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J 1
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h
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i» ^
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
I)K ^ '^ ^
L'ASTRONOMIE,
Pak j/(/ HOUZEAU,
ANCIEN DIRECTEUR DE L'OBSERVATOIRE ROVAL DE BRUXELLES
et
A. LANCASTER,
BIBLIOTHÉCAIRE DE CET ÉTABLISSEMEN 1.
TOME PREMIER.
OUVRAGES IMPRIMÉS .Se MANUSCRITS.
PREMIÈRE PARTIE.
BRUXELLES ,
F. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE,
Rue de Louvain, IU8.
Juin 1887.
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III
p
^Ji <o
COMPOSITION ET ORDRE DES ARTICLES.
Une explication détaillée à ce sujet fera partie de FAvertissemenl, qui sera distribué avec
la dernière partie du tome I®^ On se contentera de donner ici les indications les plus
essentielles pour l'intelligence des articles.
Chacun de ceux-ci porte un numéro, à Faide duquel on y renverra dans la table alpha-
bétique. Vient ensuite le nom de l'auteur en gros caractères. Ce nom est donné tel qu'il
figure au titre de l'ouvrage mentionné ; mais comme ce n'est pas toujours le nom vulgaire,
notamment pour les auteurs qui ont latinisé leurs noms, la forme vulgaire est donnée à la
suite, toutes les fois qu'elle présente une différence. Si le nom de l'auteur est placé entre
crochets, c'est que l'ouvrage est anonyme, et que l'auteur est connu seulement indirec-
tement.
Le titre des ouvrages est donné aussi exactement qu'il a été possible de le connaître, et
dans la langue même où il est écrit. Il n'y a d'exception que pour le grec, le russe, l'arabe
et les langues de l'Asie, pour lesquels le titre a presque toujours été traduit.
Seulement on a mis beaucoup de soin à faire connaître dans quelle langue est le texte
de l'ouvrage mentionné et de quelle version il est accompagné. A cet effet on a désigné les
principales de ces langues par leurs initiales :
A. l'arabe,
G. le grec,
H. l'hébreu,
L. le latin,
P. le persan,
T. le turc.
Ces lettres capitales, placées entre crochets à la suite du titre, renseignent le lecteur sur
la langue ou les langues qu'il trouvera dans le volume. Ainsi [A.-L.] veut dire que l'ouvrage
renferme un texte arabe, accompagné d'une traduction latine; [G.] signifie un texte
uniquement grec; [G.-L.] un texte grec avec version latine; et ainsi des autres. Il nous a
paru important de distinguer plus rigoureusement qu'on n'a l'habitude de le faire, entre
les ouvrages qui renferment un texte original sans version, ce texte avec version, ou
simplement une version non accompagnée du texte.
11 arrive souvent que le titre d'un ouvrage subit des changements dans les éditions
successives. Dans ce cas, les mots qui ont disparu des dernières réimpressions sont placés
entre parenthèses; ceux qui ont été introduits dans ces réimpressions sont entre crochets.
Quelquefois cependant les modifications ont été telles qu'il en serait résulté de la confusion.
Le nouveau titre est alors donné séparément.
On a pris pour principe de faire de chaque ouvrage un numéro, renfermant toutes les
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IV —
éditions sensiblement conformes entre elles et leurs traductions, de manière à mettre sous
les yeux du lecteur une courte monographie de chaque publication. Pour chaque édition
on consacre une ou plusieurs lignes aux données bibliographiques proprement dites : le
format (qui est le caractère extérieur le plus apparent), le lieu d'impression, la date, les
remarques bibliographiques s'il y a lieu.
La liste des éditions est suivie, pour les ouvrages d'une certaine importance, d'un
sommaire des matières qu'ils contiennent. Ces notes seront particulièrement utiles pour
connaître ce que renferment les recueils où sont réunis différents travaux d'un savant.
Le caractère des ouvrages dont on pourrait douter d'après la rédaction du titre est égale-
ment indiqué dans ces annotations.
Les traductions sont énumérées ensuite, par langues, et d'après l'ordre chronologique
dans lequel la première traduction en chaque langue a paru. Le titre est donné tel qu'il
est imprimé en tête de chaque traduction, et le nom du traducteur est ajouté à la fin entre
parenthèses.
Enfin, lorsque l'ouvrage dont il s'agit a été l'objet d'une analyse, dans un historien ou
dans une publication périodique, on renvoie à ce compte rendu, en faisant précéder la
référence du signe =. On s'est servi, dans ces références, d'abréviations, au moins pour
les ouvrages dont l'indication revenait fréquemment. Une liste complète et détaillée de ces
abréviations sera donnée dans l'Avertissement. On trouvera plus loin les titres sommaires
des ouvrages auxquels se rapportent celles qui ont été employées dans la présente livraison.
En classant les ouvrages relatifs à chaque matière particulière, on a suivi l'ordre chrono-
logique. Avant l'invention de l'imprimerie cet ordre était celui de la rédaction des ouvrages,
à quelque époque qu'ils aient été imprimés plus tard. Après l'introduction de l'imprimerie,
la date de publication servait de guide, sauf pour les ouvrages posthumes, qui ont été
placés à la date de la mort de l'auteur.
Une table alphabétique très complète, comprenant toutes les variantes des noms des
auteurs, paraîtra avec la dernière livraison de ce volume et renseignera sommairement le
titre et la date de chaque publication. Les recherches seront ainsi rendues faciles. C'e^t
aussi avec la dernière livraison que nous mentionnerons, en leur adressant nos remercie-
ments, les personnes qui ont bien voulu nous aider de leurs connaissances et de leurs
renseignements.
Dans l'intervalle, les auteurs recevront avec la plus vive reconnaissance les corrections et
additions que Messieurs les astronomes voudront bien leur envoyer; ils en tiendront
compte pour les AMitiom et Corrections qui paraîtront avec la S'"*^ et dernière partie du
tome l^.
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EXPLICATION DES ABREVIATIONS.
Une liste complète des abréviations employées dans les références sera jointe à la
dernière partie du volume, et fournira tous les renseignements essentiels à Fégard des
publications citées. Nous allons donner ici le tableau succinct des abréviations qui se
rencontrent dans la présente livraison, afin que le lecteur en ait dès à présent la clef. La
plupart se trouvent d'ailleurs sous les mêmes signes abrégés, dans la liste insérée au
commencement de notre tome II, sous le titre de Clef des nbrànatiom.
AdM. — Archiv der Mathematik und Physik (fondées par Gninert).
AgE. — Allgemeine geographische Ephemeriden (de Zach et Beriuch),
AJS3. — The american journal of science, 3rd séries.
AnM. — Annali di matematica pura ed applicata (fondées par Tortolini),
Arc>^. — Archives des sciences physiques et naturelles (de Genève), nouv. période.
ARr. — The Astronomical Register.
Ath. — The Athenaeum.
Bbl. — Beiblàtter zu den Annalen der Physik und Chemie.
BdB. — Bullettino di Bibliografia (publié par Boncompagni).
Berlin, Abh. — Abhandlungen der Akademie zu Berlin.
Berlin, Mbr. — Monatsberichte der Akademie zu Berlin.
BernouUi (Jean3), RpA. — J. Benioulli, Recueil pour les astronomes.
Bessel, Rec. — BesseP s Recensionen, herausgegeben von Engelmann.
Bmaj. — Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques (fondé par Darbonx),
Bmaj. — Idem, 2™<^ série.
Bordeaux, Mémg. — Mémoires de la Société des sciences de Bordeaux, î-5"*'' série.
British Association, Rep. — Report of the Brilish Association for the advancement of
science.
Bruxelles, Rev. — Revue des questions scientifiques publiée par la Société scientifique
de Bruxelles.
BSm. — Bulletin des sciences mathématiques (fondé par de Férussac).
Calcutta, AsR. — Asiatick Researches.
Cas. — Correspondance astronomique (par de Zach),
(MT. — Connaissance des temps.
CLm. — Catalogi librorum manuscriptorum Angliae et Hiberniae in unum collerii ;
fol., Oxoniae, 1697.
Cmp. — Correspondance mathématique et physique (de Gantier et Quetelel).
Cortona, Sag. — Saggi di dissertazioni dell' Accademia di Cortona.
Delambre, His. — Delambre, Histoire de l'astronomie ancienne, de l'astronomie du
moyen âge, de l'astronomie moderne et de l'astronomie du XVII^ siècle.
D'Herbelot, Bor. — D'Herbelot, Bibliothèque orientale, éd. de Maestricht; fol., 1776.
EMc. — The English Mechanic.
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— VI —
EpV. — Ephemerides astronomicae vindobonenses.
GArg. - Giornale Arcadico (2« série).
GdL^. — Giornale de' letterati (série publiée à Pise).
JdS^. — Journal des savants (de 1665 à 1797).
JdSj. - Idem (série de 1816 à 183o).
JdSg. — Idem (3« série, depuis 1836).
Lalande, Bib. — J. J. deLalaiide, Bibliographie astronomique; 4*», Paris, 1803.
L<'ipzig, AcE. — Acta eruditorum quae Lipsiae publicantur.
Leipzig, NAE. — Nova acta eruditorum.
Leipzig, Vjh. — Vierteljahrsschrift der Astronomischen Gesellschaft.
I^wis, Svy. — Lewis, A survey of the astronomy of the ancients ; 8% London, 1862.
Londres, JAS^. — Journal of the Asiatic Society of Great Britain (Ist séries, 1834-63).
Londres, JASg. — Idem (2nd séries).
Londres, MNt. — Monthly notices ofthe Astronomical Society of London.
Londres, PTr. — Philosophical transactions ofthe Royal Society of London.
MCz. — Monatliche Correspondenz (par von Zach).
Montucla, HdM. — Montuda, Histoire des mathématiques, 2« éd. ; 4 vol. 4", Paris,
1799-1802.
Morgan, Bud. -A.de Morgan, A budget of paradoxes; 8% London, 1872.
Munich, GAn. — Gelehrte Anzeigen der Baierischen Akademie.
NAM;^. — Nouvelles annales de mathématiques (3* série).
Narducci, Cat. — E, Nardticci, Catalogo di manoscritti ora posseduti da D. B. Boncom-
pagni ; 8% Roma, 1862.
Nat. — Nature, a weekly illustrated journal of science.
Nov^. — Novelle letterarie publicate in Firenze (série de 1740-69).
Novg. - Idem (continuazione, 1770-92).
Obs. ■— The Observatory, a monthly review of astronomy.
Paris, Bae. — Bulletin astronomique publié (par F. Tisserand) sous les auspices de
rObservaloire de Paris.
Paris, Crh. — Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences.
Paris, His. — Histoire de l'Académie des sciences depuis son établissement en 1666
jusqu'à son renouvellement en 1699.
Paris, Ins'. — Mémoires de l'Académie des Inscriptions de l'Institut (depuis 1813).
Paris, JAs.2. — Nouveau journal asiatique (1826-35).
Paris, JAs(j. — Journal asiatique (6« série, 1863 et suiv.).
Paris, Mém. — Mémoires de l'Institut de France; sciences mathématiques et physiques.
Paris, Mpl. — Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des Inscriptions.
Paris, Mpr|. — Mémoires de mathématiques présentés à l'Académie des Sciences
(1750-86).
Paris, N & E. — Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque du Roi.
PMg4. — The Philosophical Magazine (4th séries).
PMg5. — The Philosophical Magazine (5th séries).
QRw. — The Quarterly Review.
RAM. — Repertorium der literarischen Arbeiten aus dem Gebiete der... Mathematik.
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II
]
— vil
Rome, AU. — Atti delF Accademia dei Nuovi Lincei.
Rsc. — Revue scientifique de la France et de Tétranger (fondée par Breguet et Ricliel).
Sédillot, HgA. — L. A. Sédillot, Histoire générale des Arabes, 2« éd.; 2 vol. 8», Paris, 1877.
Stockholm, Bih. — Bihang till Svenska Akademiens Handlingar.
Stockholm, Ofv. — Ofversigt af Akademiens Fôrhandlingar.
Thorn, Mlh. — Mittheilungen des Copernicus Vereins.
Todhunter, His. — L Todhunter, A history of the mathematical théories of attraction ;
2 vol. 8«, London, 1873.
Turin, Att. — Atti dell' Accademia délie scienze di Torino.
Unt. — Unterhaltungen fur DilettantcMi und Freunde der Astronomie (fondé par Jahn),
Venise, Att5. — Atti délie adunanze delF Istituto Veneto (5« série).
WfA. — Wochenschrift fur Astronomie (fondé par Heis),
ZKM. — Zeitschrift fur Kunde des Morgeniandes.
ZMP. — Zeitschrift fur Mathematik und Physik (fondé par Schlomilch).
ZmU. — Zeitschrift fur mathematischen und naturwissenschafllichen Unterricht (fondé
par Hoffmann).
Les abréviations suivantes ont été employées couramment dans le texte :
Bibl. — BibIioth(>que.
éd. — édition,
fig. — figures,
pi. — planches.
MS. — manuscrit.
MSS. — manuscrits.
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INTRODUCTION.
La bibliographie d'une science étant une sorte de bilan de ses richesses^
ou du moins des matériaux que cette science a possédés dans les différentes
phases de son développement y il est assez naturel de jeter ici un coup d'œil
d'ensemble sur les caractères successifs de ces éléments de travail. Nos
grands traités modernes, remplis de symboles analytiques, ne ressemblent
pas aux descriptions cosmographiques du moyen âge. Les poèmes astrono-
miques de l'antiquité étaient encore différents; et avant ces poèmes, les
représentiitions astrales sur les monuments enregistraient les connaissances
primitives des peuples, avec leur mélange d'allégories et de fables. Ce n'est
donc pas l'histoire proprement dite de l'astronomie que nous avons le
dessein de résumer ici, après Bailly, après Delambre, après Rudolph Wolf
et d'autres encore, qui l'ont écrite d'une manière magistrale et avec une
plus grande autorité. C'est sur les différents caractères de cette science,
dans les différentes époques, que nous voudrions appeler particulièrement
l'attention. L'astronomie n'a pas grandi et n'est pas arrivée à son état actuel
par un travail isolé et indépendant. Partout et dans tous les temps elle s'est
trouvée solidaire du mouvement général de l'intelligence. Ses progrès ne
dépendaient pas seulement de ceux des mathématiques et de quelques autres
branches d'études. Ses théories ont toujours porté l'empreinte des tendances,
des illusions, des erreurs du temps. Elle avançait et reculait avec la société.
Elle se liait même, à l'origine, d'une manière très intime, à l'existence pra-
tique des nations. Elle s'est ainsi développée en reflétant l'état intellectuel
de chaque époque, et à ce titre elle appartient à l'histoire même de l'esprit
humain.
La succession des caractères qu'elle a présentés ne lui a pas été particu-
lière. C'était le fruit d'une marche générale. L'époque même où elle a atteint
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V. ^^.-— -
2 INTRODUCTION.
chez un peuple tel degré, ou réalisé telle conquête, ne dépendait pas unique-
ment de ses efforts ; c'était le résultat d'un progrès commun qui avançait la
société tout entière. Chaque phase ne pouvait donc venir qu'à son heure et
dans le milieu qui lui convenait. Dans l'évolution intellectuelle tout marche
avec ensemble^ pendant que tout obéit à un enchaînement.
Ainsi un fait frappant se dégage aujourd'hui du magnifique mouvement
scientifique de ces derniers temps, c'est que le développement des différentes
branches des connaissances humaines a été successif et non simultané.
Tandis qu'il y a des sciences dont l'origine remonte à l'antiquité, il y en
a d'autres au contraire qui sont toutes récentes. Chacune s'est constituée et
est venue prendre place dans le faisceau général, à un moment donné. Ce
travail d'éclosion continue encore. La génération qui nous précède a vu se
former, pour ainsi dire sous ses yeux, les sciences géologiques, qui occupent
déjà un terrain immense. Nous-mêmes avons assisté à la naissance des
sciences biologiques, devenues rapidement si vastes. Ni l'antiquité, ni le
moyen âge n'avaient une idée, même éloignée, de la variété des objets aux-
quels nos recherches scientifiques s'appliquent.
y^ Sans doute il est dans la nature d'une science d'étendre son domaine, et
l'histoire nous montre chacune d'elles grandissant et se perfectionnant. Mais
le nombre même des sciences va en augmentant. Dans ce travail successif,
rintelligence s'ouvre, l'une après l'autre, des voies précédemment ignorées.
On pourrait comparer les connaissances humaines à un arbre, sur lequel
des branches nouvelles viennent à pousser tour à tour.
Cette succession nous montre l'expression formelle de l'évolution scienti-
fique. Cest le fruit du développement même de nos facultés. C'est la marche
logique, persévérante, progressive de l'investigation, chez ce grand homme
par lequel Pascal représente la continuité de l'espèce, cet homme « qui
apprend sans cesse et qui vit toujours. »
A la fin du siècle dernier et même au commencement du siècle présent,
l'ordre qui préside à ce travail de l'intelligence n'était pas assez apparent
pour donner l'idée de décrire la série, et d'y insérer en son propre lieu une
science déterminée. Mais aujourd'hui les traits fondamentaux de ce déve-
loppement commencent à se dessiner. C'est dans ce travail commun et beau-
coup plus large que nous allons essayer d'envisager les caractères successifs
de Tastronomie. Nous allons regarder cette science comme élément et partie
de tout un ensemble d'évolution.
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CHAPITRE PREMIER.
ORDRE SUIVI DANS L'EVOLUTION INTELLECTUELLE.
L'arithmétique la plus ancienne des sciences. — La géométrie. — Caractère des mathé-
matiques. — Les mathématiques appliquées. — L'acoustique. — L'astronomie. — I^
mécanique. — L'optique. — Les sept arts libéraux. — Les systèmes de philosophie. —
La science des langues et celle de l'histoire. — Caractère primitif des sciences d'obser-
vation. — Les sciences physico-chimiques. — Les sciences géographiques et géologiques.
— Les sciences anthropologiques. — Les sciences biologiques. — Les sciences métaphy-
siques. — Antériorité des mathématiques chez les divers peuples. — Les trois phases de
l'astronomie.
L'ordre historique du développement des connaissances humaines a ses
lois, qu'il n'est pas impossible de mettre au jour. Les caractères distinctifs
des différentes sciences qui se sont tour à tour constituées décèlent les
transformations et les progrès de nos facultés d'investigation. Ils fournissent
les traits de l'état intellectuel général^ au milieu duquel l'astronomie a
grandi et s'est développée. Nous avons donc avant tout à établir la filiation
chronologique des différentes branches de nos connaissances^ en partant de
la base^ pour voir l'édifice s'élever graduellement par la marche du temps.
L'Arithmétique la plus amienne des sciences. — Prenons l'espèce ou
l'individu à son point de départ, c'est-à-dire dans un état de complète igno-
rance. Les notions ne s'acquerront que par l'instruction, et l'instruction ne
se fait pas simultanément dans toutes ses parties. Ce que le sauvage et
l'enfant apprennent avant toute autre chose, c'est à compter. Les notions de
nombre font l'objet du premier enseignement proprement dit et sont les
premières systématisées. Dans l'ordre chronologique, l'arithmétique est donc
la première science aussi bien pour l'hisloire que pour l'individu.
Tout confirme d'ailleurs cette priorité. Les peuplades les plus sauvages
ont déjà une numération, et celle-ci s'étend d'autant plus que ces peuplades
s'élèvent davantage au-dessus de l'état primitif. Les premières opérations sur
les nombres, pour les augmenter ou les diminuer, sont pratiquées par les
divers peuples longtemps avant que ceux-ci sortent de l'étal de barbarie.
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4 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
Dès Faurore de la civilisation, le calcul numérique forme les éléments d'une
première science, grâce à laquelle on suppute le règlement des biens, la
succession des jours, la marche des événements et des années.
Ce qu'il y a de commun et de naturel, pour ne pas dire de vraiment
nécessaire, dans ce premier pas, est parfaitement marqué par la généralité de
la numération décimale '. On connaît à peine sur ce point deux ou trois
exceptions. Les nombreuses peuplades indiennes du Nouveau Ontinent, les
insulaires des archipels isolés de l'Océanie, les tribus nègres de l'Afrique
dont on a pu s'approcher jusqu'ici comptent par dix, ou au moins par cinq.
La généralité de ce fait indique une communauté dans la cause. Or cette
cause ne pouvant résider dans un accord ou convention que la séparation
des peuplades rendait impossible, il faut la chercher dans notre nature. On
compte par cinq ou par dix, disait déjà Aristote ^, parce qu'on commence à
compter sur les doigts. C'est, en effet, le geste naturel. Dans un grand
nombre de langues le mot cinq est le mot main et le mot dix est formé de
deux mains ^ Quelques peuples, comme les Esquimaux du Groenland, qui
vont jusqu'à vingt avant de recommencer, comptent d'abord sur les doigts,
puis sur les orteils *.
Telle est donc l'origine de la numération naturelle. Les nations, en se
civilisant, ont toutes continué à suivre la numération décimale, même les
Chinois qui l'emploient à côté de leur système binaire ^. Les Grecs se ser-
vaient d'une série de caractères pour les unités, d'une autre série pour les
dizaines, d'une autre encore pour les centaines, et ainsi de suite. Ils avaient
donc non seulement une numération parlée qui était décimale, mais aussi une
numération écrite à base dix. Nous ne possédons de plus que le principe de
position, qui fut imaginé par les Hindoux, peut-être par les Thibétains ^
L'Arithmétique ou science des nombres a fait d'ailleurs, dès l'antiquité,
des progrès très considérables. Non seulement ce que nous appelons les
1 Hervas, Aritmetica di quasi tutte le nazioni conosciule, dans son Idea del universo,
t. XiX, 1785, p. 5. — 2 AristoteleSy Problemata ; lib. xv, quaest. 3. — 3 Prichard, Researches
into the physical history of mankind, 3"* éd. (la dernière donnée par Fauteur) ; vol. V, 1847,
p. 30 et 31. — 4^ Prévost d'Exilés, Histoire générale des voyages, éd. 4**, t. XIX, 1770, ^
Histoire du Groenland, liv. m, ch. 6; Hervas, ouvr. cité, p. 93\ A. de Humboldt, Vues des
Cordillères, t. II, 1816, p. 230. Comparez Polt, Die quinàre und vigesimale Zâhlmethode
bei Vôlkern aller Welttheile, 1847.— » Williams, The middle kingdom, 3"* éd., New York,
1851 ; vol. I, p. 496. — 6 Georgi [us], Alphabetum libetanum missionum apostolicarum, 1762;
cap. xxiii, p. 637. Il paraît que les Étrusques étaient aussi arrivés, de leur côté, au principe
de la valeur de position {A. von Humboldt, Kosmos, vol. II, 1847, p. 263 [Cosmos, vol. II,
1848, p. 276]).
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ORDRE SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 5
opérations fondamentales était pratiqué et réduit en procédés méthodiques^
mais on peut voir dans l'ouvrage grec de Diophante, et dans ceux de Brah-
megupta * et de Bhascara ^ dans Flnde^ avec quelle pénétration et quelle
habileté on traite déjà les questions de nombres, jusque dans les problèmes
indéterminés, dans l'enfance scientifique des peuples.
De l'exemple de ses doigts, de celui des cailloux qu'il rangeait à terre, ou
des animaux qu'il comptait dans son troupeau, l'homme était passé à la
notion d'unités abstraites, et c'est sur les combinaisons de ces unités entre
elles qu'il avait construit, par un travail exclusivement mental, la première
et la plus ancienne des sciences, l'Arithmétique.
La Géométrie. — Après la notion de nombre, celle qui se présente immé-
diatement est la notion de figure. L'enfant et le sauvage, lorsqu'ils savent à
peine compter jusqu'à dix, distinguent déjà les corps d'après leur forme. Les
mots « rond, carré, pointu » appartiennent au vocabulaire des langues les
plus primitives et les plus pauvres. Dès Page de la pierre, les principales
figures géométriques sont familières à Fhomme, et Ton en trouve de cette
époque qui ne sont pas grossièrement tracées. Mille objets connus en offraient
des modèles. Les arbres ou plutôt leurs sections sont circulaires, les blocs de
calcaire se détachent en parallélipipèdes, les cellules des abeilles sont hexa-
gonales, les minéraux cristallisés donnent l'idée de différents solides. Ces
figures sans doute ne sont pas parfaites. Dans la section d'un arbre à travers
corps, tous les poinis de l'écorce ne sont pas rigoureusement à une égale
distance d'un point intérieur. Mais c'était simplifier d'imaginer cette éga-
lité et de créer ainsi le cercle géométrique.
Aussi la Géométrie est-elle la plus ancienne des sciences après l'Arilhmé-
lique. De même qu'on avait considéré en Arithmétique des nombres abstraits,
de même on traita en pensée des figures abstraites, et la Géométrie fut con-
stituée.
Nul ne conteste que cette science n'ait pris de bonne heure un très remar-
quable développement. L'ensemble des propositions et des théories, qui ont
été en quelque sorte codifiées par Euclide, n'a pas pu être l'œuvre d'un
homme ni d'un siècle. Il a fallu une longue suite de travaux, dont Torigine
se perd dans les temps préhistoriques, pour établir toutes ces relations, qui
s'appliquent non seulement aux figures planés, mais aux solides, et parmi
ceux-ci jusqu'aux corps ronds.
L'œuvre des géomètres de l'antiquité a réellement quelque chose de grand.
^ vif siècle. — « Xlf siècle.
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INTKODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
Les Coniques d'Apollonius contiennent toutes les propriétés importantes de
ces courbes, et la quadrature de la parabole par Archimède fait encore Fobjet
de notre admiration et reste comme un des plus beaux triomphes de syn-
thétique déduction. Toutes ces propositions s'appuyaient sur des raisonne-
ments d'une rigueur parfaite et d'un enchaînement qui a quelque chose de
merveilleux. « Celui qui est en état de comprendre Archimède et Apollonius,
disait Leibnitz, a moins d'admiration pour les découvertes des plus grands
hommes des temps modernes ^ k>
Caractère des Mathématiques. — Les anciens Grecs possédaient donc, dans
la théorie des grandeurs et des figures, un corps de science imposant, auquel
ils donnèrent le nom de Mathématiques. Cette branche de recherches s'est
sans doute beaucoup étendue plus lard, surtout dans le domaine de l'analyse
et de la géométrie supérieure. Mais ce que les anciens en avaient formé consti-
tuait un ensemble déjà fort étendu de notions inébranlables, au-dessus de la
critique, auxquelles nous n'avons eu rien à corriger.
Si considérable qu'ait été cette création, il est à remarquer cependant que
les géomètres prennent leur sujet exclusivement en eux-mêmes. Ils raison-
nent sur les définitions qu'ils se donnent en pensée; leurs propositions sont
un idéal. Le caractère purement subjectif de ces sciences en rend l'étendue
essentiellement limitée. L'histoire de leur développement vient l'attester. Quel
que soit le champ qu'ils aient ouvert, les rnathématicions y ont trouvé un
terme. Dans l'élude des coniques, les anciens géomètres avaient à peu près
tout aperçu; les modernes, dit Chasies 2, ont à peine ajouté aux travaux
d'Apollonius de Perge. A la naissance de l'analyse, lorsqu'il s'est agi de la
résolution directe des équations du deuxième, du troisième et du quatrième
degré, ceux qui avaient ouvert le chemin n'ont guère laissé à faire à leurs
successeurs. « Les premiers succès des analystes italiens, dans cette voie
nouvelle, paraissent avoir été, dit Lagrange, le terme des découvertes qu'on
y pouvait faire ^ »
Si les Mathématiques étaient exclusivement subjectives, elles n'exigeaient
aussi qu'une seule opération de l'intelligence, la déduction. H ne s'agissait
même pas de rechercher, de discuter, d'assurer la base de cette déduction.
* « Qui Archimedem et Apollonium intelligit, recentiorum summorum virorum inventa
parcius mirabitur. » (Leibnitius, Opéra, 1768; t V, p. 460.) — 2 Chasies, dans les Mémoires
couronnés de FAcadémie de Bruxelles, série 4**; t. XI, 1837, p. 20. — 3 Lagrange, dans
les Mémoires de FAcadémie de Berlin ; année 1770, p. 135. Reproduit dans ses Œuvres,
t. lU, 1869, p. 206.
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ORDRE SUIVI DANS L*ÊVOLUTION INTELLECTUELLE. 7
puisque le mathématicien ia créait en pensée^ par définition. Il n'avait à
mettre en œuvre qu'une partie de nos facultés d'investigation. H lui suffisait
de posséder ces seules facultés qui lui étaient essentielles. Aussi Montucla
fait-il la remarque bien caractéristique que^ dans tous les temps^ parmi les
hommes qui se sont distingués dans la culture des Mathématiques et dont il
passe en revue les travaux dans son Histoire^ « il y en a toujours eu un grand
nombre dont la sagacité ne sortait pas du domaine géométrique. »
Nous pouvons à présent nous expliquer pourquoi les Mathématiques se
forment les premières. C'est évidemment parce qu'elles n'exigent pas encore
un développement intégral des facultés d'investigation : elles dépendent de
la seule déduction. Nous verrons tout à l'heure que les sciences objectives
réclament des opérations mentales plus nombreuses et plus variées^ auxquelles
l'intelligence humaine ne s'est livrée que par degrés.
Lorsqu'on s'est engagé dans cette voie nouvelle, on s'est borné d'abord à
prendre, dans le monde extérieur, quelques faits très simples, qui se rappro-
chaient dans leur forme des définitions des Mathématiques, et sur lesquels on
pouvait baser immédiatement les déductions de l'Arithmétique et do la Géo-
métrie. On nomma ces sciences les Mathématiques appliquées, tellement elles
rappelaient le type des Mathématiques proprement dites ou pures. Celles-ci
montraient elles-mêmes une tendance croissante dans cette direction. Les
périodes établies par un récent historien de la Géométrie ' nous représentent
cette science préoccupée uniquement, à Torigine, de théorèmes spéculatifs;
plus tard elle tient compte des rapports de grandeur, comme dans la
recherche d'Archimède de la relation numérique entre la circonférence du
cercle et son diamètre; puis à la fin le besoin d'appliquer prend le dessus
et la trigonométrie se constitue.
Les Mathématiques appliquées. — Quand les applications elles-mêmes
sont devenues l'objet principal, nous voyons s'élever, à la suite des Mathé-
matiques pures, la Mécanique, qui n'a considéré pendant longtemps que
l'action d'une seule force, ou tout au plus de deux forces à la fois. Nous
voyons l'Astronomie partir de l'admission de mouvements purement circu-
laires, que l'on combinait entre eux par des méthodes géométriques. Nous
trouvons enfin l'Acoustique, première application savante de l'Arithmétique,
dont les raisonnements s'effectuaient pour ainsi dire uniquement sur le
nombre des vibrations.
^ Maximilieti Marie, Histoire des sciences mathématiques et physiques, t. 1, 1883.
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.1 \
8 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
U Acoustique. — Si Ton prend Tordre historique de formation, c'est
PAcoustique qu'il faut citer la première parmi les trois sciences que nous
venons de nommer. Elle remonte aux expériences des pythagoriciens sur
les vibrations, les plus anciennes expériences, dit Cuvier ^, dont le souvenir
soit conservé dans l'histoire du développement des connaissances humaines.
On avait une idée correcte de la nature du son et par suite de la cause des
échos ^. Pythagore, Platon, Aristote savaient que la voix n'a pas de corps,
qu'elle est seulement, suivant leur expression, le résultat d'un battement ^.
On avait déterminé, à l'aide des longueurs de la flûte et des poids du mono-
corde, le nombre proportionnel des vibrations, non seulement dans le cas de
l'octave, mais pour les différentes notes de la gamme. On appelait cette
étude l'Harmonique. Elle était entre les mains des mathématiciens; Euclide
et Ptolémée nous en ont laissé des traités. On la nomma un peu plus tard la
iMusique, en la confondant avec l'art musical, dont elle n'était que la théorie
acoustique. Il faut examiner dans les sources les travaux des Grecs sur cette
ancienne branche de recherches, pour se faire une juste idée de la forme
systématique et scientinque qu'ils lui avaient donnée. C'était une des appli-
cations, bien que la plus simple de toutes, des Mathématiques.
L'Astronomie. — A l'époque où l'on était arrivé à considérer le son
comme le résultat d'une vibration, le spectacle du ciel avait certainement
frappé l'attention des hommes. Une première Astronomie était née. On avait
nommé les constellations; mais la description de la sphère, tout imagée
de héros et de monstres, n était pas véritablement de la science. L'Astronomie
ne commença à présenter un corps de doctrine, formant un ensemble de
déductions, qu'à l'époque où le mouvement diurne d'abord et plus tard celui
des planètes furent considérés par les méthodes géométriques. Les plus
anciens traités grecs qui nous restent, ceux d'Autolycus, se rapportent
précisément à la révolution diurne de la sphère. Ils sont du quatrième siècle
avant liolre ère. On peut donc dire qu'à cette époque, et probablement dans
un temps déjà plus ancien, l'Astronomie était constituée.
La Mécanique. — La Mécanique, dernière branche des Mathématiques
appliquées parmi celles qui remontent à l'antiquité, ne s'est formée qu'un
peu plus lard. Aristote n'avait pas encore une seule idée mécanique dis-
^ G. Cuvier, Cours d'histoire des sciences naturelles, 1841; part. I, p. 96. — 2 Aristoteles,
De anima; lib. ii, cap. 8. — ^ Plutarchus, De piacitis philosophorum ; lib. iv, cap. 20.
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ORDHË SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 9
tincte ^ Lagrange appelle Archimède^ qui était du troisième siècle avant
Fère vulgaire^ « le créateur de la Mécanique de Tanliquité ^. » Les théories
élémentaires de la statique et de Fhydroslatique ont composé les commen-
cements de celte branche des connaissances humaines. Mais les développe-
ments ont été tardifs. A la fin de Fépoque arabe^ Alhazen avait donné la
théorie des forces parallèles et étudié l'accélération de la chute des corps.
Toutefois c'est seulement dans les « Principes de l'équilibre et du mouve-
ment » de Simon Stévin ^, antérieurs de quelques années au traité de
Mécanique de Galilée^ qu'on trouve le plan incliné^ la théorie des actions
obliques et une considération générale et systématique des forces. Il est donc
constant que si l'origine de la Mécanique est d'une certaine ancienneté^ cette
science est pourtant principalement moderne.
L'Optique. — On peut en dire autant^ avec plus de raison encore, d'une
dernière branche des Mathématiques appliquées, l'Optique, qui n'avait pas
marché de pair avec l'Acoustique. Les Grecs discutaient pour savoir si,
comme l'avaient dit Démocrite et Épicure, les rayons sortent des objets, ou
bien s'ils émanent de l'œil, comme le soutenait Hipparque, ou bien encore
s'ils partent des deux côtés à la fois pour se réunir en route, comme le
prétendait Platon ^. L'ouvrage que nous a laissé Ptolémée sur l'Optique ne
traite pour ainsi dire que de certains phénomènes de réfraction et montre
combien celte science, alors toute naissante, était bornée. Les faits n'ont pas
été rattachés entre eux, de grandes lois n'ont pas été établies, avant l'époque
de Huygens, de Newton, de Snellius et de Descartes. Aussi, dans l'antiquité,
l'Optique n'était-elle pas enseignée comme science distincte.
Les sept Arts Libéraux. — Le travail de constitution scientiOque dont
nous sommes redevables aux anciens s'arrêtait aux premières branches que
nous venons de nommer. Au delà, il n'y avait plus qu'incertitude, désac-
cord et systèmes qui se combattaient. Aussi ces premières connaissances,
renfermant ce qu'on savait alors des Mathématiques pures et appliquées,
avaient-elles reçu la qualification de sciences exactes. On ne pouvait mieux
exprimer qu'elles composaient un ensemble de notions positives, acceptées
désormais sans conteste, ni mieux marquer en même temps l'absence de
^ Whewell, Historj' of the inductive sciences, 1837; vol. Il, p. 39. — "^ Lagrange, Méca-
nique analytique; 2« éd., 1811 ; t. l, p. 23. — 3 Parus en 1586. — * Plularchns, De placitis
phiiosophorum; lib. iv, cap. 13.
2
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10 INTRODLXTION. CHAPITRE PREMIER.
\
toute autre science constituée^ en dehors de ce champ déOni. Car les notions
qui ne peuvent se prévaloir d'exactitude ne composent pas des sciences à
proprement parler. Les Mathématiques existaient seules alors, dans le
domaine des connaissances fixes et établies, et là seulement il y avait
quelque chose d'exact.
La séparation est restée longtemps au même point. Elle avait reçu une
sorte de consécration officielle, dans les universités de la Renaissance, par la
division en deux classes des « sept arts libéraux » qu'on y enseignait. Dans
une première classe, le quadrivium, Oguraient l'Arithmétique, la Musique
(comprenant la théorie acoustique de la gamme et des accords), la Géométrie
et l'Astronomie. C'étaient les quatre sciences mathématiques, les quatre
sciences exactes du temps. Le caractère des matières qui composaient le
trivium était bien diiïérent. On comprenait sous ce nom la Grammaire, la
Dialectique et la Rhétorique. Au lieu de l'accord des opinions, du consente-
ment commun dans les propositions établies par la science, on trouvait ici la
pluralité des écoles, l'opposition des systèmes et la dispute. Il s'agissait de
sciences qui n'étaient pas complètement formées.
Il est resté quelque chose de cette distinction dans l'opposition de carac-
tère qui subsiste entre nos facultés des sciences et celles des lettres et de
philosophie. Mais par- dessus tout on ne peut manquer d'être frappé de ce
qui faisait défaut, comme étendue^ à cet enseignement, comparé à celui du
XIX* siècle. Dans ce programme, il n'y avait rien de plus qu'on ne trouvait
dans les écoles latines de la décadence '• La science de la Terre sous toutes
ses faces avec l'histoire de notre globe, l'histoire naturelle, la science de
la vie, domaines immenses aujourd'hui, n'avaient pas alors de place ni
même de nom. Combien de flambeaux attendaient encore, pour s'allumer,
leur Prométhée !
Les systèmes de Philosophie. — Parmi les objets auxquels s'était appli-
quée de bonne heure l'activité humaine, il ne faut pas oublier cependant la
Philosophie, qui est très ancienne. Le désir et la puissance de raisonner sont
précoces dans l'homme. Il n'y a pour ainsi dire pas de tribu sauvage qui,
sur les bases les plus légères, n'ait élevé quelque système de théologie et de
cosmogonie. Dès les premiers âges de la civilisation, les écoles philoso-
phiques abondent et épuisent en peu de temps, comme les mathématiciens,
les conceptions diverses que l'imagination leur fournit.
1 Les c< sept Arts Libéraux » sont déjà énumérés au V« siècle par Martianus CapellUf dans
ses Nuptiae philologiae etMercurii.
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ORDRE SUIVI DANS l' ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 11
Le lien entre les philosophes et les géomètres est si intime qu'on trouve
les mêmes noms^ les mêmes hommes^ dans les deux carrières. C'est aux
philosophes de la Grèce, à Pythagore entre autres et à Platon, qu'on doit la
démonstration de propriétés importantes des figures. De part et d'autre, en
effet, c'est la même opération mentale, la déduction, qui est mise en œuvre,
et celle-là seulement.
Les données des anciens philosophes étaient prises dans l'esprit, comme
celles des mathématiciens; elles correspondaient aux définitions et servaient
comme celles-ci à élever un édifice, rigoureusement déduit peut-êlre des
prémisses, mais aussi idéal qu'elles. C'est par suite de ce caractère subjectif
que les systèmes de philosophie ont promptement épuisé les déductions qu'ils
tiraient de certaines conceptions fondamentales ; c'est pour cette raison que
les modernes n'ont plus rien trouvé dans cette voie qui fût absolument neuf
et qu'on a pu dire nihil novi sub sole. En effet, parmi les philosophes, les
mêmes controverses sont reprises, presque dans les mêmes termes, de siècle
en siècle. Les questions en litige aujourd'hui sont celles qu'on agitait au
moyen âge et chez les Grecs : l'origine du monde, l'existence et l'immorta-
lité de l'âme, la liberté de l'homme, le critérium du vrai.
Les systèmes de philosophie ne nous découvrent donc, comme les mathé-
matiques, qu'un tableau purement subjectif. C'est à cause du caractère tout
spéculatif de ce tableau que Pascal disait : « La géométrie est le plus haut
exercice de l'esprit, mais en même temps le plus inutile; elle est bonne pour
faire Fessai non l'emploi de noire force K » Mais en philosophie, comme les
conceptions premières étaient susceptibles d'une grande variété, il y avait
un nombre considérable de systèmes.
Pourquoi, pourrait-on dire, si les deux sciences sont parallèles, n'exislc-t-il
pas plusieurs géométries? Pourquoi les mathématiques sont-elles plutôt des
sciences exactes que les philosophies? A ces questions on répond qu'il y a,
en effet, plus d'une géométrie. Quelques savants cultivent des géométries
« non euclidiennes, » où Ton part de conceptions diverses, toutes spécula-
tives, par exemple de surfaces qui vont en se déformant, ou de longueurs
dont l'unité de mesure varie, ou même d'un espace à quatre dimensions.
D'un autre côté, un système de philosophie peut être aussi exact qu'un sys-
tème de géométrie, par rapport aux prémisses d'où il est déduit. La question
est de savoir s'il donne lieu à une application dans la nature. 11 y a une
< Pascal, lettre à Fermât du iO août 1660, dans ses OEuvres complètes, 2 vol. 8%
Paris, 1860; t. Il, p. 409.
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13 INTRODUCTION, CHAPITRE PREMIER.
géométrie qui est susceptible d'application : c'est celle d'Euclide et des
anciens, qui est pour cette raison la géométrie par excellence, la géométrie
dont Texaclitude s'étend dans Tobjeclif. Existe-t-il une philosophie qui se
prête, d'une manière semblable, à l'intelligence du monde extérieur?
Depuis Thaïes et les ioniques jusqu'aux pères de l'Église chrétienne, on
a compté au moins vingt écoles philosophiques distinctes K Chacune pré-
tendait que le système enseigné par elle était un miroir de la nature. Nulle
de ces prétentions contradictoires ne réussissait cependant a se faire accepter
au-dessus et à l'exclusion des autres. C'est donc que nulle part la conformité
avec l'objectif n'était frappante, ni fixement établie.
En Astronomie, nous trouvons des cercles, des ellipses, des sphères, au
moins très approchés, dont la géométrie nous donne les propriétés. La Méca-
nique présente à chaque pas des relations qui se traduisent par des fonctions
circulaires. Mais le monde qui nous entoure ne nous met pas en contact avec
des monades ou des éons. Jamais l'observation n'a rencontré rien qui signalât
les quidités des réalistes, ni la plérôma ou Xacamoth de Valentin. Jamais
spiration n'a été constatée sous nos yeux. Les astres roulent au-dessus de
nos têtes, sans frapper nos oreilles de l'harmonie des sphères ni des concerts
célestes des séraphins. Où sont \e pyriphlégét/ioa et Yempyrée? Avons-nous
besoin enfin, pour élever nos troupeaux et cultiver nos moissons, de recourir
à Vâme de la Terre ?
Le côté pratique, l'adaptation objective, manquait donc à tous les systèmes
des philosophes. H y avait des mathématiques appliquées, mais il n'y avait
pas de philosophies applicables. Tout restait ici spéculatif; les déductions
dépendaient uniquement des définitions. Chaque système avait les siennes,
d'où venaient la contradiction et la dispute. C'est pourquoi ces matières
étaient rejelées dans le trivium des anciennes universités. Elles appartenaient
à la Dialectique, « haec pars dialectica sive disputatrix, »> suivant la quali-
fication dont se sert Quintilien \
La science des Langues et celle de F Histoire. — La recherche des con-
naissances objectives exige, en effet, un acte différent de la déduction; elle
nécessite la mise en jeu d'une nouvelle faculté d'investigation, celle qu'on
appelle l'observation. Longtemps l'homme demeure passif aux impressions
^ Les écoles ionique, italique, éléatique, atomistique, sophistique, cyrénaïque, cynique,
de Mégare, érétriaque, péripatéticienne, platonicienne, stoïcienne, épicurienne, sceptique,
éclectique, juive, gnostique, néo-platonicienne, empirique, des pères de l'Église. —
'^ Quintilianus , De institutione oratoria; lib. xii, cap. 2.
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ORDRE SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 43
qui lui viennent du dehors. Il les reçoit avant de travailler à les recueillir.
L'enfant entend les sons avant de mettre son attention à écouter. Sa pre-
mière observation proprement dite a pour objet le langage. Puis, quand sa
mémoire commence à grandir et que son intérêt à l'égard de ce qui l'entoure
s'éveille, sa seconde observation est celle des événements qui passent et
qui, dans le sens le plus général, forment l'Histoire.
La Grammaire, comptée comme la Dialectique dans le trivium^ était la
connaissance du langage en tant que fait observé. Quant fi la Rhétorique,
qui enseigne à bien dire, ce n'est pas, à proprement parler, une science, mais
un art, si nous regardons, avec Whately, une science comme un faisceau de
principes généraux qu'il s'agit de connaître, un art comme un ensemble de
préceptes particuliers réglant ce qu'il faut faire ^ Avec la Grammaire comme
donnée et la Rhétorique comme exercice, le trivium était complété.
Ce qu'il est intéressant de considérer, c'est le premier emploi de la faculté
d'observation, dans l'élude d'abord purement matérielle des langues, et sur-
tout en ce qui touche la réunion des souvenirs et la narration des événe-
ments qui forment l'histoire.
De même que l'enfant apprend la langue maternelle, l'homme fait a
toujours été capable d'apprendre des langues étrangères. Dans l'antiquité,
les peuplades limitrophes se comprenaient mutuellement. Une foule de rela-
tions font d'ailleurs mention d'interprètes. Sur les frontières on parle souvent
deux langues, et Barth a trouvé dans la Nigritie une tribu, placée sur les
confins communs de trois nations, qui faisait un usage courant des trois
langues de ses voisins ^.
xMais cette connaissance en quelque sorte mécanique du langage, celte
pure constatation, conduit tout au plus à la Linguistique, qui est un simple
relevé de faits. La Philologie exige un autre travail d'investigation et nous
ne la verrons se former que dans les temps modernes.
Le peu d'exactitude que l'homme primitif met à répéter les mots, ou même
à conserver les formes grammaticales qu'il a reçues de ses prédécesseurs, est
attesté par la rapidité avec laquelle les idiomes s'altèrent lorsqu'ils ne con-
stituent pas des langues écrites. Chez les peuples illettrés, la multiplicité des
dialectes, et les changements de vocalisation, de place en place et pour ainsi
dire de village en village, sont un signe du peu de rigueur que l'homme
attache d'abord à l'observation.
* « A science consists of gênerai principles that are to be known ; an art, of particular
rules for somethîng that is to be done. » (Whately, Eléments of rhetoric, 1828.) — 2 Barth,
Travels and discoveries in North and central Africa, 1857 ; vol. lll, ch. 62.
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U INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
Mais c'est surtout dans la conservation des faits historiques qu'on peut
juger de la faculté d'observation dans ses commencements. Le plus simple
examen montre combien l'admission des données se faisait légèrement^ sans
critique et sans contrôle. Chez toutes les nations^ la première époque de
l'histoire a un caractère absolument fabuleux. En Egypte^ dans l'Inde^ en
Chine, les premières dynasties, avant les rois mortels, venaient du Soleil et
de la Lune. Dans ces anciens temps, les poètes écrivaient l'histoire, et l'on
peut dire que les facultés d'imagination et d'observation n'étaient pas nette-
ment séparées. Plus lard encore, les discordances des historiens, les faits
invraisemblables recueillis par les chroniqueurs, les contes de toute espèce
dont les narrations sont d'autant plus mêlées qu'elles sont plus anciennes
montrent assez ce qui manque aux premiers hommes, envisagés comme
observateurs.
Caractère primitif des sciences d'observation. — Si nous rappelons rapide-
ment ces faits bien connus, c'est que les mêmes caractères, apparemment pa?
les mêmes causes, ont marqué les commencements de l'observation scienti-
fique comme ceux de l'observation historique. Les premières sciences objec-
tives enregistraient des faits observés ou prétendument observés. Comme
la première histoire, elles étaient essentiellement narratives. Comme l'histoire
elles commençaient aussi par une série de fables et d'exagérations.
L'observation immédiate ou personnelle n'est jamais d'ailleurs qu'une
bien petite partie de l'observation totale. La connaissance que l'enfant acquiert
des faits extéricui's est empruntée d'abord presque tout entière au témoignage
des autres, à l'autorité. Ayant conscience de ce qu'on pourrait appeler sa
nouveauté, il puise d'abord à la source de ceux qui l'ont précédé et qui ont
pu observer .et connaître avant lui. Nous le voyons accepter les faits de toutes
mains, sans les examiner, sans les trier, sans soupçonner même qu'ils soient
d'une valeur inégale. Accueillant les dires inexacts des négligents, les
exagérations des conteurs, les erreurs des maladroits, les mensonges des
imposteurs, le premier tableau qu'il se fait du monde extérieur ressemble
à ces figures déformées qu'on voit dans certains miroirs. Aussi, lorsqu'il se
décide à observer par lui-même et qu'il met de la critique dans ses obser-
vations, arrive-t-il un jour à la conclusion que tout ou presque tout est à
recommencer.
Bien que l'homme soit frappé de bonne heure par des impressions
d'origine extérieure, il n'est porté cependant vers l'observation positive et
systématique qu'après l'avoir été vers le raisonnement. Ce fait est attesté
non seulement par l'antériorité des mathématiques et de la philosophie sur
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ORDRE SUIVI DAMS l'éVOLUTION INTELLECTUELLE. 15
les sciences physiques^ mais aussi par Tempressement qu'on a toujours mis
dans ces dernières sciences à conclure prématurément.
On n'a pas encore de faits^ ou Ton n'en a qu'un bien petit nombre^ et l'on
élève déjà système sur système. On organise un univers complet dans la
pensée. On fait sortir le monde entier soit de l'eau^ soit du feu; les quatre
éléments produisent tout à volonté^ en se convertissant les uns dans les
autres. Le ciel se remplit de sphères de cristal ; les plantes sont inspirées du
nous qui les anime K C'est l'époque de la déduction au delà des faits.
On attache d'ailleurs au début si peu d'importance aux observations
qu'elles demeurent purement et simplement accidentelles. On s'émeut des
éclipses et de l'apparition des plus brillantes comètes; mais il faut une civl*
lisation déjà avancée pour y porter une attention intentionnelle et en tenir
registre. On voit passer une variété d'animaux^ de plantes, de roches; mais
on ne s'attache pas à les regarder de près ni à les retenir. La période des
études positives ne commence réellement, pour une science, qu'au temps où
l'observation, de passive qu'elle était d'abord, devient actiye. C'est alors qu'on
en reconnaît les conditions et les difficultés, et que la critique, aussi indis*
pensable dans les sciences proprement dites qu'elle est nécessaire en histoire,
se trouve fondée.
Les sciences physico-chimiques. — Dans l'antiquité, les sciences physico-
chimiques et les sciences naturelles n'étaient pas encore entrées dans cette
période : elles restaient à l'époque fabuleuse. La physique des anciens était
un véritable tableau de prodiges. C'était la magie, qui avait, dit-on, été
révélée par les anges à Salomon, et la magie est alliée à la philosophie \
Les principes du chaud, du froid, du sec et de l'humide jouaient tous les
rôles que l'imagination se plaisait à leur assigner. En chimie, la vieille idée
chinoise de la transmutation des substances, reprise par Geber dans un
moment malheureux, avait conduit aux illusions bizarres de l'alchimie.
Observation superficielle, erronée, fantasque, et déduction prématurée et au
delà du fait, tel a été longtemps le caractère de ces sciences.
On entrevoit seulement, pendant l'époque arabe, le commencement de
^ Aristoteles, De plantis; lib. i, cap, 1.
^ Denn, wo Gespenster Platz genommen,
Ist auch des Philosoph willkommen.
[Goethe, Faust; Th. U, Act. u, Eintr. S.
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16 INTRODUCTION. CHAPITUE PHEMIER.
robservation positive. Albirouni^ plus exaclement nommé Abou-Rihân,
constate et détermine la difTérence des pesanteurs spécifiques. Âihazen
reconnaît la pesanteur de Tair et les efiels de la capillarité. Razès donne
son attention à la fermentation alcoolique. Geber lui-même^ malgré ses
entraînements^ nous laisse une série d'observations positives remarquables^
dans lesquelles il aperçoit que la calcination^ c'est-à-dire Toxydation^
augmente les poids.
Pourtant ce travail de recherches préliminaires a marché lentement, même
dans ses parties fondamentales et les plus importantes. Jean Rey a reconnu
que les corps s'unissent en proportions définies^ il y a seulement deux cent
cinquante ans, et le siècle actuel était commencé quand Rumford a montré
que la chaleur n'est pas une substance.
Ce n'est pas d'ailleurs la seule constatation des faits, si sobrement et si
exactement qu'ils soient observés, qui constitue une science objective. Bornée
à ce seul enregistrement de notions détachées, une pareille science n'est
encore que dans une période préparatoire. Gomment ces faits se lient-ils
entre eux et quelles en sont les causes? Ici une nouvelle o|)ération doit être
mise en œuvre, l'induction. Il s'agit d'entrevoir, d'après les observations, une
loi générale, embrassant un ordre de phénomènes, puis d'examiner, par
nombres et par mesures, comment les phénomènes sont représentés par cette
loi. Hipparque faisait de l'induction lorsqu'il attribuait un déplacement aux
nœuds de l'écliptique et qu'il comparait à cette théorie les changements des
longitudes. Copernic a conçu par induction le système planétaire, et Kepler
la figure des orbites, figure contrôlée de point en point par l'observation.
C'est lorsqu'une science objective est mûre pour l'emploi de ces fils conduc-
teurs, et pour la vériOcation de ces idées lumineuses, qu'elle devient induc-
tive. Jusqu'à ce qu'elle soit entrée dans cette nouvelle phase, elle n'est |)as
complète, et l'on voit ainsi combien d'opérations mentales une pareille
science exige de plus que les mathématiques et les philosophies.
Or à quelle époque les physiciens ont-ils commencé à formuler des lois
qu'ils comparaient avec l'expérience? Ce fut quand Boyie et Mariotte étu-
dièrent la compressibilité de l'air, quand Snellius confronta une longue suite
d'angles d'incidence avec les angles de réfraction correspondants, quand
Huygens pénétra les premiers secreLs de la double réfraction. La physique,
comme science complète, comme science inductive, est donc relativement
moderne. La chimie l'est encore davantage. Elle eut, au commencement du
XVlll'' siècle, une première théorie générale, celle du phlogistique de Stahl;
mais cette théorie faillit à satisfaire aux données. Ce fut seulement en
i774 que Lavoisier put tout coordonner à l'aide de ce principe qu'il existe
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ORDRE SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 17
un nombre défini de substances simples^ toujours persistantes^ qui ne se
changent pas les unes dans les autres ^
Si donc^ pour la physique et la chimie^ on peut faire remonter aux Arabes
la période d'observation positive^ il faut reconnaître en même temps que la
période inductive^ celle qui donne à la science son caractère complet^ est
toute moderne.
Les sciences physico*chimiques sont cependant^ après Tastronomie, les
premières sciences inductives qui se sont constituées. On ne conteste pas
qu'elles ne présentent aujourd'hui un ensemble déjà considérable de faits
exactement observés, sainement interprétés, et un corps de principes, véri-
Gés par Texpérience de chaque jour et désormais à Fabri de la critique. Elles
ont, au moins dans une partie de leur champ, un caractère positif, un carac-
tère d'évidence, qui les a fait passer à l'actif de nos connaissances.
Les sciences géographiques et géologiques. — Les sciences qui, ensuite,
ont pris pied sur un terrain solide sont celles qui ont pour objet l'étude du
globe. Chaque peuple a décrit de bonne heure les pays étrangers qui l'entou-
raient ; mais il serait superflu de rappeler combien ces descriptions sont restées
longlemps fabuleuses. Les géants, les pygmées, les centaures, les cyclopes
et les arimaspes à un œil, les peuples sans langue ou sans tète garnissaient ce
monde chimérique. Jusqu'au siècle dernier, les colons espagnols plaçaient
aux sources de l'Orénoque le féerique El Dorado et Ponce de Léon a décou-
vert la Floride en allant à la recherche de la Fontaine de Jouvence.
Il est vrai que la géographie mathématique, qui détermine par des obser-
vations célestes la position des lieux sur le globe, remontait chez les Grecs à
Eudoxe de Cnide, et par conséquent au IV® siècle avant notre ère. Mais
cette détermination appartient proprement à l'Astronomie et doit être rangée
à ce titre parmi les mathématiques appliquées. Ce sont les astronomes et
les géodésiens qui (ixent les positions des lieux, pour les fournir aux géo-
graphes. Ceux-ci ne sont arrivés que lentement à nous donner des descrip-
tions exactes des différentes contrées. La géographie physique n'a pas de
représentant sérieux avant Varenius; et il n'y a pas un siècle qu'on a institué
des observations suivies pour assigner le climat des principales régions.
Lés anciens géographes ne s'occupaient pas de la constitution du sol. Aussi
la Géologie est-elle absolument moderne. On trouverait tout au plus chez les
Arabes, en particulier dans Avicenne, quelques réflexions sur la nature des
* L(Woi8ier, Opuscules physiques et chimiques, 1777. Comparez Stas, dans le Bulletin
de l'Académie de Belgique, 2« série, t. L, 1880, p. 391.
3
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18 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
actions physiques qui ont produit les reliefs du globe. Mais, au lieu de
chercher par Tobservalion, on cherchait par le raisonnement.
Aussi longtemps que Texamen des couches de la terre avait été superficiel
et celui des fossiles accidentel^ le grand livre aux feuillets de pierre qui con-
tient les médailles de Thistoire du globe était demeuré muet. On était si loin
de penser que ces recherches fussent de nature à faire l'objet d'une science
particulière que le nom même de la Géologie n'existait pas^ et qu'il ne figure
encore ni dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert \ ni même dans la
Cyclopaedia de Chambers revisée par Rees -.
Le siècle qui nous a précédés n'était pas sorti des nombreuses « théories de
la Terre, » par lesquelles on cherchait seulement a s'expliquer l'individualité
de notre globe. Au commencement du siècle où nous vivons, la dispute entre
lés « neptunistes » et les « vulcanistes » durait encore, touchant l'origine
des terrains. Puis étaient venues les discussions sur les « révolutions du
globe, » qui nous faisaient passer de cataclysme en cataclysme. Il y a seule-
ment quelques années que le géologue a terminé sa carrière, qui a ramené la
science dans la limite des causes naturelles et connues ^
Aujourd'hui la lithologie, la stratigraphie, la géogénie ont pris d'immenses
développements. Mais ce mouvement est peut-être encore plus remarquable
par les branches connexes qu'il a fait naître ou stimulées. La paléontologie
est devenue un monde, et l'on doit certainement rapporter en grande partie
aux progrès de la Géologie l'essor qu'ont pris la géographie botanique, la
géographie zoologique, l'ethnographie et l'archéologie préhistorique. Or,
toutes ces sciences sont récentes.
Dans tous les temps on avait rencontré des fossiles et tous ceux qui les
avaient maniés et examinés avec soin y avaient reconnu des restes orga-
niques. Mais ces observations étaient faites par circonstance ou par hasard.
D'où venaient ces débris et à qui avaient-ils appartenu? Voltaire s'était chargé
de répondre au nom des hommes éclairés du XVIll® siècle. Les coquilles
fossiles, trouvées sur les montagnes, y avaient été jetées par les pèlerins
revenant de la Terre Sainte et les ossements des grands pachydermes ter-
tiaires étaient les dépouilles des éléphants qu'avait perdus Annibal !
Que diraient ceux qui soutinrent avec acharnement que les fossiles étaient
de simples tusiis naturae, c'est-à-dire des imitations dues au hasard, s'ils
entraient aujourd'hui dans nos grands musées paléontologiques, où sont
^ Lettre G parue en 1757. — '^ Septième édition; lettre G parue en 1780. — 3 Lyell ,
mort en 1875. Ses Principles of geology ont paru pour la première fois en 1832.
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ORDRE SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 19
rangés les restes fossilisés de soixante mille espèces différentes d'animaux et
de plantes? Que diraient les savants qui ont discouru sur la salamandre de
Scheuchzer, ce prétendu homo diluvii testis^ homme témoin du déluge, s'ils
se trouvaient en présence des reconstructions d'ichthyosaures, de plésio-
saures, de ptérodactyles, d'iguanodons, de paléothériums et de tant d'autres
formes disparues?
Toutes ces collections sont modernes; elles sont presque exclusivement
contemporaines. Elles attestent un travail d'observation active et positive qu'on
aurait le droit d'appeler gigantesque, quand on considère qu'il est le fruit
d'une ou tout au plus de deux générations. Mais il y a déjà plus. Avec George
Cuvier et Alexandre Brongniart \ la Paléontologie est entrée, toutes voiles
déployées, dans la phase inductive; et le monde du passé, tel que l'a recon-
struit l'induction, peut être confronté, dans ces riches musées, avec ses
anciens habitants.
Les sciences anthropologiques. — L'étude des faunes et des flores paléon-
tologîques a provoqué celle de la distribution, tant actuelle que primitive,
des animaux et des plantes. Elle a dirigé également les naturalistes vers celle
des différentes races de l'espèce humaine. L'Ethnographie n'était pas une
science avant Blumenbach ^ et Camper ^. Le lien entre les groupes ethno-
graphiques et ceux des langues avait été vaguement entrevu à différentes
époques. Mais la Philologie, comme science comparée, est toute moderne.
Adelung * en a réuni le premier corps de données positives et Bopp ^ a
entrepris d'en formuler les premières lois.
Les sciences anthropologiques ne se sont pas arrêtées d'ailleurs à l'étude
des races et des langues; mais ces recherches plus étendues et plus géné-
rales ne sont pas seulement récentes, elles sont contemporaines. Le dévelop-
pement de l'homme en société fait aujourd'hui l'objet d'une branche dé
connaissances qui est a peine esquissée, et dont nous avons vu de notre
propre temps paraître le nom, la Sociologie ^. Dans l'ordre évolutif, elle
établit la lîliation des différents états sociaux du sauvage, du nomade, du
1 G, Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles, 18121. — 2 Blmnenbach, Décades
craniorum diversarum gentium, commencé de publier en 1790. — 3 Camper, Verhandeling
over het natuurlijk verschil der wezenstrekken in menschen van onderscheiden landaard
en ouderdom, 1791. — ^ /. C. Adelung, Mithridates oder allgemeine Sprachenkunde;
vol. I en 1806. — » Bopp, Vergleichende Grammatik, 1833. — 6 Le mot se trouve dans
le programme des traités de Herbert Spencer, paru en 1860.
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j
SO INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
barbare et du civilisé. Elle a pour auxiliaires THistoire proprement dite et
TArchéoIogie.
L'Histoire^ comme narration de faits^ est sortie de l'époque fabuleuse et
passée dans celle de Fexactitude et de la critique. Elle a reconstruit les évé-
nements du passée pour les principales civilisations, aussi loin qu'il était
possible de le faire sur les monuments. Mais en dépit des ouvrages qui nous
parlent d'une philosophie de l'histoire, cette branche des connaissances
humaines est encore loin d'être entrée dans la période inductive. La série des
faits historiques n'a pas été rattachée scientifiquement à des lois basées sur
celles de l'évolution des peuples et de l'espèce. L'Histoire reste donc une
simple science descriptive. Sa plus haute formule est encore celle de Droysen
l'aîné, « forschend zu verstehen, » s'enquérant afin de comprendre; mais
elle n'a pas jusqu'ici saisi la loi de la succession des révolutions, des peuples
et des races.
Au point de vue de l'induction, l'Archéologie n'est pas beaucoup plus
avancée. Si l'on n'a l'idée claire d'une conception nouvelle que le jour où l'on
éprouve le besoin de lui donner un nom, la science du « préhistorique » ne
remonte guère au-delà de trente années K L'archéologie est sortie de la
période des fables; elle est entrée dans une ère d'observations positives et ne
nous entretient plus des travaux d'Hercule ni des paroles que les sirènes chan-
taient. Mais elle a seulement ébauché l'étude des transformations successives
de l'industrie et de l'art et touché à peine à celle de l'évolution des cou-
tumes et des institutions.
Pour ce qui concerne l'état présent des sociétés humaines, les observations
commencent seulement à se coordonner. La Statistique proprement numé-
rique est fort ancienne, parce qu'elle est essentiellement arithmétique; mais
quelle en était autrefois la valeur critique et quel fruit en retirait la véritable
science? Les Romains recueillaient des renseignements officiels sur les élé-
ments de la richesse et de la population de leur empire. Plusieurs siècles
avant notre ère, les Chinois réunissaient des documents statistiques et avaient
cadastré leurs terres. Mais en accordant à ces renseignements une exactitude
à laquelle ils n'atteignaient pas, le corps de données de la Statistique n'est
encore qu'un ensemble d'observations, c'est-à-dire un tableau de faits. Le
complément nécessaire est l'Économie politique, à laquelle il appartient
d'établir les inductions. Or, l'Économie politique est seulement en cours de
se constituer.
^ Le terme « prehistoric » a été introduit par Daniel WUson, de Toronto (Canada), vers
1880. (Nature, vol. XXX, 1884, p. 449.)
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ORDRE SUIVI DANS L*ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. îl
Des exigences de la société humaine envisagée comme résultat de révo-
lution de l'espèce découlent^ par une liaison à peine entrevue jusqu'ici^ la
Morale et la Science du Droit ^ On a eu beau prétendre fonder les principes
de ces sciences sur un absolu^ il n'avait pas été possible de se mettre d'accord
sur cette source supérieure* Sinon chaque auteur de système^ au moins chaque
civilisation différente^ avait son absolu à elle. Ce qui est vertu en deçà des
Pyrénées est crime au delà, avait dit Pascal. Rien n'exprime mieux que le
principe cherché, la source absolue n'était pas trouvée. Comme dans les
autres sciences, on avait commencé par raisonner et chacun avait élevé
son propre idéal. La considération de l'état de société, dans ses conditions
nécessaires et dans son évolution progressive, va fournir les principes, non
plus absolus, mais naturels, si l'on peut s'exprimer ainsi, du Droit et de la
Morale. Ce ne sont pas des sciences faites, mais des sciences en quelque sorte
à l'ordre du jour du travail de l'intelligence humaine.
Les sciences biologiques. — Quant à l'étude de la constitution physique et
mentale de l'homme, elle rentre dans celle plus générale des phénomènes
biologiques, dont il nous reste à parler. L'histoire naturelle a commencé
aussi par une période fabuleuse, dans laquelle le monde était peuplé de
sphinx, de martichores, de dragons et d'autres créatures monstrueuses. Au
XVI® siècle, le voyageur et naturaliste Belon rapporte encore qu'on voyait
des serpents ailés passer d'Arabie en Afrique. La simple partie descriptive
des trois règnes de la nature n'a acquis que bien tard un caractère de soin
et de précision. Aussi ne recourt-on pas aujourd'hui à des descriptions anté-
rieures à celles de Linné. Et ce qui montre à quel point le travail de nos
devanciers était incomplet, c'est que depuis Linné le nombre des espèces
connues et décrites a plusieurs fois décuplé.
Même la construction du corps humain et le mécanisme de ses organes
étaient restés enveloppés dans une obscurité que l'on a quelque peine à
s'expliquer. Platon, entre autres, croyait sérieusement que la boisson doit
passer par les poumons ^. En Anatomie proprement dite, nous n'avons rien
qui soit vraiment digne de foi avant les dissections de Vésale. Si la Morpho-
logie était peu connue, l'étude des fonctions était encore bien plus arriérée.
Les corps vivants avaient d'abord été envisagés uniquement dans leur
structure. Tel est encore l'objet particulier de l'histoire naturelle descriptive.
^ Comparez C. Darwin, The descent of man, 1871, vol. I, part, i, ch. 3.-2 piato.
Timaeus.
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22 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
Il ne s'agit là que de Tobservation. Dans le champ des règnes organiques,
celte lâche est assez vaste pour donner lieu à une science distincte, science
incomplète, il est vrai. La réunion des matériaux suffit pour absorber entière-
ment le travail de nombreux spécialistes. Mais la phase inductive doit suivre.
Après la description vient la recherche des lois générales, et la confirmation
de ces lois par la comparaison des faits avec elles.
Cette seconde partie, dans le domaine des sciences naturelles, c'est la
Biologie, dont le nom et les grandes lignes sont récents. On avait bien
quelques traits détachés. En physiologie végétale, Millinglon avait établi
Tusage sexuel des étamines; en physiologie animale, la lumière avait com-
mencé à se faire quand Harvey, en 1628, avait constaté la contraction
musculaire du cœur et la circulation du sang. Mais le lien général, Punité
qui a donné à la Biologie son existence, c'est la théorie de la cellule de
Schwann \ un naturaliste que notre génération a encore connu.
Quelle importance les microbes n'ont-ils pas dans les phénomènes de la
vie? En avait-on pourtant l'idée avant les travaux de Pasteur? Leeuwenhoek
l'avait-il seulement soupçonnée, lorsque, armé de son microscope, il avait vu
pour la première fois une bactérie qu'il avait retirée d'entre ses dents, et
qu'il s'écriait : il y a plus d'animalcules dans la bouche d'un homme qu'il
n'existe d'habitants dans la juridiction entière des Etats généraux ^î Ce que
nous a appris l'Embryologie, à partir des recherches de von Baer ^, a été
une véritable révélation. Ce qui paraissait autrefois isolé et sans signification
est devenu la clef d'une évolution frappante, ou nous voyons enfin le passé
lié au présent et dans laquelle ce passé est une épopée.
C'est donc tout récemment que ces sciences ont pris leur dernier carac-
tère, celui qui en fait des sciences complètes. On le voit encore à la Médecine,
qui se rattache intimement à ce groupe. II n'y a pas eu d'anatomie morbide
avant Morgagni '*, ni de véritable expérimentation médicale avant que
Laênnec, dans la première partie de ce siècle, eût introduit l'auscultation ^.
L'induction, en Médecine, est à peine née. Les moyens de comparer les lois
aux phénomènes, par nombres et par mesures, datent seulement d'hier et
^ Sclmann, Mikroskopische Untersuchungen ûber die Uebereinstimmung in der Structur,
und dem Wachstum der Thiere und Pflanzen; dans Froriep's Notizen, 1838, n^^ 91,
103, 112. — 2 Yan Leeuwenhoek, Arcana naturae détecta, vol. I, 1695: expérimenta et
contemplationes, p. 42. — 3 Son ouvrage Ueber die Entwicklungsgeschichte der Thiere a
commencé de paraître en 1828. — * Morgagni, De sedibus et causis morborum per
anatomem indagatis, 1741. — s Laënnec, De Tauscultation médiate ou traité du diagnostic
des maladies des poumons et du cœur, 1819. Il avait eu un précurseur dans Avenbrugger.
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ORDRE SUIVI DANS l' ÉVOLUTION INTELLFXTUELLE. 25
de l'emploi du thermomètre clinique^ du sphygmographe et du compte-
globules.
Au reste, ce qui montre à quel point toules ces sciences sont récentes,
c'est que leur histoire ne tient aucune place dans leur enseignement. Dans
ces branches de connaissances, l'étudiant ne retire pas de fruit de la lecture
des anciens. En géométrie, on enseigne encore dans le vieil Euclide, qui a
deux mille ans. En Astronomie, en Mécanique et dans certaines parties au
moins de la Physique, on peut avec quelque avantage et un incontestable
intérêt suivre dans l'exposition didactique une marche historique. Mais cette
marche serait sans valeur et sans profit dans les sciences géologiques, et
surtout dans les sciences biologiques.
Les sciences métaphysiques. — Si les branches de connaissances dont
nous venons de parler en dernier lieu ne font en quelque sorte qu'arriver à
la période inductive, d'autres sont encore moins avancées et ne paraissent
qu'en voie de préparation. Ce sont celles dans lesquelles la spéculation a con-
servé une avance immense sur l'observation. La Psychologie, la Métaphysique,
la Théologie forment un groupe où l'on n'a presque pas d'éléments constatés,
pas de base solidement établie par l'observation, mais où l'on s'est hâté de
construire par le raisonnement.
Or voici ce qui est arrivé. Tandis qu'il y a seulement une physique, une
géologie, une physiologie, il existe autant de Métaphysiques qu'il y a d'écoles
de métaphysiciens; il existe autant de Théologies qu'il y a de sectes dans les
diiïérentes religions. Ces divergences indiquent clairement que ces sciences
ne sont pas des sciences constituées. Elles montrent que, dans ces diverses
directions, on est encore dans cette période dont nous parlions tout à l'heure,
où l'on finit par s'apercevoir qu'avant de marcher sur un terrain solide, tous
ou presque tous les préliminaires sont à recommencer. A coup sur on n'est
pas dans cette voie positive, qui a si généralement conduit à l'accord, et
produit tant de résultats remarquables, dans les sciences établies.
Gel état imparfait et comme embryonnaire des sciences métaphysiques a
souvent fait regarder, dans ces derniers temps, le domaine qu'elles s'attribuent
comme un monde de songes et de fictions. Mais cette assertion n'est pas suffi-
samment justifiée. Tout ce que nous pouvons dire, c'est que l'objectif n'a
pas été mis en évidence jusqu'ici. 11 demeure sous un nuage. Quand l'obser-
vation rigoureuse aura dissipé ce nuage, peut-être trouvera-l-on qyelque
chose; peut-être aussi verra-t-on qu'il n'existe rien. Mais nous l'ignorons, et
nous avons l'obligation d'autant plus précise de reconnaître notre ignorance
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24 IWTRODIJCTION. CHAPITRE PREMIER.
que nos connaissances positives circonscrivent, chaque jour plus nettement
le champ de Tinconnu. Beaucoup savoir^ disait Âristote^ donne beaucoup
d^occasions de douter.
Au temps d'Eudoxe^ quand les mouvements réels des astres restaient une
énigme et que leurs mouvements apparents n'étaient qu'imparfaitement
décrits, n'aurait-on pas jugé faussement en niant que les planètes forment
un système, régi par des lois communes? Combien il eût été imprudent
pour nos devanciers de rejeter dans le monde des chimères l'idée d'exécuter
des synthèses chimiques, ou celle de ramener certaines fonctions physiolo-
giques aux simples lois matérielles de la physique et de la chimie ! La suite
aurait démenti ce jugement.
N'oublions pas que la science marche sans cesse et qu'elle ouvre de
siècle en siècle de nouveaux horizons. On peut dire de l'humanité ce que
Sénèque disait de l'homme individuel : « Tamdiu discendum est quamdiu
nescias, et si proverhio credimus quamdiu vivas. » Ne nous figurons donc
pas, non seulement tout savoir, mais même avoir tout entrevu. Ne nous
croyons pas initiés, quand nous ne sommes encore qu'à l'entrée du temple •.
En dehors des limites de nos connaissances établies, quel jugement dûment
fondé pouvons-nous porter? Celui-là serait téméraire qui avancerait qu'au
delà de ces champs familiers, appartenant aux sciences positives de notre
époque, il n'en existe pas d'autres, auxquels la philosophie elle-même n'a
peut-être jamais songé dans les plus hardis de ses rêves et dont l'exploration
est réservée à nos successeurs.
Antériorité des mathématiques chez les divers peuples. — On pourrait
croire qu'il y a quelque chose de particulier à nos sciences européennes,
dans l'ordre de production de ces sciences, commençant aux mathématiques,
pour passer ensuite aux connaissances physico-chimiques, puis aux sciences
géographiques dans le sens le plus étendu, pour arriver en dernier lieu à la
constitution des sciences anthropologiques et biologiques. Mais cette marche
s'est reproduite, dans tous les autres centres ou des développements indé-
pendants se sont opérés. La succession n'a pas été partout aussi complète,
parce qu'aucune autre civilisation n'a été aussi loin que la nôtre. Mais
chaque fois les débuts se sont faits de la même manière ; chaque fois le
même ordre s'est répété, aussi avant que les progrès se sont étendus. D'où
l'on est forcé de conclure que la marche dont nous venons de suivre les
^ Seneca, Quaestiones naturales ; lib. vu, cap. 33.
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ORDRE SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 25
grandes phases^ loin d'ôlre *un cas isolé, est, au contraire, un Irait commun
et universel, qui dépend de la nature même de Finlelligence humaine.
Prenons les nations dont le développement s'était opéré dans le plus
grand isolement et la plus grande indépendance, celles de TAmérique. Les
Incas avaient commencé par Farithmétique et la géométrie. D'Acosla rapporte
qu'ils faisaient de grands calculs, et qu'ils les exécutaient avec une rapidité
surprenante, au moyen de grains de maïs représentant des nombres de
diverses valeurs. Leur numération, qui était décimale, so prétait à ces opé-
rations : leurs nombres avaient des noms simples de 1 à 10, puis des noms
composés de 11 à 99, et des appellations propres pour 100, 1000 et
1000 000. Leur géométrie, dit Garcilaso, formait un corps de doctrine;
elle leur avait permis de dresser de nombreux plans topographiques, sur
lesquels on voyait jusqu'à la nature du terrain. Leui*s grandes chaussées,
pourvues de ponts sur les torrents, leurs vastes monuments, leur système de
canaux d'irrigation témoignaient des applications de la géométrie à l'art de
l'ingénieur. Mais la mécanique était moins avancée. L'usage de peser était à
peu près inconnu. On a trouvé dans certains tombeaux des balances d'ar-
gent, à bras égaux, bien ajustées *; mais il ne s'agissait que d'un objet de
curiosité. Il n'y avait pas de machines proprement dites, et ce qui dépendait
de l'observation restait également dans l'obscurité. La physique était nulle
et l'histoire naturelle se réduisait à la connaissance de quelques végétaux
dont on faisait un emploi thérapeutique.
Chez les indigènes du Chili, la culture des mathématiques avait aussi
précédé celle des autres sciences. A l'époque de l'arrivée des Européens, ce
peuple encore barbare avait déjà des mots pour les principales notions
de la géométrie^ notamment pour la ligne, l'angle^ le cône, le cube et la
sphère -.
Les Aztèques étaient la nation la plus avancée du Nouveau Monde. Nous
verrons que leur Astronomie les avait conduits à l'établissement d'un calen-
drier très précis. Eh bien, outre les premières sciences mathématiques, ils
avaient commencé l'élude des sciences naturelles. Les développements qu'ils
avaient donnés à l'arithmétique et à la géométrie ne sont pas douteux. Ils
dressaient couramment des plans topographiques et même des cartes des
différentes parties de l'empire. Montezuma avait fait tracer pour Cortez, sur
toile de coton, une représentation de toute la côte orientale du Mexique,
^ Ulloa, Noticias amcricanas, 1772, entr. xxj. — ^ BoUaert, dans Memoirs read before
Ihe Anthropological Society of I^ndon, vol. I, 18C5, p. 259.
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26 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
allant jusqu^au Yucatan. Celle carie, exéculée en un jour, portait les prin-
cipaux détails, et les rivières y étaient indiquées à leur place relative. On
voyait encore au commencement de ce siècle, à Mexico, à Cuernavaca, à
TIascala, des plans (opographiques sur coton, antérieurs à la conquête ^
A côlé de ces sciences, l'acoustique, partout la première branche cultivée
de la physique, avait été portée à un certain degré d'avancement. Non seule-
ment les Aztèques possédaient différents insiruments musicaux, mais leurs
flageolets à quatre trous étaient capables de donner l'échelle chromatique
entière, en bouchant au besoin la sortie avec le petit doigt -. Quant ù la
mécanique, elle était moins avancée, puisque les marchands vendaient tout
au nombre et à la mesure et que les Aztèques n'avaient pas plus que les
Péruviens l'usage de peser. Cependant ils construisaient d'immenses pla-
fonds par assemblage, sans qu'il y entrât un clou de métal. iVfais où l'on
paut voir l'effet de leur développement scientifique, c'est dans le premier
essor qu'avait pris parmi eux l'étude des productions naturelles.
Il y avait à Mexico un jardin zoologique, placé sous la direction d'officiers
de l'empereur. Cet établissement était réservé en partie à l'exhibition des
nains, des géants et des diverses difformités humaines; mais il renfermait
en outre une volière, des loges pour les animaux féroces, et une collection
de serpents, les uns renfermés dans des cages remplies de plumes, les autres
dans des caisses d'une boue presque liquide. A Iztapalapan, sur le bord
méridional du lac de Mexico, on avait formé un véritable jardin botanique,
où la flore du Mexique était rangée dans un certain ordre systématique ^.
Il y avait là les marques d'un premier développement des facultés d'observa-
tion. Toute proportion gardée, on aurait pu nommer Mexico l'Alexandrie du
Nouveau Continent. Mais dans ce premier édifice scientifique, les mathéma-
tiques tenaient la plus grande place, tandis que les sciences objectives
n'élaient qu'au début.
Nous ne parlerons pas des sciences des Malais, parce qu'elles étaient, au
moins en partie, le résultat d'une communication, beaucoup plus que l'effet
d'un développement propre. A l'époque de l'arrivée des Européens, les Malais
faisaient de longs voyages sur mer, et dans ces voyages ils employaient la
boussole et se servaient des étoiles. Ils savaient d'ailleurs calculer les mou-
vements de la Lune. On peut en dire autant des peuples de l'Indo-Chine;
^ A,de Humboldt, Essai sur la Nouvelle Espagne, 18H, t. IV, p. 348.— 2 //. S. Cresson,
dans les Proceedings of the Academy of natural sciences of Philadelphia, vol. XLIII, 1883,
Apr. 3.-3 Prescott, History of the conquest of Mexico, 1843, vol. Il, bk. iv, ch. 1 ;
bk. III, ch. 8.
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ORDRE SUIVI DANS L ÉVOLUTION INTELLECTUELLE. 27
ceux mêmes de Tlnde ont reçu, sinon des sciences toutes formées, an moins
un puissant secours du dehors. Après Texpédilion d'Alexandre, le mouve-
ment intellectuel du monde grec a exercé une action jusqu'au cœur de l'Asie.
L'influence d'Alexandrie s'est étendue au loin. Cependant ces rapports n'ont
pas suffi pour masquer, chez les Hindoux, les caractères du développement
intellectuel, séparé et indépendant, de ce peuple de l'Orient. Les Grecs eux-
mêmes n'avaient pas eu à construire leur système scientifique dans son
intégrité. Cela était surtout vrai de la science des astres, la plus ancienne
de leurs connaissances objectives. A un moment donné, ils avaient reçu dos
Chaldéens et des Égyptiens une astronomie plus avancée que la leur K L'Inde
a tiré pareillement du secours de certains emprunts; mais elle a fait suffi-
samment de progrès spontané pour avoir des sciences à elle, et bientôt même
elle a pu exercer une influence sensible sur les études des Arabes, au temps
brillant du califat.
Or, c'est l'Inde qui nous a donné la numération de position, principe
fécond et d'une importance immense. C'est dans l'Inde que l'algèbre propre-
ment dite a pris ses premiers développements, à une époque qui se place
entre la destruction de l'université d'Alexandrie et l'origine de l'Islam. Cette
algèbre primitive, que les Arabes nous ont transmise en l'enrichissant, se
distinguait des essais correspondants des Grecs par un caractère de plus
grande généralité dans l'énoncé- des problèmes. Le calcul de Taire d'un
triangle par les trois côtés était dans Brahmegupta, neuf siècles avant que
Clavius eût trouvé ce théorème en Europe.
L'astronomie des Hindoux avait tiré un secours particulier de ce progrès
des mathématiques, notamment par les applications de la trigonométrie. Elle
s'est élevée à peu près au niveau de celle des Arabes et fut même plus
habile dans le calcul, bien que d'autre part elle accordât moins de prix aux
observations. Mais la physique, l'histoire naturelle, la science de la Terre
restaient relativement en retard dans l'Inde comme dans l'Occident. On voit
avec intérêt qu'ici encore l'acoustique avait été la première branche de la
physique qui fût cultivée. Les Hindoux savaient, par exemple, que le son se
propage par ondulations. Mais l'optique était encore nulle et les sciences
naturelles demeuraient complètement dans le domaine des fables.
En Chine c'est aussi par les mathématiques, et parmi celles-ci par l'arith-
métique, que le mouvement intellectuel avait commencé. Des mesures
* Ilerodotus, Historia, lib. n, cap. 109; Aristoteles, De coelo, lib. ii, cap. 12; Strabo.
Res geographicae, lib. xvn.
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28 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
régulières et uniformes pour tout l'empire marquaient de bonne heure le
développement des idées positives de nombre. On consorve jusqu'à ce jour
au bureau i»entral des travaux publics, à Péking, un étalon de mesure linéaire
en cuivre, d'environ 0^,32 de longueur, qui remonte à Tan + 81. Les
Chinois sont très habiles au calcul. Ils exécutent avec une rapidité remar-
quable de fort grandes opérations numériques, sur leurs suan-pan^ à douze
flis d'archal munis de boules. Chaque fil porte 7 boules, dont les 2 supé-
rieures valent chacune 5, et les 5 inférieures sont les unités simples. Martini
affirme que cet instrument élait en usage depuis le XXVI^ ou le XXVI h siècle
avant notre ère.
Los Chinois n'élaient pas sans géométrie, mais chez eux celte science a
surtout un aspect pratique. Ils font très bien l'arpentage et le levé des plans.
Au — XII® siècle, Tcheou-Kong n'était pas étranger à la trigonométrie
recliligne et savait au moins résoudre les triangles rectangles. La géométrie
japonaise avait le même caractère. On n'en avait approfondi que ce qui était
nécessaire pour les usages topographiques. Mais bien que cette science ne
formât pas un système déduclif, élégant et détaillé, comme la géométrie
grecque, on n'en constate pas moins, dans l'extrême Orient, l'antériorité des
mathématiques; car l'acoustique même se réduisait aux premières notions,
la physique était ignorée et les sciences de la Terre et de la nature n'étaient
qu'un amas de fables et d'illusions.
Il est intéressant de constater comment, dans l'antique société de la
Chaldée, Tordre d'apparition des grandes divisions scientifiques s'était encore
présenté de la même manière. L'arithmétique avait été portée très loin,
puisqu'avec la base naturelle 5 on avait combiné la base i2, plus riche en
diviseurs. C'était une véritable numération savante. Les subdivisions sexa-
gésimales étaient appliquées à tout, aux degrés du cercle où nous les avons
conservées, aux heures pour lesquelles nous les employons encore, aux
unités du système métrique de Babylone et de Ninive. Parmi les tablettes
de Birs-Nimroud, il y a plusieurs traités d'arithmétique, ainsi que des tables
numériques. On y voit entre autres une table des carrés des subdivisions
sexagésimales de l'unité, depuis -^ jusqu'à g^, qui est exactement calculée.
Un cylindre d'ivoire tiré de ces ruines était gravé de figures mathématiques,
mais si fines qu'elles étaient difficilement visibles à l'œil nu et qu'elles ont
du exiger l'emploi d'une loupe.
L'analyse de la langue ou grammaire avait été cultivée avec beaucoup de
détails. En mécanique, les Assyriens avaient l'usage du rouleau, du levier et
de la poulie. Sur une des dalles sculptées du palais de Sardanapale, construit
vers l'an — 930, on voit en particulier un homme qui monte un seau à
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ORDRE SUIVI DANS l'ÉVOLCTION INTELLECTUELLE. 59
Paîde d'une poulie. Même Thistoire naturelle descriptive était commencée :
il y a dans les tablettes du British Muséum des listes de métaux, de pierres,
de bois employés pour la construction et Pameublemenl; il y a aussi des
listes de plantes et d'animaux. CVst à tort cependant qu'on a cru voir, dans
les désignations des productions naturelles, une nomenclature binaire, à la
manière de celle de Linné. Si ces productions sont désignées par un signe
générique, affecté d'une modification spécifique, ce n'était que le résultat
du système d'écriture, dont le développement était mécanique. Les Chinois
modifient d'une manière semblable leurs hiéroglyphes pour marquer les
espèces des plantes.
Mais les sciences naturelles n'allaient pas, chez les Assyriens, au delà
d'une première nomenclature. Il n'y avait pas de science médicale, pas même
de médecins; ou plutôt tout le monde se croyait apte à faire de la médecine,
car tous offraient des conseils en cas de maladie. Les troubles du corps
étaient encore attribués, comme chez le sauvage, à des esprits malfaisants,
et par suite les remèdes consistaient en incantations et en conjurations.
L'ancienne Egypte nous offre également l'antériorité des mathématiques,
pures d'abord, puis appliquées, par rapport aux sciences naturelles. Le
British Muséum possède un papyrus du XV*^ siècle, ou environ, avant
notre ère, qui contient un traité d'arithmétique, de géométrie et d'arpentage.
On y voit les règles pour mesurer l'aire du rectangle, du triangle et du
cercle et celles pour le volume de la pyramide. De Bougé a retrouvé le
texte d'un mesurage cadastral. Les grandes théories de la géométrie élémen-
taire étaient donc fondées. La numération était décimale, avec des caractères
distincts pour chaque ordre d'unités, comme chez les Grecs. On possède les
solutions de problèmes numériques. Mais le traité de médecine du Musée de
Berlin, examiné par Brugsch, n'était pas sorti de l'époque des chimères et
la physiologie en était absolument fantastique.
On pourrait ajouter encore les Gaulois, qui avaient une première astro-
nomie, mais pas de physique, ni de chimie, ni de physiologie. Ou pourrait
surtout citer les Scandinaves, très habiles dans le calcul et qui avaient
poussé l'arithmétique assez loin pour adopter la base 12 dans la numération.
En entrant dans le cercle d'une civilisation plus active, ils n'ont pas aban-
donné sur-le-champ ce vieil usage. Longtemps encore en Islande et dans
certaines provinces de la Suède, on distingua de petites centaines et de
grandes centaines, de petits mille et de grands mille, selon qu'il s'agissait des
puissances de 10 ou de celles de 12 ^ Mais s'ils avaient une arithmétique
^ Jonas, Cryiîiogaea, 1610 (réimpr. 1618), lib. i, p. 85; Dalin, Svea rikes historia, t. I,
1747, p. 245.
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50 INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER.
bien développée, s'ils possédaient une première astronomie, les Scandinaves
n'ont clé les fondateurs ni de la physique, ni de la chimie, ni des branches
de recherches qui ne viennent encore qu'après celles-ci.
Il est donc permis de regarder Tordre de développement des sciences
comme un phénomène général, dépendant de l'évolution intellectuelle elle-
même. La cause en doit être située profondément dans notre organisation et
notre nalure. Les sciences subjectives sont venues les premières, parce que
l'imagination est la première faculté qui prend son essor. Quant aux
sciences objectives, ce qui leur donne un caractère complet, c'est la con-
naissance des lois qui régissent les phénomènes dont elles s'occupent. Or,
une loi est d'autant plus facile à reconnaître et à constater qu'elle agit plus
isolément. Il n'y a pas de phénomènes qui, sous ce rapport, aient une
expression plus simple que ceux de l'astronomie. C'est pourquoi ils ont clé
les premiers expliqués. iMais quand on arrive à la physique, les formules
deviennent plus complexes. Déjà dans la météorologie les effets résultent
d'une telle variété de causes qu'on ne parvient pas à dégager chacune
séparément. En pass tnt aux phénomènes de la vie, la complexité est encore
plus grande. De là une difïicullé toujours croissante d'analyser. De là le
développement tardif des sciences biologiques, et celui plus arriéré encore
des sciences psychologiques, qui s'adressent aux fonctions les plus élevées
de ce qui a vie. Les difficultés augmentent évidemment avec le nombre des
conditions dont il faut tenir compte dans les équations.
C'est donc par une conséquence môme des conditions exigées que chaque
société, en faisant son propre travail, a repris presque identiquement le
même chemin que ses devancières avaient parcouru. Si la race humaine
avait tout à recommencer sur la terre, on peut croire qu'elle referait exac-
tement tout ce que l'histoire nous montre dans le passé.
Les trois phases de l'Astronomie. — L'Astronomie, qui est à la fois une
branche des mathématiques appliquées et une science objective, et dont
l'origine est d'ailleurs fort ancienne, a grandi au milieu de ce développe-
ment, en participant tour à tour de ses différents caractères. Elle a eu
d'abord des créations fabuleuses, toutes d'imagination. Dans les éclipses, elle
voyait un dragon qui dévore la Lune ou le Soleil ; dans les taches de notre
satellite, elle apercevait des dessins fantastiques. Elle a fini, dans ces temps
fabuleux, par animer les astres et par en faire des dieux. L'astrolàtrie, qui
vient clore cette première période, est un de ses horizons universels.
Mais bientôt des visions de l'imagination ont découlé les systèmes.
Nous avons vu que l'on raisonne et que l'on conclut, avant d'attacher aux
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ORDUE SUIVI DANS l'éVOLUTION INTELLECTUELLE. 31
observations une importance suffisante. On se contente de données plutôt
recueillies au hasard que dûment cherchées. Il en résulte un simple lableau
empirique^ auquel des déductions prématurées s'appliquent. On pourrait
même dire que Ton préfère encore imaginer les données plutôt que les
observer. C'est le temps où la géométrie et les systèmes de philosophie
florissent. Les sphères de cristal, les ex(îenlriques, les épicycles marquent
une longue carrière de spéculation, que n'ont évitée ni la Chine, ni la
Chaldée, ni l'Inde, et qui, dans notre développement scientifique, s'est con-
tinuée par les spirales de Thebit-ben-Corah et les globes réfringents de
Fracaslor et de Délia Torre, jusqu'aux tourbillons de Descaries.
L'expression la plus caractéristique de cet esprit de spéculation, c'est
incontestablement le faisceau chimérique, mais en apparence si savant et si
bien lié, de l'astrologie. Toutes les nations parvenues jusqu'à l'âge des sys-
tèmes ont sacrifié à cette fausse science. C'était une seconde étape générale,
comme l'astrolâtrie en avait été une première. Nous verrons que c'est encore
aujourd'hui le point qu'occupent, dans le développement scientifique, la
presque totalité des peuples d'Asie. Nous-nién)es en conservons beaucoup de
restes, notamment la crainte du vulgaire à l'apparition des comètes et le
préjugé général et traditionnel de l'influence de la Lune sur le temps.
Fables et systèmes marchent bientôt côte à côte, dans le développement
de l'astronomie, bien que les premières soient plus anciennes et perdent peu
à peu de leur ascendant, pendant que l'esprit de spéculation prend tout son
essor. L'induction, au contraire, se fait attendre, et les fruits qu'elle porte
ne viennent que plus tard occuper une place à côlé des produits de l'imagi-
nation et de l'empirisme.
C'est l'induction qui répand la véritable lumière dans la science, en met-
tant les lois à l'épreuve par la comparaison numérique de leurs résultats
avec les phénomènes observés. Lorsque l'esprit humain est arrivé carrément
à cette dernière phase, la plus élevée que nous connaissions aujourd'hui,
images fantasiiques et spéculations ne sont bientôt plus que le lot du vulgaire.
L'astronomie vraiment scientifique se dégage, en laissant aux masses attardées
les dépouilles de son passé.
Il y a dans cette succession de caractères trois aspects distincts, qiii dépen-
dent de trois états dilTérents du développement intellectuel. Nous en traite-
rons séparément sous les titres d'astronomie fabuleuse, d'astronomie emjnrique
et d'astronomie inductive.
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Z% INTUODUCTION. CHAPITRE 11.
CHAPITRE IL
EPOQUE FABULEUSE. — NAISSANCE DE L'ASTKONOMIE.
L'homme primitif est forcé d'être son propre astronome. — Les périodes diurnes comptées
. par les nuits. — Heures conjecturales. — Cours de la Lune. — Ce qu'on voit dans la
Lune. — Cours du Soleil. — Naissance de l'astrognosie. — Astrognosies primitives.
— Les étoiles comme guides. — Première conception du firmament. — Découverte de
Vénus. — Terreur pendant les éclipses. — L'astronomie naissante contemporaine de
l'animisme. — État social au temps de l'astronomie primitive.
L'homme primitif esl forcé (Télre son propre astronome. — Au temps de
Tetifance des peuples Tastronomie lient, dans la vie journalière, une place
beaucoup plus considérable qu'elle ne le fait dans nos sociétés. Nos popula-
tions n'ont plus aucune idée de la nécessité où Ton élail, à Torigine, de
renoonter constamment aux mouvements célestes. Nous sommes enlourés
d'horloges si multipliées que Theure ne vient jamais à nous manquer, et la
marche de ces horloges est si rigoureusement maintenue, à Taide des
lunettes méridiennes des observatoires, que le vulgaire va jusqu'à Ignorer
qu'il faille un contrôle. Nos semaines, nos mois et nos années sont fixés par
le calendrier d'une manière invariable, sans exiger de notre part la moindre
préoccupation; les levers et les couchers des grands luminaires, les phases
de la Lune, les éclipses elles-mêmes sont en quelque sorte sous la main de
chacun, et tout le mouvement général des astres parait si simple qu'on n'y
accorde plus d^attention. Les navires arrivent à leur but sans avoir dévié tm
instant de leur route, d'une manière si certaine, et grâce à quelques observa-
tions célestes si rapides que le passager les remarque à peine et reste sans
s'apercevoir qu'il a un guide.
Mais toutes ces opérations, devenues si simples aujourd'hui, et qui demeu-
rent comme ignorées du vulgaire parce qu'elles se font en dehors de lui,
étaient autrefois à la charge de chacun. Avant qu'on eût des horloges pour
conserver l'heure et la montrer d'une manière continue, c'était à chaque
homme à la déterminer, chaque fois qu'il avait besoin de la connaître. On
ne la lui donnait pas comme aujourd'hui : il était réduit à la trouver. Au
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE L ASTRONOMIE. 55
lieu de prendre les temps de l'année dans Taimanach^ il était obligé de les
lire dans le ciel méme^ dont il lui fallait suivre les changements. Dans les
voyages, soit à travers des contrées inhabitées, soit sur mer, ce n'était pas
trop de toutes les personnes qui participaient à Fexpédilion, pour estimer la
direction qu'on avait tenue, évaluer le chemin qu'on avait parcouru et
décider de la route qu'il restait à suivre. Il n'existait rien alors des services
professionnels placés aujourd'hui entre les mains d'un petit nombre de
spécialistes; il fallait au contraire, et à chaque instant, que chaque homme
fût son astronome.
C'est cette nécessité qui a été cause que, dés l'enfance des sociétés, on s'est
préoccupé des mouvemenis célestes. Si l'astronomie a été la première des
sciences objectives, ce n'est pas tant parce que les astres avaient un éclat qui
attirait l'attention que par le besoin continuel où l'on était de recourir à ces
astres pour se conduire dans la vie pratique. Il fallait suivre les phénomènes
diurnes pour se rendre compte de la marche du temps et les changements
annuels du ciel pour se préparer au retour des saisons. Ces premiers efforts
ne sont pas seulement intéressants comme germes des travaux ultérieurs, ils
ne servent pas seulement à faire apprécier le chemin immense accompli
depuis par la science, et l'agrandissement qu'a subi l'intelligence humaine
avec le progrès séculaire de l'évolution; ils nous font voir encore combien la
première astronomie tenait de place, en réalité, dans l'existence journalière
des populations.
En même temps ils nous montrent à l'œuvre la féconde imagination des
premiers peuples, mettant partout des figures et des pei*sonnages, animant
l'univers, le dédoublant, pour donner à chaque objet son principe propre et
spontané. Indépendamment de l'intérêt directement astronomique, un véri-
table intérêt psychologique s'attache donc à l'étude de cette phase première,
où se reflète un état bien curieux de l'esprit humain. Aussi la période de
naissance, qu'on pourrait appeler l'archéologie de l'astronomie, nous a-t-elle
paru mériter d'être considérée avec détails et de recevoir plus d'attention
qu'on ne lui en a accordé jusqu'ici dans les différentes histoires de la science.
L'étude pleine d'intérêt des débuts des diverses civilisations a d'ailleurs
révélé un ensemble de faits qu'il n'est plus permis d'ignorer. Les recherches
non seulement des sinologues, mais aussi celles des égyptologues et des
assyriologues ont permis de reconstruire, au moins dans ses grands traits, le
tableau des connaissances scientifiques d'une époque extrêmement reculée.
Le champ de ces restaurations s'est considérablement étendu depuis une
vingtaine d'années. Les astronomes ne peuvent pas rester étrangers à des
travaux où la science qu'ils cultivent tient une place aussi marquée. A
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3i INTRODUCTION. CHAPITRE II.
mesure que les civilisations primitives, reconslruîtes par les archéologues,
sont sorties des ténèbres qui les couvraienl, on a pu voir combien les diffé-
rentes parties de leur développement étaient liées entre elles el quel facteur
important Tastronomie était alors dans la société.
Les périodes diurnes comptées par les nuits. — Le lien entre les idées
astronomiques el le développement psychologique général se voit dès Tori-
gine même. Les phénomènes célestes inspirèrent, pour ainsi dire dès le
premier aspect, certaines conceptions, firent naître des rapprochements el
des pensées, dont les traces se sont étendues au loin et se retrouvent encore
en vestiges après les progrès ultérieurs de la société.
Cest ainsi que le retour régulier du jour et de la nuit, marquant alterna-
tivement deux phases. Tune active, Tautre passive, s'allia pour la plupart des
peuples aux idées d'existence et de néant. De même que le néant était
supposé précéder Texistence, la nuit, pensait-on, avait précédé le jour; c'était
l'époque de départ de la période diurne, comme l'hiver, en vertu de concep-
tions analogues, était le point de départ de l'année. Les Chaldéens disaient
que le monde a commencé à l'équinoxe d'automne, c'est-à-dire quand la nuit
l'emportait sur le jour.
Beaucoup de peuples de l'antiquité comptaient les périodes diurnes par
les nuits; tels étaient les Numides, les Gaulois de César et les Germains de
Tacite. Mais c'était surtout dans le Nord que la nuit prenait une importance
plus marquée. C'était là aussi, chez les mêmes peuplades qui comptaient par
nuits, que, par analogie, les années se nombraient par les neiges ou par les
hivers. Tel était l'usage des tribus sibériennes el nord-américaines. Les
Osliaks du Yénisseï, interrogés sur leur âge, disaient, par exemple : « J'ai
tel nombre de neiges, » et les Iroquois de l'Amérique septentrionale : « Il y
a tant d'hivers que je suis au monde. »>
Les Scandinaves avaient à cet égard les idées les mieux enchaînées et les
plus poétiques. Le jour était à leurs yeux le fils de la nuit. Celle-ci, Nott,
va la première, dit un passage de l'Edda, montée sur son cheval Rimfaxe,
dont le nom signifie crinière de glace. Tous les malins, en achevant sa
carrière, le coursier arrose la terre des goultes d'écume qui tombent de son
frein : c'est la rosée. Le jour suit, monté sur le cheval Sinfaxe, crinière
lumineuse. C'est de celle crinière resplendissante qu'il éclaire l'air et la
Terre.
Non seulement, pour les Scandinaves, la nuit avail précédé le jour, mais
la plus longue de toutes les nuits, celle par conséquent du solstice d'hiver,
avail engendré les autres. C'était pendant une nuit semblable que le monde
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE L*ASTRONOMIE. S5
avait été créé. Cette nuit s'appelait pour celte raison la « nuit-mère. »> C'était
la plus grande fête de Tannée et en même temps Porigine de Tannée nou-
velle. On rappelait juul ; et il est intéressant de voir que ce nom est passé
aujourd'hui à la fêle de Noël, qui Ta remplacée. Ce n'est pas, du reste, le seul
vestige des idées de ce temps.
L'usage de compter les périodes diurnes par les nuits s'est conservé fort
longtemps en Europe. La loi salique et les constitutions de Charlemagne le
suivent. 11 en reste différentes traces en Allemagne *. 11 n'y a pas deux siècles
qu'en France les tribunaux ordonnaient encore «'de comparoir dedans
quatorze nuits. » Si infra diicatum est super v/r noctes auclorem suum
repraesentet sont les termes d'une loi des Francs ripuaires citée par Bergier -.
Les Anglais disent forluight, contracté de fourteen nights, quatorze nuits,
pour désigner un intervalle de deux semaines. Mais comme la quatorzième
nuit engendre le jour de l'échéance, on est arrivé à remplacer quatorze nuits
par l'expression « quinze jours, » dont Tinexactitude arithmétique trahit
Torigine. Il n'est presque pas de circonstance dans laquelle nous ne trou-
vions, au milieu de nous, des traces des anciennes idées astronomiques et
astrologiques.
Heures conjecturales. — L'un des premiers besoins des peuples élail de
former des subdivisions dans la période diurne ; mais ce fut seulement après
l'invention des instruments qu'on put établir des heures exactement mesurées
ou heures métriques. Auparavant, les heures étaient seulement des à peu
près : on jugeait des divisions du jour et de la nuit d'après les aspects géné-
raux et d'après les phénomènes de la nature animée qui s'y raltachent. Les
heures étaient simplement alors conjecturales.
La manière d'en juger était fort différente, selon qu'il s'agissait du jour
ou de la nuit. Pendant la journée, la hauteur du Soleil et la longueur des
ombres étaient relativement faciles à constater : mais dans les nuits étoilées,
il fallait des remarques plus attentives pour s'assurer de la marche du temps.
Le nombre des divisions que l'on savait reconnaître, soit entre le lever et le
coucher du Soleil, soit entre ce coucher et le retour de Tastre à Fhorizon le
matin suivant, dépendait du degré d'avancement du peuple et devait
croître à mesure que les hommes avaient des besoins plus précis et qu'ils
devenaient plus éclairés.
On a trouvé, par exemple, que les Quojas de la Sénégambie ne comptaient
* CJuverius [Ouvier]^ Germania antiqua, lOlG; lib. i, cap. 33. — ^ Bet'gier, Achemeron
ou Traité du commencement des jours, 1612; dans l'Advertissement.
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56 INTRODUCTION. CHAPITRE II.
pas à proprement parler les divisions. Ils se contentaienl d'exprimer vague-
menl le progrès de la nuil^ par les situations de la portion du ciel qu'ils
appelaient mouja-ding^ où les Pléiades et « Tauri formaient pour eux le
fond d'un astérisme '.
La plupart des sauvages du Nouveau Monde ne prenaient guère que
4 points fixes dans la période diurne : le lever du Soleil, sa culmination,
son coucher et le milieu de la nuit. Les Indiens Makahs du détroit de Fuca
n'emploient encore aujourd'hui que 5 termes : yowie le lever du Soleil,
ta-kas-sie midi, art'hl-ha-chitl le coucher du Soleil, ar-takll la soirée et
uplil'Ul'haie le milieu de la nuit 2. Les Incas, malgré l'état beaucoup plus
avancé de leur civilisation, n'allaient pas notablement plus loin. Ils dislin-
giiaient l'aube, le lever du Soleil, le matin pacari, le jour punchau, le
coucher du Soleil et la nuit /u/a, avec un point particulier au milieu de son
cours ^. Mais les Mayans du Yucatan avaient 10 termes : minuit, avant le
jour, le premier instant de l'aube, l'aube, le lever du Soleil, le grand jour,
midi, l'après-midi (vers 3 heures suivant notre manière de compter), le
coucher du Soleil, le soir ^.
Horrebow, en rendant compte de sa visite en Islande, au milieu du siècle
dernier, dit qu'à cette époque les habitants, qui étaient dépourvus d'horloges,
désignaient les temps du jour et de la nuit par des expression?, les unes
significatives, les autres plutôt conventionnelles. Ils disaient, par exemple,
mi-jour, jour-plein, . . . . , jour de midi, midi, mi-soir, . . . . , , soir-nuit,
minuit ^. Les points tiennent la place des termes que Horrebow s'est trouvé
incapable de rendre en danois, et qui étaient peut-être des noms arbitraires.
Il y avait là 10 intervalles qui, en les supposant égaux entre eux, auraient
donné à peu près 2 ,} heures pour chaque subdivision que les Islandais
savaient distinguer.
Les Arabes modernes n'ont encore d'autres divisions que le lever du
Soleil, son élévation, sa culmination, sa chute, la fin du crépuscule, la nuit
proprement dite, le premier chant du coq et l'aube du jour. Cependant,
parmi les peuples illettrés, plusieurs, surtout de ceux qui approchaient de
l'équateur, avaient poussé plus loin le fractionnement de la période diurne.
Ainsi les naturels des îles de la Société, à l'époque du voyage de Cook, étaient
1 Prévost (f Exiles, Histoire générale des voyages, éd. 4«, vol. III, 1747; liv. ix, ch. 2.
— 2 /. (;. Swan, dans Smilhsonian contributions to knowledge, vol. XVI, 1870; n" 8
f Contrib. n" 1220], p. 92. — 3 Garcilaso, Primera parte de los commentarios reaies, 1609 ;
lib. II, c. 23. — * Brasseur de Bourbourg, dans Mission scientifique au Mexique, linguis-
tique; vol. II, 1870, p. 197, 297, 347, 232, 284, 380, 197, 393, 389, 328. - s N. Hoirebow,
Tillforladelige efterrelninger om Island, 1752.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 57
arrivés à partager cette période en 1 8 parties. Ils désignaient la plupart de
ces divisions par rapport aux progrès du jour et de la nuit^ mais aussi^ pour
quelques-unes d'entre elles^ d'après les indices naturels, tels que le premier
chant du coq et le second. Ces 1 8 termes donnent une moyenne de 80 minutes
pour la durée de chaque subdivision. Mais il faut observer que toutes les
l^artîes n'étaient pas égales, les plus longues étant dans le corps du jour et
dans le corps de la nuit^ tandis que les plus courtes tombaient aux deux
époques de transition, où en effet Tapprécialion des changements est plus
facile.
Les peuples qui, dans l'antiquité, se trouvaient au même niveau social
que ceux dont nous venons de parler, ne divisaient aussi le jour que d'après
les progrès du phénomène naturel. La Genèse, par exemple, ne mentionne
jamais les heures, mais seulement l'étal du jour K 11 en est de même des
poèmes d'Homère et d'Hésiode. Le mot heure no figure ni dans Platon ni dans
Xénophon. On le rencontre pour la première fois à la fin du — iV*' siècle,
dans Menandre, qui emploie les termes hôra, l'heure, et hèmiàrion, la demi-
heure. C'est donc vers cette époque que la notion conjecturale du temps a
été remplacée, en Grèce, par l'usage de parties mesurées.
Les expressions que nous employons encore pour désigner vaguement les
diverses périodes du jour ou de la nuit, sans recourir au compte de l'heure,
nous donnent une idée de la manière dont on arrivait à s'entendre, avant
qu'il existât aucune espèce d'horloge. Les Grecs avaient pour cet objet un
grand nombre d'expressions plus ou moins significatives. Les Romains avaient
conservé beaucoup de locutions descriptives usitées avant l'emploi des
mesures numériques. On peut citer comme exemples : ante lacem ^, avant
le jour, ad lacem 5, à l'approche du jour, albente cœlo ^, à la blancheur de
l'aube, cnm luci simul ^, avec le jour, prima lux ^, au commencement du
jour; et le soir : mullo adhuc die ^, quand il faisait encore grand jour,
sub lumine prima ^, aux premières lumières, c'est-à-dire lorsqu'on vient
d'allumer les flambeaux.
Dans l'appréciation conjecturale du temps, les peuples polaires éprou-
vaient une difficulté qui n'était pas ressentie au Midi. En été, dans la région
qu'ils habitent, le Soleil ne se couche pas et sa hauteur ne varie pas consi-
dérablement aux différentes heures, tandis qu'en hiver rien ne coupe la nuit
continue. On a trouvé que les Esquimaux, qui étaient aussi dépourvus
d'horloges, s'aidaient en été de la marée pour se rendre compte des progrès
1 Genesis, cap. xv, v. 12; cap. xviii, v. i ; cap. xix, v. 15, 23.— "^ Cicero.— ''^ Suetonitis.
- + Caesar. - » Plautus. — - 6 Livius. — ^ Tacitus, — 8 Horatim.
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58 INTRODUCTION, CHAPITRE II.
de la période diurne. Celle attention A Tétat de la mer les avait même con-
duits à reconnaître le rapport qui existe entre les pleines eaux et la circu-
lation apparente de la Lune. Dans leurs longues nuits, l'apparition ou plutôt
la situation des principaux groupes d étoiles leur fournissait les éléments
d'une connaissance plus suivie du cours du temps. C'était surtout par la
position de la Grande Ourse qu'ils distinguaient les différentes parties de la
période diurne et qu'ils jugeaient, dans cette obscurité continue, s'ils étaient
à midi ou bien à minuit ^
Coiu\s de la Lune. — Après la succession des jours et des nuits, le phé-
nomène céleste le plus frappant est celui des phases de la Lune. Le cycle de
ces apparences a, en outre, l'avantage d'être assez court pour se prêter à
une division commode de la durée. Quand les Indiens de plusieurs tribus se
réunissaient pour une entreprise, le signal du rendez-vous était une pleine
Lune, que l'on désignait longtemps à Tavance.
Les clairs de Lune offrent d'ailleurs, surtout dans les pays méridionaux,
un si beau spectacle qu'il n'y a pas lieu de s'étonner s'ils étaient des occa-
sions de réjouissance et de fête. Leur interruption, vers la néoménie, jette
une sorte d'inconnu sur l'avenir. On se demande quand reparaîtra la Lune
nouvelle. Aussi presque tous les peuples, dans l'enfance de leur déve-
loppement, célèbrent-ils le retour de l'astre par des danses ou par des feux
de joie.
L'usage de ces réjouissances se continue encore en Orient et dans une
grande partie de l'Afrique, celle notamment dont les populations ne se sont
pas converties à l'islamisme -. On l'a trouvé établi dans le Nouveau Conii-
nent. Il existait anciennement en Egypte, chez tous les peuples de race
sémitique, et parmi nos premiers instructeurs classiques. La néoménie était,
pour les Grecs, le premier coucher visible de la Lune, après sa réapparition
du soir. En Grèce, à Rome, on célébrait la présence au ciel de la Lune nou-
velle. Cette coutume avait même survécu à la chute de la civilisation
païenne et à l'avènement du christianisme. On avait abandonné les dieux
sidéraux et pendant plusieurs siècles encore on allumait les feux de
néoménie. Ce fut seulement en 692 que ces manifestations furent défini-
tivement interdites, par le lxv*' canon du troisième concile de Constan-
tinople. *
1 Cranz, Historié von Grônland, 1763.— "^ Ces fêtes se font en particulier dans l'Afrique
occidentale, depuis la Guinée jusqu'au cap de Boane-Espérance.
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ÉPOQUE FABCLEtSE. NAISSANCE DE L ASTRONOMIE. 39
Pour les naturels du Pérou, qui n'élaîent pas d'ailleurs les seuls à s'atta-
cher à cette croyance, la disparition de Paslre vers la néoménie était sa
mort. Il restait 3 jours au tombeau avant de renaître, 3 jours duraiU
lesquels on ne parvenait pas à Fapercevoir. Le Soleil brûle la Lune chaque
mois, disent encore les Khasias du nord-ouest de Tlnde. Les Arabes
appelaient wahàk, occultation, les jours pendant lesquels la Lune restait
invisible.
Plusieurs nations sauvages ou barbares voyaient dans la lunaison une
querelle entre le Soleil et la Lune, le mari et la femme, repassant chaque
fois, c'esl-à-dire chaque mois, par les mêmes alternatives. La Lune a d'abord
le dessus jusqu'à l'opposition; mais plus tard le Soleil triomphe et finit
même par avaler son adversaire, dont il crache ensuite la tête dans le ciel :
c'est la Lune nouvelle jusqu'à la première quadrature. Telle était en particu-
lier la fable aztèque '. Chez les Gafres, la succession des phases venait aussi
d'une lutte entre le Soleil et la Lune; et chez les anciens Slaves, la Lune
ayant fait une infidélité à son époux avec l'étoile du matin, avait été con-
damnée pour sa punition à errer dans le ciel.
D'autres peuples se représentaient d'une manière différente les phéno-
mènes de la lunaison. Leurs idées étaient d'autant plus grossières qu'ils
occupaient un échelon plus bas dans l'état social. Les Indiens Dakolas de
l'Amérique du Nord croyaient, en voyant diminuer la Lune, que de petites
souris la rongeaient. Les Polynésiens disent que les esprits des morts la
dévorent. Pour les Hotlenlots elle décroît lorsque, prise d'un mal de tête,
elle porte la main au front, qu'elle cache ainsi à nos regards *. Pour les
Esquimaux, la Lune, étant harassée de fatigue et de faim à la suite de la
course qu'elle a fournie, se voit obligée de se retirer, à un certain moment,
pour prendre un peu de repos et de nourriture. La manière dont elle
engraisse à vue d'œil, après sa réapparition, montre avec quelle avidité elle
s'est repue ^.
Dans le cours des lunaisons successives, la répétition des mêmes aspects
revient assez vite pour permettre à chaque homme d'en constater par lui-
même la périodicité. Il y avait d'abord, dans cette révolution, deux parties
bien distinctes, le croissant et le décours, la luna accedetis et la lana aùscedens
de Pline. Lorsque l'astre commençait à paraître le soir, il montrait les deux
pointes d'une faucille; c'était la lima corniita d'Ammien Marcellin, le-konoidés
^ On en voit la représentation figurée d'aprùs le Fejervary codex, dans Kingsborough,
Antiquities of Mexico, vol. 111, 1836. — ^ G. Mûller-Frauenstein, dans Ausiand, Jahr 1884,
p. 484. - 3 Crauz, Historié von Grônland, 1765.
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iO INTRODUCTION. CHAPITRE II.
des Grecs. Au bout de quelques jours il brillait toute la nuit et devenait la
tuna pernox de Tite-Live. Puis le disque commençait à perdre du côté de
rOccident : il montrait une cuirasse, disaient les Arabes, une gibbosité, luna
gibbosa, selon l'expression des Latins, amphikyrtos des Grecs. Bientôt il dimi-
nuait plus rapidement et finissait par disparaître dans le crépuscule du
matin.
La lunaison fournissait cet assemblage de jours qu'on appelle le mois.
C'était le premier élément d'un calendrier, par lequel ont commencé tous
les peuples. Les Aryens primitifs, dans la Bactriane, n'en avaient pas encore
d'autre. Il est vrai qu'il pouvait suffire longtemps aux peuples barbares,
surtout dans les pays tropicaux, où la variation des saisons est à peine sen-
sible. Aux iles de la Société, par exemple, le cours de la Lune est plus
remarquable que celui du Soleil. Aussi les Tahitiens, bien qu'arrivés à un
commencement de civilisation, n'employaienl-ils que les lunaisons pour
mesurer la durée. Ils avaient des mois, mais point d'années. La longueur de
ces mois restait même, dans un certain sens, indéterminée. Ces insulaires
comptaient 29 jours réguliers, désignés chacun par un nom particulier, car
ils ne connaissaient pas la semaine. Puis, au 29® jour, ils commençaient a
attendre la Lune nouvelle. Celle-ci, en se montrant, soit le 29« jour, soit le 30%
servait de point de départ au mois suivant. Il n'y avait donc pas de calendrier
formel, mais une simple constatation, comme on le retrouve à peu près par-
tout dans l'Afrique des noirs.
En effet, la durée de la lunaison n'est pas d'un nombre entier de jours
et sa détermination rigoureuse devait exiger la considération d'un long inter-
valle. Ce n'est même pas du premier abord qu'on s'en est fait une idée bien
définie. On prenait acte des retours de la Lune nouvelle sans compter le
nombre de jours écoulés. La numération des sauvages inférieurs ne va pas
même assez haut pour exprimer ce nombre. On se servait donc des lunes
sans prétendre à connaître la loi de leurs retours.
Ce qu'on voit dans la Lune. — En revanche, les taches que porte le globe
de l'astre avaient fixé de bonne heure l'attention et provoqué l'imagination.
H n'y a probablement pas de pays où l'on ne se représente un tableau fictif
dans le disque de notre satellite. Cette peinture Imaginative diff'ère suivant
les peuples; il n'y a donc de général que le besoin de mettre les traits
d'objets connus sur les taches de l'astre. Et cependant, au milieu des figures
diverses que l'on se représente dans la Lune, dominent deux types princi-
paux, qui ont une certaine distribution géographique.
Ainsi, dans TAsie orientale, la vision commune est celle d'un lièvre ou
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ÉPOQLE FABULEUSE. NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 41
d'un lapin. Il est manifeste qu elle se transmet d'homme à homme et de
génération a génération. Il serait impossible de dire à quelle antiquité elle
remonte; mais, si Ton considère la ténacité de semblables impressions, il y
a toute probabilité de penser que celte antiquité est fort grande.
Les Japonais et les Chinois se représentent, dans les taches de la Lune,
un lapin assis sur le train de derrière, placé devant un mortier et tenant
entre le^ pattes de devant un pilon, au moyen duquel il pile du riz à la
manière de TOrient ^ Les Hindoux y voient un lièvre, ce qui n'est guère
différent, d'où ils donnent à l'astre le nom de porteur de lièvre, sasabhrit.
Quelquefois cependant le lièvre est remplacé par un chevreuil qui paît tran-
quillement l'herbe, d'où l'appellation inrigadhara^ porteur de chevreuil ^.
Les Siamois placent aussi pour la plupart, dans la Lune, la figure d'un
lièvre, bien que quelques-uns y voient un homme et une femme qui cul-
tivent un champ. Mais ce qui est fort remarquable c'est que, pour presque
toutes les peuplades indiennes de l'Amérique du Nord, le lièvre est le symbole
de la Lune. On le retrouve constamment dans ce sens parmi les nations
toltèques. F^e lièvre personnifiait la Lune, comme le tigre ou jaguar person-
nifiait le Soleil. Charlevoix donne les noms algonquins de ces deux animaux
célestes, michabou et michibissù Les Mexicains prétendaient même qu'il y
avait dans le disque de la Lune un lapin, tolchliy auquel ils rattachaient un
de leurs mythes ^ Enfin dans l'Amérique centrale, on trouve, sur des monu-
ments, la Lune représentée sous la figure d'une cruche ou d'une coquille à
spires, d'où sort un lièvre.
Toutefois l'image du lièvre ou du lapin ne s'étendait pas de l'autre côté
de l'isthme américain. Ce fait est d'autant plus digne d'intérêt que les ana-
logies du zodiaque mongol, que nous rencontrerons chez les Aztèques,
n'avaient pas non plus franchi le rétrécissement de Panama. Mais tout en
faisant ressortir ce que la localisation du type du rongeur, depuis l'Indus
jusqu'au Nicaragua, a de remarquable, il ne faut pas oublier que cette
démarcation n'est pas tout à fait exclusive. Les Namaquas, nation du midi
de l'Afrique, disent que les taches de la Lune proviennent des égratignures
qu'un lièvre a faites à l'astre, en se battant avec lui.
Lorsqu'on passe de l'Amérique du Nord à celle du Sud, l'image placée
par les populations dans notre satellite subit un changement complet. Dans
* Wo kan san sai dzou yé ou Encyclopédie japonaise, 1. 1, liv. i, fo. 8; comparez LibrU
Histoire des sciences mathématiques en Italie, t. I, 1838, p. 229. — '^ A. von HumholiU,
Kosraos, vol. lit, 1851, p. 539. [Cosmos, vol. IIl, 1852, p. 708.] — 3 Bollaert, dans
Memoirs read before the Anthropological Society of London, vol. I, 1865, p. 217.
G
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42 INTRODUCTION. CHAPITRE II.
rAmérique méridiondle^ c'est Tidée de figure humaine qui a guidé les con-
ceptions. Les Incas racontent qu'une fille de joie, se promenant par le clair
de Lune, s'éprit de la beauté de Faslre et désira le posséder. Elle s'élança
vers lui pour l'embrasser; mais la Lune, en la voyant approcher, Tétreignit
d'un mouvement vigoureux et la retient encore K Les représentations à
forme humaine ne sont pas d'ailleurs bornées à la région du Pérou. Mais
en s'étendant géographiquement elles deviennent variables. Pour les Potowa-
tomies de TOrénoque, les taches de la Lune figurent une vieille, accablée
d'ans, et Ton doit ajouter que quelques tribus du nord du continent, notam-
ment les Ottowas, soutiennent la même chose. Dans l'archipel Samoa,
anciennement connu sous le nom d'Iles des Navigateurs, c'est une femme
et son enfant qui ont été transportés dans la Lune, où on les distingue
clairement^. Aux îles Cook on y voit des hommes; à Timor, une vieille
occupée à filer. C'est aussi de la figure humaine que paraissent s'être
inspirées les principales nations africaines, particulièrement celles du sud
du continent. Ainsi les Hottentots voient très distinctement dans la Lune les
traits d'un visage.
Les anciens Scandinaves, plus avancés que ces peuplades, rattachaient les
taches de l'astre des nuits à une véritable légende. « Mane, dit l'Edda, règle
le cours de la Lune et ses différents quartiers. Un jour il enleva deux enfants,
Bil et Hiuke, comme ils revenaient d'une fontaine et portaient une cruche
suspendue à un bâton. Ces deux enfants ne quittent pas la Lune, ainsi que
chacun peut l'apercevoir ^. » Dans l'explication des Esquimaux du Groenland,
Anninga, la Lune, qui est le frère de la belle Malina, le Soleil, poursuivait un
jour sa sœur, et était au moment de l'atteindre. Malina se retourne et, ayant
ses doigts tout noircis de la suie d'une lampe, frotte de celte suie le visage et
les habits d'Anninga, qui en portent les marques ^. Dans le nord-ouest de
l'Inde, les Khasias, dont nous parlions tout à l'heure, qui regardent la Lune
comme brûlée chaque mois parle Soleil, voient, dans les taches de son disque,
les cendres résultant de cette combustion ^.
Parmi les représentations anthropomorphiques, celle qui atteignait la plus
haute expression était incontestablement la vision grecque d'une face de
1 Garcilaso , Primera parte de los commentarios reaies, 1609, lib. ii, cap. 23. —
^ G. Turner, Samoa a hundred years ago and longbefore, 1884, p. 203. — ^ P. H. Mallet,
Monuments de la mythologie... des anciens Scandinaves, 17o6, p. 25. — ^ Cranz, Historié
von Grunland, 1705, Bch. ni, Abschn. vj, § 45. — ^ Sur les objets que les peuplades
incultes contemporaines croient apercevoir dans la Lune, voyez G. Mûller-Frauenstein,
dans Âusland, Jahr 1884, p. 467-468, 485.
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ÉPOQUE FABÎTLEUSE. — NAïSSÂWCE DE l'aSTRONOMIE. 4S
jeune fille ^ Elle est restée aux nations latines. Les nations germaniques^
sans sortir des figures fi type humain^ inclinent davantage vers Timage d'un
petit homme^ courbé et portant un faix. Shakespeare parle plusieurs fois d'un
homme^ auprès duquel se voient un chien et un buisson ^.
On peut donc faire deux grandes divisions^ entre lesquelles se partagent les
différents peuples de la terre, relativement à l'image qu'ils voient dans la
Lune. F^a majeure partie de l'Asie et de l'Amérique du Nord adhèrent au type
du rongeur, lapin ou lièvre. Les autres parties du globe s'inspirent de figures
humaines. Celle distribution est certainement un trait remarquable, qui ne
serait pas sans avoir une grande portée dans une histoire des égarements
endémiques de l'imagination. Il ne faut pas cependant y voir un fait de dis-
tribution trop absolu. Il y a çà et là des figurations qui sortent de ces deux
cadres ; mais elles sont géographiqueraent resserrées. Ainsi les Persans croient
trouver dans la Lune le reflet de leur pays '; aux îles Fidgi, ce que les indi-
gènes voient dans le disque de cet astre, ce sont des rats ^; au Utah, les
Indiens y distinguent une grenouille ^. Si l'on voulait d'ailleurs, parmi nos
populations civilisées, descendre aux opinions tout à fait locales, on pourrait
augmenter presque indéfiniment le nombre des tableaux ^ Ce résultat est
tout simple puisqu'il s'agit de dessins arbitraires, construits par l'imagination.
Mais il reste ce grand fait que non seulement les hommes dans l'enfance
sociale, mais ceux qui appartiennent aux classes éclairées de la civilisation,
voient les uns comme les autres une image factice en regardant la Lune, et
que cette vision se transmet par tradition. Des personnes instruites, qui ont
eu l'occasion d'examiner des photographies ou des dessins de notre satellite,
ne peuvent pas jeter les yeux sur le disque lunaire sans se trouver vaincues
par la puissance de l'illusion traditionnelle. Les yeux, le nez, la bouche du
visage humain leur apparaissent avec une force irrésistible, comme ils pou-
vaient se montrer à leurs ancêtres de l'âge antique de la pierre. Ces personnes
savent, il est vrai, que leur imagination les trompe. Mais au milieu même de
nos sociétés avancées, combien, parmi le vulgaire, n'ont pas dépassé dans
cette circonstance le niveau du sauvage, et, demeurant encore à l'astronomie
fabuleuse, tiennent l'illusion pour une réalité!
* Plutarchus, De facie in orbe Lunae, cap. 2 (3). — 2 Shakespeare, Midsummer-night's
dream, 1890, act. \% se. 1; Tempest, 16H, act. ii, se. 2. — 3 ^. von Humboldt, Kosmos,
vol. II, 1847, p. 440. [Cosmos, vol. II, 1848, p. 524.] — * G. Mûlleir-Fraumsieiih revue
citée, p. 485. — » /. W. Powell, dans First anniial report of the Bureau of ethnology,
1881 ; sketch of the mythology of the North American indians, p. 25. — « Voyez les
images que se figure le peuple de différentes parties de la France, dans Vinot, Journal du
ciel, t. XVII, 1881.
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44 ÏWTRODCCTION. CHAPITRE II.
Cours du Soleil. — La Lune pouvait suffire, à la rigueur, par le retour
régulier de ses phases, pour mesurer les durées. Mais une aulre période, plus
importante en ce qu'elle était accompagnée d'un changement de saisons, se
superposait à celle-ci, en embrassant douze à treize mois. C'était celle déter-
minée par le cours annuel du Soleil et rendue sensible par la variation des
hauteurs méridiennes.
La longueur des ombres, à midi, permettait déjuger assez facilement des
progrès de ce cycle. Quand ces ombres cessaient de croître ou de décroître,
on avait atteint le solstice. Nous verrons plus lard ce genre d'observation
prendre un véritable caractère scientifique. Mais dans les conditions gros-
sières où l'exécutaient les peuples primitifs, ce procédé manquait de rigueur.
On avait reconnu que la direction des ombres conduisait, d'une manière plus
sûre, à préciser l'instant auquel le cycle héliaque était accompli. Pour déter-
miner la durée de l'année, disent les livres sanscrits, il suffît de marquer la
direction de l'ombre, un certain jour, au lever ou au coucher du Soleil, et
d'attendre ensuite que, l'année suivante, la direction revienne la même \ On
savait (|ue l'observation était d'autant plus exacte que l'époque choisie était
plus rapprochée des équinoxes, parce qu'alors l'ombre se déplace plus rapi-
dement dans Tintervalle d'un jour à un autre.
Enfin on arriva, en Egypte, par exemple, et dans le cercle d'influence de
la civilisation égyptienne, à une méthode qu'on pourrait appeler plus savante.
C'était le retour du lever ou du coucher héliaque d'une môme étoile. Cet
événement est ramené régulièrement par la position du Soleil, et c'est le
véritable signe céleste de la révolution de l'astre. Le lever héliaque du bril-
lant Sirius a servi de très bonne heure à ce genre de recherches. On avait
reconnu, comme Eudoxe le signala aux Grecs '^, qu'après 1461 jours ce lever,
en revenant pour la quatrième fois, se reproduit dans des conditions sensi-
blement identiques. Telle était donc la durée embrassée par quatre années.
Chacune de celles-ci faisait par conséquent 365 J jours. Dans l'astronomie
primitive, l'approximation n'allait pas plus loin.
Celte première évaluation n'était d'ailleurs, pour les peuples encore dans
l'enfance, qu'un simple renseignement; elle préparait à l'observation du
retour des phénomènes, plutôt qu'elle ne servait a prévoir rigoureusement
ce retour. La constatation du fait paraissait encore nécessaire. Ce fut seule-
ment lorsqu'on eut acquis plus d'assurance que les périodes de la Lune et du
Soleil furent employées pour instituer un calendrier. Nous examinerons plus
t Davis, clans Asiatick researches, vol. III, 1792, p. 2H. — 2 c L. Idder, Unler-
suchungcn ùber die aslrononiischen Beobachtungen fier Allen, 1806, p. 260.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE l'aSTUONOMIE. 45
loin ce curieux travail d'édification ^ Nous voulons nous borner ici aux
premières évaluations de Tannée et en montrer Tantiquité.
Sous les latitudes élevées, la succession des saisons a quelque chose de
frappant. Mais entre les tropiques les différences ne sont pas aussi mar-
quées. Nous avons vu tout à Theure que les Tahitiens n'avaient pas de mol
pour désigner Tannée. Ils n'ignoraient pas cependant le changement pério-
dique du ciel étoile, mais ce n'était pour eux qu'un simple objet de curiosité.
Ils remarquaient l'époque rua-poto, du solstice septentrional, qui ramenait
dans leur climat les jours les plus courts, tandis qu'au second solstice, le
Soleil étant beaucoup plus près du zénith, ils n'y accordaient pas d'attention^.
Les peuples du Pérou, qui étaient aussi entre les tropiques, et comme les
Tahitiens plus près du pôle sud que de celui du nord, ne s'occupaient égale-
ment que du solstice de juin.
Il fallait arriver à la zone tempérée, pour trouver une plus grande impor-
tance au cycle héliaque et à la succession des saisons. Le mot année vient
d'anneau, à cause de la révolution circulaire du Soleil : mnas vient à^annulm^
dit Varron ^ Le grec eniautos renfermait aussi la même idée. C'était partout
la pensée de cercle et de retour.
Nulle part peut-être les phénomènes périodiques annuels n'étaient mieux
marqués qu'en Egypte. Nulle part aussi l'institution d'une année civile n'est
aussi ancienne. Sa longueur de 365 jours, sans fraction, est un signe
de l'imperfection dans laquelle se trouvaient encore les déterminations astro-
nomiques, à l'époque où elle fut adoptée. Les Égyptiens étaient même partis
d'abord d'une durée de 360 jours; mais ils l'avaient bientôt corrigée. Leurs
monuments contredisent le passage de George le Syncclle ^, d'après lequel
leur année n'aurait été portée à 363 jours qu'en Tan — 1778. Car les
signes hiéroglyphiques des jours épagomènes sont déjà inscrits sur des
monuments du — XXX« ou — XXXI® siècle; et Ton est certain que la période
héliaquede365 jours était parfaitement connue en Egypte en Tan — 3104 ^
Voilà par conséquent cinq mille ans et probablement davantage qu'elle
formait une des données astronomiques des habitants de la vallée du Nil.
Dans les autres contrées de TOrient, les monuments ne nous conduisent
pas aussi haut, et la première évaluation de la période solaire se perd presque
* Chapitre III, institution du calendrier. — '^ De Zacli, Correspondance astronomique,
t. VtU, 1823, p. 98. — 3 Varro, De lingua latina, lib. vi, cap. 8. — ^ /. B. Biot, dans
Journal des savants, 1857, p. 490. — ^ Bnmet de Preste, Cours d'archéologie [de Letronne]
au Collège de France; dynasties égyptiennes, 18o0, p. 183.
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46 ISfTRODUGTlOIt. CHAPITRE H.
partout dans Tobscurîté anté-hisforîque. On sait que dans la Mésopotamie^
Tannée était estinoée très anciennement à 36S | jours. Les Chinois reportent
chez eux une pareille évaluation au temps d'Yao, c'est-à-dire au — XXiV* siècle.
En Perse, on n'avait pas dépassé, dans Pantiquité, la précision de 365 jours.
Bien qu'on ait parlé d'une addition de 30 jours an bout de 120 ans, qui
aurait porté la période solaire à 365 ^ jours, nous ne trouvons aux Perses,
aussi haut que nous pouvons remonter dans les temps historiques, que
l'année imparfaite de 365 jours. Ils ont même conservé cette année jusqu'au
moyen âge. Dans l'Inde, la période héliaque du Rig-vêda, qui a été mis par
écrit vers le — XII® siècle, mais qui remonte apparemment au — XVIII® ou
même au — XX® siècle, était supposée de 366 jours. En cflfet, on y parle
d'années de 360 jours, avec une addition de 30 jours chaque cinquième
année.
On voit ainsi que, dans les sociétés anciennes, la première évaluation
numérique do la période héliaque date au moins de l'aurore de l'histoire,
mais que celte évaluation était alors seulement approximative. Les peuples du
Nord avaient estimé de leur côlé l'année solaire, en se rapprochant d'aulant
plus de la vérité que leur civilisation était plus avancée. Les habitants du Chili
donnaient à cette période 365 jours. Au Pérou, il paraît que trois siècles
avant la conquête, sous le règne de Tinca Capac-Yupangui, on était déjà en
possession du chiffre 365 ] jours *. Au Mexique, un calendrier fort exact
attestait d'une connaissance beaucoup plus précise et, par suite, d'études plus
prolongées; malheureusement on n'a pas de documents pour fixer l'époque
des premières déterminations. Mais en allant vers le nord du continent, où
les peuplades étaient moins cultivées ou même sauvages, on ne trouvait pas
de connaissance numérique de Tannée ; il n'y avait qu'une simple attention
au moment où les ombres recommençaient à croître, et par conséquent une
pure soumission passive aux alternatives du Soleil.
Naissance de l'Astrognosie. — Si le changement des saisons était marqué
par la longueur des jours, on pouvait également le constater le soir à l'aspect,
du ciel. Les nuits étoilées ne le cèdent pas en magnificence à celles qui sont
illuminées par le clair de Lune. Mais elles ont un caractère différent. Lorsque
le jour a disparu et que, suivant Texpression poétique d'Ercilla, la nuit étend
sur nous ses ailes ombreuses -, un spectacle nouveau s'offre aux regards.
Au premier abord, la multitude des points étincelants et le renouvellement
^ Monlesinos, Memorias antiguas historiales del Peru, lib. ii, cap. 7; en MS à la Biblio-
thèque de rAcadémie d'histoire de Madrid. — 2 Ercilla, La Araucana, 1S69, cant. m, v. S5o.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 47
des constellations qui paraissent tour à tour sur Thorizon jettent Tobserva-
teur dans la confusion. Peu à peu cependant les plus éclatants des astres
fout sur lui une impression durable^ et les plus beaux des groupes fixent
son attention.
Un peu de persévérance dans celte attention faisait reconnaître aisément
que les configurations relatives des étoiles ne changent ni avec les nuits^ ni
avec les saisons. La tradition suffit même pour constater que ces figures ne
se déforment pas sensiblement par le cours des siècles. Manilius affirmait
que de son temps Taspect des constellations était resté tel qu'il se montrait
à Tépoque de la guerre de Troie *. Grâce à celte permanence ou fixité, il
devenait facile pour les premiers peuples de se familiariser avec les configu-
rations qu'ils avaient sous les yeux.
Pour jouir du brillant coup d'œil de la voûte étoilée, les premiers étudiants
du ciel cherchaient des endroits découverts, d'où ils pouvaient embrasser une
grande étendue du firmament. Ils montaient sur le sommet des collines -.
Les Chinois montrent encore avec vénération Téminence de Tien tchong-chan,
près de Jouning-fou, dans le Honan, du haut de laquelle l'empereur astro-
nome Tcheou-Kong observait le ciel au — XII® siècle ^. L'éminence d'EI
Panecillo, qui domine la ville de Quito, avait une destination semblable,
suivant la tradition des Incas, transmise aux habitants modernes ^ En
Egypte, on allait sur les monticules, suivre les mouvements des étoiles et
faire des offrandes ^. Apollonius de Rhodes ^ et Héraclides de Pont '^ nous
représentenl les prêtres des Iles grecques de larchipel, en observation sur le
sommet des montagnes, pour constater le lever héliaque de Sirius, et otîrir
à l'astre des sacrifices, en lui demandant des vents favorables aux vaisseaux.
On aurait pu commencer par donner des noms conventionnels aux étoiles
qui frappaient le plus vivement l'attention. L'idée d'appliquer sur la sphère
des objets figuratifs, et surtout des personnages plus ou moins allégoriques,
semblerait indiquer un second travail. Cependant quelque loin qu'on remonte
1 Manilim, Aslronomicon, lib. i, v. 490-491 :
Jam lum cum Grajae verterunt Pergama gentes,
Arctos et Orion adversis frontibus ibant.
^ Ptokynaeus, De apparentiis stellarum ; /. /. Scaliger, Opus novum de emendatione tem-
porum, 1583, lib. ii. — 3 Caubil, Histoire de l'astronomie chinoise, dans les Lettres
édifiantes, t. XXVI, 1783, p. 144. — * Gartenflora, 1884, Oct., d'après le journal de
voyage de F. C. Lehmann, — ^ Maimonides [XII® siècle], Dux dubitantium , lib. m,
î*ap. 46, 47. — 6 Apollonius Rhodeiisis, Argonautica, v. 53S. — ^ Cité dans Cicetv, De
divinalione, lib. i , cap. 57.
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48 INTRODUCTION. CHAPITftE II.
dans le passé des grandes civilisations^ ou quelque profondément que Ton
pénétre dans le système de connaissances des sauvages nos contemporains,
on trouve ces deux phases confondues. Dans TÉgypte antique, par exemple,
aussitôt qu'on nomme Sirius, Isis paraît associée avec cet astre; et comme
nous le verrons, les peuples de TOcéanie et des deux Amériques n'avaient
pas formé une pure nomenclature de convention. Tous avaient mis des
objets connus» souvent des êtres animés, sur les astérismes qu'ils distin-
guaient.
Il est certain qu'il y a des associations d'étoiles qui appellent plus parti-
culièrement l'attention ^ De ce nombre on peut citer, dans le ciel européen,
les Pléiades, la Grande Ourse, le baudrier d'Orion, le V du Taureau, et dans
le ciel austral les deux primaires des pieds du Centaure, ainsi que la Croix
du Sud dont l'inclinaison, différente suivant les heures de la nuit, est si
frappante ^.
Mais de ces premières connaissances à la subdivision entière de la sphère,
ou du moins de sa partie visible en constellations, il y a une très grande
distance. Chez les peuples primitifs^ c'est la madère d'un travail de plusieurs
siècles. Homère et Hésiode en étaient encore à la connaissance de quelques
astérismes exceptionnels : Sirius, Arcturus, Orion, les Pléiades, les Hyades.
Homère nomme en outre le Chariot, et la Cynosure ou queue de la Petite
Ourse, dont Hésiode ne fait pas mention. Il n'indique pas un seul groupe de
plus, sur le bouclier d'Achille, où Vulcain, dit-il, avait réprésenté toutes les
constellations dont le ciel est couronné ^ La preuve qu'à cette époque on
n'avait pas formé, dans le voisinage du pôle, d'autres astérismes que l'Ourse,
c'est qu'Homère signale cette constellation comme la seule qui ne se plonge
pas dans l'Océan *• Ce que nous appelons le Dragon, Cassiopée, Céphée
n'était donc pas agroupé.
Astrognosies primitives. — Il n'y a jamais eu que six nations qui soient
arrivées à former des astrognosies originales complètes, c'est-à-dire à cou-
vrir de figures de leur propre création toute la partie visible de la sphère.
Ces nations sont les Chinois, les Mongols, les Hindous, les Chaldéens plus ou
moins exactement suivis par les Grecs, les Égyptiens et les Arabes. Mais chez
^ Navita tum stellis numéros et nomina fecit,
Plejadas, Hyadas, claramque Lycaonis Arcton.
[Virgilhis, Georgica, lib. i.)
^ Comparez A. von Uumboldt, Kosjdos, Bd. III, 1851, Ablh. i, Kap. 3.-3 Uomerus,
Uias, lib. xviii, v. 48S. — ^ Homerus, Ilias, lib. xviii, v. 489; Odyssea, lib. v, v. 275.
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ÉPOQUE FÂBOLEUSB. NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 49
ces différents peuples, le travail avait été loin de se faire d'un coup. L'enfan-
tement avait^ au contraire, pris beaucoup de temps, et pendant longtemps on
trouve, chez eux, une astrognosie en progrès, d'abord toute rudimentaire,
comparable aux essais imparfaits des nations sauvages. C'est seulement cette
période d'ébauche, et non pas encore celle des sphères complètes, qui appar-
tient à l'astronomie primitive. Nous allons essayer d'assigner les époques
approchées de ces diverses études.
L'énorme antiquité que Schlegel a proposé d'attribuer à la sphère chi-
noise ', qui reporterait chez ce peuple la création des astérismes à l'an
— 46900 ou environ, a élé combaltue avec succès par Bertrand ^ et par
Gunther \ Elle repose sur une certaine situation des colures et sur une
position assignée au pôle dans le voisinage de la bifurcation de la voie
lactée. Mais on n'arrive à reconstituer la sphère dans ces conditions qu'à
l'aide d'interprétations qui sont forcées^ et qu'aucun monument ou aucune
tradition ne soutient.
D'après les documents historiques de la Chine, c'est sous le règne d'Yao,
et par conséquent au — XXIV® siècle, qu'on a commencé, dans ce pays, à
grouper les étoiles en astérismes. On avait reconnu une polaire, qui était
alors l'étoile de cinquième grandeur lOi Draconis; on l'appelait tien-y,
unité du ciel. Quelques siècles plus tôt, la tertiaire « Draconis était l'étoile
la plus voisine du pôle; cependant son caractère chinois ne désigne pas une
polaire, d'où Gaubil conclut que le travail uranographique, à la Chine, ne
remontait pas à cette époque reculée *. Au — VI® siècle, Confucius nomme
dans le Chi-King différents astérismes, entre autres des étoiles de nos con-
stellations du Scorpion et de la Lyre. Ses commentateurs |)arlent des étoiles du
Lion sous le nom d'Oiseau Rouge. Rien n'annonçait encore un système
complet. Mais du temps de la dynastie des Han, vers l'origine de l'ère
vulgaire, la nomenclature stellaire était achevée. Le tableau en est présenté
dans le livre intitulé « État du ciel chinois, » antérieur à l'année i 20 avant
notre ère.
En Egypte, un travail déjà étendu de nomenclature uranographique était
accompli avant le — XI1I« siècle. Au tombeau de Seti I®**, à Biban-el-
Molouk, on voit un lion entouré d'étoiles, et devant lui un taureau marqué
de deux disques ^. A Médineh-Tabou, au plafond d'une des chambres du
^ G. Schlegel, Uranographie chinoise, 1878, t. I, p. 30, 36, 208. — 2 Bertrand, dans
Journal des savants, 1878, p. 857. ~ 3 GûntJier, dans Vierteljahrsschrift der Astronomischen
GeseUschaft, vol. XII, 1877, p. 29. — 4. Gaubil, Histoire de l'Astronomie chinoise, dans
les Lettres édifiantes, vol. XXVI, 1783, p. 109. — 8 Monument du — XIV« siècle. Voyez
Greene, Fouilles exécutées à Thèbes, pi. iv, v.
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50 INTRODUCTION. — GHAMTRE II.
palais de Rdmsès-Meïamoun^ le Sésostris des Grecs^ des figures d'animaux^
accompagnées d'étoiles^ sont mises en rapport avec les douze mois de Tannée.
Mais le calendrier du tombeau de Ramsès IV^ à Thèbes^ qui date du
— XIII* siècle, montre un travail uranographique très avancé. Les astérismes
équatoriaux sont régulièrement placés et presque contigus; on peut en
inférer que Furanographie avait dès lors un caractère scientifique en
Egypte K
La sphère chaldéenne avait son cacheta elle; elle se distinguait surtout
par rétendue de ses astérismes. Elle a donné le modèle de celle des Grecs,
que nous employons encore. Comme les signes du zodiaque remontaient,
chez les Accadiens, au — XX* ou même au — XXIII* siècle, le travail de
Fagroupement des étoiles doit avoir commencé, dans la Mésopotamie, avant
cette époque reculée. Il s'est répandu plus tard dans les pays voisins. Les
Hébreux, d'après le livre de Job, qu'on peut placer vers le — XV* siècle,
connaissaient quelques astérismes ^ Mais les désignations empruntées à la
sf^ère grecque, par lesquelles les Septante ont rendu les mots ash, kesil,
kimah et mazzalothy étaient purement arbitraires; et les divers efforts tentés
depuis pour identifier ces astres ^ sont restés infructueux ^. On peut seule-
ment affirmer que la connaissance du ciel étoile était bien loin d'être com*
plète, à cette époque, chez les Sémites de l'Ouest.
Parmi les Aryens, l'uranographie n'a pas dû commencer beaucoup avant
le — XXV* ou — XXVI* siècle. Pour le pâtre du Sapta-Sindhou, les astres
n'étaient encore que des feux allumés par Agni ou par Varouna. Les Vêdas
les plus anciens ^ ne mentionnent comme constellation que la Grande
Ourse. Mais quand les Hindoux brahminiques quittèrent, au — XVI* siècle,
les régions du trentième parallèle, pour marcher au Sud-Est dans leur
conquête de la Péninsule, ils virent s'élever sur l'horizon, à mesure qu'ils
approchaient de Geyian, des astérismes qui leur étaient demeurés jusque-là
inconnus. Le Navire, le Centaure, la Croix du Sud se dégageaient dans tout
leur éclat. On vit paraître, dit le Ramayana, une nouvelle création de
Visvamitra, a qui voulait surpasser dans son œuvre la splendeur du ciel
boréal. »
Les nations du Midi ne sont pas d'ailleurs les seules qui forment des asté-
^ Voir plus loin, chapitre IV, les sphères imagées. — ^ Job^ cap. ix, v. 9; cap. xxxviii,
V. 31, 32. — 8 RiccioU, Almagestum novum, 1651, t. I, p. 406 ; De Goguet, De l'origine des
lois, des arts et des sciences, éd. originale de 1758, t. I, p. 393; Costardy The history of
Astronomy, 1767^ p. 48. — ^ Flaugergues^ dans De Zach, Correspondance astronomique,
t. II, 1819, p. 148. — 8 Remontant peut-être au — XVIII» ou même au — XX« siècle.
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ÉPOQUE FABULEUSE. — NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 61
rismes. Parvenus à un certain degré de développement^ tous les peuples ont
besoin de donner des noms^ pour les distinguer les unes des autres^ aux plus
belles étoiles. Les Gaulois avaient une première connaissance du ciel étoile^
puisque les Druides enseignaient à la jeunesse les mouvements des astres ^
Les Scandinaves avaient commencé une division de la sphère en constella-
lions ^ La Grande Ourse était pour eux un chien, la Petite Ourse le chariot
de Charles (un de leurs héros); le Cygne s^appelait la Croix, dont les étoiles
ont en effet la figure; dans Orion ils voyaient la quenouille de Frigga. La
voie lactée était un chemin, mais le caractère sub-polaire du peuple s'y
trouvait empreint : c'était le chemin de l'hiver.
Pour les Iroquois, la voie lactée était également un chemin : le chemin
des âmes. Cette dénomination présente une coïncidence, qui peut n'être
qu'accidentelle mais qui est piquante, avec une opinion répandue autrefois
en Europe. On sait que dans les idées de l'antiquité grecque et latine, les
âmes venaient du firmament et y retournaient. Il y avait pour cela deux
portes, aux endroits du ciel où la voie lactée, qui leur servait de chemin,
coupait le zodiaque \ Par celle des Gémeaux (qui correspondaient au signe
du Cancer), eUes entraient dans le monde, et par celle du Sagittaire (signe
du Capricorne) elles en sortaient pour retourner vers les dieux. N'est-il pas
digne do remarque que plusieurs nations de l'Amérique s'accordaient à
appeler la voie lactée le chemin des âmes ^?
Il y a, du reste, quand on compare les uranographies des différents peu*
pies, des rencontres qui nous surprennent, mais dont il ne faut pas cepen-
dant exagérer la valeur. Ainsi, parmi les groupes d'étoiles, les Iroquois
avaient nommé les Pléiades te iennonniakoua, mot qui signifie, dans leur
langue, les danseurs et les danseuses. Ils n'étaient pas les seuls à se former
cette idée. Hyginus, par exemple, chez les anciens, dit que les Pléiades, par
la disposition des étoiles, paraissent danser une ronde. Mais s'il y avait ici
une ressemblance, d'autres peuples s'étaient arrêtés à une image différente et
avaient vu dans ce groupe une poule et ses poussins : pillahu codi, avait-on
dit dans l'Inde *, succoth benoth en hébreu, qui exprime la même idée ^, et
dans les langues modernes : en italien gallineta, en français poussinière, en
anglais hen and chickens.
^ Caesar, De bello gallîco, lib. i. — 2 p. h, Mallet, Introduction à l'histoire du Danne-
marc, 1785, p. 222. — 3 PliUOy De republica, lib. x ; Macrobius, Expositio in somnium
Scipionis, lib. i , cap. 9. — ^ LafUau, Mœurs des sauvages , éd. 4», 1724, 1. 1, p. 406. —
5 BaiUy, Histoire de l'Astronomie ancienne, 177S, dise, prél., p. 30. — 6 Hyde, Syntagma
dissertationum, réimpr. 1767, t. I, In Ulugh Beighi tabulas commentarii, p. 42.
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5f INTRODUCTION. CHAPITRE H.
Les exemples suivants surprennent au premier abord. Dans la sphère
japonaise^ si diiïérenle de la nôtre^ la constellation du Cancer ou Écrevisse
est figurée par un crustacé comestible des mers de TOrient^ la limule à
doigts variés \ On a trouvé que les Iroquois nommaient le quadrilatère de
la Grande Ourse okouari, ce qui dans leur langue signifie Tours. Cette coïn-
cidence est certainement singulière. Il faut voir cependant s'il s'agissait d'une
dénouimalion vraiment originale. Les Indiens du Canada avaient été de
bonne heure en relation avec les colons français et en avaient reçu une
certaine instruction. Les Micmacs^ par exemple^ désignaient^ en 1606^ à
Marc Lescarbot^ la Grande et la Petite Ourse sous les noms de mouhinne
et mouhinchiche ^ y qui n'étaient que la traduction, dans leur langue^ de ce
qu'ils avaient entendu des Européens. Mais chez les Iroquois, dit Lafitau ^y
il y avait originalité, parce que le nom d'ours ne s'appliquait qu'au quadri-
latère; l'ours, disaient-ils, n'a qu'une très petite queue, dont les trois étoiles
e, Ky >7 feraient une exagération monstrueuse. Ces Irois étoiles forment pour
eux un astérisme différent, Irois chasseurs qui sont à la poursuite de Tours,
et dont celui du milieu porte la chaudière figurée par g Ursae majoris
(Alcor).
En admettant ce raisonnement sur l'originalité du terme, la situation de
Tastérisme près du pôle n'a-t-elle pas donné l'idée d'un symbole, qui se
rattache d'une manière intime aux régions du Nord? L'ours tient une place
notable dans les préoccupations des peuples septentrionaux. Chez les Finnois,
en particulier, il a sa fête annuelle, nommée fête de Tours, dans laquelle un
de ces animaux, mêlé à une soupe de pois, est mangé en commun par tous
les membres de la tribu ^.
Il n'y avait d'ailleurs rien d'extraordinaire à ce que la Graude Ourse repré-
sentât, pour les différentes peuplades du nord de l'Amérique, un des animaux
les plus volumineux de leur région. Pour les Esquimaux c'était le renne,
pour les Indiens de Puget Sound c'était l'élan. Mais ces conceptions de
grande zoographie ne se maintenaient pas en changeant de pays. Ainsi chez
les Aztèques TOurse était un scorpion, en Chine c'était un boisseau, dans
Homère c'était un chariot Les anciens Egyptiens, les Arabes, les Mongols
ont démembré celle constellation, trailant séparément le quadrilatère et la
queue. De celle-ci, l'ancienne Egypte faisait une jambe, et les Italiens
^ Limulus heterodactylm. — 2 Lescarbot, Histoire de la Nouvelle France, 1609 ; Le Clerc,
Nouvelle relation de la Gaspésie, 1691, cliap. vij. — 3 Lafitau, Mœurs des sauvages, éd. 4'»,
1724, t. H, p. 239. — ^ Prichard, Researches inlo the physical history of mankind,
3rd éd. (la dernière donnée par l'auteur), vol. III, 1841, p. 294.
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ÉPOQUE FABULEUSE. — NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 85
modernes fonl trois cavaliers, i tri cavalli, comme on le voit écrit sur la
sphère céleste de Coronelli.
Il n^y a donc rien à conclure de la similitude des symboles^ chez quelques
peuples, au sujet de la grande constellation polaire. On doit encore attacher
moins d'importance à l'assimilation des Hyades à un Taureau, que La Con-
damine attribue aux Indiens de FAmazone K Au-dessous de Goari, ce voya*
geur avait rencontré une tribu qui donnait le nom de tapiira rayouba au V
du Taureau. Or ce nom signifiait, dit La Condamine, mâchoire de bœuf.
IHais il faut ajouter que c'était proprement mâchoire de tapir, et qu'on en
faisait seulement le bœuf^ parce que le nom du tapir avait été étendu à
l'espèce bovine, après son introduction par les Européens. Les Hyades étaient
du reste une mâchoire de tapir jusqu'au Pérou, où telle était la signification
de leur nom ahnaracaqui dans la langue indigène.
Pour en revenir aux Iroquois, en dehors des groupes des Pléiades et de
la Grande Ourse, ils n'en avaient guère formé d'autres. La Polaire cependant
ne leur était pas demeurée inconnue. Ils la nommaient iactoouat/enties, celle
qui ne marche pas; elle leur servait de repère dans leurs voyages. Mais ils
la considéraient isolément. Ni eux, ni les Abenaquis, ni les autres tribus
voisines n'avaient formé de la Petite Ourse un astérisme.
Parmi les quelques agroupements d'étoiles faits par les Esquimaux, Crantz
mentionne aussi l'Ourse; mais ici elle s'appelait Ingta^ le renne femelle. Les
sept étoiles brillantes de cette constellation étaient en même temps sept
chiens de chasse aux trousses d'un ours. Les Esquimaux connaissent la
Polaire, kaumorsok, le chasseur de chiens de mer; ils nomment les Pléiades
killuk tursety les liées ensemble, les Gémeaux la poitrine du ciel, et les trois
étoiles de la ceinture d'Orion sont pour eux trois hommes égarés, qui s'étant
perdus en revenant de la pêche des phoques, ont été transportés au ciel.
Au détroit de Fuca, les Indiens Makahs ont donné, aux constellations qu'ils
ont formées, des symboles de cétacés ou de poissons. Les préoccupations des
peuples et leur genre de vie se reflètent involontairement dans leurs concei>-
tions les plus arbitraires. Il n'y avait guère de tribu sauvage, dans le Nou-
veau Monde, qui n'eût un certain commencement d'astrognosie et qui ne
désignât des étoiles par des noms d'objets ou d'animaux.
Malgré l'avancement de leur civilisation, les Péruviens et les Aztèques ne
nous ont pourtant laissé que peu de choses en uranographie. Ils ne parais-
saient pas y avoir fait de grands progrès et, à coup sûr la distribution du
ciel en constellations n'était pas pour eux terminée. Celte situation s'accorde
Histoire et Mémoires de rAcadémie des sciences [de Paris], 174S, p. 447.
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54 INTRODUCTION. €HAPiTRB H.
d'ailleurs avec la connaissance encore incomplète que nous leur trouverons
des planètes. Les Pléiades jouaient un rôle important dans la fête séculaire
du Mexique. Les Aztèques avaient formé de la Petite Ourse un aslérisme de
sept étoiles, qu'ils appelaient ciltatxuneciuUi. Ils distinguaient aussi la Grande
Ourse, où ils plaçaient un scorpion. Les Mayans connaissaient les Pléiades
et les têtes des Gémeaux. Les Pléiades, oncoy-coyllur, paraissent aussi avoir
été Tun des premiers objets célestes qui aient frappé les Péruviens. Ceux-ci
avaient au ciel un jaguar, chuguin-chuncay, un porteur de croix, cal-chillay,
et quelques autres groupes, qui n'ont pu être identifiés. Ils avaient donné des
noms individuels à certaines primaires, telles que a Aurigae, cotça, et «Lyrae,
urcH'Chillay. La Croix du Sud, catti-chillay ^ ne leur avait pas échappé ^ Ils
appelaient la voie lactée une poussière d'étoiles. La grande tache obscure de
cette zone, près de la Croix, avait reçu d'eux un dessin d'imagination, comme
celui qui fait voir des formes fantastiques sur le disque de la Lune. Dans le
<( sac de charbon, » c'était une brebis allaitant un agneau, dont quelques-
uns prétendaient distinguer jusqu'aux moindres détails ^ Mais cette astro-
gnosie, bien qu'elle eût quelques développements, ne s'étendait pas à la
sphère entière.
