Voir  ce  n«.)  [G.] 

Inséré  avec  version  latine  par  D.  Petavim,  dans 
son  Uranologion,  fol.,  Lutctiae  Parisiorum,  sous 
le  n<>  6,  p.  121  ;  et  dans  les  réimpressions  de  cet 
ouvrage  :  foi.,  Amsteiodami,  1703;  fol., 
Antuerpiae,  4703;  fol.,  Veronae,  4736;  foi., 
Vcnetiis,  4758.  (Voir  n»  786.)  [G.-L.] 

Inséré  dans  les  Erotici  scriptores,  8«,  Parisiis, 
1 856,  publiés  par  les  soins  de  J.  F.  Boissonnade  ; 
au  n«  2.  [G.-L.] 

^  Delambre,  His,  I,  \W\,  2i8. 


897        THEO  ALEXAINDRmUS  == 

THEON  ALEXARDRINOS. 

Scholia  in  Arati  phaenomena. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  7.49  :  fol.,  Venetiis, 
4499;  fol ,  Regii,  4503.  (Voir  ce  n«.)  [G.] 

Fait  partie  du  Recueil  n»  759  :  4%  Norimbergae, 
4531  ;  4%  [Basileae],  4536.  (Voir  ce  n^)  [G.] 

A  la  suite  des  éditions  grecques  dM  ratus  :  4  ",  Pari- 
siis, 4  559  ;  4«,  Parisiis,  4  595.  (Voir  n«  822.)  [G.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  789  :  8%  Oxonii,  1672; 
8%  Oxonii,  4801  ;  8%  Francofurti  ad  Mocnum, 
4846.  (Voir  ce  n».)  [G.] 

Dans  le  Recueil  n»  792  :  2  yol.  8%  Lipsiae;  au 
vol.l,  1793,  avec  version  latine  de  J.  T.  Buhle. 
(Voir  ce  n*.)  [G.-L.] 

Dans  rédition  d'Araius  de  L  Bekkcr,  8*  Berolini, 
4828.  (Voir  n- 822.)  [G.] 

Traduction. 

Les  scholies  sur  les  phénomènes  d'Aratus 
(par  A'.  Halma). 

Dans  le  Recueil  n«  794:  4«,  Paris,  1821.  (Voir 
ce  n».)  [G.-Français.] 

89»         THEON  ALEXANDRINOS. 

Coinmentari  ad  Ptolemaei  Magnam  con- 
structionem. 

Fol.,  Basileae,  4538;  formant  la  part.  Il  de 
rédition  grecque  de  PAlmagcste  de  Plolémce, 
(Voir  n»  865.)  Texte  revu  par  S.  Grynaeus, 
publié  par  J.  Camerarius;  la  pagination  est 
fausse  à  partir  de  la  p.  276,  marquée  267. 
Cette  édition  renferme  les  lib.  I,  II,  IV,  milieu 
de  V,  VI,  VII,  VIII,  IX,  X  moins  la  fin,  XII,  et 
XIII  qui  termine  l'ouvrage.  Le  lib.  III,  qui  est 
perdu,  se  trouve  suppléé  par  N,  Cabasilas 
[XIV«  siècle],  en  latin.  Le  commencement  du 
lib.  V,  qui  était  resté  inconnu  à  Tédileur,  est 
remplacé  par  une  partie  du  commentaire  de 
Pappui  sur  le  livre  correspondant  de  TAlma- 
geste.  [G.] 
Cet  ouvrage  a  été  écrit  en  363,  année  où  Tauteur  a 
observé  une  éclipse  à  Alexandrie. 
«  Dëlambre,  His,  II,  1847, 1^. 

Les  MSS  grecs  qui  existent  du  Commentaire  de 
Théon  sur  TAlmageste  sont  presque  tous  incomplets. 
Tels  sont  ceux  du  Vatican  (2  copies),  de  la  Bibl. 
arabrosiana  de  Milan  et  de  la  Bibl  nationale  de  Paris 
(2  copies).  Mais  il  y  en  a  un  à  la  Bibl.  roarciana  de 


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ASTRONOMES    GRECS. 


4S7 


Venise  qui  cootlent  le  commencement  du  livre  V  qu*on 
croyait  perdu,  et  qui  est  encore  inédit. 
Il  7  a  de  plus,  à  Paris,  les  versions  latines  suivantes  : 

Theotm  Alexandrini,  Nicolai  Cabasilae,  et 
Pappi  Alexandrin!  Commentarii  in  Magnam 
Ptolemaei  syntaxim,  interprète  Davide  San- 
Oaro  [Saint  Qair.]  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

MS  du  XVI*  siècle.  La  version  latine  du  Commentaire 
sor  le  lll<  livre  par  CabasUas  a  élé  publiée  dans 
rédilion  grecque  du  Commentaire  de  Théon^  donné  par 
Grynaeus  en  1338.  (Voir  n»  865.) 

Theonis  alexandrini  coinmentarius  in  Pto- 
lemaei Almagestum  latine  a  /.  6.  Theophilo 
urbinate,  anno  1871  conversas.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ce  MS  est  de  la  main  même  du  traducteur. 

Il  y  a  des  versions  latines  partielles  qui  sont  impri- 
mées: 

Commentarii  in  librum  I  Magnae  con- 
structionis  C.  Ptolemaei.  [L.] 
4%  NeapoH,  1588;  version  latine  de  J,  D,  Porta. 

Commentarii   in    libros  I  et  II  Magnae 
conslructionis  C.  Ptolemaei.  [L.] 
4*,  Neapoli,  1605;  version  latine  de  •/.  B.  Porta» 

C*est  une  extension  de  Touvrage  précédent,  publiée 
avec  une  version  latine  du  texte  correspondant  de 
TAImageste.  (Voir  n»  868.) 

Traduciion  en  langue  vivante. 

Commentaire  de  Théon  d'Alexandrie  sur 
le  premier)  [le  second]  livre  de  la  Composi- 
tion mathématique  de  Ptolémée  et  sur  les 
Tables  manuelles  de  Ptolémée  (pariV.  Ilalma). 
[G.-Français.] 

âparti»,  Paris,  1831-32. 

Cet  ouvrage  contient  les  développements  de  la  trigo- 
nométrie sphériquc  d'Hipparque  et  de  Ptolémée. 

Od  trouve  part.  1, 1»3l  ;  les  Prolégomènes  de  Ptolé- 
mée; les  Commentaires  de  Théon;  les  tables  prélimi- 
naires, terminées  par  les  ascensions  des  signes  du 
zodiaque  dans  la  sphère  droite;  une  traducUon  du 
mémoire  de  C.  L  Ideler  sur  Tannée  de  la  mort 
d*  Alexandre. 

Part.  II,  I8i2  :  ascensions  dans  la  sphère  oblique; 
mouvements  du  Soleil,  de  la  Lune  et  des  planètes. 
»  Deuuibbe,  His,  II,  1817, 616. 


899  THEO  ALEXAPIDRII^lIS  = 

THEON  ALEXAr«DRII^08. 

Traduction. 

Commentaire  sur  les  tables  iranuelles  de 
Ptolémée  (par  iV.  Ilalma).  [G.-Français.] 

Joint  aux  Tables    manuelles  de  Ptolémée,  4% 
Paris,  1825.  (Voir  n»  879.) 

Il  y  a  des  MSS  gi'ecs  de  ce  Commentaire  au  Vatican 
(â  copies),  à  la  Bibl.  laurenliana  de  Florence  (6  copies), 
à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  (5  copies),  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde,  à 
la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (6  copies),  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  (3  copies). 

900  TUEOIX  ALE\Ar^DUII^08. 

Tabulae  astronomicae.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise  (â  copies). 

Trtiduclion. 

Tabulae  astronomicae.  [A.] 
MS  a  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

901  THEON  ALEXAPIDRir^OS. 

[Commentaire  sur  le  Petit  astrologue,  c'est- 
à-dire  sur  le  Recueil  des  opuscules  des  astro- 
nomes de  l'école  d'Alexandrie,  surnommé  le 
Petit  par  opposition  à  la  Magna  compositio.  | 
IG.] 

Ouvrage  perdu. 

902  MERCURIU8  TRI8II1EGISTU8  » 

HERMES  TRISMEGISTOS. 

Libelli  integri  XX  et  fragmenta,  quotcun- 
que  reperiuntur. 

A  la  suite  de  la  Nova  de  universis  philosophia 

de  F,  Palricius,  fol.,  Ferrarae,  ibdL  (Voir 

Sect.  I,  art.  Astronomes  de  la  Renaissance.) 

[G.-L.] 
Dans  la  réimpression  partielle  de  cet  ouvrage, 

46»,  Hamburgi,  4593.  (Voir  même  endroit.)  [L.] 

905     MERGURIUS  TRISMEGISTU8  = 
HERMES  TRISMEGI8TOS. 

Liber  de  dispositione  mundi  et  motibus 
orbium.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bàle. 


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428 


SECTION    I,    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


904     AIERGURIUS  TRI8A1EGISTUS  = 
HERMES  TRI8MEGISTOS. 

Liber  de  annulis  et  imaginibus.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâlc. 


00»  THEMISTIU8  ALEXAI^DRII^US  s 
THEMI8TIOS  ALEXANDRII^OS. 

In  quatuor  Aristotelis  libres  de  coelo  et 
mundo. 

Fol.,  VeneUîs,M526.  [G.] 
Fol.,  Venetiis,  iS74;  version   latine  de  Moysei 
Aladnus,  [L.] 


006  THEMI8TIU8  ALEXAr«DRII^U8  = 
THEK1I8TIOS  ALEXAI^DRIN08. 

In  canones  Ptolemaei.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


907         PAPP08  ALEXAI^DRIN08. 

Commentarii  in  librum  V  Magnae  construc- 
tionis  C.  Ptolemaei.  [G.J 

Dans  rédition  de  la  Magna  constructio  de 
C.  Ptolemaeus,  fol.,  Basileae,  4538.  (Voir 
no*  865  et  898.) 

a  Delambre,  His,  II,  1817,  579. 

In  quintum  et  sextum  Rerum  mathemati- 
carum  Claudii  Ptolemaei  scholia.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 

Ce  MS  est  d'une  date  fort  ancienne.  Il  contient  le 
Commentaire  sur  les  livres  V  et  VI  de  TAImageste.  Une 
partie  seulement  de  ce  qui  concerne  ie  livre  V  est 
imprimée  dans  Touvrage  qui  vient  d'être  meolionné.  Il 
parait  qu'il  y  a  un  MS  complet  de  Pappus,  en  grec,  à 
la  Bibl.  de  Fez,  au  Maroc. 


908       PAPPU8  ALEXAr«DRIPIU8  = 

PAPP08  ALEXAPfDRIN08. 

Explicationes  in  Aristarchi  librum  de 
magnitudinibus  et  distantiis  Solis  et  Lunae. 
[L.] 

A  la  suite  de  l'ouvrage  cite  d'ArUtarchus, 
4%  PisaurI,  i  572  j  version  latine  de  F,  Comman- 
dinus.  (Voir  n*  820.) 


909  8YNE8IU8  »  8UnE8I08. 

Ad  Paeonium  de  dono  astrolabii. 
Dans  Opuscula  Synesii,  publiés  par  A.  Turnebius 
[Tornèbe],  fol.,  Parisiis,  1553.  —  Rare.  [G.] 

Éloge  de  l'astronomie,  composé  à  Constantioople  en 
399,  à  l'occasion  de  Teuvoi  qu'il  fait  à  un  ami  d*UD 
astrolabe  d'argent. 

^  Pans,  Mém,  V,  4804,  34  (par  J.  B.  J.  Delambre). 
Un  MS  du  texte  est  à  l'Université  de  Leyde,  un  MS  d'une 
version  latine  à  l'Université  d'Oxford. 


910  8YNE8IU8  =  SUPf£8I08. 

Opéra  omnia. 

Fol.,  Parisiis,  1553.  [G.] 

Fol.,  Parisiis,  4642;  par  les  soins  de  D.  Petavios 

[Petau],    avec    des    scholies   de    Nicephortu 

Gregoras,  [G.-L.] 
Fol.,  Parisiis,  1633;  reproduction  de  l'édition 

précédente.  [G.-L.] 
Fol.,  Parisiis,  1640.  [G.-L.] 
8«,  Parisiis,  1859.  [G.-L.] 

V«  SIÈCLE. 
9il  HYPATIA. 

Canon  astronomicus.  [G.] 
Perdu. 


918  PROCLU8  s  PR0KL08. 

(De  astrolabio  seu)  Hypotyposis  astrono- 
micarum  positionum. 

i»,  Venetiis,  4491.  —  Excessivement  rare;  un 
seul  exemplaire  est  connu  :  il  est  à  la  Bibl. 
bodleîenne  d'Oxford.  [L.] 

Dans  le  Recueil  n<»748:  fol.,  Venetiis,  4498; 
version  de  G.  Valla,  (Voir  ce  n*.)  [L.] 

4%  Basileae,  1540;  texte  publié  par  les  soins  de 
S.  Grynaeus,  et  version  latine  de  G.  Valia.  A 
la  suite  de  C.  Ptolemaei  Opéra.  (Voir  n«  884.) 
[G.-L.]  On  trouve  le  texte  grec  séparément. 

Fol.,  Basileae,  4554;  dans  la  seconde  édition  des 
Opéra  de  C.  Ptolemaeus.  (Voir  n»  884.)  [G.-L.] 

De  fabrica  usuque  astrolabii. 
Dans  le  Recueil  n»  766  :  8«,  Lutetiae,  4540;  8«, 
Lutetiac,  4546;  8«  Lutetiae,  4554;  8%  Lutetiae, 


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ASTRONOMES    GRECS. 


499 


1557.  Version  latine  de  G*  Valla.  (Voir  ce  n\) 
[L.] 

Gel  ouvrage  expose. la  doclrine  de  Ptoiémée  sur  les 
parallaxes,  les  éclipses  et  les  orbites  des  planètes 
L'auleur  y  joint  la  description  et  Pusage  des  instru- 
ments. 

=  Delambre,  His,  I,  48i7,  313. 

On  trouve  des  MSS  grecs  des  llypotyposes  au  Vati- 
can, à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence  (4  copies),  à  la 
Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies),  à  la  Bibl.  de  TUni- 
versité  d'Oxford,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (4  copies). 

Traduction. 

Hypotypose  (par  iV.  Halma).  [G.-Français.] 
A  la  suite  des  Hypothèses  de  C.  Pfolcmaeus,  4», 
Paris,  1820.  (Voir  n*  877.) 


015  PROCLUS  =  PROKLOS. 

Sphaera,  [astronomiam  discere  incipien- 
tibus  utilissima],  T.  Limera  britanno  inter- 
prète. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  749  :  fol.,  Venetiis, 
1499j  fol.,  Regii,  1503.  (Voir  ce  n».)  [G.-L.] 

4%  Ulmâc,  1499.  [L.] 

4»,  Viennae,  [1511];  à  cette  édition  est  joint: 
G,  T,  CoUimitiu»  [TanniteUer],  De  ortu  et 
occasu  siderum  ut  est  apud  poetas.  [L.] 

4*,  Viennae  Pannoniae,  4512;  10  pages  en  carac- 
tères gothiques.  [L.] 

4«,  Coloniae,4515.[L.] 

8«,  Vitebergae,  1538;  •  addiU  sunl  Prolegomena 
J.  Schoneri  in  Sphacricum  instrumenturo.  •  [L.] 

8»,  Marpurgi,  1549;  «  adjeclis  quibusdam  Ihc- 
roatibus.  •  [L.] 

4»,  Venetiis,  1570.  [L.] 

8^  Vralislaviae,  1579.  [L.] 

Sphaera  cuni  scholiis  Ceporini. 

Dans  le  Recueil  n»  756  :  8%  Basilcae,  1523;  8», 
Basileae,  1534;  8%  Coloniae,  1543;  8»,  Basi- 
lcae, 4547.  (Voir  ce  n^)  Version  latine  de 
r.  Linaeer.  [G.-L.] 

Sphaera,  astronomiam  discere  incipien- 
tibus  utilissima,  noviter  ex  graeco  recognita. 

4%  Bononiae,  4525  (à  la  fin  du  volume,  4526); 
28  pages  non  numérotées.  Version  latine  de 
L.  Vitalis  [  KtfaW],  suivie  d'un  supplément  par 
le  traducteur.  [L.] 


Réimprimé  dans   T.  Priscianus,  Phaenomenon 
cuporiston;  4<»,  Basileae,  4632.  [L.] 

De  sphaera. 

Dans  le  Recueil  n«  759  :  4»,  Norimbergae,  4534; 
4-,  [Basileae],  1536.  (Voir  ce  n».)  [G.-L.] 

Sphaera  cum  commentariis  /.  Stoefleri. 
Fol.,  Tubingae,  4534.  [G.-L.] 

De  sphaera  libellus  [liber]. 

Dans  le  Recueil  n<»  762  :  fol.,  Basileae,   4535 
fol.,   Basileae,    1549;   fo!.,    Basileae,    4570 
8«,    Parisiis,     4578;    8«,    Lugduni,     4608 
8«,  Gcnevae,  4608;  8*,  Lugduni  Batavorom, 
1670.  (Voir  ce  n«.)  [G.-L.] 

Dans  le  Recueil  n»  767  :  8«,  Basileae,   4547 
8»,  Antuerpiae,  4547;  8s  Ântuerpiae,  4550 
8«,   Antuerpiae,  1553;    8s    Parisiis,   4560 
8»,  Basileae,  1561;  8«,  Basileae,  4585.  (Voir 
ce  n*.)  [G.-L.] 

Libellus  de  circulis  sphaerae.  [G.-L.] 
8«,  Libéra  Ârgentina,  4539. 

Sphaera.  [G.-L.] 
4-,  Parisiis,  4543. 

Joint  aux  Tabulac  institutionumastrononiicaruni, 
de  G,  Henischius  [Hmisch]^  4«,  Augustae 
Vindellcoruro,  4575.  (Voir  Sect  I,  art  Astro- 
nomes  de  la  Renaissance).  —  Réimprimé 
4«,  Augustae  Vindelicorum,  4609. 

Dans  le  Recueil  n«  782  :  8s  Edelbergae,  4589. 
(Voir  ce  n<»). 

8»,  Wiltebcrgae,  1591. 

8%  Hcimstadii,  1661. 

Sphaera  graece;  eadem  latine,  T.  Linacro 
britanno  interprète,  cum  annotatiunculis 
[annotationibus]  /.  Tusani.  [G.-L.] 

2  part.  4%  Parisiis,  4547. 

4s  Parisiis,  1552. 

4*,  Parisiis,  4553. 

4«,  Parisiis,  1557. 

4%  Parisiis,  4559. 

4«,  Parisiis,  4562. 

Sphaera  cum  interpretatione  E.  Vineti,  et 
P.  Hamelii  Commentario  in  Archimedem 
De  numéro  arenae  maris.  [G.-L.] 

8«,  Lutetiac,  4557. 


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450 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


42%  Turnoni,  i59â;  è  la  suite  du  Compendium 

mathematîcum  de  Piellus.  (Voir  n*  94i.) 
8^  Lugdunî  Batavoruni,  4595. 

Vin  et  avait  publié  sa  version  de  la  Sphaera  de  Proclus 
dans  son  édition  de  Psellus*  La  première  des  éditions 
citées  ci -dessus  est  un  tiré  à  pari. 

Sphaera,  graece  restituit,  latine  reddidit 
J.  Bainbridge.  [G.-L.] 

4s  Londini,  4620. 

La  Sphaera  de  Proclus  est  faite  parfois  textuellement 
d'après  Geminus. 

II  y  a  des  MSS  grecs  anciens  de  la  Sphaera  au  Vatican, 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  PUniversité  d'Oxford. 

Traductions. 

La  sphère  de  Procle  traduite  du  grec  en 
français  (par  E.  Vinet). 

8o,  Poitiers,  1544. 
S\  Paris,  1575. 

La  sfera  di  Prado  nuovamente  tradotta  dal 
greco  essennpiare  in  idioma  italiano  (par 
T.  G.  Ganzarini,  dit  II  Scandianesé). 

4^  Vinegia,  1556;  beau  frontispice.  —  Rare. 

Se  trouve  souvent  à  la  suite  du  poème  du  Scandia- 
nese^  de  la  même  date  et  du  même  format  :  I  quatiro 
libri  délia  caccia. 

Prodi  diadochi  sphaera  (par  P.  Calma}. 

8%Patavii,  1565. 

Version  latine  accompagnée  d'une  traduction  ita- 
lienne. 

La  sfera  di  Prado  licco,  con  le  annotazioni 
e  con  l'uso  délia  sfera  (par  E.  [P.]  Danti). 

4»,  Florcnza,  1571.  —  Très  rare. 

4«,  Fiorenza,  1575;  impression  des  Giunti.  Carac- 
tères italiques,  fig.  sur  bois.  La  traduction  de 
Prochiê  comprend  55  pages,  et  le  traité  de 
Tusage  de  la  sphère  de  DarUi,  36  pages. 

Sphaera,  jam  primum  in  linguam  verna- 
culam  translata  a  J.  Gulenàcker.  [G.-Alle- 
mand.] 

4%  Wirceburgi,  1830. 


914  PROHLOS  DiADOCHOs. 

Scholium  astronomicum  de  Xlf  signis 
zodiaci.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Ce  MS  doit  contenir  un  simple  extrait  de  la  Sphaera. 

01»  PROCLUS. 

Traduction. 

Tabulae.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 
Cette  traduction  persane  est-elle  réellement  celle 
d'un  traité  de  Proclus? 

916  P8EUDO-PROCLU8. 

De  eclipsibus.  [L.] 

A  la  suite  des  Tabulae  astronomicae  de  J,  Schroe- 

ter,  4%   Vindobonae,   1551.  (Voir   Sect.   Il, 

Astrologie.) 
Cet  écrit  paraît  apocryphe. 

917  PROCLUS  =  PRORLOS. 

Opéra  e  codicibus  manuscriptis  biblio- 
thecae  regiae  parisiensis. 

6  vol.  8%  Parisiis,  1820-27;  par  les  soins  de 
V.  Cousin.  [G.-L.] 

On  chercherait  vainement  dans  cet  ouvrage  les  traités 
astronomiques  de  Proclus;  nous  avons  cru  utile  d'en 
avertir. 

018      DEMETRIUS  TRICLINIUS  ^ 

DÈIIÊTRIOS  TRIKLIWI08. 

Sphaera. 

Voir  plus  haut  Empedocles,  Sphaera  (u*  798),  auquel 
ce  traité  a  été  également  attribué. 

919  DÉMËTRIOS  TRIHLII^IOS. 

De  maculis  Lunae.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford  et  à  celle 
de  r  Université  de  Leydc. 

920  ËPIPHAI^ÊS. 

Ptolemaei  tabularum  manualium  expo- 
sitio.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


434 


921        DAMA8CIUS  »  DAIHASKIOS. 

[Commentarius  in  Aristotelis  de  coelc] 
Un  fragment,  sous  le  titre  :  Metaphrasis  ex 
Danuucio  in  primum  librum  de  coelo  et 
mundo,  à  la  suite  des  Quaestiones  naturales 
d'Àlexander  Aphrodisiensis ,  fol.,  Venetiis, 
1536.  [G.] 
Un  fragment  dans  le  Péri  toû  gcnnétoû  [G.], 
publié  sous  le  nom  de  Damascius  par  J,  de 
iriarte,  dans  sa  Palaeographia  graeca,  i«, 
Matriti,  1762. 

Un  MS  grec  des  prolégomènes  du  litre  1  existe  à  la 
Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

9S2       HESYCHIUS  =  HESUCHIOS. 

Dictionarium  [Lexicon],  [G.] 

Fol.,  Venetiis,  ittli;  publié  par  les   soins  de 

M.  Musurus;  des  presses  d'Aldus  et  Andréas. 
Fol.,  Venetiis,  4530. 
Fol.,  Hagenoae,  1531. 
4%  Lugduni  Batavoruro,  1668. 
3  vol.  fol.,  Lugduni  Batavorum,  1746-66;  texte 

revu  par  J.  Alberti  et  D.  Rubnkenius. 
8«,  Lipsiae,  1793. 
5  vol.  4%  lenae,   1858^8;    par  les    soins  de 

M.  Schmidt. 

VI«  SIÈCLE. 

933    LAURENT lUS  LYDUS,  J.  = 

LAURENTIOS  LYDOS,  I. 

De  ostentis  (quae  supersuni).  [G.-L.] 

8%  Parisiis,  1833;  «  una  cum  fragmcnto  libri  de 
mensibus,  fragmentoque  M.  Boethii  de  diis  et 
praesentionibus  • ,  par  les  soins  et  avec  version 
latine  de  C.  B,  Hase. 

13«,  Lipsiae,  1863;  suivi  du  De  apparentes 
stellarum  de  PtoUmaetu,  et  de  divers  calen- 
driers grecs,  par  les  soins  de  Wachsmuth. 

Cet  ouvrage  traite  d'astronomie  et  de  météorologie. 

9«4  LAURENTIOS  LYDOS,  I. 

Quae  extant.  [G.] 

8«,  Bonnae,  1837;  «  ex  recognitione  I.  Bekkeri.  • 
Ce  volume  fait  partie  du  Corpus  scriplorum  bistoriae 
byzanlinae,  editio  emeodaiior  el  copiosioi*. 


93»  JOANNES  PHILOPONUS 

[ALEXANDRIN US,  GRAMMATICUS]  s 
lOANNES  PHILOPONOS. 

Scholia  in  librum  I  Aristotelis  Meteoro- 
rum. 

A  la  suite  des  Commentarii  d*Olympiodoru8  sur 
les  Météores  à^Arislote;  3  vol.  fol.,  Venetiis^ 
1551  ;  au  vol.  IL  (Voir  n«  934).  [L.] 

A  la  suite  de  Tédition  des  Météorologiques 
à*Àristote  de  L  Bekker,  3  vol.  8%  Lipsiae,  au 
voL  II,  1836;  sous  le  titre:  Excerpta  ex  com- 
mentariis  JoannU  PhiloponL  (Voir  n*  808.) 
[G.-L.] 

Il  y  a  deux  MSS  grecs  des  Scbolia  In  Aristotelis 
meteorologica  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


93G      JOANNES  GRAMMATIGOS  « 

lOANNES  PHILOPONOS. 

Poema  de  astronomia.  [G.] 

MS  h  la  Bibl.  medieco-laurentiana  de  Florence 
(fonds  Asbburnam). 


937  THEIOS  Athbbiaios. 

Observationes  [astronomicae].  [G.] 

MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (MSS  grecs, 
n«  1 14  anc). 

Sept  observations  tirées  de  ce  MS  ont  été  extraites 
et  employées  par  Boulliau  {BuUialdus,  Astronomica 
pbilolalca,  fol.,  Parisiis,  1645),  savoir  :  conjonction  de 
la  Lune  et  de  Vénus  en  475  (p.  1 73),  conjonction  de  Mars 
et  de  Jupiter  en  498  (p.  336),  occultation  de  Saturne 
par  la  Lune  en  503  (p.  346),  conjonction  de  Jupiter 
avec  a  Leonis  en  508  (p.  378),  conjonction  de  la  Lune 
avec  o(  Tauri  en  500  (p.  173),  coi^onction  de  Mars  et  de 
Jupiter  en  509  (p.  537),  coqjoncUon  de  Vénus  et 
de  Jupiter  en  510  (p.  547). 


938  ZACCHARIAS  SGHOLA8TICUS  a 

ZAKCBARIAS  SCH0LA8TIK08. 

Traductions, 

Dialogus  de  ereatione  et  fine  mundi.  [L.] 
4«,  Parisiis,  1580;  version  latine  de  G.  Genebrard. 

Dialogo  intorno  alla  fabrica  del  mondo, 
.. .  fedelmente  dal  greco  originale  nella  tos- 


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43S 


SECTION    I.    OUVRAGES    IIISTOIIIQUES. 


cana  favella  recato,  e  con  erudite  annota- 
zloni  illustrato  (par  G,  A.  Volpi). 

4%  Padova,  175». 

L'auteur  est  appelé  en  italien  ZACCHâRiAS  Scoi.a- 

8TICO. 

Nous  n'avons  pas  trouTé  que  le  texte  original  ait  été 
publié. 

929  HYPSIGLES  s  HUPSIKLCS. 

Anaphoricus,  sive  de  ascensionibus.  [G.-L.] 

Fait  partie  du  Recueil  u*  788  : 4«,  Parisiis,  1657; 
4«,  Parisiis,  1680.  (Voir  ce  no.) 

Cet  ouvrage  est  destiné  à  fournir  la  durée  du  lever 
et  du  coucher  des  divers  arcs  de  Técliptique. 
e=  Dblambre,  His,  1, 1817, 246. 

Il  y  a  4  copies  manuscrites  de  Poriginal  grec  des 
Anaphoriques  à  la  Hibl.  du  Vatican,  une  à  la  Bibl. 
ambrosiana  de  Milan  et  une  i  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Traduction, 

Kelab  almethalê,  c'est-à-dire  Livre  des 
levers  (par  Costhas  Louca  al-Bâlbeki).  [A.] 
MS  où  Fauteur  est  appelé  Absiclaous. 

Traduction  corrigée  par  Alkendi  et  expliquée  par 
NassirEddinal  TAou^^i.  (D'Herbelot,  Bor,  1776, 492.) 

930  KOSMÂS  INDIHOPLEU8TÉ8. 

Tabulae  astronoinicae.  [G.] 
Ces  ubies  sont  perdues. 

951  LEONTIU8  =  LEOI^TIOS. 

De  constructione  arateae  sphaerae. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  7K9  :  4»,  Norimbergao, 

l»3l;  4%  [Basileae],  1536.  (Voir  ce  n».)  [G.] 
4«,  Parisiis,  1559.  [G.] 
Fait  partie  du  Recueil  n*  78â  :  8%  Edcibergae, 

1589.  (Voir  ce  n*.)[G.-L.] 

Traduction, 

La  sphère  (par  N.  Halma), 
Fait  partie  du  Recueil  n«  79 i  :  4«,  Paris,  1821. 
(Voir  ce  n*).  [G.- Français.] 

932  LEOPiTIUS  =r  LEOrNTIOS. 

Tractatus  de  zodiaco.  [G.] 
MS  h  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 


933       PAULUS  ALEXANDRINUS  =r 

PAÛLOS  ALEXAI^DRII^OS. 

Disquisitio  astronomica.  [L.] 

Version  latine  en  MS  k  TUnivcrsité  d'Oxford. 

Seraient-ce  les  Rudimenla  in  doctrinam  de  praedictis 
naUlitlis,  imprimés  en  1586  et  1588?  (Voir  Sect.  Il, 
Astrologie,  Vl«  siècle.) 


934  OLYMPIODORUS  =  OLUMPIODOROH. 

In  Meteora  Aristotelis  commentarii,  /.  B. 
Camotio  [Camozzi]  interprète. 

â  vol.  fol.,  Venetiis,  1 551  ;  des  presses  des  Aides. 
Le  vol.  I  renferme  le  texte,  et  le  vol.  Il  la 
version  latine  et  les  notes.  Le  traducteur  a 
donné  à  la  suite  les  Scholia  de  J.  Grammalicus 
[Philoponus]  sur  le  lib.  I  des  Meteora.  [G.-L.] 

A  la  suite  de  Tédition  des  Météorologiques  d'Aris- 
tote  de  I.  Bekker  :  2  vol.  8^  Lipsiae,  au  t.  Il, 
1836;  sous  le  titre  :  Exoerpta  ex  oommcntariis 
Olympiodori.  (Voir  n«  808.)  [G.-L.] 

Il  y  a  des  MSS  grecs  de  ces  scholles  à  PEscurial  et  à 
la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


933  OLYMPIODORUS  «  OLUMPIODOROS. 

FragiTienta  astronoiinica.  [G.-L.] 

Joint  au  Tractatus  de  judicandi  de  C.  Ptolemaeus, 

donné  par  /.  BuUialdus,  4«,  Parisiis,  1657  ; 

réimprimé,  4%  Parisiis.  1663.  (Voir  n«  878.) 

936       SIMPLICIUS  s  SIMPLIKIOS. 

Commentaria  in  quatuor  Aristotelis  libros 
de  coelo. 

Fol.,  Venetiis,  1526;  des  presses  des  Aldi,  avec  le 
texte  d'Aristote.  (Voir  n«  807.)  Le  commentaire 
de  Simplieius  est  donné  en  grec,  mais  ce  n'est 
pas  Toriglnal  ;  c'est  une  traduction  faite  sur  une 
version  latine,  probablement  celle  de  G.  Mor- 
bethus,  [G.] 

Fol,,  Venetiis,  1540;  version  latine  de  G.  Mor- 
belhtu  ou  de  Moerbeka  [  W.  van  Meerbeke],  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  1544;  version  latine  attribuée  à 
G.  Dorotheus  [Dorothée],  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  1548;  réimpression  de  la  précé- 
dente. [L.] 

Fol.,  Venetiis,  1554;  (quelques  exemplaires  de 
1555);  version  latine  de  Morbethui,  avec  une 


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ASTRONOMES    GRECS. 


455 


semblable  version  du  traité  à'Aristote,  (Voir 

n»  807.)  [L.] 
Fol.,  Veoetiis,  1 555;  version  de  G,  Darotheu».  [L.] 
Fol.,  Venctiis,  1563;  version  de  G.  Morbethtu.  [L.] 
Fol.,  Vcnetiis,  1584;  version  de  G.  Dorotheui,  [L.] 
A  la  suite  des  Opéra  d^Aristotelei,  édition  Bekker, 

5  vol.  4«,  Berolini,  au  vol.  IV,  1840,  par  les 

soins  de  C.  A.  Brandis.  Toutefois  ee  ne  sont 

que  des  passages  choisis  et  non  le  Commentaire 

complet.  [G.-L.] 
4^  Ultrajecti,  4865;  par  les  soins  de  S.  Rarsten. 

Première  publication  du  texte  grec  en  son 

entier.  [G.] 

a  Delambre,  His,  I,  4817,  301. 

Il  y  a  des  MSS  du  texte  grec  de  ce  Commentaire  à 
la  Bibl.  ambroslana  de  Milan,  à  la  Bibl.  marciana  de 
Venise,  à  la  Bibl.  de  Turin,  à  rUniversité  d'Oxford. 


987  TELECSISIOS. 

Traduction. 

[Desphaera.]  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

Le  texte  original  grec  est   inconnu.  La  date  est 
incertaine. 


988    CHALGIDIUS  =  CHALKIDI08. 

Commentarius  in  Timaeum  Ptatonis.  [L.] 
Fol.,  Parisiis,  1520;  par  les  soins  d'A.  Justinien. 
4«,  Parisiis,  1563;  avec  des  fragments  de  la 

version  du  même  dialogue  par  Cicéron, 
4%  Lugduni  Batavorum,  1617;  «  cumnotiset 

emendationibus  •/.  Meursii.  • 
Inséré  par  J.  A.  Fabricius  à  la  fin  du  vol.  II.  de 

son  édition  des  Opéra  sancti  Hippolyti,  2  vol. 

fol.,   Hamburgi,    1718;   texte    revu    sur    un 

manuscrit  de  la   Bibl.  bodleîenne  d'Oxford, 

notes  de  J,  Meursius, 
A  la  suite  du  Liber  de  astronomia  de  Théo  Sfityr- 

naeus,  édition  T.  H.  Martin,  8%  Parisib,  1849. 

(Voir  n*  860.) 
Reproduit  par  Mullacb  au  t.  Il,  8%  Parisiis,  1867, 

des  Fragmenta  philosophoruni  graecorum  de 

À.  F.  Didot. 

La  partie  astronomique  de  ce  Commentaire  en  forme 
les  chapitres  58  4  125;  elle  occupe  les  pages  195-210 
du  volume  cité  de  la  collection  DidoL 


989  DOROTHEUS  =  DÔROTHEOS. 

Traduction. 

De  occultatione  annuli.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

940  DOROTHEUS  s  DÔROTHEOS. 

Traduction, 

De  quadratis  almicantarae.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Rome. 

Nous  ignorons  la  date  des  deux  traités  précédents. 
Nous  les  plaçons  ici,  mais  il  n*est  pas  invraisemblable 
qu*ils  soient  postérieurs  au  VI*  siècle. 


VII*  SIÈCLE. 


941 


HERAGLIUS  impbrator  a 

HÊRAKLEIOS. 

Commentarius    in    expeditos    Ptolemaei 
canones.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  et  h  la  Bibl.  de 
rUniversité  d*Oxford  (S  copies). 

L'un  des  MSS  d'Oxford    contient   en   outre   une 
<  Tabella  regum  a  Philippo  Aridaei  ad  Leonem  II  •. 


942 


VIII*  SIÈCLE. 

JOANNES  DAMASCENUS  = 

lÔANNÉS  DAMASKÉNOS. 


Astronomia  partialis.  [G.] 

MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 

X*  SIÈCLE. 

948  S(0)UO>AS  ^  SOUIDAS. 

Lexicon. 

FoL,  Mediolani,  1499;  édition  princeps  donnée 

par  Demetrius  Cbaleondyles.  [G.] 
Fol.,  Venetiis,  1514;  édition  donnée  par  Aldus. 

Réimprimé  :  fol.,  Basileae,  1544.  [G.] 
Fol.,  Basileae,  1564;  première  version  latine,  par 

H.  Wolfius.  Réimprimé  :  fol.,  Basileae,  1581. 

[L] 
S  vol.  fol.,  Genevae,  4619;  texte  accompagné 

d*une  nouvelle  version   latine   par    Pontus, 

Réimprimé  :  S  vol.  fol.,  Genevae,  1630.  [G.-L.] 


5S 


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434 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3  vol.  fol.,  Cantabrigae,  4705;  première  édition 

critique,  avec  la  version  de  Pontus  corrigée, 

par  L.  Kûiter  [G.-L.) 
3  vol.  fol.,  Oxonii,  4834;  par  les  soins  de  T.  Gais- 

ford.  [G.-L.] 
2  vol.  4%  Halac,  1834-52;  réimpression  de  Tédi- 

tion  précédente,  améliorée  par  G,  Bemhardy. 

[CL.] 
8%  Berolini,  1854;  «  ex  recensione  I.  Bekkeri.  » 

[G.] 

Il  y  a  des  MSS  grecs  de  ce  Lexique  à  FEscurial,  au 
Vatican  (magoitique  copie  en  2  volumes),  à  la  Bibl. 
niarciana  de  Venise,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


XI*  SIÈCLE. 

944       PSELLUS,  M.  =  PSELLOS,  M. 

Opus  in  quatuor  mathematicas  discipli- 
nas, arithmeticam,  musicam,  geometriam  et 
asironoiniam. 

8«,  Venetiis,  153â  ;  par  les  soins  de  Arsenius.  [G.] 
12%  Parisiis,  4545.  [G.] 

(Perspicuus  liber)  de  quatuor  mathema- 
ticis  scientiis  [Compendium  mathematicum], 
arithmetica,  musica,  geometria  et  astrono- 
mia. 

8<>,  Basileae,  1556;  avec  version  latine  et  notes 
par  G.  Xylander,  [G.-L.] 

8«,  Lugduni  Batavorum,  1647  ;  des  presses  d'Elze- 
vir,  sous  le  titre  Compendium  mathematicum, 
avec  un  mémoire  de  F.  Commandinus,  De 
scientiis  matbematicis  dissertatio.  [L.] 

Il  y  a  aussi  une  édition  sous  le  titre  «  Perspicuus 
liber  de  quatuor  matbematicis  scientiis,  latine  per 
E,  Vinetum,  >  8«,  Parisiis,  1557;  mais  elle  ne  contient 
de  Psellus  que  Tarithmélique,  la  musique  et  la  géomé- 
trie. L'astronomie  est  remplacée  par  le  traité  de  Proclus^ 
De  Spbaera.  Cette  édition  a  été  réimprimée,  12%  Tur- 
uoni,  1592. 

t=  Delambre,  His,  II,  1817, 639. 

11  existe  des  MSS  grecs  du  De  quatuor  matbematicis 
disciplinis  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne.  Une  version  latine  partielle,  sous 
le  litre  De  corporibus  coelestibus  et  eorum  motu 
capita  XL,  se  trouve  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 
Il  paraît  y  en  avoir  une  autre  au  Collège  de  Gresham  à 
Londres. 


BAS      PSELLUS,  M.  s  PSELLOS,  M. 

Doctrina  omnifaria. 

Inséré  par  extraits  dans  J.  A,  Fabricitu,  Biblio- 
theca  gracca,  14  vol.  4%  Hamburgi,  au  vol.  V, 
1708,  p.  135E-149;  et  au  vol.  V  de  la  réimpres- 
sion, 12  vol.4»,  Hamburgi,  1790.  [G.-L.] 

Extraits  concernant  Tastronomie,  dans  Heilbron- 
ner,  Historia  mathescos  uuiversae,  4^  Lipsiae, 
1742.  [G.-L.] 

L'astronomie  forme  les  cap.  88-103  de  Touvrage; 
mais  elle  n*a  pas  d'importance. 

946  PSELLUS,  M.  s  PSELLOS,  M. 

De  dogmatibus  astronomicis  Chaldeorum. 
[G.] 

MS;  n*est  pas  rare. 

947  PSELLOS,  M.  (?; 

Commentaria  in  Meteora  Aristolelis.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  S>-Ger- 
main). 

11  n'est  aucunnement  certain  que  ces  Commentaires 
soient  de  Psellus, 

948  EUTHUMIOS  (?)  vbl  PSELLOS,  M.  (??) 

Astronomiae  synopsis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Cet  ouvrage,  attribué  soit  à  Euthymius,  soit  à  Psellus, 
paraît  plutôt  du  premier.  (Momtucla,  HdM,  1, 1799, 345.) 


\W  SIÈCLE. 

949   CAMATERUS,  J.  =  KAIIIATEROS,  I. 

Versus  iambici  adManuelemimperatorem, 
de  zodiaco  et  aliis,  qui  in  coelo  sunt,  circulis. 
[G.] 

MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris  (4  copies,  dont 
une  du  Xllh  siècle). 

Poème  didactique. 


9»0        GOMNENUS,  MANUELES  = 

IlLiNOUEL  HO  KOMNÊnOS. 


Apologia  astronomica.  [G.]. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


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ASTRONOMES    GRECS. 


45K 


OM    MANASSES,  CONSTAUTINUS  =:= 

KÔN8TANTIPf08  HO  MANASSÉ. 

Opusculum  versibus  de  astris,  pianetis, 
zodiaco  et  circule  conscriptum.  [G.] 
MS  a  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

952  * ♦  ♦ 
Etymologicum  magnum.  [G.] 

Fol.,  Vcnetiis,  1499;  333    feuillets,   imprimés 

sur  deux  colonnes;  publié  par  les  soins  de 

Z.  Culliergus  [Calloergi]. 
Fol.,  Venetiis,  4549;  des  presses  de  Paul  us  Manu- 

tlus. 
Fol.,  Heidelbergae,  1594,   «  cum  notls  F.  Syl- 

burgii,  » 
Fol.,  Veneliîs,  1710, 
8»,  Lipsiae,  1786;  par  J.  C.  G.  Ërncsti. 
4»,  Lipsiae,  1816;  édition  revue  par  G.  H.  Schae- 

fer. 
4«,  Lipsiae,  1819;  par  les  soins  de  E.  H.  Baker, 

L  Baker  et  L.  Kuhlemkamp. 
Fol.,  Oxonii,  1848;  texte  revu  par  T.  Gaisford. 

Grand  lexique  grec  de  Tépoque  byzantine,  apparem- 
ment du  Xll«  siècle,  dont  Tauleur  est  inconnu. 

Parmi  les  BISS  de  cet  ouvrage,  celui  de  la  Bibl. 
arabrosiana  de  Milan  est  écrit  de  la  main  de  MIcbael 
Apostollus. 

953  PEDIASimOS,  lÔAMÉs. 

Scholia    in    Cleomedis   libres    duos    de 
orbium  coelestium  contemplatione.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies,  dont 
une  de  la  main  de  J.  Auria). 


954 


XIII»  SIÈCLE. 

BLEMMIDAS,  NICEPHORU8  = 
NIKÉPH0R08  HO  BLCMIUIDAS. 


Epitome  logica  et  physica.  [G.] 

8«,  Augustae  Vindelicorum,   1605;  280  pages; 

publié  par  Wegelin. 
Inséré  sous  le  titre  :  De  forma  et  magnitudine 

Tcrrae,  et  faussement  attribué  à  G.  Plethon, 

dans  les  Anecdota  graeca  de  /.  P.  Siebenkeei, 

8%  Norimbergae,  4798. 
Inséré  dans  Migne,  Bibliotheca  patrum  gracco- 

rum,  8«,  Parisiis,  t.  CXLII,  1865,  col.  1213- 

1300. 


95»      NIKÉPH0R08  HO  BLEM[III1DA8. 

De  Sole  et  Liuia  tractatus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
=  MONTUCLA,  HdM,  1, 1799, 346. 


9I$6     rriKÊPHOROS  HO  BLEMM1DA8. 

Geographiae    synopsis  et  de  corporibus 
coelestibus.  [G.] 

MS  à  rUniversité  d'Oxford. 


9tf7        ALEXAI^DER  MONACHUS  -= 

ALEXANDROS  HO  1II0NACH08. 

In    libros  Aristotelis    Meteorologicorum. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniverdté  d*Oxford. 


91S8  III08CH0PULUS,  M.  == 

III08GH0P0UL08,  M. 

Sphaera.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leydc. 


91S9      GEORGIU8  PACHYIIIERE8  = 

GEArGIOS  ho  PACHU1I1ERÉ8. 

E  libro  astronomico  délecta  fragmenta. 
[G.-L.l 

A  la  suite  de  TVieo  Smymaeus,  Liber  de  astrono- 
raia,  éd.  T.  H.  Martin,  8»,  Parisiis,  1849.  (Voir 
n*  860.) 


XIV*  SIÈCLE. 

960    THEODORU8  MELITËIMIOTA  = 

THE0D6R08  HO  METOCHITE8. 

Prooemium  in  astronomiam  Ptoletnaei, 
de  judicandi  facultate  et  animi  principatu. 
Inscriptio  à  Ptoiemaeo  Canobi  in  Serapidis 
templo  consecrala,  cum  notis  BuUialdi. 
[G.-L.] 

Joint  au  De  judiciis  de  Ptoféméc  donné  par 
/.  Bullialdui,  4»,  Parisiis,  1663.  (Voir  n*  878.) 

4%  Hamburgi,  1719;  «  curante  J.  A.  Fabrieius.  » 

Cet  ouvrage  existe  en  MS  à  TUniversIté  de  Leyde. 


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i56 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


061    THEODORUS  BIETOCHITES  == 

THEODÔROS  HO  METOCHITES. 

Aslronomia.  [G.] 

MS  au  Vatican  et  à  la  Bibl.  marciona  de  Venise. 

962  THEODORUS  MELITENIOTA  = 

THEODÔROS  HO  METOGHITES. 

Traduction. 

De  natura  et  inventione  astronomiae  et 
scopus  mathematicae.  [L.] 

Version  latine  en  MS  à  l'Université  de  Leydc. 

963  THEODÔROS  HO  METOGHITES. 

Paraphrasis  librorum  de  coelo  Arislotelis. 
[G.] 

Commentarii  in  Ptoletnaei  magnam  com- 
positionem.  [G.] 

Ces  ouvrages  sont  apparemment  perdus. 

964  BARLAAmUS  monachis  = 

BARLAAMOS  ho  monachos. 

Logisticae  astronomicae  libri  VI. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  776  :  8<»,  Argentorati 
4572.  (Voir  ce  no.)  [G.-L.] 

Le  livre  III  est  le  seul  qui  traite  de  matières  se 
rapportant  à  Tastronomie,  notamment  des  calculs 
sexagésimaux  des  angles. 

=  Deumbre,  His,  I,  i817,  3âÛ. 

965  BARLAAMUS  monachus  = 

BARLAAMOS  ho  monachos. 

Eclipseos  solaris  deprehendae  methodus, 
illudquejuxta  régulas  a  P/o/(?mrteo  in  Magna 
syntaxi  stabilitas.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (4  copies). 

966  ISAAGUS  ARGYRUS  = 

ISAAKÉS  ARGUROS. 

Lunares  observationes.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

967  ISAAGUS  ARGYRUS  = 

ISAAKÉS  ARGUROS. 

Tractatus  astronomicus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


968  ISAAGUS  ARGYRUS  = 

ISAAKÉS  ARGUROS. 

Tabula  astronomica.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

969  ISAAGUS  ARGYRUS  = 

ISAAKÉS  ARGUROS. 

Tabulae  persicae.  [G.l 

MS  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise. 

970  PLAWUDES,  M. 

In  magnam  calculationem  secundum 
Indos,  tractatus  arithmeticus,  sed  et  qui 
astronomica  quaedam  amplectitur.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


971  CHRYSOCOGGA,  G.  = 

GHRUSOKOKKÉS,  G. 

Expositio  in  syntaxin  Persarum  per  ca- 
pita  XLVII  cum  astronomicis  designationibus 
et  geographicis  tabulis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (i  copies,  dont 
une  remonte  à  ii09),  au  Trinity  Collège  de 
Dublin  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Expositio  in  [Institutio  ad]  Persicos  cano- 
nes  astronomiae.  [G.] 
MS,  sans  nom  d*auteur,  au  Vatican,  à  la  Bibl. 
laurentiana  de  Florence  et  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris. 

De  inveniendis  syzygiis  Lunae  solaribus 
per  singulos  anni  menses.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

Ces  différents  MSS  grecs  ne  paraissent  différer  que 
par  les  titres.  Ils  contiennent  une  exposition  de  Taslro- 
nomie  des  Persans  diaprés  les  MSS  que  Chioniades  avait 
rapportés  de  Perse  au  XI II*  siècle.  La  préface  et  quel- 
ques tables  ont  été  imprimées  en  version  latine  sous 
le  titre  : 

Synopsis  tabularum  astronomicarum  per- 
sicarum  ex  syntaxi  Persarum,  quae  in  Biblio- 
theca  Régis  christianissimi  graece  manu- 
scripta  adservatur,  excepta  et  nunc  primum 
in  lucem  édita  opéra  et  studio  /.  Bullialdù  [L.] 

Inséré  dans  TAstronomia  philolaica  de  /.  But- 


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ASTRONOMES    GRECS. 


437 


lialdus  [BouUiaii],  fol.,  Parisiis,  4645,*  à  la  p.  9ii. 

^  Delambre,  His,  III,  i8I9»  i9I. 

Les  tables  sont  rapportées  au  méridien  de  Tibenes 
c  in  provincia  Chazarla  »;  époque,  1115.  Elles  sont 
rédigées  en  persan,  et  mises  en  grec  par  Chrysococcès 
pour  Tusage  de  son  Ûls.  (Hyde,  Syntagma,  2  vol.  4«,  Oxo- 
nii,  1767;  au  vol.  I,  In  Ulugb  Beigbi  tabulas  commen- 
larii,  p.  xxiv.) 

Ces  tables,  sous  le  titre  de  Tabulae  persicae  ou  de 
Tabuiae  astronomicae,  geographicae  et  chronologicae, 
se  trouvent  intégralement,  en  grec,  dans  des  MSS  de 
la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  de  la  Bibl.  marciana  de 
Venise  et  de  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

072  CHRYSOGOGIA,  G.  = 

GHRUSOKOHKÉS,  G. 

Editio  et  expositio  syntagmatis  canonum 
astronomicorum  judaicorum.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  et  (sans  nom 
d'auteur)  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

975      GREGORAS,  I^ICEPHORUS  = 

NIKÊPHOROS  HO  GRÉGORA8. 

De  iis  quae  astronomiam  vitupérant.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


XV«  SIÈCLE. 


074 


miDIATA,  G.  « 

MIDIATAS,  GEÔRGIOS 

Canonia,  sivae  tabulae  astronomicae.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  dans  le  Recueil 
D»2419anc.,  2*. 

07»     PLETHOn,  G.  = 

GEÔRGIOS  no  PLÉTHON 

Methodus  astronomica  cum  subjunctis 
canonibus  eo  pertinentibus  et  introductione 
in  genethliologiam  seu  artem  astrologicam 
erigendi  themata  genethliaca.  [G.J 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  1799,  345. 

976  PLETHOn,  G.  = 

GEÔRGIOS  HO  PLÉTHAN. 

Excerpta  quinque,  quorum  quintum  de 
XII  figuris  zodiaci  et  de  vu  climatibus.  [G.J 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


Traités  grecs  anonymes, 

de  la  décadence,  apparemment  antérieurs 

à  la  fin  du  X^  siècle. 

977  ♦  ♦  ♦ 

Scholia  in  duos  Cleomedis  libros.  [G.] 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

978  ♦  ♦  * 

Excerpta    astronomica    e   Joanne    Lydo, 
Demetrio  Triclinio,  aliisque.  [G-l 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

079  *  *  * 

Scholia  in  Ptolemaei  Almagestum.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

980  *  *  ♦ 

Prolegomena  commentariorum  in  Ptole- 
maei iibros  mathematicae  constructionis. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

OBI  ♦  *  ♦ 

Commentarii  in  libros  meteorologicorum 
Aristotelis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

982  ♦  *  ♦ 

Diagramma  synopticum  de  quatuor  scien- 
tiis  mathematicis  arithmetica,  musica,  geo- 
nietria  et  astronomia.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

985  ♦  ♦  * 

Canones  historici  et  astronomici.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde. 
Manuscrit  du  X«  siècle;  ces  tables  paraissent  avoir 

été  composées  au  IX*  siècle. 

984  ♦  *  ♦ 

Tabula  annorum  intercalariorumetcyclu^ 
epactorum  X.  seculi.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 


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458 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Traités  grecs  anonymes, 
de  la  décadence,  apparemment  postérieurs 
au  commencemefit  du  XI^  siècle,  et  s*éten- 
dant  jusqu'au  XIV^  ou  XV". 

985  *  *  ^ 
Traduction. 

Liber  de  ascensione  (traduit  par  Costa  ben 
Lu£a  Baalbachi).  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

Cette  traduction  arabe  est  faite  vraisemblablement 
sur  on  texte  grec  aujourd'hui  inconnu. 

986  «  -f  4 
Tractatus  de  sphaera.  [G.] 
MS  à  la  fiibl.  nationale  de  Paris. 
Rédigé  en  1008. 

987  ♦  ♦  ♦ 
Clavicula  astronomica.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

988  ♦ * ♦ 

De  positione  planetarum.  [G.] 
MS  à  rUniversité  d^Oxford. 

989  *  ♦  ♦ 

Institutionis  astrouomicae  epitome.  [G.] 
MS  à  rUnivcrsité  d'Oxford. 

990  ♦  *  ♦ 
Traduction. 

Snahehiè,  c'est-à-dire  Liber  de  horis  (par 
Melelius).  [A.] 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harlcy). 
Traduit  en  1630  du  grec  en  arabe. 

991  *  ♦  ♦ 

Introductio  ad  IHolemaei  lectionem.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

992  ♦  ♦  ♦ 

De  rébus  astronomicis  libri  duo.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Manuscrit  du  Xlll<  siècle. 


995  ♦  ♦  ♦ 

Canonum  astronomicorum  explicatio.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 


994  *  *  * 

Canones  astronomici.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 


99»  *  ♦  * 

Canones  climatum  et  de  cursu  Solis  et 
Lunae.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

996  ♦ *  * 

Collectio  miscella  astronomica  et  astrolo- 
gica.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

997  * ♦  ♦ 

Astronomica  et  judicialia  quaedam.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  marclana  de  Venise. 

998  ♦  *  ♦ 

Canones  astronomie!  judaici  hexapterugon 
dictl.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise  et  à  la  Bibl. 

impériale  de  Vienne. 
Avec  des  tables  astronomiques. 

999  ♦  ♦  ♦ 
Canones  astronomici  judaici.  [G.  | 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1000  *  ♦  ♦ 

Canonica  quatuor  de  motibus  Lunae.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan  (2  copies). 

iOOi  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  astronomicae.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise  (3  copies). 


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ASTIIONOMBS    GRECS. 


439 


1002  ♦  *  * 

Hexapterugon.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  marciana  de  VeDÎse. 
Tables  astronomiques. 

1005  ♦  ♦  ♦ 

Fines  et  termini  planetarum.  [G.] 
MS  à  la  fiibl.  nationale  de  Paris. 

1004  *  *  * 
Theoria  planetarum.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris . 

1005  ♦  ♦  ♦ 

Observationes  quaedam  astronomicae  de 
planetis.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1006  ♦  ♦  ♦ 
Planetarum  notae  compendiariae.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1007  *  ♦  ♦ 

Tabula  qua  horarum  inaequalitas  expli- 
catur.  [G.] 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1008  *  *  * 

Horologium,  seu  tabella  exhibens  variam 
duodecim  horarum  mensuram  in  singulis 
anni  mensibus.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1009  *  *  * 

Methodus  sciendi,  quot  horas  Luna  quali- 
bet  nocte  luceat.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

lOiO  *  *  * 

Selenodromium,     seu     libellus    graeco- 
barbarus  de  cursu  Lunae.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


lOii  *  *  * 

Tabula  qua  ortus  et  occasus  siderum  in 
duodecim  zodiac)  signis  ostenduntur.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1012  *  *  ♦ 

De  cometis  et  aliis  signis.  [G.] 
.    MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1015  ♦  *  * 

De  cometis  et  alla  astronomica.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Colbert). 

1014  *  *  ♦ 

Scholia  necessaria  ad  astronomicas  hypo- 
thèses. [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

1015  ♦  *  ♦ 

De  inveniendo  die  Lunae,  de  epactis,  de 
Luna  quatenus  duodecim  zodiaci  signa 
percurrit,  de  diebus  faustis  et  infaustis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Copie  datée  1384. 

1016  ♦  *  * 

De  constructione  et  de  usu  instrument! 
quod  tetragonon  et  cyclou  tetratemerion,  id 
est  quadrans  circuli  dicitur.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1017  ♦  *  * 

De  cognitione  regionum  cum  triangulis  et 
stellis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Écrit  au  XV«  siècle. 

1018  ♦  *  * 
Quemadmodum  quis  vel  in  mari,  vel  in 

desertis  deprehensus,  clima  in  quo  versatur 
cognoscere  potest.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Écrit  au  XV*  siècle. 


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440 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ASTRONOMES  LATINS. 

Ici,  comme  pour  les  ouvrages  en  grec,  ce  qui  concerne  le  Calendrier,  la  construction  de  TAsIroIabe  et  l'Astrologie, 
a  été  rejeté  dans  les  articles  spéciaux  relatifs  à  ces  matières. 


-—  I®"*  SIÈCLE. 

1019  YARRO,  n.  T. 

De  astrologia. 

Perdu;  c'était  une  astronomie. 

1020  LUGRETIUS,  T. 

Il  y  a  près  d*une  centaine  d'éditions  de  ce  poète. 
Nous  ne  citerons  pas  celles  qui  sont  médiocres  ou  qui 
présentent  certains  défauts. 

De  rerum  natura  libri  VI. 

Fol.,  [Brixiae,  4473?].  Le  volume  contient  en 

outre  Catulle,  Tibulle  et  Properce,  C'est  Tédi- 

tion  princeps  de  Lucrèce,  —  Très  rare. 
Fol.,  Veronae,  4486.  —  Fort  rare. 
4s  Venetiis,  4495;  reproduction  de  la  précédente. 

—  Rare. 
4»,  Venetiis,  1500j  «  apud  Aldum  •,  texte  revu 

soigneusement  par  H.  Ayancius.  Plusieurs  fois 

réimprimé. 
42%  Florentîae,  4542;  bonne  édition,  des  presses 

des  Giunti. 
Fol.,   Parisiis,  [4520?];   «  ctim  commentariis 

J,B,  Pu*. 
4s  Parisiis,    4563;    «  cura    D.   Lambin[i]   ». 

Souvent  réimprimé. 
8%   Antuerpiae,  4565;  des  presses  de  Plantin. 

Édition  revue  sur  les  manuscrits  par  0.  Giplia. 

nius  [Giffen].  Des  réimpressions. 
8«,  Francofurti,  4631  ;  avec  un  choix  de  notes  des 

commentateurs  et  un  lexique,  par  D.  Pareus. 
4%  Florentiae,  4647;  avec  paraphrase  explicative 

et  remarques  par  «/.  Nardius, 
4%  Salmurii,  4660;  avec  des  corrections  et  des 

notes  de  T.  Fabcr, 
4«,  Parisiis,  4680;    «  ad   usum  Delphini,  cum 

interpréta lione  et  notîs  M,  Fayi  [Du  Fay\  ». 

Édition    peu  satisfaisante,   cependant   réim- 
primée, entre  autres  par  Valpy,  4  vol.  8*, 

London,  4823. 
8«, Oxonii,  4695;  «cum  interpretatione  et  notis 

a  T,  Creech.  »  Texte  revu  très  soigneusement. 


Fort  bonne  édition,  souvent  réimprimée,  notam- 
ment: 8s  Basileae,  4770;  8«,  Lipsiae,  4778. 

Fol.,  Londini,  4742;  édition  avec  de  belles 
gravures. 

42%  Londini,  4713;  par  M.  Mailtaire.  Bonne 
édition. 

8»,  PaUvii,  4724  ;  parles  frères  Volpî.  Réimprimé. 

2  vol.  4%  Lugduni  Batavorum,  4725;  «  cum  notis 
diversorum,  interpretatione  T,  Creech,  et 
adnotationibus  S.  Havcrcampi,  »  Édition 
importante;  notes  choisies. 

2  vol.  42",  Lutetiae  Parisiorum,  4744.  Bonne 
édition,  réimprimée. 

42%  Londini,  4752.  Dans  la  collection  des  Autores 

classici  latini  de  Brindley, 
8%  Vindobonae,  4787;  par  J.  C.  Aller.  Bonne 

édition. 

3  vol.  4%  Londini,  4796-97;  par  G.  WakeBeld 
sur  un  travail  de  J.  Bentley.  Fort  bonne  édition, 
réimprimée. 

Fol.,  Milano,  4807;  par  L.  Muse.  Bonne  édition 

peu  commune. 
8%  Londini,  4843;  par  J.  Taylor.  Plusieurs  fois 

réimprimé. 
8°,   Gantabrigiae  et    Londini,  4827;  dans    le 

Corpus  poctarum  latinorum  de  W,  S,  Walker, 
8«,  Roma,  4828;  dans  la  collection  des  auteurs 

classiques  de  A.  Mai, 
8»,  Francofurti,  4833;  dans  le  Corpus  poctarum 

latinorum  de  G.  E,  Wchcr,  Bonne  édition. 
2  vol.  8%  Parisiis,  4838;  dans  la  collection  latine 

de  P,  A,  ternaire, 
8%  Berolini,  4846;  «  recensuit  C.  Lachmann.  » 

Excellente  édition,  réimprimée  :  8»,  Berolini , 

4850;  puis  4853,  4860,4866. 
8«,  Lipsiae,  1852;  «  recensuit  J.  Bernaysius.  » 

Bonne  édition,  réimprimée  :  8%  Lipsiae,  4866. 
46%  New- York,  4864;  texte  revu  par  H.  A.  J. 

Muncus. 

Il  y  a  des  MSS  de  Lucrèce  dans  beaucoup  de  biblio- 
thèques, notamment  en  Italie.  La  seule  Bibl.  laurentiana 
de  Florence  en  possède  huit. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


441 


Traductions, 

Le  poète  [Les  six  livres  de]  Lucrèce  [de  la 
nature  des  choses]  (par  Af.  de  Marolles), 
[L.-Français.] 

8s  Paris,  4650. 
8%  Paris,  4659. 

Très  médiocre;  la  seconde  édition  difTère  l)eaucoup 
de  la  première^  L'auteur  esl  désigné  dans  les  traductions 
françaises  sons  le  nom  de  Lucrèce. 

De  la  nature  des  choses,  avec  des  remar- 
ques sur  les  endroits  les  plus  difficiles  (par 
y.  P.  Des  Coutures]). 
2  vol.  42%  Paris,  1685;  traduction  peu  recom- 
mandable,    quoiqu'elle    ait   été    réimprimée 
plusieurs  fois. 

Lucrèce,  traduction  nouvelle  (par  M.  L[a] 
G[rangeJ).  [L.-Français.] 
â  vol.  8«,  Paris,  4768.  Réimprimé,  notamment 
8»,  Paris,  4861  ;  revu  par  Blanchet. 

La  nature  des  choses  (par  Le  Blanc  de 
GuiUet). 

2  vol.  8%  Paris,  4788;  traduction  faible,  mais 
qui  est  la  première  complète  en  vers. 

La  nature  des  choses  (par  /.  B.  S.  De  Pon- 
gerville).  [L.-Français.] 
2  vol.  8»,    Paris,  1823.  £q   vers;    traduction 

réimprimée  sans  le  texte. 
2  vol.  8%  Paris,   4829-32.  En  prose,   dans   la 

Bibliothèque  latine-française  de  C.  L,  F.  Panc- 

kowke.  Réimprimé. 

De  la  nature  des  choses  (par  Chaniot). 
[L.-Français.] 

8%  Paris,  4843;  avec  Virgite  et  Valerius  Flaccus, 
dans  un  même  volume  de  la  collection  des 
auteurs  latins  de  />.  Nitard,  Lucrèce  occupe  les 
p.  4-453,  en  comprenant  les  notes,  qui  ont  peu 
d^importance. 

De  rerum  natura  liber  primus,  cum  ejus- 
dem  translatione  in  versus  anglicos  (par 
/.  Evelyn).  [L.-Anglais.] 

8»,  Londini,  4656. 

L*ao(eur  est  désigné  dans  les  traductions  anglaises 
soQs  le  nom  de  Locritids. 


Epicurean  philosophy  done  into  English 
verse  (par  T.  Creech). 

8»,  Oxford,  1682;  souvent  réimprimé. 

Nature  of  things  (par  J.  M.  Good).  [L.- 
Anglais.] 

2  vol.  4%  London,  4805;  bonne  traduction. 

On  the  nature  of  things  (par  T.  Busby). 
2  vol.  4«,  London,  4843;  faible. 

De  rerum  natura  translated  (par  U.  A.J. 
Munro), 

8%  Deighton,  1860,  Réimprimé. 

L'ouvrage  de  H.  Frachetla,  souvent  cité  comme  une 
traduction  italienne  de  Lucrèce,  est  une  dissertation  sur 
le  poème  De  rerum  natura  et  non  une  traduction. 
(Voir  n»  026.) 

Délia  natura  délie  cose  libri  sei  (par 
A.  Marchetti). 
4«,  Londra,  4717;  traduction  en  vers,  souvent 
réimprimée  :  dans  le  Corpus  omnium  veterum 
poetarum  latinorum  cum  versione  Italica,  de 
F.  ^rgellati,  6  vol.  4»,  Milano,  1731-65;  au 
vol.  L  L'édition  en  2  vol.  8«,  Amsterdam 
[Paris],  1754,  avec  gravures,  a  été  revue  par 
Gerbaut.  Il  y  a  encore  une  édition  42^  Firenze, 
4820. 

L'auteur  esl  désigné  en  italien  sous  le  nom  de 

LUCRBZIO. 

Ueber  die  [Von  der]  Natur  der  Dinge. 

2  vol.  8o,  Wien,  1784-85;  par  F.  X.  Mayr,  en 

prose. 
2  vol.  8»,  Leipzig,  4795;  par  J.  H.  F.  Meinecke, 

en  vers.  [L.-Allemand.] 
8»,  Leipzig,   4821  ;  par  K.  L.   Von  Knebel.  — 

Réimprimé  1831. 
8»,  Berlin,  1865;  par  G.  Bossart-Oerden,  sous  le 

titre  :  Das  Wesen  der  Dinge,  en  vers. 
16»,  Stuttgart,  1869;  par  W.  Binder. 
L'auteur  est  désigné  en  allemand  sous  le  nom  de 

LUCRBZ. 

Il  y  a  aussi  des  traductions  allemandes  partielles  : 

Der  erste  und  zweite  Gezang  des  Lucrez 
ûber  das  Wesen  der  Dinge  (par  Meisling)  ; 
4«,  Helsingôr,  4852. 


56 


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443 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Von   Wesen    der    Dinge,    Buch    I   (par 
A.  Brieger); 
8«,  Poscn,  4866. 

1021  CICERO,  M.  T. 

Fragmentum  Arati  Phaenomenôn  et  Pro- 
gnosticôn. 

Fait  parlie  du  Recueil  n»  744  : 4%  Vencliis,  4488. 

(Voir  ce  n»). 
Fait  partie  du  Recueil  n»  749  :  fol.,  Venetiis, 

4499;  fol.,  Regii,  4503.  (Voir  ce  n«). 
4»,  Parisiis,  4540;  «  editio  quae  multoei  amplior 

est  et  emendatior  quam  vulgata.  • 
42%  Basileae,    4540;   contrefaçon   de  l'édition 

précédente. 
Fait  partie  du  Recueil  n»  772  :  2  vol.  4%  Parisiis, 

4559,  au  t.  H;  fol.,  Coloniae  Agrippinae,  4569. 

(Voir  ce  n*.) 
Fait  partie  du  Recueil  n»  782  :  8%  Edelbergae, 

4589.  (Voir  ce  n».) 
Fait  partie  du   Recueil   n»   784  :  4»,   Lugduni 

Batavorum,  4600.  (Voir  ce  n».)  C'est  dans  cette 

édition  qne  le  texte  de  Cicéron  est  complété 

par  la  restitution  de  H.  Grotius, 
Dans  r  Ara  tus  avec  traduction  italienne  de  Salvi- 

nius  :  8«,  Florentiac,    4724;  8%  Florenliae, 

4765.  (Voir  n»  822.) 
Dans  le  Corpus  omnium  veterum  poetarum  lati- 

norum  cum  versione  italica,  de  F.  Argellati^ 

6  vol.  4«,  Milano,  4734-65;  au  vol.  II. 
Fait  partie  du  Recueil  n«  792  :  2  vol.  8«,  I^ipsiae, 

4793-4804,  au  t  II.  (Voir  ce  n«.) 
Fait  parlie  du  Recueil  n«  793  :  4«,  Meiningae, 

4817.  (Voir  ce  n«.) 
Inséré  dans  les  Ciceronis  Fragmenta  poematum, 

4s  Lipsiae,  4827;  excellente  édition  de  ces 

fragments  publiée  par  Nobbe.  Elle  est  presque 

littéralement  reproduite    dans    l'édition    des 

œuvres  complètes  dirigée  par  Orelli.  (Voir 

no  4025.) 
De  la  version  des  PbaeDomeoa,  il  reste  un  peu  plus 
de  500  vers,  formant  environ  les  deux  tiers  ;  des  Pro- 
gnostica,  il  ne  reste  que  27  vers.  Comme  on  l'a  vu 
(n«  784),  Grotius  a  essayé  de  restituer  la  partie  perdue 
du  premier  de  ces  poèmes. 
Traduction. 

Aratea,  cum  interpretatione  gallica  et  notis 
(par  A.  G.  Pingre).  [L.-Français.] 

Dans  A,  G,  Pingre,  Manilii  astronomicon,  2  vol. 


8%  Parisiis,  4786;  au  t.  II,  p.  212.  La  traduction 
de  Cicéron  comprend  les  parties  restituées  par 
H,  Grotius.  (Voir  plus  haut,  présent  n«.) 

1022  CICERO,  m.  T. 

Nous  n'indiquerons  des   autres  ouvrages   de   cet 
auteur  que  des  éditions  choisies. 

De   republica    quae    supersunt,    edente 
Â.  Maio. 

4»,  Romac,  4822;  cette  édition  présente  des  addi- 
tions considérables  au  texte  et  aux  notes.  Elle 
a  été  réimprimée  : 
8s  Francofurti  ad  Moenum,  4826;  sous  le  titre  : 
De  republica  libri  ab  A.  Maio  nuper  reperti  et 
editi,  cum  ejusdem  praefationeet  commentariis, 
textum  denuo  recognovit,  fragmenta  pridem 
cognita,  et  Somnium  Scipionis  ad  codices 
manuscriptos  et  editiones  veteres  fidem  correxit, 
vcrsionem  Somnii  graecam  cmendatius  edidil, 
et  indices  auxit  G.  H.  Moser.  Cette  réimpres- 
sion contient  en  outre  les  notes  de  F.  Creuzer. 
8»,  Gottingae,  4847;  texte  revu  et  annoté  par 

F.  Osann[u8], 
C'est  dans  le  traité  de   la  République  que   sont 
exposées  les  idées  cosmogoniques  de  Cicéron.  Au  lib.  vi 
se  trouve  le  Somnium  Scipionis,  dont  il  y  a  des  impres- 
sions séparées  : 


1023  CICERO,  M.  T. 

Somnium  Scipionis. 

A   la  suite  du  De  officiis  et  d'autres  traités  : 

4»,  Parisiis,  [4i74];  caractères  arrondis,  un 

peu  lourds;   des  presses   de  U.  Gering.    — 

Très-rare. 

4%    Burdigaliae,    4579;    «  cum   commentariis 

E.    Vineli.  » 
8«,  Halae,  4833. 

On  peut  voir  cap.  12  (4)  comment  on  regardait,  du 
temps  de  Cicéron,  Mercure  et  Vénus  pour  des  compa- 
gnons du  Soleil. 
Traductions, 

Scipionis  junioris  somnium  (en  grec,  par 
M.  Planudes). 
Joint  h  l'édition  du  De  republica  de  Cicéron, 

8»,  Francofurti    ad    Moenum,    4826.    (Voir 

n»  4022.) 
Traduction  grecque  du  XIV«  siècle,  dont  il  existe 


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ASTRONOMES    LATINS. 


445 


d*assez  nombreux  MSS,  notamment  à  TEscurial,  au 
Vatican,  à  TUniversité  de  Leyde,  à  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles. 

Il    sogno  del    Scipione   (par  Zambi  da 
Strata). 

8»,  Pisa,  1816;  publié  par  S.  Ciampi. 

Traduction  italienne  faite  sur  la  version  grecque  de 
M.  Planudes. 


1024  GIGERO,  M.  T. 

De  natura  deorum  libri  III. 

4»,  Venetiis,    1474;    suivi    d*autres   traités  de 

Cicéron;  le  vol.  a  187  feuillets.  —  Très-rare. 
8»,   Lipsiac,  1815;    «   recensuit  et  emendavit 

L-  F.  Heindorf.  »  Cest  une  très  bonne  édition. 
8%   Lipsiae,   1818;  texte  d*Ernesti,    notes    de 

Davisius  et  de  Wyttenbachius,  et  remarques  de 

F.  Creuzer. 

Au  litre  ii  de  ce  traité  se  trouve  le  système  astrono- 
mique. 

=  DEtAMBRE,  His,  I,  (817,  261. 


I02«  GIGERO,  M.  T. 

Opéra. 

4  vol.  foI.,Mediolani,  1498-99;par  A.Minutîanus. 

9  vol.  8%  Venetiis,  1519-33;  des  presses  des 
Aldi. 

4  vol.  fol.,  Venetiis,  1534-37;  des  presses  des 
Giunti. 

10  vol.  8%  Vetiis,  1540-46;  par  P.  ManuUus, 
avec  les  scholies. 

4  vol.  fol.,  Hamhurgi,  1618;  par  J.  Grutcr,  revue 
sur  les  manuscrits. 

10  vol.  12»,  Lugduni  Batavorum,  1642;  des 
presses  d'EIzevir,  d'après  l'édition  précédente. 

i  vol.  4»,  Lugduni  Batavorum,  1692;  «  cura 
J.  Gronovii.  » 

9  vol.  4%  Parisiîs,  1740-42;  par  J.  Olivelus 
[Olîvet],  d'après  toutes  les  éditions  existantes. 

8  vol.  8«,  Halae,  1774-77;  par  J.  A.  Ernesti,  avec 
la  table  appelée  «  Clavis  ciceroniana  •.  Troi- 
sième édition  de  cet  érudit,  augmentée  et 
améliorée. 

30  vol.  8»,  Paris,  1823-27;  par  V.  Le  Clerc,  avec 
la  traduction  française. 


12  vol.  8«,  Tiguri,  1826-37;  par  J.  C.  Orellî,  avec 
les  scholies  et  un  «  Onomasticum  Tullianum  » 
qui  occupe  les  trois  derniers  volumes. 

19  vol.  8s  Paris,  1827-32;  dans  la  collection  des 
classiques  latins  de  iV.  E,  Lemaire. 

4  vol.  8%  Londini,  1830;  dans  la  collection  des 
classiques  latins  édités  par  A .  J.  Valpy, 

30  vol.  8«,  Paris,  1835;  avec  traduction  française; 
faisant  partie  de  la  Bibliothèque  latine-fran- 
çaise de  C.  L.  F,  Panckoucke. 

Nous  n'avons  mentionné  ici  que  les  principales 
éditions  typiques;  il  en  existe  un  grand  nombre 
d'autres. 

iO^e  GAE8AR,  C.  J. 

Poema  astronomicum. 

De  astris. 

Mentionné  par  Plinius,  Historia  naturalis,  lib.  xviii, 
cap.  25,  et  par  Macrobius,  Saturnalia,  lib.  i.  Caesar 
traitait  dans  cet  écrit,  qui  parait  perdu,  des  mouvements 
des  corps  célestes. 

1027  8ALLU8TIU8,  G. 

Opusculum  de  diis  et  mundo,  cum  notis 
Uolsteinii. 

13«,  Romae,  1638;  publié  par  les  soins  de 
L.  Allacci  [Allatius]. 

1028  VITRirVIUS,  M. 

De  Ârchitectura  libri  decem. 

Éditions  choisies, 

2  part,  fol.,  Romae,  1486;  édition  princeps. 
Fol.,  Venetiis,  1511;  par  les  soins  de  Jocundus 

[Giocondo]  :  première  édition  avec  figures. 
4«,  Romae,  1544;   «  cum  G.  Philandri  [Philan- 

drier]  annotationibus.  • 
Fol.,    Amstelodami,    1649;   fig.  dans  le  texte, 

impression  d'Elzevir,   notes  de  Z).  Barbarut 

[Barbara]  et  de  C.  Salmasius  [Saumaise], 
4»,  Berolini,  4800  h-  Atlas  fol.,  1801;  .  recensuit 

et  glossario  illustravit  A.  Bode.  •    Avec  la 

traduction   allemande  déjà   parue   en   1796. 

(Voir  plus  bas.) 

3  vol.  8%  Lipsiae,  1807-08;  •  ex  fidc  librorum 
scriptorum  recensuit  J.  G.  Schneider.  • 

4  vol.  4%  Utini,  1825-30;  «  ex  reccnsione 
codicum,  additis  studiîs  S.  Stratico;  •  très 
bonne  édition. 


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4i4 


SECTION    I.    OUVRAGES   HISTORIQUES. 


i  vol.  fol.,  Romae,  4836;  440  pi.;  «  emeDdatîo- 
nibus  et  illustrationibus  refecti,  thesauro 
variarum  lectioDum  ex  codicibus  undique 
quaesitis  et  editionibus  universis  locoplctati. . . . 
ab  A.  Marinio.  v  Superbe  édition  accompagnée 
d*nne  traduction  italienne.  (Voir  plus  bas.) 

Le  IX"  livre  de  rArebitecture  de  Vitruve  s'occupe 
d*astroDOinie. 

Les  MSS  de  cet  ouvrage  sont  communs  dans  nos 
bibliothèques. 

Traductions. 

Architettura  dal  vero  esemplare  latine 
nella  volgar  lingua  tradotto  (par  F.  L.  Duran- 
tim'i) 

FoL,  Vlnegia,  1535;  caractères  romains,  belles 
fig.  sur  bois. 

Le  nom  de  Tauleur,  dans  les  traductions  italiennes, 

est  VlTRBVIO. 

I  dieci  libri  dell'  architettura  tradutti  et 
commentati  (par  D.  Barbara). 
Fol.,  Vlnegia,  1556.  —  Rare. 
i»,  Venetia,  4584. 

Dell'  architettura  seconde  i  precetti  di 
Vitruvio  e  con  chiarezza  e  brevità  dichiarate 
(par  G.  A.  Rusconij. 

Fol.,  Venezia,  4590;  160  pi. 

Fol.,  Venezia,  1660;  édition  réputée  mauTaise. 

il  s'agit  bien  ici  d'une  traduction  du  texte  de  Vitruve, 

L'architettura  colla  traduziene  italiana  e 
comento  (par  B.  Galiani). 
Fol.,Napoli,  1758;  25  pL 
Fol.,  Napoli,  1790. 

L'architectura  (par  V.  Viviani). 
5  vol.  8»,  Udino,  1830-33;  fig. 

L'architettura  esposta  in  italiana  favella  ed 
illustrata  con  cementi  (par  A.  Marini). 

3  vol.  fol.,  Rome  1836-37;  le  1I1«  voL  est  formé 
des  140  planches  de  son  édition  latine. 

Architecture  ou  art  de  bien  bâtir  mis  de 
latin  en  français  (par  /.  Martin). 

Fol.,  Paris,  1547;  première  traduction  française. 
En  français,  Tauteur  est  appelé  Titmiti. 


Les  dix  livres  d'architecture  corrigez  et 
traduitz  nouvellement  en  françois  avec  des 
notes  et  des  figures  (par  C.  Perrault). 

Fol.,  Paris,  1673. 

L'architecture,  traduction  nouvelle  (par 
C.  L.  Maufras). 

2  vol.  8%  Paris,  1847-48;  avec  le  texte  latin. 
Dans  la  Bibliotheca  nova  scriptorum  latinorum 

de  C.  L.  P.  Panckoucke, 

Les  dix  livres  d'architecture,  nouvelle 
édition,  revue  et  corrigée  (par  E.  Tardieu  et 
A .  Coussin  fils). 

3  t.  en  2  vol.  4»  dont  un  allas,  Paris,  1859;  94  pi. 

Zehen  Bûcher  von  der  Architectur  und 
kûnistlichem  Bawen  (par  G.  H.  Rivius). 

Fol.,  Nûrnberg,  1548. 
Fol.,  Basel,  1575. 
Fol.,  Basel,  1614. 

Baukunst  (par  A.  Rode). 
2  vol.  4»,  Leipzig,  1796. 

Reproduit  avec  le  texte  latin  :  4«,  Berolini,  1 800. 
(Voir  plus  haut). 

Los  diez  libros  de  arquitectura  traducidos 
de  latin  en  castellano  (par  M.  de  Urrea). 
Fol.,  Alcala  de  Henares,  1587. 
En  espagnol,  Fauteur  est  appelé  Titrcvio. 

Los  diez  libros  de  architectura  traducidos 
del  latin  y  commentados(par/.  Ortis  y  Sanz). 
Fol.,  Madrid,  1787;  56  pi.,  superbe  édition. 

De  baukoust  (par  P.  Koek). 
4*,  Utrecht,  1705  (?) 

The  architecture  translated  into  english. 
2  vol.  fol.,  London,  1730;  avec  le  texte  latin. 

The  architecture  (par  W.  Newton). 
2  vol.  fol.,  London,  1771-91  ;  fig. 

The  architecture  (par  W.  Wilkitis). 
2  part.  4%  London,  1812-17. 

The  architecture  (par  /.  Omit). 
8«,  London,  1826. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


445 


1029  HYGIPfUS,  C   J. 

Poeticon  astronomicon  iibri  IV. 

4^  Ferrariac,  4475;  60  feuillets  dont  le  premier 

est  blanc.  L'espace  destine  aux  figures  est  resté 

en  blanc.  —  Excessivement  rare. 
4%  Venetiîs,  4480;  initiales  ornées,  grandes  fig. 

sur  bois  des  constellations. 
4»,  Venctiis,  4482;  57  feuillets  en  caractères 

gothiques,  fig.  sur  bois  très  bien  gravées;  des 

presses  de  E.  Ratdolt 
4s   Venctiis,  4485;  avec  les  fig.   sur  bois  de 

rédition  de  4482;  des  presses  de  E.  Ratdolt. 
4s  Venetiis,  4485;  des  presses  de  T.  de  Blavis; 

mauvaises  fig. 
4s   Venetiis,    4488;   reproduction   de   Tédition 

précédente. 
4»,  .Venetiis,  4497. 
4«,  Venetiis,  1498. 
Fol.,  Coloniae,   4535  (des  exemplaires  portent 

4  534)  ;  par  les  soins  de  J.  Soter. 
Fait  partie  du  Recueil  n«  762  :  fol.,  Basilae,  4535; 

fol.,   Basileae,  4549;  foL,   Basileae,   4570; 

8%  Parisiis,  4578;  8<»,  Lugduni,   4608;  8», 

Genevae,  4608;  8«,  Lugduni  Batavorum,  4670. 

(Voir  ce  n*.) 
4«,  Saligniacf,  4539. 
Fait  partie  du  Recueil  n«  772  : 2  vol.  4«,  Pansiis, 

4559;  fol.,  Coloniae  Agrippinae,  4569.  (Voir 

ce'  n».) 
4»,  Venetiis,  4584. 
Fait  partie  du  Recueil  n*"  782  :  8»,  Edelbergae, 

4589.  (Voir  ce  n«.) 
Inséré  dans  les  M>  thographi  latinî  de  T,  Muncke- 

rut,  2  vol.  8%  Amstelodami,  4684  ;  réédité  par 

les  soins  de  À,  van  Stavererif  4%  Lugduni  Bata- 
vorum, 4742. 
8«,  Lipsiae,  4875;  «  ex  codicibus  a  se  primum 

collatis   rccensuit  B.   Bunte,  »    sous  le  titre 

Astronomica. 

Le  Poeticon  astronomicon  d'Htjginus  n*est  pas  un 
ouvrage  d'une  grande  valeur.  Il  se  compose  de  quatre 
livres.  Leiib.  i  donne  les  définitions;  le  lib.  ii  rapporte 
les  légendes  relatives  à  44  constellations,  avec  une  notice 
des  cinq  planètes  et  de  la  voie  lactée  (il  est  en  partie 
une  traduction  des  Catastérismes  à^EratosthèneSt  qu'Ry- 
(/inu»  avait  plus  complets  que  nous);  le  lib.  m  contient 
le  nombre  et  les  arrangements  des  étoiles  dans  les 
constellations;  le  lib.  iv  traite  des  cercles  de  la  sphère, 
du  cours  du  Soleil  et  de  la  Lune,  et  du  mouvement 
des  planètes.   Un  fragment  qui  manquait  jusque-là 


dans  toutes  les  éditions,  a  été  publié  dans  Leipzig, 
NAE,  1769,  284. 

=  Delambre,  His,  I,  4817,  264. 

Des  MSS  du  poème  astronomique  d'Hvginus  se  trou- 
vent au  Vatican  (plusieurs  copies),  au  British  Muséum, 
il  rUniversité  d'Oxford,  à  celle  de  Cambridge,  à  celle 
de  Lejde  (5  copies  dont  une  du  XI h  siècle).  Le  MS  du 
monastère  de  S'-Gall  est  du  Xl«  siècle. 

Traduction, 

Von  den  XII  Zaiche  und  XXXVI  Pildern 
des  Himmcls  mit  jedes  Stem. 

4«,  Augsburg,  4484. 

4«,  Augsburg,  4494. 

Réimprimé  à  la  suite  du  Kalender  de  J.  Rûnigs- 
perger,  4%  Augsburg,  4512;  4*,  Augsburg, 
4513;  4%  Strassburg,  4536;  4«,  Strassburg, 
4537.  (Voir  Sect.  VI,  art.  Ephémérides.) 


1050 


HYGIPfUS,  C.  J. 


Éditions  du  Poeticon  astronomicon  sous  des  titres 
variés  : 

De  mundi  et  sphaerae  ac  utriusque  par- 
tium  declaratione. 

4«,  Venettis,  4502. 
4»,  Venetiis,  4542. 
4»,  Venetiis,  4547. 

Le  titre,  sous  cette  forme,  est  plus  particulièrement 
celui  du  lib.  i  de  Touvrage. 

Aureum  opus  historiasque  ad  Amussini 
pertractans  una  pariter  cum  multis  astrono- 
mica ratione  ambagibus  et  signis  poetarum. 

4«,  Parrhisiis,  4542;  curieuses  fig.  sur  bois. 

4«,  Parrhisiis,  4544;  id. 

De  stellis. 

4«,  Papiae,  4543. 

Argutissimi  Iibri  quattuor  non  solum 
poeticas  et  hystoricas  verum  et  astronomicas 
per  multas  vcritates  continentes. 

4%  Parisiis,  [4517];  par  les  soins  de  J.  Dullartus. 
Titre  imprimé  en  rouge  et  noir. 


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446 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1031  HYGIPfUS,  C.  J. 

De  imaginibus  coeli. 

S**,  Lipsiae,  i86i  ;  édité  par  Hasper. 

G*esl  une  rédaction  diflTérenle  du  iii«  livre  du  Poeticon 
aslronomicon. 

Jl  y  a  des  MSS  de  cet  extrait  à  la  Bibl.  laurenliana 
de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  la  Bibl.  de 
Bâie. 


1052  HYGINIS,  C    J 

Quae  hodie  oxtant,  adcurantc  J.  Sclie/ferOy 
qui  simul  adjecit  notas,  îndicem  et  disserta- 
tionem  de  vero  hujus  operis  auctore  ;  accedunt 
et  T.  Munckeri  in  Fabulas  Hygini  annota- 
tiones. 

8«,  Hamburgi,  i674. 

1033  NIGIDILS  FIGULL8,  P. 

Fragmenta. 

Dans  J.  Rutger$\itui],  Variae  Icctioncs,  4«,  I^ug- 
duni  Batavorum,  4618;  au  lib.  m,  cap.  46. 

Quelques-uns  de  ces  fragments  appartiennent  à  un 
traité  de  la  sphère  égyptienne  comparée  à  la  sphère 
grecque. 

1054  VIRGILIU8  Maro,  P. 

Astronomicae  artis  liber. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Collège  de  Gresliam  à 
LfOndres. 


-♦-   I**^  SIÈCLE. 

103»    GERMAI^IGUS,  G.  I^ero-Gabsar. 

Aratea  [Arati  phaenomena]. 

A   la    suite    de    rAstronomicon    de    ManHius, 

édition  fol.,  Bononiac,  4474.  (Voir  n»  4037.) 
Fait  partie  du  Recueil  n»  744  :  4«,  Vcneliis,  4488. 

(  Voir  ce  n»  ) 
Fait  partie  du  Recueil   n»  749  :  fol.,   Vcncliis, 

4499;  fol.,  Regii,  4505.  (Voir  ce  n«.) 
Fait  partie  du   Recueil  n«  762  :  fol.,   Basileae, 

4535;  fol ,  BasileacJ549;  fol.,  Basilcae,  4570; 

8«,  Parisiis,  4578;  8sLugduni,  4608;  8»,Gene- 

vac,   4608;   8»,  Lugduni   Batavorum,    4670. 

(Voir  ce  n».) 


Fait  partie  du  Recueil  n^  772  :  S  vol.  4^  Parisiis, 
4559,  au  t  II;  fol.,  Coloniae  Agrippinae,  4569. 
(Voir  ce  n\) 

Dans  le  Recueil  n«  782  :  8%  Edelbcrgac,  4589. 
(Voir  ce  n».) 

Dans  le  Syntagma  de  Grotius,  4o,  Lugduni  Bata- 
vorum, 4600.  (Voir  n»  784.) 

Dans  les  Carmiua  familiae  Cacsareac,  «  cura 
J.  C.  Schwarlzîi  •  ;  8%  Coburgi,  4745. 

Dans  le  Recueil  n»  792  :  2  vol.  8«,  Lipsiae,  au 
t,II,  4804.  (Voir  ce  no.) 

Fait  partie  du  Recueil  n«  793  :  4«,  Meiningae, 
4847.  (Voir  ce  n».) 

A  la  fin  du  Phaedrus  publié  par  J.  C.  Orclli; 
8%  Tigurî,  4834. 

8«,  Berolini,  \  867;  «  cum  scholiis  B.  A,  Breytig,  » 

Traduction. 

Les  phénomènes  (par  A'.  Halma). 
Dans  son   ouvrage  :  Les  phénomènes  d'Aratus, 
4-,  Paris,  4824.  (Voir  n»  822.)  [L. -Français.] 

L'ouvrage  de  Germanicus  est  une  traduction  libre 
des  Phénomènes  d'Aralus  en  vers  latins;  il  nous  reste 
presque  entier. 

1036  GERMANIGUS  Gabsar. 

Opéra  omnia  :  Aratea  phaenomena,  pro- 
gnostica,  epigrammata  et  fragmenta. 

8*,  Luneburgae,  4728;  par  les  soins  de  G.  F. 
Schmid. 


1037 


MAniLIUS,  W. 


Texte  latin  seul. 

Astronomicon  libri  V. 

4»,  Norimbergae,  [4472];  imprimé  par  Regio- 
montanus  en  caractères  romains;  72  feuillets, 
sans  pagination,  réclames  ni  signatures.  — 
Extrêmement  rare  ;  un  exemplaire  à  la  Bibl. 
d'Esté  à  Modène. 

Fol.  Bononiae,  4474;  sans  pagination  ni  signa- 
tures, 87  pages.  Texte  d'après  un  manuscrit 
du  Mont-Cassin,  accompagné  d'un  a  Gommen- 
tum  »  par  L,  Bonincontrius.  A  la  suite  du 
poème  de  Manilius  se  trouve  la  version  d'Aratus 
de  GermontctM,  avec  Tespace  pour  les  figures 
laissé  en  blanc.  ~  Très  rare  ;  un  exemplaire 
sur  vélin  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  un  autre 
exemplaire  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Bologne. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


447 


4%  Neapui]'[sic],  [i475];  80  feuillets  non  numé- 
rotés, en  caractères  romains,  sans  réclames  ni 
signatures.  —  Rare. 

4S  s.  I.,  [4480?];  78  feuillets  sans  numérotage 
ni  réclames,  mais  avec  signatures;  impression 
en  caractères  romains. 

Fol.,  Romae,  1484;  102  pages  non  numérotées,  en 
caractères  gothiques.  Reproduction  de  Tédition 
de  1474  de  L.  BomncorUrius.  —  Rare. 

Fol.,  Hediolani,  1489;  avec  les  corrections  de 
S.  Dulcinius.  —  Rare. 

Fol.,  Mediolani,  1499  ;  reproduction  de  l'édition 
précédente.  —  Rare. 

Dans  le  Recueil  n«  749  :  fol.,  Venetlis,  1499; 
fol.,  Regii,  1503.  (Voir  ce  n-). 

4»,  Romae,  1510;  84  pages.  —  Rare;  un  exem- 
plaire à  la  Bibl.  communale  de  Bologne. 

Dans  le  Recueil  n«  761  :  fol.,  Basileac,  1533; 
foK,  Basileac,  1551.  (Voir  ce  n».) 

8%  Basileac,  1540. 

12o,  Lugduni,  1551;  165  pages,  par  les  soins  de 
A.  Molinius. 

12<»,  Lugduni,  1566;  réimpression  de  Tédition 
précédente. 

â  vol.  8«,  Lutetiae,  1579;  des  presses  de  R.  Ste- 
pbanus  [Estiennc],  vol.  1  de  136  pages,  vol.  Il 
de  393.  Texte  revu  et  commenté  par  J.  J.  Sca* 
liger,  qui  a  suivi  un  manuscrit  très  ancien  de 
Tabbaye  de  Gembloux. 

8%  Lutetiae,  1579;  autre  édition,  dans  laquelle 
le  Commentaire  de  J.  J.  Scaliger  est  en  tête  et 
le  texte  de  Mamlitis  à  la  fin.  Le  volume  est 
intitulé  :  In  Manilii  quinque  libros  astrono- 
micon  commentarlus  et  castigationes. 

8s  Heidelbergae  (des  exemplaires  ont  Genevae), 
1590;  d'après  l'édition  de  J.  J.  Scaliger,  et  avec 
des  notes  de  F,  Sunius. 

4^  Antuerpiac,  1599;  conforme  à  l'édition 
précédente. 

9  vol.  4«,  Lugduni  Batavorum,  1600;  des  presses 
de  Plantin;  «  cum  secundis  J.  J,  Scaligeri 
curis.  »  L'exemplaire  de  Poulkova  porte  la 
date  1599. 

8«,  Lugduni  Batavorum,  1604. 

4»,  Argentorati,  1650;  •  Cum  notis  ex  Scaligeri 
manuscripto  auctis  et  emendatis,  adjectisque 
etîam  T.  Reinesii  et  /.  BuHialdi  ad  quaedam 
loca  animadversionibus,  cura  J.  H.  Boecleri.  » 

4%  Argentorati,  1655;  comme  l'édition  précédente. 
Le  texte  a  151  pages,  les  notes  en  ont  462. 


4<',  Parisiis,  1679;  édition  «  in  usum  Delphini  •, 
448  pages.  Notes  de  J.  «/.  Scaliger,  de  M,  Fayus 
[Dufay]  et  de  P.  D.  £rue([ttif]. 

8%  Venetiis,  1728;  dans  la  collection  des  classi- 
ques latins  publiée  par  T,  Bettinelli, 

4*,  Londini,  1739;  «ex  recensione  et  cum  notis 
/?.  Bcntleii;  »  avec  le  portrait  de  Bentley  et  une 
planche  représentant  le  globe  de  marbre  du 
musée  Farnèse. 

8%  Basileac,  1740;  réimpression  de  l'édition 
précédente. 

8%  Patavii,  1743;  par  les  soins  des  frères  Vulpii 
[Volpi].  Sont  souvent  joints  à  ce  volume  : 
C.  CelUtriui,  Rudimenta  asfronomica;  D.  Gre- 
goriuê.  De  stellarum  ortu;  J.  Ponledera, 
Epistola  de  Manilii  astronomia. 

8%  Argentorati,  1 767  ;  texte  de  Bentley,  avec  la 
lettre  de  J.  Pontedera  insérée  dans  l'édition 
précédente.  Éditeur  E.  Stoeber. 

8%  Londini,  1783;  reproduction,  par  les  soins 
de  E.  Burton,  de  l'édition  «  ad  usum  Del- 
phini •  . 

8«,  Biponti,  1783;  dans  le  vol.  H  des  VirgilH 
Opéra. 

8%  Argentorati,  1787. 

8»,  Venetiis,  1788}  texte  de  Bentley. 

8%  Parisiis,  1826;  formant  le  vol.  VI  des  Poetac 
latlni  minores  ex  recensione  Wernsdorfiana,  de 
N.  E,  ternaire, 

2  vol.  8s  Londini,  1828;  texte  de  Bentley,  et 
notes  de  l'édition  «  in  usum  Delphini  »,  par 
les  soins  de  P.  Chastes.  Forme  les  vol.  CXVIII 
etCXIX  des  Auctores  classici  de  il.  «/•  Valpy. 

8«,  Bcrolini,  1846;  «  recensuit  F.  Jacob[us].  » 
Très  bon  texte,  avec  index  et  diagrammes 
astrologiques,  mais  sans  commentaires.  Il  y 
avait  eu  de  cette  édition  un  Spécimen  novae 
recensionis  M.  Manilii  astronomicon,  4<>,  Posna- 
niae,  1830. 

Le  poème  de  Maolilus  est  autant  astrologique  qu'as- 
tronomique. On  y  trouve  lib.  i,  des  notions  de  la  sphère  ; 
lib.  Il,  les  sexes  et  autres  qualités  des  signes  du 
zodiaque;  lib.  m,  les  correspondances  astrologiques 
entre  les  signes  et  les  années,  les  mois,  les  jours  ;  lib.  iv, 
des  considérations  sur  la  grandeur  de  Pintelligence  ; 
lib.  V,  Pastrognosie  extra-zodiacale,  les  levers  et  cou- 
chers des  constellations,  la  distinction  des  étoiles  en  six 
grandeurs  (la  plus  ancienne  mention  de  ce  genre). 

»  Delambbb,  His,  1, 1817,  ^. 

Des  MSS  anciens  des  Astronomiques  de  Manilius  se 


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448 


SECTION    I.    OUVRAGRS    HISTORIQUES. 


trouvent  dans  plusieurs  bibliothèques,  notamment  à  la 
Bibl.  laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris,  à  T Université  d'Oxford,  à  celle  de  Leyde,  à  la 
Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

Texte  latin  avec  traduction, 

1  cinque  libri  delP  astronomia  (par  G.  Ban- 
dini).  [L.-Italien.] 

3  part.  4%  Milano,  4727;  dans  Corpus  omnium 
vetcrum  poetarum  latiuorum  cum  versione 
italica;  Raccolta  degP  antichi  pocli  latini  colla 
loro  versione;  publié  par  R,  Palazzo, 

Les  trois  premiers  livres  occupent  le  t.  XVI  de  celte 
collection,  et  les  deux  derniers  le  commencement  du 
t.  XVII.  La  traduction  seule  a  élé  réimprimée  :  4<>,  Milano, 
1737.  (Voir  plus  loin.) 

Aslronomicon  libri  quinque,  accessere 
Ckeronis  Arataea,  cum  interpretatione  gallica 
et  notis  (par  A.  G.  Pingre).  [L.-Français.] 

â  voL  8%  Parisiis,  4786. 

Les  astronomiques.  [L.-Français.] 

8«,  Paris,  4843;  dans  la  Collection  des  auteurs 
latins  avec  la  traduction  française,  sous  la 
direction  de  A  Nisard,  Manilius  commence  à 
la  p.  633  d'un  volume  qui  contient  Statius, 
Martialis  et  Blanilius. 

Himmelskugel,  im  Versmaasse  des  Origi- 
nals  zum  ersten  Maie  ûbersetzt  und  mit 
Anmerkgungen  begleitet  (par  /.  Merket).  [L.- 
Allemand.] 

8»,  Ascbaffenburg,  4844. 

4«,  Ascbaffenburg,   4857;  avec  3  lithographies 

qui  représentent  le  globe  Farnèse. 
«  WfA,  111,  4860,  471 

Traductions  sans  le  texte, 

The  sphère  of  Manilius  made  english 
poem,  with  annotations  and  an  astronomical 
appendix  (par  E.  Slierburne). 

Fol.,  London,  4675.  —  Fort  rare;  un  exemplaire 
à  la  Royal  Astronomical  Society  of  London,  un 
à  rObscrvatoire  de  Grecnwich,  un  à  TUnivcrsité 
de  Leyde. 

Cette  traduction  ne  comprend  que  le  premier  livre. 
«  BdB,  XII,  4879, 302. 


Fi  ve  books  of  ancient  astronomy  and  astrol- 
ogy  done  inlo  English  verse  (par  T.  Creech). 
8%  London,  4697. 
8%  London,  1700. 

I  cinque  libri  dell' astronomia  (par  G.  Ban- 
dini). 

4»,  Milano,  4737. 

Cette  traduction  avait  déjà  paru  avec  le  texte  eu 
1737,  dans  la  Raccolta  degP  antichi  poeti  latini  de 
R.  Palazzo  (voir  plus  haut). 

1038  8ENEGA,  L.  A. 

Naturalium  quaestionum  libri  VII. 

4%  Lipsiae,  s.  d.;  404  feuillets  en  caractères 
gothiques,  par  les  soins  de  A.  de  Colonia. 

4^  Veneliis,  4522;  des  presses  des  Aldi,  avec  des 
notes  de  M.  Foriunatus. 

8«,  Gottingae,  4818;  par  les  soins  de  G.  D.  Koeler. 

8«,  Romae,  4828;  dans  la  Classicorum  auctorum 
ex  vaticanis  codicibus  editio,  de  A.  Mai. 

Cet  ouvrage  traite  de  Tastronomie  physique,  compre- 
nant les  météores  tant  lumineux  qu'aqueux,  et  des 
Influences  astrologiques  des  étoiles. 

^  Delambrr,  His,  1,  4817,  270. 

II  y  a  des  MSS  d*une  certaine  ancienneté  des  Quae- 
stioues  naturales  à  TEscurial,  à  TUniversité  de  Leyde 
et  dans  quelques  autres  bibliothèques. 

1059  SENECA,  L.  A. 

Opéra  (omnia). 

Fol.  Neapoli,  4475.  —  Réimprimé,  fol.,  Coloniae, 
4478.  —  Ces  deux  premières  éditions  ne 
renferment  pas  les  Quaestiones  naturales;  maïs 
cet  ouvrage  fait  partie  des  éditions  suivantes. 

Fol.,  Venetîis,  4492. 

Fol.,  Basileae,  4545;  par  les  soins  de  D.  Erasmus. 
—  Réimprimé,  fol.,  Basileae,  4529. 

Fol.,  Romae,  4585;  avec  corrections  et  notes  de 
M.  A.  Muretus. —  Réimprimé:  fol.,  Parisiis, 
4587;fol.,  Parisiis,  4598. 

Fol.,  Antuerpiae,  4  605  ;  par  les  soins  de  J.  Lipsius, 
avec  des  Scholia  ad  Quaestiones  naturales,  par 
L.  Fromundus.  —  Réimprimé  :  fol.,  Antuer- 
piae, 4615;  42«,  Amstclodami,  4G28;  fol.; 
Antuerpiae,  4652;  42»,  Amstclodami,  4634, 
3  vol.  42«,  Parisiis,  4637;  42%  Lugduni  BaU- 
vorum,  4640;  fol.,  Antuerpiae,  4652. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


449 


Fol.,  Luteliae  Parisiorum,  4607;  aYcc  des  notes 
qui  n'ont  été  reproduites  que  par  extraits 
dans  rédition  dite  Variorum.  —  Réimprimé  : 
fol.,  même  lieu,  1619  et  i627. 

4  vol.  42%  Lugduni  Balavorum,  1649j  avec  les 
corrections  de  J.  Lipsius  et  J.  P.  Gronovius. 
—  Réimprimé:  4  vol.  42»,  Amslclodami,  1658; 
3  vol.  8»,  Âmstelodami,  4672  (des  exemplaires 
de  4673);  2  vol  8»,  Lipsiae,  4702;  8»,  Lipsiae, 
1770;  9  vol.  8»  en  40  part.,  Paris,  1827-32, 
dans  la  collection  A^.  E,  ternaire, 

5  vol.  8%  Biponli,  4780-82,  «  opéra  ad  optimas 
editiones  collata.  »  —  Réimprimé  :  5  vol.  8», 
Argentorati,  4809. 

5  vol.  8»,  Lipsiae,  4797-I8H  ;  par  les  soins  de 
F.  £.  Ruthkopf  ;  édition  qui  n*a  pas  été  achevée. 

5  voL  46%  Lipsiae,  4832;  dans  la  collection 
C.  Tauchnitz.  Les  Quaestiones  naturales  sont 
au  vol.  V.  —  Réimprimé  :  5  vol.  46%  Lipsiae, 
4866. 

3  vol.  8^,  Lipsiae,  4842-4K;  par  les  soins  de 
C.  R.  Fickert.  Les  Quaestiones  naturales  sont 
au  vol.  111. 

3  vol.  8%  Lipsiae,  4852-53;  par  les  soins  de 
F.  Haase. 

Traductions, 

Mluvres  complètes  (par  Chalvel), 
Fol.,  Paris,  4604. 
Fol.,  Paris,  4647. 

OEuvres  complètes  (par  Malherbe,  Du  Ryer 
et  Baudouin), 
2  vol.  fol.,  Paris,  4649. 

Selecta  opéra  (par  F.  X,  D{enis\i.  [L.-Fran- 
çais.] 

42«,  Parisîis,  4764. 
42«,  Parîsiis,  1790. 

Les  OEuvres   traduites   en  français  (par 
La  Grange), 

7  vol.  42%  Paris,  4778-79;  publié  par  Naigeon. 
6voL  8%  Paris,  4785. 

6  vol.  42%  Paris,  an  III  [1795]. 

8  tomes  en  7  vol.  8%  Tours,  an  III  [1795]. 
Uvol.  42%  Paris,  4849.  [L.-Français.] 

Les  notes  des  Questions  nalurelles  sont  de  /.  Darcet, 

OEuvres  complètes  (par  Baillard,  Charpen- 


tier, Cabaret-Dupaty,  Du  Rozoir,  Héron  de 
Villefosse,  Naudel),  [L.-Français.] 
8  vol.  8%  Paris,   4832;  dans   la  collection  des 
auteurs  latins  de  C.  L.  F,  Panckouckc, 

Œuvres  (par  Baillard  pour  les  Questions 
naturelles).  [L.-Français.] 

8%  Paris,  4838;  dans  la  collection  de  D,  NisarcL 

L'auteur  est  appelé  Sknèqie  d:ins  les  traductions 
françaises. 

The  Works  bolh  moral  and  natural  ipar 
T.  Lodge), 
Fol.,  London,  4614. 
Fol,  London,  4620. 
Fol.,  London,  4632. 

Le  nom  de  r.oule(ir  conserve  en  anglais  la  forme 
latine  8eiieca  . 

Werke  (par  J,  M.  Moser  et  A,  Pauly), 
15  part.  42%  Slultgarl,  4828-3(1.  Les  Naturbe- 
traehtungen  forment'  les  vol.  IX  et  X. 

Von  den  Kometen,  ùberselzt  und  mit 
erlâuterenden  Anmerkungen  versehen  von 
f .  C.  Gelpke. 

12%  Grimnia,  4835. 

La  tonne  allemande  du  nom  de  Tautour  est  Senbka. 

Les  Obras,  fol.,  Sevilla,  1491,  ne  conliennent  pas  les 
Questions  naturelles,  non  plus  que  les  Sammtliclie 
Werke  ùberselzt  von/.  A'.  ScAt7Av,8«,  Halle  und  Leipzig, 
1790. 


1040 


PLOÏIU8,  C. 


Éditions  choisies. 
Historia  naturalis. 

Fol.,  Veuetiis,  4469j  édition  princeps  assez  incor- 
recte. 

FoL,  Romae,  4470;  par  les  soins  de  J.  Andréas. 

Fol.,  Romae,  4473;  par  N.  Perotli. 

Fol.,  Tarvisii,  1479;  parles  soins  de  H.  Bononius 
[H.  Boligni.] 

Fol.,  Venetiis,  4487. 

Fol.,  Veneliis,  4491. 

Fol.,  Romae,  4492;  par  H,  Barbarus:  très  bonne 
édition. 

Fol.,  Venetiis,  4496. 

Fol.,  Brixiae,  4496  (nouveau  titre  en  4498). 


57 


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450 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Fol.,  Vcneliis,  1497. 
Fol.,  VcDctiis,  1499. 
Fol.,  Paris,  4516;  par  les  soins  de  N.  Beraldus 

[Bérauld],  qui  a  fait  de  nombreuses  corrections 

au  texte. 
Fol.,  Parisiis,  1532;  par  Danesius. 

3  vol.  8%  Vcneliis,  1535-36;  par  S.  Gelenius; 
très  bonne  édition. 

4  yol.  8«,  Venetiis,  1556-38;  des  presses  des 
Aldi,  avec  index. 

Fol.,  Basileae,  1545. 

Fol.,  Venetiis,  1 559  ;  impression  de  P.  Manuccius, 

après  correction  du  texte  et  avec  index. 
Fol.,  Lugduni,  1587;   par  J.  Dalecbamp;  très 

bonne  édition. 
3  vol.  12%    Lugduni   Batavorum,   1635;  belle 

édition,  donnée  par  J.  de  Laet,  imprimée  par 

Elzevir. 

5  vol.  8%  Lugduni  Batavorum,  1669;  «  exrecen- 
sione  J.  F.  Gronovii  et  cum  ejusdem  et  vario- 
rum  notis.  » 

5  vol.  4«,  Parisiis,  1685;  par  J.  Harduinus 
[Hardouin],  texte  revu  soigneusement,  et  notes. 
Édition  dite  «  ad  usum  Delphini.  • 

3  vol.  fol.,    Parisiis,    1723;   reproduction  de 

rédition  précédente. 
3  vol.  fol.,    Parisiis   [Basileae],    1741;    autre 

réimpression  de  l'édition  de  J.  Harduinus» 

10  vol.  8%  Lipsiae,  1778-91  ;  par  G.  F.  Franz[ius]; 
avec  les  notes  de  J.  Harduinus  et  autres. 

6  vol.  12*,  Parisiis,  1779;  par  G.  Brotier. 
5  vol.  8«,  Biponti,  1783-84. 

14  vol.  8%  Londini,  1825;  dans  la  réimpression, 
par  A,  J.  Valpy,  des  classiques  «  ad  usum 
Delphini.  » 

11  vol.  8«,  Taurini,  1829;  d'après  Tédition  de 
«/•  Harduinus» 

4%  Lipsiae,  1841;  texte  revu  sur  les  manuscrits 

par  G.  H.  Weissius  ;  un  index. 
8  vol.  8»,  Hamburgi  et  Gothae,  1851-58;  texte 
très  amélioré  par  J.  Sillig^  notes  importantes 
et  index. 
»  Delambre,  His,  1,  1817,  218. 
Les  MSS  de  THistoire  naturelle  de  Pline  ne  sont  pas 
rares.  L'Université  de  Leyde  en  possède  un  qui  remonte 
au  X«  siècle. 

Traductions, 

Historia  naturale  del  mondo  (par  C.  Lan- 
dino). 

Fol.,  Venetia,  1476. 


4s  Vinegia,  1534. 

4%  Venetia,  1543;  «  emendata  et  correcta  per 
J,  Brucioli,  » 

Historia  naturale  (par  A.  Bnidoli), 
4«,  Venetia,  1548. 

Historia  naturale  (par  L.  Dofnenichi). 

4«,  Vinegia,  1561  (des  exemplaires  portent  1562). 

4»,  Venetia,  1580. 

L'auteur  est  nommé  Plikio  dans  les  traductions 
italiennes. 

Histoire  du  inonde,  mise  en  François  (par 
A.  DuPinO). 

Fol.,  Lyon,  1542.  Réimprimé  dans  la  même  ville 

1567,  1584,  1605. 
2  vol.  8%  Genève,  1608. 
2  tomes  en  1  vol.  fol.,  Paris,  1608.  Réimprimé 

dans  la  même  ville  1615,  1622. 

Histoire    naturelle  (par  L.   Poiminet  de 
Sivry).  [L.-Français.] 

12   vol.    4%    Paris,    1771-82;  avec  notes   de 

P.   Bouguer  et  de  J,  J,  de  Lalande,   pour 

l'astronomie  et  la  géographie. 

Histoire  naturelle  (par  A.  de  GraMsagm). 
[L.-Français.] 

20  vol.  8«,  Paris,  1835;  dans  la  Bibliothèque 
latine-française  de  C.  L,  F,  Pcmekoucke. 

Histoire  naturelle  (par  E.  Littré).  [L.-Fran- 
çais.] 

2  vol.  8«,  Paris,  1848-58;  dans  la  collection  des 
auteurs  latins  de  A  Nisard,  C'est  la  meilleure 
traduction  française.  Un  nouveau  titre  a  été  mis 
au  t.  I  en  1855. 

La  forme  française  du  nom  de  l'auteur  est  Pl»b. 

Natural  history  (par  P.  Holland). 
Fol.,  London,  1601. 

Natural  history,  with  critical  and  explan- 
atory  notes. 

3  vol.  8»,  London,  1847-50. 

Cette  traduction  est  restée  inachevée.  Les  notes  du 
lib.  Il  sont  de  /.  F.  W.  Berschel. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


451 


Natural  history  (par  /.  Bostock  et  H.  T. 
Riley). 

6  vol.  8*,  Loodon,  4855-57;  avec  notes  et  illus- 
trations. 

U  forme  anglaise  du  nom  de  Tauleur  est  Pmmy. 

Boecken  en  schriflen. 

4%  Arnhcim,  1640;  fig.  dans  le  texte. 

Le  nom  de  Tauteur  conserve  en  hollandais  la  forme 
latine  Plihius. 

Historia  natural  de  C.  Plinio  Segundo  (par 
G.  Huerte). 
â  vol.  fol.,  Madrid,  1624-29;  avec  Commentaires 
par  le  traducteur. 

L'aoteur  est  nommé  Pliuio  en  espagnol. 

Naturgeschichte  der  Welt(par /.  D.  Denso), 

2  vol.  i»,  Rostock  und  Greifswald,  4764-65. 

Naturgeschichte  (par  G.  Grosse). 
42  vol.  8«,  Frankfurt,  4784-88. 

Naturgeschichte  (par  P.  H.  Kûlb). 
39  Hfle  46«,  Stuttgart,  4840-56. 

Naturgeschichte  (par  C.  F.  L.  Strack). 

3  vol.  8«,  Bremen,  4853-55. 

Le  nom  de  l'auteur  conserve  en  allemand  la  forme 
latine  Plirios. 


Éditions  partielles  du  livre  IL 

Liber  secundus.  De  mundi  historia,  cum 
commentariis /.  MUichii  diligenter  conscrip- 
tis. 

4%  Francofurti,  4553. 

4»,  Lipsiae,  4573;  «  auctus  et  ropurgatus.  » 

Historia  naturalis;  part.  I  et  II,  cosmologia 
et  geographia  cum  annotationibus. 
3  vol.  8«,  Paris,  4828;  dans  la  Bibliothèque 
classique  latine  de  N,  E,  Lemaircy  par  les  soins 
de  C.  Alexandre  et  F.  Ansart.  Sept  autres 
volumes  complètent  PHistoria  naturalis  dans 
cette  collection. 


Traduction. 

Le  second  livre,  sur  l'histoire  des  œuvres 
de  nature  (par  L.  Meygret). 

8»,  Paris,  4540. 

8%  Paris,  1552;  revu  par  le  traducteur. 


1041  LUGAI^US,  m.  A. 

Pharsaliae  [De  bello  civili]  libri  X. 
Fol.,  s.  1.  n.  d.  —  Édition  princeps,  très  rare. 
Fol.,  Romae,  4469;  «  ex  recognttione  J.  Andreac.* 

—  Très  rare. 
Fol.,  Venetiis,  4477. 

Après  ces  premières  éditions,  on  peut  recommander, 
au  milieu  des  nombreuses  réimpressions  de  ce  poète, 
les  publications  suivantes  : 

8«,  Venetiis,  4502;  des  presses  d'Aldus.  11  y  a  des 

réimpressions. 
Fol.,  Montis- Ferra ti,  4520;  avec  les  corrections 

de  J.  Sulpitius.  Plusieurs  fois  réimprimé. 
8«,  Lutetiae,  4545;  des  presses  de  R.  Stephanus 

[Estienne]  ;  texte  revu  sur  d'anciens  manuscrits. 

Réimprimé. 
46^  Antuerpiae,  1564;  des  presses  de  Plantin; 

texte  revu  par  T.  Pulmann[us].  Réimprimé. 
Fol.,   Basileae,   4578;  avec  les  explications  de 

L,  Hortensiui  et  les  commentaires  de  J.  Sulpû 

tins, 
8%  Ljpsiac,  4589;  texte  revu  par  G.  Bersman[us]. 

Réimprimé. 
8«,  Lugduni   Batavorum,  4614;  des  presses  de 

Plantin  avec  le^  corrections  de  H.  Grotius. 

Souvent  réimprimé. 
24o,  Amstelodami,  4651,  des  presses  des  Elzcvirs, 

d'après  Tcdition  précédente. 
8%    Lugduni   Batavorum,   4658;    <>   cum   notis 

variorum,  »  par  les  soins  de  C.  Scbrevelius. 

Réimprimé. 
42^  Londini,  4749;  par  M.  Maittaire. 
2  vol.  4%  Lugduni  Batavorum,  1728  ;  a  cum  notis 

diversorum,  »  par  F.  Oudendorp[ius]. 
2  vol.  48<>,  Londini,   4754;  dans  la  collection 

latine  de  Brindley. 
4«,  Strawborry  Hill,  1760;  par  J.  Bcntlei[us]. 
8s  Biponti,  4783.  Réimprimé. 
Fol.,  Parisiis,    1795;   belle  édition  de  Didot, 

soignée  par  A.  A.  Renouard. 
8s  Cantabrigiac  et  Londini,  4827;  par  les  soins 


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452 


SECTION    1.    OUVRAGES    IIISTOIIIQUES. 


de  W.  S,  Walker,  dans  son  Corpus  poetarum 

laUnorum. 
2  vol.  8s  Lipsiac,  1828-29;  par  les  soins  de 

G.  E.  Webcr. 
8%  Quedlinburgi,  \  835  ;  avec  notes  de  C.  H.  Weisse. 

Les  MSS  de  Lucain  sont  très  commuDs  dans  les 
bibliothèques. 

Traductions. 

La  historia  que  escrivo  en  latin  el  poeta 
Lucano  (par  M,  Lasso  de  Oropesa), 
FolJLisboa,  iUi]. 
Fol.,  Bnrgos,  1878. 
8»,  Ambercs,  1585. 

La  farsalia  (par  /.  de  Jauregui), 

4»,  Madrid,  1684. 

2  vol.  8«,  Madrid,  1789. 

Traduction  peu  littérale,  souvent  simple  imitation. 

L'auteur  est  appelé  en  espagnol  Ldcaro. 

Pharsalia,  versibus  belgicis  reddita  (par 
H.  Storm). 
8s  Amsterdam,  1620. 

Le  nom  de  Tauteur  conserve  en  hollandais  la  forme 
latine  Lt'CAims. 

Pharsalia  in  anglicos  versus  translata  (par 
r.  Mayu 

12»,  Londini,  1630. 
12sLondini,  1631. 

Pharsalia  in  anglicos  versus  translata  (par 
N.  Rowe), 

Fol.,  Londini,  1718. 

2  vol.  12»,  Londini.  1718. 

2  vol.  12»,  Londini,  1720. 

Pharsalia  (par  H,  J.  Riley). 

8»,  London,  1853. 

L'auteur  est  nommé  en  anglais  Lican. 

Farsalia,  trasportata  in  lingua  toscana,  in 
verso  sciolto  (par  A.  Campani), 
12»,  Venelia,  1640. 

La  farsaglia  inottavarima(parG.3/.ifcf^/o7i- 
celti). 

4»,  Roma,  1707. 


La  farsalia  (par  Bocella], 

8»,  Pisa,  1804. 

L'auteur  est  nommé  en  italien  Lcgaiio. 

Les  œuvres,  contenant  l'histoire  des  guer- 
res civiles  (par  3f .  de  Marolles).  [L.-Français.] 
8»,  Paris,  1647.  —  Réimprimé. 

La  pharsale,  en  vers  français  {par  G.  de 
Brebeuf). 
4»,  Paris,  1655.  —  Plusieurs  fois  réimprimé, 
entre  autres  :  12»,  Lcydc,  1658,  des  presses 
d*Elzcvîr;  12»,  Amsterdam,  1662;  12»,  Paris, 
1682;  12»,  La  Haye,  1683;  2  vol.  8»,  Paris, 
1796  [avec  le  texte  latin]. 

La  pharsale  (par  P.  T.  Masson), 
12»,  Paris,  1765. 

La  pharsale  (par  /.  F.  Marmontel), 
2  vol.  8»,  Paris,  1766. 
2  vol.  12»,  Paris,  1816. 
Traduction  en  prose,  peu  exacte. 

La  pharsale  traduite  en  vers  français  (par 
Lepernay). 
2  vol.  8»,  Paris,  1834. 

La  pharsale  (par  P.  Chasles,  Greslou  et 
/.  J.  Courteau-Diverneresse). 

2  vol.  8»,  Paris,  1835-36;  dans  la  collection 
des  auteurs  latins  de  C.  L.  F,  Panckoucke, 
[L.-Français.] 

La  pharsale  (par  B.  Hauréau). 

8»,  Paris,  1837;  avec  SUius  Italiens  et  Claudien 
dans  un  volume  de  la  collection  des  auteurs 
latins  de  D,  Nisard.  [L.-Français  ] 

L'auteur  est  nommé  en  français  Lucain. 

Pharsalia  (en  polonais  par  W,  S.  Chros- 
çmslii). 

Fol.,  Oliwie  u  Jana,  1690; 

Le  nom  de  l'auteur  est  écrit  Lukahus. 

Bûrgerliche  oder  pharsalische  Kriege  (par 
C.  W.  von  Borck). 
8»,  Halle,  1749, 


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ASTllONOMES    LATINS. 


455 


Pharsalia  oder  Bûrgerkrieg  (par  P.  Haus). 

2  vol.  8s  Frankfurl  a.  M.,  4792. 

Pharsalia  oder  Bûrgerkrieg  (par  F.   H. 
Bothe). 

3  vol.  16s  Stutigard,  1856. 
3  vol.  16s  Stutigard,  4869. 

Pharsalia  im  Versmasse  (par  J.  Krais). 

7  Lief.  42s  Stuttgart,  4869. 

l/allemaDd  conserve  au  nom  de  Tauteur  sa  forme 
latine  Lvcamds. 

1I«  SIÈCLE. 
I04«  APLLEjrUS,  L. 

Epitome  divinum  de  mundo  seu  cosmo- 
graphia. 

iS  Vicnnae,  4497;  par  les  soins  de  J.  Wintcr- 
burgcr. 

Il  y  a  on  MS  de  ce  traité  à  la  BIbl.  de  TUniversité  de 
Leyde. 

404«  APULEJU8,  L 

Sphaera  Pythagorae. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  de 
rUniyersité  d*Oxford  (4  copies). 

Ce  traité  serait-il  Tonvrage  imprimé  sous  le  nom  de 
Pytbagore  en  1558  ?  (Voir  n»  795). 

«044  APULEJUS,  L. 

Sphaera  [Sphaerae  ratio]. 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Pans,  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  de  Leyde,  au  British  Muséum 
(fonds  Harley),  à  la  Bibl.  de  FUniversilé 
d'Oxford  (3  copies). 

Cet  ouvrage  est  selon  toute  vraisemblance  le  même 
qae  le  précédent. 

«04«  APLLEJU8,  L. 

Opéra  [omnia]. 
42s  Lugduni  Batavorum,  4600. 
Ss  Lugduni,  4644;  avec  les  commentaires  de 
P.  Beroaldui, 

Texte  revu  par  J.  J.  Scaliger  et  J.  Bongars.  (Voir 
Sea  11,  Astrologie.) 


in«  SIÈCLE. 

1046  GENSORIPCUS. 

De  die  natali. 

Fait  partie  du  Becueil  n«  747  :  fol.,  Bononiae, 

1497;  4s  [Vcnetiis],  s.  d.;  4s  Venelîis,4500; 

4s  Mcdiolanl,  4503.  (Voir  ce  n«.) 
Fait  partie  du  Recueil  n<>  754  :  8s  Venetiis,  4547; 

fol.,  Parisiis,  4549;  8s  Venetiis,  4528.  (Voir 

ce  n«.) 
Fait  partie  du  Recueil  n«  757  :  4s  Basileae,  4  528; 

4s  Pictavii,  4568.  (Voir  ce  n«.) 
8s  Venetiis,  4  584  ;  •s^hAldo  Manuccio  emendatus 

et  notis  illustratus;  •  portrait  d'Aldus  Plus 

Manuccius.  —  Rare. 
4»,   Lutctiae,   4583;   par   L.   Carrion,   d'après 

rédition  précédente. 
8s  Lugduni,  4593;  d'après  rédition  aldine. 
8s  Lugduni,  4603;  id. 
Dans  les  Grammaticae  latinae  auctores  antiqui 

de  //.  Put8ch\iuê];  4s  Hanoviae,  4605. 
4s  Hamburgi,   4644;  «   ex  receusione  et  cum 

notis  H,  Lindenbrogii,  »   —  Réimprimé  :  4s 

Lugduni  Batavorum,  4642;  8<>,  Gantabngiae, 

4695. 
4«,  Lovanii,  4628;    a  ab  E.    Puteano  publiée 

Lovanii  explicandus.   «    —   Réiniprinâé  :  4s 

Lovanii,  4648. 
4s  Hamburgi,  4644;  d'après  l'édition  aldine. 
8s  Altdorfîi,  4742;  o  ex  recensione  A.Goetz[ii].  » 
8s  Lugduni  Batavorum,  4743;  id.,  plus  des  notes 

de  F.  J.  F,  Douza  et  S.  Havercamp,  Nouveau 

titre  en  1767. 
8s  Altdorphii,  4744;  réimpression  de  l'édition 

de  A.  Goetzde  4742. 
42s  Norîmbergae,  4805;  «  ex  recensione  et  cum 

annotationibus  J,  S.  Gruberi.  •  Nouveau  titre 

en  4840. 
Dans  les  Scriptores  latini  rei  metricae  de  T,  Gais- 

ford;  8s  Oxonii,  4837. 
8«,  Berolini,   4845;    «   recensuit  et  emendavit 

0. Jabn.  » 
8"*,  Leipzig,  4867;  o  recensuit,  F.  Hultsch.  • 

Le  traité  De  die  uatali,  écrit  en  •+•  238,  est  très  utile 
pour  la  connaissance  des  calendriers  et  des  ères 
anciennes.  L'auteur  s*occupe  aussi  des  influences  des 
astres. 

=  Delambre,  Hi8,  I,  4817,  295,  -  Munich,  GAn,  XXV, 
4847, 493  (par  L.  von  Jan), 

L'édition  de  1605,  citée  ci-dessus,  renferme,  outre  le 


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454 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


De  die  nauli,  des  fragments  d*un  irailé  De  Daturali 
inslilutioDe,  où  il  est  question  d'astroDomie,  de 
géométrie,  de  musique,  de  versiOcation.  11  est  reconnu 
aujourd'hui  que  ce  traité  a  été  attribué  à  tort  par 
Putsch  à  Censorinus  :  l'auteur  en  est  inconnu. 

Traductions. 

Le  livre  de  Cemorinus  sur  le  jour  natal, 
traduit  pour  la  première  fois  en  français  par 
/.  Mangeart.  [L.-Français.] 

8«,  Paris,  4843;  dans  la  Bibliotheca  nova  se  ri  p- 
torura  latinorumad  optimas  editiones  recensita, 
publiée  par  C.  L.  F,  Panckoucke.  Le  raémc 
volume  contient  en  outre  le  Mémorial  dMm- 
pelius  et  les  Prodiges  de  JuUut  Obsequetis. 

Celse,  Vitnwey  Censorin  (OEuvres  complè- 
tes), Frontin  (Des  aqueducs  de  Rome),  avec 
la  traduction.  [L.-Français.] 
8«,  Paris,  4867,*  dans  la  collection  des  auteurs 
latins  avec    la  traduction  française,   sous   la 
direction  de  D.  Nitard, 

1047  AMPELIUS,  L. 

Liber  memorialis. 

Fol.,  Hanoverae,  i6H;  par  les  soins  et  avec  les 

notes  de  C.  Salmatius  [Saumaite] ,  h  \a  suite 

de  son  édition  de  Floms,  —  Réimpression  : 

42«,  Lugduni  Batavorum,  4658  (nouveau  titre 

4657)  ;  des  presses  des  Elzevirs. 
Aussi  à  la  suite  des  éditions  suivantes  de  Florus  : 
L,   yi,  Flori  Epitomata,   cura  J.  G.  Graevii  : 

8«,  Amstelodami,  4674;  8%  Uitrajccti,  4680; 

8«,    Amstelodami,    469S;    8«,    Amstelodami, 

4702;  8%  Lipsiae,  4760. 
L,  A,  Florus  et   L,   ^mpelius,   ex   recensione 

M.  Maittairc;  42«,  Londini,  4715. 
Florus  cum  notis  integris  Salmasii,  Freinshemii, . . . 

cura  C    A.  Dukeri  :  8®,  Lugduni  Batavorum, 

4722;  8«,  Ibid..  4744. 
Florus,   accedit   L,  Atnpclii  liber  memorialis  : 

42»,  Halae,  4762;  42»,  Halac,  4776. 
Florus  et  L,   Ampelius  :   S*",    Biponti,   4783; 

8^  Strassburg,  4840. 
Florus,  accedit   L.  Ampelii  liber   memorialis  : 

42%  Norimbcrgae,  4787;   42%  Norimbergac, 

4816. 
Florus  et  Ampelius,  8",  Parisiis,  4827;  dans  la 

collection  des  classiques  latins  de  iV.  E,  ternaire, 
Flori  epitome;  Ampelii  liber  memorialis,  reco- 


gnovit  £.  Wolfflin  :  8«,  Lipsiae,  4854;  8«,  Lip- 
siae, 4862. 

Séparément  : 

Liber  memorialis. 

42«,  Lipsiae,  4  793;  par  les  soins  de  C.  H.  Tzschucke. 

8%  Lipsiae,  4826;  par  les  soins  de  J.  A.  Beck. 

Résumé  encyclopédique  en  cinquante  chapitres,  qui 
comprend  rastronomie,  la  géographie  et  Thistoire. 

Traductions, 

Unterricht    ûber    die  wissenswûrdigsten 
Dinge  (par  F,  Hoffmann), 
46%  Stuttgart,  4850. 

Le  Mémorial. 

8%  Paris,  4843;  à  la  suite  de  Censorinus,  dans 

la  Bibliothèque  latine- française  de  C,  L,  F. 

Panckoucke,  [L.-Françiis.] 

IV®  SIÈCLE. 

1048  PRISCIAl^US. 

De  astronomia. 

Inséré  par  Beda  dans  son  Libellus  de  ratione 
computî,  imprimé  parmi  ses  Opuscula,  fol., 
Coloniae,  4557  (voir  n"  4074),  et  parmi  ses 
Opéra,  4  vol.  fol.,  Coloniae,  4688,  et  autres 
éditions  (voir  n»  4075). 

Pièce  de  vers  en  latin 

1049  AUSOWIU8,  D. 

L'Eclogarium  est  un  recueil  de  pièces  de  poésie,  ayant 
en  tout  273  vers,  où  Fauteur  parle  fort  superficiellement 
d'astronomie,  d'astrologie  et  du  calendrier.  N'a  pas  été 
imprimé  séparément,  mais  se  trouve  dans  ses  œuvres. 

Opéra  [omnia]. 

Fol.,  Venetiis,  4  472  ;  sous  le  titre  :  Epigramroatum 
liber  et  alia  opuscula,  402  feuillets  non  numé- 
rotés. Cette  édition  n'est  pas  complète.  —  Très 
rare. 

Fol.,  Mediolani,  4490,  «  ex  recensione  J.  M,  Fer- 
rari, »  sous  le  titre  de  Fragmenta  ;  54  feuillets. 

—  Rare. 

Fol.,  Venetiis,  4496  ;  texte  corrigé  par  J.  Avancias, 
qui  a  retrouvé  quelques  cpigrammes  non  encore 
publiées.  —  Réimprimé  :  4»,  Venetiis,  4507; 
8s  Venetiis,  4547,  des  presses  des  Aldi;  S\ 
Florcntiae,  4547,  des  presses  des  Giunti. 

4%  Parmae,  4499  ;  par  les  soins  de  T.  Ugoletiis. 

—  Réimprimé  :  4«,  Venetiis,  4504. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


4ff5 


4«,  Parisiis,  ittl7;  «  castigaU  a  J.  B.  Asccnsio.  « 
—  Réimprimé:  16%  Parisiis,  i5Kl. 

8%  Lugduni,  4558;  revu  par  S.  Charpinus. 

46s  Anluerpiae,  1568;  «  correcta  et  scboliis 
illustrata  a  T.  Pulmanno,  • 

16%  Lugduui,  4575,  «  recognita  a  J.  Scaligero  et 
emendata.  •  —  Réimprimé  a  cura  notis  vario- 
rum  B  par  les  soins  de  J.  TolHus  :  2  vol.  8<», 
[Heidclbergae],  4588;  46%  Antuerpiae,  4605, 
des  presses  de  Planlin;  8%  Arostelodarai,  4674. 

4%  Burdigaliae,  1580;  avec  des  notes  de  E.  Vine- 
tut,  —  Réimprimé  :  4%  Burdigaliae,  4590 
(nouveau  titre  4604). 

!24%  Arastelodami,  4631. 

4%  Parisiis,  4730;  «exrecensioneJ.  B.  Soucbay,» 
édition  «  ad  usum  Delpbini.  • 

Dans  la  Collectio  pisaurensis  omnium  poematum 
latinorura  ;  6  vol.  4%  Pisauri,  4766. 

8<>,Biponli,  4785. 

3  vol.  8%  Londini,  4823;  d'après  Pédition  bipon- 

tine  et  avec  les  notes  de  Pédition  de  4730. 

Fait  partie  de  la  collection  Vcdpy  «  in  usum 

Delpbini,  •  dont  elle  forme  la  fin  du  n«  55  et 

les  n*»  56  et  57. 
Dans    le    Corpus    poetarum    latinorum    edidit 

W.  S.  Walker;  8%  Cantabrigiae  et  Londini, 

4827,  où  ^utone  forme  le  n«  48. 
Dans  les  Poetae  latini  vetcres  ad  fidem  optimarum 

cdltionum  expressi  ;  8%  Florentiac,  4829. 

Traductions, 

Les  œuvres  (par  P.  Jaubert).  [L.-Français.] 

4  vol.  42%  Paris,  4769. 
4  vol.  42»,  Paris,  s.  d. 

Les  œuvres  (par  E.  F.  Corpel).  [L.-Fran- 
çais.] 

2  vol.  8%  Paris,  4842-43;  dans  la  Bibliotbèque 

latine-française  de  C.  L,  F.  Panckoucke, 
La  forme  française  du  nom  de  l'auteur  est  Acsonb. 

1050       FIRMIGUS  MATERnUS,  J. 

(De  nativitatibus)  Hatheseos  institutionis 
libri  VIL 

Fol.,  Venetiis,  4497;  4  feuillets  préliminaires  et 
415  feuillets  numérotés,  imprimés  sur  2  colon- 
nes, en  caractères  romains;  fîg.  dans  le  texte. 
—  Très  rare;  un  exemplaire  à  la  Blbl.  mar- 
ciaoa  de  Venise. 


Fait  partie  du  Recueil  n*  749  :  fol.,  Venetiis, 
4499;  fol.,  Regii,  4503.  (Voir  ce  n».) 

Fait  partie,  sous  le  titre  d'Astronomicôn  libri  VIII, 
du  Recueil  n«  764  :  fol.,  Basileae,  4533;  fol., 
Basileae,  4554.  (Voir  ce  n^)  Dans  ces  éditions 
Finnicut  parait  avoir  huit  livres  au  lieu  de 
sept;  mais  c'est  que  le  «  proemium  •  est 
compté  comme  un  livre. 

Poème  astronomique  ou  plutôt  astrologique  du 
1V«  siècle,  attribué  peut-être  à  tort  à  Firtnicus,  L^auteur 
a  beaucoup  emprunté  à  Manilius.  La  première  édition 
porte  en  léte  :  De  nativitatibus. 

Il  y  a  des  MSS  de  la  Malheseos  institulio  à  la  Bibl. 
laurenliana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris, 
au  Britisb  Muséum,  à  TUniversIté  d'Oxford,  à  la  Bibl.  de 
rÉcole  de  médecine  de  Montpellier. 


iOtfi  FIR.HINU8  [FIllIHIGCJH]. 

Repertorium  de  mutatione  aeris,  tam  via 
astrologica  quam  metheorologica,  pristino 
nitori  restituta. 

Fol.,  Parisiis,  4539;  par  P.  Jollain[us]. 

C'est  Touvrage  précédent  sous  un  autre  titre. 


i01$2  FAVOPIIU8,  EoiOGius. 

De  somnio  Scipionis. 

Dans  les  Quaestiones  Tulliaaae  de  A.  Schott, 

4^  Antuerpiae,  4613. 
Avec  le  Ciceronis  De  officiis  de  /.  G.  Graevius, 

S%  Amstelodami,  4688.   . 
Dans  les  Ciceronis  Opéra  de  /.  C.  OreUi[us], 

42  vol.  8«,  Tigurl,  4826-37;  au  vol.  V,  p.  597. 


tOttS  ATIEPIUS,  R.  F. 

Arati  phaenomena  [et  prognostica]. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  744  :  4«,  Venetiis,  4488. 

(Voir  ce  n*».) 
Fait  partie  du  Recueil  n«  749:  fol.,  Venetiis,  4  499  ; 

fol.,  Regii,  4503.  (Voir  ce  n».) 
Fait  partie  du  Recueil  n»  772  :  2  vol.  4«,  Parisiis, 

4559,  au  vol.  11;  fol.,  Coloniae  Agrippinae, 

4569.  (Voir  ce  no.) 
Fait  partie  du  Recueil  n<»  782  :  8«,  Edelbergae, 

4889.  (Voir  ce  n«.) 
Fait  partie  du   Recueil  n«  784.:  4«,  Lugduni 

BaUvorum,  4600.  (Voir  ce  n«.) 


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456 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Dans  la  Collectio  pisaurensis  omnium  pocmatum 
latinorum;  6  vol.  4^  Pisauri,  1766. 

Fait  partie  du  Recueil  n<»  79!2  :  2  vol.  S"",  Lipsiac, 
4793-4801.  (Voir  ce  n*.) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  793  :  4^  Meiningae,  1817. 
(Voir  ce  n«.) 

Traduction. 

Aratea  phaenomena  et  Aratea  prognostica 
(avec  la  traduction  française  par  P.  Despoh 
et  JE.  Saviot).  [L.-Français.] 

8«,  Paris,  1843j  dans  C.  L.  h\  Panckoucke, 
Bibliotheca  nova  scriptorura  latinorum. 

La  paraphrase  d'Aralus  par  Avienus  nous  reste  en 
entier  :  1325  vers  hexamètres  pour  les  Phénomènes,  et 
559  pour  les  Signes. 

1054  AVlENtS,  n.  F. 

Opéra  (quae  extant). 

4S  Matriti,  1634;  réunies  par  P.  Mellian. 

Fait  partie  de  il/.  31ail(aire,  Opéra  cl  fragmenta 
veterum  poclarum  latinorum;  3  vol.  fol., 
Londini,  4713.  Avec  nouveau  titre  :  Corpus 
omnium  veterum  poetarum }  2  vol.  fol.,  Hagae 
Comitis,  47â4. 


V«  SIÈCLE. 

105»  MACROBIUS,  A.  T. 

Expositio  [Interpretatio]  in  somnium  Sci- 
pionis  H.  T.  Ciceronis  et  Saturnaliorum 
libri  VU. 

Fol.,  Venetiis,  4472;  163  feuillets  non  numérotés, 

en  caractères  romains.  —  Assez  rare. 
Fol.,  Sebusiani  Agri,  1483;  494  feuillets. 
Fol.,  Sebusiani  Agri,  4485;  475  feuillets. 
Fol.,  Venctib,  4543;  texte  revu  par  A.  de  Zannb. 
8«,  Florentiae,  4545;  des  presses  des  Giunti;  texte 

revu  par  N.  Angelius.  Le  mot  Expositio  est  ici 

remplacé  sur  le  titre  par  Interpretatio. 
Fait  partie  du  Recueil  n<*  754  :  8%  Venetiis,  1517; 

fol.,  Parisiis,  1519;  8«,  Venetiis,  1528.  (Voir 

ce  n:) 
Fol.,  Moguntiae,  1536;   à  la  suite  des  Noctes 

atticae  d'Aulut  GeUius,  Cette  édition   a   été 

préparée  par  H.  Arnoldus  [Arnold]. 
8«,  Lngduni,  1548. 


8%  Lugduni,  1585;  édition  de  Henricus  secundus 

Stephanus  [Henri,  Esticnne]. 
Le  Somnium  Scipionis  contient  le  système  du  monde. 
Dans  le  !«■'  entrelien  des  Saturnalla,  il  y  a  une  expli- 
cation du  calendrier  romain. 


1056  MAGROBIUS,  A.  T. 

Expositio  in  somnium  Scipionis. 

Fol.,  Venetiis,  1492. 

Fol.,  Venetiis,  1500. 

Fol.,  Bressiae,  4504. 

Fol.«  Venetiis,  4513j  texte  soigneusement  revu 

par  J.  Rivius. 
46%  Lugduni,  4560. 

C^est  Pouvrage  précédent  sans  les  Saturnales. 

Les  MSS  du  Commentarius  in  somnium  Scipionis 
sont  communs.  Ou  en  trouve  noiamment  à  l'Escurial 
(2  copies,  dont  une  du  Xll«  siècle),  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris  (3  copies),  à  TUniversité  de  Leyde  (t  copies), 
à  celle  de  Cambridge  (2  copies),  à  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles  (2  copies,  dont  une  du  commencement  du 
XI«  siècle),  à  la  Bibl.  palatine  de  Vienne,  à  la  Bibl.  de 
Bâie  (2  copies),  et  dans  diOereuies  Bibl.  départemen- 
tales de  France,  telles  que  celles  d'Orléans  (copie  du 
X«  siècle)  et  Tours  (copie  du  IX*  siècle). 

Traduction. 

Expositio  in  Ciceronis  somnium  Scipionis 
(en  grec,  par  M.  Planoudes). 

L*auteur  y  est  appelé  AIakrobios. 
MS  au  Vatican,  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  il 
PUuiversilé  de  Leyde  (â  copies). 

1057  MAGROBIUS,  A.  T. 

Sphaera. 

MS  à  rUniverslté  de  Leyde. 

Probablement  un  exirait  de  P Expositio  in  somnium 
Scipionis. 

1058  MACaOBlUS,  A.  T. 

Opéra  (omnia  emendata)  [quae  supersunt]. 

Fol.,  Basileac,  4535;  par  les  soins  de  J.  Camé- 
ra rius. 

8«,  Lugduni  Batavorum,  4597;  avec  les  notes  et 
corrections  de  J.  J,  Pontanus,  et  les  notes  de 
J,  Meursius. 

8%  Lngduni  Batavorum,  4638;  reproduction  de 
rédition  précédente. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


457 


8*,  Lugduni  Batavorum,  4G70;  avec  les  noies  de 

rédilioo  de  4597,  et  de  nouvelles  notes  de 

J,  Gronovius, 
8%  Londini,  i69i;   réimpression   textuelle  de 

rédition  précédente. 
8%    Pat^vîi,    1736;    par   les  soins  des   frères 

Vulpii  [Volpi.] 
8%  Lipsiae  i77i;  réimpression  de  Tédition  de 

Leydede4670. 
2  vol.  8»,  Bîponli,  1788. 
2  vol.  8^  Quedlinburgi  et  Lipsiae,  1848-52;  par 

L.  Janus  [Jahn],  d'après  les  manuscrits  et  les 

éditions  cxbtantes. 
8%  Leipzig,  1868;  par  les  soins  de  F.  Eyssenbard. 
a  Delambre,  Bis,  1. 1817,  "299. 

Traductions. 

Les  œuvres  (par  C.  Du  Rozoir). 

2  vol.  8%  Paris,  1827;  le  français  seulement  et 
sans  aucune  note. 

(Euvres  complètes  (par  A.  Mahulj,  [L.- 

Français.] 

8«,  Paris,  1845;  dans  la  collection  des  auteurs 

latins  de  D.  Nisard;  à  la  léte  du  vol.  XXI,  qui 

contient  également  Varron  et  Pomponius  Mêla. 

Œuvres  (par  //.  Descamps,  A'.  A.  Dubois, 
LtAguenetA.  U.  Marlelli),  [L.-Français.] 

3  vol.  8%  Paris,  1845-47;  dans  la  Bibliothèque 
latine-française  de  C.  £.  F,  Panckoucke. 

La  forme  française  du  nom  de  Tauteurest  AIacrobb 


i059  COW8ENTIU8,  P. 

Disciplinarum  liberalium  orbis. 
Fait  partie  du  Recueil    n»  757  :  4»,   Basileao, 
1528;  4%  Pictavis,  1568.  (Voir  ce  n».) 

4060  CAPELLA,  M   M.  F. 

Opus  de  nuptiis  philologiae  et  Mereurii. 
FoL,  VicenUae,  1499;  «  cura   F.  V.  Bodiani;  « 

124  feuillets. 
Fol.,  Mutinae,  1500;  réimpression  de  l'édition 

précédente. 
Fol^  Vindobonae,  1516;  «  cum  annotationibus 

J,  Dubravii,  • 
Fol.,  Basileae,  1532. 


8<',  Lugduni,  1539;  «  cum  annotationibus 
J,  Dubravii,  » 

Fol,  Basileae,  1577;  «  cum  scholiis  et  variis 
Icctionibus  B.  Vulcanii,»  à  la  suite  des  Origines 
d'Isidore  de  Séville. 

8%  Lugduni,  1658. 

Fait  partie  des  Mythographi  latini  publiés  par 
T,  Munckerus,  2  vol.  8%  Amstclodami,  1681, 
au  vol.  Il,  et  réédités  par  les  soins  de 
A.  VanStaveren,  4», Lugduni  Batavorum,  1742. 
Muncker  y  a  donné  beaucoup  de  variantes 
importantes  d'après  un  manuscrit  de  Leydc. 

Satyricon  in  quo  de  nuptiis  philologiae  et 
Mereurii  libri  duo  et  de  seplem  artibus  libe- 
ralibus  libri  singulares  omnes  eteinendati  et 
notis  sive  februis  //.  Grotii  illustrât!. 

8%  Lugduni  Batavorum,  1599;  des  presses  de 
Plantin. 

8«,  Lugduni  Batavorum  (des  exemplaires  ont 
Antuerpiae),  1600. 

8»,  Lugduni  Batavorum,  1601. 

8«,  Lugduni,  1619. 

Le  texte  de  Grotius  a  été  corrigé  depuis. 

De  nuptiis  philologiae  et  Mereurii  et  de 
septeni  artibus  liberalibus  libri  IX,  .  .  .  cum 
commentario  perpetuo  edidit  (/.  F.  Kopp. 

2  part.  4%  Francofurti  ad  Moenum,  1836. 

Très  bonne  édition,  avec  les  notes  de  tous  les 
commentateurs.  L'astronomie  se  trouve  placée  dans 
cette  édition  au  ix»  livre. 

Martianus  Capella;  F.  Eyssenhardt  recen- 
suit;  accedunt  Scholia  in  Caesaris  Gennanici 
Aratea. 

8o,  Lipsiae,  1866. 

Ces  différents  articles  ne  sont  qu*un  seul  et  même 
ouvrage,  publié  sous  des  titres  différents.  Cet  ouvrage, 
composé  tour  à  tour  de  vers  et  de  prose,  est  une  sorte 
d'encjfclopédie  de  renseignement  classique  du  temps. 
Après  deux  livres  d'introduction,  sept  autres  livres 
traitent  respectivement  de  ce  qu'on  a  nommé  au  moyen 
âge  et  à  la  Renaissance  les  sept  arts  libéraux.  L'Astro- 
nomie forme  la  matière  du  livre  viii.  Dans  un  chapitre 
intitulé  :  Quod  Tellus  non  sit  centrum  omnibus  planetis, 
l'auteur  fait  circuler  Mercure  et  Vénus  autour  du  Soleil. 
11  est  bon  d'avertir  que  les  éditions  : 
8»,  Bernae,  1703;  «  cura  L.  Walthardi;  » 
8o,  Norimbergae,  1794;  «  edente  J.  A.  Goetz;  • 
ne  renferment  que  les  deux  premiers  livres  ou  introduc- 


58 


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458 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


(ion,  el  par  conséquent  ne  contiennent  pas  Tastronomie. 

Sur  les  commentaires  concernant  le  Satyricon  voyez 
rarticle  de  W.  SiokeSt  dans  TÂrchacologia  Cambrensis, 
the  journal  of  (he  Cambrian  Ârchaeological  Association, 
4th  ser.,  vol.  IV,  1873,  p.  1,  reproduit  dans  A,  Kuhn^ 
Beitràge  zur  vergleichenden  Sprachforschung,  vol.  Vil, 
Berlin,  1873,  p.  385;  et  celui  de  E,  Narducci^  Intorno 
ad  un  comento  incdito  di  Remigio  d'Auxerre  al  «  Saty- 
ricon »  di  Marziano  Capclla  e  ad  altri  comenti  al 
medesimo  c  Satyricon,  •  dans  BdB,  XV,  1882,  505. 

=  Delambre,  His,  1, 1817,  310. 

1!  y  a  des  MSS  du  De  nuptiis  de  Martianus  Capella 
dans  un  grand  nombre  de  bibliothèques.  Nous  citerons 
le  Vatican  (2  copies),  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence, 
la  Bibl.  nationale  de  Paris  (â  copies),  TUniversité  de 
Cambridge  et  celle  d^Oxford,  la  Bibl.  de  Bàle  (â  copies), 
la  Bibl  de  Chartres  (2  copies  du  ]X<  siècle),  la  Bibl. 
palatine  de  Vienne  (ô  copies,  dont  une  du  Xl«  siècle). 
Le  Brilish  Muséum  possède  un  extrait  manuscrit  de 
Martianus  Capella^  intitulé  De  mensura  Lunae 

Traductions. 

Le  nozze  di  Mercurio  et  di  fîlologia  (par 
A.  Buonacduoli). 
8»,  Mantova,  1578. 

Le  nom  iulien  de  Tauteur  est  Capella,  Marziano. 

Nous  ne  citons  pas  les  traductions  qui  ne  renferment 
que  les  deux  premiers  livres,  et  qui  par  conséquent 
n^ont  pas  l'astronomie. 

La  Bibl.  nationale  de  Turin  possède  une  traduction 
italienne  manuscrite,  par  L.  d^  Somû 


VI*  SIÈCLE. 


1061 


boetils,  a.  m.  t.  8.  « 

boëtuius,  a.  m.  t.  s. 

In  hoc  libro  contenta  :  epitome  com- 
pendiosaque  introductio  in  libros  arithme- 
ticos  .  . . ,  praxis  numerandi . . . ,  introductio 
in  geometriam . . .  sex  libris  distincta,  liber 
dequadratura  circuli,  insuper  astronomicon. 

Fol.,  Parisiis,  1503^  Impression  de  Volphgangus 
et  Henricus  Stephanus  ;  4 12  pages,  fig.  sur  bois 
dans  le  texte  et  sur  les  marges.  Un  exemplaire 
à  la  Bibl.  de  rAcadémie  de  Modène. 

Fol.,  Parisiis,  1510;  Impression  de  Henricus 
Stephanus. 

Fol.,  Parisiis,  1521  ;id. 

Fol.,  Parbiis,  1522. 

•-=  M.  Cantor,  Malhemalische  Beilrfige  zum  Kulturleben 
der  Volker;  8o,  Halle,  1863;  p.  228.  -  AnM,  IV,  1861, 256.  - 
BdB,  1, 1868, 140. 

Il  y  a  un  MS  du  De  astronomia,  du  ]X«  siècle,  à  la 
Bibl.  du  monastère  de  S*  Gall. 


1062  BOETIUS  =  BOETHIUS,  A.  M.  T.  8. 

Astronomia  ;  Ephemerides. 

Dans  /.  Foeniseca^  Opéra;  4«,  Augustae  Vindeli- 

corum,  1515.  (Voir  Sect.  I,  art.  Astronomes 

de  la  Renaissance.) 

1063  BOETHIUS,  A.  Bl.  T.  S. 

Opéra. 

2  part,  fol.,  Venetiis,  U92-91;  parL  I,  222  feuil- 
lets non  numérotés,  à  deux  colonnes,  et  part.  IF, 
92  feuillets  numérotés.  La  seconde  partie 
a  paru  avant  la  première. 

2  part,  fol.,  Venetiis,  1499-97. 

3  part,  en  1  vol.  fol.,  Basileae,  1570;  avec 
quelques  additions. 

Les  traités  scientifiques  sont  dans  la  part.  L 
Boethius  a  traduit  du  grec  en  latin  PAImageste  de 
Ptolémée^  traduction  perdue,  qui  sera  toujours  regrettée. 

1064  FDLGEFITIU8,  F.  C.  G. 

Astronomica. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Ne  figture  pas  dans  les  éditions  de  ses  Opéra. 

106»  CASSIODORUS,  M.  A. 

Disciplinarum  liberalium  orbis. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  757  :  4o,  Basileae, 
1528;  4»,  PicUvis,  1568.  (Voir  ce  n«.) 

De  quatuor  mathematicis  disciplinis  com- 
pendiuni. 

4»,  Parisiis,  1540. 

4%  Parisiis,  1550. 

4s  Parisiis,  1580. 

Autre  titre  du  traité  qui  vient  d'être  mentionné. 

Les  quatre  sciences  considérées  dans  cet  ouvrage 
sont  les  branches  du  «  quadrivium  »  :  arithmétique, 
géométrie,  musique,  astronomie. 

1066  CASSIODORUS,  M.  A. 

Opéra  omnia  quae  extant. 

Fol.,  Venetiis,  1491. 

4»,  Parisiis,  1598. 

4%  Genevae,  1637. 

4%  Genevae,  1650. 

4%  Coloniae  Allobrogum,  1656. 


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ASTRONOMES    LATINS. 


459 


4«,  GencvaeJ663. 

2  vol.  fol.,  Rotomagi,  i679;  édition  réputée  la 

meilleure  de  toutes,  donnée  par  J.  Garetius 

[Gard]. 
2  vol.  fol.,  Venctiac,  1729  j  d'après  la  précédente. 

Toutes  ces  édilions  renferniPot  le  De  quatuor  matbe- 
maticis  disciplinis  compeiidium;  les  deux  dernières 
contiennent  en  outre.  1. 1,  le  Computus  paschalis,  qui 
n'a  pas  été  imprimé  séparément,  mais  qui  est  fausse- 
ment attribué  à  Cassiodore,  étant  en  réalité  de  Denys 
le  petit  [Dionysius  exiguns]. 


1067 


GREGORIUS  TUROPIËNSIS. 


De  cursu  stellarum  qualiter  ad  officium 
implendum  debeatobservari,  sivedecursibus 
ecclesiasticis  cum  coinmentationibus  edidit 
F.  Haase. 

4«,  Uratislaviae,  1853;  fig.  sur  bois  et  pi.  conte- 
nant un  spécimen  du  MS  de  Bamberg. 

Ce  traité  n'est  pas  au  nombre  des  ouvrages  réunis 
dans  les  Opéra  de  Grégoire  de  Tours,  publiés  fol., 
Parisiis,  15âS,  el  fol.,  Parisiis,  1699. 


VII«   SIÈCLE. 

1068  ISIDORUS  UI8PALENSIS. 

Etyniologiarum  (liber)  [libri  XX]. 

Fol.,  [Argentorati  ?],  s.d.;  141  pages  en  caractères 

gothiques  à  deux  colonnes.  Cette  édition  a  été 

attribuée  à  J.  Mcntelin. 
Fol.,  Coloniae,  s.  d.;  125  pages  en  caractères 

gothiques  à  deux  colonnes,  attribuée  h  U.  Zell. 
Fol.,  Augustae  Vindelicorum,  1472;  264  feuillets 

non  chiffrés,  en  caractères  romains,  fig.  sur 

bois. 
Fol.,  Venetiis,  1483;  imprimé  sur  deux  colonnes, 

en  caractères  gothiques. 
Fol.,  Basileae,  1489. 
Fol.,  [Venetiis,  1490];  avec  le  titre  :  Etymologia- 

rum  opus. 
FoL,  Parrhisiis,  1492;  avec  le  titre: Opus  quod 

ethimologicum. 
FoL,  Venetiis,  1493;  en  caractères  gothiques,  à 

deux  colonnes. 
Fol.,  Parrhisii,  1499. 
FoL,  Parisiis,  1509. 
FoL,  Parisiis,  1520. 


FoL,  Hagenoae,  1529. 

Fol.,  Basileae,  1577;  sous  le  titre  :  Originum 
libri  XX. 

Dans  les  Auctores  latinae  linguae  in  unum  redactt 
corpus,  de  D.  Gothofrcdus  [Godefroy]  :  4®, 
Sancti  Gcrvasii  [Genève],  1595;  reimprime, 
même  lieu  et  même  format,  1602  et  1622. 

4»,  Lipsiae,  18ô3;  par  les  soins  de  F.  V.  Otto. 
Formant  le  vol.  III  du  Corpus  grammaticorum 
latinorum  vetcrum. 

L'auteur  traite  de  l'astronomie  dans  le  lib.  III,  Cap. 
6  à  39.  Il  y  regarde  l'astrologie  comme  une  superstition. 
Il  explique  les  mouvements  de  la  sphère  et  des  planètes. 
Si  ces  aslres,  dit-il,  n'allaient  pas  en  sens  inverse  des 
fixes,  retardant  ainsi  la  marche  de  la  huitième  sphère, 
celle-ci  tournerait  si  vite  qu'elle  causerait  la  ruine  du 
monde.  L'ouvrage  renferme  du  reste  une  foule  de 
renseignements  intéressants  sur  les  sujets  les  plus 
variés  :  c'est  une  grande  encyclopédie.  Cuvier  a  appelé 
Isidore  de  Séville  t  le  dernier  savant  du  monde  ancien.  » 

s=  Delambre,  His,  I,  4817,  315. 

Les  MSS  des  Etymologiae  abondent  dans  nos  biblio- 
thèques. L'Iglesia  Mayor  de  Tolède  en  possède  un  qu'on 
dit  du  Vlfe  siècle,  qui  porte  des  annolations  arabes.  Il 
y  en  a  du  YIII*  siècle  à  l'Escurial,  au  Vatican  (qui 
n'a  pas  moins  de  9  copies  de  cet  ouvrage),  aux  Bibl. 
de  Chartres  et  de  Laon.  Ceux  plus  récents  formeraient 
une  liste  considérable. 


1069        ISIDORUS  UISPALEPISIS. 

Liber  de  responsione  mundi  et  de  astrorum 
ordinatione. 

Fol.,  Augustae  [Vindelicorum],  1472;  20  feuillets 
non  numérotés;  curieuses  fig.  sur  bois.  Ce 
volume  passe  pour  le  premier  dans  lequel  on 
se  soit  servi  en  Allemagne  du  caractère  romain, 
—  Extrêmement  rare;  un  exemplaire  i  la 
Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

8«,  Berolini,  1857;  par  les  soins  de  G.  Becker. 
Sous  le  titre  :  De  natura  rerum  liber. 

L'auteur  s'occupe,  dans  cet  ouvrage,  des  divisions 
du  temps,  des  saisons,  du  cours  des  astres.  Ce  traité 
figure  dans  la  plupart  des  éditions  des  Opéra  d'/nciore, 
sous  le  titre  De  natura  rerum. 

=»  Delambre,  His,  1, 1817,  316. 

Des  MSS  de  ce  traité  se  rencontrent,  sous  les  titres 
De  astrouomia  ou  Liber  astrorum  coeli,  dans  plusieurs 
bibliothèques,  par  exemple  au  Vatican,  à  la  Bibl.  lauren- 
tiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  etc. 


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460 


SECTION    I.    OUVRAGBS    HISTORIQUES. 


1070  I8IDOIIU8  HI8PALENSIS. 

De  solslitio. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1071  ISIDOHUS  HISPALEWSIS. 

Opéra  omnia. 

Fol.,  Veneliis,  U83. 

Fol.,  Parisiis,  1580;  o  studio  M.  Bignaci  [de  La 

Bignc].  « 
2  vol.  fol.,  Matrili,  i  599  ;  avec  notes  de  J,  S.  Pcrcz 

el  J.  Grfal, 
Fol.,   ParisiiSf  1001;  par  J.  Dubreuil,   d'après 

rédilion  précédente. 
Fol.,  Coloniae,  1617;  d'après  Pédition  de  1599. 
2  vol.  fol.,  Madriti,  1778. 

7  vol.  4®,  Romae,  1797-1805  ;  avec  les  commen- 

taires de  F.  Arevali, 

8  vol.  8»,  Parisiis,  1850;  par  Migne,  d'après 
l'édition  précédente. 

Les  Elymologiae  se  trouvent  au  commencement  des 
éditions  fol.,  el  occupent  les  t.  111  el  IV  dans  les  deux 
autres  éditions.  Le  De  nalura  rerum  ou  Liber  de  respon- 
sione  mundi  est  au  contraire  à  la  fin. 

La  Bibl.  de  l'Arsenal,  à  Paris,  possède  une  belle  copie 
manuscrite,  en  2  vol.,  des  Opéra  d'isidorus  Hispalensis. 

1072  SISEBUTUS,  F. 

De  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 

Dans  l'Anthologia  velerum  latinorum  epigram- 
matum  et  poematum,  de  P.  Burmann[us\, 
2  vol.  4»,  Amstelodami,  1759-75;  au  vol.  II, 
p.  522.  Ouvrage  réimprimé  par  les  soins  de 
H.  Meyer[us],  2  vol.  8»,  Lipsiac,  1855;  aussi 
au  vol.  11. 

Pièce  de  vers  composée  par  un  roi  des  Visigolbs  el 
adressée  à  Isidorus  Hispalensis.  Ce  petit  poème,  dont 
Pilhou  et  J.  J.  Scaliger  avaient  publié  des  fragments 
imparfaits,  était  attribué  à  tort  par  ces  savants  à 
Fulgentius  ou  a  Varro  Atacinus. 

VI1I°  SIÈCLE. 

1075  BEDA  [Venerabii.is]. 

De  natura  rerum  et  temporum  ratione 
iibri  duo. 

Fol.,  Basileae,  1529. 

Cei  ouvrage  se  trouve  entre  autres  en  MS  au  mona- 
stère de  S*  Gall,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  el  à  celle 
de  Cliartres. 


1074  BEDA  [Yenerabilis]. 

Opuscula  complura  de  temporum  ratione 
diligenter  castigata  atque  illustrata  veteribus 
quibusdam  annotationibus,  una  cum  scholiis 
in  obscuriores  aliquot  locosauthore  /.  Novio- 
mago. 

Fol.,  Coloniac,  1557. 

Ce  volume  contient  les  principaux  traités  de  l'auteur 
sur  le  calendrier,  réimprimés  dans  ses  Opéra. 
=  Delambre,  His,  1,  1847,  322. 

Des  MSS  du  De  temporibus  existent  au  Vatican,  à  la 
Bibl.  laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris,  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles.  —  Le  traité  De 
computo  ecclesiastico  est  en  MS  au  Vatican,  au  mona- 
stère de  S»  Gall  (copie  du  IX«  siècle),  à  la  Bibl  de 
rharlres.  —  La  Bibl.  royale  de  Bruxelles  possède  un 
autre  traité,  portant  pour  titre:  De regularibus  Solis  et 
Lunae.  —  Au  Vatican  il  y  a  en  outre  trois  traités  de 
Beda  intitulés  respectivemenl  :  De  Sole,  De  Luna  et 
De  astronomia.  —  Enfin,  l'Université  d'Oxford  possède 
un  MS  de  cet  auteur  marqué  Astronomica,  et  la  Bibl. 
palatine  de  Vienne  en  a  un  autre  portant  pour  suscrip- 
tion  :  De  conslellationibus. 


1075  BEDA  [Yenerabilis]. 

Opéra  omnia. 

8  tomes  co  5  vol.  fol.,  Parisiis,  1544;  «  ex  editione 
F.  Jametii.  » 

8  tomes  en  5  vol.  fol.,  Parisiis,  1554. 

8  tomes  en  4  vol.  fol.,  Basileae,  1565;  par  J.  Her- 
vagius  [Herwagcn]. 

8  tomes  en  4  voL  fol.,  Colouiae,  1612;  d'après 
l'édition  précédente. 

8  tomes  en  4  vol.  fol.,  Coloniae,  1688;  édition 
plus  complète  que  les  précédentes. 

12  vol.  8^  Londini,  1845-44;  «  editio  aucta,  • 
par  les  soins  de  J.  A.  Giles,  avec  une  traduc- 
tion anglaise  des  traités  historiques. 

6  vol.  8o,  Montrouge,  1855;  faisant  partie  de  la 
Patrologic  de  Migne,  On  a  joint  à  cette  édition 
PaulxAs  Diaconus. 

Les  ouvrages  astronomiques  de  Beda  se  trouvent 
presque  tous  au  commencement  de  ses  œuvres,  et  par 
conséquent  dans  le  vol.  I  de  l'édition  de  1544,  ou  dans 
les  vol.  I  et  11  des  autres  éditions.  En  voici  la  liste,  avec 
l'indication  des  matières  dont  ils  traitent.  Nous  suivons 
l'édition  Coloniae,  1688,  qui  est  la  plus  répandue. 

Dans  le  1. 1  de  cette  édition  : 

N*  8),  p.  85  :  De  computo  dialogus  —  éléments  du 
calendrier. 


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HISTOIRE    DE    L  ASTRONOMIE    DU    MOYEN    ÂGE 


461 


N»»  9),  p.  89  :  De  divisionibus  teraporum  —  du  calen- 
drier en  général. 

N0 15),  p.  143  :  De  argumentis  Lunae  —  du  calendrier 
ecclésiastique.  Ce  irailé  est  de  Bcda  junior, 

N"  17),  p.  215  :  De  embolismorum  ralione  computus 

—  de  rinlercalalion. 

N»  18),  p.  257  ;  Decemnovales  circuli  —  cycles  de 
19  et  de  532  ans.  Dans  les  éditions  anciennes  ce  traité 
est  rejeté  après  le  Libellus  de  astrolabio. 

N»  19),  p.  306  :  De  cycio  paschali,  intitulé  dans  d'autres 
éditions  Computus  vulgaris  qui  dicitur  ephemeris 

N®  20),  p.  321  :  Canones  decemnovennalium  circu- 
lorum  —  tables  pour  le  cycle  de  19  ans. 

N»  21),  p.  323:  De  mundi  coelestis  terrcstrisque 
constilulione  —  du  système  du  monde.  Dans  ce  traité 
Dède  regarde  Mercure  et  Vénus  comme  circulant  autour 
du  Soleil,  il  expose  la  cause  des  éclipses,  parle  d*un 
passage  de  Mercure  devant  le  Soleil  qui  n*était  que 
Pajiparition  d'une  grande  tache  sur  le  disque  de  Pastre, 
et  décrit  le  cours  des  planètes. 

N*  23),  p.  563  :  De  circulis  sphaerae  et  polo  —  de  la 
position  des  apogées,  des  levers  des  signes,  des  constel- 
lations, du  tracé  de  la  méridienne  par  des  ombres 
égales. 

No  24),  p.  369  :  De  planetarum  et  signorum  ratione 

—  chez  les  Hébreux,  les  Chaldéens,  les  Égyptiens. 

No  27),  p.  390  :  Pronostica  temporum  —  astrologie 
météorologique. 

No  28),  p.  392  :  Mensura  horologli  et  de  diebus  aegyp* 
tiacis  —  sur  la  gnomonique.  Traité  placé  plus  loin  dans 
la  plupart  des  anciennes  éditions. 

No  29),  p.  394  :  Libellus  de  astrolabio. 

N*  30),  p.  397  :  De  nativitaie  infant um  —  astrologie. 

No  33),  p.  401  :  De  anno,  de  ratione  temporum,  de 
celebrilale  temporum,  de  variis  computi  regulis  —  en 
vers  hexamètres.  Manque  aux  plus  anciennes  éditions. 

No  34),  p.  413  :  Dionysius  de  annis  —  en  vers  tro- 
chaïques.  Manque  également  à  ces  éditions. 

No  35),  p.  418  :  Libellus  de  ratione  computi  —  sur 
le  calendrier  et  particulièrement  le  cycle  de  522  ans 
juliens. 

No  36),  p.  449  :  De  duodecim  signis,  de  aetatibus  — 
en  vers. 


Dans  le  tome  l(: 

No  2),  p.  43  :  De  temporum  ralione  —  chronologie. 

No  4),  p  118  :  De  lemporibus. 

No  10),  p.  230  :  De  paschae  celebratione  liber  sive  de 
aequinoctio  verno  juxta  Anatolium  aegyptium  —  de  la 
longueur  de  Tannée 

Dans  le  tome  VIII  : 

No  18),  p.  488  :  Gompositio  horologii  solaris  —  en  vers 
hexamètres.  Ce  traité,  qui  a  passé  longtemps  sous  le 
nom  de  Beda  est  de  P.  Pithoeus,  et  a  été  imprimé 
séparément.  (Voir  Sect.  V.,  art.  Gnomonique.) 

=3  Delambre,  Bis,  I,  4817,  322. 

On  conserve  à  la  Bibl.  de  Besançon  uu  MS  ancien,  qui 
porte  pour  titre  :  Bedae  Opéra  astronomica. 

1076      ALC(H)UIWU8  =  ALCUIN,  F. 

Opéra,  quae  hactenus  reperiri  potuerunt, 
omnia  (par  les  soins  de  ^4.  Duchesne  [Quer- 
cetanus]}. 

Fol.,  Lutctiac  Parisiorum,  1617. 

Opéra  post  primam  editionem  de  novo 
collecta,  multis  locis  emendata,  et  opusculis 
primum  repertis  pluriinum  aucta  (par  les 
soins  de  Froben[ius]). 

2  vol.  fol.,  Ratisbonae,   1777.  L'auteur  y  est 
oppelé  .ilbinus  seu  Alcuinus, 

On  trouve  dans  ces  deux  éditions  des  œuvres  dM/ct/in, 
les  traités  :  De  cursu  et  saitu  Lunae  et  de  bissexto;  De 
reperienda  Luna  paschali  per  xix  annos. 


De  date  incertaine, 

1077        AYIEmUS,  Bartuolomaeis. 

Commentarii  in  omnes  Aristotelis  libros. 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 


HISTOIRE  DE  L'ASTRONOMIE  DU  MOYEN  AGE. 


1078  GRAJ^DAMICUS,  J.  = 

GRAND AM Y,  i 

Dissertatio  de  eclipsi  Solis  notata  à  Pachy- 
mere  in  Historia  de  Michaele  Paleologo,  et 
epilogismus  accuratus  defectionis  Solis  quae 
contigit  anno  Cliristi  12SS  die  30  Decenrjbris. 

inséré  dans  P,  Possinus,  Observationcs  ad  Histo- 


riani  Pachymeri,  fol.,  Aomae,  1666;  lib. 
cap.  3. 


IV, 


1079  WEIDLEE,  i.  F. 

Commentatio  de  mechanica    astronomia 
medii  aevi. 
4%  Vitembergae,  1742  (des  exemplaires  ont  1745). 


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462 


SECTION    I. OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1080  UYDE,  T. 

Syntagma  clissertati(fnum  quas  olim  scpa- 
ratim  edidit.  Accesserunt  nonnulla  ejusdem 
opuscula  hactenus  inedita;  necnon  de  ejus 
vita  scriptisque,  prolegomena. 

2   vol.    4«,   Oxonii,   <767;    par    les   soins    de 
G.  Sbarpe. 

Au  vol.  I,  n''  3,  sont  les  Tabulae  loDgitudinum  ac 
latiludinum  stellarum  de  Ulugh  Beigh,  avec  le 
commentaire  de  Byde.  A  la  p.  93  de  ce  commentaire, 
on  trouve  le  catalogue  d'étoiles  fait  à.Damas  en  1533 
par  A.  B,  Al  TizinL  Les  planches  du  vol.  II  contiennent 
les  noms  des  signes  du  zodiaque,  des  planètes  et  des 
jours  de  la  semaine,  dans  différentes  langues  de  rOrient. 

1081  T^OIIBEIIG,  M 

De  astronomia  Arabum. 
4«,Lundae,  1802. 

1082  JOURDAIN,  A.  L    M.  B. 

Mémoire  sur  l'Observatoire  de  Méragah  et 
sur  quelques  instruments  employés  pour  y 
observer,  suivi  d'une  notice  sur  Nassyr- 
Eddin,  le  tout  traduit  des  auteurs  arabes  et 
persans. 

8»,  Paris,  1840. 

Publié  d'abord  dans  le  Magasin  encyclopédique, 
t.  VI,  1809,  p.  43  et  87. 

1085  DELAMBUE,  J.  B    J. 

Histoire  de  l'astronomie  du  moyen  âge. 

4»,  Paris,  1819. 

Ouvrage  déjà  mentionné  au  n®  35. 

1084  UYLE]\BROEK,  P.  J. 

Oratio  de  astronomiae  conditione  apud 
Arabes  aliasque  medii  aevi  gentes  orientales. 
4^  Lugduni  Batavorum,  1822.      ' 
=  BSm,  m,  4825,  474. 

1081$  ASCHLUr^D,  A. 

Al  verdens  bygning  efter  de  Danskes  og 
andre  gamle  folkes  lags  aeldste  forestilling 
i  aequatorial  gjennemsnit  tegnet  og  med 
regnbue  farverne  illumineret. 

8%  Rjôbenhavn,  1827. 

Systèmes  cosmogoniques  des  anciens  Danois,  d'après 
les  légendes. 


1086  SÉDILLOT,  L.  A. 

Lettre    au    Bureau   des    Longitudes  sur 
quelques  points  de  l'astronomie  orientale. 
8s  Paris,  1834. 

1087  SÉDILLOT,  L.  A. 

Histoire  de  l'astronomie  chez  les  Arabes. 
8o,  Paris,  1838. 

1088  STARH,  B 

Histoire  de  l'astronomie  dans  le  moyen 
âge,  savoir  du  commencement  du  VIU«  siècle 
jusqu'à  la  fin  du  XI**. 

MS  à  la  Bibl.  de  Munich. 

1089  STARK,  B. 

Ueber    die  Verdienste   der  Benedictiner 
um  die  Astronomie  im  Mittelalter. 
MS  à  la  Bibl.  de  Munich. 
Cet  auteur  est  mort  en  1839. 

1090  WRIGHT,  T.. 

Popular  treatises  on  science  v^ritten  during 
the  middle  âges  in  anglo-saxon,  anglo-nor- 
man  and  english,  edited  from  the  original 
manuscripts. 

8»,  London,  1841. 

8s  London,  1860. 

Un  manuel  anglo-saxon  d'astronomie  et  (faoties 
opuscules. 

1091  SÉDILLOT,  L.  A. 

Sur  les  systèmes  géographiques  des  Grecs 
et  des  Arabes  et  sur  la  détermination  des 
longitudes  géographiques. 

4%  Paris,  1842;  1  carte. 

1092  DEPilS,  F. 

Le  monde  enchanté;  cosmographie  et 
histoire  naturelle  fantastiques  du  moyen  âge. 

8«,  Paris,  1845. 

De  la  page  391  à  la  page  350  se  trouve  une  bibUogn* 
phie  cosmographique. 


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HISTOIRE    DE    LASTUONOMIE    DL'    MOYEN    AGE. 


463 


1095  FEREZ,  J.  T. 

Estracto  de  las  VII  partidas  del  sabio  rey 
L.  Alonso. 
8\  Madrid,  1843. 

1094  SÉDILLOT,  L.  A. 

Matériaux  pour  servira  l'histoire  comparée 
des  sciences  mathématiques  chez  les  Grecs  et 
les  Orientaux. 

2  vol.  8s  Paris,  484».49. 

On  irouvera  dans  le  vol.  I,  p.  1,  une  noUce  sur 
Paslronomie  grecque,  p.  23  et  243  des  détails  sur  Taslro- 
oomie  des  Arabes,  el  p.  289  la  description  des  inslru- 
ments  dont  ceux-ci  se  servaient  dans  leurs  observations. 

Au  vol.  Il,  p.  4âl,  est  un  article  sur  Tastronomie  de 
rinde. 

Cet  ouvrage  a  déjà  été  mentionné  au  n^  494. 

1095  SANTAREH,  M.  F.  db. 

Essai  sur  l'histoire  de  la  cosmographie  et 
de  la  cartographie  pendant  le  moyen  âge,  et 
sur  les  progrès  de  la  géographie  après  les 
grandes  découvertes  du  XV®  siècle. 

3  vol.  8s  Paris,  4849.»-2. 

1096  SÉDILLOT,  L.  A. 

Lettre  à  M.  de  Humboldt  sur  les  travaux 
de  l'école  arabe. 
8s  Paris,  1853. 

1097  SÉDILLOT,  L.  A. 

Deuxième  lettre  à  M.  de  Humboldt  sur 
quelques  points  de  l'histoire  de  l'astronomie 
et  des  mathématiques  chez  les  Orientaux. 

8s  Paris,  1859. 

1098  HOEK,  M. 

De  herleving  der   sterrekunde    aan   het 
einde  der  middeleeuwen. 
8s  s'Gravenbagc,  1859. 


1099  SÉDILLOT,  L.  A. 

Courtes  observations  sur  quelques  points 
de  l'histoire  de  l'astronomie  et  des  mathé- 
matiques chez  les  Orientaux. 

8s  Paris,  4863. 


1100  *  *  * 

Intorno  ad  una  traduzione  italiana  fatta 
neir  anno  1341  di  un  compilazione  astrono- 
mica  di  Alfonso  X. 

4s  Roma,  4865. 


1101  NARDUCCI,  E. 

Di  alcuni  passi  notevoli  d'antiche  opère 
fisiche  e  astronomiche. 
8s  Borna,  1866. 


1102  VALLE,  G.  DELiJi. 

Il  senso  geografico-astronomico  dei  luoghi 
délia  Divina  Comedia. 
8s  Faenza,  1869. 


1105    8ACHAU,  ...  &  HOLETSCUEK,  J. 

Eine  Berechnung  der  Entfernung  des 
Sonnen-Apogaeums  von  dem  Frûhlings- 
punkte  bei  Albîrunî. 

8s  Wicn,  1876. 


1104  FAVARO,  A. 

Le  matematiche  nello  studio  di  Padova  dal 
principio  del  secolo  XIV  alla  fine  del  XVI. 
8s  Padova,  1880. 


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46t 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ASTRONOMES  HEBREUX,  ARMENIENS,  SYRIAQUES,  ARABES, 
PERSANS  ET  TURCS. 


On  a  fait  usage  des  lettres  suivantes  pour  désigner  les  différentes  langues  :  [A]  arabe;  [H]  hébreu;  [P]  persan; 
[T]  turc.  On  a  rejeté  dans  les  articles  spéciaux  qui  les  concernent  les  travaux  relatifs  à  l'Astrolabe,  à  l'Astrologie, 
aux  Table)  astronomiques  et  au  Calendrier. 

Le  nom  des  auteurs  présentant  un  grand  nombre  do  variantes,  nous  avons  donné  d'abord  ce  nom  sous  sa  forme 
complète,  en  gros  caractères,  puis  à  la  télé  de  chaque  article,  en  lettres  italiques,  le  nom  tel  qu'on  le  trouve  dans 
l'ouvrage  ou  le  manuscrit  cité. 


DU   I®""  AU   VIII«  SIÈCLE. 

1105  ELIEZER  BEPi  UIRCAN 

De  orbitarum  planetarum  magnitudine , 
motu  et  significationibus.  [H.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  i*Orient. 

Ouvrage  composé  à  la  fiu  du  I"  ou  au  coinmence- 
ment  du  U^  siècle. 
«  MONTUCLA,  HdM,  I,  i799,  424. 

ADA  BAR  AHABA. 

H06       Tekuphoth.  [H.] 
Traité  hébreu  du  calcul  des  révolutions  plané- 
taires, qui  parait  perdu. 

1107  De  aequinoctiorum  calculo.  [H.] 

Également  perdu.  Cet  auteur  était  du  111'  siècle. 
C'est  lui  qui  a  divisé  Theure  en  1 000  minutes  el  la 
minute  en  1 000  secondes ,  division  que  suivent  encore 
les  Juifs. 

=  MONTDCLA,  HdM,  1,  i799,  42i. 

1108  EZECUIEL. 

EzeguieL  —  Traité  du  mouvement  du 
zodiaque.  [En  arménien.] 

MS. 

Cet  auteur  est  du  VIII»  siècle. 

=r  M.  TCHANTCHIAN,  Badmouthioun  haTots,  3  vol.  4», 
Venezia,  4784;  au  t.  il,  p.  361. 

IX«  SIÈCLE. 

1109  ABU'L  UASSAl^i  AL  KUFI. 

Ahkâm  al  nujtim,  c'est-à-dire  :  Règles  des 
étoiles.  [A.J 

MS  au  King's  Collège  de  Cambridge. 


AHMED  BEIV  ABDALLAH  AL  HABA8U 
AL  MEUOUZI. 

1110      Ahmed ben  Abdallah  Habash.  — Traité 
sur  les  observations  de  Damas.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

****       Ahmed  ben  Abdallah  Ilabash.  —Traité 
sur  les  observations  de  Bagdad.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Ce  recueil  d'observations,  ainsi  que  le  précédent,  a 
servi  à  Tauteur  pour  préparer  &a  Table  vériOée.  (Voir 
Seci.  VI,  art.  Tables  astronomiques.) 

=  L.  A.  SÉDILLOT.  HgA,  II,  4877,254. 

MOHAMMED  [AHMED]  BE]>i  HOTSAIR 
AL  FERGANY. 
(ALFRAGAN.) 
*t*2       Alfraganns,  —  Brevis   ac   perutilis 
compilatio  Alfragani  astronomi  peritissimi 
totum   id   continens    quod    ad    rudimenta 
astronomica  est  opportunum.  [L.] 

4%  Fcrrariae,  1493;  édition  de  la  version  latine 
de  Joannes  Hispalensis,  faite  au  XII*'  sièclCf 
donnée  ici  par  G.  Eremita  ou  dcgli  Eremiti. 
Caractères  gothiques,  sans  pagination.  Grande 
figure  sur  bois  d'Alfragan,  un  livre  à  la  main, 
et  fjgure  de  Téditeur,  en  habit  d'ermite,  tenant 
un  compas;  ôO  pages,  avec  figures  dans  le  texte. 
—  Rare. 
Fait  partie  du  Recueil  n«  704  :  4»,  Norimbergae, 
1557,  sous  le  titre  Rudimenta  astronomica. 
(Voir  ce  n».) 
8o,  Parisiis,  1546;  sous  le  titre  :  Compendium  id 
omne  quod  ad  astronomiae  rudimenta  spcctat 
complectens. 
Par  extraits,  sous  le  titre  :  Exccrpta  quaedam  ex 
Alfragani  Elementis    astronomicis,  dans  les 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


468 


Astronomîca    de    Cholgius   par   /.   Grainus; 

4s  Londinî,  4652.  (Voir  plus  loin.) 
11  y  a  des  copies  manuscrites  de  celle  version  laline  à 
la  Bibl.  laurenliana  de  Florence  (oU  Pauleur  est  appelé 
Amentiu8  filius  Tometi),  à  l'ÏIniversilé  d'Oxford  (oii  il 
est  nommé  Ametus  filius  Ametiu  à  la  Bibl.  Norfolk  du 
Gresbam  Collège  de  Londres,  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne,  el  aux  Bibl.  de  Bâie  et  de  Leipzig. 


***s      Muhamed  filius  Keiiri  Ferganetuis.  — 
Elementa  astronomîca.  [A.-L.] 
4»,  Amstelodamî,  1669. 

Texte  arabe  de  Pouvrage  précédent,  avec  une  version 
laline  el  des  notes  copieuses  et  importantes  par  /.  Goiius. 
Malheureusement  la  mort  a  surpris  ce  commentaleur  à 
la  fln  du  vue  chapitre,  et  il  y  en  a  xxx.  Cette  édition 
est  la  plus  importante  et  la  meilleure. 

=  BSm,  IV,  1825,  469. 

Le  texte  arabe  est  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds 
de  rOratoire)  et  parait  exister  également  dans  deux  MSS 
de  l'Université  de  Cambridge.  Le  titre,  dans  Toriginal, 
est  :  Livre  des  mouvements  célestes  et  de  la  science  des 
étoiles. 


*1*4  Alfragani  Elementa  astronomiae  in 
hebraeum  conversa  (par  Jacob  bar  Samson 
Antolij.  [H.] 

4^,  Francofurti,  1590. 

Il  s'agit  ici  d'une  traduction  en  bébreu,  faite  dans  la 
seconde  moitié  du  Xllh  siècle,  de  l'ouvrage  dont  on 
vient  d'indiquer  des  versions  latines. 

On  possède  des  MSS  de  plusieurs  traductions 
hébraïques  distinctes,  une  par  un  anonyme  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  et  à  l'Université  d'Oxford,  une  autre 
par  Jacob  ben  Abbu  Mori  ben  Simson  ben  Anaiolio^ 
vulgairement  Jacob  Anloliy  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin 
et  à  la  fiibU  impériale  de  Vienne,  enfin  une  troisième 
par  Abul  Chair  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

M*«  Muhamed  Alfraganm.  —  Chronolo- 
gica  et  astronomîca  elementa,  a  Palatinae 
bibliothecae  veteribus  libris  latine  versa, 
explicata  et  scholiis  exposita.  [L.] 

8»,  Francofurti,  4590. 

8«,  Francofurti,  4648. 

Version  latine  de  J.  Christmann,  faite  sur  la  traduc- 
tion hébraïque  de  J.  Antolù  Notes  précieuses.  C'est  le 
même  ouvrage  qui  avait  paru  à  Ferrare  en  1493,  et  dont 


le  texte  arabe  a  été  publié  par  J.  GoUub  en  1669.  A  la 
suite  des  éditions  de  Christmânn  il  y  a  tu  commentaire 
de  cet  auteur  sur  les  calendriers  romain,  égyptien, 
arabe,  persan,  syriaque  et  hébreu. 

1  Delambre,  His,  m,  1819,  63. 


***ô      Alfragam.  —  Trattato  della  sfera, 

tradotto  dal  francese  in  italiano  (par  Zucchero 

Bendvenni), 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds   Ashburnam);  nombreuses    fig.  Copie 

faite  en  4450. 

Il  nous  parait  probable  que  ce  traité  ne  diffère  pas  des 
Elementa  astronomîca,  dont  on  vient  de  parler. 


1117  IBN  HIBIPITA. 

Âl  moghni.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Munich. 

Ouvrage  d'astronomie  composé  2i  Bagdad  en  8^.  La 
copie  de  Munich  ne  contient  que  la  deuxième  partie  de 
l'ouvrage. 

1118  ♦  ♦  * 

Astronomia  elaborata  a  compluribus  doc- 
toribus  jussu  régis  Maimon.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 


1119  ABOU  OMAR  THAALEB. 

(GOLAM  THAALEB.) 

Ketab  aliaum  u  alleil,  c'est-à-dire  :  Livre 
du  jour  et  de  la  nuit.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
mx  D'Herbelot,  Bor,  4776,  495. 


MACHA  ALLAH  AL  MESBI 
(MESSAH  ALLAH.) 

1130      Messahalah,  —  De  scientia  motus 
orbis.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
4S  Norimbergae,  4504;  fig.  sur  bois  sur  le  titre. 

Il  y  a  un  MS  de  cette  version  latine  au  British 
Muséum  (fonds  Harley)  et  peut-être  k  l'Université 
d'Oxford. 


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466 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


****  Messahala,  —  De  elementis  et  orbi- 
bus  coelestibus  liber.  Cui  adiectum  est  scrip- 
tum  cuiusdam  hebraei  de  erîs  seu  intervallis 
regnorum,  et  de  diversis  gentium  annis  ac 
mensibus.  Item  ijsdem  de  rébus  :  scriptum 
cuiusdam  saraceni,  continens  praeterea  prae- 
cepta  ad  usum  tabularum  astronomicarum 
utilissima.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
4^  Noribergac,  1549;  400  pages,  fig.  ;  version 
latine  de  J.  Heller,  —  Très  rare. 

**22      Messahala,  —  De  sphaera  et  astro- 
nomia.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversilé  d^Oxford. 

1123  Meshala,  —  Theorica  planetarum. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1124  Mashallah.  —  De  armillis.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  L.  A.  SÉDILLOT,  HgA,  11,  1877,  40. 

1125  JUUSA  [MOSES]  BEN  CHAHIIl. 

Kab  al  adscher,  c'est-îVdire  :  Sur  la  puis- 
sance de  l'attraction.  [A.] 
MSà  la  Bibl.derEscurial. 
C't»st  un  irailé  du  mouvement  des  corps  célestes. 

1126  ELIAM  BAR  SINAM. 

De  mensura  mensislunariset  anni  lunaris; 
De  mensura  anni  solaris.  [En  syriaque.] 
MS  au  British  Muséum. 

L^auteur  rapporte   diflërenls  solstices,  dont  deux 
d'Aï  Mamoun,  et  deux  autres  de  850- et  868. 

ABOU    MOHAMMED    ABDALLAH   BEN 

KHALIL  BEN  lOUSOUF  AL  MABDINI. 

(ABOU  ABDALLAH  AL  MABDINI.) 

1127  A  hou  Mohamned  A  hdailah  ben  Khalil 
ben  lousouf  al  MardinL  —  Varacat  til  ami 
roba  u  almecantharat,  c'est-à-dire  :  De  l'usage 
du  quart  de  cercle  et  de  l'astrolabe.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  899. 


1128  Abdalla  Maredinemis.  —  De  qua- 
drante  astronomico.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d*Oxford. 

Probablement  le  même  que  Touvrage  précédent. 

112»  Abdalla  ben  Khalil  Almardimis.  — 
Analecta  pretiosa.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

C'est  une  table  des  longueurs  des  jours  pour  la  lati- 
tude de  Damas. 

TUEBIT  BEN  CORAH  AL  SABI 

AL  HABRANL 

(THEBIT  BEN  GOEAH.) 

H50      Verba  de  imagine  totius  mundi.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 
Joint  au  Textus  sp[b]ere  materialîs  de  J.  de  Sacro 
Busto  :  fol.,  Lipsiae,  IKOô;  4^  Lipsiae,  1510. 
(Voir  Scct.  I,  art.  Astronomes  de  la  Renais- 
sance.) 

La  version  latine  est  de  Joannes  Hispalensis,  du 
XI1«  siècle.  On  en  trouve  de  nombreuses  copies  manus- 
crites, portant  presque  toujours  pour  titre  :  De  imagini- 
bus  sphaerae  et  circulorum  ejus.  11  y  a  de  ces  copies  au 
Vatican  (où  Tauteur  est  appelé  TeUoth  ben  Chorezen), 
à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris  (7  copies,  dont  5  du  XIV*  siècle),  à  la  Bibl.  de 
rUniversilé  d'Oxford  (3  copies  au  moins),  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  de  Cambridge,  au  British  Muséum  (3  copies, 
au  fonds  Harley ),  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (4  copies), 
à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Gand. 

L'Universiléd'Oxford  possède  en  outre  un  MS  hébreu 
qui  paraît  être  une  version  de  l'ouvrage  ci-dessus. 

1131  Tractatus  de  motu  octave  spere;  theo- 
rica octave  spere.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

4%  s.  I.,  [1480];  fîg.  —  Excessivement  rare. 

Ce  volume  a  paru  sans  nom  d'auteur.  U  existe  des 
MSS  de  cet  ouvrage  de  Thebit  ben  Corah,  en  version 
latine,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies,  du  XIV» 
siècle),  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford,  à  celle  du 
British  Muséum  (fonds  Harley),  au  Trinlly  Collège  de 
Dublin,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

=  Delambre,  His,  111,  4819,  73. 

1152      De  expositione  vocabulorum  Alma- 
gesti.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  et  au 
British  Muséum  (fonds  Harley). 


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ASTRONOMES  HÉBBEDX^  ARABES,  ETC. 


*61 


1153  Tractatus  de  iis  quae  indigent  expo- 
sitione  antequam  legatur  Almagestuin  Ptole- 
maei.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nalionale  de  Paris  (5  copies,  du  XIV» 
siècle),  à  celles  des  Universités  de  Cambridge  et 
d'Oxford,  au  British  Muséum  (2  copies,  du  XIV»  siècle, 
au  fonds  Harley),  au  Trinity  Collège  de  Dublin,  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne  (6  copies). 


1134      De  causis  eclipsium  Solis  et  Lunae. 
[A.] 

MS. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  i799,  410. 

115»      Oe  SoIis  ac  Lunae  eclipsium  supputa- 
tione  ubi  Theon  suppletur.  [A.] 
MS. 

=  MONTUCU,  HdM,  I.  4799,  440. 

1156     De  siderum  motu  tardiore,  velociore 
et  medio.  [A.] 

MS. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  4ia 


1137      De  anno  solari.  [A.] 
MS. 
=  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  440. 


1158      De  horometria  seu  horis  diurnis  ac 
nocturnis.  [A.] 
MS. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  440. 

1139  De  sideribus  eorumque  ad  nauticae 
ûsum.  [A.] 

MS. 

«  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  440. 

1140  De  causa  discriminis  inter  Ptoiemaei 
tabulas  et  recentiores.  [A.] 

MS. 

B  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  4^10. 


1141  Astre  nomicarum  observationuni  libri 
complures.  [A.] 

MS. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  440. 

1142  De  figura  linearum  quas  gnomome- 
trum  (styii  apicis  umbra)  percurrit.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  L.  A.  Sédillot,  HgA,  n,  4877,  48. 

X*  SIÈCLE. 

MOHAMMED  BEN  DJAFAR  [GIABER] 

BEN   SENAW    ABOU    ABDALLAH  AL 

B  ATT  AN  Y. 

( ALBATEGNL ) 

1143  Albategnius.  —  De  motu  stellarum 
ex  observationibus  tum  propriis  tum  Ptoie- 
maei. [L.] 

A  la  suite  des  Rudimcnta  astronomica  Jlfragani; 
4»,  Norimbergae,  1557;  avec  des  notes  et 
additions  de  /.  Begiomontanus,  (Voir  n<^  1142.) 

Réédité  sous  le  litre  suivant  : 

1144  Albaiegnim.  —  De  scientia  stellaruiTi 
liber  cum  aliquot  additionibus  /.  Regiomon- 
tani  ex  bibliotheca  vaticana  transcriptus.  [L.] 

4%  Bononîae,  1645;  228  pages,  titre  gravé  sur 
cuivre. 

Version  latine  de  Piato  Tiburiinus  [Platon  de  Tivolf]^ 
faite  au  XII«  siècle. 

»  Londres,  PTr,  4693, 943  (par  E,  Ualiey).  -  Delambre, 
His,  III,  4849,  40. 

Le  MS  arabe  de  cet  ouvrage  existe  au  Vatican,  sous 
le  titre  :  Zydge  sâby,  c'est-à-dire  :  Table  sabéenne.  Il  y  a 
des  MSS  de  la  version  latine  à  la  Bibl.  ambrosiaoa  de 
Milan  et  à  la  Bibl  de  rUniversité  d'Oxford. 

1145  Mohamed  bm  Giaber.  —  Opus  egre- 
gium  astronomico-chronologico-astronomi- 
cum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial. 

Ouvrage  important  en  57  chapitres,  contenant  entre 
autres  une  table  des  souverains  d*Assyrie,  de  Perse,  de 
Grèce,  de  Rome,  et  des  califes,  très  précieuse  pour 
calculer  les  dates  exprimées  par  les  années  des  règnes 
de  ces  princes. 


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468 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ABD  EL  AZYZ  AL  GABITI. 
(ALGHABITIUS.) 

1146  Ezzeddin  Abdilaziz  al  Vafau  — 
Kefaiat  fi  fadhlat  al-semt,  c'est-à-dire  :  Traité 
des  méridiens  et  du  point  vertical.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  470. 

H47  Izzeddin.  —  Dissertatio  de  quodam 
instrumente  astronomico.  [A.] 

MS  à  la  Dîbl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 

1148  Abd  el  Hazis  al  Cabiti.  —  Seleno- 
graphia.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

»  MOHTUCLA,  HdM,  I,  i799,  403. 

1 140       Wafai.  —  De  circule  aequatoris.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde. 

1150    ABOUL  HASSAN  ABDERR AMMAN 
BEW  OMAR  SOUFITA. 
(AL  80UFI.) 

Abd  al  Rhaman  al  Sùfi.  —  Description  des 
étoiles  fixes  composée  au  milieu  du  X®  siècle 
de  notre  ère;  traduction  littérale  de  deux 
manuscrits  arabes  de  la  bibliothèque  royale 
de  Copenhague  et  de  la  bibliothèque  impé- 
riale de  Saint-Pétersbourg  ;  avec  des  notes, 
par  H.  C.  F.  C.  Schjellerup. 

4»,  Saint-Pétersbourg,  1874. 

Catalogue  de  1018  étoiles  pour  Tépoque  964.  Un 
exiraît  avait  été  donné  par  BouUiau  [Rullialdus]^ 
Astronomia  philolaica,  fol.,  Parisiis,  1645;  liv.  v,  cap.  3. 
L'auteur  y  est  appelé  Ebennesophim, 

Indépendamment  des  MSS  cités  dans  le  titre,  de 
Copenhague  et  de  Pétersbourg,  il  existe  en  Europe 
plusieurs  autres  MSS  arabes  de  cet  intéressant  ouvrage, 
savoir:  à  TEscurial,  sous  un  titre  signifiant  Introductio 
in  astronomicam  discipllnam,  par  Abulhassan  Abdel- 
rahman  ben  Omar  SuphUa;  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris,  trois  copies  intitulées  Tractatus  in  qiio  de  rébus 
astronomicis,  Tauteur  étant  nommé  Abderrahman  [ben 
Omar]  Abulhucein  Sou  fi;  à  la  Bibl.  de  T  Arsenal  à 
Paris,  sous  le  titre  Liber  de  locis  stellarum  fizamm, 


par  Eben  Nozophi  seu  Azophi;  à  TUniversilé  de  Leyde, 
où  Pauteur  est  appelé  Abu  el-Feth  esSûfi;  à  TUniver- 
sité  d'Oxford,  sous  le  tilre  De  asterismis  cum  eorun 
figuris,  par  Abulhosain  Alsupbi;  au  British  Muséum, 
avec  le  titre  Figurae  astrorum,  par  Abu'l  Husain  Abd 
al  Rahman  ibn  Umar  al  Su  fi, 

=  Paris,  N  &  E,  XII,  48îM  (par  J.  Caussin). 

1151  KHALILI. 

Gedoval  fadhl  al  dair,  c'est-à-dire  :  Table 
de  la  longueur  des  jours  et  des  nuits.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Cette  table  est  calculée  pour  la  latilude  de  SS»  30', 
qui  est  celle  de  Damas. 

1152  ENOCH. 

De  domibus  stellarum.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  medicca  de  Florence. 

ABOU  YOUÇOUF  [JACOB]  IBN  ISHAK 
IBN  ASSABAU  [ABU  JOSEPH]. 

(ALKENDI.) 

1155  Jacoub  ben  Ishac.  —  De  distantiis  et 
earum  dimensione.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

t*^^      Jaœb  Alkindi.  —  De  theorica  plane- 
tarum.  [A.] 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

**^^  Jacob  bm  Isaak  Alchindi.  —  Tracta- 
tus de  instrumento  quodam  mathematico  a 
se  invento.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

11  s^agit  des  planisphères  et  des  armllles. 

1156  Al  Keiidi.  —  Commentarius  in  Auto- 
lyci  de  sphaera  mobili  librum.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  442. 

1157  lacoub  Alkindi,  —  Commentarius  in 
Hypsiclis  librum  de  ascensionibus.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  MONTUCU,  HdM,  I,  i799,  407. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES^  ETC. 


469 


1158       Al  Kendi.  —  De  motu  diurno.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

1150       Alchindi,  —  Astronomica.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medicca  do  Florence. 

Tradiiclion  persane  de  Tun  ou  Taulre  des  iraités  qui 
précèdent. 

ABOU  NASSIR  JHOUAMIUED  BEN  MOHA]» 

MED  BEN  TARSKUAN  AL  FARABI. 

(ALFARABI.) 

JI60      Abu  Nasir  Muhammed  ben  Targhan 
Far  obi,  —  Quaestiones  astronomicae.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde. 

Itei      Abu  Nasr  al  Farabi.  —  Ihsâ  el  o'ioum, 
c'est-à-dire  :  Encyclopédie  des  sciences.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

L'auteur  y  donne  un  aperçu  de  toutes  les  sciences, 
et  accorde  une  certaine  étendue  à  Tastronomie. 


ii62  Abu  Nasser  Mohammed  ben  Moham- 
med al  Farabi.  —  De  perpétue  astrorum 
motu.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  MoNTUCLA,  HdM,  I,  4799,  405. 

Il  est  bon  d'avertir  qu'aucun  des  ouvrages  d'astro- 
nomie de  cet  auteur  ne  figure  dans  :  Aifarabius,  Opéra 
varia,  4«,  Parisiis,  1638. 

1165        ABOUL  UOSSAIN  AHMED  BEN 
AL  FARES  AL  LAGOUI. 

Ketab  alleil  u  alnahar,  c'est-à-dire  :  Livre 
des  jours  et  des  nuits.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  1776, 49i. 

1164  ISAIA  BEPI  FRAIGOI^ 

Encyclopaedia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial. 

Cet  ouvrage  Important  contient  les  éléments  des 
diverses  sciences. 


1165  GHEHAB-EDDIN  AHMED  BEN 
RAHHIAH  TANBOGHAH  AL-MAJDI 

AL-SCHAFEt. 

Institutions  mathématiques  pour  celui  qui 
veut  connaître  les  principes  sur  lesquels 
repose  la  solution  des  questions.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Commentaire  en  soixante  chapitres  sur  les  Perles 
répandues  sur  l'usage  du  quart  de  cercle  de  Abou  abd 
AIrabroan  Abdallah  al-Mardini.  (Voir  n»  1 127.) 

1166  ♦  *  * 

Le  calendrier  de  Cordouc  de  Tannée  961  ; 
texte  arabe  avec  traduction  latine  ancienne. 
[A.-L.] 

8»,  Leide,  1873  ;  publié  par  R.  Dozy. 

ZMP,  His,  XIX,  d874, 1  (par  «,  Stelmchneider). 

XI®  SIÈCLE. 

1167  MOHAMMED  BEN  AHMED  IBN 
lAHIA  ABOUL  WÉFA  AL  BUZC.IAPII. 

(ABOUL  WÉFA.) 

Aboul  Wéfa  Mohammed  al  Bouzgiani.  — 
Almagestum  novum  sive  systema  astronomi- 
cum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ouvrage  considérable,  écrit  en  1002,  dans  lequel  on 
a  cru  trouver  la  découverte  de  la  variation.  (Voir  noire 
t  II,  col.  17-21.)  La  traduction  française  des  passages 
qui  ont  fait  l'objet  de  ce  litige,  savoir  chap.  1  à  1 1  de 
la  II*  section  du  VI  1«  discours,  a  été  publiée  par 
/.  B.  Biot,  dans  JdS,,  1845,  151. 

=  Delambre,  His,  111.  d8i9,  \^, 

1108    ALBOUAZEN  ALI  ABEI^  BAGEL. 
(ABEN  BAGEL.) 

Abenragel  llaly.  —  De  Venere  et  Marte,  de 
Mercurio.  [Version  latine  de  l'arabe.] 
i\IS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

ABOU     ALI    AL    HOSSAIN    BEN    ABDAL- 
LAH   BEN    ALHA8SAW    [IBN    SINA]    BEN 
ALI  FETU  [ALAPHAT,  ALIHAIT,  ALFAY- 
HAGH,  ALTHOBAGU]. 

(AVICENNA.) 

*t6»      Abu  Ali  ibn  Sina.  —  Traclatus  de 
coelo,  astris  et  meteoris.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


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470 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Traductions. 

Avicena.  —  Liber  de  coelo  et  mundo  de 
arabica  lingua  in  hebraicam  conversus.  [H.] 

MS. 

Il  y  a  deux  de  ces  traduclioiis,  qui  n'eu  font  peut- 
être  qu'une  seule,  Tune  sans  nom  d'auteur,,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne, 
Fautre  faite  au  XIII*  siècle  par  Salomon  ben  Mose 
Melgueiri,  à  la  Bibl.  de  Munich  et  à  la  Bibl.  royale  de 
Berlin  (copie  où  l'auteur  n'est  pas  nommé). 

Avisena.  —  De  coelo  et  mundo;  Logica; 
De  anima  ;  De  animalibus.  [L.] 
Fol.,  Venetiis,  4500. 

Voici  un  synopsis  de  l'ouvrage  fort  peu  connu  qui 
porte  le  titre  De  coelo  et  mundo  :  La  matière  des  corps 
célestes  est  pure;  elle  diffère  de  celle  des  éléments 
terrestres;  il  n'y  a  pas  d'âme  dans  les  astres,  ils  ne 
naissent  ni  meurent;  ils  ont  leurs  limites.  Dieu  n'a  créé 
qu'un  monde;  le  mouvement,  du  ciel  d'Occident  en 
Orient  ne  se  répète  nulle  part.  La  forme  du  ciel  est 
spbérique;  il  en  est  de  même  de  celle  du  monde  et  de 
celle  de  la  Terre;  le  mouvement  du  ciel  est  uniforme; 
il  y  a  plusieurs  cieux;  l'air  n'est  pas  échauffé  par  le 
mouvement  du  ciel  mais  par  les  rayons  des  astres;  le 
ciel  se  meut  en  cercle,  non  les  astres. 

1170      ibn  Sina.  —  Tractatus  de  stellis  fixis. 

[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  espagnol,  en  1256,  par 
Juda  ben  Joseph.  Nous  n'avons  pas  vu  cette  traduction 
mentionnée  dans  les  catalogues  de  bibliothèques. 

ii7i       ibn  Sina,  —  Oratio  de  corporum 
coelestium  motu.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial. 

1172  Avicenna.  —  Tractatus  de  instrumen- 
tis  astronomicis  ad  videndum  corpora  coe- 
lestia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1173  Abu  Ali  ibn  Sina.  —  Responsa  ad 
quaestiones  quas  Abu  Rihan  Muhammad  ibn 
Ahmad  al  Biruni,  super  Aristotelis  libro  de 
coelo  et  mundo  posuerat  et  a  Khwarizm  ad 
Ibn  Sina  miserat.  [A.] 

MS  au  Briliâh  Muséum. 


1174      jbn  Sina.  —  Compendium  quoddam 
varias  cum  antiquorum  philosophorum  tum 
Aristotelis  sententias  de  coelis  complectens. 
[Version  hébraïque  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

il7»      Alboali.  —  Liber  canonis.  [Version 
iatine  du  texte  arabe,  par  Gerardus  Crerno- 
nensis.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1176  Albohaltis.  —  Canoncs.  [Version  de 
l'arabe.] 

MS  incomplet  d'une  version  latine  à  la  Bibl.  de 
Metz.  Cette  copie  ne  contient  que  les  livres  IV 
et  V. 

1177  Abu  Ali  al  Husain  ibn  Abd  Allah  ibn 
Sina.  —  Tractatus  de  initio  temporis.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

1178  Abu  Ali  ibn  Sina.  —  Dissertatio  de 
Terrae  in  medio  coelo  situ.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 
Ouvrage  en  10  chapitres. 

1170      Alboaldi.  —  De  diversis  solutionibus. 
[Version  latine.] 

MS  de  la  fin  du  Xllh  siècle,  à  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles. 

1180  Avicenna.  —  Opéra.  [A.J 

Fol.,  Romae,  1593;  des  presses  de  riroprlmeric 
medicea. 

Édition  arabe. 

La  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde  possède  un  recueil 
arabe  manuscrit  des  principaux  ouvrages  d'Avicenne. 
Il  y  a  des  versions  latines  manuscrites  des  œuvres  à  la 
Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  S<  Victor)  et  à  la  Bibl.  de 
Vendôme. 

AL  SGUIRAZI. 

1181  Al  Schirazi.  —  Zobdat  alaflak  leahel 
aledrak.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  urabes. 
Ouvrage  d'astronomie  ou  de  la  sphère,  composé  en 
1027. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776, 924. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX^  ARABES,  ETC. 


471 


*^82  El  Schirazi.  —  Hall  moschocolat  al 
mageslhi,  c'esUà-dire  :  Commentaire  sur 
TAlmageste.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  mcdicea  de  Florence. 

—  D'Herbelot,  Bor,  4T76, 94, 

Il  y  a  une  traduction  persane  manuscrite  de  cet 
ouvrage  ù  la  Bibl.  de  rUniversIlé  de  Leyde,  sous  le  litre 
d'Astronomie,  avec  flg. 

iiB5      El  ScerasL  —  De  quadrante.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  mcdicea  de  Florence. 

ABIIAHA3I  AZERGHEL  [ALZARACUEL]. 
(ARZAGUËL.) 

1184      Azerchel.  —  Liber  de  aequationibus 
planetarum.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  au  Britisli  Muséum  (fonds  Gotton). 

il85      Azerchel.  —  Canones  et  regulae  de 
eclipsibus.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

1186  Abou  Kahin  ibn  Abderrahman  Azzar- 
kaL  —  Cent  problèmes  astronomiques.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

1187  Arzachel.  —  De  quadranto.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (â  copies). 

ABOU  ALI  AL  HAS8AN  BEN  ALHASSAN 
IBIH  UAYTUE]». 

(ALHAZEIX.) 

1188  Allacen  [Alhazenus].  —  De  causis 
crepusculorum  [et  nubium  ascensionibus] 
liber  unus,  a  Gerardo  Cremonensi  latinitate 
donatus.  [L.] 

A  la  suite  du  De  crepusculis  de  P.  Nonùis,  4», 
Olyssipone,  1542.  (Voir  Scct.  I,  art.  Astro- 
nomes de  la  Renaissance.) 

Fait  partie  du  Recueil  n«  777  :  Opticae  thésaurus, 
fol.,  Basileae,  1572. 

A  la  suite  du  De  arte  navigandi  de  P.  Nonius , 
fol.,  Conimbricae,  1573.  (Voir  Sect.  V,  art. 
Astronomie  nautique.) 


A  la  suite  de  Péditlon  des  Opéra  de  P,  Nonius, 
fol.,  Basileae,  1592.  (Voir  Scct.  I,  art.  Astro- 
nomes de  la  Renaissance.) 
L'original,  écrit  en  arabe,  se  trouve  en  MS  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  de  Leyde  et  à  Plndia  Office  de  Londres 
(BdB.XIV,  1881,  219,  par  E.  Wiedemann,  traduit  par 
A.  Sparagna). 

1180  Abu  Fadhl  Giaffar.  —  Ketab  al  rassad 
alkolliat,  c'est-à-dire  :  Livre  de  toutes  les 
observations  d'astronomie.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurlal. 

Ouvrage  très  important,  dans  lequel  se  trouvent 
mentionnées  diverses  comètes,  et  des  taches  vues  sur 
le  Soleil,  dont  une  pendant  91  jours. 

i=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  479. 

iiOO  Abul  Hasan  ben  llasan  ben  Heithem. 
—  De  motu  sphaerae  ex  Ptolemaeo.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde. 

G*est  une  sorte  de  Commentaire  de  TAlmageste. 

Il  y  a  une  traduction  manuscrite  en  hébreu  de  cet 
ouvrage,  par  Saiomon^  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
L'auteur  y  est  appelé  Abi  Ali  ibn  ElbUam. 

i*Oi  Ibn  Heitham.  —  Epitome  Almagesti. 
[Version  latine,  faite  sur  une  traduction  espa- 
gnole, par  Abrahamus  Judaeus,  du  texte 
arabe.[ 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnlversité  d'Oxford. 

=  BdB,  XIV,  4881,  724  {par  Jf.  Stemschneider), 

[Version  du  même  ouvrage,  en  hébreu, 
psiT  Jacob  benMachir  [Profatim  Judaetts],  avec 
un  appendice  par  le  traducteur.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Parme  et  à  la  Bibl.  nationale  de 

Paris  (3  copies). 
=  BdB,  XIV,  4884,  721  (par  H.  Stemschneider). 

4402  Abu  Ali  al  Hasan  ibn  al  Hasan  ibn  al 
Haitham.  —  Tractatus  de  modo  inveniendi 
elevationem  poli.  [A.] 

MS  au  British  Muséum,  accompagné  d'une  version 
latine  par  J,  Golius. 

1193      Alhacen  ben  Alhaycen.  —  Tractatus 
de  aspectibus  stellarum.  [Version  latine  d'un 
texte  original  arabe.] 
MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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472 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1194  Abiil  PhadhaiL  —  De  almocantaris. 
[A.] 

MS  au  Trinily  Collège  de  Dublin. 

il»»      Abu  Ali  Husein  bm  llusein  ben  Hei- 
them.  —  Responsio  ad  quaestionem  an  via 
lactea  sit  in  regione  aeris  an  ipsius  cocli.  [Â.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Il  paraît  (\\x^Alhazen  avait  encore  composé  des 
ouvrages  sur  la  Mesure  du  Soleil,  de  la  Terre  et  de  la 
Lune  el  sur  le  Mouvement  épicyclique  de  la  Lune 
(MonTOCLA.HdM.  I,  1799,  367). 

ABOU  mUAN   MOHAMMED  BEN   AHMED 
[IBN  HAMIL]  BAGIUNI. 

(AL  BIROUNT.) 

iiOO  Abu  Rihan  Mohammed  ibn  Hamil  al 
Biruni.  —  Commentarius  in  Almagestum. 
[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

c=  MONTl'CLA,  HdH,  I,  1799,  405. 

^tô7  Abu'l  Rihan  al  Khwarizmi.  —  Al 
tafhim  si  tangim,  c'est-à-dire  :  Théorie  des 
étoiles  fixes.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

il»8  Aboul Rihan  ben  Ahmedal  Birouni,-- 
Ketab  agiaib  althabiiah  u  garaib  alsanaiah, 
c'est-à-dire  :  Livre  des  merveilles  de  la 
nature  et  de  l'art.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  487. 

ilOO       Aboul  Rihan  ben  Ahmed  al  Birouni. 
—  Estiab  fi  testih  al  korrah,  c'est-à-dire  : 
Traité  de  la  sphère.  [A.] 
M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 

iîOO  A  bon  Rihan  Mohammed  ibn  Hamil  al 
Birouni.  —  De  horis  ex  altitudine  stellarum 
dignoscendis.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  MONTUCLA,  HdM,  1,  1799,  40B. 


1201       Abu  Rihan  Mohammed  ibn  Hamil  al 
Biruni.  -—  Canun  al  massudi.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Grand  traité  géograpfaico-astronomique  composé  vers 
Tan  1038  et  dédié  au  sultan  Massoud,  Ois  de  Mahmoud 
le  Gaznevide.  L'auteur  y  suit  les  théories  de  Ptolémée. 
=  DHerbelot,  Bor,  1776,  230. 


*202  Abu'l  Rihan  al  Khwariami.  —  De 
computatione  Lunae  secundum  Indorum 
methodum.  [A.] 

M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 


1405      Abou  Rihan  ben  Ahmed  al  Birouni. 
— -  Athar  al  bakiah  an  al  coroun  al  haliah  fil 
nogioum,  c'esl-à-dire  :  Livre  des  éclipses  et 
des  conjonctions  des  planètes.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

On  (rouve  dans  cet  ouvrage  Thistoire  des  conjonctions 
des  planètes  observées  aux  différents  siècles  par  les 
différentes  nations. 

=  DHerbelot,  Bor,  1776,  134. 


SGHEMSEDOm  MOHAMMED  BEN  AHMED 
AL  MOZI. 

1204  Schemseddin  Mohammed.  —  De  usu 
quadrantis  ad  inveniendos  gradus  altitudinis 
Solis  et  aliorum  astrorum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial  et  à  celle  de  TUniver- 
sité  de  Leyde. 

Ce  traité  est  divisé  en  vingt-quatre  chapitres. 
Il  y  en  a  une  traduction  manuscrite  en  persan,  par 
Risala  i  Hai-at,  au  King*s  Collège  de  Cambridge. 


120»  Schemseddin  Medus.  —  De  circulis 
almicantarat.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

«  MONTUCLA,  HdM,  I,  1799,  410. 

1206  Schetnschidi.  —  Scala  coeli,  sive  de 
distantia  et  magnitudine  corporum  coeles- 
tium.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Leyde,*  fig. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


475 


1207     IBRAHIM  BEN  MOHAIKMED. 

Traetatus  de  supputationibus  temporum. 
lA]. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Uoivcrsilé  de  Leyde. 

MOHIEDDIPf  BEN  lAHIA  BEN  MOHAM- 
MED BEN  ABI  SGHAKER. 

I«08     Tahrir    al    Megîsthi,    c'est-à-dire  : 
Commentaire  sur  l'Almageste.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1209  Yahya  al  Mughribi.  —  Kitab  sani  ul 
alam,  c'est-à-dire  :  Traité  des  années  de 
l'univers.  [A.] 

MS  au  King's  Collège  de  Cambridge. 

iîiO      Yahya   al   Mogribi.  —  Ahkam    al 
nujum,  c'est-à-dire  :  Règles  des  étoiles.  [A.] 
MS  au  King's  Collège  de  Cambridge. 

La  même  bibliothèque  possède,  de  cet  ouvrage,  une 
traduction  manuscrite  en  persan,  par  Pauteur. 

ABI  MOHAMMED  GIABER  BEN  AFLAH. 
(GEBER.) 

1211      Geber  filins  Affia.  —  De  astronomia 
libri  IX,   in  quibus  Ptolemaeum,  alioqui 
doctissimum,  emendavit,  alicubi  etiam  indu- 
stria  superavit,  omnibus  astronomiae  studio- 
sis  haud  dubie  utilissimi  futuri.  [Version 
latine  sur  un  texte  arabe.] 
Joint  à  Touvrage  de  P.  Âpianus^  Instrumentum 
prlmi  mobilis,  fol.,  Norimbergae,  4534.  —  Très 
rare  ;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  de  rUni^ersité 
de  Lcyde. 

Dans  ce  traité  Geber  explique  souvent  avec  profit  les 
passages  les  plus  diflBciles  de  I*Almageste  de  Plolemée. 
La  version  latine  est  par  Gerardtu  Cremonensis. 

«  Delambre,  His,  m,  1819,  479. 

Le  texte  arabe  est  en  MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial.  Il  y 
a  des  copies  manuscrites  de  la  version  latine  aux  BibL 
de  l'Arsenal  et  nationale  à  Paris,  de  TUni versité  d^Oxford 
et  du  Brilisb  Muséum  (fonds  Harley). 

*2*2      Abi  Mohamad  Giaber  beti  Aphlah.  — 
Liber  de  sphaeris.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial  (â  copies). 

Il  y  a  une  traduction  manuscrite  en  bébreu  de  cet 


ouvrage  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford.  L'auteur  y 
est  appelé  Elm  Aphla. 

1215  MABDOCHAEUS  BEN  CONTINO. 

Astronomia.  [H.] 

BIS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de 
rOraloire). 

Iil4    BIUHAMMED  BEN  ABUL  FATH. 

De  constructione  semicirculi  aequatoris. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnlversité  de  Leyde. 

ISIIS       AL  KEBIRDI  AL  TABBIZI. 

Tabrizi.  —  Commentaire  sur  le  Ketab  al 
dhaherat  fil  fêler,  attribué  à  Euclides.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes, 
n  DHehbblot, Bor, 4776, 487. 

1216  SALOMON  lABGHI  [TALMID]. 

(RASCHI.) 

Sechs  kenaphaim,  c'est-à-dire  :  Les  six 
ailes.  [H.] 
»ÏS. 

Traité  d*astronomie  en  six  parties. 
«  MONTUCU,  HdM,  1, 1799,  421 

ABBAHAM  BEN  [BAR]  GHIJAH. 
(ABRAHAMUS  JUDAEUS  ) 

1217  Abrahamm  Hispaiius  filins  Haijae.  — 
Sphaera  mundi  describens  figuram  Terrae 
dispositionemque  orbium  coelestium  et 
motus  stellarum.  [H.] 

4«,  Basilcae,  1546. 

Texte  hébreu  publié  et  illusli*é  par  S.  Munster ^  et 
non  accompagné  de  traduction  malgré  ce  qu*en  disent 
la  plupart  des  bibliographes.  Dans  le  même  volume  se 
trouve  TArithmetica  ô'Btija  Orieiitalis. 

Des  MSS  du  texte  hébreu  sont  conservés  à  la  Bibl. 
royale  de  Berlin,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  et  à  la 
Bibl.  natoiiiale  de  Paris.  Ce  dernier  renferme  un  appen- 
dice. 

1218  Abraham  ben  Hija.  —  Liber  de 
cognoscendis  et  subducendis  siderum  con- 
versionibus.  [H.] 

MSà  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


60 


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474 


-SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1210      Abrahamttë  Judaeus.  —  De  re  astro- 
nomica.  [Version  latine  d'un  texte  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversilé  d'Oxford. 

ABU  ABDALLA  ABILPHAT  MOHAMAD 
SUPHITA. 

1220  Tractatus  verticis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 

1221  Quadrans  perfectus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rEscurlal. 

1222  De     Lunae    elevatione,    latitudine, 
longitudine  ac  novilunio  liber.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

ABOU    IBN    HAJflD    MOHAM9IED    IBN 

MOHAMMED  AL  THOUSI  AL  GAZZALI. 

(AL  GAZALI.) 

1225      Abu  Ahmed  Gazali.  —  Astronomiae 
compendium.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1224      AlgazeH.  —  Tripartitum.  [A.] 
MS  (du  XIV  siècle)  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 
Dans  la  première  partie,  Tauteur  U'aile  de  la  nature 
et  du  mouvement  des  astres,  mais  celte  portion  de 
Pouvrage  est  mutilée  dans  le  MS  de  TEscurial.  Les  deux 
autres  parties  ne  contiennent  pas  d*astronomie. 

XII«  SIÈCLE. 


1228  *  ♦  * 

Compendium  de  quadrantibus  variis  con- 
tractum  exduobus  traclatibus,  nempe  Schem- 
suddini  Medi  et  Abdallae  Mardinensis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Les  traités  de  Schemseddin  et  d'Abdallah  al  Mardini 
ont  été  menlionués  plus  haut.  (Voir  n»*  1204  et  1128.) 

1226  OMAR  KHATYAM. 

Traduction. 

Rubaiyât  of  Omar  Khayyâm ,  the  astronomer 


poet  of  Persia,  rendered  into  English  verse 
by  Edw.  Fitzgei'old. 

8s  London,  4865. 

8«,  London,  4868. 

8%  London,  4872. 

8»,  Boston  (U.  S.),  4881;  illustré  par  E.  Veddcr. 

8",  New  York,  4885. 

Khayyàm  veut  dire  le  faiseur  de  lentes.  Ce  poème  esl 
du  commencement  du  XI 1'  siècle. 


1227  AKBEB. 

Traduction. 

Ayeen  Akbery  or  the  Institutes  of  the 
emperor  Akber,  translated  from  the  original 
persian  by  F.  Gladwin. 

2  vol.  8s  London,  4800. 

=  Delambre,  His,  III.  4849,  224w 


BADR  AL  DIN  ABU  ABDALLAU 

MOHAMMED   IB.\    MOHAMMED    IBN 

AHMED  [SZEBT]  AL  MABDINI. 

1228  Badreddin.  —  Escharat  fil  elm  beref 
al  mocantharat,  c'est-à-dire  :  Instructions 
pour  prendre  les  hauteurs  du  Soleil.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

C'est  probablement  le  traité  qui  se  trouve  à  la  Bibl. 
de  l'Université  de  Leyde,  sous  le  nom  de  Bedr  el  Din 
Mohammad  Sibl  el  Mdridini. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  94. 

1229  Badr  al  Din  Mohammed  al  Mardini. 
—  Tractatus  de  quadrante.  [A.] 

MS  au  Brltish  Muséum  (plusieurs  copies,  avec 
Commentaires  par  divers  auteurs)  cl  à  rOrienta- 
lisches  Muséum  de  Gotha. 


1250  Bedr  ed-dtn  Abu  Abd  Allah  Muham- 
med  bin  Muhammed  bin  Ahmed.  —  Sumraa 
compendiorum  de  operationibus  cum  qua- 
drante circulorum  ad  horizontem  parallelo- 
rum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Copenhague. 

Serait-ce  le  même  ouvrage  que  le  précédent  ? 


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ASTUONOMES  HÉBREUX,  ARABES^  ETC. 


475 


iî5l  Badr  al  Din  al  Mardini.  —  Explicatio 
locorum  difficilium  et  obscurorum  quem 
Jamal  al  Din  al  Mardini  conscripsit  in  Badr 
al  Din  al  Mardini  Tractatum  de  quadrante. 
[A.] 
MS  au  Britîsh  Nuscum. 

1332      ABU  ALI  IBN  ADILHASAN 
ALÇUFI. 

Aslrognosia.  [A.] 

NS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

Ouvrage  en  vers,  orné  de  diagrammes. 

1233  ALPETRAGIUS. 

Theorica  planetarum  physicis  commenta- 
riis  probata,  ...  nuperrime  mandata  literis 
a  Calo  Calonymos  hebraeo  neapolitano,  ubi 
nilitur  salvare  apparentias  in  motibus  plane- 
tarum absque  eccentrîcis  et  epicyclis.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

Fol.,  Vcnetiis,  1531. 

=  Delambbe,  Hls,  m,  d819,  171. 

Il  existe  des  copies  manuscrites  de  celle  version 
btine,  sous  le  titre  :  De  motu  corporum  coelestium,  à  la 
Bibl  aalionale  de  Paris  et  à  celle  de  l'Université  d*Ox- 
ford,  et  sous  le  titre  :  De  veriHcatione  moluum  coeles- 
tium,  an  Briiish  Muséum  (fonds  Harley). 


H54    ADOUL  CASSEM  MOHAMMED 
IB:^  AI11IED  IBPf  ABDALLA  IBN 
IIAMAR. 

(IBBT  AL  SAFFAB  ) 

Mohammed  ben  Abulcassem.  —  Beidn  ac- 
suar  mokademat  fil  micat,  c'est-à-dire  :  Traité 
des  figures  et  des  instruments  différents  qui 
servent  à  mesurer  le  temps.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  DHebbelot,  Bor,  4776,  182. 

1235     8CHA>ISEDDIN  MOHAMMED 
BEN  ABI  BECR  AL  DAMASCHKI. 

Ahkam  al  mauloud.  [A.] 

MSdans  les  bibliothèques  arabes. 

-  DHerbelot,  Bor,  4776,  «1. 


ABOU  ISAAG  IBRAHIM  IBN  lAHIA 

AL  NAGCASGH  AL  ZERGAL  [ZARGILAH] 

AL  TULAITILI  AL  ZARMALI. 

(IBN  RAZIAL.) 

1256      Abu  Ishak  Ibrahim  ben  JahiaNacasch. 
—  Astronomia.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1237  Abu  Ishac  Ibrahim  ibn  al  Zarcilah  al 
Tulaitili.  —  Liber  operationis  per  planam 
tabulam  astronomicam,  compositam  ad  dis- 
positionem  siderum  et  inveniendam  aequa- 
tionem  prout  figura  coelestis  postulet.  [A.] 
MS  au  Briiish  Muséum. 

1258  Mt'HAMMAD  HAKIM  IBN  ABDAL- 

LAH ABUL  KHAIR. 

(IMAD.) 

Tractatus  de  physica.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

L'ouvrage  est  divisé  en  cinq  Fontes,  sept  Urbes  et 
un  épilogue.  Fons  iv  traite  des  corps  célestes;  Urbs  i 
traite  des  météores. 

ABRAHAM  BEN  MEIR  ABEN  HEZRA. 

(ABEN  EZRA.) 

1259  Abraham  ben  Esra. — Initium  sapien- 
tiae.  [F^.] 

Inséré  dans  J.  C.  Woff[iu8],  Bibliotheca  hcbraea, 
A  vol.  4«,  Hamburgi  et  Lipsiae,  1715*35  ;  au 
t.  III. 

Traité  d'astronomie,  traduit  sur  le  texte  original 
hébreu.  C'est  de  là  que  /.  /.  Scaliger,  Notae  in  Mani- 
lium  (voir  n«  1037),  a  extrait  des  données  sur  la  sphère 
égyptienne  et  sur  la  sphère  persane. 

Le  texte  hébreu,  intitulé  Brechit  chokhma,  existe  en 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  (une  copie  aux  MSS  hébreux,  deux  copies  au  fonds 
de  rOraioire),  ainsi  qu'à  la  Bibl.  de  Nurenberg  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

La  version  latine  de  Petrus  de  Padua  est  manuscrite 
à  la  Bibl.  palatine  de  Vienne  (une  copie  du  XIV«  siècle), 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (MSS  latins,  copie  du 
XV«  siècle),  à  l'Université  d'Oxford  (fonds  Digby  une 
copie  complète,  et  fonds  Selden  et  Pembroke  deux 
copies  mutilées),  enfin  à  la  Bibl.  de  Leipzig. 

Une  traduction  partielle,  en  français,  sous  le  titre  de 
Porte  des  deux,  faite  par  Deïade  en  1373,  est  en  MS  à 
la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Sorbonne). 


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476 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


I«40  Aben  Ezre.  —  Liber  de  mundo 
iranslatus  de  hebreo.  [Version  latine.] 

MS  à  la  Bibl.  mcdiceo-Iaurentiana  de  Florence 
(fonds  Ashburnam). 

Traité  d'astronomie. 

1241  ABRAHAM  BEBT  DIOR. 

Liber  de  astronomia.  [H.] 
MS. 

Ouvrage  de  pea  de  valeur,  mêlé  de  beaaconp  de 
subtilités  étrangères  à  la  science. 
»  MORTUCLA,  HdM,  1, 4799, 4SI. 

ABU  YALID  MOHAMIIIED  IBN  AHMKD 
IBn  MOHAMMED  IBN  ROSGHD. 

(AYERROES.) 
1442      Averroes.  —  Epitome  Almagesti  id 
est  astronomia.  [A.] 

MS  à  rUniversité  d'Oxford  (collection  Bernard). 

Cette  copie  est  incomplète. 

Traductions. 

Epitome  Almagesti,  sive  Magnae  construc- 
tionis  Ptolemaei  Alexandrini,  ex  arabica  in 
hebraicam  linguam  conversa  (par  Jacob  ben 
Aba  Mor  et  Jacob  bar  Simon  Antoli).  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Cette  traduction  a  été  faite  un  peu  avant  le  milieu  du 
XIII*  siècle. 

Tractatus  astronomiae.  [L.] 

MS  de  la  fin  du  XIII*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles. 

1245  Ibn  Rosch.  —  Commentarii  in  Aristo- 
telis  libros  de  coelo  et  mundo.  [A.] 

MS  au  Collcgium  caio-gonvilcnsc  de  Cambridge, 
avec  yersion  latine. 

Trcuiuciions, 

In  Aristotelis  Libros  de  coelo  et  mundo. 
A  la  suite  d'ArUtoteles,  De  cocio  :  fol.,  Patavii, 
«473;  8»,  Lugduni,  1542.  (Voir  n«  807.) 

Il  existe  aussi  une  traduction  manuscrite  en  hébreu 
de  cet  ouvrage,  par  Aben  Tybbon  [Profaiius  Judaeus]^ 
à  la  Bibl  nationale  de  Paris  (2  copies). 

La  version  latine  est  reproduite  dans  le  recueil  général 
des  Commentaires  &  Averroes  sur  Aristote,  publié 
d'abord  en  1485,  et  plusieurs  fois  réimprimé. 


1244  Averroes.  —  In  meteora  Aristotelis. 
[Version  latine  du  texte  arabe.] 

A  la  suite  d'Arislolehs,  De  meteoris,  fol.,  Patavii, 

U74.  (Voir  n*  808.) 
Fol.,  Venetiis,  4488;  32  feuillets  à  S  colonnes. 
Version  latine  par  Helias  Cordubensis. 

1245  Averroes.  —  Sermo  de  substantia 
orbis.  [Version  latine  de  A .  Nifo  sur  le  texte 
arabe.] 

Fol.,  Venetiis,  1501;  «  cum  Joannis  de  Janduno 

coromcntario.  » 
Fol.,  Venetiis,  1508. 
4«,  Cracovie,  1510. 
Fol.,  Venetiis,  1510. 
A  la  suite  d'Aristoteles,  De  coelo  :  8s  Lugduni, 

1542.  (Voir  n*  807.) 
A  la  suite  de  Joannes  de  Janduno,   In  libros 

Aristotelis  de  coelo  et  mundo,  fol.,  Venetiis, 

1552;  «  cum  Janduni  commentario.  » 
Fol.,  Venetiis,  1550. 
4«,   Venetiis,    1575;    avec   d'autres  traites  de 

Fauteur. 
L'ouvrage  original  a  été  composé  en  1 178. 
Il  y  a,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne,  un  MS  de  la 
version  latine  qui  remonte  au  XIV*  siècle. 

1246  Averroes.  —  Opéra. 

On  a  de  nombreuses  éditions  latines  des  œuvres 
d^ Averroes,  dont  la  première  a  été  imprimée  k  Padoue, 
1472-74.  Nous  indiquerons  particulièrement  la  suivante, 
qui  passe  pour  la  meilleure  et  qui  n'est  pas  rare  : 

Averrois  Opéra.  [L.] 

11  ToL  fol.,  Venetiis,  1552-53;  des  presses  des 
Giunti,  par  les  soins  de  J.  Mantinns. 

On  trouvera  dans  cette  édition,  au  vol.  V,  n«  1  : 
Commentarii  in  Aristotelis  Libros  de  coelo;  même  vol., 
n*  7  :  Expositio  média  in  Aristotelis  Libros  meleorolo- 
gicorum;  vol.  IX,  n"  I  :  Sermo  de  substantia  orbis. 

La  Bibl.  nationale  de  Paris  possède  (fonds  S>  Victor) 
une  copie  manuscrite,  en  latin,  des  œuvres  d* Averroes. 

1247  FAKREDDm  OSMAR  ABOU 
OMAR  MOHABIMED  IBN  RAZI. 

Commentarius  in  librum  Abi  Ahmed  de 
astronomici  annuli  fabricandi  ratione.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


477 


MOSES  BEN  MAlHOUN. 
(MAIBIONIDES  ) 

1^8      Delalat  al  haïrin,  Guide  des  égarés. 
[A.-Français.] 

3  part.  8%  Paris,  1856-65;  traduction  française 
sur  le  texte  arabe  par  S.  Munk,  avec  des  notes 
critiques,  littéraires  et  explicatives. 
Traductions, 

More{h)  aevokim  [nebouchim](par  S.  Aben 
Tibbon),  [H.] 

Fol.,  [Thcssalonicac,  4480]. 
Fol.,  Venetiis,  4551. 
Fol.,  Sabionetta,  4553. 

4«,  Berolini,  4794;  avec  des  Commentaires  par 
S,  Maimon, 

Dux  dubitantium.  [L.] 

Fol.,   Parisiis,    4520;    traduction    latine    très 
ancienne. 

Doctor  perplexorum  (par  /,.  Btixtorf),  [L.] 

4%  Basileae,  4620. 

Wegwciser  der  Zweifler  (par  Scheyer). 

3  vol.  8«,  Frankfurt,  4830-38. 

Cet  ouvrage,  principalement  philosophique,  renferme 
un  peu  d*astronomie. 

1249      Astronomia.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

L'auteur  y  est  appelé  Moses  Mosnin,  mais  est  appa- 
remment Malmonides. 
Traduction. 

Liber  de  astronomia.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Cambrai. 

L*aulenr  y  est  appelé  Maino;  mais  il  pourrait  bien 
être  question  d'une  version  laline  du  traité  ci-dessus. 

12150      De  duplici  niotu  oclavae  sphaerae. 
[H.] 

MS. 

=»  MONTUCLA,  HdM,  1,  1799,  422. 

XII^  SIËCLB. 

ABOUL  ABBAS  AHMED  BEN  MOHAMIUED 
IBN  OTHUIAN  IBN  al  BANIfA. 

(AEN  AL  BENNA.) 

12»!       Abu'l  Abbas  Ahmad  ibn  al  Banna.  — 
Traclatulus  astronomicus.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


1252      Abti'l  Abbas  ibn  al  Banna  al  Marra- 
kashi.  —  Canon  pro  Solis  et  Lunae  proces- 
sione  in  mansionibus,  et  scientia  temporum 
noctis  dieique.  [A.] 
MS  au  Brilisb  Muséum. 


1285  *  ♦  ♦ 

Quantum  cognosci  possunt  orbium  coeles- 
tium,  ibi  de  orbium  coelestium  ordine  et 
motu,  de  Terrae  natura  illiusque  divisione, 
de  temporis  mensura,  et  variis  apud  varias 
gentes  epochis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


1254  ABOUL  HASSAN  BEN  ALI 

BEN  OmAB. 

(ABOUL  HASSAN.) 
Traduction. 

Aboul  Hhassan  Ali.  — Traité  des  instru- 
ments astronomiques  des  Arabes  (par  /.  /. 
Sédillot). 

2  vol.  4s  Paris,  4834-35;  publié  par  les  soins 
de  L.  Â.  Sédillot. 

Ce  trailé  forme  Tune  des  deux  parties  d'un  ouvrage 
plus  étendu,  ayant  pour  titre  :  Collection  des  commen- 
cements et  des  Ans. 

=  Delambre,  His,  ni,  4849,  485.  —  Paris,  JAs»,  XIV, 
18^^  (par  L,  A.  Sédillot,  donnant  l'Introdoclion  de  l'oufrage). 

L'ouvrage  entier  est  en  MS,  en  arabe,  à  la  Bibl.  natio- 
nale de  Paris,  sous  le  nom  Hucein  [Al  Hhassan]  Ali  ben 
Omar,  La  première  partie,  encore  inédite,  traite  des 
généralités  de  Tastronomie;  la  seconde,  traduite  dans 
Touvrage  cité  ci -dessus,  décrit  les  instruments. 

Cette  seconde  partie  se  trouve  également  |.armi  les 
MSS  arabes  de  TUniversilé  de  Leyde;  Tauteur  y  est 
appelé  Hasan  ben  AH  ben  Omar.  Elle  est  aussi,  mais 
incomplète,  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford,  sous  le 
nom  i46ou/  Hhassan  Ali. 

1255  *  *  * 

Tractatus  astronomicus  in  elucidatioriem 
et  complementum  opuscuH  astronomie! 
auctore  Ibn  al  Banna.  [Â.] 

MS  au  British  Muséum. 

Il  s'agit  de  l'ouvrage  d'Aen  al  Benna  mentionné  plus 
haut  sous  le  u*  1251. 


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478 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1256       ABI  ABDAfXA  MOHAHIAD 
BEN  ABHEBI. 

Splendores  signorum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 
Traité  de  la  sphère. 


1257      ABOUL  HASS^iN  ALI  BEN  ABI 
ALI  CON8TANTIEN8IS. 

De  astronomia.  [A.] 

IIS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

Écrit  en  vers  et  accompagné  de  tables. 

COSTA  IBN  LUC  A  AL  YUNANI  AL 

BALABAKI. 

(COSTA  BEN  LUCA.) 

I«58     Ciista  ibn  Lum  al  Balabdki.  —  Opus 
de  sphaera.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

Il  y  a  une  traduction  manuscrite  en  hébreu  de  cet 
ouvrage  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  l'Oraloire, 
2  copies'  ;  Pauteur  y  est  nommé  Caslus  ben  Lucia  et 
LacosU  ben  Luca, 

i«59      Costa  ben  Louca,  —  De  usu  sphaera- 
rum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsIté  de  Leydc. 

1260      Custa  ibii  Luca  al  Yunani.  —  Trac- 
tatus  de  modo  utendi  globo  coelesti.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


1261  Closta  ibn  Luca.  —  Liber  de  forma 
orbium  coelestîum.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

*  MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

1262  ♦  ♦ * 

Astronomia.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe  inconnu.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leydc. 

Ce  manuscrit  est  du  XI1I«  siècle.  La  version  latine  a 
été  attribuée,  sans  preuve  décisive,  à  Hermannus  Con- 
iractus. 


NASSIR  EDDIIf  ABOU  DJAFAR  9fOHAl»I- 

MED  BEilV  MOHAMMED  BEN  HASSAN  AL 

THOUSSY. 

(NASSin  EDDir^  ) 

1265  Nasir  al  Din  Muhammed  {ibn  Moham- 
med) [ibn  Hassan]  al  Tusi.  —  Almagestum, 
sive  Ptolemaei  opus  magnum  de  astronomia 
recognitum  cum  tabulis  et  schematibus.  [A.] 

MS  au  British  Muscum  (3  copies,  dont  une  avec 
commentaires). 

1264     Nasir  al  Din  Mohammed  ibn  Moham- 
med al  Tusi.  —  Triginta  sectiones  de  cogni- 
tione  temporum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  h  celles  des 

Universités  d'Oxford  et  de  Leyde  et  au  British 

Muséum. 

11  y  a  une  traduction  manuscrite  turque  de  cet 
ouvrage,  par  Ahmed  DaS,  à  la  Bibl.  impériale  de 
St  Pétersbourg. 

Cet  ouvrage  est  souvent  désigné  sous  le  nom  de 
Compendium  astronomiae,  et  aussi  sous  celui  de  Corn- 
pendium  de  scicntia  ephemeridum  ou  De  constructiooe 
epbemeridum. 

126^     Nasir  Eddin.  —  Institutiones  astro- 

nomicae.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  celle  de 
rUnivcrsité  d'Oxford  (collection  Bernard). 
Cctl«  dernière  copie  est  accompagnée  d'un 
commentaire  explicatif  par  Husainebn  Moham- 
med Nisaburif  vulgairement  appelé  Noddam. 
Il  y  a   une  traduction  manuscrite  turque  de  cet 

ouvrage,  par  Ali  ibn  HoseWj  à  la  Bibl.  de  TUniversité 

d'Oxford. 

1266  Nassireddin  al  Thoussi.  —  AI  scham- 
siah,  c'est-à-dire  :  Traité  du  Soleil.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  704. 


I«67      Nassireddin  al  Thoussi. 
aledrak  fi.  heirat  alallak.  [A.] 
■    MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
Cet  ouvrage  est  un  traité  de  1»  sphère. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  «24. 


Zobdat 


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ASTUONOMES  IIÉBIIEUX.  AIUBES,   ETC. 


479 


1268      Nassireddin  al   Thoussi.  —  Tahrir 
hendassiat,    c'est-à-dire  :    Explication    de 
géométrie.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 

Ce  recueil  contient  un  grand  nombre  de  commentaires 
et  de  traductions  faites  ou  revues  par  Nassireddin. 
L'astronome  y  trouvera  particulièrement  : 

Tahrir  al-Megisthi.  —  Explication  de  TAImageste  de 
Plolémée. 

O'karr  Tbaoudousious.  —  Les  sphériques  de  Théodose 
(traduction). 

Okarr  Manalaous.  —  Les  sphériques  de  Menelaus 
(traduction). 

Ketab  aikorrat  almotaharekat  le-Autholicos.  ~  Le 
livre  de  la  sphère  mobile  û'AuloIycus  (traduction). 

Altholoù  u  algoroub  le-AutoIicos.  —  Les  levers  et 
couchers  dl*Autolijcus  (traduction). 

Ketab  allall  u  alnahar  leThaodosious.  —Le  livre  de  la 
nuit  et  du  jour  de  Théodose  (traduction). 

Metbalé  le-Asclapious.  —  Les  horoscopes  iPAselepius 
(traduction). 

Germi  alnoureîn  le-Aristbarkbous.  —  Les  grandeurs 
des  luminaires  ô*Aristarque  (traduction). 

Nous  avons  mentionné  ces  différents  ouvrages  en 
leur  lieu. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  823. 

ABDALLAU  AL  IXAGIAR  BEPI  ALUAZEN 
ABOUL  GASSEM  AL  JMLAGUERITI. 

1260  Abdalla,  —  Astroiogia  de  spliaera 
cum  comnientario.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  mcdicea  de  Florence. 

1270  Abilcacim  de  Macherit.  —  Régula  de 
motibus  planetarum.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  h  la  Bibl.  du  Vatican. 
Cet  auteur  avait  encore  composé,  en  arabe ,  Magna 
syntaxis  et  De  radiis,  qui  ne  nous  sont  pas  connus. 
=  MOMTUCLA,  HdM,  1, 1799, 403. 

1271  ABDALLAH  MOHASUHED  BEN 

ABOU  SCUAKER. 

AH  Abdalla  Mohamad  ben  Schakei\  — 
Tabularum  corona  et  thésaurus  sufficiens, 
seu  institutiones  astronomiae,  chronologiae 
et  geographiae,  in  quibus  Ptolemaeus  saepe 
emendatur.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

»  MOMTUCU,  HdM,  1, 1799, 403» 


1272  MUREDDIN. 

(PETRUCI.) 

Liber  sphaerae.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial.  ' 

Cet  ouvrage  contient  une  théorie  des  planètes.  Le 
manuscrit  de  TEscurial  a  été  écrit  en  1381. 


1273 


HABIB  BEN  ZEID. 


Liber  anoe  (anni).  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

Publié  par  G.  Libri,  Histoire  des  sciences  mathé- 
matiques, en  Italie,  4  vol.  8*,  Paris;  au  t  I, 
J858,  p.  303y  et  dans  la  réimpression  de  186S. 
(Voir  n*  63.) 

C*est  un  calendrier  astronomique  pour  la  latitude  de 
Cordoue,  qui  paraît  avoir  été  composé  vers  le  milieu 
du  XIII*  siècle.  Cet  ouvrage  est  en  MS  à  la  BibL  de 
rUniversilé  de  Leyde,  Tauteur  y  étant  nommé  Hoseyn 
ibn  Zeid  ibn  AU  ibn  Gahhaf, 


1274  ISAAG  BEN  LATEPH. 

De  figura  mundi.  [H.] 
MS. 

Traité  d'astronomie  et  de  géographie. 
«  MONTUCLA,  HdM,  1, 1799, 419. 


ZAGHABIA  BEN  MOHAMMED  BEN 
M4HHOUD  AL  RAZWINI. 

(KAZWINI.) 

127IS  Makhioucat  wa  gharâib  al  mawd  dàt, 
c'est-à-dire  :  Merveilles  des  choses  créées  et 
singularités  des  choses  existantes.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 

L'ouvrage  est  divisé  en  deux  parties.  Dans  la  premier^ 
on  trouve  la  sphère  et  les  divisions  du  temps;  la  seconde 
s*occnpe  des  éléments,  de  la  géographie  physique  et  de 
rbistoire  naturelle.  L'auteur  y  mentionne  des  pluies  de 
pierres,  de  fer  et  de  grenouilles.  Les  chapitres  astrono- 
miques ont  été  mis  largement  à  contribution  par 
/.  GoliuSy  dans  ses  notes  de  Alfragani  elementa  astro- 
noroica,  4^  Amstelodami,  1669  (voir  n^"  1113),  et  par 
S,  Assemanus,  dans  son  Globus  ooeletis  cuflco-arabicus, 
40,  Patavii,  lîOO.  (Voir  Sect.  X,arL  Cartes  célestes.) 

Le  texte  arabe,  sans  traduction,  du  chapitre  d*astro- 
gnosie,  a  été  publié  comme  on  le  voit  ci-après. 


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480 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


*27^       Kaziviiii.    —  Gestirnbeschreibung 
arabisch.  [A.] 

Dans  C.  L.   Ideler,  Untcrsucbungen  ûber  den 

XJrsprung  und  die  Bedeutung  dcr  Sternnamen, 

8s  Berlin,  «800;  p.  373. 


ABOUL  FARADJ.  =  BAU  HEBRAEUS. 
Ii77     Abul  Pharag.  —  Liber  de  astronomîa. 
[En  syriaque.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

11  y  a  une  traduction  manuscrite  arabe  de  cet  ouvrage, 
mais  écrite  en  caractères  syriaques,  à  la  Bibl.  deTUni- 
versité  d'Oxford. 


1278     Alborpharag.  —  Super  astronomiam 
Alchindi.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 


JACOB  BEN  MAGUIR  BEN  TIBBON 
AL  HARRARI. 

(PROFATIUS  JUDAEUS.) 

1279      De  compositione  novi  quadrantîs  et 
de  usu  ejusdem.  [Version  latine  d'un  texte 
hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  {A  copies),  à  la 

Bibl.  nationale  de  Paris  cl  au  Trinity  Collège 

de  Dublin. 


1280  De  usu  quadrantîs  quoad  astrono- 
miam. [Version  latine  d'un  texte  hébreu.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (3  copies)  et  à 
la  Bibl.  de  rUnivcrsilé  d'Oxford. 

1281  Excerpta  ex  tractibus  de  anno,  mense, 
septimana,  die  et  hora.  [Version  latine  d'un 
texte  hébreu.] 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1282  De  astronomia  liber  unus.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 

toirc). 
»  MoNTUaA,  HdM,  I,  i799,  422. 


1285      Tractatus  de  utraque  eclipsi  Solîs  et 
Lunae.  [Version  latine  d'un  texte  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

1284  *  *  * 

Compendium  astronomiae.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin  et  à  la  Bibl.  de 
Hambourg. 

,  Ce  traité  s'occupe  de  la  spfaère,  des  excenlriques  et 
des  épicycles,  des  mouvements  du  Soleil,  de  la  Lune  et 
des  étoiles,  de  la  distance  et  de  la  grandeur  des  astres, 
des  jours  et  des  nuits,  des  phases  de  la  Lune  et  des 
éclipses. 

1288  ABULGEIIIM. 

Tractatus  astronomicus.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1288    LEO  JUDAEUS  DE  BALNEOLIS. 

Tractatus  instrumenti  astronomie!.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1287  BASAN  EL  GABARTI. 

Commentaire  sur  le  Traité  d'astronomie 
de  Bedr  ed-Din  Mohammed  Sibt  al  Mari- 
dini.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  de  Lcyde. 

L'ouvrage  commenté  est  apparemment  celui  que  nous 
avons  mentionné  sous  le  n»  1328. 

1288  *  *  * 

Tableau     synoptique    des    28    groupes 
d'étoiles  lunaires.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 


XIV*  SIÈCLE. 

1280  *  ♦  * 

Commentarius  in  Ibn  al  Banna  Tractatu- 
lum  astrononiicum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

Le  traité  à' Ibn  al  Banna  dont  il  s'agit  a  été  men- 
tionné sous  le  n»  1251. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


481 


MAHNUD  8HACH-GHOLGI. 

1290  Cholgius.  —  Astronomica  quaedam 
ex  traditione  Shah  Cholgii  Persae,  una  cum 
hypothesibus  planetarum  nunc  primum 
publicata,  et  cum  excerptis  quibusdam  ex 
Alfergani  Elementis  astronomicis,  et  Ali 
Kushgii  De  Terrae  magnitudine  et  sphaera- 
rum  coelestium  a  Terra  distantiis.  [P.-L.] 
4*,  Londini,  4652. 

Ouvrage  de  Cholgi  en  persan,  avec  Tersioo  latine  de 
J.  Gravius  [Greaves], 
=  BSm,  IV,  4825,  469. 

i«Oi  Mahmud  Schach  Cholgi.  —  Tabulae 
universales  astronomiae  rudimenta  conti- 
nentes. [P.] 

MS  a  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

Identique  à  Pouvrage  précédent  ? 

129i    ABDILYABED  BEBr  MOHAMMED. 

Commentarii   in  Nasiriddin    Mohammed 
Tractatum  de  corporibus  coelestibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

C'est  un  Commentaire  sur  Touvrage  Triginta  sectio- 
nes.  (Voir  n»  1264.) 

1295      INITAM  AL  DIN  AL  HASAN 
IBN  MOHANMAD  AL  IfAISABCRI 

Commentarium  ad  Compendium  astrono- 
micum  Nasireddini  Thusii. 
MS  au  Brilisb  Muséum  (2  copies)  et  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  de  Leyde  (copie  où  Fauteur  est 
appelé  Nidam-uddin). 

1294  MULLA  KAHAL  AL  DIN  AL 

TURKAMANI. 

Commentarius  in  Nasireddin  Compendium 
astronomicum.  [A.] 
MS  au  Britisb  Muséum. 

1295  MUHAMMAD  IBN  ALI  IBN  AL 

HUSAIPT  AL  HIMADI. 

Commentarii  in  Nasir  al  Din  Opus  astro- 
nomicum, cum  explicatione  a  Mahmud  ibn 
Mamd  ibn  al  Musleh  al  Schirazi.  [A.] 

MS  au  Brilisb  Muséum. 


KUTB  AL  DIN  MAHMUD  IBBT  MASOUD 
IBN  MOSLAH  AL  SGUIRAZI. 

1296  Cothid'din  Sciarazenus.  —  Liber  de 
astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  mcdîcca  de  Florence. 

i297  Cutb  al  Din  al  Shirazi.  —  Donum 
regale  desphaera.  [Â.J 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde  et  au  Britisb 

Muséum  (2  copies,  dont  une  est  renseignée  sous 

le  titre  :  Opus  astronomicum). 

Cet  ouvrage,  qui  est  un  cours  complet  d'astronomie, 
parait  le  même  que  le  précédent  de  la  Bibl.  medicea. 
On  le  trouve  aushi  dans  les  bibliothèques  arabes  sous 
le  titre  :  Ekhtiarat  Gl  hial,  c'est-à-dire  Astronomie  de 
la  sphère. 

»  F.  WOST£NFELb,  Geschichte  der  Arabischen  Aertzte, 
8^  GOltingCD,  4840,  p.  448. 

1298  Mahmud  ben  Masud.  —  Munus  schaï- 
ticum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Ouvrage  traitant  des  cieux  et  des  astres. 

1299  Cothid'din  Sciarazenus.  —  Liber  de 
cognitione  orbium  et  secretorum  stellarum. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

1500  Macmud  ebn  Mashud  Sciarrare.  — 
Qualitatis  comprehensio.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Une  partie  de  cet  ouvrage  traite  de  la  nature  des 
corps  célestes. 

1301  ABU  ALI  AL  HASAN  BEN  ALI  BEN 
MOHAMMED  BEN  IBRAHIM  AL   MERUZl. 

Mundus  intelligibilis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Traité  divisé  en  trois  parties,  dont  la  première  con- 
cerne l'astronomie,  la  deuxième  le  monde  inférieur  et 
Tastrologie,  la  troisième  le  calendrier  et  la  chronologie. 

1502  ISAAC  ISRAELI. 

Liber   Jesod    olam    seu    Fundamentum 

mundi,  opus  astronomicum  celeberrimum. 

2  part.  4%  Berolini,  4846-48;  fîg.  Publié  par  les 


61 


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482 


SECTION    !•    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


soins  de  ff,  Goldberg  et  L.  Bosenkranz,  qui  y 
ont  joint  une  traduction  allemande.  [H.-Alle- 
mand.] 
i"",  Berlin,  4860  ;  avce  une  table  des  matières  en 
allemand  par  D,  Caxsel,  Celte  dernière  édition 
est  faite  d'après  un  manuscrit  plus  complet.  [H.] 

Cet  ouvrage,  désigné  parfois  sous  le  nom  de  Porta 
coeli,  est  divisé  en  cinq  parties.  Celles-ci  traitent  succes- 
sivement de:  1;  Taslrologie  (c'est-à-dire  Tastronomie) 
et  la  géométrie  ;  2)  la  disposition  des  corps  célestes  et 
des  sphères  solides;  3)  la  sphère  du  Soleil  et  de  la 
Lune,  les  saisons  et  les  néoménies;  4)  les  intercala  lions 
el  Pancien  calendrier  juif;  5)  un  calendrier  perpétuel, 
avec  les  explications  de  Addu  et  de  Samuel.  Suit  un 
calendrier  comparé  des  Juifs,  des  Arabes  et  des  chrétiens. 

11  existe  des  MSS  du  texte  hébreu  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris,  à  celle  de  TUniversilé  d*Oxford  et  à  la  Bibl. 
royale  de  Berlin.  Il  y  en  a  aussi  une  copie  au  British 
Muséum  de  Londres,  mais  elle  est  incomplète. 

1303    AHMED  BEN  ABDULWAHAB  BEN 

MUHAMMED  BIGRAEI. 

(NUWE1RIU8.) 

Bibliotheca  humanioris  doctrinae  Arabum. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Ouvrage  immense,  qui  n'occupe  pas  moins  de 
i4  volumes  in-folio.  Los  matières  y  sont  divisées  en 
cinq  sections,  dont  la  première  renferme  Pastronomie. 


1304  JOSEPH  EBN  OMAB 

Astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


MAHMOUD  IDN  MOHAMMED IBN  OMAR 
AL  GIAGMINI. 

1303     Magemud  Sciagminé.  —    De    orbe 
coelesti  et  terrestri  tractatus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1306  Mahmoud  al  Giagmini.  —  Molakhess 
fil  hiat,  c'est-à-dire  :  Traité  de  la  sphère.  [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  rOrienU 

ar  D'Herbrlot,  Bor,  1776,  363. 

Il  y  a  une  traduction  manuscrlle  arabe  de  cet  ouvrage, 
par  Cadhi  Zaïleh  al  Roumi,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(2  copies). 


1507  Mahmud  ibn  lUuhammad  ibn  Omar  d 
Tschaghmini.  —  Compendium  astroûomiae 
[de  figura  coelorum],  [A.] 

MS  au  British  Muséum  (3  copies)  et  à  la  BibL  de 
Munich. 

Cet  ouvrage  est  accompagné  d*un  Commentaire  en 
arabe  par  Kadi  Zâdé  al  Roumi.  L'une  des  copies  do 
British  Muséum  porte,  eu  outre,  aux  marges  do  Com- 
mentaire, des  notes  de  Al  Kasi  Asid  al  Din  Abd  al 
Rahman  ibn  Ahmad  al  Iji. 

1308  Mahummed  Khuaresmi  Alfakih,  - 
Tractatus  de  astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Peul-étre  le  môme  ouvrage  que  le  précédeol. 

1309  Ibn  Omar  Giagmini.  ■—  Quaedam 
astronomica  cum  scholiis.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

1310  AL  FAGHY. 

Sexagenarium  instrumentum,  sivecanoDes 
quadrantis  universalis.  [A.] 

MS  en  version  latine,  par  Jocmnes  Bonia^k  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 

MOHAMMED  [BEN  MOHAMMED] 
SEBTH  AL  MAUDINI. 

1311  Tractatus  de  operationibus  cum  qua- 
drante  sinu  instructo.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

I3I«  De  quadrante  (astronomico)  [septeii- 
trionali].  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  TEscurial  (2  copies). 

1313  De  temporum  cognitione.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 

1314  De  horis  astronomicis  inveniendis. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial  (3  copies,  dont  Vm 
sous  le  titre  :  Proportio  sexagena)  et  à  la  BiW. 
royale  de  Munich. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX^  ARABES,  ETC. 


485 


«l«     De  parallelis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial  (3  co 


4516     De  notis  astronomicis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial. 
ObservatioDs  astroDomiques  pour  délerminer  des 


lalilodes  géographiques. 


XV«  SIÈCLE. 

1317    ZAra  AL  DIW  ABOUL  HASAPf  ALI 
BBW  BIlJHAlIlftlAD  AL  JURJAIXI. 

Commenlarius  inMahmud  ibn  Muhammad 
al  Jagmini  Compendium  de  figura  coelorum. 
[A.] 

MS  au  British  Muséum. 

Voir  n«  1307  pour  l'ouvrage  qui  fait  l'objet  de  ce 
commentaire. 

AL  8EID  AL  SCHARIP  ALI  IBN  MOHAM- 
MED  AL  JUBJABII  [GERGIAPTEIfSIS]. 

•3ia  Seid  Scherif.  —  Commentarius  in 
Nassireddin  Thousî  Compendium  astrono- 
micum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversiCë  de  Lcydc  et  au 
Brilisb  Muséum. 

La  copie  du  Britisfa  Muséum  porte  le  nom  de  Fauteur 
en  plein.  Cet  auteur  est  probablement  identique  avec 
celai  mentionné  au  n»  précédent 

J319      Assid  Ascharif.  —  Commentarius  in 
Mohammedis  Khowaresmi  Tractatum  de  cor- 
poribus  coelestibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1340     Alsaied  Alschnriph.  —  Sphaerae  syn- 
tagma.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Cet  ouvrage  est  un  commentaire  sur  la  Cosmographie 
d'Abu  Abdalla  Mahmud  ben  Mobamad  ben  Omar 
Algiamini. 

1321  *  ♦  * 

De  elementis  astronomicis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 
Ce  MS  porte  des  notes  nombreuses. 


mJSA  BEN  MOHAI9IMED  BEN  MAH.IIUD 
BEN  OMAB  AL  GIAGMINI. 
(GADI  ZADEH  AL  ROUIUI.) 

i5M     Cadi  Zadeh  al  Rumi.  —  Summarium 
sive  de  sphaera.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUiiivcrsité  d'Oxford. 


Cadhi  Zadeh.  —  Tractatus  tripartitus. 


1325 

[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

Traité  d'astronomie,  qui  porte  un  autographe  de 
rauteur  de  1411. 

1524  Mulana  Salaheddin  Moussa  ben 
Mohammed.  —  Astronomiae  institutiones  et 
tabulae  motus  diurni  planetarum.  [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 

=  MONTUCLA,  HdM,  1, 1799. 409. 

i52K     Musa  ben  Muhammed  Qddhizâde.  — 
Notae  in  El  Gaghminii  Compendium  astrono- 
micum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Copenhague. 

Traduction. 

Sharh  Jughmuni  (par  l'auteur).  [P.] 
MS  au  King's  Collège  de  Cambridge. 
Pour  Touvrage  commenté,  le  Molakhess  fli  hiat,  de 
Mahmoud  al  Giagmini^  voir  n»  1306. 

1526  Kadizade.  —  Commentarium  ad 
elementa  astronomica  Muhammedis  ben  Kut- 
buddin.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Pour  l'ouvrage  commenté  de  Colhbeddin^  voir  n®  1297. 

1327     Maulana  Zade.  —  Commentarius  ad 
compendium  physices,  sive  de  corpore  phy- 
sico  et  aslronomico  Ebharaei.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsilc  de  Leyde. 

MIRZA  MOUAMillED  TARAGHY  ULUGH 

BEIG. 

(ULUGH  BEIG.) 

1528     Ulug  Beigus.  —  Epochae  celebriores, 

astronomis,  historicis,  chronologis  Chataio- 


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484 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


rum,  Syro-graecorum ,  Arabum  ,  Persarum, 
Chorasmiorum  usitatae.  [P.-L.] 

4»,  Londini,  4640. 

4%  Augustac,  1650. 

La  versioD  latine  et  le  CommeDtaire  par  7.  Gravius 
[Greaves]. 

=  DHebbelot,  Bor,  4776,  564.  -  BSm,  IV,  4825, 469. 

L'ouvrage  a  élé  écril  en  arabe.  La  version  persane 
est  due  à  Gdiatheddin  Giamschid  et  Cady  Zadeh  al 
Roumi.  Il  y  en  a  une  copie  manuscrite  à  la  Bibl.  natio- 
nale de  Paris. 

1320      Ulug[h]  Beig[hi]us.  —  Insigniorum 
aliquot  stellarum  longitudines  et  latiludines 
ex  astronomicis  observationibus.  [P.-L.] 
A    la    suite    de  /.   Bainbridgii  Ganicularia    a 
J.   Gravio  édita,   8^   Ozoniae,    1648.   (Voir 
n«  247.) 
4%  Oxonii,  4665;  par  les  soins  de  T.  Hyde,  sous 
le  litre  :  Tabulae  longitudinum  ac  latitudinum 
stellarum. 
Réimprime  dans  le  Syntagma  dissertationum  de 
T.  ffyde,  2  vol.  4%  Oxonîac;  au  vol.  I,  4767, 
n«  3. 
=  Delambre,  His,  111,  4849,  204. 
L'original  était  en  arabe.  La  version  persane  est  de 
Mahmoud  ebn  Muhammed  ;  il  y  en  a  un  exemplaire 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  la  suite  des  Tables 
ô'Ulugh  Beig.  (Voir  Sect.  VI,  art.  Tables  astronomiques.) 

1550  uiug  Beg.  —  De  planetarum  cursu. 
[Version  persane  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Cette  traduction  persane  est  par  Gaïatheddin  Giam- 
schid et  Cadih  Zadeh  al  Boumf.  L'ouvrage  se  trouve, 
dans  le  MS  de  Paris,  à  la  suite  des  Tables  ô^Uluyh  Beig. 
(Voir  Sect.  VI,  art.  Tables  astronomiques.) 

ALI  [AL]  KOUSCHGI  AL  IHENAPîI. 
(ALI  KUDSGHI.) 

1551  Ali  CotischgL   —    De    astronomiae 
fundamentis.  [P.] 

MS  à  la   Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford  et  au 
King's  Collège  de  Cambridge. 

Traducliom, 

[En  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  de  Leyde  et  à  celle 
de  rUniversité  d'Oxford. 


Miretul  aalem,  c'est-à-dire  :  Miroir  des 
mondes.  [T.] 

8s  Stamboul,  4824;  en  caractères taaiik.  L'auteur 
est  appelé  Ali  Alkudschi, 

Cet  ouvrage  est  conçu  dans  le  système  de  Plolémée. 
Il  est  désigné  vulgairement  sous  le  nom  de  Falhahiyé, 
parce  qu'il  est  dédié  à  Abou'l  Fath  (titre  de  Moham- 
med 11). 

=  BSm,  IV,  4825,  468. 

1552  Ali  Koshgji.  — Theoriaglobi  coelestis 
et  terrestris.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1555  Ali  Kmhgi,  —  De  Terrae  magnitu- 
dine  et  sphaerarum  coelestium  a  Terra 
distantiis.  [P.] 

A  la  suite  de  «/.  Gravius,  Astronomica  quacdam, 
40,  Londini,  4652;  des  extraits  sealcmeot, 
accompagnés  d'une  version  latine.  (Voir  n» 
4290.) 

1554  Ali  Kudschi.  —  Traité  sur  le  cours 
de  la  Lune.  [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  l'Orient. 

155»         ARABIUS  HATEMENSIS. 

Encyclopaedia  rei  literariae,  historiarum, 
ethices,  astronomiae,  proverbiorum ,  etiam 
dictorum  Muhammedis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1556  AHMED  ES  SANGARt. 

Traité  d'astronomie.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Ce  traité,  composé  au  milieu  du  XV«  siècle,  renferme 
plusieurs  planisphères. 

ABOUL   HASSAPi   ALI  [ALA  EDDIIN]  BEN 

IBRAHIM  BEI^  MOHAMMED  IB!f  AL 

SCHATIB. 

(IBN  SCHATIB.) 

1557  Ebn  Abi  Schaker,  —  Tahrir  alme- 
gisthi,  c'est-à-dire  :  Explication  de  l'Aima- 
geste.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Un  autre  MS  arabe  de  la  même  Dibl.  contient,  sous  le 
nom  d'£6n  Asschather^  un  fragment  du  même  ouvnge. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX^  ARABES^  ETC. 


485 


1558  Ali  ben  Ibrahim  [ben  Muhammed]  bm 
{ah  Schatir,  —  Theoria  astronomiae,  praeser- 
tim  orbium  coelestium.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  et  à  la  Bibl. 
de  rUniversIté  de  Leyde. 

Les  mois  entre  crocbeis  ne  se  trouvent  que  sur 
Texemplaire  de  Leyde,  qui  en  revanche  n'a  pas  le  mol 
entre  parenthèses. 

1559  Ali  bm  Ibrahim  ibn  Schatir,  — 
Canones  universae  astronomiae,  ubi  de 
quatuor  aeris,  scilicet  Hegirae,  Graecae, 
iEgj^ptiae  et  Persicae.  [A.] 

MS  ji  la  Bibl.  de  TUniversitc  de  Leyde,  avec  de 
nombreuses  tables  et  fig. 

1540     Ebii  al  Scialer.  —  De  astronomiae 
et  inveniendis  aeris  celebrioribus,  mahume- 
dana  nempe,  syriaca  et  coptica/[A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

*34l  Abul  Hasan  Ali  ben  Schatir.  —  Tabula 
et  sphaera  ad  cognoscendas  mansiones  plane- 
larum  et  ad  observandum  ingressum  anni 
arabici,  cum  explicatione,  sive  de  apogaeo, 
medio  arcus  et  perigaeo.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  de  Leyde. 

*34«     Ala  Eddin  ibn  al  Shatir.  —  De  usu 
quadrantis  Alaaei  peculiaria  quaedam  et  ab 
aliis  diversa  habentis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversilé  d'Oxford. 

1545     Abul  Hasan  ben  Ibrahim  ibn  Schatir. 
—  De  quadrante  perfecto  ejusque  usu.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

*344  Ala  Eddin  ibn  al  Shatir.  —  De  usu 
sextantis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsilé  d'Oxford  (2  copies, 
dont  UDC  sans  nom  d'auteur). 

1545  ♦  *  ♦ 

[Tractatus  de  geometria,  astronomia,  diop- 
trometria  et  tetrametria].  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rfiscurial. 


1546  ABU  NASm  SEMOUL  BEN  lAHIA. 

Tractatus  astronomicus  ad  emendandos 
errores,  qui  in  illa  scientia,  praesertim 
praxi  ejus,  sive  temporum  commensuratione 
admittuntur.  [A.] 

MS'  à  la  Bibl.  de  rUnîvcrsitc  de  Leyde,  avec  les 
fîg.  des  instruments  d'astronomie. 

1547  ♦  ♦  ♦ 

De  astrorum  scientia  et  de  meteoris.  [A.] 
MS  a  la  Bibl.  de  TEscurial. 

1548  MAGMUD  EBN  MOHAMAD. 

Disputatio  de  orbe  coelesti  et  terrestri.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1549  SENAN. 
(8ENAN  PASCHA.) 

Scholia  in  tractatum  Cadhi  Zadeh  de 
astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Sur  le  traité  de  Cadhi  Zadeh,  voir  n«  \ZH, 

1550  MOHAHmiED  BEN  AHMED  AL 

KHAFABI. 
(MOHAMIUED  GAPHABI.) 

Astronomia.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Cet  ouvrage   est  un   commentaire  sur  un   Traité 
d'astronomie  dont  l'auteur  nVst  pas  nommé. 

1551  ABUAHAi»  BEN  SAMUEL  ZAGUTH. 

(ZAGUTH.) 

Tractatus  de  stellarum  motu  et  ordine; 
item  de  anni  cardinibus,  e  variis  auctorum 
hebraeorum  scriptis  collectus.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1552  JAGOBUS  DE  KBIM  [GBIMAEA]. 

Calendarium  cujus  ope  paschatos  dies  et 
festa  mobilia  inveniuntur.  [En  arménien.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

A  roccasion  du  calendrier  l'auteur  traite  de  toute 
rastronomie. 


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486 


SECTION    I,    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


XVI«  SIÈCLE. 

1553    ALI  8CHAH  BEN  MOHAMMED 
BEN  GASSEM. 
(OLAl  [AL  MUHEDJEM]  AL  BOKHAUI.) 

La  colonne  ilkhanienne.  [P.] 
MS  à  la  Dibl.  nationale  de  Paris. 
Traité  d'astronomie. 

13»4  ♦  ♦  * 

Commentarius  in  Thusii   Astronomiam. 

[P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Lcyde. 

Commentaire  sur  les  Institutions  astronomiques  de 
Nassireddin.  (Voir  n»  1265  ) 

1555  GHOWAUESMI  ALKOBEAEI 

FESSOL  HATEM. 

Super    Mohammed    Giagermaeum,  liber 
egregius.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (collection 
Bernard). 

L'ouvi-age  de  Mohammed  Giagjermi  est  mentionné 
plus  haut  sous  le  n<*  1306. 

1556  *  *  ♦ 

Commenlarius   in   Tchagminy   Compen- 
dium  aslronomiae.  [A.] 
MS    à    la    Bibl.   impériale    de    S'-Pétersbourg 
(â  copies,  dont  une  du  milieu  du  X VI ll«  siècle). 
Peut-être  le  même  ouvrage  que  le  précédent. 

1557  COTHBEDDIFI  AL  UAZI. 

Commentaire  sur  le  traité  du  Soleil  de 
Nassireddin.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 

Ce  traité  de  Nassireddin  est  renseigné  plus  liaut. 
(Voir  n»  1266.) 

=  D'Herbelot,  Bor,  ^776,  7(H. 

1558  BAU  i  AL  DIN  MUHAMMAD 

IBN  UUSAII^  AL  AMBLI. 

Compendium  de  astronomia.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


Traduction. 

Tashrih  ul  aflëk  (par  l'auteur  ?).  [P.] 
MS  au  King*s  Collège  de  Cambridge. 
L'auteur  y  est  appelé  Baha  ui  Difi, 

1559  MOHAMMED  BEN  MOHAMMED 

BEN  ABIBEKIV  AL  TIZINI. 

(AL  TIZINI.) 

Àbi  Becer  al  Tizini.  —  Tabulae  stellarum 
fixarum  secundum  notionem  declinationis 
et  rectae  ascensionis  pro  fine  anni  hegirae 
940.  [P.-L.] 

A  la  suite  des  Tabulae  longitudinum  ac  latitudi- 
num  stellarum  de  Ulug-Beighus ,  données  par 
T.  Hyde,  4«,  Oxonii,  4665;  et  dans  le  Syntagma 
dissertationum  quas  olim  separatim  edidit 
T.  Hyd4i,  2  vol.  4«,  Oxonii;  au  vol.  I,  1767, 
p.  03. 

Le  MS  persan  existe  à  la  Bibl.  de  l'Université 
d'Oxford. 

MOUSTAFA  BEN  ALI  AL  MOUAKKET. 

1560  Moustafa  bm  Ali.  —  Instruction 
suffisante  pour  celui  qui  signale  les  heures  de 
la  prière.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford,  a  l'Orienta- 
lîscbcs  Muséum  de  Gotba,  à  la  Bibl.  impériale 
de  Vienne,  à  la  Bibl.  impériale  de  S*-Péters- 
bourg. 

1561  Moustafa,  —  De  punctis  ortus  et 
occasus  Solis,  dum  signa  zodiac!  percurrit. 
[T.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1562  GEUSON  BEN   SALOMON. 

Schaar  a  chamajim,  c'est-à-dire  :  Porte  du 
ciel.  [H.] 
4»,  Venezia,  1847. 

Cet  ouvrage  contient  quatres  parties,  qui  traitent 
respectivement:  1)  des  éléments;  â)  de  l'astronomie; 
3)  du  ciel  et  du  monde  d'après  les  principes  d'Averroès; 
i)  de  la  théologie  proprement  dite. 

1565    MOUSLIH  EDDIN  MOUHAMMED 
AL  ANSAUY. 

Commentaire  sur  le  traité  d'astronomie 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES^  ETC. 


487 


de  *AIa-eddin  Ali  ben  Mouhammed  al 
Couchdjy.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  S<-Pétersbourg. 

gebiâl  ed  din  abd  allah  el 

mAridini. 

(djemaleddi?!  al  medjdi.) 

1564  Traité  sur  remploi  du  quadrant 
astronomique.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

1565  Ibn  ul  Medjdi.  —  Compendium  de 
operationibus  cum  quadrante  circulorum  ad 
horizontem  parallelorum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich  (5  copies,  dont 

une  récente). 
Peut-être  le  même  ouvrage  que  le  précédenl. 

1566  Ibn  ul  Medjdi.  —  Opus  astronomi- 
cum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

1567  MALFEGEm  ABHOMADI. 

Liber  de  crepusculis.  [En  latin,  apparem- 
ment d'après  un  texte  arabe.J 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1568  SOLIMAN  AL  FELEKI. 

Tanouir  al  gaïaheb  be  ahkham  dhouat  al 
dhaouaïb,  c'est-à-dire  :  Traité  des  comètes. 
[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

On  y  trouve  une  description  de  la  comète  de  1596. 

XVII«  SIÈCLE  ET  APRÈS. 

1569  ISAAG  BEN  SALOHON. 

Bm  Schelomon  Hispanus.  —  Commenta- 
rius  in  tabulas  astronomicas  et  astrologicas. 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Commeniaire  sur  les  tables  d'Immanuel  ben  Jacobi. 
(Voir  Sect.  VI,  art.  Tables  astronomiques.) 


1570  HAZEM. 

Epitome  Almagesti  Ptolemaici.  [Version 
latine  sur  un  texte  persan  ?] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1571  *  *  * 

Guide  de  celui  qui  fait  des  observations. 
[A.] 

MS  k  la  Bibl.  impériale  de  S^-Pétersbourg. 

1572  HADJI  MOHAMMED  HAGHEM. 

Livre  pour  prouver  Texistence  de  l'année 
intercalaire.  [P.] 

Fol.,  Bombay,  iSiâ  de  Thégire  [1827];  74  pages. 

1575    MOOLLA  FEROSE  BIN  MOOLLA- 
HAV008. 

Réfutation  du  livre  pour  prouver  l'exis- 
tence de  l'année  intercalaire.  [P.] 

Fol.,  Bombay,  4  838;  avec  une  préface  en  anglais. 

1574  ♦  ♦  ♦ 

Traité  d'astronomie  moderne,  théorique  et 
pratique,  enseignée  et  pratiquée  conformé- 
ment aux  diverses  branches  dont  elle  se 
compose;  ses  formules  et  règles  de  calculs, 
l'emploi  de  son  annuaire  pour  les  diverses 
observations  astronomiques.  [T.] 

2  vol.,  Constantinople,  vers  1860. 

Ouvrage  publié  sous  les  auspices  du  Sultan. 

1575  ESSEiD  IBRAHIM  FAÇtH  IBN 
ES8EtD  SABGHAT  OULLAU. 

La  fixation  de  la  pensée  sur  la  cosmo- 
graphie moderne.  [A.] 
Constantinople,  vers  4873. 

1576  ♦  *  * 

Le  guide  des  astronomes,  à  l'usage  des 
muezzins  et  autres  personnes  chargées  de 
calculer  les  heures  de  la  prière,  le  lever  et  le 
coucher  du  Soleil,  et  autres  opérations 
analogues.  [T.] 

Constantinople,  1884. 


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488 


SECTION 


OUVRAGRS    HISTORIQUES. 


1577  DJCTDET-PACHA. 

Traduclion. 

Catalogue  des  périodes,  concordance  des 
calendriers  (p^iV  Elias-Efendi  Matar).  [A.] 
Beyrouth,  1881. 
Traduction  arabe  d'un  ouvrage  turc. 


OUVRAGES   DUNE    DATE   INCERTAINE. 

Hébreux, 

1578  MOSES  GALIENUS. 

Liber  de  astronomia.  [H.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 

loire). 
«  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  422. 

1579  BEN  SAMUEL  AZARIAH. 

Traité  d'astronomie.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 

1580  HANOTER. 

Astronomie.  [H.] 
4«,  Amsterdam,  [1G56]. 

1381  ♦  *  ♦ 

Liber  astronomicus.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1582  *  *  * 

Libellas  astronomicus.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Poème. 

1585  *  *  * 

Excerpta  nonnulla,  ubi  de  rébus  astrono- 
micis  disputatur.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1584  ABUX-Ç  AQUL. 

Extraits  astronomiques.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Berlin. 


1585  ERBA  PATEU. 

Traduction. 

The  book  of  knowledge,  treating  of  the 
wisdom  of  the  ancients  in  astronomy  and 
physik  (par  W.  Lilly), 

12«,  London,  4688.  —  Rare. 

Traduclion  d'un  texte  hébreu.  CeUe  traduclion 
nous  apprend  que  l'auteur  était  «r  a  jew  doctor  lioru  in 
Bethany  >. 

1586  JAGHIA,  G. 

Scalscèled  akkabalà.  [H.] 

4%  Venezia,  4Î587. 
^•,  Craeovia,  4596. 
8»,  Amsterdam,  4697. 

Ouvrage  hébreu  intitulé  Chaîne  de  la  tradition.  Il  est 
composé  de  trois  parllos,  subdivisées  en  dissertations 
Dans  la  part.  Il,  la  première  dissertation  traite  du 
monde  et  des  astres. 

1587  9IEDIG0,  J.  dei. 

Sepher  elim  .  . . ,  c'est-à-dire  :  Réponses 
aux  questions  d'un  curieux  sur  des  matières 
mathématiques  et  astronomiques.  [H.] 

4®,  Amsterdam,  4629.  —  Fort  rare. 

1588  DAVID  BAR  GAONI. 

(Messibb  lion.) 

Epistola  in  qua  quaerit  quid  prisci  Judae- 
orum  sapientes  de  studio  philosophiae, 
astrologiae  et  medicinae  senserint.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1589  I^AGHSON. 

Periodus.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1590  SALOMOPi  BAR  ABRAHAM 

AYOGADOR. 

Tractatus  de  sphaera.  [H.] 
MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1591  BEn  PHALEG. 

Tractatus  de  sphaera.  [H.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  rOrient. 

=  MONTDCLA,  HdM,  I,  4799,424. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


489 


1502  *  *  ♦ 

De  sphaera  siderunique  motibus  tractatus. 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1505  ♦  *  ♦ 

Liber  de  sphaera.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 
toire). 

1504  LEYI  BEN  GERSON. 

Commentarîus  in  libros  Aristotelis  '  de 
coelo  et  mundo.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 
toîre). 

1505  ♦ ♦  * 

Opus  quo  Averrois  Commentarii  in  Aris- 
totelis libros  de  coelo  et  mundo  exponuntur. 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1506  ♦  *  * 
Animadversiones  in  Almagestum   Ptole- 

maei.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1507  ELIEZER  GONTIl^O. 

De  computo  astronomico  et  alia  astrono- 
mica  varia.  [H.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  rOrient. 
«=  MoNTUCLA,  HdM,  I,  4799,  42i. 

1508  IMMANUEL  BEN  JAAQUOB. 

Methodus  inveniendi  momentum  ipsum 
quo  Luna  nascitur,  Solis  et  Lunae  defectio- 
nes,  una  cum  sex  tabulis  quas  Alas  aquilae 
auctor  appellavit.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1500  MOSES  BAR  ISAIAH. 

Commentarii  in  Immanuelem.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Commentaires  sur  les  Alae  aquilae  é'fmmanuel  bar 
Jacoub,  (Voir  le  n«  précédent.) 


1400  *  *  ^ 

Tractatus  de  cognoscenda  Solis  et  Lunae 
conjunctione.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1401  ZAHEL. 

De  eclipsibus.  [Version  latine  d'un  texte 
hébreu.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1402  ♦  ♦  * 

Opusculum  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 
IH.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


Arabes, 

ALI  IBN  AIUHAAIAIAD  IBN  ABUX 

GASIM   IBN    IBRAHIM    ION    ALI   IBN 

MUHAMSIAD  AL  DADASI. 

1405      Initium  inquirentibus    de    scienlia 
temporis  diei  per  contemplationem.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

Ouvrage  en  vers. 

1404  Poema  de  temporibus  anni  obser- 
vandis.  [A.] 

MS  au  British  Bluseum;  Touvrage  y  est  accom- 
pagné d'un  Commentaire  par  Ahtnad  ibn 
Sulaiman  ibn  Yà'izz  Ibreihim  cU  Taganashi, 

1405  ABU  ZAID  ABD  AL  RAHMAN 

AL  JADIRI. 

Hortus  florum  de  scientia  temporis  noctis 
dieique.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

Ouvrage  en  vers,  accompagné  dans  la  copie  du  British 
Muséum  d'un  Commenlaîre  par  Abu  Abdallah  ibn 
Abdallah  ibn  Ahmadji  Habbak. 

1406  IBN  [ABU]  ADEBI. 

Poemata  de  rébus  astronomicis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leydc. 


(Si 


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490 


SECTION    I. OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1407  OMAR  BEN  AH9IED 

Poemata  astronomica.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Ces  poèmes  traitent  principalement  de  la  division  du 
temps. 

1408  JABER  IBN  ABDALLAH  IBN  JABER 

AL  GIYATI  AL  TAZI. 

Poema  de  ephemeridibus  [A.] 
MS  au  Brîtish  Muséum. 

1409  *  *  ♦ 
Poema  astronomicum.  [A.] 

MS  à  rOrientalisches  Muséum  de  Gotha. 

1410  *  ♦  ♦ 

Carmen  in  quo  mansiones  Lunae  enunie- 
rantur,  una  cum  commentario.  [A.] 
MS  au  Britisb  Muséum. 

1411  AHMED  AL  MARZtlQI  AL  MÂLIKI. 

Traité  des  dates,  des  signes  du  zodiaque  et 
des  stations  de  la  Lune.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  royale  de  Munich;  copie  toute 

moderne,  faite  en  iSii. 
Ouvrage  en  vers. 

1412  *  ♦  * 

De  Lunae  mansionibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 
Poème. 

1415    ABOU  MOHAMMED  ABDALHAK 
AL  KHAFIKI. 

(IBN  ALHAIM.) 

Liber  perfectus  de  elementis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

Cet  ouvrage  est  divisé  en  six  parties,  qui  traitent 
successivement  des  sphères  célestes,  de  leur  mouve- 
ment, (le  la  Terre,  de  ses  divisions,  de  la  mesure  du 
temps,  des  ères  ou  époques  en  usage  chez  les  différentes 
nations. 

Il  eu  existe  une  traduction  latine,  manuscrite  éga- 
lement, à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 
toire).  L'auteur  y  est  appelé  Abu  Mohamed. 


1414  ABU  ABDALLAH  MUHAMMAD 
IBN  AHMAD  IBN  lUSUF  AL  KATIB  AL 

KHUWARAZMI. 

Claves  scientiarum.  [A.] 

MS  au  Brîtish  Muséum. 

Au  lib.  II,  cap.  6,  on  trouve  une  astronomie,  divisée 
en  quatre  secUons. 

1415  BELINUS. 

De  causis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

Histoire  naturelle,  traitant  des  corps  célestes,  des 
météores,  des  éléments,  des  corps  terrestres,  des 
métaux,  des  pierres,  des  plantes,  de  Thomme. 

1416  ZAMCHASCHER. 

Tractatus  multifariae  scientiae,  scilicet  de 
rébus  coelestibus  et  terrestribus,  physicis, 
ethicis,  theologicis,  medicis,  etc.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

1417  ADAM. 

Ketab  al  makout  u  algebr,  c'est-à-dire  : 
Traité  du  monde  et  algèbre.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  MONTUCLA,  HdM,  I,  47î»9,  407. 

1418  JAMAL  AL  DIN  ABOUX  HA8AN 
ALI  IBN  YUSUF  IBN  IBUAHIM  AL 

KIFTI. 

Classes  philosophorum,  astronomorum  et 
medicorum.  [A.] 
MS  au  Brilish  Muséum. 

Cet  ouvrage  contient  les  vies  des  savants  grecs, 
syriens  et  arabes. 

1419  *  ♦  * 

Physica,  ubi  de  forma,  figura,  loco, 
speciebus  corporum,  motu,  quiète,  dura- 
tione,  corporibus  coelestibus  et  terrestribus, 
animali,  toto,  parte,  etc.,  porro  metaphysica 
de  ente,  de  ente  necessario  existente,  denique 
de  angelis.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversitc  de  Leyde. 

Cet  ouvrage  n*estque  la  seconde  partie  d'une  œuvre 
plus  étendue. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


491 


1420 


Varii  Iractatus,  nempe  de  coelo  et  mundo, 
de  generatione  et  corruptione,  de  signis 
coelestibus,  de  anima,  de  intellectu  separato. 
[Version  hébraïque  sur  un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1421  ♦  *  * 

Astronomia  et  geometria  cum  figuris.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Lcydc. 

I42«  ABDALLAH  MOHAMMIED  BEN 
ABDALLAH  BEW  AMBOU. 

Ketabal  tebian,  c'est-à-dire  :  Livre  d'éclair- 
cissement. [A.] 

M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 
Éléments  d^astronomie. 
=  D'HERBELOT,Bor,  4776, 850. 

1423  ♦  *  ♦ 

Compendium  astronomiae.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leydc. 

MOHAMnUED  GI/iMALEDDIN  AL 
MABDINL 
*424     Gemaladdin    al   Mardinx.   —  Liber 
astronomicus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

Nous  ignorons  si  cet  ouvrage  est  identique  à  Tun 
des  deux  suivants. 

*^25     Gemaleddin  [Mohammed]  al  Mardini. 

—  Thésaurus  quadrantis  astronomici  usum 

complectens.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial  (5  copies,  dont  une 
sous  le  titre  De  quadrante  astronoroico),  à  la 
Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde  (2  copies,  Tune 
sous  le  même  titre,  Pautrc  sous  celui  De 
quadrante  pcrfecto)  et  à  la  Bibl.  de  PUniver- 
sitë  d'Oxford  (sous  le  titre  De  quadrante 
pcrfecto). 

l-^^e     Gemaleddin  al  Mardini,  —  Flos  ele- 
gans.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscuriai. 

C'est  un  traité  de  la  division  du  temps,  probablement 


identiqae  à  celui  mentionné  par  Moktucla,  HdM,  I. 
1799,  409,  sous  le  litre  ;  Proporlio  sexagena,  seu  de 
horis  astronomicis  et  calculo  asironomico. 

MOHAMMED  BEN  MASSOUD 
AL  MASSOUDI. 

4«7  Mohammed  ben  Massoud,  —  Kefaiat 
fil  hiat,  c'est-à-dire  :  Traité  de  cosmogra- 
phie. [A.] 

M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  i776,  470. 
Traduction, 

Gehan  danesch  (par  l'auteur).  [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  FOricnt. 

Cet  ouvrage  se  compose  de  deux  parties,  dont  Tu  no 
traite  du  Ciel  et  Taulre  de  la  Terre. 

1428  Muhamed  ben  Masud,  —  Commen- 
taria  super  librum  Tapphatis  sciahiah  de 
astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

1429  ABOUL  GASSEM  AL  MUTAFFAB 
IBPI  ALI  ram  AL  MUTAFFAB  IBW 
MOHAMMED  IBN  ABD  AL  SAMAD. 

(IBFI  ABOU  TAHIB.) 

Ketab  omad  fil  nogium,  c'est-à-dire  :  Traité 
d'astronomie.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  477t$,  488. 

1450  AHHMED  EL  KALKESGHINDY. 

Tractatus  astronomicus.  [A.] 

MS  à  rOrientalisches  Muséum  de  Gotha. 

Ce  traité  est  accompagné  de  quelques  tables. 

1451  KOUSCHIAD. 

AI  mog'mel.  [A] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  922. 

1452  OSCHAK  AL  MOUFIDES. 

Ketab  alnogioum  u  asrathom,  c'est-à-dire  : 
Livre  de  l'astronomie,  f  A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Herbelot,  Bor,  1776,  494. 


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492 


SECTION    1. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1455     SHAM8  AL  DM  ABU  BAKR 
MUHAMMAD  IBN  AHMAD  IBN  ABI 
BISHB  AL  RTARWAZI. 

(AL  KHABAKI  ) 

Tractatus  astronomicus.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

1454  ABOUX  HASAN  IBN  ABU  JAFAR 
AHAIAD  IBN  YUSUF  IBM  NASIB 

AL  ISLIMI. 

Astronomia.  [A.] 

MS  au  British  Muséum  (incomplet). 

1455  ABU  MUHAMfMED  GHARIKAEI 

AL  HAROUZI. 

Systema  doctrinae  astronomicae.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1456  ALMAMON  EBN  AHMED 

BUSJAI^ITA. 

Institutiones  astronomicae.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (deux  copies). 

L'ouvrage  est  accompagné  de  tables. 

1457  SGHEHIAEDDIN  ABOUBEKB. 

Institutiones  astronomicae.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1458  *  ♦  * 

Institutiones  astronomicae,  una  cum  tabu- 
lis  ad  diversas  epochas  tam  solares  quam 
lunares  accommodatis.  [A.] 

MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1459  *  *  * 
Astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

1440  ♦  *  * 

Tractatus  de  astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (MSS  hébreux, 
n«  455  ancien). 

Ce  MS,  bien  que  rédigé  en  arabe,  est    écrit   en 
caractères  hébreux  mal  formés  et  fort  difficiles  à  lire. 


1441  ♦ *  ♦ 

Tractatus  de  astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ouvrage  didactique  en  deux  parties,  dont  la  première 
traite  du  mouvement  des  planètes  et  la  seconde  des 
étoiles  fixes. 

1442  ♦  *  * 

Tractatus  astronomicus  ex  aliis  collectus, 
et  nomina  planetarum  in  variis  linguis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1445  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  arte  astronomiae.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde  (2  copies). 

1444  AUxUED  IBN  ROLÀM  ALLAH 

IBN  AHMED. 
(EL  KAMf  ER  Rtst.) 

Traité  d'astronomie.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

1445  *  ♦  * 
Liber  astronomicus.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

1446  ♦  ♦  ♦ 

Fragmentum  tractatus  aslronomici,  cum 
figuris.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1447  HAMED  HAGENDI. 

Astronomia.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1448  EBN  ALI  RICHAL. 

Astronomia  cum  commentario.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1449  MUHAMIUED  BEN  JIIUINUDDIN 

MUHAIttMED  HASGHENI. 

Astronomia  cum  tabulisjussu  régis  Arabiae 
Felicis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX^  ARABES,  ETC. 


493 


1480  MOSE8  BAGCHIPHA. 

Astronomîca.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

I4M         ABU  GIAFEU  BEN  AIJAS. 

Aslronomia  et  tabulae  astronomicae.  [Tra- 
duction en  persan,  par  Mohammed ben  Omar, 
d'un  ouvrage  écrit  en  arabe.] 

aïs  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  de  Leyde. 

IAS2  ABU  EL  ABÂS  AHIUED 

EL  MEDSGHDY. 

Mémoire  d'astronomie.  [A.] 

MS  à  rOrienlalischcs  Muséum  de  Gotha. 

1455  *  ♦  ♦ 

Mémoire  d'astronomie.  [A.] 
MS  à  rOrientalisches  Muséum  de  Gotha. 

I4»4  *  *  * 

Opuscula  astronomica.  [A.]   . 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1455  AL  NAIRIZI. 

Commentarius  in  Almagestum.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
L'auteur  refeit  les  lables  de  Ptolémée. 
=  L.  A.  SÉDILLOT,  HgA,  II,  d877,  43. 

1456  ELPHED  CACA. 

Correctiones  in  Almagestum   Ptolemaei. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

1457  lOUmS  BEFI  ABD-UL  QÂDm 

BEN  AH.1IED  AL  RESGHtDI 
AL  SCHÂFHI. 

Commentarium  in  Djemâleddin  compen- 
dium.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich  et  à  celle  de  Copen- 
bague. 

1458  GlORGLiNENSIS. 

Commentarium  in  astronomiam  Feid  ben 
Habab.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  de  Leyde;  fig. 


1459  *  *  * 

Commentarius  in  elementa  astronomiae. 
[A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d*Oxford. 

OMAB  BEN  MOUHAMmED  BEN  IBBAHIMl 
AL  VÉKIL  AL  MAGHBIBY. 

1460  Présent  fait  à  l'auditeur,  ou  traité  de 
ce  qui  a  rapport  aux  signes  du  zodiaque  et 
aux  astres.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St.-Pctersbourg. 

1461  Secteur.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St.-Pétersbourg. 
C'est  un  traité  sur  Tusage  du  quart  de  cercle. 

1462  ABD  AL  WAHED  IBN  MUHAMMAn 

AL  JAUZJANI. 

Tractatus  de  cognitione  observationum 
astronomicarum  generalium  et  ordinis  sphae- 
rarum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

1465    UBADD  ALLAH  IBN  MASUD  IBN 
TAJ  AL  SHABI  ALI. 
(SABB  AL  SHABrAH  AL  BUKHABI.) 

iEquatio  figurae  coelorum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

Ce  n'est  que  le  livre  III  d'un  ouvrage  plu» étendu, 
qui  était  intitulé  vËqualio  scientiarum. 

1464  THOABIX. 

Liber  mathematicalis  de  pertinentibus  ad 
coelum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

1465  SGIAJUSEDDIN  AL  NAHOUI. 

Liber  de  corporibus  et  motibus  coeles- 
tibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

1466  MOHALLI. 

De  orbis  admirandis.  [Version  latine  d'un 
texte  probablement  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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494 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


lAHIA  EBN  MOHAMMED  AL  GHATTAB. 

1467  Jahja  ben  Muhammed.  —  Deplanetis 
et  eorum  motu  et  situ  juxta  novas  observa- 
tiones.  [A.] 

MS  à  la  Bibi.  de  PUnivcrsité  de  Leyde;  fig. 

1468  Jahja  ibn  Mohammed  Alchatlab.  — 
De  quadrante.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1469  Yahya  ebii  Mohammed,  —  Excerpta 
ex  Abu  Abdulla  Maredinense.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford  (collection 
Bernard). 

1470  ♦  *  * 

Liber  in  quo  descriptio  orbium  coelestium 
et  duodecim  signorum  et  planetarum  et 
mansionum  Lunae,  et  cometarum  eorumque 
effectuum  et  conjunctionum  stellarum  fixa- 
rum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

1471  IBN  ARABI. 

Utilitas  puncti  matcrialis  in  figuris  litera- 
rum  astronomicarum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1472  GELIL. 
(SGHEIK  GELIL.) 

Synopsis  ex  tractatu  Giorgianensis  de  orbe 
aequante,  neenon  de  obliquitate  et  reflexione 
epicyclorum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1475        GIATHEDDII^  GJEMSHID. 

Tractatus    de    dimensionibus    corporum 
coelestium.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1474  * ♦  ♦ 

Epitome  de  corporum  coelestium  distan- 
tiis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 


1475  ABD  AL  UAZZAC  IBN  MUHAMMAD 
IBN  MUHAMMAD  IBN  HAMMAD. 

Tractatus  de  modo  utendi  globo  coelesti. 
[A.] 

MS  au  British  Muséum. 

1476  IBRAHIM  BEN  HABIB  AL  KHABI. 

Ketab  tasthih  alkorrat,  c'est-à-dire  :  Traité 
de  la  sphère.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

1477  BEHA  EDDIPI  ABU  MOHAMMED 

ALKHABAKI. 

Certa  demonstratio.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial  et  à  celle  de  l'Univer- 
sité d'Oxford. 

Traîlé  de  la  sphère  d'une  époque  inconnue.  La  copie 
de  l'Escurial  est  accompagnée  de  commentaires. 

1478  HASSAIX  BEN  AL  8ABBAH. 

Ketab  alkorrah,  c'est-à-dire  :  Traité  de  la 
sphère.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  DHerbelot,  Bor,iTI6,  490. 

1479  *  ♦  ♦ 
Tractatus  de  sphaericis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1480  *  *  * 
Observationes  ad  tractatum  de  sphaera. 

LA.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1481  ♦  *  * 

Liber  omnium  sphaerarumcoeli  et  compo- 
sitionis  tabularum,  translatas  a  G[erardo^ 
Cremonense,  dearabico  in  latinum  in  Toleto. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1482  TAHIEDDIN  MOHAMMED 

AL  RASSED. 

Commentaire  sur  les  Sphériques  de  Théo- 
dose. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  702. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


495 


MANSUR  BEN  ERAK. 

(MANSOUU.) 
4^83     Commentarii  in  Sphaerica  Menelai. 
[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'HEaBELOT,  Bor,  4776,  562. 

*484     Tractalus  astronomicus.  [A.] 
MS  ji  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leyde  et  à  celle 
d^Oxford. 

EBPÎ  ALMAGEDI. 

!48tf     De  circulis  parallelis.  [A.J 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

1486  De  ratione  horas  cognoscendi.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

1487  *  ♦  ♦ 

De   sideribus    motibusque    illorum,    de 
circulis,  zodiac!  signis  et  horizonte.  [A.| 
MS  ù  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1488  ♦  ♦  * 

Fragmentum  de  circulis  ad  horizontem 
parallelis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1489  ♦  *  * 

Dispulatio  de  syderibus  motibusque  illo- 
nim,  de  circulis,  zodiaci  signis,  horizonte, 
aliisque  ejusdem  argumenti.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1490  *  *  * 

Brevis  disputatio  de  syderibus,  polis  et 
vernis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1491  SEGESTANI 

Ketab  al  scheta  u  al  saief,  c'est-à-dire  : 
Livre  de  l'hiver  et  de  l'été.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  DBerbblot,  Bor,  4776,  486. 


1492  HOSSAIN  ADAMAI. 

De  horarum  determinaiione,  obliquitate 
circulorum  et  horologiorum  conficiendorum 
ratione.  [A.] 

MS  a  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

On  a  aussi  attribaé  cet  ouvrage  à  Said  ben  Chalif. 


1495        8GHAMSEDDIN  AL  IHARI. 

Aschkâl  al  schabehât  fi  èmà\  al  mocan- 
thardt,  c'est-à-dire  :  Des  hauteurs  des  astres. 
[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  94. 

1494      SCIAM8IDDIN  AL  GOZULI. 

Opusculum  de  cognitione  temporum  et 
horarum.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

149»  HOHAHMED  IBN  OMAU  AL  BICBl. 

(ALFAVAWIS8I.) 

Natigjato'l  askar.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

Ouvrage  sur  les  levers  et  couchers  des  étoiles  et  sur 
leurs  déclinaisons,  avec  des  tables. 


1496    ABOUL  ABBAS  AL  MOSTAGFAR. 

Ketab  alaiam  u  aliali  [Ketab  alleïl  u  alni- 
har],  c'est-à-dire  :  Livre  des  jours  et  des 
nuits.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

t=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  480. 


1497    SCHEMSEDDIN  MOHAMMED  BEIX 
MOHAMMED  AL  KHALILI. 

Tabula  ubi  longitudo  dierum  et  noctium 
per  singulas  anni  tempestates  proponitur, 
mensesque  arabici  lunares  cum  Graecorum 
et  Aegyptiorum  solaribus  componuntur.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ces  tables  sont  calculées  pour  la  latitude  S-VSO',  qui 
est  supposée  celle  de  Damas. 


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496 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1498  ♦  *  * 

Tractatus  de  cognoscendis  latitudinibus. 
[A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Lcydc. 

1499  MOHAMMED  EBN  MOHAMMED. 

De  longitudine.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

1500  SOLIMAI^  MAHARÉ  ACHMET. 

Navigationis  praecepta.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

l»Ot  *  *  ♦ 

Tractatus  que  traduntur  praecepta  ad  com- 
parandam  navigationis  scientiam  idonea.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Règles  d'astronomie  nautique. 

1»02  HALI  BEN  MAHUMED. 

Compendium  chronologiae,  de  calcule  et 
annis  arabicis,  persicis  et  romanis;  de 
motuum  coelestium  calculo,  et  longitudine  et 
latitudine  siderum  ;  item  cujuslibet  planetae 
theoria.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversîté  d'Oxford. 

ll$05      ABU  ABDALLA  ALKHALILI. 

Cursus  astronomicus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 
Chronologie  astronomique. 

1»04  *  *  * 

Liber  de  computo.  [A.] 
MS  au  Trinily  Collège  de  Dublin. 

mon  ♦  *  * 

De  computo.  [A.] 
BIS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Lcyde. 

I»06  *  *  ♦ 

Supputationes  astronomicae  et  chronolo- 
gicae  temporum  et  festorum,  cum  multis  et 
exactis  tabulis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 


ll$07  ABDERRHAMAN. 

De  Solis  cursu  illiusque  mansionibus.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Trailé  desiioé  à  enseigner  à  connaître  l'heure,  le 
jour  et  la  nuit 


1508  18AAG  IBRAHIM  EBN  BEGHI. 

De  motu  solari  et  calculo  diurno  et  horario. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


1»09  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  multiplicationis  ad  calculum  sexa- 
gesimalem  pertinentes,  quae  usum  habere 
videntur  in  computando  Solis  loco  in  coelo. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich  (2  copies)  et  à 
celle  de  Copenhague. 


1510 


♦  *  * 


Caput  de  aequatione  Solis,  cul  subjicitur 
etiam  aequatio  Lunae,  et  aequatio  quinque 
planelarum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 


ABOUL  HASSAN  IHASSAR  BEN 
SCHAMAlL  AL  NAHOIII. 

IKII  Nasser  ben  Schamàil.  —  Ketab 
alschams  u  alcamar,  c'est-à-dire  :  Livre  du 
Soleil  et  de  la  Lune.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

C'est  une  théorie  de  ces  deux  astres. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776, 486. 


1»12      Aboul  Hassan  Nassar  ben  Schamàil 
al  Nahoui.  —  Ketab  alsefat,   c'est-à-dire  : 
Livre  des  descriptions.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

L'ouvrage   contient    cinq    parties;    la    quatrième 
comprend  Taslronomie. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776, 486. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


497 


1515      SGHARFEDDm  BEPI  EDRIS 
AL  MARDINI. 

Al  dorai  fi  marefat  menazel  al  Schams  u  al 
Camar,  c'est-à-dire  :  Les  perles  des  révolu- 
tions du  Soleil  et  de  la  Lune.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

«  DHbrbelot,  Bor,  4776,  653. 

1IS14      ABU  ABDALLA  MAHAMMED 
EBPC  ARABI. 

Liber  de  locis  stellarum  et  ortu  novilunio- 
rum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

1515  OMADEDDIN  AL  BOGHARI. 

De  motu  Lunae  et  Mercurii.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
-  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  409. 

1516  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  Lunae  mansionibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Lcyde. 

I«i7  ♦  ♦  * 

Liber  Girgic  de  mansionibus  Lunae.  [A.] 
MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

IttlB  ♦  ♦  ♦ 

Ventilatio    quaestionis   astronomicae   de 
centro  circumvolutionis  Lunae.  [A.] 
MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

IISi9  ♦  ♦  ♦ 

Dissertatio  de  supputando  motu  Lunae. 
[A-] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leydc. 

itfSO  *  ♦  ♦ 

De  cognitione  quatuor  anni  tempestatum, 
ac  de  signorum  zodiaci  et  Lunae  mansionum 
divisione.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 


1521  ABOU  MANSOR  I0U80UF 

BEN  OMAR. 

Taiassir  almethaleb  fi  tassaîr  alkauakeb, 
c'est-à-dire  :  Traité  de  la  théorie  des  planètes. 
[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

a  D'Herbelot,  Bor,  4776,  SS4. 

1522  ♦  *  ♦ 
De  planetis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  lUniversitë  de  Leyde. 

IMS  * ♦ * 

Diatriba  de  Mercurii  abside  ima  et  summa. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

1»«4  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  eclipsibus,  successione  diei  et 
noctis,  fluxu  et  refluxu  maris.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUnirersitë  de  Leyde. 

152»  DANIEL  EL  HÀKIM. 

Liber  de  praedictionibus  pluviae  et  gran- 
dinis  pro  singulis  diebus  anni,  et  de  eclipsi- 
bus,  oignis  terrae  motuum,  etc.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  lUniversitë  d*Oxford. 

ilS26  HAMID  BEN  HANEN. 

De  geometria  mobilis  quantitatis  et  ratio- 

nibus  canonis  stellarum.  [Version  latine  d'un 

texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford  (où  Fauteur 

est  appelé  H  (mut  ben  Hancn)  et  à  la  Bibl.  de 

rUniversité  de  Cambridge  (copie  qui  renferme 

seulement  le  De  canonis  stellarum  rationibus). 

1527  DINURI. 

De  stellis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Qxford. 

1528  AHMED  IBN  HAGJID  ABIRICAIB 

AL  SAADI. 

Liber  de  duodecim  emolumentis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
Contient  un  chapitre  sur  les  étoiles. 


63 


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498 


SECTION    I.    —    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ilS29  *  *  * 

Tractatus  de  stellis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

I»50  *  ♦  ♦ 

Caput  de  divîsione  stellarum  et  conditio- 
nibus  earum.  [A.] 

MS  au  Dritish  Muséum. 

ilSSl     AHMED  BEI^  OMAU  SUFITA. 

Gnomonica,  sive  de  horologiis  solaribus 
conficiendis  juxtaprincipia  aslronomica.  [A.] 

BIS  à  la   Bibl.  de  FUniversité  de  Leydc;  fig.  et 
tables. 

1552    HASAN  BEN  IBRAHIM  ALDJA- 
BARTI  ALHANEFI. 

Summa  compendiorum  de  quadrante  cir- 
culorum  ad  horizontem  parallelorum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich   et  à  la  Bibl. 
royale  de  Copenhague  (sans  nom  d'auleur). 

1555  MEGDZI. 

De  circulîs  parallelis  et  usu  quadrantis 
astronomici  ad  dignoscenda  tempera.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 

1534  HABESG  SHASES. 

De  quadrante.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

1555  ♦  *  * 

Tractatus  de  usu  quadrantis  eum  sinubus. 
[A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

1556  IBN  ALI. 

De  quadrante  astronomico  et  ejus  usu.  [A.] 
MS  h  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde;  fig. 

1557  AHMED  BEN  MEGZDI. 

De  quadrante  perfecto  ejusque  usu.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 


1558  8HAMS  AL  DIN  AL  MARDINI. 

Opus  de  modo  utendi  quadrante.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

1559  ABOU  ABD  ALRAHMAN  ABDALLAH 

AL  MABDINI. 

Perles  répandues  sur  l'usage  du  quart  de 
cercle.  [A.] 

MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris. 

C*est  dans  le  commentaire  contenu  au  manuscrit 
arabe  n"  1103  (ancien)  de  cette  Bibliothèque,  qu'on 
trouve  repris  phrase  par  phrase  le  texte  môme.  Cet 
auteur  serait- il  le  même  que  le  précédent? 

=  Paris,  Mpl,  1, 4844,  !26. 

f 

1540  ABY. 

Éparpillement  de  perles.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

S*agirait«il  encore  du  même  ouvrage  ?  (Voir  les  deux 
n*«  précédents.) 

1541  AHMAD  IBN  AHMAD  IBN  AL 

HACC  AL-SUNBATI. 

Commentarius  in  Badr  al-Din  al-Mardini 
Tractatum  de  quadrante.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


1542     ABU-Ç-€IDDlQ  AHMED  BEN  ISA. 
(AL  ADJABI.) 

Commentarium  in  Mohafnmed  Sibt-ul' 
Mâridtni  Tractatum  de  operationibus  cum 
quadrante.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

1545    HASAN  BEN  GHALIL  KERADISI. 

Commentarius  ad  tractatum  Mardinensis 
de  usu  quadrantis  ad  cognoscendas  distan- 
tias  locorum,  speciatim  quoque  Meccae.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 

1544  *  ♦  * 

De  quadrante  et  commensuratione  distan- 
tiarum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 


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ASTRONOMES  HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


499 


1545  ♦  ♦ * 

De  usu  quadrantis  ad  inveniendum  tempus 
precum.  [A.] 

MS  â  la  Bibli  de  rUniversitë  de  Leydc. 

1546  ♦  ♦ * 

Introduction  succincte  à  l'art  de  déterminer 
la  longueur  des  jours  et  des  nuits  à  l'aide  du 
quart  de  cercle  nommé  secteur.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg. 

Cet  ouvrage  est  formé  d'extraits  d'Abou  Abdallah  al 
Mardini  et  de  quelques  autres. 

1547  TAKIEDDIN  OSMAR  ABOU 

OMAR  ANSARI. 

Commentarius  in  Annulum  Abi  Ahmed. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1548  AL  KHAZENI. 

Ketab  al  agebat  al  rassadiat,  c'est-à-dire  : 
Traité  des  instruments  admirables  d'astro- 
nomie. [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Hebbelot,  Bor,  i776,  480.  —  Montucla,  HdM,  I, 
1799,408. 

1549  ♦  ♦  * 

Tractatus    de    quibusdam    instrumentis 
astronomo  necessariis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1550  ♦  ♦ * 

Opuscule  sur  l'emploi  du  secteur.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pélersbourg. 

1551  *  *  * 

Opusculum  de  instrumentis  astronomicis. 
[A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1552  *  ♦ * 

De  quibusdam    instrumentis  astronomo 
necessariis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


1555    RADI  AL  ZAMAN  ARU  RAKR  AL 
MU'IZZ  IRIH  ISMA^IL  IRN  AL  RAZZAZ 
AL  JAZARI. 

Tractatus  de  horologiis  aquariis,  poculis 
magicis  et  instrumentis  hydraulicis  omnis 
generis.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

1554  ♦  *  * 

Cavakeb  al  darriah  fil  benkamat  al  dauriah, 
c'est-à-dire  :  Traité  des  horloges  à  sable  et  à 
eau.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Cet  ouvrage  est  accompagné  de  deux  discours  et 
d*une  conclusion  par  Takieddin  Mohammed  al  Rossed. 
=  D'Uerbëlot,  Bor,  1776,  i42. 

Persans. 

1555  ♦  *  * 

Philosophiae  compendium.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Cet  ouvrage  traite  d^arithmélique,  de  géométrie, 
d*astroDomie,  de  musique,  de  géographie,  de  logique, 
d'astrologie. 

1556  ♦  ♦  ♦ 

FJber  de  astronomia,  politica,  ethica, 
amuletis.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

1557  MOHAMMED  IRIH  IRRAHIM  EL 

MITSWAUY. 

Traité  astronomique.  [P.] 

MS  à  rOrientalisches  Muséum  de  Gotha  ;  superbe 
copie  de  i98  pages,  contenant  un  grand 
nombre  de  fig.,  87  miniatures  et  des  ornements 
or  et  azur. 

1558  GELATODDIPf  MANSUR. 

Ouvrage  d'astronomie.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford  (collection 
Bernard). 

1559  AL  MESUDI. 

Elementa  astronomiae.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 


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500 


SECTION    h  —  OUVRAGES    HISTOIVIQUES. 


1»60    ZEHIBEDDIIf  [ZEIfEDDHf]  ABOUL 

AHMED  BEH  BIASSOUD  BEN  ZEKI  AL 

GAZNETI. 

CanuD  al  taaiim  R  sanaat  al  tangim,  c'est- 
à-dire  :  Livre  de  cosmographie  et  d'astro- 
nomie. [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 

s=  D'Herbelot,  Bcr,  <TI6,  229.  —  MOHTUCLA,  HdM,  I, 
1799,441. 

moi  *  ♦  ♦ 

Liber  AI  tezkerat  de  scientia  astronomica. 

[P.l 

MS  à  la  Bibl.  do  rUniversité  d'Oxford. 

1569  ♦  *  ♦ 

De  astronomiae  fundamentis.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d*Oxford. 

1565  ♦  *  ♦ 

Liber  astronomicus.  [P.] 
MS  à  la   Bibl.  de   TUniversité   de   Cambridge 
(copie  Incomplète). 

1564  *  *  ♦ 

Liber  de  astronomia.  [P.] 
MS  au  Hunterlan  Muséum  de  Glasgow. 

i»65    MUHAMMED  SCHAH  BEIf  KANAI. 

Compendium  astronomiae.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde;  fig. 

Abrégé  de  TastroDomie  de  Muhammed  ben  Muham- 
med  Thoust 

1566  MOHAMMED  GIAMSGHID. 

Persîca  constructio  astronomica  quae  juxta 
Persarum  linguam  zezi  appellatur,  excerpta 
a  Samps  Pucharez  persa,  cum  tabulis.  [Version 
grecque  d'un  texte  persan.] 

MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 

=  MONTUCLA,  HdM,  I,  1799,  991. 

1567  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  astronomia,  una  cum  tabulis 
stellarum  fixarum.  [P.] 

MS  au  Bi'ilish  Muscuro  (fonds  Lansdownc). 


11568  *  ♦  * 

Tractatus  astronomicus  cum  tabulis  ex 
variis  authoribus  collectus.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leyde. 

1569  *  *  * 

De  motu  obliquo,  orbe  aequante  et  quali- 
tate  declinationis  stellarum.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leyde. 

MAULA  FASIH. 

11570     Commentarium  ad  tractatum  astro- 
nomicum.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leyde. 

1571  Glossae  in  Commentarium  Nidamud- 
dini  ad  Tractatum  astronomicum  decomputo 
astronomico.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1572  GIOBGIANEIfSIS  &  MELAZADE. 

Commentarium  in  astronomiam  Giagmv- 
naei.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de'Leydo. 

1575  *  *  ♦ 

Astronomia,  praesertim    ad    demonstra- 
tionem  sphaerae  spectans.  [P.] 

MS  h  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde. 

ALI  SERGIANDI. 

1574  De  sphaera.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford  (collection 
Bernard). 

1575  De  epochis.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (collection 
Bernard). 

1576  HOSEIN  IBIt  AL  HOSEIN 

AL  GHOWAREZHI. 

Scherh  giumaini,  c'est-à-dire  :  Théorie  des 
globes.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  (collection 
Bernard). 


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ASTRONOMES    HÉBREUX,  ARABES,  ETC. 


Wi 


1577       MOHAIIKED  GJAGJERHI. 

Theoria  globi  coelestis  et  terrestris.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

I«78  *  *  ♦ 

Theoria  utriusque  globi,  una  cum  geogra- 
phica  descriptione  praecipuorum  locorum. 

[P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d^Oxford. 

1579  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  numéro  et  ordine  eoelorum 
juxta  recentiorem  astronomiam.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversitc  d'Oxford. 

1580  *  ♦  ♦ 

De  planetarum  conjunctionibus.  [P.] 
MS  è  la  Bibl.  de  PUnlversité  de  Leyde;  fig. 

'ABD  UL'  ALI  BIN  MOHAMMED 
HUSAIN  BARJAIfDI. 

*WI    Sharh  i  zich  i  Uiughbegi,  c'est-à-dire  : 
Commentaire  sur  les  tables  d'Ulugh-Beg.  [P.] 
MS  au  KIng's  Collège  de  Cambridge. 

1582  Ali  Birgjendi.  —  De  constructione 
ephemeridum.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1583  ALI  AL  ESPAHANI. 

De  construendis  ephemeridibus.  [P.] 
MS  h  la  Bibl.  de  fUniversité  d'Oxford. 

1584  *  *  * 

Tractatus  de  eclipsibus  solaribus.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1585  GEATIUS,  J.  »  GREATE8,  J. 

Elementa  linguae  persicae  et   de   siglis 
astronomicis. 
4*,  Londini,  1649.  —  Rare. 


1586  AI^OI^YMUS  PEUSA. 

De  siglis  Arabum  et  Persarum  astrono- 
micis. [P.] 
4%  Londini,  4648. 

Texte  persan  poblié  et  accompagné  de  notes  par 
y.  Gravius  [Greaves], 

1587  BEGKIUS,  M.  F.  =  BEGK,  M.  F. 

Eltekonin  sinet,  sive  Ephemerides  Persa- 
rum per  totum  annum  juxta  epochas  cele- 
briores  Orientis» . . .  una  cummotibusseptem 
planetarum,  eorumque  syzygiis  tam  lunari- 
bus  quam  mutuis,  mansionibus  Lunae,  horos- 
copiis  nodi,  et  longitudinis  dierum  tabulis. 
[P,-L.] 

Fol.,  Augustae  Vindelicorum,  1695  (des  exem- 
plaires portent  1696). 

Traduit  sor  des  MSS  en  arabe,  en  persan  et  en  turc, 
et  expliqué  par  cinq  livres  de  commentaires. 
=  Leipzig,  AcE,  4096.  -  BSm,  IV,  4835, 469. 


Turcs. 

1588  ALI  OGLI  HASSAN. 

Introductio  ad  astronomiam.  [T.] 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Ouvrage  divisé  en  64  sections. 

1580  ♦  *  * 

Gauleb  namah ,  c'est-à-dire  :  Traité  d'astro- 
nomie. [T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

1590  SELIM. 

Tractatus  ad  astronomiam  pertinens.  [T.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1591  ALI  GHELIBI  AL  ROUMI. 

Liber  institutionum  astronomicarum.  [T.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1592  *  ♦  ♦ 

Totius  astronomiae  compendium.  [T.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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502 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1595  DGIAFER. 

Fbtida  teghir  hurouz.  [T.] 

MS  à  la  Bibt.  nationale  de  Paris. 

Cet  ouTrage  se  compose  d*un  calendrier,  suivi  d*uue 
discussion  sur  la  vérité  de  Pasirologie. 

1594  DARAIHDELI-MEHEMCT. 

Ruz-nameh  naurus.  [T.] 

i%  Auguslac  Vindelicorum,  4676. 

Calendrier  perpétuel  en  turc,  publié  par  G.  H,  IVelsh^ 
et  suivi  d*un  commentaire  de  Téditeur,  renseigné  au 
n«  suivant. 

1595  VELSCIIIL8,  G.  U.  == 

WELSCH,  G.  H. 

Commenlarius  in  Ruzname  naurus,  sive 
tabulae  aequinoctiales  novi  Persarum  et 
Turcorum  anni  ;  accessit dissertatio  de  earum- 
dem  usu. 

i<»,  Augustac  Vindelicorum,  1676;  fig.  Se  trouve 


à  la  suite  de  Touvragc  mentionné  au  n^  précé- 
dent. 
=  BSm,  IV,  4825,469. 

1596  *  *  ♦ 

Sphaera  astronomica  ad  indicandum  tem- 
pera. [Texte  explicatif  en  turc,  en  persan  et 
en  arabe.] 

MS  è  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Lcyde. 

« 

1597  ♦  *  * 
Descriptio  quadrantis.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d*Oxford. 

1598  ♦  ♦  * 

Liber  de  descriptione  sextantis,  vocalibus 
accurate  notatus.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  lUnivcrsité  d'Oxford. 


ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


Nous  coDtÎDUons  celle  période  juiqo'à  l'apparitioD  de  l'ouvrage  de  Galilée^  Dialogo  sopra  i  due  masiimi  tistemi  del  moodo, 

en  1633. 
Les  ouvrages  d'uo  même  auteur  toni  rangés  à  la  suite  les  uns  des  autres.  Ceux  antérieurs  à  l'invention  de  rimprimerie 

sont  placés  au  siècle  dans  lequel  ils  ont  été  composés,  même  lorsqu'ils  ont  été  imprimés  plus  lard.  Ceux  postérieurs  à 

celte  invention  sont  rapportés  à  la  date  d'impression  du  premier  d'entre  eux. 
Les  travaux  relatifs  à  l'Astrolabe,  à  l'Astrologie,  aux  Tables  astronomiques  et  au  Calendrier  sont  renvoyés,  comme 

précédemment,  aux  arlicles  qui  concernent  ces  matières. 


IX«  SIÈCLE. 

1599  DVNGAL. 

Epistola  ad  Carolum  magnum. 

Inséré  dans  L.  Dachery,  Spicilegium«  13  vol. 
4%  Parisiis,  4655  et  suiv.;  au  t  X,  et  dans 
la  réimpression,  3  vol.  fol.,  Parisiis,  4723. 

C'est  une  ré|ionse  à  CharJemagne,  qui  Pavait  consulté 
sur  une  éclipse. 

X«  SIÈCLE. 

1600  ABBON  FLOBIACENSIS  == 

ABBON  DE  FLEURY. 

Liber  de  motibus  stellarum. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


1601  ALFRIC. 

Astronomy. 

Inséré  dans  T,    Wright,   Popular  treatises   on 
science    writtcn    during    the    middle    âges; 
8«,    London,   1841. 
Traité  d'astronomie  en  anglo-saxon,  écrit  dans  la 
seconde  moitié  du  X^  siècle. 

XI«  SIÈCLE. 

1602  ADELBOLDUS  =  ADELBOLD. 

Adelboldi  ad  Gerbertum  scholasticum  de 
astronomia  seu  abaco. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


505 


1605  HBRMANNUS  GONTRAGTUS. 

De  eelipsdbus. 
MS. 

1604      HERMAPINUS  GONTRAGTUS.   . 

Liber  de  compositione  cujusdam  instru- 
menli,quod  vocatur  wallachora  Ptolomaei. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

160»       HERM ANJ\US  GONTRAGTUS  (?  ) 

Astronomia,  ut  videtur,  ex  Arabicis  versa. 
US  à  la  Bibl.  de  rUniversilë  de  Leyde. 
Cette  copie  a  été  écrite  aa  XIll*  siècle. 

1606  ROBERTUS  HEREFORDIENSIS. 

De  stellarum  raotibus. 
MS. 

1607  GUILIELMUS  UISPALEMSIS. 

In  artem  de  coelo  et  mundo. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


XII«  SIÈCLE. 
1608     ATHEL[H]AROUS  =  ADELARD. 

De  septem  artibus. 

MS. 

Traité  des  sept  arts  libéraux,  désignés  alors  sous  le 
titre  de  Cercle  de  rinstructioo.  On  sait  que  Tastronomie 
en  formait  une  des  matières. 

*609       ATH£L[H]ARDUS  ==  ADELARD, 

De  septem  planelis. 
MS. 

Cest  une  traduction  de  Parabe,  probablement  de 
Ojarar  [Geber  Gis  d'Affla]. 

i6IO       ATHELARDUS  (?)  =  ADELARD. 

Tractatus  saxonicus  de  anno  mundi,  aequi- 
noctiîs,  bissexto,  saitu  Lunae,  diversis  stellis, 
duodecim  ventis,  et  pluvia. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  (Motion). 


1611  JOHANNES  ISPALENSIS  « 

JOANNES  mSPALENSIS. 

FJber  theoricae  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  medicco-Iaurenliana  de  Florence 
(fonds  Ashburnam). 

1612  JOANNES  HISPALENSIS 

&  GUIDO  BONATUS. 

Astronomia,  cum  RetJiurdi  collectionibus. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (ancien  fonds 
du  Roi). 

1615         RODOLPUS  DRUGENSIS. 

Descriptio  cujusdam  instrumenti,  cujus 
usus  est  in  metiendis  stellarum  cursibus, 
cum  figuris. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Gotton). 

1614  ROGERUS  HEREFORDENSIS. 

De  theorica  planetarum. 

MS  a  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

1615  HEPIRIGUS  HUNTINGDON US. 

Imago  mundi. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsilé  d'Oxford. 

1616  GLEME.NS  LAI^GTOl^IENSIS. 

Liber  de  orbibus  coelestibus. 

Cet  ouvrage  parait  perdu.  Le  titre  est  cité  quelquefois: 
De  orbibus  aslrologicis. 

XIII»  SIÈCLE. 

1617  GANPA?iUS,  J.  =  GAUIPAIHO,  G. 

[Compendium  super]  Tractatu(s)  de  sphaera. 
Fait  partie  du  Recueil  n»  755  :  fol.,  Venetiis, 

4518  (â  éditions);  fol.,  Venetiis,  1531.  (Voir 

ce  n«.) 

1618  GAMPAI^US,  J.  =  GAMPAlfO,  G. 

Tractatus  de  modo  fabricandi  sphaeram 
solidam. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  755  :  fol.,  Venetlîs, 
4518  (2  éditions);  fol.,  Venetiis,  1531.  (Voir 
ce  n».) 


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504 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1610   CAMPAWUS,  J.  =  CAMPAWO,  G. 

Theorica  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican,  à  la  Bibl.  medicco- 
laureutiana  de  Florence  (fonds  Âsliburnam  ), 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  la  Bibl.  de 
l'Université  d'Oxford  (2  copies),  à  la  Bibl. 
royale  de  Bruxelles,  à  la  Bibl.  de  Bàle. 

16Î0   CAMPANUS,  J.  =  CAMPAWO,  G. 

De  aequatione  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  laurcntiana  de  Florence. 

1631        CAMPAWUS,  J.  ■=  CAMPAPCO,  G. 

Compositio  instrumenti  pro  aequatione 
planetarum. 

MS  a  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1622   GAMPAnUS,  J.  =  CAMPANO,  G. 

Tractatus  de  motibus  planetarum,  et  de 
fabricatione  instrumenti  per  quod  certa 
planetarum  loea  inveniuntur. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnifersité  d'Oxford  et  au 
Trinity  Collège  de  Dublin. 

162S   CAMPAWUS,  J.  =  CAMPAWO,  G. 

Opusculum  de  modo  adaequandi  planetas, 
sive  de  quantitatibus  motuum  coelestium, 
orbium  proportionibus,  centrorum  distan- 
tiis,  ipsorumque  corporum  magnitudinibus. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1624       CAMPAPIUS,  J.  =  CAWPAWO,  G. 

Tractatus  de  quadrante  composito. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

162»  LULLUS,  R.  =>  LULL,  R. 

Liber  divinalis,  vocatus  arbor  scîentiae,  in 
quo  fere  scientiarum  omnium  traditur  notitia. 

Fol.,Venetiis,itfU. 

i%  Lugduni,  i5ltf. 

Fol.,  Barcbinonc,  4582. 

4%  Lugduni,  1635. 

Cet  ouvrage  est  le  dernier  qu'ail  composé  Raymond 
Lulle,  mais  il  a  été  imprimé  le  premier.  Il  est  propre 
à  donner  la  clef  des  autres. 


Traéuct'Hmt, 

Arbol  de  la  ciencia  con  explicaciones  (par 
P.  de  Guevara). 
8*,  Madrid,  I58i. 

Arbol  de  la  ciencia  traducido  y  explicado 
(par  i4.  de  Zepeda  y  Adrada), 

Fol.,  Brusselas,  1663. 

L'auteur  est  appelé  Lolio  dans  les  tradoctioBs 
espagnoles. 

L'arbre  de  la  science  (par  Perroquet). 

i«,  Paris,  1660. 

L*au(eur  est  appelé  en  français  Ldlle. 

1626  LULLUS,  R.  =s  LULL,  R. 

Ars  inventiva  veritatis,  tabula  generalis, 
commentum  in  easdem. 
Fol.,  Valentiae,  1515. 

Traduction. 

El  arte  inventiva  de  la  verdadera  (par  P.  de 
Guevara). 
8«,  Madrid,  i58i. 

1627  LULLUS,  R.  =  LULL,  R. 

Ars  magna  generalis  et  ultima. 

l\  Lugduni,  1517  ;  public  par  B.  de  La  Vinheti. 

i%  Majoriae,  I6i5;  avec  notes  de  f.  MarzeL 

Traduction. 

Le  grand  et  dernier  art  (par  de  Vassy). 

8«,  Paris,  1634. 

L'auteur  y  est  nommé  Lollb. 

1626        LULLIUS,  R.  «  LULL,  R. 

Artificium  sive  ars  brevis. 

8«,  ValenUae,  1565. 
8«,  Parisiis,  1578. 
8%  Francofurti,  1596. 
4«,  Turiasonae,  1619. 

Traductions, 

Arte  gênerai  y  brève  en  dos  instrumentos. 
para  todas  las  sciencias,  recopilada  del  Arte 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


K05 


magna  y  Arbor  scientîae  [par  P.  de  Guetaral 
8%  Madrid,  J584. 

Brève  y  sumaria  declaracion  de  k  arté 
gênerai  ipar  P.  de  Guevara), 
8\  Madrid,  1586. 
L'auieur  estap|jelé  Lvuo  dans  ces  ïraduciîons. 

1649  H  IXIUS,  Il    =.  LULL,  R. 

Novus  tractatus  ûa  astronomia. 
AIS  à  [q  BîbL  nationale  de  Paris. 

1650  LULLLS,  U.  =  LULL,  R, 
Op^ra  ea  quae  ad  inventam  ab  ipso  arlem 

universali^m  pertinent,  cmii  diversomm 
comnientanis;  accessit  \\  de  Vateriis  Opus 
in  artem  LullL 

8%  Argcntomtî,  1898;  près  de  700  pages,  nom- 
breuses ftg. 
8»,  Argentaralî,  1609. 
8%  Argentorati,  !til7, 
8%  Argent^rati,  10ÎSI;  plus  de  1100  pages, 

ieSi  LULLU8,  11.  =  LULL,  H. 

Opéra  oninia  per  Baecholïum  collecta. 

10  vol,  roL,  Mojçuatiae,  172i. 

11  y  a  des  MSS  des  œuvres  de  Hmjmond  Luth,  en 
latin,  aui  Iviblioîlièques  de  TEscuHal  (ïiluâieups  copies), 
ambrasiana  de  Miîan,  de  PArsenaï  à  Paris, 

lesa  GEUARDUS  CREI^IOINËI^SIS. 

Thcorica  planetarum. 

Jaînt  h  la  Sphaera  de  Sacro  Buslo  (voir  n''  1039), 
éditions  :   i^  Fcrrariitc,  1472;  4^    Veneïiis' 
i476;    4\    Bonojiiac,    U77;    4%    Vcnellîs, 
U78;  i%  Bononiae,  1480;  4*,  s.  1.  n.  d. 
Inaérë  à  ia  Kn  de  rédition  de  Sacro  Busto  des 
GiUDtiJôï,,  Vcneliis,  jun.  ISJS,  et  de  la  réim- 
pression, fol.,  Venctiis,  1531  (roîr  n^  785). 
Bien  que  pas^sani  sous  le  nom  de  Gerardux  Cremonfn* 
sis,  cet  ouvrage  est  en  réalîlc  de  C^rarc/uj  rfe  .ya&/on^/û 
[Gherardoda  Saùbtûnetta], 

L^édjlïOD  de  i  478  porte  des  correciions  par  P.  B,  Am- 
garius. 

n  y  a  des  MSS  de  celte  Theorica  praoetarum  à  la 
Bibl.  laurenliana  de  Florence  (copie  «  cum  glossa  •),à 
la  Bibt  de  Bàle,  à  celle  de  r Univers!  té  d'Oxford,  au 
Britiab  Muséum  (fonds  Harlej),  au  Trinily  Collège  de 
Dublin,  à  la  BIM,  impériale  de  Vieiitie(â  copies). 


Traduciiûng, 

Theorica  planetanim  (a  Giuda  bm  Samuel 

vuigo  Astme  Salom),  [H.] 

MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris  {fonds  de  FOra* 

toire)* 

Theoriche  de'  ptaneti. 

MS  à  la  BibL  laurentiaaa  de  Florence^ 

leSS  GERAlinUS  CREnONEnsiS. 

De  conipositioiie  sphaerat!. 

MS  a  la  BibL  de  rUniversité  d'Oxford. 

IC34  THOMAS  CAJfBETDGEIfSIS. 

De  rerum  natura. 

MS. 

EDCyclopédie  composée  eu  1  i30. 

leSB    ODEKBUNLS,  G    =  O0INGTOrf|  W. 

De  motibus  planetamm. 
MS. 

163 G    ROBERTLTâ  DE  VALtEVERBI  = 
KILWARDERY,  R. 

Coinmentarii  in  Amlûkiis  de  coelo. 
MS. 

1637      RORERTLS  DE  VALLEVERHI  = 
itlLWARDEDY,  R, 

Coninieotaru  in  Amloielis  meteora. 
MS. 

1058    TINCEIÏTÏIIS  BELLOVACENSIS  = 
VI«CECIT  BE  BEAU  VAIS 

Spéculum  naturate. 

FoL,  [Coloniae,  1473];  cartetères  semigoiblques, 

nombreuses  lettres  ornées. 

FoL,  Argentinae,  1475;  dans  la  coUeclioti  dos 
qnatre  Spécula  publiée  sous  le  lilre  ;  Spéculum 
quadruplex,  eu  7  foL  fol.  Le  Spéculum 
naturalc  forme  le  vol,  1,  en  2  parties,  conle- 
^nant  518  feuillets,  impriméji  en  caractères 
romains  qui  se  rapprochent  du  goOiîque. 

FoL,  Basilcae,  1470;  dans  la  nn5mc  eollection, 
intitulée  ici  ;  Bîhliolhcca  muitdu 

FoK,  fVorimbergae,  1483, 

FoL,  Venetiis,  1493. 


a 


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noe 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Fol.,  Duaci,  4624;  avec  les  autres  Spécula  du 
même  auteur,  sous  le  titre  général  de  Biblio- 
theca  mundi,  ouvrage  en  4  vol.,  publié 
«  opère  et  studio  tlieologorum  Benedictinorum 
Collegîi  Vedastini.  » 

Cet  ouvrage  est  une  encyclopédie,  composée  en  1250 
pour  Louis  IX  de  France.  Il  est  formé  de  trenle-trois 
livres,  dont  les  lib.  111,  IV  et  V  comprennent  ce  qui 
louche  à  l'astronomie  et  à  la  cosmologie. 

Il  y  a  un  MS  du  Spéculum  naturale  à  la  Bibl.  de 
PEscurial.  On  en  cite  un  autre  à  la  Ribl.  de  Laon. 

1650  SAGRO  B13STO,  J.  de  « 

SACRO  BOSCO,  J.  DE 
(UOLYWOOD,  J.  or  ) 

Première»  édiliom. 

Sp[h]aera  mundi.  Magistri  Cerardi  Cretno- 
nemis  viri  clarissimi  Theorica  pianetarum. 

4%  Ferrariae,  1472;  per  Andraeum  Gallum.  En 
beaux  caractères  romains;  la  place  des  figures 
laissée  en  blanc.  La  Theorica  pianetarum 
attribuée  ici  à  Gerardut  Cremonemit  [Gherardo 
di  Cremona]  est  en  réalité  de  Gherardo  da 
Sabbionetla.  Le  premier  des  deux  ouvrages 
occupe  24  feuillets  non  chiffrés,  et  le  second 
16  feuillets,  tous  sans  signatures.  —  Extrême- 
ment rare. 

4«,  Veneliis,  1 476  ;  caractères  romains,  fig.  sur 
bois;  des  presses  de  F.  Rcnncr  de  «  Hailbron.  » 
—  Rare. 

4«,  Bononiae,  4477;  48  feuillets  non  chiffrés, 
mais  avec  signatures  des  pages  se  suivant  sans 
interruption;  fig.  sur  bois.  —  Rare. 

4*»,  Venetiis,  1478;  en  caractères  romains.  La 
Theorica  pianetarum  est  corrigée  par  Avoga- 
rius  ferrariensis. 

4«,  Bononiae,  448^. 

A°y  S.  I.  n.  d.;  belle  édition  du  XV*  siècle. 

Ce  traité  de  la  Sphère,  réimprimé  un  si  grand  nombre 
de  fois,  a  été  pendant  trois  siècles  Touvrage  élémentaire 
pour  apprendre  Tastronomie.  Il  ne  contient  cependant 
que  des  notions  très  générales  sar  les  cercles  de  la 
sphère,  une  exposition  du  mouvement  diurne  et 
quelques  mots  sur  les  éclipses. 

Éditions  diverses. 

1640         SAGRO  BOSGUO,  J.  de  = 

SAGRO  BOSCO,  J.  db 

Sphaera. 

Fol.,  Mediolani,  4478.  —  Rare. 


1641    SAGRO  BUSTO,  J.  de  = 

SAGRO  BOSGO,  J.  db 

Sphericum  opusculum  contraque  Cremo- 
nensia  in  pianetarum  theoricas  delyramenla 
Joh.  de  Monteregio  disputationes;  necnon 
Purbachii  in  eorundem  modus  pianetarum 
theorice. 

4»,  Venetiis,  448ii;  des  presses  de  E.  Ratdolt. 
Caractères  gothiques;  fig.  sur  bois.  Le  premier 
feuillet,  blanc  au  recto,  ne  contient  au  verso 
que  ri  mage  d'une  sphère,  gravée  sur  bois. 

4»,  Venetiis,  4485  ;  belles  initiales  ornées. 

4«,  Augustae  Vîndclicorum,  4485. 

4»,  Venetiis,  4488;  69  feuillets  en  caractères 
romains.  Titre  :  Sphaera  mundi,  et  à  la  fin  : 
Sideralis  scientiac  singularc  opusculum. 

4«,  Venetiis,  4490;  mêmes  titre  et  fin  qu'à  Tédition 
précédente.  Le  verso  du  titre  est  occupé  par 
une  belle  gravure  sur  bois  de  la  grandeur  de  la 
page,  représentant  TAstronomie  assise  sur  un 
trône,  à  droite  Uranie  et  à  gauche  Ptolémée; 
48  feuillets  non  numérotés,  en  caractères 
romains.  Edition  revue  par  G.  Borro.  —  Rare  ; 
un  exemplaire  à  la  Bibl.  communale  de  Bolo- 
gne. 

4«,  Venetiis,  4490  (imprimé  par  erreur  4440); 
conforme  à  l'édition  précédente,  mais  en  carac- 
tères gothiques. 

4»,  Venetiis,  4491  ;  titre  et  fin  comme  aux  éditions 
précédentes. 

4«,  Venetiis,  4496. 

4«,  [Lipsiae,  4498]. 

4»,  Venetiis,  4504. 

4«,  Venetiis,  4545. 


1642  SAGRO  BOSGO,  J.  dk 

Sphaera  mundi  [Opus  sphaerieumj  cum 
tribus  commentariis  Cicchi  esculani,  Fran- 
cisci  Capuani  de  Manfredonia,  Jacobi  Fabri 
stapulensis;  Theoricae  novae  pianetarum 
G.  Purbachii,  cum  commente  F.  Capuani  de 
Manfredonia. 

Fol.,  s.  1.  n.  d.;  en  caractères  gothiques. 

Fol.,  Basileae,  4485. 

4s  Venetiis,  4495. 

4»,  Venetiis,  4499;  beaux  caractères  romains, 
450  pages,  fig.  sur  bois. 

4o,  Venetiis,  4544. 


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ASTRONOMES   DE  LA  RENAISSANCE. 


507 


Fol.,  Parisiis,  1»I5. 

Fol.,  Coloniac,  1546. 

ii%  Venelîîs,  1519. 

Fol.,  Basileae,  1523. 

Fol.,  Basileae,  1551. 

Fait  partie  du   Recueil  n<»  755  :  fol.,  Vcnetiis, 

1518  Januar.;  fol.,  Venetiis,  I5i8  Jun.;  fol., 

Vcnetiis,  1531.  (Voir  ce  n».) 

1645  SACRO  BUSTO,  J.  de  = 

SACRO  BOSCO,  J.  DE 

Uberrîmum  sphère  mundi  eommentum, 
scillcet  Sphaera  mundi  /.  de  Sacrobusto  cum 
commentario  P.  Cirvelli,  insertis  etiam 
quaestionibus  P.  de  Alliaco. 

Fol.,  Parisiis,  1494;  caractères  gothiques.  Sur  le 
titre  se  voit  la  belle  marque  typographique  de 
G.  Mittelhns,  portant  au  verso  la  figure  du 
zodiaque.  14  feuillets,  dont  le  dernier,  qui  est 
blanc  au  verso,  ne  porte  au  recto  qu'une 
figure  de  réclipse  de  Soleil  et  de  celle  de  Lune. 
—  Très  rare. 

Fol.,  Parisiis,  1498  (certains  exemplaires  ont  par 
erreur  1468). 

Fol.,  Parisiis,  1508. 

Fol.,  Parisiis,  1515. 

Fol.,  Parisiis,  1526;  par  les  soins  de  0.  Finaeus. 

1644  SACRO  BUSTO,  J.  de  « 

SACRO  BOSCO,  J.  DE 

Sphaericuni  opus  [opusculum]  cum  nota- 
bili  commente  et  utilissimis  flguris  textum 
declarantibus,  per  Wenceslaum  Fabimm  de 
Budweysz  [Budewitz]. 
4o,s.  1..  [1495];fig. 
4«,  Coloniae,  1498. 

4«,  [Lipsiae,  1500  au  plus  tard];  avec  la  marque 
de  Martinus   Lanszperg,   imprimeur,  qui  en 
fixe  approximativement  la  date.  —  Rare. 
4»,  Coloniae  Agrippinae,  1500  (des  exemplaires 

de  1501);  caractères  romains. 
4»,  Coloniae,  1503. 
4%  Coloniae,  1508. 

164IS  SACROBOSCO,  J.  de 

Figura  spere,  cumglosis  Georgii  de  Monte- 
ferrato. 

4»,  Venetiis,   1500;  26  pages;  la   figure  de  la 

sphère  sur  le  titre. 
Ce  commentateur  est  en  Italien  Giorgio. 


1646  SACRO  BOSCO,  J.  de 

Textus  de  sphaera,  cum  novo  commentario 
nuper  edito  illustratus  a  /.  Fabro  stapulense; 
cum  Compositione  annuli  astronomici  Boneti 
lat^nsis,  et  Geometria  Euclidis  megarensis. 

Fol.,  [Parisiis,  1500];  des  presses  de  ficnricus 
Stcphanus  [Henri  Estienne]. 

Fol.,  Venetiis,  1501. 

Fol.,  Parisiis,  1507;  des  presses  de  H.  Stcphanus. 

Fol.,  Parisiis,  1511;  id.;  belle  bordure  en  bois 
sur  le  titre. 

Fol.,  Parisiis,  1516;  des  mêmes  presses. 

Fol.,  Parisiis,  1519. 

Fol.,  Parisiis,  1521. 

Fol.,  Parisiis,  1527. 

Fol.,  Venetiis,  1527. 

Fol.,  Venetiis,  1531. 

Fol.,  Parisiis,  1531  (des  titres  de  1532). 

Fol.,  Parisiis,  1534. 

Fol.,  Parisiis,  1538. 

Fol ,  Venetiis,  1559. 

Le  résumé  ù'Euciide  de  ces  éditions  est  de  Boethiui 

[Boèce] 

1647  SACRO  BUSTO,  J.  de  = 

SACIIO  BOSCO,  J.  DE 

Textus  sp[h]ere  materialis.  Verba  Thebit 
de  imagine  totius  mundi  atque  corporis 
spherici  compositione. 

Fol.,  Lipsiae,  1503;  caractères  gothiques. 
4«,  Lipsiae,  1510. 

1648  SACRO  BUSTO,  J.  de  = 

SACRO  BOSCO,  J.  de 

Astronomicae  scientiae  sphaericum  intro- 
ductorium,  cum  commentariis. 
4«,  Liptzik,  1503. 

1649  SACRO  BUSTO,  J.  de  = 

SACRO  BOSCO,  J.  DE 

Textus  sphaerae. 

Fait  partie  du  Recueil  n<»  750  :  fol.,  Venetiis, 
1508;  foL,  Venetiis,  1513.  (Voir  ce  n\) 

I6»0    SACBO  BUSTO,  J.  de  =r 

SACRO  BOSCO,  J.  DE 

Tractatus  [Opusculum]  de  sphaera.  Théo 


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SOS 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


ricae  planetarum  G.  Purbachii  magîstri  vien- 
nensis. 

4%  Viennae,  15J4. 

4«,  Viennae,  4tfl8;  publié  par  P.  Gandelius. 

I6IS1  SAGAO  BUSTO,  J.  de  =: 

8AGRO  BOSCO,  J    dk 

Sphère  mundi  opusculum  cum  addita- 
mentis  mathematicis  iiguris  descentibus 
explicatis  ....  per  /.  Guyioiu 

4«,  Avcnione,  s.  d.  [entre  4520  et  4530]  ;  3â  feuil- 
lets CD  caractères  gothiques,  fig.  sur  bois. 

16»S  SAGRO  BOSGO,  J.  db 

Sphericum  opusculum,  cum  lucida  et 
famiiiari  expositione  per  Matiheum  Shamo- 
tuliensem,  in  studio  aimae  universitatis 
Cracoviensis  collecta. 

k\  Gracoviae,  4522.  —  Rare. 

16i$5  SAGRO  BUSTO,  J.  db  =r 

SAGRO  B08G0,  J.  de 

Libellus  de  sphaera,  accedit  ejusdem 
autoris  De  anni  ratione  sive  Computus  eccle- 
siasticus,  cum  praefatione  P.  Melanthonis, 

42%  Vitebergi,  4534;  fig. 

8«,  Witembergae,  4533. 

8«,  Vilebergae,  4536. 

8s  Venetiis,  4537. 

8«,  Witebergae,  4538. 

8«,  Witebergae,  4540. 

8%  Venetiis,  45i4. 

8s  Antuerpiae,  4543. 

S\  Vitcbergae,  4545. 

8s  Antuerpiae,  4547. 

8»,  Lovanii,  4  547. 

8-,  Vitcbergae,  4548. 

8%  Wittebergae,  4549. 

8»,  Vuitebergae,  4550. 

8%  Parlsiis,  4550. 

8%  Antuerpiae,  4  554  ;  nombreuses  fig.  sur  bois. 

8%  Wittebergae,  4558;  «  cum  an  notation!  bus 
£.  Reinholdi,   » 

8%  Antuerpiae,  1561  ;  id. 

8«,  Wittebergae,  4564  ;  id. 

8«,  Lutetiae,  1564;  id. 

8%  Vitcbergae,  4565;  id. 


8%  Wittebergae,  4568;  id. 
8«,  Wittebergae,  4574;  id. 
8«,  Witebergae,  4578;  id. 
8%  Wittebergae,  4604;  id. 


16^4 


SAGRO  BUSTO,  J.  de  « 

SAGRO  BOSGO,  J.  db 

(De)  sphaera.  Compendium  in  sphaeram 
per  P.  Valerianum, 
42s  Parislis,  4543. 
42s  Parisiis,  4550. 
SsParisiis,  1551. 
8s  Parisiis,  4561. 
Avec  ia  préface  de  P.  Melanchthon, 

16ISIS  SAGRO  BOSGO,  J.  de 

Sphaera  cum  commenlariis  E.  O.  Schrec- 
kenfuchsii. 

Fol.,  Basileae,  4553. 
Fol.,  Basileae,  4569. 

16IS6  SAGRO  BUSTO,  J.  de  » 

SAGRO  BOSGO,  J.  db 

Sphaera;  addita  sunt  quaedam  ad  expia- 
nationem  eorum  quae  in  sphaera  dicuntur 
fatientia. 

8s  Venetiis,  4554. 

8s  Venetiis,  4564. 

1657  SAGRO  BOSGO,  J.  db 

Sphaera  [emendata],  E.  Vineti  Scholia  în 
eandem  sphaeram;  Compendium  in  sphae- 
ram per  P.  Valerianum  et  P.  Nonii  demon- 
stratio  de  climatibus. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  768  :  S^,  Lutetiae, 
4556;  8s  Lutetiae,  4558;  8s  Lutetiae,  4561  ; 
8s  Goloniae,  4562;  8s  Venetiis,  4562;  8s  Lug- 
duni,  4567;  8s  Venetiis,  4574;  8s  Parisiis, 
4577;  8s  Goloniae,  4594;  8s  Coloniae,  4600 
(des  exemplaires  ont  4601)  ;  8<»,  Lugduni,  4606  ; 
8s  Parisiis,  4608;  8s  Parisiis,  4640;  8s  Lug- 
duni,  4647;  42s  Venetiis,  4620;  8s  Lugduni, 
4639.  (Voir  ce  n«.) 
Fait  partie  du  Recueil  n*  779  :  8s  Goloniae^ 
4584  ;  8S  Antuerpiae,  4582;  8s  Parisiis,  4584; 
8s  Goloniae,  4590;  8s  Goloniae,  4594;  8s 
Coloniae,  4604;  8s  Parisiis,  4649;  8s  Antuer- 
piae, 4673.  (Voir  ce  ns) 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


fi09 


16^8  SACRO  BOSCO,  J.  de 

Sphaera  emendata,  aucta  et  illustrata;  in 
eamdem  F.  Junctini  et  E.  Vineii  scholia. 
8*,  Lugduni,l56i. 
8«,  Lutetiae,  I56i. 
8»,  Goloniae,  i  565. 
8%  Colooiae,  i  566. 
8«,  Antuerpiae,  4566. 
8%  LutcUae,  I57â. 
8%  Antuerpiae,  1573. 
8^  Antuerpiae,  i575. 
8S  Lugduni,  1578. 
8^  Antuerpiae,  1595. 

I6»9    8AGAO  BUSTO,  J  db  «= 

SACRO  BOSCO,  J.  DB 

De  sphaera  tractatus;  et  De  anni  ratione. 
8*,  Venctiis,  1580. 
8%  Venetii9j601. 
13s  Venetiis,  1620. 
8«,  Ferrarae, .... 

1660  SACRO  BUSTO,  J.  db  « 

SACRO  BOSCO,  J.  DB 

Sphaera. 

13%  Difione,  1619. 

1661  SACRO  BOSCO»  J.  db 

Sphaera  cum  commentario  B.  Morisinii. 
8%  Francofurti,  1625. 

1662  SACRO  BOSCO,  J.  de 

Sphaera  emendata,  multaque  addita  quae 
ad  hujus  doctrinae  iilustrationem  require- 
bantur,  opéra  et  studio  F.  Burgersdicii. 

8«,  Lugduni  Batavorum,  1636;  des  presses  des 

Elzevirs. 
8%  Lugduni  Batavorum,  1639;  id. 
8«,  Lugduni  Batavorum,  1641;  id. 
8«,  Lugduni  Batavorum,  16i7;  id. 
8«,  Lugduni  Batavorum,  1656. 

II  y  a  des  MSS  de  la  Sphaera  de  Soeroboseo 
[Holywood],  en  latin,  à  la  Bibl.  du  Vatican,  h 
la  Bibl.  mediceo-laurentlana  de  Florence 
(i  exemplaires,  dont  5  an  fonds  Ashburnam),  k 
la  Bibl.  de  TArsenal  à  Paris,  aux  Bibl.  de  Bâle 
et  d^Arras,  à  TUniversitë  d*Oxford  (10  copies, 


dont  une  jointe  à  son  De  algorismo,  3  avec  des 
commentaires  anonymes,  une  avec  un  Commen- 
taire de  Robcrtun  AngUcus),  On  en  trouve  égale- 
ment à  rUniversité  de  Cambridge  (5  copies), 
au  British  Muséum  (6  copies,  dont  3  au  fonds 
Harley,  Tune  écrite  en  1373),  à  la  Bibl.  Nor- 
folk du  Gresham  Collège  à  Londres  (3  copies, 
dont  une  accompagnée  de  Quaestiones  super 
tractatum  de  sphaera),  au  Trinity  Collège  de 
Dublin,  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles  (3  copies), 
à  la  Bibl.  de  Tournai,  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne  (13  copies). 

Traductions. 

Visio  rotarum  (par  Salotnon  ben  Abraham 
Abigedu),  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  mcdicea  de  Florence  (fonds  Ashbur- 
nam) et  h  la  Bibl.  royale  de  Berlin  (copie  avec 
figures). 

Le  nom  du  traducteur  a  été  In  aussi  Salomon  ben 
Abraham  Avigador,  Le  manuscrit  de  Berlin  porte 
Salomo  Abigedor  ben  Abraham.  Cette  traduction  a  été 
faite  à  Bologne  en  1399. 

Le  traicte  de  la  sphère  (par  N.  Oresmé). 
iS  Paris,  s.  d.;  caractères  gothiques,  fig.  sur  bois. 
Traduction  fiiite  au  XIV*  siècle. 

La  sphère,  traduite  en  françois  par 
M.  Perer. 

8*,  Paris,  1546. 

La  sphère,  augmentée  de  nouveaux  Com- 
mentaires et  figures  servant  grandement 
pour  l'intelligence  d'ieelle  (par  G.  Desbordes). 

S\  Paris,  1570. 

8%  Paris,  1616. 

De  sphaera,  verdeutscht  durch  Conrad  von 
Megenberg. 

MS  k  la  Bibl.  royale  de  Munich  (3  copies). 

Sphaera  materialis,  eyn  Ânfanck  oder 
Fundament  der  Ghenen  da  die  Lust  haben 
zu  der  Kunst  der  Astronomy  (par  C.  Heyn- 
foget). 

i«,  Niîrnberg,  1516.  —  Rare. 


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510 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


4»,  Coin,  1519.  —  Rare. 
4«,  Strassburg,  1533. 
4«,  Strassburg,  1539. 
Fol.,  Fraokfortha.  M.,i5i5. 

Sphera  volgare  novainente  tradotta  con 
moite  notande  addition!  di  geometria,  ces- 
mografia,  arte  navigatoria  et  stereometria, 
autore  M.  Mauro  fiorentino. 

4%  Vcnctia,  1537;  imprimé  par  B.  ZancUi» 
56  pages,  frontispice  portant  les  figures  des 
constellations,  et  au  verso  une  figure  allégo- 
rique. Belles  gravures  sur  bois  dans  le  texte, 
dont  deux  représentent  le  globe  terrestre,  avec 
le  Nouveau  Monde  désigné  sur  la  première 
sous  le  nom  d'Âmetrica  et  sur  la  seconde  sous 
celui  d*America.  Le  traducteur  est  plus  connu 
sous  le  nom  de  Fra  Mauro,  auteur  de  la 
célèbre  mappe-monde  décrito  par  Zurla.  — 
Édition  des  plus  rares. 

i;  Venetia,  1 537  ;  imprimé  par  S.  di  Sabio. 

i«,  Fircnze,  i547;  avec  les  Annotazioni  sopra  la 
lezione  délia  Sfera  del  Saerohosco,  par 
M,  Mauro.  (Voir  plus  loin.  Astronomes  de  la 
Renaissance,  XVI«  siècle.) 

4«,  Firenze,  1550;  comme  Tédition  précédente. 

Trattato  délia  sphera  nel  quale  si  dimo- 
strano  ed  insegnano  i  principii  délia  astro- 
logia,  raccolto  da  G.  di  Sacrobusio  ed  al  tri 
astronomi,  e  tradotto  in  lîngua  italiana  per 
A,  Brucioli. 

i«,  Venetia,  4543;  frontispice  entouré  des  figures 
des  signes  du  zodiaque. 

La  sfera  tradotta,  emendata  et  distinta  in 
capitoli,  con  moite  et  utili  annotazioni  (par 
P.  V.  Danti  [de'  Rinaldï]). 

4%  Perugia,  1544. 

4»,  Firenze,   1571;  édition  revue  par  E,  [P.] 

Danti,  Des  presses  des  Giunti;   portrait  du 

traducteur,  fig.  sur  bois  ;  68  pages.  —  Rare. 
4%   Perugia,    1574;    portrait,    fig.    sur    bois; 

61  pages. 
4^    Firenze,    1579;    des    presses  des  Giunti; 

portrait  du  traducteur,  fig.  sur  bois;  70  pages. 

La  sfera  del  mondo  di  F.  Giuntini,  col  testo 
di  G.  Sacrobosco,  opéra  utile  et  necessaria  à 


poêti,  historiografi,  navigant!,  agricoltori,  et 
ad  ogni  sorte  di  persone. 

4«,  Lione,  J58â;  avec  le  portrait  de  Giuntini; 
374  pages.  —  Rare. 

Sfera  tradotta  e  dichiarata  (par  F.  Pifferi)» 
4^  Siena,  1604;  418  pages,  avec  fig.  dans  le  texte 

et  portrait  du  traducteur  gravé  sur  cuivre; 

2  pi.  —  Rare. 

Tratado  de  la  esfera  con  muchas  adiciones 
(par  H.  de  Chaves). 
4»,  Sevilla,  1545. 

F^a  esfera    ex   latino    in    hispanum  (par 
R.  S.  de  Santaiana  et  /.  de  Espiiiosa). 
4»,  Valladolid,  i568. 

Esposicion  de  la  esfera,  aumentada  (par 
i.  de  Miranda). 
4<»,  Salmanticae,  1629. 

Tractado  que  se  dize  de  la  esphera  trasla- 
dado  de  latin  en  romance  por  de  Veas. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Madrid  (fonds  Osuna)  ; 
4493. 

The  booke  of  John  de  Saa-o  Busco  that 
treateth  of  the  sphère,  translated  into  English 
by  W,  Thomas. 

MS  au  British  Muséum. 

Cette  copie  est  celle  présentée  par  le  iraducleur  à 
Harry  [Grey],  duke  of  Suffolk,  auquel  Pouvrage  est 
dédié.  La  date  est  1553  environ. 

1663  SACRO  BOSCO,  J.  dk 

Theorica  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1664  8AGAO  BOSCO,  J.  de 

Tractatus  de  numeris  planetarum,  et  motî- 
bus  eorum. 
MS  au  British  Muséum. 

166»  SACRO  BOSCO,  J.  de 

De  quadrante  simplici  etcomposito. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


511 


1666  ROBERTUS  LINC[H]0[L]1NIENSIS  = 

ROBEETUS  Al^GLICUS. 

(ROBERT  GROSTHEAD   [GROSSE  TÊTE].) 

Sphaerae  [mundi]  compendium. 

Fol.,Venetiis,  i50i. 

Fait  partie  du   Recueil  n»  750  :  fol.,  Venela, 

1508;  fol.,  Venetiis,  1515.  (Voir  ce  n».) 
Fait  partie  du  Recueil  n<>  755  :  fol ,  Venetiis, 

4518,  Januar.;  foi.,  Venetiis,  1518,  Jun.;  fol., 

Venetiis,  1551. 

Des  MSS  de  la  Sphère  de  Boberl  de  Lincoln  existent 
à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  (9  copies),  è  la  Bibl.  de  Bàle,  aux  Universités 
d'Oxford  (7  copies)  et  de  Cambridge,  au  British 
Maseotti  (3  copies,  dont  2  au  fonds  Harley),  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  (3  copies). 

Les  ouvrages  de  cet  auteur  sont  à  Plndex  librorum 
probibitorum. 

1667  ROBERTUS  AI^GLICUS. 

Commentarius  in  Sphaeram  /.  de  Sacro- 
Bosco, 
NS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


1668  ROBERT  GROSTHEAD. 

Theorica  planetarum. 

MSà  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


1669         ALBERTUS  MAGIfUS  := 

ALBERT  YOIf  BOIXSTADT. 

In  libres  de  coelo  et  mundo  [Aristotelis], 

Fol.,  Venetiis,   liSO;  arec  des  corrections   de 

J.  Mitanus, 
Fol.,  Venetiis,  1490;~caractères  gothiques;  copie 

de  rédition  précédente. 

On  mentionne  des  MSS  de  cet  ouvrage  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  et  à  celle  de  PUniversité  de  Cam- 
bridge. 


W70  ALBERTUS  = 

ALBERT  VOW  BOLLSTADT. 

De  meteoris  libri  IV. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Cambridge. 

Frobablement  un  commentaire  sur  les  Meteorologica 
à'Ariêtole, 


1671  ALBERTUS  MAGNUS  = 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

Liber  de  duabus  sapientijs  et  de  recapitu- 
latione  omnium  librorum  astronomie. 
"iS  [Norimbergae,  1485];  en  caractères  gothiques. 

~  Rare. 
4«,  [Gracoviae,  1508];  en  caractères  gothiques. 

1672  ALBERTUS  MAG?iUS  » 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

Opus  phiiosophiae  naturalis  [Philosophia 
pauperum],  sive  Isagoge  in  libros  Aristotelis 
de  physico  audilu,  de  coelo  et  mundo,  de 
generatione  et  corruptione,  de  meteoris  et  de 
anima. 

4%  Brixiae,  1400, 

4«,  Brixiae,  1493;  avec  le  titre  :  Philosophia 
pauperum. 

4»,  Venetiis,  1496;  id.  ;  caractères  romains,  fig. 
sur  bois. 

1675  ALBERTUS  MAGPIUS  s 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

De  directione  astronomiae  et  de  astris. 

MS. 

Mentionné  par  Quetif  et  Echard,  Scriplores  ordinis 
praedicatorum,  2  vol.  fol.,  Lutetiae  Parisiorum,  1710; 
au  1. 1,  p.  183. 

1674  ALBERTUS  MAGI^US  s= 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

Tractatus  varii  sive  parva  naturalia. 

Fol.,  Venetiis,  1517;  caractères  gothiques. 

On  y  trouve  son  traité  :  Spéculum  astronomiae,  qui 
n*a  pas  été  imprimé  séparément. 

=  ZMP,  XVI,  1871,  357  (par  M.  Steinschneider). 


167»  ALBERTUS  MAGNUS  « 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

Epitome  in  Almagestum  C.  PtolemaeU 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1676    ALBERTUS  MAGNUS  =» 

ALBERT  TON  BOLLSTADT. 

Opéra  quae  hactenus  haberi  potuerunt . 


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5i2 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


in  lucem  édita  studio  et  labore  P.  Jammy. 
21  vol.  fol.,  Lugduni,i651. 

On  peut  relever  dans  cet  immense  recueil,  comme 
se  raliachant  aux  matières  qui  nous  occupent  : 

T.  11,  n*  2)  Super  quatuor  libros  de  coelo  et  mundo 
[Afistotelis],  —  N*»  4)  Super  quatuor  libros  meteororum 
[Aristolelis], 

T.  V,  n«  18)  Spéculum  astronomicum,  In  qoo  de 
librls  licitis  et  illlcitis. 

T.  XXI,  n«  1)  Philosophia  pauperum  sive  Isagoge  io 
libros  Aristotelis  de  physîco  auditu,  de  coelo  et  mundo, 
de  generatione  et  corruplione,  de  meteoris  et  de  anima. 

1677      JORDANUS  [IfEMORAMUS],  P.  = 
JORDAN,  P. 

Coelestiuin  reruin  disciplina. 
Fol.,  s.  I.,    itt55;  nombreuses  fig.  sur  bois.  — 
Rare. 


1678  CHIQUITILLA,  J.  « 

GIKALILIA,  J. 

Ginnat  egos. 

MS. 

Œuvre  mystique,  qui  contient  une  section  astrono- 
mico-astrologique.  L*auieur  croit  la  Lune  lumineuse 
par  elle-même.  Pour  expliquer  les  phases  il  dit  que 
quand  elle  est  près  du  Soleil,  Téclat  de  cet  astre 
diminue  la  Lune;  mais  quand  elle  en  est  éloignée  elle 
brille  de  toute  sa  lumière. 


1679    [SANCTUS]  THOMAS  AQUIIfAS  = 
TOMMASO. 

Expositiones  textuales  dubiorum  atque 
luculentissime  explanationes  in  libros  de 
coelo  et  mundo,  de  generatione  et  corrup- 
tione,  meteorologorum  ac  parvorum  natura- 
lium  Aristotelis. 

Fol.,    s.    1.,    i486;  81    pages    imprimées    sur 

â  colonnes. 
Fol.,  Parisiis,  s.  d. 
Fol.,  Venetils,  1495  (des  exemplaires  de  4496); 

avec  une  addition  de  Petru$  de  Àlvernia.  — 

Rare. 
4%  Coloniae  Agrippînae,  1497. 
Fol.,  Vcuetils,  4555. 

Traduction. 

Opéra  nuova  la  quale  tratta  della  filosofia 


naturale,  chiamata  la  Hetaura  d'Aristotile, 
nuovamente  posta  in  luce. 
8%  Vinegia,  4554. 

Ce  n*est  qu'une  traduction  partielle  de  Touvrage 
précédent. 

1680  THOMAS  DE  AQUINO  «= 

TOMMASO. 

De  coelo  et  mundo  interpretamenta,  textus 
aristotelicus  cum  duplice  translatione. 
Fol.,  VeneUis,  450:2. 

1681  THOMAS  AQUIPIAS  =: 

TOMMASO. 

Commentarii  in  quatuor  libros  Aristotelis 
de  coelo  et  mundo. 

Fol.,  Parisiis,  4536;  avec  deux  textes,  celui  de 

Joannes  Argyropylus  et  celui  de  A.  Démo- 

charcs. 
Fol.,  Venctils,  4590;  d'après  l'édition  précédente, 

avec  addition  de  Peirus  de  Alvernia. 

1682  THOMAS  AQUIIfAS  = 

TOMMASO. 

In    libros    meteorologicorum    Aristotelis 
praeclarissima  commentaria. 
Fol.,  Venctiîs,  4561. 

Avec  deux  versions  latines  du  traité  des  Météores. 
On  y  trouve  souvent  joint  le  Commentaire  d'Alexandre 
Aphrodiaitn. 

1685        THOMAS  DE  AQUINO  e 

TOMMASO. 

De  mundo  dialogi  très. 

4«,  Parlsib,  4642. 

1684  THOMAS  AQUINAS  = 

TOMMASO. 

Tractât  US  de  motu  coeli. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

168IS  THOMAS  AQUIFIAS  = 

TOMMASO. 

Opéra  omnia. 

47  vol.  fol.,  Romae,  4570-74. 

48  vol.  foL,  Antucrpiae,  4593. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


515 


47  vol.  fol.,  Venetiis,  1593-94. 

48  vol.  fol.,  Antucrpiae,  161â-U. 
23  vol.  fol.,  Parisiis,  l636-4i. 
20  vol.  fol.,  Veneliis,  i7i5-60. 
28  vol.  i*,  Veneliis,  1765-88. 
24vol.io,  Parisiis,  4858-70. 

Les  aslronomes  trouveront,  dans  Pédition  princeps  : 

T.  Il,  n*  2)  In  libros  quatuor  de  coelo  et  muodo 
Aristolelis  expositio. 

T.  III,  n*  1)  In  quatuor  libros  meteororum  exposilio. 

T.  XVII,  n*  26)  De  judiciis  astrorum  —  N*»  69)  Expo- 
sitio io  librum  Boelii  de  bebdomadibus. 

Les  matières  suivent  dans  le  même  ordre  dans  les 
autres  éditions. 

Il  y  a  un  MS  qu'on  dit  com|)let  des  Œuvres  de 
Thomas  (TAquin,  à  la  Bibl.  de  Cbarleville. 

1686  JOAniXES  AI^GLIGUS. 

In  sphaeram  Joannis  de  Sacrobosco  com- 
mentarius. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1687  JOANINES  ANGLICU8. 

Tractatus  de  quadrante  communi. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1688  JOANINES  DE  MOI^TEPESSULAKO. 

Tractatus  de  quadrante  veteri. 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  h  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  (i  copies)  et  au  British 
Muséum  (à  la  suite  du  Tractatus  de  algorismo 
de  Sacro  Bosco), 

Dans  un  des  manuscrits  de  Paris  Tauteur  est  appelé 
Joannes  de  Montepesso, 

1689  BACO,  R.  =  BACON,  R. 

Epistoia  de  secretis  operibus  artis  et  natu- 
rae  et  de  nullitate  magiae. 
iS  Parisiis,  1543. 
Inséré  sous  le  titre  :  De  potestate  artis  et  naturae, 

dans  Tonvrage  :  Artis  auriferae  quam  chemiam 

vocant. 
8*,  Uamburgi,  1618;  «  opéra  J.  Dec  castigata  et 

restitttta.  » 

C'est  dans  cet  écrit,  composé  en  1265,  que  Roger 
Bacon  donne,  cap.  v,  la  description  théorique  du 
télescope,  répétée  dans  sa  Perspectiva,  p.  158-159,  et 
dans  ton  Opus  majus,  p.  357. 


Traduction. 

Admirable  pouvoir  et  puissance  de  Tart,  de 
la  nature,  et  nullité  de  la  magie  (par 
/.  Girard). 

8%  Lyon,  1 557.  —  Excessivement  rare. 

8»,  Paris,  1629. 


1690  BACO,  R.  »  BACON,  R. 

Perspectiva. 

i»,  Francofurti,   1614;  publié  par  J.   Comba- 
ch[ius]. 

Dans  cet  ouvrage,  p.  158-159,  Roger  Bcœon  décrit 
très  clairement  et  exactement  la  construction  théorique 
du  télescope,  qu'il  avait  déjà  donnée  dans  son  Epistoia 
de  secretis.  (Voir  n'  1689.)  Il  y  a  une  copie  manuscrite 
de  la  Perspectiva  à  la  Bibl.  de  rUnIversité  d'Oxford.. 


1691  BACO,  R.  a  BAGOIf,  R. 

Opus  majus. 

Fol.,  Londini,  1733  ;  par  les  soins  de  J.  Jebb. 

i«,  Vcnetiis,  1750. 

Encyclopédie  des  plus  remarquables.  On  y  trouve, 
entre  autres  vues  importantes,  Tindication  très  claire 
des  effets  de  la  réfraction  atmosphérique  sur  les 
distances  zénitales  des  astres  (part,  i,  p.  69, 79),  Tattrac- 
tion  de  la  Lune  sur  les  vapeurs  de  notre  globe  (part,  i, 
p.  85),  une  théorie  de  la  scintillation  (part  m,  p.  331), 
une  description  théorique  du  télescope  (part,  m,  p.  357). 

Dans  le  lib.  iv,  on  trouve  les  traités  :  De  judiciis  astro- 
logiae,  De  cosmographia,  Prognostica  ex  siderum  cursu. 

1692  BACO,  R.  =  BACOIf,  R. 

Opus  minus. 

MS  au  British  Muséum  et  à  la  Bibl.  de  PUniversité 
de  Lcyde. 

1693  BACO,  R.  =  BACON,  R. 

Opus  tertium. 

MS  au  British  Muséum  et  à  la  Bibl.  de  TUniver- 
sité  de  Leydc. 

1694  BACO,  R.  ==  BACON,  R. 

Opéra. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Gotton). 


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514 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


\ 


1691$  PSEUDO-BACO,  R. 

De  numéro  annorum  ab  origine  mundi 
usque  ad  Christum. 
De  zodiaco. 
De  locis  stellarum. 
De  horologiis. 
De  inundo. 

De  concordia  maris  et  Lunae. 
MS   formant  recueil  au  British  Muséum  (fonds 
Harley). 

1696  DABESSI. 

Liber  Solis  et  Lunae. 

MS  du  XII h  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1697  *  ♦  ♦ 
Tractatus  de  sphaera  astronomica. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles,  daté  4278. 

1698  ALPHONSUS  =  ALFONSO. 

Descriptio  et  usus  alexandrini  instrumenti 
ad  Alexandrum  VL  P.  M. 
i«,  Romac,  ii98. 

Contient  une  table  astronomique,  et  la  description 
d*uu  cercle  destiné  à  l'observation  des  astres,  inventé 
par  fauteur. 

s=  AUDIFFREDUS,  Otia  astronomica ,  ¥,  Romae,  1755; 
p.  343. 

1699  ALPHOnSUS,  F.  =  ALFONSO. 

Disputationes  in  quatuor  libros  Aristotelis 
de  meteoris  et  très  de  eoelo. 
i%Compluti,  4641. 

1700  ALF0N80  X  DE  CA8TILLA. 

Libros  del  saber  de  astronomia,  copilados, 
anotados  y  comentados  por  M.  Rico  y  Sino- 
bas, 

5  vol.  fol.,  Madrid,  4863-67;  superbe  exécution 
typographique.  Le  vol.  V  n'a  qu'une  première 
partie. 

Voici  les  matières  contenues  dans  cet  important 
ouvrage  : 

T.  I  :  Discurso  preliminar  (p.  t);  libro  i,  De  las 
estretlas  y  constelaciones  boréales  de  la  octava  esfera 
(p.  3);  libro  n.  De  las  estrellas  y  constelaciones  zodia- 


cales de  la  octava  esfera  (p.  59)  ;  libro  m,  De  las  estrellas 
y  constelaciones  méridionales  de  la  octava  esfera 
(p.  87);  libro  iv,  Del  cuento  de  las  estrellas  y  constela- 
ciones de  la  octava  esfera  (p.  1â1);  libro  de  la  alcora, 
6  sea  el  globo  céleste  (p.  1 49). 

T.  II  ;  Introduccion  â  los  libros  de  las  armellas 
alfonsies  (p.  iij);  libro  i  de  las  armellas  (p.  1);  libro  ii 
id.  (p.  25).  Introduccion  à  los  libros  de  los  astrolabios 
(p.  83);  libro  i  del  aslrolàbio  redondo  (p.  113);  libro  ii 
id.  (p.  155);  libro  i  del  astroiâbio  llano  (p.  2^5  ;  libro  ii 
id.  (p.  261);  parte  i  del  libro  del  atazir  (p.  295);  parte  ii 
id.  (p.  306). 

T.  III  :  Introduccion  (p.  j);  libro  i,  De  la  Lamina  uni- 
versai  (p.  1);  libro  n,  De  la  Lamina  universal  (p.  Il); 
libro  de  la  Azafeha  (p.  135);  libro  de  los  vu  planetarios 
(p.  341);  libros  del  Cuadrante  ô  Cuarto  de  circulo  de 
corredera  (p.  288). 

T.  IV  :  Libro  del  relogio  de  la  piedra  de  la  sombra 
(p.  3);  libro  del  relogio  del  agua,  o  clepsidra  Âlfonsi 
(p.  24);  libro  del  relogio  del  argento  vivo  (p.  65);  libro 
del  relogio  de  la  candela  (p.  77);  libro  del  relogio  del 
palacio  de  las  horas(p.  94);  libro  de  las  tablas  alfonsies 
rp.1H). 

T.  V  (parte  primera):  Los  côdices  astronômicos  ver- 
daderos  y  espûrios  del  rey  D.  Alfonso  el  sabîo  (p.  I  ); 
Las  vindicias  6  el  centiloquio  Alfonsi  (p.  155);  Estrellas 
que  tenian  nombre  conocido  *en  tiempo  de  D.  Alfonso 
(p.  193):  Las  roansiones  ô  casas  de  la  Luna,  segun  los 
libros  Alfonsies  (p.  213). 

La  seconde  partie  du  t.  V,  qui  n*a  jamais  paru,  devait 
comprendre  :  •  esludios  comparatives  sobre  los  instru- 
mentos  astronômicos  de  la  época  Alfonsi  conforme  & 
los  libros  del  Rey  sàbio  ;  la  relojeria  solar,  hidrâulica  y 
mecânica  del  mismo;  la  historia  de  toda  la  publicacion 
antes  de  comenzarla,  y  juicios  criticos  y  de  elogio  â  los 
libros  astronômicos  de  D.  Alfonso,  segun  las  actas  acadé- 
micas  estrangeras  y  prensa  clenlifica  de  Ëuropa,  con- 
forme ban  visto  la  luz  pùblica  aquellos,  cou  varias  olras 
notlcias  importantes  sobre  el  mismo  asunto.  Concluy- 
endo  el  trabajo  con  el  glosario  de  voces  castelianas 
astronômicas  alfonsies  antiguas,  y  su  version  en  len- 
guaje  moderno,  indispensable  en  absoluto  para  que 
puedan  entenderse  y  iraducirse  en  su  caso  los  testes  y 
libros  que  ban  visto  la  luz  pûbllca.  » 

II  y  a  à  la  Bibl.  de  TUniverslté  d'Alcala  un  MS  du 
Libro  del  saber  de  la  astronomia  qui  est  du  XI H'  siècle, 
et  qui  parait  avoir  appartenu  au  roi  Alfonso  même. 

<=  Alfonso,  Libros  del  saber  de  astronomia,  voL  Y, 
1867,  p.  6  (par  M.  Rico  y  Sinobas). 

1701  ALFOWSO. 

Libro  de  las  formas  et  de  las  ymégenes  que 
son  en  los  cielos,  et  de  las  vertudes,  et  de  las 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


515 


obras  que  salen  délia  en  les  cuerpos  que  son 
de  yuso  del  cielo  de  la  Luna. 

MSàla  Bibl.  de  l'Esciirial. 

Ce  manuscrit  est  du  XII h  siècle. 

t=  Alfonso»  Lîbros  del  saber  de  astronomia,  vol.  V, 
4867,  p.  9i  (par  M,  Rico  y  Sinobas). 

1704  ALFOWSO. 

El  libre  de  la  fàbrica  et  composicion  del 

instrumento  de  las  armillas. 

HS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

Ce  manuscrit  est  du  XYl*  siècle. 

=  Alponso,  Libros  del  saber  de  astronomia,  toI.  V, 
4867,  p.  14  (par  M.  Rico  y  Sinoban). 

1705  ALFONSO. 

Tiaduction. 

Traita to  délia  sfera  (par  Gueruccio), 

HS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

Traduit  en  1541  sur  un  texte  arabe. 

=  Alfonso,  Libros  de)  saber  de  aslronomia,  toi.  V, 
1867,  p.  40  (par  M.  Rico  y  Sinobas). 

1704  HENRICUS  DE  SINRENDERG 

Cominentum  super  librum  de  spera. 
HS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1705  HENRIGUS  DE  SINREPIBERG. 

De  figuris  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1706  ARNALDUS  DE  VILLANOVA  = 

ARNAUD  DE  VILLENEUVE. 

Opéra. 

Fol.,  Lugduni,   1504;  réuni  par   les  soins   de 

T.  Murchius. 
Fol.,  Lugduni,  1532  ;  •  revisa.  » 
Fol.,  Basileac,  1585;  a  additis  in  quosdam  libros 

annotatioiiibus  N,  Taurellù  • 
Fol.,  Lugduni,  1686. 

On  trouve  dans  toutes  ces  éditions  les  Capitula  astro- 
logiae  et  le  Computus  ecclesiasticus. 

t*Écote  de  Médecine  de  Montpellier  possède  un  MS 
des  Opéra  de  Arnaldus  de  Villanova,  Ces  œuvres  sont 
^  l'Index  librorum  probibitorum,  sous  la  restriction 
<  nisi  expurgata.  » 


1707  RISTORO  D*AREZZO. 

La  composizione  del  mondo,  testo  italiano 
del  1282,  publicato  da  E.  Narducci. 
8»,  Roma,  1859. 
8%  Milano,  1864. 

Ouvrage  qui  fait  connaître  Tétat  de  la  science  au 
XIII«  siècle. 

1708  PETRUS  DAPIIS  DE  S.  AUDOMARO. 

Profacii  judaei  quadrans  novus,  correctus. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1709  BARTHOLOMAEUS  PARMEPISIS  = 

BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Breviloquium  defructu  totiusastronomiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford,  à  celle 
de  rUniversité  de  Cambridge,  à  la  Bibl.  de 
Hertford  Collège,  à  la  Bibl.  municipale  de 
Metz. 

Cours  fait  à  Bologne  en  1286. 

=  BdB,  XVII,  4884,  t,  append.  I  (par  E.  Narducci). 

Traduction. 

Brief  discours  du  fruict  de  toute  l'astro- 
nomie. 

MS  à  la  Bibl.  du  Louvre  à  Paris. 
Traduction  faite  en  1373. 

1710  DARTHOLOMAEUS  PARMEPISIS  = 

BARTOLOMEO  DA  PAR9IA. 

Tractatus  de  spera. 

MS  à  la  Bibl.  Victor-Emmanuel  de  Bomo.  Il  a  été 
publié  dans  BdB,  XVII,  1884,  45,  165. 
Rédigé  en  1297. 

=  Rome,  Attj,  VIII,  1884. 284  (par  E.  Narducci).  —  BdB. 
XVII,  4884.  i  (  par  E.  Narducci).  -  Turin,  Atl,  XX,  1885. 
iX^ipsLTSiacci). 

I71i  THOMAS  DE  BUNGEYA  =r 

THOMAS  BUriGEI. 

Quaestiones  in  très  libros  de  mundo  et 
coelo  Aristotelis. 

MS  à  rUnivcrsité  de  Cambridge  (Collegium  Caio- 

gonvilenso). 
Cet  auteur  florissait  en  liOO. 


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516 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1712         8GOTUS,  m.  ta  8GOT,  H. 

Quaestiones  in  sphaera. 

Dans  le  Recueil  n«  755:  fol.,  Venetiis,  4518 

(jaD.);fol.,  Venetiis,  1518  (jun«)>  ^^l*»  Vcnctiis, 

1531.  (Voir  ce  n*.) 

1715  SCOTUS,  M.  ==  SCOT,  M. 

Super  authorem  sphaerae  expositio. 
4%  BonoDÎae,  1405. 

1714  PISANUS  [PITHSAPfUS, 

PECGAMUS],  J.  =  PECKHAM,  J. 

Perspectiva  communis,  edidit  L.  Gauricus. 
Fol.,  Venetiis,  1504;  belles  fig.  sur  bois.  —  Fort 

rare. 
4s  Norimbergae,  1543. 
4^  Paris,  1556;  par  les  ^oins  de  P.  Hamelius 

[Du  Hamel]. 
4«,  Coloniae,  1580. 
4»,  Coloniae,  \  595. 

L*ouvrage  se  compose  de  trois  livres.  Au  lib.  ii,  prop. 
82,  Tauteur  développe  la  théorie  qui  attribue  au  ciel  la 
figure  apparente  d*une  voûte  surbaissée. 

11  y  a  deux  copies  manuscrites  de  cette  Perspectiva  à 
la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford,  Tune  sous  le  nom  de 
y.  Peccamus,  et  Pautre  sous  celui  de  Joannes  de 
Pichano.  Il  y  en  a  aussi  deux  copies  à  la  Bibl.  impériale 
de  Vienne,  dans  lesquelles  l'auteur  est  appelé  7.  Peck- 
ham. 

1715  PECHEBAH,  J.  db  ^ 

PEGKHAIH,  J. 

Tractatus  de  sphaera. 

MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 


1716  PISANUS,  J.  =  PECKHAM,  J. 

Theorica  planetarum. 

MS. 

Cet  auteur  est  nommé  aussi,  sur  les  copies  de  cet 
ouvrage,  Pechan,  Petsan,  Betsan, 

1717  BRUNETTO  LATIPII,  F. 

L*original  de  son  Tesoro  a  été  écrit  en  français  dans 
la  seconde  moitié  du  XIII«  siècle.  La  traduction  italienne 
a  seule  été  imprimée  jusqu'ici.  Mentionnons  d*abord 
rorigirial  : 


Trésor. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

L*ouvrage  a  trois  parties.  C'est  dans  la  première  que 
Tauteur  traite  de  la  cosmologie. 
En  français  on  nomme  Tauteur  Brcmbt  LâTiv. 

Traductions, 

Thésaurus  major. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

Il  tesoro,  (che  parla  del  nascimento  e  délia 
natura  di  tutte  le  cose)  [nel  quai  si  tratta  di 
lutte  le  cose  che  a'  mortali  se  appartengo] 
(par  6.  Giamboni). 

Fol.,  Triviso,  1474;  125  feuillets  non  numérotés. 

—  Très  rare. 
8%  Venetia,  1528;  S80  feuillets;  les  divisions  de 

Touvrage  sont  ici  différentes  de  celles  de  la 

première  édition.  —  Rare. 
8^  Vinegia,  1533;  Si9  feuillets;  édition   peu 

correcte,  divisée  comme  la  précédente,  donnée 

par  les  soins  de  N.  Garanta. 
3  vol.  I2«,  Vcnezia,  1839;  avec  une  préface  de 

L.  Carrer, 
3  vol.  8«,  Bologna,  1878-82. 

1718  BRUNETTO  LATini,  F. 

Il  tesoretto. 

Inséré  à  la  suite  des  Rime  di  F.  Petrarca  et  du 

Trattato  délie  virlù  niorali  de  Roherto  :  fol., 

Roraa,  1642;  8%  Torino,  1750. 

A  été  publié  séparément  sous  le  titre  : 

Il  Tesoretto  e  il  Favoletto  ridotti  a  miglior 
lezione,  col  soccorsa  dei  codici,  ed  illustrati 
da  G.  B.  Zmnoni. 

8%  Firenze,  1824. 

1710  *  *  * 

Emendazioni  al  alcuni  luoghi  dell'  edi- 
zione  Zannoniana  del  Tesoretto. 

8«,  Roma,  1833. 

Corrections  à  Tédition  qui  vient  d*étre  mentionnée  en 
dernier  lieu. 

I7«0  BBUNETTO  LATINI,  P. 

Il  trattato  délia  sfera,  ridotto  alla  sua  vera 
lezione  e  illustrato  con  notecritiche  e  sistema 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


517 


di  cronologîa,  tratto  del  Tesoro  di  Brunetto 
Latini  per  cura  di  B.  Sorio. 
8«,  Milano,  J8»8. 

Cet  ouvrage  conlienl  à  peu  près  tout  ce  qui  intéresse 
l^astroDomie  dans  le  Tesoro  de  Brunetto  Latini. 


ITÎl        PETRUS  DE  ALVERWIA  = 

GROS,  P.  DB  (PIERRE  D'AUVERGNE). 

Commentarii  super  quatuor  libros  meteo- 
ropum  Aristotelis. 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

I72Î        PETRUS  DE  AL  VERNI  A  = 

GROS,  P.  DE  (PIERRE  D'AUVERGNE-. 

Super  Aristotelis  duos  posteriores  libros 
coeli  et  mundi. 

MS  h  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 


1735  HflCHAELIUS,  Pbtriis. 

Explicatio  figurarum  sphaerae  et  motuum 
coelestium. 

MS  à  la  Bibl   nationale  de  Paris 


I7«4      CECCO  D'ASGOLI  =  8TADILI,  F. 

L'acerba  [o  Fordine  di  cieli]. 

Fol.,  Brescia,  [U74  ?]  ;  72  feuillets.  —  Excessi- 
vement rare, 
i»,  Venesia,  1476;   106  pages;  édition  donnée 

par  P.  di  Picro.  —  Extrêmement  rare. 
4®,   In    civitate    Vcnctiarum,    i478    (quelques 

exemplaires  ont  1458  par  suite  d'une    faute 

typographique).  —  Rare. 
4%    In   civitate   Venetiarum,    1481;    caractères 

romains,  401  pages. 
4»,  Venetiis,  1484;  «  per  B.  de  Tortis  ;•  caractères 

romains,  initiales  à  la  plume  à  l'encre  rouge; 

95  pages. 
i\  Nella  cita  de  Venetia,  1484. 
4«,  Mediolani,  4484;  76  pages. 
4«,  Bologna,  1485. 
4»,  Venetiis,  4487;  78  pages. 
4%  Venetiis,  449i;  78  pages. 
4%  s.!.,  4500;  84  pages. 
4«,  Venetia,  4504. 
4«,  Milano,  4505. 


4«,  Venetiis,  4510;  «  con  comcnto  di  3fa*setti 
novamenle  trovato;  •  fig.  C'est  l'édition  la 
moins  fautive  de  celles  publiées  jusque-là. 

4»,  Milano,  4514  ;  82  pages. 

4«,  Milano,  4544. 

4»,  Venetia,  4546;  mal  imprimée;  400  pages. 

8%  Venetia,  4519;  on  a  fait  des  suppressions  dans 
cette  édition. 

4",  Milano,  4524. 

4»,  Venelia,  1 524. 

8»,  Venetia,  4552. 

8»,  Venelia,  4535. 

8«,  Venetia,  4550;  il  y  a  des  suppressions. 

Poème  composé  à  la  On  du  Xlll«  siècle.  Il  e«t  formé 
de  quatre  livres,  dont  le  premier  est  un  traité  d'astro- 
nomie et  de  météorologie.  L'ouvrage  dans  son  ensemble 
est  une  encyclopédie.  Il  a  été  condamne  en  1524  par 
rioquisitiou.  Les  éditions  de  1487, 1546  et  1519  portent 
pour  titre  principal  :  Tutte  le  opère  di  Cecco  d'AscolL 

Un  très  beau  MS  de  cet  ouvrage  est  à  la  Bibl.  royale 
de  Madrid  (fonds  Osuna). 

172»         CICGHUS  E8GULANUS  = 

STABILI,  F. 

Commentarius  in  J,  de  Sacra  Bosco 
Sphaeram  mundi. 

Joint  a  J,  de  Sacro  Bosco,  Sphaera  mundi  [Opus 
sphaericum]  :  fol.,  s.  1.  n.  d.  ;  fol.,  Basileae, 
4485;  4o,  Venetiis.  4495;  4%  Venetiis,  4499; 
4%  Venetiis,  4544;  fol.,  Parisiis,  4545;  fol., 
Coloniae,  4546;  4%  Venetiis,  4519;  fol., 
Basileae,  4523;  fol.,  Basileae,  4554.  (Voir 
n^  4642.) 

Fait  partie  du  Recueil  n*  755  :  fol.,  Venetiis, 
4548  jan.;  fol.,  Venetiis,  4548  jun.;  fol., 
Venetiis,  4531.  (Voir  ce  n».) 

1726  iEGIDIU8  ROMANUS  = 

COLONNA,  EciDio. 

De  proprielalibus  reru  m . 

MS  à  la  Bibl.  angelica  de  Rome. 

Ouvrage  encyclopédique  qui  résume  les  coDna.'ssaDCes 
du  X1I1«  siècle. 

1727  iGGIDIU8  ROMANUS  = 

COLONNA,  Egidio. 

De  materia  coeli. 
PoL,  Patavii,  4493. 


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518 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES, 


17«8  iCGlDIUS  ROMAPIUS  = 

COLOPINA,  E«iDio. 

SupoT  Aristotelis  libres  meteorum. 

MS  à  la  Bîbl.  rovalc  de  Bruxelles 


XI  ¥•  SIÈCLE. 

1739  BLANGHmUS,  JOAimcs. 

Distinctiones  tredecim  in  Ptolemaei  Alma- 
gestum. 

MS  à  la  Bîbl.  nationale  de  Paris. 
Le  commencement  manque. 

1750         THEODORUS  DE  PARMA. 

Âstronomia. 

MS  à  la  Bîbl.  mcdiceo-laurentiana  de  Florence 
(fonds  Âshburnam). 

i75i  DUN8-SCOTU8,  J.  = 

DUNS  SCOT,  J. 

Opusculum  super  aliquos  canones  Arza- 
chel. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 
L*auteur  y  est  désigné  comme  Doclor  subtUis. 

I75«  DUl^S-SCOTUS,  J.  = 

DUWS  SCOT,  J. 

Opéra  oninia,  collecta,  recognita,  notis, 
scholiis  et  commentariis  illustrata  a  PP. 
Hibernis  Collegii  Romani  S.  Isidori. 

12  tomes  en  15  vol.  fol.,  Lugduni,  1650;  public 
principalement  par  les  soins  de  L.  Wadding. 

Ouvrage  encyclopédique,  destiné  surtout  à  commen- 
ter la  Physique  d^Aristote,  son  traité  de  TAme  et  sa 
Métaphysique. 

1733  PETRUS  DE  ABBAPfO  == 

PIETRO  D'APONO. 

Annulorum  expérimenta. 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1734  PETRUS  DE  ABAPIO  a 

PIETRO  D*APOWO. 

Libellus  in  motu  octavae  sphaerae. 
MS  k  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


I73tt  ALIGHIERI,  Dartb 

[Divina]  Comedia. 

Fol.,  Fuligiio,  4472;  édition  princeps,  imprimée 
par  J.  Nunieister. 

Fol.,  Firenze,  1481;  •  con  il  commento  [la 
spositione]  di  C.  Landfno,  •  Réimprime 
maintes  fois  jusqu'en  4556.  Dans  Tédition  de 
Venise  de  1516,  le  root  Divina  parait  pour  la 
première  fois  sur  le  titre. 

8^  Venctiis,  1502;  sous  le  titre  :  Le  Icrze  rime. 
Plusieurs  fois  réimprime.  Les  éditions  8<*  de 
Venise  de  1502  et  de  1515  sont  d'AIdo;  celle 
8<*  de  Florence  de  1506  est  de  P.  di  Giunta. 

16%  Lyone,  1552;  «  con  nuove  etutili  isposilioni 
d'//.  VcUutcUo,  »  Souvent  réimprimé  jusqu'en 
1578. 

4%  Venetia,  1568;  «  con  Pespositionc  di 
B.  Daniello.  « 

8%  Firenze,  1595;  «  ridotta  a  mîglior  lezione 
dagli  Accademici  dclla  Crusca.  »  Puis  d'après 
le  même  texte,  par  les  soins  de  différents 
hommes  de  lettres:  5  vol.  8%  Padova,  1726-27; 
4  vol.  8%  Livorno,  1807-15;  5  voL  8%  Firenze, 
1825. 

5  vol.  8%  Lucca,  1752;  •  con  una  brève  et 
sufBciente  dichiarazione  dcl  senso  Icttcrale.  • 
Réimprimé. 

4  tomes  en  5  vol.  4",  Vcnezia,  1757-58  ;  •  con 
varie  annotazioni.  » 

5  vol.  4%  Roma,  1791;  «  corrctta,  spicgata  e 
difesa  da  B.  L[ombardi],  »  Plusieurs  fois 
réimprimé  jusqu'en  1850. 

4  vol.  fol.,  Firenze,  1847-19;  «  con  tavolc  in 
rame  discgnatc  da  L.  Adamolli  c  F.  Ncnci  ;  • 
avec  425  gravures  h  l'eau  forte. 

2  vol.  8®,  Firenze,  4857;  •  ridotta  a  miglior 
lezione  coll'  aiuto  di  varii  testi  a  penna  da 
G.  B,  Niccolini,  G.  Capponi,  C  Borghi  c 
F.  Becchû  • 

Traductiom. 

Dante  traducido  de  lengua  toscanaen  verso 
castellano  por  P.  F.  de  Villegas. 

Fol.,  Burgos,  4515;  en  caractères  gothiques 

La    divine    coméiie    (par   Moutonnet   de 
Clair fom), 
8»,  Paris,  4776. 


I 


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ASTUOiNOMES  DE  IX  UE^AISSANGE 


519 


Le  paradis,  l'enfer  et  le  purgatoire  (par 
Artaud  de  Mentor). 

3  vol.  8%  Paris,  1811-13. 
9  yol.   l8o,  Paris,   4X28-50;   avec  le  texte  en 
regard. 

La  divina  coniedia  con  la  versione  tedesca. 

3  vol.  i%  Pening,  1804;  un  quatrième  volume, 

qui  devait  compléter  Touvrage,  n^a  pas  paru. 

Die  gôttliche  Komodie  (par  K.  Streckfuss), 
8%  Wien,  4834. 

The  vision  :  or  hell,  purgatory  and  par- 
adise  (par  H.  F.  Cary). 

5  vol.  8»,  London,  1814. 
3  vol.  8»,  London,  4819. 

Nous  n'avons  mentionné  que  les  éditions  principales, 
celles  pour  ainsi  dire  typiques.  Mons  n'avons  noté 
également  que  les  traductions  les  plus  Odèles  et  les  plus 
estimées. 

1736  DAPITIS  =  ALIGHIEBI,  Dante 

Quaestio  florulenta  ac  perutilis  de  duobus 
elementis  aquae  et  terrae  tractans. 

4s  Veneliis.  4508;  édile  par  J.  R.  Monccl[tus]. 

Réimprime  à  la  suite  de  Touvragc  :  ^sclepii  ex 
voce  Ammonii  Hermac  in  Metaphysicam  Aris- 
totelis  pracfatio,  sous  le  titre  :  Profundissima 
quaestio  de  figura  elemcntorum  terrae  et 
aquae;  fol.,  Neapoli,  1576. 

Réimprimé  avec  traduction  italienne  de  F.  Lon- 
ghcna,  8%  Livorno,  1843. 

Dans  cet  ouvrage  ô^Alighieri  il  est  vaguement 
question  de  Tattracliou  exercée  par  les  étoiles  sur  la 
Terre. 

1737  ALIGHIERI,  Dautb. 

Le  opère  minori  ridotte  a  miglior  lezione 
con  dissertazione  da  P.  /.  Fratkelli. 

6  part,  en  3  vol.  16»,  Firenze,  1834. 
3  vol.  8%  Firenze,  4861. 

L'ouvrage  De  elementis  aquae  et  terrae  se  trouve  au 
t.  II;  dans  la  dernière  édition,  p.  411. 

1738  GONUAD  von  MEYGËNBERG 

[MAYDENBERG]. 

Traduction. 

Buch  der  Natur. 

Fol.,  Augspurg,  4475;  â94  fcuilleU  et  4â  pi. 
gravées  sur  bois. 


Fol.,  Augspurg,  4478. 
Fol.,  Augspurg,  1481. 
Fol.,  Augspurg,  4482;  impression  de  ScIiÔnsper- 

gcr. 
Fol.,  Augspurg,  1482;  impression  de  A.  Sorg. 
Fol.,  Augspurg,  4499. 

L'original,  resté  inédit,  a  été  écrit  en  latin  au  commen- 
cement du  XIV«  siècle.  On  trouve  des  MSS  de  la  version 
allemande  à  la  Bibl.  royale  de  Munich  (12  copies)  et  à 
la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (8  copies). 

1730  EVE8HABI,  W. 

Declaratio  motus  octavae  sphaerae  secun- 
dum  Magistrum  Walterum  Evesham  qui 
fecit  considerationes  suas  Oxoniae  circa 
annum  Christi  1316. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsilé  d'Oxford. 

1740  EYESHAM,  W. 

Chronologia  aliquot  illustrium  astrono- 
moruin,  quo  tempore  scripserunt;  inter  nos 
notatur  Walterus  Evesham  qui  fecit  conside- 
rationes post  Christum  anno  1316. 

MS  à  la  BibL  de  l'Université  d'Oxford. 

1741  BURLAELS,  G    -=  BURLEY,  W. 

In  libros  Aristotelis  de  coelo  et  mundo. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d*Oxford. 

1742  BLRLAEUS,   G.  =  BURLEY,  W. 

In  libros  meteororum  Aristotelis, 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1745  ♦  ♦  *     ,-  (UJtA^AJ^.I'^'^. 

Liber  astronomicus  qui  dicitur  Aloion. 
M  S  au  British  Muséum  (fonds  Htriey). 

Dans  le  manuscrit  mentionné  au  n<*  qui  suit,  Pauteur 
anonyme  dit  avoir  également  composé  le  Liber  Albion, 
dont  il  donne  la  date,  1326. 

1744  ♦  ♦  ♦  M/0iki^t^4l^^J 

De  rectangulo,  ad  rectificandos  cursus  et 

loca  stellarum  erraticarum  et  fixarum. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


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530 


SECTIOiN    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1741$         JOAPfPfES  DE  JAPIDUNO. 

In  libres  Aristotelis  de  coelo  et  mundo. 
Fol.,  Vcneliis,  IKOI. 
Fol.,  Vcnctiis,  «552. 

Avec  cet  ouvrage  on  trouve  un  commentaire  du 
même  auteur  sur  le  traité  tVAverroes,  Sermo  de  sub- 
slanlia  orbis,  accompagné  du  texte  de  ce  traité. 

1746  JAWDUWUS  s= 
JOA]\NES  DE  JANDUBrO. 

Commentarius  in  Averrois  sermonera  de 
substantia  orbis. 

A  la  suite  de  son  commentaire  In  libres  Aristote- 
lis de  coelo  et  mundo:  fol.,  Venctiis,  1501; 
fol.,  Vcnetiis,  1552.  (Voir  le  n®  précédent.) 

1747  JOAPIBrES  DE  LIPIEniIS. 

Descriptio  instru menti  cujusdam  astrono- 
mie!, quod  saphea  vocatur  ;  acceduntcanones. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

B  Alfonso,  Libros  del  saber  de  astronomia,  vol.  V,  1867, 
p.  38  (par  M.  Rico  y  Sinobcu). 

1748  JOANNES  DE  LINERIIS. 

Abbreviatio  instrument!  Campani  ;  sive 
aequatorium. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1749  JOANNES  DE  LINERIIS. 

Canones  tabularum  aequationum  prîmi 
mobilis  et  de  ealeulatione  eclipsium. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresharo  Collège  de 
Londres. 

I7tt0      JOAN[^ES  DE  LYVERIIS  = 

JOAINBIES  DE  LIMERIIS. 

Tabula  aequationis  dierum  eum  noetibus. 
MS. 

=  CLm,  4697,  p.  399,  n-»  820(13). 

1781         JOANNES  DE  LINERIIS. 

Observationes  stellarum  XLVIII. 
MS. 

i7»2  PETRUS  DE  DACIA.. 

Tabula  ad  sciendum  in  quo  signo  sit  Luna 
in  quolibet  die  anni  a  média  noete  sui 
incepto. 

MS  à  la  Bibl.  laurenliana  de  Florence. 

-  Stockholm,  Ôfv,  4885, 24,  67  (par  G.  Enettrôm). 


I7I$3  PETRUS  DE  DACIA. 

Tabula  ad  sciendum  in  quo  signo  sit  Luna 
et  in  quo  gradu. 

MS  à  la  Bibl.  laurcnlia  de  Florence,  à  la  Bibl.  de 
rUniversilé  d'Oxford   (4  copies),   au   British 
Muséum,  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 
•   >=  Stockholm,  Ôfv,  4885, 23  et  1886,  S8  (par  G.  £fiei<rôm}. 

i7»4  PETRUS  DE  DACIA. 

Canon  super  kalendarium  de  primationi- 
bus  Lunae. 
MSà  la  Bibl.  duMont-Cassinetà  la  Bibl.  de  Berne. 
»  Stockholm,  Ofv,  4886, 58  (par  G,  Enettrôm). 

17»»  PETRUS  DE  DACIA. 

Tabula  quantitatum  dierum. 

MS  à  la  Bibl.  de  St-Gall. 

=:  Stockholm,  Ôfv,  4885,  25  (par  G.  Emestrôm). 

i7tt6        ALRERTUS  DE  SAXOHIA. 

Quaestiones  in  très  libros  Aristotelis  de 
coelo  et  mundo. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

I7tf7        ANDAL[ON]US  DE  I^EGRO  = 

ANDALONE  DI  NEGRO. 

Tractatus  theoricae  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  medicco-laurcntiana  de  Florence 

(fonds  Âshburnam)  et  à  la  Bibl.  nationale  de 

Paris. 
Le  manuscrit  de  Florence  contient,  en  outre,  d'autres 
opuscules  du  même  auteur. 

1758  AWDAL[ON]US  DE  NEGRO  = 

ANDALONE  DI  IHEGRO. 

Tractatus  sphaerae  materialis. 
MS  à  la  Bibl.  medicco-laurcntiana  de  Florence  et 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1759  AI^DALOnUS  DE  HEGRO  = 

AnDALONE  DI  NEGRO. 

Expositio  in  Profacii  Judaei  Canones  de 
aequationibus  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1760  ♦  *  ♦ 

Distinctio  calcuIatio[sic]  eclipsis  Solis  pro 
anno  Christi  1337,  secundum  Tabulas 
Âlphonsi  ad  meridiem  Lutetiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 


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ASTRONOMES  DE  LA  REJ9AISSANGE. 


521 


1761  WAIXINGFORD,  R. 

De  rébus  astronomicis. 
MS. 

1762  WALLIPÎGFOllD,  R. 

De  eclîpsibus  SoHs  et  Lunae. 

MS. 

1765  ABCSATIUS. 

De  eclipsibus  et  prodigiis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUoiTersité  d^Oxford. 

1764  ARNAULT,  H. 

Libri  duo  de  motibus  planetarum    per 
instrumenta  manualiter  mota. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


176»  CABASILAS,  N. 

Commentarius  [Isagoge]  in  librum  tertium 
Ptolemaei  magnae  compositionis. 
Dans  l*édition   de  TAImageste  de  Ptolémée  de 
S.Grynaeus;  fol.,  Basileae,  IK58.  (Voir  n»  86».) 
i*,  Basileae,  1»»0. 

1766  AFITOniIJS  DE  HOUTE  ULMI. 

Glossa  super  imagines  duodecim  signorum 
Hermetxs. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1767  MENOPOLDUS. 

Libellus  de  mansionibus  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1768  THOMAS,  B. 

De  impressione  coelestium  corporum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1769  ORESME,  N. 

Tractatus  de  astronomia. 
MS  à  la  Bibl.  de  BAle. 


1770  ORE(8)H(E),  N. 

Tractatus  brevis  (et  utilis  de  proportiona- 
litate  motuum  coelestium)  [de  motibus 
sphaerarum  ]. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  i  celle  de 
rUniversité  d'Oxford. 

1771  ORESSUUS,  N.  =  ORE8ME,  N. 

Quaestiones  in  quatuor  libros  meteorum 
Aristotelk. 
MS  à  la  Bibl.  du  monastère  de  St-Gall. 

t77«     BEI^VEWUTUS,  M.  « 

BENEYENTANO,  M. 

Tractatus  de  motu  octavae  spherae. 

iS  s.  1.,  [U80  =F]. 

1775  BENYEINUTUS,  M.  » 

BENEVENTANO,  M. 

Apologeticum  opusculum  adversus  inep- 
tias  cacostrologi  anonymi  subcensentis  a 
recentioribus  astrophilis  ac  autumantis  erra- 
tum esse  in  determinatione  aequinoctiorum 
ex  ephemeridibus  Partorum. 

4%  Romae,  1»S1. 

4o,  Neapoli,  1»21. 

Deux  éditions  différentes»  luîtes  la  même  année. 
C'est  la  défeose  du  De  motu  octavae  spbaerae,  de 
BenvenutuSf  contre  les  attaques  de  Pighius, 

1774  BENVEWUTU8,  M.  « 

BENEVEFITAHO,  M. 

Novum  opusculum  in  cacostrologum  refe- 
rentem  ad  eclipticam  immobilem  abacum 
alphonsinum. 

4«,  Romae,  l»Sâ. 

177»  GLAI^YILLA»  B.  ob  = 

GLArryiL,  b 

De  proprietatibus  rerum. 

Fol.,  [Basileac],  s.  d.;  218  feuillets  en  caractères 

gothiques,  imprimes  sur  deux  colonnes,  sans 

cbiffres,  réclames  ni  signatures. 
Fol.,   [Coloniae],  s.   d.;  247    feuillets  à  deux 

colonnes  ;  à  la  fin  une  table  des  chapitres. 

66 


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522 


SECTION 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Fol.,  Argenlinae,  1480;  520  feuillets  en  carac- 
tères gothiques,  à  deux  colonnes,  sans  chiffres 
ni  réclames,  mais  avec  signatures. 

Fol.,  Coloniae,  4484. 

Fol.,  Coloniac,  1482. 

Fol ,  Nuremberge,  4492;  caractères  gothiques. 

Encyclopédie  copiée  en  grande  partie  de  celle  inédite 
de  Egidio  Colonna (voir  n<»  1726),de  la  fin  du X1II«  siècle. 
Elle  est  divisée  en  dix-neuf  livres,  qui  traitent  succes- 
sivement de  la  théologie,  de  la  métaphysique,  de  la  phy- 
sique, de  Pastronomie,  de  la  géographie,  de  l'anatomie 
humaine,  de  la  médecine,  de  la  bolanique  sous  le 
rapport  des  vertus  des  plantes,  de  Téconomie  domes- 
tique et  rurale. 

La  Bibl.  impériale  de  Vienne  possède  de  nombreuses 
copies  manuscrites  de  cetouvrage. 

Traductions. 

Le  propriétaire  des  choses  (par  /.  Corbichotiy 
revu  par  P.  Ferget). 

Fol.,  Lion,  1482;  imprimé  sur  deux  colonnes,  en 

caractères  gothiques;  fig.  sur  bois. 
Fol.,  I-ion,  1485;  h  deux  colonnes,    caractères 

gothiques. 
Fol.,  Lion,  1487;  à  deux  colonnes,   caractères 

gothiques. 
Fol.,  Lion,  1491;  id. 
Fol.,  Lion,  s.  d. 
Fol.,  Paris,  s.  d. 
Fol..  Lion,  1500. 
Fol.;  Rouen,  1507. 
Fol.,  Paris,  1510. 
Fol.,  Rouen,  1512. 
Fol.,  Paris,  1518. 
Fol.,  Paris,  1539. 
FoL,  Rouen,  1556. 

Van  de  proprieteyten  der  dingen. 
Fol.,   Haarlem,  1485;  caractères  gothiques  sur 
deux  colonnes;  fig.  sur  bois. 

El  libro  de  las  proprietades  de  las  cosas 
(par  Vicente  de  Burgos). 

Fol.,  Tholosa,  1494;  en  caractères  gothiques,  à 

deux  colonnes. 
Fol.,  Tolosa,  1529;  caractères  gothiques. 

On  the  properties  of  things  (par  /.  Trevisa). 
Fol.,  London,  s*  d. 

Un  des  premiers  livres  imprimés  sur  du  papier 
fabriqué  en  Angleterre. 


1776  JOAWNES  DE  JANUA. 

Canon[es]  eclipsium  anno  1332  editus. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  celle  de 
rUnivcrsité  d'Oxford. 

1777  JOAPINE8  JAWNEW8I8  « 

JOANNES  DE  JAWUA. 

Canones  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1778  JOAnPIES  DE  JAUUA. 

Investigatio  eclipseos  Solis  quae  contigit 
anno  1337. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1779  8ELDEK»  H. 

Nomina  stellarum  secundum  longitudines 
et  latitudines  Tornaci  verificatarum  annis 
1340  et  1367. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 

1780  GM8AWATU8,  G.  = 

GRISAUNT,  W. 

Tractatus  de  magnitudine  Solis. 
Probablement  perdu. 

1781  JEAN  DE  HARLEBE&E. 

De  hora  solida. 
MS  à  réglise  de  Cambrai. 
«  Cas,  XI,  1824, 109,  note. 

1782  ♦  *  * 

Tabula  eclipsium  Solis  contingentium  in 
hemisphaerio  nostro  ab  a  d  1376  usque  ad 
A  D  1390,  super  meridiem  civitatis  Oxoniae. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

1785        BERWARDU8  DE  COIMBRA. 

De  coelo  et  Terra,  de  luce,  aquis,  Sole, 
Luna  et  stellis,  de  piscibus  et  avibus,  de 
paradiso,  de  formatione  primi  hominis. 

MS. 

Sorte  d'encyclopédie,  dont  le  sort  est  ioconnu. 


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ASTRONOMES    DE  LA  RENAISSANCE. 


523 


1784      BIRIDAWUS,  8.  =  BREDON,  S. 

Expositio  super  quaedam  capitula  [aliquas 
demonstrationes]  Almagesti  Ptolemaei. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsité  de  Cambridge  et  à 
celle  de  rUiiivcrsilé  d'Oxford. 

I781S  BREDO,  8.  =:  BREDON»  8 

Tractatus  theoriae  planetarum. 
IIS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  (plusieurs 
copies). 

1786  BIRIDANU8,  8.  »  BREDON,  8. 

De  aequationibus  planetarum. 

AIS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

1787  HENRICU8  OE  HA88IA  = 

LA?ÎGEN8TEIN,  H. 

Commentatio  in  theoricas  planetarum. 

MS. 

1788  HEIfRICU8  DE  HA88IA  =^ 

LA?IGEN8TEIN,  H. 

Commentaria  in  quatuor  Geneseos  capita. 
MS. 

Dans  la  première  partie,  Tauteur  expose  ses  idées  sur 
Tastronomie  et  le  système  du  monde. 

1789  HEnRIGU8  DE  HA8SIA  == 

LAnGEBISTEIN,  H. 

De  improbatione  epicyclorum  et  concen- 
tricorum. 
MS. 

1790  ♦  *  ♦ 

Tabulae  eclipsium  Solis,  itemque  Lunae 
ab  anno  1384  ad  1462. 

MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1791  HOLKOTH,  R. 

Liber  de  motibus  stellarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1792  ALEXAWDER  ASTRONOMU8. 

Canones  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 


1793  ALEXAFIDER  =: 

ALEXANDER  A8TRONOftros. 

Opus  de  astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  de  Metz. 

Placé  à  la  suite  ù'Isidorus,  De  grammatica. 


1794    ALBERTU8  DE  RECHIUERSTORF. 

Quaestiones  super  Aristotelis  librum  de 
coelo  et  mundo. 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


1791;  CHEEBEnBRITH  = 

CHALBEBRITH. 

Liber  temporum. 

MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 


XV*  SIÈCLE. 

(Avant  l'emploi  de  rimprimerie. ) 

1796  ♦  ♦ * 

Eclipses  Lunae,  from  theyear  1403  to  1448. 
MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 

1797  ♦  *  ♦ 

Tables  ofthe  lunar  ecclipses;  beginning 
with  the  year  1406. 

MS  au  Britisli  Muséum  (fonds  Harley). 

1798  ♦  ♦  ♦ 

Tables  of  the  solar  éclipses;  beginning 
with  A.  D.  1411. 

MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 

1799  BARDI8»  B.  db 

Tractatus  de  astronomia. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1800  JOAWNES  PAULUS  DE  FUNDI8. 

Commentarîus  in  tractatum  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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ftt4 


SECTION    I. 


OUVBAGES   HISTORIQUES. 


1801  FRANGUS  DE  POLOPflA. 

Turketi  tractatus  qui  (alias)  horizon  dicitur, 
sive  liber  de  partibus  [nominibus  partium] 
instrumenti  astronomici  quod  turketus  dici- 
tur  et  de  ejus  utilitatibus. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 

1802  YALTEOLIS,  L.  J.  de 

De  baculo  Jacob. 

MS  k  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1803  SATETIGU8. 

Sphaera. 

MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1804  APfSELMI,  G   de  =  AN8ELBIO,  G. 

Astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

1801$  BENEDIGTUS  DE  DEO. 

Tractatus  spherae  totius. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1806  * ♦ * 

Tractatus   de   magnitudine,    distantia    et 
motu  astrorum,  editus  anno  14â0. 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1807  PETKUS  ALLIAGUS  = 

AILLY,  P.  D' 

Tractatus  de  imagine  mundi,  id  est  de 
cosmographia  et  geographia,  scriptus  anno 
1410. 

Fol.,  [Lovanii,  4480].  —  Très  rare;  un  exem- 
plaire à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

Ce  lilre  D'est  que  celui  d*un  premier  traité,  suivi  dans 
le  volume  de  plusieurs  autres,  dont  voici  le  détail  : 
Epilogus  mappae  muodi.  —  Tractatus  de  legibus  et 
sectis  contra  superstitiosos  astronomes.  —  Exhortatio 
super  kalendarii  correctione.  —  De  vero  cycio  lunari.  — 
Cosmog^raphie  iractatus  duo. —  Vigintiloquium  de  coo- 
cordantia  astronomicae  veritatis  cum  tbeologia.  — 
Tractatus  de  concordia  astronomicae  veritatis  cum 
tbeologia.  —  Tractatus  de  concordia  astronomicae 
veritatis  et  narrationis  bistoricae,  scriptus  Basileae  anno 


1418.  —  Tractatus  elucidarius  astronomicae  concordiae 
cum  tbeologia  et  cum  bistorica  narratlone.  —  Apologe- 
tica  defensio  duplex  astronomice  veritatis,  composila 
Coloniae  anno  1418.  —  Tractatus  de  concordia  discor- 
dantium  astronomorum. 

A  la  suite  est  imprimé  le  Trilogium  tstrologiae  de 
y.  Gerson» 

Le  traité  de  Peints  AUiacus,  De  imagine  mundi,  peut 
être  considéré  comme  lue  encyclopédie.  11  y  en  a  na 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 


1808         PETRUS  DE  ALLIAGO  » 

AILLT,  P.  D* 

Tractatus  de  cyclo  lunari. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


1809  PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLT,  P   D* 

Quaestiones  in  sphaeram  mundi  JoannU 
de  Sacrobosco,  cum  commentariis  P.  Orvdù 
Fol.,  Parisîis,  1488. 
Avec  le  texte  de  la  Spbaera  de  J.  de  Sacro 

Busto  :  fol,  Parisîis,  1404;  fol.,  Parisîis,  1498; 

fol.,  Parîsiis,  1508;  fol.,  Parisîis,  1515;  ioL, 

Parlsiis,  1526.  (Voir  n«  1643.) 
Fol.,  Parisîis,  1503. 
Fait  partie  du  Recueil  n*  750  :   fol.,  Veneta, 

1508;    fol.,    Veneliis,    1513.  (Voir    ce   d«.) 
Fait  partie  du   Recueil  n»  755  :  fol.,  Venetiis, 

1518  januar.;  fol.,  Venetiis,  1518  jon.;  fol^ 

Venetiis,  1531.  (Voir  ce  n».) 
Fol.,  Parisiis,  1531. 


1810  PETRUS  ALLIAGUS  « 

AILLY,  P.  o» 

Sphaerae  mundi  commentarius. 

Fol.,  Parisiis,  1500. 

Fol.,  Parisiis,  1508. 

Gel  ouvrage  a  été  composé  à  la  fin  du  XfV*  siède. 

1811  PETRUS  DE  ELIAGO  = 

AILLT,  P.  d' 

Tractatus  super  libros  metheororum  :  de 
impressionibus  aeris,  ac  de  hiis  quae  in 
prima,  secunda  atque  tertia  regionibus  aeris 
fiunt,  sicut  sunt  sydera  cadentia,    stellae 


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ASTRONOMES    DE  LÀ  RENAISSANCE. 


fti5 


comatae,  pluvia,  ros,  pruina,  nix,  grando, 
ventus,  terremotus. 

i«,  Argentinae,    IbOi;    28    feaillcU,    dont    le 

dernier  est  blanc. 
4»,  Cracovie,  ^506. 
4^  Viennao  Austriac,  1509. 
4»,  Cracoviae,  1514.  —  Un  exemplaire  à  TObser- 

vatoire  de  Poulkova. 
i'*,  Cracovie,  1515. 
4%  Cracovie,  15â3. 

1812  PETRUS  DE  ALLIACO  = 

AILLY,  P.  D' 

Opus  astre Domicum. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1815         PETRUS  DE  ALLIACO  «= 

AILLY,  P.  D* 

De  astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1814  PETRUS  DE  ALLIACO  a 

AILLY,  P.  D' 

Opéra. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  S^-Victor). 

181»  DATI,  GoRO. 

La  spera  [volgare,  mundi]. 
4o,  Cuscenciae,  1478;  20  pages.  Cette  première 

édition  est  sans  titre. 
Fol.,  s.  I.   n.  d.;   18  pages,  titre  :  La  spera. 

Édition  peut-être  antérieure  à  la  précédente. 
4%  s.  I.  n.  d.;  attribuée  à  Tannée  1478;  20  pages. 

Porte  en  tète  :  Questa  operetta  se  chiama  la 

spera. 
4s  Firenze,  148S;  caractères  romains,  24 pages,* 

belle  édition. 
4^,  [Firenzc?,  s.  d.];  fin  du  XV«  siècle  ou  com- 
mencement du  XVI*;  i%  pages  à  3  colonnes; 

fig.  astronomiques  sur  bois,  à  la  marge  et  dans 

le  texte. 
4»,  Pirenze,  1513.  —  On  y  trouve  joint  parfoi.^ 

La  spera  composta  per  Fra  G.  M.  Tolosani  da 

Colle,  Firenze,  1514. 
4%  s.  I.  n.  d.;  vers  1520.  En  caractères  romains. 
4«,  Vinegia,  i  534  ;  édition  donnée  par  G.  de  Fon- 

taneno. 


8*,  Pirenze,  1859;  édition  préparée  par  G,  C. 
GcUletti,  sous  le  titre:  La  sfcra  libri  quattro 
in  ottava  rima,  di  Fra  L.  di  5.  Datiy  aggluntavi 
la  Nuova  sfcra  pure  in  ottava  rima  di  Fra 
G.  M.  Tolosani  da  Colle  y  e  rAmcrica  di 
R.  GualleroUL 

4%  Roma,  1863;  réimpression  de  l'édition  précé- 
dente. 

16»,  Milano,  1865;  autre  réimpression  semblable. 

La  sphère  de  Goro  DaUesien  vers  et  a  été  écrite  au 
commencement  du  XV«  siècle.  Elle  est  bien  de  Goro  et 
non  de  son  frère  Lfonardo,  d'après  Texaraen  auquel  s'est 
livré  Ubri  (Histoire  des  sciences  mathématiques  en 
Italie,  t.  Il,  1838,  p.  221).  On  y  trouve  la  description  et 
Tusage  du  loch,  du  sablier  et  de  la  boussole.  La  sphère 
de  Tolosani  da  Colle  ne  remonte  qu'à  l'époque  de 
l'impression  Indiquée  plus  haut,  1513. 

Il  y  a  trois  copies  manuscrites  de  ce  poème  à  la  Bibl. 
mediceo-laurentiana  de  Florence  (fonds  Ashbumam). 

1816  BATEGOMB,  W.  s 

BATECUMBE,  W. 

Liber   astronomicus  de   mediis  motibus 
planetarum. 
MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1817  BATECUMBE,  W. 

De  sphaerae  concavae  fabrica  et  usu. 

De  sphaera  solida. 

De  operatione  astrolabii. 

MSS  dont  le  sort  n'est  pas  connu. 

1818  GERSOPf,  J.  G. 

Opéra  omnia. 

4  vol.  fol.,  Coloniae  Agrippinae,  1483. 

2  vol.  fol.,  Parisiis,  1521  ;  «studio  J.  Campam.» 

4  tomes  en  2  vol.  fol.,  Parisiis,  1606;  «  auctiora 
et  emendatiora.  » 

5  vol.  fol.,  Antocrpiae,  1706;  «  novo  ordine 
digesta,  curante  L.  E.  Du  Pin.  »  Avec  l'addition 
de  quelques  courts  traites  de  Petrus  de  A  Uiaco, 

Quelques  ouvrages  d'astrologie  se  trouvent  au  t.  I 
de  cette  collection.  En  voici  l'indication,  avec  les  pages 
de  l'édition  de  1706,  et  entre  parenthèses  celles  de 
rédition  de  1606:  Trilogium  aslrologiae  theologizaue 
[1419],  p.  189(593).  —  Tracialus  contra  supersiillonem 
praesertim  innocentum.  p.  203  (609);  Tauleur  y  traite 
de  Tobservation  de  certains  jours.  —  Tractatus  de 
observatione  dierum  quantum  ad  opéra,  p.  208  (615). 


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636 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


—  Traciaïus  an  liceat  cbrisiiaDO  initia  rerom  observare 
ex  coelesliiim  syderam  respectu,  p.  2i0  (184). 

Il  y  a  UD  MS  des  Opéra  de  Gerson  à  la  Bibl.  de 
Bourges. 

La  Bibl.  palatine  de  Vienne  possède  en  MSS  un  grand 
nombre  de  traités  délacbés  de  cet  auteur,  dont  aucun 
toutefois  n*a  trait  à  l'astronomie. 


1819  ROBYJ^S,  J. 

Culminatio  stellarum  fixarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1830  ROBYPÎS,  J. 

Ortus  et  occasus  stellarum  fixarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversilc  d'Oxford. 