Sur la côte occidentale de la Patagonie, vers le 49« degré de latitude sud,
Pigafelta, qui accompagnait Magellan, avait recueilli une liste de mots, dans
lesquels figurent seulement, en fait de termes astronomiques. Soleil, calipe-
cheni, et étoile, seireu ^. On peut en inférer que l'uranographie ne faisait que
naitre. Sur la côte orientale de la même péninsule, les Puelches regardent
les étoiles comme la réapparition de leurs ancêtres. La voie lactée est pour
eux le champ où ces mânes des moris chassent les autruches et les nuées
de Magellan sont les plumes de ceux de ces oiseaux qu'ils ont réussi à
tuer *.
Les Tahitiens, de leur côté, avaient formé sur la voûte céleste un certain
nombre de groupes d'étoiles. Le premier qui parait avoir fixé leur attention
élait encore les Pléiades. C'était pour eux un repère dans le cours de l'année,
lorsque cet astérisme se couchait le soir dans la mer. Mais ils s'étaient plutôt
occupés des belles étoiles que de l'agroupement des astres. Sirius, Achernar,
Aldébaran, Régulus, Antarès avaient des noms, qui n'étaient connus cepen-
dant que d'un petit nombre de ces insulaires. La voie lactée était, pensaient-
^ D'Acosta, Historia de las Indias, 1S91, lib. v, cap. 4; Caesius [Blaeu], Coelum astro-
nomico-poeticum , 1662 , cap. xix. — 2 Garcilaso , Primera parte de los commentarios
reaies, 1609, lib. ii, cap. 23. — 3 Pigafelta^ Viaggio atome il monde, dans Ramusio,
Navigatieni et viaggi, t. I, éd. 1563, p. 370. — ;* Fdkner^ A description of Patagenia
and the adjeining parts ef Seuth America, 1774.
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ÉPOQUE FABDLÏOSE. NAISSANCE DE L^ASTRONOMIE. S5
ils^ un bras de mer^ peuplé de requins. En Chine, la voie lactée est le fleuve
céleste^ iien-ho K La tache noire de la Croix du Sud se nommait, dans la
langue de Tahiti, o-ere, qui désignait un des poissons péchés sur les côtes de
l'ile ^. En fait d^astérismes proprement dits, on ne nous parle que du baudrier
d'Or ion et des deux corps des Gémeaux. Ceux-ci étaient appelés ainanu, les
jumeaux ^ Cette coïncidence frappera. Cependant la similitude de deux types
voisins^ dans la sphère étoilée, ne suffit-elle pas pour expliquer cette dési-
gnation ? Les Tahitiens distinguaient entre le jumeau d'en haut et celui
d'en bas.
Les étoiles comme guides. — Avec Taslrognosie venait la découverte de
la Polaire, et avec la découverte de cette étoile une première application de
la science des astres, celle de l'orientation pendant les voyages. Nous avons
vu il y a un instant que les Iroquois employaient, pour se conduire, l'étoile
« qui ne marche pas. » Au XV*» siècle, quand les premiers voyageurs
européens apprirent à connaître les noirs du Cap Vert, ils remarquèrent
qu'ils se servaient, pour se diriger dans l'intérieur du pays, des vents, des
oiseaux et des étoiles ^ Du temps de Pline, lorsqu'on se rendait par terre
de Carthage aux Syrtes, on se conduisait aussi d'après les astres, dans ces
plaines inhabitées et nues ^
Mais c'est surtout dans l'art de la navigation que les progrès de l'astro-
gnosie étaient appelés à rendre de grands services. Tandis que la plupart
des peuples qui les entouraient cherchaient grossièrement le Nord par la
Grande Ourse, dont l'aspect était plus frappant, les Phéniciens furent, à ce
qu'il parait, les premiers qui se guidèrent par la Petite Ourse ^. Si l'on en
croit Ovide, ils furent même longtemps les seuls à se conduire d'après cette
constellation ^. Orion servait à beaucoup de marins à se rendre compte de
la révolution du ciel ^ Au moyen âge, les Arabes, lorsqu'ils naviguaient vers
le Midi, se servaient encore de Canopus (« Navis) pour reconnaître le Sud ^.
La connaissance de la sphère devint aussi importante, à un certain
* Souciet, Observations mathématiques... tirées des anciens livres chinois, t. III, 1732,
p. 32. — ^ De Zach, Correspondance astronomique, t. VIII, 1823, p. 97. — 3 Ellis,
Polynesian researches, 2nd éd., 1832, vol. III, p. 172. — * Walckmaer, Collection des
relations de voyages en différentes parties de l'Afrique, t» 1, 1842, p. 72. — ^ Plinius,
Historia naturalis, lib. v, cap. 4.-6 Aratus, Phaenomena, v. 3644; Strabo^ Res géogra-
phie», lib. i; Arrianus^ De expeditione Alexandri magni, lib. vi, cap. 26. — ^ Oviditis,
Tristia, lib. iv, n* iij, v. 1-2. — 8 ThemalexaiulrinuSy Commentarii in Arati Phaenomena,
dtns l'Aratus deMorelius, Parisiis, 15S9, p. 177. — 9 Stoffler, Elucidatio fabricae ususque
aslrolabii, 1813, p. 22.
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ftO INTRODUCTION. — CHAPITRE II.
moment pour les Norinans, qu elle Favait été dans l'antiquité pour les Pbé-
nicieus. L'astrognosie avait^ comme nous Tavons vu^ quelque développement
chez les Scandinaves. Àussi^ parmi les qualités qui servaient le plus à dis-
tinguer les princes du Nord, nous voyons mentionner avec Fart de jouer aux
échecs, avec ceux de patiner, de nager et de faire des vers, la connaissance
des étoiles et leur désignation par leurs noms respectifs.
Première conception du firmament. — Mais les premiers observateurs du
ciel étoile n^avaient aucun soupçon de la véritable nature des. astres, ni des
distances immenses qui nous en séparent. Ils les croyaient sinon à portée de
la main, au moins, et presque dans un sens littéral, à portée de la voix.
Homère dit que les pins les plus élevés de Flda dépassaient la limite de
Fâtmosphère, et pénétraient dans la région éthérée \ à travers laquelle le
bruit des armes de ses héros parvenait jusqu'au cieP.
Ce ciel était, pour la plupart des peuples primitifs, une demi-sphère solide^
une cloche qui reposait sur la Terre. C'était, suivant Fexpressiou d'Euripide,
« un couvercle mis sur les œuvres du sublime ouvrier. » « Vous étendez
les cieux comme un pavillon, » disait au — XI® siècle, en s'adressant au
Seigneur, le psalmiste hébreu ^. Dans cette voûte hémisphérique, étaient
fichées comme des clous les étoiles d'Anaximènes ^y et fermement attachées
au cristal celles d'Empédocles ^. Telle était la conception grecque au
— V® siècle.
La cloche céleste recouvrait une Terre plate, entourée d'eau de toutes
parts ^. Chaque peuple s'y croyait au centre. La Chine est encore aujourd'hui
« l'empire du milieu; » l'Inde est le « Midhyama » des brahmes ou demeure
du centre. Telle était aussi la signification du « Alidheim » des Scandinaves,
du « Mittigart » des anciens Germains, et celle du « Meadhon, » l'Irlande
des Celtes hibernions. Les Incas montraient le centre de la Terre dans le
sanctuaire de Cuzco, dont le nom signifie nombril, comme les Grecs le
voyaient dans le temple du Soleil à Delphes, appelé aussi le nombril,
omphalos, du monde habitable, et célébré à ce titre en plusieurs endroits
par Pindare ''. Les Chinois de leur côté mettaient le nombril de la Terre
dans la fameuse ville de Khotân ^. Est-il possible de méconnaître que l'esprit
^ Homerus, Ilias, lib. xiv, v. 287. — 2 IbicL, lib. xvii, v. 494. — 3 Psalmi, cap. cm [des
bibles romaines], civ [des bibles protestantes], v. 3. — ^ Plularchus, Deplacitis philoso-
phorum, lib. ii, cap. 14. — s fbid., lib. 11, cap. 13. — 6 Dio Cassius, Historia romana,
lib. XLiv. — 7 Pindarus, Pythica, lib. iv, str. 4;*lib. vi, str. 1; lib. vin, ep. 3; lib. xi,
antistr. 1. — 85. Julien, Histoire de la vie et des ouvrages de Hiouen-Tsang, 18S3, t. I,
p. 381.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 57
humain^ dans des conditions de développement analogues^ revient naturel-
lement aux mêmes idées^ malgré la difTérence des temps et des lieux ?
La Terre d'Homère s'étendait à peine du Caucase aux colonnes d'Hercule *.
Les nuages que le vent d'est apportait en Espagne se trouvaient arrêtés et
comprimés^ dit Lucain^ par la voûte du ciel qui touche à l'océan ^. La con-
ception de la Terre plale^ semblable à un gâteau, a régné dans la civilisation
européenne jusqu'aux croisades et les lazzaroni de Naples l'ont encore \
Les Étrusques, au lieu d'une surface plate, représentaient la Terre comme
une coupe faisant la contre-partie du firmament '\ Les Cbaldéens la croyaient
bombée ^ L'idée d'une colonne qui soutenait le ciel paraît avoir été surtout
orientale. C'était par excellence celle des Hindoux, pour qui le mont Mérou
porte la voùle céleste. C'est la conception des Védas, qu'on retrouve chez
tous les peuples qui ont subi l'influence brahmanique. Ainsi les Siamois
disaient aux premiers voyageurs qui les ont visités dans les temps modernes^
qu'au milieu de la Terre, qui est plate et carrée, s'élève une montagne
pyramidale d'une hauteur prodigieuse, la colonne du ciel. Le firmament
repose sur ce monde, comme une cloche qui recouvrirait une table. La nuit
succède au jour quand le Soleil passe derrière la colonne centrale. Au-dessus
du firmament s'étend un espace, nommé intratiracha, qui rappelle la région
de l'éther des Grecs, puis encore au-dessus est le ciel des anges.
Les Hawaïens des Sandwich, les Maoriens de la Nouvelle-Zélande, les
Esquimaux du Groenland croyaient tous le ciel soutenu par une colonne,
comme l'antiquité classique le supposait porté par l'Atlas. Cependant la
conception d'un firmament en manière de voûte solide n'était pas tout à fait
universelle. Les Iroquois supposaient le ciel fluide ; c'est pourquoi ils appe-
laient une étoile otsisioky ce qui signifiait dans leur langue feu dans l'eau.
Au pluriel, ce mot prenant la finale multiplicative devenait otsistokotiannion,
qui désignait l'ensemble des étoiles. Quelquefois pourtant ils se servaient
aussi du terme otsistokouanncntagon, des feux attachés, où l'on retrouve
l'idée d'Anaximènes et d'Empédocles. Dans la Polynésie, les indigènes ne
parvenaient à s'expliquer le mouvement circulaire du Soleil qu'en se repré*
sentant le grand dieu Maui le retenant à l'aide d'une corde, et une semblable
idée se trouvait partagée par les Péruviens.
^ Uomerus, Ilias, lib. xviii, v. 606; lib. xx, v. 7; lib. xxi, v. 19i-195; Odyssea, lib. xi,
V. 156-157 ; lib. xii, v. 1. — ^ Lucanus, Pharsalia, lib. iv, v- 72. — 3 G. Mûlter-Frauenstein,
dans Ausland, Jahr 1884, p. 442. — ^ 0. Mûller, Die Etrusker, 1828, vol. Il, p. 96, 98,
143. — K Diodarus siaUrn, Bibliotheca historica, lib. u, cap. 31.
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Î&8 INTRODUCTION. — CHAf ITRB II*
Découverte de Vénus. — Par leur mobilité au milieu des constellations,
les grandes planètes forment une exception tellement frappante^ qu'indépen-
damment de Téclat de ces astres^ leur mouvement devait suffire pour attirer
rattenlion des observateurs. Il est remarquable cependant qu'à Tépoque
où Ton compose les premiers groupes détachés de Faslrognosie, on ne signale
qu^un seul de ces (lambeaux errants ou voyageurs^ le plus beau de tous il e^
vrai^ Téclatante Vénus. Cette circonstance montre ce qu'il y avait alors de
peu rigoureux dans inspection de la voûte céleste, et de nécessairement
incomplet dans la cdnnaissance et par conséquent dans la nomenclature des
étoiles. Les autres planètes restaient inconnues^ parce que la topographie du
ciel n'était qu'en ébauche. L'examen méthodique manquait, et c'est encore
pour avoir négligé de pousser cet examen plus loin que nos astronomes eux-
mêmes sont restés jusqu'au XYIIP siècle sans découvrir Uranus, qui est
pourtant visible à l'œil nu.
Vénus sera donc la seule des planètes dont nous aurons à nous occuper
pour le moment. La connaissance encore tout isolée de cet astre marque un
point caractéristique dans le développement historique de la science.
Il semble que l'identification de Vénus, dans ses deux aspects du matin
et du soir, suive immédiatement ou même accompagne sa découverte. Les
excursions de l'astre des deux côtés du Soleil paraissent entrer dans la
notion même de son existence. On ne trouve, en effet, aucun moment dans
le progrès des connaissances, ni parmi les sauvages aucun peuple, qui nous
montrent Vesper et Lucifer comme deux astres distincts. Il n'y avait donc
rien d'étonnant à ce que celle identité fût connue de Pythagore ^ et de
Parménides^, aux — VI® et — V« siècles, ni rien de bien remarquable dans
ce fait que les Égyptiens en auraient communiqué la notion aux Grecs ^
Vénus est la seule planète mentionnée dans Homère, où elle figure en
deux endroits différents, une fois comme étoile du soir ^ et une fois conune
étoile du malin ^ C'est encore la seule qu'on trouve dans Hésiode ^. Mais
Pythagore connaissait toutes les grandes planètes et avait une première
idée de leurs révolutions. Or, entre Hésiode et Pythagore il y a près de trois
siècles.
Il serait fort difficile de dire vers quelle époque Vénus a été connue des
nations de l'Orient qui sont arrivées plus lard, dans leur plein développement.
^ Plinus, Historia naturalis, lib. ii, cap. 8 ; Diogenes Laertius, De vitis clarorum philo-
sophorum, lib. viii, cap. 14. — 2 Diogcfies Laertius, op. cit., lib. ix, cap. 23. — 3 Plato^
Timaeus; Macrobius, Expositio in somnium Scipionis, lib. i, cap. 19. — ^ Homerus, Ilias,
lib. XXII, V. 318. — » ibid.y lib. xxui, v. 226. — 6 Hesiodus, Theogonia, v. 381.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE L ASTRONOMIE. ••
à la connaissance de toutes les grandes planètes. Elle est encore le seul dé
ces astres qui soit nommé dans les anciens livres hébreux. Ellîe personnifie
le matin dans un passage de Job \ vers le — XV® siècle, et elle est appelée
n Soleil du matin, » au — VII^ siècle, dans un verset d'Isaïe \ En Egypte,
en Mésopotamie et en Chine, l'époque de la découverte de Vénus se perd
dans la nuit antéhistorique. Celte planète est toutefois la première dont on
trouve des observations sur les tablettes cunéiformes de la Chaldée. L'une
d'elles remonte au — VIII® siècle 5. Pour les Aryens, on peut fixer une date,
qui n'est pas extrêmement ancienne, à laquelle ce peuple, ne mentionnait
encore aucune des planèles. Dans la littérature védique *, on a cité un pas-
sage du Tailtiriya-aranyaka, que l'on croyait s'y rapporter; mais l'interpré^
tation en est fort douteuse. Le code de Menou ^ ne nomme pas une seule des
planètes. C'est seulement un certain temps après leur arrivée dans l'Inde que
les Aryens ont reconnu pour la première fois le déplacement de ces corps.
Cette circonstance sera mise plus loin hors de doute, par le caractère tout
à fait indien des noms qu'ils ont donnés à ces astres. En outre, ils avaient
fait de Vénus un personnage mâle, tandis qu'en Chaldée cette planète était
femelle.
Mais c'est surtout par l'exemple des peuples qu'on a trouvés à l'état sau-
vage ou à l'état barbare, qu'on peut se convaincre de l'antériorité de la
découverte de Vénus par rapport à celle des aulres planètes. Dans le Nou-
veau Monde tout entier, Vénus était le seul de ces corps qui eût été remarqué
avant l'arrivée des Européens. Les Péruviens l'appelaient cAûwca, mot qui veut
dire chevelue, à cause de ses nombreux rayons. Elle reste toujours, disaient-
ils, à proximité du Soleil, parce que c'est la plus belle des éloiles et qu'à
ce titre le Soleil ne veut pas s'en séparer. Les Mexicains nommaient Vénus
ctllapuli'^veyestlalin, ce qui veut dire grande étoile du matin, et tlaviscalpan-
leaitliy qui signifie dieu du matin et du soir, montrant clairement que l'iden-
tité de Phosphore et de Vesper était bien connue. Dans le vocabulaire
étendu de la langue maya, formé par Brasseur de Bourbourg ^, une seule
planète est nommée, hôzan-ek, Vénus comme étoile du soir. Nous avons vu
cependant qu'il y a, dans le même vocabulaire, dix termes différents pour
indiquer autant de parties physiques du jour ou de la nuit '', ce qui suppose
déjà un certain avancement de l'astronomie. Les Indiens Pawnies, alors sur
* Job, cap. xxxvin, v. 12. — 3 haios, cap. xiv, v. 2. — 3 Tablette k 160 du British
Muséum. — 4 Vers le — X1V« siècle. — » Mis par écrit au — 1V« siècle. — 6 Mission
scientifique au Mexique; linguistique par Bra55«/r rfe BoMrtourj, vol. II, 1870, p. 128-462.
— "ï Plus haut, présent chapitre, p. 36.
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60 INTRODUCTION. CHAPITRE II.
la rivière Platte, où ils avaient quelques villages^ appelaient Vénus la grande
étoile^ et lui faisaient annuellement des offrandes^ avant la plantation du
maïs^ des fèves et des polirons; mais ils ne parlaient d^aucun autre astre
mobile. Chez les Iroquois, LaOtau nous donne le nom d^une seule planète^
te ouentenhaoaitha^ celle qui porte le jour. Vénus était Tunique étoile
errante à laquelle cette peuplade avait accordé un peu d'attention. Au Brésil^
c'était aussi la seule qui fut connue des indigènes. Chez les Topinamboux^ par
exemple, Lery n'avait trouvé de mots que pour désigner le Soleil, conarassi,
la Lune, iascé, et l'étoile du matin, iassi tata oussou. Tout le reste des
luminaires célestes était compris sous l'appellation générale de iassi tata
miri.
Il n'y a donc pas h douter que Vénus ne soit remarquée par les peuples
qui commencent, avant qu'aucune autre planète frappe leur attention. C'est
le résultat d'une première inspection superficielle d'un Ormament dont on
n'a encore qu'une connaissance vague et où Ton ne possède que des repères
clair-semés.
Terreur pendant les éclipses. — Avant de suivre le progrès des décou-
vertes parmi les nations qui se sont élevées au-dessus de la phase primitive,
il nous reste à donner une idée de certains caractères psychologiques atta-
chés à l'astronomie naissante. La nature des impressions que l'homme peu
cultivé reçoit des phénomènes célestes dépend du niveau mental des popu-
lations. Rien n'est plus significatif, à cet égard, que la terreur inspirée par
les éclipses.
Nous prendrons en premier lieu les peuples barbares et sauvages de
l'Amérique. Les Incas avaient remarqué les éclipses, mais sans tenir note
d'aucune en particulier; ils restaient à cet égard en retard sur les Aztèques.
Lorsque le Soleil s'éclipsait, ils s'imaginaient que c'était pour témoigner sa
colère et pour leur montrer qu'ils l'avaient offensé. C'était donc pour eux le
présage d'un châtiment redoutable, premier signe d'une astrologie qu'il était
trop tôt cependant pour voir se développer et florir.
Chez tous les peuples primitifs, l'éclipsé de Lune était d'ailleurs beau-
coup plus remarquée que l'éclipsé de Soleil. Ce fait s'explique aisément
L'éclipsé partielle de Soleil n'est pas plus sensible que le passage d'un
nuage et peut aussi bien manquer à fixer l'attention, et quant à l'éclipsé totale,
elle est extrêmement rare. La Lune, au contraire, à l'époque de ses éclipses,
demeure toute la nuit sous les yeux, et tout homme qui veille suit sans
éblouissement les changements qui surviennent à son disque.
Quand la Lune s'éclipsait, les Incas croyaient à une maladie de cet astre.
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ÉPOQUE FABOLBUSE. NAISSANCE DE l' ASTRONOMIE. 61
L'inquiétude se répandait dès qu^n la voyait entamée. Si elle allait
disparaître tout entière, pensait-on, ce serait le signe qu'elle aurait
trouvé la mort. Alors elle ne pourrait plus se soutenir au ciel, et en
tombant sur la Terre elle écraserait les pauvres mortels et le monde finirait.
Cest pourquoi, aussitôt que quelqu'un s'apercevait d'une de ces éclipses,
dont ce peuple était incapable de prévoir les dates, tous se jetaient sur les
instruments qui pouvaient leur tomber sous la main, tambours, trompettes,
timbales, faisant un vacarme épouvantable. En même temps ils attachaient
les chiens et les fouettaient, pour leur faire pousser des cris lamentables;
car ils étaient persuadés que la Lune aime les chiens et que, touchée de
leurs gémissements, elle ferait un effort pour se ranimer. Les Grecs de
l'antiquité classique auraient-ils parlé autrement de Diane chasseresse?
Hommes, femmes et enfants se joignaient, au Pérou, pendant que durait
Féclipse^ dans un concert bizarre de cris : marna quitta, marna quitta! c'est-
à-dire maman Lune, suppliant les puissances célestes de ne point la laisser
mourir. Aussi, quand elle reprenait sa lumière, louait-on le grand dieu
Pachacamac, soutien de l'univers, qui Tavait guérie. Et quand elle était
toute revenue, on rendait grâce non seulement de sa guérison, mais aussi de
ce qu'elle n'était point tombée pour mettre fin à l'existence des hommes.
Garcilasô dit que toutes ces pratiques se faisaient encore de son temps, un
demi-siècle après la conquête.
Aux Antilles, les mêmes idées, à bien peu près, régnaient au sujet des
éclipses de Lune. On faisait un semblable tapage, en frappant sur des
écorces, sur des timbales, sur des chaudrons, et surtout en agitant les
maraca, calebasses dans lesquelles on faisait entrer des cailloux, comme
les grelots dans nos clochettes. Le démon Maboya des Caraïbes est l'être
terrible qui essaie de dévorer l'astre des nuits. Il ne se borne pas d'ailleurs
a attaquer la Lune dans ses éclipses. Cette fonction ne lui a sans doute été
attribuée qu'après plusieurs siècles de sorcellerie. Il est avant tout l'auteur
des apparitions effrayantes, des maladies, du tonnerre et des tempêtes.
Voici la description que Dutertre donne de l'émotion des Caraïbes en
pareille circonstance : « Quand il se fait une éclipse de Lune, dit ce mis-
sionnaire, ils s'imaginent que le Maboya la mange. Ce qui fait qu'ils dansent
toute la nuit, tant les jeunes que les plus âgés, les femmes que les hommes,
sautelant les deux pieds joints, une main sur la tête et l'autre sur la fesse,
sans chanter; mais jetant dedans l'air certains cris lugubres et épouvantables.
Ceux qui ont commencé une fois à danser sont obligés de continuer jus-
qu'au point du jour, sans oser quitter pour quelque nécessité que ce soit.
Cependant une fille tient dans sa main une calebasse, dans laquelle il y a
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M INTRODUCTION. CHAPITRE IK
quelques pclils cailloux enfermés, et en la renouant, elle tâche d'accorder sa
yoîx grossière avec ce tintamarre importun '. »
, Les Hurons avaient la même opinion que les Caraïbes au sujet des éclipses
dfe Lune, et ils suivaient les mêmes usages, faisant un grand bruit de lam^
)i)ours et de chaudrons, dans Fespoir d'effrayer le dragon. Les Esquimaux^
pendant les éclipses, cachent les provisions et ferment les maisons, de peur
(Djue le Soleil ou la Lune n'y entrent. Les hommes jettent des cris et frappent
deâ coups retentissants. Les femmes tirent les oreilles des chiens. Si cesani-
jmaux crient, c'est que la On du monde ne doit pas arriver encore, car les
chiens, qui existaient avant les hommes, ont un plus sur pressentiment de
l'avenir.
Pour certaines tribus de l'Amérique du Sud, c'est un chien gigantesque
qui, dans les éclipses, dévore la Lune; pour les Guaranis du bassin de l'Oré-
noqiie, l'ogre est un jaguar; pour les iMakahs ichthyophages du détroit de
*Fuca, c'est un requin. Dans ces occasions, beaucoup de peuplades tiraient
des flèches en l'air, dans le but d'écarter les prétendus ennemis du Soleil et
de la Lune. On ne peut manquer de se rappeler à ce sujet le roi Alphonse VI
de Portugal qui, ayant appris qu'il y avait au ciel une comète ^, présage de la
mort d'un souverain, sortit pour l'apercevoir, et après l'avoir insultée, lui
lira des coups de pistolet.
Des idées analogues, bien que sous une forme un peu différente, se retrou-
vaient chez les Scandinaves. La Lune, Mane^ est pour eux un être mâle, tandis
que Sunna, le Soleil, est femelle. Ces astres sont frère et sœur. Ils marchent
vite, par la raison que, près d'eux, il y a deux loups terribles, tout prêts à
les dévorer, « L'un, dit l'Edda, poursuit le Soleil, qui le craint parce qu'un
jour il eu sera englouti. L'autre s'attache à la Lune, et lui fera aussi quelque
jour subir le même sort. » Le plus redoutable « s'appelle Managafmer,
monstre qui s'engraisse de la substance des hommes approchant de leur fin:
quelquefois il dévore la Lune et répand du sang sur le ciel et dans les airs. »
C'est le monstre qui attaque cet astre dans ses éclipses, menaçant chaque
fois de J'avaler.
11 est resté fort tard dans l'astronomie des Hindoux un remarquable
vestige des idées primitives. Chez ce peuple, la science, parvenue à un état
beaucoup plus avancé, conservait au ciel, sur le rang des planètes, le monstre
qui s'efforce de dévorer le Soleil et la Lune dans leurs éclipses. Elle en avait
fait un personnage double, composé de la tête, râhou, et de la queue, kétou,
^ DtUerlre, Histoire naturelle des Antilles, 1667, traité vn, ch. 1, § 3. — ^ La comète
de 1664.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE L ASTRONOMIE. 6S
de cet être fabuleux. C'étaient les deux nœuds opposés de IVbite lunaire sur
récliptique. Cette donnée a même appartenu à notre astronomie classique.
Les nœuds de la Lune y ont été désignés longtemps comme la tête et la
queue du dragon el^ pour celte raison^ la période des nœuds est encore
appelée^ par les astronomes de nos jours^ la période draconitique.
Il y avait aussi chez les Hébreux quelque chose de la tradition du dragon.
Ainsi^ lorsque Fauteur de FApocalypse nous représente une femme^ drapée
dans le Soleil^ qui a la Lune sous ses pieds et qui porte un diadème surmonté
de douze étoiles^ un dragon à sept têtes^ capable d'entraîner d'un mouvement
de sa queue un tiers des étoiles du ciel^ attend le fruit que cette femme va
mettre au monde pour le dévorer ^
Dans les croyances populaires de Sumatra et de Malacca^ l'obscurcissement
de l'astre est causé par un grand serpent qui l'entortille dans ses plis. Les
Alfourous de Ceram croient que quand la Lune s'éclipse^ c'est qu'elle s'endort^
et ils battent alors du tambour pour la réveiller. Le peuple de Siam s'imagine
encore de nos jours que les éclipses arrivent par la malignité d'un dragon^
qui dévore le Soleil ou la Lune. Il fait alors un bruit terrible de poêles et de
chaudrons pour chasser ce pernicieux animal. Les lettrés cependant n'igno-
rent pas que ces phénomènes ont une cause naturelle et qu'on peut les sou-
mettre au calcul. C'est donc^ chez le peuple^ un reste de l'époque des fables
et des démons.
On pourrait dire la même chose de la Chine^ où depuis des siècles les
mandarins annonçaient les éclipses et en connaissaient par conséquent les
périodes. Mais^ dans ce pays éminemment conservateur^ la Cour même et les
autorités de l'empire ont perpétué indéfiniment les traditions des premiers
temps. Une éclipse de Soleil était considérée^ à la Chine^ comme un avertis-
sement donné à l'empereur d'examiner ses fautes et de se corriger. Si le
phénomène était annoncé par l'astronome officiel, on en donnait avis dans
tout l'empire^ et la Cour s'y préparait par la retraite et le jeûne. La date
arrivée^ on attendait partout avec anxiété. Dès que l'astre était entamé^ qu'il
commençait^ suivant l'expression chinoise^ à être « mangé ^ » l'empereur
donnait lui-même l'alarme^ en battant « le roulement du prodige sur le tam-
bour du tonnerre. » Les mandarins qui étaient venus avec leurs arcs et leurs
flèches^ « pour secourir l'astre éclipsé ^y » ne discontinuaient pas de tirer en
l'air. L'idée qu'il s'agit de « délivrer » le Soleil et la Lune^ au moment de
leurs éclipses^ se retrouve jusqu'aujourd'hui dans les documents officiels de
* Apocalypsis, cap. xii, v. 1-4. — 2 En Chinois chi. — 3 Tcheou-li [ — XII* siècle],
Uv. xii, P» H ; liv. XXXI, P» 34.
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64 INTRODUCTION. CHAPITRE If.
la Chine. Les mêmes usages se continuent encore^ avec le même objet sup-
posé^ à la Cour et dans les provinces, comme Tattestent le Recueil des lois ^
à Tannée peu ancienne de 1645, et les Règlements du tribunal des rites ^,
publiés en 1846.
Pour les Chinois éclairés ce ne sont plus là que des formes. Mais chez le
peuple, il reste de la superstition. Dès que Téclipse commence, il continue
comme autrefois à se jeter à genoux et ii frapper la terre du front. Puis il fait
un grand bruit de tambours et de timbales, pour délivrer Tastre du dragon
qui menace de le dévorer.
Un semblable héritage, provenant d'un temps depuis longtemps disparu^
a subsisté dans notre Occident, si fier de ses lumières, beaucoup plus tard
qu'on ne serait tenté de le supposer. Ce qu'il y a de curieux, c'est que les
superstitions y étaient fondées sur les mêmes idées que nous venons de trouver
dans l'extrême Orient et dans le Nouveau Continent.
On sait que les anciens Grecs avaient, comme les Inc^s et les Chinois, la
pensée que, dans les éclipses, le Soleil et la Lune souiïraienl, ou même qu'ils
étaient exposés à périr ^. Platon fait allusion à cette croyance ^, qui était
reconnue pour remonter très haut^ Pendant que les magiciennes exécutaient
leurs opérations mystérieuses, on croyait secourir l'astre compromis en faisant
retentir des cymbales d'airain ^
Une foule de passages des auteurs grecs et latins ^ portent témoignage de
l'usage constant, dans l'antiquité, de faire un grand bruit: « crepilu dissono
auxiliante, » dit Pline ^ ; « aeris crepitus in defectu Lunae, silenti nocte, fieri
solet, » dit de son côté Tile-Live ^. Sous Tibère, les soldats de Pannonie,
surpris par une éclipse de Lune au milieu de leur révolte, eurent recours aux
bruits discordants '^. On attribuait aux sons éclatants le pouvoir de mettre en
fuite les mauvais esprits. Suivant une tradition qui subsiste encore et qui a
été poétisée par Wieland '*,les premiers accents du coq brisent les enchan-
tements de la nuit.
Dans le commencement de la constitution de l'église chrétienne, les popu-
lations continuaient à jeter des clameurs quand le Soleil ou la Lune s'éclip-
^ Khing-ting-thaï-thsing-hoeï-tien-sse-li, liv. ccclxxxix, f« 1. — 2 Khing-ting-ll-pou-tse-
H, liv. CCH. — 3 Homerus, Odyssea, lib. xx. v. 3S7; expliqué par llias, lib. xvni, v. 290
et lib. VI, V. 60. — ^ PlatOy Gorgias, cap. 68. — s Scholia in Apollonium Rhodetisem, ad
lib. ui, V. 533. — 6 Caelius Rhodiginus, Lectiones antiquae, lib. xix, cap. 10. — "ï Scholia
in Theocritum, Idyllia, lib. n, v. 36; Alexander Aphrodisaeus, Quaestiones naturales, lib. i,
prob. 46; lib. n, prob. 43. — 8 PHnius, Historia nataralis, lib. ii, cap. 12. — 9 Livius,
Historiarum romanarum décades, lib. xxvi, cap. 5. — *o Tacitus, Annales, lib. i, cap. 28.
- n Wieland, Oberon, 1787, Ges. n, v. 169.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE l' ASTRONOMIE. 65
saient. Il semblerait^ dit Maxime de Turin, qui les reprend sur ce point,
€ qu'on voulût donner du secours au créateur, comme si Dieu, qui a fait les
astres, n'était pas en état de les défendre et de les soutenir K » L'usage n'en
est pas moins resté de sonner les cloches, pour combattre l'action des esprits
malfaisants. Au siècle dernier on les sonnait encore presque partout pendant
les orages, et cette pratique n'a pas môme entièrement disparu. On les sonnait
avec persistance pendant les éclipses, et c'était dans une visible intention.
Parmi les dangers que la cloche d'église est destinée à repousser et que le
prêtre énumère en lui donnant la consécration, figure en eiïe( l'obscurité
causée par les fantômes, umbra phantasmatum ^, souvenir, dit le Père
Lafitau, des génies obscurs qui dévorent la Lune 5.
Ce qu'il y a de remarquable et de surprenant dans la terreur causée aux
hommes, pendant l'état d'ignorance, par le phénomène des éclipses, ce n'est
pas tant le sentiment de frayeur que l'analogie des superstitions et la simi-
litude extraordinaire des moyens employés pour détourner le malheur. Cette
grande ressemblance peut-elle être attribuée entièrement à l'unité de la nature
humaine? Ne faut-il pas y voir les traces d'une communauté de source et de
relations d'une prodigieuse antiquité? Nous reviendrons sur ce point A Toc-
casion des analogies qu'on remarque entre les zodiaques de différents peuples.
D'autre part, cette longue persistance, jusqu'au milieu de sociétés éclairées,
de pratiques dont l'inutilité et la vanité sont désormais connues, est-elle le
fruit seulement de la coutume et de la tradition ? Une habitude mentale,
continuée de génération en génération, n'a-t-elle pas créé un véritable instinct
transmissible, comme la crainte à l'aspect du serpent est devenue instinctive
chez le singe qui, avant toute expérience, tressaille à la première vue de cet
animal ?
IJaslronomie naissante contemporaine de l'animisme. — Dans la phase
inférieure du développement des peuples, la ressemblance des conceptions
fabuleuses ne s'arrête pas d'ailleurs aux monstres qui avalent les astres.
L'entrainement de la pensée humaine se fait en tout dans une même direc-
tion. Sur un même horizon social, le caractère des fables présente, quels que
soient le lieu et l'époque, les mêmes traits généraux. Par l'effet de ces ten-
dances communes, les créations et les formes peuvent aisément se rapprocher.
Le monstre qui menace le Soleil et la Lune appartient à la période psy-
^ Maximus Taurinemis [V* siècle], Homiliae, 1618; homilia de defectu Lunae, p. 703.
— 5 Pontificale romanum, part. 1(, De benedictione signi vel campanae. — 3 Lafitau,
Mœurs des sauvages amériquains, 1724, éd. 4^, t. I, p. 253.
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66 INTRODUCTION. CHAPITRE II.
chologique de Fanimisme. Il se lie, comme cas spécial, cerlaînemenl fort
curieux, à toute cette conception fantastique d'èmes, d'esprits, de génies, que
l'on imaginait remplir Tunivers, et qu'on entendait jusque dans le pétille-
ment de la flamme, l'agitation des feuilles et le murmure de l'eau.
Il semble qu'à un certain moment de révolution mentale, l'univers se
dédouble aux yeux des hommes. Chaque objet n'a pas seulement son corps,
mais aussi son ombre. On dit que cette croyance est née de l'apparition dans
les songes d'objets qui ne pouvaient pas être présents en corps el que Ton
supposait avoir une seconde forme ou image. Dans Homère, Palrocle, après
sa mort, apparaît en songe à Achille K Mais ce ne pouvait être le corps de
Palrocle, c'était donc son âme. L'idée que les corps avaient des âmes se
trouvait ainsi comme inculquée par les sens. Les objets qu'on mettait dans
les tombeaux n'étaient pas destinés au corps, qui n'avait plus de besoins,
mais à celte seconde personnalité, qui subsistait, et que les survivants voyaient
dans leurs rêves. Or^ comme ces rêves ne montraient pas seulement des
personnes ou des animaux, mais jusqu'à des objets inertes, il fallait que ces
objets eussent aussi en eux un principe animique. Telle est l'origine qu'on
attribue à l'animisme, un des grands horizons dans l'évolution mentale pri-
mitive. C'est précisément cet horizon qui correspond à l'astronomie que nous
venons de décrire.
A ce moment, tout dans la nature a son esprit ou génie ; tout a sa person-
nalité. Les pierres parlent à l'homme et les arbres lui manifestent leurs
joies ou leurs douleurs. Ce n'est même pas assez des âmes des objets sen-
sibles. Des génies de toute espèce flottent partout, cachés sous le monde
matériel. Et comme l'homme primitif avait beaucoup à craindre, ces génies
sont le plus souvent à redouter, et à pacifier par des sacrifices.
L'animisme, en se resserrant peu à peu, conduit aux conceptions mytho-
logiques. Il est à remarquer que l'homme fait d'abord des dieux des objets
les plus vulgaires, tels que des pierres, des morceaux de bois, des dents
d'animaux. Ce sont ses fétiches. Ils figurent en premier parce qu'ils se trouvent
plus près de lui et que son intelligence est plus bornée. iMais plus tard les
agents qu'il craint et qu'il conjure sont les forces météorologiques. Les vents,
les pluies, les orages et surtout l'éclair el la foudre sont à ses yeux des puis-
sances surnaturelles dont il a tout à appréhender. Il s'arrête là un moment,
parce qu'il n'a pas encore élevé sérieusement les yeux vers le ciel. Un temps
viendra où il laissera les météores de l'air pour diviniser les astres. Ses dieux
vont toujours en s'éloignant.
Homerus, Illâs, lib. xxiii.
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ÉPOQUE FABULEUSE. NAISSANCE DE l'aSTRONOMIE. 67
A Pépoque où il en esl aux déités terrestres, la crainte des dangers qui
entourent de toutes parts l'homme sans armes et sans industrie le domine
encore, il a des conjureurs et des sorciers plutôt que des prêtres* Dans le
monde fantastique qui l'entoure et dont il se croit le jouet, il cherche à lire
ce qui lui est réservé, par la divination et par l'explication des songes.
A la naissance de l'astronomie, les différents peuples, quelle que soit la
dale ou la région de la Terre, ont leur place dans un même intervalle de
l'histoire psychologique. Tous occupent un étal de développement mental,
compris depuis la période des idoles brutes jusqu'à la croyance aux esprits
et aux génies, sans dépasser la personnification des météores. Beaucoup ren-
daient encore un culle ou du moins portaient une vénération aux montagnes,
aux rochers, aux pierres, aux arbres, aux fontaines. S'ils façonnaient leurs
idoles, ils ne savaient encore les tailler que d'une manière grossière. Mais
leur conception d'un monde idéal n'allait pas jusqu'à la personnification et
à l'adoration générale des astres.
Les nations hyperboréennes de l'Ancien Continent étaient encore, au
siècle dernier, celles chez lesquelles les notions astronomiques restaient le
plus bornées. Elles ne connaissaient guère des choses du ciel que le cours
général du Soleil et celui de la Lune, sans avoir rien ou presque rien remarqué
parmi les étoiles. Elles comptaient aussi au nombre de celles dont l'état
mental répondait aux caractères psychologiques les moins élevés de la
période dont nous venons d^indiquer les traits principaux. Les Ostiaks avaient
pour idoles des troncs d'arbres et des bûches arrondies par le haut pour en
faire des espèces de tètes d'homme. On trouve dans les tombeaux des Tar-
tares de la Sibérie des pierres qui ont servi d'idoles, et sur lesquelles on a
setilement façonné d'une manière grossière, à l'une des extrémités, une sorte
de tête humaine. Les Finnois adoraient la Terre, les montagnes et les grandes
pierres. On connaît encore en Laponie des collines sacrées, et le promon-
toire d'Erapyha, en Finlande, est un lieu vénéré, au sommet duquel demeurent
érigées quatre pierres massives. *
La zone qu'habitent ces peuplades est aussi la terre classique des cha-
mans qui, lorsqu'ils sont possédés du démon, prédisent l'avenir et guérissent
les maladies. Il faut lire dans le voyage de Wrangel les scènes de sorcellerie
auxquelles ils se livrent. C'est là qu'on trouvait les wizards de Laponie,
dont les successeurs vendent encore le vent aux navires baleiniers. C'est
enfin dans la région analogue de l'Amérique polaire que les angekoks des
Esquimaux pratiquaient une sorte de magie.
Les Tschouwaches visités par Gmelin en 4733 étaient entre les mains
de leurs sorciers. Les Tartares que le même voyageur avait trouvés près de
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68 INTRODUCTION. CHAPITRE II.
Krasnoïarsk se croyaient sans cesse exposés à Tinlervention des dénions.
Les Yakoutes pratiquaient la chiromancie. Les Kamtschadales^ d'après le
récit de Steller^ se figuraient que des esprits malfaisants résidaient dans les
montagnes^ les volcans et les sources bouillantes. Ces esprits descendaient la
nuit vers les lieux habités; mais heureusement de vieilles femmes, par leurs
sortilèges^ étaient capables de les rendre impuissants. Parmi tous ces peuples
il n'y avait que des signes encore bien limités d'une transition vers l'adora-
tion des astres. Les Samoïèdes seuls voyaient dans le Soleil et la Lune des
espèces de demi-dieux, ou dieux tout à fait subalternes, pendant que les
Finnois rendaient certains hommages à la Grande Ourse. Tous les autres
étaient en pleine et exclusive sorcellerie.
Également pour les Scandinaves, les précipices et les anfractuosités des
rochers étaient habités par des génies, qui possédaient toutes les connais-
sances. On les nommait dwergar, et dans l'écho on entendait leur voix.
Quelques-uns se montraient bienfaisants, mais il y avait plusieurs catégories
de génies noirs et de génies des ténèbres. L'astrognosie relativement déve-
loppée de ce peuple nous a montré cependant son plus haut degré d'avance-
ment. Aussi arrivait-il aux données météorologiques. L'arc-en-ciel était pour
lui le chemin du ciel; Thor, le dieu du tonnerre, des vents, des pluies, du beau
temps et des récoltes. Mais ce qui continuait de marquer les émotions* de
crainte de la période primitive, c'est que le nom du palais du dieu signifiait,
dans la langue gothique, « asile contre la terreur. »
La condition des tribus nègres de l'Afrique, dont l'astronomie s'arrête
également aux notions les plus primitives, est comparable à celle des peu-
plades de la Sibérie. Tels sont la plupart des noirs du Sénégal, deïa Guinée,
du Congo et du cap de Bonne-Espérance. La partie occidentale du Continent
Africain est la terre par excellence des gris-gris et du fétichisme. Les Quojas
de la Sénégambie, par exemple, n'en sont, comme les hyperboréens d'Asie,
qu'à la sorcellerie et n'adorent pas encore le Soleil ni la Lune. Outre Kanno,
le dieu suprême, ils ont autour d'eux desjannanin^ ou esprits des morts, dont
ils invoquent la protection. Comme tous les peuples qui les entourent, ils se
contentent de suivre les lunes, tout travail cessant le jour de la néoménie,
sous peine de la corruption de leur maïs et de leur riz. D'autres tribus étaient
encore, s'il est possible, moins avancées. Les noirs de Madagascar décrits par
Houtman en 1595 n'avaient pas de nom pour distinguer les jours ni les
années. Aussi ne savaient-ils compter que jusqu'à 10.
La comparaison avec les Gouanches des Canaries est instructive. Ce petit
peuple était parvenu, d'après les premiers voyageurs, aux débuts de l'astro-
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ÉPOQUE FABULEUSE. — NAISSANCE DE l'aSTRONOHIE. 69
latrie ^ Le culte des astres n'avait pas cependant pour lui de caractère
général : chacun suivait ses préférences personnelles, les uns adorant le
Soleil, d'autres la Lune, d'autres encore les diverses planètes. Eh hien, en
même temps, leur astronomie était plus avancée : ils avaient découvert
toutes les grandes planètes. Le niveau des connaissances et Tétat social tout
entier étaient plus élevés que chez le sauvage. Si les Gouanches cultivaient
encore la terre avec des cornes de bœufs et n'avaient pour rasoirs el pour
couteaux que des oulils faits de pierres tranchantes, ce n'était pas l'effet de
leur atlardement, mais uniquement celui de leur position isolée.
En passant aux véritables sauvages du Nouveau Monde, nous retombons
au contraire dans une condition inférieure d'état intellectuel el de société.
Presque tous les Indiens de l'Amérique du Nord avaient foi dans les présages
qu'ils tiraient des songes. Les Caraïbes croyaient à la présence d'esprits, les
uns bons, les autres mauvais. Leur astronomie était bien bornée, car ils ne
nommaient individuellement, dit Labat, que le Soleil et la Lune. Les Iroquois,
un peu plus avancés dans la connaissance du ciel, étaient arrivés à diviniser
le Soleil ; mais ils plaçaient encore au-dessous de lui de nombreux esprits,
hoiidalkon-sona, c'est-à-dire esprits de toutes sortes, qui remplissaient les
différentes parties de l'univers. Les Esquimaux passaient de la sorcellerie
pure à la personnification des météores, et voyaient, par exemple, dans le
tonnerre, la querelle de deux vieilles femmes; mais ils n'avaient pas divinisé
les objets célestes.
Les Indiens de l'intérieur du Brésil en étaient encore, de leur côté, à la
période des sortilèges. Ils avaient des devins, et ils attribuaient une puis-
sance au tonnerre. Ils ne savaient guère compter au delà de 5, et lorsqu'ils
devaient désigner un nombre un peu plus considérable, ils n'avaient de
ressource que de le montrer sur les doigts. Eh bien, entre les planètes, ils
n'avaient distingué que Vénus.
Les deux grands peuples policés de l'Amérique avaient une science plus
avancée que celle des sauvages. Nous avons vu cependant qu'ils ne connais-
saient qu'une des grandes planètes. Or, on trouve que dans leur développe-
ment psychologique ils s'arrêtaient sur le seuil de l'astrolâtrie. La religion
des Aztèques était une religion sanguinaire, où le caractère des dieux tenait
de celui des démons. 11 y avait seulement, au Mexique, un commencement
d'adoration pour le Soleil et pour la Lune, dont les statues restaient des
objets d'exception. Les Incas avaient passé par deux phases, que Garcilaso
distingue soigneusement. La première avait été celle du fétichisme. Dans la
1 Relation de Cadà-Mosto de 1484.
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70 INTRODUCTION. CHAPITRE II,
seconde, l'éclair, le tonnerre et la foudre étaient personnifiés sous le nom
d'Illapa. La Lune était regardée comme la sœur et Tépouse du Soleil. Cepen-
dant, on ne la traitait pas encore comme déesse et on ne lui oiïrait pas de
sacrifices. Le Soleil seul recevait des honneurs divins. Les deux grands
peuples semi-civilisés de TAmérique se trouvaient donc, au temps de Gortéz
et de Pizarre, à Taurore seulement d'un nouvel âge, auquel ils se seraient
probablement élevés dans la suite de leur développement.
Autour de ces deux foyers, presque toutes les tribus indiennes en étaient
encore tout au plus aux démons météorologiques. Le tonnerre était pour les
unes la voix d'une espèce particulière d'hommes qui volaient dans les airs.
D'autres faltribuaient à des oiseaux inconnus et mvstérieux. Selon les Monta-
gnais c'était l'effort que faisait un génie pour vomir une couleuvre qu'il avait
avalée, et ils en donnaient pour preuve qu'après qu'un arbre avait été
frappé par la foudre, il portait une marque qui ressemblait a un de ces
reptiles*.
D'autre part, il restait en maints endroits de l'Amérique de nombreux
vestiges du fétichisme, et bien des peuplades conservaient, avec une véné-
ration plus ou moins soutenue, les vieilles idoles de pierre de leurs aïeux.
Les Incas eux-mêmes en avaient encore, qu'ils appelaient guacas; mais elles
n'étaient plus là, disaient-ils, que parce que leurs pères leur avaient appris à
les honorer. Dans le temple des Natchez, où l'on cniretenaitle feu perpétuel,
il y avait aussi une pierre, servant d'idole, qui était enveloppée dans plus de
cent peaux de cerfs.
Dans le vaste monde de l'Orient, les peuples les moins avancés, et qui
n'avaient qu'une astronomie tout à fait rudimentaire, en étaient aussi à
l'idolàlrie grossière ou au règne des démons. Les Tagales des Philippines, par
exemple, faisaient des sacrifices à des rochers, à des pierres, à des promon-
toires, à dès arbres respectés à cause de leur vétusté. Ils peuplaient l'univers,
au-dessous du dieu suprême, d'anitos ou esprits, parmi lesquels étaient les
âmes de leurs ancêtres; et l'époque des génies était si bien marquée parmi
eux (|u'ils voyaient sur la cime des arbres sacrés, avec une netteté et des
détails qui faisaient l'étonnement des premiers Européens, des fantômes
gigantesques et bizarres. A l'archipel de la Société, où nous verrons que la
découverte des planètes, faite en partie, n'était pas cependant encore
complète ^, la condition psychologique des insulaires était peu différente.
1 De Charlevoix, Histoire et description générale de la Nouvelle France, 1744, t. III,
p. 401. — ^ Chapitre III, achèvement de la découverte des grandes planètes.
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ÉPOQUE FABULGUeiâ. NAtSSANOE DE L ASTRONOMIE. Tl
L'air était pour eux hanté de génies, et ils avaient grand'peur des oramatua,
ou esprits de leurs parents morts, auxquels ils faisaient des ofTrandes.
Dans des temps historiques, môme très anciens, TÉgypte et la Mésopo-
tamie étaient déjà plus avancées. Toutes les planètes y étaient connues, et en
même temps les astres y étaient adorés. Mais chez les Aryens nous pouvons
remonter au moment où ce peuple ne faisait que sortir de l'astronomie pri-
mitive. A cette époque, il n'avait pas encore la culture inlellectuelle ni la
religion poétique qui Font distingué plus tard. Dans la Bactriane, il
n'allait pas au delà des phénomènes atmosphériques. Parmi les objets
auxquels le culte s'adressait, figuraient ouschas l'aurore, Veôs des Grecs et
Voslara des Germains, les açviits qui personnifiaient les deux crépuscules du
matin et du soir, et dont les Grecs ont fait les dioscures, les gandharvas ou
chevaux célestes, qui représentaient les rayons du Soleil, et qui ont fourni
l'idée des centaures, enfin les marouts, qui étaient les vents. Ceux-ci compo-
saient l'armée d'Indra, le Soleil, dans la lutte gigantesque de ce dieu contre
Vrîtra (l'enveloppé) et Ahi (le serpent), noms sous lesquels on reconnaît sans
ipeine le nuage orageux et la foudre.
Longtemps même, pour le pâtre du Sapta-Sindhou, les astres n'ont été
que des feux allumés par Agni (le feu élémentaire) ou par Varouna (la voûte
céleste). Un hymne qu'il adressait aux dieux ne mentionne la Lune, Tchan-
dramas, aux rayons glacés, que pour en proclamer rinq)uissance devant les
feux divins du ciel. La seule constellation qu'il avait nommée était la Grande
Ourse, et nous venons de voir qu'il n'allait pas jusqu'à invoquer les étoiles,
mais seulement les phénomènes lumineux de l'air.
Les Draviriens, aborigènes de la péninsule de l'Inde, qui furent rencon-
trés par les Aryens lorsqu'ils envahirent le pays, avaient découvert une partie
seulement des grandes planètes ^ Ils n'étaient qu'à la croyance dans les
génies malfaisants, qu'ils apaisaient par des sacrifices humains. La plupart
de leurs tribus comptaient jusqu'à 100 et celles qui pouvaient aller
jusqu'à 1 000 faisaient exception.
En Perse, l'époque de Zoroastre est celle où les génies ont brillé dans
tout leur éclat. Les amchasfands ou bons anges avaient sous leurs ordres
les izeds, qui combattaient les devs ou esprits du mal. Le Zend-Avesta nous
montre partout des fef^ver ou ferouer incorporels; ils existaient par millions,
comme les prototypes des distinctions individuelles, près de tous les objets
et de tous les êtres. Les anciens Arabes parlaient aussi de légions de génies.
Chapitre III, achèvement de la découverte des grandes planètes.
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7f INTRODUCTION. GHAPITRE II.
qui avaient leurs prioces^ et qu'ils désignaient sous les noms de djin et de
beni-al-djian.
Pour ce qui louche Pantiquité classique, le souvenir des faunes, des nym-
phes, des satyres, des dryades, est présent à tous les esprits. Alcinous,
Apulée, Psellus nous disent qu'il y avait des génies visibles et invisibles,
dans toutes les parties des quatre éléments. L'époque de laquelle datent ces
croyances est celle où les poèmes d'Homère ne nous parlaient encore que
de Vénus.
Il est resté en Occident des vestiges du culte des météores qui remontent
au temps de l'astronomie primitive des Gaulois. Les prêtresses de l'ile de
Sein ne disposaient-elles pas des vents et des orages * ? On dut créer un
nom, tempestarii, pour ceux qui excitaient les tempêtes. Des peines furent
portées contre eux, dans les capitulaires de Gharlemagne et dans les canons
de plusieurs conciles. Il y eut, dans le Nord, un évéque qui entreprit d'apaiser
une tempête avec de l'eau bénite et des prières ^. Mais ces idées se modi-
fient quand on commence à comprendre que ces phénomènes ont des causes
naturelles; et c'est alors que le merveilleux et la personnification passent
des météores, devenus familiers, aux astres, sur lesquels plane encore le
mystère.
État social au temps dé l'astronomie primitive. — Arrêtons-nous un
instant à résumer. Au point où nous avons limité l'astronomie primitive,
l'homme n'avait jeté pour ainsi dire qu'un premier et vague coup d'œil vers
le ciel. Il ne possédait encore qu'une connaissance générale de la lunaison et
de l'année, il n'avait distingué que les plus beaux astérismes et parmi les
planètes n'avait découvert que Vénus. Les phénomènes célestes lui étaient
seulement connus par l'événement : il ne savait en calculer aucun à l'avance.
Il devait revoir la Lune nouvelle pour s'assurer de la néoménie, suivre les
longueurs des ombres pour assigner le temps du solstice; et quant aux
éclipses, elles venaient toujours prendre par surprise les populations.
Cette enfance de la science appartient aussi à l'enfance des sociétés, à
leur enfance à la fois matérielle et morale. Elle ne nous conduit nulle part
au delà de l'époque des tribus, soit chasseresses,. soit pastorales, soit agri-
coles. C'était le temps où les artisans ne sortaient pas des métiers les plus
élémentaires du vannier, du potier, du tisserand, de l'orfèvre, du charpen-
* Pomponius Mêla, De situ orbis, lib. m, cap. 6. — ^ 0. Tryggtiason, Saga, cap. 33
[X« ou XI« siècle].
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ÉPOQUE FABULEUSB. — NAISSANCE DE l' ASTRONOMIE. 75
tîer. C'était Fâge de la pierre, et parfois dans les contrées les plus avancées,
comme au Pérou, le commencement de Fâge du bronze.
Mais c'est surtout la ressemblance de Fétat mental général qui offre de
Finlérét. L'étude scientifique du ciel, ni par suite les préoccupations asirono-
miques, n'étaient pas encore nées. L'homme vivait dans une sphère bornée,
où il ne voyait guère que ce qui était tout près de lui. Son intelligence était
trop resserrée pour arriver à adorer les astres, ou moins encore, comme dans
l'astrologie, à en faire des régulateurs de nos actions. L'imagination avait
partout des conceptions analogues et des entraînements communs. Mais c'est
un fait manifeste et remarquable que ces conceptions, auxquelles nous
verrons plus tard s'appliquer des caractères astronomiques si prononcés et
si durables, restaient alors absolument en dehors d'idées sidériques. La base
manquait pour des créations plus élevées : tout était terrestre et rapproché.
10
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74 INTROmJCTION. CffAriTRE ÏH.
CHAPITRE IIL
ÉPOQUE FABULEUSE (suite). — L'ASTRONOMIE FAMILIÈRE.
Lenteur des progrès de Fastronomie primitive. — La sphère et sa rotation. — Heures
métriques. — Observation de l'heure par les étoiles. — Achèvement de la déx^ouverte
des planètes. — Institution du calendrier. — Calendriers lunaires. — Calendriers
solaires. — Calendriers luni-solaires. — Les fêtes séculaires. — Les pyramides.
Lenteur des progrès de l^astronomie primitive. — On trouvera que c'était
peu de chose, pour les premiers efforts d'une société, de reconnaître Vénus
seule parmi les planètes, et de n'arriver à compter les lunes qu'en les
voyant reparaître et les années par le retour des neiges ou des jours les
plus courts. Mais il ne faut pas perdre de vue la lenteur des progrès
accomplis en toutes choses pendant Fàge de la pierre, et même pendant la
plus grande partie de l'âge du bronze. Le mouvement intellectuel est un
mouvement accéléré, dont nous ne devons pas juger l'époque de départ
d'après notre expérience du XIX^ siècle.
Que l'homme, dans certaines conditions, peut rester pendant une immense
durée sans faire de progrès sensibles, est attesté par l'exemple d'une partie
des peuplades africaines. Déjà, dans l'antiquité, Hérodote faisait la remarque
que l'Ethiopie n'avait pas changé depuis les plus anciens souvenirs de
l'histoire de l'Egypte K Parlant de l'Afrique méridionale, « l'esprit humain,
dit IJvingstone, y est resté jusqu'aujourd'hui aussi immobile, au sujet des
opérations physiques de l'univers, qu'il l'a été dans un certain temps en
Angleterre. Aucune science ne s'est développée, et le nombre est bien petit des
questions qui sont jamais discutées, en dehors de celles qui se rattachent
intimement aux besoins de l'estomac -. » Le même voyageur ajoute ^ : Les
^ lletvdotus, Historia, lib. ii, cap. 30. — "^ LmugstonCy Missionary travels, 1837, ch. 6-
- ^ Livingslone, ouvr. cité, ch. 10.
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ÉPOQUE FABULEUSE. 4.' ASTRONOMIE FAMILIÈRE. 7»
mortiers^ les pHons, les tamis des Makoiolos de nos jours sont tout semblables
à ceux ^«le Wilkinson décrit parmi les outils des anciens Égyptiens. Le
métier à lisser vertical, la roue du potier, le fuseau et la quenouille à filer,
la plupart des instruments de jardinage sont encore les mêmes dont les
hommes de cette race se servaient il y a cinq mille ou six mille ans. Gail-
liaud a mis dans tout son jour Fimmobilité des usages en Afrique ^ et ce
n'est là qu'un exemple particulier.
Il faut considérer d'ailleurs qu'un grand moyen manquait: c'était l'écrilure.
L'enseignement par tradition orale était nécessairement limité el sujet à
s'altérer. L'écriture, celte parole qui ne cesse pas, phônèn apeiron de Platon,
élait seule capable d'assurer l'immortalité des découvertes. On peut même
voir que l'essor des connaissances, et celui de l'astronomie en particulier,
était lié au progrès du système d'écriture auquel on était arrivé. Aucun
peuple absolument ignorant de l'art d'écrire n'avait sensiblement dépassé
l'astronomie primitive. Les habitants les plus intelligents de l'Océanie, qui
avaient fait un premier pas au delà, commençaient à tenir mémoire des faits
à l'aide de certains signes. Les Incas, qui observaient les solstices et les
passages du Soleil au zénit, avaient leurs quipos ou cordons mnémoniques,
qui formaient presque des livres. Les Aztèques en étaient, comme les Chinois
et les Japonais, à l'écriture hiéroglyphique.
Cette écriture était celle de l'ancienne Egypte et de la Chaldée. Mais,
dans ces contrées, elle fut peu à peu mêlée de signes phonétiques ^^, expri-
mant d'abord des syllabes et plus tard des articulations ou véritables lettres
de l'alphabet. Les Phéniciens en firent un procédé exclusivement phonétique,
el dès ce moment la transmission de la pensée devint possible dans tous ses
détails. Il est remarquable que le Japon, qui était arrivé au syllabisme, s'est
trouvé beaucoup plus apte au progrès que sa voisine la Chine, qui était
demeurée aux purs hiéroglyphes de l'antiquité.
L'art d'écrire, dans les commencements de sa découverte, n'était pas même
d'un usage répandu. Les anciens Grecs l'avaient reçu des Phéniciens, mais
il n'a laissé parmi eux que bien peu de traces de ces premiers temps. On n'a
pas retrouvé, en Grèce, d'inscriptions antérieures à la quarantième olympiade,
à la fin du — VII® siècle. Homère ne parle pas une seule fois d'écriture.
^ Cailliaud, Recherches sur les arts et métiers, les usages de la vie civile et domestique
des anciens peuples de l'Egypte, de la Nubie et de l'Ethiopie, 1831; avec de nombreuses
planches coloriées représentant les outils et les opérations des premiers arts. — ^ Avant
le — X* siècle.
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76 INTRODUCTION. CHAPITRE III.
Ses sêmara lugrà ou signes funestes ^ sont des peintures, des hiéroglyphes,
mais non des lettres. 11 ne mentionne ni épitaphes ni inscriptions; et Ton
voit par un passage de FOdyssée ^, que le subrécargue d'un navire devait
savoir par cœur la liste de sa cargaison.
Ce fut donc à peu près sans le secours de récriture que Tastronomie des
premiers peuples eut à se développer. On avait besoin cependant d'une
connaissance plus exacte des mouvements célestes, pour mieux diviser le
cours de la journée et de la nuit et afin de donner de la régularité aux
mois et aux années. Ces usages familiers exigeaient plus d'application que
n'en avaient demandé les premières remarques du sauvage. La science était
en quelque sorte poussée en avant par l'extension des besoins, et comme
ceux-ci appartenaient à la vie intime, l'astronomie, dans ses premiers progrès,
fut la science de tous : ce fut une astronomie familière.
La sphère et sa rotation. — Il fallait d'abord se former une idée générale
de la sphère. On avait une notion intuitive de ses principaux cercles avant
de leur assigner des noms. Chez les Grecs, par exemple, le méridien,
mesêmbrinos, est nommé pour la première fois par Euclide ', au — IV® siècle;
les colures, kolouroi, mot qui signifie mutilés, se voient d'abord dans Théon
de Smyrne *, au — II« siècle. C'étaient, dans cet auteur, tous les cercles de
déclinaison qui se trouvaient tronqués à la vue par le parallèle de perpé-
tuelle occultation. Mais plus tard les colures ne furent plus que ceux de ces
cercles qui passaient par les équinoxes et les solstices ^. Les Grecs appelaient
toujours la route du Soleil loxos, l'oblique. Achilles Tatius, au + IV® siècle,
est le premier qui emploie ekleiptikos, l'écliptique ^
L'obliquité de la sphère était un sujet d'étonnement. Beaucoup d'anciens
philosophes, tels, par exemple, qu'Anaxagores, Diogènes d'Apollonie, Empé-
docles et Démocrites, s'imaginaient que le pôle avait occupé autrefois le
zénit et que l'horizon s'était relevé peu à peu du côté du Nord. C'était
alors aussi que la route du Soleil, qu'ils supposaient auparavant dans l'équa-
teur, était devenue oblique. Aristote, et probablement tous les Grecs, en
regardant le ciel, se tournaient du côté du pôle : la droite était l'Est et la
gauche l'Ouest. Mais Lucain, qui était de Cordoue, qu'on pouvait appeler
alors l'extrême Occident, faisait face au Couchant : il plaçait le Nord à droite
et le Sud à gauche.
^ Homerus, Ilias, lib. vi, v. 168. — 2 Homerm, Odyssea, lib. viii, v. 164. — 3 Euclides,
Phaenomena. — * Theon Smymius, Liber de Astronomia, cap. 8. — ^ Proclus, De sphaera,
cap. 9.-6 Achilles Tatius, Isagogc in phaenomena, cap. 23.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aSTRONOMIE FAMILIÈRE. 77
Vingt ou même vingt-trois siècles avant notre ère, les Âccadiens avaient
divisé le cercle de Fécliptique en douze parties ^, les dodécalémories, qui
furent adoptées avec le temps par les peuples voisins. Ces arcs, en se mon-
trant successivement aux regards, partageaient la rotation de la sphère en
12 parties, les 12 heures doubles de la période diurne. C'était le caractère
de l'astronomie chaldéenne de considérer les astérismes à Thorizon, par
opposition à Fastronomie de Tlnde et de la Chine, qui les prenait à leur
culmination. C'étaient les couchers et les levers annuels, c'est-à-dire le
dernier coucher visible le soir et le premier lever saisissable le matin, qui
formaient la base de l'astronomie pratique de la Chaldée et des pays qui l'avoi-
sinaient. On construisait des calendriers où le retour annuel de ces phéno-
mènes était soigneusement marqué. On composait des systèmes d'astérismes
qui se levaient et se couchaient ensemble. Les divers membres d'un même
système s'appelaient, en grec, paranatolai ^y d'où nous avons fait parana-
tellons.
Hésiode parle des levers et couchers héliaques des étoiles, tians au moins
dix passages différents '. Le système d'observation fondé sur ces phénomènes
a été exposé en détail par Sextus Empiricus ^ On remarquait des étoiles
brillantes, soit au nord, soit au sud de l'écliptique, qui par leur lever ou
leur coucher fixaient le commencement et la On de l'ascension des diverses
dodécatémories. Le développement des douze divisions était ainsi marqué par
le mouvement des autres constellations, entraînées par le ciel. C'est sur ce
principe qu'a été composé, au — IV® siècle, le célèbre poème d'Aratus ^.
Pendant très longtemps l'édifice des paranateilons resta la base d'ensei-
gnement de l'astronomie familière. C'est ce qu'attestent les tableaux qu'on
retrouve dans les auteurs jusqu'à la fin de la décadence romaine ^. L'obser-
vation avait appris que, pour la plupart des étoiles, du lever héliaque du
matin au lever acronyque, le soir, avec le soleil couchant, il s'écoule à très
peu près cinq mois ou 150 jours \ Il fallait, d'ailleurs, pour observer les
^ Sayce, dans Transactions of the Society of biblical archaeology, vol. III, 187S, p. 145,
339. — 2 Servius, Commentarii in Virgilii Georgica, ad lib. i, v. 218. — ^ Hesiodus, Opéra et
dies, V. 383, 417, 366, 571, 587, 598, 609, 614, 619; Clypeus Herculis, v. '691. — ^ Sextus
EmpiricuSy Adversus mathematicos, lib. v. — i> Aratus, Phaenomena, v. 562. — 6 Des
tableaux de paranateilons, tant montants que descendants, se trouvent dans les ouvrages
suivants : Aratus, Phaenomena, v. M9'lS0;Eratosth^ies, Catasterismi, cap. 2; Hipparchus,
In Arali et Eudoxi phaenomena, lib. ii et lib. m, cap. 8;HyginuSy Poeticon astronomicon,
lib. IV, cap. 13; Manilius, Astronomicon, lib.v; Firmicus, Astronomicon, lib. vin, cap. 6;
Jlf. Capella, De nuptiis philologiae et Mercurii, lib. vni. — ^ Autolycus, De ortu et occasu
astrorum, lib. n, prop. 4.
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78 INTRODUCTION. eiIAPITRE IIK
levers el les couchers héliaques, que l'astre fut à une certaine (ifetauce du
Soleil; cette distance dépendait de Féclat de Féloile. Pour Sîrius, par exemple^
il résulte des données de Plolemée qu'avant de revoir Tastre à son lever dans
le crépuscule du matin, le Soleil devait se trouver abaissé de 10^ à li ^^
au-dessous de Thorizon ^
Les Chinois, bien qu'engagés dans une voie différente, n'étaient pas cepen-
dant restés étrangers à ce qu'il y a de général dans les apparitions et les
disparitions annuelles des astres. Le calendrier des Hia, le plus ancien monu-
ment de leur littérature astronomique, qui date du — XXII* siècle, donne,
pour l'usage vulgaire, le cours des principales apparences stellaires pendant
l'année. On y voit entre autres quel est l'aspect des constellations dans les
différents mois, et quels sont les astérismes qui cessent de se montrer el
ceux qui reparaissent.
Heures métriques. — Un des premiers résultats de la conception de la
sphère fut de fournir des mesures définies de la durée. On fut à même de
substituer aux heures conjecturales des heures métriques. Ceires-ci étaient, à
l'origine, de deux espèces différentes, selon qu'il s'agissait du jour ou de la
nuit. En effet, fhorloge céleste avait deux cadrans distincts, sur lesquels
il fallait lire tour à tour : dans le jour celui du Soleil et la nuit celui
des étoiles. C'est ce qui fit qu'on divisa le jour naturel en un certain nombre
de parties, allant du lever du Soleil à son coucher, et la nuit naturelle en un
pareil nombre de fractions, depuis la disparition du Soleil jusqu'à son retour
sur l'horizon le matin suivant. Comme caractère général, les heures de la
nuit n'étaient donc pas égales à celles du jour, et la longueur des unes et des
autres changeait suivant les saisons. On a donné à ces subdivisions du temps
en deux séries séparées le nom d'heures temporaires, horai kairikai des
Grecs.
LesChaldéens avaient bien eu l'idée d'heures égales, embrassant la période
diurne d'une marche uniforme. Ce furent les heures appelées équinoxiales,
horai isêmerinai, par les astronomes de la Grèce. xMais ces heures, dont
l'usage nous semble si simple et l'avantage si frappant, n'ont prévalu que
dans les temps modernes. Les astronomes de Babylone se servaient des
heures temporaires, comme l'attestent celles de leurs observations qui ont
été calculées par Ptolémée. Les Égyptiens des Pharaons employaient égale-
ment ces heures inégales. Ils comptaient le temps à partir de l'entrée de la
^ Ptolemaeus, De apparent! i s stellarum.
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ÉPOQUE FABULUUSE. l'aSTRONOMIE FAMILIÈRE. 79
nuit et limitaient au lever du Soleil les heures de la demi-période diurne
étoilée : la divinité qui présidait à la 12^ de ces heures s'appelait a la Dame
du moment où il n'y a plus de ténèbres K »
Il faut rendre aux Chinois la justice qu'ils ont de bonne heure fait usage
d'heures égales. Mais ils n'en ont pas moins passée comme les autres peuples^
par les divisions temporaires du jour et de la nuit. La nuit naturelle est
mcme encore partagée par eux en cinq, veilles^ qu'on sonne dans les villes
et dans les bourgades^ depuis le coucher jusqu'au lever du Soleil ^
Les Occidentaux ont épi^uvé une peine extrême à saisir la simplicité d'une
même mesure pour le jour et pour la nuit. Dans l'antiquité classique^ les
heures égales n'ont jamais été d'un usage fréquent. Aussi fallut-il^ malgré la
complication qui en résultait^ marquer les heures temporaires sur les cadrans
solaires et sur les clepsydres. Tous les instruments seiotbériques des Grecs
étaient divisés dans ce système; sur tous^ les lignes tracées étaient celles des
heures inégales^ et telles étaient même les lignes horaires des faces de la
Tour des Vents, ce cadran monumental d'Athènes '.
Lorsqu'on eut des clepsydres, il fallut aussi en adapter l'échelle a cette
coutume, ce qui entraînait de grandes difficultés d'exécution. Quand les
Romains parlaient des heures du jour, ils n'entendaient point par là des
durées fixes, comme nous les concevons aujourd'hui. Leur none, par
exemple, ou 9^ heure comptée du lever du Soleil *, ne correspondait à
3 heures de l'après-midi suivant nos horloges qu'au temps des équinoxes
seulement; en été none venait plus tard et en hiver elle tombait plus tôt.
L'idée d'un temps uniforme est la dernière à laquelle l'esprit humain devait
arriver.
L'invention des horloges à poids n'amena pas même immédiatement
l'abandon d'un système qui remontait ù la barbarie. On continuait à faire
l'annonce des éclipses en heures temporaires, comme on le voit entre autres
dans les almanachs de Regiomontanus. Dans beaucoup de villes, notamment
en Allemagne, nos ancêtres du XIV« siècle exigeaient que les horloges
publiques, alors à leur début, marquassent de grandes heures dans les
jours d'été et de petites dans les jours d'hiver ^ C'est par un reste de cet
usage qu'au midi des Alpes on comptait encore les heures à l'italienne, au
* J. B. Biot, dans Mémoires de l'Acadëmie des sciences de rinstitut de France, t. XXIV,
1«o4, p. 316. — 2 Magalluiens, Nouvelle relation de la Chine, 1688, p. 120; Le Comte,
Nouveaux mémoires sur l'état présent de la Chine, 1696, t. I, p. 81. — 3 Remontant au
plus tut au — il® siècle. — * Manilius, Astronomicon , lib. in, v. 532. — î> Pontus de
Thiard, Discours du temps, de Tan et de ses parties, 1BÔ6.
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80 INTRODUCTION. CHAPITnE IIK
commencement du siècle présent, c'est-à-dire qu'on prenait pour origine le
coucher du Soleil. Les heures se nombraient à partir de ce point, qui chan-
geait sans cesse. Les habitudes nous dominent tellement que maints ouvrages
ont été publiés par des Italiens pour démontrer la prétendue supériorité de
ce système et combattre Fintroduction des heures uniformes comptées à
partir de midi. En 1 783, Gordara a encore imprimé une défense en règle de
ce vestige de l'astronomie barbare K
Pourquoi, disait-il, ne changerait-on pas l'heure de jour en jour, à chaque
coucher de Soleil, aussi bien que dans tout le reste de l'Europe on devait la
changer «^ midi ? Cet argument n'était pas sans force, à une époque où l'on
se croyait encore obligé partout de régler les horloges publiques sur le temps
vrai. Tout cela était le resie d'habitudes, de systèmes seulement partielle-
ment corrigés, qui remontaient à plus de trente siècles. Le temps qu'il a
fallu pour faire tomber, en quelque sorte débris par débris, l'horométrie
incommode et compliquée des premiers âges, est un des traits les plus
curieux de la puissance des préjugés. Dans les pays les plus éclairés, le midi
moyen n'a remplacé le midi vrai, comme origine des heures, que vers la fin
du siècle dernier, ou au commencement du siècle où nous sommes : à Lon-
dres vers 1780, h Berlin en 1810, à Paris en 1816. Mais si notre temps ne
change plus de jour en jour, il change pourtant encore de ville en ville.
Nous ne faisons qu'entrevoir la simplicité de compter une heure universelle;
et si loin va notre respect d'usages séculaires que nous n'osons pas appliquer
la division décimale aux parties du jour.
Nous partageons toujours la période diurne dan§ le système chaldéen duo-
décimal. Il y avait 12 heures, parce qu'on guettait les levers successifs des
dodécatémories. Mais ces intervalles étant un peu grands, on en fit des
heures doubles et on compta plus tard 24 parties. Il est bien reconnu que
la division duodécimale du jour est d'origine accadienne, et remonte à plus
de vingt siècles avant notre ère.
Dans le Nouveau Monde, les Aztèques et les Mayans avaient conçu l'idée
d'heures métriques, qu'ils n'avaient cependant pas les moyens de déterminer
par de véritables mesures. Leur subdivision du jour se faisait suivant les
puissances de 2. Les Aztèques formaient 1 6 parties, égales par définition,
commençant au lever du Soleil ^ tandis que les Mayans se contentaient
< Cordara, Trattato de' vantaggi dell' orologio italiano sopra roltramontano, [1783]. —
2 A. deHumboldt avait dit 8 parties; mais la subdivision était poussée d'un ordre plus loin
{Léon y Gama, Descripcion histôrica y cronoldgica de las dos piedras que se hallaron en
Mexico, 1792, part. II, app. i.)
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aSTKONOMIE FAMILIÈRE. 81
de 8; mais les uns et les autres ne les déterminaient encore que par Finspec-
tion générale du ciel.
Observation de Hieure par les étoiles. — Malheureusement les étoiles
brillantes ne sont pas assez régulièrement réparties sur le firmament pour
se présenter ù Thorizon à des intervalles absolument égaux entre eux.
L'observation des levers de ces astres ne fournissait donc, dans la durée de
la nuit, que des divisions de longueurs fixes, il est vrai, mais un peu
inégales, des points dans la marche du temps, mais non Tinstanl initial de
chacune des heures.
C'était Tapparition de Tétoile à Thorizon que Ton attendait pour marquer
le progrès de la nuit. Le calendrier uranologique et astrologique égyptien du
— Xlll« siècle, trouvé au plafond d'un tombeau royal, donnait de 15 nuiîs
en 15 nuits et pour le cours entier d'une année, les levers des étoiles et des
astérismes qui paraissaient successivement sur l'horizon de Thèbes, depuis
l'obscurité jusqu'à l'aurore. Les astres avaient été choisis avec une remar-
quable habileté pour fournir, dans chaque nuit, treize repères fixes dans la
durée, et par conséquent douze intervalles désignés. Mais ces intervalles
dépendant des positions des étoiles de repère, il n'était pas possible qu'ils
fussent rigoureusement égaux entre eux.
Les Chinois, au lieu de chercher l'heure par les observations à l'horizon,
avaient reconnu fort anciennement, comme nous l'avons dit plus haut,
l'avantage de se servir des cidminations. Dès le temps de la dynastie des
Hia, c'est-à-dire dès le — XXII® siècle, ils employaient régulièrement, à cet
effet, les sept étoiles brillantes de la Grande Ourse, et les deux étoiles de
leur constellation de la Brodeuse, a et /3 Lyrae.
Les Grecs eux-mêmes, malgré leur prédilection pour les observations à
l'horizon, n'avaient pas été sans apercevoir l'utilité des culminations. Hip-
parque donne une liste d'étoiles qui se présentaient au méridien d'heure en
heure, commençant par yj Canis majoris, d Hydrae, v Leonis, etc. Les fractions
de l'heure se prenaient à vue.
Achèvement de la decouve^'te des grandes planètes. — Avec l'observation
plus assidue du ciel étoile, la découverte des grandes planètes devait
s'achever. Elle se fit d'une manière indépendante dans quatre foyers de civi-
lisation au moins. Dans la plupart de ces centres, il se joignait à la connais-
sance de ces corps, dès les premiers temps de leur découverte, une idée de
personnification et de qualités divines, qui annonçait la période d'astrolâtrie.
S'il est vrai que Vénus soit la seule des planètes qu'aient mentionnée
H
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82
INTRODUCTION.
CHAPITRE III.
Homère el Hésiode, il esl incontestable qu'au — Vl^ siècle tous ces astres
étaient bien connus de Pythagore. A Torigine de notre ère, non seulement les
populations conquises par les Romains, mais apparemment celles de TEurope
entière, suivaient les grandes planètes dans leurs mouvements. Les Druides
enseignaient ces mouvements dans leurs écoles \ et TEdda montre que les
Scandinaves avaient adapté les noms de leurs dieux à la semaine pla-
nétaire. Il n'est pas dépourvu de vraisemblance que, dans ces différentes
contrées, la connaissance des dernières planètes ait été apportée du dehors,
ou au moins facilitée par les communications avec des peuples plus
avancés.
En Egypte, au contraire, les noms antiques des planètes, pris du calen-
drier du tombeau de Ramsès IV, et employés au — XHl* siècle, sont abso-
lument propres au pays et à sa langue, el attestent le développement d'une
science nationale. Nous avons à peine besoin de dire que, dans cette civili-
sation plus ancienne, la connaissance des astres mobiles remontait beaucoup
plus haut que chez les Grecs. Les noms de ces astres offraient plusieurs
particularités. L'appellation générique signifiait « les dieux voyageurs. » Les
trois planètes supérieures étaient réunies en un groupe, attribué à Horus,
dont elles présentaient seulement des manifestations différentes. Parmi les
qualifications qui les distinguaient, celle de Mars est remarquable, en ce
qu'elle implique l'idée des longues rétrogradations de celte planète el de son
mouvement bien marqué dans deux sens différents. Voici du reste ces noms,
en démotique el en hiéroglyphique, avec leur signification :
Planète.
Nom démotique.
Nom hiéroglyphique.
Signification.
Mercure.
Sevek.
Sevekou.
P
Vénus.
P-nouter-li
P-nouler-liaou.
Vennou-lieàiri.
Dieu du matin.
Vanneau d'Osiris.
Mars.
Har-tescb
Har-lescher.
Uar-m- achou.
Horus le rouge.
Horus des deux horizons.
Jupiter.
Har-pe-scheta.
Har-ape-scheta.
Uorus guide de la sphère.
Saturne.
Har-ka.
flar-ka-her.
Horus générateur supérieur.
Nous verrons plus loin que le vanneau était le symbole de la période
sothiaque, le phénix des Grecs*
La religion de PxXssyrie était Tanalogue de celle de TÉgypte. Mais, tandis
^ Caesafy De bello gallico, lib. i.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ASTRONOMIE FAMILIÈRE. 85
que les Égyptiens avaient renfermé presque tout dans le Soleil, les Chaldéo-
Assyriens, plus avancés sans doute en astronomie, avaient été frappés par
Pensemble du système sidéral, et surtout par les caractères planétaires. Pour
eux, les astres étaient avant tout la manifestation extérieure des dieux.
Celaient les apparences visibles des hypostases divines, émanées de la
substance de Tétre absolu. Il serait donc difficile de séparer les planètes
chaldéennes de leur personnification Ibéologique et de leur aspect divin.
Mercure, Nebo, avait, sous ce climat méridional, un éclat et une impor-
tance que nous ne devons pas ignorer. Il exprimait « Tintelligence suprême »
et on lui donnait une tiare et le costume des rois. Souvent, dans ses images,
quatre ailes de grandes dimensions sont attachées à ses épaules et symbo-
lisent peut-être la rapidité de son mouvement.
Vénus était appelée /«tor, V Aslarleth^A^ Sidon. On voyait en elle plusieurs
divinités, telles qu'Anat et surtout Bilit, la grande déesse de la nature. Istar
était la personnification la plus élevée du principe femelle, la mère de tous
les dieux et de tous les êtres, la Venus genilrix des classiques.
Mars, la plus remarquable des planètes supérieures par son aspect dans ses
oppositions, s'appelait Nergal; il était déjà pris pour le dieu de la guerre. On
le trouve désigné comme « le grand héros, » « le maître des batailles » et
aussi, ce qui s'explique assez par son caractère de lutteur, comme « le dieu
de la chasse. » Il en reste fort peu de représentations. Dans celles, très
rares, qui ont été retrouvées, on le voit un glaive à la main, et ses pieds
sont les pieds d'un coq.
Jupiter se nommait Merodach. il était bien ici, comme en Grèce, le roi
des dieux. On le représentait sous les traits d'un homme, debout, et mar-
chant un glaive nu à la main. Ses principales appellations étaient « l'ancien
des dieux, » « le juge suprême, » « le maître de l'horoscope. » Cette
dernière qualification indique le rôle important qu'il jouait dans nos
destinées.
Enfin Saturne, Adar, généralement transcrit Ninip, n'était sans doute pas
le moins intéressant des personnages planétaires, il avait pour surnoms
« le puissant, » « le maître de la force, » « te destructeur des ennemis »
et « le fils du zodiaque, » dénomination qui a trait sans doute à ce qu'il est
le plus éloigné de tous ces personnages, et qu'il ne reste après lui que le
ciel : le Saturne grec était fils d'Ouranos. Mais Saturne était en réalité,
comme ses autres noms l'indiquent, l'ilercule assyrien. On le représentait
debout. Dans un des colosses du Musée du Louvre il étouffe sous son bras
un lion, qui parait tout petit auprès des dimensions du dieu.
Les noms des planètes, dans l'ancienne langue de la Perse, avaient
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84 INTRODUCTION. CHAPITRE III.
également un caractère propre, qui semble indiquer une découverte séparée*
C'étaient Tir Mercure, Anahid Vénus, Behram Mars, Anhounia Jupiter
et Kevan Saturne.
Chez les Hindous, la découverte des planètes a du se faire aussi d'une
manière indépendante, et n'a probablement été achevée qu'après le
— IX® siècle, si l'on s'arrête à la circonstance qu'aucune d'elles n'est encore
mentionnée dans les Institutes de Menou ^ L'originalilé de leurs noms et de
leurs attributs permet d'affirmer un travail séparé.
Mercure était appelé Boadha, de boudh^ savoir, et le mercredi se nommait
bondha-vâra, et était consacré à Mercure. Vénus, qui est pour les Hindous du
sexe masculin, portait les noms de Soukra, l'éclatant, et de Daily a-gourou,
chef des Daityas ou Titans. Mars était Lohitdiiga, le corps rouge, GlAngarakUy
mot dérivé de angara, charbon ardent. Jupiter s'appelait Brihaspali, sei-
gneur ou maître de la croissance. Enfin Saturne était 'Sunaisfschara, le lent
marcheur, image qui rappelle le Saturne grec, se Irainant sur ses genoux
dans la septième sphère ^ Le caractère resplendissant attribué à Vénus, la
rougeur assignée à Mars et surtout la lenteur imputée à Saturne portent un
témoignage évident d'une observation eiïective. Les planètes étaient dési-
gnées sous le nom collectif de graha, celui qui saisit, dont l'origine est
astrologique et qui marque déjà le passage de l'astronomie proprement dite
à l'astrologie.
En Chine, où la tendance religieuse a toujours été moins prononcée,
les planètes manquaient de personniGcation. Ce caractère, en quelque sorte
négatif, prouve que les colons descendus anciennement dans la vallée du
fleuve Jaune ou Hoang-ho, avaient aussi fait séparément et pour leur
compte la découverte de ces corps. Ceux-ci sont assimilés par les Chinois à
leurs cinq éléments, Mercure à l'eau, Vénus au métal. Mars au feu, Jupiter
au bois, Saturne à la terre, ce qui constitue un trait éminemment particulier.
Vénus seule avait un nom à part, Tai-pe, bien blanche, peut-être parce
qu'elle avait été découverte la première et qu'elle était d'abord isolée. On
ne trouve pas d'observations des planètes mentionnées dans les temps les
plus anciens de l'empire. Mais au — V® siècle, le Tso-tchouen parle de ces
astres en plusieurs endroits, de manière à faire penser qu'ils étaient alors
bien connus, sans que les particularités de leur marche eussent été pourtant
déterminées; car à cette date on ne savait pas encore calculer en Chine
leurs stations ni leurs rétrogradations. Parmi les plus anciennes observations
^ Les lois de Menou n'ont été mises par écrit qu'au — IV« siècle, mais elles peignent en
général un état plus ancien. — 2 Nonnus, Dionysiaca, lib. xxxviii, v. 226.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L*ASTR0N0M1E FAMILIÈRE. 85
chinoises des planèles^ on rapporte une position de Mars dans le Scorpion^ du
commencemenl du — VI® siècle.
Dans le Nouveau Monde, les peuples même les plus avancés, tels que les
Incas et les Aztèques, n'avaient pas porté leur attention au delà de Vénus.
Mais il y a, en Orient, deux exemples de peuplades qui connaissaient d'autres
astres mobiles, sans cependant avoir découvert encore la totalité des grandes
planètes. Chez elles, nous saisissons le travail d'exploration planétographique
pour ainsi dire à mi-chemin. Les tribus draviriennes, aborigènes de la pénin-
sule de rinde, rencontrées par les Aryens à l'époque de leur arrivée dans ce
pays \ suivaient Vénus, Mars et Jupiter; mais elles ignoraient encore l'exis-
tence de Saturne et de Mercure 2. A Tahiti, les indigènes étaient familiers
avec Vénus, qu'ils avaient identifiée dans ses apparitions des deux côtés du
Soleil, et qu'ils appelaient le malin Hovo-poe-po et le soir Tou-rua. Ils se
montraient Mars sous le nom de Felea-ura, qui signifie l'étoile rouge. Les
plus instruits d'entre eux connaissaient en outre Jupiter et Saturne, dont les
noms et les apparences n'étaient pas cependant devenus populaires. Quant à
Mercure, il leur manquait entièrement ^. En sorte que nous avons surpris
les Tahitiens dans le cours même de la découverte des grandes planètes.
L'ordre dans lequel ces corps ont été reconnus par les différents peuples
pourrait être établi de cette manière : Vénus en première ligne; puis suc-
cessivement Mars, Jupiler, Saturne, et en dernier lieu Mercure.
Institution du calendrier. — Indépendamment de la connaissance des
planètes, l'étude plus assidue et plus intelligente du ciel avait porté l'atten-
tion sur les révolutions du Soleil et de la Lune. Depuis longtemps on avait
des mois, que l'on réglait sur les lunaisons, et des années, que l'on comptait
de l'observation des solstices ou des équinoxes. Mais rien dans ces divisions
n'était fixe. On était conduit par les phénomènes sans trop savoir comment
ils revenaient.
L'institution d'un calendrier n'appartient pas, en effet, à l'astronomie
proprement primitive. C'est seulement lorsqu'on possède une certaine
connaissance des mouvements célestes qu'on peut songer à fonder sur ces
mouvements des divisions fixes pour la vie civile. Les Indiens de la Floride,
avec lesquels Alvarez Nuriez, surnommé Cabeça de Vaca, a passé huit mois
en 1527, avaient des repères parmi les étoiles et n'étaient pas étrangers aux
changements d'aspect du ciel. Cependant ils ne comptaient encore ni les
ï Au — XI V« siècle.— 2 /r. Lenormant, Manuel d'histoire ancienne de TOrient, [S'' éd.];
t. m, 1869, p. 414. — ^ De Zach, Correspondance astronomique, t. VIII, 1823, p. 98.
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86 INTRODUCTION. GHÀPITBE III.
années ni même les lunes; ils ne suivaient la marche du temps que par la
maturité des fruits el les migrations des poissons '•
Mais la plupart des peuplades sauvages, se trouvant en présence de deux
périodes, celle de la Lune et celle du Soleil, dont elles avaient estimé gros-
sièrement les durées, se servaient, suivant la convenance, du mois ou de
Tannée, encore vaguement définis. LorsquMI était question de voyages, de
chasses, de rendez-vous, d'époques de retour et que le nombre des mois
n'était pas élevé, les Iroquois et les Hurons faisaient usage de la lunaison
pour mesurer le temps. Mais s'il s'agissait d'intervalles plus longs, de l'âge
des hommes par exemple, ils recouraient à la période solaire. Ils la définis-
saient 0 quand le Soleil a rattrapé le point où il recommence son cours, »
et disaient entre autres d'un homme de trente ans qu'il avait rattrapé trente
fois le jour de sa naissance. Ils appelaient le mois lunaire souennitat; mais
lorsqu'ils l'envisageaient comme partie de l'année, ils employaient un autre
terme, skarakouat.
Les Esquimaux du Groenland, qui n'avaient pas encore d'écriture ni de
calendrier proprement dit, cherchaient le solstice d'hiver par les moindres
hauteurs méridiennes du Soleil. A partir de cet instant, ils comptaient le
retour des lunes, qu'ils nommaient d'après les transformations de la nature
qui les entourait. Mais sous ces latitudes élevées, il se présente une difficulté,
qui n'existe pas pour l'habitant des régions tempérées. En été, à cause du
jour perpétuel, on ne distingue plus la Lune que difficilement et à de rares
intervalles. Les limites des mois deviennent incertaines, et l'on s'aperçoit
seulement de la marche du temps aux changements de longueur des ombres
méridiennes des rochers. Le départ des phoques, des poissons d'été et des
oiseaux vient alors prévenir ces malheureux sauvages que le moment est
venu de plier leurs tentes et de rebâtir leurs maisons en prévision de
l'hiver K
Les anciens Scandinaves superposaient encore d'une manière vague la
période solaire à la série observée des lunaisons. Ils ne faisaient que constater
le retour du solstice d'hiver, qui leur servait chaque fois de nouveau point
de départ. Les Lapons en sont restés jusqu'aux temps modernes à cette con-
dition primitive. Gomme chez les Scandinaves, leur fête du solstice d'hiver,
qui solennise le renouvellement de l'année, a été transformée en celle de
Noël.
^ Cabei'a de Vaca, Relacion de la jornada que hizo à la Florida, cap. 22, dans Barda,
Historiadores de las Indias occidentales, t. I, 1749, n« vi, p. 25. — 2 CrantZy Historié von
Grônland, 1765.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aSTRONOMIE FAMILIÈRE. 87
A Pépoque où Ton conçut Pidée d'instituer un calendrier, on se trouva
donc en présence de deux étalons, la lunaison et Tannée, entre lesquels il
s'agissait de choisir. La lunaison se présentait la première, parce qu'elle
était plus courte et par conséquent d'un retour plus fréquent. Sous les tropi-
ques, d'ailleurs, où la période héliaqueest moins marquée, la Lune concentrait
sur elle presque toute l'attention. Mais dans les zones tempérées, on devait
bientôt trouver à l'année une importance prépondérante : elle y réglait le
mouvement de la nature entière, dans lequel la Lune n'était à peu près pour
rien. Il y eut donc des peuples qui prirent l'année pour base, laissant les
lunaisons en hors-d'œuvre, comme nous le faisons aujourd'hui. Mais il y en
eut d'autres qui, ne pouvant se résoudre à abandonner le compte par lunes,
essayèrent d'accorder ces lunes avec la révolution du Soleil. L'œuvre devail
être illusoire, puisque les deux périodes sont incommensurables entre elles.
Malgré toute l'ingénuité qui a été dépensée dans ces tentatives, aucune solu-
tion rigoureuse n'était possible ; et ces calendriers devaient rester comme
des témoignages de l'embarras que cause au progrès le désir de satisfaire
des coutumes passées, qui n'ont plus de raison.
Il y a ainsi trois types de calendriers, dont nous allons retracer les origines:
les calendriers exclusivement lunaires, qui sont généralement les plus anciens,
les calendriers purement solaires, et enfin ceux luni-solaires, qui ont la
prétention d'accorder les deux étalons.
Calendriers lunaires. — Le principe du calendrier lunaire est de grouper
les lunes par i2, en faisant des mois alternatifs de 29 et de 30 jours. La
période est ainsi de 35i jours. Quelques peuples font 5 mois seulement de
29 jours et 7 mois de 30 jours, portant le total à 355 jours. Dans l'un et
l'autre cas, les saisons, se déplaçant de 10 ou ii jours par an, passent par
tous les mois du calendrier dans Pintervalle d'une génération. A proprement
parler, ce n'est pas une année, mais une simple suite de lunaisons.
En réalité, 12 révolutions synodiques de la Lune font 354^,367. Il en
résulte que 354 jours est trop peu, mais 355 jours est trop. Les Arabes,
qui ont aujourd'hui le calendrier lunaire lo moins imparfait, font l'année
commune de 354 jours; puis il fois, dans un cycle de 30 ans, ils ajoutent
un jour A l'un des mois de 29 jours; ils ont ainsi un total de i0 63i jours
pour 360 lunaisons. Ils maintiennent par là leur calendrier en accord avec la
Lune, l'accumulation des erreurs ne devant produire un jour entier qu'après
vingt-cinq siècles seulement.
Parmi les communautés semi-civilisées qui avaient un calendrier lunaire
plus ou moins régulier, il faut compter diverses tribus des iles à l'Orient de
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88 INTRODUCTION. CHAPITRE lit.
l'Asie el en Amérique les Péruviens* Ceux-ci avaient des noms particuliers
pour les douze lunaisons consécutives, mais pas de dénominations pour les
jours. Ils n'ignoraient pas que celle période était trop courle pour suivre les
saisons. Mais ils se contentaient de noter les solstices à titre de renseigne-
ment, lis indiquaient alors les empiétements de Tannée par Texpérience^ les
trouvant d'ordinaire de 11 jours, après la 12"^^ lunaison. Ces observations
leur fournissaient, à titre supplémentaire et comparatif, les périodes du Soleil,
dont ils faisaient des décades, des centuries et enfm des chiliades, appelées
capaC'/luata grande année, ou intip-hnalan année du Soleil.
Les peuples qui se sont arrêtés au calendrier lunaire exclusif étaient, ou
bien des habitants des tropiques, comme les Péruviens et les Australasiens,
ou bien des peuples qui ne faisaient pas leur occupation principale de la
culture des fruits de la terre, mais qui, comme les Arabes et les Tartares,
subsistaient surtout du lait et de la chair de leurs troupeaux.
Calendriers solaires. — L'idée du calendrier solaire devait frapper, au
contraire, les nations qui vivaient au milieu d'une nature où se reflétait le
cours des saisons. La régularité des phénomènes annuels en Egypte, jointe
à l'ancienneté de la civilisation dans la vallée du Nil, devait y amener, dès
une haute antiquité, l'adoption d'un calendrier exclusivemeni solaire. H n'y
était pas question des lunes, qui restaient un simple détail. Le cours annuel
était si profondément marqué partout qu'il devait contrôler l'existence
entière.
Au commencement de l'inondation, on supposait qu'Osiris sortait de son
tombeau, el les fêtes et la joie se répandaient dans tout le pays. Le fleuve
s'élevait ensuile avec une régularité qui semblait mesurée. H grossissait avec
le solstice d'été, personnifié par Horus, et baissait avec Téquinoxe d'aulomne
Il suivait si régulièrement le cours des astres qu'on eût dit qu'il était leur
satellite ici bas, el la symbolique égyptienne lui donne, en eflel, le nom de
« mime des cieux sur la Terre K «
Il y a là un phénomène d'une constance et d'une régularité admirables.
Le caractère de renouvellement et de périodicité est frappant et s'étend à
tout. Les travaux se trouvaient divisés avec une précision toujours la même.
Les mois égyptiens formèrent trois tétraméries, caractérisées tour à tour par
l'inondation, les semailles el la moisson. Aujourd'hui la succession des
phénomènes est encore la même que dans cette antiquité reculée; le partage
des occupations et de Tannée en trois périodes égales est encore aussi bien
^ Cretizer, Symbolik und Mythologie der alten Volken, vol. 1, 1819, p. 2oo.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L^STROKOMIB FAMILIÈRE. 89
marqué K Toul continue à se reproduire, comme on le vo}ail il y a cinq mille
ans; el de nos jours, comme du temps des Pharaons, Fimpôt n'est encore mis
en recouvrement qu'après que le Nil est arrivé à la 16® coudée, limite qu'il
a toujours du atteindre avant qu'on put espérer une récolte complète.
Les mois égyptiens étaient de 30 jours, partagés en 3 décades; o épago-
mènes portaient l'année à 365 jours, ce qui était un peu trop court. C'est
l'année qu'on a nommée vague, parce qu'elle n'était pas suffisante pour
maintenir h une place invariable dans le calendrier les phénomènes du ciel.
Les Égyptiens n'avaient pu manquer de reconnaître très anciennement que
leurs fêtes tliéo-astronomiques, qu'ils fixaient directement d'après les astres,
se déplaçaient avec le cours des ans. Le lever héliaque de Sirius ou Sothis,
dont la réapparition le matin était le signal de l'inondation, avait été, depuis
une haute antiquité, le régulateur de leurs travaux. Au — XXXIII® siècle, ce
lever héliaque arrivait au premier de l'an, et les mois s'accordaient avec les
phénomènes naturels qui avaient servi à les dénommer. Telle fut probable-
ment l'époque où l'année vague a été établie ^
Mais 365 jours étant une durée un peu plus courte que la révolution du
Soleil, le lever héliaque de Sirius reculait dans le calendrier par la suite du
temps. Il finissait par tomber dans des mois opposés, pour revenir enfin
à son point de départ. La plupart des auteurs, supposant l'année de
365^ jours, disent qu'au bout de 1461 années vagues, correspondant à
1460 années juliennes, les phénomènes célestes reprenaient leur place primi-
tive. Mais comme l'année est réellement un peu moindre que 365 ^ jours,
c'est 1505 ans juliens qu'il faut prendre. Le lever héliaque de Sirius est
revenu au commencement ou premier jour de l'année vague égyptienne,
en — 3284, en — 1779, en — 274 et en + 1231; mais à la dernière de
ces dates l'année vague n'était plus en usage. En l'an — 24, l'année alexan-
drine de 365 ^ jours, appelée année fixe, avait élé adoptée en lîgypte.
Le retour de 1 5 en 1 5 siècles de la concordance des saisons avec les mois
formait une longue période, qui marquait pour ainsi dire les étapes de l'his-
toire. Cette période avait pour symbole l'oiseau vennou, le vanneau, que les
Grecs nommèrent le phénix, qui était en même temps l'image du cycle de la
vie humaine. Vne des vignettes du Rituel funéraire ou Livre des morts, que
l'on mettait dans les sarcophages, représente la momie couchée sur un lit
funèbre, et l'épervier à tète humaine, qui symbolise l'àme, volant vers elle,
^ Girard, dans la Description de TÉgypte, État moderne, t. II, 1813, p. 491. — ^ Lepsius,
Chronologie der ^Cgypter, vol. I, 1849, p. 190-195; /. B. B/o/, dans Journal des Savants,
1837, p. 361.
12
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90 INTRODUCTION. - — CHAPITRE III.
el lui apportant la croix ansée, emblème de la vie, le T surmonté d'un 0 ou
anneau.
Mais en même temps que les saisons se déplaçaient sans cesse dans le
calendrier, la précession déplaçait, bien qu'avec une vitesse moindre, le lever
héliaque de Sirius. Un écart d'une grande lenteur se produisait, entre le
solstice el le lever de l'étoile qui autrefois servait de héraut à la crue du Nil.
Le scoliaste d'Aratus dit que de son temps ' le solstice d'été devançait déjà
de 27 jours le lever de Sirius dans le crépuscule du matin. Aujourd'hui il le
devance de 73. Sur le monument de Mèdineh Tabou est gravé un grand
calendrier des fôtes religieuses, appartenant au règne de Ramsès III. D'après
le jour de l'année vague auquel la fôle de Sothis et par conséquent le lever
héliaque de Sirms s'y trouvent placés, on a pu rétablir la date correspon-
dante,—1299 2.
Il y avait peut-être un sens astronomique à l'immense construction du
labyrinthe, qui a laissé des ruines gigantesques, et qu'on a quelquefois
désignée comme un calenrlrier monumental. Bâti vers Tan — 3000, ce
prodigieux édifice, dont les murs étaient magnifiquement ornés de sculptures
et couverts de figures des constellations, renfermait douze cours, six du côté
du nord et six du côté du midi, toutes comprises dans une enceinte com-
mune. On y comptait trois mille chambres, moitié sous terre, moitié au-dessus.
Une certaine série d'appartements était, dit-on, destinée à représenter, par
autant de salles particulières, chacun des 365 jours de l'année. Nous retrou-
verons tout à l'heure à la Chine un monument qui n'est pas sans analogie
avec le labyrinthe égyptien ^
Après le calendrier de l'Egypte, le plus ancien calendrier solaire était
apparemment celui des Accadiens. Il conserve des traces d'une époque où
l'on hésitait entre l'étalon de la Lune et celui du Soleil. L'année s'y composait,
en effet, de douze mois de 31) jours, comme les mois égyptiens, mais sans
épagoménes. Elle était donc sensiblement trop courte. Toutefois on rétablis-
sait l'équilibre d'une autre manière : tous les six ans on ajoutait un trei-
zième mois. Ce système donnait une année de 366 jours, moins exacte encore
que celle d'Egypte. On y trouvait cependant un avantage : celui de rentrer
dans la numération duodécimale, si caractéristique de l'ancienne Mésopo-
tamie. On formait des périodes de 12, puis de 120 ans. Ce dernier intervalle
^ Probablement -♦- IV« siècle. — "^ J. B. Biot, dans Mémoires de l'Académie des sciences
de l'Institut de France, t. XXIV, 1834, p. 3H. —3 Plus loin, présent chapitre, calendriers
luni'SOlaires.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l\sTR0N0N1E FAMILIÈRE. 91
servait en même temps aux calculs planétaires. Il renfermait à peu près 4 révo-
lutions de Saturne^ 10 de Jupiter et 64 de Mars.
Ailleurs^ chez presque tous les peuples de Tanliquité^ Tannée vague de
365 jours a été en général la plus anciennement employée. A Forigine des
temps historiques^ nous la trouvons chez les Perses, qui Font conservée
jusqu'à une époque relativement récente. Comme les Égyptiens, ils la parta-
geaient en douze mois de 30 jours, avec Taddition de 5 épagomènes. Chaque
jour portait le nom d'une divinité ou d'un génie. Il faut descendre jusqu'à
l'année de notre ère 1079, pour voir chez ce peuple l'introduction d'une
année fixe. A celte époque, une intercalation 1res exacte fut imaginée |)ar les
^stronomes Omar Alkheiam e. Al)derrahman Hazeni. Ils firent revenir une
bissextile tous les 4 ans, à l'exception de la T"»*, qui n'était placée qu'après
5 ans, et de la 15"»**, qu'on ne mettait aussi qu'après 5 années K II n'y a donc,
dans ce calendrier, que 15 bissextiles dans un cycle de 62 ans, et l'erreur
ne s'élèvera à un jour entier qu'au bout d'un peu plus de trois mille années.
Montucla, en s'arrétant seulement à la première partie, c'est-à-dire aux
29 premières années du cycle 2, n'a pas rendu une justice suffisante à cette
intercalation, et Laplace à été par lui induit en erreur ^
Dans le Nouveau Monde, il y avait, parmi les nations les plus avancées,
trois calendriers absolument distincts. Nous avons parlé de celui des Incas,
qui était purement lunaire. Les Muyzcas du plateau de Bogota avaient essayé
de mettre d'accord les révolutions de la Lune et celles du Soleil. Nous en
reparlerons plus loin ^. Au nord de l'isthme, un troisième type de calendrier
était commun à toutes les branches de la race toltèque et s'était étendu au
cercle entier d'influence de celte civilisation. C'était un calendrier solaire,
mais il avait des traits particuliers dans les subdivisions.
L'année aztèque, ou si Ton veut plus généralement l'année toltèque, se
composait de 18 mois de 20 jours, faisant 360 jours, auxquels on ajoutait
5 épagomènes. On la partageait en quatre saisons, ayant leurs noms et leurs
symboles. Les années étaient groupées par 1 3, nombre des jours de la semaine
mexicaine, chacune de ces séries représentant, dans les idées de ce peuple,
une semaine d'année. Quatre d'entre elles, ou 52 ans, composaient une durée
solennelle, que l'on pourrait appeler le siècle. L'intercalai ion d'une semaine
ou 13 jours, à la fin du siècle, rétablissait l'accord entre le calendrier et le
cours du Soleil.
^ Ulugbeig, traduit par Graevius, Epochae celebriores, 1650, cap. 5; comparez Ideler,
dans Abhandlungen der Akademie zu Berlin, 183â, Phil. Kl., p. 271. — ^ Montucla, His-
toire des mathématiques, 1" édil., 17a8, t. I, p. 372. — 3 Laplace, Exposition du système
du monde, 1796, liv. 1, ch. 3. — ^ Présent chapitre, calendriers luni-solaires.
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M INTRODUCTION. CHAPITRE 111.
Les Aztèques s'étaient même aperçus que i3 jours était un peu trop; ils
avaient donc réglé de faire l'appoint ailernativemenl de i 3 et de 12 jours,
ce qui correspondait à une durée de Tannée de 365^,240 385, un peu plus
exacte que celle de Tannée julienne.
Les mois de Tannée avaient chacun leur appellation propre et leur signe
hiéroglyphique, mais on recommençait à les numéroter de 13 en 13. Les
jours du mois portaient aussi chacun une dénomination particulière et avaient
également leur symbole. Ces noms et ces signes étaient pris du zodiaque
lunaire. Les jours de la semaine, au contraire, n'avaient pas de noms, mais
les semaines se numérotaient dans Tannée sans interruption. En 364 jours
ou 18 mois de 20 jours, plus 4 jours complémentaires, il y en avait 28.
Le 5^ jour complémentaire était donc cause que la seconde année commen-
çait par un jour de la semaine plus avancé d'un rang. Il suffisait de connaître
le nom du jour dans le mois et le numéro de la semaine pour assigner la
date dans la période. Les cinq jours complémentaires avaient aussi chacun
leur nom propre, et ils entraient dans la semaine de treize jours, laquelle,
comme notre hebdomas, n'était jamais interrompue.
Le calendrier aztèque se traçait en cercle, comme le zodiaque sur la grande
roue des signes, 7*ola signoram, des Hébreux ^ La roue chronologique mexi-
caine d'un siècle se composait d'une bande circulaire, maintenue par quatre
rayons, et entourée d'un serpent dont la tète revenait à la queue ^ Les
cinquante-deux années du cycle étaient représentées, sur la circonférence,
par autant de cases marquées de symboles. Elles formaient quatre séries
quadranlielles de treize. Ces séries ou indictions étaient celle du sud, iiutz-
lampa, ayant pour symbole un lapin, iotchli, sur un fond bleu; celle de Test,
llacopa ou tlahuUcopa, désignée par une tige de canne, acatl, sur un fond
rouge; celle du nord, micolampa, marquée par une épée à [)ointe de pierre,
tecpatl, sur un fond jaune; enfin celle de l'ouest, silivatlampa, figurée par
une maison, cagli, sur un fond vert. Les douze années intermédiaires entre
chacune des années conductrices reprenaient, dans de moindres cases, mais
dans le môme ordre, les quatre signes caractéristiques, qui revenaient ainsi
trois fois dans chaque semaine d'années. Intérieurement étaient marquées la
série des mois et celle des jours. Sur les bords, des hiéroglyphes rappelaient
les principaux événements. Le centre était occupé par une brillante image
du Soleil.
^ Riccioli, Almagestum novum, 1651, t. I, p. 402; Hyde, Commentarii in tabulas Ulugh-
Beighi, 166S [réimpr. 1767], p. 29 et 30. — 2 Cette roue a été représentée pour la première
fois dans Gemelli Carreri, Giro del monde, 1699, part. VI, lib. i, cap. o.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ASTRONOMIE FAMILIÈRE. 93
Bien que les Tollèques proprement dils n'aient pas pénétré au sud aussi
loin que le Yucatan^ il existe de grandes ressemblances enlre le calendrier
roayan et celui du Mexique. Il était aussi de 18 mois de 20 jours^ chaque
jour et ensuite chaque mois dyant son nom propre et son hiéroglyphe. On
trouve aux ruines d'Uxmal des symboles astronomiques semblables à ceux
employés par les Aztèques^ et quatre des signes hiéroglyphiques des jours
étaient identiques à ceux des Mexicains. Mais tandis que le premier jour de
Tan^ ou premier du mois atlacaalo de Tannée mexicaine^ correspondait^
d'après Sahagun, au 2 février, le premier du mois de pop faisait commencer
Tannée mayane, selon Pio Ferez, à notre i 6 juillet, jour du passage du Soleil
par le zénit de Mayapan. Les années des Mayans se groupaient aussi par 13,
puis par 52, les signes initiaux se répétant comme au Mexique de quatre en
qualre, puis par 5 cycles de 52 ans qui formaient le ahau-katun, et enfin
par grandes révolutions de 1060 ans; mais il y avait aussi des cycles de
24 et de 320 ans.
Cyrus Thomas, dans un travail récent, retrouve des roues usuelles, sortes
d'almanachs abrégés, dans plusieurs des dessins qui nous ont conservé les
anciens monuments de ce peuple, entre autres dans une figure du codex
corlesianus ^ La bande extérieure de points et de symboles des jours y sert
à trouver les noms du mois auxquels chacune des semaines commence,
pendant le cours de plusieurs années consécutives. Cette disposition figu*
rative est toute semblable à celle du manuscrit aztèque connu sous le nom de
Fejervary codex '^, où seulement les noms des jours sont les noms mexicains.
Ces nombreux rapprochements suffisent pour montrer qu'au fond le calen-
drier n'avait qu'un même type, dans toutes les branches de la grande civili-
sation toltèque. On en retrouve même des vestiges aussi loin au sud que le
Nicaragua.
Mais vers le nord, il n'y avait, chez aucune tribu du Nouveau Monde, de
calendrier institué. L'année n'existait qu'à titre expérimental. On a remarqué,
comme analogie aux semaines d'années des Aztèques, que les Iroquois et
les Hurons avaient, dans le style officiel, une manière de s'exprimer où les
nuits étaient prises pour représenter des années. Parmi les nations incultes
de l'Amérique, les mois, lorsqu'il y en avait, restaient d'une mesure indécise.
Les noms de ces mois étaient presque toujours tirés des ditîérents elTets des
saisons. Les nomades les prenaient en partie des conditions relatives à la
chasse, telles que le passage de certains animaux et de certains oiseaux, du
^ L dt Rosny, Les documents de Tantiquité américaine, pi. 9 et 10. — "^ Kingsborough,
Antiquities of Mexico, vol. lil, 1836, pi. 44.
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94 INTRODUCTION. CHAPITRE III.
temps auquel les cerfs changent de poil el de celui auquel difTérentes
espèces sont en ruL Les agriculteurs choisissaient plutôt pour repères la
naissance et la chute des feuilles^ les semailles^ la hauteur et la maturité du
maïs. Dans l'Europe septentrionale, les Lapons avaient tiré les noms de leurs
mois presque exclusivement des phénomènes du règne animal; mais les
Scandinaves avaient pris les leurs des travaux des champs ou des cérémo-
nies religieuses, et ces appellations sont encore en usage dans certains
endroits du Nord.
Le calendrier solaire est le plus pratique de tous; c'est le nôtre, longtemps
basé sur Tannée fixe alexandrine, transportée à Rome par César Tan — 44,
et connue depuis lors sous le nom d'année julienne. Celte réforme venait
mettre un terme à l'état de désordre incroyable dans lequel était tombé
le calendrier romain. Numa, en réglant anciennement l'année, l'avait basée
sur la Lune, et pour passer à la période solaire, les hommes habiles de Rome
ne surent pendant plusieurs siècles que tâtonner. D'abord on avait distingué
dans l'année quatre parties : Marlius, le printemps, quand l'armée reprenait
la campagne ; Aprilis, l'été, qui fait tout sortir, quod omnia aperiat; Majus,
le plus grand, le fort, lautomne, quand tout mûrit; enfin Junius, l'hiver,
qui ramène le rajeunissement. Plus tard on fit 10 mois de 36 jours, en
ajoutant Quintilis, Sextilis, September, October, November, December, dési-
gnés par leur rang dans la série. Mais par suite de ce changement les mois
primitifs ne répondaient plus à leur étymologie. Les jours complémentaires
formaient Februarius, de februa, purification, prise dans un sens religieux.
Quand on porta enfin l'année à douze mois inégaux, Fintercalation resta en
février, que l'on fit précéder de Januarius, dérivé de janua, porte, parce
qu'il ouvrait le cycle annuel K
Adoptée par l'Église chrétienne, l'année julienne s'est étendue avec le temps
aux différents peuples qui se sont trouvés sous l'influence de la civilisation
latine. Telles furent les nations gothiques, frankes, saxonnes et Scandinaves.
Les anciens Islandais ne scindaient pas la semaine. Ils faisaient l'année com-
mune de 364 jours ou 52 semaines exactes, et ajoutaient une semaine
entière, soit au bout de 6, soit de 7 années, suivant que les circonstances
l'exigeaient, pour rétablir la concordance du calendrier avec le Soleil.
L'année julienne de 365 \ jours est trop longue de près de 12 minutes.
La réforme grégorienne, en retranchant trois jours à chaque intervalle de
^ Diodorus Siculus, Bibliotheca historica, lib. i; Plinim, Historia naturalis, lib. vu,
cap. 48; Plutarchus, De vita Numae, cap. 31; CaisorinuSj De die natali, cap. 19; Augm-
tinus, De eivitale Dei, lib. xu, cap. 10; lib. xv, cap. 12.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l' ASTRONOMIE FAMILIÈRE. 95
quatre siècles^ a rendu le calendrier un peu plus rigoureux; mais il en est
résulté, pour supputer en jours les intervalles écoulés, ainsi que les calculs
astronomiques Texigent, une complication qui n^est pas compensée par
Tavantage obtenu. L'uniformité de la tétraétéride julienne a été brisée, et
Ton peut voir combien cette complication est embarrassante, en comparant
les procédés que nous avons à suivre dans nos tables astronomiques, à la
simplicité des tables manuelles de Ptolémée, fondées sur Tannée constante
égyptienne de 365 jours.
Calendriers tuni-solaires. — Il y a des peuples qui, tout en reconnaissant
Timportance d'une année solaire, sont restés attachés à la vieille unité basée
sur la lunaison, et qui ont voulu concilier les deux étalons. Leurs premiers
essais ont consisté à rétablir Taccord par Pintercalation d'une lunaison à la
fois, lorsqu'on s'apercevait que la différence s'était élevée à un mois entier.
En Grèce, par exemple, jusqu'au temps d'Hérodote, on faisait douze mois de
30 jours, mais on avait soin d'observer le solstice d'été, et quand on trouvait
que ce solstice s'était suffisamment déplacé, on ajoutait à l'année courante un
treizième mois, pour rétablir l'accord par une intercalation empirique. Les
Arabes faisaient aussi, fort anciennement, à leur année lunaire de 354 jours,
des intercalations appelées iiaci, d'un mois entier, qui étaient destinées à
ramener la concordance avec le Soleil; mais Mahomet les a supprimées '.
Dans le calendrier de Numa les intercalations se faisaient également par
lunaisons entières. Les Romains, malgré la réforme des décemvirs, n'ont
jamais eu d'année bien réglée avant César. Leur astronomie n'était pas assez
avancée. C'est en Orient qu'il faut chercher ces cycles ou périodes, dans
lesquelles on croyait trouver une commensurabililé entre les mouvements
du Soleil et de la Lune.
Une des plus anciennes fut l'octaéléride ou cycle de 8 ans de l'Assyrie.
Huit années de 12 mois représentant 96 lunaisons, on ajoutait 3 mois dans
le cours de cette période. La quatrième année on intercalait un mois et la
huitième on en intercalait deux. Ce fut apparemment après celte réforme
que les Hébreux empruntèrent le calendrier de la Mésopotamie, car, dans
l'antiquité, ils avaient non seulement les mêmes noms que les Assyriens
pour les mois réguliers, mais des noms correspondants pour les mois
intercalaires. Les Juifs employaient la commune mesure des mouvements
de la Lune et du Soleil, résultant du naros chaldéen ou grande année de
600 ans. Us supposaient que ce nombre de révolutions du Soleil se faisait
^ Mohammed, Al koran [VII« siècle], cap. 9.
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96 INTUODUCTION. CHAPITKE III.
en 2i9 14() jours et contenait 7 421 lunaisons '. Celait admettre Tannée
de 365J,243 333 et la révolution synodique de la Lune de 29J,530 52d,
chiffres qui ne sont pas grandement en erreur.
Ce fut Toctaétéride assyrienne que Cleoslrale de Ténédos introduisit en
Grèce vers Tan — 500, et qui resta en usage jusqu'au lemps de Méton.
En — 434, celui-ci crut apercevoir que dans un intervalle de 6940 jours,
il y a 49 années et 235 lunaisons. Un peu |)lus tard, en — 329, Callippe
trouva qu'il fallait quadrupler la période et ôler un jour, c'est-à-dire qu'en
27 759 jours élaient contenues 76 années et 940 révolutions synodiques de
la Lune. Ce résultat était un peu plus exact.
Le cycle de Méton ou de 49 ans et celui de Callippe servirent successi-
vement, en Grèce, à corriger le calendrier. L'année fondamentale y était
lunaire et de 354 jours. Mais sept années, dans chaque période de 49 aus^
reçurent chacune un mois additionnel et furent appelées embolismiques.
Il y eut en outre des années communes qui furent portées à 355 jours^ par
la substitution d un mois de 30 jours à un mois de 29. En résumé, dans
un cycle de 76 années, il y en eut 33 de 354 jours, 45 de 355 jours et
28 embolismiques de 384 jours, ce qui donnait, dans celte durée, 499 mois
de 30 jours et 444 de 29 jours. On voit combien ce système était com-
pliqué. Le calendrier juif s'assimila la période de 76 ans et il a suivi jusqu'à
ce jour les mémos errements que les anciens Grecs. L'ère juive compte les
années à partir de la date — 3760, mais c'est en vertu de la restitution
fictive d'un passé antérieur à l'existence du calendrier.
Dans l'Empire céleste, on était aussi parti des mouvements de la Lune.
Suivant le premier calendrier dTao[ — XXIV« siècle], conservé par Yu,
fondateur de la dynastie des Hia [ — XXII® siècle], le point de départ de
l'année était le solstice d'hiver, et les lunaisons se succédaient ensuite en
vertu des règles du calendrier. Longtemps il fallut prendre le solstice par
l'observation. Mais le Kien-siang, ouvrage du + 111^ siècle, montre qu'à cette
époque on n'en était plus au chiffre de 365 | jours, et qu'on avait une
évaluation plus exacte de la durée de l'année.
Les Chinois avaient divisé de très bonne heure l'équaleur en 24 parties
égales, par 42 points équidistants nommés Ichong-ki, ayant chacun leur
désignation propre, et 42 points intermédiaires, tsie-ki Le Soleil, qu'on
pourrait appeler ici un Soleil moyen, était censé- parcourir les 42 grandes
divisions dans des temps égaux. Chacune d'elles était un peu plus longue
que la lunaison moyenne, ce qui faisait que jamais plus d'un Ichong-ki ne
1 Josephxis, Anliquitates judaicae, lib. i, cap. 4.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aSTRONOMIE FAMILIÈRE. 97
pouvait tomber dans une lunaison désignée; c'était ce tchong-ki qui donnait
son nom à la lune. Il arrivait même quelquefois qu'une lunaison s'écoulait tout
entière entre deux tchong-ki, auquel cas cette lune n'avait pas de nom propre :
elle était alors intercalaire. Cette espèce de mécanisme était extrêmement
pratique^ et le solstice d'hiver, point de départ de l'année, étant fixé par
l'observation, il n'y avait plus qu'à présenter l'échelle des lunaisons moyennes
en face de l'échelle des tchong-ki^ à peu près comme les deux échelles de la
règle à calcul. Les tchong-ki figurent dans le Tcheou-chou, qui rend compte
d'événements du — XII® siècle. Ils sont joints à la règle des intercalations
lunaires de Tcheou-kong, qui vivait à la fin du même siècle. Les noms employés
alors pour les désigner sont encore ceux d'aujourd'hui et dans le même ordre ^
Lorsque, après la réforme du calendrier chinois par les missionnaires, les
dodécatémories de l'écliptique furent prises pour base, l'échelle des nouveaux
fchong-kiy résultant des projections des signes zodiacaux sur l'équateur, se
trouva forcément divisée en parties inégales. La belle et simple méthode des
intercalations par la comparaison de deux, échelles indéfinies, présentées
l'une devant l'autre, dut être remplacée par des moyens plus compliqués.
La réforme apportée par la science de l'Europe était, dans cette occasion, un
pas en arrière.
Dans les recherches, probablement d'origine fort ancienne, qui avaient
fini par conduire à l'institution des tchong-ki, il parait qu'un astronome du
— XXIP siècle, nommé Koua-hiu-kiu, avait remarqué l'approximation du
cycle de 1 9 ans 2. On eut recours à cette période pour fixer la durée de la
lunaison, et par suite pour régler les intercalations, ce qui montre comment
les divers calendriers luni-solaires sont, par la nature du problème, ramenés
presque forcément à un même type. Le cycle de 19 ans était employé en
Chine par les astronomes qui, sous les Han ^, reprirent l'étude des mouve-
ments célesles. On l'appelait tchang ; mais on l'avait quadruplé, comme
Callippe le fit chez les Grecs. On forma ensuite une période de 243 tchang^
égale à 4-617 ans juliens, qui avait l'avantage, en y ajoutant seulement trois
quarts de jour, de donner un total de 1 686 360 jours, multiple de 60, et
qui ramenait par conséquent aux mêmes dates les mêmes jours de la période
de 60 jours.
Les Chinois ont, en effet, un cycle de 60 jours, ayant chacun leur nom
^ Les noms des tchong-ki, avec leur traduction, sont donnés par /. B. Biot dans le Journal
des savants, 1840, pi. de p. 39. — 2 Gaubil, dans Souciet, Observations mathématiques...
liri^es des anciens livres chinois, t. II, 1732, p. 140. — 3 A la fin du — II® siècle.
43
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98 INTRODUCTION. CHAPITRE IIÏ.
et leur signe dîslinctîfs, formés par les combinaisons des 12 hiéroglyphes
des heures du jour avec les 5 clefs de Técriture. L'emploi continu de ce
cycle date des plus anciens souvenirs historiques. Les Chinois comptent
pareillement les années dans un cycle de 60 ans, copié sur celui des jours,
c'est-à-dire dans lequel les années portent les mêmes signes. Mais ce cycle
d'années est moins ancien et ne remonte pas au delà de la dynastie des Han \
bien que par une fiction rétrospective le nombre des cycles écoulés en recule
l'origine à l'année — 2660.
Le cycle de 60 ans était employé fort anciennement dans l'Inde, où il a
eu peut-être son origine. Chacune des années y portait, comme en Chine, un
nom particulier. Il a été adopté au Japon, où le calendrier est calqué sur
celui des Chinois. Les nations mongoliques le suivent en conservant les
symboles, dont plusieurs n'appartiennent pas au climat qu'elles habitent et
dénotent une importation de l'Inde ^ L'année partant d'un solstice d'hiver
observé, ces peuples n'avaient pas un intérêt extrême à déterminer la lon-
gueur de la période héliaque. Aussi ce fut seulement Kocheou-king qui,
dans la seconde moitié du XIII® siècle, donna une valeur, 365^, 242 5, fort
approchée.
Le grand édifice carré et orienté, appelé le ming-thang, ou palais de la
lumière, était en Chine, comme le labyrinthe d'Egypte ', une sorte de calen-
drier architectural. Il est partagé en neuf salles, dont une au centre et huit
à la périphérie. Dans celles-ci, l'empereur réside tour à tour suivant les
saisons. Il passe de mois en mois d'une salle à la salle voisine; mais dans
les salles des angles, qui font face de deux côtés, et appartiennent par suite à
deux saisons à la fois, il demeure deux mois. Les huit salles lui donnent
ainsi des domiciles pour douze mois. S'il y a un mois intercalaire, la lunaison,
comme on l'a vu, n'a pas de nom à elle; l'empereur n'a pas non plus pendant
celte lune de domicile propre : il se tient dans la porte entre les deux salles
contiguës *.
L'Inde a été plus tardive que la Chine dans l'institution de son calendrier
luni-solaire. Elle y avait moins bien réussi, et l'emploi de Técliptique comme
plan fondamental au lieu de l'équateur y jetait une certaine complication.
Le calendrier des Vêdas est exposé dans des traités spéciaux, appelés Jyotîsha,
annexés à ces compositions, et qui ne remonteraient pas, suivant Max Muller,
au delà de — 200. Les mois, alternativement de 29 et de 30 jours, donnaient
^ Qui a commencf'. au — !!• siècle. — ^ J. De Guignes ^ Histoire générale des Huns,
Turcs, Mogols et aujtres Tartares occidentaux; t. 1, 1756, part, i, p. xvij. — 3 Plus haut,
présent chapitre, p. 90. — 4^ Liu-pou-ouey [-^ UI® siècle], Liu-chi-tch'un-thsieou.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aSTRONOMIE FAMILIÈRE. 99
354 jours pour Tannée commune. Tous les cinq ans on ajoutait deux lunai-
sons de 30 jours. On avait ainsi une période quinquennale trop longue
de 3 I jours, qui déplaçait les saisons d'une manière rapide. Le solstice d'été
élail situé, dit le Jyolîsha du Rig-véda, à a Cancri, d'où Ton conclurait pour
la dale à laquelle ce calendrier a été institué, Fan — 4 422 environ. A cette
époque, les Égyptiens et les Chinois avaient des calendriers beaucoup moins
imparfaits.
Chez les Hindoux modernes, le calendrier luni-solaire se fonde sur les
mouvements vrais des deux astres régulateurs. La période de 19 ans finit
avec la dernière conjonction moyenne et on la suppose de 6 939^, 687 051.
Les noms des mois sont pris d'autant de stations du zodiaque lunaire. Ces
mois sont déOnis par l'entrée du Soleil vrai dans chacune des dodécatémo-
ries; on néglige seulement les fractions de jour. Les lunaisons vraies se
placent dans ces mois, prenant le nom de celui où tombe la néoménie. S'il
y a deux nouvelles Lunes, la seconde est surnuméraire et donne lieu à inter-
calation *. C'est presque le principe du calendrier chinois réformé par les
missionnaires. Si, dans ce dernier, nous employons la Lune et le Soleil vrais,
au lieu de la Lune et du Soleil moyens, les entrées dans les dodécatémories
ainsi que les néoménies rempliront les offices correspondants.
Dans le Nouveau Monde, il n'y avait qu'un calendrier luni-solaire, mais il
était intéressant à cause de son caractère absolument original. C'était celui
des Muyzcas du plateau de Bogota. Ce peuple formait des périodes de vingt
mois lunaires, dont chacun était composé, soit exactement, soit à un jour
près, de 1 0 semaines de 3 jours. Vingt de ces années formaient le siècle
civil, qui n'avait pas de rapport simple avec les retours du Soleil. iMais les
Muyzcas avaient, en outre, pour les usages de l'agriculture, et par conséquent
pour restituer la périodicité des saisons, une année de 37 lunaisons, qui au
bout de 3 ans tropiques ramenait à 3 jours près les mêmes dates au même
point du cours du Soleil. On voit que le procédé était encore imparfait et
que la combinaison des deux étalons n'était établie que d'une manière gros-
sière. Il n'y en avait pas moins un acheminement. Tout ce calendrier avait
d'ailleurs un caractère sui generis : il se distinguait à la fois de celui des
Incas, qui n'avait pas même abordé le problème de la concordance des deux
espèces d'années, et de celui des Aztèques entièrement basé sur le cours du
Soleil. Enfin, tandis que ce dernier était représenté sur une roue, le calen-
drier muyzca s'inscrivait dans un tableau pentagonal ^.
1 Prifisepj Usefiil tables, part, u, 1836, p. 19, 23. — 2 BoUaert, dans Memoirs read before
the Anihropological Society of London, vol. 1, 1865, p. 248-248, 274.
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100 INTRODUCTION. CHAPITRE ÏÏK
Les fêtes séculaires. — Les calendriers solaires et lunî-solaîres ramenaient
les solennités et les fêtes publiques^ parce qu'ils ramenaient les phénomènes
naturels. Beaucoup de ces fôtes^ comme les jeux olympiques^ par exemple^
n'étaient même célébrées qu'après un certain nombre d'années. Bien des
peuples croyaient à de grands cycles^ au bout desquels les événements reve-
naient dans le môme ordre, non seulement au ciel, mais sur la Terre. On
attendait le retour du millenium. Le carmen seculare d'Horace était consacré
à célébrer un événement de ce genre. Il y avait à Rome des fêtes séculaires,
qui marquaient à de grandes distances des espèces d'étapes dans la marche
du temps. C'étaient les ludi seculares, qu'on célébra entre autres avec tant
d'éclat sous le règne de Claude, fêtes que personne dans sa vie n'avait encore
vues et que personne ne pouvait espérer de revoir, quos nec spectasset quis-
quam, nec speclaturus essel ^ Elles se donnaient la nuit et avaient pour objet
le salut de l'empire ^.
La période de cinquante-deux ans paraissait aux Aztèques un cycle telle-
ment complet qu'ils étaient dans le doute si, à l'expiration de ce terme, la
grande horloge du ciel, ayant accompli sa course pour une dernière fois, ne
s'arrêterait pas pour toujours. La grande année des Chaldéens et des peuples
classiques de l'antiquité, fondée sur la période de la précession, renfermait
des milliers d'années solaires. Le siècle aztèque menaçait un grand nombre
d'hommes une fois dans leur vie et quelques-uns même deux fois. La nuit
fatale où la cinquante-deuxième année allait expirer était donc un moment
solennel. Ce soir-là on éteignait dans les temples les feux sacrés. Dans les
demeures particulières, on laissait également éteindre les feux des foyers. On
brisait tous les vases qui avaient servi à contenir de la nourriture. -La soirée
se passait dans les ténèbres, la population étant partagée entre l'inquiétude
et l'espoir.
C'était en novembre ; le ciel, généralement clair en cette saison, étincelait
de ses milliers d'étoiles. On se rendait sur la montagne de HuixachtecatI, près
de Mexico. Les Pléiades devaient culminer à minuit. On attendait qu'elles
fussent au plus haut du ciel : c'était la démarcation du siècle. On amenait
alors la victime humaine désignée ; les prêtres lui ouvraient la poitrine et en
arrachaient le cœur. Posant ensuite sur cette poitrine pantelante les bâtons
d'où devait sortir le nouveau feu, ils les frottaient aGn d'en faire jaillir la
flamme^ et ce feu servait à faire brûler le bûcher.
Des hommes munis de torches entouraient aussitôt cette flamme nouvelle.
^ Suetonitis, De vita Tiberii Claudii, cap. S. — 2 Cicero, De haruspicum responsîs,
cap. 37; Zosimus, Historia imperii romani, lib. ii.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ASTRONOMIE FAMILIÈRE. 101
pour y allumer les flambeaux de bois résineux qu'ils portaient à la main.
C'étaient les courriers qui allaient partir pour distribuer le feu sacré dans
toutes les provinces de Tempire. A ce moment les cris de joie faisaient
retentir la montagne. Le monde n'avait pas pris fin^ et Phomme pouvait
encore espérer au moins un autre siècle avant la destruction de Funivers *.
Ceux qui n'avaient pu assister à la cérémonie publique se mettaient à
genoux sur le toit des maisons, incertains s*il leur serait donné de voir un
nouveau siècle. A l'approche de l'aurore, tournés avec anxiété vers le
Levant, ils guettaient les premières lueurs de l'aube, comme cet oiseau dont
parle Dante, qui près du nid où il a ses jeunes regarde fixement l'Orient
pour voir reparaître le jour ^. Mais aux premiers signes de clarté des cris
de joie s'élevaient de toutes parts. On allumait partout de nouveaux feux,
et l'on célébrait une superbe fêle, où par des processions et des sacrifices
on rendait grâce à Dieu d'avoir prolongé aux hommes sa lumière et de
leur avoir accordé un siècle nouveau.
La fête séculaire des Aztèques a été supprimée par la conquête ; on l'avait
célébrée pour la dernière fois, et la dernière victime humaine avait été sacri-
fiée sur la pyramide de TIaloc, en 1507. Non seulement il y avait dans celte
célébration solennelle un rapport remarquable avec les jeux séculaires des
Romains, mais les traits principaux rappelaient ceux de la fêle d'Isis en
Egypte. Là, suivant la description d'Achilles Tatius, c'était la même crainte
de voir le Soleil s'éteindre, lorsqu'il descendait vers le tropique du Capricorne,
et la même joie, les mêmes réjouissances extérieures, quand on s'était assuré
qu'il revenait sur ses pas ^
Les pyramides. — En même temps que l'étude des mouvements de la
Lune et du Soleil prenait un caractère d'application dans la construction des
calendriers, l'homme, qui voyait son existence même réglée par les astres,
était tenté d'accorder à ceux-ci plus de puissance. Les peuples qui n'avaient
que des dieux météoriques se contentaient de les adorer en pleine campagne.
Mais lorsqu'on était arrivé aux dieux astronomiques, on élevait des autels
sur des points dominants, parfois sur des collines faites de main d'homme.
Dans toute l'Europe barbare, au nord du Danube et des Alpes, trois quartiers
de roche plantés dans le sol formaient une base, puis une grande pierre plate
posée par-dessus servait de table à l'autel.
^ Voir la description de Prescott, History of the conquest of Mexico; vol. 1, 1843, bk. i,
eh. 4.-2 Datite Alighieri, Paradiso, cant. xxiii, v. 1-9. — 3 Achilles TaiiuSy Isagoge
in Ârati phaenomena, cap. 23.
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101 INTRODUCTION. CHAPITRE IIL
Dans les sociétés plus avancées^ les premiers besoins de Tobservalion
et le désir de se rapprocher des astres ont conduit à Férection de puissants
monuments. De celte époque datent les vestiges matériels les plus durables
que l'astronomie ait laissés dans aucun temps. Celaient les immenses pyra-
mides^ à base carrée, élevées à la fois comme observatoires, comme temples
et comme tombeaux. Les plus anciennes se distinguent par un caractère
particulier : elles sont à gradins, c'est-à-dire que Tédifice se compose de
parallélipipèdes superposés, de dimensions décroissantes. Telles sont, en
Egypte, les grandes constructions en pierre voisines de Sakharah. Celle
de Dahchoùr a six gradins et celle de Meidoùm en a trois. On attribue ces
monuments à la troisième dynastie et ils doivent avoir 54 ou 55 siècles.
Lies pyramides de Ghizeh n'offrent pas cette division par étages distincts :
dans Tétat primitif Tinclinaison des faces y était continue.
Ces pyramides, un peu plus récentes, sont successivement celle deCbéphren
(Kawra), celle de Chéops (Koùwoù) et celle de iMenkérès, le Mycerinos des
Grecs. Le règne de ce dernier est fixé par une observation astronomique et
par suite aussi Fépoque de la construction de la troisième pyramide. Un
papyrus déchiffré par Chabas contient un lever héliaque de Sirius, de la neu-
vième année du règne de Mycerinos, qui permet de rapporter cette date, avec
une incertitude de trois ans seulement, à une année comprise entre — 3009
et — 3006. Ce monument a donc 49 siècles *.
Les pyramides de Ghizeh sont orientées à quelques minutes d'arc. Pendant
huit mois de Tannée, du commencement de mars jusque vers la fin d'octobre,
elles sont, au milieu du jour, inondées complètement par la lumière, c'est-
à-dire que le Soleil est assez haut pour illuminer à la fois leurs quatre faces
et qu'elles ne portent pas d'ombre à midi. Biot a cru qu'elles servaient à
observer les équinoxes, en constatant le moment où le Soleil, à son lever
ou à son coucher, s'alignait sur l'arête méridionale de la base ^. On a montré
qu'aujourd'hui encore cette constatation est à la portée des Arabes du pays.
Cependant De Rougé ne regarde pas Texistence de ces ancieimes observations
comme établie, par la raison qu'on n'en trouve aucune trace dans les
monuments ^.
Ces pyramides avaient-elles d'autres usages astronomiques? Dans celle de
Chéops, une galerie inclinée, s'élevant vers le nord sous un angle d'un peu
plus de 26% partait de la chambre centrale pour déboucher au milieu de la
i Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions, 1876, 7 août. — ^ J. B. Biot, dans
Journal des Savants, 185o, p. 269. — ^ De Rougé, dans Revue contemporaine, 1862,
30 nov., p. 2S9.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aSTROHOMIE FAMILIÈRE. 103
face septentrionale. Cette espèce de conduit ou (ubô méridien devait pointer,
à Tépoque de la construction, à Tétoile y Draconis, dans sa culminalion infé-
rieure. D'autre part, Pinclinaison des faces de cette pyramide étant de 52|%
Sirius devait alors se présenter normalement à la face méridionale, lors de
son passage par le méridien. Ces rapports sont-ils fortuits, ou bien faut-il y
voir une disposition cherchée?
Sous le ciel pur de la Mésopotamie, le culte du Soleil et des autres astres
s'était développé de bonne heure et était devenu bientôt la base de la religion.
Il y a 44 ou 4S siècles que Nemroud avait fait élever les grandes pyramides,
qui rapprochaient Phomme des corps célestes et servaient d'autels pour
les adorer. Sippa ou Sippar était par excellence la cité du Soleil. On y a
retrouvé les ruines d'un temple qui avait été consacré à Anat ou Anunit, la
planète Vénus. Mais le principal de ces monuments est celui qu'on a sur-
nommé la Tour des Langues, à Borsippa, près de Ninive. On le connaît
aujourd'hui sous le nom de Birs-Nemroud, c'est-à-dire tour de Nemroud. Ses
ruines sont situées par 36*> 6' de latitude nord et 2*^53'"(43« 20') de longi-
tude à l'est de Greenwich.
Comme les antiques pyramides égyptiennes de Sakharah, cette tour était
faite d'étages carrés, superposés, en retraite les uns sur les autres. Il y avait
ordinairement, dans les pyramides chaldéennes, sept étages, revêtus de stuc
de difTérentes couleurs, suivant l'astre dont ils portaient en quelque sorte la
livrée. C'était, en allant de bas en haut : Vénus, blanc; Saturne, noir; Jupiter,
pourpre; Mercure, bleu; Mars, vermillon; la Lune, argent; le Soleil, or.
Sur la dernière plate-forme s'élevait une petite chapelle ou chambre carrée,
nommée ziggurrat, richement ornementée, dans laquelle était l'image de la
divinité du temple.
Indépendamment de cette pyramide, Nemroud avait construit celle d'Our
ou Chalanné, qui disputait à la précédente d'avoir été la tour des langues.
Le temple y était dédié à Sin, dieu de la Lune. Â Larsam, des pyramides
avec des sanctuaires monumentaux avaient été élevées en l'honneur de Samas,
le Soleil.
Le plus ancien monument de Babylone était la pyramide à degrés nommée
Val'Saggalou, c'est-à-dire le temple qui dresse sa tète, et qu'on appelait aussi
quelquefois « le temple des bases de la Terre. » C'était le siège d'un oracle
et les prêtres chaldéens prétendaient y montrer le tombeau du dieu Bel-Mero-
dach, celui dont l'émanation visible était la planète Jupiter.
La pyramide formait, chez les Assyriens, l'annexe pour ainsi dire essen-
tielle des principaux palais. C'était là qu'on invoquait les dieux et que veillait
le prêtre astronome. Mais avec le temps, lorsque les tendances se matériali-
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104 INTRODUCTION. — CHAPITRE III.
sèrent^ le sanctuaire du sommet fut supprimé et la pyramide ne servit plus
que d'observatoire civil^ où le pontife était remplacé par Fastrologue.
Les Chinois ont également construit^ dans ces temps anciens, de grands
édifices, destinés à la contemplation des astres. Au — XII® siècle, quand la
dynastie ou plus exactement la Iribu des Tcheou arriva à Tempire et donna
le signal d'une nouvelle activité intellectuelle, le frère Wou-wang de l'empe-
reur Tcheou-kong avait élevé un grand observatoire. On l'appela « la tour
des esprits, » à cause de l'entrain avec lequel toute la tribu s'était dévouée
à sa construction. A Teng-fong, dans la province de Honan, on montre
encore des ruines, que l'on dit être celles de l'observatoire de Tcheou-kong
et qui remonteraient par conséquent au — XII® siècle.
On ne peut voir sans intérêt non seulement l'érection des pyramides se
reproduire dans le Nouveau Monde, à la même période du développement
des connaissances astronomiques, mais les mêmes types de construction se
répéter. Non seulement le roi de Tezcuco, Nezhahualpilli, avait à Tescocingo
un observatoire, mais à Gholula et à Teotihuacan dans l'ancien territoire des
Oulmèques, à Palenqué dans le Yucatan, le voyageur est étonné des propor-
tions imposantes des pyramides anté-historiques qu'avaient construites des
civilisations déjà disparues au temps de Cortéz. Eh bien, ces vastes masses
sont formées d'étages carrés, en retraite, surbaissés. Près de Cuernavaca,
celle de Xochicalco, dont le nom signifie colline des fleurs, est orientée et a
cinq étages ; le Soleil vertical y donnait par un trou sur un autel intérieur.
Il paraît que les deux pyramides, également orientées, de Teotihuacan, étaient
surmontées des statues des dieux, le Soleil et la Lune, que les Espagnols
ont détruites. Au sommet de celle de Gholula était, dit-on, un temple dédié à
QuetzalcohuatI, le dieu de l'air K Par nn rapprochement bien singulier,
suivant la tradition toltèque l'édification de cette pyramide avait amené,
comme celle de la tour de Bel, la confusion des langues, la guerre et la
dispersion des peuples.
La construction de ces grands observatoires, qui avait été nécessaire à la
détermination des éléments du calendrier, fut aussi le signe du mouvement
astronomique religieux. C'est sous la forme de personnages animés et d'objets
d'un culte que les astres vont maintenant se présenter à nous.
Bamielier, Report on an archeological tour in Mexico, 1884.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ANIMISME DANS LE CIEL. \(ÏH
CHAPITRE IV.
ÉPOQUE FABULEUSE (suite). — L'ANIMISME DANS LE CIEL.
Personnification des astres. — Le Soleil animé. — L'astrolâtrie. — Le culte des astres chez
les S(^miles. — Le culte des astres en Egypte. — Le culte des astres dans l'Inde. — Le culte
des astres chez les Mongoliques. — Le culte des astres en Europe. — Le culte des astres dans
le Nouveau Monde et en Océanie. — Le feu sacré. - Le culte des aérolithes. — Les étoiles
filantes. — Les sphères imagées. — Les mythes astronomiques. — Le zodiaque solaire.—
Sphères gravées et planisphères antiques. — Le zodiaque lunaire. — Communications
anté-historiques entre les peuples.
Pei'sonnification des astres. — Toul dans les travaux de la vie, (oui dans
les changements extérieurs dépendait des phénomènes célestes. La lumière,
la chaleur, les saisons, la clarté du jour ou Tobscurîté de la nuit, le déve-
loppement des êtres animés étaient réglés par les astres. On put aisément
se persuader que, dans le monde moral comme dans le monde naturel, rien
ne se produisait sans leur intervention. Ce n'étaient pas seulement des puis-
sances physiques; on crut leurs actions libres et spontanées.
Combien il était facile, en effet, de se faire illusion! Le mouvement, la
motilité ne sont-ils pas les signes de la vie? Platon ne comprenait pas com-
ment le Soleil, la Lune et les cinq planètes pussent être dirigés autrement que
par des âmes ou des intelligences K Telle avait été déjà Topinion de Thaïes
et celle d'Heraclite. Socrate demandait où nous aurions pris notre âme si le
monde n'en avait point *; et Plotin s'est efforcé de montrer quelle inconsé-
quence il y aurait à accorder à l'âme humaine l'immortalité, et à refuser
cette même vie immortelle aux astres, dont la substance est infiniment plus
pure ^.
« Refuser l'intelligence, disait Cicéron, à des astres, dont l'ordre, dont la
^ Produs, Commentarius in Timaeum, lib. iv. — 2 Xenophon, Memorabilia Socratis,
lib. IV, cap. 3. — 3 Plotinus, Enneades, sect. 11, lib. ix, cap. 5.
14
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«06 INTRODUCTION. CHAPITRE IV,
persévérance est quelque chose de si merveilleux, el à qui sont entièrement
dues la conservation el la vie de tous les êtres, c'est prouver soi-même qu'on
csl dépourvu de raison K » Les planètes, disait de son côté Firmicus, ont leur
sens projjre, une inlelligence sage qui leur appartient el une prudence divine ^
Au IV*' siècle, Achilles Talius les regardait encore comme des animaux, par
la raison qu'elles se meuvent '; et au commencement du XIV^ siècle, Duns
Scol, le « doctor subtilis, » hésitait à croire qu'elles ne fussent pas animées^.
De la vie on avait conclu à la sensibilité et bientôt à Tintelligence. L'uni-
vers, en s'animant, se peuplait de génies et de dieux innombrables. D'abord
on s'était arrêté prés de soi, aux météores; mais maintenant qu'on portait
les regards jusqu'au ciel, le panthéon se forma dans les régions élevées. On
se figura ces dieux, qui étaient des astres, beaucoup plus grands et plus
puissants que nous. Ils étaient donc encore, sous certains aspects, des dieux
terribles, redoutables comme les météores qu'ils remplaçaient. C'est seule-
ment après de longues réflexions, et après des siècles de mythologie, que
tous ces êtres furent enfin reconnus pour de simples manifestations, et qu'ils
perdirent leur entité, pour faire place peu à peu au dieu unique, devenu
clément à la suite de l'adoucissement des mœurs, ami de l'homme et bien-
faisant.
Le Soleil animé. — Il faut reconnaître qu'il y avait dans les mouvements
des astres, encore inexpliqués, et dans les changements qu'ils présentaient,
quelque chose qui paraissait volontaire. On voyait le Soleil, par exemple,
s'avancer vers le pôle septentrional, puis s'arrêter pour marcher ensuite en
arrière. Deux fois il change sa roule, dit Hésiode, une fois en été et une fois
en hiver ^ Par quelle cause, au lieu de continuer devant lui, rebrousse- t-il
chemin ?
Le changement qui se produisait dans sa marche au solstice d'été donnait
l'idée que l'astre était arrêté par une certaine résistance, qui l'obligeait à
reculer. Anaximènes, Anaxagoras, Hérodote voyaient dans le froid et le vent
du septentrion la force qui le refoulait. Ce fut l'opinion qui se répandit dans
le vulgaire. Mais il s'en forma bientôt une plus savante. Les luminaires
célestes, se dit-on, ne peuvent pas continuer à brûler sans que leur feu
trouve un aliment. Or, cet aliment ce sont les vapeurs répandues dans les
espaces aériens. Quand ils ont épuisé de ces vapeurs une partie de l'air, il
^ Cicero, De natura deorum, lib. ii, cap. 21. — 2 Firmicus, Astronomicon, lib. i, cap. 3.
— 3 Achilles Talius ^ Isagoge in phaenomena Arati, cap. S, •— ^ Riccioli, Almagestum
novum, t. I, 1651, p. 93. — » Hesiodus, Opéra et dies, v. 564, 663.
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ÉPOQUE FABULEUSE. LENINISME DANS LE CIEL. t07
faul qu'ils passent dans une autre, sous peine de s'éteindre. Aristote, accor-
dant à chaq Te astre une intelligence qui lui permet de diriger ses mouve-
ments *, développe la nécessité où sont les corps célestes de passer, pour se
nourrir, d'un lieu dans ini autre ^. Celait encore l'opinion de Posidonius, de
Sénèque et de Cléomède. L'image que les astres paissaient dans Pair, comme
des troupeaux dans un pâturage, revient en maint endroit des auteurs clas-
siques ^. Tout en regardant les étoiles comme attachées à un ciel de crislal,
Empédocles considérait les planètes comme libres et indépendantes ^
Toutes les conceptions de celle époque supposaient dans les astres une
spontanéité. Pour Xénophanes, ils s'allumaient le matin et s'éteignaient le
soir ^ Mais l'opinion la plus générale était que le Soleil, à son coucher,
descendait dans la mer ^. Les Péruviens ajoutaient que ses feux desséchaient
une grande partie du lit de l'Océan. Les habitants de l'ibérie entendaient
l'astre, dit Strabon '^, lorsqu'il entrait dans les flots avec un silHemenl
analogue à celui d'un fer rouge que l'on plonge dans l'eau. Aux îles de la
Société, les naturels de Borabora et de Maupiti, les membres les plus occi-
dentaux du groupe, l'entendent jusqu'à ce jour entrer dans l'Océan ^
Pendant la nuit, le fleuve circulaire sur lequel la Terre reposait ramenait,
par le nord, le Soleil des Grecs à la place où il devait se lever le lendemain.
Telle est non seulement l'explication qu'on trouve dans les auteurs de la
Grèce classique, mais aussi dans le Zend-Avesta. Les peuples les plus hardis,
ceux du Pérou, par exemple, supposaient qu'il passe par-dessous la terre.
Mais Virgile, dans son poème didactique des Géorgiques, hésitait à décider
si l'hémisphère qui nous est opposé reste toujours plongé dans les ténèbres,
ou bien s'il reçoit la lumière du Soleil quand cet astre est absent pour nous ^.
Du temps de Pline, la doctrine que les astres passent sous la Terre rencon-
trait encore des contradicteurs *^
On croyait les peuples de l'Orient plus rapprochés du Soleil à son lever,
et ceux de l'Occident à son coucher, d'une manière extrêmement sensible.
Clésias racontait que du haut de certaines montagnes de l'Inde on le voyait
1 Aristoteles, Metaphysica, lib. xii, cap. 7,8. — 2 Jd,, Meteorologica, lib. u, cap. 1, 3, S, 7.
— 3 Callimachm, Delos, v. 176; Lucretius, De rerum naturajib. i, v.232; Virgilius, JEmis,
lib. 1, V. 608; Lucanus, Pharsalia, lib. i, v. 415; lib. ix, v. 313; Achilles Taiius, Isagoge in
Arati phaenomena, cap. 5. — * Empédocles, Sphaera, édit. Sturz, 180S, 1. 1, p. 338. —
5 PMarchus^ De placitis philosophorum, lib. i, cap. 24; OrigeneSy Philosophumena. —
^ Homerus, Ilias, lib. vui,v. 48S.-— ^ Strabo, Res geographicae, lib. m, cap. 1. — 8 Ellis,
Polynesian researches, 2"^ édit., 1832, vol. III, p. 170. — 9 Virgilius, Georgica, lib. i,
V. 247. — ^0 Plinius, Historia naturalis, lib. ii, cap. 97.
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108 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
dix fois plus gros qu'en Grèce *, et Artémidore d'Ephèse disait qu'à Gadèsîl
lui paraissait centuplé lors de son coucher ^ Pour les nations qui habitaient
loin de la mer, le Soleil était souvent représenté comme se retirant le soir
dans une cave. Il va se cacher entre deux rochers, disaient les Karenens du
Burmah, les Algonquins et les Aztèques. Il y a, sur la grotte où le Soleil se
retire pendant la nuit, un passage d'Hésiode qui a été imité par Milton ^
A l'époque dont nous parlons, tout ce qui tenait au Soleil et à ses mouve-
ments avait reçu la vie. Les différentes parties du jour avaient servi à créer
les chevaux de Phaélon, et les heures elles-mêmes étaient des êtres vivants et
animés ^. Les astres une fois personnifiés, il paraissait tout simple de leur
attribuer une volonté, des caprices ou des affections. On les voyait intervenir
personnellement pour porter aide aux mortels qu'ils favorisaient. Un brillant
luminaire, une étoile éclatante, sortie du milieu d'un éclair, était venue se
placer devant le navire de Timoléon, lorsque ce chef amenait du secours en
Sicile, et elle pilota le navire au point du rivage d'Italie où l'on désirait
aborder ^
Rien n'empêchait les astres de s'arrêter à leur gré ou de se ralentir dans
leurs cours. Ces événements étaient parfaitement compréhensibles : on en
signalait des exemples de divers côtés. On ne voyait rien d'étrange à ce que
le Soleil eût, dans certaines occasions, tardé plus qu'à l'ordinaire à reparaître
sur rhorizon. Son absence, par exemple, avait été trois fois plus longue que
de coutume, la nuit que Jupiter avait passée près d'AIcmène. La nuit pendant
laquelle Hercule rendit Thespie mère de cinquante-deux filles avait dure
autant que sept. Quand iMInerve était sortie toute armée du cerveau de Jupiter,
en brandissant sa lance d'un air guerrier, l'Olympe était resté stupéfait, et le
char du Soleil était demeuré quelque temps immobile ^
L'astre s'était arrêté aussi pour Josué ''au — XV® siècle, et il avait un
instant rebroussé chemin pour Achaz ^ au — Vltl®. En Chine, on rapporte,
à l'occasion d'une bataille qui a dû arriver vers le — XV siècle, que le
prince du pays de Lou, sous lequel combattait l'une des armées, implora le
Soleil, alors sur son dçclin, de lui accorder encore quelques heures de jour.
L'astre revint aussitôt sur ses pas de trois divisions lunaires, c'est-à-dire
^ CtesiaSy Indica, cap. 5. — 2 Strabo, Res geographicae , lib. m, cap. 1. — 3 Milton^
Paradise lost, 1667, bk. vi, v. 4. — 4- Hesiodus, Theogonîa, v. 901; Orpheus, Hymni,
n«» XLii. — K Plutarchus, De vita Tîmoleonis, cap. 11. — 6 Pseudo-Homerus, Hymni;
ad Minervam. — ^ Josuahy cap. x, v. 12-14; Habakkuk, cap. m, v. H. — « Reges, lib. ii,
cap. 20, V. 9-11 ; Isaias, cap. xxxviu, v. 8.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ÀI9IMISME DANS LE CIEL. 109
d'environ quarante degrés^ ce qui donna aux vainqueurs deux heures et
demie pour achever leur triomphe '.
On était alors^ dira-t-on^ dans Tâge de l'astronomie fabuleuse ; mais cette
astronomie n'est pas tout entière dans les temps reculés. Nous^ modernes^
qui nous croyons si sûrs de nos jugements et si inaccessibles aux illusions^
n'avons-nous pas, écrite dans nos annales^ l'assertion de nos historiens que^
le 24 avril 1547^ le Soleil s'est arrêté sur notre horizon pour donner aux
troupes de Charles Quint le temps d'achever la défaite de l'électeur de Saxe
sur le champ de bataille de Schmalkalde^? Ce n'est pas un dire isolé. Le
témoignage est unanime des auteurs qui^ étant contemporains de l'événement^
devaient le mieux savoir. Le fait se présente avec des caractères si positifs et
si imposants qu'il faudrait l'admettre^ s'il n'était contredit par la parfaite
continuité du mouvement solaire^ avant et après cette date^ résultant des
observations des astronomes du temps. Qu'on nous parle ensuite des progrès
de la faculté d'observer, en dehors de ceux qui l'ont cultivée professionnel-
lement, et qu'on nie la continuation des phases d'ignorance à travers les
phases supérieures de développement!
Dans les idées de la spontanéité des astres, les éclipses se produisaient
aussi d'une manière arbitraire; il y en avait pour ainsi dire à volonté, pour
signaler les événements les plus importants de l'histoire. Une éclipse de
Soleil, par exemple, avait marqué la mort de Romulus ^. Il y a d'autant
plus de miracles qu'on connaît moins les conditions auxquelles il faudrait
satisfaire pour les accomplir.
Laslrolâlrie. — A l'époque où l'imagination n'est pas encore séparée de
l'observation, la religion ne l'est pas non plus de la science. C'est un âge un
peu confus, où rien ne se détache clairement. Aussi trouve-t-on une phase
théocratique dans l'enfance de presque toutes les sociétés. Mais à mesure que
la connaissance se fonde sur la base plus solide de l'expérience, l'imagination
est rejetée au second plan, et en même temps les vieilles croyances fabuleuses
perdent de leur empire. C'est ce qui a fait dire que la religion est plus propre
à commencer l'éducation d'un peuple qu'à l'achever.
Au moment où l'uranographie se complète, où toutes les grandes planètes
sont enfin connues, la religion consiste dans l'astrolàtrie. La personnification
^ GavhU, dans Lettres édifiantes, t. XXVI, édit. 1783, p. 243. — 2 Von Zach, Monalliche
Correspondenz, vol. XII, 1808, p. 193. — 3 Plutarchus, De vita Romuli, cap. 49; De
fortuna Romanorum, cap. 12.