1821  HALLIWELL,  J.  O. 

Rara  mathematica,  or  a  collection  of  treal- 
ises  on  the  mathematics  and  subjects 
connectée!  with  them,  from  ancient  inedited 
manuscripts. 

8%  London,  1859. 
8%  London,  1841. 

Recueil  d'opuscules  rares.  Ceux  qui  louchent  à 
l'astronomie  sont  :  Robyns,  De  cometis  ;  et  la  préface 
d'un  alnianach  de  1430  en  anglais. 

1839  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  eclipsibus,  scriptus  1431. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

1835  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae  quae 
annis  1432-1449  indictis  diebus  et  mensibus 
observatae  sunt. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1824  WYRCESTEtt,  W. 

Stellae  verificatae  pro  anno  Christi  1440, 
per  radiées  Alfonsi  Régis  Castelliae  ad  instan- 
tiam  Jo.  Fastolf  militis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


1825      J0.4NNES  DE  GAMUFIDIA  » 

SCHinOEL,  J. 

Equatorium  motuum  planetarum  ex  Cam- 
pano  transsumptum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Vienne. 


1826  JOANPfES  DE  GAMUUDIA  « 

SCHIFIDEL,  J. 

De  compositione  et  usu  cujusdam  instru- 
menti  per  quod  inveniuntur  vera  loca 
planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1827  JOANNES  DE  GAMUNDIA  = 

SGHINDEL,  J. 

De  instrumento  aequatorio. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


1828  JOAPfNES  DE  GAmJNDIA  » 

SGHIPTDEL,  J. 

Tractatus  de  quadrante  horario. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1829  * ♦  ♦ 

The  book  of  astronomy  and  of  phylos- 
ophy,  contreiv'd  and  made  of  the  wisest 
phylosophers  and  astronomers. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Compilation  faite  en  li43. 

1830  ♦  ♦  * 

Figures  des  éciypses  de  Soleil  et  de  Lune. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1831  BASINIUS  =  BASINIO. 

Astronomicon  libri  duo. 
Publié  par  L.  Drudi  dans  Basinii  Poemata  prae- 
stantiora  nunc  primum  édita  et  commentariîs 
illustrala;  2  vol.  4»,  Ariminii,   i794-9K;  au 
vol.  f,  no  2. 
Ce  poème  en  latin  est  une  imitation  de  celui  û*Aratus. 
On  en  trouve  des  MSS  aux  Bibliothèques  des  Univer- 
sités d'Oxford  et  de  Cambridge. 


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ASTUONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


527 


1833  BLAXIUS  DE  PELEGANIS 

DE  PARAfA. 

Quaestiones  in  librum  methaurorum  Aris- 
totelis. 
MS  h  la  Bibl.  mediceo-laarentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
On  croit  que  ce  traité  remonte  à  1399. 

IS33        BLASIDS  DE  PELACANIS 
DE  PARMA. 

Sententia  seu  explicatio  libri   Aristotelis 
de  coelo  et  mundo. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Composé  en  1451. 

1834  BLASIUS  DE  PELEGAPfIS 

DE  PARBIA. 

Commentarius  in  Aristotelis  Meteorologica. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1833  CAWCELLARIUS,  P. 

Tractatus  de  libris  astronomiae,  qui 
tenendi  sunt  cum  integrilate  fidei  catho- 
licae,  et  qui  non. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversilé  d'Oxford. 

1836  LEONARDUS  CREMOIHEPISIS. 

De  aequatione  dierum. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1837  LEONARDUS  CREMONEW8IS. 

Tabella  annuarum  conversionum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1838  LEONARDU8  CREMOWEN8I8. 

De    conficiendi    instrunienti    horologici 
ralione. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1839  HEI^RICUS  HfONAnTHOLIIJS. 

Annolationes    in    sphaeram    Joannis   de 
Sacro  Bosco. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


1840  JO AIGRES  TAGAUTIUS. 

Phaenomena. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1841  ♦  *  * 

Tabula  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae  anno- 
rum  4460-62. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1842  BARTHOLOMAEU8  DE  YALEUTIA. 

De  dierum  equationibus. 

MS  a  la  Bibl.  mcdiceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
Composé  en  U67. 

1843  NIGOLAUS  DE  GU8A  « 

KREBS,  N. 

Opéra  omnia. 

Fol.,  [Norimbergae,  U76];  en  caractères  gothi- 
ques, sans  chiffres  ni  réclames,  mais  avec  signa- 
tures; deux  tomes,  ayant  respectlTement  i02  et 
469  feuillets.  Sans  titre  général.  —  Rare. 

Fol.,  Parisiis,  i5i4;  «  accurata  recognitio,  a 
J.  Fabro  [Lefèbvre  d'EtapIes]  facta;  »  en 
trois  tomes  ;  fig.  sur  bois  et  initiales  ornées. 

Fol.,  Basileae,  450K;  trois  tomes  en  un  vol. 

Ceux  des  traités  de  Nicolas  de  Cusa  qui  se  rattachent 
à  Tastronomie  sont  : 

De  docla  ignorantia.—  Apologia  doctae  ignorantiae. 
—  De  conjecturis  lemporum.  —  Reparatio  calendarii, 
et  correclio  tabularum  Alfonsi.  —  De  ludo  globi. 

Au  lib.  Il,  cap.  11,  du  premier  de  ces  ouvrages, 
Tauteur  fait  circuler  le  Soleil  et  la  Terre,  dans  des 
cercles  inégaux,  autour  du  centre  géométrique  de  la 
sphère  étoilée.  C*est  aussi  dans  le  De  docta  ignorantia 
(tib.  II,  cap.  19)  que  se  trouvent  les  mots  :  «  unde 
erit  machina  mundi  quasi  babens  ubique  cenlrum  et 
nullibi  circumferenliam,  •  qui  ont  fourni  à  Pascal  la 
pensée  célèbre  :  t  Punivers  est  une  sphère  dont  le  centre 
est  partout  et  la  circonférence  nulle  part.  >  Dans  les 
lib.  XI  et  m,  il  attribue  à  la  Terre  un  mouvement  parti- 
culier destiné  à  expliquer  la  précession  des  équlnoxes. 

Une  partie  des  HSS  de  cet  auteur  sont  conservés  h 
rhôpital  de  Cues,  sur  la  Moselle,  où  Clemens  les  a 
examinés.  En  voici  la  liste  : 

1)  De  docta  ignorantia;  2)  Hujus  apologia;  3)  De  con- 
jecturis; 4)  Idiota;  5)  De  reparatione  calendarii;  6)  De 
mathematids  complementls;  7)  De  ludo  globi;  8)  Com- 
pendium;  9)  De  mathematica  perfectione;  10)  De  apice 


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528 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


iheoriap;  ll)Destalicis  cxperimenlis.  (Unt.,  VIII,  1851, 
411.) 

Il  y  a  à  la  Bibl.  mediceo-laureDiiana  de  Florence 
(foDds  Asbburnam)  un  vol.  fol.,  maDuscril,  qui  contient 
les  Opéra  mathematica,  pbilosopbica,  tbeologica  Nicolai 
de  Cusa, 


1844  COWSTAWTIWUS. 

Introductiolies  astronomicae. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsilé  d'Oxford. 
Paraît  avoir  été  composé  en  U71. 

AUTEURS   DE   DATE   INCERTAINE. 

1841;  ALBEDARIUS. 

Selenographia. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsitc  d*Oxford. 

1846  BRABEN,  G. 

Supputatio  veri  loci  Solis;  disquisîtio  veri 
motus  Lunae. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1847  BROWBIE 

Usus  quadrantis. 
MS  au  British  Muséum. 

1848  BRYTTE,  W. 

Theorica  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  et  au 
Brilish  Muséum. 

1849  BRITT,  W.  =  BRYTTE,  W. 

Tractatus  de  sphaera. 

MS  i  la  Bibl  de  rUuiversité  d'Oxford. 

1850  BRYTTE,  W. 

Tabula  inventionis  motus  diei  per  notos 
motus  quorundam  dierum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

18l$l  GHATTOCK. 

Eclipses  of  the  Sun  and  Moon. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


IBttî  CUORCniS. 

Astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

I8»3  GIRCIUS. 

Commentarius  in  tractatum  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

I81S4     RICHARDUS  CBACKEPfTUORPUS. 

Commentarius  in  Aristotelis  Physica,  de 
Coelo,  de  Generatione  et  Corruptione. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

18»»      GIOYANNI  AIIDREA  DI  HOSGOI. 

Teoriche  dei  pianeti. 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
L'auteur  portait  le  surnom  de  Masimo.  Le  manuscrit 
est  du  XV1«  siècle. 

1886    GREGOBIUS  UUISTINGDOBIENSIS. 

Imago  mundi. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

t8»7         HCJGO  SAnCTALIEFiSIS. 

Commentarius  in  Alfragani  tractatum  de 
motibus  planetarum. 

MS  à  ta  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1858  JOAPINES  SimOPlIS  DE  ZELANDIA. 

Modus  eonstruendi  spéculum  planetarum. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

I8»9  MANUELES  MEAZARUS. 

Methodus  brevis  de  inaequalitate  circulo- 
rum  Solis  et  Lunae. 

MS  au  Brltisb  Muscum  (fouds  Harley). 

1860  NICOL  VUS  LINNEIHSI8. 

De  eclipsi  Solis. 
MS. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


529 


1861  80MER,  J. 

Tabula  medii  motus  Solis  in  singulis  xxiv 
horis. 
BIS  à  la  Bibl.  de  T Université  d'Oxford. 

1862  STEPHANUS  DE  COULE. 

Commentarius  in  libres  meteorologicorum 
Aristotelis. 
HS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

1865  SWHHYSHED. 

Tractalus  très  de  motu  coeli. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Cambridge. 

1864  WALTER,  J. 

Tabula  de  diversitate  ascensionis  signorum 
pro  omni  terra  habitabili. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de 
Cambridge. 

1868  WERKWORTH,  T. 

Tractatus  de  oçtava  sphaera. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1866  WILLELMUS  DE  GRES8I8. 

Lectura  palmae  in  iractatum  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  de  Cambridge. 

MANUSCRITS  ANONYMES   DE  LA  RENAISSANCE. 

Noas  réunissons  ici,  par  ordre  de  matières,  les 
manuscrils  anonymes  de  l'époque  de  la  Renaissance 
doot  la  date  ne  peut  être  assignée  exactement. 

1867  *  *  * 
Trattado  astronômico. 

MS  espagnol  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

1868  *  *  * 

Trattato  sopra  l'aritmetica,  l'algebra,  la 
geometria,  Tastronomia. 

MS  italien  du  XV«   siècle  au   British  Muséum 
(fonds  Harlcy). 


1869  *  *  ♦ 

Trattato  di  astronomia. 
MS  italien  du  XVI<  siècle. 
=  E.  Narducci,  Cat,  p.  20,  n»  39. 

i870  ♦  *  ♦ 

Petit  traité  d'astronomie. 
MS  français  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

i87t  ♦  ♦  * 

Calendrier  et  traité  d'astronomie. 
MS  français  orné  de  fîg.,  à   la  Bibl.  mcdiceo- 
laurentiana  de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

I87Î  ♦  ♦  ♦ 

A  treatise  of  astronomy  out  of  the  besl 
greek  and  latine  authors. 

MS  en  vieil  anglais  [old  English]  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  d^Oxford. 

i875  *  *  ♦ 

A  treatise  of  astronomy  beginning  :  Lytyl 
Lewis  my  son.  .  . 

MS  en  vieil  anglais  [old  English]  à  la  Bibl.  de 
rUnIversitc  d'Oxford. 

1874  ♦  ♦  * 

Astronomical  and  astrological  treatise. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

187»  *  ♦  ♦ 

An  english  book  of  astronomy. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

1876  ♦  *  ♦ 

Astronomical  tract,  intitled  :  Compod 
mannwel. 

MS  au  British  Muséum. 

i877  ♦  ♦  ♦ 

The  book  of  astronomy  and  of  phylosophy, 
contreiv'd  and  made  of  the  wisest  phylos- 
ophers  and  aslronomers. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


67 


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530 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1878  ♦  ♦  ♦ 

Die  Gesetze  der  Astronomie. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1879  *  ♦  ♦ 
Astronomisches  Lehrbuch. 

MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1880  ♦  *  ♦ 
Astronomica  quaedam  cum  caiendario. 
MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 

Ce  manuscrit  est  un  recueil  de  plusieurs  Iraités^doot 
les  écritures  sont  du  1X«,  du  X«  et  du  XI*  siècle. 

I88i  *  ♦  * 

Tractalus  varii  astronomici. 

MS  du  Xll«  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harley). 

i882  *  ♦  * 

Tractatus  varii  astronomici  et  philosophici. 
MS  du  XI  V<  siècle  n  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

1885  ♦  *  ♦ 

Tractatus  astronoinicus. 

MS  du  XIV«  siècle  a  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

1884  ♦  ♦  * 

Tractatus  varii  astronomici. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

188tf  ♦  *  * 

Tractatus  varii  astronomici. 

MS  du  XV«  siècle  avec  Ug.  à  la  plume,  à  la  Bibl. 
mediceo-laurentiana  de  Florence  (fonds  Ash- 
burnam). 

1886  *  ♦  ♦ 

Uefinitiones  quaedem  :  Astronomiae,  arith- 
meticae,  geometriae,  de  divisione  astrono- 


miae  et  astrologiae,  physicae,  logicae,  theori* 
cae,  praticae. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1887  *  ♦  ♦ 

Tractatus  mathematici  :  De  arithmetica, 
geometria,  astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1888  ♦  ♦  ♦ 

Varii   tractatus  miscellanei   philosophici, 
medici,  astronomici,  et  rhetorici. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

1889  *  ♦  * 

Tractatus  astronomiae;  de  chronologia; 
astronomiae  tractatus;  alter  quem  ordine 
chronologico ,  ejusdem  scientiae  necnon 
astronomorum  sequitur  historia. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1890  ♦  ♦  ♦ 

Liber  physicus  de  rébus  naturalibus,  coelo, 
plantis,  etc.,  tractatus. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1891  *  ♦  * 

Liber  philosophicus,  musicus,  astrono- 
micus,  ad  Hernaldum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

1892  ♦  ♦  ♦ 

De  subtilissimis  et  utilissimis  tiguris 
geometrice  speculationis  que  ad  astronomiae 
spectant  negocium. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

1895  ♦  ♦  ♦ 

Aliquot  problemata  astronomica. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1894  ♦  ♦  ♦ 

Problemata  astronomica. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


531 


189»  *  *  ♦ 

Nonnulla  problemata  astronomica. 
MS  du  Xy«  siècle  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1896  *  ♦  ♦ 
Algorismus  specialis  etastronomicus. 
MS  du  X  V«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1897  *  *  * 

De  fractionibus  astronomicis,  seu  phïsica- 
libus. 

MS  an  British  Muséum  (fonds  Harley). 

1898  *  ♦  * 
Figurae  asfronomicae. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1899  ♦  ♦  ♦ 

Codex  astronomicus  pervetustus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

Mutilé  an  commencemeut  et  à  la  fin. 

1900  *  *  * 

Unum  coinpendium  de  astronomia. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

1901  *  *  * 

De  astronomiae  fundamentis. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1902  ♦  *  * 

Liber  dictus  fundamentum  scientiae  astro- 
rum. 

MS  a  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1905  *  ♦  ♦ 

Astronomia  cum  figuris. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1904  '^  *  * 

Astronomia. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


1905  * ♦  ♦ 
De  astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leydc. 

1906  *  *  ♦ 
De  astronomia  tractalus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1907  ♦  ♦  ♦ 
Liber  astronomicus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1908  ♦  ♦  ♦ 
Liber  de  astronomia. 

MS  è  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Incomplet. 

i909  ♦  ♦  * 

Institutionis  astronomicae  epitome. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Incomplet 

iOiO  ♦  *  * 

De  astronomia  et  planetarum  motu. 
MS  du  X  V<  siècle  k  la  Bibl.  de  Metz. 

1911  *  *  * 

Adnotationes  quaedam  de  rébus  astrono- 
micis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

19t«  *  *  ♦ 

Astronomiae  epitome. 
Beau  MS  du  XVII*  siècle  au  British  Muséum 
(fonds  Harley). 

i9i5  *  ♦  ♦ 

Logistica  astronomica. 
MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1914  ♦  *  ♦ 

Tractatulus  astronomicus. 
M  S  au  British  Muséum. 


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533 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


191»  *  *  ♦ 

Tractatus  astronomicus  brevis. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Haricy). 

i9i6  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  astronomicus  et  dialecticus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1917  *  ♦  ♦ 

Schedae  astronoinicae  et  geometricae. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


i9l8  ♦  *  ♦ 

Precatio  ad  SS.  Trinitatem,  ut  auctor  sive 
collector  hujusce  operis,  stellarum  astro- 
rumque  cursum  caperet,  et  alijs  ministrare 
valeat. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


i919  *  ♦  * 

Notae  astronomicae. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

i9«0  *  ♦  ♦ 

Notae  brèves  de  astrononiiae  definitione, 
et  ejus  ab  astrologia  differentia. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

i9«i  ♦  *  * 

Ludus  astronomorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

i9««  *  ♦ * 

Conclusiones  quaedam  astronomicae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

1925  *  ♦  ♦ 

Conclusiones  librorum  Aristotelis  de  coelo 
et  mundo. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


t9«4  *  ♦  * 

Collectiones  expositionum  ab  antiquis 
graecis  in  libros  Aristotelis  de  mundo,  qui 
vocatur  liber  coeli  et  mundi. 

MS  aux  Bibl.  des  Universités  d'Oxford  et  de 
Cambridge. 

i9«»  ♦  ♦  ♦ 

Lectiones  in  libros  de  coelo. 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

1926  ♦  *  * 

Dicta  super  libros  Aristotelis  de  coelo  et 
mundo. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

i927  ♦  *  * 

Commentarius  in  libros  de  coelo  et  mundo 
Aristotelis. 

MS  à  l'Université  de  Cambridge  (Domus  S.  Petri). 

i9«8  ♦  *  ♦ 

Commentarii  in  libros  de  coelo  et  mundo. 

MS  à  l'Université  de  Cambridge  (Collegium  caio- 
gonvilensc;. 

1929  ♦  ♦  * 
Commentarium   in    Aristotelis  libros  de 

coelo. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Manuscrit  exécuté  en  1578. 

1930  *  ♦  ♦ 

In  Aristotelis  libros  de  coelo. 
MS  k  la  Bibl.  communale  de  Tournai. 
Manuscrit  exécuté  en  1608. 

1951  ♦  ♦  ♦ 

In  Aristotelis  libros  de  coelo  et  mundo, 
meteorum,  de  generatione  et  corruptione  et 
de  anima  quaestiones. 

MS  à  la  Bibl.  de  BAle. 


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I9S2  *  *  * 

Conclusiones  ex  libris  Ahstotelis  meteo- 
rorum. 

MSà  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1935  *  *  ♦ 

Explanationes  in  libros  metcororum  Aris- 
totelisei  in  pana  Jiatu rai ia. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUoiversité  d'Oxford. 

1954  ♦  ♦  ♦ 

Commentarius  in  libros  meteorologiœrum 
Aristotelis. 

MS  de  la  fin  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris. 

1958  ♦  *  * 

Commentarius  in  Aristotelis  libros  meteo- 
rum. 

MS  au  Brîtish  Muséum. 

1956  *  *  * 

In  Aristotelis  meteororum  libros. 
MS  du  commencement  du  XVII«  siècle  à  la  Bibl. 
communale  de  Tournai. 

1957  *  *  * 

In  quartum  librum  meteorologicorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnlvcrsité  d*Oxford. 

1958  *  *  * 

Praeparatio  in  Claudii  Ptolemaei  magnam 
constructionem. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1959  *  *  * 
Planétarium  ptolomaicum. 

MS  du  XI {«siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1940  *  4c  * 

Expositiones  brèves  in  Almagestum  Ptole- 
maei, 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


ASTRONOMES  DE  LA  UENAISSANCE. 
1941 


553 


Fragjnentum  commentarii  in  Almagestum 
Ptolemaei, 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


1948  ♦  *  ♦ 

Tractalus  sphaerae  materialis;  liber  prin- 
cipiorum  scientiae  astronomicae  ad  librum 
Ptoleinaei  Almagesti  intelligendum  summa; 
tractatus  octavae  sphaerae  et  quadrantis. 

MS  du  XIV<  siècle  à  la  Bibl.  de  Lyon. 

1945  *  *  * 

Quaestiones  super  libros  Alberti  Magni  de 
coelo  et  mundo,  de  anima,  de  generatione 
et  corruptione,  super  très  libros  meteorum, 
de  sensu  et  sensato,  de  memoria,  de  somno 
et  vigilia,  de  longitudine  et  brevitate  vitae. 

MS  de  1370  à  la  Bibl.  de  lUniversité  de  Liège. 

C'est  uu  Commentaire  très  ample  sur  ces  différents 
ouvrages  ù' Albert  le  Grand, 

1944  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

194»  *  *  ♦ 

Tractatus  de  sphera. 

MS  du  Xllh  ou  du  XIV*  siècle  h  la  Bibl.  mcdiceo- 
laurentiana  de  Florence  (fonds   Ashburnam). 

1946  ♦  ♦  * 
Tractatus  de  sphaera,  libris  VI. 

MS  du  X1V«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1947  ♦  *  * 

Tractatus  de  sphaera  in  sexdecim  diflfe- 
rentias,  seu  capitula  distributus. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1948  ♦  ♦  ♦ 
Tractatus  de  sphaera. 

MS  du  XV'  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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534 


SECTION    I. OUVRAGES    HISTORIQUES. 


1949  *  *  * 

Tractatus  brevis  de  sphaera. 

MS  du  XVI l«  siècle  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

I9»0  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  TÂrsenal  à  Paris. 

19»i  ♦  ♦  * 

De  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

I95Î  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  sphaera. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (8  copies). 

Il  est  probable  que  ces  copies  appartienuent  à 
plusieurs  textes  dilTérents. 

i955  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  sphaera. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

I9M  *  *  • 

Tractatus  de  sphaera,  iv  capitulis. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 
Ce  manuscrit  est  incomplet. 

1955  ♦  ♦  * 

A  treatise  of  the  sphère. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

1956  ♦ *  ♦ 
Tractatus  de  sphaera. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

1957  ♦  ♦  ♦ 
De  sphaera. 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

1958  ♦  ♦  ♦ 

Doctrinae  sphaericae  libri  iv  cum  figuris. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


1959  ♦  ♦  ♦ 

Doctrina  sphaerica. 

MS  è  la  Bibl.  de  TUniversitc  de  Leyde. 

1960  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  sphaera. 

MS  du  XIV<  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

1961  * ♦  ♦ 
Tractatus  de  sphaera  astronomica. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

196«  *  *  * 

Annotata  Lovaniensia;  de  sphaera. 
MS  de  1594  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles 

1965  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  spliaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bàlc. 

1964  *  *  ♦ 
Tractatus  de  sphaera  coelesti. 
MS  à  la  Bibl.  de  Laon. 

1965  ♦ ♦  • 

Tractatus  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  Cambrai. 

1966  * ♦ * 
Tractatus  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  Colmar. 

1967  ♦  *  * 

Tractatus  de  sphaera. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  dcVieDif. 

1968  * ♦ * 
Tractât  ûber  die  Sphàre. 

MS  daté  de  141  i  à  la  Bibl.  impériale  de  VleoDe. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


535 


1969  ♦  ♦  ♦ 
Traitté  de  la  sphère. 

MS  du  XVli«  siècle  à  la  Bibl.  nalionale  de  Paris 

(MSS  latins,  n«  7449  anc.  S»). 
Bien  que  joint  à  des  manuscrits  latins»  cet  ouvrage 
est  en  français. 

1970  * ♦  * 

The  sphaerick  part  of  astronomy. 
MS  au  British  Muséum. 

i971  ♦  ♦  ♦ 

De  ratione  sphaerae. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  (un  magni- 
fique exemplaire  ancien)  et  à  la  Bibl.  royale 
de  Bruxelles  (copie  de  la  fin  du  XI  1«  siècle). 

I97i  ♦  *  ♦ 

Fragmentum  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

i975  *  ♦  ♦ 

Liber  de  sphaera  eum  ealendario. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

1974  ♦  *  * 

Descriptio  sphaerae,  aliaque  miscellanea 
medieinae  et  astrologiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1975  *  ♦  ♦ 

Involutio  spherae. 

MS  du  commencement  du  IX«  siècle  à  la  Bibl. 
royale  de  Bruxelles. 

1976  ♦  ♦ * 

Figurae  ad  explication em  sphaerae  et 
motuum  eoelestium  accommodatae  ;  accedit 
brevis  explicalio. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(â  copies). 

1977  *  ♦  ♦ 

De  sphaera  et  septem  planetis. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


1978  ♦  ♦  * 

De  sphaera  coeli  et  signis  eoeli. 
MS  à  la  BU)I.  de  TUniversité  de  Leydc. 
Ouvrage  en  vers. 

1979  ♦  ♦  ♦ 
Âliquid  commentarii  de  sphaera. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

1980  ♦  ♦  * 
Libre  de  astronomia. 

MS  espagnol  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

Traité  de  la  spbère,  avec  figures  imitant  celles  de 
Sacro  Bosco. 

1981  ♦  ♦  ♦ 
Commentarius  in    sphaeram  Joannis  de 

Sacrobosco. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

1982  ♦  ♦  ♦ 

Commentarius  in   sphaeram  Joannis  de 
Sacrobosco. 

MS  de  la  fin  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris. 

1985  ♦  *  * 

In  sphaeram  J.  de  Sacro  Bosco  commen- 
taria. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1984  ♦  ♦  ♦ 

Commentarius  in  sphaeram    Joannis  de 
Sacro  Bosco. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUoiversité  d'Oxford. 

198»  ♦  *  ♦ 

Commentarius  in  sphaeram. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1986  ♦  ♦  ♦ 

In  Johannis  de  Sacrobosco  tractum    de 
sphaera  commentarius. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


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556 


SECTION    I.    OUVRAGKS    HISTOKIQUES. 


1987  ♦  ♦  ♦ 

Comment£irius  in  sphaeram  Joannis  de 
Saerobosco, 

MS  écrit  en  4565,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1988  *  ♦  * 

In  sphaeram  /.  de  Sacrobosco. 
MS  exécuté  en  i608,  è  la  Bibl.  communale  de 
Tournai. 

1989  ♦  ♦  * 
Gommentarius   in   sphaeram  Joannis   de 

Sacro  Bosco. 

MS  h  la  Bibl.  communale  de  Namur. 

1990  *  ♦  * 

Canones  sphaerae  super  Alplwnsum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d  Oxford. 

1991  *  ♦  * 

De  signis  zodiac! ,  paucula. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

1992  ♦ ♦  * 
Canones  primi  mobilis. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

1995  ♦  *  ♦ 

Tabulae  deelinationis  eclipticae. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

1994  ♦  *  * 

Tabulae  deelinationis  lineae  eclipticae  ab 
aequinoctii  circulo.  • 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

199»  *  *  ♦ 

Canon  tabularum  sequencium  ;  sciiicet,  de 
invencione  ascensionis  in  circulo  obliquo 
cujuslibet  gradus  zodiaci  et  stelle  ab  equinoc- 
tiali  conformiter  distantis,  pro  omni  habita- 
bili  regione;  cum  tabulis. 

MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 


1996  * ♦  ♦ 
Tractatus  de  directionibus. 

MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1997  *  *  * 

Tractatus  de  ascentionibus  signorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsilé  d'Oxford. 

1998  *  ♦  * 
Tractatus  de  ortu  signorum. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

1999  *  *  * 

Ascensiones  signorum. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

iOOO  ♦  ♦  * 

Tabula  ascendentium  xii  signorum  cum 
canonibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

iOOl  ♦  *  * 

Tabula  ascensionum  et  descensionuni. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

iOOî  *  *  ♦ 

Tabulae  de  ortu  et  occasu  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«005  ♦  ♦  ♦ 

La  table  de  la  quantité  des  houres  artifi- 
ciells. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«004  *  *  * 

Ce  sont  les  relonghements  et  recourche- 
ments  des  jours. 

MS. 

Ce  tableau  des  heures  du  lever  et  du  coucher  do 
Soleil,  probablement  unique,  se  trouvait  relié  à  la  suite 
d'un  exemplaire  incomplet  de  Magninus  de  Milao, 
Tregement  der  gbesoutbeit. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


557 


«005  ♦  *  ♦ 

Notice  sur  la  longueur  des  jours  de  chaque 
mois. 

MS  du  commencement  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl. 
royale  de  Bruxelles. 

«006  ♦  ♦  * 

What  time  the  Sunriseth  and  setteth. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnircrsité  d'Oxford. 

«007  *  *  * 

To  know  the  rising  and  going  down  of  the 
Sun  every  month  in  the  year. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

2008  *  ♦  * 

The  length  of  the  natural  and  artificial 
dayes  through  the  year. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversîté  d'Oxford. 

«009  +  ♦  * 

De  diebus. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2010  *  ♦  * 

Ad  méridien)  inveniendum  in  quolibet 
loco. 

MSàla  Bibl.deBâIe. 

«Oli  *  ♦  ♦ 

De  horis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«Oi«  ♦  ♦  * 

De  hora  algorismi  tractatus. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

«015  ♦  ♦  ♦ 

Canon  de  conversione  horarum  et  frac- 
cionum  earum  in  gradus;  de  conversione 
graduum  in  tempora;  cum  tabulis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


«014  *  ♦  ♦ 

Elevationes  signorum,  quoad  horasdignos- 
cendas,  cum  canonibus  super  tabulas  altitu- 
dinis  horarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«OtK  *  ♦  ♦ 

Tabula  augmenti  longissimi  diei  supra 
diem  aequinoctii  pro  omni  terra  habitabili  ; 
itemque  aliae  tabulae,  sinuum,  chordarum, 
longitudinum  et  latitudinum,  tum  corporum 
coelestium  tum  locorum  in  terra  :  quarum 
aliquae,  ut  tabulae  arcuum  et  chordarum, 
dicuntur  tabulae  Maudith  factae  in  Oxonio 
1310;  uti  et  tabula  ascensionis  signorum  in 
circulo  obliquo,  cujus  latitudo  est  51  gr.  50 
verificata  Oxoniae  a  d  1310;  nomen  Maudith 
praefixum  habet. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


«016  *  ♦  ♦ 

Tabula  ad  inveniendum  horas  diei  inae- 
quales  in  septimo  climate. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«017  *  ♦  ♦ 

Tabula  de  aequationibus  dierum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

«018  *  ♦  ♦ 

Tractatus    de   aequatione    dierum    cum 
respectu  meridianorum  Toleti  et  Oxoniae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«019  ♦  ♦  ♦ 

Tabula  quantitatis  dierum,  ortus  et  occasus 
Solis  ad  elevationem  poli  50  gradus. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«0«0  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  quantitatum  horarum    inaequa- 
lium,  Oxoniae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


68 


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\ 


Ei58 


SECTION    1.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


«Gît  ♦  *  * 

Tabula  quantitatis  horarum  inaequalium 
in  omni  regione. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

«oaî  ♦  ♦  ♦ 

Tabula  latina  de  ortu  et  occasu  Solis  par 
duodecim  menses. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«0Î5  *  ♦  ♦ 

Registrum  pro  horologio  de  Solis  et  Lunae 
ortu  et  occasu  per  totum  anni  circulum. 

MS  &  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2024  ♦  ♦  * 

Tabula  ostendens  Lunae  ortum'el  occa- 
sum,  cum  horis  nocturnis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

îoa»  ♦  ♦  ♦ 

Tabula    diversitatis    aspectus    Lunae    in 
climatibus  diversis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2046  ♦  ♦  ♦ 

La  manière  de  connaître  les  heures  la  nuit. 
MS  à   la  Bibl.  nationale  de  Paris  (MSS  latins, 
n»  7294  anc.,  42«). 

Ce  trailé  du  XV*  siècle,  bien  que  joint  à  des  MSS 
latins,  est  écrit  en  français. 

2027  ♦  ♦  * 

Manière  de  trouver  l'heure,   pendant  la 
nuit,  par  le  moyen  des  étoiles. 
MS  à  la  Bibl.  de  Genève. 

2028  ♦  +  ♦ 

Horam  usualem  nocte,  ex  radijs  lunaribus 
cognoscere. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2029  ♦  ♦  ♦ 

Liber  de  crepusculis. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


2030  *  *  ♦ 

Tractatus  de  crepusculis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d*Oxford  (2  copies, 

dont  une  très  belle). 
Peut-être  des  textes  différents. 

2051  *  *  ♦ 

Tractatus  de  crepusculis. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bàlc. 

2032  ♦  ♦  * 

Brieuf  traitée  sur  l'usage  des  globes  céleste 
et  terrestre. 

MS  au  Musée  Plantin-Moretus  à  Anvers. 

2035  ♦  *  ♦ 

Theoria  utriusque  globi^  una  cum  geogra- 
phica  descriptione  praecipuorum  locorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2054  ♦  ♦  * 

De  usu  globi  coelestis. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

205K  *  ♦  * 

Tractatus  de  globo  coelesti. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2056  *  *  * 

Tractatus  de  coelo  et  mundo. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  medicco-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

2057  ♦  ♦  * 

De  coelo  et  mundo. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

2058  ♦  ♦  ♦ 

De  coelo  et  mundo. 

MS  à  la  Bibl.  de  la  cathédrale  de  Worcester. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


559 


3039  ♦  ♦  ♦ 

Imago  mundi,  liber  miscellaneus  de  ele- 
mentis,  de  partibus  mundi,  de  planetis,  et 
signis  zodiaci,  aliisque  syderibus,  de  partibus 
lemporis,  epochis,  computo  ecclesiastico, 
multisque  aliis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

2040  ♦  ♦  ♦ 

Liber  de  coelo  et  mundo. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  de  Leyde. 

404i  ♦  ♦  ♦ 

Liber  de  mundo  vel  seculo. 

MS  du  XV«  siècle  k  la  Bibl.  de  TUniversité  de 
Gand. 

2042  *  ♦  * 

Disputationes  variae  de  mundo  et  coelo. 
MSàlaBibl.  d*Alby. 

2045  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  eonstitutione  mundi. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2044  ♦  ♦  * 

De  syderum  ratione  opusculum  ;  in  fine 
paucula  sunt  de  cometis,  ventis,  iride,  et 
stellis  eadentibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUoiversilë  d^Oxford. 

204»  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  numéro  et  ordine  coelorum 
juxta  recentiorem  astronomiam. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2046  ♦  ♦  ♦ 

Expositio  tractatus  sphaerarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

2047  *  ♦  ♦ 

Tractatus  quinque  de  corporibus  coelesti- 
bus,  et  eorum  forma,  materia,  motibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 


2048  ♦  ♦  ♦ 

Commentarius  de  corporibus  coelestibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUnivcrsité  d'Oxford. 

2049  ♦  *  ♦ 

De  coelo  et  corpore  coelesfi. 
MSila  Bibl.  de  Bêle. 

20tfO  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  rébus  e  quibus  componitur 
corpus  céleste. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2081  *  ♦  ♦ 

De  motibus  x  coelorum  mensuratis  parti- 
bus assis,  de  intervallis  et  crassitudine 
coelorum,  de  longitudine  et  latitudine  loco- 
rum  per  tabulas;  item  de  magnitudinibus 
planetarum  et  fixarum,  et  de  Solis  déclina- 
tione,  denique  de  Lunae  phasibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Unirersité  d'Oxford. 

2052  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  motibus  orbium  coelestium. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

20»5  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  motu  corporum  coelestium. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Deux  traités  sur  le  même  sujet,  dans  un  même 
recueil. 


20»4  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  motu  corporum  coelestium. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâie. 


20tftf  *  ♦  ♦ 

Notulae  de  magnitudine  corporum  coeles- 
tium et  de  mansionibus  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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540 


SECTION    1. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


«0156  *  ♦  ♦ 

Theorica  distantiarum  omnium  sphaera- 
rum,  circulorum  et  planetarum  a  Terra,  et 
de  magnitudine  eorum. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4057  ♦  *  ♦ 

Dimensio  coelestium  spatiorum  secundum 
quosdam. 
MS  au  British  Mascum  (fonds  Harlcy). 

20»8  *  ♦  ♦ 

Liber  de  distantiis  et  magnitudine  corpo- 
rum  coelestium. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

«0»9  ♦  ♦  ♦ 

De  magnitudine  planetarum,  et  a  Terra 
distantiis. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

îoeo  ♦  ♦  ♦ 

De  intervallis  septem  planetarum. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2061  ♦  ♦  ♦ 

De  quantitate  stellarum  et  Terrae. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

a062  ♦  ♦  ♦ 

De  quantitate  diametrorum  Solis  et  Lunae 
et  reliquorum  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  T  Université  d'Oxford. 

2063  ♦  ♦  * 

De  luminosis. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«064  ♦  *  * 

Liber  qui  vocatur  solaris. 
MS  au  British  Muséum. 

«005  ♦  *  ♦ 

De  imagine  Solis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


«066  ♦  ♦  ♦ 

Locus  ex  operibus,  de  mensura  et  magni- 
tudine Solis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


«067  ♦  *  ♦ 

Ueber  den  Lauf  der  Sonne. 

MS  du  XVI«  siècle  a  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«068  *  *  + 

Tractatus  de  circulo  solari. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«06»  ♦  *  * 

Locus  ex  operibus  Ambrosij,  Macrobij, 
Theodosij,  de  mensura  et  magnitudine 
Terrae,  et  circuli  per  quem  Solis  iter  est. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«070  ♦  ♦  ♦ 

Tabula  declinationis  Solis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«071  ♦  *  * 

Coin  pu  ti  de  Solis  distantia  tabulisquinque 
comprehensi. 

MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

«07«  *  *  ♦ 

De  annis  astronomicis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«075  ♦  ♦  ♦ 

Liber  astronomicus,  de  quantitate  anni 
solaris  et  ejus  modi  calculis. 
.   MS  an  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«074  ♦  ♦  ♦ 

De  longitudine  anni  solaris. 

MS  du  XIV*  siècle  au   British  Muséum  (fonds 
Harley). 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


541 


807K  *  +  ♦ 

De  anni  revolutione  tractatus. 
MS  du  W*  siècle  à  la  Bibl.  mcdiceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

2076  ♦  ♦  ♦ 

De  diversilate  anni  solaris,  secundum 
opiniones  antiquorum,  et  de  certificacione 
longitudinis  temporis  anni  solaris. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

8077  *  ♦  + 

What  day  the  solstice  and  equinox  fall 
apon. 
MS  à  la  Bibi.  de  FUnivcrsilé  d'Oxford. 

Î078  ♦  *  ♦ 

Quatuor  anni  tenipestates,  quando  inci- 
piunt. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

«07»  ♦  ♦  ♦ 

Canon  de  introitu  Solis  in  cujusiibet  signi 
zodiaci  primum  minutum,  et  de  revolutione 
anni  natalis  aut  mundi,  cum  tabulis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

3080  *  *  ♦ 

De  mundano  anno  qui  15000  solarium 
conficitur  annorum,  Tullij  Ciceronis  Som- 
nium  Scipionis  dictantis,  et  Macrobij  idem 
exponentis,  ac  Senecae  philosophorum  auc- 
toritas. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«081  ♦  *  ♦ 

Contra  Bedam,  de  cursu  Solis  et  Lunae 
per  annum. 

MSdu  Xni«  siècle  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

«082  ♦  ♦  ♦ 

Computus  de  Solis  et  Lunae  motu. 
MS  de  la  6n  du  XIV«  siècle  ii  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles. 


2085  ♦  ♦  ♦ 

Astronomia,  sive  computus  motus  Solis  et 
Lunae  cum  commentario. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

2084  *  +  + 

Tractatus  de  Luna. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversitc  d'Oxford. 

2085  *  ♦  ♦ 

Liber  Lunae. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

2086  ♦  ♦  * 

Isagoge  Lunae. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'École  de  médecine  de  Mont- 
pellier. 

2087  ♦  *  ♦ 

Du  mouvement  de  la  Lune. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2088  ♦  ♦  ♦ 
De  motu  Lunae. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2089  ♦  ♦  ♦ 

De  motu  Lunae. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2090  ♦  ♦  * 

A    diagram    for   calculating  the   Moon's 
motion. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2091  *  ♦  * 

Hypothèses  quinque  simplicissimae,  qui- 
bus  omnes  apparentiae  salvantur,  abjectis 
epicyclis  ;  simul  methodus  construendi  tabu- 
las veri  motus  Lunae,  sine  mediis  motibus. 

MS  du  XVII*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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fus 


SECTION    1.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


<K092  ♦  ♦  ♦ 

Versus  Bedae  de  horis,  atomis,  et  momen- 
tis;  iter  Lunae  per  zodiacum. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  CoUon). 

2095  ♦  +  ♦ 

Tabula  Lunae  ad  sciendum  ejus  signum 
omni  die. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 


3094  *  ♦  + 

Tabula  ad  sciendum  in  que  signe  fuerit 
Luna  omni  die. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harlcy). 
Exprimé  par  des  symboles. 

309»  ♦  ♦  ♦ 

Scire  in  que  signo  Luna  erit  singulis 
diebus. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2096  *  ♦  + 

Si  vis  scire  in  quo  signo  sit  Luna. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«097  ♦  *  * 

Ratio  de  Lunae  discursu  per  signa. 

MS  du  IX«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2098  ♦  ♦  ♦ 

Notabile  astronomicum  de  méthode  lecum 
Lunae  in  zediace  inveniendi  epe  tabulae 
magistri  Pétri  de  Dacia. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2099  ♦  ♦  ♦ 

De  cursu  Lunae,  cum  figura  demerum. 
MS  è  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

2100  ♦  ♦  ♦ 

De  latitudine  Lunae  invenienda. 
MS  a  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 


2101  ♦  ♦  ♦ 

De  distantiis  inter  Lunam  et  Terram. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2102  *  *  * 

Brevis  medus  inveniendi  secundum  quae- 
situm  mensem  remanum  currentis  anni, 
lecum  et  tempus  cenjunctienum,  et  pleni- 
lunierum  per  neves  canones  translates  a 
magna  censtructiene  Ptelemaei. 

MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 

2103 
De  lunatienibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2104  ♦  *  ♦ 

De  ascensiene  Lunae  id  est  de  nevilunio 
in  quolibet  mense  sciende. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

210»  ♦  ♦  ♦ 

Cegnite  quête  die  Lunae  quis  decubuerit, 
quomede  sciatur  an  revalescet  necne. 
MS  a  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2106  *  ♦  * 

De  Lunae  numéro,  et  sempnii  eventu. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2107  *  *  * 

Régula  cunjunctionis  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2108  *  +  * 

Tractatus  de  conjunctienibus  Lunae  cum 
aliis  stellis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2109  *  ♦  ♦ 

Aetatem  Lunae  cognescere. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE/ 


545 


«iiO  ♦  ♦  * 

Invenire  aetaiem  Lunae/cum  signis. 
MS  au  Britisb  Muséum  (foods  Harley). 

un  ♦  *  * 

A  table  for  finding  the  day  of  the  new 
MÔon  in  any  month  passed  or  to  come. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Lansdowne). 

2ii2  +  ♦  * 

To  know  what  hour  the  Moon  changes,  by 
thèse  words  «  ardenti  corde  donat  Deus 
idera  caude  caput.  » 

MS  à  la  Bibl.  de  rOniversîté  d'Oxford. 

«115  ♦  ♦  ♦ 

Adnolatio  de  mense  lunari. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2114  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  xu  mensibus. 
MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

iti»  ♦  ♦  ♦ 

De  eclipsi  invenienda  ;  de  planetis. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  de  TUniversitë  de 
Liège. 

2116  ♦  ♦  ♦ 

Scholium  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 
MS  du  XIV<  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2117  *  ♦  * 

Tractatus  de  eclipsibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitè  d'Oxford. 

2ii8  *  *  ♦ 

Eclipses  Solis  et  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2119  ♦  ♦  ♦ 

Ars  inveniendi  eclipsin  Solis  et  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


2120  ♦  ♦  * 

Liber  de  eclipsibus  indagandis. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2121  ♦  ♦  ♦ 

Canon  pro  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2122  ♦  ♦  ♦ 

De  longitudine  et  latitudine  quorundam 
regnorum  et  oppidorum,  et  de  figuratione 
ecclypsium. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2125  *  ♦  ♦ 

De  calculatione  eclipsis  Solis  et  Lunae. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

2124  ♦  ♦  ♦ 

Eclipses  lunares  et  solares,   cum   variis 
tabulis. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

2125  ♦  *  ♦ 

Tabula  pro  eclipsibus  Solis  et  Lune, 
sequuntur  astrologica. 

MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 

2126  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  sphaera,  seu  potius  de  eclipsi 
lunari  et  solari. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2127  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2128  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  eclipsibus. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2129  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  eclipsibus  inveniendis. 
MS  h  la  Bibl.  de  Bàle. 


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544 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


«150  ♦  *  ♦ 

Pro  eclipsibus,  tam  Solis  quam  Lunae, 
inveniendis  canon  exemplaris,  sive  practica. 
MS  à  la  Bibl.  de  BAIe. 

2151  ♦  ♦  * 

Scheraata  piclura  eclipsium  solarium  et 
lunarium  ab  anno  1424  ad  annuni  1462, 
subjectis  earum  mensibus,  diebus,  dierum 
horis  et  duratione. 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2I5«  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  eclipsibus  Solis. 
BIS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2155  ♦  ♦  ♦ 

De  eclipsibus  Solis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2154  ♦  ♦  ♦ 

Ars  brevis  de  aequatione  eclipsis  Solis. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

2155  ♦  ♦  * 

De  eclipsi  quadam  Solis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2156  ♦  ♦  * 

Eclipses  Solis  cum  canone. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2157  ♦  ♦  ♦ 

De  eclypsi  Solis  invenienda  per  tabulas. 
MS  du  commencement  du  XV«  siècle  à  la  Bibl. 
royale  de  Bruxelles. 

2158  *  ♦  ♦ 

Liber  de  eclipsi  Lune. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2159  ♦  ♦  ♦ 

Canones  cum  capitulo  de  coloribus  Lunae 
in  eclipsibus. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


2140  ♦  *  ♦ 

De  conjunctione  et  eclipsi  planetarum. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2i4i  ♦  *  ♦ 

Theorica  conjunctionum  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2142  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  calculatione  oppositionum  et 
conjunctionum  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2145  *  ♦  * 

Radiées  conjunctionum  mediarum  et 
augmentationum  epiciclorum  planetarum  in 
annis  Christi  hic  descriptis. 

M  S  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2144  ♦  ♦  ♦ 

De  planetis  et  Sole. 
MS  au  British  Muséum. 

2145  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  planetis. 
MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

2146  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  planetis. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2147  ♦  ♦  ♦ 

De  diversitate  circulorum  et  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2148  ♦  ♦  * 

Alleviaciones  mediorum  motuum  omnium 
planetarum. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2149  ♦  *  ♦ 

De  motibus  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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ASTRONOMES   DE  LA  RENAISSANCE. 


545 


«150  *  *  * 

De  positione  et  cursu  septem  planetarum. 
MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Harley). 

21»i  *  *  * 

De  planetarum  motu. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bàle. 

«i5«  ♦  *  * 

De  cursu  planetarum  per  zodiacum  circu- 
lum. 

MS  au  Dritish  Muséum  (fonds  Harley). 

«155  *  *  * 

Several  planetary  volvels  or  circles. 
MS  au  British  Muséum. 

«154  *  *  * 

Tractatus  de  commensurabilitate  motuum 
coeli. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2155  *  *  ♦ 

De  commensurabilitate  motuum   coeles- 
tium. 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-Iaurentiana  de   Florence 
(fonds  Asbburnam,  dans  le  recueil  n^  442,  44o). 

2156  ♦  ♦  * 

Rationes  aequationum  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

«157  ♦  ♦  ♦ 

De  aequatione  et  motu  planetarum  per 
quoddam  instrumentum. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

2158  ♦  ♦  * 

Doctrina  aequationis  omnium  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

«159  *  *  ♦ 

Modus  aequationis  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


«160  *  *  ♦ 

Liber  de  adaequatione  planetarum. 
MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

«161  ♦  *  * 

De  circulis  et  epicyclis  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«16«  ♦  *  * 

Tabulae  ligneae,  quibus  continentur  tigu- 
rae  chartaceae  et  mobiles  ad  explicationem 
motus  sphaerae  octavae,  nonae  et  epicyclo- 
rum  planetarum  accommodatae. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2165  *  *  ♦ 

Tractatus  de  reprobatione  eccentricorum 
et  epicycliorum. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«164  *  *  * 

Tractatus  quo  errores  Alpetragii  de  moti- 
bus  coelestibus  refutantur. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«165  *  *  * 

Compendium  theoricae  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«166  *  *  ♦ 

Theorica  planetarum. 

MS  du  X1V<  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

«167  ♦  ♦  ♦ 

Theorica  planetarum. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2168  *  *  ♦ 

Theorica  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Neuf  manuscrits  différents  de  cette  bibliothèque 
portent  le  titre  ci-dessus.  Il  est  probable  qu'ils  forment 
plusieurs  ouvra^^s  distincts. 

69 


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«46 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2f69  *  ♦  ♦ 

Theorica  planetarum,  cum  figuris  elegan- 
tibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d*Oxford. 

«170  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  theorica  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

2i7i  ♦  ♦  ♦ 

Theorica  planetarum  antiqua  et  nova  cum 
almanack. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUoiversité  d'Oxford. 

«I7«  *  ♦  ♦ 

Theoria  planetarum. 
MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Ce  manuscrit  a  été  exécuté  en  14S4. 

«175  *  ♦  ♦ 

Theoria  planetarum. 

MS  du  XVe  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«174  *  ♦  ♦ 

Theoria  nova  planetarum  cum  exposilione 
motus  illorum. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«175  *  *  ♦ 

Theoria  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  BAle. 

«176  *  ♦  * 

Contra  theoricam  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d  Oxford. 

«177  *  *  * 

De  absidibus  planetarum. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

«178  ♦  ♦  ♦ 

Latitudo  quorundam  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


«179  ♦  *  * 

De  latitudinibus  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

2180  *  *  ♦ 

Liber  de  statione  planetarum  et  retrogra- 
datione. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 

«181  *  ♦  ♦ 

Ex  ephemeridibus  Mercurii  ad  viii  annos 
julianos  compositis,  Mercurii  locum  ad 
quodvis  aliud.tcmpus  invenire. 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

«18«  ♦  ♦  * 

Calculationes  secundum  Alfonsum  et  Arza- 
chelem. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«185  ♦  ♦  ♦ 

De  theorica  trium  superiorum  planetarum. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«184  *  *  * 

Loci  planetarum  Saturni  et  Jovis  a  crea- 
tione  mundi. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«185  ♦  *  * 

Liber  astronomicarum  observationum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Abbaye  de  Westminster. 

«186  *  ♦  ♦ 

Observationes  Mercurii  antiquorum  et 
recentiorum. 

MS  du  XVII*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne. 

«187  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  stellis  fixis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Deux  traités  sous  ce  titre;  textes  probablement 
différents. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


547 


2188  ♦  ♦  ♦ 

À  table  of  the  number  and  names  of  the 
fix'd  stars,  and  the  natures  of  them  agreeable 
to  the  planets. 

HS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

«189  ♦  ♦  ♦ 

Noniina  stellarum  fixarum. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne, 

«190  ♦  *  * 

De  coloribus  stellarum  aliquot  fixarum, 
item  earum  sitibus  et  naturis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

2i9i  ♦  ♦  * 

Libre  de  las  posieiones  de  las  estrellas 
fijas. 
MS  à  la  Bibl.  de  TArsenal  à  Paris. 
Manuscrit  du  XIV«  siècle,  avec  miniatures. 

«192  *  ♦  * 

Descriptio  trigenta  sex stellarum  majorum. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«195  ♦  *  ♦ 

De  constellationibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 

«194  *  *  * 

De  stellis  a  nautis  observandis. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne* 

«195  ♦  ♦  ♦ 

Signa  et  constellationes. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Haricy). 

Très  belles  figures,  avec  les  descriptions  en  lettres 
onciales,  tirées  d'Hygious  et  d^Aratus. 

«196  ♦  *  * 

De  signis  coelestibus. 

MS  nu  British  Muséum  (fonds  Harley). 

Manuscrit  très  ancien,  écrit  en  caractères  aiiglo- 


«197  ♦  ♦  ♦ 

Stellatio  formarum  tam  septentrionalium 
quam  meridionalium. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

«198  *  *  ♦ 

Descriptio  constellationum  octavae  sphae- 
rae. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

Avec  figures. 

«199  *  *  ♦ 

De  imaginatione  sphaerae. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

««00  *  ♦  ♦ 

De  elatis  stellis  post  Orionem  sub  signo 
Geminorum  positis,  deque  planetis  et 
cometis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2«0i  ♦  *  ♦ 

Astronomia  cum  imaginibus  stellarum. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

««0«  *  *  * 

Coeli  imagines  selectae. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâie. 

««03  ♦  *  ♦ 

Capitulum  de  lacteo  circule. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  («  eopics,  du 
XV  siècle). 

««04  *  *  ♦ 

De  maris  fluxu  et  refluxu  libellus. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

«205  ♦  ♦  ♦ 

[Traité  d'astronomie  et  de  navigation]. 

MS  espagnol  du  XV  l«  siècle. 

-  NARDUca,  Cat,  1869,  p.  SO,  ii«  41. 


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o48 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2906  *  ♦  * 

The  mariner's  compass. 

MS  au  Britîsh  Muséum  (fonds  Harley). 

««07  *  ♦  * 

Tractatus    de    instrumento    astronomico 
quod  quadrans  appellatur. 
MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(2  copies). 

2408  ♦  *  * 

De  quadrante. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

««09  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  quadrante. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

MIO  ♦  ♦  * 

De  quadrante  instrumento. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

2211  *  *  * 

Quadrans  geometricus  et  astronomicus. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

Ml«  *  *  ♦ 

De  quadrante. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

««15  ♦  *  ♦ 

De  quadrantis  compositione. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

««14  *  ♦  ♦ 

Quadrans  probatum. 
MS  à  la  Bibl.  de  BAIe. 

««15  *  ♦  ♦ 

Ars  componendi  quadrantem. 
MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 


««16  ♦  ♦  ♦ 

Canones  quadrantis  novi. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

««17  ♦  ♦  ♦ 

Canones  sive  utilitates  quadrantis. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

««18  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  compositione  et  usu  qua- 
drantis. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

««19  ♦  *  * 

De  practica  quadrantis. 

MS  du  X1V«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

«««0  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  compositione  quadrantis. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

«««1  *  ♦  ♦ 

Practica  quadrantis,  et  tractatus  de  aequa- 
tione  planetarum,  et  eclipsium  investiga- 
tione. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

««««  ♦  *  ♦ 

Compositio  et  usus  novi  quadrantis. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«««3  ♦  ♦  ♦ 

De  compositione  et  usu  quadrantis  géo- 
métrie!. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

«««4  ♦  ♦  ♦ 

De  utilitate  quadrantis  astronomie!  ;  prae- 
mittitur  tabula. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

«««5  *  ♦  * 

Tractatus  de  practica  quadrantis. 
MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


549 


MM  *  *  * 

Quadrantis  demonstratio. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bàle. 

M«7  *  *  * 

Instrument!  cujusdam  astronomici  des- 
criptio,  compositio  et  usus;  acceduntfigurae. 

MS  da  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

22«8  ♦  ♦  * 

De  annulo. 
MS  au  Trinîty  Collège  de  Dublin. 

2229  ♦  *  * 

Descriptio  et  usus  annuli  cujusdam  astro- 
nomici. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2250  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  qualitate,  compositione,  usu 
et  utilitate  instrumenti  mathematici  astri- 
metrici  albyon  dicti. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2251  ♦  ♦  ♦ 

Radii  astronomici  fabrica. 
MS  au  Trinily  Collège  de  Dublin. 

2252  ♦  ♦  * 

Liber  de  compositione  et  practica  instru- 
menti astronomici  quod  dicitur  turketus. 
MS  du  X1V«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2255  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  turketi. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d  Oxford. 

2«54  *  ♦  * 

Tractatus  de  turketo  et  usu  ejus. 

MS  du  XIV«  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harley). 


2255  ♦  *  ♦ 

Constructio  novi   instrumenti  cujus  ope 
loca  planetarum  facile  possint  inveniri. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


2256  ♦  *  * 

Instrument!  tractatus  ad  repericnda  loca 
planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bàle. 


2257  ♦  *  ♦ 

Lectura  de  instrumento  ad  inveniendum 
médiocres  motus  et  vera  loca  planetarum, 
translata  ab  idiomate  hispano  in  latinum 
per  Gartiam,  a.d.  1450. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


2258  ♦  *  ♦ 

De    instrumento    ad    inveniendum    loca 
planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

2259  ♦  ♦  * 

Compositio  instrumenti  primi  mobilis. 
MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2240  ♦  ♦  ♦ 

Ars  componendi  instrumentum  ad  cog- 
noscendum  horas  diei. 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

2241  ♦  *  ♦ 

De  constructione  instrumenti  astronomici 
vocati  navicula  de  Venetiis. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversilé  d'Oxford. 

2242  ♦  *  ♦ 

De   forma  naviculi,    instrumenti  mathe- 
matici sic  dicti,  cum  practica  ejusdem. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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550 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2245  *  *  * 

De  novi  instrumenti  forma,  navicula  dicta, 
prohorisaequalibusubicumque  in  tota  Terra 
inveniendis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l*Univcrsilé  d'Oxford. 

2244  *  ♦  ♦ 

De  compositione  et  usu  cylindri  horolo- 
gici. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

2245  *  *  * 

Tractatus  cylindri  seu  horologium  viato- 
rum. 

MS  à  la  Bibl.  de  Genève. 

L'auteur  décrit  ici  un  iosirument  propre  à  n'eu  ver 
rheure  et  à  prendre  les  hauteurs  du  Soleil. 

2246  ♦  *  ♦ 

Horologii  pulsatilis  descriptio  accurata 
cum  figuris. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversilé  d'Oxford. 

2247  ♦  *  * 

De  horologiis  regularibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUuîversité  de  Leydc. 

2248  ♦  *  ♦ 

Mechanismus  horologii  rotarii  germanice 
descriptus  et  explicatus.  [En  allemand.] 

MS  du  XI V«  ou  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale 
de  Vienne. 

2249  *  *  ♦ 

Descriptio  machinae  mundanae,  cum  situ 
et  figuris  corporum  eam  constituentium,  ac 
eorundum  motus. 

MS  au  British  Muséum  ^fonds  Harley). 

XV®  SIÈCLE. 

(Depuis  l'emploi  de  l'imprimerie.) 

2250  REISGH,  G 

[Aepitoma  omnis  phylosophiae,  alias] 
Margarita  phylosophica  tractans    de    omni 


génère  scibili,  [cum  additionibus  quae  in 
aliis  non  habentur]. 

Fol.,  Nurembergae,  1472;  en  caractères  gothi- 
ques. —  Rare. 

4s  Hcidelbergae,  1496;  en  caractères  gothiques, 
feuillets  non  numérotés. 

4»,  Friburgi»  1503. 

4s  in  Helvcciorum  civitate  Argcntina,  1504; 
en  caractères  gothiques.  Le  volume  est  orné 
d'un  certain  nombre  de  grandes  planches  gra- 
vées sur  bois,  et  de  deux  planches  pliées  dont 
Tune  représente  une  mappe-monde.  Par  suite 
d*une  faute  d'impression,  le  premier  cahier 
dans  ce  volume  est  marqué  b  au  lieu  de  a. 

4^  Argcntinac,  1504  (ad  17  kalendas  Aprilis); 
réimpression  de  Tédition  précédente. 

40,  Argcntorati,  [1508];  caractères  gothiques, 
nombreuses  fig.  sur  bois. 

4°,  Argcntorati,  1512;  a  cum  appendice  mathe- 
seos  »  Gravures  sur  bois  de  Técole  alsacienne. 

4^  Basileac,  1517;  «  cum  additionibus  novis.  » 
Gravures  coloriées  de  Técole  alsacienne. 

4%  Parisiis,  1523;  avec  d'importantes  additions 
par  0.  Finaeus  [/'me']. 

4%  Basileae,  1555;  d'après  l'édition  précédente. 

4%  Basileae,  1585;  id. 

Cet  ouvriige  a  été  pour  les  travailleurs  le  plus 
puissant  secours  scientinque  du  XV^  siècle.  11  se 
compose  de  12  traités,  dont  le  7«  contient  l'astronomie 
et  Pastrologie. 

Traduction, 

Margarita  filosofica  nel  quale  si  trattano 
tutte  le  dottrine  comprese  nella  ciclopedia, 
accresciuta  di  moite  belle  dottrine  da 
0.  Fineo,  di  novo  tradotta  in  italiano  per 
G.  P.  GalluccL 

4«,  Vincgia,  1594  (des  exemplaires  ont  Venelia, 
1599,  et  d'autres  1600);  1150  pages,  frontis- 
pice sur  cuivre.  —  Rare. 

Parmi  les  additions  de  cette  édition  d'après  0.  Pitié 
et  autres,  on  compte  :  n»  27,  Fabrica  et  uso  del  bacolo 
da  misurare  con  la  vista;  n«  28,  Diverse  composition! 
di  quadranti,  et  i  loro  usi  ;  n"  29,  Fabrica  et  uso  del- 
l'astrolabio  [de  Me8sahaUah]\  n»  30,  Fabrica  et  uso 
dello  specchio  del  mondo;  n«  31,  Fabrica  del  torquelo 
et  del  quadrante  poligonale,  coi  loro  usi;  n«  33,  Un 
compendio  di  cosmografia  in  dialogo  di  F.  Beliinato; 
n<>  34,  1  principj  deila  cosmografia  di  G.  Coronese 
[Hunier]. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


55t 


Trois  traités  de  la  Margarita  philosophica  ont  été 
imprimés  à  part,  savoir  : 

2351  REISGH,  G. 

Margarita  philosophica,  libri  très  desumpti 
ex  nempc,  de  arithmetica,  de  geomelria,  de 
prineipiis  astronomiae  et  astrologiae. 

4s  [Heidclbergae,  i  i96]  ;  en  caractères  gothiques, 
sans  numérotage  des  feuillets. 

9282    PURBACHIUS,  G.  =  PURBACH,  G. 

Theorieae  novae  planetarum. 

Fol.,  [Norimbcrgae],  1472;  imprimé  par  J.  Regio- 
montanus  [Mûlier],  20  feuillets  sans  numéros, 
réclames,  ni  signatures;  initiales  ornées  fort 
bien  dessinées.  —  Extrêmement  rare;  un 
exemplaire  à  TObservatoire  de  Pouikova. 

A  la  suite  du  Spbaericum  opusculum  de  J,  de 
Sacro  Busto,  éditions  :  4»,  Venetiis,  4482; 
4%  Venetiis,  1485;  4%  Augustae  Vindelicorum, 
1485;  4«,  Venetiis,  1488;  4»,  Venetiis.  1490 
(2  éditions);  4»,  Venetiis,  1491;  4»,  [Lipsiae, 
14U3  ?];  4«,  Venetiis,  1496;  4s  Venetiis,  1501  ; 
4o,  Venetiis,  1513.  (Voir  n»  1641.) 

Avec  la  Sphacra  mundi  [Opus  sphaericum]  de 
•/.  de  Sacro  Kosco,  éditions  :  fol ,  s.  1.  n.  d.; 
fol.,  Basilcac,  1485;  4»,  Venetiis,  1495;  4», 
Venetiis,  1499;  4»,  Venetiis,  1514;  fol.,  Pari- 
siis,  1515;  4»,  Venetiis,  1519;  fol.,  Babileao, 
1523;  fol.,  Basileae,  1551.  Avec  le  commen- 
taire de  /'\  Capuanus  de  Manfredonia.  (Voir 
no  1642.) 

Fait  partie  du  Recueil  n«  760  :  fol.,  Venela, 
1508;  fol.,  Venetiis,  1513.  Avec  le  commen- 
taire de  F.  Capuanus  de  Manfredonia.  (Voir 
ce  n».) 

4«,  Basileae,  1 509,  «  una  cum  J.  Ezleri  Theorica 
planetarum  et  oetavae  sphaerae.  » 

A  la  suite  du  Tractatus  [Opusculum]  de  Sphaera 
de  J,  de  Sacro  Busto:  4«,  Vicnnae,  151 1  ;  4», 
Viennae,  1518.  (Voir  n»  1650.) 

Fait  partie  du  Recueil  n^  755  :  fol.,  Venetiis, 
1518  Januar.;  fol.,  Venetiis,  1518  Jun.;  fol., 
Venetiis,  1531.  Avec  le  commentaire  de 
F.  Capuanus  de  Manfredonia.  (Voir  ce  n«.) 

Emendatae  ab  0.  Finaeo  :  4%  Parisiis,  1525; 
4»,  Parisiis,  1534;  4*,  Parisiis,  1543;  4»,  Pari- 
siis, 1550. 

A  P.  Jpiano  jam  ad  omnem  veritatem  redactac  : 


8»,  Ingolsladii,  1528;  8»,  Venetiis,  1534;  S\ 
Venetiis,  1537;  8»,  Venetiis,  1562. 

Cum  praefatione  P,  MclanchthonU  :  %%  Vitte- 
bergae,  1555;  8»,  Vittebergae,  1551. 

Pluribus  figuris  auctae  et  illustratae  scholiis  ab 
E.  Beinholdo  :  S\  Vitembergae,  1542;  8», 
Wittebergae,  1553;  S\  Parisiis,  1553;  8% 
Lutetiae,  1555;  8*,  Vittebergae,  1556;  8%  Pari- 
siis, 1558;  4»,  Venetiis,  1562;  8»,  Wîtebergae, 
1580;  8»,  Wittenbergae,  1601  ;  8%  Witteber- 
gae, 1604;  8*,  Wittebergae,  1653. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  775:  8%  Basileae,  1568; 
8»,  Basileae,  1573;  8»,  Basileae,  1596.  (Voir 
ce  no.) 

Fait  partie  du  Recueil  n*  778  :  8%  Coloniae 
Agrippinae,  1581;  8*,  Coloniae,  1591;  12% 
Coloniae  Agrippinae,  1603.  (Voir  ce  n*.) 

8%  Coloniae,  1601. 

»  Delambre,  His,  111,  1819,  262. 

Traductions, 

La  théorique  des  ciels,  mouvemens  et 
termes  practicques  des  sept  planètes  (par 
[0.  Fine]). 

Fol,  Paris,  1528;  45  pages  non  numérotées, 
caractères  gothiques,  fig.  sur  bois.  —  Rare. 

Le  traducteur  n*a  été  nommé  que  dans  les  réimpres- 
sions faites  après  sa  mort;  voir  ci-dessous. 

La  théorique  des  cieux  et  sept  planètes 
avec  leurs  mouvemens,  orbes  et  disposition 
(par  0.  Fin^. 
'     8%  Paris,  1557. 

8»,  Paris,  1607. 

8%  Paris,  1619;  nouveau  litre  de  Tédition  précé- 
dente. 

Ce  sont  des  réimpressions  de  la  traduction  qui  avait 
paru  sans  nom  d'auteur  en  1528. 

Le  nuove  teoriche  de  i  pianeti,  in  più 
luochi  ingiuriate  dal  tempo,  et  sporcate  da 
gli  huomini,  ridotte  ad  ogni  termine  di  verità 
(par  0.  Toscanella). 

8»,  Venetia,  1566;  fig.  dans  le  texte. 

La  teoria  dei  pianeti  del  Purbach,  tradotte 
in  ebraico  con  un  commento. 

MS  à  la  Bibl.  mcdicco-laureotiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
Ce  manuscrit  est  daté  1546. 


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552 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2385  PEUERBACHIUS,  G.  » 

PURBAGH,  G. 

Tabulae  eclypsium.  —  /.  de  Monteregio, 
Tabula  primî  mobilis.  —  Indices  praeterea 
monumentorum  quae  clarissinii  viri  studii 
viennensis  alumni  in  astronomia  et  aliis 
mathematicis  disciplinis  scripta  relinque- 
runt. 

Fol.,  Viennac,  i51i;  par  les  soins  de  G.  Tann- 

slellep;  fîg. 
Fol.,  Basîleae,  1553. 
Fol.,  Noviburgi,  1557. 

2254   PEURBAGH,  G.  =  PURBAGH,  G. 

Compositio  tabulae   altitudinis  Solis  ad 
omnes  horas. 
MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


2285 


PURBAGH,  G. 


Purbach  a  laissé  les  MSS  suivants,  qui  paraissent 
conservés  à  Nuremberg  : 

Collectio  tabularum  primi  mobilis,  et 
quarundam  nova  compositio,  cum  singulari 
usu. 

Canones  astrolabii. 

Extensio  organi  Ptolemaei,  pro  usu  hora- 
rum  germanicarum  ad  omnia  climata,  cum 
demonstratione. 

Canones  gnomonis  cum  nova  tabula. 

Compositio  composti,  cum  régula  ad 
omnia  climata. 

Compositio  novae  virgae  visoriae,  cum 
lineis  et  tabula  nova. 

Instrumentum  pro  veris  conjunctionibus 
Solis,  in  quo  vêtus  instrumentum  ab  insuflB- 
cientia  taxât. 

Modus  describendi  horas  ab  occasu  in 
pariete. 

Tabulae  aequationum  motuum  planetarum 
nondum  perfeclae  et  ad  ultimum  completae. 

Tabula  nova  stellarum  fixarum. 

Almanach  perpetuum,N  cum  canonibus, 
reductum  ad  nostra  tempora. 

Almanach  pro  annis  pluribus. 


2286  MOFfTEREGIO,  J.  de  = 

MOLLER,  J. 

Dialogus  inter  Viennensem  et  Cracovien- 
sem. 

Fol.,  [Norimbergae,  U72  ou  U73];  iO  feuillets 
en  caractères  romains,  7  fig.  sur  bois. 

Cesi  rédilion  princeps  du  Dialogus  adversus 
Gerardum  Cremonensem,  dont  les  différentes  réimpres* 
sions  sont  énumérées  ci -dessous. 

Disputationes  contra  (Gerhardi  Cremo- 
nensis  in  planetarum  theoricas)  [cremonen- 
sia]  deliramenta. 

Fol.,  Norimbergae,  1474. 

Joint  au  Sphericum  opusculum  de  J.  de  Sacro 

BhsIo  :  4»,  Vcnetiis,  1482;  4»,  Venetiis,  4485; 

4«,  Augustae  Vindelicorum,  1485;  4«,  Venetiis, 

U88;    4%    Venetiis,    1490    (2    éditions); 

4s   Venetiis,    1491;   4%   [Lipsiae,    1493?]; 

4%    Venetiis,    1496;    4\    Venetiis,    1501; 

4o,  Venetiis,  1513.  (Voir  n«  1641.)  L'auteur 

est  appelé  «/.  de  Regiomonle, 
Fait  partie  du  Recueil  n»  750  :  fol.,  Veneta,  1 508  ; 

fol.,  Venetiis,  1513.  (Voir  ce  n^)  L'auteur  est 

appelé  J.  de  Regiomonte, 
Fait  partie  du  Recueil  n^  755  :  fol.,  Venetiis, 

1518  Januar.;  fol.,  Venetiis,  1518  Jun.;  fol., 

Venetiis,    1531.  (Voir  ce  n«.)  Sous  le  titre  : 

Disputatio  Joannit  de  Montcregio, 
Fait  partie  du   Recueil   n»  775  :  8%  Basîleae, 

1568;  8%  Basileae,  1573;  8»,  Basileae,  159(1. 

(Voir  ce  n^)  Sous  le  titre  :  Joan,  de  Monttregio 

Disputationes  super  deliramenta  theorîcarum 

Gérard  i  Gremonensis. 

2287  REGIOMONTE,  J.  db  = 

mCller,  j. 

Tabulae  directionum  profectionumque , 
non  tam  astrologiae  judiciariae,  quam  tabulis 
instrumentisque  innumeris  fabricandis  utiles 
ac  necessariae. 

4»,  Norimbergae,  1475.  —  Excessivement  rare. 
4«,  Venetiis,  1485.  —  Excessivement  rare. 
4^  Augustae  Vindelicorum,  1490;  des  presses 
de  E.  Ratdolt;  155  pages;  à  la  fin  est  la  grande 
marque  de  Timprimeur  tirée  en  rouge  et  noir. 
—  Extrêmement  rare;  un  exemplaire  à 
rObscrvutoire  de  Pouikova  et  un  à  la  Bibl. 
publique  d'Ingolstadt. 


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ASTRONOMES  DE  LA  UENAISSANGE. 


553 


A\  Venctiis,  1504;  «  ana  cum  tabula  sinus 
recli.  » 

4«,  Cracoviae,  1525;  Tautcur  est  appelé  J.  de 
Montcregio, 

4%  Venctiis,  i52i  ;  par  les  soins  de  L.  Gauricus. 

4%  Tubingae,  1^50;  sous  le  nom  de  J,  de  Montc- 
regio; avec  la  table  des  sinus. 

4%  Augustae  Vindelicorum,  1554;  suivi  des 
Tabulae  ascensionum  obliquarum  de  C.  Leom- 
tins  [Lowitz]. 

4%  Augustae  Vindelicorum,  1552;  conforme  à 
Pédition  précédente. 

4*,  Tubingae,  1559;  sous  le  nom  de  J.  de  Monte- 
regio;  avec  la  table  des  sinus. 

4<>,  Wiltebergae,  1584;  sous  le  nom  de  J.  de 
Monteregio;  avec  la  table  des  sinus,  et  suivi  des 
Tabulae  ascensionum  obliquarum  de  E.  Bein- 
hold[H$\ 

4*,  Wittebergae,  1606;  comme  Tédition  précé- 
dente. 

=  Dexambre,  Bis,  III,  4819,  288. 

Traduction. 

Tables  des  directions  et  projections  corri- 
gées et  augmentées,  et  leur  usage  (par  D.  Hen- 
rion). 

4*,  Paris,  4626;  fig. 

Le  traducteur  a  ajouté  une  table  des  logarithmes  des 
nombres,  des  sinus  et  des  tangentes. 

L^auteur  est  appelé  en  français  Jbai  de  Mont- 

ROTAIi. 

2258  MOFfTEREGIO,  J.  de  = 

MOLLER,  X 

Tabulae  revoiutionum. 
4»,  s.  1.  n.  d. 

2259  MONTEREGIO,  J.  de  = 

mCller,  j. 

Tabula  magna  primi  mobilis,  cum  usu 
multiplici  rationibusque  certis  [cum  cano- 
nibus  problematisque  et  expositionibus]. 
4»,  Norimbergiac,  4475. 

A  la  suite  des  Tabulae  cclipsyum  de  G,  Purba- 
chiut  :  fol.,  Viennae,   4544;   fol.,    Basileae, 
4555;  fol.,  Noviburgi,  4557.  (Voir  n»  2253.) 
Fol.,  Venctiis,  4545. 
Foi.,  Wittebergae,  1585. 


Les  démonstrations  ont  été  tirées  h  part,  dans  Tune 
de  ces  éditions,  sous  le  titre  : 


2260 


REGIOMOPfTANUS,  J. 


Fundamenta  operationum  quae  fiunt  per 
tabulam  generalem,  vel  apodixes  et  demon- 
straliones  eorum  quae  in  tabulis  primi 
mobilis  cum  tabulis  eclipsium  Burbachii 
praeceptoris  a  Tamtetero  praecepit  in  com- 
munem  omnium  mathematum  studiosorum 
utilitatem  nunc  primum  editae. 

Fol.,  Neuburgl  ad  Danubiuro,  1557. 

Traduction. 

The  use  of  Regiomontanm's  tables  trans- 
lated  into  english  by  Booker. 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


2261  MONTEREGIO,  J.  de  = 

mCller,  j. 

Epitoma  in  Almagestum  Ptolemei^  impen- 
sis  non  mini  mis  curaque  et  emendatione 
non  mediocri  virorum  prestantium  Casparis 
Grossch  et  Stephani  Roemer. 

Fol.,  In  bemispherio  Veneto,  1496;  en  caractères 
gothiques.  Au  verso  du  feuillet  A3,  belle 
gravure  sur  boi«,  de  la  grandeur  de  la  page, 
représentant  Ptolémée  et  Regiomontanus. 
Plusieurs  centaines  d'initiales  d'une  riche 
composition  et  de  grande  dimension. 
Fol.,  Basileae,  4543;  G.  Purbachiuê  est  nommé 
sur  le  titre  comme  co-auleur.  La  belle  sphère 
gravée  sur  bois  du  frontispice  est  reproduite 
dans  P.  Lacroix,  Sciences  et  lettres  au  moyen 
âge  et  à  répoque  de  la  Renaissance;  8*,  Paris, 
4877;  p.  405. 
Fol.,  Norimbergae,  4550;  sous  le  titre  :  In  Ptole- 
maei  Hagnam  compositionem  quam  Almages- 
tum* vocant  librl  xiii,  in  quibus  aniversa 
doctrina  de  coelestibus  motibus^  magnitudini- 
bus,  eclipsibus  in  epitomen  redacta  proponilur. 
Par  les  soins  de  E.  Flock. 

Abrégé  de  la  traduction  latine  de  TAlmageste  de 
Ptolémée,  faite  sur  la  version  arabe,  traduction  publiée 
in  extenso  en  1515.  (Voir  n«  865.)  11  existe  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  un  MS  de  cet  Epilome,  avec  la 
préface  du  Cardinal  Bessarion. 


70 


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554 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTOUIQUES. 


9Seâ    REGIOMOI^T ANUS,  J.  =  MCLLER,  J. 

Epistola  ad  Bessarionem  de  compositione 
meteoroscopi. 

A  la   suite  de  J.    Vemer,  Tractatus  de  motu 

oclavae    sphaerac;   4«,   Norimbergae,    1522. 

(Voir  ti»  2346.) 
Inséré  dans  Plntroductio  geograpbica  de  P.  Apia- 

nus,  fol.,  Ingolstadii,  1533.  (Voir  n*  2396.) 
4*,  Marpurgi,  1537. 

M65  MONTEREGIO,  J.  db  » 

MOLLER,  J. 

Problemata.  xxix  sapheae  nobilissimi  in- 
strument! canones. 
4s  [Norimbergae],  1554. 

2264  REGIOMONTE,  J.  de  = 

MCLLER,  J. 

Oratio  introductoria  in  Alfragani  Rudi- 
menta  astronomica. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  764  :  4*,  Norimbergae, 
i537.  (Voir  ce  n\) 

MW  REGIOmOFITANUS,  J.  «= 

MCLLER,  J. 

Problemata  astronomica  ad  Almagestum 
speetantia. 

4«,  Norimbergae,  1541  ;  publié  par  J.  Sehoncr. 
4*,  Basileae,  1551. 

2266  REGIOMONTANUS,  J.  ^ 

MCLLER,  J. 

Scripta  de  torqueto,  astrolabio  armillari, 
régula  magna  ptolemaica,  baculo  astrono- 
mico  et  observationibus  cometarum,  cum 
/.  Schoneri  additionibus. 

A  la  suite  des  Observationes  xxx  annorum  Norim- 
bergae habitae,  4«,  Norimbergae,  1544.  (Voir 
notre  vol.  III.) 

2267  REGIOMONTAPiUS,  J.  « 

MCLLER,  J. 

Les  MSS  suivants  de  Regiomontanus  sont  à  la  Bibl. 
de  Nuremberg  : 

De  distinctione  domiciliorum  eoeli,  contra 
Campanum,    et  Jo.   Gazulum   Ragusinuro, 


cujus  et  alia  de  horis  temporalibus  décréta 
ibidem  retractantur. 

De  motu  octavae  sphaerae  contra  Thebit 
suosque  sectatores. 

De  instauratione  kalendarii  ecclesiae. 

Canones  super  albione. 

Fragmenta  epistolarum. 

On  conserve  d'autre  pari,  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne,  ceux  dont  voici  les  titres  : 

Canones  tabularum  directionum. 

Canones  astrolabii. 

Canones  pro  gnomone  geometrico. 

De  horologio  universali  conficiendo. 

Canones  torqueti. 

Canones  al bionis. 

Tabulae  profectionis  conjunctionum. 

Voyez  en  outre  : 

2268  MURR,  C    T.  de  r=r 

MURR,  G.  G.  von 

Notitia  trium  codicum  autographorum 
Johannis  Regiomontani, 

4»,  Norimbergae,  1801  ;  1  pi.  facsimile. 

Ces  manuscHls,  qui  étaient  alors  dans  la  bibliothèque 
de  von  Murr,  sont  aujourd'hui  à  la  Bibl.  impériale  de 
St.-Pétersbourg.  L'un  d'eux  est  intitulé  :  Defensio 
Theonis  contra  Trapezuntium. 

=  Cas,  VU,  4822, 24. 

2269  CAPUANU8  [DE  MANFREDO- 

WIA],  F.  «  CAPUANO,  G. 

Expositio  sphaerae  J.  de  Sacrobosco, 

4»,  Vencliis,  1 475. 

i»,  PaUvii,  1475. 

4%  Vcnetiis,  s.  d. 

Fait  partie,  sous  le  titre  de  Comroentarius,  des 
éditions  suivantes  de  la  Spliaera  mundi  de 
J,  de  Sacroboico  :  s.  I.  n.  d.,  en  caractères 
gothiques;  fol.,  Basileae,  1485;  4»,  Vcnetiis, 
1495;  4%  Vcnetiis,  1499;  4%  Vcnetiis,  1514; 
fol.,  Parisiis,  1515;  fol.,  Coloniae,  1516;  4», 
Vcnetiis,  1519;  fol.,  Basileae,  1523;  fol.,  Basi- 
leae, 1551.  (VoirnM642.) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  750:  fol.,  Veneta,  1508; 
fol.,  Vcnetiis,  1513.  (Voir  ce  n».) 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


S55 


Fait  partie,  sous  le  ti(rc  de  Exposilio,  du  RecuciS 
n»  75»  :  fol.,  Venclîis,  ^518  (jan.);  fol.,  Vene- 
tiîs,  ^5I8  (jun.);  fol.,  Venetiis,  1531.  (Voir 
ce  n».) 

2270  CAPUANUS  [DE  MAI^FAEDO- 

NIA],  F.  [J.  B.]  =  CAPUANO,  G 

Expositio  [Commenlum]  in  Theoricas  pla- 
netarum  Purbacini, 

A  la  suite  de  hi  Sphaera  de  J.  de  Sacro  Bosco  et 
des  Theoricae  novae  planctarum  de  G.  Purba- 
ehius:  s,  I.  n.  d.;  fol.,  Basilcae,  1485;  i*, 
Venetiis,  4495;  4",  Venetiis,  1499;  4».  Vene- 
tiis, 1514;  fol.,  Parisils,  1515;  fol.,  Coloniae, 
151C;  4»,  Venetiis,  1519;  fo!..  Basileae,  1523; 
fol.,  Basileae,  1551.  (Voir  n«1642.) 

Fait  partie  du  Recueil  n«  750  :  fol.,  VeneU,  1508; 
fol.,  Venetiis,  1515.  (Voir  ce  n».) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  755  :  fol.,  Venetiis,  1518 
(2  éditions);  fol.,  Venetiis,  1531.  (Voir  ce  n».) 

=  Cas,  11,  1819,  552. 

2271  PAULUS  VENETU8  = 

PAOLO  VENETO. 

Expositio  [Comentaria,  Summule]  libro- 
rum  naturalium  Aristolelis. 

Fol.,  Venetiis,  1475.  —  Fort  rare. 

Fol.,  Venetiis,  1476;  222  pages  non  numérotées, 

■    initiales  en  or  et  couleur. 

Fol.,  Mediolani,  1476;  166  pages  à  deux  colon- 
nes. —  Rare. 

Fol.,  Paduac,  1493;  suivi  de  Albertus  de  Saxo- 
nia,  Quaestiones  super  octo  libros  physicorum. 

Fol.,  Venetiis,  1499. 

Fol.,  Venetiis,  1504. 

Fol.,  Parisiîs,  1512;  édition  donnée  par 
P.  de  Genezano. 

Ce  commentaire  s*applique  non  seulemeut  à  la 
Physique  d'Afistote,  mais  aussi  aux  traités  di|  Ciel,  du 
Monde  et  des  Météores. 

2272  PAULUS  VENETU8  «= 

PAOLO  VEMETO. 

De  compositione  mundi. 

Fol ,  Venetiis,  1498;  caractères  semi-gothiques, 
1 1 8  pages  à  deux  colonnes. 

Réimprimé  à  la  suite  de  sa  Philosophia  naturalis  : 
4«,  Parisiis,  s.  d.;  4*,  Parisiis,  1512;  fol., 
Parisiis,  1513.  (Voir  le  n«  suivant.) 


2275  PAULUS  VEPfETUS  = 

PAOLO  VENETO. 

Philosophia  naturalis,  una  cum  libro  de 
compositione  mundi  qui  astronomiae  janua 
inscribitur. 

4<>,  Parisiis,  s.  d.;  en  caractères  gothiques.  Cette 
première  édition,  qui  parait  avoir  été  faite  sans 
Passentiment  de  fauteur,  est  incomplète. 
L'intégralité  du  texte  est  rétablie  dans  les 
suivantes  : 

4s  Parisiis,  1512;  fig.  sur  bois. 

Fol.,  Parisiis,  1513;  en  caractères  gothiques. 

2274  BERTUOLD  YOPI  MAISBKACH. 

Commentaria  in  très  libros  Meteororum 
Aristoielis, 
MS. 

Ce  commentaire  a  été  composé  dans   la   seconde 
moitié  du  XV*  siècle. 

2275  THIENIS,  G.  db  =  TIEIfE,  G.  dr 

In  meteororum  libros  i4m/ofWîS  expositio. 
Avec  le  Lib.  i  metheorum  Aristotelis  :  fol., 
'  Palavii,  1476;  2  vol.  fol.,  Venetiis,  1481  ;  fol., 

Vicentiae,   1486;  fol.,   Venetiis,  1491.  (Voir 

n*  808.) 

2276  ♦  ♦  ♦ 

Descrittione    délia    sfera    et    istoria    del 
mundo  e  délia  geografia. 
4»,  Cusentiae,  1478. 

2277  DIETRISTAN,  Sigismcndcs  ob 

Initia  astronomiae  pro  incipientibus  tyro- 
nibus. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

227B  CAERLYOn,  L. 

Exemplum  componendi  tabularum  angu- 
lorum  et  diversitatis  aspectus  ad  éclipses. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Cambridge. 
Ce  traité  parait  avoir  été  composé  vers  I4II0. 

2270  [CAERLYON,  L] 

Calculaliones  eclipsium  Solis  1481  et  1482. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Cambridge. 


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556 


SFXTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2280  CARLYON,  L.  =  CAERLYOPÏ,  L. 

Notae  quaedam  astronomicae. 

MS. 

=  CLm,  4697,  p.  399,  n<>  820. 

2281  CARLEON,  L    =  GAERLYON,  L. 

Tabulae  eclipsium  Solis  et  Lunae,  secun- 
dum  diamètres  Ricardi  Wallingforde. 
MS. 
«  CLm,  i697,  p.  246,  no  851i. 

2282  FRANGISGUS  DE  BERNO. 

De  astronomia. 

MS  à  la  Bibl.  de  FËcoIe  de  droit  de  Dijon. 

Composé  en  1480. 

2283  GEORGIUS  TRAPEZUIHTIUS. 

De  antisciis  et  cur  astrologorum  judicia 
plerumque  fallant. 
A  la  suite  du  De  nativitatibus  d'Omar^  édition 

4«,  Vcneliis,  1524.  (Voir  Sect.  Il,  Astrologie.) 
A  la  suite  de  la  version  latine  de  C.  Ptolemœus, 

Centum  aphorisnii,  8»,  Coloniac,  1544.  (Voir 

Scct.  Il,  Astrologie.) 

2284  GEORGIUS  TRAPEZUWTIUS. 

Brevis  de  antisciis  tractatus  et  cur  bis 
temporibus  astrologorum  judicia  fallant. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican  et  à  la  Bibl.  nationale 

de  Paris. 
Peut-être  le  texte  de  Touvrage  précédent. 

2285  GEORGIUS  TRAPEZUNTIUS. 

Problemata  in  libros  Ptolemaei. 
MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

2286  GEORGIUS  TRAPEZUPITIUS. 

Expositio  in  Almagestum  Ptolemaei, 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2287  GEORGIUS  TRAPEZUMTIUS. 

Ad  libros  Magnae  Ptolemaei  eompositionis 
introductio. 
MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 
Serait-ce  le  même  ouvrage  que  le  précédent  ? 


2288        PAULUS  MIDDELBURGIUS. 

Practica  de  pravis   constellationibus 
Maximilianum  Austriacum.  «^ 

4«,  Colonise,  1484. 


ad 


2289        FABER  STAPULENSIS,  J.  r= 

LEFEBTRE  D'ÉTAPLES,  J. 

Commentarii  in  Sphaeram  /.  de  Sacro 
Busto. 

Dans  la  Sphaera  mundi  [Opuf  sphaerlcum]  de 
J,  de  Sacro  Bosco  :  s.  I.  n.  d.  ;  fol.,  Basîlcac, 
.1485;  4s  Vcneliis,  1495;  4»,  Venctiis,  1499; 
4»,  Venctiis,  151 4 j  fol.,  Parisiis,  1515;  fol., 
Coloniac,  1516;  4s  Venctiis,  1519;  fol.,  Basi- 
leae,  «523;  fol.,  Basîleae,  1551.  (Voir  n»  1642.) 

Inséré  avec  le  Textus  de  sphaera  de  Scuro  Bosco 
dans  les  éditions  d*Henri  Eslienne  et  leurs 
réimpressions  :  fol.,  Parisiis,  1500,  1507, 
1511,  1516,  1519,  1521,  1527,  1551,  1554, 
1538,  et  fol.,  Venctiis,  1501,  1527,  1531, 
1559.  (Voir  n»  1646.) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  750:  fol.,  Veneta,  1 508; 
fol.,  Venctiis,  1513.  (Voir  ce  n».) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  755  :  fol.,  Venctiis, 
1518  jan.;  fol.,  Venctiis,  1518  jun.;  fol.,  Vcne- 
liis, 1531.  (Voir  ce  n«.) 

2200        FABER  STAPULEWSIS,  J.  = 

LEFEBTRE  D'ÉTAPLES,  /. 

Introductorium  astronomicum,  theorias 
corporum  coelestium  duobus  libris  complec- 
tens. 

A  la  suite  de  son  Introductio  in  libros  arithme- 
ticos  S.  Boetii;  fol.,  Parisiis,  1503;  fol.,  Pari- 
siis, 1510. 

A  la  6n  du  volume  intitulé  :  Theoricarum  nova- 
rum  textus  G,  Purbachii^  fol.,  Parisiis,  1515. 
(Voir  n»  2252.) 

4»,  Coloniac,  1516. 

Fol.,  Parisiis,  1517;  «  adjecto  commentario 
J,  Clichtovci  Neoportuensis  i  »  impression  de 
Henricus  Stcphanus  [Estienne];  66  pages.  — 
Rare. 

2291         FABI^R  STAPULENSIS,  J    s= 

LEFEBTRE  D'ÉTAPLES,  J. 

Commentarius  in  Aristotelem  de  coelo. 
4^  Salmanticac,  1535. 


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ASTRONOMES    DE   LA  RENAISSANCE. 


667 


«292  YERSOR,  J. 

Quaestiones  super  libres    Aristotelis   de 
coelo  et  mundo,  metheororum. 
Fol.,  Coloniae,  1485. 

2293  CIRVELLUS,  P.  =  CIRUELO,  P. 

Commentarius  in  Sphaeram  J.  de  Sacro- 
Busto,  cum  in  eundem  quaestionibus  Pétri 
de  Alliaco. 

Fol.,  Parisiis,  1488. 

Joint  à  la  Sphaera  de  J.  de  Sacro  ffusfo,  éditions  : 
fol.,  Parisiis,  1494}  fol.,  Parisiis,  1498,-  fol., 
Parisiis,  1508;  fol.,  Parisiis,  «515;  fol.,  Pari- 
siis,  152C.  (Voirn*  1643.) 

Fol.,  Parisiis,  1503. 

Fol.,  Parisiis,  1521. 

2294  CIRVELLUS,  P.  =  CIRUELO,  P. 

Cursus  quatuor  mathematicarum  artium 
liberaliuni. 

Fol.,  Compluli,  15IG. 

2295  BORRUS,  C.  =  BORRO,  G. 

Commentum    electuni    super    traclatum 
sphaerae  mundi. 
4»,  Vencliis,  1490. 

2296  FICINUS,  M.  =  FICIWO,  M. 

Liber  de  Sole  [et  de  luniine],  liber  allego- 
ricus  et  anagoricus  [cum  apologia  ejusdem 
libri]. 

4»,  s.  I.  n.  d.;ver8   1490;  caractères  romains, 

31  pages  non  numérotées.  —  Rare. 
4»,  Florenlie,  1493;  57  pages,  avec  TApologio. 

—  Rare. 
4».  Vencliis,  1498. 
4*,  Lipsiac,  1502. 
4»,  Veneliis,  1503. 
Fait  partie  du  Recueil  n»  752  :  4«,  Argcntinac, 

1509.  (Voir  ce  n*.) 
Inséré   à    la   suite  de  Jamhlicuit,   De  mystcriis 

Egyptiorum  ...,  4«,  Venctiis,  «516;  et  dans  les 

Opéra  de  Ficinus, 

Cet  ouvrage  peut  donner  une  idée  de  Taslronomie 
physique  du  XV«  siècle. 


2297        FICINUS,  M.  =  FICINO,  M. 

Apologia  in  qua  de  medicina,  astrologia, 

vita  mundi,  item  de  magis  qui   Christum 

statim  natum  salutaverunt,  agitur. 

Joint  à  rédition  du  Liber  de  Sole  et  de  luminc, 

4«,  Florentie,  1493,  et  aux  éditions  suivantes  ; 

U98, 1502,  1503.  «509, 1510.  (Voir  le  n*  pré- 

cèdent.) 

Courte  dissertation,  qui  n^occupe  que  3  pages  dans 
les  diverses  éditions  des  Opéra  de  Pauteur. 

Traduction. 

Apologie  pour  la  médecine  et  l'astrologie 
(par  G.  L.  de  La  Boderié). 
A  la  suite  de  sa  traduction  des  Trois  livres  de  la 

vie:  80,  Paris,  1581;  8»,  Paris,  1588. 
L'auteur  est  appelé  eu  français  Marsilb  Ficm. 


2298        FICINUS,  M.  =  FICIPIO,  M. 

Opéra  omnia. 

Fol.,  Vencliis,  1516;  édition  incomplète.  —  Rare. 
2  vol.  fol.,  Basilcac,  i56l. 
2  vol.  fol.,  Basilcac,  1567. 
2  vol.  fol.,  Basilcac,  1576. 
2  vol.  fol.,  Parisiis,  1641. 


2299  VEGIU8,  M. 

In  ter  inferiora  corpora  scilicet  Terram, 
aurum  et  superiora  praesertim  Solemelegan- 
tissima  simul  et  jocundissima  disputatio. 

4s  Divione,  «492.  —  Fort  rare. 

4»,  Parisiis,  1511.  ~  Fort  rare. 

4%  Basilcac,  1518. 


2500  COSTA,  M.  Gouçalvbs  da 

Tratado  dos  ecclipses. 
HS  à  la  Bibl.  de  Coînibrc. 


2301        ALBF.RTUS  DE  BRUOZEWO. 

Tabule  resolute  de  mediis  et  veris  motibus 
planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 
De  la  seconde  moitié  du  XV«  siècle. 


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558 


SECTION    1.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


9502        ALBERTUS  DE  BRUDZEWO. 

Comentariolum    super    Theoricas    novas 
Georgii  Purbacii. 
MS  à  la  Bibl.  Jagcllon  de  Cracovie. 
Composé  en  1492. 

2505  PAOSEPTUS,  A.  » 

BRUDZEWO,  A.  db 

Commentaria  uiilissima  in  G.  Purbachii 
theoricas  planetarum. 

4*,  Mcdiolani,  1405;  40  feuillets  en  caraclcros 
gothiques.  —  Rare. 

«504         BOPÎETU8  [DE  LATI8]  = 

BOPIET  [DE  LATES]. 

De  annuli  astronomici  per  eum  eompositi 
stiper  astrologiam  ulilitate. 

4*,  Romae,  1493. 

Inséré  à  la  suite  du  Tcxtus  de  sphacra  de  J.  de 
Sacrobosco  .*  fol.,  Parisiis,  1500;  fol.,  V^cncliis, 
1501;  fol.,  Parisiis,  1507;  fol.,  Parisiis,  1511; 
fol.,  Parisiis,  1516;  fol.,  Parisiis,  1819;  fol., 
Parisiis,  1521;  fol.,  Parisiis,  1527;  fol.,  Vcnc- 
tiis,  1527;  fol.,  Vcnctiis,  1551;  fol.,  Parisiis, 
1551  ;  fol.,  Parisiis,  1554;  fol.,  Parisiis,  1558; 
fol.,  Venetiis,  1559.  (Voir  n<»  1646.) 

4*,  Parisiis,  1506. 

Inséré  dans  Touvragc  de  J.  Dryander^  Annulo- 
rum  trium  astronomicorum  ratio;  4«,  lUar- 
purgi,  1557.  (Voir  plus  loin,  xvi*  siècle.) 

Fait  partie  du  recueil  Annuli  astronomici  usus; 
8*,  Parisiis,  1557.  (Voir  plus  loin,  xvi«  siècle.) 


9505  HESS,  P. 

Tractatus  de  materia  coeli. 

4*,  Lipsiae,  1494;  caractères  gothiques. 


2506     AEGIDILS,  G    =  GILLI8ZOON.  W. 

Liber  desideratus  (canonum  aequatorii) 
super  ooelestium  motuum  indagatione  sine 
calculo. 

4%  Ipris,  1494. 
4»,  Venetiis,  1496. 
i%  8.1.,  [1504]. 


2507      EGEDIUS,  G    =  GILLISZOOR,  K. 

Equatorii    coelestis    motus    sive    calcoli 
canonum  expositio. 

4%  Lugduni,  1511  ;  caractères  gothiques. 

«508  ♦  *  * 

Tabulae    minutionuin    super    meridiaDo 
Budensi,  a.  d.  1495. 
4»,  Vicnnac,  1495. 

2500  *  ♦  * 

Discorso  in  cosmografia  in  dialogo. 
8«,  Vcnctia,  1495. 

2510  HERMAT^US,  J. 

Comentaria  utilissim^i  in  theoricis  plane- 
tarum. 

4*,  Mediolani,  1495. 

•2511         FABER  DE  BUDEWEYSZ 
[BUDEWITZ]. 

Notabile  commentum  in  J.  de  Sacro  Busto 
Sphaericum  opus  [opusculum]. 

Joint  à  cet  ouvrage  de  Sacro  Bwtto  :  4»,  s.  I^ 
[1495];  4«,  Coloniae,  1498;  4%  Lipsiae,  $.d.; 
4%  Coloniae,  1500;  4%  Coloniae,  1503; 
4«,  Coloniae,  1508.  (Voir  n»  1644.) 


2512     LEONABDUS  PISAUREI^SIS.  C.  = 
LEONABDI  DI  PESARO,  C. 

Liber  desideratus  canonum  equatorii 
coelestium  motuum  absque  calculo. 

4«,  Venetiis,  1496;  caractères   semi*gotbiqiies; 

41  pages.  —  Rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl. 

Alcssandrina  de  Rome. 
4%  Pisauri,  1519. 

2515    LEO.HARDGS  PISAURERSIS,  C  - 
LEOIVARDI  DI  PESARO,  C 

Theorice  planetarum  nuper  aedile  cura 
declarationibus,  additionibus  ac  figuris 
peroplime  sic[sic]natis  quae  sine  aliqoo 
comento  intelligi  possunt. 

Fol.,  Pisauri,  1508;  20  pages. 


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ASTRONOMES  DE  LÀ  RENAISSANCE. 


559 


3314       PICUS  MIRAnDULAE,  J.  = 

PICO  DELLA  HIRAINDOLA,  G. 

Opéra  (philosophica  et  theologica)  [omnia]. 

Fol.,  Bononiac,  1496. 

Fol.,  Vencliis,  1498. 

Fol.,  Argcntorali,  1504. 

Fol.,  Vencliis,  1519;  sous  le  titre  :  Opéra  omiiia. 

Fol.,  Basileae,  1557. 

Fol.,  Basileae,  1572  (des  exemplaires  de  1575). 

S  vol.  fol.,  Basileae,  1601. 

Coiuieni  ses  DIsputatiooes  adversus  aslrolog'ain. 
(Voir  ci-après,  Secl.  II.) 

23IIS       ËRH.4RDUS  DE  AAJERSFORDIA 

&  JOHAPINES  DE  I^URSimGEPI 

Commentaria  in  libros  de  coeio  et  mundo 
Arisiotelis  juxta  viam  venerabilis  domini 
Alberii  Magni. 

Fol.,  Coloniae,  1497. 

Fol.,  Coloniae,  1499. 

Le  commentaire  du  lib.  i  est  par  Erhardus  [Everar- 
duB\  de  Âmersfordia;  celui  des  lib.  ii  à  iv,  par  Joan- 
nés  de  Nursingen. 

2316  GRUDZEYItS,  A. 

Conimentarius  in    theoriam   planetarum 
Purbachii, 
4",  .  .  .  ,  1497. 

2517  GAJETANl  S  =  GAETAWO 

De  coelo  et  mundo. 

Fol.,   Vencliis,    1498;  sur  deux    colonnes,   en 
caractères  gothiques. 

2518  ACHILLinUS,  A.  =: 

ACHILLII^I,  A. 

Quatuor  libri  de  orbibus. 
Fol.,  Bononiac,  1498. 

2510  ACHILLimi,  A. 

Opère  filosofiche. 

Fol.,  Vencliis,  1508. 
Fol.,  Vencliis,  1545. 
Fol.,  Vencliis,  1551. 
Fol.,  Vencliis,  1568. 

On  trouve  dans  ces  différeotes  éditions  son  traité 
De  orbibus. 


2320  POLITIAMUS,  A.  = 

POLIZIANO,  A    DE  A. 

Opéra. 

Fol.,  Vencliis,  1498. 

2  voL  fol,  Parisiîs,  1512. 

Fol.,  Parisiis,  1519. 

4  vol.  8s  Lugduni,  1533. 

4  vol.  8»,  Lugduni,  1546. 

Fol.,  Basileae,  1554. 

2321  POLITIANUS,  A.  = 

POLIZIANO,  A.  DB  A. 

De  numéro,  ordine,  et  motu  coelorum 
adversus  recentiores. 
12«,  Palavii,  1606. 

2322  MICHAEL,  J. 

Theoremata  ad  Zacuti  Ahnanacb  perpe- 
tuum. 

Joint  à  rAlmanacli  perpcluam  do  A,  Zacutut^ 
éditions  i  4»,  Venetiis,  1499;  4%  Venetiis, 
1500;  4*,  Vencliis,  1525.  (Voir  Secl.  VI,  art. 
Ephémérides.) 

2323  COnERDING,  C. 

Annotata  in  Theoricas  planetarum  Georgii 
Peurbachii^  cujus  vita  brevis  praemittitur. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2324  RALRUS,  H. 

Commentarium    in    Ciceronis   Somnium 
Scipionis. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

2323        JOANNES  GLOGOYIENSIS. 

Tabularum  resolutarum  compendiosa  pro 
juniorum  institucione  interpretacio. 
MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Craeovie. 
De  la  (in  du  XV*  siècle. 

2326        JOAIMPIES  DE  GLODAYIA  « 

JOAINIMES  DE  GLOGOYIA. 

Canones  stellarum  fixarum. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


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560 


SECTION    I.     OUVUAGËS    HISTORIQUES. 


XV^   SIÈCLE. 

On  comprend  ici  tous  les  auteurs  qui  ont  commencé 
de  publier  dans  le  XVI*  siècle. 

3327  HORISfUS  GERMANUS. 

Tractatus  de  spera. 

MS  h  la  Bibl.  medîceo-Iaurcntiana  de  Florence 
(fonds  Ashbarnam). 

33S8       FEHDIPIA1NDUS  DE  CORDUBA. 

Commentaria  in  Almagestum  Ptoleinaei. 
MS. 

3329  LILIUS,  Z.  s=  LILIO,  Z. 

De  gloria  et  gaudiis  beatorum. 

Fol.,  VeneU'is,  4501. 

Le  chapitre  m  de  cet  ouvrage  est  intitulé  :  Defcriptio 
orbium  coelestium. 

2330  VALLA,  G. 

De  expetendis,  et  fugiendis  rébus  opus. 

S  vol.  fol.,  Vcnetiis,  4501;  volumes  respective- 
ment de  500  et  356  pages  non  numérotées.  — 
Fort  rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  marciana 
de  Venise. 

Encyclopédie  complète,  qui  commence  par  la  musique 
et  la  géométrie.  Vient  ensuite  De  iota  aslrologia  libri  iv, 
In  qua  fabhca  ususque  aslrolabi  exaratur,  et  quae 
signorum  in  exhibendis  medicamiu'bus  sit  bahenda 
observatio.  L'ouvrage  traite  ensuite  de  la  médecine,  de 
la  grammaire,  de  la  dialectique,  de  la  poétique,  de  la 
rhétorique,  de  la  morale,  de  l'économie  domestique,  du 
droit. 

2331  YALLA,  G. 

Cominentationes  in  Ptolemei  Quadri parti - 
tum  inque  CtceroMwPartitioneset  Tusculanas 
questiones  ac  Plinii  Naturalis  historié  librum 
secundum. 

2  vol.  fol.,  Venetiîs,  [1502]. 

2332  BOYILLUS,  C    = 
BOYILLE,  C.  DB  [ROUELLES,  C.  de] 

Introductio  in  geometriam  etastronomiam 
libri  VI. 

Inséré  dans  Tlntroductio  in  libros  arithmcticos 
S.  Boelii,  de  J,'Faber  ntapulensis  :  fol.,  Parisiis, 
4503;  fol.,  Parisijs,  4540. 


2333  I^ICOLAUS  PERUGIANUS  = 

nilCOLA  DA  PERUGIA. 

Tractatum  prcclarissimum  de  materia  celi 
hic  habes  candidissime  lector. 
i*,  Bononic,  1505. 

2334  PONT  ANUS,  J.  J.  = 

POilTANO,  G.  G. 

Opéra  omnia  [soluta  oratione  composita]. 
2  tomes  en  4    vol.  S»,  Venetiis,  4505-08;  des 

presses  des  AIdî.  —  Rare. 
6  vol.  fol.,  Neapoli,  4505-42. 
Fol.,  Venetiis,  4512. 

8»,  Venetiis,  1515;  impression  des  AIdî. 
8%  [Venetiis,  4515];  contrefaçon  de  la  précédente 

édition,  attribuée  par  Brunct  a  Fimprimcur 

G.  de  Gregori. 

2  vol.  8*,  Florentiae,  4544;  caractères  italiques; 
des  presses  des  Giunti. 

8°,  Lugduni,  1544. 

3  vol.  4%  Venetiis,  1548-10;  beaux  caractères 
italiques;  des  presses  des  Aldi.  —  Rare. 

0  tomes  en  3  vol.  8s  Florentiae,  4520;  chez  les 

Giunti. 
5  vol.  4s  Basilcac,  4558. 
5  vol.  4»,  Basilcac,  1559-40. 

4  vol.  8%  Basilcac,  4556;  seule  édition  coraplètc. 

Les  poèmes  Urania  sive  de  stellis  libri  V,  et  Meteoro- 
rum  lil)er  1  sont  au  commencement  de  ces  éditions, 
sauf  pour  celles  de  1518  et  1520,  qui  ne  contiennent  que 
des  ouvrages  en  |)rose. 

233»      PONTANUS,  J.  J.  = 

PONTANO,  G.  G. 

De  rébus   coelestibus  lib.   XIV,   curavit 
diligenter  P.  Summontius. 
Fol.,  Neapoli,  4512.  —  Rare. 
8»,  Florentiae,  4520. 

Ce  sont  des  lirés-à-part  de  ses  Opéra  (voir  le  n« 
précédent). 

2336  PONTANUS,  J.  J    = 

PONTANO,  G.  G. 

De  rébus  coelestibus  libri  XIV;  ejusdem 

De  Luna  fragmenlum. 

4«,  Venetiis,  1519;  à  la  suite  de  sa  version  latine 

du  Centum  scntentiae  de  C.  Ptolentaei.  (Voir 

Sect.  II,  Asstrologic.) 
4»,  Basileae,  4550. 


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ASTRONOMES  DE  LA  UENAISSAKCE. 


5Cl 


4»,  Basilcac,  1538;  à  la  suilc  de  sa  version  du 
Ccnliim  sciilenliae  de  C.  Ptolemacus.  (Voir 
Sccl.  II,  Aslrologie.) 

4%  Basilcac,  1^)39. 

Thés-à-pan  de  ses  Opcra  (voir  le  n«  précédeui). 

«=  Cas,II,  1819,  538. 


2557  POKTAMJ8,  J.  J.  = 

POWTAT\0,  G.  G. 

Carniinum  pars  prima,  in  qua  Urania  sive 
de  stellislibri  quinque;Meteorum  liber  unus. 
42%  Basilcac,  4551. 


â558       GEORG1L8  DE  FORLIVIO  = 

GIOUGIO  DI  FORLIMO. 

Decem  tractatus  astronomiae. 
Fol.,  Vcncliis,  ibOG. 


235Î)      JOAIM^ES  GLOGOVIEI^SIS  = 

JOAMI^ES  DE  GLOGOVIA. 

Introductorium  conipendiosum  in  tracta- 
tum  spere  malerialis  magistri  Joannis  de 
Sacrobusto. 

4%  Cracovie,  1506}  72  feuillcls  non  numcrolcs, 

fig.  sur  bois.  —  Fort  rare. 
4»,  Argcntinae,  1518. 


2540        JOAI^I^ES  GLOGOVIEI^SIS  = 

JOAWWE8  DE  GLOGOVIA. 

Interpretatio  eorum  quealmanach  verorum 
motuum  planetarum  magistri  Johamis  de 
Monte  Regio  inscribitur  astronomie!  refor- 
matons. 

i»,  Cracovie,  1514. 


2541  JOAMMES  DE  GAPiDAVO  = 

DULLAEUT,  J. 

In  Aristotelis  de  coelo  et  mundo  quaes- 
tiones. 

A  la  suite  de  son  ouvrage  :  Quaestio  super  vin 
libros  physicorum  :  fol.,  Parisiis,  150Cj  fol., 
Parisiîs,  1511. 

Fol.,  Vcncliis,  1552. 


2542  JOANIVES  DE  GANDAYO  = 

DULLAERT,  J. 

Quaestio  super  epicyclis  et  eccentricis. 
MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Uaricy). 

2545        MICIIAEL  URATISLAVIEKSIS. 

Introductorium  astronomie  cracoviense 
elucidans  almanach. 

4s    Cracoviae,     150Cj     caractères    golljiqucs, 

22  feuillets,  fig.  sur  bois. 
4%  Cracoviae,  1515. 
4%  Cracoviae,  1517. 

2544  CUIIVSOGO.-M  S,  F    == 

CRISOGOINO,  F. 

Spéculum  astronomicum  terminans  intel- 
lectum  humanum  m  omni  scientia, 
4»,  Vcncliis,  1507. 

25415        VEU:^i:u.  J.  =  WERNtR,  J. 

De  triangulis  sphaericis  libri  quatuor;  De 
meteoroscopiis  libri  sex;  nunc  primum  studio 
et  diligentia  Joachimi  Rhetici  in  lucem  editi. 

4»,  Cracoviae,  1507. 

2540  WEIIÎMER,  J. 

Tractatus  de  motu  octavae  sphaerae  et 
summaria  ennarralio  theorica  motus  octavae 
sphaerae;  Jo.  Begiomontani  Epistola  ad  Bessa- 
rionem  de  meteoroscopio. 

4<»,  Norinibcrgae,  1522: 

2547  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  resolute  de  mediis  et  veris  moti- 
bus  planetarum  super  meridianum  Craco- 
viensem. 

4*,  Cracovie,  1508. 

2340       VESPUCIUS,  II.  =  VLSPLCCI,  D. 

Annotationes  nonnullae  in  Sphaoram 
/.  de  Sacro  Bosco. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  750  :   fol.,  Vcnela, 
4508;  fol.,  Vcncliis,  1513.  (Voir  ce  n:) 


71 


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S62 


SECTION    I.    - —    OUVRAGES    UISTOUIQUES. 


2349  ESLER,  J. 

Theoria  planetaiHim  et  octavae  sphaerae. 
Joint  à  rédilion  des  Thcoricae  novae  plaiiclaruiu 

de   G,  Purbachii;   i»,    Basileae,  1509.  (Voir 

no  2252.) 

2550       BARTHOLO^llUS  COLOi^IEINSIS. 

De  magnitudine  Terrae,  Lunae  et  Solis. 
4s  Davenlriac,  1510  (?) 

2351  [AriGIOLELLO,  G.  Jll.] 

De  coelo  et  mundo. 
4»,  Vicentiac,  [1510  =p]. 

2552  COLLIMITIUS,  G    T.  = 

TAWNSTETTER,  G.  C. 

De  ortu  et  occasu  siderum  ut  est  apud 
poetas. 

Joint  à  rédition  de  la  Spliacra  de  Proclus; 
iS  Viennae,  [1511].  (Voir  n»  913.) 

2555  COLLIMITIUS,  G.  T.  = 

TANWSTETTER,  G.  C. 

In  librum  secundum  Plinii  scholia  quae- 
dam. 

Fait  partie  du  Recueil  n^  758  :  fol.,  Basileae, 
1551.  (Voir  ce  n».) 

2554  RADII^iUS,  T.  = 

RADII^I  (TEDESCHI  ou  THODISCHI),  T. 

Sideralis  abyssus. 

4«,  [Ticini,  1515];  caractères  gothiques,  nom- 
breuses fig.  astronomiques  sur  bois,  80  pages. 
—  Rare  ;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  Esteuse  de 
Modène. 

4<>,  Lutetiae,  15143  avec  préface  de  N,  Beraldut. 

2555  RICIC]IUS,  A.  =  RICCI,  A. 

De  motu  octavae  spherae,  opus  mathema- 
tica  atque  philosophia  plénum;  [accedit] 
epistola  de  astronomiae  auctoribus  ad 
Galeoltum  de  Carreto. 

HsTridini,  1513. 

4%  Luteliae,  1521. 


255G  TOLOSANI,  G    M. 

Compendio  di  sferaet  macchinadel  mondo 
nuovamente  composto. 

Joint  à  la  Spera  de  Goro  Dali,  4%  Firenzc,  1513. 

(Voirn«  1815.) 
4»,  Firenze,  1514. 
Reproduit  avec  la  Spera  de  Goro  Dali  dtns  li-s 

édilions    modernes    :     8«,    Firciizo,     1859; 

4»,  Roma.  1863;  12%  Milano.  1865.  (Voir  le 

n»  précité.) 

2557  WORMERIANUS,  H.  = 

WORSILR,  H. 

Epitome  astronomiae. 
8»,  Coloniae,  1514. 

2558  PRIEUIO,  8.  db 

in  sphaeram  ac  theoricas  preclarissima 
commentaria. 

4%  Mediolani,  1514;  caractères  scmi-gotbiqucs, 
titre  à  Pencre  rouge,  fig.  sur  bois,  image  de  la 
sphère  au  revers  du  frontispice. 
4%  Parisiis,  1515. 
C'est  uu  commentaire  sur  la  Sphère  ôe'  Sacroboico. 

2559  FOEKI8ECA,  J. 

Opéra,  haec  in  se  habent  :  . .  Astronomia 
. .  .  BoetiuSj  Ephemerides. 
4®,  Âugustae  Viudclicorum,  1515.  —  Excessive- 
ment rare. 

2560  ECKIUS,  J. 

Secliones  de  sphaera  :  Sectio  tertia  de 
circulis  sphaerae  composita  et  incepta  anno 
1598;  Sectio  quarla  continens  quaedam 
ad  sphaeram  materialem  necessaria;  Sectio 
quinta,  librique  de  mundiali  machina  pars 
tertia  composita;  Sectio  sexta  de  diebus 
naturalibus  et  artificialibus;  Sectio  sepliraa 
de  coeli  figura,  et  maxima  dierum  et  noctium 
diversitate  in  diversis  Terrae  locis. 

MS. 

=  Narducci,  Cal,  18d2,  p.  88,  n«  ^08. 

2561  ECKIUS,  J. 

Cura  coeleslis  necessaria  non  solura 
omnibus  medicinae  studio  incumbenlibus 
verum  etiam    quibuscumque    philosophiae 


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ASTRONOMES  DE  LÀ  RENAISSANCE. 


563 


amatoribus  anno  1600  Spoletij  in  Musaeo 
deaurato. 

MS  avec  fig.  astronomiques. 

Les  pages  27-31  sont  imprimées;  aux  pages  5i-63 
on  trouve  :  De  planelarum  radiationibus  in  singulis 
zodiaci  signîs. 

=  Narducci,  Cat.  4862,  p.  87,  no  SOJ. 

2562  ECKIUS,  J. 

Opéra  varia. 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-Iaurentiana  de  Florence 

(fonds  Asilburnam). 
Il  y  a  dans  ce  recueil  un  traité  d^astronomie  en  latin. 

2363  £CKIL8.  J. 

Enchiridion  controversiarum,  commenta- 
rius  in  Aristotelis  libros  physicorum  et  in 
meteora. 

4^  Ingolstadii,  i5dO(?) 

2364  SOLLIOLIS,  R.  dr 

Probleraata  super  sexagenarium  astrono- 
mie ad  modum  utile  et  profecto  admirabile 
instrumentuin. 

4»,  Divi  Pontii  Tliomeriarum,  15i6;  en  caractè- 
res gothiques,  petits  mais  très  nets;  gravure 
sur  bois  sur  le  titre,  où  figurent  deux  person- 
nages dont  Tun  tient  en  main  un  sextant.  — 
Très  rare. 

2565  *  *  * 

Introductorium  astrononiicum  ad  theorias 
corporum  coelestium  duobus  libris  complec- 
tens,  adjecto  commentario. 

Fol.,  Lutetîae,  4517;  fig.  .Mir  bois;  des  presses  de 
iL  Stephanus  [Estienne]. 

2366         NIPBUS,  A    =  NIFO,  A. 

Expositio  [Commentaria]  in  quatuor  libros 
de  celo  et  mundo  Aristotelis. 

Fol.,  Ncapoli,  1517;  fig.  dans  le  texte. 

Fol.,  Veneliis   1525. 

Fol.,  Venetiis,  4540. 

Fol.,  Veneliis,  4553  (dos  exemplaires  1554);  des 

presses  des  Giunli. 
Fol.,  Venetiis,  4554;  imprime  par  H.  Scoltus. 


2367  IMPHUS,  A.  =  WIFO,  A. 

De  figuris  stellarum  helionoricis. 
Fol.,  Ncapoli,  4520. 
Fol.,  Ncapoli,  4526. 

2368  INIPHUS,  A.  =  WIFO,  A. 

Prima  pars  opusculorum. 

4s  Veneliis,  4525. 

On  y  trouve  ses  dissertations  diverses.  Il  n'a  pas  été 
imprimé  de  seconde  partie. 

2560         WIPHLS,  A.  =  NIFO,  A. 

In  quatuor  Aristotelis  libros  meteorolo- 
gicos  commentaria. 

Fol.,  Venetiis,  4531. 
Fol.,  Venetiis,  4540. 
Fol.,  Venetiis,  4547. 
Fol.,  Venetiis,  4560. 

2570         NIPHUS,  A.  =  NIFO,  A. 

Comentationes  in  librum  Averrois  de  sub- 
stantia  orbis. 

Fol.,  Venetiis,  4546;  avec  le  portrait  de  Tauteur. 

2371         JOANNES  CRE9IONENSI8. 

Theorica  planetarum. 

4%  Venetiis,  4548.  (Voir  n«  755.) 

2572  RATZERUS,  N. 

De  horologiis,  astrolabio,  cylindro,  qua- 
drato,  aliisque  instrumentis  mathematicis. 
BIS  à  la  nibl.  de  FUniversitc  d*Oxford. 
Composé,  vers  1520. 

2575        PIGHIUS,  A.  «  UPIGHIO,  A. 

Adversus  novam  Marci  Beneventani  astro- 
nomiam  quae  positionem  alphonsinam  ac 
recentiorum  omnium  de  motu  octavi  orbis 
depravavit  apologiti. 

Fol.,  Parisiis,  4520. 

4»,  Romae,  4520. 

4%  Parisiis,  4522. 


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SECTION    I.    OUVnAGES    HISTORIQUES. 


2574         PIGHIUS,  A.  =  UPIGHIO,  A. 

Apologiae  advcrsus  novam  Marci  Beneven- 
tani  astronomiain  defensio. 
4«,  Parisiis,  1522  (?) 

25715  *  ♦  ♦ 

Aequatorium  astronomicum. 
Fol.,  Babcnbcrgc,  1521. 
Fol.,  Norimbcrgac,  153i. 

2576  TrVES,  J.  L 

In  somnium  Scipionis  vigilia. 
4",  Basilcac,  1521. 

2577  FIWAELS,  O.  =  FIWÉ,  O. 

[In  proprium]  iEquatorium  planetarum, 
unico  instrumente  comprehensum,  omnium 
antehac  excogitatorum,  et  intellectu  et  usu 
facillimum  cahones. 

A%  Lulcliac,  1521. 

4",  Lulcliac,  1526. 

4«,  Lulcliac,  I538j  51  pages  non  numcrolécs. 

4",  Lntcliac,  1548;  cdilion  revue  et  augmentée 
par  Tauleur. 

2370         FINAELS,  O.  =  FIWÉ,  O. 

De  cosmographia  sive  mundi  sphaera 
libri  V. 

Fol.,  Lutetiae  Parisiorum,  1530. 
Jointe  h  son  recueil  Prolomalhesis,  fol.,  Lulcliac 
Parisiorum,  1552,  où  elle  fornie  la  iu«  partie. 

2579        FIINAELS,  O.  =  FIWÉ,  O. 

De  mundi  sphaera  [sive  cosmographia 
primave  astronomiae  parte],  (planetarum 
tlieorica  et  canones  astronomie!). 

Fol.,  Parisiis,  1533. 

Fol.,  Parisiis,  1541.  —  Rare. 

4»,  Parisiis,  1542. 

4",  Lulcliac,  1551  ;  a  aucta  et  emendata.  » 

4\  Lulcliac,  1552  (des  exemplaires  ont  1553). 

4»,  Lulcliac,  1555. 

Développement  de  sa  Cosmographia.  On  y  trouve  les 
éléments  de  rnsironomie,  de  la  géographie  et  d«' 
rijydiographie.  Les  labiés  irigonomélriquesel  astrono- 
miques onl  (té  reli-anchées  des  Irois  dernières  édilious 
siismenliomiées. 

=  DtLAMBRF,  Uis,  m,  4819,  H77. 


Traduction. 

La  sphère  du  monde  proprement  ditte 
cosmographie,  divisée  en  cinq  livres  com- 
prenans  la  première  partie  de  l'astronomie 
et  les  principes  universels  de  la  géographie 
et  hydrographie  (par  l'auteur). 

4«,  Paris,  1551. 

2580        FINAEUS,  O.  =  FIWÉ,  O. 

Protomathesis,  opus  varîum  ac  situ  non 
minus  utile  quam  jucundum. 
Fol.,  Lutetiae  Parisiorum,  1532. 

Cet  ouvrage  comprend  :  1)  l'arithmétique,  2)  la  géomé- 
trie, 3)  la  cosmographie  ou  traité  de  la  sphère,  et  4)  la 
gïiomonique  avec  la  description  des  quadrants  astrono- 
miques. La  cosmogrnphie  avait  élé  imprimée  séparé- 
ment en  1530,  et  a  élé  incorporée  avec  augmentations 
dans  le  Mundi  sphaera  de  Pauleur  en  1533.  (Voir 
n««  2378  et  2379.) 

Traduction. 

Opère  divise  in  cinque  parti  :  aritmetica, 
geometria,  cosmografia  e  oriuoli,  tradotte 
da  C.  Bartoli.  . .  et  Gli  specchi  tradotti  dal 
Ercole  Botlrigari. 

4«,  Venetia,  1 587  ;  en  cinq  paginations  séparées, 

faisant  au  total  397  pages.  —  Rare. 
4«,  Venetia,  1670;   576  pages.   Cerlains  exem- 
plaires portent,  à  la  page  de  titre,  le  nom  de 
rimprimeur  G.  Hertz,  cl  d'autres  ceux   de 
Combi  et  La  Noù. 

Cet  ouvrage  est  une  traduction  des  quatre  parties  de 
la  Protomathesis,  augmentée  du  traité  d'O.  Fine  sur  les 
miroirs  paraboliques. 


2501  FINAEUS,  O.  =  FINE,  O. 

Tractatus  de  principiis  astronomiae  ;  decla- 
ratio  astrolabii,  de  sphaerae  projectione  in 
piano  et  de  torqueto. 

4«,  Basilcac,  1535. 

2502  FINAEUS,  O.  =  FWÉ,  O. 

Lilium  astronomicum  universam  motuum 
coeleslium  et  theoricam  et  praxin  complec- 
tens. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Sorbonnc). 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


565 


2585        FINAEUS,  O    t=  FII^É,  O. 

Tbeoricae  motuum  coelestium. 

MSà  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Sorbonne). 

3584  SCHOINER,  J. 

iCquatorii  astronomici  omnium  fereurani- 
corum  theorematum  explanatorii  canones. 
Fol.,  Bambergae,  4521. 
Fol.,  Norîmbergae,  452*2. 
4*,  Nnrcmbergae,  4523. 
Fol.,  Norîmbrrgae,  4  554. 
Fol.,  Norimbergae,  155  4. 

2585  8CH0NER,  J. 

Globi  stelliferi,  seu  sphaerae  stellarum 
fixarum,  usus  et  explicationes,  multo  quam 
antea  emendatior,  et  tabulae  resolutae. 

4%  Norimbergae,  4533. 

Joint,  comme  première  partie,  h  son  Opusculum 
geographicum  ;  4^  [Basileae,  4535]. 

Joint,  sous  le  titre  :  Opusculum  de  usu  globi  astri- 
fcri,  au  De  principiis  astronomiac  de  Gemma 
Frisius,  éditions:  8»,  Parisiis,  4547;  8®,  Anlucr- 
piae,  4548;  8%  Anlucrpiac,  4  55^j  8«,  Luteliac, 
4556.  (Voir  n»  2427.) 

2586  SCHOI^ER,  J 

Prolegomena  in  sphaericum  instrumen- 
tum. 

Joint  à  la  version  latine,  par  Linacer,  de  la 
Spbacra  de  Proclus,  édition  8®,  Vitcbcrgac, 
4538.  (Voir  n«  913.) 


2587  SCHONER,  J. 

Globi  compositio. 

A  la  suite  de  la  Cosmographia  iVApianuii, 
éditions  :  4»,  Antuerpiae,  4584;  4s  Anlucr- 
piac, 4592.  (Voirn*  2392). 

2588  SCH03iER,  J 

Opéra  mathematica  in  unum  volumen 
congesta,  et  publicae  utilitati  studiosorum 
omnium  ac  celebri  famae  Norici  nominis 
dîcata,    denuo    ab    Andréa   authoris    filio 


correcta    et    locupletala,    cum    praefatione 
P.  Melanchthoim. 

Fol.,  Norimbcrgae,  1551  ;  fig. 
Fol.,  Norimbcrgae,  1561. 


2389  LEO,  A    =  LEONE,  A. 

Opus  quaestionum  tum  aliis  plerisque  in 
rébus  cognoscendis,  tum  maxime  in  philo- 
sophiae  et  medicinae  scientia. 

Fol.,  Vcncliis,  1523. 

L'auteur  louche  çîi  vi  là  à  (|uilques  (|ucslii>ns  d'aslro- 
nomie. 

2590  CEPORI.^IIS. 

Scholia  in  Sphaeram  Procli.  [G.-L.] 

Fait  partie  du   Uecucil   ii«  75G  :   8»,   Basileae, 

4523;  8o.  Basileae,  loôi;  8«,  Coloniac,  4543; 

8',  Basileae,  lî)47.  (Voir  ce  n».) 

2391  APIANUS,  Pktrl's  = 

«lE^LWITZ,  Petkr. 

Cosmographicus  liber,  [sivc  descriptio 
univers!  orbis]. 

4^  Laiidisliulae,  1524;  103  pages  luimérotccsjau 
verso  du  litre  les  armes  de  rarclievcque  de 
Salzbourg;  à  la  pige  2  un  globe  avec  le  mot 
Amcri  placé  sur  une  île;  fig.  sur  bois  et  fig. 
mobiles.  ~  Prcinièrc  édilion  fort  rare;  un 
exemplaire  à  Poulkova'  et  un  à  la  Bibl.  de 
rUniversilc  de  (î.uicl. 

4^  Ingolstadii,  1550;  avec  un  grand  nombre 
d'observations  d'éclipsi'S. 

L'ouvrago,  sous  celle  proMiière  forme,  n'était  guère 
qu'une  géographie.  Ce  fui  Gemma  Frisius  ^ui  l'aug- 
menta d'une  partie  astronomique,  dans  ln(|uelle  on 
trouve  les  éléments  de  l'astronomie  sphérique.  Voir  le 
n"  suivant.  ' 

2592  APIANl'S,  Pethis  = 

BIENEYVIT35,  Pkter. 

Cosmographicus  liber  [Cosmographia], 
(studiose  correctus  ac  erroribus  vindicatus), 
[jam  denuo  integritati  restitutus]  per 
Gemmam  Phrysium  [Frisium]. 

4»,  Antuerpiae,  4529;  fig.  sur  bois. 

4%    Antuerpiae,    1555;    celle    édition    et    les 


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566 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


suivantes  sont   augmentées   du    Libellus    de 

locorum  dcscribcndorum  rationc  et  de  eorum 

dislantiis    invenicndis    de    Gemma    Phrysius 

[Frisius]. 
4s  Aniuerpiae,  i55i;  nombreuses   figures  sur 

bois.  ~  Très  rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  de 

Gdnes. 
4®,  Aniuerpîae,  1539. 
40,   Antucrpiae,   1540;   édition   augmentée   du 

traité  :  Usus  annuli  aslronomici,   de  Gemma 

Phrysius. 
4«,  Antuerpiae,  1545;  avec  des  (îg.  mobiles.  — 

Rare. 
4»,  Antuerpiae,  1550. 
4%  Amslelodauii,  1550. 
4%  Parisiis,  1551. 
4%  Antuerpiae,  1 555. 
4",  Parisiis,  1553. 
4»,  Antuerpiae,  156i. 
4*,  Antuerpiae,  1574. 
40,  Coloniae  Agrîppinae,  1574. 

Cosmographia  sive  descriptio  univers! 
orbis  jam  demum  integritati  suae  restituta. 
Accedunt  :  Gemma  Frisus,  Usus  annuli  astro- 
nomici;  tractatus  de  usu  globi;  liber  de 
radio  astronomico  et  geometrico.  Spmig^  /., 
Fabrica  baculi  astronomici;  coelestls  globi 
compositio;  tabula  stellarum  fixarum  veri- 
ficata  ad  annum  1350.  E[verartli],  Af. , 
Gemmae  Frisii  liber  de  astrolabo  catholico  in 
conipendium  contractus.  Munster,  S.,  Brevis 
tractatus  de  bacu.lo  astronomico.  Schoner,  J., 
Globi  compositio. 

4<*,  Antuerpiae,  1584. 

4<>,  Antuerpiae,  1592j  édition  semblable  à  la 
précédente. 

On  cite  encore  des  éditions  de  Nuremberg,  de 
Fribourg-en-Brisgau,  de  Bàle,  de  Venise,  dont  nous 
n'avons  pu  trouver  Tindication  typographique  cxacn* 

Traductiom. 

Cosmographie  oft  beschrijvinghe  der 
geheel  der  werell,  derdwerf  nu  ghecorrigeert 
van  Gemma  Frisio,  metten  zeecompasse 
cnde  anderen  boecxkcns  by  den  selven 
Cfmma"daer  toegedaen. 

4»,  Antwerpen,  1557. 

4»,  Anluerpen,  1545. 


4%  Antwerpen,  1553. 

4%  Antwerpen,  1555. 

4%  Antwerpen  (Neuvilhage),  1561. 

4",  Antwerpen,  1573. 

4^  .\ntwcrpcn  (des  exemplaires  ont  Amsterdam), 

159â. 
4^  Antwerpen  (des  exemplaires  ont  Amsterdam), 

1598. 
4»,  Amsterdam.  1609. 
4»,  Antwerpen,  1637. 

La  cosmographie,  Hbvre  très  utile,  traic- 
tant  de  toutes  les  régions  et  pays  du  monde 
par  artifice  astronomicque,  nouvellement 
traduict  de  latin  en  François,  et  par  Gemma 
Frison  corrigé,  avecq  aultres  libvres  du 
mesme  Gemma  Frison  appartenant!  audict 
artifice  (par  J.  Bellere). 
4»,  Anvers,  1544}  fig. 
4%  Paris,  1551. 

4%  Anvers,  1581;  outre  les  pièces  ordinaires, 
contenues  dans  les  éditions  antérieures,  celle-ci 
renferme  :  une  traduction  française  desDescrip- 
lions  du  Nouveau  Monde,  de  F,  L  de  Gomara  et 
de  J.  Girava  de  Tarragone;  L'usage  du  globe 
astronomique,  par  Gemma  Frison;  Le  ray 
astronomique  et  géométrique,  par  le  même; 
La  table  gnomonique  de  G,  Purhach;  La 
fabrique  du  baslon  astronomique,  par  le  vul- 
gaire dit  le  baslon  de  Jacob,  escrite  en  latin 
par  J,  Spang;  Extraict  de  S.  Munster ...  auquel 
est  traité  de  Tusage  du  susdit  baston  astrono- 
mique. 
La  traduction  française  de  la  Cosmographie  est  faite 
sur  lYdition  latine  de  15  iO. 

Libro  de  la  cosmographia  de  P.  Apiano, 
el  quai  trata  la  descripcion  del  mundo  y 
sus  partes  [La  cosmographia,  corregida  y 
aûadida]  por  Gemma  Frisio  ;  la  manera  de 
descrivir  y  situar  los  lugares,  con  el  uso  del 
anillo  astronomico,  del  mismoauctor  Gemma 
Frisio;  el  sitio  y  descripcion  de  las  Indias  y 
Mundo  Nuevo,  sacada  de  la  Historia  de 
F.  L.  de  Gomara,  y  de  la  cosmographia  de 
/.  G[irava]  tarragonez. 

4%  Enveres,  1548j  grand  nombre  de  fîg.  sur  bois. 
4®,  Anvers  [sic],  1575. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


K67 


La  cosmografia  corretta  da  Gemma  Frisio. 
i*,  Anvers,  i575. 

S  393  [APIA]>îUS,  Petrws]  = 

BIENEWITZ,  PiTFR. 

Cosmographiae  introductio  cum  quibus- 
dam  geometriae  ac  astronomiae  principiis 
ad  eam  neccssariis. 
8»,  fngolsladii,  4529. 
8%  Vcncliis,  4531;  2i   feuillets   en   caractères 

italiques;  fig.  sur  boîs.  —  Très  rare. 
8%  Venotiis,    4533;   32  feuillets  en    caractères 
italiques;    fig.   sur    bois.    —    Très  rare;    un 
exemplaire  à  la  Bibl.  de  rUiiiversilé  de  Géncs. 
8»,  Venetiis,  4537;  daté  à  la  fia  4554. 


2594  APIANL8,  Pethis  = 

niE.^EWITZ,  Pfter. 

Quadrans    asironomicus    et   jam    recens 
invenlus  et  nune  primum  editus. 
Fol,,  Ingolstadii,  4532;  fig.  sur  bois. 


«59»  APIAKUS,  PKTnus  = 

BIEWEWITZ,  Peter. 

Horoscopion  générale  dignoscendis  horis 
cujuscumque  generis  aptissimum  neque  id 
ex  Sole  tantum  interdiu,  sed  et  noctu  ex 
Luna,  aliisque  planetis  et  stellis  quibusdam 
Rxis. 

Fol.,  Ingolstadii,  4532  (des  exemplaires  portent 
4533);  fig.  sur  bois  en  grand  nombre  et  très 
coricuses. 

Fol.,  Ingolstadii,  4553. 


2396  APIANUS,  Pktrus  = 

BIENEWITZ,  Peter. 

Folium  populi,  instrumentum  jam  recens 
inventura  et  in  figuram  folii  populi  redactum 
per  radios  Solis  toto  orbe  horas  communes 
ostendens.  —  In  disem  newen  Instrument . . 
werden  durch  den  Sonnenscheyn,  in  der 
gantzen  Welt  gefunden  die  gemaine  Stunden 
des  Tages. 

Fol.,  Ingolstadii,  4533. 


Fol.,  Basilcae,  4579. 

Le  texte  ost  on  latin  et  en  allemand.  Le  frontispice 
est  un  dessin  fort  bien  oxéculé.  ^l  s*agit  de  la  description 
d'une  éclipse  de  Soleil. 

2507  APIAT^US,  Petriîs  = 

BIENEWITZ,  Peter. 

Introductio  geographica  in  Verneri  anno- 
tationes,  adjuncto  radio  astronomico;  .... 
accessit  torquetum  instrumentum. 

Fol.,  Ingolstadii,  4553;  curieuses  gravures  sur 
bois. 

Contient  en  outre  la  traduction  latine  du  li?.  i  de  la 
Géographie  de  Plo'émée,  et  une  lettre  de  Regiomon- 
lanus  :  Epistola  J.  de  Regiomonte  ad  Bessarionem. 

2598  APIAIVU8,  Petrus  = 

BIEÎVEWITZ,  Peter. 

Instrument  Buch  erst  von  new  beschrie- 
ben. 

Fol.,  Ingolstadii  (sic),  4533;  nombreuses  fig.  sur 
bois  fort  bien  exécutées.  Sur  le  titre,  quatre 
personnages  tenant  à  la  main  des  instruments 
d'astronomie.  Deux  des  figures  sont  des  cartes 
célestes  de  //.  Durer. 

2399  APIANUS,  Pbtrijs  = 

BIEPfEWITZ,  Peter. 

Instrumentum  primi  mobilis,  nunc  pri- 
mum et  înventum  et  in  lucem  editum;  acce- 
dunt  CMebri  filii  Affla  libri  IX  de  astronomia 
per  Gerardum  Cremonensem  latine  donati, 
nunc  vero  omnium  primum  in  lucem  editi. 
Fol.,  Norimbcrgae,  4534;  fig.  allégorique,  gravée 
sur  bois,  au  frontispice,  et  fig.  géométriques 
dans    le    texte.    L'ouvrage    à\4pian    occupe 
40  feuillets,  et  celui  de  Gebcr  446,  d'une  autre 
numération.  —  Très  rare. 
-=  Rome,  'tl,  IV,  4851,  43  (par  D.  Boncompagui). 

Instrumentum  sinuum,  seu  primi  mobilis. 

Fol.,  Norimbcrgae,  4644. 

Réimpression  qui  ne  comprend  pas  le  traité  de  Geber. 

2400  APIANUS,  Petrus  == 

BIEWEWITZ,  Peter. 

Astronomieon  caesareum,  metoposcopium 


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568 


SECTION    1.     OLVnAGES    HISTOUIQUES. 


planum,  observationes  comelarum  quinque, 
et  compositio  torqueti. 

Fol.,  Iiigolsladii,  1540;  pi.  —  Forl  rare.  La  Bibl. 
de  Casscl  possède  rcxcmplaire  qui  a  servi  au 
landgrave  de  liesse,  Guillaume  IV. 

Ouvrigc  1res  Inlérossanl  pour  connallre  l'éUl  de 
raslrouomle  v(rs  le  miliiu  du  XVh  siècle.  Dans  la 
première  pailie,  Tauleur  s'eflorce  de  subsliluer  les 
mélliodes  giapliiques  à  IVnipioi  des  labiés.  Dans  la 
seconde,  on  voll  un  insirunienl  pour  résoudre  tous  les 
triangles  sphériques,  les  observalions  de  cinq  comèies, 
et  la  remarque  que  les  queues  soni  opposées  au  Soleil. 
Parmi  les  comètes  observées  se  trouvait  celle  de  Halley 
à  son  apparition  de  1531,  à  l'occasion  de  laquelle  Halley 
a  cherché  longtemps  un  exemjilaire  de  cet  ouvrage. 

^  Kaestxer,  Gcschichle  der  Malhemalik,  4  vol.  8o,  Cot 
llngen;  vol.  Il,  4797,  p.  548.  -  Delambre,  His,  III,  18i9, 390. 


2401  APIAI^US,  Petruh  = 

«IKWEWITZ,  Pkier. 

Grûndliche  Auslegung  des  Buchs  Aslrono- 
mici  caesarei  und  seinen  Inslrumenlen. 
Fol.,  Ingolstadt,  i5iO. 


2>î02  APIAWUS,  Pktrus  = 

BIEWE>TITZ,  Peter. 


Organum  catholicum. 
i«,  Nûrnbcrg,  IC2C. 
Texte  en  allemand. 


2405  P0.1IP0WATIUS,  P.  = 

P0MP03IAZZI,  P. 

Dubilationes  in  Meteorologicorum  AriMo- 
lelis  librum. 

Fol.,  Vcnetiis,  1563. 

Cet  ouvrage  posthume  ne  figure  pas  dans  les  Opéra  de 
Tauieur,  publiées  fol.,  Venetiis,  1525. 


2404  CELLAI^US,  F.  S. 

In    œqualionem    planetarum    hypothesi 
alphonsinac  superstnictam  libri  IL 
Fol.,  Parisiis,  15!2C;fig. 
Fol.,  Parisiis,  4535. 


2405        GLAREANLS,  H.  =  LORIT,  H 

De  geographia,  ve!  rudimentorum  mathe- 
maticorum  liber  unus. 
4»,  Basileac,  1527. 
Dans  le  Recueil  n«  778:  8%  Coloniac  Agrippin«, 

4581  ;  8»,  Coloniac,  1591  ;  12»,  Coloniae  Agrip- 

pinac,  1003.  (Voir  ce  ii«.) 

2400        FERWELLU8,  J.  =  FEBWEL,  i 

Cosmotbeoria,    continens    mundi    totius 
formam  et  coniposilionem. 
Fol.,  Parisiis,  4528. 

2407         RII>iGELBEI\GIU8,  J    F    = 

niNGELBERGH,  J    S.  vah 

Institutiones  astronomicae  ternis  libris 
contentae,  quorum  primussphaeraeac  mundi 
naturani  déclarât,  secundus  orbitum,  terUus 
circulorum. 

8»,  Coloniae,  4528;  fig. 

8»,  Basileac,  4528. 

8«,  Parisiis,  4530. 

8»,  Vcnetiis,  4555. 


2408        RINGELBERGIUS,  J.  F.  = 

RINGELBERGH,  J.  S.  VAi 


Cosmographia. 
8%  Parisiis,  4529. 


2409        RIlNGELBERGILS,  J.  F.  = 

RIJ^GELBERGH,  J.  S.  fAS 

Sphaera,  institutionum  astronomicarum 
praefacio. 

A  la  suite  de  son  ouvrage  :  Optice,  chaos  malbc- 

nialicum,  arithmclica;   8*»,   Lugduni  Batavo- 

rum,  4531. 
8<»,  Antucrpiac,  4514. 

Traluction. 

Trealise  of  a  sphère,  U-anslated  and 
augmented  for  the  use  of  Inglishe  mathem- 
aticians. 

MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Harlcy). 


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ASTRONOMES    DE  LA  RENAISSAIICE. 


K69 


2410        RINGELBERGIUS,  J.  F.  =: 

RmGELBERGH,  J.  S.  van 

Opéra. 

8%  Lugdani,  1538. 
8%  Basileae,  1538. 
8«,  Basileae,  1541. 
8s  Lugdani,  1556. 

On  remarque  dans  ce  volume  :  n^  14)  Sphaera  ;  d»  15) 
ÎDStilDtionura  aslronomîcarum  libri  III;  n»  21)  Horo- 
scopia;  n«32)  Astrologia  cum  geomantia  et  pbysionomia. 


2411  MAUROLYCUS,  F.  = 

MAUROLICX),  F. 

GraiTimaticorum  rudimentorum  libelli 
sex  ;  ...  theoria  grammalices,  sphaerae  et 
cosmographiae  primordia  quaedam. 

iS  Mcssanae,  1528;  128  pages;  une  mappc-monde 
à  la  fin.  —  Fort  rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl. 
palatine  de  Modène. 
Notions  très  élémentaires  sur  la  sphère. 


«414  MAUROLYCUS,  F.  =» 

MAUROLICO,  F. 

Cosmographia  in  très  dialogos  distineta, 
in  quibus  de  forma,  situ,  numeroque  tam 
coelorum  quam  elementorum,  aliisque  rébus 
ad  astronomica  rudimenta  spectantibus  satis 
disseritur. 

4»,  Veneliis,  1 543;  des  presses  des  Giuuti.  —  Rare. 

8«,  Parisiis,  1556;  fig. 

4o,Veneliis,  1575. 

4%  Basileae,  1 590  ? 

4«,  Lugduni,  1613;  avec  des  notes  de  C.  Claviui. 


2415  MAUROLYCUS,  F.  r= 

MAUROLICO,  F. 

Sphaericorum  libri  il. 

Dans  le  Recueil  n*  770  :  fol.,  Mcssanae,  1558; 
3  vol.  16»,  Parisîis,  1626.  (Voir  ce  n».) 


2414  MAUROLYCUS,  F.  = 

MAUROLICO,  F. 

Photismi  [theoremata]  de  lumine  et  umbra 


ad     perspectivam     radiorum     incidentium 
facientes. 

4%  Venetiis,  1575;  fig.  sur  bois. 

4%  Neapoli,  1611  (nouveau  titre  en  1691). 

4»,  Mcssanae,  1613. 

4%  Lugduni,  1613. 


2415  MAUROLYCUS,  F.  = 

MAUROLICO,  F. 

Opuscula  mathematica  nunc  primum  in 
lucem  aedita. 

4s  Venetiis,  1575. 

4»,  Venetiis,  1580. 

Des  huit  opuscules  réunis  dans  ce  recueil,  quatre 
intéressent  Tastronome,  savoir  :  n»  1  )  De  sphaera  liber 
unus;  n»  3)  Gomputus  ecclesiasticus  in  summam 
collectus;  n<»  3)  Tractatus  instrumentorum  astronomi- 
corum;  n^'  4)  De  lineis  horarils. 


2416  MAUROLYCUS,  F.  = 

MAUROLICO,  F. 

Argumenta  in  libros  singulos  Almagesti. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


2417  MAUROLYCUS,  F.  t« 

MAUROLICO,  F. 

Annotationes    in    Sphaeram    Joannis  de 
Sacrobosco. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


2418  MAUROLICUS,  F.  = 

MAUROLICO,  F. 

Additiones  ad  Tlieodosii  Sphaerica. 

MS  à  la  Bibl.  do  TUniversité  d*Oxford. 


2419  CAPREOLUS,  J.  = 

DU  CHEYREUL,  J. 

De  sphaera. 

8»,  Lutetiae,1529. 
12%  Lutetiae,  1560. 
8«,  Lutetiae,  1623. 
8%  Lutetiae,  1629. 
12»,  Lutetiae,  1640. 


72 


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570 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2440       MUEIVSTEIi,  8,  =  MUIVSTER,  8. 

Erklerung  des  newe  Instruments  ûber  den 
Mon  gemacht  im  Jar  Christe  1529. 

4%  Worrabs,  [4529];  fig.  sur  bois;  des  presses  de 
Peter  Schôffér. 


2421  MUNSTER,  8. 

Organum  uranicum,  et  canones  super 
nova  luminarium  instrumento. 

4«,  Basileae,  1531. 

Fol.,  Basileae,  4536;  augmenté  d'un  Organa 
planetarum,  contenanl  les  théories  des  planètes. 

3422  MUNSTER,  S. 

La  déclaration  de  l'instrument  pour  con- 
gnoistre  le  cours  du  ciel,  jusques  à  Tan  1580, 
et  plus  oultre  qui  vouldra. 

iS  Bâlc,  4584;  48  feuillets;  fig.  sur  bois. 

2425  MUNSTER,  8. 

Brevis  tractatus  de  baculo  astronomico. 

A  la  suite  de  la  Cosmographia  d'Apianus, 
éditions: 4«,  Antuerpiae,  4584;  4°,  Antuerpiae, 
1592;  et  en  français  (De  Fusage  du  bâton 
astronomique)  dans  Tédition  4%  Anvers,  1581. 
(Voir  n«  2392.) 

2424  YOGELIN,  J. 

Der  hymelischen  Sphern. 
4«,  Viennae,  4530. 

2425  *  ♦  ♦ 

Tabula  coeli  mediationum  ortus  et  occasus 
stellarum  fixarum  verificata  ad  annum  1530 
ad  latitudinem  49°  30'. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


2426 


GEMMA  Fbisios,  R. 


De  princîpiis  astronomiae,  cosmonomiae 
et  cosmographiae,  deque  usu  globl  cosmo- 
graphie!, de  orbis  divisione  ac  insulis. 

4s  Lovanil  et  Antuerpiae,  4530;  42  pages  non 
numérotées,  et  une  planche  gravée  sur  bois. 


8»,  Parisiis,  4547  (des  exemplaires  portent  4548); 

180  pages. 
42»,  Antuerpiae,  4548. 
8%  Antuerpiae,  4553. 

8»,  Lutetiae,  4556  (des  exemplaires  de  4557). 
12»,  Coloniac,  4578. 

Traduction. 

Ijes  principes  d'astronomie  et  cosmogra- 
phie, avec  l'usage  du  globe  (par  C.  de  Bois- 
stère). 

8«,  Paris,  4556  (des  exemplaires  ont  1557);  en 
caractères  italiques;  fig.  sur  bois. 

8%  Paris,  1582. 

2427  GEMMA  Fbisius,  R. 

De  usu  annuli  astronomie!. 

4«,  Antuerpiae,  1530. 

A  la  suite  de  la  Cosmographia  de  P,  Apianus, 
édition  4s  Antuerpiae,  1540.  (Voir  n»  2392.) 

8«,  Parisiis,  4547. 

8«,  Antuerpiae,  1548. 

8s  Antuerpiae,  4553. 

8%  Antuerpiae,  4556. 

8»,  Lutetiae,  1557. 

8%  Antuerpiae,  4564. 

42»,  Coloniac,  1578. 

A  la  suite  de  la  Cosmographia  de  P.  Apianus, 
éditions  :  4%  Antuerpiae,  1584;  4<>,  Antuer- 
piae, 1 592.  (Voir  n»  2392.) 

4»,  Coloniae,  1594. 

Voir,  en  outre,  n««  2429  et  2430. 

Traduction. 

L'usage  de  l'anneau  astronomie  (par 
C.  de  Bomière). 

A  la  suite  de  la  traduction  des  Principes  d'astro- 
nomie et  cosmographie  du  même  auteur  : 
8o,  Paris,  1556;  8%  Paris,  4582.  (Voir 
no  2426.) 


2428 


GEMMA  Fbisius,  R. 


De  radio  astronomico  et  geometrico  liber, 
quo  multa  quae  ad  geographiam  et  opticam 
utilia  sunt  demonstrantur. 

4»,  Antverpiae,  4545;  59  feuillets  paginés  au 
recto;  fig.  sur  bois.  ^ 


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/ 


i 


ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


571 


4%  Lovaoii,  1K45. 

iâ«,  Lutetiae,  4557  (des  exemplaires  de  4558). 

Voir  eu  outre  n»  2429. 

Traduction, 

Le  rayon  astronomique  et  géométrique. 
A  la  suite  de  la  traduction  de  la  Cosmographie 

à'Apian,    édition    4^    Anvers,    4584.  (Voir 

no  2392.) 


3429  GESIMA  Fbisius,  R. 

Tractatus  de  annulo  astronomico  ;  de  usu 
et  compositione  globi  utriusque;  de  radio  et 
baculo  astronomico  sive  regulis  Hipparchi 
et  de  astrolabio  catholico. 

4»,  Antwerpiae,  4550. 


2450  GEMIIA  Frisics,  R. 

Tractatus  de  usu  globi  astronomie!. 

A    la    suite   de    la    Cosmographia    d'Apianus, 

éditions  :  4%  Antucrpiae,  4584;  4^  Antucr- 

piae,  4592.  (Voirno  2392.) 

Traduction, 

L'usage  du  globe  astronomique. 

Dans  la  traduction  de  la  Cosmographie  de 
P.  Apian^  édition  4%  Anvers,  4584.  (Voir 
n»  2392.) 


2431  BELDOMANDO,  P.  db 

Commentarius  in  Sphaeram  Sacro-Busati: 
4«,  Venetiis,  4534  ;  publié  par  L.  Gauricus. 

2432  GUILLELMUS  HIRSAUGIENSIS. 

Philosophicarum  et  astronomicarum  insti- 
tutionum  libri  très. 
8%  Basileae,  4534. 

2433  JOVIAPIUS,  J. 

De  rébus  coelestibus  libri  XIV;  de  Luna 
fragmentum. 
8«»  Basileae,  4534. 


2434        TADIANU8,  J.  «  WATT,  J.  db 

In  librum  secundum  Plinii  scholia  quae- 
dam. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  758  :  fol.,  Basileae,  4534. 
(Voir  ce  n«.) 

243»        VADIAWU8,  J.  «  WATT,  J.  db 

Scholia  in  Plinii  historiam  naturalem. 
Fol.,  Tigun,  4534. 
Fol.,  Tiguri,  4538. 

2436  ZIEGLERUS,  J.  =  ZIEGLER,  J. 

Tractatus  de  constructione  sphaerae. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  758  :  fol.,  Basileae, 
4534.  (  Voir  ce  n*.) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  759  :  4«,  Norimbergae, 
4531;  4«,  [Basileae],  4536.  (Voir  ce  n«.)  Le 
traité  de  J,  Ziegler  porte  dans  ce  Recueil  le 
Utre  :  De  solidae  sphaerae  constructione. 

2437  ZIEGLERUS,  J.  =  ZIEGLER,  J. 

In  C.  Plinii  de  naturali  historia  librum  ii 
commentarius,  quo  difficultates  Plinii,  prae- 
sertim  astronomicae,  omnes  tolluntur. 

Fol.,  Basileae,  4534. 

2438  ZIEGLERUS,  J.  =  ZIEGLER,  J. 

Scholia  in  Procli  librum  de  sphaera. 

Fait  partie  du  Recueil  n<>  758  :  fol.,  Basileae, 

4  534.  (Voir  ce  no.) 
Fait  partie  du  Recueil  n«  759  :  4«,  Norimbergae, 

4534  ;  4«,  [Basileae],  4536.  (Voir  ce  n«.) 

2439  ZIEGLERUS,  J.  =  ZIEGLER,  J. 

De  canonica  per  sphaeram  operatione. 
Fait  partie  du  Recueil  n*"  759  :  4«,  Norimbergae, 
4534  ;  4«,  [Basileae],  4536.  (Voir  ce  n».) 

2440  ZIEGLERUS»  J.  r=:  ZIEGLER,  J. 

Sphaerae  atque  astrorum  coelestium  ratio, 
natura  et  motus  ad  totius  mundi  fabrica- 
tionis  cognitionem  fundamenta. 

4«,  Basileae,  4536. 


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571 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


S441  8IRIGATTUS,  F.  = 

SIRIGATTf,  F. 

De  ortu  et  occasu  signorum  libri  II,  cum 

poetices  tum  astronomiae  studiosis  utilissimi. 

4%  Ncapolî,  4531;  texte  en  caractères  italiques, 

77  pages.  —  Fort  rare. 
i%  Liigduni,  4536;   132  pages.   —  Rarej   un 

exemplaire  à  la  Bibl.  palatine  de  Modène. 


4442  MELANCHTOW,  P.  =: 

SCHWARZCItD,  P. 

Praefatio  in  Sphaeram  Joannis  de  Scu^o 
Bosco. 

12»,  Vitebergi,  1534  ;  avec  le  Libellas  de  sphaera 

de  J.  de  Sacro  Busto^  et  d'après  cette  édition 

dans  ses  très  nombreuses  réimpressions.  (Voir 

n««  1655  et  1654). 

Dans  cette  préface,  Melancbthon  professe  Topinion 

que  les  étoiles  ont  été  créées  pour  les  yeux  de  Thomme. 


144S  MELAIMTHON,  P.  =: 

SCHWARZERD,  P. 

Epîstola  nuncupatoria  ad  senatum  nori- 
bergensem. 

Dans  le  Recueil  n*  764  :  4«,  Norimbergae,  1537. 
(Voir,  ce  n«.) 

Commentaires  sur  les  Rudimenta  astronomica  d'Ah 
fraganus. 


2444  MELANGHTON,  P.  =: 

SGHWARZERD,  P. 

Opéra. 

5  vol.  fol.,  Basileae,  1541;  recueilli  et  mis  en 

ordre  par  G.  Peucer. 
4  vol.  fol.,  Wittebergae,  1564-64. 
4  vol.  fol.,  Wittebergae,  1680-83. 

Une  autre  édition,  de  1601,  ne  contient  que  les 
ouvrages  Ibéologiques. 


S44tf     AGRIPPA  âB  NETTESHEIM,  H.  G. 

Opéra. 

8s  Lugiluni,  1531. 

2  vol.  8»,  Lugduni,  [1605]. 


3446  AGRIPPA,  H.  G. 

In  Artem  brevem  R.  Luilii  commentaria. 

8»,  Salingiaci,  4538. 

2447  AWTONIUS,  JE. 

Introductorium  in  cosmographiam. 
8»,  Parisiis,  4553. 

2448  VITELLIO  =  WITELO. 

Péri  optikês,  perspectivae  libri  decem. 

Fol.,  Norimbergae,  4533. 

Fol.,  Norimbergae,  1551  ;  sous  le  titre  :  De  optica, 
id  est  de  natura,  ratione  et  projectione  radio- 
rum  visus,  luminum,  coiorum  atque  formarum 
quam  vulgo  perspectivam  vocant  libri  X. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  777  :  fol.,  Basileae, 
4572.  (Voir  ce  n».) 

2449  STOEFLER,  J.  =  STOEFFLER,  J. 

In  Procli  diadochi  Sphaeram  mundi  com- 
mentarius. 

Fol.,  Tubingae,  4533. 
Fol.,  Tubingae,  4534. 
Voir  n«  913. 

2450  STOEFFLERINUS,  J.  = 

STOEFFLER,  J. 

Coelestium  rerum  discipline,  atque  totus 
sphericae,  variorum  astrolaboruin  composi- 
tionem  seu  fabricam,  necnon  eorumdem 
usum  liber  exhibens. 

Fol.,  Moguntiae,  4535. 

2451  MILICHIUS,  J.  =  MILICH,  J. 

Commentarius    in    librum  II    Plinii   de 
mundo. 
4%  Vitcmbergae,  4534. 
4«,  Hagae  Comitis,  4  535. 
4s  Francoforti,  4543. 
4«,  Francofurti,  4563. 

A  la  suite  de  Plinii  Liber  secundus  :  4%  Franco- 
furti, 1553;  4«,  Lipsiae,  1573.  (Voir  n«  1040.) 

2452  RAERSIUS,  H.  =  YEKENSTUL,  H. 

De  compositione  et  usu  quadrantis. 
4s  Lovanii,  1535. 


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ASTRONOMES  DE  LÀ  REIfAISSANCE. 


575 


94tf3  *  ♦  ♦ 

Phaenomena,  quae  et  siderum  et  stellarum 
historiola  carminé  elegiaeo  ad  Danielem  Sti- 
barum. 

Publié  dans  le  Recueil  n«  763  :  8»,  Norimbergae, 
1535,-  8s  Halae,  1709.  (Voir  ce  n».) 

94M  FRACASTORItS,  H.  m 

FRACASTORO.  G. 

Homocentrica,  (sive  de  stellis). 

i«,  Venetiis,  lS35;fig. 

4»,  Venetiis,  \  538.  Les  mois  entre  parenthèses  ne 

figurent  pas  sur  le  titre  de    cette  seconde 

édition. 
8»,  Veronae,  1838. 

A  la  suite  se  trouve,  du  même  auteur  :  <•  De  causis- 
crilicornm  dierum  per  ea  quae  in  nobis  sunt.  >  Dans 
les  HoDiocentriques,  Fracaslor  cherche  à  faire  revivre 
le  système  des  sphères  solides  concentriques  en  cristal , 
et  attribue  à  des  réfractions,  dans  la  matière  de  ces 
sphères,  les  inégalités  des  planètes.  Sect.  Il,  cap.  8  et 
sect.  III,  cap.  23,  sont  les  passages  sur  les  combinaisons 
de  lentilles,  dans  lesquels  on  a  cru  voir  rindfcation  du 
télescope;  mais  il  ne  s*agissait  que  d'obtenir  de  fortes 
besicles. 

345»     FRACASTORIUS,  H.  == 

FRACASTORO,  G. 

Opéra  omnia,  in  unum  collecta. 
4«,  Venetiis,  1555;  imprimé  par  les  Giunti. 
i«,  Venetiis,  1574;  des  presses  des  Giunti. 
4%  Venetiis,  1 584  ;  des  presses  des  Giunti. 
2  vol.  8%  Lugduni,  1591. 

Dans  rédilion  de  Lyon,  les  Homocentriques  sont  dans 
le  second  volume;  le  l*'  est  consacré  aux  ouvrages 
philosophiques.  Il  y  a  en  outre  deux  éditions  :  8*,  Pata- 
vii,  1718  et  2  vol.  4»,  Patavii,  1739,  qui  ne  contiennent 
pas  les  Homocentriques. 

»  Delambre,  His,  m,  1819,  385. 

2456     DRYANDER,  J.  «s  EICDMAIMIY,  J. 

De  nocturnalis  instrumenti  per  quod 
horae  nocturnae  addiscuntur  compositione 
et  usu. 

4*,  Marpurgi,  1535. 
Traduction, 

Das  Nocturnal  oder  die  Nachtuhr. 
4«,  Frankfurt,  1535;  fig. 


2457  DRTANDER,  J.  s  EICHMANN,  J. 

Novi  annuli  astronomici  nuper  anno 
[15]29  excogitati  atque  hactenus  aucti, 
canones  atque  explicatio  succincta. 

4%  Marpurgi,  1536. 

2458  EICHMAnN,  J. 

Zubereitung  und  wahrer  Verstand  eines 
Quadranten. 
4»,  Frankfurt  a/Main,  1536. 
Traduction. 

Quadrantis  usus  et  explicatio  brevis. 
4«,  Marpurgi,  1541. 

2459  DRYAMDER,  J.  =»  EICHMABfPf,  J. 

Annulorum  trium  diversi  generis  instru- 
mcntorum  astronomicorum  componendi 
ratio  atque  usus. 

4«,  Marpurgi,  1 537  ;  fig.  sur  bois. 

2460  DRYAIMDER,  J.  =  EICHMAIMN,  J. 

Sphaerae  [materialis]  sive  globi  astriferi 
explicatio  et  usus,  das  ist  des  Hymels  Lauff 
grûndtliche  Auslegung,  so  vil  zur  Aniey- 
tung  der  Astronomie  dient. 

4«,  Marpurgi,  1589;  fig. 

8%  Marpurgi,  1543. 

4%  Neis8,1581. 

2461  DRYAFIDER,  J.  =:  EICHMAPIFf,  J. 

Cosmographiae  introductio,  cum  quibus- 
dam  geometriae  et  astronomiae  principiis, 
ad  eam  rem  necessariis. 

4«,  Coloniae,  1544. 

2462  AM1CU8,  J.  B.  «  AMICO,  G. 

(Opusculum)  De  motibus  corporum  coe- 
leslium  juxta  principia  peripatetica  sine 
eccentricis  et  epicyclis. 

4«,  Venetiis,  1536.  —  Rare  ;  frontispice  gravé  sur 
bois  ;  28  pages  sans  numéros. 

4«,  Venetiis,  1537. 

4«,  Parisiis,  1549.  —  Un  exemplaire  à  la  Bibl. 
communale  de  Bologne. 

C*est  un  dernier  essai  d*expliquer  les  mouvements 
célestes  par  des  cercles  homocenlriqaes. 


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574 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3463  BURGHARD,  D. 

Ânnulum  sphaericum. 
8%  s.  1.,  1536. 

S464  MITHOBICJS,  B. 

Ânnuli  eu  m  sphaerici  tu  m  mathematici 
usas  et  structura. 
8%  Harpurgi,  i536. 
Reproduit  dans  Touvrage  :  Annuli  aslronomici 

usus  ex  variis  auctoribus;  8^  Parisiis,  1557. 

(Voir  plus  loin,  xvi*  siècle.) 

S46tt  CAMERARIUS,  J. 

Opuscula  aliquot. 

8%  Basileae,  1536. 

On  y  trouve  ses  Phaeoomena,  des  Progooslica  e(  un 
article  intitulé  Planetae. 

2466  GAMËRARIUS,  J. 

Phaenomena  carminé  descripla. 

8s  Argentorati,  1537. 

8«,  Lugduni,  i5iO. 

Insërë  à  la  fin  des  Astronomica  veterum  scripta 
(voir  Recueil  n»  782),  8%  Edelbergac,  1589, 
sous  le  titre  :  Carmen  quo  nomina  omnium 
siderum  coelestium  complexus  est. 

2467  PiOVIOMAGLS,  J.  =» 

BRONGHORST,  J.  vah 

Isagoge  ad  stellarum  inerrantium  longitu- 
dines  ac  latitudines. 

Joint  aux  Phaenomena  stellarum  de  C.  Ploie- 
maeut,  fol.,  Coloniae,  1557.  (Voir  Sect.  If, 
Astrologie.) 

2468  *  ♦  ♦ 

Sphaerae  atque  astrorum  coelestium  ratio, 
natura  et  motus. 
iS ,1537. 

2469  GAMPIGIUS,  S.  =  GHAMPIER,  S. 

Libri  VII  de  dialectica,  rhetorica,  gcome- 
tria,  arithmetica,  astronomia,  musica. 
8%  Basileae,  1537. 


2470  GAMPIGIUS,  S.  =  GHAMPIEB,  8. 

De  astronomia. 
4%  Basileae,  1557. 

2471  VALERIAWU8,  J.  P.  = 

YALERIANO,  G.  P. 

Compendium  in  Sphaeram  J.  de  Sacra 
Buste, 

8%  Veneliis,  1537. 

8s  Romae,  1537. 

8%  Vcnetiis,  15iO. 

Joint  au  De  sphacra  de  J,  de  Scuro  Buslo  : 
12»,  Parisiis,  1543;  12s  Parisiis,  1550; 
8s  Parisiis,  1551  j  8s  Parisiis,  1561.  (Voir 
n»  1654.) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  768  :  8s  Lutetiae,  1556; 
8s  Lutetiae,  1558;  8s  Lutetiae,  1561  ;  8s  Colo- 
niae, 1562;  8s  Venetiis,  1562;  8s  Lugduni, 
1567;  8s  Venetiis,  1574;  8o,  Parisiis,  1577; 
8s  Coloniae,  1591;  8s  Coloniae,  1600; 
8s  Lugduni,  1606;  8s  Parisiis,  1608;  8s  Pari- 
siis, 1610;  8s  Lugduni,  1617;  12s  Venetiis, 
1620;  8s  Lugduni,  1639.  (Voir  ce  n».) 

8s  Venetiis,  1557. 

Fait  partie  du  Recueil  n<>  779  :  8«,  Coloniae, 
1581  ;  8S  Antuerpiac,  1582;  8S  Parisiis,  1584; 
8s  Coloniae,  1590;  8s  Coloniae,  1594; 
8s  Coloniae,  1601  ;  8s  Parisiis,  1619;  8s  Anlu- 
erpiae,  1673.  (Voir  ce  n®.) 

2472  NUSeZ,  p. 

Tratado  da  sphera  com  a  theorica  do  Sol 
e  da  Lua  e  ho  primeiro  livro  da  geographia 
de  C.  Ptolomeo,  acrescentada.  de  muitas 
annotaçôes  e  figuras. 

Fol,  Lixboa,  1537;  90  feuillets  en  caractères 
gothiques.  —  Rare;  un  exemplaire  à  la  BIbl. 
royale  de  Lisbonne. 

2473  NOI^IUS,  P.  =  NUSeZ,  P. 

De  crepusculis  liber  unus,  nunc  recens  et 
natus  et  editus;  Allacen  arabis  De  causis 
crepusculorum  liber  unus,  a  Gerardo  cremo- 
nensis  jam  olim  latinitate  donatus,  nunc 
vero  omnium  primum  in  lucem  editus. 

4s  Olyssipone,  1542;  73  feuillets   non  nuroé- 


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ASTRONOMES    DE   LA  RENAISSANCE. 


676 


rotés;  Touvrage  d^Al/iazen  commence  au  verso 
du  64s 
Réimprimé  à  la  suite  de  son  :  De  arte   alque 
ratione   navigandi;  fol.,  Gonimbricae,   4K75. 
(Voir  Secl.  V,  Art.  Astronomie  nautique.) 

2474         NOWIUS,  P.  =s  WUSeZ,  P. 

De  erratls  Orontii  Finei  liber  unus. 
Fol.,  Gonimbrae,  1546. 

M7tf  PfUNEZ,  P. 

Annotaçôes  a  Sphei*a  de  Sacro-Bosco,  libro 
de  algebra,  mathematica  y  geometria. 

8s  Olyssipone,  4555. 

8«,  Antuerpiae,  1567. 

Traduction. 

Annotatio  in  extreraa  verba  capitis  de  cli- 
matibus  (par  E.  Vinet[us]). 

Fait  partie  du  Recueil  n«  768  :  8%  Luteliae,  1556; 
8s  LuteUae,  1558;  8»,  Lutetiae,  1561  ;  8s  Golo- 
niae,  1562^  8s  Vcnetiis,  1562;  8%  Lugduni, 
1567;  8s  Venetiis,  1574;  8%  Parisiis,  1577; 
8s  Coloniae,  1591  ;  8»,  Coloniae,  1600;  8»,  Lug- 
duni, 1606;  8s  Parisiis,  1608;  8%  Parisiis, 
1610;  8s  Lugduni,  1617;  12»,  Vcncliis,  1620; 
8s  Lugduni,  1639.  (Voir  ce  iis) 

Joint  à  rédition  de  Junctinus  et  Vinetus  de  la 
Sphaera  emcndata  de  Sacrobotco  :  S**,  Lugduni, 
1564;  8»,  Lutetiae,  1564;  8%  Coloniae,  1565; 
8s  Coloniae,  1566;  8%  Antuerpiae,  1566; 
8»,  Lutetiae,  1572;  8s  Antuerpiae,  1573; 
8«,  Antuerpiae,  1575;  8s  Lugduni,  1578; 
8%  Antuerpiae,  1593.  (Voir  n»  1658.) 

Joint  à  rédition  de  la  Sphaera  de  Sacrobotco  qui 
contient  les  scholies  de  Héron,  dans  le  Recueil 
n«  779  :  8s  Coloniae,  1581;  8s  Antuerpiae, 
1582;  8s  Parisiis,  1584;  8s  Coloniae,  1590; 
8s  Coloniae,  1594;  8s  Coloniae,  1601; 
8s  Parisiis,  1619;  8s  Antuerpiae,  1673.  (Voir 
ce  ns) 


2476 

Traduction. 


NUNEZ,  P. 


Annotaçôes  à  Mechanica  de  Aristoteles  e 
as  Theoricas  dos  planetas  de  Purbachio  corn 
à  arte  de  navegar  (par  Tauteur). 

Fol.,  Coimbra,  1578. 


2477  WONIUS,  P.  =  NUNEZ,  P. 
Demonstratio[nes]  de  climatibus. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  768  : 8»,  Lutetiae,  1556; 
8s  Lutetiae,  1558;  8s  Lutetiae,  1561  ;  8s  Colo- 
niae, 1562;  8s  Vcnetiis,  1562;  8«,  Lugduni, 
1567;  8s  Venetiis,  1574;  8s  Parisiis,  1577; 
8s  Coloniae,  1591;  8s  Coloniae,  1600;  8s  Pari- 
siis, 1608;  8s  Parisiis,  1610;  8s  Lugduni, 
1617;  8s  Venetiis,  1620;  8s  Lugduni,  1639. 
(Voir  ce  n«.) 

Fait  partie  du  Recueil  n«  779: 8s  Coloniae,  1581; 
8s  Antuerpiae,  1582;  8s  Parisiis,  1584; 
8s  Coloniae,  1590;  8s  Coloniae,  1594; 
8s  Coloniae,  1601;  8s  Parisiis,  1619;  8s  Ant- 
werpiae,  1673.  (Voir  ce  n«.) 

2478  I^OPilUS,  P.  =  NUnEZ,  P. 

Opéra. 

Fol.,  Basileac,  1566. 

Fol.,  Basileae,  1592. 

Ces  éditions  contiennent  :  Rerum  aslronomicarum 
problemau  geometrica  ;  De  duobus  problematis  circa 
navigandi  artem;  De  regulis  et  inslrumenlis  ad  varias 
rerum  lam  marilimarum  quam  et  ooelesUum  apparen- 
tias  depreheudendas;  Annolationes  in  Aristotelis  pro- 
blema  mechanicum  de  molu  navigii  ex  remis;  In 
theoricas  planetarum  G.  Purbcmhii  annolationes  aiiquot; 
De  erraiis  Orontii  Fifiaei  (sur  des  questions  de  géomé- 
trie et  sur  le  problème  des  longitudes);  Liber  de 
crepusculis;  Libellus  AUacen  de  causis  crepuscnlorum. 
-  Delambre,  His,  m,  1819,  398. 

247»  *  *  ♦ 

Mathématôn...  cosmologie  élémentaire,  où 
Ton  trouve  tous  les  éléments  de  Tastronomie 
et  de  la  géographie  par  les  démonstrations 
les  plus  certaines  et  les  plus  courtes. 

4s  Argentorati,  1539. 

2480  [BORRHAUS,  M.] 

Elementalecosmographicum,  quo  totius  et 
astronomiae  et  geographiae  rudimenta,  cer- 
tissimis  brevissimisque  doceniur  apodixibus. 

8s  Argentorati,  1539;  nombreuses  fig. 

8s  Parisiis,  1551. 

2481  BORRHAUS,  M. 

In  cosmographiae  elementa  commentatio 
astronomico-geographica. 
8s  Basileae,  1555. 


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576 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2482   GARDANUS,  H.  »  GARDANO,  G. 

Practica  arithmetice,  et  mensurandi  sin- 
gularis. 

8«,  Hediolani,  1539. 

Le  38<  chapitre  de  cet  ouvrage  est  intitulé  :  De  opera- 
lionibus  astronomicis  ;  le  40«:  De  cognitioue  kalendarii, 
nonarii,  Iduum,  cicii,  aurei  numeri,  epacie,  indiclionis, 
bisexU,coDJttnctioDis  et  opposilioois  luroinarium,  liUere 
dominicalls,  locorum  Solis  et  Luoe,  et  omnium  festorum 
mobilium,  per  solam  memoriam. 

2485      GARDAI^US,  H.  s  GARDAPÏO,  G 

De  subtilitate  libri  XXI. 

Fol.,  Norimbergae,  1550;  408  pages.  —  Rare. 

Fol.,  Lugduni,  4551. 

8s  Parisiis,  1551. 

Fol.,  Lugduni,  1554. 

Fol.,  Basilcae,  1554;  revue  par  Tautcur  et  conte- 
nant son  portrait. 

8%  Lugduni,  1559. 

Fol.,  Basilcae,  1560;  «  ab  authore  plus  quam 
mille  locis  illustrati  nonnullis  etiam  cum  addi- 
tionibus;  addita  insuper  Apologia  adversus 
calumniatorem,  qua  vis  horum  librorurn  apcri- 
tur.  •  Magnifique  édition  avec  portrait,  conte- 
nant une  réponse  à  «/.  C.  Scaligcr.  L'auteur  n'a 
plus  retouché  ensuite  son  ouvrage. 

Fol.,  Basilcae,  1578. 

8«,  Lugduni,  1580. 

Fol.,  Basilcae,  158S. 

8%  Basileae,  1611. 

Traductions. 

Les  livres  de  la  subtilité  et  subtiles  inven- 
tions, ensemble  les  causes  occultes  et  raisons 
d'icelles  (par  R,  Leblanc). 

4%  Paris,  1556. 

4«,  Paris,  1556;  autre  édition. 

8S  Paris,  1584. 

Oifenbarung  der  Natur  und  naturlichen 
Dinge,  auch  mancherley  subtiler  Wûrckun- 
gen. 

Fol.,  Basel,  1559;  fig. 

Cet  ouvrage  de  Cardan  est  une  encyclopédie.  Ck>m- 
mençaot  par  les  priucipes  de  toutes  choses,  la  matière, 
la  forme,  les  éléments,  le  ciel,  la  lumière,  il  considère 
ensuite  les  productions  des  trois  règnes,  et  arrive  à 
rbomme.  11  traite  des  sens,  de  riotelligence,  de  Fàme, 


et  des  objets  sur  lesquels  Tàme  exerce  ses  facollés, 
lels  que  les  sciences,  les  arts,  les  choses  merveilleuses. 
Il  passe  alors  aux  démons,  aux  anges,  à  Dieu  et  à 
Tunivers.  Parmi  les  notions  neuves  qui  se  rencontrent 
dans  le  cours  de  cet  immense  travail,  on  cite  :  le  froid 
considéré  comme  simple  absence  de  chaleur,  TexisteDce 
d'une  radiation  caloriOque  des  étoiles,  une  théorie  de  la 
scintillation  par  des  variations  rapides  dans  la  réfractioo 
atmosphérique.  L*ApoIogia  introduile  dans  réditioo 
de  1560  est  une  défense  contre  les  critiques  que 
J.  C  Scaliger  avait  publiées  sous  le  titre  :  Exoterica- 
rum  exercitationum  liber,  4s  Lutetiae,  1557.  Il  y  a 
aussi  dans  Tédilion  de  1560  une  Actio  prima  in  calum- 
niatorem  librorum  de  sublililate,  réimprimée  dans  ses 
Opuscula  quaedam,  4s  Basileae,  1569.  Le  De  subtilitate 
de  Cardan  flgure  à  Tlndex  librorum  prohibitorum. 


9484      CARDANUS,  H.  =  CARDAnO,  G. 

Opéra  varia. 

2  vol.  8%  Basileae,  1556. 

Ce  recueil  contient  les  petits  ouvrages  d*astrologie. 

248tt      CARDANUS,  H.  -  CARDANO,  G. 

Opéra  omnia,  tam  hactenus  excusa,  hic 
tamen  aucta  et  emendata,  quam  nunquain 
alias  visa,  ac  primum  ex  auctoris  ipsius 
authographis  eruta,  cura  C.  Spoiiii. 

10  voLfol.,  Lugduni,  1663. 

Les  astronomes  trouveront  dans  ce  vaste  recueil  : 

Au  tome  II:  n«  14,  Problematum  sectiones  vu,  publié 
ici  pour  la  première  fois,  et  renfermant  certaines 
questions  d'astronomie. 

Au  tome  III  :  n«  â  (p.  176),  le  grand  traité  encyclopé- 
dique De  subtilitate,  suivi,  n^  S,  de  la  défense  Actio 
prima  in  calumniatorem  librorum  de  subtilitate. 

Au  tome  V  :  n«  l,Derestitutione  temporum  et  motuum 
coelesUum;  n»  2,  De  providentia  ex  anni  constitutiooe, 
n«  3,  Aphorismorum  astronomicorum  segmenta;  n^  4, 
Commentarii  in  Ptolemeum  de  astrorum  judiciis;  n^  5, 
De  septem  erraticarum  stellarum  viribus;  n»  6,  De 
judiciis  geoiturarum;  n**  7,  De  exemplis  centum  geni- 
turarum;  n'S,  Liber  duodecim  geniturarum;  n»  9,  De 
interrogationibus  libellus;  n«  10,  De  revolutionibus; 
n«  11,  De  supplemento  almanach;  n»  12,  Somniorum 
syuesiorum  libri. 

Au  tome  X,  entièrement  tiré  des  manuscrits  inédits 
de  Cardan^  3«  partie,  Paralipomena  :  n«  8,  De  astrorum 
et  temporum  ratione  et  divisionibus  ;  n^  12,  Historiae 
planetarum. 

La  Metoposcopia  et  quelques  opuscules  médicaux 
manquent  à  ce  recueil  des  œuvres  de  Cardan. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


577 


2486  BOERNER,  G. 

Libellas  de  stellis. 
iSDresdac  i540(?) 

2487  JOAGHIiM  Rhbticus,  G. 

Ad  clarissimum  virum  J.  Schonerum,  de 
libris  revolutionum  eruditissimi  viri  et  ma- 
thematici  excellentissimi  doctoris  N.  Coper- 
nici  torunnaei,  narratio  prima. 

^•,  Gcdani,  4540;  sans  nom  d*autcur. 

S»,  Bûsileae,  1544;  avec  Paddition  par  Tauteur 
d'un  Encomîum  Borussiae. 

Reproduit  dans  (ouïes  les  éditions  latines  dn 
De  revolutionibus  de  N,  Copemicus,  savoir  : 
fol,  Norimbergac,  «543;  fol.,  Basilcae,  1566; 
4»,  Amstelodami,  1617;  4%  Amstelodami, 
1640;  4«,  Tboruni,  1873.  (Voir  n»  2505.) 

Reproduit  dans  J.  Kepler,  Prodorous  dlssertalio- 
num  cosmographicarum  ;  éd.  fol.,  Francofurti, 
1621.  (Voir  plus  loin,  xvi»  siècle.) 

Les  ouvrages  de  Joachim  Rheticus  sont  4  Tlndcx 
librorum  probibitorum. 

2488  JOACHIM  Rrabticijs,  G. 

Orationes  de  astronomia  et  geographia  et 
de  physica. 

4«,  Norirobergae,  1542. 

2489  JOACHIMUS  SIathbmaticos. 

Annotata  in  Sphaeram  Procli. 
HS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Cet  auteur  doit  être  Joachim  Rheticus. 

2490  JOACHIMUS  JHathbmaticus. 

Annotata  in  Alfraganum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Même  remarque  qu'au  n«  précédent. 

2491  PICCOLOMINI,  A. 

De  la  sfera  del  mondo.  -  De  le  stelle  fisse. 
4«,  Venelia,  1540;  178  pages  numérotées,  fig.,  et 

pi.  représentant  les  48  constellations. 
4»,  Venctia,  1548. 
4»,   Venetia,    1552    (des    exemplaires    portent 

Venegia,  4553);  «  cditione  lertia.  • 
4s  Vinegia,  4559. 
4%  Venetia,  4564. 


4%  Venetia,  4564. 
4%  Venelia,  4566. 
4»,  Venetia,  4570  (avec  nouveau  titre,  Vinegia, 

4573,  le  traité  De  le  stelle  fisse  conservant  la 

date  4570). 
4%  Vinegia,  4579. 
4^  Venetia,  4595  (des  exemplaires  ont  Vinegia, 

sans  date);  «  cditione  accresciuta.  • 
4»,  Venelia,  4597. 

Traductions. 

La  sphère  du  inonde  (par  /.  Goupil], 
8»,  Paris,  4550. 
8»,  Paris,  1580. 
8»,  Paris,  1618. 

De  sphaera;  de  cognoscendis  stellis  fixis 
(par  iV.  Stupanus). 

4%  Basileae,  1568;  Tauteury  est  appelé  Picolho- 

mini, 
4%  Venctiae,  1573. 
4s  Basileae,  4588. 

Exposition  claire  et  méthodique  des  connaissances 
qu'on  posséd.iit  alors  sur  la  constilution  de  T univers. 
Dans  le  traité  des  Étoiles  fixes,  Tauteur  désigne  pour  la 
première  fois  les  étoiles  individuelles,  dans  chaque 
constellation,  par  des  lettres  de  Palphabet,  mais  il 
employait  Palphabet  latin. 

2492  PIGGOLOMIPII,  A. 

Filosofia  naturale. 

Prima  parle  :  8»,  Roma,  4551;  réimprimé 
8«,  Vinegia,  4552.  -  Seconda  parle  :  8»,  Vine- 
gia, 1554. 

2  vol.  8»,  Venelia,  1560;  cette  édition  et  les 
suivantes  renferment  les  deux  parties. 

2  vol.  8»,  Venetia,  4505. 

2  voL  4»,  Venetia,  1576;  belle  édition. 

Aggionta  la  tena  parte  di  P.  Piecolomini:  4  vol. 
4»,  Venetia,  4585. 

Il  y  a  dans  cet  ouvrage  beaucoup  de  physique, 
({^astronomie  et  de  cosmographie. 

2493  PICCOLOMIPfl,  A. 

Délia  grandezza  délia  Terra;  tavole  con 
nuova  inventione  fabricata. 
4»,  Venetia,  4558. 
4%  Vcnezia,  4564. 


73 


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«78 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Traduction, 

Liber  de  magnitudine  Terrae  et  acquae 
(par  N,  Stupanus). 

4%  Basileac,  4!S68;  à  la  suite  de  la  traduction 

latine  de  la  Sfcra  del  roondo  du  même  auteur. 

(Voir  n«  2491.) 
4s  Basileae,  1588;  id. 

S494  PICCOLOMINI,  A. 

La  prima    parle  délie  Iheoriche,   overo 
speculationi  de  i  pianeti. 
4%  Vinegia,  [4558];  fig-  sur  bois.  A  la  suite  du 

traité  :   Délia  grandezza  délia  Terra.  (Voir 

n»  2493.) 
4»,  Venegia,  4  565. 
4«,Venetia,  4568. 

249tt  REINHOLDUS,  E.  = 

REIPÏHOLD,  E. 

Themata  quae  continent  methodicam  trac- 
tationem  de  horizonte  rationali  ac  sensibili, 
deque  mutatione  horizontium  et  meridiano- 
rum. 

8«,  Vitebergae,  1544. 

8»,  Vitebcrgae,  1544. 

2496  REINHOLDUS,  E    = 

REINHOLD,  E. 

Tabulae  ascensionum  obliquarum  a  sexa- 
gesimo  gradu  elevationis  poli  usque  ad  finem 
quadrantis. 

A  la  fin  des  Tabulae  direct ionum  de  J,  de  Monte- 
regio,  éditions:  4»,  Wiltebcrgae,  1584;  4«, 
Wittebergac,  1606.  (Voir  n»  2257.) 

2497  REII^HOLDUS,  E.  = 

REINHOLD,  E. 

Logistica  scrupulorum  astronomicorum. 

4%  Tubingae,  s.  d. 

8%  Roslocbii,  1598;  «  correcta,  aucta  et  seorsim 
édita  studio  et  opéra  J,  Slurmiù  > 

2498  PITATU8,  P.  =  PITATI,  P. 

Supplementum  ephemeridum ,  in  quo 
habentur  haec  :  primi  mobilis  canones  cum 
tabulis  domorum...,  ortus  et  occasus  coe- 
lique  mediationes...,  directionum   tabulae. 

4s  Venctiis,  1542. 


2499  BORDE,  A. 

Principles  of  astronomy. 
16sLondon,  1542. 

2tt00  SANTBECH,  D. 

Problematum  astronomicorum  et  geome- 
tricorum  sectiones  VII,  in  quibus  eviden- 
tissime  demonstrationibus  explicatur  qua 
ratione  tota  meteoroscopiees  disciplina  intel- 
ligi,  item  quomodo  juxta  opticam  rationem 
exquisitae  variarum  ac  muUipIicium  magni- 
tudinum  dimensiones  expediri  queant. 

8s  Basileae,  1542. 
Fol.,  Basileae,  1561. 

2K0i  RINGHIERI,  I. 

Il  Sole. 

4s  Roma,  1543. 
4s  Roma,  1550. 

2tt02      MERULA,  P.  =  MERLE,  P.  Van 

Cosmographiae  generalis  libri  très. 

Fol.,  Basileae,  1543. 
4s  Amstelodaroi,  1605. 
Fol.,  Amstelodami,  1621. 
6  vol.  12s  Amstelodami,  1636. 
4s  Lugduni  Batavorum,  1665. 

2503  COPERI^ICUS,  Pf.  = 

HOPPERNIGH,  N. 

De  revolutionibus  orbium  coelestium 
libri  VI. 

Fol.,  Norimborgae,  1 543;  203  pages.  -  Très  rare. 

Fol.,  Basileae,  1566;  220  pages. 

4s  Amstelodami,  1617;  avec  un  premier  litre  : 
Astronomia  instaurata;  notes  de  N,  Mnlerius; 
487  pages. 

4s  Amstelodami,  1640;  reproduction  de  Pédition 
précédente,  avec  même  premier  titre  :  Astro- 
nomia instaurata. 

4s  Thoruni  (changé  en  Berolinî  sur  la  couver- 
ture), 1873;  «  accedit  G,  loachimi  Rbetici  De 
libris  rcvolutionum  narratio  prima;  •  public 
par  la  Societas  copernicana  de  Thorn,  d'après 
le  manuscrit  autographe  conservé  à  la  Biblio- 
thèque de  Nostitz;  xxx+494  pages. 


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ASTKONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


579 


Traductions. 

De  revolutionibus  orbium  coelestium  libri 
VI,  accedit  G.  Joachimi  Rhetici  narratio 
prima,  cum  Copemici  nonnullis  scriptis 
minoribus  nunc  primum  collectis,  ejusque 
vita  (texte  avec  traduction  polonaise  par 
J.  Baranowski), 

Fol.,  Varsaviae,  1854;  portrait  et  fac-similé; 
LXXV4 642-1^ Yii  pages.  Public  par  J.  Bartosze- 


Ueber  die  Kreisbewegungen  der  Weltkor- 
per  (par  C.  L.  Menzza'), 

8»,  Thorn,  4879;  revu  et  avec  une  introduction 
par  M,  Cantor.  Publié  par  le  Coppcrnicus- 
Vcreîn  de  Thorn. 

Ce  mémorable  ouvrage  esl  divisé  en  six  livres.  Le 
lib.  I  traite  du  système  du  monde;  c'est  là  que  l'auteur 
discute  le  double  mouvement  de  la  Terre;  il  croit  en 
voir  un  troisième  dans  la  conservation  du  parallélisme 
de  Taxe  de  rotation;  il  traite  de  la  distribution  des 
planètes  autour  du  Soleil.  Le  lib  ii  esl  relatif  à  Tobli- 
quilé  de  Técliptique  et  aux  coordonnées  sphériques;  il 
contient  un  catalogue  d'étoiles.  Dans  le  lib.  m,  Pauteur 
explique  et  mesure  la  précession  des  fixes  et  la  variation 
d*obliquité;  il  établit  la  théorie  des  mouvements  appa- 
rents du  Soleil.  Le  lib.  iv  traite  des  mouvements  de  la 
Lune.  Le  lib.  v  expose  les  mouvements  des  planètes 
en  longitude,  et  donne  Texplication  des  stations  et  des 
rétrogradations.  Enfin  le  lib.  vi  concerne  les  mouve- 
ments des  planètes  en  latitude. 

Le  De  revolutionibus  a  été  condamné  par  la  Congre- 
gazione  delP  Indice,  le  5  mars  1616. 

=  Delambre,  His,  iV,  mi,  85.  —  Uni.  XI,  1857,  183, 
193.  -  ZMP,  His,  XVIII,  4873,  31  (par  Jf.  Canior);  XXVI, 
i880,99.  -  WfA,  XVI,  i873,  i8.  -  Leipzig,  Vjh,  IX,  1874, 
1:23.  —  Bmaj,  VI,  1874,  24  {par  M.  Curize\  -  AdM,  LXIV, 
1879, 12  (par  R,  H[oppe]]. 


2tf04  COPERI^ICUS,  N.  = 

KOPPERIMGH,  W 

De  hypothesibus  motuum  coelestium  a  se 
constitutis  commentariolus. 

Publié  par  Jir.  Curtze  dans  Thorn,  Mlh,  1, 1878,  5, 

d'après  un  MS  de  la  Bibl.  impériale  de  Vienne; 

17  pages. 
Publié  par  A.  Lindhagcn,  dans  Stockholm,  Bib, 

VI.  1881,  n?  12,  d'après  un  MS  de  TObscr- 

vatoire  de  Stockholm;  15  pages  et  1  pi. 
=  Thorn,  Mth,  IV,  4882,  3  (par  M.  Curtze). 


2008  WAPOW8KI,  B. 

Epistola  de  motu  octavae  sphaerae. 
4%  Cracovic,  1543. 

2806  CALCAGNINU8,  C.  = 

CALCAGNiniI,  C. 

Opéra  aliquot. 

Fol.,     Basileae,     1544;     œuvres    réunies    par 
A.  M.  Brassavolus. 

Le  traité  :  Quod  coelum  stet,  Terra  movealur,  vel  de 
perenni  motu  Terrae,  est  inséré  p.  388-395  de  ce 
recueil.  L'auteur  était  mort  en  1541,  et  cette  dissertation 
parait  avoir  été  écrite  dans  les  dernières  années  de  sa 
vie.  Les  arguments  en  faveur  de  la  rotation  de  la  Terre  y 
sont  pour  la  première  fois  exposés  sysiématiquemenL 
Le  volume  des  Opéra  aliquot  contient,  en  outre,  p.  427- 
435,  une  Paraphrasis  trium  librorum  meleororum 
Arislotelis^  et  p.  604-613  un  De  mensibus  dialogus, 
traitant  des  mois  des  anciens.  Dans  le  traité  De  re 
naulica  commentatio,  le  dernier  chapitre  (p.  314-316) 
enseigne  ta  connaissance  des  astres,  en  ce  qu'elle  peiU 
avoir  d'utilité  pour  les  navigateurs. 

2507  WELPIU»,  H. 

Tractatus  de  minutiis  physieis  et  practicis 
astronomiae  arithmeticae  regulis. 
4«,  Goloniac,  1544. 

2508  PYLAPiDER,  G. 

Annulus  sphaericus. 
4o,  Mcdiolani,  1544. 


2iS09        AZALU8,  P.  =  AZALI,  P. 

Liber  de  omnibus  rébus  naturalibus  quae 
continentur  in  mundo,  videlicet  coelestibus 
et  terrestribus  necnon  mathematicis. 

Fol.,  Venetiis,  1544;  fig.  sur  bois.  —  Rare;  un 
exemplaire  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise. 

Ouvrage  divisé  en  cinq  parties,  dont  la  seconde  est 
plus  spécialement  consacrée  à  Paslronomie. 

2510  BLOI^DUS,  M.  A.  ^ 

BIOI^DO,  M.  A. 

Tabulae  annuae  de  anticipatione  stellaruni 
tixaruni  cum  suis  significationibus,  . . .  expo- 
sitio  horarum  Palladii  ex  umbra  gnomonis, .. 


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tt80 


SECTION    K OUVRAGES    HISTOIIIQUES. 


natura  quarundam  stellarum  atque  incessu 
Solis  per  horas  dierum  ac  mensium. 

iS  Roroac,  4544;  20  pages  sans  numéros;  en 
caractères  italiques.  —  Rare. 

Traduction. 

Tavole  di  anno  in  anno  délie  stelle  fisse, 
con  le  sue  significationi, . . .  con  respositionc 
délie  ore  del  Palladio,  délie  ombre  . . .  (par 
l'auteur). 

4«,  Roma,  1545;  W  feuillets  en  caractères 
italiques. 

2811  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  astronomicae  de  ascentionibus 
signorum  in  sphaera  recta  et  obliqua,  et 
schéma  umbrarum  rationes  ostendens. 

4o,  Wittebergae,  4545. 

2512  MEMO,  G.  M. 

Tre  libri  délia  sostanza  et  forma  del 
mondo,  ne  quali  per  modo  di  dialago  si 
disputano  moite  acutissime  question!  et  sono 
poi  risolute  con  le  ragioni  de  i  piii  savi 
philosophi,  et  de  i  piii  dotti  astrologi  antichi. 

4«,  Venctia,  1545;  7G  pages  numérotées;  fig.  sur 
bois.  —  Rare. 

2515  RECORDE,  R. 

Cosmographiae  isagoge. 
8«,  Londini,  1545. 

2514  RECORDE,  R. 

De  usu  globorum. 
8%  Loodini,  4550. 

2515  CABRIELE,  T.  »  GABRIELLI,  T. 

Dialogo  nel  quale  de  la  sphera  et  de  gli 
orti  et  occasi  de  le  stelle  minutamente  si 
ragiona. 

4»,  Vinetia,  1545;  caractères  romains,  62  pages, 
belle  impression.  —  Rare. 

L*auieur  est  appelé  sur  le  litre  CabrieU,  bien  que  son 
nom  soit  Gabrielli. 


2516  CABRIELIUS,  T    = 

GABRIELLI,  T. 

De  spherica  ratione  ex  Macrobio  et  Plinio 
brevis  et  distincta  tractatio. 

Inséré  par  G,  de  Nore$  dans  son  ouvrage  :  In 
Epistolam  Q.  Horatii  Flacci  de  artc  poetica  ; 
8»,  Venctiis,  1553. 

Traduction. 

Spheretta  (par  E.  Barbaro), 

A  la  suite  des  ouvrages  de  G.  de.  Nores  : 

Tavole  del  mondo  et  della  sphera  ;  4^  Padova, 

1582.  (Voir  plus  loin.) 
Sphera    raccoUa    da   nohilissimi    scrittori;    4«, 

Padova,  1589.  (Voir  plus  loin.) 

2517  RAYMUNDUS,  Amibalbs. 

Siderum  longitudines,  latitudines  et  ma- 
gnitudines,  anno  1546,  Veronae  verificatae. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2518  FONASCO,  Madro. 

Annotation!  sopra  la  lettione  della  spera 
del  Sacrobosco, . . .  con  le  infrascritte  cose  : 
una  nuova  et  fidèle  traduttione  di  detta 
spera;  una  spera  theologica  divina  et  chri- 
stiana  ;  una  spera  platonica  œn  alcune  eccita- 
tioni  mathematiche  theologiche  et  divine; 
una  nuova  inventione  et  astronomico  instru- 
mento  per  subitamente  fabricare  le  dodici 
case  celesti  della  figura  astronomica. 
4%  Fircnze,  1547. 

4%  Firenzc,  1550;  des  presses  des  Giunti,  sous 
le  titre  :  Annotazioni  sopra  la  IcUionc  della 
spera  del  Sacro  Bosco,  dove  si  dichiarano  tutti 
i  principii  matcmatichc  c  naturali.  (Voir 
no  1662.) 
L'auteur  est  plus  connu  sous  le  nom  de  Fra  Mavbo. 

2519  FUEPÏTES,  A.  de 

Summa  de  philosophia  natural,  en  laquai 
assi  mismo  se  tracta  de  astrologia  y  astrono- 
niia,  e  otras  sciencias. 

4«,  Sevilla,  1547;  dialogue  entre  deux  interlocu- 
teurs, dont  Fun  s*cxprime  en  italien  et  Tautre 
eu  castillan. 


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ASTRONOMES  I)E  LA  RENAISSANCE. 


581 


Traduction. 

Le  sei  giornatc. 
8»,  Vcnezia,  1567. 

«tfSO  MORSHEYMER,  J    M. 

Divisio  vocabuli  astronomiae  juxla  mctho- 
dum  dialecticam,  ex  variis  Iiinc  inde  collecta 
recentiorum  scriplis ,  ut  aliquis  esset  ad 
sphaericam  doclrinam  et  theoricas  planeta- 
rum  aditus. 

8»,  Heîdcibergac,  iUS. 

2531  *  *  * 

Rudimenta  cosmographica. 
8%  Tiguri,  1548. 
Écrii  en  vers. 

2tf22      DODONAEUS,  R.  =  DODOENS,  R. 

Cosmographica  in  astronomiam  et  geogra- 
phiam  isagoge. 

8»,  Antucrpiae,  1548. 

C*esl  le  premier  livre  publié  par  le  ci^lèbre  bolaniMe 
belge.  Un  ouvrage  de  géographie  destiné  à  le  compléter 
et  donl  Dodoens  s'occupait  à  la  même  épocfue,  n'a 
jamais  paru. 

=  Bibliotheca  belgica,  D98. 

2tf23       DODONAEUS,  R.  =  DODOENS.  R. 

De  sphaera,  sive  de  astronomiae  et  geogra- 
phiae  principiis  cosmographica  isagoge. 
8o,  Antverpiae,  1584j  des  presses  do  Planlîn; 
109  pages  numérotées;  1  pi.  et  23  fig.,  diffé- 
rentes de  rédition  de  1548. 

Edition  refondue  de  son    ouvrage   Cosmographica 
isagoge,  de  1548.  (Voir  le  n«  précédent.) 
=  Biblioiheca  belgica,  D99. 


2524  AFFA1TATU8,  F.  = 

AFFAITATI,  F. 

Ad   Paulum  III   Pontificem  physicae   ac 
astronomicae  considerationes. 

8%  Vcnetiis,  1549;  36  pages.  —  Très  rare. 
-  BdB,  I,  i868,  îtôe. 


2525 

Urania.. . 
8», 1549. 


ROSTER,  M. 


2626        GOTTU8,  H.  =  GOTTO,  H. 

De  imagine  mundi  libri  quinque,  in  quibus 
quatuor  elementana  ita  discutiuntur,  ut  cos- 
mographiae  ex  his  rudimenta  simul  astro- 
rumque  scientiae  haurias. 

4»,  Vieanae,  1 549. 

2527  BICARDUS,  A. 

Questiones  novae  in  libellum  De  sphaera 
/.  de  SacrO' Bosco. 

4»,  Vcnetiis,  1549j  fig.  sur  bois. 

8«,  Wittcbcrgae,  1550;  avec  Taddition  de  tables. 

8o,  Parisiis,  1551. 

8*,  Parisiis,  1552. 

8»,  Parisiis,  1556. 

8s  Parisiis,  1560. 

8«,  Parisiis,  1562. 

2528  BEYER,  H. 

Quaestioncs  in  libellum  De  sphaera  Jean- 
nis  de  Sacro  Busto, 
8»,  Francofurli,  1549. 
8%  Francofurti,  1556. 
8%  Francofurli,  1571. 
8»,  Wittcbcrgae,  1573. 

2529  SCHROTER,  J.  =  SCHRÔTER,  J. 

Prolusioqua  praelectiones  in  labulaseclip- 
tium  Purbachii  gratis  se  habiturum  indicit. 
Fol.,  Viennae,  1549. 

2530  SCHROTER,  J.  =  SCHROTER,  J. 

Compositio  quadrantis  ad  omnes  eleva- 
tiones. 
8»,  Viennae,  1560. 

2531  UOI^TER,  J 

Rudimentorum  cosmographicorum   libri 

m. 

8«,  Tiguri,  1549. 

8«,  Antucrpiae,  1555  (des  exemplaires  de  1556). 


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582 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


8%  Antuerpiac,  s.  d. 

A  la  suite  du  Recueil  d«  767  :  édition  8%  Basileae, 

158B.  (Voircen*.) 
iâs  Basileae,  4590. 
8',  PragaeJ595. 

Traduction. 

l  principj  della  cosmografia  (par  6\  Coro- 
nese). 

A  la  suite  de  la  traduction  italienne  de  la  Marga- 

rita  philosophica  de  Rcisch,  i»,  Vinegia,  4594. 

(Voir  n»  2250.) 


2tt52  HONTER,  J. 

Enchiridion  cosmographiae,  carminé  he- 
roïco,  lib.  m  ;  accessit  ejusdem  liber  de 
variarum  rerum  nomendaturis. 

8*,  Tiguri,  1597. 


WM         THADEU8  DE  PARMA  = 

TADDEO  DA  PARMA. 

Exposicio  super  Theoricas  planetarum  ma- 
gistri  Johannis  Cremonensis, 
MS. 

«  Narducci,  Cal,  18612,  p.  149,  n<>  329. 


2»54  ESPINOSA,  J.  de 

Commentario  sobre  el  tratado  do  laesphera 
de  Sacrobmto, 
8o,  Valladolid,  1550. 

2K3»  WILLIGH,  J. 

De  civili  quotidianorum  augmentoruni  et 
decrementorum  lujiaris  luminis  supputa- 
tione. 

8s  Francofurti  ad  Viadrum,  4550. 

2036  ENGELHARTUS,  V.  = 

ENGELHARD,  V. 

Liber  de  compositione  et  usu  quadrantis 
astronomici  et  geometrici. 
4%  Wittebergae,  1550. 


2tf37  ENGELHARTU8,  V.  = 

ENGELHARD,  Y. 

Quadrans  planisphaerii ,  nobilissimum 
instrumentuin. 

4s  Wittebergae,  4559. 

2538      ENGELBART,  V.  = 

ENGELHARD,  V. 

Eia  selir  nùtzliches  Buchlein  von  der  Welt 
und  der  Zeit,  sampt  eine  Anleitunge  in  die 
fûrtreffliche  Kunst  der  Astronomie. 

4s  Hall,  4561;  fig. 

2530  ENGELHARTUS,  V.  = 

ENGELHARD,  T. 

De  mundo  et  tempore;  die  Frage  der  Well 
und  der  Zeit. 
2Thle4s  Erfurt,  1562. 

2340  ENGELHARDU8,  V.  » 

ENGELHARD,  T. 

Machina  primi  mobilis  sphaerica. 
Fol.,  Erfurtî,  4564. 

2341  ENGELHARDL8,  V.  =: 

ENGELHARD,  Y. 

Spéculum  astronomiae. 
4%  Erfurti,  4565. 

2342  NEODOMUS,  N. 

De  eclipsibus. 

4s ,  1550  (?) 

2343  GUGLER,  NicohAUS. 

Joannis  de  Sacrobosco  sphaera  in  compen- 
dium  redacta. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


2344  GUGLER>  Nicoimcs. 

Compositiones  instrumentorum  astrono- 
micorum,  una  cum  eorumdem  usu  et  utili- 
tate. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


583 


354»  GUGLER,  Nicolaus. 

Structura  instrumenti  imaginatorii  theori- 
cae  Solis. 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

2546       TAISNIERIUS,  J.  =  TAISI^IEU,  J. 

De[fabricaet]usu  annulisphaerici  libri  Ifl. 
iS  Panhormi,  1550. 
4«,  Antuerpiac,  1560. 

«547      TAI8NIERIUS,  J.  =  TAISPÏIER,  J. 

De  sphaerae  materialis  fabrica  et  usu 
CXXVIII  canonum. 

8%  Goloniac,  1558  (des  exemplaires    portent 
1559). 

2548      TAISNIERIUS,  J.  =  TAISPflER,  J. 

De  usu  sphaerae  materialis,  hactenus  ab 
omnibus  philosophis  et  mathematicis  ma- 
gno  studiosorum  incommode  neglecto  nunc 
vero  in  lucem  tradito. 

i«,  Goloniae,  1559. 

2tf4»  FABWCIUS,  P. 

Tabulae  astronomicae  de  dierum  et  noc- 
tium  longitudine. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Pour  les  laliluiles  49»  50'  à  51»  30'. 

«KKO  FABRICIUS,  P. 

Tabulae  quantitatis  dierum  et  noctiuni. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Poar  Phorizon  de  Prague. 

Stttti  FABRICIUS,  P. 

Ephemeris  pro  horizonte  Pragensi. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (4  copies). 
Éphéméride  générale,  applicable  à  toutes  les  années. 

StfttS  IM8ER,   PBILIPPU8. 

Compositio  theoricarum  planetarum. 

MS  a  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

L*auleur  preod  le  litre  de  professeur  d'astronomie  k 
Tubingue. 


2tt53         siMus,  N.  :=  smi,  n. 

Theoricae    planetarum    in    compendium 
redactae,  et  pluribus  figuris  auctae. 
4«,  Veneliis,  1551.  —  Très  rare. 
4%  Basileae,  1555;  183  pages,  fig.  sur  bois.  — 
Rare. 


25Ô4  LEOVITIUS,  C.  = 

LEOWITZ,  C.  von 

Tabulae  ascensionum  omnium  obliqua- 
rum,  ad  plures  altitudinis  gradus  produclae. 
A  la  suite  des  éditions  suivantes  dos  Tabulae 
direction um  profession umque  de  J,  de  Regio- 
monte  [Regiomontanus]  :  4%  Augustae  Vindeli- 
coruni,  1551;  4%  Augustae  Vindclicorum, 
1552.  (Voir  n»  2257.) 

Les  ouvrages  de  Leovitius  sont  à  l'Index  librorum 
prohibitorum. 


28tf»  LEOVITIUS,  C.  = 

LEOWITZ,  G.  VON 

Les  manuscrits  suivants  de  cet  auteur  sont  conservés 
à  la  Bibl.  palatine  de  Vienne: 

Tabula  nova  directionum  continens  ascen- 
sionem  obliquam  ad  elevationem  poli  Au- 
gustae Vindelicorum. 

Novae  tabulae  directionum  continentes 
ascensiones  obliquas  ab  elevatione  poli  grad. 
0  usque  ad  elevationem  poli  grad.  83. 
(7  volumes.) 

Tabula  differentiarum  ascensionalium , 
cujus  rationes  non  tantum  integris  gradibus 
altitudinis  poli  verum  etiam  medietatibus 
eorum  exacte  inserviunt. 

Genethliacon,  sive  judicium  de  nativitate 
Maximiliani  II,  anno  1563. 

Prognosticon  ab  anno  1864  in  viginti 
sequentes  annos  ad  Maximilianum  II. 

De  conjunctionibus  magnis  insignioribus 
superiorum  planetarum. 

Eclipses  luminarium  ad  meridianum  Au- 
gustae Vindelicorum  supputatae. 


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584 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Eclipses  luminarium  annis  1SS4-1600  ad 
meridianum  Viennae  Austriae. 

Ephemerides  compendiosae  annis  1349- 
1750. 

Tabula  domorum. 

Tabulae  colligendarum  ex  ephemeridibus 
latitudinum  planetarum. 

Tabulae  colligendorum  ex  ephemeridibus 
motuum  planetarum  ad  quodvis  tempus. 

Opus  astronomicum  edoeens  rationem  cal- 
culandi  motus  non  tam  erraticarum  quam 
fixarum  stellarum. 

Institutiones  astrologicae  apotelesmaticae, 
87  exemplis  illustratae. 

Tabulae  novae  directionum. 

Doctrina  de  supputandis  eclipsium  cffec- 
tibus. 

Tabula  quantitatis  dierum  pro  variis  ac 
diversis  altitudinibus  poli  composita. 

Tabulae  astronomicae  alias  resolulae  dic- 
tae. 

Opusculum  in  quo  traditur  ratio  depre- 
hendi  annum,  meusem,  diem,  horam  aut 
mînulum  circiter  ex  figura  coelesti  posituque 
planetarum. 


2i;iS6      PEUCER,  G.  =  PEUGER,  G. 

Elementa  doclrinae  de  circulis  coelestibus 
et  primo  motu. 

4s  Viennae,  4551. 

8%  Wittcbergae,  1551. 

8o,  Witlebergac,  1555. 

8%  Wittcbergae,    4558;    «   cdilio  rccognita  et 

correcta.  • 
8%  Willebergac,  4563. 
8»,  Wiltebcrgae,  1569. 
8»,  Wittcbergae,  4576. 
8»,  Wittcbergae,  1587. 

C'est  le  premier  livre  d^une  certaine  valeur  écrit 
dans  les  idées  de  Copernic.  Les  ouvrages  de  Peucer  sont 
inscrits  à  Tlndex  libroruin  prohibitorum. 


2557        PEUGER,  G.  =  PEUGER,  G. 

Logistice  astronomica  hexacontadon  et 
scrupulorum  sexagesimorura,  quam  algo- 
rilhmum  minutiarum  physicalium  voeant, 
regulis  explieata  et  demonstrationibus. 

8«,  Wittcbergae,  1556 

8%  Wittcbergae,  1561. 

2»K8  SAIA,  N.  JH. 

Ragionamenti  sopra  la  céleste  sfera;  con 
un  brève  trattato  de  la  compositione  de  la 
sfera  materiale. 

8<»,  Parigi,  1552;  68  pages,  fig.  de  la  sphère  au 
frontispice,  fig.  sur  bois  dans  le  texte.  — 
Rare. 

âlS»9  9IOINTERU8,  J. 

Rudimentorum  cosmographicorum  libri 
très,  versibus  exarata,  cum  tabulis  geogra- 
phicis. 

8sTiguri,  1552. 

2560  ♦  ♦  * 

Cosmographiae  introductio  cum  quibus- 
dam  geometriae  ac  astronomiae  princîpiis 
ad  eam  rem  necessariis. 

8%  Parisiis,  1552.  —  Rare. 

2tt61  NERGATOR,  G.  = 

KAUFMANN  [KREMER],  G. 

De  usu  annuli  astronomici. 

4s  Lovanii,  1552. 

2562  MERGATOR,  G.  = 

HAUFAIAI^N  [KREMER],  G. 

Declaratio  insignorum  utilitatum  quae 
sunt  in  globo  terrestri,  coelesti,  et  annulo 
astronomico. 

8",  Saint-Nicolas,  1868;  opuscule  inédit  public 
et  annoté  par  J,  Van  Raemdonck. 

21565       POSTELLUS,  G.  =  POSTEL,  G. 

Tabulae  in  astronomiam,  in  arithmelicam 
theoricam  et  in  musicam  theoricam. 
4«,  Parisiis,  1552. 


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ASTUOrSOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


6S5 


2564      POSTELLUS,  G.  =  POSTEL,  G. 

De  universitate  liber,  in  quo  asironomiae 
doctrinaeve  coelestis  compendium  Terrae 
aptatum  exponitur. 

i\  LutcUae,  4552. 

4S  Lutetiac,  4565  (des  exemplaires  ont  4564). 

42%  Lugduni  Batavorum,  4635. 