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110 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
des astres se fait à mesure que le ciel est mieux étudié et succède à celle des
météores. Des agents atmosphériques^ dont les caractères purement physi-
ques commençaient à se dessiner^ au\ astres dont on ignorait encore la
nature, la transition était simple et comme indiquée. Ces astres étaient les
prochains objets au-dessus des nuées. Mais avant de les personniHer, et d'en
animer le tableau par les scènes de Pimagination brillante des peuples jeunes,
il fallait les connaître individuellement. Cest pourquoi Tastrolàtrie ne se
développe qu'avec la découverte des grandes planètes. Mais les faits
prouvent, qu'après cette découverte accomplie, c'est une phase non pas
accidentelle, mais générale, par laquelle toute société passe dans le cours de
son évolution. Cette circonstance est certainement très intéressante pour
l'histoire des idées astronomiques, et nous croyons devoir l'établir avec
quelques détails.
Le culte des astres chez les Sémites. — La religion de la Choldée
constituait un véritable panthéisme sidérique. Les Chaldéens n'avaient pas
seulement consacré, à des dieux astronomiques, chaque heure du jour et
chaque jour de la semaine, leurs mois avaient aussi chacun leurs dieux
protecteurs. Ils offraient de Tencens au Soleil, à la Lune, aux douze signes
du zodiaque, aux planètes et à toute l'armée céleste. Les Pléiades étaient
honorées par eux d'un culte public ^ Les dieux étaient représentés sous une
grande variété de formes et le peuple adorait ces idoles. Nous avons vu que
des temples immenses, splendides, avaient été édifiés à leur honneur. Nous
avons mentionné celui de Borsippa, près de Ninive, qui a laissé des ruines
gigantesques, celui de Larsam dédié à Samas^ le Soleil, celui de Chalanné
élevé à Sin, le dieu mâle de la Lune. Â Nipour un temple était consacré à
la déesse Bilit Taaulh du firmament. Ces diverses ruines datent de l'ère de
Nimroud -, qui marqua en Chaldée Tapogée de l'astronomie religieuse.
Toutes les contrées environnantes étaient passées, vers cette époque, au
culte des astres. Ce qu'on voyait dans la Mésopotamie se retrouvait, par
exemple, presque sans changer les noms, chez les Sabéens de l'Arabie. Pour
ce peuple, le Soleil était la manifestation la plus haute et la plus pure de
l'être divin. Il avait des noms différents suivant le point de vue duquel on
l'envisageait. Sous sa forme matérielle et visible, il était femelle, et s'appelait
Schams. Sin était la Lune, mâle comme à Babylone et dans l'Asie mineure. Le
culte sabéen s'adressait en outre aux cinq planètes, aux principales constel-
Kircher, CKdipus aegjptiacus, t. I, 16S2, p. 350. — "^ Vers le — XXV* siècle.
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ÉPOQUE FABULEUSE. LENINISME DANS LE CIEL. 111
lations et à quelques étoiles fixes. Parmi celles-ci on nomme Aldébaran^
sohail qui était Ganopus^ et schâazi labour qui était Sirius. Mais on n'a pas les
noms que ces anciens Arabes donnaient aux planètes.
En matérialisant Baal, Fétre divin primordial^ les Phéniciens en avaient
fait un dieu solaire^ qui s'appelait comme tel Baal-Samim^ c'est-à-dire Baal
des cieux. Tammouz ou Adonis était le Soleil lui-même^ considéré dans la
saison du printemps^ mourant chaque année^ et dont les fêtes se célébraient
pour cette raison avec des scènes de deuil. Les sept planètes étaient des
baalim spéciaux ou cabirim, mot qui voulait dire puissances. On ajoutait un
huitième cabire^ Esmoun, invisible^ qui servait de lien aux sept autres^
personnifiait l'ensemble du système sidéral et en dirigeait l'harmonie. A
ce titre il était le même que Taaut, le législateur.
Le principe dans les astres^ c'est le feu ; de là Baal-Moloch, dans le culte
duquel le feu jouait un grand rôle; de là aussi BaaUHamon, c'est-à-dire
Baal brûlant^ le dieu national de Carthage. On était alors entraîné partout
vers le culte des astres. On voit par les livres des Hébreux que ce peuple était
tenté constamment de confondre le Soleil^ la Lune et les étoiles avec le dieu
dont ils étaient seulement des manifestations ^ Ces astres^ dit la Genèse^ ne
sont pourtant que des signes^ pour diviser les saisons et marquer les années
et les jours : ut sint signa in tempera et (lies et annos ^.
Le Soleil n'élait-il pas le symbole le plus expressif de dieu? G'est l'époux
qui sort de sa couche^ dit le psalmiste^ et qui s'élance comme un géant
pour fournir sa carrière ^. La plupart des autres dieux étaient simplement
d'autres personnifications du Soleil, envisagé sous ses divers aspects ^
Nommez-le comme vous voulez, disait Sénèque, Nature, Destin, Fortune,
c'est toujours lui qui exerce différemment la puissance ^
Le culte des astres en Egypte. — Toutes ces idées s'étaient peut-être déjà
développées précédemment sur les bords du Nil. G'était une opinion chez les
anciens que les Égyptiens avaient été les premiers, parmi les hommes, qui
s'étaient formé une idée des dieux et avaient eu la connaissance des choses
sacrées ^. Il est certain qu'à une époque fort reculée ils adoraient, déjà le
Soleil "*. Pour eux, le cours de cet astre était l'image des transformations
< Deuteronomium, cap. iv, v. 19; Reges, lib. ii, cap. 23, v. 5. — ^ Genesis, cap. i,v. 14.
— 3 Psalmi, cap. xviu, v. 5, 6. — ^ MacrobiuSj Salurnalia, lib. i, cap. 17. — ^ Setieca, De
beneliciis, lib. iv, cap. 7. — <> Lucianus, De syria dea. — ^ WUkUison, Manners and
custoras of the aocient Egyptians; vol. I, 1837, p. 288.
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1H INTRODUCTION, CHAPITRE IV,
réservées à Fàine humaine. L'homme^ comme le Soleil^ ne descend dans la
tombe que pour ressusciter. La succession de la nuit et du jour est Tirnage
de Tîntermittence de la mort et de la vie.
Dans son existence nocturne^ le Soleil est Atoum, qui est né le premier^
parce que la nuit précède le jour ^ Atoum est sorti seul de Tabime et du
chaos. Au méridien il s'appelle Ra; et quand on le considère comme faisant
naître et enlretenanl la vie, on le nomme Khépei\ Ra est sorti de l'hémi-
sphère inférieur; il est fils de cet hémisphère, personnifié dans la déesse
Hathor, dont le svmbole était une vache. Adoré comme sortant des flancs
de cette vache divine, le Soleil prejiail le nom d'Horus, et on le représentait
alors comme un enfant s'élevant au-dessus des eaux sur une feuille de lotus.
Le Soleil de Thémisphère inférieur, ou Soleil infernal, prenait plus spéciale-
ment le nom d'Osiris. On lui assignait pour compagnes les douze heures de
la nuit, personnifiées dans autant de dieux, à la léte desquels on plaçait
Horus, c'est-à-dire le Soleil lui-même.
On mettait dans les sarcophages, à côté du corps embaumé, un ouvrage
désigné par Ghampollion sous le nom de Rituel funéraire, et par Lepsius sous
celui de Todtenbuch ou livre des morts, qui parait remonter à soixante ou
soixante-cinq siècles ^. Le titre exact est « livre de la manifestation de la
lumière. » Cette lumière, c'est le Soleil de l'hémisphère inférieur, le Soleil
vu de près et dans toute sa force. Aussi le mort, en entrant dans le ker-neter
ou élysée, est-il immédiatement ébloui par l'éclat intense, qui se manifeste
à lui comme il ne l'avait jamais vu. Une grande vignette, terminant la
première partie de l'ouvrage, représente l'adoration et la glorification du
Soleil.
Dans la troisième partie du livre, après que l'âme a erré dans Phémi-
sphère inférieur, Osiris se révèle à elle comme inséparable du Soleil. Le dieu
suit l'astre dans sa marche, et parcourt avec lui et comme lui les difTé-
rentes demeures du ciel, les mansions célestes. Il traverse le lac de feu,
source de toute lumière, et s'identifie enfin avec une figure symbolique qui
réunit les attributs de toutes les divinités du panthéon égyptien, et dont la
représentation termine l'ouvrage.
Quelques pleuplades de la Haute-Egypte et de l'Ethiopie, qui sont encore
païennes, ont continué à professer le culte des astres. Ainsi les soldats nubiens
que Bruce a vus dans le Sennaar adressaient des prières à la Lune avec
grande ferveur. Au contraire, parmi les noirs les plus incultes de l'Afrique,
^ Voir plus haut, chap. II, p. 34. — 2 Pierret, Le livre des morts des anciens Égyptiens,
traduction complète d'après le papyrus de Turin et les manuscrits du Louvre, 1882.
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ÉPOQUE FABULEUSE. LENINISME DANS LE CIEL. fl3
révolution intellecluelle n'en est pas encore arrivée à ce poinl et i'astrolâtrie
est à peine en germe; ce qui montre bien que cette manifestation est liée
au développement social lui-même et qu'elle caractérise une phase de ce
développement.
Le culte des astres dans Hnde. — Nulle part la religion des astres n'avail
pris une ampleur comparable à celle qu'elle reçut dans Plnde. Déjà dans les
plaines du Sapta-Sindhou^ les Aryens pasteurs faisaient des sacrifices du matin
et du soir; ils en faisaient de plus importants à la nouvelle Lune et à la pleine
Lune; enfin ils solennisaient de cette manière le commencement des trois
saisons dans lesquelles ils divisaient Tannée.
Les premières traces du développement du brahmanisme remontent au
Yadjour-vêda K Dans les plus anciens monuments de la littérature de
rinde, les dieux secondaires ou dévas, c'esl-àrdire <« les resplendissants, »
émanés de Têtre suprême, sont le firmamenl et le Soleil. Les objets d'ado-
ralion des Aryens étaient le ciel, les nuages, la nuit, Taurore, Féclair, la
foudre, les étoiles, le feu, et par-dessus tout le Soleil, auquel ils adressaient
des invocations en élevant les bras comme des suppliants. A Tadoration des
météores ce peuple mêlait déjà celle du plus grand et du plus beau des
astres.
Le Soleil, représenté avec des rayons de lumière qui tombent de ses mains,
était « le créateur de la chaleur, » nidàghakara. La Lune, au contraire,
honorée comme la reine des étoiles, était appelée en sanscrit « Tastre froid, »
'$U(da hima, ou encore himan su, « Tastre d'où le froid rayonne. »
Le dieu des dieux était Indra, dieu du ciel, de l'air azuré et de la foudre.
Il était au-dessus de toutes choses. Ensuite venait Agni, le feu, Vignis des
Latins, dont le nom signifie « remuant. » Un hymne des Vêdas personnifie
dans les apris les formes de la flamme. Les adityas venaient après eux et
présentaient le Soleil sous ses diverses apparences. Sourya était cet astre
envisagé comme source de lumière; il distribuait la force à la nature et
l'intelligence aux humains. On lui donnait les traits d'un sage, monté sur
un char qu'emporte un coursier immortel. Savitri était le Soleil comme prin-
cipe de fécondité; le Rig-vêda l'appelle « l'œil du monde, le dieu à la main
d'or, à la douce langue. » Une des plus belles personnifications élait celle de
Milra, c'est-à-dire « l'ami, » l'adversaire des méchants. C'était le Soleil du
jour, éclairant et favorisant tout sur la terre. La nuit, au contraire, le Soleil,
^ Mis par écrit vers le — XIV* siècle, d'après des légendes plus anciennes.
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iU INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
devenu invisible aux mortels^ était Varouna, dans lequel on voyait aussi
une personnification de la voûte céleste. Enfin Aryaman, qui était d^abord
Taclion fortifiante et salutaire du Soleil^ selon quelques-uns la période
diurne intégrale, ahorâlram^ est devenu plus tard Yaditya de la mort,
le Soleil destructeur, qui tue en flétrissant les plantes et en desséchant le^
campagnes.
La religion des Aryens, suivant un mot d'Edgar Quinet, était la révélation
parla lumière. Partout, dans le Rig-vêda, on retrouve Famour de la lumière
et rhorreur des ténèbres. Chaque phénomène physique était le thème d'un
mythe, dont le personnage principal est presque toujours le Soleil ou le ciel
lumineux.
L'Inde avait aussi élevé des temples grandioses à l'astre éclatant, source
de cette bienfaisante lumière. Elle continue de l'y honorer. Il suffit de citer le
temple d'Orissa, bâti au milieu du Xlll'' siècle, dont les vastes dimensions
et la magnificence sont jnouïes, pendant que le personnel qui le dessert ferait
la population d'une grande cité ^
Quant au culte rendu à Viclmou, il est plus moderne que celui des
divinités brahmaniques. Il n'y en a rien encore dans le Rig-vèda. C'est la
personnification des profondeurs du firmament, confondue avec celle du
Soleil, qui les parcourt et les illumine. Vichnou finit par résumer en lui tous
les caractères du Soleil comme divinité bienfaisante. H devint le héros des
grandes épopées sanscrites, du Mahabharata entre autres, et fut pris enfln
pour la deuxième personne de la trimourti ^.
Le culte des astres, magnifiquement développé par les Hindoux à mesure
du progrès des idées et de l'intelligence, s'était répandu beaucoup au delà des
limites de l'Inde, dans les îles qui terminent l'Asie vers l'Orient. Le narrateur
qui, sous le nom de Maximilien de Transylvanie, a donné une relation de son
voyage avec l'expédition de Magellan, rapporte qu'à cette époque les naturels
de Bornéo adoraient le Soleil comme seigneur du jour et la Lune comme
présidant à la nuit. Ces deux astres avaient engendré ensemble toutes les
étoiles, qui formaient des dieux inférieurs. Ce voyageur ajoute que ces natu-
rels saluaient le Soleil levant ^.
Le culte des astres chez les Mongoliques. — Dans l'extrême Orient, à la
Chine, le caractère éminemment pratique du peuple et la direction en
quelque sorte positive de ses idées ne s'étaient pas prêtés au développement
ï Voyez \Y. Hunier, Orissa, 1805. — '^ La Irinilé. — 3 Ramtisio, Navigationi et viaggi,
t.I, édil. 1563,p.3Sl.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L^NIUISME DANS LE CIEL. it5
de ia phase religieuse. La marque de la même étape mentale n^est pas cependant
moins nettement imprimée. Seulement la période d'astrolàtrie s^était bornée
à produire une simple admiration. Les astres n'étaient pas vraiment des
dieux; mais des génies étaient placés^ comme pour les diriger^ dans le Soleil^
la Lune et les planètes ^ Les Chinois ne tarissent pas d'ailleurs en épithètes
au sujet du Soleil. G. Schlegel^ qui les a recueillies^ cite entre autres
(( manifeslation de la lumière^ grand régulateur des aspecls de la nature^
essence de tous les calorifères, image de tout ce qui est précieux. » Un temple
superbe était consacré aux mérites des étoiles du nord ^, mais il n'y avait
nulle part d'adoration proprement dite.
Dans l'ancienne religion du Japon, le sintisme, dont le mikado était le chef
spirituel, de nombreuses émanations, sorties de l'être suprême, étaient bientôt
transformées en dieux inférieurs, que l'on apercevait dans les astres. Mais ces
dieux étaient trop grands et moralement trop élevés pour s'inquiéter de nous.
On ne les adorait donc point. Les hommages des hommes étaient réservés à des
dieux d'un caractère subalterne, qui sont plus près de nous et qui produisent
les éléments divers, l'eau et les animaux ^ L'idolâtrie japonaise avait donc
conservé quelque chose de la phase météorique et n'envisageait la phase
astronomique que sous certaines restrictions.
Mais parmi les peuples touraniens, les Hioungnou, comme les anciens
Sibériens, adoraient l'astre du jour. L'empereur Tanshu se prosternait tous
les matins devant le Soleil levant et le soir devant la Lune quand elle était
visible. Une fois chaque année les chefs s'assemblaient autour de Tanshu et
sacrifiaient avec lui aux cieux, à la terre, aux esprits de l'univers et aux
ombres de leurs ancêtres.
On peut rappeler à cette occasion que les Parthes saluaient le Soleil levant.
.En allant au combat, dit Hérodien, ils l'acclamaient avec une sorte de hurle-
ment ^. Les coutumes sont une chose si durable que les trompettes et les
tambours du nokhara-khana, ou garde d'honneur du shah de Perse, saluent
encore aujourd'hui le Soleil levant par des airs guerriers *.
Le culte des astres en Europe. — Nous ne rappellerons pas ici les person-
nifications de la mythologie classique, ni le culte d'Apollon, ni celui des
^ Kircher, China illustrata, 1667, p. 134. — ^ Magalhaem, Nouvelle relation de la Chine,
1688, p. 346. — 3 Kaempfer, Natural, civil, and ecclesiaslical history of Japan, 1727, vol. I,
bk. ni, chap. 1. — * Herodiantis, Historia romana, lib. iv. Comparez Apulejtis, Métamor-
phoses, lib. II, près de la fin. ^ ^ A. E. Chodzko, Spécimens of the popular poelry of
Persia, 1842.
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il6 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
différents dieux qui représentaient les astres. La théologie grecque n'a pas
eu la pureté ni la délicatesse de celle de Tlnde. L'astrolàlrie était plus ou
moins développée suivant les lieux. Rhodes^ dit Pindare, était fille de Vénus
et épouse du Soleil ^ Aussi les Rhodiens regardaient-ils cet astre comme le
plus grand des dieux et Favaient-ils représenté sur leurs monnaies. Charés
en avait fait, au — III* siècle, la magnifique statue d'airain placée à Fentrée
de leur port^ qui a été désignée sous le nom de colosse, et qu'un tremble-
ment de terre a renversée au bout d'un demi-siècle.
Dans les régions les plus avancées vers le nord, le Soleil n'excite pas la
même admiration et l'on n'est pas aussi prompt à le diviniser. C'est le pays
de la nuit et non celui de la lumière, pars mnndi damnala a rerum natura,
dit Pline, et densa mersa caligine. Les Slaves célébraient cependant le
24 juin par des feux de joie, les feux du solstice d'été, la fête du dieu
Koupalo. Le nom est resté, en dépit du changement de religion, dans le
calendrier chrétien du pays. Sainte Agrippine, dont la célébration tombe à
celte date, porte jusqu'aujourd'hui l'appellation de koupalnitsa. La sainte
de la chrétienté personnifie un dieu du paganisme.
L'usage d'allumer le feu à minuit au solstice d'été attestait, chez les
peuples du nord, que ces peuples étaient venus autrefois du midi. Il nV a
pas plus de cinquante ans que cet usage s'observait encore en Norwége, aux
iles Lofl*oden. Or, dans ces iles, au solstice de juin, le Soleil ne descend
pas sous l'horizon. On n'aurait pas choisi de pareilles conditions pour
allumer le feu artificiel, qui ne peut être, à minuit, que le suppléant du
Soleil.
Thor, l'astre du jour, était représenté par les Scandinaves une couronne
sur la tête, un sceptre dans une main, une massue dans l'autre. Frigga,
Vénus, était des deux sexes. La fête dans laquelle on lui demandait les
plaisirs et la victoire se célébrait dans le croissant de la deuxième Lune de
l'année. Au commencement du printemps une autre fête se faisait en l'hon-
neur d'Odin, le dieu suprême.
C'était aussi au commencement du printemps que les Saxons célébraient
la fête d'Éaster, qui est d'origine germaine. On y glorifiait la résurrection du
Soleil, l'aurore {Oslara) d'une année nouvelle. Elle a laissé son nom, chez
les peuples teutoniques et saxons, à la fête chrétienne de Pâques. Elle corres-
pondait à peu près pour la date aux palilies de Rome, célébrées par des feux
de joie au retour du printemps.
^ Pindarns, Olympica, lib. vu, v. 25.
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ÉPOQUE FABULEUSE. LENINISME DANS LE CIEL. 117
Le culte des astres dans le Nouveau Monde et en Océanie. — Les différents
peuples du Nouveau Monde entraient seulement^ à Fépoque où ce continent
fut découvert, dans la phase de Tastrolâtrîe. Les Incas du Pérou, qui n'avaient
encore reconnu que Vénus parmi les planètes, s'arrêtaient à peu près com-
plètement au culte du luminaire le plus brillant. Au solstice de juin, ils
fêtaient le Soleil comme dieu universel, qui par sa lumière et par sa vertu a
créé et soutient toutes choses \ Cette fêle, nommée yntip-raymi^ était con-
duite par rinça, à titre de descendant, et dans un certain sens de fils aine de
Fastre lui-même. Dans cette occasion on adorait le Soleil; on lui offrait des
vases d'or et d'autres richesses; puis on lui sacrifiait un agneau noir.
D'autres offrandes lui étaient adressées lors de la fête cusquie-raymi, qui
se célébrait lorsque le maïs sortait de terre et qui avait plutôt une signi-
fication agricole. IMJais à la fête cinla, dont les cérémonies se faisaient à la
cour, le caractère était de nouveau astronomique et on adorait le Soleil
levant. Dans les temples du Pérou, outre la figure du Soleil, on voyait aussi
celle de la Lune, à laquelle on adressait une partie des mêmes honneurs.
On a fait la remarque que dans le culte qu'ils rendaient au Soleil, les Incas
étaient les seuls, entre tous les Américains, qui fissent fumer devant l'autel
des offrandes brûlantes ^.
Les Aztèques étaient arrivés à l'adoration du Soleil ; mais c'était encore à
leurs yeux un dieu terrible, et le tigre était son symbole pour toute la race
toltèque. On portait aussi chez ces peuples une sorte de vénération en sous-
œuvre à la Lune, figurée sous le symbole du lièvre. Mais là s'arrêtait
Fastrolâtrie de ces nations et en général de toutes celles de l'Amérique
septentrionale.
Des fêtes périodiques en l'honneur du Soleil étaient solennisées avec beau-
coup de pompe par les Apalaches. Leur pays fournissait chaque année deux
récoltes. Les deux semailles et les deux moissons étaient l'occasion de quatre
fêtes, conduites par les jaoiias ou prêtres, dans lesquelles on invoquait le
Soleil. On se rendait en procession sur la montagne d'Olaïmi, au sommet de
laquelle était une caverne tournée à TOrient, où s'exécutait le sacrifice. Mais
on ne signale pas que ce peuple ait rendu aux astres d'autres hommages.
Chez les Hurons et les Iroquois, dieu, envisagé comme premier principe,
portail les noms de garonhia : le maître du ciel, de tharonhiaouagon : il
affermit le ciel de toutes parts, et de horakouanneniaklon : il a attaché le
* Garcilaso, Primera parte de les commentarios reaies, 4609, lib. vi, cap. 20. —
2 Mac Culloch, Researches concerning the aboriginal history of America, 1829, p. 392.
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118 INTRODICTION. CHAPITRE IV.
Soleil. Cet aslre était la plus brillante expression de Fétre divin^ et lorsqu'on
le considérait sous cet aspect^ il était appelé areskoui par les Hurons^ agriskoué
par les Iroquois. Gomme dieu^ le Soleil était masculin^ mais comme astre il
était féminin. La Lune était également un astre femelle^ une imitation du
Soleil. Elle avait des noms différents et des personnifications distinctes^
suivant Pattribut que Ton considérait. En passant attentivement en revue ce
que les plus anciens chroniqueurs rapportent des Indiens de FAmérique du
Nord, Carr a parfaitement démontré, dans un travail récent \ que Tadoration
du Soleil était parmi eux très répandue. Mais le culte des astres s'arrêtait
pour ces peuples à celui des deux luminaires principaux, ce qui s'explique
par cette circonstance que leur connaissance des planètes n'était pas
complète.
Cette connaissance était seulement en cours de se former, dans l'archipel
de la Société, au temps des premiers voyages des Européens. Et déjà les
Tahitiens avaient personnifié le Soleil, mais sans aller plus loin dans j'aslro-
latrie. Gomme être animé ils le nommaient mahanna, et ils racontaient
qu'il était une fois descendu parmi eux sous forme humaine.
Nous voyons ainsi que partout il y a une relation intime entre le dévelop-
pement des premières connaissances astronomiques et le culte des astres.
G'est au moment oii l'on éprouve la nécessité d'étudier les mouvements
célestes, afin de se rendre compte du changement des temps, que l'esprit de
l'homme se porte vers ces puissances, ou tout au moins ces signes de puis-
sance. G'est aussi cette étude plus assidue qui amène la découverte successive
des planètes et la formation d'une sphère imagée. Tous ces faits sont corré-
latifs et contemporains.
Le feu sacré. — Au culte héliaque se rattachait celui du feu, qui n'en était
pour ainsi dire qu'une forme. Le feu, n'est-ce pas un fragment du Soleil ?
G'est de l'astre même qu'on le lirait chaque année, pour le renouveler à
l'aide d'un miroir ardent.
Il y a dans Huel un tableau des peuples qui entretenaient le feu sacré ^
En Asie, outre les Perses et les iMèdes, c'étaient les Ghaldéens, les Juifs, les
Phrygiens, les Lyciens, les habitants du Pont, ceux de la Gappadoce et les
autres nations de l'Asie-Mineure, les Sarmates, les Scythes, enfin les Indiens
* Carr, The niounds of the Mississippi valley historically considered, dans Memoirs of
the Kenlucky geological survey, vol. il, 1883. — 2 Huet, Demonslratio evangelica, 1679,
prop. IV, cap. 5.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L^IflMISME DAIIS LE CIEL. 119
qui s^y jetaient en holocauste. En Afrique^ c'étaient d'abord les Éthiopiens,
puis les Ég}'pliens, qui entretenaient un feu sacré dans chaque temple. Celui
du temple de Jupiter Ammon était célèbre. Hiarbas^ roi des Garamantes et
des Gétules, avait dressé cent autels et consacré autant de feux, que Virgile
appelle les sentinelles vigilantes et les gardes éternels des dieux.
Chez les Juifs, comme chez tous les peuples faisant partie de la civilisa-
tion de cette époque, le feu devait brûler perpétuellement dans le temple *.
Ce feu de Tautel demeura dans un endroit secret, pendant les soixante-dix
ans de la captivité. Ce fut seulement après avoir réparé les ruines du temple
qu'Esdras et Nehemias allèrent chercher ce dépôt sacré dans le lieu où ils
Pavaient caché ^
En Europe^ le culte de Vesta, qui n'était que celui du feu ^, non seulement
existait à Home, mais était répandu dans toute Fltalie. En Grèce, il n'y avait
pas une ville qui n'eût un temple, un prytanée, où brûlait un feu éternel.
Il était consacré à Hestia, la même que Vesta ^, et une voûte hémisphérique
le recouvrait comme une image du ciel ^ Les colons, en partant pour fonder
des établissements au loin, emportaient du feu du prytanée d'Athènes, pour
le mettre dans le prytanée du lieu où ils allaient s'établir. Plutarque dit que
le feu éternel du temple de Delphes était entretenu avec du bois de pin ^
C'était un bûcher.
Les temples célèbres d'Hercule, en Espagne et dans les Gaules, celui de
Vulcain au Mont Etna, celui de Vénus Erycine et bien d'autres avaient
leurs pyrèthes ou feux sacrés. L'histoire primitive de l'Irlande et celle de la
Moscovie conservent le souvenir du moment où l'adoration du feu per|)étuel
a cessé.
Les Scandinaves arrivaient seulement à l'époque de la construction des
temples lorsqu'ils furent christianisés. Ils avaient cependant quelques édifices
religieux, principalement celui qui faisait la renommée d'Upsal. Or, il y avait
au temple d'Upsal une chapelle toute bardée de fer, pour contenir le feu
sacré.
Le culte de cette émanation du Soleil que Ton voyait dans la flamme s'est
répandu fort loin en Orient. H était en grand honneur dans l'Inde et on le
trouvait jusqu'au Japon, où une lampe brûlait perpétuellement devant l'image
1 Leviticus, cap. vi, v. ii. — ^ Machabaei, lib. ii, cap. i, v. 19. — 3 « ^lec tu aliud
Vestam, quam vivam intellîge flammam. w {Ovidius, Fasti, lib. vi.) — ^ Cicero^ Dénatura
deorum, lib. ii, cap. S7. — ^ T. H. Martin, Mémoire sur la signification cosmogonique du
mythe d'Hestia, dans Hémoires de l'Académie des Inscriptions, t. XX VIII, 1875. —
<^ IHutarchus, De ei apud Uelphos, cap. 3.
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lîO INTRODUCTION, — CHAPITRE IV.
du dieu Foudo. On ajoute cette particularité qu'on ralimentait d'huile d'inari,
qui est une espèce de lézard.
Dans le Nouveau Monde, les Natchez avaient un temple * où une garde
veillait sans cesse à la conservation du feu perpétuel. Le chef de la peuplade
y allait tous les jours rendre ses devoirs religieux. Il se courbait à demi-
corps, étendait les bras et murmurait quelques sons sans signification précise.
Bien que les cabanes des Natchez fussent toutes rondes, ce temple était un
hangar rectangulaire. Il portait à chacune de ses extrémités une figure
d'aigle. N'est-il pas remarquable que l'aigle était l'oiseau consacré au Soleil
dans tout l'Ancien Monde civilisé?
Mais c'était chez les deux principaux peuples de l'Amérique, ceux qui
étaient arrivés à un commencement de civilisation, que l'entretien du feu
perpétuel offrait des particularités curieuses. Tous les lecteurs savent que le
célèbre temple de Cuzco, où ce feu était conservé, renfermait des richesses
immenses, et qu'eu égard à l'état de l'industrie et des arts, il était d'une
construction splendide. Le soin du feu perpétuel y était confié, comme à
Rome, à des vierges consacrées au Soleil. A Cuzco, il y en avait plus de
deux cents; et, ce qui est certainement un rapprochement fort intéressant,
au Pérou comme à Rome on enterrait vives celles qui avaient manqué à
leur vœu ^.
Les temples du Mexique où l'on conservait le feu éternel étaient aussi
desservis par des vierges, mais ici les vœux des vestales n'étaient ordinaire-
ment que temporaires ^
Les Grecs, les Romains, les Péruviens prenaient le nouveau feu au Soleil ^,
à l'aide d'un, miroir ardent, qui de part et d'autre était en métal. Le même
moment aussi était choisi dans les deux continents pour cette opération,
l'équinoxe du printemps. Dans les régions du Nord, au contraire, le Soleil
n'ayant pas la force nécessaire, il fallait remplacer ses rayons par le feu
artificiel.
Dans toutes les églises chrétiennes, c'est encore à Pâques qu'on rallume
tous les ans le feu des temples. L'office du samedi saint est consacré presque
tout entier à cette cérémonie. Au Saint-Sépulcre, à Jérusalem, elle se faisait
1
4 Figuré dans Lafitau, Mœurs des sauvages amériquains, 1724, édit. 4<», t. I, plXvi,
fig. 4. — 2 Gardlaso, Primera parte de les commentarios reaies, 1609, lib. iv, cap. 1. y-
3 D'Acosta, Historia naturaPy moral de las Indias, 1390, lib. v, cap. IS. \
* Adde quod arcana fieri novus ignis in aede '\,
Dicitur, et vires flamma refecta capit. (Ovidius, Fasti.) t
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aNIMISME DANS LE CIEL. 42t
en particulier^ il n^y a pas encore longtemps^ avec une pompeuse mise en
scène. La flamme, dont Torigine semblait surnaturelle, s'élevait dans la
chapelle et, allant passer par de petites fenêtres percées dans la voûte, laissait
à l'assistance l'impression qu'elle était venue du ciel K
Le cierge pascal, disent les rituels chrétiens, doit être fait de la cire la plus
blanche qui se peut trouver. Il est placé sur un grand chandelier en forme
d'ange. A l'heure marquée par le vieux terme de nones, la ix« heure de la
journée, qui correspond à Irois heures de l'aprês-midi, on éteint l'ancien feu,
celui de l'année précédente. On va ensuite hors de l'église, en plein air, faire
jaillir le feu nouveau à l'aide d'un silex et d'un briquet. C'est de cette flamme
nouvelle qu'on rallume le cierge pascal et tous les autres feux ^ Si le sens
attaché aux coutumes varie, quelles ressemblances ne subsistent pas dans ce
qu'on pourrait appeler le matériel !
Du tableau qui a passé sous nos yeux, et de ce qui nous entoure encore
aujourd'hui, on peut conclure avec Hyde ' qu'à une certaine époque l'astro-
lâtrie a fait le fond de la religion pour tous les peuples. Les habitants
primitifs de l'Europe n'ont pas échappé à ce trait général. Teutons, Germains,
Suèves, Goths, Scandinaves, Gaulois ont passé chacun à leur tour par cette
phase de l'évolution mentale.
Le culte des aérolithes. — C'est sans doute d'une époque encore plus
ancienne que date la vénération accordée par les hommes aux aérolithes
comme à des objets sacrés. Mais pour remonter plus haut, ce culte ne s'en
est pas moins transmis dans les temps d'astrolâtrie, où il faut reconnaître
qu'il conserve une place naturelle.
Les premiers objets de vénération des sauvages ont été partout des soli-
veaux ^, des troncs d'arbre et des pierres, les unes informes ^, les autres
coniques ou en cube ^. Les aérolithes furent peut-être même l'origine du culte
des pierres. Le mystérieux de leur provenance, leur caractère, on pourrait
dire céleste, ont dû provoquer d'étranges pensées chez les premiers témoins
de ces chutes extraordinaires. N'étaient-ce point des dieux qui venaient ainsi
sur la terre? Kalsiou, qui signifie aérolithe, était le dieu des Araméens du
^ Pietro délia Voile, Viaggi descriui da lui medesimo, 1680, lib. xiii. — « Bauldry, Manuale
sacrarum caeremoniarum, 1637; Picard, Cérémonies religieuses de lous les peuples, t. II,
1723, p. 29-30. - 3 Hyde, Velerum persarum religionis historia, 1700, p. 13o. — ^ Eusebius,
Praeparatio evangelica, lib. m, cap. 8; Clemens Alexandriuus, Protrepticon. — » Amobius,
Disputationes adversus gentes, lib. vi. — 6 Pausanias, Graeciae descriptio, lib. vu, cap. 22;
TacUus, Historia, lib. u, cap. 3.
16
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in INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
Haouran. Les Phéniciens appelaient ces pierres beith-el, dans leur langue
<c demeure de dieu, » et c'est de là que les Grecs ont formé le mot bétyle,
pierre sacrée.
Les âérolilbes étaient déposés dans les édifices consacrés au culte. C'était
probablement une pierre de cette espèce qui était adorée comme Meikarlh,
THercule tyrien, dans le grand et splendide lemple de Tyr. Hérodien dit que
celle du temple du Soleil, en Syrie, était effectivement tombée du ciel *. La
description de celle qui représentait le dieu Mars à Pelra, en Arabie, convien-
drait notamment, pour la couleur qui était noire, à une pierre aérolithique^
Parmi les dépouilles qu'on reprochait à Verres d'avoir enlevées à la Sicile, on
comptait la pierre qui figurait Gérés dans le temple de celte déesse à Gatane '.
Une vénération toute particulière s'attachait à cet objet sacré, parce que la
tradition rapportait qu'il était un jour tombé du ciel.
On connaissait d'autres exemples de ce genre dans différents temples ^.
Mais ce qu'il y a de curieux, c'est que l'usage de déposer les météorites dans
les sanctuaires s'est perpétué à travers tous les changements de temps, de
religion et de civilisation. Quand le fameux aérolithe d'Ensisheim, en Alsace,
est tombé, en 1492, il a été placé dans l'église du village, et ce cas est fort
loin d'être isolé. On peut voir encore aujourd'hui des aérolithes suspendus,
comme des objets dignes de vénération, dans mainte église du grand et
intelligent pays d'Allemagne ^.
Les étoiles filantes. — Plus fréquentes que les aérolithes, les étoiles filantes
et leurs traînées, souvent mentionnées par les poètes, décrites par Virgile^,
se détachant du front de la nuit suivant l'expression du Tasse ^, étaient faites
pour parler à l'imagination. Ge qui frappait surtout en elles, c'était la rapidité
de leur disparition ^ : estrellas fugaces, dit encore la langue espagnole. En
^ Herodianus, Historia romana, lib. v, cap. 5. — * Strabo, Res geographicae, lib. xvii;
Suidas, Lexicon, in vocelheos Ares. — 3 Cicero, in Verrem, act. ii, lib. iv, cap. 4S; Lac-
tatUius, De divinis institutionibus, lib. ii, cap. 4. — ^ Mûnter, Ueber die vom Himmel
gefallenen Steine, dans Antiquariske Abhandlungen, Kopenhagen, 1817, p. 257; aussi
Schtvarze, Beitràge zur Geschichte der aus der Luft gefallenen Steine. — o Motte, Geschichte
des Heidenthums in nôrdiichen Europa, 18SS.
6 Saepe etiam stellas, vento impendente, videbis
Praecipite cœlo iabi, noctisque per umbram
Flammaruni longes a tergo albescere tractus.
(Virgilius, Georgica, lib. i, v. 365-367.)
7 Tasêo, Gerusalemme liberata, 1580, cant. xx, st. xx, v. 4.-8 AristoteleSy Meteorologica,
lib. I, cap. 22; Seneca, Quaestiones naturales, lib. i, cap. 14.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aRIMISME DANS LE CIEL. iS3
Europe^ on finit par y voir les âmes des morts^ dont le destin coupait le fil
de Fexistence. D'autres conceptions dépendaient du génie et du degré d'avan-
cement des peuples.
Ainsi les Arabes avaient depuis longtemps la croyance que les étoiles
filantes sont les pierres flamboyantes lancées par les anges sur la tète des
diables^ lorsque ceux-ci viennent trop près du ciel. Le Roran reproduit ef
consacre en quelque sorte cette opinion *, qu'on trouve répandue dans tous
les pays soumis à l'influence islamite. Mais chez les peuples sauvages, on
devait s'attendre à rencontrer des images d'un caractère plus grossier. C'est
ainsi que les Indiens tamanaques de TOrénoque regardent ces météores fugitifs
comme l'urine des étoiles, tandis que la rosée provient des gouttes de leur
salive ^, et que les Utes du grand bassin de l'Amérique septentrionale en font
les excréments des dieux ^
Les sphères imagées. — Le système de personnification, dans le domaine
de l'astronomie, n'avait pas de bornes : on le vit s'élendre, avec le temps, à
toute la sphère éloilée. Mais, dans toutes ces créations, on observe toujours
que les difîérents peuples recourent à des images différentes et forment des
tableaux distincts. On le savait parfaitement dans l'antiquité. Syrianus * et
Achilles Tatius^ disent fort nettement, par exemple, que les figures diflèrent
dans les sphères des Grecs, des Égyptiens et des Chaldéens. Ainsi le système
seul est commun, les images sont facultatives.
Les faits montrent qu'au temps où l'uranographie d'un peuple est achevée,
ce peuple a aussi découvert toutes les grandes planètes. En effet, quand les
étoiles fixes sont associées, dans l'étendue entière du ciel, en figures inva-
riables et déterminées, les astres errants ne peuvent plusse dérobera l'atten-
tion. Toutefois, pour créer une nomenclature complète des étoiles, il faut
partout un long intervalle, qui s'exprime non pas en années, mais en siècles.
Ce n'était pas du reste la préoccupation unique de cette époque, où l'homme
avait tout à apprendre en même temps, dans les arts utiles, les métiers, la
domestication des animaux, l'agriculture, le traitement des métaux. Chiron,
qu'on place généralement au — XIII* siècle, passait chez les Grecs pour
^ Mohammed, Al Koran [V1I« siècle], chap. 71. — ^ A. de Humboldt, Relation historique
d'un voyage aux régions équinoxiales, lib. vni, chap. 23, dans t. VIII, 1824, p. 81. —
3 J. W. Powell, dans First annual report of the Bureau of Ethnology, 1881 ; sketch of the
mythology of the North american Indians, p. 27. — ^ Syrianus, Schoiia in Aristotelis
metaphysica, lib. xni, cap. 6. — ^ Achilles Tatius, Isagoge in Arati phaenomena, cap. 39*
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124 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
avoir le premier nommé quelques aslérismes *; mais Pœuvre fut longue et
graduelle : il y avait^ dit Hipparque^ des constellations plus anciennes les unes
que les aulres ^. Le travail ne fut pas complet avant Eudoxe^ contemporain
de Platon, au — IV*^ siècle. 11 avait fallu près de mille ans pour Fachever.
Encore beaucoup d'étoiles étaient-elles restées en dehors des constellations
proprement dites ^ On les nommait amorphôloi, informes ou sans figure.
Le nombre de ces astres négligés diminuait à mesure que le firmament
s'enrichissait de nouveaux personnages. Mais dans la sphère que Ton consi-
dérait comme complète, colle d'Eudoxe et de ses successeurs, par exemple,
il en restait encore un grand nombre. 11 y en a beaucoup dans les intervalles
qui demeurent entre les constelïalions décrites par Ptolémée.
Les sphères de TÉgypte et de la Chaldée étaient ce que les Grecs appe-
laient les sphères barbares. A part les groupes zodiacaux et quelques asso-
ciations d'étoiles fort remarquables, les Chaldéens ne paraissaient pas avoir
formé de véritables aslérismes. On croit cependant qu'ils avaient un nom
pour la Grande Ourse; et sur un fragment de planisphère céleste qui fait
partie des dernières acquisitions assyriennes du British Muséum, on voit écrit
Tammouz près d'un astérisme qui semble être Orion. Toutefois le système
des groupes n'était pas celui de l'ancienne Chaldée. Dans les tablettes astro-
nomiques de Ninive, plusieurs centaines d'étoiles sont mentionnées par des
noms individuels, mais pas une seule constellation. Chaque signe zodiacal
avait une étoile chef ou conductrice. Le choix de ces astres remontait à une
époque où l'équinoxe se trouvait à la primaire « Aurigae, icu ou dilgan,
étoile de la fondation, par conséquent à plus de deux mille ans avant
notre ère ^.
Si les signes du zodiaque sont passés de la Chaldée chez les Grecs *,
ceux-ci n'ont puisé à la même source, pour la division du ciel, que l'idée
générale et non pas les figures elles-mêmes. Non seulement les faits l'indi-
quent, mais la sphère des poètes classiques, celle qu'Aratus a décrite, est
essentiellement hellénique dans ses caractères ^. C'est celle qui nous a été
conservée a travers les âges, et dont les personnages ont obscurci nos cartes
célestes, jusqu'à la publication de l'atlas de Harding, qui le premier eut le
courage d'en supprimer le trait '^.
* Clemem Àlexandrinus, Stromata, lib. i, cap. 15; comparez Smeca, Quaestionesnaturales,
lib. vil, cap. 25. — 2 Hipparchus, In Arati et Eudoxi phaenomena, lib. i, cap. 2. —
3 AratuSj Phaenomena, v. 14o. — ^ Bosanquet et Sayce, dans Monthly notices of the
Astronomical Society of London, vol. XL, 1880, p. 119. — * Voyez plus loin, présent
chapitre, p. 131. — 6 C. L. Mêler, dans Abhandlungen der Akademiezu Berlin, 1838,
Phil. Kl., p. 1. — 7 Harding, Atlas novus coelestis, 1822.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ANIMISME DANS LE CIEL, 435
L'astrognosie des anciens Égyptiens n'a pas été restaurée jusqu'ici, et il en
résulte de grandes difficultés pour Tinterprétation de leurs anciens monu-
ments astronomiques. Sur ces monuments on voit, comme astérismes, un
fleuve, une flèche, un pied de truie. Il y avait un lion, dont on désignait
séparément la tête et la queue; mais ce lion n'était pas celui de notre sphère
classique. Il y avait un hippopotame et un porteur de luth. Il y avait le dieu
Nacht, c'est-à-dire le Conquérant ou le Vainqueur, qui s'étendait sur près
d'un quart du contour du ciel; il portait une masse d'armes et montait sur
un marche- pied. Un autre personnage. Mena, était entouré de serviteurs.
Le calendrier du tombeau de Rliamsès VI, du — XllI® siècle, trouvé à
Biban-ekMolouk, près de Thèbes *, a seul fourni le moyen d'identifier quelques
aslérismes ^.
Partant de Sirius, dont le signe hiéroglyphique était connu, on a pu
marcher de proche en proche, d'après les dates annuelles assignées aux
levers des divers groupes qui se trouvaient indiqués. La constellation la plus
importante était sahou, qui correspondait à peu près à l'Orion de nos sphères,
et qui était en elïet d'un grand emploi en Egypte, parce que le lever héliaque
d'Orion précède et annonce celui de Sirius. Le signe hiéroglyphique du
$ahoH paraît avoir traversé tous les âges de l'histoire égyptienne et se
retrouve, sans altération de figure, sur les monuments des Ptolémées et des
empereurs, aussi bien que sur ceux des Pharaons.
La primaire a Tauri était désignée, dans l'ancienne Egypte, sous le nom
d'ûry, et les Pléiades sous celui de c/iooUy qui signifiait « les milliers. » On
peut ajouter qu'une constellation au moins, celle de la Grande Ourse, avait
été formée vers le nord. Car on la trouve, sous le nom de « cuisse du ciel
du nord, » ou « cuisse de bœuf, » khopesch, dans le rituel funéraire que
l'on déposait dans les tombeaux, et qui remonte à une antiquité de 60 ou
65 siècles. La Grande Ourse s'appelle encore aujourd'hui la jambe, er regly
dans le langage des Arabes d'Egypte '^. Au pôle Nord, on représentait un
chacal, qui est souvent qualifié de « guide des chiens célestes. »
Dans les livres d'Hermès, qui avaient un caractère sacré, et auxquels les
prêtres seuls avaient accès, quatre parties sur quarante-deux étaient consa-
crées à l'astrologie. Il y était parlé de la manière dont les étoiles fixes sont
rangées, de leurs levers et de leurs couchers annuels, ainsi que des mouve-
^ ChampoUian le jeune. Monuments de TÉgypte et de la Nubie, 1831, pi. cclxxu bis et
suiv. --^ J. B. Biot, dans Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut, t. XXIV, 1884,
p. 549. — 3 /. B. Biot, dans Journal des Savants, 1858, p. 466.
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126 raTRODUCTION. CHAPITRE IV.
menls du Soleil et de la Lune ^ Cétaît pour leur donner plus d'importance
que ces livres étaient attribués à un dieu ^.
Les Ayrens avaient de leur côté donné des dénominations aux aslérismes.
On y retrouvait, comme chez les autres peuples, des héros, des animaux,
des objets utiles. Le ciel avait donné asile aux individualités les plus respec-
tées. Les sept étoiles brillantes de la Grande Ourse étaient, par exemple,
pour les Hindoux, les sept principaux richis ou saints personnages, a qui
résident bien au delà de Saturne* » Procyon était le fameux singe hanou'
mmim ou hanouan, qui de sa queue avait fait un pont à Farmée de Rama,
pour passer de Tlnde à Ceyian. On voyait en outre, sur la sphère des Hindoux,
un Éthiopien aux traits gigantesques, une femme couverte d'un manteau, un
léopard, une cigogne, deux porcs, un grand arbre sur lequel est placé un
chien.
Les peuples orientaux avaient formé généralement de petits groupes, et
souvent même ils désignaient les étoiles individuellement, d'après la manière
antique des Âccadiens. C'est là le caractère qui est resté à la sphère arabe du
moyen âge. C'est celui de la sphère chinoise et de la sphère' mongole. Les
Chinois ont environ 300 astérismes, qui avec les noms synonymiques don-
nent près de 800 appellations. La sphère des Tartares n'est pas divisée en
moins de 319 constellations.
L'astrognosie chinoise, comparée à celle de l'Occident, offrait des carac-
tères particuliers. Le firmament, dit le Chouking, était divisé dès le temps
d'Yao en quatre quartiers, à chacun desquels étaient aflectés un symbole et
une couleur. A celui qui contenait l'équinoxe du printemps, un tigre blanc,
et aux trois autres respectivement un oiseau rouge (le flamant ou phénicop-
tère), un dragon bleu et une tortue ou plutôt un guerrier noir. Parmi les
astérismes, on trouve, par exemple, que « et jS Ursae minoris sont les souve-
rains du ciel, a Ursae majoris le pivot céleste, >? Ursae majoris la lumière
agitée, /3 et y de la même constellation les pierres précieuses, « et /3 Lyrae
la brodeuse. La Grande Ourse était aussi figurée par un boisseau ; on l'appe-
lait le boisseau du nord, pe-teou; ce que nous nommons la queue était le
manche du boisseau, teou-ping. Sur une ancienne carte céleste que possédait
Koegler, on voyait marquées quelques étoiles qui échappent par leur faiblesse
aux vues ordinaires ^, circonstance qui prouve qu'à la Chine on avait mis à
^ Qemetis Alexandrinus, Stromata, lib. vi. — 2 Jamblichus, De mysteriis aegyptiacis,
cap. 1. — 3 Duhalde, Description géographique, historique... et physique de la Chine,
1736, t. III, p. 273. Comparez Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres,
t. XLII, 1786, p. 312, note (M).
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ÉPOQUE FABULEUSE. L^IflMISME DANS LE CIEL. 127
profit^ dans le cours du temps, les hommes qui étaient doués d^un regard
perçant.
Parmi les représentations figuratives des Chinois^ il y en a bien un certain
nombre qui se retrouvent dans la sphère grecque. Mais si les objets imagi-
natifs sont parfois les mémes^ les étoiles auxquelles ils sont appliqués sont
différentes. Beaucoup de noms sont empruntés d'ailleurs à des oHiciers et
des dignitaires du Céleste-Empire. La sphère chinoise est non seulement une
création indépendante^ mais elle est restée dans son isolement^ sans rien com-
muniquer aux nations de FOccident.
Bien que^ longtemps avant l'arrivée des Européens dans leur pays^ les
Chinois eussent poussé leurs voyages jusqu'à Féquateur^ c'est un fait digne
de remarque qu'ils n'avaient pas étendu leur nomenclature à la partie australe
de la sphère. Leur travail était dès lors achevé et leur astronomie arrêtée.
Nous leur avons donné les constellations antarctiques^ invisibles sur leur
ancien horizon K
Longtemps avant l'époque de Mahomet^ les Arabes nomades avaient formé
des images uranographiques^ qui dénotaient un travail distinct. On voyait sur
leur sphère des animaux^ tels que le chameau, le mouton, l'aul ruche, le
chacal et le chien; des objets d'utilité dans la vie pastorale, une tente, une
crèche, un pot, un plat, une coudée, un seau à puiser. Les quadrilatères
des deux Ourses étaient leurs plus grandes constellations, et leur représen-
taient deux cercueils, nash, les trois étoiles de la queue formant de chaque
côté trois pleureuses, benâl al mish al cabra ^.
La sphère que Ton pourrait appeler des Arabes classiques, celle de l'époque
brillante de l'islamisme, était peut-être la plus complète comme nomencla-
ture. Les groupes étaient petits mais nombreux, et plusieurs centaines
d'étoiles avaient leurs noms individuels. Cette sphère fut portée au loin avec
l'islam. Le Boundehesch persan, qui est postérieur à l'introduction du maho-
métisme, en conserve des signes. Il mentionne entre autres les quatre étoiles
conductrices du zodiaque : taschter, venand, satevis et haflorang, placées
par Ormuzd aux quatre coins du ciel, comme quatre sentinelles préposées
pour veiller sur les astérismes. Il faut ajouter meschia, Sirius, supposé au
milieu du firmament, et meschianè dont l'attribut, comme celui de la précé-
dente, est un serpent ^.
^ Monthiy notices of the Astronomical Society of London, vol. XV, 1835, p. 21. —
^ SecUiger, Notae in sphaeram Manilii, dans Manilius, Astronomicon, édit. 1679, p. 439;
C. L Idder, Ueber den Ursprung der Sternnamen, 1809, p. 409. — • 3 Anquetil du Perron,
Zend-Avesta, vie et œuvres de Zoroastre, 1771 , t. II, p. 349, 378. —
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m INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
Il est incontestable que si divers peuples ont emprunté à d'autres tout ou
partie de leur uranographie^ le travail astrognosique s^est pourtant opéré
d'une manière indépendante et séparée chez plusieurs nations de l'antiquité
et du moyen âge. Quant aux peuples plus jeunes de FÂmérique et de
rOcéanie^ ils n'avaient pas achevé la description du ciel étoile* Sur notre
continent^ le système de vastes constellations avait été adopté par les Grecs.
Les Égyptiens et les Hindoux avaient des astérismes d'une étendue moindre.
Les sphères des Accadiens, des Chinois, des Tartares et des Arabes procé-
daient par petits groupes ou par étoiles isolées. Mais un fait général dominait
toutes ces représentations : c'était le système figuratif, qui peuplait la voûte
céleste d'objets et de personnages arbitraires, choisis, suivant le peuple,
d'après son genre de vie et ses dispositions.
Les mythes astronomiques. — Jusqu'à quel point les astérismes de certaines
sphères, notamment de la sphère grecque, portaient-ils le type de vérilables
mythes, ou les traits mnémoniques d'anciennes légendes? Mettant de côté,
pour le moment, le zodiaque des douze signes, peut-on supposer aux constel-
lations d'Eudoxe et d'Aratus une origine systématique et savante, comme
celle qu'exigerait une mythologie fondée sur les situations réciproques et les
aspects par rapport au Soleil de tous les personnages célestes, dans le cours
entier d'une année? Il y a là un ensemble de positions relalives sur l'horizon,
qui varient de saison en saison. Ces rapports, pour servir d'expression à des
légendes, devraient satisfaire à une suite de conditions très nombreuses et
fort compliquées. Celte édiiication laborieuse a-t-elle un caractère de vrai-
semblance, à l'époque encore peu cultivée à laquelle il s'agit de l'attribuer?
Nous avons vu former des constellations dans les temps modernes. Hévélius,
Lalande et d'autres en ont ajouté à la sphère des anciens. Toutes étaient
placées au ciel au hasard, sans allusion astronomique. Quand on proposa de
mettre parmi les astres Nelson et Napoléon l®*^, c'était une simple question
de dénomination de quelques étoiles, mais on n'avait pas songé un instant,
à choisir des groupes, dont le cours annuel et les positions apparentes eussent
une analogie quelconque avec les faits et la vie du héros.
C'était aussi de celte manière que la Chevelure de Bérénice, les Chevreaux *
el Antinous ^ avaient été mis au ciel dans les temps historiques. Il n'existait
aucune raison tirée du sujet pour attribuer ces noms à tels groupes d'étoiles
plutôt qu'à d'autres. Pour la Chevelure de Bérénice, par exemple, Hyginus ^
* Hyginus, Poeticon astronomîcon, lib. ii, cap. 13. — 2 Antinous, favori d'Hadrien,
H- II* siècle (Firmicus, Matheseos institutiones). — 3 Hyginus, op. cit., lib. ii, cap. 2o.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L ANIMISME DANS LE CIEL. 1^9
et Justin ^ ont raconté comment la sphère s'est enrichie de cet astérisme.
Jusqu'au — Ilh siècle on avait vu dans cet amas d'étoiles une gerbe de blé,
figure qu'il conserve encore pour les Arabes 2. Toutefois il arriva que la
reine, femme de Ptolémée Evergète, fit le vœu de consacrer sa chevelure
dans le temple de Mars, si son époux el seigneur revenait vainqueur de la
guerre. Elle accomplit ce vœu. iMais la chevelure fut enlevée miraculeuse-
ment du temple la nuit suivante. L'astronome Conon fit connaître l'issue du
miracle^ en montrant au ciel le peloton d'étoiles que nous connaissons sous
le nom de Coma Bérénices. Il n'y a pas ici la moindre idée d'allégorie cachée
ou d'allusion astronomique.
Pourquoi les premiers auteurs de la sphère auraient-ils agi par des motifs
plus profonds et introduit dans leurs conceptions des allusions plus éloi-
gnées? Tout porte à croire au contraire que l'opération s'est faite de la même
manière. On nous raconte, par exemple, comment Gallisto se trouva placée
sur la sphère céleste. Or, il est difficile de voir dans ce récit une intention
allégorique et mystérieuse. Jupiter avait eu un fils de la princesse arcadienne
Callisto, et Junon, dans sa jalousie, ayant changé la. mère en ourse, cette
ourse fut placée au ciel.
Des constellations avaient d'ailleurs changé d'emblèmes. La Lyre, par
exemple, était autrefois, comme on le voit dans Hyginus, une tortue marine
entière, avec ses écailles. Ces changements avaient tous les caractères d'actes
arbilraires, où rien n'était gouverné par le fil de légendes ou d'allégories.
Olfried Mùller a même fait depuis longtemps la remarque ^ que, chez les
Grecs, les mythes proprement astronomiques ne tenaient qu'une place insi-
gnifiante et que souvent ils n'étaient rattachés en rien à la religion.
Si l'on veut avoir une idée de la manière dont les Arabes considéraient
les fables uranographiques, qu'on prenne, par exemple, le récit suivant,
relaté par Âlbufarage* : Al shère^ Sirius, et al gomeysc, Procyon, étaient
deux sœurs, qui avaient pour frère al sohil, Canopus. Celui-ci épousa aljauzc^
Rigel; mais ayant tué sa nouvelle épouse, Canopus se sauva vers le pôle
austral pour éviter la poursuite de ses sœurs. Al obour, Sirius, sous un autre
nom, le suivit au delà de la voie lactée, mais al gomeyse resta en place, et
versa des torrents de larmes, au point que sa vue s'affaiblit. Les auteurs de
ce petit roman peuvent avoir tenu compte de ce que Canopus, en se cou-
* JusUnus, Epitome hîstoriarum, lib. xxvi, cap. 3. — 2 C'est Fastérisme huzimethon des
Arabes. — 3 0. MûUer, Prolegomena zueiner wissenschaftlichen Mythologie, 182S, p. 191.
— ^ Albufaragim [Xlll® siècle], Historiae compendium dynastarum, 1663, p. 131.
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130 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
chant^ semblait entraîner Rigel sous Thorizon^ mais tout le reste est purement
fantastique.
Pour ceux qui expliquent la sphère par des épopées mythologiques^ le
lever d'un astre est sa naissance et son coucher est sa mort. Cette image a
pu être appliquée quelquefois. Orient vient de oriri, naître, et Occident de
occidef^e, tuer ou faire mourir. On a pu dire que le Scorpion, qui se lève
au moment où Orion se couche, fait périr ce géant. Cest Texpression après
le fait. Mais peut-on penser que les emblèmes du Scorpion et d'Orion aient
été placés où ils se trouvent, afin que le premier tue le second? Si Ton
prend en considération le nombre et la complication des légendes auxquelles
il eut fallu satisfaire, légendes souvent multiples pour un même personnage,
on sera tenté de répondre négativement.
Nous avons vu d'ailleurs, dans les temps modernes, toute une partie de
la sphère, que les anciens n'avaient pas connue, se peupler d'aslérismes
entièrement neufs. Le travail était à faire sur une table rase. Â-t-il été fait
systématiquement et dans un esprit d'allégorie scientifique? En aucune
façon : les noms ont été jetés au hasard sur les groupes. Ni les premiers
navigateurs espagnols et hollandais, ni La Caille qui a complété leur œuvre
n'ont eu un moment la pensée de chercher des allégories. Ils ont choisi les
noms d'objets arbitraires, sous lesquels il n'y a pas d'arrière-pensée, ni rien
de mythologique ou de légendaire.
Quelle raison avons-nous de croire qu'à part quelques allusions transpa-
rentes, fort simples et fort naturellement amenées, il en ait été différemment
autrefois? Pourquoi les premiers auteurs de la sphère auraient-ils agi par
des motifs plus profonds et introduit dans leurs conceptions des allusions
plus cachées? Avait-on cherché des allégories lorsqu'on s'était figuré des
objets divers dans le disque de la Lune? Et les figures placées au ciel étoile
n'ont-elles pas la plus grande analogie de caractère avec celles qu'on mettait
dans notre satellite? H nous semble donc qu il faut voir avant tout, dans la
sphère imagée, une simple nomenclature artificielle et figurative, résultat du
travail successif mais nullement systématique de vingt ou trente générations
de spectateurs.
Le zodiaque solaire. — Entre toutes les figures des constellations, les plus
importantes étaient celles qui se rattachaient aux dodécatëmories et qui
servaient à définir le lieu du Soleil. 11 est reconnu aujourd'hui que la pre-
mière division du zodiaque en douze signes appartient aux Accadiens. Sayce
fait remonter cette division, dans les plaines de la Mésopotamie, au — XX''
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ÉPOQUE FABULEUSE. L^ANIMISME DANS LE CIEL. 131
OU même au — XXllI® siècle ^ C'est de ce peuple que les autres nations ont
reçu avec le temps les symboles des mansions du Soleil^ ces <« tours » du ciel
comme on les appelle encore en arabe.
Les Accadiens avaient commencé par mettre chacun de leurs mois sous la
protection d'un dieu de leur panthéon. Lorsqu'il s'agit de diviser Técliptique^
les attributs de ces dieux servirent peut-être en partie à créer les signes
zodiacaux ou dodécatémories* CellesKîi étaient les mêmes que nous employons ;
on les a retrouvées presque intégralement sur les tablettes cunéiformes de
Ninive^ notamment un bélier ou ibex^ un taureau^ deux jumeaux qui étaient
opposés par les pieds, une écrevisse, un lion dévorant le taureau, un scorpion,
un archer lirant de Tare, remplacé parfois par une simple flèche, une chèvre
à queue de poisson, un dieu versant de Teau ou un vase d'où l'eau s'écoule,
un ou deux poissons ^. On n'a pas encore trouvé la Vierge, qui était probla-
blement représentée par la déesse Ischtar ou Islar, ni la balance, dont
l'institution a été relativement moderne. Dans le zodiaque primitif le scor-
pion a toujours occupé deux signes, marqués parfois par le redoublement
du symbole.
A l'introduction des dodécatémories chez les peuples plus occidentaux, la
zone traversée par l'écliptique avait déjà des constellations constituées. Il
fallut remanier ces constellalions et en altérer la nomenclature, pour placer
le zodiaque des signes. C'est ce qu'on voit en Grèce, par exemple, où les asté-
rismes zodiacaux auxquels on a superposé les dodécatémories sont irrégu-
liers, de dimensions inégales, mal espacés, non symétriques dans leur largeur
par rapport à l'écliptique. Ce qui achève d'ailleurs de prouver que les constel-
lalions zodiacales et les dodécatémories étaient primitivement distinctes, c'est
l'époque où, par l'effet de la précessîon, les signes s'accordaient avec les
asiérismes. Cette concordance a eu lieu quelques siècles seulement avant
notre ère, au — 1^ ou — 111® siècle. Le moment de la coïncidence eut été
bien plus ancien, si les deux séries n'en eussent fait qu'une à l'origine. Dès
le — VI l« siècle, le zodiaque s'est répandu dans l'Asie Mineure, et ce n'est
pas beaucoup plus tard qu'il a été superposé par les Grecs à ce qui existait
alors de leur sphère imagée ^.
Eudoxe se servait des dodécatémories. Platon, il est vrai, ne mentionne
pas le zodiaque, mais Arislote en parle chaque fois que l'occasion l'amène à
^ Transactions of the Society of biblical archaeology, vol. lll, 1875, p. 145, 339. —
* F. Lenormant, Les origines de l'histoire, 2« édit., t. 1, 1880, p. 237-238. — 3 Letronne,
dans Journal des savants, 1839, p. 536; Lepsius, Einleitung zur Chronologie der i£gypter,
Abth. I, p. 65,124.
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i32 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
le citer '. Les traités qui nous restent d'AutoIycus montrent qu'à cette époque
les dodécatémories étaient devenues d'un usage constant. Dans le zodiaque
grec le Scorpion occupait deux signes, comme il le faisait chez lesÂccadiens;
il étendait ses serres, chêlai, dans Fespace attribué aujourd'hui à la Balance.
Celle-ci ne fut créée, comme constellation, qu'au commencement du —H* siècle,
et ne figure pas dans les textes qui nous restent avant ceux de Geminus et de
Varron 2. Ptolémée lui-même, bien que fort postérieur, se sert encore dans
son catalogue des chêlai du Scorpion, et c'est seulement dans sa table d'ascen-
sion qu'il emploie la Balance.
Ce que nous disions tout à l'heure de l'absence d'intentions cachées et
mythiques dans les dénominations des constellations, nous parait également
s'appliquer aux noms et symboles des dodécatémories. On a cru y découvrir
tantôt le tableau des opérations de Fagriculture ^, tantôt le panthéon des
divinités égyptiennes ^, tantôt encore la série des travaux d'Hercule ou de
Thésée ^. Le peu d'évidence de ces interprétations et leur discordance même
les rendent douteuses. Des conceptions moins savantes et plus arbitraires
ont problablement régné, ici comme ailleurs, dans les premières dénomina-
tions. \]n petit nombre de symboles avaient peut-être une signiûcation. Le
Cancer pouvait peindre la rétrogradation du Soleil et la Balance l'égalité
des jours et des nuits ^. Mais au delà de ces analogies en quelque sorte trans-
parentes, il nous paraîtrait téméraire de s'aventurer.
Les changements apportés au zodiaque par différents peuples, en se
l'appropriant, montrent même qu'il n'y avait pas, dans les symboles, d'idée
systématique à conserver. Ainsi en Egypte, dans le calendrier du tombeau
de Rhamsiès VI, du — Xlll* siècle, les signes zodiacaux sont visiblement une
importation des dodécatémories chaldéennes, mais avec des altérations qui
avaient pour but d'éviter les doubles symboles. On a substitué une figure à
une autre, lorsque cette figure désignait déjà une chose différente dans le ciel
égyptien. C'est ainsi que les astronomes de Thèbes ne pouvaient pas donner
au cinquième signe l'emblème d'un lion, puisqu'ils avaient antérieurement
une constellation égyptienne du lion, qui était toute différente de celle de la
Chaldée.
* Aristoteles, Meteorologica, lib. i, cap. 6, 8. — ^^ Letronne, dans Journal des savants,
1839, p. 531-535. — 3 Wm. Warburton, The divine légation of Moses, vol. I, 1737. —
^ S. Schmidly dans Exeerpta totius italicae neenon helveticae litteraturae, année 1760. —
s Dupuû, Origine de tous les cultes, édit. 1795 [an 111], t. 1, p. 317, 434. — 6 Macrobius,
Saturnalia, lib. i, cap. 17, 21. — ^ Virgilius. Georgica, lib. i, v. 208; Manilius, Astrono-
micon, lib. 11, v. 242.
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ÉPOQUE FABULEUSE. — L*AT91MISME DAIfS LE CIEL.
iSS
Voici les douze signes de ce monument astronomique, énumérés à partir
de Téquinoxe du printemps. Nous mettons en regard la signification des
noms des dodécatémories, dans la langue copte, afin de faciliter les compa-
raisons.
Zodiaque du monument égyptien.
Zodiaque copte.
la peau [de bélier?].
Le bêlement.
Le taureau.
Le laboureur.
Les deux pousses d'une plante.
Les [deux] amants
Le scarabée.
Le rétrogradeur.
Le couteau.
Le récolteur.
La vierge.
La féconde.
L'n signe qui n*est pas encore
bien expliqué, mais qui rappelle
celui employé pour désigner le
Soleil levant ou couchant.
La mesuie.
Le serpent.
Le venin.
La flèche.
Le propulseur.
La vie.
Le banc.
L*eau.
Le poisson.
Le mouilleur.
Le poisson migrateur.
On voit que le copte se rapproche davantage du véritable zodiaque
classique.
Letronne eut le mérite d'apercevoir et d'affirmer^ il y a déjà plus d'un
demi-siècle, qu'aucun zodiaque d'une forme purement grecque ou chaldéenne
n'est antérieur^ en Egypte, à l'époque romaine *. On trouve dans les caisses
à momies des zodiaques peints; mais ils sont relativement récents. L'un d'eux,
qui portail une inscription grecque, a été reconnu pour appartenir à l'époque
de Trajan. Des inscriptions également grecques fixent à l'année + 1 1 7 la
date du zodiaque de Latopolis '^. Celui de Denderah, dans lequel on avait
cru trouver la preuve d'une antiquité considérable, ne remonte pas jusqu'à
l'origine de notre ère et n'a plus aujourd'hui qu'un intérêt rétrospectif. On
peut en voir le dessin dans le bel ouvrage de l'expédition d'Egypte ^. Le petit
planisphère circulaire a été enlevé et apporté à Paris en 1821; mais la
^ Letronne, Recherches pour servir à l'histoire de TÉgypte, 1823; Observations sur les
représentations zodiacales, 1824. — ^ Esné. — 3 Description de l'Egypte, Antiquités,
Planches, t. IV, 1817, pi. 20.
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lU inTRODUGTION. GHAPITRi; IV.
grande figure rectangulaire est restée dans le temple. C'est sur celle-ci qu'est
inscrit le cartouche de Néron.
Dans le zodiaque primitif des Àceadiens^ chaque signe était subdivisé en
trois parties ou décans, ik chacun desquels était attribuée une étoile particu-
lière, dont Tapparition à Thorizon annonçait le lever de Tare d'écliptique
correspondant. La Perse ancienne avait adopté les mêmes errements. Cette
subdivision acquit une grande importance en Egypte, à cause des idées
astrologiques qu'on y rattachait. Le décan, ou espace de dix degrés, était le
tiers du signe : il y en avait donc trente-six, affectés à des personnages qui
influaient sur la vie humaine. Considéré comme mesure du temps, chaque
décan présidait à dix jours. Dans ce système, les 36 décans, distribués par
décades, représentaient 360 jours. Les Égyptiens en ajoutaient alors un
trente-septième, qui servait à clore Tannée, et qui empiétait sur Tannée
suivante. Le premier décan de celle-ci ne commençait qu'après l'expiration
de cette espèce de décan épagomène.
Rircher a donné le premier la gravure d'un zodiaque gréco-égyptien
portant les signes et les décans *. On a depuis indiqué différentes listes de
ces figures symboliques. Firmicus en avait donné une ^. Celle d'Héphestion,
astrologue thébain, a été publiée d'abord par Saumaise ^, puis plus correc-
tement par J. B. Biot d'après les manuscrits ^. Ibn Ezra en a donné trois, qu'il
appelait celle des barbares, c'esl-à-dire des Egyptiens, celle des Perses et celle
des Indiens ^ Elles ont des rapports entre elles, sans être vraiment identiques.
On voit qu'en Perse et dans l'Inde la liste avait été retouchée. Lepsius et
Brugsch sont les dernières autorités pour les décans égyptiens ^.
La Perse avait reçu le zodiaque chaldéen; mais ce n'était pas dans des
temps très anciens. A l'époque du Zend-Avesta, il n'y en avait encore aucune
espèce de trace. Dans le Boundehesch, on voit Ormuzd partager les fixes en
douze constellations mères, qui portent les noms des douze signes classiques,
et qui constituent les stations du Soleil. Il forme aussi les vingt-huit constel-
lations qui servent de stations a la Lune. Tous ces groupes, ou plutôt les
astres qui les composent, sont les éléments d'une milice céleste, destinée à
^ Kircher, OEdipus aegyptiacus, t. II, part, ij, 1654, p. 206. — 2 Firmicus, Astrono-
micon, lib. iv, cap. 16. — ^Salmasius, De annis climatericis, 1648, p. 610. — */. B. Biot,
dans Mëmoires de rAcadëmie des Inscriptions, t. XVI, part, ij, 1844. — s Dupuis, Origine
de tous les cultes, édit. 1795 [an IIÏ], t. IIÏ, part, ij, p. 2î25; Colebrooke, dans Asiatic
researches, vol. IX, 1807, p. 367, 373. — 6 Lepsius, Einleitung zur Chronologie der
itlgypter, Abth. I, 1819, p. 68-69 (où il donne cinq listes de décans); Brugsch, Monuments
de rÉgypte, l"** série, 1857, pi. xix.
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ÉPOQUE FABULEUSE. — L*ANIMISME DANS LE CIEL. 155
secourir les créatures contre les entreprises du méchant. Six mille quatre
cents petites étoiles ont été formées pour seconder chaque étoile de ces con-
stellations ^ Mais il n'y a rien ici qui doive étonner, puisque la rédaction du
Boundehesch est postérieure à l'introduction de Tislamisme en Perse. Dans
ce pays, chaque signe du zodiaque était divisé en mille parties, ce qui en
fournissait 42 000 pour la circonférence entière ^. La durée du monde, ou le
temps borné, devait être de 12 000 ans.
Il est hors de contestation aujourd'hui que le zodiaque solaire des douze
signes n'a été également, dans l'Inde, qu'une importation de l'étranger. On
avait cru trouver une mention de ce zodiaque dans les Institutes de Menou,
du — IV® siècle. Mais Hoitzmann a montré que le passage dont il s'agissait
avait été mal interprété ^ Celui du Ramayana de Valmiki ^ a, selon le même
orientaliste, tous les caractères d'une interpolation, et il en est encore de
même de la mention du zodiaque dans le Dictionnaire d'Amarasinha, du
4- 1®' siècle. Ce serait seulement un certain temps après le commencement
de notre ère, que le système des dodécatémories serait parvenu dans l'Hin-
dostan.
Il ne peut d'ailleurs subsister aucun doute sur l'origine commune du
zodiaque grec et de celui de l'Indo. Il suffirait, pour lever toute incertitude,
de comparer la représentation zodiacale de la pagode de Verdapeltah, près
du cap Comorin *, avec celle qui se trouve au bas d'une des tours de l'église
Notre-Dame à Paris ^. L'unité de type est véritablement frappante.
C'est également par communication que la division de lecliptique en
dodécatémories a été connue h la Chine. Dans ce pays, la route du Soleil
est appelée hoang-tao, le chemin jaune. Les Chinois n'ont pas employé le
zodiaque gréco-chaldéen; mais ils ont pu le voir en différents temps. Il faisait
partie sans aucun doute des dessins qui couvraient les armilles et la sphère
céleste construites, en + 162, sur les indications d'étrangers venus à cette
époque de l'empire romain, Ta-Tsin. Les noms des dodécatémories grecques
étaient même enseignés par le célèbre bonze Fo ^, grand astronome et grand
astrologue ^.
Mais si l'idée principale fut acceptée par certains peuples mongoliques, les
1 Ànquetil du Perron, Zend-Avesta, vie et œuvres de Zoroastre, 1771, t. II, p. 349. —
2 Ibid., t. II, p. 592. — 3 Hoitzmann, Ueber den griechischen Ursprung des indischen
Thierkreises, 1841. — ^ Vers le — IX« siècle. — s j. Call, dans Philosophical Transactions,
1772, p. 3S3. — 6 Legentily dans Histoire et Mémoires de l'Académie des sciences, 1785,
Mém., p. 17. L'église Notre-Dame à Paris est du commencement du XIII® siècle. — 7 Vers
le -f- VI1I« siècle. — ^ Letronne, dans Journal des savants, 1840, p. 310.
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i56
INTRODUCTION.
CHAPITRE IV.
symboles furent changés. Les Mongols^ les Thibétains^ lesTarlares-Manfchoux^
les Japonais se servent aujourd'hui des dodécatémorics^ sous des formes qui
diffèrent à peine entre elles. Voici les trois séries, en commençant à Téqui-
noxe du printemps :
Signes zodiacaux
Signes zod
des
Tartares-Mai
et des Thib<
ACAUX
Signes zodiacaux
des
Mongols.
itchoux
itains.
ou jetta
des Japonais.
Léopard.
Tigre.
Tigre.
Lièvre.
Lièvre.
Lièvre.
Crocodile.
Dragon.
Dragon.
Serpent.
Serpent.
Serpent.
CheTal.
Clieval.
Cheval.
Brebis.
Chèvre.
Brebis.
Singe.
Singe
Singe.
Poule.
Poule.
Coq ou poule.
Chien.
Chien.
Chien.
Porc.
Porc.
Verrat.
Souris.
Souris.
Souris.
Bœuf.
Bœuf ou
vache.
Bœuf ou vache.
Ce zodiaque est celui d'Ulugh-Beigh ^ Les Mongols Font reçu par Tinter-
médiaire des Ouïgours, le seul peuple de PAsie centrale qui, du temps de
Djenghis-Rhan, c'est-à-dire au XIII® siècle, eut quelques connaissances scien-
tifiques et qui fît usage de l'écriture. Il a été adopté par les Turcs ^.
Cesl un fait fort curieux et sur lequel on ne peut trop sérieusement appeler
Taltention que, parmi les noms des jours mexicains, on retrouve un nombre
relativement élevé des symboles zodiacaux des peuples mongoliques. Tels
sont le lièvre, le serpent, le singe, le chien. A la place du léopard, du cro-
codile et de la poule, qui manquaient au Nouveau Monde, des symboles
d'une grande analogie avaient été choisis par les Aztèques : Tocelot (ou lion
américain), le lézard et Taigle. Les rapprochements ne s'arrélent pas même à
ces premiers rapports. Dans le calendrier lunaire du Mexique, sept termes
sur vingt-huit s'accordent avec ceux des Hindoux : ce sont le serpent, la
canne, le rasoir, la roule du Soleil (chez les Hindoux la trace des pas de
Vichnou), la queue du chien et la maison ^
Peut-on regarder ces rencontres comme absolument fortuites? Le nombre
^ Gravius, Epochae celebriores astronomis . . usitatae,16S0, p. 6. — 2 Hyde, De religionis
veterum Persarum historia, 1700, p. 22o. — 3 A . de Humboldt, Vues des Cordillères et
monuments des peuples de l'Amérique, édit. fol., 1810, p. 152; édit. 8*», t. Il, 1816, p. 3.
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ÉPOQUE FABULCUSE. l'aNIMISNE DANS LE CIEL. 437
des coïncidences ne rend-îl pas difficile d'admettre cette conclusion? On a
beau rappeler que les objets vers lesquels Pesprit de Phomme se porte, dans
la création de pareils symboles, sont limités, les reproductions dépassent ici
le chiffre que les probabilités allouent à rhypothèse du hasard. Le zodiaque
mongol est passé au Japon presque sans altération. S'il a été porté plus loin,
il n'y aurait pas à s'étonner qu'il eût subi des modidcations plus profondes.
Ce qu'on en retrouve au Mexique n'a pas les caractères de coïncidences
isolées, mais ceux de vestiges systématiques, comparables aux portions
conservées d'un édiOce qui a été en partie reconstruit. Pour les termes
lunaires les analogies sont avec ceux de l'Inde, ce qui semblerait augmenter
la difficulté. Mais les Mongols avaient adopté le zodiaque lunaire indien ^
Il n'y a donc à recourir en réalité qu'à une seule source. Il resterait toutefois
à expliquer comment, si l'Amérique a reçu par le nord-ouest l'accession de
colons capables de lui donner les zodiaques du Soleil et de la Lune, ces
immigrants, au moins à demi policés, ne lui ont pas apporté en même temps
les céréales, le fer, la brouette, les moulins, et surtout l'écriture alphabétique.
Ce sont là des acquisitions qui, une fois faites, ne se perdent plus et dont
on ne se sépare pas. Comment une connaissance serait-elle parvenue sans
les autres? 11 reste là une énigme qu'on n'est pas arrivé jusqu'ici à éclaircir.
Sphèi'es gravées et planisphères antiques. — Après avoir créé Tastro-
gnosie, différents peuples ont fait des représentations figurées, gravées ou
sculptées, soit de la sphère céleste, soit de quelques-unes de ses parties. Le
zodiaque y tenait la place la plus importante; et pour nous il offre un intérêt
particulier, en ce que la position des points équinoxiaux permet de retrouver
la date des dessins.
Nous avons mentionné plusieurs monuments dont on a pu se servir de
cette manière. Quant aux représentations portatives appartenant à l'école
grecque, il nous en reste fort peu, et le caractère en est plutôt décoratif que
scientifique. Hipparque avait figuré les principaux astérismes sur une sphère
solide, et celte précieuse représentation du ciel étoile était conservée à
Alexandrie, puisque Ptolémée Tinvoque pour prouver que les configurations
des étoiles n'avaient pas varié ^. Mais rien de semblable ne nous est parvenu.
Aussi a-t-il fallu reconstituer In sphère antique d'après les descriptions écrites,
les figures que nous possédons étant insuffisantes pour cet objet.
* A. Rétnusat, Mélanges asiatiques, 182o, t. I, p. îil2. — ^^ Ptolemaetis, Magna corn-
positio, lib. vu, cap. 1.
18
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ISe INTRODUCTION. CHAPITRE IV,
DilTérentes pierres gravées de nos musées archéologiques représentent
Atlas^ portant sur les épaules une sphère étoilée K Mais les dimensions y
étaient trop peliles pour permettre à Tartiste de faire de ces globes de véri-
tables images du ciel. Il n'en a pas été de même cependant pour THereule
Farnése^ du Musée de Naples, qui soutient sur la nuque une grosse boule de
marbre ^. Cette sphère est marquée de constellations à figures^ la plupart
reconnaissables, bien que pour l'astronome imparfaitement formées. La
position des colures a pu y être assignée^ au moins d'une manière approchée.
Elle se rapporte à la date — 300 environ ^.
Une autre sphère antique en marbre, moins délaillée, est conservée au
Musée d'Arolsen *. On voit aussi au Vatican un planisphère, également en
marbre, à demi brisé, gréco-égypiien, autant astrologique qu'astronomique*.
Le centre est occupé par les figures des deux Ourses et du Dragon; plus loin
viennent les signes du zodiaque, et à côté d'eux, sans prétendre à des rapports
de situation bien rigoureux, les principaux astérismes extra-zodiacaux, parmi
lesquels on reconnaît Canis major^ Hydra, Centaurus, Lupus, Âquila. La péri-
phérie est occupée par des images des dieux et des décans ^ et par celles
des planètes, se rapportant aux dodécatémories qu'on regardait comme leurs
domiciles. L'emblème de la Balance, parmi les signes, montre que ce pla-
nisphère ne peut pas être de beaucoup antérieur au commencement de
notre ère.
Le zodiaque Iwmire. — Tandis que certains peuples s'étaient fait un
zodiaque solaire, d'autres avaient composé un zodiaque lunaire. On a trouvé
celui-ci, sous des formes un peu différentes, chez les Arabes, chez les Hin-
dous et chez les Chinois. La révolution sidérale de la Lune étant comprise
entre 27 et 28 jours, 28 étoiles distribuées le long de la roule de l'astre
divisaient en quelque sorte sa course en 28 pas, dont un était accompli dans
l'intervalle d'une nuit à la nuit suivante. C'était une espèce de jalonnage du
ciel, au moyen duquel Tœil se rendait compte des mouvements de notre
satellite.
^ Wimkelmann, Pierres gravées de Stosch, t. II, 1765; C. W. King, Antique gems and
rings, 1812, pi. xxxviii, n^S; Gerhard^ Archemoros, dans ses Akademische Abhandiungen,
vol. I, Taf. IV, n'» 5. — 2 PUtolesi, Museo borbonico descrilto ed illustrato, t. V, 1834,
pi. 52; aussi dans l'édition de Bentley de l'Astronomicon de Manilius, 4«, Londini, 1739. —
3 HeiSj Neuer Himmels-Atlas, 1872, p. ix. — * Gaedechen, Der marmorne HimmeJsgJobus
des Antikencabinels zu Arolsen, 1862, avec 2 pi. — ^ Bianchini, dans Histoire et Mémoires
de l'Académie des sciences, 1708, his., p. 110, avecl pi. — 6 Plus haut, présent chapitre,
p. 134.
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ÉPOQUE FABULEUSE. L*AIflMISME DANS LE CIEL. iStf
Celte idée était assez simple pour venir de plusieurs côtés à la fois. Mais
dans Thypothèse où elle n'aurait eu qu'une seule origine et se serait répandue
par communication^ Tlnde est regardée aujourd'hui comme la source de
celle conception.
En sanscrit les divisions du zodiaque lunaire sont appelées nakshatra,
qui veut dire simplement étoile^ et chacune d'elles commence à un astre
particulier lequel en est le chef. On a désigné ces étoiles conductrices sous le
nom de « délerminalrices \ » mais Tappellalion propre esl yogatâra. Les
yogatâra sont donc des repères sur la route de la Lune^ et les nakshatra
des espaces ou compartiments^ nécessairement un peu inégaux^ dans les-
quels Fastre se présente de nuit en nuit.
Un hymne du Rig-Véda 2, le plus ancien monument de la littérature de
rinde^ nomme les 28 nukshalra dans leur ordre astronomique^ à commencer
par le crillicay qui dans Fusage moderne est devenu le troisième. « S&nm
(la Lune^ qui était un être mâle) est placée dit le livre sacré^ dans le sein
des uakshatray » ce qui signifie qu'il se meut à travers ces divisions. D'après
les données du même document^ le solstice d'été tombait au commencement
du compartiment nommé magha, dont l'étoile conductrice est « Leonis. Cette
situation nous reporterait au — XXIV® siècle; mais c'était probablement une
restitution théorique plutôt qu'un souvenir. On retrouve une énumération
des nakshatra dans le plus récent des quatre Vêdas ^, où les noms sont
encore présentés dans le même ordre, et sont absolument ceux que le Sourya-
Siddhânta leur conservait une vingtaine de siècles plus tard.
Indépendamment de leur office de jalons lunaires, ces divisions, comme
les décans égyptiens, avaient une valeur importante en astrologie. C'est ce
qu'on voit dans le dernier des ouvrages que nous venons de citer. Les étoiles
choisies étaient généralement voisines de l'écliptique, à l'exception de quel-
ques-unes, moins bien situées, que leur éclat avait fait préférer à d'autres
plus faibles, par exemple « Lyrae et « Aquilae. Il y en avait qui, comme
t Sagitlarii et ç Piscium, étaient seulement de quatrième grandeur. On voit
qu'il avait régné un certain désordre dans les choix, car en descendant plus
souvent à des quaternaires on aurait pu donner aux divisions plus d'égalité.
En fait, il n'y avait que i 5 de ces espaces qui représentaient à peu près le
trajet de la Lune en un jour; 6 embrassaient sa marche dans un jour et demi
environ et 7 en un demi-jour seulement.
^ J. B. Biot, dans Journal des savants, 1840, p. 227. — 2 Rig-Véda [écrit vers le —
XIV« siècle], lib. viii, cap. 3.-3 Athana-Vêda [écrit vers le — XIV* siècle], lib. xix,
cap. 7.
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140 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
Dans Tastronomie moderne de Flnde^ les nakshatra ne sont plus les
groupes stellaires auxquels Toeil peut rapporter la Lune; ils sont devenus^
comme nos signes du zodiaque^ de simples divisions géométriques, rendues
égales par définition. Ce sont des arcs de iS^'SO' de Pécliplique, qui ont
conservé, dans cette application nouvelle, les noms des anciens astérismes^
et qui, comme nos signes zodiacaux, marchent avec la précession. On peut
voir en cela le résultat d'un besoin pratique plus avancé ; mais ce que nous
considérons ici, c'est l'institution primitive.
Par TefTet de la précession, toutes les divisions comprises entre les Pléiades
et la Vierge avaient été en diminuant d'amplitude sur l'équateur, depuis leur
création, tandis que celles de la partie opposée du ciel avaient été en aug-
mentant. Avec l'accumulation des siècles, ces changements sont devenus
notables. Il y a des déterminatrices qui ne sont plus arrivées au méridien
qu'après l'étoile qui, auparavant, les suivait immédiatement. Ce cas s'est
présenté, par exemple, au X« siècle, pour r Sagittarii et « L) rae. La seconde
de ces étoiles, au lieu de suivante qu'elle était d'abord, est devenue précé-
dente. Alors la division appelée abhijit s'est évanouie et a été supprimée.
Voilà pourquoi les Hindous modernes n'ont plus compté que 27 imkshatra
au lieu de 28.
Pour assigner les coordonnées de leurs déterminatrices, les Hindous, dont
l'astronomie, suivant les méthodes grecques, avait pour plan fondamental
l'écliptique, recouraient à un système bâtard. Par le pôle actuel de l'équa-
teur, ils menaient le cercle de déclinaison de l'étoile. Ce cercle coupait
l'écliptique en un point M dont la longitude était appelée la longitude de la
déterminatrice, pendant que la distance de M au pôle de l'équateur était sa
latitude. Afin de distinguer ces coordonnées mixtes, Golebrooke leur a
donné les noms de longitude et de latitude apparentes ^ Les astronomes
hindous prétendaient mesurer directement ces coordonnées ; mais Biot sup-
pose qu'ils les calculaient plutôt, d'après les ascensions droites et les décli-
naisons observées, à l'aide des méthodes de la trigonométrie grecque, qui
leur étaient devenues familières ^
Le zodiaque lunaire mongol montre, par le rapprochement des noms,
qu'il avait été pris de l'Inde ^ Nous avons dit tout à l'heure que les Mexicains
avaient un calendrier lunaire, dans lequel on retrouve sept noms des stations
de la Lune des Hindous ^. Les Chinois avaient aussi une division de la
< Colebrooke, dans Asiatic researches, vol. IX, 1807, p. 323. —^J.B. Biot, dans Journat
des savants, 1845, p. 41. — ^A. Rémusat, Mélanges asiatiques, 1825, 1. 1, p. 212. — ^ Plus
haut, présent chapitre, p. 136.
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ÉPOQUE FABULEUSE. l'aNIMISME DANS LE CIEL. lit
circonférence du ciel en 28 parties; c'élaienl les 28 sieoa ou sou, c'est-à-dire
reposoirs \ dont les Japonais leur ont emprunté les repères. Mais leurs
déterminalrices n'étaient pas une copie rigoureuse des yogatâra des Aryens,
il y en a seulement 6 sur les 2 S qui sont identiques. Les étoiles chinoises
sont plus souvent en dehors du zodiaque que leurs correspondantes de Flnde.
Alhrecht Weber^ s'appuyant de considérations historiques et philologiques^
avait conclu que les mansions de la Lune étaient une création aryenne ^^
dont ridée sinon les détails aurait passé à la Chine avec le bouddhisme^ vers
le commencement de notre ère. Mais il a fini par penser que le zodiaque
lunaire est une invention tellement simple et naturelle qu'elle a pu se renou-
veler de plusieurs côtés ^.
Il est question à la Ghine^ dans des temps très anciens^ de plusieurs étoiles
de la liste des sou; mais ces mentions sont probablement antérieures à
l'application de ces astres au jalonnage de la route de la Lune. Ainsi l'une
de ces étoiles^ nou, e Aquarii^ est déjà nommée au temps de Tchéou-Kong^
ou — Xll*' siècle. On trouve les noms de 6 autres dans le Ghi-king de
Confucius^ et ceux de i7 dans le dictionnaire Eul-ya, qui parait aussi
ancien ^ Mais il ne résulte pas de ces mentions que ces astres fussent alors
employés comme repères de la Lune. Le premier document où la liste des
sou figure avec son caractère est le Y-li^ ouvrage dont l'original avait été
détruit dans le grand incendie des livres en — 21 % et dont la restitution
a été essayée^ d'après les traditions^ sous la dynastie des Han. La date certaine
ne remonte donc pas au delà de cette restitution, c'est-à-dire d'un ou deux
siècles avant notre ère. Mais à cette époque les sou étaient devenus d'usage
vulgaire. Liu-pou-ouey et Sse-ma-thsien l'indiquent vers ce môme temps ^
J. B. Biot avait cru que les déterminatrices des Chinois avaient été choisies
par ce peuple, pour passer au méridien en môme temps que les plus brillantes
des circompolaires. il reconstruisait ainsi une sphère du — XXiV* siècle ^,
et il en concluait que les Chinois étaient les véritables auteurs du zodiaque
lunaire. Mais les rapprochements qu'il nous montre dans les instants de cul-
mination, à cette époque reculée, n'offrent rien de frappant. Les heures de
passage des couples qu'il a formés, loin de présenter des coïncidences rigou-
reuses^ flottent dans des limites trop larges pour justifier cette supposition.
^ Par extension, « auberge pour la nuit. » — 2 Alhrecht Weber, Indische Squizzen, 1867,
p. 76. — 3 Albrecht Weber, Die vedisclien Nachrichten von den Naxatra (Hondstationen) ,
2 Th., 1860-1862, extrait des Âbhandlungen der Akademie zu Berlin, 1860, Pbil. Kl.,
p. 283, et Monatsbericbte, 1860, p. 491, 713; 1862, p. 222. — * Du — Vl« siècle. —
s Au ^ !«" siècle. — 6 /. fi. Biot, dans Journal des savants, 1840, p. 246-253.
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143 INTRODUCTION. CHAPITRE IV.
Il est donc probable que Fidée avait été importée de Tlnde^ mais qu'elle a
subi une sorte d'adaptation.
Ce qui est certain, c'est que, conformément à leur système de coordonnées
sur Téquateur, les Chinois assignaient les positions de leurs étoiles déter-
minatrices par les ascensions droites et les déclinaisons. Ils corrigeaient de
temps à autre l'étendue attribuée aux divers compartiments, lorsque les
progrès de la précession avaient altéré d'une manière sensible les inter-
valles. Au XIII® siècle, l'ordre de culmination des deux étoiles X et e^ Orionis
s'est renversé, et la division qu'elles contenaient entre elles s'est par consé-
quent évanouie. C'est ce qui était arrivé un peu auparavant pour un des
nakshatra des Hindous ^ Mais les astronomes de l'Empire du milieu ont
montré ici la différence des caractères. Ils ont maintenu à son ancien rang
et mentionnent encore la division Ise, bien qu'elle soit entrée depuis plus de
cinq siècles dans la division Isan, où elle se trouve incluse, et qu'elle n'ait
plus d'existence par elle-même. Dans la réforme de leur astronomie par les
missionnaires de la Société de Jésus, ils ont obligé ceux-ci à la conserver.
Une liste d'étoiles lunaires, différentes à la fois de celles de l'Inde et de
celles de la Chine, se retrouvait chez les Arabes. Mais elle n'a jamais (iguré
dans leur astronomie que comme hors-d'œuvre. On voit clairement que l'idée
de cette division était étrangère à leur système astronomique. En l'adoptant,
les Arabes avaient fait un nouveau choix des étoiles, beaucoup plus régu-
lier, plus assujetti à suivre l'écliptique, et applicable à leurs observations de
levers et de couchers. Non seulement, remarque Ulugh-Beigh, ces étoiles
se correspondent sur la sphère par couples à peu près diamétraux, mais elles
satisfont à la condition de présenter des levers et des couchers, qui s'échelon-
nent presque régulièrement à i3 ou i4 jours d'intervalle. C'était s'écarter
complètement de l'objet d'un zodiaque de la Lune.
Les vingt-huit divisions sont cependant appelées, en arabe, menâzil el
kamar, les stations lunaires. La liste des étoiles conductrices de ces stations
est commune aux Persans, aux Tartares et aux Turcs, qui tous l'ont reçue
des Arabes. La situation de ces déterminatrices dans les limites du zodiaque
de la Lune donnait, chez ces peuples, plus de fixité aux divisions : les
stations contiguës étaient plus également influencées par la précession. La
mansion où se trouvait le Soleil s'appelait « enflammée, » celle qu'il
venait de quitter « séparée après l'embrasement » el celle où il allait
entrer était nommée « fumante. » Le nom persan des mansions de la Lune
est khordeh.
^ Voir plus haut, présent chapitre, p. 140.
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ÉPOQUE FABULEUSE. LENINISME DANS LE CIEL. 145
Il est difficile de dire à quelle époque précise les Arabes ont reçu des Hindous
le zodiaque lunaire. Le Koran fait mention des stations de la Lune^ par leur nom
générique^ sans entrer dans le détail des astres. La plus ancienne énuméra-
tion connue^ dans les écrits arabes^ est celle d'Àlfragan \ du commencement
du IX® siècle. Il y en a une autre, avec variantes, dans Aben Ragel ^, au
siècle suivant. Les Arabes ne s'étaient pas toujours arrêtés à des étoiles indi-
viduelles; ils avaient pour certains kamar des groupes de deux ou trois étoiles
très voisines. Mais plus on s'éloignait de Taslronomie primitive^ où Ton ne
notait encore que grossièrement les positions de la Lune, plus l'utilité d'un
zodiaque lunaire se perdait. Cette création a uni par rester dans la science^
comme un souvenir seulement. Nous avons vu que les nakshatra ne sont
plus pour les Hindous eux-mêmes qu'une nomenclature, comme les signes
zodiacaux le sont devenus pour les Européens.
Communications anléhistoriques entre les peuples. — Le lecteur a du
être frappé, dans ce qui précède, des nombreux exemples de communication
des connaissances, de peuple à peuple, révélés par l'histoire de l'astronomie
dans la période que nous venons de résumer. Aux faits avérés se joignent
en outre des indices parfois extrêmement curieux d'importations semblables,
sur lesquelles plane encore un doute, mais qui n'en sont pas moins dignes
d'éveiller l'attention. Ces traces plus ou moins positives de rapports contre-
disent les notions communes. Lorsqu'il s'agit d'une antiquité reculée, on se
représente les sièges des différentes civilisations comme des points brillants
sur un immense fond obscur, isolés et distants les uns des autres. On se figure
que le travail de développement s'est poursuivi^ dans chaque foyer, d'une
manière complètement séparée et indépendante^ à part pour ainsi dire du
reste du monde. Mais il serait inexact de penser qu'il n'existait pas, entre ces
divers centres^ des communications d'une certaine étendue.
Ces relations sont mises au contraire en évidence par les objets de fabri-
cation étrangère qu'on retrouve dans les monuments et dans les fouilles.
Ainsi on a retiré des ruines de Ninive des objets évidemment égyptiens,
tandis que les sépultures des bords du Nil ont fourni de leur côté des œuvres
de l'industrie assyrienne, entre autres de petits meubles en bois précieux et
des objets en terre émaillée. La céramique de la Mésopotamie était toute
différente de celle de l'Egypte : aucune confusion n'est donc admissible.
L'Egypte avait été d'abord fermée aux étrangers. Mais au — Vll« siècle,
^ Alfraganus, Rudimenta astronomiae, cap. 20, 22. — ^ Hyde, In tabulas Ulugh-Beighi
commentarii, 166S (réimpression de 1767), p. 30.
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144 INTRODUCTION. CHAHTRE IV.
Psanimelichus avail permis à des Cariens el à des Ioniens de s'y établir.
Indépendamment de ces immigrations^ le commerce à distance avait tenu
une place importante dans des temps beaucoup plus anciens. Trente siècles
avant notre ère les Égyptiens étaient à Fâge du bronze, et pour obtenir
Tétain qu'ils alliaient au cuivre des mines de Ouadi-Magara ', il leur fallait
des relations soit avec TEspagne, soit avec le Caucase ou Tlnde. Mais leurs
communications allaient encore plus loin. On retrouve dans les catacombes de
Thèbes, notamment dans des tombeaux du temps des Pharaons, des vases et
des coupes de porcelaine chinoise, portant des caractères chinois. Ces objets
avaient contenu, selon toute apparence, des produits exotiques provenant de
Textréme Orient. Leur présence prouve le développement des rapports com-
merciaux dans une antiquité fort reculée.
En retour, les Chinois avaient tiré de FÂssyrie et de FÉgypte des connais-
sances qu'ils ont encore, et qui portent en elles-mêmes les traces excessivement
anciennes de leur origine. Ils conservent, par exemple, la description du
dattier, tiao-tchy des Araméens, d'après les livres assyriens, et malgré
l'absence de cet arbre dans l'Orient de l'Asie; ils connaissent encore sous son
nom antique de hiûeii un des glaïeuls du délia du Nil, le népenthès d'Homère,
qui guérit la tristesse et fait oublier le pays natal ^ Nous savons d'ailleurs
que dans les premiers siècles de notre ère, les Chinois fréquentaient les côtes
de l'Arabie et de l'Egypte, et qu'au VII® siècle ils avaient envoyé une ambas-
sade à La Mecque. Au Il« siècle, ils avaient reçu des agents diplomatiques de
Marc-Aurèle, qui avaient débarqué par le Tonkin ^.
Ce n'est pas dans la plus haute antiquité historique ou même antéhisto-
rique, mais plutôt à une époque plus rapprochée de nous, que les grandes
civilisations, surtout celles de l'Orient, se sont tenues à l'écart les unes des
autres. Le voyage dans l'Inde du pèlerin bouddhiste chinois Hiuan-Thsang *,
qui se place au milieu du VII® siècle, fait voir qu'à cette époque les commu-
nications entre les deux contrées étaient devenues rares. Les peuples civilisés
de l'Asie se renfermaient et ont continué à se renfermer de plus en plus
dans une sorte d'isolement national. Au VIII® siècle, on regardait, à Bagdad,
comme une sorte d'événement l'arrivée d'un savant hindou. Le calife
Almansor qui régnait alors, et qui aimait l'astronomie, avait encouragé les
hommes de science de sa capitale à se mettre en rapport avec lui ^.
< Dans la presqu'île de Sinaï. — 2 Comptes rendus de FAcadémie des sciences [de Paris],
t. XXXVI, 18S3, p. 1S3, 300. — 3 Klaproih, Tableaux historiques de l'Asie, 1826, p. 69.—
* S. Julietiy Histoire de la vie et des ouvrages de Hiouen-Thsang, 18o3. — 3 En 772. Voyez
Casiri, Bibliotheea arabico-hispana, vol. I, 1760, p. 427 et suiv.; comparez Gildemeister,
Scriptorum arabum de rébus indicis, 1838, p. x et 106.
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ÉPOQUE FABULEUSE. LENINISME DANS LE CIEL. * 145
Même dans TOccident^ encore en grande partie barbare^ plus de mille ans
avant Fère vulgaire les communications s'étendaienl au loin malgré les
difficultés et les périls de la navigation. Gadès formait dés lors un poste
avancé^ d'où Ton parlait pour pénétrer dans FOcéan. Les Phéniciens allaient
chercher Fétain des Gassitérides et du Gornouailles et Tambre des rivages
de la Baltique. Mais il y a un signe encore plus évident : c'est Finfluence
qu'a exercée au loin Tart étrusque. Gette influence se montre dans un grand
nombre de produits de l'âge du bronze^ dans les pays occidentaux et
septentrionaux de l'Europe.
il n'y a donc aucune invraisemblance à penser que la division du jour en
douze heures doubles^ dont on fit ensuite vingt-quatre heures simples^ et le
zodiaque solaire de douze signes^ aient été communiqués par les peuples
de la Mésopotamie aux autres nations de l'antiquité. Il parait difficile de
méconnaître que le zodiaque lunaire de vingt-huit stations a été une des
créations précoces de l'Inde^ qui a eu son influence à la Ghine^ et qui a été
simplement adoptée par les Arabes^ les Persans et les Mongols. Enfln
ne trouve-t-on pas de fortes raisons de croire que l'identité plus ou moins
complète de quatorze termes solaires ou lunaires^ en Amérique et en Asie^
porte la marque d'anciennes communications?
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146 INTRODUCTION. CHAPITRE V.
CHAPITRE V.
EPOOUE EMPIRIQUE. — LES PKEMIÈKES OBSERVATIONS.
L'observation entre dans une phase active. — Observation des solstices. — Observation des
passages du Soleil par le zénit. — Observation des éclipses. — Services astronomiques
officiels. — Rédaction des almanachs. — Sciothérique. — Tracé de la méridienne. —
Les clepsydres. — Observations astronomiques proprement dites. — Instruments à
mesurer les astres. — Alexandrie, son observatoire et ses bibliothèques.
L'observation entre dans une phase active. — Nous avons vu jusqu'ici une
astronomie qu'on pourrait appeler enlièremenl réceptive. On ne tenait note
des phénomènes que vaguement et par tradition : on manquait^ en effel^ de
Tusage courant de l'écriture. En fait de calcul^ on ne se livrait qu'à la consi-
dération des cycles. Et pour ce qui concerne les causes et les lois^ on se
bornait^ par analogie^ à prêter aux astres la vie> l'action et la volonté.
Mais nous sommes arrivés à la fin de cette époque passive et nous allons
entrer dans une phase nouvelle. De véritables observations vont être recueil-
lies et conservées. D'abord accidentelles, et faites à mesure qu'elles s'offraient
d'elles-mêmes, elles deviendront avec le temps intentionnelles et régulières.
A l'aide de ces premiers matériaux, l'esprit humain se hâtera de construire.
Le tableau animé des personnages divins fera bientôt place à l'édification de
systèmes physiques.
En fait d'observations anciennes, il ne faut pas cependant accepter aveu-
glément tout ce que les historiens primitifs ont rapporté. Il ne faut pas
prendre, par exemple, pour des observations effectives, ce qui n'était que
les origines des mouvements, ou comme nous dirions aujourd'hui l'époque
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 147
hypothétique des tables. L^idée que toutes les planètes s'étaient mises en
marche en même temps^ en partant d'un même points a été très répandue
parmi les peuples de Tantiquité ^ On cherchait à remonter à ce point de
départ, mais en l'indiquant on n'y attachait pas l'idée d'une observation
réelle. Tel était le caractère de la conjonction antéhislorique du Soleil^ de
la Lune et des cinq planètes, au nord de la constellation d'Orion^ dont par-
lent^ à la Chine, certains abrégés d'histoire et quelques ouvrages astronomi-
ques, tous d'ailleurs postérieurs à l'incendie des livres de — 242. Il s'agissait
simplement d'une restitution théorique, propre à servir de départ aux calculs.
Il en était de même de l'époque des tables indiennes. Les premières obser-
vations eiïectives ont été celles des équinoxes et des solstices, dont on avait
en quelque sorte un besoin immédiat. Les phénomènes dont on trouve le
plus anciennement la mention, dans les annales des différents peuples, sont
des solstices.
Observation des solstices. — On voit dans le Ghou-king qu'à la Ghine^
du temps d'Yao, par conséquent dès le — XXIV« siècle, des astronomes
étaient chargés officiellement d'observer d'une manière suivie les équinoxes
et les solstices. On employait à la détermination des solstices un gnomon à
style pointu, dont l'ombre devait être mal terminée. Ce style avait huit
pieds chinois de hauteur. La plus ancienne mesure solsticiale dont les
chiffres nous aient été conservés est celle que fit Tchéou-koung, à la fin du
— XII« siècle, dans la ville de Lo-yang, au sud du Fleuve Jaune. Parmi les
solstices observés de cette manière à la Chine, Laplace a pu se servir en
outre de ceux des années — 49, + 473, + 464, + 629 et + 4279, qui
lui ont permis de déterminer la diminution de l'obliquité de l'écliptique ^.
Le vers de Lucain souvent cité :
Umbras ntisquam flectefile Syene,
faisait allusion à la verticalité du Soleil, à Syène, aujourd'hui Àssouan, le
jour du solstice d'été. Ce jour-là, on apercevait l'image de l'astre au fond
d'un puits ^. Mais il faut remarquer qu'à partir du milieu du — X* siècle,
la diminution de l'obliquité avait dû mettre fin à cette observation^ et que
* Plus loin, Chap. VI, La précessîon et les grandes périodes. — ^ Connaissance des
temps, 18H, p. 450. — 3 Plutarchus, Deoraculorum defectu, cap. 5; Strabo, Res geogra-
phicae, lib. xvii, cap. 1, § 48.
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148 INTRODUCTION, CHAPITRE V.
le bord même du Soleil avait cessé d'atteindre le zénit de cette ville
égyptienne.
On se forme une idée du développement tardif de la civilisation et des
sciences de la Grèce, lorsqu'on voit, après ces exemples, les premières obser-
vations analogues remonter seulement, dans ce pays, au — V' siècle. Il faut
descendre àTarchontat d'Apseudes, en — 431, pour trouver Tobservation,
devenue célèbre, du solstice d'été que Meton et Euctemon exécutèrent à
Athènes. C'est la plus ancienne observation de l'antiquité classique dont
Hipparque, Ptolémée et leurs successeurs aient pu tirer parti.
Toutes ces observations solsticiales se faisaient au gnomon. Les incas du
Pérou avaient employé, au contraire, l'azimuth de l'ombre au Soleil levant
ou couchant. Mais comme cet azimuth varie très lentement aux environs du
solstice, ils avaient imaginé, pour saisir l'instant du maximum, un procédé
ingénieux et délicat, qui n'a pas été suffisamment éclairci jusqu'ici. Nous
allons essayer de le reconstruire, d'après les descriptions des plus anciens
historiens ^
Si, peu de jours avant le solstice, nous plaçons deux jalons ou deux
bornes dans un alignement tel qu'au Soleil levant l'ombre de l'un de ces
objets tombe sur l'autre, ce recouvrement des ombres cessera d'être exact les
jours suivants. Nous pourrons planter nos signaux de telle façon qu'au jour
même du solstice, un mince filet de lumière passe entre les deux objets,
comme par une fente ou clairière. Il faut que ce pinceau lumineux parte du
point le plus avancé du disque du Soleil, du point le plus septentrional par
exemple, s'il s'^agit du solstice d'été. Car, s'il provenait d'un point quelconque
du disque, le lendemain un autre pinceau, provenant d'un point différent,
passerait par la clairière, et l'on ne s'apercevrait pas que le Soleil a reculé.
En un mot, les deux jalons, vus de loin et presque dans le même alignement,
doivent former une sorte de pinnule, devant laquelle, d'ordinaire, le Soleil
levant ne se présente pas, mais qu'il aUeint cependant par son bord le plus
avancé le jour du solstice, et ce jour-là seulement.
A cet instant un rayon passera, non seulement après que l'astre aura déjà
une certaine hauteur, mais au moment même où son diamètre horizontal est
dans l'horizon. C'est (le ce rayon qu'il faut constater le passage coïncidant
^ deçà de Léon, Cronica del Peru, 1S53, cap. 92; D*Acosta, Historia natural y moral
de las Indias, 1690, lib. vi, cap. 3; GarcUasOy Primera parte de los commentarios reaies,
1609, lib. I, cap. 22; Gemelli Carreri, Girc del mondo, part, vi, 1700, lib. i, cap. 5.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 149
avec le lever du bord le plus avancé du Soleil. Or voici ce que les Péruviens
avaient imaginé pour cet objet.
Leurs jalons étaient monumentaux. On les avait établis sur la colline de
Carmenca, près de Cusco. Celaient des tours A, B, d'environ 5 mètres de
haut^ qui portaient le nom de succanga. Le rayon EM^ parti du bord septen-
trional du Soleil levant EF^ passait entre ces deux tours^ en les rasant. De
plus^ le rayon GN du Soleil couchant GH devait également passer le soir^ les
deux tangentes étant symétriques.
Il s'agissait d'observer ces rayons. A cet effet on avait construit deux tours
beaucoup plus hautes^ C et D, qui étaient les postes ou observatoires. Elles
avaient une soixantaine de mètres d'élévation. Les surveillants qui s'y trou-
vaient placés attendaient^ pour le signaler^ le jour où le filet de lumière^
provenant du bord de l'astre à l'horizon^ passait entre les tours -jalons le
matin et le soir. Quand ce fait se produisait^ ils annonçaient le solstice.
Il est clair qu'il avait fallu une grande précision pour élever ces monu-
ments dans l'alignement convenable. Les bases avaient été évidemment tracées
un jour de solstice. Il faut conclure ensuite^ de ces arrangements^ que les tours
de Gusco n'avaient pas été construites depuis une longue durée^ lorsque les
Espagnols sont arrivés; car^ au bout de deux ou au moins de trois siècles^
on aurait constaté les effets de la diminution de l'obliquité de l'écliptique^ qui
sous celte latitude se portent presque tout entiers sur les azimuths; or^ les
Incas n'avaient pas l'idée de ce changement.
Il parait que l'observation se faisait en double. Un système de tours exis-
tait à l'est de Gusco et un autre à l'ouest. Il ne nous semble pas qu'il s'agit
d'observer deux solstices différents, mais bien de faire en double (peut-être
le matin d'un côté et le soir d'un autre) l'observation du principal solstice,
qui était manifestement celui vers le nord, le Soleil s'écartant beaucoup
moins du zénit du Gusco du côté du sud. Les azimuths du Soleil horizontal
ne sont pas d'ailleurs symétriques, dans les deux soislices, par rapport à
l'équateur. Ils sont respectivement, à Gusco, en juin + 24*^ 5', en décembre
— 24^24' qui, abstraction faite du signe, diffèrent de 46'. Il est extrême-
ment regrettable que les tours aient été détruites par les conquérants espa-
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150 INTRODUCTION. CHAPITRE T.
gnols. Garcilaso dit qu'elles étaient encore debout en i560^ mais elles n'ont
pas dû subsister longtemps après cette date.
Observation des passages du Soleil par le zénit. — Les Incas faisaient
une autre observation^ qui offrait également pour eux un vif intérêt : celle
de Tinslant où le Soleil passait par le zénit^ ou plutôt repassait^ en revenant
de son excursion australe. C'était vers la fin de Tété de leur bémisphère^ et
cette circonstance astronomique servait d'occasion à la plus grande fête de
l'année. L'observation du phénomène avait un véritable caractère religieux.
Elle ne se faisait pas^ comme celle du solstice^ dans un lieu préparé à cet
eiïet; on la répétait simultanément devant tous les temples. Dans le préau
ou sur la terrasse qui entourait l'édifice religieux, était élevée une colonne
en pierre, richement travaillée, au centre d'un très grand cercle, aussi vaste
que la localité le permettait. Une ligne est-ouest passait par le pied de la
colonne. Le jour où l'ombre suivait ce trait des deux côtés, et eu la colonne
à midi était éclairée sur toutes ses faces, « comme si le Soleil se fut reposé
sur sa cime, »> il était évident que l'astre passait par le zénit du lieu.
Lorsque ce moment approchait, les prêtres suivaient très attentivement
l'inclinaison de l'ombre sur le trait azimuthal, et le jour où cet angle parais-
sait nul, on proclamait l'accomplissement du phénomène. Rien ne prouve
plus clairement que cette attente l'absence d'un calendrier solaire \
Aussitôt qu'on était assuré de l'à-plomb du Soleil, on décorait la colonne
de fleurs et d'herbes odorantes; on portait au temple des offrandes d'or,
d'argent et de pierres précieuses, enfin on plaçait au sommet de la stèle le
siège ou trône du Soleil ^, disant que ce jour-là l'astre s'était assis sur la
colonne avec toute sa lumière.
Les amautaSy comme on appelait au Pérou les savants et les philosophes,
avaient remarqué que, plus on allait au nord, plus l'ombre méridienne, dans
la saison d'été, se raccourcissait. Les colonnes du Pérou septentrional, de
Quito, par exemple, en étaient plus révérées, parce que le Soleil, disait-on,
s'y asseyait mieux d'aplomb et plus à l'aise. L'observation du passage au
zénit se faisait même plus loin vers le nord, notamment au Mexique. Sur
une ancienne pierre en basalte de 3 mètres de diamètre, trouvée à Mexico à
la fin du siècle dernier, on voit figurés, en hiéroglyphes, outre le zodiaque,
les équinoxes et les solstices, les deux passages à-plomb du Soleil, marqués à
leurs dates régulières pour ce parallèle.
^ Voir plus haut Chap. III, p. 88. ^ ^ En espagnol silla^ la chaise.
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ÉPOQUE EMPiRIfiCE. — LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 151
Les colonnes des temples de Quito et de toute la région environnante ont
été détruites par ordre du gouverneur espagnol Sébastian de Belalcaçar.
Ailleurs elles ont été renversées par les capitaines chargés de Fadministra*
tion des provinces. Ainsi agissent les conquérants.
Observation des éclipses. — Quant aux observations des éclipses, les plus
anciennes sont celles que nous ont conservées les annales de la Chine, il y
en a six dans le Ghou-king de Gonfucius, qui vivait au — Vh siècle, et trente-
six dans son livre du Chun-tsiou. La plus ancienne de toutes se trouve au
chapitre yao-tien du Ghou-king. G'est une éclipse de Soleil qui arriva dans
la division fang, limitée par tt et par a Scorpii, le l**" jour de la 3"** lune
d'automne, peu après que Fempereur Tchong-Kang eut commencé à régner.
Suivant la chronologie, d'ailleurs un peu incertaine en cet endroit, ce souve-
rain serait monté sur le trône en — 21 58. Les interprètes de cette chronologie
ont cru cependant cette date trop reculée d'une vingtaine d'années. Le calcul
astronomique est venu confirmer celle opinion. En employant les meilleures
tables modernes du Soleil et de la Lune, von Oppolzer a trouvé que cette
échpse se vérifie pour l'année — 2136 ^ Voilà donc une observation qui
remonte à plus de quatre mille années.
Depuis cette ancienne éclipse jusqu'à la fin du XVll'' siècle, les annales
de la Chine, dépouillées par Mailla, ont fourni 460 éclipses de Soleil. Gaubil
en a donné, d'après ses lectures dans les ouvrages chinois, 656, qui font, en
partie, double emploi avec les précédentes. Il a indiqué aussi 32 éclipses de
Lune. Le tout a été mis en tableau par Delambre^ Il s'en faut de beaucoup
qu'on ait encore comparé toutes ces éclipses avec nos tables. Celles du
Chun-tsiou de Confu<*Jus ont été examinées par John Williams ^^ et les plus
anciennes du Chou-king par von Oppolzer, dont on a cité le travail tout à
l'heure.
Les Babyloniens passaient pour posséder une très longue série d'observa-
tions d'éclipsés. Alexandre avait, disait-on, envoyé en Grèce ce précieux
monument astronomique, qui aurait remonté à 1 903 ans avant sa conquête
et par conséquent à l'an — 2226. L'existence de pareilles annales n'offre
guère de doute, mais le chiffre d'ancienneté qui leur a été assigné provient
d'une erreur. L'unique document, la version latine de Simplicius, d'où on
* Berichte der Akademie zu Berlin, 1880, p. 166. — « Delambre, Histoire de Tastronomie
ancienne, 1817, 1. 1, p. 38S-389. — 3 Monthly notices of the Astronomical Society of London,
vol. XXIV, 1864, p. 167.
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15t INTRODUCTION. CHAPITRE T.
Tavait tiré^ était une traduction infidèle de Toriginal. Le texte grec^ publié
depuis, porte un nombre d'années fabuleux, qui s'élève à plus d'un million \
et n'a par conséquent aucune signification précise.
11 n'en est pas moins vrai que les Assyriens avaient longtemps et régu-
lièrement enregistré les éclipses. C'est ce qui ressort des nombreuses mentions
et même des rapports officiels qu'on en trouve dans les tablettes de Ninive.
Celles de — 929 et de — 808 sont citées en relation avec des événements
historiques.
Suivant Diogène de Laerte ^, les Égyptiens conservaient, au temps de la
conquête d'Alexandre, la mémoire de 373 éclipses de Soleil et 832 éclipses
de Lune, nombres qui répondent à peu près à ceux de ces phénomènes qu'on
peut observer d'un même lieu en douze ou treize siècles. Leurs registres régu-
liers auraient donc remonté à l'an — 1600 environ.
A cette époque reculée, aucun peuple ne comptait les dates d'une manière
suivie, comme nous le faisons aujourd'hui. On se rapportait aux années d'un
règne ou tout au plus d'une dynastie. Mais chaque fois que la dynastie ou
même le souverain changeait, on recommençait une nouvelle numération.
C'est ce qui se fait encore maintenant en Angleterre, pays si fidèle aux vieilles
coutumes ^.
Il fallait donc savoir l'ordre des règnes pour établir une date éloignée, et
lorsque l'intervalle était grand, tel que huit ou dix siècles, il était souvent
difficile de former, sans lacune, la liste entière. Cette liste elle-même n'était
pas suffisante, par la raison que les différents règnes ne se composaient pas
d'un nombre entier d'années. Les uns avaient commencé au printemps,
d'autres en automne ou encore en d'autres saisons. Il y avait là un détail
qu'il fallait connaître. L'addition ne se faisait pas aisément et prêtait à
beaucoup d'erreurs. Cette difficulté était telle qu'elle paraît avoir empêché
Ptolémée de faire usage des éclipses chaldéennes, antérieures à l'ère de
Nabonassar ^, parce qu'il n'aurait pas été sur des dates.
C'est, au contraire, afin d'établir une succession rigoureusement annuelle
que des magistrats, entrant en fonction à jour fixe, donnaient leur nom à
* Simplicius, Commentarius in Aristotelis libros de cœlo, lib. ii, cap. 12. — 2 Diogeties
Laertius, De vilîs... clarorum philosophorum , in proemio. — 3 Au barreau et dans les
arrêts des cours et tribunaux de la Grande-Bretagne, on ne dit pas une loi de 1833, par
exemple , mais une loi de la S*"® année de Guillaume IV : les lois sont encore datées par
règnes. C'était la manière des anciens. — 4 En —747, point de départ de l'ère de Nabo-
nassar, on commença à compter les années par-dessus les règnes, c'est-à-dire d'une manière
continue.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 155
Tannée de leur magistrature. On les appelait éponymes^ qui veut dire déno-
minateurs. Tels étaient les consuls de Rome^ les archontes d'Athènes, et
comme on le voit par les tablettes de Ninive, certains fonctionnaires assy-
riens. On a eu le bonheur de retrouver, sur les tablettes apportées au British
Muséum, des listes d'éponymes qui embrassent, presque sans lacune, un
intervalle de près de trois siècles '. L'une d'elles ^ mentionne une grande
éclipse de Soleil, dont la zone de totalité a traversé l'Assyrie, et dont von
Oppoizer a vérifié la date de — 762 ^
Ce sont des éclipses assyriennes qui ont fourni à Ptolémée les plus
anciennes données dont il ait fait usage dans sa théorie de la Lune. II part
d'une éclipse de cet astre de ~ 720, observée à Babylone. Comme on l'a
dit tout à l'heure, il n'a pas employé d'éclipsés plus anciennes. Toutes celles
qu'il a rapportées se vérifient par les tables modernes, ainsi que Laplace l'a
positivement établi *. Mais on s'aperçoit aisément des difficultés que les
anciens astronomes éprouvaient pour assigner correctement l'instant de ces
phénomènes. Parfois ils n'y parvenaient pas à une demi-heure près, et souvent
ils erraient d'un quart d'heure.
II est fait mention dans le Mahabharata d'une éclipse remarquée dans
l'Inde, dont la date est, selon von Oppoizer, — 1 409 ^. Toutes les éclipses
grecques sont, comme on peut s'y attendre, beaucoup plus récentes. Les
suivantes ont une valeur historique, et peuvent être utiles à l'astronomie,
parce qu'elles sont rapportées avec certains détails de temps et de lieu :
— 584, l'éclipsé de Thaïes, quand le jour se changea en nuit, pendant
la guerre entre les Mèdes et les Lydiens ;
— 556, l'éclipsé de Larisse, enThessalie, lorsque les Perses assiégeaient
celte ville;
— 399, Téclipse d'Ennius, mentionnée parCicéron;
— 364, l'éclipsé d'Alexandrie, rapportée dans le commentaire de Théon;
— 309, l'éclipsé d'AgathocIes.
C'est vers ce même temps que Nicias, effrayé par une éclipse de Lune ^
au moment où il allait se rembarquer, différa sa retraite jusqu'à la pleine
lune suivante, délai qui le perdit. C'est également vers la même époque
* G. Rawlvison, The cuneiform inscriptions of Western Asia, vol. Il, 1863, pi. 52. —
« Ibid., vol. III, 1866, p. 1. Voyez aussi G. Smith, The assyrian canon, 1870. — 3 Berichte
der Akademie zu Berlin, 1880, p. 166. — * Connaissance des temps, an VIII [1800], p. 371.
— ^ Berichte déjà cités. — 6 En — 412; Thucydides, De bello peleponnesiaco, lib. vu,
cap. 80; Plutarchus, De vita Niciae , cap. 24.
SO
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4»4 INTRODUCTION. CHAPITRE V*
qu'une éclipse de Soleil jela la terreur non seulement dans Tarmée thébaine^
mais jusque dans le sénat même de Thèbes \
Les historiens et les chroniqueurs européens rapportent^ depuis ces temps
classiques jusqu'à la période moderne, un grand nombre d'éclipsés^ rarement
observées avec exactitude^ et qui ne sont pas toujours assignées correctement
à leurs heures. La précision de ces observations devait, en effet, dépendre
en grande partie des moyens employés pour connaître le temps. C'est donc au
progrès des instruments autant qu'à celui de l'observation en elle-même
qu'il faut renvoyer sur ce point.
Services astronomiques officiels. — Dans les pays où l'enregistrement des
phénomènes célestes se faisait d'une façon régulière, ce travail avait du prendre
un caractère professionnel. Il est indubitable que l'astronomie, qui était en
Egypte entre les mains des prêtres, avait une organisation otiicielle. Il est
également certain que, depuis une haute antiquité, ces prêtres suivaient
régulièrement les phénomènes célestes et enregistraient les éclipses en parti-
culier. Sénèque rapporte que Faslronome Conon d'Alexandrie, ami d'Archi-
mède, et par conséquent relativement moderne, avait fait à ce point de vue
le dépouillement des annales astronomiques de l'Egypte ^. Mais ce travail
ne nous est pas parvenu. Nous savons seulement, par les papyrus, que dans
les observations égyptiennes dûment et régulièrement consignées on ne
négligeait pas les mouvements des planètes. Brugsch est parvenu à traduire
un catalogue d'observations planétaires, dont malheureusement la date n'a
pas été fixée jusqu'ici.
Il nous reste plus de détails sur l'astronomie officielle de la Chaldée.
L'existence d'un service régulier pour Tinspection du ciel est attestée par les
tablettes de Ninive, qui comprennent entre autres des catalogues d'observa-
tions stellaires et planétaires, des tables des levers des trois planètes Vénus,
Jupiter et Mars, et un relevé des phases de la Lune, jour par jour, pendant
le mois. On y trouve des observations de a Draconis, qui était alors l'étoile
fixe la plus remarquable dans le voisinage du pôle. Ces tablettes formaient
soixante livres, et doivent remonter au — XVII® siècle, parce qu'elles sont
dédiées au roi Sargon d'Agané. On a relové, dans d'autres tablettes plus
récentes, deux observations de Vénus, l'une de — 758, l'autre de — 684.
Les astronomes officiels de la Chaldée rendaient compte au monarque
de toutes leurs observations. Un certain nombre de tablettes du palais de
Koyoundjik, A Ninive, nous ont conservé des rapports de cette espèce.
^ En — 374 ; PltUarchus, De vita Pelopidae, cap. 31. — 2 Seneca^ Quaestiones naturales,
lib. vil, cap. 3.
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i
ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 155
qui permettent de juger de la nature des phénomènes sur lesquels portait
Finvestigation. Nous en rapporterons Irois comme exemples ^ On y remar-
quera les formules laudatives^ qui sont de véritables souhaits astrologiques.
Voici d'abord la constatation d'un équinoxe : « Le 6 du mois de nisan,
le jour et la nuit ont été égaux : 6 heures doubles pour le jour^ 6 heures
doubles pour la nuit; que Nebo et Merodach protègent le roi mon seigneur ^. »
La tablette r 86 du British Muséum nous montre qu'on était spécialement
attentif aux moments dans lesquels la Lune passait par ses nœuds^ ce qui
prouve la connaissance de Finclinaison de Forbite lunaire^ et Fintelligence
de la cause empirique des éclipses : « Au fondateur des édifices^ le roi mon
seigneur^ son humble serviteur Naboïddin^ grand astrologue de Ninive. Que
Nebo et Merodach soient propices au fondateur des édiflces, le roi mon
seigneur. Le i 5 du mois^ nous avons observé l'entrée de la Lune dans le
nœud lunaire, suivie d'effet. La Lune a été éclipsée ^.» Dans d'autres circon*
stances^ l'attente ne donnait pas de résultat^ c'est-à*dire que la Lune^ en
passant par son nœud^ ne produisait pas d'éclipsé ou n'était pas éclipsée.
En voici un exemple qui se rapporte évidemment à l'attente^ que l'on pouvait
croire jusqu'à un certain point justifiée, d'une éclipse de Soleil : « Au roi,
mon seigneur, son humble serviteur Islar..., grand astrologue d'Arbèles. Paix
au roi, mon seigneur. Que Nebo, Merodach et Istar soient propices au roi,
mon seigneur. Le 29 du mois de sivan, nous avons observé le nœud lunaire,
mais nous n'avons pas vu la Lune. Le 2 du mois de doûz, dans l'année de
Belsoun, préfet de la ville de Himirdan ^ »
Depuis la conquête de Cyrus ^, le collège astronomique de Babylone avait
perdu beaucoup de sa splendeur. La pyramide à gradins de Bel avait été
abandonnée, après que Xerxès l'eut saccagée. Cependant il s'était formé,
avant la conquête d'Alexandre, des écoles particulières d'astronomie, entre
lesquelles Strabon mentionne celles des Orchéniens et des Borsippéniens ^.
En Chine, l'étude permanente du ciel existait au — Xll" siècle. On voit
dans le Tcheou-li toute l'organisation du service ^. Un astronome en titre
appelé le foung-siang-chi, ayant sous ses ordres un nombre prescrit d'em-
ployés, était officiellement chargé d'observer les astres à leur passage par le
méridien et de noter la place qu'ils occupaient. Concurremment avec lui, un
astrologue en titre, nommé le pao-tchang^hi, ayant aussi ses employés
^ F. Lenormant, Manuel d'histoire ancienne de l'Orient [3"« édit.], t. II, 1869, p. 200-
201. — 2 G. Rawlinson, Cuneiform inscriptions of Western Asia, vol. III, 1866, pi. 51,
no 1. — 3 ibid., vol. III, 1866, pi. 51, n* 7. - * Ibid., vol. III, 1866, pi. 51, n* 9. — » Au
— VI» siècle. — 6 StrabOy Res geographicae, lib. xvi, cap. 1, § 6. — "ï Tcheou-li, liv. xvii,
S29;liv. XXVI, §13, 16,18.
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156 INTRODUGTIOff. CHAPITRE V.
propres^ avait pour mission d'inlerpréler les observations, d'annoter les
changements survenus dans le ciel, enfin d'étudier les aspects des astres
mobiles, principalement de Jupiter, pour en tirer des pronostics favorables
ou défavorables sur les événements futurs.
La cour astronomique avait pour premier devoir d'annoncer les éclipses
et d'en remettre les détails, quelques jours à l'avance, entre les mains de
l'empereur. On placardait ensuite de grandes affiches pour prévenir le peuple.
Tout le monde était alors attentif au phénomène. Les astronomes officiels
en relevaient les traits particuliers et, lorsqu'il était terminé, en portaient le
rapport à l'empereur.
L'aspect du ciel de minuit changeant constamment dans le cours d'une
année, c'était également un des devoirs du corps astronomique de présenter
à l'empereur, tous les quarante-cinq jours, une nouvelle carte céleste, à peu
près comme nos revues populaires d'astronomie donnent à leurs lecteurs des
cartes successives de l'aspect du ciel. On devait y ajouter l'état phénologique,
puis des prédictions concernant la température et la pluie, les orages, les
maladies et le prix des provisions.
Cinq astronomes veillaient constamment au sommet de l'observatoire, et
un rapport était dressé chaque matin et remis au chef du corps, de ce qu'ils
avaient observé pendant la nuit. De ces cinq veilleurs, un examinait le zénit
et les quatre autres étaient tournés vers les quatre points cardinaux. Les
observations proprement astronomiques consistaient à noter les retours de la
Lune et des planètes aux mêmes étoiles fhes.
Depuis le — Vil® siècle l'apparition des comètes et des averses d'étoiles
filantes était enregistrée d'une manière régulière. Dans la grande encyclo-
pédie de iMa-touan-lin ^ qui comprend cent volumes chinois, J. Williams a
trouvé, au volume LXXXttI, chapitre 284, quarante-cinq observations des
taches solaires, faites à l'œil nu 2. Ces observations appartiennent à l'inter-
valle de + 301 à + 1205. Les Chinois ont noté entre autres des taches
très visibles en 826 et en 832. Us ont signalé non seulement les étoiles tem-
poraires modernes de 1604 et de 1572, mais celle de — 133 ^qui a donné
à Hipparque l'idée de faire son catalogue, et peut-être une encore beaucoup
plus ancienne, en — 2 240. Le 14 février — 68, ils ont enregistré une
occultation de Mars par la Lune, qui est la plus ancienne occultation de
planètes dûment observée ^ dont les annales de l'astronomie contiennent la
^ Ma-touan-lin, Wen-hian-thong-kao [commencement du XIV« siècle]. — ^ Monthly
notices of the Astronomical Society, vol. XXXlll, 1873, p. 371.-3 Journal asiatique,
3"»« série, t. IX, 1840. — * Amtote (De coelo, lib. 11, cap. 12) parle sans détails d'une
occultation de Mars par la Lune.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. ^57
mention. Ptolémée rapporte une occultation de — 282, qui a été calculéç
par Encke\- mais c'était une étoile, « Virginis, que la Lune avait cachée»
E. Biot a relevé dans la grande collection des vingt-cinq historiens de la
Chine, 37 observations de Mercure, qui s'étendent du — \^' au + Xl« siècle.
De ces observations, 13 sont des appulses, qui ont été soumises au calcul
par Le Verrier ^, et qui se vérifient, à l'exception de deux, dont les dates
sont apparemment mal données. L'une de ces observations est particulière-
ment intéressante : c'est un passage de la planète entre les deux étoiles >? et ^
Virginis, qui sont peu différentes en latitude. Il y avait là un critérium à la
fois pour les tables de IHercure et pour les observations chinoises. Or les tables
font, en effet, passer la planète entre ces deux étoiles, du 19 au 20 septembre
-f- 155, conformément aux données des astronomes du Céleste Empire.
Nous savons que les Étrusques tenaient aussi des annales célestes; mais
il ne nous est rien resté de leurs observations. Les Incas, bien qu'ils eussent
remarqué les éclipses, n'en avaient rien conservé. L'Inca Huyana-Gapac avait
vu une tache sur le Soleil en 1525. On se souvenait d'une comète qui avait
apparu à la mort de l'inca Huascar. Peu de temps après^ il y en eut une
autre, lorsqu'AtahualIpa était déjà prisonnier entre les mains de Pizarre.
Ces sortes d'apparitions étaient regardées comme l'annonce de calamités
imminentes. Il y avait eu aussi, avant le même événement, une pluie remar-
quable d'étoiles filantes, « beaucoup d'étoiles, grandes et petites, avaient
couru pendant la nuit ^, » et c'était une autre cause d'effroi : on n'allait pas
jusqu'à dire un signe de malheur. Quand les indigènes des côtes de Gumana
et de Para voyaient une comète, ils faisaient, comme dans les éclipses, un
grand bruit de tambours afin de l'éloigner.
Les Aztèques, dont les hiéroglyphes permettaient mieux que les cordons
et les nœuds des quipos la conservation explicite des souvenirs, avaient
commencé, quelque temps avant l'arrivée des Européens, l'enregistrement
régulier des principaux phénomènes astronomiques. Ainsi, dans le manuscrit
Le Tellier de la Bibliothèque nationale de Paris, on trouve les éclipses du
25 février U76, du 8 août U96, du 13 janvier 1507, du 8 mai 1510, la
comète de 1490, et une mention de 1509 de la lumière zodiacale^. Toutes
ces dates appartiennent au demi-siècle qui a précédé la conquête. Ces regis-
< AstroDomische Nachrichten, t. LI, 1839, p. 97. — 2 Comptes rendus de l'Académie
des sciences [de Paris], t. XVU, 1843, p. 732. — 3 Garcilaso, Primera parte de les com-
mentarios reaies, 1609, lib. i, cap. 34. ^^À. deHumboldt, Vues des Cordillères, t. II, 1816,
p. 299, 301.
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158 ItfTRODUCTION. CHAPITRE V.
très ont encore été tenus pendant une certaine durée après TétablissemeDl
de la domination espagnole.
Rédaction des almanachs. — Cest sans doute en Assyrie qu'il faut cher-
cher les premières traces des publications annuelles que nous appelons
almanachs. Ce n'étaient d'abord que deux tableaux parallèles des variations
dans les apparences du ciel et dans le cours des saisons^ un « livre de
Tannée^ » comme on en retrouva plus tard chez les peuples classiques^ chez
les Arabes et au moyen âge. C'est ainsi qu'il y a de ces « livres de l'année •
dans Hésiode^ dans les Geoponica du Carthaginois Magon^ dans les Fastes
d'Ovide, le De re rustica de Columelle, les Géorgiques de Virgile, l'Histoire
naturelle de Pline. Mais les astrologues chaldéens y ajoutèrent l'annonce des
catastrophes et des événements politiques qui devaient s'accomplir. Ces
publications étaient destinées à augmenter leur prestige et leur pouvoir,
déjà très grands. A cette époque de la vie des peuples, il n'est pas nécessaire
que les prédictions s'accomplissent d'une manière suivie; il suffit de quelques
hasards heureux. Ce n'est pas tant le succès que le pouvoir apparent d'anti-
cipation qui frappe les hommes.
Des tablettes égyptiennes analysées par Brugsch * et commentées par
J. B. Biot ^ montrent le cours des planètes pendant 29 années consécutives,
les années 105 à 133 de notre ère, inclusivement. Pour tout cet intervalle,
elles donnent le jour de l'entrée des cinq planètes dans chacun des signes
du zodiaque. Cette entrée a lieu par l'occident quand la planète est directe
et par l'orient pendant ses rétrogradations. Il ne s'agit pas d'ailleurs d'obser-
vations faites d'après le ciel, mais d'une véritable éphéméride résultant d'un
calcul; car les données continuent quand les planètes sont en conjonction
avec le Soleil et que par conséquent elles auraient été invisibles. Dans la
seizième année de ces tablettes, Jupiter et Saturne se sont dépassés dans le
signe d'Aries; ces deux planètes ont donc été à ce moment en conjonction
mutuelle dans un point déterminé du ciel, circonstance qui a permis d'établir
la date exacte de ce précieux monument. Les Hindous font jusqu'à ce jour
des almanachs, où ils calculent à l'avance les éclipses et les positions des
planètes, par les règles exposées d'une manière empirique dans le Sourya-
siddhànta. Ces calculs sont une sorte de secret, qui reste entre les mains des
brahmes. Chez les Ghingalais, les plus habiles astronomes sont les prêtres
^ Brugsch, Hémotre sur des observations planétaires consignées dans quatre tablettes
égyptiennes, 1886. — 2 Journal des savants, 1886, p. 708.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 159
de premier ordre; mais au temps du voyage de Robert Knox, c'est-à-dire
dans la seconde moitié du XVI^ siècle^ ils laissaient aux tisserands le soin
de préparer les almanachs et de toutes les opérations usuelles. Ces almanachs
contenaient Page de la Lune^ les annonces d'éclipsés tant de Soleil que de
Lune; et les époques favorables pour ensemencer et pour labourer. Les Siamois
font aussi des almanachs^ dans lesquels ils prédisent les éclipses. Les Turcs
ont fait pareillement j'usqu'à ces derniers temps, un almanach officiel, calculé
sur les tables persanes du XV"" siècle, et qu'ils appellent même du nom persan
rus-nameh. Les éclipses, tant du Soleil que de la Lune, qui doivent être
visibles à Constant! nople, y sont assez exactement renseignées. Mais c'est eo
Chine que ce travail avait acquis, depuis une grande antiquité, un caractère
solennel d'utilité publique.
Le gouvernement chinois fait préparer officiellement chaque année deux
almanachs, qui répondent, dans une sphère plus humble, à V Annuaire et à
la Connaissance des temps publiés à Paris. Le premier est à l'usage général;
il se tire à un nombre immense d'exemplaires. Il contient, comme données
astronomiques, le lever et le coucher du Soleil, les phases de la Lune, et
l'entrée du Soleil dans chaque demi-signe du zodiaque. Les épbémérides
scientifiques donnent en outre le lieu des planètes pour chaque jour, la
distance en longitude de ces planètes à la déterminatrice la plus proche, leur
entrée dans chaque signe et leurs conjonctions. On y suit les nœuds lunaires
dans leurs mouvements, de la même manière que les planètes, comme les
Hindous le font sous les noms de tète et de queue du Dragon ^
Le corps des astronomes officiels présente en grande pompe ces almanachs
à l'empereur, aux princes et aux princesses du sang assemblés pour les
recevoir. On croit lire la visite du premier de l'an du Bureau des longitudes
de France au chef de l'État, pour lui offrir V Annuaire et la Connaissance des
temps. En Chine, les astronomes ajoutent à leur présent une table destinée à
l'empereur seul, et qui est manuscrite, dans laquelle sont calculées, pour
l'année qui va s'ouvrir, les conjonctions de la Lune avec les planètes, et ses
appulses avec les plus belles étoiles, dans les limites de 1 degré de différence
en latitude.
C'est le ta-sse ou grand annaliste qui préside à la confection du calen-
drier impérial. C'est lui qui est chargé de le faire parvenir à tous les fonction-
naires de l'empire, pour leur servir de guide dans les travaux administratifs.
Bien que ces usages datent de fort loin, la série des almanachs chinois que
^ Comparez ce qui a été dit plus haut, Chap. 11, p. 63.
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160 INTRODtCTION. CHAPITRE ¥•
Ton possède ne remonte pas au delà de Tannée 4576. A celle époque^ ils
étaienl rédigés et imprimés à Peking^ sans aucune admission d'origine euro-
péenne. Les premiers missionnaires ne sont arrivés qu'en 158i, et ils ont
été longtemps d'ailleurs avant de faire sentir leur influence. Les rédacteurs
se fondaient sur l'observation effeclive du solstice d'hiver de 1280, et
faisaient l'année tropique de 3&^^^^i9^iT, près d'une demi-minute de
trop \
Les roues chronologiques des Mexicains et des Mayans étaient préparées
pour plusieurs années à l'avance, et permettaient de trouver facilement le
nom du jour. Les peuplades du nord de l'Europe avaient aussi leurs alma-
nachs; mais ils ont subi de bonne heure l'influence de la civilisation celto-
romaine. Ce qu'on appelle les bâtons runiques étaient des tablettes courtes ou
des bâtons aplanis, sur lesquels le cours du Soleil et les jours de fête étaient
indiqués par des signes. C'étaient de véritables almanachs. Mais on trouve,
même sur les plus anciens, la lettre dominicale et le nombre d'or de l'église
romaine. Ils ne remontent vraisemblablement qu'au Vl« ou au VII® siècle *.
Aujourd'hui tous les peuples civilisés ou à demi civilisés, dans quelque
partie du monde qu'ils habitent, se reposent sur nos éphémérides de préci-
sion pour régler leurs années, leurs fêtes, leurs travaux, et être informés
des phénomènes célestes.
Scioihérique. — Dès les premières observations astronomiques, la néces-
sité de moyens exacts pour mesurer le temps devait se faire sentir. C'était
surtout pendant le jour, où l'on avait un seul astre pour se guider, que la
difficulté était le plus sensible. Force avait été pendant longtemps de se
contenter du vague renseignement tiré de la longueur de l'ombre. Un récit
de Flacourt, qui avait visité Madagascar au milieu du XVlh siècle, donne
une idée de la manière dont les premiers peuples sont arrivés à l'invention
du gnomon ^. A cette époque, les populations d'affinité malaie qui habitent
cette grande ile avaient reçu des Arabes les noms des planètes et la division
du jour. Pour juger de la hauteur du Soleil, les Madécasses se servaient de
l'ombre de l'homme, qu'ils désignaient sous le nom de saa. La sphère étant,
chez eux, à peu près droite, les mesures variaient peu avec les saisons. Le
saa s'estimait en longueurs du pied. Quand il avait, par exemple, 24 fois la
^ Gaubil, dans Lettres édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, t. XXVI,
1783, p. 276. — 2 0. Vormius, Monumentorum danicorum libri VI, 1643; T. Bartholinus,
Antiquitates danicae, 1689. — 3 Prévost d'Exilés, Histoire générale des voyages, édit. 4<',
vol. VIU, 1780, part, n, liv. ij.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 16i
longueur de la plante du pied^ on disait que le Soleil était à une heure de son
lever ou de son coucher.
On saisit ici h ses débuts la sciothérique ou étude de Pombre. H n'y avait
pas d'abord de cadrans solaires proprement dits. On jugeait plus ou moins
vaguement de Tétat du jour suivant que Fombre s'était raccourcie ou
allongée. On continuait à mesurer cette ombre en pieds sur Taire du cadran
babylonien^ longtemps après qu'on eut appris à construire de véritables
cadrans solaires ^ On voit dans Aristophanes que^ de son temps^ c'était
encore par les longueurs des ombres du gnomon qu'on se représentait
l'avancement progressif de la journée ^.
Des cercles concentriques étaient tracés à cet effet au pied de la colonne
ou stèle. Celle-ci, entourée de ces cercles sur lesquels on voyait en quelque
sorte tourner l'ombre, s'appelait polos ^. La longueur actuelle de cette ombre
donnant une idée de l'heure du jour, on nommait aussi cet appareil hoîv-
logium.
l\ parait, d'après la construction du zodiaque aztèque déterré à Mexico ^,
que cette grande pierre servait de « polos, x> mais avec des styles qui s'im-
plantaient dans des trous différents, de manière à maintenir l'extrémité de
l'ombre dans de certaines limites.
Notre mot gnomon vient simplement de ynômê, connaissance. Tous les
peuples de l'antiquilé se sont servis de l'ombre d'une stèle pour juger de la
marche du temps. Nous avons vu les Chinois employer très anciennement
le gnomon à l'observation des solstices ^. Au — XII« siècle, Tcheou-kong tirait
de ces mêmes observations la latitude géographique, comme on le fît pendant
longtemps en Grèce et dans toute l'Europe, comme on le faisait encore à la
renaissance des sciences et jusqu'à Gassendi. Le gnomon chinois était à style.
L'usage courant du gnomon à trou, imaginé en Perse, ne se répandit que
vers le Xilh siècle, à la suite probablement des communications avec les
astronomes persans, venus vers cette époque à la cour de l'empereur Koblay.
Ce dispositif était cependant déjà mentionné, en Chine, dans le Tcheou-pey,
ouvrage qui remonte au temps des Han, et qui enseigne à le construire en
faisant un trou dans une tige de bambou; mais on l'avait négligé. Au
XIII® siècle, Aboul Hassan se servait aussi du gnomon à trou chez les
Arabes. Mais si ce procédé avait été peu apprécié, les Chinois avaient essayé
^ Ideler, Handbuch der Chronologie, 182», Bd. I, p. 235-236. — 2 Aristophanes, Con-
eionnatrices, v. 682. — 3 Julius Pollux, Onomasticon , lib. vi, cap. 46; lib. ix, cap-^HO;
Athenaeus, Deipnosophistae, lib. vi, cap. 42. — ^ Léon y Gama, Descripcion de les dos
piedras que se fallaron en Mexico, 1792. — ^ Plus haut, présent chapitre, p. 147.
21
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462 INTRODICTION. CHAPITRE V.
fort anciennement d'approprier leurs appareils sciothériques à de vraies
mesures. Ils partageaient Faire nivelée au pied du style en quatre grandes
parties^ subdivisées chacune en 24 autres.
D'après Hérodote, les Chaldéens auraient été les premiers en occident à
construire des cadrans solaires K II parait certain cependant que les Égyptiens
en avaient aussi, dans une assez grande antiquité. Il n'en est question toutefois
que dans des auteurs grecs relativement récents ^, et Ton n'a pas retrouvé
jusqu'ici un seul de ces instruments. Plutarque décrit la tablette équatoriale
dont on se servait de son temps en Egypte. On l'installait dans le plan de
l'équateur. Le style la traversait de part en part, dans la direction de Taxe
du monde. Le mouvement du Soleil étant censé uniforme, au moins dans le
cours d'une journée, l'ombre y décrivait des angles égaux dans des temps
égaux ^.
Au — III* siècle, Bérose, prêtre chaldéen, imagina de recevoir l'ombre
sur un demi-cercle concave incliné *. Cet appareil fut nommé scaphê. On en
a découvert un dans la première partie du siècle dernier, sur l'ancien site
de Tusculum, près de Rome ^ La division qu'il portait était en douze heures.
Au milieu de ce siècle, on en a trouvé un autre dans les fouilles de Pompéï,
qui avait l'hémisphère creux complet ^ Il y a maintenant un certain nombre
de cadrans solaires anciens dans les Musées de Naples, du Brilish Muséum
et du Louvre. Presque tous sont hémicycliques, et ne diffèrent d'un hémi-
sphère creux que par l'ablation de la partie méridionale, à partir du tropique
du Cancer. Un d'entre eux cependant, qui est à Paris et qui provient des
environs de Tyr, est tracé sur la concavité d'une surface conique '^. Il ne
parait pas remonter beaucoup au delà de l'origine de notre ère.
Les cadrans coniques étaient fort ingénieux. On donnait au cône une
ouverture double de la latitude du l^eu, et plaçant Taxe idéal dans la direc-
tion de l'axe du monde, on faisait une section par un plan horizontal, qui
donnait un contour parabolique. Il restait une espèce de fond de bateau,
dans lequel se projetait l'ombre d'un point, pris à la fois sur l'axe du cône et
sur celui de la parabole de section. Chaque jour ce point d'ombre décrivait
un arc de cercle au fond du cadran, pendant la durée du jour naturel. On voit
1 Hei'odotus, Historia, lib. ii, cap. 109. — 2 Geminus, Isagoge in phaenomena, cap. 6;
Clemens Alexandrimis, Stromata, lib. vi. — 3 Plutarchus, De oraculorum defeetu, cap. 3.
— * Viti*uvius, De architectura , lib. ix, cap. 9. — s Zuzzeri, D'una antica villa scoperla
sul dosso del Tusculo, 1746. — 6 Quaranta, L'orologio a sole di Beroso scoperte in
Pompei, 1854. Comparez [Bajardi], Le antichità di Ercolano; Pitture, t. III, 1762, p. 337.
— ^ Woepke, dans Journal asiatique, 6« série, t. 1, 1863; Laussedat^ dans Comptes rendus
de TÂcadémie des sciences [de Paris], t. LXXl, 1870» p. 264.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 163
ces cercles marqués^ en particulier^ pour les équinoxes et pour les solstices.
En divisant en parties égales Tare diurne compris d'une branche de la parabole
à Fautre^ on avait sur-le-champ des heures temporaires. Les courbes de ces
heures étaient donc faciles à tracer par points. Elles formaient des deux côtés
de la méridienne^ qui était droite^ des hyperboles symétriques^ d'une très
faible courbure dans Tintervalle du solstice d'été au solstice d'hiver. Un
second cadran conique^ trouvé à Hécatée du Latmos^ dans l'occident de l'Asie
.Mineure^ et qu'on peut attribuer au — Ili^" siècle, portait des cercles plus
nombreux. On y avait tracé tous ceux qui correspondaient au passage du
Soleil par le milieu de chaque signe^ et que l'ombre de l'extrémité du style
décrivait à ces moments ^
Aussi longtemps qu'on employait un style vertical, de la pointe duquel on
observait l'ombre, la construction des lignes horaires sur le cadran horizontal
n'élait pas sans difficulté. Varachné -, qu'on attribue à Eudoxe, était proba-
blement le double tracé, sur un tel plan, des lignes des heures temporaires
et des hyperboles transversales décrites par un point d'ombre à différentes
dates de l'année. Il devait en résulter un réseau assez ressemblant à une
toile d araignée. Mais on n'a rien retrouvé de ce genre jusqu'ici. Le disque
d'Ârislarque était un cadran horizontal dont le limbe était relevé tout autour,
afin d'empêcher les ombres de s'étendre au loin.
On n'eut de bonnes méthodes pour construire les lignes horaires qu'après
le développement des théories géométriques et l'étude des coniques. Aussi
fut-ce Apollonius de Perge qui perfectionna la théorie de cette construction ^
Avec le développement des mathématiques, on avait imaginé un tracé donné
par la projection des cercles de la sphère sur le plan de l'horizon. On le
devait à Hipparque, qui l'avait appelé l'analemme; le cadran dressé d'après
ses principes est encore connu sous le nom d'analemmatique. H porte une
courbe elliptique, projection de l'équateur, dont les divisions, atteintes suc-
cessivement par l'ombre du style vertical, donnent les heures. On lit donc
celles-ci non plus par le passage d'un point mobile à travers le réseau du
cadran, mais par les azimuths d'une ligne d'ombre. Seulement, les divisions
étant fixes, il faut changer suivant les saisons le sommet des angles azimu-
thaux, c'est-à-dire la position du style vertical. A cet effet le cadran portait
une rainure, dirigée suivant la méridienne, dans laquelle on faisait glisser le
style pour le mettre à la date du jour. Les noms des mois étaient marqués
^ G. Rayet, dans Comptes rendus de l'Académie des sciences [de Paris], t. LXXVIII, 1874,
p. 841. — 2 Vitruvius, De arehitectura, lib. ix, cap. 9. — 3 Au — III« siècle.
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464 INTRODUGTIOIf. CHAPITRE V.
des deux côtés de cette glissière, d'abord en allant, ensuite en revenant K Tel
était le cadran argenté trouvé, dans la première moitié du siècle dernier, parmi
les ruines d'Herculanum K Toutefois le plus simple des cadrans solaires hori-
zontaux était celui dont le style est incliné suivant Taxe du monde, et qui
marque les heures égales par Taréte entière de Tombre. Mais c'est apparem-
ment parce que ces heures étaient peu employées que ce cadran n'a jamais
été populaire chez les anciens.
La gnomonique, portée au degré d'avancement où nous la voyons à
l'époque alexandrine, exigeait un développement de la géométrie auquel les
Grecs étaient seuls arrivés à ce moment. Il n'y avait alors rien de semblable
ni dans l'Inde, ni à la Chine. Dans le Nouveau Monde, il y avait des gnomons,
mais aucune nation n'avait construit de véritable horloge solaire. Les Hébreux
possédaient des instruments sciothériques à la fin du — Vllh siècle, comme
on le voit par la rétrogradation de l'ombre qu'on dit arrivée au temps
d'Achaz '. La Grèce avait été un peu plus tardive à se les approprier.
L'époque à laquelle les cadrans solaires ont commencé à être employés dans
ce pays est bien connue. Au — VI* siècle, Anaximandre, qui venait de l'Asie
Mineure, avait introduit à Sparte un gnomon avec lequel il faisait, entre
autres observations, celles des solstices^. Un cadran solaire fut placé à Athènes,
dans le pnyx, en — 434 ^. Au milieu du — 1V« siècle, il y en avait un sur
la place Pentapyla de Syracuse, dont Dion se servit comme d'une tribune
pour haranguer la multitude, lorsqu'il rentra en Sicile ^
Rome n'eut point de gnomon avant l'an — 292, époque où Papirius
Cursor, en ayant enlevé un aux Samnites, le fit ériger près du temple de
Quirinus ^. Le premier cadran véritable qu'on connut dans cette ville fut, au
rapport de Varron, celui qu'un siècle plus tard, à la suite de la seconde
guerre punique, le consul Valerius Messala fit apporter de Catane ^ et
installer dans le forum, près de la tribune aux harangues. On s'aperçut
bientôt que le changement de latitude l'avait rendu inapplicable. Martius
^ Voyez la description du cadran analemmatique dans Bedos de Celles, La gnomonique
pratique, 4760 (dernière édit., 1790), chap. x, sect. 3.-2 Boscovich, dans Giornale de' lel-
terati, année 4746; [Bojardi], Le antichità di Ercolano esposte con quelche spîegazione;
Pitture, voL III, 4762, pref. — 3 Reges, lib. ii, cap. xx, v. 9-44 ; Isajas, cap. xxxvni, v. 8. —
* Diogenes Laertius, De vitis clarorum philosophorum, lib. ii, cap. 8, 41. — » Guitling,
De Metonis heliotropio Athenis posito, 4860. Comparez [Van Beek Calkoen], Dissertatio
mathematico-antiquaria de horologiis veterum sciothericis, 4797. — ^ Plutarchus, De vita
Dionis, cap. 38. — "* Cemorinus, De die natali, cap. 23. — 8 En — 487.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 165
Philippus^ étant censeur^ le remplaça par uo autre plus exacte eu — 462 \
A celle époque les Romains n'avaient pas encore vu de clepsydre.
Les particuliers riches faisaient surveiller leurs cadrans par des esclaves^
chargés d'annoncer la longueur de Tombre. Des espèces d'huissiers, nommés
accenses, remplissaient le même office pour l'usage public, dans la cour du
préteur, et de là criaient l'heure à la multitude. Vers la fin du — I**" siècle,
afin d'avoir un instrument meilleur et en même temps plus monumental,
Auguste fit transporter d'Egypte à- Rome, et ériger dans le Champ de Mars, un
obélisque de 32 mètres de hauteur. Ou construisit sous terre, pour le sou-
tenir, un massif en maçonnerie aussi profond que l'obélisque était haut. La
méridienne était graduée sur un pavement en pierre horizontal, où les divi-
sions étaient marquées par des filets de cuivre incrustés. Le mathématicien
Facundus Novus donna l'idée de surmonter la pyramide d'une boule, afin de
mieux déterminer la position de l'ombre ^ Cet obélisque fut renversé plus
tard et se brisa dans sa chute. Les tronçons, aujourd'hui sous terre, traver-
sent les caves de plusieurs maisons qui ont été construites par-dessus.
La variété des formes données aux cadrans solaires et le caractère monu-
mental de ceux affectés aux usages publics donnent une idée de l'importance
de la sciothérique durant l'époque municipale des sociélés. Une préoccupa-
tion qu'on peut appeler astronomique tenait en éveil la population tout
entière. La division de la journée reposait sur les lois du mouvement diurne,
et si le Soleil venait à être couvert par un nuage, on perdait pour ainsi dire
la conscience du temps.
Tracé de la méridienne. — Pour les besoins de cette gnomonique populaire,
et notamment pour l'orientation des cadrans solaires, on devait apprendre à
tracer la méridienne. On se servait aussi de cette ligne dans l'arpentage. Les
pyramides de Ghizeh sont orientées avec une précision que les dégradations
de ces monuments ne permettent pas d'apprécier exactement. On peut dire
toutefois que l'erreur n'allait pas à un quart de degré, et il est probable
qu'elle élait beaucoup moindre. L'art de tracer la méridienne a dû être fort
ancien en Egypte, mais il ne nous reste pas de renseignements à cet égard.
Le Musée de Turin possède un instrument très intéressant à ce point
de vue, qui a appartenu à un biérogramme égyptien ^ Il était destiné à
i Plinius, Historia naturalis, lib. vu, cap. 60. — ^ Plinim, Historia naturalis, lib. xxxvi,
cap. 9, 10, 11; Bandini, Dell' obelisco di Cesare Augusto, 17o0. — 3 Voir le dessin et la
restauration dans les Mémoires de FÂcadémie des sciences de l'Institut, t. XX, 1849, pi. i.
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466 INTRODUCTION. CHAPITRE V.
Tobservalion du Soleil, soit pour déterminer des solstices, soit pour tracer
des méridiennes. Son objet immédiat est de donner avec une grande
précision la direction actuelle de Fombre. A cet effet, une petite colonne
carrée surmonte l'extrémité d'une règle plate, qui doit servir à tracer la
direction sur un plan. La face de la colonne qui regarde la règle est marquée
d'un double trait vertical, et au-dessus est placé un style incliné, destiné à
porter ombre sur cette fine rayure. Après avoir posé la règle à plat sur une
surface horizontale, on tournait l'instrument sur lui-même jusqu'à ce que
l'ombre du style vînt exactement s'insérer entre les deux traits parallèles;
on était certain alors qu'il faisait face au vertical du Soleil et que la règle
était dans l'azimuth de l'astre. Cet appareil est fait d'une pièce de porphyre
noir parfaitement poli, sur lequel les traits sont en saillie, ce qui a dû pré-
senter une grande difficulté d'exécution. Le principe de cet instrument et les
usages auxquels il pouvait s'appliquer ont un caractère particulier qui ne
rappelle rien de l'astronomie grecque.
L'importance que les Chinois attribuaient aux culminations a nécessaire-
ment dirigé leurs études vers les méthodes propres à tracer la méridienne.
Les historiens rapportent que dans les temps les plus anciens de l'empire, ils
marquaient à cet effet les directions des ombres, au lever et au coucher du
Soleil, puis tiraient la bissectrice ^ Dans leTcheou-li ou traité des rites, qui
n'a pas été brûlé lors de l'incendie des livres sous Thsin-chi-hoang, on voit
une méthode qui était fort anciennement employée ^ : les digressions de la
polaire. On faisait passer deux verticaux par les positions qu'occupait alors
l'étoile, et l'on divisait en deux l'angle azimuthal. Le Tcheou-pey, qui date
des Han et est par conséquent postérieur, répète la même chose; mais il
ajoute l'observation des directions azimuthales des ombres, au lever et au
coucher du Soleil, avec le partage de l'angle en deux.