2565       NIZALDUS,  A.  =s  MIZALLD,  A. 

De  mundi  sphaera,  seu  cosmographiae 
libri  III,  geographica  quaedam,  et  doctrinae 
astronomicae  encomium. 

8%  Parisiis,  4  552;  édition  donnée  par  0.  Finaeus 
[Fine]. 

8%  Parisiîs,  4566  (des  exemplaires' ont  1567). 

8%  Parîsiis,  4574. 

Traité  de  cosmographie  en  Tcrs  latins. 


2566  miZALDUS,  A.  »  BIIZAULD,  A. 

Zodiacus,  sive  duodecim  signorum  coeli 
hortulus. 
8*,  Parisiis,  4553. 
Petit  poème  latin. 

2567  JHIZALDUS,  A.  =  NIZAULD,  A. 

Planetae,  sive  planetarum  collegium. 
8s  Parisiis,  4553. 
Ed  vers  latins.  "^ 

2568  SnZALDUS,  A.  =  MIZAULD,  A. 

Asterismi,  sive  stellarum  octavi  coeli  ima- 
giDum  officina. 
8%  Parisiis,  4553. 
En  vers  latins. 


2569       MIZALDUS,  A.  «  MIZAULD,  A. 

Cosmologia,  historiam  coeli  et  mundi  col- 
ligens. 

8»,  Parisiis,  4574. 

En  vers  latins.  A  la  suite  se  trouve  :  Encomium  docti 
Astronomi  et  perili  rerum  coeli  interprelis,  Asclepiadeo 
choriambico  monocolo  contectam. 


2570  BEAU8ARDUS,  P.  = 

DEAUSARD,  P. 

Annulî  astronomici  instrumenti  cura  cer- 
tissiiîii  tum  commodissimi  usus. 

8%  Antuerpiae,  4553. 

Reproduit  dans  Touvrage  :  Annuli  astronomici 

usus  ex  variis  auctoribus  ;  8%  Parisiis,  1557. 

(Voir  n»  2589.) 
8%  Duisburgi,  4595. 


2i571      SCURECKEI^FUCUSIUS,  E    O.  « 

SCUREGKEIXFUGHS,  E.  O, 

Commentaria  in  Sphaeram  Jo.  de  Sacro- 
Bosco  :  adjecti  sunt  canones  pro  usu  tabula- 
rum  Regiomontani, 

A  la  suite  de  ses  éditions  de  la  Sphaera  de  /.  de 
Sacro  Bosco  :  fol.,  Basileae,  4553j  fol.,  Basileae, 
4569.  (Voir  no  4655.) 


21$ 72      8GHREGKENFUGH8njS,  E.  O.  =r 

8GHRECHENFUCHS,  E.  O. 

Commentaria  in  novas  Theoricas  planeta- 
rum G.  Purbachii,  —  Primum  mobile,  hoc 
est  absoluta  et  perfecta  commentaria  în 
Tabulas  directionum  /.  de  Monteregio,  et 
fi.  Purbachii,  et  L.  Gaurici  additiones. 

2  part,  en  4  vol.  fol.,  Basileae,  4556-67;  (!g. 

Fol.,  Basileae,  4576. 


2577      SCHREGHENFUGHSIUS,  E.  O.  « 

SGHREGHENFUGHS,  E.  0« 

Scholia  in  Proclum  lycium  de  sphaera. 
8s  Basileae,  4564. 


2574  VIGOMERGATUS,  F.  « 

VIMERGATI,  F. 

In  quatuor  libros  Aristotelis  Meteorolo- 
gicorum  commentarii,  eteorundem  librorum 
e  graeco  în  latinum  per  eundem  conversio. 
Fol.,  Basileae,  4554. 

2  part,  fol.,  Lutetiao  Parisiorum,  4556;  fig.  sur 
bois  ;    avec    une   version    latine    du     texte 
d*i4rM/o/e. 
FoU  Venetiis,  4565. 


7i 


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080 


SECTION    I.     OIÎVIUGES    lllSTOmQLES. 


SÎS75  MAJOUAGILS,  M.  A    :== 

MAJORA GGIO,  H    A 

In  quatuor  Amtotelis  libros  De  coelo 
pai*aphrasis. 

Fol.,  Basilcae,  4534. 

«870      PtNDASlUS,  F.  =  PEÎNDA8IO,  F. 

De  nalura  corporum  coelestium. 
8%Nantuae,  i555. 

Sl$77  LICHA,  P.  ScALicniLS  dk 

Encyclopaediae  seu  orbis  disciplinaruni 
tam  sacrarum  quam  profanarum  epistemon. 
4%  Basilcûc,  <î)55. 

«K78      MAINETTU8,  M.  =  IHAINETTI,  M 

Commentarii  inlibrum  primum  Amtotelis 
De  coelo,  necnon  in  librum  Averrois  De  sub- 
stantia  orbis. 

Fol.,  Florcntiac,  4555. 
Fol.,  BoDoniac,  1570, 

Fol.,  Bonooiac,   1580;  le  nom  de  Taulcur  csl 
écrit  Mayncttus, 

2879  GES^iER,  G. 

Commentariolus  de  lunariis  et  oblter  de 
aliis  etiam  rébus  quae  in  tenebris  lucent. 
4%  Tiguri,  1555. 

2880  GESNER,  G. 

De  coelo,  de  meteoris. 
4%Tigun,  1586. 

2881  TJWETU8,  E.  =  VINET,  E. 

Scholia  in  J,  de  Sacro  Bosco  Sphaeram. 
Fait  partie  du  Recueil   n«   768  :  8%  Lutctiac, 

1556;  8%  Lutctiae,  1558;  8»,  Luteliae,  156i; 

8s  Colonîae,  1562;  8»,  Vencliis,  1562;  8°,  Lug- 

dunî,  1567;  8*,  Vencliis,    1574;  8»,  Parîsiis, 

1577;  8»,  Coloniac,  «591;  8»,  Coloniac,  1600; 

8%    Lugduni,    1603;    8%     Parîsiis,    1608; 

S\    Paiisiis,    1610;    8»,    Lugduni,    1617; 

12*,  Vencliis,  «620;  8%  Lugduni,  1639.  (Voir 

ce  R».) 
Joint  h  la  Spliacra    cmcndata  de   J.  de  Sacro 

Dosco  :  8«,  Lugduni,  1564;  8«,  Lutctiac,  1564; 


8s    Colonial     1565;    8»,     Coloniac,    1506 
8s    Anluerpiac,    1566;   8s    Luloliac.   157i 
8s  Antucrpiac,  1573;  8».  Aulucrpiao,  1575 
8s    Lugduni,    1578;   8s    Anlucrpiae,    1593. 
(Voirn*  1658.) 
Fail  parlie  du  Recueil  n<»  779  :  8s  Coloniac,  15SI; 
8s  Anlucrpiae,  1582;  8s  Parîsiis,  1584;  8s 
Coloniac,  1590;  8s  Coloniac,  1594;  8s  Colo- 
niac, 1601;  8s  Parîsiis,  1610;  8s  Anlucrpiae, 
1673.  (Voir  ce  n*.) 

2882  TYARD,  Poxtis  dk 

Discours  du  temps,  de  Tan  et  de  ses  parties. 
8s  Lyou,  1556. 
4s  Paris,  1578. 

Réimprime  parmi  ses  Discours  pliilosophiqucs, 
4s  Paris,  1587. 

On  y  trouve  des  rensoignomenls  sur  rb'sloire  de  la 
mesure  du  temps  par  les  horloges. 

2585  TYARD,  PoxTts  db 

(L'univers  ou)  [Deux]  discours  des  parties 
et  de  la  nature  du  monde. 
4s  Lion,  1557. 
4s  Paris,  1578. 

Reproduit  dans  le  recueil  de  ses  Discours  philo- 
sophiques, 4s  Paris,  1587. 

Quelques  parties  sonl  traduites  mol  à  mol  du  De 
mundo  de  Pfiilon  le  Juif.  (Voir  n»  850.) 

iSM         THVAllDEUS,  Poutus  t= 

TYARD,  P.  DB 

De  coelestibus  asterismis  poematium. 

4s  Parîsiis,  1573:  4  feuillets. 

Pièce  de  vers  dédiée  à  P.  Ronsard.  Souvent  réunie  i 
d*autres  publications  de  Tauteur. 

Tra. ludion» 

De  coelestibus  asterismis  poematium  gal- 
licis  versibus  expressum  (par  A,  Bletonnière), 
4s  Paris,  1586. 

2585  TYARD,  Pontcs  de 

Discours  philosophiques. 

4s  Paris,  1587. 

On  y  trouve  la  Mantice,  les  Discours  sur  la  nature  du 
monde  et  celui  sur  le  temps,  avec  d'autres  pièces  qui 
u*onl  rien  d^astronomique. 


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ASTRONOMES   DE  LA  RENAISSANCE. 


ft87 


2586  PORTA,  J.  B.  = 

PORTA,  G.  iHîi.LA 

Magia  naturalis  sive  de  miraculis  reruni 
naturalium  libri  IV. 

La  1'*  édition,  dont  on  ne  connaît  pas  un  seul 

exemplaire,  a  dû  se  faire  à  Napics  en  155G. 
Fol.,  Neapoli,  1558.  —  Très  rare. 
8%  Anluerpiae,  4560;  des  presses  de  Piantiu. 
8%  Anluerpiùe,  4561  ;  id. 
32s  Lugduni,  1561. 
42»,  Coloniae,  4562. 
46s  Anluerpiae,  4564;  chez  Planlin. 
46s  Anluerpiae,  4567;  id. 
46s  Anluerpiae,  1570;  id. 
46s  Anluerpiae,  1576;  id. 
46s  Anluerpiae,  1585;  id. 

=  J.  C.  PoGCENDORFF,Geschichte  dor  ï'hysik,  8«,  Beilin, 
1879;  p.  13:^. 

Traductions. 

De  i  miracoli  et  maravigliosi  effelli  délia 
natura  prodotti. 
8s  Vcnclia,  1500. 
8s  Vcnelia,  4562. 

La  magie  naturelle. 
8s  Lyon,  1565. 
8s  Lyon,  4571. 

Magia  oft  de  wonderlicke  wercken  der 
naturen,  beschreven  in  vier  boeeken  (par 
[M,  Everaeii]). 

8s  Antwerpen,  1566. 

Le  nom  du  traducteur  nous  est  fourni  |>ar  les  n  gistros 
de  C.  Planlin, 

2tf87  PORTA,  J.  B.  = 

PORTA,  G.  DKi.iJi 

Magiae  naturalis  libri  XX  in  quibus  srien- 
tiarum  naturalium  divitiae  et  deliciae démon- 
strantur. 

Fol.,  iNcapoli,  156U. 

Fol.,  Francofurti,  4581. 

Fol.,  Rolhomagi,  4588. 

Fol.,  Neapoli,  1589;  «  ab  ipso  aulliorc  cxpurgati 

et  superauctî.  » 
8s  Francofurti,  1591. 
8s  Francofurti,  1597. 
8s  Francofurti,  1607. 


SsHanoviae,  1619. 

8s  IlanoTÎae,  1644. 

12s  Lugduni  Batavorum,  1644. 

8s  Rolbomagi,  1650. 

12s  Lugduni  Batavorum,  1650-51;  les  exem- 
plaires portent  les  deux  dates  en  deux  endroits 
différents. 

12s  Rothomagi,  1652. 

12s  Amstelodanii,  1664. 

Traductiom. 

La  magie  del  Porla. 

8s  Vinegia,  1572. 

8s  Venctia,  1579. 

8s  Vcnelia,  1588. 

4s  Nnpoli,  161 1  ;  par  G,  de  Rota, 

8s  Venczia,  1611  ;  «  nuovamente  IradoltL  • 

8s  Venczia,  1618. 

8s  Venctia,  1628. 

4s  Napoli,  1678;  •  con  varie  addizioni.  • 

La  magie  naturelle,  qui  est  les  secrets  et 
miracles  de  la  nature. 
16s  Boucn,  1606. 
16s  Lyon,  1608. 
16s  Rouen,  ^^li^* 
12s  Rouen,  1626. 

12s  Lyon,  1650;  par  L,  Mcyxsonnier. 
12s  Rouen,  1668;  id. 
12',  Lyon,  1678;  id. 

Magia  naturalis,  oder  Haus-,  Kunsi-  und 
Wunderbuch. 

8\  Nûrnbcrg,  1680;  par  C.  Peganiut, 
4s  Nûrnberg,  1715;  par  Raulner, 

Cet  ouvrage  est  ici  refondu  et  diffère  ootablement  de 
celui  du  uo  précédent.  Beaucoup  de  secrets  merveilleux 
ont  disparu,  et  Pœuvrea  un  caractère  plus  scieulilique. 
C*esl  au  lib.  xvii,  cap.  10,  de  l'ouvrage  sous  celle 
nouvelle  forme,  que  s>e  trouve  décrite  la  construction 
théorique  d'un  véritable  télescope. 

Un  MS  du  Briiish  Muséum  (fonds  Harley)  contient 
un  résumé  espagnol  de  ces  vingt  livres,  qui  parait  avoir 
été  fait  par  5.  de  Pelis, 

^58B       PORTA,  J.  B.  =  PORTA,  G    oeij.a. 

Interpretatio  primi  libri  magnae  construc- 
tionis  Plolemaei,  cum  r/»eoww  commentario. 
4s  Neapoli,  1588. 


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6ê8 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


S589  ♦  ♦  * 

Annuli  astronomici  instrumenti  descriptio 
et  usus  ex  variis  auctoribus  :  Petro  Beau- 
sardo,  Gemma  Frisio,  J.  Dryandro,  Boneto 
Hebraeo,BurchardMithobio,OrontioFinaeo. 

8«,  Parisiis,  1557  (des  exemplaires  de  1558);  fig. 


S590        MESMES  [ob  Roisst],  J.  P.  de 

Les  institutions  astronomiques,  conte- 
nant les  principaux  fondemens  et  premières 
causes  des  cours  et  mouvemens  célestes  avec 
la  totale  révolution  de  ses  parties,  les  causes 
et  raisons  des  éclipses  tant  de  la  Lune  que 
du  Soleil. 

Fol.,  Paris,  1557.  —  Rare. 
Fol.,  Paris,  4599.  —  Rare. 


$»9I        HAMELIUS,  P.  =  DU  HAMEL,  P. 

Commentarius  in  Archimedem  De  numéro 
arenae  maris. 

A  la  suite  de  Tédition  de  la  Sphaera  de  Proclus 
par  £.  Vinet  :  8%  Lutetîac,  1557j  12%  Tur- 
noni,  i59â;  8",  Lugduni  Batavorum,  1595. 
(Voir  n«  913.) 

2502  BASSANTIN,  J. 

Astronomique  discours. 

Fol.,  Lion,  1557. 

Foin  Genève,  1613.  —  Rare. 

Traduction. 

Discursus  astronomicus  [Astronomia] , 
opus  absolutissimum ,  in  quo  quicquid 
unquam  peritiores  mathematici  in  coelis 
observarunt  ordine  et  methodo  traditur  (par 
/.  Tomaesius). 

Fol.,  Genevae,  4559. 

Fol.,  [Genevae],  1599j  fig.  mobiles. 

L'auteur  est  appelé  Bassantirus. 

25U3      GAURICUS,  L.  =  GAURIGO,  L. 

Tabulae  directionum. 
4»,  Romae,  1 557. 


2504      GAURICU8,  L.  =  GAURICO,  L. 

Tabulae  de  primo  mobili  quas  directionem 
recitant  cum  problematibus  facillimis  et  dili- 
genter  examinatis. 

4»,  Romae,  1560. 

2595  GAURICUS,  L.  =  GAURICO,  L. 

Super  tabulis  directionum  /.  Monteregien- 
sis  supplementum;  item  tractatus  judicandi 
omnium  planetarum  directiones. 

4«,  Romae,  4560. 

2596  GAURICU8,  L.  »  GAURICO,  L. 

Opéra  omnia  quae  quidem  extant. 
3  vol.  fol.,  Basileae,  1575. 

Cette  collectioo  contient  : 

Tome  1 : 1)  De  astronomiae  seu  astrologiae  inventori- 
bus,  utilitate,  fructu  et  laudibus,  oralio.  —  â)  Machinae 
sÎTe  spherae  coeleslis  totius,  née  non  planetarum, 
signorum,  omniumque  corporum  celestium,  ac  corum 
ordinum  moluumque  deseriptio.  —  3)  De  spberarom 
molu  et  quinque  planetarum,  atque  duorum  luminarium, 
secundum  philosophorum  quorundam  opiniones.  — 
4)  Theoremaia  et  pleraeque  addicliones  utilissimae  in 
tabulis  Elizabetae  Hispaniorum  reginae.  —  5)  Stellanim 
fixarum  loogitudines,  et  latitudines  earum  quaittales 
reelificatae  per  L.  Gauricum.  —  6)  Tabulae  aelbereonini 
motuum,  secundi  videlicet  mobilis  luminarium  ac 
planetarum  /.  Blanc fiini,  ad  longitudinem  et  latitudi- 
nem  Ferrariae  a  Gaurico  revisae.  —  7)  Calendarium 
ecclesiasticum  novum  ex  sacris  lileris  probatisque 
Sanctorum  Patrum  synodis  excerptum.  —  8;  Calenda- 
rium Julii  Caesaris;  fasti  prlmorum  sex  menslum  per 
P.  Gauricum  et  Thamiram  sub  Capitolinis  ruiuis  in 
antiquo  marmore  repertl. 

Tome  11:9)  Isagogicus  tractatus  in  totam  astrologiam 
predictivam.  —  10)  Tabulae  de  primo  mobili,  quas 
directionem  récitant  cum  problematibus  facillimis.  — 
11)  Directiones,  progressiones,  sive  inambulationes, 
ascensoria  tempera  hilegioruui,  observationum.  — 
13)  Tractatus  judicandi  couversiones  annuas,  sive  revo- 
lutiones  nativitatum.  —  l5)Rerum  naturalium  eldi?i- 
narum  sive  De  rébus  coelestibus  L  Bonincontri  libri  Ul 
ab  L.  Gaurico  recogniti.  —  14)  Prognoslicon  ab  incar- 
nationis  Christ!  anno  1503  usque  ad  annum  15ô5  vali- 
tururo.  —  15)  Tractatus  astrologicus  in  quo  agitur  de 
praeteritis  multorum  bominum  accidentibus. 

Tome  111  :  16)  Collectanea  quaedam  de  totius  mundi 
machina,  studio  D,  Walfangi  discerpta.  —  17)  Miscel- 
lanea  quaedam.  —  18)Grammaticus  libellus  isagogicus. 
—  19)  De  ocio  liberali.  —  20)  De  illuslrium  poelarum 
auctoritatibus.  ~  21)  De  vcrn  nobilîtatc;  etc. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


589 


2»97      YALLESIUS,  F.  =  TALLES,  F. 

Commentarius  in  Arisiotelis  librum  IV 
meleorologicorum . 

8%Compluli,  1558. 

4%  Patavii,  1591  ;  «  cditio  cmendata.  • 

2»08      VALERIUS,  C.  =  WOUTEHS,  C. 

De  sphaera  et  primis  astronomiae  rudi- 
mentis  libellus  utilissimus,  cui  adjectasunt 
brevia  quaedam  de  geographia  praecepta 
maxime  necessaria. 

8%  Anlucrpiac,  1558;  des  presses  de  la  maison 
Planlin. 

8*,  Antuerpiae,  1561;  id. 

8%  Antuerpiac,  1564;  id. 

8%  Antuerpiac,  1568;  id. 

8%  Antuerpiac,  1573;  id. 

8s  Antuerpiac,  1575;  id. 

8s  Antuerpiac,  1581  ;  id. 

8s  Antuerpiac,  1582;  id. 

8»,  Antuerpiac,  1585;  id. 

8%  Antuerpiac,  1593;  id. 

8s  Francofurti,  1596. 

2599  SCHÔNER,  A. 

Dactulion  gnômicon;  de  compositione 
annuli  gnomonici  omnium  horologiorum 
difficillima. 

MS  à  la  Bibl.  publique  de  Casscl. 

Cet  opuscule  est  daté  de  1558. 

2600  DELPHINUS,  J.  A.  = 

DELFINO,  G.  A 

Tractatus  de  globis  coelestibus. 
8«,  Bononiac,  1559. 

2601  BISSELICV,  O. 

Les  tables  de  la  déclinaison  du  Soleil, 
pour  prendre  la  hauteur  du  Soleil  à  Tastro- 
labe. 

4%  Poitiers,  1559. 

2602  SIMLER,  J. 

De  principiis  astronomiae  libri  II. 
8»,  Tiguri,  1559. 


2605  CUNYPfGHAV,  W. 

A  cosmographical  glass. 
Fol.,  London,  1559. 

2604  ♦  *  ♦ 

De  coelestibus  globis  et  motibus. 
8«,  Romae,  1559. 

260»  TERRABAUDE,  G.  db 

Brief  discours  des  choses  plus  nécessaires 
et  dignes  d'estre  entendues  en  la  cosmogra- 
phie. 

8»,  Paris,  1559. 

8%  Paris,  1568;  revu  par  fauteur. 

2606  C  AT  EN  A,  P. 
De  calculo  astronomico. 
8»,  Patavii,  1560  (?) 

2607  CATENA,  P. 

De  sphaera  libri  IV. 

8^  Palavii,  1561;  frontispice  avec  une  6g.  de  la 

sphère;  belle  édition. 
8»,  Patavii,  1567. 

2608  ACRONILS,  J.  =  ACHON,  J. 

De  motu  Terrae. 
De  sphaera. 
niss. 

Mentionnés  par  5.  Pcttus,  De  scriptoribus  Frisiae, 
éd.  12«,  Franekerae,  1G99;  p.  Iu4. 

2600  CITOLINI,  A. 

La  tipocosmia. 

8%  Venetia,  1561  ;  beau  volume  de  552  pages  en 

caractères  italiques. 
Dialogues  sur  l'astronomie,  Tarit hmélique,  la  géomé- 
trie, la  géographie. 

2610  NEANDER,  M. 

Elementa   sphaericae  doctrinae,  sive  de 
primo  motu,  et  computus  astronomicus. 
4«,  Basilcac,  156i. 


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590 


SECTION    I. 


OUVRAGES    UISTOUIQUES. 


2GII  WICKNER,  A. 

Tabula  ascensionuni  obliquarum. 
4«,  Tubingae,  1561. 

2612  POSIUS,  A. 

In   omnes  Aristotelis  et  Averrois   libres 
thésaurus. 
8°,  Vcnctiis,  1562. 

2GI3  STAWeUFirS, 

De  meteoris  libri  IL 
4»,  Vilcbcrgac,  1562. 

2614  VARGA8,  B.  P.  de 

La  fabrica  del  universo,  sumario  de  las 
cosas  del  mundo. 
Fol.,  Toicto,  1563. 

261»        PADUAWIUS,  J.  =  PADOVAWI,  G. 

Viridarium  mathematicum,  in  quo  fere 
omnia  quae  in  rébus  astronomicis  desiderari 
possunt  facillime  pertractantur  ;  instrumenta 
nonnulla  ab  eo  nuper  excogitata. 

4^   Veneliis,   4563;  belle  édition,  fig.  dans  le 
texte. 

L'ouvrage  est  divisé  en  six  parties  :  1)  de  tempore; 
'i)  de  compuiocalendarii;  5)  de  spbaera;  4)  de  ariibme- 
lica;  5)  de  omuifariis  spliaerae  ulilitaiibus;  6)  de  aslro- 
iioroicis  instrumenlis. 

2GI0       MERCATOR,  B.  =  KALFMANN,  B 

Brèves  meditationes  in  Sphaeram  J.  de 
Sacrobosto,  seu  isagogo  in  cosmographiani. 
8<>,  Coloniae  Agrippinae,  1 563. 

2CI7  MAFFEI,  G.  C. 

Scala  naturale  overo  fantasia  dolcissima 
interne  aile  cose  occulte  e  desiderate  nella 
filesofia. 

8",  Venelia,  1563  (des  exemplaires  portent  156i). 

8®,  Venelia,  1573  (des  exemplaires  sans  date). 

8%  Venetia,  4  581. 

8%  Venetia,  1600  (des  exemplaires  portent  1601) 

8»,  Venelia,  1607. 

L'ouvrage, qui  esldiviîéen  14  •  gradi,  »  est  consacii* 
ik  IVxposiliou  du  système  astronomique  d'Ariatofe 
Le  14*  et  dernier  chapitre  traite  du  ciel  des  bienheureux. 


2018  BONARDO,  G.  M. 

La  grandezza,  larghezza  e  distanza  di  tutte 
le  sfere,  ridotte  a  nestre  miglia. 

8<»,  Venczia,  1 563. 

8»,  VcneUa,  1570. 

8»,  Venelia,  1574. 

8^  Venelia,  1584;  «  con  alcune  chiare  annota- 
zioni  per  ciascuno  capitolo,  di  L,  Grotlo,  » 

8%  Venetia,  1589. 

8»,  Venetia,  <600. 

8»,  Venetia,  1611. 

Dans  ses  notes,  GroUo  regarde  les  sphères  comme 
étant  à  Porigineen  équilibre  dans  l'espace,  et  si  elles  se 
meuvent  c'est  par  suite  d'une  attraction  magnétique 
|)roduiie  par  des  corps  plus  éloignés. 


2619  \VIN8HE]W[It8,  8.  T.  = 

WINSHEIM,  8.  T. 

[Brève  et  facile]  Cempendium  legisticae 
astrbnemicae. 

8%  Wittebcrgae,  1565. 
8<»,Willenbergae,  1573. 


2620  >^IWSUEM1L8,  S.  T.  = 

WINSUEIM,  8.  T. 

Novae  quaestienes  sphaericae,  de  circulis 
ceelestibus  et  prime  mebili. 
8s  Willcbergae,  1564;  fig. 
8«,  Wittcbcrgae,  1567. 
8»,  Vîttebergae,  1578. 
8%  Wilebergae,  1605. 


2621  BL^CCA  FERREA,  L.  = 

BOCCADIFERRO,  L. 

Inquartum  meleererum  Whryxm  Aristoielis, 

Fol.,  Venctiis,  1563. 
Fol,  Venetiis,  1565. 
Fol.,  Venetiis,  «570. 


26i2  BUCCAFERREA,  L.  = 

BOCCADIFERRO,  L. 

Lectiones  in  secundum  ar  tertium  melee- 
rerum Anstotelis  libres. 
Fol.,  Venetiis,  1570. 


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ASTnONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


591 


^Gi5        GAUCAËUS,  J.  ==  GAUTZE,  J 

Prinius  tractalus  de  tempore. 

8»,  Vilcbcrgac,  ^503. 

Lrs  ouvrages  de  col  auteur  sont  à  l'Jntlex  libroi  nm 
proliibîtorum. 

2624        GARCAEUS,  J.  =  GARTZE,  J. 

Secundus  Iraclatus  de  tempore,  sive  de 
ortu  et  occasu  slellarum  fixarum  ad  quolibet 
temporis  momentum. 

8%  Vilcbcrgae,  iî5()5. 

262»        GARCAEUS,  J.  =  GARTZE,  J. 

Tertius  tractatus  de  usu  globi  astriferi. 
8»,  Vitcbergae,  156». 

262G        GARCAEUS,  J.  =  GARTZE,  J. 

Spéculum  firmamenti,  quod  globum  coe- 
leslem  vulgariter  nominant. 
8\  Vilebcrgae,  1565. 

2627  GARCAEUS,  J.  =  GARTZE,  J. 

Methodus  eclipsium. 
8»,  Basilcac,  <57-2. 

2628  JUNCTINUS,  F.  =  GlUWTINl,  F. 

Scholia  [Commentaria]  in  Sphaeram  Joan- 
nis  de  Sacro  Bosco  acuratissima. 
Joint  à  la  Spbaera  emcndala  de  «/.  de  Sacro  Bosco  : 

8%    Lugduni,    1564;    8%    Lutctiae,    1564} 

S\    Goloniac,    1565;    8%    Colotiiae,    1566; 

8%  Ântucrpiac,   1566;   8»,    Luteliac,   1572; 

8»,  Antuerpiac,  1573;  8»,  Antucrpiac,  1575; 

8«,  Lugduni,  1578;   8s    Antucrpiac,   1593. 

(Voir  n»  1658.) 
2  part.8s  Lugduni,  1577-78;  portrait  de  l'auteur, 

597  et  476  pages;  la  seconde  partie  est  celle 

qui  a  para  la  première. 

2629  JUIHCTINUS,  F.  =  GIUNTINl,  F. 

Commentaria  in  tertium  et  quartum  capi- 
lulum  sphaerae  /.  de  Sacro-Bosco. 
8%  Lugduni,  1577. 


^2650      JUNCTINUS,  F.  =  GIUNTINI,  F. 

Conipendium  de  stellarum  fixarum  obser- 
valionibus. 

Extrait  de  son  Spéculum  astrologiac,  fol.,  Lug- 
duni, 1581.  (Voir  Scct.  Il,  Astrologie.) 

2651  SCeULTS,  J. 

In  Sphaeram  Jo.  de  Sacro  Bosco, 
4«,  Stctini,  1564. 

2632  CAMILLA,  G. 

Enthosiasmo  de'  misterii  e  maravigliose 
cause  délia  compositione  del  mondo. 

8°,  Vincgia,  1564.  —  Rare;  un  exemplaire  à  la 
Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Leyde. 

Ouvrage  curieux,  dans  lequel  il  est  question  tour  à 
lour  d'arithmétique,  de  géoniélrie,  de  cosmographie, 
«Paslronomie,  de  musique. 

263%  PRAETOR1US,  JâcOBtis. 

Commentaria  in  libellum  de  sphaera/oan- 
nis  de  Sacro  Bosco. 

MS  date  1564,  à  la  Bibl.  de  PUniversitc  de  Cam- 
bridge. 

2634  *  *  ♦ 

Tabulae  ascensionum  reclarum  et  obliqua- 
rum  ad  elevalionem  poli  32",  33,  48,  51  et 
52.  Tabulae  declinationis  partium  zodiaci. 

8«,  Wittebergae,  1564. 

2638   STRIGELIUS,  V.  =  STRIGEL,  V. 

Epitome  doctrinae  de  primo  motu,  aliquot 
demonstrationibus  illustrata. 
8%  Lîpsiae,  1564. 
8»,  Wittebcrgae,  1565. 
12»,  Lipsiae,  1592. 

2630  FIORAVAWTI,  L. 

Dello  specchio  di  scientia  universale. 

8«,    Venelia,    1564;   caractères    italiques,    513 

pages.  —  Rare. 
8%  Venetia,  1567. 
S",  Venetia,  1572. 


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592 


SECTION    I,    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


8»,  Vcnelia,  <583. 
8»,  Vcnctia,  1592. 
8S  Vcnelia,  1603. 
8^  Venclia,  1609. 
8»,  Vcnczia,  1679. 

Encyclopédie  abrégée,  qui  conlienl  entre  autres  lu 
navigation  et  la  cosmographie. 

Traductions. 

Miroir  universel  des  arts  et  sciences  (par 
G.  Chappuys), 
8%  Paris,  158i. 
8o,  Paris,  1586. 
8s  Paris,  1698. 

Allgemeiner  Spîegel  der  Wissenschaften. 

8%  Frankfurl,  1615. 

« 

Spéculum  scientiae  universale. 

8%  Francofurli,  1626. 

L'auteur  est  appelé  en  latin  FionAVANTis. 


2637      BLEBELIUS,  T.  =r  BLEUEL,  T. 

De  sphaera  et  primis  astronomiae  rudi- 
mentis  libellus  utilissimus,  cui  adjecta  sunl 
breviaquaedam  geographica  praecepta  neces- 
saria,  conscripta  a  familiaribus  auditoribus 
et  nunc  primum  recognita  a  C.  Valerio. 

8»,  AnlYcrpiac,  1664. 

8»,  Wilcbergac.  1676  (des  exemplaires  de  1677). 

8o,  Wilcbcrgae,  1682. 

8o,  Wilcbergae,  1688. 

8«,  Witebcrgae,  1690. 

8%  Witebcrgae,  1696. 

8«,  Witebcrgae,  1693. 

8s  Witebcrgae,  1611  j  sous  le  litre  :  De  sphaera 
seu  primi  mobilis  rudimcDlis  libellas. 

8»,  Witebcrgae,  1616. 

8%  Witebcrgae,  1629. 

8«,  Lincopiac,  1666;  sous  le  titre  de  Tcdition 
de  161 1,  avec  Taddition  d'un  traité  dcrcditcur 
[J.  /V.  Enandcr]  :  Gomputi  cccicsiastici  rudi- 
mcnta. 

Cet  ouvrage  a  été  longtemps  en  Allemagne  un  livre 
classique  d'astronomie.  La  première  édition  n'a  pas  été 
connue  des  bibliographes  du  siècle  dernier. 


2638  DRIEU,  G. 

La  sphère  du  monde  succinctement  décla- 
rée par  brièves  figures,  tous  les  cercles  Tun 
après  l'autre  mis,  réduite  à  quatre  livres. 

16<»,  Avignon,  s.  d.  [1666  environ], 

2639  ♦  *  ♦ 

Hypotyposes  orbium  coelestiuni  quas 
appellant  theoricas  planetarum,  congruentes 
cum  tabulis  alphonsinis  et  Copernici,  atque 
etiam  prutanicis. 

8«,  Argcntorati,  1666. 

On  a  attribué  cet  ouvrage  à  E.  Reinho!d[us]. 


2640  BERGA,  A. 

Paraphrasis  eorum  quae  in  quarto  libro 
operis  Meteorologicorum  [Aristotelis]  haben- 
tur. 

8»,  Monte  Rcgali,  1666. 

2641  TELESIUS,  B.  «  TELESIO,  B. 

Dererum  natiira  juxta  propria  principia. 
4%Roniae,  1666.  —  Rare. 
4S  Ncapoli,  1670. 
Fol.,  Ncapoli,  1686. 
Fol.,  Geucvac,  1688. 

Telesio  a  élé  en  Italie  le  promoteur  de  la  philosophie 
induclive. 

L'ouvrage  renseigné  ci-dessus  est  à  l'Index  librorum 
prohibilorum.  Les  deux  premières  éditions  n*ont  que 
deux  livres,  les  autres  en  ont  neuf.  Les  quatre  premiers 
sont  reproduits  en  extraits,  en  italien,  dans  :  El  Mon^ 
tano  [pseudonyme  de  QuaUromani],  La  filosofia  di 
Bcrnardino  Telesio;  4%  Napoli,  1589;  réimprimé  dans 
Quattromani,  Opuscoli;  4«,  Napoli,  1714. 


2642    TELESIUS,  B.  =  TELESIO,  B. 

Varii  de  naturalibus  rébus  libelli,  ab 
A.  Persio  editi,  quorum  alii  nunquam  antea 
excusi,  alii  meliores  facti  prodeunt. 

4%  Venctiis,  1690. 

Neuf  dissertations;  la  première  seule  touche  à  l'astro- 
nomie, et  a  pour  titre  :  De  cometis  et  lacteo  circulo. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE 


2645  GUILHELmUS  Lardcratics  Hassiab. 

Les  MSS  suivants  de  cet  astronome  sont  conservés  à 
la  Bibl.  publique  de  Gassel  : 

Tabula  insigniorum  steHarum  fixarum, 
observatarum  anno  1S66  et  principio  1S67. 

Mentionné  par  /?.  Wol fusons  Zurich,  Vjb,  XXII,  1877. 
353. 

Tabellae  hessiacae  distantiarum  Lunae  a 
vertice. 

«644   DURA8TANTU8,  G.  M.  = 

DURASTAWTI,  G.  M. 

Commentarium  ad  luminare  majus. 

FoL,  Venetiis,  4566. 

264»        GRAiniI^EUS,  T.  =  GRAS,  T. 

Uberior  enarratio  eorum  quae  a  J.  de 
Sacro  Bosco  proponuntur,  ita  ut  adjecta 
difticilioribus  locis  conimentarii  vicem  sup- 
plément! possint. 

8s  Coloniae,  4566  (beaucoup  d'exemplaires  de 
1567). 

2646  PARACELSUS,  A.  P.  T. 

Das  Buch  Meteorum. 
4%  Coin,  1566. 

2647  PARACELSUS,  A.  P.  T. 

Opéra,  Bûcher  unnd  Schrifflen. 

3  vol.  8°,  Basileae,  1568-73;  par  les  soins  de 

G.  Dorn. 
2  vol.  8s  Basel,  1575;  par  les  soins  de  A.  de  Bo- 

denstein. 

2  vol.  4»,  Basel,  1589-90;  par  les  soins  de 
J.  Huser. 

10  vol.  4s  Basel,  1603-05;  par  les  soins  de 
J.  Huser.  Celte  édition  renferme  les  pièces 
astrologiques  et  beaucoup  d'autres  écrits  qui 
n'ont  pas  de  caractère   authentique. 

12  vol.  4%  Francofurli,  1603;  édition  toute  latine, 
d'après  la  collection  précédente. 

3  vol.  fol.,  Argcntorati,  1616;  réimpression  de 
l'édition  de  Bâle  de  1603. 

3  tomes  en  2  vol.  fol.,  Genevae,  1658;  édition  toute 
latine,  faîte  par  Pitiscus  sur  celle  de  Francfort 
de  1603,  mais  moins  complète. 


2648  PARACELSUS 

[VON  HOUEI^HEIM],  A.  P.  T. 

Testamentum  Paracelsi. 
8%  Strasburgi,  1574. 

2649  THEODORICUS,  S. 

Novae  quaestiones  sphaerae  hoc  est  de 
circulis  coelestibus. 
4»,  Vitebergae,  1567. 

2650  SGULTETUS,  B.  =  SCHULTZ,  B. 

Phaenomena  novilunii  ecliptici. 
4%  Gorliciae,  1567. 

2651  DASYPODIUS,  G.  = 

RAUCUFU8S,  C. 

Volumen  primum  mathematicum,  prima 
complectens  principia  geometriae,  logisticae, 
astronomiae,  geographiae;  secundum  com- 
plectens mathematica,  logistica ,  astrono- 
mica. 

2  part.  8%  Argcntorati,  1567-70;  fig. 
En  grec  et  en  latin. 

2652  DASYPODIUS,  C  e 

RAUCHFU8S,  C. 

Dictionarium  mathematicarum. 
8%  Argcntorati,  1573. 

2655  BESSOPf,  J. 

Le  cosmolabe  ou  instrument  universel 
concernant  toutes  observations  qui  peuvent 
se  faire  par  les  sciences  mathématiques  tant 
au  ciel,  en  la  terre  comme  en  la  mer. 

4%  Paris,  1567. 

On  y  voit  une  chaise  marine  pour  observer  à  bord 
des  vaisseaux,  semblable  à  celle  qti'Irwin  a  proposée 
en  1760  pour  observer  en  mer  les  éclipses  des  satellites 
de  Jupiter. 

2654  DESSON,  J. 

Le  cosmographe,  instrument  adjoint  en  la 
partie  supérieure  du  cosmolabe  au  lieu  de 
Tatlas,  lequel  sert  particulièrement  pour  la 
chorographie. 

4%  Paris,  1569. 


75 


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594 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


26»5      BESSONUS,  J   »  BESSOPf,  J. 

Thealrum  instrumentorum  et  machina- 
rum. 

Fol.,   [Aureliac,    1569]  ;  60  pi.;  édition  restée 

incomplète. 
Fol.,  Lugduni,  1578. 
Fol.,  Lugduni,  1588. 

Traductions. 

Théâtre  des  instruments  mathématiques 
et  méchaniques,  avec  l'interprétation  des 
figures  d'iceluy  (par  F.  Béroalde). 

Fol.,  Lyon,  1578  (des  exemplaires  ont  1579). 

Fol.,  Lyon,  ^582. 

Fol.,  Lyon,  1594. 

Fol.,  Genève,  1594. 

Fol.,  Genève,  1626. 

Schauplatz     der     mathematischen     und 
mechanischen  Instrumenten. 
Fol.,  Nûrnberg,  1595. 

Teatro    de    los    instrumentes    y    figuras 
matematicas  y  mecanicas. 
Fol.,  Léon  de  Francia,  1602. 

2656  BESSON,  J. 

Description  et  usage  du  compas  euclidien, 
contenant  la  plupart  des  observations  qui  se 
font  en  la  géométrie,  perspective,  astrono- 
mie et  géographie. 

4*,  Paris,  1571. 

2657  STATIUS,  A.  =s  E8TAÇO,  A. 

In  Arati  phaenomena  et  prognostica. 
S*,  Florentiac,  1568. 

2658  UEIPISBEUGER,  n. 
Âstronomia  teutsch. 

4%  Augsburg,  1568;  2  pi.   et  de  nombreuses 

figures  sur  bois. 
4%  Augsburg,  1569. 
Le  nom  lalinisé  de  Tau  leur  était  Rensbergensù. 

2659  MATTHYS,  G. 

Epitome  librorum  Aristotelis  De  coelo. 
42»,  Coloniae,  1568. 


2660  HILDERIGUS,  E.  e 

HILLKICHS  [von  Narbl],  E. 

Compendium  logisticae  astronomicae. 
8»,  Wittebergae,  1568. 

2661  URSTITICS,  G.  = 

WUR8TKI8EN,  G. 

Quaestiones  in  Theorîcas  planetarum 
Georgii  Purbachii. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  775  :  8s  Basileae, 
1568;  8%  Basileae,  1575;  8«,  Basileae,  1596. 
(Voir  ce  n».) 

2662  STEIPIMETZ,  M. 

Arithmeticae  praecepta  in  questiones 
redacta.  . .  quibus  accessit  introductio  logi- 
stices  scrupuiorum  astronomicorum  brevis. 

4«,  Lipsiae,  1568. 

4s  Lipsiae,  1575. 

2665  BOTHIIAI^N,  G. 

Les  MSS  suivaals  de  cet  astronome  sont  conservés  à 
la  Bibl.  publique  de  Cassel  : 

Observationes  stellarum  fixarum  institutae 
Cassellis  anno  1585  per  quadrantem  et  sex- 
tantem. 

85  pages  fol.  de  tableaux,  presque  toutes  de  la  main 
de  Rothmann. 

Altitudines  aliquot  stellarum  in  meridiano 
observatae. 
De  la  main  de  Rolhmann. 

Observationes  altitudinum  Solis  meridia- 
narum. 

Observations  de  Rothmann  du  30  novembre  1584  au 
20  mars  1590. 

Observationes  fixarum  in  meridiano. 
De  la  main  de  Rothmann, 

Distantiae    stellarum    fixarum    inter   se. 

Longitudines  et  latitudines  stellarum  fixa- 
rum. 

Observationum  stellarum  fixarum  liber 
primus. 

Ouvrage  inachevé  qui  contient  la  description  des 
instruments  et  la  théorie.  C^st  là  que  R»  TVb/^(Zûrich, 
Vjh,  XXII,  1877,  561)  avait  cru  trouver  Pinvention  du 
pendule  par  Byrge  [BUrgi], 


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ASTRONOMES    DE   LA  RENAISSANCE. 


895 


Epistolae. 

En  petit  nombre. 

Inquisitio  eccentricitatis  et  apogaei  Solis 
ex  observationibus  annorum  1568-72. 

Observationes  Hipparchi  de  positu  stella- 
rum  fixarum. 

Tabella    ascensionum    et    descensionum 
praecipuarum  stellarum. 
Pour  les  latitudes  38°  el  42°. 

Tabella  in  qua  conferuntur  loca  stellarum. 

Longitudines  et  latitudines  affixarum  ali- 
quot  stellarum  ad  initium  anni  lo87;  loca 
omnium  planetarum  anno  1887. 

Ephemeris  motus  solaris  ad  annum  1587. 

Tabula  observationum  stellarum  fixarum. 
Voir  R.  Wolf,  dans  Zurich,  Vjh.  XXII.  1877,  353. 

Organon  mathematicum. 

Voir  R,  Wolf,dSins  Zurich,  Vjh,  XXII,  1877,  344. 

Astronomia,  in  qua  hypothèses  Ptole- 
maicae  ex  hypothesibus  Coppernici  corri- 
guntur  et  supplentur. 

2664  G4LZAR1A,  B.  db 

Aureum  coelimundium,  seu  liber  de  coelo 
et  mundo. 

Fol.,  Bononiae,  1569. 

i665  KLAYBERIUS,  H.  =r 

KLAYBER,  H. 

De  nova  supputandorum  motuum  coeles- 
tium  ratione. 

8s  Viennae  Austriac,  1569. 

2666  FOURCADEL,  P. 

La  description  d'un  anneau  solaire  convexe 
descritte  et  démontrée. 
4«,  Paris,  1569. 

«667        POPMA,  T.  =  POPMA,  T.  ?ah 

Tâbulae  in  sphaeram  et  prima  astronomiae 
elementa. 

4S  Coloniae,  1569;  belles  6g. 


2668  DYBVAD,  G.  C 

Commentarius  in  librum  II  Copernici, 
4°,  Vilebcrgae,  1569. 

2669  CAESALPINLS,  A    = 

CESALPmO,  A. 

Ouaestionum  peripateticarum  libri  V. 
4»,  Florentine,  1569. 

4°,  Venetiis,  1571;  des  presses  des  Giunli. 
4%  Vencliis,  1593. 

Le  célèbre  naturaliste  consacre  quelques  pages  de  cet 
ouvrage  à  Texposition  des  mouvenaents  des  corps  du 
syslènae  planétaire. 

2670  ♦  *  * 

Astronomia  teutsch;  Himmels  Lauif,  Wir- 
kung  und  natùrliche  Influentz  [Effect  und 
Bedeutung]  der  Planeten  und  Gestirn,  mit 
dem  Gebrauche  der  Instrumenten. 

4°,  Augspurg,  1569. 

4%  Franckfurt,  1571. 

4%  Franckfurt,  1583. 

4s  Franckfurt,  1592. 

4s  Franckfurt,  1600  (des  exemplaires  portent 
1601). 

4<',  Frankfurta.  M.,  1612;  220  pages,  nombreuses 
fig. 

Cet  ouvrage  ne  diffère  probablement  pas  de  celui  de 
N.  Reimbergeff  mentionné  au  n*  2658. 

2671  SPIIfl,  G. 

Annotation!  intornoal  tratlato  deir  astro- 
labio  et  del  planisferio  universale  dcl  R.  P. 
Ignatio  Danii, 

4s  Fiorenza,  1570;  40  pages.  —  Rare. 

2672  GIRAYA,  J. 

La  cosmographia  y  geographia. 
4s  Venezia,  1570. 

2675  *  ♦  ♦ 

Bûcher  von  den  Geheimnissen  der  Natur. 
4s  Mûnchen,  1570. 

2674  BliUCAECJS,  H. 

Libri  III  de  motu  primo,  et  institutiones 
sphaerae;  additur  tractatus  de  crepusculis. 


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«96 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


et  catalogus  aslronomorum  qui  usque  ad 
annum  15S0  floruerunt. 

8%  Rostochîi,  1570. 

8',  Rostochîi,  4K84. 

8s  Rostochii,  1604. 

Dans  le  trailé  De  crepusculis,  Tauleur  constate  que 
rabaissement  du  Soleil  n'est  pas  toujours  le  même  à  la 
fin  du  crépuscule. 

â67»      UAROCIUS,  F.  =  BAROZZI,  F. 

Cositîographia  in  quatuor  libros  dislributa, 
[summo  ordine  miraque  facilitate  ac  brevi- 
tate  ad]  (quae  est  isagoge  in)  Magnam  Ptole- 
maei  niathematicam  constructionem ,  ad 
universamque  astrologiam  inslituens. 

4»,  Venctiis,  1  »70. 

8»,  Venetiis,  4585;  3  pi. 

8%  Venetlis,  1598. 

L'auteur  relève  entre  autres  de  nombreuses  inadver- 
tances dans  SacroboMco. 

Traduction. 

Cosmografia  (par  l'auteur). 
8%  Venetia,  1607j  5  pi. 

«676        NAIBODA,  V.  =  I^ABOD,  V. 

Commentatio    in  Sphaeram    loannis    de 
Sacrobosco. 
4%  Coloniae,  1570. 

4677         NAIBODA,  V    =  NABOD,  V. 

Àstronomicarum   institutionum  libri  III. 
12%  Venetiis,  1580. 

«678  CLAVIUS,  C. 

In  Sphaeram /oaniiis  de  Sacro- Bosco  com- 
mentarius. 

4*,  Romae,  1570.  —  Excessivement  rare. 

4%  Romae,  1575;   «  nu  ne  ab  ipso  auctore  reco- 

gnîtus.  • 
4%  Romae,  1581;  «  nunc  iterum  ab  ipso  auctore 

recognitus  et  locapletatus.  • 
4«,  Romae,  1585;  «  nunc  tertio  ab  ipso  auctore 

recognitus.  •  —  Rare. 
4«,  Venetlis,  i591  ;  d'après  Téditlon  précédente. 
4%  Lugduni,  1593;  «  nunc  quarto  ab  ipso  auctore 

recognitus.  • 


4»,  Lugduni,  1594;  d'après  l'édition  de  1593. 

4«,  Venctiis,  1596;  îd. 

4s  Lugduni,  1600;  id. 

4%  Venctiis,  1601  ;  d'après  l'édition  de  1585. 

4«,  Sancti  Gervasii,  1602. 

4s  Veneliis,  1603. 

4%    Romae,    1606  (des   exemplaires  de  1607); 

«  nunc  quînto  ab  ipso  auctore  recognitus.  » 
8%  Lugduni,  1607;  a  cui  accessit  tractatio  geomc- 

trica  de  crepusculis.  » 
4*,  Sancti  Gervasii,  1607;  diaprés  l'édition  de 

1593. 
4«,  Sancti  Gervasii,  1608;   •  nunc  postremo  ab 

ipso  auctore   recognitus;   accessit  geomctrica 

atquc  uberrima  de  crepusculis  tractatio.  » 
8%  Lugduni,  1618;  d'après  l'édition  précédente. 

C'est  le  meilleur  commentaire  de  l'astronomie  (De 
sphaera)  de  Sncrobosco]  mais  l'auteur  a  évité  de  parler 
du  système  de  Copernic. 

«679  CLAVIUS,  C. 

Compendium  commentarii  in  Sphaeram 
/.  de  Sacrobosco. 

Dans  le  Recueil  n»  779,  éditions  :  8«,  Coloniae, 
1590;  8«,  Coloniae,  1594;  8%  Coloniae,  1601. 
(Voir  ce  n«.) 

«680  CLAVIUS,  C. 

Opéra  mathematica  ab  auctore  nunc  denuo 
correcta  et  multis  iocis  aucta. 
5  vol.  fol.,  Moguntiae,  161  M«. 

Voici  la  distribution  des  ouvrages  astronomiques 
dans  ce  recueil.  Nous  abrégeons  les  titres  des  matières; 
ils  sont  mentionnés  in  extenso  aux  articles  qui  concer- 
nent chaque  publication  en  particulier. 

Vol.  I,  161 1  :  Theodosii  Spbaerica,  cum  scholiis.  [L.] 

Vol.  lii,  161 1  :  In  sphaeram  J.  de  Sacrobosco  Com- 
mentarius.  —  Astrolabium. 

Vol.  IV,  1612  :  Gnomonice.  —  Fabrica  et  ususinstru- 
menti  ad  horologiorum  descriptionem.  —  Horologiornm 
nova  descriptio.  —  Tabulae  ad  horologiorum  construc- 
tionem. —  Compendium  describendorum  horologiorum. 

—  Notae  in  novam  horologiorum  descriptionem 

Vol.  V,  1612  :  Romani  caiendarii  a  Gregorio  XIII 
restituti  explicalio.  ~  Computus  <  cclesiasticus  per 
digitorum  articules  traditus.  —  Defensio  A.  Possevini 
contra  M.  Maesllinum  (paru  séparément  sous  le  titre  : 
Appendix  ad  novl  cali^ndaHi  romani  apologiam)  — 
J.  Scaligeri  elenchus  et  castigatio  caiendarii  castigata. 

—  Responsio  ad  convicia  et  calumnias  J .  Scaligeri.  — 


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ASTRONOMES    DE  LA  RENAISSANCE. 


WI 


Confutatio  calendani  Warlenbergeiisis.  —  AdinoDilio 
T.  Rubei  [Clavii]  adversus  Viflae  expostulationem  — 
L  Castellani  Re^ponsio  ad  pxposlulationero  Vietae 
adversus  Clavium. 

»  Delàmbre,  His,  V,  1821,  48. 

^2681  THURINEISSER,  L. 

Archidoxa,   die  wahre  Bewegungen   der 
Gestirne. 
4»,  Mûnslcr,  4570. 
Fol.,  Berlin,  1575. 
Poème  allemand. 

2682  GOSSELIIN.  J. 

La  main  harmonique,  ou  les  principes  de 
musique  antique  et  moderne,  et  les  propriétés 
que  la  moderne  reçoit  des  septs  planètes. 

4»,  Paris,  1574. 

i085  DANTI,  E.  [P.] 

L'uso  délia  sfera. 

A  la  suite  de  sa  traduction  italienne  de  la  Spbaera 

de  Proclus:  4»,  Florenza,  1574  ;  4%  Fiorenza, 

«573.  (Voir  n*  913.) 

«684         DAWTI,  E.  =  DANTI,  P. 

Trattatodel  radio  latino,  istrumentogustis- 
simo  et  facile.  .  .  per  prendere  quai  sivoglia 
misura  et  posizione  di  luogo  tante  in  cielo 
como  in  terra, . .  .  inventado  dal  sig.  Latino 
Orsini. 
4»,  Roma,  1583;  li  pi.  —  Rarej  un  exemplaire 

à  la  Bibl.  palatine  de  Modène. 
8«,  Roma,  1586;  fig.  dans  le  texte.  —  Ezlréme- 
ment  rare. 

Traduction. 

Ususradii  latini  sive  isogonii,  instrument! 
mathematici  excogitati  et  inventi  ab  Latino 
Ursino,  cum  commentariis  /.  Dantis, 

8%  Wirceburgi,  1602. 

268»  NORES,  G   db 

Brève  trattato  del  mondo,   et  délie  sue 
parti,  semplici,  et  misle. 
8»,  Veneliis,  1571. 

Traité  de  cosmographie  physique  et  aslronomique, 
suivant  les  principes  (TAnstole^ 


2686  NORES,  G   de 

Tavole  del  mondo,  et  délia  sphera,  le 
quali  seranno  come  introduttione  a'  libri  di 
Aristotile  Del  cielo.  Délie  météore,  et  De  gli 
animali;  con  la  spheretta  di  T.  Gabriele, 
nella  quale  con  brevita,  et  chiarezza  si  descri- 
vono  i  cerchi  celesti. 

4*,  Padova,  1582;  26  pages;  fig.  sur  bois. — 
Rare. 

La  Spherella  de  Gabriele  [Gabriel ii]  est  ici  traduite 
du  latin  en  italien  par  E.  Darbaro.{\o\r  n«  ^516.) 

2687  I^ORES,  G    de 

Sphera,  raccolta  da  nobilissimi  scrittori, 
et  con  novo  ordine  sommamente  facilitata. 
i«,  Padova,  1589;  38  pages.  —  Rare. 

Dans  cet  ouvrage  est  comprise  la  traduction  Italienne 
de  la  Sphère  de  Gabriele,  déjà  jointe  aux  Tavole  del 
mondo  de  De  Nores.  A  la  suite  est  la  Spheretta  de 
G.  Triphone. 

2688  IMIOYA,  J.  P.  de 

Tratado  de  cosas  de  astronomia,  y  cosmo- 
graphia,  y  philosophia  natural. 

Fol.,  Alcala,  1573.  —  Extrêmement  rare. 

2689  BARDinUS,  F. 

Chilias  quaesitorum  et  responsorum  mathe- 
maticae  disciplinae  ad  totius  univers!  cogni- 
tionem  spectantium. 

4%  Bononlae,  1573. 

2600  BAROZZI,  G 

Commentarij  sopra  la  sfera. 
4»,  Venezio,  1573. 

2691  BAROZZI,  G. 

Trattati  astronomie! . 
4»,  Venezia,  1573. 

2692  HARTAIANI^US,  AI.  « 

HARTMANN,  M. 

Uuaestiones  in  libellum  de  spbaera  /.  de 
Sacro  Busto. 

8*,  Witlebcrgae.  1573. 


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SECTION    I.    —    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2693  ANANIA,  G.  L.  d' 

L'universale  fabrica  del  mondo,  overo  cos- 
mographia,  divisa  in  quattro  trattati. 
4»,  Nopoli,  «573. 
4»,  Venetîa,  I»76. 
4S  Venctia,  i582;  frontispice,  cartes  et  vie  de 

Fauteur. 
4S  Venetia,  1596. 

La  géographie  lient,  dans  cet  ouvrage,  la  place  prin- 
cipale. 

2694  DIGGESIUS,  T.  =  DIGGES,  T 

Alae  seu  scalae  mathematicae,  or  mathem- 
atical  wings  or  ladders. 
4«,  London,  4573. 

Cet  ouvrage  contient  des  démonstrations  sur  les 
parallaxes. 

»  Delàmbbe,  His,  111, 1819,  ;^. 

2695  DIGGES,  T. 

A  perfect  description  of  the  celestial  orbs, 
according  to  the  most  ancient  doctrine  of 
the  pythagoreans. 

Imprimé  à  la  suite  de  la  3«  édition  de  Touvrage 
de  son  père,  L.  Digges^  Prognostication  ever- 
lastjng  of  right  good  effect  ;  A°y  London,  \  592. 

2696  TIERI,  F.  db*  =  IL  YERII^O. 

Trattato  délie  metheore. 

8%  Fiorenza,  \  573. 

8»,  Fiorenza,  1581. 

L^auteur  traite  dans  cet  ouvrage  des  comètes,  de  la 
voie  lactée,  du  flux  et  du  reflux  de  la  mer.  Son  iv«  livre 
est  employé  à  Texamen  du  traité  des  Météores  d'Aristote, 

2697  VIERI,  F.  de'  =  IL  VERINO. 

Délie  stelle  lezzioni  due. 
8«,  Padova,  [4596]. 

2608  BRAHE,  TycBO. 

De  nova  et  nullius  aevi  memoria  prius  visa 
Stella  jam  pridem  anno  a  nato  Christo  1572 
mensenovembriprimum  conspecta,  contem- 
platio  mathematica. 

4%  Hafniac,  1573.  —  Excessivement  rare. 

L'édition  a  été  détruite  presque  entièrement.  T  Brahé 
a  donné  une  rédaction  abrégée  de  cet  ouvrage  dans  ses 
Progymnasmata,  40,  Uraniburgi  et  Pragae,  1602;  p.  581 
et  suiv.  (Voir  n»  2700.) 


Traductions. 

Observations  upon  the  new  star  in  Cassio- 
pea  anno  1872. 
4s  s.  1.,  1582. 

Propheticall  conclusion  of  the  new  and 
much  admired  starre  of  the  north  1872, 
translated  according  to  T,  Brahe's  originall 
astronomicall  prédiction, 

4«,  London,  1632. 

Cette  traduction  reproduit  la  partie  astrologique  que 
T.  Brahé  avait  retranchée  de  la  réimpression  dans  les 
Progymnasmata. 

Geistreiche  Weissagung  des  neuen  Stems 
von  1872. 
8-,  8.  I.,  1632. 
Même  remarque  que  pour  la  traduction  précédente. 


2699  BRAHE,  Ttcho. 

De  raundi  aetherei  recentioribus  phaeno- 
menis  [progymnasmatum]  liber  secundus, 
qui  est  de  illustri  Stella  caudata  anno  1877 
conspecta. 

4*,  Uraniburgl,  1588. 

4*,  Pragae,  4603. 

4«,  Francofurti,  1610;  c'est  Tédition  précédente 
avec  un  nouveau  titre. 

Ce  second  livre,  rédigé  avant  TAstronomiae  inslâu- 
ratae  progymnasmata,  était  destiné  à  faire  suite  à 
Touvrage  du  n»  précédent.  Il  contient,  dans  les  9  pre- 
miers chapitres,  écrits  en  1578,  les  observations  de 
Brahé  de  la  comète  de  1577,  puis  dans  un  10«  chapitre, 
plus  étendu  que  tout  le  reste,  un  examen  des  observa- 
tions et  des  opinions  des  autres  astronomes  sur  cette 
comète. 

»  Delambre,  His,  IV,  1821,  207. 


2700 


BRAHE,  Tygho. 


Astronomiae  instauratae  progymnasmata, 
quorum  haec  prima  pars  de  restitutione 
motuum  Solis  et  Lunae  stellarumque  iner- 
rantium  tractât,  [secunda  pars  de  nova  Stella]. 

4^  Uraniburgi  [1589],  absoluta  Pragae  Bohe- 
miae,  1602;  de»  exemplaires  ont  Norimbergae. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


599 


i»,  Prancofurti  (des  exemplaires  portent  Norim- 
bcrgae),  1610;  c'est  Tanclenne  édition  avec  un 
■ouveau  titre. 

Les  816  premières  pages  du  volume  sont  de  l'impres- 
sion de  Tycho  Brahé  à  Uranibourg;  les  pages  817  à  8^ 
col  été  ajoutées  à  Prague  par  Kepler.  L'auteur  a 
résumé,  p.  581  et  suivantes,  son  ouvrage  :  De  nova  Stella 
anno  1572  existente,  qui  avait  pnru  4<>,  Hafniae,  1573, 
et  qui  était  presque  entièrement  détruit  Les  Proiiym- 
nasroala  contiennent  les  fondements  des  théories  du 
Soleil,  de  la  Lune,  des  planètes  et  de  raccéléralion  des 
fixes.  A  la  page  358  se  trouve  un  catalogue  d'étoiles, 
qui  est  n*produit  dans  les  Opéra  de  T.  Ifrahé,  1648, 
p.  179;  dans  les  Tabulae  rudoipliinae  de  Kepler^  fol., 
Ulmae,  1627,  p.  105;  dans  PHistoria  coelestis  de 
y.  Flamstediux,  éd.  1725,  t.  III,  part,  ii,  p.  24;  et  dans 
Londres,  MAS,  Xri  1,1843,  127. 
«  DZLAKBRE,  His,  IV,  1891,  180. 


2701  BRAHE,  Ttcho. 

Apologetica  responsio  ad  cujusdam  peri- 
patetici  in  scotia  dubia,  sibi  de  parallaxi 
cometarum  opposita. 

4»,  Uraniburgi,  1591.  —  Très  rare. 

i»,  [Wandesburgi],  1598.  —  Très  rare. 

2702  BRAHE,  Ttcho. 

Triangulorum  planorum  et  sphaericorum 

praxis  arithmetica,  qua  maximus  eorum, 

praesertim  in  astronomicis  usus  compen- 

diose  explicatur. 

4«,  Pragae,  1886;  par  les  soins  de  F.  J.  Stud- 

nicka.  Quarante  exemplaires  seulement  sont 

dans  le  commerce. 

D'après  ub  MS  inédit  de  la  Bibl.  de  TUniversité  de 
Prague.  Cet  ouvrage  est  de  1591 . 
=  WfA,  VI.  1863,  4. 


2703  BRAHE,  Ttcbo. 

Astronomiae  instauratae  mechanica. 
Fol,  Wandesburgi,  1598;  fig.  coloriées. 
Fol.,  Norimbergac,  1602;  c'est  Tédilion  précé- 
dente avec  un  nouveau  titre. 

On  voit  dans  cet  ouvrage  (p.  53)  que  T,  Brahé  se 
servait  d'an  sextant  de  l'<,6  de  rayon.  Il  avait  un 
quadrant  mural,  orné  de  gravures  artistiques  qui  en 


couvraient  la  surface  entière,  plusieurs  autres  quadrants, 
des  règles  parallactiques,  des  armilles  zodiacales  et  des 
armilles  équatoriaies.  Il  faisait  les  lectures  sur  le  limbe 
de  ses  grands  instruméni s  à  T,  et  même  dans  certains 
cas  à  10"  par  les  transversales.  T.  Brahé  donne  (p.  39) 
une  description  du  torquetum. 

Plusieurs  des  dessins  des  instruments  sont  reproduits, 
d'après  cet  ouvrage,  dans  P.  Lacroix^  Sciences  et 
lettres  au  moyen  fige  et  à  l'époque  de  la  Renaissance, 
8»,  Paris,  1877;  voir  p.  111  et  113., 

«  Kàestner,  Geschichte  der  Mathematik.  4  vol.  8»,  GOt- 
tingen;  au  vol.  Il,  1797,  p.  6:S3. 


2704  BRAHE,  Ttcho. 

Opéra  omnia,  sive  astronomiae  instau- 
ratae progymnasmata. 

4%  Francofurti,  1648. 

Ce  volume  est  seulement  une  réimpression  des  deux 
ouvrages  :  Astronomiae  instauratae  progymnasmata  ; 
De  mundi  aetherei  recentioribus  phaenomenis.  (Voir 
n«»  2700  et  2699.) 


270»  BRAHE,  TrCHO. 

MSS  astronomiques  à  la  Bibl.  palatine  de  Vienne  : 

Pro  exploranda  latitudine  Martis  Soli 
quam  proxime  conjuncti  observationes. 

De  motu  Solis. 

Praecepta  de  supputatione  verae  longitu- 
dinis  Lunae. 

Simplices  motus  ad  annum  1S76. 

Pro  refractione  altitudinis  stellarum  versus 
Boream. 

Collatio  congruentiae  motuum. 

Observationes  astronomicae  anno  1590 
factae  de  cometa  eodem  tempore  apparente. 

Observationes  et  theoremata  de  cometa 
mensibus  octobri  et  novembri  anno  1888 
apparente. 

Judicium  astrologicum  hujus  geniturae. 

De  crinita  Stella  non  caudata  quae  apparuit 
anno  1888  mense  octobri  et  novembri. 


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eoo 


SECTION    !.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


De  Stella  quadam  ascititia  obscura  et  nebu- 
losa. 

La  comèie  susindiquée. 

Ueber  den  Ursprung  der  Cometen. 

Catalogus  stellarum  fixarum.  [1896.] 

Observationes  et  calculi  pro  Martis  latitu- 
dine  circa  oppositionem  exploranda.  [1593.] 

Observationes  astronomicae  annorum 
1582-92  et  1594-1601  factae  Uraneburgi  in 
iasula  Huena. 

Commercium  epistolicum  sive  epistolae 
variorum,  cum  responsis  Tychonis,  annis 
1572-95. 

Il  y  a,  en  outre,  au  Brilish  Muséum  (fonds  Harley), 
une  lettre  manuscrite  fort  iniéressante  de  T.  Brahé  à 
T.  Sa  vile,  de  décembre  1390,  en  latin. 

Î706  WITEKINDUS,  H.  = 

WITEKIND,  H. 

De  sphaera  mundi  et  temporis  ratione 
apud  christianos. 

8«,  Heidclbergae,  1574. 

8«,  Neostadii  Palatinati,  4590. 

2707  GALLUS,  H. 

De  instrumento  astronomico  novo. 
8%  Erphordiac,  i  574. 

2708  GALLUS,  H. 
De  imagine  mundi  libri  V. 
8%  Spirae,  4585. 

2709  DOLCE,  L. 

Somma  délia  filosoiia  d'Aristotele. 

3  vol.  8%  Vcnetia,  s.  d.  [seconde  moitié  du 
XVh  siècle]. 

Commentaires  et  remarques  sur  quelques  ouvrages 
dMrtsto/e.  Dans  le  vol.  II  se  trouvent  :  n»  2,  Del  cielo; 
D*  4,  Délie  météore. 

2740  DOWATI,  V. 

Theoriche  overo  speculationi  intorno  alli 
moti  celesti,  nelle  quale,  senza  eccentrici, 
epicidi,  spire,  circitori,  revolventi,  o  defe- 


renti,  con  nuova  metodo  si  solvano  le  celesti 
apparenze. 

4s  Venctîis,  1575;  68  pages  de  texte,  fig.  sur 
bois. 

2744  THEVET,  A. 

La  cosmographie  universelle. 
2  vol.  fol.,  Paris,  1575. 

2742  BLOCKLAIHD,  G.  de 

Placart  pour  connaître  le  point  et  aube  du 
jour  et  de  la  nuit  par  tous  les  mois  de  Fan, 
au  pays  de  Lyonnais,  Bourgogne,  Savoye  el 
Bresse,  qui  servira  pour  gouverner  tous  hor- 
loges. 

4%  Lyon,  1575. 

2745  CHEYNEIUS,  J.  =  CHElfNE,  4. 

De  priore  astronomiae  parle  seu  de  sphae- 
ra; de  spherae  seu  glôbi  coelestis  fabrica 
brevis  praeceptio;  recapitulatio  principum 
aliquot  sphaerae  usuum. 

3  part.  8«,  Duaci,  1575. 

2714      HEI^ISCHIUS,  G.  «=  HENISCH,  G. 

Tabulae  institutionum  astronomicarum. 
4«,  Augustae  Vindellcorum,  1575  ;  la  Sphaem  de 
Proclus  [G.-L.]  est  jointe  à  cet  ouvrage. 

2745  HENISCHIUS,  G.  <=>  HENISCH,  G. 

Commentarius  in  Sphaeram  Prodi  Diado- 
chi  ;  cui  adjunctus  est  computus  ecclesiasli- 
cus,  cum  calendario  triplici,  et  prognostico 
tempestatum  ex  ortu  et  occasu  stellarum. 

4»,  Augustae  Vindelicorum,  4609. 

Le  Computus  el  le  Prognoslicum  ont  aussi  été 
publiés  séparément  (Voir  respectivement  Seci.  VJ,  an. 
Chronologie  el  Calendrier,  et  Sect.  Il,  Astrologie.) 

2746  FACIEWCIJ,  G.  =  FAGIENCI,  G. 

Una  nuova  e  brève  sfera,  parte  spirituale, 
e  parte  universale,  seconde  l'ordine  leolo- 
gico,  filosofico,  astronomico,  cosmografo, 
geografo  etcomputisto. 

4%  Brescia,  4576. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


601 


2717  CBA\1ES,  H.  db 

ChroBOgraphia  6  repertorio  de  les  tiem- 
pos. 

4S   Sevilla,   1576;   portrait  de  l^autear,  belles 

initiales.  —  Très  rare. 
4S  Sevilla,  i58i. 

Uranographie  populaire,  avec  un  traité  du  calendrier 
et  des  considératious  astrologiques  sur  les  jours 
critiques  des  maladies. 

9718  JATELLUS,  C.  =  GIAYELLI,  G 

In  sphaeram  epitome,  nunc  primum  in 
lucem  édita. 

8»,  Venctiis,  1577;  fig.  dans  le  texte. 

9719  GIORDAPtO,  G. 

Dichiaratione  del  teatro  del  delo  e  délia 
Terra. 

4S  Venetia,  1K77. 

2790       DORNAEUS,  G.  =  DORN,  G. 

Astronomia,  chymia,  anatomia  viva,  coin- 
pendium,  congeries,  declinarium,  fasciculus, 
defensio  Paracelsi,  ejusve  doctrinae;  monar- 
chia  physica. 

4«,  Basileae,  1577. 

9791  SELIfECCERUS,  N.  =r 

SELNEGKER,  N. 

Libellus  sphaericus. 
8«,  Lipsiae,  4577. 

9799  XYLAPIDER,  G.  = 

HOLTZMATIN,  W. 

Opuscula  mathematica. 

i;  Heidelbergae,  4577. 

Ouvrage  posthume. 

Ces  opuscula  contiennent:  Aphorismi  cosmograpbici  ; 
De  minotiis  ;  De  surdomm  numerorum  natura  et  tracta- 
tione  ;  De  usu  globi  et  planisphaerii. 

9793  LEONINUS,  A.  = 

LEEUWEPf,  A.  VAN 

Theoria  motuum  coelestium    secnndum 
doctrinam  Copernici. 
8s  Goloniae,  4578. 
8*,  Goloniae,  4585. 


9794  GALLUCGI,  G   P. 

Délia  fabrica  et  use  di  diversi  stromenti 
di  astronomia  et  cosmografia,  ove  si  vede  la 
somma  délia  teorica  et  pratica  di  queste  due 
nobilissime  scienze. 

4%  Firenze,  4578;  nombreuses  fig.  en  partie 
mobiles  et  I  pi. 

i%  Venetîa,  4  597  (des  exemplaires  portent  4598). 

Voici  la  liste  des  inslruroents  décrils  par  TaUteur  :' 
1),  Astrolabio;  2),  Planisferio  del  Roias;3),  Quadmnle 
di  Orontio  [Fine];  4),  Planisferio  geografico  di  Oronliq 
[Fine];  3),  Baccolo  astronomico  di  P.  Appiano;  6),  Radio 
astronomico  etgeometrico  di  Gem[m]a  Frisio;  7),  Spec- 
chio  geografico;  8),  Quadrante  dello  Slonerinoj  9),  Qua- 
drante  col  cursore;  10),  Quadranle  senza  cursore; 
11),  Aliro  quadranle;  12),  Quadranle  di  Appiano; 
13),  Quadrante  di  D.  Santbec[li];  14),  Hemispero  uranico 
del  Gallucci;  15),  Anulo  astronomico  di  Gemma  Frisio; 
16),  Compassé  per  dividere  la  linea,  et  il  cerchio; 
17),  Spera  di  CamUlo  Agrippa;  18),  Torqaeto  astrono- 
mico; 19)rSpera  roaleriale;20),  Visorio;  21),  Astrolabio 
armillare;  22),  Triqueiro  di  Tolomeo;  23),  Quadrante  di 
Tolomeo;  24),  Quadrante  nautico  lusitano;  25),  Micro- 
mega  del  L.  Scarani  ;26),  Emispero  nautico;  27),  Armilla 
equinotliale  di  Tolomeo. 

«  DfXAVBRE,  HIs,  IV,  1821,  711. 

9795  GALLUCGIUS,  J.  P.  ^ 

GALLUCCI,  G.  P. 

Theatrum  mundi  et  temporis  in  que  non 
solum  praecipuae  horum  partes  describun- 
tur,  et  ratio  metiendi  eas  traditur,  sed  acco- 
modatissimis  figuris  sub  oculos  legentium 
facile  ponuntur;  ubi  astrologiae  principia 
cernuntur  ad  medicinam  accommodata,  geo- 
graphica  ad  navigationem. 

4%  Venetiis,  4588  (des  exemplaires  ont  4589); 
478  pages  de  texte,  avec  un  grand  nombre  de 
figures  sur  bois  dont  beaucoup  sont  mobiles. 
—  Rare. 
4«,  Venetiis,  4600;  nouveau  titre. 

Puis  avec  le  titre  : 

Coelestium  corporum  et  rerum  ab  ipsis 
pendentium  accurata  explicatio  per  instru- 
menta, rotulos,  et  figuras  qaibus  totius  astro- 
nomiae  ratio,  tum  contemplantis  tum  ad 
usia,  et  civilem  actionem  deductae. 

4»,  Venetiis,  4005  ;  478  pages  de  texte  et  288  pages 


76 


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602 


SECTION    l.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


de  table  numérique;  nombreuses  iig.  sur  bois, 

en  partie  mobiles. 
Traité  de  cosmographie  mathématique,  d'astronomie 
et  du  calendrier,  qui  n*est  pas  sans  Importance  pour 
rhistoire  de  la  science. 

Traductions, 

Théâtre  del  monde  y  del  tiempo  (par 
M.  Ferez). 

4%Granada,  4590. 

4s  Granada,  1617;  sous  le  titre  :  Thealro  y 
descripcion  univcrsal  del  mundo. 

Lenglet-Dufresnoy,  dans  sa  Méthode  pour  étudier 
rhistoire,  2  vol.  12»,  Paris,  1713  (et  dans  la  grande 
édition  en  15  vol.  12»,  Paris,  1772,  au  vol.X,  p.  148),  a 
pris  cette  traduction  d*un  traité  d*astronomie  pour  un 
ouvrage  original  d'histoire  naturelle. 

2720  GALLUCCIUS,  J.  P.  = 

GALLUCGI,  G.  P. 

De  fabrica  et  usu  hemisphaerii  uranici, 
tractatus  in  très  partes  distributus,  quo 
instrumente  nuper  excegitato  ea  emnia 
ebservantur  quae  in  coelis  phenemena 
dicuntur. 

4%  VencUis,  1596. 

Par  suite  d'une  faute  d'impression,  cet  ouvrage  a  été 
rapporté  à  tort  à  Tannée  1569  dans  différents  recueils 
bibliographiques. 

2727  NALE,  PI.  Di 

Dialogo  sepra  la  sfera  del  monde,  nel 
quale  con  brevità  si  dichiarono  minutamente 
tutte  le  cose  appartenenti  al  trattato  di  essa 
sfera. 

4%  Venetia,  1579;  en  caractères  italiques,  fig. 
dans  le  texte,  1  pL  —  Rare. 

2728  ♦  *  * 
Introductorium  astronomicum. 
Fol.,  Lipsiae,  1579. 

2729  SANCHEZ,  F. 

Sphera  mundi,  ex  variis  auctoribus  con- 
cinnata. 

8*,  Salmanticae,  1579. 
8«,  Salmanticae,  1588. 


2750  8GRIBONIUS,  G.  A.  s= 

8CHRTTER,  W.  A. 

Sphaerica  disciplina    methodice   propo 
sita  [tradita]. 

8%  Francofurti,  1579. 
8%  Lemgoviae,  1585. 
8»,  FrancofurU,  1591. 

2751  SCitIBONIUS,  G.  A.  s 

SGHRYYER,  W.  A. 

(Isagoge)  Physica  et  sphaerica  doctrina, 
illa  T.  Brigthi  animadversionibus  haec  vero 
Z.  PaUhenii  notis  illustrata. 

8%  Francofurti,  1595. 

8«,  Francofurti,  1600. 

8»,  Lemgoviae,  1750, 

Éditions  annotées  de  Touvrage  précédent. 

2752  RAIMOI^DO,  A. 

Discorso  sopra  '1  moto  della  trepidatione 
deir  ottava  sfera  indrizzato  a  tutti  quelli  che 
hanno  desiderio  di  viver  lungamente. 

4s  [Verona?],  1580;  8  feuillets, 

2755  GYRALDU8,  L.  G.  =s 

GIRALDI,  G.  G. 

Operum  quae  extant  omnium  tomi  duo. 

2  vol.  fol.,  Basileac,  1580.  . 

2  vol.  fol.,  Lugduni  Batavorum,  1696;  •  cum 

commentario  J.   Facs  et  animadversionibus 

hactenus  ineditis  P,  Colomesi.  » 

2754  BEUTUER,  M. 

De  globo  astronomico  et  circulis. 
8»,  Ârgentorati,  [vers  1580]. 

2755  HALLER,  R. 

De  mundo  et  ejus  démentis,  coelo,  igné, 
aëre,  aqua,  terra  disputatione. 
4«,  ingolstadii,  1580. 

2756  SWARTZ,  H. 

Elementa  astronomica. 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
Traité  composé  à  Strasbourg  en  1580. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


605 


2737      BRESSIUS,  H.  «  BRESSIEU,  M. 

Metrices  astronomiae  libri  IV;  haec  maxi- 
mam  partem  nova  est  rerum  astronomica- 
rum  et  geographicarum  per  plana  sphaeri- 
caque  triangula  dimensionis  ratio,  veterique 
impendio  expeditior  et  compendiotior. 

Fol.,  ParisHs,  158i  ;  fig.  sur  bois. 

-  Delambre,  His,  III,  1819,  449. 

«758  DAIHEAU,  L. 

Physique  Françoise ,  comprenant  ...  le 
discours  des  choses  naturelles  tant  célestes 
que  terrestres,  selon  les  philosophes  et  les 
plus  anciens  pères  ou  docteurs  chrestiens. 

8%  Genèye,  4581. 

3759  HILDENSAEBIUS,  F.  s= 

HILDEIfSAEM,  F. 

Mundi  catholica,  seu  cosmographîae  prae- 
cepta  universalis. 

iâ*,  Argentorati,  iSSI  ;  avec  une  préface  de 
J.  Sturm[itu], 

2740  HERON,  A. 

Scholia  in  Sphaeram  /.  de  Sacro  Bosco. 

Dans  le  Recueil  n«  779:  8«,  Coloniae,  1581; 
8*,  Antuerpiae,  1582;  8«,  Parisiis,  4584; 
8«, Coloniae,  i 590;  8«, Coloniae,  i 59i;  8«,  Colo- 
niae, 1601;  8%  Parisiis,  1619;  8«,  Antuerpiae, 
1673.  (Voir  ce  n».) 

«741  LUPICIWI,  A. 

Discorso  sopra  la  fabrica  e  uso  delle  nuove 
verghe  astronomiche. 
i%  Fiorenza,  1582. 

«74«  LUPICINI,  A. 

Trattato  delle  verghe  astronomiche. 
4«,Piorenza,  1591. 

«745  AGOSTINI,  C. 

Degrorbi  celesti. 

4%  Pesaro,  1583.  -  Rare. 


2744  RAO,  C. 

I   meteori,    i    quali  contengono  quanto 
intorno  a  tal  materia  si  puô  desiderare. 
4S  Venetia,  1582;  183  pages.  —  Rare. 

Enlre  beaucoup  d*aulres  choses,  Pouvrage  traite  de 
la  sphère  céleste,  des  comètes  et  de  la  voie  lactée. 

«745  PLEPPIUS,  S. 

Nova  extimi  coeli  motus  quem  primum 
motum  vocant,  explicatio;  motus  solaris  a 
superiori  dependens. 

8*,  Genevae  et  Morgiis,  1582. 

8%  Morgiis,  1587. 

«746  MAESTLIPfUS,  M.  « 

MAE8TLIN,  M. 

De  astronomiae  principalibus  et  primis 
fundamentis. 

4»,  Heidelbergae,  1583. 

«747  MAESTLraUS,  M.  = 

BIAESTLIN,  BI. 

Epitome  astronomiae,  qua  brevi  explica- 
tione  omnia  tam  ad  sphaericam  quam  theo- 
ricam  ejus  partem  pertinentia,  ex  ipsius 
scientiae  fontibus  deducta,  perspicue  per 
quaestiones  traduntur. 

8«,  Heidelbergae,  1589. 

8%  Tubingae,  1588. 

8%  Tubingae,  1593. 

4^  Tubingae,  1597  ;  «  jam  nunc  ab  ipso  auctore 
diligenter  recognita  et  aucta.  » 

8%  Tubingae,  1598. 

8»,  Tubingae,  1610. 

8»,  Tubingae,  1624. 

«748  HAESTLINUS,  H.  = 

HAESTLIN,  M. 

Disputationes  très  astronomicae  et  geogra- 
phicae. 
4*,  Tubingae,  159«. 

Traduction. 

Problema  astronomicum ,  die  Situs  dcr 
Stemen,  Planetarum  oder  Cometarum  zu 
observirn  (par  Begem). 

4%  s.  1.,  [1619]. 


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604 


SECTION    I. 0UYRiLGE8    HISTORIQUES. 


2749  MAESTUNUS,  M.  = 

MAESTLIN,  SI. 

Disputatio  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 

i\  Tubingae,  i596. 

Ouvrage  très  rare,  inconnu  àk  Lalande^  dans  lequel 
Tauteur  donne  Texplicaliou  aujourd'hui  classique  de  la 
lumière  cendrée  de  la  Lune. 

S7tfO  MAESTLINUS,  M.  a 

MAESTLIN,  M. 

Uisputatio  de  multivariis  motuum  plane- 
tarum  apparentibus  irregularitatibus. 
4%  Tubingae,  1606. 

27ISi  MAESTLIN,  M. 

Sa  correspondance  et  ses  MSS  sont  à  la  Bibl.  impériale 
de  Vienne. 

Les  ouvrages  de  cet  auteur  sont  à  Tlndex  librorum 
prohibitorum. 

2752  MAGINI,  G.  A. 

Délie  introdottioni  trattato  primo,  dove  si 
tratta  de'  principii  dell'  astrologia  naturale, 
overo  giudiciaria,  addito  facilissimo  allo 
quadropartito  di  Claudio  Tolomeo;  délie 
introdottioni  trattato  secondo,  nel  quale  si 
espone  le  prattica,  et  uso  délia  efemeride; 
délie  introdottioni  trattato  terzo,  délie  rivo- 
lutioni,  overo  annui  ritorni  del  Sole;  délie 
introdottioni  trattato  quarto,  délie  stelle 
fisse. 

4»,  Venezia,  158^2;  208  pages.  —  Très  rare;  un 
exemplaire  à  la  Bibl.  casanatensc  de  Rome. 

Le  trattalo  primo  comprend  les  pages  1  à  26;  trat- 
tato secondo,  les  pages  27  à  145;  trattato  terzo,  les 
pages  146  à  157;  le  trattato  quarto,  les  pages  158  à 
208. 

27tf  ^>  MAGINUS,  J.  A.  = 

IttAGUNI,  G.  A. 

Primum  mobile,  hoc  est  universa  primi 
mobilis  doctrina  duodecim  libris  contenta. 

Fol.,  Venctiis,  i603  (sur  le  premiei*  titre  1604); 
cette  première  édition  était  intitulée  :  Tabulae 
primi  mobilis  quas  direction um  vulgo  dicunt. 

Fol.,  Bononiae  et  Venctiis,  4609. 

Fol.,  Francofurti,  1613. 


4«,  Bononiae,  1619;  par  les  soins  de  A.  Ronco. 

FoL,  Bononiae,  i63i. 

A  la  suite  sont  des  tables  trigonométriques,  qui  ont 
été  imprimées  séparément,  sous  le  titre  de  Tabulae 
générales  ad  primum  mobile  spectantes  :  fol,  Venetiis, 
1602;  fol.,  Francofurti,  1610;  fol.,  Bononiae,  1619. 

»  Delambre,  His,  III,  1819, 484. 

Traduction. 

Tavole  del    primo  mobile   ovvero  délie 
direttioni  (par  l'auteur). 
Fol.,  Venetia,  1606. 

27tf4  REIIfSTEIN.  4. 

Schlûssel  der  newen  im  Jhar  1583  gedruck- 
ten  astronomischen  Rechentaffel,  mit  der 
Rechentaffel  und  eine  deutsche  Gedicht  am 
Ende. 

4%  Erffordt,  s.  d. 

S7IStf  MOrîTJOSIEU,  L.  de 

Traité  de  la  nouvelle  cosmographie,  auquel 
il  montre  les  erreurs  des  astronomes  quant 
aux  triplicitez  et  signes. 

i«,  Paris,  1583  (?) 

27tf6  LOniCERUS,  Itt.  A. 

Theoria  motuum  coelestium  juxta  hypo- 
thesim  Copernici. 
4«,  Goloniae,  1583. 

S7tt7  RIFIALDI,  O. 

Specchio  di  scienze,  et  compendio  délie 
cose,  ne!  quale  sommariamente  si  trovano 
raccolte  le  materie  più  notabili,  che  da'stu- 
diosi  d'ogni  scienza  possono  desiderarsi, 
ridotte  tutte  sotto  i  suoi  capi  universali. 

i«,  Venetia,  1583.  —  Rare. 
A;  Bologna,  1631. 
Encyclopédie  superûcielle. 

â7tt8  GOZZE,  T.  Vi.  di 

Discorsi  sopra  le  metheore  d'AmtotUe, 
ridotti  in  dialogo,  et  divisi  in  quattro  gior- 
nate. 

4<*,   Venetia,    1584    (des.  exemplaires    portent 
1585).  -  Rare. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSAHCE. 


«7U0  *  *  ♦ 

Of  horary  questions. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversilc  d'Oxford. 

Traité  écrit  en  1584. 

3760  S[PAIVG],  J. 

Fabrica  baculi  astronomici. 
A  la  suite  de  la  Cosmographia  d'Apianui,  éditions  : 
4%  Antuerpiac,   1584;  4%  Antuerpiae,  4592. 

(Voir  n»  -2392.) 

Trcuiuction. 

La  fabrique  du  baston  astronomique  par 
le  vulgaire  dit  le  baston  de  Jacob. 

A  la  suite  de  la  traduction  française  de  la  Cosmo- 
graphia d'Apiofiui,  édition  4*,  Anvers,  4581. 
(Voir  n»  2392.) 

2761  SPAJTG,  4. 

Coelestis  globi  compositio. 

A  la  suite  de  la  Cosmographia  d'Àpianus,  éditions: 

4%  Antuerpiae,  1584;  4*,  Antuerpiae,  1592. 

(Voir  n<»  2392.) 

2762  SPANG,  J. 

Tabula  stellarum  fixarum  verificata  ad 
annum  1550. 

A  la  suite  de  la  Cosmographia  d'Àpianus,  éditions: 
4*,  Antuerpiae,  1584;  4s  Antuerpiae,  1592. 
(Voir  n»  2392.) 


2763  TORNAIIIIRA,  T.  de 

Chronographia  y  repertorio  de  los  tiem- 
pos;  Parte  I,  que  tracta  del  movimento  de 
les  cielos. 

4%  Pamplona,  1585. 

2764  POZA,  A.  db 

Hidrografia,  sumario  de  la  esfera,  instru- 
mentos  de  la  navegacion,  mareas,  latitud  y 
longitud,  con  un  indice  de  voces  nâuticas. 

4»,  Bilbao,  1585. 


276tf  BUGHANAIVUS,  G.  ^ 

BUCHANAN,  G. 

Sphaera  poetarum  nostri  saeculi  facili  prin- 
cipe, quinque  libris  descripta. 

8»,  Parisiis,  1585. 

8*,  Herbornae,  1 587  ;  avec  supplément  par  /.  Pin- 

cierus. 
Ouvrage  écrit  en  vers. 


2766  BEIfEDICTUS,  J.  B.  = 

BENEDETTI»  G. 

De  coelo  et  démentis  liber. 

4s  Lutetiae,  1585. 

4%  Ferrariae,  1591.  —  Rare;  un  exemplaire  à 
la  Bibl.  alessandrina  de  Rome. 


2767 


GARZONI»  T. 


La  piazza  universale  di  tutte  le  professioni 
del  mondo. 

4%  Venezia,  1585. 

4*,  Venetia,  1586. 

4%  Venetia,  1587. 

4%  Venetia,  1588. 

4»,  VeneUa,  1589. 

4*,  Venetia,  1593. 

4«,  Venetia,  1595. 

4«,  Venetia,  1596. 

4»,  Venetia,  1605. 

4«,  Venetia,  1610. 

4*,  Venetia,  1616. 

4o,  Venetia,  1617. 

4%  Venetia,  1626. 

4*,  Venetia,  1638. 

4«,  Venetia,  1651. 

4*,  VeneUa,  1665. 

Ouvrage  d'environ  tOOO  pages.  En  parlant  des 
inventeurs  des  choses,  Tauteur  traite  d*alohimie,  d'astro- 
logie et  d'astronomie. 


2768  FRISCHLINUS,  N.  s 

FRISCHLUf,  N. 

De  astronomicae  artis  cum  doctrina  celesti 
et  naturali  philosophica  congruentia  libri  V. 

8«,  Francofurti  ad  Maynum,  1586. 
8«,  Francofurti,  1601. 


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606 


SECTION    I.    OUTRAGES    HISTORIQUES. 


2760  APIAJ^US,  Philippos  ss 

BIENEWITZ,  Pbilipp. 

De  utilitate  trientis,  instrumenti  astrono- 

mici  novi,  libellus,  nunc  primum  editus. 

4»,  Tabingae,  1586. 

3770  MARINATI,  A. 

Délia  prima  parte  délia  somma  di  tutte  le 
scienze,  nella  quale  si  tratto  di  tutte  le  sette 
arti  liberali  in  modo  taie  che  ciascuno  potrà 
da  se  introdursi  nella  gramatica,  rettorica, 
logica,  musica,  aritmetica,  geometfia  et 
astrologia. 

4S  Roma,  4587. 

2771  GRADOPCICUS,  S.  » 

GRADOIVICI,  G. 

De  universi   corporel   mundi  natura;  a 
summo  bono  constitutione,  libri  quatuor. 
A;  Patevii,  1587. 
Quelques  notions  de  cosmographie. 

2772  DEGIMATOR,  H. 

Libellus  de  stellis  fixis  et  erraticis,  non 
tantum  astronomis,  verum  etiam  iis  qui  in 
scribendis  versibus  se  exercent,  utilis;  in 
fine  brevis  additus  est  tractatus  de  stellis 
crinitis,  sive  cometis,  et  stellis  cadentibus. 

8s  Magdeburgi,  1587. 

2775  TOBALDUGGI,  G  = 

TOBALDUTI,  G. 

Delli  dialogi  della  quantità  et  del  numéro 
délie  sfere  terrestri  et  celesti  ;  il  primo  della 
Terra. 

4%  Roma,  1588;  2  pi. 

2774  ANTHOniSZ,  A. 

Astronomische  Problema. 
i%  s.  1.,  1588. 

277»      PETRUS  DATEItTRIEPTSIS,  W.  = 
PETER  TAW  DETENTER,  W. 

Introductio  quomodo  intelligendus  et  ad 
usum  revocandus  uterque  globus  tam  coe- 
lestis  quam  terrestris. 

4%  Amstelodami,  1588. 


Traduction, 

Inleydinge  hoe  men  verstaan  ende  ghe- 
bruycken  sal,  zoowel  den  céleste  als  terrestre 
globe  oft  cloote,  met  sommigbe  geometriscbe 
ende  arithmetische  demonstratien,  midtsga- 
ders  hoe  men  te  rechte  een  quadrant  zal 
maecken  (par  l'auteur). 

4s  Amstelredam,  1588. 

2776  PEGELIUS,  ...»  PEGEL,  . .  . 

De    eclipsibus,  disputatio  astronomica, 
geometrica,  physica  et  optica. 
MS  à  la  Bibl.  publique  de  Casse!. 

Ce  maDUScrit,  donl  la  date  esl  1588  euviroD,  est  de 
la  malD  de  C.  Rothmann, 

2777  RATHARUS  URSUS,  N.  s 

RYMERS,  N. 

Fundamentum  astronomicum,  id  est  : 
nova  doctrina  sinuum  et  triangulomm 
ejusque  usus  in  astronomica  calculatione 
et  observatione. 

4«,  Argentorati,  1588. 

<=  Delambre,  His,  IV,  1831,  387. 

2778  RAIMARUS  URSUS,  Ji.  = 

RYMER8,  N. 

Tractatus  astronomicus  de  hypothesibus 
astronomicis,  seu  systeniate  mundano;  item, 
astronomicarum  hypothesium  a  se  inveota- 
rum,  oblatarum  et  editarum,  contra  quos- 
dam,  eas  temerario  ausu  arrogantes,  vendi- 
catio  et  defensio,  cum  novis  quibusdam 
subtilissimisque  compendiis  et  artificiis  in 
nova  doctrina  sinuum  et  triangulorum. 

4«,  Pragae,  1597. 

=  Delambre,  His,  IV,  1821,  294. 

2770  PYTHOPHAEUS,  L.  L. 

De  astronomia. 
4*, ,  1589. 

2780     GERLAGHIUS,  H.  » 

GERLACH,  H. 

Orbes  duo  de  Sole  et  Luna. 

8»,  Witebergae,  1589. 
8«,  Wittebergae,  1591. 


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ASTRONOMES  DE  LÀ  REtlAISSANGB. 


a07 


S78i  ZABAJIELLA»  J.  r= 

ZABAJIELLA,  I. 

De  rébus  naturalibus  libri  XXX,  quibus 
quaestiones  quae  ab  Aristotelis  interpretibus 
hodie  tractari  soient,  accurate  discutiuntur. 

4S  Patavii,  4589. 

i%  Venetiis,  i»90. 

A;  Venetiis,  1591. 

4«,  Venetiis,  i59â. 

4S  Patavii,  1594;  reproduction  de  Tédition  de 
4589. 

4«,  Coloniae,  4602;  reproduction  de  Tédition  de 
4593. 

4%  Tarvisii,  4604;  marquée  o  editio  décima.  • 
Si  cette  indication   est  exacte,   trois  éditions 
antérieures  doivent  nous  être  restées  incon- 
nues. 

4%  Coloniae,  4697. 

2782  ZABAIŒLLA,  J.  « 

ZABARELLA,  I. 

Lectiones  in  quartum  librum  Meteororum 
Aristotelis. 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 
(fonds  Ashburnam). 

9788         AGCORAMBOmJS,  F.  s= 

AGCOlLAMBOni,  F. 

Opéra. 

Fol.,  Roma,  1590. 

On  y  trouve  sous  le  n«  4)  :  De  Ûuxu  et  reûuxu  maris. 

2784  EUGUBmUS,  A.  e 

AGCOEAMBOni,  A. 

Cosmopoeia. 

4«,  Venetiis,  4591. 

Inscrit  à  Tlndex  librorum  prohibitorum. 

2788  HOOD,  T. 

The  use  of  the  coelestial  globe  in  piano, 
set  forth  in  two  hémisphères. 
4*,  London,  4590. 

2786       BTRGIUS,  J.  =s  BORGI,  J. 

Observatio  Hartis  cum  sextante  anno  1590. 

MS  à  la  Bibl.  publique  de  Gassel. 

-  Zurich,  Vjh,  XVII,  4872,  387  (par  R,  Wolf). 


2787  SGHOrîBUBGIUS,  H.  e 

SGHOUBURG,  H. 

Doctrina  de  motibus  orbium  coelestium 
Jani  et  Saturni. 
4«,  Coloniae,  4590. 
4G«,  Coloniae,  4590. 

2788  BAJIZOTIUS,  H.  = 

RANTZAU,  H.  toi 

Calendarium  ranzovianum  ad  elevationem 
poli  55  grad.  tam  in  usum  medicorum  quam 
astrologorum  aliorumque  hominum  literato- 
rum  conscriptum,  quo  posteritas  non  solum 
per  aliquot  secula  sine  insigni  errore  uti  : 
sed  idem  etiam  facile  ad  alias  elevationes 
poli  accommodare,  qui  volet,  poterit. 

Fol.,  Hamburgi,  4590. 
4%  Lipsiae,  4593. 
Fol.,  Bononiae,  1664. 

2789  ST£VEmJS,  S.  s  STÉTIIV,  S. 

Libri  III  de  motu  coeli. 
8s  Lugduni  Batavorum,  1 590. 

2790  STETIN,  8. 

Wisconstige  gedachtenissen. 

2  vol.  fol.,  Leiden,  4605-08. 

Le  vol.  1  contient  Tastronomie  spbérique  avec  la 
trigonométrie,  la  cosmographie  ou  géographie  et  Tastro- 
nomie,  qui  n*e8t  autre  que  le  texte  hollandais  de  sou 
De  molu  coeli.  (Voir  n«  2789.) 

Traductioni, 

Hypomnemata  mathematica  (par  W.  Si^el- 
liusji. 

4  vol.  fol.,  Lugduni  Batavorum,  4605-08. 

Dans  le  vol.  1  se  trouve  Tastronomie  sphérique  avec 
la  trigonométrie;  dans  le  vol.  Il,  Tastronomie. 

Œuvres  mathématiques  (par  A.  Girard). 
6  vol.  4*,  Leyde,  4634;  des  presses  d'Elzevir. 
Le  vol  11  contient  la  cosmographie,  la  droctrine  des 
triangles  et  Tastronomie. 

2791  BONAUnGUS,  F.  «  BOFIAMICI,  F. 

De  motu  libri  X  quibus  generalia  naturalis 
philosophiae  principia  summo  studio  col- 


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«08 


SECTION    I.    ODYRAGBS    HISTORIQUES. 


lecta  continentur,  nec  non  universae  quae- 
stiones  ad  libres  de  physico  auditu,  de  coelo, 
de  ortu,  et  interitu  pertinentes  explicantur, 
multa  item  Aristotelis  loca  explanantur,  et 
graecorum,  Averrois,  aliorumque  doctorum 
sententiae  ad  thèses  peripateticas  diriguntur. 
8s  Florentiae,  4591. 

A  la  Ad  de  roavrage  Fauteur  donne  une  idée  du 
système  de  Copernic. 

2792      DOUSA»    J.  =  TAPIDER  DOES,  4. 

Rerum  coelestium  liber  primus. 

8«,  Lugduni  Batavorum,  4591. 

Premier  chant  d*un  poème  dont  la  suite  n*a  pas  paru. 

2795  BACHMAnUS,  A.  G.  » 

BACHMAN,  A.  G. 

Epitome  doctrinae  de  primo  motu. 

8s  Wittebergae,  4591. 

2794  KACZKI,  T.  D.  M.  C. 

Adjuncta  quinque  in  sextum  Sphaerae  de 
Sacro  Bosco. 
8*, ,  4594. 

279tf      PATRIGIUS,  F.  sa  PATRIZZI,  F. 

Nova  de  universis  philosophia,  libris  L 
comprehensa,  in  qua  aristotelica  methodo 
non  per  motum  sed  per  lucera  et  lumina  ad 
primam  caussam  ascenditur. 

Adjecta  sunt  : 

Zoroastris,  cccxx  oracula  ex  platonicis  col- 
lecta, latine  reddita.  [L.] 

Hermetis  Trismegisti  libelli  integri  xx  et 
fragmenta,  quotcunque  reperiuntur.  [G.-L.] 

Asdepii  très  libelli.  [G.-L.] 

Hystica  Aegyptiorum  et  Chaldaeorum  a 
Platone  dictata,  ab  Aristotele  excerpta  et 
perscripta  philosophia. 

Platonicorum  dialogorum  novus  inventus 
ordo  scientificus. 

Fol.,  Ferrarae,  4594.  —  Excessivement  rare;  un 


exemplaire  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et 
un  à  la  Bibl.  de  la  ville  de  Halle. 
46«,  Hambui^i,   4593;  contenant  les  A^iecta 
seulement,  sans  les  textes  grecs. 

279B       ROMANUS,  A.  ^  ROBfAITf,  A. 

Ouranographia  sive  coeli  descriptio,  in 
qua  praeter  alla,  coelorum  numerus  et  ordo 
methodo  inquiruntur. 

4*,  Antuerpiae,  4594. 

4%  Antuerpiae,  4595. 

2797        ROMAnUS,  A.  »  ROMAIN,  A. 

Hathesis  polemica. 

8«,  Francofurti,  4005. 

Cet  ouvrage  contient  entre  autres  :  De  aslronomia  et 
uranographia;  De  astrologia  sive  astromantia. 

279B       ROMAnUS,  A.  =  ROMAIPI,  A. 

Spéculum  astronomicum,  sive  organum 
forma  mappae  expressum,  in  quo  iicet  im- 
mobili  omnes  qui  in  primo  coelo  primoque 
mobili  spectari  soient  motus  per  canones 
planissime  sine  ullius  regulae  aut  volvelli 
beneficio  repraesentantur. 

4«,  Lovanii,  4606. 

2799  GAJIPAFfELLA,  T. 

Philosophia  sensibus  demonstrata,  et  in 
octo  disputationes  distincta,  adversus  eos  qui 
proprio  arbitratu  non  autem  sensata  duce 
natura  philosophati  sunt..,,  cum  vera  defen- 
sione  0.  Telesii. 

4%  Neapoli,  4594. 

Trois  de  ces  huit  dissertations  ont  des  rapports  avec 
Pastronomie;  ce  sont  :  n*  3)  de  coelo  et  mundo; 
n<>  4)  de  démentis;  n«  5)  de  usu  oblique  laU  Solis. 

Cet  ouvrage  est  à  Tlndex  librorum  prohibitorum. 

2800  GAMPANELLA,  T. 

Œuvres  choisies. 
48«,  Paris,  4844. 

2801  GAMPAHELLA,  T. 

Opère  illustrate  da  A.  iTAncona. 
2  vol.  46«,  Toriiio,  4854. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


609 


S80S  HAGIUS,  J. 

Calculus  eclipsium  facillimus. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienoc. 
Daté  i  591. 

2805  HAGIUS,  J. 

Annotatio  in  Sphaeram  ProclL 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Dalé  1591. 

2804  ROSACCIO,  G. 

II  teatro  del  cielo  e  délia  Terra. 
12»,  Trevigi,  1591  ;  avec  cartes, 
i»,  Venezia,   i597;  fig.,  dont  une  est  astrono- 
mique. 
4s  Firenze,  1599. 
8»,  Trevigi,  1642. 
8%  Trevigi,  i  666. 
8»,  Trevigi,  4674. 
8».  Trevigi,  4686. 
8%  Trevigi,  4693. 

2805  ROSACCIO,  G. 

Il  mondo  e  le  sue  parti. 
42%  Firenze,  4595. 

2806  ROSACGIO,  G. 

Monde  elementare  et  céleste. 
8%  Verona,  4596;  fig. 
8%  Trevigi,  4604. 

2807  ROSACGIO,  G. 

Discorsi  nelli  quali  si  tratta  brevemente 
dell'  eternità,  dell' evo,  del  tempo,  del  lustro, 
deir  era,  dell'  anno,  délie  stagioni,  de  i  mesi, 
settimane,  et  giorni,  dell'  elevatione  del  Sole, 
et  far  délia  Luna  perpetuamente,  et  altre  cose 
à  tal  materia  appartinenti. 

8o,  Venetia,  4597. 

12«,  Firenze,  1599. 

8%  Venetia,  4604. 

Il  existe  une  4«  édition  dont  nous  ne  connnaissons  ni 
la  date  ni  le  lieu  d'impression. 


2808  HOHENFELDER,  N.  = 

HOHEI^FELD,  M. 
De  diebus  naturalibus  et  artificialibus. 
4«,  Tubingae,  4592. 

2809  HOHEPCF£LD,  M. 

Disputatio  de  eclipsibus  Solis  et  Lunae. 
4»,  Tubingae,  4596. 

2810  AYELLAR,  A.  do 

De  esfera,  en  suc  uso. 
8»,  Coimbra,  4592. 

2811  ATELLAR,  A.  do 

Sphaerae  utriusque  tabella. 
8»,  Goimbrae,  4593. 

2812  ATELLAR,  A    do 

Ëxpositio  in  Theoricas  septem  planetarum 
et  octavae  sphaerae  Purbachii. 
8»,  Goimbrae,  4595  (?) 

2815  FmCKIUS,  T,  t=»  FINCKE,  T. 

Thèses  de  hypothesibus  astronomieis , 
dimensionibus  mundi  et  primi  motus  cir- 
culis. 

4«,  Hafniae,  4592. 

2814        FIFIGKIUS»  T.  =  FINGKE,  T. 

Thèses  de  ortu  ac  occasu  siderum  matbe- 
maticae. 
4«,  Hafniae,  4595. 

28itt        FINCKIUS,  T.  =  FIFIGKE,  T. 

Thèses  de  diebus  ac  noctibus. 
4»,  Hafniae,  4601. 

2816  FinGKIUS,  T.  =  FINGKE,  T. 

Methodica  tractatio  doctrinae  sphaericae. 
42%Goburgi,  4626. 

77 


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610 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2817  METIUS,  A. 

Institutionum  astronomicarum  tomi  très, 
in  quibus  praecepta  et  praxis  per  sphaeram, 
cum  solidam  ac  planam,  tum  triangulorum 
doctrinam  parti  m  in  planisphaerio,  partim 
numeris  exhibitam  declarantur. 

8<>»  Franckcrae,  4592. 

8«,  Franckcrae,  4605  (des  exemplaires  ont  1606). 

8s  Franekcrac,  4608;  augmenté  d'un  Tractatus 
de  novis  auctoris  instrumcntis  et  modo  quo 
stellarum  fixarum  situs  motusque  Solis  per 
eadcm  observantur. 

4S  Franekerae,  4614;  avec  Faddition  précédente. 

8«,  Franekerae,  4626. 

4S  Franekcrac,  4630;  comme  Tédition  de  4608; 
avec  des  tables  trigonométriques  et  astrono- 
miques. 

Traduction. 

(Nieuwe)  [astronomiche  en]  geographische 
onderwysinghe,  waarin  ghehandelt  wordt 
die  besehryvinghe  en  de  afmetinghe  des 
aertsche  globe,  ende  van  zyn  ghebruyck; 
mitsgaders  een  grondelyke  onderwysinghe 
van  de  principale  puncten  der  zeevaert  (par 
l'auteur). 

4»,  Francker,  4644;  fig. 

4%  Amsterdam,  4624  ;  sous  le  titre:  Fondamentale 
ende  grondelycke  onderwysinge  van  de  sterre- 
konst,  ende  besehryvinghe  der  Aerden,  door 
het  gebruik  van  de  heraelschc  en  aerdsche 
globen. 

4%  Amsterdam,  4632;  la  partie  relative  à  la  navi- 
gation seulement. 

2818  METIUS,  A. 

Doctrinae  sphaericae  libri  V,  de  apparen- 
tiis  primi  mobilis,  de  observatione  astrorum, 
de  ratione  conficiendi  sciaterica. 

8»,  Franekerae,  1598. 

42%  Franekerae,  4598. 

Une  prétendue  édition  de  Fi'ancfort  de  1593  n*a  pas 
d'existence  réelle. 

28i»  METILS,  A. 

Astronomiae  brevis,  civilis,  delucida  com- 
mentatio. 

8«,  Franekerae,  4606. 


2820  BtETIUS,  A. 

De  genuino  usu  utriusque  globi  tractatus; 
adjecta  est  nova  sciatericorum  et  artis  navi- 
gandi  ratio  novis  instrumcntis  et  inventioni- 
bus  illustrata. 

4%  Franekerae,  4611. 

4®,  Franequerae,  4624. 

8«,  Arostelodami,  4626. 

2821  METIUS,  A. 

Problemata  aslronomica  geometrice  de- 
lineata. 
4%  Lugduni  Batavorum,  4625. 

2822  METIUS,  A. 

Primum  mobile  astronomice,  sciogra- 
phice,  geographice  et  hydrographice  expli- 
catum. 

4  tomes  en  4  vol.  4%  Amslelodamî,  4634;  avec 

portrait  de  Tauteur. 
4%   Amstelodami,   4632   (des   exemplaires   ont 

1633);  revu  et  augmenté  par  G»  Blaeu. 
•=>  Delambre,  His,  V,  4824,  427. 

2823  METIUS,  A. 

De  theoria  et  motu  Solis  liber  singularis. 
4«,  Amstelodami,  1633. 

2824  METIUS,  A. 
Arithmeticae  libri  II,  et  geometricae  libri 

VI.  Scilicet  :  trigonometria  planorum;  geo- 
daesia;  usus  circini  et  regulae  proportionalis; 
architectura  militaris;  problemata  astrono- 
mica;  sciaterica  horologia. 

8%  Franekerae,  4633. 

4«,  Lugduni  Batavorum,  4640. 

Le  texte  est  en  hollandais. 

282tf  METIUS,  A. 

Opéra  omnia  astronomica. 

3  tomes  4«,  Amstelodami,  4633. 

Dans  le  tome  1  le  Primum  mobile;  dans  le  tome  II  les 
Institutlonesastronomicae;  dans  le  tome  111  les  ouvrages 
divers. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


611 


2Ui6  URSINUS,  J. 

Explicatio  Sphaerae  de  Sacro  Bosco, 
8s ,  i593. 

«8«7  *  ♦  ♦ 

Commentarii  Collegii  conimbricensis  So- 
cietatis  Jesu  in  quatuor  libros  de  Coelo, 
Meteorologicos  et  Parva  naturalia  [Aristo- 
telisl 

4S  Ulysipone,  1595. 

4%  Lugduni,  1595;  la  date  d'impression  est  à  la 

fin  du  volume, 
i»,  Coloniae,  4596. 
4S  Moguntiae,  4596. 
4<*,   Coloniae,   1599   (des   exemplaires   portent 

4600). 
4«,  Venetiis,  4606. 
4»,  Lugduni,  4608. 
4s  Lugduni,  4646. 
4«,  Coloniac,  4648. 
4%  Coloniae,  4634  ;  nouveau  litre  mis  à  Tédition 

précédente. 

2828  GOES,  M.  A  =:  GOES,  M.  de 

Commentarii  in  quatuor  libros  Aristotelis 
stagiritae  De  coelo. 

4%  Olyssipone,  4593;  formant  le  t.  11  des  Com- 
mentarii Collegii  Conimbricensis. 

4%  Lugduni,  4594;  on  y  a  ajouté  le  texte  d'ilrt- 
stote  en  regard  de  la  version  latine. 

2829  SANDERSOniUS,  G.  » 

SAPTDERSOI^,  W. 

Tractatus  de  globis  et  eorum  usu. 
4%  Londini,  4594. 

2850  BELLINATO,  F. 

Compendio  di  cosmografia  in  dialogo. 
Dans   la   traduction   italienne  de  la  Margarita 

philosophica  de    Reisch,  4%   Vinegia,   4594. 

(Voir  n»  2250.) 

2831  HLLSILS,  L.  =  HUL8E,  L 

Ocularis  et  radicalis  demonstratio  usus 
quadrantis. 

4%  Norimbergae,  4596. 


2852        MARIUS,  S.  =  MAYER,  S. 

Hypothèses  de  systemate  mundi. 
4«,  Norimbergae,  1596. 

2855        MARIIJ8,  8.  =  MAYER.  S. 

Tabulae    directionum     novae    universae 
Europae  inservientes. 
4%  Norimbergae,  4599. 

2854  MEN11J8,  M. 

Ëxemplum  calculi  plenilunii  ecliptici. 
4s  Regiomonli,  4596. 

2855  MENIUS,  IH 

Demonstratio  calculi  novilunii  ecliptici. 
4«,  Regiomonli,  4598. 

2856  FRAWZItS,  W. 

Thèses  de  mundo. 
4s  Witebergae,  4596. 

2857  SMELLIUS,  W.  = 

8NFXL  VAH  ROYEPt,  R.  F.  [W.] 

In  Sphaeram  Conielii  Valerii  praelectiones, 
cum  lectissimis  aliorum  commentationibus 
et  animadversionibus  sedulo  coilatae. 

8%  Franequerac,  4596. 

2858  SnELLIU8,  W.  « 

831ELL  VAS  ROYEN,  R.  F.  [W]. 

Annotationes  in  Ethicam  physicam  sphae- 
ricam  Cornelii  Valerii. 

8s  Lugduni  Batavorum,  1596. 

2839  PICCOLOMIIMEL'8,  F.  = 

PICCOLOxHI^iI,  F. 

Librorum  ad  scientiam  de  natura  attinen- 
tium  pars  la.  Ha,  Illa,  IVa,  Va. 

5  vol.  fol.,  Venetiis,  4596. 

5  vol.  4»,  Francofurti,  4597. 

5  vol.  8«,  Francofurti,  4627. 

On  y  trouve,  entre  autres  choses,  uue  longue  liste 
d'auieurs  qui  ont  défendu  le  mouvement  de  la  Terre. 


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619 


SECTION    I.    OUYRAGRS    HISTORIQUES. 


3840         PIGCOLOniINEUS,  F.  « 

PICCOLOMIPTI,  F. 

In  libres  Aristotelis  de  coelo. 
Fol.,  Venctiis,  4607. 
io,  MoguDliae,  1608. 

2841  KEPLER,  J. 

Prodromus  dissertationum  cosmographi- 
carum,  continens  mysterium  cosmographi- 
cum  de  admirabili  proportioni  orbium  coe- 
lestium,  deque  causis  coelorum  numeri, 
magnitudinis ,  motuumque  periodieorum 
geûuinis  et  propriis,  demonstratum  per 
quinque  regularia  corpora  geometrica. 
4sTubingae,  i596. 

Fol.,  Francofurti,  462i  ;  à  cette  réimpression  est 
ajoutée  une  Âpologia  pro  suo  opère  Harmonices 
muodi,  et  la  Narratio  prima  de  Joachim 
Rheticus.  (Voir  n»  2487.) 

L*auteur  s'occupe,  daos  cet  ouvrage,  de  la  loi  des 
distances  des  planètes  au  Soleil. 
=  Delambre,  His,  IV,  18Si,3i4. 

3842  KEPLER,  J. 

Ad  Vitellionem  paralipomena,  quibusastro- 
nomiae  pars  optica  traditur;  potissimum  de 
artificiosa  observatione  et  aestimatione  dia- 
inetrorum,  deliquiorumque  Solis  et  Lunae. 

i;  Francofurti,  1604. 

Cet  ouvrage  est  divisé  en  onze  chapitres,  dont  les 
cinq  premiers  sont  relatifs  à  Toplique,  et  dont  les  six 
derniers  traitent  d'astronomie.  Dans  les  premiers  se 
trouvent,  entre  autres,  la  construction  de  Toeil  et  Tessai 
de  calculer  les  réfractions  dans  Phypotbèse  d'une 
densité  uniforme  de  Tatmosphère.  Dans  les  seconds, 
Tauteur  résume  les  bases  de  la  science,  et  donne  en 
particulier,  pour  calculer  les  éclipses,  la  méthode 
pratique  qui  a  conservé  son  nom. 
'=  DiXÀMBRE,  His,  IV,  I82i,  36i. 

2843  KEPLER,  J. 

De  Stella  nova  in  pede  Serpentarii  et  qui 
sub  ejus  exortum  de  novo  iniit,  trigono 
igneo,  libellus  astronômicis,  physicis,  meta- 
pbysicis  et  astrologicis  disputationibus  en- 
doxois  et  paradoxois  plenus. 

4«,  Pragae,  1606. 

Cet  ouvrage  sur  rétoiie  nouvelle  de  1604  appartient 


plus  proprement  ^  notre  t.  III,  ob  il  sera  repris  avec 
d*aulres  publications  de  Kepler  sur  la  même  étoile 
temporaire.  Nous  avons  cru  cependant  devoir  le  men- 
tionner ici  à  cause  des  considérations  générales  qu*il 
renferme. 

^  Deumbre,  His,  IV,  182t,  380. 

2844  KEPLER,  J. 

Eclogae  chronicae  ex  epistolis  doctissimo- 
rum  aliquot  virorum  et  suis  mutuis. 
4%  Francofurti,  1614. 

284»  KEPLER,  J. 

De  novis  inventis  instrumentis,  et  modo 
quo  per  eadem  stellarum  fixarum  situs 
Solisque  motus  annuus  observantur. 

8«,  s.  1.  n.  d. 

2846  HANSCHIUS,  M.  G.  es 

HAI^SCH,  M.  G. 

Epistola  de  opère  Kepleriano  anekdotd, 
cui  Hipparchi  nomen  est  ad  omnes  astrono- 
miae  consultos  caeterosque  qui  siderum 
scientia  delectantur. 

4«,  Lipsiae,  1709. 

Dans  le  traité  longtemps  inédit  dont  il  s*agit  ici, 
Kepler  développait  le  moyen  par  lequel  Hipparque 
cherchait  les  parallaxes  à  Taide  des  éclipses  de  Lune. 

«  Leipzig,  AcE,  4709, 141  ;  1717,  242. 

2847  KEPLER,  J. 

Opéra  omnia,  edidit  C.  Frisch. 

8  vol.  8%  Frankofurti  a.  M.  (Francofurti  a.  M.  à 
partir  du  t.  V)  et  Erlangac,  1858-71;  avec 
planches,  et  portrait  de  Kepler  au  t.  VIII;  ce 
dernier  tome  est  en  deux  parties,  datées  1870 
et  1871. 

Voici  la  distribution  des  matières  dans  cet  ouvrage  : 
Vol.  1, 1858:  Prodromus  dissertationum  cosmographi- 
carum  (p.  1);  Apologia  Tychonis  contra  R.  Ursum 
(p.  215);  Literae  de  rébus  astrologicis  (p.  389);  Calen- 
daria  in  annos  1598  et  1599  (p.  392);  De  fundnmentis 
astrologiae  cerlioribus  (p.  417);  Judicium  de  trigono 
igneo  (p.  439);  Prognosticum  in  annum  1605  (p.  451); 
Bericht  vom  neuen  Stern  1604  (p.  473);  Prognosticum 
in  aniios  1618  et  1619  (p.  479);  Responsio  ad  Roesli- 
num  (p.  495);  Tertius  interveniens  (p.  543). 
Vol.  Il,  18.'$9  :  Âd  Vitellionem  paralipomena  seu 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


615 


asUronomiae  pars  optica  (p.  1);  De  tubo  opiico  (p.  447); 
DisserUlio  cum  Duncio  sidereo  (p.  485);  Narrât io  de 
ot>servaiis  Jovis  satellilibus(p.  507);  Dioptrice  (p.  515); 
De  Stella  Dova  in  Serpenlario  (p.  575);  De  Stella  nova  in 
Cygno  (p.  751);  Phaenomenon  singulare  seu  Mercurius 
io  Sole  visus  (p.  773). 

Vol.  III,  1860  :  Aslronomia  nova  seu  commentarii  de 
molibus  stellae  Martis  (p.  1);  Fragmenta  sludiorum 
astronomicorum  (p.  551  ;  d'après  les  MSS  de  Pouikova, 
fragments  sur  Hipparque  et  sur  la  Lune,  calculs  des 
éclipses  de  Lune,  sur  les  tables  lunaires);  Kpislola  de 
Solisdeliquio(p.  7i6). 

Vol.  IV,  1865  :  Dialogus  de  calendario  gregoriano 
(p  9);  Judiciunn  de  calendario  gregoriano  (p.  58);  Do 
temporis  initio  seu  de  mundi  aetate  (p.  138);  Chrono- 
logia  (p.  131);  Ex  Petavii  libro  de  doctrina  teniporum 
(p.  153);  De  Jesu  Chrisli  vero  anno  natalilio  (p.  175); 
Tentscher  Bericbt  von  Geburtsjahr  Cbrisli  (p.  201); 
Responsio  ad  Setbum  Calvisium  (p.  270);  De  vero  anno 
quo  Dei  filius  bumanam  naturam  assumit  (p.  279); 
Eclogae  chronicae  (p.  369);  Kanones  puériles  (p.  483); 
Synopsis  aerarumusualium  (p.  5(5):  Siereometria  dolio- 
rum  (p.  545). 

Vol.  V.  1864:  Harmonlce  mundi  (p.  75);  Excerptaex 
Ptolemaei  Harmouicis  (p.  335,  d*après  un  MS  de  Poul- 
kofa);  Apologia  pro  opère  Harmonices  mundi  (p.  413); 
Ausszug  aass  der  uralten  Messekunst  Archimedis 
(p.  481);  Judicium  de  mensuris  (p.  616,  d'après  un  MS 
de  Poaikova);  Mensurae  civitatis  lllmensîs  (p.  627); 
Machina  bydraulica  (p.  633,  d'après  un  MS  de  Poulkova). 

Vol.  VI,  1866  :  Epitome  astronomiae  coperuicaiiae 
(p.  113);  Tabulae  rudolpbinae  (p.  613);  Cousideratio 
observalioDum  Regiomonlani  et  Wallbrri  (p.  725). 

Vol.  VU,  1868  :  Berichl  von  dem  Komelen  des  Jabrs 
1607  (p.  23);  De  cometis  (p.  45);  Tycbonis  Brahei 
Hyperaspistes  (p.  161);  Cbilias  logarithmorum  (p.  317); 
Praecepta  ex  tabulis  rudolpbinis  (p.  409);  Ex  epbeme- 
ridum  voluniioe  (p.  479);  Responsio  ad  epislolam 
J.  Barlscbii  (p.  581);  De  raris  mirisque  anni  1631  pbae- 
noroenis  admonitio  (p.  589);  Responsio  ad  epistolam 
Terrenlii  (p.  667);  Diseurs  von  der  grossen  Conjunclion 
1623  (p.  685);  De  nive  sexangula  (p.  715;;  Versio  iibri 
Arislotelis  de  mundo,  cap.  13  (p.  733,  d'après  les  MSS  de 
Poulkova);  lu  libellum  SIeidani  (p.  751;  id.);  De  origine 
gentium  (p.  788,  id.);  De  septuaginia  bebdomadibus  in 
Daniele  (p.  803,  id.). 

Vol.  VIII,  Pars  I,  1870  :  Bericbt  von  den  Finslernissen 
der  Jabre  16i0  und  1621  (p.  3);  Somnium  seu  de  astro* 
nomia  lunari  (p.  21);  Appendix  geograpbica  ad  Guldinum 
(p.  67);  Plutarchi  libellus  de  faciein  Luna  latine  redditus 
(p.  76);  Unterricbt  von  H.  Sacrament  (p.  124);  Elegiae 
(p  130);Collectaneaexcodicibus  puikovieosibus  (p.  145 
contenant  entre  autres  des  recbercbes  sur  le  calendrier 
et  des  notes  d'astrologie,  parmi  lesquelles  les  boroscopes 
de  Rodolpbe  11  et  de  Wallenslein).  —  Pars  II,  1871  : 


Historia  asironomiae  seculo  XVI  (p. 563,  par  C  Frisch^ 
mentionnée  à  notre  t.  Il,  col  1557)  ;  Repleri  Vita  (p.  668, 
par  C.  Frisch,  mentionnée  ^  notre  i.  11,  col.  175). 

=  lena,  Vhd,  XXVII.  iSCO  (par  C.  von  Liitrow),  reproduit 
dans  WfA,  III,  1860,  tëO.  -  Leipzig,  Vjh,  IV,  i869,  79  (par 
E.  Schônfeld).  -  Bma,,  XI,  1876,  49  (par  H.  B[rocard]),  — 
NAMj,  XVII,  i878,  34. 


i848  KEPLER,  J. 

Les  MSS  de  Kepler,  acquis  par  Hanscb  des  bériliers 
d'Hevelius,  forment  dix-buit  volumes,  aujourd'hui 
conservés  à  TObservatoire  de  Poulkova.  Ceux  encore 
inédits,  ayant  un  caractère  astronomique,  sont  : 

Âdversaria  tabularum  lunarium ,  cum 
calendario  in  anno  1603. 

De  Stella  nova,  Kepleri  annotata  et  obser- 
valiones,  aliorumque  epistolae. 

Epistolae  Kepleri. 

En  latin  et  en  allemand. 

Epistolae  Davidis  Frabricii  ad  Keplerum 
cum  responsionibus,  1601-09. 

Demonstrationes  m'otuum  Mercurii  et  Ve- 
neris. 

Commentaria  anecdota  in  theoriam  Martis. 

Documenta  observatarum  et  examinata- 
rum  eclipsium. 

Chronologia  reformata. 

De  quadrantibus  libellus. 

=  Leipzig,  AcE,  1714, 240.  -  BdB,  VIII,  1875,  608. 

La  Bibl.  palatine  de  Vienne  po.ssède,  en  outre,  les 
suivants  : 

Ad  parallaxin  Lunae  investigandam. 

Tabulae  astrologicae  pro  genethliaco  Al- 
berti  archiducis  Austriae. 

De  Luna  speculatio. 

Observatio  eclipsis  Solis  2.  Octobris  anni 
1605. 

Epochae  mediorum  motuum  Lunae  in 
annis  collectis. 

Tabulae  de  profectionibus  annuis. 

De  locis  planetarum. 

Pro  vero  loco  novae  stellae  anni  1604. 

Calculi  varii  de  cyclis  et  epicyclis  planeta- 
rum. 


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6U 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Tabulae  aequationum  differentiarum  et 
distantiarum. 

Lunaria. 

Juditium  de  hypothesibus  tychonianis. 

Varii  calcul!  in  usum  calendariographiae. 

Tabulae  astronomicae  :  tabula  aspectuum, 
iTiensura  directionum ,  directio  horosco- 
pii,  etc. 

De  eclipsi  solari  ab  Hilario  Allobello  sup- 
putata. 

Pro  parallaxibus  Lunae  observationes. 

Pro  extensione  tabulae  lunaris. 

Responsio  ad  quaestionem  an  juxta  astro- 
logiam  Caesareae  Majestati  periculum  hoc 
anno  instet. 

Revolutio  annorum  aetatis  51  et  52  laben- 
tium  hoc  anno  Christi  1603. 

Se  rapporte  à  Tempereur  Rodolphe  II. 

Kepler  avail  aussi  composé  ud  ouvrage  qui  n*a  pas 
élé  imprimé,  et  dont  le  MS*paratt  perdu,  «  sur  Tobli- 
quité  de  l'écliplique  ». 

2840  MTTEH,  F. 

Instructio  instrumentalis  quadrantis  novi, 
das  ist  Beschreibung  und  Unterricht  eines 
newen  Quadranten  mitwelchem  man  allerley 
Gebàude,  dessgleichen  in  den  Graden  der 
Gestirnhôch  die  Minuten  finden  kan. 

i%,Nûrnberg,  1597. 

2850  RITTER,  F. 

Horoscop  2ur  Bestimmung  der  Tageszeit 
und  der  Lange  der  Tage. 
Fol.,  Nûrnberg,  4610. 

28l$l        ROESLII^U8,  H.  =  RÔSZLIN,  H. 

De  opère  Dei  creationis,  seu  de  mundo, 
hypothèses. 
4»,  Francofurti,  1897. 

2852      ROESSLINUS,  H.  =  RÔSZLIN,  H. 

Tractatus  meleorologico-physicus. 
4S  Slrassburg,  4597. 
Texte  en  allemand. 


2853  ASLACHUS,  C.  z=  ASLACUS,  C. 

Denaturacoeli  triplicis  libelli  très, quorum 
I,  de  coelo  aereo,  II  de  coelo  sidereo,  III  de 
coelo  perpetuo,  e  sacrarum  litterarum  et 
praestentium  philosophorum  thesauris  con- 
cinnati. 

4%  Sigenae  Nassoviorum,  1597. 

2854  ASLACUS,  C. 

De  mundo  dissertatio  la,  de  ejusdem  défi- 
nitione,  causis  et  adjunctis  quibusdam. 
4%  Hafniae,  1605. 

2855  ASLACU8,  C. 

De  mundo;   dissertatio  lia,  de  ejusdem 
partibus  et  potissimum  coelo. 
4%  Hafniae,  1606. 

2856  ASLACUS,  C 

De  rt)undo;  dissertatio  Illa,  de  intima  aëris 
regione  et  potissimum  aquis  coelestibus. 
4*,  Hafniae,  4607. 

2857  LAUREDANUS,  P. 

In  Aristotelis  de  coelo  commentaria. 
4%  Venctîis,  4598. 

2858  ROCAMORA,  . .  . 

Esfera  del  uni  verso. 
4«,  Madrid,  1599. 

2859  ♦  ♦  ♦ 

Problemata  astronomica. 
4sRomae,  1599. 

2860  HERLIGH,  D. 

Kurze  Erklàrung,  wie  man  die  Sonnen- 
finsternisse  ohne  Beschwerung  oder  Verlet- 
zung  der  Augen  ansehen  moge. 

4«,  Stetlin,  1599. 

2861  SEWNERTU8,  D    =  SENNERT,  D. 

Dissertationes  IX  de  mundo. 
4%  Witebergae,  1599. 


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ASTRONOMES    DE    LA  RENAISSANCE. 


618 


2862        GUWTZENHUSANU8,  8.  M.  = 

GUNTZENHAUS,  S.  M. 

Tabulae    directionum    novae,    universae 
Europae  inservientes. 
4«,  Norimbergae,  i599. 

Cet  ouvrage  serait-il  le  même  attribué  à  S.  Marins 
au  n«  2833  ? 

2865  PITI8CUS,  B. 

Problematum  astronomicorum  lib.  III. 
4S  Prancofurti,  1599. 

Inséré  à  la  suite  de  ses  Trîgonometriae  libri  V, 
A%  Auguslae  Vindeiicorum,  1600. 

2864      CASiUAWNUS,  O.  =  CASBIANN,  O. 

Cosmopoeia  et  uranographia  christiana, 
commentationum  physicarum  syndromus  de 
mundo  in  génère  et  eoelo. 

8»,  Francofurti,  4599. 

2868  LOEW,  J.  G 
De  mundo. 
,  1600. 

2866  PETREiUS,  J. 

Centurîa  thesium  physicarum  de  coelo  et 
Terra. 
4«,  Marpurgi,  1600. 

2867  MAJOLUS,  S.  =  MAJOLO,  S. 

Dierum  canicularium  tomi  septem,  colo- 
quiis  quadraginta  sex,  physicis  novis  ac 
penitus  admirandis  neenon  lectu  jucundis 
. . .  absolut! . 

4%  Urselliis,  1600. 
A%  Moguntiae,  1607. 
Fol.,  Moguntiae,  i6iO. 
Fol.,  Francofurli,  1619.      • 
Fol.,  Francofurti,  1642. 

Espèce  d^encyclopédie,  daus  laquelle  Tauteur  a  traité 
entre  autres  sujets,  avec  une  certaine  étendue,  de  la 
distance  des  astres  et  des  marées. 

Traduction. 

Les  jours  caniculaires  c'est-à-dire  XXIII 
excellents  discours  des  choses  naturelles  et 
surnaturelles  (par  Rosset). 

4«,  Paris,  1610. 

4»,  Paris,  1643. 


2868  BRUNO,  G. 

Opère,  ora  per  la  prima  volta  raccolte, 
correcte epubblicate  da  À.  Wagner, 
2  vol.  8%  Lipsiae,  1829-30. 

Ce  sont  les  œuvres  italiennes.  Le  Deir  infinito  est  au 
vol.  I,  (Pour  cet  ouvrage,  voir  Sect.  XI,  Systèmes  du 
monde.) 

2869  BRUPÏUS,  J.  =  BRUNO,  G. 

Scripta  quae  latine  confecit  omnia,  colle- 
git,  praefatione  instruxit,  mendisque  expur- 
gavit  innumeris  A,  F.  Grôfer. 

2  vol.  8«,  Stuttgardiae  et  Parisiis»  1834-36. 

Le  De  innumerabilibus  est  au  vol.  11.  (Pour  ce  traité, 
voir  SecL  XI,  Systèmes  du  monde.) 

2870  GILBERTUS,  G.  =  GILBERT,  W. 

De  magnete  magneticisque  corporibus,  et 
de  magno  magnete  Tellure,  philosophia 
nova,  plurimis  argumentis  demonstrata. 

4%  Londini,  1600«      . 

4%  Sedani,  1633. 

Quoi  qu'en  aient  dit  certains  bibliographes,  il  n*y  a 
pas  eu  d'autres  éditions.  C'est  dans  cet  ouvrage  que 
Kepler  a  puisé  une  partie  de  ses  idées  sur  Tattraction 
et  sur  les  vertus  motrices  des  corps  célestes  (Cas,  Vil, 
tSââ,  133). 

2871  GILBERTUS,  G.  s  GILBERT,  W. 

De  mundo  nostro  sublunari  philosophia 
nova,  opus  posthumum  ex  musaeo  (7.  Bos- 
welli. 

4%  Amstelodamî,  1651;  publié  par  t.  Gmterus. 

2872  HOFlttAJîI^US»  A.  = 

HOFMANN,  A. 

Disputatio  astronomica  de  eclipsibus  ter- 
restribus. 

4«,  Lipsiae,  1600. 

2875  BLUFIDEYILLE,  T. 

Théories  of  the  planets,  together  with  the 
making  of  two  instruments  for  seamen  to 
find  out  the  latitude  without  seeing  of  Sun, 
Moon  or  stars,  invented  by  Dr.  Gilbert. 

4«,  Londou,  1600. 


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616 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTOllIQUES. 


2874  BLOI^DETILLUS,  T.  = 

BLUMDETILLE,  T. 

De  cosmographia,  astronomia,  geographia 
et  navigatione. 
i»,  Londini,  4632. 

2875  DEE,  J. 

De  sphaera  Pythagorae. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

2876  DEE,  J. 

Epilogismus  calculi  diurnus  planetaruiti 
tum  longitudinis  tum  latitudinis. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

2877  DEE,  J. 

Cet  auteur,  mort  eu  1608,  a  laissé  en  outre  les  MSS 
suivants  : 

Tractatus  de  planetis. 

Tractatus  de  annule  astronomico. 

Mentionnés  par  Tanner,  Uibliotheca  briiannîco- 
hibernica;  fol.,  Londini,  1748. 

2878  DRUWAEUS,  G.  =  DRUNÉE,  G. 

Cet  auteur,  mon  en  1601,  a  laissé  les  MSS  astrono- 
miques suivants,  qui  étaient  conservés  à  Tabbaye  de 
ToDgerloo,  en  Belgique  : 

Tabulae  parallaxeos  seu  diversitatis  aspec- 
tus. 

De  ortu  et  occasu. 

De  mediatione  coeli  siderum. 

De  usu  quadrantis  astrolabîi, 

XVII«  SIÈCLE. 
(Jusqu'à  l'apparition  du  «  Dialogo  «  de  Galilée  en  1632.) 

2879  VALABIO, 

Discorso  astronomico. 
4^  Verona,  1601. 

2830  CH4II1BER,  J. 

Oratio  de  encomio  astronomiae, 
iS  Londini,  4601. 


2881  nOCKEPfBACH,  A. 

Tractatus  novus  et  utilis  de  Sole  publiée 
expositus  in  collegio  franco fordiano  anno 
d598. 

4S  Francofurli,  1601. 

2882  SCHROTER,  B.  =  SCHRÔTER,  R. 

Theoremata  astronomica  de  hypothesium 
sphaericarum  seu  circulorum  doctrina. 
^%  Hcidcibergae,  4601. 

2883  CHRISTMAI^I^US,  J.  = 

CHRI8TMAPr,  J. 

Observationum  solarium  libri  très,  in 
quibus  expl  icatur  verus  motus  Solis  in  zodiaco 
et  universa  doctrina  triangulorum  ad  rationes 
apparentium  coelestium  accommodatur. 

4»,  Basilcae,  1601. 

2884  GHRISTJMAI^NUS,  J    = 

CHRISTMAN,  J. 

Theoria  Lunae,  ex  novis  hypothesibus  et 
observationibus  demonslrata. 
Fol.,  Heidelbergac,  46 H. 

288»  ZARLII^O,  G. 

Tutte  le  opère. 

4  tomes  en  2  vol.  fol.,  Venetia,  4602. 

2886  *  *  * 
Elementa  astronomica. 
8%  Anluerpiae,  1602. 

2887  TORPORLAEUS,  N.  s: 

TORPORLEY,  W. 

Diclides  cyclometricae,  seu  valvae  aslrono- 
micae  universales,  omnia  artis  totius  munera 
psephophoretica  in  sat  modicis  finibus  dua- 
rum  tabularum  methodo  nova  generali  et 
facillima,  continentes. 

i%  Londini,  1602;  fig.  sur  bois, 

4<»,  Francofurti,  1603. 

=  Delambre,  His,  V,  182^,36. 


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ASTI\ONOMES   DE  LA  RENAISSANCK. 


617 


2888  FIGUEIREDO,  M.  dr 

Chronographia. 

iS  Lisboa,  itf03. 

Texte  portugais.  Cet  ouvrage  contient  différents 
traités  sur  la  sphère,  la  cosmographie,  la  navigation, 
Tastrologie  agricole,  et  un  pronostic  au  sujet  des  éclipses 
et  des  comètes. 

2889  RADENICIUS,  J.  = 

RADENITZ,  J. 

De  coelo  et  sphaeris  eoelestibus. 
4%  Regiomonti,  1603. 

M90  8HOMAGER,  E.  J. 

In  mathematlcas  eommentationes  prodro- 
mus,  de  praestantia  astronomiae. 
4s  Hafniae,  1603. 

S891  GOCLENIUS,  R. 

Cosmographiae,  seu  sphaerae  mundi,  hoc 
est,  astronomiae  et  geographiae  rudimenta. 
8»,  Francofurli,  1603. 
8%  Coloniae,  1605. 


2892  GOCLEPilUS,  R. 

Idea  philosophiae  platonicae,  specillum 
naturalis  radiaturae,  id  est  :  opticae,  motus 
Solis,  cometarum  natura  et  locus  tonitruorum 
et  fulminum  memorabilia. 

8%  Marpurgi,  1642  (des  exemplaires  ont  1613). 

8s  Lipsiae,  1629. 


2893  GOCLENIUS,  R. 

Synopsis  methodica  geometriae,  astrono- 
miae, astrologiae,  opticae  et  geographiae. 
8»,  Francofurti,  16iO. 

2894  TIETA,  F.  =r  TIÈTE,  F. 

Ad    harmonicon    coeleste  libri  quinque 
priores. 

M  S  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
VièieesX  mort  en  1603. 


2898  TALEIlTOPfUS,  J.  = 

TALENTOni,  G. 

De  supremae  sphaerae  loco  disceptatio. 

i\  Venellis,  1604. 

2896  JOHANNES,  G. 

Thèses  de  sphaerae  definitione  et  divisione. 
4%  Hafniae,  1604. 

2897  JOHANrîES,  C. 

Thèses  de  circulis  sphaerae. 
4»,  Hafniae,  160». 

2898  JOHANRES,  C. 

Thèses  de  zonis. 
4%  Hafniae,  1606. 

2899  ARGOLUS,  A.  =  ARGOU,  A. 

Problemata  astronomica  triangulorum  ope 
demonstrata  per  sinus,  tangentes  et  sécantes 
et  sola  multiplicatione,  absque  divisione. 

4«,  Romae,  1604. 

2900  ARGOLUS,  A.  »  ARGOU,  A. 

Pandosion  sphaericum,  in  quo  singula  in 
elementaribus  regionibus  atque  aetherea 
mathematice  pertractantur. 

4%  Patavii,  1644;   frontispice,    fig.  sur    bois, 

portrait  de  Fauteur,  tables  numériques. 
4<>,  Patavii,  1653;    «  editio  secunda  emendatior 
et  auctior.  • 

Cet  ouvrage  est  un  traité  d*astronomie,  mêlé  d*UD 
peu  d*astrologie. 

2901  LAUREUS,  M.  A. 

Polyantheae  in  libros  meteorologicos  Ari- 
stotelis  atque  Pontani  liber  I. 
4s  Neapoli,  1605. 

2902  GENTILE,  P.  G. 

Dell'  armonia  del  mondo,  lettioni  due. 
12%  Venetia,  1605. 


78 


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618 


SECTION    I.    OUVRAGES    niSTORIQUES. 


2003  AXONIUS,  J. 

Carmen  in  laudem  cosmographiae. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 
L'auteur  e^l  mort  en  1605. 

2904  C4PRA,  B. 

Tyrocinia  astronomica,  in  quibus  non 
solum  calculus  eelipsis  solaris  ab  astrononio 
magno  Tychone  Brahe  restitutus  clarissime 
explicatur,  sed  etiani  facillima  methodus 
erigendi  et  dirigendi  coeleste  thema  ab 
ipsius  Ptolemaei  mentem  traditur. 

4«,  Patavii,  i606. 

2901$  CESPEDES,  A.  G.  de 

Libre  de  instrumentes  nuevos  de  geome- 
tria  muy  necessarios  para  medir  distancias  y 
alturas. 

4%  Madrid,  1606. 

2906  RISNER,  F. 

Opticae  libri  quatuor. 
4»,  Basileac,  i606. 

2907  IttOLERIl  S,  E. 

Epilogismos  astronomicus  tés  pséphopho- 
rias  cclipsium  Lunae  et  Solis. 
4S  Gencvae,  1607. 

2908  FRICZOWSKI,  M. 

In  Sphaeram    Johmmis  de   Sarro   Bmto 
brevis  commentarius. 
4«,  Crucovie,  1607. 


2909 


S   D.  V. 


Liefhebber  der  vrye  consten,  een  nieu 
constich  boeck  in  de  géométrie  ende  astro- 
nomie. 

8»,  Rces,  1608. 

«910  HOLWARDA,  J.  P. 

Friesche  sterrekonst  ofte  een  korte ,  doch 
volmaekle  astronomia  met  de  nuttigheden 
van  dien  uyt  eygene  speculatie  uitgewerkt. 

8%  Harlingen,  1608. 


8%  Harlingcn,  1652;  avec  portrait. 
8%  Harlingcn,  1668. 

2911  SCALIGER,  J.  J.  = 

SC4LA,  J.  J.    DELI.A 

Canonium  magnitudinis  et  latitudinis  insi- 
gnium  urbium;  itemque  de  motu  Lunae  ad 
tempora  Persarum,  et  Solis  eclipsi,  per 
tabulas,  et  numéros  descriptum  nitide. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leyde. 

L'auteur  est  mort  en  1009. 

2912  GUIDUS  UBALDUS  = 

GUIDO  D  UBALDI. 

Problematum  astronomicorum  libri  VIL 
Fol.,  Venetiis,  1609;  6g. 

2915       MDLLER,  P.  =  MOLLER,  P. 

De  orbibus  problema  physicum. 
i%  Lipsiac,  1609. 

2914  MtTLLER,  P. 

Problema  astronomico-geographicum  de 
aequalitate  et  inaequalitate  dierum  artificia- 
lium  et  noctium;  tyrocinium  chymicum; 
miracula  chymica  et  mysteria  medica. 

12»,  Lipsiae,  1611. 

2915  LAUREVBERGIUS,  P.  s 

LAURENBERG,  P. 

Âstraea  seu  de  genuino  globi  coelestis  usu 
et  oftîciis  libri  III. 

8%  Lugduni  Batavoruro,  4600. 

2916  LAUREMBERGIUS,  P.  = 

LAURENBERG,  P. 

Disputatio  de  anima  coeli  et  siderum. 
i\  Hamburgi,  16U. 

2917  LAURENBERGIUS,  P.  = 

LAUREriBERG,  P. 

Amphilycus  seu  de  natura  crepusculorum 
tractatio. 
4%  Hamburgi,  1618. 


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ASTRONOMES    DE  LA  RENAISSANCE. 


619 


2918  GESI,  F.  DE 
De  coelo. 

Fol.,  Roma,  i610. 

Imprimé  avec  la  Rusa  ursina  de  C.  Scheiner.  (Voir 
Secl.  X,  art  Monographies  )  L'auleur  y  soutient  que  le 
ciel  est  fluide. 

2919  RHODIUS,  A.  =  RHODE,  A. 

Optica  cum  tractatu  de  crepusculis. 
8%  Vitebcrgae,  1614. 

2920  IVHOD1U8,  A.  =  RHODE,  A. 

Disputatio  de  refractionibus  astronomicis. 
4%  Vitebcrgae,  4613. 

2921  KECKERAIAIVINU»,  B.  = 

KEGKERNA?lPr,  B. 

Systema  astroiiomiae  compendiosum , 
duobus  libris  adornatum,  quorum  prior  de 
motu  stellarum,  posterior  de  temporis 
distinctione  docel. 

8%  Hanoviae,  1611. 
8%  Hanoviae,  1615. 

Réimprimé  comme  partie  de  sou  Systema  totius 
mathematices  :  8%  Hanoviae,  1617;  8«,  Hanoviae,  1620. 
(Voir  le  n»  suivant.) 

2922  KEGKERMAl^INUS,  B.  ^ 

KECKERMANN,  B. 

Systema  compendiosum  totius  mathema- 
tices,  hoc  est,  geometriae,  opticae,  astrono- 
miae  et  geographiae. 

8%  Hanoviae,  1617. 

8«,  Hanoviae,  1620. 

2925       LONGOMONTAnUS,  C.  S    = 

LUMBORG,  C.  8. 

Disputatio  prima  astronomica,  de  praeco- 
gnitis,  in  qua  definitio  materiae  coeli, 
adeoque  loci  cuncta  corpora  mundana  ma- 
jora, suo  gremio  complectentis  discutietur; 
una  cum  natura  et  forma  ipsorum  corporum, 
imprimis,  qua  motibus  suis  apta  sunt. 

i%Hafniae,  1611. 


2924        LONGOMONTAINUS,  C.  S.  = 

LUMBORG,  G    S 

Disputatio  philosophica  quae  secunda 
astronomiae  est,  de  sphaerae  coelestis  légi- 
tima constitutione,  officio  et  multiplici  utili- 
tate. 

4«,  Hafhiae,  1612. 

292tf        LONGOmOI^TANUS,  C.  8.  = 

LUmBORG,  C.  8. 

Disputatio  de  eclipsibus. 

4«,  Hafnîac,  1616. 

2926  LONGOXONTAWUS,  C    S.  = 

LUMBORG,  G.  S. 

Astronomia  danica,  in  duas  partes  distri- 
buta,  quarum  prior  doctrinam  de  diurna 
apparente  siderum  revolutione,  super  sphaera 
veterum  armillari  instaurata ,  posterior 
theorias  de  motibus  planetarum,  ad  obser- 
vationes  Tychonis  Brahae  et  proprias,  com- 
plectitur,  cum  appendice  de  ascititiis  coeli 
phaenomenis,  nempe  stellis  novis  et  coinetis. 

4%  Amstclodami,  1622. 

Fol.,  Amstclodamî,  1640. 

Fol.,  Amstclodamî,  1663. 

L^ouvrage  contient  : 

Part  I,  lib.  i,  la  sphère  et  ses  cercles,  ainsi  que  la 
trigonométrie  spbérique;  lib.  ii,  les  usages  de  la  sphère, 
avec  de  nombreux  exemples. 

Part.  H,  lib.  i,  la  comparaison  des  trois  systèmes  du 
monde  de  Ptolémée,  Copernic  et  Tycho  Brahé,  avec  la 
théorie  du  Soleil  et  de  la  Lune  et  le  calcul  des  éclipses; 
lib.  If,  les  mouvements  des  planètes  dans  les  trois  hypo- 
thèses précitées. 

Appendix  sur  les  étoiles  nouvelles  et  les  comètes. 

=  Delambre,  His,  IV,  1821, 262. 

2927  SKOmAGER,  H.  R. 

De  materia  et  qualitate  coeli. 
4»,  Havniae,  1612. 

2928  lAVATER,  H. 

Contemplatio  de  coelo  astrifero  et  ultra- 
montano. 

4s  Turici,  1612. 


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620 


SECTION    1.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2929  RESEFIIU8,  J    P. 

Initia  geometrica,  arithmetica,  aslrono- 
mica. 

8%  Vitebcrgae,  1613. 

2950  HOFMANNUS,  H.  = 

HOFMAKN,  H. 

De  octantis  instrumenti  mathematici  novi 
geodaetis,  astronomis,  geographis,  nautis, 
architectis,  militibus,  utilis  descriptio. 

4«,  Jenae,  1613. 

2951  GROGER,  p.  =:  GROGER,  P. 

Doclrina  astronomiae  sphaericae,  praecep- 
tis  methodiciset  perspicuis  per  globum,  tabu- 
las, trigonometriani,  tam  veterem  quam 
logarithmicam,  explicata  ac  demonstrata. 

8«,  Dantiscî,  1613. 

8%  Dantisci,  1635. 

8%  Dantisci,  1653. 

2932  GROGER,  p.  ==  GRCGER,  P. 

Disputationes  mathematicae. 

i»,  Gedani,  1615. 

Traite  de  matières  astronomiques. 

2933  GROGER,  P. 

Brief  ùber  Astronomie. 
i%  Dantzig,  1631. 

2984      GROGER,  P.  »  GROGER,  P 

Resoriptum  auf  P.  Nagelli  Buch,  dessen 
Titel  :  Astronomiae  Nageiianae  fundamen- 
tum  verum. 

i«,  DanUig,  1633. 

2933      GROGER,  p.  =  GROGER,  P. 

Cupediae  astrosophicae,  das  ist  Frag  und 
Antwort,  darinnen  die  allerkunstreichsten, 
und  tiefsten  Geheimnisse  der  Astronomiae, 
des  Kalenderschrûbens,  der  Astrologiae  und 
der  Geiographiae  dermassen  deutlich  und 
verstândiich  angefûrt  sind. 

4%  Breslau,  1631. 


2936  TRITHEMIUS,  J.  = 

TRITHEIM,  J. 

Veterum  sophorum    sigilla  et  imagines 
magicae. 
i%Coloniac,  1613. 
D'après  an  MS  de  l'auteor,  mort  en  1516. 

2937  YOLSGBOYIUS,  M. 

De  diebus  et  horis. 
4*,  Gryphiswaldlae,  1613. 

2938  TOLSGHOYIUS,  M. 

De  sphaera  hypothetica  et  paralellis  circu- 
lis. 

i«,  Gryphiswaldiae,  1613. 

2939  YOLSGHOVIUS,  M. 

De  affectionibus  sphaerae,  ortibus  et  occa- 
sibus  poeticis. 
4»,  Gryphiswaldiae,  1613. 

2940  YOLSGHOVIUS,  M. 

De  macrocosmo  disputationes. 
4s  Gryphiswaldiae,  1614. 

2941  LAYINUS,  W. 
De  coelo  terrestri. 

8«,  Argentorati,  1613. 

2942  PISANUS,  O.  =  PISANI,  O. 

Astrologia  seu  motus  et  loca  siderum. 
Fol.,  Antuerpiae,  1613.  —  Fort  rare. 
Traité  d'astronomie,  donnant  la  théorie  des  piaaétfs 
et  l*usage  des  instruments. 

2943  RHENANUS,  ... 

Solis  e  puteo  emergentia. 
i%  Frankofurli,  1613. 


2944 

De  coelo. 

4«,  Gedani,  1613 


PAULUS,  A. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE 


6ât 


Î94»  CREMONINUS,  C.  = 

GREAIONINI,  C. 

Disputatio  de  coelo  in  très  parles  divisa: 
de  natura  coeli ,  de  motu  coeli,  de  motoribus 
coeli  abstractis;  adjecta  est  apologia  dicto- 
rum  Arisiotelis,  de  via  laclea,  de  facie  in  orbe 
Lunae. 

4",  Vcncliis,  1613. 

Cet  ouvrage  est  à  Plodex  librorum  probibitorum. 

«946  CREMONINUS,  C.  = 

GREMONIIiri,  C. 

In  Aristotelis  IV  libros  meteorologicorum. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

2947  DESGARINEAUX,  N.  Prou 

Traicté  de  la  cosmographie. 
A\  Paris,  1615. 

2948  SGHEINER,  G. 

Disquisitiones  mathematicae  de  controver- 
siis  et  novitatibus  astronomicis. 
iS  Ingolstadii,  1614. 

Cet  ouvrage  con lient  un  des  premiers  dessins  de  la 
Luoequi  aient  été  faits;  l^auteur  y  combat  (disq.  n^  13) 
le  système  de  Copernic* 

2949  GHASSINUS,  G.  «  GHASSIN,  G. 

De  natura,  sive  mundo. 
8%  LugduDi,  i6U. 

WSO         GHESNEG0PHERU8,  J 

Disputatio  physica  de  coelo. 
i%  Upsaliae,  i6U. 

2951  GHESNEGOPHERUS,  J. 

De  itiundo. 

4S  Upsaliae,  4624. 

2952  IGLERAW,  J.  G.  TRIEGLER  von  = 

IGLERAU,  J.  G.  T.  VOR 

Sphaera,  das  ist  ein  kurzes  astronomisches 
Tractàtlein  von  der  Sphaera  und  des  Himmels 
Lauff. 

4%  Leipzig,  1614;  fig. 

4«,  Frankfurta.  M.,  1678. 


4«,  Francofurti,  1705;  sous  Je  titre  :  Astrono- 
mîschc  Curiositâtcn,  darinnen  etliche  hunderl 
nûtziichc  Fragcn  sambt  dcroselben  Erôrtcning 
von  der  Sphaera  und  des  Himmcislauff. 

2955  BLANGANUS,  J.  = 

BIAIIGAni,  G. 

Aristotelis  loca  mathematica  ex  universis 
ipsius  operibus  collecta  et  explicata;  de 
natura  malhematicarum  scientiarum  tracta- 
tio ,  atque  clarorum  mathematicorum  chro- 
nologia. 

4%  Bononiae,  1615. 

2954  GHIODINUS,  J.  B.  =: 

GHIODim,  G.  R. 

Praxis  sphaerica  clarissima  de  motibus  et 
proprietatibus  coelorum  et  planetarum. 
8s  Venetiis,  1615. 

2955  HUBERINUS,  M. 

Eygentliche  und  grûndliche  Unterweisung 
wie  inan  beide  Kugein  sowohJ  die  himmiische 
aisirrdischekûnstlich  zu  richten  und  nûtziich 
gebrauchen  soll. 

4«,  Nûrnberg,  1615. 

2956  WIDEBURGIUS,  H.  = 

WIEDEBURG,  H. 

Disputationes  astronomicae. 
4«,  Giessac,  1615. 

2957  GIGAS,  J. 

Enchiridium  sphaericum. 
8»,  Hannoverae,  1615. 

2958  BURDO,  G. 

Visio  Scipionis  christiani,  sive  de  Sole 
luminari  majore  tractatus,  in  quo  distincta 
quatuor  dierum  opéra  usque  ad  creationem 
ejus  meniorabilibus  tabulis  exprimuntur. 

8«,  Lugduni  Batavorum,  1616. 

2959  GOETTIfER,  H. 

Exercitationum  astronomicarum  prima. 
4%  Wittebergae,  1616. 


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622 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


2960  STRAUSS,  4. 

Logistica  astronomica. 
8«,  Lincii,  4616. 

2961  mULEAIUS,  W.  =  MULLER,  W. 

Institutionum  astronomicarum  lib.  Il  qui- 
bus  conlinentur  geographiae  principia  et 
quaedam  ad  arlem  navigandi  facientia. 

8^  AIcmariac,  1616. 
•     8»,  Groningae,  1649. 

2962  PUNGIERIUS,  J.  =  PINGIERI,  J. 

Parerga  olii  Marpurg  philologica;  acces- 
sere  argumenta  quinque  libri  sphaerae 
G.  Buchanani. 

4%  Venetiis,  1617. 

2965  NEUFVILLE,  G.  de 

Disserlationes  physicae  de  coelestium  cor- 
porum  natura  in  génère. 
2  pari.  8»,  Bremae,  1617. 

2964  BARTHOLIPiUS,  C.  = 

BEHTHELSEN,  G 

De  mundo  quaestiones  et  controversiae 
nobiliores,  ex  sacro  codice,  rationibus  atque 
experientiis  formatae  ac  firmatae;  accedit 
brevis  uranologiae  summa,  ex  iisdem  fundis 
fonti  busqué  dériva  ta. 

8«,  Hafniae,  16(7. 

12s  Rostochii,  1618. 

12%  Rostochii,  1619. 

12»,  Rostochii,  1621. 

296»  FLUCTIBUS,  R    de  = 

FLUDD,  R 

Utriusque  cosmi,  niajoris  et  minoris,  meta- 
physica  et  technica  historia. 
Fol.,  Oppenhcimiî,  1617. 
L*aulcur  traite  de  rbarmonie  de  Punivers. 

2966  FLUCTIBUS,  R.  de  =: 

FLUDD,  R. 

Tractatus  secundus  de  naturae  simia,  seu 
technica  macrocosmi  historia. 
Fol.,  Oppenheim,  1618. 


Fol.,  Francofurti,  162i. 

Cet  ouvrage  iraite  successivement  de  l'arithroélique, 
de  la  géométrie,  de  la  musique,  de  la  peinture,  de  l'art 
militaire,  de  Tart  de  mesurer  le  temps,  de  la  cosmo- 
graphie, de  Tastrologie,  de  la  géomancie.  Kepler  en  a 
combattu  les  doctrines,  dans  un  appendix  à  .son  Harmo- 
nice  muodi. 


2967  FLUCTIBUS,  R.  de  = 

FLUDD,  R. 

Veritatis    proscenium    seu    demonstratio 
analytica  contra  Appendicem  Kepleri. 
Fol.,  Francofurti,  1621. 
Réponse  aux  objections  de  Kepler  ik  son  De  naturae 


2968  FLUCTIBUS,  R.  de  =: 

FLUDD,  R 

Monochordon  mundi  symphoniacuni. 

Fol.,  Francofurti,  1622. 

Fol.,  Francofurti,  1623  (des  exemplaires  portent 
162i). 

C*est  une  réplique  à  Kepler^  après  rap|>arition  de 
PApologia  de  cet  astronome. 


2969  FLUCTIBUS,  R.  de  = 

FLUDD,  R. 

Philosophia  sacra  et  vere  christiana,  seu 
meteorologia  cosmica. 

Fol.,  Francofurti,  1626. 
Fol.,  Francofurti,  1629. 


2970  FLUCTIBUS,  R.  de  = 

FLUDD,  R. 

Opéra. 

6  vol.  fol.,  Oppenhemii,  Francofurti  et  Goudac, 
1617-38. 

GVst  un  titre  mis  à  un  recueil  de  17  pièces  imprimées 
précédemment 


2971      GIAWWINUS,  T.  =  GIAMNINI,  T. 

De  substantia  coeli  et  stellarum  eflicientia, 
disputationes  aristotelicae. 
4s  Venetiis,  1618. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


623 


2974  ROTLÔDEN,  J. 

Partes  physicae  specialis  disputationis  de 
natura  coeli  et  astrorum. 
4%  Wiiicbcrgae,  1648. 

i075  PINDEMONTUS,  H.  = 

PINDEWOÎ^TE,  J. 

De  mundo. 

4»,  Venetiae,  46i9. 


«974  GALIGRATES,  P. 

Discorso  astronomico. 
4»,  Venetia,i6J9. 

2975  PASORIS,  M. 

Disputatioastronomica  deslellis  in  génère. 
4«,  Heidelbcrgae,  4619. 

2976  MIGZYNSKl,  S. 

Quaestio  altéra  ex  physiologia  de  natura 
materiae  primae,  altéra  ex  astronomia  de 
coeli  orbibus,  numéro,  ordine  situque  ac 
motu. 

4»,  Cracoviac,  4649. 


2977  WELPER,  E. 

Beschreibung  desz  Gebrauchs  eines  astro- 
nomischen  und  geometrischen  Quadranten. 
4%  Slrassburg,  4619.  —  Très  rare. 
4®,  Nûrnberg,  [vers  1680], 


2978      ZAIf  ARDUS,  M.  =  ZANARDI,  M. 

Universum  coeleste,  vel  disputationes  de 
triplici  uni  verso  coelesti,  elementari,  et  mixlo 
parvo  homine. 
4«,  VeDctiis,  4619;   483  pages  imprimées  sur 

deux  colonnes. 
4%  Coloniae,  4620;  sous  le  titre  :  Universum 
coeleste  de  omnibus  in  singulis,  quae  ad  natu- 
ram  coelestium  sphaerarum  pertinent. 


2979  LANSRERGIUS,  P.  = 

LAIVSDERG,  P. 

Progymnasmatum  astronomiae  restitutae 
liber  unus  de  motu  Solis. 

4s  Bliddelburgi,  4649. 

4«,  Middciburgi  Zclandiae,  4628. 

2980  LANSBERG,  P. 

Verklaeringhen  van  het  ghebruyck  des 
astronomischen  ende  geometrischen  qua- 
drants. 

4«,  Middelburg,  4620. 

4s  Middelburg,  1628. 

4»,  Middelburg,  4655;  avec  additions  de /).  Gou- 
bard, 

4s  Middelburg,  4650;  avec  tes  additions. 

4»,  Middeiburg,  4667  ;  id. 

Traduction, 

Introductio  in  quadrantem  tum  astrono- 
micum  tum  geometricum,  necnon  in  astro- 
labium. 

Fol.,  Middciburgi,  4655. 

Fol.,  Middciburgi,  4656. 

LMntroductio  in  asirolabium  est  la  traduction  latine 
de  sa  Verklaringbe  van  de  platte  sphaere.  (Voir  Secl.  I, 
art.  Asirolabes.) 

2981  LAFISBERGIUS,  P.  s 

LANSBERG,  P. 

Uranometriae  libri  III. 

4%  Middelburgii  Zclandiae,  4654. 

Ouvrage  qui  traite  des  distances  et  des  dimensions 
des  corps  célestes. 

2982  LANSBERG,  P. 

Astronomisch  en  geometrisch  quadrant, 
mitsgaders  des  selfs  onderwijs,  van  nieuws 
oversien  door  M.  Van  Nispen. 

4»,  Dordrccht,  4659. 

4°,  Dordrccht,  4685. 

Édition  de  ses  Verklaeringhen  (voir  n«  2980),  revue 
après  la  mort  de  Tauteur. 

2985  LANSBERGIUS,  P.  = 

LANSBERG,  P. 

Opéra  omnia. 

Fol.,  Middciburgi,  4665. 

Ce  volume  contient  en  latin,  en  Tait  d*ouvrages  astro- 


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6^i 


SECTION    I.     OUVRAf.KS    HISTORIQUES. 


Domiques  :  Uranometria,  Horologiographia  plana, 
Commenlationes  in  molum  Terrae,  Tabulae  perpetaae, 
Motuum  coelestium  ibeoricae,  el  Aslronomicarum 
observationum  thésaurus.  Ce  dernier  recueil  esi  précieux 
pour  les  observations  des  phénomènes. 

2984        ZOBOLUS,  A.  =  ZOBOLI,  A. 

Âd  libruni  posthumuni  de  directionibus 
/.  À.  Magini. 

Fol.,  Vicentiae,  1620;  nonubreuses  tables  numé- 
riques. 

Traduction. 

Supplemento  al  libre  délie  direzioni  del 
Maginiy  tradotlo  dal  latine  in  volgare. 
Fol.,  Padova,  1621. 

Il  s*agit  de  Pouvragede  Magini  mentionné  plus  haut, 
n»2753. 

S985      DREBBELIUS,  G    =  DBEBBEL,  G. 

Epistola  de  machina  astronomica  perpétue 
mobili. 
8%  Lugduni  Bàtavorum,  4620. 

2986  PRAETORIUS,  H 

De  coelo  et  stellis. 
4S  Jenac,  1620. 

2987  SNELLIUS,  J    =  SNELL,  J. 

De  motu  coeli. 
4%  Bremac,  4620. 

2988  SAUGLARUS,  D. 

Annotationes  in  duo  priera  capitaSphaerae 
/.  de  Sacrobosco, 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsilé  de  Leydo. 
Ce  manuscrit  est  daté  de  1620. 

2989  SANGLARUS,  D 

Epistola  pre  publicatiene  eperis  Ptolemaei 
maguae  syntaxis. 
*• 1625. 

2990  BOULENGER,  .  .  . 

Traité  de  la  sphère  du  monde. 
12»,  Paris,  I620j  fig.  -  Très  rare. 


12«,  Paris,  1630.  —  Très  rare. 

12»,  Paris,  4648.  -  Très  rare. 

12»,  Paris,  1688. 

8»,  Paris,  1702j  revu,  corrigé  et  augmenté  par 

-    J,  Ozanatn, 

2991  YORMIUS,  O.  =  WORM,  O. 

Cosmelegicae  disceptationes  de  munde  et 
coelo  ejusque  partibus  et  astris. 

4»,  Hafniae,  1620. 
4»,  Hafniae,  1624. 

2992  VORMIUS,  O.  =  WORM,  O. 

Commentaria    in    libres    Aristotelis    de 
mundo. 
8»,  Rostochii,  1625. 

2995      BAGO  [de  VERULAWIO],  F.  = 

BAGON,  F. 

Instauratie  magna  [Novum  erganum  scien- 
tiarum  sive  indicia  vera  de  interpretatione 
naturae  libri  II]. 

Fol.,  Londinî,  1620;  frontispice  gravé  par  S.  Passe. 

12%  Lugduni  Bàtavorum,  4645. 

42<»,  Lugduni  Bàtavorum,  4650. 

8»,  Oxonii,  1843;  o  cum  indice  rcrum.  • 

2  part.  8»,  Lipsiac,  4840. 

8»,  Oxonii,  4855;  avec  notes  par  C.  W.  Kitchin. 

8»,  Oxford,  4878;  «  with  introduction  and  notes 
by  T.  Fowler,  • 

Traduction, 

Novum  Ofganum  or  true  suggestions  fer 
the  interprétation  of  nature  (par  .4.  Johmon). 
8%  s.  1.  n.  d. 

2994  BAGO,  F.  ^  BAGON,  F. 

Opéra  omnia. 

Fol.,  Francofurli,  1654. 

Fol ,  Francofurti  a.  M.,  4665. 

299IS  BAGOn,  F. 

The  complète  [Entire]  werks  both  latin 
and  english. 
4  vol.  fol.,  London,  1740. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


e25 


3  vol.  fol.,  London,  i755. 

5  vol.  i%  London,  1765;  recueilli  par  R.  Ste- 

phens,  J.  Locker  et  T.  Birch. 
5  vol.  4%  London,  1778. 
10  vol.  8«,  London,  1803. 
10  vol.  8%  London,  1816. 
10  vol.  8*,  London,  1819. 
46  tomes  en  12  vol.  8»,  London,  1828-36;  avec 

la  vie  de  Tauteur;  belle  édition  faite  sous  la 

direction  de  B.  Montagu. 
10  vol.  8«,  London,  1826. 
2  vol.  8S  London,  4837-38. 
2  vol.  8^  London,  18il. 

2  vol.  8»,  London,  1846. 

7  vol.  8%  London,  1858-59;  par  les  soins  de 
J.  Spedding,  R.  L.  Ellis  et  D.  Heath,  avec 
traduction  anglaise  des  ouvrages  latins. 

Traductions. 

Œuvres  avec  notes  (par  A.  Lasalle). 

15  vol.  8%  Dijon,  1799-1802. 

Le  traducteur  a  fait  des  retranchements,  et  on  lai 
reproche  en  outre  beaucoup  dMoexactiludes. 

Œuvres  philosophiques  publiées  d'après 
les  textes  originaux,  avec  notices,  sommaires 
et  éclaircissements  (par  N.  Bouillet). 

3  vol.  8%  Paris,  1835;  non  terminé. 

OEuvres  philosophiques,  morales  et  poli- 
tiques, avec  une  notice  biographique  (par 
J.  A.C.  Buchofi). 

8s  Paris,  1838;  dans  la  collection  du  Panthéon 
littéraire. 

Œuvres,    traduction   revue,  corrigée  et 
précédée  d'une  introduction  (par  F.  Riaux). 
2  vol.  180,  Paris,  1859. 


2996  TANNER,  A. 

Dissertatioperipatetico-theologicadecoelis, 
in  qua  de  coelorumortu,  interitu,  substantia, 
accidentibus,  novis  phaenomenis,  ac  numéro, 
juxta  Scripturae  Sacrae,  sanctorum  patrum, 
ac  peripateticae  philosophiae  dictum  diseri- 
tur. 

4%  Ingolstadii,  1621. 


2997  TARDE,  J. 

Les  usages  du  quadrant  à  l'esguille  ayman- 
tée. 
4%  Paris,  1621. 
4%  Paris,  1623. 

2998  LANTZ,  J. 

Institutionum  arithmeticarum  libri  IV,  in 
quibus  regulis  et  exemplis  practicis  brevis- 
sime  et  clarissime  explicantur  quatuor  nume- 
rorum gênera:  rationales  absoluti;  rationales 
cossici;  irrationales  absoluti;  irrationales 
cossici,  cum  indice  fractionum  astronomi- 
carum. 

8«,  Coloniae  Agrippinae,  1621. 
-I-  Appendix,  1630. 

2999  NAGELIUS,  P.  «s  NAGEL,  P. 

Philosophia  nova  astronomiae  nostrae 
particula  insignis,  nebst  etlichen  Computatio 
der  apocalyptischen  Zahlen. 

4o,  Halae,  1621. 

4%  Lipsiae,  1624. 

Texte  en  allemand. 

3000  NAGELIUS,  P.  ^  NAGCL,  P. 

Astronomiae     Nagelinae     fundainentum 
verum  et  principia  nova. 
4«,  Lipsiae,  1622. 

5001       NAGELIUS,  P,  =»  NAGEL,  P. 

Tabula  aurea,  darinn  er  den  andern  Theil 
seiner  Philosophiae  novae  proponiren  thut. 
4%  Lipsiae,  1624. 
Texte  en  allemand. 


3002 


LAGALLA,  J.  G.  = 

LAGALLA,  G. 

De  coelo  animato  disputatio. 

4«,  Heidelbergae,  1622. 


C. 


3003 


GESTRINIUS,  M.  E.  = 

GESTRinr,  M.  E. 

De  stellis. 

4%  Upsaliae,  1622. 


79 


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6i6 


SECTION    !•    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3004  BELURGER,  G. 

Totius  cosmographiae  et  geographiae  tra- 
ductio. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
L'auteur  est  mort  en  16â2. 

300»        SAYILIUS,  H.  a  SA\ILLE,  H. 

Les  MSS  suivants  de  cet  auteur,  mon  en  1622,  sont 
conservés  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  : 

Adnotationes  ad  libros  duos  prières  Syn- 
taxeos  astronomicae  C.  Ptolemaei. 

Âdnotata  in  Eiiclidis  Optica  et  in  Sphaerica 
Theodosii, 

Notae  in  Ptoleinaei  Planisphaerium. 

Adnotata  ad  Theonis  Commentaria  inastro- 
nomiae  syntaxin  Ptolemaei. 

Notae  in  Tychonis  Brahei  libros  de  phae- 
nomenis  coelestibus. 

Notae  in  Instrunientum  Apiani  et  in  Aslro- 
nomiam  Gebri  ebn  Aphla, 

5006  DOGLIONI,  G.  N. 

Anfiteatro  di  Europa  in  cui  si  ha  la  descrit- 
tione  del  mondo  céleste,  et  elementare  per 
quanto  spetta  alla  cosmografia. 

4«,  Vcnezia,  1623. 

Quelques  notions  de  cosmographie,  au  milieu  de 
beaucoup  de  matière  étrangère  à  l'astronomie. 

3007  HESSLER,  A. 

Dissertatlo  de  mundo. 
4«,  Witlebergac,  4623. 

3008  WILLIU8,  F. 

Rudimenta  doctrinae  sphaericae. 
8»,  Brcmae,  4623. 

3009  8WICZKOW1E,  L. 

Quaestio  de  corporum  coelestium  pro- 
gnosi. 

4«,  Cracoviae,  4623. 


5010  VILLON,  A.  de 

L'usage  des  éphémërides  avec  la  méthode 
de  dresser  et  de  corriger  toutes  sortes  de 
figures  célestes. 

8»,  s.  1.,  4624. 

30ii      HAYEMANNUS,  M.  = 

HATEMANN,  M. 

Astraea,  sive  epitome  sidéral is  scientiae, 
in  qua  de  hypothesibus  astronomorum  con- 
cise disseritur,  globus  coelestis  probe  expo- 
nitur,  apparentiae  aethereae  famosiores 
jucunde  demonstrantur. 

8s  Rostochii,  4624. 

4»,  Francofurti,  1650. 

4»,  Stadae,  4684. 

3012  MIGALORI,  G. 

Délia  sfera  mondiale  libri  quattro,  ne' 
quali  compendiosamente  si  mostra  quanto  è 
necessario  a  générale  intelligenza  di  sfera. 

4s  Urbino,  4624. 

4s  Bologna,  4625. 

4s  Urbino,  4626. 

3015   MIGALORUS,  J.  =  MIGALORI,  G. 

Crysis  ;  de  Eryci  Puteani  circulo  urbaniano, 
in  qua  disputatur  an  sit  constituendum 
dierum  in  orbe  principium  ab  ipso  Puteano 
excogitatum. 

4%  Urbiui,  4632. 

5014  MIGALORI,  G. 

Ant'-apocrisi,  overo  replica  al  F  Apocrisi 
overo  vindicie  di  E.  Puteano. 
4s  Roma,  4655. 

L*Apocrysis  de  Puteanus  est  mentionné  plus  loin,  au 
n*  3065. 


5015  RAW,  J. 

Cosmographia,  das  ist  eine  schône  richtige 
und  vollkommen  aîlegemeine  Weltbeschrei- 
bung,  sowohl  himmlischen  als  irdischen 
Kôrpern. 

Fol.,  Frankfurt,  4624. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSAKGE. 


«27 


5016  PAGIUS,  J. 

Commentarius   in    Aristotelis   libres   de 
coelo. 
MS. 

5017  C ARPENTER,  N. 

Geography  delineated  forth  in  two  books, 
containing  thc  sphaerical  and  topical  parts 
thereof. 

4%  Oxford,  1625. 

5018  SACGHUS,  N. 

In  Aristotelis  librum  I  de  coelo  commen- 
tarii. 

Fol.,  Ticini,  1625. 

5019  FABRIGIUS,  S. 

Islebiensis  cosmotheoria  sacra. 

8s ,4625. 

Texte  en  allemand. 

5020  MORISANUS,  B. 

In  Sphaeram  /.  de  Sacro  Bosco  commen- 
tarius, in  que,  praeter  authoris  explana- 
tionem  facilem,  jucundissimae  et  utilissimae 
quaestiones  ab  aliis  praetermissae  resolvun- 
tur. 

8»,  Francofurti,  1625. 

5021  KLEIN,  J. 

De  stellarum  natura. 
4%  Lipsiae,  1625. 

5022  GNIATKOWIE,  A. 

Sphaeramusarum,  inquaquaeritur,  utrum 
orbes  coelorum  uni  versales  naturalem  motum 
concernentes,  denario  numéro  comprehen- 
dantur. 

4«,  CracoYiae,  1625. 

5025  PETRAEUS,  £. 

De  regione  mundi  aetherea  sive  coelo, 
stellis  tam  fixis  quam  erraticis,  ubi  simul  de 
eclipsi  Solis  et  Lunae  disputatur. 

4%  Upsaliae,  1625. 


5024  JOSTELIUS,  M.  =  JOSTEL,  M. 

Logistica  prostaphaeresis  astronomica. 
MS  à  la  Bibl.  irapcrîale  de  Vienne. 

5025  JOSTELIUS,  M.  =  JOSTEL,  M. 

Distantiae  quarundam  stellarum  fixarum. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5026  MALDOIf  ADO,  L.  F. 

Imagen  del  mundo  sobra  1^  esfera,  cosmo- 
grafia,  geografia,  i  arte  de  navegar. 
4»,  Aicala,  1626. 

5027  MANGINUS,  C.  A.  = 

AIANZIPII,  C.  A. 

Tabulae  prirai  mobilis,  quibus  nova  diri- 
gendi  ars,  et  precipue  circuli  positionis 
inventio  non  minus  facilis  quam  exacta 
ostenditur. 

8%  Bononine,   1626;  nombreuses  tables  numé- 
riques. 

5028  SCHONBERGER,  G.  « 

SGBOENBERGER,  G. 

Sol  illustratus  ac  propugnatus ,  in  quo  de 
omnibus  iis,  quae  in  coelo  Solis  accidunt, 
agitur  et  maxime  motus  stellarum  solarium 
ostenditur,  et  liquiditas  coeli  monstratur. 

4«,  Friburgi  Brisgoîae,  1626. 


5029         GURTIUS,  A. 

Novum  coeli  systema. 
4»,  Dilingae,  1626. 


KURTZ,  A. 


5050  KARINSKI,  A 

Quaestio  de  motoribus  coelorum. 
4%  Cracoviae,  1626. 

5051  SLOVACIUS,  F.  =  SLOWACE,  F. 

Quaestio  physica  de  motu  coelorum. 
4%  Cracoviae,  1626. 


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638 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3052  RUTIUS, 

Commentarii  in  libres  Aristotelis  de  phy- 
sica  et  de  coelo. 

2  vol.  4»,  Coloniae,  1626-29. 

3055        AMICU8,  B.  =  AMICO,  B. 

In  Aristotelis  libres  de  coelo  et  mundo 
dilucida  textus  explicatio. 

Dons  le  vol.  V,  1626,  de  son  ouvrage  :  In  unîvcr- 
sam  Àrislotelis  philosophîara,  nolae  et  dispu- 
laliones;  7  vol.  fol.,  Neapoli,  4623-48.  Puis 
séparément  : 

Fol.,  Neapoli,  1648. 

5054  BON  AVEN  TUBA,  F. 

Opuscula;  scilicet,  quomodo  calor  a  Sole 
corporibusque  coelestibus  producatur;  de 
via  lactea  Aristotelis  sententiae  explicatio  et 
defensio. 

4^,  Urbinl,  4627. 

On  y  trouve  les  disserUtions  suivanles  de  l'auteur  : 
n«»  3)  De  aeslu  maris;  n»  5)  De  calore  coeli;  n*  6)  De  via 
lactea. 

505IS  MAMLUGHET,  M. 

De  coelo. 

4«,  Lugduni  Balavorum,  4627. 

5056  FBANKEWIUS,  J. 

De  orbium  coelestium  realitate. 
4^  Upsaliae,  1627. 

5057  DIETEBICUS,  H.  = 

DIETEBICK,  H. 

Elogium  planetarum  coelestium  et  terres- 
trium  niacrocosmi  et  microcosmi,  stylo 
oratorio  digestum. 

4°,  Argentorati,  1627. 

5058  DIETEBICUS,  H.  == 

DIETEBICK,  H. 

Novus  orbis,  in  quo  quaecumque  de  nato 
et  creato  . . .  propônuntur. 
8o,  Argentorati,  1651. 


5059  HABBECHTUS,  I.  = 

HABBECHT,  I. 

Tractatus  de  planiglobio  coelesti  ac  terres- 
tri,  Oder  platte  Stem-  und  Lànder-  Kugel. 

4»,  Argentorati,  1628. 

4«,    Norimbergae,    [1680];    par    les    soins    de 

J.  C.  Sturm. 
4»,  Norimbergae  1662;  réimpression  deTédition 

précédente. 
4«,  IJorimbcrgae,  1666;  d'après  les  deux  éditions 

précédentes. 

5040  BUCHOLDU8,  M.  =  BUCHOLD,  M. 

Problema  astronomicum  de  inaequalitate 
dierum  naturalium. 
4»,  Lipsiae,  1628. 

5041  MALLEOLU8,  4.  = 
HÂMMEBLEIN,  I. 

Quaestiones  in  quatuor  primariàs  mathe- 
maticarum  disciplinarum  partes,  arithme- 
ticam,  geometriam,  astronomiam  et  geogra- 
phiam,  ex  Conradi  Dasypodii  argentinensis 
et  Davidis  Wolkensteinii  vratislaviensis, 
lectionibus  publicis. 

8%  Argentorati,  1628. 


5042 


BIALLEOLUS,  J.  = 

HAMIMEBLEIN,  I. 


Quaestiones  in  alteram  astronoiniae  par- 
tem,  quae  continet  doctrinam  theorio^m 
planetarum. 

8«,  Argentorati,  1630. 

5045  FBEY,  J.  G. 

Geographiae ,  cosmographiae  selectiora 
data. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bourges. 
Traité  composé  en  1629. 

5044  BEYHEB,  A. 

Disputatio  de  stellis  fixis. 
4«,  Lipsiae,  1629. 


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ASTRONOMES  DE  LA  RENAISSANCE. 


620 


5041$  URSimUS,  B. 

Disputatio  de  molu  primo,  sive  diurne; 
disputatio  de  motu  secundo,  sive  annuo. 
i^  Francofurti  ad  Viadrum,  1629. 

3046  REIFIHARTIIS,  G.  = 

AEII^HART,  C. 

Tétras  theorematum  astronomicorum. 
4»,  Vitembergae,  1629., 

3047  REir^HARTUS,  G.  =r 

REINHART,  G 

Tabulae,  praxim  usumque  universae  astro- 
nomiae,  cum  sphaericae,  tum  theoricae, 
comprehendentes,  ex  operîbus  Tychonis, 
Reinholdi,  Longomontani,  Origani. 

4»,  Wittebergae,  1630. 

3048  L'HOSTE,  J. 

Rayon  astronomique. 
4% vers  1630. 

3049  ROSSELUS,  H.  =  ROSSELI,  H. 

Divinus  Pymander  Hermetis  Mercurii  Iris- 
megisti  cum  commentariis. 
6  tomes  en  1  vol.  fol-,  Coloniae  Agrippinae,  1630. 

Le  commentaire  a  quelques  passages  aslronomiques  : 
Tome  III,  lib.  m,  comm.  vj,  dial.  9,  quaest.  3,  des 

coDsidérations  sur  Tàme  du  monde  et  les  inlelllgenees 

des  astres  (p.  26). 
Tome  IV,  lib.  iv,  eomm.xj,digres.  1  et  2,  uneurano- 

giapbie  descriptive  (p.  148);  et  digres.  3,  un  petit  traité 

de  la  sphère  (p.  158). 

3030  RUTHARDUS,  G. 

Sacra  cosmologia. 
8»,  Friburgi,  1630. 

3031  PELL,  J. 

Description  and  use  of  the  quadrant,  in 
two  books. 

8»,  Oxford,  1650. 

303S  PELL,  J. 

Commentationes  in  cosmographiam  Alste- 
dii. 

i%  Oxonii,  1631. 


5033  PELL,  J. 

Astronomical   history  of  observations  of 
heavenly  motions  and  appearances. 
4S  Oxford,  1633. 

3054  PELL,  J. 

Eclipticus,  prognostica. 

4»,  Oxonii,  1633. 

Procédés  de  calcul  pour  la  prédiction  des  éclipses. 

3053        BURRUS,  G.  =>  BORRO,  G. 

Collecta  astronomica. 
4«,  Ulyssiponae,  1631. 

5036  ♦  ♦  ♦ 

Traicté  de  la  sphère  et  de  ses  parties,  où 
sont  déclarez  les  noms  et  offices  des  cercles, 
tant  grands  que  petits,  et  leur  signification 
et  utilité. 

4%  Rouen,  1631. 

3037      FROMONDUS,  L.  e  FROIAIOND,  L. 

Labyrinthus  sive  de  compositione  continui . 
4^  Anluerpiae,  1631. 

5038  KEXLER,  S. 

Disputatio  de  Sole. 
4%  Upsaliae,  1631. 

3039  JUNIUS,  B. 

Pharetra  quadruplex,  de  mundo,  coelo, 
sideribus. 

8«,  Antuerpiae,  1632. 

3060  JONSTONUS,  J.  c=  JOIfSTON,  J. 

Admiranda  coeli. 
8«,  Londini,  1632. 

3061  WINTROSIU8,  G.  H. 

De  astronomiae  subjecto. 
4«,  Strengnesii,  1632. 


\ 


3062 

De  coelo. 

4^,  Lipsiac,  1632. 


HÔPNER,  P. 


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630 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


5065  PUTEANUS,  E.  = 

VAWDEE  PUTTEW,  E. 

Circulus  urbanianus  seu  linea  archêmerinè 
compendio  descripta. 
4»,  Lovanii,  4632. 

L'auteur  propose  comme  premier  méridieD  et  origine 
du  jour  universel  le  méridien  de  Rome. 
<=  Cas,  XIII,  1835,  366. 

5064  PUTEANUS,  E.  = 

VANDER  PUTTEW,  E. 

De  quatuor  principiis  diei  ab  A.   V.   J. 
Boyvinio  propositis  theoresis. 
4«,  Lovanii,  4632. 

5065  PUTEANUS,  E.  = 

VANDER  PUTTEN,  E. 

Apocrysis  ;  circuli  urbaniani  vindiciae. 
4%  Lovanii,  i  632  (des  exemplaires  ont  1633). 
Réponse  aux  objections  de  Micalorus.  (Voir  n«  30i3.) 

5066  WENDELINUS,  G  = 

WENDELIN,  G. 

In  approbatione  circuli  urbaniani. 
4»,  Lovanii,  1632. 


5067  GASTELLU8, 

De  astronomia. 
4* 

5068  SOYERUS,  B.  «  SOUTEY,  B.  = 

SOYEIVO,  B. 

La  Bibl.  marciana  de  Venise  possède  de  ce  mathéma- 
ticien suisse  les  manuscrits  suivants  : 

De  refractione. 

De  epicyclis. 

Nonnulla  ad  theoricam  planetarum  perti- 
nentia. 

Theoria  Solis  secundum   COpeniicum  et 
Maginum  in  theorica  planetarum. 

De  parallaxi  astronomica. 
Astrologie  judiciaire. 

Variae  observationes  circa  cometae  anni 
4618. 

De  ephemeridibus. 

Radiées    motuum   planetarum  Cot)emici, 
MaginL 

Versi  latinî  d'argomento  astronomico. 

Eclipses  variae. 


TRAITES  DE  L'ASTROLABE. 

On  a  également  compris  ici  les  ouvrages  qui  traitent  de  la  projection  de  la  sphère  céleste. 
Comme  précédemment,  [A]  désigne  l'arabe,  [G]  le  grec,  [H]  l'hébreu,  [L]  le  latin,  [PJ  le  persan. 


Traités  grecs. 

5069  TIMOGARES  =  TIMOGHARÉS. 

De  astrolabio.  [P.] 

MS  à  la  BibL  medicea  de  Florence. 

Il  est  douteux  que  cette  version  persane  soit  faite 
réellement  sur  un  texte  grec  de  Timochares^  texte  qui 
est  absolument  inconnu. 

5070  PTOLEMAEUS,  G.  = 

PTOLEMAIOS,  K 

Planisphaerium. 

A  la  suite  de  :  Geographia  C  Ptolemaei  a  pluri- 
mis  viris  utriusque  linguae  doclissimis  emen- 
data;  fol.,  Romae,  1507  (des  exemplaires 
portent  1508).  Sous  ic  titre  :  Planisphaerium 


noviter  recognitum  et  diligentissime  emenda- 
tum  a  M.  Beneventano.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  759  :  4«,  Norimbergae, 
1531;  4*,  [Basileae],  1536.  Sous  le  titre  : 
Planisphaerium  sphacrac  atque  astrorum  coe- 
lestium  ratio,  natura  et  motus.  (Voir  le  n^  indi- 
qué). [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n»  769  :  i«,  Venetiis,  1 558. 
(Voir  ce  n».)  [L.] 

La  version  latine  est  £aiite  sur  une  traduction  arabe 
de  Masiem,  Le  texte  grec  est  perdu. 

=  Delambre,  His,  il,  1817,  4311 

11  y  a  des  MSS  de  la  version  latine  de  Hermànnus 
Secundus  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  la  BibL  de 
rUniversité  d'Oxford,  au  British  Muséum  (fonds  Harley) 
et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


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TRAITÉS    DE    l' ASTROLABE. 


est 


Traductions  en  langues  modernes. 

Ketab  tasthih  alkorrat,  c'est-à-dire  :  Livre 
du  planisphère  (par  Thabeth  bm  Corrah),  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
L'auteur  est  appelé  Bathalmius. 
=  D'Herbelot,  Bor,  i776,  481, 

Tratlato  délia  descrittione  délia  sfera  céleste 
in  piano  (par  Hercole  Bottrigari). 
4»,  Bologna,  4572.  -  Rare. 

5071  PTOLEMAEUS,  C.  = 

PTOLEMAIOS,  K. 

Liber  de  analemmate,  a  F.  Commmidino 
instauratus  et  commentationibus  illuslratus, 
qui  nunc  primum  ejus  opéra  e  tenebris  in 
lucem  prodit  ;  F.  Comtnandini  Liber  de  horo- 
logiorum  descriptione.  [L.] 

i«,  Aomae,  1562;  impression  de  P.  ManuUus, 
caractères  romains,  belles  fîg.  sur  bois. 

iS  Romae,  1572. 

Version  latine  faite  sur  la  traduction  arabe.  Le  texte 
grec  est  perdu.  Le  traité  de  Commandin  sur  les  cadrans 
solaires  est  un  des  premiers  ouvrages  de  gnomonique. 

«  Delambre,  Bis,  H,  1847,  458. 

Il  existe  un  MS  de  la  version  latine  de  l'Analemme 
à  la  BIbl.  de  l'Université  d'Oxford. 

3072  PTOLEMAEUS,  C.  = 

PTOLEMAIOS,  K 

Tractatus  de  astrolabio.  [G.] 

MS  à  la  BibL  de  rUniversitc  d'Oxford. 

Il  est  fort  douteux  que  ce  traité,  encore  inédit,  soit 
de  Ptolémée. 

Traductions. 

De  astrolabio.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

De  compositione  astrolabii  universalis 
liber.   [L.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford,  à  celle  de 
rUniverslté  de  Cambridge,  à  la  Bibl.  Norfolk 
du  Gresham  Collège  de  Londres  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne. 

La  copie  d'Oxford  nous  apprend  que  cette  version 
latine  a  été  faite  sur  la  traduction  arabe  en  1185. 
L'auteur  de  la  version  qui  est  à  Vienne  est  appelé 
Robertus  Castrensis. 


5073        THEON  ALEXANDRINOS. 

Traductions. 

Instrumentum  aslronomicum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

De  astrolabio.  [P.] 

MS  h  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

Apparemment  le  même  ouvrage  que  le  précédent. 

3074        AMNONIUS  =  AMMÔI^IOS. 

Astrolabium  et  de  ejus  usu.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial  et  à  la  Bibl.  lauren- 
tiana  de  Florence. 

507»        JOANNES  ALEXANDRINUS, 

VUI.GO  PHILOPONUS. 

De  usu  astrolabii  ejusque  constructione 
IibelIus.[G.] 

8%  Bonnac,  1839;  publié  par  C.  B.  Hase. 

Cet  astrolabe  comprend  une  dioptre  et  un  planisphère. 

II  y  a  des  MSS  grecs  de  ce  traité  au  Vatican  (3  copies), 
à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  ambrosiana 
de  Milan,  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  (9  copies  aux  MSS  grecs  et  une  au 
fonds  Colbert),  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford  (copie 
incomplète) 

5076         GEORGIUS  ALEXANDRIINUS  = 
GE6hG10S  ALEXAlNDRinOS. 

De  usu  astrolabii.  [G,] 

MS  à  la  BibL  laurentiana  de  Florence. 

3077  *  *  * 
Tractatus  de  usu  astrolabii.  [G.] 
MS  a  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ce  manuscrit  est  du  Xli<  siècle. 

3078  MICEPHORUS  «  niKÉPHOROS 

KALL18TOS  XANTHOPOULOS. 

Ratio  de  conipendiaria  arte  disserendi  et 
de  astrolabio.  [L.] 
Fol.,  Basileae,  iMO. 

3079  ISAAGU8  ARGTRUS  « 

I8AAKÉS  ARGUROS. 

De  corifectione  [factura]  astrolabii.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican  et  à  la  Bibl.  marciana 
de  Venise. 


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Côi 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


5080  ISAACUS  ARGYRUS  = 

ISAAKÉS  ARGUROS. 

Apparaius  astrolabii.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

5081  *  *  * 

Dedoctrina  astrolabii.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican 

Ce  irallé  paraît  de  G.  Chrysococca,  et  est  fait  d'après 
les  ouvrages  persans. 

5082  NICEPH0RU8  GREGORA8  = 

I^IKÊPHOROS  HO  GRÉGORAS. 

De  astrolabio  [De  structura  astrolabii].  [L.] 

Fait  partie  du   Recueil  n«  748  :  fol.,  Vcneliis, 

J498.  Version  latine  de  G,  Valla,  (Voir  ce  n«, 

où  nous   avons   attribué  à  tort  ce   traité   à 

Nicephorus  Blemmidas.) 

Fait  partie   du   Recueil  n»  776  :  8«,  Lutetiae, 

4540;  8s  Lutetiae,  1846;  8%  Lutetiae,  1554; 

8»,  Lutetiae,  1557.  Même  version  de  G.  Valla. 

(Voir  ce  u;) 

Le  texte  grec  n*a  pas  été  publié.  Les  manuscrits  nVu 

sont  pas  rares;  il  y  en  a  notamment  à  la  Bibl.  du 

Vatican,  à  la  Bibl.  ambrosiana  de   Milan,  à  la  Bibl. 

marciana  de  Venise,  à  la  Bibl.  nationale   de    Paris 

(2  copies).  La  Bibl.  de  PUniversilé  d'Oxford  a  une  copie 

manuscrite  de  la  version  latine  de  G,  VaHa. 

5085        NIGEPHORUS  [GREGORAS]  = 

niKÉPHOROS  BO  GRÉGORAS. 

Quoniodo  oporteat  astrolabiùm  adornare, 
quomodo  concinnare  oporteat  araneam  in 
astrolabio.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican  et  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris. 

5084  SOPHIAIfUS,  N.  <= 

SOPHIANOS,  n. 

De  praeparatione  et  usu  astrolabii  annu- 
lario.  [L.] 

4s  Basilcac,  (545. 
4»,  Parisiis,  1557. 

Version  laiine  d'un  traité  grec  du  XVI<>  siècle  dont  il 
existe  un  MS,  contenant  le  texte  original,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 

=  MONTUCLA,  HdM,  1,  1799,  346. 


5085  *  ♦  * 
Astrolabii  compositio.  [G.] 
MS  h  la  Bibl.  du  Vatican. 

5086  *  *  * 

Canones  astrolabii.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

5087  *  ♦  * 

Tractatus  de  astrolabio.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5088  ♦  *  * 

De  astrolabii  conficiendi  ratione  et  illius 
usus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5089  *  ♦  ♦ 

Explicatio  particularis  de  astrolabio  per- 
spicua  et  conipendiosa.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5000  *  *  * 

De  usu  astrolabii.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies)  et  à  la 
Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 


Traités  hébreux,  arabes,  persans. 

(Par  ordre  chronologique.) 

5091        IBRAHIML  BEN  HABIB  AL 
FERARI. 
(IBRAHIIH  AL  FERARI.) 

Ketab  alasthorlab ,  c'est-à-dire  :  Livre  de 
l'astrolabe.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
Le  plus  ancien  traité  arabe  sur  ce  sujet. 
=  DHerbelot,  Bor,  4776,  479. 

5094    ALFERGANY  =  ALFRAGANUS. 

De  astrolabio.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 


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TRAITÉS  DE  L^STROLABE. 


635 


3095        MESSAIiAH  =  MESSAHAXLAH. 

De  fabrica  et  usu  astrolabii.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

Fait  partie  des  additions  de  0.  Finams  à  la 
Margarita  philosophica  de  G.  Reisch,  éditions  : 
4«,  Parisiis,  4523;  4»,  Basileae,  4335;  4%  Basi- 
leae,  4583.  (Voir  n«  2250.) 

Traduction  en  langue  moderne. 

Fabrica  et  uso  dell'  astrolabîo  (par  G.  P. 
Gallucâ). 

Dans  la  traduction  de  G.  Beiichy  Margarita  filo- 
sofica,  i%  Vinegia,  4594.  (Voir  le  n*  cité.) 

Ces  éditions  ne  contieonent  que  le  discours,  sans  les 
tables.  Le  texte  arabe  est  en  MS  à  la  Bibl.  de  l'Université 
de  Cambridge  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne.  La 
version  latine  manuscrite  se  trouve  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris  (6  copies),  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford 
(3  copies),  au  British  Muséum,  à  la  Bibl.  de  Bâle. 


5094  MESSAHALA,  Stbphanus  == 

niESSAHALLAH. 

Canones  de  astrolabio  conficiendo.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  À  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Probablement  une  version  latine  de  Touvrage  men- 
tionné au  n«  précédent 

5095  ALGHABITIUS. 

Introductorium    planisphaericum    Ptole- 
maei.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


5096  *  *  * 

Tractatus  astrolabii  secundum  Alkabitium. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

5097  JAMÀL  AL-DIN  ABU  X-GÀSIM 

IBN  AIAHFÛZ  = 
GEmALEDDIN  ABOUL  GASSEM. 

Tractatus  compendiosus  de  usu  astrolabii. 
[A.] 

MS  au  British  Muséum. 


5098  ABDEBRAHMAN  EBN  OMAR 

(AL  SOUFI.) 

De  astrolabio.  [Â.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5099  AJLKim>US. 

De  astrolabii  constructione.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=>  MONTUCLA,  HdM,  I,  4799,  407. 

5100  MOSLAMA  BEK  AHMAD 

ALMAGERITI. 

De  astrolabii  deseriptione  et  usu.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

5101  ARZAGHEL. 

Sapheae  recentiores  doctrinae  patris  Abru- 
sahk  Arzachelis,  a  /.  Schonero  emendatae. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

4%  Norimbergae,  1534. 

Version  latine  de  Joannes  Brixiensis,  dont  il  y  a  un 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  accompagné  de  Tinsiru- 
ment  lui-même  {Montucla,  HdM,  1, 1799,  403).  Le  texte 
arabe  est  eu  MS»  sous  le  nom  de  Abou  Kahin  ibn  Aber- 
rahman  Aaàrkal^  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

5I0i  ARZAGHEL. 

Gomposltio  instrumenti  quod  saphea  dici- 
tur,  sive  astrolabium.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris,  à  celle  de  TUni- 
versité  d'Oxford  et  au  British  Muséum. 

Probablement  Touvrage  précédent. 

5105      ARZAGHEL,  Isâàc  «  ARZAGHEL. 

Liber  operacionis  tabule  que  saphea 
(saphar)  nominatur.  [Version  latine  de 
l'arabe.] 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

Encore  le  même  ouvrage  vraisemblablement. 

5104        AZARGHEL,  Abrosack  a 

ARZAGHEL. 

Saphea  a  Jacobo  Laterano  castigata.  [Ver- 
sion latine.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Toujours  sans  doute  la  même  description. 

80 


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651 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3I01S  IBN  SARGAL  =  ARZAGHEL. 

De  usu  astrolabii.  [A.] 
MS. 

»  dm,  4697,  p.  63,  n»  1801 

3106  ABU  RIH4N  BACIUNI  [BIROUNIUS]. 
(ALBIROUNI.) 

De  astrolabio  illiusque  usu  et  utilitate. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  celle  de 

r  Université  de  Lcyde  ;  fîg. 
Ouvrage  en  vingt  chapitres. 


3107  MUHAIIIMED 

IBN  AHMED  ALBIROUI^I. 
(AJLBIROUNI.) 

De  astrolabio.  [P.] 

MS. 

=  CLin,  1697,  p.  63,  n»  1818. 

3108  GJALALI. 

Explicatio  usus  astrolabii.  [P.] 
MS. 

=  CLm,  4697.  p.  63,  n*  4818. 

3109  ABOUX-88ALT  OMAIYA  BEN 

ABDULAZIZ. 

Traité  sur  l'usage  de  l'astrolabe.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Lcyde  et  h  la 
Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg. 


3110        ABOUL  CASSEM  ASBD  BEN 
MOHASIMED  AL  GARNATHI. 

Ketab  al  asthorlab,  c'est-à-dire  :  Livre  de 
l'astrolabe.  [A.] 

M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 

En  deux  parties,  qui  traitent  respectivement  de  la 
construction  et  de  Tusage  de  cet  Instrument. 

«  D'Herbelot,  Bor,  1776,  479. 


3111         SGHEAISEDDIN  EBN  GAIB. 

Tractatus  de  astrolabio.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


3112  MARDOGHAECS  rs  MARDOGHAf . 

De  astrolabio.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 
toire). 

3113  BADERELDIIHUS  MARDINENSIS  = 
BADR  AL  DIN  SZEBT  AL  MARDINl. 

Coliectio  compendiorum.  [A.] 
MS  à  la  Bibi.  de  TËscurial. 
Traité  de  Tastrolabe. 

3114  JttOHAMAB  BEN  NASSER  BEN 

SAID. 

Cancer.  [A.] 

MS  k  la  Bibl.  de  TEscnrial. 

Traité  de  Tastrolabe,  rédigé  en  1117. 

311^        ABUX  GASIM  MUHASIIIIAD  IBN 
AHiUAD  IBN  ABDALLAH  IBN  UiHAR 
AL  ANDALUSI. 
(IBN  AL  SAFFAR.) 

Tractatus  de  usu  astrolabii.  [A.] 

MS  au  Brilish  Muséum. 

3116  ABEN  EZRA. 

Astrolabium.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 

toirc). 
«  MONTCCLA,  HdM,  I,  1799,  421. 

3117  AHMED  BEN  ALSOPHARU8 

GORDUBENSI8. 

Astrolabii  descriptio  et  intelligentia  nomi- 
num  signorumque  descripti  planispherii  ; 
tum  externorum,  tum  internorum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Traité  en  trente*cinq  chapitres. 

3118  MOHAIIIMED  BEN  ABOUBEKR 

ALmONAGIM. 
(MOHAMiUED  BEN  ABOUBEKR.) 

Kenz  allebab  fi  elm  alasthorlab,  c'est-à- 
dire  :  Trésor  de  l'astrolabe  et  de  son  usage. 

[P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 
«  D'Herbelot,  Bor,  1776,  474. 


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TRAITÉS  DE  L  ASTROLABE. 


6S6 


5119  NASSmEDBIIf  AL  THOUSST. 

Bait  béb  fil  astharlab,  c'eât-à-dire  :  De  !a 

structure  et  de  la  pratique  de  l  astrolabe.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford  (collection 

Bernard)  et  à  la  Bibl.  impériale  de  SuPéters- 

bourg  (3  copies). 

Cesl  un  traité  de  Tastrolabe  en  vingt  cbapitres. 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  134,  381.   -   Montucla, 
HdH,  I,  1799,  409. 

5120  ABU  *HASA]^  Maroccanos  = 

ABOUL  HASSAIf  BEN  OMAR. 

De  horologiiset  astrolabiis;  pars  secunda 
cum  figuris.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

5131  CHOZIA  If  AZm. 

Tractatus  de  astrolabio,  XX  capitibus  dis- 
tinctus.  [P.] 
MS. 
=  CLm,  ie97,  p.  63,  flo  18^. 

5132  ABU  ALI  HOSSAIN  EBN  AHMAB 

EBN  MAS. 
(ABOU  ALI  HASSAI^.) 

De  astrolabio  universali.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Ouvrage  oompoaé  en  1274. 

5125    ISMAEL  BEN  HEBATALLA. 

De  astrolabio  circini  recti  figuram  refe- 
rente.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 
Ouvrage  composé  en  1â95. 

5124  ALI  BEN  ISA. 

De  astrolabii  confecUone  et  usu.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FEscurial. 

5125  NADHMEDDIN  BEN  HABIB- 

ALLAH. 
(NAG*  MEDDIN  ) 

Commentaire  sur  le  Traité  de  Tastrolabe 
de  Nassireddin.  [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 
=:  D'Herbelot,  Bor,  1776,  391. 


5126  SABTH  AL  MARDINI  s 

MOHAMMED  SEBT  AL  MABDINI. 

Eseharat  fi  élm  u  âml  almukantarat,  c'est- 
à-dire  :  Traité  de  l'astrolabe.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 
=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  564. 

3127      ZAIN  ALDIN  "ABD  AL-RAHMAN 
AL-MIZZI  AL-HANAFI. 

Tractatus  de  usu  astrolabii,  qui  in  decem 

capita,  et  conclusionem,  dividitur.  [A.] 

MS  au  British  Muséum.  La  Bibl.  nationale  de 

Paris  a  aussi  un  MS  de  cet  ouvrage,  mais  il 

ne  contient  que  le  premier  des  dix  chapitres. 

5128  KHIZRGHAH  EFENDI. 

L'astrolabe.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétcrsbourg. 

5129  MASGENDIN  TUSINUS. 

Decem  capitula  de  scientia  astrolabii.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

5150  ABDELRAHMAN  ALTAGIURI 

Commentarius  in  ti*actatum  de  astrolabio 
praestantissimi  mathematici  Badereldini , 
vulgo  Àlmardini*  [A.] 

MS  k  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Divisé  en  vingt  cbapitres. 

5151  ABUX-HASAN    *ALI  IBN  IBRAHIM 

IBN  MUHAMMAD. 
(IBN  SGHATIR.) 

Tractatus  de  astrolabio.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 


5152  ALI  IBN  IBRAHIM  IBN 

MUHAMMAD  IBN  AL-SHATIR. 
(IBN  SGHATIR.) 
Horarum  observator  in  tomplo  Umayyada- 
rum,   tractatus   compendiosus  de    ratione 
utendi  astrolabio,  quadrante  circuli  meri- 
diani,  et  quadrante  sinuato.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


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6S6 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


5155  BAHA  AL-DIN  MUHAMMAD 

IBPr-HUSAIN  AL-AMILI  a 
BAHA  AL  Dm  AL  AMILI. 

Tracta tulus  de  usu  astrolabii.  [A.] 
MS  au  British  Muséum  et  à  la  Bibl.  impériale  de 
St-Pétersbourg. 

5154      ABD  EL-ALT  BEIf  MOUHAMMED 
EL-BERDJENDT. 

(ABD  EL  ALI.) 

Commentaire  sur  le  traité  de  Tastroiabe 
de  Nassir-eddin.  [P.] 

BIS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg. 
MaDUScrit  exécuté  en  1655. 

515»  ♦  ♦  * 

Astrolabe  du  nord.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg. 

5156  ABOU*L-MEALI  MOUHT-EDDHf 

BEN  HASANEL  SÂÂTT. 

Exposition  des  merveilles  relatives  à  l'astro- 
labe invisible.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg.  -- 

Très  rare;    manque    aux    bibliothèques   de 

Constantinople. 

5157  HUSEIN  PERSA. 

De  planisphaerii  demonstratione.  [Version 
latine  d'un  texte  persan.] 
MS  h  la  Bibl.  de  TUiiiversité  de  Leyde. 

5158  *  *  * 

Traité  succinct  sur  le  secteur  appelé  el- 
iiîocantharat.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg. 

Traités  hébreux,  arabes,  persans,  turcs, 
de  date  incertaine. 

5159  IBIMANUEL  FILHJS  JAGOBI  = 

IMIUAPIUEL  BEN  JAAQUOB. 

Tractatus  de  conficiendi  astrolabii  ratione. 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


5140  ♦  ♦  * 

Explicatio  astrolabii.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 
toire). 

5141  ABD  ALLAH  IBN  MUHAMIIAD 
IBN  SA^'D  IBN  MUHAMIIAD  AL-TUJIBI. 

(ABDALLAH  IBN  MOHAMMED.) 

Tractatus  de  astrolabio.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


5149       ABD  AL-RAHIM  IBN  MUHAMMAD 

SHABIF  AL-SHARIF. 

(ABD  AL  RAHIM.) 

Tractatus  de  usu  astrolabii.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

5145      ABILCAGIM  DE  MAGHERIT. 
(ABOUL  GASSEM  DE  MAGHERIT.) 

Liber  de  scientia  astrolabii.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


5144  ABOUBEGAÂ  BEN  OTHMÂIf 

AL  HADUERI. 

(ABOUBEKR  BEN  OTHMAN.) 

Tohfat  altholab  fil  ami  beroba  u  alusthur- 
lab,  c'est-à-dire  :  Traité  de  la  pratique  du 
quart  de  cercle  et  de  l'astrolabe.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

t=  D'Herbelot,  Bor,  4T76,  885. 

5145  ABRAHAMUS. 

De  fabrica  et  usu  astrolabii.  [A.] 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

5146  ABUX  ALI  ALMARAKOSJI. 

Tractatus  de  usu  astrolabii  perfectissimus. 
[A.] 
MS. 

«  CLm,  1697,  p.  6i,  m  1700. 


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TRAITÉS  DE  l'aSTROLABE. 


657 


5147  ABUX-HASAN  KUSHYAR  IBN 
AMAFI  IBN  SHAHRI  AL-JILI. 

Tractatus  de  scientia  astrolabii.  [A.] 
M  S  au  British  Muséum. 

5148  ABU-NASm-BEFI-ZERIR. 

De  variis  astrolabiis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Lcyde. 

5149  ABU  SEHEL. 

De  planisphaerii  demonstratione.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

51IS0  AHMED  BEN  IBRAHIM 

HALEBENSIS. 

De  astrolabio.  [A.] 

MS  k  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leydc. 

5151  AL  ROUMI  AL  ESKEPiDERl. 

Commentaire  sur  le  Planisphère  de  Ptolé- 
mée.  [A.] 

M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 
^  D'Herbelot,  Bor,  4776,  481. 

5152  AL-ZUBAIR  IBN  JÂFAR  IBIf 

AL-ZUBAIR. 

Tractatus  de  astrolabio.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

5155  E8IR  EDDIN. 

De  astrolabio  opusculum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5154  IBIf  ALI  «  EBN  ALI  RIGHAL 

Tractatus  de  astrolabio.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

5155  IBN  AL  SAMH. 

Liber  de  modo  operandi  per  astrolabium. 
[A.] 

MS  au  British  Muséum. 


5156  MOURAYAD  AL-OREDHI 

AL-DAMASKI. 

Traité  de  l'astrolabe.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Il  y  a  d'autres  traités  de  Tastrolabe  dans  le  même 
manuscrit;  un  est  en  persan. 
=  Paris,  Mpl,  1, 1844.  26. 

5157  MUHAMMAD  IBN  ALI  IBN 
TAHYA  IBN  AL-NATTÂH. 

Tractatus  de  usu  astrolabii.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

5158  SGHERFUDDIN  MUDAFFER 

THUSIUS. 

De  conficiendo  et  adhibendo  astrolabio. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde;  fig. 

5159  *  ♦  * 

De  astrolabio.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence  et  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  de  Leydc. 

5160  *  *  * 

De  astrolabio.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d^Oxford. 

En  arabe,  mais  écrit  en  lettres  hébraïques. 

5161  *  *  ♦ 

Astrolabium    arabiéum.    [Version    latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

5162  ♦  ♦  * 

Compendiosa  descriptio  quadrantis  almo- 
cantarat.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d*Oxford. 

5165  ♦  ♦  * 

Descriptio  planisphaerii  doctoris  Abilab- 
bas-Alphadheli  ben  Hatem.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 
Traité  de  Panalemme. 


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659 


SECTION    I.    OnVRÀfiES    HISTORIQUES. 


5164  ♦  ♦  * 

Fragmentum  operis  de  usu  astrolabii.  [A.] 
MS  au  British  IHuseum. 

5165  *  ♦  ♦ 

Kefaiat  fil  mocantharat,  c'est-à-dire  :  Traité 
de  l'astrolabe.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Hebbelot,  Bor,  4776,  470. 

5166  ♦  ♦  * 

Liber  descientia,  vel  labore  astrolabiusde 
arabico  in  latinum  translatas,  mox  vocatur 
astrolabium.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  de  Leyde. 

5167  ♦  *  * 

Memoriale.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 

C'est  un  traité  de  Tastrolabe  septentrional,  en  carac- 
tères cuphiques. 

5168  *  *  ♦ 
Poema  de  astrolabio.  [A.] 
M  S  au  British  Muséum. 

Le  commencement  manque. 

5169  *  *  ♦ 

Res  rariores,  astrolabium  africanum  pro 
latitudine  urbis  Morocae.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

5170  *  *  * 

Serrao  de  modo  probandi  astrolabium,  et 
cognoscendi,  quid  in  eo  sanum  sit,  quid 
mendosum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

5171  *  *  ♦ 

Tractatus  de  astrolabio.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  de 
l'Université  de  Leyde. 

À  la  fin  du  manuscrit  de  Leyde,  une  page  traite  des 
sept  planètes. 