Il est digne de remarque que Ptolémée n'indique nulle part le procédé
qu'employaient les astronomes d'Alexandrie pour tracer la méridienne. Au
V« siècle, Proclus se servait des ombres égales d'un gnomon à style, mesu-
rées sur une aire nivelée au moyen de l'eau ^ Mais en pratique ce procédé ne
mérite pas une grande confiance, à cause de l'incertitude présentée par la
pointe d'une ombre mal définie.
Lorsque les connaissances géométriques et l'usage de la trigonométrie étaient
déjà répandus, Hyginus, au — l®** siècle, exposa un moyen qui se base sur
* Souciet, Observations mathématiques... tirées des anciens livres chinois, 1. 1, 1729, p. 5.
— 2 Le TcheoU'li paraît du — X1I« siècle ; il est certainement antérieur au — VI«. —
3 Proclus, Hypotyposes , édit. Halma, 4820, p. 82.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. i^^l
trois longueurs d^ombre^ prises à différentes heures de la matinée. Une
mention insérée dans les Scriptores rei agrariae nous apprend que le«
arpenteurs romains recouraient à celte méthode *, qui n'exigeait pas la
longue attente de la hauteur correspondante du soir^ et que le passage de
quelques nuages n'était pas de nature à faire manquer.
Ulugh-Beigh^ dans l'introduction de ses tables^ expose encore la méthode
des longueurs d'ombre correspondantes; mais il indique en outre comment
on peut obtenir la méridienne en calculant l'azimuth de l'ombre d'un fil-à-
plomb, d'après la hauteur actuelle du Soleil, mesurée i\ l'astrolabe ou au
quadrant de hauteur. Nous ignorons quelles étaient les méthodes des peuples
du Nouveau Continent; mais les pyramides du Mexique et du Yucatan sont
orientées dans des limites qui ne vont nulle part jusqu'à 1 degré d'erreur.
Les clepsydres. — Pour la mesure de l'heure, on trouva un auxiliaire
précieux dans l'écoulement réglé des liquides. Les horloges à eau^ que les
Grecs appelaient clepsydres, furent probablement imaginées dans plusieurs
centres de civilisation différents.
Lorsqu'on commença à employer ces instruments, on se fit aussi une idée
plus nette du partage du temps. On conçut la continuité régulière de la
durée. Il est vrai que les clepsydres, à l'origine, demeuraient fort rares, et
n'étaient pas à la portée du vulgaire. iMais chacun en ayant une certaine
notion, y rapportait le cours des heures par une opération de la pensée. On
sentait qu'il y avait quelque part une mesure. Tel était l'état dans lequel, au
XVII® siècle, Robert Knox avait encore trouvé le peuple de Ceyian *.
Le roi de l'île possédait une clepsydre, mais elle était placée dans le
palais et inaccessible au vulgaire. Le peuple n'avait que les heures conjectu-
rales; cependant il divisait le jour en 30 parties, du lever au coucher du
Soleil, et la nuit en 30 autres parties temporaires. Il lui était impossible de
déterminer l'heure à la précision de pareilles divisions, qui n'étaient chacune
que de 21 à 26 minutes, suivant les saisons. Mais il lui suffisait de savoir
que le temps pouvait se mesurer avec une semblable exactitude, pour appli-
quer les chiffres avec plus ou moins d'approximation aux usages communs.
On voit ici la transition de l'heure conjecturale à celle des horloges.
Les Chinois étaient arrivés de très bonne heure à la mesure mécanique
du temps. La description de leurs plus anciennes horloges à eau est très
i Mollwdde, dans Monatliche Correspondenz, Bd. XXVIII, 1813, p. 396; Cantor, Die
Rômischen Agrîmensoren , 1873. — ^ Prévost d'Exilés, Histoire générale des voyages,
édit. 4*», vol. VIII, 1750, liv. i, description de l'île de Ceyian.
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tas INTRODUCTION. — CHAPITRE T.
complète dans le Tcheou-li^ qui parait dater du — XII'' siècle. On les appli-
quait aux usages publics^ et souvent les poètes ont chanté cette mesure
silencieuse du temps par le liquide qui s'écoule \ Ces clepsydres se compo-
saient de deux vases, Tun supérieur, où Ton entretenait un niveau à peu près
constant en Talimentant à de courts intervalles, Tautre inférieur, où Teao
tombait du premier goutte à goutte. Le niveau allait en s'élevant dans ce
dernier du fond duquel partait une tige verticale graduée, dont les divisions
s'appelaient khe. Au — Xil'' siècle, on comptait 100 klie |>our la période
diurne, ce qui donnait un peu plus de 44 minutes pour chaque partie de
Féchelle.
Le Tcheou-li prescrit l'emploi des horloges dans l'observation des passages
méridiens. Le Ghou-king en fait remonter l'usage au temps d'Yao et d' Yu, pour
la détermination des équinoxeset des solstices. Dans le petit calendrier desHia,
Hia-siao-tching, dont on place la date au temps de cette dynastie ^, les passages
des astres au méridien sont donnés comme le moyen de déterminer l'heure.
Les horloges employées étaient à eau. On peut ajouter que Tcheou-koog
ayant observé, en — liiO, la distance de e Aquarii à l'équinoxe, ne pou-
vait faire cette comparaison qu'au moyen d'une autre étoile visible le soir,
ce qui suppose la mesure d'un intervalle de plusieurs heures, et par consé-
quent une horloge automatique. On s'est longtemps servi, dans l'inde, de
l'écoulement des liquides pour mesurer le temps. L'héroïne du poème de
Bhascara, écrit dans le Xli® siècle, laisse tomber dans le bassin de l'appareil
une perle de sa chevelure, qui retarde la fuite de l'eau ^.
Outre ces clepsydres, il y en avait d'autres, formées d'une coupe de métal,
au fond de laquelle était percé un fort petit trou. On faisait flotter la coupe
sur un baquet d'eau ; mais avec le temps elle s'emplissait et finissait par
chavirer. Un surveillant, qui devait toujours être présent, relevait aussitôt
la coupe, la vidait, et la mettait de nouveau en expérience. On trouvait cet
appareil dans presque toute l'Asie, où l'on s'en sert encore aujourd'hui.
Chez les Mongols, il est réglé de manière à s'emplir en 22 ^ minutes, durée
qui s'appelle un gari. Il y a par conséquent 64 intervalles pareils dans la
période diurne.
Les clepsydres étaient d'un usage très ancien en Egypte * et en Chaldée ^.
1 D'Hervey de Saint-Denis , Poésies de l'époque des Tchang, 4861, p. 57, 242, 244, 277.
— 2 Au — XXI1« siècle. — 3 j. Taylor, Bhascara Acharya, Lilawati translated, 4816. —
4 Horapollo, Hieroglyphica, lib. i, cap. 16 ; Macrobius, Expositio in somnium Scipionis,
cap. 21. — 6 Sextus Empiricus, Adversus mathematicos, lib. v, cap. 24; Pappus, Scholia in
Ptolemaei magnam compositionem , lib. v.
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ÉPOQUE BMPIBIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 160
Dans la première de ces contrées, il y en avait, selon Pierret, au temps de
la XVI II* dynastie, au — XVII* ou - XVI« siècle ^ En Chaldée, c'étaient
d'abord des coupes flottantes et percées^. Vers le milieu du — llh siècle,
Gtesibius d'Alexandrie employa l'écoulement provenant d'un vase à niveau
constant. Le liquide dépensé élevait un flotteur, qui portait un personnage
marquant l'heure, à l'aide d'une baguette, sur une colonne graduée. Cette
colonne tournait lentement sur elle-même, par le moyen de rouages que
l'eau mettait en jeu en s'écoulant, et présentait ainsi, sous la baguette indi-
catrice, des génératrices différentes qui portaient les heures temporaires des
différents mois ^ Aussi la clepsydre de Gtesibius était-elle faite pour marcher
un an. Bailly en a donné une restauration, d'après Perrault, dans une planche
de son Histoire de F Astronomie ancienne.
Ces appareils se répandirent avec le temps dans tout l'Occident. Mais ils
étaient si volumineux et si coûteux qu'ils ne servirent pendant longtemps
qu'aux usages publics. Une tradition rapportait que Platon les avait intro-
duits en Grèce. Les clepsydres grecques étaient de deux espèces. Les unes
donnaient l'heure par le poids de l'eau écoulée, les autres par son volume
toujours croissant *.
À Rome, Scipion Nasica, alors censeur, avait apporté le premier de ces
appareils, au milieu du — II® siècle ^ Mais du temps de César ces machines
étaient encore si peu répandues dans l'Europe moyenne qu'il fallut l'expé-
rience de celle que ce général portait avec lui, pour constater la diminution
dans la longueur des nuits d'été, entre l'Italie et l'ile des Bretons ^.
Plusieurs villes du Levant ont conservé jusqu'à l'époque arabe de grandes
et belles horloges publiques, mues par l'écoulement de l'eau. Quelquefois le
liquide sortait par les yeux d'une figure, qui semblait regretter par ses pleurs
le temps qui fuit. Ailleurs un aigle laissait tomber de son bec, dans un bassin
retentissant, un nombre de boules de métal qui par leur chute sonnaient
les heures. Parmi les plus célèbres de ces horloges, réunissant la beauté
artistique au mérite des combinaisons mécaniques, il faut citer celles de Gaza "^
* Pierret, Dictionnaire d'archéologie égyptienne, 1875; art. clepsydre. — 2 Sur ces
coupes teUes que les employaient les Romains, voyez Apulejtis, Métamorphoses, lib. m;
Vegetius, De re militari, lib. m, cap. 8.-3 Vitruvius, De architectura, lib. ix, cap. 4, 8, 9 ;
Pappus, Scholia in Ptolemaei magnam compositionem, lib. v, cap. 14; Proclus, Hypoty-
poses, éd. Halma, 1820, p. 107. — * Gaimus, Diagnosis morborum animae, dans ses Opéra
omnia, éd. grecque de Bâle, 1838, t. I, p. 363-365; Sextm Empiricus, Adversus mathema-
ticos, lib. V, cap. 24; Pappus, loc. cit. — 5 PUnius, Historia naturalis, lib. vu, cap. 9. —
^ Caesar, Commentarii de bello gallico, lib. v, cap. 13. — 7 Choridus Gazaeus, Orationes,
declarationes, fragmenta, 1846, p. 148.
22
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470 INTRODUCTION. GHAPITBB V.
et de Damas S et celle que le calife de Perse Abdallah avait envoyée en
présent, en 807, à Gharlemagne, alors à Aix-la-Chapelle ^. Au Xllh siècle,
Tempereur Frédéric 11 montrait encore comme une rareté celle qu'il avait
reçue du sultan d'Egypte iMalek al-Kamel ^.
Observations astronomiques proprement dites. — Les horloges à eau
étaient un des appareils employés pour trouver non seulement Pheure d'un
phénomène instantané, tel qu'une éclipse, mais aussi les positions des astres
sur la sphère. Le moyen dont les Chinois se servaient au temps de Sse-ma-
thsien, c'est-à-dire un peu avant le commencement de notre ère, pour trouver
les lieux du Soleil, différait seulement de celui que nous pratiquons aujour-
d'hui par la moindre précision des instruments, et par suite des mesures. Le
matin, avant le jour, on observait une étoile fondamentale à son passage par
le méridien, puis on laissait marcher la clepsydre, laquelle mettait en rotation
une sphère céleste pleine, portant les cercles d'ascension droite et de décli-
naison, et figurant en petit le ciel et son mouvement. A l'instant de la
culmination du Soleil, il n'y avait qu'à faire le point, sous le cercle méri-
dien de cette sphère, en prenant la déclinaison d'après la longueur dé
l'ombre.
S'il s'agissait d'une planète, on obtenait la déclinaison en visant à l'astre,
au moment de son passage par le méridien, à travers un tube placé sur un
axe mobile. L'inclinaison de l'axe du tube sur l'horizon fournissait les
données du calcul. Le chapitre chun-tien du Chou-king fait remonter au
— XXIII*' siècle l'emploi de ce moyen.
Les Hindous déterminaient aussi les déclinaisons des étoiles en visant à
l'astre, au moment de sa culmination, par un tube fixé au sommet du style
d'un gnomon. Ils prolongeaient alors le tube par une cordelle, jusqu'à la ren-
contre du sol, et là mesuraient l'angle d'inclinaison ou de hauleur. Dans le
Tcheou-pey, qui remonte à lorigine de notre ère, on voit aussi les Chinois
employer un cordeau pour le même objet, mais indépendamment du tube.
Dans un des nombreux commentateurs du Sourya-siddhânta, il est parlé
également d'un tube fixé au sommet d'un gnomon, qui sert à viser aux
étoiles, et que l'on prolonge jusqu'à terre par un fil dont on mesure l'incli-
naison sur l'horizon.
^ Benjamin Tudelensis, Itinerarium, 1764, p. 55; Abd'Allatifj Relation de l'Egypte,
traduite par S. de Sacy, 1810, p. 577. — 2 Godefried, dans Cronica van der hilliger Stat
van Coellen, 1499; Eginhardus, Vita Caroli magni, dans Téd. Bredow, 1806, p. 69, et dans
Pertz, Monumenta Germaniae historica, t. 1, 1826, p. 195. — 3 Freher, Reram germani-
carum scrlptores, 1717, t. I, p. 398.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 17 1
Sextus Empîrîcus * et Macrobe *, confirmés en cela par le papyrus astro-
nomique du Louvre ^, racontent comment les premiers astronomes étaient
arrivés à marquer des points équidistanis dans le zodiaque. Ils avaient
mesuré Feau écoulée d'un vase à très petit trou, entre deux levers consécutifs
d'une même étoile. Partageant ce volume en 42, ils avaient laissé écouler
successivement chaque douzième, en remarquant les astres qui paraissaient.
Il avait fallu faire l'opération en deux fois, en deux saisons diiïérentes, pour
avoir la circonférence entière du ciel. Il paraît naturel de penser que les
vases d'où se faisait l'écoulement étaient à niveau constant.
Quand la trigonométrie sphérique, enseignée par Hipparque, permit de
calculer les relations entre les arcs et les angles dans les figures tracées sur
la sphère, un moyen nouveau s'offrit pour trouver l'heure : celui des étoiles
sunanatalai. On appelait ainsi deux astres qui se trouvaient i\ un moment
donné dans le même vertical. La trigonométrie avait aussi ouvert la voie à
la méthode astronomique qui a été pratiquée jusqu'au milieu du XVII« siècle,
et qui est déjà dans Ptolémée ^. C'était le calcul de l'angle horaire d'après la
hauteur observée d'un astre. Le jour on prenait le Soleil, dont la longitude
était connue à la précision de quelques minutes d'arc, par les tables qu'on
avait à Alexandrie. La nuit on mesurait la hauteur d'une étoile connue. Le
procédé est resté le même pendant quinze siècles ; seulement les instruments
s'étaient perfectionnés et les tables améliorées.
Instruments à mesurer les angles. — Le point délicat, dans les instruments
à mesurer les angles, c'était la division. Le nombre de 360 degrés que les
Grecs assignaient à la circonférence du cercle avait été pris manifestement
d'une durée approchée de l'année ; mais on n'en trouve pas de signe avant
Hipparque *. Antérieurement on se servait des fractions vulgaires de la cir-
conférence, dont tel arc donné était par exemple 3, | ou ^. Il est remar-
quable que les Chinois avaient divisé le cercle d'une manière analogue, peut-
être plus logique mais moins commode, en 365 ^ degrés. Cette division se
trouve dans le Tcheou-pey ^, à peu près de l'époque d'Hipparque. On ne l'a
pas modifiée lorsqu'on a su que l'année était moindre que 365 \ jours. Mais
elle a été remplacée par la nôtre en 360% à l'introduction de l'astronomie
européenne par les missionnaires de la Société de Jésus "'.
^ Sextus Empiricus, Adversus mathematicos, lib. v.— 2 Macrobius, Expositio in somnium
Scipionis, lib. u cap. 21. — 3 Leironne, dans Journal des savants, 1841, p. 70. —
^ Piolemaeus, Magna compositio, lib. v, cap. 14. — ^ Leironne, dans Journal des savants,
1817, p. 748. — 6 Un peu antérieur à Torigine de notre ère. — ^ Au railieu du XVII*
siècle.
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17« INTHODCCTIOIf. CHAPITRE V.
L^Égypte aurait-elle eu anciennement une division de la circonférence en
365 parties? Le seul indice à cet égard esl le prétendu cercle en or d'Osy-
mandias^ de 365 coudées de tour^ qui aurait été enlevé par Cambyse lors
de sa conquête de TÉgypte. Quant à ce cercle en lui-mémo^ c'était une fable
ou au moins une étrange exagération K
Lorsqu'on connut les moyens de résoudre les triangles sphériques^ l'em-
ploi des cercles divisés prit tout d'un coup une grande importance. Voici
I idée générale des instruments qui furent alors employés.
Les armilles équinoxiales d'Archimède, d'Hipparque et de Ptolémée ^,
nommées krikoi isémerinoi, se composaient de deux anneaux^ ayant un
centre commun^ mais dont les plans étaient perpendiculaires entre eux.
On assujettissait l'un^ le plus petite dans le méridien^ et l'autre, qui
l'embrassait^ dans l'équateur. Nous avons vu précédemment comment les
astronomes grecs trouvaient le méridien. Pour obtenir l'équateur, ils pre-
naient le milieu entre les observations solsticiales d'été et d'hiver. L'instru-
ment ainsi disposé, ils jugeaient de Tinstant de l'équinoxe par la projection
do l'ombre de la moitié convexe de l'anneau équatorial sur la moitié concave.
Mais Hipparque et Ptolémée ne croyaient pas être certains du plan de
l'équateur à plus de 6', ce qui laissait, dans ce genre d'observations, un
doute d'un quart de jour sur l'instant de l'équinoxe.
Aussi préférait-on l'usage des cercles mobiles, dont on pouvait d'ailleurs
rectifier la position à tout instant, qui composaient Vastrolabos d'Hipparque ^
Cet instrument était un véritable équatorial, à cercle horaire et cercle de
déclinaison, auxquels étaient joints deux autres cercles, entraînés par les
premiers, et représentant l'un l'écliptique et l'autre le colure des solstices.
II y avait enfin un cercle alidade, muni de pitons ou de pinnules. Il en
résultait un instrument fort compliqué, qui, joint à l'imperfection de la visée,
ne pouvait donner que des résultats peu surs; mais on obtenait immédiate-
ment les longitudes et les latitudes des astres, comme nous prenons à nos
équatoriaux les ascensions droites et les déclinaisons. On donnait ordinaire-
ment aux diamètres des cercles une coudée, soit environ 0'",46, d^ou chaque
arc de i degré occupait à bien peu près 4 millimètres. Malgré ces dimensions,
les longitudes d'Hipparque sont parfois en erreur de 2 degrés.
Du temps de Ptolémée, et longtemps après lui, on se servait pour les
^ Letronne, dans Mémoires de l'Académie des inscriptions de Tlnstitut de France, t. IX,
1831, p. 367. -- 2 Ptolemaeus, Magna compositio, lib. lu, cap. 2, et le commentaire de
Cabasilas sur le même livre. — 3 Ptolemaeus, loc. cit., et commentaire de CabasUas.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 173
observations méridiennes d'un véritable cercle mural qui^ au lieu d^une
lunette^ portait sur le cercle alidade deux pitons^ dont les ombres devaient
se recouvrir dans les observations du Soleil. L'auteur de TAImageste désignait
simplement cet instrument sous le nom de cercles^ kukloi K Mais Théon^
dans son Commentaire^ emploie le mot krikoi, que Ton traduit par armilles.
Proclus, au lieu d'appliquer Tinslrument contre une pierre, Tattacha simple-
ment à un pied par son limbe inférieur. Les pitons qu'il employait étaient
percés de trous ^. Ptolémée se servait aussi, après Eralosthènes et Hipparque,
d'un quart de cercle mural, qu'il nommait plinthis, carreau, tracé sur la
pierre môme, et dont le centre était occupé par un piton ; l'ombre de ce
piton marquait directement les distances zénithales sur la division ^
Dans les plus anciens instruments goniométriques des Grecs, les pitons ou
pinnules étaient attachés à un cercle mobile. La première mention d'une
règle ou véritable alidade, en remplacement de ce cercle, est dans la
description de l'astrolabe de Jean Philopon ^, qui vivait au V^ siècle. On
nommait cette règle dioptre, dioptra. Mais déjà au — 11^ siècle, l'historien
Polybe mentionne l'usage plus précis des tubes de visée *, si anciennement
employés par les Chinois, et cet usage n'était pas inconnu à Aristote ^. C'est
la représentation d'instruments munis de pareils tubes qui donna lieu à
penser, trop légèrement, que les anciens avaient possédé des télescopes.
Apercevant la nécessité de mettre une grande exactitude aux mesures
qui concernaient notre satellite, Ptolémée trouva ses instruments méridiens
insuffisants, et il imagina les règles parallactiques, parallaktikoi kanones, de
quatre coudées ou près de deux mètres de longueur. Elles formaient un
iriangle rectangle, dont deux côtés étaient fixes, l'un horizontal, l'autre ver-
tical, tous deux dans le méridien. Le troisième côté pouvait varier d'incli-
naison ; on le pointait à la Lune, à l'instant de sa culmination. L'hypothénuse
restait de longueur fixe ; c'étaient les côtés de l'angle droit que l'on mesurait^
pour en conclure l'angle d'élévation ''.
La comparaison de cet outillage avec celui qu'on employait presque à la
même époque en Chine est extrêmement intéressante, et fait voir l'indé-
pendance complète des deux développements scientifiques. Le Sse-ki de
Sse-ma-thsien, dont une partie subsiste, nous a laissé, au milieu d'une foule
de données historiques, l'indication des instruments qui servaient à ce lettré
^ Ptolemaeus, Magna compositio, lib. i, cap. 10. — ^ Proclus^ Hypot^poses, éd. Halma,
p. 78-83. — 8 Ptolemaeus, op. cit., lib. i, cap. 10. — * Joh. Philopon, De astrolabio, in init.
— 5 Polybius, Historia universalis, lib. x, cap. 46. — 6 Aristoteles, De generatione anima-
lium, lib. Y, cap. 1. — ^ Ptolemaeus, op. cit., lib. v, cap. 12.
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17* INTRODUCTION. CHAPITRE V.
à la 'fin du — - II* siècle. Les angles se mesuraient sur des cercles de cuivre
de plus d'un demi-mèlre de diamètre Au lieu du système d'armilles des
Grecs, on employait la sphère pleine dont nous avons parlé tout à l'heure,
munie d'une seule armature qui représentait le méridien. Sur cette sphère,
à laquelle la clepsydre donnait un mouvement de rotation proportionnel au
temps, on pointait, en quelque sorte mécaniquement, les positions des astrei
à mesure de leur culmination. Depuis longtemps le plan fondamental des
Chinois était Téquateur.
Un gnomon, auquel des règlements absolus assignaient une hauteur de
8 pieds chinois, servait à la mesure journalière des ombres méridiennes.
Ko-cheou-king, au XIII® siècle, fut le premier qui osât dépasser les dimensions
légales de la stèle, dans le but d'augmenter l'exactitude des observations.
Quand, au milieu du XVII® siècle, Verbiest prit possession, par ordre
de l'empereur, de l'observatoire de Péking, il trouva entre autres instru-
ments une immense table de cuivre, munie d'un diamètre divisé, sur laquelle
s'élevait perpendiculairement une colonne du même métal. Près de la circon-
férence de la table était creusée une rigole, dans laquelle on mettait de Feau
pour niveler le plan. Cet instrument était destiné à l'observation des ombres
méridiennes.
Pour déterminer l'horizontalité, l'eau n'a été employée, pendant des siècles,
que libre et susceptible de s'écouler. On la versait sur les tablettes qu'on
voulait niveler. Le fil-à-plomb, au contraire, remonte très haut. Dans les
plus anciennes inscriptions hiéroglyphiques de l'Egypte, on voit déjà un
triangle ayant toutes les apparences du niveau de maçon, et que Champol-
lion prend en effet pour cet instrument '. Après l'époque des Pharaons, ce
triangle se rencontre avec le plomb pendant par un fil, qui en rend le carac-
tère indubitable. Le fil-à-plomb est mentionné deux fois par Homère -, et
nous savons qu'il était employé couramment par les astronomes et les archi-
tectes de la Grèce ^ Son principal nom était kathétion, bien qu'on l'appelât
aussi diabètes, khôrobatês et stathmé.
Pour la mesure des diamètres apparents, Hipparque avait imaginé une
dioptre particulière, dans laquelle le pilon le plus voisin de l'œil était percé
en pinnule, tandis que le plus éloigné restait plein. Mais celui-ci pouvait
glisser, pour se rapprocher ou s'éloigner de l'œil; et l'on choisissait la posi-
^ Champollion, Grammaire égyptienne, 1836, p. 3S5, 356; Dictionnaire égyptien en écri-
ture hiéroglyphique, 1842, p. 359, 360. — 2 Homerus, Odyssea, lib. xxi, v. 121 ; lib. xxiii,
V. 197. — 3 Ptolemaeus, Magna compositio, lib. i, cap. 10, lib. v, cap. 12; Vitrtwius, De
architectura, lib. viii, cap. 6.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 175
tîoD OÙ il couvrait exactement l'objet dont on voulait mesurer le diamètre.
Oo lisait alors la distance entre les deux pitons sur la règle de la dioptre^
qui était graduée ^
L'observation du Soleil offrait une difficulté particulière, parce que l'éclat
de Tastre aveuglait Tobservateur. Pour en mesurer le diamètre, Ârchimède
avait choisi l'instant du lever. Pendant les éclipses, lorsqu'une partie du
disque était cachée, on pouvait également le regarder avec impunité. Mais
quand il avait tout son éclat, on Oxait la ligne de visée en faisant tomber
l'ombre d'une pinnule sur la seconde pinnule de la même règle. Sénèque
parle aussi de l'usage de verres enfumés; il dit également qu'on suivait les
phases des éclipses en regardant le Soleil sur un bain d'huile ou de poix ^.
Longtemps les populations de l'Europe moderne se sont contentées d'un
baquet d'eau pour examiner les éclipses. Ce moyen est encore employé dans
nos campagnes, et comme l'eau, en plein air, n'est jamais tranquille, les
images sautillent, et les spectateurs sont persuadés jusqu'à ce jour qu'ils
voient un combat entre le Soleil et la Lune.
Alexandrie, son observatoire et ses bibliothèques. — On est amené à
conclure de ce qui précède que la science grecque, bien que plus jeune
dans ses développements, prenait insensiblement le pas sur ses contempo-
raines. Elle devait peut-être cet avantage au progrès des mathématiques, qui
lui fournissait un secours puissant. Mais on pourrait croire aussi que ce dernier
progrès n'était, comme la supériorité même de la science des astres, que le
résultat d'une plus grande aptitude logique, et d'un plus vaillant effort des
facultés d'investigation. Toujours est-il qu'à partir des grands travaux
géométriques de Platon, d'Euclide, d'Archimède, d'Apollonius, l'astronomie
atteignit bientôt, chez les Grecs, un niveau supérieur à celui qu'ont pu
réaliser, dans leurs développements séparés, tous les peuples contemporains;
et cette astronomie est devenue la hase de l'édiOce que les peuples modernes
ont élevé et continuent encore à élever.
Les bibliothèques sont une annexe si indispensable de Toutillage scienti-
fique, et elles sont un élément de progrès d'une telle importance, que l'on n'a
pas à s'étonner si, à l'époque dont nous parlons, on trouve qu'il existait déjà
de grandes collections de livres. Il y avait au palais de Ninive, commencé
par Sennachérib, et achevé par Assourbanipal au milieu du — VII® siècle,
une bibliothèque rassemblée par le roi « pour l'instruction de ses sujets. »
i Ptolemaeus, Magna compositio, lib. v, cap. 14. — 2 Seneca, Quaestiones naturales,
lib. I, cap. 12.
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176 INTRaDUCTlON. CHAPITRE V.
Ce précieux dépôt se composait de tablettes d'argile^ sur les deux faces des-
quelles les caractères sont tracés comme sur les deux côtés de la page d'un
livre. Comme ces pages^ elles étaient numérotées. Quand on voulait en assurer
la conservation, on les Taisait durcir par la cuisson. Dans Tantiquilé, c'était
souvent sur une matière molle qu'on traçait l'écriture. Platon avait écrit tout
son traité des lois sur des plaques de cire, et ce fut un de ses disciples qui le
copia sur la peau.
Les tablettes de la bibliothèque de Ninive, recueillies par Layard, sont
maintenant au British Muséum de Londres, qui les a publiées en fac-similia.
Le palais lui-même était magnifique, et ce qui subsiste des sculptures qui le
décoraient constitue, pour la délicatesse et le fini, les plus beaux restes de
Tart assyrien. Les tablettes appartenaient pour la plupart à une vaste ency-
clopédie grammaticale, qui traitait des difficultés de l'écriture au moins
autant que de celles de la langue. Comme en Chine, on apprenait tout en
apprenant à lire, la connaissance des choses n'étant pas séparée de celle
des mots.
Lorsque les sciences prirent leur essor dans l'Occident, des bibliothèques
se formèrent dans tous les centres intellectuels; mais le foyer principal finit
par se trouver à Alexandrie. Au rapport d'Athénée *, les bibliothèques de
cette grande ville universitaire contenaient, entre autres, les vastes collec-
tions de livres réunies par Aristote et par Théophraste, que Nelus, qui les
possédait, avait vendues à Ptolémée Philadelphe. La bibliothèque du firu-
chium, qui fut détruite lors de l'incendie de la flotte sous Jules César, était
la plus ancienne ^. Celle de Rhakotis occupait une partie du Serapeum, où
elle fut réunie avec le musée. C'est elle qui reçut, par la libéralité d'Antoine,
la superbe collection de livres de Pergame.
Rome même, au temps où elle avait cessé de dédaigner la culture des
sciences, fit aussi des efforts pour réunir les grandes productions écrites de
l'esprit humain. Paul Emile y avait formé une première bibliothèque publique,
qui fut augmentée par Lucullus ^ Auguste avait créé celle du Mont Aventin *.
Sa sœur Octavie, femme d'Antoine, en avait fondé une autre, qui fut appelée,
du nom de son fils, la bibliothèque Marcellus ^.
Mais Alexandrie était sans rivale comme capitale du monde savant.
Quelques siècles avant l'origine de notre ère, elle était le véritable quartier
1 Athenaeus, Deipuosophistae, lib. i. — 2 Aultis Gellius, Noctes atticae, lib. vr, Ammianus
Marcellinus, Historié, lib. vi, cap. 22. — 3 Plutarchus, De vita Luculli, cap. 83. —
4 Plinius, Historia naturalis, lib. xxxv, cap. H; Suelonius, De vita Augusti, cap. 26;
Isidorus, Origines, lib. vi, cap. 4. — ^ Plutarchus, De vita Marcelli, cap. M.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. — LES PREMIÈRES OBSERVATIONS. 177
général du mouvement inlellecluel. Ses bibliothèques et son observatoire
étaient simplement le signe matériel du degré que le travail d'investigation
avait atteint et du caractère actif des hommes de science qui s'y trouvaient
rassemblés.
Au — Ilh siècle, Eratosthènes avait placé dans Tespace appelé le Portique
des armilles équatoriales, à Taide desquelles il observait les passages du Soleil
par le plan de Péquateur ^ Vers le même temps, Aristylle et Timocharès
firent des observations diverses, et organisèrent un premier observatoire, qui
se développa ensuite el qui subsista jusqu'au V« siècle, à l'époque où l'uni-
versité d'Alexandrie fut détruite par le fanatisme chrétien.
Ce fut dans cette réaction de l'obscurantisme que la savante Hypatia
trouva la mort. Les moines s'acharnèrent sur son cadavre jusqu'à briser les
os et en gratter la chair avec des écailles d'huître *. Parmi les collections
qai furent saccagées dans un de ces mouvements populaires, que conduisait
l'évèque Théophile ^, furent celles du musée, où l'on avait réuni pour la
première fois les productions naturelles des trois règnes. Les bibliothèques
avaient été également dévastées, tellement que le calife Omar, sur lequel on
a voulu plus tard en faire retomber la destruction, n'avait plus rien trouvé à
brûler *. C'est de ce malheureux moment que les développements scientifi-
ques furent arrêtés dans le cercle de la civih'salion grecque, et par conséquent
dans toute l'Europe policée qui en suivait le mouvement. C'est alors que
Félincelle sacrée passa aux Arabes, devenus la tête pensante et investigatrice
de l'humanité.
^ Ptolemarus, Magna composilio, lib. i, cap. H; lib. lu, cap. i. — ^ Drapei\ A history
of Ihe inteUectual development of Europe, éd. originale, 1843, p. 240. — 3 Cassiodorus
[V« siècle], Historia ecclesiastica, lib. ix, cap. 27. — ^ Draper, ouvr. cité, p. 236.
25
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178 INTRODUCTION. CHAPITRE VI,
CHAPITRE VL
ÉPOQUE EMPIRIQUE (suite). — LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS.
L'astronomie grecque est le point de départ de notre astronomie moderne. — Explication
des phases de la Lune. — Le disque lunaire. — Périodicité des éclipses. — Explication
des éclipses. — Les sphères homocentriques. — Harmonie des sphères. — Les vitesses des
astres ne sont pas uniformes. — Les planétaires des anciens. — Les excentriques et les
épicycles. — Théorie de la Lune. — Théorie des planètes. — Les systèmes astronomiques
des Chinois et des Hindous. — Les distances et les grandeurs des astres. — Pluralité des
mondes. — La précession et les grandes périodes.
L astronomie grecque est le point de départ de notre astronomie moderne. —
A la chute de Tuniversité d'Alexandrie^ rastronomie grecque avait réuni un
corps de notions d'une certaine exactitude sur les mouvements apparents
des astres. Ces connaissances étaient le fruit des observations auxquelles on
s'était livré pendant plusieurs siècles, et que Ton avait dû reprendre après
les Égyptiens, après les Chaldéens, après les Chinois, à peu près comme si
rien n'avait existé. Bien que quelques grands résultats aient été parfois
transmis de peuple à peuple, les occasions étaient rares où une idée nou-
velle venait du dehors. Chaque nation de Fantiquilé, comme chaque individu
chez le sauvage, était forcée de refaire tout ou presque tout, depuis le point
de départ.
Mais c'est un des caractères de l'esprit humain qu'il ne peut pas enrichir
ses connaissances sans se demander le pourquoi des choses. Parallèlement
au premier travail d'observation, il s'en faisait donc un autre de déduction^
appliqué d'abord aux phénomènes les plus simples et dont l'explication se
présentait aisément, pour passer ensuite par degrés à des spéculations plus
vastes et plus hasardées. Les Grecs n'ont pas été les seuls a s'engager dans
cette voie. Mais le souvenir de leurs travaux est le mieux conservé; en même
temps ces travaux se lient au développement scientifique qui s'est opéré par
la suite dans le monde civilisé, et dont ils constituaient pour ainsi dire
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PBEMIÈRES DÉDUCTIONS. 179
Pintroduction. Les foyers de lumière, d'abord sî brillants, de TÉgypte et de
la Ghaldée se sont éteints; ceux de Tlnde et de la Chine ont fini par languir;
dans le Nouveau Monde, le mouvement intellectuel indigène n'a jamais
dépassé les débuts; aux efforts des Grecs se rattache au contraire un déve-
loppement scientifique progressif et conlinu, et c'est de là qu'est sortie
véritablement l'astronomie pour atteindre son état moderne.
A mesure que nous avançons, nous avons donc à accorder aux spécula-
tions d'origine grecque une prépondérance sur celles des autres peuples,
prépondérance justifiée d'ailleurs par le caractère même de ces spéculations
autant que par leur relation historique avec la science de nos jours.
Explication des phases de la Lune. — La géométrie ayant pris en Grèce
un admirable développement, tout ce qui tenait aux applications immédiates
de cette science avait pu recevoir une solution. La cause des phases de la
Lune avait occupé la curiosité de presque tous les peuples. Mais tandis que
ceux-ci expliquaient ce phénomène des manières les plus diverses, suivant
leur degré d'avancement, les Grecs avaient su appliquer ici une sorte de
démonstration mathématique. Il y a un bel exemple de précision logique
dans le passage où Aristote tire de la courbure du terminateur la conclusion
que la Lune est une sphère opaque; et l'essai d'Aristarque de mesurer les
dislances relatives de la Lune et du Soleil d'après l'amplitude de la phase à
Tinstant de la quadrature décèle une entente complète des lois d'illumination
de notre satellite.
Si simples que nous paraissent aujourd'hui ces déductions, il ne faut pas
croire cependant qu'elles s'imposaient d'elles-mêmes aux premiers hommes.
Ce qui le prouve, c'est qu'on n'y était pas arrivé tout d'un coup. Les Baby-
loniens avaient d'abord expliqué les phases de la Lune en supposant à l'astre
une face obscure et une face lumineuse, qui se montraient tour à tour par
l'effet d'une rotation ^ Mais on s'était arrêté ensuite en Chaldée à une inter-
prétation plus exacte ^. En Grèce, on possédait également, depuis les premiers
siècles de la civilisation hellénique, l'explication des phases. Plusieurs des
philosophes classiques avaient prétendu à l'honneur de cette explication;
mais Platon fait remarquer qu'il faut remonter plus haut qu'eux '.
La Lune était donc éclairée du Soleil. Horapollon fixait à iS'^ l'élongation
nécessaire pour apercevoir le croissant après la néoménie ^. La Lune avait
^ Cleomedes, Cyclica theoria meteoron, lib. ii, cap. 4; Vitruvius, De architectura, lib. ii,
cap. 4. — s Diodoms Siculus, Bibliotheca historica, lib. ii, cap. 31.-3 PkUOp Cratylus.
— 4 Harapollo^ Hieroglyphica, lib. i, cap. 4.
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480 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
alors un jour et 2 ou 3 heures. Julius Schmidt^ à Athènes^ a revu la Lune^
dans les circonstances les plus Tavorables^ entre 25 et 26 heures après la
conjonction ^ La coïncidence de ces chiffres n'est certainement pas dépourvue
d'intérêt. Toutes les observations des anciens s'accordent pour établir que
les conditions de visibilité, la transparence de l'atmosphère et la force de
la vue humaine n'ont pas subi de changement sensible depuis quinze ou
vingt siècles.
Le disque lunaire. — Les observations, en prenant un caractère plus
positif, avaient fait disparaître ces figures purement Imaginatives qu'on
avait placées dans la Lune. Les astronomes se demandaient ce que sont les
taches qui parsèment le disque de notre satellite. Plularque, dans son inté-
ressant traité de l'aspect de cet astre, qui a eu l'honneur d'être mis en version
latine par Kepler, dit qu'il y en a trois principales ^. Celle qu'il nomme la
première, parce qu'elle était sans doute la plus apparente, est « le gouffre
d'Hécate, où les âmes souffrent et font souffrir les peines des maux qu'elles
ont causés, ou qu'elles ont soufferts, depuis qu'elles existent. » Or, la tache
de la Lune qui frappe le plus vivement les regards, quand le croissant du
soir a pris une certaine largeur, et qui est la plus visible lorsque l'astre
parait dans le jour à quelque distance du Soleil, c'est mare crisiam. Cette
tache semble alors plus noire qu'aucune autre. Était-elle le gouffre d'Hécate
des anciens?
Les deux autres taches servaient de passage aux âmes, pour se rendre de
la région de la Lune qui est tournée vers le ciel à celle qui est dirigée vers
la Terre. Il serait impossible de les identifier. Les plus grandes des taches
lunaires surpassaient, dit Plutarque, ^^du diamètre apparent '. La région de
la Lune tournée du côté du ciel s'appelait les Champs-Elysées, et celle qui
regardai! la Terre rÂntichthone de Proserpine. Le mot Antichthone signifiant
opposé à la Terre, les Grecs avaient évidemment reconnu que noire satellite
présente toujours de notre côté le même aspect. Ce fait ne pouvait du reste
leur échapper, du moment où ils avaient ébauché, comme on vient de le
voir, une description topographique du disque.
Mais la question se présentait de savoir si ces taches étaient réellement
inhérentes à la nature de l'astre. Celui-ci réfléchissait la lumière comme un
miroir^ un miroir mal poli, il est vrai, dont on dislingue la surface ^ Il n'y
i Astronomische Nachrichten, vol. LXXI, 1868, p. 201. — 2 Plutarchus, De facie in
orbe Lunae, cap. 29 (75). — 3 ibid., cap. 22 (52). — ^ Ibid., cap. 23 (56).
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. «81
en avait pas moins réflexion. Par suite les taches n^étaient-elles pas les
images d'objets réfléchis? Or, quels objets étaient placés de manière à se
peindre dans notre satellite? L'idée se portait d'abord sur les contrées
de la Terre auxquelles la Lune fait face continuellement. Telle était, en effet,
la solution de Cléarque chez les Grecs ^ ; telle est encore celle des Persans ^;
et telle était celle que l'empereur Rodolphe II donnait à Kepler, lorsqu'il
croyait retrouver dans les taches de la Lune une représentation de l'Italie ^.
Mais Plutarquo indique nettement qu'on reconnaissait aussi dans les taches
des qualités intrinsèques du corps de l'fislre. Non seulement, disait-on, le sol
de la Lune était plus ou moins brillant suivant les lieux, mais il était inégal,
raboteux, et ses inégalités, étant éclairées du Soleil, devaient porter des
ombres sur les parties basses ^.
Cependant la lumière cendrée faisait naître certains doutes sur ces conclu-
sions. Si la Lune était réellement solide et opaque, comment voyait-on sa
partie non illuminée? Il fallait, disait Posidonius, que la lumière du Soleil
put la traverser, vaguement, en devenant difl^use, comme elle passe à travers
un nuage ^; nous dirions aujourd'hui un verre dépoli. Cette difficulté ne fut
pas levée avant le XV« siècle.
Périodicité des éclipses. — L'étude du cours de la Lune avait conduit du
reste non seulement à l'explication des phases, mais à celle des éclipses. On
avait pensé d'abord que l'astre qui s'éclipsait quittait sa place et descendait
momentanément du ciel sur la Terre ^ Anaximandre, s'imaginant que les
astres nous versent la lumière par un trou, concevait que, dans les éclipses,
ce trou est un instant obstrué ^.
Dans les auteurs grecs les plus anciens le mot éclipse, ecleipsis, ne fîgure
pas encore ; on disait alors kathairéseis, par allusion à l'opinion que l'astre
descendait do sa place au firmament. Ecleipsis se rencontre pour la première
fois dans Thucydide ^ et l'on a la preuve que les Grecs ont été tardifs, comme
l'ont été plus tard les Romains, à bien comprendre ces phénomènes.
Mais (\ côté de ces peuples commençants et dans l'enfance, d'autres, qui
^ Pliitarchus, De facie in orbe Lunae, cap. 3 (4). — ^ A. von Uumboldt, Kosmos, vol. il,
1847, p. 440 (Cosmos, vol. Il, 1848, p. 524). — 3 Kepler, Dissertatîo cum nuncio sidereo,
in init., dans ses Opéra, vol. II, i8S9, p. 491. — ^ Plutarchus, op. cit., cap. 22 (81). —
5 Oeomedes , Cyclica theoria meteoron, lib. u, cap. 4.-6 Herodotus, Hisloria, lib. vu,
cap. 37. — ^ Schaubach, Geschichte der griechischen Astronomie, 1802, p. 1G2-164;
Schleiermacher, dans Abhandlungen der Akademie zu Berlin, 1804-1811, Phil. Kl., p. 119,
120. - 8 Thucydides, De bello peloponnesiacu, lib. i, cap. 23.
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183 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
étaient plus avancés^ avaient su rapporter scientifiquement les éclipses à
Tinterposilion de Fun des trois corps qui sont en jeu. Les Assyriens^ les
Égyptiens^ les Chinois, les Hindous avaient celte connaissance, dans des
temps que nous appelons fort reculés. Les Aztèques eux-mêmes le soupçon-
naient à Tépoque de la découverte du Nouveau Monde. Les Égyptiens non
seulement savaient la cause des éclipses, mais réussissaient à annoncer les
éclipses de Lune^ et sans trop d'inexactitude celles de Soleil K
La période de 18 ans, appelée quelquefois saros, avait conduit, mais non
sans quelque difficulté, à prévoir les retours de ces phénomènes. Un relevé
des éclipses qu'on avait observées pendant une longue suite d'années devait
amener à découvrir qu'au bout de 223 lunaisons, ou à bien peu près de
6 585 ^ jours, les éclipses de Lune revenaient dans le même ordre, aux
mêmes intervalles et à peu près de la même grandeur. Mais la différence
de 8 heures, plaçant l'astre dans une autre situation par rapport à l'horizon,
dérobait des éclipses qui avaient été notées pendant la période précédente
et, d'autre part, en rendait visibles un certain nombre qui n'avaient pu être
aperçues dans la série antérieure. La découverte de cette périodicité exigeait
donc plus de sagacité et une plus longue expérience qu'on ne se le figurerait
au premier abord.
Quant aux éclipses de Soleil, celles mêmes qui se représentaient arrivaient
à une heure différente de la journée; la hauteur des astres et la parallaxe
étaient changées, d'où résultaient des différences considérables dans la gran-
deur et dans la durée. Parfois même la parallaxe suffisait pour faire man-
quer l'éclipsé, ou pour la produire, au contraire, tandis qu'à la série précédente
le Soleil n'avait pas été échancré. Ces différences devaient paraître inexplica-
bles. Aussi les astronomes babyloniens ne se hasardaient-ils pas à prédire
les éclipses de Soleil; ils se bornaient à surveiller l'astre lors des passages de
la Lune par les nœuds.
Une longue suite d'observations, analysées avec intelligence, avait conduit
aussi les Chinois à reconnaître une certaine loi de récurrence dans les éclipses.
Mais la période de 18 ans ne pouvait servir qu'à la condition de continuer
toujours à prendre noie de ces phénomènes et de corriger l'écart d'après les
heures observées de période en période. On voit dans le Tchun-tsieou de
Confucius que dès le — Vill*' siècle les Chinois s'efforçaient de calculer
les éclipses de Soleil. Cependant au + XIII* siècle, Ko-cheou-king, le plus
habile astronome qu'ils eussent alors, se trompait encore dans la prédiction
de ces phénomènes. Les écrivains chinois nous font comprendre le désap-
^ Diodarus Siculm, Bibliotheca historica, lib. i, cap. oO.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 185
pointemeot qui s^emparait de la cour quand une éclipse prédite n'arrivait
pas : tous les préparatifs officiels ' avaient été faits inutilement. D'autre part^
si Fun de ces événements se produisait inopinément sans que les astronomes
Peussent annoncé^ on était pris au dépourvu et les cérémonies s'accomplis-
saient dans un vrai désordre. En 721^ le bonze Y-hang faillit payer de sa
vie la prédiction qu'il avait faite de deux éclipses qui ne se réalisèrent pas.
Au — XXII« siècle, les astronomes Hi et Ho avaient été mis à mort pour
avoir failli à annoncer une grande éclipse de Soleil qui avait surpris tout
le monde.
En Grèce, la période écliptique de 18 ans était attribuée, non seulement
par Ptolémée ^, mais déjà par Geminus ^, à « d'anciens » mathématiciens.
On la faisait de 6 585 |^ jours, qu'on supposait contenir exactement 223 lunai-
sons, 239 révolutions anomalistiques, 242 révolutions draconitiques et 24 1
révolutions sidérales de la Lune. Pour avoir un nombre entier de jours, il suf-
fisait de tripler la période; on obtenait ainsi Vexeligmos ou déroulement, de
19 756 jours *. Mais Hipparque savait que tous ces rapports ne sont qu'ap-
prochés, et selon lui, pour avoir une relation sensiblement exacte, il fallait
porter la durée a 126 007 jours et 1 heure, qui contenaient à bien pou
prés 4267 lunaisons, 4573 révolutions anomalistiques et 4612 révolutions
sidérales ^.
Oppert a fait connaître que dans les inscriptions assyriennes du roi Sargon^,
il est question d'un cycle de 1805 ans, qui ramène la Lune presque identi-
quement aux syzygies et aux nœuds, avec un seul jour de différence en
anomalie. L'un de ces cycles s'est terminé en l'an — 711 ^ Si Ton avait dû
reconnaître cette période par l'inspection des observations d'écIipses, il fau-
drait convenir que l'enregistrement continu et régulier de ces phénomènes
remontait en Chaldée à bien des milliers d'années. Mais il est plus probable
que les astronomes assyriens y étaient arrivés, comme Hipparque à son grand
cycle, et comme nous ferions aujourd'hui, par la connaissance et la compa-
raison des durées des révolutions.
Explication des éclipses. — L'emploi du saros par les astronomes de
Babylone ne permet guère de douter que, dès l'origine des écoles philoso-
phiques des Grecs, l'explication des éclipses n'eût été une de leurs premières
^ Voir plus haut, chap. III, terreur pendant les éclipses, p. 63. — ^ Ptolemaetis, Magna
compositio, lib. iv, cap. 2.-3 Geminus, Isagoge in phaenomena, cap. 15. — ^ /ttd., cap. 18.
— 3 PtolemaeuSf loc. cit. — 6 Avant — 1700. — ^ Oppert, dans Comptes rendus de TAc^-
démie des inscriptions, 1884, 12 sept.
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184 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
connaissances empruntées. Toutefois cette connaissance se répandit lente-
ment. Parmi le vulgaire, les causes de Téclipse de Soleil étaient beaucoup
plus facilement comprises que celles de Féclipse de Lune : elles ont en effet
quelque chose de plus direct. Thucydide n'était pas encore bien certain que
Téclipse de Soleil ne pût arriver que dans la conjonction ^ Cette éclipse était
la seule que Périclès, instruit par Ànaxagoras, se hasardait encore à expli-
quer, et c'était là aussi que, presque dans le même temps, Ennius se bornait
en Italie ^.
La preuve que Tannonce de ces phénomènes avait été longtemps empreinte
chez les Grecs d'un véritable caractère d'incertitude, c'est qu'on signalait
comme une sorte de triomphe scientifique la prédiction qu'au — IV® siècle
Hélicon de Cyzique avait faite, non sans y mettre une certaine réserve, d'uue
éclipse de Soleil, qui se réalisa ^. On mentionnait comme une circonstance
extraordinaire qu'un siècle environ plus tard, Eudème avait réussi à en
prédire une autre ^ Il est manifeste qu'au temps d'Alexandre, l'annonce des
éclipses ne se faisait pas encore régulièrement, puisque les Macédoniens
furent surpris par un de ces phénomènes, qui arriva onze jours après la
bataille d'Arbelles *.
Quant aux Romains, ils étaient encore bien plus arriérés. Ce qu'on a
raconté de la prédiction d'une éclipse par Sulpicius Gallus ^, au — 1^ siècle,
n'est pas même exact. Les historiens les plus rapprochés de son temps disent
seulement qu'il expliqua aux soldats, le lendemain de l'événement, la cause
du phénomène qui les avait tant effrayés la veille ^. Mais à Tépoque de
Claude, après avoir reçu les enseignements d'Alexandrie, on avait acquis
une certaine confiance dans les prédictions éclipliques. On le voit par les
précautions de cet ^empereur pour détourner la mauvaise impression qu'aurait
pu produire un de ces phénomènes, indiqué pour le jour anniversaire de sa
naissance ^. On était alors en Europe, et l'on s'est retrouvé au moyen âge, à
peu près au point où les nations de l'Orient étaient parvenues au XV^ et au
XVI® siècle. Leurs calculs des éclipses de Lune étaient assez satisfaisants;
mais leurs annonces des éclipses de Soleil étaient parfois fautives d'une
demi-heure ^.
* Thucydides, De belle peloponnesiaco, lib, n, cap. 28. — 2 Cicero^ De republîca, lîb. i,
cap. 16. — 3 PlutarchuSy De vita Dionis, cap. 19 (24). — * Simplicius, Commentarii in Aris-
totelis De cœlo, lib. ii, comm. 46. — ^ En — 330. Voyez Arrianus, Anabasis, lib. m, cap. 7.
— 6 Livius, Historiarum romanarum décades, lib. xliv, cap. 37 ; Plinius, Historia naturalis,
|ib. 11, cap. 12; Plutarchtis, De vita Pauli iEmilii, cap. 37. —7 Polybius, Historia, lib.xxn,
cap. 6 ; CicerOy De republîca, lib. i, cap. iS. —^ Dio Ckissius, Historia romana, lib. lx,
cap. 26. — 9 Chardin, Des sciences et des arts libéraux des Persans, chap. a, dans ses
Voyages, nouv. éd., 1738, t. 111, p. 166.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 185
Une des grandes difficultés soulevées par la théorie de Pinterposition
provenait de ce que certaines syzygies seulement étaient écliptiques^ tandis
que d'autres ne Tétaient pas. Cette espèce de choix paraissait inexplicable,
jusqu'à ce qu'on eût découvert Tinclinaison de l'orbite lunaire sur celle du
Soleil Le phénomène fut alors soumis à la position du nœud, et l'é^îreuve
pratique réussissait pour l'éclipsé de Lune, qui revenait invariablement à
toutes les rencontres draconitiques. Au contraire, pour l'éclipsé de Soleil,
les parallaxes, que Ptolémée lui- mémo n'était pas encore en état de calculer
d'une manière sûre, produisaient des anomalies singulières et découra-
Mais ce qui jetait par-dessus tout la perplexité parmi les astronomes,
c'étaient les éclipses horizontales, c'est-à-dire celles qui arrivaient à la Lune
alors que cet astre et le Soleil étaient tous les deux dans le voisinage et
simultanément au-dessus de l'horizon. De pareilles positions paraissaient
incompatibles avec un alignement des trois corps. Ces cas étaient fort rares,
il est vrai. Pline avait connaissance d'un seul, qu'il regardait comme un
prodige ^ Cléomèdes trouvait le fait si extraordinaire qu'il doutait de la réalité
de l'observation ^ Il proposait cependant, bien que timidement, de lexpli-
quer par la réfraction, comme on voit, dit-il, une bague, d'abord cachée au
fond d'un vase, lorsqu'on remplit ce vase avec de l'eau. Un siècle plus tard,
Sextus Empiricus développait nettement cette explication ^.
Au reste, on n'avait pas été sans remarquer que l'ombre de la Terre n'est
jamais assez noire pour cacher entièrement la Lune dans ses éclipses. L'astre
est d'autant moins obscur, dit Plutarque, qu'il traverse le cône d'ombre plus
près de sa pointe ^ Avant d'avoir bien analysé le phénomène, on se deman-
dait comment, dans un lieu donné, les éclipses de Lune pouvaient être plus
nombreuses que celles de Soleil. Philolaus avait été jusqu'à supposer que
les premières n'étaient pas seulement causées par l'ombre de la Terre, mais
aussi par celle de l'antichthone ou hémisphère antipode, auquel certains
philosophes donnaient une individualité.
Les éclipses partielles de Soleil n'avaient qu'une sorte d'intérêt technique.
Mais les éclipses totales de cet astre étaient de nature à produire une profonde
impression, surtout à l'époque où elles arrivaient encore à l'improviste. Ce
n'est pas que la lumière fût jamais éteinte d'une manière absolue. Dans la
* Plinius [-^ I»' siècle], Historia naturalis, lib. ii, cap. 13. — 2 Cleomedes [-*- U^ siècle],
Cyclica theoria meteoron, lib. n, cap. 6.-3 Sextus Empiricus [+ III* siècle], Adversus
mathematicos, lib. v, cap. 82. — * Plutarchus, De facie in orbe Lunae, cap. 20 (43). Com-
parez Plinius, Historia naturalis, lib. n, cap. 9.
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186 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
totalité mémc^ il reste, dit Piutarque, une clarté comparable à celle du cré-
puscule. On aperçoit cependant au ciel les plus belles étoiles K Mais autour
de Tastre, ajoute le même auteur, il subsiste une lueur qui empêche la nuit
d'être tout à fait obscure ^ Cest ce passage qu'on a regardé comme une
indication de la couronne. Le même phénomène avait déjà été mentionné
d'ailleurs par Philostrate, dans sa Vie d'Apollonius de Tyane ^
Le calcul des éclipses n'était pas, pour la science proprement dite, un
simple objet de spéculation et de théorie. Hipparque avait montré que les
obscurcissements de la Lune, arrivant à un instant physique déterminé,
donneraient les longitudes géographiques par la différence des heures obser-
vées dans les différents lieux. Il fut le premier à faire usage des latitudes
et des longitudes pour fixer la position des points sur la sphère terrestre.
On peut le nommer le véritable créateur de la géographie astronomique.
Mais comme il fallait s'y attendre, à cause des moyens encore imparfaits de
mesurer le temps, les premiers essais pratiques des longitudes par les éclipses
de Lune ne donnèrent que des résultats sans précision.
Les sphères homocentriques. — Les grandes périodes écliptiques à l'aide
desquelles on cherchait à se rendre compte du retour des phénomènes
reposaient sur la mesure des révolutions : on ne vit d'abord partout que des
mouvements circulaires, dont on croyait l'uniformité la première condition.
Le spectacle du ciel était bien fait pour inspirer cette pensée. La rotation
diurne des astres qui s'exécute en apparence autour de nous, et l'illusion
d'une voûte qui nous recouvre, présentent à l'esprit la sphère comme la
grande figure géométrique dans l'univers. On était facilement amené a
imaginer que chaque mouvement particulier avait une sphère à lui. Chacune
des sept planètes, en y comprenant le Soleil et la Lune, eut donc la sienne.
Les étoiles fixes n'en eurent (|u'une, qui était la huitième, parce qu'elles
marchaient toutes à l'unisson.
Il semblait donc, aux premiers auteurs de systèmes, que pour construire le
monde sidéral il n'y avait qu'à emboîter dans leur ordre, les uns dans les
autres, les moyeux de ces sphères concentriques *, transparentes comme
le cristal, qui entraînaient avec elles les astres qui s'y trouvaient attachés.
L'ordre suivant lequel on supposait que ces sphères entraient les unes
dans les autres était indiqué par la vitesse des mouvements propres. Il était
^ Plutarchus, De facie in orbe Lunae, cap. 19 (37). — 2 md, [Commencement du -i- II*
siècle], cap. 19 (40). — 3 -i- 1» siècle. Voyez Philostratus, Vita Apollonii Tyanensis, lib. viii,
cap. 23. - * Plato, Respublica, lib. x, cap. 12.
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ÉPOQUE EMPIIIIQUB. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 1«7
naturel de penser que le déplacement le plus rapide était celui qu'on voyait
de plus prés. La Lune d'ailleurs ne passe-t-elle pas devant le Soleil et les
planètes, mais jamais derrière? On forma donc cette échelle, fondée sur la
rapidité des déplacements angulaires propres : Lune, Mercure, Vénus, Soleil,
Mars, Jupiter, Saturne et les étoiles fixes. Le Soleil tenait le milieu de la
série planétaire, ce qui convenait à sa majesté. Telles étaient les huit sphères
originales emboîtées.
Mais quand on se fut familiarisé avec les rétrogradations des planètes,
quand on eut découvert Finclinaison de Forbite de la Lune, les mouvements
perdirent leur simplicité, et pour les représenter il fallut employer plusieurs
composantes, c'est-à-dire plusieurs sphères concentriques pour chaque astre,
s'enveloppant les unes les autres, et douées de vitesses différentes autour de
pôles différents.
Pour rintelligence des auteurs grecs, il est bon de dire ici que Ton dési-
gnait alors comme mouvement en avant, celui qui s'accomplissait dans le
sens de la rotation diurne du ciel, et comme mouvement en arrière celui
qui s'exécutait dans le sens contraire. Ce dernier était donc celui que nous
appelons aujourd'hui mouvement direct, tandis que l'autre était notre mou-
vement rétrograde.
Eudoxe, ami et contemporain de Platon, fut le premier qui tenta l'énumé-
ration en règle des sphères transparentes concentriques. La Lune, dit-il, en
a trois : une, ayant l'axe de l'équateur, pour l'entraîner dans sa marche
diurne; une seconde, ayant l'axe de l'écliptique, qui roule en sens inverse de
la première, et donne le mouvement propre en longitude; enfin une troisième,
ayant son axe dirigé aux pôles de Forbite qui cause les latitudes. Le Soleil
avait également trois sphères, qui décomposaient son mouvement exacte-
ment de la même manière, Eudoxe ayant adopté la fausse notion que cet
astre prend des latitudes comme la Lune '. Chaque planète exigeait pour
elle seule quatre sphères : les deux premières reproduisaient le mouvement
diurne et le mouvement en longitude du Soleil , une troisième donnait les
latitudes; mais il en fallait une quatrième, dont la période correspondit à la
révolution synodique. C'était celle-ci qui, par la combinaison de son mouve-
ment avec les autres, ramenait les stations et les rétrogradations. Une
dernière enveloppe, entraînant les fixes avec elle, embrassait tout le système,
et portait à 27 le nombre des sphères de cristal d'Eudoxe.
Mais il est évident que ce nombre ne suffisait pas. D'abord les mouve-
* Voir plus loin, présent chapitre, p. 192.
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\9B INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
ments n'étaient partout que des mouvements moyens : il aurait fallu cepen-
dant représenter les équations du centre. Pour les planètes supérieures, ce
que no'is appelons aujourd'hui la parallaxe annuelle se trouvait négligé, en
sorte que la représentation des positions, pour Mars surtout, laissait consi-
dérablement à désirer. Aussi Gallippe, qui vint après, trouva-t-il nécessaire
d'ajouter 7 sphères. Deux pour la Lune et deux pour le Soleil donnaient à
ces astres le mouvement varié en longitude; chacune des planètes Mercure,
Vénus et Mars en recevait de son côté une additionnelle. On arrivait ainsi au
chiffre de 34.
Pourtant cela ne suffisait pas encore; le mouvement du périgée lunaire,
celui dos nœuds, la complication des mouvements apparents ou géocen-
triques des planètes exigeaient, à mesure des progrès de la science, de nou-
velles additions. Arislote fut amené à porter le nombre des sphères à 55 *;
encore n'arrivait-il qu'à des à peu près. Il était clair que cette doctrine des
mouvements circulaires et des globes qui nous enveloppaient, si simple et si
séduisante dans ses premiers traits, menait, dans les détails, aux complications
les plus inattendues et les plus singulières. Supposer que les irrégularités
remarquées dans ces mouvements n'étaient pas réelles ne faisait que reculer
la difficulté. Comment alors les expliquer? Quel droit avait-on de les attri-
buer, par exemple, à des réfractions dans les sphères cristallines, comme
Fracastor le prétendit un moment, au XVI* siècle ^P
D'ailleurs il y avait une grave objection à la théorie des sphères homocen-
triques : Arislote l'avait enirevue, sans s'y arrêter. C'est que les distances des
astres à la Terre ne sont pas invariables. Les diamètres apparents de la Lune
et du Soleil ne subissent-ils pas des changements? Il suffisait pour s'en con-
vaincre de se rappeler que certaines éclipses de Soleil sont totales, tandis
que d'autres sont annulaires. Mais ces phénomènes étaient si rares, et l'on
conservait la mémoire d'un si petit nombre d'entre eux, que ce fait n*avait
pas encore produit d'impression. Sosigène est le premier astronome que l'on
cite pour en avoir tiré un argument ^.
Harmonie des sphères. — D'un autre côté, on se demandait assez natu-
rellement si la rotation de ces sphères, qui tournaient les unes dans les
autres, ne devait pas produire des sons. Cette pensée avait occupé Pytha-
* Aristoteles, Metaphysica, lib. xi, cap. 8. — 2 Fracastorius, Homocentrica,1533. La même
idée avait été émise, dans le siècle précédent, par Turius [Jacopo délia Torré], — 3 Proclus^
Hypotyposes, éd. Halma, 1820, p. IH; Simplicius, Commentarii in Aristotelis De cœlo,
lib. II, cap. 12.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 189
gore, dans un temps où Ton ne comptait encore que huit sphères pour les
sept planètes et les Oxes. Or^ il se trouve qu'il y a aussi huit notes dans la
gamme. Si ces sphères résonnaient suivant Téchelle diatonique^ on devait
avoir la coexistence des huit sons de Toctave^ à laquelle les anciens appli-
quaient le nom d'harmonie.
On sait que les Grecs avaient des lyres composées seulement de quatre
cordes^ et que pour cette raison on appelait tétrachordes. Lorsqu'on voulait
une échelle plus étendue^ on juxtaposait deux de ces instruments^ tantôt en
rendant mitoyenne la corde de jonction^ ce qui ne laissait subsister que sept
notes distinctes^ comme dans la cithare de Terpandre^ tantôt en rapprochant
seulement les deux tétrachordes et conservant les huit sons progressifs.
Nicomaque^ qui laissait de côté la sphère des fixes^ partait de la première
combinaison ' ; mais Pythagore envisageait huit termes et deux tétrachordes
complets ^. Les sphères^ disait-il^ rendent des sons qui dépendent des vitesses
absolues à la circonférence de leur équateur. Plus cet équateur marche rapi-
dement^ plus les vibrations sont nombreuses dans un temps déterminé^ et
par conséquent plus la note est élevée. Or, chaque sphère exécutant chaque
jour une rotation, les plus petites, celles de Pintérieur, rendront des sons
plus graves que celles qui sont extérieures. L'échelle des sons dépendra donc
de celle des distances. Ainsi la sphère de la Lune donnera la note la plus
basse, le Soleil tiendra une sorte de milieu, tandis que Saturne et les fixes
figureront dans la partie la plus élevée. En outre, dans les suppositions de
Pythagore, l'échelle des rayons des sphères, ou si l'on veut celle des sons
engendrés qui en dépendent, est exactement correspondante à celle des notes
produites sur deux tétrachordes juxtaposés : chaque sphère vibre à l'unisson
d'une corde de la lyre.
Il est difficile d'assigner quelle note Pythagore attribuait à chaque planète
particulière. Les commentateurs ne sont pas d'accord sur ce point. P. J. Bu-
rette, dans ses recherches sur la musique des anciens, croit satisfaire aux
hypothèses de ce philosophe sur les distances, en prenant un octave allant
d'un mi au mi immédiatement supérieur. C'est celui qu'aurait donné le
tétrachorde des mèses associé à celui des conjointes. Montucla suppose au
contraire l'octave d'un la au la suivant ^, et par conséquent la réunion du
tétrachorde des hypates avec le tétrachorde des mèses.
^ Nicomachus^ Encfairidion harmoDices, lib. m. — ^ Plinius, Historia naturalis, lib. n,
cap. 32; Macrobius, Expositio in somnium Scipionis, lib. ii, cap. 1-4; Martianus Capella,
De nuptiis philologiœ et Mercurii, lib. i, cap. 1. Comparez Demelrius Phalereus, De elocu-
tione, cap. 71. — 3 Montucla, Histoire des mathématiques, nouv. édit., vol. 1, 1799, p. 66.
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190 INTUODUCTION. CHAPITRE VI.
Il est rare qu'une grande idée populaire ne se retrouve pas dans des
sociétés différentes^ au même échelon de leur développement mental. Dans
Tancien livre chinois Koue-yu, qui par une circonstance bizarre est à fort
peu près de la même époque que Pythagore^ on voit une longue dissertation
sur les rapports des nombres astronomiques avec ceux qui représentent les
notes, les tons et les accords ^ Job n'avait-il pas dit, chez les Hébreux, que
les étoiles du matin chantent un chœur ^? Les anciennes légendes de Tlnde
parlaient aussi des sons rendus par les astres dans leurs mouvements, sons
qui devenaient parfois audibles sous la forme d'un concert des ghandarvas,
les musiciens célestes ^ Si d'ordinaire, disaient ces légendes, nous n'enten-
dons pas l'harmonie des cieux, c'est par suite de l'habitude, qui nous rend
Insensibles à ses accords.
Il y avait en effet à expliquer par quelle cause nous ne sommes pas
frappés des sons du concert céleste. Les pythagoriciens, remarquant appa-
remment que tout mouvement auquel nous participons n'est sensible que
par les interruptions el les secousses, croyaient qu'afin de percevoir un son,
il faut aussi des arrêts, c'est-à-dire des silences ^. Mais l'idée de sonorité
paraissait tellement attachée à celle de mouvement qu'on croyait parfois
entendre, dans les instants de calme absolu, l'harmonie des sphères. Dans les
premiers temps du christianisme, il y avait encore des sectes qui attribuaient
un concert aux mouvements célestes. C'étaient les notes naturelles de la
gamme qui résonnaient ensemble, les plus élevées provenant des sphères les
plus éloignées ^ Le Soleil, dit Clément d'Alexandrie, répand sa lumière sur
les six autres planètes qui l'accompagnent, suivant les rapports d'une musique
divine ^ Tycho Brahé ne croyait plus au concert céleste; mais il se deman-
dait par quelle raison on n'entendait pas le sifflement produit par la Terre,
dans sa course à travers le milieu cosmique.
Les vitesses des astres ne sont pas uniformes. — La conception des
sphères remontait à l'époque où l'on croyait encore que les mouvements des
1 GaubiU dans Lettres édifiantes, vol. XXVI, édit. 1783, p. 218. — 2 Job [—XV*» siècle],
cap. xxxvni, v. 7. — 3 Bhagavad-Gita [vers — X« siècle]. — ^ Aristoteles, De cœlo, lib. ii,
cap. 8. et le commentaire de Simplidus, — ^ Irenaeus, Adversus haereses, lib. i, cap. 10.
— 6 Clemms Alexandrinus, Stroniata, lib. m. Shakespeare a dit (Merchant of Venice,
actv, se. 1) :
There's net the sraallest orb, whîch thou behold'st,
But in bis motion like an angel sings,
Still quiring to the young-eyed cherubims;
Such harmony is in immortal songs I
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. I9t
astres étaient uniformes; mais bientôt il fallut reconnaître q l'ils sont sujets
à des variations. L^année^ par exemple^ se trouvait divisée en quatre parties
par les équinoxes et les solstices ; or^ pour peu qu'on eût des observations
d'une certaine exactitude^ on put voir que ces différentes saisons n'étaient
pas égales entre elles. Il y avait là un moyen d'étudier les variations de la
vitesse du Soleil. Eudoxe^ Démocrite^ Euctémon^ Gallippe avaient mesuré
les quatre parties de Tannée par les équinoxes et les solstices. A la suite de
ces différentes déterminations^ on s'était arrêté à certains nombres^ qu'on
regardait comme l'expression vraie des mouvements de l'astre. Ces nombres
sont les mêmes dans Geminus^ dans Hipparque^ et dans Denys qui était anté-
rieur à Hipparque^ puisque celui-ci a employé une de ses observations '. Ces
astronomes admettaient :
pour le quart vemal de l'année 94 7 jours
pour le quarl estival 92 ; »
pour le quart automnal 88 * »
et pour le quart hivernal 90 ^ »
Total 368 ; jours 2.
La révolution du Soleil ne se faisait donc pas d'une manière égale : l'astre
allait tantôt plus lentement et tantôt plus vite. Ptolémée qui^ dans ses études
du mouvement de la Lune^ cherchait à porter l'exactitude sur la mesure de
l'heure à 10 minutes ou même davantage^ conclut de cette inégalité la néces-
sité de distinguer entre le temps moyen et celui que lui fournissait le cadran
solaire ^. Ce fut la première fois que l'idée de celle distinction se présenta à
l'esprit.
11 en était d'ailleurs de la Lune comme du Soleil. Elle passait 2 ^ jours
dans chaque signe^ ce qui donnait 27 jours pour la circonférence entière; on
ajoutait alors une treizième partie^ qui portait le total à 29 | jours : c'était
la révolution synodique ^ Mais dans la durée de cette révolution, la vitesse
de l'astre subissait des variations dont on s'occupait à rechercher les lois.
Les déplacements de l'orbite augmentaient ici les difficultés. Les peuples le
plus anciennement civilisés, les Égyptiens et les Chaldéens, avaient, selon
toute apparence, communiqué aux astronomes grecs la notion du mouvement
des apsides et de celui des nœuds. On dit que Pythagore, au — VI® siècle,
^ PtolemaeuSj Magna compositio, lib. ix, cap. 7. — s Ibid.^ lib. ui» cap. 4.-3 Ibid.y
lib. III, cap. 8. — -i Geminus, Isagoge in phœnomena, cap. 6.
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192 INTHODUCTION. — CHAPITRE VI.
connaîssaîl fînclinaison de Porbile lunaire sur réeliptique *; or, Pylhagore
devait les grands traits de ses connaissances astronomiques aux Égyptiens.
La découverte de cette inclinaison conduisit à une fausse analogie. En
voyant l'orbite de la Lune inclinée sur Técliptique, on se demanda si Torbite
du Soleil n'affecterait pas une disposition semblable. La mesure des ombres
méridiennes pouvait servir à en décider. Malheureusement cette mesure était
si incertaine qu'une inclinaison minime devait rester enveloppée dans les
erreurs des observations. En présence du chilTre de ^ degré seulement que
trouva Eudoxe ^ et que crurent obtenir plus tard Callippe et Aristote ^, il
aurait fallu s'abstenir de toute conclusion. Avec moins de réserve on crut
cette inclinaison réelle, et l'on avança même que le nœud se déplaçait sur
l'écliptique en 2 922 ans. Grâce pourtant à la prudence d'Hipparque et de
Ptolémée, cette noiion fut exclue de la théorie des Grecs.
Nous n'avons pas de données sur le degré qu'avaient atteint les connais-
sances des Babyloniens et des Égyptiens, dans la théorie du Soleil, de la
Lune et des planètes. IHais nous voyons que les Chinois n'avaient fait, dans
cette voie, que des progrès timides et tardifs. Ce n'est que postérieurement
à l'ère vulgaire qu'ils ont déterminé les inégalités du mouvement du Soleil
et de la Lune. Leurs méthodes et les résultats qu'ils en obtenaient sont toute-
fois restés inférieurs à ceux d'Hipparque et de Ptolémée. Quand, à la fin du
— II® siècle, les astronomes des Han reprirent l'étude du ciel, ils ne calcu-
laient encore que par les vitesses moyennes. Mais au commencement du
+ in* siècle, Lieou-hong et Tsay-yong, dans leur traité appelé Rien-siang,
c'est-à-dire Image du ciel, reconnurent que l'année est un peu moindre que
365 ^ jours et que le mouvement de la Lune est variable.
Quant à l'inégalité du mouvement du Soleil, elle ne fut découverte à la
Chine que dans les dernières années du + V« siècle. Ce fut alors que le
solitaire Tchang-tse-sin, qui avait passé trente ans dans l'isolement, en pré-
sence de la nature, apprit à ses compatriotes l'inégale durée des quatre
saisons et donna les éléments empiriques pour calculer la marche variable
du Soleil.
il semble que dans des temps anciens les Chinois avaient eu notion de
l'inclinaison de l'orbite lunaire sur l'écliptique, mais que cette importante
circonstance avait été négligée. Toujours est-il que sous les Han, quand
* Diodorus siculus, Bibliotheca historica, lib. i, cap. 98; PlutarchuSj De creatione anirnse,
cap. 45. — 2 Hipparchus, In Arati et Eudoxi phaenoniena, lib. i, cap, 21 ; Simplicius^
Ck)nimentarii in Arislotelis De cœlo, lib. ii, cap. 12. — 3 Aristoteles^ Melaphysica, lib. xi,
cap. 8.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 195
rasironomie reprit son essor, on rechercha les neuf routes de la Lune, dont
on disait que la connaissance était perdue. De ces neuf routes, Tune est le
plan fondamental de Técliptique ; les huit autres, les véritables routes de
Pastre, sont huit positions de Torbite lunaire, avec les nœuds placés tour à
tour en différents points de Técliptique, de 45^ en 45^ Il est donc clair que
non seulement Pinclinaison, mais le déplacement des nœuds étaient connus
en Chine à cette époque.
D'après le Yueling de Lu-pou-ouey, les Chinois avaient, au — Vl« siècle,
une première connaissance des révolutions synodiques des planètes. Cepen-
dant il résulte des recherches de Gaubil que les mouvements moyens de
ces asires n'ont été déterminés, d'une manière scientifique, que vers l'an 400
de notre ère. Encore, à cette époque, n'avait-on pas de méthode pour calculer
les stations et les rétrogradations. Plus tard cependant on y parvint, ainsi
qu'au calcul anticipé des éclipses, dans lequel les astronomes chinois arri-
vaient à des à peu près analogues à ceux des Arabes et des Hindoux.
On a été longtemps sans parvenir à se procurer les tables astronomiques
de l'Inde, dont les prêtres faisaient un secret. Les tables du Soleil et de la
Lune du Macarauda, un des commentaires du Sourya-siddhânta, publiées par
Davis, sont identiques à celles que les brahmes de Christanobouram avaient
communiquées à Duchamp et aussi à celles que Legentil avait obtenues des
brahmes de Tirvalour. Ces labiés avaient été calculées, d'après Bentley \
vers la fin du + XIII® siècle. Le Sourya-siddhânta est plus ancien d'environ
sept cents ans. Mais depuis l'époque de ce grand traité d'astronomie, on avait
remanié les données tabulaires. Laplace, en comparant les mouvements sécu-
laires de la longitude de la Lune, de la longitude de son périgée et de celle
de son nœud, aux mêmes éléments établis par Ptolémée, a conclu que les
déterminations des tables de l'Inde appartiennent à une époque postérieure
à celle de l'astronome d'Alexandrie ^. De la considération des moyens mouve-
ments attribués par les Hindoux à Jupiter et à Saturne, il a également inféré
qu'ils ont mesuré ces mouvements à peu près à l'une des époques où Saturne
avait sa marche la plus lente ^ Or, celte condition, qui ne se reproduit qu'au
bout de 930 ans environ, était réalisée au -f- VII® siècle.
L'asironomie des brahmes servait du reste à tous les pays placés sous
l'influence de la civilisation indienne. L'année sidérale des Siamois, rapportée
^ S. Davis, dans Asiatic researches, vol. VllI, 180S. — 2 Laplace, dans Connaissance des
temps, an VIII [1800J, p. 377. — 3 Laplace, Exposition du système du monde, 1796, liv. iv,
ch. 2.
25
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194 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
par de Laloubère^ était celle du Sourya-siddhànta^ et il en était de méme^
dans toutes ces contrées, des autres éléments.
Les planétaires des amiem. — Cesl sur les notions encore un peu
incertaines, résultant de la première élude des mouvements, qu'Arcliiméde
avait construit, au — III® siècle, une sorte de planétaire, représentant les
révolutions des corps célestes ^ Autant qu'on peut eu juger d'après les men-
tions qu'en font Ovide ^, Glaudien ^ et Martianus Gapella ^^ c'était un globe
creux en verre, sur lequel les étoiles étaient figurées par de petits disques.
Le Soleil, la Lune et les planètes étaient portés par des supports mobiles, et
leurs mouvements étaient produits à l'aide d'engrenages. Les révolutions de
ces diiïérentes pièces montraient les phases de la Lune, les éclipses et les
autres phénomènes uranographiques, dans l'ordre de leur succession. Le
système étant mis en marche, il continuait à l'aide d'un moteur mécanique,
sans doute l'écoulement de l'eau. Le planétaire d'Àrchimède fut le premier,
mais ne demeura pas le seul appareil de ce genre qu'on ait vu dans l'anti-
quité ^ Posidonius en particulier en avait construit un analogue ^ On trouve
aussi dans le Talmud, à l'an 30 de notre ère, la mention d'un mécanisme qui
représentait les phases de la Lune.
Les excentriques et les épicycles. — Ces représentations ne permettaient
pas toutefois d'entrer dans les détails des inégalités, et plus on avançait plus
on devait reconnaître combien il était difficile de se rendre compte de toutes
les particularités. A mesure qu'on avait cherché à perfectionner la théorie des
sphères emboîtées, ayant la Terre au centre, les complications n'avaient
cessé de surgir. Les pythagoriciens avaient cru tout résoudre en imaginant
que le centre des cercles parcourus ne coïncide pas avec celui de notre globe ^.
C'est ce qu'on appela le système des Excentriques. On n'y abandonnait pas
^ Cicero, De natura deorum, lib. ii, cap. 88; de republica, lib. i, cap. 14; Cassiodorus,
Opéra varia, lib. i, epist. 45. — 2 Ovidius, Fasti, lib. vi, v. 270-280. — 3 Oaudianus,
Epigramniata, n<> xiu (xviii) :
Jupiter in parvo cum cerneret aethera vitro
Risit, et ad Superos talia verba dédit :
Huccine mortalis progressa potentia curae;
Ecce Syracusii ludimur arte senis.
^ M. Capella, De nuptiis phiiologiae et Mercurii, lib. vi, v. 583-58S. — î> Theon Smyrnius^
Liber de astronomia, cap. 31. — - c Cicero, loc. cit. — 7 Simplicius, Commentarii in
Aristotelis De cœlo, lib. ii.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE.
LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS.
195
ridée d'une vitesse uniforme dans le cercle, seulement on déplaçait le centre
de ce cercle, qui n'était plus à Tobservateur.
Ainsi pour le Soleil, par exemple, la Terre étant en T, on plaçait le centre
du mouvement circulaire en 0, de manière que À fût la
position de Tastre au périgée, lorsqu'il nous parait marcher
le plus rapidement, et C sa situation à l'apogée, lorsque sa
vitesse, vue de la Terre, est au minimum. En donnant à
l'excentricité une valeur convenable *, on représentait par
cet artifice, d'une manière assez satisfaisante, la variation
des vitesses. Mais il n'en était pas de même de celle des
distances, que l'hypothèse faisait différer au double de
l'écart réel. Seulement, comme on ne suivait pas régulièrement les change-
ments, d'ailleurs peu remarquables des diamètres apparents, on n'était pas
choqué de cette disparate, et l'on croyait avoir trouvé la loi des mouvements
du Soleil.
Pour la Lune cependant il n'en était pas de même. Le Soleil n'a qu'une
seule inégalité, l'équation du centre, tandis que la Lune en a plusieurs.
L'excentrique, qui ne peut en donner qu'une, ne suffisait donc pas pour
rendre compte de son mouvement. Dès le — IV* siècle, on entrevoit l'idée de
rÉpicycle ^, cercle de petite dimension, tel que AIKL, qui est entraîné en
„K^ sens direct et avec la vitesse moyenne de Fastre,
sur la circonférence MNPQ appelée Déférent;
mais dans ce transport, le rayon MA, qui porte
l'astre A, demeure toujours parallèle à lui-même,
' ce que l'on peut exprimer en disant que l'épicycle
tourne dans le sens rétrograde, avec une vitesse
angulaire égale à celle que le déférent a dans le
sens direct. Le corps céleste qui se trouve attaché
en A est ainsi porté tour à tour en B,G,D, pour
revenir en A. La roule qu'il décrit est la ligne pleine EFGH.
Le calcul montre que cette hypothèse, prise ainsi dans sa simplicité élémen-
taire, revient à la précédente. Mais quand on se trouvait, comme il arrivait
dans le cas de la Lune, en présence de deux inégalités, on avait la ressource
de combiner les deux systèmes. La théorie de l'épicycle pouvant s'appliquer
dans tous les cas, on l'employa même pour le Soleil. Dans la seconde moitié
du — 11^ siècle, Apollonius de Perge fut en quelque sorte le législateur qui
* Cette valeur est Excentricité = tang. E, où E désigne l'équation du centre correspon-
dant à 90* d'anomalie moyenne. — ^ Cercle de circonvolution des auteurs arabes.
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'
196 INTRODUCTION* CHAPITRE Tî.
réduisit en corps de principes les idées, jusque-là purement générales, qui
s'étaient fait jour. Les applications spéciales furent dues à Hipparque et à
Ptolémée.
Pour déterminer les conditions numériques de Fépicycle du Soleil, Hip-
parque se servit, avec une remarquable habileté, des durées inégales des
quatre portions de Tannée. Comme il avait le chiffre du mouvement moyen^
il voyait, en appliquant ce chiffre aux durées, de combien, dans les points
intermédiaires, le Soleil vrai se trouve en avance ou en retard. De Téquinoxe
vernal au solstice d'été, par exemple, le Soleil met 94^12'', durée pendant
laquelle le mouvement moyen le transporterait de 93^9' au lieu de 90°. Du
solstice d'été à Téquinoxe d'automne il emploie 9242^, représentant avec la
vitesse moyenne 91M1', au lieu encore de 90^. Ces éléments suffisaient
évidemment pour dégager les deux inconnues : l'excentricité et la longitude
de l'apogée. Hipparque trouva pour la première ~ du rayon et pour la
seconde 65^30'.
Théorie de la Lune. — La Lune offrait bien d'autres difficultés ^ Il y
avait d'abord l'équation du centre, qu'un épicycle servait à représenter. Mais
comme le périgée n'est pas fixe, Ptolémée fit du déférent un excentrique,
dont le centre, placé d'ailleurs près de la Terre, tournait lentement autour
de notre globe, avec la vitesse des apsides lunaires. L'épicycle faisait sa
révolution dans un temps égal à la période anomalistique, en sorte que les
vitesses du mouvement purement orbital étaient satisfaites dans des limites
convenables d'approximation.
En ce qui se rattache au mouvement troublé, Ptolémée tenait compte
d'abord de l'oscillation du périgée, perturbation importante, dont la nature
n'était pas facile à démêler dans les observations et sur la découverte de
laquelle nous n'avons cependant aucun renseignement. Pour représenter
cette oscillation, l'auteur de l'Almageste la transporte simplement à l'épi-
cycle. Le diamètre de ce cercle, qui devait rester toujours parallèle à lui-
même, subit au contraire un va-et-vient dans une amplitude totale de 13''
environ. C'est ce mouvement que Ptolémée appelle du nom de Prosneiisis,
parce que c'est pour l'épicycle un changement d'aspect ^. L'Almageste fait
tomber le maximum d'écart vers les instants où le centre de l'épicycle est
^ PtolemaeuSf Magna compositio, lib. v, cap. 1-7. — 2 L2i prosneusis epikyklou est, dans les
auteurs arabes, l'inégalité du mohadzat, qui a la même signification. On la trouve aussi quel-
quefois désignée sous le nom de « troisième inégalité. » [La première inégalité était l'équa-
tion du centre et la seconde la partie principale de l'évection.]
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 197
dans ses moyennes distances à la Terre; toutefois Ptolémée n'a pas vu que
la loi de ces phénomènes est liée aux positions du Soleil autour du diamètre
principal de Porbite lunaire. La correction qui dépend de la proneuse porte,
dans les anciens astronomes, le nom de prostaphérèse de Tapogée.
Mais il s'agissait de tenir compte d'une inégalité qui avait été découverte
par Hipparque, dans les conjonctions et les oppositions, et que Ptolémée suivit
également dans les quadratures. Elle présente cette complication de changer,
pour une même anomalie de Tastre, suivant la distance angulaire du Soleil,
atteignant son maximum vers les quadratures. Pour la représenter, il faut
faire mouvoir sur une circonférence (qu'on a désignée plus tard sous le nom
d'Equant) le centre du déférent, dans un sens rétrograde et suivant une loi
telle qu'il soit toujours périgée dans les quadratures et apogée dans les syzy-
gies. Or, cette condition se trouvera satisfaite si ce mouvement rétrograde
est double du mouvement en élongation. Le centre de ce déférent, devenu
un premier épicycle, exécutera donc deux révolutions dans chaque lunaison.
La correction dépendant de cet arrangement élait, pour les anciens astro-
nomes, la prostaphérèse de l'excentricité ou du second épicycle. Jointe à la
prostaphérèse de l'apogée, elle forme, par la combinaison de deux parties,
ce que nous nommons aujourd'hui, d'après Boulliau, l'évection ^
Mais cette construction, déjà passablement compliquée, arrivait-elle à
représenter toutes les inégalités du mouvement lunaire? Il fallait, pour le
savoir, suivre l'astre dans toutes ses élongations. Ptolémée se lit à cet effet
un instrument, composé d'un limbe divisé et de deux alidades, destiné à
prendre directement des distances de la Lune au Soleil. Il vit bientôt que sa
théorie, assez satisfaisante dans les syzygies et les quadratures, élait en défaut
dans d'autres situations. Nous savons, en effet, que les écarts pouvaient
dépasser | de degré en longitude. Mais, soit par manque de temps, soit par
un sentiment d'impuissance, il n'alla pas plus loin.
Il faut même convenir que l'astronomie n'ajouta rien en principe à sa
théorie de la Lune, jusqu'à la renaissance des sciences dans l'Europe moderne.
Nous verrons dans un instant que les méthodes des Hindoux et des Chinois
sont restées au-dessous de celles de Ptolémée, et quant aux Arabes, ils n'ont
fait que suivre ce dernier, en améliorant les valeurs numériques, sans y
ajouter de théorème nouveau. La réclamation que L. A. Sédillot a élevée en
^ Bullialdus, Astronomiae philolaicae fundamenta explicata,16o7. Il appelait cette inéga-
lité ce evectio » parce que, pour la représenter, il supposait que le foyer de l'orbite lunaire
cesse de coïncider avec le centre de la Terre, qu'il est comme porté hors de ce centre.
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198 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
faveur d'Aboul Wéfa, en lui attribuant la découverte de la variation *, a été
vivement contestée. Il paraît que Tastronome arabe n'avait fait que para-
phraser, d'une manière qui n'était pas exempte d'obscurité, l'ancienne expo-
sition de TÂImageste. Une des considérations opposées par J. B. Biot aux
prétentions soulevées au nom d'AbouI Wéfa nous paraît surtout décisive ' :
c'est que l'inégalité dont parle l'auteur arabe a parmi ses éléments de calcul
la position de l'apogée, tandis que la variation est, comme on le sait, indé-
pendante de cette position. D'ailleurs, s'il y avait eu là une découverte réelle,
les successeurs d'Aboul Wéfa l'auraient connue et n'auraient pas manqué d'en
faire profit. Aucun cependant, dans toute l'école arabe, jusqu'à Ulugh-Beigh
inclusivement, ne fait mention d'une nouvelle inégalité dans le mouvement
de la Lune, en dehors de celles de Ptolémée.
La variation, qui atteint son maximum dans les octants, ne fut vraisem-
blablement reconnue que par Tycho Brahé, en 1601, grâce aux observations
plus suivies que cet astronome fit de notre satellite dans toutes les parties de
son cours. II fallut, pour en traduire l'effet, ajouter un nouveau cercle, qui
se mouvait sur le grand. Les mêmes observations de Tycho Brahé dévoilèrent
aussi l'équation annuelle, que Kepler en dégagea formellement. Cette aequatio
anima lui fit donner par opposition, à la variation, le nom d'aequatio per-
peluay auquel se substituèrent bientôt reflectio, puis variatio. C'est cette der-
nière appellation qui est restée.
Mais si les Arabes n'ont pas connu la variation, ils n'ignoraient pas que
les plus grandes latitudes de la Lune ne sont pas toujours constantes. Au
commencement du X*' siècle, Hassan-Ali ben-Amadjour avait constaté ce fait',
sans pourtant en découvrir la loi. Aussi cette inégalité ne fut-elle pas appli-
quée, et l'on peut dire que l'on était arrivé au XVII® siècle sans avoir trouvé
de théorie supérieure à celle de Ptolémée.
Si cette théorie ne représentait pas rigoureusement les coordonnées sphéri-
ques de la Lune, les distances laissaient encore bien plus à désirer. La combi-
naison de cercles à laquelle il avait fallu recourir aurait fait varier la distance
de la Lune à la Terre, entre le périgée et l'apogée, presque dans le rapport
du simple au double. Les observations des diamètres n'autorisaient pas de
pareils écarts. Albategni, au IX® siècle, en calculant les diamètres apparents
de la Lune d'après les grandeurs observées de différentes éclipses, trouvait
qu'ils varient seulement de 29 |^' à 35 ^ ', variation encore exagérée. Copernic
avait vu cette contradiction, et par une disposition habile des cercles, il avait
^ L. A. Sédillot, dans Nouveau journal asiatique, t. XVI, 183S, p. 436, -— ^ J. B. Biot,
dans Journal des savants, 1845, p. 164. — 3 L. A. SédiUoty Histoire générale des Arabes,
liv. VI, ch. 1, 2« éd., 1877, t. II, p. 16.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 199
essayé d'y remédier sans y parvenir. Tycho Brahé s'y était exercé pareille-
ment, avec plus de succès. iMais maigre tous les efforts des astronomes, on
ne réussissait pas à rendre compte à la fois, d'une manière complète, des
directions et des distances. La complication des cercles, enlés les uns sur les
autres, qui étaient devenus nécessaires pour entrer dans le détail des mou-
vements, se trouvait telle que Kepler préféra renoncer à ces rouages embar-
rassants, et se contenta d'appliquer numériquement les inégalités d'après
leur valeur empirique.
On ne pouvait donc voir dans les épicycles qu'une simple hypothèse, une
sorte de mécanisme de calcul, mais nullement une réalité de la nature.
Ptolémée ne regardait, en effet, cet échafaudage que comme une construc-
tion mathématique. Ce fut le moyen âge qui matérialisa ces cercles auxi-
liaires. Alfragan supposait la distance péHgée d'une planète égale à la distance
apogée de la planète immédiatement inférieure, de manière que les épicycles
se touchaient. Sacrobosco, dont l'autorité fut si grande et si durable, contribua
plus que tout autre à propager l'idée de sphères solides en cristal, qui ne
laissaient entre elles que la place exactement nécessaire aux épicycles pour
effectuer leur roulement.
Théorie des planètes. — La théorie de la Lune avait enseigné à repré-
senter un mouvement varié par une combinaison d'épîcycles et d'excentriques.
Le cours apparent des planètes pouvait maintenant être traité d'une manière
semblable. Ptolémée y fait servir, en effet, un premier excentrique, désigne
par ses successeurs sous le nom d'équant *, un déférent dont le centre décrit
l'équant, enfin un épicycle dont le centre se meut à son tour sur le déférent.
Pour les planètes inférieures, le mouvement sur l'équant est principalement
le résultat du mouvement annuel de la Terre ; mais pour les planètes supé-
rieures, les mouvements sur l'équant et sur le déférent représentent princi-
palement la marche héliocentrique, tandis que l'épicycle donne les effets de
la parallaxe annuelle, et par conséquent les stations et les rétrogradations.
Héraclides de Pont, bien qu'antérieur à Ptolémée et même à Hipparque,
parait être celui des anciens qui s'est formé la conception la plus claire des
mouvements de Mercure et de Vénus autour du Soleil. Dans ses idées, le
Soleil était emporté par un épicycle dont le centre était ce que nous appel-
lerions aujourd'hui le Soleil moyen. Autour de ce point, les deux planètes
inférieures décrivaient des cercles ou épicycles propres, que le Soleil moyen
emportait avec lui ^. Quant aux rétrogradations des planètes supérieures,
1 Plus haut, présent chapitre, p. 197. — "^ ChalddiuSy Scholia in Timaeuni Platonis,
cap. 109, 110.
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300 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
elles avaient quelque chose de choquant. Elles seraient invraisemblables dans
des mouvements réels, disait Sénèque : elles ne doivent donc consister que
dans de simples apparences ^
On n'en restait pas moins dans Fimpossibilité de trouver autre chose que
les méthodes, ou si Ton veut les artifices de calcul de Ptolémée. Avec le
temps on avait bien amélioré les coefficients numériques, mais sans toucher
à la charpente de l'édifice. L'approximation obtenue était à peu près en
rapport avec l'exactitude des instruments. Il y avait à Alexandrie, non loin
de l'Observatoire, une école, dite des mathématiques, où Ton expliquait ces
théories des planètes, ainsi que la méthode de calculer les positions des astres
et d'annoncer les éclipses.
Un petit nombre de points d'une certaine importance ont seuls été ajoutés
aux théories grecques avant Tépoque moderne, mais ils n'avaient pas conduit
à changer le fond de la méthode. L'un d'eux fut la généralité du mouvemetU
des apsides. Les anciens n'avaient connu que le déplacement du périgée lunaire,
qui est relativement rapide. Théon de Smyrne, induit en erreur par des me-
sures inexactes, avait avancé, il est vrai, que l'orbite solaire tourne sur elle-
même ^; toutefois le chifTre d'un quart de degré par an qu'il assigne à ce
mouvement prouve qu'il ne s'agissait pas du véritable phénomène. JMais les
Perses avaient entrevu dès le V® siècle le déplacement séculaire de l'apogée
du Soleil •^, et au IX® siècle les Arabes étaient en possession d'une suite de
déterminations de cet apogée, qui montraient clairement une progression.
En 851, Admed ben-Musa ben-Schaker évaluait le déplacement à 1 degré
en 66 ans, ce qui donne environ 35" par année *.
Ptolémée avait cru, au contraire, à l'invariabilité des apsides des planèles ^.
Pline ignorait complètement ce mouvement, tandis qu'on a trouvé chez les
brahmes la connaissance du déplacement des nœuds et des apsides. Mais
les astronomes arabes avaient alors établi ce mouvement, et la science de
l'Inde avait beaucoup emprunté à l'Occident. La lente diminution de l'obli-
quité de l'écliptique résultait aussi de la comparaison que les astronomes
de Damas et de Bagdad avaient pu faire de leurs observations avec celles
des Grecs ^.
Malgré les nouveaux faits qu'ils découvraient, les Arabes n'ont jamais
cessé cependant d'employer, pour représenter les mouvements des planètes.
^ Seneca, Quaestiones naturales, lib. vu, cap. 2S, 26. — 2 Theon Smymius, Liber de
astronomia, cap. 27. — '^ L. A. Sédillotj Histoire générale des Arabes, append. ii,
2« éd., 1877, t. II, p. 252. — ^ Ibid., liv. vi, ch. 1, t. II, p. 11. — » Plolemaeus, Magna
compositio, lib. m, cap. 4. — ^> L, A. Sédilloty op. cit., append. i, § 3, t. II, p. 227.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 801
les épicycles de Ptolémée. Ce mode de calcul a été transmis par eux aux
astronomes européens de la renaissance, et ce fut le seul système pratique
que Ton connût jusqu'à Kepler. Il a servi de guide aux calculateurs des
mouvements du ciel pendant quinze siècles.
On mentionne une seule tentative faite dans un sens différent, c'est celle
d'Alpetrage, au XII** siècle. Cet astronome, qui appartenait aux Arabes de
rOccidenl, s'était proposé de remplacer les épicycles par des spirales. Le
cours géocentrique d'une planète, tracé sur une carte céleste, dessine une
courbe bouclée, dont chaque rétrogradation donne une boucle ou spire.
Il n'aurait donc pas été impossible de représenter, dans ses traits généraux,
la marche géocentrique des astres par une série de boucles s'ajoulant les
unes à la suite des autres. Mais la science exigeait dès lors plus que des traits
généraux; il eût été beaucoup plus difficile d'exprimer, sans la connaissance
des mouvements réels, l'étendue et la hauteur de chaque boucle individuelle.
Cette tentative demeura donc sans résultai. L'essai que Guarini a fait pour la
renouveler *, au XVII® siècle, venait à plus forte raison après son temps.
Les systèmes astronomiques des Chinois et des Hindoux. - Les Égyptiens
et les Chaldéens, qui annonçaient non seulement les éclipses, mais aussi les
positions des planètes, avaient nécessairement des méthodes de calcul ; mais
tout indique qu'elles sont toujours restées assez grossières. Les Grecs en
auraient profité et nous les auraient transmises, si elles avaient résolu le
problème à leur satisfaction. On peut en conclure qu'elles ne valaient pas
leurs excentriques et leurs épicycles. Elles devaient se fonder surtout sur les
périodes ou cycles qui amenaient les retours des aspects et n'équivalaient
qu'à des restitutions par réminiscence plutôt qu'à des calculs par antici-
pation.
Les Indiens et les Chinois sont, en dehors de la civilisation grecque, les
seuls peuples anciens qui aient créé des méthodes indépendantes pour calculer
les mouvements célestes. S'il y avait beaucoup d'empirisme dans les procédés
suivis à Alexandrie, il en existait encore davantage dans ceux qui servaient
dans l'Inde et surtout à la Chine.
Les Chinois n'avaient pas, à proprement parler, de théorie astronomique.
Le caractère général de leur méthode de calcul était exclusivement empi-
rique. Ils ne s'enquéraient pas de la nature des mouvements réels qui pro-
duisaient les mouvements apparents : ils se contentaient de constater ceux-ci
G. Guarinus, Placita philosophica, 16(55.
2G
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202 INTRODUCTION. CHAPITRE Vî,
dans l'ordre où ils se présentaient. Ils avaient formé pour chaque planète un
tableau^ en quelque sorte journalier^ de tout ce qui se passait durant une
révolution synodique. Après la conjonction^ la planète s'éloignait de jour
en jour du Soleil j puis venait le moment de la station^ puis celui de la rétro-
gradation, et ainsi de suite. Si le mouvement héliocentrique eut été uniforme
et Porbite circulaire, cette espèce de relevé d'une révolution synodique aurait
pu servir à toutes les autres. La révolution typique employée par les Chinois
était une simple moyenne. H y avait donc parfois d'assez grandes différences
entre la prédiction et l'événement. Ces différences devenaient surtout sensibles
dans les stations et les rétrogradations, qui étaient les véritables pierres
d'achoppement de l'astronomie chinoise.
Dans cette manière de procéder, les tables sont exclusivement géocen-
(riques et ont pour unique argument le temps. On voit en quelque sorte ici
le passage du calcul par les révolutions et les cycles à l'analyse empirique
des mouvements. Les Chinois ne se sont jamais élevés au-dessus de ce
point. A ce niveau leur science astronomique a constitué un cas do dévelop-
pement arrêté où elle est encore.
Les livres de l'Inde nous sont maintenant assez bien connus. Le plus
important, pour l'objet qui nous occupe, est le Sourya-siddhànta, dont le
nom de l'auteur reste ignoré. Le texte de cet ouvrage est en vers, ce qui,
dit-on, aide à retenir les formules à suivre. Il s'agit en effet d'un recueil de
règles empiriques, sans aucune théorie. En suivant ces règles pratiques,
comme nous mettons en nombres une formule, les pandits arrivaient à
trouver la position d'une planète ou la date d'une éclipse; mais c'était
machinalement, sans connaître les raisons de ce qu'ils avaient fait. Ces règles
de calcul, exprimées en langage ordinaire, avaient d'ailleurs tous les désavan-
tages que ce langage présente pour un tel objet, lorsqu'on le compare à la
clarté de nos expressions analytiques. Mais il y avait encore une autre source
d'obscurité. Les nombres n'étaient pas écrits au moyen de chiffres : on les
représentait par des mots conventionnels, accolés à la suite les uns des autres
dans' des espèces de monstres grammaticaux, qu'un adepte seul était capable
d'interpréter. On faisait ainsi de la science un privilège au profit de quelques
initiés.
On peut se demander si les règles du Sourya-siddhànta sont originales.
L'auteur de ce livre fait usage de l'excentrique pour expliquer les inégalités
du Soleil et de la Lune ; mais il s'en sert d'une manière presque complète-
ment empirique, et les résultats qu'il en tire sont moins exacts que ceux des
astronomes d'Alexandrie. Il fait varier le rayon de l'épicycle suivant une
loi destinée à représenter les observations; sur ce rayon variable il élève
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 203
une construction géométrique, destinée à fournir le lieu actuel de Taslre,
sans toutefois réussir rigoureusement. On voit qu'il s'agissait d'un procédé
empirique, et ce fait démontre qu'on n'avait pas su découvrir de véritable
loi. Les moyens d'exécution avaient leur originalité. Mais on ne peut man-
quer d'être frappé de cette circonstance que, dans l'Inde aussi bien qu'à
Alexandrie, la marche suivie avait présenté, par la nature même du pro-
blème, une grande analogie. On avait établi d'abord les mouvements moyens;
on greffait ensuite sur ceux-ci les différentes inégalités que l'observation
faisait reconnaître, d'abord les plus sensibles et les plus simples, puis celles
de moindre importance, tirées empiriquement des résidus. Le plus ou moins
d'habileté consistait dans la manière de construire ce qu'on pourrait appeler
la courbe des diverses inégalités.
Si le Sourya-siddhânta est, dans ses théories astronomiques, inférieur à
Ptolémée, il a toutefois sur ce dernier l'avantage d'avoir substitué les demi-
cordes des arcs doubles, c'est-à-dire les sinus, aux cordes entières des arcs
simples. Il se borne toutefois à les appeler cordes, djyâ, comme Âlbategni
le faisait un peu plus tard. Il en donne une première table, calculée avec
précision, de 22S' en 225', pour tout le quart de cercle. Les sinus y
sont exprimés en 3438'"®' du rayon, c'est-à-dire en minutes d'arc, tandis
que Ptolémée exprimait ses cordes en 60'"®' du rayon et leurs parties
sexagésimales. Le Sourya mentionne en outre les cosinus, qu'il appelle
co-cordes, kolidjyây et les sinus verses, qu'il nomme flèches, ishnh ou
{-arah, et qui sont en effet les flèches des arcs doubles. Tout ce qui se
rattache à la trigonométrie sphérique est avancé. On trouve, par exemple,
des conversions de coordonnées, telles que des longitudes transformées en
ascensions droites et même en ascensions obliques.
Mais, d'autre part, l'auteur du Sourya, bien qu'iJ eût déterminé la préces-
sion mieux que Ptolémée, ne connaissait pas le déplacement de l'apogée du
Soleil. On s'explique ces circonstances par la date de cette composition.
L'équinoxe, que ce traité place à ç Piscium, indiquerait + S72, et la posi-
tion de l'apogée du Soleil à la longitude de 77^17' nous ramènerait à + 507.
On sait d'ailleurs que chez les Arabes les sinus se trouvent pour la première
fois dans un traité d'astronomie importé de l'Inde à Bagdad en 770 ou 772 ^
Il semble donc que l'on puisse faire remonter le Sourya au + VI« siècle, et
c'est ce que d'autres rapprochements viennent confirmer. A cette époque, des
^ Reinaud, dans Mémoires de l'Académie des inscriptions, vol. XVIII, part, n^ 1852,
p. 312 et 313.
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soi INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
notions assyriennes s'étaient introduites dans Tlnde^ notamment la division
sexagésimale du cercle^ les dodécatémories^ le grand cycle de 43 200 ans et
ses multiples. Alexandrie avait fourni aussi son contingent. On le reconnaît
à Tévidence dans les termes que l'astronomie des Hindous a empruntés du
grec : hora Theure, cendra Féquation du centre, en grec kcntron, midya les
moyens mouvements, en grec mésa, anapha el sunapha pour désigner,
comme le grec anaphê et sunaphê, la séparation et le rapprochement des
planètes. Le mot lipta^ la minute d'arc, vient manifestement de lepton, qui
a la même signification; mais comme ce terme n'a paru dans les auteurs
grecs qu'au + 111° siècle, on a une limite antérieure à la date de son intro-
duction.
Ce qu'il y a de plus digne d'attention, c'est qu'on trouve dans le Sourya-
siddhânta ^ la prétendue oscillation des équinoxes, que les astrologues
d'Alexandrie avaient mise en vogue, dit Théon, mais qui était répudiée par
les véritables astronomes 2. Si celte idée avait été importée, c'était manifes-
tement un pas en arrière, et l'on devait en regretter l'adoption.
L'astronomie de l'Inde portait donc les marques d'emprunts nombreux
faits aux Assyriens et aux Grecs. Mais elle montrait également des preuves
incontestables d'un certain développement propre qui, en astronomie pure,
n'éiail pas toujours au niveau de celui de l'école d'Alexandrie; il avait
cependant un mérite indiscutable dans la trigonométrie et dans la pratique
des calculs \
Malheureusement cette astronomie est toujours restée à l'empirisme, sans
s'élever à la connaissance des mouvements réels et encore moins des lois de
ces mouvements. C'est depuis longtemps, comme l'astronomie chinoise, une
science arrêtée. A la fin du XVII'^ siècle et au commencement du XVIII®, un
des derniers astronomes indigènes de l'Hindoustan, Jayasinha, rajah d'Amb-
here ou Jayanagar, a bien essayé un moment de relever l'astronomie hindoue,
en s'aidant des lumières de l'Occident ^. Mais il est demeuré isolé. La science
ne peut désormais florir en Orient qu'en se faisant entièrement européenne.
Les distances et les grandeurs des astres. — Dans l'Inde, d'ailleurs, comme
en Chine el chez les Grecs, c'étaient les positrons angulaires des asires mobiles
qu'on avait cherché à soumettre au calcul, sans prétendre à représenter la
loi de leurs distances à la Terre. C'était en effet des coordonnées sphériques
1 Sourya-siddhânta, eh. m, § 11 et 12. — 2 Voir plus loin, présent chapitre, p. 211. —
3 Comparez Ameth, Geschichte der reinen Mathematik, 1852. — ^ Asiatick researches,
vol. V, 1799, p. 177.
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ÉPOQUE EMPIIUQDE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 205
que dépendaient les aspects du ciel et les éclipses. Mais il était certain que
les distances de la Lune et du Soleil à notre globe ne variaient pas^ en
réalité^ autant que la théorie des épicycles Teût exigé. La mesure d^une de
ces distances^ à quelque instant qu^elle fût exécutée^ devait donc donner
une idée exacte de Téloignement dans lequel Tastre circule autour de nous^
et par suite des dimensions de Pespace occupé par les corps célestes.
Mais comment effectuer cette mesure? Au — IIP siècle, Aristarque de
Samos pensa qu^il lui serait possible do déterminer, sinon les distances abso-
lues du Soleil et de la Lune, au moins leurs distances relatives \ Lorsque
la Lune est exactement en quadrature avec le Soleil, instant qu'il est facile
d'assigner soit d'après le jour et Hieure, soit directement par la position de
Fastre dans le ciel, le terminateur de la phase doit différer d'aulant plus
(l'un diamètre que le Soleil est plus rapproché. La dichotomie ne coïncide-
rait avec la quadrature qu'autant que le Soleil fût à l'infini. En fait, la dicho-
tomie précède la première quadrature, lorsque la Lune a encore un petit
aogle h parcourir dans son orbite, avant d'arriver à 90"" du Soleil. Dans le
décours, la différence est en sens contraire.
L'idée était certainement ingénieuse; mais le Soleil est tellement loin
relativement à la Lune que la différence à mesurer est à peine sensible.
L'angle ne s'élève en réalité qu'à 9'. Aristarque trouva 3% ce qui placerait le
Soleil à 19 fois seulement la distance de la Lune, tandis qu'il est près de
400 fois plus éloigné de nous que notre satellite.
Les instruments imparfaits dont on commençait à se servir tendaient
d'ailleurs à forcer les conclusions d'Aristarque, en reculant le Soleil de plus
en plus- On pouvait reconnaître pour la Lune un certain déplacement paral-
lactique, qu'il était encore impossible de mesurer exactement, mais pour le
Soleil on n'en trouvait plus de traces, ce qui attestait l'énormité de son
éloiguement.
Dans cet état de la question, Hipparque crut apercevoir dans les éclipses
de Lune un moyen d'assigner la distance de cet astre à la Terre, dont le
diamètre serait pris pour unité de mesure ^. Si le Soleil, disait-il, est à une
distance immense, on pourra, sans erreur sensible, tracer le cône d'ombre de
la Terre, comme si l'astre éclairant était à l'infini. Cela revient simplement à
admettre que le diamètre apparent du Soleil, tel qu'on le verrait de la Lune
en opposition, ne diffère pas de celui qu'on lui voit de la Terre au même
moment, et celte hypothèse s'écarte en effet fort peu de la vérité. Le cône
* Aristarchus Samius, De magnitudinibus et distantiis Solis et Lunae, prop. 7.
^ Ptolemaeus, Magna conipositio, lib. v, cap. 1.
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206 INTRODUCTION. CnAPITUE VI.
d'ombre, ayatit un grand cercle de la Terre pour base, sera connu dès lors
dans toutes ses dimensions, tant en longueur que dans ses différentes sections.
Le diamètre de Tune quelconque de ces sections étant donné, on en conclura
immédiatement sa distance à la base du cône. Eh bien, le passage de la Lune
dans ce cône, lors d'une éclipse centrale, donne, par le temps employé à
traverser Tombre, le diamètre apparent de la section. Dans les autres éclipses
il en donne une corde, dont la position dépend de la latitude de la Lune.
Dans Tun et Tautre cas, on tire donc de la durée de Tobscurcissement les
dimensions de la section traversée. La distance en résulte alors immédia-
tement.
Hipparque trouva ainsi la distance de la Lune de 72 1 rayons terrestres,
chiffre qui est trop fort d'un cinquième. Mais ce n'est pas à la valeur numé-
rique qu'ail faut ici s'arrêter, c'est au génie qui brille dans la méthode, où Ton
profite d'une manière si habile de la grande inégalité entre l'éloignement du
Soleil et celui de la Lune. Celte mesure mérite d'ailleurs de rester à jamais
célèbre, comme la première tentative pratique dans laquelle la hardiesse de
l'homme a posé pour ainsi parler la toise dans les cieux.
Ptolémée, possédant des instruments moins grossiers que ceux de ses
prédécesseurs, put essayer une détermination directe de la parallaxe de la
Lune. Admettant que l'inclinaison de l'orbite lunaire est constante, il prit les
hauteurs angulaires de l'astre sur l'horizon, dans deux lunistices de même
signe, mais arrivant l'un lorsque la Lune culminait à une grande élévation,
l'autre lorsque par suite du déplacement du nœud il arrivait beaucoup plus
bas. On obtenait ainsi une différence entre deux parallaxes de hauteur, d^où
l'on pouvait tirer la parallaxe horizontale * . Le résultat de cette méthode,
bien appliquée, devait naturellement avoir plus de valeur, bien que les
réfractions, que l'on ne calculait pas encore, dussent l'influencer. En effet,
Ptolémée, dans tous ses ouvrages astronomiques, a négligé la réfraction, qu'il
ne nomme même pas. C'est seulement dans un de ses derniers traités, et
comme s'il s'agissait d'une chose nouvelle, qu'il indique les effets de la réfrac-
tion atmosphérique, en les comparant à ceux d'un verre bombé qui serait
appliqué sur la Terrée
Se voyant en possession, pour la parallaxe de la Lune, d'un chiffre indé-
pendant de toute hypothèse sur la distance du Soleil, Ptolémée crut alors
qu'il lui serait possible de dégager la parallaxe beaucoup plus petite de ce
* Ptoleinaeus, Magna compositio, lib. v, cap. 13. — 2 Idem, IJber de opticis sive aspec-
libus, lib. V, ouvrage encore manuscrit, en version latine d'après l'arabe, dans différentes
bibliothèques de TEurope.
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ÉPOQUE EMPIIUQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 207
dernier astre, du diamètre apparent de Tombre de la Terre ^ C'était cher-
cher, dans le diamètre de cette ombre, la valeur du petit terme qu'Hipparque
avait supposé nul. Mais les observations eussent-elles été suffisamment déli-
cates pour soutenir cette épreuve, l'agrandissement physique de Fombre, que
Plolémée ignorait, devait Tempêcher de réussir dans cette tentative. Sa paral-
laxe est beaucoup trop forte.
On se croyait néanmoins en possession des distances de la Lune et du
Soleil, et Ton connaissait, en effet, la première avec une certaine exactitude.
Il n'y avait plus alors qu'à mesurer les diamètres apparents pour avoir les
diamètres réels et les volumes.
Nous avons indiqué, dans le chapitre précédent ^, le principe des instru-
ments qui servaient aux astronomes grecs pour la mesure des diamètres
angulaires du Soleil et de la Lune. On recourait aussi à une méthode indi-
recte. Le temps employé par le Soleil pour se lever ou se coucher avait servi
très anciennement à en évaluer le diamètre. On mesurait cette durée par
l'eau écoulée, dont on comparait la quantité à celle dépensée par la clepsydre
pendant une période diurne entière '. Cette mesure, déjà faite par les Égyp-
tiens ^, fut répétée en Grèce par Aristarque^; mais Hipparque la critiqua
justement, parce qu'elle était influencée par l'obliquité suivant laquelle le
Soleil s'élevait ^.
Ce dut être avec un profond étonnement que les premiers astronomes qui
avaient mesuré la parallaxe lunaire, comparant le diamètre angulaire de
l'astre à sa distance, se virent en présence d'un globe dont le rayon est au
moins un quart de celui de lu Terre. Le Soleil, qui était beaucoup plus loin,
devait même surpasser énormément le volume de notre globe. Quel boule-
versement cette révélation ne dut-elle pas causer dans les idées! [^'univers
grandissait dans des proportions que les imaginations les plus téméraires
n'avaient pas rêvées, et qui cependant ne sont rien au prix de celles avec
lesquelles nous sommes familiers aujourd'hui. Combien l'homme devait
sentir sa place diminuer, à mesure qu'il voyait l'espace s'élargir autour
de lui!
En ce qui touche les dimensions du Soleil, il fallait s'attendre à ce que
les opinions fussent extrêmement divisées, puisqu'on n'avait pas de procédé
assez délicat pour mesurer correctement la distance de l'astre. Pythagore,
^ Ptolemaeus, Magna compositio, lib. v, cap. 15, 16. — ^ Plus haut, p. 174.— 3 Clemnedes,
CycHca theoria meteoron, lib. ii, cap. 1. — ^ Nicephonis Blemmidas, Epitome logica et
physica, lib. xxvi, cap, 10. — s Wallis, Opéra mathematica, t. III, 1699, p. 569. —
c Ptolemaeus, Magna compositio, lib. v, cap. 14.
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208 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
Arislarque, Archiinède, Hipparque^ Posidonius, Ptolémée s'accordaient à le
regarder comme d'un volume supérieur à celui de la Terre; mais ils variaient
considérablement sur le chiffre. Anaxagoras^ qui avait été Tun des premiers,
parmi les Grecs, à hasarder une appréciation, s'était borné modestement à
représenter le Soleil comme une pierre enflammée, comparable par ses dimen-
sions au Péloponèse. Mais un immense cri de réprobation, une fougueuse accu-
sation d'impiété s'élevèrent aussitôt contre cette conception matérialiste, qui
jetait à bas de son char le dieu Apollon. Dès qu'une idée nouvelle se produit,
les préjugés s'écrient que la religion est attaquée, et chaque progrès de la
science vient en effet corriger et souvent transformer les opinions préexis-
tantes. Anaxagoras dut la vie à la protection de Périclès, alors tout puissant
à Athènes, qui facilita son évasion ^
Il restait, d'ailleurs, dans les phénomènes du ciel, même après que les
éclipses eurent été expliquées, bien des sujets de surprise et d'élonnement.
De temps à aulre paraissaient des comètes flamboyantes d'un aspect terrible.
Ces corps ne trouvaient pas de place dans le système sidéral tel qu'on se le
représentait. Ils ne paraissaient pas se mouvoir, comme les planètes ou les
étoiles, suivant des cercles. Aussi les regarda-t-on longtemps pour des
météores, appartenant aux régions de notre atmosphère. Cependant on ne
pouvait pas méconnaître qu'ils participaient du mouvement diurne. Aristote
a décrit le cours de la comète de — 370, avec assez de précision pour per-
mettre h Pingre d'en calculer l'orbite. Il paraît même que les Chaldéens
avaient l'idée que certaines comètes étaient périodiques ^. C'est probable-
ment de cette source que les pythagoriciens, qui n'avaient pas fait par eux-
mêmes de séries prolongées d'observations propres à établir un fait de cette
espèce, avaient pris la même opinion '. C'est d'ailleurs aux Chaldéens qu'Apol-
lonius de Mynde fait remonter les idées cosmologiques de Pythagore.
Pluralité des mondes. — Mais sans s'arrêter aux apparitions passagères
et irrégulières des comètes, on avait acquis assez de connaissances sur les
corps célestes pour s'intéresser aux conditions dans lesquelles ces globes
existaient. Puisqu'ils étaient comparables à la Terre par leur volume, fallait-il
voir en eux des mondes de la même nature que celui que nous habitons?
Chez les Grecs, Orphée fut, dit-on, le premier qui parla de la pluralité des
^ Plutarchus, De vita Periclei, cap. KO; De superstitione, cap. 26. — ^ Seiieca^ Quaes-
liones naturales, lib. vu, cap. 3. — 3 Amtoteles, Meleorologica, lib. i, cap. 6; Plutarchus,
De placitis pbilosophoruin, lib. m, cap. 2.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 209
globes habitables ^ Héraclides et tous les pythagoriciens regardaient chaque
étoile comme un monde distinct^ ayant son Soleil^ ses planètes^ une atmo-
sphère, et un éther pour soutenir tout ce système *. Démocrite et Épicure
enseignaient aussi la pluralité des mondes ^ et Plutarque ne voyait rieû de
déraisonnable dans celte pensée *.
La Lune, dont on connaissait plus sûrement que pour tout autre corps les
dimensions et la distance, était, à ce point de vue, le principal objet de préoc-
cupation. Les pythagoriciens la croyaient habitée. Ils y plaçaient des animaux
plus grands que les nôtres, plus dégagés des besoins matériels, et des plantes
d'une plus grande beauté ^ Anaxagoras pensait que la Lune est une autre
Terre \
On voit donc que la question de Thabitabilité de notre satellite, et par
suite de la pluralité des mondes, n'avait pas effrayé les esprits les plus indé-
pendants de l'antiquité. D'où seraient venues les pierres qui tombaient du
ciel, s'il n'eut pas existé d'autres globes, faits comme celui que nous habi-
tons? Mais il y a plus : des erreurs populaires favorisaient l'essor des spécu-
lations. On prétendait qu'un jour il était tombé un lion dans le Péloponèse.
Ce lion ne serait-il pas venu du monde lunaire*^?
Non seulement tous ces globes habitables avaient chacun leur âme intel-
ligente qui les dirigeait ^, mais l'ensemble était inspiré par une sorte d'âme
universelle. Plutarque va jusqu'à comparer l'univers à un animal vivant ^,
devançant ainsi la célèbre expression d'Alexandre de Humboldt : « Ein leben-
diges Ganzes, » un tout qui est doué de vie.
La précession et les grandes périodes. — Gomment d'ailleurs n'aurait-on
pas songé à une espèce d'évolution, comme celle dont les êtres organisés
nous donnent le spectacle, lorsqu'on avait partout l'exemple de longues
courses fournies par les astres, d'après un plan déterminé? Ge n'étaient pas
seulement les planètes qui suivaient une marche propre. On découvrit que la
sphère étoilée tout entière a son mouvement séculaire, empreint d'une solen-
nelle majesté.
* Plutarchus, De placitis philosophorum, lib. ii, cap. 13; Eusebius, Praeparatio evange-
lica, lib. XV, cap. SO;Stobaeus^ Eclogae physicae et ethicae, lib. i. — ^ Plutarchus, op. cit.,
lib. H, cap. 13 ; Eusebius, loc. cit. — 3 LucretittSy De rerum natura, lib. ii, v. 1069, 1080 ;
Origenes, Philosophumena, cap. 13. — ^ Plutarchus, De oraculorum defectu, cap. 37. —
s Idem, De placitis philosophorum, lib. ii, cap, 30. Les habitants de la Lune, par exemple,
ne rendaient pas d'excréments. — 6 Plato, Âpologia Socratis. — ^ Plutarchus, De facie in
orbe Lunae, cap. 24 (60). — » Voir plus haut, chap. IV, p. 105. — » Plutarchus, op. cit.,
cap. 13 (24).
27
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«10 INTIIODIÎCTION. CHAPITRE VI.
Les diverses civilisations^ bien que toutes récentes au point de vue de
rhistoire du globe, avaient cependant des souvenirs assez anciens pour
constater Tespèce de roulement^ d'une extrême lenteur, qui amène suc-
cessivement des étoiles difîérentes dans le voisinage du pôle. Au temps
d'Yao ', a Draconis était à 2" 27' du pôle. F^a petite étoile lOiDracoois
n'en était qu'à 1*46'. Bien qu'elle soit seulement de 5« grandeur, c'était
cette dernière que les Chinois reconnaissaient alors comme polaire; ils
l'appelaient en conséquence tien-y, unité du ciel. La tradition disait que le
pôle avait eu précédemment pour voisine une étoile différente, à laquelle
on donnait le nom de lay-y, ancienne unité. Mais celle-ci n'est pas identi-
fiée et rien ne prouve qu'il y ait là autre chose qu'une vague indication du
mouvement du pôle.
L'étoile a Draconis était la polaire des anciens astronomes de l'Assyrie.
En Grèce, Hipparque dit que de son temps le pôle formait un quadrilatère avec
trois étoiles^. Parmi celles-ci il fallait très probablement compter 31 (Hev)
Camelopardali, de 5® grandeur, qui était la plus apparente dans un rayon de
plus de S"" autour du pôle de ce temps. Deux sexiaires voisines, qu'on trouvait
en se rapprochant de aUrsae minoris, complétaient selon toute apparence le
quadrilatère. Delambre, prenant des étoiles plus brillantes mais plus éloi-
gnées, se prononce pour « et /3 Ursae minoris et x Draconis '.
Mais ce n'est pas par le changement des polaires que les caractères du
grand phénomène de la précession ont été découverts. C'est par le déplace-
ment de l'équinoxe. Hipparque, ayant comparé en — 127 la longitude qu'il
trouvait à l'étoile « Virginis avec celle que lui avait assignée Timocharès,
aperçut le changement, et conclut à une rétrogradation, lente mais continue,
du point équinoxial *. Avec une perspicacité extraordinaire, il jugea que ce
mouvement s'exécute autour des pôles de l'écliptique et non pas dans le
sens de l'équateur; puis, avec un pouvoir de déduction non moins remar-
quable, il conclut que ce mouvement des étoiles ne leur appartient pas en
propre, mais qu'il est dû au déplacement de la route du Soleil. En se repor-
tant aux idées du temps, on reconnaît combien il a fallu s'élever par la
pensée, et se dégager des notions immédiates des sens, pour établir ces
points fondamentaux.
Cette découverte, la plus remarquable peut-être de celles que l'antiquité
a accomplies en astronomie, fut comme la couronne de la carrière scieati-
^ Au — XXIV* siècle. — 2 Hipparchus, In Arati et Eudoxi phaenomena, Aratus, lib. i,
cap. 3. — 3 Delambre, Histoire de l'astronomie ancienne, 1817, 1. 1, p. 110. — * Ptolemaeus,
Magna compositio, lib. in, cap. 2, lib. vu, cap. 1-3.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 211
fique d'Hîpparque. Elle date, en effet, de la dernière partie de sa vie active.
Il est facile de voir par son commentaire sur Aratus qu'à Tépoque où il
écrivait cet ouvrage il ne Tavait pas encore faile.
La précession ne fut cependant pas admise sans exception par les astro-
nomes de Pantiquité. Geminus, Théon de Smyrne, Cléomèdes, qui avaient
occasion de Texposer, ont gardé un silence complet sur ce phénomène.
Proclus la rejetait comme imaginaire, par la raison, dit-il, que les Ghaldéens
et les Égyptiens, qui avaient si longtemps observé le ciel, Pauraient décou-
verte si elle avait été réelle \
D'autres en Tadoptant la déflguraient. Ils n'en faisaient pas un mouvement
continu. Sans aucune base dans l'observation, si ce n'est peut-être certaines
mesures inexactes, ils supposaient à l'équinoxe un va-et-vient. Théon d'Alexan-
drie, dans ses Tables manuelles, attribue cette conception aux astrologues
placés entre Ptolémée et lui, c'est-à-dire au III*' siècle environ de notre ère.
Mais il n'est pas certain que cette idée ne soit pas plus ancienne, car Hip-
parque avait exprimé des doutes sur la parfaite constance de la durée de
l'année. Or, à cette époque, où l'on regardait tous les mouvements circulaires
comme nécessairement uniformes, une inégalité de la précession pouvait seule
produire celle de l'année tropique, et celte inconstance de la précessîon se
serait expliquée par une oscillation des points équinoxiaux.
Quoi qu'il en soit à cet égard, Théon nous apprend que les auteurs de
ce système attribuaient aux équinoxes un va-et-vient de 8% de part et d'autre
de leur position moyenne, dans une période totale de 2 560 ans. Ce chiffre
suppose un déplacement de 45'' par an. Mais Théon ajoute que cette théorie
était désavouée par les astronomes sérieux.
Les Hindoux croyaient, de leur côté, à une oscillation de l'équinoxe dans
une amplitude de 27** ^ Parmi les Arabes la même erreur fut souvent
reproduite. L'oscillation des équinoxes devint même pour eux une libration.
Arzachel, à la fin du XI« siècle, et Thébit ben-Chorah, dans le XI1I«, faisaient
mouvoir le point équinoxial dans un cercle de 4** 19' de rayon, dont le centre
avançait et reculait tour à tour, en longitude, de 10*» 45' dans une période
d'un peu plus de 4 000 ans '^. Il devait en résulter un changement périodique
^ ProcluSy Hypotyposes, éd. Halma, 1820, p. 69-76. Suivre le texte et corriger la traduc-
tion en cet endroit. — 2 Colebrooie, dans Asiatic researches, vol. XII, 1816, p. 208; repro-
duit dans ses Miscellaneous essays, 1837, vol. II, voir p. 377-382. Comparez ce que nous
avons dit plus haut, p. 204. — 3 Thébit bm-Corah, Libellus de motu octavae sphaerae,
manuscrit à la Bibliothèque nationale de Paris et à celles d'Oxford et de Vienne. Comparez
Delambre, Histoire de l'astronomie du moyen âge, 1819, p. 73, et R. Uanis, dans Memoirs
of the Astronomical Society of London, vol. XV, 1846, p. 185.
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212 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
non seulement des longiludes mais des latitudes^ qui fut appelé trépidation.
Cette conception dépendait de conclusions prématurées^ appliquées à des
observations peu exactes. Copernic y croyait encore ' et ce fut Tycho Brahé
qui la répudia définitivement.
A la Chine, la découverte de la précession des équinoxes n'a pas été faite
longtemps après la mémorable observation d'Hipparque sur le changement
de longitude de Téloile « Virginis. On y a été amené plus directement par le
déplacement de Técliptique même. En + 85, les auteurs d'un ouvrage d'astro-
nomie intitulé Les Quatre Principes, Sse-Fen, signalèrent Finexactitude des
traités alors en vogue, qui plaçaient le solstice d'hiver a l'origine de la divi-
sion 7iieou, c'est-à-dire à /S Capricorni; ils le trouvaient à S*" de la division
teoti^ qui commence à 9 Sagittarii. On crut d'abord à une simple erreur. Mais
en 206 on retrouva un texte de Tcheou-kong qui plaçait ce solstice, en
— 1100, à 2® de la division nu, par conséquent 2*^ à l'est de e Aquarii, et
Ton vit dans le Chou-king qu'au temps d'Yao il tombait dans la division
hiu, entre a el (3 Aquarii. La rétrogression devenait évidente, et le phéno-
mène était constaté. Mais le chiffre n'a pas été bien connu des Chinois.
Au -h V« siècle, l'astronome Tsou-tchong supposait 1^ en 50 ans, tandis
que Yu-ko ne prenait que 1*^ par siècle 2. Dans les XI® et XII* siècles, l'équi-
noxe vrai arrivait plus de deux jours avant celui du calendrier.
L'assertion de Proclus touchant l'ignorance de la précession par les peu-
ples qui avaient le plus anciennement observé, n'était pas complètement
exacte. En Assyrie, où l'astronomie avait été poussée plus loin qu'en Egypte,
le déplacement des équinoxes avait été découvert. On le supposait d'une
demi -minute par siècle, d'où la période de rétrogradation embrassait
43 200 ans. Celte durée était regardée comme représentant un jour de la
vie de l'univers. Elle se divisait d'abord en 12 saros ou heures cosmiques de
3 600 ans. Chacune de ces heures comprenait 6 neros de 600 ans; le neros
se subdivisait ensuite en ^Osossos ou minutes cosmiques, composées chacune
de 60 ans. L'année solaire ne faisait ainsi qu'une seconde de la grande période
chronologique.
La révolution des pôles de l'équaleur autour de ceux de l'écliptique avait
un tel caractère de grandeur qu'on y rattacha l'existence même de l'univers.
C'était Vapokalastasis ou restitution. Il en est question dans Virgile^ et
Dante y a encore fait allusion ^. Bientôt on crut que tous les mouvements
* Copeimicus, De revolutionibus orbium cœlestium, lib. m, cap. 4. — ^ Gaubil, dans
les Lettres édifiantes, t. XXVI, éd. 1783, p. 284. — 3 VirgiliuSy Eclogae, lib. iv, v. 34.
— * Dante y Inferno, cant. 1, v. 37.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS. 313
célestes sont gouvernés par de grandes périodes qui, en se combinant entre
elles, ramènent non seulement la sphère des fixes, mais toules les planètes,
à la môme position. Il fallait, selon Achilles Tatius, 350635 années pour que
tout revînt semblable dans les révolutions géocenlriques de Saturne : c'était la
période de restitution de celte planète. Lorsqu'il s'agissait de toutes les pla-
nètes à la fois, la longueur embrassée était nécessairement plus grande
encore. C'était la grande année de Platon, dont Cicéron ne croyait pas que
de son temps on pût fixer la durée ^ Mais Nicetas Choniales fut plus hardi
et donna le chiffre de 1 753 200 ans ^.
On se figurait qu'à l'origine toutes les planètes étaient parties d'un point
commun. Au commencement des temps, elles étaient réunies, disaient les
brahmes, au zéro du mesha ou Bélier. Albumasar répète qu'à la création du
monde les sept planètes étaient ensemble à 0** Arietis et il ajoute que l'uni-
vers finira quand elles y seront revenues. C'est cette idée préconçue qui a fait
indiquer, chez différents peuples, des conjonctions placées dans une antiquité
fort reculée '^. Mais il faut se garder de prendre ces indications pour des
souvenirs réels. Il s'agissait seulement de remonter à un point de départ
général.
L'idée de placer l'époque des tables à une conjonction hypothétique très
ancienne, commune à toutes les planètes, se trouvait à la fois dans l'Inde et
à la Chine. D'un côté c'était l'origine du ynaha-yuga^ ou grand âge ^, de
4320000 ans, mille fois la vieille période chaldéenne fondée sur une pré-
cession inexacte. A la Chine, c'était le chang-yuen, c'est-à-dire antique
origine, mentionnée dans le San-tong ou les Trois Principes, livre à peu près
aussi ancien que notre ère.
Après l'expiration de ces immenses périodes, quand toutes les combinaisons
dans les situations relatives des astres auraient été épuisées, quand tous les
aspects possibles des.cieux se seraient déroulés, l'univers n'aurait-il pas
achevé sa course, et la grande machine ne devait-elle pas enfin s'arrêter?
Tout ce qui a vie n'est-il pas d'ailleurs sujet à la mort? C'était une opinion
générale, dans l'antiquité, que l'univers finirait par être dévoré par le feu :
ex qtw venturum nostri pulant, iit ad extremum omnis miindns ignescercl^
(lit Cicéron ^. Au X® siècle, la fin du monde fut même annoncée à courte
échéance par Bernard de Thuringe, dont les avertissements jetèrent l'Eu-
^ Cicero, De republica, lib. vi, cap. 15. — ^ Maavbius, Expositio in somnium Scipionis,
lib. H, cap. 11. — 3 Voir plus haut, chap. V, p. 146. — ^ Comparez Stuhr, Untersuchungen
ûber die Sternkunde unter den Chinesen und den Indiern, 1831, p. 120, 124. — ^ CicerOy
De natura deoruni, lib. n, cap. 46.
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214 INTRODUCTION. CHAPITRE VI.
rope entière dans Tépouvante. C'était Fan 1 000 qui devait mettre un terme
à l'existence de Funivers,
Pourtant le monde est encore là, et les corps célestes suivent leur marche
déterminée avec la même constance et selon les mêmes lois immuables, qui
semblent dominer, pour ainsi dire, le cours du temps. Il n'y a pas de période
commune, si grande qu'elle soit, qui embrasse toutes ensemble les périodes
particulières des différents astres. On a beau augmenter les multiples, la
coïncidence n'est jamais rigoureuse : il faut les augmenter encore, sans
encore réussir. Les nombres originaux sont incommensurables entre eux, et
par conséquent quelque longue que soit la durée, jamais un aspect donné ne
peut se reproduire rigoureusement. Suivant le mol de Descartes, c'est « le
plus grand exemple de la variété dans l'univers. »
C'était donc en vain que les anciens astronomes attendaient un retour à
un état antérieur. Mais dans cette variété infinie de l'ensemble, chaque corps
en particulier suit sa route avec une majestueuse constance, bien propre à
donner l'idée de la permanence des mouvements et de la stabilité des choses
célestes.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 315
CHAPITRE VIL
ÉPOQUE EMPIRIQUE (suite). ~ FRAGILITÉ DES SYSTÈMES.
Origine de l'astrologie. — La semaine planétaire. — L'astrologie en Afrique et chez les
Orientaux. — L'astrologie dans le Nouveau Monde. — L'astrologie dans. la civilisation
gréco-romaine. — L'astrologie au moyen âge et dans l'Europe moderne. — Principes de
l'astrologie. — L'horoscope. — Les symboles astrologiques. ~ Le sort des systèmes.
Origine de l'astrologie. — La régularité géométrique des mouvements
des astres était venue renverser Tidée que ces corps eussent un libre arbitre.
On dut cesser de leur attribuer le caractère de personnalité qui avait donné
lieu à Tastrolâtrie. Quand on vit que ces mouvements suivaient des règles
déterminées, qu'ils étaient susceptibles d'être soumis au calcul et prévus
avec une certaine exactitude, l'univers se matérialisa. Les diamètres énormes
des globes, les dimensions prodigieuses de l'espace où ils circulent, tout se
réunissait pour donner un simple caractère physique à l'astronomie, et pour
convertir le monde des dieux et des génies célestes en un pur exemple de
mécanique et de géométrie.
Cette matérialisation ne pouvait arriver cependant qu'à un certain point
du développement scientifique. Elle n'était pas à la portée du sauvage ni
même du barbare : elle exigeait un certain état de connaissances et par
conséquent de civilisation. Elle ne pouvait venir qu'après l'astrolàtrie, comme
celle-ci était venue après la sorcellerie. Mais si les astres n'agissaient plus à
titre divin, par une volonté arbitraire et capricieuse, on leur attribuait des
influences physiques, qui en continuaient la puissance sous un autre aspect.
Il appartenait, du reste, à un âge de systématisation et de travail subjectif
d'édifier tout un ensemble de rapports, légèrement établis et poussés dans
des détails illusoires, entre les astres et nous. Ce fut l'ère de l'astrologie,
dont la place est si naturellement marquée dans le développement de l'esprit
humain que nous allons la trouver chez tous les peuples qui étaient arrivés
à calculer les mouvements célestes, mais chez ceux-là seulement.
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316 INTRODUCTION. CHAPITRE Vit.
A sa naissance^ on voit même l'astrologie se lier encore à la sorcellerie,
comme à une espèce d'ancélre. Médée, la grande magicienne, choisit un
clair de Lune pour aller, dans son char attelé de dragons, cueillir, sous
Pinfluence de Pastre, les herbes qui doivent rajeunir Eson. Pendant des
siècles, les sorcières ont tenu leurs réunions par le clair de Lune. Mais Tastro-
logue était plus qu'un sorcier ou un conjureur. Au temps de Faslrolâlrie le
magicien était devenu un prêtre; à Pépoque de Pasirologie c'était un savant.
On avait été frappé de Pinfluence en quelque sorte universelle du Soleil
sur la lumière, sur la chaleur, sur la végétation, sur la santé humaine. Lors-
qu'on fut parvenu à calculer le cours de cet astre, avec une exactitude que les
observations venaient attester, on crut qu'on pourrait du même coup annoncer
aussi sûrement les températures, puis, par une pente d'idées assez naturelle,
les pluies et les vents qui sont propres aux différentes saisons ^ Les orages
ne sont-ils pas plus fréquents en été qu'en hiver? Ne sont-ils pas par
conséquent ramenés par les astres, comme la vendange et la moisson?
N'est-ce pas Paspect du ciel étoile qui, dans les Géorgiques de Virgile, indique
au campagnard les moments où il doit semer ou labourer? Ce sont les astres
qui lui amènent aussi la récolte, les astres et non pas le Soleil seulement;
car si le Soleil seul agissait, toutes les années seraient exactement les mêmes,
et l'observation prouve qu'elles ne se ressemblent jamais parfaitement.
Pline, en parlant des diff'érents vents, les fait presque tous naitre du lever
ou du coucher d'une étoile ou d'une constellation ^. L'abondance ou la disette,
la santé ou les maladies suivaient les saisons et les météores, comme des
conséquences qui paraissaient nécessaires et dépendaient des mouvements
célestes. C'était l'astrologie naturelky qui fait encore l'objet de la croyance
générale des populations civilisées, au XIX* siècle, à la seule exception des
astronomes et des météorologistes de profession.
Combien il était aisé, pour des esprits portés à la déduction, de continuer
l'édifice ainsi commencé sur des présomptions, et d'arriver à l'astrologie
judiciaire^ qui trace pour l'homme, d'après la disposition du ciel à l'instant
de sa naissance, la ligne qu'il doit parcourir dans le temps! Les astres qui lui
distribuent les forces et la santé ne doivent-ils pas également déterminer
son caractère, lui donner ses passions, le conduire à la fortune ou le livrer
aux périls et aux malheurs ?
La constance et la régularité des mouvements célestes avaient un caractère
de fatalité, qui commandait, si l'on peut s'exprimer ainsi, les effets des situa-
ï Ptolemaeus, Quadripartitum, lib. ii, cap. 10. — 2 PUnitis, Historia naturalis, lib. ii,
cap. 47.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 317
lions des astres. Ces effets nous touchaient de tous les côtés. Homère croyait
qu'un homme^ dès Finstant où il est né^ ne peut plus éviter sa bonne ou sa
mauvaise destinée '. « Les astres^ d'après l'exposition de Diodore^ influent
d'une manière absolue et décisive sur la naissance des hommes el détermi-
nent leur bon ou leur mauvais sort. Les changements qui surviennent dans
le ciel sont autant de signes de bonheur ou de malheur pour les pays et les
nations aussi bien que pour les rois el les individus. Les astros deviennent
ainsi les interprètes des volontés divines^ ou pour mieux dire des arrêts du
destin ^. » Les hommes^ représenle également Aulu Gelle, ne font rien
spontanément; toutes leurs actions sont dirigées par les étoiles et par les
guides sidéraux ^.
Aussi assura-l-on que d'après les différentes configurations des planètes^
on pouvait infailliblement conclure le sort de tous les individus. Les posi-
tions des aslres^ au moment de la naissance de chaque mortel^ établissaient
l'immuable règle de ses jours. Il ne s'agissait que de bien connaître ces
positions pour savoir^ par une suite nécessaire^ nos inclinations^ nos talents,
nos mœurs et les événements de notre vie. Par là on pouvait prédire à chacun
la prospérité ou l'infortune, la maladie ou la santé, la longueur de la vie et
le genre de mort.
Le passage de l'astrologie naturelle à la judiciaire s'est fait, très proba-
blement, par l'intermédiaire de la médecine. L'influence des saisons, el par
suite jusqu'à un certain point celle des astres ou au moins du Soleil sur les
maladies, avait un côté vrai. On l'exagéra, en rapportant aux aspects du ciel
étoile ce qui dépendait des temps de l'année. Hippocrate attribuait au retour des
Pléiades, d'Arcturus el de Sirius des influences funestes sur la santé humaine.
Il croyait à l'existence de jours critiques, dont il plaçait la cause dans les levers
et les couchers héliaques. Sirius, venant à la fin de l'été et se dégageant de
plus en plus du Soleil en automne, était l'astre qui, d'après une opinion fort
ancienne, répandait la peste au milieu des populations ^ Galien mettait au
contraire en première ligne l'action de la Lune. Celte action ne se voyail-elle
pas dans les marées, dans la menstruation des femmes, dans les gelées el les
rosées nocturnes lorsque l'astre brillait de tout son éclat? Dans cet échafau-
dage de déductions prématurées, il n'était pas facile de distinguer ce qui
était fondé de ce qui était illusoire et purement fictif.
Toute la substance du corps humain, dit Firmicus ^, est soumise à l'action
^ Homerus, Ilias, lib. vi, v. 488. — 2 Diodoms Siculus, Bibliotheca historica, lib. n,
cap. 3. — 3 Si homines nihil sua sponte faciunt, sed ducentibus stellis et aurigantibus (Aulus
GelliuSy Noctes alticae, lib. xiv, cap. 1). — ^ Uomertis, Ilias, lib. xxii, v. 29. — ^ Firmicus,
Âstronomicon, lib. iv, praef.
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818 INTRODUCTION. CHAPITRE VII.
impérieuse du Soleil, depuis le moment où le souffle de Pâme divine vient
animer la matière du corps. Cette partie du feu sacré qui descend dans la
matière cl s'y enchaîne par la génération, ne s'y attache qu'autant que le
corps est suffisamment organisé pour la contenir. Il faut que Tâme et le
corps aient entre eux ces rapports qui facilitent le développement du feu
divin, lequel doit gouverner cette portion de matière et en faire un tout
parfait, résultant de l'association des deux natures. De là suit la nécessité de
connaître ce que le corps humain tient des astres et ce qui est soumis à leurs
influences et à leur pouvoir.
L'astrologie avait donc la prétention d'être, dans un autre champ, un de
ces travaux de raisonnement dont la géométrie était un si remarquable
exemple. Seulement c'était un système de déductions légèrement faites et
prématurées. Ces déductions hàlives, mal rattachées à leur base, portaient
encore des traces des entrainements d'imagination qui distinguent la pre-
mière jeunesse des individus, des nations et des sciences.
La preuve de ce caractère, c'est que l'astrologie était une science divina-
toire, et que sous l'empire de l'imagination on avait commencé par faire de
la divination toute fantaisiste, toute gratuite, sans relier savamment les eifets
à des causes. Si la feuille de laurier qu'on jetait au feu venait à pétiller, c'était
un heureux présage. L'éternuement, les tintements dans les oreilles, le tres-
saillement d'un muscle, la rencontre fortuite de deux animaux, les paroles
échappées aux enfants, les nuages du ciel, le vol des oiseaux avaient long-
temps contenu les signes de l'avenir, avant qu'on établit systématiquement
l'influence des astres. Voulait-on savoir ce qui devait arriver, découvrir un
coupable ou retrouver un objet perdu, connaître les sentiments d'une per-
sonne aimée, à quoi recourait-on, dans la période d'imagination? On jetait
une coupe dans une fontaine, en examinant comment elle allait au fond ; on
déchirait un pétale de rose en étudiant le son qu'il faisait entendre; on se
mettait un enduit sur les ongles, et les crevasses qui se formaient dans cet
enduit, à mesure qu'il séchait, avaient leur signification ; on faisait griller
une tête d'âne pour examiner le changement des chairs; on laissait tomber
de la cire fondue dans de l'eau froide, afin de juger des événements futurs
d'après les contours de la goutte figée; on épiait la fumée quand elle s'éle-
vait, la mousse ou l'écume légère d'un liquide, la pointe plus ou moins
émoussée d'une flèche ou d'un javelot, les indications surtout de la baguette
divinatoire.
Ce fut une spécialité de distinguer tous ces indices, et une classe de
prêtres divinateurs remplaça les sorciers, les chamans, les wizards, les
conjureurs de la sauvagerie. C'étaient ces prêtres qui, à Rome, ouvraient la
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 219
victime pour annoncer Tavenir d'après l'aspect du foie, Célaîenl eux qui,
chez diflTérents peuples, lisaient les événements futurs dans les mouvements
des serpents, et particulièrement des couleuvres, qu'ils maniaient au grand
effroi des spectateurs. C'étaient les prêtres celtes qui élevaient dans les bois
sacrés des chevaux tout blancs, dont les hennissements leur disaient l'avenir.
On était alors au règne florissant de l'imagination. Il n'y avait pas de
tentative d'explication logique. Il n'y avait pas de principes; tout était
intuition, tout se réduisait aux données de la tradition. C'était une foi : on
pouvait croire ou ne pas croire, mais il n'y avait pas de terrain pour le
raisonnement.
L'astrologie venant un peu plus lard, à Tége des systèmes, à l'époque où
la science commençait à déduire, combina en quelque sorte les deux carac-
tères. Elle éleva son édifice sur de prétendus principes, d'où elle tirait de
rigoureuses et savantes conclusions. Elle avait cru rattacher ses déductions
à une base objective, mais le lien n'était qu'un lien d'imagination.
La semaine planétaire. — Avant d'entrer dans le détail des conceptions
astrologiques des différents peuples, il ne sera pas sans utilité de nous arrêter
un instant à l'institution de la semaine planétaire de sept jours, qui se rattache
à ce mouvement d'idées. Les limites dans lesquelles cette semaine s'était
propagée marquent, en effet, celles des nations qui étaient arrivées au déve-
loppement intellectuel correspondant à la phase de l'astrologie. On verra
mieux ainsi comment tout se lie dans ce développement, et comment un
certain trait étant connu, on pourrait presque en conclure tous ceux qui
l'accompagnent sur le même horizon.
C'est aux planètes qu'il faut rattacher l'hebdomas ou semaine de sept
jours, et nous allons voir que l'usage de cette période était limité à des
groupes de peuples arrivés à la connaissance des astres mobiles. Cette cir-
constance a sa valeur, pour répondre à ceux qui avaient voulu tirer l'heb-
domas de la subdivision du mois lunaire.
Il est bien vrai qu'on a trouvé chez plusieurs peuples un certain fraction-
nement du mois. Chez les Incas, par exemple, il se divisait, d'après les
apparences de la Lune, en deux parties principales, le croissant et le décours,
qui, à leur tour, se partageaient chacune en deux subdivisions. Mais il ne
s'agissait pas de périodes fixes, c'est-à-dire d'un nombre de jours réglé
invariablement ni servant à compter le temps ; ce n'était donc pas une
semaine.
Vingt-deux ou même vingt-quatre siècles avant notre ère, les Accadiens
avaient une période de sept jours, d'origine lunaire. Ils comptaient quatre
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Î40 INTRODUCTION. CHÂPITUE VU.
de ces périodes à la suite Tune de Fautre^ dans la lunaison; puis ils ajou-
taient, pour achever le mois, deux jours complémentaires, après quoi ils
recommençaient ^ Il ne s'agissait donc pas pour eux d'un élément de
mesure continu et leurs sept jours n'avaient pas d'ailleurs de noms plané-
taires.
C'est dans ces conditions primitives que les Juifs paraissent avoir emprunté
à la Mésopotamie l'hebdomas, dont ils ont fait très anciennement usage. Ils
n'avaient pas pour les jours de dénominations planétaires et se bornaient à
les désigner par un numéro d'ordre. Ils nommaient le samedi sabbatfi, travail
cessant. Or, en hébreu, Saturne s'appelle Sabbalhai, l'étoile du sabbath; en
sorte que c'est le jour qui, plus tard, a donné son nom à la planète et non
la planète au jour.
Le caractère de la véritable semaine est au contraire de faire dépendre les
jours des planètes. Sous cette forme, l'origine en est relativement récente
et se rattache clairement au développement des idées astrologiques. On n'en
trouve pas de mention avant le — \^^ siècle -. Il n'existe pas de raison pour
rejeter l'origine que les Grecs classiques lui attribuaient. Chacune des vingt-
quatre heures du jour avait été consacrée à une planète, dans l'ordre des
distances supposées, Saturne, Jupiter, Marà, Soleil, Vénus, Mercure, Lune,
et en reprenant cet ordre indéfiniment. Le jour avait reçu le nom de la
planète qui présidait à sa première heure. En 24 heures, les 7 planètes reve-
naient 3 fois, et il y en avait en outre 3 de la 4™^ série. Partant de Saturne
et avançant chaque fois de 3 rangs, on a en effet la succession Saturne,
Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, qui est celle des symboles des
jours dans notre hebdomas ^ L'usage de la période de sept jours s'est peu
a peu étendu au loin; mais il n'était pas devenu universel, comme on l'a
prétendu à tort. Nous allons circonscrire l'aire géographique dans laquelle
il s'était répandu.
En Orient, la semaine était parvenue jusqu'aux extrémités du continent.
Il est impossible d'établir avec exactitude à quelle époque elle a été portée à
la Chine, mais cette époque est loin d'être aussi reculée qu'on l'avait pensé.
Le Y-king ou livre des sorts n'en fait pas mention. Le passage des commen-
taires de Confucius sur les textes de Ou-cn-ouang et de Tcheou-kong, où
Gaubil avait cru la voir indiquée, expose seulement certaines idées supersti-
^ G. Bawlimon, Cuneiform inscriptions of Western Asia, vol. IV, 1875, pi. 32 et 33; Sayce,
dans Records of the past, vol. VII, 1876, p. 159. — ^ De Witte, dans Gazette archéologique,
1877, p. 52. — 3 Dion Cassius, Historia romana, lib. xxxvn, cap. 17, 18. Comparez Aulus
GelliuSy Noctes atticae, lib. m, cap. 10.
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ÉPOQUE EMPiniQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 291
tieuses attachées au nombre 7. A la Chine^ la division du mois était par
décades, et Phebdomas, toujours resté en dehors du système du calendrier,
ne parait avoir été connu que postérieurement à Torigine de notre ère.
On voit dans la relation historique de Martini que les Chinois avaient
associé la semaine aux 28 étoiles lunaires K Chaque étoile étant assignée à
un jour, les 28 astres servaient pendant 4 semaines consécutives, après
lesquelles on recommençait. Mais il est difficile de préciser à quel moment
cet usage a pris naissance. Si, comme on le pense maintenant, les Chinois
ont reçu des Hindoux le zodiaque lunaire à 28 divisions, c'est peut-être aussi
par eux qu'ils ont connu la semaine.
Or, Tintroduction de Thebdomas dans la Perse et dans Plnde ne s'est pas
faite h une haute antiquité. Dans aucun passage du Zend-Avesta il n'est ques-
tion des génies de la période de sept jours, bien que ceux de toutes les autres
divisions chronologiques soient indiqués. Les jours de la semaine ne sont
mentionnés dans aucun monument de la littérature védique, ni dans le grand
dictionnaire d'Amarasinha, rapporté ordinairement au I*"" siècle de notre ère,
ni même dans les Jainas du V® siècle. A l'époque des Védas, comme on le
voit par le Tatliriya-brâhmana, on se bornait à partager le mois en deux
périodes, la moitié claire, de la nouvelle à la pleine lune, et la moilié obscure,
de la pleine lune à la néoménie suivante.
Mais il est certain que la semaine de sept jours a été propagée avec le
bouddhisme d'un côté et avec l'islamisme de l'autre. De l'Inde elle était
parvenue à Ceyian, dans l'Indo-Chine et jusqu'à Java, où elle s'arrêtait du
côté de l'Orient ^. Dans ces contrées, elle appartenait au système de connais-
sances apportées de l'Inde. En Océanie, elle était tout à fait inconnue avant
l'arrivée des Européens.
Les Égyptiens^ et les Grecs ^ employaient, comme les Chinois, la décade,
qui avait l'avantage de subdiviser exactement le mois de 30 jours, mais ils
ne se sont servis de la semaine que plus tard. Les Égyptiens avaient longtemps
consacré chaque jour à lui dieu, mais ces dieux des jours n'étaient nullement
ceux des planètes. Dans l'antiquité, toute l'Afrique intérieure était restée
étrangère à l'hebdomas. Les Grecs n'eurent pas connaissance de cette division
du temps avant l'époque brillante d'Alexandre. Il n'y en a pas de trace chez
les Étrusques, qui se bornaient à couper le mois en deux parties par les
^ Plus haut, chap. IV, p. lil. — ^ Raffles, History of Java, vol. I, 1830, p. 531 ; W. von
Humboldt, Ueber die Kawi Sprache auf der Insel Java, vol. I, 1836, p. 187-190. — 3 Lepsius,
Chronologie der /Egypter, Abth. I, 1849, p. 132. — ^ Potier, Antiquities of Greece,
éd. d'Edinburgh, 1804, vol. I, p. 497.
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«22 INTRODUCTION. CHAPITRE VI!.
ides. A Rome, la semaine n'est même parvenue que sous les Césars \ Mais
plus tard elle s'est répandue à la suite du christianisme au Nord et de Tisla-
misme au Midi. Les noirs devenus mahométans Tout adoptée à mesure de
leur conversion, tandis que les noirs idolâtrés ne l'ont pas encore.
Dans les pays du Nord, la semaine des peuples germaniques est clairement
une adaptation de la semaine babylonienne. Il suffît pour s'en convaincre
de considérer les noms des jours : ces noms sont empruntés à ceux des
divinités qui correspondent aux mêmes dieux planétaires de la mythologie
classique : Tuu ou Tiig est Mars, Odin ou Wodan est Mercure, Thor
Jupiter, Fréa ou Frigga Vénus.
Cette semaine avait pénétré chez les Scandinaves. Mais en dehors des
limites que nous venons de tracer, il n'en existait plus de vestige. Les peu-
ples de l'Amérique, en particulier, y étaient restés complètement étrangers ^
Quelques-uns avaient des périodes à peu près analogues, mais diiïérant
entre elles par le nombre de jours. Au Pérou, les Incas avaient une semaine
de 9 jours, dont 3 faisaient leur mois, composé de 27 jours. Au Mexique, on
en employait une de 13 jours, qui était d'origine lunaire et non planétaire.
Dans la lunaison il n'y a, en effet, que 26 jours actifs, car à l'époque de la
conjonction on cesse pendant quelques jours de voir la Lune. Depuis la
réapparition de cet astre le soir jusqu'à l'opposition, on compte 13 jours, et
depuis l'opposition jusqu'à la disparition le matin, i3 autres jours. Ce
nombre 43 se rattachait en outre, pour les Aztèques, au système d'interca-
lation et se trouvait lié, par conséquent, à l'institution du calendrier. Quant
à la période de 5 jours des Mexicains, elle n'avait rien d'astronomique et
ne servait qu'à ramener les marchés, comme les 8 jours de la période dite
nundinale de Rome. On voit donc que l'hebdomas a été une création quelque
peu tardive et qu'il était resté exclusivement attaché à la partie civilisée de
l'Ancien Continent.
C'est précisément dans le même cercle, dans l'aire géographique dont
nous venons de poser les limites, que l'astrologie a flori et a pris possession
des populations. C'était une science planétaire qui, par conséquent, ne pou-
vait éclore avant que l'attention des hommes se fut portée sur les grandes
planètes et sur leurs mouvements. La semaine était une sorte d'application
de ces connaissances à la vie journalière. On s'explique ainsi pourquoi elle
appartient à la même phase. Elle ne se montre qu'après la première étude
des planètes et après le culte des corps célestes.
^ C. L. Ideler, Handbuch der Chronologie, vol. I, 182S, p. 88. - ^ A. de Humboldt,
Vue des Cordillères, éd. 8", t. 1, 1814, p. 340.
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ÉPOQUE EMPlBfQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 225
L'astrologie en Afrique et chez les Orientaux. — L'astrologie, erreur
savante liée aux théories planétaires, ne pouvait pas non plus devancer ces
théories. Elle n'a de place ni pendant le règne du fétichisme, ni môme aux
déhuts de celui de Taslrolâtrie. Elle ne pouvait pas plus que la semaine se
trouver chez les noirs incultes de TAfrique, ni chez les Indiens les plus
grossiers du Nouveau Continent. Depuis les Boschiménes et les Holtentotsdu
Cap jusqu'aux Ashanties et aux iVlandingos de la Guinée et du Sénégal, il
n'y en a pas de traces. Ces peuplades sont les représentants d'un passé
extrêmement ancien, arrêté avant la découverte des grandes planètes. Mais
où la civilisation s'était élevée au niveau convenable, l'influence des astres
faisait partie des croyances de la société.
Ainsi, en Egypte, l'astrologie avait été cultivée à une éqoque fort recu-
lée *. Au temps d'Hérodote, elle y était d'un usage général 2. Elle restait
quelque peu mêlée à la mythologie astrolâlre, qui l'avait précédée. Les
livres d'Hermès représentaient les trente-six décans' ou horoscopes occupés,
sous la direction d'un dieu multiforme, à dispenser la vie, suivant une
marche déterminée, concurremment avec les planètes ^. N'est-ce pas la com-
binaison de tous les mouvements qui engendre au ciel les rapports variables
du Soleil avec les signes zodiacaux et les diflerents aslérismes, et qui par là
amène les levers, les couchers, les conjonctions et les oppositions? Or, se
disait-on, tout cela se reflète sur la Terre par la marche de l'année, des
mois, des saisons et des influences qui y correspondent. Les Egyptiens
étaient persuadés que ce que nous croyons dépendre de notre volonté et de
notre libre détermination se trouvait en réalité lié aux conflguralions des
astres et qu'en cela consistait la destinée ^. Quiconque, disaient plus tard les
Arabes, connaît cette grande chaîne qui rattache le monde inférieur au
monde supérieur, ou la Terre au ciel, connaît absolument tous les mystères
de la nature.
Dans l'astrologie égyptienne, le corps humain était divisé, à l'instar du
zodiaque, en 36 parties ou régions, dont chacune était sous la protection
d'un décan ^ Necepso, un des maîtres de cette astrologie, avait lié l'influence
des décans aux difl*érents états de la santé de l'homme ^. Sur les anciens
calendriers égyptiens, on voit non seulement les levers et les couchers des
étoiles, mais aussi les vents qui doivent soulHer à ces époques et qui sont
^ Cicero, De divinatione, lib. i, cap. 1. — 2 Herodotus, Historia, lib. 11, cap. 82. —
3 Plus haut, chap. IV, p. 134. — ^ Hermès trismegisius , Asclepius, cap. 8, 10. —
5 Porphyrius, Epistola ad Anebonem. — c Origeiies, Contra Celsum, lib. viii. — ^ Fir-
tnicuSt Astronomicon , lib. iv, cap. 16.
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324 INTRODI'CTION. CHAPITRE VII.
censés Teffel de ces levers et de ces couchers \ Le tableau du tombeau de
Rhamsès IV indique^ eu outre, quelles sont les parties du corps humain sur
lesquelles les différentes étoiles nommées exercent une influence, telles que
le cœur, le bras gauche, Toreille gauche, Pœil droit. Le British Muséum
possède un papyrus où Ton a retrouvé les fragments d'un calendrier astro-
logique du — XIV« ou — XV® siècle. Ce calendrier contient, pour chaque
date, l'indication des actes dont il est prudent de s'abstenir parce que l'in-
fluence des astres les rendrait dangereux et funestes.
Chez les Chaldéens, c'était, disait-on, Zoroastre lui-même qui avait fondé
l'astrologie ^. Les rois ninivites, comme ceux de Babylone, ne faisaient rien
sans avoir consulté les présages des astres. C'est pourquoi ils tenaient à
avoir près d'eux les savants dans la science du ciel et leurs observatoires.
Du haut de la ziggurrat ^, les astrologues royaux suivaient sans relûche les
phénomènes du firmament et, pour interpréter les mouvements des planètes,
ils avaient des tables astrologiques, dont il est souvent question dans les
inscriptions.
On voit par un monument de Sennachérib que ce prince renonça à une
expédition qui s'annonçait sous toutes les apparences du succès parce que les
conjonctions des astres s'étaient montrées défavorables. Le jour où Assour-
nasirpal était monté sur le trône, une éclipse partielle de Soleil ^ avait apporté
un bon présage ; et lorsque Saryukin fut désigné pour prendre la couronne,
la célèbre éclipse de Lune de — 720, la plus ancienne des éclipses employées
par Ptolémée, avait donné lieu à une heureuse interprétation.
L'horoscope appartenait essentiellement à l'astrologie assyrienne. Le dieu
IMérodach, le Jupiter de cette contrée, jouait le rôle principal aux nativités.
Dans ces temps très anciens, il restait d'ailleurs beaucoup de magie à côté
de la première astrologie. Au — VI* siècle, le livre de Daniel parle non
seulement des scribes sacrés des Chaldéens et de leurs tireurs d'horoscopes,
mais aussi de leurs magiciens qui prononçaient des formules toutes-puis-
santes, et de leurs conjureurs qui se faisaient obéir des esprits malins. Mais
la divination par les astres prit finalement un tel développement en Mésopo-
tamie qu'il y eut un instant où le nom de chaldéen fut employé uniquement
dans le sens d'astrologue. C'est ainsi qu'on le trouve, par exemple, dans
Geminus ^ et dans Sextus Empiricus ^ et c'est ainsi qu'on s'en servit long-
temps à Kome.
^ Petavius, Uranologion, 1630, lib. m. — "^ Suidas, Lexicon, in voce Astronomia. —
3 Plus haut, chap. III, p. 103.— ^ En — 929. — « Geminus [ — \^^ siècle], Isagoge in phaeno-
mena, cap. 1. — c Sextus Empiricus [ -♦- III® siècle], Adversus mathematicos, lib. v, cap. 23.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. — - FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 825
L^astrologie doit é(re aussi ancienne en Perse que dans les autres contrées
de rOrient. En efTet^ on donnait comme contemporain de Zoroastre le grand
astrologue Giamasb^ dont le « Livre du philosophe » avait une immense
réputation et fut traduit par les Arabes au XIII^ siècle. Cet ouvrage traite
principalement des grandes conjonctions des planètes et des événements
qu'elles amènent. Chardin rapporte que dans la seconde moitié du
XVII' siècle, les astrologues étaient encore fort nombreux en Perse et qu'ils
étaient largement traités par la cour K Les almanachs officiels quïls
publiaient tous les ans contenaient autant d'astrologie que d'astronomie pro-
prement dite et ressemblaient d'une manière piquante aux almanachs de
Mathieu Laensberg du siècle dernier. Les récils des voyageurs contempo-
rains prouvent d'ailleurs que l'aslrologie a conservé toute sa puissance sur
l'esprit des Persans, et que dans les diverses circonstances de la vie, quand
ils sont au moment d'entreprendre une construction ou un voyage, de se
marier, de prendre possession d'un emploi, d'ensevelir un mort ou simple-
ment d'abattre un arbre ou de prendre médecine, ils commencent par se
rendre chez l'astrologue et par demander son avis.
Dans l'Inde, les systèmes astrologiques remontent aussi à une haute anti-
quité. Dans l'Àtharva-véda les vingt-huit nakshalras, à titre d'êtres divins,
exercent, chacun individuellement, une grande influence sur les destinées
humaines ^. Mais l'astronomie n'étant jamais parvenue, dans ce pays, au delà
de l'ère des systèmes, l'astrologie y règne encore en maîtresse sur toutes les
classes de la population. Les développements tardifs ou ralentis ont, au point
de vue historique, cet avantage de conserver sous nos yeux les conditions
par lesquelles les sociétés aujourd'hui plus avancées ont passé autrefois.
Voici le tableau qu'un résident moderne de l'Inde a tracé de l'état actuel de
l'astrologie chez les Hindoux.
« L'astronomie indienne, nous dit-il, est la base d'un immense système
d'astrologie. Les mouvements des planètes et les positions relatives de ces
astres sont mis en rapport systématique avec une multitude de subdivisions
arbitraires des signes du zodiaque et avec les vingt-sept divisions du ciel
appelées mansions lunaires. À cela on associe un nombreux assemblage
d'êtres fictifs, quadrupèdes, oiseaux, arbres, lesquels, combinés et organisés
en un vaste ensemble mythologique, composent une théorie bien plus com-
pliquée et difficile à comprendre que l'astronomie véritable, théorie dont les
possesseurs font profession de prévoir les événements futurs, et d'en déduire
* Chardin, Des sciences et des arts libéraux des Persans, chap. ix, dans ses Voyages,
nouv. éd., 1735, t. III, p. 163, 174. — a Atharva-véda, lib. xix, cap. 7.
29
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2)6 INTRODUCTION. ^— CHAPITRE VII.
des principes infaillibles pour régler la conduite des personnes de tout état
et de tout âge, dans chaque circonstance de leur vie. Ces dogmes astrolo-
giques interviennent souverainement et sans cesse^ dans les arrangemeots
domestiques et les pratiques du peuple. Ainsi il y a des jours, des mois, heu-
reux ou malheureux, dont Findicalion est perpétuellement consultée, lorsqu'il
s'agit de régler les relations de famille, les mariages ou rétablissement des
enfants. Aucune pratique de la religion n'exerce une influence plus forte,
plus constante, sur toutes les classes de la population de l'Inde, et c'est eo
étudiant ses effets que l'on peut voir à nu la profondeur de l'esclavage intel-
lectuel où cette population est plongée K »
La même appréciation doit s'étendre au Siam, où les astrologues se serveni
des méthodes indiennes pour établir l'horoscope de ceux qui viennent les
consulter. Au Thibet, Marco Polo nous représentait les astrologues comme
jouissant d'une très grande vogue et d'une sorte de pouvoir. Lorsque quel-
qu'un mourait ils en tiraient l'horoscope, et reconnaissaient, d'après l'état
des constellations et la situation des planètes, à quel moment il fallait pro-
céder à l'inhumation, si l'on voulait obtenir pour le défunt une réception
favorable dans l'autre monde. Les obsèques étaient ainsi retardées parfois
d'une semaine et dans quelques circonstances de mois entiers ^.
En Chine, à Cambalù [Péking], dit encore Marco Polo, il n'y avait pas
moins de cinq cents astrologues et devins \ Ils étaient également fort nom-
breux dans la grande métropole commerciale de Quinsay ^, où ils se tenaient
en foule sur les places publiques, prêts à donner leurs consultations ; car oui
n'entreprenait une alTaire d'une certaine importance sans avoir demandé leur
avis ^. « Tout est plein à la Chine de tireurs d'horoscopes, dit Duhalde dans
sa description de l'état moderne de cet empire. Ce sont pour la plupart des
aveugles, qui jouent d'une espèce de théorbe, et qui vont de porte en porte
s'ofl'rir à dire la bonne aventure^ pour deux ou trois doubles. Il est étonnant
d'entendre ce qu'ils débitent sur les huit lettres qui composent l'an, le mois,
le jour et l'heure de la naissance d'un chacun, et qu'on appelle pour cette
raison pa-lseè. Ils vous prédisent des malheurs généraux qui vous menacent;
ils promettent ordinairement des richesses et des honneurs, grand succès
dans le commerce ou dans les études; ils vous apprennent la cause de votre
maladie ou de celle de vos enfants, pourquoi votre père ou votre mère sont
morts ^. » Les Chinois, ajoute en un autre endroit le même historien,
* Uoisington, The oriental astronomer, 1848.— ^ Marc Paul (XIII* siècle], Voyages, lîv. i,
ch. 86. — 3 Ibid., liv. H, ch. 25. — ^ Hang-tscheou-fou , par 30<» 28' N et 120» 7' E de
Greenwich. — î> Marc Paul, ouvr. cit., liv. ii, ch. 68.-6 Duhalde, Description géogra-
phique, historique... et physique de la Chine, 1735, t. III, p. 40.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES, 227
« marquent les temps propres h demander des grâces à Tempereur^ à honorer
les morts, à faire des sacrifices, à se marier, à entreprendre des voyages, à
bâtir des maisons, à inviter ses amis, et tout ce qui peut regarder les affaires
publiques et particulières, ce que plusieurs observent si scrupuleusement
qu'ils n^oseraient rien faire contre Tordre du calendrier, qu'ils consultent
comme leur oracle K » On voit par ce tableau que la judiciaire occupe à la
Chine autant de place qu'elle en tient dans Flnde.
Dés le — XXII® siècle, les astrologues chinois avaient distribué Tinfluence
des diverses constellations entre les différentes provinces de l'empire. Des
dix mille parties dans lesquelles le jour était divisé, il y en avait de favo-
rables et de malheureuses, que l'on pouvait déterminer d'après les aspects
du ciel et les positions des planètes. Une extension prodigieuse des discus-
sions systématiques avait suivi le développement de l'astrologie et avait agité
les esprits jusqu'à rendre les spéculations de la philosophie dangereuses
pour l'État. Cette lutte des écoles avait duré du — V® au — III® siècle et
flnit par être porlée à un point qui effraya l'empereur Thsin-chin-hoang.
C'est alors que ce monarque ordonna de brûler tous ceux des livres qui
n'étaient pas immédiatement utiles à l'administration publique ^. C'est après
cela qu'il a fallu reconstituer en quelque sorte u nouveau les différentes
sciences, qui ne sont pas parvenues à dépasser un certain niveau.
Au Japon, à l'arrivée des Européens, l'astrologie était depuis longtemps
établie. Dans la doctrine des astrologues japonais, les jours néfastes reve-
naient chaque année aux mêmes dates : il suffisait donc de les reconnaître
une fois pour toutes, et c'est ce que l'on avait fait, en se fondant sur une
prétendue expérience de plusieurs siècles. Il y avait chaque mois quatre
jours malheureux, soit quarante-huit jours par an, durant lesquels on ne
devait rien entreprendre d'aléatoire. On trouvait partout, dans les lieux
publics, la table des jours néfastes d'Abino Seimi, « astrologue savant et
expérimenté, » disait le titre. Selon la légende, ce sage était fils du roi Abino
Jassima et d'une femelle de renard. Non seulement il connaissait à fond le
mouvement et l'influence des astres, mais il possédait aussi la magie, et il a
laissé des formules que l'on pouvait prononcer avec une entière confiance
quand il s'agissait d'éloigner des malheurs ^.
L'influence des astres se localisait d'ailleurs dans les différentes parties
du corps. Ainsi un petit traité qui se rattache à l'art chirurgical, le Kiusiu
gagami, dit, chapitre % que Tesprit des étoiles loge au printemps autour de
< Duhalde, Description géographique, historique... et physique de la Chine, 173$, t. III,
p. 279. — 2 En — 212. — 3 Kaempfer, Naturai, civil, and ecclesiastical history of Japan,
1727, vol. II, book v, ch. 6.
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n» INTRODUCTION. — CHAPITRE VII.
la 9® vertèbre, en été autour de la S% en automne autour de la 3% et en
hiver autour de la li^ et tout prés des hanches. On voit que Tesprit humain
était arrivé partout sur le même terrain.
L'astrologie dans le Nouveau Monde. — Si les populations du Nouveau
Monde n'étaient pas parvenues à une astrologie savante et compliquée, c'est
que leur développement intellectuel n'était pas encore suffisant. Les Incas en
étaient seulement au monde des esprits, et cherchaient l'avenir soit dans les
songes, soit dans les entrailles du Ilama. On ne peut guère douter cepen-
dant qu'en faisant un pas de plus ils ne seraient entrés dans la phase de
l'astrologie; car déjà, dans certaines circonstances, ils avaient tiré des pré-
sages des événements célestes les plus frappants. Mais ces présages, simples
symptômes avant-coureurs d'une époque qui n'était pas encore nettement
déclarée, concernaient seulement les royaumes et les princes et ne descen-
daient pas jusqu'aux particuliers.
Les Mexicains ne faisaient également qu'entrevoir l'astrologie. Ils étaient
encore livrés à la divination, d'après l'inspection du cœur et des entrailles
des victimes humaines. Mais ils avaient commencé, sous leurs derniers
empereurs, à chercher l'avenir dans le ciel. Sahagun dit que le roi de Tez-
cuco, Nezhahuaipilli, interrogeait les astres. Il aurait suffi aux peuples du
Mexique d'un faible progrès dans l'évolution pour entrer pleinement dans la
phase astrologique. On se rappellera que les indigènes du Nouveau Continent
étaient moins avancés en astronomie que les Égyptiens et les Assyriens de
l'antiquité, moins avancés aussi que les llindoux et les Chinois modernes,
puisqu'ils n'avaient pas encore découvert toutes les grandes planètes. Celte
circonstance indique bien que l'astrologie n'appartient pas à la science pri-
mitive et ne se produit qu'à un moment déterminé.
L'astrologie dans la civilisation gréco-romaine. — L'exemple de la Grèce
vient encore confirmer cette observation. C'est bien à tort qu'on s'est
étonné d'y voir la divination par les astres s'y manifester tardivement. Les
plus anciens auteurs grecs, depuis Hésiode jusqu'à Hipparque, ne connais-
saient que l'influence des astres sur les saisons et ne donnaient que des
calendriers climatologiques et non encore astrologiques. Mais au lieu de
trouver dans ce fait une exception, on doit y reconnaître, au contraire, une
confirmation remarquable de l'enchaînement qui a régné partout dans l'évo-
lution de l'esprit humain. La société grecque était beaucoup plus jeune que
celles qui l'entouraient au levant et au midi. Â l'origine de son histoire, elle
était encore à la phase des génies. Elle a dû traverser toute l'époque mytho-
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 229
logique proprement dite avant d^arriver aux puissances physiques et systé-
matiques des astres. Les Romains, plus jeunes encore, se montreront à nous,
tout à rheure, dans un état encore moins avancé d'évolution.
La Grèce n'était pas d'ailleurs restée complètement étrangère, dans des
temps relativement anciens, à de premières idées de Finfluence des astres
sur nos actions. Dans Homère, une éclipse de Soleil fait prévoir aux préten-
dants de Pénélope le retour d'Ulysse et leur semble un mauvais présage K
 Sparte, les tendances astrologiques se sont manifestées de bonne heure.
Les Lacédémoniens n'entreprenaient rien de grave et surtout ne livraient
point de bataille pendant le décours. Une fois tous les neuf ans, leurs
éphores choisissaient* une nuit sereine et sans Lune et allaient s'asseoir dans
un endroit découvert en regardant le ciel. S'ils apercevaient alors une étoile
filante, ils mettaient leurs rois en accusation, ce signe étant une présomption
qu'ils avaient commis contre les dieux quelque péché secret ^.
Après l'époque d'Alexandre, il s'était fait une fusion entre l'astrologie de
l'Egypte et celle de la Ghaldée, d'où élait résultée pour les Grecs l'apotéles-
malique ou science des Influences. Mais ce fut seulement au + Ih siècle
que l'on commença à distinguer entre l'astrologie et l'astronomie, distinction
qui élait le signe d'un progrès. Les astronomes les plus sérieux regardaient
déjà la judiciaire au moins avec une certaine défiance, et semblaient com-
prendre que le terrain n'était pas solide sous leurs pieds. On doute que les
ouvrages d'astrologie qui nous sont parvenus sous le nom de Plolémée
soient réellement de lui. En effet, il n'y a pas un mol de cette fausse science
dans FÂlmagesle. Ges ouvrages ne sont probablement que le résumé de
l'ancienne astrologie égyptienne. Le Tetrabiblon ou Quadripartitum contient
les règles de l'art. Le Gentiloquium est un recueil de cent aphorismes sur la
prédiction de l'avenir.
Rome primitive n'était pas arrivée jusqu'à l'astrologie. Numa avait établi,
non pas des astrologues, mais des augures. Gésar soutint cette ancienne
institution de tout son pouvoir et combattit les tentatives de ceux qui lisaient
dans les astres et qui cherchaient, de son temps, à s'insinuer dans les
affaires publiques. Tibère, bien qu'il consultât Trasyllus sur l'avenir indiqué
par les aspects du ciel, s'opposa au progrès de l'astrologie. Glande faillit un
instant céder à la pression qui ne cessait de s'exercer. Adrien se laissa
entraîner et fit souvent appel à des astrologues. Mais Vitellius et, après lui,
Domitien et Dioclétien poursuivirent activement les adeptes de l'art chaldéen.
On voit cependant, par un passage de Juvénal, que la rigueur avec laquelle
< Homerus, Odyssea, lib. xx, v. 351. — ^ Plutarchus, De vitis Agidis et Cleomenis, cap. H.
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530 INTRODUCTION. CqAPITRE Wl,
on traitait à Rome les astrologues était loin de nuire au crédit qu'ils acqué-
raient secrètement auprès du public.
Le poème de Manilius est écrit sous Finfluence constante d'idées astrolo-
giques. Mais lorsque les Romains furent arrivés^ par l'aide des Grecs, à un
développement scientifique plus complet, leurs hommes éclairés commen-
cèrent à examiner les choses de plus près. Sénèque et Favorinus * ne con-
servaient pas d'illusion sur la vanité de l'astrologie et Sexius Empiricus a
combattu cette fausse science par de solides raisons ^
L'astrologie au moyen âge et dans H Europe moderne. — Saint Augustin
cependant croyait encore fermement à l'influence des astres ^. D'abord
considérée par l'Église chrétienne comme incompatible avec le principe de
la responsabilité morale, l'astrologie avait fourni des explications qui furent
quelque temps admises et semblèrent un moyen de tout concilier. Il y avait,
disait-on, dans les planètes, des influences produites par des émanations
particulières, telles que nous en recevons du Soleil, mais plus subtiles et par
là plus difficiles à percevoir. Ces influences, tombant sur la tète d'un enfant
naissant, afl'ectaient d'une certaine manière les fibres de son cerveau et, par
suite, déterminaient des mouvements corrélatifs, qui donnaient les inclina-
tions. De cette manière, la liberté et la responsabilité morale de l'homme
étant sauves, on vit, surtout à partir du VII® siècle, des chefs même de la
religion chrétienne s'enthousiasmer de l'astrologie. Les plus célèbres docteurs
de l'école s'émerveillaient de sa profondeur, en admirant sa témérité. Bientôt
les astrologues furent des puissances. Le X*' siècle et les siècles suivants les
virent se multiplier, se rehausser de l'admiration des peuples et s'enorgueillir
de la familiarité des rois.
Cette extension était due d'ailleurs, en grande partie, à l'exemple des
Arabes, dont l'Europe recevait alors ses connaissances et imitait les établis-
sements d'instruction. Or, les Arabes étaient arrivés à ce point du dévelop-
pement scientifique où, les mouvements des planètes étant soumis à des
calculs au moins assez approchés, l'esprit de système groupe les astres autour
de la Terre et de ses habitants. L'astrologie fut l'étude favorite des Arabes.
Elle reçut la consécration de leur enseignement universitaire, parut dans
leurs mosquées et, s'installanl à la cour des khalifes, conquit chez eux une
place officielle, comme celle qu'elle avait occupée chez les Chaldéens.
^ Cité par Aulus Gellius, Noctes atticae, lib. xiv. — 2 Sextus Empiriais, Adversus mathe-
maticos, lib. v. — 3 Augustinus, De civitate Dei, lib. v, cap. Ç.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. — FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. ^f
Les Arabes ont eu des astrologues par centaines. Les deux principaux
furent Albumasar^ au IX® siècle^ et Hali-ben-Rodoan^ dans la première partie
du XI« siècle. Le premier nous a laissé un traité complet, qui était regardé
par Jes adeptes comme un véritable chef-d'œuvre. Les ouvrages du second
faisaient Padmiration constante de Cardan.
A la renaissance, parmi les hommes distingués qui, à la suite des Arabes,
sacrifièrent alors à Tastrologie, il faut citer Regiomontanus, Bonati, Stœffler
dont les éphémérides sont remplies d'annonces d'événements futurs faites par
la judiciaire. Leovitius eut après lui la vogue pour les prédictions. La moitié
des œuvres de Lucas Gauricus, évêque de Civila Vecchia, est composée
d'astrologie. Argoli a donné, en 1608, un ouvrage où il construit les thèmes
célestes d'hommes célèbres. Partant de l'aspect du ciel au jour, à l'heure et
à la minute de leur naissance, il recomposa leur vie après coup dans tous ses
détails.
Ce mouvement ne passa cependant pas entièrement sans protestation. Au
nombre des adversaires déclarés de l'astrologie, il faut citer Pic de la Miran-
dole, qui a vivement attaqué les prétendus principes de cette fausse science.
Mais une erreur traditionnelle ne manque jamais de défenseurs. Il suffit
qu'une doctrine existe, quelle qu'elle soit, pour trouver abondance d'apolo-
gistes. Bellanli et Abiosi prirent la défense du grand art. Les puissants du
jour, chez qui l'esprit scientifique n'a pas plus d'accès qu'auprès du vulgaire,
vinrent au secours du préjugé. Vers la fin du XIV« siècle, une chaire
d'astrologie fut créée à Paris, et eut pour premier titulaire maître Gervais,
« souverain médecin et astrologien. » Kepler, qui ne parvenait pas à se
faire payer le traitement attaché à son titre de « mathématicien de l'empe-
reur, 0 se vit supplanté près de Wallenstein, auquel il ne fournissait pas
assez de prédictions, par un astrologue italien qu'on gratifia d'une existence
princière.
Les historiens ont conservé le souvenir qu'au moment où le gouverneur
de Cuba, Diego Velasquez, s'apprêtait à envoyer Cortéz au Mexique, son
astrologue attitré, Juan Millan, s'opposait de toutes ses forces à l'expédition,
pour laquelle les astres annonçaient une issue désastreuse. Cortéz lui-même
avait avec lui une sorte de devin, nommé Botellas, qui fut tué à l'assaut de
Mexico»
Autour de Catherine de Médicis, rien ne se faisait sans consulter les astro-
logues, que les dames de sa cour appelaient leurs « barons \ » Nostrada-
mus était alors une sorte d'oracle. C'est dans les cours que l'astrologie pro-
^ Ddrio, Disquisitiones magicae, 1593, lib. iii, part, ii, quaest. iv, sect. 6.
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339 INTRODUCTION. — CHAPITRE VII.
prennent dite, la divination par les aslres^ s'est le plus longtemps conservée.
L'aumônier du duc d'Anjou, Gionlini, en latin Junctinus, qui n'était pas
d'ailleurs sans mérite comme astronome^ étaîl chargé par la reine qui orga-
nisa la Saint-Barthélémy de rechercher l'issue des événements dans les
aspecis des astres. On voit encore à Paris, sur la circonférence extérieure de
la Halle aux blés, le pilier que Catherine avait fait élever pour l'étude horo-
scopique du ciel ^, et sur le haut duquel elle a plus d'une fois accompagné
Gome de Ruggieri, son astrologue intime.
Charles h'* d'Angleterre avait aussi un astrologue en titre, nommé Lilly,
qu'il consultait pour toutes les affaires importantes, et auquel le parlement
lui-même s'adressa au sujet de l'évasion du roi. Jusqu'au commencement
du XVI 1I« siècle, on venait encore quelquefois consulter les astronomes des
Académies pour leur demander l'avenir. Dans un des premiers volumes de
la Connaissance des temps, celui de 1705, l'éditeur Lieutaud croit devoir
s'excuser de ne point mêler de prédictions politiques et météorologiques à
ses éphémérides. Par un rapprochement piquant, les premières tables qui
aient été calculées d'après la théorie de la gravitation, celles de Joseph de
risle, furent en même temps les dernières tables astrologiques. Elles avaient
encore été construites en vue des thèmes de nativité. Ces faits ne remontent
pas plus haut que le siècle qui nous a précédés.
Jusqu'à l'avant-dernière année du XVII !• siècle, il a paru en France un
almanach qui indiquait d'après les astres les jours favorables pour prendre
médecine, se couper les ongles et se faire tailler les cheveux 2. C'était la con-
tinuation d'un vieil usage; on trouvait déjà les mêmes avis dans le plus ancien
des almanachs imprimés, qui est aussi un des premiers monuments de l'art
typographique-'. Toutefois le dernier des astrologues avoués et d'une certaine
réputation scientifique avait été Morin, professeur au Collège de France,
mort en i 636. L'astronomie lui doit l'observation des étoiles en plein jour;
mais il a combattu toute sa vie et à outrance le mouvement de la Terre. Il
devait comprendre instinctivement que l'assimilation de notre globe aux
planètes était appelée à renverser toutes les conceptions géocentriques et
anthropocentriques élevées pendant la période des systèmes. On voyait s'ou-
vrir une ère véritablement nouvelle, ou tout était déplacé. Les vieux esprits
ne pouvaient accommoder leurs pensées à ce monde nouveau. Il a fallu cinq
^ Pingre, Mémoire sur la colonne de la Halle aux blés, 1764. — 2 Maribas, Almanach
fidèle, publié à Troyes jusqu'en 1799 inclusivement. — 3 Conjunctiones et oppositiones
Solis et Lunae in anno Domini 1457.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. fSS
OU six générations pour que les hommes spéciaux, nous ne parlons pas du
public général, se fissent à cette conception différente.
Ce que ce changement de point de vue a emporté de vieilles erreurs, et
noyé de préjugés scientifiques, est innombrable. L'astrologie judiciaire est
une des illusions, un des systèmes, qui n'ont pas pu survivre à cette immense
rénovation. Mais Tastrologie naturelle, grâce à des relations en apparence
plus logiques, est encore debout. Les citadins et les campagnards, les lettrés
et les illettrés, les élèves sortis de nos plus hauts établissements d'instruction
comme les ignorants, les jeunes gens aussi bien que les vieillards, tous ou
presque tous conservent la notion systématique de PinQuence de la Lune
sur le temps. C'est une tradition, une opinion inculquée par l'éducation, et
peut-être un exemple de l'hérédité des idées.
Principes de l'astrologie. — La chaîne de déductions, ou si l'on veut
l'édifice systématique de l'astrologie, n'a plus aujourd'hui d'intérêt scienti-
fique et n'est plus qu'un objet de curiosité. Comme les systèmes de philo-
sophie, dont elle forme en quelque sorte le parallèle dans la science de la
nature, la judiciaire nous montre par quels faibles indices l'esprit humain,
une fois qu'il est lancé dans une voie, se laisse guider.
Il y a dans le Dejiidiciis astrorum d'Âben-Ragel * une bonne exposition
générale des principes de l'astrologie. On y voit d'abord le Soleil, père de
toutes choses, procréant la lumière par sa conjonction avec la Lune, et dis-
tribuant aux différentes planètes les attributs dont elles sont chargées : à
Jupiter la justice, à Vénus le soin de donner la beauté, à Mars le comman-
dement de l'armée céleste. En passant par les douze signes du zodiaque, le
Soleil subit des influences, qui donnent à son énergie universelle, combinée
avec celle des planètes, douze nuances différentes, que Tastrologue doit savoir
distinguer. Victorieux au solstice d'été, le Soleil n'est plus, à l'autre solstice,
qu'un monarque dépossédé et vaincu.
L'induence des astres résultait de trois facteurs : la nature de la planète,
ses aspects et la situation qu'elle occupait au moment désigné. Le Soleil
était bienfaisant et favorable ; c'était l'astre des souverains, des princes du
sang et des grands magistrats. La Lune était humide et mélancolique; elle
présidait à tous les métiers qui s'exercent la nuit, tels que ceux de comédien,
de vidangeur, de cabaretier, et à ceux qui se pratiquent dans l'ombre, d'usu-
rier et de maquignon. Mercure était inconstant et variable; il dominait sur
< Au commencement du Xl« siècle.
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«4 INTRODUCTION. GHAVITRE Vit.
tout ce qui tient aux sciences, aux arts et à la philosophie ; à ce titre les
astrologues lui étaient soumis. Mars le rouge produisait ceux qui versent le
sang, les bourreaux et les guerriers, les médecins et les chirurgiens, les cui-
siniers qui immolent à nos appétits des bétes innocentes. A cette planète
appartenaient aussi ceux qui manient le fer et le feu, les fondeurs, les forge-
rons, les orfèvres, les serruriers. La lumière sereine de Jupiter donnait Pidée
de sa modération et de sa bénignité. C'était le guide des sages, des grands
philosophes, des placides agriculteurs. Saturne, enfin, lent, pâle, plombé,
appelait la pensée sur Taffaiblissement et la maladie. C'était à lui qu'appar-
tenaient les vieillards, les ecclésiastiques, les moines, tous ceux qui, retirés
du monde, vivent plutôt moralement que physiquement.
Les différentes parties du corps étaient aussi gouvernées par des astres
différents. Les signes du zodiaque se partageaient la direction de nos organes,
à commencer par le Bélier qui régissait la léte, et en descendant par tous les
membres, aux Poissons desquels dépendaient les pieds. Dans celte distribu-
tion le cœur appartenait au Lion et le Scorpion commandait les génitoires.
Il y avait même une correspondance entre les planètes et les animaux. Le
Soleil était le lion, la Lune le bœuf. Mercure le dragon, V^énus la colombe.
Mars le loup, Jupiter Faigle, Saturne Pane ^
Ce qui rendait délicate Tapplication des règles, c'est que les diverses
influences se combinaient entre elles et donnaient lieu à de grandes compli-
cations. Ainsi le signe du Lion, d'abord emblème de la chaleur, qui a lieu
lorsque le Soleil en approche, était cause de la naissance des hommes forts
et même féroces. Mais quand un homme naissait sous la planète Mars, placée
dans le Lion, le Lion conspirant avec Mars, cet homme devait être un héros
ou un brigand.
C'étaient les aspects relatifs, et surlout les rencontres des astres qui, en
combinant leurs forces, amenaient les événements les plus importants.
L'influence des grandes révolutions de Saturne a été pour la première fois
développée par Âlbumasar, au IX® siècle ^. Dix révolutions sidérales de cette
planète faisaient à peu près trois siècles, au bout desquels l'action physique
et morale de l'astre revenait à un maximum. Quand Saturne se retrouve avec
Jupiter, l'influence combinée des deux planètes doit produire, dit Âben-Ragel,
des effets puissants, capables de décider non seulement du sort des individus,
mais aussi de celui des empires ^ Le cardinal d'Ailly nous apprend cepen-
dant que ces effets ne sont pas toujours également prononcés. Il faut dis--
• Salmasius, De annis climactericis, 1648, p. 623. — ^ Albumasar, De magnis conjunc-
tionibus , .imprimé en 1489. — 3 Aben-Ragel, De judiciis astrorum, cap. 39, 47.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 335
tinguer entre la conjunctio major et la conjunctio maxima. Celle-ci n'arrive
qu'au bout de 960 ans. Le 9« de ces grands événements célestes^ écrivait le
cardinal en 1414, se verra en Tan de grâce 1789, et ladite année il y aura
dans le monde des bouleversements nombreux et des changements extraor-
dinaires, principalement en ce qui regarde les lois : muttae tune et mirabiles
alterationes mundi et mutafiones futurae sunt, et maxime circa leges *.
Dans un immense nombre de flèches tirées au hasard, disait Sénèque, il y en
aura au moins quelques-unes qui atteindront le but. Le hasard heureux du car-
dinal d'Âilly, qui suivait fidèlement toutes les règles astrologiques, a été par-
tagé par Ozanam qui n'en suivait aucune. Au commencement du XV- III® siècle,
à l'époque où les hommes sérieux avaient cessé de faire de la judiciaire,
Fauteur des Récréations mathématiques fut sollicité avec importunilé par un
seigneur polonais, qui voulait avoir de lui son horoscope. Ozanam finit par
lui en écrire un au hasard, en l'embellissant des termes et des signes caba-
listiques employés par les astrologues. L'auteur de cette plaisanterie fut fort
élonné d'apprendre, longtemps après, que plusieurs de ses prédictions s'étaient
réalisées ^.
En 1514, non seulement Saturne et Jupiter, mais aussi Mars, devaient
se trouver ensemble dans le signe des Poissons. Stœfller, qui annonçait cet
événement dans le volume d'éphémérîdes qu'il fit paraître en 1499, ajoutait
que ce serait le signal d'une immense et terrible inondation. Virdungus prédit
de même une sorte de déluge pour 1521. Ni l'une ni l'autre de ces prédic-
tions ne se réalisa. Pareils manquements ne sont pas cependant de grande
conséquence, vis-à-vis d'hommes qui ne se fondent pas sur l'observation, et
qui par suite n'observent pas et ne dressent pas de tables de comparaison»
Nous le voyons encore tous les jours dans les prédictions météorologiques des
faiseurs d'almanachs et des charlatans. Aussi, après ces échecs, les astrolo-
gues continuaient-ils, avec la même assurance qu'autrefois, à affirmer que
les conjonctions de Jupiter et de Saturne causent de grands refroidissements
dans l'atmosphère, et par suite une abondance d'eau '.
Auparavant, en 1179, les astrologues arabes avaient annoncé pour 1186
une sorte de déluge et des ouragans aiïreux, qui devaient tout bouleverser.
Une grande éclipse de Soleil devait être suivie d'une conjonction de cinq
planètes. Mais aucun des malheurs prédits n'était arrivé. En revanche, on
trouvait, après coup, dans les astres, la raison des événements qui préoccu-
' Peirus Alliacus, dans le recueil commençant par son Tractatus de imagine mundi ,
imprimé en 4480, p. 418; — '^ Mantucla^ Histoire des mathématiques, nouv. éd., t. IV,
1802, p. 379. — 3 j. Yernems Noricus, Canones de mutatione aurae, 1346, p. 18.
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SS6 INTRODUCTION. CHAPITRE TH.
paient les populations. En i SOO^ quelques années seulement après que la
syphilis eut éclaté d'une manière si terrible au siège de Naples^ Gaspar
Torrelo, médecin du pape Alexandre VI, rapportait celte affreuse maladie
aux aspects des planètes. Les comètes amenaient des tempêtes, des tremble-
ments de terre et des famines. Bonfinius rattache même à l'apparition de la
comète de Halley, en 1456, Texislence d'un veau à deux tètes signalé en
Italie, une pluie de sang tombée à Rome et la naissance arrivée à Âncône
d'un enfant ayant six dent^ et des yeux d'une dimension extraordinaire.
On regardait les rencontres apparentes des astres comme des rapproche-
ments réels, d'où pouvaient résulter de nouveaux produits. La Lune avait
été, pour beaucoup de peuples, la sœur et l'épouse du Soleil. Plus tard, ses
conjonctions avec cet astre devinrent de véritables mariages, desquels nais-
saient des êtres nouveaux, des comètes, par exemple. Cette croyance s'est
perpétuée jusqu'au commencement de l'époque moderne.
Ce qu'il y a de curieux, c'est que l'importance attribuée aux rencontres
des corps célestes n'était pas particulière à l'astrologie de l'Occident. Les
Chinois recherchaient les conjonctions des planètes pour en inférer les effets
du froid et de la chaleur, la destruction et la vie, pour signaler les troubles,
les calamités que ces aspects suscitent, les joies et les satisfactions qu'ils
procurent K Quand deux astres s'approchaient à une certaine distance,
disaient-ils, on avait surtout à craindre des malheurs. Jusqu'à 0,7 de degré
chinois, ou 41 ',4 dans notre système d'évaluer les arcs, il n'y avait encore
rien à redouter. Mais si la proximité devenait plus grande, le pronostic
acquérait un caractère mauvais. xMa-touan-lin, qui était du commencement
du XI V« siècle, s'étend sur ces dangers ^.
L'horoscope. — Si l'on considérait en particulier la destinée d'un individu,
tout ce qui devait l'affecter jusqu'à l'instant de sa mort pouvait se conclure
de son horoscope, qui, dans un sens général, était la situation de la sphère
au moment précis de sa naissance. Pour déduire cette série d'événements, il
fallait reconstituer exactement les positions des astres à l'heure et à la minute
exigées, car les rois seuls ou les grands avaient un astrologue présent au
moment où ils voyaient le jour. Le plus souvent il fallait revenir, à un certain
nombre d'années de distance, sur un état céleste disparu. Or, dans l'enfance
de la science astronomique, c'est ce que l'on était incapable de faire exacte-
ment. On le comprenait, et faute d'une restitution précise, on se contentait
* Pauthier, dans Journal asiatique, 6« série, t. V, 1867, p. 311. — ^ Ma-touan-lin, Vf en
hian thong kao, liv. ccxxx, fol. 2o.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 237
de Tà-peu-près que fournissait Fépoque de l'année, c'est-à-dire le calendrier.
Tel était le point où Ton avait trouvé le Mexique. Les astrologues mexicains
étaient consultés entre autres pour les mariages. Gomment agissaient-ils dans
celte occasion? Ils établissaient pour les deux prétendus des thèmes de
oalivité, d'après les symboles des dates des deux naissances. C'était à ces
signes, à ces noms qu'on s'arrêtait, avant de connaître assez d'astronomie
pour rétablir la situation même du ciel. Les astrologues kalmouks ne vont
pas plus loin aujourd'hui. C'est le procédé précurseur de l'horoscope. Mais
bientôt on veut quelque chose de plus précis, et à cet effet des connaissances
plus rigoureuses sont indispensables.
Que le calendrier est employé^ dans l'astrologie primitive, au défaut de
letat même du ciel étoile qu'il est censé représenter, c'est ce qu'on voit par
l'empressement apporté à rattacher les époques de l'année civile aux person-
nalités des astres. Ainsi dans le système tenken de l'astrologie japonaise,
FaDDée, le mois, le jour ont leurs inQuences^ marquées par leurs symboles;
mais de plus, neuf étoiles, ayant leurs qualités spéciales, sont attachées à
chaque année, et c'est en particulier des relations entre ces étoiles que le
sort d'une union contractée entre deux personnes doit résulter *.
Le désir de reconstruire à volonté les aspects célestes imprima un véritable
élan à l'astronomie du moyen âge. L'astrologie était réellement dépendante
de l'astronomie. C'est ce qui fît dire à Kepler qu'elle était la fîlle folle d'une
mère très sage; mais comme l'astrologie seule était lucrative, il ajoutait que
la mère ne pouvait se passer de sa fîlle pour vivre, et c'est ce qu'il donnait
pour excuse en insérant un peu de judiciaire parmi ses calculs ^.
Pour les déductions à tirer de l'horoscope, la sphère céleste était divisée
en douze fuseaux égaux, par des grands cercles, appelés cercles de position^
qui se coupaient mutuellement aux pôles et dont l'un était le méridien.
C'étaient les douze « maisons, » dans lesquelles, suivant les saisons et les
heures, l'horoscope pouvait tomber.
Dans un sens particulier, l'horoscope était le point de l'écliptique qui, au
moment de la naissance du sujet, atteignait l'horizon pour se lever. Il était
à Textrémité de la première maison. On partait de l'horoscope pour marcher
à reculons, en sens inverse du mouvement diurne, et par conséquent en des-
cendant de plus en plus sous l'horizon oriental. Le trajet continué dans ce
sens, à travers toute la sphère céleste, se serait accompli par les douze
* 0. Korschdt, dans Proceedings of the Asiatic Society of Japan, 1884, analysé dans
Nature, vol. XXX, 1884, p. 495. — ^ « JVe mater vetula se destilutam et despectam a filia
inyrata et superba queratur. » [Keplei\ Tabulae rudolphinae, 16î27, praef., p. 4.)
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858 INTRODUCTION. CHAPITRE VH.
maisons. Celles-ci étaient successivement affectées à la vie^ aux richesses,
aux frères^ aux liens de parenté^ aux enfants^ à la santé^ au mariage^ à la
inort^ à la religion ou pitié^ aux dignités ou offices^ aux amitiés et enfin aux
inimitiés. La première^ qui allait se lever, était la plus puissante; après elle^
la plus influente était la dixième. Chaque maison avait pour seigneur un
astre, dont le pouvoir était plus grand dans sa maison propre ou domicile
qu'en dehors de cette maison. Les domiciles principaux étaient pour le
Soleil Léo, pour la Lune Cancer^ pour Mercure Virgo, pour Vénus Libra,
pour Mars Scorpius, pour Jupiter Sagitlarius et pour Saturne Capricomus K
De deux planètes également agissantes sous tous les autres rapports^ celle
qui se trouvait dans la maison la plus puissante avait le plus d'influence.
Ausone raconte que son aïeul^ qui se piquait d'astrologie, avait prédit à
sa naissance qu'une brillante destinée serait réservée à son petit-fils ^. Les
Romains avaient longtemps attaché une véritable importance aux horoscopes
et ils en rapportaient de célèbres. Nigidius Figulus avait tiré celui d'Auguste^
et l'astrologue Tarutius Firmanus celui de la ville de Rome ^.
Les Arabes mettaient dans les horoscopes une foi implicite et y recou-
raient constamment. Albumasar avait esquissé celui de Jésus- Christ^ sur
lequel Albert de Bolsladt ou le Grand, malgré son caractère d'évéque^ ne
craignit pas de s'exercer à son tour. Mais le cardinal d'Ailly, renchérissant
sur ses devanciers, osa dresser dans tous ses détails et suivant toutes les
règles le thème astrologique de Jésus-Christ. D'après le moment de sa nais-
sance^ il montra écrits dans le ciel tous les événements de sa vie et de sa
mort. Dieu le père, disait le cardinal^ ayant prévu de toute éternité la vie
et la mort de son fils^ l'a fait naître au moment où la configuration des astres
annonçait tout ce qui devait lui arriver. La vérité de l'astrologie et l'initiative
de la volonté divine étaient ainsi conciliées. Ce que l'ingénuité humaine a de
ressources est merveilleux.
Cardan a tiré de son côté l'horoscope de Jésus-Christ; mais ce n'était plus
venir qu'en sous-œuvre ^. Il est superflu de dire qu'il trouva aussi dans les
configurations des astres au moment de la naissance, tout ce qui devait
advenir. Il était impossible qu'en reconstruisant des événements accomplis,
les astrologues ne fussent pas influencés par la connaissance qu'ils en
avaient.
^ Macrobiîis, Expositio in somnium Scipionis, lib. i, cap. 21. — ^ Atisonius, Parentalia,
cap. 9. — 3 Suetanitis, Octavius, cap. 94. — -* Cicero, De divinatione, lih. i^ cap. 47.
-<- s Thibaldus Aussilianu& (Thibauld d'Aussigny), évéque d'Orléans, a aussi tire Thoroacc^
de Jésus-Christ avant Cardan [seconde moitié du XV'' siècle].
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. -^ FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 939
Pingre rapporte qu^après la mort de Luther^ un calculateur d'horoscopes
avait rétabli^ à Faide d'un thème de nativité^ tous les événements de la vie
de cet homme célèbre. Il montrait comment chacun d'eux avait été amené
par la conGguration des astres^ au moment indiqué. Seulement^ en prenant
la date de la naissance de Luther^ bien qu'il fût exact sur l'heure^ le jour
et le mois^ il s'était mépris sur l'année K
L'astrologie ne s'est jamais trouvée embarrassée lorsqu'il s'agissait d'évé-
nements passés. S'il lui arrivait de s'être trompée sur ceux de l'avenir, à
mfisure qu'on voyait les anciennes règles faillir dans l'application, on en
établissait de nouvelles sous l'inspiration du moment. Une analogie imagi-
naire, un vain rapprochement suffisaient pour persuader aux astrologues
qu'ils suivaient le fil de déductions logiques. Il y eut des planètes amies et des
planètes ennemies, des positions où elles conspiraient et d'autres où elles se
contrariaient. Vénus fut amie de Mars et ennemie de Saturne. Sous certains
aspects, ceux de trine et de sextile ^, par exemple, les amis se brouillaient.
L'opposition, la quadrature, l'octant produisaient d'autres effets. Puis il y
avait les aspects ascendants et les aspects descendants, les levers, les cou-
chers, les culminations. Le nombre des conditions dont il fallait tenir compte
augmentant toujours, on avait pour deux nativités, lors même qu'elles étaient
1res voisines, des conditions astrologiques différentes, qui permettaient de
varier les prédictions presque autant que l'exige la diversité des destinées.
Les symboles astrologiques. — Dans une pareille science il y avait un
grimoire. Les effets des douze maisons étaient inscrits dans les comparti-
ments d'une figure géométrique, au centre de laquelle étaient marquées la
date et l'heure précise de l'horoscope. Les signes du zodiaque et les diffé-
rents astres influents étaient représentés dans l'écriture par des symboles,
dont l'usage a survécu, au moins en ce qui concerne les planètes. Deux de
ces caractères, o et f^, affectés respectivement au Soleil et à la Lune, étaient
empruntés aux plus anciens hiéroglyphes égyptiens; on s'en servait déjà au
temps de la première dynastie, il y a six mille ans, et l'écriture semi-
phonétique des temps postérieurs les avait conservés comme symboles
idéographiques.
Quant aux signes employés encore aujourd'hui pour désigner les planètes,
ils n'ont été créés qu'au moyen âge et sont un legs direct de l'astrologie.
^ Pingre, dans son édition de FAstronomicon de Manilius, 1786, vol. I, p. 131, note.
- ^ Trine, distance de 150" en longitude ; sextile, distance de 60<».
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tlO INTRODUCTION. CHAPITRE VII.
Ils ont passée comme les écritures, par quelques modifications de forme ^
Joseph Scaliger en avait rapporté Torigine à des représentations figuratives K
11 avait cru reconnaître dans $ un caducée, dans 9 un miroir antique avec
le manche, dans cf un bouclier accompagné d'une lance, dans i> la faux
symbolique du temps. Pour Jupiter, il avait dû recourir au Z initial de
l'appellation grecque du dieu, traversé par un trait. Mais Amédée Sédillot
croit avoir découvert, dans les manuscrits arabes, une autre origine. La
dernière lettre du nom arabe de chaque planète, croisée d'un Irait^ aurait
servi de signe à celte planète \ Prenons en effet les noms Adaredd, Zahareb,
Cobnan, Korasht et Sjihar des cinq planètes principales, dans la langue
arabe; les dernières lettres seront respectivement
qui traversées d'un trait donneront
^^ (^ l// x^ //
Ces letires n'étant pas celles du caractère coufique, employé anciennement
en Afrique, mais bien celles du neskhi introduit dans la première moitié du
IX® siècle, les signes des planètes ne pourraient pas remonter au delà
de cette époque. On ne commence à les rencontrer, en effet, qu'à partir du
X® siècle.
Quant aux caractères conventionnels qui désignaient les signes du zodiaque,
ils sont plus anciens. On ne les trouve encore ni dans l'Almageste ni dans les
Tables manuelles de Ptolémée, mais ils figurent dans le Quadripartitum
qu'on lui attribue et dans l'introduction de Porphyre à ses Âpotélesma-
tiques. Il faut dire toutefois que les manuscrits qui nous restent de tous ces
ouvrages ne remontent pas à l'époque alexandrine. Ils sont au plus du
VIII* ou du IX* siècle, et il serait téméraire de rien affirmer touchant
l'époque précise à laquelle ces signes ont été introduits. Gomme ils sont
employés dans les manuscrits astrologiques, tant arabes que grecs, et qu'ils
figurent surtout dans les tableaux génethliaques et les horoscopes, on peut
croire qu'ils ont été mis en usage par les astrologues. Or, c'est du II* au
VI* siècle que ceux-ci, sous le nom de chaldéens, se sont répandus dans
l'empire romain. Ces signes, comme ceux des planètes, ont varié d'une
^ ScUmasius, Plinianae exercitationes , 1629, réimprimé 1689, p. 1335 et 1336; Huet,
dans Manilii astronomicon, éd. 4o, Parisiis, 1679, lib. v, p. 80. — 2 /. Scaliger^ dans ses
Nolae in Manilium, 1879; adopté par Bimo/t, Almagestum novum, 1651, lib. vu, cap. 1.—
3 L. A. Sédillot, Prolégomènes des tables astronomiques d'Oloug-Beg, 1847, p. cxlviij.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 241
manière assez notable en différents temps. On peut en voir plusieurs formes
dans Saumaise ^ et dans le Manilius de Uuet ^ La liaison de quelques-uns
d'entre eux avec certains symboles mythologiques et cabalistiques a été
établie. Le signe des Gémeaux^ par exemple, est composé de quatre poutres
en parallélogramme, qui représentaient Tunion des dioscures, Castor et
Pollux. On a cru môme en trouver de premières traces sur des monuments
égyptiens ^
Les analogies supposées entre les planètes et les métaux ont été employées
concurremment par Fastrologie et Talchimie. On n'a jamais été complète-
ment d'accord sur ces relations plus ou moins mystérieuses. L'idée pre-
mière en est fort ancienne et parai! remonter à l'Orient. Origène ^ nous a
conservé les sept échelons de l'échelle mystique de Mithra. C'étaient
Saturne, le plomb;
Vénus, l'étain;
Jupiter, le cuivre;
Mercure, le fer;
Mars, un amalgame;
la Lune, Targent;
le Soleil, l'or.
On remarquera que l'ordre des planètes n'est pas ici celui de Pylhagore
ni celui des distances. Paracelse^ qui vivait dans la première moitié du
XVI« siècle, a expliqué comment les divers métaux devaient être attribués
aux différentes planètes. L'effet thérapeutique de chaque métal donne Tindi-
CBlion, nous dit-il, du genre d'action de la planète. On peut ainsi reconnaître
lequel de ces corps célestes correspond à un métal donné. Cependant les
listes d'assimilation offrent beaucoup de variantes et l'on ne trouve guère
de constante que l'attribution de l'or au Soleil : le reste présente des diffé-
rences suivant les auteurs. Il y a encore des listes de correspondance entre
les planètes et les métaux dans Tycho Brahé et dans Kepler. On voit même,
chez ce dernier, la pensée que ces analogies avaient une base naturelle et
marquaient les densités des corps du système ^
Pour donner une idée des divagations auxquelles l'astrologie, l'alchimie
et l'art cabalistique réunis en étaient arrivés dans leur exploitation de la
crédulité humaine, nous terminerons cet exposé par un passage d'Âbenpha-
^ Salmasiiis, Plinianae exercitationes, 1629, réimpression de 1689, p. 1035 et suiv. —
^ Manilius, Astronomicon, éd. 4«, Parisiis, 1679, lib. v, p. 80. — 3 Bianchini, La storia
universale, 1747. — ^ Première moitié du -♦- lll* siècle. — 3 Kq)ler, Epilome astronomiae
copernicanae, part, ii, 1C20, p. 488; dans ses Opéra, vol. VI, 186(5, p. 331.
31
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242 INTUODUCTION. CHAPITRE VU.
rage> traduit par Kircher ^ Il s^agit de la préparation d'un talisman ^ réputé
infaillible : « Prenez 6 drachmes ^ d'or pur, dit Fauteur arabe, et faites-en
une plaque ronde, sur laquelle vous graverez une table caractéristique du
sceau, au jour et à l'heure où le Soleil se trouvera au lieu de son exaltation,
qui est vers le 19® degré d'Aries. Cela fait, vous chaufferez cette médaille à
la vapeur du safran; vous la laverez d'eau de rose, dans laquelle vous aurez
fait dissoudre du muse et du camphre. Ensuite vous l'envelopperez dans un
morceau d'étoffe de soie couleur safran et la porterez sur vous. Ce talisman
vous rendra heureux dans toutes vos entreprises; tout le monde vous craindra.
Vous obtiendrez des princes et des rois tout ce que vous voudrez, soit en
demandant vous-même, soit par l'entremise de celui qu'il vous plaira leur
envoyer. Vous retrouverez ce que vous aurez perdu et Dieu répandra sa
bénédiction sur vous et sur tout ce qui vous appartient. Cette figure du
Soleil, ou son caractère qui doit être gravé sur le revers, contient un grand
secret, et on l'appelle Créateur, Lumière, Parfait, Puissant, Glorieux, Vie,
Vertu, Brillant, Radieux : les anges du Soleil sont Ânaël et Raphaël. »
Le sort des systèmes. — Le chemin parcouru par l'esprit humain, dans
l'édification subjective des sciences conjecturales, est réellement prodigieux.
Partant de premières déductions hasardées, philosophes, astrologues, alchi-
mistes, mythologues, théologiens de religions et de nations diverses élèvent
des systèmes plus fantastiques les uns que les autres. Le public suit ces guides
fallacieux avec entraînement. C'est que l'homme éprouve le besoin de savoir.
La science ne lui enseigne que ce qu'elle a solidement établi, c'est-à-dire peu
de choses encore, relativement aux problèmes sans nombre qui se posent
devant nous. L'auteur de systèmes lui dit, au contraire, tout ce qu'il désirait
connaître. Peu importe que le système soit vrai ou qu'il soit faux; il sert de
réponse à une aspiration, à un besoin. D'ailleurs le bonheur qu'on éprouve
dans une croyance ne dépend nullement du degré de vérité de celte croyance.
On peut être aussi heureux à croire une erreur qu'une réalité. Le nègre
persuadé du pouvoir de son fétiche, le païen fier de ses idoles, l'avare qui
croit son trésor enfoui sans savoir qu'on l'a dérobé sont heureux chacun
dans leur foi, et les uns et les autres y persévèrent.
L'âge de la foi, qui est l'âge des déductions prématurées et des systèmes^
i Kirchei\ OEdipus aegypliacus, t. H, part, ij, 1654, p. 7S. — 2 Un talisman est une
médaille qui porte Timage de la planète sous laquelle elle a été faite, et qu'on suppose
par là douée de certaines vertus, notamment de celle d'évoquer les esprits. — 3 Environ
25 grammes.
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ÉPOQUE EMPIRIQUE. FRAGILITÉ DES SYSTÈMES. 245
marque doDC un échelon naturel dans révolution de Fintelligence. II suffirait
pour le prouver de rappeler le passage successif de toutes les civilisations^
à un certain degré de leur existence, par la phase de Taslrologie. Cette
manifestation scientifique, erronée mais savante par son caractère, n^appar-
tient en propre à aucun peuple ni à aucun temps. Elle se présente partout,
lorsque le même horizon intellectuel est atteint. Elle n'est pas exclusivement
propre à Tantiquité ni aux populations de TEgypte et de la Ghaldée. Elle
parait en Grèce, un peu après les écoles de philosophie, ù Tépoque où Tesprit
de système s'occupe de Tunivers matériel. Elle s'introduit à Rome, quand
Rome a des sciences. Elle entraine les Arabes et après eux les Européens
de la renaissance. Â mesure qu'une nation est plus lente dans son dévelop-
pement et plus tardive, elle se montre plus tard et se conserve plus long-
temps chez elle. On a vu le pouvoir que l'astrologie exerce à cetle heure
même dans l'Inde; on a vu comment la Perse, le Thibet, la Chine, le Japon
modernes sont livrés à ses erreurs. Si l'Amérique y avait à peu près échappé,
c'est que sa carrière scientifique était moins avancée; mais un pas de plus
et elle y arrivait K
Il est donc visible que l'astrologie est, dans le développement astrono-
mique général, une phase naturelle, par laquelle a passé, durant l'époque
de systématisation, toute évolution séparée. Elle est aussi universelle, sur
l'horizon de cette époque, que l'astrolâtrie l'était sur l'horizon précédent.
L'un de ces états suit l'autre et n'en est en quelque sorte qu'une transfor-
mation. Les astres, en cessant d'être des dieux, deviennent des puissances
physiques et mécaniques. Le progrès des connaissances positives modifie peu
à peu les conceptions.
iMais l'idée nouvelle ne se substitue pas de toutes pièces à la notion
dépassée. Elle s'introduit d'abord côte à côte des vieux errements. Les pré-
jugés survivent longtemps aux découvertes de la science. Le culte des dieux
sidéraux et la vénération du feu sacré se sont perpétués avec le paganisme ;
et nous avons vu que, dans notre civilisation même, les dernières traces n'en
ont pas encore disparu partout ^. L'astrologie, plus récente, appartenant à
un développement plus avancé, a encore pleine possession de nos popula-
tions en ce qui louche les phénomènes de météorologie, de physique du
globe, et même jusqu'à un certain point ceux de la physiologie des plantes
et des animaux. La superstition est traditionnelle et résiste à l'enseigne-
ment de nos écoles de tous les degrés. Combien parmi nous, même au sein
de nos classes éclairées, ne souscriraient pas encore comme à un axiome, à
^ Plus haut, présent chapitre, p. 228. — 2 Voir Chapitre IV, p. 116 et 121.
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244 INTRODUCTION. — CHAPITRE VII.
ces paroles qui sont maintenant arriérées de deux mille ans : « la Lune
contribue par ses influences à ce que les fruits de la Terre parviennent à
maturité; et que les animaux puissent avoir de quoi se nourrir^ croître et
prendre des forces K »
Le passé survit donc, dans une société, à côté du présent; et pendant
longtemps Thomme professionnel est le seul pour lequel les acquisitions de
rintelligence soient une vérité. L'astrologie n'est pas, du reste, le seul système
dont les progrès de la science ont démontré la vanité. En dépit d'autorités
illustres et de l'adhésion de générations successives d'hommes éclairés, les
sphères transparentes de cristal sont brisées, les rouages de déférents et
d'épicycles sont passés à l'état de chimères, la trépidation des équinoxes
n'était qu'une illusion, la grande année et les conjonctions initiales des
mythes. Les spirales d'Alpétrage n'étaient qu'un rêve et jusqu'aux tourbil-
lons de Descartes sont évanouis. La science est arrivée aujourd'hui à la
conclusion que toutes ces conceptions systématiques, semblables à celles
de la géomancie, de la nécromancie, de la chiromancie, de la divination, de
l'interprétation des songes, de l'astrologie elle-même, n'étaient que des décep-
tions. Quel exemple et quel enseignement!
La science inductive, la science moderne, marche dans un champ parsemé
de débris. Il est juste de « laisser aux morts le temps d'enterrer leurs morts. »
Un certain respect pour les traditions et les vieux usages est comme un
hommage rendu à nos devanciers. iMais lorsqu'on voit avec quelle persistance
les erreurs et les superstitions se conservent, combien de générations elles
traversent comme vérités, après que la science les a reconnues pour des
faussetés et des illusions, on se demande où en serait l'intelligence humaine
sans les efl'orls des hommes auxquels la vérité est plus chère que la tra-
dition.
^ Cicero, De natura deorum, lib. ii, cap. 19.
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ÉPOQUE INDDCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS. 245
CHAPITRE VIII.
ÉPOQUE INDUCTIVE. - DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS.
Idées traditionnelles et idées nouvelles. — Multiplication des faits scientifiques. — Les
Observatoires des Arabes. — Décadence et renaissance en Europe. — Les horloges à
rouages et à volant. — Application du pendule aux horloges. — Les instruments opti-
ques des anciens. — Les tubes de visée ou pseudo-téloscopes. — Le télescope proprement
dit. — L'application du télescope aux cercles divisés. — Précision toujours croissante des
observations. — Caractère de l'astronomie moderne.
Idées traditionnelles et idées nouvelles. — En aucun temps, dans Phistoirc
d'une science, la luKe entre les conceptions traditionnelles et les théories
qui s'élèvent n'est plus vive qu'au moment où cette science entre dans
l'époque înductive. Tant qu'il s'agil de systèmes bizarres et gratuits, ces
systèmes glissent pour ainsi dire sans prendre racine et ne sont pas regardés
sérieusement. Les spirales d'Alpétrage et les sphères réfractives de Fracastor
n'ont pas soulevé de colère ni d'émotion. Le mouvement de la Terre lui-
même n'a pas porté ombrage aussi longtemps qu'on a pu le regarder comme
un simple jeu d'esprit. Mais à l'instant où il s'est appuyé sur des considé-
rations sérieuses, puis sur de premiers faits, c'est-à-dire à l'instant où la
pensée s'est vue contrainte de rompre avec une habitude séculaire pour
accepter une forme différente, l'inertie s'est révélée dans toute sa force de
résistance et d'obstruction.
Il serait facile de montrer que c'est dans des circonstances analogues, au
moment où les grandes inductions s'affirment, que les différentes sciences
éprouvent cette opposition, provenant selon toute apparence d'une difficulté
d'adaptation de la pensée. On a fait un reproche à l'Église romaine de son
traitement de Copernic et de Galilée. Mnis dans tous les temps et dans tous les
lieux les vérités nouvelles ont toujours été assaillies; et l'Église de Rome
n'a pas eu, môme dans cette circonstance, le privilège exclusif de la persé-
cution de la pensée. Si elle a qualifié la conception de Copernic de falsa
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346 INTRODUCTION. CHAPITRE VIII.
illa doctrina pylhagorica^ divinae Scripturae omnino adversans \ Luther a
encore moins ménagé le grand astronome de Thorn. « Le monde prêle
l'oreille, s'écrie-t-il, lorsqu'un astrologue s'élève qui prétend montrer que
la Terre tourne, et que ce ne sont pas les cieux ou firmament, ni le Soleil,
ni la Lune. Celui qui veut paraître habile, continue-t-il, se met à créer un
nouveau système, naturellement toujours meilleur que les autres. Ce fou
prétend renverser toute la science astronomique; mais la sainte Écriture
nous dit que c'est au Soleil et non à la Terre que Josué a commandé de
s'arrêter. » Qu'on prononce aujourd'hui de quel côté, celui de Copernic ou
celui de Luther, était la folie, et de quel côté la raison et la perspicacité.
Multiplication des faits scientifiques. — Mais les préjugés ont beau se
courroucer, les faits s'accumulent malgré eux, et c'est cette connaissance plus
délaillée des phénomènes qui en fait entrevoir les véritables lois. L'induction,
timide d'abord et mal assurée, jette en avant une nouvelle conception fort
difTérente des anciennes idées. Puis à mesure que de nouveaux faits viennent
s'ajouter à la science, cette induction, si elle est juste et fondée, trouve dans
l'accord des observations avec la théorie une imposante confirmation.
On comprend d'ailleurs qu'afin de passer à cette phase inductive, la pre-
mière condition pour une science est de posséder des faits positifs, de réunir
des observations exactes, exprimées autant que possible par des mesures.
Toute loi régit un ensemble, et pour en prendre une idée, il faut avoir sous
les yeux, non un cas isolé, mais une série d'exemples, qui suggèrent le
principe duquel ils dépendent. L'accession de l'astronomie à la phase induc-
tive était donc subordonnée à l'accumulation des faits, et le développement
de cette phase à l'augmentation progressive du nombre des observatious
rigoureuses.
On peut juger du changement qui s'est opéré dans la vitesse d'acquisilion
des connaissances, par la rapidité de plus en plus grande avec laquelle la
scène change, si l'on peut s'exprimer ainsi, à mesure que nous avançons.
Plolémée a été pendant dix siècles l'autorité presque unique en astronomie,
comme Aristote l'était en philosophie. L'exposition des sept arts libéraux,
dans la Margarita philosophica de Reisch, au XV® siècle, diflèrc à peine, pour
le fond, de celle que Martianus Capella écrivait mille ans auparavant. A la
renaissance, le traité de la Sphère de Sacrobosco a pu rester pendant trois
siècles l'ouvrage élémentaire par excellence. Tandis qu'aujourd'hui un livre
classique a vieilli au bout de trois ans.
^ Termes de la condamnation de l'ouvrage de Copernic par la Congregazione delF Indice,
du 5 mars 1616.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS. «47
L'accélération du progrès^ de siècle en siècle^ est un des faits les plus
remarquables et les plus saillants de Thistoire de la science. Il n'est pas
d'ailleurs particulier à l'astronomie. Il est peut-être ici plus saisissable et
plus frappant^ à cause de la plus grande ancienneté de cette science. Mais
dans (juelque branche des connaissances qu'on envisage le développement
scientifique, on est forcé de reconnaître que ce développement s'accélère à
mesure qu'on avance.
C'est qu'aujourd'hui toute Tinitiative humaine s'est portée dans le domaine
des sciences, soit pures soit appliquées. L'art ne crée plus rien d'absolument
neuf. La poésie, ce langage un peu fictif affectionné par les hommes jeunes
et par les peuples qui commencent^ se perd rapidement. La philosophie ne
fait que poursuivre, dans un cercle séculaire, ses discussions cent fois renou-
velées, à la recherche de solutions toujours contestées. Il n'y a plus d'ini-
tiative que dans les sciences et dans leurs applications. C'est là seulement
que le domaine de l'intelligence s'enrichit aujourd'hui de génération en
génération.
Les Observatoires des Arabes, — Le jour où la science devient inductive,
elle est poussée d'ailleurs vers la multiplication des faits, car une induction
n'a de valeur que par la comparaison des théories avec les observations.
L'astronomie inductive ne pouvait marcher en avant qu'à la condition d'avoir
à sa disposition non seulement un grand nombre de faits, mais aussi et
surtout un grand nombre de mesures. A ce titre, ce fut la période arabe
qui en prépara l'avènement.
Les Arabes avaient compris, en effet, la nécessité de suivre les phénomènes
dans leurs détails et de réunir de nombreuses observations. Dans l'espoir de
rendre celles-ci plus exactes, ils avaient agrandi les instruments. Us avaient
fondé de beaux observatoires, où se faisaient des travaux assidus. On voit
encore à Bagdad, près du pont du Tigre, un bâtiment appelé ressad-kané^
qui a servi à l'observation des astres. C'était le second édifice astrono-
mique élevé dans cette capitale; il date de la dernière partie du X® siècle, et
Aboul Wêfa y a été l'un des premiers à suivre les planètes dans toutes les
parties de leur cours. Il remplaçait un observatoire plus ancien, construit
sous Almamoun, et confié à son origine à Alfragan. Il y a eu à Bagdad un
quadrant de 6 mètres de rayon et un arc méridien en pierre, embrassant 60^,
qui avait un rayon de 17 mètres, et servait à prendre les hauteurs culmi-
nantes du Soleil.
Il existait aussi, dans le IX® siècle, un observatoire à Damas. Albalegni
établit le sien dans le palais d'Aracte, aujourd'hui Rakha, au nord-ouest de
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S48 INTRODUCTION. CHAPITRE Vllf.
Bagdad. Un peu plus tard, Ibn Younîs en éleva un autre au Caire, d'abord
sur une mosquée, puis à Test de la ville, sur la colline de Mokattam. Cesl là
qu'il essaya des battements d'un pendule libre, dont on comptait à Tœil le
nombre des oscillations, pour comparer des intervalles de temps *. C'est
là aussi qu'il imagina d'observer le Soleil par réflexion sur l'eau ^. Au
XII® siècle, Geber, fils d'Affla, construisit comme observatoire la tour de la
Giralda de Séville, qui fut le premier monument asironomique élevé sur le
sol européen.
Plus tard, quand le mouvement arabe fut refoulé en Orient, Ilskhan-
Olagou, petit-fils de Djenghiz-Khan, fonda à Meragah, près de Tauris, un
observatoire magnifique, qui fut le siège des travaux de Nassir-Eddin. On y
trouvait aussi des instruments immenses, et parmi ceux-ci le premier gnomon
à trou qui ait été mis en observation régulière. Au XV*^ siècle, Ulugh-Beigh
avait un observatoire à Samarkande, et peu après cette époque les souverains
mongols de l'Inde établissaient aussi de grands instruments astronomiques
dans les principales villes de leur empire. Cet outillage diiïérait à peine de
celui que Tycho Brahé employait encore, à la fin du XVI^ siècle, dans son
observatoire d'Uranibourg. Il y avait là des quarts de cercle immenses, ornés
de dessins gravés sur leur surface, dont le fini artistique luttait avec la préci-
sion géométrique ^.
Grâce aux observatoires réguliers des Arabes, les mesures s'étaient mul-
tipliées; on avait de nombreuses positions des planètes dans toutes les
situations, et l'on commençait à apprécier l'importance des comparaisons
numériques. Arzachel avait employé plus de 400 observations pour déter-
miner la longitude de l'apogée du Soleil. Les tables d'Alphonse de Castille *,
auxquelles avaient travaillé Aben J\lusa et Mohammed de Séville, Aben Ali
et Abuena de Cordoue, Aben Ragel et Alchabitius de Tolède, résumèrent en
quelque sorte, au milieu du Xlll« siècle, les éléments numériques plus exacts
qui résultaient des observations de la période arabe.
Décadence et renaissance en Europe. — Pendant six ou sept siècles, toute
l'initiative scientifique, au moins dans la moitié occidentale de l'Ancien
Continent, avait été concentrée parmi les Arabes. La civilisation gréco-latine
avait rapidement dégénéré. Cette chute est clairement attestée par les inva-
* E. Bernard, dans Philosophical Transactions, 1684, p. 723. — 2 Connaissance des
temps, 48H, p. 480. — 3 Tycho Brahé, Astronomiae instauratae mechanica, 1S98. —
^ Alphomus Bex Caslillae, Coelestium moluum tabulae; publiées pour la première fois
par Joannes Saxoniensis [Jean de Saxe] en 4483, et restées les meilleures jusqu'à la fin du
XV1« siècle.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS, 2W
sions de barbares^ qui n^auraient pas été possibles si la société à laquelle elles
s'attaquaient eût été notablement pins élevée que les barbares eux-mêmes. Au
reste on peut voir, dans les écrivains du temps *, le tableau de Fignorance,
de la corruption, des préoccupations exclusivement sensuelles qui régnaient à
Rome et à Constantinople. Les écoles furent délaissées, puis, après l'invasion
des barbares, totalement supprimées. Ce Iriste état d'ignorance dura long-
temps. Sous Charlemagne, pas un seul des pairs de l'empire ne savait lire,
et ce souverain échoua dans la tâche, qu'il avait eue si puissamment à cœur,
de reconstituer l'instruction primaire. Le niveau intellectuel de l'Europe
était tombé trop bas : les populations ne se prêtaient pas à de pareils
efforts.
Vraiment, lorsqu'on lit les descriptions de la société de cette époque,
lorsqu'on se représente les événements journaliers, l'insécurité, les explo-
sions fanatiques, l'absence d'organisation, de commerce proprement dit, de
relations régulières, le relâchement en un mot de tous les liens, on ne trouve
rien d'exagéré au jugement qu'Ibn Haukal portait au X® siècle. Confondant
sous un même dédain les chrétiens, c'osl-à-dire les Européens, désignés alors
par les islamites sous le nom de Nasaréens, avec les nègres d'Afrique, ce
géographe, après avoir décrit les contrées de civilisation arabe, ajoutait :
« Quant aux pays des Nasaréens et des Éthiopiens je n'en ferai qu'une
mention légère, attendu que mon amour inné pour la sagesse, la justice, la
religion et les gouvernements réguliers ne me laisse rien à citer ni à louer
chez ces nations ^ »
Aussi ce fut des Arabes que l'Europe, à la renaissance, reçut tout son
enseignement. Il n'y avait pas d'autre source. Les premières universités
d'Espagne et d'Italie avaient pris modèle sur les universités des Maures.
C'était dans la langue de ce peuple qu'étaient écrits les seuls livres utiles,
dont on ne pouvait faire mieux que répandre les traductions. Les institutions
scientifiques, musées, jardins botaniques, laboratoires, bibliothèques, obser-
vatoires, écoles de médecine, n'existaient encore que chez les Arabes :
l'Europe eut à les imiter. La mécanique, l'orfèvrerie, l'architecture, l'agri-
culture régulière, les premiers procédés chimiques n'avaient alors d'autres
adeptes que les Orientaux et les Maures.
Mais il faut reconnaître que les Européens, s'ils furent les disciples des
Arabes depuis le XII® jusqu'au XV« siècle, surent ensuite aller au delà de
^ Seneca, Quaestiones nalurales, lib. i, cap. 16; Clemens Alexandrims, Paedagogus;
Ammiofius Marcellinns^ Rerum gestarum libri, lib. xiv, cap. 6; lib. xxviii, cap. 4.-2 Jbn
Haukal, Oriental geography translatée! by Ouseley, 1800.
32
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âÔO INTAODUCTION. CHAPITRE VIII.
leurs leçons. Un mouvement commença bientôt à se produire, qui n'avait
pas encore eu d'exemple jusque-là : le développement en commun d'une
même civilisation, d'un même système scientifique, indépendamment des
distinctions de langage et de contrée. C'était l'éveil de ce mouvement cosmo-
polite auquel nous assistons aujourd'hui, dans lequel le progrés des sciences
et des aris ne se fait plus séparément par chaque peuple et pour ce peuple,
mais sort d'un faisceau entier de nations.
Depuis la renaissance, les différents pays de l'Europe luttent d'activité et
d'industrie pour amasser ces observations, ces faits exacts, qui composent
la richesse, au moins la richesse élémentaire, de la science moderne. Dans ce
grand travail, l'outillage imparfait des anciens parut bientôt insuffisant. On
avait beau perfectionner l'astrolabe et y joindre le torquetum et la baleslrille,
il n'y avait pas là de principe vraiment distinct. On apercevait la nécessité
d'ouvrir des voies nouvelles. Les sens eux-mêmes avaient des bornes contre
lesquelles on se heurtait.
Or, dans le monde de l'intelligence tout se suit et tout se tient. Le progrès
des arts réagit sur celui des connaissances et réciproquement l'avancement
des sciences concourt au développement des arts. Le perfectionnement des
travaux mécaniques des artisans vint donner à l'astronomie les moyens
d'employer, dans ses recherches, des instruments plus délicats, ou même
d'une espèce entièrement nouvelle.
Les horloges à rouages et à volant. — D'abord vint l'invention des horloges
à poids et à rouages, destinées à remplacer les clepsydres des anciens. On
l'a attribuée, sans en avoir de preuve suffisante, à un moine du nom de
Pacîficus, qui vivait au IX« siècle \ Les horloges à roues, entraînées par
des poids, sont mentionnées dans les usages de l'abbaye de Giteaux, com-
pilés dans la première moitié du Xlh siècle ^ Wallingfort, qui vivait au
commencement du XIV% ne fut donc pas, comme on l'a souvent répété, le
premier qui remplaçât l'eau par des poids moteurs ^. On sait du reste que
l'horloge de Westminster Hall remontait à 1288, et peu après cette date on
voit les horloges publiques se répandre dans toutes les localités de quelque
importance. A partir de ce moment, les heures furent sonnées sur une cloche
par un marteau. Mais comme le mouvement n'avait pas une extrême régu-
larité, on se contentait d'une seule aiguille, celle des heures, sans descendre
jusqu'à la précision des minutes.
^ De Maffei, Verona illustrata, 1731, part, ii, art. Pacificus. — ''^ Calmet, Commentaire
littéraire, historique et moral sur la règle de S'-Benoit, 1734, t. I, p. 279. — 3 Cette erreur
a été répétée par Màdler, Geschichle der Himmelskunde, 1873, vol. I, p. 110.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSEUVATIONS. 251
Dante^ qui est mort en 1321, fait allusion à ces horloges ^ Au XIV® siècle,
dit Muratori, il y en avait dans toutes les principales villes dUtalie, sur les-
quelles sonnaient les heures, de 1 à 24 à partir du coucher du Soleil, pour
le bénéfice du public. xMilan en avait une, au clocher de l'église S'-Gothard,
avant 1339; Padoue avait la sienne en 1344, où Ton voyait le cours du
Soleil et des planètes ^. Celle du palais de Charles V, à Paris, datait de 1364,
et celle de Strasbourg de 1368. On alla jusqu'à faire marquer sur les cadrans
non seulement les heures égales, mais les heures temporaires, durant toute
Tannée, comme on le vit notamment à Nurenberg ^.
Afin de régulariser la marche des horloges à poids, on avait ajouté un
volant horizontal, à mouvement alternatif, lancé d'abord dans un sens, puis
dans le sens contraire, comme le fut plus tard le balancier des montres.
On attribue à Gerbert, plus tard pape sous le nom de Sylvestre II, l'idée
de cette espèce de modérateur ^. Le mouvement de va-et-vient était pro-
duit à l'aide d'une roue d'échappement verticale, qui a servi de type dans
l'horlogerie moderne. On a pu voir au Muséum de South Kensington, à
Londres, une de ces horloges d'ancienne construction dont le volant hori-
zontal ou balancier, qui était d'un poids et d'une dimension considérable, se
mouvait tour à tour dextrorsum, puis sinistrorsum, par l'effet d'un échappe-
ment vertical appliqué à l'axe. Il n'y a pas longtemps qu'une horloge analogue
du château de Douvres, qui datait de 1348, a été démolie.
Il s'agissait là de grandes machines; mais bientôt on en fil de dimensions
réduites, adaptées à l'usage des familles; et vers la fin du XV« siècle, un
poète italien, dans un de ses sonnets, en mentionne qui étaient portatives *'.
Hele de Nurenberg, qui passe communément pour l'inventeur des montres,
avait donc été devancé. Ces petites machines portèrent cependant un instant
le nom d' « œufs de Nurenberg, » à cause de leur forme et de leur provenance.
Comme les grandes horloges du temps, elles n'avaient d'abord que l'aiguille
des heures.
La détente du ressort, ralentie seulement par les frottements, ne se faisait
pas en effet d'une façon régulière. Il manquait à ces montres un modérateur.
Pour rendre le volant à mouvement alternatif applicable aux horloges porta-
tives, il fallait trouver le moyen d'en diminuer la masse, tout en lui conservant
sa puissance. On fut longtemps avant d'y parvenir. Robert Hooke finit cepen-
^ Danie Alighieri, Paradisio, cant. iv. — 2 Muratori, Rerum italicarum scriptores,
t. XII, 1736, col. lOH; t. XVIII, 1742, col. 172 et 444. — 3 Pontus de Thiard, Discours
du temps, de l'an et de ses parties, 1556. — ^ L'Art de vérifier les dates depuis la
naissance de Notre Seigneur, 3« éd., 1783, t. I, p. 274. Gerbert était de la fin du X« siècle.
— ^ Gaspar Vesconte, Rithmi, 1493.
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252 INTRODUCTION, CHAPITRE VIII.
dant par résoudre le problème; en i Qli, en attelant le balancier à un ressort
spiral ^ Tel est encore le principe de nos chronomètres^ dont la perfection
mécanique a été poussée tellement loin qu'ils dispensent entièrement aujour-
d'hui des observations célestes de longitude pendant les traversées maritimes.
Le transport du temps était d'ailleurs un procédé si direct, en géographie
astronomique, qu'on devait chercher tous les moyens possibles de le rendre
pratique. Dès 1510, Alonso de Santa Cruz le préconisait ^, alors qu'on ne
pouvait encore employer, à bord des navires, que les sabliers, qui se retour-
naient dans ce temps de demi en demi-heure. Cardan rapporte même qu'un
Polonais avait construit une ampoulelte qui marchait pendant 24 heures, et
dont le sable était remplacé par de la poussière de plomb ^. Mais ces instru-
ments, suffisamment exacts pour la durée totale, ne donnaient pas avec
sûreté les subdivisions. La montre avait à cet égard un certain avantage.
Ce fut une montre que IHcrre Kriiger porta de Danzig à Rônigsberg, en 1 61 S,
avant même l'invention du spiral, pour faire la première détermination de
longitude qui ait été due au transport du temps *.
Pourtant, jusqu'au commencement de notre siècle, les horloges transpor-
tables, les chronomètres, n'avaient pas le degré de perfection nécessaire pour
conserver, pendant une durée de quelque étendue, une marche certaine. Les
horloges n'ont servi longtemps aux usages astronomiques que dans les seuls
observatoires fixes. Walther fut le premier à employer, en 1484, dans ses
observations, un de ces appareils à poids, à rouages et à volant ^. Tycho
Brahé, afin de contrôler la marche de ces instruments, recourait à quatre
d'entre eux simultanément ^ Nous verrons un peu plus loin qu'Hévélius en
obtenait Theure à la précision d'un tiers de minute environ. On peut dire
que ce fut là le maximum de la perfection dont étaient susceptibles les hor-
loges fixes à volants.
Application du pendule aux horloges. — Mais on avait vu depuis long-
temps qu'au lieu du volant, doué seulement d'inertie, et sur lequel les
divers frottements exerçaient une influence variable, c'était le pendule qui
^ Hooke, Description of helioscopes and some other instruments , 4676. Il avait eu
l'idée de cette combinaison dès 1658 {Reid, dans Edinburgh Encyclopaedia, vol. XI, 1817,
p. 118). lluygens est arrivé de son côté un peu plus tard à la même invention (Philoso-
phical Transactions, 1675, p. 272). — ^ A. von Humboldt^ Kosmos, vol. II, 1847, p. 488
(Cosmos, t. II, 1848, p. 580). — 3 Cardanus, De rerum varietate, 1557, cap. 58. — ^ Kaestner,
dans vou Zach et Bertuch, Allgemeine geographischen Ephemeriden, vol. I, 1798, p. 643.
— ^ Regiomontanits, Scrîpta... aucta Schoneri observationibus : observationes motuum
coeli, 1544, p. 50. — 6 Tycho Brahe, Astronomiae instauratae mechanica, 1598.
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ÉPOQUE IKDUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSEUVÂTIOMS. 253
devait fournir le moyen de reproduire des intervalles tous égaux entre eux.
Seulement un pendule libre^ mis en oscillation^ s^arréle après peu d^nstants.
Ibn Younis s'en était servi cependant^ comme nous Pavons déjà dit^ dans
son observatoire du Caire, pour comparer des intervalles de temps d après le
nombre des oscillations, comptées à Fœil K Mais cette pratique exigeait une
assiduité fatigante, et quand les oscillations avaient beaucoup perdu de leur
amplitude, le compte était difficile à continuer.
Il est vrai qu'on avait la ressource de donner à l'appareil une nouvelle
impulsion. On suspendait aussi le poids à une double corde, comme une
balançoire, pour empêcher les oscillations, lorsqu'elles devenaient très petites,
de prendre une allure conique qui en enlevait la netteté. La méthode n'en
restait pas moins très pénible dans l'application et impraticable pour des
intervalles d'une certaine longueur.
Dans le désir de parer h ces inconvénients, Santorio ^ avait imaginé,
en 1612, de faire compter les oscillations par le pendule même, en le liant
à des rouages \ Mais sans parler de l'effet nuisible de ces engrenages sur le
mouvement oscillatoire, le pendule, ayant un appareil à mouvoir, ne devait
que s'arrêter plus vite ou nécessiter de plus fréquentes impulsions. Galilée avait
voulu de son côté résoudre le même problème, et son fils Vicenzo a construit,
en 1649, d'après les indications de son père, un compteur à pendule qu'on
voit encore au Musée de Florence. Cependant on restait toujours en présence
de cette grande difficulté : la cessation rapide du mouvement.
Ce fut le triomphe de Huygens d'assurer la continuité de la marche, en se
servant de l'échappement même pour rendre au pendule, à chaque oscilla-
tion, la quantité minime d'énergie qu'il avait perdue. Cette disposition est
décrite dans une publication de quelques pages de 1658 ^ qui a précédé
de quinze ans le grand ouvrage du savant hollandais, et dont la date
fait justice des réclamations de priorité élevées à tort contre ses droits
d'inventeur ^
Ce fut cette idée de Huygens qui donna sa véritable existence à l'horloge
moderne. On le voit du reste par l'enthousiasme avec lequel cette invention
fut accueillie, et par les lettres que son auteur reçut alors de presque tous
les hommes illustres ou distingués parmi ses contemporains, lettres conser-
vées au Musée de Leyde. On comprenait que l'on était enfin arrivé à la
^ E. Bernard, dans Philo^ophical Transactions, 168i, p. 733. — ^ En latîq Sanctorius. —
3 T. Young, A course of lectures on natural philosophy, vol. 1, 1807, p. 181. — -* Htige-
nitis, Horologiuin, 1658, brochure adressée aux États-Généraux bataves ; reproduit dans
ses Opéra varia, éd. 1724, vol. I, p. 1. — » C'est ce qu'établit nettement Poggeiidor/f,
Geschichie der Pbysik, 1879, p. 607-612.
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254 INTRODUCTION. CHAPITRE VIII,
mesure à la fois exacle et continue de la durée, que Theure une fois prise
aux étoiles ne pouvait plus nous échapper, et que Thomme venait vraiment
de faire ce qu'on a appelé la conquête du temps.
Après rinvention de Huygens, Hévélius fut le premier à faire usage, dans
les observations astronomiques, d'une horloge munie de pendule ^ Ce fait
est d'autant plus à signaler que cet astronome refusa jusqu'à la fin de ses
jours de substituer un télescope aux pinnules de ses instruments. C'est
cependant la réunion de ces deux moyens, le pendule pour mesurer le temps
et le télescope pour assurer plus exactement la visée, qui a donné aux obser-
vations astronomiques modernes un degré de précision énormément supérieur
à celui des observations anciennes.
Les instruments optiques des anciens. — De tous les procédés employés
pour renforcer la vue, la simple loupe ou lentille fut naturellement le pre-
mier que l'on connût. Non seulement on a trouvé dans le tumulus de Birs-
Nimroud des cylindres d'ivoire, gravés de figures mathématiques d'une telle
finesse qu'elles n'avaient pu être exécutées à l'œil nu, mais on a aussi décou-
vert dans ces ruines une lentille de quartz plan -concave. Cette loupe est
remarquable en ce qu'elle semble avoir été travaillée, non comme on le fait
à présent, mais sur la roue du lapidaire ^.
Les Romains se servaient de boules de verre remplies d'eau pour grossir
les objets qu'ils voulaient regarder avec attention ^ On voit même par un
passage de l'optique de Damien, ouvrage qui parait avoir été composé au
Vllh siècle, qu'on connaissait dès cette époque le pouvoir des verres convexes
pour allumer les objets placés au foyer de ces verres et recevant les rayons
du Soleil ^. Pourtant l'usage des lentilles est demeuré restreint jusqu'à la fin
du moyen âge. On ne s'est servi des besicles, posées sur le nez, pour aider
la vue d'une manière constante, qu'à partir de la seconde moitié du Xl^ siècle^.
On n'avait pas fait de combinaisons de verres pour augmenter le grossisse-
ment. Ce fut Fracastor qui proposa la première, dont il voulait faire le
principe de besicles renforcées ^. C'est à tort qu'on a prétendu y reconnaître
la lunette d'approche. L'ingénieux Italien était plutôt sur le chemin du micros-
cope composé, dont l'invention, faite en 1590 à peu près par hasard, par le
^ Hcvelius, Machinae coelestis pars posterior, 1679. — 2 Brewster, dans Report ofthe
British Association, 1852. — 3 Seneca, Quaestiones naturales, lib. i, cap. 6. — * Damianus
Heliodori filius. De opticis libri ii editi ab E. Bartholino, 1637. — 5 Martene, Thésaurus
novus anecdolorum, t. I, 1717, col. S16; Du Fresne du Cange, Glossarium ad scriptores
mediae etinfimae latinitalis, éd. Carpenlier, t. 1, 1733, col. 1374. — 6 Fracastor[o], Homo-
centrica, 1535, sec. ii, cap. 8; sec. m, cap. 23.
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ÉPOQUE INDUGTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS. 255
fils du lunetlicr Zacharias Jansen ou Janszoon^ de Middelbourg^ a aussi été
confondue avec la construction du télescope ^
Les anciens avaient trop peu Pidée des combinaisons de lentilles pour
exécuter^ comme on Ta soutenu^ de petites longues-vues analogues à nos
lunettes d'opéra. Néron mettait devant Fœil; dans les spectacles et au cirque,
une pierre transparente appelée smaragdus, mot qui désignait l'émeraude.
Mais c'était uniquement à cause de la couleur verte de la pierre, comme
a conservative » de la vue, et nullement pour jouir d'un grossissement qui
n'existait pas. Les descriptions qui nous sont restées ne permettent pas le
doute sur ce point 2.
L'amplification des objets éloignés par les moyens dioptriques n'a donc
pas été réalisée dans l'antiquité. On n'a commencé à l'entrevoir que dans les
temps modernes. Mais il ne parait pas que les anciens soient restés dans la
même ignorance des moyens catoptriques. Le miroir concave leur servait
dans les temples pour faire apparaître les dieux, en projetant sur la fumée du
sacrifice l'image agrandie d'un sujet caché dans la crypte '. De là à l'obser-
vation des objets lointains dans un semblable miroir, directement et comme
dans le télescope « front-view » de William Herschel, il n'y avait qu'un pas.
Ce pas fut franchi, au moins accidentellement.
D'après de nombreuses relations, il a existé sur le phare d'Alexandrie un
miroir dans lequel on voyait les vaisseaux au large plus grands, et avec des
détails que l'œil nu était incapable de distinguer ^. Cet appareil avait été
établi du temps même d'Alexandre suivant les uns, et du temps de Ptolémée
Evergéle selon d'autres traditions ^ Suivant le plus grand nombre des auteurs
il était en métal, matière qui servait aux anciens dans la construction de
leurs miroirs concaves. On l'employait pour explorer l'horizon, dans le but
de se préparer contre les agressions. Il parait qu'il avait plus d'un mètre de
diamètre. Benjamin de Tudela en a raconté la destruction, qui eut lieu, avec
celle du phare même d'Alexandrie, peu de temps après la conquête arabe,
sous le règne du premier calife du nom de Walid ^
Indépendamment de ce miroir, il en existait un, tout à fait du même
^ A. von Humboldl, Kosmos, vol. II, 1847, p. 356 (Cosmos, t. II, 1848, p. 380). C'est
dans cette invention que Borel[lus] (De vero tclescopii inventore, 1653) avait cru voir le
télescope. — 2 PUnius, Historia naturalis, lib. xxxvn, cap. 5 ; Isidorus Hispalensis, Ethymo-
logiae [Origines], lib. xvi, cap. 7. — 3 Bretvster^ Letters on natural magie, 1845, let. iv. —
4 Libri, Histoire des sciences mathématiques en Italie, t. I, 1838, p. 216. — ^ MofUuda,
Histoire des mathématiques, nouv. éd., t. 111,1802, p. 560. — 6 Voyez l'extrait de Benjamin
de Tudela dans Norden, Voyage d'Egypte et de Nubie, éd. Langlès, 1795, t. III, p. 162.
Walid l®' régnait dans la première moitié du VIII® siècle.
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256 INTUODtCTION. CHAPITRE VIII.
genre, à Raguse en Illyrie, que Ton voyait encore au XVI® siècle, placé dans
un lieu d'où Ton découvrait Thorizon de la mer. Il avait la forme d'un bois-
seau ou d'un tambour à un seul fond, et Ton y regardait en tournant le dos
aux objets ù examiner. Burattini en parle, d'après des renseignements authen-
tiques, dans une lettre qui a été publiée par Libri ^ On ignore complètement
ce qui est advenu de cet objet remarquable. Mais il est constant que les
contemporains eux-mêmes n'ont attaché à ces instruments qu'une importance
locale et un intérêt de curiosité. Il n'existe surtout aucune trace que ces
appareils aient jamais été tournés vers le ciel. Le seul emploi scientifique
qu'il soit possible de citer des miroirs grossissants, avant les télescopes
modernes, est celui que Rucellai en a fait au XV1« siècle, pour suivre de
plus près les travaux des abeilles ^
Les tubes de visée ou pseudo-télescopes. — Un peu avant l'invention de
la lunette de Galilée, on avait aussi possédé des télescopes dioptriques; mais
c'était également à titre d'objets curieux, et seulement comme instruments
d'expérience dans les cabinets. Il ne faut pas cependant prendre pour des
longues-vues les simples tubes qui ont été employés en divers temps, et
presque par tous les peuples, pour isoler le rayon visuel. Aristote n'ignorait
pas l'avantage que l'on trouve à regarder à travers un tube ^. « En se mettant
dans l'obscurité, dit Buffon, on peut avec un long tuyau noirci faire une
lunette d'approche sans verre, dont l'effet ne laisserait pas que d'être fort
considérable pendant le jour *. » En effet, la lumière latérale est écartée, et
l'attention se trouve concentrée tout entière sur l'objet a examiner.
Strabon compare le Soleil couchant, vu à travers les vapeurs de l'atmo-
sphère, à l'aspect des objets qu'on regarde par un tube ^. Le mot qu'il
emploie, aulos, tout étrange qu'il ait paru à Vossius, désigne bien un véri-
table tuyau. Un vieux manuscrit, cité par Wood, rapporte qu'à l'époque où
César méditait sa descente en Angleterre, il examinait du haut du cap Gris-
Nez la côte opposée du détroit en regardant à travers un tube ^ Hermann
Adler a trouvé du reste dans le Talmud, à l'époque du l®"^ ou du II® siècle
de notre ère, la mention d'un tube qui servait à mieux distinguer les vais-
seaux à la distance de 2 000 coudées ^.
^ Libri, Histoire des sciences mathématiques en Italie, 1. 1, 1838, p. 216. — 2 Rucellai,
Le api, 1539, v. 970. — 3 Amioteles, De generatione animalium, lib. v, cap. 1. —
^ Butfon, Histoire naturelle de l'homme, éd. 4", t. Ht, 1749, p. 323. — ^ Sirabo, Res
geographicae , lib. m, cap. 1. — c Wood, Historia et antiquitates universitatis oxoniensis,
pari. I, 1674, p. 136. — ^ Environ 1 kilomètre.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS. 257
Il semble que l'idée d'employer les tubes pour examiner lés objets éloi-
gnés soit venue à la plupart des peuples primitifs^ surtout à ceux qui
vivaient en plein air et qui avaient un intérêt à bien connaître ce qui se
passait autour d'eux. Les indigènes de TÂmérique se faisaient des tubes,
qu'on retrouve dans les tumulus et les tombeaux, dont Fusage, selon toute
vraisemblance, n'était autre que de concentrer la vue. On a nommé ce pro-
cédé « telescopic device, » tant il offre d'analogie apparente avec le téles-
cope. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que les tubes paraissent avoir été
en usage chez des peuplades très diverses, à la fois dans l'Amérique du
Nord et dans celle du Sud.
Le premier de ces pseudo-télescopes a été trouvé en 1842 dans un
tumulus d'Elisabethtown, dans l'état actuel de West Virginia; mais on en a
découvert d'autres depuis. Ce sont des tuyaux faits de stéatite ou silicate de
magnésie, pierre fort tendre, facile à travailler. Ils varient de 20 à 30 cen-
timètres de longueur. Dans le trou qui s'étend suivant l'axe, on peut intro-
duire, sinon l'index, au moins l'annulaire ou le petit doigt. Mais à
1 centimètre environ de l'extrémité qui était destinée à être placée près de
l'œil, ce trou se rétrécit assez subitement et se termine de ce côté par une
ouverture qui a seulement 5 millimètres de diamètre ^ Tel était l'instrument
employé pour explorer la plaine par les Indiens préhistoriques de l'Amérique
du Nord. Il répondait à un desideratum des tribus sauvages, car les noirs du
Sénégal accueillaient avec satisfaction le don de petites lunettes d'approche
que le gouverneur Bruë leur faisait ^.
Au Pérou, on a trouvé différentes représentations dans lesquelles le sujet
tient un tube à la main. Toutefois l'instrument pourrait avoir été simple-
ment employé comme sarbacane. Mais pour la figurine en argent rapportée
par David Forbes, en 1864, il ne peut exister de doute : non seulement le
tube subsiste dans toute sa conservation, avec le creux intérieur, mais il est
encore placé à l'œil.
Cette statuette, qui est aymara ou quichuenne, provient d'une tombe
indienne de Caquingora, près de Coroco, dans la Bolivie. Elle est diminu-
tive, n'ayant pour la figure que 63 millimètres de haut et pour le piédestal
37 millimètres. Le sujet tient dans la main droite le masque d'un visage
humain et dans la gauche un tuyau de 14 millimètres de long, dont la
partie étroite est placée sur l'œil gauche. Ce qui est encore plus digne
' Schoolcrafl, dans Transactions of the American Ethnographical Society, vol. I, 1843,
p. 406. — !2 Waldenaer, Collection des relations de voyages en différentes parties de
TAfrique, t. Ill, 4842, p. 85.
33
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268 INTRODUCTION. CHAPITRE VIIÏ.
d'attention^ c'est que la direction du tube est en montant, comme s'il s'agis-
sait de l'observation d'un objet céleste \
11 est bien constant que ces appareils américains n'étaient que de simples
tubes, puisqu'à l'époque de la conquête le verre était absolument inconnu
dans le Nouveau Monde. Les tuyaux à viser, qui ont été d'un usage presque
général dans l'Ancien Continent, n'étaient pas non plus des instruments
d'optique. Polybe les décrit déjà chez les Grecs ^. Nous avons vu que les
Hindoux et les Chinois les employaient dans leurs observations méridiennes ^.
Il y en avait un qui servait en quelque sorte de rayon index au milieu de
la sphère qui, pour les astronomes de la Chine, représentait notre équatorial
ou machine parallaclique *. Les Arabes s'en servaient, et l'on en a fait parti-
culièrement mention dans l'outillage de l'Observatoire de Meragah ^.
Vers le milieu du X® siècle, quand Gerbert, qui avait puisé ses connais-
sances en Espagne, n'était encore qu'évêque de Magdebourg, il voulut
déterminer la latitude de celte ville dans le dessein d'y construire un cadran
solaire. En prenant les hauteurs méridiennes de la polaire, il visait à l'étoile
à travers un tube : in Magdebxirg horologium fecit, illud recte constituens,
cofisiderata per fistulam quamdam Stella nautarum duce ^. Le tube avait
alors pris la place de l'alidade à pitons. On le trouve figuré dans les
manuscrits. C'est au frontispice d'une copie de Ptolémée, faite au XII ^ siècle,
que Mabillon l'avait vu et l'avait pris pour un télescope '. Le caractère
purement tubulaire de ces objets et Tabsenc^ de verres dans ces tuyaux ne
font plus question aujourd'hui. Mais leur emploi si général montre une fois
de plus comment l'homme reprend en tout lieu un chemin semblable, sans
avoir besoin de connaître ce qu'ont fait ses voisins ou ses devanciers.
Une autre erreur pourrait provenir de l'emploi par les Italiens du mot
occhiale^ associé à l'observation des astres ; mais il ne s'agissait pas davan-
tage du télescope. Les occhiale ou lunettes étaient simplement les verres
qu'on mettait sur le nez lorsqu'on avait une mauvaise vue. C'est ainsi, par
* Bollaert, dans Memoirs read before the Anthropological Society of London, vol. I,
1865, p. 276. — 2 Polybius, Historia universalis, lib. x, cap. 46.-3 Plus haut.
Chapitre V, p. 170. — ^ Duhalde, Description géographique, historique... et physique
de la Chine, t. lit, 173S, p. 27o. — 5 Jourdain, Mémoire sur l'Observatoire de Meragah ,
dans Magasin encyclopédique, t. VI, 1809. — c Ditmarus [X« siècle], Chronici libri VIII,
dans Leibnitius [Leibnitz], Scriptores rerum brunsvicensium , t. I, 1707, p. 399. —
7 Mabillon, Vêlera analecta, t. IV, 1685, p. 46; reproduit dans son Iter germanicum,
1717, p. S4.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS* 259
exemple^ que sont désignées les lunettes de nnyope avec lesquelles Délie
Colombe regardait Tétoile nouvelle du Serpentaire^ apparue en 1604 '.
Le télescope proprement dit. — Si, dans ces différentes circonstances, il
ne s'agissait pas de la lunette d'approche, il n'en est pas nioins certain
étendant que cet instrument était connu, comme objet de curiosité, avant
qu'on se rendit compte des usages scientifiques auxquels il pourrait servir.
D'abord Roger Bacon, dans une exposition fort remarquable de la marche
des rayons lumineux qui traversent les lentilles, indiqua d'une manière très
nette la disposition des verres propre à faire une lunette grossissante ^. Il
est vrai que c'était une simple construction théorique et tout indique qu'il
ne l'a pas réalisée. Mais cette réalisation a pu devenir l'œuvre de quelque
amateur. Glorioso, qui fut le successeur de Galilée à l'Université de Padoue
et qui devait, par conséquent, être au fait des questions d'optique, affirme
qu'au commencement du XVh siècle le pape Léon X' avait dans son
cabinet un véritable télescope pour grossir les objets éloignés : perspicillum
possedisse certum est, nous dit-il *.
Il est manifeste que l'application des moyens optiques à la vision loin-
taine préoccupait alors les chercheurs, et que la découverte du télescof>e,
semblable en cela à tant d'autres découvertes de nos sciences, eût-elle
manqué d'un côté, serait venue d'un autre. Elle était dans l'air. La descrip-
tion théorique de certaines combinaisons de lentilles, applicables au grossis-
sement des objets distants, a été renouvelée plusieurs fois dans le XVh siècle.
Une construction est d'abord indiquée, en 1569, par le célèbre physicien
Porta, dans un article fort net et fort précis ^; puis le même sujet est traité
l'année suivante par John Dee ^, puis encore en 1591 par Thomas Digges '^,
d'après les notes de son père Léonard Digges.
On en était là, lorsqu'en 1608 le lunettier Lippershey, autrement
Laprey, établi a Middelbourg mais originaire de Wesel, s'adressa aux Ëtats-
Généraux bataves pour obtenir un privilège ou brevet au sujet d'un instru-
^ .4. Maurus [Mauri], Considerazioni fatte sopra alcuni luoghi del discorso del L. Délie
Colombe, 1606; et Délie Colombe, Risposte piacevoli e curiose aile Considerazioni
d'A. Mauri, 1608. — * Le passage de R. Bacon dont il s'agit a été écrit en 1265. Voyez
ses ouvrages imprimés : Perspectiva, Francofurti, 1614, p. 158; De secretis operibus artis
et naturae, Parisiis, 1542, cap. 5; Opus majus, Londini, 1733, part. III, cap. 4, p. 357.
— 3 Mort en 1521. — ^ Glorioso, De cometis dissertatio astronomico-physica, 1624,
p. 239. — ^ Porta, Magia naturalis, editio nova, 1569, lib. xvii, cap. 10. — 6 J. Dee,
Euclidis elemenla geometrica, 1570, praef. — ^ T. Digges, A geometrical practical treatise
named pantometria, 1591, pref.
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260 INTRODUCTION. CHAPITRE VIII.
ment qui grossissait les objets éloignés. Les procès-verbaux relatent que
cette demande fut considérée le 2 octobre 1 608. Avant de prendre une
décision^ les États-Généraux demandèrent que Tinstrument fût rendu appli-
cable aux deux yeux, et Lippershey satisfit à cette condition le 1 5 décembre
suivant^ en envoyant un binocle.
Mais dans Tintervalle^ le 17 octobre 1608^ Adriaanszoon, égalemeot
désigné sous le nom de Jacob MetiuS; fils d'Adrien Metius inspecteur général
des forteresses el mathématicien bien connu^ avait réclamé Tantériorité. Ses
essais remontaient^ disait-il^ à deux années, et il invoquait à cet égard le
témoignage de Maurice de Nassau, auquel il avait montré de premiers
résultats.
La question revint aux États le 13 février 1609. L'assemblée refusa à
Lippershey le brevet qu'il demandait, par la raison que ce pétitionnaire
n'était pas seul à construire le nouvel instrument ^ Celui-ci en effet sortait
déjà des mains des opticiens zélandais. Dès l'automne de 1608 un habitant
des Provinces-Unies en avait offert un spécimen à Fuchs von Beinbach, con-
seiller du margrave d'Anspach 2. Le 28 décembre 1608, l'envoyé de France
en Hollande, président Jeannin, écrivait à Sully qu'il s'entendait avec Lip-
pershey pour procurer une longue-vue au roi Henri IV ^ Enfin, au prin-
temps de 1609 des lunettes d'approche étaient en vente chez un orfèvre
de Bruxelles *.
En mai de cette même année 1609, Galilée étant à Venise reçut l'avis de
la nouvelle invention. Sur les indications contenues dans une lettre que
Badovere lui écrivait de Paris, il reconstruisit l'appareil. 11 fixa les verres
aux extrémités d'un tuyau d'orgue, et du haut de la tour de Saint-Marc put
montrer a ses compatriotes étonnés les merveilles du nouvel instrument ^
L'effet obtenu sur les objets terrestres avait sans doute quelque chose de
frappant. Mais lorsque la première lunette fut tournée vers le ciel, Tétonne-
ment devint plus grand encore. On entrait dans qn champ dont on n'avait
pas eu d'idée jusque-là. Les révélations du télescope causaient une impres-
sion profonde par leur imprévu et leur étrangeté. L'exposé purement som-
maire qu'en fit Galilée dans son Sydereus nuncitis, frappa l'Europe d'éton-
nement et se répandit avec une rapidité extraordinaire. Jamais une
^ Voyez sur ces dates : Moll, Geschiedkundig onderzoek naar de eerste uilvinders der
verrekijkers, dans Nieuwe verhandelingen der eerste klasse van bel Nedelandsche Instituai,
vol. 111, 1831, p. 103. — 2 s. Mayer, Frankischer Kalender fur das Jahr 1612. — ^ Jeannin,
Les négociations suivies des œuvres mêlées, 1636. — * Ciel et Terre, t. III, 1882, p. 25. —
^ Galilaeus, Sydereus nuncius, 1610.
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ÉPOQUE IWaUCTIVE. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS. 261
découverte^ jamais Tannonce d'un fait oouveau n'avait produit une sensation
aussi prompte ni aussi générale.
Les conquêtes du télescope dans le ciel ne pouvaient plus rentrer dans
Foubli : dés le premier jour elles étaient acquises^ d'une manière qu'on pour-
rait appeler indélébile^ tant était vive l'impression qu'elles avaient produite.
On voit par là que les quelques instruments d'optique qui avaient existé
auparavant^ à titre d'objets de curiosité; n'avaient pas été employés à l'exa-
men du ciel ; car il est évident que les découvertes qu'ils auraient amenées
n'auraient pu passer inaperçues^ et qu'il en serait resté au moins un souvenir.
Au contraire^ il n'existait pas de traces qu'aucun secours mécanique^
d'aucune espèce^ eût jamais ajouté de semblables conquêtes au domaine de
notre perception. iMais depuis l'invention du télescope les montagnes do la
Lune, les taches du Soleil^ les satellites des planètes^ la visibilité des étoiles
pendant le jour, les enveloppes des comètes^ les nébuleuses^ les étoiles mul-
tiples ont ouvert, grâce au pouvoir des appareils optiques, de nouveaux hori-
zons à l'intelligence. L'univers grandit en raison de la force de pénétration
des instruments employés. Si par les horloges à pendule nous avons fait la
conquête du temps, par les télescopes nous réalisons celle de l'espace, où il
ne nous parait plus exister de bornes à nos sens ni de limites à nos inves-
tigations.
Dans toute l'histoire des sciences physiques, on ne pourrait citer qu'un
instrument dont l'introduction ait offert quelque chose de comparable à
l'invention du télescope, pour l'imprévu de ses révélations et la portée des
conséquences : c'est le spectroscope de KirchhoflT^ Mais si brillantes que
soient les applications de l'analyse par le prisme, il ne s'agit que de points
de vue spéciaux et de qualités particulières des corps. Le télescope fournit
au contraire un aspect général.
L'application du télescope aux cercles divisés. — D'ailleurs ce merveilleux
instrument n'a pas servi seulement à porter nos regards plus avant dans
l'espace ; il a surtout contribué au perfectionnement de l'astronomie mathé-
matique, comme définisseur de la visée, attaché aux cercles gradués.
Ce fut une quinzaine d'années après l'invention du télescope qu'un sculp-
teur et ingénieur florentin, Generinî, eut l'idée de remplacer les alidades
par des lunettes ^. Cet essai demeura d'abord inaperçu, et Morin l'ignorait
i Kirchho/f, Unlersuchungen ûber das Sonnenspectrum und die Spectren der chemi-
schen Elemente, dans Abhandiungen der Akademie zu Berlin, 1861, Phys. Kl., p. 63;
1862, Phys. Kl., p. 227. — 2 Entre 1623 et 1633. Voyez vm Zach, dans von Lindenau et
Bohnefibergei\ Zeitschrift fur Astronomie, vol. IV, 1817, p. 3.
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set INTRODUCTION. GHAPITBC VIII.
lorsqu'on 1634 il eut également la pensée de faciliter le pointé en le faisant
à Taide d'un télescope K Mais il n'y gagnait que par la meilleure apparence
des images^ car il n'avait rien pour déterminer Taxe optique et devait se
contenter d'une simple installation au milieu du champ. Gascoigne ayant
imaginé, en 1640, de mettre au foyer des fils parallèles entre eux pour les
employer à des mesures micrométriques *, Âuzout et Picard en tirèrent l'idée
d'une croisée ^, qui marqua l'axe optique avec une rigoureuse précision.
Précision toujours croissante des observations. — Une fois en possession
d'auxiliaires puissants pour l'évaluation du temps et l'exploration de l'étendue,
l'astronomie fut à même de serrer les phénomènes de plus près. On peut juger,
d'après la concordance toujours croissante des observations, de l'influence
que le progrès de l'outillage a exercée sur la précision des mesures. Les
longitudes des étoiles données par Hipparque n'étaient [)as toutes sures
à 2^. Les Arabes répondaient déjà, sur cet élément, de 4' ou 3'. Tycho
Brahé avait porté l'exactitude à 1', et Hevelius allait plus loin encore, tout
en conservant les simples pinnules. Mais quand les lunettes munies d une
croisée de fils eurent été adaptées aux cercles divisés, l'incertitude d'une
détermination isolée se réduisit dans de grandes proportions. Elle n'était
déjà plus que de 8" dans les observations de Bradiey, et elle n'est guère
aujourd'hui que de 2" dans les observations de Greenwich et de Paris, et
moindre encore à Pouikova *. On voit par là quelle précision le perfection-
nement des instruments a permis d'apporter dans l'analyse minutieuse des
mouvements des astres.
Il en a été de même pour la mesure du temps. Ptolémée n'osait fixer
l'instant de ses équinoxes qu'à un quart d'heure près, ou tout au plus, et
par exception, à un sixième d'heure. On ne répondait pas à 5 minutes des
grandes et belles clepsydres du moyen âge.^ Les hauteurs des étoiles ou du
Soleil, prises à Faide de l'astrolabe, permettaient à peine de suivre l'heure
à la minute entière. Mais lorsque les horloges à volant eurent été construites
avec soin, on fut à même de resserrer l'approximation. Newcomb trouve que
les observations d'éclipsés d'Hevelius, faites avec le secours de ces horloges,
étaient exactes à 20 ou 24 secondes ^ Cependant ce fut seulement après
^ Morin, Longitudinum terrestrium et cœlestium scientîa, 1639, p. 18, 86. — 2 Philo-
sophical Transactions, 1667, p. 195. — 3 En 1667. Voyez P. de la Hire, dans Histoire et
mémoires de l'Académie des sciences, 1717, mém., p. 78; Le Monnier, Histoire céleste,
1741, p. 2, 11. — * À. Bogei's, dans Science, vol. H, 1883, p. 231. — 8 Newcomb,
Researches on the motion of the Moon, part, i, 1875, p. 23.
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ÉPOQUE IKDUGTIVB. DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS. 365
rappHcalion du pendille à la mesure du temps qu'il devint possible de
conserver Pheure avec une précision qu'on peut regarder comme étonnante.
Dès le commencement du XVIII® siècle^ les horloges à pendule^ réglées à
Paide de hauteurs correspondantes au quart de cercle^ permettaient de fixer
dans les limites de 2 secondes Tinstant absolu d'une observation ^ A nos
grands instruments méridiens^ Terreur probable d'un passage observé sous
un fil unique n'est plus que =f 0%078 par l'œil et l'oreille, et :?: 0»,051
avec le chronographe \ Le progrès est immense, et l'on comprend dans
quel détail la comparaison des mouvements aux théories peut maintenant
entrer.
Caractère de Gastronomie moderne. — De nouveaux perfectionnements
viennent d'ailleurs s'ajouter incessamment aux deux grands éléments de
mesure qui s'appliquent à l'espace et à la durée. La photographie, la spec-
Iroscopie, l'électricité, tous les agents physiques prêtent leur concours à
l'astronomie. De là cette accélération rapide de la science, dont nous parlions
tout à l'heure, et cet ensemble considérable, prodigieux n^me de connais-
sances, qui forme l'actif de l'astronomie de notre temps.. Chaque jour vient
apporter ses conquêtes, tellement que l'on se demande si nos successeurs ne
finiront point par être accablés de la quantité des données recueillies. N'y
aura-t-il pas bientôt un dédale, au milieu duquel il deviendra impossible de
trouver un fil conducteur?
Sans doute, l'organisation des travaux d'investigation et la spécialisation
des recherches seront de plus en plus nécessaires. Mais la crainte de voir la
science arrêtée par la confusion de questions devenues innombrables a
certainement quelque chose d'exagéré. Car, si de nouveaux horizons se décou-
vrent chaque jour, d'autres branches meurent et n'absorbent plus de travail.
La gnomonique, par exemple, dont les détails prenaient à nos devanciers un
temps immense, n'est plus qu'une sorte de souvenir. Le calendrier est un
point fixé, qui n'exige plus de recherches. Les distances lunaires, qui occu-
paient tant de calculs, ont cessé d'être nécessaires au marin depuis qu'il est
pourvu de bons chronomètres. Les controverses ont aussi à peu près disparu.
L'astronomie et les préjugés sont placés sur des terrains désormais trop éloi-
gnés pour se rencontrer encore. La science d'ailleurs se contente aujourd'hui
d'exposer, mais ne dispute plus.
Il n'y a donc pas lieu de redouter cette accumulation toujours plus rapide
^ Aetvcomb, Researches on Ihe motion of the Moon, part, i, 1873, p. 24. — ^ Dunkin,
dans Monthly notices of the Astronomical Society, vol. XXIV, 1864, p lo4.
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t64 INTRODUCTION. CHAPITRE VIII.
de faits^ qui forme un des traits de Fastronomie moderne. Loin de s'en
effrayer, il faut y voir non seulement autant de conquêtes immédiates, mais
aussi les moyens d'arriver à la découverte, à Pinduction de lois encore
inconnues. Avec la connaissance de ces lois, les faits cessent de paraître
incohérents et isolés : ils s'enchainent, au contraire, et n'offrent plus alors le
chaos dont on s'eiïrayait. Une immensité de cas particuliers, compris dans
une expression générale, se résument dans une seule idée. Les mesures ont
beau se multipler, elles n'embarrassent plus : elles ne font qu'ajouter à la
confirmation et en augmenter la valeur. L'assurance engendrée par Taccord
des observations avec le calcul caractérise éminemment l'époque où nous
marchons. Elle marque un échelon plus élevé par rapport à la science empi-
rique et systématique des anciens.
Ce serait une tâche immense, qu'il convient de laisser aux histoires propre-
ment dites, de passer en revue les découvertes accomplies dans le ciel depuis
l'invention du télescope. C'est aussi aux historiens de la science qu'il appar-
tient d'exposer le progrès des méthodes et des théories. Ce travail a été fait
avec trop de soin, et par des savants qui jouissent d'une trop légitime
autorité, pour reprendre ici des détails qui seraient une simple répétition.
Nous jetterons seulement un coup d'œil sur le caractère des principales
découvertes inductives auxquelles l'astronomie doit sa forme moderne et sa
grandeur.
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ÉPOQUE INDCCTIVE. LES GRANDES THÉORIES. 265
CHAPITRE IX.
ÉPOQUE INDUCTIVE (suite). — LES GRANDES THÉORIES.
La première induction astronomique. — Conception du système du monde. — Confirmation
de l'induction copernicienne. — Les lois de Kepler. — L'espace libre. - L'attraction
newtonienne. — Les marées. — L'attraction mise à l'épreuve. — Fécondité de la
méthode inductive.
La première induction astronomique. — S'il nous reste un grand nombre
d'erreurs courantes et de préjugés^ qui se sont perpétués depuis les périodes
antérieures^ les premières tentatives d^induction remontent très haut à leur
tour. Presque toutes les grandes idées dont la vérité a été reconnue par les
astronomes modernes, avaient été pressenties à différentes époques par des
hommes doués d'une remarquable pénétration.
Ainsi Ton pouvait déjà regarder comme une induction la théorie de la
précession des équinoxes d'Hipparque. Ce grand esprit était parti d'un chan-
gement de longitude, aperçu pour ainsi dire par hasard, pour concevoir un
phénomène général, dont il avait admirablement saisi le caractère K Seule-
ment, de son temps, par suite de Tinsuffisance des mesures, la confirmation
n'était pas complète. C'est ce qui permit aux diverses hypothèses sur la
trépidation des équinoxes ^ de trouver créance. Mais quand les observations
se furent multipliées, la régularité et l'universalité du mouvement de préces-
sion purent être établies. II faut accorder à Werner le mérite d'avoir, le
premier, entrepris, sur une base solide, cette démonstration ^, que Tycho
Brahé a confirmée.
^ Voir plus haut, Chapitre VI, p. 210. — 2 Plus haut. Chapitre VI, p. 211. - 3 Werner,
Tractatus de motu octavae sphaerae, 1522.
34
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INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
Conception du système du monde. — Toutefois rastronomie de Tépoque
empirique s'arrêtait aux phénomènes apparents. Toute son ambition était
de calculer les positions des astres sur la sphère^ et lorsqu'à Taide des
excentriques et des épicycles elle y était parvenue à peu près^ il lui semblait
quMI ne restait plus rien à faire. Le tableau changeant des mouvements
célestes n'était cependant qu'un grand problème de perspective. On savait
désormais les diiïérents astres à des distances fort inégales de nous et
d'ailleurs variables^ et l'on devait se demander quelle était la véritable
disposition des corps dont on suivait sur la sphère une simple projection.
Il était naturel de commencer cette espèce de plan cosmologique par notre
globe. L'idée de la rondeur et de l'isolement de la Terre était devenue alors
irrésistible; mais comment cette immense sphère pouvait-elle rester sus-
pendue? Les anciens Hindoux lui donnaient quatre éléphants pour la porter,
ou plutôt pour soutenir les bassins enchâssés les uns dans les autres, qui
contenaient les mers de différents liquides sur lesquelles elle flottait. L'idée
d'un équilibre dans l'espace exigeait un développement intellectuel plus
avancé. Âryabhatia et Bhascara eurent cependant la notion de l'isolement et
de la suspension de notre globe. Ànaximandre et Démocrite étaient arrivés
chez les Grecs à la même conception. Heraclite voulait que la Terre se
soutint par FeiTort des révolutions qui s^exéeutaient autour d'elle ^ Mais elle
se maintenait, dit Ovide, équilibrée par son propre poids : ietlus ponderibus
librata suis.
Quant aux autres astres, c'était la rapidité de leur course qui, dans
l'opinion d'Anaxagoras, en conservait le mouvement, et qui faisait que le
monde ne se bouleversait pas ^. Chaque corps, répétait Plutarque, tend à
suivre son mouvement, et si la Lune ne tombe pas, c'est qu'elle en est
empêchée par son transport circulaire ^
En dehors de notre globe, quelle était la situation relative des divers
corps? Pythagore avait placé le feu, Hestia, au centre de la Terre. Philolaus *
lui conserva sa place centrale, mais il en sépara la Terre, dont il eut la
hardiesse de faire une huitième planète, qui tournait en un jour d'occident
en orient autour du centre igné. Pythagore avait conclu de la sphéricité du
globe terrestre à l'existence de son autre face, l'antichthone. Philolaus sépara
l'antichthone de la Terre, et lui fit accomplir également sa révolution en un
\ T. H. Martin, Mémoire sur rhistoire des hypothèses astronomiques chez les Grecs et
les Romains, dans Mémoires de l'Académie des inscriptions, t. XXX, 1880. — 2 T>iogenes
Laertim, De vilis clarorum philosophorum, lib. ii, cap. li. — 3 Plutarchus^ De facie in
orbe Lunae, cap. 6 (H). — * Au — V« siècle.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. LES GKAUDES THÉORIES. 267
jour^ wlour du feo central^ dans une orbite euveloppée par la nôtre. Il eut
ainsi ueuf planètes^ et avec la sphère des fixes il obtint les dix sphères^ qui
étaient selon lui essentielles à la perfection ^
Dans ce système, les fixes seraient en réalité demeurées immobiles^ leur
révolution diurne étant attribuée à la Terre. En eiïet, il faut remarquer que
la précession des équinoxes élait alors inconnue. Aussi Philolaus dut-il
imaginer h la sphère des étoiles, pour la faire concourir à la production de
rharmonie céleste, un mouvement très lent, beaucoup plus lent que celui de
Saturne, mouvement qui en nous entraînant avec lui n'est pas sensible pour
DOQS.
Le système de Philolaus n'était donc pas exactement celui de Copernic.
Mais il n'en était pas moins fort remarquable, en ce (|u'il faisait de la Terre
ane des planèles, idée dont la hardiesse devait paraître alors inouïe, et
parce qu'il animait notre globe d'un mouvement de translation.
Quoi qu'en ait dit Cicéron ^, Fliceias, appelé aussi Nicolas, suivait simple-
ment le système de Philolaus ^ Mais Iléraclides de Pont ^, tout en conservant
à la Terre la position centrale dans l'univers, eut l'heureuse pensée de lui
attribuer, au lieu de la révolution diurne imaginée par Philolaus, une simple
rotation sur elle-même en vingt-quatre heures ^. Il fut suivi presque immé-
diatement par Ecphanle ^ La communauté de mouvement qui frappe dans
la marche diurne du ciel étoile devait faire naître l'idée d'unité de cause.
Deux textes égyptiens nous ont appris que la généralité de ce phénomène
avait conduit les anciens habitants de la vallée du Nil à la pensée d'une
polatioD de la Terre '. Quelques esprits lucides étaient arrivés à la même
conclusion à la Chine ^; et c'était parce que ce mouvement s'étendait en
commun à tous les astres qu'Aryabhalta ^ en avait aussi conclu dans l'Inde
à la rotation de notre globe *^
On voyait l'univers emporté. Ton pourrait dire en masse, dans un mou-
vement d'orient en occident. On se demandait, si ce mouvement eût été
réel, comment la Terre aurait pu, dans ce tourbillon, rester immobile et en
^ Le nombre 10 est la somme des quatre premiers nombres naturels : 10=1 -♦-2-1-3-^-4.
— * Qcero, Academica, lib. n, cap. 39. — 3 Diogenes Laertius, De vitis clarorum philoso-
pborum, lib. viii, cap. 88; Plutarchus, De placitis philosophorum, lib. m, cap. 9. —
* Deuxième moitié du — IV« siècle. — s Plutarchus, op. cit., lib. m, cap. 13; Diogenes
Laertius^ op. cit., lib. v, cap. 86. — 6 Origenes, Philosophumena, lib. i, cap. 13; Plutar-
chus, op. cit., lib. m, cap. 13. — "^ Pierret, Dictionnaire d'archéologie égyptienne, 1878,
art. Astronomie. — ^ Gaubil, dans Souciet, Observations mathématiques... tirées des
anciens livres chinois, t. Il, 1732. — » Au h- V« siècle [Cantor]. — to Colebrooke, Hindu
algebra, 1817, p. xMviij; reproduit dans ses Miscellaneous essays, vol. II, 1837, p. 467.
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268 INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
dehors d'une action aussi universelle. Eût-elle été entraînée avec le reste^ tout
déplacement relatif aurait cessé et la rotation de Tunivers nous aurait été
dérobée. Donc/ dans Thypothèse où la sphère céleste tournait^ il fallait que
la Terre fût retenue. Quelle force était capable de la retenir? Platon faisait-il
une réponse sérieuse quand il disait : c'est la force intelligente de son âme ^?
Platon avait longtemps admis que la Terre est au centre de Funivers.
Cependant il parait que vers la fin de sa vie il éprouva le regret d'avoir
propagé celte opinion 2. Âristote n'avait pas hésité à placer la Terre au
centre ^ Chez les Perses^ le Zend-Âvesta disait aussi que le Soleil tourne
autour de la Terre. Mais vers le milieu du — III*' siècle, Aristarque de Samos
combina les deux mouvements de rotation et de révolution * qui avaient été
attribués séparément à notre globe par quelques-uns de ses devanciers. Un
siècle plus lard, Seleucus de fiabylone, Chaldéen d'origine^ mais Grec par
le nom et l'éducation, présenta cette hypothèse comme une doctrine posi-
tive ^ et prétendit même en tirer une explication des marées ^.
Toutefois, si l'idée du mouvement de la Terre avait frappé, dans des
contrées différentes, des penseurs isolés, cetle notion était restée partout à
l'état de conjecture, dédaignée par la doctrine courante. 11 faut reconnaître
que ceux qui partageaient celte opinion, bien que doués d'une perspicacité
et d'une étendue d'esprit incontestables, n'avaient pas les moyens de l'établir
scientifiquement, ni même d'en faire accepter la vraisemblance. C'est ce qui
fit que la question se traîna, dans un domaine purement spéculatif, presque
en dehors de la science proprement dite, pendant la décadence romaine et
tout le moyen âge. On parlait du mouvement de la Terre comme d'un rêve ^.
On lui opposait la conception géométrique, que Plolémée avait élevée pour
représenter les mouvements des planètes, et l'on transformait ce simple
artifice de calcul en loi physique suivant laquelle marchaient les cieux.
Aussi la question fut-elle à peine discutée, on pourrait dire à peine effleurée,
à la renaissance des sciences. Au XV"" siècle, Krebs, plus connu sous le nom
de Nicolas de Cusa, prenait pour centre des mouvements non pas un corps.
^ Plato, Timaeus. — '^ Plutarchus^ De vita Numae, cap. 19; Quaestiones platonicae,
n^ VIII. — 3 Aristoieles, De cœlo, lib. 11, cap. 12. — * Archimedes, De numéro arenae, in
init. ; PlutarchtiSy De facie in orbe Lunae, cap. 6 ; Quaestiones platonicae, n*» vin ; Siobaeus,
Eclogae physicae et ethicae, lib. i, cap. 26; Simplicitis, Comnientarii in Aristotelis De cœlo,
lib. II, cap. 8; Sextus Empiriais, Adversus mathematicos, lib. x, cap. 174. — ^ Plutarchus,
Quaestiones platonicae, n® vin. — 6 Ibid., De placitis philosophorum, lib. m, cap. 17. —
^ Oeomedes [-♦- !!• siècle], Cyclica theoria meteoron, lib. i, cap. 9; Macrobius [V* siècle],
Expositio in somnium Scipionis, lib. i, cap. 22; Alfragan [IX* siècle], Elementa astrono-
mica, difF. 4; Alliaeus [XV« siècle], Sphaera mundi, quaest. 3.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. LES GRANDES THÉOUIES. 369
mais le point géométrique autour duquel tourne la sphère étoilée. La Terre
et le Soleil exécutaient^ selon lui^ dans des temps inégaux^ des révolutions
autour de ce point idéal ^ Dans le siècle suivant, Calcagnini réunit en corps
d'arguments les raisons favorables à la rotation diurne de notre globe *. Mais
aucun de ces efforts n^eut alors d'influence sur la science et la vraie concep-
tion du système planétaire ne fut pas encore dégagée.
Seuls Mercure et Vénus s'étaient en quelque sorte imposés comme satellites
du Soleih Ces deux planètes suivent cet astre comme deux compagnes^ disait
Cicéron, hune ut comités sequuntur Veneris alter, aller Meixurii cursus '.
La même notion se retrouve dans Vitruve * au l*' siècle, dans Théon de
Smyrne *, Favorinus ® et Apulée ^ au 11% dans Macrobe * au 1V% dans Mar-
tianus Capella ^ au V«, dans Bèdc '^ au VI II*. Les Arabes n'y sont pas non
plus demeurés étrangers, comme l'attestent, au XII® siècle^ certains passages
d'Alpétrage ^^ et de Geber fils d'Affla ^l
Il nous semble aujourd'hui éminemment simple d'étendre la même notion
aux planètes supérieures et d'arriver presque fatalement de cette manière
au système de Tycho Brahé. Cependant les faits prouvent que le rapproche-
ment entre les deux classes de planètes n'avait pas alors la force qu'il a pour
nous. Car ce rapprochement a été fait et il a passé sans être remarqué. Ce
prototype du système de Brahé est même resté inaperçu des grands histo-
riens de l'astronomie.
La conception que les planètes sont toutes des satellites du Soleil, emportés
avec lui autour de la Terre, était pourtant l'acheminement naturel vers la
connaissance du véritable système du monde. C'est au IV® siècle que Julien,
dans son éloquent discours au Soleil, fait tourner cet asire autour de la
Terre, pendant qu'il entraine avec lui le cortège des planètes ^\ Ainsi
s'explique simplement, dit l'empereur-philosophe, le phénomène en appa-
rence si complexe des rétrogradations •*. C'est, comme on le voit, le système
de Tycho Brahé plus de douze siècles à l'avance.
^ Nicolaus Cusanus [XV« siècle]. De docta ignorantia, lib. ii, cap. H. — ^ Calcagnini^
Opéra aliquot, 1541, p. 388-395. — 3 Cicero^ De republica, lib. vi, cap. 10. — * Vitruvius, De
architectura, lib. i, cap. 9; lib. ix, cap. 4. — ^ Théo Smyrnius, Liber de astronomia, cap. 33.
— 6 Diogenes Laertius^ De vitis clarorum philosophorum, lib. ix, cap. 23. — "^ Apulejtis,
De mundo. — ^ Macrobius, Expositio in soranium Scipionis, lib. i, cap. 19. — ^ Martianus
Capella^ De nuptiis philologiae et Mercurii, lib. viii (ix), v. 854, 857. — ^^ Beda, De mundi
cœlestis terrestrisque constitutione, cap. de epicyclis et intersectis, dans ses Opéra, éd. fol.,
t. I, p. 383. — ^^ Alpetragius, Theorica physica planetarum, cap. 9. — ^^ Geber, De aslro-
nomia, lib. vu, cap. 1. — <3 Julianus, Orationes, n» iv, dans ses Opéra, éd. Petavius,
1630, p. 257. - ^4 /Wd., p. 252, 259, 272, 281.
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270 INTRODUCTION. CHAPITHE IX.
Confirmation de l'induction copernicienne. — Mais quels qu'aient été les
efTorls isolés de divers anciens^ le véritable arrangement des planètes ne fut
bien exposé que par Copernic. S'il avait fallu si longtemps pour y arriver^
c'était surtout parce que les moyens de confirmalion faisaient défaut. Même
quand le De revolutionibns parut, en \ 543, le système qu'il était consacré à
défendre ne reposait encore que sur des probabilités. Comment le soumettre
à l'épreuve d'une comparaison avec les phénomènes observés? Les rétrogra-
dations des planètes étaient repi*ésentées, moins simplement sans doute, mais
à peu près avec la même précision numérique, par la théorie de Plolémée.
On n'avait pas encore l'idée des belles et simples trajectoires elliptiques, en
lignes idéales. Si Copernic faisait mouvoir les planètes autour du régulateur
central, c'était toujours dans les épicycles classiques. En déterminant
l'apogée et l'inégalité du Soleil, il se servait uniquement, comme Hipparque
l'avait fait seize siècles avant lui \ des durées employées par l'astre pour
passer d'un équinoxe au solstice voisin et de ce solstice à l'autre équinoxe.
Les types d'observation et de calcul n'avaient pas changé; le vieil échafaudage
restait debout. Ces souvenirs pesaient sur la conception copernicienne, qu'ils
empêchaient de se dégager clairement.
Quelques faits vinrent cependant, d'abord à de longs intervalles, apporter
des confirmations partielles. A l'opposition de Mars de 1382, Tycho Brahé,
bien qu'il eût déjà en vue le système qu'il développa un peu plus tard, mais
qui, pour les apparences, ne ditîère pas du système héliocentrique, fit une
observation fort importante. Il constata que la vitesse de rétrogradation de
Mars, au moment de l'opposition, était d'accord avec la théorie copernicienne,
tandis que la théorie de Ptolémée, où tout était fait cependant pour repré-
senter les positions visuelles, donnait pour cette vitesse angulaire une fausse
valeur.
Ce fait important, qui était un premier témoignage, demeura cependant
sans publicité; nous n'en avons eu connaissance que par une note tardive
de Maestlin ^, tant les esprits les plus éclairés éprouvent d'hésitation lorsqu'il
s'agit de contredire une erreur séculaire.
Mais après l'invention du télescope, les éléments de confirmation commen-
cèrent à se multiplier. Ce furent d'abord les phases de Vénus, découvertes
en décembre 1610 par Galilée ^^ et que Copernic avait annoncées comme un
^ Plus haut, Chapitre VI, p. i9(). — « Dans son édition de la Narratio de libris Revo-
lutionum de Rheticus, imprimëc à Tûbingen en 1596, à la suite du Prodromus disserta-
tionum cosmographicarum de Ke])lei\ — 3 Galilei, Opère, éd. de Padoue, 1744, t. II, p. 4S;
reproduit dans Téd. ùWlbtri, t. VI, p. 134.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. LES GRANDES THÉORIES. 271
effet de la circulation de cette planète autour du Soleil \ Ce furent aussi celles
de Mercure que, d'après un passage de Kepler, Simon Mayer, en latin Marins,
doit avoir vues vers 1615 ^. La circulation des deux planètes inférieures
autour du Soleil était ainsi confirmée. Mais c'était surtout pour les planètes
supérieures que le doute existait.
Le télescope apporta aussi à Tégard de ces astres une confirmation. Les
satellites de Jupiter avaient été découverts, et le monde de cette planète
offrait comme une miniature du système solaire. Simon Mayer, en exami-
nant la loi des mouvemenis de ces astres secondaires, annonça un fait qui
avait échappé à Galilée, ou du moins que ce grand astronome n'avait pas
mis en lumière comme il le méritait. Si Ton fait partir les révolutions d'un
satellite d'une droite dirigée de Jupiter au Soleil, toutes les révolutions de ce
satellite sont sensiblement égales entre elles. Mais si on les compte d'une
droite dirigée de Jupiter à la Terre, elles ne sont plus uniformes ^ D'où
l'on peut inférer que c'est le Soleil et non la Terre qui est le centre du
mouvement de circulation de Jupiter.
Les satellites de Saturne, à mesure qu'ils furent connus, offrirent les
mêmes relations. Le fait était donc général. La découverte de l'équation
de la lumière, publiée par Roemer en 1676 '*, fut une nouvelle confirmation
de la révolution du Soleil et de la Terre l'un autour de l'autre, mais elle
convenait au système de Tycho Brahé aussi bien qu'à celui de Copernic.
C'était entre ces deux hypothèses qu'il restait désormais à décider.
Les éléments de cette décision finirent par se trouver. L'aberration des
étoiles, découverte par Bradiey ^ près de deux siècles après l'apparition du
De revolutionibuSy ne laissait plus de place au doute. La question de la trans-
lation de la Terre autour du Soleil était résolue par un effet visible et mesu-
rable de celte révolution. A partir de ce moment l'induction de Copernic
se trouva confirmée; aujourd'hui le mouvement de la Terre est attesté par
les phénomènes du ciel, en direction aussi bien qu'en grandeur.
Il serait superflu d'insister, auprès des astronomes, sur les confirmations
corrélatrices que l'idée copernicienne reçoit tous les jours, telles que la rota-
lion du globe mise en évidence par la célèbre expérience de Foucault ^, et
la mesure directe de la vitesse de la lumière faite le long d'une base terrestre
^ Copeniims, De revolutionibus orbium coelestium, 1543, lib. i, cap. 10. — ^ Kepler,
Epîtome astronomiae copernicanae, fasc. ii, 1620, lib. iv, part, ij, art. 8; et dans ses Opéra,
t. VI, 1866, p. 352. — 3 5. Marins, Mundqs jovialis, 1614. — ^ Journal des savants, 1676,
déc. 7, p. 133 de la réimpression (1717). — s Philosophical Transactions, 1728, p. 637.
— 6 Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences [de Paris], t. XXXii, 1851,
p. 135.
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272 INTRODUCTION. CHAPITKE IX.
par Fi2eau ^ et ses coiitinualeurs ^. La précession des équinoxes n'est com-
patible en mécanique qu'avec la rotation du globe qui nous porte; et les
perturbations tant séculaires que périodiques des planètes, qui se retrouvent
si exactement dans les observations^ n'ont leurs valeurs que dans la disposition
copernicienne du système.
Les lois de Kepler. — D'ailleurs, dans l'intervalle des événements, les
sphères solides, les épicycles matériels roulant sur leur déférent comme la
roue d'un chariot sur une chaussée, avaient fait place à la notion de trajec-
toires idéales, géométriquement régulières, dans un espace libre. Le ciel,
débarrassé de tous ces obstacles, se prétait désormais à la simplicité comme
à l'élégance des conceptions. Ce fut à Kepler qu'on dut cette grande réforme.
Mais comme Copernic, il n'avait pas été sans avoir des précurseurs. Si la
décomposition du mouvement vrai en mouvements circulaires uniformes,
entés les uns sur les autres, conduisait à une inextricable complication,
pourquoi, s'était-on demandé, ne pas remplacer immédialement toutes ces
composantes par leur résultante, ou en d'autres termes |)ar la courbe réelle?
Pouvait-on se former une idée de la figure géométrique de celte courbe ?
Ârzachel l'essaya dans un traité de 1080, traduit par l'ordre d'Alphonse X
de Castille, et publié avec ses œuvres. Le problème présente de grandes
difficultés, dit l'astronome arabe. Il l'aborde cependant pour Mercure qui, de
toutes les planètes, s'écarte le plus du cercle. Les élongations observées dans
les différentes parties de l'orbite lui donnent un nombre de rayons inégaux,
desquels il conclut que la courbe décrite est une sorte d'ovale ^.
Reinhold, guidé par des indices analogues, avait même prononcé le nom
d'ellipse. Il avait été explicite, en particulier, pour ce qui concerne Mercure
et la Lune ^. Copernic lui-même, en dehors des règles de l'école, reconnais-
sait que le mouvement réel avait un caractère d'ellipticité. Mais on n'avait
pas de comparaisons continues pour affirmer celte proposition. Kepler, ayant
trouvé dans les observations de Tycho Brahé une suite de vingt années de
positions exactes des différentes planètes, put enfin entreprendre cet examen.
11 choisit à cet effet celle des planètes supérieures qui s'écarte le plus du
-* Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences [de Paris], t. XXIX, 1849,
p. 90. — î* Cornu, dans Annales de TObservaloire de Paris, Mémoires, t. Xill, 1876,
p. Ai ; Michelsan, dans Astronomical papers prepared for the use of the American Ephe-
meris, vol. I, 1880, p. 115; J. Young et G. ForbeSy dans Phiiosophicai Transactions, 1882,
p. 231. — 3 Azarquiel [Arzachel], De las laminas, lib. n, cap. 9, dans Alfonso, Libros del
saber de astronomia, t. 111, 1864, p. 278. — ^ Reinholdm, Georgii Purbachii Theoricae
novae planetarum , 1642, De Mercurio, cap. 3 et 4. Le De revolutionibus de Copernic est
de 1K43.
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ÉPOQUE INDUCTIYE. LES GRANDES THÉORIES. Î75
cercle, c'esl-à-dîre Mars, et par un procédé aussi ingénieux qu'il esl exact,
traça par points la trajectoire réelle.
La révolution héliocentrique de Mars est à bien peu près 687 jours.
Nous savons donc qu'après cette durée la planète revient au même point de
sa courbe. Si nous avons observé une opposition, laquelle nous donne une
longitude héliocentrique, nous serons certains que 687 jours plus tard Mars
aura de nouveau cette même longitude. Mais il ne sera plus en opposition,
car la Terre ne sera pas revenue sur le même rayon vecteur. Cependant, à
l'instant où la période expire, observons la longitude géocentrique de la
planète, ou si l'on veut son élongation : celle seconde visée recoupera la
première, celle de l'opposition arrivée 687 jours auparavant, et de là résultera
la longueur du rayon vecteur de Mars en fonction de celui de la Terre.
Voilà ce que Kepler lira de la belle série des observations de Tycho Brahé.
Il releva les positions observées de la planète, pour chaque 687* jour après
une opposition. En quinze années les points déterminés tombent dans toutes
les parties de Forbite, et il y en a huit, ce qui suflBl pour donner une Idée
générale de la courbe. Celle-ci, l'on ne pouvait s'y méprendre, était une
ellipse, et, fait remarquable, le Soleil occupait un des foyers ^
Il fallait un autre effort pour s'affranchir de la vieille idée pythagoricienne
des mouvements uniformes. Mais on avait beau faire, l'hypothèse d'un mou-
vement varié était la seule que l'observation soutenait. Le diamètre du Soleil,
dit Kepler, est de ~^ moindre à l'apogée qu'au périgée, tandis que son
mouvement est de ^ plus lent. Il y a donc ^ô produit par le changement
de distance et ,^\ de ralentissement réel. Suivons dans toutes ses positions
le rayon vecteur mené du Soleil à la planète. Au périhélie et à l'aphélie,
nous trouvons que les aires balayées par ce rayon sont égales dans des
temps égaux. Vers les distances moyennes, si l'orbite était un cercle, l'aire
serait plus grande, tandis que dans l'ellipse on est frappé de lui voir conserver
précisément sa valeur ^. Toutes les comparaisons ultérieures, entre les
vitesses observées et l'hypothèse de la proportionnalité des aires avec le
temps, sont venues conffrmer cette loi.
Chemin faisant, Kepler en avait trouvé une autre encore, tout aussi remar-
quable et importante. Les durées des révolutions des planètes augmentent à
mesure que leurs distances moyennes au Soleil vont en croissant. N'existe-t-il
pas un rapport, un lien, entre ces deux quantités qui grandissent et qui
^ Kepler, Astronomîa nova, 1609, part, iv, cap. 59, et dans ses Opéra, t. III, 1860, p. 401.
— 3 Kepler, Epitome astronomiae copernicanae, lib. v, 1622 , part, i, cap. 4, et dans ses
Opéra, t. VI, 1866, p. 410.
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274 INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
diminuent ensemble? Si Tun de ces nombres est fonction de Fautre, quelle
est la forme de cette fonction? Aucun indice^ aucune analogie n'existait
pour mettre sur la voie. Cest ici que Fesprit dMnvention^ Fimagination si
Fon veut^ était appelée pour ainsi dire seule et sans guide à remplir un rôle.
On la voit s'exercer sur ce grand problème; on suit Kepler avec un indicible
intérêt lorsqu'il essaie tour à tour diverses relations^ et que les nombres ne
cadrent pas. Il a beau multiplier les recherches^ imaginer des combinaisons
nouvelles, Fépreuve des nombres ne cesse de répondre négativement. Un
moins grand génie^ un homme doué de facultés moins exaltées, aurait aban-
donné la tentative. Kepler, persuadé, comme par une faculté instinctive, que
le rapport existe, reprend chaque fois ses essais, sans se décourager; et
finalement il trouve une relation, celle des carrés des lemps des révolutions
proportionnels aux cubes des distances moyennes, qui se vérifie dans le
calcul ^
L'espace libre. — La connaissance des lois de Kepler, jointe à la
conception copernicienne du système solaire, vint modifier les idées des
astronomes, d'une manière aussi radicale que l'avait fait la première mesure
des parallaxes 2. Après avoir cru les astres peu élevés au-dessus des nuages,
on s'était trouvé tout d'un coup en présence de globes comparables à la
Terre, circulant à de prodigieuses distances de nous. Mais ces astres conti-
nuaient à se trouver soutenus par de gigantesques sphères transparentes,
d'une épaisseur colossale, puisqu'elles laissaient seulement entre elles l'espace
nécessaire aux épicycles pour rouler. Or, le jour où il fut démontré que la
trajectoire d'une planète ne résulte pas d'une combinaison de mouvements
circulaires, qu'elle est une courbe simple et continue, les orbes matériels
n'auraient existé qu'à la condition de devenir flexibles, afin de se prêter aux
variations des distances. Descartes essaya un instant, dans sa théorie des
tourbillons, de les faire fluides ^. Même les plus grands esprits ne se débar-
rassent pas toujours sur-le-champ des vieilles idées.
Les planètes, disait Descartes, sont suspendues dans des couches sphé-
riques liquides, dont elles partagent exactement la densité. Ces couches
tournent autour du Soleil avec les vitesses respectives que nous voyons aux
diflerentes planètes. Comme elles sont molles, rien ne s'oppose aux change-
ments de distance qui se produisent entre l'aphélie et le périhélie. De petites
^ Kepler, Harmonice mundi, 1619, lib. v, cap. 31, et dans ses Opéra, t. V, 1864, p. 279.
- 2 Plus haut, Chapitre VI, p. 207. — 3 Descartes, Principia philosophiae, 1644.
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ÉPOQUE INDUGTIVE. LES GRANDES THÉORIES. 27»
sphères partielles, logées dans la grande, emportent les satellites et repro-
duisent le système sur une échelle moindre. Mais cette conception ne rendait
pas compte de la figure elliptique des orbites, ni des variations de la vitesse
héliocentrique d^un même mobile, ni même de la différence des temps de
révolution. Dans un ensemble liquide comme celui que Descaries concevait,
les vitesses de circulation auraient toutes été égales entre elles et toutes les
planètes auraient accompli leurs révolutions dans un même plan.
Au reste, il y avait un fait brutal, qui venait couper court à toute discus-
sion. Les comètes, on le savait maintenant, n^étaient pas des météores, mais
des corps célestes qui marchaient dans toutes les directions. On suivit pendant
quelque temps les mouvements de plusieurs d^entre elles avec une curiosité
intense. On voulait voir si elles étaient astreintes à se mouvoir dans une
couche sphérique, ou bien si elles coupaient les sphères hypothétiques, soit
cristallines, soit liquides, dans tous les sens. Ce fut cette dernière alternative
qui se réalisa. Plusieurs exemples rendirent le fait indubitable. Tycho Brahé
avait montré, entre autres, que la comète de 1577 avait décrit dans l'espace
une courbe concave au Soleil, qui coupait l'orbe de la Terre, et embrassait
ceux de Vénus et de Mercure '. Bientôt on vit que ce passage des comètes,
dans tous les sens, sous toutes les inclinaisons, ne rencontrait nulle part de
résistance. Borelli conclut que ces astres décrivaient des trajectoires aux-
quelles il applique (au moins dans un cas particulier) le nom de parabole,
qui étaient inclinées de toutes les manières, et qui coupaient les espaces
planétaires dans toutes les directions -. Ils circulaient, ayant comme les
planètes le Soleil au foyer, sans qu'un courant, un souffle même, si Fou
peut parler ainsi, influençât leur translation régulière. Dans cet espace
évidemment ouvert, il ne restait plus rien que des lignes idéales.
Kepler, par sa découverte des orbites elliptiques, avait porté le coup fatal
à ces sphères dont il n'existait aucun signe sensible. Il avait déjà pu pro-
clamer que leur existence n'avait rien de réel. Les astres lui étaient apparus
dans une liberté complète de mouvements, comme les projectiles. Il leur
avait ouvert le champ et put dire fièrement : sphaerae solidae nullae
sunt^y planetae in puro aethere, perinde atque aves in aère, cursus suos
conficiunl ^. Dès ce moment l'analogie des corps célestes avec les projectiles
* T. BrahCy Astronomiae instauratae progymnasmata, part, u, 1603, p. 194; reproduit
dans ses Opéra, 1648, t. II, p. 137. — 2 Mutoli [pseudonyme de Borelli]^ Del movimiento
délia cometa apparsa il mese di dicembre 1664. — 3 Kepler, Epitome astronomiae coperni-
canae, lib. iv, 1622, part, i, et dans ses Opéra, t. VI, 1866, p. 309. — * Kepler, Astronomia
nova, 1609, part, i, cap. 2, p. 8, et dans ses Opéra, t. III, 1860, p. 177.
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276 INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
s'imposait en quelque sorte^ et il n'y avait plus qu'une simple question de
mécanique dans le grand problème des cieux.
L'attraction newtonienne. — Depuis quelque temps d'ailleurs les esprits
les plus perspicaces entrevoyaient^ dans ce grand mécanisme^ une action
mutuelle s'exerçant entre les astres. Déjà au IX* siècle, l'arabe Musa-ben-
Schakir considérait l'attraction comme une des forces de la nature '. Les
corps célestes, avait dit Camille Agrippa, ont tous une pesanteur les uns
vers les autres, qui intervient dans leurs mouvements, et c'était même,
suivant lui, cette action extérieure qui, en s'appliquant à notre globe, était
la cause de la précession ^. L'aveugle Grotto, dans ses notes à la Sphère de
Bonardo, expose nettement que les astres, par eux-mêmes, devraient rester
en équilibre, c'est-à-dire en repos dans l'espace; mais, ajoute-t-il, puisqu'ils
sont en mouvement, il a fallu une force pour troubler ce repos, force qui
agit entre eux et que l'on peut comparer à une attraction magnétique '.
Dans un écrit de 1635, Horrocks considérait la Lune comme un projectile,
mù par ce qu'il appelait l'émanation de la Terre *, c'est-à-dire soumis à la
gravité. Une force analogue, une attraction existe apparemment, dit Boulliau,
dans le Soleil envisagé comme centre du système; et en qualité de force rayon-
nante, cette action doit décroître réciproquement au carré de la distance ^
Supposant Jupiter investi d'une pareille puissance, Borelli s'efforça même
de montrer qu'il doit en résulter, pour les satellites, des orbites de figure
elliptique ^. Mais il n'établissait pas ce principe mathématiquement. Il était
réservé à Newton d'en faire la démonstration rigoureuse ''.
L'ingénieux Robert Hooke avait poursuivi, de son côté, pendant près de
huit années, des expériences sur le pendule conique, dans l'espoir de décou-
vrir les causes des mouvements planétaires. Il avait vu clairement que ces
mouvements impliquent deux forces, une énergie initiale, en vertu de laquelle
la trajectoire serait rectiligne, et une attraction émanant d'un point intérieur
qui infléchit incessamment la direction du mouvementé II avait reconnu que
l'attraction augmente quand la distance diminue, et dans une lettre à Newton
^ Dans son MS intitulé Kab al adscher, à la Bibliothèque de rEscurial. — 2 C. Agrqtpa,
Trattato di scientia d'arme, 15S3, dialogo di filosofia, placé à la fin. — 3 Bonardo, La
grandezza, larghezza e distanza di tutte le sfere, éd. 1584, dans les Annotazioni de L. Groiio.
— ^ Horroccius^ Astronomia kepleriana defensa et promota, imprimée en 1672, cap. 2. —
s Bullialdus, Astronomia philolaica, 164S, lib. i, cap. 12. — 6 Borellû Theoricae medi-
ceorum planetarum, 1666, cap. 2, 11. — ^ Newtonus^ Philosophiae naturalis principia
mathematica, 1687, lib. i, prop, 17, 7S. — 8 Hooke, An attempt to prove the motion of the
Earlh, 1674, p. 27.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. LES GRANDES THÉORIES. 277
de 1679, il indique, à titre d'analogie, que la courbe décrite par les pro-
jectiles, sous Taction de la gravité terrestre, est une ellipse de forte
excentricité.
Non seulement Hooke d'ailleurs, mais Wren et Halley avaient depuis long-
temps Topinion que la force attractive des corps célestes décroit en raison
inverse du carré des dislances *. En 1673, Huygens avait publié ses célèbres
théorèmes relatifs à la force centrifuge 2. Halley s'en servit pour confirmer
ses idées au sujet de la loi de diminution; mais il n'arrivait pas à calculer la
flgure de la trajectoire ^. Dans sa perplexité il se rendit à Cambridge -*, dans
le dessein de soumettre ses idées à Newton. Mais il trouva que celui-ci avait
déjà résolu le problème, et qu'il était en possession des démonstrations
mathématiques, publiées bientôt après dans les Principia^ des grandes lois
qui régissent le système du monde.
Il est inutile de rappeler comment, en vertu de la « gravitas universalis ^, »
les diiïérents phénomènes de l'astronomie, réduits à des questions de méca-
nique, se trouvaient expliqués d'une manière aussi complète qu'inattendue.
Les lois de Kepler suffisaient entièrement pour indiquer les caractères de la
force avec laquelle on avait à traiter. Si l'attraction eût été proportionnelle,
par exemple, à la simple distance, le Soleil aurait occupé non plus le foyer
mais le centre des ellipses, et les planètes n'auraient eu toutes qu'une même
durée de révolution.
Le travail de Nev^ton était empreint d'une noble simplicité; il avait
d'ailleurs quelque chose de la majestueuse profondeur qu'on admire dans les
œuvres des géomètres de l'antiquité. L'exposition en est faite entièrement
par la synthèse. Mais il n'en appartient pas moins, dans ses applications, à
la science inductive, et ses conséquences sont immenses. « On peut affirmer
justement, dit Halley, que jamais il n'avait été donné au génie et au travail
d'un homme de découvrir et de mettre au-dessus de toute discussion tant
et de si importantes vérités philosophiques ^ » Non seulement les mouve-
ments généraux des planètes étaient rapportés à un principe unique, mais
sans recourir au delà de ce principe, l'attraction des sphères, l'aplatissement
de la Terre, les inégalités du mouvement de la Lune, la libration de notre
^ Newtonm, Philosophiae naturalis principîa mathematica, 1687, lib. 1, prop. 4,
scholium. — 2 Hugmius, De horologio oscillatorio, 1673, part. v. — 3 Birch, History of the
Royal Society, vol. IV, 1737, p. 370. — ^ En 1684. — » ISewtonus, Op. cit., lib. m,
régul. 3. — ^ c< It may be justly said that so many and so valuable philosophical truths, as
are herein (in the Principia) discovered and put past dispute, were never yet owing to
the capacity and industry ofany oneman. » (Philosophical Transactions, vol. XVI, 1687.)
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278 INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
satellite, la progression des apsides, la rétrogradation des nœuds, la préces-
sion (les éqiiinoxes, la natation, les marées elles-mêmes se trouvaient
expliqués du même coup. Un pareil haut-fait tenait du prodige et n'avait
jamais eu de précédent dans aucune science, à aucune époque de Phistoire.
« Si Newton avait vécu dans l'ancienne Grèce, a dit Samuel Johnson, il
aurait été adoré comme un Dieu K »
Mais de même que Pîdée de Copernic touchant le système du monde avait
tranché trop profondément avec les habitudes de Tesprit pour être immé-
diatement adoptée, de même Tattraction newtonienne ne passa d'abord que
pour une sorte d'artifice de calcul. On l'employait pour supputer les mouve-
ments troublés, comme on avait calculé par les épicycles les mouvements
principaux. Mais comme loi de la nature, une attraction serait « absurde, »
écrivait Huygens à Leibnitz, trois ans après l'apparition des Principes; et
un peu plus tard, dans une lettre à L'Hospital, il ne cessait pas d'y voir
quelque chose d' « invraisemblable ^. »
Il faut convenir qu'aujourd'hui encore nous n'apercevons pas par quel
intermédiaire, par quel moyen de communication, un corps exerce à distance,
sur un autre corps, une action qui exige pourtant une mise en rapport malé-
rielle. Le fait s'impose, mais le mode de transmission et la nature intime de
l'action demeurent encore des mystères. Est-il donc étonnant que les
contemporains aient montré dans les premiers temps, vis-à-vis de l'attraction
newtonienne, une certaine réserve? L'ampleur et la rectitude de ses appli-
cations pouvaient seules dissiper les doutes.
On a dit de la gravitation universelle que chaque difficulté qui s'était
élevée avait été pour elle l'occasion d'un nouveau triomphe. En eiïet, plu-
sieurs fois on avait cru la trouver en défaut; mais en portant l'examen plus
loin, toujours on avait fini par constater l'accord des observations avec la
théorie. La confirmation de la loi par les phénomènes s'étend ici à des
circonstances extrêmement nombreuses et des plus compliquées. Les varia-
tions séculaires des éléments des sept planètes principales, les inégalités
périodiques de ces planètes par leurs actions réciproques, les perturbations
des planétoïdes, celles des comètes, le mouvement troublé des satellites, les
diiïérentes circonstances de la précession, de la nutation et de la diminution
d'obliquité, les inégalités de la libration de la Lune, en un mot toutes les
altérations qui entrent dans la seconde approximation des mouvements
^ « If Newton had flourished in ancient Greece, he would hâve been worshipped as a
divinity. » (Boswell, Life of Johnson, éd. 18S6, vol. II, p. 76, note (2).) — * Uyknbroek,
C. Hugenii exercitationes malhematicae, 1833, 1. 1, p. 41, 247.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. LES GRANDES THÉORIES. 279
célestes, se vérifieni d'une manière remarquable el qui dépasse les espérances
qu'avaient conçues les premiers géomètres newtoniens.