5174  ♦  *  ♦ 

Abrégé  d'un  traité  sur  la  connaissance  de 
l'astrolabe.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St-Pétersbourg. 

5175  *  *  ♦ 

De  astrolabio.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

En  cinquante  chapitres. 

5174  ♦  *  ♦ 

De  astrolabio.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde  ;  fig. 

5175  CLEOPATRA. 

De  astrolabio.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medieea  de  Florence  (3  copies). 

5176  *  *  * 

Descriptio  astrolabii.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5177  *  *  ♦ 

Opus  de  astrolabio.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (aux  MSS  arabes). 

5178  ♦  ♦  * 

Opusculum  de  astrolabio.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (aux  MSS  arabes). 

5179  *  *  ♦ 

Varii   tractatus    de    rébus    mathematicis, 
verbi  gratia,  de  astrolabio.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5180  *  ♦  ♦ 

Descriptio  astrolabii.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5181  *  *  ♦ 

Imperfectum  aliquod  fragmentum  de  astro- 
labio, cum  regulis  sciendi  mansiones  Lunae. 
[T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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TRAITÉS  DE  l' ASTROLABE. 


659 


Traités  de  la  Renaissance  antérieurs 
à  Fimprimerie. 

3182        SILYESTER  II  =  GERBERT  = 

SYLTIU8,  iE. 

De  astrolabio. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (une  copie  au 

fonds  de  la  Sorbonne  et  une  au  fonds  St-Ger- 

main). 


3185  *  *  ♦ 

Libellus  multiplicationum  sententiaeastro- 
labii,  in  quo  epistola  Gerberti  ad  Constanti- 
num  de  doctrina  abaci. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 


3184  UERMA1XNU8  GOPITRAGTUS. 

De  utilitatibus  [compositione  sive  mensura] 
astrolabii. 

Inséré  dans  B,  Pez[iu8],  Thésaurus  anecdotorum 
novissiraus,  6  vol.  foi.,  Augustae  Vindelicorum; 
au  t.  m,  4725,  part,  ii,  p.  iiO. 

Le  texte  est  parsemé  de  mots  arabes,  qui  indiquent 
la  source  oti  Tauteur  a  puisé. 

Des  MSS  de  cet  ouvrage  existent  dans  les  Bibl.  des 
Universités  d'Oxford  (5  copies),  de  Canibridge  et  de 
Leyde  (copie  du  XI1I«  siècle). 

3185  FUSORIS,  Jehar. 

La  pralicque  de  l'astrolabe  ...  compilée  et 
mise  en  François. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (aux  MSS  latins, 
n»  7i05  anc,  2*)  et  à  la  Bibl.  de  Genève. 

La  première  partie,  qui  traite  de  l'astrolabe  en 
général  et  des  pièces  qui  le  composent,  ne  contient  que 
deux  chapitres.  La  deuxième  partie,  qui  enseigne  les 
utilités  et  usages  de  Tastrolabe,  contient  vingt-deux 
chapitres.  La  troisième  partie  s'occupe  des  utilités  et 
usages  du  gnomon,  et  contient  sept  chapitres. 

8186        ADELARDUS  a  ATHELARD. 

Âstrolabium. 

MS  k  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 


3187        JOHANNES  HISPALEHISIS. 

Liber  astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  (copie  du  Xllh  siècle). 

5188  ♦  *  ♦ 

De  tribus  circulis  astrolabii  inveniendis. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Ce  manuscrit  est  du  XII*  siècle. 

3189  *  ♦  ♦ 

Waztalkora  sive  tractatus  de  utilitatibus 
astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ce  manuscrit  est  du  Xllh  siècle,  ou  peut-être  même 
duXIK 

3190  GAMPAIfUS  OE  NOTARRA  = 

CAMPAPiO,  G. 

De  astrolabio. 

MS. 

=  MONTCCLA,  BdM,  I,  4799,  503,  607. 

3191  lYIGOLAUS  JUDE. 

Planispherium. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3192  ROBERTUS  ANGLICUS  » 

ROBERTUS  LINGOLNIENSIS. 

De  astrolabio  canones. 

4%  [Perugiae,  vers  iiSO];  42  feuillets  non  numé- 
rotés en  caractères  gothiques,  sans  signatures 
ni  réclames.  Les  fig.  sont  exécutées  à  la  plume 
dans  des  espaces  de  différentes  grandeurs, 
laissés  dans  ce  but  en  imprimant. 

Cet  ouvrage  esta  l'Index  librorum  prohibitorum. 

3193  ROBERT  GROSTHEAD  = 

ROBERTUS  LINGOLniEIfSIS. 

Practica  astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUnivcrsité  d*Oxford. 

3194  JORDANUS  [NEIHORARIUS],  P.  » 

JORDAN,  P. 

Planisphaerium. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  759  :  4«,  Norimbcrgae, 
IttSi  ;  4*,  [Basileae],  1536.  (Voir  ce  n«.) 


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640 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


Fait  partie  du  Recueil  n»  769  :  A;  Venetiis, 
4558.  (Voir  ce  n«.) 

Des  MSS  de  cet  ouvrage  existent  ï  la  Bibl.  de  PUni- 
versité  d'Oxford  et  au  Trioity  Collège  de  Dublin. 

519»      JORDAFIU8  [IfEMORARIVS],  P.  = 

JORDAN,  P. 

De  plana  sphaera. 

HS  k  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

C'est  probablement  son  Planispbaerium. 

3196      JORDANUS  (IHEMORARIUS],  P.  = 

JORDAN,  P. 

Astrolabiorum  compositio. 

Joint  Q  TElucidatio  fabricae  ususque  astrolabii 

de  «/.  Stoefflerinus,  édition  :  fol.,  Moguntiae, 

«535.  (Voir  00  3356.) 

5197    PEREGRINUS,  P.  a  PEREGRINO,  P. 

Nova  compositio  astrolabii  particularis. 
MS  à  la  Bibl.  de  Gènes. 

L'auteur  y  ci(e  Tannée  1261,  ài  propos  des  tables  de 
Campanuê, 

-  BdB,  1,  4868,  5. 

3198  BATES,  H. 

Magna  compositio  astrolabii. 

A  la  suite  du  De  nativitatibus  d'Abrahamus 
Judacus  :  i»,  Venetiis,  4485;  4*,  Âugustae 
Vindelicorum,  4494.  (Voir  Sect  II,  Astrologie.) 

3199  *  ♦  * 

Tractatus  de  sphaera  solida,  sive  de  astro- 
labio. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
Composé  en  1303. 

5«00  ♦  ♦  ♦ 

Practica  astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (4  copies,  dont 
une,  qui  remonte  au  commencement  du  XIII* 
siècle,  au  fonds  St  Germain),  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  d*Oxford  (4  copies,  dont  une 
avec  dessins),  au  British  Muséum  (copie  du 


XIV*  siècle,  à  la  suite  du  De  algorismo  de 
Sacrobosco),  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham 
Collège  de  Londres,  au  Trinity  Collège  de 
Dublin  (copie  incomplète). 

5301  GHAUGER,  G. 

A  treatise  to  bis  son  Lewis  touching  the 
astrolabe  to  the  latitude  of  Oxford. 
Fol.,  London,  4533  (?) 

Des  MSS  de  ce  traité  se  trouvent  aux  Bibl.  des  Uni- 
versités d*Oxford  et  de  Cambridge.  Les  figures  manquent 
à  rédilion  imprimée.  Dans  la  copie  de  Cambridge 
Tauteur  est  appelé  Galfridus  Chaucier, 

5203  ELIGERUS,  J. 

De  constructione  astrolabii. 

MS. 

Sort  inconnu. 

5203         ANDALUS  DE  NEGRO  = 

APIDALOI^E  DAL  NERO. 

Opus  preclarissimum  astrolabij. 

Fol.,  [Ferrariac],  4475;  49  feuillets,  sans  récla- 
mes ni  numéros;  caractères  semi-gothiques; 
publié  par  P.  B.  Avogario.  —  Un  exemplaire 
à  la  Bibl.  palatine  de  Modène. 

=  BdB,  VII,  4874,  339. 

Un  MS  de  cet  ouvrage  est  à  la  Bibl.  de  PUniversité 
de  Leyde. 

3204        JOANIfES  DE  SAXONIA  = 

DAIfGK,  J. 

De  astrolabio. 

MS. 

»  BdB,  XII,  4879,  370. 

5205  *  ♦  * 

Nomina  instrumentorum  astrolabii  cum 
ejusdem  usu  et  practica. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (4  copies,  dont 
trois  du  XIV*  siècle  et  une  du  XV*), 

3206  *  ♦  * 

Canones  astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies,  un 
du  XIV*  et  une  du  XV*  siècle). 


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TRAITÉS  DE  l'àSTROLABE. 


64t 


5207  *  *  ♦ 

Tractatus  de  astrolabii  conficiendi  ratione, 
et  ejusdem  utilitate. 

MS  à  la  Bîbl.  Dationale  de  Paris. 

5208  *  ♦  * 

Tractatus  de  compositione  astroiabii. 
MS  k  la  Bîbl.  nationale  de  Paris. 

5209  *  *  ♦ 

Tractatus  de  compositione  sphaerae  solidae 
cum  armillis. 

MS^à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5210  *  ♦  * 

Tractatus  ad  faciendum  astrolabium. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford  et  à  la 
Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

521i  *  *  * 

Tractatus  de  compositione  et  usu  astro- 
labii. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5212        BIRIDANUS,  S.  »  BREDON,  S.  db 

Nomina  instrumentorum  astrolabij,  sive 
astrolabij  declaratio  et  usus. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

5215  JOHANNES  « 

SALOHON  JUDAIGUS. 

Composicio  astrolabii. 

MS,  en  Pologne. 

Première  moitié  du  XV*  siècle. 

5214  MARTINUS  DE  LANGIGIA  = 

MARGIN  Z  LEGZYCY. 

Computus  de  sphaera  materiali. 
MS  dans  les  bibliothèques  de  Pologne. 
Composé  eu  1430. 

5215  JOAPINES  DE  GAMUPIDIA  » 

SGHIJMDEL,  J. 

Compositio  astrolabii,  et  utilitates  ejusdem 
et  quorundam  aliorum  instrumentorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Vienne. 


5216  GHRISTOPHORUS  DE  PRAGHA. 

De  compositione  astrolabii,  et  de  utilitate 
ejus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

5217  MAGERALAMA. 

De  astrolabio. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

5218  NIGOLAU8  LIIfNENSIS. 

De  usu  astrolabii. 
MS. 

5219  *  *  ♦ 

Astrolabium. 

MS  à  la  Bibl.  medieeo-laureutiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam);  fig. 
Manuscrit  du  XV*  siècle. 

5220  *  *  * 

Compositio  astrolabii  nova. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Manuscrit  du  XV«  siècle. 

5221  *  *  * 

Liber  de  operatione  astrolabii. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Manuscrit  du  XV*  siècle. 

5222  ♦  ♦  ♦ 

Ratio  conficiendi  varia  instrumenta  geo- 
metrica  cum  astrolabii  praeceptionibus. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

5225  *  *  ♦ 

Tractatus  de  astrolabio. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUnirersité  d*Oxford  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne  (copie  du  XV«  siècle). 

5224  *  *  ♦ 

Magistralis  compositio  astrolabii. 
MS  h  la  BibU  de  rUniTertlté  d  Oxford. 

81 


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04« 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


SS25  ♦  *  * 

De  astrolabio. 
BIS  à  la  Bibl.  de  i^Université  d'Oxford. 

5M6  *  *  * 

Tractatus  de  fabrica  astrolabii. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

5M7  *  ♦  ♦ 

De  fabrica  astrolabii  armillaris. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUoiversitë  d'Oxford. 

8228  *  *  * 

De  fabrica  et  usu  astrolabii. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

5229  *  *  ♦ 

De  fabrica  et  usu  astrolabii,  uti  et  insignio- 
rum  stellarum  longitudines  et  latitudines. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d^Oxford. 

5250  ♦ *  ♦ 

Astrolabii  usus  et  descriptio. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5251  *  *  ♦ 
Tractatus  de  usu  astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5252  *  *  * 

Modus  operationis  cum  astrolabio. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5255  *  *  ♦ 

Tractatus  de  usu  et  operatione  astrolabii. 
MSé  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5254  *  *  ♦ 

Tabulae  variae  astronomicae  cum  almanak  ; 
tractatus  de  usu  et  operatione  astrolabii. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


5255  ♦  *  ♦ 
Tractatus  de  practica  astrolabii. 
MS  au  Trinity  Collège  d&  Dublin. 

5256  ♦  *  * 
Usus  novus  astrolabii. 
MS  à  la  Bibl.  de  Genève. 

5257  *  *  * 

De  sphaera  solida  et  de  sphaerico  astrola- 
bio. 

MS  i  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford;  fig. 

5258  ♦  *  * 
Tractatus  de  sphaera  materiali. 
M  S  au  British  Muséum. 

5259  *  *  * 
De  sphaera  materiali. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

5240  *  ♦  * 
Tractatus  de  sphaera  solida. 
MS  à  la  Bibl.  de  Cambrai. 

5241  *  *  ♦ 

Tractatus  de  astrolabio. 

MS. 

»  CLm,  1697,  p.  68,  no  3S97. 

5242  ♦  *  * 

Demonstrationes  conclusionum  astrolabii. 

MS. 

=  GLm,  1697,  p.  909,  n»  6781. 

5245  *  *  * 

Les  propriétés  et  les  usages  de  Tastrolabe. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(aux  MSS  latins,  n*  72S7  anc.,  6«). 

5244  *  *  * 

Âultre  manière  de  mesurer  par  le  gnomon , 
c'est  à  sçavoir  par  le  dos  de  l'astrolabe. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(aux  MSS  latins,  n*  7384  anc.  S»). 


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TRAITÉS  DE  l'aSTROLABE, 


645 


534»  ♦  ♦  * 

De  l'astrolabe. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

3246  LOWYS. 

Descripcion  of  the  astrolabii. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

5247  ♦  ♦  * 

Description  and  use  of  the  astrolabe. 
HS  à  la  Bibl.  de  TUDiversité  d*Oxford. 

3348  *  *  * 

An  astronomical  tract  on  the  use  of  the 
astrolabe. 
MS  à  la  Bibl.  de  l^Université  d*Oxford. 

5249  *  *  ♦ 

  treatise  on  the  use  of  the  astrolabe. 
MS. 

=  CLm,  i687,  p.  «,  n»  437. 

5250  ♦  ♦  ♦ 

Spera  solida,  hie  anhebt  der  Tractât. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  BibL  Impériale  de  Vienne. 

5251  *  ♦  ♦ 

Wie  eine  Sphaera  solida,  ein  Quadrant, 
eine  Sonnen-,  eine  Mon-Ur,  wie  Horologia 
tam  muralia  quam  horizontalia  zu  machen. 

MS  du  XV*  siècle  k  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

Traités  postérieurs  à  Fusage  de  C imprimerie. 

5252  EÎ^GEL,  J  «  ANGELUS,  J. 

Astrolabium  planum  in  tabulis  ascendens, 
continens  qualibet  hora  atque  minuto  equa- 
tiones  domorum  coeli. 

4s  Augusta  Vindclicoruni,  4488;  par  E.  Ratdolt; 
m  feuillets  en  caractères  gothiques,  avec  fig. 
et  initiales  gravées  sur  bois. 
Fol.,  Venetiis,  4488.  —  Rare;  un  exemplaire  à  la 

Bibl.  de  Bologne. 
Fol.,  Venetiis,  4494.  —  Id. 
4*,  Viennae,  4494;  à  la  suite  de  ses  Éphémérides. 


4*,  Venetiis,  4498;  des  presses  de  P.  Liech- 
tenstein, caractères  gothiques,  nombreuses  fig. 
sur  bois  ;  suivi  de  ses  Éphémérides. 

Fol.,  Venetiis,  4502;  «  a  novo  elaboratum  a 
Petto  de  Apono,  »  des  presses  des  Giunti, 
caractères  gothiques.  —  Bare;  un  exemplaire 
à  la  Bibl.  palatine  de  Modène. 

5255  ♦  *  ♦ 

Astrolabii  quo  primi  mobiiis  motus  depre- 
hendentur   canones;    de    mensurationibus 
rerum  tractatulus. 
4*,  Augustae  Vindelicorum,  4490. 
4*,  Venetiis,  1502;  des  presses  de  P.  Liech- 
tenstein. 
4*,  Venetiis,  4512;  caractères  gothiques,  fig.  sur 
bois. 

5254  CADAMUSTUS,  M.  A.  = 

GABAMOSTO,  M.  A. 

Compendium    in    usum    et   operationes 

astrolabii  Messahalach,  cum  declarationibus 

et  additionibus. 

4%  Mediolani,  4507;  20  feuillets.  —  Bare;  un 

exemplaire  à  la  Bibl.  alessandrina  de  Borne, 

un  autre  sur  vélin  a  la  Bibl.  nationale  de 

Paris. 

5255  MARTinrUS,  J..  s  MARTIN,  Jt. 

De  usu  astrolabii  compendium. 

4*,   Parisiis,  [4540?];  frontispice  gravé,  titre 

imprimé  dans  un  encadrement  gravé  sur  bois; 

des  presses  de  Henri|  Estienne.  —  Bare. 

5256  STO[EF]FLEllINUS,  J.  » 

STOEFFLEA,  J. 

Elucidatio  fabricae  ususque  astrolabii 
nuper  ingeniose  concinnata  atque  in  lucem 
édita. 

Fol.,  Oppenheim,   4512;   nombreuses  fig.   sur 

bois. 
Fol.,  Oppenheim,  1543. 
Fol.,  Oppenheim,  4524. 
Fol.,  Tubingae,  4534;  à  la  suite  de  son  Gommen- 

tarius  in  Procli  Sphaeram. 
Fol.,   Moguniiae,   4535;  revu  par  Fauteur,  et 

augmenté  des  Coelestium  rerum  discipliuae 

de  P.  Jordanui, 


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6U 


SECTION  .1.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


8«,  Lutetiae,  1(^53. 

8%  Lutetiae,  1585;  suivi  de  «/.  Koebelitis,  Astro- 
labii  declaratio,  ejasdemque  usas  mire  jucun- 
dns,  non  modo  astrologis,  medicis,  geographis, 
ceterisque  litterarum  cuUoribus  mallom  uUlis 
ac  necessarius.  (Voir  n»  3257.) 

8%  Coloniae,  4594;  d'après  l'édition  précédente. 

8s  Parisiis,  1649;  id. 

«  Delambre,  His,  III,  1819,  374. 

Il  y  a  un  MS  de  cet  ouvrage  à  la  Bibi.  du  Mans. 

Traduction. 

Traité  de  la  composition  et  fabrique  de 
l'astrolabe,  et  de  son  usage  avec  les  préceptes 
des  mesures  géométriques  (par  /.  P.  de 
Mesmes). 

S\  Paris,  4556;  avec  des  notes  du  traducteur. 

8s  Paris,  4560. 

5257        KOEBELIUS,  J.  s  iLOEBEL,  J. 

Astrolabii  declaratio  ejusdemque  usus 
mire  jucundus;  accessit  Isagogicon  in  astro- 
logiam  judiciariam. 

i\  Nurembcrgae,  4547;  fîg. 

4<>,  Moguntiae,  4532. 

4%  Moguntiae,  4  535. 

8%  Lutetiae,  4545. 

8%  Parisiis,  4550. 

8s  Parisiis,  4  554  (des  exemplaires  ont  4  552). 

A  la  suite  de  TEIucidatio  fabricae  ususque  astro- 
labii de  J,  Stoefflerinus,  éditions  :  8*,  Lutetiae, 
1585;  8«,  Coloniae,  4594;  8%  Parisiis,  4649. 
(Voir  n*  3256.) 

8%  Coloniae,  4585. 

8%  Coloniae,  4598. 

M6S  POBLAGIOIf,  J.  IH. 

De  usu  astrolabii  compendium. 

4«,  Parisiis,  [4548];  des  presses  de  H.  Stephanus 

[Estienne].  —  Rare. 
8«,  Parisiis,  4527. 
8%  Lutetiae,  4533. 
Fait  partie  du  Recueil  n«  766:  8«,  Lutetiae,  4540; 

et  même  format  et  même  lieu,  4546,  4554, 

4557.  (Voir  ce  n«.) 
8^  Parisiis,  4  545  (des  exemplaires  ont  4  546);  suivi 

de  J,  de  Monieregio,  Super  usu  et  construc- 


tione  astrolabii  armillaris  Ptolemei  enarratio; 
bis  accessit  usus  variorum  borologîorum. 

Traduction, 

Tratado  del  uso  del  astrolabio  (par  l'au- 
teur). 
8%  Valladolid,  4550. 


5259  GOPP,  J. 

Wie  man  dies  hochberûhmt  astronomi- 
sches  oder  geometrisches  Kunst-Instrument 
Âstrolabium  brauchen  soll. 

4«,  Nûrnbcrg,  4525. 

4»,  Bamberg,  4525. 

4*,  Breslaw,  1584;  augmenté  par  Z.  Bommann. 

4«,Breslaw,  1595;  id. 

4*,  Frankfurt,  4600;  sous  le  titre  :  Instruction 

der  astrolabischen    Kunst.  Avec  les  mêmes 

additions. 


5260        FERNELLUS,  J.  =  FERNEL,  J. 

Monalosphaerium ,  sive  astrolabii  genus; 
generalis  horarii  structura  et  usus. 

Fol.,  Parisiis,  4526;  36  feuillets,  le  titre  dans 
un  très  beau  cartouche  orné. 

Principes  de  la  sphère  et  description  d'un  astrolabe 
perfectionné. 


5261  FINAEUS,  O.  s  FIPÎE,  O 

Quadrans  astrolablcus,  omnibus  Europae 
regionibus  inserviens. 
Fol.,  Parisiis,  4527. 
Fol.,  Parisiis,  4  534. 

5262  FIIMAEUS,  O.  =  FUMÉ,  O. 

De  usu  astrolabii. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Sorbonnc). 

5265        JOAPINES  DE  AQUILERA. 

Canones  astrolabii  universales. 
4o,  Venetiis,  4528. 
4«,  Salamantlcae,  4554. 


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TRAITÉS   DE  l'aSTROLABE. 


5264  BOEMUS,  M. 

Canones  astrolabii  ;  de  circulis,  arcubus  ac 
lineis  astrolabii;  de  utilitatibus  ejus  et  eri- 
genda  figura  coeli. 

13*,  Witlebergae,  4529;  précédé  d'une  lettre  de 
P.  Melanchton. 

3265  BARDOLINUS,  M.  « 

BARDOLINI,  M. 

Libri  III  de  coeliplano  seu  de  planispherio. 

4*,  Venetiis,  4530. 

5266  ZIEGLER,  J. 

De  solidae  spherae  constructione. 
Fait  partie  du  Recueil  n«  759  :  A\  Norimbergae, 
4534  ;  4«,  [Basilcae],  4536.  (Voir  ce  n».) 

3267  COLB,  C,. 

Astrolabii  instrumenti  geometricîque  tabu- 
lae  auctiores;  additum  est  calendarium  et 
tabulae  /.  RegiomontanL 

4%  Coloniae,  4532. 

3268  NOTIOMAGUS,  J.  « 

BRONGHORST,  J.  van 

De  astrolabii  compositione. 
42sColoniae,  4533. 

3269  DRYAPIDER,  J.  » 

EIGHiUANl^,  J. 

Astrolabii  canones  brevissimi. 
4»,  Marpurgi,  4538. 

3270  IHEDEBAGH,  G.  Topblic8 

Astrolabium  novum  varium  ac  plénum. 

4«,  ColoDÎae  Agrippinae,  [vers  4540].  —  Fort 
rare. 

Atlas  céleste  et  terrestre  de  15  feuilles  fort  bien 
gravées.  Sur  la  planche  intitulée  :  Spéculum  cosroogra- 
phicum,  on  voit  la  plus  grande  partie  de  TAmérique, 
mais  encore  réunie  comme  un  ensemble  avec  l'Asie. 

5271  nONTEREGIO,  J.  db  = 

MCLLER,  J. 

Super  usu  et  constructione  astrolabii  armil- 
laris  Ptolemei  enarratio. 
Joint    au    De   usu  astrolabii   compendium   de 


J.  M,  Poblacion,  édition  8«,   Parisiis,   4545. 
(Voir  n»  3258.) 


5272  JAGQUIWOT,  D. 

L'usaige  de  Tastrolabe,  avec  un  traicté  de 
la  sphère. 

4%  Paris,  4545;  fig.  sur  bois,  et  une  grande 

planche  mobile  placée  après  le  4*  feuillet. 
8»,  Paris,  4558. 
8^  Paris,  4573;  accompagné  de  PUsage  de  Fastro- 

labe  de  J.  Bassentin.  (Voir  n«  3280.) 
8»,  Paris,  4647  (des  exemplaires  portent  4649); 

conforme  à  Tédition  précédente. 
8»,  Paris,  4625;  id. 
8»,  Paris,  1698;  id. 


5275  [FOGARD,  J.] 

Paraphrase  de  l'astrolabe,  contenant  les 
principes  de  géométrie,  la  sphère,  l'astrolabe, 
le  miroir  du  monde. 

8s  Lyon,  4546;  fig.  sur  bois. 
8^  Lyon,  4555;  édition  revue  par  J.  Basseniin, 
et  portant  le  nom  de  Tauteur. 


5274  GATEIf  A,  P. 

Astrolabii  quo  primi  mobilis  motus  depre- 
henduntur  canones. 
4«,  Paduae,  4549. 


5275  ROIAS,  J.  db 

Commentariorum  in  astrolabium  quod 
planisphaerium  vocant  libri  sex,  nunc  pri- 
mum  in  lucem  editi. 

4«,  Lutetiae,  4550;  un  grand  nombre  de  gravures 
sur  bois,  d'une  exécution  remarquable. 

4%  Lutetiae,  4554;  mêmes  fig. 

Traduction, 

El  planisferio. 

Joint  au  Trattato  dell*  astrolabio  de  £,  Danti  : 

4*,  Fîorcnx»,  456»;  4%  Firenïc,  1578.  (Voir 

n*  3288.) 


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646 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3276  GESniA  Frisios,  R. 

De  astrolabe  catholico  quo  latissime  paten- 
tis  instrumentis  multiplex  usus  explicatur. 
Paru  d'abord  à   la  suite  de  son  Tractatus  de 

onnulo  astronoroico,   4%  Antwerpiae,  48SO. 

(Voir  n»  2429.)  —  Séparément  : 
8%  Antucrpiae,  4556. 
Fol.»  Antuerpîae,  4583;  fig.  —  Rare. 

3277  ANONIMUS  SIGULUS 

Astrolabium. 

i«,  Vcnetiis,  s.  d.  [XVI*  siècle];  des  presses  des 
Giunti. 

3278  IMPSER,  Phiuppcs  =  IMSER,  P. 

Âstrolabiicompositio  de  projectione  sphae- 
rae  in  planum. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5279  ♦  *  ♦ 

Canones]astrolabi  i . 

MS  du  XVI*  siècle. 

-*  Narducci,  Gat,  4862,  p.  âO,  n*  40 

3280  BASSENTIIX,  J. 

Paraphrase  de  l'astrolabe,  contenant  les 
principes  de  géométrie,  la  sphère,  l'astrolabe 
ou  déclaration  des  choses  célestes,  avec  une 
explication  de  l'usage  de  cet  instrument. 
8*,  Lyon,  4555.  —  Rare. 
8*,  Paris,  s.  d. 
8*,  Paris,  4647. 

L'explication  de  l'usage  de  l'astrolabe  est  insérée, 
en  outre,  à  la  suite  de  L'usaige  de  l'astrolabe 
de />. /ac^/no/,  éditions  :  8*,  Paris,  4573; 
8*,  Paris,  4647;  8*,  Paris,  4625;  8*,  Paris, 
4698.  (Voir  n*  3272.) 

Cft  ouvrage  roumit  des  renseignements  inléressanls 
sur  l'état  des  sciences  au  XVI*  siècle. 

3281  BATTINGIUS,  R.  :=. 

BATTING,  R. 

Nova  quaedam  et  compendiosa  usus  astro- 
labii  methodus. 

8*,  Parisiis,  4 557, (des  exemplaires  ont  4558). 
8*,  Parisiis,  4578. 


3282  GOIIIMANDINUS,  F.  = 

GOMMANDINO,  F. 

In  Ptolemaei  planisphaerium  commenta- 
rius. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  769  :  4*,  Venctiis,  1558. 
(Voir  ce  n*.) 

3283  GOnmANDINUS,  F.  =:^ 

gomuiandino,  f. 

In  librum  Ptolemaei  de  analemmate  com- 
menta tiones. 

A  la  suite  de  sa  version  latine  du  De  analem- 
mate :  4*,  Romac,  4562;  4*,  Romae,  4572. 
(Voir  n*  3074.) 

5284  GHAMPENOIS,  D. 

L'usage  de  l'astrolabe  avec  un  traité  de  la 
sphère;  adjousté  une  amplification  par 
/.  Bassentin. 

8*,  Paris,  4559;  nombreuses  fig.  sur  bois. 

328»  GUmUS  UBALDUS  = 

GUIDO  D'UBALDI. 

Planisphaeriorum  universalium  theorica. 

8*,  Coloniae,  4560;  fig. 
4*,  Pisauri,  4579. 
8*,  Coloniae.  4584. 

3286  AGRONIUS,  J.  =  AGRON,  J. 

Confectio  astrolabii  etannuli  astronomici. 

MS. 

Mentionné  par  S,  Petrus,  De  scriptoribus  Frisiae, 
8*.  Coloniae  Agrippinae,  1593.  Acron  est  mort  en  1564. 

3287  *  ♦  * 

Tractatus  de  compositione  astrolabii,  cum 
ejus  practica. 

MS  à  la  Bîbl.  de  l'Université  d'Oxford,  au 
Trinity  Collège  de  Dublin  et  à  la  Bibl.  impé- 
rialede  Vienne  (2  copies,  dont  une  datée  4565). 

3288  DAWTI,  E.  =  DANTI,  P. 

Trattato  [Primo  volume]  dell'  uso  et  délia 
fabbrica  dell'  astrolabio  ;  con  l'aggiunta  del 
Planisferio  del  Roias. 

4*,  Fioreoza,  4569;  caractères  romains,  fig.  dans 


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TRAITÉS  DE  l'aSTROLABE. 


647 


le    texte,    232  poges    en    deux  pagÎDations 
séparées.  —  Rare. 
i\  Firenze,  4  B78;  édition  étendue  à  525  pages. 
Le  mot  Trattato  du  titre  est  remplacé  par  les 
mots  entre  crochets. 

Dans  cet  ouvrage,  pan.  Il,  prop.  30,  Paulenr,  en  com- 
parant d*anciennes  observations  avec  les  mesures 
UMKlernes,  émet  ridée  que  les  changements  survenus 
dans  récliptique  indiquent  seulement  une  diminution 
lente  de  Tobliquité.  Les  instruments  décrits  dans  les 
augmentations  de  la  seconde  édition  sont  la  sphère 
armillaire,  le  torquelum,  l'astrolabe  armillaire,  la  grande 
règle  astronomique,  le  quadrant  astronomique,  Tarmille 
équinoxiale,  tous  de  Ptolémée,  la  dioptre  d'Hipparque, 
le  gnomon  astronomique  et  géométrique,  et  Tanémo- 
scope  vertical. 

3289  EVERARTHU8,  M.  = 

ETERAERT,  M. 

Gemmae  Frisii  liber  de  astrolabe  catholico 
in  compendium  contractus. 
A  la  suite  de  la  Cosmographia  à'Apianus,  éditions  : 

^•,  Antuerpîae,  4584;  4«,  Antuerpiae,  4592. 

(Voir  n»  2392.) 

3290  BORNMAI^N,  Z 

Astrolabium  tetragonum  sampt  einem 
kurtzen  Unterricht,  wie  man  solches  Instru- 
ment brauchen  soll. 

4«,  Breslavt^,   4584;  augmenté  d*un  ouvrage  de 

J.  Copp.  (Voir  n»  3259.) 
4",  Breslaw,  4595;  réimpression  du  précédent. 
4%  Frankfurt,  4600;  id. 

3291  CLATIU8,  C. 

Astrolabium  tribus  libris  explicatum. 

4%  Romae,  4593;  759  pages,  nombreuses  fig.  sur 

bois.  —  Rare. 
Fol.,  Moguntiae,  4644  ;  tiré-à-part  du  tome  III  de 

ses  Opéra. 

C'est  dans  cet  ouvrage  qu'on  trouve  le  premier  aperçu 
de  la  méthode  de  multiplication  au  moyen  des  fonctions 
circulaires,  qui  a  reçu  le  nom  de  prostaphérèse. 

3292  BICLLER,  W.  =  mULERIUS,  N. 
Kort  onderwys  van  't  gebruyck  des  astro- 

labiums. 

4«,  Harlîngcn,  4595. 
4«,  Uarlingen,  4615. 
4«,  Groningen,  4646. 


3293  BLAGRAYE,  i. 

Astrolabium  uranicum  générale,  ...  con- 
taining  the  use  of  the  astrolabe. 
4%  London,  4596. 
Texte  en  anglais. 

3294  RTFFIUS,  P.  =  RYFF,  P. 

Elementa  sphaerae  mundi  sive  cosmogra- 
phiae,  et  tractatus  de  planisphaerii  sive 
astrolabii  fabrica. 

8»,  Basileae,  4598;  fig.  —  Très  rare. 

329»  RITTER,  F. 

Astrolabium  das  ist  :  Grûndliche  Beschrei- 
bung  und  Unterricht,  wie  solches  herrliche 
astronomische  Instrument  . . .  auifgerisseïi 
und  verfertîgt  werden  soll,  darnach  wie  zu 
gebrauchen. 

2  Thle  4s  Nûrnberg,  4599,  avec  un  atlas  céleste 

et  terrestre  de  45  pi. 
2  Thle  4%  Nûrnberg,  4643. 
Fol.,  Nûrnberg,  4640. 
2    Thle   4»,   Nûrnberg,   4650;   sous   le  titre  : 

Astrolabium,  oder  nûtzlicher  Bericht  von  dem 

Aslrolabio,    wie    es    soll    aufgerissen    und 

gebraucht  werden. 

3296  OLIYER,  T. 

The  description  and  use  of  the  planisphère. 
4%  London,  4604. 

3297  STEMPELIUS,  G   (&  ZELSTIUS,  A.) 

=  STEJUPEL,  G.  [&  ZELST,  A.) 

(Utriusque)  Astrolabii    tam    particularis 
quam  universalis  fabrica  et  usus. 
4%  Leodii,  4602. 
4«,  Leodii,  4609. 
4«,  Amstelodami,  4649;  sous  le  nom  de  Slempe- 

Uus  seul. 
4%  Arnhemii,  4629;  id. 

3298  MALGOTIUS,  O.  = 

MAELGOTE,  O.  ¥A9i 

Astrolabium  aequinoctiale. 
8%  Bruxeliis,  4607. 


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648 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


5299  [REGNABTIUS,  T.]  ts 

REGNARTI,  V. 

Âstrolabiorum,  seu  utriusque  planisphae- 
rii,  universalis  et  particularis,  usus. 
4«,  Roma,  4610;  3  pi. 
4o,  Roma,  1615. 

Le  nom  de  Fauteur  ne  parait  que  sur  la  seconde 
édition 

3500      III4GINUS,  i.  A.  »  MAGIPil,  G.  A. 

De  quadrantis  planisphaerii  catholici  con- 
ficiendi  ratione  et  usu  libri  VIII. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Cet  auteur  est  mort  en  1617. 

5501         SATILIUS,  H.  =:  8ATILE,  H. 

Notae  in  Ptolemaei  planisphaerium. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oiford. 
Cet  auteur  est  mort  en  162î. 

3302  BRUPII,  T. 

Nuovo  planisferio  o  astrolabio  universaie, 
...  istrumento  che  abbraecia  tutti  gli  istro- 
menti  matematici  co)  quale  facilissimamente 
s'ottengono  tutte  le  opération!  astronomiche 
e  geometriche,  che  ail'  uso  pratico  ridur  si 
possono. 

4%  Vicenza,  1620.  —  Rare. 

Traduction. 

Novum  planisphaerium  seu  astrolabium 
universale  (par  l'auteur). 
4»,  Venetiis,  1625.  —  Rare. 

Bon  traité  d'opérations  astronomiques  et  géodésiques. 
Le  nom  latinisé  de  Fauteur  est  Brcics. 

3303  ♦  *  * 

L'usage  de  l'un  et  l'autre  astrolabe,  parti- 
culier et  universel. 
8-,  Paris.  i625. 


3304        KRABBIUS,  J.  =  KRABBE.  J. 

Newes  Astrolabium,  satnpt  dessen  Nutz 
und  Gebrauch  den  Astronomis  und  Medicis, 


Baumeistem,  Schiflfem,  Bûchsenmeistem , 
sehr  nûtziich. 

4»,  Frankfurt,  1608;  fig.  sur  bois.  —  Très  rare. 
4»,  Wolfenbûttel,  1625.  —  Très  rare. 
4%  Stede,  1656.  —  Très  rare. 

530»  METIUS,  A. 

Astrolabium,  hoc  est  astrolabii  utriusque 
accurata  descriptio. 
8*,  Franekerae,  1626. 

Traduction, 

Fondamentale  ondejrwijsinghe  aengaende 
de  fabrica  ende  het  veelvoudigh  ghebruyck 
van  het  astrolabium,  soo  catholicum  als 
particulier  (par  l'auteur). 

4*.  Franeker,  1627. 

Cette  traduction  contient  trois  pailies;  on  trouve 
parfois  séparément  les  deux  dernières. 

3306  LANSBERG,  P. 

Verclaringhe  van  de  platte  sphaere  van 
Ptolemaeus,  anders  astrolabium  genaemt. 

4o,  Middelburg,  1628. 
4o,  Middelburg,  1635. 
4«,  Middelburg,  1655. 
4»,  Amsterdam,  1680. 

Traduction. 

Sphaera  plana  a  Ptolemaeo  astrolabium 
dicta. 

Joint  à  la  traduction  latine  de  son  traité  du 
quadrant,  întroductio  in  quadrantem  :  fol., 
Middelburgi,  1633;  fol.,  Middelburgi,  1636. 
(Voir  n»  2980.) 

3507  olearius,  a.  = 

oelsghlAgeb,  a. 

Neues  Astrolabium. 
4o,  Leipzig,  1632. 

5508  GRIENBERGER,  G. 

Astrolabiorum  omnis  generis  describen- 
dorum  tractatio. 

MS,  probablement  au  Collège  Romain. 

Cet  auteur  est  mort  en  1636.  r 


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TRAITÉS  DE  l'aSTROLABE. 


649 


5509  HEDRAEUS,  B. 

Nova  et  accurala  aslrolabii  geomelrici 
nccnon  quadrantis  astronomici  azimuthalis 
structura  et  usus. 

8s  Lugduni  Batavorum,  1643;  fig. 

5310  TORIUCELLIUS,  E.  = 

TORRICELLI,  E 

De  sphaera,  et  solidis  sphaeralibus. 
4%  FJorcnliac,  4644. 

Dans  les    Misccllanca   italica   de   G,  Roberlus; 
4»,  Bononiae,  4692.  (Voir  n«  3435.) 

55H  ♦  ♦  ♦ 

Usage  de  la  sphère  plate. 
4»,  Havrc-de-Grâcc,  4673. 

5512  YOOGHT,  C   i. 

Astrolabium  catholicum  ofle  een  grondige 
onderwysing,  aangaande  d'  oorspronk,  't 
maakzel  en  't  veelvuldigh  gebruyk  des  alge- 
meenen  Slarre-Thoneels  (astrolabii  catholici). 

4s  Amsterdam,  4680. 

5515  TWY8DEW,  J. 

The  use  of  the  gênerai  planisphère  called 
the  analemma  in  the  resolution  of  some 
problems  of  astronomy. 

4%  London,  4685. 

4%  London,  4700. 

5514  LUCHTEINBURG,  A.  van 

Kort  begrijp  van  een  astronomische,  geo- 
metrische,  arithmetische  en  navieularische 
quadrant  en  astrolabium  universale,  ... 
mitsgaders  een  afbeelding  van  't  geheelc 
hemelsche  en  aardsche  rond. 

4«,  Rotterdam,  4688. 


5515  BION,  N. 

L'usage  des  astrolabes,  tant  universels  que 
particuliers. 
8%  Paris,  4702. 

5510  BOTTENS,  F. 

Magnum  et  universale  astrolabium  notam 
faciens. 
8» 4742. 

5517      mURR.  C.  T.  dr  «  MURR,  C.  G    von 

Astrolabium  cufico-arabicum  quod  obser- 
valur  in  Bibliotheca  publica  Norimbergensi, 
cum  bibliotheca  scriptorum  de  astrolabiis. 

4»,  Lipsiae,  4806;  2  pi. 

3518  MORLEY,  W.  H. 

Description  of  a  planispheric  astrolabe 
constructed  for  shah  sultan  Husain  Safawi, 
king  of  Persia,  and  now  preserved  in  the 
British  Muséum,  comprising  an  account  of 
the  astrolabe  generally,  with  notes  illustrat- 
ive  and  explanatory;  to  wich  are  added 
concise  notes  of  twelve  other  astrolabes, 
eastern  and  european,  hitherto  undescribed. 

Fol.,  London,  4856;  24  pi. 

5519  MORLEY,  W.  U. 

Description  of  an  arabic  quadrant. 
8»,  London,  4860. 
Reproduit  du  JAS,,  XVH. 

5320  HOLMBOE,  G.  A. 

Ezechiels  syner  og  chaldaernes  astrolab. 

4»,  Christiania,  1866. 

C*esl -à-dire  :  La  vision  d'Ezéchiel  el  l*astrolal>e  cbal- 
déen 


%i 


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650 


SECTION   I.  OUVRAGES  HISTORIQUES. 


HISTOIRE    DE   L'ASTRONOMIE  MODERNE. 

On  trouvera  Sect.  IV,  à  la  suite  des  ouvrages  didactiques,  les  recueils  où  il  est  rendu  compte  annuellement 

des  progrès  de  l'astronomie. 


5521  HAMELIUS,  J.  B.  = 

DUHAHIEL,  J.  B. 

Regiae  scientiarum  acadeniiae  historia. 

4%  Parisiis,  4698. 
4%  Paris,  4701. 

Les  progrés  de  Taslrononiie  y  sont  suivis  avec  soin 
depuis  1666,  date  de  la  fondation  de  P Académie  des 
sciences. 

55ÎÎ  ELTIUS,  P. 

Historia  astronomiae  ellipticae. 
4%  Upsaliae,  4703. 

55i5  SMITH,  R. 

A  compleat  System  of  opticks. 

â  vol.  4»,  Cambridge,  4738. 

Ce  graud  el  important  traité  contient  lieaucoup  de 
détails  sur  les  premières  découvertes  en  astronomie 
physique,  faites  au  moyen  du  télescope. 

Traductions, 

Voikomen  samenstel  der  optica  of  gezigt- 
kunde,  beheizende  eene  gemeenzaame,  eene 
wiskonstige,  eene  werktuiglijke  en  eene 
natuurkundige  verhandeJing. 

4s  Amsterdam,  4753. 

Cours  complet  d'optique,  avec  des  addi- 
tions sur  les  nouvelles  découvertes  (par 
[£.]  Plezenas]). 

â  vol.  i\  Avignon,  1767. 

TraiJé  d'optique  traduit  de  l'anglais  par 
[A.  C.  Duval-Leroy]. 
4»,  Brest,  4767. 

55Î4  WARGENTIN,  P.  W. 

De  incrementis,  quaecepilastronomia,  ab 
ineunle  hoc  seculo. 
4»,  Upsaliae,  4746. 


552»  PINGRE,  A.  G. 

Projet  d'une  histoire  de  l'astronomie  du 
dix-septième  siècle. 
4»,  Paris,  4756. 

L*ouvrage  dont  ce  projet  donnait  le  plan  a  été 
terminé  en  manuscrit  en  1 786  (J.  J.  de  Lalande,  Biblio- 
graphie astronomique;  4»,  Paris,  1803;  p.  461).  LMm- 
pression  était  commencée,  sous  le  titre  :  •  Annales 
célestes  du  dix-septième  siècle  »,  au  moment  de  la 
mon  de  Pauteur,  arrivée  en  1796.  En  1709,  360  pages 
étaient  imprimées;  il  en  aurait  fallu  encore  240. 
LVditeur  attendait  la  paix  pour  conUnuer  (AgE,  Kl, 
1799,  519);  mais  Pimpression  de  cet  important  recueil 
n*a  Jamais  été  achevée,  et  nous  n*avons  pu  apprendre 
ce  que  les  feuilles  tirées  étaient  devenues. 

5526  BOSICJS,  G.  M.  ^  ROSE,  G.  M. 

Jubilaeum  astronomicum. 

4»,  Wittcbcrgae,  4757. 

Anniversaire  de  la  renaissance  de  l'astronomie  datant 
de  Tobservalion  de  Péclipse  du  3  septembre  1457,  faite 
par  Purbarh  et  Regiomontanus.  En  tête  de  Pouvrage  il 
y  a  un  article  sur  la  vie  el  les  écrits  de  ces  deux  astro- 
nomes. 

5527  MELAI^DER,  D.  =s 

MELANDERUJELM,  D. 

Examen  quaestionis  annon  gravitas  cor- 
porum  coelestium  mutua  ante  Newtonum 
nota  fuerit. 

4«,  Upsaliae,  4769. 

552B  FRIXELL,  . . . 

De    initio    et    progressibus    astronomiae 
physicae. 
4»,  Upstia,  4775. 

5529  BAILLY,  J.  S. 

Histoire  de  l'astronomie  moderne,  depuis 


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HISTOIRE  DE  L  ASTRONOMIE  MODERNE. 


651 


la  fondation  de  l'École  d'Alexandrie  jusqu'en 
1730. 

3  vol.  4»,  Paris,  1778-82. 

3  vol.  is  Paris,  1785. 

Ouvrage  d^à  mentionué  au  n«  23.  Lt^  l.  III  de  la. 
seconde  édition  va  jusqu^en  1783. 

3530  KRAFFT,  J.  G.  F. 

Ueber  HerscheV^  und  Schrôter's  astrono- 
mische  Entdeckungen. 
i»,  Bayreuth,  4792. 

5331        BEECK-CALKOEN,  J.  F.  vah 

Oratio  de  novissimis  in  astronomia  inven- 
tis. 

8%  Lugduni  Batavoram,  1804. 

3332  CASSmi,  J.  D.  » 

THURY,  J.  D.  CA8S1PII  de 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  des 
sciences  et  à  celle  de  l'Observatoire  royal  de 
Paris,  suivis  de  la  vie  de  /.  D.  Cassini,  écrite 
par  lui-même,  et  des  éloges  de  plusieurs 
académiciens,  morts  pendant  la  révolution. 

i%  Paris,  1810. 

3333  TOIRON,  . . . 

Histoire    de    l'astronomie    depuis    1781 
jusqu'à  1811. 
i%  Paris,  1810. 

Ouvrage  de  peu  de  valeur,  que  son  auteur  destinait  à 
servir  de  suite  à  THistoire  de  Tastronomiede  J.  S.  Bailiy. 
«  MCz,  XXIV,  1811,  257. 

3334  DELAMBRE,  J.  B.  J. 

Histoire  de  l'astronomie  moderne. 
2  vol.  i»,  Paris,  1821. 
Ouvrage  déjà  mentionné  au  n*  36. 

3335  WEWDT,  J    C.  W. 

Om  stjernetyderkunstens  skyaebne  i  Dan- 
mark  samt  denne  kunstes  medvirkning  paa 
frygten  for  tyrkerne. 

8%  Kjôbenhavn,  1822. 

Sur  la  condition  de  Tastronomie  en  Danemark. 


3336  EKAMA,  C. 

Oratio  de  insignium,  qui  in  scientia  astro- 
nomica  facti  sunt,  progressuum  fundamentis, 
a  summis  in  re  mathematica  et  astronomica 
viris,  partim  decimo  sexto,  maxime  decimo 
septimo  seculo,  jam  praecipue  jactis. 

4»,  Lugduni  Batavorum,  1823. 

=  BSm,  III,  1825,  170. 


3337  KAISER,  F. 

Verhandeling  over  de  sterrekundige  ont- 
dekkingen,  welke  wy,  tôt  vermeerdering 
onzer  kennis  van  den  sterrenhemel,  aan  de 
uitvinding  der  teleskopen  verschuldigd  zyn. 

8«,  Amsterdam,  4826. 

3338  DEL  AMBRE,  J.  B   J. 

Histoire  de  l'astronomie  au  XVIII^  siècle, 
publiée  par  [L.]  Mathieu. 
4s  Paris,  1827. 
Ouvrage  déjà  mentionné  au  n*  37. 


3339  CASSmi,  J.  D    db  = 

THURY,  J.  D.  CASSINI  ob 

Réflexions  présentées  aux  éditeurs  des 
futures  éditions  de  l'histoire  de  l'astronomie 
au  XVni*»  siècle. 

4«,  Paris,  1828. 

3340  CRO]\STRAPID,  a  A 

Arsberattelser  om  vetenskapernas  fram- 
steg,  afgifne  af  kongl.  vctenskaps-acade- 
miens  embetsman  :  Astronomie. 

4  vol.  8»,  Stockholm,  1828-42. 

Ces  rapports  concernent  respectivement  les  périodes 
1826-28,  1830-31,  1833-36,  1837-41.  (Test  la  conti- 
nuation de  ceux  cités  dans  notre  t.  II.  col.  46. 


3341  UUMBOLDT,  A    db  s 

HUMBOLDT,  A    von 

Examen  critique  de  l'histoire  de  la  géo- 
graphie du  nouveau  continent  et  des  progrès 


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6fti 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


de   l'astronomie  nautique  aux  XV«  et  XVI« 
siècles. 

Fol.,  Paris,  iSU. 

5  vol.  8»,  Paris,  1856-39. 

Traduction. 

Critische  Unlersuchungen  ûber  die  histo- 
rische  Entwickelung  der  geographischen 
Kennlnisse  von  der  neuen  Welt  und  die 
Fortschrilte  der  nautischen  Astronomie  îm 
i5.  und  16.  Jahrhundert  (par  y.  L,  Ideler). 

5  vol.  8«,  Berlin,  4855-59. 

3  vol.  8»,  Berlin,  1852. 


5542  AIRY,  G.  B. 

Traduction. 

Abriss  einer  Geschichte  der  Astronomie 
im  Anfange  des  XIX.  Jahrhunderts  (par  C.  L. 
von  Littrow). 

8s  Wien,  1835. 

Traduction  du  Report  on  (he  progress  of  astronomy 
during  ihe  présent  ceniury,  inséré  dans  British  Asso- 
ciation, Rep.,  1851-52, 125;  voir  noire  t.  H,  col  58. 

5345        MOFRA8,  E.  OUFLOS  db 

Recherches  sur  les  progrès  de  l'astronomie 
et  des  sciences  nautiques  en  Espagne,  extrai- 
tes des  ouvrages  espagnols  de  don  Martin 
Fernandez  de  Navarrete. 

i«,  Paris,  1859. 

Reproduit  des  Annales  maritimes  et  coloniales. 

3344  JAHN,  G.  A. 

Geschichte  der  Astronomie  vom  Anfange 
des  neunzehnten  Jahrhunderts  bis  zu  Ende 
des  Jahres  1842. 

2  vol.  8»,  Leipzig,  iSii. 

354tf  LOOMIS,  E. 

The  récent  progress  of  astronomy,  esp- 
ecially  in  the  United  States. 

8«,  New  York,  1849  (des  exemplaires  portent 

4850). 
8*,  New  York,  1855. 
8s  New  York  and  London,  1856. 


3546  KAISER,  F. 

De  geschiedenis  der    ontdekkingen    van 
planeten,  als  een  tafereel  van  het  wezen  en 
den  toestand  der  sterrekunde. 
.    8«,  Amsterdam,  1854. 

3547  APELT,  E.  F. 

Die    Reformation    der    Sternkunde,   ein 
Beitrag  zur  deutschen  Culturgeschichte. 
8%  Jena,  4852;  5  pi.  lithographiécs. 

Contient  l'histoire   de   Tastronomio   depuis   Gusa, 
Purbach  et  Regiomonlanus  jusqu^à  Kepler  et  Huygens. 
-  Unt,  VI,  1852,  144  et  296, 

5548  PREDARI,  F. 

Storia  cronologica  dell'  astronomia. 

En  tète  de  la  traduction  italienne  des  Leçons 
d'astronomie  d*i4 ra^o  par  Capocci,  éditions: 
42»,  Torino,  1855;  18%  Torino,  1860.  (Voir 
Sect.  iV,  art.  Rudiments.) 

5549  ASTROINOm,  Ein. 

Die  Astronomie  und  die  Astronomen  seit 
dem  Jahre  1845,  im  Lichte  und  Schatten 
unserer  Zeit  betrachtet. 

8%  Leipzig,  1854. 

=  Ûnt,  VIII.  1854,  104. 

5550  ENCKE,  J.  F. 

Gedàchtnissrede  auf  Friedrich  Wilhelm 
III. 

4«,  Berlin,  4854. 

Développement  de  Tastronomie  en  Prusse. 

5551  RESLHUBER,  A. 

Ueber  die  Erweiterung  der  Kenntnisse 
unseres  Sonnensystems  in  den  Jahren 
1854-58. 

5  Hefte  8%  Linz,  4855-59. 

5552  ELL]\ER,  B. 
DieEntdeckungendes  XVII.  Jahrhunderts, 

geschichtlich-astronomische  Studien. 
4«,  Bamberg,  4858. 
=  WfA,  II,  1859,  2S5. 


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HISTOIRE  DE  L  ASTRONOMIE  MODERNE. 


653 


35»5  HIEFËR,  W. 

Wichtigsle  Resultate  der  Astronomie  des 
XIX.  Jahrhunderts. 
SsMainz,  4861. 

5384         Yl  ALTEWHOFKW,  A.  vow 

Astronomie    und    Optik    in   den   letzten 
Decennien. 
8s  Innsbrûck,  1862. 


33i>5  fiOILLOT,  A. 

L'astronomie  au  XIX®  siècle;  tableau  des 
progrès  de  cette  science  depuis  1  antiquité 
jusqu'à  nos  jours. 

12o,  Paris.  1864. 

12»,  Paris,  1875;  augmenté  d'une  nouvelle  étude 
sur  la  constitution  du  Soleil. 


3586  BËRTRAIND,  J. 

Les  fondateurs  de  l'astronomie  moderne  : 
Copernic,  Tycho  Brahé,  Kepler,  Galilée, 
Newton. 

8%  Paris,  [1865]. 

e=  G.  Flammarion,  Ëtudes  et  lectures  sur  l'astronomie, 
9  vol.  12»,  Paris;  t.  III,  1872,  p.  264. 

5587  DELAUWAY,  C. 

Rapport  sur  les  progrès  de  l'astronomie 
en  France. 
8o,  Paris,  1867. 

A  Toecasion  de  TExposition  universelle  de  1867  à 
Paris. 

=  WfA,  XI,  1868,  10. 


5588  *  *  * 

La    question    Pascal -Newton;    soupçons 
d'un  bouquiniste. 

8«,  Paris,  1867. 


5589  FALGÈRE,  A.  P. 

Défense  de  B.  Pascal  et  accessoirement  de 
Newton,  de  Galilée,  etc.,  contre  les  faux 


documents  présentés  par  M.  Chasles  à  l'Aca- 
démie, avec  fac-similé. 
4»,  Paris,  1868.  —  Rare. 

Les  observations  de  Chasles  en  réponse  à  Cet  ouvrage 
sont  mentionnées  dans  notre  t.  Il,  col.  58. 

5560  CHASLES^  M. 

Sur  l'ouvrage  de  M.  Faugère  intitulé  : 
Défense  de  B.  Pascal,  et  accessoirement  de 
Newton,  de  Galilée,  etc. 

i»,  Paris,  1868. 

C'est  une  reproduction,  mais  considérablement  aug- 
mentée, de  notes  qui  ont  paru  dans  Paris,  Crb,  LXV- 
LXVII,  et  qui  sont  mentionnées  à  notre  t.  II,  col.  55-58. 


5561 

Newton 
anglais. 

18s  Paris,  1868 


MARTIN,  T.  H 

défendu    contre    un    faussaire 


5562  SECCUI,  A 

Le  recenti  scoperte  astronomiche. 
8»,  Roma,  1868. 

Étoiles  filantes,  spectres  stellaires,  Soleil  et  système 
solaire. 

Reproduit  de  GAr,.  LUI.  Un  article  antérieur  <I859) 
sur  le  même  sujet  est  renseigné  à  noire  tome  II,  col.  49. 

5565  BERTRANO*  J. 

L'Académie  des  sciences  et  les  académiciens 
de  1666  à  1793. 
8«,  Paris,  1869. 

5564  FRISCHAUF,  J. 

Ueber  die  Keformation  der  theoretischen 
Astronomie  durch  Keppler. 
8»,  Wien,  1869. 

5568  GRAI^T,  R. 

Two  letters  on  the  question  of  the 
authenticity  of  the  documents  respecting 
Newton  which  hâve  been  communicated  by 
M.  Chasles  to  the  Academy  of  sciences  of  the 
French  Institute,  addressed  to  M.  Le  Verrier. 

8%  Glasgow,  1869. 


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654 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3366  WOLF,  R. 

Die  Erfindung  des  Femrohrs  und   ihre 
Folgen  fur  die  Astronomie. 
8%  Zurich,  4870. 

3367  TEBBUTT,  J^ 

On  the  progress  and  présent  state  of  astro- 
nomical  science  in  New  South  Wales. 
8%  [Sydney],  1870. 

Reproduit  de  roavrage  :  The  industrial  progress  of 
New  Soulh  Wales;  8»,  Sydney,  1870. 

3368  TODHUNTËR,  I. 

A  history  of  the  mathematical  théories  of 
attraction  and  the  figure  of  the  Earth,  from 
the  time  of  Newton  to  that  of  Laplace. 

2  vol.  8»,  London,  1873. 

=  Ath,  1873,  II,  631.  —  Nat,  IX,  4874,  378,  399  (par 
R.  Tucker),  -  Bma|,  VI,  1874,  276. 

3369  PACI,  P. 

Lo  sviluppo  dell' astrononiia  moderna. 
8%  Parma,  1875. 

3370  WENIG,  J    II. 

Ueber  die  kirchliche  und  politische  Inqui- 
sition. 

8%  Wien,  1875. 

Retrace  Tépoque  de  Galilée. 

3371  YOUPIG,  C.  A. 

Address  on  american  astronomy,  ils  his- 
tory, présent  state,  needs  and  prospects. 
8%  Salem,  1876  (des  exemplaires  portent  1877). 
Reproduit  de  American  Assoc.,  Pro. 

3372  WYUÉN,  M. 

Handiingar  rôrande  aterbesâttandet  af  den 
astronomiska  professuren  vid  Upsala  univer- 
gitet. 

8%  Stockholm,  1877. 

Cet  ouvrage  contient  des  documents  sur  Pétude  de 
rastronomie  en  Suède. 


3373  SEGCHI,  A. 

L'astronomia  in  Ronia,  nel  pontificato  di 
Pio  IX. 
8»,  Roma,  1877;  fig. 

3374  WOLF,  U. 

Geschichte  der  Astronomie. 

8»,  Mûnchen,  1877. 

Cet  ouvrage  forme  Pun  des  volumes  de  la  collection 
intitulée  :  Geschichte  der  Wissenschaften  in  Deutsche 
land,  neuere  Zeit.  II  est  trè.«  complet  et  très  exact.  Bien 
que  le  livre  soit  principalement  consacré  à  Tastronomie 
moderne,  Tauteur  commence  par  résumer  les  périodes 
antérieures. 

=  RAM,  II,  1878,  m.  -  ZMP,  XXIIl,  4878,  85  (par 
M  Cantor),  -  Bma,,  H,  4878,  427  (par  5.  Gànther).— 
Nat,  XVII,  4878,  259,  369  (par  J,  R.  Hind). 


3375  POGGEi^DORFF,  J.  C. 

Geschichte  der  Physik. 
8«,  Leipzig,  1879;  ouvrage  posthume,  public  par 
W.  Barentin. 

Cet  ouvrage  renferme  quelques  excellents  résumés 
relatifs  à  certaines  parties  de  Phistoire  de  Pastronomie, 
entre  autres  :  l'astronomie  au  XVI«  siècle  (Copernic, 
Tycho  Brahé,  Kepler),  p.  137-166;  Phistoire  du  télescope, 
p.  174-197;  Scheiner  et  Galilée,  p.  197-255;  le  problème 
des  longitudes,  p.  261-264;  Hooke,  p.  558-570;  l'inven- 
tion des  réflecteurs,  p.  570-577;  Huygens  et  Phistoire 
des  horloges,  p.  589-616;  Newton  comme  astronome, 
p.  695-7 1 5;  les  astronomes  ses  contemporains,  p.  7 1 5-736. 

Traduction, 

Histoire  de  la  physique  (par  £.  Bibart  et 
G.  de  La  Quesnerie). 
8»,  Paris,  1883. 


3376  PETERSEIf,  C.  W. 

Neueste  intéressante  und  bedeutungsvoUe 
Entdeckungen  des  Himmels  und  der  Erde. 
8%  Hamburg,  1879. 

3377  LORENZOni,  G. 

L'astronomia  ai  questi  ultimi  tempi. 
8%  Venezia,  1882. 


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OEUVRES   D  ASTRONOMES    MODERNES. 


055 


5378  GLERKE,  Agnes  M. 

A  popular  history  of  astronomy  during 
the  nineteenth  century. 

8%  Edînburgh  and  London,  4885. 

=  Obs,  IX,  i886,  i26  (par  E.  W,  Maunder).  —  ARr, 
XXIV,  4886,  m.  —  Nat,  XXXIII,  4886,  Îi43  (par  R.  S.  Bail), 
-  Edinburgh  Review,  4886,  April.  —  AJSj,  XXXI,  1886. 


406  (par  H,  A.  N[ewion]).  —  The  Sidereal  Messenger,  V, 
1886, 458.  —  Science,  Vlli,  4886,  490  (par  H.  M.  Paul). 

5579  LAPIGE,  L. 

Der  Bewegungsbegritf  wâhrend  der  Refor- 
mation der  Himmelskunde  von  Copernicus 
bis  zu  Newton  (1843-1687). 

8»,  Leipzig,  4886. 


OEUVRES  ET  RECUEILS  DE  MÉMOIRES  D'ASTRONOMES  MODERNES. 

Les  ouvrages  sont  rangés  dans  un  ordre  chronologique,  fondé  sur  la  date  de  publicatinn  quand  ils  ont  paru  du  vivant 
de  Fauteur,  et  sur  la  date  du  di^cès  de  l'auteur  quand  ils  ont  été  publiés  après  sa  mort. 


5580  VIETA,  F.  =s  VIÈTE,  F. 

Opéra  mathematica  in  unum  volumen 
congesta  ac  recognita,  opéra  atque  studio 
F.  a  Schooten. 

Fol.,  Lugduni  Batavorum,  4646. 

La  Relaiio  calendarii  fait  partie  de  ce  recueil. 

5581  CESPEDES,  A    G    de 

Compendio  de  las  hazanas  que  obro  el 
capitan  A.  de  Cespedes, 

8%  Madrid,  46i7j  publié  par  R.  M.  Silva. 

5582  BOEHm,  J.  =  BOEHRIE,  J. 

Werke. 

6  vol.  8s  Haag,  4675. 

40  vol.  8»,  Amsterdam,  4682;  par  les  soins  de 
Gichtel  ;  seule  édition  complète. 

5585        BOEUM,  J.  =  BOEHME,  J. 

Aile  theosophische  Schriften. 
9  vol.  8s  Amsterdam,  4682. 
2voI.4*,s.  !..  [4745]. 
5  vol.  8», . . . .,  4750. 

5584  GUNTER,  E. 

Works  :  containing  the  description  and 
use  of  his  sector,  cross-staff,  bow,  quadrant, 
and  other  instruments. 

4S  London,  46âi. 

iS  London,  46. . . 

4*,  London,  46. .. 

4»,  London,  4G62;  a  to  which  is  added  the 
description  and  use  of  another  sector  ...  also 


of  a  quadrant  ...  by  S.  Foitcr;  enlarged  by 

W.  L[eybourn].  » 
4s  London,  4673;  comme  Tédition  précédente. 
4s  London,  1680;  c'est  la  reproduction  de  Tédi- 

tion  de  4675  avec  un  nouveau  titre  portant  la 

mention  :  Sixth  édition. 

558»         PEIRESGIUS,  N.  C.  F.  = 

PEIRESC,  W.  C.  F.  DB 

Collectanea  autographa. 

MS  à  la  Bibl.  de  Carpenlras;  83  vol. 

a  HoNTFAUCON,  Biblîolheca  bibliothecarum,  3  vol.  fol., 
Parisiis,47a9;t.  II,p.1i8i. 

5586  GALILEI,  G 

Opère. 

2  vol.  4s  Bologna,  4655-56;  par  les  soins  de 
C.  Manolessi;  frontispice  par  Délia  Bella, 
portrait  et  planches;  le  titre  principal  porte 
4656,  mais  chaque  traité  a  un  titre  à  part  avec 
la  date  4655;  les  mots  •  nuova  editionc  »  que 
porte  le  titre  ne  s'appliquent  pas  aux  Opère, 
mais  aux  différents  ouvrages  qu'ils  contiennent 

Le  tome  I  est  consacré  à  la  géométrie  et  à  la  méca- 
nique. 

Le  tome  II  renferme  :  Nuncius  sldereus,  suivi  de 
lettres  de  Galilée  sur  la  constitution  physique  des  pla- 
nètes; Istoria  e  dlmostrazioni  intorno  aile  macchle 
solari;  Il  saggiatore;  Letlera  in  proposito  di  quanlo 
discorre  F.  Liceti  sopra  il  candor  lunare;  Letlera  in 
materia  délia  monstruosité  délia  Luna. 

3  vol.  4s  Firenze,  4718;  par  T.  BuonaventurL 

L'ordre  des  matières  est  le  même  que  dans  l'édition 
précédente;  le  vol.  IH  contient  des  leUres  de  Galilée, 
parmi  lesquelles  (p.  25)  une  du  31  mai  161 1,  sur  l'emploi 
du  télescope  et  les  satellites  de  Jupiter. 


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6ÎJ6 


SECTION    I. 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


i  vol.  4®,  Padova,  4744;  par  G.  Toaldoj  avec 
portrait  et  planches. 

Les  (rois  premiers  volumes  comme  dans  Pédition  de 
1718.  Le  vol.  IV  coulient  le  Dialogo,  qu'on  n'avail  pas 
osé  comprendre  dans  les  éditions  précédentes. 

<3vol.  8%  Mîlano,  1808-Jl. 

Même  ordre  des  matières,  trois  volumes  de  celle 
édition  correspondant  à  un  des  volumes  iu-4^  Dans  le 
vol.  XIII  on  a  réuni  quelques  pièces  diverses. 

2  vol.  8»,  Milano,  183-2;  par  N.  Beltoni.  Forme 
les  tomes  XX  et  XXI  de  la  Biblioteca  cnci- 
clopcdica  itaiiana.  Quelques  ouvrages  littéraires 
ne  figurent  pas  dans  cette  édition,  mais  on  y  a 
profite  des  pièces  publiées  par  Vcnluri.  (Voir 
n«  3387.) 

Les  ouvrages  astronomiques  sont  placés  comme  suit  : 
Vol.  I,  Sidereus  nuncius,  p.  302;  Istoria  e  dimostra- 
zioni,  p.  340;  De  maculis  solaribus  très  epistolae,  )).  379. 
—  Vol.  II,  Il  saggiatore,  p.  5;  Metodo  per  trovare  la 
longitudine,  p.  173;  Traitalo  della  sfera  [attribué  à  tort 
à  Galilée],  [i.  A\t>. 

iQ  vol.  8»,  Firenzc,  I842-K6;  planches,  fac-similc 
et  portrait;  par  les  soins  de  E.  Albèri,  sur  les 
manuscrits  authentiques  de  la  Bibliothèque 
palatine  de  Florence.  Cette  édition  donne, 
autant  qu'elle  est  connue,  la  date  originale  des 
différents  travaux  de  Galilée, 

Voici  les  matières  qui  composent  celte  éd  il  loi)  : 

Tome  1, 184^  :  Dialogo  dei  massimi  sistemi  (p.  5). 

Tome  11,  1845  :  Leltere  di  GaWeo  intorno  al  sistema 
copernicano  (p.  1);  Esercitazioni  fîlosoGcbe  di  A.  Rocco 
controil  Dialogo  dei  mas.simi  sistemi  (p.  117);  Postille 
di  Galileo  aile  Esercitazioni  dei  Rocco  (p.  290);  Discorso 
di  L  Délie  Colombe  contro  il  molo  della  Terra  (p.  357); 
Postille  di  Galileo  al  Discorso  di  L.  Délie  Colombe 
(p.  379);  Discorso  di  Galileo  intorno  il  flusso  e  reûusso 
(p.  387). 

Tome  Ifl,  1845  :  Tratta.to  della  sfera,  o  cosmografia 
(p.  1);  Sydereus  Nuncius  (p.  .^3);  Leltere  intorno  le 
apparenze  della  Luna  (p.  1(  3);  De  phaenomcnis  in  orbe 
Lunae,  et  de  luce  et  lumine  disputatio  J.  C.  La  Galia 
(p.  239);  Postille  di  Galileo  al  discorso  dei  La  Galln 
(p.  360);  Leltere  inlorno  aile  macchie  soîari  [corres- 
pondance entre  Galilée  et  Velser\  (p.  571). 

Tome  IV,  1844  :  De  tribus  cometis  anni  1C18  dispu- 
tatio astronomica,  publiée  habita  in  Collegio  Romano 
Socielatis  Jesu  ab  uno  ex  patribus  ejusdem  societatis 
(p.  1);  Discorso  délie  comète  di  M,  Guiducci^  fatto  da 
lui  neir  Accademia  Fiorenlina  nel  stio  medesimo  conso- 
lato  (p.  13);  Libi'a  astronomica  ac  phllosophica,  qua 
Galilaei  Galilaei  opiniones  de  cometis  a  M.  Guiduccio 


exposilae  examînantur  a  L.  Sarsi  sigensano  (p.  61); 
Postille  di  Ga///eo  alla  Libra  astronomica  (p.  122);  Il 
saggiatore  di  Galileo  Galilei,  nel  quale  con  bilancia 
esquisita  e  giusla  si  ponderano  le  cose  conteoute  nella 
Libra  astronomica  e  ûlosofica  di  L,  Sarsi  (p.  143); 
Ratio  pondcrum  librae  ac  simbellae,  in  qua  quid  e 
L  Sarsii  Libra  astronomica  quidque  e  Galilei  Galilei, 
simbellatore  de  cometis  staluendum  sit,  auctore  eodem 
L.  Sarsio  sigensano  (p.  371);  Postille  di  Galileo  al- 
Topera  suddetta  (p.  505). 

Tome  V,  1846  :  Tavolel  dei  moti  medj,  successiva- 
mente  istituite  da  Galileo  dal  1610  al  iôh  (p.  1); 
Osservazioni  original!,  precedute  da  un  esame  dei  codice 
che  le  conliene,  e  da  una  nolizia  intorno  lo  scoprimeoto 
delPanellodi  Saturno  (p.  29);  Giustificazioni  autentiche 
délie  epoche  nelle  quali  Galileo  inlermise  le  osserva- 
zioni (p.  129);  Calcoli  ed  effemeridi  (p.  173);  Lavori  dei 
P.  Renieri  intorno  ai  satellili  di  Giove  (p.  359);  Le  ope- 
razioni  asironomiche  di  Galileo  (p.  371);  Lezioui  di 
Galileo  inlorno  la  Stella  nuova  dei  1604  (p.  391);  Fram- 
menti  astronomie!  di  Galileo  (p.  399);  Scritlure  varie 
relative  aile  opère  o  aile  opinion!  asironomiche  di 
Galileo  (p.  403). 

Tomes  VI-X,  1847-55  :  Commercio  epis:olare. 

Tomes  XI-XIV,  1854-35  :  Opère  fisico-matematiche. 

Tome  XV,  1856  :  Opère  lelterarie. 

Tome  XVI,    1836  :  Supplemento    —   Comprend  : 

E.  Albèri,  Esame  della  biografia  di  Galileo  scrilta  da 

F.  Arago  (p.  ix);  Letlere  inédite  dirette  a  Galileo 
uegli  anni  1592  a  1641  (p.  1);  Appendice  relaliva  al 
processo  di  Galileo  (p.  301);  E.  Albèri,  DelP  orologio  a 
pendolo  di  Galileo  Galilei^  e  di  due  récent!  divinazioni 
de!  meccanismo  da  lui  immaginaio  (p.  351);  Due  leltere 
importantissime  di  Galileo,  Tuna  relaliva  alla  sua 
condanna,  l'altra  ai  tentaiivi  da  lui  fatti  per  la  misura 
della  cicloide  (p.  359). 

Les  volumes  VI>X  ont  aussi  été  publiés  séparément, 
sous  le  titre  de  Commercio  epistolare.  Près  d'un  tiers 
de  cette  édition  de  Galilée  se  compose  de  morceaux 
précédemment  inédits. 

On  trouve  dans  Riccardi,  Biblioteca  matemalica 
itaiiana,  au  vol.  1,  p.  503,  de  copieuses  noies  bibliogra- 
phiques et  historiques  sur  les  diverses  œuvres  de 
Galilée^  et  p.  558  la  liste  alphabétique  de  loutes  les 
lettres  contenues  dans  les  t.  VI  à  X  (Commerce  épisto- 
laire)  des  Œuvres  de  Tillustre  astronome. 

Les  MMS  des  œuvres  de  Galilée  ont  Tait  Tobjet  de 
plusieurs  mémoires  très  étendus  du  pvot.  A,  Favaro 
publiés  dans  UdB.  Nous  citerons  particulièrement 
Ragguaglio  dei  manoscritti  Galileiani  nella  collezione 
Libri-Ashburnam  presso  la  Biblioteca  mediceo-lauren- 
ziina  di  Firenze  (BdB,  XVII,  1894);  Document!  inedlti 
per  la  sloria  dei  manoscritti  Galileiani  nella  Biblioteca 
naziouale  di  Firenze  (BdB,  XVlll,  1885);  Intorno  ad 
alcuni  document!  Galileiani  recenlemenle  scoperte  nella 
Biblioteca  nazionale  di  Firenze  (BdB,  XIX,  1886). 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES    MODERNES. 


657 


5387  GALILEI,  6. 

Memorie  e  lettere  inédite  finora  o  disperse, 
ordinale  ed  illustrate  con  annotazioni  da 
G.  B.  VenturL 

â  vol.  4^  Modena,  48f8-21. 

Une  seule  pagination  pour  les  deux  volumes. 

8588  GALILEI,  G. 

Scritti  vari  ordinati  da  Aug.  Conti. 

24»,  Firenze,  1864;  avec  un  portrait  de  Galilée. 

Ce  petit  volume  contient  d'abord  la  vie  de  Galilée  de 
V.  Viviani,  puis  un  choix  de  lettres  de  cet  homme 
illustre,  parmi  lesquelles  :  n<>  i,  Lettera  a  madama 
Cristina  sul  sistema  Copernicano;  n»  3,  Lettera  atte- 
nante agli  scoprimenti  fatti  uella  Luna;  u»  3,  Lettera 
sopra  la  lituhazione  lunare  [la  libration];  n»  4,  Lettera 
à  Marco  Velseri  sulle  macchie  solari. 

5589  GALILEI,  G. 

Prose  scelle  a  moslrare  il  metodo  di  lui, 
la  dotlrina,  lo  slile,  ordinale  e  annolale  a  uso 
délie  scuole  dal  prof.  Aug.  Conti. 

8s  Firenze,  1869. 

Considéré  comme  seconde  édition  des  Scritti  vari, 
publiés  en  1864  par  le  même.  (Voir  le  n<»  précédent.) 
Le  présent  volume  renferme,  en  effet,  les  mêmes 
matières,  plus  le  Saggialore  et  des  extraits  du  Dialogo. 
Cet  ouvrage  a  été  publié  dans  la  Nuova  collezione 
scolastica. 

5590  GALILEI,  G. 

Scritti  sceiti  pubblicali  per  uso  della  gio- 
ventii  ilaliana,  . . .  colF  aggiunta  di  lettere 
inédite  possedute  dalla  biblioteca  nazionale 
di  Milano. 

8%  Milano,  1868. 

Avec  une  notice  biographique  par  G.  Sacchi.  Parmi 
les  »ix  pièces  dont  ce  recueil  se  compose,  Tastronome 
trouvera  .  n<>  3,  Della  difficoltà  di  trovare  la  soluzione 
di  un  problema  anche  già  peusato  e  nominale  da  altri, 
notata  per  giustiQcare  la  sua  invenzione  del  telescopio; 
n»  5,  Spiegazione  della  teoria  del  Qusso  e  riflusso  del 
mare. 

5591  GALILEI,  G. 

Prose  scelle  con  un'  appendice  dei  migliori 
luoghi  degli  scolari  di  lui. 
8«,  Roma,  Torino,  Milano,  Firenze,  4884;  extraits 


choisis  dans  les  œuvres  de  Galilée  par  G.  Finzi. 

Dans  la  Biblioteca  italiana  ordinata  per   le  scuole 
normali  secondarie. 

5592  BAINBRIDGE,  J. 

Cet  auteur,  mort  en  1643,  a  laissé  les  MSS  suivants  : 
A  Ireatise  againsl  aslrology. 
On  Ihe  problem  of  finding  longitudes. 
On  the  planel  Venus. 

5595  TORRICELLIUS,  E.  a 

TORRICELLI,  E. 

Opéra  geometrica. 

4»,  Florentiae,  4644. 

On  trouve  dans  ce  volume  son  traité  De  sphacra. 

5594  LINEMANFIUS,  A.  « 

LINEMAIfN,  A. 

Memoria  secularis. 

4^  Regiomonti,  1644. 

A  la  suite  d'une  série  d^observations  astronomiques, 
portant  principalement  sur  les  éclipses,  on  retrouve 
dans  ce  volume  les  dissertations  de  Pauteur  sur  le 
mouvement  de  la  Terre,  sur  les  réfractions  et  sur  la 
nature  des  comètes. 

5595  MERSENINLS,  M.  =z 

MER8EIN]>iE,  M. 

Cogitala  physico-malhemalica. 
3  voL4%  Parisiis,  4644-47. 

Le  vol.  Il,  1644,  porte  le  titre  particulier  :  Universae 
geometriae  mixtaeque  matheniaticae  synopsis.  On  y 
trouve  en  version  latine  les  Sphaerica  de  Theodosius, 
les  Sphaerica  de  Menelaus^  la  Sphaera  à*AutolycuSj  les 
Phaenomena  û'EuclùleSy  et  une  Cosmograpbia  astrono- 
mica  de  Mtrsenne. 

Le  vol.  lit,  1647,  porle  le  titre  particulier  :  Novae 
observationes  physico-mathematicae.  Cest  dans  ce 
volume  qu*e8t  inséré  le  De  mundi  systemaie,  faussement 
attribué  à  Aristwrchus  Samius,  (Voir  u«  821.) 

Les  vol.  I  et  11  ont,  dans  certains  exemplaires,  le  titre 
Opéra. 

5596  DESCARTE8,  R. 

Opéra  philosophica. 

4«,  Amstelodaroi,  4647;  des  presses  d'EIzevir. 

4*,  Arostelodami,  4690;  id. 

4»,  Amstelodami,  4656;  id* 


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658 


SECTION    1.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


4«,  Amstelodami,  4664;  des  presses  d*Elzevir. 

4S  Amslelodami,  1672;  id. 

4«,  Amstelodami,  4677;  id. 

Les  Principia  pbilosophiae,  qui  conliennent  le  système 
des  lourbillons,  sont  dans  le  commencement  du  volume. 
Il  y  a  ensuite  De  methodo,  avec  Dioptrice  et  Meieora; 
puis  De  passionibus  animae. 

Les  Opéra  philosophica  de  Descartes  sont  à  Tlndex 
lihrorum  prohibitorum. 

Traductions. 

Œuvres  philosophiques. 

4  vol.  8%  Paris,  4855j  avec  notes  et  éclaircisse- 
ments par  A .  Garnier, 
8-,  Paris,  1839;  par  L.  A.  Martin. 

Phitosophische  Werke    (par    J.    K,   von 
Kirchmann). 
4  Thic  8»,  Berlin,  4870-72. 

3597  CARTESIUS,  R.  = 

DE8CARTE8,  R. 

Opéra  oinnia. 

8  vol.  4%  Amstelodami,  4670-85. 

9  vol.  4«,  Amstelodami,  4690-1704. 
9  vol.  4»,  Amstelodami,  1745. 

Les  Principia  pbilosophiae  et  les  Specimina  seu  de 
methodo  sont  dans  le  vol.  I  de  ces  éditions  ;  la  Dioptrice 
est  dans  le  vol.  V. 

Traductions. 

Werken  (par  J.  H.  Glasemaker). 
4  vol.  4«,  Amsterdam,  4690-92. 

Œuvres. 

43  vol.  12»,  Paris,  4724-29. 

Les  Principes  de  philosophie  forment  le  vol.  XI, 
t724.  Le  Monde  est  le  n«  2  du  vol.  XII,  1728. 

OËuvres  complètes,  publiées  par  F.  Cousin. 

4  4  vol.  8»,  Paris,  4824-26.  -  Rare. 

2  vol.4«,  Bruxelles,  4841. 

8  vol.  8%  Paris,  4844;  par  les  soins  de  J.  Simon. 

8»,  Paris,  4872. 

5598  CARTE8IUS,  R.  = 

DESGARTES,  R. 

Opuscula  posthuma,  physica  et  mathema- 
tica. 

4^  Amstelodami,  4704. 


5599  OUGHTRED,  G.  = 

OCJGHTRED,  W. 

Opuscula  mathematic^  hactenus  inedita. 

8»,  Oxonîi,  4677. 

Ouvrage  posthume. 

5400  YOSSIUS,  G.  J.  =  YOSS;  G.  J. 

Opéra. 

6  voL  fol.,  Amstelodami,  4695-4704. 

Au  vol.  III  se  trouve  le  De  scientlis  mathematicis, 
signalé  plus  haut  n«  33. 

5401  CLARAMOPITIUS,  8.  = 

CHIARAMONTI,  8. 

Opuscula  varia  mathematica  nunc  primum 
in  lucem  édita. 
4s  Bononiac,  4633. 

Cinq  opuscules,  dont  un  seul  intéresse  les  astronomes, 
savoir:  n«  1,  De  phasibus  Lunae. 

5402  GREATES,  J 

Miscellaneous  works. 

2  voL  8s  London,  4757;  fig.  Publié  par  T.  Bîrch. 

5405  POSTER,  S. 

Miscellanies,  or  mathematical  lucubra- 
tions,  ...  published,  and  many  of  them 
translated  into  English,  by  /.  Twysdm, 

Fol.,  London,  4634. 

Fol.,  London,  4639. 

Contient  :  Slellae  fixae;  Astroscopium  ;  De  insiru- 
mentis  planetariis;  Observationes  eclipsium;  Ratio 
computandi  altitudinem  Solis;  Problemata  geometrîca; 
Problemata  mathematica  a  J.  Twysden;  Aristarchus  de 
magniludinibus;  Lemmata  Archimedis;  Geometrical 
square;  Projections;  Dialling.  —  Avec  des  tables  astro- 
nomiques. 

5404      GASSKNDUS,  P.  =  GASSENDI,  P. 

Opéra. 

6  vol.  fol.,  Lugduni,  4638. 

6  vol.  fol.,  Florentiae,  4727. 

La  division  des  matières  entre  les  six  volumes  est  la 
même  dans  les  deux  éditions;  la  pagination  seule  est 
différente.  On  trouve  : 

Vol.  I  :  De  comeUs  et  novis  sideribus.  —  De  effeclibas 
siderum. 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


659 


Vol.  III  :  Parhelia  ^en  Soles  qaatuor.  —  De  apparente 
magDÎtudiue  Solis.  —  De  molu  impresso  a  motore  trans- 
lato. 

Vol.  IV  :  iDstitutio  astronomica.  —  CommeDtarii  de 
rébus  coelestibus.  — •  Mercurius  in  Sole  visus.  —  Novem 
stellae  circa  Jovem  visae.  —  Proporiio  gnomonis. 

Vol.  V:  De  vlla  Peireskii.  —  T.  Brabei,  Copemici, 
Peurbacbii,  Regiomonlani  vilae.  —  Romanum  calen- 
darium. 

Vol.  VI  :  Epistolae.  Quelques-unes  de  ces  lettres , 
adressées  à  Galilée  (i9  déc.  1636),  à  Horlensius  [Vanden 
Hove]  (13  févr.  1637),  à  Hevelius  (15  oct.  1644),  etc., 
traitent  de  sujets  astronomiques. 

=»  Delambre,  Bis,  V,  4621,  335. 


5405  LEVERA,  F 

Dissertationes  variae. 

5  vol.  4%  Roroae,  i659. 

Au  tome  II  de  cet  ouvrage  6gure  le  traité:  Explanaiio 
veteris  ac  novae  astrorum  disciplinae. 

5406  TACQUET,  A. 

Opéra  mathematica. 

Fol.,  Antverpfae,  4669    (quelques  exemplaires 

portent  Lovaiiii,  1668). 
Fol.,  Antvcrpiae,  1707;  frontispice  gravé. 

L'astronomie,  en  huit  livres,  occupant  environ 
150  pages,  se  trouve  en  tête  de  chacune  de  ces  éditions; 
elle  est  accompagnée  d'un  u  Appendix  >  sur  la  trigono- 
métrie sphérique 


5407  DESARGUE8,  G. 

Œuvres  complètes  réunies  et  analysées  par 
Poudra^  suivi  de  l'analyse  des  ouvrages  de 
Bosse  et  de  nolices  sur  Desargues  par  Des- 
cartes,  Baillet,  Colonia,  Pemettyy  Poncelet, 
Chastes,  et  d'un  recueil  très  rare  de  divers 
libelles  publiés  contre  Desargues. 

2  vol.  8«,  Paris,  1876;  52  pi. 


5408  SAULSBDRY,  T. 

Mathemalical  cx)lleclions  and  translations. 

2  vol.  fol.,  London,  1661. 

Conlieut.  entre  autres  :  Galileus  Galileus,  bis  syhtem 
of  ihe  world  ;  etc.  (Voir  plus  loin,  Socl.  XI,  an.  Système 
du  monde.) 


5409  DERODON,  D. 

Opéra  omnia. 

2  vol.  4»,  Genevae,  1664-69. 

Dans  le  vol.  1  on  trouve  son  Discours  contre  l'astro- 
logie judiciaire. 

5410  PAGAN,  B.  F.  de 

Divers  ouvrages  trouvés  dans  ses  écrits 
après  sa  mort. 
12»,  Paris.  1669. 

5411  BALIAFIL  G.  B. 

Opère  (diverse). 
4%  Gcnova,  1666. 
8»,  Gcnova.  1792. 

On  trouve  dans  ce  recueil  un  court  article  :  De  solari 
horologio  ubicumque  facile  describendo. 

5412  GASSINUS,  J.  D.  =  CA8SINI,  G.  D. 

Opéra  astronomica. 

Fol..  Roroae,  1666. 

L*auieur  a  fait  mettre  ce  titre  à  la  collection  des 
opuscules  quMI  avait  publiés  jusque-là.  Il  a  ajouté,  en 
outre,  comme  pièces  nouvelles  :  Perspeciiva  moinum 
coelestium;  Tabulae  mediceorum  siderum;  Nunni 
syderei  interpres  (publié  séparément  Tannée  suivante); 
Almagestum  promotum. 

5415      CASSIx^I,  J.  D.  =  CA88INI,  G.  D. 

Divers  ouvrages  d'astronomie. 
4«,  La  Haye,  1731  ;  parles  soins  de  J.  Cassini. 
4»,  Amsterdam,  1756. 

Ce  recueil  est  formé  des  traités  insérés  dans  Paris, 
His. 

5414  CA88IINI,  G.  D 

Cosinografia. 

MS  en  vers  italiens,  dont  le  sort  est  inconnu.  Men- 
tionné dans  Michaud,  Biographie  universelle,  t.  VII, 
p.  301. 

5415  ARCOl^S,  C.  d* 

Œuvres,  contenant  le  système  du  monde, 
le  secret  du  flux  et  reflux  de  la  mer,  etc. 
4%  Paris,  1667;  fig.  —  Rare. 


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660 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3416  WILKINS,  J. 

The  mathematical  and  philosophical 
Works,  to  which  is  aftîxed  the  author's  life 
and  an  account  of  his  works. 

3  vol.  8®,  London,  1708. 

2  vol.  8%  London,  1802. 

Celte  collection  contient  :  i)  The  discovery  of  a  new 
world  ;  2)  That  it  is  probable  our  Earth  is  one  of  ibe 
planels  ;  3)  Mercury  or  the  secret  and  swifl  messenger, 
showing  how  a  man  may  with  privacy  and  speed  com- 
inuiiicate  his  ihoughts  lo  a  friend  to  any  distance; 
4)  Bfathematical  magie;  5)  Abstract  of  his  Essay  towards 
a  real  character  and  a  philosophical  language. 

5417  PARDIES,  I.  G. 

Opéra  malhematica. 

3  vol.  42s  La  Haye,  1691.  —  Rare. 
3  vol.  12%  Amsterdam,  469i. 

12s  La  Haye,  1701. 
12s  La  Haye,  1710. 
12s  Jcnae,  1721. 

Traduction. 

OEuvres  de  mathéinathiques. 

2  part,  en  1  vol.  12s   La  Haye,  1690-91;   ne 
contient  que  ses  ouvrages  français. 

12s  Lyon,  1709. 
12s  Lyon,  1725. 

12s  Amsterdam,  1725;  réimpression   de  Tédi- 
tion  précédente. 

On  trouve  comme  dernière  pièce  de  toutes  ces  édi- 
tions, la  Description  de  deux  machines  propres  à  faire 
les  cadrans. 

3418  POLICIUS,  J.  =s  POLIZZI,  G. 

Philosophicae  disputationes. 

3  vol.  fol.,  Panormi,  \  675-76. 

Il  y  a  entre  autres,  dans  le  tome  II,  une  discussion 
du  De  coelo  é'Aristoie. 

3419  ZARAG08A,  J. 

Cet  auteur  a  laissé  les  MSS  suivants,  dont  le  sort  est 
inconnu  : 

Astronoinia  hypothetica. 

Astronomia  decimalis. 

Astronomia  trigenaria. 

Astronomia  nova  methodo  juxta  Lansberii 
hypothesim  ad  meridianum  Matritensem 
accommodata. 


3420  BILLY,  Jf.  IDE 

Ephemeris  cometae  anni  1590. 
Tractatus  de  duplici   sphaera    armillari, 
elenienlari  et  coelesti. 

MSS  à  la  Bibl.  du  Collège  des  Jésuites  de  Dijon. 

34SI  fiULLlALDUS,  I    = 

BOULLIAU,  I. 

Opuscula  quinque  :  de  lineis  spiralibus, 
exercitationes  geometricae,  astronomiae  phi- 
lolaïeae  assertio,  in  Ptolemaeum  dejudicandi 
facultate,  de  populis  fundis. 

is  Parîsiis,  1681;  •  cditio  nova.  » 

3422  l^ORWOOD,  R. 

Works  :  1)  trigonometry  ;  2)  the  seaman's 
practice;  3)  fortification. 
4s  London,  169i. 

3423  VELTHUYZEN,  L.  van 

Opéra. 

4s  Rotcrodami,  1680. 

3424  UAMELIUS,  J.  B.  = 

DUHAMEL,  J.  B. 

Opéra  philosophica  et  astronomica. 

4  vol.  4«,  Norimbergae,  1681. 

Le  tome  I  est  consacré  à  son  Astronomia  physica. 

3425  WHARTOW,  G. 

Philosophical  and  astronomical  works. 
8s  London,  1683. 

3426  HUGENIU8,  C.  =  HUYGENS,  C,. 

Opéra  mechanica. 

4s  Lugduni  Batavorum,  1682. 

Réimprimé  comme  vol.  I  des  Opéra  varia,  !2  voL 

4s  Lugduni  Batavorum,  1724. 
Réimprimé  comme  vol.  I  des  Opéra  mechanica, 

geometrica,  astronomica  et  miscellanea,  4  vol. 

4s  Lugduni  Batavarorum,  1751. 

Ce  recueil  contient  les  travaux  de  Huygens  relatirs 
au  pendule,  et  ses  mémoires  sur  l'application  des 
horloges  portatives  à  la  détermination  des  longitudes. 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES   MODERNES. 


66i 


54Î7      HUGEI^IUS,  C    =  HUYGENS,  C,. 

Opuscula  posthuma. 

i^  Lugduni  Batavorum,  4705;  publié  par  B.  de 

Volder  et  B.  Funen[ias]. 
Réimprimé  comme  vol.    II  des  Opéra  reliqua, 

2  vol.  i%  Amstelodami,  1728. 

Le  seul  traité  qui,  dans  ce  recueil,  intéresse  Tastro- 
nome,  est  une  Doscripiio  aulomati  planetarii,  dans 
lequel  Huygens,  après  une  étude  des  propriétés  des 
fractions  continues,  fait  usage  de  ces  fractions  pour 
rapporter  entre  elles,  avec  des  approximations  crois- 
santes, les  périodes  des  différents  corps  célestes. 

5428   HUGENIUS,  0.  =  HUYGENS,  C,. 

Opéra  (varia)  [mechanica,  georaetrica , 
astronomica,  miscellanea]. 

3  vol.  4^  Lugduni  Batavorum,  472i;  publié  par 

W.  J.  s'  Gravesande. 
i  vol.  4%  Lugduni  Batavorum,  1751. 

Le  vol.  1  de  la  première  édition  contient  les  Opéra 
mechanica  publiées  en  1682.  (Voir  n»  3428.)  Le  vol.  Il 
renferme  les  trois  autres  parties.  Dans  les  Opéra  astro- 
nomica (qui  composent  le  tome  1 II  de  la  seconde  édition) 
figurent  :  De  Saturni  luna,  Systema  saturnium,  Brevis 
assertio  systematis  saturnii,  De  Saturni  annulo  obser- 
vationes,  et  Kosmotheôros. 

=5  Deuimbre,  His,  V,  1824,  549. 

34«9       HUGE]\IU8,  C.  «  HUYGEINS,  C,. 

Opéra  reliqua. 

2  vol.  4%  Amstelodami,  I728j  édition  donnée  par 

W.  J.  s'  Gravesande,  avec  notice  biographique 

et  portrait. 

Le  vol.  I  contient,  en  latin,  le  Traité  de  la  lumière  et 
la  Dissertation  sur  la  cause  de  la  pesanteur.  Le  vol.  Il 
est  une  réimpression  des  Opuscula  posibuma.  (Voir 
n«  5429.) 

3450      HUGE]\IUS,  C    =  HUVGEI^S,  C, 

Exercitationes  mathematicae  et  philoso- 
phicae,  ex  manuscriptis  in  bibliotheca  acade- 
miae  Lugduno-Batavae  servatis  edidit  P.  J. 
Uyleiibroek. 

2-voL  4»,  Hagac  Comitum,  1833. 

Ce  recueil  se  compose  de  notes  trouvées  dans  les 
papiers  de  Buygens  et  de  sa  correspondance.  Diffé- 
rentes choses  y  intéressent  l'astronome.  On  voit  vol.  I, 
p.  152,  que  le  maintien  du  parallélisme  de  l'axe  de  la 


Terre  n'exige  pas  de  force  particulière,  contrairement 
à  ce  qu'avait  cru  Copernic.  Dans  le  vol.  Il,  p.  99,  Tap- 
parition  des  Principia  de  Newton  est  sij^nalée. 

^  JahrbûcherderLileratur,  LXXXVIl,  1839  (par  J.  J. 
voH  Littrow).  —  J.  J.voN  LiTTROW,  Vermischle  Schriflen,  111, 
i84«,  272. 

3431  HtOEI^IUS,  C.  =  UUYGENS,  C,. 

Ses  MSS  sont  conservés  à  la  Bibl.  de  P Université  de 
Leyde.  La  liste  en  est  insérée  dans  le  catalogue  de  cette 
Bibliothèque  et  y  occupe  7  pages  à  deux  colonnes.  Elle 
porte  pour  titre  :  Manuscripta  praecipue  latina,  ab 
illustrissimo  C.  Bugenio,  Zelemi  toparcba,  academiae 
legata.  La  plupart  sont  de  Uuygens  lui-même,  mais  il  y 
en  a  aussi  un  certain  nombre,  contenant  notamment  des 
observations,  d'autres  auteurs.  Il  y  a  également  beaucoup 
de  lettres. 

3432  V088III8,  I    =  V08S,  1. 

Variarum  observationum  liber. 

4»,  Londini,  168». 

2  part,  en  1  vol.  4%  Londini,  1695. 

Parmi  beaucoup  de  dissertations  diverses  cet  ouvrage 
contient  :  De  artibus  Sinarum;  De  emendatione  longi- 
tudinum;  De  apparentibus  in  Luna  circulis;  De  diurna 
Telluris  conversiooe. 

3435  EINT,  G. 

Opéra  physico-medioa. 

4«,  Lugduni  Batavorum,  1687. 

Comprend  entre  autres:  De  attractione;  De  nuxu  et 
refluxu  maris. 

3434  HEVELIU8,  J.  »  UEVEL,  J. 

Ses  MSS,  formant  17  vol.,  se  trouvaient  en  Espagne, 
à  Cadix.  Vers  la  fin  du  siècle  dernier  le  gouvernement 
français  a  fait  l'acquisition  de  la  plus  grande  partie,  et 
distribué  les  volumes  entre  divers  dépôts  publics  de 
Paris. 

=  MONTUCLA,  UdM,  11,  1799,  640.  -  HoEFER,  Biographie 
générale,  vol.  XXV,  4861,  p.  294. 

3435  ROBERTUS,  G   »  ROBERTI,  G. 

Miscellanea  italica   physico-mathematica. 

4o,Bononiae,  1692;  13pl.  bien  gravées, 646  pages. 
—  Rare. 

Les  articles  concernant  l'astronomie  contenus  dans  ce 
recueil  sont  les  suivants:  n*3)  E.  Torriceltius,  Desphaera 
et  solidis  spbaeralibus;  —  n<>  5)  /.  D.  Cassinus^  De 
solaribus  hypothesibus;  -  n»  6)  /d,  Theoria  motus 


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set 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


cometae  anni  1664 j  -  n»  7)  G,  Montanarius,  Comètes 
Bononiaeobservatusaniiis  1664  et  1665;  —  d<>8)  G.  Mon- 
lanarius,  J,  D.  CassinvSy  M.  A.  CetliuSy  J.  D,  Po'itheus^ 
Bongiovanus,  etc.,  De  cometis  anuorum  1664,  1665, 
1680,  1681  et  1682  epistolae. 

—  JdS,,  1693.  -  Leipzig,  AcE,  1693, 18i. 

5456  ♦  *  ♦ 

Recueil  d'observations  faites  en  plusieurs 
voyages  par  ordre  de  Sa  Majesté  pour  perfec- 
tionner l'astronomie  et  la  géographie;  avec 
divers  traités  astrononiiqucG. 

Fol.,  Paris,  1695. 

Cet  ouvrage  a  été  dépouillé  pour  notre  lome  11. 

5457  WALLISIUS,  J.  »  WALLIS,  Ji 

Opéra  mathematica,  ejusdem  opéra  quae- 
dam  miscellanea. 

5  vol.  fol.,  Oxoniae,  1695,  1693,  1699;  portrait 
de  Pauteur  ;  le  vol.  H  a  paru  le  premier. 

On  trouve  dans  cet  ouviuge  les  matières  suivantes 
qui  peuvent  intéresser  Pastronome  : 

Vol  I  :  n<»  6)  Ecllpsis  solaris  Oxonii  visae  anno  1654, 
Aug.  â  observatio;  n»  7)  Tractatus  de  cycloide. 

Vol.  Il  :  n»  9)  De  aestu  maris  hypothesi  nova. 

Vol.  III  :  n«  4)  i4rcAimed/«  a renari us  [G.-L.];  n»  5) 
Aristarchi  Samii  liber  de  maguitudinibus  et  distanliis 
Solis  et  Lunae  L6.-L.] 

5458  SPAI^HEMIUS,  F    = 

SPAl^UEIM,  F. 

Opéra  omnia. 

5  vol.  fol.,  Lugduni  Batavorum,  1701. 

Contient  son  Oraiio  de  cometis. 

5459  CHIARAWTAWO,  P. 

Cet  auteur,  mort  en  1701,  a  laissé  les  MSS  suivants  : 
De  sphaera. 
De  astronomia. 

5440  HOOKE,  R. 

The  posthumous  works,  containing  his 
cutlerian  lectures,  and  other  discourses,  to 
which  is  prefixt  Ihe  author's  life. 

Fol.,  London,  1705. 

On  V  trouve  entre  autres  ses  mémoires  sur  la  nature 
des  comètes;  la  lumière  zodiacale,  dont  il  suppose  le 
siège  autour  de  la  Terre;  les  taches  du  Soleil;  les  étoiles 
temporaires. 


5441  HOOHE,  R. 

Philosophical  experiments  and  observa- 
tions. 

8«,    London,   17â6;  rassemblé  et    publié  par 
W.  Dcrham 

11  y  a  en  outre  des  expériences  et  observations  de 
quelques  autres  savants. 

5442  I^ORIS,  H.  DK  =  I^ORIS,  E. 

Opéra  omnia  nunc  primum  collecta  atque 
ordinata. 

5  vol.  fol.,  Veronae,  1729-41. 

L^ouvrage  Annus  et  epocbae  syro-macedonum  est  au 
vol.  II. 

5445  MIJRR,  C.  T.  von 

Verzeichniss  der  Eimmarfschen  Hand- 
schriften. 

8%  Nûrnbcrg,  1778. 

Eimmart  était  mort  en  1 705.  Ces  manuscrits  compren- 
nent 57  volumes.  Ils  renferment  l)eaucoup  d'obser- 
vations astronomiques  qui  n*ont  point  été  publiées;  des 
observations  et  des  lettres  de  plusieurs  astronomes 
célèbres,  tels  que  Flamsteed,  HeveHus^  Manfredi^  avec 
les  réponses;  des  figures  d^éclipses.  de  comètes,  de 
taches  solaires  et  lunaires;  335  phases  de  la  Lune 
dessinées  élégamment  et  en  grand  par  Marie  Claire 
Eimmarl,  sa  tille,  depuis  1693  jusquVn  1698,el  gravées 
à  la  manière  noire;  des  observations  de  sou  gendre 
y.  H,  MuUer;  des  observations  météorologiques.  Ils  sont 
aujourd'hui  conservés  au  Collège  des  Jésuites  de  Polozk, 
en  Lithuanie. 

=  Cas,  VII,  1822»  24. 

5444  BER>OULLilS,  Jac,.  = 

BERINOULLI,  JacQi. 

Opéra. 

2  vol.  4»,  Gcnevae,  1744. 

Le  Conamen  novi  syslematis  cometarum  se  trouve  en 
tête  du  vol.  L 


5445  BAYLE,  P 

Œuvres  diverses. 
4  vol.  fol.,  La  Haye,  1727. 
4  vol  fol.,  La  Haye,  1731. 
4  vol.  fol.,  La  Haye,  1737. 
Les  Peusées  sur  la  comète  se  tr  ouvent  au  commen- 
cement du  vol.  111. 


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OEUVRES    D  ASTRONOMES    MODERNES. 


665 


5446  STANCARIUS,  V.  F.  = 

STANCAM,  V.  F. 

Schedae  mathematicae  post  ejus  obitum 
collectae;  ejusdem  observationes  astrono- 
micae. 

4%  Bononîae,  ^13. 

A  la  fin  du  volume  on  trouve  :  Observationes  astrono- 
micae  a  Stancario  et  Manfredis  fralribus  Bononiae 
habitae. 

3447      POLEl^US,  J.  =  POLEPII.  G 

Miscellanea. 

i»,  Veneliis,  1709. 

Recueil  de  dissertations.  Le  n<»  5  a  pour  titre  :  De 
seclionibus  conicis  parallelorum  in  horologiis  solaribus 
tractatus. 

=  JdS|,  ilW.  -  Leipzig,  AcE,  MW,  79. 

«448  GULIELMINUS,  D    = 

GUGLIELMimr,  D. 

Opéra  omnia  mathemalica,  hydraulica, 
medica  et  physica;  accessit  vila  auctoris  a 
/.  B.  Morgagni  scripta. 

2  vol.  4%  Gcnevae,  HiO;  avec  un  portrait  de 
l^autcur. 

2  vol.  4%  Gcnevae,  n40. 

Le  vol.  I  est  consacré  aux  œuvres  physico-mathéma- 
tiques et  le  vol  II  aux  œuvres  physico-médicales.  On 
trouve  successivement  dans  le  1*'  volume,  en  fait  d*ou- 
vrages  astronomiques  :  Volantes  flammae . . .  epitropeia. 
—  De  comelarum  nalura  et  ortu.  —  Observatio  solaris 
eclipsis  1684 

5449       GIAHNETTA81U8,  P.  W    = 

GIAWNETTA8IO,  P    N. 

Opéra  omnia. 

4  vol  4%  Neapoli.  1714-22. 

On  y  retrouve  sa  Cosmographie  et  son  Astronomie. 

34tf0  LEIBMITIUS,  G    G.  = 

LEIfinilTZ,  G    W.  VOR 

Opéra  omnia  nune  primum  collecta,  in 
classes  distributa. 

6  voL  4%  Geoevac,  1768  (nouveau  titre  en  4789)  ; 
par  les  soins  de  L.  Dutens. 

Dans  le  vol.  I  on  trouve,  en  version  latine,  les  Essais 
de  théodicée  mentionnés  plus  loin,  Secl.  XI,  art.  Cosmo- 
gonie. 


3451  LElBniTIUS,  G.  G.  =z 

LEIBNITZ,  G.  W.  von 

Opéra  philosophica  quae  extant,   latina, 
gallica,  germanica. 

4s  Berolini,  4840,*  par  les  soins  de  J.  E.  Erd- 
mann. 

3452  LEIBIHITZ,  G.  W.  [von] 

Gesammelte  Werke. 

4  vol.  8%  Hannover,  4845-47;  par  les  soins  de 
G.  H.  Pertz. 

3455  TOZZI,  L. 

Opéra. 

5  vol.  4s  Venetiis,  4721. 

3454  DANIEL,  G. 

Recueil  de  divers  ouvrages  philosophiques, 

historiques,  apologétiques  et  de  critique. 

3  vol.  4s  Paris,  4724. 

Le  Voyage  du  monde  de  Descartes  est  inséré  t.  I, 
p.  4-280. 

3435  POINT ENELLE,  B.  L.  ob 

OEuvres  diverses. 

3  vol.  42s  Paris,  4724. 

3  vol.  fol.,  La   Haye,  4728-29  (nouveau  titre, 

Amsterdam,  4743);  avec  6  grandes  planches 

dont  un  beau  portrait  de  Fontenelle,  et  474 

vignettes  gravées  par  B.  PicarL 
3  vol.  4s  La  Haye,  4728-29;  avec  les  mêmes 

gravures  que  celles  de  Tédition    précédente, 

dont  on  a  ôté  les  cadres. 

6  vol.  42s  Paris,  4742. 

3456  FOIXTEFIELLE,  B.  L.  db 

Œuvres  complètes. 

42  vol.  42%  Paris,  4758. 

42  vol.  42s  Paris,  4766  (des  exemplaires  sont 
marqués  4767). 

8  vol.  8s  Paris,  4700;  nouvelle  édition,  aug- 
mentée de  plusieurs  pièces  relatives  à  fauteur, 
mise  pour  la  première  fois  par  ordre  de 
matières,  et  plus  correcte  que  les  précédentes. 

3  voL8sParis,  4818. 

5  vol.  8s  Paris,  4824-25. 


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661 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3457  WURZELBAU,  J.  P.  a  = 

WURZELBAU,  J.  P.  von 

Opéra  geographico-astronomica,  in  quibus 
et  rationes  motus  annui,  ex  observationibus 
solaribus,  hoc  nostro  et  saeculo  abhinc  ter- 
tio, sub  raeridiano  Norimbergensi  habitis 
deductae,  demonstrantur,  et  situs  geographi- 
cus  urbis  Norimbergae  stabilitur. 

Fol.,  Norimbergae,  1728. 

Gel  ouvrage  esl  formé  des  Quilles  exislanles  de  deux 
publications  antérieures. 

3458  WEWTONU8,  I.  =  NEWTON,  I. 

Opuscula  mathematica,  phiiosophica  et 
philologica,  collegit  partimque  latine  vertit 
ac  recensait  /.  Castillioneus. 

3  vol.  4%  Lausannae  cl  Gencvae,  17ii. 

Au  vol.  Il,  p.  1,  esl  le  De  mundi  systemate. 

3459  NEWTONU8,  1.  «=  NEWTON,  I. 

Opéra  quae  exstant  omnia,  commentariis 
illustrabat  S.  llorsley. 

5  vol.  4%  Londini,  1779-85. 

Cette  édiliOD  ne  contient  pas  les  opuscules  qui  onl  été 
réunis  dans  la  publication  faite  en  1744  par  J,  CasliUon, 
(Voir  le  n»  précédent.)  Les  matières  y  sont  distribuées 
comme  suit  : 

Vol  I  :  ouvrages  d'analyse  el  de  géométrie  analy- 
tique. 

Vol.  Il  :  les  deux  premiers  livres  des  Principia. 

Vol.  111  :  le  troisième  livre  des  Principia,  le  De  mundi 
systemate,  la  Tbeoria  Lunae  et  les  Lectiones  opticae. 

Vol.  IV  :  rOptique,  articles  divers  et  commerce  épi- 
stolaire. 

Vol.  V  :  ouvrages  historiques  et  religieux. 

3460  NEWTON lîS,  I.  =  NEWTON,  I. 

Les  MSS  qui  restent  de  Newton  sont  conservés  à  la 
Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge.  On  en  trouve  un 
catalogue  dans  S.  Collet,  Relies  of  lilerature,  S»,  Lon- 
don,  1825;  p.  190-194. 

346i       BRIGA,  m.  a  =  BRIGA,  M.  dem.a 

Novae  ac  veteris  philosophiae  harmonia, 
variis  exercitationibus  ...  in  collegio  fioren- 
tino  illustrata  ac  publiée  propugnata. 

4o,  Florenliae,  [1729]. 

C'est  un  simple  titre  que  Tauteur  a  placé  en  tète  d'un 
recueil  dans  lequel   il  a  fait  relier  ses    précédents 


ouvrages.  On  y  trouve  sous  le  n<»  4  sa  Stellarum  iner- 
rantium  theoria,  et  sous  le  n<»  9  son  Elenchus  investiga- 
lionum  Veneris. 

5462  ALEXANDRE,  J. 

Ses  ouvrages  laissés  MSS  ont  été  déposés  à  la  Bibl. 
d'Orléans.  L'auteur  est  mort  en  1734.  [Michaud^  Bio- 
graphie universelle,  vol.  LVI,  p.  194) 

5463  HUTCHINSON,  J. 

The  philosopliical  and  theological  works. 
12  vol.  8o,  London,  1748. 

3464  L'ISLE,  J   N.  db 

Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  et  au 
progrès  de  l'astronomie,  de  la  géographie  et 
de  la  physique,  recueillis  de  plusieurs  disser- 
tations lues  dans  les  assemblées  de  l'Acadé- 
mie roiale  des  sciences  de  Paris,  et  de  celle 
de  St  Pétersbourg,  qui  n'ont  point  encore  été 
imprimées. 

4«,  Sl-Pclcrsbourg,  1738. 

On  y  trouve  des  mémoires  sur  les  taches  du  Soleil, 
sur  les  thermomètres,  les  aurores  boréales,  les  ombres 
et  les  couleurs. 

3465  L'ISLE,  J.  N.  de 

Les  MSS  de  cet  astronome,  contenant  un  graud 
nombre  d'observations,  remplissent  180  porte-feuilles, 
et  sont  conservés,  partie  au  Dépôt  de  la  Marine  et  partie 
à  l'Observatoire  de  Paris.  Parmi  ces  derniers,  on 
remarque  une  copie  du  texte  arabe  des  Institutiones 
astronomicae  d'fc'tn  lounis 

3466  BOSIUS,  G    M.  =  BOSE,  G.  M. 

Otia  critico-physica. 
4«,  Wittembergae,  1739. 

3467  ÎMLANFREDI,  E. 

Opère. 

»  voL  4«,  Bologna,  1749. 

Le  tome  11  est  formé  des  Instituzioni  astronomicbe, 
et  le  t.  V  des  Elementi  délia  cronologia. 

3468  HORREBOVIUS,  P.  = 

HOBBEBOW,  Pj, 

Opéra  mathematico-physica. 

3  vol.  4»,  Hafniae,  1740-41. 

Comprenant  ses  écrits  publiés  de  1725  à  1759. 


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OEUVKES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


665 


5469  ♦  *  ♦ 

Opuscula  omnia  actis  eruditorum  Lipsien- 
sium  inserta,  quae  ad  universam  mathesim, 
physicam,  medicinam,  astronomiam,  chirur- 
giam  et  philologiam  pertinent. 

7  vol.  4»,  Veneliis,  t740-i6;  nombreoses  pi. 

Réimpressions  extraites  des  cinquante  volumes  des 
Acta  lipsiensia,  et  des  neuf  premiers  volumes  des  Nova 
Acia  finissant  en  1 740. 


3470 


SIMPSON,  T. 


Essays  on  several  eurious  and  useful  sub- 
jeets  in  spéculative  and  mixed  mathematics, 
with  a  variety  of  examples. 

4«,  London,  4740.  * 


3471  SIMPSON,  T. 

Mathematical  dissertations  on  a  variety  of 
physical  and  analytical  subjeets. 
4%  London,  4743. 


5472 


SIMPSON,  T. 


Miscelianeous  tracts  on  some  curions  and 
very  interesting  subjeets  in  mechanics,  phy- 
sical astronomy,  and  spéculative  math- 
ematics; wherein  the  precession  of  the 
equinox,  the  nutation  of  the  Earth's  axis,  and 
the  motion  of  the  Moon  in  her  orbit,  are 
determined. 

8s  London,  4757;  3  pi. 

Voir,  pour  le  contenu  de  ces  ouvrages  de  Simpson,  la 
Sect.  Vil,  Mécanique  céleste. 


5473        LA  CROTERE,  DE  LISLE  de 

Beaucoup  de  notes  manuscrites  de  cet  auteur,  réunies 
à  celles  de  son  frère  /.  iV.  de  Ulsle,  sont  conservées  au 
Dépôt  de  la  Marine  à  Paris. 


5474  PIERQUIN,  J. 

CNSuvres  physiques  et  géographiques. 

12*,  Paris,  4744. 

On  trouve  dans  ce  volume  une  partie  astronomique. 


5475      BERNOULLUS,  J.  » 

BERNOULLI,  Jobar.. 

Opéra  omnia,  tam  antea  sparsim  édita, 
quam  hactenus  inedita. 

4  vol.  4^  Lausannae  et  Genevae,  4749;  fig. 

Les  mémoires  suivants  se  rattachent  d*une  manière 
plus  ou  moins  directe  à  l'astronomie  : 

Tome  !«'  :  x,  Solution  du  problème  oii  Ton  demande 
le  jour  du  plus  petit  crépuscule  (p.  64);  lxxxv,  Extrait 
d*une  lettre  de  M.  Herman  sur  le  problème  inverse  des 
forces  centrales  (p.  461));  lxxxvi,  Solution  du  problème 
inverse  des  forces  centrales  (p.  470)  ;  lxxxvii,  Excerptum 
exNetvtoni  Phil.  Nat.  Princ  Mat.  de  viribusceulralibus 
in  medio  resislenle  (p.  481);  lxxxvhi,  Sur  les  forces 
centrales,  dans  des  milieux  résislans  en  raison  com))Osée 
de  lours  densilez  et  des  puissances  quelconques  des 
vitesses  du  mobile  (p.  502);  Addition  de  M.  Nie.  Ber- 
noulH  (p.  502). 

Tome  III  :  cxxxvin,  Nouvelles  pensées  sur  le  système 
de  M.  Descarles^  et  la  manière  d'en  déduire  les  orbites 
et  les  aphélies  des  planètes  (p.  loi  );  cxlvi,  Essai  d'une 
nouvelle  physique  céleste,  servant  à  expliquer  les  prin- 
cipaux phénomènes  du  ciel,  et  en  particulier  la  cause 
physique  de  Tinclinaison  des  orbites  des  planètes  par 
rapport  au  plan  de  Téquateur  du  Soleil  (p.  361).  [Cet 
Essai  est  divisé  en  :  Discours  préliminaire  (p.  263); 
première  partie  (p.  27-2;  ;  seconde  partie  (p.  295); 
troisième  partie  (p.  313))  quatrième  partie  (p.  529)]. 

Tome  IV  :  Divers  articles  sur  le  pendule;  clxxxviii, 
De  die  qua  celebrandum  festum  paschatis  anno  1724 
(p.  494).  Ce  tome  IV  se  termine  par  une  Table  des 
matières  systématique  très  complète  (p.  527-588). 

3476  s'  GRAYESANDE,  G.  J. 

OEuvres  philosophiques  et  mathématiques. 

2  vol.  4%  Amsterdam,  4774. 
Édition  entièrement  en  français. 

3477  DUCL08,  J.  B 

De  l'orbite  elliptique  des  planètes. 
Mémoire  sur  les  éclipses  et  observations  de 
diverses  éclipses. 

Idée  générale  des  corps  célestes. 

MSS  à  la  Bibl.  de  Lyon  (fonds  de  TAcadémie). 

Cet  auteur  est  mort  en  1743. 

5478      WHISTON.  G.  =  WHI8TON,  W. 

Opuscula. 

3  vol.  4*,  Genevae,  4744. 


84 


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SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


5470  VULPUS,  J.  A.  =  VOLPI,  G.  A. 

Opuscula  philosophica  nunc  primum 
collecta. 

8«,  Patavii,  1744;  536  pages. 

Parmi  les  Oraliones,  on  trouve,  sous  If  n"  1,  le  dis- 
cours De  coeli  natura  et  substantia. 

3480  MAUPERTUIS,  P.  L.  db 

Ouvrages  divers. 

12»,  Amsterdam,  i744;  fig. 

Ce  recueil  c^ntienl  :  Eléments  de  géographie;  Les 
différentes  figures  des  corps  célestes  ;  Sur  la  parallaxe 
de  la  Lune;  Sur  la  comète. 

348i  MAUPERTUI8,  P.  L.  dk 

Les  œuvres  [complètes]. 

4»,  Dresde,  1752. 

4  voL  8»,  Paris,  1752. 

2  vol.  8s  Berlin  cl  Lyon,  1753. 

4  vol.  4*,  Lyon,  1754. 

4  vol.  8s  Lyon,  1754. 

4  vol.  8»,  Lyon,  1750-58;  avec  un  portrait  de 

l*ûutcur. 
4  vol.  8s  Lyon,  1768;  c'est  la  meilleure  édition. 

Ces  éditions  contiennent  :  Essai  de  cosmologie, 
Système  de  la  nature,  Voyage  -en  Lapooie  et  mesure  de 
la  Terre  au  cercle  polaire,  Vénus  ptiysique,  Discours 
sur  la  figure  des  astres,  Astronomie  nautique,  Discours 
sur  la  parallaxe  de  la  Lune,  Discours  sur  le  progrès  des 
sciences,  Lettre  sur  la  comète  de  1742,  elc 

3482  EULER,  L. 

Opuscula  varii  argumenti. 

3vbL4«,  Berolini,  1746-51. 

Dans  le  premier  volume  il  aborde  le  calcul  des  per- 
turbations, et  fonde  la  méthode  de  la  variai  ion  des 
coordonnées,  en  supposant  constant  Télément  du  temps. 
Les  coordonnées  dont  il  se  sert  sont  les  coordonnées 
polaires,  employées  alors  exclusivement  par  les  astro- 
nomes. L'auteur  donne,  d'api-ès  sa  théorie.  Novae  tabu- 
lae  astronomicae  motuum  Solis  et  Lunae.  Le  vol.  I 
contient  aussi  :  Disserlatio  de  perlurbatione  motus 
planetarum  a  resisteutia  aetheris  oriunda. 

3483  EULER,  L. 

OEuvres  complètes  en  français. 

8  vol.  8s  Bruxelles,  1839-41. 

Celle  édition,  qui  devait  comprendre  25  volumes,  a 
été  abandonnée  après  le  L  VIII.  Les  volumes  parus  ne 
renferment  que  des  mathématiques  pures. 


3484  EULER,  L. 

Opéra  minora  collecta. 
2  vol.  4s  Pclropoli,  1849. 

Cet  ouvrage  ne  renferme  que  des  recherches  arith- 
métiques; mais  on  y  trouve,  vol.  1,  p.  xiij,  la  liste  des 
MSS  astronomiques  de  L.  Euler  inédits,  qui  sont  con- 
servés à  PAcadémie  de  Sl-Pélersbourg,  savoir  : 

Astronomia  mechanica,  ouvrage  de  181  pages,  avec 
6g.,  dont  les  différents  chapitres  portent  i)our  titres  : 

1)  De  viribus  quibus  corpora  coelestia  solliciiantur  ; 

2)  De  motu  duorum  corporum  spbaericorum  se  mutuo 
attrahensium;  3)  Aliae  investigationes  motus  duorum 
corporum  spbaericorum  ;  4)  De  motu  duorum  corporum 
quorum  alierum  laolum  est  sphaericum  ;  5)  Determi- 
natio  motus  corporis  quando  inler  vires  quibus  sollici- 
latur,  una  ad  iixum  punclum  lendens  quadrato  disiantiae 
ab  eo  est  reciproce  proporlionalis,  reliquae  vero  vires 
prae  llla  sunt  valde  parvae;  6)  De  motu  trium  corporum 
sphaericorum  se  mutuo  attrabentium  in  génère  ;  7)  De 
perlurbatione  motus  momeniauea  a  vi  quacunque  solli- 
citante oriunda  [Digressio  qua  effeclus  comelae  a.  1759 
expeclali  in  molu  Terrae  perturbando  invesligatur]. 

Recherches  des  inégalités  causées  au  mouvement  des 
planètes  par  des  forces  quelconques.  (Incomplet.) 

De  allraclione  corporum  sphaeroidicorum;  de  nula- 
lione  solari. 

Tabula  aequatiouis  roeridiei,  ex  duobus  Solis  allitu- 
dinibus,  ante  et  posl  meridiem  observatis,  in  miuulis 
lerliis  temporis  computala,  pro  singulis  gradibus  decli- 
nationis  Solis  ab  intervalle  observaiionum  unius  horae 
usque  ad  octodecim,  ad  elevationeni  poli  in  Observatorio 
Petropolitano,  quae  est  SO*»  57'. 

Nouvelles  tables  astronomiques  pour  calculer  la 
place  du  Soleil.  ~  C'est  le  texte  primitif  des  labiés 
publiées  en  latin  en  1 746.  (Voir  Socl.  X,  art.  Monogra- 
phies.) 

De  emendatione  tabularuni  lunarium  per  observa- 
liones  eclipsium  Lunae. 

Tria  capita  de  molu  Lunae. 

De  motu  comeiarum  in  orbitis  parabolicis  Solem  in 
foco  habentibus. 

3485  VOLTAIRE,  F.  M.  A    de 

OEuvres  diverses. 

6  vol.  12sLondon,  1746. 

3486  VOLTAIRE,  F.  M.  A.  de 

OEuvres  [complètes]. 

Éditions  choisies. 

40  vol.  8s  Genève,  1775;  épreuves  revues  par 
Tauteur. 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


667 


70  vol.  8«,  [Kchl],  1785-89. 

55  vol.  8%  Paris,  4792-1800;  avec  préfaces  et 

notices. 
66  vol.  8»,  Paris,  1849-25;  ICO  gravures. 
95  vol.  8»,  Paris,  1824;  avec  des  préfaces  et  des 

noies  par  Daunou,  C.  Nodiar^  Auguis^  Clogcn- 

son  et  L,  Dubois, 
70  vol.   8s  Paris,  1829-34;  par  les  soins  de 

A.  Benchot,  texte  revu  attentivement. 

3487  FRERET,  N. 

OEuvres  complètes. 

20  vol.  12o,  Paris,  1796-99;  par  les  soins  de 
L.  de  Septchéncs.  Cette  collection  porte  la 
mention  «  nouvelle  édition,  »  mais  les  éditions 
précédentes  se  bornaient  aux  œuvres  philoso- 
phiques. 

8  vol.  8%  Paris,  i825  et  suiv.  j  «  mises  dans 
un  nouvel  ordre^  augmentées  de  plusieurs 
mémoires  inédits  et  accompagnées  de  notes  et 
d'éclaircissements  historiques;  »  par  les  soins 
de  J.  J.  ChampoUion-Figcac. 

On  trouve  dans  ces  recueils  les  mémoires  de  Freret 
sur  la  chronologie  et  le  calendrier  de  divers  peuples 
anciens  et  orienlaux,  renseignés  dans  notre  tome  II. 

5488         CHÉ8EAUX,  J.  P.  Lots  de 

Mémoires  posthumes  .  .  .  sur  divers  sujets 
d'astronomie  et  de  mathématiques,  avec  des 
nouvelles  tables  très  exactes  des  moyens 
mouvemens  du  Soleil  et  de  la  Lune. 

4«,  Lausanne,  1754  (nouveau  titre,  Paris,  1777). 

(I  y  donne  le  cycle  qu'il  nomme  de  Daniel  :  1  040  ans 
solaires  =  là  863  lunaisons  :=  379  832  jours.  L'ouvrage 
contient  en  outre  des  tahles  du  Soleil  et  do  la  Lune. 

3489  WOLFIUS,  C.  =  WOLF,  J.  C.  vom 

Opéra. 

20  vol.  4",  Veronae,  1768-98. 

3490  AL'DIFFREDUS,  J.  B.  = 

AUDIFFREDI,  G. 

Otia  astronomica. 
4»,  Romae,  1755. 

349i         FRISIUS,  P.  =  FRI8I.  P. 

Dissertationes  variae. 

2  voL  4*,  Lucae.  1759-61. 

Les  astronomes  y  trouveront,  dans  le  tome  1  :  n*  1, 


Problematum  praecessionîs  aequjnoctiorum,  nutatlonis 
terrestris  axis,  aliarumque  vicissitudînum  diurni  motus 
geometrica  solutio  (développement  du  travail  couronné . 
en  i736  par  TAcadémie  de  Berlin);  n«  2,  De  almospbaera 
coeleslium  corporum  (couronné  par  TAcadémie  des 
sciences  de  Paris  en  1758);  dans  le  tome  il  :  n«  1,  De 
inaequaliiatlbus  motus  planetarum  omnium  in  orbitibus 
clrcularibus,  atqueellipticis  llbri  duo. 

3492  FRI8I,  P. 

Opuscoli. 
8%  Milano,  1781. 
Ses  mémoires  de  physique  astronomique.' 

3493  FRI8IUS,  P.  =  FRI8I,  P. 

Opéra. 

3  vol.  4»,  Mediolani,  1782-85. 

Le  vol.  I  contient  Palgèbre  et  la  géométrie  analy- 
tique, le  vol.  li  la  mécanique  et  ses  applications  ^ 
récoulement  des  eaux,  le  vol.  111  la  cosmographie  phy- 
sique et  mathématique. 

=  TODBONTER,  His,  1, 1873,  436. 

3494  FRI8I,  P. 

Opérette  scelte. 

SMtfilano,  1825. 

On  trouve  dans  ce  recueil  les  éloges  publiés  de  son 
vivant  par  Frisi. 

3493  *  ♦  * 

Raccolta  di  opuscoli  scientitici  scielti  da 
diversi  celebri  autori  francesi  ed  inglesi  nup- 
vamente  tradotli  in  italiana  favella. 

2  part.  4%  Ferrara,  1760. 

Dans  la  seconde  partie  on  trouve  des  travaux  sur 
les  méthodes  pour  observer  les  longitudes,  sur  les 
dimensions  de  la  Terre  et  sur  le  système  du  monde. 

3496         l»lU8S€HENBROEH,  P.  var 

Ses  MSS  sont  conservés  i  la  Bibl.  de  TUniversité  de 
Leyde.  On  y  remarque  : 

Lectiones  astronomicae. 

Oratio  de  astronomia. 

De  aestu  maris. 

Il  y  a,  en  outre,  des  notes  de  P.  van  Musschenbrotk 
dans  Texemplaire  de  Vouvrage  de  Valk^  Praxis  astrono- 
miae,  8«,  Amslelodami,  s.  d.,  que  possède  la  Bibl.  de 
rUniversité  de  Leyde. 


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668 


SECTION    I.     OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3497  AI.EMBEI1T,  J    L    d' 

Opuscules  mathématiques,  ou  mémoires 
•  sur  différens  sujets  de  géométrie,  de  mécha- 
nique,  d'optique,  d'astronomie,  etc. 
8  vol.  -4s  Paris,  176 180. 

Dans  ce  Recueil,  les  travaux  suivants  intéressent 
Tastronome  : 

Vol.  i,  1761,  un  roémoire  sur  raltracdon. 

Vol.  II,  1761,  une  application  à  la  théorie  des  comètes 
de  sa  solution  du  problème  des  trois  corps;  une  réim- 
pression de  ses  tables  de  la  Lune. 

Vol.  IV,  1767,  une  autre  réimpression  de  ces  tables, 
revues  et  corrigées. 

Vol.  V,  1768,  un  mémoire  sur  Palléralion  du  mouve- 
ment des  comètes  dans  le  système  de  la  gravitation,  et 
un  autre  sur  la  résistance  que  les  planètes  et  les  comètes 
peuvent  éprouver  dans  leur  mouvement. 

Vol.  Vi,  1 773,  un  travail  sur  Torbite  des  comètes,  des 
recherches  sur  la  théorie  de  la  Lune  et  sur  la  figure  de 
la  Terre. 

Vol.  VIII,  1780,  un  mémoire  sur  les  perturbations  des 
comètes. 

=  JdS„  1781,  avr.  —  Todhunter,  His,  I,  i873,365. 

5498  AXEMBERT,  J.  L.  o' 

OEuvres  philosophiques,  historiques  et  lit- 
téraires. 

18  vol.  8%  Paris,  an  XIII  (180»). 
5  vol.  8%  Paris  et  Berlin,  1820-21  ;  édition  com- 
pacte, un  peu  plus  complète  que  la  précédente. 

On  ne  trouve  dans  ces  éditions  que  peu  de  choses  des 
travaux  de  mécanique  céleste  de  (VAlembert  :  une  ana- 
lyse de  ses  Recherches  sur  diflërents  points  du  système 
du  monde,  et  une  autre  de  son  ouvrage  sur  la  Préces- 
sion des  équinoxes. 

5499  MAYEB,  T. 

Opéra  inedita,  vol.  I  :  commentationes 
societati  scientarium  oblatas,  quae  integrae 
supersunt,  cum  tabula  selenographica,  com- 
plectens. 

4<>,  Gottingac,  1775;  édité  par  les  soins  de 
G.  C.  Lichtenbcrg. 

G*est  le  seul  volume  qui  ait  été  publié.  Il  contient,  en 
fait  de  travaux  astronomiques  :  n°  2)  Observations  avec 
le  mural  de  six  pieds  et  vérification  de  cet  instrument; 
n°  3}  Méthode  facile  pour  calculer  les  éclipses  de  Soleil 
[au  fond  c*est  la  méthode  de  Kepler];  n»  5)  Catalogue 
d*étoiles  zodiacales;  n«  6)  Mouvements  propres  de 
80  étoiles.  A  la  fin  du  volume  est  une  carte  de  la  Lune 


de  0>B,195  de  diamètre,  gravée  sur  cuivre  d'après  an 
globe  où  T.  Mayer  avait  peint  les  taches  Cette  carte  a 
été  reproduite  dans  le  vol.  1, 1701,  des  Selenotopogra- 
phische  Fragmente  de  7.  H.  Schroeter  (voir  Sect.  X,art. 
Lune)yet  par  U.  Villas  Mediolani,  1820. 

Dans  MGz,  XI,  1805, 468,  il  y  a  l'indication  des  travaux 
qui  devaient  paraître  dans  les  vol.  Il  et  suivants  de  ces 
Opéra. 


5500  BRADLEY,  J. 

Miscelianeous  works  and  correspondence. 
4«,  Oxford,' 4852;  par  les  soins  de  S.  P.  Rigaud. 

3^01  BRADLEY,  J. 

Supplément  to  miscelianeous  works,  with 
an  acœunt  of  Harriots  astronomical  papers. 
4»,  Oxford,  1833. 

3502  ALGAROTTl,  F. 

Opère. 

8  vol.  8«,  Livorno,  1763-65. 

47  vol.  8%  Vcnezia,  1791-94. 

11  Newtonianismo  occupe  le  vol.  Il  de  cette  dernière 
édition. 

Tradueiion. 

Œuvres  (par  Belthier  revu  par  /.  B.  Mé- 
rian). 
8  vol.  8s  Berlin,  1771-72. 

La  traduction  du  Newtonianisme  est  ici  plus  6dèlc 
que  celle  de  Duperron  de  Coitera.  (Voir  SecL  IV,  art. 
Rudiments.) 

3503  WARD,  J. 

Posthumous  works,  revised  by  G.  Gordon. 

8»,  London,  1765. 

La  2«  partie  comprend  :  The  doctrine  of  the  sphère. 

3504  ABAUZIT,  F.  d* 

OEuvres  diverses. 

â  vol.  8«,  Londres  [Amsterdam],  1770-73. 

On  trouve  au  vol.  II  une  dissertation  sur  les  réduc- 
tions du  calendrier.  Ce  travail  n*est  pas  compris  dans  la 
réimpression  inachevée  des  Œuvres  diverses,  8o,  Genève, 
1770. 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


660 


5»05  ROCHON,  A    M.  db 

Opuscules  mathëmatiques. 

8s  Brest  et  Paris,  1768. 

Ce  recueil  coDlient  :  I)  Moyens  de  perfectionner  les 
instruments  dioptriques.  —  2)  Moyen  d*observer  en  mer 
les  éclipses  des  satellites  de  Jupiter  (en  regardant 
Pimage  sur  un  verre  dépoli  qu*on  observe  par  deux 
objecUfe).  -  3)  Moyen  d'appliquer  rhéllomètre  à 
mesurer  des  distances  lunaires.  —  4)  Détermination  des 
longitudes  en  mer  par  les  observations  astronomiques 
—  5)  Sur  le  pilolage.  —  6)  Sur  Part  de  tailler  et  polir 
les  Terres  et  miroirs.  A  la  fin  se  trouvent  les  tables  du 
Soleil  de  N.Lde  La  Caille  et  les  tables  de  la  Lune  de 
T.  Mayer, 

5^06  ROCHOJ^,  A    M.  DE 

Recueil  de  mémoires  sur  la  mécanique  et 
la  physique. 
8*,  Paris,  1783. 

Ce  recueil  contient  :  Essai  sur  la  mesure  des  angles 
par  des  prismes  de  cristal  de  roche  et  de  verre;  Recher- 
ches suc  la  nature  de  la  lumière  des  étoiles  fixes;  De  la 
vision  ;  Pourquoi  ne  voyons-nous  pas  les  objets  doubles, 
puisque  nous  avons  deux  yeux?  Du  diasporomètre 
optique;  Sur  Tbéliomètre  de  M.  Bouguer;  Moyen  de 
rendre  le  quartier  de  réflexion  de  Hadiey  susceptible  de 
mesurer  les  angles  compris  depuis  zéro  jiisqu^à  180 
degrés;  Sur  un  nouveau  micromètre  et  mégamètre, 
instrament  à  mesurer  les  hauteurs  solsliciales;  Sur  la 
mesure  de  la  dispersion  et  de  la  réfraction  des  différentes 
suttstances,  et  description  de  l'instrument  qui  a  servi 
à  cette  détermination;  Description  d*une  machine  i 
graver;  Essai  sur  les  degrés  de  chaleur  des  rayons 
colorés  ;  Réflexions  sur  les  lunettes  astronomiques. 

3^07  LORGNA,  A.  M 

Opuscula  mathematica  et  physica. 

4%  Verooae,  4770. 

On  y  trouve  :  1  )  De  locis  planetarum  in  orbilis  ellip- 
ticis  (solution  graphique  du  problème  de  Kepler).  —  â) 
De  tbermometri  usu  in  definiendis  productionibus  et 
contractionibus  pendulorum  (effet  de  la  température  sur 
les  pendules). 

8K08       THURY,  G.  F.  CASSINI  de 

Opuscules  divers. 

8%  Paris,  1771. 

Ce  volume  contient  entre  autres  pièces  un  almanach 
perpétuel,  et  une  table  pour  apprendre  à  connaître  les 
étoiles. 


5509  KAESTPIER,  A.  G. 

Dissertationes  mathematicae  et  physicae. 

4*,  Altenburgî,  1771. 

On  trouve  ici  sa  Gnomonica  analytica  et  une  théorie 
de  la  projection  siéréographique. 

3ttiO  KAESTNER,  A.  G. 

Astronomische  Abhandlungen  zu  weiterer 
Ausfuehrung  der  astronomischen  Anfangs- 
grùnde. 

2  vol.  8s  Gôtlingeo,  1772-74. 

Cette  collection  renferme:  vol.  I,  n* 3)  Développe- 
ments d'astronomie  sphérique  —  Vol.  II,  n*  5)  Moyens 
employés  pour  subdiviser  les  intervalles  des  traits,  dans 
les  instruments  à  mesurer  les  angles;  n<>  7)  Réticules  et 
micromètres. 

SKli  UAMILTO]^,  H. 

Three  philosophical  essays. 

4«,  Dublin,  1772. 

12%  London,  1785;  c*est  la  4*  édition;  il  y  a 

donc  deux  éditions  antérieures  qui  nous  sont 

inconnues. 

Contient:  Ol)servations and  conjectures  on  tlie  nature 
of  the  tails  of  comets. 

38lâ  HAMILTOPT,  H. 

Works. 

2  vol.  8*,  Dublin,  1809. 

3813  GUERRINO,  T. 

Opéra  di  geomelria,  slereometria,  geo- 
desia,  altimetria,  distantimetria,  zenitrime- 
tria,  orologgiografia. 

Fol.,  Milano,  1773. 

La  partie  relaUve  à  la  gnomonique  est  traitée  avec 
un  certain  développement 

3314  ZANOTTl,  F.  M. 

Opère. 

9  vol.  4%  Bologna,  1779-1802;  avec  un  portrait 
de  Fauteur  et  de  nombreuses  pi. 

On  trouve  au  vol.  V,  Ragionamento  sulla  fllosofia 
(p.  218),  dans  lequel  Tauteur  expose  quelques  points 
d^astronomie  élémentaire  Dans  le  vol.  Vl  est  réimprimé 
son  Elogio  di  E.  Manfredi. 


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676 


SECTION    U 


OUVRAGES    HISTORIQUES. 


551»  ZANOTTI,  F.  M 

Opère  scelte. 

2  yol.  8s  Milano,  48i8-S6. 

.  Ce  sont  des  extraits  du  recueil  indiqué  au  n«  précé- 
dent, auxquels  on  a  ajouté  la  vie  de  Tauteur  par  F,  Reina. 

3516  HENNERT,  J.  F. 

Dissertations  physiques  et  mathéitiatiques. 

8*,  Utreclit,  1778. 

Sur  la  Ûgure  de  la  Terre,  les  comèles,  Tattraclion,  etc. 

3»i7  FOl^TANA,  Gregorio. 

Disquisitiones  physico-mathematicae  nunc 
primum  editae. 
i»,  Papiae,  1780;  fig. 

Des  15  dissertations  qui  composent  ce  recueil,  les 
suivantes  intéressent  Tastronome  :  n"  5)  De  sideribus 
intervallum  inler  datosduos  almicanlaratb  interceptum 
velocissime  trajicientibus,  seu  a  data  qualibet  altitudine 
ad  aliam  quamlibel  datam  tempore  quam  minimo  perlin- 
gentibus;  n*  6)  De  aslronomiae  nauticae  tbeorematibus; 
no  7)  De  comelaruro  motu. 

3518  LE  MONNIER,  P.  C. 

Mémoires  concernant  diverses  questions 
d'astronomie  et  de  physique,  communiqués 
à  l'académie  royale  des  sciences. 

4  part.  4»,  Paris,  1781-88. 

L*auteur  y  traite  des  éclipses  totales,  des  réfractions, 
de  l'obliquité  de  Técliptique,  du  baromètre. 

3519  TOALDO,  G. 

Saggio  di  studj  Veneti  :  I]  Del  merito  de' 
Veneziani  verso  l'astronomia,  colla  confuta- 
zione  d'un  passo  del  Sig.  di  Bailly;  II]  Lati- 
tudine  geograûca  di  varj  luoghi  dedotta  dalle 
osservazioni  astronomiche  dell'  eccel.  Bailo 
G.  B.  Donato;  III]  Lettera  sopra  un' antica 
regola  veneziana  di  Pitotajo. 

4s  Venezia,  1782;  i  pi. 

35Î0  PARROT,  C.  F. 

Recueil  de  diverses  pièces  choisies. 
2  vol.  8%  Erlangen,  1783-84. 
Quelques  articles  d'astronomie. 


35îf  FONTANA,  Femce. 

Opuscoli  scientifici. 
8»,  Firenze,  1783. 
8%  Napoli,  1787. 

Traductiou. 

Opuscules  scientifiques  (par  Gibelin). 
8s  Paris,  1784. 


552^  QUIROGA,  J. 

Les  MSS  de  cet  auteur  italien,  mort  en  1784,  sont  k 
la  Bibl.  communale  de  Bologne.  Ceux  qui  se  rattachent 
à  l'astronomie  traitent  : 

[De  la  manière  dedéterminer  les  longitudes 
en  mer.] 
[De  l'art  de  construire  les  boussoles.] 


3523  ROSCOYICU,  R.  G.  = 

ROSGOYICH,  R.  J 

Opéra  pertinentia  ad  opticam,  et  astrono- 
miam  maxima  ex  parte  nova,  et  omnia  hucus- 
que  inedita. 

5  vol.  4%  Bassani,  1785. 

Voici  la  liste  des  mémoires  se  rattachant  à  Taslrono- 
mie,  qui  figurent  dans  cette  collection  : 

Vol.  Il  :  Opusc.  IV,  De  novo  génère  micrometri  objec- 
tivi;  Opusc.  v.  De  telescopio  exbibenle  simul  binas 
imagines  ejusdem  objecti,  alteram  directam,  alteram 
inversam,  cum  earum  motibus  contrariis,  et  aequalibus; 
Opusc  VI,  De  globulis  nigris  translalis  per  discum  Solis, 
cum  epistola  galiica  ad  ejus  phaenomeni  observa torem; 
Opusc.  VII,  De  refraclionibus  aslronomicis;  Opusc.  viii, 
De  refraclionibus  astronomicis  et  altitudine  poli  determi- 
nandis  per  dislanlias  apparentes  binarum  fixarum  supra 
et  infra  polum;  Opusc  ix,  Methodus  determinandi 
refractiones  aslronomicas  sine  ulla  suppositione  physica, 
quae  non  vldeaturomnino  certa,  ope  instrumenti  haben- 
tis  utililalem  generalem  in  tota  astronomia. 

Vol.  m  :  Opusc  1,  De  la  détermination  de  Porbite 
d*une  comète  par  trois  observations  peu  éloignées  entre 
elles;  Opusc.  ii.  Sur  la  nouvelle  planète  [Uranus]. 

Vol.  IV  :  Opusc.  I,  De  verlQcatione  divisionum  qua-^ 
dranlis  muralis;  Opusc.  ii,  De  examine  plani  quadrantis; 
Opusc.  m,  De  erroribus  collocationis  quadrantis  muralis 
deprehendendis  et  corrigeudis;  Opusc.  iv.  De  veriâca- 
tione  puncU  poslremi  quadrantis  muralis,  quod  indicat 
positionem  borizontalem;  Opusc.  v,  De  suspensione 
telescopii  quadrantis  muralis,  ope  curvae  aequilibrii) 


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OEUVRES    DASTIIONOMES    MODERNES. 


671 


Opusc.  VI,  De  coHocaiione  ei  verificalioiie  in^ntis  qua» 
drantis  verticaiis  mobilis  circa  axem  verlicalem  cuni 
alidada,  quae  io  lugenti  circulo  horizontali  ooiet  azi- 
malha;  Opusc.  tii,  De  deierminaodis  et  corrigendis 
erroribus  axium  io  quadranlibus  et  sextantibus;  Opusc. 
Tiii,  De  venficatione  divisionum  sextantis;  Opusc.  ix, 
Problenia  periiuens  ad  exceniricitatem  io  circule 
▼eriicali,  circa  cujus  axeoi  horizootalem  couvertalur 
telescopium  meridianuin  j  Opusc.  x,  De  quadam  correc- 
liuDCula  sectorum  astronomicorumj  Opusc.  xi,  De 
reciificatioDe  telescopii  meridiaoi  gallice  t  instrument 
de  passages  »  ;  Opusc  xii,  De  erroribus  lineae  meridianae 
ita  deprehendendis  ut  observationes  per  eam  iustiiutae 
corrigi  possiot;  Opusc.  xiii,  De  deterniinanda  linea 
meridiana  uoa  cum  linea  aequiuoctiaii,  altitiidine  poli, 
et  declinatione  Solis  per  tria  extrema  puncla  umbrae 
goomonis  notala  in  piano  horizontali,  vel  veriicali  ; 
accedunt  quae  pertinent  ad  horologium  solare  ;  Opusc 
XIV,  De  veriQcatione  machinae  paraliactiae;  Opusc  xvi, 
De  rbomtx)  mlcrouielrico  pro  corrigendo  eflfectu  ejus 
positionis  obliquaej  Opusc  xvii,  De  errore  inducto  a 
refractioue  in  usu  borologii  solaris  annularis  universalis 
metbodo  posteriore  simpliciore;  Opusc.  xviii,  De  eodem 
argumente  praecedenlis  opusculi  metbodo  compiica- 
liore,  quae  prima  in  mentem  veneral. 

Vol.  V  :  Opusc.  1,  De  apparitione  et  disparitione 
annuli  Salurui;  Opusc  u,  Sur  les  éléments  de  la  rota- 
tion du  Soleil  sur  son  axe  déterminés  par  Pobservaiion 
de  ses  taches;  Opusc  iv,  Notice  abrégée  de  l'astro- 
Domie  pour  un  marin  ;  Opusc  v,  Hrthodus  determinandi 
accuratissime  allitudinem  poli  ope  gnomonis  supplendo 
instrumenta  ad  id  opporluna  ubi  desini;  Opusc.  vi, 
Détermination  du  limbe  éclairé  de  la  Lune  qu'on  doit 
attendre  au  méridien;  Opusc.  vu,  Méthode  pour 
employer  le  retour  de  Vénus  à  la  même  longitude  par 
la  rétrogradation,  pour  la  détermination  des  éléments 
moins  certains  de  son  orbite;  Opusc.  vin,  Méthode  pour 
corriger  les  éléments  d'une  comète,  dont  on  a  la  longi- 
tude du  nœud  et  Pinclinaison  de  l'orbite  par  un  à-peu- 
près;  Opusc.  ix,  Méthode  analogue  pour  trouver  l'orbite 
elliptique,  quand  la  parabolique  ne  s'accorde  assez 
avec  les  observations;  Opusc.  x,  Méthode  pour  corriger 
les  éléments  d'une  planète  par  trois  observations; 
Opusc  XI,  De  orbltae  inclinatae  projectione  in  planum 
eclipticae;  Opusc  xii«  De  orbitae  inclinatae  projectione 
ioaliud  planum;  Opusc.  xiii,  De  calculanda  aberralione 
astromm  orta  e  propagatione  luminîs  successiva. 


3K24  LO-LOOZ,  R.  de 

Œuvres. 

2  vol.  8%  Paris,  1788. 

Ces  Œuvres  contiennent  des  recherches  sur  différents 
sujets  d'astronomie. 


S6^ô  GORDARA,  I.  C. 

Opère  latine  e  italiane. 

4  vol.  8»,  Veneliis,  4804. 

Le  vol.  m  contient  les  <•  Orationes  et  carmina,  » 
parmi  lesquels  est  reproduit  le  Traltato  de'  vantaggi 
deir  orologio  italiano. 

S6^G  BERQIJIN,  A. 

OEuvres  complètes. 

20  vol.  iS'\  Paris,  1787. 

47  vol.  42o,  Paris,  an  XI  [1805]. 

20  vol.  l8o,  Paris,  an  XI  [1803]. 

L'Introduction  à  la  connaissance  de  la  nature  est  dans 
le  tome  XV  de  l'édition  \^,ei  dans  le  tome  XVill  des 
éditions  18^ 

3827  CARAVELLI,  V. 

Opuscoli  matematici. 

8s  Napoli,  1789. 

Huit  opuscules,  dont  les  trois  premiers  ont  trait  au 
calcul  des  probabilités,  et  les  cinq  autres  se  rattachent 
à  l'astronomie,  comme  suit  :  n«  4)  Grandeur  de  la  Lune 
dans  les  miroirs;  n<*  5)  Construction  des  cadrans  solaires 
horizontaux  pour  la  latitude  de  Naples;  n^Ô)  Réduction 
à  un  plan  horizontal  des  angles  mesurés  dans  un  plan 
oblique;  n<*  7)  Formules  relatives  à  la  tigure  ellipsoïdale 
de  la  Terre;  n«  8)  Calcul  des  coordonnées  de  la  Lune  sur 
l'équateur  ou  sur  l'écliptique,  d'après  ses  coordonnées 
sur  l'horizon  de  la  Terre  ellipsoïdale. 

3528  *  ♦  ♦ 

Opuscula  astronomica  ex  ephemeridibus 
mediolanensibus  selecta. 
8%  Mediolani,  1789;  3  pi. 

Articles  des  Éphémérides  de  Milan  de  A.  de  Cesaris^ 
F.  Reggio,  B.  Oriani  et  autres.  Ces  Éphémérides  ont 
été  dépouillées  pour  notre  tome  II. 

3829  BAILLT,  J.  S. 

Discours  et  mémoires. 

2voL8*,  Paris,  1790. 

On  y  trouve  Péloge  de  La  Caille,  qui  avait  paru  avec 
d'autres  éloges  en  1770. 

5530  BAILLT,  J.  S. 

(Euvres  posthumes. 
8s  Paris,  1810. 


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672 


SECTION    I. OUVRAGES  HISTOUIQUES. 


8851  SMITH,  A. 

Essays  on  philosophical  subjects. 
4»,  London,  1795. 

Traduction. 

Essais  sur  des  sujets  philosophiques  (par 
P.  Prévost). 

2  vol.  8s  Paris.  1797. 

Ces  Essais  du  célèbre  économiste  conliennent  entre 
autres  une  histoire  de  l*astronomie  el  une  histoire  de  ia 
physique  des  Anciens.  Il  y  a,  en  tête  de  l*ouvrage,  une 
notice  biogr<ipbique  sur  Tauteur  par  D.  Stewart, 

5852  SMITH,  A. 

Complète  works. 

8   vol.  8%  Edinburgh,  4812;  par  les  soins  de 
D.  Stewart. 

On  y  trouve  son  History  of  astronomy.  (Voir  le  n^ 
précédent.) 

5855  HELL,    M 

Traduction. 

Beitrâge  zur  praktischen  Astronomie,  aus 
den  astronomischen  Ephemeriden  (par 
L.  A,  JungnUz). 

4  vol.  8»,  Hirschberg  und  Breslau,  4791-94;  pi. 

Articles  publiés  en  latin  dans  différents  volumes  des 
EpV,  collection  qui  a  été  dépouillée  pour  notre  tome  II. 

5854  BODE,  J    E. 

SaramiungastronomischerAbhandIungen, 
Beobachtungen  und  Nachrichten. 
4  vol.  8«,  Berlin,  4793-1808;  pi. 

Ce  recueil  de  notices  et  d'observations  fait  suite, 
comme  Supplementbânde,au  Berliner  astronomisches 
Jahrbuch.  (Voir  Secl.  VI,  art.  Ëpbémérides.) 

5858        COINDORGET,  AI    J    A.  N    de  G.  db 

OEuvres  complètes. 

22  vol.  8»,  Paris,  an  IX-XII  (1804-04);  par  les 

soins  de  Garât  et  Cabanis. 
12  vol.  8«,  Paris,  1847-49;   par  les  soins   de 

F.  Arago  et  G.  0*Gonnor. 

8856  JONES,  W. 

Works  complète,  consisting  of  ail  his 
publications    on    the    raanners,    customs. 


natural  historj^  etc.,  of  India,  and  on  Ori- 
ental literature  in  gênerai. 

6  vol.  4<»,  London,  i799  -t-  Supplément,  2  vol. 

4«,  London,  4801. 
15  vol.  8»,  London,  1807. 

On  trouve  dans  cette  collection  les  mémoires  de  cet 
auteur  sur  l'astronomie  de  Tlnde,  mentionnés  à  notre 
tome  II. 

5857  LALANDE,  J.  J.  db 

Mélanges  d'astronomie. 

8»,  Paris,  an  VI  [1798]. 

Réimpression  d*articles  divers,  tirés  |)Our  la  plupart 
de  la  CdT,  el  mentionnés  en  leur  lieu  respeclif  à  notre 
tome  11. 

5858  GOUDIPl,  M.  U. 

Œuvres. 

4»,  Paris,  1799;  fîg. 
4»,  Paris,  1805. 

On  y  trouve,  n<>  2)  Recherches  sur  la  gnomonique, 
les  rétrogradations  des  planètes  et  les  éclipses  de  Soleil. 

5859  IIEGI^ÉR,  L. 

Anvisning  i  den  naturlàra. 

2  vol.  8^  Upsala,  1805. 

Contient  plusieurs  dissertations  astronomiques. 

5840  TECCHI,  D.  de 

Opuscoli  astronomici. 
4o,  [Fîrenze,  1808]. 

5841  RAHT,  I. 

Sâmmtliche  Werke. 

12  vol. 8s  Leipzig,  1838-42;avcc  portrait;  réunis 

par  les  soins  de  G.  Hartcnslein. 
12  vol.  8»,  Leipzig,  1867. 

On  trouve  au  vol.  I  l'ouvrage  :  Beweisgrund  zu  eiiier 
Démonstration  des  Dasein  Goltes;  au  vol.  VI,  la  Natur- 
gescliichte  des  Himmels;  el  au  vol.  VII  la  dissertation 
sur  les  volcans  de  la  Lune. 

5842  OEIANI,  B. 

Opuscoli  astronomici. 
8«,  Milano,  1806;  1  pi. 
=  CdT,  4808,  457  (par  J.  B,  J.  Delambre), 
Cet  ouvrage  renferme  :  1)   Fonnole   per  caloolare 


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OEUVRES  D  ASTRONOMfiS  MODERNES. 


675 


la  laUtadine  e  la  longitadine  sullo  sferoide  eliltico; 
2)  UKeriore  ridazione  délie  formule  che  servooo  a  deter- 
minare  la  latitadine  e  la  longitudine  sullo  sferoide  elil- 
tico. 

3545  PFAFF,  J.  W.  A. 

Astronomische  Beytrâge. 
3  Hfte  8*,  Dorpat,  J  806-07. 
Ce  recueil  a  élé  dépouillé  pour  notre  tome  11. 

3544  ROHDE,  J.  P.  von 

Vier  astronomische  Aufsaetze. 
4%  Polsdam,  1806. 

3tt4K  ROHDE,  J.  P.  vor 

Fortgesetzte  astronomische  Aufsaetze. 

4S  Potsdam,  i808. 

Ce  recaeil  et  le  précédent  ont  été  dépouillés  pour 
notre  tome  II. 

3»46  BOSSUT,  C. 

Hémoires  de  mathématiques  contenant  la 
navigation,  l'astronomie,  la  physique  et  l'his- 
toire. 

8%  Paris,  1812. 

Réimpression  de  ses  mémoires  couronnés. 

3547  LAGRANGE,  J.  L.  db 

Traduction, 

Mathematische  Werke  (pari4.  L.  Crelle), 

3  vol.  8%  Berlin,  1823-24. 

C'est  la  traduction  allemande  d'un  certain  nombre  de 
mémoires  académiques  renseignés  en  leur  lieu  à  notre 
tome  II. 

5548  LAGRAW6E,  J.  L.  de 

Œuvres,  publiées  par  les  soins  de  /.  ^4. 
Serret. 

14  vol.  4»,  Paris,  1867-85;  avec  portrait  de 
Tauteor  par  A.  Martinet. 

Le  vol.  I,  1867,  contient  les  mémoires  extraits  des 
recueils  de  TÂcadémie  de  Turin,  tous  relatifs  aux 
mathématiques  pures  ou  à  la  physique  mathématique. 

Le  vol.  II,  1868,  renferme  d'abord  la  suite  de  ces 
mémoires,  puis  le  commencement  des  travaux  tirés  des 
recueils  de  TAcadémie  de  Berlin.  Parmi  ceux-ci,  on 


trouve  (p.  335)  le  mémoire  sur  le  passage  de  Vénus  du 
3  juin  1769. 

Le  vol.  m,  1869,  continue  les  mémoires  publiés  à 
Berlin.  On  voit  :  (p.  113),  Sur  le  problème  de  Kepler; 
(p.  519),  Sur  les  réfractions  astronomiques;  (p.  619),  Sur 
l'attraction  des  sphéroïdes  elliptiques. 

Le  vol.  IV,  1869,  continue  celte  série  de  mémoires, 
et  contient  entre  autres:  (p.  111),  Sur  le  mouvement 
des  nœuds  des  orbites  planétaires;  (p.  S55),  Sur  l'allé - 
ration  des  moyens  mouvements  des  planètes  ;  (p.  ^75), 
Solutions  de  quelques  problèmes  d'astronomie  spbérique 
par  le  moyen  des  séries;  (p.  401),  Remarques  générales 
sur  le  mouvement  de  plusieurs  corps  qui  s'attirent 
mutuellement  en  raison  inverse  des  carrés  des  distances; 
(p  439),  Sur  le  problème  de  la  détermination  des  orbites 
des  comètes  diaprés  trois  observations; (p.  559),  Sur  une 
manière  particulière  d'exprimer  le  temps  dans  les 
seclions  coniques  décrites  par  des  forces  tendantes  au 
foyer  et  réciproquement  proportionnelles  aux  carrés 
des  distances. 

Le  vol.  V,  1870,  termine  la  même  série  tirée  des 
recueils  de  Berlin,  et  renferme  notamment  :  (p.  5), 
Théorie  de  la  libration  de  la  Lune;  (p.  125  et  211), 
Théorie  des  variations  séculaires  des  éléments  des 
planètes  ;  (p.  347),  Théorie  des  variations  périodiques 
des  mouvements  des  planètes;  (p.  381),  Sur  les  varia- 
tions séculaires  des  mouvements  moyens  des  planètes; 
(p.  495),  Sur  la  manière  de  rectifier  les  méthodes  ordi- 
naires d'approximation  pour  l'intégration  des  équations 
du  mouvement  des  planètes;  (p.  565),  Théorie  géomé- 
trique du  mouvement  des  aphélies  des  planètes;  (p.  645), 
Sur  les  sphéroïdes  elliptiques;  (p.  687),  Sur  Téqualion 
séculaire  de  la  Lune. 

Le  vol.  VI,  1873,  contient  les  mémoires  publiés  par 
TAcadémie  des  sciences  de  Paris.  On  y  voit  :  (p.  5), 
Recherches  sur  la  libration  de  la  Lune;  (p.  67).  Recher- 
ches sur  les  inégalités  des  satellites  de  Jupiter  causées 
par  leur  attraction  mutuelle;  (p.  229),  Sur  le  problème 
des  trois  corps;  (p.  555),  Sur  Téquation  séculaire  de  la 
Lune;  (p.  403),  Recherches  sur  la  théorie  des  perlur« 
bâtions  des  comètes;  (p.  507),  Recherches  sur  la  manière 
de  former  des  tables  des  planètes;  (p.  631),  Lettre  rela- 
tive à  la  théorie  des  inégalités  séculaires  des  planètes; 
(p.  633),  Recherches  sur  les  équations  séculaires  des 
nœuds  et  des  inclinaisons;  (p.  713),  Théorie  des  varia- 
tions des  éléments  des  planètes,  et  en  particulier  des 
variations  des  grands  axes  de  leurs  orbites. 

Le  vol.  VII,  1877,  se  compose  de  pièces  diverses  qui 
ne  font  pas  partie  de  recueils  académiques.  On  y 
remarque  :  (p.  363),  Éclaircissements  sur  une  diflSculté 
du  calcul  de  rattraclion  des  sphéroïdes;  (p.  377),  Compas 
de  réduction  pour  la  distance  de  la  Lune  aux  étoiles; 
(p.  381),  Sur  Torigine  des  comètes;  (p.  393),  Sur  la 
méthode  de  projection  dans  le  calcul  des  éclipses; 
(p.  415  et  513),  Sur  le  calcul  des  éclipses  sujeUes  aux 
parallaxes;  (p.  469),  Nouvelle  méthode  pour  déter- 


85 


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674 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


miner  l'orbile  des  comètes;  (p.  487),  Nouveau  moyen  de 
déterminer  les  longitudes  de  Jupiter  et  de  Saturne  au 
moyen  d'une  table  à  simple  entrée;  (p.  517),  Sur  la 
diminution  de  Tobliquiié  de  l'écliplique  ;]  (  p.  |557  ), 
Valeurs  des  variations  annuelles  des  éléments  des 
orbites  des  planètes;  (p.  5e3),  Équations  pour  la  déter- 
mination des  éléments  de  l'orbite  d'une  planète  ou 
d'une  comète  au  moyen  de  trois  observations  peu  éloi- 
gnées. 

Le  vol  VllI,  1870,  contient  le  traité  de  la  résolution 
des  équations  numériques. 

Le  vol.  iX,  1881 ,  est  consacré  à  la  Théorie  des  fonc- 
tions analytiques. 

Le  vol.  X,  1884,  contient  les  Leçons  sur  le  calcul  des 
fonctions. 

Les  vol.  XI  et  XII,  qui  n'ont  pas  encore  paru,  contien- 
dront la  Mécanique  analytique,  avec  des  notes  de  J,  Ber- 
trand et  G.  Darboux. 

Le  vol.  XIII,  188-2,  contient  la  Correspondance  inédite 
de  Lagrange  et  d'Alembert,  publiée  d'après  les  manu- 
scrits autographes  et  annotée  par  L  Lalanne, 

Le  vol.  XIV,  sous  presse,  contiendra,  entre  autres,  la 
Correspondance  inédite  de  Lagrange  avec  Condorcet, 
Euler,  Laplace,  etc.  Ce  tome  sera  précédé  d'une  notice 
destinée  à  compléter  celle  que  l'on  doit  à  Delambre  et 
qui  a  été  reproduite  en  tête  du  vol.  I. 

=  JdSj,  1869,  257  (par  J.  Bertrand).  —  Paris,  Crb, 
LXXVIll,  1874,  1387. 


3549  SNIADECKI,  J. 

Dzielo. 

8»,  Wilno,  1814. 
8s  Wilno,  1818. 
8»,  Warzawa,  1837. 
Recueil  de  ses  publications. 

5&60        SAINT-PIERKE,  J.  H.  B    de 

Œuvres  complètes  publiées  par  L.  A, 
Martin. 

12  vol.  8»,  Paris,  1818-20;  avec  gravures. 

19  vol.  180,  Paris,  1820-21. 

i2  voL  8%  Paris,  1825-26. 

12  vol.  8»,  Paris,  1850-31. 

9  vol.  8«.  Paris,  1835. 

2  vol.  8»,  Paris,  1840. 

Aux  éditions  de  1820,  1823  et  1833,  on  a  tiré  à  part 
les  Études  de  la  nature,  qui  renferment  la  théorie  des 
marées  (voir  Secl.  VII,  art.  Marées),  en  8, 4  et  5  volumes 
respectivement.  Dans  les  éditions  en  12  vol.,  cet  ouvrage 
compose  les  vol.  II  à  V;  dans  l'édition  de  1840  il  est  au 
vol.  L 


3551  PLAYFAIR,  J. 

Works. 

4  vol.  8»,  London,  1822;  8  pi. 

On  trouve  au  vol.  III  les  Remarks  on  the  aslronomy 
of  the  Bi-ahmins,  mentionnées  à  notre  tome  II,  col.  7; 
au  vol.  IV,  Review  of  Laplace's  c  Mécanique  céleste  b. 

3»52  SCHUMACHER,  H.  C. 

Astronomische  Âbhandlungen. 
3  vol.  4%  Altona,  1823-25. 
A  été  dépouillé  pour  notre  tome  II. 
=  ANn,V,  1827,335. 

3i5iJ3  SCHUBERT,  F.  T. 

Vermischte  Schriften. 

7  vol.  8o,  Stuttgart  und  Tiibingen,  puis  Leipzig, 
1823-40;  les  trois  derniers  vol.,  Leipzig,  1840, 
portent  le  sous-titre  «  Neue  Folge  ». 

Les  vol.  I  et  II  contiennent  son  Astronomie,  et  le 
vol.  VI  réunit  des  nofices  diverses  sur  cette  science. 

35Ô4  HENNET,  A.  J.  U. 

Nouvel  usage  des  globes. 

Traité  de  la  sphère. 

MSS  dont  le  sort  est  inconnu. 

SMH  AIR  Y,  J.  B. 

Mathematical  tracts. 
8^  Cambridge,  1826. 
8«y  Cambridge,  1831. 
8S  Cambridge,  1842. 

Traite  des  théories  lunaire  et  planétaire,  de  la  6gure 
de  la  Terre,  de  la  précession  et  de  la  nutation,  de  la 
théorie  ondulatoire  de  la  lumière,  du  calcul  des  varia- 
tions. (Voir  Sect.  Vil,  Mécanique  céleste.) 

Traductions. 

Popdâre  physische  Astronomie  (par  K. 
L.  von  Littrow). 
8s  Stuttgart,  1839. 

Popouliarnaïa    physitscheskaïa    astrono- 
miïa  (par  Fedoroff). 
8%  Sankt  Peterbourg,  1847. 


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OBUYRES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


67» 


8^56  LAPLACE,  P.  S.  de 

Œuvres. 

7  vol.  4%  Paris,  i  843-47. 

Les  vol.  I-V  comprennent  la  Mécanique  céleste;  le 
vol  VI,  PExposition  du  système  du  monde;  le  vol.  Vil, 
la  Théorie  analytique  des  probabilités. 

3»»7  LAPLACE,  P.  S.  de 

OEuvres  complètes,  publiées  sous  les  aus- 
pices de  rAcadéinie  des  sciences,  par  MM.  les 
secrétaires  perpétuels;  nouvelle  édition. 
13  vol.  4*,  Paris,  1878   et  sulv.;  en  cours  de 
publication;   portrait  de   Tauteur   gravé  sur 
cuivre  par  T.  Goutièrc. 

Les  vol.  I  à  V  contiennent  la  Mécanique  céleste;  le 
vol.  VI,  TExposition  du  système  du  monde;  le  vol.  VU, 
la  Théorie  analytique  des  probabilités;  les  vol.  VIII-XIII 
contiendront  les  mémoires  parus  dans  les  collections 
scientifiques,  recueillis  et  mis  en  ordre  par  V.  A .  Puiseux 
et  J.  Hoûel. 

35K8  DE  GELDER,  4, 

Wiskundige  verhandelingen. 
8%  Amsterdam,  1826. 

3»»9  ABEL,  N.  H. 

OEuvres  conaplètes,  avec  des  notes. 

!2  vol.  8s  Christiana,  1837-39;  par  les  soins  de 

B.  Holmboc. 
2  vol.  4^  Christiana  et  Paris,  1881  ;  par  les  soins 

de  L.  Sylow  et  S.  Lie. 

On  y  trouve  le  mémoire  concernant  TinQuence  de  la 
Lune  sur  la  pendule,  mentionné  dans  notre  tome  11, 
col.  629. 

3560  YOUNG,  T. 

Miscellaneous  works. 

4  vol.  8%  London,  1855;  publié  par  G.  Peacock 
et  J.  Leitch. 

Contient  ses  mémoires  scientifiques,  sa  correspon- 
dance, etc. 

5»6fl        DUVILLARD  [de  DURAPID],  E.  E. 

Astronomie  dynamique  ou  nev^rionienne. 
Astronomie  physique. 
Figure  de  la  Terre  d'après  les  nouvelles 
mesures. 

MSS. 


3562  SANTINI,  G. 

Memorie  di  astronomia  ed  ottica  estratte 
dégli  Atti  délia  Société  italiana  e  dell'  Acca- 
demia  di  Padova. 

4»,  Padova,  1831. 

Contient  :  1)  Intomo  al  calcolo  degli  ecclissi  solari  ed 
in  particolare  delP  ecclisse  solare  osservato  ai  39  novem- 
bre deir  anno  1826  (p.  3);  2)  Osservazioni  délie  comele 
faUe  nefçli  anni  1825-26-97-^8  nell'  I.  R.  Specola  di 
Padova,  precedute  da  brevi  cenni  istorici  intorno  alla 
loro  scoperta  ed  alla  loro  orbita  (p.  25);  3)  Considerazioni 
intorno  al  calcolo  deir  orbita  ellittica  di  una  cometa 
applicate  alla  cometa  scoperta  nella  costellazione  della 
Balena  ai  28  Tebbrajo  1826,  per  serviredi  appendice  alla 
précédente  memoria  sulle  comète  apparse  dopoil  1825 
(p.  56);  4)  Formule  e  precelti  per  la  costruzione  degli 
oculari  a  quattro  lenti  pei  cauocchiali  terrestrl  tanto  per 
ingrandimenti  déterminât!,  come  per  ingrandimenti 
variabili  (p.  74). 

3»65  *  *  ♦ 

Opuscoli  matematici  e  fisici  di  diversi 
autori. 

2  vol.  4«,  Milano,  1832-34. 

3564  LUBBOGH,  J.  W. 

Mathematical  tracts. 
8«,  London,  1834. 

Ce  recueil  contient  :  1)  On  tbc  tbeory  of  the  Moon  and 
the  perturbations  of  the  planets;  2)  On  tbe  déterm- 
ination of  the  distance  of  a  cornet  from  tbe  Earlh  and  the 
éléments  of  its  orbits;  3)  Account  of  the  :  Traité  sur  le 
flui  et  reflux  de  la  mer  de  D.  Bernoulli,  and  a  treatise 
on  the  attraction  of  ellipsoids. 

Une  partie  de  ces  études  avaient  été  insérées  dans  des 
publications  périodiques,  d'où  elles  ont  été  mentionnées 
dans  notre  tome  II. 

356»  BETUAM,  W. 

Papers  read  before  the  Royal  Irish  Acad- 
emy. 

4»,  Dublin,  1836. 

Parmi  ces  mémoires  on  remarque  :  n»  1)  On  an  astro- 
nomical  instrument  of  the  ancient  Irish.  Les  autres 
articles  ne  contiennent  pas  d^astronomie. 

3366  8CHI1IIKO,  J.  G. 

Einige  Auszûge  aus  den  astronomischen 
Manuskripte  desselben. 
Fol.,  Wien,  1836. 


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676 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


8567  TALE,  B. 

Philologicai  lectures. 

8*,  [London],  s.  d.;  autographié. 

Contient  ses  Lectures  on  the  zodiac,  etc. 


5«68  LITTROW,  J.  J.  vow 

Vermischte  Schriften,  herausgegeben  von 
C.  L.  von  Littrow. 

3  vol.  8»,  Stattgart,  1845-46;  avec  portrait  diaprés 
un  buste. 

Les  articles  qui  intéressent  Tastronome  dans  ce 
recueil  sont: 

Tome  I,  Ueber  die  Denkroàler  Denderab*s  (p.  il 8); 
Ueber  eine  Verbesserung  der  Fernrôhre  durch  eine 
vaterlàndischen  Kijnstler(p.â2l);  [Analyse  de  l'ouvrage 
de  Brewsler,  The  life  of  Newton]  (p.  41 1). 

Tomes  II  et  III,  des  articles  critiques  sur  différents 
ouvrages  d'astronomie. 

Le  lome  111  se  termine  par  la  biographie  de  Tauteur, 
écrite  par  son  fils. 

=  Unt,  II,  i848,  323;  VII,  4853,  148. 


3569  BËSSEL,  F.  W. 

Astronomische  Untersuchungen. 
2  voL  4%  Kônigsberg,  4844-42. 

Cet  ouvrage,  qui  a  été  dépouillé  pour  nos  tomes  11 
et  III,  renferme: 

Vol.  I :  Théorie  eines,  mit  einem  Heliometer  versehenen 
Aequatoreal-lnstruments  (p.  i);  Besondere  Untersu- 
chung  des  Heliomelers  der  Rônigsberger  Sternwarte 
(p.  55);  Einfluss  der  Strahlenbrechung  auf  Mikrometer- 
beobachtungen  (p.  153);  Einûuss  der  Praecession, 
Nutation  und  Aberration  auf  die  Resultate  mikrome- 
triscber  Mcssuogen  (p.  202);  Beobachtungen  verschie- 
dener  Sterne  der  Plejaden  (p.  209)  ;  Ueber  die  scheinbare 
Figur  einer  unvollstândig  erleuchleten  Planeienscheibe 
(p.  239);  Beobachtungen  der  gegenseiligen  Slellungen 
von  38  Doppelsternen  (p.  280);  Ueber  den  Doppelslern  p 
Ophiuchi  (p.  296). 

Vol.  II  :  Bestimmung  der  Masse  des  Jupiter  (p.  1); 
Analyse  der  Finstemisse  (p.  95  ;  travail  étendu,  divisé 
en  4  sections);  Ein  Hùlfsmittel  zur  Erleichterung  der 
Beobachtungen  der  Sonnenfinsternisse  und  Slernbe- 
deckungen  (p.  241);  Beobachtung  des  Durchganges  des 
Mercur  durch  die  Sonne,  am  4-5.  May  1832  (p.  244); 
Beobachtung  der  Sonnenfinsierniss  am  15.  May  1836 
(p.  256);  Neue  Berechnuugsart  fur  die  Méthode  der 
Entfernungen  des  Mondes  von  anderen  Himmelskôrpem 
(p.  266). 


5570  BESSiX,  F.  W. 

Abhandlungen,  herausgegeben  von  A.  En- 
gelmann. 

3  vol.  4«,  Leipzig,  1875-76. 

i)e  recueil,  qui  renferme  un  très  grand  nombre 
d*arlicles,  a  été  dépouillé  pour  nos  tomes  II  et  III.  Il 
suffira  d'indiquer  ici  la  distribution  générale  des 
matières. 

Le  vol.  I  est  consacré  aux  mouvements  des  corps  da 
système  solaire  et  à  Taslronomie  sphérique;  le  vol.  II, 
à  la  théorie  des  instruments,  Tastronomie  stellaire  et  les 
mathématiques;  le  vol.  111,  à  la  géodésie,  la  physique  et 
les  matières  diverses. 

«  RAM,  I,  1876,  128,  290,  396. 

3^71  UESSEL,  F.  W. 

Recensionen,  herausgegeben  von  R.  Eiiget- 
mann. 

8»,  Leipzig,  1878. 

=  Leipzig,  Vjh,  XIII,  187S,  104  (par  A.  Winnecke), 

5572  JAGOBI,  G.  G   J. 

Mathematische  Werke. 
3voL4o,  Berlin,  1846-71. 
3  vol.  4<',  Berlin,  1881-84  -i-  Supplément- Band, 

1884;  par  les  soins  de  G.  W.  Borchardt  et  K. 

Weierstrass,  avec  le  titre  :  Gesammelte  Werke. 

Le  Supplement-Band  de  cette  dernière  édition  contient 
les  Vorlesungen  ûber  Dynamik. 

5575  GHALMERS,  T. 

Original  works. 

â5  vol.  12«,  Glasgow,  1836-40. 

Recueil  oh  figurent  ses  discours  astronomiques.  Ses 
Posthumous  Works,  9  vol.  8«,  London,  1848,  ne  con- 
tiennent rien  qui  intéresse  Pastronome. 

5574  LETROWWE,  J.  A. 

OEuvres  choisies. 

6  vol.  8«,  Paris,  1878  et  suîv. 

En  cours  de  publication;  ce  recueil  doit  contenir  les 
mémoires  de  Lelronne  mentionnés  ài  notre  tome  11. 

587»  ARAGO,  F. 

Œuvres  complètes,  publiées  sous  la  direc- 
tion de  /.  A.  Barrai. 

13  vol.  8»,  Paris  et  Leipzig,  1854-62. 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


677 


Cet  ouvrage  esl  divisé  de  la  nmoière  suivante  : 

Vol.  I-lll  :  Notices  biograpliiques. 

Vol  IV- VIII  :  Notices  scientifiques.  ~  Parmi  celles-ci, 
les  astronomes  trouveront:  Vol.  VI  (III  des  Notices), 
Observatoire  de  Paris  (p.  S64);  Pied  parallactique  de  la 
grande  lunette  de  rObservatoire  de  Paris  (p  585);  Sur 
les  cabinets  et  sur  TObservatoire  du  Collège  de  France 
(p.  601).  —  Vol.  VU  (IV  des  Notices),  De  la  scintillation 
(p.  1);  Constitution  physique  du  Soleil  et  des  étoiles 
(p.  113);  Notice  sur  les  éclipses  et  particulièrement  sur 
réclipse  totale  de  Soleil  du  8  juillet  1842  (p.  136). 

Vol.  IX  :  Instructions,  rapports  et  notices  sur  les 
questions  à  résoudre  pendant  les  voyages  scientifiques. 

Vol.  X  et  XI  :  Mémoires  scientifiques.  —  Ici  nous 
indiquerons  :  Vol.  X  (I  des  Mémoires),  Constitution 
physique  du  Soleil  (p.  231);  Intensité  de  la  lumière 
atmosphérique  dans  le  voisinage  du  Soleil  (p.  251); 
Constitution  physique  et  photométne  des  étoiles  (p.  261  ); 
Intensités  comparatives  de  la  lumière  réfléchie  vers  la 
Terre  par  les  diverses  parties  de  la  surface  de  la  Lune 
(p.  289);  Étude  de  la  lumière  cendrée  (p.  293);  Étude 
de  la  lumière  de  Jupiter  et  de  ses  satellites,  disparition 
des  satellites  de  Jupiter  et  de  la  planète  (p.  295).  Ces 
difTérenls  articles  font  partie  de  Mémoires  sur  la  pho- 
lométrie.  Il  y  a  encore  de  petits  articles  sur  des  sujets 
analogues  aux  pp.  501,  503,  505, 509, 513,  564,  571 .  — 
Vol.  XI  (II  des  Mémoires),  Sur  la  latitude  de  Paris 
(p.  138);  Sur  rattraclion  des  montagnes  (p.  149);  Sur  les 
étoiles  multiples  (p.  181);  Sur  la  parallaxe  de  la  61*  du 
Cygne  (p.  201);  Sur  l'inventeur  du  micromètre  oculaire 
(p.  205);  Sur  quelques  instruments  et  observations 
astronomiques  (p.  210);  Sur  de  nouveaux  moyens 
d'éclairer  les  fils  des  réticules  et  des  micromètres 
(p.  219);  Sur  un  micromètre  à  double  réfraction  (p.  223); 
Sur  Tobliquilé  de  Técliptiqueet  Texistence  d'une  colli- 
malion  individuelle  (p.  227);  Mémoire  sur  un  moyen 
très  simple  de  s'affranchir  des  erreurs  personnelles 
dans  les  observations  des  passages  des  a.stres  au  méri- 
dien (p.  233/;  Mémoire  sur  Mars  (p.  245);  De  l'influence 
des  lunettes  sur  les  images  (p.  305);  Mesures  du  dia- 
mètre de  Mercure  (p.  342);  Mesures  du  diamètre  de 
Vénus  (p.  346);  Observations  de  Jupiter  et  de  ses  satel- 
lites (p.  354);  Mesures  de  Saturne  et  de  son  anneau 
(p.  390);  Mesures  d'Uranus  (p.  427);  Sur  une  étoile 
paraissant  se  mouvoir  d'un  mouvement  propre  (p.  429); 
Sur  les  taches  solaires  (p.  431  );  Sur  les  comètes  (p.  406); 
Sur  les  étoiles  filantes  (p.  569). 

Vol.  XII  :  Mélanges.  —  Nous  y  relevons  :  Lettre  à 
M.  Alexandre  de  Humboldt  (p.  1);  M.  le  baron  de  Zach 
et  sa  Correspondance  astronomique  (p.  47);  Discours 
sur  l'Observatoire  de  Paris  (p.  553);  Lettre  sur  l'Obser- 
vatoire de  Toulouse  (p.  560). 

Vol.  XIII  :  Tables. 

Cet  ouvrage  t  été  dépouillé  pour  nos  tomes  II  et  lU. 

«  FLAMMARioif,  Études  et  lectnies,  t.  III,  i879,  p.  223 
(sur  les  Notices  sdentifiques  et  biographiques). 


Traductions. 

Sâmmtliche  Werke,  mit  einer  Einleitung 
von  A.  von  Humboldt,  Deutsche  original 
Ausgabe  (par  W.  G.  Hankel), 

i2  vol.  8»,  Leipzig,  1854-60. 

La  distribution  des  matières  correspond  à  celle  de 
l'édition  française  : 

Vol  l-lll,  1860  :  Gedàchtnissreden  und  Biograpbien. 

VoL  IV-VllI,  1854-60:  Wissenschaftliche  Aufsatze. 

Vol.  IX,  1859  :  Instructionen,  Berichte  und  Aufiràtze. 

Vol.  X  et  XI,  1854-57  :  Wissenschaftliche  Abhand- 
lungen. 

Vol.  XII,  1860  :  Vermiscbte  Aufsatze. 

Unterhaltungen    aus    dem    Gebiete    der 
Naturkunde  (par  C.  von  Remy  et  C.  F.  Grieb). 
8  Thle  en  4  vol.  8%  Stuttgart,  1837-54. 

Cette  traduction  a  été  publiée  par  intervalles,  ài 
mesure  de  l'apparition  des  notices  originales.  Elle 
reproduit  en  partie  les  vol.  IV  à  VIII  des  (ouvres. 

=  JahrbQcher  der  Litteratur,  vol.  LXXX,  1837  (par 
J.  J.  von  Liurow).  —  J.  J.voN  LrrTROvr,  Vermischte  Schrif- 
ten,  vol.  IIL  4846,  p.  466  (45  pages  ;  analyse  très  complète).  — 
Unt,  III,  1849,  482. 

Opère  complète. 
13  vol.  8%  Milano,  1854-60. 
Les  divisions  de  l'ouvrage  sont  celles  de  l'édition 
française. 

=  L'Ateneo  italiano,  vol.  II,  1854,  p.  189. 


5576 


SILJESTRÔAl,  P.  A. 


Afhandlingar    i    fysiska    och    fiiosofiska 
âmnen. 
3  vol.  8»,  Stockholm,  4854-57. 

Au  vol.  I,  1854,  on  trouve  les  mémoires  d'astronomie 
suivants  ;  Om  meteorstenama  och  deras  sannolika 
ursprung,  p.  1-92;  Nagra  tankar  rôrande  verldsystemet 
samt  himiakropparnas  konstitution,  p.  93-151  ;  Kn  obser- 
vation vid  den  matemaiiska  iheorien  om  Jordens  6gur, 
p.  177-187. 

Au  vol.  II,  1857  :  En  ny  fôrslagsmening  om  kometema, 
p.  189-252. 

5577  BABINET,  J. 

Études  et  lectures  sur  les  sciences  d'obser- 
vation. 

6  vol  iâ»,  Paris,  1855^1. 


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678 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3578  GAUSS,  C.  F. 

Werke. 

7  yol.  4«,  Gôttingen,  4865-74. 

Le  Toi.  VII  est  dalé  de  Golba.  Cel  ouvrage  a  été 
dépouillé  pour  nos  l.  Il  et  III.  Il  suffira  dModiquer  ici 
que  l'asironomie  est  dans  le  vol.  VI,  1874,  divisé  comme 
suit:  Abbandiuugen  [trois  n»»]  (p.  1);  Anxeigen  eigoer 
Scbriflen  (p.  53);  Verscbiedene  Aufsatze  iiber  Astro- 
nomie (p.  73);  BeobacbtUDgen  und  Recbnungen  (p.  199); 
Beurtbeilungen  und  Anzeigen  nicbt  ei^ner  Scbriflen 
(p.  483).  Il  y  a  aussi,  dans  ce  vol.,  un  certain  nombre 
de  lettres.  Le  vol.  VII,  1871,  est  consacré  à  la  Tbeoria 
motus  io  seclionibus  conicis. 

3»79  HERSGHEL,  J.  F.  W. 

Essays  from  the  Edinburgh  and  Quarterly 
reviews,  with  addresses  and  other  pièces. 
8%  London,  1857. 

3380  CAUCHY,  A.  L. 

OEuvres  complètes,  publiées  sous  la  direc- 
tion scientifique  de  rAcadémie  des  sciences, 
avec  le  concours  de  MM.  C.  A,  Valson  et 
Collet  —  I"  série  :  Mémoires,  notes  et  articles 
extraits  des  recueils  de  l'Académie  des 
sciences.  Vol.  I,  IV,  V  et  VI. 

4  vol.  4s  Paris,  1882-86. 

Le  vol.  V  de  celte  série  renferme  une  partie  des 
mémoires  et  notes  de  mécanique  céleste  insérés  dans 
Paris,  Crh,  et  mentionnés  dans  notre  tome  II.  Il  y  aura 
li  volumes. 

II«  série  :  Mémoires  extraits  de  divers 
recueils,  ouvrages  classiques,  mémoires 
publiés  en  corps  d'ouvrage,  mémoires 
publiés  séparément.  Vol.  I-V. 

5  vol.  4s  Paris,  1882-86. 
Cette  série  formera  15  volumes. 

5581  BIOT,  J.  B. 

Mélanges  scientifiques  et  littéraires. 
3  vol.  8s  Paris,  ^858. 

Les  astronomes  trouveront  dans  ces  Mélanges  les 
articles  suivants  : 

Tome  I  :  Une  anecdote  relative  à  Laplace  (p.  1); 
Discours  prononcé  aux  obsèques  de  M.  le  marquis  de 
Laplace  (p.  1 1  )  ;  Relation  dMn  voyage  fait  dans  le  dépar 
temeut  de  TOme,  pour  constater  la  réalité  d'an  météore 


observé  à  P Aigle  le  6  floréal  au  XI  (p.  iS();  Plusieurs 
articleit  au  sujet  de  la  détermination  de  la  figure  de  la 
Terre  (p.  47,  69,  93,  113);  Études  sur  Newton  (p.  123; 
plusieurs  articles). 

Tome  II  :  Description  de  TObservatoire  physique 
cenu-al  de  Poulkowa,  par  M.  G.-W.  Slruve  (p.  293); 
Sur  Tanliquité  de  l'empire  de  la  Chine, prouvée  parles 
observations  astronomiques  (p.  335);  Galilée  (p.  427). 

Tome  111  :  La  vérité  sur  le  procès  de  Galilée  (p.  i); 
La  Condamine  fp.  51);  Notice  historique  sur  Lagrange 
(p.  117);  Augustin-Louis  Cauchy  (p.  143). 


3882  HUMBOLDT,  A.  von 

Ausgewâhltc  Werke. 

5  vol.  8»,  Stuttgart,  1874. 

Contient  :  Kosmos,  Ansichten  der  Natur,  Reisc  in  die 
Aequinoclialgegenden. 

3883  ENGKE,  J.  F. 

Astronomische  Abhandlungen  zusammen- 
gestellt  aus  den  Jahrgângen  1830  bis  1862 
des  Berliner  astronomischen  Jahrbuches, 
nebst  drei  in  diesen  Jahrgângen  enthaltenen 
Abhandlungen  von  Bessel^  Olbers  und 
Bremiker. 

3voL8o,  Berlin,  1866. 

Tous  ces  articles  ont  été  dépouillés  pour  nos  t.  H  et 
III,  diaprés  la  collection  même  du  Berliner  Jabrbuch. 

3»84  FOUCAULT,  L. 

Recueil  des  travaux  scientifiques  de 
L.  Foucault,  mis  en  ordre  par  C.  M,  Gariel, 
et  précédé  d'une  notice  sur  ses  œuvres  par 
J.  Bertrand. 

2  vol.  4%  Paris,  1878;  dont  1  vol.  de  texte  et  i 
de  pi. 

Ces  travaux,  dont  quelques-uns  sont  inédits,  touchent 
tour  à  tour  à  Toptique,  la  photographie,  Télectricité,  la 
mécanique.  On  remarque  :  (p.  216),  la  détermination 
expérimentale  de  la  vitesse  de  la  lumière  et  la  parallaxe 
du  Soleil  qui  s*en  déduit;  (p.  327),  Vidée  du  télescope  en 
verre  argenté;  ^p.  371),  Phorloge  à  pendule  conique  ; 
(p.  378),  la  démonstration  de  la  rotation  de  la  Terre  an 
moyen  du  pendule;  (p.  4i7),  la  description  de  Théliostat  ; 
(p.  432),  celle  du  sidérostat;  (p.  442),  les  notes  et 
mémoires  sur  les  appareils  régulateurs  de  vitesse; 
(p.  401  ),  les  dispositions  pratiques  des  régulateurs. 
=r  Bnia„  III,  1879,  353  (par  J.  Bertrand). 


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OEUVRES  D  ASTRONOMES  MODERNES. 


679 


5K8»  AIVTIIVORI,  V. 

Scritti  editi  e  inediti. 

S\  Firenze,  1868. 

Recueil  formé  par  M.  Tabarrini.  On  y  trouve  deux 
écrits  ÎDédits  &Antinori,  Tuo  :  Délia  lilosofia  di  Galileo, 
et  Pautre  :  Galileo  e  Cartesio. 

5»86  FLAMHARIOI^,  C 

Études  et  lectures  sur  l'astronomie. 
9  vol.  42»,  Paris,  1867-80. 
Ce  recueil  a  été  dépouillé  pour  notre  tome  H. 
=  ARr,  Xn,  1874,  238;  XIV,  1876.  59;  XVI,  1878,15; 
XVII,  1879,  66;  XVIU,  4880,  256. 

5^87  MÔBIUS,  A    F. 

Gesammelte  Werke,  herausgegeben  auf 
Veranlassung  der  kôn.  Sâchsischen  Gesell- 
schaft  der  Wissenschaften. 

4  vol.  8»,  Leipzig,  1885-86;  par  les  soins  de  R. 
Baltzer. 

Le  vol.  I  contient  le  calcul  barycentrique;  le  vol.  II, 
les  recherches  de  géométrie;  le  vol.  III,  le  manuel  et  les 
recherches  de  statique;  le  vol.  IV  intéresse  particuliè- 
rement Tastronome,  étant  consacré  aux  Untersuchungen 
auf  dem  Gebiele  der  bimmliscben  Mecbanik. 

a  Literarisches  Centralblat,  1885,  p.  1266  (par  G...I). 

5588  IHADLER,  J.  H.  von 

Reden  und  Abhandlungen   uber  Gegen- 
stande  der  Himmelskunde. 
8»,  Berlin,  1870. 

Ce  volume,  qui  a  été  dépouillé  pour  noire  tome  II, 
contient  : 

Die  Zukunft  der  Astronomie  (p.  1);  —  Die  verschie- 
denen  Methoden  der  geographischen  Ortsbestimmung 
(p.  23);  r-  Ueber  die  Sternsysteme  (p.  47);  —  Rede 
zur  Weihe  des  Plaizes  fur  Olbers  Denkmal  in  Bremen 
(p.  60);  —  Die  Kometen(p.  64);  -  Die  Er(iaxe(p.  133); 

—  Die  Vereine  fur  wissenscbaftiiche  Vortràge(p.  148); 

—  Die  Entdeckung  des  Neptun  ^p.  160);  —  Wissen- 
scbaflliches  Leben  in  Nordamerika  (p.  176);—  Die  neuen 
Planeten-Enideckungen  (p.  188);  —  Die  Ansichten  der 
Bimmelskunde  (p.  200);  —  Die  Astronomie  des  Unsicht- 
baren  (p.  268);  —  Astronomie  und  Handelsverkebr 
(p.  288);  --  Ueber  Himmelskunde  als  Lehrobjekt  in 
Uoterrichtsanstalten  (p.  298);  —  Johann  Keppler 
(p.  338);  —  Ueber  Kalender-Reform  (p.  350);  — 
Himmelskunde  der  Briten  (p.  356);  —  Russiands 
geographische  Arbeilen  und  Entdeckungen  (p.  380);  — 
Die  Versammlungen  Deutscber  Naturforscher,  insbeson- 
deredie  in  Frankfurt  a.  M.  (p.  411);  —  Die  neuesten 


Arbeiten  in  der  Himmelskunde  (p.  443);  —  Zur 
Geschicbte  des  Gravitations  Gesetzes  (p.  461);  —  Eine 
literariscbe  Betrûgerei  (p.  485);  --  Ueber  Verànde- 
rungen  auf  der  Mondoberflàcbe  (p.  490);  —  Die 
neuesten  Angriffe  auf  die  Himmelskunde  (p.  498);  — 
Himmelskunde  der  Alleu  (p.  513). 

Le  2%  et  les  5'  à  10*  de  ces  articles,  ont  paru  primiti- 
vement dans  la  Deutsche  Vierteljabrsschrifc,  Stuttgart, 
1843-48;  les  17«  à  20«,  dans  riutemationaler  Revue  de 
A.  Hilberg,  Wien,  1866-68. 

5589  HORGAIV,  A.  de 

A  budget  of  paradoxes. 

8%  London,  1872. 

Réimpression  d'un  grand  nombre  de  comptes  rendus 
d'ouvrages  scientiOques,  insérés  d'abord  dans  des  jour- 
naux et  revues. 

5»90  PEvSCHEL,  O. 

Abhandlungen  zur  Ërd-  und  Vôlkerkunde. 
Neue  Folge. 

8«,  Leipzig,  1878;  publié  par  J.  Lôwenberg. 

Contient,  au  point  de  vue  astronomique  : 
l)UeberdiePluralitàtder  Welten(p.  187);  -  2)Was 

ist  eine  Sonne?  (p.  203);— 3)  Ueber  dieGestalt  der  Erde 

(p.  210). 
Il  avait  paru  une  première  série  de  ces  Abhandlungen 

en  1877,  mais  elle  ne  contient  aucun  article  relatif  à 

Taslronomie. 

5591  FÔRSTER,  W. 

Sammlung  wissenschaftlicher  Vortrâge. 
8»,  Berlin,  1876. 

Contient  : 

Die  Astronomie  des  Atterthums  und  des  Mittelalters 
im  Verbàltniss  zur  neueren  Entwickelung  (p.  1);  — 
Johann  Keppler  und  die  Harmonie  derSpbàren(p.30); — 
Ueber  Zeiimaasse  und  ihre  Verwallungdurch  die  Astro- 
nomie (p.  60);  —  Ueber  astronomische  Weltansichten 
und  Problème  (p.  84);  —  Gedachtnissrede  zur  Sàcular- 
feier  des  Geburtsjahres  Alexander  v.  Humboldt's 
(p.  103);  —  Johann  Keppler  (p.  116);  —  Nicolaus  Coper- 
nicus  (p.  134);  —  Wahrheit  und  Wahrscheinlichkeit 
(p.  161). 

5592  LLOYD,  H. 

Miscellaneous  papers  connected  with  phys- 
ical  science. 
8»,  London,  1877. 
4%  Dublin,  1878. 
-  ARr,  XVI,  4878,  128. 


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680 


SECTION    I.    OUVRAGES    HISTORIQUES. 


3595  ZÔLLI^ER,  J.  C. 

WissenschafUiche  AbhandIuDgen. 

4  vol.  4s  Leipzig,  4878-79  (nouveau   titre  en 
1881);  avec  portraits,  planches  et  fac-similé. 

Noos  signalerons  aux  astronomes,  dans  ce  recueil  : 

Vol.  I  :  n"  3)  Ueber  dio  Âbleilung  der  Newlou^schen 
Gravitation  aus  den  statiscben  Wirkungen  der  Elektri- 
citât;  n<*  12)  Kosmische  Ânwendungen  der  elektrischen 
Emissions-Hypothèse. 

Vol. H:  n*  là)  Kepler,  ûber  die  Natur  der  Cometen 
uud  ihre  Bedeulung;  n«  13)  Newton,  uber  die  Natur  der 
Cometen;  n»  14)  Euler,  ûber  die  Natur  der  Cometen; 
n*»  15)01bers*  Untersucbungen  ûber  Cometenschweife; 
n«  16)  Bessers  mathemalisch-pbysikaliscbe  Cometen- 
theorie;  u<>  17)  John  Herschel's  Bemerkungen  uk>er  die 
pbysische  Bescbaffenheit  der  Cometen  ;  n«  18)  Ueber  die 
Slabiiitàt  kosmiscber  Massen  und  die  pbysische  Beschaf- 
fenheit  der  Cometen  ;  n«  19)  Ueber  den  Zusammenhang 
Ton  Slernscbuuppen  und  Cometen;  n«  20)  Kritik  der 
Zenker'schen  Cometentheorie;  n»  21)  Ueber  die  Grosse 
und  elektrische  Dichtigkeit  der  Schweinbeilchen  eines 
Cometen;  n<*  2â)  Wlderlegung  der  Einwendungeu  von 
Helmholtz  gegeu  meine  Cometentheorie. 

Vol.  IV  :  n«  2)  Ueber  die  pbysische  Beschaffeuheit  der 
Sonne  ;  n«  3)  Ueber  ein  neues  Spectroskop  nebst  Bei- 
trâgen  zur  Spectralanalyse  der  Gestirne;  n»  4)  Beobacht- 
ungen  von  Protuberanzen  der  Sonne;  n*  5)  Ueber  die 
Periodicitàt  und  heliographische  Verbreitung  der  Son- 
nenflecken;  n^  6)  Ueber  die spectroskopiscbe  Beobachtung 
der  Rotation  der  Sonne  und  ein  neues  Reversionsspec- 
troskop;  n«  7)  Ueber  den  Aggregatzustand  der 
Sonnenflecke;  n»  8)  Uek>er  das  Rotationsgesetz  der 
Sonne  und  der  grossen  Planeten;  n^  9)  Ueber  die 
Temperatur  und  pbysische  Bescliaffenheit  der  Sonne, 
erste  Abbandiung;  n*  10)  Ueber  den  Einfluss  der 
Dichtigkeit  und  Temperatur  auf  die  Spectra  glùhender 
Gase;  n»  1 1  )  Ueber  das  Spectrum  des  Nordiicbles;  n*  12) 
Ueber  die  Temperatur  und  pbysiche  Beschaffenheit  der 
Sonne,  zweite  Abbandiung;  n»  13)  Erwiderung  auf  die 
Bedenken  des  Hrn.  Reye  gegen  meine  Erkiàrung  der 
Sonnenflecke  und  Protuberanzen;  n»  14)  Ueber  das 
spectroskopiscbe  Reversionsfernrobr;  n«  15)  Ueber  ein 
einfacbes  Ocularspectroskop  fur  Sterne  ;  n«  2â)  Referate 


ûber  astrophysikalische  Abbandlungen  aus  dem  Jahre 
1869;  n*  23)  Ueber  spectralphotometrie  ;  n«  24)  Ueber 
Farbenbestimmung  der  Gestirne;  n»  26)  Resultate 
photometrischer  Beobachtungen  an  Himmelskôrpem; 
n»  27)  Photometrische  Untersucbungen  ûber  die  phy- 
sische  Beschaffenheit  des  Planeten  Merkur;  n»  33) 
Robert  Mayer's  Verdienste  um  die  Aslrophysik  ;  n*  54) 
Fragmente  zur  Geschichte  der  Sonnenflecken  ;  n»  33) 
Robert  Mayer  aus  Heilbronn,  eine  biographische  Skizze; 
n«  36)  Zur  Geschichte  der  Astrophysik. 

Une  grande  partie  de  ces  notes  et  mémoires  avaient 
paru  dans  des  recueils  académiques  ou  périodiques,  et 
ligureut  à  ce  titre  dans  notre  tome  II. 

5»94  DRAPER,  J.  W. 

Scient] fie  memoirs  :  being  expérimental 
contributions  to  a  knovvledge  of  radiant 
energy. 

8%  London,  1878;  avec  portrait  de  Fauteur. 

Contient  30  mémoires,  parmi  lesquels  nous  citerons 
particulièrement:  m)  On  invisible  Ûxed  lines  in  the 
Sun*s  spectrum  detected  by  photography  ;  iv)  On  the 
nature  of  flame  and  on  the  condition  of  the  Sun's 
surface;  v)  On  the  négative  or  protecting  rays  of  the 
Sun;  xiii)  An  accounl  of  some  experiments  on  the  light 
of  the  Sun;  xiv)  Note  on  lunar  photography;  xxviii) 
On  tbe  distribution  or  beat  in  the  spectrum;  xxix)  On 
the  distribution  of  chemical  force  in  the  spectrum. 

=  PMg5,  VII,  4879,  m. 

5898  KIRCHHOFF,  G. 

Gesammelte  Abbandlungen. 
â  Abth.  en  i  vol.  8%  Leipzig,  1881-82;  avec 
portrait  et  3  pi. 

3896  HiËLMHOLTZ,  H.  von 

Vortràge  und  Reden. 

S  vol.  8%  Braunschweig,  1884. 

Contient  : 

Tome  II,  Ueber  die  Entstehung  des  Planetensystems. 


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SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


Les  pretlkiioiis  i«u}  fonne  d'tlmaitacb»  sont  réservera  |M>ur  ta  Srct.  VI,  art.  ÉpbéEnérttle;!  pt  Alfoiîiaehi. 

Leà  différenle*  lâfifiiei  toni  deMpiéfli  coraïUË  préccdemmeiil  i  [A=]  arib^i  [G.]  grèc^t  [H<]  bébreUf  [L-]  tilmi 

fP»]  penâD,  [T.]  lare. 


ASTROLOGUES  DE  L'ANTIQUITÉ. 


3897  HERMES  AL-HEflAlMESSAH  - 

HERMES  HERMETURl  ==  EDRIS 

BeiiJîi  Ci  iholoù  al  sehém  ni  jemdiiiah,  c  est- 
à-dire  :  Traité  du  lever  du  chien  de  la  droite 
(Sirius,  par  opposition  k  Procyoni.  [Version 
arabe  d'un  texte  prétenduement  égyptifîn,] 

MS  è  fû  BibL  niitonalc  de  Pân»< 

Suiviinl  I;)  iTiidilioii  arabêpCel  ouvrage  attirail  èlé  Ltré 
par  Arutote  île  vifiix  pardiemîiis,  el  remcmieralt  k 
l'aD  —  5 ilOO  environ.  Mais  il  est  prcibâbl entant  ^»ûslé- 
pieur  au  commcncttueni  de  ï'ère  clirélieùut-, 

=  DKEniiEï,<iT,  Bot,  177ti,  417,  767. 

3tt9S  HËHMES  AL-HEItAMESSAH  ^ 

HERMES  HEIIMETUM  =  E1>AIS, 

Beién  [Ahkani]  thouloù  al-schéra  al-iema- 
niah,  r esl-à-dire  :  Explication  [Pronostics] 
de  la  canicule  et  des  jours  caniculaires.  [Ver- 
sion arabe  d'un  texte  grec  (?),] 

MS. 

=  D'HEHttËLûT,  Bor,  I7Î6,  I8â,  Tlfl, 

3500      HERMES  BERMETUM  =  E0BI5 

Traité  sur  le  lever  du  Soleil  et  autres  phé- 
nomènes célestes*  [A*] 
MS. 

3600        NECHEPSOIV  ^  HECHEPSOS. 

Excerpt^,  [G.] 

MS  à  In  BiliL  nationate  ûe  Pans  {éèm  h  Recueil 
D»  2419  anc^  â»), 

Cei  a  H  leur  éiaii  préiendoeineifl  un  roi  d*ti^pte  dt 


la  Tiuglième  djnaMîe*  Xllt*^  siècle  iivunt  notre  èrt^,  Lrs 
eilrails  doDl  îl  s*agit  Ici  smU  loin  d'tire  aussi  îiudcns. 
On  les  a  quelf|iierolâ  auj>poaés  du  —  V]«  âléde* 

3001  PETOSIRIS. 

Tractatus  astmlogiae.  [G,] 

HS  k  la  Blb].  natîoûalc  de  Parts  (dans  le  ReeueO 

560^  PETOSmiâ. 

Ëpistola  astrologica  ad  Nechepsum  regein 
de  vita  cl  morl^  huinana.  [G.] 

MS  à  la  Btbl,  impénale  de  Vienne  (t  copl4<s, 
dont  une  dmis  un  Recueil  intilulé  :  Collectlo 
vsriarum  rcrum  ruêdîcarum)  el  ci  la  BIbL 
natîotiate  de  Parb  (sous  te  titre  :  Orgaiium  de 
vltâ  et  morte,  dans  le  Recueil  n»  âilO  afie.,t*)i 

3005  PËT08IB1B. 

Prognostica.   [Version  latine  d*iai   tente 
grec] 

MS  h  h  Oibl.  de  ttJiuTcrsIté  d'Oifurd. 

3004  PETOSIRJ8. 

Organum  astronomîcuni,  de  rutioiie  mor- 
borum  eventus  praedicendi.  [G,] 

MS  à  la  Bît^t.  nationale  de  Paris. 

SOOtS      PYTHAGORAS  ^  PUTDAGORA». 

Proguostica  suppulalio.  [il,] 

MS  a  In  Bibl.  nation  aie  de  Paris  (dam  te  He^eil 

n«  3419  ane*.  3«). 
Ouvrage  mauirc^temeut  apoePTfilw. 


m 


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682 


SECTION    II. 


ASTROGLOIE. 


5606  ♦  ♦  * 

Excerpta  quaedam  astrologica  miscellanea 
inter  quae  est  Pythagorae dmn^iïo  per  numé- 
ros. [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5607  HYPOGRATES  «  HIPPOGBATES. 

De  medicorum  astrologia  [astronomia] 
libellus. 

Daos  rOpusculum  repcrtorii  prognosticon,  sans 

nom  d'auteur  :  4»,  Veneliis,  1485.  (Voir  plus 

loin.)   Version   latine   de  Petrtis   de  Ahhano 

[Peiru»  Aponensis].  [L.] 
Dans  le  Liber  ad  Almansorem  de  Rhasis^Rhazes]^ 

fol.,  Veneliis,  1497;  fol.,  Veneliis,  1510.  (Voir 

plus  loin.)  [L.] 
A  la  suite  de  •/.  Ganivet,  Epistola   astrologiae 

defensiva  ;  40,  Lugduni,  4508.  (Voir  plus  loin.) 

4*,  Cracoviae,  1514.  [L.] 

Od  connaît  de  nombreux  MSS  de  la  version  latine  de 
ce  traité  :  sous  le  titre  d'Aslronomia  ou  Astrologia,  aux 
Bibl.  nationale  de  Paris,  de  l'Université  d'Oxford,  du 
British  Muséum  (fonds  Cotton),  du  Trinity  Collège  de 
Dublin,  impériale  de  Vienne  (â  copies);  sous  le  titre 
Liber  diclus  cavete  medici,  aux  Bibl.  des  Universités 
d'Oxford,  de  Cambridge  et  de  Gand;  sous  le  titre  de 
Prognoslioon,  aux  Bibl.  des  Universités  d'Oxford  et  de 
Cambridge  (copie  c  cum  commentario  Galeni  »). 

Traduction  en  langue  moderne. 

The  boke  of  Ypocras^  for  to  knowe  by  the 
planets  of  sycknesse,  both  of  lyfe  and  deyth, 
and  the  tymes  thereof. 

MS  au  British  Muséum  et  au  Gonville  and  Gains 
Collège  de  Cambridge. 

5608  HIPPOGRATES. 

Tractatus  de  judiciis  astrorum.  [Version 
latine  d'un  texte  grec] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 
C'est  peut-être  l'ouvrage  précédent. 

5609  HIPPOGRATES. 

De  Luna  et  signis.  [Version  latine  d'un 
texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-Iaurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
11  est  fort  douteux  que  ce  traité  soil  à'Hippocrate, 


5610  ARI8TOTELES. 

Tractatus  astrologicus  cum  characteribus 
signorum  zodiaci.  [Version  arabe  prétendue- 
ment  faite  sur  un  texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

3611  ARISTOTELES. 

De  scientia  ipsius  astronomiae.    [Traité 
latin  d'après  la  prétendue  source  grecque.] 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 
Ouvrage  tout  astrologique. 


5612 

Traduction, 


ARISTOTELES. 


Of  astrology  and  physick,  and  diverse  mis- 
ceilaneous  secrets  of  art  and  nature ,  trans- 
lated  from  Greek  to  Chaidean,  and  afterwards 
into  Arabick,  by  John  the  son  of  Patrie,  and 
from  Arabick  inlo  Latin  by  Philip  a  priest, 
at  the  request  of  Valence  bishop  of  Tripolie. 

MS  en  vieil  anglais  [old  English]  à  la  Bibl.  de 
l'Université  d'Oxford. 

5615  ARISTOTELES  (Pseddo). 

Liber  astrologicus  de  mansionibus.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

Manuscrit  du  XVh  siècle.  Celte  restitution  d*un  texte 
grec  paraît  avoir  été  faite  sur  un  MS  persan. 

5614  THEOPHRASTUS  =r 

THEOPHRASTOS. 

De  signis  temporum.  [G.] 

Sous  le  n»  12,  dans  ses  Opéra  :  fol.,  Venctiis,  1477, 
des  presses  d'Aldus  Manutius;  fol.,  Veneliis, 
1498;  fol.,  Basileae,  4544,  par  les  soins  de 
J.  Camerarius  ;  8%  Venetiis,  i  853,  par  les  soîos 
de  Camolius;  fol.,  Lugduni  Batavorum,  1645, 
par  les  soins  de  D.  Heinsius;  5  vol.  8%  Lipsiae, 
1818-21,  par  les  soins  de  J.  G.  Schneider,  au 
vol.  IV. 

Dans  les  Opéra  minora,  fol.,  Parisiis,  1557,  publié 
par  H,.  Stephanus  [Estienne].  —  Fort  rare. 

5615  ANTIOCHUS  =  AINTIOGBOS. 

Apotelesmatica.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


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ASTROLOGUES    DE    l'aNTIQUITÉ. 


685 


3616      ANTIOGHUS  »  ANTIOCHOS. 

Prognosticon  de  caleridis  mensium,  quales 
libri  de  superstitiosis  calendarum  obser- 
valionibus,  qui  a  gentilibus  ad  Graecos 
recentiores  longe  temporum  successione 
pervenerunt,  peculiari  nomine  appellantur 
kalandologia.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican  et  à  la  Bibl.  impériale 
de  Vienne. 

Ce  traité  expose  les  cérémonies  que  Ton  doit  observer 
dans  chaque  mois. 

5617       ANTIOCHU8  =  ANTIOCHOS. 

De  ortu  heiiaco  caniculae.  [Version  latine 
d'un  texte  grec] 
MS. 
=  CLm,  i697,  p.  ^90,  no  6076. 

^618  *  *  * 

Astrologiae  totius  principia  et  fundamenta, 
ex  Antiochi  thesauris  collecta.  [G.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne. 

3619  EUSEBIUS  ALEXANDRIINUS  » 

EUSEBIOS  ALEXAIHDRINOS. 

Péri  astronomôn.  [G.] 

4»,  Halae,  i83i. 

Traité  d'astrologie,  publié  par  Thile, 

3620  ARISTAIIGHUS  sr  ARISTARGHOS. 

Astrologia.  [Version  persane  d'un  texte 
grec] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

3621  ARCHIMEDES. 

De  constitutione  horoscopii. 

A  la  suite  du  De  dimensione  circuli  du  même 

auteur,  fol.,  Basileae,  1563;  avec  commentaire 

par  J,  PeMarius,  [G.-L.] 

36M      MANETHO  «  MAIHETHOIH. 

Apotelesmaticorum  [qui  feruntur]  libri  VI. 

4«,  Lugduni  Batavorum,  4698;  cura  J,  Gronovii, 

On  doit  à  l'éditeur  la  version  latine;  le  texte 


grec  est  tiré  d'un  manuscrit  de  la  Bibliotheca 

medicea.  [G.-L.] 
8°,  Coloniae  ad   Rhenum,   4832;  texte  revu  et 

annoté  par  C.  A.  M,  Axt[iu8]  et  F.  A,  Higler. 

[G.] 
8«,  Parisiis,  4851;  par  les  soins  de  A.  Koechly, 

dans    les  Poctae   bucolici  et   didactici  de  la 

Bibliothèque  des  auteurs  grecs  de  A.  F.  Didot. 

L'éditeur  a  disposé  les  livres  dans  Tordre  II, 

ni,   VI,  IV,  I,  V;  il  croit  les  trois  derniers 

nommés   d'une  époque  plus  récente  que  les 

autres.  [G.-L.] 
8%  Lipsiae,  4858;  dans  la  collection  Teubner. 

Le  texte    est   celui    de    Tédilion  soignée  par 

A.  Koechly.  [G.] 

Traduction. 

Astrologie,  Uebersetzung  nebst  Erlâuter- 
ungen  (par  C.  A,  M.  Axt), 

4o,  Wetzlar,4835. 