Les marées. — Au nombre des vérifications les plus intéressantes qu'a
reçues la théorie de la gravitation, il faut compter le calcul des marées. Ce
phénomène ne semblait pas rentrer aussi directement que les mouvements
célestes dans la sphère d'application d'une loi essentiellement astronomique.
xMais en réalité les marées dépendent des astres. Mille ans avant notre ère,
les Chinois avaient remarqué Tinfluence de la Lune sur les oscillations de
rOcéan K Cette influence était facile à reconnaître par la coïncidence des
grandes marées avec les syzygies. Aussi n'avait-elle pas échappé aux Grecs,
dès l'époque où ils s'étaient occupés sérieusement des sciences. Pylhéas la
connaissait au — IV® siècle * et Seleucus dans le siècle suivant ^ Cléomède
dit positivement que la Lune est la cause du flux et du reflux de la mer ^
Les Romains avaient la même notion : aestus marilimi fretortimque
angustiae, dit Cicéron, orlu aul obitu Lunae commoveri ^. César, en parlant
de l'embarquement de ses troupes sur la côte de Boulogne, remarque que le
flot était plus fort en ce moment parce que c'était pleine Lune ^ On avait
même observé que les équinoxes ramenaient des marées de syzygies plus
hautes que toutes les autres "^ el Pline conclut à une influence sur les marées
non seulement de la Lune mais aussi du Soleil ^
Les mêmes idées générales se sont transmises parmi les Arabes et à la
renaissance. Fluxus et refluxiis, dit Albumasar, currunl sicut Lnna variatur
m partibus coeli. Mais de cette remarque élémentaire à l'explication de la
cause il y avait loin. Comment la Lune agit-elle sur la mer? Par attraction,
répond Roger Bacon au XIII* siècle : radii Lunae attrahunt vapores ad
aerem ^. Kepler se représentait aussi les eaux de l'Océan soulevées par une
force attractive de la Lune, virlas tracloria Lunae *^. Seulement il fallait
prouver cette induction par le calcul direct des hauteurs de la marée à des
* Klaproth, Lettre... sur l'invention de la boussole, i83i, p. 128. — 2 PUnius, Historia
naturalis, lib. ii, cap. 97; Plutarchus, De placitis philosophorum, lib. m, cap. il. —
3 Plutarchus, loc. éit. — * Oeomedes [-♦- II* siècle], Theoria cyclica meteoron, lib. u, cap. 3.
— s Cicero, De natura deorum, lib. ii, cap. 7.-6 Julius Caesar, Commentarii de bello
gallico, lib. iv, cap. 29. — ^ Senecay Ouaestiones naturales, lib. m, cap. 28; Quare bonis
viris mala accidant, cap. 1. — 8 PHnius, Historia naturalis, lib. ii, cap. 97. — 9 71. Baco,
Opus majus [XIII* siècle], imprimé en 1733, p. 85. — *o Kepler, Astronomia nova, 1609,
introd., et dans ses Opéra, t. III, 1860, p. ISl. Comparez son Harmonice mundi, 1619,
lib. IV, cap. 7, dans ses Opéra, t. V, 1864, p. 255.
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280 INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
instants quelconques^ et tous les éléments manquaient encore pour cette
confirmation.
Galilée eut le malheur de s'écarter de cette voie tracée en quelque sorte
par Tobservalion. Il rapporta la marée aux mouvements de la Terre *.
A minuit^ nous dit-il^ le mouvement de rotation et celui de translation
conspirent : le rivage accéléré refoule Feau qui se trouve devant lui. A midi,
les deux mouvements se contrarient : c'est Teau accélérée qui se jette sur la
côte. Aux époques intermédiaires tout refoulement vient à cesser. Cette expli-
cation exigerait que la marée suivit le temps solaire^ ce qui n'est en aucune
manière le fait observé.
Descartes était revenu à une théorie lunaire ^; mais il n'avait pas la clef
que d'evait fournir plus tard la loi d'attraction en raison inverse du carré des
distances. Comme il avait rempli l'univers d'un liquide au milieu duquel
les planètes étaient suspendues en équilibre, à la manière des poissons dans
l'eau, il se servit des pressions transmises par ce liquide pour refouler les
flots de l'Océan. Dans ses idées, la Lune pesait le plus sur les lieux dont
elle occupait le zénit et par là obligeait les eaux à s'abaisser au-dessous
d'elle, et par suite à s'élever sur les côtés. Il expliquait ainsi pourquoi les
hautes mers arrivaient à 12 heures environ de distance. Il montrait comment
les marées de périgée étaient plus fortes que celles d'apogée, la Lune pesant
davantage sur les eaux quand elle était plus près. Mais sa théorie était en
erreur pour l'heure des hautes marées dans l'océan libre; et lorsqu'on voulait
l'étendre à l'action solaire, on trouvait que les passages méridiens du Soleil
auraient été accompagnés d'un abaissement de niveau au lieu d'une élé-
vation.
On n'était donc arrivé qu'à une représentation très imparfaite du phéno-
mène des marées; on en était encore à l'empirisme. Newton, au contraire,
proposa une théorie dès l'abord plus satisfaisante^. Les actions attractives de
la Lune et du Soleil lui permirent de rendre compte de toutes les circon-
stances principales de la marée. Mais il fallait représenter les détails, calculer
les heures et les hauteurs. Laplace ayant traité le problème des oscillations
d'un fluide à la surface d'une sphère, sous l'influence d'un astre attirant *, on
put comparer, par nombres et par mesures, la théorie avec les observa-
^ Galilei, Discorso sopra il flusso e reflusso del mare, 1616 [publié pour la première fois
en 1780, dans Targiojii Tozzetti, Notizie degli aggrandimenti délie scienze fisiche in Tos-
cana, 3 vol. 4«, Firenze, part, i du tome II]. Aussi Galilei, Dialogo sopra i due sistemi mas-
simi del mondo, 1632. — 2 Descartes, Principia philosophiae, 1644, part. iv. — 3 Newtonus,
Philosophiae naturalis principia mathematica, 1687, lib. i, prop. Ixvj , corol. 19. —
^ Laplace, dans Histoire et mémoires de l'Académie des sciences[de Paris], 1773, mém., p. 73.
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ÉPOQUE INDUGTIVB. — LBS GRANDES THÉOniES. i8i
tions. Dans cette épreuve^ rinduclion newtonienne s'est trouvée pleinement
confirmée.
Latlraclion mise à l'épreuve. — L'auteur des Principia s'était contenté
presque toujours de montrer la cause des phénomènes sans aborder la déter-
mination de leur grandeur. II avait laissé à ses successeurs ce travail numé-
rique, qui a permis les confirmations vraiment concluantes. Mais les premiers
géomètres qui ont entrepris cette tâche importante ne sont pas toujours
arrivés de prime abord à des résultais convaincants. Dans ses premières
recherches^ Clairaut n'avait trouvé pour le mouvement du périgée lunaire
que la moitié environ de la valeur observée S et il en avait conclu que la loi
du carré des distances devait être altérée ou complétée par une autre loi.
Il faut rendre à Buiïon cette justice qu'il ne désespéra pas de la simpli-
cité de la loi d'attraction. Il crut à une imperfection du calcul plutôt qu'à la
nécessité d'une complication. Les grandes actions de la nature^ disait-il^
doivent selon toute apparence s'exprimer toujours simplement^. Il engagea
donc Clairaut à reprendre son travail. Ce géomètre résista d'abord ^; mais il
finit par examiner l'influence des termes du second ordre^ dont à cette
époque on n'avait pas l'idée qu'il fallut tenir compte. Il s'aperçut ainsi que
le résultat était considérablement modifié par la variation même des éléments;
et il vit alors le calcul cadrer avec le phénomène *. Ce fut le premier
triomphe de la théorie newtonienne.
Une seconde difficulté s'était présentée dans la variation^ longtemps inex-
pliquée^ des vitesses de Jupiter et de Saturne. Tandis que les révolutions des
autres planètes étaient restées constantes^ depuis les plus anciennes déter-
minations connues, Jupiter et Saturne avaient été le premier en s'accélérant,
le second en se ralentissant ^. Pour en représenter les mouvements, il fallait
appliquer des équations séculaires empiriques; mais rien ne justifiait cette
marche dans la théorie de la gravitation.
Les premiers géomètres qui s'étaient occupés des perturbations des planètes
n'avaient trouvé, dans les mouvements de Jupiter et de Saturne, aucune
inégalité périodique correspondant aux altérations observées. S'agissait-il
d'une variation progressive des vitesses moyennes et par conséquent des
grands axes de ces deux orbites? Laplace, en examinant ce point, vit que
dans l'expression des moyens mouvements de Jupiter et de Saturne, les
^ Histoire et mémoires de l'Académie des sciences [de Paris], i74o, mém., p. 329. —
3 Ibid., p. 493, 851, 580. — 3 ibid., p. 529, 578, 583. — * Ibid.. 1748, p. 421. —
^ Flamsteed, dans Philosophical Transactions, 1683, p. 244.
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28Î INTRODUCTION. CHAPITRE IX.
termes représentant les altérations se détruisaient mutuellement, ce qui
ramena bientôt à établir d'une manière générale que dans le système
planétaire les grands axes et les moyens mouvements sont invariables \ D'où
venaient alors ces changements qu'on avait observés, et qui étaient capables
de produire en deux mille ans, suivant les évaluations de Halley, 3*^49' sur
la longitude de Jupiter et 9*^15' sur celle de Saturne ^?
Laplace ayant remarqué d'abord que les altérations des deux mouvements,
telles qu'elles résultaient des observations modernes, étaient à peu près dans
le rapport inverse des masses des deux planètes, multipliées par les racines
carrées de leurs distances moyennes au Soleil, en conclut que ces perturba-
tions étaient dues à leur action réciproque; et comme ce ne pouvait être
une inégalité séculaire, ce devait être une inégalité périodique à longue
période. Il est vrai qu'on avait épuisé toutes les combinaisons des divers
multiples des moyens mouvements sans en découvrir l'argument. Mais dans
cet examen, les géomètres n'avaient considéré que les termes du premier
ordre des forces troublantes. Cette étude n'ayant rien donné, Laplace conclut
à porter l'investigation sur les termes du second ordre. Dans cette recherche,
son attention fut immédiatement attirée sur l'argument 5 fois la longitude
moyenne de Saturne moins 2 fois celle de Jupiter, parce que 5 révolutions
de Jupiter font presque exactement 2 révolutions de Saturne, ce qui introduit
de petits diviseurs et conduit à de grands coefficients. Poussant l'approxi-
mation jusqu'au second ordre des forces perturbatrices, il trouva en effet
que la variation des éléments donne lieu à la grande perturbation réciproque
qu'on avait remarquée, et dont il fixa la période à 930 ans environ '\ Ainsi
se trouvait expliquée, à la gloire de la théorie de la gravitation, une énigme
qui avait paru un instant en menacer la généralité, ou même en renverser
la base.
Une autre difficulté s'était encore présentée : celle de l'accélération sécu-
laire de la Lune. Il semblait que sur ce point il manquât quelque chose à la
théorie, puisque celle-ci ne rendait pas compte de celte accélération. On n'en
trouvait nulle part la source. L'Académie des sciences de Paris ayant mis
la question au concours en 1774, Lagrange, dont le mémoire fut couronné,
put seulement établir qu'il n'apercevait nulle part la cause de cette variation,
pas même dans l'influence de la figure de la Terre sur le mouvement de
* Laplace, dans Hisloire et mémoires de l'Académie des sciences [de Paris], 1772,
mém., p. 1, 343, 651. — 2 Halley y dans Philosophical Transactions, 1676, p. 683. —
3 Laplace, dans Histoire et mémoires de l'Académie des sciences [de Paris], 1785, mém.,
p. 33; 1786, mém., p. 201.
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ÉPOQUE IlfDUCTITB. LES GHANDES THÉORIES. 285
notre satellite '. Mais Laplace fut plus heureux^ quelques années plus tard ^
Il montra que cette accélération a pour cause la diminution séculaire de
Texcentricité de Torbite lerreste, qu'elle existera aussi longtemps que celte
diminution continuera et qu'elle changera de signe avec elle.
Dans les oppositions de la Lune, les attractions de la Terre et du Soleil
concourent, et notre satellite marche alors plus vite; dans les conjonctions,
ces attractions se combattent, et la Lune circule plus lentemenl. Mais comme
elle est alors plus près du Soleil, le ralentissement est plus fort que n'a élé
l'accélération. C'est dans les rapprochements de la Terre et du Soleil que
celte diiïérence est le plus marquée. Si la distance périhélie de notre planète
allait en diminuant, le ralentissement l'emporterait donc de plus en plus.
Mais c'est précisément le contraire qui arrive; dans la période actuelle,
l'orbite terrestre s'arrondissant, la distance périhélie de la Terre diffère de
moins en moins de sa distance aphélie. Donc le ralentissement de la Lune
doit l'emporter aussi de moins en moins sur l'accélération, ce qui laisse
évidemment, pour le temps présent, une accélération relative de siècle en
siècle.
Il est juste cependant d'ajouter que- si la théorie est parvenue à rendre
compte de la nature du phénomène, elle n'en a pas encore assigné l'exacte
grandeur. Il reste à cet égard une différence entre l'observation et le calcul ;
celui-ci ne donne pas un chiffre assez fort. Les géomètres et les astronomes
recherchent à l'envi la cause de cette différence. Delaunay voulait la voir
dans le raccourcissement progressif de l'unité qui sert à mesurer le temps,
c'est-à-<iire de la durée du jour, qui augmenterait par suite du ralentisse-
ment de la rotation de la Terre \ Mais Hansen a fait remarquer que cet
effet s'étendrait à tous les astres, et qu'on devrait en trouver des traces
sensibles dans les plus rapides d'entre eux, dans le moyen mouvement de
Mercure par exemple *, ce que pourtant on n'observe pas.
Pour parfaire par le ralentissement de la rotation de la Terre les 6'' qui
manquent à l'accélération séculaire de la Lune, il faudrait admettre 1",9
d'accélération semblable dans le moyen mouvement de Mercure. Or New-
comb n'en trouve pas d'indice dans les longitudes de cette planète déduites
de ses passages devant le Soleil, depuis celui observé par Halley à Sainte-
Hélène en 4677 jusqu'aux plus modernes.
^ Mémoires présentés à rAcadémie des sciences par divers savants, t. VII, 4776, p. 4. —
2 Histoire et mémoires de l'Académie des sciences [de Paris], 4786, mém., p. 235. —
3 Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences [de Paris], t. LXI , 4868,
p. 4023. — * Monthly notices of the Astronomical Society, vol. XXIII, 4863, p. 244.
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984 INTRODUCTION. — CHAPITRE IX.
Il y a encore quelques autres points de détail que le calcul ne représente
pas exactement. Tel est le mouvement séculaire du périhélie de Mercure,
qui dépasse celui que Ton obtient par la théorie ^ Cet eiïet ne peut être
expliqué par Taclion de planètes intra-mercurielles, car dans ce cas le nœud
serait également influencé, ce que l'observation ne constate nullement ^
Il y a dans le mouvement de la Lune de petites inégalités qui ne
paraissent pas toutes également bien reconnues ou calculées. Newcomb en
avait trouvé une, par Texamen des observations, dont la cause a été assignée
à Jupiter '\ Il y en a certainement quelques autres qui n'ont pas encore été
démêlées, ou dont les coefficients ne sont pas parfaitement déterminés. On
ne parvient, en effet, à représenter les observations de la Lune qu'à 5" ou
même 6'' près. Mais ce sont là de simples points de détail ; et en dépit de
ces petites différences, on peut dire que la loi de la gravitation donne
l'explication d'un ensemble de phénomènes immense, dont elle suit les par-
ticularités diverses avec une approximation remarquable, qui n'a cessé de
s'accroître de jour en jour par les progrès du calcul. C'est un des plus
grands exemples, sinon le plus grand de tous, d'un principe inductif
confirmé par une comparaison incessante avec nombres et avec mesures.
Fécondité de la méthode inductive. — Une telle comparaison est aujour-
d'hui le trait dominant des travaux astronomiques; le caractère inductif de
la science des astres est pleinement établi et ne s'effacera plus. Sur un
certain nombre de points les inductions sont dès à présent confirmées. Telles
sont, par exemple, l'explication des phases de l'anneau de Saturne et l'appli-
cation des deux premières lois de Kepler aux révolutions mutuelles
des étoiles doubles. Dans d'autres questions les vues théoriques ne sont
encore qu'à l'examen, comme pour le transport du système solaire dans
l'espace ou la nature éruptive et tourbillonnaire des taches du Soleil. Mais
partout on comprend que les idées inductives n'ont pas de valeur réelle, à
moins d'être appuyées par les faits.
C'est seulement depuis que cette conviction est bien établie que la science
est sortie de l'espè^^e de torpeur ou de stagnation dans laquelle elle était
restée si longtemps. La rapidité de ses progrès récents, comparée à la lenteur
de ses premiers développements, est réellement faîte pour étonner. Ces
progrès cependant continueront, parce qu'ils sont le fruit de la méthode
^ Le Verrier, dans Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences [de Paris],
t. XLIX, 18S9, p. 379. — 2 Newcomb, dans Gould, Astronomical Journal, vol. VI, i86i,
p. 162. — 3 Monlhly notices of the Astronomical Society, vol. XXXVII, 1877, p. 358.
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ÉPOQUE INDUCTIVE. LES GRANDES THÉORIES. 285
même. Quel sera le tableau de Tastronomie^ nous ne disons pas dans un
millier d'années^ mais seulement à la fin du siècle prochain ? Qui pourrait
prévoir ce que la speclroscopie nous lient en réserve, ce que la mesure
générale des parallaxes et des mouvements propres des étoiles nous
apprendra, lorsqu'elle sera étendue i\ plusieurs milliers de ces astres, ou
encore quel sera Tensomble des phénomènes qui se trouveront rattachés
aux grandes commotions dans le Soleil? Nous apercevons seulement qu'une
voie est ouverte, où des révélations nouvelles nous attendent. Aucune partie
de Tunivers, aucun caractère intime ne nous parait désormais hors de la
porlée do Finvesligation. Parmi les choses qu'il croyait impossible à Thomme
do jamais pénétrer, Auguste Comte énumérait la composition chimique du
Soleil. Trente ans ne s'étaient pas écoulé< que le spectroscope nous Pavait
dévoilée! La puissance, la fécondité de la méthode inductive se manifeste
donc avec un éclat qui inspire dans Tavenir une confiance à peu près sans
borne. Il ne nous semble plus qu'il y ait de problème auquel nos successeurs
ne parviennent un jour à trouver accès.
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286 INTRODUCTION. CHAPITRE X.
CHAPITRE X.
L'ASTRONOMIE DANS L'HISTOIRE.
Caractère progressif de la scieiice. — I. Époque fabuleuse. — L'imagination. — II. Époque
empirique. — L'observation. — III. Époque inductive. — La confirmation. — Les trois
époques en séries parallèles. — Vestiges astronomiques des époques antérieures. —
Existe-t-il des opinions héréditaires? — Les monuments astronomiques des trois époques.
— Les observations des trois époques. — Harmonie entre l'avancement scientifique et
l'état social. — Application des sciences dans la vie matérielle. — Les phénomènes sont
gouvernés par des lois. — Nous ne voyons pas aujourd'hui au delà des phénomènes. --
Évolution de l'astronomie. — Avenir de l'astronomie.
Caractère progressif de la science. — Ce n'est pas Taslronomie seule qui,
grâce à une méthode inconnue aux anciens, a franchi les limites où elle était
restée longtemps renfermée. Toutes les sciences ont participé, dans les temps
modernes, de Fesser que le progrès des facultés d'investigation a imprimé
aux travaux de Tinlelligence. Le champ des études de l'homme a gagné, de
siècle en siècle, en étendue et en précision. Ce mouvement s'est surtout
accéléré dans ces derniers temps, et personne ne doute qu'il ne se continue
sous nos successeurs. Qui serait assez hardi pour dresser la liste des sciences
qui, en l'an 3 000, par exemple, composeront le tableau des connaissances
positives et constituées? Qui aurait pu, du vivant de Galilée, et même de
celui de Newton, prévoir le champ que couvrent nos sciences du XIX* siècle?
Il y a donc là un caractère progressif qu'il est impossible de contester.
Ces développements, nous l'avons déjà dit *, ne consistent pas seulement
dans l'accumulation numérique des faits, qui est je fruit naturel du temps,
mais aussi dans une transformation en quelque sorte méthodique des facultés
employées. Ces facultés sont écloses dans le même ordre chez tous les peuples
et dans tous les temps. Dans toutes les branches des connaissances humaines^
1 Voir Introduction, p. 2.
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L^ASTRONOMIE DANS L*HISTOIRE. 287
elles se sont appliquées dans le même ordre à Tétude de ces différents objets.
L'histoire générale des sciences, comme celle de Tastronomie en particulier,
porte le témoignage irréfragable de la constance et de la régularité de cette
évolution.
I. Epoque fabuleuse. — Ainsi on ne peut hésiter à reconnaître que la
première époque a été partout celle des fables, et que par conséquent la
première faculté qui prend son essor est Pimagination. La science primitive
y semble subordonnée tout entière. Cest dans l'imagination que résident les
définitions idéales du géomètre, ainsi que les bases fictives des anciens sys-
tèmes des philosophes. C'est l'imagination qui, dans les éclipses, fait dévorer
le Soleil ou la Lune par un dragon ; c'est elle qui trace dans le disque de
notre satellite des dessins fantaisistes, qui couvre le ciel de personnages et
d'objets divers, qui anime les astres et qui finit par en faire des êtres divins.
L'astronomie n'a donc pas échappé à cette première phase. Ce n'est pas elle
qui en a donné le spectacle le moins brillant ni le moins poétique, puisque
ses premières conceptions alliaient à l'histoire des astres celle des dieux.
Dans le premier âge de l'évolution scientifique, l'esprit humain est porté
à tout animer. Nous Tavons vu * remplissant l'univers de personnifications
et d'êtres surnaturels : il va jusqu'à donner une existence propre à de pures
idées. Tout ce qui entoure l'homme lui parait inspiré d'un souffle intérieur
et doué comme lui de la sensibilité et de la pensée. Arbres, forêts, fontaines,
rochers, montagnes ont des âmes. L'air est bientôt rempli de génies et de
fées. Le moindre mouvement qui se produit est regardé comme l'œuvre
d'êtres invisibles, amis ou ennemis. De là proviennent des émotions conti-
nuelles et une crainte intime. L'agitation des feuilles, le pétillement de la
flamme, le vol ou le chant des oiseaux, le gémissement du vent, le bruit du
tonnerre, la chute de la foudre, sont autant de manifestations de ce second
monde, caché en quelque sorte dans le premier.
Les peuples, à cette époque, n'ont pas encore d'astronomie proprement
dite, pas de connaissance des constellations ni des planètes. C'est l'état où
nous voyons jusqu'à ce jour les noirs incultes du sud et de l'ouest de
l'Afrique, les peuplades hyperboréennes les plus grossières de la Sibérie,
quelques tribus inférieures de l'Australasie. Car à chaque étape du dévelop-
pement de l'esprit humain nous trouvons des représentants arriérés qui ont
fait halte.
Les dryades des bois, les nymphes des fontaines, les tritons de la mer ont
* Plus haut, Chapitre II, p. 65.
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288 INTRODUCTION. CHAPITRE X.
longtemps perpétué, parmi des nations plus instruites, le souvenir de cette
époque animée. Au fond c^était la divinité qui pénétrait tout, pour tout
inspirer et tout mouvoir. L^étincelle vivifiante s'était insinuée partout. Mais
parmi ces esprits au milieu desquels on vivait, s'il y en avait de bons il y en
avait aussi beaucoup de mauvais, qu'il fallait redouter et apaiser par des
sacrifices. Lorsqu'on eut quitté le culte des fétiches, que l'homme porte sur
lui, puis celui des pierres et des troncs d'arbres, qui composent son plus
proche horizon, les esprits résidèrent surtout dans les météores. On adorait,
parce qu'on les redoutait, le vent, le tonnerre et la tempête. La physique
elle-même eut ses sylphes, qui réglaient les mouvements de notre atmo-
sphère. La météorolâlrie a marqué une époque et déterminé un horizon
dans l'évolution intellectuelle de tous les peuples.
A ce moment la connaissance du ciel est encore si vague et si incomplète
que l'homme a nommé seulement les astérismes les plus brillants, et qu'il ne
connaît que Vénus parmi les planètes. Dans le Nouveau Monde, les Incas et
les Aztèques avaient peu dépassé ce niveau ; dans l'Ancien, les Scandinaves
y étaient arrivés; et l'on a le souvenir de Tépoque reculée à laquelle les
Aryens, encore dans la Bactriane, traversaient cette phase.
On n'avait pas alors dirigé sérieusement les regards jusqu'au firmament.
Mais le temps approchait où l'on serait amené à compléter les premières
ébauches, résultant de vagues observations. La sphère entière allait se
couvrir de figures et la découverte des grandes planètes s'achever. Quand, à
la suite de ces efforts plus réguliers et plus suivis, le cercle des connaissances
se fut élargi, le siège des divinisations fractionnaires passa de la terre au ciel.
Ce furent les astres qui devinrent des dieux.
Comme émanations de l'essence primordiale et régulatrice, ces astres
paraissaient doués des diverses qualités particulières sorties du premier
principe. On saluait dans le Soleil le dispensateur des saisons et de la vie.
On suivait, en cherchant à les comprendre, les mouvements des planètes
divinisées, en même temps qu'on se racontait les légendes de certains person-
nages placés sur la sphère étoilée. C'est à une astrolâtrie complète et brillante
qu'étaient arrivées, au temps de leur plus grande splendeur antique, long-
temps avant l'origine de notre ère, l'Egypte, la Chaldée et l'Inde. La Grèce
des temps héroïques en fournit également une idée; mais elle ne s'est pas
arrêtée à cet horizon.
A un certain moment de la vie des peuples, le culte des astres acquiert un
développement immense et s'enrichit de détails merveilleux. Mais peu à peu
le nombre des principes animés, distincts les uns des autres, va en dimi-
nuant. On ne voit plus, dans ces personnifications diverses, que des attri-
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l\stronomie dans l^histoire.
buts diiïérents. On revient à Fidée d'un maître suprême, qui a frappé de
bonne heure la plupart des nations primitives : regnator omnium deus,
coetera subjecta alque parenlia, disait Tacite exposant les idées des Ger-
mains K Alors tout ce qu'on avait regardé comme des personnalités indépen-
dantes n'apparait plus que comme des émanations d'un principe primordial
et finalement on n'y voit que des qualités d'un être suprême. Le mono-
théisme est le dernier mot et comme la conclusion générale de l'époque que
nous venons de décrire.
L" imagination. — Pendant la période fabuleuse il y a bien peu de place
pour l'observation ; c'est l'imagination qui étend partout son empire. C'est
elle qui jette l'homme dans les conceptions les plus illusoires et souvent les
plus extravagantes. Elle prend les devants et l'empêche en quelque sorte de
voir et d'entendre. Par une réaction qui s'explique, mais qui n'est pas suffi-
samment justifiée, quelques critiques ont conclu qu'il fallait la proscrire
absolument du travail moderne d'investigation. Ils n'ont pas considéré
combien, au contraire, elle peut être utile lorsqu'on lui assigne son véritable
rôle. C'est, en effet, cette faculté qui ouvre le chemin à l'induction; c'est
elle qui souvent a mis sur la voie de grandes découvertes. C'est elle seule,
par exemple, qui a fourni à Kepler l'idée de sa troisième loi. « L'influence
de l'imagination comme instrument d'investigation, dit Brewster, a été trop
dédaignée par ceux qui se sont risqués à poser des règles à la philosophie.
Cette faculté est de la plus haute valeur dans les recherches physiques. Si
nous la prenons pour guide et nous confions à ses indications, elle nous
induira en erreur infailliblement; mais si nous l'employons comme auxi-
liaire, elle nous apportera un inappréciable secours ^. »
On pourra s'en convaincre tout à l'heure en considérant le rôle que
l'imagination, soutenue par l'observation, et contrôlée cette fois par la com-
paraison des faits avec les théories, a joué pendant l'époque inductive. Que
son emploi à peu prés exclusif, à l'origine du mouvement scientifique, ait
jeté l'homme dans un monde chimérique, en l'éloignant par conséquent du
monde réel, c'est ce qu'il est impossible de nier. Mais ces commencements,
qui sont les mêmes partout, prouvent seulement que les différentes facultés
de l'intelligence ne se manifestent pas toutes au même moment.
H. Époque empirique. — Il était évidemment plus facile à l'homme de
puiser d'abord en lui-même avant de regarder autour de lui. C'est ce que
^ Tacitus, De moribus Germanorum, cap. 33. — "^ Brewster, The martyrs of science,
1841, p. âlK.
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290 INTUODUCTION. CHAPITRE X.
signifie la priorité des fables. Ces premières images donnent lieu dans son
esprit^ et comme par un besoin de sa nature^ à tout un échafaudage de
déductions. La science consiste alors à raisonner^ sans trop s'inquiéter de
la solidité ou de Tinanité de la base. N'était-on pas accoutumé à admettre les
faits facilement^ légèrement^ sans examiner d'où ils venaient? De ces faits
de valeur diverse^ et pour la plupart fort contestables^ on fait bientôt
découler de vastes systèmes.
Il faut reconnaître toutefois que si le but n'est pas atteint^ si l'explication
des phénomènes n'est pas trouvée^ il y a maintenant le désir et l'intention
manifeste de les expliquer. Les individualités supernaturelles disparaissant
avec Tastrolâtrie^ des causes physiques viennent les remplacer. Ce ne sont
plus les coursiers du Soleil qui en traînent le char; ce sont les sphères
solides en cristal qui emportent l'astre. Nous ne sommes plus le jouet des
caprices de Jupiter^ de Vénus ou de Saturne ; mais il y a dans les planètes
des influences physiques qui règlent notre destinée. L'astrologie est une véri-
table matérialisation de l'astrolâtrie. Au lieu de l'influence libre et animique
des planètes^ c'est leur influence physique^ d'après des lois fixes^ produisant
des effets aussi inévitables que la chaleur même du Soleil.
Les anciens peuples de l'Orient avaient déjà vu l'astrologie se substituer
à l'astrolâtrie. Les Grecs les ont suivis dans cette voie. Les Arabes et FEurope
du moyen âge ont renchéri sur les systèmes de leurs devanciers. En môme
temps^ les observations commençant à se multiplier, les mouvements des
astres sur la sphère perdirent la simplicité qu'on leur avait attribuée à l'ori-
gine, et il fallut recourir à des artifices de plus en plus compliqués pour
les représenter. Eh bien, l'histoire fait foi que cette recherche est partout
contemporaine de l'astrologie, dont les opérations exigent une certaine pré-
cision dans le calcul des mouvements célestes. Chez les nations qui n'avaient
pas encore de système astrologique, on ne trouvait pas non plus de procédé
pour représenter la marche apparente des planètes. Chez celles, au contraire,
qui faisaient usage de méthodes empiriques pour calculer, au moins approxi-
mativement, les mouvements planétaires, les erreurs de la divination par les
astres avaient pris possession pleine et entière de la société.
Telle est encore aujourd'hui la phase à laquelle se trouvent arrêtés les
plus grands peuples de l'Asie, les Chinois, les Hindoux, les Persans. Non
seulement ils calculent toujours empiriquement, comme ils le faisaient dans
l'antiquité, les mouvements des planètes, mais ils emploient encore les vieux
instruments d'observation, les astrolabes et les clepsydres. C'est dans une
situation analogue, au même point d'avancement des connaissances astrono-
miques, que les anciens peuples de la Chaldée, de l'Egypte, de l'Hellénie
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LASTHONOMIE DANS L HISTOIRE. i91
s'étaient abandonnés à Tastrologie. Cest encore à Fépoque des calculs
empiriques des mouvements célestes que les Arabes et les Européens de la
renaissance ont vu florir cette fausse science. Il s'agit donc d'une phase par
laquelle chaque développement qui se répète vient passer à son tour : il
s'agit d'un horizon très bien limité dans l'histoire de l'évolution humaine.
Ne nous étonnons pas d'ailleurs de la bizarrerie des systèmes que voit
éclore l'époque empirique. Dans le monde intérieur^ il est si facile de se
faire illusion sur la subslantialité des images et de construire alors sur des
ombres. Combien peuvent se flatter d'avoir échappé à cet entraînement?
Spinosa^ étant jeune encore mais ayant déjà acquis quelque célébrité^ fut
reçu par un de ces philosophes en renom dont l'Allemagne a toujours été
si féconde. L'occasion de découvrir aux yeux de son visiteur le système
entier de l'univers était trop belle pour que le philosophe la laissât échapper.
Il lui exposa l'essence intime de l'homme^ l'origine de l'àme^ la corrélation
des sphères^ le rôle de la divinité^ le passé et l'avenir. <« Il a cru me mon-
trer le tableau du monde^ disait Spinosa en le quittant; il ne m'a montré
que celui de sa propre imagination K »
C'est ainsi que^ pendant l'époque empirique^ s'élèvent systèmes sur sys-
tèmes. Il est à remarquer cependant que la confiance des auteurs dans leurs
conceptions^ qui est d'abord sans bornes^ diminue à mesure que les obser-
vations s'accumulent. Nous le voyons chaque jour dans les sciences qui
en sont encore à la période spéculative^ les sciences métaphysiques par
exemple. Le psychologue répète à ses disciples l'enseignement scolaslique
du XI V« et du XV« siècle touchant l'existence de l'âme, sa nature, ses
propriétés et ses destinées dans l'éternité. La marche dogmatique, les termes
même n'ont pas changé. Pourtant ce n'est plus avec la même foi implicite,
ni avec la même assurance que le maitre parle aujourd'hui. Les échos de la
chaire de physiologie, élevée dans une salle voisine, sont venus jusqu'à lui
et n'ont pas été sans troubler sa sécurité.
Il en avait été de même pour l'astronomie vers la fin du règne des sys-
tèmes, quand les observations avaient commencé à se multiplier. En compa-
rant ces observations aux positions calculées, on ne pouvait plus se faire
illusion sur l'insuffisance des procédés empiriques que l'on suivait. Il avait
fallu enter épicycles sur épicycles, sans arriver à rien d'exact. L'édifice
^ La même pensée se trouve exprimée dans l'Ethique : a Videmus enim omnes rationes,
quibus natura explicari solet, modes esse tantummodo imaginandi, nec nullius rei
naturam, sed tantum imaginationis constitutionem indicare. » [Spinosa, Ethica, dans ses
Opéra poslhuma, 1677, p. 39.)
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292 INTRODUCTION, CHAPITRE X.
spéculatif tremblait en quelque sorte sous les pieds. Pouvait-on regarder
cet échafaudage comme l'expression de la nature? Alphonse de Castille
n'étaît-il pas le précurseur d'une époque nouvelle lorsqu'il disait : « Si Dieu
m'avait appelé dans son conseil lorsqu'il créa le monde^ il aurait pu mieux
l'ordonner? * »
Après de longues réflexions^ on est donc amené à revenir de conditions
fort compliquées vers des conceptions de plus grande simplicité. La multi-
plicité des rouages finit par faire place à la simple courbe idéale dans l'es-
pace. Au lieu de tiraillements sans nombre sur des épicycles et des déférents,
on ne voit bientôt plus, dans les mouvements des corps célestes, que l'effet
de forces automatiques. L'univers devient un immense mécanisme. De ce
point de vue, tout peu à peu se coordonne et se simplifie. De même qu'on
avait résumé toutes les puissances supernalurelles dans un dieu unique, on
arrive à fondre plus ou moins complètement toutes les forces physiques
dans l'unité de la nature. Telle est la plus haute conception de la seconde
période.
L'observation. — C'est pendant cette période que la faculté d'observation
commence à se développer et que son éducation s'opère. On reconnaît que
pour bien observer il y a des conditions à remplir. Il faut un exercice des
sens et un exercice du jugement. Mais l'observation immédiate n'est pas
tout : il est nécessaire d'en conserver l'expression et de la transmettre. La
rédaction d'une observation a donc une haute importance. Ce sera vérita-
blement la pierre qui entrera dans l'édifice de la science. Or, bientôt on
s'aperçoit des incertitudes ^de la mémoire et des difficultés des descriptions.
On ne peut ajouter foi qu'aux faits consignés par écrit au moment même
où ils ont été observés, aux faits seulement fournis par des témoins immé-
diats, fidèles et bien préparés. Tout le reste est douteux et presque toujours
entaché d'exagération ou d'erreur. Et quant aux moyens de description, il
n'y a de véritable précision que dans les procédés qui reposent sur des
dessins ou sur des mesures. La multiplication des observatoires par les
Arabes et l'enregistrement plus assidu des positions des astres, à partir de
cette époque, marquent l'importance croissante qu'on avait reconnue à
l'observation.
^ ce Si a principio creationis humanœ Dei altissimi concilio inlerfulsset, nonnulla melius
ordinatiusque condita fuisse. » (Rodericus Sanctius [RodfHguez Sanchez], Compendiosa
historia hispanica, 1470, lib. iv, cap. 5.)
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L ASTRONOMIE DANS L HISTOIRE. 39S
IIL Époque inductive. — Mais^ à mesure que les déterminations numé-
riques se multipliaient^ les difficultés s'élevaient de plus en plus dans la
voie des systèmes. On avait beau s'eiïorcer de mettre la machine en har-
monie avec les faits nouveaux qui s'accumulaient de toutes parts^ on ne
faisait que la compliquer, sans produire un accord de nature à satisfaire. Un
moment vint où il ne fut plus possible de concilier les observations avec les
svstémes et ceux-ci se virent condamnés.
Il était clair qu'on ne parviendrait pas par des expédients ù l'entente des
mouvements célestes. C'était le lien intime de tous ces faits en apparence
détachés ou dissidents qu'il fallait saisir. La voie des créations subjectives
s'étant trouvée inefficace, une nouvelle faculté était nécessaire dans le travail
d'investigation. Elle se montra et se développa à son heure : on la nomma
l'induction. C'est elle qui, en jetant un regard d'ensemble, un coup d'oeil de
maître, sur tous ces faits accumulés, fut appelée à deviner en quelque sorte
la loi qui les rattachait entre eux. Ce fut ensuite à la comparaison, opération
plus élevée que l'observation proprement dite, et jusque-là relativement
négligée, à confirmer l'existence de la loi, en montrant l'accord des mesures
avec l'hypothèse *.
A ce moment l'imagination peut reprendre sa tâche, mais dans des condi-
tions nouvelles et plus fructueuses qu'autrefois. Seule, elle n'arrivait à
produire qu'une œuvre illusoire. Aidée de facultés auxiliaires et mise en
présence d'un tableau plus étendu et plus correct, elle suggère les relations
capables de relier entre eux les phénomènes; elle donne l'idée des causes
dont l'observation enregistre les eiïets.
Il arrive donc un instant où les différentes facultés se prêtent un concours.
Mais il faut pour cela que les dernières à se manifester se soient développées.
L^induction est venue marquer un terme plus avancé dans le développement
des méthodes d'investigation. Il avait été facile à l'homme de créer des
systèmes, parce qu'il les prenait dans son propre fonds. Mais lorsqu'il fallait,
après avoir créé, passer par la comparaison des théories avec les mesures, la
situation était bien diiïérenle : car il était nécessaire de saisir l'essence même
des phénomènes. La plupart de ces phénomènes, y compris les principaux
d'entre eux, avaient été sous les yeux des hommes depuis des siècles,
sans qu'on en eût trouvé l'explication. Telle était par exemple la chute des
corps. Le premier qui saisissait la loi d'un pareil ordre de faits trouvait
donc le mot d'une énigme qui s'était posée chaque jour pendant une suite
* Comparez Lai)lace, Théorie analytique des probabilités, t812, introd.; reproduit dans
ses OEuvres, t. VU, 1847, p. cliv.
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39i INTRODUCTION. CHAPITRE X.
d'âges, sans qu'on fût parvenu à la déchiflVer. L'explication qu'il en donnait
n'était pas seulement une preuve de son avancement personnel; elle venait
révéler l'usage d'une nouvelle faculté d'investigation, jusqu'alors latente et
négligée, un véritable pas en avant dans l'évolution. Jusque-là on n'avait
su voir, en effet, que l'expression empirique des phénomènes, sans en
découvrir les lois.
La science moderne ne se contente pas, comme celle des anciens, de la
vue extérieure d'un monde auquel elle crée des ressorts fictifs; elle aspire
à saisir les lois directrices. Ces lois, c'est l'induction qui les découvre pour
elle. De toutes les facultés d'investigation, l'induction est la plus élevée que
nous connaissions et que nous mettions en œuvre aujourd'hui. Elle est la
dernière qui a paru dans l'évolution intellectuelle. Mais il n'y a rien d'absurde
à demander s'il n'en viendra pas d'autres après elle, qui augmenteront nos
moyens de connaître et le degré de notre certitude. Le passé doit nous
rendre circonspects lorsque nous sommes tentés de prononcer sur ce point.
Les anciens physiciens n'avaient pas d'idée de la science inductive, ils
n'avaient pas de conceptions supérieures à celles de l'empirisme; et pour
nous tout serait terminé, nous aurions vu l'évolution scientifique sous toutes
ses formes !
Ce qui est vrai, c'est que la science s'arrête aujourd'hui à la connaissance
des lois dont l'induction lui a permis de faire la découverte. La simplifica-
tion toujours croissante de ces lois, et l'analogie qu'on remarque entre celles
qui régissent les divers champs d'investigation, font soupçonner que toutes
pourraient un jour se résumer dans une règle primordiale et universelle.
L'idéal de l'époque inductive serait alors une hi, comme celui de l'époque
empirique était une nature, et un dieu celui de l'époque primitive K De
moins en moins audacieuse ou prématurée dans ses conclusions, la science,
à chaque pas en avant, s'est efforcée de serrer les faits de plus près. Mais
a-t-elle épuisé tous les ressorts d'investigation et ne lui reste-t-il rien à
découvrir au delà des lois?
La confirmation. — Toujours est-il que Tintelligence des modernes est
en possession d'une faculté de recherche qui, pour les anciens, était demeurée
latente. Il ne faudrait pas croire que le mérite de l'induction consiste uni-
quement dans la présentation d'hypothèses nouvelles. La valeur de ces
conceptions réside tout entière dans leur conformité avec l'objectif, laquelle
^ Comparez Aiâq, CA)mle, Cours de philosophie positive, t. 1, 1830, p. 3.
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LASTHONOMIE DANS L HISTOIRE. 295
ne peut être établie que par la confrontation des théories avec les observa-
tions. C'est cette comparaison qui seule démontre le bien fondé des hypothèses
ou bien en fait toucher Tinanilé. Avant la confirmation expérimentale rien
n'est véritablement établi.
L'induction de Copernic, concevant dans la pensée la construction du
système planétaire, fui une des plus grandes et des plus brillantes dont
rhistoire des sciences fasse mention. Elle était cependant discutable à l'ori-
gine, parce que la confirmation manquait d'un caractère rigoureux. Il ne
suffisait pas, pour l'établir, d'expliquer dans leurs traits généraux les stations
et les rétrogradations des planètes; il ne suffisait même pas que les révolu-
tions synodiques des satellites fussent uniformes par rapport au Soleil et
non par rapport à la Terre. Il fallait la découverte de l'aberration.
La confirmation d'ailleurs n'est pas d'égale valeur, suivant qu'elle se fonde
simplement sur la nature des phénomènes ou qu'elle les considère en nombre
et en grandeur. L'astronomie tire sa principale force de l'emploi presque
général, dans cette science, de la confirmation par les chiiïres, que l'on
pourrait nommer la confirmation métrique. C'est ainsi que la théorie des
perturbations planétaires est vérifiée par l'accord des positions observées avec
celles que fournit le calcul.
Tous les genres de mesures peuvent se prêter à ces comparaisons. Dans
les sciences physico-chimiques et dans les sciences physiologiques ce sont
souvent des pesées. C'est par celles-ci que l'on compare, par exemple, la
théorie de la respiration aux produits observés de cette fonction vitale.
Il y a un siècle, on aurait encore pu croire que la confirmation métrique
des hypothèses n'était applicable qu'à quelques sciences plus ou moins
directement rattachées aux mathématiques. Presque toutes les sciences natu-
relles en étaient réduites à rapprocher de la cause proposée le simple carac-
tère des eiïets produits. En géologie, par exemple, on comparait la théorie
des soulèvements à la nature des marques empreintes sur le terrain. Aujour-
d'hui on peut entrevoir que le caractère plus probant de la confirmation
métrique sintroduira non seulement dans la science de la Terre, mais jusque
dans le domaine des sciences biologiques et de la connaissance de Fhomme.
Pour la science du XIX** siècle, c'est le plus haut terme de certitude qu'il
soit possible d'atteindre. C'est celui auquel l'astronomie contemporaine est
parvenue.
Cette certitude n'est pourtant pas absolue, par la raison qu'il n'y a jamais
de mesure qui soit parfaite. Nous pouvons seulement prétendre à renfermer
les écarts dans les limites de certaines erreurs inévitables d'appréciation.
Notre esprit doit donc rester toujours ouvert à des corrections nouvelles ;
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296 INTRODUCTION. — CHAPITRE X.
il doit être toujours prêt à réformer ou à compléter les théories, à mesure
de rexleusion et de la plus grande précision des observations.
Les trois époques en séries parallèles. — Le progrès est un des carac-
tères de la science, et quels que soient les ressorts nouveaux, inaperçus de
nos jours, que le développement des facultés d'investigation réserve à nos
successeurs, nous distinguons nettement ^ans le passé les trois époques suc-
cessives des fables, de Tempirisme et de Tinduction. Comme elles dépendent
de ce qu'on pourrait appeler Téclosion ou si Ton veut l'épanouissement de
facultés différentes, qui n'acquièrent pas en même temps leur puissance, les
trois caractères dominants viennent aussi à la suite les uns des autres. En
même temps l'histoire prouve que les facultés écloses ne meurent pas, que
nombre de traits, au contraire, de chaque époque antérieure, se perpétuent
dans les époques qui suivent. Les voies se multiplient donc sans se rem-
placer. Les fables, l'empirisme, l'induction existent aujourd'hui côte à côte
dans une même société. Au lieu d'un développement dont les éléments se
transformeraient suivant les époques, nous ne trouvons de changement que
dans la prédominance de certains traits, tandis que les anciennes formes se
prolongent à côté des formes nouvelles.
Ce fait permet de comparer les notions de l'intelligence humaine aux
séries parallèles des naturalistes. On dirait de grands fleuves qui coulent
côte à côte, mais qui n'ont pas leurs origines sur une même ligne. Le fleuve
des fables est parti le premier et c'est celui qui nous vient de plus haut. Il
est descendu jusqu'à nous sans s'interrompre. Il ne parait plus avoir le volume
des temps antiques, mais il roule encore des eaux puissantes au milieu
même de notre société. L'empirisme a grandi ensuite, et s'est développé peu
à peu, parallèlement à $on aine. L'induction enfin s'est montrée plus tard
encore et a sa source plus près de nous. Mais les trois courants marchent
de conserve, les plus anciens en perdant de leur importance à côté d'un
nouveau venu plus abondant, sans cependant qu'aucun d'eux donne jusqu'ici
des signes de tarir.
Vestiges astronomiques des époques antérieures. — La persistance de
ces fleuves de notions qui, une fois en cours, se perpétuent à travers les
âges, est peut-être mieux illustrée par l'histoire de l'astronomie que par
celle de toute autre science. Là, en effet, le phénomène remonte plus haut
et il se lie d'une manière plus intime à l'état social entier. Cette survivance
des notions anciennes, après qu'elles ont été reconnues insuffisantes ou
fausses, et en dépit du travail supérieur d'une époque plus avancée, est un
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LASTRONOmE DAI9S L HISTOIRE. 397
fait du plus grand intérêt Combien d'illusions^ de préjugés^ d'usages^ de
termes que nous employons sans en rechercher Forigine, remontent^ dans
notre société méme^ à Tépoque des fables et à une antiquité de plusieurs
mille ans!
Nos populations voient encore dans la Lune la figure humaine mise dans
notre satellite par Thomme de Fâge de la pierre ^ Nos feux de joio de la
Saint-Jean continuent ceux du solstice d'été*; Noël perpétue la fête du
solstice d'hiver 5; les prêtres rallument le cierge pascal^ comme autrefois le
feu sacré, à l'équinoxe du printemps *• Nos campagnards déposent les aéro-
lithes, ces pierres mystérieuses, dans les églises, comme les anciens les met-
taient dans les temples ^ En bénissant les cloches, on leur demande encore
de chasser les fantômes qui produisent les ténèbres, souvenir aujourd'hui
inconscient du temps où un dragon monstrueux avalait la Lune dans ses
éclipses ^ Les astronomes eux-mêmes parlent de la période draconitique,
qui ramenait l'invasion de ce terrible animal '^; et à l'évaluation numérique
si précise des longitudes du Soleil ils se plaisent à ajouter, sans qu'aucun
motif subsiste pour cette donnée, l'entrée de cet astre dans chacun des signes
zodiacaux.
Nous n'avons pas encore, pour les étoiles, de nomenclature plus régu-
lière ni plus systématique que celle de la sphère des monstres et des héros.
Fiers de notre numération décimale, nous comptons pourtant 2 fois 12 heures
dans la période diurne, parce qu'il y a quatre mille ans on comptait ainsi ^.
Nous subdivisons le temps et les arcs dans l'échelle sexagésimale, parce que
c'était celle des Ghaldéens du temps de Nimroud ^. L'Angleterre a contirmé à
compter par règnes ses années légales, comme on le faisait en Asie avant
l'ère de Nabonassar ^^
La divination est encore pratiquée sérieusement, dans bien des circon-
stances, par le café, les cartes à jouer et d'autres indices. Il y a des sour-
ciers, que l'on consulte, et qui découvrent l'eau par le moyen de la baguette
divinatoire. L'idée de l'influence de la Lune sur le temps est invétérée dans
toutes les classes, au point de décourager jusqu'aux tentatives d'amende-
ment **.
On dit que si l'astrologie naturelle est encore à l'état de croyance à peu
près universelle, les erreurs de l'astrologie judiciaire sont abandonnées. Mais
i Plus haut, Chapitre II, p. 42. — 2 Chapitre IV, p. 116. — 3 Chapitre II, p. 33; Cha-
pitre III, p. 86. — 4 Chapitre IV, p. 120. — 5 Chapitre IV, p. 122. — 6 Chapitre II,
p. 68. - "ï Chapitre II, p. 63. — 8 Chapitre III, p. 80. — 9 Chapitre I, p. 28. — *o Cha-
pitre V, p. 132. - li Chapitre VII, p. 243.
38
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598 INTRODUCTION. CHAPITRE X.
si la judiciaire n'est plus toute-puissante^ elle conserve au moins de profondes
racines dans les esprits. Les grands éclats de Vénus^ les pluies d'étoiles
filantes, les hauts crépuscules rouges passent encore pour des signes
célestes. Les comètes continuent à annoncer la guerre aux populations des
pays les plus éclairés. Si l'on ne tire plus d'horoscopes, c'est seulement
d'hier. Sur la grande sphère de Goronelli, exposée à la Bibliothèque natio-
nale de Paris, on voit marquées les positions des planètes à Tinstant précis
de la naissance de Louis XIV, positions qui ont servi à prédire à Penfanl
roval sa brillante destinée.
Dira-t-on même qu'il ne se fait plus de miracles dans le ciel? Le Soleil
ne s'esl-il pas arrêté pour favoriser un grand roi, sinon notre contemporain,
au moins tout à fait de l'époque moderne? Nos historiens ne l'ont-ils pas
consigné solennellement dans leurs relations pour notre enseignement et
celui de la postérité ' ?
Il n'y a donc pas à le contester, le cours des notions admises ne s'arrête
pas subitement au moment où le progrès de la science vient corriger ces
notions. Les idées survivent et, pendant longtemps, causent au moins la
subsistance de certaines formes. Il en reste des vestiges rudimentaires dans
la science aussi bien que dans les coutumes ou dans les mœurs. Les fables
astronomiques cessent un jour d'être enseignées et, plus tard, elles cessent
même d'être comprises. Elles finissent par tomber dans l'oubli. Mais,
malgré cet abandon, elles laissent leurs traces après elles, comme une
empreinte des premiers efforts de l'esprit humain. Dans l'évolution de l'in-
telligence, comme dans celle d'un organisme, il semble que rien ne meure
tout à fait.
Existe-t'il des opinions héréditaires? — Cette survivance serait de nature
à faire supposer qu'il y a des idées héréditaires. On ne l'observe pas seule-
ment dans les classes ignorantes, qu'on pourrait regarder comme des
exemples d'un développement arrêté, conservant le niveau des sociétés
antérieures; elle s'étend à tous les rangs sociaux.
Ce sont les classes lettrées qui ont sous leur patronage l'instruction
publique ; et cependant que de difficultés les facultés des sciences n'ont-elles
pas rencontrées à leur création? Quelle peine n'a-t-on pas encore à en
constituer l'outillage, à en développer les moyens d'action ? Le Collège de
France, que nous regardons comme une des sources les plus élevées de
l'initiative scientifique, était à peine institué qu'on brûlait solennellement
Plus haut, Chapitre IV, p. 109.
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L ASTRONOMIE DANS L HISTOIRE. 299
devant sa façade les Animadversiones anstotelicae de Ramus ^ Il n^y a
guère plus d'un siècle que FUniversité de Salamanque^ questionnée sur la
convenance d'introduire dans son programme les sciences physiques^
répondait par la négative. Le rapport officiel n'apercevait pas ce que
l'esprit pouvait y gagner. « Newton, y est-il dit, n'enseigne rien qui puisse
faire un bon logicien ou un bon métaphysicien, et Gassendi et Descartes ne
s'accordent pas aussi bien que le fait Aristote avec la vérité révélée 2. »
Contre qui Galilée eut-il à lutter? Ce n'étaient pas seulement des igno-
rants qui composaient la phalange anti-copernicienne, c'étaient des écri-
vains, des physiciens, des astronomes même, des hommes lettrés et instruits.
On eût dit qu'une impulsion involontaire, placée en dehors du contrôle de
la raison, dominait des générations entières. Aujourd'hui encore, un siècle
et demi après la découverte de l'aberration des étoiles, on n'a pas cessé
de voir paraître des ouvrages destinés à combattre le mouvement de la
Terre.
La croyance dans une influence de la Lune sur le temps est répandue dans
tous les rangs de la société indistinctement. Elle se maintient en dépit de l'en-
seignement commun. Aucun intérêt n'est en jeu pour soutenir ce système,
aucune classe d'hommes, aucune organisation ne profite du préjugé. Il ne
s'agit pas, comme pour les idées religieuses, de la transmission d'un dogme
que les pères mettent de l'importance à inculquer à leurs enfants. Et cepen*
dant, à bien peu d'exceptions près, les hommes de notre temps et de notre
civilisation professent sur ce point des opinions dont la science montre
chaque jour la fausseté. Ces notions ne faisant pas l'objet d'un enseignement
positif, faut-il conclure que les individus trouvent en eux-mêmes une pré-
disposition à les accepter?
Le fait, chez nos ancêtres, d'avoir pensé d'une certaine manière, pendant
un grand nombre de générations successives, laisserait-il dans le cerveau
des traces transmissibles? Serions-nous ainsi plus accessibles aux opinions
déjà partagées par nos pères qu'aux idées différentes et nouvelles? Comment
expliquer autrement cette espèce de glissement de la pensée, en dehors de
toute pression et même en sens inverse de l'enseignement scolaire, vers
une ancienne conception erronée? Les influences prénatales s'étendraient
donc au delà du domaine des instincts purement matériels.
Cette disposition expliquerait pourquoi la science doit compter, dans ses
progrès, avec les habitudes héréditaires de la pensée. Celles-ci ayant une
* En mars 1544. — 2 Cité par Draper, A history of the intellectual development of
Europe, 1843, eh. xxij.
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300 INTRODUCTION. CHAPITRE X.
raison d'être organique ne se modifieraient^ comme les habitudes physiques,
qu'avec une extrême lenteur. Le fail est que les sociétés semblent perpétuer
avec elles des opinions traditionnelles^ qui sont comme une partie intégrante
de leur bagage intellectuel. La vérité se fait jour auprès du préjugé, mais
le préjugé subsiste. On dirait qu'il suffit à une idée d'avoir existé dans
un certain temps pour laisser dans l'avenir des traces ou rudiments indis-
solubles.
Il en est un peu de cette manière pour l'individu. Quand il est sagace et
intelligent, il corrige ses premières notions; mais il hii reste presque toujours
quelque chose des idées qui lui avaient ^té communiquées dans ses pre-
mières années. Or, les peuples, a dit Guillaume de Humboldt, sont des
individus collectifs. Pour eux, comme pour l'homme individuel, le présent
est à chaque instant la résultante du passé. On pourrait donc dire que le
passé est toujours là, sous la forme non seulement d'acquisitions mais aussi
d'images antérieures. Les conceptions de la pensée humaine ressemblent
à d'immenses plantes rampantes, qui étendent leurs rameaux à travers les
époques subséquentes et mieux informées.
Les monuments astronomiques des trois époques. — Si ces époques ne se
distinguent pas entre elles par des caractères exclusifs, si les anciennes se
prolongent même, à certains égards, côte à côte des plus récentes, il n'en est
pas moins vrai que l'aspect prépondérant s'est modifié, et que le nombre des
facultés mises en œuvre dans le travail d'investigation a été en augmentant
La diversité des caractères présentés par les trois grandes époques est
accompagnée d'une difTérence correspondante dans la nature des monuments
astronomiques de ces trois périodes. On voit ici, une fois de plus, comment
tout s'enchaine dans le développement général de la société.
La première époque, soit qu'on la considère chez les peuples de l'antique
Orient, ou parmi les nations semi-civilisées rencontrées par les conquérants
du Nouveau Monde, ne nous a laissé que des documents figuratifs et souvent
symboliques. Ces premiers souvenirs sont gravés sur les édifices égyptiens,
sur les tablettes de Ninive, sur les calendriers aztèques, voire même sur les
bâtons runiques des Scandinaves. L'aspect du ciel et le cours du temps n'y
étaient encore exprimés que par des figures et des symboles. On parlait aux
yeux autant qu'à l'intelligence. L'historien est réduit à consulter ces sources
sur les monuments, ou sur les dessins et les fac-similia qui les reproduisent.
On n'en a déchiffré jusqu'ici qu'une faible partie.
Pendant la deuxième époque, qu'il s'agisse de la Chine, de l'Inde, ou du
mouvement intellectuel de la Grèce, continué par les Arabes et par les
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L ASTRONOMIE DANS L HISTOIRE. SOI
Européens de la renaissance^ les documents de la science sont contenus dans
des manuscrits. Les principaux de ceux-ci ont été ou analysés ou reproduits
intégralement par la voie de la presse. On y a joint souvent des traductions;
en sorte que nous avons un certain accès aux sources authentiques. Il reste
cependant^ dans les dépôts des bibliothèques, dos documents précieux qui
ne peuvent être étudiés que sur des exemplaires uniques. Il est même pro-
bable qu'un certain nombre d'ouvrages qu'on regarde comme perdus, sont
enfouis au milieu de matériaux mal examinés, ou dont on n'a pas publié
l'inventaire.
C'est dans les manuscrits que nous retrouvons l'état de l'astronomie à
l'époque empirique, tant en Orient qu'en Occident, pendant une vingtaine
de siècles. La série commence par des poèmes, en partie descriptifs, en partie
dans lesquels l'imagination se donne pleine carrière. On est frappé tout de
suite de la place considérable que l'astrologie tenait alors dans les préoccu-
pations. La proportion des documents qui s'y rattachent est réellement
énorme. Les listes qu'on trouvera dans le cours de cet ouvrage en fourniront
une idée, bien que nous n'ayons pas épuisé le sujet. Quant aux traités astro-
nomiques proprement dits, ils n'ont pour ainsi dire, durant cette longue
période, qu'un même type et un seul objet : exprimer artificiellement les
mouvements des sept astres mobiles, le Soleil, la Lune et les grandes planètes.
Cette représentation est le but exclusif de l'Almagesle de Ptolémée, et
c'est encore l'objet dominant du livre de Copernic, dont le plan est presque
exactement celui du grand ouvrage de l'astronome d'Alexandrie. Tout traité
d'astronomie était alors terminé par des tables, où le travail de l'auteur
venait se résumer. C'était pour arriver à des tables à peu près conformes
aux mouvements apparents que toute la discussion, tout l'examen des phé-
nomènes était entrepris. Il n'y a pour ainsi dire pas d'astronome arabe ou
persan qui n'ait laissé des tables des sept astres mobiles; il n'y a guère
d'astronome de la renaissance qui n'ait donné les siennes. Le caractère
saillant et qui semble absorber les autres, pendant ces deux mille années,
est le perfectionnement des moyens empiriques de représentation.
La troisième époque se place après l'invention de l'imprimerie. Les
sources de ce temps présentent par conséquent un autre aspect, et nous les
avons directement sous la main. Ce sont des livres imprimés, que l'astro-
nome, après ses études classiques, peut presque tous lire dans les originaux.
En effet, ils ont été écrits pour la plupart en latin jusque vers le milieu du
XVII^ siècle, puis dans les langues modernes de l'Occident, et principalement
en français, en allemand, en anglais et en italien. Le caractère de ces
ouvrages est beaucoup plus varié, parce que l'époque inductive est riche en
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302 INTRODUCTION. CHAPITRE X.
hypothèses^ parfois inexactes^ auxquelles il s'agit de comparer les faits
observés. Ces hypothèses sont souvent susceptibles d'une expression mathé-
matiquC; qui permet l'emploi de l'analyse. La littérature astronomique de
l'époque moderne prend de là un caractère tout à fait distinct. Les questions
traitées dans la science des astres sont aujourd'hui des problèmes de méca-
nique^ d'optique^ de physique générale^ de chimie méme^ d'une grande
variété^ ainsi que d'un grand intérêt d'application.
Les observations des trois époques. — Les différences que nous offrent
les sources de la science trouvent un parallèle dans celles que présente la
nature des observations. Dans les premiers temps^ on n'attachait pas d'im-
porlance à enregistrer les données d'une manière précise et détaillée. On
avait déterminé des révolutions et formé des cycles, sans s'inquiéter de
conserver les éléments de ces évaluations. Nous retrouvons de l'époque
primitive des calendriers, des planisphères, des images planétaires symbo-
liques, des formules même de cycles, avec peu d'observations proprement
dites.
Mais quand vint l'empirisme, on fixa dans le cours des astres de grands
points placés de distance en distance, des points de passage si l'on peut
s'exprimer ainsi. C'était le lever ou le coucher d'un astre dans la période
diurne, les solstices et les équinoxes dans le cours de l'année. Puis ce furent
les éclipses, qui marquaient des repères, non seulement dans la marche du
Soleil et de la Lune, mais aussi dans celle du nœud lunaire. Lorsque nous
voulons vérifier nos théories en remontant au loin dans le passé, nous n'avons
pas d'autres bases de comparaison que ces grands points, fondés sur les
éclipses, les conjonctions des planètes et les appulses de ces astres avec des
fixes. Jusqu'à la fin du XVII« siècle et même au commencement du XVIII*^,
nous ne trouvons pas autre chose, si ce n'est des occultations que le téles-
cope avait fourni les moyens d'observer, mais qui sont également de la même
nature. L'observation continue des coordonnées est toute moderne : elle a
été provoquée par la nécessité de fournir aux théories des éléments de
comparaison.
Harmonie entre l'avancement ^scientifique et l'état social. — Il est facile
de voir que ces différents caractères ne suivent pas seulement l'état de la
science, mais celui même de la société. Tout se lie dans l'évolution intellec-
tuelle. La forme des monuments astronomiques a été en rapport, dans
chaque période, avec les ressources du moment. Si les inscriptions, les
manuscrits, les livres imprimés ont successivement fourni trois termes,
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l\sTR0N0M1E dans l'histoire. 303
c'est que Thoinme a passé par des moyens de plus en plus parfaits de con-
server sa pensée. Il n'a eu d'abord qu'une écriture symbolique. Plus tard est
venue l'écriture phonétique; mais il fallait l'exécuter à la main. Enfin, en
dernier lieu, on est arrivé au moyen mécanique et multiplicateur de l'impri-
merie.
L'outillage astronomique des différentes époques s'est également transformé
suivant le progrès des arts. Tous les peuples qui ont fait une première étude
des mouvements célestes ont commencé par édifier des temples-observatoires,
placés souvent sur de massives pyramides ^ Puis, s'ils arrivaient jusqu'aux
calculs empiriques, ils ont eu l'aslrolabe et la clepsydre. Ces deux instru-
ments sont caractéristiques de cette deuxième époque; ils la suivent dans
toute son étendue, et sont encore à cette heure ceux des peuples arrêtés à
cette phase, les Chinois, les Hindoux, les Persans, demeurés barbares. Le
télescope et Thorloge à pendule n'appartiennent qu'à la dernière période :
c'est la civilisation moderne qui les a inventés et qui les emploie. Ce sont
aussi nos progrès qui seuls ont permis à l'astronomie de s'aider des secours
de la haute optique, de la spectroscopie, de l'électricité.
La science marche de pair, dans son avancement, avec la société. C'est là
un phénomène général, si simple et si évident qu'il nous apparaît en quelque
sorte nécessaire. Cette harmonie se retrouve partout; et ce qui est digne
de remarque, ce n'est pas tant la concordance des deux développements que
l'espèce de fatalité avec laquelle celui de la société détermine celui de la
science. Partout, au même degré social, la connaissance des astres est
arrivée au même point d'avancement, sans y manquer nulle part.
L'astronomie des Incas et des Aztèques n'avait pas de traits vraiment dis-
tincts de ceux de la science préhistorique des peuples de l'antique Orient.
Elle n'avait qu'une première idée du ciel étoile. La Grèce classique, l'Inde,
la Chine ont fait, à l'insu les unes des autres, les mêmes efforts pour repré-
senter empiriquement les mouvements des astres mobiles, et de chaque côté
on y est arrivé à peu près, par l'application de termes plus ou moins habile-
ment formulés, d'après l'observation des inégalités. Les développements de
la science ont toujours présenté, sur des horizons correspondants, une
analogie frappante. A parité d'avancement social, les mêmes conceptions
se sont présentées partout aux esprits. A la Chine, dans l'Inde, comme en
Grèce, on parlait de l'harmonie des sphères. Le soupçon d'une rotation de
la Terre s'était fait jour depuis l'Egypte jusqu'à l'extrême Orient. L'idée de
l'influence des astres sur nos actions n'était pas seulement commune à tous
1 Plus haut, Chapitre III, p. 101.
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504 INTRODUCTION. CHAPITRE X.
ces peuples de rAncien Gontinenl^ mais tous étaient arrivés aux thèmes de
nativité el tous entretenaient les mêmes opinions chimériques au sujet des
conjonctions planétaires.
Dans les différentes civilisations^ les phases se sont présentées dans le
même ordre/ avec des caractères, des détails même d'une ressemblance
étonnante. Cest à ce point que Thistoire d\m de ces développements suffi-
rait à la rigueur pour servir d'histoire à tous. Dans l'évolution intellectuelle
il n'y a partout, au fond, qu'un seul et même type.
Applications des sciences dans la vie matérielle. — Pour confirmer
encore la solidarité manifeste entre les divers efforts de l'homme dans leurs
directions multiples, on peut considérer ce que la vie matérielle a dû, pen-
dant chaque époque, aux applications scientifiques. Celles-ci ont dépendu
partout du degré d'avancement de la science à laquelle elles étaient emprun-
tées, et de la certitude de ses résultats. Les branches de connaissances le
plus anciennement constituées ont fourni non seulement les premières appli-
cations, et les plus nombreuses, mais aussi celles qui touchent le plus intime-
ment à la marche journalière de la société.
Au point de vue utilitaire, on n'a jamais rien retiré des sciences qui en
étaient encore à l'âge fabuleux. C'est à partir du moment où une branche
de connaissances se constitue d'une manière positive que la vie pratique lui
emprunte des applications. Les mathématiques, qui ont été les premières
des sciences exactes, ont fourni aux peuples primitifs l'arpentage et le levé
des plans. Unies à la mécanique, elles leur ont donné les premières machines
simples et les éléments de l'architecture. Mais l'astronomie, qui est à la fois
une application des mathématiques el une science objective, et qui remonte
aux temps préhistoriques, a eu peut-être la part la plus brillante dans les
applications d'ordre général.
Pour s'en rendre compte, il faut se reporter à ces temps anciens et
se représenter le rôle important que cette science remplissait alors ^ Elle
était indispensable dans la vie journalière. Elle a donné d'abord la gnomo-
nique, avant laquelle tout était vague pour l'homme dans la distribution de
ses occupations. Elle a servi ensuite à établir le calendrier, qui a permis
de régler les travaux de l'année et d'avoir conscience du cours du temps.
La connaissance de l'heure et celle de la date annuelle, qui nous sont deve-
nues tellement familières que nous n'en apprécions plus la valeur, embrassent
Plus haut, Chapitre II, p. 32.
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l'astronomie dans L^HISTOIRE. 305
pourtant toute notre vie. Puis^ à mesure que la société a progressé, Tastro-
nomie a fondé la géographie de précision et les méthodes célestes de Kart
nautique. Par celte dernière application elle a rendu possibles les voyages
de long cours, sans lesquels il n'y aurait pas de rapports entre les parties
éloignées de la Terre, ni par conséquent entre les peuples écartés. Les
premières de ces applications remontent à une haute antiquité et appar-
tiennent aux traits fondamentaux de l'organisation sociale.
D'autres applications ont été dues plus tard à d'autres sciences, mais
seulement à mesure que celles-ci ont fait des progrès et qu'elles se sont
constituées. La mécanique, en se développant, nous a dotés de ces métiers
automatiques qui font aujourd'hui le triomphe de nos fabriques. Ses con-
quêtes se lient à celles de l'industrie. Il en est de même de la physique,
qui nous a donné la vapeur ou, suivant le mot de Boulton, la puissance \
On peut y ajouter l'électricité. A la chimie nous sommes redevables d'une
foule de produits dont l'usage journalier contribue grandement à la supé-
riorité de notre existence matérielle, mais qui pour la plupart sont tout
modernes. Les sciences géologiques, qui sont venues plus tard encore^ ont
fourni les moyens d'une exploitation plus rationnelle des mines.
Mais quand on arrive aux sciences anthropologiques et aux sciences
biologiques^ qui toutes sont absolument récentes et qui sont à peine entrées
dans la période inductive, on trouve que ces sciences ont fourni jusqu'ici
à la vie pratique peu d'applications, d'une importance d'ailleurs limitée.
El quant aux branches d'études dans lesquelles l'accord n'est pas encore
établi, les recherches métaphysiques par exemple, elles n'ont rien apporté
à ce contingent. N'ayant pas d'objectif reconnu ni saisissable^ que pourraient-
elles tirer du monde extérieur?
Les phénomènes sont gouvernés par des lois. — Aussi ces sciences spécu-
latives sont-elles jusqu'à présent restées vaines. Elles n'ont pas même con-
couru à dévoiler ce grand fait, qui est comme le dernier mot de l'évolution
scientifique au point où elle est arrivée^ que les phénomènes peuvent être
calculés d'après des lois qui les régissent. Plus on avance, plus on voit les
théories s'étendre, embrasser un plus grand nombre de faits et laisser fina-
lement une moindre part à l'inconnu et à l'arbitraire. Lors même que la loi
de certains phénomènes est encore cachée, on peut entrevoir que les faits
1 Boulton, associé de Watt, montrant à Boswell, en 1776, les ateliers de Soho, lui dit :
« I seil hère, sir, what ail the world desires to hâve — power. » (Boswell, Life of Johnson,
éd. Routledge, 1857, vol. II, p. 285.)
39
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506 INTRODUCTION. — CHAPITRE X.
observés dépendent de certaines conditions ou plus générales ou antérieures.
Uhomme de science de notre époque ne rencontre plus nulle part de puis-
sances occulles, ni de forces capricieuses qui s'intercalent, pour le troubler,
dans un enchainement prévu. Dans quelque ordre d'études qu'il pénètre,
l'idée qui lui reste, après avoir tout examiné sobrement, est que les phéno-
mènes ne sont ni fortuits ni indépendants, mais qu'ils sont, au contraire,
amenés et réglés par des lois.
' D'où viennent ces lois, quelles en sont l'essence et la source, nous ne le
savons pas encore pour une seule d'entre elles. Qui pourrait dire, par
exemple, en quoi consiste l'affinité chimique ou l'attraction newtonienne?
De ce côté, la connaissance humaine a un terme dans ce XIX® siècle. Elle
n'a pas pénétré au delà de l'expression matérielle des lois par les phéno-
mènes. À proprement parler, elle ne va pas au delà des phénomènes. Il
serait téméraire de dire qu'elle n'ira jamais plus loin; mais il faut constater
où elle s'arrête.
Nous ne voyons pas aujourd'hui au delà des phénomènes. — Pour elle,
l'univers est un spectacle grandiose d'évolution, et partout celte évolution
s'accomplit comme si les faits qui se déroulent portaient leurs lois en eux-
mêmes. Nulle part la science n'a encore saisi isolément une cause. Nulle
part elle n'a pénétré jusqu'à Vaition de Platon. Nous sommes arrêtés aux
effets, mais l'existence propre des causes, leur enlité distincte, qu'il serait
d'ailleurs prématuré de nier, a échappé jusqu'ici à la démonstration.
Heraclite disait que le corps humain vit et agit comme s'il avait de lui-
même toutes les facultés. Dans la nature, observait Lucrèce, tout se produit
sans que l'on aperçoive aucune intervention du dehors. Au milieu d'une
forêt vierge, le gland qui tombe à terre donne naissance à un rejeton;
celui-ci croît avec le temps, devient un arbre et finit par être un grand
chêne, d'où tomberont à leur tour des centaines de glands. Ce cycle s'ac-
complit indéfiniment sans que nous saisissions autre chose que le gland et
le chêne, le chêne et le gland»
Le ver à soie dépose ses œufs puis il meurt, sans qu'une génération voie
jamais la génération qui la suit. Cependant les œufs éclosent au printemps.
Des chenilles d'abord toutes petites en naissent. Ces chenilles grandissent,
se mettent à filer leur coque, s'y renferment, s'y métamorphosent et sortent
un jour en bombix ailés. Ces papillons pondent à leur tour, pour mourir
après avoir assuré la perpétuité de leur espèce. Toute cette évolution était
renfermée dans l'œuf en puissance. Cela est si vrai qu'à chaque instant nous
pouvions annoncer quelle serait la phase qui suivrait et à quel moment nous
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l\sTRONOMIE dans l'histoire. 507
la verrions se produire. Il y a dans ce développement la même suite^ la
même dépendance entre chacun des états successifs que nous trouvons dans
les progrès d'une réaction chimique.
Qui applique l'impulsion en vertu de laquelle les rivières coulent suivant
la pente de leur lit? Quelle main sépare dans le prisme les rayons de
lumière et teint Taurore et le crépuscule de leurs brillantes couleurs? Qui
pénètre dans les entrailles de la femme pour organiser le fruit qu'elle mettra
au jour ?
Tout marche, tout se produit, tout se développe, comme par l'effet de
virtualités intrinsèques. A voir les choses du dehors, et comme nous les
voyons aujourd'hui dans la science, on dirait que chaque phénomène ren-
ferme en lui-même tout ce qu'il faut pour le réaliser. « La matière, s'écrie
Jordano Bruno, n'est pas celte simple capacité vide que les philosophes nous
ont représentée, mais la mère universelle qui produit tout comme le fruit
de son propre sein. »
Ce qui est certain c'est que, jusqu'à ce jour, les causes ou leurs principes,
pris en eux-mêmes, ne sont pas tombés sous notre perception. Mais parce
que toute évolution s'accomplit dans le monde comme une déduction prévue,
sans que nous réussissions à saisir la main exécutrice de ce développement,
celui-ci en est-il plus facile à expliquer et moins merveilleux? L'existence
des corps, le mouvement, la vie, l'obéissance des phénomènes à des lois
sont des sujets d'étonnement et d'admiration bien autrement grands et
frappants que toutes les fables racontées par les mythologues anciens
et modernes ^ « La nature, disait Galilée, est merveilleuse dans toutes
ses opérations *. »
Évolution de l'astronomie. — L'astronomie, pas plus que les autres
sciences, n'a eu le privilège de découvrir en quoi consistent ces causes
immuables et générales, ces forces, si l'on veut les appeler ainsi, dont les
mouvements des corps célestes sont la plus grande et la plus positive mani-
festation. Nulle part cependant les phénomènes ne sont plus clairement ni
plus intimement rattachés à des lois; nulle part ces lois ne sont plus simples,
plus constantes, ni plus universelles dans leurs applications. Par cette
circonstance, l'astronomie est peut-être appelée à acquérir la première une
idée des principes régulateurs auxquels les phénomènes sont soumis. Son
ancienneté comme science objective ^ la met sur le premier plan.
< Huxley, dans The agnostic annual, année 1884. — 2 NeUi, Vita di Galilée, 1793, t. I,
p. 31. — 3 L'acoustique est aussi ancienne, mais elle n'est plus comptée aujourd'hui
comme science distincte : elle rentre dans le domaine de la physique.
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508 IMTBODUCTION. CHAPITRE X.
Née partout dès Tétai sauvage des hommes^ contemporaine de Tâge de la
pierre^ elle a parcouru sa carrière côte à côte de la civilisation. Nous Pavons
vue liée^ dans ses diverses phases^ aux conditions mêmes de Tétat social.
Le sauvage chasseur qui poursuit le gibier dans les solitudes des cam-
pagnes et le pasteur nomade des prairies vierges avaient déjà mis au ciel
des personnages. L'agriculteur^ arrivé au régime municipal ou des cités^
avait étendu et poétisé ces premières créations. Alors s'était fondé un système
de personnifications astronomiques^ que Ton se plaisait à décrire et à embellir
dans tous ses détails. Ces conceptions servaient d'une véritable base commune
à la religion et à la science. La tradition les transmettait de génération en
génération^ et plus tard l'écriture vint leur donner une forme plus fixe^ mais
moins naïve et moins frappante.
Lorsqu'à l'âge du bronze les groupes de population s'étaient fixement
constitués en cités^ on avait déterminé la durée approchée de la lunaison.
On s'était formé une première idée de la longueur de l'année et de la diffé-
rence entre les hauteurs solstitiales du Soleil. Les étoiles déterminatrices des
Hindoux et des Chinois avaient remplacé les personnages mystérieux de la
sphère primitive. Il est certain que l'astronomie est sortie de la période des
fables avant l'histoire naturelle^ avant la physique^ avant la géographie,
avant l'histoire. Elle avait élevé des gnomons à la Chine, elle observait en
Egypte les levers héliaques de Sirius, dans un temps où les traditions de
l'Europe, encore à demi-sauvage, sont impuissantes à remonter.
À mesure que les hommes fixés au sol s'étaient constitués en véritables
nations, ils avaient commencé à tenir registre des éclipses et des différents
phénomènes célestes. On possédait en Egypte et à Babylone de longues
séries d'observations, dont on n'a pu fixer encore l'époque initiale. La Chine
nous en a donné une qui date, avec toute régularité, du VIII* siècle avant
notre ère, et qui présente ce caractère unique de se poursuivre jusqu'à ce
jour sans interruption. La civilisation chinoise est, en effet, la plus ancienne
civilisation nationale qui subsiste de notre temps, et la seule qui, depuis
l'origine de ces observations, n'a pas cessé d'être continue.
En même temps se développaient les spéculations et les systèmes. Mais
un beau jour les sphères solides, qui enfermaient la Terre comme dans une
boîte, sont brisées. L'espace s'ouvre ; et la famille d'astres qui compose le
système planétaire se montre dans toute la liberté de ses mouvements. Notre
globe, passé au rang de modesie planète, cesse d'être une exception dans
l'univers. Le groupe même dont nous faisons partie ne demeure pas un cas
isolé. Le télescope nous montre l'espace qui nous entoure, à des profondeurs
qui défient l'imagination, peuplé de mondes et de systèmes de mondes
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l'astronomie dans L^HISTOIRE. 509
comparables à celui que nous habitons. Tous ces globes exécutent leurs
révolutions sous Tempire de lois simples et immuables^ avec une majes-
tueuse grandeur. Le lemps s'écoule^ les siècles se passent comme d'insigni-
fiantes durées^ et ces mouvements se poursuivent d'après les mêmes lois^
engendrant de semblables effets. Par Taction mutuelle des forces, les orbes
s'allongent ou s'arrondissent, les vitesses se ralentissent ou s'accélèrent dans
des limites marquées; mais l'ordre général se maintient, au delà de toute
durée qu'il nous est possible aujourd'hui d'entrevoir. Pendant que sur la
Terre les générations disparaissent comme l'herbe des prairies, que les
nations elles-mêmes s'éteignent et que les civilisations se renouvellent,
les corps célestes continuent leur marche imposante à travers les années,
les siècles et les âges du temps.
Avenir de rastronomie. — Quand on compare le tableau de l'univers tracé
par l'astronomie moderne aux conceptions qu'en avait le sauvage, on ne peut
se défendre d'admirer l'œuvre de nos facultés d'investigation. Ce qui frappe
peut-être plus encore, c'est que cette œuvre, d'abord si lentement et si péni-
blement ébauchée, est presque tout entière, au moins dans ce qu'elle a de
précis, le résultat des efforts des trois derniers siècles. C'est Copernic qui est
venu allumer pour l'astronomie, avec un éclat si vif qu'il a commencé par
éblouir, le flambeau prophétique de l'induction. C'est Kepler qui a trouvé
la formule des mouvements planétaires, et Newton qui, par la loi de la gravi-
talion, a donné à la science des astres un caractère de grandeur et de sim-
plicité majestueuse qui jusqu'ici n'a pas d'égal.
En présence de ces résultats, relativement tout modernes, qui pourrait
douter de l'avenir? Qui croirait que le champ des découvertes est épuisé, au
moment où l'on en retire les plus grandes richesses? Les commencements
sont encore si voisins, les âges d'obscurité ont laissé tant de vestiges qu'on
serait plutôt tenté de regarder l'intelligence humaine comme un géant qu'on
a vu seulement au berceau. Quel homme d'étude douterait qu'un avenir im-
mense, un monde de connaissances dont nous ne soupçonnons ni l'étendue
ni la nature, ne soit réservé à la science des âges futurs ? Si grande que
soit, aux yeux des contemporains, la tâche déjà accomplie, l'exemple des
développements historiques n'impose-t-il pas la pensée multum adhuc restât
operis ?
L'astronomie, ayant pour elle l'ancienneté dans la carrière, a en quelque
sorte ouvert la voie aux sciences objectives. Elle a eu le temps de porter plus
loin ses développements et de pousser l'évolution scientifique plus avant que
ses sœurs cadettes. Nulle autre science inductive ne peut montrer, en effet, une
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310 IlfTRODUCTION. CHAPITRE X.
carrière plus complète. Nulle autre n'a parcouru plus intégralement toutes
les phases de rinvestigation^ jusqu'à la plus élevée que Tintelligence atteigne
aujourd'hui. Si le besoin de pénétrer au delà des lois provoque un jour
Téclosion d'un ressort nouveau^ l'astronomie ne semble-t-elle pas appelée la
première à réaliser ce progrès? Sa position est celle d'une tête de colonne.
Ses explorations ont porté au loin les limites de leur domaine. Quel autre
champ serait donc plus apte à fournir^ durant la période qui va suivre, des
résultats plus importants que ceux du passée et plus grands encore?
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE L'INTRODUCTION.
( Les chiffres indiquent les pages. )
La bibliographie d'une science fait connaître les caractères des matériaux que cette science
emploie aux différentes époques, 1. — La succession de ces caractères est le résultat d'une
marche générale, 1. — Nos différentes sciences ne sont pas contemporaines entre elles, 2. —
Le nombre des sciences va en augmentant, 2. — Cet accroissement est le fruit et l'expression
de l'évolution intellectuelle, 2. — Nous allons considérer l'Astronomie comme élément et
partie de tout un ensemble d'évolution, 2.
CHAPITRE PREMIER.
ORDRE SUIVI DANS L'ÉVOLUTION INTELLECTUELLE.
L'ordre du développement des connaisances humaines a ses lois, 3.
L'ArUhmétiqtie la plus ancienne des scimceSy 3. — L'Arithmétique est chronologiquement
la première des sciences, 3. — Généralité de la numération décimale, 4. — Progrès de
l'Arithmétique dans l'antiquité, 4. — Notion abstraite de nombre, 8.
La Gé4miétri€y 8. — Notion de figure, 8. — La Géométrie vient immédiatement après
l'Arithmétique, S. — Géométrie des Grecs, 8, — Grandeur de ces travaux, S.
Caractère des Mathématiqties, 6. — Les géomètres prennent leurs sujets en eux-mêmes, 6.
— Ces sujets s'épuisent rapidement, 6. — Les Mathématiques n'exigent l'emploi que d'une
seule faculté, la déduction, 6. — Elles sont les premières sciences constituées, parce qu'elles
ne mettent en œuvre qu'une seule de nos facultés d'investigation, 7.
Les Mathématiques apj)liquées, 7. — Les Mathématiques appliquées viennent ensuite, 7.
— Quelles sciences forment les premières branches d'application des Mathématiques, 7.
UAcoustiqu^e, 8. — L'Acoustique des anciens, 8.
L'Astronomie y 8. — La constitution de l'Astronomie, 8.
La Mécanique, 8. — Naissance de la Mécanique, 8.
L'Optique, 9. — Naissance de l'Optique, 9.
Les sept arts libéraux, 9. — Les Mathématiques étaient les seules sciences exactes, 9. —
Le quadrivium et le trivium des Universités de la renaissance, 10. — Terrain borné de cet
enseignement, 10.
Les systèmes de Philosophie, iO. — L'homme prédisposé de bonne heure à raisonner, 10.
— Analogie entre la Philosophie et la Géométrie, H. — Les données de la Philosophie sont
idéales comme celles de la Géométrie, 11. — Plusieurs philosophies et plusieurs géomé-
tries, 11.— Une Géométrie dont l'exactitude s'étend dans l'objectif, 11. — La Dialectique, 12.
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312 SOMMAIUE DES MATIÈRES DE l'iNTRODUCTION.
La science des langues et celle de Vhistoire^ 12. — La Grammaire et la Rhétorique, 13. —
La Linguistique, 13. — Variabilité des langues non écrites, 13. — L'Histoire commence
partout par des fables^ 14.
Caractère primitif de^ sciences d^observation, 14. — Déception des témoignages, 14. — Les
observations ne sont d'abord qu'accidentelles, 18. — On conclut alors au delà des faits, 13.
— Il faut que les observations deviennent intentionnelles, 13.
Les scietices physico-chimiques, 13. — Les sciences physico-chimiques de l'antiquité, 13.
— Commencement des observations positives, 13. — Un dernier travail : l'induction, 16. —
L'induction en Physique et en Chimie, 16. — Ces deux sciences sont relativement
modernes, 17. — Elles ont aujourd'hui un corps de principes exacts, 17.
Les sciences géographiques et géologiques^ 17. — Les sciences géographiques, 17. —
Géographie astronomique, 17. — Naissance de la Géologie, 17. — La Paléontologie, 18.
Les sciences authropologiques, 19. — L'Ethnographie, 19. — La Philologie, 19. -—
La Sociologie, 19. — L'Histoire, 20. — L'Archéologie, 20. — L'Économie politique, 20.
— La morale et la science du droit, 21.
Les sciences biologiques, 21. — L'Histoire naturelle descriptive, 21. — La Biologie, 22.
— La Médecine, 22. — L'Histoire de ces sciences ne tient pas de place dans leur enseigne-
ment, 23.
Les sciences métaphysiques y 23. — Caractère de ces sciences, 23. — Leur domaine n'est-il
composé que de songes et de fictions? 23. — Dans les sciences, il est téméraire de préjuger
l'avenir, 24.
Antériorité des Mathématiques chez les divers peuples, 24. — Le même ordre de succession
des sciences se retrouve chez tous les peuples, 24. — Sciences des Incas, 23. — Sciences
des indigènes chiliens, 23. — Sciences des Aztèques, 23. — Sciences des Malais et des Indo-
Chinois, 26. — Sciences des Hindoux, 27. — Sciences des Chinois, 27. — Sciences des
Chaldéens, 28. — Sciences des anciens Égyptiens, 29. — Sciences des Scandinaves, 29. —
L'ordre de développement des sciences dépend de la nature des conditions, 30.
Les trois phases de l'Astronomie, 30. — L'Astronomie reflète les différentes phases de ce
développement, 30. — Elle commence par les fables, 30. — Elle passe à l'empirisme et
aux déductions prématurées, 30. — Elle finit par devenir une science inductive, 31.
CHAPITRE IL
ÉPOQUE FABULEUSE. — NAISSANCE DE l'aSTRONONIE.
L'homme primitif est forcé d'être son propre astronome, 32. — Aujourd'hui l'Astronomie
est entre les mains d'hommes professionnels, 32. — A l'origine chacun devait être son
astronome, 32. — Intérêt de l'archéologie de l'Astronomie, 33.
Les périodes diurnes comptées par les nuits, 34. — La nuit et le jour assimilés au néant et
à l'existence, 34. — On comptait les périodes diurnes par les nuits, 34. — Images de la
nuit et du jour chez les Scandinaves, 34. — Restes de l'usage de compter par les nuits, 33.
Heures conjecturales, 33. — Heures conjecturales, 33. — Manière d'en juger, 33. —
Division du nychthémère par les noirs d'Afrique et les indigènes du Nouveau Continent, 38.
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE l'iNTRODUGTION. 515
— Par les Islandais, 36. — Par les naturels des îles de la Société, 36. — Par les plus
anciens peuples classiques, 37. — Par les Romains, 37. — Par les peuples polaires, 37.
Cours de la Lwie, 38. — Les changements de la Lune sont frappants, 38. — Clairs de
Lune, 38. — Feux de néoménie, 38. — Idée des Péruviens que la Lune meurt chaque
mois, 39. — Idée de querelle et de lutte entre le Soleil et la Lune, 39. — Explications
diverses, 39. — Aspects successifs de la Lune, 39. — Le mois, 40.
Ce qu^an voit dans la Lune, 40. — Tous les peuples voient dans la Lune des objets
familiers, 40. — Le lièvre ou le lapin des peuples de l'Orient de l'Asie, 40. — Le lièvre des
Indiens de l'Amérique du Nord, 41. — Figure humaine dans l'Amérique méridionale et
rOcéanîe, 41. — Légendes des Scandinaves, des Esquimaux, des Khasias, 42. — Visions
des peuples classiques et des civilisés modernes, 42. — Distribution géographique des
grands types de visions, 43. — Puissance de cette illusion, 43.
Cours du Soleil, 44. — Variation de longueur des ombres méridiennes, 44. — Azimuth
de l'ombre au Soleil levant ou couchant, 44. — Levers et couchers héliaques, 44. — La
période solaire à peine sensible sous les tropiques, 4S. — Le cours du Soleil donnait
l'idée de cycle et de retour, 4S. — Première détermination de la période du Soleil en
Egypte avant le — XXXI^ siècle, 4S. — Détermination analogue par les anciens peuples
d'Asie, 45. — Par les peuples indigènes du Nouveau Continent, 46.
Naissance de FAstrogtwsie, 46. — Confusion apparente des étoiles, 46. — Leurs configu-
rations relatives restent constantes, 47. — Les premiers obser\ateurs se placent sur les
monticules, 47. — La nomenclature des étoiles se fait partout en mettant au ciel des person-
nages et objets divers, 47. — Il y a des associations d'étoiles qui semblent naturelles, 48.
— Le partage entier du ciel visible en constellations est un travail de longue durée, 48.
Astrognosies primitives, 48. — Six nations seulement ont achevé des sphères imagées, 48.
— Antiquité des essais uranographiques à la Chine, 49. — Dans l'ancienne Egypte, 49. —
En Chaldée, 50. — Dans l'Inde, 50. — Chez les Gaulois et les Scandinaves, 51. — La
voie lactée le chemin des âmes, 51. — Coïncidences des figures représentatives chez divers
peuples, 51. — Les Pléiades, 51. — L'Ourse, 52. — Le V du Taureau, 53. — La Polaire
reconnue par les Iroquois, 53. — Astrognosie primitive des Esquimaux, 53. — Les figures
adoptées reflètent le genre de vie du peuple, 53. — Astrognosies ébauchées par les Aztèques
et par les Péruviens, 53. — Le ciel des Patagoniens, 54. — Celui des Tahitiens, 54.
Les étoiles comme guides, 55. — Employées par les peuples primitifs, 55. — Les naviga-
teurs y ont recours, 55. — La connaissance du ciel importante aux Scandinaves comme
aux Phéniciens, 55.
Première conception du firmament, 56. — On croyait les astres à portée de la voix, 56. —
Le firmament recouvrait la Terre comme un couvercle, 56. — Chaque peuple se croyait
au centre de la Terre, 56. — Les vents d'Est arrêtés en Espagne par le firmament, 57. —
Le ciel soutenu par une colonne, 57. — Le ciel fluide des Iroquois, 57. — Le Soleil
attaché à une corde, 57.
Découverte de Vénus, 58. — La découverte des planètes dépend de l'attention apportée
à l'uranographie, 58. — On ne reconnaît d'abord que Vénus, 58. — L'étoile du matin
est identifiée avec l'étoile du soir dès sa découverte même, 58. — Vénus seule dans Homère
et dans Hésiode, 58. — Vénus en Egypte, en Mésopotamie, en Chine, dans l'Inde, 59. —
Vénus était la seule planète qu'eussent découverte les peuples du Nouveau Monde, 59. —
40
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314 SOMMAIRE DES MATIÈRES DE L^INTRODUGTION.
Elle était connue des Péruviens, des Aztèques, des Mayans, des Pawnîes, des Iroquois,
des Topinamboux, S9.
Terreur pétulant les éclipses, 60. — Lorsque le Soleil s'éclipse, c'est pour témoigner sa
colère, 60. — L'éclipsé de Lune plus remarquable que l'éclipsé partielle de Soleil, 60. —
Idée des Incas sur l'éclipsé de Lune, 60. — Leur conduite pendant récKpse, 61. —
Coutume suivie aux Antilles et par les Caraïbes, 61. — Chez les Hurons et les Esqui-
maux, 62. — Monstres qui dévorent la Lune, 62. — Le dragon lunivore identifié avec
les nœuds de la Lune, 62. — Le dragon de l'Apocalypse, 63. — Superstitions dans l'Indo-
Chine et les archipels d'Australasie, 63. — Superstitions à la Chine, 63. — Idées des anciens
Grecs, 64. — Bruit pendant les éclipses, 64. — Sonnerie des cloches, 63. — Ressemblance
étonnante des superstitions au sujet des éclipses, 65.
U Astronomie naissante contemporaine de V Animisme, 63. — Ressemblance des fables sur
un même horizon social, 63. — L'Animisme, 66. — Les dieux sont successivement des
fétiches, les puissances atmosphériques, les astres, 66. — Conjuration, sorcellerie, divina-
tion, 67. — État psychologique qui correspond à l'Astronomie naissante, 67. — État
psychologique des nations hyperboréennes, 67. — Des Scandinaves, 68. — Des noirs de
l'Afrique, 68. — Des Gouanches des Canaries, 68. — Des Indiens de l'Amérique, 69. —
Des Aztèques et des Incas, 69. — De diverses tribus du Nouveau Monde, 70. — Des
peuples de l'Australasie et de l'Océanie, 70. — Des anciens peuples de l'Egypte, de la
Perse, de l'Inde, de l'Arabie, 71. — De l'antiquité classique, 72. — Restes de l'époque des
dieux météoriques, 72.
État social au temps de PAstronomie immitive, 72. — A la naissance de l'Astronomie, on
subissait les phénomènes sans les prévoir, 72. — C'était l'époque des tribus et des premiers
arts essentiels, 72. — Les créations de l'esprit n'embrassaient pas encore les astres, 73.
CHAPITRE III.
ÉPOQUE FABULEUSE (SCITE). — l'ASTRONONIE FAMILIÈRE.
Lenteur de^ progrès de rAstronomie primitive, 74. — Immobilité de certaines sociétés
prouvée par l'exemple de l'Afrique des noirs, 74. — Le secours de l'écriture manquait, 78.
— Invention -du phonétisme, 73. — Rareté de l'emploi de l'écriture dans l'antiquité, 73. —
La première Astronomie s'applique à des usages familiers, 76. ^
La sphère et sa rotation, 76. — Les cercles de la sphère, 76. — La droite et la gauche du
ciel, 76. — Passage des dodécatémories par l'horizon, 77. — Systèmes de paranatellons, 77.
— Levers héliaques et acronyques, 77. — Les Chinois ont, au — XXII* siècle, des tables
donnant les variations annuelles de l'aspect du ciel, 78.
Heures métriques, 78. — L'horloge céleste a deux cadrans, celui du jour et celui de la
nuit, 78. — Heures temporaires (inégales) et heures équinoxiales (égales), 78. — Usage des
heures temporaires en Chaldée, en Egypte, 78. — Veilles temporaires des Chinois, 79. -—
Usage universel des heures temporaires en Grèce et à Rome, 79. — Cet usage se perpétue
en Europe jusqu'au XIV« siècle, 79. — Heures à l'italienne, 79. — Adoption toute récente
du temps moyen, 80. — Pourquoi nos heures sont duodécimales, 80. — Heures des
Aztèques et des Mayans, 80.
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30MMAIRE DES MATIÈRES DE L^INTRODUCTION. 545
Observation de Fheurepar les étoiles, 81. — Les levers des étoiles donnaient des instants
fixes, 81. — C'était le procédé employé par les anciens Égyptiens, 81. — Les Chinois se
servaient des culminations, 81. — Les Grecs n'ignoraient pas ce procédé, 81.
Achèvement de la découverte des grandes planètes, 81. — La découverte complète des
grandes planètes se lie à l'observation pi us assidue du ciel étoile, 81. — Connaissance des
planètes dans la civilisation gréco-latine, 81. — Les planètes chez les anciens Égyptiens, 82.
— Les planètes des Assyriens, 83. — Les planètes de la Perse ancienne, 83. — Les planètes
des Hindoux, 84. — Les planètes des Chinois, 84. — Découverte d'une partie seulement
des planètes par les Draviriens de l'Inde et les Tahitiens, 88.
Institution du caletidrier, 85. — Le calendrier a pour bases le mois et l'année, 85. —
L'institution (Viui calemii'i(.^r exige un tcruiin «lévduijpement rJe rAfetrunuinii^ 8,j. -^
Usage vague du mois et de l'année chez les Indiens d'Amérique, 86» — Diflicullé de la
mesure du temps dans les régions polaires^ 86. — Deux étalons, d'où trois calendriers :
lunaire, solaire et 1 uni -solaire, 87,
Calefidriei'fi lunaires, 87. — Leur principe, 87, — Calendrier arabe, 87. — Calendrier degi
Péruviens, 87. — Le calendrier lunaire est celui des pasteurs plutôt que des agricuUeurSj88*
Calendriers^ mlaires, 88. — Régularité des phénomènes annuels en Egypte, 88, — Leur
constance jusqu'à ce jour, 88, — Antiquité du calendrier égyptien, 89, — Substitution de
l'année fixe à Tannée vague, 89. — Période du phénix, 89. — Déplacement du lever
héliaque de Sirius par Teffet de la préccssion, 90. — Le labyrinthe, 90- — Calendrier des
Accadiens, 90, — Calendrier des Perses, 91, — Calendrier des Ailèques, 91, — La roue
chronologique mexicaine» 92» — Calendrier mayan, 93, — Choix des noms des mois
suivant les occupations des peuplades, 93. — Calendrier des Romains, 94. — Kéformc
grégorienne, 94,
Calendriers luni-sdaires, 95, — Intercalatlon par mois entiers, 98. — Octaéléride
assyrienne, 95, — Cycle de Méton corrigé par Callippe, 96. — Calendrier de la Grèce
ancienne, 96, — Les khoufj-ki chinois ou système de deux t^helles à divisions égales^ 96,
— Réforme malheureuse de ce système par les missionnaires, 97, — Le cycle de 19 ans en
Chine, 97. — Cycles de 60 jours et de 60 ans» 97, — Le palais de la lumière, 98. —
Calendrier des Védas, 98. — Calendrier hindou moderne» 99. — Calendrier des
Huyzcas, 99.
Les fêtes séculaires, 100. — « Ludi sîecularcs » de Rome, 100, — La fc^te du siècle chex
les Aztèques, 100. — Détails de la iète, 100, — Anxiété de toute la population, 101, —
Ressemblance avec la fête d'Isis en Egypte, 101.
Les pyramides, 101. — Autels élevés aux asli'es, 101. — Pyramides à gradins, 102, —
Époque des grandes pyramides d'Egypte, 102. — Destination de œs pyramides, 10!2, —
Pyramides ou tours de la Mésopotamie, 103. — La Tour des Esprits h la Chine, 104, —
Pyramides à gradins du Nouveau Monde, 104. — Les pyramides étaient le signe du
mouvement astronomique religieux, 104.
CHAPITRE IV.
ÉPOQUE FABULEUSE (SUITE). — LE CIEL AlflMÊ.
Personnification des astres, 105. — Une intelligence dans les astres, 105. — Leur divini-
sation, 106.
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316 SOMMAIRE DES MATIÈRES DE l'iNTRODCCTIOR.
IjC Soleil atUmé, 106. — Changement de route du Soleil au solstice, 106. — Sa cause, 106.
— Le Soleil se couche dans la mer, 107. — Il passe sous la Terre, 107. — Il se retire dans
une cave, 108. — Les astres ont le libre arbitre, 108. — Étoile qui guide Timoléon, 108. —
Il est arrivé au Soleil de s*attarder pendant la nuit, 108. — Il lui est arrivé de s'arrêter, 108.
— Il s'est encore arrêté au XVI« siècle, 109. — Des éclipses se produisaient à sa
volonté, 109.
L*Astrolâtrie, 109. — Généralité d'une phase théocratique, 109. — L'Astrolàtrie ne se
montre en plein qu'après la découverte des planètes, 109.
Le culte des astres chez les Sémites, 110. — Panthéisme sidérique de la Chaldée. 110. —
Culte des astres chez lesSabéens, 110. — Chez les Phéniciens, 111. — Chez les Hébreux, 111.
— Le Soleil divinisé sous ses divers aspects, 111.
Le culte des astres en Egypte, 111. — Différentes personnifications du Soleil, 112. —
Révélation du Soleil à l'âme des morts, 112. — Culte des Africains, 112.
Le culte des astres dans Vlnde, 113. — Ses débuts chez les Aryens, 113. — Développement
du brahmanisme, 113. — Le Soleil adoré sous diverses formes, 113. — Révélation par la
lumière, 114. — Le temple de l'Orissa, 114. — Culte de Vichnou, 114. — Le culte des
astres dans l'Australasie, 114.
Le culte des astres chez les Mongoliques, 114. — A la Chine c'est plutôt une admiration
qu'un culte, 118. -— Au Japon l'Astrolâtrie n'était pas complète, 115. — Adoration du
Soleil par les anciens Touraniens et les Hioung-nou, 115. — Les Parthes et les Persans
modernes saluent le Soleil, 115.
Le culte des astres en Europe^ 115. — Dans l'antiquité classique, 115. — Chez les Slaves
et en Norwége, 116. — Chez les Saxons, 116.
Le culte des astres dans le Nouveau Monde et en Océanié, 117. — Fêtes du Soleil chez les
Incas, 117. — Culte du Soleil chez les Aztèques, 117. — Chez les Apalaclies, 117. — Chez
les Hurons et les Iroquois, 117. — L'Astrolâtrie s'arrêtait en Amérique au culte du Soleil
et de la Lune, 118. — Les Tahitiens n'adoraient que le Soleil, 118. — Corrélation entre le
développement du culte des astres et les progrès de l'Astronomie, 118.
Le feu sacré, 118. — Le feu sacré un fragment du Soleil, 118. — Le feu sacré dans le
monde ancien, 118. — Feu perpétuel des Juifs, 119. — Culte de Vesta, 119. — Pyrèthes, 119.
— Feu perpétuel des Scandinaves, 119. — Dans l'Inde et au Japon, 119. — Chez les
Natchez, 120. — Chez les Incas, 120. — Chez les Mexicains, 120. — Comment on allume
le nouveau feu, 120. — Le cierge pascal, 120. — A une certaine époque l'Astrolâtrie fait
le fond de la religion de tous les peuples, 121.
Le culte des aérolithes, 121. — Ce culte a peut-être été l'origine de celui des pierres, 121.
— Aérolithes dans les temples anciens, 122. — Dans les églises de l'Europe moderne, 122.
Les étoiles filantes, 122. — Ces apparitions fugitives parlent à l'imagination, 122. —
Croyance des Arabes, 123. — Croyances de différentes tribus indiennes, 123.
Les sphères imagées, 123. — Elles sont différentes chez les divers peuples, 123. —
L'achèvement d'une pareille sphère exige plusieurs siècles, 123. — Sphère des Chal-
déens, 124. — Des anciens Égyptiens, 125. — Les livres d'Hermès, 125. — Sphère des
Hindoux, 126. — Caractère des sphères de l'Orient, 126. — Sphère des Chinois, 126. —
Les navigateurs chinois n'avaient pas formé d'astérismes dans le ciel austral, 127. —
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE l'iNTRODUCTION. 517
Sphères des anciens Arabes et des Arabes classiques, 127. — Les peuples de rAmériquèet
de rOcéanie n'avaient de sphères qu'en ébauche, 128.
Les mythes astronomiques y 128. — Les figures de la sphère étaient-elles l'expression de
mythes ou de légendes? 128. — Comment ont été formées les constellations ajoutées par les
modernes, 128. — Dernières constellations placées au ciel par les anciens, 128. — Constel-
lations qui ont changé d'emblèmes, 129. — Romans arabes dont les astres sont les
héros, 129. — Naissance et mort des personnages célestes, 130. — Les images du ciel
austral, 130. — La sphère des personnages n'est presque en tout qu'une nomenclature, 130.
Le zodiaque solaire, 130. — Origine accadienne des dodécatémories, 130. — A leur
introduction en Grèce le zodiaque avait déjà des constellations, 131. — Époque de cette
introduction, 131. — Symbolisme du zodiaque, 132. — Altération des dodécatémories par
les peuples qui les reçoivent, 132. — Les signes égyptiens, 133. — Époques des zodiaques
des temples égyptiens, 133. — Les décans, 134. — Introduction du zodiaque en Perse, 134.
— Dans l'Inde, 13S. — A la Chine, 13S. — Zodiaque mongol, thibétain et japonais, 136.
— Coïncidence de certains symboles zodiacaux des Aztèques avec ceux des Asiatiques, 136.
— Était-ce le résultat d'une communication? 136.
Sphères gravées et planisphères antiques, 137. — La date des sphères se retrouve par la
position des équinoxes, 137. — Les sphères du musée Farnèse et d'Arolsen, 138. — Le
planisphère du Vatican, 138.
Le zodiaque lunaire, 138. — C'était un jalonnage du ciel pour observer les mouvements
de la Lune, 138. — Nakshalras de l'Inde, 139. — Ce qu'ils sont pour les Hindoux
modernes, 140. — Effets de la précession sur les mansions de la Lune, 140. — Coordonnées
des déterminatrices, 140. — Zodiaque lunaire des Chinois, 141. — Disparition de la
division tse, 142. — Les stations lunaires des Arabes et des Persans, 142.
Communicatiofts antéhistoriques entre lés peuples, 143. — On se figure les civilisations
antiques comme des foyers isolés, 143. — Anciennes communications de la Chine avec
l'Occident, 144. — Ses communications avec l'empire des califes, 144. — Voyages des
Phéniciens, 145. — Il n'y a aucune invraisemblance au transport de certaines connaissances
dans l'antiquité, 145.
CHAPITRE V.
ÉPOQUE EMPIRIQUE. — LES PREMIÈRES OBSERVATIONS.
L'observation entre dans une phase active, 146. — L'observation devient intention-
nelle, 146. — Anciennes époques hypothétiques des mouvements célestes, 146.
Observation des solstices, 147. — Se faisait très anciennement à la Chine, 147. — Le puits
de Syène, 147. — Solstice de Méton et Euctemon, 148. — Principe suivi au Pérou pour
cette observation, 148. — Les tours de Cusco, 149.
Observation des passages du Soleil par le zénii, 150. — Au Pérou, 150. — Au Mexique, 150.
Observation des éclipses, 151. — Anciennement à la Chine, 151. — A Babylone et à
Ninive, 151. — Dans l'Egypte ancienne, 152. — Difficulté dans le compte des années, 152.
— Les listes d'éponymes, 152. — Erreurs que les anciens observateurs commettaient sur
l'heure, 153. — Éclipse du Mahabharata, 153. — Éclipses historiques classiques, 153.
Services astronomiques officiels, 154. — En Egypte l'astronomie était entre les mains des
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518 SOMMAinE DES MATIÈUES DE L*INTRODUGTION.
prêtres, 154. — Tablettes astronomiques de Ninive, 154. — Rapports astronomiques
retrouvés sur ces tablettes, 154. — Décadence de l'Astronomie à Babylone, 155. — Organi-
sation du service astronomique en Chine, 155. — La cour astronomique, 156. — Obser-
vation en Chine des comètes, des taches du Soleil, des étoiles temporaires, 156. — Obser-
vations de Mercure, 157. — Annales astronomiques des Étrusques, 157. — Quelques
observations conservées par les Incaa^ 157. — Par les Aztèques,. 157.
Rédaction des almanachs, 158. — Les a livres de Tannée, » 158. — Tablettes égyp-
tiennes contenant le cours des planètes, 158. — Almanachs des Hindoux, des Chingalais,
des Turcs, 158. — Almanachs officiels de la Chine, 159. — Roue chronologique des
Aztèques, 160. — Bâtons runiques des Scandinaves, 160.
Sciothérique, 160. — Les Madécasses mesurent l'ombre de l'homme en longueurs du
pied, 160. — On se sert d'abord des longueurs des ombres, 161. — Le polos ou horolo-
gium, 161. — Pierre à style de Mexico, 161. — Gnomon à pointe et à trou, 161. — Cadran
solaire chinois, 162. — Cadran équinoxial égyptien, 162. — Scaphé de Bérose, 162. —
Cadrans concaves des collections archéologiques, 162. — Cadran conique, 162. —
L'arachné, 163. — Progrès de la gnomonique à la suite de l'étude des coniques, 163^ —
Cadran analemmatique d'Hipparque, 163. — La gnomonique savante demeure inconnue à
l'extrême Orient et à l'Amérique, 164. — Époque de l'introduction des gnomons et des
cadrans solaires en Grèce, 164. — A Rome, 165. — On criait les longueurs de l'ombre, 165.
— L'obélisque d'Auguste, 165. — Importance de la sciothérique durant l'époque munici-
pale des sociétés, 165.
Tracé de la méridienne, 165. — Les pyramides d'Egypte sont orientées, 165. — Instrument
égyptien pour déterminer l'azimuth du Soleil, .165. — Méthodes chinoises pour tracer la
méridienne, 166. — Proclus emploie les ombres égales, 166. — Hyginus se sert de trois
longueurs d'ombres d'un même côté du méridien, 166. — Méthode d'Ulug-Beigh, 167. —
Les pyramides du Mexique sont orientées, 167.
Les clepsydres, 167. — L'existence d'un instrument propre à mesurer le temps donne
une idée plus nette de la continuité et du progrès de la durée, 167. — Exemple du peuple
de Ceylan, 167. — Clepsydres des Chinois et des Hindoux, 168. — Clepsydres à trou, 168.
— Cet instrument encore en usage en Asie, 168. — Clepsydres en Chaldée et en Egypte, 168.
— Clepsydres des Grecs, 169. — Des Romains, 169. — Des Arabes, 169.
Observations astronomiques proprement dites, 170. — Les Chinois font le point des astres
sur une sphère qui suit automatiquement le mouvement du ciel, 170. — Mesure de la
déclinaison en visant par un tube, 170. — L'écliptique divisée en parties égales à l'aide de
la clepsydre, 171. — L'heure par l'arrivée de deux étoiles au même vertical, 171. — Par la
hauteur d'un astre, 171.
Instruments à mesurer les angles, 171. — Division de la circonférence chez divers
peuples, 171. — Armilles équinoxiales, 172. — Astrolabe, 172. — Cercle mural, 172. —
Dioptre, 173. — Règles parallactiques, 173. — Cercle, sphère pleine, gnomon des
Chinois, 173. — Stèle avec son aire, 174. — Le niveau et le fil-à-plomb, 174. — Règle
d'Hipparque pour les diamètres apparents, 174. — Observation du Soleil, 175.
Alexandrie, son observatoire et ses bibliothèques, 175. — La supériorité de la science
grecque se montre, 175. — Bibliothèques chaldéennes, 175. — Bibliothèques d'Alex-
andrie, 176. — Observatoire d'Alexandrie, 177. — Réaction obscurantiste, 177. — Hypatia
massacrée, 177. — L'étincelle saci'ée passe aux Arabes, 177.
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE L*INTRODUCTION. St9
CHAPITRE VI.
ÉPOQUE EMPIRIQUE (SUITE). — LES PREMIÈRES DÉDUCTIONS.
L'Astronomie grecque est le point de dét)arl de notre Astronomie moderne; ilS. — Chaque
nation de Tantiquitë devait tout reprendre depuis la base, 178. — La science moderne est la
continuation de la science grecque, 179.
Explication des phases de la Lune, 179. — Cette explication est fondée sur la géomé-
trie, 179. — Visibilité de la Lune nouvelle, 179.
Le disque lunaire^ 180. — Les Grecs distinguaient trois taches principales dans la
Lune, 180. — Nature de ces taches, 180. — Lumière cendrée, 181.
Périodicité des éclipses, 181. — La Lune quitte le ciel dans les éclipses, 181. — Connais-
sances inégales des peuples touchant les éclipses, 181. — Difficulté de découvrir la période
de 18 ans, 182. — Cette période à la Chine, 182. — En Grèce, 183. — Cycles éclîptiques
des Assyriens, 183.
Explication des éclipses, 183. — Difficultés de cette explication, 184. — Les Grecs
n'arrivent qu'avec peine à annoncer les éclipses, 184. — Il en était de même des
Romains, 184. — Influence des parallaxes, 18S. — Éclipses horizontales, 185. — Lumière
qui pénètre dans le cône d'ombre de la Terre, 185. — Nombres relatifs d'éclipsés de Lune
et d'éclipsés de Soleil, 185. — La couronne solaire, 186.
Les sphères homocentriques, 186. — Les révolutions des astres donnent l'idée de sphères
mobiles, 186. — Ces sphères s'emboitent les unes dans les autres, dans l'ordre des
distances des planètes, qui est celui de leurs vitesses apparentes, 186. — Ce que les Grecs
appelaient mouvement en avant et mouvement en arrière, 187, — Les 27 sphères
d'Eudoxe, 187. — Les 34 sphères de Callippe, 188. — Les 55 sphères d'Aristote, 188. —
Les sphères ne rendaient pas compte des variations des distances, 188.
Harmonie des sphères, 188. — Conception de Pythagore, 188. — Concordance des sons
avec ceux des cordes de la lyre, 189. — Où commençait l'octave de l'harmonie céleste, 189.
— L'harmonie des sphères chez les Chinois, les Hindoux et les Hébreux, 190. — Conser-
vation de cette croyance en Europe, 190.
Les vitesses des astres ne sont pas uniformes, 190. — Inégalités des quatre saisons
astronomiques, 191. — Inclinaison, mouvement du périgée et mouvement du nœud de
l'orbite lunaire, 191. — Inclinaison attribuée à l'orbite du Soleil, 192. — Les Chinois en
sont restés longtemps aux vitesses moyennes, 192. — Leurs neuf routes de la Lune, 192. —
Leur attardement à calculer les stations et les rétrogradations des planètes, 193. — Tables
astronomiques des Hindoux, 193. — Leur date, 193. — Leur adoption par les peuples
voisins de l'Inde, 193.
Lex planétaires des anciens, 194. — Le planétaire automatique d'Archimède, 194. —
Ceux de Posidonius et du Talmud, 194.
Les excentriques et les épicycles, 194. — Principe de l'excentrique, 194. — Cette construction,
si elle satisfait aux directions, ne représente pas convenablement les dislances, 195. — Idée
de l'épicycle, 195. — Hipparque détermine l'apogée et l'excentricité du Soleil, 196.
Théorie de la Lune, 196. — Théorie de la Lune de Ptolémée, 196. — Comment il tient
compte de l'oscillation du périgée, 196. — Comment il représente l'évection, 197. —Écarts
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520 SOMMAIRE DES MATIÈRES DE t'iNTRODVGTIOIf.
entre cette théorie et les observations, 197. — Aboul Wëfa a-t-il connu la variation? 198. —
L'ancienne théorie de Ptolémée se conoplique, 198. — Elle est absolument fausse en ce qui
concerne les distances, 198. — Copernic et T. Brahé essaient en vain d'y remédier, Kepler
y renonce, 198. — L'idée s'était enracinée que cette construction représentait l'état réel
des choses, 1 99.
Théorie des planètes, 199. — Traitée d'une manière analogue, 199. — Les stations et les
rétrogradations ont quelque chose de choquant, 199. — École à Alexandrie où l'on enseigne
à calculer les positions des planètes et à prédire les éclipses, 200. — Mouvement des
apsides, 300. — Inégalité de la latitude lunaire, 200. — Théorie spirale d'Alpétrage, 201.
Les systèmes astronomiques des Chinois et des Hindoux^ 201. — Méthode empirique des
Chinois, 201. — Méthode du Sourya-siddhânta de l'Inde, 202. — Progrès des Hindoux dans
la trigonométrie, 203. — Date du Sourya, 203. — Influence dans l'Inde de l'astronomie
grecque, 204. — Où se sont arrêtés les Hindoux, 204.
Les distances et les grandeurs des astres, 204. — Les distances du Soleil et de la Lune
à la Terre varient peu, 204. — Essai d'Aristarque de déterminer le rapport de ces dis-
tances, 208. — Éloignement prodigieux du Soleil, 208. — Hipparque mesure la distance de
la Lune, 205. — Ptolémée cherche directement la parallaxe lunaire, 206. — Il ne réussit
pas pour celle du Soleil, 206. — Mesure des diamètres apparents, 207. — Dimensions
absolues de la Lune, 207. — Conjectures sur celles du Soleil, 207. — Anaxagaras accusé
d'impiété, 208. — Les comètes, 208.
Pluralité des mondes, 208. — Admise dans l'antiquité, "208. — La Lune habitée, 209. —
D'où venaient les aérolithes? 209.
La précession et les grandes périodes, 209. — Déplacement du pôle et changement des
polaires, 210. — Découverte de la précession par Hipparque, 210. — La précession n'est
pas admise par tous, 211. — Des astrologues grecs la transforment en une oscillation des
équinoxes, 211. — Cette notion dans l'Inde et chez les Arabes, 211. — Découverte de la pré-
cession à la Chine, 212. — Période de la précession en Assyrie et en Egypte, 212. —
L'apokatastasis ou restitution, 212. — La grande année planétaire, 213. — Les époques
cosmologiques, 213. — Idées sur la vie du monde, 213. — Permanence et stabilité des
choses célestes, 214.
CHAPITRE VIL
ÉPOQUE EMPIRIQUE (SUITE). — FRAGILITÉ DES SYSTÈMES.
Origine de V Astrologie, 215. — La régularité géométrique des mouvements des astres
enlève à ceux-ci le caractère de personnalité, 215. — Leur puissance n'est plus qu'une puis-
sance physique, 215. — L'astrologue est un savant, 216. — L'astrologie naturelle, 216. —
L'astrologie judiciaire, 216. — Les configurations des planètes règlent nos destinées, 217.
— Influence des astres sur la santé, 217. — Explication de Firmicus, 217. — L'astrologie
était une divination savante, 218. — La divination est une foi, non une science, 219. —
L'astrologie fut une déduction savante sur une base illusoire, 219.
. La semaine planétaire, 219. — La semaine a une origine planétaire, 219. — La division
vague de la lunaison par les Incas n'était pas une semaine, 219. — Les sept jours des
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE l'iNTRODUCTION. 521
Accadiens n'étaient pas un élément de mesure du temps, 219. — L'hebdomas des Juifs, 220.
— Origine de la semaine, 220. — La semaine n'est pas très ancienne à la Chine, 220. —
Son introduction dans l'Inde et de là dans l'Indo-Chine, 221. — Son adoption tardive en
Grèce, en Egypte, à Rome, 221. — La semaine des peuples du Nord de l'Europe, 222. —
La période de 9 jours des Incas et celle de 13 jours des Mexicains partaient d'idées toutes
différentes, 222. — Notre semaine n'est pas sortie de la civilisation asiatico-européenne, 222.
L'astrologie en Afrique et chez les Orientaux, 223. — Nulle chez les noirs d'Afrique, 223.
— Très ancienne en Egypte, 223. — Calendriers astrologiques, 223. — En Chaldée, 224.
— Le nom de chaldéen synonyme d'astrologue, 224. — En Perse, 225. — Dans l'Inde
ancienne, 223. ~ Dans l'Inde moderne, 22S. — Au Siam et au Thibet, 226. — En Chine, 226.
— Excès des spéculations à la Chine, 227. — L'Astrologie au Japon, 227.
L Astrologie dans le Nouveau Monde, 228. — Chez les Incas, 228. — Chez les Aztèques, 228.
V Astrologie dans la civilisation gréco-romaine, 228. — L'Astrologie dans la Grèce
ancienne, 228. — Après l'époque d'Alexandre, 229. — Ouvrages d'astrologie attribués à
Plolémée, 229. — L'Astrologie à Rome, 229. — Elle y est combattue, 230.
L'Astrologie au moyen âge et dans l'Europe moderne, 230. — L'Astrologie conciliée avec les
idées du christianisme, 230. — Les astrologues deviennent des puissances, 230. — Goût
des Arabes pour l'astrologie, 230. — Principaux astrologues arabes, 231. — Astrologues
de la renaissance, 231. — Adversaires et défenseurs de l'astrologie, 231. — L'astrologie
oflScielle, 231. — Soutenue par les grands, 231. — Se maintient longtemps, 232. — Le
dernier des astrologues en titre, 232. — Quand la Terre perd la position centrale de
l'univers, les conceptions géocentriques et anthropocentriques sont emportées, 232. —
Sunivance dans le peuple de l'astrologie naturelle, 233.
Principes de l'Astrologie, 233. — Exposé d'Aben-Ragel, 233. — - Qualités des planètes, 233.
— Influence des signes du zodiaque sur les parties du corps, 234. — Combinaison des
influences, 234. — Grandes révolutions et conjonctions, 234. — Prédictions de Pierre
d'Ailly et d'Ozanam, 23o. — Prédictions de déluges, 235. — La syphilis et la naissance des
monstres attribuées aux astres, 236. — Importance attachée aux conjonctions, à la Chine
comme en Europe, 236.
L'horoscope, 236. — Ce que c'est, 236. — L'horoscope primitif se tire simplement du
calendrier, 237. — Le désir de construire de vrais horoscopes astronomiques excite aux
progrès de l'astronomie, 237. — Les douze maisons de l'horoscope, 238. — Les domiciles
des planètes, 238. — Horoscopes célèbres, 238. — Méprise dans l'horoscope de Luther, 239.
— Modification des règles de l'astrologie, 239.
Les symboles astrologiques, 239. — Le grimoire de l'astrologie, 239. — Signes du Soleil
et de la Lune, 239. — Signes des planètes, 239. — Caractères représentatifs des signes
du zodiaque, 240. — Leur liaison aux symboles cabalistiques, 241. — Correspondance
entre les métaux et les planètes, 241. — Recette pour la confection d'un talisman, 241.
Le sort des systèmes, 242. — Chemin prodigieux parcouru par les faiseurs de
systèmes, 242. — Les systèmes servent de réponse à une aspiration, 242. — Le bonheur
qu'on éprouve dans une croyance ne dépend pas de sa vérité, 242. — Le règne de l'astro-
logie a été général à un certain point de l'évolution mentale, 243. — II est aussi universel
que celui de l'astrolâtrie auquel il succède, 243. — Traces d'une phase qui disparaît à côté
d'une phase qui naît, 243. — Multiplicité de systèmes écroulés, 244. — Le progrès est
entravé si la science fait des concessions aux préjugés, 244.
41
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322 SOMMAIRE DES MATIÈRES DE t'iNTRODUCTION.
CHAPITRE VIII.
ÉPOQUE INDUCTIVE. — DÉVELOPPEMENT DES OBSERVATIONS.
Idées traditionnelles et idées nouvelles, 245. — Lutte entre les conceptions traditionnelles
et les théories inductives, 245. — Difficulté d'adaptation de la pensée, 245. — L'Église
romaine n'a pas été seule à s'opposer aux idées nouvelles, 245.
Mttltiplication des faits scientifiques, 246. — La force des inductions réside dans le nombre
des faits coordonnés par elles, 246. — Accélération du progrès scientifique, 246. — L'initia-
tive humaine se porte aujourd'hui dans le domaine des sciences, 247.
Les Observatoires des Arabes, 247. — Nécessité de réunir de nombreuses observations de
mesure, 247. — Agrandissement des instruments, 247. — Observatoires arabes de la
Mésopotamie et de l'Egypte, 247. — Obser\'atoires des empires tartare et mongol, 248. —
Importance accordée, à la fin de l'époque arabe, aux évaluations numériques, 248.
Décadence et renaissance en Europe, 248. — Décadence de la société gréco-latine, 248. —
Les Européens du moyen âge retombés au niveau des nègres d'Afrique, 249. — A la
renaissance, tout nous vient des Arabes, 249. — Commencement en Europe du mouvement
scientifique cosmopolite, 250. — Nécessité de perfectionner les moyens mécaniques
d'investigation, 250.
. Les horloges à rouages et à volants, 250. — Les horloges à poids se substituent aux
clepsydres, 250. — On y ajoute un volant horizontal, 251. — Horloges portatives et
montres, 251. — Invention du balancier à ressort spiral, 252. — Transport du temps pour
les longitudes, 252. — Degré de précision des horloges à volants, 252.
Application du pendule aux horloges, 252. — On se sert d'abord d'un pendule libre, dont
on compte à l'œil les oscillations, 253. — On fait ensuite compter les oscillations par le
pendule même, 253. — Huygens rend la marche continue en restituant par Téchappement,
à chaque oscillation, l'énergie perdue, 253. — De ce moment date la véritable conquête du
temps, 254. — L'horloge à pendule et le télescope fournissent à l'investigation des secours
qui en transforment le pouvoir, 254.
Les instruments optiques des anciens, 254. — Les lentilles, 254. — Les besicles, le
microscope composé, 254. — L'émeraude « conservative » de Néron, 255. — Le miroir
concave, 255. — Le miroir d'Alexandrie, 255. — Celui de Raguse en Illyrie, 255.
Les tubes de visée ou pseudo-télescopes, 256. — Ces tubes étaient connus d'Aristote et de
Strabon, 256. — César s'en servait, 256. — Il en est question dans le Talmud, 256. — Les
Indiens de l'Amérique du Nord en faisaient en stéatite, 257. — Statuette quichuenne qui
tient un de ces tubes, 257. — Emploi de ces tubes dans la Grèce ancienne, dans l'Inde, à
la Chine, chez les Arabes, 258. — Gerbert vise par un tube à la polaire, 258. — Les
c< occhiale » des Italiens n'étaient pas le télescope, 258.
Le télescope proprement dit, 259. — Roger Bacon donne la construction théorique de
cet instrument, 259. — Des amateurs paraissent avoir réalisé cette construction dans le
commencement du XVI« siècle, 259. — Plusieurs physiciens indiquent théoriquement le
télescope, 259. — Des opticiens hollandais construisent cet instrument, 259. — Galilée en
exécute un d'après de faibles indications, 260. — Le télescope tourné vers le ciel, 260. —
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE L INTRODUCTION. 323
Conquête de l'espace, 261. — La seule invention comparable à celle du télescope est celle
du spectroscope, qui a toutefois un caractère moins général, 261.
L'application du télescope aux cercles divisés, 261. — Le télescope employé à mieux
définir la ligne de visée, 261. — Auzout et Picard y mettent une croisée de fils, 262.
Précision toujours croissante des observations, 262. — Réduction progressive de l'erreur
des mesures angulaires, 262. — Même réduction de l'erreur commise sur l'heure, 262.
Caractère de l'astronomie moderne, 263. — Perfectionnement de l'outillage, 263. —
Accumulation prodigieuse des faits, 263. — Branches d'étude surannées, 263.^— Une
immensité de cas particuliers se résument dans une loi, 264. — Laissant de côté l'énumé-
ration des faits, nous jetterons un coup d'œil sur le caractère des grandes découvertes
inductives, 264.
CHAPITRE IX.
ÉPOQUE INDUCTIVE (SUITE). — LES GRANDES THÉORIES.
La première induction astronomique, 265. — Les grandes idées pressenties à différentes
époques, 265. — La théorie de la précession par Hipparque fut une première induction,^265. .
Conception du système du mmide, 266. — Quelle est la véritable disposition des astres? 266.
— La Terre en équilibre dans l'espace, 266. — La force centrifuge soutient les astres, 266.
— Philolaus fait accomplir une révolution en un jour à la Terre autour du centre de
l'univers, 266. — Heraclides transforme cette révolution en une simple rotation, 267. —
L'idée de cette rotation était venue en Egypte, en Chine, dans l'Inde, 267. — Objection à
l'immobilité de la Terre, 267. — Aristarque de Samos combine les deux mouvements de
rotation et de révolution attribués à la Terre, 268. — Cette idée reste sans influence sur la
science, 268. — Mercure et Vénus satellites du Soleil, 269. — Julien arrive au système de
Tycho Brahé douze siècles avant cet astronome, 269.
Confirmation de Finduction copemicienne, 270. — Exposition de Copernic, 270. — Le
système planétaire est encore entravé par les épicycles, 270. — La vitesse de Mars en rétro-
gradation s'accorde avec le système de Copernic, non avec celui de Ptolémée, 270. —
Confirmation tirée des phases de Mercure et de Vénus, 270. — Les révolutions synodiques
des satellites de Jupiter sont uniformes par rapport au Soleil, non par rapport à la
Terre, 271. — L'aberration des étoiles, 271. — Diverses confirmations corrélatives, 271.
Les lois de Kepler, 272. — Quelle est la vraie trajectoire des planètes ? 272. — Première
idée de l'ovale et de l'ellipse, 272. — Kepler lève le plan de l'orbite de Mars, 272. — Il
démontre que la vitesse héliocentrique est variable, et que les aires décrites par le rayon
vecteur sont proportionnelles au temps, 273. — Il découvre un rapport entre les durées
des révolutions et les distances, 273.
L'espace libre, 274. — Les trajectoires des planètes sont de simples lignes idéales, 274. —
Les tourbillons de Descartes, 274. — Les comètes les traversent en tous sens, 276. — Le
problème des cieux n'est plus qu'une grande question de mécanique, 275.
L'attraction newtonienne, 276. — Première idée d'une attraction entre les astres, 276. —
Cette attraction décroît en raison inverse du carré des distances, 276. — Expérience de
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324 SOMMAIRE DES MATIÈRES DE l'iNTRODUCTION.
Hooke avec le pendule conique, 276. — Les Principia de Newton, 277. — Sublimité de cet
ouvrage, 277. — Qu'est-ce que l'attraction ? 278. — Caractère de confirmation de la gravi-
tation universelle, 278.
Les marées, 279. — Les marées dépendent des astres, 279. — Roger Bacon et Kepler y
voient Teffet d'une attraction de la Lune, 279. — Théorie de Galilée, 280. — Théorie de
Descartes, 280. — Confirmation de l'induction newtonienne, 280.
L'attraction mise à l'épreuve, 281. — Difficulté à propos du mouvement du périgée
lunaire, 281. — Grande inégalité de Jupiter et de Saturne, 281. — Accélération séculaire de
la Lune, 282. — Cette accélération est supérieure au chiffre de la théorie, 283. — Quelques
autres difficultés dans le système planétaire, 284. — Confirmation imposante de la théorie
de la gravitation, 284.
Fécondité de la méthode inductive, 284. — Inductions diverses, 284. — Le progrès de la
science suit un mouvement accéléré, 284. — Cette accélération due à la méthode, 284.
CHAPITRE X.
l'astronomie dans l'histoire.
Caractère progressif de la science, 286. — Extension progressive du champ des études, 286.
— Constance et régularité de l'évolution scientifique, 286.
L Époque fabuleuse, 287. — Toute science commence par le règne des fables et de
l'imagination, 287. — C'est l'époque de l'animisme, 287. — Elle correspond à la science du
sauvage, 287. — Les dieux météorologiques, 288. — L'astrolâtrie, 288. — Aboutit au
monothéisme, 288.
L'imagination^ 289. — Précocité de son influence, 289. — Son rôle dans les recherches
scientifiques, 289.
IL Époque empirique, 289. — Faculté de déduction, 289. — Les astres devenus des
puissances physiques, 290. — L'astrologie, 290. — Elle est contemporaine de l'astronomie
empirique, 290. — Bizarrerie des systèmes, 291. — Leurs complications, 291. — L'unité
de la nature, 292.
L'observation, 292. — Ses conditions, 292. — Ses moyens, 292.
III. Époque inductwe, 293. — On ne peut parvenir par des expédients à représenter les
mouvements des astres, 293. — L'induction, 293. — C'était une faculté jusque-là demeurée
latente, 294. — Sera-ce le dernier instrument d'investigation? 294. — Réduction des lois
naturelles à une seule, 294.
La confirmation, 294. — En quoi elle consiste, 294. — La confirmation métrique, 295.
— Elle s'appliquera aux sciences géologiques et biologiques, 295. — 11 n'y a pas de certitude
absolue, 295.
Les trois époques en séries parallèles, 296. — Les caractères des trois époques coexistent
en partie, 296. — Ce sont des fleuves qui coulent côte à côte, 296.
Vestiges astronomiques des époques antérieures, 296. — « Survivance » des notions, 296.
— Préjugés qui remontent à l'astronomie primitive, 297. — Rien ne meurt tout à fait, 298.
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SOMMAIRE DES MATIÈRES DE l'iNTRODUCTIOTI. 525
Exisie-i-il des opiniom hét^éditaires't 298. — Préjugés partagés par les classes lettrées, 298.
— Opposants du mouvement de la Terre, 299. — Croyance presque universelle à Tinfluence
de la Lune sur le temps, 299. — Les opinions des générations antérieures laissent-elles
des traces matérielles dans le cerveau? 299. — Persistance des idées premières chez
l'individu, 300.
Les monuments astronomiques des trois époques, 300. — Ces monuments sont de nature
différente, 300. — D'abord ce sont des inscriptions et des sculptures, 300. — Puis des
manuscrits, 300. — Ce sont des poèmes et des écrits astrologiques, 301. — Les traités
proprement dits ont pendant deux mille ans la même forme, 301. — Dans la troisième
époque les sources sont des li\Tes imprimés, 301.
Les observations des trois époques, 302. — A l'origine on ne conservait pas les observa-
tions, 302. — Plus tard on n'enregistrait que des phénomènes accidentels, 302. — L'obser-
vation continue des coordonnées est moderne, 302.
Harmonie entre ravancement scientifique et Vétat social, 302. — Tout se lie dans l'évolution
intellectuelle, 302. — L'outillage astronomique s'est transformé suivant les progrès des
arts, 303. — L'astronomie est partout en rapport avec l'état social, 303. — Les phases du
développement de cette science se sont partout présentées dans le même ordre, 304.
Applications des sciences dam la vie matérielle, 304. — Ces applications sont en rapport
avec l'ancienneté des sciences, 304. — Importance des applications de l'astronomie, 304. —
Applications des sciences plus récentes, 305. — Impuissance à cet égard des sciences qui
ne sont pas définitivement constituées, 30o.
Les phénomènes sont gouvernée par des lois, 305. — On reconnaît dans tous les phénomènes
un enchaînement régulier, 305. — Mais on ignore l'essence et la source des lois qui les
régissent, 306.
Aous ne voyons pas aujourd'hui au delà de^ phénomènes, 306. — La science n'a pas encore
saisi isolément une cause, 306. — L'enchaînement des phénomènes se montre comme s'il
dépendait de puissances intrinsèques, 306. — A l'aspect extérieur, la matière semble tout
produire comme le fruit de son propre sein, 307. — Mais le développement des phénomènes
n'en est ni plus facile à expliquer ni moins admirable, 307.
Évolution de Fastronomie, 307. — Nulle part les phénomènes ne sont mieux rattachés
à des lois qu'en astronomie, 307. — Cette science est contemporaine de l'âge de la
pierre, 308. — Le sauvage forme de premières constellations, 308. — L'Astronomie passe
dans la période empirique à l'âge du bronze» 308. — Effondrement des systèmes, 308. —
Grandeur e^ permanence des mouvements célestes, 308.
Avenir de l'astronomie, 309. — Élargissement des idées depuis l'époque primitive, 309.
— Le passé est une garantie de l'avenir, 309. —C'est peut-être l'astronomie qui, la première
entre les sciences, entreverra au delà des lois, 309.
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BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
DE
GASTRONOMIE.
PREMIÈRE PARTIE.
OUVRAGES SÉPARiS, TANT IHPRIHiS QUB MANUSCRITS.
Les extraits et les comptes rendus d'un ouvrage sont indiqués à
la fin de Particle relatif à cet ouvrage , et sont précédés , comme
signe distinctif, d'un double trait (=).
On s'est servi dans ces références d'abréviations dont on trouve
la clef dans l'Avertissement en tête du volume.
JUILLET 1886.
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SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
HISTOIRE DE L'ASTRONOMIE EN GÉNÉRAL.
1 TUGCIIS, J. F. DE s TUGGI
ou TLZZI, G. F.
Oratio; inventio astronomie et per quos
ad nos pervenerit recollecta.
4«, Bononiac, i495.
4% Dononiae, i499.
2 QAIJRICUS, L. s GAURIGO» L.
Oratio de inventoribus, utilitate et laudi-
bus astronomiae.
A la suite de la version latine du Centum scnten*
tiae [apborismi] de C. Plolemaeus .* 4<', Romae,
i 540 ; 8s Coloniae, i544. (Voir Scct. II, Astro-
logie, II* siècle.)
Reproduit a la fin du traité de N. Tartaglia,
Jordani opusculum de ponderositate, 4», Vcne-
tiis, 4565.
De inventoribus astronomiae.
Se trouvait en MS à la Bibl. de Strasbourg.
Traduction.
Die Erfinder der Sternkunde.
MS du XVI' siècle à la Bibl. palatine de Vienne.
4 nODERUS, 8. J.
Disputatio de astronomiae inventoribus et
veris propagatoribus.
4«, Lubecae, 1607.
5 LTDIAT, T.
Historia observationum astronomicarum.
MS à rUnlvcrsité d'Oxford.
Composé vers 1650.
6 DEUSINGIUS» A. <= D£U81NG, A.
De astronomiae origine, ejusdemque ad
nostram usque aetatem progressu.
8% Hardcrovici, 1640.
7 NOTTNAGELIUS, C. = PfOTTNAGEL, C.
De originibus astronomiae.
4», Witlebergae, 1650.
8 GHRISTMA8, H
The cradle of the twin giants, science and
history.
8s London, 1690.
Avec une liste d'ouvrages rehilifs à Tastrologie.
9 [WËIDLER, J. F.]
Programma de veteris et novae astrono-
miae discrimine.
4% Wiltcbergac, 1720.
10 WFJDLER, J. F.
Disputatio de suspectis mathematum, spe-
ciatim astronomiae, originibus.
4», Wittenbergae, 1727.
11 VIEIDLER, J. F.
Historia astronomiae, sive de ortu et pro-
gressu astronomiae liber singularis.
4«, Vitembcrgae, 1741.
Première histoire complète de Pasti'onomie. Les diflfé-
reots auteurs y sont traités séparément, avec un article
distinct pour chacun de leurs ouvrages. Un supplémenl
est annexé à la Hibliographia du même auteur. (Voir
n» 86.)
= Leipzig, AcE, \1\% M\.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE EN GÉNÉRAL.
329
1% LE MONmEn, I». c.
Discoups sur rhtstoim de rastroiioiiiiG et
méthode pour les *V*lipses.
Dans faninine des Crut en ^ TrivMé comptct «ur
l^abcrralioa; H\ Paris, i7U, (Voir Scet V,
irt. AberratîoT].)
15 FOl!LQUI^9, ....
The hi:^tory of àstronotny»
8s London, 1746.
14 1IË4TIICOTE, II.
ilîstnria aslrouomiae, sive rie ortu el pro-
gressu astmnomitu*.
H«, CiinUibrjgiae, 1 74(î (il y a tlfs cicmplaires
de ^747^
1^ JOAUNIS, DE
Uëllexions sur Torigine de l'astronomie.
8", Lyon, 1747,
IQ EËK, ....
Htstoria phiïosophiae natu rails.
i pan, A\ Upsaliai.% 1754-38.
17 E8TÈVE. I>.
Histoire générale et pailîculière de Tastro*
nomie.
3 vol. Iâ% I>«rri, 1755.
ta JADLOIXOWIU8, J. A. -»
lABLO.liOW. J. A.
De aïitroiiomiae orlti ae progressu et de
coet»^sti systeniate.
i\ Homac, 1763.
19 ALEXANDEIl, J.
De astronomiae ortu atqijc progressu et de
Tellurfs inotu^opui^astrouoitiico-historiruni.
4% Rnmar, i7(t5*
%ù costaru, g
The hislory of astronomy with its applica-
tion to geography, history atiri rlironoltigy*
4*, Ltiiifitïn, I7Ô7,
4*, LonJan, I77ÎÎ*
L*bîstoire de rasEronomif r ^si Intite ï^mnlalrf r'i
sort senlement d'occa&ktt à Tauteur fMiur tiiottrrer
l*u&age dfâ gtoU-'s.
ti !IIë:LAND1:R. D. ^ lllELANDËIlH#lvl.n, 0.
De mitio i-t progresi^ibns iislrom>niiao
phyfïirae.
6 part. 4% llolintar. 177'2-70.
23 IIAlLtV, J. S.
Histoire de t'astronninie ancieiine, depuijv
son origine jusqu'à IVtabliâsement de réeale
d^Alexandrie.
4». Paris, 4778.
iS Paris, 1784,
Traduvtwn.
Geschichte der Stcnikunde des Altcrthums
bis auf die Erriehtung der Sehule zu Alexan-
drien (par C, E, Wûnseh].
i Thle e» I ¥oL 8», Leipzig, 1777.
iS
BA1LLI\ I. 9.
Histoire {le rastronomle moderne, depuis
ia fonihition de IVcoU» d'Aiex;uulrii%
îî voL 4%Pons, 1778*81.
3 voL 4s Parîi, 1785.
Pour te!' L l ei I] ih" \ti nouvelle èdiliim, W lilre
renseigné ci ^dessus se lermifiiî «*omme *uil : . . jusqu'à
répoque de 1730. Poor le L III ; . . Jusqu'à repoijur
de 1781
Le 1. 1 renferme une « Li.^Lf' des manuseriU oriealaui
conci^rnanl rastrooomir, ijui se trouveiil dau« quelque^'
unes deii piincï|»îiles l)ibtinth<^q«i"^ di? rEurope •. Cetli!
tisle eit nttliirellemtml Fort iudumplélc*.
- Cfltlingli<^hc Anicigffa, tm"!, 578 'le L lïl ftçul«mêi4L.
4S
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330
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Traductions.
La storia dell' astronomia ridotta în com-
pendio da F. Milizia.
8*, Bassano» 1791.
Cette iradaclioD est fort abrégée; elle comprend à la
fois rastroDomie ancienne et Pastrononiie moderne.
Geschichte der neuern Astronomie (par
/. M. C. Bartels).
2 vol. 8% Leipzig, 1796-97; avec 13 pi.
Celte traduction n'a pas été achevée; elle s*arrête à
Kepler.
24 BAILLT, J. 8.
Histoire de TAstronomie ancienne et mo-
derne abrégée par V. C[omeira8], ouvrage
dans lequel on a conservé religieusement le
texte, en supprimant les calculs abstraits, les
notes hypothétiques et les digressions scien-
tifiques.
2 vol. 8% Paris, 1805 (des exemplaires 1806).
Ouvrage peu recommandable, dans lequel Poriginal
est mutilé inconsidérément.
S» BAILLY, J. 8.
Lettres sur Torigine des sciences et sur
celle des peuples de l'Asie.
2 vol. 8s Paris, 1777-78.
C*est un supplément à sou Histoire de Tastronomle
ancienne (Voir n« 22).
26 CLEWBERG, ...
De scriptoribus et fondibus historiae phi-
losopliiae naturalis.
i«,Aboac, 1770.
27 MELAPIDERUJELSI, D.
Historiola quinque insignium in astrono-
mia revolutionum.
4«, Upsaliae, 1782.
28 PIAZZI, G.
Discorso recitato neir aprirsi la cattedra
di astronomia.
4«, Palermo, 1790.
Ce discours a pour objet Phistoire de Tastronomie.
29 GER8DORF, A. T.
Geschichte der Astronomie von den âltes-
ten Zeiten bis zu Ende des XVIL Jahrhun-
derts.
8% CbemniU, 1792.
8% Chemnitz, 1818 (des exemplaires portent
1819).
a Neue allgem. deutsche Bibliothek, 1, 1793, 33 (par H. Z.)
30 NORBERG, H.
De origine astronomiae apud Orientales.
4% Lundae, 4796.
31 8CH(JBERT, F. T.
Geschichte der Astronomie und sphâri-
schen Astronomie.
4«, Petersburg, 1804.
Extrait de la première partie de sa Populàre Astrono-
mie (Voir Sect IV, art. Traités d*aslronomie).
Traduction.
Astronomiens historia.
8% Stockholm, 1849.
32 LEOPARDI, G.
Storia deir astronomia, dalla sua origine
finoaU'annolSH.
Cet ouvrage, que Pauleur avait laissé MS. est sorti
dUtalie. On ignore où il se trouve aujourd'hui.
33 KARCZEW8KI, W.
0 pozytkach wynikajacych dla spolecznôsci
ludzkiéy z nauki astronomii; z krôtka roz-
prawa o zrcJdIe czyli poczatku falszywey nauki
aslrologii; wyjatki z dziela a Histoire de
l'astronomie moderne par Bailly. »
8«,Wilnic, 1816.
Place de Pastronomie dans la société et origine de
Pasirologie.
34 DELANBRE, J. B. J.
Histoire de l'astronomie ancienne.
2 vol. ^j Paris, 1817.
Ouvrage important, fait d'après les sources, et dans
lequel ces sources sont analysées. Nous y renverrons k
Toccasion des travaux des astronomes grecs et latins,
à mesure que nous les énumérerons.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE EN GÉNÉRAL.
55t
35 DELAHBRE, J. B. J.
Histoire de raslronomie du moyen-âge.
4», Paris, 1819.
L^aslrononue des Arabes y est traitée avec Uévelop-
pemenl, d'après des notes foarnies à Fauteur par
y. y. Sédillotf prises sur les originaux.
36 DELAHBRE, J. B. J.
Histoire de l'astronomie moderne.
2yo1.4o, Paris, 4821.
Ouvrage conaposé comme les précédenu de l'analyse
des sources. Nous y renverrons également pour les
astronomes modernes.
37 DELAMBRE, J. B. J.
Histoire de l'astronomie au XVIIl* siècle,
publiée par [L.] Mathieu.
*•, Paris, 1827.
Ce volume complète la série d'histoires que
y. B. y. Delambre a rédigées sur ses lectures, et qui
embrasse toutes les époques, depuis PanUquité
jusqu'aux temps modernes.
= Cmp, III, ig27, 245. — JthrbOcher fttr wissensch.
KriUk, 4889, II, no. 24, 23, 34 et 25 (par F. W, Bettel.) -
BBSSO^Rec, 1878, 298,
3B LEHIANS, M.
Redevoering ten onderwerp hebbende een
beknopt overzigt over de geschiedenis der
sterrekunde.
8«, Amsterdam, 4819. •
39 LAPLACE, P. 8. de
Précis de l'histoire de l'astronomie.
8*, Paris, 4824.
8% Paris, 4863.
ÉdiUon séparée du liv. V de l'Exposition du système
du monde. (Voir SecL IV, art. Traités d'astronomie.)
Traductions.
Compendio délia storia dell' astronomia
(par A. Cattaneo).
^, Milano, 1823.
Historyia astronomii krcJtka zebrana (par
W. Karczewski).
8% Wilnie, 4825.
40 ARSIINSKI, F.
Krotki rys historyczny tyczacy sie umieiet-
nosci astronomii.
8*, Warszavt^îe, 1827.
Plan d'une histoire de l'astronomie.
4i LITTBOW, J. J.
Abriss einer Geschichte der Astronomie.
8», Wien, 4830.
4S ROTHHAN, R. W.
Hîstory of astronomy.
8«, London, 1832.
Formant les u^ l-IV de la Library of useful Know-
ledge.
= Londres, MNt, XVII, 4857, 403.
45 JOURDAN, A. J. L.
Esquisses historiques des principales
sciences physiques et mathématiques.
8«, Paris, 1832.
L'astronomie est comprise dans le cadre de cet
ouvrage.
44 WHEWELL, W.
History of the inductive sciences from the
earliest to the présent times.
3 vol. 8% London, 1837.
3 vol. 8», London, 1847. -f- Supplément, 8«,
London, 4847.
4 vol. 8% London, 1857; dans les 4 vol. de
cette dernière édition se trouve compris le vol.
de Supplément de l'édition précédente, qui sert
également pour celle-ci.
L'bistoire de l'astronomie est répartie dans cet
ouvrage de la manière suivante :
Vol. l, book 111, History or Greek astronomy; book v,
History of formai astronomy after the slalionary iK'riod.
Vol. 11, book VII, History of physical astronomy.
= Edinburgh Review, LXVI, 4837, 440. — Jahrbûcher der
Literalur, LXXXVI elLXXXYllI,4839(par J. J. von Liitrow;
analyse très complète, comprenant 80 pages S<>). — J. J. von
LiTTROW,VermischteSchriften,in, 48^6,372.— Gouingische
Anzeigen,4840, 403. - QRw, LXVIII, 4844, 477.
Traduction.
Geschichte der inductiven Wissenschaften,
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553
SECTIOJI I. OUVnAGES HISTORIQUES.
dcr Astronomie, Pliysik, Mechanik, Chemic,
Géologie (par J. J. von Litlrow),
5 vol. 8% Stuttgart. 1840-44; avec remarques
du traducteur. — Rare, épuisé.
« Heidelbergcr Jahrb. der Literat., XXXill, i840, 312
(par Muncke). - Munich, GAn, X, i840, 721 ; XII, iSii, 361
45 WHEWELL, W.
The philosophy of the inductive sciences,
founded upon their history.
2 vol. 8«, London, 1840.
2 vol. 8% London, i848.
4 vol. 8», London, 1858-00; les deux premiers
volumes sont intitulés : First part, History of
scientiOc îdeas; le volume suivant : Second
' part, Novum organon renovatum; le dernier,
« inclucling the completion of the third édition
of the Philosophy of the inductive sciences, «
porte le titre : On the philosophy of discovery,
chapters historical and crilical.
^ QRw, LXVIII, 4841, 177. - Edinburgh Review, LXXIV,
4842, 265. - Alh, 4859, 1, 42 ; 1860, 1, 501.
46 GRANT, A.
History of physical astronomy from the
earliest âges to the middie of the XIX***
century, comprehending a detailed account
of the establishment of the theory of gravita-
tion by Newton, and its development by his
successors ; with an exposition of the progress
of research on ail the other subjects of celes-
tial physics.
S% London, 1852.
Ouvrage soigneusement fait, devenu classique. Il avait
paru d'abord en fascicules, de 1848 à 1850, dans la
Library of usefui Knowledge de Baldwin.
= Alh, 4852. 424. - PMg*. IIÏ, 1852,468. - ARr, III,
4865, 480.
47 DRECHSLER, A.
Astronomische Vorlrâge ûber Stellung,
Beschaffenheit und Bewegung der Gestirne.
8% Dresden, 4855.
8^ Dresden, 1861, avec fîg. sur bois et deux
cartes célestes.
Résumé d'exposition et d'histoire. L*artlcle de la p. 71,
« aus und zu Geschichle der Astrologie, > est un très
bon tableau de celte erreur savante.
«Uni, IX, 4855, 459.
48 GKSCHWANDER, S.
Ptolemàus, Copernicus, Keppler, Newton,
Laplace, Kant, Entwickelungsgang der Astro-
nomie.
4% Wicn, 4859.
49 ROUGENONT, F. de
L'histoire de Tastronomiedans ses rapports
avec la religion.
I2«, Paris, < 865.
Traduction.
Geschichte der Astronomie in ihren Bezie-
hungen zur Religion (par B. T.).
8«, Gùtersioh, 4869.
50 .HADLER, J. U.
Geschichte der Hîmmelskunde von der
aeltesten bis auf die neueste Zeit.
â vol. 8<*, Braunschwcig, 4875.
- Nnl, VI, 4872, 58 (par T. Webb), — AdM, LIV. 4872,
Ber, 40 (par J, A. Grunert); LV, 4873, Ber, 4 (par J. Frani).
51 HOEFER, F.
Histoire de l'astronomie depuis ses origines
jusqu'à nos jours.
8«, Paris, 4873.
= Leipzig, Vjh, IX, 4874, 495 (par fi. W[olf]). -
Bma,, X, 4876, 258 ( par G. R[ayet] ).
52 GYLDÉN, U.
Framstâllning af ^stronomin i dess histo-
riska utveckling och pâ dess nuvarande
stàndpunkt.
8», Stockholm, 1874.
Dévoloppemeni historique de rnslronomie et son élal
aciuel.
= Leipzig, Vjh, XI, 4876, 113. — Bma„ H, 1878, 55 (par
G. R[ayei]),
Traduction,
Die Grundlehren der Astronomie nach
ihrer geschichtiichen Entwickelung.
8% Leipzig, 4877.
= ZmlJ, XIII, 1882, 463 (par A. J. Pick).
55 LOOFF, F. W.
Geschichte der Astronomie.
8^ Langensalza, 4875.
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IIISTOIUES DES MATHÉMATIQUES.
555
54 LENORMANT, F.
Les origines de rhistoirc d'après la Bible
et les traditions des peuples orientaux.
3yoI.8», Paris, 1880-84.
3 vol. 12% Paris, 1880-84.
Dans le vol. I sont traitées plasieai*s questions '
relatives ik Tbislolre de rastronomie, notamment les
calendriers babylonien, cbaldéo-assyrien et sémitiques,
le rapport entre les signes du zodiaque et les mythes
cosmogoniques, le sens astronomique de la succession
des dieux protecteurs des mois, les récits cosmogoniques
chaldéens, babyloniens, assyriens et |>béniciens.
HISTOIRES DES MATHÉMATÏOUES CONTENANT L'HISTOIRE DE L'ASTRONOMIE.
55 V08S1US, G. J. = VOSS, G J.
De quatuor artibus popularibus.
4% Amstclodami, 4050.
Le livre III de cet ouvrage est inUtulé : De scienliis
mathematicis, et contient des renseignements incom-
plets, mais parfois intéressants, sur Tbistoire de
rastronomie.
56 OEILBRONNEII, J G.
Historia matheseos universae, a mundo
condito usque ad saeculum p. C. n. XVI,
continens praeci puorum matbema ticorum
vitas.
4«, Lipsîae, 1 742.
L'astronomie est lib i, cap. 4«I9, p. 54-401. La partie
biographique et bibliographique est intéressante, mais
il y a peu d'ordre dans la mise eu œuvre des matériaux.
«7 MOI^TUCLA, J. F
Histoire des mathématiques.
2 vol. 4s Paris, 1758.
4 vol. i\ Paris, an VU [1790]- 1802; édition
achevée par J. J. de Lalande, — Très rare.
Voici, dans la dernière édilioa, les articles qui inté-
ressent Pastronome :
Vol. 1, 1799 : Part. I, liv. ii, m* 4-9, Origine de rastro-
nomie et sphères anciennes, p. 50-93; liv. m, n*» 4-8,
Astronomie des Grecs, p. 105-132 Jiv. iv,n»4, Aristarque
de Samos, p. 218; n« 9, Bipparque, p. 257; liv. v, n» 3,
Ptolémée, p. 293. — Part. Il, liv. i, n«* 1-6, Astronomie
chez les Arabes, p. 331-371 ; liv. lu, n"' 1-7, Astronomie
dans rinde, p. 424-447; liv. iv, n»' 2-8, Astronomie
chinoise, p. 430-480. — Part III, liv. i, n» 1, Astrono-
mie des Romains, p. 482; n» 3, Alphonse, p. 508; liv. ii,
»•• 3-5, Purbach, Regiomontanus et Wallher, p. 538-
347; liv. iv, n<^ 1-13, Astronomie au XVI* siècle,
p. C21-687.
VoL 11, 1799 : Part. IV, liv. iv, n« 2, Invention du
télescope, p. 228; liv. v, n«' 1-11, Astronomie dans le
XVII* siècle, p. 260-346; liv. ix, n»« 1-14, Astronomie
dans la dernière partie du XVll* siècle, p. 548-647.
Vol. IV, 1802 : Part. V, liv. v, n»» 1-12, Astronomie
planétaire, étoiles, éclipses, p. 1-123; liv. vi, n«* 1-12,
Astronomie physique, les causes et les calculs qui en
dépendent, p. 126-300; liv. vu, n« 1-7, Tables, éphé-
mérides, observatoires et leurs instruments, p. 301*380;
liv. IX, n** 3, 4 et 6, Astronomie nautique, p. 531-553
et 568.
Traduction,
Geschiclite der Mathematik (par/. /. Berg-
haus).
4s Leipzig, 1803.
Le premier volume seul; cette traduction o*a pas été
continuée.
58 SAVÉRIEN, A.
Histoire des progrès de l'esprit humain
dans les sciences exactes, naturelles, intel-
lectuelles et dans les arts qui en dépendent.
4 vol. 8», Paris, 1760-78.
69 KÂSTPIER, A. G. =: KAESTPiER, A. G.
Geschichte der Mathematik seit der Wieder-
herstellung der Wissenschaften bis an das
Ende des achtzehnten Jahrhunderts.
4 vol. 8«, Gôttingcn, 1796-1800.
Voici, dans cet ouvrage, ce qui intéresse directement
Tastronome :
Vol. 11, 1797: Sect. ix, p. 306-693, Phistoirede Tastro-
nomle jusqu'à la lin du XVI* siècle.
Vol. IV, 1800 : p. 84-314, la suite de Phistoire de
rastronomie, notamment les cartes célestes (p. 91), les
éphémérides (p. 1 1 1 ), les recherches théoriques (p. 1 16},
les premières découvertes au télescope (p. 120), les
taches du Soleil (p 136), la séléoographie (p. 156),
Galilée (p. 173), Kepler (p. 216). les successeurs de
Kepler (p. 425), Gassendi (p. 474).
« GOttingische Anzcigen, 1796, 849; 1797, i9U>.
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S34
SECTION I. OUVRAGES IIISTOIUQUES.
60 BOSSUT» G.
Traduction.
Quadro dei progressi délie matematiche
dalla loro origine sino à nostri giorni, tra-
duzione dal franceze con annotazioni (par
[A. Mozzoni]).
8», in Italia, 1793.
Extrait de l'Histoire des mathématiques, alors encore
inédite, de BossuU
61 BOSSUT, C.
(Essai sur V) Histoire générale des mathé-
matiques.
2 vol. 8s Paris, 1802.
2 vol. 8s Paris, 1810.
2 vol. 8% Paris, 1818.
L'astronomie est Période f, ch. 5, 1. 1, p. 71-172.
TtaducUoTis.
Saggio sulla storia générale délie matema-
tiche (par A. Mozzoni), con riflessioni ed
aggiunte di Gregorio Fontana.
A vol. 8«, Milano, 1802-03.
Voir sous le n« 63 rariicle séparé que nous avons
consacré aux additions de Fontana.
General history of mathematics, from the
earliest times to the middle of the XVIir*»
century (par /. Bonnycastle).
8«, London, 1803.
Versuch einer allgemeinen Geschichte der
Mathematik (par N. T. Reimer).
2 vol. 8% Hamburg, 1804. — Rare.
62 FONTANA, Gbegobio.
Âddizioni e supplementi al Saggio sulla
storia générale délie matematiche di C. BossuL
8», Milano, 1803; faisant partie du tome IV de
la traduction italienne de THIstoirc des mathé-
matiques de BossuL
De ces 18 notices, les suivantes se rattachent à
Tastronomie : n» 4, Inverisimiglianza degli speccbj a
grandi distanze degli anlichi, e panicolarmenle di
quelli di Tolomeo; n« 5, Dei tenlativi fatti per discoprire
la longitudine e la costruzione délie mostre per taie
opgetto colla grande accuratezza a cui queste sono slate
ultimamenie portate; n» 7, Notizie biograficbe sopra
Herschel; n* 8, Descrizioiie délia costruzione e colloca-
zione dei telescopio di Herschel di quaranla piedi;
n** 15, Dubbio tolto sulP aberrazione della luce; n» 16,
Errore di fatto generalemente adottato sul flusso, e
riflusso de! mare.