Le  livre  1  de  cet  ouvrage  traite  du  caractère  des 
hommes  qui  naissent  sous  Tinfluence  des  différentes 
planètes.  Le  livre  11  contient  Tastrognosie  et  la  sphère. 
Les  livres  111  et  IV  parlent  des  influences  des  planètes 
suivant  leurs  aspects  dans  les  douze  signes.  Les 
livres  V  et  VI  n'ont  pas  d'intérêt  pour  l'astronome. 

=  Rupert's  Magazin,  4793  (par  F.  C.  L.  Ziegler).  — 
Delambre,  His,  1,  4817, '81. 

Il  y  a  un  MS  grec  du  X*  siècle,  des  Apolelesmata  de 
Manethon,  à  la  Bibl.  laurenliana  de  Florence.  Ziegler 
ne  croit  pas  cet  ouvrage  authentique. 


5623  AWNUBIOW. 

Fragmenta  astrologica.  [G.] 

A  la  suite  des  Manethonis  Apotelesmaticorum 
qui  feruntur  libri  VI,  de  A.  Koechly  ;  8%  Leip- 
zig, 4868. 


5624      APOLLONIUS  MATHEMATICU8 
APOLLÔNIOS  PERGAIOS. 


Apotelesmata.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


5625        POSIDOIflUS  =  P0SEID0NI08. 

De  astrologia  universa.  [G.] 
Cet  ouvrage  parait  perdu. 


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6g4 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


36«6  GOLUMELLA. 

Exccrpta  de  inerrantium  stellarum  signi- 
ficationibus. 

Joint  aux  Inerrantium  stellarum  apparitiones  de 
C.  Ptoletnaeuê;  4»,  Urbini,  i 592. (Voir  n»  S646.) 


8697        APOLLONIUS  TYAIfEIfSIS  s: 
APOLLOIHIOS  TUAIfEUS. 

De  divinatione  astrorum  libri  IV.  [G.] 

Mentionné  par  Phiiaslratus^  De  vita  Âpolionii  tya- 
nensis,  lib.  III,  cap.  13,  et  apparemment  perdu. 

86Se8      ANTIGOnUS  «  AIfTIGONOS. 

De  genesi  seu  nativitate.  [G.] 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n«â4i9anc.,  S«). 

8629   ASGLEPIUS  a  A8KLÉPIOS. 

Methalé,  c'est-à-dire  :  Les  horoscopes. 
[Version  arabe  d'un  texte  grec,  par  Nassir- 
eddin  al  Thaussû] 

MS  dans  les  copies  du  recueil  géométrique  de 
Nassireddin  :  Tahrir  hendassiat.  (Voir  n»  1268.) 

-=  D'flERBKLOT,  Bor,  iT76,  833. 

L*attteur  est  appelé  en  arabe  Asclapioum. 

5650        CHAEREMO  =  CHAIRÉMÔN. 

De  cometis.  [G.] 

De  conjunctionibus.  [G.] 

Ces  ouvrages  paraissent  perdus. 


5651      If  EOPHTTUS  s  NEOPHUTOS. 

Excerpta  quaedam  astrologica.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Ces  extraits  sont  suivis  d'un  Commentaire  sur  la 
Logique  dMm(o/e. 


5652        LUGIANUS  «  LOUKLiNOS. 

[De]  Astrologia  [oratio]. 

8%  Basileae,  1527  ;  version  latine  de  D,  Erasmus. 

[L.] 
8«,  Cracoviae,  4531  ;  version  d'Erasme^  avec  des 


commentaires  sur  TAstrologie  de  Lucien  par 
J.  Struth[iu8].  [L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n«  765  :  8",  Antuerpiae, 
i  538.  (Voir  ce  n*.)  Version  latine  de  J.  Velareiu, 
[L.] 

Traduction. 

Les  louanges,  antiquitez  et  excellences 
d'astrologie,  extraites  et  traduites  du  grex;  de 
Lucien  par  A.  Mizauld. 

8%  Paris,  1563. 

3635        JULIAIfUS  LAODICENSIS  « 

lOULIAIf OS  LAODIKAIOS. 

De  astrologia  judiciaria.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5654  JULIANUS  LAODIGEINSIS  » 

lOULIANOS  LAODIKAIOS. 

Excerpta  de  electionibus,  sive  initiis  astro- 
logicae  deligendis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5655  BARDESAPIES. 

Adversus  Abidam  astrologum. 

Inséré  en  fragment  dans  Eu»cbiu$^  Praeparatio 

evangelica,  lib.  VI,  cap.  10,  ouvrage  dont  on  a 

les  éditions  :  fol.,  Lutctiae,  1544;  fol.,  Lipsiae 

[ColoBiae],  1688.  [G.] 
Fol.,    Parisiis,    1628  (version   de   F.    Vigerus). 

[G..L.] 
Fol.,   Venetiis,   1470;   fol.,  [Vencliis?],    1473; 

4",  Trevisii,  1480  (version  de  Georgius  Trape- 

zuntius).  [L.] 
L'extrait  donné  par  Eusèbe  est  fort  curieux. 

5656  PTOLEMAEUS,  G.  » 

PTOLEMAIOS,  K. 

Êditiont  du  Quadripartitum  et  du  Gentiloqaium  réunit. 

Liber  quadripartiti  id  est,  quatuor  tracta- 

tuum  in  radicante  discretione  per  stellas  de 

futuris  in  hoc  mundo  contingentibus.  Centi- 

loquium  cum  commento  Hali  HabenRadan. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  743  :  fol.,  Venetiis, 

1484;  fol.,  Venetiis,  1493;  fol.,  Venetiis,  1519. 

(Voir  ce  n».)  [L.] 


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ASTROLOGUES    DE    L^NTIQUITÉ. 


68ff 


Apotelesmatôn,  quod  quadripartitum  vo- 
cant  libri  IV....  —  Centiloquium. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  761  :  fol.,  Basileae, 
1553;  fol.,  Basileae,  1551.  Version  latine  de 
y.  Camerarius,  (Voir  ce  n».)  [L  ] 

Tetrabiblos  seu  de  judiciis    astrologicis 

libri  IV  a  J.  Camerario  latine  versi.  —  Fruc- 

tus    librorum    suorum  seu  centum   dicta, 

latine  a  /.  Pontano. 

4»,  [Norimbergae,  1535];  suivi  de  M,  Guarim- 

bertuSf   Opusculum    de   radiis   et  aspectibus 

planetarum,   et  de   L,  de  Rig%%$^  Aphorismi 

astrologici.  [G.-L.] 

De  praedictionibus  astronomicis  cui  titu- 
lum  fecerunt  quadripartitum,  P.  Melanch- 
thoiie  interprète.  —  Fructus  librorum 
suorum  seu  centum  dicta  ex  conversione 
J.  Pontani, 

8«,  Basileae,  1553.  [G.-L.] 

12%  Pragae,  1610.  [G.-L.] 

Traduction, 

Cuadripartito  y  centiloquio,  commentados 
y  traducidos  del  arabe  por  Gumedi  en  H82. 
MS  à  la  Bibl.  de  la  Iglesia  Mayor  de  Tolède. 

Manuscrit  du  commencement  du  XII l«  siècle,  le  plus 
ancien  manuscrit  connu  écrit  sur  papier  d'étoffe. 


3657  PTOLEMAEUS,  C.  = 

PTOLEMAIOS,  K. 

Le  Quadripartitum  ou  Tetrabiblos. 

Tetrabiblos.  [G.] 

8%  Basileae,  1535;  par  Joachimus. 

Operis  quadripartiti  de  siderum  judiciis  in 
latinum  sermonem  traductio,  A.  Gogava 
interprète.  [L.] 

^•,  Lovanli,  1548;  avec  deux  traités,  savoir  : 
De  sectione  conica  orthogona  quae  parapola 
dicitur;  De  speculo  ustorio  libellus.  Ces  deux 
traités  sont  mis  en  latin  par  A .  Gogav€^  diaprés 
des  versions  arabes.  Préface  par  Gemma  Frinui, 

13%  Patavii,  1658;  sans  les  traités  annexés  à 
rédition  précédente,  mais  avec  la  préface  de 


Gemma  Frisius,  «  Notationes  •  par  P.  de  Titi* 

[Tili];  192  pages  de  texte. 
lâ^  Patavii,  1660;  d'après  rédition  précédente. 
12«,  Patovii,  1665;  id. 

Quadripartitae  constructionis  sive  de  judi- 
ciis astrologicis  libri,  J.  Camerario  inter- 
prète. [L.] 

Fol.,  Basileae,  1551. 

Cet  ouvrage  est  souvent  désigné  par  son  titre  grec 
de  Teu^biblos. 

Le  lib.  I  traite  des  effets  des  planètes  d'après  leurs 
situations;  dans  le  lib.  ii  Tauleur  nomme  les  comètes 
pour  la  première  fois  [Il  n'en  parle  pas  une  seule  fois 
dans  PÂlmagesle];  dans  le  lib.  m  il  iraile  de  l'horoscope 
et  de  la  nécessité  de  le  connaître  exactement  pour 
prédire  les  destinées  de  Tenfinl. 

«  Delambre,  His,  II,  1817,  Wi. 

Des  MSS  grecs  du  Quadripartitum  se  trouvent  à  la 
Bibl.  laurentiana  de  Florence  (2  copies),  à  la  Bibl. 
marciana  de  Venise  (9  copies),  à  la  Bibl.  naUoDale  de 
Paris  (2  copies,  dont  une  au  fonds  Colbert),  ^  la  Bibl. 
de  l'Université  d'Oxford,  ï  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Des  versions  latines  sont  en  MS  à  la  Bibl.  du  Vatican 
(copie  suivie  des  thèmes  de  nativité  de  différents 
hommes  illustres),  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford 
(4  copies,  dont  2  avec  le  Commentaire  d'^a/y),  à  la 
Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge,  à  la  Bibl.  Impériale 
de  Vienne  (9  copies,  dont  une  avec  commentaire),  à  la 
Bibl.  de  Bàle.  La  traduction  latine  est  apparemment 
celle  qu'avait  faite  /.  Angélus  [J.  d'Angelo]  dans  la 
première  moitié  du  XV*  siècle. 

Il  y  a,  en  outre,  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford, 
un  MS  latin  contenant  les  lib.  n  el  ui,  c  cum  exposiUone 
r.  AUeyfh  0  écrit  en  1643. 

TraductiOM. 

De  astrorum  judiciis  tractatus  sive  tetra- 
biblos, e  graeca  lingua  in  persicara  conver- 
sus  ab  Nasreddino  el  Thoussy.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Tetrabiblon  de  syderum  affectionibus,  ex 
arabica  lingua  in  hebraicam  conversum  a 
Juda  filio  Salomonis  toletano.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Le  quadripartite  de  Ptolémée,  avec  la  glose 
de  Haly,  traduit  en  français. 
MS  du  XV*  siècle  è  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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686 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


L'uranîe,  ou  traduction  des  quatre  livres 
des  jugemens  des  astres  (par  iV.  Bourdin). 
<2«,  Paris,  46iO. 

Quadripartitum  (par  S.  Bredon), 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversilé  d'Oxford. 
Le  nom  du  traducteur  n*esl  pas  sur  le  MS,  mais  il  est 
permis  d'atlribuer  ceUe  version  à  S.  Bredon. 

Tetrabiblos  or  quadripartite,  being  four 
books  on  the  influence  of  the  stars  (par  J,  M. 
Ashmand), 

8^,  London,  1822;  avec  notes. 

Âlapra  tractatus  Ptolemaei,  liber  quartus, 
qui  novem  capitibus  constat,  de  planetis. 
[En  allemand.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

Alapra  ou  Âlarba  est  le  nom  sous  lequel  cet  ouvrage 
de  Plolémée  est  désigné  par  les  Arabes. 


5658  ♦  ♦  ♦ 

Expositio  in  tetrabiblon  Ptolemaei,  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

5659  ♦  ♦  * 

In  Ptolemaei  tetrabiblon  commentarius. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copier). 

5640  *  ♦  ♦ 

In  tetrabiblon  Ptolemaei.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (S  copies,  dont 
une  au  fonds  Colbert). 

5641  ♦  *  * 
Commentarius    in   Ptolemaei   tetrabiblon 

[de  judiciis  astrologicis.]  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies). 

564«  ♦  ♦  ♦ 

In  Ptolemaeum  de  judiciis  astrorum.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 


5645  *  ♦  ♦ 

In   Ptoletnaeum   quadripartitum 
graeca.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâlc. 


exegesis 


5644  PTOLEMAEUS,  C    = 

PTOLEMAIOS,  K. 

Le  Gentiloquium  ou  Karpos  [Fnictus]. 

Centum  sententiae,  ex  interpretatione  et 
cum  commentariis  /.  Pontani.  [L.] 

4^  Venetiis,  4K19;  suivi  du  De  rébus  coelestibut 
libri  XIV,  et  du  Liber  imperfectus  de  Luna, 
par  y.  PotUanus, 

4»,  Basileae,  1538;  conforme  à  Tédition  précé- 
dente. 

Centum  sententiae  [aphorismi],  interprète 
Georgio  Trapezuntio. 
4<>,  Romae,   1540;  avec   L.  Gaurici  Oratio  de 
inventoribus  utilitate  et  laudibus  astronomiae. 

8<>,  Coloniae.  1544;  avec  le  De  antisciis  de 
Georgius  Trapezuniius^  et  le  traité  Quatcnus 
credendum  sit  astrologiae  de  J.  Pontanus.  [L.] 

Inséré,  sous  le  titre  de  Liber  fruclus,  dans  It 
troisième  édition  du  Liber  astronomicus  de 
G.  Bonatua;  fol.,  Basileae,  1550.  (Voir  plus 
loin,  art.  Astrologues  de  la  renaissance  avant 
rimprimerie.)  [L.] 

A  la  suite  de  Jord<tnui,  Opusculum  de  pondero- 
sitate,  4«,  Venetiis,  1565.  A  cette  édition  est 
jointe  rOratio  de  L,  Gaurieus  insérée  dans 
réditiondei5i0.  [L.] 

Par  extraits  dans  le  Recueil  n*  787  :  12»,  Ulmae, 
1641;  12-,  Ulmae,  1674.  (Voir  ce  n».)  [L.] 

Il  y  a  des  MSS  grecs  de  cet  ouvrage  ài  la  BIbL  lauren- 
tiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  roarciana  de  Venise 
(2  copies),  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies,  dont 
une  dans  le  Recueil  n»  2419  anc,  2<>,  et  Taulre  au  fonds 
Colbert),  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (2  copies). 

La  version  latine  est  en  MS  à  la  Bibl  de  TEscurial 
(copie  du  Xlll«  siècle),  à  la  Bibl.  du  Vatican,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris,  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford 
(6  copies,  dont  une  avec  le  Commentaire  d*i7a/y,  une 
avec  le  Commentaire  et  les  tables  de  ffosein,  et  une 
faite  en  1250  d'après  rarabe),au  British  Muséum  (fonds 
Harley),  à  la  Bibl.  de  PUniversilé  de  Leyde,  à  la  Bibl. 
de  lUniversité  de  Gand  (2  copies,  Tune  avec  le  Commen- 
taire ù'Haly  et  Tautre  d*après  la  traduction  hébraïque) 


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ASTROLOGUES    DE    l'aNTIQUITÉ. 


687 


à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (3  copies,  dont  une  «  cam 
expositione  Abiufar  61ii  Joseph  Abrae  »  ),  el  à  la  Bibl. 
deBàle. 

La  Bibl.  de  Turin  possède  un  MS  de  la  version  latine 
relativement  récente  de  /.  Pontanus,  avec  commen- 
taire du  traducteur. 

Traductions, 

Liber  dictus  karpos  sive  fructus,  centum 
aphorisniis  astrologicis  ad  Syrum,  arabice 
redditus.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence,  au   British 
Muséum  et  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  de  Leyde. 

Les  copies  du  Briiish  Muséum  et  de  Leyde  sont 
accompagnées  d'un  commentaire  en  persan  par  Nasir* 
al'Din  Muhammad  ibn  Muhammad  al-Tusi  [Nassir- 
eddin]. 

Centiloquium  in  persicam  linguain  versus 
per  vezir  Muhammed.  [P.] 
MS  a  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 
Traduction  faite  en  1 165. 

Centiloquium,  adjunctis  commentariis  Abu 
Jafari  filii  Josephi  filii  Ibrahimi.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence  et  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 

Centiloquium  ex  arabica  lingua  in  liebrai- 
cam  ab  anonymo  conversum.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Le  centiloque,  ou  la  seconde  partie  de 
l'uranie,  par  une  exposition  fort  ample , 
comode  à  tous  astronomes,  philosophes, 
astrologues,  médecins,  arboristes,  jardiniers, 
nautonniers,  cronologistes  et  cosmographes 
(par  A^.  Bourdin). 

Fol.,  Paris,  1651.  —  Rare. 

La  première  partie  de  TUranie  était  la  traduction  du 
Quadripartitom.  (Voir  n»  3637.) 


364»  AGHMES. 

In  Ptolemaei  Centiloquium  commentarius. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  ambrosîana  de  Milan. 


5646  PTOLEAIAEUS,  G.  =r 

PTOLESEAIOS,  K. 

Inerrantium  stellarum  apparitiones,  ac 
significationum  collectio,  libellus  mire  ele- 
gans  atque  ad  aeris  praevidendas  mutationes 
omnino  necessarius  ;  . . . .  item  libelli  duo, 
alter  ex  Ck)lumella,  alter  ex  Plinio,  excerpti 
de  inerrantium  stellarum  significationibus. 
[L.] 

4%  Urbini,  1592;  version  latine  de  F.  Bonaven- 
tura. 

De  apparentiis  inerrantium. 

Inséré  par  D,  Petavius  dans  son  Uranologion, 
fol.,  Lutetiae  Parisiorum,  1630,  p.  71  j  et  dans 
les  réimpressions,  toutes  fol.  :  Âmstelodami, 
1703;  Antuerpîae,  1703;  Vcronae.  1736; 
Veneliis,  1758.  (Voir  Sect.  VI,  Art.  Chronologie 
et  Calendrier.)  [G.-L.] 

Inséré  dans  J,  A.  Fabriciui,  Bibliotheca  graeca, 
14  vol.  4^  Hamburgi;  tome  III,  1708,  réimpr. 
1718,  et  au  tome  III  de  la  réimpression  géné- 
rale en  IS  vol.  4%  Hamburgi,  1790.  [G.-L.] 

Dans  Berlin,  Âbh,  1816-17,  Phil,  163;  texte 
revu  par  C.  L.  Ideler.  [G.] 

A  la  suite  du  De  ostentis  de  Laurentius  Lydut, 
édition  de  Wachsmulh,  12«,  Lipsiae,  1863. 
(Voir  n«  923.)  [G.-L.] 

Calendrier  avec  les  époques  des  levers  et  des  couchers 
des  constellations,  et  les  indications  météorologiques 
correspondantes.  La  version  latine  est  celle  de  F,  Bona- 
Ventura. 

«  Dblambre,  His,  I,  1817,  SU 

Il  existe  des  MSS  du  texte  grec  de  cet  ouvrage  à  la 
Bibl.  du  Vatican,  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence 
(2  copies),  à  la  Bibl.  de  Turin  (sons  le  titre  :  De  stellis 
flxis),  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford  (copie  colla- 
tionnée  sur  celle  du  Vatican),  ^  la  Bibl.  de  l'Université 
de  Leyde. 

Traductions, 

De  natura  astrorum.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Turin. 

Apparition  des  étoiles  fixes  (par  iV.  Halma). 

A  la  suite  de  la  Table  chronologique  des  règnes 
de  Ptoléfnée,  traduite  par  N,  Halma,  4«,  Paris, 
1819.  (Voir  Sect.  VI,  art.  Chronologie  et 
Calendrier.)  [G.-Prançals.] 


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SECTION  lï. 


ASTROLOOIE. 


5647  PTOLEMAEUS,  G.  c= 

PTOLEMAIOS,  K. 

Inerrantium  stellarum  significationes,  per 
N.  Leonicum  translatae. 

Dans  le  Recueil  n»  753  :  8%  Venetiis,  1516; 

12%   Vilebergae,  1534;  16»,  Lngduni,  1547. 

(Voir  ce  n\)  [L.] 
Dans  le  Recueil  n»  761  :  fol.,  Basileae,  1533; 

fol.,  Basileae,  1551.  (Voir  ce  n».)  [L.] 
Inséré  daus    D,   Pelavius,    Uranologion ,   fol., 

Lutetiac  Parisiorum,  1630,  p.  9â,  et  dans  les 

réimpressions,  toutes  fol.  :  Amstelodami,  1703; 

Antuerpiae,  1703;  Veronae,  1736;  Venetiis, 

1758.  (Voir  Sect.  VI,  art.  Chronologie  et  Calen- 

dricr.)  [L.] 

Le  texte  grec  est  îqcoddu.  Ce  petit  traité  pourrait 
bien  être  le  lib.  ii,  mutilé,  du  De  apparentiis  stellarum 
de  Ptolémée  (voir  le  n»  précédent),  dont  ou  ne  connaît 
plus  qu'uD  livre,  mais  qui  selon  Swdas  en  avait  deux. 

Il  y  a  un  MS  de  la  version  latine  à  la  Bibl.  de  TUniver- 
sité  de  Leyde  et  un  autre  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne 


5648  PTHOLOMEUS  s 

PTOLEMAIOS,  K. 

Liber  diversarum  rerum  quem  scripsit  ad 
Heristhonem  filium  suum.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  751  : 4%  Venetiis,  1 509  ; 
publié  par  P.  Liechtenstein.  (Voir  ce  n^) 

5649  PTHOLEMEUS  « 

PTOLEMAIOS,  K. 

De  electionibusv  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  751  :  4«,  Venetiis,  1509; 
publié  par  P.  Liechtenstein.  (Voir  ce  n^.) 

5650  PTOLEMAEUS  = 

PTOLEMAIOS,  K. 

De  eclipsibus  et  conjunctionibus  planeta- 
rum.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Trinity  Collège  de  Dublin. 

5651  PTOLEMAEUS  a 

PTOLEMAIOS,  K. 

De   proprietate    planetarum    et  aliorum 
corporum  coelestium.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Cambrai. 


5659  PTOLEMAEUS  «s 

PTOLEMAIOS,  K. 

Judicia  mutationum  aeris  per  conjunctio- 
nem  et  eclipseis  et  introitum  Solis  in  puncta 
aequinoctialia  et  solstitialia  et  in  alia  loca, 
determinata  in  zodiaco.  [L.] 

MS  a  la  Bibl.  de  Bâle  et  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne  (sous  le  titre  :  Liber  judiciorum). 

5653  PTOLEMAEUS  <= 

PTOLEMAIOS,  K. 

De  dispositione  aeris  et  ejus  accidentibus 
a  motu  stellarum  causai!.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

5654  PTOLEMAEUS  = 

PTOLEMAIOS,  K. 

Tractatus  de  mutationibus  et  copulatio- 
nibus  partium  signorum.  [L.] 
MS  a  la  Bibl.  de  Bâle. 

Ces  différents  ouvrages  manuscrits  sont  apocryphes. 
H  est  même  fort  douteux  qu'aucun  des  traités  astrolo- 
giques attribués  à  Ptolémée  soit  réellement  de  cet 
astronome. 

5655  ♦  ♦  * 

De  investigacione  gradus  astrorum  secun- 
dum  Ptholomeum. 

MS  au  Brilisli  Muséum  (fonds  Harley). 

5656  ♦  ♦  * 

Of  the  art  of  astrology  eut  of  Plolemaeus. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


5657  EPHESTIO  =s  HÊPHAISTEIÔN. 

Circulus  solaris,  de  judiciis  sive  significa- 
tionibusxu  locorum  orbis  signiferi.  [G.-L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n»  760  :  4«,  Norimbergae, 
1532.  (Voir  ce  no.) 

5658  HEPHAESTIO  =  HÉPHAISTEIÔPI. 

De  astrologia,  quam  judiciariam  vocant, 
tractatus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (S  copies). 


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ASTROLOGIJES  DE  L  ANTIQUITÉ. 


689 


3659  HEPHAESTIO  =s  HÉPHAISTEIÔN. 

Apotelesmata  [Apotelesmatica].  [G.] 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 
L'une  des  copies  paraît  remonter  auXIIl«  siècle. 

3660  HEPHAESTIO  THEBAIfUS  = 

HÉPHAISTEIÔN. 

Excerpta  de  rebus  ad  astrologiam  judicia- 
riam  pertinentibus.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence  et  à  la 
Bibl.  nationale  de  Paris. 

5661      HEPHAESTIO  =  HÉPHAISTEIÔPI. 

Astrologica  nonnulla.  [Version  latine  d'un 
texte  grec.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitë  d'Oxford. 

3662  ♦  *  ♦ 

Anonymi  syntagma  astrologicum  divisum 
in  capita  137,  cui  inserta  sunt  fragmenta 
quaedam  astrologica  Hephaestionis  Thebani, 
Juliani  Laodicensis,et  pseudo  Hermetis  Tris- 
megisti.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3663  AKTEMIDORUS  EPHESIAIfUS  = 

ARTEBODOROS  EPHESIOS. 

Oneirocriticon.  [G.] 

8%  Vcnetiis,  1518;  des  presses  des  Aides. 

De  interpretatione  somniorum.  [G.-L.] 
i%  Parisiis,  1603;  par  les  soins  de  N.  Rlgault; 

version  de  J.  Comarius  [J.  Hoffuenbot], 
2  vol.  8«,  Lipsiae,  1805;  par  les  soins  de  G.  Reiff, 
avec  les  notes  de  N.  JRigauU  et  celles  que 
y.  y.  JReiêke  avait  données  dans  ses  Animad- 
versiones  ad  graecos  autores,  5  vol.  8«,  Lipsiae, 
4757-66. 

Traductiom, 

L'onérocritique  (par  C.  Fontaifie). 
8s  Lyon.  4546. 
,i6«,  Paris.  1547. 
S\  Lyon,  1555. 

Celte  traduction  ne  comprend  que  les  trois  premiers 
livres.  L'aoteur  est  appelé  en  fhmçais  Aatémidomb. 


Onérocritique  (par  A,  Dumoulin). 

43»,  Rouen,  1664. 

Avec  le  traité  de  A.  Niphtis  sur  les  augures. 

Onerocritica  (par  P.  Lauro). 

8%  Modena, .... 

L*auteur  est  appelé  en  italien  Artbmiooiio. 

Grosses  Traum-Buch,  sammt  einer  Erin- 
nerung  von  P.  Melamhton  von  Unterschied 
der  Tràume,  mit  astronomischen  Traum- 
tafeln. 

8«,  Leipzig,  1724. 

3664  MAXIMUS. 

Introductio  in  astrologiam.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 
Ouvrage  envers. 

3663         GALEnUS  »  GALÉNOS. 

Astrologia  ad  Asphrodisium,  spuria  qui- 
dem  indicata,  exhibens  mathematicae  scien- 
tiae  prognostica,  de  decubitu  infirmorum, 
nunc  primum  a  /.  StnUhio  e  graeca  translata. 
[L.] 

8».  Venetils,  4835. 


3666  SERAPION. 

Excerpta  ex  Péri  catarchôn.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 

n«»2419anc.,  2«). 
Extrait  d'un  traité  des  principes. 

3667  SERAPION. 

Apotelesmaticae  observationes.  [G.] 

MS  è  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n«  2449  anc,  2«). 

3668  SERAPION  ALEXAUDRIROS. 

Opusculum  astrologicum.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (à  la  suite  de 


87 


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SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


3669  PORPHYRIUS  a  PORPHURIOS. 

Introductio  in  Ptolemaei  opus  de  eflfectibus 
astrorum.  [G.-L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n»  771  :  fol.,  Basileae, 
4559.  (Voir  ce  n«».) 

Commentaire  sur  le  Quadriparlilum  de  Ptolémée.  Des 
MSS  du  texie  grec  de  cet  ouvrage  existent  à  la  Bibl. 
laurenliana  de  Florence,  à  la  Bibi.  nationale  de  Paris 
(7  copies,  dont  une  attribuée  en  commun  à  Porphyrius 
et  à  Demophilus)  et  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

3670  SEXTUS  ËMPIRIGUS  = 

8£\TOS  L^iPEIAIHOS. 

Fragmentum  de  astrologia.  [Version  latine 
d'un  texte  grec] 
MS. 
»  CLm,  d697,  p.  60,  n^  2240. 

5671  ALËXAIHDËR  APHRODISAEUS  = 

ALEXAIVDROS  APHRODISIEUS. 

Tractatus  varii  phiiosophici.  [Version  arabe 
d'un  texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 

Dix-sept  traités  en  version  arabe,  dont  le  n»  v  porte 
pour  titre  :  De  corporum  coeleslium  inûuxu  et  regimine. 

5672  APOLLONIUS  LAODIGEI^SIS  = 

APOLLÔNIOS  LAODIKAIOS. 

De  astrologia  apotelesmatica.  [Version 
arabe  faite  sur  un  texte  grec  par  Hoiiain  ben 
Isaac.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

En  cinq  livres. 

5675      ALEXAI^DER  AB  ALËXANDRO. 

Genialium  dierum  libri  VI,  nunc  postre- 
mum  infinitis  mendis . . .  perpurgati.  [Version 
latine  d'un  texte  grec] 

Fol.,  Romae,  4522. 

8»,  Francofurli,  1646. 

â  vol.  8»,  Lugduni  Batavorum,  1673;  a  cum 
integris  commentarils  variorum.  » 

5674       ALEXAINDER  ALEXANDRIIVUS  = 
ALEXAPIDROS  ALEXAPIDRII^OS. 

De  naturis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Manuscrit  astrologique  écrit  au  XV«  siècle. 


5675      ALEXANDER  =r  ALEXAIf  DROS. 

Liber  de  septem  herbis  secundum  influen- 
tiam  quam  recipiunt  a  septem  planetis. 
[Version  latine  d'un  texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3676  ASTRAMP8YCHUS  = 

ASTRAJIIPSUCHOS. 

Astrologia  persica  ad  regem  Ptolemaeum. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies). 

5677  VALEN8,  V. 

Ëx  primo  libro  Floridorum  de  natura 
planetarum. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  760  :  i»,  Norimbergae, 
1532.  (Voirce  no.)  [G.-L.] 

La  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde  possède  le  MS  grec 
du  lib.  1  et  partie  du  lib.  ii,  et  la  Bibl.  de  TUniversité 
d'Oxford  a  une  autre  copie,  peut-être  complète. 

5678  VALENS,  V. 

De  ascensionibus  planetarum.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n»  2419  anc,  2»). 

5679  UHETORIUS. 

Liber  de  duodecim  zodiaci  signis,  aliisque 
rébus  ad  astrologiam,  quam  judiciariam 
vocant  pertinentibus.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

56B0  KIRAFfUS  =  KIRANOS. 

Liber  physico-medicus  kiranidum  Kirani 
id  est  Régis  Persarum  vere  aureus  gemmeus- 
que.  [Version  latine  d'un  texte  grec] 

8«,  [Lipsiae],  1638;  198  pages;  publié  par 
A.  Rivinus  [Bachman]. 

Kiranides  est  le  titre  de  la  collection  attribuée  à 
Kiranus,  roi  de  Perse,  et  aussi  à  Zoroastre  et  à  Hermès 
trismegislus.  La  version  latine  est  de  Gerardus  Cremo- 
nensis.  L'original  grec  existe  à  Madrid  en  MS.  On  croit 
Touvrage  composé  au  IV*  siècle.  Le  plus  ancien  auteur 
connu  qui  en  fasse  mention  est  l'alchimiste  Olympio- 
dore,  postérieur  à  Talchimiste  Zosime  de  Panoplis,  qui 
vîTait  au  V*  siècle.  L'exemplaire  la  par  Olympiodore 


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ASTROLOGUES  DE  L  ANTIQUITÉ. 


691 


était  plus  étendu  que  le  texte  qui  subsiste  en  grec  et  en 
latin,  car  il  contenait  de  la  chimie  qui  ne  s*y  trouve 
plus,  il  n'y  reste  que  la  médecine  superstitieuse.  L'exem- 
plaire tu  par  Georges  le  Syncelle  parait  avoir  contenu 
une  partie  spécialement  astrologique  que  nous  n'avons 
plus.  (T.  B.  Martin^  Mémoire  sur  la  précession  des 
équinoxes,  dans  Paris,  Mpl,  VIU,  i,  1869.) 

3681  *  *  * 

Tractatus  de  septem  herbis  et  septem 
planetis  qui  dicitur  inventus  in  civitate 
Trojana,  in  monumento  primi  régis  Kyranû 
[Version  latine  d'un  texte  grec] 

MB  h  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3682  MERGURIUS  TRISMEGISTUS  «= 

HERMES  TRISMEGISTOS. 

Décréta  planetarum  in  singulis  lociszodiaci 
[latromathematica]. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  760  :  4%  Norimbergae, 

1532.  (Voir  ce  n»).  [G.-L] 
Inséré  dans  T,  Berder^  De  rationc  et  usu  dierum 

criticorum,  4»,  Parisiis,  15B5,  sous   le  titre  : 

De  decubitu  infirmorum.  [L.] 
Inséré  par  /.  Siadius  dans  ses  Ephcmerides  ab 

anno   4554   ad    annum    i570,    4»,  Coloniae 

Agrîppinac,  4556.  (Voir  Sect.  VI,  art.  Ephé- 

méridcs.)  [L.] 
Inséré  dans  J,  f/a8efurt[u8],  De  cognosccndis  et 

medendis    morbis   ex    corporum    coelestium 

positione  libri  IV;  4»,  Venetiis,  1584;  en  télc 

des  additions.  [L.] 
Fol.,   Augustae    Vindelicorum,    1597;    h   cura 

D.  Hoeschel[ii]  ».  [G.-L.] 
Inséré  dans  l'ouvrage  de  A.  Argoliu,  De  diebus 

criticis  libri  II  :  4«,  Patavii,  1639;  4»,  Patavii, 

1652.  (Voir  plus  loin.)  [L.] 

Cet  ouvrage  doit  être  postérieur  au  4-  IV*  siècle.  La 
tradition  arabe  le  place  vers  l'an  ~  1000.  11  s'agit  du 
second  Hermès,  surnommé  par  les  Arabes  al  motha- 
lelh  al  hecmat,  trois  fols  grand  en  sagesse,  appelé  aussi 
Hermès  thanû 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  417. 

5683  HERMES  s= 

MERGURIUS  TRI8J9IEG18TUS. 

De  stellis  beibeniis. 

Fait  partie  du   Recueil  n»  743  :  fol.,  Venetiis, 

1484;  fol.,  Venetiis,  1493;  fol.,  Venetiis,  1519. 

(Voir  ce  n<».)  [L.] 


5684  HERBfES  =s 

MERGURIUS  TRTSMEGISTUS. 

Libellus  de  fortitudine  stellarum  quae 
dicuntur  beynenioe.  [Version  latine  d'un 
texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

C'est  probablement  l'ouvrage  précédent. 

3685  HERMES  = 

MERGURIUS  TRISMEGISTUS. 

Centiloquium.  [L.] 

Fait  partie  du   Recueil  n''  743  :  fol.,  Venetiis, 

1484;  fol.,  Venetiis,  1493;  fol.,  Venetiis,  1519. 

(Voir  ce  n®.) 
Fait  partie  du   Recueil   n*   745  :  fol.,  Venetiis, 

1492;  fol.,  Venetiis,  1501.  (Voir  ce  n«.) 
A  la  suite  du  Liber  nativitatum  d'Albubathery  fol., 

Venetiis,  1493;  imprimé   par   B.  Locatellus, 

aux  frais  de  0.  Scotus. 
Fait  partie  du  Recueil  n»  761   :  fol.,  Basileae, 

1533;  fol.,  Basileac,  1551.  (Voir  ce  n".) 
A  la  fin  du  volume  commençant  par  :  Fragmentum 

astrologicum,  4<»,  Hagae  Comitis,  1564.  Sous 

le  titre  :  Centum  aphorismorum  eu  m  commen- 

tario. 

Le  texte  grec  est  inconnu.  Il  existe  de  nombreux  HSS 
en  version  latine,  sous  les  titres  de  Flores  astrologiae, 
Astrologiae  centum  capitula  et  Centiloquium.  On  trouve 
de  ces  MSS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence  (version 
de  A.  Laurus),  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  d'Oxford  (2  copies,  dont  une  intitulée 
Aphorismi,  version  de  Stephanus  de  Messana)^  à  la 
Bibl.  de  l'Université  de  Leyde  (sous  le  titre:  De  secretis 
astrologiae),  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Gand,  à  la  Bibl 
de  Leipzig  (version  de  Stephanus  de  Massa  [sic]),  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Traduction  en  langue  moderne. 

Aphorismi.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial. 

5888  HERMES  ^ 

MERGURIUS  TRISMEGISTUS. 

De  revolutionibus  nativitatum  libri  II, 
incerto  interprète.  [G.-L.] 

Fol.,  Augustae  Vindelicorum,  1558. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  771  :  fol.,  Basileac, 

1559.  (Voir  ce  n\) 
On  croit  cet  ouvrage  du  V*  siècle. 


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69t 


SCCTlOtt    II.    ASTROLOGIE. 


5687  HERMES  c=: 

MERCURIUS  TRISBIEGISTUS 

De  stellis  fixis  libellas.  [Translatas  a  magU 
stro  Salione.] 

Il  S  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


3688  HERMES  = 
MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Liber  de  quindecim  stellis  et  tôt  lapidi- 
bus,  et  de  quindecim  herbis  et  de  quindecim 
flguris.  [Version  latine  d'un  texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  au  British 
Muséum  (fonds  Harley)  et  à  la  Bibl.  de  Bâie. 

3689  HERMES  » 
MERCURIUS  TRISBIEGISTUS. 

Opus  medicum  de  herbarum  viribus,  et 
siderum  in  illas  potestate.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

8600  HERMES  = 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

De  herbis  duodecimsignorum  zodiaci.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


3601  HERMES  = 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Liber  imaginum,  qui  latine  Praestigium 
appellatur,  Heliemen  in  lingua  arabica,  et 
dicitur  Liber  Lunae.  [Version  latine  d'un 
texte  grec,  faite  peut-être  sur  une  traduction 
arabe.] 

MS  an  British  Muséum  (fonds  Harley). 


8692  HERBIES  = 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Astrologia.  [Version  latine  d'un  texte  grec] 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

Traduction  en  langue  moderne, 

Astrologia  [judiciaria  et  variae  in  ea  re 
quaestiones].  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence  et  à  la  Bibl. 
de  rUniTersité  de  Leyde. 


3603  HERMES  a 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Agatadinan,  id  est  Hermetis  Astronomia. 
[Version  arabe  d'un  texte  grec.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 
C*est  peut-être  le  même  traité  que  le  précédent. 

3694  HERMES  = 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS 

Opuscula  medica  et  astrologica.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3603  HERMES  = 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Quadripartitum.  [Version  latine  d'un  texte 
grec.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Leipzig. 

3606  HERMES  = 
MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

De  (quibusdam)  judiciis  [astrorum].  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  grec.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  du 
Trinity  Collège  de  Dublin. 

3607  HERMES  = 
MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Methodus  mystica.  [G.] 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n<>  2449  anc,  2«). 

3608  HERMES  = 
MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

Asrar  kelàm,  c'est-à-dire  :  Les  paroles 
secrètes.  [Version  arabe  d'un  texte  grec] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Traité  des  grandes  conjonctions  des  planètes  et  de 
leurs  effets. 

«=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  447. 

3600  HERMES  s 

MERCURIUS  TRISMEGISTUS. 

De  decanis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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1. 


ASTROLOGUES  I>E  L^NTIQUITÉ. 


an 


5700  HERMES  = 

MERGURIUS  TRISMEGISTUS. 

Verba  quae  dixit  in  libre  de  accidentibus, 
de  quibus  nos  juvare  possumus  in  progno- 
sticalionibus  universaiibus.  [Version  latine 
d'un  texte  grec] 

HS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3701  HERMES  = 
MERGURIUS  TRISMEGISTUS. 

Tabula  dicta  trutina  Hermetis.  [Version 
latine  d'un  prétendu  texte  grec,  faite  sur  une 
traduction  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge  el  à 
la  Bibl.  de  TUniversilé  de  Gand. 

Cette  table  concerne  (a  durée  du  séjour  de  renfanl 
dans  Tutérus,  suivant  le  degré  de  la  Lune. 

3702  HERMES  rs 
MERGURIUS  TRISMEGISTUS. 

Scientia  de  revolutionibus  annorum.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  supposé  grec] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

3705  [HERMES  = 

MERGURIUS  TRISMEGISTUS]. 

Liber  genethliacus.  [Version  latine  d'un 
texte  supposé  grec] 
HS. 
=  CLm,  1697,  p.  î>4,  n»  1168. 

3704        HERMES  TRISMEGISTUS  =i 
MERGURIUS  TRISMEGISTUS. 

Libelli  integri  XX  et  fragmenta  quotcun- 
que  reperiuntur  ordine  scientifico  disposita. 
[G.-L.] 

Inséré  dans  F,  Patricius  [Patrizzi]^  Nova  de 
universis  philosophia  libris  L  comprehensa, 
fol.,  Ferrariae,  1591.  —  Excessivement  rare. 
Un  exemplaire  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(fonds  Falconet)  et  un  à  la  Bibl.  de  TUniversité 
de  Leyde. 

Dans  la  réimpression  partielle  de  cet  ouvrage  ; 
16%  Hamburgi,  4593. 

Traduction. 

The  Works  of  the  &nious    philosopher 


Hermès  TrismegistiiSy  translated  into  English, 
and  delicatly  written,  in  17  books. 


MS. 


=  CLm,  1697,  p.  231,  n"  7fel4. 

570IS  [HERMES  =» 

MERGURIUS  TRISMEGISTUS]. 

Regulae  ad  ea  cognoscenda  quae  singulis 
annis  evenire  debent.  [Version  arabe  sur  un 
texte  grec] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Diaprés  le  traducteur  arabe,  ce  traité,  quMl  attribue 
à  Hermès,  aurait  été  mis  en  grec  par  Aristote. 

3706  [HERMES  » 
MERGURIUS  TRISMEGISTUS]. 

De  anima  astrorum  et  horoscopo  confi- 
ciendo.  [Version  arabe  d'un  prétendu  texte 
grec] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Attribué  par  le  copiste  arabe  ài  Hermès  Trisme- 
gistos, 

3707  ♦  ♦  * 

Hermippus;  dialogus,  seu  de  astrologia 
libri  II. 

Inséré  (titres  des  chapitres  seulement)  par 
J,  A.  Fabricius  dans  sa  Bibliotheca  gracca, 
U  vol.  4s  Hamburgi;  au  t.  Xll,  1724, 
p.  261,  et  dans  la  réimpression  de  J.  C.  Harles, 
au  t.  IV,  1796;  p.  159.  [G.-L.] 
8%Hafniae,  1830;  «  ex  apographa  codice  Vati- 

eano,  cura  0.  D.  Bloch.  »  [G.] 
Hermippus  u*esl  pas  le  nom  de  l'auteur,  mais  celui 
d'un  des  interlocuteurs.  L'auteur  est  resté  inconnu;  on 
voit  seulement  qu'il  était  chrétien.  Il  n'admet  pas  que 
les  astres  aient  été  créés  pour  annoncer  aux  hommes 
les  événements  futurs;  mais  il  maintient  que  les  corps 
célestes  sont  habités  par  des  êtres  raisonnables.  On  n'a 
pas  pu  Gxer  la  date  de  ce  traité. 

5708  ♦  *  * 

Miscellanea  quaedam  medica  et  astrolo- 
gica,  inter  quae  est  Esdrae  prophetae 
supposititia  recensio  dierum  infaustorum 
cujusque  mensis.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


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694 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


5709  ♦  *  * 

Traductions. 

Astrologia  ex  Andronico,  Hermele,  Ptole- 
maeo  et  aliis.  Item  de  nativitatibus.  [Version 
arabe  d'après  un  texte  syriaque.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d^Oxford. 

Astrologia  ex  Andronico,  Hermete,  Ptole- 
maeo  et  aliis.  [Version  latine  d'un  texte 
syriaque.] 

MS  h  la  Bibl.  de  rUniversité  d^Ozford. 

3710  PROCLUS»  PR0KL08. 

Paraphrasis  in  quatuor  Ptolemaei  libros 
de  siderum  effectionibus. 
8«,  Basileae,  1535.  [G.] 
8^  Basileae,  [1554];  préface  de  P.  Melanehthon. 

[G.] 
Fait  partie  du  Recueil  n*  771  :  fol.,    Basileae, 

1559.  (Voir  ce  n;)  [G.-L.] 
8«,  Lugduni  BataToruro,  1635;  des  presses  d'Elze- 

yir;  version  latine  de  L.  ÀllcUim  \Allac4^. 

[G..L.] 
a  Delambre,  His,  II,  4817,  544. 
Il  y  a  un  MS  grec  de  cet  ouvrage  à  la  Bibl.  du  Valicau. 

3711  DEHOPHILUS  ^  DÊMOPHILOS 

Opusculum  de  rébus  ad  astrologiam  judi- 
ciariam  pertinentibus.  [G.] 
M  S  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3712  NICOLAUS  BABYLONICU8  = 

NmOLAOS  BABULÔNIOS. 

Astrologia.  [Version  arabe  d'un  texte  pro- 
bablement grec.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

3715  AETIUS  =  AETI08. 

Fragmentum  de  significationibus  stella- 
rum. 

Dans  D.  Petavius,  Uranologion,  fol.,  Lutetiae 
Parisiorum,  4630,  p.  424;  et  dans  les  réim- 
pressions de  cet  ouvrage,  toutes  fol.  :  Amstelo- 
dami,  4703;  Antuerpiae,  1703;  Veronae,  4736; 
Venetiis,  4758.  (Voir  Sect.  VI,  art.  Chronologie 
et  Calendrier.) 
Cet  auteur  est  de  la  fin  du  V«  siècle  ou  du  commen- 
cement du  VI«.  Il  s*agll  ici  [d^un  chapitre»  traitant  de 


TapplicatloD  de  Tastrologie  à  la  médecine,  extrait  de 
Touvrage  d'Aetius  :  De  cognoscendis  et  curandls  morbis 
sermones,  imprimé  sucessivement,  en  version  latine  due 
à  y.  Cornarius  :  3  tomes  en  2  vol.  fol.,  Basileae, 
1533-35;  fol,  Venetiis,  1534,  des  presses  des  Gianti; 
fol.,  Basileae,  1542;  et  sous  le  n»  4  dans  les  Medicae 
artis  principes  post  Hipprocratem  et  Galenum,  fol.,  s.  I., 
1567,  des  presses  de  Henricus  Stephanus  [Henri, 
Estienne].  —  Voir  dans  cet  ouvrage  le  traité  :  Tetrabi- 
blos,  serm.  iij,  cap.  164. 

3714  ARATOR. 

De  Mercurio,  Venere,  aliisque  planetis. 
MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

371»        JULIUS  ALEXANDRIPIUS  = 

lOULIOS  ALEXANDRIN08. 

(APOMASAR.) 

Introductio  synoptica  in  astrologiam  apo- 
telesmaticam  seu  doctrinam  de  praedictio- 
nibus  natalitiis  in  capita  156  divisa.  [G.] 

M  S  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5716        JULIUS  ALEXAPfDRINUS  = 

lOULIOS  ALEXANDRINOS. 
(APOmASAR.) 

Excerpta  ex  apotelesmaticis.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 

3717  JULIUS  ALEXANDRINUS  = 

lOULIOS  ALEXAl^DRIIfOS. 
(APOBIASAR.) 

Commentarius  in  Ptolemaei  tetrabiblon. 
[G.] 

AÏS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3718  JULIUS  ALEXANDRIPfUS  = 

lOULIOS  ALEXANDRLNOS. 

(APOMASAR.) 
Excerpta  ex  opère.  [G.] 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n«S419  anc,  2«}. 

3719  PAULUS  ALEXANDRINUS  = 

PAtLOS  ALEXAPtDRIPfOS. 

(Introductio)  Rudimenta  in  doctrinam  de 
praedictis  natalitiis.  [G.-L.] 
8*,  Wittembcrgae,  1586. 


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ASTROLOGUES  DE  L  ANTIQUITÉ. 


4%  Wittembergae,  i588. 

A  la  fin,  on  trouve  THoroscopographia  de  H,  Ranzo» 
viw.  (Voir  plus  loin.) 

Il  y  a  des  MSS  grecs  de  cet  ouvrage  à  la  Bibl.  lauren- 
tiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5720  PAULUS  ALEXAI^DRIIXUS  a 

PAÛLOS  ALEXAIXDRII^OS. 

Introductio  in  doctrinam  de  viribus  et 
effectibus  astrorum.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5721  PAULUS  ALEXAI^DRIPIUS  = 

PAÛLOS  ALEXAI^DRINOS. 

De  geniturae  domino.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5722  PAULUS  ALEXAPIDRIINUS  rs 

PACLOS  ALEXANDRIPiOS. 

De  decanis    et    rébus  aliis   astrologicis. 
[Version  latine  d'un  texte  grec.] 
MS. 
=  CLm,  1697,  p.  190,  no  6076. 

5723  DOROTHEUS,  G.  =r  DÔROTHEOS. 

De  judiciis  astrorum. 

Fait  partie  du  Recueil  n*"  751  :  i«,  Vcnetiis,  1509. 
(Voir  ce  n».)  [L.] 

5724  DOROTHEUS,  G.  »  DÔROTHEOS. 

Fragmenta  astrologica.  [G.] 

À  la  suite  des  Manethonis  Apotelesmaticorum  qui 

fenintur  libri  VI,  de  A.  Koechly;  8^  Leipzig, 

1858. 

5725  DOROTHEUS  SIDOI^IUS  =s 

DÔROTHEOS. 

Opus  astrologicum.  [Version  arabe  d'un 
texte  grec] 

MS. 

Ce  recueil,  composé  d'extraits  de  DoroUieus^  est 
formé  de  sept  parties,  sayoir  :  1  )  Prolégomènes;  2)  Tables 
contenant  les  influences  générales  du  zodiaque  ;  3)  Pro- 
priétés de  cbaque  degré  du  zodiaque;  4)  Explication 
des  influences  des  astres  et  leurs  effets;  5)  Tables  des 
effets  des  douze  maisons;  6)  Tables  des  effets  des  man- 
sions  de  la  Lune;  7)  Compléments  de  judiciaire. 


5726   DOROTHEUS  =  DÔROTHEOS. 

De  electionibus  in  horis.  [Version  latine 
d'un  texte  grec] 
MS  à  la  Bibl.  de  fUniversilé  d'Oxford. 

3727   DOROTHEUS  =»  DÔROTHEOS. 

De  imbribus  et  pluviis.  [Version  latine 
d'un  texte  grec] 

MS  au  British   Muséum    (fonds  Harley)  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5728  DOROTHEUS  (?)  =  DÔROTHEOS  (?) 

De  aeris  qualitatibus.  [Version  latine  d'un 
texte  que  l'on  croit  grec] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
L'auteur  est  nommé  aussi  Dorochius,  Ce  traité  a 
d'ailleurs  été  attribué  quelquefois  à  Alkindus, 

5729  ♦  *  ♦ 

Astrologia  ex  Juliam,  Doroiheo  et  aliis. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5750  *  *  * 

Tractatus  locupletissimus  quo  totius  astro- 
logiae,  quam  judiciariam  vocant,  commenta 
explicantur.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Manuscrit  du  Xlll«  siècle.  On  y  cite  les  astrologues 
CrilodemuSt  Dorotheus,  Demetrius,  Theodosius,  Pau- 
luSy  Piolemaeus,  et  Valens,  qui  est  rapporté  au  règne 
de  Constantin. 

5751  .      HELIODORUS  s  HÉLIODOROS. 

Âstronomica  doctrina  de  decanis  totius 
zodiaci.  [Version  latine  d'un  texte  grec] 
MS. 
=  CLm,  4607,  p.  494,  n»  6076. 

5752  HELIODORUS  a  HÉLIODOROS. 

Commentanus  in  Pauli  Alexandrini  doctri- 
nam astrologicam  [apotelesmaticam].  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (5  copies). 
En  cinquante- trois  chapitres. 


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696 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


3735        HELIODOItUS  =  HËLIODOROS. 

De  astrologia  judiciaria.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3754        HELIODORUS  =  HËLIODOROS. 

Excerpta  astrologica.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 

n**  S4I9  anc.,  2<>)  el  à  la  Bibl.  impériale  de 

Vienne. 

375»  *  ♦  ♦ 

Apotelesmatica  ex  Heliodoro,  Hephaestione 
et  aliis  rerum  astrologicarum  scriptoribus 
collecta.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5756  LEO  PHIL080PUUS  = 

LEÛI^  THESSALOINIKOS. 
(THEOPHILOS.) 

Tractatus  astrologicus  de  regno  [et  prin- 
cipibus],  quomodo  cognosci  possit  quot 
annos  quis  imperare  debeat,  et  quae,  illo 
imperante,  eventura  sint.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (S  copies). 

5757  THEOPHILUS  Philosophcs  =r 

THEOPHILOS. 

Opus  astrologicum  de  eventibus  bellicis. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (â  copies). 

5758  THEOPHILUS  a  THEOPHILOS. 

Prognostica  astrologica.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies,  dont 

une,  à  laquelle  il  manque  quelques  feuillets, 

parait  remonter  au  XIII«  siècle). 

5759  THEOPHILUS  =  THEOPHILOS. 

Excerpta.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n«  2419  anc,  2«). 

5740  *  *  ♦ 

Tractatus  astrologicus  e  Theophilo,  Doro- 
theo,  aliisque  collectus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


3741    PSELLUS,  M.  «  PSELLOS,  M. 

Solutiones  difficultatum   astrologicarum. 
[Version  latine  d'un  texte  grec] 
MS  au  Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 

5742      GAMATERUS,  J.  = 

KAMATEROS,  J. 

Institutiones  astrologiae  judiciariae.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

Traité  en  vers  iambiques;  manuscrit  orné  d^élégaotes 
miniatures. 

5745  CAMATERUS,  J.  = 

KAMATEROS,  J. 

Synopsis  astrologica  ad  imperatorem 
Porphyrogennetam.  [G.] 

M8  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 
En  vers  iambiques. 

5744  GAJMATERUS,  J.  =^ 

KAMATEROS,  J. 

De  infantis  genesi.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 
n»  2ii9  anc,  2«). 

5745  GHRYSOGOCGA,  G   t= 

GHRUSOKOKRÉS,  G. 

Quomodo  construendum  sit  horoscopium 
aut  astrolabium.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Madrid. 

5746  *  *  * 

Astrologiae  judiciariae,  magicarumque 
artium  libri  quatuor.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

11  y  a  dans  cette  compilation  un  certain  nombre  de 
pièces  attribuées  à  différents  auteurs,  savoir  : 

Lib.  I,  cap.  18  :  Valens,  De  ascensionibus  planeta- 
rum.  —  Cap.  22  :  Petosiris^  Tractatus.  —  Cap.  23  : 
Pythagorae  Prognostica  supputatlo.  —  Cap.  25  :  C.  Pto- 
lemaei  Corpus.  —  Cap.  26  :  ExcerpU  ex  Apomazaris 
opère. 

Lib.  II,  cap.  7  :  Bermae  Trismegisti  Metbodus  mys- 
tica.  —  Cap.  20  :  Excerpta  e  Serapione  péri  catarcbôn. 

—  Cap.  27  :  Serapionis  Apotelesmaiicaeobservaliones. 

—  Cap.  32  :  ExcerpU  e  T^eop/ii/o.  -  Cap.  34  :  Excerpta 
e  Nechepsone» 


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ASTROLOGUES  DE  l'aNTIQUITÉ. 


Lib.  m,  cap.  4  :  Antigoni  De  genesi  sea  nativiute.  — 
Cap.  15  :  y.  CamateruSy  De  iafaatis  genesi. 

Lib.  IV,  cap.  15  :  Excerpta  e  Zoroastre.  —  Cap.  73  ; 
Excerpta  ex  Beliorodo.  —  Cap.  98  :  Bothrus^  De  vul- 
lore.  —  Cap.  101  :  Petosiridis  OrgaDom  de  vita  et  morte. 
—  Cap.  119  :  Georgii  Midiatae  Canooica,  sive  tabulae 
astronomicae. 

Manuscrit  du  XV«  siècle,  de  la  main  de  G.  Midiata. 


5747  *  ♦  ♦ 

De  astrologia.  [G.] 

MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris. 

Manuscrit  da  Xni«  siècle. 

5748  *  *  * 

De  astrologia  judiciaria.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5749  *  *  * 

Astronomia  judiciaria.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise. 

5750  ♦  *  ♦ 

Theoria  siderum  et  de  illorum  influxibus. 
[G.] 
MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris. 

5751  *  ♦  ♦ 

Tractatus  quo  variae  astrologiae,  quam 
judiciariam  vocant,  partes  explicantur.   G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5754  *  ♦  ♦ 

Table  astrologique.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Genève. 

5755  *  *  ♦ 

De  rebus  ad  astrologiam  judiciariam  perti- 
nentibus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies,  dont 
deux  du  XIV«  siècle). 

5754  ♦  *  * 

Miscellanea  quaedam  astrologica.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


3755  ♦  *  ♦ 

Syntagma  astrologicum  continens  varias 
variorum  institutioneset  observationes  astro- 
logicas.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3756  *  *  *  . 

Tabellae  astronomicae  de  horis  singularum 
hebdomadae  dierum  quatenus  ad  septem 
planetas  pertinent.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ce  manuscrit  est  du  XI  V«  siècle. 

3757  ♦  *  * 

Singulorum  hebdomadae  dierum,  sive 
singulorum  planetarum  in  iis  dominantibus 
apotelesmata.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 

Copies  du  X1V<>  siècle,  avec  de  légères  variantes  dans 
le  titre. 

5758  *  *  * 

Tractatus  astrologicus,  ubi  de  diebus  ad 
aliquid  agendum  idoneis,  aut  contra.  [G.] 
MS  du  X1V«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3759  *  ♦  ♦ 

De  apotelesmatica.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3760  *  *  ♦ 

Apotelesmatica  quaedam  de  arte  divinandi 
per  astronomiam.  [G.J 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Golbert). 

5761  ^  *  * 

De  inerrantium  stellarum  potestate.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5762  *  *  * 

De  conjunctionibus.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 


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SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


5765  ♦  ♦  ♦ 

De  duodecim  zodiaci  signis^  cometis  et 
lapidibus.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Ce  manuscrit  est  du  XiV«  siècle. 

5764  *  *  * 

De  horoscope  (et  locis  horoscopi).  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 

5765  *  *  ♦ 

Hethodus  ad  apparandum  horoscopium  et 
astrolabium.  [G.] 

HS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

5766  *  ♦  * 

Methodus  calculandi  juxta  varias  astrono- 
morum  hypothèses.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Astrologie;  manuscrit  du  XY«  siècle. 

5767  ♦  *  ♦ 

Opusculum  astrologicum,  ubi  explicatur 
qui  futuri  sint  illorum  mores,  qui  sub  hoc 
vel  illo  signo  nascuntur.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Manuscrit  du  XIV«  siècle. 

5768  ♦  ♦  ♦ 

Prognostica,  aliaque  partim  ad  astrono- 


miam,   partim   ad  astrologiam    spectantia. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5769  *  *  ♦ 

Liber  astronomicus,  et  de  prognosticis. 
[G.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

5770  ♦  *  * 

Observatio  de  singulis  humani  corporis 
partibus,  in  quas  zodiaci  signa  aliquot  impe- 
rium  exercent.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5771  ♦  ♦  * 

Ânnotationes  miscellaneae  ad  medicinam, 
astrologiam ,  magiam  naturalem,  aliaque 
curiosa  artificia  pertinentes,  inter  quas  sunt 
Slephani  atheniensis  medici  et  philosophi 
remédia  quaedam  contra  dolores  dentium, 
capitis  ...  et  singulare  quoddam  artificium 
scribendi  auro.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5772  *  *  ♦ 

Apotelesmata,  prognostica;  arcanae  mor- 
borum  curationes.  [G.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 

On  désigne  toujours  les  langues  par  les  initiales  :  [A.]  arabe,  [G.]  grec,  [H.]  hébreu,  [L.]  latin,  [P.]  persan,  [T.]  turc. 


Traités  arabes  et  orientaux 

dont  Vépoqne  est  connue  au  moins 

approximativement. 

(  Par  ordre  chronologique.  ) 

5775  SALOJUOI^. 

Opus  de  influentia  planetarum.  [Version 
latine  d'un  texte  probablement  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
Ce  traité  est  manifestement  apocryphe. 


5774  ZOROASTEE. 

Excerpta.  [G.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (dans  le  Recueil 

n»  2419  anc,  2»). 
Apocryphe. 

5775  ZOROA8TER  (Psbudo). 

Traduction  ? 

Astrologia.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


699 


5776 


ZARADASGHT  « 

ZOItO ASTER  (P»Bi)DO). 


Traduction 


De  astrologia  genethliaca.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Manuscrit  exécuté  eu  1147.  A  la  fin  se  trouve  une 
table  contenant  les  positions  géographiques  de  diffé- 
rentes villes  d'Espagne. 

5777  ZERADASGHT  » 

ZOROASTER  (Psevdo). 
Traduction  ? 

Ketab  alkeranat,  c'est-à-dire  :   Livre  des 
conjonctions  (des  planètes).  [A.] 
MS  dans  les  Bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbëlot,  Bor,  1776,  475. 


5778 


SYDRAG. 


Traduction. 


Le  livre  de  Sydrac  luy  sage  philosophe, 
lequel  hom  apele  le  livere  de  la  fountaigne 
[funtane]  de  toutes  sciences. 

MS  au  British  Muséum  (4  copies  au  fonds  Harley). 

Deux  des  copies  sont  du  XIV«  siècle.  Ce  traité  est  un 
dialogue  entre  Doctus  ou  Bolus^  roi  des  Indes,  et  un 
philosophe,  Sydrac,  qui  avait  reçu  de  ce  roi  Tordre  de  le 
composer.  11  y  est  question  c  de  toutes  chouses  des  le 
commencement  dou  monde  jusque  a  la  fin,  de  ce  qe  fu 
et  est  et  sera.  » 

5779  ZrDRAG  »  SYDRAG. 

Traduction  ? 

De  nativitatibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 

Ouvrage  attribué  au  philosophe  indien  dont  il  est 
question  dans  Tarticle  précédent. 

5780  JAFAR. 

Liber  imbrium  secundum  Indos,  sive  liber 
de  arte  prognosticandi  varias  coeli  tempes- 
tates,  pluvias  scilicet,  ventos,  etc.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies)  et  à  la 
Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (S  copies). 

Dans  Fane  des  copies  d'Oxford  on  voit  que  Jafar  ou 
Japhar  était  un  astrologue  ancien  de  Tlnde,  et  que  son 
ouvrage  a  été  abrégé  par  Cylenius  Mercurius.  L'une 
des  copies  de  Paris,  qui  ne  porte  pas  de  nom  d'auteur, 
a  pour  titre  :  De  mutatione  temporum  secundum 
Indos. 


5781  JAFAR. 

Astrologia,  incipiens  abjudiciisastrorum. 
[Version  latine.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

5782  S  AH  AL  REPf  NASSAR  [BASGHAR]. 

Ekhtiarat,  c'est-à-dire  :  Prédictions  astro- 
logiques. [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial. 
=  D'Hebbelot,  Bor,  4776, 720. 

5785         SOHAlL  BEN  BASGHAR 
AL  lAHOUDI  = 

8AHAL  BEN  NASSAR. 

Ketab  ahkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=a  D'Hebbei^t,  Bor,  1776,  478. 

5784  FADHEL  BEN  SAHAL. 

Ekhtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections  et  juge- 
ments. [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

-  D'Hebbelot,  Bor,  4776,  312. 

Cet  auteur,  bien  que  distingué  par  D*H9rbeht  de 
Sabal  ben  Nassar,  n'en  diffère  peut-être  pas. 

5785  DAWUD. 

Tractatus  de  judiciis  siderum.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

5786  ALFRAGANUS. 

Astrologia.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican  et  à  celle  de  rUniversité 
d'Oxford  (2  copies,  dont  une  porte  pour  titre  : 
Super  quaedam  scientiae  astrorum  pemtilia). 

Version  latine  de  Joannes  Niphoê,  Le  texte  arabe  est 
inconnu. 

5787  OMAR  BEN  ALFARGHANI  « 

ALFRAGANUS. 

Liber  de  nativitatibus.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton)  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Version  latine  de  Joannes  Hispalemii,  L'original 
arabe  n'est  pas  connu. 


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700 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


5788  MESSHALLACH  = 

MESSAHALLAH. 

De  revolutionibus  annorum  mundi.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n*  745  :  fol.,  Venetiis, 

USi;  fol.,  Venetiis,  U93;  fol.,  Venetiis,  iM9. 

(Voir  ce  n<».) 

Version  latine  de  Joannes  Bispalensis^  dont  il  existe 

des  MSS  i  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (4  copies)  et  à  la  Bibl. 

de  Bàle.  Cet  ouvrage  se  trouve  compris  dans  les  traités 

qui  composent  le  n«  3790. 

3789  MESSHALLACH  = 

MESSAHALLAH. 

De  receptionibus  planetarum.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  743  :  fol.,  Venetiis, 

1484;  fol.,  VeneUis,  1403;  fol.,  Venetiis,  1519. 

(Voir  ce  n».) 

Un  MS  de  cette  version  latine,  intitulé  :  Liber  de 
receptionibus  et  conjunctionibus,  fortitudine  et  impedi- 
mente  planetarum  deque  interrogationibus,  se  trouve  à 
la  Bibl.  de  Bâle,  et  deux  autres,  intitulés  :  Liber  con- 
junctionis  et  receptionis,  sont  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  (2  copies)  et  au  British  Muséum  (fonds  Harlej). 
L*ouvrage  dont  il  s*agit  ici  est  compris,  sous  le  titre  : 
Liber  de  receptione,  parmi  les  traités  qui  composent  le 
n«  3790. 

3790  MESSAHALA  = 

BIESSAHALLAH. 

De  revolutione  annorum  mundi  ;  de  signi- 

ficatione  planetarum  in  nativitatibus  ;  liber 

de  receptione.  [L.] 

A  la  suite  de  TouTrage  de  cet  auteur  :  De  démentis 

et  orbibus;  4«,  Norimbergae,  1549;  versions 

latines  de  /.  Heller.  (Voir  n»  1121.) 

Nous  avons  mentionné,  .aux  deux  numéros  précé- 
dents, les  MSS  latins  du  traité  De  revolutione  et  ceux  du 
Liber  de  receptione.  Quant  à  ceux  du  De  signiûcalione 
planetarum,  on  les  trouve  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris, 
à  la  Bibl.  deTUniversité  d'Oxford,  au  British  Muséum 
(fonds  Harley)  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3791  MESSHALLACH  » 

MESSAHALLAH. 

Ëpislola  cum  duodecim  capitulis.  [L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n»  743  :  fol.,  Venetiis, 

1484;  fol.,  Venetiis,  1493;  fol.,  VeneUis,  1519. 

(Voir  ce  n».) 
Le  texte  arabe  est  inconnu. 


S792  MESSHALLACH  = 

MESSAHALLAH. 

De  interrogationibus.  [L.] 

Fait  partie  du   Recueil  n«  743  :  fol.,  Venetiis, 

1484;   fol.,   Venetiis,   U93;    fol.,   Venetiis, 

1519.  (Voir  ce  n».) 

Des  MSS  de  cette  version,  dont  Poriginal  arabe  est 
inconnu,  existent  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies), 
à  la  Bibl.  de  PUniversité  d^Oxford  (2  copies)  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne.  Un  extrait,  sous  le  titre  :  Liber 
interpretationum,  se  trouve,  également  en  MS,  à  la  Bibl. 
de  l'Université  d'Oxford  et  au  British  Muséum  (fonds 
Harlej). 

3795  MESSA[HA]LAH  = 

MESSAHALLAH. 

De  ratione  circuli  et  stellarum,  et  qualiter 
in  hoc  seculo  operentur  liber  unus.  [L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n«  751  :  4»,   Venetiis, 

1509.  (Voir  ce  n«.) 
Fait  partie  du  Recueil  n«  761   :  fol.,  Basileae, 

1533;  fol.,  Basileae,  155i.  (Voir  ce  n«.) 
Texte  arabe  inconnu. 

5794  MESCHELLA  = 

MESSAHALLAH. 

De  electionibus.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  751  : 4»,  Venetiis,  1509. 
(Voir  ce  n».) 

L*original  arabe  est  inconnu.  Il  j  a  un  MS  de  la 
version  latine,  qui  est  de  Joannes  HispcUensis,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 


5795  MASCHAHALLAH  AL-MESRI  = 

MESSAHALLAH. 

Ahkam  alkeranat  u  al-momazegiat,  c'est- 
à-dire  :  Jugements  astrologiques  sur  les 
principales  conjonctions  des  planètes.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

«  D'Herbelot,  Bor,  1776,  h6S, 

5796  MESSAHALA  »  MESSAHALLAH. 

Problemata  astrologica.  [Version  hébraï- 
que d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford.      . 
Version  par  Aben  Ezra. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


701 


3797  MESAHALLACH  =r 

MESSAHALLAH. 

Tractatus  de  revolutione  anni  ad  judican- 
dum.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  et  au  Trinity 
Collège  de  Dublin. 

3798  1IIESSEHALACHJ= 

1IIES8AHALLAH. 

Epistola  de  decem  domibus  et  eclipsibus. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

3799  MESSAHALLACH  » 

MESSAHALLAH. 

Epistola  in  rébus  eclipsium  Solis  et  Lunae, 
in  conjunctionibus  planetarum  ac  revolutio- 
nibus  annorum.  [Version  latine  d'après  un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican,  à  la  Bibl.  niediceo- 
laurentiana  de  Florence  (fonds  Ashburnam), 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (4-  copies),  à  la 
Bibl.  de  rUniversitë  d*Oxford  (2  copies),  au 
British  Muséum  (fonds  Harley),  à  la  Bibl.  de 
Bâle  et  à  celle  de  TUniversité  de  Gand. 

Cette  version  est  de  Joannes  Hispalensis. 

3800  MESCHALLA  « 

MESSAHALLAH. 

Liber  secretorum  astrorum.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam). 
Version  de  Joannes  Hispalensis, 

3801  MESSAHALAH  = 

MESSAHALLAH. 

Liber  de  quatuordecim  proprietatibus 
stellarum  generationi  et  corruptioni  deser- 
vientium.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d^Oxford. 

8802  MESSAHALLA  = 

MESSAHALLAH. 

De  habitudine  planetarum.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe,] 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 


3803  MESSEHALLA  = 

MESSAHALLAH. 

Liber  de  revolutionibus  nativitatum  fde 
nativitatibus].  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (S  copies),  à  la 
Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford  et  au  British 
Muséum  (fonds  Colton). 
Ouvrage  divisé  en  15  chapitres. 

3804  MESSAHALLACH  = 

MESSAHALLAH. 

Praecepta    ad    astrologiam    judiciariam 
spectantia.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3805  MESSAHALA  t= 

MESSAHALLAH. 

Liber  judiciorum.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
C'est  probablement  le  même  ouvrage  renseigné 
sous  le  titre  :  De  quibusdam  judiciis,  qui  est 
au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

3806  MESSAHALLA  = 

MESSAHALLAH. 

Introductorium.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

3807  MESSAHALLACH  ^ 

MESSAHALLAH. 

Liber  de  Solis  et  Lunae  proprietatibus. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3808  MESAHALLA  =s 

MESSAHALLAH. 

Tractatus    de    natura   orbium.    [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

3809  MESAHALLACH  = 

MESSAHALLAH. 

Tractatus  de  septem  planetis  in  domibus. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


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703 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


3810  ME8SAHALLAGH  = 

iHESSAHALLAH. 

De  prognosticationibus  pluviarum  et  ven- 
torum.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Version  de  ««  magister  Drogon  ». 

3811  MESSALACH  =  MESS  AH  ALLAH 

Sobre  la  quadripartida  de  Ptolomeo,  [Ver- 
sion espagnole  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

3812  THEBIT  BEN  CORACH  = 

THEBIT  BEIV  CORAH. 

De  quantitatibus  stellarum  fixarum  et  pla- 

netarum.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies,  dont 

une  incomplète),  à  la    Bibl.  de  TUniversité 

d'Oxford,  au  British   Muséum  (fonds  Harley) 

et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3813  THEBIT  BEN  CORACH  «= 

THEBIT  BEN  CORAH. 

De  quantitatibus  corporum  super  coelcs- 
tium.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3814  THEBITTUS  = 
THEBIT  BEN  CORAH. 

Centiloquium  seu  liber  de  consueludinibus 
in  judiciis  astrorum.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Gand. 

3818  THEBIT  BEN  CORATH  = 

THEBIT  BEN  CORAH. 

Tractatus  de  proprietatibus  quarumdam 
stellarum  et  convenientia  earum  eu  m  lapi- 
dibus  et  herbis.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3816      OMAR  THABRESTANENSIS 

ABU  HAPHS  BEN  PHARKUAN  = 

09IAR  BEN  ALPHORKHAN. 

Elementa  astrologica.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 

Ouvrage  en  150  chapitres,  formé  d'extraits  d'auteurs 
grecs  et  chaldéens. 


3817  OnAR  [TIBERIADIS]  s 
OMAR  BEN  ALPHORKHAN. 

Liber  de  nativitatibus  et  interrogationibus. 
[L.] 

i%  Venetiis,  4503.  —  Très  rare. 

Fait  partie  du  Recueil  n»  751  :  4^  Venetiis,  1509. 

(Voir  ce  n».)  L'auteur  y  est  appelé  Aotnar, 
4®,   Venetiis,    1515;    des    presses   des  Giunti. 

«  Nuper  castigatus  et  in  ordinem  redactus  per 

L.  Gauricum.  • 
4^  Venetiis,  1524  (des  exemplaires  portent  1525); 

reproduction  de  Tédition  précédente,  avec  des 

opuscules    de    Georgius    Trapezuntius    (voir 

no  2283)  et  à' Ahenragel  (voir  n«  3871). 
Fait  partie  du   Recueil  n»  761  :  fol.,   Basilcae, 

1555;  fol.^  Basileae,  1551.  (Voir  ce  n°.) 

L'original  arabe  existe  en  MS,  sous  le  titre  de 
Prognoslica,  à  la  Bibl.  de  rEscurial.  Des  MSS  de  la 
version  latine  se  trouvent  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris, 
à  celle  de  rUniversilé  d'Oxford  et  au  Trinity  Collège 
de  Dublin  (sous  le  titre  :  Liber  de  judiciis). 

3818  AOMAR  = 
OMAR  BEN  ALPHORKHAN 

De  qualitate  aeris  et  temporis.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

3819  ALBUMA8AR. 

Flores  [Tractatus  florum]  astrologiae.  [L.] 
4%  Venetiis,  s.  d.;  en  caractères  gothiques;  publié 

par  J.  B.  Sessa. 
4^  Augustae  Vindelicorum,  1488;  des  presses  de 
E.  Ratdolt;  18  feuillets  avec  beaucoup  de  fig. 
sur  bois  représentant  les  constellations  et  les 
signes  du  zodiaque;  capitales  ornées.  —  Très 
rare. 
4«,  Augustae  Vindelicorum,  1495. 
4»,  Venetiis,  [1515]. 

Des  MSS  de  cette  version  latine,  dont  Toriginal  arabe 
n'est  pas  connu,  se  trouvent  à  la  Bibl.  du  Vatican,  à 
celle  de  TUniversité  d'Oxford  (5  copies,  portant  parais 
les  titres  :  Flores  judiciorum,  et  :  Flores  de  electionibui), 
au  Brilisb  Muséum  (fonds  Cotton  et  fonds  Harley),  à  It 
Bibl.  de  l'Université  de  Leyde  et  à  celle  de  l'Université^ 
de  Gand,  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

y 

3820  ALBUM ASAR  ABAL4GHU8.         \ 

Introductorium  in  astronomiam  Alhuma- 


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( 


ASTROLOGUES    ARABES  ET  ORIENTAUX. 


705 


saris  Abalachi  octo  continens  libres  partiales. 
[L.] 

i«,  Augustae  Vindelicorum,  1485;  des  presses  de 
E.  Ratdolt. 

i%  Augustae  Vindelicorum,  1489;  des  mêmes 
presses;  nombreuses  fig.  sur  bois  et  initiales 
ornées,  70  feuillets  en  caractères  gothiques. 

4»,  Venetiis,  1490. 

4'»,  Augustae  Vindelicorum,  4495. 

4%  Venetiis,  4506. 

4o,  Venetiis,  1515. 

L'original  arabe  est  en  MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial 
(sous  le  nom  de  Abi  Maschar),  à  la  Bibl.  de  l'Université 
d'Oxford,  au  British  Muséum  et  à  la  Bibl.  de  TUniver- 
sité  de  Leyde  (copie  oii  Fauteur  est  appelé  Giafer  ben 
Muhammed).  11  est  divisé  en  neuf  livres,  contenant 
96  chapitres. 

La  version  latine,  par  Joannes  Hispalensis^  est  en 
MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  natio- 
nale de  Paris  (3  copies),  à  la  Bibl.  de  l'Université 
d'Oxford  (5  copies),  au  British  Muséum  (2  copies  au 
fonds  Uarley),  au  Trinily  Collège  de  Dublin,  à  la  Bibl. 
de  Bàle,  à  celle  de  Leipzig  et  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne  (3  copies). 

La  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  possède  en  MS  une 
version  faite  sur  l'arabe  par  Adelardus  BathoniensiSt 
et  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles  en  a  une  autre,  dans  un 
MS  du  commencement  du  XI  V«  siècle,  par  G.  Z.  Zolho- 
rus  Fendulus.  Dans  le  MS  d'Oxlord  Albumasar  est 
appelé  Japhar  Mathematicus. 

Traduction  en  langue  moderne. 

Astrologische  Tractàten . 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

5821  ALBUMASAR. 

De  magnis  conjunctionibus ,  annorum 
revolutionibus  ac  eorum  profectionibus,  octo 
continens  tractatus.  [L.] 

4«,  Augustae  Vindelicorum,  1489;  118  feuillets 
en  caractères  gothiques,  imprimés  par  E.  Rat- 
doit;  plus  de  200  fig.  sur  bois.  Traduction  de 
J.  Engel  [^Angelwl. 

4^  [Venetiis],  1503;  nombreuses  fig.  sur  bois. 

4»,  Venetiis,  iSlS;  fig.  sur  bois. 

Le  texte  arabe  est  en  MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial  (en 
7  chapitres,  qui  ne  sont  probablement  qu'une  partie  de 
l'ouvrage)  et  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (l'auteur  y  est 
appelé  Abou  Maschar  ben  Mohammed  al  Balki). 

Des  MSS  de  la  version  latine  se  trouvent  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  (3  copies),  à  la  Bibl.  de  TUniversité 


d'Oxford,  au  British  Muséum  (fonds  Harley),  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  [i  copies)  et  à  la  Bibl.  de  Bàle. 

Cet  ouvrage  contient  la  mention  de  toutes  les 
conjonctions  de  planètes  dont  l'histoire  conservait  le 
souvenir. 

=  D'Heubelot,  Bor,  1776,  289,  490. 

3822  ABU  IHASHAIl  JAFAR  IfiN 
JHUHAillIllAD  s  ALBUMASAR. 

De  astrologia  genethliaca  [Tractatus  astro- 
logicus  de  nativitatibus].  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TËscurial  et  au  British  Muséum. 

Ce  traité  se  compose  de  sept  livres,  dont  le  2*  et  le  7« 
ont  des  lacunes  dans  la  copie  de  l'Escurial. 

Traduction. 

De  revolutionibus  nativitatum.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies),  à  la 
Bibl.  de  l'Université  d'Oxford,  à  celle  de  TUni- 
versité  de  Gand  et  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne. 

Cette  version  latine  n'a  pas  été  faite  directement  sur 
Tarabe,  mais  d'après  une  traduction  en  grec. 

3823  ABU  JIIAASGU4R  =  ALBUMASAR. 

Tractatus  de  conficiendo  horoscopo.  [A.] 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Avec  les  ligures  des  signes  du  zodiaque,  grossièrement 
dessinées. 

3824  ABOU  MASCHAR  = 

ALBUMASAR. 

Olouf,  c'est-à-dire  :  Un  millier  d'années. 
[A]. 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Traité  astrologique.  L'auteur  place  le  commencement 
du  monde  à  l'époque  ou  les  sept  planètes  éuient 
ensemble  à  0»  Arietis. 


3825  ALBUMASAR. 

De  astrorum  secretis  [Secretum].  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial  (2  copies,  dont  ane 
avec  des  tables  astronomiques). 

11  s'agit  d'astrologie  judiciaire.  C'est  probablement 
l'ouvrage  dont  on  cite  des  MSS  sous  le  titre  :  Memora- 
bilia  de  mysterlis  scienUae  stellarum  (CLm,  1697, 
p.  357). 


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704 


SECTION    IL 


ASTROLOGIE. 


5826  ALBUMASAE. 

Simulacra  coelestia,  eorumque  in  corpora 

sublunaria  influxus  [Prognostica  simulacro- 

rum  coelestium].  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Escuriai  (2  copies  ;  celle  sous  le 

premier  titre  est  accompagnée  de  notes  par 

divers  commentateurs). 

5827  ABU  MOOSEa  »  ALBU1IIA8AR. 

Tractatus  de  astrologia  judiciaria  et  litera- 
rum  alphabet!  arabici  arcanis  proprietatibus. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5828  ALBUHASAB. 

Liber  de  revolutionibus  annorum  mundi 
[collectus  de  floribus  antiquorum].  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan,  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  (2  copies),  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  d'Oxford,  à  celle  du  Collegium 
Caio-gonvilense  de  Cambridge,  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  (2  copies)  et  à  la  Bibl.  de 
rUniversité  de  Gand. 

5829  ALBUJUASAK. 

Liber  experimentorum  seu  capitula  stella- 
rum.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5850  ALBUMASAB. 

De  significationibus  planetarum.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5851  ALBUMASAB. 

De  significatione  latitudinis  planetarum. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

5852  ABU  DJAAFAB  =  ALBUMASAB. 

Commentarius  in  Ptolemaei  Centiloquium. 
[Version  hébraïque  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 
On  attribue  celte  traduction  à  Kalonymos.  Un  MS 


latin,  intitulé  Centiloquium,  de  la  Bibl.  mediceo-lauren- 
liana  de  Florence  (fonds  Ashburnam),  est  probablement 
une  traduction  du  même  traité. 

5855       ALBUJUAZAB  =  ALBUMASAB. 

Liber  de  significationibus  judiciorum  Pto- 
lemaei quadripartitus.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

5854  ALBUMASAB. 

De  planetarum  partibus.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl  de  l'Université  d'Oxford. 

5855  ALBUMAZAB  =  ALBUMASAB. 

Liber   de    electionibus    Lunae.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5856  ALBUMASAB. 

De  revolutionibus  aurarum.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Arsenal  à  Paris. 

5857  ALBUMASAB. 

Tractatus  quid  eveniat  ex  operibus  stella- 
rum  fixarum  in  revolutione  anni.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

5858  ALBUMASAB. 

Tractatus  de  specialibus  operibus  quorun- 
dam  planetarum  in  revolutione  anni.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  a  la  Bibl.  de  Bâle. 

5859  ALBUMASAB. 

De  conjunctionibus  Saturni  et  Hartis  in 
ascendente  revolutionis.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

5840  ALBUMASAB. 

De  terraemotu,  pluvia,  tonitru,  fulgure, 
bellis,  cometis.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


705 


3841  ALBUBIAS4R. 

Tractatus  de  institutione    domini    anni. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bîbl.  de  Bâie. 

5842  ALBUBI4SAR. 

Introductorium    magnum  de    mutatione 
naturarum  planetarum.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 
.     MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

5843  ALBUMASAR. 

Tractatus  de  mutatione  planetarum  in  suis 
qualitatibus  activis  et  passivis.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Bàle. 

5844  ALBUMASAR. 

In  librum  dictum  Sadan.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

5845  *  *  ♦ 

Tabula  de  superioritatibus  planetarum 
secundum  Albumazar. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

5846  MOHAMAD  BEIf  GEBER 

ALBATEGNUS. 
(ALBATEGItniS.) 

Commentarius  in  Makalat  Ptolemaei  de 
astrorum  judiciis.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial  (3  copies). 

Le  mol  «  makalat  •  veut  dire  Discours.  Il  s'agit  du 
Quadripartitam  de  Ptolémée.  (Voir  n<»  3637.) 

5847  ALC[H]ABITIUS  [ALKABITIUS]  = 

ALGHABITIUS. 

Libellus  introductorius  ysagogicus  [Intro- 
ductorium] ad  magisterium  juditiorum  astro- 
rum [ad  scientiam  judicialem  astronomiae]  ; 
scriptumque  in  eundem  a  /.  Saxonie  ordina- 
tum  super  textu  Alchabicii.  [L.] 

4<>,  Lugduni,  s.  d.;  imprimé  par  Guilbelmus 
Huyon  en  caractères  semi-gothiques. 


i»,  BoDoniac,  4473.  —  Excessivement  rare. 
i%  Venetiis,  1481  ;  imprimé  par  Giovanni  Forli- 

vio  et  Giorgio  Forlivio. 
i^y  Venetiis  (des  exemplaires  ont  Augustae  Vin- 
delicorum),  1482;  32  feuillets  en  caractères 
gothiques;  des  presses  de  E.  Ratdolt. 
4%  Venetiis,  4485;  98  feuillets;  des  presses  de 
E.  Ratdolt;  texte  d'Jkhabitius  en  caractères 
romains,  le  commentaire  en  caractères  gothi- 
ques; le  premier  feuillet,  blanc  au  recto,  ne 
contient  au  verso  qu'une  sphère  gravée  sur 
bois;  grandes  et  belles  initiales,  fig.  sur  bois. 
4%  Venetiae,  1491. 

4%  Venetiis,  1502;  140  pages;  au-dessous   du 
titre   est  une  figure  représentant  la  sphère 
armillaire.  —  Rare. 
4«,  Venetiis,  1503. 
4«,  Venetiis,  1505. 
4%  Venetiis,  1612. 
4«,  Parisiis,  1521. 
4%  Lugduni  Batavorum,  s.  d. 
4«,  Lugduni,  [1525];  caractères  semi-gothiques. 
Sous  le  titre  :  Astrologiaejudiciariae  principia; 
avec  le  commentaire  de  Joannes  Saxonius,  et 
accompagné  du  Tractulus    de    cognoscendis 
infirmitatibus  a  P.  Turrello,  —  Rare. 
4«,  Romae,  1585;  sous  le  titre  :  Astronomiae 
judicium    principia    tractans,    cum    Joannis 
Saxonii  commentario  ordine  textus  nuperrime 
distincto.  L*auteur  est  appelé  dans  cette  édition 
/^ttrabitius» 

Version  latine  d'un  texte  hébreu  faite  au  XI h  siècle 
par  Joannes  Hispalensis  et  revue  par  Mathaeus  More^ 
tus  de  Brixia,  puis,  à  partir  de  rédltioD  de  1481,  par 
Bariholdus  de  Allen  de  Nurla.  Le  commentaire  de 
Joannes  Saxoniae  a  été  écrit  au  XIV*  siècle. 
»  Delambre,  His,  UI,  1819, 168. 

L*original  hébreu  de  cet  ouvrage  existe  en  MS  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne.  La  version  latine  de  Joannes 
Hispalensis  est  également  en  MS  aux  Bibl.  de  PEscu- 
rial,  du  Vatican,  laurentiana  de  Florence,  nationale  de 
Paris  (0  copies,  dont  une  n'est  qu'un  abrégé),  munici- 
pale de  Chartres,  de  TUniversiié  d'Oxford  (10  copies, 
dont  2  avec  le  Commentarius  Joannis  de  Saxonia\  au 
British  Muséum  (fonds  Harley,  2  copies),  au  Trinity 
Collège  de  Dublin,  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles,  à  la 
Bibl.  de  Bàle,  à  celle  de  Gotha  et  à  la  Bîbl.  impériale 
de  Vienne  (2  copies,  dont  une  avec  le  Commentaire). 

11  y  a  une  autre  version  latine,  par  Gerardus  Cremo- 
nensis,  dont  il  existe  un  MS  à  la  Bibl.  de  l'Université 
d'Oxford  (fonds  Digby). 


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706 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


Traduction  en  langue  vivante. 

Einleitung  zu  [Buchlein  der]  Urtheilen  der 

Gestirne  [Sternen]  (par  Amolph  von  Freiburg 

im  Brisgau). 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich  et  à  la  Bibl. 

impériale  de  Vienne  (S  copies»  dont  une  du 

XIV«  siècle). 

Cette  traduction  allemande  est  faite  sur  la  version 
latine  de  Joannet  Hispalensis. 


3848  ALGHABITIUS. 

Opus  ad  scrutanda  stellaruin  magisteria 
isagogicum  pristino  candore  nuperrimeresti- 
tutum  ^h  A.  de  Fantis  tarvisino,  qui  notabi- 
lem  ejusdem  auctoris  Libellum  de  planetarum 
coDJunctionibus  nusquam  antea  impressum 
addidit  et  pleraque  scitu  digaissima  cum 
castigatissimo  Joannis  de  Saxonia  comen- 
tario.  [L.]  * 

i%  Venetiis,  1485. 

4%  Venetiis,  1511. 

i«,  Venetiis,  1521;  caractères  semi-gothiques, 
fig.  sur  bois,  65  pages.  —  Rare. 

Les  deux  traités  &AlchabUius  ont  pour  titres  parti- 
culiers :  page  3,  c  Opus  ad  stellarum  magisteria  isago- 
gicum »,  version  latine  de  Joannes  Hyspaleruis^ 
Xll*  siècle;  et  page  22,  c  De  conjunctionibus  planetarum 
in  duodecim  signis  et  earum  pronosticis  in  revolutio- 
nibus  annorum  »,  version  latine  du^méme.  Le  premier 
ne  diffère  pas  pour  le'fond  du  Libellus  ysagogicus  (voir 
le  n«  précédent).  Le  second,  dont  il  y  a  un  MS  latin, 
sous  le  litre  :  Interrogationes  per  xii  domos,  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  d^Oxford,  a  été  traduit  en  français. 

Traduction  en  langue  vivante, 

Traicté  des  conjonctions  des  planètes  en 
chacun  des  xii  signes,  et  de  leurs  pronostica- 
tions  et  révolutions  d'années  (par  0.  Fûié). 

S\  Paris,  s.  d.  —  Fort  rare. 


5849  ALGHABITIUS. 

Liber  de  nativitatibus.  [L.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

C'est  probablement,  sous  un  autre  titre,  le  Libellus 
introductorius  ysagogicus.  (Voir  n«  3847.) 


38»0       ALKENDI  =  ALKINDUS. 

Astrorum  indices,  de  pluviis,  imbribus  et 
ventis,  ac  aeris  mutatione.  [L.] 
4«,  Venetiis,  1507. 
Fait  partie  du  Recueil  :  Liber  novem  judîcum, 

4»,  Venetiis,  1509.  (Voir  n«  751.) 
4«,  Norimbcrgae,  (?) 

De  temporum  mutationibus,  sive  de  imbri- 
bus, nunquam  antea  excussus,  nunc  vero  per 
/.  H.  a  Scalingtis  emissus.  [L.] 

Fol.,  Parisiis,  1540. 

Malgré  le  c  nunquam  antea  excussus  »,  cet  ouvrage 
ne  diffère  pas  au  fond  du  précédent. 

On  connaît  4  copies  manuscrites,  de  celte  version 
latine  d'un  texte  arabe,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  ; 
Tune  d'elles  donne  le  nom  du  traducteur  :  c  magtster 
Azogont  ».  H  y  a  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  deux 
manuscrits  qui  paraissent  n'être  également  que  cet 
ouvrage  d*Alkindus  (en  latin)  ;  Fun  a  pour  titre  :  Liber 
de  signifîcalionibus  planetarum  et  de  eorum  naturis 
alias  de  pluviis;  le  second  est  attribué  à  Baly^  et  porte 
pour  titre  :  Liber  de  planelis  sub  radiis  Solis. 

58»i        ALCHIPTDUS  ^  ALKINDU8. 

De  planetarum  conjunctionibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 
En  sept  chapitres . 

5852        ALCHII^DUS  s  ALKINDUS. 

De  judiciis  ex  eclipsibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

5855  ALKIPIDUS. 

Regulae    de    prognosticationibus    aeris. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.J 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

Probablement  Touvrage:  De  temporum  mutationibus. 
(Voir  no  3850.) 

5854  ALKINDUS. 

Tractatus  de  aeris  qualitate  per  singulos 
annos.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
HS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 
Peut-être  Touvrage  du  n^  3850. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


707 


585»        ALKIPfDIS  =  ALKIPrDUS. 

Introductorium  ad  judicia  astrologiae  sive 
liber  novem  judicum.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Blbl.  impériale  de  Vienne. 

Toujours  peut-être  le  même  ouvrage. 

3856  ALKIIfDUS. 

De  Judiciis  astrorum  [astrologicis].  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Blbl.  de  rUniversité  d*Oxford  (3  copies), 
au  British  Muséum  (fonds  Cotton),  à  la  Bibl. 
Norfolk  du  Gresham  Collège  de  Londres,  au 
Trinity  Collège  de  Dublin,  i  la  Bibl.  de  TUni- 
versilé  de  Leyde. 

Le  traducteur  est  appelé  Robertus  de  Kelene  angli- 
cus,  et  sa  traduction  est  datée  de  1272. 

3857  ALKINDUS. 

De  radiis  stellicis.   [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversilc  d'Oxford  (2  copies) 
et  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

3858  ALGHINDUS,  Jacobds  » 

ALKIPfDUS. 

De  aspectibus.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford,  au  British 
Muséum  (fonds  Uarley)  et  à  la  Bibl.  de  Bàle. 
Cette  traduction  est  de  Gerardus  Cremonensis. 

3859  ALKIIXDUS. 

Liber  de  impressionibus  planetarum 
eorumque  naturis.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3860  ALKIIfDUS. 

Tractatus  de  annorum  peste  et  salut«  et 
imbribus.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâie. 

3861  ALKINDUS. 

Liber  de  criticis  diebus.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 


3862  ABU  RUGEPH  ELKINDI  = 

ALKIPCDUS. 

Epistola    ubi    de    astrologia    judiciaria. 
[Version  hébraïque  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  BibL  nationale  de  Paris. 

3863  JACOBUS  Filicjs  ISAAG 

ALKIPIDI  =  ALKim>U8. 

Epistola  de  nativitatibus.  [Version  hébraï- 
que d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

3864  JAGOUB  BEN  ISHAK 

KOCDAEUS  =  ALKINDUS. 

De  electione  dierum,  scilicet  ad  res  agen- 
das cum  felici  successu  ex  superstitione 
Orientalium.  [Traduction  persane  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Leyde. 

C*est  probablement  Touyrage  attribué  à  Alkinduê  et 
Zael,  sous  le  titre  :  Liber  electionum,  en  MS  latin  à  la 
Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

3865  ALKIPIDIUS,  ZAHEL  &  AOMAR. 

De  significationibus  duodecim  domorum. 
[Version  latine  faite  probablement  sur  un 
texte  arabe.] 

MS  an  Trinity  Collège  de  Dublin. 

3866  RHASIS,  A.  «  RHAZE8 

(Liber)  Ad  Almansorem  [libri  X].  [L.] 

Fol.,  Venetiis,  U97.  -  Rare. 
Fol.,  VenetiisJ5IO. 

Cet  ouvrage  est  une  espèce  d'encyclopédie  médicale, 
dans  laquelle  on  trouve  un  traité  :  Liber  pronostica- 
tionis  secundum  Lunam,  et  le  traité  d'Bippocrates 
De  medioorum  astrologia. 

La  version  latine  est  de  Gerardus  Cremonensis  On 
en  connaît  des  MSS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne 
(1 1  copies,  dont  3  sous  le  titre  :  Commentarias  in  nonum 
Almansoris)  et  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

=  BdB,  V,  1872,  48t. 

5867  RAZAEUS  s  RHAZES 

Mysterium  absconditum  in  arcanis  astro- 
logiae, ubi  de  talismatibus,  amuletis  et  aliis 
rébus  magicis.  [A.] 

MS  è  la  Bibl.  de  l'UniTersité  de  Leyde. 


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708 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


5868  R/iZI  mOHAMMED  BEH 

ZAKARIA  =  RHAZE8. 

Ekhtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections  et  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=r  D'Berbelot,  Bor,  1776,  703. 

5869  ABU  NASR  MOHAMMED  BEN 
MOHAMMED  BEI^  TARSKHAN 

AL-FÀRÀBI. 

(AL  FARABI.) 

Tractatus  de  illo  quod  sit  certum  et  quod 
incertum  in  judîciis  astrorum.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

5870  ALBOHAZEl^  HALT  [HALIS] 
piLios  ABENRAGEL  =  ABEPI  RAGEL. 

(Praeclarissimus)  liber  (magnus  et  comple- 
tus)  in  judiciis  astrorum  [seu  fatis  stellarum]. 
[L.] 

Fol.,  Venetiis,  1485;  des  presses  de  E.  Ratdolt. 
—  Fort  rare  ;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  impé- 
riale de  Vienne  et  un  à  la  Bibl.  laurentiana  de 
Florence. 

Fol.,  Basîleae,  s.  d.  —  Fort  rare. 

Fol.,  Venetiis,  1503;  «  bene  reyisus  et  fîdcli 
studio  emendatas  per  Bartolomeum  d*Alten 
de  Nusia.  • 

Fol.,  Venetiis,  45SO;  a  studio  Bartholdi  de  Alton 
de  Nusia  fideliter  emendatus;  •  des  presses 
des  Giunti. 

Fol.,  Venetiis,  i5S3;  caractères  gothiques,  à  deux 
colonnes. 

Fol.,  s  1.,  4 525. 

Fol.,  Basileae,  1551;  nouvelle  version  latine  de 
A,Slupa^  rhaetus. 

Fol.,  Basileae,  i57i  ;  version  de  À.  Stupa. 

L'édition  prétendue  de  1471  est  apocryphe.  La  version 
primitive  avait  été  faite  par  ^gidius  de  Sebaldis  [The- 
baUiis]  et  Petruê  de  Reggio  [Pietro  da  Reggio],  sur  une 
traduction  espagnole  de  Yhuda  [Judà\  filius  Musce 
[Muxae].  L'original  arabe  est  du  commencement  du 
XI«  siècle. 

On  prétend  que  Kepler  a  tiré  de  cet  ouvrage 
d'importantes  indications. 

«  J.  E.  SCHEIBEL,  Astronomische  Bibliographie,  Abth.  I, 
1784.  S.  19. 

Le  texte  arabe  est  à  PEscurial,  dans  un  MS  du 
XIII*  siècle,  avec  un   commentaire  par  Ahmed  ben 


Alconphwly  et  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 
La  plus  ancienne  version  latine  est  celle  de  Pelrus 
de  Bekklys,  faite  à  Oxford  en  1380.  Il  y  a  des  MSS  latins 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies,  dont  2  incom- 
plètes), à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  (3  copies),  au 
British  Muséum  (fonds  Harley^  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne,  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Gand  et  à  la  Bibl. 
de  la  ville  de  Cambrai . 

Traductions. 

Astrologiae  libri  VUl  (par  Salomon).  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  et  à   la 

Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Cette  traduction  est  faite  sur  le  texte  arabe. 

Astronomiae  pars.  [En  portugais.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Bien  qu'en  portugais,  ce  manuscrit  est  écrit  en 
lettres  hébraïques.  L'auteur  y  est  appelé  Am  Abu 
Ragjbl. 

3871      ABENRAGELIS  =  ABEN  RAGEL. 

De  révolution ibus  nativitatum,  de  fridariis 

seu  temporaria  potestate  planetarum.  [L.] 

4*,  Venetiis,  1524;  publié  par  L.  Gauricus;  habi- 

tuclleitacnt  réuni  à  l'ouvrage  àiOmar  sur  les 

Nativités,  donné  par  le  même  astronome.  (Voir 

n«  5817.) 

Texte  arabe  à  l'Escurial,  sous  le  titre  :  Liber  ceteris 
arte  praestans,  dont  l'auteur  est  appelé  Abilhassah 

BER  AbI  AlBAGBL. 

Traduction  en  langue  moderne. 

Von  den  Geburten. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

Ce  manuscrit  a  été  exécuté  en  1485.  L'auteur  y  est 
appelé  Hali  Aber  Ragel. 

5872  ABU-L-HASA]^  'ALI  IBPf 

ABI-L-RUAL  AL-SHAIBANI  rs 

ABEFT  RAGEL. 

Opus  magnum  de  astrologia,  octopartibus 
comprehensum.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

5873  ABITL-HASAN  ALI  IBIV  ABU  'L- 

RUÂl  a  ABEI\  RAGEL. 

Poema  de  astrologia  judiciaria,  cui  adji- 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET   ORIENTAUX. 


709 


citur  expositio  amplissima,  auctore  Ahmad 
Ibn  Hasan  al-Cunfudi  al-Custantini.  [A.] 
NS  au  British  Muséum. 

5874        ALBOHAZEN  HALIUS  «= 
ABEN  RAGEL. 

Tractus  de  cometarum  significationibus 
per  XII  signa  zodiaci.  [L.] 

Joint  au  Catalogus  prodigiorum  de  M,  Frytsehius, 

80,  Norimbergae,  1563. 
L'origiDal  arabe  D*est  pas  connu. 

3875  HALY  ABEN  RAGEL  « 

ABEN  RAGEL. 

Regulae  utiles  de  electionibus  translatae 
per  Johannem  Hispalensem.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5876  HALT  ABEPI  RAGEL  = 

ABEn  RAGEL. 

Liber  de  revolutionibus  annorum.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5877  HALT  ABEPI  RAGEL  = 

ABEn  RAGEL. 

Liber  de  interrogationibus.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5878  HALT  ABEPI  RAGEL  « 

ABEN  RAGEL. 

De.  proprietatibus  borarum,  de  significa- 
tionibus planetarum  etdomorumcoelestium. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5879  HALT  ABEPI  RAGEL  « 

ABEN  RAGEL. 

De  planetis  liber,  quem  alii  intitulant 
Alkindi  de  pluviis.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


5880  HALT  ABEIf  RAGEL  « 

ABEN  RAGEL. 

Astrologia  judiciaria.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5881  HABEPIRAGEL,  Halt  = 

ABEN  RAGEL. 

La  grande  et  vraye  pronostication,  géné- 
rale pour  tous  climat  et  nations,  nouvelle- 
ment translate  darabien  en  langue  francoyse. 

4%  Callicuth  [Lyon],  vers  i530. 

Nous  croyons  devoir  mentionner  ce  livre  pour 
prévenir  qu'il  n'a  d^Abenragel  que  le  nom.  CVst  un 
almanach  facétieux. 

588Î        [IBIf  8IWA  =  AVICEWNA]. 

Tractatus  de  astrologiae  judiciariae  vani- 
tate.  [Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  au  British  Muséum. 

L'auteur,  qu'on  dit  être  Awcennet  se  prononce  contre 
l'astrologie. 

5885  ALKASEn  pilius  ALKASIT  a 

ALHAZEN  ? 

Liber  de  revolutionibus  nativitatum.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Cette  version  est  de  Plato  Tiburtinus, 

5884      MOHAMED  BEN  AHMED  « 

ABOU  RraAN  AL  KHOTAREZMI. 
(AL  BIROUNI.) 

Erschad  fi  ahkam  al  nogium,  c'est-à-dire  : 
Introduction  à  l'astrologie  judiciaire.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  DlERBELOT.  Bor,  1776,  29. 

5B85  ABOU-RIHAN  AHMED. 

(AL  BIROUI^L) 
Liber  astrologica  quaedam  continens.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5886  BETHEMIIJS]  =r  BETHEM. 

Centiloquium.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n*  743  :  foU   Venetiia, 


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710 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


1484;  fol.,   Vcncliis,   1495;    fol.,  Veneliis, 

1519.  (Voir  ce  n^) 
Inséré  dans  les  Opéra  à^Aben  Ezra,  fol ,  Venetiis, 

1507.  (Voir  n«  3927.) 
Fait  partie  du  Recueil  n»  76i  :  fol.,  Basileac, 

1533;  fol.,  Basileae,  1551.  (Voir  ce  n«».) 

Version  laline  de  Plato  Tiburtinus  [Piaton  de  Tivoli] 
sur  un  texte  arabe  inconnu.  Un  MS  de  celle  version 
est  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

3887  BETHEH. 

De  horis  planetarum.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  743  :   fol.,  Venetiis, 

1484;  fol.,  Venetiis,  U93;  fol.,  Venetiis,  1519. 

(Voir  ce  n*.) 
Inséré  dans  les  Opéra  d^Aben  Eira,  fol.,  Venetiis, 

1507.  (Voir  n»  3927.) 
Fait   partie  du   Recueil   n^  761  :  fol.,  Basileac, 

1533;  fol.,  Basileae,  1551.  (Voir  ce  n«.) 

Version  latine  de  Plato  Tiburtinus  [Platon  de  Tivoli] 
sur  un  texte  arabe  inconnu. 

8888  BETHEm. 

De  significatione  triplicitatum  ortus   [L.] 
Fait  partie  du  Recueil  n»  743  :  fol.,  Veneliis, 

1484  ;  fol.,  Venetiis,  1493;  fol.,  Venetiis,  1519. 

(Voir  ce  n».) 

Version  laline  de  Plato  Tiburtinus  [Platon  de  Tivoli] 
sur  un  texte  arabe  inconnu. 

8889  BETHEJH 

De  consuetudinibus  in  judiciis  astrorum. 
[L.] 
Inséré  à  la  suite  du  De  conjunctionibus  d'il6en 

Ezra,i\  Venetiis,  1507.  (Voir  n»  3926.) 
Texte  arabe  inconnu. 

3890  BERENUS. 

Centiloquium.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Version  de  Joannes  Hispalensis. 

5891  DHEHEBI. 

Asrar  alnogioum,  c'est-à-dire  :  Secrets  des 
astres.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
»  D'Herbelot,  Bor,  1776,  787. 


5892  HABRAIVL 

Asrar  alnogioum,  c'est-à-dire  :  Secrets  des 
astres. 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'HEnsELOT,  Bor,  1776,  787. 

3893      MOHIEDDIN  AL-HAGREBI  » 
MOHIEDDIN  BEPf  lAHIA  ABI  8CHAKER. 

Schagiarat  alnômaniat  al-Othmaniar,  c'est- 
à-dire  :  Prédictions  sur  ia  dynastie  des  Otho- 
mans.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

Cet  ouvrage  a  été  commenté  par  Sallah  al-Safadi. 
Les  prédictions  quMI  contient  sont   faites  diaprés  les 
règles  de  Taslrologie  Judiciaire. 
=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  751. 

5894        MUHYI  AL  DIN  TAHYA  [IBN 
MnUHA]|IMAI>]  IBN  ABI  X  SHUKR  AL 
MAGRABI  a 
NOHIEDDIPf  BEN  lAHIA  ABI  SCHAKER. 

Liber  stellarum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum  (2  copies)  et  à  la  Bibl. 

royale  de  Munich  (sous  le  nom  de  Mohyieddtn 

ibn  Abisschukr  Altnaghribi), 

3895     MUHYI  AL  DIN  YAHIA  IBN  ABFL 

SHUKR  AL  MAGRABI  «a 
MOHIEDDIN  BEN  lAHIA  ABI  SCHAKER. 

Tractatus  de  conjunctionibus  stellarum,  et 
illo  quod  per  eas  ostenditur.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


5896        HALI  [HA]BEN  RADAN  = 

ALI  BEN  RODHOUAN. 

Commentarii  in  Ptolemaei  Centiloquium. 
[L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  745  :  fol.,  Venetiis, 
U8i;  fol.,  Venetiis,  U93;  fol.,  Venetiis,  1819. 
(Voir  ce  n«.) 

Des  MSS  de  cette  version  latine,  dont  Toriginal  arabe 
est  inconnu,  existent  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(2  copies),  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford  et  k  la 
Bibl  deB&le. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


71! 


5897  HALT,  A.  :=: 

ALI  BEIf  RODBOUAN. 

De  judiciis  astrorum.  [L.] 

Fol.,  Basileae,  1571;  publié  par  A.  Stupa. 

Le  texte  arabe  est  iuconnu.  Un  MS  de  la  version  latine 
se  trouve  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

5898  ALI  BEn  REDHUAN  a 

ALI  BEiX  RODHOUAN. 

Comraentarii  in  Ptolemaei  Quadripartiti 
libres  [Tetrabiblura  de  astrorum  judiciis]. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Escurial  (2  copies). 

Traductions, 

Glossae  [Commentarius]  in  C.  Ptolemaei 
Quadripartitum  (par  ^gidius  de  Tebaldis). 

Des  MSS  de  cette  version  latine  sont  à  la  Bibl.  natio- 
nale de  Paris  (2  copies),  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d*Ox- 
ford  et  k  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (2  copies).  Celte 
traduction  a  été  faite  par  Tordre  ^Alphonse  X  de 
Castille. 

La  glose  de  Haly  sur  le  Quadripartite  de 
Ptolémée. 

MS  du  XV®  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
(Voir  n»  5637.) 

3899    HALY  BEN  ACHMET  => 

ALI  BKN  RODUOUAN. 

De  eleetionibus  horarum  libri  duo.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican  et  à  la  Bibl.  nationale 

de  Paris  (5  copies). 
Version  latine  par  Ahrahamus  Judaeus. 

5900      HALY  =s  ALI  BEN  RODHOUAN. 

De  revolutionibus  annorum.  [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Ozford. 

3901  HALY  a  ALI  BEN  RODUOUAN. 

De  subradiis  planetarum.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

3902  HALY  =  ALI  BEN  RODHOUAN. 

Exempla    trium    nalivitatum.    [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


3903  HALI  =  ALI  BEN  RODHOUAN. 

Liber  de  tempore  secundum  planetam 
quemlibet  in  quolibet  signo.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Cotton). 

3904  HALI  t=  ALI  BEN  RODHOUAN. 

Libellus  de  proprietate  Lunae  et  de  tem- 
pore secundum  planetam  quemlibet.  [Ver- 
sion latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence  et  au 
British  Muséum  (fonds  Cotton;  le  De  tempore 
seulement). 

3905  HALI  =  ALI  BEN  RODHOUAN. 

Traduction. 

Von  den  Richtungen. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversîté  d'Oxford. 

3906  GEBRIUS  =»  GERER. 

Astrologia.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

3907  AL  KEBIRDI  AL  TABRIZI. 

Ketab  ahkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=î  D'Herbelot,  Bor,  1776,  478. 

3908  ABRAH4MUS  JUDAEUS  = 

ABRAHAM  B£N  HAYA. 

[Tractatus]  de  nativitatibus,  hoc  est  de 
XII  domiciliorum  coeli  figurarum  significa- 
tione  ad  judiciariam  astrologiam.  [L.] 

l\  Venetiis,   1485;  suivi  de  H.  Bâtes,  Magna 

compositio  astrolabii.  Caractères  gothiques,  fig. 

sur  bois.  —  Très  rare;  un  exemplaire  à  TAca- 

démie  de  St  Pétersbourg. 
4%  Augustae  Vindelicorum,  1491;  d'après  Tédi- 

tioQ  précédente.  —  Bare;  un  exemplaire  h  la 

Bibl.  laurentiana  de  Florence. 
4^  Colonîae,  1537;  «  restitutus  per  J.  Dryan- 

drum  »  ;  fig.  —  Rare. 


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7« 


SECTION    II.    ASTIIOLOGIE. 


4«,  [Romae],  4545;  o  per  L.  Gauricum  castiga- 
lus;  •  fig.  Des  exemplaires  portent  Brixiae. 
Il  y  a  des  notes  de  L,  Gaurico, 

Traité  de  la  fin  du  Xl^"  siècle.  Il  y  a  un  MS  de  celle 
version  laline  à  la  Dibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
L*ouvrage  a  été  écril  en  bébreu.  (Montucla,  HdM,  I, 
1799,431.) 

Traduction  en  langue  moderne. 

Von  den  Geburlen. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

5909  ABRAHAM  JUDAEUS. 

Liber  de  electionibus.  [Version  latine  d'un 
texte  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

8910  ABRAHAM  JUDAEUS. 

Liber  interrogationum.  [Version  latine 
d'un  texte  hébreu.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3911        ALGAZELIS  ts  ALGAZALI. 

Introductio  ad  librum  judiciorum  Arabum. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d^Oxford. 

5912  ALBENAIT  =  ALBOHALI. 

De  judicîis  astrorum.  [L.] 
Fait  partie  du  Recueil   n«  751  :  4^  Venetiis, 
1509.  (Voir  ce  n».) 

5915        ALBOH4LUS  »  ALBOHALI. 

De  judiciis  nativitatum  liber  unus,  antehac 
non  editus.  [L.] 

4%  Norimbergae,  i  546;  par  les  soins  de  J.  Schoner. 

—  Fort  rare. 
4<»,  Noribergae,  1549;  par  les  soins  de  J.  Hellcr, 

à  la  suite  du  De  elemcntis  de  Messahala,  (Voir 

n*il21.) 

Cet  Albohali  est  distingué  par  le  surnom  de  Sarci- 
nalOTf  le  rapiéceur.  Son  ouvrage  n*est  connu  que  par 
des  versions  latines,  Tune  de  Plato  Tiburlinus,  faile  à 
Barcelone  en  1447,  Tautre  de  Joannes  Toletanus.  On 
trouve  des  MSS  lalins  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence, 
à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies,  dont  une  sous  le 


titre  :  De  dignitatibus  nali),  à  la  Bibl.  de  rUniversilé 
d'Oxford  (copies  des  deux  versions),  au  Britisb  Muséum 
(fonds  Harley  et  fonds  Cotton),  à  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles  (S  copies),  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne 
(2  copies),  à  la  Bibl.  de  Leipzig. 

Traduction  en  langue  moderne, 

Das  Buch  der  Urtheilen  der  Geburten. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (S  copies). 


5914 


ALBOHALUS  =  ALBOHALI. 


Traduction. 

Astrologia  terrestris  oder  irdische  Stern- 

deutungs-Lehre,  nebst  eine  Art  zu  punctiren. 

A  la  suite  du  Geomantrischer  Schôpfcnstuhl  de 

N.  Calant,  42<»,  FreysUdt,  1703. 
8*,  Freysladt,  1767.  -  Rare. 
Traduit  directement  de  l'arabe. 

5915  ALBOHALY  =  ALBOHALI. 

Excerpta  de  morbis,  ex  loco  Lunae  initio 
morbi.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

5916  ALBOHALY  =  ALBOHALI. 

Le  livre  des  natures,  c'est  à  savoir  que 
signifie  une  chacunne  planette  en  maisons. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Lcyde. 
Ouvrage  apocrypbe  (?) 

5917  JAHIA  BEPf  MEGMA 
ABOULSCHOKR  AL  M4GREBI  = 

ABOULSGUOKR  AL  MAGREBI. 

Ekhthiarat,  c'esl-à-dire  :  Judiciaetelectio- 
nés  astrologicae.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  25. 

5918  ABUSCHOGR  c= 
ABOULSGUOKR  AL  MAGREBI. 

De  astrologia  quam  judiciariam  vocant. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl .  nationale  de  Paris. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


713 


5919      ABUL*L-HASAn  KUSHYAR  IBN 
LÂBAPf  IBN  BASHAUm. 
(IBN  AL  SAFFAR  ) 

CoUectio  radicum  de  judiciis  astrorum. 
[A.] 

MS  au  British  Muséum. 

39M        KUS€HIARI  BEPf  LEBAIVI. 
(IBN  AL  SAFFAR.) 

Isagoge  in  apotelesmata.  [A.] 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Escurial. 

5921  ACHEJV  filius  HUCAYM 

FIL108  AYHACEN. 

Liber  de  aspectibus.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  communale  de  Bruges. 
Manuscrit  du  Xlll«  siècle. 

5922  ABU  ISHAC  IBRAHIM  IBN 
YAHYA  AL-NACCASH  AL-TULAITILI 

AL-ZARMÂLI. 
(IBN  RAZIAL.) 

Opus  astrologicum,  titulo  carens,  in  quo 
tractatur  de  influxibus  faustis  et  infaustis 
planetarum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 


5925 


aljuansor. 


Judicia  seu  [centum  quinquaginta]  propo- 
sitiones  [ad  Saracenorum  regem].  [L.] 
Fait  partie  du  Recueil   n»  743  :  fol.,  Veneliis, 

1484;  fol.,  Veneliis,  4495;  fol.,  Veneliis,  1519. 

(Voir  ce  n».) 
Fait  partie  du   Recueil  n<»  745  :  fol.,  Veneliis, 

1492;  fol.,  Venctiis,  1501.  (Voir  ce  n».) 
Fait   partie  du  Recueil  n»  761  :  fol.,  Basileae, 

1533;  fol.,  Basileae,  1551.  (Voir  cen«.) 
Fait  partie  du  Recueil  n»  787  :  12»,  Ulmae,  1644  ; 

12»,  Ulmae,  1674. 

Cette  TersioQ  latine  d*un  texte  arabe  Inconnu  est  de 
Plato  Tiburiinus,  On  la  trouve  en  MS  à  la  Bibl.  lauren- 
tiana  de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies, 
dont  plusieurs  ont  pour  titre  :  Capitula  stellarum),  à  la 
Bibl.  de  l'Université  d*Oxford  (2  copies),  à  la  Bibl.  de  la 
cathédrale  de  Westminster,  au  British  Muséum  (fonds 


Harley,  sous  le  litre  :  Sermones  asirologici),  à  la  Bibl. 
Norfolk  du  Gresham  Collège  de  Londres  (sous  le  titre: 
Aphorismi  asirologici),  au  Trinity  Collège  de  Dublin,  k 
la  Bibl.  de  PUniversilé  de  Gand. 

3924  ALHAIHSOR. 

Liber  nonus,  cum  expositione  S.  deNigris 
de  Papia,  ut  et  receptae  P.  de  Tusignafia 
super  eodem.  [L.] 

Fol.,  Venctiae,  1497. 

Il  y  a  un  MS  de  cette  version  latine,  faite  apparem- 
ment sur  un  texte  arabe,  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashbuniam). 

3925  IRN  E8RA  <=  ABEN  EZRA,  A. 

De  luminaribus  et  diebus  criticis  liber. 
[L.] 

4o,  Lugduni,  1496. 

Inséré  sommairement  à  la  suite  de  TEpistola 
astrologiae  defenslva  de  J,  Gcmivetui,  4«,  Lug- 
duni, 1508.  (Voir  plus  loin.) 

Inséré  à  la  suite  du  De  diebus  decretoriis  de 
AI.  Blondus .' i'>j  Romae,  1544;  8«,  Lugdani, 
1550.  (Voir  plus  loin.) 

12«,  Francofurti,  1614. 

L'original,  intitulé  Taamin,  a  été  écrit  en  hébreu  au 
XI l«  siècle.  La  Bibl.  nationale  de  Paris  possède  deux 
copies  manuscrites  de  la  version  latine  de  Petrus  de 
Padua  [Petrus  Apouensis], 

5926  ABEN  E8RA  s  ABEN  EZRA,  A. 

De    conjunctionibus    et    revolutionibus 
annorum.  [L.] 
4%  Venctiis,  1507. 

Version  latine  de  Henricus  Bâtes  sur  le  texte 
hébreu.  L*auteur  s'attache  à  réfuter  Atbumasar.  Des 
MSS  de  la  version  latine  se  trouvent  à  la  BibL  nationale 
de  Paris  (2  copies),  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford 
(2  copies),  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne,  à  la  BibL  de 
rUniversilé  de  Gand. 

5927  ABRAHAMUS  AYENARES  « 

ABEN  EZRA,  A. 

In  re  judiciali  opéra,  ab  excellentissimo 
philosopho  Petro  de  Abano  post  accuratam 
castigationem  in  latinum  traducta.  [L.] 

Fol ,  Venctiis,  1 507.  —  Rare.  Des  presses  de 
P.  Liechtenstein. 

Contient  sept  traités  d'astrologie,  mis  en  latin  sur  le 
texte  hébreu  par  Petrus  Aponensis. 
»  BdB,  I,  i868,  3». 

90 


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714 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


5928  ABEN  EZRA,  A. 

Liber  rationum  qui  totus  in  explicandis 
astrologiae  judiciariae  principiis  versatur. 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

L^auteur  n'est  pas  nommé  sur  le  titre 

Traduction, 

Liber  de  rationibus  (par  Petrus  de  Padua 
[Petrus  Aponensis]).  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies)  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne  (2  copies). 


8929  ABEN  EZRA,  A. 

Liber  de  nativitatibus  sive  genituris.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  de  TOra- 
toire)  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Traductions, 

Liber  de  nativitatibus  sive  de  astrologia. 
[A.] 
MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Tractatus  de  nativitatibus  [et  revolutioni- 

bus  annorum  nativitatum]  (par  Petrus  de 

Padua  [Petrus  Apoiwisis']),  [L.] 

MS  \k  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies)  et  à 

la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (5  copies,  dont 

trois  portent  au  titre  :  Astrologia  judiciaria). 

Tractatus  de  nativitatibus^  e  catalane  in 
latinum  a  Ludovko  de  Angulo  conversus.  [L.J 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

CeUe  version  latine,  d'après  une  traduction  espa- 
gnole restée  inconnue,  est  au  plus  tard  du  XV«  siècle. 


8930  ABEN  EZRA,  A. 

Sepher  clam,  id  est,  liber  mundi.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence  et  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 

On>Tage  d'astrologie,  qui  est  peut-être  identique  au 
traité  que  nous  avons  menUonné  plus  baut  sous  le 
nM240. 


3931  ABEN  EZRA,  A. 

Liber  de  interrogationibus  in  doctrina 
judiciorum  (par  Petrus  de  Padua  [Petrus 
Aponensis']).  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (9  copies)  et  à 
la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

De  quaestionibus  (^^  Amoldus  de  Quin- 
quetipoint).  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsîté  de  Gand. 

Cest  le  même  ouvrage  que  le  Liber  de  interroga- 
tionibus. 

8932  ABEN  EZRA,  A. 

De  rébus  eligendis.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

L'auteur  n'est  pas  nommé  sur  le  titre,  qui  est  en 
bébreu  :  Mispaie  bama  zaldtb. 

Traductions, 

Liber  de  electionibus  (par  Petrus  de  Padua 
[Petrus  Aponensis]). 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies)  et  h  la 
Bibl  impériale  de  Vienne. 

Liber  de  electionibus  (par  Amoldus  de 
Quinquenpoint). 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Gand. 


3938  ABEPf  EZRA,  A. 

(Brève  centiloquium,  sive)  Liber  de  consue- 
tudinibus  planetarum  [in  judiciis  astrorum] 
(par  Petrus  de  Padua  [Petrus  Aponensis]).  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (â  copies)  et  à 
la  BibL  impériale  de  Vienne. 

Le  texte  bébreu  n'est  pas  connu. 

3984  ABEN  EZRA,  A. 

Liber    introductionis    [Introductio]    in 

judicia  astrorum  {pzr  Petrus  Aponensis).  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris,  à  la  BibL  de 

l'Université  d'Oxford  et  à  la  Bibl.  impériale 

de  Vienne. 
Le  texte  bébreu  n'est  pas  connu. 


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ASTROLOGUES  4RADES  ET   ORIENTAUX. 


71» 


895l(  ABEN  EZRA,  A. 

Traductions, 

Liber  de  sîgnificationibus  septem  plane- 
tarum  in  duodecim  domibus  (par  Petrus  de 
Padua  [Petrus  Aponensis]).  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies). 

On  ne  possède  pas  le  texte  hébreu. 

Liber  de  significationibus  septem  plane- 
tarum  (par  Amulphtis  de  Quinquenpoint).  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 
Autre  traduction,  qui  paraît  du  XV»  siècle. 

3956  ABEN  EZRA,  A. 

Traduction, 

De  planetarum  conjunctionibus  et  anno- 
rum  mundi  revolutionibus  (par  Petrus  Apo- 
nensis). [L.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Le  texte  hébreu  est  inconnu. 

5937  ABEN  EZRA,  A. 

Traduction. 

Liber  de  partibus  horarum.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
On  ne  connaît  pas  Toriginal  hébreu. 

5958  ARE?1  EZRA,  A. 

Traduction, 

De  crisi  et  de  diebus  criticis  (par  Petrus 
Aponensis).  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
On  ne  possède  pas  le  texte  hébreu. 

5959  ABOUL  niTZAM  MOHAMMED. 

(FELEKI.) 

Ahkdm  nogioum,  c'est-à-dire  :  Des  juge- 
ments astrologiques.  [P.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  rOricnt. 
=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  65,  3S0. 

5940    ALBUBETRUS  ARAZUS  = 

ABVBEKR. 

Liber  qui  Almansor  vocatus  est.  Divisiones 
de  juncturarum   aegritudinibus;  ....apho- 


rismi  rabi  Moysi;  aphorismi  Damasceni; 
liber  secretorum  ;  liber  pronosticationis 
secundum  Lunam  insignis  et  aspectu  plane- 
tarum ; liber  de  elementis  sive  de  huma- 

na  n^iuT^  Hippocratis  ; libellus  Zoar  de 

cura  lapidis.  [L.] 

Fol.,    Venetiis,    U97;    459    feuillets    à  deux 
colonnes.  —  Très  rare. 

Il  y  a  à  la  Bibl  de  la  cathédrale  de  Worcester  un 
MS  de  cette  version  latine,  intitulé  :  Liber  qui  vocatur 
Almansor,  eo  quod  régis  Mansoris  fliii  Isaac  praecepto 
editus  fuit. 

5941  ALBUBATHER  =  ABUBEKB. 

Liber  nativitatum.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  745  :  fol.,  Venetiis, 

U92;  fol.,  Venetiis,  i501.  (Voir  ce  n«.) 
Fol.,  Venetiis,  1493;  imprimé  par  B.  Locatellas, 

aux  frais  de  0.  Scotus,  avec  le  Gcntiloquium 

d'Hermès.  (Voir  n*  3685.) 
4»,   Norimbergac,  1540;  sous  le  titre  :  Liber 

genethliacus  sive  de  nativitatibus. 

Un  MS  de  cette  version  latine  se  trouve  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  d*Oxford.  Le  texte  arabe  est  inconnu.  . 

5942  IBVi  BOSCH  =  ATERROES. 

Astrologica  quaedam.  [H.] 
MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


Version    hébraïque    d*nn    texte   arabe, 
Xill*  siècle  par  Jacob  ben  Samson  Antoli. 


faite   au 


5945        FAKHREDDIN  [illUHAMMED  BEH] 
RAZl  r=  FAKREDDIIV  OSMAR  IBN  RAZI. 

Ekhtiarat  al    nogioumîoh,  c'est-à-dire   : 
Jugements  astronomiques.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
=  DHEaBKLOT,  Bor,  4776,  T7,  Î88,  357. 

Traductions, 

De  judiciis  sublimibus  signorum  coeles- 
tium,  sive  de  eligendis  boris  et  momentis 
felicibus  ad  rem  quamlibet  incipiendam, 
juxta  astrologorum  graecorum  et  persicorum 
doctrinam  (par  Emadeddin  [Omadeddin] 
Cassem  be)i  Mohammed  al  Gezeri).  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies,  dont 
une  a  pour  titre  :  Tractatus  genethliacus). 


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716 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


Âphorismi  de  astrorum  judiciis.  [L.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  celle  de 
rUniversité  d'Oxford. 


5944        MOHAMMED  BEFf  OMAR 

AL-RAZI  =  FAKREDDIPf  OSMAR 
IBN  RAZI. 

Serr  almaktoum  fi  mokhathebat  alno- 
gioum,  c'est-à-dire  :  Le  secret  caché  dans  le 
langage  muet  des  astres.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  d776,  787. 

394tf        MOSES  BEN  MAIMON  = 

MAIMOl^IDES. 

De  astrologia,  epistola  elegans  et  cuin 
christiana  religione  congruens,  hebraea 
nunc-primum  édita  et  latine  facta.  [H.-L.] 

8%  Coloniae,  1555;  43  pages;  version  latine  de 
J.  haae. 


5946  BEN  AZRIA  ALKHASIBI. 

(ALCASIBI.) 

Nativitates.  [A.] 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

Traduction, 

Liber  de  nativitatibus.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies  d'une 
version  de  Salio  Paduanus  )  et  à  la  BIbL  Jagellon  de 
Gracovie  (version  de  Salomon  faite  sur  l'arabe  en  1228; 
Tauteur  y  est  nommé  Albubedus  filius  Alcasibi). 

5947  ABILABBAS  BEPf  OTHMAN 

BEN  ALBANNA. 

(AEN  AL  BENN A.) 
Excerpta  de  judiciis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PEscurial. 


5948        ALKORBIANUS  pbilosophcjs. 

De  astrologia  judiciaria.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


5949  ZOTHORUS  FENDULUS,  G.  Z. 

Liber  astrologiae  ex  Albumasar,  Alim  Syro 
et  Maimone  kaliffa  concinnatus.  [Version 
latine  d'après  un  texte  persan.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (5  copies,  dont 
deux  du  XIV«  siècle). 

5950  ALAEDDIN. 
(MOHAMMED  BEN  MOHAMMEB.) 

Epi  tome  judiciorum  et  praedictionum 
astronomicorum.  [P.] 

MS  dans  les  Bibl.  de  TOrient. 

C'est  l'abrégé  persan  de  l'ouvrage  Ekbliarat  al 
nogioumioh  de  Fakhreddin  RazL  (Voir  n»  3945.) 

Traduction, 

Ahkdm  al  alaniah,  c'est-à-dire  :  Juge- 
ments des  choses  supérieures  (par  l'auteur). 
[A.] 

=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  77. 

5951  ♦  *  * 

Tractatus    parvus  astrologicus.    [Version 
latine  d'un  texte  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  T Université  de  Cambridge. 
Écrit  en  1235. 

5952  NASSIREDDIN  AL  THOUSSI. 

Al  methalé,  c'est-à-dire  :  Des  ascendants 
ou  horoscopes.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 
=  D'Herbelot,  Bor,  1776,  704. 

5955   LEVI,  J.  =  LEVI  BEN  GERSON,  J. 

Tractatus  astronomicus.  [H.] 

S»,  s.  1.  n.  d.  ;  publié  par  Jechid  Heller. 

Ce  traité  ou  plutôt  abrégé  [Compendium]  est  préten- 
dument extrait  des  monuments  anciens  des  Indiens, 
des  Perses,  des  Égyptiens,  et  des  astrologues  arabes  ou 
hébreux  Mesalaki  (Messahallah),  Ebu  Maser  (Albu^ 
masar)^  Albatuki  {Albategnius\  Elizophi  (Al  Sou  fi), 
ElchendHAikindus),  Aben  Ezra^  Alfarganus,  Jechia 
ben  Abi  Manlzor  {Almansor)^  Abrahamtis  Elzarkal 
(Arzachel)y  Elgazali  (Al  Gazali),  Slandruzgerus 
Israelita  et  autres.  11  y  en  a  des  MSS  hébreux  à  la  Bibl. 
nationale  de  Paris  (fonds  de  l'Oratoire)  et  k  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


m 


SWà      ALBEDT  AIAGNY  FiLius  ALCHAE 
SIBI. 

Traduction. 

Tractatiis   de   nativitatibus    in    linguam 
germanicam  translatas.  [En  allemand.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

L*original  a  été  composé  au  milieu  du  Xill«  siècle. 

Il  nous  paraît  probable  que  ce  traité  est  une  traduc- 
tion du  u»  3946,  dans  laquelle  le  nom  de  Tauteur  est 
corrompu. 

5955  ALISCHAH  mOHAAimED  BEN 
CASSEM  AL  KHOVAREZMI. 

Aschgidr  fil   ahkam,  c'est-à-dire  :  Juge- 
ments astrologiques.  [P.] 
HS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 
=  D'Hebbelot,  Bor,  4776,  92. 

5956  ZAHEL,  A. 

De  interrogationibus.  [Version  latine  d'un 
texte  hébreu.] 

Fait  partie  du  Recueil  n^  743  :  fol.,  Venctiis, 
1484;  fol.,  Venetiis,  U93;  fol.,  Venetiis,  4519. 
(Voir  ce  n«.) 

Il  y  a  des  MSS  de  c^te  version  à  la  Bibl.  laurentiana 
de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  d'Oxford. 

5957  ZAHEL,  A. 

De  temporum  significationibus  in  judiciis. 
[Version  latine  d'un  texte  hébreu.] 

Fait  partie  du  Recueil  n»  74S  :  fol.,  Venctiis, 
1484;fol.,  Venetiis,  H93;fol.,  Venetiis,  4549. 
(Voir  ce  n».) 

llyades  MSS  de  cette  version  à  la  Bibl.  laurentiana 
de  Florence,  à  la  BibL  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  d'Oxford. 

5958  ZAHEL,  A. 

De  electionibus  liber  I.  [Version  latine 
d'un  texte  hébreu.] 

Fait  partie  du  Recueil  n«  743  :  fol.,  Venetiis, 

4484; fol.,  Venetiis,  4493; fol.,  Venetiis,  4549. 

(Voir  ce  n\) 
Fait  partie  du  Recueil  n«  764  :  fol.,  Basileae, 

4533;  fol.,  Basileae,  4554.  (Voir  ce  n«.) 

11  y  a  des  MSS  de  cette  version  à  la  Bibl.  du  Vatican 
(oii  Tauteur  est  appelé  Jaël)y  à  la  Bibl.  nationale  de 


Paris  (3  copies),  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford,  au 
Brltlsb  Muséum  (fonds  Harley)  et  au  Trinity  Collège  de 
Dublin. 

5959  ZAHEL,  A. 

Praecepta  deastrologia  judiciaria.  [Version 
latine  d'un  texte  hébreu.] 

Fait  partie  du  Recueil  n"  754  :  4«,  Venctiis,  4509. 
(Voir  ce  n».) 

11  y  a  des  MSS  de  cette  version,  parfois  intitulée: 
Liber  introduciorîus  ou  Introductorium,  à  la  Bibl.  du 
Vatican  (où  Tauteur  est  appelé  Zehel),  h  la  Bibl.  lauren- 
tiana de  Florence,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (4  copies, 
dont  une  au  fonds  Sl-Victor),  à  la  Bibl.  de  TUniversilé 
d^Oxford,  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresbam  Collège  de 
Londres  et  àja  Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 

Ces  préceptes  ou  proverbes  sont  au  nombre  de 
cinquante. 

5960  ZAHEL,  A. 

Liber  de  judiciis  astrorum.  [Version  latine 
d'un  texte  hébreu,] 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican,  à  la  Bibl.  de  TUniver- 
site  d^Oxford  et  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

5901  ZAËL  ==  ZAHEL,  A. 

De    revolutionibus    annorum.    [Version 
latine  d'un  texte  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d^Oxford,  à  celle  de 
rUniversité  de  Cambridge  et  à  la  Bibl.  Nor- 
folk du  Gresbam  Collège  de  Londres. 

5962  JUDICES,  IXovem. 

Liber  Novem  Judicum  in  judiciis  astrorum 
a  clarissimis  astrorum  cultoribus  editus.  [L.] 
Forme  le  Recueil  n»  751  :  4»,  Venetiis,  4509. 
(Voir  ce  n®.) 

Les  neuf  auteurs  dont  il  s*agit  ici  sont  Messahallah^ 
Omar^  Alkindus^  Zael^  Albenail  [Albohalf],  Dorotheus, 
Jergis^  Aristoteles,  Plolemaeus.  Cet  ouvrage  a  été 
envoyé,  dit-on,  à  Tempereur  Frédéric  par  le  Soudan  de 
Babylone.  11  y  en  a  des  MSS  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  (2  copies),  au  British  Muséum  (fonds  Harley)  et  à 
la  BibL  de  TUniversilé  de  Cambridge. 

Traduction. 

Le  livre  des  neuf  juges  d'astrologie  (par 
Allunde). 
MS  du  XI  V«  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 


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718 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


5965  *  ♦  ♦ 

Ars  judiciaria  secundum  Novem  Judices. 
[L.] 

HS  à  la  Bibl.  nationale  de  Pans  et  h  la  Bibl.  de 
rUniversité  d^Ozford. 

Le  manuscrit  de  Paris  est  du  XIV*  siècle.  Les  neuf 
auteurs  repris  ici  ne  sont  pas  exactement  ceux  de 
Touvrage  précédent.  Ce  sont  :  Alkindus,  ZaheJ^  Àlbu- 
mazar,  Messekalla^  Dorotheus^  Jergia^  Arisloteles, 
Abennarel  [Albohali]^  ffomar  [Omar], 

5964    JUDICES  site  PHILOSOPHI,  Skptbm. 

Liber  judiciorum  astrologiae.  [L.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsité  d^Oxford. 

• 

596»        COTHBEDDIPf  AL  RAZI. 

Commentaire  sur  le  Traité  des  horoscopes 
de  Nassireddin.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  rOricnt. 
=  D'flERBELOT,  Bor,  4776,  704. 

5966  ALBUPII  »  MOHIEDDIN  ALBUIVI. 

Scientiarum  sol  ac  rerum  excellentium 
scientia.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial  (5  copies,  dont  une 
sous  le  titre  :  De  astrologia  judiciaria,  et  une 
autre  incomplète)  et  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris. 
Ouvrage  d^astrologie  médicale,  contenant  des  règles 
pour  tirer  Thoroscope. 

5967  ALBUNI  <=  HOHIEBDin  ALBUNI. 

Exegesis  scientifica.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PËscurial. 

Commentaire  sur  son  ouvrage  Scientiarum  sol.  (Voir 
le  n»  précédent.) 

5968  ABU  ABDALLA  MUHASIIIIED 

BEN  ALI  TAJEN SIS 
t=  MOHAminED  BE!^  ALI. 

Astrologia  judiciaria  cum  elegantissimis 
tabulis,  quibusea  arssuperstitiola  exhibetur, 
quaedam  etiam  Hermeti,  Danieli^  etc.,  adscri- 
buntur.  Adsunt  quoque  aliae  artes  augu- 
randi,  divinandi,  praesagiendi.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Lcyde. 


5969  LEO  JUDAEUS  [DE  BALNEOLIS]. 

Prognosticatio  super  conjunctione  Satumi, 
Jovis  et  Martis.  [Version  latine  d'un  texte 
hébreu.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl.  de 
rUnivcrsité  d'Oxford, 

5970  ♦  *  ♦ 

De  horis  bonis  et  malis.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  du  XIV«  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harlcy). 

5971  ABUZAID  ABBERRAHMAn 

EBN  KHALDUN. 
(IBN  HHALDOUn.) 

Tractatus  de  horoscopo.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Par  questions  et  réponses. 

5972  ULUGH  BEIGH. 

Astronomia  et  astrologia.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsitë  d'Oxford. 

5975  HASATEL  Hbbraeus. 

Judicia  eclipsium.  [Version  latine  d'un 
texte  hébreu  ?] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


5974  KENGHEH  [KAIMKAH]  AL 

HENDI. 

Keranat  alsaghir,  c'est-à-dire  :  Sur  les 
conjonctions  de  planètes.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  47tJ. 

5975  KENGHEH  [KA^tKAD]  AL 

HEI^DI. 

Keranat  alkebir.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  POricnt. 
Parait  être  un  Commentaire  sur  le  traité  des  conjonc- 
tions de  planètes  de  Zoroastre. 
«  D'Hkrbelot,  Bor,  4776,  476. 


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ASTIIOLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


719 


5976  KEPIGHEU  [KANKAH]  AL 

HENDI. 

Ketab  alkeranat,  c'est-à-dire  :  Livre  des 
conjonctions  des  planètes.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  rOricnt. 
11  traite  des  coigonclioDS  mineures  et  majeures. 
«=  D'flBRBELOT,  Bor,  4776,  489. 

5977  KEI^KER  [KANKAR,  KEPIGHED, 
KANGHAH,  KANKAfl]  AL-HENDI  = 

KENGHEH  AL  HEIIDI. 

Ekhtiarat,  c'est-à-dire  :  Jugements  astro- 
logiques. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  rOrient. 
—  D'Herbelot,  Bor,  4776,  473. 

5978  KANKAH  »  KEIHGUEH  AL  HENBL 

Ketab  menazel  alcamar,  c'est-à-dire  :  Livre 
des  esprits  célestes.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  de  rOricnt. 

L*au(eur  y  traite  des  influences  des  esprits  qui 
gouvernent  les  planètes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  493. 

5979  SALLAH  SOGDIAl^US  sive 

SAFETEl^SIS  = 
SALLAH  AL-SAFADI. 

Commentarius  in  arborem  nomanicam, 
sive  Opus  astrologicum  quo  scheikh  Mohied- 
din  ex  planetarum  maxime  Martis  et  Saturni 
conjunctione  multa  fausta  et  prospéra  sed 
obscure  et  myslice  portendit.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5980  raJMAlXUEL  BEN  JACOB. 

Kanefes  nescharim,  c'est-à-dire  :  Alae 
aquilarum,  ubi  de  rébus  ad  astronomiam 
pertinentibus  disputatur.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (â  copies). 

Ouvrage  d*astrologie  judiciaire  traitant  de  rinfluence 
des  conjonctions  des  planètes. 

5981  nULinUEL  BEN  JACOB. 

Astronomica,  et  astrologica  contra  Al-Ba- 
teniurriy  Ptolotnaeum^  Ben  Esram,  etc.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  de  T  Université  de  Leydc. 


5982        AHJIIED  BEN  ABDILGIAUTAD. 

Liber  quo  plurium  virorum  et  feminarum 
nativitates  referuntur.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Écrit  par  Fauteur  en  1043. 


Traités  arabes  et  orientaux 
de  date  iticertaine. 

5985  *  ♦  ♦ 

Liber  astrologicus  seu  fatidicus.  [En 
sanscrit.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

5984  ♦  *  * 

Miscellanées  hébraïques.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  de  Genève. 

Ce  recueil  contient  des  calculs  astrologiques,  avec 
des  observations  relatives  à  Pastrologie.  L^année  est 
divisée  dans  cet  ouvrage  en  36  décans  ou  portions  de 
10  jours,  suivant  la  méthode  des  Égyptiens;  on  y  trouve 
cependant  la  mémo  année  divisée  encore  en  72  parties. 

5985  *  *  * 

Tractatus    de    astrologia,    omnia    illius 
disciplinae  principia  compiectens.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5986  *  ♦  ♦ 

De  astrologia  judiciaria  tractatus.  [H.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5087  ♦  *  * 

Tractatus  de  arte  divinandi  futura  ex  astro- 
logiae  judiciariae  et  geomantiae  praeceptis. 
[H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Incomplet  au  commencement. 

5988  ♦  *  ♦ 

De  hominuni  nativitate  et  stellarum  in 
bomines  potestate  tractatus.  [H.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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liO 


SECTION  II.  ASTROLOGIE. 


5989  ♦  ♦  ♦ 

De  rébus  astrologicis.  [H.-L.] 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Haricy). 

Ce  manuscrit,  partie  en  bébreu,  partie  en  latin,  a 
appartenu  à  Cornélius  de  Lannoy,  qui  y  a  ajouté  son 
horoscope  et  celui  de  sa  fille,  avec  d*auires  choses 
curieuses. 

8990  KEIHBRIS  ISRAELITA. 

Traclatusastrologicus.  [Version  latine  d'un 
texte  hébreu.] 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d^Oxford. 

8991  MUHAinillAD  IBN  SÂID  IBM 
MUHANHAD  IBN  YAHYA  AL-SUSI 

AL-MARGATI. 

Poema  astrologicum.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

8992  ABC  ABD  ALLÂU  Ml  HAMMCD 

BiN  saId  es  sCst. 

Commenlarius  uberior,  que  carmen  suum 
astrologicum  instruxit.  [A.] 
MS  h  la  Bibl.  de  Copenhague. 

5098  *  ♦  ♦ 

Fragmentum  carminis  astrologici,  in  quo 
disseritur  de  affinitatibus  et  antagonismis 
planetarum  atque  signorum  zodiaci.  [A.] 

HS  au  British  Muséum. 

8994  ♦  ♦  ♦ 

Fragmentum  carminis   astrologici,   cum 
commentario.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

8995  ♦  *  ♦ 

Tractatus  ad  astronomiam  et  astrologiam 
quam  judiciariam  vocant,  pertinens.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Cet  ouvrage  est  composé  de  60  sections,  qui  embras- 
sent tout  le  domaine  de  l'astrononiio,  envisagé  au  point 
de  vue  de  la  judiciaire. 

8996  ♦  *  ♦ 

Tractatus  ad  astronomiam  et  astrologiam 
pertinens.  [A.] 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


8997  ♦  *  ♦ 

Liber  dictus  Almolaches,  seu  Institutiones 
astronomicae,  cum  tabula  civitatum,  ubi  in 
nominum  scriptura  saepe  erratum  est.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

Écrit  en  caractères  syriaques. 

8998  ♦  ♦  ♦ 

Astronomia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

Ouvrage  d'astrologie. 

3999  ♦  *  * 

Tractatus  astrologicus.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 
Ce  manuFcrJl  est  sans  dire. 

4000  AHHAD  IBN  HUHAMMAB  IBN 
''ABD  AL-JALIL  AL-SIJAZI. 

Liber  astrologicus.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

4001  HELAL. 
(ABOULGAIXAIM.) 

Ekhtiarat,  c'est-à-dire  :  Traité  d'astrologie 
judiciaire.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbeix>t,  .Bor,  1T76,  413. 

400«  ♦  *  ♦ 

Opus  astrologicum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum  (2  copies). 

4008      ja"far  al-sadig  ibn 
muhahiiiiad  al  b^i^cir  imamus. 

Operis  astrologici  pars  secunda.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 


4004  ♦  ♦  ♦ 

Liber  astrologiae.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


721 


4001$        ABULHASAN  SCHÂIUR  BEN 
HALtL. 

Opus  astrologicum.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Manich. 
Incomplet;  la  S*  partie  seulement. 

4006  *  ♦  ♦ 

De  astrologia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  du  Hunterian  Muséum  de  Glasgow. 

4007  *  ♦  ♦ 

Astrologia.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

4008  AIDAmiR  IBN  ALI  AL  JILDAKI. 

Opus  magnum  dearcanisdisciplinae  phy- 
sicae  et  metaphysicae.  [A.] 
MS  au  British  Muséum  (le  vol.  II  seulement). 

Cet  ouvrage  traite  principalement  d'alcbimie.  On  y 
voit  les  neuf  traités  alchimiques,  désignés  sous  les  noms 
des  planètes,  attribués  à  Apollonius  Tyanensis, 

4009  ABU  SAID  TRIPOLITAPfl. 

De  astrologia  judiciaria  quae  per  literas 
arabicas  exercetur.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Madrid  (fonds  Osuna). 

4010  ABDIL  CHADER  = 

ABD  EL  KADER, 

Videntis  recreatio.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ouvrage  d*astrologie. 

4011  *  ♦  * 

Liber  de  ratione  conficiendi  ephemerides, 
et  astrologiae  fundamenta  quaedam.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4012  MtSÂ  BEN  MOHAMMED  BEN 

MtSÂ  BEPf  JtSUF. 

Fundamenta    ad     scientiam    futurarum 
rerura  obtinendam.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 


4013  ABU  SAID  SHADAM  IBN  BAHB. 

Interrogationes  seu  quaestiones  ad  Albu- 
masar  propositae.  [A.] 
MS. 
«  GLm,  4697,  p.  357,  n*  9806. 

4014  ♦  *  * 

Messail  alnogioum,  c'est-à-dire  :  Questions 
sur  rastrologie  judiciaire.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Herbelot,  Bor,  1776,  885. 

4015  *  *  ♦ 

Refutatio  astrologiae  judiciariae.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

4016  EBn  AUTLIS. 

Astrologia.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

4017  ♦  ♦  ♦ 

Tractatusastrologicus.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 
MS. 

-  GLm,  1697,  p.  S34,  n*  769i. 

Le  traducteur  est  Bemardus  de  Gordonio, 

4018  *  *  ♦ 

Varii  tractatus  astrologici  ex  Arabum 
scriptis  translata  [Version  latine  de  textes 
arabes.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4019  ♦  *  ♦ 

Libro  astrologico.  [Traduction  espagnole 
d'un  traité  arabe.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

Cette  traduction,  dont  Pauteur  est  désigné  par  les 
lettres  f.  P.,  a  été  faite  en  1630. 

4020  MOHAMMED  BEPI  AIUB  AL 

THABABI. 

Ekhtiarât,  c'est-à-dire  :  Jugements  astro- 
nomiques. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
c=>  D'Hkrbblot,  Bor,  i776»  76. 


91 


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712 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


4031         YALES  AL  ESKEFIDERI. 

Ketab  abkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [Â.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
s>  D'Herbelot,  Bor,  1776,  478. 

40i2        NAOUKAL  [NOKEL]  AL-HABISI. 

Ekbtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections  et  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes, 
a  D'Herbelot,  Bor,  4776,  658. 

40^        NAUBAKHT  AL  HA&IH. 

Ketab  abkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  478. 

4024  HASSAPf  BEN  AL-KHATHIB. 

Ekbtiarat,  c'est-à-dire  :  Jugements.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  804. 

40i»  HA88ABI. 

Ketab  abkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
B  D'Herbelot,  Bor,  4776,  478. 

4026  FARKHAIX  AL  THABABI. 

Ketab  abkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
-»  D'Herbelot,  Bor,  4776,  478. 

4027  ASTHAFAN. 

Ketab  abkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
Le  nom  de  l'auteur  signifie  Stephanus  [Etienne], 
«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  478. 

4028  TANGLOU  SCHAH 
[TEPIKCLOUSCHA]  AL  lOUNAni. 

Traduction. 

Ketab  abkam,  c'est-à-dire:   Livre  des 


jugements  (par  Abu  Bikr  ben  Ahmed).  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 
L*origiual  parait  avoir  été  écrit  en  hébreu. 
-•  D'Herbelot,  Bor,  4776,  47a 

4029  *  *  » 

Tractatus  astroiogicus  de  judiciis  planeta- 
rum  et  signorum  zodiaci,  quae  nativitatibus 
praesunt.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

4030  ABOU  SAlD  AHMED  BEN 
ABDALGELIL  mOHAlISIED  SAPIGIARI. 

Ekbtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  741 

4081        ABOU  SÀID  AHMED  BEII 
ABDALGELIL  MOHAMMED  SAPIGIARI. 

Abkam  alascbâr  ketab  ainogioum,  c'est-à- 
dire  :  Jugement  doctoral,  livre  astrologique. 
[A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  741 

4052     ALI  BEN  AHMED  AL-HAMADANI. 

Ekbtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  396. 

4035   MOFADHEL  BEN  BASCHAR. 

Ekbtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections  ou  pro- 
nostics. [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  476. 

4034        ABOU  NASR  ALKEBTHL 

Ekbtiarat,  c'est-à-dire  :  Élections  ou  juge- 
ments. [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  470. 

4055        ABULMOGPfl  [ABDALMOGNI] 
ALI  COMMI. 

Ektbiardt,  c'est-à-dire  :  Traité  des  élections 
et  des  jugements  astrologiques.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
»  D'Herbelot,  Bor,  4776,  â49. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIEfITArX. 


7«S 


4086  ALI  MESllI. 

Ekhtiaràt,  c'est-à-dire  :  Élections  et  pro- 
nostics de  l'astrologie  judiciaire.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
=»  D'Herbklot,  Bor,  4776,  9i. 

4037  OmAR  BEN  GARMIAN 

AL-THABARI. 

Ekhtiarét,  c'est-à-dire  :  Des  élections, 
jugements  et  pronostics  de  l'astrologie  judi- 
ciaire. [A.] 

M  S  dans  les  bibliothèques  arabes. 

=  D'Herbelot,  Bor,  4776,  237. 

4038  ALTABNESIT. 

De  judiciis  astrorum.  [Version  latine  d'un 
texte  arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

4039  ABU  JAmA  « 
ABOU  lAHIA  AL  MEROUZI. 

(ALMERUZI.) 

De  apotelesmatibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 

4040  ALI  BEN  AHMED  SCHAIBANI. 

(REGIAL  AL  KATEB.) 

Baré  fi  ahkam  alnogioum,  c'est-à-dire  : 
Le  livre  excellent  sur  les  pronostics  des 
astres.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  755. 

4041  BEDREDDIN  HODAFFER. 

Commentarius  in  Hippocratis  prognostica. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 
L*auteur  y  est  qualifié  c  filius  judids  baaibecensis  ». 

4042  ♦  ♦  ♦ 

Prognostica  [ex  plurimis  astrologis  cordu- 
bensibus].  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 


4043  *  ♦  » 

Prognostica  astrologica  pro  gerendo  bello 
cum  nominibus  planetarum  in  variis  linguis. 
[A.] 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

4044  ♦  *  ♦ 

Quaedam  de  ortibus  anni,  sive  de  progno- 
sticis  sumendis  a  die  bebdomadis  vel  mensis, 
quo  annus  incboat,  necnon  de  diebus  felici- 
bus  et  infaustis  in  mensibus,  tam  arabicis 
quam  latinis.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

4043  ♦  *  ♦ 

Fragmentum  astrologicum.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

<  Capul  de  cogniliooe  anoorum,  secundum  ingressum 
Lunaein  sigoa  zodiaci,  qnod  quidem  coelilus  demissum 
est  in  Sem,  filium  Noah.  > 

4046  ♦  ♦  * 

Sur  l'influence  des  astres  ou  l'astrologie 
judiciaire.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

4047  ♦  »  ♦ 

Tractatusdenaturis  astrorum  atqueeorum 
temperamento,  et  illo  quod  refertur  ad  ea  e 
granis  et  fructibus  rebusque  aliis.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

4048  »  ♦  » 

Liber  originis  veritatum  e  coelorum  scien- 
tia.  [A.| 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Difisé  en  dix  parties,  dont  une  traite  des  influence* 
et  des  propriétés  des  sept  planètes. 

4049  EBn  TA8CHIAH. 

Asrar  aischams  u  al-camar,  c'est-à-dire  : 
Les  secrets  du  Soleil  et  de  la  Lune.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
Ouvrage  d'astrologie. 
B  D'Herbelot,  Bor,  4776,  666. 


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734 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


40»0    ABU  HASSAN  ALI  BEN  HAIDUB  « 
ABOUL  HASSAN  BEN  HAIDOUE. 

Âpparentiae  et  significationes  planetarum. 
[A.] 

MS  k  la  Bibl.  de  rEscorial. 

4051  *  *  ♦ 

Tabulae  duodecim,  quibus  ostenditur, 
quinam  planetae  singulis  diebus  horisque 
praesint,  quales  sint  planetarum  phases, 
Lunae  mansiones.  [A.] 

MS  au  British  Muséum. 

40»2  ♦  ♦  ♦ 

Liber  in  que  descriptio  orbium  coelestium 
et  xii  signorum,  et  planetarum,  etmansionum 
Lunae,  et  cometarum,  eorumque  effectuum, 
et  conjunctionum  stellarum  fixarum.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

Écrit  en  caractères  syriaques. 

4055  BEGES. 

Liber  de  significationibus  planetarum 
in  XII  domiciliis  coeli,  et  de  natura  xii  signo- 
rum zodiaci.  [L.] 

Fait  partie  du  Recueil  n*  773  :  4«,  Pragae,  1564; 
i«,  Hagae  Comitum,  1564;  4«,  Coloniae,  1564. 
(Voir  ce  n;) 

4054  ♦  ♦  ♦ 

Liber  de  mundo  vel  seculo.  [Version  latine 
d'un  texte  arabe.] 

MS  k  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 
Ouvrage  d^astrologie. 

4055  ♦  *  * 

De  septem  planetis,  xii  signisetxxvui  man- 
sionibus  Lunae  in  xxvni  constellationibus. 
[Version  latine  d'un  texte  arabe.] 

MS  k  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4056  SEMI  EBN  HAYM. 

Liber  de  significatione  Saturni  quando 
intrat  xii  signa.  [Version  latine  d'un  texte 
arabe.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d  Oxford. 


4057  ABOUL  FETH  HABASGH  BEN 

AHMED  AL-HAHADANI. 
(HABASGH  BEN  AHMED.) 

Ketab  alkeranat,  c'est-à-dire  :  Livre  des 
conjonctions.  [A.] 
MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 
»  D'Herbelot,  Bor,  iT76,  480. 

4058  ABUX-GÂSIM  AL-MUTAFFAB 
IBN  "ALI  IBN  AL-MUTAFFAB  IBN 
MUHAMMAD  IBN  '*ABD  AL-SAMAD. 

(IBN  ABOU  TAHIB.) 

Compendium  de  conjunctionibus.  [A.] 
MS  au  British  Muséum. 

4059  ABUL  KASIM  BEN  MAGIOUD. 

Astrologia  judiciaria  sive  prognostica  ex 
eclipsibus,  et  conjunctione  Saturni  et  Her- 
curii,  applicata  ad  res  religionis,  regiminis 
politici,  collecta  ex  Ibn  Kabir,  Kendaeo,  Ibn 
Abul  Ghasib  Sehel  Ben  Bescher,  et  Hermete. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

4060  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  extruendis  coeli  thematibus, 
sive  astrologia  judiciaria.  [A.] 
MS  k  la  Bibl.  de  rUuiversité  de  Leyde. 

4061  ♦  *  * 

De  constituendo  themate  genethliaco.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4062  *  *  * 

Tabulae  conficiendi  horoscopi  astrologici. 
[A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Leyde. 

4063  ♦  *  ♦ 

Liber  de  ascendente  seu  horoscopo  nato- 
rum  sub  hoc  vel  illo  signo.  [A.-Syriaque.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


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ASTROLOGUES  ARABES  ET  ORIENTAUX. 


725 


4064  ESPAHANIUS. 

Commentarius   de  ascensionibus  coeles- 
tibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

406tf  ABU  MEEUAN. 

Exemplar.  [A.] 

MS  k  la  Bibl.  de  rEscurial. 

Traité  des  horoscopes. 

4066  ABOUL  AlS  AL-DHAMIRI  = 

ABOUL  AlS. 

Âsl  alossoul  i\\  ahkam  al-nogioum  u  ahkam 
almaoualed,  c'est-à-dire  :  Traité  de  l'astro- 
logie judiciaire  et  des  horoscopes.  [A.] 

MS  dans  les  bibliothèques  arabes. 

«  D'Herbelot,  Bor,  4776,  274. 

4067  AHMED  MASSAURI. 

Lingua  astrorum,  ubi  de  literarum  alpha- 
beti  arabici  et  zodiaci  signorum  ad  horosco- 
pum  conficiendum  cognitione.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4068  EBN  ALKHA8IB. 

Sufficiens.  [Â.] 

MS  à  la  Bibl.  de  rEscurial. 

Traité  des  naimlés. 

4069  ABU  X-HASAN  '*ALI  IBN  IBEÀmMl 

IBN  IDBis  IBN  TA'GUB 
AL.YA"CUBI  AL-ANTAKI. 

Tractatus  de  phaenomenis  coelestibus  et 
meteorologicis,  atque  de  ominibus  ab  iis 
deducendis.  [A.] 

MS  au  Brilish  Muséum. 

4070  ABU  ABDALLA  BEN  ALBOGAE. 

De  pluviarum  et  annonae  judicio.  [A.] 
MS  k  la  Bibl.  de  TEscurial. 

4071  ALI  HISPANUS  Grahatehsis. 

Medicinae  scientia  spiritualis.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Astrologie  médicale. 


4072  ABUL-ABBAS  AHIMEAD  BEN 
ABILHASSAN  ALI  BEN  JOSEPH 

GOEASITA  =  AHMED  BEN  ABOUL 

HASSAN. 

Scientiarum  sol.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TEscurial. 
Ouvrage  d^astrologie. 

4073  SGHERAFFIDDIN  ABU  ABBAS 
(BUNENSIS)  «  AHMED  BEN  ABOUL 

HASSAN. 

De  astrorum  animo  et  de  rébus  ad  artes 
magicas  pertinentibus.  [A.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4074  ABUL  ABBAS  AHMED  BEN 
ABUL  HASAN  ALI  BUNAEI  = 

AHMED  BEN  ABOUL  HASAN. 

Astrologia  sive  sortilegia  per  astrorum 
Domina,  item  Dei,  angelorum,  elementorum, 
characteribus  expressa.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde  (2  copies). 

407K  ♦  ♦  ♦ 

Varia  excerpta  astrologica  cum  sphaeris 
magicis  et  formulis  sortilegii  et  alphabeto 
per  characteres;  quaedam  ex  iis  prophetae 
Danieli  adscribuntur.  [A.] 

MS  a  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Leyde. 

4076  *  ♦  * 

Liber  astrologicus  et  physiognomicus.  [A.] 
MS  k  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 
Écrit  en  caractères  syriaques. 

4077  ♦  *  ♦ 

Tractalus  de  xii  signis  zodiaci  et  de  arte 
geomantica.  [A.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4078  *  ♦  ♦ 

Liber  astrologicus  una  cum  libro  de  geo- 
mantia.  [A.] 
MS  k  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 
Écrit  en  caractères  syriaques. 


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d 


726 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


4079  DOROBIU». 

Doctrina  talismatum  et  prognosticorum 
mediante  astrologia.  [A.] 
MS  k  la  Bibl.  de  PUniTersité  de  Leyde. 

4080  ZAHIR  UL  HAKK  MOHAMMED 

ME880UD  BEPT  EL  GAZPTETY  = 
ZEHIREDDIN  MOHAMMED  BEN 
MAS80ÛD  AL  ZEKI  AL  GAZYINI. 

Kefaiat  altaaUm  fi  ahkam  altangim,  c'est-à- 
dire  :  Traité  d'astronomie  et  d'astrologie 
appelée  judiciaire.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

a  D'Herbelot,  Bor,  iT76,  470. 

4081  ♦  ♦  ♦ 

Opus    astronomicum    et    astrologicum , 
multis  tabulis  instructum.  [P.] 
MS  au  British  Moseam  (fonds  Harley). 

408S  MEHEDIN. 

Astrologia.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  medicea  de  Florence. 

4085  ♦  ♦  ♦ 

Introductorium  in  astrologiam.  [P.] 

MS. 

«=  CLm,  iesrjy  p.  493,  rfi  619a 

4084  *  ♦  ♦ 

Tractatus  astrologicus.  [P.] 
MS  au  Bntish  Moseom. 

408»  ♦  *  * 

Tractatulus  de  astrologia  et  sortilegiis.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitë  de  Leyde. 

4086  AISGHÂN  BEN  MOHAMMED 
AL-MONAGGEM  AL-BOKHAKI. 

Al  ahkam  al-aovam,  c'est-à-dire  :  Juge- 
ments astrologiques  en  général.  [P.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  TOrient. 
B  O'Herbelot,  Bor,  i776^  7& 


4087  KHOGIAH  HOU88AIN  BEN 

FAESI  AL  MOHASSEB. 

Ketab  ahkam,  c'est-à-dire  :  Livre  des  juge- 
ments. [P.] 
MS  dans  les  bibliothèques  de  rOrient. 
=  D'Herbelot,  Bop,  4776,  478. 

4088  ♦  ♦  ♦ 

De  judiciis    prognosticis    conjecturarum 
astrologicarum.  [P.] 
MS. 
=  CLm,  4697,  p.  49,  n«  867. 

4089  ♦  *  * 

Prognostica  astrologica,  sive  quid  faustum 
vel  infaustum  sit  per  singulos  menses  anni. 

[P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniTersité  de  Leyde. 

4090  ♦  ♦  ♦ 

Liber  de  duodecim  signis  zodiaci.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

4091  ♦  ♦  * 

Opus  de  cujusdam  principiis,  cujus  nom(Mi 
intercidit,  nativitate,  juxta  astrologiae  judi- 
ciariae  régulas.  [P.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4092  ABU  NASm  AHMED  BEN  MUB. 

Compendium  facillimum  de  erigendis 
coeli  thematibus,  astrolabio,  cognoscendis 
quinque  precum  temporibus.  [P.] 

MS  k  la  Bibl.  de  rUniyersité  de  Leyde. 

4093  MOUHAMMED  BEN  EYOUB 
EL-HAGHIB  [EL-HACHIM  f] 

EL-THABAEY. 

Connaissances  préliminaires  à  tirer  des 
horoscopes  des  sept  planètes.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St.  Pétersbourg. 

4094  ♦  ♦  ♦ 

De  constructione  xu  domuum  coelestium. 

[P.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniTersité  d'Oxford. 


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ASTROLOGUES   ARABES  ET  ORIENTAUX. 


727 


409»  ♦  ♦  ♦ 

Voces  abbreviatae  quibus  utuntur  astrologi 
iD  calendariis.  [Version  latine  d'un  texte 
p«rsan.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4096  MEGERITIUS  = 
ABOUL  GASim  MAGHERITI. 

De  magia  et  talismatibus  ad  averruncanda 
mala,  cum  formulis  talismatum.  [P.] 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Leyde. 

4097  ♦  ♦  * 

Tractatusubi  de  astrologia.  [En  arménien.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4098  ♦  *  * 

De  astrologia   quam  judiciariam  vocant 
tractatus.  [En  arménien.] 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Traité  qui  paraît  du  X1V«  siècle.  On  y  yoit  une  table 
destinée  à  trouver  les  Jours  heureux  et  malheureux. 

4099  *  ♦  * 

Tractatus  cujus  pars  prier  in  explicandis 
astrologiae  quam  judiciariam  vocant  myste- 
riis  versatur.  [En  arménien.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Traité  écrit  vers  la  fin  du  XV1«  siècle. 

4100  *  *  ♦ 

Prognostica  eorum  quae  totius  anni 
decursu  eventura  sunt,  e  praecipuis  zodiaci 
signis  ducenda.  [En  arménien.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4i0i  ♦  ♦  ♦ 

Prognostica  eorum  quae  singulis   men- 
sibus  eventura  sunt.  [En  arménien.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4104  *  ♦  * 

Quae  futurae  sint  quatuor  anni  tempes- 
tates,  prognosticon,  e  die  hebdomados  in 


quem  cadit  primus  anni  dies  ducendum. 
[En  arménien.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4105  *  *  ♦ 

De  astrologia  quam  judiciariam  vocant 
tractatus.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Orné  de  nombreux  dessins. 

4104  *  ♦  * 

Âstrologica  quaedam  de  planetis,  una  cum 
precationibus  et  capitibus  ex  Alcorano,  quae 
in  usum  superstitionis  adhiberi  soient.  [T.] 

MS. 

=  CLm,  1697,  p.  194,  no  6275. 

410»  *  *  * 

Liber  judiciorum,  sive  tractatus  de  astro- 
logia quam  judiciariam  vocant.  [T.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Suivi  d*un  autre  traité  analogue. 

4106  ♦  *  * 

Tractatus  de  astrologia,  nonnulla  quoque 
de  eclipsibus.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4107  *  ♦  ♦ 

De  ratione  divinandi  futura  ope  plane- 
tarum,  litterarum,  aliorumque  id  genus.  [T.] 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4108  ♦  ♦  * 

Horoscope  de  Tannée  pour  le  monde 
entier.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  St.  Pétersbourg. 
Manuscrit  daté  1547. 

4109  ♦  *  * 

Tractatus  in  quo  de  illa  astrologiae  judi- 
ciariae  parte  disseritur,  quae  in  dierum  et 
horarumeligendarum  rationem  inquirit.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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728 


SECTION    II. 


ASTKOLOGIE. 


4110  ♦  ♦  * 

Variae  tabulae  chronologicae,  astrologicae, 
seu  bonae  ac  malae  fortunae,  et  de  diebus 
faustis  et  infaustis,  et  ealendarium.  [T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  l*Université  d'Oxford. 


4111  ♦  ♦  ♦ 

Âliquot  folia  de  sortibus,  et  ealendarium. 
[T.] 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


ASTROLOGUES  DE  LA  RENAISSANCE  AVANT  L'IMPRIMERIE. 


Traités  dont  la  date  est  plus  ou  moim 
exactemeiit  connue. 

(  Par  ordre  chronologique.  ) 

4112  ALCUINUS. 

Astrologia. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (2  copies, 
dont  une  du  XIII*  siècle). 

4115  ♦  ♦  ♦ 

Judiciuin  cum  tractatibus  planetariis. 

i«,  Mediolani,  4496. 

Cet  ouvrage  a  élé  composé  en  1096,  par  un  auteur 
qu'on  nommait  t  hominem  sanctissimum  et  prophe- 
/aiw>.(Cas,ÏV,  1820,  589.) 

4114        OLITERIUS  MALMESBURIUS  = 
ELMEEUS  =z  EGELMERUS  «  OLIVIER 
OF  MALMSBURY. 

De  astrologorum  dogmatibus. 
De  signis  planetarum. 
MSS  dont  le  sort  est  inconnu. 

411»  *  ♦  ♦ 

Tractatus  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

Écrit  en  H 01 

4116  ♦  ♦  * 

Tractatus  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

Composé  au  commencement  du  XII*  siècle. 


4117  BERNARBUS  SILTESTER 

De    virtute    ac    efficacia   planetarum,    et 
constellationum. 
MS;  fig. 

=  CLm,  1697,  p.  209,  n©  6779. 

4118  JOANNES  HISPALENSIS. 

Epitome  totius  astrologiae. 

4*,  Norimbcrgae,  1548  ;  avec  préface  de  J»  ffeller 
tt  contra  astrologiae  adversarios.  « 

Des  MSS  de  cet  ouvrage  existent,  sous  le  titre  d'Isa- 
goge  ou  d'Introductio  et  Introductorium,  à  la  Bibl  du 
Vatican,  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies),  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4110  JOANNES  HISPALEN8IS. 

Opus  quadripartitum  de  judiciis  astrorum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne  (2  copies). 

4120  JOANNES  HISPALENSIS. 

Messahallach  epistola  in  rébus  eclipsis 
Solis  et  Lunae,  in  conjunctionibus  planeta- 
rum ac  revolutionibus  annorum,  breviter 
elucidata. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (â  copies). 

4121  JOHANNES  HISPALENSIS. 

Tractatus  de  signis  coelestibus  eorumque 
effectibus. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4122  JOANNES  HI8PALENSI8. 

Prognosticationes  de  variis  tempestatibus. 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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RENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


729- 


4123  JOANNES  HISPALENSIS. 

Tractatus  de  mutatione  aeris. 
MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4124  ARTEPHIUS. 

De  characteribus  planetarum,  cantu  et 
motibus  avium,  rerum  praeleritarum  et 
futurarum,  lapideque  philosophico. 

i%  Francofurti,  4615? 

Ouvrage  composé  dans  la  première  moitié  du 
XI  1«  siècle. 

4l2iS      EOGERIUS  HEREFORDIENSIS. 

De  judiciis  astrologicis  [astrorum]. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (3  copies, 
dont  Tune  sous  Je  litre  :  Liber  de  quatuor 
partibus  judiciorum  astrologiae). 

4126  ROGERIUS  DE  HERFORDIA  = 

ROGERIUS  HEREFORDENSIS 

Liber  de  tribus  generalibus  judiciis  astro- 
nomiae,  ex  quibus  certa  defluunt. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Peul-êlre  le  même  que  Pouvrage  précédent. 

4127  ROGERIUS  HEREFORDENSIS. 

De  ortu  et  occasu  signorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 

4128  GERARDUS  GREMONENSIS. 

Geomantiae  astronomicae  libellus. 

Inséré  au  tome  I  de  Comelii  AgrippM  Opéra, 

2  vol.  8^  Lugdunî,  s.  d. 
=  Rome,  Ait,  IV,  dSM,  1(H. 
Le  véritable  auteur  est  Gherardo  da  Sabbionetta, 

Traduction. 

Géomancie  astronomique  de  Girard  de 
Crémone  [sic]  pour  sçavoir  les  choses  passées, 
les  présentes  et  les  futures  (par  de  Saleme). 

8s  Paris,  4615. 

8«,  Paris,  1662. 

12-,  Paris,  1667. 

12»,  Paris,  1669. 

12%  Paris,  1682. 

12s  Paris,  1687. 

12s  Paris,  1691. 


4129   GHERARDO  DA  GREMONA  «= 

GERARDUS  GREMONENSIS. 

Trattato  d'astrologia  detto  Tarchandreo. 
MS  à  la  Bibl.   mediceo-laurentiana  de  Florence 
(fonds  Ashburnam). 

4150        MIATTHAEUS  PARISIENSIS. 

Narratio  judicii  astrologici  super  conjunc- 
tione  omnium  planetarum  in  Capricorno, 
quae  contigerit  sub  anno  1237. 

MS  à  la  BibL  de  TUniversité  d'Oxford. 

4l5i        ROBERTUS  LINGOLNIENSI8. 

Tractatus  de  prognosticatione  aeris. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford  et  k  celle 
de  rUnivcrsité  de  Cambridge. 

4132  ♦  *  * 

Libellus  de  dispositione  aeris  secundum 
episcopum  Lincolniensem. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4153         ALBERTUS  IMEAGNUS  a 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

Spéculum  astronomiae  cum  quibusdam 
alienis. 

Public  d'abord  dans  ses  Tractatus  "varii  si?e 
parva  naturalia:  fol.,  Venetiis,  1517,  en  carac- 
tères gothiques;  voir  p.  230  verso.  (Voir 
n**  1674.)  —  Ensuite  séparément  : 

12%  Lugduni,  1615. 

Cet  ouvrage  a  été  composé  en  UI8.  L*auteur  distin- 
gue les  livres  d'astronomie  dont  on  peut  permettre  la 
lecture  de  ceux  qu'il  faut  défendre.  C'est  à  tort  que  ce 
traité  a  été  attribué  à  Roger  Bacon  par  Picus  Miran-- 
dulae  [Pico  délia  Mirandola],  dans  ses  Dispulationes 
adversus  astrologiam,  lib.  1.  11  en  existe  des  MSS  à  la 
Bibl.  royale  de  Bruielles  (2  copies),  à  la  Bibl.  de  Douai 
et  à  la  Bibl.  de  PUoiversité  de  Gand  (un  résumé  seule- 
ment). 


4134         ALBERTUS  MAGl^US  » 

ALBERT  ¥011  BOLLSTADT. 


Summa  astrologiae. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


92 


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7S0 


SECTION    II,    ASTROLOGIE. 


4155         ALBERTUS  BIAGNUS  a 

ALBERT  TON  BOLLSTADT. 

Liber  de  nominibus  librorum  astronomiae, 
tam  demonstrativorum  quam  judicialium,  ut 
sciatur  qui  libri  sunt  contra  fidem  et  qui 
non. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Gand. 

4136  ALBERTUS  AIAGNCJS  » 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

An  licitum  sit  uti  judiciis  astrorum. 

MS. 

=  Quetif  et  Echardj  Scriplores  ordlnis  praedicalo- 
rum,  2  vol.  fol.,  Luletiae,  1719;  au  tome  I,  p.  183. 

4137  ALBERTUS  MAGNUS  «= 

ALBERT  VON  BOLLSTADT. 

In  spéculum  astrolabicum. 

MS. 

B=  Quetif  et  Echard,  Scriptores  ordinis  praedicalo- 
ram,  9  vol.  fol.,  Lulellae,  1719;  au  tome  I,  p.  183. 

4138  *  *  ♦ 

Sex  tabulae  de  aspectibus  planetarum, 
secundum  Albertum. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Gotton). 

4139  *  *  * 

De  sphaera  coeli  tractatus  astrologicus. 
MS  à  la  Bibl.  de  T Université  d'Oiford. 
Écrit  vers  1250. 

4140  THOMAS  AQUINAS  » 

TOAI9IASO. 

Sécréta  alchemiae  niagnalia  de  corporibus 
supercoelestibus. 
A%  Goloniac  Agrippinae,  1579;  par  les  soins  de 
J.  Van  Heurne. 

4141  THOMAS  DE  AQUINO  = 

TOMMASO. 

De  judiciis  astrorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford,  au  Collège 

S.  Bcnedictus  de  Cambridge  et  h  la    Bibl. 

royale  de  Bruxelles  (sous  le  titre  :  An  lieeat  uti 

judiciis  astrorum). 


4142  BAGO,  R.  »  BAGON,  R. 

Spéculum  alchemiae. 

4<>,  Norimbcrgae,  1614. 

Le  n«  4  est  le  traité  :  Choses  merveilleuses  en  Dalore, 
oh  il  est  iraité  des  en'enrs  des  sens,  des  puissaoces  de 
rame  et  des  influences  des  cieux. 

Traduction. 

Le  miroir  d'alqulmie  (par  [/.  Girard]}. 

8«,  Lyon,  1557. 

Cetle  traduction  a  été  imprimée  avant  le  texte  latm. 

4143  BAGO,  R.  =  BACON,  R. 

De  stellis  et  prognosticis. 

MS  à  la  Bibl.  du  Trinity  Collège  de  Dublin. 


4i44 

Traduction. 


MOULT,  T.  J. 


Prophéties  perpétuelles  très  curieuses  et 
très  certaines  traduites  de  l'italien  en  fran- 
çois,  qui  auront  cours  pour  l'an  1269  et  qui 
dureront  jusqu'à  la  fin  des  siècles,  faites  à 
S*-Denis,  l'an  1268. 

8«,  Paris,  1740. 

Le  texte  original  italien  est  inconnu;  penl-étre 
n*existe-t-il  pas  et  la  traduction  n'est-elle  qa'aoe 
fiction. 

414»  *  *  ♦ 

Tractatus  duo  astrologici. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

Écrit  en  1274. 

4146      ARNOLDUS  DE  VILLANOVA  = 

ARNAULD  DE  VILLENEUVE. 

Capitula  astrologiae  de  judiciis  infirmita- 
tum,  secundum  motum  planetarum. 

il  ne  paraît  pas  que  ce  traité  ait  été  imprimé  séparé- 
ment. On  le  trouve  dans  les  Opéra  de  Tauleor.  (Voir 
n«  1706.)  La  Bibl.  nationale  de  Paris  en  possède  trois 
copies  manuscrites,  qui  présentent  quelques  variantes 
sur  le  titre. 

Traduction, 

De  judiciis  astronomiae  si ve  Capitula  astro- 
logiae (en  hébreu,  par  Salomon  Abigedor 
[Salomon  Avogador]). 

Des  MSS  de  cette  traduaion  existent  à   la  BiU. 


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BENAISSAIIGE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


751 


lanrentiana  de  Florence,  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris, 
à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford,  au  Brilish  Muséum, 
à  la  Bibl.  royale  de  Berlin  et  à  la  Bibl.  royale  de 
Munich. 

Le  traducteur  n*aTait  que  15  ans  quand  il  a  mis  cet 
ouvrage  en  hébreu,  sous  les  yeux  de  son  père. 


4147  ARNALDUS  DE  VILLAWOVA  = 

ARWAULD  DE  VILLENEUVE. 

Quaestio  de  possibilitate  et  veritate  imagi- 
num  astronomicarum. 
MS  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4148  ARN ALDUS  DE  VILLANOVA  » 

AENAULD  DE  VILLENEUVE. 

De  secretis  naturae  libellus. 
MS  k  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4149  ARNOLDUS  PALUDANUS. 

Âstrologia. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Manuscrit  du  \V«  siècle;  Pauteur  sMntitule  :  «  astro- 
logue du  roi  Louis  XL  » 

4ltfO       BARTHOLOMIAEUS  DE  PARMA  « 
BART0L09IE0  DA  PARMA. 

De  judiciis  astrologiae  [De  electionibus]. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4ltfi       BARTHOLOMAEUS  DE  PARMA  = 
BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Significationes  (naturales)  planetarum  de 
libro  conciliorum. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

41^9   BARTHOLOMAEUS  DE  PARMA  « 
BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Significationes    planetarum  cum  fuerint 
domini  anni  mundi. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4ltf5        BARTHOLOMAEUS  DE  PARMA  = 
BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Epistola  astrologica. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


4154  BARTHOLOMAEUS  DE  PARMA  =s 

BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Liber  de  occultis. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Daté  de  1280. 

4155  BARTHOLOMAEUS  DE  PARMA  « 

BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Opuscula  varia  astronomica  et  astrologica; 
Flores  quaestionum  et  judiciorum  veritatis 
geomanciae. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4156  BARTHOLOMAEUS  PARMENSIS  = 

BARTOLOMEO  DA  PARMA. 

Traduction, 

Astronomische  Tractaten. 

MS  k  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

Cette  traduction  parait  de  la  6n  du  XV*  siècle.  Nous 
ignorons  quels  traités  elle  contient 

4157  SAGRO  BOSCO,  J.  de 

Aeris  prognostica. 

MS  k  la  Bibl.  de  TArsenal  k  Paris. 

4158  SGOTUS,  MicnâEL. 

Capitulum  de  hiis  quae  generaliter  signi- 
ficantur  in  partibus  duodeciin  celi  sive  domi- 
bus. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4159  SGOTUS,  Michabi.. 

Opéra  astrologica. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

4160  BONATUS  DE  FORLIVIO»  G.  » 

BONATTI,  G. 

Liber    astronomicus,    decem    continens 
tractatus  astronomie. 
iS   Augustae  Vindelicomm,    1491;  édition  de 

E.  Ratdolt;  423  feuillets,  caractères  gothiques, 

initiales  ornées;  fig.  sur  bois.  —  Fort  rare; 

un    exemplaire    à    la   Bibl.   laurentiana    de 

Florence. 
Fol.,  Venetiis,  1506;  96  feuilleta.  —  Rare. 


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.732 


SECTION    II.    ASTROLOGIE, 


Fol.,  Basileae,  1550;  «  adjecUis  est  C.  P/ofemoet 
liber  Fructus,  cum  commentariis  G.  Trape- 
zuntii,*  —  Rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl. 
palatine  de  Modène. 

Fol ,  Ângustae  Vindelicorum,  1584. 

Écrits  de  G.  BonaUi  recueillis  par  J.  Canterus.  Cet 
ouvrage,  presque  entièrement  astrologique,  peut  être 
regardé  comme  un  traité  de  cette  science.  Il  y  est  foi t 
mention  incidemment  des  moulins  à  vent  (molendina 
venti). 

Traduclions. 

Ausiegung  des  mensclichen  Gebuhrts- 
Stunden. 

4«,  BaseIJ572. 

Die  Kunst  Âuguriuni. 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Cette  traduction  allemande  est  probablement  celle 
du  Liber  astronomicus. 

Anima  astrologiae,  or  a  guide  for  astr- 
ologues (par  W.  Lilly), 
8«,  London,  4676. 

Ces  traités  sont  en  MS,  sous  les  titres  :  Astrologia, 
Opéra  astrologica  et  Tractatus  astronomiae,  aux  Bibl. 
de  PEscurlal,  du  Vatican,  mediceo-laurentiana  de  Flo- 
rence (fonds  Ashbumam),  de  l'Arsenal  à  Paris,  de 
PUniversité  de  Cambridge,  impériale  de  Vienne,  muni- 
cipale d*  Avignon. 

Sous  le  litre  :  Introductorium  ad  judicia  astrorum 
[astrologica],  ces  dix  traités  se  trouvent  également  en 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies,  dont  une 
fort  incomplète),  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford,  à 
la  Bibl.  impériale  de  Vienne,  k  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles  et  à  la  Bibl.  royale  de  Stockholm. 

4161       BONATU8  DE  FORLIYIO,  G.  = 

BOWATTI,  G. 

De  stellis  fixis  et  planetis  annosregentibus. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


4162      BONATUS  DE  FOELITIO,  G.  = 

BONATTI,  G. 

Tractatus  de  electionibus  secundum  dicta 
sapientium. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies)  et  à  la 
Bibl.  impériale  de  Vienne. 


4163  BONATUS  DE  FORLIYIO,  G.  = 

BONATTI,  G. 

De  revolutionibus  annorum  mundi  et  nati- 
vitatum. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (â  copies,  dont 
une  sans  le  traite  des  nativités)  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne. 

4164  BONATUS,  G.  =  BONATTI,  G 

Sententiae  de  accidentibus  mundi. 
MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

4l6tf      BON  AT  US  DE  FORLIYIO,  G.  = 

BONATTI,  G. 

Tractatus  de  imbribus  et  aeris  mutatio- 
nibus. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne. 

4166  BONATTU8,  G.  =  BONATTI,  G. 

Liber  introductorius  ad  judicia  stellarum. 
MS  du  XIV*  siècle;  243  pages. 
=  Narducci,  Cat,  1862,  no  178. 

4167  CIGGHU8  ASGOLANUS  » 
CEGCO  D'ASCOLI  =  STABILI,  F. 

De  ascensione  signorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

4I6B        GICCHUS  [ASCULANUS]  » 
CEGGO  D'ASCOLI  =  STABILI,  F. 

Scriptum  de  principiis  astrologiae. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

Leçons  professées  par  Stabili  à  l'Université  de  Bolo- 
gne, au  commencement  du  X1V«  siècle. 

4169  ♦  *  ♦ 

Tractât  destronomia  judicial. 

MS  au  British  Muséum. 

Traité  en  catalan,  composé  en  1295. 

4i70  JULIANUS  Toi.btands. 

Liber  pronosticorum  fuluri  saeculi. 
MS  k  la  Bibl.  du  Monastère  du  Mont  Cassin  et  à 
la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 


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RENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


733 


4i7l  ALBEDACfJS  Pnii.osoPHUS. 

Ars  punctorum,  sive  liber  de  astrologia 
judiciaria. 

MS  à  la  Bîbl.  nationale  de  Paris. 

4172  *  *  ♦ 

Judicium  de  Stella  oomata,  a.  d.  1300. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Cambridge. 

4175  PETMJS  DE  ABBAINO  =  PETRUS 
APOl^EMSIS  =  PIETRO  D*ABANO. 

Traduction. 

Opusculum  repertorii  prognosticon  in 
mutationes  aeris  tam  via  astrologica  quam 
meteorologica  uti  sapientes  experientia  com- 

perientes  voluerunl ,   in  latinum  tra- 

ductus. 

.  4»,  Venetiis,  4485. 

4174      PETRUS  DE  ABAI^O  =  PETRUS 
APONENSI8  =  PIETRO  D*ABAI^O. 

Traduction. 

Magical  éléments  (par  R,  Turnei'). 

i%  London,  1655;  à  la  suite  de  la  traduction 

anglaise  du  De  occulta  philosopbia  de  H.  C. 

Agrippa,  (Voir  plus  loin.) 

417»      PETRUS  PADUANUS  =  PETRUS 
APONENSIS  =  PIETRO  D'ABANO. 

Liber  de  nativitatibus  et  revolutionibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâie. 

4176  ABRAHAItfUS  ADDITOR. 

Liber  de  electionibus. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4177  ABRAHAMUS  ADDITOR. 

Liber  de  nativitatibus. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4178  ABRAHAMUS  ADDITOR. 

Liber  de  revolutionibus  annorum  nali. 
MS  II  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


4179        BERNARDUS  DE  VIRDUI^O  = 

BERNARD  DE  VERDUN. 

Tractatus  super  totam  astrologiam. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (2  copies). 

41dO        FIRMINUS  DE  BELLAVALLE. 

Prognosticatio  super  conjunctioneSaturni, 
Jovis  et  Martis. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4181  GUILLELMUS  DE  ARRAGONIA. 

Glossa  Ptolemaei  Centiloquii. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  au  British 
Muséum  (fonds  Harley). 

4182  JOANNES  DE  LONDONUS. 

Tractatus  de  astrologia  judiciaria. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4185  JOANNES  DE  LINZIA. 

Resolutio  quaestionis  utrum  motus  Lunae 
in  zodiaco  sit  causa  generationis  et  corrup- 
tionis  in  istis  inferioribus. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4184   BURLAEUS,  G.  =  BURGHLEY,  W. 

Observationes  brèves  de  influxu  planeta- 
rum  super  matrimonium  et  pueros. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Lansdowne). 

418»        GAUFREDUS  DE  9IELDIS  = 

GALFREDUS  DE  IMEELDIS. 

Judicium  stellae  comatae  anno  1337. 
MS  h  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Cambridge. 

4186  GALFREDUS  DE  MELDIS. 

De  conjunctioneSaturni  et  Jovis  anni  1341. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d*Oxford. 

4187  ♦  ♦  ♦ 

Judicium  de  Stella  comata,  a.  d.  1338. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  de  Cambridge. 


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754 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


4188  JOAnnES  DE  MURIS. 

Deconjunclione  Salurni  et  Jovis  anni  1341. 
MS  à  la  Bit)!,  de  TUnivcrsité  d*Oxford. 

4189  JOAFINES  DE  MORYS  = 

JO AIN  MES  DE  MURIS 

Judicium  de  [PrognoslicaXio  super]  con- 
junclione  Saturni,  Jovis  et  Martis,anno  134o. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  et  à   la 
Bibl.  nationale  de  Paris. 

4190  ♦  *  ♦ 

Judicium  magnae  conjunctionis  Saturni  et 
Jovis  anno  1345. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
Copie  faite  de  la  main  de  W.  Lilly. 

4l9i         ESGHUID,  J.  =  ESHUID,  J.  = 
ESGHENDEN,  J. 

Summa  astrologiae  judicialis  de  acciden- 
tibus  mundi. 

Fol.,  Vcuetiîs,  1480;  initiales  coloriées  et  beau- 
coup de  lettres  ornées,  caractères  romains. 

Ce  traité  a  été  composé  en  1347  ou  1548.  Il  existe  en 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  (3  copies»  dont  une 
a  pour  premier  titre  :  Aristolelis  commentatio  in  asiro- 
logiam,  et  dans  une  autre  desquelles  l'auteur  est  appelé 
Aysheden)^  k  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  et  en  abrégé 
par  Joannes  de  Ponte  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4199  ESGHENDEN,  J. 

Prognosticatio  cujusdam  eclipsis  univer- 
salis  Lunae,  et  conjunctionis  trium  superio- 
rum  planetarum  a.  d.  1345  quae  praecessit 
primam  pestilentiain.  Item  calculata  est  illa 
prognosticatio  per  Guil.  Rend. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4195  ESCHEPIDEN,  J. 

Prognosticatio  de  conjunctione  Saturni, 
Jovis,  et  Martis,  et  de  eclipsi  Lunae  univer- 
sali,  A.  D.  1349. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4194        ESCHUID,  J.  =  ESGHEI^DEN,  J. 

Significatio  conjunctionis  Saturni  et  Martis 
in  Cancro  quae  erit  in  isto  anno  Christi  1357, 


8.  die  junii  ;  et  Saturni  et  Jovis  octob.  30. 
1365. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  (3  copies) 
et  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4195  ESGHENDEN,  J. 

Prognosticatio  [Tractatus  designiflcatione] 

conjunctionis  magnae  Saturni  et  Jovis  a.  d. 

1365,  quam  Magister  Guil.  Reade  calculavit 

et  Magister  Jo.  Eschefidm  prognosticavit. 

MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  et  k  la 

Bibl.  nationale  de  Paris  (copies  où  l'auteur  est 

appelé  Joannes  Veschinden), 


4196  ASGHYNDEN,  J.  s 

ESGHENDEN.  J. 

De  tribus  conjunctionibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


4197  GULIELMUS  AnGL[lG]US 

MAS81LIB1I8I8. 

Liber  in  quo  signorum  stellarumque  vires 
et  urinae  licet  non  visae,  cum  aegritudinis 
natura  et  exitu  morbi  continetur  judicium 
secundum  astrologiam. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (légères  variantes 
dans  le  titre)  et  au  British  Muséum  (fonds 
Cotton). 

4198  GUILIELMU8  ANGLIGUS 

MAS8IIJB18I8. 

Astrologia  massiliensis. 
MS  II  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et  à  la  Bibl. 
impériale  de  Vienne. 

4199  NIGOLAU8  Gombs. 
Opus  astrologicum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4200  PETEUS  DE  DAGIA. 

Tractatus  de  signis  astrologicis. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 


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RENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


73» 


4201  ANDEOLUS  DE  NIGEO  = 

ANDALONE  DAL  PIEGRO. 

Super  verbo  SI  Centiloquii  Ptolemaei. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4202  ANDALOFIUS  DE  NEGRO  ^ 

AI^DALONE  DAL  NEGRO. 

Introductio  ad  judicia  astrologica. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4205  WALLINGFORD,  R. 

De  judiciis  astronomicis. 

MS. 

Sort  inconnu. 

4204      JOAPIFCËS  8AXOFCIAE  =  DAPIK,  J. 

Scriptum  in  Alchabitii  iibellum  astrologi- 
cum. 

Imprimé  avec  le  Libellus  ysagogicus  [Introduc- 
torium]  dM  khabitius  :  4«*,  Lugduni ,  s.  d.;  i% 
Bononiae,  U73;  i»,  Veneliis,  U8i  ;  4«,  Vene- 
liis,  1482;  i«,  Venetiis,  li85;  4%  Vencliae, 
4i9l;  4s  Veneliis,  1502;  4s  Venetiis,  1503; 
i»,  Venetiis,  4505;  4%  Venetiis,  I5«2;  4«, 
Parisiis,  1521;  4s  Lugduni  Batavorum,  s.  d.; 
4s  Lugduni,  [1525];  4s  Romae,  1585.  (Voir 
n«  3847.) 

11  y  a  des  MSS  de  ce  commentaire  à  la  Bibl.  ambro- 
siana  de  Milan  (copie  ancienne),  âk  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  et  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

Traduction. 

The  comment  otJohn  ofSaxony  upon  the 
text  of  Alcabititis  (par  G.  F.). 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
Traduction  faite  en  IGOl. 

4WS        iEGIDIUS  DE  THIBALDIS  a 

GILLES  DE  THIEBALD. 

Glossae  astrologicae. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

4206  iEGIDIUS  [DE  THIBALDIS]  =r 

GILLES  DE  THIEBALD. 

Tractatus  de  significatione  cometarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniyersité  de  Cambridge. 


4207  AJCTONIUS  DE  MONTULMO  » 

ANTOniUS  DE  monTE  ULHO. 

De  judiciis  nativitatum  cum  commentario 
Johannis  de  Regiomonte, 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4208  mLO  TOLBTAIIDS. 

Prognosticon  de  conjunctione  facta  anno 
1387. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

4209  REGIl^  ALDUS. 

Prognosticatio  de  eclipsi  lunari  a.  d.  1363. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4210  ♦  *  ♦ 

Prognosticatio  de  a.  d.  1369, 1370. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

4211  ORESMIUS,  N.  =  ORESME»  N. 

Traduction. 

Centra  astrologiae  judicia. 

MS  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 

(fonds  Ashburnam)  et  à  la  Bibl.  de  Bâie  (sous 

le  titre  :  Contra  astrologiam). 

Ce  traité  a  été  écrit  en  français  en  1346  et  mis  en 
latin  en  14H.  Le  texte  original  est  inconnu.  Le  manu- 
scrit de  Florence  a  ses  capitales  ornées  d*arabesques  en 
or  et  en  couleur. 

4212  GEFFREY  le  FCbtb. 

Vindicta  astrologiae  judiciariae  confirma 
by  six  hundred  examples  of  expérimental 
observations. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d*Oxford. 

4213  grisahatus,  g.  =3 

GRISAUFIT,  W. 
Spéculum  astrologiae. 
De  qualilatibus  astrorum. 
De  significationibus  astrorum. 
MSS. 
Paraissent  perdus. 


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756 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


4il4        JOANNE8  PE  LYVIANO. 

Conclusiones  judicii  (astrologicij  super 
coronacione  Urbani  Pape  VI,  facte  in  Urbe 
A.  D.  1378. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4215  *  ♦  * 

Liber   astrologicus,    quem   Ricardus   II. 
proprio  motu  fieri  fecit. 
àlS. 
«  CLm,  1697,  p.  246.  no  8508. 

4ii6        HENRIGUS  de  HASSIA  = 

HEII^RICH  VOR  HESSEPI  = 
LAI^GENSTEIN,  H. 

Tractatus  contra  aslrologorum   supersti- 
tionem. 
MS  à  la  Bibl.  mcdicco-Iaurcntiana  de  Florence 
(fonds  Asliburnam). 

4«I7     .  GIRIA,  A. 

Astronomia  judiciaria. 

MS. 

Sort  inconnu 

4218  HOLKOTH,  R. 

De  stcUarum  effectibus. 

MS. 

Sorl  inconnu. 

4âl9  *  ♦  ♦ 

De  aslrologia  judiciaria  liber  jussu  Ricardi 
secundi  régis  Angliae  editus. 
MS  à  la  Bibl.  du  Roi  d'Angleterre. 

4220  ♦  ♦  ♦ 

De  signis  xii  coelestibus  eorumque  pro- 
prietatibus  in  hominis  nativitate  tractatus 
astrologicus. 

MSàla  Bibl.dcB&le. 

Composé  en  1400. 

4221  JOANNES  DE  FUNDIS. 

Opuscula  astrologica. 

MS  k  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 


4222  NAPIER,  R. 

A  trealise  touching  the  defence  of  astr- 
ology. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 
De  la  main  de  l'auteur. 

4225  NAPIER,  R. 

Of  the  influence  of  the  planets  on  human 
bodies. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Composé  en  1414. 

4224  NAPIER,  R. 

The  fine  work  of  Sol  et  Luna. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
De  la  main  de  l'auteur. 

4225  8TEPHAPÎUS  BIESSANEI^SIS  es 

8TËPHANUS  DE  MESSA^IA. 

Astrologiae  secretorum  flores  collecti. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Traduction. 

Astronomischer  Tractât. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4226  REYNHARDfJS. 

Recollectiones  et  proprietates  septem  pla- 
netarum. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4227  HENRIGUS  MAGHLINENSIS  = 

HEl^iRIGUS  DE  MALINO. 

Nativitas;  acceditcommenlariusde  nativi- 
tatum  revolutionibus. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4228  HENRIGUS  DE  MIALINO. 

Liber    introductorius    ad   judicia    astro- 
logiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  Leipzig. 

4229  GAFCITETUS,  J. 

Liber  de  nativitatibus. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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RENAISSAIfCE  AVANT  L  IMPKIMERIE. 


757 


4230  niGOLAUS  DE  DAGIA. 

Liber  anaglypharum,  in  quo  de  astrologia 
judiciaria  disputatur. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (en  trois  parties). 

La  III«  partie  est  une  application  de  Tastrologie  à  la 
médecine. 

4251  ♦  ♦  ♦ 

An  aslrological  ti'eatise  of  physick. 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

En  vieil  anglais  [old  English];  composé  en  i41 1. 


4252         PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D' 

Concordancia  astronomiae  cum  theologia 
et  concordancia  astronomiae  cum  historica 
narratione,  et  elucidarium  duorum  prece- 
dentium. 

^^   Augustae  Vindelicorum,  i 489-00;   en  trois 

parties;  des  presses  de  E.  Ratdolt. 
^•,  Veneliis,  U94. 

L'auteur  fait  coïncider  les  révolutions  et  la  chute  des 
empires  et  des  religions  avec  les  conjonctions  des 
grandes  planèles,  et  soutient  que  le  déluge,  la  naissance 
du  Christ  et  les  principaux  miracles  et  prodiges  ont  pu 
être  devinés  et  prédits  par  Tastrologie. 

Il  y  a  ici  trois  traités  distincts.  Le  premier,  De  concor- 
dancia cum  theologia,  a  été  écrit  en  1414.  On  en  connaît 
des  MSS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford,  au  British 
Muséum  (fonds  Harley),  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles 
et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Le  second,  aussi  de  1414,  est  en  MS  au  British 
Muséum  (fonds  Harley),  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles, 
à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  et  à  la  Bibl.  de  Bâie. 

Le  troisième,  TElucidarium,  explicatif  des  deux 
premiers,  se  trouve  en  MS  au  British  Muséum  (fonds 
Harley),  à  la  Bibl  impériale  de  Vienne  et  à  la  Bibl.  de 
Bâle. 

4255        PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D» 

Âpologetica  defensio  astronomicae  veri- 
tatis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley),  à  la  Bibl. 

impériale  de  Vienne  et  à  la  Bibl.  de  Bâle. 
Cet  ouvrage  est  daté  1418. 


4254  PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D' 

Secunda  âpologetica  defensio  astrono- 
micae veritatis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley),  à  la  Bibl. 

impériale  de  Vienne  et  à  la  Bibl.  de  Bâle. 
Cette  seconde  défense  est  également  de  1418. 

4255  PETRUS  DE  ALLIAGO  ^ 

AILLY,  P.  o' 

Vigintilogium  de  concordantia  astrono- 
micae veritatis  cum  theologia. 
MS. 
Sort  inconnu. 

4256  PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D' 

Tractatus  (de  legibus  et  sectis)  contra 
(supersticiosos)  astronomos. 

A  la  suite  de  son  Tractatus  de  imnginc  mundo, 
fol.,  [Lovanii,  1480].  (Voir  n«>  1807.) 

8»,  Vindobonae,  U95. 

Reproduit  dans  /.  Geriom't  Opéra  oronia,  édition 
de  M.  L,  E.  Du  Pin,  5  vol.  fol.,  Ânluerpiae, 
1706;  au  tome  l,  p.  778. 

Dans  ce  traité,  composé  en  1416,  Tauleur  traite  des 
rapports  de  Taslrologie  avec  la  religion,  et  des  révo- 
lutions des  planètes.  Ou  en  connaît  des  MSS  à  la  Bibl. 
de  rUniversité  d'Oxford  (2  copies,  dont  une  sans  nom 
d'auteur),  au  British  Muséum  (â  copies,  Tune  au  fonds 
Harley,  Pautro  au  fonds  Lansdowne),  à  la  Bibl.  royale  de 
Bruxelles  (4  copies,  dont  une  sans  nom  d'auteur),  à  la 
Bibl.  de  Leipzig. 

4257  PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D' 

Epistola  in  qua  laudai  Gersonii  de  astro- 
logia judicium. 

Publié  dans  /•  Gersonii  Opéra  omnia,  édition  de 
M.  L.  E,  Du  Pin,  5  vol.  fol.,  Anluerpiac, 
4706;  au  tome  I,  p.  226. 

4250        PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D' 

Tractatus  de  concordia  discordantium 
astronomorum. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley)  et  à  la 
Bibl.  de  Cambrai. 


93 


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738 


SECTION    U. 


ASTROLOGIE. 


4259       PETRUS  DE  ALLIAGO  = 

AILLY,  P.  D» 

Opusculum  de  themate  coelesli  tempore 
creationis. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4240  PETRUS  DE  ALLIACO  = 

AILLY,  P.  D' 

Prima  figura  quarundam  magnarum  con- 
junctionum. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4241  PETRUS  DE  ALLIACO  = 

AILLY,  P.  D* 

Elucidacio  capitis  trietis,  mobilis  et  immo- 
bilis,  et  capitis  libre  similiter. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4242  GERSON,  J.  G. 

Trilogluin  astrologiae  theologisatae. 

A  la  suite  du  Tracta  tus  de  imagine  mundi  de 
P.  JUiaciis,  fol.,  [Lovanii,  U80].  (Voir 
no  4807.) 

io,  Francofurti,  1617. 

La  Bibl.  du  Vatican  possède  un  MS  de  cel  ouvrage. 

4245  GERSON,  J. 

Contra  superstitiosam    dierum    observa- 
tionem. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

4244  GERSON,  J. 

Contra  doctrinam  cujusdani  medici  Monte- 
pessulani. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles  (2  copies). 

La  seconde  copie  de  Bruxelles  a  pour  titre  :  Figura 
Leom's  a  medico  MontepessulanensL 

4245  GERSON,  J. 

Adversus  doctrinam  Jacobi  Angeli  medici. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

4246  JOAPiNES  DE  TREGIS  & 

SmOl^  DE  ROËSAIARE. 

Sententia  super  controversia  mota    pro 
conjunctionibus  et  oppositionibus  Solis  et 


Lunae,  electionibus  certarum  dierum  et  noc- 
tium  pro  Hebotomiis  et  laxativis,  anno  1437. 
MS  n  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4247  *  ♦  ♦ 

Calculatio    nativitatis    illustrissimi    Hen- 
rici  VI.  Angliae  régis,  facta  a.  d.  1441. 
MS. 

=  CLm,  1697,  p.  399,  n»  83a 

4248  HOLRROOK,  J. 

Calculatio  nativitatis  régis  Henrici  sexti. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  de  Cambridge. 

4249  *  *  ♦ 
Liber  de  ymagine  mundi. 
MS  de  U42. 

Ouvrage  cosmograpbique  et  géographique,  rempli  de 
6gures  géométriques,  astronomiques  et  astrologiques. 
«  Naroocci,  Cat,  4862,  n«  8L 

4250  NATHIAS  a  KE]II[E][irATEi>. 
Duo  horoscopi  de  nativitate  Friderici  1 

yictoriosi  comitis  palatini. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4251  ♦  ♦  * 

Astrologia  judicialis  secundum  tabulas 
Johannis  de  Blanchinis. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4252  GANGELLARIUS,  P. 

Tractatus  de  libris  astronomiae,  qui 
tenendi  suntcum  integritate  fidei  catholicae, 
et  qui  non. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

4255  *  ♦  ♦ 

Conjecture  de  Nicolas  de  Cusa,  cardinal, 
touchant  les  derniers  temps,  écrite  Fan  14S2, 
avec  la  traduction  d'une  pièce  extraite  des 
œuvres  mêlées  de  Baliize^  imprimées  à  Paris 
en  1678,  contenant  la  censure  faite  à  Rome 
en  1318  de  60  articles  extraits  du  Commen- 
taire de  P.  /.  Olive. 

8s  Amsterdam,  1700. 


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RENAISSANCE  AVANT   L  IMPRIMERIE. 


759 


4254  ANDREAS  DE  GRAGOVIA. 

Liber  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Gracovie. 

Composé  au  milieu  du  XV«  siècle. 

4255  ALBERTimJS  POLONUS. 

Judicium  de  cometa  anno  1456. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4356        GEORGIUS  TRAPEZUNTIUS. 

In  Claudii  Ptolemaei  centum  sententias 
[aphorismos]  seu  Centiloquium  commen- 
tarius. 

Joint  h  la  version  latine  du  Centiloquium  de 
C.  PtoIcmaeu9  .•  4s  Romae,  lî$40;  8«,  Coloniac, 
1544.  (Voir  n»  3644.) 

4257        GEORGIUS  TRAPEZUNTIUS 

De  antisciis  tractatus  et  cur  his  temporibus 
astrologorum  judicia  fallunt. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Ouvrages  de  date  plus  ou  moins  incertaine. 
(Par  ordre  de  matières.) 

TRAITÉS  GÉNÉRAUX. 

4288  ♦  *  * 

Apologie  contre  les  calomniateurs  de 
l'astrologie. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  St.  Ger- 
main). 

4289  *  *  * 
Defence  of  astrology. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4260  *  ♦  ♦ 

Epistola  quod  astrologia  judiciaria  sit 
vana. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4261  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  contra  astrologiam. 
MS  h  la  Bibl.  de  TUnivcrsilé  d'Oxford. 


4262  *  *  * 

Âstrologicae  ineptiae. 
MS. 

=  CLm,  4697,  p.  54,  n»  1163. 

4265  *  *  ♦ 

Poema  astrologicum  leoninis  versibus 
conscriptum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4264  *  ♦  * 

Versus  anglici  ad  astrologiam  spectantes, 
et  hujusmodi. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4268  *  *  * 

Tractatus  miscellus  partim  prosaice  non- 
nunquam  metrice,  continens  capita  32. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Astrologie  et  calendrier. 

4266  ♦  *  * 

Ludus  astrologorum  [astronomorum]. 
MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin  (2  copies). 

4267  ♦  *  ♦ 

Miscellanea  astrologica. 

MS   du   XII«  siècle  au  Brilish  Muséum  (fonds 
Harlcy). 

4268  ♦  ♦  ♦ 

Liber  Yparchi  summi  astrologi;  —  Liber 
Hygini  de  astronomia;  — Martiaux  Capelle 
astrologia  ;  —  Liber  cursuum  planetarum  vij. 
super  Massiliam  ;  —  Tabulae  médium  cursum 
Solis  et  Lunae  exhibentes  ;  —  Liber  astrono- 
micus  Alardi  Baclioniensis  ad  Henricum 
nepotem  régis  ;  —  Isagogae  Porphilii  ;  —  etc. 

MS  du  XII«  siècle;  141  pages. 

=  Narducci,  Cat,  1862,  no  360. 

4269  *  ♦  ♦ 

Tractatus  varii  astronomici,  astrologici  et 
mathematici. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.medicco-laurcntiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 


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740 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


4270  ♦  ♦  * 

Collectiones  aslrologicae. 
MS  du  XIV»  siècle   au   British  Muséum  (fonds 
Harlcy). 

«71  *  ♦  * 

Liber  continens  multa  ad  astrologiam  et 
astronomiam  spectantia. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4272  *  *  ♦ 
Miscellanea  de  computo  et  astrologia. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

4273  ♦  *  * 

Farrago  variorum  scriptoruni  astrologico- 
rum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4274  *  ♦  * 

Tractatus  varii  astronomie!  et  astrologici. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  mcdiceo-Iaurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

427tf  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  Luna;  —  Tabula  magistri 
Pétri  de  Datia;  —  Versus  de  signis  zodiac!  ; 
—  Sphaera  gerarciae  ;  —  Tabulae  astronom!- 
cae;  —  Tractatus  de  computo;  —  De  anno 
solari;  —  Alexandri  de  Villa  Dei  missacom- 
pot!;  —  De  motibus  Solis  et  Lunae. 

MS  du  XV«  siècle;  64  pages. 

=  Narducci,  Cat,  4862,  n*  302. 

4276  ♦  ♦  * 

Gollectanea  astrologica. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4277  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  varii  de  astrologia. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  de  Metz. 

4278  ♦  *  * 

Gollectanea  astronomica  et  astrologica. 
MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 


4279  *  ♦  * 

Varii  tractatus  ad  astrologiam,  physio- 
gnomiam,  chiromantiam,  et  medicinam 
spectantes,  quorum  mult!  idiomate  antiquo 
anglicano  scripti  sunt. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4280  ♦  ♦  * 

Several  treatises  bound  together  of  Consult- 
ing with  spirits,  necromancy,  astrology,  and 
such  like. 

MS. 

=  CLm,  1097,  p.  m,  n«  6370. 

4281  ♦  *  ♦ 

Excerpta  astrologica  e  Zahele,  Aristotele  et 
Aomaro, 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4282  *  *  * 

Excerpta  ex  libris  maxime  astrologicis, 
scilicet  ex  Galeotto,  Alberto  et  ex  Jo.  Benedicti 
speculationibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4285         ARGHELAUS  Philosophcs. 

Estratti  da  Gallieno,  Ippocrate^  Aristotile  ed 
Aviceiina, 
MS  du  XVI«  siècle;  104  pages. 
Renferme  de  l'astrologie. 
=  Narducci,  Cat,  1862,  nol47. 

4284  *  *  * 

Ad  tabulam  Quadripartiti  Ptolemaei  expla- 
nationes  et  commentationes  :  accedit  Capitu- 
lum  de  dominio  anni. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  mediceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

4288  ♦  *  * 

Commentarius  super  Centiloquium  Ptole- 
maei, 

MS  à  la  Bibl.  du  Trinity  Collège  de  Dublin. 


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RENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


741 


4286  ♦  ♦  * 

Commentarius  in  Ptolemaei  régulas  astro- 
logicas. 
MS  du  XV*  siècle  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
La  fin  manque. 

4Î87  ♦  ♦  * 

Commentarius  in  Martiani  Capellae  octa- 
vum  librum,  qui  est  de  astroiogia. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

4288  ♦  ♦  ' 

Commentarius  in  Alkabitii  librum. 

MS  de  la  fin  du  XIV*  siècle  ou  du  commencement 
du  XV*  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4289  ♦  *  * 

Expositio  in  Alcabilii  isagogen  ad  seien- 
tiam  astrorum. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4290  ♦  *  * 

Summa  astronomiae  et  astrologiae. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4291  *  *  ♦ 

Tractatus  introductorius  in  totam  astro- 
nomiam  speculativam. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4292  ♦  *  * 
Rudimenta  astrologica. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

4295  *  *  * 

Notulae  pauculae  astrologicae. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4294  *  *  ♦ 

Fragmentum  tractatus  de  astroiogia  judi- 
ciaria. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4298  ♦  *  * 

Fragmentum  astrologicum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


4296  ♦  ♦  ♦ 

Fragmentum  tractatus  cujusdam  astrolo- 
gici. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4297  *  *  * 
Tractatus  astrologicus. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 
L'auteur  était  Italien. 

4298  *  *  * 

Tractatus  astronomiae  cum  duobus  aliis 
tractatibus  astrologicis. 

MS  du  XIV*  siècle  à   la  Bibl.  communale  de 
Bruges. 

4299  *  ♦  * 

Tractatus  astronomicus  et  dialecticus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4500  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4501  ♦  *  * 

Tractatus  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

Différent  du  précédent. 

4502  *  *  ♦ 

Tractatus  astrologicus  qui  incipit,  multos 
esse  cognovi. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4505  ♦  ♦  * 

Tractatus  quidam  astrologicus. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4504  *  *  * 

Tractatus  quidam  astrologici. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4508  *  *  * 

Tractatus  astronomicus,  sive  astrologicus. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 
D'une  écriture  ancienne  et  difficile. 


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742 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


4506  ILES? 

Tracta  tus  astrologicus. 

MS  au  British  Muséum  (fouds  Harlcy). 

Le  nom  lies  se  lit  à  la  rubrique;  est-ce  celui  de 
Tauleur  ? 

4307  BASIPIIUS  PARMENSIS  =s 

BASINIO. 

Astronoitlicon. 

Publié  par  L.  Drudi  dans  Basinii  Pocmata  prae- 

stantiora,  2  vol.  4%  Ariminii,  i79i-95.  (Voir 

n«  1831.) 

4308  ♦  *  * 

Tractatus  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresbam  Collège  de 
Londres. 

4309  *  *  * 

Astrologiae  tractatus  duo. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

4310  ♦  *  * 
Tractatus  astrologicus. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4511  ♦  ♦  * 

Astrologia. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

En  espagnol. 

4312  *  ♦  * 

Tratados  astrologicos. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

En  espagnol. 

4313  *  *  * 

Tratato  de  astrologia,  lo  quai  si  chiama  lo 
tratato  de  la  spiera  materiale. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  medicco-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 

4514  *  *  * 

Trattato  di  aritmetica,  d'astrologia,  etc. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  mcdiceo-laurentiana 
de  Florence  (fonds  Ashburnam). 


4SI»  *  *  * 

Trattato  deir  astrologia. 
MS  à  la  Bibl.  de  TArsenal  à  Paris. 
En  italien. 

4316  ♦  *  ♦ 

Tractato  di  astrologia,  raccolta  di  304 
aphorismi,  nelli  quali  si  contiene  la  prin- 
cipal sostanza  delF  astrologia. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford.  ' 

4317  ♦  ♦  ♦ 
Corpo  completo  d'astrologia. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

4318  *  ♦  * 

Traité  d'astrologie  judiciaire. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (aux  MSS  latins, 

n*  7i20  A  anc,  12*). 
Manuscrit  du  XIV*  siècle  en  vers  provençaux. 

4319  ♦  *  ♦ 

Traité  de  l'astrologie. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  St.  Ger- 
main). 

4320  ♦  *  ♦ 

Traité  d'astronomie  judiciaire. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(aux  MSS  latins,  n»  7321  a  anc,  5*). 

4321  ♦  *  * 

A  treatise  of  astrology. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford  (2  copies). 

4322  ♦  ♦  ♦ 

An  astronomical  and  astrological  treatise. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

4323  ♦  ♦  ♦ 

Astrology. 

MS  à  la  Bibl.  de  la  Cathédrale  de  Lincoln. 


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UENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


743 


4524  *  ♦  * 

Matheniatische    eixde   astrologische    rek- 
ning. 

MS  à  THôpital  de  Lincoln. 
En  hollandais. 

4MS  *  *  * 

Handbuch  der  Astrologie. 

IIS  du  XV'  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne 
(S  copies,  dont  une  avec  les  fig.  des  signes  du 
zodiaque). 

4526  *  *  * 
Astrologischer  Tractât. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4527  ♦  ♦  ♦ 

Astrologia   judiciaria ,    deutsch    in    247 
Capiteln. 

MS  du  XV<  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  ftlunich. 

4528  *  ♦  * 

De  astrologia. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

4529  *  ♦  * 

Tractatus  de  imaginibus  astrologicis. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4550  *  *  * 

Girculus  astrologicus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 

4351  *  *  ♦ 

Regulae  astrologicae. 
MS. 
=  CLm,  4697,  p.  90,  no  3603. 

4552  ♦  *  * 

De  astronomia,  variisque  sideruiti  eifecti- 
bus. 


MS. 


CLm,  4697,  p.  57,  n«  2445. 


4555  *  ♦  ♦ 
Astrologica  et  de  mundi  systemate. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Leyde. 

4554  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  astrologia  cum  commentario. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

455»  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  astrologia  quam  judiciariam 
appellant. 

MS  qui  parait  du  XII*  siècle,  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris. 

4556  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  astrologia  judiciaria;  praemit- 
titur  de  dialectica  fragmentum, 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4557  *  *  ♦ 

Tractatus  de  astrologia  quam  judiciariam 
vocant. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de   Paris 

(2  copies). 
La  fin  manque  à  Tune  des  copies. 

4558  *  ♦  * 

Tractatus  de  rébus  ad  astrologiam  judicia- 
riam pertinentibus. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4559  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  astrologia  judiciaria. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(4  copies,  d'ouvrages  peut-être  différents). 

4540  ♦  ♦ * 
Tractatus  de  aphorismis  astrorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversIté  d*Oxford. 

4541  ♦  ♦  ♦ 
Tractatus  de  astrologia  judiciaria. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


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744 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


4544  *  *  * 

Tractatus  de  astrologia  judiciaria  ex  variis 
authpribus  concinnatus. 

US  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  et 
à  celle  de  TUnivcrsité  de  Gand. 

4543  ♦  *  * 

The  wyse  bock  of  phylosophye  and  of 
astro[no]mye,  conteyned  and  mad  of  xx 
wysest  phylysoforys  and  astronomerys,  that 
ever  wern  syn  the  world  was  begunne; 
with  various  other  astrological  tracts. 

US  du  XV*  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harlcy). 

4544  ♦  ♦  ♦ 

Âstronomia,  secundum  Judaeos  et  libres 
eorum. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Gotton). 

4545  PHILLIPPUS,  L 

Astronomia  minor,  in  qua  res  régis  Gebri 
explîcantur. 

MS  h  la  Bibl.  de  T Université  de  Leyde. 

4546  *  ♦  * 

Comparatio  inferioris  astronomiae  ad 
superiorem. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 

4547  *  *  * 

Liber  nude  veritatis,  sive  inferior  astrono- 
mia. 
MS  au  British  Muséum. 

4548  ♦  *  * 

Liber  aslronomicus  vocatus  involutio 
sphaerae. 

MS  à  la  Bibl.  de  i^Univcrsité  de  Cambridge;  fig. 

4549  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  sphaera,  et  de  circulis  coelo- 
rum,  et  de  naturis  xu.  signorum  et  vu.  pla- 
netarum;  et  de  dignitatibus  eorum  in 
quolibet  signo  et  de  judiciis  xii.  domoruni 
coeli  ;  et  de  quaestionibus  astrologicis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


4550  ♦   *  * 
Tabulae  et  tractatus  astrologici. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversilé  d'Oxford. 

4551  ♦  ♦  * 

Tabulae  quaedam  astroiogicae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4552  *  ♦  * 

Tabula  sive  rosa  triplicitatum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4555  ♦  *  * 

Tabula  minutorum  proportionalium;  cum 
variis  tabulis  arithmeticis,  geomelricis  et 
astrologicis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 

4554  ♦  ♦  * 

Tabula  ad  calculandum  pro  futuris. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4558  *  *  * 

Tabula  ad  recipiendum  omnes  sinistros 
aspectus  secundum  gradus  aeqwitoris. 

MS  à  la  Bibl.  du  Trinity  Collège  de  Dublin. 

PRONOSTICS  ET  JUGEMENTS  D'APRÈS  LES  ASTRES. 

4556  ♦  *  * 

Exhortatio  ad  artem  praescientiae  Ptole- 
maei,  régis  ^Egypti. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4557  ♦  *  * 

Epitome  in  apotelesmata  Ptolemaei. 
MS. 

=  CLm,  4697,  p.  90,  n«  3599. 

4558  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  prognosticis  et  de  compo- 
nendis  atque  ministrandis  medicinis. 

MS  du  XV*  siècle  a  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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KENAISSANCË  AVANT  L  IMPUIMEIUE. 


745 


45»9  ♦  *  * 

Tractatus  de  prognosticationibus  futuro- 
rum. 

MS  h  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

4360  ARMUS  CI^UXUS. 

De  divinatione. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnhersité  d'Oxford. 

4561  ♦  *  ♦ 

Astrological  prédictions. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

4363  *  *  * 

Hexaphrenon  prognosticorum  quod  sic 
incipit  :  Ad  perfectam  notitiam  judiciorum 
artis  astrologiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

4363  TORQUATUS,  Amtomics  = 

TORQUATO,  A. 

Prognosticon. 

MS  à  la  Bibl.  ambrosîana  de  Milan. 

En  latin. 

4364  ♦  ♦  ♦ 

Opus  astrologicum  de  fortunis  praedi- 
cendis. 

MS  ù  la  Bibl.  de  rUnivcrsitë  d'Oxford. 

4363  ■  ♦  ♦  * 

Astrologicarum  praedictionum  liber. 
MS. 
«  CLm,  16^,  p.  245,  no  8456. 

4366  ♦  *  * 

Of  the  quality  of  the  year  by  the  kalends 
of  January. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4367  ♦  ♦  * 

Of  signes  prospérons  and  unlucky;  how 
ail  the  year  is  ruled  by  the  first  day  of  Jan- 


uary; the  properties  of  the  days  of  January  ; 
of  the  7.  planets  ;  élections  of  signes  mov- 
eable. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4368  ♦  *  ♦ 

Prognosticks  according  to  the  day  of  the 
week  wherein  the  first  day  of  January  falls. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4369  *  ♦  ♦ 

How  ail  the  yere  is  rewlede  by  the  first 
day  of  Januere;  with  other  rules  of  astro- 
nomy  relating  to  physick. 

MS. 

=  CLm,  i697,  p.  90,  no  3631 

4370  *  *  ♦ 

Prognostications  of  the  personages,  con- 
ditions, fortunes,  etc.  of  both  men  and 
women,  according  as  they  happen  to  be 
born  under  the  dominion  of  any  of  the 
12  signs  of  the  zodiac. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

En  yieil  anglais  [old  Engllsh];  peut-éire  traduit  de 
Barlholmeto. 

4371  *  *  ♦ 

To  knaw  of  sings  (signs)  that  be  stabil, 
mobille,  and  mediocris. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

437«  ♦  *  ♦ 

Capitulum  ad  sciendum  terminum  eventûs 
rei  future. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4373  ♦  ♦  ♦ 

Astrologica  quaedam  et  prognostica. 
MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

4374  ♦  ♦  ♦ 

Liber  astrologicus  et  divinatorius. 
MS. 

=  CLm,  1697,  p.  54,  n-  4164. 

94 


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746 


SECTION   II.    ASTROLOGIR. 


4578  ♦  *  * 

Prognosticoruin  liber. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

4576  *  *  ♦ 

Introductorium  ad  judicia  astrorum. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4577  *  ♦  ♦ 

Traclatus  de  judiciis  astrorum. 

MS  du  XIV"  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4578  *  *  » 

Liber  aggregationum  de  judiciis  astrorum. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4579  *  ♦  * 

De  judiciis  in  astrologia. 

MS  du  XIV*  siècle  à  ia  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4580  ♦  *  ♦ 

Capitula  et  introductiones  diversorum 
judiciorum  artis  astronomiae,  secundum 
Zahelem  et  quamplurimos  alios  doctores. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4581  *  ♦  ♦ 

Summa  judicialis  de  partibus  secundum 
praecipuos  judices  Arabum  in  unum  collecta, 
de  his  quae  tam  quaerenti  quam  judici  neces- 
saria  sunt. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

4582  ♦  ♦  * 

Astronomia  judicial. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

4585        JOAMNES  DE  RUBEIS. 

De  judiciis  et  de  quibusdam  astrologicis. 
MS  à  la  Bibl.  de  rdniversité  d'Oxford  (2  copies). 

4584  ♦  *  ♦ 

Tractatus  aslrologicus  de  judiciis. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 


458»  ♦  *  * 

Tractatus    ad     cognitionem    judiciorum 
astronomiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d*Oxford. 

4586  *  ♦  ♦ 

De  explanatione  regularum  judicandi  per 
astra. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4587  *  *  * 

Quedam  utilia  in  judicijs  astronomie. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4588  ♦  ♦  ♦ 

De  exemplo  judiciorum. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4589  *  *  ♦ 

Examples  for  al  manner  of  jugements. 
M  S  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4590  HUMPHRIDUS  DE  GLOGESTRIA. 

Tabula  de  judiciis  artis  geometriae. 
MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  G>llege  de 
Londres. 

4591  ♦  *  * 

Astrologicae  quaedam  observationes. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  dû  Gresham  Collège  de 
Londres. 

459«  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  judiciis. 

MS  à  la  Bibl.  de  la  Cathédrale  de  Westminster. 

4595  ♦  ♦  ♦ 

A  treatise  of  judicial  astrology. 
MS. 

«  CLm,  4697,  p.  ^%  n»  8800. 

4594  ♦  ♦  ♦ 

Introductorium    quoddam    in    astrorum 
judicia. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 


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RENAISSAISCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


747 


4598  *  ♦  * 

De  astrorum  judiciis  tractatus. 

M$  à  la  Bibl.  de  Bâlc. 

L'auleur  paratl  être  ud  médecin  romain. 

4596  *  ♦  * 

Liber  inlroductorius  ad  judicia  stellarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  Cambrai. 

4597  ♦  *  * 

Tractatus  de  judiciis  astrologicis. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4598  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  signis  coelestibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

4599  *  *  ♦ 

De  XII  signis  et  eorum  constellationibus. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  de  TUniversité 
d'Oxford  et  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles 
(2  copies). 

4400  *  ♦  ♦ 

Astronomica    dissertatio    de   numéro  et 
ordine  signorum  coelestium. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

4401  *  ♦  ♦ 

De  figuris  signorum. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de 
Gand. 

4402  ♦  ♦  * 

De  zodiaci  xii  signis  perpauca. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâie. 

4405  *  ♦  ♦ 

De  zodiaci  xii  signis    per  totos   annos, 
quidque  in  illis  sit  agendum  vitandumve. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bêle. 

4404  ♦  *  * 

De  zodiaci  xu  signorum  electionibus  in 
agendo. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bâle  (2  copies). 


4405  *  *  ♦ 

Liber  judiciorum  ex  signis  zodiaci. 
MS  à  la  Bibl.  de  Leipzig. 

4406  ♦  *  ♦ 

Zodiacus  in  xxiv  horas  partitus. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Dessin  à  la  plume. 

4407  *  ♦  ♦ 

De  duodecim  signis  zodiaci  et  calenda- 
rium. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4408  *  *  * 

Tabulae  dequalitatibus  graduum  xu  signo- 
rum. 

MS  à  la  Bibl.* de  TUniversité  d'Oxford. 

4409  ♦  *  * 

Tabula  ad  recipiendum    omnes  dextros 
aspectus  secundum  gradus  aequatoris. 
MS  à  la  Bibl.  du  Trinity  Collège  de  Dublin. 

4410  *  *  * 

Observationes  apotelesmaticae   de  signis 
zodiaci.  [En  latin  et  en  allemand.] 

MS  du  XV*  siècle  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4411  ♦  ♦  * 

Trattatello  de'  segni  celesti. 
MS  du  XV*  siècle;  7  pages;  fig. 
e  Narducci,  Cat,  4862,  n»  247. 

4412  *  ♦  * 

De  duodecim  zodiaci  signis,   eorumque 
effectibus. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4415  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  astrologicus  de  duodecim  zodiaci 
signorum  proprietatibus. 

MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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748 


SECTION    II.     ASTBOLOGIË. 


4414  *  ♦  ♦ 

De  natura  signorum. 

MS  è  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

441»  »  ♦  ♦ 

De  quibusdam   proprietatibus  xii  signo- 
rum, cum  figura  duodecim  domorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUiiiversité  d'Oxford. 

4416  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  qualitatibus  signorum. 
MS  h  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

4417  ♦  ♦  ♦ 

De  domino  anni  et  qualitatibus  signorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4418  *  ♦  ♦ 

De  domino  signorum  et  naturis  eorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4419  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  sîgnis  coelestibus,  et  eorum 
proprietatibus. 
MS. 
=  CLm,  4687,  p.  246,  n»  8542. 

4420  ♦  ♦  * 

Doctrina  de  influxu  signorum  zodiaci. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4421  *  ♦  * 

De  signis  zodiaci  eorumque  effectibus  in 
aère. 
M  S  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4422  ♦  *  ♦ 

De  signis  zodiaci,  et  de  planetis. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4425  ♦  ♦  * 

Dissertatio  de  signis  coelestibus  et  planetis. 
MS  h  la  Bibl  de  l'Université  d'Oxford. 


4424  *  *  * 

Tabula  xii  signorum,  in  qua  reperiuntur 
dignitates  omnium  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4428  ♦  ♦  * 

Di Visio  signorum  zodiaci,  et  planetarum. 
MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Harley). 

4426  ♦  *  ♦ 

De  XII  signis  zodiaci  et  Lunae. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4427  ♦  *  ♦ 

De  virtutibus  signorum,  cum  Luna  fuerit 
cum  lis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4428  ♦  ♦  * 

De  sexu  signorum,  et  de  eifectu  Lunae  in 
quolibet  signo. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4429  *  ♦  * 

Traité  des  douze  signes  du  firmament, 
pour  sçavoir  quant  li  Lune  passe  parmi,  à 
quoi  elle  est  boine  ou  maie. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 
(aux  MSS  latins,  n»  7351  anc,  3«). 

4430  *  *  ♦ 

Astrologicum,  in  quo  de  planetis,  qui 
scilicet  eorum  sint. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4431  *  ♦  * 

Tractatus  astrologicus  de  existentia  plane- 
tarum in  angulis,  et  cum  variis  aliis  hujus- 
modi  tractatibus  valde  subtilibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4432  *  *  * 
Directorium  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 


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RENAISSANCE  AYANT  L  IMPRIMERIE. 


749 


4453  ♦  *  * 

Adnotationes  breviculae  de  planetis. 
M  S  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4454  ♦  *  * 

Tractatus  astrologicus  de  planetis. 
MS. 
«  GLm,  im,  p.  SKI,  D«  8751 

4455  ♦  *  * 

Qantitates  et  magnitudines  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitë  d*Oxford. 

4456  ♦  *  * 

Tabula  de  dignitatibus  planetarum. 
M  S  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 

4457  ♦  ♦  * 

Of  the  essential  dignities  and  nature  of 
the  planets. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnirersité  d^Oxford. 

4458  *  ♦  * 

De  planetis  quaedam. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bâle. 

4459  *  ♦  * 
De  planetis  vu  nonnulla. 
MS  à  la  Bibl.  de  BÂle. 

4440  ♦  *  ♦ 

De  planetis  sive  contestationibus  tractatus. 
MS  à  la  Bibl.  de  BÂlc. 

4441  ♦  *  ♦ 

Judicia  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  BÂle. 

4444  *  ♦  * 

De  naturis  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  I^Université  d^Oxford. 

4445  *  ♦  * 

De  natura,  motibus  et  effectibus  plane- 
tarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 


4444  *  ♦ ♦ 

De  naturis  et  complexionibus  vu  plane- 
tarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitë  d'Oxford. 
Le  commencement  incomplet. 

444n  ♦  ♦  ♦ 

Introductorium  de  effectibus  planetarum. 
MS  i  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4446  ♦  ♦  ♦ 

Liber  de  fructibus  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4447  *  *  * 

Dénatura  septem  planetarum;  de  signis. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4448  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  naturis  planetarum. 
MS  du  XIV*  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harley). 

4449  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  virtutibus  septem  planetarum. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4450  ♦  ♦  ♦ 

Scholium    de    potestate    planetarum    et 
signorum  et  de  formis  eorum. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

44K1  *  ♦  * 

De  viribus  planetarum  et  revolutionibus 
annorum. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

44K«  ♦  *  ♦ 

De  operatione  planetarum  in  mundo. 
MS  du  XIV*  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harley). 


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750 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


4455  ♦  *  * 

Tabula  de  potestatibus  planetarum  in  xii 
signis. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUDiversité  d'Oxford. 

4454  *  ♦  ♦ 

Fortitudines  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4455  ♦  ♦  ♦ 

Tabula    fortitudinum    et   infortitudinum 
planetarum. 
MS  au  Trinily  Collage  de  Dublin. 

4456  *  ♦  ♦ 

Van  den  Facien  der  Planeten. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4457  *  ♦  ♦ 

Tabula  ad  sciendum,  quis  planeta  demi- 
netur  omni  membre  signorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4458  *  *  ♦ 

A  note  to  know  what  signe  and  planet 
raigneth  both  at  once. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUniversitc  d'Oxford. 

4459  ♦  ♦  ♦ 

Versus  de  planetis  et  signis.  [En  latin  et 
en  allemand.] 
MS  au  British  Muséum. 

4460  ♦  *  * 

Tabula  ad  inveniendum  dignitates  plane- 
tarum in  signis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4461  *  ♦  ♦ 
Planeten-Bûchlein  von  den  4  Elementen, 

7  Planeten,  12  Zeichen  des  Himmels  und  des 
Himmelslauf. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bêle. 


4462  *  ♦  ♦ 

Bûchlein  der  iv  Elementen,  vu  Planeten, 
XII  Zeichen  des  Himmels. 
MS  à  la  Bibl.  de  BÂle. 

4465  *  *  * 

Tractatus  de  directionibus  planetarum  et 
eorum  aspectibus. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4464  ♦  *  * 

Tractatus  de  directione  significatoris. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4465  *  *  * 

What  is  direction  and  how  manifold. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4466  ♦  ♦  ♦ 

A  treatise  of  direction,  significators,  pro- 
mittors. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4467  *  *  ♦ 

De  positione  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4468  ♦ ♦  * 

De  septem  planetis,  xii  signis  et  xxvui 
mansionibus  Lunae  in  xxviii  constellatio- 
nibus;  ubi  multaevoces  arabicae  exponun- 
tur. 

MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4469  ♦  *  ♦ 

Tabula  aspectuum  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4470  ♦  ♦  * 

Astrologica  quaedam  de  aspectibus  plane- 
tarum ;  item  astronomica. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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RENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMERIE. 


75! 


4471  *  ♦  * 

De  natura  planetarum  et  eorum   aspec- 
tibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  T Université  d*Oxford. 


4475  ♦  ♦  ♦ 

De  planetarum  constellationibus  tractatus. 
MS  à  la  Bibl.  Norfollc  du  Gresham  Collège  de 
Londres. 

4475  ♦  *  * 

Varii  aspectus  planetarum,  versibus  des- 
cripti. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Gand. 

4474  ♦  *  ♦ 

Liber  de  imaginibus  coeli  et  signis  plane- 
tarum ;  accedunt  figurae. 
MS  du  X1V«  siècle  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4478  ♦  ♦  * 

De  significationibus  planetarum,  de  cogni- 
tione  et  de  inlerrogationibus. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4476  JERGIS  ==  GERGIVS  =r  ZERGIUS 

De  significatione  planetarum  in  duodecim 
domibus. 

Fait  partie  du   Recueil  n«  751  :  4«,   Venetiis, 
1509.  (Voir  ce  n*.) 

Des  MSS  de  cet  ouvrage  se  trouvent  à  la  Bibl.  natio- 
nale de  Paris  et  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (copie 
intitulée  :  De  signiQcatlone  planetarum  in  nativitatibus). 

4477  ♦  ♦  ♦ 

De  dominiis  planetarum. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4478  ♦  ♦  * 

Alphabetum  secundum  de  significatio- 
nibus ac  proprietatibus  planetarum,  et  de 
eorum  figuris,  et  rerum  qualitatibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d*Oxford. 


4479  ♦  ♦  ♦ 

De  planetis;  de  xn  domibus. 

MS  h  la  Bibl.  de  PUnivcrsité  d'Oxford. 

4480  *  *  ♦ 

Tractatus  de  significationibus  planetarum. 
MS  au  British  Muséum  (fonds   Harley)  et  au 
Trinity  Collège  de  Dublin. 

4481  *  *  * 

A  treatise  of  the  nature  of  the  planets,  of 
the  houses. 
MS. 
-  CLm,  4607.  p.  25t,  no  8753. 

4483  ♦  *  ♦ 

Liber  de  planetis  in  domibus. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de 
Gand. 

4483  ♦  ♦  ♦ 

De  significatione  planetarum. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4484  ♦  ♦  ♦ 

Tabula  de  fortitudinibus  planetarum   in 
signis,  adjecta  expositione. 

MS  du  XV'  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4485  .      ♦  ♦  ♦ 
De  horis  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford  et  au 
Britisb  Muséum  (fonds  Harley). 

4486  *  ♦  ♦ 

Tabula  horaria  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4487  *  *  * 

Tabula    ad    sciendum    quis    planetarum 
régnât  in  qualibet  hora  diei. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


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752 


SECTION    If.    ASTROLOGIE. 


4488  *  *  * 

Tabulae  ad  sciendum ,  quis  planeta  donii- 
netur  omni  hora  cujuslibet  diei. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsîté  d'Oxford. 

4489  ♦  ♦  ♦ 

Tabula  regni  planetarum  singulis  horis 
diei  et  noctis. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

4490  *  ♦  * 

Tabulae  ad  sciendum  quis  planeta  regnet 
in  qualibet  hora  inaequali  diei  et  noctis. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

4491  ♦  *  * 

De  horis  planetarum  pro  itinere  incipîendo. 
MS  a  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

4492  *  ♦  ♦ 

Tabula  ad  sciendum  quis  planeta  regnet 
in  qualibet  hora,  incipiendo  diem  ab  ortu 
Solis. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4495  *  ♦  * 

De  methodo  juxta  quam  septem  planetae 
septem  diebus  septimanae  dominari  dicun- 
tur. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

4494  *  ♦  ♦ 

De  planetarum,  qui  annos  et  menses 
regunt,  in  homines  vi  et  potestate. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

449»  ♦  *  * 

The  kalendar  of  the  principles  of  earthly 
planets. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4496  ♦  ♦  ♦ 

De  septem  planetis,  et  eorum  influentiis, 
et  mansionibus  Lunae,  et  nominum  earum 
explicatio. 

MS  a  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


4497  *  *  ♦ 

Aspectus  planetarum  cum  Luna,  in  omni- 
bus signis,  in  cunctis  negotiis. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d*Oxford. 

4498  *  *  * 

Tractatus  de  planetis  et  cometis  ad  rem 
astrologicam  facientibus. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4499  ♦  ♦  * 

Capita  Jovis,   Solis,   Martis,   Veneris,   et 
Mercurij. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4500  *  *  ♦ 

Liber  in  narratione  Saturni,  quid  accedit 
ex  mutatione  sua  a  signo  in  signum. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  de  l'Université  de 
Gand. 

4501  BALEMYI^CE] 
De  sigillis  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4802  *  *  * 

Tractatus  astrologicus  de  conjunctura 
probabili  ex  coeli  positione  juxta  verislmilem 
Graecorum  doctrinam,  et  etiam  Arabum  dicta 
quae  cum  Graecis  censentur  consentanea. 

MS  à  la  BibL  du  Vatican. 

4505  *  *  * 

De  receptionibuset  conjunctionibus  plane- 
tarum. 

M  S  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4504  *  *  * 

Variae  prognosticationes  ex  planetarum 
conjunctionibus  deductae. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4505  *  *  ♦ 

Introductio  de  planetarum  conjunctioni- 
bus, et  annorum  revolutionibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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UENAISSANCË  AVANT  L  niPUIMEUlË. 


:53 


4»OC  ♦ *  * 

De   eclipsibus,  illarumque  significalioni- 
bus. 

MS  du  XV"  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


4i;07  *  ♦  * 

Judicium  unius  eclipsis  solaris, 

MS  à  lj  Bibl.  de  l'Uni vcrsilc  de  Cambridge. 

4Î508  ♦  ♦  ♦ 

De  aspeclibus  Lunae  et  aliorum  planeia- 
rum. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsilé  d'Oxford. 
Poème. 

4509  *  ♦  ♦ 

Monila  goorgica  liabila  ad  Lunam  ralione. 
MS à  lu  Bibl.  de  lUnivcrsilc  d'Oxford. 

41$I0  ♦  ♦  * 

De  cursu  Lunae,  cum  figura  domorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsilc  d*Oxford. 

4|$li  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  Luna. 

JUS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsilé  d'Oxford. 

4»I2  ♦  *  ♦ 

De  numeris  linealibus,  superfieialibus  et 
solidis;  parvum  experimenlum  de  Luna. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Universilé  d'Oxford. 

4UI3  ♦  ♦  * 

Liber  de  significationibus  Lunae. 

MS  du  XIV'  siècle  à  la  Bibl   ualionale  de  Paris. 

ÂU4  *  *  * 

Noticiae  aslrologicae  de  phasibus  Lunae. 
MS  du  Xll«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4U1»  ♦  *  * 

Mansiones  Lunae  cum  aliis. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUnivcrsilc  d'Oxford. 


4510  *  ♦  ♦ 

De  xxviii.  mansionibus  Lunae  liber. 
MvS  à  la  Bibl.  de  rUiiiversilé  d'Oxford. 

Traduction. 

Astrologisches  Bûchlein  ùber  die  28  Man- 
sionen  (par  /.  llavtlieb), 

MS  du  XV«  siècle  à  h  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4ui7  ♦  ♦  ♦ 

Sphaera  Pythagorae  ad  inquirendam 
reruni  veritateni  aflirmative  et  négative, 
secundum  numeruni  et  scripsuni,  et  secun- 
dum  aetalem  Lunae. 

M  S  du  XIV'  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4518  *  ♦  ♦ 

De  vltiis  Lunae. 

MS  du  XV'  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4519  ♦  ♦  * 

De  effectibus  et  influcntia  Lunae  in  xii 
signis. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

4520  ♦  ♦  ♦ 

De  lunationibus,  sive  effectibus  Lunae 
secundum  dies  aetatis. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4521  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  effectu  Lunae  dum  fuerit  in 
diversis  signis  Krmamenti. 
MS  au  Brilisli  Muséum. 

4522  *  ♦  ♦ 

De  Lunae  et  astrorum  inlluentiis. 
MS  à  la  Bibl.  de  Bouen. 

4525  ♦  *  ♦ 

Lunae  disposilio  in  electionibus. 
MS  du  XV'  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

93 


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751 


SECTION    II.    —    ASTttOLOCIE. 


4824  ♦  ♦  ♦ 

Traclatus    de    electionibus    per    cursum 
Lunae  in  divei*sis  signis. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

4^rô  *  *  ♦ 

De  observatione  Lunae  et  quae  cavcnda. 
AIS  à  la  Bibl.  de  lUiiivcrsilé  d'Oxford. 

4iJ2G  ♦  *  * 

States  Lunae  rcbus  gerendis  idoneae. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUiiiversilc  d'Oxford. 

4827  *  *  ♦ 

Traduction. 

Somniorum  cventus  juxta  aetates  Lunae. 
[En  Saxon.] 

AÏS  à  la  Bibl.  de  I  Université  d'Oxford. 

4828  *  *  ♦ 

Tractatus  de  naturis  stellaruin  fixarum. 
MS  du  coiniiienccnicnl  du  XV"  siècle  n  la  Bibl. 
nationale  de  Paris. 

4829  *  *  ♦ 

De  natura  stellarum  fixarum  seeundum 
senlentiam  Ploletnaei. 

MS  h  la  Bibl.  de  rUniversîtc  d'Oxford. 

4830  *  ♦  * 

De  qualitatibus  stellarum. 

MS  à   la  Bibl.  Norfolk  du  Grcsham  Collège  de 
Londres. 

4831  ♦  ♦  * 

A  table  of  the  number  and  names  of  the 
fix'd  stars,  and  the  natures  of  them  agréable 
to  the  planels. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsitc  d'Oxford. 

4832  ♦  *  ♦ 

De  signis  stellarum  in  viii.  sphaera,  cum 
aliis  tractatibus  astronomicis. 
MS. 
«  CLm,  1697,  p.  388,  n«  9948. 


4833  *  *  * 

De  prognostis  stellarum. 

MS  du  XV«  >iccle  à  la  Bibl.  rovale  de  Bruxelles. 


4834  *  *  * 

De  cometis,  quid  sint  et  quid  significant, 
seeundum  varias  opiniones  :  cum  variis 
excerptis  ex  Cicérone,  Augustino,  Josepho. 

MS  nu  Brilisli  Muséum  (fonds  Colton). 

4838  *  *  ♦ 

De  syderum  ratione  opusculum;  in  fine 
paucula  sunt  de  cometis,  ventis,  iride,  et 
stellis  cadentibus. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 

4836  ♦  ♦  ♦ 

Traclatus  notabilis  de  significatione  come- 
tarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

NATIVITÉS  ET  HOROSCOPES. 

4837  *  *  ♦ 

Libellus  de  nativitatibus. 
MS  peul-ôlrc  du  XII*  siècle  à  la  Bibl.  nationale 
de  Paris. 

4838  ♦  ♦  ♦ 

Libellus  de  nativitatibus. 

5IS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4859  ♦  *  ♦ 

Capitula  stellarum  sive  de  nativitatibus, 
modo  Almanzori  tanquam  authori  tribuun- 
tur,  modo  cuidam  astrologo  filio  Abenezrae. 

MS  du  XIV^  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4840  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  nativitatibus. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

i84i  *  *  ♦ 

Descriptio  quarumdam  constellationum  et 
pianetarum  quantum  ad  eorumdem  proprie- 


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IIENAISSÂNCE  AYANT  L  IMPRINEIUE. 


755 


tates  et  hominum  nativitates;  accedunt  figu-   4551 


rae. 

MS  du  X1V«  siècle  à  la  Bibl.  ualîonalo  de  Paris. 

4542  ♦ ♦  ♦ 

ïractatus  de  nativitatibus  et  revolutio- 
nibus. 

MS  du  XV*'  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4545  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  astrologia,  et  de  nativitatibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsito  d'Oxford. 

4544  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  brevis  de  nativitatibus. 
MS  h  la  Bibl.  de  rUniversitc  d'Oxford. 

4645  ♦ ♦  * 

De  nativitatibus. 

MS   à   la  Bibl.  de  FUnivcrsilc  d'Oxford  et  au 
British  Muséum. 

454G  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  nativitate. 

MS  à  ta  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

4547  *  *  ♦ 

De  nativitatibus    sub    unoquoque   signo 
zodiaci,  in  singuiis  mensibus. 
MS  au  British  Muséum. 

454tt  ♦  ♦  * 

Scientia  nativitatum,  secundum  horas  diei 
et  noctis,  et  demansionibus  Lunae  secundum 
easdem. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Cotton). 

4549  *  ♦  ♦ 

Opusculum  de  perfectione  annorum  mun- 
di  et  nativitatum. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4550  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  revolutionibus  annorum. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


De  hora  revolutionis  anni  natalis. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  llarley). 

4552         JOANPIES  DE  ESTI?1DE. 

De  revolutionibus  annorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  Bàlc  (2  copies,  dont  une  sous  le 
simple  nom  de  Joannes). 

4555  ♦  ♦  ♦ 

Judicium  de  nativitatibus. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Grcsham  Collège  de 
Londres. 

4554  ♦  *  ♦ 

Judicium    nativitatis   juxta    Ptolemaeum 
docte  explicatum. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4555  *  ♦  ♦ 

Astrology  with  the  calculation  of  a  nat- 
ivity. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

455G  ♦  *  ♦ 

Trutina  Hermetis  pro  calculatione  nativi- 
tatum. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  de 
Cambridge. 

4557  ♦  ♦  ♦ 

De     nativitatibus    puerorum    secundum 
Solem. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

4558  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  duodecim  domibus  coeli. 
MS  du  XIV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris 

el  à  celle  de  l'Université  d'Oxford. 
Dans  ces  deux  bibliothèques  l'ouvrage  est  incomplet. 

4559  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  duodecim  domibus  coeli,  ex 
diversis  authoribus  concinnatus. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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756 


SECTION   II.  ASTROLOGIE. 


4860  ♦  ♦  * 

Opusculum  de  duodecim  domibus  coeli. 
MS  du  XV«  siècle  n  In  Bibl.  nalionnlc  de  Paris. 
La  Un  manque. 

4561  *  *  ♦ 

Quaestiones  de  duodecim  domibus  coeli. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  BibL  nationale  de  Paris. 

4tt02  ♦  ♦  * 

Des  douze  maisons  du  ciel. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  nalîonalc  de  Paris 
(aux  MSS  latins  n<*  7445  a  ne  ,  U<»). 

4305  SKATON,  T. 

De  XII  domibus  et  suis  quaestionibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsitc  d'Oxford. 

4364  ♦  ♦  ♦ 

De  domibus  planetarum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

4363  *  *  ♦ 

The  signification  of  the  xii.  houses;  A 
table  of  ail  the  qualities  of  the  16  figures;  Of 
the  truth  and  profit  of  astrology  and  geom- 
ancy;  The  geomantical  figures  attributed 
to  the  fixed  stars  in  the  viii  th.  sphère. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  d'Oxford. 

4366  *  ♦  * 

Liber  aequationum  domorum  ad  quemli- 
bet  gradumascendentiszodiaci  super  sexage- 
simam  unius  gradus  sine  falsitate,  atqui 
solae  domorum  figurae  per  tabulas  expansas 
minio  descriplae  sunt,  tabulis  ipsis  aequa- 
tionum non  additis. 

MS  h  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

4367  *  ♦  * 

Potestates  domorum  septem  planetarum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Universilé  d'Oxford. 

4368  ♦  *  ♦ 

De  esse  Solis  in  domibus  planetarum. 
MSà  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  de  Cambri(l<;e. 


43C0  *  *  ♦ 

De  modo  erectionis  figurarum  in  domibus. 
.MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Harlcy). 

4370  KILLIIMGWORTH,  J.  = 

RYLIMGWOKTH,  J. 

Tabula  compléta  xii  domorum,  ad  latitu- , 
dinem  51  gr.  et  30  minutorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  d'Oxford. 

4371  *  ♦  ♦ 

Tabula  domorum  ad  latitudinem  51  grad. 
et  56  minutorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  d'Oxford. 

4372  ♦  ♦  * 

Tabula    de    aequatione    domorum    pro 
exemple  posita. 

MS  n  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  d'Oxford. 


4373  *  ♦  ♦ 

Tabulae  aequationis  domorum  ad  meri- 
diem  Oxoniae,  cum  canone. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsilc  d'Oxford. 

4374  ♦  ♦  * 

Tabula  de  significationibus  domorum. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Universilé  d'Oxford. 

4373  ♦  ♦  ♦ 

Liber  electionum  secretorum  superiorum. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4376  *  ♦  ♦ 

Capitulum  de  electionibus  particularibus. 
MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
Le  comnieucemenl  manque. 

4377  ♦  ♦  ♦ 
Liber  de  electionibus. 

MS  du    XIV«  siècle  au    Brilish   Muscuui   (foiitls 
llarloy). 


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RENAISSANCE  AVANT   L  IMPRIMERIE. 


757 


4878  ♦  *  ♦ 

Tabulae  electionis  temporum  ad  sciendum 
quis  gradus  ascendit  in  latitudine  51.  gra- 
duum  et  oO.  minutorum,  quanta  est  univer- 
sitatis  Oxoniensis. 

MS  à  la  Bibl.  de  J*Unîvcrsitc  d*Oxfonl. 

4879  ♦ ♦  * 

De  XXXII.  diebus  periculosis. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4880  *  ♦  ♦ 

Capitula  dierum  quando  non  oportet  nec 
vindemiare,  nec  seminare,  nec  boves  vel 
equos  domare,  nec  sponsam  ducere. 

MS  h  la  Bibl.  de  rUnivcrsilé  d'Oxford. 

4681  *  *  ♦ 

A  treatise  of  times  to  be  chosen,  after 
aslronomy. 
MS. 

=  Cl-in,  101)7,  p.  231,  n«  8771. 

4^82  ♦  ♦  * 

Astrological  advice,  if  thow  wylt  takc  thei 
jornay  to  do  any  Ihyng. 

MSaii  Brilish  Muséum  (2  copies,  au  fonds  llarloy). 

4883  *  ♦  ♦ 

Tractatus  de  varia  et  multiformi  sphaera 
seeundum  Chaldaeos,  et  horoscopiis. 
MS  à  la  Bibl.  laurenliana  de  Florence. 

4884  ♦  ♦  ♦ 

Horoscoporum  liber. 

MS  à  In  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonils  St.  Ger- 
main). 

4588  ♦  ♦  ♦ 

Scheinata  astrologica. 

MS  au  Trinity  Collège  de  Dublin. 

418G  *  ♦  * 

Modus  erigendi  thema  coelcste. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 


1887  ♦  ♦  * 

Oratio  superslitiosa,  dicenda  antc  calcula- 
rionem  alieujus  spere. 
.MS  au  Brilisb  Muséum  (fonds  Harley). 

4888  WALTER,  J. 

Modus  domificandi  per  tabulas  factas  ad 
meridiem  Oxoniae. 
MS  h  la  Bibl.  de  rUniversitc  d'Oxford  (2  copies, 
dont  une  a  pour  titre  :  Tabula  ad  domificandum 
pro  singulis  domibus). 

4889  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  ascendente. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4890  ♦  ♦  * 

Tractatus  de  ascensionibus  signorum. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUuiversilc  d'Oxford. 

4891  ♦  ♦  ♦ 

Tabulae  ascensiouuni  ad  domificandum 
pro  figura  judiciali  ad  quodcunque  teinpus. 
MS  a  la  Bibl.  de  rUiiivrrsilé  d'Oxford. 

4892  ♦  ♦  ♦ 

Of  tlie  horoscope,  ascendent  or  first  house, 
bening  the  chief  hylege  in  Ihe  genesis;  Of 
the  other  bouses,  etc. 

MS  à  lu  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4895  *  ♦  ♦ 

De  investigatione  verae  ascensionis  pro 
tempore  nativitatis  alieujus. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4894  ♦  ♦  ♦ 

Significationes  planetarum  :  seu  tractatus 
parvus  de  ascensionibus  septem  planetarum. 
MSau  British  Muséum  (fonds  Hnriey). 

4898  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  ascensionibus  septem  plane- 
tarum. 

MS. 

«  cLiiî,  iwn,  p.  2;n,  n«  nm. 


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758 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


459G        SUTORIUS,  Joarnes  Padlis. 

Prognosticon  theologo-aslronomicum  de 
Mahumele. 

lus  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

4rf97  ♦  ♦  * 

Discursus  astrologicus super  quadam  geni- 
tura. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

4508  ♦  ♦  ♦ 

JoannisducisBurgundiae,  anno  1371  nati, 
thema  genethliacum. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Dibl.  nationale  de  Paris. 

4599  *  *  ♦ 

Thema  genethliaticum  Sinionis  de  Boës- 
mare. 

MS  du  XV*  siècle  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4600  *  *  ♦ 

Prognostica  pro  anno  Joannis,  Borbonii 
et  Arverniae  ducis,  quinquagesimo. 

MSdu  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4601  ♦  ♦  ♦ 

Nativité  d'une  fille  suivant  les  règles  astro- 
logiques. 

MS  à  la  Bibl.  de  TArsenal  à  Paris. 

4002  ♦  ♦  ♦ 

Calculus  nativitatis. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsitc  d'Oxford. 

4603  ♦  ♦  ♦ 

Horoscopium   in   horam    electionis   novi 
régis  Bohemorum. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

ASTROLOGIE  APPLIQU^.E  A  LA  MÈTËOHOLOGIK, 
A  L'ANTHROPOLOGIE  ET  A   LA   MÉDECINE. 


4604  ♦  ♦  ♦ 

Prognosticationes    de    futuris    tempesta- 
tibus. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


4605  ♦  ♦  * 

Prognosticationes  de  variis  coeli  tempes- 
tatibus,  pluviis  scilicet,  ventis. 

MS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4606  ♦  *  ♦ 

Observations  astrologiques  touchant  l'agri- 
culture. 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  St.  Ger- 
main). 

4607  GOKWICUS. 

De  tempestatum  praesagiis,  et  primo  de 
praesagiis  a  Sole  sumptis  171. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d^Oxford. 

4608  GUILLËLMUS  NF.RLE. 

De  temperie  aeris  prognosticanda,  et  de 
temperie  aeris  oxoniensis  pro  septennio. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d  Oxford. 

4609  ♦  ♦  ♦ 

Prognostica  tempestatum  a  Luna  desumpta. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4610''  ♦  *  ♦ 

Liber  fratris  perscrutatoris  de  impressio- 
nibus  aeris. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harlcy). 

4611  *  ♦  ♦ 

Prognosticae  consideratione  nubium , 
ignium,  aquarum,  montium,  arborum, 
avium,  pecorum,  vermium,  et  ciborum. 

MSau  Brilish  Muséum  (fonds  llarley). 

Ouvrage  en  vrrs,  avec  des  notes  en  prose,  pi-élen- 
duemcnl  composé  au  X«  siècle. 

4612  *  ♦  ♦ 

De  praesagio  futurae  constitutionis  acreae. 
MS  au  Britisli  Muséum  (fonds  flarley). 

4615  *  *  * 

De  applicationibus  astrologicis  ad  corpus 
humanum  et  passiones. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 


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HENAISSANCE  AVANT  L  IMPHIMElUli:. 


7Ô9 


4GI4  *  *  * 

Uber  den  [Der]  Einfluss  dcr  Gestirne. 
MS  du  XV«  îiiccloà  la  Bibl.  impériale  de  ViiMinc. 

4615  ♦  ♦  ♦ 

Der  Gestirne  Eintluss  auf  den  Menschen. 
MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

4Ci6  ♦  ♦  ♦ 

Les  dominations  des  sept  planètes  en 
corps  humain  et  leurs  maladies. 

MS  du  XV«  siècle  h  la  Bibl.  nalioiiale  de  Paris 
(aux  MSS  laliiis,  n«  7516  anc,  18*). 

4617  *  *  * 

Libellus  de  varietatibus  naturae  humanae, 
ex  cursu  planetarum  et  signorum  etfectibus 
cognoscendis. 

MS  du  XV"  siècle  à  la  Bibl.  ualionale  de  Paris. 

4618  ♦  ♦  ♦ 

De  dispositlone  hominis  secundum  plane- 
tam  sub  quo  nascitur. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversitc  d'Oxford. 

4619  ♦  ♦  * 

Vera  tabula  planetarum  commonstrans  in 
qua  parte  hominis  dominantur. 
MS  au  Brilish  Muscuui  (fonds  IJarlcy). 

4620  *  *  * 

De  constellationibus  virorum  et  faemina- 
rum. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUoivcrsilc  d'Oxford. 

4621  *  ♦  ♦ 

De  planetis,  et  signis  zodiaci,  et  de  virtu- 
tibus  eorum  super  corpore  humano. 
MSau  British  Muséum. 

4622  *  ♦  * 

Treatise  on  the  complexions  of  men,  and 
nature  of  the  planets. 
MS  au  Brilisb  Muséum. 


4625  *  ♦  ♦ 

A  rude  sketch  of  a  naked  man  standing, 
and  affected  in  the  proper  parts  by  the  sev- 
eral  signs  of  the  zodiac,  expressed  by  sym- 
bolical  figures. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harhy). 

4624  *  ♦  * 

The  significacion  of  evere  man,  after  the 
fegurs,  and  the  planetts;  of  the  statur,  the 
colur,  and  the  tokins,  and  qwat  disposicion 
or  craft  he  is  most  disposid  to» 

MS  au  British  Muséum  (fonds  fJarloy). 

462»  ♦  ♦  ♦ 

De  proprietatibus  viri  et  feminae  et  vi 
signorum  zodiaci. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4626  ♦  *  ♦ 

De  fato  puerorum  recens  natorum  secun- 
dum Lunam. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsité  de  Cambridge. 

4627  *  *  * 

Of  the  nature  of  the  planets,  and  in  what 
manner  a  child  is  formed  in  his  mothers 
womb  thro  the  opération  of  the  vu  planets. 

MS. 

=  CLm,  1697,  p.  255,  no  8931. 

4628  *  ♦  * 

Of  the  berthe  of  man,  by  the  xii  signes. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilc  d'Oxford. 
En  viril  ai  glais  [old  Euglish]. 

4629  *  *  * 

Tractatus  de  tempore  pharmacandi. 
MS  du  XV«  siècle  k  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4650  ♦  *  ♦ 

Imagines  médicinales  duodecim  signorum. 
MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


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760 


SECTION    II.    ASTKOLOGIE. 


4651  ♦  *  ♦ 

De  judiciis  aslrorum  ad  mcdicinam  pcrti- 
nentibus. 

BIS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4652  *  *  * 

Elecliones  médicinales  secundum  regulam 
astrologoruin. 

BIS  du  XV«  siècle  a  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4655  *  *  ♦ 

Tractatus  astronomiae  medicinae  referens. 
BIS  du  XIV«  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

4654  *  ♦  ♦ 

A  treatise  of  physick  astrologically 
handied. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsilc  d'Oxford. 
En  vieil  anglais  [old  English]. 

4655  ♦  ♦  ♦ 

A  short  treatise  of  astrological  physick. 
MS  à  la  Bibl.  de  J'Univcrsilé  d'Oxford. 

4656  SEATOIM,  T. 

A  treatise  of  astrological  physick. 
BIS  h  la  Bibl.  de  TUniversilé  d'Oxford. 

4657  *  *  ♦ 

Tractatus  introductorius  ad  judicia  astro- 
nomiae, quantum  pertinet  ad  medicum 
introducendum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4658  *  *  * 

Secretum  philosophorum,  continens  mul- 
ta  medico-astrologica. 

B|S  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  d'Oxford. 

4659  *  ♦  * 

Descriptio  sphaerae,  aliaque  miscellanea 
medicinae  et  astroiogiae. 

MS  à  la  BibJ.  de  l'Université  d*Oxford. 


4640  ♦  ♦  ♦ 

Judgement  upon  questions    relating    to 
health. 

BIS  à  la  Bibl.  de  l'Universilc  d'Oxford. 


4641  ♦  *  ♦ 

Astrologo  mcdica  nonnulla. 

BIS  à  la  Bibl.  de  l'Uiiiversilé  d'Oxford. 

4642  ♦  ♦  * 

Tractatus  varii  de  re  medica  et  astrologica. 
MS  a  la  Bibl.  de  l'Uiiiversilé  d'Oxford. 

4645  *  ♦  ♦ 

Astronomica  quaedam  et  medica. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Universilc  d'Oxford. 
Écrit  en  leUies  saxon  .tes. 

4644  ♦  ♦  ♦ 

A  book  of  astrology  and  medicines,  witli 
a  catalogue  of  simples. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversilé  d'Oxford. 

4645  *  ♦  * 

Médical  receipts;  De  signis  zodiacî;  Regi- 
minis  sanitatis  Salernitani  versus  quinqua- 
ginta  sex  priores. 

MS  du  XV*"  siècle  au  British  Bluscum. 

4646  ♦  *  * 

Medicinisch-astrologischer  Tractât. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4647  *  *  ♦ 

Miscellanea  et  adversaria,  astrologica 
medica,  juridica.  [En  Islandais.] 

MS  du  XV®  siècle  au  Britisb   Muséum  (fonds 
llarley). 

4648  *  ♦  ♦ 

Excerpta  de  morbis,  ex  loco  Lunae  initio 
morbi. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 


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RENAISSANCE  AVANT  L  IMPRIMEUIE. 


761 


4649  ♦  ♦  ♦ 

Consideratîo  aetatum  Lunae  in  aegris. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4650  *  *  ♦ 

Tabula  dieiiim  utilium  ad  sanguinis  emis- 
sionem,  purgationem,  vomitum,  et  fragmenta 
genethliaca,  et  medico-astrologica. 

MS  à  la  Bibl.  laureutiana  de  Florence. 

4651  ♦  ♦  * 

Versus  de  phlebotomia  et  complexione 
signorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

4652  ♦  ♦  ♦ 

Tabula  ad  judicandum  de  tempore  phlebo- 
tomiae,  de  regno  planetarum  diurno  et 
nocturno,  de  aetate  et  loco  Lunae,  et  bissexto, 
horologio  manuali. 

MS  à  la  Bibl.  de  FUniversité  d'Oxford. 

4655  ♦  *  ♦       ' 

Astrologia  et  minutio  sanguinis. 

MS  du  XV«  siècle  à  la  Bibl.  du  Monastère  de 
St.-Gall. 

4654  ♦  ♦  ♦ 

An  old  english  calendar,  with  other  useful 
tables  and  large  directions  for  blood-letting. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

4655  *  ♦  * 

Observationes  astronomicae,  et  characteres 
ad  curandos  morbos,  et  alia. 

MS. 

=  CLm,  4687,  p.  92,  n»  3685. 

4656  ♦  *  ♦ 

Remédies  for  many  diseases  with  some 
things  astrological. 
MS. 

=  CLm,  1697,  p.  254,  n«  8894. 


4657  ♦  *  ♦ 

Tractatus  astrologicus  de  divinando  exitu 
morborum  e  positionibus  Lunae  et  de 
sphaera  Pythagorae. 

MS  du  XII*  siècle  h  la  Bibi.  impériale  de  Vienne. 

4658  *  ♦  * 

Astronomica  quaedam,  et  controversiae 
de  jejunio. 

MS. 

=  CLm,  4697,  p.  51,  n«  965. 

4659  ♦  ♦  ♦ 

.  Prognostica  de  partu.  [En  Saxon.] 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Manuscrit  de  la  main  de  Junius. 

4660  ♦  ♦  ♦ 

De  urina  non  visa,  et  concordantia  astro- 
logiae  et  medicinae. 

MS  à  la  Bibl.  Norfolk  du  Gresham   Collège  de 
Londres. 

4661  *  ♦  * 

An  ancient  english  tract  of  astronomy  and 
astrology  ;  with  the  doctrine  of  urines  ;  and 
a  large  collection  ofrulesand  receipts  méd- 
icinal and  chirurgical. 

MS. 

-=  CLm,  4697,  p.  209,  n*  6802. 

4662  *  *  * 

Hiscellanea  de  physiognomia,  urinis,  et 
astronomia. 
MS. 
=  CLm,  1697,  p.  2i4.  n*  6937. 

ASTROLOGIE  AU  POINT  DE  VUE  DES  SECRETS, 
DR  LA  MAGIE  ET  DE  LA  GÉOMANCIE. 

4665  ♦  ♦  * 

Liber  de  intentionibus  secretorum  astro- 
nomiae. 

MS  du  X1V«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


96 


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762 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


4664  *  *  * 

Tractatus  de  secretis  astronomiae. 
MS  à  Ja  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 

4665  ♦ ♦  * 

Libellas  de  intentionibus  secretorum  astro- 
nomiae. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford  et  au 
Trloity  Collège  de  Dublin. 

4666  ♦  ♦  ♦ 

Receipt  to  ze  (see)  the  secrets  of  secrets, 
and  frest  and  last,  as  ye  may  se  in  planytts, 
and  in  planephiffrcs. 

MS  au  Brltish  Muséum  (fonds  Harley). 

4667  ♦  *  ♦ 

Astrological  scheme,  resolving  (for  certain) 
whythir  it  is  better  to  remove  or  to  contynew 
wher  the  qwerant  do  dwell,  styll,  and  whe- 
ther  they  be  past  dawngar  of  burnyng  of  ther 
hows,  or  godws,  or  not. 

MS  au  Brilish  Muséum  (fonds  Harley). 

4668  *  *  * 

Astrological  advise,  how  to  win  at  cards, 
or  dice. 

MS  au  Britisl)  Muséum  (fonds  Harley). 

4669  ♦  ♦  * 

Traduction. 

Le  livre  de  la  magie  et  astrologie  des 
anciens^  descouvert  et  expérimenté  par  les 
auteurs  les  plus  célèbres  en  cette  science 
secrette,  mise  en  francois  par  T.  H.,  avec  les 
figures  nécessoires. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley);  âiS  pages. 

4670  *  ♦  * 

Liber  de  sculpturis  lapidum,  per  observa- 
tionem  astronomicam. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4671  *  ♦  ♦ 

De  sphaera  coeli  et  xii  pretiosis  lapidibus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Cambridge. 


4672  *  *  ♦ 

De  furto,  tractatus  astrologicus. 
MS  k  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4675  ♦  ♦  ♦ 

De  furto  et  re  amissa;  De  bonis  immobi- 
libus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4674  *  *  * 

De  latronis  significatore. 
MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

467»  ♦  *  ♦ 

Of  the  XII  houses;  of  the  recovery  of  goods 
lost,  the  forms  and  qualities  that  the  planets 
give  in  the  xii  signes. 

MS  h  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4676  *  *  ♦ 

Astrological  ruies  to  discover  thefts. 
MS. 

=  CLm,  4697,  p.  497,  n*  6389. 

4677  *  *  * 

Liber  astrologicus,  geomantiae  libellus. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 

4678  ♦** 

Artis  geomanticae  et  astrologicae  tractatus 
quinque. 
MS  du  XV<  siècle  au  British  Muséum  (fonds 
Harley). 

4679  *  ♦  * 

Geomantical  marks  or  figures  appHed  to, 
or  expressing  the  celestial  signs. 
MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4680  *  *  ♦ 

Geomanticae  artis  ad  astronômiam  redactae 
compilatio. 

MS. 

»  CLm,  469T,  p.  S45,  n»  8486. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


765 


OUVRAGES  D'ASTROLOGIE  GENERALE  POSTÉRIEURS  A  L'USAGE 

DE  L'IMPRIMERIE. 


Ou  a  placé  à  la  fin  de  chaque  siècle  les  MSS  et  les  ouvrages  imprimés  qui  s'y  rapportent , 
mais  dont  la  date  est  indécise. 


XV*  SIÈCLE. 

4681  ♦  ♦  * 

Planetenbuch. 

4%  s.  I.,  i468;  précédé  d'un  calendrier  par  Johan 

von  Kunsperk  [Regiomontamu]. 
A;  s.  1.  n.  d. 

4682  MAFFEUS,  Bbubdictus. 

Brève  compendium  de  futuris  eventibus 
rei  rusticae,  in  quo  describuntur  signa  uber- 
tatis  et  penuriae,  et  remédia  noxiis,  ac  prae- 
sagia  syderum. 

MS  du  XV*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4685  GUASCOPfUS,  D.  F.  = 

GUASCOIfO,  D.  F. 

Prognosticon  astrologicum  super  princi- 
pales partes  mundi. 
4%  [Venellîs],  4i74. 

4684  HONIG8PERGER,  J.  «= 
REGIOMOIHTAIHUS,  J.  »  MCLLER,  J. 

Temporal,  natûrlicher  Kunst,  kurlzer 
Begriff  von  Einfluss  der  Gestirn,  von  den 
vier  Complexionen ,  Begiment  mit  Essen, 
Schiafen,  Baden,  etc.  mit  einem  beigelegten 
Kalender. 

4%  Strassburg,   i5â8  (des  exemplaires  portent 

IK«9);fîg. 
4%  Frankfurt  a/M.,  1568. 
Regiomontanus  élait  mort  en  1476. 

4685  MONTE  REGIO,  J.  de  = 
REGIOMOnTA^IUS,  J.  «=  MCLLER,  J. 

Batio  duodecim  domorum  coeli. 

A  la  suite  de  ses  Tabulae  asironomicae  quas 

▼ulgo  resolutas  vocant:  4%  Norimbergae,  1 556; 

4%  Norirobergae,  i55i;  4%  Vittebergae,  1588. 

(Voir  Sect.  VI,  art.  Tables  astronomiques.) 


4686  MONTE  REGIO,  J.  db  = 
REGIOMONTANUS,  J.  =  MtTLLER,  J. 

Quaestio  utrum  ex  planetarum  aspectu 
possit  astrologus  futurum  praedicere. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (i  copies). 

4687  REGIOMONTANUS,  J.  = 

MtLLER,  J. 

Excerpta  varia  astronomica  et  astrologica. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
De  la  main  de  Regiomontanus, 

4688  REGIOMONTANUS,  J.  == 

MtLLER,  J. 

Astrologica. 

MS  à  la  Bibl.  de  THôpital  de  Lincoln. 

4689  HEMGARTER,  C. 

In  Quadripartitum  Ptolemaei  commen- 
tarius,  ad  illustrissimum  Joannem,  Borbonii 
atque  Alverniae  ducem. 

MS  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4690  HEMGARTER,  C. 

Joannis  de  la  Gutte,  Ducis  Borbonii  genc- 
ralis,  thema  genethiiacum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4691  PROLIANUS,  C. 

Âstrologia  seu  opusculum  de  totius  orbis 
divisione,  de  sphaera,  de  planetarum  theo- 
rica,  de  dislantiis  orbium  a  centro  Terrae. 

4%  Partbenope,  4477;  44  feuillets  non  numé- 
rotés. —  Extrêmement  rare. 


4699 


ALMANSOR  ^ 

PsBODO-ALM  ANSOR . 


Es  spricht  der  Meyster  Almamor  :  das 
man  sùlle  in  den  Genner  gûten  Wein  niichter 


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76i 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


trinken,  und  dein  Latwerge  sol  sein  dyala- 
tenus,  dass  soltn  nùchter  essen, 

4*,    Augspurg,    I48i;     caractères    gothiques, 
80  pages.  —  Excessivement  rare. 

C*est  un  calendrier,  supposé  sous  Tinspiration  d'Aï- 
mansort  et  accompagné  de  remarques  astrologiques. 
Au  commencement  de  chaque  mois  se  trouveni  des 
règles  hygiéniques  en  prose,  suivies  d*une  autre 
instruction  hygiénique  composée  de  dix  vers.  Dans  le 
calendrier  proprement  dit,  chaque  mois  porte  en  tète  le 
signe  du  zodiaque  en  gravure  sur  bois.  A  la  suite,  sur 
une  page  qui  fait  face  à  la  table  des  jours  de  mauvais 
présage,  ligure  une  grande  image  sur  bois  du  corps 
humain,  avec  Tindication  des  signes  zodiacaux  qui 
gouvernent  les  différents  organes,  et  des  gravures  sur 
bois  des  signes  planétaires.  Vient  ensuite  un  chapitre 
«  Von  den  ubrigen  Kôren  der  Hymel  >,  puis  un  autre 
«  Vom  dem  kalten  Magen  >,  et  de  nouveaux  préceptes 
hygiéniques.  On  compte  en  tout  i4  gravures  sur  bois. 

4695  [PsBODO-ALMAnSOR]. 

Das  ist  der  Teûtsch  Kalender  mit  den 
Figuren. 
4*,  Augspurg,  1510. 

Le  texte  est  celui  de  Touvrage  précédent,  mais  en 
caractères  modernes.  Les  flgures  sur  bois  sont  diffé- 
rentes :  elles  sont  en  général  plus  grandes  et  plus  nettes. 
Il  y  en  a  70,  dont  34  grandes  et  36  de  moindre  dimen- 
sion. 

4694  PAULUS  de  MIDDELBURGO. 

Practica  de   pravis  constellationibus    ad 
Maximilianum  Austriacum. 
4%  Urbini,  1484. 

4695  PAULUS  MIDDELBURGIU8  = 

PAULUS  DE  mroDELBURGO. 

Prognostici  defensio  contra  J.  Barbum. 
4»,  Coloniae,  1484. 

4696  PAULUS  de  MIDDELBURGO. 

Epistola  apoiogetica. 

4*,    Lovanii,  i484;  24  feuillets  en  caractères 
gothiques. 

4697  PAULUS  MDDDELBURGIUS  = 

PAULUS  de  MIDDELBURGO. 

Invectiva    in    supersticiorum    quemdam 
astrologorum  sortilegum. 
i«,  Lovanii,  s.  d. 


4698  JOAIHIHES  de  BRUGIS 

Tractatus  qui  de  (varietate)  [veritate]  astro- 
nomie intitulatur. 

4%  [Antuerpiae,  1503];  i8  feuillets  en  caractères 
gothiques.  Sur  le  titre  une  figure  sur  bois 
représentant  deux  hommes  sous  un  arbre,  dont 
Pun  est  Fauteur  écrivant.  Cette  édition  porte 
sur  le  titre,  par  suite  d'une  faute  d'impression, 
«  varietate  »  au  lieu  de  «  veritate  •».  — 
Extrêmement  rare;  un  exemplaire  à  TObscr- 
vatoire  de  Poulkova. 

4«,  [Venetiis,  iK44];  47  feuillets,  sans  chiffres  de 
pagination  ni  réclames. 

Cet  ouvrage  a  été  composé  en  1485  au  plus  tard.  Il  y 
en  a  une  copie  manuscrite  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles 

Traduction, 

De  veritate  astrologiae,  verdeutscht. 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

4699  JOAPfNES  de  BRUGIS. 

Judicia  et  prognosticationes. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4700  LUSCHAU,  J.  & 

LUGHTENBERGER,  J. 

Reguiae  de  astrologia. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Leyde. 

4701  JOAI^nES  ANGLIGUS  » 

GADDISDEI^,  J. 

Summa  astrologiae  judicialis  de  acciden- 
tibus  mundi. 

Fol.,  Venetiis,  1489.  —  Rare;  un  exemplaire  à 
la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 

470i        LEUPOLDUS  ducatos  Aviteiae 
FILI08  s  LEUPOLD. 

Compilatio  de  astrorum  scientia,  decero 
continens  tractatus. 

4«,  Âugustac  Vindelicorum,  4489;  110  feuillets 
dont  le  dernier  blanc,  caractères  gothiques, 
grand  nombre  de  fig.  sur  bois  curieuses  et 
bien  gravées;  des  presses  de  E.  Ratdolt  — 
Fort  rare;  un  exemplaire  h  la  Bibl.  laurentiana 
de  Florence* 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


76t( 


4>«,  Venctiis,  i  5S0  ;  en  caractères  gothiques. 

11  y  a  des  MSS  de  cet  ouvrage  à  la  Bibl.  nationale  et 
à  celle  de  PArsenal  à  Paris,  à  la  Bibl.  de  TUnlTersité 
(]*Oxford,  à  la  Bibl.  de  Leipzig  et  à  la  Bibl.  impériale 
de  Vienne. 

4703  LEOPOLDUS  =:  LEUPOLD. 

De  mutatione  aeris. 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

4704  BONINCONTKIU8,  L.  = 

BUOWIWCONTRO,  L. 

Opus    de    revolutionîbus    annorum    ad 
F.  Colotium  regium  consiliarium,  liber  I. 
8»,  Romac,  1491  ;  avec  le  portrait  de  Pauteur. 
8«,  [RoroaC)  vers   1505];  avec  le   portrait  de 
Tautcur. 

Il  7  a  an  M  S  de  cet  ouvrage  à  la  Bibl.  nationale  de 
Paris  et  un  autre  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

470»  BOniI^GOIHTRnJS,  L.  = 

BUONII^COI^TRO,  L. 

[Rerum  naturalium  et  divinarum,  sive] 
De  rébus  coelestibus  aureum  opusculum, 
ab  L.Gaurico  recognitum  nuper. 

4*,  Vcnettis,  1526;  frontispice  orné  de  bordures, 

caractères  italiques.  —  Rare. 
4«,   Basileae,  1540.  C'est  seulement  dans  cette 

édition  que  paraissent  les  mots  entre  crochets. 
Réimprimé  dans  les  Opéra  de  L.  Gauricus,  5  vol. 

4«,  Basileac,  1575;  voirTol.  Il,  n<*  15  de  Tordre 

général. 

L'auteur  était  mort  en  1503.  Cet  ouvrage  est  un 
poème  en  trois  chants,  oh  il  est  question  de  Dieu,  des 
anges,  des  démons,  des  mouvements  des  planètes  et 
des  influences  exercées  par  ces  astres.  On  y  trouve 
quelques  observations  d'éclii  ses. 

4706  BONINCONTRIUS,  L.  = 

BUOWIWCONTRO,  L. 

Tractatus  astrologicus  electionum. 

A  la    suite  de    POpusculum    astrologicum    de 

J.   Schoner,  4»,   Norimbergae,    1539.   (Voir 

n*  4815.) 
Un  MS  de  cet  ouvrage  existe  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

4707  BONINCOWTBIU8,  L.  = 

BUOWIWCOPITRO,  L. 

Super  Centiloquio  Ptolemaé. 
MS  à  la  Bibl.  laurenliana  de  Florence. 


4708        JOUANPIES  db  GLOGAYIA  =: 

JOAIHI^ES  DB  GLOGOYIA. 

Tractatus    de    revolutionîbus    annorum 
mundi  collectus  anno  1491. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4700        JOHAl^PIES  ob  GLOGOVIA. 

In  laudein  exeellentissime  pulcherrimeque 
arlis  astrorum,  quam  vulgato  nomine  astro- 
logiain  dicimus  persuasio  brevis. 

MS  h  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovic. 

Composé  à  la  fm  du  XV«  siècle. 

4710  JOHANIMES  de  GLOGOVIA. 

Interpretacio  eorum  que  almanach  vero- 
rum  motuum  planetarum  inscribuntur,  de 
variisque  stellarum  influxibus,  quos  in  rébus 
hujus  mundi  efticiunt. 

MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovic. 

Composé^  la  fin  du  XV*  siècle. 

4711  ABIOSU8,  J.  B    =  ABI08I,  G.  B. 

Dialogus  in  astrologie  defensionem  cum 
vaticinio  a  diluvio  usque  ad  Christi  annos 
1702. 

4»,  Venctiis,  4494;  en  caractères  gothiques,  sans 
chiffres  dn  pagination;  curieuses  fig.  sur  bois. 
—  Rare. 

Cet  ouvrage,  dans  lequel  Tauteur  prédit  un  schisme 
de  rÉglise  catholique,  est  à  Tlndex  librorum  prohibi- 
torum.  11  y  en  a  un  MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Ox- 
ford. 

=  Heilbrohmer,  Bistoria  matheseos  universae  ;  4o,  Lip- 
8iae,1742;p.5ia 

4712  SANTRITTER,  J.  L. 

De  judiciis  nativitatum. 
4*,  Veneliae,  1494. 

4715  8AYOIHAROLA,  H. 

Tractato  contra  li  astrologi  in  III  libri. 
4%  [Firenze,  1495];  34  feuillets,  une  vignette 

sur  bois  au  premier. 
8*,  Vinegia,  1536;  caractères  gothiques  sur  deux 

colonnes,  38  feuillets  numérotés;  sous  le  titre  • 


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76e 


SECTION    H.    ASTROLOGIE. 


Opéra  singulare  contra  air  astrologia  divina- 
trice in  corroboratione  délia  refutatione  dcl 
y.  Pieo  de  la  Mirandoia. 

Traductions. 

Astrologia  confutata,  ...  confutation  der 
falschen  Astrologei  oder  abgottischen  War- 
sagung  aus  des  Himmels  und  der  Gestirnen 
Lauff(par  r.  Erastm), 

8*,  Schleusingen,  15K7. 

Opus  eximium  adversusdivinatricemastro- 
iiomiam  in  confirmationem  confutationis 
ejusdem  astronomiae  praedictionis  Joan.  Pici 
Mirandulae  (par  T,  Boninsegnius  [Boninsi- 
gno]). 

8s  Florentiac,  1584  (des  exemplaires  ont  4582). 
—  Excessivement  rare. 

4714  *  ♦  ♦ 

[La  grande]  Prognostication  des  labou- 
reulx  a  toujours  durant,  faicte  et  composée 
par  les  anciens. 

4%  Paris,  [i495  ?]. 

8o.  Lyon,  4542. 

8%  Lyon,  s.  d. 

471IS        PIGUS  HIRAI^DULAE,  J.  ^ 

PICO  DELLA  MIRAPÏDOLA,  G. 

Disputationes  adversus  astrologiam  divi- 
natricem,  quibus  penitus  subnervata  corruit. 
Fol.,  Bononiac,  4495. 
Fol.,  Veneliis,  4498;  tiré-à-part  de  ses  Opéra. 

(Voir  no  2344.) 
4%  Daventriae,  4502;  48  feuillets.  -  Rare. 
Fol.,  Argentorati,  4504;  tiré-i-part  de  ses  Opéra. 

(Voir  n»  2344.) 
FoU  Basileae,  4557;  id. 
Fol.,  Basileae,  4572;  id. 

4716  BELLANTIUS,  L.  8.  =: 

BELL  API  TI,  L.  8. 

[Astrologiae  defensio  contra  J.  Picum 
Mirandulam].  Liber  de  astrologica  veritate  et 
in  disputationes  J.  Pici  adversus  astrologos 
responsiones. 

Fol.,  Bononiae,  4495.  —  Rare. 
Fol.,  Florentiae,  4498. 


Fol.,  Venetils,  4lk)2. 

Fol.,  Basileae,  4554;  titre  un  peu  modifié: De 

astrologiae  veritate  liber  quaestionum  ;  astro* 

logiae  defensio  contra  J.  Picum  Mirandulaoom; 

G.  Pirovam  de  astronomiae  veritate  dialogus 

absolutissimus. 

4717  GRtNPECK,  J. 

Aufklaerung  der  ausserordentKchen  Wabr- 
zeichen  so  wàhrend  der  Dauer  des  Reichs- 
tages  am  Himmel  erschienen  sind. 

4%  s.  I.  n.  d. 

4718  PIESnJS,  J. 

Oraculum  de  novo  saeculo. 
4s  Florentiae,  4497. 

4719  YJBGIUS,  Mapoibus  = 

YEGIO,   BlAFFEO 

Disceptatio  Terrae,  Solis  et  auri;  liberque 
philalethis  et  veritatis,  necnon  de  felicitate 
et  miseria. 

Fol.,  Mediolani,  4497.  —  Fort  rare. 

Gel  ouvrage  n'est  peut-être  qu'une  édition  modiûée 
de  celui  du  même  auteur  intitulé  :  Inter  inferion 
oorpora,  menlionné  plus  haut,  n»  2299. 

47i0  ♦  ♦  * 

A  treatise  of  astrology. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

Composé  à  la  fin  du  XV*  siècle. 


4721 


SIETHODIU8. 


Revelationes. 
A\  Basileae,  4498. 

4722        ABIOSUS,  J.  B.  =  ABIOSI,  G.  B. 

Divinus  tractatus  terrestrium  et  celestium 
trutina  arteni  exhibens,  ut  elementorum 
alterationes  praecognoscantur  et  eorum  por- 
tenta. 

4**,  s.  1.,  4498;  sans  chiffres  de  pagination.— 
Rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  marciana  de 
Venise. 
4«,  Venetiis,  4499. 


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OUVRAGES   MODERNES  D*ÀSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


767 


47«5  BELLAWTIUS,  L.  8.  =s 

BELLANTI,  L.  S. 

De  divinatione  per  astra. 
8%Coloni«e,  1578. 
8*,  Coloniae,  4580. 
L*aatear  était  mort  en  1499. 

47M  MURNER,  T. 

Invectiva  contra  astrologos  régi  Maximi- 
liano,  contra  Foederatos  quos  vulgo  Sui- 
tenses  nuncupamus,  interitum  praedicenles. 

i%  Argentorati,  i499. 

Le  mot  «  Soiteoses  »  désigne  des  Suisses. 

4738  GRANOLLAGHS,  B.  dk 

De  la  scientia  de  astrologia. 

4%  s.  1.  n.  d. 

Ouvrage  antérieur  à  1500. 

4726  HUNZ,  J. 

Prognostica  a  stellis  sumpta 

4«,  Vindobonae,  s.  d.  [fin  du  XV«  siècle]. 
L'auteur  est  mort  en  1503. 


47Î7 


ADAM,  P. 


Horologio. 


4s  s.  L  n.  d.;  de  la  fin  du  XV«  siècle. 

Contient  un  songe,  et  un  discours  sur  les  signes  du 
zodiaque,  les  planètes  et  leurs  influences. 

4728  POMERIUS,  J. 

Pronosticata  de  futuro  seculo. 

4«,  s.  1.  n.  d.  ' 

Cet  ouvrage  parait  de  la  6n  du  XV*  siècle. 

4729  NOBELE  VENEZIANO. 

Libro  d'astrologia  judiziaria. 
MS  à  la  Bibl.  de  PArsenal  à  Paris. 

4780  FAUSTUS. 

De  influencia  syderum  et  quaerela  parrbi- 
siensis  pavimenti. 

4*,  [Parisiis,  1500?];  en  caractères  gothiques. 


4751  PHELOTHEUS,  pseodontmb  de 

PilPHUS,  A.  =  NIFO,  A. 

Interpretatîo    significationum    circumvo- 
lutionis  siderum. 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4752  *  ♦  * 

Mirabilis  liber. 

4«,  s.  1.  n.  d.  ;  en  caractères  gothiques. 

Livre  d^asirologie. 

XVI«  SIÈCLE. 

4755  ALIEGRI,  F.  oi 

Tratato  di  astrologia  e  delachieromancia. 
4*,  Venetiis,  4501.  —  Extrêmement  rare. 

4754  SGHONHEINTZ,  J. 

Apologia  astrologiae. 

4^  Norimbergae,  4  502;  en  caractères  gothiques. 

4758  PONTAWU8,  J.  J.  = 

PONTAnO,  G.  G. 

Commentariorum  in  centum  Claudii  Ptole- 
tnaei  sententias  libri  duo. 
Fol.,  [Neapoli],  4512. 
4s  Basileae,  4531. 
Cet  auteur  éuit  mort  en  1505. 

4756  POnTANUS,  J.  J.  = 

POWTAWO,  G.  G. 

Quatenus  credendum  sit  astrologis. 

8s  Coloniae,  4544. 

A  la  suite  du  Commentaire  de  Georgius  Trape- 

ztmiius  sur  le  Centiloquium  de  Plolemaeus, 

(Voir  n»  3644.) 

4757  POnTAIfUS,  J.  J.  = 

POWTAWO,  G.  G. 

Astrologia  proverbialis,  aliquot  centuriis 
concinnata. 

8%  Francofurtia.  V.,  4583. 

4758  W— ,  J,. 

The  true  moming  star  discovered. 

MS  de  4503  h  la  Bibl.  de  TUnlversité  d^Oxford. 


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7«8 


SECTION    II.     ASTROLOGIE. 


4759  GANASSOnUS,  P. 

Régule  de  electione  et  de  astrologia.. . , 
con  le  feste  mobile  in  perpetuo. 

4«,   Brixîae,    1505;   58   feuillets  en  caractères 
gothiques»  fig.  sur  bois^  —  Très  rare. 

4740  PARRONUS,  G. 

De  astrorum  vi  fataii  hominibus,  et  specia- 
tim  alicui  nato  :  ad  Henricum  VU  Angliae 
regem  adversus  détestantes  astrologiam  judi- 
cialcm. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

4741  TRITHEMIUS,  J.  =  TRITHEIM,  J. 

Wunderbuch  von  der  gôttlichen  Magie, 
dem  Planeten-  undGeburtsstunden-Einlluss, 
der  Signatur  der  Kraùter,  Mineralien,  Thiere 
und  Menschen,  dem  Universal-Spiritus. 

12%  Passau,  1506. 

-f-  Nachdruck. 

4742  TO£KLEIl  Nomcus,  C. 

Liber  130  verborum  in  astrologica  scientia 
probatorum. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
L*auiear  est  mort  en  1506. 

4745      JOAMNES  GLOGOYIENSIS  = 

JOAnnE8  DE  GLOGOVIA. 

Tractatus  preclarissimus  in  judiciis  astro- 
rum de  mutationibus  aeris,  caeterisque  acci- 
dentibus  singulis  annis  evenientibus. 

4%  Cracovie,  1514. 

Publié  après  la  morl  de  Fauteur,  arrivée  en  1507. 

4744  JOANl^ES  DE  GLODATIA  = 

JOAIMINES  DE  GLOGOVIA. 

In  scientiam  nativitatum. 
MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

4745  JOANNES  GLOGAVIEIHSIS  =r 

JOAIHNES  DE  GLOGOVIA. 

Introductio  ad  astrologiam  judiciariam. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 


474G      JOANNES  DE  GLOGAYIA  = 

JOAI^IHES  DE  GLOGOVIA. 

Tertia  pars  summae  scientiam  prognosti- 
cationum  stellarum  continentis.  [Astrologia 
apotelesmatica  seu  doctrina  de  nativitatibus]. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne  (3  copies). 

Le  second  titre,  entre  crochets,  est  celui  de  la  seconde 
copie.  Les  deux  textes  sont  identiques.  Cet  ouvrage  ne 
diffère  probablement  pas  de  celui  du  n<>  précédent. 

4747  JOAI^PfES  DE  GLOGOVIA. 

Tractatulus  ex  intencione  antiquorum 
sapientium  in  arte  et  scientia  stellarum  ex 
Guidonis  BoiiathU  Habenragel,  Albumazaer 
et  aliorum  astrologorum. 

MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 

4748  JOANNES  NOSCOVIUS  = 

JOAIHPIES  DE  l^OSHOV^'. 

Astrologicon. 

MS  à  la  BibL  Jagellon  de  Cracovie. 

Composé  en  1507. 

4749  PIROVAMUS,  G.  =  PIROVANO,  G. 

Defensio  astronomiae. 

Fol.,  Mediolani,  1507;  beaux  caractères  romains, 
fig.  sur  bois,  72  pages  non  numérotées.  — 
Rare. 

Réimprimé  sous  le  titre  :  De  astronomiae  veritatc 
dialogus  absolutissimus,  à  la  suite  de  l'édition 
du  De  astrologica  yeritate  de  L.  BeUatUitu, 
fol.,  Basileae,  1554.  (Voir  n»  4716.) 

4750  GRONPECK,  J. 

Spéculum  naturalis  coelestiset  propheticae 
visionis. 
Fol.,  Nurnbergae,  1508;  fig. 

Traduction. 

Spiegel  der  natûriichen,  himmlischen  und 
prophetischen  Sehungen  aller  Trùbsalen. 

4%  Legpzyk,  1532;  fig.  La  planche  du  titre 
représente  le  pape  et  son  église,  figurée  par  un 
navire  qui  s'engloutit  dans  les  flots. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


769 


47»t       GOIfDISALYUS  a  TOLEDO,  G. 

Epistola  astrologiae  defensiva;  liber  amicus 
medicorum  magistri  Johannh  GanivetU  cum 
opuscule  que  celi  enarrant  propter  princi- 
pium  ejus  inscribitur;  et  cum  abbreviatione 
Abrahe  Aveiieezre  de  luminaribus  et  diebus 
creticis  ;  astrologia  Ypocralis. 

4*,  Lugduni,  1508. 

=.  BdB,  V,  4872,  485. 

4752  ♦  *  ♦ 

Spéculum  astrologorum. 

4%  Moguntie,  1508;  caractères  gothiques,  fig.  sur 
bois. 

47K5  VESPUCIU8,  B. 

Qratio  laudes  prosequens  quadrivii  ac 
praesertim  astrologiae. 

Fait  partie  du  Recueil  n«  750  :  fol.,  Veoeta,  1508; 

fol.,  Veuetiis,  1513.  (Voir  ce  n\) 
Fait  partie  du  Recueil  n«  755  :  fol.,  Veneliis, 

1518  jan.;  fol.,  Venetiis,  1518  jun.;  fol.,  Vene- 

tiis,  1531.  (Voir  ce  n».) 

47»4  HEPHaCHMAn,  J. 

Prognostica  aliquin  barbare  practica  nun- 
cupata,  latine  donata. 
4«,  Argentorati,  1509. 

47KK      TEPIGE8LADS  DE  CRACOVIA  = 

YEPfGESLAUS  GRACOYIENSIS. 

Directiones  Solis,  directiones  Lune,  direc- 
tîones  Saturni;  canon  generalis  effectus 
directionum  explicans. 

MS  de  1509  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 

4756        LIEGHTENBERGEH,  J.  = 

LICHTENBEHGER,  J. 

Auf  itzige  Zeit  gerichtete  Prophezeyunge, 
vor  mehr  als  177  Jahren  gestellet. 
4%  s.  I.,  1689. 

Extrait  des  ouvrages  de  7.  Uchlenberger,  qui  éuit 
mort  en  1510. 

47K7  LICHTENSTEIW,  P.  s 

LIECHTENSTEIN,  P. 

Compendium  duodecim  domorum  coeles- 
tium. 

Foh,Basi[eae,  1510. 


47«8  *  *  * 

Prognostication  du  ciecle  advenir,  conte- 
nant troys  petits  traitez. 
12»,  Lyon,  1510. 

8%  Paris,  1532;  en  caractères  gothiques. 
8%  Lyon,  1535;  en  caractères  gothiques. 
8«,  Paris,  1550. 

47IS0  THOMAS,  B. 

De  judiciis  astrorum. 

4%  Liptzk,  1511  ;  a  la  suite  du  Gomputus  novus 

totius  fere  astronomiae.  (Voir  sect.  VI,  art. 

Calendrier.) 

4760  BRUDZOW  = 
ALBERTUS  DE  BRUDZEWO. 

Tabule  duodecim  domorum  celi. 

MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 

Composé  en  1511. 

4761  JAGOBUS  DE  SYEPRGZ  e= 

JAKÔBIE  Z  SIERPGA. 

Canon    ad    erigendum    xu    domos    per 
tabulas  directionum. 
MS  de  1511  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 

4762  FABER  BâBBDBOiCBHSis,  H. 

Tractatus  isagogicus  in  astrologiam  judi- 
ciariam. 
MS  à  la  Bibl.  de  PUniversité  d'Oxford. 
Écrit  en  1512. 

4765  *  ♦  * 

Dis  ist  der  Cislanus. 

Fol.,  [Bamberg] ,  s.  d.  —  Excessivement  rare. 

Les  effets  de  chaque  mois  sont  décrits  dans  six  vers, 
imprimés  en  trois  lignes. 

4764  N IPHDS,  A.  =  NIFO,  A. 

Ad  apotelesmata  Ptokmaei  eruditiones. 
Fol.,  Neapolî,  1513;  33  pages  imprimées  sur  deux 
colonnes. 

4765  VEPfGESLAUS  GRAGOTIENSIS. 

Introductorium  astrologie  compendiosum, 
editum  pro  serenissimo  principe  ac  dno  dno 


97 


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^t'mm 


770 


SECTION  II.  ASTROLOGIE. 


Frederîco  illustrîssimi  olim  principis  et  dni 
dni  Casimirae  Poloniae  régis  nato,  ad  com- 
munem  studentum  utilitatem. 
4<>,  Gracoviae,  1515. 

4766  PIGHIUS,  A.  s  UPIGHIO,  A. 

Adversus  prognosticatoruxn  vulgus  qui 
annuas  praedictiones  edunt  et  se  astroiogos 
mentiuntur,  astrologiae  defensio. 

4%  Parisiis,  1518. 

4767  ♦  *  * 

La  forza  de'  pianetti  che  governano   il 
monde,  quai  si  chiama  la  spera. 
4%  Milano,  1518. 

4768  JOANNES  GRËMOPfENSIS. 

Chronica  pianetarum. 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milao. 

4769  SALIUS,  G.  »  SALIO,  G. 

De  nobilitate  astrologiae. 
Joint  au  Recueil  n*  745  :  édition  fol.,  Venetiis, 
1519.  (Voir  ce  n\) 

4770  SHADEK,  N.  db 

Elecciones  pro  diebus,  quibus  venam 
incidere,  balneari,  semina  terre  mandare, 
plantas  inserere  conveniat  ad  annum  1S19. 

MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 

4771  DIETEHICH. 

Ain  Practica  oder  Weyssagung  bescheben 
zu  Zenng  in  Granaten  1420. 
4«,  s.  1.,  [vers  1520]. 

477^      MATHIAS  DE  SGHAMOTULI. 

Electiones  pro  diebus  quibus  venam  inci- 
dere, medicinum  summere,  balneari,  semina 
terre  mandare,  plantas  inserere,  pueros 
ablactare  conveniat. 

MS  de  1520  à  la  Bibl.  JagelloQ  de  Cracovie. 

4773      GIRYELLUS,  P.  =  GIRUELO,  P. 

Apotelesmata  astrologiae   humanae,   hoc 
est  de  mutationibus  temporum. 
Fol.,  Compluti,  1521. 
L*auteur  y  répond  aux  arguments  de  Pico  de  la 


Mirandula  contre  Pastrologie.  Il  y  a  à  la  Bibl.  de  TUni- 
versité  d*Oxford  un  extrait  manuscrit  de  cet  ouvrage, 
intilulé  :  Ex  apotelesmatis  astrologiae  christianae. 

4774        iOANNES  db  II^DAGINE. 

Chiromantia,    physiognomia    ex  aspectu 
membrorum  hominis,  astrologia. 
12s  [Moguntiae],  1522. 
I2s  Argentorati,  1531;  130  pages,  portrait  de 

Tauteur. 
Fol.,  Argentorati,  1534;  portrait  de  Tauteur. 
12»,  [Parisiis],  1543. 
12»,  Parisiis,  1547. 
La  dédicace  est  de  1522;  Tauteur  était  alors  en  vie. 

477tf        iOANNES  IFIDAGINIS  = 

JOAPINES  DE  INDAGIME. 

Introductiones  apotelesmaticae  in  chiro- 
mantiam ,  physiognomiam ,  complexiones 
hominum,  astrologiam  naturalem,  naturas 
pianetarum. 

8»,  Sleynhcîm,  1522;  flg.  et  portrait  de  l'auteur. 

Fol.,  Argentorati,  1522;  id. 

12%  Francofurti,  1522. 

18»,  s.  I.,  1551  ;  portrait  de  Tauteur. 

8%  Lugduni,  1582. 

8%  Uratislaviae,  1603. 

8»,  Argentorati,  1630. 

La  Bibl.  naUonale  de  Paris  possède  un  MS  de  cet 
ouvrage. 

Traductions. 

Die  Kunst  der  Chiromantzey,  auss  Beseh- 
ung  der  Hand-Physiognomey,  auss  Anblick 
des  Menschens;  natûrlichen  Astrologey  nach 
dem  LauiF  der  Sonnen. 

Fol.,  Strassburg,  1523. 

Fûhrung  und  Anlaitung  in  die  Chiro- 
manty,  Physiognomy,  Astrology,  Nativitet- 
stellung. 

8%  Strassburg,  1629. 

Astrologia  naturalis,  ûbersetzt  und  erklâ- 
ret  (par  /.  F.  Halbmayer). 
8%  Strassburg,  1630. 

Opisanie  z  ulozenia  znakow  zodiacznych 
przez  chiromacya,   phisyognomia  powsze- 


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OUTRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


771 


chno  (sic)  y  astrologia  naturalna  przetlu- 
maczone  z  Jana  Indagine. 
8%  Warszawie,  1779. 

4776  JOAriNGS  de  INDAGINE. 

Proposition    astrologique    et    prognosti- 
catioD  naturelle. 
8o,  Pans,  1545. 

4777  TORRES,  A.  G.  db 

Brève  compendio  de  las  alabançoes  de  ia 
astrologia. 

4%Toleto,  1524. 

4778  SADEGIUS,  N.  s  SHADEK,  N.  de 

Judicium  eclipsis    Lune    sub    31   gradu 
Capricorni  anno  152S. 

MS  à  la  Blbl.  Jagelloi  de  Cracorie. 

4779  RA8TALL,  J. 

Canones  astrologie!. 
8%Londini,  1525  (?) 

4780  TURRELLU8,  P.  =  TURREL,  P. 

Tractulus  de  cognoscendis  infirmitatibus. 
A  la  suite  de  son  édition  de  l'ouvrage  d'Mkabi- 

tiu$,  Astrologîae  judiciariae  principia,  4%  Lug- 

duni,[15S5].  (Voir  n«  3847.) 

4781  GAURICU8,  L.  =  GAURICO,  L. 

Tractatus  judicandi  conversiones  annuas, 
sive  revolutiones  nativitatum. 
i\  VeneUis,  1525. 
4«,  Romae,  1560. 

478^  SARZOSUS,  F. 

Commentarius    in    aequatorem    planeta- 

rum hoc  est,  veros  motus  ac  passiones 

in  zodiaci  decursu  contingentes  aequatoris 
ministerio  investigare  docet,  ex  optimis 
authorum  scriptis. 

Fol.,  Parisiis,  1526. 

Fol.,  Parisiis,  1535. 

Fol.,  Parisiis,  1581. 

FoL,  Parisiis,  1590. 


4783  RAGGIUS  Flobentirus. 
De  astrologia  capita  II. 

MS  à  la  Bibl.  laurentiana  de  Florence. 
Dédié  à  GiOYanni  di  Medici. 

4784  GANDIANO,  A. 

De  astrologia. 

MS. 

Sort  inconnu;  i'*  moitié  du  XVI«  siècle. 

4785  SGHOPP,  A 

Widerlegung  fascher  Weissagungen  einiger 
Kalenderschreiber,  die  den  jûngsten  Tag 
ausrechnen  wollen. 

4«,  Werniger,  1527. 

4786  TURREL,  P. 

Fatale  prévision  par  les  astres  et  disposi- 
tion d'icelle,  sur  la  région  de  Jupiter,  main- 
tenant appelée  Bourgogne,  pour  l'an  1529  et 
pour  plusieurs  années  subséquentes. 

4%  Lyon,  1528. 

Cet  ouvrage  donna  lieu  à  une  accusaUon  de  sorcel- 
lerie, qui  se  termina  par  un  acquittement. 

4787  BERNER  Nobicds,  i.  ^ 

WERNER,  J. 

Canones  de  mutatione  aurae. 

Fol.,  Norimbergae,  1546. 

L*auteur,  qui  était  mort  en  152S,  expose  dans  cet 
ouvrage  (p.  15)  Teffet  des  conjonctions  de  Jupiter  et  de 
Saturne  pour  refroidir  Tatmosphère. 

4788  ♦  *  * 

La  pronostication  des  hommes  et  des 
femmes,  de  leurs  nativités  et  influence  selon 
les  XII  signes  de  Tan. 

S»,  s.  1.,  [vers  1530]. 

Traité  d*astrologie  judiciaire  en  prose. 

4789  ♦  ♦  ♦ 

Traité  fort  notable  des  proprietez  des 
jours  d'une  chascune  Lune,  extraict  de  la 
grande  science  et  sapience  du  saige  roi  Salo- 
mon,  nouvellement  translaté  de  latin  en 
françoys. 

16%  s.!.,  [vers  1530]. 


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772 


SECTION   IL 


ASTROLOGIE. 


4790        RINGELBERGIUS,  J.  ï*.  = 

RINGELBERGH,  J.  S.  van 

Astrologicarum  institutionum  libri  III. 

8%  Parisiis,  1550. 


4701  8GHONER,  i. 

In  vigenti  octo  mansiones  Lunae. 
coUectanea. 

8%  Norimbergae,  1850. 


4792  LKOEBEL,  J.] 

Elucidarius  von  allerhand  Geschôpffen 
Gottcs,  den  Engeln,  den  Himmeln,  Gestirn, 
Planeten,  u.  s.  w.,  mit  angehencktem 
Bauren-Compass. 

4",  s.  1.,  [vers  1550].  —  Rare. 

4%  Pranckfurt,  1552.  —  Très  rare. 

4%  Pranckfurt  a.  M.,  1572.  —  Rare. 

4«,  Pranckfurt  a.  M.,  1589;  % 

Cet  ouvrage  a  été  aussi  attribué  à  iV.  Pfaldorf, 
d'Ingolstadt. 

4795  AGRIPPA,  H.  G. 

De  incertitudine  et  vanitate  [omnium] 
scientiarum  [et  artium]. 

4«,  Antuerpiae,  1550. 

8«,  s.  l.,1559. 

12s  s.  1.,  Iti^- 

8%  s.  1.,  1555;  avec  portrait.  «  Editio  ab  auctore 

recognita.  » 
12»,  Coloniae,  1584. 
16%  s.  I.,  1622. 

12s  Lugdani  Batavorum,  1645. 
12%Prancofurti,  1695. 

Traduciiont. 

Paradoxe  sur  Tincertitude,  vanité  et  abus 
des  sciences  (par  L.  T[urqv£t]), 
8s  Paris,  1582. 
12%  Paris,  1605. 
12s  s.  1.,  1617. 

Sur  rincertitude  et  la  vanité  des  sciences 
(par  N.  Gueudevillé). 
5  vol.  8s  Leyde,  1726. 


4794  AGRIPPA  [ab 
INETTESHEIM],  H.  G. 

De  occulta  philosophia  {libri  très]. 

8s  Antuerpiae  et  Parisiis,  1551.  —  Le  !«'  livre 
seulement. 

Pol.,  [Coloniae],  1555;  portrait  de  Tauteur  et 
nombreuses  fig.  sur  bois.  —  Rare. 

8s  Lugduni,  [1580]. 

Il  y  a  à  la  Bibl.  de  rArsenal  à  Paris  un  MS  de 
H.  C.  Agrippa^  qui  porte  pour  litre  :  De  occulta  philo- 
sophia libri  III,  et  alla  opéra  super  magiam,  astrologiam, 
philosopbiam  occultam. 

Traductions, 

His  fourth  book  of  occult  philosophy,  of 
geomancy,  magical  éléments  of  Peter  Abatio, 
astronomical  geomancy,  the  nature  of  spirits, 
arbatel  of  magick  (par  jR.  Turner). 

4s  London,  1655;  portrait.  —  Rare. 

La  philosophie  occulte  (par  A.  Le  Vasseur). 
2  vol.  8s  La  Haye,  1727;  nombreuses  fig. 

4795  INIPHUS,  A.  =  PTIFO,  A. 

De  auguriis  libri  II. 

4s  Bonouiae,  1551. 

8s  Basileae,  1554. 

4s  Marpurgi,  1616.  A  la  suite  du  De  auguriis, 
on  trouve  dans  ce  volume  le  De  diebus  criâcis 
du  même  auteur,  et  Uraniae  divinatriois  quoad 
astrologiae  generalia,  édité  par  A,  Goclenius. 

Traduction, 

Des  augures. 
8s  Lyon,  1546. 
16s  Paris,  1566. 

4796  niPHUS,  A.  «  WIFO,  A 

Uraniae  divinatricis  quoad  astrologiae 
generalia. 

4s  Marpurgi,  1616;  à  la  suite  du  De  auguris  de 
cet  auteur.  (Voir  le  n^  précédent.) 

4797  TURREL,  P. 

Le  période,  c'est-à-dire  la  fin  du  monde, 
contenant  la  disposition  des  choses  terrestres 
par  la  vertu  et  influence  des  corps  oélestes. 

4s  Lyon,  1551. 


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OUVRAGES  MODERIMES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


775 


4708  RINGELBERGIU8,  J.  F.  = 

RINGELBERGH,  J.  S.  tar 

Astrologiacum  geomantia  et  physionoinia. 
A  la  suite  de  son  ouvrage  :  Optice,  chaos  matbe- 

maticum,  arithmetica  ;  8*,  Lugduni  Batavonim, 

1534. 

4709  GAURIGU8»  L.  =  GADRIGO,  L. 

Oratio  de  laudibus  astrologiae. 

Dans  l'éd.  fol.,  Venetiis,  1^31,  du  Recueil  n^  755. 
(Voir  ce  n«.) 

4800  JOVIAWU8,  J. 

Commentariorum  in  Ptoletnaei  sententias 
libri  duo. 
8*,  Basileae,  1531.  —  Rare. 

4801  *  ♦  ♦ 
Judicium  astrologicuin. 

MS  à  rObservatoire  de  Pouikova. 
Composé  avant  1532. 

480^  CRAMER,  J. 

Astrologia. 

i<>,  Norimbergae,  1532. 

4803  HESSU8,  H.  a  HESS,  H. 

Âstrologica. 

A**,  Norimbergae,  4533. 

4804  BRUNFELSIU8,  O.  = 

BRUNniFEL88,  O. 

De  definitionibus  et  terminis  astrologiae 
libellus  isagogicus. 
Fait  partie  du  Recueil  n''  764  :  fol.,  fiasileae, 
4533;  fol.,  Basileae,  4554.  (Voir  ce  n^) 

4803  *  *  ♦ 

Practique  ou   pronostication    a    toujour 
durant. 

4«,  Lyon,  4534. 

4806       8CHDRER1DS,  C.  ==  8GHURER,  G 

Praesagium  astrologicum   rerum  futura- 
rum  anno  1535,  editum  ad  circulum  meri- 


dianum  Brugarum,  necnon  agri  liberi  quem 
francum  indigitant  gallico  vocabulo. 
4s  Antuerpîae,  4535;  caractères  romains. 

4807  GUARIMBERTUS,  M.  =» 

GUARIMBERT,  M. 

Opusculum  de  radiis  et  aspectibus  plane- 
tarum. 

A  la  suite  du  Tetrabiblos  de  Ptolemaeu»,  édition 
4«,  [Norimbergae,  1535].  (Voirn»  3637.) 

4808  ♦  ♦  * 

Prognostica,  elegia  qua  supra  trecenta  et 
trigenta  indicia  tempestatum  memorantur. 
Fait  partie  du  Recueil  n*  763  :  8«,  Norimbergae, 
4535;  8«,  Halae,  4709.  (Voir  ce  n«.) 

4809  RIGIIS,  L.  DB  B  REGIS,  L.  db 

Aphorismi  astrologici. 

A  la  suite  du   Tetrabiblos  de  C.   PioUfnaeus^ 

édition    4«,     [Norimbergae,     4535].    (Voir 

n'3637.) 

4810  REGIS,  L.  de 

Astrologica. 

Fait  partie  du  Recueil  n*  787  :  42»,  Ulmae,  4641  ; 
42*,  Ulmae,  4674.  (Voir  ce  n».) 

Nous  croyons  que  cet  ouvrage  est  le  même  que  le 
précédent. 

481  i       PARAGEL8US  BOMBAST,  A.  P.  T. 

Prognostication  auf  xxiiii  Jar  zukûninig. 
Prognosticatio  ad  xxiiii  usque  annum  dura- 
tura. 

4*,   Augspurg,    4536;    3S  fig.    emblématiques 

gravées  sur  cuivre. 
4%  s.  I.,  [4634];  avec  les  mêmes  figures. 

48H         MIPHDS«  A.  sr  niFO,  A. 

De  verissimis  temporum  slgnis  commen- 
tariolus. 

8*,  Venetiis,  4540. 
L*auieur  était  mort  en  1538. 


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774 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


4815  GAURIGO,  L. 

Trattato  d'astronoinia  giudiciaria  sopra  le 
natività  degli  huomini  et  donne. 
4^  Roma,  i559;  gravures. 

Traductions. 

Tractatus  astrologiae  judiciariae  de  nativi- 
tatibus  vîrorum  et  mulierum  (par  Tauteur). 
4*,  Norimbergae,  1540. 

A  cette  traductioD  lalioe  sont  joints  :  Libellus  de 
eadem  re,  par  A,  de  Montalmo^  et  des  Annotationes 
/.  de  Regiamonte  hacienus  Dunquam  impressae. 

Astrologia  judiciaria  de  nativitatibus  in 
37  Capiteln.  [Texte  en  allemand.] 
MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 

4814  MOnTALMO»  A.  db 

Libellus  de  astrologia  judiciaria. 

Joint  à  la  traduction  latine  du  Tractatus  astro- 
logiae de  L,  Gauricus,  4%  Norimbergae,  1540. 
(Voir  le  n»  précédent.) 

4815  SGHOIfËR,  J. 

Opusculiim  astrologicum  ex  diversorum 
libris,  summa  cura  pro  studiosorum  utilitate 
coUectum;  instructio  intelligendae  epheme- 
ridis;  isagoge  astrologiae  judiciariae;  de 
electionibus  communibus  ;  canones  succincti 
nativitatum  ;  tractatus  integer  electionum 
L.  Bonincontrii;  assertio  contra  calumnia- 
tores  astrologiae  E.  Schleusingeri. 

4%  Norimbergae,  1539. 

4816  *  *  ♦ 

Praxis  ad  Schoefieri  Isagogen  astrologiae 
judiciariae. 

MS  à  la  BIbl.  impériale  de  Vienne. 

4817  8GHLEUSI1NGEB,  E. 

Assertio  contra  calumniatores  astrologiae. 

A  la  suite  de  TOpusculum  astrologicum  de 
J.  Sehoner,  4«,  Norimbergae,  1539.  (Voir 
n«  4815.) 


4818  AWTOWIU8,  . . .  =  ANTONIO,  . . . 

De  judiciis  nativitatum. 

4»,  Norimbergae,  1540. 

Cet  ouvrage  a  été  quelquefois  attribué  à  Pelrus  de 
Alliaco  [Pierre  d^Ailly], 

4819  JAGOBU8  Baeibrsis. 

Liber  de  nativitatibus  qui  dilucidarium 
Ptolemei  quadripartitum  appellatur;  opus 
quidem  astrologis,  et  omnibus  futura  in 
hominum  vita  scire  volentibus,  in  quo  pluri- 
ma  directionum  problemata  Joannis  de 
Monte  Regio  dilucidantur. 

MS. 

4820  PARAGFXSUS,  A.  T.  von 

HOHErfHAIlH. 

Âstronomica  et  astrologia;  opuscula  ali- 
quot  jetzt  erst  in  Truck  geben. 
4%Gôln,  i567. 
L*auteur  était  mort  en  1541. 

48Si  BOBIBAST,  T.  «= 

PABAGELSUS,  A.  P.  T. 

Astronomia  magna,  oder  die  ganze  Philo- 
sophia  sagax  der  grossen  und  kleinen  Welt; 
die  Mysterien  des  himmlischen  Licht  was  die 
Geister  durch  den  Menschen  wirken. 

Fol.,  Frankfurt  (des  exemplaires  ont  Straszburg), 
1571. 

4822   GABDANUS,  H.  =  GABDANO,  G. 

Âphorismorum  astronomicorum  segmenta 
septem  ;  liber  de  judiciis  geniturarum. 
4s  Ulmae,  1541. 

Réimprimé  dans  le  recueil  Libelli  qulnque,  du 
même  auteur,  4»,  Norimbergae,  1547.  (Voir 
n»  4835.) 

Fait  partie  du  Recueil  n»  787  :  13«,  Ulmae,  1641  ; 
8%  Ulmae,  1674.  (Voir  ce  n».) 

4825  LUnGIANO,  F.  da 

De  gli  auguri  e  de  le  superstitioni  degl'  an- 
tichi. ...  ;  quaranto  otto  osservationi  regolate 
al  moto  délia  Luna. 

8s  s.  1.,  1542. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


775 


48S4  ♦  ♦  ♦ 

Grande  et  vraye  pronostication  générale, 
pour  quatre  cens  quatre  vingt  dix-neuf  ans, 
calculée  sur  la  ville  de  Paris  et  aultres  lieux 
de  mesme  longitude. 

16%  Paris,  1542. 

482tf  ARGANDAItt. 

De  veritatibus  et  praedictionibus  astrolo- 
giae,  et  praecipue  nativîtatum. 

8%  Parislis,  1543;  publié  par  R.  RoussaU 

Traduction. 

Livre  traictant  des  prédictions  de  l'astro- 
logie, princepalement  des  naissances  ou 
fatales  dispositions  et  du  jour  de  la  nativité 
des  enfans. 

46%  Paris,  i575. 

i6%  Lyon,  1576. 

16%  Paris,  1615. 

16%  LyoQ,  1625. 

4856  CARDAIfUS,  H.  =  GARDAMO,  G. 

Libelli  duo  :  unus  de  supplemento  alma- 

nach,  al  ter  de    restitutione    temporum   et 

motuum  coelestium;  item  geniturae  lxvu 

insignes  casibus  et  fortuna  cum  expositione. 

4%  Nofimbergae,  1545;  110  pages,  portrait  de 

Tauteur  gravé  sur  bois.  —  Rare. 
Réimprimé  dans  ses  Libelli  quinque,  4%  Norim- 
bergae,  1547.  (Voir  n«  4835.) 

Les  horoscopes  et  biographies  forment  la  partie  la 
plus  curieuse  de  Tout  rage  et  compreoneot  des  souve- 
rains, des  artistes,  des  philosophes,  des  savants,  des 
littérateurs.  Dans  la  réimpression  de  1547,  le  nombre 
en  est  porté  à  100.  On  remarque  ceux  de  Pétrarque, 
Cicéron,  Luther,  Erasme,  Trivulce,  Henri  VIII,  Jules  II, 
Albert  Durer... 

4857  SGHOFIER,  J. 

De  judiciis  nativitatum  libri   très,   cum 
praefatione  P.  Melanthonis. 
Fol.,  Norimbergae,  1545. 

Traduction. 

I  tre  libri  délie  nativité,  illustrati  di  moite 
cose  utili  et  necessarie,  con  la  dichiaratione 
di  molti  luoghi  diflScili  (par  G.  B.  Carello). 

4s  Vinegia,  1554. 


4828  GAUIUGO,  L. 

Opéra  nova  nella  quale  ognuno  quan- 
tunque  indotto  sia  potrà  de  tutte  le  cose  sue 
preterite  et  future,  cioè  per  costellatione  di 
stelle  havere  bonissima  notitia. 

8o,  Vinegia,  1545. 

48S0  GAUIUGO,  L. 

Âstrologia  detta  giuditiaria  in  aforismi 
ridotta. 

Fol.,  Roma,  1546. 

Traduction. 

Astrologia,  quam  vocant  juditiariam  in 
aphorismos  resoluta  (par  A.  Thebanus,  pseu- 
donyme de  C.  Malvasia), 

4»,  Franefurti,  1638. 

4850  [SAINT-GELAIS,  MELLIN  db] 

Advertissement  sur  les  jugemens  d'astro- 
logie à  une  studieuse  damoyselle. 
8»,  Lyon,  1546. 

4851  GORELLA,  A.  db 

Secretos  de  filosofia,  âstrologia  y  medi- 
cina,  y  de  las  quatro  matematicas  ciencias, 
divididos  en  cinco  quinquagenos  de  pregun- 
tas. 

Fol.,  Valladoiid,  1546. 

Fol.,  Sarragoza,  1547. 

485S  GDILLERMUf,  A. 

Briefve  et  succinte  déclaration  que  signifie 
le  Soleil  parmy  les  signes  à  la  nativité  de 
l'enfant. 

8«,  Lyon,  1546;  i  la  suite  d*un  Almanach  qui  a 
été  attribué  à  F.  Rabelais.  (Voir  Secl.  Vï,  art 
Éphémérides.) 
8%  Lyon,  1556. 
8%  Lyon,  1580. 

4855        MIZALDUS,  A.  s  mZAULD,  A. 

(Phaenomena,  sive)  Ephemerides  aeris 
perpetuae,  seu  popularis  et  rustica  tempes- 


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776 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


tatum  astrologia  ubique  terrarum  et  vera  et 
certa. 

8%Pari8us,  1546. 

i6%Parisns,  4554. 

42^  Antuerpiae,  4555. 

8«,  Antuerpiae,  4560. 

Le  titre  de  la  première  édition  était  :  Ptiaenomèna 
sive  aeriae  epbemerides;  omnium  aurae  commotionum 
signa  ab  his  quae  in  coelo,  aère,  aqua  et  terra  palam 
apparent. 

Traduction. 

(Le  miroir  du  temps,  autrement  dit  les) 
Éphémérides  perpétuelles  de  l'air,  autrement 
Tastrologie  des  rustiques  ;  par  lesquelles  on 
peut  avoir  vraie  et  asseurée  cognoissance 
de  tous  changemens  de  temps,  en  quelque 
pais  et  contrée  qu'on  soit  (par  l'auteur). 

8«,  Paris,  4547. 

46%  Anvers,  4547.  —  Très  rare. 

40%  Paris,  4554. 

24%  Anvers,  4556;  des  presses  de  Plantin.  — 
Rare. 

Titre  de  la  première  édition  :  Le  miroir  da  temps, 
autrement  dit  éphémérides  perpétuelles  de  Tair,  par 
lesquelles  sont  tous  les  jours  donnés  de  vrais  signes  de 
tous  changements  de  temps. 


4834        MIZALDUS,  A.  =  MIZAULD,  A. 

Explicatio  et  usus  coelestis  ephemeridis. 
A  la  suite  de  la  première  édition  de  ses  Phaeno- 

mena  sive  aeriae  éphémérides,  8%  Parisiis, 

4546.  (Voir  le  n»  précédent.) 
8%  Parisiis,  4555. 

Traduction. 

L'explication,  usage  et  pratique  de  l'éphé- 
méride  céleste  (par  l'auteur). 
8%  Paris,  1556. 


4835      GABDAIMD8,  H.  ==  GARDANO,  G. 

Libelliquinque...  :  De  supplemento  alma- 
nach,  de  restitutione  temporum  et  motuum 
coelestium,  de  judiciis  geniturarum,  de  revo- 
Intionibus,  de  exemplis  centum  genitura- 


rum ;  item  aphorismorum  astronomicorum 
segmenta  vu. 

4%  Norimbergae,  4547;  portrait  de  Fauteur  en 
tétc,  34  3  pages.  —  Rare. 

Reproduction  collective  de  traités  astrologiques. 

4836  MIZALDUS,  A.  =»  MIZAULD,  A. 

Meteorologia,  sive  rerum  aerîarum  com- 
mentariolus. 
8%  Parisiis,  4547. 

Traduction. 

Le  miroir  de  l'air  (par  l'auteur). 
8%  Paris,  4548. 

4837  FINARENSIS,  D. 

L'épilome  de  la  vraye  astrologie  et  de  la 
réprouvée,  auquel  est  traité  du  franc  arbitre, 
de  prédestination,  de  prescience,  providence, 
destinée,  et  autres  bons  présages. 

8%  Paris,  4547. 

4838  SCEPPER,  G. 

Assertio  contra  falsas  quorundam  astrolo- 
gorum  augurationes. 
Fol.,  Coloniac,  4548. 

4839  GREDTZER,  P. 

Planeten-Bûchlin,  wie  man  eines  jeden 
Menschen  Art,  Natur  und  Complexion,  nach 
dem  er  unter  einem  Planeten  und  Zeichen 
geboren,  erkennen  soll. 

4o,  Franckfurt  a.  M.,  4548;  fig.  sur  bois.  —  Rare. 

4840  GAMPIGIUS,  S.  =r  GHAMPIER,  S. 

Contra  astrologorum  praesagiaetstellarum 
influxum. 
4%  Vcnetiis,  4548. 

484i         GAMPIGIUS,  S.  =:  GHAMPIER,  S. 

Pronosticum  perpetuumde  praenotionibus 
astrologorum  ac  medicorumet  prophetarum. 
4%  Venctiis,  45  .. . 


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OUVRAGES  MODERNES  I> ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


777 


484S  JORISZ,  D. 

Twonder-boeck,    waer    in    dat  van    der 
werldl  aen  versloten  gheopenbaert  is.... 
Fol. ,1551. 

Il  y  a  eu  une  éditiou  antérieure  à  15«^i.  Le  litre 
signiOe  :  Livre  des  merveilles,  dans  lequel  se  trouvent 
renferméf  s  les  révélations  du  monde. 

4845  *  *  * 

Artis  divinatricis,  quam  astrologiam  seu 
judiciarum  vocant,  encomia  et  patrocinia, 
quorum  catalogum  sequens  pagella  conlinet. 

4«,  Parisiis,  i5i9. 

4844  RADUINUS,  J. 

Adversus  astrologiam,  quam  judiciariam 
vocant. 

4«,  Gcnevae,  iU9. 

4845  GEORGIUS  GRAGOYIDS. 

De  utiiitate astrologiae  carmen... 

8", ,  4549. 

8», ,  1686. 

4846  RAIMONDO,  A. 

Opéra  delF  antica,  et  honorata  scientia  de 
nomandia,  specchio  d'infiniti  béni,  et  mali, 
che  sotto  il  cerchio  délia  Luna  possouo  alli 
viventi  intervenire;  aggiuntovi  la  fisonomia. 

8»,  Vinetia,  1549;  fîg.  gravées  sur  cuivre. 

8«>,  Anversa,  4677. 

4847  ♦  *  * 

Pronostication  perpétuelle  composée  et 
practiquée  par  les  expers  anciens  et  modernes 
astrologues  et  médecins,  comme  Pythagoras 
en  ses  circules  et  angletz,  Joseph  le  Juste, 
Daniel  le  Prophète. 

i  6%  Paris,  s.  d.;  fig.  sur  bois. 

4848  LROUSSAT,  R.J 

Livre  de  Testât  et  mutation  des  temps, 
prouvant  par  authoritez  de  Tescripturesaincte 
et  par  raisons  astrologales  la  fin  du  monde 
eslre  prochaine. 

8s  Lyon,  4550. 


4849  FERRIER,  [G]  A.  sa 

FERRARIUS,  A. 

Jugemens  astronomiques  sur  les  nativitez, 
avec  Tepitome  traitant  des  songes. 
42»,  Lyon,  4550;  220  pages.  -  Rare. 
46»,  Paris,  4555.  -  Rare. 
46»,  Lyon,  4582.  —  Rare. 
Livre  curieux,  dédié  à  la  reine  Catherine  de  Médicis. 

Traduction. 

Astronomical  discourse,  of  the  judgement 
of  nativities  (par  T,  Kelway). 
4°,  London,  4595. 

4850  STABIU8,  J. 

Horoscopion  universale  pro  multiplici 
diversarum  gentium  ritu,  diei  noctisque 
horas  et  momenta  distinguens. 

MS  du  XVI<  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4851  SGHROTER,  J.  =:  SGHROTER,  J. 

Tabulae  ex  quibus  quisque  facile  discet 
qua  via  praedictiones  rerum  futurarum  dici 
debeant. 

8»,  Viennae,  4554. 

485^        GAURIGU8,  L.  =  GAURIGG,  L. 

Tractatus  astrologicus  in  quo  agitur  de 
praeteritis  multorum  hominum  accidentibus 
per  proprias  eorum  genituras  examinatis. 

4%  Venetîis,  f  552. 

4855  RGUSSAT,  R. 

Des  élémens  et  principes  d'astronomie,  avec 
les  universels  jugemens  d'icelle;  item  un 
traité  des  élections  de  choses  à  faire  ;  davan- 
tage plusieurs  chapitres  servants  à  l'astro- 
nomie et  principalement  aux  nativités. 

8»,  Paris,  4552. 

4854  HAGHEN,  T.  A. 

Prognosticon  stellare  in  universum  ab 
orbe  condito  in  diem  usque  novissimum 
juxta  errantium  siderum  habitudines,  coïtu 
vero  minatiores,  porro  maximis  super  fato- 


98 


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778 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


ru  m  portentis  taiti  raptis  quam  instantîbus, 
plurimis  illustratum  saeculis. 
4S  Ultrajccti,  1552. 

4W6  HA8CHARDUS,  P.  i= 

HASGHAERT,  P. 

Clypeus  astrologicus  adversus  flageilum 
F.  Rapardij  in  quo  deteguntur  ipsius  nugae, 
et  declaratur  utilitas  astrologiae. 

8s  LovaDÎi,  i552. 

Défense  de  l^almanacb  de  Bruhesen.  (Voir  Secl.  VI, 
art.  Almanachs.) 

4856   GARDANUS,  H.  «  GARDANO,  G. 

In  C.  Ptoletnaei  libros  IV  de  astrorum 
judiciis,  aut  ut  vulgo  appeilant  Quadripar- 
titae  constructionis  commentarii;  De  vn 
erraticarum  stellarum  qualîtatibus  atque 
viribus...;  Geniturarum  item  xu  ad  banc 
scientiam  recte  exercendam  observala  utilia 
exempta  ;  De  interrogationibus  libellus. 
Fol.,  Basileae,  4555  (la  plupart  des  exemplaires 

portent  1554). 
8%  Lugduni,  1555. 
Dans  le  Recueil  n»  771  :  fol.,   Basileae,  1559. 

(Voir  ce  n«.) 
Fol.,  Basileae,  1578;  «  cum  C.  Datypodii  sehoMis 

et  resolutîonibus.  •  —  Rare. 
Fol.,  Basileae,   1583;  avec  le  De   planctis  de 
Cardan  et  la  Tabula  in  Ptolcmci  Apotclesmata 
de  Dasypodiut, 

L'horoscope  de  Jésus-Cbrisf,  qui  Ûgure  dans  les 
premières  éditions,  a  été  supprimé  dans  celles  de 
Dasypodius,  En  revanche,  celui-ci  a  inséré  dans  IVdI- 
tion  de  1578  une  courte  description  de  la  fameuse 
horloge  de  Strasbourg. 

48tf7  BOGARD,  A. 

Prognostication  pour  plusieurs  années,... 
en  laquelle  est  déclaré  quelles  personnes  ont 
plus  de  domination  sur  les  estoiiles  et  astres 
et  quelles  moins. 

4«,   Anvers,   1553;  10  feuillets  en  caractères 
gothiques. 

4858        Fllf  AEUS,  O.  =  FINE,  O. 

De  xiicoeli  domiciliis  et  horis  inaequalibus 
libellus  non  aspernandus,  una  cum  ipsarum 
domorum,    atque    inaequalium     horarum 


instrumento    ad    latitudinem    parisiensem, 
hactenus  ignota  ratione  delineato. 
4%  Lutetiae,  1553;  30  pages. 

4850        FINAEUS,  O.  =  FINE,  O. 

Directorium  planetarum,  iis  qui  judicia- 
riam  exercent  astrologiam  valde  necessa- 
rium. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds  Sorbonne). 

4860  PEUGER,  G. 

Commentarius  de  praecipuis  divinationum 
generibus,  in  quo  a  prophetiis  divina  aucto- 
ritate  traditis  et  physicis  praedictionibus 
separantur  diabolicae  fraudes  et  supersti- 
tiosae  observationes. 

4«,  Wittebergae,  1553. 

8»,  Wittebergae,  1560. 

8»,  Wittebergae,  1571  (des  exemplaires  de  157â). 

8«,  Wittebergae,  1576. 

8»,  Wittebergae,  1680. 

8«,  Franeofnrti,  1593. 

8*,  Francofurtl,  1607. 

Traduction. 

Les  devins  ou  commentaire  des  principales 
sortes  de  devi  nation  (par  S.  G[oular(l]  S[en- 
lisien]). 

4*,  Lyon,  1584;  plus  de  650  pages.  —  Rare. 

4^  Anvers,  1584;  autre  page  de  titre  de  Tédition 
précédente. 

4861  SIMUS,  N.  «=  SIMI,  N. 

Tractatus  de  electionibus,  de  mutatione 
aeris,  de  revolutionibus  annorum,  et  alia. 
4«,  Venetiis,  1554. 

486S        LEMNIUS,  L.  =  LEMBIENS,  L. 

De  astrologia  liber  unus,  in  quo  obiter 
indicatur,  quid  illa  veri,  quid  ficti  falsique 
habeat  et  quatenus  arti  sit  habenda  fides. 

8%  Antverpiae,  1554. 

8%  Jenae,  1587. 

16»,  Francofurtl,  1595. 

A  la  suite  de  son  ouvrage  :  Similitudinum  ac 
parabolarum;  lâ«,  Francofurtl,  1596;  12*, 
Francofurtl,  1627. 

12s  Francofurtl,  1604. 

8*,  Lugduni  Balavorum,  1638. 


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OUVRAGES  MODERNES  d' ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


779 


4868       MIZALDUS,  X.  =r  MIZAULD,  A. 

Hannonia  coelestium  corporum  et  huma- 
norum  xi  dialogis. 
8%  Parisiis,  i555. 
8%  Francofurli,  1589. 
8%  Parisiis,  1593. 
13%  Parisiis,  1615. 

Texte  refondu  de  sa  Plauetologia.  (Voir  plus  loin, 
art  Astrologie  médicale.) 

Traduction, 

Harmonie  des  corps  célestes  et  humains 
en  XI  dialogues  (par  /.  de  Montlyard). 
8»,  Paris,  1556? 
16%  Lyon,  1580. 

4864        GARGAEUS,  J.  =  GARTZE,  J. 

Tractatus  brevis  et  utilis,  de  erigendis 
figuriscoeli,  verificationibus,  revolutionibus 
et  directionibus. 

4%  Vîlcbergae,  1 555. 

8*,  Wiltebergae,  1573. 

486tf  DIGGES,  L. 

Prognostication  everlasting  of  right  good 
eflfect,  or  choice  rules  to  judge  weather  by 
the  Sun,  Moon,  and  stars. 

4«,  London,  1555  (des  exemplaires  de  1556). 
i%  London,  1564  (des  exemplaires  de  1565). 
4%   London,    1578;  sous  le  titre  :  A  gênerai 

prognostication  for  cver. 
4%  London,  1592;  à   cette  édition  est  joint: 

A  perfect  description  of  tbe   celcslial  orbs, 

according  to  the  most  ancient  doctrine  of  the 

pythagoreans,  by  T.  Digges. 

4866  NOSTRADAMUS,  M.  = 

If OSTREDAME,  M,,  db 

Les  prophéties. 

8»,  Paris,  1555.  —  Extrêmement  rare. 

8%  Avignon,  1556. 

Quatre  centuries,  dont  les  trois  premières  renferment 
chacune  100  strophes  de  4  vers  de  10  syllabes,  et  la 
qualrième  53  strophes  seulement. 

4867  rrOSTRADAMUS,  M.  « 

NOSTREDAME,  Mg.  db 

Les  prophéties,  dont  il  y  en  a  trois  cents 
qui  n'ont  encore  jamais  été  imprimées. 
12%  Lyon,  [1558]. 


16*,  Paris,  1560  [en  réalité  1561];  contient  sept 

centuries. 
ISS  Lyon,  1566. 
Extension  de  Touvrage  précédent. 


4868  NOSTRADAMUS,  M.  t=: 

NOSTREDAME,  M,,  db 

Les  prophéties,  en  dix  centuries,  avec 
141  présages  tirez  de  ceux  faicts  es  années 
1S5S  et  suivantes  jusqu'en  1567,  avec  les 
prédictions  admirables  pour  les  ans  courants 
en  ce  siècle,  recueillies  par  V.  Sève. 

8»,  Lyon,  1568;  imprimé  par  B.  Rigaud.  —  Rare; 
un  exemplaire  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

16%  Lyon,  1568. 

8%  Lyon,  1568;  autre  édition. 

8s  Troyes,  [1568]. 

12%  Lyon,  1605. 

8»,  Troyes,  1611. 

2  part.  8%  Lyon,  1611  ;  après  le  54"»«  feuillet  de 
la  seconde  partie  on  trouve  58  sixains  qui  ne 
sont  pas  dans  les  éditions  préeédentes. 

8«,  Marseille,  1643. 

12%  Lyon,  1644. 

8%  Lyon,  1649. 

8%  Leyde,  1650;  avec  une  vie  de  Tautcur. 

16%  Amsterdam,  1667. 

12%  Paris,  1668. 

12%  Amsterdam,  1668;  des  presses  d'Elzcvir; 
frontispice  gravé  représentant  Tincendie  de 
Londres.  Titre  :  Les  vrayes  centuries  et  pro- 
phéties. . .  avec  la  vie  de  Tauteur. 

12%  Paris,  1669;  diaprés  Tédition  précédente. 

12%  Cologne,  1689;  sous  le  titre:  Les  vraies 
centuries  et  prophéties.  Avec  la  vie  de  Tau  tour. 

12%  Rouen,  1691. 

12%  Lyon,  1697  (des  exemplaires  ont  1698). 

12%  Amsterdam,  1767. 

32%  Paris,  1772. 

12%  Riom  et  Clermont,  1780. 

8*,  Riom  et  Clermont,  1792. 

2  vol.  12%  Paris,  1816;  •  mises  en  concordance 
avec  les  événements  de  la  révolution,  »  par 
N.  L.  P[it8ot]. 

2  voL  8<»,  Paris,  1867;  par  les  soins  de  A.  Le 
Pelletier,  sous  le  titre  :  Les  oracles.  Cette  édi- 
tion comprend  le  texte-type  de  P.  Rigaud 
(Lyon,  1558-66),  avec  les  variantes  de 
B.  Rigaud  (Lyon,  1568)  et  les  suppléments  de 


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780 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


1605,  plus  un  glossaire  et  une  schoHc  histo- 
rique. 

Gel  ouvrage  est  une  nouvelle  extension  des  Centu- 
ries, qui  ont  pris  ici  leur  forme  définitive. 

Traductions. 

True  prophecies  or  prognostications  (par 
T.  de  Garoidères). 
Fol.,  London,  1672. 
Fol.,  London,  168». 
8%  London,  4715. 

De  voorzeggingen. 
8o,  Amsterdam,  1745. 

Die  Propheceyhungen. 
16«,  Stuttgart,  1840. 

Die  erstaunlichen  Bûcher  des  grossen 
Arztes,  Sehers  und  Schicksalspropheten  Nos- 
iradamm  ins  Deutsche  ùbertragen  und  dem 
Verstàndniss  aufgeschlossen  (par  E.  Rôsch), 

2  Thle  8»,  Stuttgart,  1850. 

4869  GARD  ANUS,  H.  =  GARDANO,  G. 

De  libris  propriis  eorumque  ordine  et  usu 
ac  de  mirabilibus  operibus  in  arte  medica 
factis. 

SsLugduni,  1557. 

4%  Basileae,  4583;  fort  modifié. 

La  première  de  ces  éditions  est  reproduite  avec  son 
De  rerum  varieiate,  4»,  Basileae,  1562;  et  toutes  les 
deux  le  sont  séparément  dans  ses  Opéra,  1. 1,  p.  60  et  96 

4870  BONTEMPS,  L. 

Narration  contre  la  vanité  et  abus  de  l'as- 
trologie judiciaire. 
46%  Lyon,  1558. 

4871  ♦  ♦  ♦ 

La  natura  et  effetti  délia  Luna  nelle  cose 
humane,  passando  per  i  xii  segni  del  cielo, 
insieme  co  i  nomi  che  gF  autori  greci  et 
latini  hanno  attribuiti  a  Diana. 

4*,  s.  1.,  [1558];  8  pages,  fig. 

4872  *  ♦  ♦ 

Déclaration  des  abus  de  Mich,  Mostrada- 
mus. 
4%  Avignon,  1558. 


4875  *  ♦  ♦ 

Das  gross  Planetenbuch,  darinn  das  erste 
Theil  sagt  von  Natur  der  sieben  Planeten, 
das  ander  Theil  helt  inn  die  Geomanci,  das 
dritte  Theil  Complexion  der  Menschen  zu 
erkennen  aus  den  zwôlif  Zeichen,  das  vierdte 
Theil  die  Complexion  der  Menschen  zu 
erkennen  auss  eim  jeden  Monat. 

4s  Franckfurt,  1558;  61  fig.  sur  bois.  — 
Fort  rare. 

4874  [TYARD,  P.  db] 

Mantice,  ou  discours  de  la  vérité  de  divi- 
nation par  astrologie. 

4*,  Lyon,  1558;  sans  nom  d'auteur. 

4»,   Paris,   [1578];  seconde  édition  augmentée, 

avec  le  nom  de  Fauteur. 
Aussi  dans  ses  Discours  philosophiques,  4s  Paris, 

1587.  (Voir  n»  2585.) 

4875  MERGURIUS  MORLHENNU8. 

De  praedictionibus  astrologicis. 
8%  Basileae,  1559. 

4876  TAISNIERIUS,  J.  = 

TAISNIER,  J. 

Astrologiae  judiciariae  ysagogica,  et  totius 
divinatricis  artis  encomia  cum  nonnullis 
Habrahami  Judaei  et  Lucae  Gaurici  diotis. 

8%  Coloniae,  1559. 

4877  RASSANTINUS,  J.  = 

BASSENTIN,  J. 

Super  mathematica  genethliaca. 
8s  Lyon,  [vers  1560]. 

4878  *  ♦  ♦ 

[Perpétuelle]  Pronostication  fort  utile  et 
profitable  à  toutes  gens,  inventée  par  les 
bons  pères  anciens,  pour  le  temps  présent 
et  advenir. 

16%  Paris,  s.  d.;  fig.  sur  bois. 

4»,  Lyon,  [1560?] 

En  vers  et  en  prose. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


781 


4870  COUILLARD,  A. 

Les  contredits  aux  fausses  prophéties  de 
Nostradamus. 
8«,  Paris,  1560. 

4880  PAVILLON.  .  .  . 

Les  contredits,   ou   faulses    et    abusives 
prophéties  de  yostradamm, 
42»,  Paris,  4560. 

Il  s'agil  peut-être  de  quelque  confusion  avecPouvrage 
précédent. 

4881  PADUANIU8,  J.  = 

PADOVANI,  G. 

Opusculum  de  usu  horoscopii,  in  quo 
quicquid  ex  astrolabio  reliquisque  instru- 
mentis  astronomicis  elici  potest,  luculenter 
et  quam  expeditissime  deprehenditur. 

i2s  Venctiis,  4560?;  32  pages. 

42^  Venetiis,  4665;  dans  celle  dernière  édition 
Pauteur  est  nommé  Joannes  Paduanus, 

Traduction. 

Opéra  nuova   la  quai   dichiara  Tuso  de! 
maraviglioso  istromento  astronomico  da  lui 
intitulato  horoscopio  (par  Fauteur). 
4»,  Verona,  4560;  24  pages. 
4S  Verona,  4592;  86  pages;  fig.  sur  bois;  édition 
revue  et  augmentée;  litre  un  peu  différent  de 
celui  de  la  première  édition. 

4882  NAIBODA,  V.  =^  NABOD,  V. 

Enarratio  elementorum  astrologiae,  in  qua 
praeter  i4/cafrî*cu«expositionem  atque  cum 
Ptolemaei  principiis  collationem ,  reicetis 
sortilegiis  et  absurdis  vulgoque  receptis 
opinionibus  de  verae  artis  praeceptorum 
origine  et  usu  disseritur. 

4%Goloniae,  4560;  fig. 

Get  ouvrage  a  été  condamné  par  la  censure  romaine. 

4883  NAIBOBA,  V.  «  NABOD,  V. 

Commentarius  in  Quadripartitun)  Ptole- 
/noet,  una  cum  narratione  admiranda  viri 
perillustris  K.  Digby  de  obitu  Naibodae. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d^Oxford. 


4884  MEBEl^DA,  J.  P. 

Decem  nativitatum  figurae  delineatae  et 
coloribus  elegantissime  distinctae  sobolis 
Ferdinandi  I  imperatoris. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

488»      TAI8NIÈRIU8,  J.  =  TAISNIËU»  J. 

Opus  mathematicum  octo  libris  coniplec- 
tens  cheiromantiam ,  physiognomiam  et 
periaxiomata  de  faciebus  signorum. 

Fol.,  Goloniac  Agrippinae,  4562;  624  pages, 
très  nombreuses  gravures  sur  bois. 

Fol.,  Goloniac  Agrippinae,  1585. 

Cet  ouvrage  se  termine  par  des  considérations  De 
naturali  astrologia  et  eOectibus  Lunae. 

4886  GIUNTINI,  F. 

Al    M.    Annibale    Raimondo    veronese, 
risposta  al  suo  pronostico  dell'  anno  1S62. 
8%  s.  1.,  [1562];  8  pages. 

4887  NOSTREDAIUE,  .V,  ob 

Traité  d'astrologie. 
42»,  Paris,  4563. 

4888  SIDEROHRATES,  S.  » 

EISENMENGEH,  S. 

De  usu  partium  coeli  in  commendationein 
astronomiae. 

4»,  Tubingae,  4563. 
4%  Argentoratae,  4567. 

4889  *  *  * 

Prima  parte  de  la  fabrica  de  l'uni  verso 
clamada  répertorie  perpetuo  en  que  se 
tratan  grandes  subtiles  y  muj  provechosas 
materias  de  astrologia. 

2  vol.  fol.,  Toledo,  4563;  impression  sur  deux 
colonnes,  en  caractères  gothiques,  fig.  sur  bois. 

4890  MUSCEWIUS,  J.  =  MUSGENIA,  J. 

Utrum  inter  causas  universales  corporum 
coelestium,  majorem  vim  in  hace  inferiora 
habeant. 

MS  de  4564  h  la  Bibl.  Jagellon  de  Gracovie. 


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^m 


782 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


4801  *  *  ♦ 

Fragmentum  astrologicum. 

Fail  partie  du  Recueil  n»  775  :  4»,  Pragae,  1ÎJ64; 

4«,  Hagae  Comitum,  iK64;  4s  Coloniae,  1564. 

(Voir  ce  n:) 

4894  AGRONIUS,  J.  =  AGRON,  J. 

Prognostica  astronomica. 

MS. 

L'auteur  est  mort  en  1S64. 

4895  SGEYOLINI,  D. 

Discorso  nel  quale  con  le  auttorità  cosi  de' 
gentil i,  corne  de'  catolici  si  dimostra  Tastro- 
logia  giudiciaria  esser  verissima  et  utilis- 
sima;  dannando  coloro,  che  l'usano  mala- 
mente,  et  impongono  nécessita  ne  gli  atti 
humani. 

4^  Venetia,  4565;  caractères  romains,  30  pages. 

Ouvrage  posthume. 

4894  ♦  *  * 

Prognostication,  calendrier  perpétuel , 
auquel  sont  compris  les  révolutions  univer- 
seles  et  particulières,  auquelle  sont  declaire 
les  années  fertiles  de  pays,  de  guerre,  de 
maladies  et  les  festes  solemneles  des  ans 
preteritz  présent  et  futurs. 

4«,  Anvers,  1565;  fig.  astrologiques  sur  le  titre. 

4895  ♦  ♦  * 

Les  jours  heureux  et  périlleux  de  l'année. 
8%  s.  1.  n.  d.;  caractères  gothiques. 

4896  MUNOZ,  G. 

Institutiones  arithmeticaead  percipiendam 
astrologiam  et  mathematicas  facultates  neces- 
sariae. 

4»,  Valenciae,  1566. 

4897  RUBERTI,  B.  db 

Osservazioni  de  astrologia  et  altre  appar- 
tenenze. 

4%  Firenzc,  1567. 


4898  ♦  *  ♦ 

Pronostication  annuelle  et  perpétuelle, 
composée  et  pratiquée  par  les  expers  anciens 
et  modernes  astrologues  ...  et  jusqu'à 
présent  observée  et  approuvée  par  maistre 
Michel  Nostradamus. 

8%  Lyon,  1567;  i22  pages. 

4899  *  ♦  ♦ 

Prédictions  des  choses  plus  mémorables 
qui  sont  à  venir  depuis  l'an  1564  jusqu'à 
l'an  1607,  prises  tant  des  éclipses  et  grosses 
éphémérides  de  Cyprian  Leovitiey  que  des 
prédictions  de  Samuel  Siderocrate. 

8»,  s.  I.,  1568;  79  pages. 

4900  ESLER,  J. 

Spéculum  astrologicum. 

Fait  partie  du  Recueil  n''  775  :  8s  Basilcae,  i568 
(autre  titre  1569);  8«,  Basileae,  1573;  8s 
Basileae,  1596.  (Voir  ce  n^) 

4901  ♦  ♦  ♦ 
Livre  merveilleux. 

8%  Paris,  1569. 
Livre  d'astrologie. 

4902  ERASTU8,  T.  s  ERAST,  T. 

Defensio  libelli  H.  Savonarolae  de  astro- 
logia divinatrice  adversus  C.  Stathmionem. 

4«,  Basileae,  1569. 
8°,  Hanoverae,  1610. 

4905  GRUNIGH,  C. 

Fata  astrologica  Erici  régis  Sueciae. 
MS  de  1569  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4904  GRUPÎIGK,  G. 

Genesis  Friderici  Daniae  et  Norwegiae 
régis. 

MS  h  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

490»  GRUniGK,  C. 

Judicium  astrologicum  germanicum. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

A  propos  de  la  guerre  de  1570  entre  le  Danemark 
et  Lubeck. 


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OUVRAGES  MODERNBS  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


785 


4906  MIZAULD,  A. 

Les  secrets  de  la  Lune,  opuscule  non 
moins  plaisant  que  utile  sur  le  particulier 
consent,  et  manifeste  accord  de  plusieurs 
choses  du  monde  avec  la  Lune,  comme  du 
Soleil. 

8»,  Paris,  1570  (des  exemplaires  portent  1571). 
—  Rare. 

4007  JUNCTINU8,  F.  =  GIUWTINI,  F. 

Traclatus  judicandi  revolutioncs  nativi- 
tatum. 

8»,  Lugduni,  4870. 
4%  Lugduni,  4575. 

4008  GARGAEUS,  J.  ^  GARTZE,  J. 

Tractatus  de  judicationibus  geniturarum. 
8*,  Basileae,  4570. 

4000        GARGAEUS,  J.  =  GARTZE,  J. 

Âstrologiae  methodus,  in  qua,  secundum 
doctrinam  Pto/^moei  exactissima  facillimaque 
genituras  qualescumque  judicandi  ratio 
traditur.  Accessit  E.  0.  Schreckenfuclisii  Opus 
novum  nobilissimarum  gentium  ...  calen- 
daria. 

Fol.,  Basileae,  4570;  gravures  sur  bois,  45  pi.  ~ 

Rare. 
Fol.,  Basileae,  4576. 

4010  THURNEISSER,  L. 

Die  wahre  Bewegungen  und  die  Wirk- 
ungen  der  Gestirne. 
4*,  Munster,  4570. 
Poème. 

4011  OFFU8IUS,  J.  F. 

Ue  divina  astrorum  facultate  in  larvatam 
astrologiam. 
4«,  Parisiis,  4570. 

40iS  YEGIUS,  M,. 

Geburstunden  Buch. 
FoL,  Basel,  4570. 


4015  GIUIfTINI,  F. 

Discorso  in  difesa  delF  astrologia. 
8«,  Lîone,  4574. 

4014  PHILOGNE8IU8,  psbijdohtiib  de 

NAS,  J. 

Practica  practicarum  das  ist  ein  gewisse 
Vorsagung  auff  vil  zukùnftiger  Jar. 
42%  Ingolstadt,  4574. 

4015  SGULTETUS,  B.  ^  SGHULTZ,  B 

Prognosticon  meteorographicum  perpe- 
tuum,  ein  ewigwerend  Prognosticon  von 
aller  Witterung  in  der  Lufft  und  den  Wercken 
der  andern  Elément. 

4%GôrIitz,4572. 

il%  Gôrlitz,  4585. 

4016  DIGGE8,  L. 

Accurate  description  of  the  copernican 
System  to  the  astronomical  perpétuai  pro- 
gnostication. 

4%  London,  1593. 

4017  JUWCTCTUS,  F.  =  GIUNTINI,  F. 

Spéculum  astrologicum,  quod  attinet  ad 
judiciariam  rationem  nativitatum,  atque 
annuarum  revolutionum  ;  tabulae  resolutae 
astronomicae  de  supputandis  siderum  moti- 
bus  secundum  observationes  N.  Copernici, 
Prutenicarumque  tabularum. 

4»,  Lugduni,  4573. 

4018  RETIGUS  » 
JOAGHUHUS  RHETIGUS. 

Judicium  astronomicum  de  rege  Henrico. 

MS  de  4575  a  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

4010      PHILOMU8U8,  pshummtmb  de 
REGKIFIGEN,  B.  Gabbichtee  toi 

Krâuterbuch  [Krauter-und  Arzneibuch], 
in  welchem  Zeichen  Zodiaci,  auch  in 
welchem  Grad  ein  jedes  Kraut  stehe,  wie  sie 
in  Leib  und  zu  allen  Schâden  zu  bereiten. 

8s  Strassburg,  4573. 


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78i 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


8»,  Sirassburg,  4575. 

8%  Nûrnberg,  4686;  avec  additions  par  Cardi- 

luccinsy  et  les  mots  entre  crochets  sur  le  titre. 
8<>,  Tûbingen,   4759;  reproduction  de  Tcdition 

précédente. 


4920  LEOVITIUS,  C.  = 

LEOWITZ,  C.  VOM 

De  judiciis  nativitatum  doctrina. 

A  la  suite  de  TAslroIogia  aphorislîca  de  ^,  Slrau- 

chius,  8o,  Lipsiae,  4712.  (Voir  plus  loin.) 
L'auteur  était  mort  en  1574. 


4921        LEOVITIUS  a  LEONITIA,  C.  = 

LEOWITZ,  C.  VOH 

Liber  de  judiciis  astrorum;  praemittitur 
thema  genethliaticum  Adami  a  Dietrichstain, 
nati  anno  1527. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

L'horoscope  de  Dietristaiu  [sic]  est  aussi  en  MS  à  la 
Bibl.  du  Vatican. 


4922  GEMMA,  C. 

De  naturae  divinis  characterismis  seu  raris 
et  adiïiirandis  spectaculis. 
8»,  Antwfrpiae,  1575. 

4925  ZIMARA,  M. 

Antrum  magico-medicum,  in  que  arcano- 
rum  magico-physicorum  sigillorum,  et  ima- 
ginum  magicarum  secundum  Dei  nomina,  et 
constellationes  astrorum  eu  m  signatura 
pianetarum  constitutarum — 

2  part.  8%  Francofurti,  1575-76. 

4924  GREGORIUS,  P. 

Syntaxes  artis  mirabilis,  per  quas  de 
omni  re  proposita,  multis  et  prope  infinitis 
rationibus  disputari  aut  tractari,  omniumque 
summaria  cognitio  haberi  potest. 

2  vol.  42%  Lugduni,  1575-76. 

Le  tome  II  commence  par  un  traité  du  monde,  du 
ciel  et  de  Tastrologie. 


492t$      JOACHIMU9  MATHEMATIGUS  = 
JOAGHIMU9  RHETIGUS. 

Annotata  in  astrologiam. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 
L*auteur  est  mort  en  1576. 


4926  PHILOMUSUS,  pseudonyme  de 

RECKINGEN,  R.  CAitnK  HTKii  von 

Krâuterbuch,  darin  der  Pflanzen  des 
deutschen  Landes  aus  dem  Lichte  der 
Natur  nach  den  himmlischen  Einfliessungen 
beschrieben  werden. 

Fol.,  Strassburg,  4576. 

Fol.,  Strassburg,  4619;  sous  le  titre  :  Horn  des 
Heiles  menschlicher  Blôdigkeit.  Malgré  cette 
différence  de  titre  le  texte  est  le  même. 

Fol.,  Strassburg,  4673;  conforme  à  Tédition 
précédente. 

4927  8TYMMELIUS,  G. 

Von  Wunderzeichen,  ein  schoner  Unter- 
richt. 
8»,  s.  1.,  4576. 


4928  MIZALDUS,  A.  =  MIZAULD,  A. 

Paradoxa  rerum  coeli. 
8s  Parisiis,  4576  (la  plupart  des  exemplaires 
sont  datés  4577). 

4929  MIZALDUS,  A.  »  MIZAULD,  A. 

Harmonia  superioris  mundi  et  inferioris, 
seu  coeli  et  Terrae. 
8»,  Parisiis,  4577. 

4930  REUGHLIN,  E. 

Epistel  oder  Sendebrieff  von  des  1577. 
Jares  nach  unsers  wahren  Messiae  Jesu 
Christi  geburt,  Catastasi,  Constitution  oder 
Witterung,  und  daraus  erfolgenden  Kranck- 
heiten. 

i»,  Lubeck,  1577. 


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OUVIUGES   MODKIVNES  I)  ASTIIOrOCIE  CÈNftUALE. 


78» 


49ÔI  * ♦  * 

Aslrological  colleclions,  wrilten  betvveen 
Vnd  aïKl  I088. 

MS  au  Britisli  Musctim  (fonds  Haricy). 

4932        EUASTUS,  T.  =  ERA8T,  T. 

De  aslrologiae  divinalione. 
4»,  hasilcar,  1580. 

4953  *  ■*  * 

De  divinalione  quae  fit  por  astra,  diversum 
ac  discrepans  duorum  calholicorum  sacrae 
thoologiac  doclorum  judicium ,  soilicel 
F.  Junctini  ac  Jo.  Lensaei  [Lindsay];  item 
divi  Thomae  Aqumatis,  L,  BellantiU  ac 
.W.  F/cmt  de  eadein  divinalione  sentenlia. 

K»,  Culuiiiac,  15^0. 

r.olk'Ciion  d'ex! rails  aslrologiques. 

4954  JLBICTINLS,  F.  =  GIUWTIWI,  F. 

Defensio  bonorum  aslrologorum  de  astro- 
logia  judiciaria  adversus  calumniatores. 

Inscrc  dans  le  volume  :  De  divinalione  (|uae  fît 
pcr  asira,  8%  Coloniac,  4580,  où  ce  Irailc 
occupe  les  p.  1-C4.  (Voir  le  n»  précède  ni.) 

493»  WINCKLER,  W. 

Tractatus  de  aslrologiae,  cl  omnium 
arlium  principiiseldifferentiisdivinalionum, 
conlra  anonymos  qui  nullas  in  aslris  causas 
esse  conlendunt. 

8»,  Francofurli,  1580. 

4950  ♦  ♦  ♦ 

Tratlato  conlro  Tastrologia  giudiziaria, 
dedicato  a  Calerina  de'  Medici. 

Aïs  à  la  Dibl.  mediceo-Iaurentiana  de  Florence 

(fonds  Asliburnatn). 
A  appartenu  à  Cullierine  deMédicis. 

4937  [PLACIER,  J.  A.] 

Das  grosse  Planelen-Buch,  welches  aus 
dem  PlatoiiCy  Ptolomeo,  liait,  Atbumasar, 
Aai«V/«perf/(?r  zusammengetragen,  nebst  Geo- 


mantie,  Physiognomie  und  Chîromantie,  wie 
auch  der  allen  Weiber  Philosophie. 

8%  Frankfurt  am  Majn,  1580. 

8«,  Slrassburg.  1590. 

8»,  Slrassburg,  16 11). 

S»,  Slrassburg,  10-28;  90  fîg.  sur  bois. 

8°.  Leipzig,  1703. 

8»,  Leipzig,  1707;  nombreuses  fîg.  sur  bois.  — 
Rare. 

8%  Frankfurl,  1789;  fîg. 

8»,  (Jlni,  1852;  u  ncucrbcsscrlej  «  nombreuses  fîg. 

Tratinctiou. 

Hel    groote  plancel-boeck  met    de    geo- 
manci,  physiognomi  ende  chyromanci. 
8",  Anisltidani,   1000?  et  un  grand  nombre  de 
fuis  par  la  suite.  En  1741  parut  la  15«cdilioa. 

4938     CIACONIUS,  Petrus  =  CHACON,  P. 

Fragmentum  aslrologiae. 

MS  à  la  Bibl.  anibrosiana  de  Blilan. 

C.H  aulenr  e.sl  niori  ru  1581. 

4950       JUNCTINUS,  F.  =  GIUniTlNI,  F. 

Spéculum  aslrologiae,  universam  mathe- 

malicam  scienliam  in  cerlas  classes  digestam 

compleclens. 

2  vol.  fol.,  Lugduni,  4581  (des  exemplaires  de 

4B83  et  d'autres  de  4584) j  avec  un  portrait  de 

Fauteur  et  un  grand  nombre  de  vignettes  dans 

le  texte  et  d'initiales  ornées.  Le  vol.  II  a  pour 

titre  :  Spéculum  aslrologiae   pars   altéra,   in 

tbeorica  planetarum  et  in  sphaeram  Job.  de 

Sacrobosco. 

Cet  ouvrage  est  une  collection  de  traités,  en  partie 
déjà  publiés.  On  y  trouve,  vol.  1  :  De  astrorum  judiciis. 
—  Commentaria  absolutissinia  in  duos  posteriores 
Quadriparliii  Ptolemaei  libros.  —  De  judiciis  naliviia- 
tum.  —  De  revolutionibus  ualivilatum.  —  De  revolu- 
lionibus  aunorum  mundi. 

Vol.  II  :  Commentarium  in  Tbeoricas  planetarum 
G.  Purbachii.  —  Caoones  cum  tabulis  eclipsium 
G.  Purbachii,  —  Commentarium  in  Sphaeram  Sacro* 
boschi.  —  De  reslilutione  caleodarii.  —  Compendium 
de  stellarum  (ixarum  observai ionibus. 

Quelques-uns  de  ces  ti-aités,  extraits  de  cette  édition, 
se  rencontrent  séparément,  colammenl  le  dernier  cité 
et  le  commentaire  sur  Ptolémée. 


99 


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786 


SECTION    II. 


ASTIIOLOGIE. 


4940        JLNCTINIS,  F.  =  GIlîI>TIiM,  F. 

CommentariaabsolulissiiTia  in  duos  poste- 
riores  Quadriparliti  Piolemaei  libros. 

Extrait  i!c  son  Spéculum  aslrologiac,  fol.,  Lug- 
ihini,  1581.  (Voir  le  n»  précéilful.) 

41)41  MOLLER,  T 

Aslrologia  judiciaria,  neuw  Teutsch  Pla- 
nelen  Bùchlin  fur  die  Jahre  1581  und  lo8:2, 
in  wclchem  der  zwôiff  hiinmlisclien  Zeichen, 
siebcn  Planelen  und  fùrnehmsten  Slcrn 
Eigenschafft  und  Wirkung  bescri(îl)en  sind. 

A\  Franckfurl,  1581. 

4942  nANZOVlLS,  H.  = 

nAWTZAU,  U.  vox 

Gatalogus  imperalorum,  regum  ac  princi- 
pum  qui  astrologicam  artein  amarunt, 
ornarunt  et  exercuerunt,  quibus  addilae 
sunt  astrologicae  quaedam  praedictiones 
verae  ac  mirabiles  omnium  temporum; 
Adjectus  est  praeterea  traclatus  de  annis 
climactericis,  una  cum  variis  exemplis 
illuslrium  virorum  qui  annis  iisdem  et 
praesertim  anno  49,  56  et  63  periere. 

^2^  Aiilvcrpiac,  1580j  409  pages,  des  presses  de 

Plantin. 
4«,  Lipsiac,  1581. 
i%   IJpsiac,  158i;   •  révisa  et  exemplis  mullis 

aucla  a  T.  Sihio]  »  avec  portrait, 
i»,  Coloniae,  4585;  avec  le  sous-lilrc  :  Exempta 
quibus  astrologicae  scicnliac  certiludo  doctis- 
simorum  cum  vctcrum  tum  recciiliorum 
auctorilatc  adstruilur,  imperalorum,  regum, 
principuro,  illustriumquc  virorum  qui  artem 
astrologicam  amarunt,  etc. 
8%  Lipsiac,  1500. 

4943  nAIMONDO,  A. 

Scrittura  degna  di  esser  lelta,  e  degna  di 
non  poca  consideratione. 
i«,  Vcront,  4582;  4  feuillets. 
Astrologie. 

4944  CUI^ELIDS,  G. 

Facilis  et  expeditus  modus  constituenda- 
rum  figurarum  coelestium,  seu,   ut  vulgo 


vocant,  thematum  natalitiorum,  ad  imitalio- 
nem  J.  Stoe/leri  et  C.  Leovitii. 

i^  Lipsiae,  I5S2  (des  exemplaires  soiil  datés 
45S5). 

i«,  Lipsiae,  1590. 

4945         JORDAI^US  VENETU8  = 

GIORBANO,  Gregorio. 

Thema  coeleste  Rudolphi  II  exposilum. 

MS  à  In  Dibl.  impériale  de  Vienne. 

494G  MAGINI,  G.  A. 

Délie  introduttioni  trattato  primo  dove  si 
traita  de'  principii  dell'  astrologia  naturale 
overo  giudiciaria,  addito  facilissimo  allô 
Quadripartito  di  Claudio  Tolomeo. 

4%  Venezia,  4582. 

Formant  Ij  première  partie  d'un  traité  plus  étendu, 
dont  le  litre  comphl  a  été  donné  au  n»  2751 

4947  HEM.niiXGA,  S.  ab  = 

HEMmiNGA,  S.  VAM 

Astrologiae  ratione  et  experientia  refutalae 
liber,  continens  brevem  quamdam  apodixin 
de  incertitudine  et  vanitate  astrologica,  et 
particularium  praedictionum  exempla  tri- 
ginta. 

^•,  Antwcrpi.ie,  4583;  des  presses  de  C.  Plantin. 

4948  nAGI.^iUS,  J.  A    «  MAGmi,  G.  A. 

Apologetiea  responsioad  F.  Junctinum. 
4<>,  Patavii,  1584;  imprime  par  L.  Pasqualus. 
4«,    Palavii,   i58i;   imprimé  par   P.   Meietlus; 
édilioii  entièrcmeul  conforme  à  la  précédente. 

4949  GALLLCCIU8,  J.  P.  = 

GALLUCCI,  G.  P. 

De  figura  coelesti  erigenda;  De  parte 
fortunae  et  hepatis  extruhenda;  De  zodiac! 
divisione;  De  planetarum  dignilatibus,  tum 
essentiaiibus,  tum  accidentalibus  ;  De  tempo- 
ribus  ad  medicandum  accomodatis. 

Notices  insérées  p.  222-228  de  Touvrage  :  J.  lias- 
furl[us].  De  cognoscendis  et  medendis  morbis 
ex  corporum  coclesliura  posilione  libri  IV, 
4«,  Vcncliis,  458i.  (Voir  plus  loin,  art.  Astro- 
logie médicale,  xvi*  siècle.) 


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OUYUAGES  MODERNES  d'aSTUOLOGIE  GÉNÉRALE. 


787 


49itO  HAl^ZOVIUS,  II    = 

RAINTZAU,  II   vox 

Horoscopographia ,  continens  fabricani 
cardinum  coelestium  ad  quodvis  datum 
lempus;  et  viam  deduclionis  IHolemaicam. 

4«,  Argcntoratî,  1585. 

A  la  suite  de  rintroduclio  [Rudimcnla]  in 
doctrinam  de  praedictis  nn(ali(iis  de  Paultts 
Alexandrinus  :  8%  Willembcrgar,  4586}  i«, 
WiUcmbergae,  1588.  (Voir  n«  5719.) 

4*»,  Slcsvici,  1591  ;  par  les  soins  de  T.  Finck,  avec 
fig.  et  le  portrail  de  Taulcur;  sous  le  litre  : 
Horoscopographia  sive  de  invcniendo  stcllarum 
situ  aslrologia,  in  qua  tabulae  dcclinationuni, 
ascensionum  rectarum,  differenliarumque 
asccnsionalium  générales. 

4981  RAWZOVIUS,  H.  =s 

RANTZAU,  H.  vox 

Exeinpla  quibus  astrologicae  scientiae 
eertiludo,  doclissima  cum  velere  lum  recen- 
tiore  auctoritate  exiruitur. 

4",  Coloniae,  1585. 

495Î  TUCCII8,  J.  F.  de  = 

TUCCI,  G.  F. 

Liber  I  de  parte  horoscopante  ad  Francis- 
cum  Mediccm,  cum  ipsius  natali. 
4»,  Lugduni,  1585. 

4953  MOLLAN,  J. 

Cartel  aux  judiciaires  et  celoteurs  astrolo- 
gues, auquel  sera  combatue  la  vanité  de 
leurs  accreuz  planettes,  la  nullité  du  signe, 
la  falsité  du  zodiaque  céleste,  etc. 

8»,  Lyon,  1585. 

En  prose  et  en  vers. 

4984  ♦  *  * 

Vaticinia  (sive  prophetiae)  [seu  praedic- 
tiones]  illustrium  virorum,  cum  annotatio- 
nibus  //.  Joachimi, 

4»,  Veneliis,  1589. 

4»,  Venetia,  1600. 

En  latin  et  en  italien. 


4938  PEGIUS,  M. 

Geburtstudenbuch. 
Fol.,  Bascl,  1590. 


4986 


EBMER,  S. 


Judicium  astrologicum  uber  gegenwerlige 
Nativitàt. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Munich. 
Pour  Ta  nuée  1591. 


4987        LATOSIWIUS,  J.  =  LAT08,  J. 

Prognosticon  de  regnorum  ac  imperiorum 
mutationibus  ex  orbium  coeli  syderumque 
motu  et  lumine  vario  in  haec  tempora  inci- 
dentibus,  maxime  vero  de  Christianorum 
contra  Turcas  successu. 

Fol.,  Cracowiae,  1591. 

Fol  ,  Cracowidp,  1595. 


4988        COLERUS,  J.  =  COLER,  J. 

Calendarium  oeconomicum  et  perpetuum, 
das  ist  ein  stetswerender  Calender  darzu  ein 
Haussbuch  vor  die  Hausswirt,  Ackerleut, 
Apothecker  und  andere  gemeine  Hand- 
werksleut. 

6  Thle  4»,  Witlenbcrg.  1591-1602. 

Réimprimé  plusieurs  fois  par  parties,  4*  et  fol., 
dans  la  même  ville,  jusqu'en  1622. 

Fol.,  Wittcnberg,  1627. 

Fol.,  Wittcnberg,  1632. 

Fol.,  Frankfurl,  1672. 

Fol.,  Frankfurt,  1680. 

Fol.,  Frankfurl,  1692. 

La  Vl«  partie  contient  un  calendrier  agricole,  où 
Tauteur  parle  de  Tinfluence  des  planètes. 


^969        COLERUS,  J    =  COLER,  J. 

Immerwâhrender  Calender  und  sehr  nûl- 
zliche  Haus-Bùcher. 
I      4  Thle  4«,  Wittcnberg,  1608. 

Parties  détachées  de  Pouvrage  précédent. 


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788 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


4060        PERICmUS,  B.  =  PEREIRA,  R. 

Advcrsus  fallaces  et  suporslitiosas  artes, 
idesl,  de  magia,  de  observalione  somniorum 
et  de  divinatione  astrologica  libri  III. 

8%  fngolsladii,  1591. 

8»,  Vcncliîs,  1592. 

8»,  Coloiiiac,  1598. 

8%  Liigduni,  1G05. 

8*,  Coloniac  Agrippinac,  1612. 

4961  SEGNT,  G.  B. 

Del  vero  studio  christiano  contra  Tarte 
planetaria ,  notoria ,  cabalistica ,  lunaria , 
clavicula  di  Salomone. 

8%  Fcrraro,  1592. 

4962  GIRAULT,  S. 

Le  globe  du  monde,  contenant  un  bref 
traité  du  ciel  et  de  la  Terre. 
4«,  Langrcs,  1592;  fig.  sur  bois. 

L'auteur  combat  les  principes  de  Paslrologie.  Le 
globe  colesle  représenté  p  37  est  emprunté  à  VAralus 
publié  par  G.  Morel[His],  à  l'imprimerie  royale  à  Paris, 
eu  1559.(Voirno821) 

4965  BONAVEWTURA,  F. 

Pro  Theophrasto  atque  Alexandro  Aphro- 
(iisiensiy  de  vero  tempore  ortus  atque  occasus 
Orionis  apologia. 

Joint  aux  Incrrantîum  slcllarum  apparitiom  s  de 
C.  Ptolcntaeusj  4»,  Urbini,  1592.  (Voir  n»  36 i6.) 

4064  BONAVENTURA,  F. 

Anemologiae  pars  prior,  id  est  de  affectio- 
nibus,  signis,  causisque  ventorum  ex  Aristo- 
tele,  Theophrasto,  ac  IHolemaeo  tractatus. 

4s  Urbini,  1593. 


4965 


8s  Francofurti,  1600. 
8s  Francofurti,  1602. 
8s  Francofurti,  1615. 
Ss  Francofurti,  1625. 
8s  Francofurti,  1655. 

Jl  y  a  un  MS  de  cet  ouvrage,  sous  le  litre  :  Judicia 
aF.troIogica,  h  la  Bibl.  im|)ériale  de  Vienne. 

Traduciinn. 

Traité  astrologique  des  jugements  des 
thèmes  genetliaques  pour  tous  les  accidens 
qui  arrivent  à  l'homme  après  sa  naissance 
(par  /.'  Aleaume). 

8s  Paris,  1657. 

L'auteur  est  appelé  dans  celte  traduction  R^kzeau. 

49G6  DIEDO,  G.  B. 

L'anatomia  celes:e  ...  dove  s'insegna  il 
partir  le  case  délia  figura  astrologica,  il 
cercar  le  direttioni,  e  l'adeguar  gli  aspetti  de' 
pianeti,  per  la  misura  del  moto  delT  orc 
d'ogni  punto  del  zodiaco,  regolato  dal  corso 
deir  equatore. 

4<»,  Vcnezia,  1593  (ilcs  exemplaires  onl   1594); 
plusieurs  tables  astronomiques. 

4967  BOWAVEWTLRA,  F. 

Meteorologicae  assertiones,  alias  anemo- 
logia,  sivc  de  causis  et  signis  pluviarum, 
ventorum,  serenitatis  ettempestalum,  de  vero 
ortu  et  occasu  siderum,  de  stellarum  signifi- 
cationibus,  Arislotelis,  Theophrasli,  Piokmaei 
et  aliorum  monumenla,  collecta,  translata, 
emendata,  annotationibus  etdisputationibus 
illustrata. 

4s  Vcncliis,  1594. 

C'est  l'ouvrage  complet,  dont  l'Anemologiae  pars 
prior  n'élait  qu'une  partie.  (Voir  n"  496i.) 


4968  GHRAYLSHEM,  J.  S 

Grûndlicher    Bericht    und    ausfûhrliche 
Beschreibung  von  der  himmlischen  Consti- 


RAWZOVIUS,  H    = 

RAWTZAU,  H.  vo^ 

Produx  cimbricus,  tractatus  astrologicus  ' 
de  genethliacorum   thematuni  judiciis  pro    tutionen  und  contingcnten  Sachen,  so  sich 
singulis  nati  accidentibus.  I  nach  der  Planeten  Stand,  Lauff  und  Qualilet 

8s  Francofurti,  1595;  nombreuses  fig.  -  Uare  '  »»ï  ^^'^^^  Ji»*^»*  ^^^^^  zutragen  sollcn. 

4s  Wilcbergac,  1594.  4S  ^ûniberg,  1594. 


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OUVRAGES  MODERNES  d'aSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


789 


4060  ROGLITZ,  M.  B.  von 

Ueber  die  Bewegungen  der  Planeten,  und 
ihre  Wirkungen  auf  menschlichen  Leben. 
4%  f^eipzig,  i^M, 

4970  BENEDIGHT,  L. 

En  astronomische  beschiflfuelse;  hvor  vdi 
tilkiende  giffuis  menniskens  natur  oc  tilboie- 
lighed,  efîler  de  xxviii  stiernernis  oc  de 
xii  tegns  vdrottelse  :  Desligeste  effter  de  vu 
planeters,  de  xxxvi  himmelske  billeders  oc 
de  XII  maaneders  virckelse. 

i%  Kjôbcnliovn,  UiOi. 

4971  CHAVIGWY,  J.  A.  db 

La  première  face  du  Janus  François. 
[L.-Français.] 

4*»,  L)on»  lî)0<  ;  le  texte  latin  a  paru  séparément, 

sons  le  litre  :  Jani  gallici  facier  prior;  4®,  Lng- 

(luni,  ir)Oi. 
8",  Paris,  lîilIO;  sous  Ir  litre  :  Commentaires  sur 

les    centuries   et    pronoslications    de  Michel 

Noslradamus.  —  Rare. 

4072  LICHTENBERGEB,  J. 

Planeten  Bùchlein. 

8«,  Rrankfnrt,  l.'505. 

Il  p<i  prohalile  que  ce  livre,  imprimé  un  sircle  après 
IVpoqne  à  laipielle  écrivait  7.  Uchleubergei\  n'a  de  lui 
f|ue  le  nom. 

4975        BOGALIUSA  =  ROGALIUS. 

Prognosticon  abo  przestroga  walnych  y 
celnych  przygod  y  przypadk<3w,  ktùre  maja 
przyjsc  na  wszyslek  liid,  pospolicie  z  nauki 
gwiazd  i  biegow  niebieskich  na  szesclat 
polomnych  uczynione. 

4",  Krakowie,  i59î$. 

4974  ♦  ♦  * 

Nonnulla  astrologica,  ubi  schemata  Alberti 
cardinalis,  Gulielmi  Auriaci,  Maximiliani  \\ 
imperatoris,  Philippi  II  régis  Hispaniarum 
et  Caroli  IX  régis  Franciae. 

>IS  au  Dritish  Muséum  (fonds  Cotton). 


497i$        ARLEW8IS  de  8CUDALUPIS,  P. 

De  sympa thia  seplem  métal  lorum  ac 
septem  selectorum  lapidum  ad  planetas. 

4«,  Romae,  1595. 
Fo!.,  Matriti,  4598. 

8«,  Parisiis,  4610;  avec  le  Spéculum  lapidum  de 
C.  Leounrdus  [Léonard i\. 

Ouvrage  dont  presque  tous  les  exemfdaires  furent 
supprimés,  et  (pii  tij^ure  à  l'Index  lihrorum  probibilo- 
rum. 

4976  BOTHMAWNUS,  J.  = 

UOTHMAWN,  4. 

Chiromantia. 
4»,  Erfurl,  1596. 

Calcul  des  nativités  histori(pies  et  astronomiques, 
appliqué  à  celle  d'Alexandre-le-Grand, 

4977  GIUFFO,  G.  A. 

Pronostico  perpeluo  e  naturaie  nel  quale 
si  potrà  sapere  in  ogni  giorno  la  bontà  del 
tempo,  di  serenità,  caldo  e  siccitù. 

8«,  Palerrao,  4597. 

4978  *  ♦  * 

Planeten-Buch,  auss  Grund  natùrlicher 
Astrologey,  nach  wahrem  Lauff  der  Sonnen 
und  der  siben  Planeten  Krafften  und  Eygen- 
schafl'ten. 

4»,  Straubing.  1597. 

4979  LIWDUOUT,  H    a  = 

LIWDHOUT,  H.  \K^ 

Introductio  in  physicam  judiciarani    ... 
contra  calumniatores  artis  astrologiae. 
4*>,  llamburgi,  4597. 
4«,  Lipsiae,  4618. 

4080  LINDHOUT,  H.  a  = 

LIWDHOUT,  H.  V4H 

Spéculum  astrologiae,  in  quo  vera  astro- 
logiae fundamenta  et  genethliacae  Arabum 
doctrinae  vanitates  demonstrantur. 
4»,  Haniburgi,  4597. 

4",  Francofurli,  4608;  titre  :  Spéculum  astrolo- 
giae, boc  est  in  scientiam  genetbiîacam  sive 
pbysicam  judiciariam  introductio  perspicua. 


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790 


SECTION  II. 


ASTROLOGIE. 


4981  CORTES,  H. 

Lunario  perpétue  y  gênerai,  y  prognostico 
de  los  tempos  universal. 

8»,  Valcncia,  <598.  —  Très  rare;  un  exemplaire 

à  rObservatoire  de  Pouikova. 
8%  Valencia,  «599. 
8«,  Madrid,  1601. 
8«,  Valeiicia,  1604. 
8%  Valencia,  «617. 

Traduction. 

0  non  plus  ultra  do  lunario  e  pronostico 
perpetuo  gérai  e  par  lieu  lar  para  todos  os 
regnos  e  provincias  (par  .1 .  da  Silva  de  Brito), 

8«,  Lisboa,  i726. 

4982  UANZOVIUS,  U.  = 

RAWTZAU,  H.  vow 

Thematum  coelestium,  scu  locorum  hyle- 
gialium,  ad  quodvis  tempus  datum,  directio- 
nes,  quibus  tota  haec  astrologiae  judiciariae 
pars  de  coeli  doiriciliis  duodecim,  quovis 
tempore  conslituendis,  comprehenditur. 

8»,  Frtiicofurti,  i6H. 

L*auteur  était  mori  eo  1599. 

4985  OASWAniNLS.  O.  = 

CA8MAWN,  O. 

Aslrologia,  chronographia  et  astromantia. 

2  vol.  8»,  Fraiicofurli,  1599. 

4984  WI'RI,  G.  DK/ 

Trattato  délia  mutatione  delF  aria  secondo 
gl'orti,  et  occasi  d'alcune  stcUe  fisse,  et 
pronostic]  universali,  di  quello  che  signifi- 
cano,  il  nascimento,  et  cadimenlo  délie 
sudette  stelle. 

4%  Verona,  1600. 

Les  levers  el  couchers  des  éloiles  y  seul  Ciilculés  pour 
la  laliiude  de  45«. 

498i5  8ARCOCEPHAHIS,  C. 

Duodecim  domiciliorumcoeleslium  tabula 
nova. 

1%  Vralislaviac,  1600. 


4986  FORMAN,  8. 

Liber  judiciorum  morborum   secundum 
motus  coelorum  et  astrorum. 

MS  de  1600  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d*Oxford. 

4987  FORMAW,  S. 
The  nativity  of  Mr.  John  M. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversitc  d'Oxford. 
Celle  n.'itivl(é  est  de  1600. 

4088  COP,  G 

Tractatus  astrologicus  ex  variis  anliquis 
desumtus. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 

4989  ROBII^S,  J    =  RORYNS,  J. 

Annotationes  astrologicae. 
MS  du  XVf*  siècle. 

4990  ROBII^8,  J.  =  ROBYWS,  J. 

Tractatus  de  prognosticatione  per  eclipsin. 
MS  du  XVI«  siècle. 

4991  DIETRI8TAN,  Sigimmundij»  de 
Modus    vel    tractatus    compendiosus   de 

erigendis  figuris  coeli  ex  ephemeridibus. 
MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

499«  REYWAWi^.  L. 

Tractatus  astrologicus. 

MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Avec  prologue  en  allemand. 

4995  8CARBOROUGH,  C. 

Tractatus  astrologicus. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

4994  GAZZl,  S 

Tractatus  astrologicus. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienntî. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


791 


4905        \ENAWTIIIS  dr  MOEHBEKK 

Liber  de  presagiis  fulurorum. 
AIS  à  la  Bibl.  de  l'Université  de  Gand. 

4996  PËTnLS  DB  HOLLANDIA. 

Opéra  astrologica. 

MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4997  ♦ ♦  * 

Tractatus  de  astrologia  judiciaria. 

MS  du  XVI«  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

4998  *  ♦  * 

Introductio  ad  aslrologiam  quamjudicia- 
riam  vocant. 

MS  du  XV1«  siècle  h  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

4999  *  ♦  ♦ 

Introduction  au  jugement  des  astres  sur 
les  nativités. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

»000  *  ♦  ♦ 

Compendiosa  artis  judiciariae  manu- 
ductio. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

tfOOi  ♦  *  ♦ 

Tractatus  de  nativitatibus. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5002  ♦  ♦  * 

Collectanea  astrologica  de  duodecim  domi- 
bus  coeli,  de  nativitatibus,  de  almanach 
conficiendi  ratione,  de  chiromancia  aliisque 
id  genus. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Ô005  *  ♦  ♦ 

De  duodecim  domibus  coeli. 

MS  du  XVI*  siècle  h  la  BibL  nationale  de  Paris. 

5004  *  *  ♦ 

Tractatus  de  erigendis  figuris  coeli. 
MS  du  XVi*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


J00i5  ♦  ♦  ♦ 

Tractatus  de  astrologia  apotelesmatica 
germanicus. 

MS  du  XVI*  siècle  a  la  Bibl.  impériale  de  Vienne 

i5006  ♦  *  * 

Wie  thu  ain  Nativitet. 

MS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5007  ♦  +  ♦ 

Tractatus  de  magia,  sive  de  philosophia 
naturali,  in  quo  praesertim  de  astrologia 
judiciaria  disseritur. 

AIS  du  XVI*  siècle  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5008  GRESHAM,  E. 

Astrostereon. 
MS. 

L*au(eur  affirme  dans  ce  traité  que  les  planètes  sont 
semblables  à  la  Terre,  que  leur  influence  se  réduit  à 
celle  de  leur  lumière  et  de  leur  chaleur,  que  le  Soleil  est 
le  principe  de  la  chaleur  et  de  Taction,  avec  beaucoup 
d'autres  vues  fort  nouvelles  pour  ce  temps. 
■=  CLm,  1B97,  p.  221. 

5009  ♦  *  ♦ 

Hexaphrenon  prognosticationis  tempo- 
rum. 

MS  h  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

5010  *  *  * 

Miscelianea  astrologica. 
MS  du  XVI*  siècle;  206  pages. 
D'après  Gauricus,  PUatus  et  Schoner. 
«  Narducci,  Cat,  1832,  n*  32 

5011  ♦  ♦  * 

Themata  nativitatum  Johannis   videlicet 
régis  Sueciae  et  magni  Daniae  ducis. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

XVII*  SIÈCLE. 

5012  CHAMBER,  J. 

Treatise  against  judicial  astrology. 
4%  London,  1601. 


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79i 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


5015  PORTA,  J.  B    = 

PORTA,  G.  B    [i»Ki.i.A] 

Coelestis  physiognoniiae  libri  VI. 

4S  Ncapoli.  *604. 

4«,  Ncapoli;  *C05j  fig.  gravées  sur  cuivre. 

8»,  Argenlorali,  1606. 

12s  Lugduni  Batavorum,  1645. 

8s  Rothomagi,  1650. 

Traduction, 

Délia  céleste  fisonomia  libri  sel,  ne  i  quali 
ributtata  la  vanita  delF  astrologia  giudiziaria 
(par  /.  Serivano). 

4«,  Padova,  1616. 

4«,  Padova,  I6'25  (drs  cxcmplaii-fs  porleiU  1624). 

8%  Napoli,  1652;  autre  traduclion. 

4«,  Venetia,  1668. 

5014  PORTA,  J.  B.  = 

PORTA,  G    M    [oEi.i.A] 

Directorium  planetarum. 

3IS  à  la  Bibl.  de  rUnivorsUé  d'Oxfonl. 

5015  FABBICIU8,  Jacobus. 

Prognosis  astrologica. 
4«,  Hall,  1602. 

5010  DAVID,  J. 

Schild-wacht  teghen  de  valsche  waerseg- 
gliers,  tooveraers. 
4®,  Antwcrpcn,  1602. 

5017  GROPLER,  J. 

Calendarium  novum  astrologo  -  cabali- 
sticum  quinquagesinii  anni  vitae  et  aetatis 
Uudolphi  II. 

WS  à  lu  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5018  GOGLEI^IUS,  B.  =  GOCLEN,  B. 

Urania  cum  geminis  filiabus,  una  germana 
et  altéra  spuria,  hoc  est,  astronomia  et  astro- 
logia speciali. 

8»,  Francofurli,  1602. 
4®,  Marpurgi,  4614. 
8»,  Francofurti,  1615. 
8%  Francofurli,  1633. 


5010  KEPLER,  J. 

Nova  dissertatiuncula  de  fundamentis 
astrologiae  certioribus  ad  cosmotheoriam 
spectans. 

4",  Pragae,  4602. 

Manière  de  prédire  le  Jemps  par  les  aspects  des 
aslres. 

5020  GALLUCCIUS,  J.  P.  = 

GALLUCCI,  G.  P. 

Principia  astrologiae. 
4%  Veneliis,  1603. 

5021  CHAVIGWl,  J.  A.  de 

Les  pléiades,  où  en  l'explication  des  anti- 
ques prophéties  ...  du  célèbre  et  célébré 
Nostradamus,  est  traicté  du  renouvellement 
des  siècles,  changement  des  empires  et 
avancement  du  nom  chrétien. 
8«,  Lyon,  1603. 

8%  Lyon,  1606  (des  exemplaires  portent  Ili07;; 
•  avec  les  présages  sur  riiurrible  éclipse  do 
Soleil  veuë  au  mois  d  octobre  1605,  ensemble 
un  traité  sur  le  comète  précédent.  » 

5022  CUAMBEB,  J. 

A  confutation  of  astrological  demon- 
ology. 

MS  de  1603  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

5025        GOCLEI^IUS,  B.  =  GOCLEN,  B. 

Uranoscopia,  chiroscopia,  metoposcopia, 
ophthalmoscopia. 
8«,  Marpurgi,  1603. 
12»,  Francofurli,  4608. 

5024  II^IGUE,  J. 

Jugement  astronomique  sur  la  naissance 
de  M.  le  marquis  de  Cœuvres  Annibal 
d'Estrées. 

AÏS  de  1603  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (fonds 
St.  Germain). 

5025  GONZALEZ,  A. 

Compathia  y  symbolo  de  la  astrologia  y 
medicina,  y  prognostication  del  anno  1604, 


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OUVRAGES  MODEIINES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


795 


y  considération  astrologica  sobre  la  maxima 
conjuncion. 

8«,  Mcdiiiac  Cam|»i,  iG04. 

K026  AWGELIS,  A.  de  = 

ANGELI,  A    DEGi.i 

In  astrologos  conjectores  libri  V. 

>i«,  Roniac,  ICOi. 

4«,  Liigduni,  i60i. 

4»,  Romao,  1015. 

4",  Lugduiii,  <6l!î. 

4**,  Liigdiiiii,  lOKi. 

4»,  Liigdiiiii,  iC:20. 

4»,  Coloniac  Agrippinae,  1620. 

Fol.,  Aiilvcrpiac,  Hi4G. 

4»,  Lngduiii,  1650. 

4*,  Romao,  1676. 

i5027  8ATLER,  W. 

Dianoia  astrologica  quae  omnium  praedic- 
tionum  astrologicarum  veras  causas  inqui- 
ril. 

8%  MoDtislieligardi,  4605. 

«028  FORMAN,  S. 

The  astrological  judgmenls  of  physick  and 
other  questions,  containing  his  expérience 
for  twenty  years. 

MS  de  1606  à  la  Bibl   de  rUiiivcisiic  dOxford. 

tfO20  BARTHOLIl^US,  C.  = 

BERTHELSEN,  C. 

Exercitatio  [Astrologia  sive]  de  slellarum 
natura,  affeclionibus  et  effectionibus. 
4%  Wiicbcrgac,  4606. 
4%  Wilcbcrgae,  1607. 
4%  Wilcbcrgae,  I609j  «cdilîo  Icriia,  cinendata  cl 

aucta.  » 
4%  Hafniac,   1611;  à  partir  de  celle  édition  le 

mol  Astrologia  paraît  sur  le  lilrc. 
8%  Argcnloralî,  1612. 
4«,  llarniae,  1646. 
8%  Rostochiî,  1616. 
4*,  Hafniac,  1620. 
4%  Hafniac,  4624. 
1 2%  Argcnlorati»  4624. 


5030     ALTOBELLUS,  U.  = 

ALTOBELLI,  I. 

De  proxima  reipublicae  Venelae  inclina- 
tione  ex  astris  conjectatio  multiplex. 
MS  de  1607  à  la  Dibl.  nationale  de  Paris. 

i>03l  FORMAW,  8. 

Judicia  de  scrvo  fugitivo. 

MS  de   4607  à  la  Bibl.  de  rUniversilé  d'Cxford. 

5052  FRICZOWSKY,  M. 

In  Alhabicn  arabis  praecepta  astrologica 
notae. 

M  S  de  1607. 

5053  PEZELIUS,  C.  =  PEZEL,  C. 

Praecepta  doctrinae  genethliacae. 
4«,  Francofurti,  4C07. 

5054  MLLMAWN,  J.  =  MCLIIIAIHIH,  J. 

De  natura  coeli  et  praecipuis  ejus  affeclio- 
nibus. 

4»,  Lipsiac,  4608. 

5035  Dl  E,  J. 

Astrologica  quaedam. 
MS. 

=  CLm,  1697,  p.   III,  no  iJo7. 
Cl  l  auteur  est  inoil  en  1608. 

5056  HEYDON,  C. 

Astrological  aphorisms. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversité  d'Oxford. 

5037  KEPLER,  J. 

Antwort  auf  E.  Rôslini  Diseurs  von  heu- 
liger  Zeitbeschaffenheit,  und  wie  es  ins 
Kûnfftig  ergehen  werde. 

4«,  Prag.  4609. 

Sur  Paslrologie  naturelle. 

u058  AQLIVIVUS,  A.  M. 

Libri  quatuor  quibus  omnis  divinae  atque 
humanae  sapienliae,  praesertim  animi  mode- 
ratricis  musicae,  atque  astrologiae  arcana 
continentur. 

4%  Helcnopoll,  4609. 

100 


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794 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


aoso  HenisciiiuH,  g  = 

Prognosticum  lenipestalum  ex  oiiu  et 
occasu  stellarum. 

i%  Âugustac  Vitiddicoruni,  ^009;  publication 
séparée  d'un  traité  joint  à  son  Commcnlarius 
in  Spliacram  Procli.  (Voir  n»  2715.) 

tf040  FE8ELIU8,  V. 

Grùndtlicher  Discui's  von  der  Astrologia 
judiciaria. 

i",  Slrassburg,  1001). 

1S041  SGALIGER,  J.  J.  = 

SGALA,  J.  J    1)1  II. \ 

Excerpla  astrologica  ex  llip])an'ho  et  aliis. 

BIS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsilc  de  Loyde. 

De  la  main  même  de  J.  J.  Scaltyef\  mort  en  1009. 

5043  ♦  ♦  ♦ 

Astronomisches  und  astrologisches  Hand- 
buch,  darin  enthalten  sind  das  Jahr  und  Zeit, 
Gebrauch  des  Astrolabii,  von  Sonnenuhren, 
Nachtuhren,  von  Aspecten,  den  4  Zeiten  des 
Jahrs,  Complexion  derMenschen,  Baden  und 
Schrepfen. 

4*,  Laugiugon,  1009. 

iS045  KEPLER,  J. 

Tertius  interveniens,  das  ist  Warnung  an 
etliche  Theologos,  Medicos  und  Philosophos, 
sonderlich  Feselium,  dass  sie  bei  billieher 
Verweffung  die  sternguckerischen  Aberglau- 
ben  nicht  das  Kind  niid  dem  Badt  ausschut- 
ten. 

4o,  Frankfurt,  iOiO. 

15044  SEVERINIUS,  F.  P.  F. 

Thèses  de  natura  corporiscoelestis  ejusque 
affectionibus  et  proprietatibus. 
4*»,  Heidelbcrgac,  4010. 

iS045  LANGDO?r,  E. 

Spéculum  planetarum. 

IIS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsilé  d'Oxford. 
Coin|>osé  eu  tOlO. 


»046  BARTOLINI,  G. 

Brevi  annolazioni  ovvero  «liscorsi  apologe- 
tici  nelli  due  almanacchi  di  F.  Cocconaro 
delli  anni  1608  e  1609. 

8",  Bologna,  IOIO. 

5047  CAWERARIUS,  J.  R. 

Horarium   natalium  [Theniatum  astrolo- 
gicoruni]  quibus  intima  scientiae  penetralia, 
usus  et  certiludo,  e  pluribus  tam  illustrium 
quam  plebeiorum  hominum  vitis,  ad  oculos 
ponuntur,  centuriae  duae. 
4",    Francofurii,    IOIO;    la    première    ccnluric 
avait  élc  imprimée  seule  d'abord  :  4",  Franco- 
furii, 1007. 
4%  Francofurii,  1041. 

4»,  Amslclodami,  1033;  le  titre  a  pris  les  mots 
entre  crochets. 

J048        BRAHEUS,  T.  =  BRADE,  T. 

Oratio  de  disciplinis  mathematîcis,  in  qua 
simul  astrologia  defenditur  et  ab  objectio- 
nibus  dissentientium  vindicatur. 

8»,    Hafniac,    IOIO;    recueilli    et   publié    par 

C.  Aslacus. 
4%  llamburgi,  IG2I  ;  «  cum  praeloquioJ.  CtiWiï, 
cujus  Discursus  mathematicus  de  certiludine 
Aslrononiiae,  ob  argumenli  affinilatem,  acces- 
sit. » 

iJ049      ALBIlXItS  DE  VILLANOVA,  P.  C 

Magia  astrologica,  lioc  est,  clavis  sympa- 
tliiae  septem  melallorum  et  septem  seleclo- 
rum  lapidum  ad  planetas. 

12%  Parisiis,  lOiO  (des  exemplaires  de  lOii). 

8S  Hamburgi,  1710. 

Ouvrage  iiiscril  à  Tlndex  librorum  probibiiorum. 

iSOaO        GOCLENIUS,  R.  =  GOCLEN,  R. 

Apologeticus  pro  astromantia  discursus. 
4%  Marpurgi,  101 1. 

i;05i  STEI^IUS,  M.  O. 

De  incertitudine  et  vanitate  praedictionum 
astrologicarum. 
4%  Holmiac,  1011. 


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OUVRAGES  MODEUINES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


795 


IS0K2  FRISCULinUS,  1>I.  == 

FRISCDLIN,  N 

Astrologicarum  divination um  phasmata, 
et  phantasmata  fanatica  ventilata,  confuta, 
explosa,  simulque  astronomiae,  physiolo- 
giae,  atque  theologiae  congruentia  astruitur. 

8%  Francofurli,  iOII. 

50IS5  8CHAEREII,  M. 

Verantwortung  und  Rettung  der  Argu- 
menten  und  Ursachen ,  welche  M.  Schaerer 
in  dem  Vorreden  seiner  zweyen  Prognosti- 
corum  zum  Behauptung,  dass  die  himinli- 
chen  Lichler  und  Sternen  ihre  besondere 
von  Gott  eingepflantzte  Eygenschafften , 
Kràfflen  und  Wirkungen  haben... 

4%  s.  I.,  ICil. 

Conire  Feselivs.  (Voir  n»  5040.) 

&06A  FORMAN,  S. 

De  revolutione  mundi. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

Cet  auleur  est  inorr  en  161 1. 

n0^6  FORMAN,  S. 

Réception  of  planets. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversitc  d'Oxford. 

8086  ♦  *  * 

Of  the  natures  of  the  xii.  houses  for  judge- 
ment  of  diseases. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Universilé  d'Oxford. 
A  Rpparlenu  à  5.  Forman. 

8087  FORMAW,  8. 

Of  the  XII.  signes,  the  diseases  they 
cause,  etc. 

MS  à  la  Bibl.  de  l'Univcrsitc  d'Oxford. 

8088  FORNAIV,  S. 

Collections,  philosophical,  medico-astro- 
logical,  chymic^l,  and  inagical. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUiiivcrsilc  d*Oxford. 
Kormaiil  3  grands  vol.  fol. 


8080  BARTOLimi,  G. 

Discorso  astrologico  délie  mutation!  de' 
tempi. 

8»,  Roma.  1012. 

8060  AI^DREAS,  J.  V. 

De  Christiani  Cosmoxeni  genitura  judi- 
cium. 

«2»,  Biligardls.  1012. 
Satire  conire  les  astrologues. 

80CI         FLORIDUS,  A.  =  FLORIDI,  A. 

Tractatus  de  annis  climactericis,  ac  diebus 
crilicis. 

4",  Palavii,  iOI2. 

806^  BOËiUHt:,  J. 

Aurora  oder  die  Wurtzel  der  Philosophie, 
Astrologie  und  Théologie. 
8s  Goerlllz,  1012. 

T*  aductinu. 

L'aurore  naissante,  ou  la  i*acine  de  la 
philosophie,  de  l'astrologie  et  de  la  théologie 
(par  L.  C.  (le  Saint-Martin). 

2  vol.  8»,  Paris,  an  VIII  (1800). 

8065  DÔLINGIUS,  J. 

Phuoichô  mantiké,  seu  astrologia  natu- 
ralis. 

4",  Gryphiswaldiae,  1013. 

8064  ADOLPHIUS  Senior. 

Occulta  phylosophia,  von  der  verborgenen 
philosophischen  Geheimnissen. 

iS  Frankfurt  am  Meîn,  1043. 

8068  HOSSMANN,  A. 

De  nalura  et  nativitate  hominis,  das  ist 
natûrlicher  Geburtslaufder  Menschen  Kinder. 
4%  Allenburg,  1013. 

8066  PERSONA,  J.  R.  =  PERSOI^E,  G. 

Noctes  solitariae  liber  singularis  in  septua- 
ginta  colloquia  distributus,  sive  de  iis  quac 
sunt  scripta  a  Galeno  in  odissaea;  in  quo 
praeter  non  pauca  theologica,  multa  etiam 


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796 


SECTION    II. 


ASTUOLOGIE. 


physica,  multa  methaphysica,  ethica,  medica, 
geometrica,  astronomica,  demum,  (H  physio- 
gnomonica  traclanlur. 
i\  Vencliis,  1613. 

t$067  FAULHABER,  J. 

Himlische  gehaime  Magia  oder  newe  caba- 
listische  Kunst  und  Wuaderrechnung  vom 
Gog  und  Magog. 

i«,  Nûrnbcrg,  1613. 

5068  VOLSCHOVIU8,  M. 

De  astrologia  naturaii. 
i»,  Gryphiswaldiac,  1613. 

5069  GOGLEi^lUS,  R    =  GOCLEIM,  R. 

Astrologia  generalis. 
4%  Marpurgi,  1614. 

5070  ROFFEWU8,  J.  A.  ==  ROFFEWl,  G  A 

De  laudibus  verae  astrologiae  ci  adversus 
ejus  calumniatores. 
i*,  Bononiac,  1614. 

5071  GROSCHEDELIUS,  J.  B. 

Dispositio  numerorum  magica  ab  unitate 
usque  ad  duodenariuin,  collecta  singulari 
i ndustria ,  compilatione  diversa ,  magno 
labore,  et  investigatione. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harlcy). 

Ouvrage  de  mngie  el  d'astrologie  judiciaire,  composa 
en  1614. 

5072  ORIGANUS.  D.  =  TROST,  D. 

Brevis  ac  utilis  themathographia,  conli- 
nens  compositionem  et  usum  tabularum 
domorum. 

4%  Francofurti  Marchionum,  1614. 

5075  CAUVIGNY,  dp. 

Réfutation  de  Tastrologie  judiciaire. 
8%  Paris,  1614. 

5074  TAXIL,  J. 

Astrologie  et  physiognomie  en  leur  splen- 
deur. 

8«,  Tounioii,  1614;  titre  grave.  —  Rare. 


5075  MARItJS,  G    A 

Astronomicum  judicium. 
4»,  Norimbergae,  1613. 

5076  MEUN,  J.  de 

Le  dodechedron  de  fortune. 

8o.  Paris.  1615. 

r/e-j-à  dire  les  douze  lieux  d'influence. 

5077  CURTIU8,  J.  =  KURTZ,  J. 

Commentatio  de  matheseos  et  astronomiae 
certitudine,  cum  decisione  quaestionis  astro- 
logicae  utrum  aliquid  certi  ex  astrorum 
cursu  praecognosci  possit  et  praedici,  cum 
stellarum  numerus  respectu  nostri  sit  infî- 
nitus. 

4*,  Hanthurgi,  1615  (des  exemplaires  ont  1616  . 

Réimprime  à  la  suite  du  De  disciplinis  m;ithe- 
matieis  oratio,  de  T.  Drafteus,  éd.  i",  Ham- 
burgi.  1621.  (Voir  II»  bOiH.) 

i;078  WAGIMER,  T. 

Astrologia  genethliaca,  ex  theologicis  ac 
physicis  prîncipiis,  ipsisque  astrologorum 
penelralibus,  destructa. 

4»,  Slullgart,  1616. 

4«,  Stuttgart,  1636. 

5079  HIAWZONI,  F. 

Discorso  astrologico. 
4%  Verona.  1617. 

5080  SAULWIER,  J 

Cosmologie  du   monde  tant  céleste  que 
terrestre,  divisée  en  trois  traictez  .... 
8o,  Paris  1618. 
Ce  volume  se  termine  par  des  préil  ici  ions. 

5081  DOBRICirS,  J 

Horoscopium  Matthiae  II  régis  Hungariae. 
MS  à  In  Bibl.  impériale  de  Vienne. 
Cet  auteur  est  morl  en  1619. 

508«  HEURTEVYW,  B. 

L'incertitude  et  tromperie  des  astrologues 
judiciaires. 
8»,  Paris,  I(il9. 


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OUVRAGES  MODERNES  D*ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


797 


8085  *  ♦  ♦ 

Astrologie  naturellesur  laquelle  un  chacun 
pourra  savoir  par  sa  nativité  ce  qui  lui  doit 
arriver  suivant  le  cours  des  planettes  . . . , 
mis  en  lumière  pour  la  récréation  des  bons 
esprists. 

8»,  Paris,  «619. 

8084  SGHRADER,  J. 

Sendebrief  betreffend    Joach.    Koeppens 
sophistisches  Scriptum. 
4», ,  4619. 

8085  WAGEL,  P. 

Wechterbûchlein    und    letztes    Stunden- 
geschrey  wie  Boch  es  am  Tage  sey. 
4«,  Hall,  s.  d. 

8086  NAGELIU8.  P.  =  NAGEL,  P. 

Prodomus  astronomiae  apocalypticae , 
welcher  fûrstellet  das  warhaffltige  Funda- 
ment  der  Weissagung,  handeit  auch  von  den 
beyden  Bewegungen  des  hellgestirnten 
Firmaments. 

4»,  Danzi;,',  «620. 

8087  NAGELIU8,  P    =  WAGEL,  P. 

Complementum  astrologiae. 
4«,  Halac,  1620. 

8088  PLAUSTARIUS,  J 

Prognosticon  oder  Weissagung  auft*  dièse 
jetzige  Zeit. 
i».  s.  I.,  1620. 

8089  ♦  ♦  * 

Propheceyen  und  Weissagungen  jetz 
gegenwertig  und  kûnftige  Sachen,  bis  zum 
Ende  der  Welt  ankûndend,  als  nemhlich 
/.  Liechtenbergers,  J,  Carionis,  J,  Grumpeek, 
der  Sibyllen  und  vil  anderer. 

i;  s.  1.,  1620. 

8090  MELTON,  J. 

Astrologaster  or  the  figure-caster. 
4»,  London,  1620. 
Ouvrage  contre  rastrolojîie. 


8091  ZOROLI,  A 

Ad  librum  posthumum  de  directionibus 
anno  superiori  Bononiae  excussum  praestan- 
tissimi  viri  /.  A.  Magiai  prosthema. 

Fol.,  Viccnliae,  1620. 

Traduction. 

Supplemento  al  libro  délie  direzioni  del 
Magini  (par  .4.  Sirigatti), 
Fol.,  Padova,  1621. 

8092  RASPE,  G 

Dissertatio  de  stellarum  natura  earumque 
affectionibus  in  génère. 
4»,  Lipsiac,  1620. 

8095  RASPE,  G. 

De  natura  coeli  et  praecipue  ejus  afifectio- 
nibus. 

4»,  Lipsiac,  1621. 

8094  RANDORROWIC,  J. 

Quaestio  de  actione  coeli  in  haecinferiora. 
4%  Cracoviac,  1621. 

«098      LONGOMOiHTANUS,  C.  S.  = 
LU.nRORG,  C    S. 

Disputationes  quatuor  astrologicae. 

4»,  Hafniae,  1622. 

8096  FROGER,  M^oritii  8 

Tractatus  de  astrologia. 

Aïs  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

Manuscril  écril  en  1622. 

8097  PARTLICIU8.  8. 

Mundus  furiosus. 
4«,  Roslochii,  1622. 
Prediclions  asirulogiqnrs. 

8098  LARIVEY,  P    m. 

Six  centuries  de  prédictions. 
12%  Lyon,  1623. 

8099  ZOBOLT,  A 

Speculationi  aslrologice. 

4%  Bologna,  [1623];  34  feuillets. 


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798 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


«100        MOUINUS,  J.  B.  =r  MORIN,  J.  B. 

Astronomicaruin  domorum  cabala  détecta. 
8",  Parisiis,  16:23. 

«101  PARTLICILS,  S. 

Eine  neuo   —   Sternwarnung  von  sehr 
grossen  schrecklichen  Veranderungen. 
4",  Roslochii,  1C24(?) 
A\  Roslochii,  1651. 

SI02  ZY^TIIll  S,  A 

De  astrologorum  observatione  siderum. 
4»,  Upsaliac,  10^2i. 

.H  103  CAIILETON,  G. 

Aslrologi mania,  or  the  madness  of  astrol- 
ogers. 

4«,  London,  1624. 
4»,  London,  1651. 

«104      MAWOirMIS,  C.  A.  =  IWAWZIIM,  C.  A 

Astrorum  siniulacra. 
4»,  Bononiao,  16^5. 

«lOiJ  ♦  *  * 

Les  prédictions  remarquables  de  Tastro- 
logutî  françois. 

8»,  Paris,  162.^. 

5 106  FRAWRKWILS,  J. 

De  insigni  et  admirabiJi  sitierum  coeles- 
tium  in  sublunaria  corpora  inlluxu,  vi  et 
efficacia. 

>i«,  Upsaliae,  1626. 

5107  COI^iTE,  J. 

Théâtre  des  heures  planétaires  à  lous  les 
jours  de  l'an,  adjouslé  les  maux  qui  viennent 
causez  des  sept  planettes,  Tamitié  et  la  haine 
entre  eux,  le  lever  du  Soleil,  la  matinée  pour 
trouver  l'heure  déterminée. 

8",  Tours.  4626. 

15100  IIILDEWBRAWDT,  >V. 

Kriegsprognostiron  bis  auf  1637. 
i'S  Stargardl,  1627. 


«109     ALTOBELLU8,  H.  =  ALTOBELLI,  I. 

Tabulae  regiae  divisionum  duodecim 
partium  et  syderum  obviationum  ad  mentem 
Ptolemaei, 

4°,  Maceratae,  1628.  —   Rare;  un  exemplaire  à 
la  Bibl.  de  Sienne. 

«110        3IORIWUS,  J.  B.  =  MORIN,  J.  B 

Ad  australes  et  boréales  astrologos   pro 
astrologia  restituenda  epistolae. 
8«,  Parisiis,  1628. 

«Hl  LEVERA,  F. 

Epistola  de  latitudinibus,  directionibus, 
coelestibus  domiciliis  et  directionum  men- 
sura. 

4«,  Roraae,  1628. 

«112  BO.HIFACIUS,  B. 

Urania. 

4»,  Vcnclils,  1628. 

«113  COELWER,  J. 

Tractatus  ex  thematis  coeli  ad  lioram 
decubitus  erectione,  morbi  alicujus  naturam, 
mutationem. . . ,  per  conjecturas  astrologicas 
pronuntians. 

8%  Gryphiswaldiae,  1628. 

«114  DRYAWDER,  J.  E. 

De  coelo  ejusque  attributis. 
4»,  rpsaliao.  1628. 

«11«  ♦  ♦  ♦ 

Bericht  was  sechzehn  Astronomi  setzen 
von  Krieg  und  Kriegsgeschrei  dièses  1628 
Jahrs. 

4°,  iNûrnbcrg,  1628. 

«116        ORIGANUS,  D.  =  TROST,  D 

Astrologia  naturalis,  sive  tractatus  de 
effectibus  astrorum  absolutissimis,  in  quo 
omni  astrologiae  ut  vocant  judiciariae  vani- 
tate,  superslilione 

4°,  Massiliac,  1645  ;  fig. 

Ouvrafço  poi»iliiinie.  L'aulcurelail  moil  iii  16il». 


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OUVIUGES  MODEKNES  d'aSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


709 


KII7        ORfGAWliS,  l>.  =  THOST,  D. 

Astrologia  danica. 
i«,  Massiliac,  1045. 


5118  KEPLER,  J. 

Sportula  genelhliacis  missa,  de  tabularum 
rudolphinarum  usu  in  computalionibus 
astrologicis. 

Fol.,  Sagani,  10-29. 

I5II9  *  ♦  * 

The  most  excellent  and  Irue  way  of  ail 
the  significators  in  a  nalivity  invented  by 
Kepler. 

)IS  0  la  Bibl.  de  rUniversilc  d'Oxford. 

MiO  *  *  * 

Keplers  way  of  directing  ail  the  signific- 
ators  in  a  nativity. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d'Oxford. 

5121  ALTOBELLU8,  H.  = 

ALTOBELLI,  I. 

Demonstratio  ostendens  artem  dirigendi 
et  domificandi  Joannis  de  Monteregio  non 
concordare  cum  doctrina  Plolemaei. 

^%  Fulginiac,  4629. 

»I22  RONTINÏ,  C. 

Letlera  familiare  scrilla  da  un  studioso  di 
astrologia  à  un  nobile  personaggio. 
iS  Fiorcnza,  1629. 

m23  GRIHIALDO,  A. 

L'aurea  catena  dei  oieli  colle  cose  inferiori, 
dalla  quale  si  ha  la  validità  délie  scionze 
astrologiche,  et i  futuri  eventi  delT  anno  1629; 
aggiuntavi  la  riprovazione  di  un  discorso 
aslrologico. 

4o,  Gcnova,  4C29. 

tfl24  CAMPAI\ELLA,  T. 

Astrologicorum  libri  VI  [Vif],  in  quibus 
astrologia,  omni  superstitione  arabum  et 
judaeorum  eliminata,  physiologice  tractatur, 


secundum  S.  Scripturas  et  doctrinam  S.  Tho- 
mae  et  Alberti,  et  summorum  theologorum. 

i°,  Lugduni,  1629;  252  pages,  (ig.  sur  bois,  titre 

imprime  en  rouge  et  noir. 
4»,  Lugduni,  1630. 
4°,  Francofurli,  1630. 

La  seconde  édillon  esl  augmentée  d'un  septième 
livre  inlilulé  :  De  falo  syderali  viJando.  Au  4»  chapilre 
de  ce  livre,  en  parlaul  des  éclipses,  l'auteur  explique 
huit  points  à  observer  |)Our  se  prémunir  contre  leurs 
maléfices,  et  coinmeiii  il  faul  décorer,  éclairer  et  par- 
fumer les  maisons  pendant  les  éclipses. 

5125      GASSENDU8,  P.  =  GASSENDI,  P. 

Phaenomenon  rarum  Romae  observatum 
20  Martii,  et  ejus  causarum  explicatio. 
4<',  Amstclodami,  4629. 
4®,   Parisiis,   4630;  sous  le  litre  :  Parhclia  seu 

Soles   quatuor  spurii  qui  circa  verum  appa- 

ruerunt  Uomae. 
4»,  Hagae  Comitum,  1656;  litre  comme  à  rédilion 

précédente. 

Dans  cet  ouvrage  sur  les  parhélies,  Gassendi  trouve 
occasion  de  se  prononcer  contre  l'astrologie. 

5I2G    HODIERNA,  J   B   =r  ODIERNA,  G.  B. 

Universae  facultatis  directoriuni  physiothe- 
oricum,  opus  astronomicum  in  duas  partes 
divisum,  quarum  prior  de  promissoruni 
ad  signiOcatores  progressionibus  physice 
agit;  posterior  vero  de  circulis  positionum 
sub  qualibet  horizontis  obliquilate  specula- 
tionem  facit. 

4",  Panormi,  1629. 

5127  GAFFAREL,  J. 

Curiosités  inouïes  sur  la  sculture  talisma- 
nique  des  persans,  horoscope  des  patriarches 
et  lecture  des  esloilles. 

8%  Paris,  1629;  2  grandes  pi. 

42%  Rouen,  4631. 

8%  [Paris].  4637. 

8",  [Paris]i  4650. 

Traduction. 

Curiosités  inouïes,  hoc  est  curiositates 
inauditae  de  figuris  Persarum  talismanicis, 


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800 


SFXTION    M. 


ÀSTKOLOGIE. 


lioroscopo    patriarcharum    et  characleribus 
coelestibus  (par  G.  Mkhaelis), 

S  part,  en  I  vol.  8",  llamburgi,  iG7C-7S;  2  cartes 

cèles  les. 
2  vol.   8%   Hamburgî,    4706;   par  les  soins  de 
J.  A.  Fabricins. 

La  première  édition  conlienl  de  savantes  noies  du  lia- 
ducleur,  qui  n'ont  pas  éié  reproduites  lians  la  seconde. 

8128  CUATSCHWAIR,  E 

Horologium  zodiacale,  das  ist,  immer- 
wehrender  magischer-  oder  Planeten-Stund- 
zeiger,  die  gewisse  Grosse  aller  Planeten 
Stunden  durchs  gantze  Jahr  anzeigend. 

4»,  Bresslau,  1629. 

5129  ♦  *  ♦ 

Kurtzer  Bericht  was  bei  dem  Aequinoctio 
autumnali  und  so  wie  acht  zu  nehmen. 
4»,  Augsburg,  4629. 


5150 


SIJWOTTA,  G 


Traduction. 


A  theater  of  the  planelary  liomes  for  ail 
dayes  of  the  yeare,  wherein  may  to  be 
gathered  from  the  earth  under  celeslial 
influences  divers  sorts  of  herbs  i  nd  for  the 

use  of  physick the  Sunne  rising,  and  to 

find  the  determinate  hour  of  it,  translated 
out  of  greeke  and  tittcd  to  our  calculation 
(par  G.  Balier). 

4«,  London,  4651. 

5151  niAXARA,  A    de 

Summa  astrologica. 
4%  Olissiponv»,  4652. 

5152  ALLEYN,  T    =  ALLEW,  T. 

Plolemaei  pelusiensis  de  astrorum  judiciis, 
aut,  ut  vulgo  vocant,  quadripartitiae  con- 
structionis  liber  secundus  (et  liber  tertius), 
eum  expositione. 

M  S. 

Ces  manuscrits,  aujourd'hui  inconnus,  ont  été,  dit-on, 
entre  les  mains  de  Digby.  L'auteur  est  mort  en  1032. 


5135  I}\CHOFER,  M. 

Examen  thematum  coelestium  variorum 
astronomorum  usque  ad  Tyconem. 

i",  Romae,  1655;  à  la  suite  de  son  Tractatus 
sylleplicus  (Voir  Secl.  XT,  art.  Littérature 
anli-copernieienne.) 

5134  CRIVELLATI,  C. 

Trattato  contro  l'astrologia  giuditiaria. 
8»,  Viterbo,  4633;  92  pages. 

5135  GESTRIWIIJS,  M.  E 

De  influxu  astrorum  in  mundum  elemen- 
tarem. 

^o,  Upsaliac,  4653. 

5156        FINELLA,  F.  =  FINELLA,  P. 

Délie,  vertu'  occulte  delle  vipère  per  le 
28.  mansioni  delli  segni  del  zodiaco,  con  le 
tavole  aslronomiche  per  sapere  à  che  hora  se 
leva  il  Sole  et  che  tienipo  sia  mezo  giorno. 

Fol.,  Napoli.  4654. 

Divisé  en  2  livres,  dont  le  second  a  pour  titre  parti- 
culier :  Delle  tavole  a>tronomiche  délia  Luna  perpi'lue 
peranni  19. 

5137  GOLDMAYER,  A. 

Strassburgische  Chronica ,  astrologisch 
beschrieben,  darinnen  vonUrsprung,  Erbau- 
und  Erweiterung  der  Statt  Strassburg. 

4^»,  Strassburg,  4636. 

5138  BEII^EKEIV,  D. 

Astrologische  Trostschrifft  am  gestirnten 
Firmament  dess  Himmels,  darauss  der  gute 
Grund  und  feste  Bestand  die  im  heiligen 
romischen  Reich  public  Frieden  fûrgestellt 
wird. 

4»,  s.  1.,  4656. 

5159    L'ISLE,  DE,  psEt'DOKYME  DE  SOREL,  c. 

Des  talismans  ou  figures  faites  sous 
certaines  constellations  pour  faire  aimer  et 
respecter  les  hommes,  les  enrichir,  guérir 
leurs  maladies,  avec  des  observations  contre 
le  livre  des  Curiosités  inouies  de  Gaffarel. 

8»,  Paris,  4656. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


801 


5140  PORTO.  E. 

Porto  astronomico,  ove  si  ha  la  dollrina 
di  fabricare  le  tavole  dei  seni,  tangenli,  e 
secanti,  con  la  risolutione  d'ogni  Iriangolo 
sferico,  il  far  la  figura  céleste  esue  direttioni. 

2  voL  12*»,  Pndova,  1636. 

Le  vol.  Il  est  consacré  aux  (ables  trigonoméiriqiirs. 

8141  LAYMANN,  P.  (F?) 

Censura  aslrologiae  ecclesiasticae  et  astri 
inextincli,  a  C.  Sdppio  in  luce  édita, 
i",  Coloninc  Agrippiiiac,  4658. 

i5l42        PETAVIUS,  D.  =  PETAU,  D. 

Delphini  (Ludovici  XIIF  filii)genethliacum 
fatum. 

Fol.,  Parisiis,  46ô8. 

Reproduit  dans  le  Parnassiis  Socictalis  Jesu, 
<4<»,  Franeofurti,  16S4;  h  Tari.  Pctavius,  n«  xv. 

8145       VAVAS80U,  F.  =  VAVA8SEUR,  F. 

Delphini  horoscopus;  astrum  Ludovi- 
cusXIII;  aspectus  duplex,  aller  régis,  alter 
patris. 

4»,  Parisiis,  1658. 

Réimprime  dans  Scicctae  orationcs  pancgyricac 
palrum  Socictalis  Jesu,  2  vol.  i2o,  Parisiis, 
1675;  t.  I,  p.  129. 

5144  F—,  W.  =  DU  CHE8P(E,  N.  Fokkst 
Horoscopus  Delphini. 

4®,  Parisiis,  4638. 

5145  ALSTEDIUS,  J.  H.  = 

ALSTED,  J.  H. 

Astrologia  ex  quarta  parte  ejus  Uranome- 
triae, 

MS  de  4659  au  British  Muséum  (fonds  Ilarley). 

5146  CAVALIERI,  B. 

Nuova  prattica  astrologica  di  fare  le  diret- 
tioni secondo  la  via  rationale,  e  conforme 
ancora  al  fondamento  di  Ke])plero  per  via 
di  logaritmi. 

12»,  Bologna,  1639  -i-  Appendice;  12%  Bologna, 
1659. 

On  trouve  babil uellenieni  cel  ouvrage  en  têie  de  la 
Cenluria  di  varii  problemi  du  même  auteur. 


5147  [CAVALIEUI,  B] 

Tractatus  de  rota  planetaria  perpétua  et  de 
UFU  ejus  praecipue  ad  inveniendas  positiones 
planetarum  juxta Lansbergium,...  secundum 
viam  rationalem  S.  Philomantii. 

4%  Bononiae,  1640. 

5.  Philomanlius  nVsl  autre  chose  qu'un  pseudo- 
nyme. 

Traduction. 

Trattato  délia  ruota  planetaria  perpétua 
e  deir  uso  di  quella  principalmente  per  ritro- 
vare  i  luoghi  de'  pianeti  alla  Lansbergiana, 
e  per  fare  la  figura  céleste,  ed  anco  le  diret- 
tioni, osservata  per  la  larghezza,  secondo  la 
via  rationale  di  S.  Filomaniio. 

4»,  Bologna,  1646. 

5148  SPERLING,  J. 

Astrologia. 

4»,  Willebergae,  4640. 

5149  MERE[\DA,  A. 

La  destruzione  de'  fondamenti  delF  astro- 
logia giudiciaria. 
4»,  Pavia,1640. 

5150  ♦  *  * 

Ein  gottseeliges  Nativitât. 
4%  s.  I.,  1640. 

5151  *  *  ♦ 

Astrologia  aphoristica,  Piolemaeiy  Herme- 
liSj  Lud.  de  Regiis,  Almamoris,  H.  Cardani. 
12%  Ulmae.  1641. 

5152  MODROWUS,  L.  = 

MODROPII,  L. 

Coelestîs  figura,  directiones  aliaeque  astro- 
nomicae  operationes  inusitataarte  per  novas 
domorum  tabulas  exactissime  expeditissi- 
meque  absolvendae. 

4»,  Bononiae,  1641  ;  frontispice  gravé  sur  cuivre, 
orné  de  6gurcs  allégoriques;  tables  numériques. 

101 


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803 


SFXTION    H.    ASTROLOGIE. 


01155  IWGEGNERI,  C    G. 

Uranomia  overo    le    Icggi    delle   céleste 
influenze,  distinte  in  quattro  trattati. 
i",  Bologna,  I6il. 

151.14  PITHOYS,  C. 

Traité  curieux  de  rastrologie  judiciaire. 