63 LIBRI, G.
Histoire des sciences mathématiques en
Italie, depuis la renaissance des lettres
jusqu'à la fin du XVII® siècle.
4 vol. 8», Paris, 1838-il. — Épuisé.
i vol. 8<>, Stuttgart et Paris (des exemplaires
portent Halle), 1863.
= JahrbQcher der Literatur, LXXXVII, 1839 (par J. J. von
Littrow). — J. J. VON LiTTROW, Vemaischle Schriftea, Ht,
1846, 526.
64 ABNETH, A.
Die Geschichte der reinen Mathematik in
ihrer Beziehung zur Geschichte der Entwicke-
lung des menschlichen Geistes.
8% Stuttgardt, 1852.
Article de la « Neue Encykiopâdie fur Wissenschaften
und Kunste >.
63 CAWTOB, M.
Mathematische Beitrage zum Kulturleben
der Vôlker.
8o, Halle, 1863; 4 pi.
On y trouve entre autres, p. 68, Pexposé des méthodes
employées par les pandits du sud de Tlnde |K>ur calculer
les positions des planètes, et p. 2^8 l'astronomie de
BoeUiius [Boècé],
= ZMP, his, Vill, 4863, 81.
66 QUETELET, A.
Histoire des sciences mathématiques et
physiques chez les Belges.
8% Bruxelles, 1864.
= AdM, XLIV, 1865, Ber, 3. - Arc,, XXIV. 1865, 305
(par A. Gautier), - ZMP, his, XI, 1866, 29.
67 QUETELET, A.
Sciences mathématiques et physiques chez
les Belges au commencement du XIX® siècle.
8% Bruxelles, 1866.
Cet ouvrage f;iit suite au précédent, mais on remar-
quera que Tauteur ne rappelle plus Histoire des
sciences, etc. « J'ai tâché, dit-il, de préparer d'avance
des documents qui, plus lard peut-être, pourront aider
à l'écrire. »
» AdM, XLVI, 1866, Ber, a - Heidelberger Jahrb. der
Literat., 1867, ii, 834.
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HISTOIRES DES MATHÉMATIQUES.
355
68 HANKEL, H.
Eatwickelung der Mathematik in den
leizten Jahrhunderten.
8»,Tûbingen, 1869.
8% TûhiQgen, 1885; avec une préface par
P. Du Bois-Reymond.
= ZMP, his, XXX, i885, 22 (par M, Cantor).
69 SUTER, H.
Geschichte der mathematischen Wissen-
schalten.
2 vol. 8s Zurich, 1872-75; 4 pi.
8% Zurich, 1873; réimpression du vol. I seule-
ment
= BdB, V, 4872, 297 (par H. Hankel, Irad. par P. Keller;
le ToL 1 seulemeol). — Bma«, VI, 1874, 14 (par J. H[oûel] ; le
ToLI senlement). — ÂdM, LIX, 1876, 24 (par H[oppe]\ le
Toi. II sealement). — ZMP, his, XXI, 1876, 65 (par S. Gûn-
iher; FooTrage entier).
70 HANKEL, H.
Zur Geschichte der Mathematik im Alter-
thum und Mittelalter.
8*, Leipzig, 1874.
Oavrage posthume. — L'astronomie des Indiens est
p. 178-183; celle des Arabes, p. 223-293.
= Jihrboch fttr die Fortschrilte der Mathematik, VI, 1874
iyuS.Giniher), — BdB, VIII, 1875, 485 (par P. Manaion;
analyse très complète). — ZMP, his, XX, 1875, 27 (par
Jr. Cantor). — Uipzig, Vjh, XI, 1876, 188 (par S. Gùmher).
71 GUPITHER, S.
Vermischte Untersuchungen zur Geschichte
der mathematischen Wissenschaften.
8«, Leipzig, 1876; avec 4 pi. litbogr.
Cet ouvrage est formé de huit c Abtellungen •
séparés. Le premier est une étude historique des con-
slellalions depuis les temps anciens jusqu'à Tépoque
actuelle; le sixième traite de ropti(|ue des Arabes et
.de leurs travaux dans celte branche des sciences; les
septième et huitième s'occupent d'éclaircir quelques
poJDls obscurs de l'astronomie des Juifs au moyen âge.
L'invention du pendule est traitée avec détails.
= Uipzig, Vjh, XI, 1876, 222 (par R, Wolf), — Bma,, XI,
1876^ 108 (par P. Mansiun),'- ZMP, his, XXI, 1876, 99 (par
Jf. Cantor), - RAM, I, 1876, ^68. — Venise, Ait», III, 1877,
9\ZijguA,Favaro).
72 GUNTHER, 8.
Studien zur Geschichte der mathemati-.
schen und physikalischen Géographie.
6 Hfle 8«, Halle a. S., 1877-79.
Les Hfte 1 et 2 ont comme sous-litre : Die Lehre
von der Erdrundung und Erdbewegung im Mittelalter
bei den Occidentalen ; le Hft 3 : Aeltere und neuere
Hypothesen ùber die cbronische Versetzung des Erd-
schwerpunktesdurchWassermassen; le Hft 4 : Analyse
einiger kosmograpblscber Codices der Mûnchener Hof-
und Staatsbibliothek ; les Hfle 5 et 6 traitent de géogra-
phie mathématique el physique pure.
= ZMP, his, XXII, 4877, 479; XXIV, 4879, 167 (par
M.Cantor). — Venise, AII5, 111,1877, 913 (par A, Favaro). —
Bmaj, 11, 1878, 410, 437; III, 1879, 73, 292, 329 (par
H. Brocard). — Leipzig, Vjh, XIV, 1879, 68 {par A, Wittitein).
- RAM, II. 1879, 173, 402. - ZmU, X, 1879, 290 (par
A. J. Pick).
75 GERHARDT, G. J.
Geschichte der Mathematik in Deutschland.
Bdl.
8s Mûnchcn, 1877.
Ouvrage inachevé.
« Leipzig, Vjh, XIV, 1879, 40 (par S. Gûnther).
74 CANTOR, H.
Vorlesungen ûber Geschichte der Mathe-
matik. Bd I.
8% Leipzig, 1880.
L'ouvrage doit comprendre 3 vol. el s'étendre jusqu'à
Lagrange. Le premier volume, le seul paru jusqu'ici,
s'arrête à l'an 1200 et contient les chapitres suivants:
Introduction; 1. égyptiens; II. Babyloniens; III. Grecs;
IV. Romains; V. Hindoux; VI. Chinois; VIL Arabes;
VI IL La science dans les cloîtres au moyen âge.
« Leipzig, Vjh, XVII, 1881, 114 (par S. Gûnther),
75 MARIE, M.
Histoire des sciences* mathématiques et
physiques.
8 vol. 8», Paris, 1883-86. — Deux volumes
doivent encore paraître.
Le vol. I contient de Thaïes à Diophante; le vol. Il,
de Diophante à Vièle; le vol. III, de Viéte à Descartes;
le vol. IV, de Descartes à Huygens; les vol. V el VI, de
Huygens à Euler; le vol. VII va jusqu'à la fin du
XVII» siècle; le vol. VIII, d'Euler à Lagrange. Les vol. IX
tt X traiteront de Lagrange à Laplace, de Laplace à
Fourier, de Fourier à Arago, d'Arago à Abel et aux
géomètres contemporains. L'ouvrage se compose d'une
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336
SECTiaN U
OUVRAGES HISTOllIQLES.
suite d'études sur les difTérrnls malhématiciens donl
les travaux sont passés en revue, sur leurs découveries
et sur les méthodes qu'ils oui employées.
= Bma^, VU, 1883, 325, IX, ^885, 58 (par C. Henry et
E. ileyenon). - Rsc, XXXI. 1883, mi; XXXIII, 1884, 84,
7o9; XXXIV, 1884, 444. - NAMj. 111,4884, 51 (par E. Rouché).
— JdSs. 188t, 289 (par J. Bertrand; le U l*»" seulement). —
ZMP, his, XXIX, 1884, 43, 180, XXX, 1885, 115 (par M. Cantor).
— Deutsche Litteralurzeitung, V, 1884, 22 (par M. Curtze).
HISTOIRES DES bÉCOUVERTES ET INVENTIONS CONTENANT LES DÉCOUVERTES
ET INVENTIONS ASTRONOMIQUES. '
70 DUTëNS, L.
Recherches sur l'origine des découvertes
attribuées aux modernes.
2 vol. 8^ Paris, 17C6; sans nom d'auteur.
2 vol. 8», Paris, 1776.
3 vol. 8«, Paris, 1784.
4% Londres, 4796.
2 vol. 8% Paris, 1812.
On irouve dans cet ouvrage quelques renseignements
historiques sur le mouvement des astres (part. Il, eh. 6),
sur la pluralité des mondes (part. Il, eh 7), sur le
système planétaire (pan. II , eh 9), sur les taches de
la Lune (paii. II, ch. 13), sur la théorie des marées
(part. 11. cb. 15), sur les clepsydres el l'astronomie des
Arabes (pan. III, ch. 6), sur les instruments optiques
des anciens (paît. III, ch. 10)
77 BECKMANN, J.
Beitràge zur Geschichte der Erfmdungen.
livol. 8«, Leipzig, 4784-180».
Cet ouvrage a paru en 30 fascicules. On trouve dans
le vol. I rhistoire du calendrier et celle des horloges;
dans le vol. III, les miroirs el les instruments qui en
dépendent.
Traduclion.
Contributions to the history of inventions
(par W. Johnston).
4 vol. 8», London, 1814.
4 vol. 8», London, 1820.
4 vol. 8^ London, 1850.
2 vol. 8% London, 1846; revu par W, Francis ei
J. W, Griffithf sous le litre : A history of inventions,
discoveries, and origins.
78 BUSCII, G. G. B.
(Versuch eines) Handbuch(s) der Erfm-
dungen.
8 vol. 8», Ei icnach, 1 790-98.
12 vol. 8% Eisenacli, i 802-22.
79 DONNDORF, J. A.
Geschichte der Erfindungen.
5 vol. dont 1 de sappl., 18», Quediinburg, 1817.
80 POPPE, J. H. M. von
Geschichte der Erfindungen in den Kûnsten
und Wissenschaften von den âltesten Zeiten
bis zu den neuesten.
4 vol. 8«, Drcsden, 1828-29.
81 POPPE» J. H. M. VON
Geschichte aller Erfindungen und Entdec-
kungen im Bereiche der Gewerbe, Kûnste
und Wissenschaften, von der frùhesten Zeît
bis auf unsere Tage.
8% Stuttgart, 1837 ; 162 fig. dans le texte el 32 pi.
8o, Frankfurt a/M , 1847.
1= JahrbQcher der Literatur, LXXIX., 1837 (par J. J. von
Uttrow). — J. J. VON LiTTROW, Vermische Schriften, III,
^846, 74.
82 JOUFFROY, dk
Dictionnaire des inventions et découvertes.
2 vol. 8% Paris, 1853.
Dans la collection Migue.
85 POPPE, A.
Chronologische Uebersicht der Erfindun-
gen und Entdeckungen auf dem Gebiet der
Physik, Chemie, Astronomie, Mechanik usw.
8«, Frankfurt a/M., 1856.
8M'>aiikfurl a/M., I»57.
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BIBLIOGRAPHIES ET CATALOGUES.
337
BIBLIOGRAPHIES ET CATALOGUES DE LIVRES D'ASTRONOMIE.
84 TENEGA8, A.
Primera parte de las différencias de libres
que ay en el universo.
8*, SaUmanca, 1573.
85 BELGHEH, C. a = BEUGBEM, C. var
Bibliographia mathematiea et artificiosa
novissima, seu conspectus primus eatalogi
librorum matbematicorum, . . . astronomi-
corum...
12», Amstelodami, 1685.
12«, Amstelodami, 1688; editio aocta.
86 WEIDLER, J. F.
Bibliograpbia astronomica temporis, quo
libri, vel compositi, vel editi sunt, ordine
servato, ad supplendam et illustrandam
astronomiae bistoriam, digesta; accedunt
historiae astronomiae supplementa.
8% Wittenbergae, ^55.
OoTrage soigneusement fait, qui a conservé jusqu'au-
joord*bui sa valeur.
»Uipzig,Ac£,i755,t»i.
87 JANOTZKI» J. D. A.
Bibliotheca astronomica.
8«,UratislaTiae,1765?
88 8GBEIBEL» J. E.
Einleitung zur matbematiscben Bûcher-
kenotniss.
3 ToL 8% Breslau, 4769-98.
- BemonUi (Jean,), RpA, 111, i776, 225.
89 SCHEIBEL, J. E.
Astronomiscbe Bibliographie von Schriften
aus dem fûnfzehnten und sechszebnten Jabr-
hundert, und aus dem siebenzebnten Jabr-
hundert.
SThle 8*, Breslan, 1785-98.
C'est, en trois parties, un tiré i part du III* vol. de
Tonvrage précédent dn même auteur. 11 y a des supplé-
ments aux parties I et II. L'ouvrage, destiné d'abord à
donner la bibliographie jusqu'en 1630, s'éiend en réalité
jusqu'en 1650.
- idSi, i785, 366.
90 NURHARD, F. G. A. =
IttURHARD, F. W. A.
Bibliotheca mathematiea.
5 vol. 8% Lipsiae, 1797-1805.
Cet ouvrage n'a pas été terminé. Les sciences astrono-
miques (Astronomiscbe Wissenschaflen), qui devaient
former la 111* partie et le Vl< volume, n'ont point paru.
Chaque volume a, avant le titre indiqué ci-dessus, un
autre litre se rapportant aux matières qui y sont trai-
tées. Yoicl ces différents titres : pour les i*' et 2* vol.,
Lilteratur der mechanischen und optiscben Wissen-
scha Aen ; pour les 3«, 4« et 5% Lilteratur der malbema-
tischen Wissenschaften.
91 LALAI^DE, J. J. di
Bibliographie astronomique avec l'histoire
de l'astronomie depuis 1781 jusqu'à 1802.
A% Paris, 1803.
-I- Supplément dans GdT, 1806.
Ouvrage considérable, conduit jusqu'au commence-
ment du XIX< siècle.
93 REUSS, J. D.
Repertorium commentationum a Societa-
tibus litterariis editarum.
16 vol. i«, Gottingae, 4804-08.
Le tome V, 1804, est consacré à l'astronomie. Cet
ouvrage a été dépouillé pour notre tome H.
«MCz, XI, 1805, 474.
93 * ♦ *
Catalogue des livres composant la biblio-
thèque de feu M. /. /. Lefrançois de Lalande^
professeur d'astronomie.
8% Paris, 4808; 2000 numéros.
La plupart de ces livres ont été acquis par Van Hul-
them, ami de Lalande, et se trouvent aujourd'hui à la
Bibliothèque royale de Bruxelles.
43
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538
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
94 ERSCH, J. 8.
Literatur der Mathematik, Natur- und
Gewerbskunde, nebst Kriegskunde, seil der
Mitte des XVIII. Jahrhunderts bis auf die
neueste Zeit.
8% Leipzig, I8i2.
8% Amsterdam, 1813.
8o, Leipzig, 4828; neue fortgcsetzte Ausgabe
von F, W, Schweiggev'Seidel.
L'astrouomie occupe les colooDes 20i-231 de la der-
nière édition.
OIS ER8CH, J. 8.
Handbuch der Literatur.
3 vol. 8% Leipzig, i8i3-i4.
4 vol. 8% Leipzig, 4833.40.
Les mathématiques sont dans le vol. III de la dernière
édition.
96 NULLER, J. W.
Auserlesene mathematische Bibliothek ,
oder alphabetisches und wissenschaftliches
Verzeichnlss der besten... alten und neuen
bis 1820 herausgekommenen Schriften, ge-
ordnet.
8% Niirnberg, i8âO.
97 ERERT, F. A.
Allgemeines bibliographisches Lexicon.
2 vol. 4% Leipzig, 4834-50.
98 MULLER, J. W.
Repertorium der mathematischen Litera-
tur, in alphabetisches Ordnung. Thle I-III.
3 vol. 8o, Augsburg und Leipzig, 4822-35.
99 ♦ * ♦
Catalogue des livres du Chevalier Delambre,
8», Paris, 4824.
tOO * * *
Catalogue of the books in the library of
the Royal Observatory at Greenwich.
8% London, 4827. — D'une rareté extrême; il
n'en reste k Greenwich qu'un seul exem-
plaire.
toi ROGGIUS, J. = ROGG, J.
Ribliotheca mathematica , sive criticus
librorum mathematicorum, qui ab rei typo-
graphiae exordio ad annum 1830, excusi
sunt.
8», Tubingae, 4830.
103 8TRUVE, F. G. W.
Rericht ûber die Bibliothek der Haupt-
sternwarte.
4«, Petersburg, 4844.
Sur la bibliolbèque de l'Observatoire de Poulkova.
105 8TRUVE, F. G. W.
Librorum in bibliotheca Speculae Pulko-
vensis contentorum catalogus systematieus.
8% Petropoli, 4 843.
Réimpression, avec préface et table alphabélique, du
catalogue inséré dans la Description de l'Observatoire
de Poulkova, 3 vol. 4«, Saint-Pétersbourg, 1845.
104 * * ♦
Catalogue des livres de la bibliothèque de
rObservatoire de Bruxelles.
8% Bruxelles, 4847.
101$ * ♦ ♦
Catalogue of the library of the Royal
Astronomical Society of London.
8% London, 4850.
8<>, London, 4886. — Cette nouvelle édition
s'arrête à juin 4884 et comprend 408 pages.
106 ZUCHOLD, E. A.
Bibliotheca historico-naturalis, physico-
chemica et mathematica. — Litteratur.
Un vol. 8" annuel, Gôttingen, 4854 et suiv.
A partir de juillet 1867 Téditeur est B. Guihe, en
1871 A.Metzger, en 1879 F. Frenkel, à partir de janvier
1 882 K. Friche, à partir de juillet 1 882 A. von Bamtein.
= ZMP, his, XXI, 1876, 45, 451 (par Jf. Curtie).
107 RU8CB, A. L.
Systematisches Verzeichniss der in der
Bibliothek der Universitats-Sternwarte zu
Kônigsberg enthaltenen Bûcher.
8«, Kônigsberg, 485:2.
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BIBLIOGRAPHIES ET GATÂLQGUES.
539
108 SOHNCKE, L. A.
Bibliotheca mathematica, Yerzeichniss der
Bûcher ûber die gesammten Zweige der
Mathematiky ... welche in Deutschland und
dem Auslande vom Jahre 1830 bis Mitte des
Jahres 1854 erschienen sind.
8«, Leipzig, i85i.
GetoaTrage est ane suite à celai de Bogg (voir d« 1 01 ).
109 ♦ ♦ ♦
Catalogue des livres composant la biblio-
thèque de F. Arago.
8% Paris, 1854.
liO * * ♦
Catalogue des livres et cartes composant
la bibliothèque de feu H. C. Schumacher;
h partie, sciences mathématiques, physiques
et naturelles.
8«, Berlin, 1855.
111 ♦ ♦ ♦
Catalogue des livres astronomiques, mathé-
matiques et physiques, provenant des biblio-
thèques de feu A. C. Petcf^sen, P. H. L. de
Boguslawski et T. Sibei\
8», Berlin, 4855.
112 TERQUEM, O.
Bulletin de bibliographie, d'histoire et de
biographie mathématiques.
7 vol. 8% Paris, 1855-61.
113 STRUVE, O.
Librorum in bibliotheca Speculae Pulco-
vensis anno 1858 exeunte contentorum
catalogus systematicus.
8*, Petropoli, 1860.
Une seconde partie porte le catalogue jusquVn 1880
(Voir n« 13^4).
114 ♦ ♦ *
Catalogue of the mathematica!, historical,
bibliographical and miscellaneous portion
of the celebrated library of M. Guglielmo
Libri,
3 vol. 8«, Londoii, 1861.
Le nombre des livres d'astronomie indiqués dans ce
catalogue est considérable, et plusieurs de ces ouvrages
doivent être rangés parmi les plus rares.
IIIS * * *
Catalogue des livres mathématiques, phy-
siques et astronomiques provenant des
bibliothèques de L. Dirichleî, D* G. Piola,
C. Ramus et autres.
8% Berlin, 1861.
116 NARDUCGI, H.
Catalogo di manoscritti ora posseduti da
B. Baldassarre Boncompagni.
8», Borna, 1862; 219 pages.
Renferme Pindication de nombreux manuscrits d*as-
tronomie.
117 BOI^COniPAGNI, B.
Bullettino di bibliografia e di storia délie
scienze matematiche e fisiche.
Un voL A^ annuel, Roma, 4868 et suiv.
118 RIGCARDI, P.
Prefazione ad una biblioteca matematica
italiana.
4», Modena, 1868.
110 RIGCARDI, P.
Biblioteca matematica italiana dalla ori-
gine délia stampa ai primi anni del secolo
XIX.
2 vol. 8% Modena, 1871 -80. -♦- Appendice au
vol. I, 8«, Modena, 1878.
Cet ouvrage très bien fait nous a fourni de nombreui
renseignements.
= Bmai, IV, 4873,217 (par J. i/[oûe/]). — ZMP, his, XIX,
4874, 49 (par SI. Curtze). — AdM, LVI, 4874, Ber, i\ [td.). —
L'Alhenaeum belge, iV, 4884, 4 (par A . Lancaster),
120 RiJGBTlNG, A.
Bibliotheca astronomica et meteorologica
oder Verzeichniss der auf dem Gebiete der
Astronomie und Météorologie in den letzten
X Jahren 1862-71 im deulschen Buchhandel
erschienenen Bûcher und Zeitschriften.
8«, Nordhausen, 1872.
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540
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
121 ERLEGKE, A.
Bibliotheca mathematica. I. Band.
8», Cassel, 4871.
8«, Halle a. S., 4873.
= ZMP, his, XVIII, d873, i (par M, Curlze),
132 ZEBRA WSKI, T.
Bibliografija pismiennictwa Polskiego z
dzialu matematyki i fizyki oraz ich zastô-
sowan, na obchôd czterechsetletniéj rocznicy
urodzin Kopernika.
8% Krakow, 4873; 617 pages, 4 pi.
Sciences mathématiques, physiques et aslrouomiques.
= ZMP, his, XIX, 1874, 17 fpar Jf. Curtze), — AdM, LVI,
1874, Ber, 20 (W.).
423 * ♦ *
F. W. A. Argelandefs Bibliothek.
8% Bonn, [1876].
424 BAKHUTZEN, H. G. YAPI DE SANDE
Catalogus van de boeken op i Januari 1877
aanwezig in de Biblioteek der Sterrenwacht
te Leiden.
8*, 'S Gravenhagc, 1877.
+ 2 Suppléments, 1881 et 1882.
425 HOLDEPf, E. 8.
Index catalogue of bocks and memoirs
relating to nebulae and clusters.
8% Washington, 1877.
Formant le n« 311 des Smithsonian miscellaneous
collections, dans le vol. XIV de cette collection.
426 HOLDEIf, E. S.
Index -catalogue of books and memoirs
on the transits of Mercury.
8% Cambridge [Mass.], 4878.
Formant le n« 1 des Bibliographical contributions
publiées par rUoiversilé Harvard.
427 IHOUZEAU, J. G]
Catalogue des ouvrages d'astronomie et de
météorologie qui se trouvent dans les princi-
pales bibliothèques de la Belgique.
8% Bruxelles, 1878.
= Bmas, III, 1879, n, 116 (par G. R[ayet]), — Symons 's
Monthly meteorological Magazine, XIV, i879, 65.
t28 ♦ * *
Catalogue de deux bibliothèques astrono-
miques et mathématiques.
8», Paris, 1878.
L'une de ces bibliothèques était celle de U, J. Le
Verrier,
429 UOLDEN, E. 8.
Catalogue of the library of the United States
Naval Observatory, Washington. Part I :
Astronomical bibliography.
4», Washington, 1879.
= AJSs, XIX, 1880, 249 (par H. A. N[ewton]).
tSO BRUUPf, G. T.
Bibliotheca danica; systematisk fortegnelse
over den danske literatur fra 1483 tit 1830.
8«, Kjôbenhavn, 1879.
L'astronomie est dans le vol. II, cah. 2.
454 LINDSIY, J. B.
Classification scheme of the library of the
Observatory, Dun Echt, with index.
4% Aberdeen, 1879.
t32 ÂSTRAND, J. J.
Katalog over Bergens Observatorium
Bibliothek.
8s Bergen, 1879.
455 * * *
Astronomische Bibliothek des verstorb.
H. Prof. D"^ J. H. von Màdler.
8s Leipzig, 1879.
Catalogue n» 48 de la librairie 0. Harrassowitz, i
Leipzig.
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BIBLIOGRAPHIES ET CATALOGUES.
Sit
134 LINDEMAHHUS, E. = LINDEMANIV, E.
Librorum in bibliotheca Speculae Pulco-
vensis contentorum catalogus systematicus,
pars secunda. Edendum curavit et praefatus
est 0. Struve.
8% Pclropolî, 1880.
La première parlie esl ci-dessus, n» 1 !3.
131$ BRUUNS, C.
Catalog der Bibliothekder Astronomischen
Gesellschaft.
8s Leipzig, 1880.
Ce catalogue forme le 3« supplément au Vieriel-
jabrsschrift de la Société astronomique et est continué
dans ce même recueil.
136 * ♦ *
Catalogue de la bibliothèque de Michel
Chasles,
8», Paris, 1881.
Catalogue riche et important.
137 UOLZEAU, J. C. & LANCASTEB, A.
Bibliographie générale de Tastronomie,
ou catalogue méthodique des ouvrages, des
mémoires et des observations astronomiques
publiés depuis l'origine de l'imprimerie
jusqu'en 1880. Vol. I et II.
«vol. 8*, Bruxelles, 1880-82, 4886-87.
Le vol. II a paru le premier; le vol. III, qui doit
compléter Touvrage, est en préparation.
« Bruxelles, Rct, \, i88i, 231, 590; XII, 598 (par
J. T[hirion]l - ARr, XIX, 4884, 442, 275; XX, 4882, 464. -
AJS,, XXI, 4881, 25:4,445; XXIV, 4882, 76 (par H. A. Newton).
- Obs, V, 4882, 259. - EMc, XXXV, 4882, 252. - Science, I,
4883, 442 (par E. S. Uolden). - Londres, MNl. XLIII, 4883,
236. — Rsc. XXXI, 4883,633.
138 * * *
[Catalogue de la Bibliothèque du Prof. D^
C. Bruhns].
8», Leipzig, 4883.
Catalogue n« 17 de la librairie Weiss et Schack,
à Leipzig.
159 ♦ » ♦
Bibliothek des verstorbenen Dr. F. Zôllner.
8% Dresdcn, 4883.
Catalogue n» 2 de la librairie R. v. Zahn, à Dresde.
t40
♦ * ♦
A catalogue of mathematical books,
containing sets of astronomical observations
and other astronomical and mathe-
matical Works from the library of thc late
Prof. Challis.
8^ Cambridge, 1883.
Catalogue de la librairie Macmillan et Bowes, à
Cambridge.
141 ♦ ♦ *
Bibliothek des verstorbenen Prof. D^
C. Moesta.
8°, Drcsden, 4884.
Catalogue u« 4 de la librairie v. Zabn et Jaenscb, à
Dresde.
142 ♦ ♦ ♦
[Catalogue de la Bibliothèque du Prof.
h^ J. von Lamotit.]
8%Mûnchcn, 1885.
Catalogue n* 127 de la librairie T. Âckermann, à
Munich.
145 ♦ ♦ ♦
[Catalogue de la Bibliothèque du D' /. F.
Jul. Schmidt.]
8% Leipzig, 4885.
Catalogue n" 33 de la librairie Weiss et Schack, à
Leipzig.
144 ♦ ♦ *
[Catalogue de la Bibliothèque du h'
K, Honistein.]
8% Leipzig, 1885.
Catalogue n* 36 de la librairie Weiss et Scback,
à Leipzig.
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5*2
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES,
SOURCES POUR L'ASTRONOMIE DES PEUPLES PRIMITIFS.
141$ ACOSTA, J. DE = AC08TA, J. d'
Historia natural y moral de las Indias.
4», Scvilla, 1590.
8% Barcelone y Scvilla, 1591 ; cdilion revue et
corrigée par Tauteur.
2 vol. 8û, Madrid, 1608-10.
2 vol. 8«, Madrid, 1792.
Voir particulièremenl les lib. v pi vi pour l'aslrouo-
mie des peuples indigènes de PAmérique.
Traductions.
Istoria naturale c morale de las Indias
(par G. P. Gallucci).
i", Venezia, 1590.
Histoire naturelle et morale des Indes tant
Orientales qu'Occidentales (par IL Regnauld).
8», Paris, 1598. — Rare.
8*, Paris, 1600. — Rare.
8% Paris, 1606. ~ Rare.
8», Paris, 1616. — Rare.
Historié naturael ende morael van de
Westersche-Indien (par J. ÏLvan Linschoten),
8s Enchuysen, 1598.
4«, Amsterdam, 1624.
Reproduit dans le vol. Il du Recueil de voyages
en hollandais, public sous le nom de GoUfried
par «/. P, Abelinus : De aanmcrkcnswaardigste
land- en zecreise, 8 vol. fol., Leiden, 1707j
réimprimé en 8 vol. fol., Leiden, 1727.
Historia naturalis et moralis Indiarum.
Fol., Francofurti, 1602; version latine faite sur
la traduction hollandaise de J. H. van Lins-
choten, et insérée dans l'édition latine des
Grands voyages [Narralio regionum Indicarum
per Hispanos quondam devastatarum veris-
sima, 13 vol. fol.] des frères De Bry, en Icte
du vol. IX, 2« tirage.
Natural and moral history of the Indies
(par JE. Grimstone),
4% London, 1604.
Natûrliche und moralische Geschichte der
Indien (par G. Aiius).
Fol., Frankfuri, 1617; traduclion faite sur la
version hollandaise de J. H. van Linschoten,
et insérée dans la collection allemande des
Grands voyages des frères De Bry^ vol. IX.
146 REWERIU8, V. = REI^IERI, V.
Disquisitio astronomica de Etruscarum
antiquitatum fragmentis Scornelli prope
Vulterram repertis.
4s Florentiae, 1658.
147 TEGA, GARGILASO db la
Primera parte de los commentarios reaies,
que tratan de el origen de los Incas.
Fol., Lisboa, 1609.
Fol., Madrid, 1723.
Cet ouvrage contient des détails intéressants sur
Tastronomie des indigènes du Pérou. Il faut voir particu-
lièrement le lib. II, cap. 21-23.
Traductions.
Histoire des Incas, rois du Pérou (par
J. Baudoin).
2voL4s Paris, 1633.
2 vol. 12s Amsterdam, 1704.
2 vol. 12s Amsterdam, 4715.
2 vol. 4s Amsterdam, 1737; avec des figures de
B. Picart. — Très rare.
Histoire des Incas (par T. F. Dalibard).
2voL 12s Paris, ^744.
L'histoire des Incas, rois du Pérou.
3 vol. 8s Paris, 1830. — Imprimé aux frais du
Gouvernement français.
Geschichte der Pcruvianer (par G. C.
Bôttger).
8s Nordhausen, 1787.
The royal commentaries of Peru ipar
P. RycaiU).
Fol., London, 1688; avec portrait et de nom-
breuses planches.
Royal commentaries of the Yncas (par
C. R. Markham).
2 vol. 8s London, 1869.
Ces deux volumes forment les n»» 41 et 43 des Publi-
cations de la Sociêlé Hakiuyt, de Londres.
148 LAFITAU, JT. F.
Mœurs des sauvages amériquains, com-
parées à celles des sauvages des autres temps.
2 vol. 4s Paris, 1724-25; fig.
4 vol. 12s Rouen, 1724.
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ASTRONOMIE DES PEUPLES PRIMITIFS.
343
Traduction.
De zeden der wilden van Amerika tegen de
zeden der oudste volkeren vergeleken (par
H. W. van Welbergen et P. //. Charlois).
2 vol. fol., *S Gravenhagc, 1734.
2 vol. fol.y Amsterdam, 4751.
149 GHARLETOIX, P. F. X. de
Histoire et description générale de la
Nouvelle France.
3 vol. 4», Paris, 1744.
6 vol. i2», Paris, 1744.
Le vol. m de Téd. 4*, vol. VI de l'éd. t2«>, coniienl des
reoseignements au sujet de TastroDomie des Indiens de
rAmérique du Nord.
Traduction.
History and gênerai description of New
France.
6 vol. Iâ«, London, i769.
150 UOEGSTROEM, P.
Beskrifning oefver de til Sveriges krona
lydande Lappmarker.
9% Stockholm, [1746].
Traduction.
Beschreibung des swedischen Laplands
(par Templin).
8«, Leipzig, 4748.
=: Prévost d'Exilés, Histoire générale des voyages,
18 TOI. 4«. Paris; t. XIX, 1770.
i5l DAVID, ... (le Jeune).
Recueil d'observations curieuses sur les
mœurs, les coutumes, les usages, les diffé-
rentes langues, le gouvernement, la mytho-
logie, la chronologie, la géographie ancienne
et moderne, les cérémonies, la religion, la
mécanique, l'astronomie, la médecine, la
physique particulière, l'histoire naturelle,
le commerce, la navigation, les arts et les
sciences de différents peuples d'Asie, de
l'Afrique et de l'Amérique.
4vol.l2s Paris, 1749.
182 GOGUET, A. Y.
De l'origine des lois, des arts et des sciences,
et de leurs progrès chez les anciens peuples,
depuis le déluge jusqu'au retour de la capti-
vité ou jusqu'à l'avènement de Cyrus au trône
de Perse.
3 vol. 4», Paris, 1758.
3 vol. 12o, La Haye, 1758.
6 vol. 12», Paris, 1759.
6 vol. 12o, Paris, 1778.
3 vol. 8^ Paris, 1809; à cette édition est ajoutée
une table des matières.
3 vol. 8», Paris, 1820.
Voici Tindicaiion des morceaux qui concernent
rhisioire de l'astronomie, avec l'indication des pages
de rédition priiiceps :
Vol. I : Pan. I, liv. m, cli. ij, art. 2 (p. 213-237), sur
les commencements de l'astronomie, chez les peuples
primitifs.
Vol. Il : Part. 11, liv. m, ch. ij. art. 2 (p. 250-258), sur
les premiers progrès de Taslronomie. — Même liv.,
ch. iij, art. 2 (p. 276-285), sur les urauographies
anciennes. — Dissertation 1 (p. 307-420), sur les noms
et les figures des constellations. — Dissertation 11
(p. 4^7-438), sur les noms des planètes.
Vol. III : Liv. m, ch ij (p. 91-130), sur les connais-
sances astronomiques des Chaldéens et des Égyptiens,
et sur rintroduction de l'astronomie dans la Grèce et k
Rome. — Dissertation II (p. 26!-272), sur les périodes
astronomie] ues des Chaldéens.
Traductions.
Der Ursprung der Gesetzen, Kûnsten und
Wissenschaften (par G. C. Hamberger).
3 vol. 4», Lemgo, 1760-72.
Suir origine délie legge, arti e scienze.
3 vol. 8», Lucca, 176I,
Origine delle leggi, délie arti e délie scienze
presso gli antichi popoli.
3 vol. 4», Nopolî. 1762.
Origin of laws, arts and sciences.
3 vol. 8^ London, 1775.
155 GëBELIN, a. court de
Le monde primitif, analysé et comparé
avec le monde moderne.
9 vol. 4o, Paris, 1773-84.
Réimpression des premiers volumes en 1787.
Dans le vol. 1 l'auteur traite de l'origine de l'astrono-
mie, et explique les douze signes du zodiaque par les
travaux des champs, emblèmes des travaux d'Hercule.
Dans le vol. IV, 1776, on trouve une histoire du calen-
drier, aux différents points de vue civil, religieux et
allégorique.
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344
SECTIQN I. OUVRAGES HISTORIQUES.
ÎM * * ♦
Sâtt at nyttja den fôrswenskade Runstaf-
wen.
8», Westeras, 1778.
8», Westeras, iSiO.
8», Westeras, 1813.
8% Westeras, 1846.
8% Westeras, 1822.
8», Westeras, I83L
8s Westeras. 1833.
8», Westeras, 1843.
8s Falilun, 1851.
Ouvrage sar remploi de Talpbabet ruDique suédois.
I5IS LEOIV Y GANA, A. de
Descripcion histôrica y cronoWgica de las
dos piedras que ... en la plaza principal de
Mexico se fallaron en el ano de 1790; expli-
câse el sistema de los calendarios de los
Indios.
4% Mexico, 1792; 3 pi.
2 part. i<>, Mexico, 1832; édition accompagnée
de notes.
Description de deux pierres trouvées à Mexico, conte-
nant un zodiaque et un ancien calendrier aztèque.
Traduction.
Saggio deir astronomia cronologia e mito-
logia degli antichi Messicani (par Pietro
Giuseppe [Marquez]).
8s Roma, 1804; 2 pi.
I1S6 HCJMBOLDT, A. de =s
HUmnOLDT, A. TON
Vues des Cordillères et monuments des
peuples indigènes de l'Amérique.
Fol., Paris, 1810; 69 pi.
2 vol. 8», Paris, 1814-16; 19 pi.
Cet ouvrage renferme des recherches fort inté-
ressantes sur la comparaison des zodiaques des peuples
primitifs de TAroérique avec cens de PAsie.
Traduction,
Sights of the Cordilleras.
2 vol. 8% LondoD, 4812.
t»7 BODRBOURG, C. E. BRASSEUR db
Monuments anciens du Mexique; Païen-
que et autres ruines de l'ancienne civilisation
du Mexique, dessinés d'après nature et
relevés par De Waldeck.
Fol., Paris, 1866.
Au chap. V, p. 50, Pauteur traite de V « année antique
des Mayas ».
t»8 KLEIN, H. J.
Astronomie, Urgeschichte.
8% Kôln, 1873.
Formant le n« I du vol. f du Vierteljahpes-Revue
der Forlschrilte der Naturwissenschaflen in theore-
tischer und praktiscber Beziehung.
iô9 BA8TIAN, A.
Die heilige Sage der Polynesier : Kosmo-
gonie und Théogonie.
8s Leipzig, 1881.
= Nat, XXV, 1882, 28 {par E. B, Tylor).
100 UAMY, E. T.
Décades americanae; mémoires d'archéo-
logie et d'ethnographie américaines.
S% Paris, 188i.
Cet ouvrage renferme un mémoire sur la roue solaire
américaine.
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ASTROLATRIE^ MYTHBS, IMAGES, SYMBOLES.
345
ASTROLÀTRIE, MYTHES, IMAGES, SYMBOLES.
161 ABOU ALI OMAR IBN IBRAHIlIl.
Intacal al nur. [A].
MS à rUniversité d*Oxford.
La première partie de cet ouvrage traite de la vie et
de l'histoire de Mahomet et de ses compagnons, la
seconde explique la rupture de la Lune arrivée comme
signe de la mission du prophète.
103 * ♦ ♦
De eclipsi solari in passîone Cbristi.
MS au British Muséum (fonds Cotton).
165 ♦ ♦ ♦
De mirabili eclipsi Solis tempore passionis
Christi, cum scholiis Fabri super Epistolam
Dioiiysii ad Polycarpum ea de re.
MS à rUniversité d*Oxford.
164 GAURIGUS, L. « GAURICO, L.
De eclipsi Solis miraculosa in passione
Domini observata ; item de anno, mense, die
et hora conceptionis, nativitatis, passionis
et resurrectionis ejus.
i», Romae, 1539. — Rare.
^•, Parisiis, 1583. — Rare.
Cet ouvrage n'a pas été compris dans le recueil de
ses œuvres.
165 BALDIPIUS, B. =: BALDINO, B.
De stellis, iisque quae in stellis et in
numina conversi dicuntur homines.
A% Venctiis, 1579.
Petit poème latin.
166 MAYER, G. U.
De Sole tempore Hiskiae retrogrado.
4», Wittebergae, 1610.
4% Wittebergae, 1619.
167 BOTSAGGU8, J. J. = BOT8AGK, JT. J.
De statione Solis Josuae.
4«, Wittebergae, 1610.
4s Wittembergae, IC70.
168 ALEAFIDRUS, B. = ALEAPIDRO, H.
Antiquae tabulae marmoreae Solis effigie
symbolisque exsculptae accurala explicatio.
4«, Romae, i 616.
4«, Lutetiae, 1617.
Inséré dans /. G. Gmevius, Thésaurus antiqui-
tatum romanorum, 12 vol. fol., Trajecti ad
Rhenum, 1694-99; au tome V, 1696.
169 ROSEPfOW, J.
De Stella magorum.
4% Gryphiswaldiae, 1637.
170 BANGIU8, T. « BANG, T.
Coelum orientis et prise! mundi triade
exercitationum literarium repraesentatum.
4«, Haunîae, 1657;fig.
4*, Uratislaviae, «691; sous le titre : ExerciU-
tiones philologico-philosopbicae de orta et
progressu literarum.
L'auteur recherche Torigine des lettres, des signes
astronomiques et des caractères cabalistiques, n combat
Teseo-Ambrosio, Duret et Gaffarel.
171 GAES1U8 A ZE8EIV, P. « BLAEU, P.
Coelum astronomico-poeticum, si ve mytho-
logicum, stellarum fixarum, hocest signorum
coelestium, sive constellationum omnium,
ad certas imagines redactarum, inque coelo
fictitio, sive organo globi astronomici conti-
nui, mythologico nomine et piclura, ab
antiquis repraesentatarum, succinta descrip-
tio.
8% Amstelœdami, 1663.
Cet ouvrage contient un exposé assez complet des
fables relatives à Porigine des constellations, et de
nombreux renseignements historiques.
I7« WERFIER, 8.
De Stella magorum.
4*, Regiomonti, 166â.
175 08TER!IIANPfU8, J. E. rr
08TERMAPfN, J. E.
De astrolatria.
4», Wittebergae, 1663.
44
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546
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
174 DAMIU8, B.
Disputatio theologica de Stella indice nati
Christi, in quâ et aliquid obi ter de cometis.
4«, GroningSB, 4665.
i7IS GERCT, A.
Disputatio de Sole tempore Hiskiae retro-
grado.
4% Vitembergae, 4672 (des exemplaires portent
1673).
t76 STRAUGH, E.
Von der Weisen aus Morgenlande alten
und den jetzigen neuen Wunder-Sternen.
4s DaDtzIg, i6Si.
177 HOFFMEI8TER, ....
Ecclipsis Solis, quae die passionis Domini
accessit, declarata.
4s Vitebergae, 4685.
178 SCUEFFER, J.
Coelum poeticum seu sphaera astronomica
e vetustissimis poeseos umbris novissime
eruta.
4% Pragae, 1686.
179 MOEB1CJ8, J.
Problema historicum de planetaria dierum
denominatione.
4% Lipsiae, 1687.
180 MOEniCJS, J.
Quaestio a quibusdam dies Solis sit conse-
cratus divino cultui.
4% Lipsiae, 1688.
181 DU GATTGE, G. DU FRESFIE
Glossarium ad scriptores mediaeet infimae
graecitatis.
2 vol. fol., Lugduni, 1688.
7 vol. 4% Parisiis, 1840-tfO; par les soins de
G. A. L. Henschel.
A la fin de cet ouvrage on trouve uu travail sur
Torigine des signes symboliques des planètes, avec le
dessin de ces signes à différentes époques.
183 SAHMIUS, G. = 8AHHE, G.
Deregressu Solis tempore Hiskiae, dispu-
tationes duae.
4», Regîomonti, 4689.
4s Regîomonti, 4696.
183 GELLARIUS, Cbbist.
Elementa [Rudimenta] astronomiae ad
interpretandos poetas, aliosque veteres
scriptores accommodata, cuni appendice de
cometis.
8% Martisburgî, 4689.
8», Lipsiae, 4705.
A la suite de PAstronomicon de ManUius,
édition 8% Palaviî, 4743. (Voir Secl. I, Astro-
nomes latins.)
Les deux premières éditions, qui portent le titre
Elementa, sont suivies dans le même volume de TAstro-
scopium de G. Schickard[u$\ (Voir Sect X, Cartes
célestes.)
184 HEI8SIU8, J. == UEISS, J.
Sciatericum Achas et in eo miraculum.
4s , 4700.
I8IS EIMBIAIITU8, G. G. « EIIIMART, G. G.
Iconographia nova contemplationum de
Sole, in desolatis antiquorum philosopho-
rum ruderibus concepta.
Fol., Norimbergae, 4704.
486 POLEMAN, E. H.
De ignis et Solis cultu.
4s Bremae, 4702.
187 ZAHIf, J.
Ad capituli II Mathaeae stellam Salvatoris
gentil ibus probatam.
4s Jenae, 4708.
188 BLAE81PIGIUS, D. <== BLAESING, D.
Exercitatio mathematico-physica de sphae-
rarum coelestium symphonismo.
4s Regîomonti, 4705.
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ASTROLATRIE, MYTHES^ IMAGES^ SYMBOLES.
5»7
189 BECKCR, P.
De miraculo Solis et Lunae in hemisphae-
rio Gabaonis et Ajalonis stantium.
4«, Rostochîi, 1706.
190 BECHER, P.
De miraculo retrocedentis in sciaterico
Aehasi umbrae Solis.
A% Rostochîi, 1708.
191 FORELIUS, H. = FOREL, H.
De cultu Solis.
4% Upsaliae, 1708.
192 ELVIU8, P.
De solario Achas.
8«, Upsalîac, 1708.
195 ELTIUS, P.
De Stella magorum.
8«, Upsalîae, 4710.
194 [LARTIGAULT, ....]
La sphère historique, ou explication des
signes du zodiaque, des planètes et des
constellations, par rapport à l'histoire an-
cienne de diverses nations, le tout dégagé
de fables.
12% Paris, 1716.
Fondé sur le Coelum astroDomico-poeticuni de
P. Caesius (voir n» J'I), dont il peut élre considéré
comme un résumé l)ien fait.
195 UEYN, J.
Beweis, dass der Stem, welcher den Wei-
sen aus dem Morgenland erschienen ein
Cornet gewesen ist.
4», Brandenburg, 17i2.
.90 OBBARlUvS, C. L.
Gedanken vom Stern der Weisen.
8«, Nordhausen, 1743.
197 8ENLER, G. G.
Vollstandige Beschreibung des Stems der
Weisen.
8% Halle, 1743.
198 HETN, J.
Sendschreiben an Magister Semler worin-
nen Vorschiâge, wie dessen Beschreibung
des Stern der Weisen vollstândig gemacht
werde.
8o, Berlin, 1743.
199 SCHERZ, J. G. & LAUTH, J. J.
De eclipsi Solis, quae tempore passionis
Christi acciderat, supernaturali atque mira-
culosa.
4% Argentorati, 1743.
^00 CHRIST RÔM, P.
De horologio Achas ex II Reg. xx, 9, 10, 11 .
4% Londini Gotborum, 1744.
301 ALETHAEUS, . . .
Vom Stern der Weisen.
8% Langensalza, 1747.
40Î GORIU8, A. F. = GORl, A. F.
Thésaurus gemmarum antiquarum astri-
ferarum.
3 vol. fol., Fiorentiae, 1750; 200 pi.
303 BRUNETTI, S. F.
Compendio sferico, mitologo ... da Melan-
zio Trifilano P. A.
3 vol. 4«, Roma, 1734.
304 CIIESEAUX, J. P. LOYS de
Remarques astronomiques sur le livre de
Daniel.
4», Lausanne, 1757 (nouveau litre en 1777).
30i$ LIEDBEGK, L.
De eclipsi Solis tempore passionis Christi
visa.
4% Londini Gotborum, 1760.
306 ♦ ♦ *
Programma de Stella quae magis nato
Christo apparuit.
4», Rcgiomonti, 1766.
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348
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
907 ROUSSIER, P. J.
Deux lettres .... touchant la division du
zodiaque et l'institution de la semaine plané-
taire.
i2«, Paris, 1771.
S08 [RORRANI, L. P.]
Dissertazione sopra il retrocedimento del-
Tombra solare sull' orologio di Acaz.
8% Pistojû, 1773.
= GdLj, XII, 1773, 13. - Novj, V, 1774, 5.
209 WALCU, A. G.
De superstitione veterum circa defectus
Lunae.
4% Silusiae, 1775.
210 SPAG]\U8, A. = SPAGNI, A
De signis idearum.
i», Romac, 1781.
Il y a Sez. iv, art. 3, un examen des signes astrono-
miques.
211 ♦ ♦ *
Horus Oder astrognostisches Endurlheil
ûber die Offenbarung Johannis und ûber
die Weisse auf den Messias.
8«, Ebenezer, 1783.
212 WEPFËR, J. U.
Onderzoek over bel slilstaan van Zon en
Haan, Josua x.
8% Gouda, 1784.
213 HERMANN, M. G.
Handbuch der Mythologie.
3 vol. 8», Beriin und Stcttin, 1787-95.
Le vol. III, 1795, est consacré aux mythes astrono-
miques des Greca.
2U TUIE8Z, ....
Ueber die Magier und ihren Stern.
8«, Hamburg, 1790.
21» PALGAPfUS, L. = PALCAPfl, L.
De prodigiosis Solis defectibus sermo
iterum editus.
8% Napoli, 1791.
Réimpression du mémoire académique inséré dans :
Cortona, Sag, IX, 1791, 345.
216 DUPUI8, G. F.
L'origine de tous les cultes ou la religion
universelle.
3 vol. 4<> et atlas 4% Paris, an m [1795].
10 vol. 8« et atlas 4% Paris, an m [1795].
6 vol. 8» et atlas 8«, Paris, 1822; par les soins
de p. R. Auguis.
Cet ouvrage renferme de nombreux détails au sujet
des mythes qui se rattachent aux constellations. Voici la
distribution des matières :
Vol. I : Liv. I, Divinisation de Tunivers et culte de la
nature; 11 v. ii, L*univers et ses divisions, la nature active
et passive, lumière et ténèbres, le monde animé, Tintel-
ligence universelle; liv. m, Mythes d*HercuIe, d*Osiris,
d'Isis, de Thésée, des Argonautes.
Vol. II, part, t : Suite du liv. m, Mythes de Baccbus,
d*Ammon, des dieux -taureaux, de Pan, d'Apollon,
d'Orus, d*Adonis, d'Atys, des dieux aux attributs de
serpent, d'Harpocrate, de Canobus, des dieux-poissons,
des divinités syriennes et chaldéennes; liv. iv, Culte des
animaux, des plantes, des pierres, des statues.
Vol. II, part. 2 : Traité des mystères, leur histoire,
leur portée philosophique, leurs rapporU^ avec la
métaphysique, la physique et Pastronomie.
Vol. III, part. 1 : De la religion chrétienne et de la
trînité; examen de Tapocalypse; cosmogonie et théologie
des Perses; mémoire sur Porigine des constellations.
Vol. m, part. 2 : La sphère, le zodiaque, les constel-
lations, la voie lactée, le système des paranatellons, les
divisions du temps chez les Indiens, les planètes.
217 DUPUIS, G. F.
Abrégé de l'origine de tous les cultes.
8», Paris, an iv [1796].
8«, Paris, 1804.
218 BEËGK-CALKOEN, J. F. taii
Onderzoek naar den oorsprong van den
mozaischen en christelyken godsdienst.
4% Haarlem, 1797.
4», Haariem, 1800.
Traduction,
Examen du système de Dupuis et Volney
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ASTROLATRIE, MYTHES, IMAGES, SYMBOLES.
549
sur Forigine de la religion mosaïque et
chrétienne (par Tauteur).
8«, Amsterdam, 1802.
219 BARRETT, J.
An enquîry into Ihe origin of the constel-
lations that compose the zodiac, and the uses
they were intended to promote.
8«, Doblin, 1800.
no PÎOUBERG, M.
Stellae Nazaraeorum.
4«,Lundae, 1811.
221 DALBERG, F. von.
Ueber Meteorcultus der Alten vorzûglich
in Bezug auf Steine, die vom Himmel
gefallenen sind.
8«, Hcidelberg, 1811.
222 FREGE, G.
(Der merkwûrdige Stern des Geburts des
Retters.) [Der Cornet des 1789.]
8«. Zeitz, 1812.
8", Zeitz, 1818.
La première partie de ce tilre appartient ii la pre-
mière édition, et la seconde partie à la réimpression.
L'auteur croit à Tidentité des deux astres.
223 PFAFF, J. W.
Das Licht und die Weltgegenden, mit einer
Abhandlung ueber Planeten-Conjunction
und den Stern der drei Weisen.
8«, Bamberg, 1821.
224 MACKEY, S. A.
Mythological astronomy of the ancients
[including that of the Hindoos], demonstratcd
by restoring to their tables and syrabols their
original meaning.
2 part 12% Norwich, 1822-23.
12«, Norwich, 1826.
OoTrage fantastique, dans lequel Tauteur prétend
dévoiler par Tastronomie tous les mystères de Panti-
quité.
— A DE Morgan, Bud, 1872, 151.
225 RADLOF, J. G
Zertrûmmerung der grossen Planeten
Hesperus und Phaeton und die darauf fol-
genden Zerstôrungen und Ueberfluth auf
der Erde, nebst neuen Aufschlagen ûber die
Mythensprache der alten Vôlker.
8% Berlin, 1823.
226 [MACKEY, S. AJ
A companion to the mythological astro-
nomy, containing remarks on récent publica-
tions, and a séries of lessons on the con-
stellations, a dissertation on the fixed stars,
and conversations on the heavens.
12s Norwich, 1824.
= A. DE Morgan, Bud, 4872, 151.
227 ♦ * *
Astronomical récréations, or sketches of
the relative position and mythological history
of the constellations.
4o, Philadclphia, 1824.
22B MACKEY, S. A.
The original design of the ancient zodiacal
and extra-zodiacal constellations.
8s Norwich, 1834.
229 GRAUSRECK, J. A.
Ausfûhrliche Untersuchung ûber die Fin-
sterniss bei dem Tode Jesu, zur Richtigstel-
lung der Ansichten darûber fûrWissenschatf-
liche wie fur gebildete Léser.
8s Tûbingen, 1835.
250 SURINGAR, W. H. D.
Programma scholasticum de mythographo
astronomico qui vulgo dicitur Scholiastes
Germanici.
4s Lugduni Batavonim, 1842.
231 LIWATI, F.
Studi sul planisfero, ossia esposizioni del
senso storico e biologie^) dei simboli siderali.
8s Torino, 1859. ^
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350
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
252 8TA8CHEK, J. F.
Die erleuchtete Vorhalle zum Tempel des
Unendiichen ; Anleitung zur nàheren Kennt-
niss der Himmelskôrper, mit Angabe der
Mythen, welche das Alterthum daran knûpfte.
8», LcikomischI, 1859.
233
EGKSTEm, F.
(3 EGKSTEm, F. d*
Sur les sources de la cosmogonie de San-
choniathon.
8», Paris, 1860.
254 FiaEDREICil, J. 11.
Die Weltkôrper in ihrer mytisch-symbo-
lischen Bedeutung.
8», Wûrzburg, I86i.
255 JIROOME, J. B.
Astral origin of the [emblems and] hebrew
alphabet.
8% Londoii, 4872.
8s London, 4872; autre édition.
Réimprimé de ARr, Vlll, 1871, supplément to n» 96.
Voir notre tome 11, col. 11. — Cet ouvrage traite de
l'origine des signes du zodiaque.
= Nat, XXV, 1882, 525 (par A. H. Sayce).
256 FLAMMARION, C.
Histoire du ciel.
8", Paris, I87i; nombreux dessins. — Épuisé.
S\ Paris, s. d.; nouvelle édition.
8», Paris, s. d.
8», Paris, 1886; 4« édition.
Traductions.
Storia del cielo (par C. Pizzigoni),
4«, Milano, 1874.
Histoire tiu ciel (en russe, par Lobatch-
Joulchenko).
8», Sankt-Pcterbourg, 1875.
257 U8ENER, U.
Ad historiam astronomiae symbola.
4», Bonnac, 1876.
= ZMP, his, XXI, 1876, 183 (par M. Cantor). - Leipzig,
Vjh, XII, 1877, 133 (par S. Gùmhfr).
258 FRIEDLANDER, J.
Die Erwerbungendeskôniglichen Mûnzka-
binets im Jahre 1876.
8", Berlin, 1877.
Monnaie d'Uranopolis (près du Mont-Atbos), de la Un
du — IV* siècle. On y voit le Soleil sous la forme non
d*un astre rayonnant, mais d*un globe.
«= JdSj, 1877, 700 (par À. de Longpérier).
250 BLAKE, J. F.
Astronomical myths based on Flamma-
rion's History of the heavens.
8% London, 1877; pi. et fig. dans le texte.
= Nat, XV, 1877, 351. - ARr, XV, 1877, 69. - EMc, XXIV,
1877, 542.
240 PAOGTOII, U. A.
Myths and marvels of astronomy.
8», London, 1877.
= ARr, XVI, 1878, 227. - Nat, XVII, 1878, 180. -
EMc, XXVI, 1878, 276.
241 J1UN8EN, E. von
Die Plejaden und der Thierkreis oder das
Geheimniss der Symbole.
j 8», Berlin, 1879.
i
i 242 KAIOHENBAUEB, A.
Théogonie und Astronomie ; ihr Zusam-
' menhang nachgewiesen an den Gôttern der
Griechen , Aegypter, Babyloner und Arier.
1 8", Wicn, 1881.
! = Nat, XXVI , 1882, 3H.
245 BllOWW, U.
The unicorn : a mythological investiga-
tion.
I 8«, London. 1881.
i L*auteur cherche à nionirer que la licorne du blason
' est le dernier vestige de la Lune cornue de rancieni:e
mythologie, luttant en vain avec la lumière du Soleil.
= Nat, XXV. 188*2, 525 (par A. H. Sayce).
244 BUOWW, R.
Eridanus, river and constellation; study
of archaic southern asterisms.
i«, London, «885; fig.
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ASTRONOMIE DE L EGYPTE ET DE l'aDYSSINIE.
551
ASTRONOMIE DE L'EGYPTE ET DE L'ABYSSINIE.
un MAFTETHO =r MANETHOFf.
Reliquiae.
Dans /. P. Cory, Ancien t fragments : 8», Cam-
bridge, I8S0; 8«, London, 4832. [G.]
8% Logduni BaUvorum, 4847; par les soins
de J. Fruin. [G.-L.]
Dans les Fragmenta liistoricorum graecorum,
publiés par A. F. Didot, 4 vol. 8% Paris; au
vol. 11,1848, p. 511. [G.-L.]
Source importante pour la chronologie égyptienne.
Cet auteur écrivait au — lll« siècle.
i46 WINSEMIUS, P. = WINSEM, P. van
Sirius caniculae Stella; cum notis quibus-
dam.
8*, Franequerac, 1638.
Outrage en vers.
i47 ORAYIUS, J. ^ GRËAVES, J.
J. Bainbridgii CanicnloTi^, unacuiudeinon-
slratione ortus Sirii heliaci pro parallèle
inferioris Aegypti; accesserunt insigniorum
aliquot slellarum longitudines et làtitudines
ex astronomieis observationibus Ulug BeigL
8«, Oxoniae, 1648.
L*ouTrage de Bainbridge^ écrit en anglais, portait
pour titre : Treatise concerning ihe dog star and the
canicular days. G ravins le mit en latin et le publia II y
joigoit une dissertation écrite par lui : Demonstratio
ortos Sirii..., et un extrait du catalogue d*étoiles
^Ulug Btiig, en persan et en latin.
11 existe en outre, au Trinity Collège de Dublin, de
nombreuses notes manuscrites de 7. Bainbridge relziïves
i Tastronomie de TÉgypte ancienne.
i48 LULIHAN, U.
Tenebrae aegyptiacae physlce evolutae.
4-, Bremae, 1693.
44» GARMANN, J. T.
De sapientia Aegyptorum.
3 part. 4o, Vilembergae» 1710.
«ISO RRIGA, M. A = BRIGA, M. dbm.a
Thèses physico-mathematicae de pianeta-
rum systemate juxla astronomica Egyptio-
rum doginata.
4% Florenliae, 1721.
^51 BOSIUS, G. M. =r DOSE, G. M.
De Osymandlae circule aureo.
4«, Wittebergae cl Lipsiae, 1749.
2tt2 SGUMIDT, F. 8. von
Dissertatie de zodiaei nostri origine aegyp-
tiaca.
8», Bernae, 1760.
L*auteur croit trouver dans le zodiaque le tableau
des divinités égyptiennes.
B> ExcerpU totius italicae oecnon helveticao litteraturae,
8», Bernae; voir l'année 1760.
255 GU8SMANN, F.
Von den alten Zodiaken in Aegypten.
8% Wien, 1801 ;Gg.
Traduction,
Sugli anlichi zodiaei deir Egitto.
8s Vcnczia, 1802.
254 TESTA, D.
Disserlazione intorno a due zodiaei recen-
temente scoperte in Egitto.
8s Roma, 1802.
Traduction,
Dissertation sur deux zodiaques, nouvelle-
ment découverts en Egypte (par C. E. S.
G[auUier de Oaubry]).
8s Paris, 1807.
L*auteur combat Tantiquité attribuée à ces monu-
ments.
= J. J. DC Lalande, Bib, 1803, 878.
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352
SECTION
OUVRAGES HISTOUIQUES.
21$ 5 LE COZ, C.
Observations sur les zodiaques d'Egypte.
8», Besançon, 4802.
256 POCZOBUT, M. O.
0 dawnosci zodyaka egipskiego w Dende-
rach (Tintyris).
4», Wilnie, 1803.
Reproduit dans le recueil Roczniki towarzystwa
Warszawskicgo prEyiaciol nauk, 8% Warsawa;
vol. III, 1804, p. 438.
Traductions,
Essai sur l'époque de [Recherches sur]
l'antiquité du zodiaque de Denderach (par
l'auteur).
4sVilna. 4803; 1 pi.
4«, Vienne, 4805.
Traduit en russe dans le Sevorny Veslnik [Courrier
du Nord], 8«, Saokt Pelorbourg, t II, 1804, p. 179.
257 GRILLET, J. L.
Saggio sopra la storia degli zodiaci e degli
anni dei popoli antichi, per servire di regola
achi vuole giudicare le sco perte che si dicono
fatte recentemente in Egitto.
8«, Firenze, 4805.
258 DUPUI8, C. F.
Zodiaque de Tentyra ou Denderah.
8% Paris, 1800.
48% Paris, 182^; sous le litre : Dissertation sur
le zodiaque de Dendra, précédée d*une descrip-
tion du zodiaque circulaire maintenant à Paris,
par un membre de rAcadémie des Inscriptions
et Belles-Lettres; 2 pi.
Réimpressions d*un article inséré dans la Revue phi-
losophique de 1806.
250 DUPUIS, C. F.
Mémoire explicatif du zodiaque chronolo-
gique et mythologique, ouvrage contenant le
tableau comparatif des maisons de la Lune
chez les différents peuples de l'Orient.
4», Paris, I800j fig.
260 ♦ ♦ ♦
Encore quelques arguments contre le
zodiaque.
8», Paris, 4842.
261 JOMARD, E. F.
Essai d'explication d'un tableau astrono-
mique peint au plafond du premier tombeau
des rois de Thèbes.
Fol., Paris, 4844.
Édition séparée d'un mémoire publié dans la Des-
cription de TÉgypte, Antiquités, t 1, 1809. (Voir uoirc
tome il, col. 1549.)
262 JOLLOIS, J. B. P. & DE VILLIERS, . .
Recherches sur les bas -reliefs astrono-
miques des Égyptiens et parallèle de ces
bas-reliefs avec les différents monuments
astronomiques de l'antiquité.
Fol., Paris, 4847; 5 pi.
C*est une réédition de Tarlicle publié par ces auteurs,
en 1809, dans la Description de l'Egypte, Antiquités,
t. L (Voir notre tome 11, col. 1550.)
263 LATREILLE, P. A.
Recherches sur les zodiaques égyptiens.
8», Paris, 4824.
264 * * *
Sur le zodiaque de Denderah.
8«, Paris et Marseille, 4824.
265 PARAVEY, G. U. de
Aperçu des mémoires sur l'origine de la
sphère et sur l'âge des zodiaques égyptiens.
8«, Paris, 4824.
266 PARAYEY, G. U. de
Nouvelles considérations sur le planisphère
de Dendéra , où , nonobstant les calculs de
M. Biot, et en employant aussi le système
de projection indiqué par M. Delambre, on
démontre que ce monument n'offre autre
chose que la sphère d'Hipparque, telle
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ASTdONOMIfi DE l'ëGYPTE ET DE l'aBYSSINIE.
355
qu'elle est figurée sur le globe Farnèse;
considérations précédées d*un aperçu sur la
question de l'antiquité du zodiaque en géné-
ral, et sur Torigine des sphères de tous les
peuples.
8*, Paris, 1823.
= NouTelleft Annales des voyages, VIII, 1821 (par
J.B. J. Delamin-e; article intitulé : Rapport sur les mémoires
de M. de Para?ey).
S67 SAULNIER rii.s.
Notice sur le voyage de M. Lelorrain, en
Egypte; et observations sur le zodiaque cir-
culaire de Denderah.
8\ Paris, 1823.
«68 C . . . . , B. F.
Description du zodiaque circulaire de
Denderah, contenant l'explication des signes
et des figures retracées sur ce monument,
et des remarques sur son antiquité, sur le
temple dont il faisait partie, et sur la manière
dont il a été transporté en France.
8-, Paris, 1822; I pi.
«60 AYZAC, . . . D'
Démonstration de la seule époque à
laquelle dut être tracé le zodiaque de Ten-
tyris (Denderah), déposé au Musée royal, à
Paris.
8% Paris, 1822.
«70 LENOIR, A.
Essai sur le zodiaque circulaire de Den-
derah, maintenant au Musée du Roi.
8». Paris, 1822; 1 pi.
«71 * * *
Explication du zodiaque de Denderah
(Tentyris); observations curieuses sur ce
monument précieux et sur sa haute anti-
quité.
8% Paris, 1822.
272 TARDIEU, ....
Notice sur les zodiaques de Denderah.
8«, Paris, 18-22.
275 FEIILUS, ....
Explication du zodiaque de Denderah.
8s Paris, 1822.
274 DROMMOND, W.
On the antiquity of the zodiacs of Esneh
and Denderah.
8», London, 1822.
Traduction.
Mémoire sur Tantiquité des zodiaques
d'Esneh et de Denderah (par Fauteur).
8», Paris, 1822.
Tiré à 60 exemplaires seulement.
275 HALMA, N.
Science et explication des zodiaques.
Spart. 8», Paris, 1822.
4- Supplément, 8% Paris, 182i.
Part. I. Examen et explication du zodiaque de
Denderah comparé au globe céleste antique conservé à
Rome et de quelques autres zodiaques égyptiens.
Part. II. Examen et explication des zodiaques d^Esné,
suivi d*une réfutation des mémoires sur le zodiaque
primitif des anciens Égyptiens.
Part. III. Examen et explication du tableau peint au
plafond du tombeau des rois de Thèbes.
Supplément de Texamen et explication du zodiaque
de Denderah.
^ BSm, IH, 1836, 30.
276 JOMARD, E. F.
Sur le zodiaque circulaire de Denderah.
8% Paris, 1822.
277 LEPRINGE, H. S.
Essai d'interprétation du zodiaque circu-
laire de Denderah.
8% Paris, 1822; I pi.
8», Paris, 1829.
45
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354
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
«78 SAINT-MARTIN, A. J
Notice sur le zodiaque de Denderah.
80, Paris, 1822.
279 TESTA, D.
Il zodiaco di Dendera illustrato.
8«, Gcnova, 1822; I pi.
«80 BIOT, J. B.
Recherches sur plusieurs points de l'astro-
nomie égyptienne, appliquées aux monu-
ments astronomiques trouvés en Egypte.
8«, Paris, 1823; avec atlas in-plano.
«81 HESSE, C. DE
La pierre zodiacale du temple de Denderah
expliquée.
8s Copenhague, 1824i fig.
«82 LETUONNE, J. A.
Observations critiques et archéologiques
sur l'objet des représentations zodiacales qui
nous restent de l'antiquité, à l'occasion d'un
zodiaque égyptien peint dans une caisse
de momie qui porte une inscription grecque
du temps de Trajan.
8s Paris, 1824.
L'auleur affirme qu'aucun zodiaque égyptien nVst
aniérleur à Pépoque romaine.
«85 DUMERSAN, T. Marion
Notice sur le zodiaque de Dendera et sur
son transport en France, avec un résumé
des principales opinions et des systèmes les
plus remarquables des antiquaires, des géo-
mètres et des astronomes, sur ce monument.
1C«, Paris, 1824; fig.
12«, Paris, 1825.
«84 VILLOT, P.
Origine astronomique du jeu des échecs,
expliquée par le calendrier égyptien.
8«, Paris, 1825.
«85 SEYFFAUTH, G.
Systema astronomiae aegyptiacae.
4«, Lipsiae, 1826-35; fig.
Formant les parties 2 à 5 de l^ouvrage du même
auteur : Beytrâge zur Kenntniss der Literalur, Kunst,
Mythologie, und Geschicble des alien i^ilgypten, et
contient un Lexicon astronomico-hieroglyphicum (voir
n»
«86 * ♦ ♦
Explication exacte et complète du sothiaque
dynastique, chronologique, zodiacal, histo-
rique et religieux de Denderah.
1C«, Paris, 1826.
«87 GOULIANOF, J. von
Bemerkung ûber den Thierkreis von
Denderah.
8«, Leipzig, 1852.
«88 SEYFFAIITU, G.
Lexicon astronomicum hieroglyphicum.
i«, Lipsiae, 1853.
«89 JOLLOIS, J. R. P. & DEVILLIERS,
Appendice aux recherches sur les bas-
reliefs astronomiques des Égj^ptiens.
8«, Paris, 1834.
«90 PAUAVEY, C. H. de
Connaissances astronomiques des anciens
peuples de TÉgypte et de l'Inde.
8», Paris, 1855,
«91 SEYFFAUTH, G.
Symbola Aegyptiorum astronomica.
4% Lipsiae, 1835.
«9« SEYFFARTH, G.
De zodiaco Tentyrilico.
4», Lipsiae, 1836.
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ASTRONOMIE DE l'ÉGYPTE ET DE L ABYSSINIE.
355
295 BAIÈRE, M. de
Éclaircissements sur la destination de trois
zodiaques antiques, savoir : de Denderah, de
régyptien Péléménon, et de Téglise Notre-
Dame de Paris.
4«, Paris, 1839.
294 DUTEIL, C.
Traité du zodiaque de Denderah et des
planisphères horoscopiques de Finde, de la
Perse et de TÉgypte, expliqués par l'astro-
logie et les hiéroglyphes idéographiques sans
le secours de la langue sacrée. P« partie.
4«, Paris, 1839; 2 pi.
La seconde partie n*a pas paru.
29Ô CAUTEUON, E.
Analyse des recherches de Lctronnc sur
les représentations zodiacales, ou étude des
monuments astronomiques des anciens peu-
ples de rÉgypte, de TAsie et de la Grèce.
8», Paris, «843.
L^atiieur se préoccupe surtout de comhallre Dupuis.
296 UOECKII, A.
Manetho und die Hundssternperiode, ein
Beitrag zur Geschichte der Pharaonen.
8s Berlin, 4845.
297 PARU AT, H.
Traduction clialdaïque, latine et française
de rinscription hiéroglyphique du grand
cercle du zodiaque de Denderah.
Fol., [Porrcnlruy], 1851; 3 feuilles aulographiées.
298 RUUG8CU, H. C.
Nouvelles recherches sur la division de
l'année des anciens Égj'ptiens.
4% Berlin, 1856; 4 pi.
299 BIIUG8GU, H. C.
Mémoire sur des observations planétaires,
consignées dans quatre tablettes égyptiennes
en écriture démotique.
4«, Berlin, i856.
= JdSj. 1856, 705; 1857, 5 . . . (par J, B. Btot).
300 ROUGÉ, E. DE
Note sur les noms égyptiens des planètes.
8», Paris, 1856.
8o, Paris, 1801.
Reproduction d'un article inséré dans le Bull archéol.
deTAthénacum français de 1856.
301 BRUGSGH, H. G.
Monuments de FÉgypte; l»^® série : monu-
ments servant à la connaissance des notions
astronomiques des anciens Égyptiens, et
donnant des renseignements pour leur calen-
drier.
Fol., Berlin, 1857.
302 UHLEMAPiPr, M.
Grundzùge der Astronomie und Astrolo-
gie der Alten, bcsonders der .^^gypter.
8», Leipzig, 1857.
= Uni, XI, 1857, 232.
305 JUn&ER, P. J.
Untersuchungen iiber die aegyptischen
Sothlsperioden.
8«, Leipzig, 4859.
304 8EYFFARTU, G.
An astronomical inscription concerning
the year 1722 b.c.
8s St. Louis, «850; 1 pi.
305 BRUGSCU, U. G.
Ueber ein neuentdecktes astronomisches
Denkmal aus der thebanischen Nekropolis.
SsBerlin, [I860];fig.
Réimpression d'un article inséré dans le Zeitsclirifl
der deutschen morgenlàndischen Gesellschafl de 1858,
t. XIV.
306 ROOLm, J.
Explication du zodiaque de Denderah, des
pyramides et de la Genèse.
8s Caen, 1861.
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556
SECTION I. — OUVRAGES HISTORIQUES.
307 HEKEKYAN, C. E.
On the chronology of siriadic monuments.
8*, London, 4863.
N*a pas été mis dans le commerce.
308 BRUGSGU, H. G.
Matériaux pour servir à la reconstruction
du calendrier des anciens Égyptiens. Partie
théorétique.
4% Berlin et Leipzig, 1864; 15 pi.
309 LAUTH, F. J.
Les zodiaques de Denderah ; mémoire où
Ton établit que ce sont les calendriers com-
mémoratifs de l'époque gréco-romaine.
4s Munich, 1865; 7 pi.
510 SMYTH, C. P.
Life and work at the great pyramid, during
the months of January, February, March
and Âprily 1865; with a discussion of the
facts ascertained.
3 vol. 8% Edinburgb, 1867.
3ii PARAYEY, C. H. db
Illustrations de l'astronomie hiérogly-
phique et des planisphères et zodiaques
retrouvés en Egypte, en Chaldée, dans l'Inde
et au Japon; ou réfutation des mémoires
astronomiques de Dupuis, de Volney, de
Fourier, et de M. Biot.
8% Paris, 1869; avec de nombr. planches.
312 JAMES, H.
Notes on the great pyramid of Egypt, and
the cubits used in its design.
4«, Southampton, 1869; 6 pi.
313 ♦ ♦ *
The great pyramid of Jizeh; the plan and
object of its construction.
8», Cincinnati, 1871.
D'après TouTrage de C. P. Smytb.
= ARr, IX. 4871, 144. - Nal, IV, 1871, 303 (par R. B. /).).
314 WAGKERBARTH, A. D.
On the great pyramid of Gizeh.
8», London, 1871.
Traduil d'après une revue suédoise. L*auteur combat
ridée de voir dans les proportions de celte pyramide
des expressions intentionnelles de certaines constantes
astronomiques.
318 GENSLER, F. W. C.
Die thebanischen Tafeln stûndiicher Stern-
aufgânge aus den Grâbern Ramses VI und
Ramses IX, fur die 24 halbmonatlichen
Epochen des Jahres 1262/61 vor Christ.
4», Leipzig, 1872; 2 pi.
316 LIEBLEIN, J.
Recherches sur la chronologie égyptienne.
8«, Paris, 1875; 9 pi. d'hiéroglyphes.
317 PIERRET, P.
Dictionnaire d'archéologie égyptienne.
12*, Paris, 1875.
Les astronomes pourront consulter les articles : Astro-
nomie, Clepsydre, Zodiaque.
318 UIEL, C.
Das Sonnen -und Siriusjahr der Ramessi-
den, mit dem Geheimniss der Schaltung und
das Jahr des Julius Càsar; Untersuchungen
ùber das altagyptische Normaljahr und die
festen Jahre der griechisch-rômischen Zeit.
4«, Leipzig, 1875; 9 pi.
= WfA, XVIII, 1875, 384. - Jenaer Literalurzeitung,
1875 (par A, Eùenlohr), — Leipzig, Vjh, Xll, iSll, H6
(par S. Gànther).
310 UIEL, G.
Der Doppelkalender des Papyrus Ebers,
verglichen mit dem Fest- und Sternkalender
von Denderah.
4«, Leipzig, 1876; 1 pi.
- Leipzig, Vjh, XII, 1877, 131 (par S. Gumher).
320 BRUGSGH, H.
Drei Festkalender des Tempels von Appol-
linopolis Magna zum ersten Haie verôffent-
licht und sammt den Kalendern von Dendera
und Esna vollstândig ûbersetzt.
8», Leipzig, 1877.
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ASTRONOMIE DE LA CHALDÊE, DE l'aSSYIUE ET DE LA PEKSE ANCIENNE. 557
'%2i RIEL, G.
Der Thierkreis und das feste Jahr von
Dendera.
4s Leipzig, 4878; 1 pi.
- Leipzig, Vjh, XIV, 4879, 49 (par S. Cunther).
SM BItUGSCU, U.
Thésaurus inscriptionum aogyptiacarum :
Altàgyptische Inschriften, gesammeit, vergli-
chen, ûbertragen, erklârtund autographiert.
I. Ablh. : Astronomischc und astrologische
Inschriften der altagyptischen Denkmàler.
4s Leipzig, 1883.
523 PUCÏCTOR, U. A.
The great pyramid : observatory, tomb,
and temple.
8% London, 1883.
=> Science, II, 1883, 035.
324
MSS ABYSSINS.
Plusieurs bibiiot/tèques, notamment le Vatican, la
Bibl, nationale de Paris, le British Muséum, la Bibl.
royale de Berlin, possèdent des manuscrits abyssins,
dont quelques-uns dant V ancienne langue gheez. Ce
sont :
Des traités du calendrier, avec des calendriers
préparés pour tout ou partie de la période de
532 ans.
Des tables paschales chrétiennes du siècle dernier.
Des tables de la Lune.
Des ouvrages astrologiques, dont les termes tech-
niques sont presque toujours empruntés de
l^arabe.
Des traductions d*ouvrages astronomiques et
astrologiques grecs ou arabes, qui d'ailleurs
sont tous connus.
ASTRONOMIE DE LA CHALDÉE, DE L'ASSYRIE ET DE LA PERSE ANCIENNE.
325 ZOnO ASTER a ZERDOUT8GU
Traductions avec ou sans le texte,
Zend Avesta, ouvrage de Zoroastre (par
A. AïKiueiil'Du Perron.) [Français.]
3 TOI. 4% Paris, 1771.
On reproche à ceUe traduction des inexact il udes.
Zend-Avesta, Zoroaster's lebcndiges Worl
(par /. F. Kleuker), [Allemand.]
3 vol. 4», Riga, 1776-78.
3 vol. 4% Riga, 1786.
L*ou?rage du même auteur : Zend Avesta Ira kleinen,
8», Riga, 1789. nVst qu'un extrait.
Zend Avesta, the religions books of the
Zoroastrians, interpreled (par N. L. Wester-
gaard). [Anglais.]
4«, Copenhague, 1852.
Avesta, die heilige Schriften der Parsen im
Grundtext herausgegeben (par F. Spiegel).
[Zend-AIIemand.]
3 vol. 8*, Wien und Leipzig, 1853-63; le texte
et la traduction ne contiennent que les trois
parties nommées Vendidad, Vispered et Yaçna.
Avesta : the religious books of the Parsees,
from SpiegeVs German translation of the
original manuscripts (par A. //. Bleeck).
[Anglais.]
3voL 8% London, 1864.
Avesta, livre sacré des sectateurs de
Zoroastre (par C. de Harlez). [Français.]
2 vol. 8% Liège, 4875-76.
The Zend-Avesta. Part I : The Vendîdâd
(par/. Darmesleter). [Anglais.]
8% Oxford, 1880.
Forme le vol. IV de la collection des Sacred books of
theEastde P. MaxMûlIer.
Ce livre sacré de Tancienoe Bactriane est divisé en
21 nosks, écrits en zend. Le vi*, appelé nader, comprend
35 chapitres, qui traitent d*asironomie, de médedne
et de riofluence des astres. On place Zoroastre dans le
— V* siècle. Quant k la partie des livres sacrés appelée
le Boundehesch, elle est postérieure k l'introduction de
rislamisme.
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358
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3S6 GIAMA8B [GIAMA8T] AL-HAKIM.
Livre contenant les jugements sur les
grandes conjonctions des planètes. [Persan
ancien.]
Connu seulement par une version arabe.
Traduction,
Ketab al keranat (par Lali). [A.]
Cette traduction arabe a été Taite en 1380; il y en a
un exemplaire en MS à la Bibl. medicea de Rome. On
rapporte Giamasb à la seconde moitié du — V« siècle.
527 REROSUS ^ BAR-OSEA
Fragmenta.
Dans J. ^. Fabricim^ Bibliothcca gracca, livol.4«,
Hamburgi; au vol. XIV, 1728. [G.-L.]
Dans /. P. Cory^ Anclcnk fragments : 8», Cam-
bridge, 1820; 8», London, 1832. [G.]
Sous le titre : Hisloriae quae supersunt; 8», Lipsiac,
1825; par les soins de J. D, G. Richtcr. [G.]
Dans les Fragmenta historiconim graecorum,
publics par Â. F. Didot, 4 vol. 8% Paris; au
vol. Il, 18i8, par les soins de C. Miiller. [G.L.].
L^autcur était un astronome chaldéen du — fV^ siècle.
Ces fragments sont principalement d'une Histoire du
royaume de Babylone.
328 BUNEUGE^HHER, . . .
Quaestiones astronomicae; ventilatio quaes-
lionis astronomicae de centro circumvolu-
lionis Lunae. [Persan ancien.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Lcydc.
520 TANRALLSHA BABYLONIUS.
Traduction.
Opus astrologicum (en arabe par Ibn
Wahshiyya).
= D. Chwolsohn, Ueberrcsie der alibabylonischen
Literalur, 8«, Pelersburg. 1860; p. 130.
350 THORLEF, H.
De inventione astronomiae apud Chal-
daeos, schediasma historico-criticum.
4o, Hafniac, 1706.
551 8TECK8EWIUS, J. W.
Sarus.
5 part. 4«, Upsaliac, 1742-46.
352 UAGER, G.
Illustratione d'uno zodiaco orientale del
cabinetto délie medaglie di Sua Haesta a
Parigi, scoperto recentemente presso le
sponde del Tigri.
Fol., Milano, 1811.
333 MAURICE, T.
Observations connected with astronomy
and ancient history, on theruins of Babylon.
4», London, 1816; gravures.
334 PUE8CX)TT, B.
Remarks on the architecture, sculpture,
and zodiac of Paimyra; with a key to the
inscriptions.
8«, London, 1830.
L'auteur donne aux signes du zodiaque une origine
hébraïque.
55K CUIABINI, C.
Fragment d'astronomie chaldéenne décou-
vert dans le prophète Ézëchiel et ëclairci.
8s Leipzig, 1831.
556 LAJABD, J. B. F.
Système théogonique et cosmogoniquo
des Chaldéens d'Assyrie.
Piano, Paris, 1837.
Un tableau de grand format.
337 FEGUTNER, G. F.
Zend'Avesta oder ùber die Dinge des
Himmels und des Jenseits, vom Slandpunkte
der Naturbetrachtung.
3 vol. 8% Leipzig, 1848-51.
338 SEYFFAUTH, G.
Burnt brick from the ruins of Nincveh.
8», St. Louis, 1857; 1 pi.
339 LEWOUMAWT, F.
Essai de commentaires de fragments
cosmogoniques de Bérose d'après les textes
cunéiformes et les documents de l'art
asiatique.
8«, Paris, 187i.
340 HAEUDT, E. vom
Astronomische Beitràge zur assyrischen
Chronologie.
4«, Wien, 1884.
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ASTRONOMIE DE L INDE ET DE JAVA.
359
ASTRONOMIE DE L'INDE ET DE JAVA.
L'orthographe des noms et des titres sanscrits est celle des ouvrages et des catalogues dans lesquels
les indications ont été prises.
541 * ♦ ♦
Jyotisha adhyâya.
MS. — Une copie au Brilish Muséum et trois
copies à la Bîbl. royale de Berlin.
Calendrierdes Védas, que Max M iiller place vers — âOO.
A. Weber eu a fait une étude complète dans un
Mémoire intitulé : Ueber den Vedakalender, Namens
Jyotisham, qui se trouve inséré dans Berlin, Ahh, \SQ%
phil.-his., 1.
542 * * ♦
Brahma-siddhânta.
MS, dans les Bibl. de Tfnde. — Une copie incom-
plète du XVI« siècle h la Bibl. royale de Berlin.
Trailé complet d*astronomie révélé par Brabma à
Nàrada, personnage semi-divin.
= Calcutta. AsR, II, 1790. 2^40; IX, 1807, 242; XII, 4816.
227. — J. M. F. GuBRiN. Astronomie indienne, 8», Paris,
iSM; p. 243.
545 * ♦ *
Câlvalya-sanhitâ.
MS.
Poème astronomique très ancien et très estimé, d'un
auteur dont le nom est incertain. Contient entre autres
le Brahma-siddhânta (voir n» 342).
544
WAUADA.
Nâradi-sanhitâ.
MS à la Bibl. royale de Berlin (MSS indiens,
no 802), écrit en 1785.
Cours d*astrologie, en 37 cliapiires, qui remonte
apparemment à l'origine de notre ère. On remarque
qu'il est entièrement dépourvu d'expressions grecques
et arabes, ù la seule exception du mol hora.
54» * ♦ ♦
Soma-siddhânta.
MS à la Bibl. royale de Berlin (MSS indiens,
n*» 840). écrit en 1790.
Traité d'astronomie attribué à la Lune.
546 * ♦ *
Brihaspati-siddhânta.
MS.
Traité d'astronomie attribué à Jupiter.
547 AlIARASINHA.
Dictionarti samserdamici sectio prima, de
eaelo, ex tribus ineditis codicibus indicis
manuscriptis, curante Paulino a Sancto
Bartholomaeo [J, P. Werdin],
4«, Romae, 1798.
L'éditeur n'ayant pas trouvé de corps de caractères
devanagari a dû transcrire le texte en caractères
tamouls. Ce texte est accompagoé d'une explication eo
latin. La première section de ce dictionnaire est celle
qui intéresse le plus les astronomes; mais elle ne forme
qu*nne bien petite partie de l'ouvrage, qui depuis a été
publié en totalité (voir n<> 348.)
548 AMAUASINHA = A>IAIIA-SII^GUA.
The Amara-Kosha trikanda-s'esha, medinî
and harâvali. [Sanscrit.]
8«, Calcutta, 4807,- publié par U. T. Colebrooke.
Amara-Kosha signiOe Trésor d'Amara. Ce grand
ouvrage, qui parait remonter au l»' siècle de notre ère,
est divisé en 3 livres, 18 chapitres et 41 sections. Les
matières y sont classées dans un ordre méthodique.
Le premier chapitre traite de la constitution de l'uni-
vers et de ses parties.
Traductions,
Amarasinlia's dictionarj' (par //. T, Cole-
brooke). [Sanscrit-anglais.]
8», Serampore and Calcutta, 1808.
Dictionnaire (mis en bengali par /?. Viilyâ-
lankar).
4% CalcutU, 1831.
Amarokocha ou vocabulaire d'Amarasinha
(par .1. Loiseleur-Ueslongchamps). [Sanscrit-
français.]
2 voL8s Paris, 1839-45.
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560
SECTIOM h OUVRAGES HISTORIQUES.
340 GAUGA.
Sanhitâ. [Traité.]
MS.
Traité d'astronomie composé vers le III* siècle de
notre ère. Cet ouvrage est l'un des plus riches en docu-
ments astrologiques des temps anciens de Tlnde.
350 vyAsa.
Vyâsa-siddhânta.
MS.
Traité qui paraît avoir été composé vers le IV« siècle,
et qui est probablement perdu.
3tfl PAU AÇ AU A
Parâçara-siddhânta.
MS.
TraitédulV>(?) siècle.
352 PAUAÇAUA.
Vriddha-Parâçara.
MS.
Système d'astrologie, du IV*(?) siècle.
353 PAULUS AL-YtiNAWl =
PAULUS ALEXAWDUINUS?
Pâuliça[Pulastya]-siddhânta.
MS.
Paratl fondé sur Tlsagoge de Paulus Alexandrinus
(voir Sect. il, Astrol(^ie) et serait du 1V« siècle. Suivant
la tradition hindoue, cet ouvrage était le livre classique
d'une école d'astronomes en rivalité avec celle d'Aryal)-
hatta.
354 VUIDDUA.
Vasishtha-siddhânta.
MS.
Ouvi-age antérieur au V« siècle.
355 * * *
The Sûrya-siddhûnta, an ancient System of
astronomy, with Rangandtha's Exposition,
the Gudhûrtha-Prakâsaka.
4 fasc. en 1 vol. 8«, Calcutta, 4854-59.
Texte sanscrit entier. Ce volume fait partie de la
Dibliolheca indica de la Société asiatique du Bengale
(old séries, n«« 79, 105, 115, 146}, et a été publié par les
soins de F. E Hall, avec l'assistance du pandit Bàpû-
Deva-Saslrin. Le Sûrya-siddhânla se place entre le
IV' et le VIII* siècle.
= Calcutta, AsR, VI, 1799, 840; réimpr. 1802, 580 (par
J. Bentley). - Londres, JASj, XX, 1863, 345 (par W. Spotiis-
woode).
Des MSS de cet ouvrage, de divers âges, sont com-
muns dans rinde. Le British Muséum en possède une
copie d^exécution moderne. Il y en a quatre copies à la
Bibl. royale de Berlin.
356 BAPU DEVA SASTUI.
Sûrya siddhanta, Iranslated into english.
8», Calcutta, 1860.
Ce volume fait partie de la Bibliotheca indica de la
Société asiatique du Bengale (new séries, n" 1).
557 BUUGESS, E.
Translation of the Sûrya-Siddhanta, a text-
book of hindu astronomy, with notes, and
an appendix, containing additional notes
and tables, calculations of éclipses, a stellar
map, and indexes.
8«, New Haven, 1860.
Cet ouvrage est reproduit du vol. VI du Journal of
the American Orienlal Society, dont il forme la plus
grande partie.
= JdSs, 1860, 479, 596, 665, 763 (par J, B. Biot).
358 TAWMAYA
Commentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
359 MAMMABHATTA.
Commentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
560 AUYABHATTA.
Commentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS
Cel auteur diffère du célèbre mathématicien du même
nom qui vivait au V* siècle.
= Transact. Madras Liler. Soc., 1, 1827 (par Whish).
3GI YELLAYA.
Commentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
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ASTRONOMIE DE L INDE ET DE JAVA.
301
56i 3IALLIHARJUNA.
Gommentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
Ô65 GRtSUENA .
Romaka-siddhânta.
MS au British Muséum.
Fondé sur le Vasishlha-siddliànta de Vriddha (voir
n'' 354). Les copies de cet ouvrage sont fort rares dans
rinde.
564 ♦ * *
Soondur-siddhànta.
MS. — Une copie au British Muséum.
56ô * * ♦
Yantra chintâmani.
MS. ^ Une copie au British Muséum.
Traité des instruments astronomiques.
566 * ^ *
Briha<!h chintâmani.
MS. — Deux copies au British Muséum, dont
une avec un commentaire.
Traité des calculs astronomiques.
507 ♦ ♦ *
Brihach jâtaka.
MS. — Une copie au British Muséum.
Ouvrage d*astronomie.
568 * ^ *
Tithi chintâmani.
MS. — Une copie au British Muséum.
Tables pour les calculs de la Lune.
569 * ^ *
Bhaga panchanga.
MS. — Une copie au British Muséum.
Calcul des mois lunaires.
370 YAKAUA-mHIRA.
Paîïca-siddhântikâ. [Compendium quinque
astronomiarum.]
MS.
Ouvrage du Vl« siècle, dont il ne reste que des frag-
ments.
Sur Varâha-Mihira et ses ouvrages, voyez Londres, JAS^.
I, i86r>, 406 (par BhAn DdjV,
371 VARAUA-MIHIRA.
Vrihat sanhita. [Tractatus magnus de nati-
vitatibus.]
7 fasc. 8o en i vol., Calcutta, 4865; par les soins
de H. Kern. Fait partie de la Bibliotheca indica
publiée par la Société asiatique du Bengale
(new séries, n" 51, 5i, 59, 03, 68, 72 et 73).
Astrologie en 107 chapitres. Des passages de cet
ouvrage sont cités par Albirouni (AbouURihân). Deux
copies manuscrites complètes et trois copies incomplètes
se trouvent à la Bibl. royale de Berlin. Une traduction
anglaise en a été publiée par B. Kern, dans Londres,
JAS„ IV,1870-V11, 1875.
= Calcutta, AsR, IX, 4807, :tô8 (par tf. T. Colebrooke).
372 BHATTOTPALA.
Commentaire sur le Traité des nativités de
Varâha-Mihira. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin (3 copies, dont une
incomplète).
373 VARAHA-BIIHIIIA.
Tractatus parvus denativitatibus. [En sans-
crit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
=: A. Weber, ludische Stadien, 8«, Berlin; vol. Il, 1850,
p. 277.
374 BHATTOTPALA.
Commentaire sur le Petit traité des nati-
vités de Varâha-Mihira. [En sanscrit.]
MS du XV« siècle a la Bibl. royale de Berlin.
373 BHATTOTPALA.
Le livre des horoscopes. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
46
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362
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
576 PRITHOUYAÇA.
Les cinquante-six strophes. [En sanscrit.]
MSà la Bibl. royale de Berlin.
Ouvrage d'astrologie.
377 AUYABHATTA.
Arya-siddhânta.
Non imprimé.
Probablement identique à son Maba Arjfa-siddhânta.
Ouvrage composé de 18 cbapitres. Cei auteur est placé
par M. Canlor dans la seconde moitié du V* siècle.
« Journal of the American oriental Society. VI, -1860 (par
F. E. Hall).
578 ARYABHATTA.
Laghu-Arya-siddhànta.
En MS seulement; un exemplaire à la Bibl. royale
de Berlin.
Probablement identique à PAryabbatiya sutra, et
comprend le Dasagiti sutra ou Dasagitikâ et PAryâsb-
lasala; il est formé de quatre chapitres appelés pàdas,
et le Dasagtll en est le premier. Les trois autres
chapitres sont intitulés : Ganita (Arithmétique, Algèbre
et Géométrie), Kàlakriyà (Doctrine du calcul des grandes
périodes) et Gola (Le Globe, c'est-à-dire PAstronomie).
L'Aryâshtasata est un commentaire sur le Sûrya-
siddhânla, et est sans <loute Touvrage appelé Tantra par
Albirouni; on le croyait composé de huit cents strophes,
mais Bhdu Dâji (Londres, JAS„ i, 1865, 399) prétend
que c*est une erreur et qu'il n'en renferme que cent et
huit. W. D, Whitney Ta tait connaître dans le t. VI du
Journ. of the Amer, orient Soc., 1860 (Additional note
on Aryabhalta and his writings). Dans Londres, JA$i,
XX, 1863, 371 , B. Kern a une notice intitulée : On some
fragments of Aryabhatta. Ces fragments sont tirés du
commentaire de Bhattotpala sur le Vrihat Sanhita de
Varâha-mihira (voir n» 372). On peut encore consulter,
sur Aryabhatta, Londres, JAS,, I, 1863, 392 (par
Bhdu Ddjî)y et C. Lassen^ Indische Alterthumskunde,
11,1843,1136.
579 SO.WES\ARA.
Commentaire sur FAryabhatîya sûtra.
MS.
L'Aryabhatfya est probablement identique au Laghu-
Arya-siddhânta. (Voir le n^ ci-dessus.)
580 PAAAMAdISVARA.
Commentaire sur l'Aryashtasala.
MS. — Voir n« 578.
581 BHÛTA VISHMU.
Commentaire sur le Dasagitikâ de Arya-
bhatta.
MS du premier tiers du XVII* siècle, à la BibL
royale de Berlin.
F. E. Hall a fait connaître cet ouvrage dans le t. VI
du Journ. of the Amer, orient. Soc, 1860.
58S YISUBIU-CANDBA.
[Compilation fondée sur le Vasishta-sidd-
hânta].
MS.
585 ♦ * ♦
Makaranda.
MS.
Ancien ouvrage sanscrit. Davis (Calcutta, AsR, II,
1790, 255) en a extrait les tables astronomiques des
Indiens. Les Ubies du Makaranda sont identiques, pour
le Soleil et la Lune, avec celles que Duchamp avait
envoyées de Tlnde en 1750, et que Bat'% a insérées
dans son Traité de Tastronomie indienne, ainsi qu'avec
celles obtenues par Legenlil dos brahmes de Tirvalour.
584 ♦ ♦ ♦
Koushtiprôdip.
MS.
Ouvrage astrologique composé dans le VI* siècle.
585 * ♦ *
Proshnokooumoudy.
MS.
Traité de gnomonique. Guerin a donné le fond de
cet ouvrage antique dans son Astronomie indienDe,
8»,Paris, 1847; p. 151-154.
580 BBAHMEGUPTA.
Brahma-sphuta-siddhânta, c'est-à-dire :
Brahma-siddhânta corrigé. (Voir n® 342.)
MS dans les bibliothèques de Tlnde.
Cet ouvrage, composé au VI h siècle, a été traduit en
arabe par Mubammed bin Ibrahim Alfazari, qui lui a
donné le nom de Grand Sind-HInd.
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ASTRONOMIE DE L^INdE ET DE JAVA.
565
587 BBAUMEGUPTA.
Brahma calpa.
MS.
Traité d*a8troooinie du VU* siècle, le plus ancien
ouvrage astronomique hindou.
Traduction,
Astronomy.
Inséré dans : Algebra, with arithmetic and men-
suration, from the sanscrit of Brahmegupta
and Bhascara, translalcd by H. T. Colebrookc}
4%London, i8i7.
Reproduit dans les Misccllaneous essays de
H. T. Colebrooke; 2 vol. 8% London, 4827} au
TOl. II.
588 ÇATANANDA.
La résidence du Dieu du Soleil. [En sans-
crit.]
NS de la fin du X* siècle à la Bibl. royale de
Berlin.
589 ♦ * *
JàUka.
MS.
Traité d*astrologie du X« (?) siècle.
590 ABOUL-RYHAN = ALBIBOUNI .
Chronique de l'Inde. [En arabe.)
MS à la Bibl. nationale de Paris. (Suppl. au fonds
arabe, n« 98i.)
Il 7 h\i le récit de ses études astronomiques dans
ilnde, où il se trourait en 1030.
59i ♦ » *
Tables astronomiques. [En sanscrit.1
MS. — Une copie au British Muséum.
594 * ♦ ♦
Bhûgola, c'est-à-dire : Traité de la sphère.
MS. — Une copie au British Muséum.
595 * * ♦
Ouvrage d'astrologie. [En sanscrit.]
MS au British Muséum (fonds Harley).
394 BHOJA.
Rajmartonda.
MS.
Ouvrage astrologique du Xh siècle attribué au
fameux roi Bhoja,
39» BUAsKABA-AcABYA.
Siddhânta-çiromani.
MS. — Le British Muséum eu possède deux copies
de date moderne.
L*ouvrage est du X1I« siècle, et est basé sur le
Brahma «sphu ta -siddhànta de Brahmegupta. {\o\t
n« 386.)
= Calcutta, AsR, XII, 1816, 239. - H. T. Colkbrooke
Hindu algebra, 4^, London, 4817; note a; Miscelianeous
essays, 2 vol. 8«, London, 4827; vol. Il, p. 460. — J. Goerin,
Astronomie indienne, 8o, Paris, 1847; p. 37-40 et *i\6^ note 12.
396 bua8gabau-achabya £=
bhAskaba-acAbya.
The Guniladhia, or a treatise on astrono-
my with a commentary entitled the Mitac-
shara, forming the third portion of the
Siddhant Shiromuni.
8*, Calcutta, 4 843 ; par les soins de L. Wilkioson.
C'est une partie de Touvrage précédeiiU Klle a été
traduite en latin par E. Hoer, dans Calcutta, JAS, XIII,
1844, 53 (Bbàscarae Achàryae Siddbànla Shirômàni sic
dictl operis pars tertia, Gunitadhiam, sive astronomiam
conliDeos. Latine verlit nolasque adjecil).
397 bua8cabau-achabya =
bhAskaba-agAbya.
The Goladhia, a treatise on astronomy,
with a commentary entitled the Mitacshara,
forming the fourth and last chapter of
Siddhant Shiromuni.
8% Calcutta, 1861 ; par les soins de L. Wilkinson.
Autre partie du Siddhànta-çiromaui.
390 BHÂSKABA-AGHAnYA
Siddhdnta Siromani, translated by the lato
L. Wilkimony revised by BApû Deva Sàsiri,
â fasc. 8», Calcutta, 1861.
Fait partie de la Bibliotheca indica publiée par la
Société asiatique du Bengale (new séries, n« 13 et 38).
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564
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
590 VACUASPATI.
Commentaire sur le Siddhânta-çiromani.
MS.
400 buAshara-achArya.
Traité de la sphère et des instruments
astronomiques. [En sanscrit.]
MS. — Une copie au Britîsh Muséum.
40i * * ♦
Siddianta manzari.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
402 * ♦ ♦
Horaniokorondorashi.
MS.
Traité des ^signes du zodiaque solaire, composé dans
la seconde moitié du X1I< siècle.
405 * ♦ *
Shri poti rotnomala.
MS.
Ouvrage astrologique de la tin du XII* siècle, très
bien écril, parlagé en 17 chapitres. Il fait autorité en
aslrologic. Guerin, dans son Astronomie indienne, lui
a emprunté plusieurs pages.
404 DIVAhARA.
L'explication du suc. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
Il s'agit du suc de la science astrologique.
405 DIVAkARA.
Traité des saisons. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
406 BIlAlDHARA.
Commentaire sur le Manuel des nativités
de Grîpati. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
407 DUOLDUIRAJA.
L'ornement des nativités. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin (3 copies, écrites
dans le XVII« et le XVIII« siècle.)
408 StRYA.
L'ornement des livres d'astrologie. [En
sanscrit.]
MS du XVni« siècle à la Bibl. royale de Berlin.
400 * * ♦
Le secret de la doctrine. [En sanscrit.]
MS de la première moitié du XVI« siècle à la
Bibl. royale de Berlin.
410 NIRAWTA.
Tajika.
MS. — Une copie au British Muséum.
Traité d'astronomie.
4ii ♦ ♦ ♦
Varsha tamtra.
MS. — Une copie au British Muséum.
Traité de Tannée lunaire des H indoux, avec un
commentaire.
412 ♦ * ♦
Purusharta chintamani.
MS. — Une copie au British Muséum.
Traité sur les procédés hindoux de calculer le temps
el de Gxer les fêtes du calendrier.
415 KESAVA.
Muhûrta martânda.
MS. — Deux copies au British Muséum, dont une
avec commentaire.
Traité sur la manière de calculer le temps.
414 KESHAYA = KESAVA.
Tajika.
MS. — Deux copies au British Muséum.
Mode de calcul de Tannée solaire et de Tannée lunaire
des Hindoux. Probablement identique au n*» précédent.
415 KEÇA VA = KESAVA.
Manuel des nativités. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin (2 copies).
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ASTRONOMIE DE L INDE ET DE JAVA.
56»
416 KEÇAVA=:KE8AVA.
Manuel des livres d'astrologie. [En sanscrit]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
417 HëÇA\ a = KE8AVA.
Traité des mariages. [En sanscrit.]
SIS à la Bibl. royale de Berlin.
Ouvrage d^astrologie.
418 VIÇVANATHA.
Applications du Manuel de Keçava. [En
sanscrit.]
BIS à la Bibl. royale de Berlin.
Il s^agil du Manuel des nativités.
410 ♦ * *
Tâjika.
MS.
Astrologie, du XIV« (?) siècle.
4iO * * *
Sundara-siddhânta.
MS.
Coroposé au XV' siècle.
4il RAMDASH.
Conunentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
4ii DAdA BHAÏ.
Commentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
Ouvrage composé au XV« siècle.
4i3 LOKMIDASH.
Gonitottoh tchenntamoni.
MS.
Commentaire, composé en loOl, du Traité de Blias-
carah.
4«4 TCHONDROINRIPOTI.
Lognodorpon.
MS.
Traité de la division du temps, et de la longueur des
jours pendant Tannée pour diverses latitudes. GueHn
donne en abrégé, p. 148 et 149 de son Astronomie
indienne^ les tables de la longueur du jour qui se
trouvent dans ce traité.
4«tf ♦ * *
Pondjika rohoshyo.
MS.
Ceux qui composent les almanachs pour Test du
Bengale se servent de cette compilation de tables astro-
nomiques.
4«6 ♦ ♦ ♦
Grohoyaniono.
MS.
Traité théorique du calcul des éclipses de Soleil et de
Lune.
427 ♦ ♦ *
Djatokpoddoti.
MS.
Traité théorique du calcul des éclipses de Soleil et de
Lune.
428 * * *
Shoûrdjgo tchondro grohono.
MS.
Traité pratique pour trouver mathématiquement la
l>osition des planètes daos les nakshatras, et pour cal-
culer les éclipses de Soleil et de Lune; il contient des
tables.
420 INANA-UAJA.
Siddhànta-sundara.
MS.
Traité du commencement du XVI« siècle.
450 ♦ * *
Shongkrantipouthi.
MS.
Tables pour trouver le point des équinoxes, le com-
mencement de Tannée, etc.
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5^6
SECTION I.
OUVRAGES UISTOUIQUES.
45i GAREÇA.
Graha-làghava.
8% Calcutta, i850.
Composé en 1520. Publié sous les auspices de la
Scbool-book Society of Calcutta.
Les copies manuscrites de cet ouvrage, qui forme un
traité complet d'astronomie d'après le Sûrya-siddhànta,
ne sont pas rares ; il y en a plusieurs au British Muséum.
432 GUNESH DYVUDNYA.
Commentaire sur le Graha-lâghava. [En
sanscrit.]
MS. — Une copie au British Muséum.
433 IHULLAM.
Ck)mmentaire sur le Graha-lâghava. [En
sanscrit.]
M S. — Une copie au British Muséum.
434 BHtOHARA.
Commentaire sur le Sûrya-siddhânta.
MS.
Ouvragé écrit eu 1571; excellent commentaire du
Sùrya-siddbànta, dont il rapporte le texte fidèlement.
435 ♦ ♦ ♦
Grahasaruni.
MS. — Deux copies au British Muscum.
Tables astronomiques des Hindoux.
436 ♦ * *
Rutna mala.
MS. — Une copie au British Muscum.
Traité d'astronomie hindoue.
437 BISHOFÎATH.
Commentaire sur les viii* et ix" chapitres
du Sûrya-siddhânta. [En sanscrit.]
MS.
Ouvrage compose vers la fin du XVI» siècle.
438 UAGUOBANONOO.
Dinotchoudrika.
MS.
Traité pratique d'astronomie de la fin du XVI* siècle,
dont les tables sont généralement employées au Bengale.
430 RAGHOBAnONDO.
Siddhânta rohoshyo.
MS.
Suite de Touvrage précédent; labiés basées sur celles
du Sûrya-siddhânta.
440 MOTHOUBANATH.
Sijrya-siddhânta.
MS.
Ouvrage du commencement du XVII* siècle, dans
lequel sont exposés les fondements de la chronologie,
et qui renferme des tables d'après le Sùrya-siddhânta.
441 MOTHOURANATU.
Djatokamrito.
MS.
Traité de la mesure du temps, des périodes chrono-
logiques, des ascensions droites pour Lanka (Ceylan),
avec des tables.
442 MOTHOURANATM.
Siddhânta mondjori.
MS.
Traité d*astronomie pratique, donnant des tables qaî
sont rapportées par Guerm, dans son Astronomie
indienne, p. 2-M.
443 MOTHOURANATU.
Dinobrindo.
MS.
Époques de rentrée des planètes dans les nakshatras
pour plusieurs années.
444 * * *
Raghobabishyo.
MS.
Méthode expéditive pour trouver la posilion des
planètes dans les nakshatras, k partir de l'an de Shoko
1546 (1624 de notre ère).
44» MAHADEO DIYADRIYA.
Commentaire sur le Rutna mala. [En
sanscrit.]
MS. — Deux copies au British Muséum.
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ASTRONOMIE DE L INDE ET DE JAVA.
567
446 NtLAKARTHA.
Traité d'astrologie. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
447 PIRSIPIUA.
Makaranda bibaran.
NS.
Traité d^aslronomie pratique, du XVI 1« siècle, accom-
pagné de tables astronomiques.
448 RAFIGAFIÂTHA.
Gudb&rtba-prakâçaka.
A la suite du Sùrya-siddhânta, 8% Calcutta, 1854
(voir n» 35tt).
Cest on commentaire, composé en 1603, sur le Sùrya-
siddb4nla. Il y en a une copie manuscrite d*une écriture
rebtÎTement moderne au Britisb Muséum.
449 HA^LAKARA.
Siddbânta tattva-viveka.
NS.
Composé vers 1620.
450 * ♦ »
Zatak arnava.
MS à la Bibl. nationale de Paris. ^
4«i * * ♦
Zioticb totto.
MS i la Bibl. nationale de Paris.
L*astronomie dans ses rapports avec la religion.
46% * * *
Dziouti pradip.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4tf5 * % «
Salkrilia dipika, vel Satkritia muctaboii.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Traité d*astronomie suivi d'une collection d'hymnes.
454 * * *
Krama dipika.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Astronomie et astrologie.
4»fi * ♦ *
Bhassuati.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4tf0 * ♦ *
Xuddi dipika zatra nirnoc.
MS a la Bibl. nationale de Paris.
Traité du calendrier.
487 ♦ * *
Parsi prukash.
MS. — Une copie au British Muséum.
Traité d'astronomie selon les Arabes.
488 * * *
Sighra siddhi.
MS. — Une copie au British Muséum.
Traité du XVII* siècle.
489 ♦ * ♦
Shigra bodha.
MS. — Une copie au British Muséum.
Ouvrage qui traite des mouvements des planètes et
des calculs astronomiques.
400 MUNlÇYARA.
Siddbânta-sârvabhàuma[Sharbobboouma].
MS.
Astrologie du XVII* siècle.
- Calcutta, AsR, IX, 4807 (par H, T, Colebrooke),
461 ♦ ♦ *
Samice pradipa.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Traité astrologique.
402 ♦ ♦ ♦
Djatopotaki.
MS.
Ouvrage classique d'astrologie et d'astronomie.
» J. GUERIN, Astronomie indienne, ^, Paris, 1847; p.S6,
83,65,66.
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368
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
^565 * * *
Bolayoubhdo.
MS.
Traité d'aslrologie et de quelques poinls aslrono-
miques.
La pierre philosophale des temps. [En
sanscrit.]
MS de la première moilié du XVlll* siècle, à la
Bibl. royale de Berlin.
465 ÇIVA.
I^ pierre philosophale des nativités. [En
sanscrit.]
MS à la Bîbl. royale de Berlin.
4G6 NArAYAWA.
L'oiseau des heures. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
Ouvrage astrologique.
467 NArAYANA-DASASIDDHA.
Le livre de Vichnou. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
Ouvrage d'aslrologie.
468 YALABHADRA.
La perle des années. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
469 MOUWJADITYA.
Le traité élémentaire. [En sanscrit.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
Ce traité est consacré à rastrologie, el s'o2cnpe prin-
cipalement des 38 mansions de la Lune et de leur
influence.
470 RACINATUA.
Le traité facile à comprendre. [En sanscrit.]
MS k la Bibl. royale de Berlin (une copie com-
plète et deux fragments).
Traité d'astrologie qui paraît exempt d'influence arabe.
471 ♦ * *
Naksatra-çastra.
MS à la Bibl. royale de Copenhague.
Petit traité astronomique et asirologique, avec une
explication en cingalais.
472 * * *
Pontcho pokkhy.
MS.
Traité plus astrologique qu'astronomique.
= Calculla, AsR, IX, 4807, 376.
475 * * *
Pontcho rotno.
MS.
Traité d'astronomie et surtout d'astrologie.
474 FÎIBASH.
Dipika.
MS.
Ouvrage astrologique.
= J. GOERIN, Astronomie indienne, 8», Paris, 1847 ; p. 53,
68,69,70.
475 ROGHOL'NATH.
Shotkritomoûktaboli.
MS.
Petite encyclopédie astrologique; Guerin, daos son
Astronomie indienne, lui a fait de nombreux emprunts.
476 ROGHOUNONDON.
Djonmotithi tottô.
MS.
Ouvrage astronomique, astrologique et religieux en
même temps, comme tous les autres tottôs (traités)
de l'auteur. Les tottôs de Roghounondon, écrÎTain
moderne, sont des compilations faites avec des ouvrages
rares el perdus. Marshman a publié à Seramfiore, en
1835, â7 lottôs de Rogbounondon sous le titre de :
Institutes of tbe Hindoo religion.
477 JAYA-SIWHA.
Tables astronomiques. [En hindostani.]
MS.
Tables rédigées en 1728 à la demande de Mohammed-
Shah. (Calcutta, AsR, V, 1799, 177).
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ASTRONOMIE DE L INDE ET DE JAVA.
S69
478 WALTERIUS, T. « WALTER, T.
Doctrina temporum indica.
A la suite de T. S. Bayer, Historia regnî Graeco-
ram Bactriani; 4% Petropoli, 4758 ; fig.
479 TIEFFENTHALEU, J.
Astronomie et astrologie indiennes, et
système du monde selon les gymnosophistes.
MS envoyé en i 776 h Krutzenstein, professeur à
Copenhague.
480 LEGENTIL, G. J.
Voyage dans les mers de l'Inde, fait à
Toccasion du passage de Vénus sur le disque
du Soleil en 1761 et 1769.
3 vol. 4% Paris, 1779-81 ,* plusieurs pi.
8 vol. 8«, Paris et Heidelberg, 4783.
On tronve dans cet ouvrage, entre beaucoup d^obser-
vitioos diverse?, des recherches sur les réfractions, sur
l'astroDomie des Indiens de la côte de Goromandel, sur
l'usage du gnomon chez les brabmes et la durée que
ceux-ci attribuent à Tannée, sur le zodiaque lunaire
de riode, et sur la ressemblance de Tastronomie des
brabmes avec celle des Ghaldéens. Ces divers travaux
sont dans le vol. 1, 1779, de Tédition 4«.
Traduction,
Reise in den Indischen Seen.
3 vol. 8», Hamburg, 4780-82.
Cette traduction est abrégée.
484 SGHAUBACH, J. C. «=
8CHAUBACH, J. K.
De Indorum modo, loca et motus plane-
tarum definiendi.
4% Gotingae, 4784.
48Î BAILLY, J. S.
Traité de l'astronomie indienne et orien-
tale, suite de Tastronomie ancienne.
4% Paris, 4787.
483 * ♦ *
Tamulisk Calender for n.
4», Madras, it.
Paraissait en 1790. L'origine de Tannée n*était pas
celle Un cal^rier grégorien.
484 KHUER, MANLA^I^I ABUL.
Mujmua-i shumsy, or a concise view of
the copernican System of astronomy, under
Ihe superintendence of W. Hunier.
8«, Calcutta, 4807.
Texte en hindoustani.
485 BENTLEY, J.
A historical view of the Hindu astronomy,
from the earliest dawn of that science in India,
to the présent time; to which are added :
1) Hindu tables of équations; 2) Remarks on
the Chinese astronomy; 3) Translations of
certain hieroglyphics, called the zodiacs of
Dendera.
4% Calcutta, 4823.
8% London, 4825.
a Âsiatic Journal, XXI, 1826, 205. — CalcutU Quarterly
Oriental Magazine, 1826, 233. - BSm, XI, 1829, 342, 431
(par L. B. Francctur).
486 WARKEN, J.
Kâla sankalita, a collection of memoirs on
the indian chronological astronomy.
4«, Madras, 1825.
Ouvrage qui renferme beaucoup de notions sur
Tastronomie de Tlnde, et est accompagné de tables
basées sur les données hindoues. 11 s'occupe notamment
de la durée de Tannée, du mouvement de la Lune, du
cycle sexagésimal de Jupiter, de Tannée musulmane.
« BSm, XII, 4829, 35.
487 COLEBROOKE, H. T.
Miscellaneous essays, with many tables,
facsimilia of old indian manuscripts, and
inscriptions.
2 vol. 8% London, 4827.
2 vol. 8«, London, 4837.
8% London, 4858.
Les réimpressions manquent des tables et d'une
moitié des articles. Ceux-ci avaient paru pour la plupart
dans les Asiatic Researches de Calcutta. (Voir notre
tome II, col. 8.)
488 8TUHR, P. F.
Untersuchungen ûber die Ursprûnglichkeit
und Alterthiimlichkeit der Sternkunde unter
47
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570
SECTION I. — OUVRAGES HISTORIQUES.
den Chinesen und Indiern und ûber den
Einfluss der Griechen auf den Gang ihrer
Ausbildung.
8%BerliQ,183l.
489 PRIIYSEP, J.
Useful tables.
2 vol. 8s CaiculU, 1834-36.
Cet ouvrage conlicDl des renseignemeDls sur Tastro-
oomie et particulièrement le calendrier des Hindoux
modernes.
490 H€HNER, C.
Âstronomiae et astrologiae in doctrina
gnosticorum vestigia. Pars prima, Bardesanis
gnostici numina asti*alia, commentarius
historieo-theologicus.
8% Hildburghusae, 4835.
49i JERYI8, T. B.
Indian metrology : weights, measures, and
coins of India.
8«, Bombay, 1836.
Système métrologique de Tlnde moderne. Il y est
question, en plusieurs endroits, de l'astronomie des
Hindoux.
492 HOLTZMANN, A.
Ueber den griechischen Ursprung des
indischen Thierkreises.
8% Karlsruhe, 1841.
495 HÎJGEL, C. von
Ueber die Astrologie der Hindu.
8% [Stuttgart], 1844.
494 SËDILLOT, L. A.
Matériaux pour servir à l'histoire comparée
des sciences mathématiques chez les Grecs
et les Orientaux.
2 vol. 8% Paris, 1845-49.
Cet ouvrage contient, vol. 11, p. 421, un article sur
l'astronomie de l'Inde.
495 GUERHV, J. M. F.
Astronomie indienne, d'après la doctrine et
les livres anciens et modernes des bramm^
sur l'astronomie, l'astrologie et la chronolo-
gie, suivie de l'examen de l'astronomie des
anciens peuples de l'Orient et de l'explica-
tion des principaux monuments astronomico-
astrologiques de l'Egypte et de la Perse.
8% Paris, 1847.
496 HOISINGTON, H. R.
The oriental astronomer, a complète
System of indian astronomy, translated from
sanskrit into tamûl, with an english transla-
tion, and copions explanatory notes. [Tamil
et anglais.]
8«, Jafna, 1848.
Traité moderne d*astronomie hindoue.
« JdSs, 1859, 197. . . (par J. B. Biot), — J. B. BioT, Études
sur Tastronomie indienne et sur l'astronomie chinoise;
8«,Parîs,1862;p.7-i64.
497 GUERIN, J. M. F.
Catalogue des manuscrits orientaux en
langue sanscrite, sur l'astronomie, ta mëde-
dine, etc.
8«, Paris, 1855.
498 WEBER, A.
Die vedischen Nachrichten von den Naxa-
tra (Hondstationen).
3 Thle 4% Berlin, 186062.
Reproduit en forme d*ouvrage de Berlin, Abh, 1860,
Pbil, 283 et Berlin, Mbr, 1860, 491, 713; 186à, 222.
(Voir notre tome 11, col. 9 et 1548.)
499 BIOT, J. B.
Études sur l'astronomie indienne et sur
l'astronomie chinoise.
8», Paris, 1862.
Réimpression d'articles du JdSg, 1859, 197 ... ; 1860,
479. ..;1861, 284... (Voir notre tome II, col. 9 et 5.)
B ARr, V, 1867, 186. — C. Flammarion, Études et lectures
sur l'astronomie, 9 vol. i^, Paris; au tome 111, 187S, p.
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ASTRONOMIE DE LA CHINE ET DU JAPON.
571
isoo mOller, m.
On ancient Hindu astronomy and chronol-
ogy.
i% Oxford, 1862.
Tirage à part de la préface du vol. IV de son édition
du Rig-Véda.
» Paris, JASe, h 1863, 83 (par if. Breal).
i$01 WHITNEY, W.
On Ihe views of Biot and Weber respecting
the relations of the Hindu and Chinese Sys-
tems of asterisms, with additions on Mûllers
views respecting the same subject.
8% Boston, 1864.
602 hamalAkara, bhatta.
Siddhdntatattva-viveka, treatise on astro-
nomy.
8s Benares, i881-83; par les soins de Sudhékara
Dùbe; paru par fascicules.
505 ♦ ♦ ♦
Inânabhâskara.
MS à la Bibl. royale de Berlin.
Traité de médecine, dans lequel on trouve une his-
toire abrégée de FastroDomie et de Tastrologie dans
rinde.
504 ALMANAÇHS DE UINDE.
MSS.
Il existe de ces almanachs, en sanscrii et en tamoul,
dont pUuieurs bibliotlikffues d'Ettrope, notamment à
ta Bibl. royale de Bertin, H$ se rapportent à diffé-
rentes époques, mais ils sont tous calculés d'après les
données du Sàrpo'Siddhdnta,
fiO» MSS CINGAUiS ET JAVANAIS,
Il y a au British Muséum un traité d'astrologie
en cingalais, et plusieurs MSS traitant de la judi-
ciaire, tant en langue kawi qu'en javanais moderne,
= J. Crawfurd, History of the Indian Arcbipelago; 3 vol.
8», Ëdinborgh and Londoo, 1890; au toI. Il, p. 216.
ASTRONOMIE DE LA CHINE ET DU JAPON.
506 UOANG-TI (ATTBiBué A).
Calendrier des cinq étoiles du temps. [En
chinois.]
MS.
Ouvrage en 33 kioùan ou livres.
»07 * * *
Hia-siao-tching, c'est-à-dire : Petit calen-
drier des Hia.
Ouvrage du — XXll* siècle, conservé en fragments.
»08 OU-HIEN.
Catalogue d'étoiles. [En chinois.]
Ce caulogue, du — XVHh ou — XVII* siècle, est
perdu.
KOO TGHANG-TSOUNG.
Traité sUr l'influence du Soleil, de la
Lune et des étoiles. [En chinois.]
MS.
Ouvrage du — VI* siècle, divisé en 31 kioùan ou
livres.
»iO ♦ * ♦
Hémoires sur les constellations lunaires
et les cinq grandes planètes, provenant de
l'antiquité. [En chinois.]
MS.
Ouvrage en 36 livres.
Kll ♦ ♦ ♦
Règles ou lois mathématiques du calen-
drier. [En chinois.]
MS.
En 3 livres.
M% LU-PU-GUEI a LIU-POU-OUEY.
Ye lun kuam y [Yue ling kouang hi], c'est-
à-dire : Lunarum ordinationis lata expositio.
8 vol., [Pckini], 4587; à la Bibl. nationale de
Paris.
Composé vers Tan — 150. ËdiUon moderne, aug-
mentée des commentaires de Chu-ven-kum du
XIII* siècle, de ceux postérieurs de Hum-ym-kin, et
en6n de ceux de Tai-gin du XVI* siècle, disciple du
précédent.
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57«
SECTION I. OUTRAGES HISTORIQUES.
«15 LU-PU-GUEI =5 LIU-POU-OUEY.
Liu-chi-tch'un-thsieou.
Ouvrage d'astronomie composé au milieu du ^ II'
siècle. On ne le possède plus en entier.
6U *
Astronomie des
chinois.]
-+■ l»"" siècle.
Hans orientaux. [En
515 LO-HIA-HONG & LIEOU-HIIY.
San-thong, c'est-à-dire : Tria principia.
Cet ouvrage est un traité d^astronomie du !•' siècle
de notre ère.
516 LO-HIA-HONG & LIEOU-HIPT.
Sse-fen, c'est-à-dire : Quatuor principia.
Traité d'astronomie du -h b' siècle.
517 EIEOU-HONG & T8AY-YOWG.
Kien-siang, c'est-à-dire : Imago coeli.
Uranographie du commencement du -t- 1II« siècle.
518 TSOU-TCHONG.
Kien-siang, c'est-à-dire : Imago coeli.
Ouvrage composé en -•- 465.
519 TIEW-YUEW-T8E.
Pou -tien -ko, c'est-à-dire : État du ciel
chinois.
MS à rObsérvatoire de Paris, avec traduction et
annotations par ^4. Gcntbil,
Ouvrage écrit en Chine à la fin du VII« siècle, et
envoyé à Paris par Gaubil en 1734. (Voir plus loin
n» 392.)
5Î0 MA-TOUAlf-LlN.
Wen hian thong khao, c'est-à-dire :
Recherche approfondie des anciens monu-
ments.
100 vol. chinois, Peking, 1321. — Un exemplaire
à la Bibl. nationale de Paris et an à la Bibl.
royale de Berlin.
La section xxi traite de Fastronomie et contient entre
autres un catalogue d*anciennes éclipses.
521 HOAPrG-LO-GAFÎ = UOAM-TIM-YO =
HO AWG-TIM-YO-ULH .
Tien ven ta tching, c'est-à-dire : Ck)eli
scientiae magnum opus.
Si livres en 12 petits volumes réunis dans 2 étuis,
Peking, vers 1580. — Un exemplaire à la Bibl.
nationale de Paris et un à la Bibl. publique de
Bamberg.
Ouvrage en partie astrologique, exclusivement
chinois. Dans le vol. I, après la préface, on voit une
liste de cinq cents astronomes ou astrologues chinois.
De nombreuses figures servent à illustrer les apparences
de la sphère céleste et les aspects des planètes.
=- MCz, XXVni, i8i3, 309.
522 COBO, J.
Traité d'astronomie. [En chinois.] .
1 vol., Manilla, 1390?
523 RICCI, M.
Coelestis ac terrestris sphaerae explanatio.
[En chinois.]
2 vol., vers 1600.
524 MCCI, M.
Cosmographicae et astrologicae praece-
ptiones. [En chinois.]
Pekini, vers 1600.
525 UR8IS, 8. db
Planisphaerium. [En chinois.]
Piano, Pekini, vers 1612.
526 TERRENTIUS, J.
Demensuris coeli. [En chinois.]
Pekini, vers 1620.
527 TERRENTIUS, J.
De declinatione eclipticae ab aequatore.
[En chinois.]
Pekini, vers 1620.
528 TERRENTIU8, J.
De ascensionibus rectis. [En chinois.]
Pekini, vers 1620.
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ASTRONOMIE DE LA CHINE ET DU JAPON.
575
K29 TAPIG-MA-NAO =
DIAZy Emmanuel,.
Youan thian tchou choue, c'est-à-dire,:
Tractatus de sphaera coelesti.
Peking, vers 1620.
G*est une astronomie élémentaire. Le nom de Tauteur,
sur le titre, est le nom chinois de Ë. Diaz.
530 TERRES TIU8, J.
Chun kay thung chian thu schue, c'est-à-
dire : De sphacrae rectae constructione et
eclipsibus.
2 vol. chinois, Pekini, vers 1625. — Un exem-
plaire à la Bibl. royale de Berlin.
531 YANG-MA-NAO =
DIAZ, Emmauvei.,
Tien muen, c'est-à-dire : Coeli porta.
3 vol., Peking, vers 1625. — Un exemplaire à la
Bibl. nationale de Paris.
Traité d'astronomie.
532 YAPIG-9IA-NAO «
DIAZ, Emmanuel,.
Tien muen lie, c'est-à-dire : Coeli porta
parva.
1 vol., Peking, vers 1625. — Des exemplaires à
la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl. royale
de Berlin.
Traité abrégé d'astronomie.
535 [RHO, G.]
Tabulae motus solaris. [En chinois.]
8 vol., Pekini, 1625. — A la Bibl. du Vatican.
Précédé de la théorie des mouvements du Soleil.
534 [RHO, G. & SCHALL, i. A.]
De astronomia ad imperatorem sinicum
an te incursionem tartarorum. [En chinois.]
8 vol., Pekini, vers 1625.
535 [SCHALL, J. A.]
Yven kim xue, c'est-à-dire : Dissertatio de
specillis longe prospicientibus.
1 vol., Pekini, 1627. ~ Un exemplaire à la Bibl.
nationale de Paris.
536 TAGRONI, A.
La sphère du monde, enseignée par une
bonne méthode. [En chinois.]
Peking, vers 1625 on 1630.
537 [RHO, G.]
De motu quinqueplanetarum, cum eorum
tabulis. [En chinois.]
11 vol., Pekini, entre 1625 et 1630. — A la Bibl.
du Vatican.
538 [RHO, G. & SCHALL, J. A.]
Theorica Lunae cum tabulis lunaribus. [En
chinois.]
8 vol., Pekini, entre 1625 et 1630. — A la Bibl.
du Vatican.
t(59 [RHÔ, G]
De dimensione coeli et Terrae. [En chinois.]
2 vol., Pekini, entre 1625 et 1630.
540 TERRENTIUS, i.
Epistolium ex regno Sinarum ad mathe-
maticos Europaeos missum, cum commen-
tatiuncula /. Kqfpleri; Ejusdem, ex Ephc-
meride anni 1630, de insigni defectu Solis
apotelesmata calculi Rudolphini.
i<», Sagani Sîlesîac, 1630. — Fort rare.
= Cas, V, 4824, 448.
541 [SCHALL. J. A.]
De frabrica et usu sphaerae cclestis et ter-
restris. [En chinois.]
5 vol., Pekini, vers 1630. — A la Bibl. du Vati-
can.
542 [RHO, G. & SCHALL, J. A.]
Examen eclipsium modernorum et vete-
rum europaeorum in concionando kalenda-
rio methodus. [En chinois.]
Pekini, vers 1630. ^ A la Bibl. du Vatican.
Ouvrage destiné à montrer aux Chinois Texactitude
et la supériorité des tables astronomiques européennes.
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574
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
»45 [RHO, G. & SCHALL, J. A.]
Theoria eclipsium Solis ac Lunae. [En
chinois.]
Pekini^ vers 1630. — À la Bibl. du Vatican.
644 (RHÔ, G. & SCHALL, J. A.]
Uranomica cum omnibus asterismis et
tabulis. [En chinois.]
8 vol., Pekinî, vers 1630; avec huit feuilles de
cartes célestes formant deux grands hémi-
sphères.
545 [RHO, G]
Compendium reformationis kalendarii
sinici. [En chinois.]
Pekini, 163^
546 [RHO, G.] »
Tabulae ad absolutum Lunac calculum
spectantes. [En chinois.]
4 voU Pekini, entre 1630 et i63K.
547 [RHÔ, G]
Omnes tabulae ad absolutum Solis calcu-
lum spectantes. [En chinois.]
3 vol., Pekini, entre 1630 et 1635.
548 [RHÔ, G. & SCHALL, J. A.]
Ad quinque planetarum ordines manu-
ductio. [En chinois.]
9 vol., Pekini, entre 1630 et 1635. — Â la Bibl.
du Vatican.
549 [RHÔ, G. & SCHALL, J. A.]
Tabulae eclipsium Solis et Lunae, et usus
earum. [En chinois.]
9 vol., Pekini, entre 1630 et 1635. — Â la Bibl.
du Vatican.
Tables précédées d'une théorie.
550 [RHO, G.]
Norma zodiaci. [En chinois.]
Pekini, vers 1635. — A la Bibl. du Vatican.
551 [RHO, G.1
Solis occidentis et orientis, seu noctium et
dierum divisio per quadrantes et minuta. [En
chinois.]
Pekini, vers 1635.
552 [SCHALL, J. A.]
Libelli supplices in favorem astronomiae
europaeae. [En chinois.]
i vol., Pekini, vers 1635. — A la Bibl. du Vatican.
Comparaison de Tastronomie européenne avec celle
de la Chine.
555 [SCHALL, J. A., RHO, G.
& PAULUS, C]
Compendiosa introductio adastronomiam.
[En chinois.]
Pekini, vers 1635. ~ Exemplaires au Vatican, à
la Bibl. nationale de Paris et à celle du Huntcr-
ian Muséum à Glasgow.
Astronomie chinoise complète. Le principal auteur,
y. A. Schall, a été aidé par plusieurs missionnaires et
par des savants chinois.
554 [SCHALL, J. A]
Theoria fixarum. [En chinois.]
i vol., Pekini, 1640 environ. — A la Bibl. du
Vatican.
555 [SCHALL, J. A.]
Tabulae ad flxarum calculum spectantes.
[En chinois.]
5 vol., Pekini, 1640 environ. — A la Bibl. du
Vatican.
556 [SCHALL, J. A.]
Tsong tsching lie schu [Cum chin li xu],
c'est-à-dire : Imperatoris Tchongking cursus
dierum.
1 vol., Pekini, entre 1645 et 1650. - Exem-
plaires à la Bibl. nationale de Paris et à celle
de la ville de Bamberg.
Traité du calendrier.
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ASTRONOMIE DE LA CHINE ET DU JAPON*
575
»»7 [SGHALL, J. A.]
Stellarum fixarum ortus et occasus. [En
chinois.]
2 vol., Pckini, cnlre 46iO el 4650. — A la Bibl.
du Vatican.
»Ô8 [SCHALL, J. A.]
Compendium utriusque sphaerae. [En chi-
nois.]
Pekini, entre 4640 et 4650.
tffiO [SCHALL, J. A.]
Brevis ratio calculandi éclipses. [En chi-
nois.]
â vol., Pekini, entre 4640 c^ 4650. — A la Bibl.
du Vatican.
»60 [SCHALL, J. A.]
Principia dimensionum et disceptatio
astronomica. [En chinois.]
7 vol., Pekini, entre 4645 et 4650.
561 [SCHALL, J. A.]
De astronomia ad imperatorem tartaruin.
[En chinois.]
4 vol., Pekini, entre 4645 et 4650.
«62 [SCHALL, J. A.]
Usus sphaerae, circini proportionalis,
telescopii, etc. [En chinois.]
5 vol., Pekini, entre 4645 et 4650.
ses [SCHALL, J. A.J
Index librorum astronomicorum a Ptole-
meo, Copernico, Tychone editorum. [En
chinois.]
Pekini, vers 4660.
564 VERBIEST, F.
Y-siang tu, eulh kiven, c'est-à-dire : Regu-
larum et schematum tabula duobus libris.
44 vol. chinois de texte et 3 de planches, Pekini,
4663.
Théorie et usage des instruments astronomiques.
565 VERBIEST, F.
Compendium de coeli obsen'ationibus et
mensuris. [En chinois.]
2 vol., Pekini, vers 4665. — A la Bibl. du
Vatican.
566 VERBIEST, F.
Libri organici astronomiac apud Sinas
restitutae sub imperatore Cam-Hi appellato.
4 vol. fol., Pechini, 4668j nombreuses fîg. —
Très rare; des exemplaires a la Bibl. nationale
de Paris, à la Bibl. impériale deS^ Pétersbourg,
à la Bibl. de TUniversité de Leyde et à celle de
rUniversité de Gand.
Sur papier de Chine dont les feuillets ne sont
imprimés que d'un côté; 9 feuillets de discours latin,
sui?is de 125 feuillets de flgures, avec Texplication en
chinois sur chacune d*elles.
567 VERBIEST, F.
Astronomia europaea, sub imperatore
Tartaro-Sinico Cam-Hy appellato, ex umbrâ
in lucem revocata.
4», Dilingae, 4687; 426 pages. — Rare; un exem-
plaire à la Bibl. nationale de Paris et un h la
Bibl. de TUniversité de Gand.
Les figures sont celles de Touvrage précédent, dont le
texte est d*ailleurs peu différent.
568 VERBIEST, F.
1" Manuductio ad astronomiam euro-
paeam ; i^ Differentia astronomiae europaeae
a sinica; 3« De astronomia europaea;
6® Libelli supplices pro astronomia europaea.
MSau Vatican. Ces pièces font partie du t. VIII
des quatorze volumes de manuscrits envoyés de
la Chine au pape Clément X par J, A, SehalL
569 VERBIEST» F.
[Description en latin de l'Observatoire de
Pékin, avec des figures et gravures sur bois
exécutées à Pékin.]
MS à rObservatoire de Leipzig (Cas, V, 48ât, 446).
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S76
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
570 TERBIEST, F.
Astronomia et mechanica, sive de theoria
et fabrica instrumentorum astronomiconim
et mechanicorum.
Fol., Pckini, 1668. ~ En MSà la Bibl. du Vatican.
»7i VERBIEST, F.
Typus eclipsis solaris anno 1669 aprilis 29
ad meridianum pekinensem, necnon imago
adumbrata diversorum digitorum in singulls
sinensis imperii provinciis observatorum.
[En chinois.]
4s Pekini, 1669. — Un exemplaire a TUniversilé
de Leyde.
iS72 [SCHALL, J. A]
Responsa ad dubia proposita circa ephe-
merides. [En chinois.] •
Pekini, 1669 (?). ~ A la Bibl. du Vatican.
i573 VERBIEST, F.
Hi-tchao-ting-yen, san-kiven, c'est-à-dire :
Imperatorum majorum firma sententia,
tribus libris.
[Pekini, 1669.]
Jugement de la cour de Péking en faveur de Tastrono-
mie européenne.
»74 COUPLET, P.
Calendrier ecclésiastique perpétuel. [En
chinois.]
ivol., Pekini, 4670 (?).
87» * * ♦
Kia eu hoei ki.
Pekini, vers 1670. — Un exemplaire à la Bibl.
nationale de Paris.
Table des cycles chinois de 60 ans, avec la corres-
pondance des années pour tous les temps.
«76 VERBIEST, F.
Typus eclipsis Lunae anno Christi 1671,
imperatoris Gum-Hy decimo, die xv lunae 11,
id est XXV martii ad meridianum pekinensem,
necnon imago adumbrata diversorum digi-
torum horizonte observatorum in singulis
imperii sinensis provinciis, tempore que
Luna in singulis oritur. [En chinois.]
Pekini, 4671.
tf77 * * *
Fragmentum historiae sinicae eclipsi
quoad... solari cum lectione mandarinorum ;
accedit de eclipsi passionali.
Fol., s. I., i67i. — Très rare.
578 VERBIEST, F.
Coeli phaenomena ad annum ;}. [En chi-
nois.]
\ vol., Pekini, n. ^ Rare; Tannée 1679 est à la
Bibl. nationale de Paris; Tannée 1686 à la
Bibl. royale de Bruxelles. Il parait qu'il y a
aussi de ces almanacbs à la Bibl. de TUniversité
d'Oxford.
Ces éphémérides ont été construites de 1074 à 1087
et peut-être plus tard.
579 VERBIEST, F.
Kang-hi yung nien lie fa, san xe eulh
kiven, c'est-à-dire : Kang-hi imperatoris in
perpetuos annos astronomica norma, xxxii
libris.
Pekini, 1683.
Tables des planètes et éclipses du Soleil et de la Lune
calculées pour 3000 ans à venir.
»80 * * ♦
Che-tao nan-pe-sing-tù, c'est-à-dire : Aequa-
toris, australium ac septentrionalium stella-
rum tabula.
Piano, Pekini, vers 1685. — Un exemplaire à la
Bibl. royale de Bruxelles.
Carte céleste chinoise des deux hémisphères, avec les
Ûgures télescopiques des disques des planètes.
581 ♦ ♦ ♦
Kien-ping-quey, cung-sing-tu, c'est-à-dire :
Folium planum directionum, universarum-
que stellarum tabula.
Piano, Pekini, vers 1685.
Planisphère céleste.
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ASTRONOMIE DE LA CHINE ET DU JAPON.
577
582 ♦ ♦ *
Lun yn chi tien, c'est-à-dire : Codex ubi
sumitur sensus rotationis (temporuni).
Pckini, fin da XVII* siècle. — Un exemplaire à
la Bibl. nationale de Paris (MSS chinois, n« 6
du fonds Bignon).
Calendrier chrétien à Tusage des calholiques romains
de la Chine.
«83 * * *
Leih fa wan ta, c'est-à-dire : Conversations
sur Fastronomie.
[Pckîng, commencement du XVIÏI* siècle.] — Un
exemplaire au Brilish Muséum.
Part. I, Jih chen, le cours du Soleil; part II, Vue le,
le cours de la Lune; pari. 111 el IV, Wan chih, la science
des éclipses; pan. V, llang sing, des éloiles fixes;
part. VI el VII, Woo hwyy, des cinq planèles.
t;84 ♦ * *
Miscellanea aslronomicasinica. [En chinois
et en latin.]
MS de nos, à la Bibl. royale de Bruxelles.
58tf ♦ ♦ *
De computo Sinensium et de paschate
christianorum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
586 NOËL, F.
Observationes mathematicae et physicae in
Indiâ et China factae ab anno 1684 ad ann.
1708, unâ cum mappâ stellarum australiuin,
quae in altitudine poli borei SO graduuni
nunquam suprâ horizontem ascendant,
recentibus observationibus confecta.
4% Pragac, 4710.
Les observations sont pour la plupart des détermi-
nations de positions géographiques, faites de 1684 à
1708. Il y a en outre (p. 44) un catalogue de 352 étoiles
australes, el (p. 65) une synonymie des étoileset constel-
lations chinoises comparées k notre nomenclature. Ce
dernier travail a été copié, sans en indiquer la source,
par /. de Guignes dans Paris, Mpr^, X, 1785, apptnd.
«87 FUN-MING-'O = GRmALDI, P.
Fang sing thou kiaï, c'est-à-dire : Explicatio
planisphaerii coelestis.
Piano, [Péking], 4711; 6 feuilles.
Les positions des étoiles sont prises des 6 planches
du Globi coelestis in tabulas planas redacti description
fol., Parisiis, 1674, de /. G. Pardies (voir Sect. X, art.
Caries célestes), qui forment les sjbi faces d'un cube
circonscrit à la sphère. Les noms des étoiles et des
constellations sont ceux employés par les Chinois,
écrits en caractères chinois. Le nom de l*auleur porté
sur le titre est le nom chinois de P. Grimaldi.
588 BAYER, T. 8.
De eclipsi sinica liber singularis; Sinarum
de eclipsi Solis quae Christo in crucem acto
facta esse creditur, judicium examinans et
momento suo ponderans.
4», Regiomonti, 4748.
»89 * ♦ ♦
[Planisphère céleste en langues chinoise et
mantchoue.]
MS du premier tiers du XVIII* siècle, à la Bibl.
royale de Bruxelles.
590 GAUBIL, A.
Comètes observées en Chine de — 612 à
-^ 1539.
US employé par Pingre dans sa Cométographie,
3 vol. 4», Paris, 4783-84. Ëtait classé parmi
les MSS de J. de L'Isle, au Dépôt de la Marine
à Paris, mais ne se retrouve plus.
591 SOUCIET, E.
Observations mathématiques, astronomi-
ques, géographiques, chronologiques et
physiques, tirées des anciens livres chinois
ou faites nouvellement aux Indes et à la
Chine par les Pères de la Compagnie de
Jésus.
3 vol. 4», Paris, 4739-32.
Au vol. Il, 173S, p. I, on trouve une Histoire abrégée
de l'astronomie chinoise, par A, Gaubii
Le vol. III, 1732, est consacré au Traité de Fastrono-
mie chinoise de A. GaubiL Ce travail comprend (p. 1 )
48
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578
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
uoe histoire de l*astrononiie en Chine depuis les
premiers siècles de la monarchie chinoise jusqu'à
Tan 206 avant notre ère, histoire reproduite séparément
et avec dos corrections de Tauieur dans la 2« édition
et les éditions suivantes des Lettres édiûantes et
curieuses [nous en avons fait un article à part, n« 597] ;
(p. 150} la description des méthodes astronomiques
chinoises; (p. 211) un mémoire sur le calcul des éclipses
pour différents endroits de la Chine; (p. 220) la descrip-
tion de la méthode employée par les Chinois pour
calculer le mouvement des cinq planètes; (p. 235) un
catalogue d'éclipsés de Soleil tirées des ouvrages
Chinois; (p. 567) des observations d'éclipsés de Lune.
J92 GAUBIL, A.
Recherches sur les constellations et les
catalogues des étoiles fixes, sur le cycle des
jours, sur les solstices et sur les ombres
méridiennes du gnomon obser\'ées à la Chine.
MS envoyé à J. de Flsle en 1754, et aujourd'hui
à la Bibl. de l'Observatoire de Paris. La partie
des observations astronomiques a été imprimée
en entier dans les Additions à la CdT, 1809
et 4810. La partie uranographique est restée
inédite.
i$93 BAYER, T. S,
De horis sinicis et cyclo horario commen-
tationes ; accedit parergon sinicum de calen-
dariis sinicis, ubi etiam quaedam in doctrina
temporum sinica emendatur.
4», Petropoli, 4735; 8 pi.
tf»4 BAYEU, T. S
Opuscula ad historiam, antiquitatem, chro-
nologiam . . . spectantia.
8», Halae, 4770; publiés par C. A. Rlotz[ius].
Ce volume contient les opuscules de 7*. 5. Bayer sur
l'astronomie chinoise.
= Cas, V, 1821, 450.
59i; MAIRAPi, J. J. D. dk
Lettres au P. Parrenin contenant diverses
questions sur la Chine.
8«, Paris, 4764.
8°, Paris, 4770.
8% Paris, 4782; sous le titre : Lettres d'un mis-
sionnaire de Pékin.
On y trouve une dissertation sur la période luni-
solaire de 600 ans.
»96 * * *
Mémoires concernant l'histoire, les sciences,
les arts, les mœurs, les usages des Chinois,
par les missionnaires de Péking.
46 vol.i% Paris, 4776-4846.
Rédigé par les missionnaires de la Société de Jésus,
notamment par C. Batteuœ, continué par C. L. J, de
Guignes et par de Bréquigny, Cet ouvrage contient des
détails intéressants sur les astronomes et Tastronomie
en Chine.
^97 GAUBIL, A.
Histoire de l'astronomie chinoise depuis
le commencement de la monarchie chinoise
jusqu'à l'an 206 avant Jésus-Christ.
Inséré dans les Lettres édifiantes et curieuses
écrites des missions étrangères par quelques
missionnaires de la Compagnie de Jésus, nouv.
édît., 26 vol. 12% Paris, 4780-83; au
vol. XXVI, p. 65.
Autre édition du même ouvrage, 44 vol. 8*, Lyon
et Paris, 4849; au vol. XIV.
Autre édition, iO vol. 4â«, Paris, 4839-32; au
vol. XL.
Autre édition, 4 vol. 8°, Paris, 4838, dans la
collection du Panthéon littéraire; au vol. IV,
p. 453.
598 ♦ * *
Horologium solare cylindri cum charla.
[En chinois.]
Imprimé en Chine; un exemplaire à la Bibl. de
rUniversité d'Oxford.
»99 ♦ * ♦
Les mathématiciens et les astronomes de
la Chine et des pays étrangers. [En chinois.]
40 vol., fin du XVII1< siècle.
Ouvrage divisé en 46 chapitres, dans lequel sont
passés en revue les travaux des mathématiciens et
astronomes, tant de la Chine que de l'étranger, depuis
les temps les plus reculés. Quarante et an savants étran-
gers à la Chine y sont nommés.
600 UEEVE8, J.
Chinese names of stars and constellations.
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ASTRONOMIE DE LA CHINE ET DU JAPON.
379
collecled at the request of Dr. Horrison for
his chinese dictionary.
4S Canton, 1819; avec une carte céleste.
Fait suite au Dictionary of the chinese language by
y. B, Morrisouy 3 vol. 4«, Macao, 181 5-93. Ces synonymes
ont été reproduits sous forme de catalogue dans
/. Bentley, A historical view of the hindu astronomy,
4% Calcutta, 1823; réimprimé 8«, London, 1823 (voir
u«485)
= JdSt, i82i,381
601 LI iMING TCUË.
Youan thian thou choue [Yuen hwan been
loo shwo], c'est-à-dire : Explication du tableau
de la sphère céleste.
3 vol. fol., Canton, 18â0-34.
602 STUUK, P. F.
Untersuchungen ùber die Ursprunglich-
keit und Alterthûmlichkeit der Sternkunde
unler den Chineseu und Indiern und ûber
den Einfluss der Griechen auf den Gang ihrcr
Ausbildung.
8«, Berlin, 1831.
603 MOllRISOPI, J. U.
The Anglo-Chinese kalendar and register
for n, correspond ing with the mth ycar of
the Chinese cycle of 60 years, which mth
year commences on....
8«, Macao, n.
Cet almanach a commencé à paraître en 1832; nous
ignorons jusqu^à quelle époque il a été continué,
y. A. Mormon est mort en 1843.
604 * ♦ ♦
Encyclopédie ou almanach, mêlé d'astro-
logie. [En chinois.]
MS moderne, à la Bibl. royale de Bruxelles.
605 GUALIHERS, J.
On the astronomy of the ancient Chinese.
Mémoire inséré dans les Prolegomena du recueil
des classiques chinois publié par </. Legge (The
Chinese classics, with a translation, critical
and exegetical notes, prolegomena and copions
indexes; 8^ Hong-Kong, 1861 et suiv.).
606 BIOT, J. B.
lettres à M. Th. Benfey.
8«, Paris, 1863.
Deux lettres sur les Nakshatras des Hindous, repro-
duites dans les Éludes sur Taslronomie indienne et sur
rastronomie chinoise (p. 339), du même auteur. La
première avait été imprimée dans ta revue Orient und
Occident, t. 1, 4« cah.
607 BIOT, J. B.
Études sur l'astronomie indienne et sur
l'astronomie chinoise.
8«, Paris, 1863.
Réimpressions d^articles du JdS,, 1839, 197...; 1860,
479...; 1861, 284... (Voir notre tome II, col. 9 et 5.)
= ARr, V, i867, i86. — C. Flammarion, Étude» et leetures
sar l'astronomie, 9 vol. 43», Paris; au tome III, iSTS, p. â38.
608 WILLIAMS, 1.
Observations of comets, from b. c. 61 1 to
A. D. 1640, extracted from tho Chinese annals,
translated, with introductory remarks, and
an Âppendix comprising the tables necessar>^
for reducing Chinese time to european reck-
oning; and a Chinese celestial atlas.
4«, London, 1871.
= Ellc,XV,4873.4.
609 SCHLEGEL, G.
Sing chin khao youen, Uranographie chi-
noise, ou preuves directes que l'astronomie
primitive est originaire de la Chine, et qu'elle
a été empruntée par les anciens peuples
occidentaux à la sphère chinoise.
2 Tol. 8« et aUas piano, La Haye et Leyde, 1875.
= JdS,, 1875, 557 (par J. Bertrand). — Leipzig, Vjh. XH,
1877, 28 (par S. Gùnther).
610 WYLIE, A.
The Mongol astronomical instruments in
Peking.
8», Leide, 1878.
611 FERGU80N, T.
Chinese researches; part. I, Chinese chron-
ology and cycles.
8s London, 1881.
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580
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
612 * * *
Planisphère. [En chinois.]
A la Société Astronomique de Londres.
Les deux hémisphères sur une même feuille, avec
une liste des observations et d'autres détails.
615 ♦ ♦ *
Planisphère double. [En chinois.]
A la Société Astronomique de Londres.
Carte céleste des deux hémisphères, nord et sud.
614 ♦ ♦ ♦
Le ciel visible en Chine. [En chinois.]
A la Société Astronomique de Londres.
Celle Société possède le bois de cetie planche, qui est
peut-être celle de Touvrage de Reeves, cité sous le
n« 600.
615 ♦ * ♦
Planisphère double. [En chinois.]
MS à la Société Astronomique de Londres.
Les deux hémisphères, nord et sud. Les étoiles sont
numérotées dans les constellations.
616 * * *
Planisphère. [En Chinois.]
A la Société Astronomique de Londres.
Les étoiles visibles de la Chine, et dans un plus petit
cercle les étoiles australes qui ne sont pas visibles dans
le nord de Tempire.
617 ♦ ♦ ♦
Atlas céleste. [En chinois.]
[Péking]; 52 feuilles. — A la Bibl. de la Société
Astronomique de Londres.
Ces cartes, à Texception d'une seule, sont reproduites
de l'ouvrage chinois en 150 vol. intitulé : Description
des trois grands principes de la nature (le ciel, la Terre
et rhomroe), dont la première partie est consacrée à
l'astronomie, et dont on peut voir un exemplaire à
PUniversity Collège à Londres.
618 ♦ ♦ ♦
Calendrier chinois.
MS à la Bibl. de Genève.
619 ♦ * *
Scriptum sinense, calendarii japonici pars.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Ozford.
620 ♦ • ♦
Chartulae sinenses solutae necnon calen-
darium japonicum, epistola arabica.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d^Oxford.
621 ♦ ♦ ♦
Monnengojomi, c'est-à-dire : Almanach
pour dix mille ans.
Au British Muséum (collection Sloane).
Almanach japonais qui contient un calcul des jours
heureux ou malheureux, suivant l'infiuence des signes
célestes.
622 ♦ ♦ ♦
Dsiokiri.
Au British Muséum (collection Sloane).
Almanach japonais de 0^^^ de haut et l^^tBO de lon-
gueur.
623 * * ♦
Osasjo.
Au British Muséum (collection Sloane).
Traité japonais des éléments, des mondes, des cieux,
des étoiles, des comèles, des météores, etc.
624 BUTTNER, C W.
Erklârung eines kaiserlischen Jahrbuchs
von Japan.
8«, Gôttingen, 1773.
62« SEYERmi, A.
Notizie di astrologia Giapponese raccolte
da libri originali.
4», Genova, 1873.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE CLASSIQUE ANaENNE.
581
HISTOIRE DE L'ASTRONOMIE CLASSIQUE ANCIENNE.
626 FRAGHETTA, U.
Brève spozitione di lutta Topera di Lucre-
zio.
4», Vcnezia, ^589.
Paraphrase du poème de Lucrèce, avec des éclaircis-
setnenls souvent intéressants sur les passages qui
présentent de robscurité.
627 ♦ ♦ ♦
Apologia pro Theophrasto atque Alexandre
Aphrodisiensi de vero tempère ortus et
occasus Orionis.
Joint à réditiou latine 4<>, Urbini, 1592, du
traité de C. Ptolemaeus, Incrrantiura stellarum
apparitiones. (Voir Sect. Il, Astrologie.)
628 A8LACU8, C.
Thèses de siderum ortu et occasu poelico.
4», Hafniae, 1603.
620 MAYER, S. = MARILS, S.
Grûndiiche Widerlegung der Positions
Circel Claudii Ptolemaei.
4% Frankfurl, 1625; édition donnée par
P. Eckebrecht.
630 DULLIALDLS, I.
Epistola de Solis defectu, cujus meminit
Livius libre xxxvii.
8s Lugduni Batavorum, 1645.
Inséré dans Tédilion de Lhiut, Historiarum libri
ex recensîone J. F. Gronovii, 4 vol. 1 2«, Lug-
duni Batavorum, 1644-45: voir vol. IV, et
dans les réimpressions : 5 vol. 12^ Lugduni
Batavorum, 1653-54, des presses d'EIzevir;
3 vol. 12», Amstelodarai, 1678-79.
631 ZIEGLER, C. = ZIEGLER, K.
Ad Nectes Atticas Auli Gellii de Solis et
Lunae defectibus.
4», Lipsiae, 1648.
632 8CHEDIUS, B.
Dissertatio in Sphaeram Procii, contra
nonnullorum de soliditate orbiuin, galaxiae,
itemque systematis inundani censtitutione,
sententias, inodernorum sagacitat^ arundi-
nisque dioptricae perspicuitate refutatas.
4«, Argentorati, 1657.
633 BOGHART, 8.
Scholia in Arati carmen de signis coeles-
tibus. [G.]
MS a la Bibl. de Caen.
De la main même de S. Bocbarl.
634 ZIMMERMANN, J. J.
Orbis stellati amphitheatruro sive systema
mundi Pythagerico-novum exstructuin.
4% Tubingae, 1667.
4«, Tubingae, 1669; * jam adumbratum à
J. C. Hôslino. »
633 ADLUNG, G.
Exercitatio academica de ortu et occasu
siderum poetico.
4«, Wittcnbergae, 1670.
636 GELSnJS, M.
De systemate mundi Democriteo.
4«, Holmiae, 1672.
637 BERNARD, E.
AnnotationesinEratoslhenisCatasterismes.
Inséré dans le Recueil indiqué au n^ 789 : 8s
Oxonii, 1672; 8s Oxouii, 1801; 8% Franco-
furti ad M., 1816. (Voir ce numéro.)
638 ROESGBELIUS, J. B. =^
ROE8GBEL, J. B.
Exercitatio ad lecum Plinii libre ii, c. 13,
de admiranda vi refractionis circà defectus
Lunae horizontales.
4% Wiltenbcrgae, 1681.
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382
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
659 GLAUSEN, D. F.
De praecipuis superiorum seculorum
phaenomenis coelestibus.
4% Kilonî, nos.
640 MA880N, J.
Annuus solaris antiquus ... naturali suc
ordini restitutus ... ex mediceis praesertim
Cl. Ptolemaei manuscriptîs aliisque monu-
mentis marmoribusque ac nummis maxi-
mam partem anecdotis.
Fol., Londini, 1712.
11 n'a paru de cet ouvrage que le prospectus.
= JdS|,i7i4,54;i
641 [GIWAWWI, P. P.]
Thèses ex iiniversa philosophia.
4S Ravennœ, 1728.
Revue des connaissances astronomiques des anciens
philosophes.
64^ WEIDLEIl, J. F.
De veteris astronomiae meclianica prolu-
sio.
4», Witlebcrgac, 1731.
645 DllAUT, G. C.
Cominentatio de clepsydris veteruni.
4«, Giessae, 1732.
644 [B08C0VICH, R. G]
De veterum argumentis proTelluris sphae-
ricitate, disserlatio habita in seniinario
Romane.
i«, Romae, 1739.
645 PLUGHE, IN.
Histoire du ciel considérée selon les idées
des poètes, des philosophes et de Moïse. [His-
toire du ciel, où Ton recherche l'origine de
l'idolâtrie et les méprises de la philosophie,
sur la formation des corps célestes, et de
toute la nature.]
2 vol. 12», Paris, 1739.
2 vol. 12», La Haye, 1740.
2 vol. 12«, Paris, 1743.
2 vol. 12», La Haye, 1744.
2 vol. 12% Paris, 1748.
2 vol. 8% Amsterdam, 17K9.
2 vol. 12*, Paris, 1763.
2 vol. 12o, Paris, 1771.
L*ouvrage se compose de deux parties, dont la
première traite de Porigine de la sphère grecque, et la
seconde de l'histoire des idées cosmogoniques.
Traductions.
Historia des Himmels, nach die Vorstcl-
lung der Philosophen und Moses.
2 Thle8% Dresden und Leipzig, 1740; fîg.
Historié des Himmels darinnen von
Ursprung des Abgôtterei und von den philo-
sophischen Irrthùmern ûber die Entstehung
des Weltgebâudes gehandelt wird.
2 vol. 8», Leipzig, 1764; fig.
Istoria del cielo considerato secondoleidee
de' poeti, de' filosofi, edi Mosè (par [Fabrizi]).
8«, Venezia, 1741.
8», Venezia, 1747.
2 vol. 8», Venezia, 1769.
Le nom de Pluche ne figure pas sur cette traduction.
Hemel-geschiedenis overwogen naar de
denkbeelden der poëten, der philosophen
en van Mozes (par J. Vanden Bosch).
8«, Amsterdam, 1743.
The history of the heavens, considered
according to the notions of the poets and
philosophers, compared with the doctrines
of Moses (par /. B. De Treval),
2 vol. 12%London, 1752.
La historia de los cielos (par S. Terrerosy
Pando),
Cette traduction espagnole est restée inédite.
646 PLUCUË, N.
Revision de l'histoire du ciel ou supplé-
ment.