8%  Sedan.  4Gii. 

8«,  Nontbéliard.  i64C. 

lilSil  PRITTUS,    D.,    PSKdDONYME   DE 

TITI,  P. 

De  modis  directionum  coelestium  mobi- 
liuni. 

Ao,  Alcdiolani,  1C41. 

151156  TREW,  A. 

Discursus  von  Grund  und  Verl>osserung 
der  Astrologie,  und  was  durch  Anleitung 
derselben,  aus  dem  Gestirn  und  Finster- 
nissen  kônne  geurtheilt  werden. 

4-%  Nûrnbcrg,  Ifiii. 

4",  Nûrnbcrg,  iCiô. 

151157  GESTRINIUS,  M.  E. 

Uranologia,    hoc    est    de  coelo   ejusque 
causis  et  affectionibus. 
4%  Upsaliac,  I6i2. 

151  i;8  ♦  *  ♦ 

An  astrological  discourse  of  such  accidents 
as  may  happen  in  England  tliis  présent 
year,  1642. 

MS  h  la  Bibl.  de  rUnîvcrsilc  d'Oxford. 


151150 


PORTO,  E. 


TiaJuctiàn, 

Dipluranologia  qua  duo  Sacrae  Scripturae 
miracula  de  regressu  Solis  tempore  Ezechiae, 
et  immobililate  luminariuni  sub  Josuè  decla- 
ra«tur  (par  L.  Dalnaki). 

4%  Palavii,  4045;  i  pi.  de  figures  allégoriques. 

—  nare;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  estense  de 

Modènc, 

Cei  ouvrage  a  été  composé  en  ilalien,  puis  traduit 

par  Tauteur  en  hébreu,  et  eu  latin  par  L.  Dalnaki;  mais 

l'édition  hébraïque  est  inconnue. 


151  GO  FLEMLO.S  J-  B. 

Elementarisk  og  jordisk  stiernelyderi. 
8«,  Kjôbcnliavn,  I6i5. 
Astrologie  élénienlaire  el  terreslre. 

olOt  LILLY,  W. 

Merlinus  anglicus  junior. 
4%  London,  K)i4. 

151  Oi  ODIERNA,  G.  B 

Il  nunzio  délia  Terra;  la  nuvola  pendente; 
Tocchio  délia  nioscha;  il  Sole  del  micro- 
cosmo. 

4%  Palcrmo,  *G44. 

Qualre  opusciilcs  ayant  des  paginations  disllnctes. 
Le  second  a  été  réimprimé  d:ins  5.  liocroni,  Museo 
di  fisica;  4",  Venrzia.  1697;  p.  22.'». 

5IC3        LJUNGIUS,  J    P    =  LJUNG,  J   P. 

De  stellis  illarumque  affectionibus  exerci- 
tatio. 

4»,  Hafniae,  i04i. 

51C4  BROUAUT,  J. 

Abrégé  de  l'astronomie  inférieure,  expli- 
quant le  système  des  planètes  et  autres 
constellations  du  ciel  hermétique,  avec  un 
(issai  de  Fastronomie  naturelle. 

4",  Paris,  IC44  (des  exemplaires  ont  iGiH). 

ol615  HTREG.-XEINSIS,  J.  E. 

Discursus  aslrologicus  de  causis  muta- 
tionis  aeris  atque  tempestatum  generalibus 
et  specialibus. 

4»,  Dorpali,  4644. 

JIOC  GOLDMAYER,  A. 

Hisloriscbe,  astronomiscbe  und  astrologi- 
sche  Beschreibung  von  ersten  Ursprung  und 
anfânglichen  Erbauung  der  Stadt  Wûrtzburg. 

4»,  Nûrnbcrg,  iCi5. 

Î51G7  MEIER,  J. 

Contingentia  nova  oder  newer  Teutscher 
Post-Reuter,  welcher  Vermùge  und  nach 
Anleitung  des  gestirneten  Himmels  und 
dessen  Figuren  referiret,  was  an  Gewitter 
und  Ungewilter  am  Krieg  und  Fried  usw. 
sich  zutragen  kônnen. 

4ss.  I.,  [i6i5]. 


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OUVRAGES  NODEIINES  d'aSTROLOGIE  Gf^KÉRALE. 


805 


5168  STKEGNEKSIS,  J.  E. 

Speculi  astrologici  sive  de  veritate  astro- 
logica  exercitatio. 
2  part.  4%  Dorpatf,  1645-46. 

5169  LILLY,  W, 

Collection  of  prophecies. 
4»,  Loudon,  4616. 

5170  KRICUS,  M.  J.  =  EUIC,  M.  J. 

Spéculum  astrologicum,  per  aliquot  dispu- 
tationes  emissum. 
4*»,  Doipali,  1646. 

5171  ROSEIVCREUTZER,  M.  F. 

Aslronomia  inferior  . .. ,  das  ist  Erzehlung 
und  Erwehiungder  sieben  irdischen  Planc- 
len,  aus  vielen  vornehmer  hermcticoruni 
Schriften  zusammeii  getragen. 

4*,  Nûmberg,  1646. 

4»,  Nûrnberg,  1674. 

5172  CAVALIERI,  B. 

Trattato  délia  sfera  [astronomica]  con 
[Fuso  délia  figura  e]  le  prattiche  per  quilli 
che  desiderano  essercitarsi  in  essa  (c  con  il 
modo  di  fare  la  figura  céleste  secondo  la  via 
rationale  di  Urbano  (TAviso  romano). 

12s  Roma,  1682. 

12%  Roma.  1690, 

La  mélbode  exposée  par  Pauteur  dans  ce  Irailé  avait 
déjà  été  publiée,  d'après  ses  ieçous,  par  uu  de  ses 
élèves,  U.  (TAvisOi  daus  un  Trattato  délia  srera,  dont  la 
l'«  édition,  1656,  avait  paru  sous  le  |)seiidon}nie  de 
B,  SavL  Le  présent  ouvrage  est  posthume,  Tauteur 
étant  mort  en  1047. 

5175      PRITTU8,  D.,  pseidontme  dk 
TITI,  P. 

Physiomathematica  sive  coelestis  philoso- 
phia  naturalibushucusquedesideratisostensa 
principiis. 
4%  Mediolani,  1647. 

4«,  Mediolnni,  i650j  sous  le  litre  :  Quacstionum 
physico-malbcniaticarum  libri  III,  in  qnibus 
ex  nalurac  principiis  hucusque  ilesideratis 
dcnionslralur  astrologiac   pars   illa    quac   ad 


mcleorologiam,  mcdicinam,  navigium  et  agri- 
culluram  spectnt. 
4%  Mediolani,  1675;  à  la  On  de  celle  cdilion  sont 
njoutces  les  prédictions  astrologiques  pour 
ri  la  lie,  par  C.  f''runcohraccus  [F,  ffranacci]  et 
A.  Scirota  [F.  M.  Onorali], 

Traduction. 

Astronomy   and   elementary    philosophy 

with  introductory  notes  and  observations. 

8",  London,  1780;  «  revised  by  E,  Sihfy,  • 

4*»,  London,  1790  -»-  Supplément  wilh  a  set  of 

astronomical   tables  and  also  a  collection  of 

Ihirty  remarkabic  nativitics,  by  J.  Partridyc. 

L'auteur  est  appelé,  dans  cette  traduction,  P.  du 
Tnts. 

517/i  GOLDMAYR,  A.  = 

GOLDMAYER,  A. 

Computus  crcationis  astronomicus  director, 
das  ist  astronomischer  Caleulus  und  kurlze 
Beschreibung  der  waaren  Zeit  der  Erschaf- 
fung  gesamter  Fixsterne  und  Planeten. 

4«,  Nurnberg,  1647. 

L'auteur  y  détermine  par  Tastrologie  l'époque  des 
créations  des  planètes,  et  de  celle  d*Adam  et  d'Ëvé. 

5175  LILLY,  W. 

Christian  astrology. 
4",  London,  1647. 

5170  LILLY,  \V. 

The  world's  catastrophe. 
4«,  London,  1647. 

5177  8TREGINEi^8IS,  J.  E. 

Disputatio  physico-astronomica  de  stellis. 
4%  Dorpali,  1647. 

5178  EBEL,  G. 

Tractatus  de  judiciis  astrorum. 
4«,  Alarpurgi,  1647. 
8»,  Giessac,  1651, 

5179  FINELLA,  F.  =  FINELLA,  P. 

Naturale  fisonomia  planelaria. 
4%  Napoli,  1648. 
8«,  ^apoli,  1648. 


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801 


SECTION    II. 


ASTKOLOGIE. 


Ttaduction. 

De  methoposcopia  astronomica  de  duode- 
ciin  signis  coelestibus  (par  Fauteur). 

8»,  Antucrpiae,  <650;   des  presses' de  Plantiii 
[Moretus]. 

Cest  la  traduction  latine  de  sa  Fisonomia  planetaria 
L'auteur  y  est  appelé  P.  Phirella. 

»I80        HAYDOPT,  C.  «  HEYDON,  C. 

A  défense  of  judiciary  astrology. 
8s  London,  1018  (?) 

5181  SALMASIUS,  C.  = 

SAUMAISE,  C. 

De  annis  climactericis  et  antiqua  astrologia 
diatribae. 

12<»,  Lugduni   Batavorum,    1048;  des  presses 
dTIzevir. 

518Î        FIN  ELLA,  F.  =  FIN  ELLA,  P. 

Spéculum  astronomicum  tripartitum , 
medicis  necessarium,  agriculturae  et  naviga- 
tioni  valde  proficuum. 

4%  Neapoli,  1049. 

5185  DLUIIIUS,  m.  J.  C. 

Dissertatio  de  analogia  corporum  coeles- 
tium  et  sublunarium. 
4»,  lenae,  1049. 

5184  SCHNEEBERG,  H.  ton 

Practica    reformata    oder    rcchtfundirter 
astrologischer  Tractât, 
4%  Franckfurt,  1049. 

5185  CAUSSIN,  N. 

Lettre  à  une  personne  illustre  sur  la  curio- 
sité des  horoscopes. 
4s  Paris,  1049. 

5186  CAUS8INU8,  W.  =  CAUSSIN,  N. 

Domus  Dei  in  qua  de  mirabiiibus  coeli 
totaque  astrologia  et  vita  coelesti  disseritur. 
Fol.,  Parisiis,  1050. 


5187  FIN  ELLA,  F.  =  FIN  ELLA,  P. 

De  duabus  conceptionis  et  respirationis 
figuris,  et  de  connexione  inter  eas  et  tiguram 
coeleslem. 

4s    Anluerpiac,  1050;  des  presses  de   Plantin 
[Morelus]. 

5188  FINELLA,  F.  =  FINELLA,  P. 

De  revolutionibus  annorum. 
4s  NcapoIi,  [vers  1050]. 

5189  POOL,  J. 

Country  astrology. 
4s  London,  1050. 

5190  CONCIUS,  A 

De  vanitate  ex  astris  de  rébus  arbitrariis  et 
fortuitis  divinandi. 

4°,  Regiomonti,  [vers  1050]. 

5191  KELWAY,  T. 

Judgemcnts  of  nativities. 
4s  London,  [vers  1050]. 

5192  BELTHANO,  O. 

Introduzioneair  astrologia. 

Estratto  de  varie  scienze,  utilissimo  agli 
astrologi,  medici,  barberi,  alchemisti,  mari- 
ner i,  agricolturi  et  alj. 

MSS  du  milieu  du  XVII»  siècle. 

5193  CULPEPER,  N. 
Herbal. 

8s  London,  [vers  1050]. 

Ouvrage  d'astrologie,  dans  le(|uel  Pauteur  enseigne 
à  connaître  los  qualités  des  plnues  d'après  les  planètes 
sous  lesqucllrs  elles  croissent. 

5194  LILLY,  \¥. 

Monarohy  or  ito  monarchy  in  England  ; 
Grebner,  his  prophecy  concerning  Charles 
son  of  Charles. 

4s  LiMidon,  1051  ;  19  Hg.  sur  bois  très  curieuses, 
contenues  dans  10  feuillets. 


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; 


OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


805 


Î5I08  TKEW,  A. 

Nucleus  aslrologiae  correctae,  das  ist 
kurtzer  Berîcht  von  Ordnung  und  Nulz  des 
Nalivilàtstellens. 

4%  Nûriibcrg,  1651. 

4»,  Alldorff,  1653. 

{JI06  TREW,  A. 

Melhodus  genethliaca,  das  ist  Ordnung  des 
Nativilâtsteliens. 
4»,  Alldorfii,  s.  d. 

»I97  VICAUS,  T. 

The  madness  of  astroiogers,  with  an 
cxamination  of  sir  Christopher  Haydon's 
book,  intituled  A  defence  of  justiciary  astro- 
logie. 

16«,  London,  1651. 

8198  WARKEN,  H. 

Magick  and  astrology  vindicated  from 
tlie  false  aspersions  and  calomnies  cast  upon 
them. 

4«,  LoiiJon,  I65t  ;  40  pages. 

Ô199  SPARK,  N. 

The  nalivity  of  king  Charles  the  II,  with 
a  vievv  or  exainination  of  the  nativity  of  king 
Charles  the  I. 

MS  de  1651  à  lu  Bibl.  de  lUiiivcrsilé  d'Oxford. 

15200  LIMMER,  A. 

Continuatio  I  astrologischer  Annierkun- 
gen,  sammt  historische  Relation  euro- 
pâisches  Hàndel,  was  nemlich  nicht  allein 
an  Gewitter,  sondern  auch  andern  Historien 
sich  von  Tag  zu  Tage  zugetragen  in  April- 
August  1651. 

4s  Leipzig,  1651. 

5â0i  NOËL,  E. 

Pronôstications  générales  pour  Tannée 
1651  et  finissant  Tan  1668  selon  la  doctrine 
plus  secrette  des  plus  grands  et  des  plus 
anciens  astrologues  et  cabalistes  hébreux. 

8»,  Paris,  [1651].  -  Rare. 

A  la  fin  on  Jrouve  les  révélations  de  S^'  Brigille. 


5202  LILLY,  W. 

Annus  tenebrosus,  or  astrologicall  judge- 
ments  on  the  éclipses  visible  in  England, 
1652,  with  a  short  inethod  whereby  to  judge 
their  effects. 

i^y  London,  1652;  6g. 

5205        CAtfS8IWUS,  N.  =  CAUS8IN,  N. 

Ephemeris  astrologica  et  historica  cum 
observationibus  advei'sus  superstitiosa  de 
astris  judicia. 

4%  Coloniac.  1652. 

5204  ARGOLUS,  A.  =  ARGOLI,  A. 

Ptolemaeus  parvus  in  genethliacis  junctus 
arabibus. 

4«,  Polavii,  1652. 
4»,  Lugduni,  1652. 
4%  Lugduni,  165i. 
4»,  Lugdunî,  1650. 
4»,  Lugduni,  1680. 

5205  CniLDREV,  J. 

Indago  astrologica. 
4«,  Londini,  1652. 

520G  CEI  A,  J    i>E 

Signa  coelestia. 

Fol.,  Aiustelodami,  1652. 

5207  MOLLET,  C. 

Traité  d'astrologie,  propre  pour  toutes 
sortes  de  personnes,  et  particulièrement  pour 
ceux  qui  s'occupent  de  la  culture  des  jardins. 

A  la  suite  de  son  Traité  des  plans  et  jardinages  ; 
4«,  Paris.  1652. 

5208  UIEBIVER,  J. 

Astronomisches  Prâludium. 
Fol.,  Lipsiae,  1655. 

5209  COIHCIUS,  A. 

De  modo  demonstrandi  etdocendi  conclu- 
siones  astronomicas. 
4",  Regionionti,  1653. 


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806 


SECTION  II. 


ASTROLOGIE. 


HUO  MAZZOTTA,  B. 

De  triplici  philosophia,  naturali,  astrolo- 
gica  et  minerali,  in  quibus  dissent  cohae- 
renter  de  elementis,  de  modo  formandi 
veros  colores  lapidum  pretiosorum,  de 
metheoris  omnibus,  eclipsibus,  aliisque 
quaestionibus  naturalibus,  astrologicis  et 
mineralibus. 

4%  Bononiac,  i655. 

L'aslrologie  est  trailéo  eu  délnil. 

8211       KEXLERUS,  8.  =  KEXLEII,  8. 

Disputatio  astrologiam  generalem  propo- 
nens. 
4%Aboœ,  «655. 

»2t2  CAUPENTER,  U. 

Astrology  proved  harmless,  usefui,  and 
pious. 
4S  London,  I6K3. 
4^  Loudoii,  1657;  48  pages. 

8215  TITIS,  P.  DE  =  TITI,  P. 

Nuncius  astronomicus. 
4%  Mediolani,  1654. 

Traduction. 

Il  corriere  astronomico  (par  Tauteur). 
4%  Padova,  1654. 

»«t4  8PADACIWUS,  A.  = 

SPADACrai,  A. 

Spéculum  astrologiae  naturalis,  in  quo 
agit  de  hominis  inclinationibus,  de  nativi- 
tate,  de  omnibus  mensibus  anni. 

4»,  Parisiis,  165i. 

»2I«  TREW,  A. 

Ablainung  und  Widerlegung  der  Astro- 
logiae judiciariae,  und  aberglaubischen 
Kalendermacher. 

4»,  Augsburg,  1654 

«416  BOURDIN,  N 

Remar(|ues  de  J.  B.  Marin  sur  h;  commen- 
taire du  cenliloque  de  Plolemée,   mis   en 


lumière  pour  servir  de  fanal  aux  esprits 
studieux  de  l'astrologie. 
4%  Paris,  1654. 

5217        ALLAEUS,  F.,  psbcdortme  db 
YYUS  Parisie!isis. 

Astrologiae  nova  methodus;  fatum  uni- 
vers! observatum;  disceptatio  in  librum  de 
fato. 

3  part,  fol.,  Rlicdonis,  1654-55.  —  Excessive- 
ment rare;  un  exemplaire  à  TObservaloirc  de 
Poulkova. 
3  part,  fol.,  Paris,  1654-56.  -  Très  rare. 
Fol.,  [Rhedomi],  1658.  —  Très  rare. 

Cet  ouvrag;*  a  été  hrùlé  à  cause  des  pré<lictions  qu'il 
renferme.  L'éUiiion  originale  est  seule  complète;  les 
deux  réimpressions  sont  expurgées. 

1521  a  STOCCHI.  F. 

Del  portentoso  decennio,  opéra  astro- 
logica. 

8%  Gosenza,  1655;  la  1>^  partie  seulement. 
Cet  ouvrage  contient  des  prédiclions  politiques. 

IS219  AUDA,  D. 

Brève  compendio  di  maravigliosi  secreti. 

12».  Roma,  1655. 

12»,  Roma,  1660. 

12»,  Venctia,  «663. 

12^To^ino,  1665. 

12«,  Milano,  1666. 

12%  Cuneo,  i6<î6. 

12».  Vend  ia,  1692. 

12%  Venetia,  1716. 

12",  Venezia,  s.  d. 

Cet  ouvrage  contient  des  tables  du  lever  et  du  coucher 
du  Soleil,  du  midi  moyen  et  du  cours  de  la  Lune  et  des 
planètes.  L'auteur  y  traite  en  particulier  de  Tastrologie 
médicale. 

i5220  ♦  *  ♦ 

Éclaircissement  des  véritables  quatrains 
de  maistre  Michel  Nostradamus. 

12»,  s.  I.,  1656î  458  pages. 

^221         l»IORIl^U8,  J.  B.  c=  MORir^,  J.  B. 

Astrologia  gallica,  principiis  et  rationibus 
propriis   stabilita,    non    solum    astrologiae 


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OllVUAGES  rnODEUNES 

judiciariae  studiosis,  scd  etiam  philosophis, 
medicis  et  iheoiogis  omnibus  pernecessaria, 
quippe  multa  complectens  eximia  ad  scien- 
tias  illas  spectantia. 

J2%  Parisiis,  iCCO. 

Fol.,  Hagac  Conillis,  1061  ;  avec  le  portrait  de 
l'auleur. 

l/auleur  êlail  mon  «'ii  KuiO. 

5222  MORII^US,  J.  ».  =  MORIN,  J.  B. 

Aereasconstitutionespraedicendi  succincta 
accurataque  methodus  aslrologica. 
MS  à  la  Bihl.  nationale  de  Paris. 

5223  GOLDMAYER,  A. 

Directorium  nialhemalicuni,  das  ist  grùnd- 
liche  Beschreibung  der  Nativitiiten. 
4«,  Slrassburg,  4657. 

8224        TITIS,  P.  DE  =5  TITI,  P. 

Tabulae  primi  mobilis  cum  ihesibus  ad 
theoricen  et  eanonibus  ad  praxim,  additis 
in  rerum  demonstrationem,  et  supputa- 
lionem  exemplum  triginta  clarissimorum 
nataliuni  thematibus. 

i»,  Palavii,  i657j  fig.  sur  cuivre. 

5225  BULLIALDU8,  I.  = 

BOULLIA13,  I. 

In  Ptoleftiaeum  de  judicandi  facultate. 
Dans   SCS    Excrcitatioiies  geometricae  (res;  4% 

Parisiis,  4057. 
Dans  SCS  Opuscula  quinquc  :  i»,  Parisiis,  4063; 

4»,  Parisiis,  4681.  (Voir  n»  5421.) 

522C        KOTTEB,  C    &  DRABICIUS,  N. 

Lux  e  tenebris  novis  radiis  aucta,  hoc  est 
reveiationes  in  usum  saecuii  nostri  factae, 
ab  anno  1616  ad  annum  1664. 

>t«,s.l.,  4657;  fig. 

4«,  s.  !.,  4665;  fig. 

5227  C  -  ,  A. 

Aphorismes  d'astrologie  tirés  de  Plolemée, 
Hermès,  Cardan,  Manfredus  et  plusieurs 
autres,  traduits  en  français  et   augmentés 


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808 


SFXTFON    II. 


ASTIIOLOCIE. 


5SÔ4  GADRDRY,  J. 

The  doctrine  of  horoscopes,  shcwing  thc 
science  of  directions  and  révolutions  with 
tables  for  calculating  the  house  of  eacli 
planct. 

Fol.,  London,  <C57. 

^235        A  STUDENT  m  piiysik  ard 

ASTROIOGY. 

Astrological  institutions,  being  a  perfect 
isagoge  to  the  whole  astral  science. 
80,  London,  4658. 

^250  B[£Lm,  J.  A  ] 

Traité  des  talismans  ou  figures  astrales, 
dans  lequel  est  monstre  que  leurs  effets  et 
vertus  admirables  sont  naturelles;  ensemble 
la  manière  de  les  faire  et  de  s'en  servir  avec 
profit. 

12s  Piiris.  1658. 

42«,  Paris,  U\Gi. 

4 2s  Paris,  Mili. 

I2«»,  Paris,  4709;  augmente  d'un  Traiic  de  la 
poudre  de  sympathie. 

=  JdS,,i674. 

«257        WATALIS,  E.  =  NOËL,  E. 

Liber  de  mundo  magno  et  parvo,  supero 
et  infero. 

8»,  Flexiac,  1G59. 

5258  GADBUAY,  J. 

Thème  of  nativity  ofthe  late  king  Charles 
the  First. 

12s  London,  4059. 

U^SO  PAGAN,  B.  F.  de 

L'astrologie  naturelle;  première  partie, 
contenant  les  principes  ou  les  fondements 
de  cette  science. 

42s  Paris,  4059. 

Non  continué. 

5240  COSTA,  M.  Gokçai.ves  da 

Noticias  astrologicas  e  universal  influencia 
das  estrellas. 
4S  Lisboa,  1059. 


5241  A  FRIEI^D  to  tue  truth. 

Several   cases   of   conscience  concerning 
astrologie,  and  seekers  unto  astrologcrs. 
8s  London,  4059. 

o242  HOEN,  T. 

Natuerlijcke  astrologij,  dat  is  de  verthoo- 
ninghe,  van  de  aert,  natuer,  ende  kracht  der 
planelen  aspecten  met  haer  werckinge  in  's 
menschen  lichaem. 

8s  Lceuwardcn,  4059. 

8s  Lccuwarden,  4089. 

5245  FRANCO LS,  J 

Traité  des  influences  célestes,  où  les 
merveilles  de  Dieu  sont  déduites,  les  inven- 
tions de  l'astronomie  expliquées,  les  propo- 
sitions de  l'astrologie  démontrées  fausses. 

A%  Rennes,  4000;  (ig. 

5244  TUEW,  A. 
Compendium  compendiorum  astronomiae 

et  astrologiae,  das  ist  kurze  doch  klare  Ver- 
l'assung  der  ganzen  Sternkunst. 
4s  Alldorf,  4000. 

5245  *  *  ♦ 

Kurtzer  und  deutlicher  Beweis,  das  weder 
die  Verkùndigung  zukûnfliger  Dinge  aus  der 
Bewegung  des  Gestirns,  noch  die  Anmerkung 
gewisser  Jahre  menschlichen  Lebens  ... 
bestandigen  Grund  habe. 

8s ,  4000. 

524G  CAESIUS,  B. 

De  triplici  sphaera  armillari,  arataea  et 
geographica,  atque  adeo  de  universa  astro- 
logia,  et  compendium  cosmographiae. 

MS  à  la  Bibl.  palatine  de  Alodcnc. 

5247  *  *  * 

The  schemes  and  figures  of  the  heavens 
from  the  year  16i0  till  now,  when  the  lords 
mayors  of  the  metropolis  of  London  were 
sworn  lo  that  honourable  office. 

MS. 

=  CLm,  4697,  p.  221,  H»  7t30. 


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OliVIUGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE* 


809 


»d4B  MAGIRUS,  J. 

Thèses  astrologicae  de  principiis  aslrolo- 
giae. 

4%  Marpurgi,  4C60. 

«249  CONCIU8,  A. 

Unbestossung  der  astrologischen  Vorher- 
verkundigungen. 
i»,  Kônigsberg,  ICCi. 

52^0  MAGIRUS,  J. 

Disputatio  de  quibusdam  Chaldaeoruni, 
Aegyptiorum,  Graecorum,  etc.  principiis  et 
prognosticis  genethliaeis  rejectaneis. 

i*»,  Marpurgi,  ICCI. 

5251  MAGIRUS,  J. 

De  eleclionibus  rejectaneis. 
4%  Marpurgi,  iC65. 

5252  ZELAZOWSHI,  S. 

Quaestio  physica  de  influxu  coelorum. 
4»,  Cracoviae,  4665. 

5255  INOCETO,  G.  B. 

Astrologia  ottima,  indifférente,  pessima. 
SsPariggi,  1665. 

5254  DERODON,  D. 

Discours  contre  l'astrologie  judiciaire. 
8%  Genève,  1665. 

5255  JOAPfNES  de  MONTE  SNTDERS. 

Métamorphoses  planetarum. 
42%  Amsterdam,  1665. 
Texte  eo  allemand. 

5256  SAII^T  MARTIPI,  M.  de 

Les  causes  et  les  admirables  effets  des 
météores  ou  diverses  impressions  de  l'air. 
MS  au  Briiish  Muséum. 

Ce  traité  est  dédié  au  surintendant  Fouquet,  dont 
les  armes  sont  sur  la  reliure,  et  est  par  conséquent 
aulérieur  à  1604. 


5257  LEUBER,  B. 

Nachdenkliche  Sonnen-Wunder,  oder  his- 
torische  Anfùhrung  der  Wunder-Zeichen,  so 
sich  vor  und  seind  Christi  Geburt  an  der 
Sonnen  und  Monden  begeben. 

4»,  Drcsden,  166i.  —  Rare. 

5258  FREUI^D,  M. 

Spécimen  astrologicum  das  îst  was  es  fur 
Beschaffenheit  mit  dem  Gewitter. 
^•,  Nûrnberg,  1664. 

5259  PRAETORIUS,  J,    =  RICHTER,  J». 

Astrologia  germanica  et  germana,  das  ist 
eine  nue  erfundene  geographische  Astrolo- 
gie. 

4%  Leipzig,  4665. 

5260  '       FLISCO,  de 

Decas    de    fato    annisque    fatalibus   tam 
hominibus  quam  regnis  mundi. 
4*»,  Francofurti,  1665;  (îg.  —  Rare. 

Ouvrage  d'astrologie  contenant  un  grand  nombre 
d'horosco|>es  de  personnages  célèbres. 

5261  DIGBY,  K. 

De  dominio  inter  stellas,  sidéra  et  astra. 
MS  h  la  Bibl.  de  TUnivcrsité  de  Leyde. 

5262  BRAHE,  T.;  KEPLER,  J  ; 
FIEI^US,   T.;    FROMONDUS,   L.  ; 
RHODIUS,  A.;  CY8ATUS,  J.  B.; 

MULLER,  P. 

Dissertationes,  an  verum  sit,  cometas 
praesagire  et  efficere  mala,  pestem,  famem, 
mortem  principum. 

4o,  s.  I.,  1666. 

5265  COURCELLISS,  F.  de 

Le  désabusement  sur  le  bruit  qui  court  de 
la  prochaine  consommation  des  siècles,  fin 
du  monde  et  du  jour  du  jugement  universel 
contre  Perrière  Varin,  qui  assigne  ce  jour 
en  l'année  1666,  et  Napeir^  écossois,  qui  le 
met  en  l'année  1688. 

12s  Rouen,  1665. 

102 


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810 


SFXTION    H. 


ASTIlOLOr.IE. 


«204  ♦  *  * 

Sleulel  der  prognoslikatien,  of  cen  verkla- 
ring  van  de  bedekle  woorden  en  duistere 
naamen,  die  de  almanach  maakkers  en  dier- 
gelykke  in  haare  almanaclien,  prognoslika- 
tien en  poslruitersgewoon  synte  gebruikkon, 
oni  onder  deselve  seekker  landen ,  st<idi'n 
en  persoonen  te  verstaan. 

i»,  Amsterdam,  1()G5. 

«26»  TITI,  P. 

Tocco  di  paragone,  onde  appare  che  Fas- 
troiogia  nelle  parti  concesse  da  S.  Chiesa  è 
vera  scienza  naturale,  nobile  et  utile  quanlo 
la  fiiosofia. 

12»,  Pavia,  i6G6. 

«266  ZELLER,  J.  II. 

De  astrologiae  vanitate. 
^°,  Tiguri,  <667. 

15267        BARTOLUS,  S.  =  «AUTOLI,  S. 

Astronomiae  microcosmicae  systema  no- 
vu  m. 

A%  Niipoli,  iC()8. 

Col  ouvrage  esl  à  l'Index  librorum  proliibilormit. 

«268         FRANCKEW8TE1W,  C.  F. 

De  influxu  stellarum  in  sublunaria. 
4»,  Lipsiac,  1608. 

«260  PLACET,  F. 

La  superstition  du  temps  reconnue  aux 
talismans,  figures  astrales  et  statues  fatales. 
42»,  Paris,  1068. 

«270  BEILFUSS,  J. 

Bedencken,  was  man  von  der  Astrologie 
zu  halten  kan. 
4%  Stettio,  1668. 

«271  HEUNISCU,  C. 

Bedenken  ûber  dem   1670  Jahr,   ob  in 
demselben  der  jûngste  Tag  zu  hoffen  sey. 
4»,  Nûrnbcrg,  4669. 


J272         COSTA,  M.  Gonçki.vfs  da 

Brachilogia  astrologica. 
i^  Coimbra,  1670. 
Traité  p<  néral  d'astrologie. 

5273  COLEY,  U 

Clavis  astrologiae  elimata,  or  a  key  to  tbe 
whole  art  of  astrology. 
8»,  London,  1670? 
8*,  London,  4675;  édition  revue  et   augmentée 

par  Pauteur. 
Traité  d'arirologie. 

«274  *  *  ♦ 

Figura  délia  nascita  del  re  chrislianissimo 
Ludovico  XIV  con  le  sue  dimostrationi 
astrologiche. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

«27«  WELPER,  E. 

Brevis  instructio  de  erigenda  figura  coeli. 

8",  Argentorati,  4700. 

0(ivia;;e  po.-lliume.  L'autour  a  dû  mourir  vers  lOro. 

i5276  WELPER,  E. 

Traetatus  genetblialogicus,  opus  postbu- 
mum. 

8%  Argentorati,  1700. 

«277  COLONNA,  n.  M. 

Discorso  astrosofico  délie  mutalioni  de' 
tempi  e  d'altri  accidenti  mondani  delPanno 
1672. 

4»,  Roma,  1671. 

«278  GADROYS,  C. 

Discours  physique  sur  les  influences  des 
astres,  selon  les  principes  de  M.  Descaries, 

8»,  Paris,  4671. 
12»,  Paris,  4674. 
420,  Pans,  1675. 
=  JdS,.  1675,  (33). 
Kxposé  d'astrologie. 


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OUVRAGES  MODERNES  d'aSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


8tl 


5^79  GRUBER,  C. 

Qpposita  juxta  se  posita  ex  libris  de  coelis 
et  libris  de  ortu  et  interitu. 
8%  Salisburîac,  1672. 

1$280  GAUTIER,  91. 

Remarques  astrologiques  sur  Tan  1673. 

4»,  s.  I.,  1672. 

Texte  en  français  el  en  hollaudais. 

,5281  GRCTZMANN,  m. 

Astrologia  veri  christianismi  sacra  juxta 
dodecatemorion  coeli,  das  ist  geistliche 
Astroiogi  und  Nativitât  des  waliren  Christen- 
thumbs. 

8^  Zcibst,  1672. 

i5282  SERARIUS,  P. 

Apologetica  responsio  ad  S.  Marcsiuni. 
4^  Ainsiclodami,  1675. 

5285  ♦  ♦  ♦ 

Prédictions  tirées  des  centuries  de  iXosira- 
damm. 

12»,  s.  I.,  1673.  -  Très  rare. 

5284  KAHLER,  J. 
De  astromantia. 

i»,  Gissac,  1674. 

5285  SPOLIUS,  A.  =  8POLE,  A. 

De  astrologia. 

i»,  Londini  Gollioruni^  1674. 

528G  LOHMEIER,  P. 

Oratio  de  astrologiae  judiciariae  vanitate. 
4»,  Rinlclii,  1674. 

5287  AWUOIIN,  B. 

Magiologia  ;  christliche  Warnung  fur  den 
Aberglauben  und  Zauberei  ;  darinnen  gehan- 
delt  wird  von  dem  Weissagen,  Zeiehendeu- 
tcn,  von  dem  Bund  dcr  Zaubcrer  mit  dem 
Tcufel  :  von  den  geheimen  Geistern,  Waar- 
sagen,    Loosen   und  Spielen,   Wasserproii, 


Gabeireiten,  Neslelknûpfen,  Passauerkunst, 
AIraunen,   Liebgiften,  Zauberern,   Schatz- 
gi*aben,   Cabbala,  Traumdeuten,   Nativitàt- 
stellen,  Astrologia,  Hexenkûnsten... 
8%  Basel,  1674;  1100  pages. 

r>288  GADBURY,  J. 

Reasonable  service  performed  to  the  coc- 
lestial  signe  Scorpio. 
8»,  London,  1675. 

5280      LRHUNACCI,  F.  &  ON  OR  ATI,  F   M  ] 

Ad  placidianam  doctrinam  additamenta 
cxccrpla  ex  111  libroastro[no]micarum  rerum 
praemittendarum  ad  futuram  aslrologiam 
ilalicam  a  Cursino  Francobracci  et  Africano 
Scirota  romano. 

A  la  suite  de  la  Physîomalhemalica  de  P,  de  Titis, 
4%  Wcdiolani,  1675.  (Voir  n»  5173.) 

Renferme  quelques  observations  astronomiques.  Les 
pseudonymes  sonl  des  anagrammes  des  vçrilables 
auteurs. 

5290  FECHPIER,  J. 

Disserlationes  de  rébus  physicis,  astrolo- 
gicis  et  similibus,  ex  programmât! bus  non- 
nullis  seorsim  quondam  editis contractae. 

4",  Brigac,  1675. 

5201  NERAWTI,  P. 

Avvisi  aslrologici  overo  curiose  osserva- 
tioni  intorno  agli  accidenti  piii  notabili  délie 
cose  del  mondo  per  gli  anni  1673  e  1676. 

4^  Rimino,  1675. 

(-oiitionl  incidemment  quelques  observations  aslro- 
nom'ques. 

45292  ♦  ♦  * 

The  starr  prophet  anatomized. 
4s  London,  1675. 

5293        BREDEWU8,  G.  =  BREDEIV.  W. 

Epistolae  aliquot  astrologicae  ad  Jo.  Boo- 
ker,  et  Rich.  Napier. 

MS  de  la  seconde  moitié  du  XVII*  siècle  à  la 
Bibl.  de  rUniversilc  d'Oxford. 


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8f2 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


»204  VOIGT,  J.  H. 

Astrologische  Mittelstrasse    zum   rechten 
Verstande  des  Nativitàt-Stellens. 
8%  llaroburg,  1676. 

»i9K  VOIGT,  J.  H. 

Der  oben  Himmels-Magnaten  von  Anfange 
der  Welt  bis  hiecher  in  den  Himmels 
Kreissen  gehaltene  Reichs-  Kreiss-  und  Land- 
Tage. 

8%  Hamburg,  1676. 

15206  ♦  *  ♦ 

Mercurius  astrologus  novus,  oder  neuer 
astrologischer  Ausleger,  von  den  Planeten, 
Aspecten,  Schrepfen,  Anderlassen... 

4%  Frankfurt,  1676. 

i5237  FRAWCI8CI,  E. 

Glantz,  Kraflft  und  Wirkung  der  geisllichen 
Wandelsterne,  welche  am  Firmament  himm- 
iischer  Seelen  leuchten;  das  ist  der  sieben 
Haupttugenden  eines  wahren  Christen- 
thums...  in  6i  Beobachtungen  samt  deren 
beigefûgten  Sinnbildern. 

8s  Nûrnberg,  1678;  1551  pages. 

«298  SEVERIWU8 ,  M. 

De  astrologia  dissertatio. 
4s  Hafniae,  1678. 

^299  GODARD,  P. 

Manuel  astronomie  [sic],  ou  introduction 
aux  jugemens  astrologiques,  contenant  un 
abrégé  des  éphémérides  pour  le  reste  de  ce 
présent  siècle  et  des  pronosticalions  qui  en 
dépendent,  pour  servir  à  Fagrieulture,  aux 
horoscopes,  etc. 

4%  Rouen,  1678. 

A  la  suile  est  un  court  traité  des  talismans  par  le 
même  auteur. 

IS300  ASHMOLE,  E. 

A  catalogue  of  astrological  books. 
MS  h  la  Bibl.  de  rUnivcrsitc  d'Oxford. 
Ce  catalogue  est  daté  de  1 678. 


^501  SE8SA,  S. 

II  gran  palagio  délia  sapienza,  dilucidario 
délia  stato  astronomico,  ed  astrologico; 
astrologia  irregolare,  tradotta  da  latino  in 
idioma  italiano  ec.  dall'  opère  mss.  del 
signore  suo  zio  e  maestro  l'incognito  mate- 
matico. 

4s  Napoli,  1680. 

IS502  SAMBACn,  J.  G. 

Kurzer  astrologischer  Spiegel. 
4»,  Nûrnbcrg,  1680. 

8503  LEBENWALDT,  A.  voîi 

Erstes  bis  fûnftes  Tractàtel  [von  des 
Teufels  List  und  Betrug  in  der  Hebràer 
Cabala,  in  der  Astrologia  judiciaria,  in  den 
vier  Elementen  und  viel  aberglaubischen 
Dingen]. 

12°,  Salzburg,  1680. 

12»,  Salzburg,  1680. 

La  première  édition  ne  contient  que  quatre  «  Trac- 
làtel  ». 

8504  ♦  ♦  * 

Nachricht  ûber  Selneceeri  von  80  und  etli- 
chen  nachfolgenden  Jahren  herum  getragene 
Deutung. 

4»,  Zciiz,  1680. 

8508  MARIin 

De  fato  astrologico. 
8%  Upsaliac,  1681. 

5306  VIDAL,  G 

El  non  plus  ultra  del  lunario,  y  pronostico 
perpetuo,  gênerai  y  particular,  para  cada 
regno  y  provincia. 

8%  Barcclona,  1681;  6g. 

5307  mORETTI,  P.  G. 

Tavole  delT  hore  planetarie  perpétue. 
8%  Bologna,  1681;  porte  après  la  préface  une 
figure  de  la  sphère 


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OUTRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


8f5 


^308  MEPrSCHEPrHOLD,  C.  G. 

Des  Gold-und  Silber-glânlzenden  Himmels 
Erlusligung  und  Beschaffenheit,  oder  dem 
gemeinen  Gebrauch  nach  so  genannte  grosse 
Practica. 

i\  [Nûrnbcrg],  <68<. 

5309  WEIGEL,  E. 

Himmels-Zeiger  der  Bedeutungaller  Dingc. 
4%Jcna,  lG8i. 

i$3IO  LILLY,  \V. 

A  System  of  astrology  oui  of  Ptolemy  and 
Cardanns,  in  tables. 

MS  à  la  BIbl.  de  rUuivorsilé  d'Oxford. 
Êcrii  de  la  main  de  Tauleur,  morl  en  1G81. 

«OU  '       LILLY,  G    ==  LILLY,  W. 

Praxis  astrologiea,  sive  rcsponsiones  ad 
quaestiones  de  furto  subductis,  de  servis 
fugitivis,  etc.,  additis  quacrentium  nomi- 
nibus  per  annos  circiter  20. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsîlc  d'Oxford. 

i;5l2  LILLY,  W. 

Of  the  XII  bouses. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversilc  d'Oxford. 

6315  *  ♦  ♦ 

The  uncertain  and  false  principics  Mr. 
Lillyy  and  generally  ail  astrologers  ground 
Iheir  prédictions  upon. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUniversitc  d'Oxford. 

o5I4      PRAETORIUS,  J,.  ==  HICHTEA,  J^. 

Tabulae  astroscopicae,  certa  quadam 
methodo  proponentes  sidéra  partim  fixa, 
parlim  erratica..;  praedicata  varia  astro- 
gnoslica,  astronomica,  astrometrica,  astro- 
gnomonica,  astrologiea,  aslromantica. 

Fol.,  Lîpsiae,  i682. 

«niU  YULPIUS,  J. 

Flagellum   antibrutalionicuni   oder   poli- 
tische  Kalender  Peitsche. 
4»,  Scbmalkalden,  468:2. 


tfSIC  BLAGRAYE,  J. 

Introduction  to  asti'ology. 
8%  London.  4682. 

«517        VOIGDT,  J.  H.  =  VOIGT,  J.  H. 

Oriental ische  grosse  Verànderungen,  deren 
Lauff  aus  verschiedener  bei  zwantzig  Jahren 
ber  erscbienener  Cometen  gezeiget  und  dem 
bisher  und  noch  wûtendem  Tûrckenhunde 
eine  vom  himmliscben  Geschick  geschmie- 
dete  Ketten  an  den  Hais  geworffen  wird. 

4»,  [Slade],  4685  (des  exemplaires  de  1684). 


8318  YOIGT,  J.  II. 

Veranlassete  Frag  und  Antwort  :  Was  von 
des  Englândiscben  Wabrsagers  Prophecey- 
ungen  zu  halten  sey. 

4%  Stade,  4683. 

1$3I9         RILBERGIL8,  J.  =  IIILRERG,  J. 

De  fato  astrologico. 
8^  Upsaliae,  4683. 

8320  IIOLVTEL,  J 

Appendix  to  catastrophe  mundi,  an  astro- 
logical  discourse. 
4«,  London,  1683. 

8321  ROU;»l.  M.  &  RRABEINDER,  G.  J. 

De  potentiis  coclorum. 
4«,  Jenae,  4684. 

8322  HASIUS,  W.  =  HASE,  N. 

Dissertatio  de  astrologia  judiciaria. 
4«,  Lipsîae,  4685. 

8323  MORGEniWEG,  J.  C. 

De  astrologia  judiciaria. 
4*,  Lipsiae,  4685. 

8324  H—,  J.  H. 

Spéculum  astrologicuin;  exhibens  singu- 
loruni  aspectuum  planetarum  proprietates, 
virtutcni,  efficaciam. 

4«,  Lipsiae,  4685. 


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814 


SECTION    11.     ASTROLOGIE. 


a5525  MONTAWARI,  G. 

L'astrologia  convinla  di  faiso  col  mezzo 
(li  nuove  esperienze,  e  ragioni  fisico-astro- 
noniiche,  o  sia  la  caccia  del  Frugnuolo. 

4%  Vcnelia,  i685. 

L'auteur  fait  connaître  que  les  prédictions,  si  bien 
accueillies  du  public,  de  son  almanach  Frugnuolo  degli 
influssi,  étaient  faites  au  hasard,  et  se  sert  de  cette 
circonstance  pour  combattre  Pasirologie. 

8326  FALIOIXIO,  C. 

Le  cifre  degli  asiri. 
8-,  Ncapoli,  1686. 

8327  GOAD,  J. 

Astro-niclcorologica  saci'a,  or  apliorisiîis 
and  discourses  of  Ihe  bodics  cclestial,  Iheir 
natures  and  influences. 

Fol.,  London,  4686. 

i«,  London,  1690. 

8528  ♦  *  ♦ 

En  skiôn  planele-bog,  hvor  udi  beskriff- 
vis  de  siu  planeters  met  de  tolff  tegns  natur 
oc  complex;  meget  herligen  afmalede,  oc 
andre  lleere  stycker,  somher  ocsaa  tilhore. 

4S  Kjôbeiihavn,  1686. 

4»,  Kjôbcnhavn,  I7i0. 

8320   BONAÏUS,  A.  F.  =  BOWATTI,  A.  F. 

Uiiiversa  astrosophia  naturalis  variis  et 
hucusque  nunquam  editis  experimentis 
comprobata. 

4%  Patavii,  4687}  lig.  sur  bois. 

Cet  ouvrage  est  en  MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris, 
sous  le  titre  :  Astrosophia  nova  biceps,  sive  operum 
astrosophicarum  libri  VI.  L'auteur  y  est  appelé  A.  F,  de 
Bonattis, 

«=  GdL„  H,  i687.  53. 

8530  HOYPIOYIIIS  ^  HOYWOW. 

De  descensu  Solis  ad  Terram. 
4»,  Regiomonti,  1687. 

8351  MEBCATOB,  W. 

Aslrologia  rationalis. 
MS. 
Cri  auteur  est  mort  eu  1  ()87. 


8352  UAHN,  P. 

De  stcllis  et  earum  affectionibus. 
8»,  Aboac,  1688. 

8335  UPMABCK,  J. 

Suspiciones  de  astrorum  fluxu. 
4«,  Ilolniiac,  «688. 

8554  JAUGEON. 

Carte  nouvelle  et  générale,  contenant  les 
mondes  céleste,  terrestre  et  civil,  ou  la 
manière  d'apprendre  sensiblement  Tastro- 
logie,  la  géographie  et  l'histoire. 

Piano,  Paris,  1688;  0  feuilles. 

3558  FABBICIUS,  G,. 

Wahrhatï'liger  Himmels-Botlie  oder  aslro- 
nomischer  Wahr-Sager. 
4»,  Nùrnberg,  1688. 

8556  WAIBL,  A. 

Crux  geometrica. 

16%  Ingolstadii,  1689. 

Contient  des  considérations  sur  le  système  du  monde 
ot  une  réfutation  de  Tastrologie. 

8557  BOBDELON. 

De  l'astrologie  judiciaire  et  la  dangereuse 
fausseté  de  ses  prédictions,  entretien  curieux 
où  l'on  répond  d'une  manière  aisée  et  agréa- 
ble à  tout  ce  qu'on  peut  dire  en  sa  faveur. 

12»,  Bruxelles,  1680. 

18»,  Bruxelles,  1710. 

8558  TEBT1I8,  J.  de  =  TEBZI,  G    db 

De  gradu  horoscopante,  in  quo  signum 
horoscopi  quocumque  tempore,  cum  horae 
domino,  necnon  orlus  et  occasus  Solis, 
Lunae,  ac  stellarum  fixarum,  et  inerranlium, 
simul  cum  mediatione  coeli  demonstrantur 
sub  poli  altitudine  G.  49.  j|i:ae  deservire 
possit  G.  48.  et  KO. 

8»,  Parisiis,  1690;  nombreuses  fig.  astrologiques 
et  tables  numériques.  Une  explication  des 
tables  est  eu  français. 


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oiîVKAGKS  Moni:nM:s  i)  astrologie  gènéuale. 


815 


«550  VEIIU,  1. 

De  aslrobolismo. 
4*,  Fraiicofurlî,  ^O./O. 

«540  IWlï^NlTr,  Z.  C.  F. 

Armonia  astro-medico-anatomica,  o  sia 
colleganza  ik'gl'  astri  con  il  microcosme,  e 
(li  queslo  con  i  vegetabili  con  un  appendice 
della  nautica,  od  in  calce  un  raccolto  di 
arcani  esperinientali. 

4«,  Vcnclia,  4690;  en  Iclc  une  figure  analomique 
montrant  les  viscères. 

A  la  page  18,  il  y  a  une  Deliboratione  aslrononn'ca 
eirca  il  navi^are. 

H541  ALIBANI,  A. 

Discorsi. 

Fol.,  Bologna,  1690  (?) 

Ouvrage  astrologique. 

5542  *  *  ♦ 

I^rophezeyungen  auf  1680-1700,  darinnen 
von  wohlbekandlen  und  hochgelahrlen 
Mannern...  grosse  V^eriinderungen  entdecket 
werden. 

4»,  s.  I.,  1690. 

n545  CELLIIJS,  J.  F. 

De  passionibus  planetarum. 
4»,  Gryphiswaidîac,  1692. 

i;544  GUYNAUD,  B. 

La  concordance  des  prophéties  de  Aostra- 
damus  avec  l'histoire,  depuis  Henri  11  jusqu'à 
Louis  le  Grand. 

42»,  Paris,  1693. 

12%  Paris,  1709. 

12%  Paris,  1712. 

5545  ♦  ♦  * 

Spéculum  astrologicum,  das  ist  Nativitats- 
Spiegel. 

8«,  Frankfurt,  1693. 


i;340  FIRHIINIS. 

Liber  de  accidentibus  mundi. 

MS  à  la  Bibl.  de  PUnivcrsilé  de  Cambridge. 

Auteur  mort  en  1693  (?) 

3547  FREUWD,  M. 

Astrologische  V'erfassung,  was  es  fur  eine 
Beschaffenheit,  so  wol  mit  dem  Gewitter, 
als  andern  Muthmassungen  der  menschli- 
chen  Zufalle  haben  werde. 

4s  [Nûrnberg],  1694. 

5548  FOG^  D    G. 

Dissertatio   physica  de    fatidicis  planela- 
rorium  causis. 
4»,  Hafniae,  1694. 

5549  DICELIUS,  H. 

Examen  philosophicum  Cosmielis  Kirche- 
riani. 

4%  Lîpsiac,  1694. 

5550  DICELIUS,  H. 

Examen  Solem  paroxismum,  veluti  mor- 
bum  chronicum  pati. 
4%  Lipsiae,  1694. 

5551  FABER,  J.  &  GLOBULUS,  A. 

De  triumphe  en  overwinninghe  van  de 
mathematicus  A,  van  Luchtenberfjs,  nieuwc 
hemelloopkunde. 

4»,  Rotterdam,  1695. 

Les  noms  Fctbcr  et  Globulus  ne  sont  pas  ceux  de 
personnages  réels. 

5552  AUBUEV,  J. 

Miscellanies  on  varions  subjecls,as  fatality 
of  the  days  or  places,  good  or  bad  présages, 
dreams,  apparitions,  and  the  like. 

8»,  London,  1696. 

8%  London,  1721. 

5555  KRAUS,  H.  W. 

De   symbolismo  alterationum  corporum 
celestium  et  terrestrium. 
4«,  Jenae,  1697. 


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816 


SECTION    11. 


ASTROLOGIE. 


«354  SALMON,  W. 

Horae  mathemalicae,  seu  Urania,  Ihe  soûl 
of  aslrology,  containing  that  art  in  ail  its 
parts. 

8»,  London,  1697. 

5555  CASE,  J. 

The  angelical  guide,  shewing  men  and 
women  their  lot  and  chance  in  this  element- 
ary  life. 

8s  London,  1697. 

Livre  obscur  d'astrologie. 

5350  RlDDEUmAACK,  A. 

De  consensu  ac  dissensu  sublunarium  cum 
amborum  luminarium  motu. 
4»,  Londini  Golhorum,  1697. 

5557  IIIDDERIHARCK.  A 

De  fatuo  astrologorum  fato. 
4<*,  Londini  Gothorum,  1697. 

5358  RIDDERMARCK,  A. 

Dissertatio  demonstrans  Lunam  recte  dici 
luminare  magnum. 

4»,  Londini  Gothorum,  1697. 

5559  WEIGEL,  E. 

General  rechenschaftliches  Prognosticon 
auf  kùnftige  Zeiten. 
4»,  Jcna,  1698. 

5360  STUUM,  L.  0. 

Antvvort  auf  die  Verthadigung  der  Astro- 
logie. 

8®,  Braunschweig,  1699. 

5501  8TIJRM,  L.  G. 

Bileams  Abfcrtigung  oder  Wiederlegung 
der  Astrologie. 

8»,  Braunschweig,  1699. 

53G2  HANNEMAN,  J.  L. 

Verlheidigung  der  Astrologie,  Chiromantie, 
Metoposcopie ,    und    Geomantie,    aus  den 


Grûnden  der  Heilgen    Schrift  und  Naiur. 
5  Thic  4»,  Hamburg  puis  Leipzig.  1699-1701  ;  la 
seconde  Forlselzung  ou  dernière  partie  est  de 
Leipzig. 
L^auleur  s'aliache  à  combattre  Slurm, 

5363  STEGE.UANN,  A.  &  THILE- 

MAWN,  J.  S. 

De  astrologiae  vanitate. 
4%  Erfordiae,  1699. 

5364  STURM,  L.  C. 

Die  letzte  und  volligc  Abfertigung  Bileams, 
8%  Braunschweig,  1700. 

5365  ADOLPHUS,  C.  M 

Spécimen  physicum  de  siderum  influxu. 
4«,  Lipsiae,  1700. 

5366  PESCATOU,  F. 

*    Il  sole  in  Sagittario. 
12%  Milano,  1700. 

5367  PINAMOWTI,  G.  P. 

[Le   leggi   dell'   impossibile,  o^Tero]  Le 
regole  dell'  astrologia.. 
12»,  Firenze,  1700. 
12»,  Bologna,  1701. 
Ouvrage  destiné  à  combattre  Tastrologie  judiciaire. 

5368  GARGANETTI,  G.  Gargani 

Ruolo  nominale  di  geometri,  astrologi, 
cosmografi,  abbachisti  e  matematici  toscani 
da'  primi  tempi  délia  scienza  fino  al  secolo 
XVIL 

lUIS;  iO  pages. 

«  Narducci,  Cat,  1862,  n»  228. 

5360  PIGATRIX  Hispanus. 

Astrologia  tribus  libris. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5370  *  ♦  * 

Das  neuverbesserte  grosse  Planetenbuch  ; 
eine  vollstàndige  Anteitung  zum  Entbùllen 
der  Zukunft,  zum  Wahrsagen  aus  dem  ge- 


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OUVRAGES  MODERNES  d'aSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


817 


stirnten  Himmel,  aus  allen  Theilen  des  men- 
schlichen  Kôrpers,   namentlich    aus    dem 
Gesichte,  den  Linien  der  Hand  u.  s.  w. 
8s  Reutlingcn,  s.  d.;  avec  de  nombreuses  figures. 

»57i  *  *  ♦ 

Trattato  di  astrologia. 

MS;  iK5  pages. 

»  Naaducci,  Gat,  4863,  n»  33. 

»572  *  ♦  * 

Trattato  di  astrologia. 
iMS;  i46  pages. 
=  Narddcci,  Gat,  1863,  no  35. 

OT75  ♦  ♦  ♦ 

Astrologia. 

MS;  84  pages. 

»  Narducci,  Gat,  4863,  n«  34. 

«574  ♦  ♦  ♦ 

Cose  di  astrologia  giudiciaria. 

MS  à  la  Blbl.  mediceo-laurentiana  de  Florence 
(fonds  Ashburnara). 

»57»  ♦  ♦  ♦ 

Traité  d'astronomie  et  d'astrologie. 
MS  au  Brîtish  Muséum  (fonds  Harley). 

«376  ♦  *  ♦ 

The  rules  of  reformed  astrologie,  grounded 
upon  observation,  and  physicall  and  math- 
ematicall  reason  and  démonstration. 

MS  an  Brltish  Muséum  (fonds  Harley). 

5577  ♦  *  * 
Traité  d'astrologie. 

MS  au  Brîtish  Muséum  (fonds  Harley). 

Les  7  premières  pages  manquent;  il  en  reste  353. 

5578  *  *  * 

Ouvrage  d'astrologie  et  d'astronomie  ina- 
chevé, contenant  des  dessins  des  signes  du 
zodiaque  et  des  principales  constellations, 
une  description  des  comètes,  un  exposé  des 


différents  systèmes  du  monde,  un  récit  de  la 
création,  un  traité  des  saisons  et  des  mois,  des 
notes  astrologiques  relatives  à  Louis  XIV,  etc. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

En  4  vol.,  appartenant  à  la  collection  Séguier. 

5570  KYNDER»  P. 

Opinion  ofastrology,  tothe  lady  S.  Hough- 
ton. 
!MS  à[la  Blbl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

5580  *  *  * 

Tractatus  de  judiciis  astrorum. 
MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5581  ♦  ♦  * 

Traité  astrologique  des  jugements  des 
thèmes  génelhliaques  pour  tous  les  accidents 
de  rhomme  après  sa  naissance. 

MS  à  la  Bibl.  de  TÂrsenal  à  Paris. 

5583  *  *  * 

Tabulae  nativitatum  virorum  quorumdam 
illustrium  qui  XV»,  XVl»  et  XVll»  saeculo 
floruerunt. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris  (3  copies). 

5585  *  ♦  * 

Tables  of  the  Suns  altitude  for  every  hour, 
and  half  hour;  calculated  to  every  degree 
of  the  ecliptick.  Also  tables  of  the  Suns 
azimuth  from  the  South  answering  the  other, 
fitted  to  the  latitude  of  the  city  of  Norwich, 
being  52  gr.  45  m. 

MS. 

^  GLm,  4697,  p.  373,  n»  9638. 

5584  *  *  * 

De  pronostico  mutationis  aeris  regulae 
générales. 

MS  à  la  Bibl.  nationale  de  Paris. 

5585  *  *  ♦ 

Esprit  d'Hermès  pour  prédire  le  temps 
vrai. 

MS  à  la  Blbl.  royale  de  Bruxelles. 

103 


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8ia 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


5386  ♦  *  ♦ 

A  treatise,  of  astronomy,  of  physick. 

MS. 
=  CLm,  i697,  p.  498»  no  i 


5387  UMMER»  C.  P. 

De  Luna  variisque  ejus  effectibus. 
A^t  Servcstae,  . .  • 

5888  *  *  • 

Neu  vermehrtesund  verbessertes  Planeten- 
Bûchlein,  wie  man  eines  jeden  Menschen 
Art,  Natur,  Complexcion,  nachdem  er  unter 
einem  Planeten  und  Zeichen  geboren  ist. 

8%  Urfahr-Linz,  s.  d. 

5389  *  *  ♦ 

Magazin  der  Geheimnisse  der  natûrlichen 
Magie  und  Sympathie  bei  verschiedenen 
Krankheiten  und  Mângeln  des  Kôrpers, 
welche  man  selbst  heilen  will.  Nebst  fassli- 
chem  Unterricht  uber  den  Einfluss  der  Plane- 
ten und  Himmelszeichen  bei  verschiedenen 
Verhàltnissen,  in  welche  der  Mensch  treten 
will. 

8%  Suttgart,  s.  «L 

5590  *  *  ♦ 

Die  Kabbala;  das  ist  :  die  Wissenschaft  der 
Wahrsagekunst.  Sammt  der  Lehre  sich  ein 
Horoskop  zu  stellen,  oder  :  Die  Kunst  der 
Prophezeihung  nach  dem  Stande  der  Gestirne. 

. . ,  Wien, .... 


XVIII*  SIÈCLE. 


5391 


JUl^IUS,  U.,   PSEODORTME  DE 

WACHTEL,  J. 

Errores  astrologorum  circa  thema  Christi 
genethliacum. 
4%  Lipsiae,  4704. 

5392  LUGHTENBURG,  A.  var 

Noyt  bekende,  wonderlyke  en  al-overklim- 
mende  prognosticatie  en  tydwyzer  van  het 
beginsel  des  werelds  tôt  1701  toe. 

4%  Rotterdam,  4701. 


5393  *  ♦  * 

Der  martialische  Unglûcksstern. 
4»,  CoUd,  1704. 

5394  ♦ ♦  * 

Kurtze  Instruction  zu  der  Geomantia,  auff 
die  neue  Arth  nach  astrologischer  Appli- 
cation. 

io,  s.  1.,  4704. 

5395  AIOLONI»  F.,  pseudoetmb  de 

FOSGARINI,  N. 

De  currentium  temporum  allegoria,  trac- 
tatus  quartus  de  Leone. 
8»,  Ferrariae,  [4702]  ;  fig. 

5396  RE»  E.  del 

Vaticinio  délie  stelle. 
8»,  Veneria,  4702. 

5397  LUCHTENBURG,  A.  va» 

De  openbarige  eerste  en  noyt  bekende 
geheim. 

Fol.,  Rotterdam,  4703. 

5398  CATANI,  N. 

Geomantischer  Schôpfenstuhl  zur  Erlâu- 
lerung  der  in  der  Geomantia  angewiesenen 
Operationen;  Abuhali,  Astrologia  terrestris, 
oder  irdische  Sternkunde. 

42»,  FreysUdl,  4703. 

5399  P[HILLIPS],  J. 

The  english  fortunetellers,  containing 
several  necessary  questions  resolved  by  the 
ablest  ancient  philosophers,  and  modem 
astrologers,  gathered  from  their  writings  and 
manuscripts. 

4^  LondoD,  4703;  frontispice  gravé  sur  bois. 

Ouvrage  en  vers  et  en  prose. 

5400  GATTA,  C. 

Aurora  acroamatica,  sive  isagogicon,  tria 
complectens  systemata,   primuni   astrono- 


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OUVRAGES  MODERNES  d'aSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


S19 


micum,  secundum  medicum,  tertium  physi- 
cum. 

8»,  Ncapoli,  [1704]. 

K401  RE,  E.  DEL 

Discorsi  astrologici  ed  astronomie!. 
4-,  Napoli,  [vors  1705]. 

5402  polehian,  e  h 

De  die  natali. 
4»,  Bremae,  1705. 

K403  LUGHTENBURG,  A.  van 

Zon-  en  hemelklaare  vertoninge  der  dwa- 
linge....  wegens  den  aenvank  des  werelts. 
4»,  Rotterdam,  [1707], 

5404  SPEFICER,  J. 

Considérations  on  ail  sorts  of  monsters 
and  remarkable  tokens. 
iS  London,  1707  (?) 

Traduction, 

Betânkiande  om  allahanda  widunder  och 
betydante  tekn  (par  M.  G,  Block). 
4S  Stockholm,  1709. 

5405  ♦  ♦  * 

Anmerkungen  ûber  faische  astrologische 
phantastische  Pronostica. 
8»,  Stade,  1708. 


5406 


BLOCK,  M.  G. 


Àtskilliga  anmàrkningar  ôfwer  thessa 
tiders  falske  astrologiska  prognostiker  och 
enthusiastika  spâdoinar. 

4«,  Linkôping,  1708. 

Sur  les  faux  pronostics  astrologiques  et  l'engoue- 
ment pour  Pastrologie. 

5407  SCHl^EDOER.  J.  P. 

De  astrologia  judiciaria  chrisliano  philo- 
sopho  indigna. 
4»,  Lipsiae,  1709. 


5408  SGHERER,  H.  =  SGHERER,  ^. 

Critica  quadripartita  in  qua  plura  recens 
inventa  et  emendata  circa  geographiae  artifi- 
cium,  historiam  technicam  et  astrologiam 
scitu  dignissima  explicantur. 

Fol.,  Monachii,  1710;  fig.  sur  cuivre. 

5409  KOPPEL»  J.  D. 

Dissertatio  de  astromantia. 
4»,  Rintelii,  1710. 

5410  UN  SOLITAIRE,  psbcdobtmb  db 

LEROUX,  J. 

La  clef  de  Nostradamus,  isagoge  ou  intro- 
duction au  véritable  sens  des  prophéties  de 
ce  fameux  auteur,  avec  la  critique. 

12o,  Paris,  1710. 

5411  HELD,  J.  J. 

Historischer  Bericht  von  den  prâtendirten 
Propheceyhungen  Paracelsi^  M.  Nostradami^ 
/.  Boemen's,  Anna  von  Medemy  Drabitii,  etc. 

8s  s.  I.,  1711. 

5412  STRAUCHIUS,  JE.  = 

STRAUCH,  A. 

Astrologia  aphoristica  methodice  collecta. 
lâ«,  Lipsiae,  171  â;  portrait. 

5415  [8POWTOWI,  C]  {?) 

Theatro  cronologico,  astronomico  naturale 
perpetuo. 

16»,  Venezia,  1713. 

Avec  UD  Prooostioo  perpetuo. 

5414  QUENSEL,  C. 

Dissertatio  delineationem  astrologi,  qui 
superstitiosis  atque  absurdis  rationibus  uti- 
tur,  breviter  exhibens. 

8s  Londini  Gothorum,  1714. 

5415  LAFIGIUS,  ... 

De  characteribus  temporum. 
4%  Wittebergac,  1716. 


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8S0 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


»4I6  *  *  * 

Vollkommend  Geomantia  auch  Onomantia 
und  Punkterkunst  ;  auch  des  berûhmten 
Arabers  AburHcUi  bm-Omar  Astrologia 
terrestrîs,  oder  irdische  Sternkunde. 

3 Th.  8%  Freystadt,  4716,  nombreuses  fig. 

5417  BOULAinyiLLERS,  H.  de 

Pratique  abrégée  des  jugements  astrolo- 
giques sur  les  nativités,  avec  un  recueil  de 
naissances  citées  pour  exemple;  1717. 

MS  à  la  Bibl.  d*Angouléme. 

5418  BOULAINYILLERS    H.  db 

Astrologie  judiciaire. 

MS  à  la  Bibl.  de  TArsenal  à  Paris. 

5419  PATER,  P. 

Astrologia  Persica,  ad  instantiora  legati 
régis  Persarum,  dum  Gedani  degeret,  nuper 
conscripta,  nunc  ab  amicis  requisita. 

4%  Osterodae-Borussi,  1720. 

5430  WIDEBURGIU8,  J.  B.  ^ 

WIDEBURG,  J.  B. 

Oratio  de  influxu  siderum  in  tempera- 
mentum  hominis. 
4«,  Jenae,  47âO. 

54«1  ♦  *  * 

Tables  d'astrologie  des  Louis,  rois  de 
France,  jusqu'à  Louis  XXL 

MS  à  la  Bibl.  de  1* Arsenal  à  Paris. 

54««  ♦  ♦  * 

Discorso  sopra  il  horoscopo  del  arciduca 
Carlo  nato  a  1.  di  Octobre  del  1683. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

Contenant  l'horoscope  de  Tempereur  Charles  VI. 

5423  CELSIUS,  N. 

De  vanitate  astrologiae  judiciariae. 
8o,  Upsaliae,  4721. 


54S4  WILSON,  J. 

A  complète  dictionary  of  astrology. 
8»,  Halle,  l7âL 

5425  STURM,  J.  E. 

Vorstellung  von  den  lûgenhafften  Stern- 
Wahrsagerei,  nebst  Vorrede  vom  Einfluss 
der  Planeten  von  B.  ff.  Ehrenberger. 

8»,  Coburg»  1722. 

5420  SAUBER.  G.  P. 

Astrologia,  meteorologia. 
A;  Vîtebergae,  4722. 

5427  SALIFIA,  A.  L. 

Le  celesti  gemelle,  ovvero  manifesto  astro- 
logico  in  cui  si  dimostra  il  vero  essere  délie 
lunazioni. 

12%  Roma,  1722. 

5428  STRASBURG,J.  C. 

Dissertatio  mathematica  in  qua  astrologiae 
judiciariae  fata  et  fundamenta  exhibentur. 
4»,  Rostochii,  1725. 

5429  WILSON,  JT. 

A  complete^set  of  astrological  tables,  for 
finding  the  declination,  right-ascension , 
ascensional  différence,  and  crepusculine 
arcs,  and  a  new  table  of  bouses. 

8%  London,  1724. 

5430  *  *  * 

Vorstellung  von  der  Stern-Wahrsagerey 
und  der  Nativitât-Stellung  wider  die  Ein- 
wûrfe  /.  E.  Sturms, 

4%  s.  1.,  4725. 

5431  MARTELLI»  G.  D. 

Mercurio  céleste. 
.  4o, .1727. 

5432  ♦  ♦  ♦ 

Natuurlijke  voorteekenen  van  allerlei 
weder,  waargenomen  aan  de  Zon,  Maan, 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


821 


sterren,    lucht,    het    water,    de    Aarde, 
beesten,  enz. 

IS438  GOIFFON,  J. 

Félix  syderum  situs  nascente  serenissimo 
Delphine. 
4»,  Parisiis,  4731. 

Tr<iduction. 

Aspect  favorable  des  astres  à  la  naissance 
du  Dauphin  (par  l'auteur). 
4»,  Paris,  1738. 

iS434  GALESI,  B. 

De  parallèle  motu  Terrae  et  microcosmi. 
4«,  Bononiac,  4753. 

Réimprimé  dans  ses  Varia  physica  et  medica; 
4",  Boooniae,  4733. 

^43tf  HASSELBOHm,  N. 

De  astrologia  judiciaria. 
4%  Aboae,  4735. 

5436  GERMAINO,  G.  L. 

Tratlato  astronomico  di  quanto  inWuiscono 
le  stelle  del  cielo  a  danno  e  prù  délie  cose 
inferiori,  calcolato  alla  longitudine  e  latitu- 
dine  di  Palermo. 

4%  Palermo,  4736. 

»437  mARTm,  jr,. 

Explication  de  divers  monuments  singu- 
liers, qui  ont  rapport  à  la  religion  des  plus 
anciens  peuples,  avec  un  traité  de  l'astrologie 
judiciaire. 

4»,  Paris,  4739. 

8438  MUNGH,  C.  H. 

Dissertatio  historico-philosophica  de  vani- 
tate  divinationis  ex  astris. 
6  part.  4«,  Hafniae,  4744-43. 

tf  439      BEl^GELIUS,  J.  AT  =  BENGEL,  J.  A. 

Cyclus,  sive  de  anno  magno  Solis,  Lunae, 
et  stellarum  consideratio  ad  incrementum 
doctrinae  propheticae  atque  astronomicae. 

4o,  Ulmae,  4745. 


3440  *  •  * 

Genethliacon  italiacum  ex  astrologia  judi- 
ciaria de  vita  Caroli  VI  Imperatoris. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

3441  [JOB,  J.  G.] 

Anleitung  zu  denen  curieusen  Wissen- 
schaften  nemlich  der  Physiognomia,  Chiro- 
mantia,  Astrologia,  Geomantia,  Oniromantia, 
Onomantia,  Tetrascopia,  Sympathia  und 
Antipathia. 

8»,  Franckfurt,  4747. 

3442  LUDEIUAN,  J.  C. 

Astrologische  testament  of  de  beste  wae- 
reld. 

4<»,  Rotterdam,  [4747]. 

3445  LUDEMAN,  J.  G. 

De  goudmyn  of  bloemhof  van  astrolo- 
gische geheimen. 
4»,  Arnhcm,  1787. 
Ouvrage  publié  après  la  mort  de  Tautcur. 

3444  LUDEHIAN,  J.  G. 

Triumph-zaal  von  astrologische  voorzeg- 
gingen,  of  de  nieuwe  spiegel  der  waerreld. 

4%  Arnhelm  en  Amsterdam,  4787. 
4»,  Amsterdam,  4788. 
Ouvrage  posthume. 

3443  *  ♦  * 

De  nagelaten  brieventas  van  de  alomver- 
maarden  en  hoogstverdienstlyken  astrologist 
/.  C.  Ludeman. 

4°,  Amsterdam,  4787? 

3446  KISLING,  J. 

Tractatus  de  plantis  et  planetisgeneratim. 
4»,  Pragac,  4748. 
Ouvrage  posthume. 

3447  LAFIGEB,  G, 

Erotema  philosophicum  de  planetarum 
minorum  et  fixarum  stellarum  in  mundum 
sublunarem  influentiis. 

4«,  Pragae,  4749. 


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832 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


K448  PLETER,  J. 

De  planetarum,  praesertim  minorum,  et 
stellarum  fixarum  in  mundum  sublunarem 
influentiis. 

12»,  Ppagae,  1749. 

1$449  PLEYER,  J 

Erotema,  utrum  solus  Sol,  an  etiam  Luna 
et  reliquus  tum  errantium  quinarius,  tum 
inerrantium  numerus  innumerus  mundo 
sublunari  beneficus? 

8o,  Pragae,  1749. 

6460  [ARGI8,  B.  d*] 

Variétés  historiques,  physiques  et  litté- 
raires ou  recherches  d'un  sçavant,  contenant 
plusieurs  pièces  curieuses  et  intéressantes. 

6  parties  en  3  vol.  42%  Paris,  4752. 

Renferme  ud  chapitre  intitulé  :  De  Pastrologie  judi- 
ciaire. 

5451  JAGOBI,  ... 

Tentamen  methodi  astraeologicae. 
4», ,  1753. 

5452  KOEFOED,  P.  de 

Meletemata  quaedam  de  applicatione  ma- 
theseos  superstitiosa. 
4%  Hafnîae,  1755. 

5453  LA  CROIX,  F.  B    os  Sauvages  de 

De  astrorum  influxu  in  homineni. 
4%  Monspcssulani,  1757. 

5454  [BELGRADO,  J.] 

Dell'  azione  del  caso  nelle  invenzioni,  e 
deir  influsso  degli  astri  nei  corpi  terrestri 
dissertazioni  due. 

4»,  Padova,  1757. 

Dans  la  seconde  de  ces  dissertations,  Tauteur 
recherche  les  fondements  de  l'astrologie. 

5455  BERAUD,  L 

La  Lune  a-t-elle  quelque  influence  sur  la 
végétation  et  sur  Téconomie  animale? 
4»,  Bordeaux,  1760. 


5456  EL  TAR  OI,  pseudortme 

Astrologia  of  sterren-voorzegkunde  in  aile 
desselfs  gronden  nagespoort  en  ontdekt. 
8s  Rotterdam,  1762. 

5457  HAHN,  P.  M. 

Versucheùber  die  Locke'schen  Witterungs- 
regeln  aus  dem  Laufe  und  der  Aspecten  der 
Planeten. 

8%  Tûbingen,  1762. 

5458  SPORON,  B.  G. 

Meditationes  de  astrologia  breviter  quid  de 
ea  statuendum  sit  déclarantes. 
4%  Hafniae,  1763. 

5459  PIEUBAUER,  I. 

Influxus  astrorum  in  sublunaria. 
12°,  Heidclbergac,  1763. 

5460  SZABEL,  J.  P. 

Dissertatio  astronomico-physica  de  natura 
et  affectionibus  luminarium. 
4o,  Cracoviaé,  1765. 

5461  BRUGKER,  J. 

Historia  critica  philosophiae  a  mundi 
incunabulis  ad  nostram  usque  aetatem 
deducta. 

6  vol.  4°,  Lipsiae,  1767;  avec  portrait. 

Contient  une  partie  intitulée  :  Astrologia. 

5462  ZEIBICH,  H.  A. 

De  stellis  coelique  signis  mirabilibus  viae 
ducibus  ex  antiquitate  profana. 
4%Gerae,  «769. 

5463  RHEINWALD,  OFFTERDINGER 

&  DOERINER 

De  influxu  Lunae  in  partes  Terrae  mobiles. 
4%Tubingae,  1769;  1  pi. 

5464  DORIX,  I. 

Dissertatio  de  influxu  siderum  cum  selectis 
thesibus. 

8«,  Bambergae,  1769. 


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OUVRAGES  MODERNES  D*ÂSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


825 


»465  TOALDO,  G. 

Délia  vera  influenza  degl'  astri ,  délie 
stagioni,  e  mutazioni  di  tempo,  saggio  mete- 
orologico  fondato  sopra  lunghe  osservazioni, 
ed  applicato  agli  usi  deir  agricoltura,  medi- 
cina,  nautica.  Si  aggiungono  i  pronostic!  di 
Arato  tradotti  dal  sig.  A .  L.  Bricci. 

4»,  Pûdova,  1770. 

4%  Padova,  4781;  édition  revue  et  augmentée. 

4",  Padova,  4797, 

Traduction. 

Essai  météorologique  sur  la  véritable 
influence  des  astres  (par  /.  Daquin),  avec  les 
pronostics  A^Araius. 

4»,  Ghambéry,  4784. 

«466  ♦  ♦  * 

Analyse  ou  exposition  abrégée  du  système 
général  des  influences  solaires. 
8%  Paris,  1774. 

15467  RUWST,  .  . 

Zukùnftige  Schicksale  zu  erfahren,    aus 
Urkunden  von  chaldâischen  Astrologen. 
8s  s.  1.,  4774. 

15468  ♦  *  ♦ 
Astronomische  Prognostica,  oder  merk- 

wùrdige  Weissagung  eines  Einsiediers. 
8*,  Salzburg,  4774. 

5469  GEREE,  J. 

Astrologo-mastix,  or  a  discovery  of  the 
vanity  and  iniquity  of  judiciall  astrology,  or 
divining  by  the  starres  the  successe  or  mis- 
carriage  of  humane  afi'aires. 

8%  London,  47  . . 

«470  ♦  ♦  ♦ 

An  introduction  to  the  grounds  of  astro- 
logy or  the  astronomical  part  of  it. 
MS  moderne  à  la  Bibl.  de  rUntversité  d'Oxford. 

5471  ♦  ♦  ♦ 

Dell'  influsso  lunare. 
8«,  Bresoia,  4776. 


5472  ADELKOFER,  M. 

Wctlerbeobachtung  nach  den  sieben  Haupt- 
planeten. 
4*, ....,  1780. 

5475  ♦  ♦  ♦ 

Oroscopo  o  sia  istruzione  per  stendere 
la  céleste  figura. 
8»,  Asisi,  4782. 

Avec  les  éphémérides  pour  raonée  4782,  rapportées 
au  méridien  de  Bolo^^ne. 

5474  ♦  *  * 

Brevi  notizie  di  pianeti,  délie  stelle  fisse  e 
deir  oroscopo. 
8s  Torino,  4783. 

5475  SEGUIER,  J.  F. 

Histoire  de  l'astrologie  judiciaire. 

MS. 

Cet  auteur  est  mort  en  1784. 

1$476  R— ,  G.  D. 

Étrennes    nouvelles    de    l'horoscope    de 
l'homme  et  de  la  femme. 
8*,  Paris,  4784. 
8%  Paris,  4788. 

5477  *  ♦  ♦ 

Kort  begrip  der  astrologie,  of  de  nieuwe 
planeet-lezer,  wîiarin  men  de  ware  gesteld- 
heid  der  hemelloopkunde  in  al  hare  deelen 
kan  nagaan  ;  waarbij  gevoegd  is  een  astrolo- 
gischen  almanak. 

8\  Amsterdam,  4788. 

8»,  Amsterdam,  4795? 

8s  Amsterdam,  4825. 

5478  PARTRIDGE,  J. 

Supplément  to  Placidus  de  Titus,  contain- 
ing  the  nativity  portrait,  of  that  wonderful 
phaenomenon  Oliver  Cromwell,  calculated 
methodically,  according  to  the  placidian 
canons,  with  a  complète  set  of  astronomical 
tables  for  calculating  nativities. 

8«,  London,  4790. 

Voir  n»  51 73. 


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su 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


1$479  SIBLT,  E. 

Astrology,  or  complele  illustration  of  the 
occult  sciences,  comprehending  the  art  of 
foretelling  future  events  and  conlingencies 
by  the  aspects  and  influences  of  the  heavenly 
bodies. 

2  vol.  4°,  London,  1790;  portrait  et  pi. 

2  vol.  4%LondoD,18â8. 

»480  ♦  *  * 

Horoscopiuin  universale. 
Piano,  s.  1.,  4791  ;fig. 

l$48i  SEIFERT,  D. 

De  annis  climatericis. 
i«,  lenae,  I79â. 

5482  TOBIAS,  J. 

Tydelig  beviis,  at  almanak  laesning  foraar- 
sager  meget  staerk  niavepine,  forfattet  en 
christelig  og  god  mening  til  advarsal  for  aile 
dem  somkiobe  denne  lille  bog. 

8»,  Kjôbenhavn,  1793. 

5488  KROAI,  H.  J. 

De  waarde  der  horoscoopkunst. 
8o,  Middelburg.  1798. 

«5484  CONVENENT,  P.  J. 

Proeve  over  de  menschmogelyke  voorwe- 
tenschap  en  de  aloude  sterren-voorgeghunde. 
8s  Rotterdam,  1796. 

l$48tt  DELORMEL,  J. 

La  grande  période  solaire,  ou  les  causes  et 
les  époques  des  révolutions  du  monde  phy- 
sique et  moral. 

8»,  Paris,  an  V  [1797]. 

8486  ZIAUHERMAl^N,  K.  M. 

Neuestes  und  vollstandigstes  Planetenbuch 
fur  den  mânnliche  und  weibliche  G(îschlecht, 
enthaltend  :  Mittheilungen  ùber  den  Einfluss 


und  die  Wirkungen  der  Planeten  auf  den 
Menschen. 

8% ,  s.  d. 

8®,  Berlin,  s.  d.  ;  sous  le  titre  :  Die  Wunder  der 
Planeten  und  deren  Einfluss  auf  den  Menschen. 

M87  ♦  *  ♦ 

In  sideralem  scientiam  physicae  discus- 
siones. 

MB  d'astrologie  du  XVllI*  siècle;  235  pages. 
«  Narddcci,  Cat,  1862,  n©  36. 

5488  ♦  ♦  * 

Trattato  d'astrologia. 

MS  du  XVIlh  siècle;  78  pages. 

=  Narddcci,  Cat,  1862,  no  37. 

X1X«  SIÈCLE. 

5489  DARRETT,  F. 

The  magus,  or  celestial  intelligencer,  being 
a  complète  System  of  occult  philosophy, 
containing  the  ancient  and  modem  practice 
of  the  cabalistic  art,  natural  and  celestial 
magie,  showing  the  wonderful  effects  that 
may  be  performed  by  a  knowledge  of  the 
celestial  influences. 

4«,  London,  1801;%. 

iS  London,  1878. 

5400  POSEWITZ,  JT.  F.  S. 

Synoptische  Tafeln  ùber  die  Astrologie. 
Fol.,  Giessen,  ISOi. 

5491  BOUYS,  T. 

Nouvelles  considérations  puisées  dans  la 
clairvoyance  instructive  de  l'homme  sur  les 
oracles,  les  sibylles,  les  prophètes  et  particu- 
lièrement sur  Nostradamus. 

8»,  Paris,  1806. 

5492  THE  BIEMBERS  OF  THE 

NERCURII. 

Tlie  astrologer  of  the  nineteenth  century, 
or  the  masterkey  of  futurity,  compendium 


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OUVRAGES  MODERNES  d'âSTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


8«tt 


of  astrology,  geomancy,  and  occult  philos- 
ophy. 

8s  Londoo,  1810  (?) 

Nombreuses  réimpressions  :  7«  édition  en  1825. 

5493  BEAUMOIHT,  G. 

The  fixed  stars,  a  réfutation  of  astrology, 
with  anecdotes  of  fortune  seeking,  fortune 
telling,  almanack,  prédictions. 

l2%Norwich,  1814. 

8%  London,  1814. 

»494  PFAFF,  JT.  W. 

Astrologie. 

8«,  Nûrnberg  und  Bamberg,  1816;  â  pi. 

K491$  MOLLWEIDE,  G.  B.  = 

MOLLWEIDE,  K.  B. 

Adversus  novissimos  chronologiae  mysti- 
cae  auctores  et  astrologiae  patronos. 
4»,  Lipsiae,  1821. 

tf496  HORST»  G.  G. 

Zauber-Bibliothek,  oder  von  Zauberei, 
Theurgie  und  Mantik,  Zauberern,  Hexen  und 
Hexenprozessen ,  Dàmonen ,  Gespenstern 
und  Geistererscheinungen.  Zur  Befôrderung 
einer  rein  geschichtiichen,  von  Aberglauben 
und  Unglauben  freien  Beurtheilung  dieser 
Gegenstande. 

0  vol.  8«,  Maioz,  1821-36;  avec  de  nombreuses 
figures. 

ConUent  entre  antres  :  Astrologische  Scbwedische 
Kriegs-Cbronica,  das  ist  dess  Fûrsten  Gustavi  Adolpbi 
der  Schweden  Kônig  Geburt,  Leben  und  Tod. 

5497  BREHMER,  R. 

Grundema  fôr  luft  och  tid. 

4%  Âbo,  1822. 

4%  Âbo,  1829. 

États  de  Pair  et  du  temps  d'après  les  mouvemcfnts 
célestes. 

5498  HALHA,  N. 

Astrologie  judiciaire    et   divinatoire    du 
planisphère  zodiacal  de  Dendérah. 
8s  Paris,  1824. 


5499  DEIII8,  F. 

Tableau  historique,  analytique  et  critique 
des  siences  occultes,  où  l'on  examine  l'ori- 
gine, l'influence  et  le  caractère  de  la  divina- 
tion, de  l'astrologie,  des  oracles,  des  augures, 
de  la  kabbale,  la  féerie,  la  magie. 

8»,  Paris,  1830. 

32%  Paris,  1830,  dans  TEncyclopédie  portative 
de  Bailly  de  Merliettx. 

5500  OXLET,  T. 

Celestial  planisphères  or  astronomical 
charts,  also  a  complète  System  of  calculating 
nativities. 

8»,  Liverpool,  1830;  10  grandes  pi. 

5501  STELLA»  R. 

The  astrologian's  guide  in  horary  astro- 
logy, whereby  a  true  answer  may  be  obtained 
to  every  question  relating  to  futurity. 

12*,  London,  1832. 

550«  PFAFF,  jr.  W. 

Der  Mensch  und  die  Sterne.  Fragmente 
zur  Geschichte  der  Weltseele. 
8«,  Nûrnberg,  1834. 

5503  WEI8FLOG,  E. 

Die  Astrologen  oder  Gange  um  Mitter- 
nacht. 

2  vol.  8»,  Nordhausen,  1835. 

5504  FIOBK,  F. 

Die  Zeugung  der  Himmelskôrper,  deren 
Wachsthum,  Nahrungsweise,  Alter  und 
Todesarten,  nachgewiesen  aus  dem  Hypo- 
thesen  der  Astronomen  und  Physiker. 

8<»,  Meissen,  1835. 

5505  ZADKIEL,  pseudortme  db 

MOBRISOl^,  R.  J. 

William  Lilly's  introduction  to  astrology, 
divested  of  the  superstitions  of  the  seven- 
teenth  century,  to  which  are  added  numerous 
emendations. 

8»,  London,  1835. 

8%  London,  1852;  sous  le  titre  :  William  Lilly's 

104 

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896 


SECTION  II.  ASTROLOGIE. 


introduction  to  astrology,  being  the  wbole  of  that 
cclebrated  autbor's  ruics  for  thc  practicc  of  horary 
astrology,  adaptcd  to  the  improyed  state  of  the 
science  in  the  présent  day,  with  tables  for  calculât- 
ing  nativities. 

tttfOe.  ZADKIEL,   P8BIJD0HTMB  DB 

mourison,  r.  j. 

Tables  to  be  used  in  calculating  nativities  ; 
comprising  tables  of  declination,  right  ascen- 
sion, ascensional  différence,  and  polar  éléva- 
tion, also  tables  of  houses  for  London  and 
Liverpool. 

A  la  suite  de  son  ouvrage  :  William  Lilly's  intro- 
duction to   astrology  :   8*,   London,    1835; 
8^  London,  1852.  (Voir  le  n*  précédent.) 
lâ%  London,  1849. 

Utf07         ZADKIEL,  pseudobtmb  db 

MORRISON,  R.  J. 

Grammar  of  astrology. 

8«,  London,  1835. 
8«,  London,  I8i0(?) 
8«,  London,  1849. 

IS508  ♦  *  * 

Der  Âstronom,  als  Hausfreund,  oder  plane- 
tarische  Einfluss  der  Himmelskôrper. 
8%G5rlitz,  i836. 

K509  nORK,  F. 

Die  ersten  Elemente  der  Sterndeutekunst, 
zurKenntnissderglùcklichen  und  unglùckli- 
chen  Tage,  nach  den  besten  Quellen  zusam- 
mengestellt. 

46%  Leipzig,  1837;  1  pi. 

5K10  SHEMAYA,  E. 

The  star,  a  complète  System  of  theoretical 
and  practical  astrology,  withrules,  diagrams, 
precepts  for  nativities. 

iSS  London,  1839. 

1$511  STEGZKOWSKI,  J.  K. 

0  astrologii  w  ogolnosci ,  w  szczegolnosci 
zas,  jakim  sposobem  ukladali  astrologowie 


horoskopy,    i  jak   z    nich  robili    przepo- 
wiednie. 

8%  Rrakowie,  1844. 

66it  *  *  * 

Reasons  for  belief  in  judicial  astrology, 
comprising  some  advice  to  students,  also  a 
Word  or  two  upon  astrological  books,  and 
directions. 

12»,  London,  4849. 

5515  ZIMPEL,  G.  F. 

Natnrgemâsse  und  spirituelle  Verhâltnisse 
des  Mondes,  mit  einem  Nachtrage  ùber  das 
magnetische  Fluidum  und  einem  Von^orte 
ûber  den  eigentlichen  Sinn  von  St.  Matth. 
XXIV,  30  und  den  geistigen  Frûhling.  Fur 
Astronomen,  Gelehrteund  ein  wissbegieriges 
Publikum  im  allgemeinen. 

8»,  Stuttgart,  1852. 

=  Unt,  VI,  4852,  84. 

5514  ♦  ♦  ♦ 

A  plea  for  Urania,  being  a  popular  sketch 
of  celestial  philosophy,  with  observations  on 
the  impolicy  of  the  law  which  is  supposée 
to  prohibit  the  practice  of  astral  science  in 
the  présent  âge. 

8«,  London,  4854. 

5515  GHRZESCmSKI,  .  .  . 

Ueber  den  Einfluss  des  Mondes  auf  die 
Erde. 
4%  Lyck,  4855. 

5516  MAUUY,  L.  F.  A. 

La  magie  et  Tastrologie  dans  Tantiquitë  et 
au  moyen  âge,  ou  étude  sur  les  superstitions 
païennes  qui  se  sont  perpétuées  jusqu'à  nos 
jours. 

42»,  Paris,  4860. 

42%  Paris,  4864. 

42»,  Paris,  4863. 

Encore  plusieurs  autres  tirages  ensuite. 

5517  BEGHSTEIN,  L. 

Geschichte  der  Astrologie. 
8%  Sondershausen,  4860. 


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OUVRAGES  MODERNES  D  ASTROLOGIE  GÉNÉRALE. 


827 


K5I8        BALSAMO,  J.,  pseudohtmb. 

Les  petits  mystères  de  la  destinée;    la 
chiromancie,  la  physiognomie  et  Tastrologie. 
8»,  Paris,  1860  j  avec  gravures. 

IS819  ANTON,  .  .  . 

De  sideribus  Âugusti  nataliciis  quae  conji- 
cienda  videantur. 
4%  Halis,  1861. 

5K20  BLUNDEYILLE,  M. 

The  théoriques  of  the  seven  planets, 
showing  ail  their  diverse  motions  and  ail 
other  accidents,  called  passions,  thereunto 
belonging. 

4S  London,  1862. 

6Mi  FRIEDRICH,  J. 

Astrologie  und  Reformation,  oder  die 
Astrologen  als  Prediger  der  Reformation 
und  Urheber  des  Bauernkrieges. 

8»,  Mûnchen,  1864. 

K522  SGALINI,  F. 

Deir  influenza  délia  Luna  sulla  Terra. 
8«,  Como,  1869. 

K»2S  DIRGKS,  H. 

Scientific  studies. 

8»,  Londoo,  1869. 

DeDX  lectures  populaires.  La  3«  est  intitulée  :  Chi- 
roeras  of  scieuce  :  astrology,  alcbemy,  squariug  the 
circie,  perpetuum  mobile,'  etc. 

K524  BIENSINGA,  J.  A.  M. 

Ueber  alte  und  neuere  Astrologie. 
8»,  Berlin,  1871. 


lS53tt  JACOBI,  H. 

De  astrologiae  indicae  «  hora  »  appellatae 
driginibus. 

8«,  Bonnae,  187â. 

8526  OEHLER,  R. 

Ueber  die  richtige  Construction  der  astro- 
nomischen  Elementar-Figur. 
8%Wien,  1876;  2  pi. 

82S27  DAINEKE,  .  .  . 

Neues  Planetenbuch  ;  worinn  der  Einfluss 
der  Planeten  auf  den  Menschen,  ferner  das 
Lotto  in  allen  seinen  Spielformen,  das  Kar- 
tenschlagen  und  das  egyptische  Traumbuch. 

8»,  Wien,  1877. 

6ïiW  BILLWILLER,  R. 

Ueber  Astrologie. 

8»,  Basel,  1878. 

—  Bma„  111,  1879,  31  (par  S,  Gûnther). 

tf|(29  BERTOLOTTI,  A. 

Giomalisti    astrologi    e    negromanti    in 
Roma  nel  gecolo  XVII. 
8«,  Firenze,  1878. 

66M  HABLER,  a. 

Astrologie  in  Alterthum. 
4%  Zwickau,  1879. 

KtfSi  RAPHAËL. 

Guide  to  astrology. 
12«,  London,  1880. 


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«tt 


SECTION    II.   —    ASTROLOGIE. 


TRAITÉS  ASTROLOGIQUES  DES  CONJONCTIONS,  DES  ÉCLIPSES 
ET  DES  COMÈTES. 

Ces  phénomènet  ne  sont  eonridérés  ici  qu'ta  point  de  Tue  de  l'istrologie.  lis  seront  traités  en  leurs  lieux  respeetifs 

sous  Tispect  astronomique. 


XV«  SIÈCLE. 

»53«  *  *  ♦ 

Judicium  de  comète  cum  hujus  diei  magni 
et  horrendi  comète  recens  apparitio  morta- 
lium  corda  perterriat  [sic]. 

4%  Romac,  [1472]. 

La  comète  de  janvier  1473. 

K583  ♦  ♦  ♦ 

Judicium  de  cometa  anni  1472. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

1$K84  ANGELUS  de  ULMA,  J. 

Tractatus  de  cometis,  de  apparitione 
comate  stelle. 

4»,  s.  1.,  [1480]  ;  en  caractères  gothiques.  —  Très 
rare. 

Traité  carieux,  qai  expose  les  idées  astrologiques  de 
cette  époque  touchant  l'influence  des  comètes  sur 
Teiistenoe  des  peuples. 

»55»  ♦  *  ♦ 

Prognostica    de    conjunctione    Jovis   et 
Saturai,  facta  anno  1484  die  25.  Nov. 
MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

IS55G  [LIGHTENBERGER,  J.] 

Pronosticatio  latina  [in  latino]  anno  1488, 
ad  magnam  conjunctionem  Saturni  et  Jovis 
quae  fuit  anno  1484  ac  eclipsim  Solis  anni 
sequentis. 
Fol.,  [Moguntiae,   1488];  37  feuillets  en  carac- 
tères gothiques,  fig.  sur  bois. 
Fol.,  Vico  Umbroso  [Mutine],  1488;  48  feuillets 
en  caractères  gothiques,  fig.  sur  bois.  Le  titre 
est    modifié   comme  suit  :  Prognosticatio  in 
latino  rara  et  prius  non  audita  quae  exponit 
et  déclarât  nonnullos  celi  influxus  et  inclina- 
tionem  certarum  constellationum.  —  Fort  rare. 


Fol.,  Venetîis,  s.  d.j  47  fig.  sur  bois.  L'auteur  est 
nomme  •/.  Lychtenberger,  Le  titre  est  celui  de 
l'édition  précédente,  augmenté  des  mots  :  . .  . 
quae  (prognosticatio)  durabit  usquead  annum 
1567. 

Fol.,  [Moguntiae],  149â;  3â  feuillets  en  carac- 
tères gothiques,  fig.  sur  bois  de  l'édition 
princeps. 

4%  Argentinae,  1499. 

4^  Argentinae,  1499;  édition  différente  de  la 
précédente. 

4%  [Coloniae],  1 526  ;  sous  le  titre  :  Prognostica- 
tio quam  olim  scripsit  super  magna  Saturni  ac 
Jovis  conjunctione  1484;  avec  le  nom  de 
l'auteur  écrit  Liechtenberger^  J.;  45  gravures 
sur  bois  de  grande  dimension,  et  un  grand 
nombre  de  belles  initiales. 

8*,  Coloniae,  1528;  semblable  à  l'édition  précé- 
dente. 

4«,  Parisiis,  1530;  id. 

Il  y  a  un  MS  de  cet  ouvrage  au  Britisb  Muséum 
(fonds  Harley). 

Traductions. 

Eyn  Pronosticatio  zu  Theulsch  im  Jar 
Lxxxvin  gemacht  von  der  grossen  Conjunction 
Saturni  und  Jovis,  die  da  was  in  Jar  lxxxiiii 
und  von  der  Eclipsis  der  Sonnen  des  Jars 

LXXXV. 

Fol.,  [Mainz],  1488;  avec  les  mêmes  fig.  qui  sont 
dans  les  éditions  latines  folio. 

Fol.,  [Mainz],  149S;  Utre:  Praclica  und  Pro- 
gnostication,  so  er  vor  etlicher  Zeit  gemacht 
vonn  der  grossen  Conjunction,  etc. 

Fol.,  [Mainz],  1497  ;  comme  l'édition  précédente. 

Fol.,  [Mainz],  1527;  avec  une  Erklârung  par 
M,  Luther,  et  sous  le  titre  de  l'édition  de  1493. 

4«,  Wittemberg,  1527j  d'après  l'édition  précé- 
dente, mais  sous  le  titre  :  Die  Weissagunge. 

4»,  Wittemberg,  1528;  d'après  la  même  édition. 

Fol.,  [Strasbourg],  1530.  L'auteur  est  appelé 
Lychtenberger. 


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CONJONCTIONS,  ÉCLII^SES^  COMÈTES. 


839 


Pronosticatione  in  vulgare,  la  qualc 
expone  et  dichiara  alcuni  inHuxi  del  cielo  et 
la  inclinatione  di  certe  constellatione  :  cioè 
de  la  coniunctione  grande  et  de  la  éclipsa... 
in  fine  air  anno  1867. 

4S  Modena,  1493;  48  feuillets  en  caractères  gothi- 
ques, fig.  —  Rare. 
Réimprimé  plusieurs  fois. 


Prognosticque,  voorsegginghe  van  J.  L., 
de  welcke  hij  geschreven  heeft  nu  over  de 
hondert  ende  ses  en  dertich  jaren,  op  die 
groote  versaminghe  van  Saturnus  ende 
Jupiter,  die  ghewecst  is  int  jaer  ons  Heeren 
1484.  Daerenboven  oock  op  den  eclipsis  in 
de  Sonne  ghesien  int  naervolghende  laer  1488. 

4»,  8. 1.,  1620. 


5557  Glitfl^PEGK,  J. 

Pronosticon  seu  judicium  ex  conjunctione 
Saturni  et  Jovis  decennalique  revolutione 
Saturni. 

4»,  Wienensi  civitatc,  1496.  —  Excessivement 
rare;  un  exemplaire  à  la  Bibl.  impériale  de 
Vienne;  c'est  le  seul  connu. 

5588        WERHER,  J.  ^  YERPTER,  J. 

Judicium  de  cometa  anni  1800. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

XVI«  SIÈCLE. 

5530  VIRDUNG,  J. 

Practica  teutsch  etliche  Jar  werende  auf 
d'  grossen  Conjunction  der  dreier  ôbersten 
Planeten  Saturni,  Jovis  und  Martis. 

4«,  Oppenheym,  iS(03. 

5540       JOHAI^I^ES  de  GLOGAYIA  = 

JOAIHNES  DE  GLOGOVIA. 

De  conjunctione  Saturni  et  Jovis  anno 
1804. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


5541  BORGBIRIUS,  J. 

Compendiarium...  in  quo  currentis  anni 
1816trium  eclipsium  futuri  effectus  descri- 
buntur. 

4®,  Viennae,  1KI6. 

5542  WIPHUS,  A.  =  WIFO,  A. 

De  falsa  diluvii  prognosticatione  quae  ex 
conventu  omnium  planetarum  qui  in  pisci- 
bus  continget  anno  1824  divulgata  est. 

4»,  Florenliae,  1517. 

4»,  Neapoli,  1519. 

4»,  Florenliae,  1620. 

8«,  Bononiae,  1520. 

4^  Augustae  Vindelicorum,  1520. 

4%  Romae,  1521. 

8%  Bononiae,  1522. 

Publication  destinée  à  détromper  les  populations 
sur  Pannonce  d*UD  déluge,  faite  par  Slœffler  pour 
Tannée  1524. 

5545      VIRDUWGU8,  J.  =  VIRDUNG,  J. 

Prognosticon  super  novis  stupendis  et 
prius  non  visis  planetarum  conjunctionibus 
magnis  a.  d.  ndxxiv  futuris. 

4»,  Oppenheym,  1521. 

4%  Cracovie,  1522. 

4%  Krakowa,  1524. 

Traduction, 

Hassfortische  Pronoslicatio  van  den  neuwen 
erschreckliche  Conjunction  oder  tzosamen 
Fuegunge  der  Planeten  dyss  Jairss  1823. 

4»,  s.  I.,  [1525]. 

Le  nom  de  Tauteur  est  écrit  J.  ton  Ytrduig. 

5544  PIETRASAIHTA,  F.  M. 

Libellus  in  defensione  astrologorum  judi- 
cantium  ex  conjunctionibus  planetarum  in 
piscibus  anni  mdxxuii. 

4%  Rome,  1521. 

Celait  la  fameuse  conjonction  qui  devait  amener  un 
déluge. 

5545  ALRERTUS  de  GRAYIHA  = 

ALRERTUS  de  POZNANIA. 

Judicium  super  oonjunctiones  planetarum 
tam  superiorum  quam  inferiorum  in  signo 


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830 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


piscium,  anni  1524  in  mense  Februario 
venturas,  in  universitate  cracoviensi  labora- 
tum. 

4%  Cracoviac,  [1522], 

5tf46  GARIOPT,  J. 

Prognosticatio  und  Erklerung  der  grossen 
Wesserung,  auch  anderer  erschrockenlichen 
Wûrkungen,  so  sich  gegeben  nach  Christi 
Geburt  1S24. 

4«,  Leypssgk,  1522. 

5547  *  ♦  * 

Traicté  composé  par  ung  grant  astrologue 
d'Allemaigne,  pour  adviser  le  j[nonde  du 
déluge  épouvantable  qui  est  à  doubler  de 
venir  l'an  1524,  selon  la  nature  et  constel- 
lation des  planethes. 

8»,  [Troyes,  4522?];  8  feuillets  en  caractères 
gothiques,  une  gravure  sur  bois  au  verso  du 
titre,  et  une  autre  à  la  dernière  page  repré- 
sentant trois  fous,  avec  la  devise  «  tout  vient  a 
bien  qui  peut  attendre  » . 

5548  MOIHS,  T. 

Quodlibet  de  significationibus  coniunctio- 
num  superiorum  planetarum  quae  erunt 
anno  1524. 

A%  Antwerpiae,  1522. 

5549  PAULUS  de  MIDDELBURGO. 

Prognosticum  ostendensanno  mdxxiiii  nul- 
lum  neque  universale,  neque  provinciale 
diluvium  futurum. 

iS  Forosempronii,  4523. 

4%  Augustae  Vindelicorum,  1524. 

Trcuiuctions. 

Prognosticum  beweisend  dass  im  Jahre 
1524  kein  Fluth  entstehen  wird. 
4«,  Augsburg,  1524. 

Pronostico.  [En  italien.] 
4%  Fossembrone,  1524. 


5550  NIPHUS,  A.  =  IfIFO,  A. 

De  liberatione  a  metu  futuri  diluvii. 

8«,  Venetiis,  4523. 

A  propos  du  déluge  prédit  par  Stœffler  pour  1524. 

5551  BEJA,  A.  de 

Contra  os  juizos  dos  astrologos. 

4^  Lisboa,  1525.  —  Excessivement  rare. 

Cet  ouvrage  était  deslioé  à  combattre  Pannonoe  d*an 
déluge  pour  février  1534. 

5552  TANNSTETTER,  G.  C. 

Libellus  consolatorius,  in  quo  opinionem 
jamdudum  animis  hominum  ex  quarundam 
astrologorum  divinatione  insidentem  de 
futuro  diluvio  et  multis  aliis  horrendis  peri- 
culis  1524  anni  a  fundamentis  extirpare 
conatur. 

4^  Viennae  Austriae,  4523;  fig.  sur  bob. 

5553  SCEPPER,  G. 

Assertiones  fidei  adversus  astrologos,  sive 
de  significationibus  conjunctionum  supe- 
riorum planetarum  anni  1524. 

Fol.,  Antverpiae,  4523;  caractères  romains,  ûg, 
sur  bois. 

5554  ♦  ♦  * 

Girus  congressusque  erraticorum  syderum 
mensis  Februarii  futurusrefellenspenitusque 
sciolorum  astrologastrorum  iudicia  ac  pro- 
gnostica  funditus  destruens,  nuper  ex 
astrologorum  literatissimorum  penetralibus 
magna  cum  sedulitate  et  diligentia  erutus  in 
lucemque  datus. 

8«,  Cracovie,  1624. 

5555  PLOIHISKO,  J. 

Judicium  maius  magnarum  conjunctio- 
num anno  1524  evenientium  ad  annos  futu- 
ros  quadraginta  duraturum. 

4^  Cracovie,  4524;  caractères  gothiques. 

5556  ♦  *  * 

Das  kain  Sûndfluss  werd,  auss  der  Haili- 
gen  Geschriflft  probiert,  wider  die  Astrologos 


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CONJONCTIONS^  ÉCLIPSES,  COMÈTES. 


831 


die   mit  daiin   Gewâsser    unnd    Sindfluss 
furgeben. 
40,  s.  I.,  1524. 

5tt»7  CELEBRIPfO,  E. 

Dichiarazione    perché    non    è  venuto  il 
diluvio  nel  1524. 
8»,  Vcnezta,  s.  d. 
En  vers. 

»»58        VOGELINUS,  J.  =  VOGELIN,  J. 

Significatio  cometae  anni  1527  cum  passio- 
nibus  cometarum  demonstratis. 

4s  Viennae,  1527. 
4s  Viennae,  4529. 

»»»9  yiRDUI^G,  J. 

Pronosticatio  van  den  neuwen  erschrec- 
kliche  Conjunelion,  oder  tzosamen  Fuegunge 
der  Planeten  dyss  Jairss  1528. 

4%  Kôln,  [1528]. 

5560       VIVIANU8,  O.  =  VIVIAWI,  O. 

Comète  quot  fuerint,  quibusque  annis 
apparuerint,  et  quos  effectus  produxerint, 
ex  scriptorum  monumentis. 

4s  [Brescia,  s.  d.]  ;  4  pages. 

Cet  opuscule  a  dû  paraître  vers  1530. 

»561       SZADEK,  N.  de  =  SHADEK,  N.  db 

Judicium  et  significatio  comète  visi  anno 
1531  ;  figura  apparitionis  ex  parte  occidentis 
et  motus  ejus  per  signa.  Habitudines  vero 
alias  qui  artis  est  gnarus,  facile  coniectabit. 

8%Cracovie,  1531. 

»tf62  MICHAEL  A  YISLICZA. 

Judicium  de  cometa  mense  Septembri  1532 
viso. 

8s  Cracoviae,  1532. 

5565  THUSZYHU8,  A.  = 

TUSZYI^SHI,  A. 

Judicium  et  significatio  comète  qui  appa- 
ruit  in  fine  dierum  Septembris,  sub  anno 
1532. 

8s  CracoTie,  1532. 


5564  THUSSIIHUS,  A.  = 

TUSZYIHSKI,  A. 

Judicium  et  significatio  comète  qui  appa- 
ruit  in  fine  dierum  Junii  sub  anno  1533. 
8s  Cracovie,  1533. 

»K6»  VOGELIN,  J. 

Significatio  cometae  qui  anno  1532  appa- 
ruit. 

4s  Viennae,  1533. 

5566  FORTE,  A.  de 

Dialogo  délie  comète  et  loro  effetti  nel 
mondo,  secondo  la  scientia  de  natura. 
8s  Venetia,  1533. 

5567  *  ♦  * 

Prognosticon  et  significatio  crinite  stelle. 
4s  Cracovie,  1533. 

5568  GAUAICUS,  L.  =  GAURIGO,  L. 

Ad  illustrissimum  dominum  Âlfonsum 
Davolos  de  Aquino  praedictiones  super 
omnibus  futuris  luminarium  deliquiis. 

4»,  Romae,  1539. 

5569  FERRERIUS,  J.  =  FERRERIO,  G. 

De   vera    cometae  significatione,   contra 
astrologorum  omnium  vanitatem  libellus. 
4«,   Parisiis,   1540;   14  pages.    —    Rare;    un 
exemplaire  à  la  Bibl.  marciana  de  Venise. 

Traduction, 

La  vera  significatione  délia  cometa,  contra 
la  oppenione  di  tutti  gli  astrologi  (par 
l'auteur). 

4s  Fiorenza,  1577. 

«570  ♦  ♦  * 

Le  traicté  des  comettes  et  significations 
d'icelles,  extraict  des  ditz  de  Ptholamee^ 
Albumazar,  Baly,  Alquindus,  Gilles  de 
Romane  et  autres  astrologues. 

4s  Paris,  1540;  caractères  gothiques,  fig.  sur 
bois. 


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859 


SECTION    II.     ASTROLOGIE. 


5571  LAMCHOVIUS,  J.  = 

LAMCHOW,  J. 

Opusculum  de  causis  ecclipsium  et  efTecti- 
bus;  accessit  prognosticon  ex  quatuor  lumi- 
narium  deliquijs. 

8%  Graccboviac,  iB43. 

5572  SEUER,  M. 

Practica,  newe  Zeytunge  von  den  Bedeu- 
lunge  die  da  folgen  werdeii  auss  der  obge- 
melten  Constellation  aus  den  Finsternussen. 

4S  Nûrnberg,  [vers  1545]. 

5575         GOSKI,  G.  ==  GOSHI,  G. 

Prognosticon  astrologicuni  ex  futuris 
eclipsibus  Solis  atque  Lunae  ab  anno  1551  ad 
annum  1556. 

4%  PaUviî,  1549. 

5574  BREYENTAPIO,  8. 

Trattato  délie  comète,  nel  quale  si  dichiara 
che  sieno  e  di  quante  sorti,  con  lor  portenti, 
significati... 

MS  à  la  Bibl.  ambrosiana  de  Milan. 

5575  HASCHAERT,  P. 

De  l'horrible  comète,  qui  sest  apparu  en 
ces  régions,  environ  le  premier  iour  de  mars 
Tan  1556,  au  quel  est  adiouste  un  petit 
traicté  de  la  préservation  contre  la  peste. 

8%  Louvain,  1556. 

5576  URSINUS,  A. 

Prognoslicatio  von  dem   Comelen  1556. 
4»,  Erfurt,  1556. 

5577  IHOSTAADAMUS,  M.  = 

PIOSTREDAME,  M,  de 

Les  significations  de  l'éclipsé  qui  sera  le 
16  septembre  1559,  laquelle  fera  sa  maligne 
extension  inclusivement  jusques  en  l'an  1560. 

8%  Paris,  1558;  8  feuillets. 

5578  SIUSCEniUS,  J.  =  HUSGENIA,  J. 

Respônsio  ad  quaestionem,  utrum  per 
astrologiam  possint  effectus  stellarum  prae- 


cogniti  averti,  aut  saltem  leniores  eflSci?  et, 
an  eclypsi  Lunae  anno  praesenti  1559  die 
16  Sept,  futura  aliquid  subsequatur  incom- 
modi? 
MS  à  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 

5879  LEOVITIUS,  C.  = 

LEOWITZ,  C.  vos 

De  conjunctionibus  magnis  insignioribus 
superiorum  planetarum,  Solis  defectionibus 
et  cometis,  in  quarta  monarchia,  cum  eorun- 
dem  effectuum  historica  expositione.  Pro- 
gnosticon ab  anno  1564  in  viginti  sequenles 
annos. 

4«,  Laugingae,  1 564. 

4%  Londini,  1575. 

8s  Willcbergae,  1586. 

A  la   suite  de  rÂcrotcleution   aslrologicum  de 

R.    Gocleniiis;    4*,    Marpurgi,    4618.   (Voir 

n«  5644.) 

Traduction. 

Grundliche  klarliche  Beschreibung  uad 
Bericht  der  furnemsten  grossen  Zusammen- 
kunfft  der  obern  Planeten,  der  Sonnen 
Finsternussen,  sampteinem  Prognostico  von 
dem  1564  Jar,  bissaufF  nachvolgend  20  Jar 
werende.... 

4s  Laugingen,  1564. 

5580  BROHOIH,  J. 

Description  d'une  merveilleuse  et  prodi- 
gieuse comète,  plus  un  traité  présagique  des 
comètes. 

8<»,  Paris,  1568. 

5581  l^OSTRADAMLS,  M.  = 

I^OSTREDAME,  M,,  db 

Epistre....  d'un  signe  admirable  d'une 
comette  apparue  au  ciel,  ensembre  [sic] 
l'interprétation  du  tremblement  de  terre  de 
Ferraro  et  du  déluge  de  Hollande,  Anvers 
et  de  Lyon,  que  suyvront  leurs  efTectz 
jusques  en  l'année  1584. 

4»,  Paris,  1571. 


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CONJONCTIONS,  ÉCLIPSES^  COMÈTES. 


8SS 


111(82  *  ♦  * 

Quae  gênera  eventuum  portentat  Stella 
crinita  anni  1572. 

V 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

tttt83  *  *  ♦ 

De  crinitae  stellae  anni  1872  effectibus 
conjecturae. 

HS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5584  y  -,  J.  G.  D. 

Déclaration  d'une  comète  ou  estoille  pro- 
digieuse, laquelle  a  commencé  à  nous  appa- 
roistre  à  Paris  Novembre  1S72,  avecques 
un  discours  des  effets  des  comètes. 

4*,  Paris,  4573;  4  pages. 

5»8»  SEGKERWITZ,  J. 

De  prognostico  novae  stellae  elegia. 
i^*,  Nissae  Silesiorum,  4573. 

3386  GEMMA,  C. 

De  Stella  peregrina  quae  superiori  anno 
apparere  caepit. 
4S  Antuerpiae,  4573. 
Avec  les  Jugements  astrologiques  de  i*auteur  et  de 

G.  P08Ul[lUS]. 

3587  FLElHLOSnJS,  P.  J.  ts 

FLEIHLOS,  P.  J. 

iEgloga  de  eclipsi  solari  anno  1374  mense 
Novembri  futura,  et  tempore  plenilunij  eclip- 
tici  anno  1573  conspecti,  succularum  ortu 
orbiter  descripto;  huic  addita  est  precatio  ad 
Deum  pro  conservatione  elementaris  regionis 
tempore  propositi  Solis  deliquij. 

4%  Hafniae,  4574. 

3388  SERATEZZA,  B.  da 

Pronostico  sopra  Tecclisse  del  1374  e  di 
altri  aspetti  di  pianetti  [sic]  del  1575. 
4»,  Pavia,  4575j  avec  le  portrait  de  Tauteor. 

3389  HEERBBArrD»  J. 

Ein  Predig  von  dem  erschreckenlichen 
Cometen  oder  Pfawenschwantz. 
4%  Tûbingen,  4576. 
4%  Tûl)ingcn,4578. 


3390  FABRICroS,  P. 

Judicium  de  cometa  qui  anno  1577  con- 
spectus  est. 

4»,  Viennae,  4577. 

3391  PETRUS  LEMOIflEIVSIS. 

Judicium  de  Stella  comata. 

)IS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  de  Cambridge. 

3392  HEURNE,  J.  vah 

De  natura  et  praesagio  horrendi  cometae 
qui  anno  mdlxxvii  orbem  terrarum  terruit. 
4%  Coloniae,  4577. 

3393  ROGGA,  A. 

Discorso  filosofico,  teologico  intomo  aile 
comète,  ove  si  scuoprono  molti  secreti  délia 
natura  con  la  dichiaratione  de'  miracoli  et 
portenti  occorsi  al  mondo,  nel  occasione  del 
cometa  del  1577. 

4o,  Venetus,  4577. 

3394  FIORHOVELLI,  G.  AL 

Discorso  sopra  la  cometa  apparsa  nel- 
r  anno  présente  1577,  con  le  osservationi 
degli  effetti  di  moite  altre  comète  apparse  in 
divers!  tempi  antichi  e  moderni. 

4%  Ferrara,  [4577]. 

3393  BOVIO,  ZBriRiBLB  T. 

Dechiaratione  a  confutazione  dell'  eccel. 
M.  A.  Raimondo  intomo  ail'  apparitione 
délia  cometa  apparsa  ail  9  Novembre  1577. 

4»,  Verona,  4578. 

3396  BOVIO,  ZBriRiBLB  T. 
Trattato  contra  le  sinistre  opinione  d'il. 

Raymondo  et  G.  Mazaro  in  materia  délia 
cometa  1577. 
4%  Verona,  4578. 

3397  GEMMA,  C. 

De  prodigiosa  specie  naturaque  cometae 
anni  1677,  cum  adjuncta  explicatione  duo- 
rum  chasmatum  anni  1575. 

43%  Anlaerpiae,  4578. 

105 


^ 


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854 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


tt»98         FIOENOUVELLUS,  J.  M.  » 

FIORNOVELLI,  G.  M. 

Opuscuium  de  cometis. 
4%  Ferrarae,  1578. 

5tf99  GIUI^Tini,  F. 

Discours  sur  ce  que  menace  de  voir  adve- 
nir la  comète  apparue  à  Lyon  le  12  nov.  1877. 
4%  Paris,  1577;  16  pages. 
8»,  Lyon,  1578. 
Il  croyait  les  comètes  des  présages  de  malheur. 

IS600  LA  RITIÈRE,  R.  L.  de 

Discours  sur  la  signification  de  la  comète 
apparue  en  Occident,  au  signe  du  Sagittaire, 
le  10  novembre. 

4«,  Renne,  1577. 

5601  HOOKER,  J. 

The  events  of  comets  or  blazing  stars, 
made  upon  the  sight  of  the  comet  Pagania, 
which  appeared  in  November  and  December 
1577. 

4«,  Londou,  1 577. 

5602  BUCH,  G. 

Beschreibung  von  der  zugehôrigen  Eigen- 


schaften  und   natiirlichen    Influenzen 
Cometen,  so  1577  erschien. 
4» ,  1577. 


des 


5605  SELNECGERUS,  N.  «= 

SELl^EGKER,  Ti. 

Erwartung  an    den    Christianen    nôthig 
iiiber  den  Cometen. 
4*,  Leipzig,  1577. 

5604  PRAETORIUS,  A.  »  RIGHTER,  A. 

Erwarnung    der    Christianen    ùber    die 
Gefahr  des  Cometen. 
4»,  Erfurlh,  1577. 

5605  *  *  * 

Astrologische  Beschreibung  des  erschreck- 
lichen  langkschwantzigen  und  ungehôrten 


Cometen  im  November  des  77.  Jares ...  beî 
uns  erschienen. 

4«,  Wittcmberg,  1578. 

Ouvrage  attribué  à  tort  à  Cardan. 

5606  ARMA,  J.  F.  r=r  ARMA,  G.  F. 

De  significatione  stellae  crinitae. 
4sTaurinî,  1578. 
En  latJD  et  en  italien. 

5607  TORELLA,  J.  »  TORELLI,  G. 

Judicium  universale  de  portentis,  praesa* 
giis,  ostentis  et  rerum  admirabilium,  ac  Solis 
et  Lunae  defectibus  atque  cometis. 

4«,  Tegernscensi,  1 578  ;  publié  par  A.  Stoeckclîus. 

4»,  Francofurli,  1597. 

5608  GRAMINEUS,  T.  «a  GRAS,  T. 

Weltspiegel;  spéculum  mundi  de  mini- 
tante cometa  anni  1577. 
4sKôlln,  4578. 

5609  SORBOLI,  G. 

Dialogo  in  materia  délie  comète. 

4%  Ferrara,  1578  ;  58  pages.  —  Rare. 

Dialogue  au  sujet  de  la  comète  de  1577;  idées  du 
temps. 

5610  IREI^EUS,  G. 

Prognosticon  auf  den  Cometen  1577. 
4»,  Alphordiae,  1578. 

5611  MEYNE,  M.  =  MEIIHE,  M. 

Von  aller  Geschlet  der  Cometen,  jeder 
Zeit,vv^an  die  Erscheinen  zu  gebrauchen,  und 
von  dessen  Wirckungen,  der  uns  zu  Dant- 
zigk  dem  12.  November  1577  erschienen  ist. 

4%  Dantzigk,  1 578  ;  fig.  astronomique  sur  le  titre. 

5612  DUDITHIUS,  A.  =  DUDITH,  A. 

De  cometarum  significatione  commenta- 
riolus  ;  addita  est  T.  Erasti  eadem  de  re  sen- 
tentia. 

4«,  Basileae,  1578  (des  exemplaires  portent  1579). 

Inséré  dans  Touvrage  du  même  auteur  :  Disserta- 


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CONJONCTIONS,  ÉCLIPSES,  COMÈTES. 


858 


tiones  novae  de  cometis  ;  4%  Basileae  et  Heidcl- 
bergae,  1580.  (Voir  Sect.  X,  art.  Comètes.) 

8%  Breslae,  4619;  édition  donnée  par  Elias,  qui 
y  a  ajouté  :  Paradoxon  quod  nullus  cometa 
bonum  pracnuntiat. 

Joint  à  rOratio  de  cometis  de  /.  G.  Graevius  : 
A%  Trajecti  ad  Rhenum,  1665;  4%  Lipsiac, 
1679;  4s  Trajecti  ad  Rhenum,  1681  ;  4%  Tra- 
jecti ad  Rhenum,  1756.  (Voirn«  8748.) 

5615  I^ERI,  G.  DB* 

Pronostico  e  discorso  sopra  la  cometa 
apparsaii  mesedi  Novembre  l'anno  1577,  con 
il  giudicio  dell'  ecclisse. 

4«,  Mantova,  4878. 

5614  JUWCTIWUS,  F.  =  GIU^ITIWI,  F. 

Tractatio  utilis  et  lectu  digna  de  cometa- 
rum  causis,  eifectibus,  differentiis,  et  eorum- 
dem  proprietatibus,  ex  F.  Jumtini  volumi- 
nibus  excerpta. 

8^  Lipsiac,  1580;  41  pages. 

5615  PRAETORIVS,  A   =  RIGHTER,  A. 

Selige  Erinnerung. 

4%  Erfurth,  4880. 

Exhortation  à  Toccasion  de  la  comète  qui  a  para  en 
oct  et  nov.  1880. 

5616  BAFFU8,  J.  B.  V.  =  BAFFI,  G.  B.  V. 

De  cometis  libri  très,  quibus  accessit 
pythagorica  consideratio  quo  mense  editus 
foetus  vivere  possit. 

4«,  Perusiac,  1880;  S58  pages.  <-  Rare. 

4«,  Perusiac,  1885. 

5617  RIYATIDER,  Z. 

Von  dem  newen  Cometstern  welcher  das 
vergangene  4580.  Jar  gesehen  worden;  Erin- 
nerung, Trost  und  Warnung  an  aile  Christ- 
liebende  Menschen. 

4«,  Wittcnbcpg,  1881. 

4«,  Wiltenberg,  1883. 

5618  PORTALUPI,  G.  F. 

Giudicio  sopra  Tecclisse  del  Sole,  quai  si 
vedrà  Tanno  1582,  à  vinti  di  Giugno,  nel 


quale  per  essempio  si  leggono  li  gîudicij  con 
gli  efTetti  delli  ecclissi  solari  delli  anni  1839- 
40-44-47  et  51. 
4«,  Pavia,  1882. 

5619  JORDANUS  TEPTETUS  = 

GIORDANO,  Gregorio. 

Expositio  italica  mysticae  cujusdam  tabu- 
lae  in  qua  fatales  rerum  eventus  annis  1582- 
1601  ex  eclipsibus  et  conjunctionibus  reprae- 
sentantur. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

5620  DU  TERDIER,  C. 

Discours  contre  ceux  qui,  par  les  grandes 
conjonctions  des  planètes  qui  se  doivent 
faire,  ont  voulu  prédire  la  fin  du  monde 
devoir  lors  advenir. 

8«,  Lyon,  1883. 

En  vers. 

5621  HARYEY,  R. 

An  astrological  discourse  upon  the  great 
and  notable  conjunction  of  the  two  superior 
planets,  Saturn  and  Jupiter,  which  shall 
happen  on  the  28th  day  of  April,  1583. 

12%  London,  1883.  —  Très  rare. 

5622  MORSING,  O.  E. 

Diarium  aslrologicum  et  metheorologi- 
cum  anni  1586,  et  de  cometa  quodam 
rotundo  omnique  cauda  destituto,  qui  anno 
proxime  elapso  mensibus  Octobri  et  Novem- 
bri  conspiciebatur,  ex  observationibus  certis 
desumta  consideratio  astrologica. 

4%  Uraniburgt,  1886. 

5625  ♦  *  * 

Nouvelle  étoile  aperçue  sur  tous  les  climats 
du  monde,  et  ses  effets. 
4«,  Paris,  1890. 
Grêlait  une  comète. 

5624  MEHIUS,  SL 

De  cometa  1590  in  prognostico  1691. 
4%  Regiomonti,  1891. 


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8S6 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


IS62tt  ♦  ♦  ♦ 

Astrologische  Wahrsagerey  und  Betrach- 
tungen  des  neuen  Kometen. 
4S  Wien,  1596. 
4«,  Strassburg,  4596. 

Il  s^agiten  particulier  delà  comète  de  Juillet  1596. 


MM  [LATOS»  J.] 

Kometa  z  podziwieniem. 

4%  Krakow,  4596. 

De  rétODDement  causé  par  les  comètes. 


5627  BERIHATA  [i  KRAKOWA]. 

Obwieszczenie,  znacznych  niektorych,  na 
swiecie  mnieyszym  przypadktôw  (sic)  i  zlac- 
zenia  dwu  planet  gornych  zlych,  Satumusa  z 
Hartesem,  w  znamieniu  niebieskim,  panna 
nazwanym,  dnia  czwartego  sierpnia,  roku 
tego  panskiego  1896  przypadaiacego. 

4%  Krakowie,  4596. 

Signification  de  la  conjonction  des  deux  planètes  de 
moindre  malfaisance,  Saturne  et  Mars,  obserTée  dans 
la  conslellatioD  de  la  Vierpe  le  4  août  1596. 


5628  LATOSA,  J.  »  LATOS»  JT. 

Srogriego  i  straszliwego  zacmienia  slonecz- 
nego  takze  dwoyga  miesiacowego  na  r.  p. 
1598  przypadajacego,  krotkie  skutkow  opi- 
sanie.  Do  tego  przystepuja  effekty  zlaczenia 
obudwu  niefortun  Saturnusa  i  Marsa  w 
znaku  niebieskim  w  Wadze. 

FoL,  Rrakowa,  4598. 

Sur  la  grande  et  effrayante  éclipse  de  Soleil  de 
février  1598. 


5699  *  ♦  ♦ 

La  cometa  decomata,  cioè  spogliata  délie 
virtù  più  minute  d'operare  o  significare 
sopra  de'  paesi,  e  personesingolari,  discorso 
filosofico. 

42%  s.  1.  D.  d.  ;  6  pages. 

Probablement  de  la  fin  du  XVI*  siècle.  L*auteur 
combat  les  pr^ugés  astrologiques  relatifs  aux  comètes. 


XVII*  SIÈCLE. 

5650      MAGinUS,  J.  A.  =  MAGIPri,  G.  A- 

De  magna  conjunctione  anni    1603    ad 
Rodulphum  II. 

MS  k  la  Bibl.  du  Vatican. 


56SI  HCKLIGH,  D. 

Historiche  Stern-Glocke  von  der  grossen 
Convention  Saturni  und  Jovis. 
4»,  Stettin,  4603. 


5632  HEYDOPr,  C. 

A  récital  of  the  celestial   apparitions  of 
this  présent  trigon,  which  began  anno  1603. 
MS  à  la  Bibl.  de  rUniyerstté  d*Oxford. 


5653  BERIH  AT  A  [z  KRAKOWA] . 

Dekret  abo  wyrok  astrologski  o  zacmie- 
niach  zwierciadl  niebieskich,  klore  sic 
poiawily  w  roku  od  Narodzenia  Pana  y 
Zbawiciela  naszego  1605,  a  od  poczatku 
swiata  5567.  Z  przykladem  skutkôw  przes- 
zlych  za  takim  zacmieniem. 

4%  Krakowie,  4605. 

Jugement  ou  décret  astrologique  loucbant  Tobscur- 
clssement  du  miroir  céleste,  qui  se  Terra  en  1605,  avec 
les  effets  prévus  d'un  tel  obscurcissement 


5654  GAPRA,  B. 

Consideratione  astronomica  circa  la  nova 
e  portentosa  Stella  che  nelP  anno  1604  a 
dl  10.  Ottobre  apparse,  con  un  brève  giudi- 
cio  delli  suoi  significati. 

4s  Padoya,  4605. 

L'étoile  temporaire  d*Opbiiicbus. 

5655  FIGUEIKEDO»  M.  db 

Pronostico  dao  cometa  que  apparsa  lo 
15  sept.  1604. 
4%  Lisboa,  4605. 
L'étoile  temporaire  de  1604. 


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CONJONCTIONS,  ÉCLIPSES,  COMÈTES. 


Wl 


^636  HARTMANN,  T. 

Lucenisis  Cometen  Spiegel. 

4«,  Halle  in  Sachscn,  4605. 

A  Toccasion  de  Tétoile  temporaire  de  1604. 

5637  FABRIGIUS,  D. 

Kurtzer    und    grundlicher    Bericht   vom 
grossen  neven  Wunder-Stern  des  1604. 
4%  Hamburg,  4605. 
4s  Gosslar  und  Lancburg,  1 6â2. 

L*auleur  parle,  dans  cet  ouvrage,  de  la  grande 
année  climatérique  de  800  ans,  et  de  la  conjonction  de 
Jupiter  et  de  Saturne  en  1603. 

3638  NAGEL,  P. 

Himmels-Zeichen,  grosse  Conjunctiones 
planetarum  superiorum  und  newer  Wun- 
derstern,  se  anno  1604  erschienen. 

4»,  Hall,  4605. 


3639 


QUERBERUS,  J. 


Traduction, 

Discouys  et  pronostication  pour  Fan  1606 
suyvant  les  espouvantables  éclipses  du  Soleil 
et  de  la  Lune  de  l'an  précédent,  dont  les 
effets  viennent  en  la  présente  année,  avec 
l'almanach  et  calendrier. 

â  part,  en  un  vol.  8°,  Paris,  4606. 

Il  parait  que  cet  ouvrage  avait  été  écrit  originalement 
en  latin. 

3640  BERNATA  KRAKOWCZYKA 

Judicium,  aibo  zdanie  y  wyrok  z  nauki 
astrologskiey  o  znakach  niebieskich  w  tym 
czasie  prawie  zelaznym  czesto  przypadaja- 
cych,  iako  sa  zacmienia  zv^ierciadl  niebies- 
kich, zlaczenia  planetow  gornych,  y  o 
komecie  teraz  widzianey. 

4«,  Krakowie,  1607. 

Sur  la  coig'onciion  des  planètes. 

3641  GRISALDUS,  M.  A    = 

GRISALDI»  M.  A. 

Gometoiogîa  laconica  contra  portentosam 
cometarum  apparitionem. 
42«,  Pcrasiae,  4608. 
Les  comètes  annoncent  des  malheurs. 


3643  HEYDON,  G. 

An  astrological  discourse,  manifestly 
proving  the  powerful  influence  of  planets 
and  fixed  stars  upon  elementary  bodies,  in 
justification  of  the  verity  of  astrology,  to- 
gether  with  an  astrological  judgment  upon 
th€  great  conjunction  of  Saturn  and  Jupiter, 
1603. 

16«,  London,  1650;  avec  préfaces  de  W.  Litty  et 
àtN.Fisk. 

Cet  ouvrage  avait  été  écrit  en  1608.  Le  MS  en  est 
conservé  à  la  Bibl.  de  l'Université  d^Oxford. 

3643  DOBRIGIUS,  J. 

Kronomentos,  das  ist  Erinnerung  der 
Zeiten. 

4%  Liegnitz,  1613. 

Ce  que  Ton  doit  attendre  de  Tapparltion  de  Pétoile 
nouvelle  de  1572  et  du  nombre  mystique  de  TÉcriture. 

3644  GOGLENIUS,  R.  »  GOGLEN,  R. 

Acroteleution  astrologicum.  C.  LeovUii 
Tractatus  de  conjunctionibus  magnis,  eclip- 
sibus  solaribus,  et  cometis. 

4«,  Marpurgi,  4618. 

3643  FAULHABER,  J. 

Fama  siderea  nova. 

4»,  Norimbcrgae,  1618. 

A  propos  de  la  comète  de  cette  année. 

3646  DEYADDERE,.. 

Judicium  astrologicum  super  cometam 
anni  1618. 

MS  à  la  Bibl.  royale  de  Bruxelles. 

3647  JESI,  B.  DA 

Il  pronostico,  o  sia  brève  discorso  intomo 
alla  cometa  nuovamente  apparsa  nel  mese  dî 
Décembre  1618. 

4s  Venezia,  [4648]. 

3648  FERRERIO»  G.  A. 

La  vera  significatione  délia  cometa  apparsa 
nel  1618. 

4«,  Firenze,  4618. 


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858 


SECTION    II.    ASTROLOGIE* 


K649        MULERIUS,  W.  =  MULLER,  W. 

Hemelsche  trompet,  morgenwecker,  ofte 
comeet  met  een  langebaert  erschenen  den 
jaere  1618. 

4»,  Groniogen,  1618. 

5650  YELSIUS,  J. 

Prognosticatie  van  de  nieuwe  en  zeer 
schrickelycke  comeet  ofte  harige  star,  anno 
1618  verschenen. 

A^y  Lecuwarden,  4648. 

5651  HELTADERUS,  Pî.  «  HELYAD,  I^. 

Resolution  or  forklaring  paa  den  ny  cornet 
oc  wuanlige  stierne,  som  bleff  seet  udi 
Novembri  oc  Decembri  maanet  aar  effler 
Guds  byrd  1618. 

4s  Kjôbenhavn,  4618  (des  exemplaires  ont  1649). 

Signifie alioD  de  la  comète  de  1618. 

5652  KRAHEWITZ,  ... 

Von  dem  jetz  brennenden  Kometen. 

4°,  Greifswald,  4618. 

Il  s*agit  de  la  comèle  de  1618  qui,  selon  l'auteur, 
annonçait  à  PAllemagne  trente  années  d*une  profonde 
misère. 

5655  GERHARDII^US,  J. 

OefFentliches  Ausschreiben  des  weitbe- 
rûhmten  Hrn.  Faulhaber  anlangend  der 
neuen  und  durch  ein  sonderbare  Invention 
lang  zuvor  prognosticirten  Cometstern. 

4%  Nûrnberg,  4648. 

5654  DEUTSCHENRERG,  D.  ».  von 

Astronomisch    gut    Dencken    ùber    den 
schrecklichen  Kometen  von  1618. 
4%  Prag,  4618. 

Cette  comète  était  pour  l'auteur  un  signe  de  la 
colère  céleste. 

5655  GARTH,  H. 

Predigt  ùber  den  coraeten. 
4s  Freyberg,  4648. 


5656  [LBLLY,  W.] 

Treatise  on  blazig  starres    in    generall. 
Anonymous  black  letter. 
4s  London,  4648.  —  Très  rare. 

5657  GRAbNER,  P. 

Âuszug  der  Huthmassungen  von  157S. 
4» ,  4649. 

5658  YOLSCHOTniS,  M. 

Tuba  Christi  das  ist  eine  Predigt  von  der 
Zukunft  Christi  zum  Gericht,  nebst  einer 
Betrachtung  des  damaligen  Ck)meten. 

4s  Greifswald,  1619. 

5659  DANHAUER,  ...  &  URSITfUS,  B. 

Judicia  de  cometarum  significatione. 
4s  Francofurti,  4619  (?) 

5660  FIENUS,  T.  &  FROMONDUS,  L. 

De  cometa  anni  1618  dissertationes,  in 
quibus  tum  istius  motus,  tum  aliorum 
omnium  essentia,  effectus,  et  praesagiendi 
facultas  declarantur. 

8s  Ântverpiae,  4649. 

5661  ,  PASGHALIUS,  V. 

Utinensis  carmen,  cometis  nulla  fides. 
4s  Ronctiioni,  4649. 

5662  SALYEDUS,  J.  F. 

Comètes  et  hujus  et  illius  anni  varia  et 
irrita  prodigia. 

4s  Francofurti,  4649. 

5665  YI^ELPER,  E. 

Observationes  astronomicae  cometae  anni 
1618  et  praedictiones  astrologicae. 
4s  Argeotorati,  4649. 

5664  YALLE,  B.  dblla 

Explicacion  y  pronostico  de  los  dos 
cometas. 

4s  GraDada,  4649. 


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CONJONCTIONS^  ÉCLIPSES,  COMÈTES. 


»66»  ROTA,  A. 

Trattato  astrologico  sopra  il  prodigioso 
trave  e  cometa  apparsi  l'anno  1618,  con  un 
discorso  délia  notabiie  congiunzione  di 
Saturno  e  Marte  nel  segno  di  Cancre,  che 
deve  siiccedere  l'anno  1622,  il  di  20  di  Luglio. 

4«,  Siena,  4649. 

«666  [CAT8,  J.] 

Aenmerckinghe  op  de  tegenwoordige 
steert-starre  ende  den  loop  deser  tijden  so 
hier  als  in  ander  landen. 

8«,  Middelbarg,  [4619].  —  Rare. 

Traité  en  vers,  du  célèbre  poète  Cats,  desliué  à 
combattre  Tidée  d^one  influeDce  funeste  des  comètes. 

tt667  UTTEPIHOFER,  K. 

Judicium  de  nupero   cometa   astrologo- 
historicum,  kurtzer  Bericht. 
i«,Nûrnbcrg,  4649. 

5668  LEUGHTER,  H. 

Cometa,  oder  Predigt  von  Cometen. 
4S....,  4649. 

»669  GRASSER,  J.  J. 

Christliches  Bedencken  ûber  den  Cometen. 
i%  Basel,  4649. 

5670  DIETERIGH,  G. 

Ulmische  Cometen  -  Predigte  von  dem 
Cometen,  so  nebst  abgewichenen  1618.  Jahrs 
sich  in  Schwaben  sehen  lassen. 

4%  Ulm,  4649. 

5671  REUTHERIH,  L. 

Beweiss  dass  die  Cometen  ïiiemals  verge- 
bens  und  ohne  Bedeutung  abgelossen  sind. 
4%  Newstadt,  4619. 

5672  PROGOPIUS,  J.  [psbudortmb.] 

Komêtodikaioloprosiasia,  oder  Cometen- 
butzer. 
4»,....,  4619. 
Les  accusations  contre  la  comète  sont  mal  fondées. 


5675        PROGOPIUS,  J.  [psbodortmb.] 

Kométoprostasiekdikétés,  oder  Cometen- 
butzers  Schutzer. 

4», 4649. 

Défense  de  Touvrage  précédent 

5674  MAAJUS,  T. 

Historische  w^arhafftige  Beschreibung  von 
den  Cometen. 

4«,  Magdeburg,  4649. 

L'auteur  croit  établir  que  les  comètes  sont  des 
présages  de  malheurs. 

5675  MAAJUS,  T. 

Zorn-Ruthe. 

4«,  Magdeburg,  4649. 

Présages  funestes  des  deux  comètes  de  1618. 

5676  EHINGER,  E. 

Judicium  astrologicum  von  dem  newen 
Cometen,  welcher  den  1  December  1618 ... 
gesehen  worden, 

4%  Augspurg,  [4619];  au  titre  une  gravure  sur 
bois  représentant  la  ville  d^Augsbourg.  — 
Rare. 

Traduction, 

Giudicio  astrologico  délia  nova   cometa 
neir  anno  1618  (par  G.  Sueiizo). 
4»,  Veneliis,  4649. 

5677  •  NAYM,  J. 

Prognostyk  duchow^ny  na  komete  ktôre- 
gosmy  widzieli  grudnia  przeszlego  roku 
1618;  uczyniony  w  kazaniu  niedziele  mieso- 
postney  w  kôsciele  S.  Trôyce  krak.  przy 
modlit.  40  godzin. 

4s  Krakowie,  4619. 

Pronostic  ecclésiastique  sur  la  comète. 

5678  SGHMIDT,  E. 

Prodromus  eonjunctionis  magnae  anno 
1623  futurae,  das  ist  Bedencken  vom  Come- 
ten im  Jahre  1618  und  der  vorstehenden 
Conjunction  anno  1623. 

4%  Wittemberg,  4649. 


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840 


SECTION   II. 


ASTROLOGtE. 


»679  GAETH,  H. 

Pragische  Cometen  Predigt. 
4»,  Frcyberg,  1620. 

5680  DEUTSGHEl^BERGK,  D.  B.  ton 

Lixivium  pro  abluendo  maletano  capite 
anonymi  de  cometa  anni  1618. 
i%  Pragae,  1620. 

5681  FmGER,  J. 

Synopsis  rationum,  et  demonstrationum 
astronomiearum  de  cometa  anni  1618  et 
1619. 

4«,  Moguntiae,  1620. 

5682  ËIGHSTADT,  L. 

Prognosticon  de  conjunctione  magna 
Saturni  et  Jovis  in  trigono  igneo  Leonis 
circa  annum  aerae  christianae  1623,  oder 
Diseurs  von  der  grossen  Zusammenkunft 
des  Saturn  mit  dem  Jupiter. 

4%  Alten  Stetttn,  1622. 

Texte  en  allemaDd. 

5683  8PINA»  F. 

De  maximis  conjunctionibus  Saturni  et 
Jovis  annorum  1603,  1702  et  aliis  interme- 
diis  tum  majoribus,  tum  minoribus. 

4%  Maceratae,  1622. 

5684  KEPLER,  J. 

Diseurs  von  der  grossen  Conjunction  oder 
Zusammenkunfft  Saturni  and  Jovis  im  feuri- 
gen  Zeichen  dess  Lôwen  so  da  geschicht  im 
Monat  Julio  des  mdgxxiii.  Jahrs. 

4»,  Lintz,  1625.  —  Très  rare. 

5685  SONIHEnSGHEin,  P.,  pseddorthb 

DE  «AGEL,  P. 

Trigonus  igneus  . . .  der  grossen  Conjunc- 
tion Saturni  et  Jovis. 
4o,  Halae,  1623. 

5686  ELIAS  PREUSIUS. 

De  judicio  universali  quasi  totius  mundi 
ex  introitu  Solis  in  primum  punctum  Arielis, 
seu  de  conjunctione  Saturni  et  Jovis. 

MS  à  la  Bibl.  du  Vatican. 


5687  *  *  ♦ 

A  récital  of  the  celestial  apparitions  of  this 
présent  trigon. 
MS  à  la  Bibl.  de  l'Université  d'Oxford. 
Attribué  à  C.  Heydon  ou  à  /;  Denham, 

5688  GU?ÏTHER,  A. 

Pragmatia,  das  ist  kurtzer  Diseurs  von  der 
grossen  Conjunction  Saturni  et  Jovis. 
4<',  Braunschweig,  1623. 

5689  RUDSTOFf,  J. 

The  précise  tyme  of  the  great  conjunction 
of  1623,  the  position  of  the  heavens,  and 
places  of  the  planets  att  the  same  tyme, 
taken  and  obteyned  by  the  vigilant  observa- 
tions celestiall  and  meteorologick. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harlcy). 

5690  *  ♦  * 

The  conjunction  is  that  of  Jupiter  and 
Saturn. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 
Il  s'agit  de  la  coigonction  de  1623. 

5691  ♦  *  * 

An  astronomick,  astrologick,  and  philos- 
ophick  discourse,  upon  the  great  conjunction 
1623. 

MS  au  British  Muséum  (fonds  Harley). 

5692  TWISCK,  P.  J. 

Comeet-boecxken,  zijnde  en  korte  chro- 
nycsche  beschrijvinge  van  aile  de  grouwe- 
lijcke  ende  schrickelijcke  cometen,  die  haer 
aan  den  hemel  vertoont  hebben. 

4», ,  1624. 

12%  Hoorn,  1665. 

5693  SWALRAGIUS,  J.  G.  « 

SWALBAGJK,  J.  G. 

Kurzes  philosophisches  undastronomisches 
Bedenken   von   jetziger    Zeit   gefehrlichen 
Beschaffenheit. . .  ausz  Anleittung  der  gros- 
zen  Sonnenfinsternusz  Anno  1630. 
Fol.,  Speyer,  1630. 


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l. 


CONJONCTIONS,  ÉCLIPSKS,  COMÈTES. 


S41 


l$694  GRABNER,  p. 

Prognosticon  oder  Erklârung  ûber  den 
Anne  1618  erschienen  Comet-Stern,  und 
dessen  Opération,  von  Verânderung  der 
hôchsten  Potentaten  dieser  Welt,  und  von 
dem  Untei^ng  dess  Tûrckischen  Kaysers. 

i«,  [Magdeburg],  1651  (la  plupart  des  exem- 
plaires portent  1652). 

5695  GOLDAIEYER,  A.  = 

GOLDMAYER,  A. 

Nothwendige  und  kurtzliche  Erinnerung 
der  grossen  Niederlage  welche  am  2.,  3.,  4. 
Nov.  1631  statt  finden  wird,  nach  den  Lauf 
des  Cometen  im  Herbst  des  Jahres  1618 
geseben  berechnet. 

A\  Nûmberg,  1651. 

5696  BEWEIŒ]^,  D. 

Astrologische  Wunder-Schrifït. 

io,  s.  I.,  165â. 

Ce  soDt  des  prédictions  à  roccasioo  de  la  conjonciion 
de  Jupiter  et  de  Saturne. 

5697  OSTINATO  ACCADEMICO 

UJHORISTA.   [PSBUDOIITIIB.] 

Discorso  astrologico  sopra  alla  mutazione 
deir  aère  et  varij  accidenti,  che  possono 
accadere  nel  présente  anno  mdcxxxiv,  con  un 
discorso  sopra  gli  eccUssi  che  succederoi  in 
detto  anno  dal  A.  Zoboli,  calcolato  al  meri- 
diano  di  Bologna. 

i%  Bologna,  1635. 

569B  8GHULTZEN,  G. 

Figur  und  Himmelsgestalten  der  Sonnen- 
finsterniss  und  grosse  ^Gegenscheine  der 
obern  drey  Planeten  S  iturni,  Jovis  und 
Martis,  so  sich  begeben  \m  29.  Martii,  17. 
Aprilis  und  13.  Juni  altc  Calenders  im  Jahr 
Christi  mdcxxxiii. 

4*,  Leipzig,  s.  d. 

5699  £HI?(GER,  E. 

Judicium  astrologicum  vom  neuen  Stern. 
4%  Regensborg,  1638. 
11 4*agit  d'une  comète. 


5700  ♦  ♦  ♦ 

An  astrological  discourse  of  the  great 
conjunctions  of  the  two  superior  planets 
Saturn  and  Jupiter  since  the  worlds  begin- 
ning  to  the  year  1643. 

MS  à  la  BiM.  de  rUniversité  d'Oxford. 

5701  SEIDELIH,  A. 

Conjunctio  magna,  anno  1643. 
i» 1642. 

5702  ODERICO,  T. 

Le  calamità  del  mondo,  discorsi  astrolo- 
gici  sopra  la  congiontione  magna,  e  minore 
di  Saturne  e  di  Giove  sopra  l'anno  1644. 

12s  Milano,  1643. 

5705  GELL,  R. 

Stella  nova,  a  new  starre  leading  wisemen 
unto  Christ. 
i%  London,  1649. 

5704  LILLY,  W. 

An  easy  and  &miliar  method  whereby  to 
judge  the  effects  of  éclipses  of  the  Sun  or 
Moon. 

4«,  London,  1652. 

5705  ODERICO,  T. 

Discorsi  meteorologici  et  astrologici  sopra 
la  cometa  apparsa  nel  fine  dell'  anno  1652. 
4«,  Genova,  1652. 

5706  TREW,  A. 

Denkwurdige  observationes  von  grossen 
conjunctionibus  und  oppositionibus,  item 
von  der  apogaeorum,  nodorum,  centrorum 
eccentrici  Solis  und  dergleichen  Bewe- 
gungen. 

4^,  Nûrnberg,  1653. 

5707  ♦  ♦  ♦ 

Sentimens  sur  Féclipse  qui  doit  arriver  le 
12  août  prochain,  pour  servir  de  réfutation 

106 

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841 


SECTION    II. 


ASTROLOGIE. 


aux  faussetés  qui  ont  été  publiées  sous  le 
nom  du  docteur  Andréas. 
iS  Paris,  i6Si;  16  pages. 

»7Ô8  PETIT,  P. 

Raisonnements  contre  les  pronostics  de 
l'éclipsé  du  Soleil  du  42  août  1654. 
8»,  Paris,  1654. 

tf709  BIARGHE,  C. 

Astrologisches    Diseurs    von    der    1654 
entstandenen  Sonnenfinsterniss. 
4%  Straisund,  1654. 

«7iO  PLACENT1NU8,  J. 

Dissertatio  astrologica  de  eclipsi  solari 
anni  1634. 

4%  Francofurli  ad  Viadrum,  1654. 

^7ii  SCHRODER,  g. 

De  eclipsium  luminarium   effectibus    et 
significationibus. 
4«,  Gedani,  1655. 

»7I2  RADI,  A.  M. 

Lunare  deliquium  Senis  observatum  die 
26  julii  1657;  accessit  de  cujuscumque 
lunaris  deliquii  illuminalione  rçcentissima 
opinio. 

4-,  Senis,  1657. 

«715  EDLYPÎ,  R. 

The  effets  of  the  conjonction  of  Saturn 
and  Mars  in  Libra,  about  the  11  of  October 
1658,  to  which  is  added  a  discourse  of  the 
System  of  the  world  by  /.  Shakerley. 

8%  London,  1657. 

0714  PLACENTINUS,  J. 

Physikalischer  und  astrologischer  Bericht 
von  denen  erschrecklichen  ungewôhnlichen 
nicht  allein  ganz  Europam,  sondem  auch 
andere  Theil  der  Welt  durchgehanden  und 
schâdlichen  Winden,  wie  auch  der  neulich 
erschiene  Cornet  und  neuer  Fixstern  in 
.Walfisch  bekrâffltiget  Aeolipila. 
:   4%  Frankfort  am  Oder,  1661. 


571»  RCTHNER,  F. 

Anmerkungen  und  natûrliche  Gedanken, 
nebst  astrologischen  Muthmaassungen  von 
der  Natur  des  Cometen, 

4«,  Rônigsberg,  1661. 

8716  WANDEL,  H. 

Astrologiske  observation  paa  den  cornet 
afl661. 

4«,  Chnstiana,  1661. 

5717  ♦  *  ♦ 
Wolmeinende  Anmerkung  desl  Dec.  1662, 

an  welchen  aile  Sieben  Planeten  in  dem 
feurigen  Schutzen  zusammen  kommen. 
8s  Frankfurt,  1662. 

5718  VREE8NIET,  G. 

Een  vooflooper  der  groote  conjunctie  te 
geschieden  anno  1663  dat  is  :  van  't  verloop 
ende  't  samenkompst  aller  planeten  in  den 
Schutter  op  den  1/11  December  1662. 

4«,  Amsterdam,  1662. 

Traductions. 

Vorlâuffer  der  grossen  Conjunctie  am 
1/lï  Dec.  1662  (par  Gottfried  Ohne  Furcht, 
pseudonyme). 

4»,  Leipzig,  1662. 

Prodromus  magnae  conjunclionis, 
40,  Amstelodaroi,  1663. 

5719  SERARIUS,  P. 

'T  naerder  bericht  wegens  die  groote  con- 
junctie ofte  t' samenkomste  van  allen  plane- 
ten, in  het  teecken  des  hemels,  ghenaemt  de 
Schutter,  te  geschieden  den  1/11  December 
anno  1662. 

4«,  Amsterdam,  4662  ;  fig. 

57âO  SERAJiraS,  P. 

Brevis  dissertatio  de  fataU  et  admiranda 
illa  omnium  planetarum  in  uno  eodemque 


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CONJONCTIONS,  ÉCLIPSES^  COMÈTES. 


84» 


signe  Sagittarii   igneae  triplicitatis  ultimo 
conjunctîone,  die  1   et  2  Decembris  anno 
1662. 
4%  Âmstelodami,  i662. 

5721  lHARESniS,  S. 

Thèses  aliquot. 

4%  Amstelodami,  1662. 

Ce  recueil  contient  plusieurs  articles  contre  P.  Sera- 
riu8,  au  sujet  de  la  conjonction  des  planètes  de  1662. 

5722  MARESIUS,  S. 

Vox  clamantis  in  Babylonia. 

4%  Âmstelodami,  4663. 

Attaque  contre  P.  Serarius^  au  sujet  de  ta  conjonc- 
tion des  planètes  de  1663. 

5725  WELPER,  E. 

Conjunctio  Saturni  et  Jovis  magna. 
4«,  Argentorati,  1663. 

5724  TRBW,  A. 

Abfertigung  des  Engellândischen  Post- 
Reuters  von  der  vermeintlichen  grossen 
Conjunction. 

4%  Nûrnberg,  1663. 

5725  mARGHE,  G. 

Astronomisches  Diseurs  von  grossen  con- 
junctionibus  pianetarum. 

4«,  Rostock,  1663. 

Notamment  la  conjonction  des  sept  planètes  dans 
Sagitlarius  en  1662. 

5726  GUTNER,  R. 

Fundamentalis  astronomioa  et  astrologica 
doctrina  de  conjunctionibus  magnis;  item 
de  conjunctione  magna  anni  1663. 

4«,  Chemnitii,  1663. 

5727  BARTHOLINUS,  E.  = 

BARTHOLIN,  E. 

Consideratio    astronomioa    conjunctionis 
magnae  Saturni  et  Jovis  anni  1663. 
4^Hafniac,  1665. 


5728  HAHN,  J.  P. 

Astrologische  Bedencken  ûber  die  im 
Schùtzen  am  42  Octobr.  1663  nâchskùnfftige 
grosse  Conjunction  Saturni  und  Jovis. 

4»,  Dresden,  1663.  —  Rare. 

5729  GÔTZ,  JT.  G. 

Prognosis  astronomioa,  das  ist  von  Natur 
und  Witterung,  so  aus  dem  LaufT  der  Pla- 
neten,  wie  auoh  Finsternussen  zu  gewarten. 

4«,  Nûrnberg,  1663. 

5750        IFfDIAFfO  MASGHERATO, 
PSEDDONTllB  DE  YEHITUROLI,  G 

Discorso  de'  presagi  délia  cometa  apparsa 
l'anno  1664. 
4%  Bologna,  1664. 

5731  olearius,  a.  := 

oelsghlAger,  a. 

Erinnerung   aus    Gottes  Wort  bei   dem 
neuen  Comet-Stern  des  1664.  Jahres. 
4%  Leipzig,  [1664]. 

5732  *  *  ♦ 
Astrologisoher  Cometenblick,  wie  soloher 

von  einer  wolgeûbten  Person  an  unterschie- 
den  Orten  des  Reiohs-Stadt  Nûrnberg  beo- 
bachtet  ist. 
4%  [Nûrnberg],  1664;  pi. 

5733  *  *  * 

Nieuwe  prognostioatie  over  de  sterre  mette 
staert,  gesien  15-18  Deoembris  1664. 
4%  Middclburg,  1664;  fig.  au  titre. 

5734  PRAETORIUS,  J.  =  RICHTER,  J,. 

Der  mittagliohe  Strauss-Stern  so  sich  1664 
bat  sehen  lassen,  neben  einer  kurzen 
Beruhrung  des.angebrandten  andern  Gaudat- 
Sterns. 

4<>,  Leipzig,  1664. 

Astrologie  appliquée  à  la  comète  de  1064. 


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SECTION    II.    -^    ASTROLOGIE. 


tf75tt  COIHIERS,  G. 

La  nature  et  présage  des  comètes,  ouvrage 
enrichi  des  prophéties  des  derniers  siècles 
et  de  la  fabrique  des  grandes  lunettes. 

I2»,  Paris,  1664. 

420,  Lyon,  4665. 

5736  PRAETORIUS,  J.  »  llICHTEll,  J,. 

Reformata  astrologia  cometica. 
i»,  Leipzig,  4665. 

5737  PRAETORIUS,  J.  =  RIGHTER,  J,. 

Ein  wunder-seltzamer  sûdischer  Crinit- 
oder  Comet-Stern,  welchen  der  Allmâchtige 
im  Reste  des  1664.  Jahres ...  angebrandt  und 
hernieder  gehânget  hat. 

i*,  Leipzig,  [4665];  avec  pi. 

5738  PRAETORIUS,  J.  «  RIGHTER,  J, 

Der  neulichste  und  ungeheure  Wunder- 
Komet,  welcher  sich  in  diesem  aufwachsen- 
den  1665.  Jahre  nach  dem  S.-  Martii ... 
angefunden  und  bis  April  aufgehalten  hat. 

i^  Leipzig,  4665. 

5739  PRAETORIUS,  J.  «=:  RIGHTER,  J, 

Adunatus  cometologus  oder  ein  geogra- 
phischer  Cometen-Extract  aus  allen  Scriben- 
ten,  deren  bei  60  heraus  seyn. 

4*,  Leipzig,  4665. 

5740  GADBURT,  J. 

De  cometis  :  or  a  discourse  of  the  natures 
and  effects  of  cornets,  as  they  are  philoso- 
phically,  historically,  and  astrologically  con- 
sidered,  with  a  brief  (yet  full)  account  of 
the  III  late  comets,  or  blazing  stars,  visible 
to  ail  Europe,  and  what  (in  a  natural  way  of 
judicature)  they  portend,  together  with  some 
observations  on  the  nativity  of  the  Grand 
Seignior. 

4«,  LoDdoD,  4665. 

5741  BERKRINGER,  D.  = 

BERGKRINGER»  D. 

Dissertatio  historico-politica  de  cometis, 
utrum  sint  signa,  an  caussœ,  an  utrumque, 


tristium  symptomaturo,qua  natQralium,-qua 
civilium. 

42*,  Ultpajecti,  4665. 

5742  BOSIUS,  J.  A.  =  ROSE,  J.  A. 

De  significatu  cometarum  dissertationes 
et  judicia  doctorum  hominum,  Erasti, 
Dudithii,  Squarcialupi ,  J.  C.  Scaligerî, 
Pererii,  Gryntei,  Mulleri,  Fieni,  Riccioli, 
Gassendi,  Primerosii,  collecta,  emendata, 
et  cometomanticae  nostri  temporis  opposita. 

i%  lenae,  4665. 

5743  LIBAYIUS,  A. 

Declamatio  de  cometa  anni  1604;  exerci- 
tatio  de  prognosticis  cometarum. 

4*,  Amstelaedaml,  4665.  —  Rare.  L^Exercitatio 
est  de  G,  Vœlius,  (Voir  le  n«  suivant.) 

5744  VOETIUS,  G.  «  VOET,  G. 

Exercitatio  de  prognosticis  cometarum. 

4%  Amsterodami,  4665;  se  trouve  géDéraleroent 
à  la  suite  de  A,  Libavius,  Declamatio  de  cometa 
anni  4604,  des  mêmes  lieu  et  date.  (Voir  le 
n*  précédent.) 

5745  GELENIUS,  J.  =  GELEPT,  J. 

Succinctus  tractatus  de  natura  et  signifi- 
cationibus  cometarum,  eclipsium  et  terrae 
motuum,  ubi  de  signis  et  causis  eversionum 
rerum  publicarum  agitur. 

4S%  Coloniae,  4665. 

5746  RARTHOLINUS,  T.  «= 

RARTHOLIPC,  T. 

De  cometa  consilium  medicum ,  cum 
monstrorum  nuper  in  Dania  natorum  histo- 
ria. 

8*,  Hafniae,  4665  (des  exemplaires  portent  4666). 

L'auteur  veut  faire  comprendre  le  ridicule  d*aUri- 
buer  une  influence  aux  comètes,  en  comparant  ces 
astres  aux  abcès  qui  surviennent  dans  le  corps  humain. 

5747  RRAUN,  M. 

An  cometa  malus  genius,  sive  dissertatio 


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COff JONCTIONS ,  ÉCLIPSES,  COMÈTES. 


U$ 


singularis  an  non  cometae  per  malos  génies 
regantur. 

1^,  Francofurti,  1665. 

Iâ%  Francofurti,  1682;  avec  le  jugement  astro- 
logique sur  la  comète  récente  [de  1680]. 

K748  GRAEVIUS,  J.  G.  = 

GRAEFFE,  J   G. 

Oratio  de  cometis  contra  vulgarem  opi- 
nionem  cometas  esse  malorum  nuncios. 
4«,  Trajecti  ad  Rhenum,  1665. 
4»,  Lipsîae,  1679. 

i»,  Trajecti  ad  Rhenum,  1681.  —  Rare. 
4«,  Trajecti  ad  Rhenum,  1756. 

Traductto». 

Redenvoeringh  ofte  oratie  van  de  come- 
ten  (par  H.  Van  Qtielletiburgh). 
12*,  Utrecht,  1682. 

5749  MOIIASGHI,  G. 

Céleste  anatomia  délie  comète. 
12»,  Milano,  1665. 

«750  RAGGHI,  A. 

Discorso  sopra  délia  cometa  apparsa 
neir  anno  1664  e  1665  apparente,  corne 
anche  sopra  le  sue  più  notabili  contingenze 
venture  al  mondo  sublunare. 

4«,  Ravenna,  1665. 

»7»1  *  ♦  * 

Il  telescopio  d'Urania;  discorso  astrono- 
mico  preventivo  del  sofistico  indovino  sopra 
délia  cometa  apparse  del  mese  di  Décembre 
1664. 

4»,  Milano,  1665. 

«752  NOTTIfAGEL,  C. 

Appendix  vom  neuen  Cometen  und  dessen 
vermuthlichen  Bedeutung. 
i«,  Wittenberg,  1665. 

5758  AUTHAEUS»  P.  L. 

Judicium  historicum  de  cometis. 
i«,  Francofurti,  1665. 
Texte  en  allemand. 


5754  HAIPITZEL,  T.  J. 

Judicium  astrologicum  von  dem  newen 
Cometa  des  10  alten  Calenders  und  20  nev^en 
Calenders  Decembris  1664  zu  Memingen 
gesehen. 

Fol.,  Augspurg,  [1665]. 

5785  DANWENWALDT,  M. 

Cometologia  oder  historisches  Diseurs 
was  von  vielen  seculis  herauif  kometische 
Erscheinungen  sich  begeben  und  kûrtzliche 
Betrachtung  und  Bedeutung  des  im  Dec. 
des  1664.  Jahres  entstandenen  Komet. 

4s  Leipzig,  [1665];  avec  plusieurs  représenta- 
tions de  la  comète  de  1664-65. 


5756  NEUBARTH,  C. 

Aslrologische  Gedancken  ûber  die  zween 
neulich  entstandenen  schrecklichen  Comet- 
Sterne. 

4»,  Bressiau,  [1665]. 

5757  MEGERLIN,  P. 

Aslrologische  Muthmassungen  von  der 
Bedeutung  der  jûngst  entstandenen  Come- 
ten. 

4s  [Basel],  1665;  1  pi.  et  fig.  sur  bois. 


5758  KEPLER,  G. 

Kurtzer  jedoch  grùndlicher  Bericht  dess 
im  Christ-Monat  Anno  1664  erschienenen, 
und  von  verstàndigen  Astrologis  allend- 
halben  wargenommen  grossén  Cometen. 

4*,  s.  1.,  1665. 


5759  *  *  ♦ 

Politisches  Sendschreiben  eines  Teutschen 
Patrioten  ûber  die  vilfâltigen  und  ungleichen 
Schrifflen  und  Tractaten  welche  wegen  dess 
unlàngst  im  1664  und  1665  erschienenen 
Cometen  aussgangen  und  in  offentlichen 
Truck  gegeben  worden. 

4«,  s.  U  1665. 


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Uê 


SECTION    II.    ASTROLOGIE. 


«760  *  ♦  ♦ 

Muthmassliche  Gedanken  von  der  Bedeu- 
tung  des  1664  erschienenen  Cometen  betref- 
fend. 

i%  NÛFDberg,  1665. 

»761  ♦  ♦  * 

Manus  Jehova  proteget  nos;  Bedencken 
von  dem  itzt  scheinenden  Cometen,  welcher 
ohngefehr  im  Mittel  des  Monats  November 
des  1664.  Jahrs  enstanden. 

4sJena,  [1665]. 

»762  ♦  ♦  * 

VertrauHch  und  erbaulich  Cometen- 
Gesprâch,  sonderlich  des  Inhalts  ob  Come- 
ten Gutes  oder  Bôses  bedeuten. 

4*,  s.  I.,  1665. 

5765  POR8T,  J. 

Stella  Danhaueriana. 

i%  Gissae,  <667. 

Sur  la  sIgniGcation  astrologique  des  comètes 

5764  CONTI,  L.I. 

Anatomia  dell'  anticometa. 
80,  VeneUa,  [vers  1668], 

5705  ELIANDER,  J.  B. 

Cometische  hohe  Himmels-Ruthe,  so  der 
allmâchtige  Gott  in  Frùhling  dièses  weit-aus- 
sehenden  1672sten  Jahrs  Nordwestenwerts 
zur  Abendzeit  unter  den  gestirneten  Perseo 
uns  zur  Busse  nebenst  mehrern  nachdenc- 
klichen  Wunderzeichen  vorgestellt. 

4«,  Leipzig,  I67â. 

5766  EDLW,  R.  =  EDLYFI»  R. 

Eflfects  of  the  several  oppositions  of 
Saturn  and  Jupiter  happening  in  the  year 
1672  and  1673. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUnivcrsité  d^Oxford. 

5767  EDLIN,  R.  =  EDLYIN,  R. 

Effects  of  the  conjunction  of  Saturn  and 
Mars  in  Aries,  1674. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d*Oxford. 


5768  ♦  ♦  ♦ 

Poor  Robins  opinion  of  the  présent  blazîng 
star  appearing  in  the  northeast  part  of  the 
heavens  this  présent  year  1677,  which  is  far 
more  remarkable  than  any  before  of  that 
nature. 

Fol.,  London,  1677. 

5769  VOIGT,  J.  H. 

Planetarum  congressus  mensibus  Mail  et 
Junii  ;  item  ignea  phaenomena  visa. 
8«,  Hamburgi,  4678. 
Texte  en  allemaDd. 

5770  LIP8EN,  F. 

Ohnvorgreiffliche  Bedancken  ùber  den  im 
Monath  November  und  Decemberanno  1680 
erschienenen  Cometen. 

4»,  Rotenburg,  4680. 

5771  ♦  ♦  ♦ 

Unmassgebliches  [Ohnmassgâbliches]  Be- 
denken,  ob  die  Cometen  zukûnfftige  Un- 
glûcksfalle,  als  Kriege,  Theurung,  Pestilentz, 
grosser  Herrn  Todt,  etc.,  verkûndigep,  aus 
Veranlassung  des  jungsthin  neu-erschiene- 
nen  Cometen...  entworffen. 

4*,  s.  I.,  4680. 

4",s.  1.,  4684. 

5772  MACGARI,  A. 

Segreti  astrologie!  celesti  et  terrestri  moti- 
vati  dalle  comète  e  svelati  alla  curiositi^ 
degl'animi  virtuosi. 

4»,  Venczia,  4684;  fig. 

5775        VULPIXJS,  J.  A.  =  VOLPI,  G,  A. 

Comitiatus  planetarum  et  accurata  descrip- 
tio  conjunctionum  planetarum  annis  1681  et 
1683. 

4».  Altcnburgi,  4684. 

5774  TORRE,  V. 

Sincerum  judicium  de  cometa  expostula- 
tum  a  D.  Seraphvio  Defenso  (id  est  Josepho 
Feriiandez) ,  et  redditum  per  epistolas. 

4âs  Neapoli,  4684. 


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CONJONCTIONS,  ÉCLIPSES,  COMÈTES. 


847 


tt778  TESMAllUS,  J. 

Âstrologus  roraanus  ex  cometis  vaticinans. 
4S  Harburgi,  4681. 

tf776       SIGUENZA  Y  GONGOllA,  G.  ob 

Expositio  philosophica  adversus  comètes. 

4«,  Mexico,  1681. 

Pour  combaltre  l'idée  d'une  influence  des  comètes. 

Ô777        BOTCH,  S.  &  MANIXOR,  J. 

Cometarum  praesagitio,  a  S.  Botch  impu- 
gnata,  et  a  /.  Mannor  propugnata. 
4«,  Ulmae,  I68i. 

5778  WEISIUS,  .  .  . 

De  officie  hominiscum  apparet  cometa. 
4%  Zittavii,  i68i. 

tt779  LIPSEN,  F. 

Séries  judiciorum  et  prognosticorum 
cometo-criticorum  ab  anno  1580  usque  ad 
1681,  ein  Begriff  allerhand  von  denen  in 
100  Jahren  hère  erschienenen  Cometen. 

i»,  Rotenburg,  1684;  Og. 

»780        STURMIDS,  J.  C.  =  8TURM,  J.  C. 

Dissertatio  de  quaestione  :  an  et  quae 
mala  terris  cometa  nuperus,  aut  illaturus 
fluxu  physico,  aut  aiiunde  justo  Dei  judicio 
inferenda,  portendere  saltem  aut  praesigni- 
ficare  credendus  sit? 

4S  Altdorffi,  4684. 

«781  PAULIWU8,  J. 

Judicium  de  cometa  in  Suecia,  viso  mense 
Decembri  1680,  exceptum  ex  epistoia  ad 
amicum  circa  ejusdem  mensis  exitum 
scripta. 

MS  à  la  Bibl.  de  rUoiversîté  d'Oxford. 

«782  ♦  ♦  ♦ 

Scrutinium  cometae  qui  anno  1680,  circa 
finem  Decembris,  effulsit. 

MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


«785  BERIVARDI,  B. 

Filosofia  astronomica...  sopra  la  cometa 
apparsa  nel  mese  di  Novembre  dell'  anno 
1680,  ove  s'introducono  varij  pensieri 
intorno  a  gV  influssi  di  tal  fenomeno. 

^S  R<^gio,  4684;  avec  une  fig.  de  la  comète, 
gravée  sur  bois.  Cet  ouvrage  se  trouve  à  la 
Bibl.  palatine  de  Modène. 

5784  [MEIXESTRIER,  G.  F  ] 

Lettre  d'un  gentil-homme  de  province  à 
une  dame  de  qualité,  sur  le  sujet  de  la 
comète. 

4»,  Paris,  4684. 

L'auieur  est  adversaire  de  Taslrolo^e;  A.  de  Morgan 
(A  budget  of  paradoxes;  8»,  London,  1872;  p.  75) 
supposait  que  celle  lettre  avait  été  écrite  par  un 
membre  de  TÂcadémie  des  sciences. 


5785  DEMOGRITUS.  [psbuoortmb.] 

Petitioning  comet  or  a  brief  chronology 
of  ail  the  famous  comets  and  their  events 
that  hâve  happened  from  the  birth  of  Christ 
to  this  day,  with  a  modest  enquiry  into  this 
présent  comet,  with  a  comico-political 
introduction. 

Fol.,  London,^4684.  —  Rare. 

5786  NISPEN,  G.  va» 

Comeet-gesprek  tusschen  Mr  Abraham 
ende  Justinus  aengaende  de  hedendaegsche 
steertsterre. 

4»,  Dordrecht,  4681  j  fig.  sur  le  titre. 

5787  HOLST,  J.  van 

Een  tractaat  van  de  tekenen  des  hemels 
ende  in't  besondere  van  de  cometen. 
8s  Leeuwarden,  4684. 

5788  MADEWEIS,  F. 

Meynung  von  Cometen  in  Jahren  1680 
und  1681. 

Dans  le  Hamburgisches  Prognosticon  ;  4«,  Ham- 
burg,  Jahr  4681. 


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848 


SFXTION    n,     ASTROLOGIE. 


»789  TAUSTEW,  J.  G. 

Cometa  redivivus,  das  ist  der  an  die 
Aschen  viel  entsetzlicher  als  zuvor  hervor 
flammende  Unglûcks  Prophète. 

4»,  Hall,  4684. 

tf790  SCHULTZE,  G. 

Astronomicum  judicium  ober  gegenwer- 
tigen  Comelen  aus  Verordnung  des  Magistrats 
zu  Bresslaw  verfasset  Die  o.  Januar  1681. 

Fol.,  Regcnspurg.  1681. 

tf79i  FRICK,  J. 

Philosophischesund  theologisches  Bedenc- 
ken  in  welchem  die  vornehinsle  Meinungen 
von  den  Cometen  vorgetragen  und  exami- 
nirt  werden. 

4%  Ulm,  1684. 
4-,  Ulm,  4687. 

L'auteur  voit  dans  les  coroèles  des  signes  de  colère 
et  de  vengeance  céleste. 

tf792  NEUMAFIIf,  i.  C. 

Des  Noah  Regenbogen  und  der  itzt  bren- 
nende  Cornet,  einer  des  anderen  Ausleger. 

8s  Bresslau,  [4684];  4  pi. 

«793  ARNKIEL,  T. 

Theologisclie  Betrachtung  des  grossen 
scbreckhaften  Cometen  der  A.  1680  und 
1681  gesehen  ist. 

4%  Schleswig,  4684. 

K794  H—,  B. 

Unvorgreifliches  Urtbeil  von  der  Cometen 
Wrûckung  und  Bedeutung. 
4%  Brieg,  4684. 

579»  M—,  P. 

Muthmassungen  von  der  Bedeutung  dess 
A.  1680  entstandenen  Cometen. 
MS  è  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 

»796  ♦  *  ♦ 

Astrologische  Muthmassungen  ûber  den 
Cometen  des  Jahres  1680. 
MS  à  la  Bibl.  impériale  de  Vienne. 


15797  *  ♦  ♦ 

Cometa  Scepticus,    oder  kurzer   Discurz 
ûber  jûngst  erschienenen  Cometen. 
4»,  Strassburg,  4684. 
  l'occasion  de  la  comète  apparue  en  avril  1677. 

»798  WI8WIOW8KI,  J. 

Cometologia  albo  krotki  dyskurs  astrolo- 
giczny  o  komecie  y  skutkach  jego,  ktory  sie 
pokazal  ostatnich  dni  miesiaca  grudnia,  roku 
od  slowa  wcielonego,  gwiazda  monarchom 
ziemskim  obiasnionego  1680  y  trwai  w  roku 
biisko  nartapujacyni  1681. 

4S  Krakowie,  [4681]. 

iS79i)  niEWlESKI»  S. 

Komety  roku  1680  widziane,  o  ktôrych 
iest  tu  relacya  z  prognostykiem  do  roku  1686 
sluzacym. 

i«,  [Kcakowie],  (681. 

5800  &RZYKAWSKI,  H. 

Krolka  astrologiczna  uwaga  komety,  na 
horyzoncie  Krakowskim,  okolo  ostatnich  dni 
grudnia  powstajacego  w  roku  panskim  1680. 

4S  Krakowie,  4684. 

Réflexions  astrologiques  sur  les  comètes. 

5801  LILLY,  W. 

A  discourse  of  thebeginning,  continuances 
and  end  of  the  ten  conjunctions  of  tbe  2  su- 
periour  planets  in  the  watry  trigons. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

Cet  auteur  est  mort  en  1681 . 

5802  STURM,  J.  G. 

Vernunftige  Gedancken  ûber  die  grosse 
Conjonction  beiden  obersten  Planeten  Satum 
und  Jupiter. 

4%  Altdorff,  4682. 

5805  N-,  G. 

An  astrologicai  and  theological  discourse 
upon  this  présent  conjunction  (the  like 
whereof  hath  not  (likely)  been  in  some  âges) 
ushered  in  by  a  great  comet. 

4«,  London,  4683. 


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CONJONCTIONS,  ÉaiPSES^  COMÈTES. 


849 


tt804  [BRAND,  J.  G] 

Hessisches  Gometen-Ey,  bey  dessen  Vor- 
stellung  zugleich  auch  andere  Erd-  und 
Luffl-  und  Himmels-  Wunder....  verhandelt 
werden. 

4*,  Marburg,  1689;  pi.  nombreuses. 

tfSOtf  OLIYARES,  D. 

Disinganno  degl'  atterrit!  per  la  célèbre 
conjuntione  di  Satumo  e  Giove  negli  anni 
1682,  e  83,  discorso  astrologico. 

12%  Palemio,  1682. 

«806        PASGHIUS,  J.  =  PASGH,  J. 

Gonjunctiones  in  génère. 
4S  Viitcmbergae,  4682. 

«807  HOLST,  J.  TAH 

Aanhangsel,  zijnde  het  gevolg  op  de 
comeet. 

4»,  Leeuwarden,  4682. 
8%  Rotterdam,  1737. 

«808  HOLST,  J.  vah 

Een  kort  en  beknopt  verhaal  van  de  teke- 
nen  des  hemels  en  aile  de  comeeten. 

8%  Leeuwarden,  1682. 
8%  Rotterdam,  1742. 

«809       PA8GHIUS,  J.  »  PASCH,  J. 

Gonjunctio  magna  intra  septem  proeter- 
lapsi  et  labensis  anni  triplicata. 
A;  Wittebergae,  1683. 

3810  CERYUS,  J.  =  GEllTI,  G. 

Energicamagnarumconjunctionum  panur- 
gia,  problema  physico-theologico-astrono- 
micum. 

4«,  Parmae,  1683. 

3811  BEKKEll,  B. 

Ondersoek  van  de  betekeninge  der  kome- 
ten,  by  gelegenheit  van  de  gène  die  in  de 
jaren  1680,  81  en  82  geschenen  hebben. 

4«,  Amsterdam,  1683. 

4%  Leeuwardeo,  4683;  sans  nom  d'aateur,  avec 


le  titre  :  Onderzoekingen  oTer  de  voorspellinge 
der  kometen,  naar  aenleijdingh  van  die  van 
1680,  81  en  82. 

4»,  Amsterdam,  1685. 

4«,  Amsterdam,  1690. 

Avec  son  Berigt  aangaande  Oost  en  West  vin«- 
dingen  van  L.  W.  Graaf,  4s  Amsterdam,  1699. 
(Voir  Sect  V,  art  Coordonnées  géographi- 
ques.) 

L*auteur  soutient  que  les  comètes  ne  sont  pas  des 
présages  ni  des  avant-coureurs  de  malheurs. 

3819  ♦  ♦  ♦ 

Kometen  sind  Propheten  welches  zur 
Schande  denen  Bauch-Pfaffén  und  zum 
Zeugnûss  ûber  die  politisch-atheistischen 
Spôtter  und  Kometen-Putzer,  erweiset  ein 
Liebhaber  Gottes  und  seiner  Wunderwercke. 

8«,  s.  1.,  1683. 

3813  ♦  *  * 

Gometomantia,  a  discourse  of  cornets, 
sbowing  their  original  substance,  place, 
time,  magnitude,  motion,  nurober,  colour, 
figure,  kinds,  names,  and,  more  especially, 
their  prognosticks,  significations,  and  pres- 


19«,  London,  1684;  291^  pages. 

3814  ASTAPUS,  F. 

Discurso  astrologico  del  cometa  grande 
que  aparecio  en  el  orizonte  y  meridiano  de 
Barcelona  a  los  10  de  Diziembre  anno  de 
1689. 

4%  Sevilla,  1690. 

XVIII*  SIÈCLE. 
3813  SPERLETE,  J. 

Dissertatio  physico-astronomica  de  natura 
cometarum  et  eorum  influentiis. 
4»,  Halae  Magdeburgicae,  1701. 

3816  SCHETIUS,  L.  T. 

Synodus  chronozeutica  sive  de  conjunctio- 
nibus  Saturni  et  Jovis,  quae  magnaedicuntur, 
dissertatio  astronomica. 

4o,  Hafniae,  1702. 

107 


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SM 


SECTION    U.    ÀSTROLOGIB. 


5817  BACMEISTER,  . . . 

Yanus  eclypsium  metus. 
4«,  Rostochij,  1706. 

5818  DELHARDUfG,  ... 

Vanum  eclypsium  metum  esse  occasione 
deliqui  solaris. 
l\ ,  1706. 

5819  ALGOWER,  D. 

Schrifit-und  vernunfft-mâssige  Anzeige, 
dass  man  sich  vor  innstehender  grossen 
Sonnen-Finstemiss  welche  den  3  Maji,  171S, 
eintreffen  wird,  weder  Fùrchten  noch  selbîge 
fur  ein  ausserordentliches  Gôttlicbes  Zorn- 
und  Straff-Zeicben  halten. 

4%  Ulm,  s.  d. 

5820  HUBSCHMANN,  J.  H. 

De  coroetis,  maloruro  nunciis. 
4«,  JenaeJ7S2. 

5891  HUBSGHMANPC,  J.  H. 

De  meteoris  igneis  et  quorundam  ficta 
significatione. 
4%  Jeoae,  1723. 

5829  WUGHEllER,  J.  F. 

Dissertatio  de  cometis  malorum  nunciis. 
4»,  lenae,  [vers  1730]. 

5825  WUGHERER,  J.  F. 

Quaestio  physico-moralis  de  cometis  malo- 
rum nunciis,  sive  Grûndliche  Erôrterung 
der  Frage  :  Ob  die  Cometen  nicbts  gutes 
bedeuten?  Nebst  schriftmâssiger  Beantwort- 
ung  der  Fragen  :  Ob  die  Cometen  Vorboten 
des  jùngsten  Tages?  Und  ob  dieser  in  dem 
jetzlaufenden  1744ten  Jahre  einbrechen 
werde? 

8%  Jcna,  1744;  publié  par  J.  F.  Ferromontanus 
[Eisenberg]. 

Développements  posthumes  de  Touvrage  précédent. 
L'auteur  est  mort  en  1737. 


Traduction, 

Recherches  physico-morales  sur  la  ques- 
tion si  Tapparition  des  comètes  signifie 
quelque  chose  d'extraordinaire. 

S;  Nuremberg,  1769. 

5824  HEYIflUS,  J.  «  HEYN,  J. 

Disputatio  de  diluvio  orbi  terrarum  per 
cometam  obducto. 
4«,  Brandcaburgi,  1741. 

5825  WERDEll»  J.  G. 

Dissertationes  scholasticae  de  praeludto 
judicii  extremi  orbi  terrarum  per  cometas 
exhibendo. 

2  part  4S  Brandeburgi,  1743. 

5826  HAUPERTUIS,  P.  L.  M.  db 

Lettre  sur  la  comète;  tu  ne  quaesierts 
scire  nefas. 

12s  [Paris],  1742;  89  pages. 

5827  STI3SS«  J.  H. 

Commentationes  de  natalibus  cometarum. 
2  part.  4s  Gothae,  1742. 
-f-  Additamentum,  1744. 

5828  CELSIUS,  A. 
De  influxu  cometarum. 
4s  Upsaliae,  1743. 

5829  FLODERUS,  O.  P.  =  FLODER,  O.  P. 

De  influxu  cometarum. 
4s  Upsaliae,  1745. 

5830  SGHMIDT,  J.  C.  G. 

De  cometarum  insolis  peccata  luentibus. 
4s  Scmeslî,  1744. 

5831  R  —  ,  J.  M. 

Heditationes  conjecturales  de  origine, 
essentia,  motu  et  significatione  cometarum, 
occasione  cometae  anni  1744. 

4*,  Franeofnrti»  1744. 


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CONJONCTIONS^  ÉCLIPSES,  COBIÈTES. 


Ml 


6BM  *  *  * 

Besondere  Unterredungen  zwischen  einem 
Astronomo  und  philosophischen  Bauer  von 
der  Cometen  Wurkung  und  Bedeutung. 

8s  Dresden,  1744. 

»855  *  ♦  * 

Curiôses  Gesprâcb  zwischen  einem  Astro- 
nome und  einem  einfaltigen  Thûringen 
Bauer,  bey  Gelegenheit  des  in  diesem  1744. 
Jahre  erschienenen  grossen  Cometen,  darin 
hauptsâchlich  die  Lehre  von  diesem  Wunder- 
Gestirn. 

2Thle8«,  Leipzig,  «744. 

8B54  ♦  ♦  » 

Vernùnftige  und  schriftmâssige  Gedanken 
von  Cometen,  bei  Gelegenheit  des  gegen- 
wârtigen  in  diesem  1744  Jahr  sichtbaren 
Cometens,  von  einem  den  Aberglauben  has- 
senden  und  die  wahre  Gottseligkeit  lieben- 
den  Freund. 

4%  s.  1.,  1744. 

6SS6  KEMPELEN,  J    A.  C 

De  cometis  malorum  nuntiis. 
4s  VencUîs,  1748. 

iS856  BIORNOniLS,  S.  « 

BJÔRNSEN,  S. 

Dissertatio  de  effectu  cometarum  descen- 
dentium  in  systema  nostrum  planétarium. 
4«,  Hafniae,  1758. 

SSS7  RUDOLPH,  D.  G. 

Untersuchung  der  Frage,  ob  man  Ursache 
bat,  sich  von  Cometen  zu  fûrcbten. 
8s  Leipzig,  1760. 

5858  UNZER,  J.  A. 

Werkingen  der  comeeten  op  de  Aarde. 
8s  Amsterdam,  1769. 

88«%9  KORDEFIBUSCH,  G.  F. 

Physikaliscb-moralische  Untersuchungen 
der  Frage  :  Ob  die  Erscheinungen  eines 


Cometen  etwas  besonderes  zu  bédeuten  habe. 
8s  Nûrnberg,  1769. 

»840  *  *  * 

An  essay  towards  a  history  of  the  principal 
comets. 

8s  London,  1769. 

L*auteur  traite  des  effets  attribués  aux  comètes, 
depuis  celle  de  1742;  il  s*occupe  particulièrement  du 
retour  de  la  comète  de  Haliey  en  1759. 

iS841  BOHOMOLEG,  J. 

Prognostyk  zly  czy  dobry  komety  1769.  y 
1770  albo  natura  y  koniec  komet,  z  przydat- 
kiem  opisania  krôtkiego  obrotôw  niebios,  y 
reiestru  tak  komet,  jako  tez  przypadkow 
znacznieyszych  od  potopu  swiata  az  do  tego 
roku. 

8s  Warszawie,  4770. 

Pronostic  de  la  comète  de  1769-70,  ou  nature  et 
destination  des  comètes,  avec  un  supplément  sur  la 
signification  des  comètes  qui  ont  paru  depuis  le  déluge 
jusqu*à  répoque  présente. 

aS842  EEN  LIEFHEBBER  dbb 

WAARHEID. 

Philosophische  bedenkingen  over  de  con- 
junctie  van  de  planeten  Jupiter,  Mars,  Venus, 
Mercurius  en  de  Haan  op  den  agtsten  May 
1774,  en  wel  over  de  mogelyke  en  waarschy- 
nelyke  sterre  en  natuurkundige  gevolgen 
deezer  conjunctie. 

8»,  Leeuwarden,  1774. 

iS84S  Z[UGGONI],  L. 

Li  pronostici  non  awerati  nelle  predizioni 
e  ritorni  délie  comète. 
8s  Venezia,  1778;  42  pages. 

5844        KIE8EWETTER,  J.  G   K.  C. 

'lleber  die  furchtbaren  Cometen. 
8s  Berlin,  1798. 

XIX*  SIÈCLE. 

»848  ♦  *  ♦ 

Der  Komet  des  Jahres  1834  oder  welche 
merkwùrdige  Begebenheiten  wird  und  dièses 


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8Bt 


SECTION   n. 


ASTROLOGIE. 


gottliche  Zeichen  verkûndigen;  wann  und 
aus  welche  Weise  wird  der  Antichrist  in 
den  Welt  herrschen  und  wann  wird  ailes 
Elend  aushoren. 

8«,  HanaD,  4832. 

8«,  Hànau,  1833. 

8%  Hanau,  1833;  autre  édition. 

1(846  ♦  ♦  ♦ 

Halleische  Komet,  was  haben  wir  von 
demselben,  welcher  uns  in  Spâtsommer 
1838  sichtbar  wird,  zu  erwarten. 

8«,  Danzig,  1835. 

5847  FORSTER,  T. 

Observations  sur  l'influence  des  comètes 
sur  les  phénomènes  de  l'atmosphère  [de  la 
Terre]. 

8«,  Aix-la-Chapelle,  4836. 
8%  Bruges,  i  843  ;  édition  augmentée  d'un  Essai 
sur  les  étoiles  filantes. 

5848  WHITE,  W.  H. 

Comets,  and  their  supposed  influence  on 
the  atmosphère  of  the  Earth. 
8«,  London,  1840. 


5849  ♦  ♦  * 

Die  Kometen  des  vîerten  Jahrzehends  vom 
neunzehnten  Jahrhunderte,  1830-40,  insbe- 
sondere  jene  von  1832,  1833,  183S,  4836 
und  1839,  nebst  vorangehenden  Ansichten 
ûber  den  Bau  der  iCometen,  ihre  Gestalt  und 
Beschaffénheit,  zur  Beruhigung  jener  welche 
die  Zerslôrung  unseres  Wohnortes  durch 
das  Zusammenstossen  eines  Kometen  mît 
demselben  befûrchten. 

8«,Grâlz,  4841;  2  pi. 
8«,  Grâtz,  4830. 


5850  EGIDT,  H.  E.  toh 

Kometen,  Astronomie  und  Astrologie. 
8«,  Zittau,  4845;4pi. 

5851  ♦  *  * 

Den  stora  kometens  fôrespâdda  sammans- 
tôtande  med  Jorden  under  nâgot  af  âren 
1887,  88,  89  eller  60. 

I2«,  Carlscrona,  4857. 

43»,  Carlscrona,  1857  ;  autre  édition. 


ASTROLOGIE  MÉDICALE. 


XV*  SIÈCLE. 


5852  MAPCFREDI,  G. 

Liber  de  homine  et  conservatione  sanitatis 
(italice,  vulgo  dictus  Libro  del  Perche). 
Fol.,  Bononiae,  4474.  —  Très  rare. 
Fol.,  Neapoli,  4478. 
Fol.,  Bologna,  4497. 

Quoique  le  titre  et  les  prélimiDaires  soient  en  lal|D, 
Pouvrage  est  en  italien.  Dans  les  réimpressions  (?oir 
ci-dessous)  il  est  intitulé  II  Perche,  parce  que  ce  mot 
commence  tous  ses  chapitres.  C'est  une  suite  de  ques- 
tions avec  les  réponses,  la  plupart  tirées  des  problèmes 
d^Aristote. 

La  l'*  édition  a  été  décrite  par  Fossi  dans  son  Gata- 
logus  codic.  Bibl.  Magliabecchianae,  au  tome  II,  p.  159. 

Opéra  nova  intitulata  il  Perche  utilissima 


ad  intendere  la  cagione  di  moite  cose  :  et 
maximamente  alla  conservatione  délia  sanita. 

40,  Venetia,  4549;  «  noyamente  stampada.  • 

4%  Ancona,  4544. 

4«,  Venetia,  4544. 

8»,  Venetia,  4520. 

8%  VencUa,  4523. 

8%  VeneUa,  4530. 

8»,  Venetia,  4588. 

42«,  Venetia,  1894. 

4%  Venetia,  4607. 

4«,  Venetia,  4622. 

5855  *  ♦  * 

Opusculum    repertorii    prognosticon    in 
mutationes  aeris  tam  via  astrologica  quam 


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▲STBOLOGIB    MÉDICALE. 


US 


metheorica,  uti  sapientes  experientia  compe- 
rientes  volueruntperquamutilissime  ordîna- 
tum  incipit  sidère  felici  et  primo  proemium. 
Accedit  Hyppocratis  libellus  do  medicorum 
astrologia  a  P.  de  Abbano  in  latinum  tra- 
ductus. 

4%  Venetiis,  1485;  des  presses  de  £.  Ratdolt; 
49  feuillets  en  caractères  gothiques,  avec 
initiales  gravées  sar  bois.  Ce  livre  est  un  des 
premiers  où  les  feuillets  soient  numérotés  en 
haut,  au  milieu  de  la  page,  en  cbîflfres  arabes. 
—  Rare. 

Lalande  a  fait  par  erreur  de  ce  li?re  deux  ouvrages 
distîDcls  :  Opusculam  repertorii  et  Bippocratis  libellus. 

«854         NIPHUS,  A.  =  NIFO,  A. 

De  diebus  criticis  seu  decretoriis  aureus 
liber. 

Fol.,  Venetiis»  4500. 
Fol.,  Venetiis,  1504. 

Fol.,  Venetiis,  1518  (des  exemplaires  ont  1519). 
8«,  Argentorati,  1528. 

Réimprimé  avec  son  De  augnriis,  4«,  Marpurgi, 
1616.  (Voir  n*  4795.) 

XVI*  SIÈCLE. 

K88»  TANNSTETTEll,  G.  C. 

Artiiicium  de  applicatione  astrologie  ad 
medicinam  deque  convenientia  earumdem; 
canones  aliquot. 

8%  Argentorati,  1531.  —  Très  rare. 

tf856  *  *  ♦ 

Centiloquium  de  medicis  et  infirmis 
decerptum  ex  penetralibus  astrologiae,  cui- 
vis  medico  apprime  cum  necessarium,  tum 
utile;  epitome  seu  canones  quidam  super 
aegrîtudinibus,  quibus  modis  succurrendum 
aegris  sit,  ex  aspeetu  signorum.  Naturalis 
astrologiae  compendiosa  descriptio. 

8»,  Cracoviac,  1 532. 

»8K7  *  *  ♦ 

Astrologica  graeca  de  circulo  solari;  de 
judiciis  XII  locorum    orbis    signiferi;    de 


decretis    planetarum,    horumque    natura; 
medicationibus  ad  eas  directis  1S33. 

4«,  Londini,  1649. 

Cet  ouvrage  paraît  remonter  à  1532. 


S8IS8  THUSSUfUS,  A.  =» 

TUSZYW8KI,  A. 

Tempora  selectiora  pro  phlebotomia, 
balneo,  ventosis  quoque  atque  pharmacicis 
purgativis  et  confortativis  acceptandis,  semi- 
nandi  denique  ac  plantandi  ex  decursu 
Lunae,  qui  propria  corporum  est,  per  signa 
celestia,  affectione  quoque  radiosa  planeta- 
rum salubrium  ad  eandem,  documentis 
astrologicis  observatis. 

MS  de  1 535  h  la  Bibl.  Jagellon  de  Cracovie. 


5889     YILLANOTAIVUS,  91.,  pskodontme  de 
8ERVET,  N. 

In  quendam  medicum  apologetica  discep- 
tatio  pro  astrologia. 

8*,  Parisiis,  1558.  —  Extrêmement  rare  ;  le  seul 

exemplaire  connu  est  à  la  Bibl.  nationale  de 

Paris. 
8*,  Berolini,  1880;  réimprimé  par  les  soins  de 

H.  Tollin. 


tf860  HASFURTUS,  J.  = 

HASFURT,  J.  yiBDDNG 

Libri  IV  de  cognoscendis  et  medendis 
morbis  ex  corporum  coelestium  positione 
libri  IV. 

4»,  Venetiis,  1584. 

A  ce  volume  sont  joints  comme  additions  : 

Hermès  Trismegistus,  latromatbemalica. 

GalenuSf  Prognostica  ex  aegroli  decubitu. 

M,  FicinuSy  De  vita  siudiosorum  tuenda;  De  vita 
looga;  De  vita  caelitus  compara nda;  De  peste. 

J.  P.  Galluccius,  De  figura  coelesti  erigenda;  De 
parte  fortunae  et  hepatis  extruhenda  ;  De  zodiaci  divi- 
sione;  De  planetarum  digollatibus,  tum  essentialibus, 
tum  accidentalibus  ;  De  temporibus  ad  medicandum 
accomodatis. 

L'ouvrage  de  Virdung  paraît  remonter  à  1540 
environ. 


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894 


SECTIOn    II. 


ASTROLOGIE. 


»861  PAnAGELSUS,  A.  P.  T. 

Von  der  Urspning  der  Krankheiten  durch 
Einfluss  des  Gestirns. 

Dans  le  vol.  f  de  ses  Bûcher  und  Schrifftcn, 
publiés  par  J.  Huser;  4s  Bascl,  1889,  et  dans 
les  réimpressions  :  4603  et  4616.  (Voir 
n»  2647.) 

Paracelse  était  mort  en  1541. 

ii862  FERRAIilUH,  A.  = 

FËRRIER.  O.  [A] 

De  diebus  deeretoriis  secundum  pythago- 
ricam  doctrinam  et  astronomicam  observa- 
tionem. 

46s  Lngduni  Batavomro^  4541. 

46s  Lugduni  Batavoruro,'4549. 

5863        BLOI^DtTS,  m.  =  BIOi^DO,  M 

De  diebus  deeretoriis  et  crisi,  eorumque 
verissimis  causis  in  via  Galeni.  —  Aven  Hezre 
de  luminariis  et  critieis  diebus. 

4s  Romae,  4844. 

8s  Lugduni,  4850. 

iî864        GAURICUS,  L.  =  GAURICO,  L. 

Super  diebus  deeretoriis,  quos  etiam 
criticos  vocant,  axiomata  sive  aphorismi 
grandes,  Hippocratis  et  Galeni  theoremata 
enucleata;  Isagogieus  astrologiae  tractatus 
medicis  admodum  opportunus. 

Fol.,  Romae,  4846;  caractères  romains,  fig.  sur 
bois. 

Le  premier  de  ces  traités,  sur  les  jours  critiques.  n*a 
pas  été  reproduit  dans  les  Opéra  de  Gauricus.  ■ 

5865        MIZ ALDUS,  A.  s  MIZAULD,  A 

Aesculapii  et  Uraniae  medicum  simul  et 
astronomicum  ex  colloquio  conjugium, 
harmoniam  microcosmi  cum  macrocosmo 
sive  humani  corporis  cum  coelo  demon- 
strans. 

4srwUgduni,  4550. 

58G6        lUIZALDUS,  A    =  SIIZAULD,  A. 

Planetographia  rébus  astronomicis,  medi- 
cis et  philosophicis  erudite  referta,  ex  qua 


coelestium  corporum  cum  humants,  et  astro- 
nomiae  cum  medicina,  societas  et  harmonia 
aperitur. 

4s  Lugduni,  4884. 

Traduciion. 

Harmonie  des  corps  célestes  et  humains 
faits  en  onze  dialogues  (par  /.  de  Montlycu'd). 
8s  Paris,  4556  (?). 
46s  Lyon,  4580. 
Voir  n»  4863. 

5867        SCHItOTER.  J.  =  SCURÔTER,  J. 

Typus  ex  Hippocrate,  Galeno  aliisque  bonis 
autoribus,  per  quem  cognitis  ex  motu  et 
cursu  siderum  mutationibus  anni,  une 
intuito  de  figuris  inde  morbis  unusquisque 
facile  praedicere  poterit. 

4s  Vicnnac,  4551. 

58G8        8TATHMIOPC,  C  .  pskodoutiib  db 
NAAS,  C. 

De  tertia  febri  astrologica  experientia  et 
contra  Menardum  defensio  considerationis 
astrologicae  in  medicatione. 

8s  Vitebergac,  4556. 

5869  DARIOTUS,  C.  =  DARIOT,  C. 

De  morbis  et  diebus  critieis  ex  astrorum 
motu  cognoscendis  fragmentum. 
4s  Lugduni,  4887. 

Traduction. 

De  la  connaissance  des  maladies  et  des 
jours  critiques  d'après  le  mouvement  des 
astres  (par  l'auteur). 

4s  Lyon,  4882. 

5870  DARIOTUS,  C.  =  DARIOT,  C. 

Ad  astrorum  judicia  facilis  introductto; 
Tractatus  de  electionibus  principiorum  et 
praeparatione  medicamentorum. 

4s  Lugduni,  4587.  —  Très  rare. 

4s  Lugduni,  4888. 


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ASTROLOGIE  MÉDICALE. 


858 


Traduction. 

Introduction    facile   aux   jugements  des 
astres  (par  l'auteur). 
4%  Lyon,  1589. 

5871  SIDEROGRATES,  S.  = 

EISEPiMEPIGER,  S 

De  methodo  medicorum  et  matheniatico- 
rum. 

4»,  Tubingae,  1560  (?) 

En  faveur  de  l'application  de  Tastrologie  à  Part  de 
guérir. 

5072  *  ♦  * 

Ein  newer  Kalender  von  allerley  Artznei 
durch  ailes  himlische  Gestirn,  auch  was  die 
fur  Influentz  in  dièse  underste  Corper  haben. 

4«,  Strassburg,  4565. 

5873  GARDANUS,  H.  =  GARDANO,  G. 

Liber  de  providentiaex  anni  constitutione  ; 
in  septem  aphorismorum  Hippocratis  parti- 
culas. 

Fol.,  Basileae,  1564. 

5874  *  ♦  * 

Himmels  loauHs  Wirckung  und  natûriiche 
Influenz,  Gestirn  und  Zeichen,  aus  Grund 
der  Astronomie  nach  jeder  Zeit  Jar,  Tag  und 
Stunden  Constellation,  zur  Arznei  wohlfort 
allen  lebenden  Menschen  von  Noten  ;  sammt 
astronomischen  und  mathematischen  Instru- 
menten. 

4«,  Franckfurt,  1564;  fîg. 

4»,  Franckfurt,  1619. 

5875  FU8GUS,  P.  =  F08G0,  P. 

De  usu  etabusu  astrologiae  in  arte  medica. 
4«,  Romae,  1565  (?) 

5876  RUBËRTI»  B.  de 

Osservazioni  de  astrologia  et  altre  appar- 
tenenze,  circa  délia  medicina  et  mutazione 
de  tempi. 

4»,  Firenie,  1567. 


5877  8AWGTUS,  G.  =  8ANTI,  G. 

Opusculum  de  magnorum  luminarium 
conjunctionibus,  oppositionibus,  et  quadra- 
turis. 

4«,  Romae,  1571  ;  avec  le  portrait  de  Tauteur. 

Cet  ouvrage  traite  de  Tinfluence  des  aspects  des 
planètes  sur  le  corps  humain. 

5878  ROYEKE,  Hercule  dblla 
Vaticinio;  modo  facile  da  conservarsi  sano. 
8«,  Fiorenza,  1576. 

5879  8CHYLAFIDRU8,  G. 

Medicina  astrologica,  una  cum   practica 
chirurgiae  brevi  et  facili. 
8»,  Antverpiae,  1577. 

5880  GARMOFIA»  J.  de 

Tractatus  an  astrologia  utilis  sit  medicis  ? 

8»,  Hispali,  1582. 

L'auteur  répond  à  celle  question  par  la  négative. 

5881  BAFFIU8,  J.  a  Y.  = 

BAFFI,  G.  B    Y. 

Libellus  de  non  usu  astrologiae  in  medi- 
cina. 

4»,  Pcragiae,  [vers  1595]. 

XVn«  SIÈCLE. 

5882  NAGI.MJ8,  J.  A.  =  MAGII^I,  G.  A. 

De  astrologica  ratione  ac  usu  dierum 
criticorum  seu  decretoriorum;  his  additur 
De  annui  temporis  mensura  in  directionibus. 

4»,  VeneUis,  1607. 

4%  Francfurtî,  1608. 

Ouvrage  intéressant  pour  Tbisloire  de  Papplication 
de  Paslrologie  à  la  médecine.  Après  la  mort  de  Maginii 
arrivée  en  1617,  sa  réputation  comme  astrologue  fit 
séquestrer  par  te  Saint  Office  ses  papiers  et  manuscrits. 
Ceux-ci  furent  alors  perdus,  sauf  de  très  rares 
exceptions. 

5883  BARRI08,  J.  de 

De  la  verdadera  cirurgia,  medicina  y 
astrologia. 

Fol,  Madrid?,  1607. 


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856 


SECTION   II. 


ASTROLOGIE. 


iS884  FORMAI,  S. 

Judgments  of  diseases,  according  to  tbe 
13  bouses. 

MS  à  la  Bîbl.  de  TUniversité  d'Oxford. 
Cet  auteur  est  mon  eu  1611. 

IS885        OBICIUS,  X.  «r  OBIGIO,  X. 

Tractatus  medici  et  astronomici,  quibus 
adducitur  de  abusu  in  medicina,  aliaque 
medica  opuscula  de  astrologia,  de  tempore 
quo  ex  astris  corpora  patiuntur. 

4%  Vicentiae,  1618.  —  Rare. 

1(886  ROSAGCIO,  G. 

Il  medico  del  dottore  in  filosofia  et  medi- 
cina et  osservatore  de  motti  celesti. 
4%  Venexia,  46â1. 

1(887  FAAnGCZ,  M.  Bocarro 

Foetus  astrologicus. 

8%  Romae,  1626. 
8%  Hamborgi,  1643. 

5888        ARGOLUS,  A.  =  ARGOLl,  A. 

De  diebus  criticis  et  de  aegrorum  decubitu 
libri  duo. 
4»,  Patavii,   1639;   avec  frontispice  et   figures 

astrologiques. 
4%  Patavii,  4652  ;  o  [Libri  duo]  ab  auctore  denuo 

recogniti  ac  altéra  parte  auctiores,  paeneque 

novi.  » 

K889  MANENTI,  F.  M. 

Deliberationi  astronomiche  perpétue  nel 
trovar  con  vero  modo  l'uso  di  due  ruote. 
4%  Maotova,  1643. 
Astrologie  appliquée  à  la  médecine. 

«890  ♦  *  ♦ 

Raccolta  medica  et  astrologica. 
4%  Venetia,  4645. 

5891        PRITTUS,  D.,  psbudortme  oi 
TITI,  P. 

Septem  genèses  quas  posuit  excellentissi- 


mus  /.  A.  Maginus  in  suo  de  diebus  criticis 
opère,  in  exempta  assumptae. 
4»,  Palavii,  1650  (?;. 


5892       PRITTUS,  D.,  psbodoitmb  db 
TITI,  P. 

Quadraginta  genèses  prae  caeteris,  quas 
posuit  A.  ArgoluB  in  suo  de  diebus  criticis 
opère  in  exempla  assumptae. 

4o,Mediolanî,  1650(T). 


5895  TREW,  A. 

Astrologia  medica. 
4%  Altdorfii,  s.  d. 


5894        TITIS,  P.  DB  =  TITI,  P. 

De  diebus  decretoriis  et  aegrorum  decu- 
bitu ad  juvandam  praeclaram  artis  medicae 
professionem,  epitome  astrosophica  physicis 
maxime  rationibus,  deindeOaleni,  Aristotelis 
et  Ptolemaei  praeceptis  contexta. 

2  vol.  4%  Ticinî,  1660. 


5895  GAPATTI,  .  . . 

Il  sistema  placabile  teorico,  medico,  astro- 
nomico. 

4«,  Marsico  Vccchio,  1660? 


5896  MAGIRUS,  J. 

De  medicinae  cum  arithmetica,  geometria, 
mechanica,  optica,  astronomia  et  geographîa 
conjugio. 

4s  Blarpurgi,  1663. 


5897  BLAGRAYE,  J. 

Tbe  astrological  practice  of  physick. 

8»,  London,  1671. 
8«,  London,  1682. 
8%  London,  1689. 
Astrologie  médicale. 


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ASTROLOGIE    MÉDICALE. 


857 


«898  SAUPiDERS,  U. 

The  astrological  judgment  and  practice  of 
physick,  deduced  from  the  position  of  the 
heavens  at  the  decumbiture  of  the  sick 
person. 

8»,  London,i677. 

8%  London,  4681. 

Précédé  de  lettres  el  de  pièces  de  vers  de  félicilalioD. 

8809  ♦  ♦  ♦ 

Declaratio  omnium  venarum;  cognitio 
planetarum,  et  12.  signorum. 

MS  à  la  Bibl.  de  TUniversité  d'Oxford. 

MaDuscril  daté  168],  qu!  coulieDt  aussi  des  receltes 
médicales. 

8900  MOLLERUS,  D.  G    «= 

MOLLER,  D.  W. 

De  diebus  criticis. 

Fol.,  Altdorfii,  4688. 

8901  MOLLERUS,  D.  G.  = 

mOLLER,  D.  W 

De  ominosis  diebus  dominicis. 
4o,  AUdorBi,  1690. 

XVIII^  SIÈCLE. 

8903  MEAD,  R. 

De  imperio  Solis  et  Lunae  in  corpora 
humana  et  morbis  inde  oriundis. 
8«,  Londini,  1704. 
8^  Lugduni  Batavorum,  1737. 
8»,  Londini,  1746. 
8»,  Londini,  1748  j  avec  additions. 
8»,  Atnstclodami,  1749. 
4»,  r^ondini,  1762. 
Il  y  a  eu  encore  d'autres  éditions. 
Traduction. 

A  discourse  of  the  influence  of  the  Sun 
and  Moon  on  human  bodies. 
A  la  fin  de  ses  Miscellanca  curiosa,  3  vol.  8o, 

London.  1726.  (Voir  n»  5906.) 
8»,  London,  1733. 

Cet  ouvrage  est  reproduit  en  latin,  en  anglais  et  en 
français,  dans  les  Œuvres  de  B.  Mead^  savoir  :  Opéra, 
8»,  Parisiis,  1751,  •  cura  Lorry;  »  Works,  3  vol.  12», 
Edinburgb,  1765;  Œuvres  (par  Coste),  â  vol.  8»,  Bouil- 
lon, 1774. 


8905  HOFMANNUS,  F.  = 

HOFMAWW,  F. 

De  siderum  in  corpora  humana  influxu 
medico. 
4«,  Ualae,  1706. 

8904  VALFRÉ,  A. 

Observationes  astronomico-medicae. 
4%  Aslae,  1714. 

8908  HAINSEN,  L. 

De  influxu  Lunae  in  corpore  humano. 
4«,  Halae,  1724. 

8900  MEAD,  R. 

Miscellanea  curiosa,  a  collection  of  the 
principal  phenomena  in  nature;  added  a 
discourse  of  the  influence  of  the  Sun  and 
Moon  on  human  bodies. 

3  vol.  8%  London,  1726. 

Publié  par  W.  Derbam. 

8907  HOFJUAPrnUS,  F.  = 

HOFlUAnN,  F. 

De  vera  perpetui  mobilis  in  homine  vivo 
idea. 
4s  Halae,  1731. 

8908  CELSIUS,  A. 

De  astronomia,  medicinam  illustrante. 
8«,  Upsaliac,  1732. 

8909  HRATZi:lKST£m,  C.  G. 

Von  dem  Einflusse  des  Mondes  auf  die 
Witterung  und  auf  den  menschlichen  Kôrper. 
8»,  Halle,  1747. 

8»,  Halle,  1771  ;  avec  Anlwort  auf  H.  P.  Kaslner 
Beurthcilung. 

8910  *  ♦  ♦ 

Il  corso  de'  pianeti  detto  efemeridi  o  sia 
diario  de'  moti  planetarj. 
4»,  Milano,  1757. 
Cet  ouvrage  était  proposé  aux  médecins,  pour  qu*ils 

108 


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v- 


858 


SECTION  II.  ASTROLOGIE. 


eusseDi  égard  aux  aspecls  des  astres  dans  ta  pratique 
de  la  médecine. 

=  Novi,  XIX,  4788,  AU.  -  JdS^,  4759,  378.  —  F.  A. 
Zaccaria,  Annali  letterarj  d'Italia,  3  vol.  8o,  Modena;  t.  III, 
4764,  p.  58. 

iS9il  BIORNONIUS,  8.  = 

BJÔRNSEPC,  S. 

De  usu  astronomiae  in  niedlrina. 

i«,  Hafniae,  4759. 

XIX«  SIÈCLE. 

«912  CARMOY,  G 

L'influence  des  astres  est-elle  aussi  nulle 
sur  la  santé  qu'on  le  croit  communément? 

MS. 

Mémoire  présenté  à  l'Académie  de  Micon  vers  1805 
(F,  Hœfer,  Nouvelle  Biographie  générale,  tome  VIII, 
1855,  col.  775).  Sort  inconnu. 


aS915  GOEZ,  J.  F.  F. 

De  non   admittanda  reductione 
gismi  in  medicinani. 
i\  Tubingae,  4808. 


astrolo- 


tf9l4  WCSTENFELD,  F. 

Geschichte    der   Arabischen  Aertze    und 
Naturforscher,  nach  den  (juellen  bearbeitet. 
8«,  Gôttîngen,  1840. 
Ouvrage  intéressant  pour  Tbisloire  de  Tastrologie. 

i$91tS  KÔNIG,  J.  A 

Der  Kreislauf  des  Blutes  und  die  Plane- 
tenbahnen ,  ein  physiologisch  -  mathema- 
tischer  Versuch. 

8s  Weissensee,  18ii;  1  pi. 


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