12% Paris, 1740.
En réponse aux critiques dont son Histoire du ciel
avait été Tobjct. Incorporé daus Pédition de Paris de
1743 et dans les suivantes.
647 UEN8EL, G.
Gosmotheoria biblica.
8% Hischberg, 1740.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE CLASSIQUE ANCIENNE.
385
648 GEEGORIU8, D. = GREGORY, D.
De fttellarum ortu et occasu poetico.
S», PaUvii, I7i3.
Joint parfois à rAstronomicon de ManiHus des inêmes
lieu el date. (VoirSecl. I, Astronomes latins.)
649 POPITEDERA, J.
Epistola de M. Manilii astronomia et anno
coelesti.
8*, Patavîi, 4743; joint à l'Astronomicon de
Manilius des mêmes lieu et date. (Voir Sect. I,
Astronomes latins.)
8% Argentorati, 1767; joint au même ouvrage.
(Voir même endroit.)
650 COSTAUD, G.
A letter [A furlher accounl] concerning
Ihe rise and progress of aslronoitiy ainongst
the ancients.
3 part. 8% London and Oxford, I746-4K.
651 PIEUDROPfNER, T.
Historiae zodiaci sectio prima, de invento-
ribus zodiaci.
4^,Gottingae, 1754.
652 ♦ * *
Mémoire sur le zodiaque du grand portail
de Notre-Dame de Paris.
US è la Bibl. de Méjanes, à Aix (France), fonds
De Saint- Vincent.
655 ROGER», F.
Dissertation on the knowledge of the
aoeients in astronomy and optieal instru-
ments, on the physical causes of the Earth's
motion, etc.
8«, London, 1755.
654 COSTARD, G.
The use of astronomy in history and
chroDology, exemplified in an inquiry into
the fali of the stone into the i£gospotamos.
4*, London, 1765.
.655 DE LEEUW, J.
De conceptu coelorum apud sacros scri-
ptores.
8%Trajecti ad Rhenum, 1765.
656 PYE, S.
The mosaic theory of the soiar, or plane-
tary systeni.
4% London, 1766.
657 BRACKENHOFER, J. J.
Observationes ad Manilium ex editione
Stoeberi.
8«, Argentorali, 1767.
658 COSTARD, G.
Astronomical and philological conjectures,
on a passage in Homer.
4s London, 1768.
C'est rinterprélalioD astronomique d'un passage
d*Homère.
659 BAILLY, J. S.
Histoire de Tastronomie ancienne, depuis
son origine jusqu'à rétablissement de Técoie
d'Alexandrie.
4«, Paris, 1775.
4% Paris, 1781.
Traduction.
Geschichte der Sternkunde des Alterthums
bis auf die Errichtung der Schule zu Alexan-
drien (par C. E. Wûtisch).
2 Thle en 1 vol. 8», Leipzig, 1777.
Cet ouvrage a déjà été mentionné sous le n* 22.
660 * ♦ ♦
Disquisitio observationum quibus magni-
tudinem giobi terraquei determinaverunt
vetustiores astronomi etgeographi.
4o, Hafniac, 1781.
661 BECGUETTI, F.
Teoria générale délia Terra esposta al-
FAccademia Volsca di Velletri.
12», Roma, 1782.
Historique des opinions, tant des anciens que des
modernes, sur la Ûgure et la grandeur de la Terre.
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S84
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
662 MARITETZ, E. C.
Lettre à Bailly sur un paragraphe de
l'histoire de rastronomie ancienne.
i», Paris, 4782.
663 MEINEUT, F.
Abriss der Geschichte der âlteren Astrono-
mie.
8% Halle, 1785.
664 PFAFF, J. F.
Commentatio de ortibus et occasibus
siderum apud auctores classicos commemo-
ratis.
i«, Gotingae, 1786.
665 FOR.^ALEOr«I, V. A.
De' font! degli errori nella cosmographia
degli antichi.
8s Vcnezia, 1789.
666 HUBER, D.
Tentamen observationuni in M. Manilii
Astronomicon.
A; Basileae, l789.
667 8GUAUBACH, J. K.
Ueber die Meynungen der Alten von
unserm Sonnensystem.
4», Mciningcn, 1796.
668 SCHAUBACH, J. K.
Einige Bemerkungen ûber die Sphaëre der
Alten.
4«, Meiningen, 1797.
669 8CHAUBACH, J. K.
Geschichte der griechischen Astronomie
bis auf Eratoslhenes.
8%Gôllingen, 1802.
670 ♦ ♦ *
Lineamenta in cosmologiam et physicam
veterum.
8«, Francofurli, 1802.
Tr€uiuclion.
Leitfaden in die Kosmologie und Physik
der Alten.
8% Hamburg, 1805.
671 IDELEB, C. L.
Historische Untersuchungen ûber die
astronomischen Beobachtungen der Alten.
8s Berlin, 1806.
« MCz, XV, 4807, 430, 261, 389.
Traduction.
Recherches historiques sur les observations
astronomiques des anciens (par N. Halma),
A la suite de rédilion grecque- française de la
Table chronologique des règnes de Ploténtéc,
4», Paris, 1819. (Voir Secl. VI, Chronologie et
Calendrier.)
672 StCUWAUTZ], C. G.
Traduction.
Le zodiaque expliqué, ou recherches sur
l'origine et la signification des constellations
de la sphère grecque (par l'auteur).
8«, Paris, 1807; carte et pi.
8s Paris, 1809.
L'original suédois n'a pas été imprimé.
- MCz, XX, 4809, 34.
673 LOW, J. C.
Dissertatio philosophica inauguralis de iis
quae veteres philosophi de magnitudine
Telluris memoriae prodiderunt.
i», Lugduni Batavorum, 1808.
674 RHODE, J. G.
Versuch ûber das Alterthum des Thier-
kreises und den Ursprung der Sternbilder.
i«, Breslau, 1809; 3 pi.
675 BOECKll, A.
De platonico systemate coeleslium globo-
rum et de vera indole astronomiae philo-
laicae.
i», Heidelbergae, 1810.
Réimprimé dans ses Gesammclte kleine Schriften,
t. III (^Reden und Abhandlungen, 8^ Leipzig,
1866), avec deux appendices : I) Platon's
Timaeos cnthâlt nicht die Acbsendrehung der
Erde; II) Vom philolaîschen Weltsystem.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE CLASSIQUE ANCIENNE.
385
676 MOLLWEIDE, G. B. =
MOLLWEIDE, K. D.
De pisce quem occidens Pleias fugit, com-
mentatio philologico-astronomica explica-
tionem loci pro difticilliino habiti in Virgilii
Georgica IV 231-235 sistens.
4% Lipsiac, 1841.
677 S[CBWARTZ1, C. G.
Qu'est-ce que le zodiaque? En a-l-il existé
un vraiment astronomique?
8s Paris, [1811].
678 8[CeWAIlTZ], C. G.
Mémoire explicatif sur la sphère cauca-
sienne et spécialement sur le zodiaque.
4», Paris, 1813.
679 KOhNeR, p.
Widerlegung einiger Stellen eines zu Paris
erschienenen Werkes : Mémoire explicatif
sur la sphère caucasienne.
8«, 1813.
680 DELAMBRE, J. B. J.
Histoire de l'astronomie ancienne.
2 vol. 4% Paris, 1817.
Gel ouvrage a déjà éié mentionoé sous le n* 3i.
681 UALMA, I¥.
Notice concernant la traduction française
de TAImageste ou astronomie grecque de
Ptolémée.
4«, Paris, s. d. ; 8 pages.
682 8[CBWARTZ], C. G.
Lettre critique sur la zodiacomanie d'un
journaliste anglais.
8s Paris, 1817.
685 BRArVDES, H. W.
Ueber das Zeitalter des Astronomen Gemi-
nos und des Geographen Eudoxos.
8«, Leipzig, 1820.
684 DELAMBRE, J. B. J
Rapport sur les mémoires de M. De Para-
vey relatifs à l'origine commune des sphères
de tous les anciens peuples.
8% Paris, 1821.
Voir plus haut n« 266.
68» KOEHLER, . . .
Ueber denAuf- und Tntergang derGestirne
bei den Alten.
4», Coburg, 1823.
686 HIPP, C. F.
De scriptis factisque veterum, qui obser-
vandis et describendis rébus ox)elestibus et
perficienda astrorum scientia prae caeteris
inclaruerunt.
4«, Hamburgi, 1826.
687 MARCOZ, J. B. P.
Astronomie solaire d'Hipparque, soumise à
une critique rigoureuse et ensuite rendue à
sa vérité primordiale.
8», Paris, 1828.
L*auteur veut, sur de faibles fondements, changer les
dates des équinoxes rapportés par Ptolémée.
= BSm, \, 1838, 287 (par J. Dujardin).
688 MARCOZ, J. B. P.
Astronomie ancienne discutée et rétablie
dans ses principaux points pour assurer les
déterminations de l'astronomie moderne.
8», Paris, 1828.
689 HALMA-GRAND, . . .
Examen historique et critique des monu-
ments astronomiques des anciens, précédé
d'un mémoire sur les époques de la création
et du déluge, et suivi d'une dissertation sur
la situation d'Ophir et de Tarsis.
8s Paris, 1830.
690 JUNGE, E. F.
Aphorismen aus der Geschichte der grie-
chischen Astronomie von Arislarch Zeit.
4«, Zeitz, 1830; %.
49
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580
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUEjS.
601 LETRONNE, J. A.
Réfutation de la critique du livre intitule:
Astronomie solaire d'Hipparque, insérée
dans le Journal de.s savants, novembre 1828
et janvier 1829.
8s Paris, 1853.
692 PTARRIKN, J.
An historical account of the origin and
progress of astronomy wilh plates illustrat-
ing, chiefly, tlieancient Systems.
8«, London, 1833; fig.
8», London, 1850.
693 OTTLEY, W. Y.
Observations on a manuscript containing
Cicero's translation of the astronomical poem
by Aratus.
4», London, 1835.
694 PARAYEY, C. H. de
De la sphère et des constellations de Tan-
tique astronomie hiéroglyphique.
8», Paris, 1835.
69» 80HIVIIDT, K. C. G.
Das Weltall und die Weltseele nach den
Vorstellungen der Alten.
8% Leipzig, 1836. .
696 JIJNGE, E. F.
Aphorismen aus der Geschichte der Astro-
nomie der Allen. Thl ï.
4«, Zcilz, 1856; i pi.
Seule partie panie.
697 RIGADD, S. P.
On the Arenarius of Archimedes.
8«, Oxford, 1857.
698 8CHLEGEL, A. G.
Discours sur l'antiquité et l'origine du
zodiaque.
iS Bonn, 1839.
Reproduit en latin dans ZKM, III, 1849, 375.
(Voir notre tome II, col. ai.)
699 LETRONNE, J. A.
Sur l'origine du zodiaque grec et sur
plusieurs points de l'uranographie et de la
chronologie des Chaldéens.
i«, Paris, 1840; 59 p.
Réimpression, avec titre spécial, d'un Kxamcn critique
d*un Mémoire de C. L. Ideler, Examen inséré dans JdS,,
183».
700 THILO, ...
De coelo empyre^.
4», Halae, 1839.
701 KURTZ, J. U.
Bibel und Astronomie, nebst Zugahen
verwandten Inhalts, eine Darstellung der
biblischen Kosmologie und ihrer Bezie-
hungen zu den Naturwissenschaften.
8«, Berlin, 1842.
8o, New York, 1842.
8% Berlin, 1853.
8«, Berlin, 4858.
Traductions,
De sterrenkunde en de Bijbel.
8% Utrccht, 1844.
Bibel och astronomi (par P. G, Ahnfelt),
8«, Stockholm, 1855.
The Bible and astronomy (par T. D. Swaiu-
son).
8«, London, 1857.
= Ath, 4857, 884.
702 MILNER, T.
Astronomy and scripture, or some illustra-
tions of that science, and of the solar, lunar,
stellar, and terrestrial phenomena of Holy
Writ.
8», London, 1843.
8», London, 1867.
= ARr, V, 4867, 44».
703 8GHIECK, U. A.
Die Himmeisgloben des Anaximander und
Archimedes, ein Beitrag zur Aufliellung des
Alterthums.
2 Ablh. 4», Uanau, 1843-46.
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IIlSTOmË DE L ASTnONOMIB CLASSIQUE ANCIENNE.
587
704 NOKK, A.
Ceber die Sphârik des Theodosius.
8*, Carlsruhe, 1847.
70^ SODARGNA, A.
Annotazioni sul canto xvin deiriliade,
ossia dimonstrazione del vero sistema p.lane-
tariOfConosciuto ed'allegoricaniente descritto
da Omero nel sui poemi.
8*, Venezia, 1847.
706 APELT, E. F.
Die Sphàrentheorie des Eudoxus und
Aristoteles.
8% Frics, 1849. •
707 MAUTIN, T. H.
Histoire des sciences physiques dans l'anti-
quité.
3 Tol. 8s Paris, 1840.
Ces deux volumes ne conlienDenl que l'Introduction;
la publication n*a pas été continuée.
708 KELLGREN, A. U. A.
De cosmogonia Graecorum ex Aegypto
profecta.
8«, Helsingforsiae, 18»0.
709 OETTINGEH, L.
Die Vorstellungen der aiten Griechen und
Rômer iiber die Erde als Himnielskôrper.
4*, Frelburg im Brisgau, 1850.
710 GHUPPE, O. F.
Die kosmischen Système der Griechen.
8«, Berlin, 18K1.
711 BOËCKH, A.
Untersuchungen ueber das kosmische
System des Platon.
8% Berlin, 1852.
712 HOCHEDER, ....
Ueber das kosmiche System des Platon.
8», Aschaffenburg, 1854.
715 SOHIGNET, A.
La cosmogonie de la Bible devant les
sciences perfectionnées.
8», Paris, 1854.
714 MONSGUER, W.
Ueber die Zeitbestimmung in Plato's Gor-
gias.
4% Hcrsfurt, 1855.
71» WIL80N, J.
The lost solar System of theancientsdiscov-
ered.
âvol. 8«, London, 1856; (ig.
Ouvrage très érudit,qui aborde une foule de questions
en dehors de son sujet astronomique. La partie traitant
des anciens temples des druides a été particulièrement
remarquée.
716 BRKMIKER, F.
De tempôris e stellarum observationibus
definiendi ratione apud veteres usitatissima.
4», Berolinl, 1856.
717 RIVOLA, J. E.
Ueber die griechischen Sternbilder insbe-
sondere die Plejaden.
8s Karlsruhc, 1858.
718 LAGBËZE, P.
Une question du livre de rEcclésiastique
sur l'ancien système du monde d'après Moïse.
8% Paris, 1858.
719 LAGUÈZE, P.
Le système du monde d'après MoÏ8(\
précédé d'une chronologie et de recherches
sur la question de la pâque, et contenant des
découvertes sur la lumière zodiacale.
8«, Paris, 1860.
= WfA, Ul, 1860. 16&
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388
SECTION. I. OUVRAGES HISTORIQUES.
720 LETRONPIE, J. A.
De l'origine des zodiaques.
Dans ses Mélanges d'érudition et de critique
historique; 8», Paris, 1860.
721 GROTE, G.
Plato's notion of the Earlh's rotation and
its exposition by Aristotle.
8% London, 4860.
Les Irois questions examinées sont : I) Est-il question
dans le Timée de la rotation de la Terre; 2) Dans quel
sens; 3) Quelle était pour Platon la Tonction cosmique
de la Terre.
Traduction.
Plalon's Lehre von der Rotation der Erde
und die Ausiegung derselben durch Aristo-
teles (par J. Holzancer).
8», Prag, 4861.
722 LEW18, G. C.
An historical survey of the astronomy of
the ancients.
8», London, I86â.
Voici les divisions principales de cet important
ouvrage : i. Primitive astronomy ofthe Greeks and
Romans (p. t ); ii , Philosophical astronomy or the Greeks
from the time of Thaïes to tbat of Democritus (p. 72);
III, Sclenlific astronomy of the Greeks from Plalo to
Eratosthenes (p. Ui); iv, Scientific astronomy of the
Greeks and Homansfrom HipparcbustoPlolemy(p.207)'
V, Astronomy of the Babylonians and Egyplians (p. 256);
VI , Early hislory and chronology of the Egyptians
(p. 315); VII, Early history and chronology of the
Assyrians (p. 397); viii, Navigation of the Phoenicians
(p. 446). On trouve, p. 291-314, un très bon résumé
de Pastrologie des anciens.
«= Alh, 1862, I, 354. — J. Reddie, Victoria toto coelo;
8», London, 1863; à la fin. — WfA, VU, 4864, 79.— A. de
Morgan, Bud, 1872, 358.
725 MITCHEL, O. M.
The astronomy of the Bible.
J2o, New York, 1863.
i2«, London, 1863.
724 SCHWARTZ, F. L. W.
Sonne, iMond und Sterne, Beitrag zur
Literatur und Culturgeschichte der Urzeit.
8% Berlin, 1864.
72S HOFlttAPIN, G.
Die Astronomie der Griechen bis zu
Euripides Zeit.
8% Tricst, 1865.
726 IIOUDOLF, W.
Die astronomischen und kosmischen
Anschauungen der âlteren Zeit bis auf
Aristoteles.
4», Ncuss, 1866.
727 S€UÂFER, li. W.
Entwicklung der Ansichten des Alterthums
liber Gestalt und Grôss» der.Erde.
4% Leipzig, 1868.
4s Inslerberg, 1878.
728 JUNGBANS, F.
Ueber die Methoden und die Genauigkeit
der astronomischen Beobachtungen bei den
Alten.
4«, Stettin, 1870.
729 sguaefea, u. w. =
scuAfer, h. w.
Die astronomische Géographie der Grie-
chen bis auf Eratosthenes.
4«, Flensburg, 1873.
750 KUIGUENBAUER, A.
Beitrag zur homerîschen Uranologie.
8», Wien, 1874.
731 FAVARO, A.
Saggio di cronografia dei matematicî
delFantichità. (A. 600 a. c. — A. 400 d. c.)
8o, Padova, 1875;15p. etl pi.
= ZMP, his, XXI, 1876, 20 (par if. Cantor), - RAM, I.
1876, 4ia
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE CLASSIQUE ANCIENNE.
389
752 CANTOR, M.
Die Rômischen Agrimensoren und ihre
Stellung in der Geschichte der Feldmess-
kunst.
8% Leipzig, 1875; 5 pi.
On y trouve la méthode employée par les arpenteurs
romains pour tracer la méridienne^ Comparez K. B.MoU-
iceide, dans MCz, XXVIII, 1813, 396.
733 SAWTUCCI, A,.
La sfera armillare di Tolomeo.
8% Firenze, 4876.
734 HEx^PF, P.
Unlersuchungen ùber die Ptolemaische
Théorie der Mondbovegung.
8», Berlin, 1878.
Dissertation inaugurale.
735 flOFMABlI^, G.
L'eber die bei griechischen und rômischen
SchriflsteJIern erwàhnten Auf- und Unter-
gànge der Sterne.
8», Triest, 1879.
736 ALLEGllËT, A.
Etudes sur divers points d'astronomie et
de chronologie ancienne.
8«, Lyon, 1882; i tableaux.
757 WOOD, J.
Ancient astronomy, modem science, and
sacred cosmology.
l2»,London, 188*?.
738 BEHGK, T.
Fûnf Abhandlungen zur Geschichte der
griechischen Philosophie und Astronomie.
8s Leipzig, 1883; publié par G. Hinrielis.
On y trouve un examen critique de la part qu'Héra-
clides de Pont, Cléanthe et Seteucus ont eue dans la
découverte du véritable système du monde.
730 BLAS8, F.
Einiges aus der Geschichte der Astronomie
im Altherthume.
8o,Kiel, 1883.
740 8ARTOniLS, M.
Die Entwickelung der Astronomie bei den
Griechen bis Anaxagoras und Empedokles,
in besonderem Anschiuss an Theophrast.
8% Brcslau, 1883.
741 GALLEI^MCLLKR, J.
Der Fixslernhimmel jetzt und zu Homer s
Zeiten.
4^ Rcgcnsburg, 1885; 2 cartes célestes.
742 KEPPEL, T.
Die Ansichten der alten Griechen und
Rômer ûber die Gestalt, Grosse und Welt-
stellung der Erde.
8«, Schweinfurt, 1885.
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590
SECTION I.
OIIYRAGES HISTORIQUES.
COLLECTIONS DOLVRAGES HISTORIQUES.
Les ouvrages contenus dans les recueils suivants sont en latin, à rexception des articles marqués [G.]f lesquels sont en grec.
Ceux accompagnés dès lettres [G.-L.] sont dans le texte grec avec version latine.
743 * ♦ ♦
Liber quadripartiti Ptholemei [Ptolomei];
Ccntiloquium ejusdem.
Centiloquiuni llermelis ; ejusdem De slellls
beibeniis.
Centiloquium Bethem et de horis planeta-
rum ; ejusdem De significatione triplicitatum
ortus.
Centum quinquaginta propositiones Al-
mansoris,
Zahel, De inlerrogationibus ; ejusdem De
eleclionibus; ejusdemque De temporum
significationibus in judiciis.
Messhallach De receptionibus planetarum ;
ejusdem De inlerrogationibus ; Epistola ejus-
dem cum duodecim capitulis; ejusdem De
revolutionibus annorum mundi.
Fol., Vcnetiis, 1484,- caractères gothiques, sur
deux colonnes, des presses de E. Ratdolt ; par
les soins de B. Locatellus.
Fol., Venctiis, 1495 j imprimé sur deux colonnes,
en caractères gothiques, 452 pages.
Fol., Vcnetiis, 1519; avec le De nobilitalc de
G. Sàtius [Sàlio],
Traductious latines de Plato Tiburtinus [Platon de
rivoWJiXII* siècle.
744 * * *
R. F, Avieni Opéra scilicet Arati Phaeno-
mena, latinis versibus reddita, etOrbis Terrae
descriptio.
Arati Phaenomena per Gennanicum latine
versa.
Ciceronis fragmentum Arati Phaenomenôn.
Sereni Medicinae liber.
4«, Vcnetiis, 4 488 j édition préparée par V. Pisanus.
Curieuses gravures sur bois; le volume se com-
pose de 122 feuillets. — Très rare; un exem-
plaire est à l'Observatoire de Poulkova.
745 ♦ ♦ ♦
Albubather IJber nativitatum de arabico
in latinum translatus (ab Antonio Lauro de
Palatiis).
Centiloquium divi [H]ermetis.
i4/ma;tôOwJudicia seu propositiones; inci-
piunt capitula stellarum oblata régi magno
Saracenorum ab Almamoer astrologo, et a
Platone Tyburtino translata.
Fol., Vcnetiis, 1492; imprimé par AIwisius de
Contrata S. Luciae. l/ouvrage d^Almatuor
commence au recto du 5« feuillet. — Rare; un
exemplaire à la Bibl. nationale de Paris.
Fol., Vcnetiis, 1501; 28 feuillets.
746 * * ♦
AriMotelis De cœlo libri quatuor; Meteoro-
logicorum quatuor; De mundo ad Alexan-
drum unus. [G.]
Philonk judaei De mundo liber unus. [G.]
Theophrastis De ventis liber unus.
De signis aquarum et ventorum incertii
auctoris.
Fol., Vcnetiis, 1493.
747 ♦ * *
C^sorimis De die natal i. .
Tabula Cebetis per L. Oxadium c graeco
conversa.
(Dialogus LucianL)
(Enchiridion Epideti.)
Plutarchns, De invidia et odio.
Basilii Oratio de invidia per N, PeioUum
traducta.
Rasilii Epistola de vita solitaria per F. Phi-
lelphum e gi-aeco ti*aducta.
Fol., Bononiae, 1497; caractères romains. — Un
exemplaire à la Bibl. palatine de Modène.
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COLLECTIONS D OUVRAGES HISTORIQUES.
S91
^•, [Vcneliis], s. d. ; 6n du XV* siècle. Les traités
entre parenthèses ne sont plus portés dans celte
édition ni dans les suivantes.
4% Venetiis, i 500; on a ajouté le Compcndium
liistoriae romanae de Potnponiu$ Lactus,
4», Mediolani, 4505.
748 * * *
yicephori CalisH Logica.
G. Valle Libellas de argunientis Euclidis
XIV elementorum.
Hypsiclis Interpretatio ejusdem libri Eucli-
dis.
i\icei)liorns [Blemmidas], De astrolabo.
Proclus, De astrolabo seu hypotyposis
aslronomicorum positionum.
Amtarchi Samii De magnitudinibus et
distantiis Solis et Lunae.
Timeus, De mundo.
Cleonidis Musica.
Eusebii Paraphili De quibusdam theolo-
gicis ambiguitatibus.
Cleomedes, De mundo sivecircu taris inspec-
tionis meteorum libri 11.
Athenagore De resurrectione.
Aristotelis De coelo; iMagna elhica; Ars
poetica.
RhazeSf De pestilentia.
Galmus, De inequali distemperanlia; De
bono corporis babitu; De confirniatione
corporis humani ; De presagitura ; De presa-
gio; Introductorium ; De suceidaneis.
Alexander Aplirodisetis, De causis febrium.
Pselus [sic], De victu liumano.
Fol., Venetils, 4498; caractères romains, 456
pages.
Les versions latines des ouvrages astronomiques
contenus dans ce recueil sont de G. Valla. C*est cet
auteur qui a formé celte collection.
74» ♦ * ♦
Julii Firmici Astronomicorum libri VIII
integri et emendati, ex Scythicis oris ad nos
nuper allati.
Marci Manilii Astronomicorum libri V.
Arali Phaenomena, Germanico Caesare
interproie cum commenlariis et imaginibus.
Arati ejusdem Phaenomenon fragmenlum,
M. r. C[kerme] interprète.
Arati ejusdem Phaenomena H. F, Avietw
paraphraste.
Arati ejusdem Phaenomena graece. [d.)
T[h]eofm Commentaria copiosissima in
Arati IMiaenomena graece. [G.]
Procli Diadochi Sphaera j^raeee. [G.]
Procli ejusdem Sphaera, T. Litiaero inter-
prète.
Fol., Vcneliis, 1409; édition d'Aldus Manutius;
576 pages. Les figures sur bois de TAratus
sont celles qui ont été souvent reproduites
depuis. — Fort rare.
Fol., Rcgii, 1505.
7ao * * ♦
Oratio de laudibus astrologiae habita a
B. Vespucio.
Textus sphaerae Johannin de Sacro Busto.
Expositio sphaerae F. Capuani de Manfre-
donia.
Annolationes nonnullae ejusdem B. F^«-
pucii.
/. Fabri Stapulensis Commcntarii in
eandem sphaeram.
Pétri de Aliaco in eandem Quaesliones
subtilissimae.
Roberti Linconiemis Sphaerae compen-
dium.
Dispulationes Joannis de Regiomonte contra
cremonensia deliramenta.
[G. PMrtac/ii/]Theoricarum novarum textus
cum exposilione F. (^puani.
Fol., Veneta, 1508; beaux caractères romains h
initiales ornées. — Rare; un exemplaire à la
Bibl. de TUniversité de Bologne.
Fol., Venetiis, 4515.
Tôt ♦ * ♦
Liber novem judicum in judiciis astroruni.
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392
SECTION I. OUVRAGES HISTOUIQUES.
— Clarissimi auctores istius voluminis :
Meschella, Aomar, Alkindus, Zael, Albenait,
Dorothcus, Jergis, Aristoteles, Ptholemem.
4% Venctiis, 4509 (quelquefois cité sous la date
de 1508); en caractères gothiques, à deux
colonnes; publié par les soins de P. Liech-
tenstein. — Volume très rare.
7â% ♦ * *
Margarita facetiartim in qua Alfotisi Arago-
num régis Vafro dicta.
Proverbia Sigismundi et Fridmci lli Rom.
Impp.
Tropi sive sales J. Kaisersberg.
M. Ficini Opusculum de Sole et luinine.
//. Barbari Orationes contra poêlas.
J. Adelphi Mulichii Facetiae.
4% Argentinae, 4509.
7tf5 ♦ ♦ *
P. Ovidii Nasonis Fastorum iibri VI,
Tristium Iibri V, De ponto Iibri IV, Libellas
in ibin, Consolatio ad Liviam.
Accedunt C. Ptoletnaei Inerrantium stella-
rum significationes per N. Leoniam e graeco
translatae.
XII Romanorum menses in veteribus
monumentis reperti ; sex priorum mensium
digestio ex Ovidii Fastorum libris excerpta.
8^ Venetils, 4510; des presses d*Aldus Manulius.
42% Vitebergae, 4534.
46*, Lugduni, 4547; dans cette édition le traité
de Ptolémée est placé avant les ouvrages
d'Ovide.
7»4 ♦ ♦ ♦
Maa^obii In Somnium Scipionis explanatio
et Saturnaliorum Iibri VII.
Censorinus, Dédie natali; cum praefatione
Donati Veronensis.
8«, Venetîis, 4517; des presses des Aides,
Fol., Parisiis, 4549.
8% Venetiis, 4538; imprimé par les Aides.
7»» ♦ ♦ ♦
Sphera mundi [Joannis de Sacro Busto]
noviler recognila cum commentis Cichi
Esculani.
Expositio J. B. Capuani in eandem.
J. Fabri Stapulensis [Commentarii in
eandem].
Theodosii De speris [par un traducteur
inconnu].
Mkhaelis Scott [Quaestiones in sphaera].
Quaestiones Pétri de Alliaco.
Boberti Linchonieiisis Compendium.
[Campant] Tractatus de modo fabricandi
spheram solidam.
[Compendium super] Tractatu(s) de spbera
Campant.
Tractatus de computo majori ejusdem.
Disputatio Joannis de Monteregio.
Textus Theorice [Purbachii] cum exposi-
tione J. B. Capuani.
PtolomeuSj De speculis.
B. Vespuccii Oratio habita in gymnasio
patavino, pro sua prima lectione, anno 1506.
Fol., Venetiis, 4548(januar.);caractèresgolbiques,
fig. sur bois, initiales ornées. — Rare.
Fol., Venetiis, 4548 (jun.); 253 pages en
caractères gothiques à deux colonnes, fig. sur
bois; des presses des Giunti. Cette édition a
rOratio de Vespucci en tête, et pour dernier
traité la Tlieorica planetarum Joannis CreinO'
nemisj qu'il faut lire Gherardo da Sabbionelta.
Fol., Venetiis, 4531. Cette édition, également
des Giunti, contient tout ce qu'il y a dans les
deux précédentes, et en outre, à la (in : ^4 Ipefragii
Theorica planetarum nuperrime latinis mandata
literis a Cato Calonymos [Calo CcUonimd];
Oratio de laudibus astrologiae per L. Gauri^
756 ♦ ♦ ♦
Dionysius Alexandrinus Periegetes, Orbis
descriptio. [G.-L.]
Arati Astronomicon. [G.-L.]
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COLLECTIONS D OUVRAGES HISTORIQUES.
59S
Procli Sphaera, cum scholiis Cq)orini.
[G..L.]
8% Basileac, 1523.
8% Basileac, 1534.
8% Coloniae, 1543.
8», BasHcae, 1547.
7tf7 ♦ * *
Uisciplinaruro liberalium orbis ex P. Con-
smtio et M. A. Cassiodoro.
Cui adjecimus, adducti argumenli affini-
tate, libelles L. 4pu/eit madaurensis De syllo-
gisitio categorico.
Censorini De die nalali.
4% Basileac, 1528.
4«, Pictavis, 1568.
Collection publiée par G Sichard , et revue plus tard
par E. ViDCl. Le traité de Cassiodore esl celui des
quatre arts libéraux mathématiques.
758 * * ♦
J. Ziegleri Tractatus de constructione
sphaerae, et scholia in Procli librum de
sphaera.
Commentarius in librum secundum Pliniij
que difficultales plinianae, praesertim astro-
nomicae, omnes tollunlur.
Organon, que catholica siderum, ut apud
Plinium est, mira arte docetur.
G. Collimitii et /. Vadiani in eundem
secundum Plinii scholia quaedam.
Fol., Basileae, 1531.
759 ♦ * ♦
Sphaerae atque astrorum coelestium ratio,
natura et motus, ad totius mundi fabrica-
tionis cognitionem fundamenta :
J. ZiegleruSy De solidae sphaerae constru-
ctione.
Proclus^ De sphaera, sive globo coelesti
[G.-L.], scholijs Ziegleri explicatus.
De canonica per sphaeram operatione.
Heroicyclium Berosi.
Aratus^ De siderum natura et motu, cum
commentariis Theonis Alexandrini graece. [G.]
Planisphaerium C. Ptolemaei et Jordani.
4% Norimbergae, 1531.
4», [Basileae], 1536; 294 pages.
Collection formée par J. Ziegler. L*Aratu8 est accom-
pagné de la préface de Leonlius. La version laUne de
Proclus est celle de T. Linacer.
760 ♦ ♦ ♦
Astrologica (quaedam) [scripta], J. Came-
rario interprète, videlicet :
Circulus solaris, de judiciis sive significa-
tionibus xu locorum orbis signiferi [secun-
dum Ephestionem thebanum]. [G.-L.]
Décréta planetarum in singulis locis zodi-
aci ; doctrina Mercurii Trismegistis. [G.-L.]
Vettii Valaitis antiochei ex primo libro
Floridorum de natura planetarum. [G.-L.]
4% Norimbergae, 1533; il y a quelques variantes
dans le titre des divers exemplaires.
761 ♦ ♦ *
J. Firmici Materni Astronomicôn libri VIII
per N, Prucknerum astrologum nuper ab
innumeris mendis vindicati ; his accesserunt :
C. Ptolemaei pheludiensis alexandrini
Apotelesmatôn, quod Quadripartitum vocant,
libri IV; — De inerrantium slellarum signi-
ficationibus liber I; — Centiloquium ejtis-
dem.
Ex Arabibus et Chaldeis :
Hermetia vetustissimi astrologi centum
aphorismorum liber I.
Bethem Centiloquium; — ejusdem De
horis planetarum liber alius.
Almansoris astrologi Propositiones ad
Saracenorum regem.
Zahelis arabis De electionibus liber I.
Messahalah De ratione circuli et stellarum,
et qualiter in hoc seculo operentur, liber I.
Omar De nativitatibus libri III.
M. Manilii poetae dissertissimi Astrono-
micôn libri V.
0. Brunfelsii De diffinitionibus et terminis
astrologiae libellus isagogicus.
Fol., Basileae, 1533; frontispice, 441 pages en
quatre paginations différentes. — Rare.
80
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594
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
Fol., Basileae, 1551 ; 577 pages en trois pagina-
lions. — Rare.
On donne ici huit lin^ à l*Astronomioon de Firtnicus,
le Proemiura élanl compté pour premier livre.
762 ♦ ♦ *
C. J. Hygini Fabularum liber.
Ejusdem Poetîcon astronomicon libri IV.
Palaqihaii De fabulosis narrationibus
liber I.
F. Fulgentii Placiadis mythologiarum
libri III, et Liber I de interpretatione vocum
anfiquarum.
Phurnuti Speculatio de natura deorum.
Albrici De deorum imaginibus liber.
Arati Phainomênôn fragmentum ex inter-
pretatione Germanici Caesaris. [G.-L.]
Arati Phaenomena. [G,-L.]
Procli De sphaera libellus. [G.-L.]
Fol., Basileae, 1535; belles fig. sur bois.
Fol., Basileac, 4549.
Fol., Basileae, 1570.
8s Parisiis, 1578.
8«, Lugduni, 1608.
8% Genevac, 1608.
8<*, Lugduni Batavorum, 1670.
Recueil formé par J. Mycillus [J. Mallzer]. Les
dernières éd liions offrent de légères différences dans
Tordre des traités non astronomiques, et quelques
additions sans Intérêt pour Tastronome.
765 ♦ ♦ ♦
Erratum.
AEolia.
Nomina locaque ventorum.
Phaenomena, quaeest siderum etstellarum
historiola carminé elegiaco ad Danielem
Stibarum.
Prognostica ad eundem elegia, qua supra
trecenta et triginta indicia tempestatum
memorantur.
8% Norimbergae, 1535; publié par J. Gamerarios.
Réimprimé dans la Nova librorum rariorum
coIlccUo de H. À. Groschupf,- 8% Halae, 4709.
764 ♦ * ♦
Continentur in hoc libro :
Rudimenta astronomica Alfi^aganù
Albaiegn%u8^,.y De motu stellarum ex
observationibus tum propriis tum Ptolemaei,
omnia cum demonstrationibus geometricis
et additionibus /. de Regiomonte.
Oratio introductoria /. de Regiomonte.
Ejusdem [/. de Regiomonte] utilissima
introductio in Elementa Euclidis.
Epistola P. Melanthonis nuncupatoria ad
Senatum Noribergensem.
4% Norimbergac, 1537; Alfraganus occupe
ââ feuillets, et AlbcUegnius 90, avec des pagi-
nations différentes. — Fort rare.
La version é^Alfragan est de Johannes Hispalensis,
et celle û'Albategnius de Plato Tiburlintis^ toutes deux
du XII* siècle.
76» * ♦ ♦
Palaephati De non credendis historiis
libellus.
Phomuti De natura deorum libellus.
Ludani De astrologia oratio.
Omnia latine reddita a /. Velareo.
Accessit Epitaphium Isabellae, Danorum
reginae, C. Sceppero autore.
8% Antuerpiae, 1538.
766 • ♦ ♦
De usu astrolabii compendium, schema-
tibus commodissimis illustratum, autore
/. M. Poblacion.
Procli ... De fabrica usuque astrolabii.
G[regoras] Nicephori Astrolabus.
8», Lutetiae, 1540.
8«, Lutetiae, 1546.
8s LuteUae, 1554.
8% Lutetiae, 1557.
Les versions des auteurs grecs sont de G. Valta.
767 ♦ * *
Prodi diadochi De sphaera liber. [G.-L.]
Cleomedis De mundo sive circularis inspe-
ctionis meteorum libri II. [G.-L.]
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COLLECTIORS D^OUVRAGES HISTORIQUES.
ses
Arati solensis Phaenomena sive apparentia,
cum annolatiunculis Ceporini, [G.-L.]
Dionysii Aphri Descriptio orbis habitabilis ;
[G.-L.] curante M. Hopper.
8«, Basileae, 4847.
8% Antucrpiac, 4547.
8^ Antuerpiac, i 550.
8% Antucrpiae, 1553 (des exemplaires de 4554).
8«, Parisiis, 4560.
8sBasiIeae, 4564.
8s Basileac, 4585; avec addition des Cosmogra-
pbiae rudimcnta de 7. Monter,
La TersioD latine de Ctéomède est celle de G. Valla.
768 ♦ * *
/. de Sacro Bosco Sphaera emendata.
E. Vineti santonis Scholia in eandem
sphaeram.
Adjunximus huic libre Compendium in
sphaeram per P. Valerianum bellunensem,
et P. Nonii salaciensis Demonstrationem
eorum quae in extrême capite de Climatibus
Sacrebescius scribit de inaequali climatum
latitudine, eedem Vineto interprète.
8s Laletiae, 4556 (la plupart des exemplaires
portent 4557);fîg. sur bois en partie mobiles.
8«, Lutetiae, 4558.
8», Lutetiae, 4564.
8sColoDiae, 4562.
8*, Venetiis, 4563.
8«, Lagduni, 4567.
8% Veneliis, 4574.
8». Parisiis, 4577.
8s Coloniae, 4594.
8%GoIoniae, 4600.
8s Lugduni, 4606.
8s Parisiis, 4608.
8s Parisiis, 4640.
8«, Lugduni,4647; « annoUtionibus J. Martini
Pedemontani aucta. »
42s Venetiis, 4620.
8s Lugduni, 4639; avec les notes de J. Martinus.
769 ♦ ♦ ♦
Ptolemaei Planisphaerium.
Jordani Planisphaerium.
F. Commandini in Ptolemaei planisphae-
rium cemmentarius, in que universa scene-
graphices ratie quambrevissime traditur ac
demenstratienibus confirmatur.
2 part, en 4 vol. 4s Veneliis, 4558; caractères
romains, fig. sur bois; édition d*Aldus.
L'ouTrage de Plolémée n'est qu'en version latine. Le
commentaire de Commandin a 28 pages. On y trouve
quelques reuseignemenU sur les planisphères célestes.
770 ♦ ♦ ♦
rAeodomsphericerum elementerum libri III
ex traditiene Maurolyci messanensis mathe-
matici.
Menelai Sphaericerum libri III ex tradi-
tiene ejusdem.
Maurolyci Sphaericerum libri II.
Autolyci De sphaera quae mevetur liber.
Theodosii De habitatienibus.
Euclidis Phaenomena brevissime demen-
strata.
Fol., Mcssanae, 4558; 78 pages de texte, avec
fig. sur bois à la marge. — Excessivement
rare. Bien que certains bibliophiles aient
douté de Pexistencc de cette édition, elle est
bien réelle. Il y en avait un exemplaire dans
la bibliothèque de M. Chasies.
Reproduit dans un ordre un peu diffcreot, avec
Taddition de : ÀpoUonii Conica; Sereni De
sectione coni et cylindri; Arehimedis Opéra;
3 vol. 46«, Parisiis, 4626.
Menelaus est mis en latin d'après une traduction
arabe. (Dblambre, Uis, III, 1819. 438.)
771 ♦ ♦ ♦
In Claudii Ptolemaei Quadripartitum enar-
rater igneti neminis, quem tamen Proclum
fuisse quidam existimant. [G.-L.]
Porphyrii philesophi introductie in Ptole-
maei Opus de effectibus astrerum, graece et
latine. [G.-L.]
Hermetis philesophi De revelutionibus
nativitatum libri duo, incerto interprète.
[G.-L.]
FoU Basileae, 4559; 42 feuillets et 279 pages.
Recueil formé par J. Cardan, publié par H. Wolf[iiis].
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596
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
77a ♦ * ♦
Arati Phaenomena et prognostica, inter-
prelibus M. T. Cicérone, B. F. Avieno^ Ger-
manico Caesare, una cum ejus commentariis.
[G.-L.]
C. /. Hygini Astronomicon.
2 vol. i\ Parisiis, 4559; apud G. Morclium.
Fol., Colonîae Agrippinae, 1569.
Dans l*édition en deux volumes^ le texle grec est
dans le premier volume et les traduclions dans le
second.
773 ♦ ♦ ♦
(Âstrologica opuscula antiqua) :
Fragmentum astrologicum, incerto auc-
tore.
Liber Regum de significationibus planeta-
rum in xii domiciliis coeli, et de natura xii
signorum zodiaci.
Liber Hermetis centum aphorismorum,
cum commentario T. Hagecii ab Hagek.
i«, Pragae, 1564.
i«, Hagae Comitum, 4564.
4sCoIoniae, 1564.
774 ♦ ♦ *
Hipparchou Bithunou ton Aratou Phaino-
menôn exégéseôn biblia G. [G.]
Tou''autou Asterismoi. [G.]
Achilleôs Tatiou Prolegomena eis ta Aratou
Phainomena. [G.]
Aratou Bios kai Scholia palaiôn tinôn eis
to autou poiéma. [G.]
Fol., Florentiae, 4567; des presses desGiuDti.
Réuni et publié par P. Viclorius [Viltori]. La vie
d*Aratus, par un auteur inconnu, a été reproduite avec
version latine dans PUranologion de D. Petavius
[Petau], 1630, et dans ses réimpressions. (Voir n« 786.)
77tf ♦ ♦ *
Theoricae novae planetarum Georgii Pur-
bachii; quibus accesserunt :
Joan. de Monieregio Disputationes super
deliramenta theoricarum Gerardi Cremo-
nensis.
Joan. Ester moguntini Tractatus utîlis ante
Lx annos conscriptus, cui titulum fecit, Spé-
culum astrologîcum , ubi multa quae ad
theoricarum, praesertim octavae sphaerae,
intellectum faciunt, explicantur.
Christiani UrstUii Quaestiones in Theoricas
planetarum Purbachii.
8% Basileae, 4568 (titre aussi de 4569).
8», Basileae, 4573.
8«, Basileae, 4596.
776 * * ♦
Sphaerae doctrinae propositiones, nunc
primum per C. Dasypodium [Rauchfuss]
editae :
Theodosii De sphaera libri IlL [G.-L.]
Ejusdem De habitationibus liber L [G.-L.]
Ejusdem De diebus et noctibus libri IL
[G.-L.]
Autolycus, De sphaera mobili liber L
[G.-L.]
Ejusdem De ortu et occasu stellarum
libri IL [G.-L.]
Barlami monachi Logisticae astrorum
libri VI. [G.-L.]
S\ Argentorati, 4572; 8 feuillets de prélimi-
naires,* 64 pages pour les textes grecs de
Theodosius et d'AïUolycus; 4 feuillets de
préliminaires et 39 pages pour le texte grec
de Barlaam; 4 feuillets de préliminaires et
64 pages pour la version latioe des deux
premiers auteurs; 4 feuillets et 47 pages pour
celle de Barlaam,
777 ♦ * ♦
Opticae thésaurus :
AlhazeniBTBbis libri septem nunc primuni
editi.
Ejusdem liber de crepusculis et nubium
ascensionibus.
Item Vitellionis thuringopoloni libri X
omnes instaurati, figuris illustrati et aucti.
Adjectis etiam in Albazenum commentariis
a F. Risnero.
Fol., Basileae, 4572; 474 pages.
B. Boncompagni (Rome, Att, IV, 1851, 27) croit que
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COLLECTIONS D OUVRAGES HISTORIQUES.
S97
la traduction des sept livres d^Albazen sur Poptique
est de Gérard de Crémone, comme celle du traité des
crépuscules. Ce dernier avait déjà été imprimé, avec le
De crepuculis de Nonius; 4*, Olyssipone, I54i. (Voir
Sect. I, arl. Astronomes de la Renaissance.)
778 * ♦ ♦
Theoricae novao planetarum G. Purbachii.
F. Mauroiyci Computus ecclesiaslicus sive
de ratione anni.
£f. Glareani De geographia, vel rudimen-
torum mathematicorum liber unus.
8s Colonise Agrippinac, 1581; 256 pages de
texte, avec fig. sur bois. L'ouvrage de Mauro'
lycus commence p. 124, cl celui de Glareanus
p. 468.
8», Coloniac, 4591.
li«, Coloniac Agrippinac, 1603.
779 ♦ * *
/. de Sacro Bosco Sphaera [emendafa].
E. Vineti Scholia, quibus nunc accessere
Scholia A. Heronis.
Compendiuin in sphaeram per P. Vale-
rianum Bellunensem.
P. Nonii Demonslrationos de climatibus.
8«, Coloolae, 4584.
8«, Antucrpiac, 4582 (des exemplaires sont
datés 1583).
8«, Parisiis, 1584.
8«, Coloniae, 1590; avec addition duCompendium
C. Clavii commentarii.
8«, Coloniae, 1594; conforme à Téditlon précé-
dente.
8», Coloniae, 1601; id.
8*, Parisiis, 1619.
8«, Antucrpiac, 1673. Ce fut la dernière fois
que la Sphère de Sacrobosco fut reproduite
par la voie de la presse.
780 ♦ ♦ ♦
Autolyâ De sphaera que movetur liber.
Theodosii tripoiitae De habitationibus liber.
Oninia scholiis antiquisetfiguris illustrata,
de Vaticana bibliotheca deprompla , et nunc
primum in lucem édita, J. Auria interprète.
His additae sunt Mauroiyci annotationes.
4% Romac, 1588; 7â pages.
L'ouvrage (VAutolycus a été mis séparément en
circulation, avant l'impression complète du volume, sous
la date de 1587. Ces traductions sootexacteset estimées.
781 ♦ ♦ ♦
Autolycus, De varie ortu et oecasu astrorum
inerrantiuin libri II.
Theodosius, De diebus ac noctibus libri II.
De bibliotheca Vaticana deprompti, /. iétirta
interprète.
4«, Romac, 1588.
Réimprimé, les deux ouvrages parfois séparés :
4s Romac, 1594.
Bonnes traductions.
782 ♦ ♦ ♦
Astronomica veterum scripta isagogica
graeca et latina :
Procli Sphaera. [C.-L.]
Arati solensis Phaenomena, et prognostica.
[G.-L.]
Leontius mechanicus De constructione
arataea sphaera. [G.-L.]
Aratea phaenomena cum poetica interpre-
tatione M. T. Ciceronis, F. R. Avietii, Germa-
nid Caesaris, cum commentariis incerti
auctoris.
Veterum poetarum fragmenta astrono-
mica.
C. /. Hygini Poeticon astronomicon.
Camerarii Carmen quo nomina omnium
siderum coelestium complexus est.
8«, Edelbergae, 1589; 472 pages en 2 pagina-
tions. Imprimé « in ofiScina Sanctandreaoa •
de J. Commelin. Figures sur bois dans le texte.
783 ♦ ♦ *
Hyppolyti episcopi canon paschalis [G.],
cum /. Scaligeri commentario.
Excerpta ex computo Isaaci Argyri de
correctione paschali. [G.]
/. Scaligeri Elenchus et castigatio anni
gregoriani.
4s Lugdani Batavorom, 1595.
Fol., Lugduni BataTomm, 1606.
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oBd
SECTlOIf !• OUVRAGES HISTORIQUES.
7fl4 ♦ ♦ *
Syntagma arateorum, opus poeticae et
astronomiae studiosis utilissimum :
Aralus, Phainomena kai diosêmeia. [G.]
CicerOj Arati Phaenomena.
Geimanims Caesar, Arati Phaenomena in
latinum conversa.
R. F. Avienus, Arati Phaenomena latinis
versibus reddita.
4>% Lugduni Batavonim, 1 600 ; par les soins de
H. Grotius, des presses de Plantio.
Bonne édition ô^Aratus. Au recto des pages qui
contiennent le texte de Germanicus sont 44 dessins des
constellations, gravés par /. de Gheyn, et qui plus tard
ont été tirés en allas. (Voir Sect. X, art Cartes célestes.)
H. Grotius a complété ici la paraphrase d*Aratus par
Gicéron, qui ne nous est parvenue que mutilée.
78« ♦ * ♦
Produs Sphaera. [G.-L.]
Ptolemaei De hypothesibus planetarum
liber singularis, nunc primum in lucem
editus. [G.-L.]
Oui accessit ejusdem Ptolemaei Canon
regnorum, [G,-L.]
Utrumque librum ex codicum M.S. colla-
tione summa diligentiâ restituit, latine reddi-
dit /. Bainbridge,
4% Loixdinî, 4620.
786 PETAVIU8, D = PETAU, D.
Uranologion sive systema variorum au-
thorum, qui de sphaera, ac sideribus, eorum-
que motibus graecè commentati sunt.
Fol., Luteliae Parisiorum, 1650.
Réimprimé comme vol. III de TOptis de doctrina
temporum du même auteur, dans toutes les
éditions postérieures de cet ouvrage. (Voir
Sect. VI, art. Chronologie et Calendrier.)
L'Uraiiologion est divisé en deux parties, ayant cha-
cune leur pagination séparée. Dans la première sont
publiés d^anciens ouvrages grecs, la seconde se compose
de dissertations par Tauteur.
La première partie contient : I) Gemini Isagoge in
phaenomena [G.-L.]; 2) Ptolemaei De apparentiis iner-
rantium et significationibus [G.-L.]; 3) Ptolemaei Iner-
rantium stellarum sîgniûcationes [L.]; 4) Calendarium
vêtus roroanum cum ortu occasuque stellamm ft
/>. Pelavio confectum [ce calendrier a été reproduit par
Graevius à^ns son Thésaurus antiquitatum romanonim,
1 2 vol. fol., Trajecti ad Rbenum; vol. VIII, 1698, p. 525] ;
5) Calendarium romanum Constantini magni temporibus
confectum, e museo J. G. Herwart ab Hochenbourg;
6) Ex Achille Talio Isagoge ad Arati phaenomena
[G.-L,]; 7) Hipparchi ad Arati et Eudoxi phaenomena
[G.-L.]; 8) Eratosthenis alias Hipparchi ad Arati
phaenomena [G.-L.]; 9) Arati genus et viu [G.-L.];
10) Theodori Gazae Liber de mensibus [G.-L.];
il) S. Maximi Brevis enarralio christiani paschatis
[G.-L.]; 12) Uaaci Argyri ad Andronicum, qui ratlone
traditas méthodes postularat Solis ac Lunae cjclorum
[G.-L.]; 13) S, Andreae Melhodus investigandi cycli
solaris et lunaris necnon paschatis [G.-L.]; 14) Pétri
episcopi alexandrini fragmcntum de paschate [G.];
15) Aetii Fragmentum de significationibus stellarum
[G..L.].
Les dissertations traitent successivement : lib. i) de
rastronomie sphérique et en particulier des levers et
couchers des étoiles et des ascensions obliques; lib. ii) de
la division du zodiaque, des parties de Tannée et de la
canicule; lib. m) de la précession des équinoxes;
lib. IV) de Pannée attique; lib. v) de Tannée des Juifs et
de celle des Romains; lib.vi) des critiques suggérées à
Tauteur par les Pliniae exercitationes de Salroasius
[Saumaise]; lib. vu) de remarques sur le même ouvrage;
lib. viii) des ères et des coroputs grecs (chrétiens).
787 * ♦ *
Astronomica [Astrologica] aphoristica.
Ptolemaei.
Lodovici de Régis.
Almansori^,
Hieronimi Cardani.
Et autoris innominati.
12«, Ulmae, I6ii.
12«, Ulmae, 1674.
788 ♦ ♦ ♦
Damiani Heliodori filii, De opticis libri II
nunc primum editi ab E. Bartholino. [G.-L.]
Hypsiclis Anaphoricus sive de ascensio-
nibus liber vulgatus per J. Menlelium. [G.-L.]
4», Parisiis, 1687.
i«, Parisiis, 1680; augmenté du De altitodine
Caucasi de Claramontiue [Chiaramonti].
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COLLECTIONS D OUVRAGES HISTORIQUES.
899
789 * * ♦
Aratou Bios. [G.]
Aratos, Phainomena kai diosémea, cum
scholiis Theoiiis. [G.]
Eratosthenes, Katasterismoi. [G.]
Dionysios, Hymnes [Orbis tenrarum des-
criptio]. [G.]
Accedunt annotationes in Eratosthenem et
Hymnes Dionysii auctore E. Bernard,
8% Oxonii, 4672 ; publié par J. Fcll.
8«, Oxonii, 1804.
8% Francofarti ad Moenum, 1846; reru par
F. C. Matthias.
Texte corrigé par R. Beroard sur les MSS de la Bibl.
bodleîeniie d^Oxford.
A la Gn de Tédilion de 1672 se trouTe reproduit un
des très rares manuscrits grecs ob Ton voit de la musi-
que notée.
790 ♦ ♦ *
Archimedis Opéra.
Apollonii pergaei Conicorum libri IV.
Theodosii Sphaerica.
Méthode nova illustrata, et succincte
demonstrata. Edita a /. Barrow.
4*, Londini, 4675; 29 pi. — Rare.
Dans les ouvrages â^Archimède, le De areoae numéro
forme le n* 9.
791 * ♦ *
Monumenta omnia mathcmatica quae
extant, ex traditione F. Maurolid.
Fol., Panormi, 4685.
Huit traités d'Archimède et neuf d^auteurs divers.
Les six premiers avaient été imprimés à Messine en
1670-72; mais la publication ayant été interrompue
par les événements politiques, et les feuilles tirées
presque toutes dispersées on détruites, llrapression fut
faite à nouveau par CiUenlo, qui ajouta an travail de
Maurolicus la version des deux autres traités é^Archi-
mède. Le De numéro arenae sive arenarius occupe dans
cette édition le n« 7; la version latine de ce traité est
une de celles ajoutées par Cillenio.
Il y avait eu une réimpression des premières feuilles :
12«, Romae, 1679, contenant les Coniques d'Apollonius;
mais le De numéro arenae n*y était pas compris.
792 ♦ ♦ ♦
Ardti Phaenomena et diosêmaea. [G.-L.]
rAeonfaScholia. [G.-L.]
Animadversiones criticas et novam versio-
nem latinam adjecit J. T. Buhle.
Accedunt versionum Ciceronis, Avieni et
Germanid quae supersunt.
3toL 8«, Lipsiae, 4793-4804.
Une des meilleures éditions à'Aratua. Il y a des addi-
tions aux scholies grecques, tirées des manuscrits.
795 ♦ ♦ ♦
Novae editionis Arateorum Ciceronis, Ger-
mmici Caesaris et Avieni specimina IV.
4 fasc. 4% Meiningae, 1817-34; par J. G. Scbau-
bach.
794 ♦ * ♦
Les phénomènes d'Aratns [G.] et de Ger-
manicus.
Les scholies de Théon. [G.]
Les catastérismes & Eratosthenes. [G.]
La sphère de Leanlius. [G.]
4*, Paris, 48i4.
Avec versions françaises par AT. Halma,
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400
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
ASTRONOMES GRECS.
Ce qui concerne le calendrier, la construction de l'astrolabe et l'astrologie fait partie d'articles séparés et spéciaux.
La lettre [G.] désigne toujours le grec, la lettre [À.] l'arabe, la lettre [H.] l'hébreu, la lettre [L.] le latin, et les
lettres [G.-L.] les éditions gréco-latines.
— VI« SIÈCLE.
79» PITHAGORA ==
PSEUDO-PYTHAGORAS.
Traduction.
Trattato di astrologia del illuslrissimo phi-
losophe Pithagora.
4«, BoIogDa, 4558; frontispice avec figures allé-
goriques sur bois.
Ce traité est un ouvrage astronomique sur la sphère.
Il est apocryphe et d'une date beaucoup plus récente
(voirSecL I, art Astronomes latins, 11* siècle, i^pti/e/w*,
Sphaera Pythagorae). 11 y a des MSS de celte version
latine aux Uni?ersltés d^Oxford et de Cambridge.
796 XENOPUAl^E8.
Reliquiae.
Dans C. A, Brandit, Commentationum eleatica-
ruin pars prima j 8% Altonae, 4815. [G.-L.]
Dans Touvragc : Philosopborum graccoram vele-
rum praescrtim qui ante Plaloncni floruerunt
operum reliquiae, 3 vol. S; Haag ; au vol. I,
1830. Par les soins et avec notes de 5. Karsten.
[CL.]
Dans le Delcctus poesis Graecorum elegiacac,
publié par h\ G, Schneidewin, 3 vol. 8%
Gottingae; au vol. I, 1838. [G.-L.]
Dans les Poetae lyrlci graeci de T. Bergk : 8«,
Lipsiac, 1843; 8«, Lipsiac, I853i 3 part. 8«,
Lipsiae, 1866-67, à la part. II. [G.-L.]
Dans TAnthoIogia lyrica de T. Bergk ; 8«, Lipsiae,
4854. [G.]
Traductions.
Bruchstùcke (par W. E. Weber).
Dans W. E. Weber, Die elcgischen Dichter der
Hellcnen ; 8% Frankfurt a. M., 1826.
Fragments (par F. Cousin).
Dans V, Cousin, Fragments pour servir à Thls-
toire de la philosophie; 8% Paris, 1828.
797
— V« SIÈCLE.
OCELLUS LUCANU8 =
OHELLOS LEUKANOS.
De natura universi.
4% Parisils, 1539. — Rare. [G]
8% Lugduni, 1541; avec version latine de
F, Christianus [Chrélien]. [G.-L.]
8% Lovanii, 155ij avec version latine de «/. Bot-
dus, [G.-L.]
8s Parisiis, 1555. [G.]
8% Veneliis, 1559; avec une version latine et des
notes par L. Nogarola, [G -L.]
8^ Heîdelbergac, 1596; reproduction de l'édition
précédente. [G.-L.]
4% Bononiae, 1646; avec version latine de
C. E. Vizzanius, [G.-L.]
4^ Amstclodami, 1661 ; réimpression de l'édition
précédente. [G.-L.]
Dans les Opuscula mythologica, ethica et physica
publiés par 7". Gale : 8<>, Cantabrigiac, 1671 ;
8«, Amstelodaroi, 1688; avec la version de
L. Nogarola, [G.-L.]
8o, Leipzig, 1794; par les soins de H. W. Roter-
mund, sous le titre : Betrachtungen ûber die
Welt, griechisch. [G.]
8% Lipsiae, 1801; d'après les manuscrits, par
A. F. G. Rudolph. [G.]
A la suite de l'ouvrage : Aristolclis de Mclisso,
Xcnophanc et Gorgia dispulationcs, de F. G. A.
Mullachius; 8», Bcrolini, 1845. [G.-L.]
Dans les Fragmenta philosopborum graecorum
de la Bibliothcca gracca de il. F. Didol; 8«,
Parisiis, 1860. [G.-L.]
Traductions.
De la nature de l'univers (par /. £. de
B. (TArgens).
8«, Berlin, 1762. [G.-Français.]
8», Utrccht, 1762. [G.-Français.]
3 part. 8«, Paris, 1768; sans le texte.
2 part. 8% Paris, 1784; comme rédition précé-
dente.
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ASTRONOMES GRECS.
40t
De la nature de l'univers (par C. Batteux)
8s Parisiis, i768. [G.-Français.]
Joint à son Histoire des causes premières; 5 part.
8s Paris, 1779; sans le texte.
Ces éditions sont des réimpressions d'un travail
publié d'aL)ord par C, Batieux, dans Paris, Ins, XXIX,
1764, 2i9. Le texte y était revu et amélioré diaprés
plusieurs manuscrits de la Bibl. royale de Paris.
Betrachtungen ùber die Welt (par /. B. de
B. d'Argens).
8% Breslau, 1765.
Ueber die Welt (par J. G. SchtUthess).
Dans la Bibliothek der griechischen Philosophen,
ûbersclzt von J. G, SchuHhess; 4 vol. &•,
Zurich; au vol. II M 780.
On the nature of the universe (par T. Tay-
lor).
8o, London, 4841.
Le De rerum natura iVOcellus se compose de quatre
chapitres. Le cliap. I traite du tout [pan] ou cosmos, et
de sa duréo; l'auteur y argue de réternité de la matière
pour exprimer Popinion que Puni vers n*a pas eu de
commencement et n'aura pas de fin. Le chap. Il s*occupe
de la composition de Punivers. Les chap. III et lY
n'intéressent pas les astronomes; ils discutent Porigine
de Pbomme et ses devoirs.
798 EMPEDOCLES
[VEL DEMETRIUS TRIGLIPflUS].
Sphaera, senariisversibusab eruditissimis
verbis castigatis descripta.
Publiée d'abord par Henri Esticnne [Henricus^
Stephanusjf dans ses Poetae graeci principes
heroici, et alii nonnulli; fol., Genevae, 4566.
[G.]
4% Lutctiae, ib84 (des exemplaires portent 4586
et d'autres 4587). [G.] Aux exemplaires datés
4587 est jointe la version latine suivante :
4«, Lutctiae, 1587; « Empedoclis sphaera vctus,
quam latinis senariis rccantavlt et recensuit
Q. S. F. Chrislianus. • [L.]
Insérée à la un du vol. I de la Bibliotheca gracca
de «/. A Fabricius, i^ Hamburgi ; éditions de
4705, 4708, 4748, 4790. Version laUnc par
Q. Septimins, [G.-L.]
i«,Dre8dac, 4744.[G..L.]
Reproduite dans la Bibliotheca scriptorum grae-
corum de F. À. Didot, aux Fragmenta philoso-
phorum graecorum curante A. MuUach; voir
vol. I, 8% Parisiis, 4860. [G.-L.]
Ce poème est en abrégé analogue à celui d'Aratus.
Il a été composé soit par Empédocles, soit parDemetrius.
Il y en a un beau MS grec, sous le nom d' Empédocles,
à la Bibl. ambrosiana de Milan.
=» Delambre, HIs, I, 4817, 9a - Lewis. S?y, 4862, 400.
799 EMPEDOCLES.
Carminum reliquiae.
â voL 8% Lipsiac, 4805-06; «collcgit, recensuit
et illustravit F. G. Siurts. • [G.-L.]
Dans les Poetae minores graeci de T, Gaisford :
4 vol. 8% Oxonii, 1814-20; 3 vol. 46»,
Oxonii, 4814-SI; 5 voL 8«, Lipsiac, 4835,
avec des notes de F, V, Beizius; au vol. III de
cette dernière édition. [G.]
Dans les Philosophorum graecorum veterum
reliquiae publiées par S, Karslen; 8<', Haag;
voirt.II, 4858. [G.]
On trouve la Sphaera dans ces recueils ; mais il n'y
a rien d'astronomique dans les Empedoclis et Parme-
nidis Fragmenta, S», Lipsiae, 1810, recueillis par
A Peyron, ni dans les Empedoclis Fragmenta disposuil
et recensuit H, Stein, 4% Bonnae, 1852.
La Sphaera dont il est ici question a été aussi attri-
buée à Demelrius Triclinius,
Traduction,
Frammenti (par D. Scinà).
A la suite de ses Memorie sulla vita csulla filosofia
di Empedoclc: 2 vol. 8% Palcrnio, 4843;
46«, Milano, 4836. (Voir Sccl. III, Biographies.)
800 TIMAEUS LOCRUS (Attribué à) =
TIMAIOS.
De anima mundi.
Fait partiedu Recueil n« 748 : fol., Veneliis,4498;
version latine de G, Vaila. ( Voir ce n<>.) [L.]
8«, Parisiis^ 1555; par les soins de L. Nogarola.
[G.]
Inséré dans les Opuscula mythologica de T. Gale:
8», CanUbrigiae,4674;8«,Amstelodami, 4688.
[G..L.]
8^ Lugduni Batavorum, 4836; par les soins de
J.J. DeGelder. [G.-L.]
51
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402
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Traductions.
Traité de Fâme du monde (par /. B. de B,
d'Argens),
A la suite de sa traduction du traité d'Ocellus
Lucanus sur la nature de Tunivers: 8% Berlin,
4762 [G.-Français] ; 8», Ulrecht, 1762 [G.-
Français]; S part. 8», Paris, 4768; 2 part.
8«, Paris, 4784. (Voir n» 797.)
De l'âme du monde (par C. Batteux),
A la suite de sa traduction de La nature de
Punivers d'Ocellus Lucanus; 8«, Paris, 4768.
[G.-Français.] (Voir n« 797.)
Von der Weltseele (par /. G. Schulthess).
Dans la Bibiiothck der Gricchischen Philosophcn
iibersetzt von J, G. SchtUlhess ; 4 vol. 8% Zurich j
au vol. ni, 4780.
Von der Seele der Welt und der Nalur
(par K. C. G. Schmidt),
A la suite de K. C. G. Schmidt, Das Wellall und
die Weltseele nacli den Vorstcllungen der
Alten; 8% Leipzig, 4836.
Ce traité parle de Parrangement des planètes. Il
parait fuit à Taide du Timaeus de Platon.
801 API AXAGOIIA9 CLAZOMEPIIUS
Fragmenta quae supersuntomnia, collecta,
commentarioque illuslrata ab E, Schaubach;
accedunt de vita et philosophia Anaxagorae
commentationes duae. [G.]
8«, Lipsiae, 4827.
Fragmenta quae supersunt omnia disposita
et illustrata a G. Schoni. |G.-L.]
8^ Bonnae, 4829; avec les Fragments de Diogencs
Apolloniata.
= Lewis, Svy, 1862, 101
80S PARMEniDES.
Fragmenta.
Insérés dans le volume de Uenrtcus Slephanus
[Estienne] , Poesis pliilosophica ,* fol., Genevae,
4573. [G.]
Insérés par «/. J. Scaliyer dans ses Notae ad
sphaeram Manilii : 2 vol. 8% Lutetiae, 4579;
2 vol. 4% Lugduni Bâta vorum, 4600; 4*, Argen-
torati, 1650; 4», Argentorali, 4655. (Voir
Sect. I, art. Astronomes latins.) [G.-L.]
Insérés par G, Fûllebfmi dans ses Beitrage zur
Geschichte der Philosophie, 12 Abth. en 3 vol.
8«, Zullichau; dans TAbth. VI, 4795. Notes en
allemand. [G.-L.]
Dans les Poetae minores graeci de T. Gaisford:
4 vol. 8», Oxonii, 4844-20; 3 vol. 46«, Oxoniî,
4844-24 J 5 vol. 8», Lipsiae, 4823; au vol III
de cette dernière édition. [G.]
Dans C. À. Brandis, Commenlationum cleatica-
rum pars Ij 8% Altonae, 4815. [G.]
Dans 5. Karslen, Philosophorum graecorum
veterum opcrum rcliquiae, 2 vol. 8% Haag; au
vol. I, part, jj, 4835. [G.]
Dans le vol. I, 8% Parisiis, 4860, des Philoso-
phorum graecorum fragmenta de A, F. Didot.
[G.-L.]
= Lewis, Svy, 4862, 99.
Il y a, à la Bibl. ambrosiana de Milan, un MS des
fragments de Parménides avec des commentaires en
grec.
805
HIPPOGRATES.
Opéra omnia [quae extant].
Nous n'indiquerons, des nombreuses éditions des
œuvres complètes à'Uippocrales, que celles qui sont
typiques ou qui offrent quelque intérêt particulier.
Éditions toutes grecques.
Foi., Venetiis, 4526 ; première édition du texte
grec. — Rare.
Fol., Basileae, 4538.
Editions grecques-latines,
8», Venetiis, 4545; première édition de la version
latine de «/. Comariui, à laquelle on reproche
certaines inexactitudes. — 2 vol. 8«, Lugduni
Batavoruro, 4665; belle réimpression de la
même version, par les soins de J. A. Vander
Linden.
Fol., Francofurli, 4595; avec une nouvelle version
latine plus exacte par A . Foe8[ius], — Réim-
primée notamment : 2 vol. fol., Genevae,
4657-62; 2 voL fol., Genevae, 4675; 3 vol.
8s Altenburgi, 4806.
3 vol. 8o, Lipsiae, 4825-27; formant les
tomes XXI-XXllI des Medici Graeci de
C. G. Kûfm.
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ASTRONOMES GRECS.
405
Édition toute laiine.
2 vol. i«, Neapoli, i757; version âeJ. A, Vander
Linden.
Trctductiom en langues modernes.
Œuvres complètes (par E. Littré).
10 vol. 8», Paris, «859-64; avec le texte grec.
La traduction allemande : Werke ûbersetzl und mit
AnmerkuDgen (par J, F, K. Grimm\ 4 vol. 8», Altenburg,
1781-92, réimprimée 2 voK 8«, Glogau, 1857-39, n'est
pas complèle; et la traduction espagnole de A. Piquer
ne renferme qu'une petite partie des œuvres.
Hippocrates a parlé de Pastrologie au point de vue
de la médecine Ce qu'il en a dit fait l'objet d'un ouvrage
mentionné plus loin. (Voir Sect. Il, Astrologie.)
804 DEMOCRITUS = DÊMOKRITOS.
Cosmographie.
De planetis.
De causis coelestibus.
De anno magno.
Uranographia.
Prognostica.
Tous ces ouvrages, écrits en grec, et mentionnés par
Diogenes Laertius^ De vitis clarorum pbilosophorum,
lib. IX, cap. 72, sont inconnus et très probablement
perdus.
805
— IV* SIÈCLE.
PLATO = PLATO]\.
Nous n^avons de Platon aucun traité proprement
astronomique; mais on trouve certains passages qui
intéressent l'histoire de Tastrononiie , disséminés dans
ses ouvrages. Les meilleures éditions de ses œuvres
sont :
Opéra quae extant.
12 vol. 8», Bîponti. 1781-87; texte de H,. Ste-
phanus [Estienne] et version latine de J. Cor-
nariui [Cornaro]. [G.-L.]
H vol. 8% Lipsiac, 1819-52; très bonne version
latine par F. yé8l[ius]. [G.-L.]
2 vol. 8% Parisiis i8i6-{$6; par les soins de
C. H. C. Schneider et R. B. Hirschig, dans la
Bibliotheca gracco-latina de A . F. Didot. [G. L.]
8«, Zurich, 1858; formant le vol. Xlll de la
Bibliotheca gracca de F. Jacobs et V, C. F, Ronl;
nombreuses annotations critiques, historiques
et philosophiques. [G.]
Traductions.
Opère, tradotte in lingua volgare (par
D. Bembo).
5 vol. 12», Venezia, 1601.
3 vol. 4», Venezia, 1742.
Werke (par F. E. D. Schleiermacheru
5 vol. 8», Berlin, 1804-09.
0 vol. 8», Berlin, 1817-28.
Werke, mit kritischen und erklàrenden
Anmerkungen.
26 vol. 12% Leipzig, 1846-57. [G.-Allemand.]
OEuvres (par V. Cousin).
15 vol. 8», Paris, 1822-40.
Works, a new and literal version (par
H. Carey, H. Davis et G. Burges).
6 vol.8*, London,i848-59.
806 EUDOXUS » EUD0X08.
Ouvrag»s perdus :
Âstronomia.
Mentionné par Suidas.
Spéculum.
Mentionné par Hipparque.
Phaenomena.
Mentionné par Bipparque. Voir, au sujet de cet
ouvrage, l'article (n» 856) que nous consacrons au
Papyrus astronomique du Louvre.
De diis mundi et meteororum.
Mentionné par Eudocia.
807 ARISTOTELES.
Deux traités d'Arislote intéressent l'astronome, celui
De coelo, composé vers — 550, qui contient la cosmo-
graphie, et partiellement celui De meteoris, dans lequel il
est question de la voie lactée, des comètes et des étoiles
niantes.
(Liber) De coelo et mundo libri IV.
Foi., Patavii, 1473; 152 feuillets dont le dernier
est blanc; avec le commentaire d'^rerroes. [L.]
Dans le Recueil n» 746 : fol , Venetiis, 1495. (Voir
ce n«.) [G.]
Dans le Recueil n«748: fol , Venetiis, 1498; ver-
sion latine de G. Valta. (Voir ce n®.) [L.]
Fol., Venetiis, 1498; cum expositione C. de Thie-
nii [G, Tiene]. [G.L.]
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404
SECTION I. OUVRAGRS HISTORIQUES.
Fol., Vcncliis, 4526; des presses des Aldi, avec
les Commentarii de SimpUcius, [G.]
8% Lugduni, 1542; avec les deux livres d'Aristole
De gênera lionc et corruptione, version latine
de M, Zitnara, avec les commentaires dMver-
roes et le traité de ce dernier : De substnntia
orbis. [L.]
i2^ Lugduni, 1545; version latine de «/. Argyro-
philus, [L ]
Fol., Vencliis, 1554; en caraclères gothiques;
version latine de G, Morbelhus. Avec les Com-
mentarii de Sitnpiicins, [L.]
4», Lugduni, 15G5; édité par Morelli. [G.]
4«, Francofurti, i605; par les soins de Haveu-
reuler. [G.]
42% Lipsiae, 4821; avec le De gencralione et
corruptione. [G.-L.]
8% Lipsiae, 1881 ; avec le même traité; texte revu
par K. von Prantl. [G.]
Traductions.
Ketab alsema u alaalem.
MS. — Une copie à la Bibl. impériale do Vienne.
Traduction arabe é'AristhathUs [Aristole], Livre du
ciel et du monde, qu'on trouve fréquemment en Orient.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 485.
Les livres du ciel et du monde (par
iV. Oresme).
Fol., Parisiis, 4490.
Traité du ciel, traduit en français et annoté
(par /. Barthélémy Saint-Hilaire).
8», Paris, 4866.
Del cielo e del mondo libri IV (par A . Bru-
cioli).
8o, Venetia, 4552.
8», Venetia, 4556.
Les MSS grecs du De coelo ô^Aristote sont fort
nombreux dans les bibliothèques d'Europe. Celles de
PEscuriai, de Venise, Paris, Bàle, Cambridge, Oxford,
Vienne, en possèdent chacune plusieurs copies. 11 y a à
la Bibl. palatine de Vienne un HS du XIII* siècle de la
version latine de Ger ardus CremonensiSf ainsi qu*une
copie de la traduction arabe déjà signalée.
808 ARISTOTELES.
De meteoris [Meteorologicorum] libri IV,
Fol., Patavii, 4474; 34 feuillets; avec le commen-
taire d'Averroes, [L,]
Le livre I seulement, dans les éditions suivantes :
Metheorum liber primus; fol., Patavii, 4476 ; avec
le commentaire de C, de Tienit [G. Tiene],
Réimprimé : 3 vol. fol., Venetiis, 4484; foL,
Vicentiae, 4486 ; fol., Venetiis, 4494 , sur deux
colonnes, en caractères semi-gothiques. [G.-L.]
Les quatre livres sont dans les éditions ci-dessous :
Dans le Recueil n« 746: fol., Venetiis, 4495. (Voir
ce n\) [G.]
4% Antuerpiae, 4546; a ex officina J.Loei ; • pre-
mière publication complète du texte grec des
Meteorologica. [G.]
42«, Lugduni, 4546; « f. Va/a6/o interprète. » [L.]
8% Berolini, 4839; • ex recensione I. Bekkcrl. •
(G.]
3 vol. 8s Lipsiae, 4854-36; par les soins de
y. L, Ideler; texte de L Bekker, version latine
en partie nouvelle et en partie revue sur celle
de VicomerccUi, Sont joints : Exccrpta ex com-
mentariis Alexandri, Olympiodari et Joannis
Philoponù [G.-L.]
Une version latine inédite de M. Palmerius [Pal-
mieri] de Pise, mort en 1483, existe en MS à la Bibl.
nationale de Paris et à la Bibl. palatine de Vienne.
Traductions,
[Meteorologica ex arabico sermone in
hebraïcum a Juda Abm Tybbon conversa.]
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (MSS hébreux,
n«344 anc, 3»).
Météorologie, traduite en français et
accompagnée de notes, avec le traité apo-
cryphe du Monde (par /. Barthélémy Saint-
Hilaire).
8s Paris, 4863.
Les MSS grecs des Météorologiques d'Aristote sont
nombreux dans les bibliothèques d'Europe.
809 ARISTOTELES.
Astrologicon.
Traité d'astronomie, qui figure dans la liste des
ouvrages d'Aristole par Diogène Laërce, et dont le
texte grec est perdu (Paris, Mpl, 1, 1844, 13).
Traduction.
Ketab alnogioum u asrathom, c'est-à-dire:
Livre d'astronomie. [A.]
Celte traduction arabe est citée par D'Herbelot,
Bor, 1776,494.
L'auteur est désigné sous le nom d'AaiSTHATHLis.
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ASTRONOMES GBECS.
40!^
8 iO PSEUDO-ARISTOTELES.
De mundo ad Alexandrum.
Dans le Recueil n» 746 : fol., Vcneliis, 1495.
(Voir ce n».) [G.]
i«, Luteliac, 1551. [G.]
8^ Lugduni Balavorum, 1591; avec la version
latine de L, Apulejus revue par G. Budaeus,
et les scholies de B, VtUcaniut,
Traductions.
Lettre à Alexandre sur le système du
monde, avec la traduction française par
C. Batteux. [G.-Français.]
8% Paris, 1768.
Du monde(par/. Barthélémy Saint-Hilaire).
A la suite de sa traduction de la Météorologie
à'AHstotc; 8», Paris, 1863. (Voir plus haut,
n« 808.)
Il y a des MSS de cette lettre au Brilisb Muséum et
au Trinity Collège de Dublin.
811 PSEUDO-ARISTOTELES.
Liber de astronomia navali. [L.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Gand.
Compilation d'après Aristoie.
812 ARISTOTELES.
Opéra. [G.]
Éditions toutes grecques.
5 vol. fol., Venetiis, 1405-98; des presses d'Aldus
Manutius. On nomme cette édition Valdine
majeure. Les ouvrages de Théophraste y sont
joints. — Rare.
2 tomes en i vol. fol., Basileae, 4531 ; « Summa
cum vigilancia excusa •. Édition donnée par
D. Eras[mus]; texte de Tédition précédente,
avec quelques corrections de S. Grynaeus. —
Réimprimé : â tomes en i vol. fol., Basileae,
1539.
Fol., Basileae, 1550; première édition où la
matière est divisée en chapitres.
6 vol. 8s Venetiis, 1551-53; des presses de
P. Manutius, par les soins de J. B. Camotius.
On nomme cette édition Valdine mineure ou
camotiane. Les ouvrages de Théophraste sont
joints à cette édition.
8% s. 1., 1557) des presses de H. Stepbanus
[Henri, Esticnne], avec les ouvrages de Théo-
phraste.
11 tomes en 5 vol.i% Francofurti, 1584-87; par
les soins de F. Silburgius [F. Sylburg]. Le
De coelo et le De meteoris sont dans le t. III,
1584.
i», Lipsiae, 1843; « edidit C. H. Weise. «
Éditions grecques-latines.
Opéra omnia. [G.-L.]
2 vol. fol., Lugduni Batavorum, 1590; par les
soins de I. Casatibonus. Réimprimé : 2 vol. fol.,
Genevac, 1597; 2 vol. fol., Genevae, 1605;
2 vol. 8«, Aureliae Allobrogum, 1606-07, Ces
éditions laissent à désirer.
2 vol. fol., Lutetiae, 1619; par les soins de
G Duval, d'après Pédition de Casaubon, mais
en Taméliorant. Réimprimé : 2 vol. fol., Lute-
tiae, 1629; 2 vol. fol., Lutetiae, 1639; 2 vol.
fol., Lutetiae, 1654.
5 vol. 8% Bîponti, 1791-99 (le vol. V daté Argen-
torati); « recensuit J. T. Buhle. » Cette édition,
restée incomplète, ne renferme ni le De coelo
ni le De meteoris.
16 vol.l6^ Lipsiae, 1830-32; «ad optimam libro-
rum fîdem accurate édita. » Dans la collection
de réditeur B. Tauchnitz.
5 vol. 4s Beroliniî vol. MV, 1831-40, et vol.V,
1870; « ex recensione I. Bekkeri » [E. Bekker].
Les deux premiers volumes contiennent le
texte, le vol. III les versions latines, le vol. IV
les scholies, publiées par C. A. Brandis, aux-
quelles cet érudit a ajouté plus tard un autre
volume. Les vol. MV ont été réimprimés :
11 vol. 8s Oxonii, 1837; avec les index de
Sylburg.
5 vol. 8«, Parisiis, 1848-74; des presses de Didot,
par les soins de F. Dûbner et Busscmaker.
Avec les index. Dans cette belle édition, le
De coelo est au vol. Il, 1850, p. 367; et
les Meteorologica, au vol. III, 1854, p. 552.
Éditions toutes latines.
Libri IV de coelo et mundo, de anima
libri III ... omnia latine, interprète Averroe.
9 part, en 3 vol. fol., Venetiis, 1483; en carac-
tères gothiques. Le De coelo est en tête de
part. I; le De meteoris ne figure pas dans ce
recueil. — Réimprimé : 1 1 vol. 4», Venetiis,
1560-62; 10 tomes en 13 part. 8*, Venetiis,
1562, des presses des Giunti; 8 vol. 4% Vcne-
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406
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
im, i 575 ; I S vol. 8*, Venetiis, i tt7i, des mêmes
presses; 7 vol. 46% Lugduni, 4579-80; 7 vol.
46% Lugduni, 1580.
Opéra latine.
Fol., Florentiae, 4487; version de /. Jrgyro-
pouh$ [y. Argyrttpulus] et autres. La traduction
du De coelo est d^Argyropulus. — Réimprimé :
fol., Vcnetiis, 4496; 7 vol. 24% Venctiis, 4584.
Libri, interprète J. Perionio, per A'. Gru-
chium correcti.
4% Luteliae, 4555-56.
4% Lutctiae, 4 560. — Réimprimé par parties : 4»,
Lutetiae, 4564-05; avec paginations séparées.
On peut regarder comme une collection partielle des
œuvres d'Aristote ce recueil de plusieurs de ses traités.
Traductions en langue* orientales et en langues modernes,
avec ou sans le texte grec.
[Opéra omnia.]
MS en syro-cbaldéen à la Bibl. mcdicca de
Florence.
[Opéra omnia.]
MS arabe.
Les MSS de la traduction arabe ô'Aristote sont com-
muns en Orient. Il existe un exemplaire de cette traduc-
tion à la Bibl. medicea de Florence.
[Opéra.]
MS hébreu composé par de nombreux rabbins, à la
Bibl. impériale de Vienne.
Works, translatée! from the greek (par
T. Taylor).
40 voL 4», London, 4806-12.
Le De coelo et les Meteorologica se trouvent an
vol. III, 1807. Ce bel ouvrage n*a été tiré qu*à 50 exem-
plaires.
Werke, mitsacherklârenden Anmerkungen
(par K. von Pranll). [G.-Allemand.]
7 vol. 8o, Leipzig, 4854-85; non terminé.
Le vol. Il, 1857, est consacré en partie au De coelo.
Werke, beziehungsweise ùbersetzt, erlàu-
tert undmitLebensbeschrcibungen versehen
(par /. K, von Kirchmann),
6 vol. 8*, Berlin, 4868.
6 vol. 8«, Berlin, 4874.
6 vol. 8% Berlin, 4882.
Dans la Pbilosophiscbe Bibliotbek oder Sammiung
der Hauptwerke der Philosophie alter and neuer Zeil.
Les MSS grecs d'Arislote sont fort nombreux dios les
bibliothèques. Quelques-uns sont accompagnés de
commentaires de date ancienne, notamment cdoi do
Vatican.
815 AUTOLYCU8 =r AUTOLUK08.
De sphaera (quae movetur) [mobili].
Dans le Recueil n» 770 : fol., Mes&anae, 4958;
5 vol. 46s Parisiis, 4626. Version latine de
F. Maurolico, (Voir ce n».) [L.]
Dans le Recueil n« 776 : S», Argentorati, 4572;
texte grec et version latine de C Dasypoim
[Rauchfuss], (Voir ce n».) [G.-L.]
Dans le Recueil n« 780 : 4«, Romae, 4 587 (la plupart
des exemplaires ont 4588), dans une bonne
version latine de J. Auria, (Voir ce n^) [L.]
Inséré sous le n* 4 dans F, M. Menenmu
[ifer^eiine], Univcrsae geometriae mixtaeqac
matbematicae synopsis; 4«, Parisiis, 4644; to-
lume qui forme le t. Il de ses Cogitata pbysico-
mathematica. Version latine de F. Maurolico,[L]
4% Hamburgi, 4 877 ; « recensione R. Hocbe. • [G.]
8«, Leipzig, 4 885 ; par les soins et avec version
latine de F, HuUtch [G.-L.]
Ce traité donne la théorie sphériqae du nioaveineal
diurne.
>= Delambbe, His, I, 4847, 19. — Bordeaux, Mém,, I,
4885, XTA (par P. Tannery), - Braa,, X, 4886, 495 (W.).
Il y a des MSS grecs du De sphaera di" Autoh/cui van
Bibliothèques de PEscurial, du Vatican, ambrosiana de
Milan, nationale de Paris, de rUniversité d'Oxford,
impériale de Vienne, etc.
Traductions,
Akar, c est-à-dire : Les sphères (par Abou
loussoufben Ishak al-Kendi). [A.]
MS.
Traduction arabe faite dans la \^ moitié du IX'siède
(D^Uerdelot, Uor, 1776, 473X
Ketab alkorrat almotaharakat, c'est-à-dire:
Livre de la sphère mobile (par Thabeth ben
Corrah),
MS. ~ Un exemplaire à la Bibl. medicea de
Florence et un au British Muséum.
Traduction arabe de la seconde moitié du IX* siéde.
Cette traduction a été revue par Nassir Eddin «/
Thoussi, au XI Il« siècle, lequel Ta enrichie de 16 Ggures.
Elle entre dans le recueil géométrique de cet astro-
nome : Tahrir hendassiat, commun dans les biblio-
thèques arabes. (Voir SecU I, art. Astronomes arabfs.)
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ASTBONOMES GRECS.
407
Dans ces dïTers MSS l*aateur est désigné sous le nom
d*ADTH01}I.OI2COA.
Pour la traduction française, voir le uuméro suivant.
814 AUTOLYCU8 = AUTOLUKOS.
De vario ortu et occasu (stellarum) [astro-
rum inerrantium].
Dans le Recueil n» 776 : 8% Argentorati, 4573;
avec une version latine de C. Dasypodius
[Rauchfusi], (Voir ce n«.) [G.-L.]
Dans le Recueil n« 784 : 4«, Romae, 1588; i«,
Roroae, 1591; dans une version latine de
J. Auria, (Voir ce n*.) [L.]
A la suite du De sphaera quae movctur, édit.
F, Uultteh, auteur de la version latine; 8%
Leipzig, 1885. (Voir n« 813.) [G.-L.]
Ce traité û''Au(olycus contient des théorèmes sur les
levers et les couchers cosmiques et acronyques.
= Delambre, His, 1, 1817, 21 — Bordeaux, Mém,, 1, 188S,
173 (par P. Tannery). — Bmajj, X, 1886, 195 (/rf.)
Des copies manuscrites du texte grec du De ortu et
occasu se trouvent dans les Bibliothèques de TEscurial,
du Vatican, ambrosiana de Milan, nationale de Paris, de
PUniversité d^Oxford.
Traductiom.
Altholou u algoroub (par Zin Eddin
Abharî). [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
Altholou u algoroub (par Costa ben Louca).
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
La traduction suivante n*est apparemment qu'une
reproduction revisée de Pouvrage de Costa ben Louca :
Altholou u algoroub (par ISàssir Eddin al
Thoussi). [A.]
MS dans le recueil géométrique de cet astronome :
Tahrir bendassiat.
Dans ces divers MSS, Pauteur est désigné sous le nom
d*AUTHOUI.O|}COS.
Deux livres, Tun de la sphère, et l'autre du
lever et du coucher des étoiles non errantes,
ensemble le livre de Théodose des habitations
(par P. Fourcadet).
i«, Paris, i57i.
L'auteur est désigné dans cette traduction sous le
nom d*AuTOLici.
8ltt EPICURUS s EPIKOUHOS.
De natura.
Dans Herculanensium voluminum quae super-
suut, 11 vol. fol., Neapoli; au vol. Il, 1809,
etau vol. X,4850. [G.]
Ce ne sont que des fragments; ceux du vol. X sont
accompagnés de 1 1 planches de fac-similia.
Fragmenta librorum II et XI de natura, in
voluminibus papyraceis ex Herculano erutis
reperta, latine versa, emendatius edidit
/. C. Orellius. [G.-L.]
8«, Lipsiae, 1818.
816
EPIGURUS a EPIH0UR08.
Physica et meteorologica, duabus epistolis
comprehensa, edidit /. G. Schneider, [G.]
8«, Lipsiae, 1813.
817 PYTHEAS MA8SIL1EN8IS.
Fragmenta.
8«, Upsaliae, 1824; publié par A. A. Arwedson,
sous le titre : Fragmenta varia ex auctoribus
collecta. [G.]
i% Merseburgi, 1848; 25 pages; par A. Schmec-
kel, sous le titre : Quae supersunt fragmenta.
[G.]
818 ARISTOKSAFl := AHISTOXENOS.
Trtuiuction,
Ketab aischams u alkamar, c'est-à-dire :
Livre du Soleil et de la Lune. [A.]
MS.
Traité du mouvement de ces deux astres, qu*on trouve
sous ce nom dans les bibliothèques arabes. Il y a lieu de
croire que c>st, avec une fausse attribution d'auteur,
Pouvrage d'Arislarchus Samiuêt De magniludinibus et
distantiis Solis et Luuae, mentionné au numéro 830
(MoirrocLA, HdM, 1, 1799, 407).
— III* SIÈCLE.
819 EDDEMUS ^ EUDÉMOS.
De historia astronomiae.
Fragment de quelques lignes (toat ee qui nous
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408
SECTION L OUVRAGES HISTOIUQUES,
reste de cet ouvrage), dans J, A* Fabricius,
Bibliothcca graeca, iA vol. is Hamburgi; au
t III, pari. II, p. 278 de Téd. 1708, et dans les
réimpressions 47 J 7, 1790.
== DiOGENES Laertius, De vitis clarorum philosophorom,
lib. I, cap. 23. — Clemens Alexanduinus, Stromala, lib. i. —
Proclus, Scholia in Euclidem, lib. iv.
820 ARISTARCeUS SAMIUS =
ARISTARCHOS SAMIOS.
De magnitudinibus el dislantiis Solis et
Lunae liber.
Dans le Recueil n» 748 : fol., Vcncliis, U08; ver-
sion laline de G. VaHa, (Voir ce n«.) [L.]
4», Pisauri, J572; • cum Pa/jp/ Alexandrinicxpli-
cationibus quibusdam, a /•'. Commandiuo in
lalinuin conversus ac commcnlariis illuslra-
tus. » [L.]
8s Oxoniac, 4688; « nunc primum graece cdilus
cura F, Commandini versîone lalina nolisquc
illius et éditons [J,. Wallis], * — Reproduit
dans les Opéra nialliematica de J, Wallis, 3 vol.
fol., Oxoniae; t. III, 1699, p. 569. [G.-L]
8», s.l. n.d. [G.L.]
4% Straisund, 4856 ; 2 pi.; par les soins de J. E.
Nizze. [G.].
Les MSS du texte grec de ce remarquable traité sont
communs. On en trouve entre autres plusieurs copies
au Vatican, à la Bibl. ambrosiana de Milan, à la Bibl.
nationale de Paris, à celle de PUniversilé d'Oxford
= JdSi, 1701. — Delambre, His, 1, 1817, 75.
Traductions.
Ketab germi alneirein u baadiah, c'est-à-
dire : Livre des grandeurs et distances des
luminaires.
MS.
L'auteur est désigné sous le nom d'ARisTA&HAB.
Le traducteur arabe n'est pas nommé; une édition
revisée a été donnée par Nassir Eddin al Thoussi, dans
son recueil géométrique : Tahrir bendassial (voir Sect. 1,
art. Astronomes arabes). Il y a un MS de celle \ersion
arabe à la bibl. medicea de Florence.
Histoire d'Aristarque de Samos, suivie de
la traduction de son ouvrage sur les distances
du Soleil et de la Lune (par A. de Fortia
d'Urban).
8% Paris, 1810; le nom du traducteur n'est
indiqué que par De F*'\
8^ Paris, 4823; contenant seulement la tradoe-
tion du Traité d'Aristarque ; nom du trada^
teur donné en plein.
Ueber die Grôssen und Entfemungen der
Sonne und des Mondes, ûbersetzt und
erklàrt (par i4. Nokk).
8% Freiburg, 1854; i pi.
821 PSEIJDO-ARISTARCHUS SAMIUS.
De mundi systemate, partibus et motibus
ejusdem, liber singularis; adjeclae sunl
£. P. Roberval notae.
12», Parisiis, 1644. Reproduit dans M, Meneu-
nus [Merscnne], Novae observationcs pbysico-
nialbemalicac; 4% Parisiis, 1647; volume qui
forme le t. 111 de ses Cogitata physico-malbe-
matica. (Voir Sect. I, art. OEuvrcs des asUD-
nomes modernes.)
Ouvrage apocryphe, écrit par Roberval, qui l'aTiil
donné comme une traduction d'un mauuscril aribe,
conlenanl la version d'un texte grec. L'auteur y repré-
sente les particules matérielles comme douées, d'oof
manière générale, d'une attraction mutuelle, Arisurqoe
avait en ré;Uilé écrit un traité sous le titre de De mundi
systemate, comme on le voit dans TArenarius iï'Ardti-
mède,
= BdB, llï, i870, 299.
822
ARATUS = ARATOS.
Aratus a écrit au — III« siècle un poème grec co
deux parties, qui est une véritable astrognosie : les
Phénomènes, composés de 732 vers, et les Signes, de4*î.
Ce poème paraît avoir été fait sur les deux traités
perdus d'^udoa:e,fniitulés, Pun: les Phénomènes, tPhai
nomena, » et Paulre : le Miroir, t Enoplron • {Uelamhrty
dans la Biographie universelle de Michaud; t. Il, I811i
p. 359). D'après Diogène Laerce (De viiis claroram
philosopborum, lib. VIII), ce serait la mise en vers d'une
description des constellations due à Platon.
Éditions toutes grecques,
Phainomena kai diosêmeia.
Fait partie du Recueil n» 749 : fol^ Vcncliis,
4499; fol., Regii, 1503. (Voir ce n*.)
Sous le titre : De siderum natura, avec les Com-
menlarii de Theon, dans le Recueil n«75ll:
4% Norimbergae, 4531; 4», [Basilcac], 1556-
(Voir ce n«.)
4», Parisiis, 1540; par les soins de J. Pcrixoniitf-
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ASTRONOMES GRECS.
409
Ici le texte grec est accompagné de rimitation
latine de Cicéron, qui n^est pas une traduction
proprement dite.
42% Basilcac, 45iO; reproduction de la précé*
dente édition.
i% Parisiis, i589; de Timprimerie royale. Les
Scholia attribués a néon, texte grec, y sont
joints, ainsi que le De constructione Arateac
Sphaerac de Leontius,
Fait partie du Recueil n* 772 : 2 vol. 4*, Parisiis,
1889, au 1. 1; fol., Goloniae Agrippinae, 4869.
(Voir ce n«.) Les paraphrases latines de Cicérati
et autres, qui figurent dans ces éditions, ne
sont pas des traductions proprement dites.
Inséré ensuite dans les Poctae graeci principes
hcroici et alii nonnalli, fol., Genevae, 4866,
publiés par Henricus Stephanus [Henri ^
Estienne], Le texte d'Aratus y occupe les
pages 388-347.
4*, Parisiis, 4898; « cum Theonis scholiis. *>
Fait partie du Recueil n» 784: 4% Lugduni Bata-
vorum, 4600. (Voir ce n».)
Fait partie du Corpus poetarum graecorum, fol.,
Genevae, 4644.
Fait partie du Recueil n** 789, texte revu par
E. Bernard: 8«, Oxonii, 4672; 8% Oxonii,
4804 ; 8% Francofurli a./M., 4846. (Voir ce n\)
8«, Berolini, 4826; «cum annotationibus criticis
edidit P. Buttmann, » F^es notes sont en latin.
8% Berolini, 4828; « cum scholiis [T^eonù], reco-
gnovit /. Bekkerus. • Les notes sont en latin.
Dans W. Y, Ottley, Obseryatîons on a manuscript
in the British Muséum, believed to be of the
second or third century, containing Cieero's
translation of the astronomical poem by A ratus,
with ... a corrected édition of the poem itself;
4% London, 4838. Dans cette édition se trou-
vent pour la première fois dix vers qui étaient
inconnus auparavant
Il y a en outre une édition grecque des Signes seule-
ment :
Arati Diosémeia, notis et collatione scri-
ptorum illustravît T. I. M. Forster,
8% Londini, 4843; Téditeur n'éUnt pas satisfait
de son travail a détruit une grande partie des
exemplaires.
Dans PAnthologia graeca de F. Jaeobs, 3 vol. 8%
Lipsiae; au vol. I, 4843.
Éditions grecques-latines.
Le poème d* A ratus a été paraphrasé ou traduit
librement par Cicérorif Germanicus Caesar, neveu
d'Auguste, et H. F. Avienus, Leurs ouvrages seront
renseignés sous ces différents noms. Nous allons nous
borner ici aux traductions proprement dites, en latin,
par des auteurs modernes.
Phaenomena et prognostica.
S% Wittcnbergae, 4824; par les soins de
P. Melanchton. — Très rare.
Dans le Recueil n» 786: 8«, Basileae, 4823;
8«, Basileae, 4834; S», Coloniae, 4843; 8«, Basi-
leae, 4847. (Voir ce n».)
Dans le Recueil n* 762: fol., Basileae, 4838;
fol., Basileae, 4849; foL, Basileae, 4870;
8», Parisiis, 4 878 î 8% Lugduni, 4608; 8% Gene-
vae, 1608; 8*, Lugduni Batavorum, 4670.
(Voir ce n«.)
Dans le Recueil n» 767 : 8«, Basileae, 1847;
8% Antuerpiae, 4847; 8% Antuerpiae, 4880;
8«, Antuerpiae, 4883; 8% Parisiis, 4860;
8«, Basileae, 4864; 8% Basileae, 1888. (Voir
ce n:)
Dans le Recueil n* 782 : 8% Edelbergae, 4889.
(Voir ce n».)
Dans les Poetae graeci vcteres de J. Lectius;
2 vol. fol., Aurcliae Allobrogum, 4606; au
t. I, p. 649.
Cum notis variorum : 8«, Oxonii, 4672; « cura
J. Felli. »
Dans les Geoponica de J, N. Niela$, 4 vol. 8*, Lip-
siae, 4784; au vol. I.
Dans le Recueil n» 702 : 2 vol. 8*, Lipsiae, 4793-
4804; version latine de J. T. Buhle.
Dans la Bibliotheca Scriptorum graecorum de
F. A, Didot, par les soins de A. Koechll; au
t. il des Poetae bucolici et didactici, 8% Pari-
riis, 4881.
Éditions toutes latines.
Phaenomena .4 ro/t latine carminé expressa
(par N. Alenus).
4«, Parisiis, 4861.
Phaenomena latine (par E. Scliedium).
8*, Gastoviae, 4631.
= Delambre, His, I, 4847, 64. - Ath, 4848, 5M.
Les NSS grecs des poèmes d'Aratus sont loin d*étre
rares. On en cite entre autres âi TEscurial, il la Bibl.
laurentiana de Florence, à la Bibl. ambrositna de Milan,
62
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410
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
à la Bibl. nationale de Paris, à PUniversité de Leyde,
au Brillsh Muséum, à la Ribl. l)odleîenne d*Oxford, à la
Bibl. impériale de Vienne. Dans cette dernière biblio-
thèque, une copie est accompagnée de scbolies grecques
différentes de celles de T/iéon, Parmi les MSS les plus
anciens ù'Aratus, il y en a un du X* siècle à Paris
(fonds S^ Germain), un du même siècle, orné de dessins
et de peintures superbes, k la Bibl. de BouIogne-sur-Mer
(n« 148 du catalogue), un du X!« siècle au monastère de
S(-Gall (n« 350 du caulogue).
Traductions en langues modernes, avec ou sans
le texte grec.
Les apparences célestes et les pronostiques
ou présages (par R. Belleau),
Dans R, BelUau, OEuvrcs poétiques : 8», Paris,
«578; 2 vol. «2% Paris, 4578; 2 vol. l2o, Paris,
458»; 8«, Lyon, 4592; 2 t. en 4 vol. 42»,
Rouen, 4604. — La traduction « d*//ra^ poète
grec, » forme le n' 5 de ces OEuvrcs, et se
trouve dans le vol. I des éditions en deux
volumes.
Traduction en vers, qui u'a pas été publiée séparé-
ment. Les Apparences célestes du Soleil et de la Lune
avaient été incorporées dans la seconde journée de sa
Bergerie, n» 4 des Œuvres, qui avait été imprimée
8», Paris, 1572. L'auteur est appelé Arat dans cette
traduction.
Les pronostics (par /. Daquin).
Dans J. Toaldoy Essai mclcorologiquc sur la
véritable influence des astres, traduit par
J. Daquin; i», Cliambéry, 4784.
Celte traduction est faite sur une traduction italienne
de i4. L Bricci (voir plus bas dans le présent n").
Les phénomènes (par iV. Halma). [G. -Fran-
çais.]
Dans le Recueil n«794: 4«, Paris, 4824. (Voir
ce n°.)
Phaenomena graece latinis versibus reddi-
dit M. T. Cicero, italicis vero A. M. Salvinim,
cum notis A, M. Bandinix, [G. -Italien.]
8», Florenliac, 4724.
8», Florentiae, 4765.
Texte grec i^Aratus peu soigné; traduction en vers
italiens.
I pronostici (par A. L. Bricci).
A la suite de G. Toaldo, Dclla vera influcnza
degP astri, délie stagioni, e mutazioni di tempo,
saggio meteorologico; 4*, Padova, 4770. —
Réimprimé : 4o, Padova, 4784, et 4*, Padova,
4797.
l'auteur est désigné, dans li'S traductions italiennes,
sons le nom d'ARATO.
Sternerscheinungen und Wetterzeichen,
mit Erklârung(par /. H. Voss), [G. -Allemand.]
8», Heidciberg, 4824.
Le nom de Tanteur est sous la forme latine, Aratus.
The skies and weather forecasts (par
E. Poste).
8<», London, 4880.
= EMc. XXXI, 4880, 449.
The phainomena, or « Heavenly display, »
done into english verse (par B. Brownjr).
4*, London, 4885.
= Obs, VIII, 4885, 397.
L'auteur est appelé Aratus dans les traductions
anglaises.
8^ ARCHIMEDE8.
0 psammitès kai theôréma ô kechrétai
hupo tou Ptolemaion.
Fol., [Glascow], s. d. [G.]
Ce traité a été expliqué par Clavius, dans son Com-
mentarius in Sphaeram loannis a Sacroliosco, et par
Hamelius, Commentarius in Archimedem, 8«, Lutetiae,
1557. C'est là qn* Archimède a donné la mesure du
diamètre apparent du Soleil.
= Delambbe, His, I, 4817, 401.
Arenarius et dimensio circuli ; Eutocii in
hanc commentarius; cum versione et notis
/. Wallis. [G.-L.]
42% Oxoniae, 4676.
Reproduit dans les Opéra matbematîea de
J. Wallis, 3 vol. fol., Oxoniae; au 1. 111, 4699,
p. 543.
Ouaestiones archimedeae, scrîpsit /. L. Hei-
berg; inest de arenae numéro libellus. [L.]
8% Hauniae, 4879.
Traductions eti langues modernes.
Des unvergleichlichen Ârchimedis Sand-
Rechnung (par /. C. Sturm). [G.-Allemand.]
Fol., Nùrnberg, 4667.
Ueber die Menge des Sandes, oder Berech-
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ASTRONONES GRECS.
411
nung der Grosse der Welt in Sandkôrnern
(par J. F. Krûger),
8s Qucdlinburg, 1820.
Arenarius, translated from the greek, with
notes (par G. And^son).
8% London, 1784.
8^ ARGHIIHEDES.
Sphaeropaeïa. [G.]
Ouvrage dont le texte grec est perdu; c'était une
description de sa sphère mécanique. (Pap/iu«, Collec-
tant'a matbemalica, lib. viii, in proemio.)
Traduction,
Ketab saar a at aima, c'est-à-dire : Livre
de la construction des horloges à eau. [A.]
MS au British Muséum.
Ce traité, mentionné i^ar des auteurs arabes (D'Her-
BELOT, Bor, 1776, 485), est la traduction arabe de
l*ouvrage précédent.
L*auteury est désigné sous le nom d'ARSCBBiiiDEii.
SW ARGUIMEDES.
De sphaera. [G.]
4«, Parisiis, 1501.
Probablement apocr^Fpbe.
Traduction.
[De sphaera] (par Zin EddinÀbhari'. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford,
l/auteur y est désigné sous le nom d*Aa8CBBMiDB8.
826
ARCHIMEDES.
Recueils de ses œuvres :
Êditiont grecques-latines.
Opéra quae quidem extant omnia, multis
jam seculis desiderata, atque a quam paucis-
simis hactenus visa, nuncque primum et
graece et latine in lucem édita; adjecta
quoque sunt Eutocii ascalonitae in eosdem
Archimedis libros commentâria item graece
et latine, numquam antea excusa. [G.-L.]
Fol., Basileae, 15ii. — Belle et rare édition de
sept traites d'Arehimède, réunis par T. Gechauff
[Venatorius]; le De barcnac numéro forme le
n* 6. Le volume se termine par un commen-
taire iTEutoeius Ascalonita sur les traités de
géométrie et de statique. Il y a des exemplaires
qui ne contiennent que le latin.
Opéra quae extant, novis demonstrationi-
bus commentariisque illustrata per D. Rival-
tum a Flurantia. [G.-L.]
Fol., Parisiis, ICI 5; fig. dans le texte. ^ Édition
rare et recherchée.
Fol., Parisiis, 1618.
Opéra quae supersunt omnia, cum Eutocii
ascalonitae commentariis, ex recensione
J. Torelli, cum nova versione latina. [G.-L.]
Fol., Oxonii, 1792; belle édition, imprimée sous
les auspices de rUniversitc d'Oxford, après la
mort dcTorelli« et par les soins d*A. Robertson ;
471 pages. — Rare.
L*Arenarius forme le n« 6.
Opéra omnia cum commentariis Eutocii,
e codice florentino recensuit, latine vertit
notisque illustravit /. L. Heiberg. [G.-L.]
5 vol. 8«, Leipzig, 1880-81 ; fig. et pi.
L'Arenarius est dans le vol. II.
= Leipzig, Vjh, XIX, 1884, 70 (par A. IVittstein).
Versions latines seulement.
Opéra per N. Tartaleam multis erroribus
emendata, expurgata, ac in luce posita, mul-
tisque necessariis additis . . . commentario-
lis . . . aperta, explicata atque illustrata. [L.]
4% Venetiis, 1543; fig. sur bois. — Rare.
Cette version latine de Tartalea contient le traité De
inçidenlibus aquae, dont le texte grec a été perdu
depuis et nous demeure jusqu'aujourd'hui inconnu.
L'Arenarius n'y flgure pas.
Opéra nonnuUa a F. C/mimandino urbinate
nuper in latinum conversa, et commentariis
illustrata. [L.]
Fol., Venetiis, 1558; des presses de P. Manutius.
Six traités; le De arenuc numéro, formant le
n<» 6, occupe 35 pages de version latine et
63 pages de coromentaircs.
Opéra. [L.]
Dans le Recueil n* 770, édit. en 3 vol. 16% Pari-
siis, 1636. (Voir ce n*.)
Inséré sous le n* 3 dans TUniversac geomeiriae
mixtaeque matbematicac synopsis de P. M.
Mertcnnus; 4% Parisiis, 1644; volume qui
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412
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
forme le t II de ses Cogilata physico-mathc-
matica. (Voir Sect. I, art. OEuvres des astro-
nomes modernes.)
Dans le Recueil n«790: 4»^ Londini, 4675, avec
le commentaire de /. Barrnw. (Voir ce n».)
Dans le Recueil n« 791 : fol., Panormi, 4685,
version latine de Maurolicus et de Cillcnius,
(Voir ce n».)
Il y a des MSS des œuvres ù'Archimède dans Tori-
ginal grec, dans plusieurs bibliothèques. La Ribi. natio-
nale de Paris en possède quatre copies.
Traductions en langues vivantes.
Des unvergleich lichen Archi médis Kunst-
Bùcher oder heutigs Tags befindiiche Schriff-
ten, aus dem Griechischen ûbersetzt und
mit Anmerkungen criàutert (par J. C. Sturm).
[G.-AIIemand.]
Fol., Nûrnberg, 4670.
Avec le texte grec en regard. L'Arenarius avait été
publié à part trois ans auparavant.
Vorhandene Werke, aus dem Griechischen
ûbersetzt, und mit Erlâuterungen und kriti-
schen Anmerkungen begleitet (par /. £.
Nizze).
4*, Stralsund, 4824.
Werke, aus dem Griechischen ûbersetzt
(par /. Gutenaecker).
8% Wûrzburg, 4828.
OEuvres traduites littéralement avec un
commentaire (par F. Peyrard).
4«, Paris, 4807.
2 vol. 8«, Paris, 4808.
Traduit sur le texte de Tédilion Torelli de 1792.
L*Arénaire forme le u» 7.
827 MELAMPUS = MELAMPOUS.
Methodus praedictionum lunarium. [G.]
MS à la Bibl. Impériale de Vienne.
828 ARISTYLLUS = ARISTULLOS.
Commentarius in Arati Phaenomena. [G.]
Aujourd'hui inconnu. (Montucla, HdM, 1, 1799, 217.)
829 PSEUDO-ERATOSTHENES.
Catasterismi [Ad Arati phaenomena].
Inséré dans TUranologion de Pelavius, fol..
Lutetiae Parisiorum, 4630, p. 256, et dans les
réimpressions de cet ouvrage, toutes fol. :
Amstelodami, 4703; Antuerpiae, 4703; Vero-
nae, 4736; Venetiis, 4758. (Voir n« 786.)
[G.-L.]
Fait partie du Recueil n« 789 : 8«, Oxonii, 4672;
8% Oxonii, 4801; 8», Francofurti, 4846.
(Voir ce n".) [G.]
Inséré par T, Gale dans ses Opuscula physica et
ethicaj 8«, Amstelodami, 4688. [G.-L.]
8% Gotingae, 4795; fig.; « cum commentariis,
curavit/. C.Schaubach, « Notes de C. G. ffcyne.
L'éditeur a représenté les étoiles sur deux
cartes, où les constellations ne sont pas toujours
conformes au texte grec. [G.-L.]
Fait partie du Recueil n*794: 4*, Paris, 1824.
(Voir ce n\) Version de iV. Halma. [G.-Fran-
çais.]
Inséré dans les Mythographi, scriptores poeticae
historiae graeci de A. Watermann; 8«, Bruns-
vigiae,4843;p. 239.
4«, Bcrolini, 4878; sous le titre : Catasterismorum
reliquiae, recensuit G. RoberL [G.]
Commentaire assez succinct sur Aratus, contenant
une descriplion des constellations et leur origine mytho-
logique. Bien quMI passe sous le nom iï Eratosthénes^
il ne peut être Tœuvre de ce savant ni celle d'^tppar-
que. Petau [Pelavius] le croyait à*AchiUes Tatius, Il y
a au Vatican un ancien MS grec de cet ouvrage.
» Delambre, His, 1, 1817, 86.
830 ERATOSTHEINES.
Hermès. [G.]
Poème astronomique perdu, dont Mamlius donne
quelques fragments.
831 ERATOSTHENES.
De dimensionibus. [G.]
Perdu. (MoNTucLA, HdM, I, 4799, 244.)
832 EUCLIDES = EUKLEIDES.
L'ouvrage astronomique û'Euclides est appelé Phae-
nomena, et traite de la théorie du mouvement diurne.
Éditions des Phaenomena réunis aux Elementa
geometrica.
Habent in hoc volumine quicumque ad
mathematicam substantiam aspirant : £le-
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ASTRONOMES GRECS.
415
menlorum geometricorum libres, Phaeno-
mena, Specularia, Perspectiva. [L.]
Fol., Vcncliis, 1505; version latine que Pautcur,
B, Zamberli, dit avoir faite sur le texte grec.
Elementorum geometricorum libri XV; . . .
his adjecla sunt Phaenomena. [L.]
Fol., Basileae, 1537.
Fol., Basileae, 15i6.
Fol, Basileae, 1558.
Editions séparées des Phaenomena
Phaenomena (brevissime demonstrata).
Fait partie du Recueil n« 770 : fol., Messanae,
1558; 3 vol. 16% Parisiîs, 1626. (Voir ce n».)
C'est la version latine de D, Zamberti, avec de
courtes annotations de Maurolicus. [L.]
Inséré dans les Varia scripta d^EucHdes, 8*,
Argentorati, 1571, recueillis par C. Dasypodius
\Rauchfu88\ C'est ici que le texte grec a paru
pour la première fois. [G.-L.]
4% Romae, 1591; version latine de J, Auria sur
un manuscrit du Vatican, et avec les scholies
anciennes. [L.]
Inséré dans M. Mersennusy Cogita la physico-
mathematica, 3 vol. 4% Parisiîs; au vol. Il, 16ii,
sect. V. Reproduction de la version d' Auria,
[L.]
Il existe plusieurs MSS grecs de?> Phaenomena d'Eu-
cl ides à la Bibl. nationale de Paris.
= Deu^mbre, His, 1, 1817, 40.
Traductions en langues vivantes.
[Phaenomena sive de ortu siderum.] [A,]
MS à la Bibl. medicea de Florence et i celle
de rUniversité de Leyde.
Phànomene, ueberseizt und erlàutert (par
A.Nokk).
8% Freiburg, 1850; planches.
833
EUCLIDES s EUKLEIDES.
Stoicheiôn horoi, c'est-à-dire : Definitiones
umbrarum. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
834 OCLIDES = PSEUDO- EUKLEIDES.
Traduction.
Kelab al dhaherat fil felek, c'est-à-dire :
Livre traitant d'astronomie. [A.J
MS dans les bibliothèques arabes.
Publié par Nassir Eddin al Thoussi^ qui en a fait les
figures. (D*Herbelot, Bor, 1776, 487.) Ce traité est
apocryphe.
835 EUCLIDES = EUKLEIDES.
Éditions des Œuvres.
Ta 8Ôz(5mena quae supcrsunt omnia. fG.-L.l
Foi., Oxonii, 1705; par les soins de D. Gregory.
Les Phaenomena sont p. 557-597.
Opéra omnia. Vol. I, II et IV. [G.-L.]
3 vol. 8», Lipsiae, 1883-85; par les soins de
J. L. Heiberg et H. Menge. En cours de publi-
cation. Le t. III n'a pas encore paru.
Il est bon d'avertir que les Otluvres d'Euclides, édition
grecque-latioe-française de F. Peyrard, 3 vol. 4", Paris,
1814-18, ne renferment pas les Phénomènes.
— II« SIÈCLE.
856 ♦ * *
Ouranios didaskalia. [G.]
Dans Touvragc : Papyrus grecs du Musée du
Louvre, 4* et atlas fol., Paris, 1866; aux
p. 46-75 du texte et pi. i-v de Tatlas.
Béimpression d'un papyrus du — II» siècle, publié
d'abord d'après la transcription de J. A. Letronne dans
Paris, N & E, XVIll, u, 1865. C'est un traité de la sphère
d'après Eudoxe, dont le commencement est déchiré.
= JdSs, 1839, cet. (par J. A. Letronne).
837 CMTOLAUS = KRITOLAOS.
De.apparentiis coeli. [G.]
Perdu. (Mentionné dans Pseudo-Plularchus, Collalio
historiarum, cap. 0).
838 HIPPARCHUS = HIPPARCHOS.
In Arati et Eudoxi phaenomena libri III.
Fait partie du Recueil n» 774 : fol., Florentiae,
1567. (Voir cens) [G.]
Dans D. Petavius, Uranologion, fol., Lutetiae
Parisiorum, 1630, sous le n<» 7, et dans les
réimpressions de cet ouvrage, toutes fol. :
Amstclodami, I703j Antuerpiae, 1703; Vero-
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414
i^EGTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
nac, 1736; Venctiis, 1788. (Voir n» 786.)
Version de D, Petavius. [G.-L.]
Dans les Poelac lyrici gracci de T, Bergk, 5 vol.
8% Leipzig; au vol. Il, 4866, n» 44. [G.]
Dans ce traité, Ripparque traite : lib. i, de Tastro-
gnosie;lil). ii, des levers et des couchers d«*s étoiles
boréales et zodiacales; et lib. m, de c^ux des étoiles
australes. Il explique Aratus en le discutant, et fait voir
qu'il avait |)lus ou moins intelligemment copié un
ouvrage plus ancien d'Eudoxe,
== Deuimbre, His, I, 4817, 406.
Il y a des MSS grecs des Phaenomena iTHipparque
à la RibI laurenliana de Florence, à In Bibl. nationale
de Paris (pinceurs copies), à TUniversilé d'Oxford
(plusieurs copies), à la Bibl. impériale de Vienne.
839 HIPPARCHUS = H1PPARCH08.
Liber asterismorum.
Fait partie du Recueil n"* 774 : fol., Florcntiae,
4567. (Voir ce n».) [G.]
Description rapide des constellai ions. Des MSS grecs
de ce traité se trouvent dans les bibliothèques de Paris,
d'Oxford, de Vienne.
840 HIPPARCHUS = UIPPARCHOS
Ses ouvrages astronomiques jierdus :
De revolutione solstitialium et equinoxia-
lium signorum. [G.]
Mentioimé par P/o/fmaeei«, Magna compositio mathe-
matica, lib. m, cap. â; lib. vu, cap. 4.
Demagnitudinoanni. [G.]
Mentionné par Ptolemaeus, Ibid., lib. m, cap. 2;
lib. V, cap. 5; lib. vu, cap. 7.
De diebus et mcnsibus intercalatis. [G.]
Mentionné par Plolemaeus, Ibid., lib. m, cap. 2;
et par Suidas, Lexicon, in voce Hipparchos.
De magnitudine mensis [De nienstruo
revoiutionis tempore]. [G.]
Mentionné par Galenus, De diebus criticis, lib. m;
et par Suidas, Lexicon, loc. cit.
Deascensioneduodeciiii signorum. [G.]
Mentionné par Pappus, Collectanea mathematica,
lib. VI, cap. 38.
De magnitudinibus et distantiis Soiis et
Lunae. [G.]
Mentionné par Théo Smyrnaeus, liber de astrono-
mia, cap. 36; |>ar Théo Alexandrinus, Coromentarius in
Ptolemaei magnam compositionem, lib. vi; et par Chal^
cidius, In Timaeum, cap 87
De iDOtu menstruo Lunae secundum lati-
tudinem. [G.]
Mentionné par Suidas^ loc. cit.
De eclipsibus. [G.]
Mentionné par Achilles Tatius, Isagoge in phaeno-
mena, cap 9.
Plus d'autres ouvrages, dont nous n'avons pas les
titres, sur les excentriques, les épicycles, la théorie du
Soleil, celle de la Lune, le calcul des écli|»ses, des obser-
vations astronomiques. {Théo Smyrnaeus, Liber de
asironomia, cap. 26, 32, 34, 62; Plinius, Historia
naturalis, lib. ii, cap. 13.)
841 P08ID0INIUS = POSEIDOINIOS
Reliquiae doctrinae; collegit atque illu-
stravit /. Bake; acccdit D. Wittembachii
adnotatio. [G.]
8", Lugduni Batavorum, 1810.
Fragments, extraits pour la plupart de Cléoméde et
de Strabon. On trouve, p. 58-76, quelques passages de
ses Meleorologica, ouvrage qui comprenait l'astronomie
et la météorologie.
Fragmenta collegit C. Mûller.
Dans les Fragmenta historiconim graecorum de
//. F. Didot; 3 vol. 8«, Paris; au vol. III, 4849.
[G..L.]
842 POSIDOr^lUS = P08EID0NI0S
Ouvrages astronomiques perdus :
De coelestlbus. [G.]
De sublimibus. [G.]
De astrologia universa. [G.]
Voir Delambre, dans Biographie universelle de
Michand, vol. XXXV, 1823, p. 482.
— I** SIÈCLE.
845 GEMir^US =r GEMINOS.
Isagoge in phaenomena vel elementa astro-
nomiae. [G.-L.]
8% Altorfii, 4590; parles .soins de £. Hildericta
[Hillrichs von Narel]^ qui en a fait la version
latine.
8s Lugduni Batavorum, 4605; d'après Pédition
précédente.
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ASTRONOMES GRECS.
i15
Ins4^ré sous le n<> i dans les diiïérentes éditions
de l'Uranologion de D. Pelnvius, fol., Luteliae
Parisiorum, 1630; et dans les réimpressions de
cet ouvrage, toutes fol. : Amstelodami, 1703;
Antuerpiae, 4703; Veronae, 1750; Veneliis,
1738. (Voir n» 786.)
Traité sérioux d*aÂtronomie, le meilleur avant Pio-
lémée.
=» Delambre, His, 1, 1817, 190.
Des MSS du texte grec de cet Isagoge se trouvent
au Vatican, à la Bilil. ambrosiana d^^ Milan, à TUniver-
siié d'Oxford, à la Bibl. impériale de Vienne. Les copies
de la version latine se rencontrent fréquemment.
Traduction.
Introduction aux phénomènes 'par N. Hal-
ma). [G.-Français.]
Imprime ù la suite de Tédition Halma du Canon
des règnes de Ploléntée; i% Paris, 1819. (Voir
Sect. VI, art Chronologie et Calendrier.)
844 SOSIGENES ^ SdSIGENÉS.
Ouvrages perdus :
De hypothesi astronomica Aristoteiis [De
revolutionibus]. [G.]
Mentionné par Proclus, Hypoty poses, éd. Halma, 1820,
p. 111; et pzr Simplicius, Commentarlus in Aristoteiis
libros de coelo, lib. ii, cap. 19.
De magnitudine anni. [G.]
Mentionné par Plinivs, Hisloria naluralis, lib. XVIll,
cap 25.
845 CHARIMAINDER.
De cometis. [G.]
Ce traité, mentionné par Senèque (Quaestiones natu-
raies, lib. vu, cap. 3), parait pt^rdu.
-♦- I* SIÈCLE.
846 THEODOSIUS » THEODOSIOS.
De spericis [Sphaerica].
Fait partie du Recueil n* 755 : fol., Venetiis,
1518 jan.; fol., Venetiis, 1518 jun.; fol.,
Venetiis, 1531. Version latine de Plaio Tibur-
tinus [Piato Tiburtino], faite sur une traduction
arabe. (Voir le n« indiqué.) [L.]
4*, Viennac, 1529; sous le titre : De sphaericis
libri III, version et notes de J. Vogelin[tu],
[L.]
4% Parisiis, 1558; sous le litre : Sphacricorum
libri III, texte grec publié pour la première
fois, et version latine de J. Pena; 147 pages. —
Rare. [G.-L.]
Fait partie du Recueil n* 770 : fol., Mcssanae,
1558; 5 vol. 16% Parisiis, 1626. (Voir ce n«.)
[L.]
Fait partie du Recueil n» 776 : 8«, Argcntoratî,
1572. (Voir ce n<».)[G.-L.]
4% Romae, 1586; avec des notes de C Claviut et
SCS (ables des sinus, tangentes et sécantes.
Réimprimé: 4% Lugduni, 1594; fol., Mogun-
tiae, 1611, tiré à part du vol. I des Opéra de
Claviut, (Voir Sect. I, art. Astronomes de la
Renaissance.) [L.]
Dans les Elementa astronomica de J, B. Uamelius
[Du Hameï]; 4«, Parisiis, 1645. (Voir Sect. V,
Astronomie sphérique.) [L.]
Dans les Cogitata physico-mathematica de if. Mer-
sennus; au vol. Il, i«, Parisiis, 1644, sect. v,
p. 242. (Voir Sect. I, art. OEuvres des astro-
nomes modernes.) [L.]
Inséré par C. F. M, de Challes dans son Cursus
seu mundus mathematicus : 3 vol. fol., Lug-
duni, 1674; 4 vol. fol., Lugduni, 1690. Voir le
t. I de ces deux éditions. [L.]
Fait partie du Recueil n« 790 : 4% Londini, 1675;
avec le commentaire de /. Barrow, [L.]
8% Oxonii, 1707; par les soins de J. Hunt.
[G.-L.]
8% Upsaliae, 1730; par les soins de A. Celsius.
[L]
8s Berolini, 1852; 4 pi.; par les soins et avec les
commentaires de J, E. Nizie, [G.]
= Delambbe, His, 1, 1817, 234.
Les MSS des Spbaerica sont communs; il en existe
des copies multiples au Vatican, il la Bibl. nationale de
Paris, à rUniversité d*Oxford. Il y en a aussi un exem-
plaire il la Bibl. marciana de Venise et dans quelques
autres bibliothèques. L*UniversUé d*Oxford possède un
MS contenant des additions de iiaurolieus.
Traductions,
0*karr, c'est-à-dire : Les sphères (par /o/^'a
ben Muhammed). [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
Ketab almassaken, c'est-à-dire : Livre géo-
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416
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
métrique (par Costhas Louca al-Bâlbeki). [A.]
MS è la Bibl. mcdicca de Florence et h TUnî-
versitc de Cambridge; aussi au Brilish Muséum
(lexle revu par Thabil ibn Kurrah [Thehit bcn
Cotrah]}.
[De sphaera] (par Abu Zeid ben Nocia). [A.]
MS à la Bibl. de rUniversité de Leydc.
O'karr, c'est-à-dire : Les sphères (par Nassir
Eddin al Thoussi), [A.]
MS dans les bibliothèques arabes. Fait partie du
grand recueil de cet astronome persan : Tahrlr
hendassiat. ( Voir Sect. I, art. Astronomes
arabes.)
C'est la traduction de Thtbil ben Corrah, revue et
enrichie de 12 figures et de commentaires.
«= D'Herbelot, Bor, 4776, 492 et 823.
[Les sphériques.] [H.]
MS à rUniversité d Oxford.
Dans ces divers MSS Pauteur est désigné sous le nom
de Thaoudousiocjs.
Les éléments sphériques (par D. Henrion),
8», Paris, 1615. — Rare.
Cette traduction n'est faite que .' ur une version latine.
L*auteur y est appelé Théodosb.
Drei Bûcher Kugelschnitte mit Erlâuter-
ungen und Zusâtzen (par J. E, Nizze).
8% Straisund, 4826.
L'auteur est appelé Tbbodosius.
847 THEODOSIUS = THEODOSIOS.
De habitationibus.
Fait partie du Recueil n» 770 : fol., Messanae,
4558; 5 vol. 16», Parisiis, 1626. (Voir ce n».)
[L.]
Fait partie du Recueil n« 776 : 8«, Argentorati,
1572. (Voir ce n».} [G.-L.]
A la suite du De sphaera quae movetur d^Autoly-
cus : 4», Romae, 1587; 4<», Romae, 1588;
version latine de J, Auria, (Voir n<» 813.) [L.]
Dans lesCogitata physico-mathcmaticadcJIf.J/er-
tennus, au vol. Il, i«, Parisiis, I6ii. (Voir
Sect. I, art. OEuvres des astronomes moder-
nes.) [L.]
Cet ouvrage est un traité de géographie astrono-
mique.
» Delambre, His, 1, 1847, 235.
Les MSS grecs de ce traité ne sont pas rares. Le
Vatican, la Bibl. ambrosiana de Milan, la Bibl. nationale
de Paris et d^autres encore en possèdent des copies.
Traductions.
[De habitationibus liber.] [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
L'auteur est désigné sous le nom de Thaocdocsious.
Le livre des habitations (par P. Fourcadel),
A la suite de sa traduction à'AutolycuSt 4% Paris,
1572. (Voir n» 8 U.)
L'auteur est appelé Théooose.
848 THEODOSIUS = THEODOSIOS.
De diebus ac noctibus.
Fait partie du Recueil n^ 11^ : 8% Argentorati,
1572, avec version latine de C. Dasypodius
[Bauchfuss], (Voir ce n*».) [G.-L.]
A la suite du De vario ortu et occasu stellarum
d'Autolycus : i», Romae, 1588; i», Romae,
1591; version latine de/. Âuria, (Voir n* 814.)
[L.]
Traité sur les arcs diurnes du Soleil en différentes
saisons.
= Delambre, His, 1, 1847, 237.
Des MSS grecs du traité Des jours et des nuiU se
trouvent au Vatican (deux copies) et à la Bibl aml)ro-
siana de Milan.
Traductions.
[Liber de die et nocte] (par Ishak ibn Hu-
nain). [A.]
MS au Britisb Muséum.
Ketab allaïl u alnahar ipar Nassir Eddin al
Thoussi). [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Dans le recueil géométrique de l'astronome persan :
Tahrir hendassiaL (Voir Sect. I, art. Astronomes arabes.)
L'auteur y porte le nom de Thaodosioiis.
Il y a une copie de cette traduction à la Bibl. medicea
de Florence.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 82:1
[Astronomiea.] [P.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
Probablement une version persane de la traduction
précédente.
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ASTRONOMES GRECS.
447
849 MENELAUS « MEnELAOS.
Sphaericorum libri III. [L.]
Fait partie du Recueil n<» 770 : fol., Mcssanac,
4558; 3 vol. i6«, Parisiis, 4636. (Voir ce n».)
Public pour la première fois par P. Maurolî-
cus; version latine faite sur une traduction
arabe.
Dans les Cogitata physicomathematica de i/.ifer-
sennusy 3 vol. 4<>, Parisiis ; au vol. II, 1644.
(Voir Scct. I, art. OEuvres des astronomes
modernes.) Cette édition a quelques additions.
A la suite de Theodosius, Sphaericorum lib. III ;
8% Oxonii, 4707. (Voir n' 846.)
4% Oxonii, 4 758 ; version latine revue par E. HaU
lejus [Uallcy]^ d'après des manuscrits hébreux
et arabes ; préface de G. Costard. — Rare.
Le texte grec est perdu. L* Université d'Oxford pos-
sède une version latine enrichie d'explications de Jfau-
rolicus et de Savilius [Samlle],
Traductions.
Ketabal okar, c'est-à-dire : Livre des sphères
(par Nassir Eddin al Thoussi).
MS à la Bibl. medicea de Florence et à celle de
rUniversitc de Leyde.
Dans les bibliothèques arabes cette traduction fait
partie du recueil de Nassir Eddin, Tahrir bendassiat.
(Voir Sect. I, art. Astronomes arabes.) L'auteur est
désigné sons le nom de Meiielaoijs et Mahalaous.
[Les sphériques.] [H.]
MS à rUnivcrsité d'Oxford.
L'auteur est désigné sous le nom de Mbhilaoijs.
850 PUILO JUDAEUB.
De mundo liber unus.
Dans le Recueil n» 740 : foL, Venetiis, 1493.
(Voir ce n».) [G.]
A la suite de G. Budaetis [Budé], Aristotelis de
mundo libellus interpretatas : 8% Parisiis,
1526; 8% [Parisiis, 4540]. [L.]
Version latine de G. Budé,
8tfl PHILO JooAEiJS.
Opéra quae reperiri potuerunt omnia;
textum cum manuscriptis contulit, quam-
plurima etiam e codicibus vaticano, inediceo
et bodlejano, scriptoribus item vetustis, neo-
non catenis graecis ineditis, adjecit, inter-
pretationemque emendavit, universa notis et
observationibus illustravit T. Mangey. [G.-L.]
3 vol. fol., Londini, 1742.
Les éditions plus anciennes sont incomplètes.
Opéra omnia. [G.]
8 vol. 8«, Leipzig, 4828-30; dans la Blbliotheca
sacra patrum ecclesiae graecorum.
5 vol. 46% Upsiae, 4854-52.
Traductions,
Les œuvres (par F. Mord).
8«, Paris, 4588.
8o, Paris, 4642.
8«, Paris, 4649.
The Works (par C. D. Yonge).
4 vol. 8«, London, 4854-55.
8»2 DERCYLLIBÈS.
De mytho astronomico Platonis Reipubli-
cae.
Cet ouvrage est perdu. Il est mentionné par Théo
Smyrnaeus, Liber de Astronomia, c. 40-41 [reproduisant
un extrait]; et par Proclus, Scholia in Platonis Rempu-
biicam, lib. x [donnant un autre passage].
8»3 PLUTARCHUS •= PLOUTARCHOS.
De facie quae in orbe Lunae apparet. [L.]
Version latine de J. Kepler, à la p. 34 de sou
Somnium, 4% Sagani, 4634 (voir Sect. X, art.
Monographies, la Lune), et dans les Opéra de
Kepler, t. VIII, 4870, p. 76 (voir Sect I. art.
Astronomes de la Renaissance).
On consultera ce traité fort intéressant dans tes
Œuvres de Plutarqne, et particulièrement dans les
collections de ses œuvres morales. (Voir n* 855 )
8»4 PLUTARCHUS s PLOUTARCHOS.
De placitis philosophorum libri V.
4«, Basileae, 4534 ; par les soins de J. Hervagîus.
[G.]
4*, Parisiis, 4544. [G.]
4% Florentiae, 4750; par les soins de E. Corsini.
[G.-L]
8*, Lipsiae, 4787; par C. O. Beck[ius], sous le
titre : De physicis philosophorum dccrctis
Ubri V. [G,]
83
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418
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
815^ PLUTARCHL8 i= PLOUTARCHOS.
Opuscula [Moralia quae extant].
Fol., Vcnetiîs, 1509; des presses d* Aldus et
A. Assulanus, sous le titre : Opuscula lxxxxii;
texte grec publié par les soins de D. Ducas. [G.]
Fol., Basileae, 1541; par plusieurs traducteurs.
[L.]
Fol., Basileae. 1542; par G. Xylander. [G.-L.]
Fol., Basileac, 1554; version revue par J, Coma-
rius. [L.]
Fol., Basileae, 1570; version revue par G. Xylan-
der. [L.]
5 vol. 8*, [Gcnevîie], 1572; par les soins de
H. Stephanus. [G.]
Fol., Basileae, 1573; version revue par H. Cruse-
rius. [L.]
8 tomes en 9 vol. 4» ou 13 vol. 8», Oxonîi,
1795-1830; version latine de G. Xylander,
avec notes de D. Wyllenbach, — Excellente
édition. [G.-L.J
6 vol. 16% Lipsiae, 1820-29; réimpression de
rédition précédente, dans la collection Tauch-
nitz. [G.-L.]
Traductions.
Las obras morales (par D. G. de Alderete).
Fol., Alcala, 1542.
Fol., Salamanca, 1571.
L'auteur est désigné sous le nom de Plctarco.
Opuscoli.
6 vol. 8», Blilano, 1825.
L'auteur est désigné sous le nom de Pmjtarcho.
856 PLUTARCHU8 = PLOUTARCHOS.
Opéra [quae supersunt] omnia.
Éditions choisies.
13 vol. 8% Genevae, 1572; des presses et par les
soins de Henricus Stephanus [Eslienne]. [G.]
2 vol. fol., Luletiae Parisiorum, 1624; texte de
H. Stephanus, versions latines de H. Cruserius
et G. Xylander, par les soins de J. Ruald. [G.-L.]
12 vol. 8», Lipsiae, 1774-82; « ex recensione
J. J. Reiske. » Texte habilement revu; édition
à recommander. Le De facie in orbe Lunae
est dans le vol. IX, 1778. [G.-L.]
14 vol. 8% Tubingae, 1791-1805; a cum adnoU-
tionibus variorum, opéra J. G. Hutten ». Le
texte est presque partout celui de Reiske. [G.]
5 vol. 8% Parisiis, 1841-55; par F, Dûbner, dans
la Bibliotheca gracco-latina de A. F. DidoL Le
De facie in orbe Lunae dans le vol. Il, Scripta
moralia, 1841, p. 1126. [G.-L.]
Il y a un MS grec complet de Plularque à la Bibl. du
Vatican.
Traductions.
Les œuvres (par /. Amyot).
5 voL fol., Paris, 1559-65.
22 vol. S», Paris, 1783-87.
Les œuvres (par D. Ricard).
30 vol. 12», Paris, 1783-98.
L*auleur est désigné sous le nom de Pldtarqob
dans les traductions françaises.
Werke ûbersetzte (par /. G. Klaiber et
C. F. Bàhr).
50 vol. 16% Stuttgart, 1827-69.
Au vol. XLVI se trouve le traité Von dem Gesicht im
Monde. L'auteur est désigné sous le nom de Plctar-
GHUS.
8iS7 ASGLEPIUS = ASKLÉPIOS.
Definitiones ad Ammonem regem.
A la suite de la Nova de universis philosophia de
F. Patricius, fol., Ferrarae, 1591. (VoirSect. I,
art. Astronomes de la Renaissance.) La version
latine est une version ancienne de L, Âpulcjus
[yépulée], [G.-L.]
Dans la réimpression partielle de cet ouvrage,
16s Hamburgi, 1 593. (Voir même endroit.) [L.]
Dans Marsilius Ficinus, Opéra et quae hactenus
extitere et quae in lucem nune primum pro-
diere omnia; 2 vol. fol., Parisiis, 1641. Au
vol. Il, p. 811-813. Version latine de L, Apu-
lcjus [Apulée]. [L.]
Dans les Geoponica de /. A^. NiclaSy 4 vol. 8<»,
Lipsiae, 1781; au vol. I. Même version latine.
[G.-L.]
Cet ouvrage en trois livres traite de Dieu, de la
matière, du destin et du Soleil.
Le texte grec est en MS à la Bibl. du Vatican, la
version latine & Apulée à la Bibl. d'Erfurt, oii il en a
été pris une copie collationnée pour TUniversité de
Leyde.
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ASTRONOMES GRECS.
419
888 ADRA8TUS = ADRAST08.
Ouvrages t>erdu5 :
De Sole. [G.]
Cité par Achilles Tatius, Isagogo in pbaenomena,
cap. 19.
De astronomia: [G.]
Cité par Théo Smyrnaexis, Lil)er de aslronomia,
cap. 1 et 39.
11^ SIÈCLE.
889
THEO 8MYRNAEUS =
THEON SMURNAI08.
Eorum quae in mathemalicis ad Piatonis
lecllonem utilia sunt expositio, ex interpre-
talione et cum notis /. Bullialdi.
iS Parisiis, 1644. [G.- L.]
8% Lugduni Batavorum, 1837; par les soins de
J. De Gelder, avec commentaires. [G.- L.]
L*ouTrage comprend TArUbmétique, la Musique, la
Géométrie et PAstronomie.
860 THEO 8MYRI^AEUS =
THEON 8JHURWAI08.
Liber de astronomia, cum Sereni frag-
mente; textum primus edidit, latine vertit,
descriptionibus geometricis, dissertatione et
notis illustravit T. H, Martin, [G.-L.]
8% Parisiis, 4849.
Avec des fragments de Chalcidius et de Pachymeres,
(Voir n» 938 et n» 959.)
861 THEO 8WYRWAEU8 =
THEOr^ 8MURNAI08.
De sphaera. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
Il est fort douteux que ce traité soit réellement de
Théon de Smyrne,
862 THEO SMYRNAEUS (Attbibd* a).
Canones astronomie! et chronologie!. [G.]
MS à la Bibl. de PUniversitc de Lcydc.
863 LUCIANU8 = L0UKIAN08
Opéra [oninia].
Éditions toutes grecques.
Fol., Florcntiae, 1496. — Fort rare.
2 Yol. 8% Veneliis, 1535; par A. Junla, revu par
A. Francini. Réimpressions à Venise en 4 545
et 1555.
2 vol. 8% Basileac, 1545; « cum praciationc.
/. Ribittù •
2 vol. 8% Halac, 1800; o cura Scbmicder. »
D'autres éditions grecques sont incomplètes, et ne
renferment pas le Discours sur Paslrologie. Il y a un
MS grec complet de Luden à la Bibl. marciana de
Venise, et un à la Bibl. nationale de Pans (fonds Colbert).
Éditions grecques-latines.
4 vol. 8<», Basilcae, 4563; « cum G. Cognati ei
J, Sambuci annotationibus et praefatione
M. Hopperù •
Fol., Lutetiac Parisiorum, 4645; « ex interprc-
tationc doctissimorum rirorum, cum notis a
J. Bourdclot[io\ n
2 vol. 80, Salmurii, 4619; par les soins de
J, BenediclHs [Benoit]^ qui a refait la version
latine. Cette édition est regardée comme bien
correcte.
2 vol. 8% Amstelodami, 4687; version de
J, Benediclus; notes rassemblées par J. Clcricus
[Leclcrc], faussement attribuées à J, G. Grae-
vins,
4 vol. 4% Amstelodami, 4 743-46; nouvelle version
latine par T. Hemstcrhwsius [Hcmsterhuys];
notes de J. M. Gesner, Réimprimé : 8 vol.
8«, Mitaviae, 1776-80; et 40 vol. 8% Biponti,
4789-93.
9 vol. 8*, Lipsiae, 4824-31 ; « cura Lehmann. »
4 vol. 8% Lipsiae, 1837-44; texte collationné à
nouveau par C. Jacobitz, et très-correct.
2 vol. 8<», Parisiis, 4840; par les soins de
G. Dindorf, dans la Bibliothèque grecque de
A. F. Didot.
Versions latines seules.
Opéra, partim jam a diversis autoribus,
partim a /. Micyllum [Mallzer] translata.
Fol., Francofurti, 4538. .
Fol., Francofurti, 4543.
Opéra quae quidem extant omnia, e graeco
sermone in latinum conversa, cura et labore
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4«0
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
D. Erasmi, P. Melanchtonis et aliorum docto-
rum vivorum.
Fol., Parisiis, 4846.
Traductiom en langues modemet.
Les œuvres.
Fol., Paris, 4583; par P. Bretin, Réimprimé en
4606.
4°, Paris, 4613; par./. Baudouin.
2 vol. i», Paris, 4654; par N. P. d'AblancourL
Souvent réimprimé; une édition avec gravures
en 2 vol. 8», Amsterdam, 4709.
6 vol. 8», Paris, 4788; par B. de Ballu.
2 vol. 48*, Paris, 4857; par E, TalhoL Bonno
traduction.
Works.
2 vol. 8«, London, 4684; par F. Spence.
4 vol. 8», London, 4773-98; par Carr.
2 vol. 4», London, 4780; par T. Franklin, Réim-
primé 4 vol. 8s London, 4784. Bonne traduc-
tion.
Werke.
4 vol. 8», Zurich, 4769; par Waser. Réimprimé
4 vol. 8^ Mannheim, 4783.
6 vol. 8», Leipzig, 4788; par C. M, Wicland.
45 Thle en 4 vol. 42', Stuttgart, 4827-52; par
A . Pauly,
Opère.
3 vol. 8«, Losanna [Venezia], 4849 ; par G. Manzi.
864 ARRIANUS = ARRIANOS.
De cometis. [G.]
Une Dolice de ce traité, qui est perdu, se trouve
insérée par Pholius dans son Myriobiblon, dont il
existe trois éditions : fol., Augustae Vindelicorum, 1601
IG.]; fol., Genevae, 1611 [G.-L.], version latine de
Schott; fol., Rothomagi, 1653 [G.'L.], reproduction de
la précédente.
IjAlmageste de Ptolémée.
86» PTOLEMAEUS, G. :=: PTOLEMAIOS, K.
Almagestum CL Ptolemei pheludiensis
alexandrini astronomorum principis, opus
ingens ac nobile omnes celorum motus con-
tinens, felicibus astris eat in lucem. [L.]
Fol., Vcnetlis, 4K45; par les soins de P. Liech-
tenstein; 454 pages; à la fin, la grande marque
de rimprimeur en rouge et noir. — Très rare.
On regarde cette version latine de TAImageste comme
celle de Gerardus Cremonensis, faite au X1I« siècle
sur une traduction arabe. Il y reste uu grand nombre
de termes arabes, que le traducteur n'a pas su rendre
en latin, et qu^il s'est contenté de transcrire. Hipparque
y est nommé Abrachis. la qualification * pheludiensis»
donnée à Plolémée est une corruption de « Glaudius, »
dont les lettres arabes ont été mal lues. Voyez sur cette
première édition de Plolémée, B, Boncompagni^ dans
Rome, Att, IV, 1851,20.
Almagestum seu magnae constructionis
mathematicae opus plane divinum, latina
donatum lingua ab Géorgie Trapezuntio,
per L. Gauricum . . . recognitum. [L.]
Fol., Venetiis, 4535; des presses des Giunti; fig.
sur bois. — Très rare.
Fol., Venetiis, 1527 (des exemplaires 4528);
impression des Giunti. — Extrêmement rare.
Version latine faite sur un manuscrit grec.
Megalés syntaxeôs biblia IG; Theôms
Alexandreôs eis ta auta hypomnématôn
biblia lA. [G.]
2 part, fol., Basileae, 4558; la pagination est
fautive à partir de la page 27 6, numérotée 267.
lidilioD donnée par J. Camerarius sur un texte revu
par S. Grynaeus. La part. I renferme Touvrage de
Plolémée ; la part. 11 , le commentaire de Théon, dont
nous parlerons plus loin. (Voir n° 898.) \
L^AImageste, ouvrage magistral qui, pendant treize
siècles au moins, a servi de guide aux astronomes, se
compose de treize livres, dont voici la matière :
Lib. I, Principes de Tastronomie sphérique. « De-
LAMBRC, His,n, 1817,67.
Lib. Il, Développement des problèmes relatifs à la
sphère, suivant la hauteur du pôle. = Delambrb, II, 77.
Lib. m. Mouvement du Soleil. = Delambre, II, 99.
Lib IV, Traits principaux de la théorie de la Lune.
= Delambre, II, 142.
Lib. V, Suite de la théorie de la Lune, distance de
cet astre et distance du Soleil. ^ Delambre, II, 18i.
Lib. VI, Tables de la Lune et table des éclipses.
= Delambre, II, 223.
Lib. VII, Les étoiles Qxes, avec un catalogue d'étoiles
boréales. = Delambre, II, 240.
Lib. VUI, Catalogue d*éioiies australes, voie lactée,
levers et couchers héliaques. = Delambre, II, 298.
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ASTRONOMES GRECS.
421
Lib. IX, Ordre des sphères planéUiires; mouvements
de Mercare. = Delambre, 11, 308.
Lib. X, Mouvements de Vénus et de Mars. = Delan-
BKE, 11, 533.
Lib. XI, Mouvements de Jupiter et de Saturne; (nhles
des planètes. = Delambre, 11,363.
Lib Xll, Rétrogradations des planètes supérieures;
digressions des planètes inférieures. ^ Delambre, II,
381.
Lib. XIK, Latitudes des planètes. = Delambrb,! 1,303.
Les MSS grecs de TAImageste sont abondants, et Ton
CD trouve des copies multiples dans la plupart des
grandes bibliothèques de TEurope II y en a entre autres
à TEscurial, au Vatican, à la Bibl. laurentiana de
Florence, à la Bibl. marciana de Venise (3 copies), à la
Bibl. nationale de Paris (6 copies), à la Bibl. de Besançon,
à PUoiversité de Leyde et à celle d'Oxford.
La version latine sur Parabe, attribuée à Gerardus
Cremonensis, est en WS à TOniversité d'Oxford. Celle
de Gforgiun Tropezuntius est également en MS à la
Bibl. laurentiana de Florence et à la Bibl. nationale de
Paris. Il y a aussi en M.S, à la Bibl. de PIglesia mayor
de Tolède, une version latine de PAImageste, faite par
Giraldus^cn 1413, sur une traduction arabe.
Traductions en langues vivantes.
[Alraagestum sive syntaxis magna.] [A.]
Traduction par lahia ben Khaled le Barroécide, fin
du VU!» siècle. (L. A. Sédillot, HgA, II, 1877, 7.)
NS mentionné par des autenrs ai*abcs.
Autre traduction par Ahou Haian^ Salam et Hedjadj
ben Malhar, au commencement du IX« siècle, revue et
complétée en 8â7 par haac ben Honaïn. (D'Herbelot,
Bor, 1697, 101; 1776, 423; L. A. Sédillot, HgA, II,
1877,230.)
MS à la Bibl. de rUnivcrsitc de Leyde.
La même traduction revue et corrigée par Thabeth
ben Corrah, au IX* siècle.
MS à la BibL nationale de Paris (copie faite en
1224 qui no renferme que les six premiers
livres). Aussi a la Bibl. de TEscurial (copie du
X1V« siècle, qui manque des trois premiers
livres) et à la Bibl. impériale de Vienne
(incomplet).
Traduction par un anonyme.
NS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies, dont
une en caractères hébreux bien qu'en langue
arabe).
Traduction par Mohammed ben Mohammed ben
Athasan Tttscini [Abi Elwafa Mohammed ebn Moham^
med; Abou Abdalla Mohammed ben Ahmed Alhazemi
Alsaidi\.
MS à la Bibl. mediceade Florence, à la Bibl. natio-
nale de Paris et à celle de l'Université d'Oxford.
Cette traduction n'est qu'un abrégé.
Dans les diverses traductions arabes mentionnées ci-
dessus l'auteur est désigné sous le nom de Bathai.-
MIOU.S.
[Magna syntaxis vulgo Almageslum, ex
arabica lingua in hebraicam conversa] (par
Jacoh ibn Abraham ibn Samson Antoli). [H.]
MS. h la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
royale de Berlin.
[Almagestum sive magna constructio] (par
un traducteur inconnu, peut-être Profatius
Judaeiis). [H.]
MS h la Bibl. nationale de Paris (2 copies), à la
Bibl. de Turin, h l'Université d'Oxford et à la
Bibl. impériale de Vienne.
[Almagestum.] [P.]
MS h la Bibl. mcdicea de Florence (â copies) et
au Trinity Collège de Dublin (incomplet).
Almageste, composition mathématique,
traduite pour la première fois du grec en
français, sur les manuscrits originaux de
la Bibliothèque impériale de Paris (par
N. Halma). [G.-Français.]
2 vol. 4^ Paris, i8 13-16; avec des notes par
J. fi. J. Dclambrc,
L'auteur est désigne dans cette traduction sous le
nom de Ptoi.éiiéb.
^ CdT, 1816, 288; 1820, 378 (par J. B. J. Delambre). -
JdS«, 1818, 195, 263 (par J, A, Leironne).
Édiliom partielles et extraits
de /'Almageste.
866 PTOLEMAEUS, G. = PTOLEMAIOS, K.
Magnae construclionis lib. primus, graece,
cum E. Reinholdi versione et scholiis. [G.-L.]
8», Witlebergae, 4549.
8s Lutetiae, 1558.
8», Lutetiae, 1560.
8% Lutetiae, i564.
8% Lutetiae, 4569; sous le titre : Regulae artis
mathcmaticae.
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422
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
867 PTOLEMAEU8, C. == PTOLEMAIOS, K.
Mathematicae constructionis liber secun-
dus, latina interpretatione donatus à S. Gae-
oli. [L.]
8«, ParisHs, 4556, — Très rare.
868 PTOLEJUAEUS, G. = PTOLEJUAIOS, K.
Magnae constructionis liber primus [et
secundus], cum Theonis alexandrin! com-
mentariis, ex latina interpretatione /. B. Por-
tae. [L.]
iS Neapoli, 4605; 181 pages de texte, avec fig.
sur bois.
869 PTOLEMAEUS, C. =s PTOLEltf AI08, K.
Cataiogus stellarum fixarum.
Réduit à Tan 1500, dans le De prîncipiis astro-
nomiac de Gemma Frisitts , 1 550, 1 547, 1 548,
1553, 1557, 1578; traduction, 1556, 1582.
(Voir Sect. I, art. Astronomes de la Renais-
sance.) [L.]
Inséré sous le n^ 10 dans le vol. III, 1712, des
Gcogrnphiae veteris scriptores graeci minores
de J. HudêOTiy 4 vol. 8«, Oxonii, 1 698-1712. [L].
870 PTOLEMAEU8, C. = PT0LEMAI08, K
Phaenomena stellarum Mxxii fixarum ad
banc aetatem reducta, atque seorsum in
studiosorum gratiam, nunc primum édita,
interprète Georgio Trapezuntio, Adjecta est
Isagoge /. Noviomagi ad stellarum inerran-
tium longitudines ac latitudines, cui etiam
accessere imagines spbaerae barbaricae duo-
dequinquaginta A. Dureri,
Fol., Coloniae, 1557.
Traductions.
État des étoiles fixes au second siècle,
comparé à la position des mêmes étoiles en
1786, avec le texte grec et la traduction fran-
çaise (par //. Montignoi).
4«, Nancy, 1786; avec une carte des constella-
tions de Ptolémée.
4% Strasbourg, 1787.
= JdS|, 1787, 309.
L*auleur est désigné sous le nom de Ptolémée.
Beobacbtung und Bescbreibung der Ge-
stirne, und der Bewegung der bimmliscben
Sphâre, mit Erlâuterungen (par /. E* Bode).
8», Berlin und Stcttin, 1705.
L'auteur est désigné sous le nom de Ptolbm&os.
871 PTOLOMEUS, C. == PTOLEMAIOS, K.
Rcgistrum alpbabeticum super octo libres
Ptolomei incipit.
Fol., Romae, 1490.
872 JAGIELSHl, A. S
Quaestio astronomica de latitudine stella-
rum, ex Almagesto Ptolomaei . . . desumpta.
Fol., Cracoviae, 1758.
873 PTOLE9IAEUS, C. = PTOLEJHAI08, K.
Liber de imaginibus [Opus de imaginibus
super faciès signorum]. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris, h celle de rUni-
versilé d'Oxford et à celle de T Université de
Gand.
874 PTOLExHAIOS, K.
De duratione temporis anni, cum scboliis.
[G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
C'est probablement un simple extrait de rAlinagesle.
87» PTOLEMAIOS, K.
De periodis Lunae. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
Même remarque qu*au n^ précédent.
876 PTOLEMAIOS, K.
De parallelis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Même remarque qu'an n" 874.
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ASTRONOMES GRECS.
425
Autres ouvrages astronomiques
de Ptolémée.
877 PTOLEMAEUS, C. = PTOLEMAIOS, K.
De hypothesibus planetarum liber singu-
laris nunc primum in lucem edilus, oui
accessit ejusdem Canon regnorum; graece
restituit, latine reddiditJ. Bainbridge. [G.-L.]
Fait partie du Recueil n« 788 : 4s Londini, 4630.
(Voir ce n«.)
Il y a des MSS grecs de cet ouvrage h la Bibl. iau-
rentian» de Florence, à la Bibl. ambroslana de Milau, à
la Bibl. ualionale de Paris, à ta Bibl. de rUniversité
d^Oxford (plusieurs copies), à la Bibl. impériale de
Vienne.
Traductions,
[Hypothèses et planetarum theoria] (par
Thebith ben Korah). [A.]
MS au Brilish Muséum et a la Bibl. de rUnivcrsité
de Leyde.
L*auteur y est désigné sous le nom de Bathalmioos.
Hypothèses et époques des planètes de
C. Ptolémée et Hypotyposes de Proclus^ tra-
duites pour la première fois du grec. Sur les
connaissances astronomiques des Chaldéens,
sur le cycle de Méton, sur l'ère persique,
traduit d'Ideler, Dissertations sur les mois
macédoniens et sur le calendrier judaïque
(par N. Halma). [G.-Français.]
iS Paris, <820;pL
878 PTOLEMAEUS, C a PTOLEMAIOS, K.
Tractatus de judicandi facultate et animi
principatu, ex regia bibliotheca primum
edidit, latine reddidit et commentariis illu-
stravit /. Bullialdus. [G.-L.]
4% Parisiis, 1687; joint à ses Exercitationes
geomctricae.
4<>, Parisiis, 1663; dans ses Opuscula qoinquc.
4% Parisiis, 1681; nouveau titre seulement
On trouve joint à ces éditions : Oiympiodori et Théo-
dori Melileniolae Fragmenta astrouomica.
879 PTOLÉMÉE, C. = PTOLEHIAIOS, K.
Tables manuelles des mouvements des
astres de Ptolémée, avec les commentaires
de Théon (par iV. Halma), [G.-Français.]
4«, Paris, 182b.
Ce sont les c Canones procheiroi. » Les tables de
Ptolémée et de Théon sont destinées à calculer les
latitudes des planètes, leurs stations, leurs aspects,
leurs levers et couchers. Suivent des notions sur la
construction des éphémérides des Grecs, et des scholies
illsaacus Argyrus. Cet ouvrage fait suite, comme
III* partie, au commentaire de Théon sur TAImageste
et sur les Tables manuelles de Ptolémée. (\otr n» 89)*.)
On trouve des MSS grecs de ces tables à la Bibl.
laurentiana de Florence, à la Bibl. nationale de Paris
(plusieurs copies), à TUniversité d*OxforJ, âi la Bibl.
impériale de Vienne. Il y en a un abrégé grec, posté-
rieur à répoque de Théo Alexandrinus, en MS, à la
Bibl. marciana de Venise.
880 PTOLEMAEUS, C. » PTOLENAIOS, K.
L'Ottica ridotta in latino sovra la tradu-
zione araba di un testo greco imperfetto. [L.]
8% Torino, 1885; publication faite au nom de
r Académie des Sciences de Turin, par G. Govi,
de ce qui existe d*une version latine de Euge-^
nio, Ammiraglio di Sicilia [Siculus Eugenius
Ammiratus], faite au XII* siècle sur une traduc-
tion arabe.
Cette version ne contient que les livres II, III, IV et
une partie de V. 11 eu existe quatorze MSS dans les Biblio-
thèques, dont un du XIV* siècle à la Bibl. ambrosiana de
Milan, deux du XV« siècle à la Bibl. de Bàle et à la
Bibl. rojfale de Berlin. D'autres plus récents sont à la
Bibl. nationale de Paris, âi TUniversité d'Oxford, etc.
= MONTUCLA, HdM, I, 4799, 312. - CdT, 4816, 245. ~
Dblambre, His, II, 4817, 448. - Paris, Ins'. VI, 4822, 4 (par
J. J. A. CauMin de Percevat) — Paris, Crh, LXXI, 4870.
466. - BdB, IV, 4874, 470.
881 PTOLEMAEUS, C. = PTOLEMAIOS, K.
Opéra omnia [quae extant] praeter geogra-
phia, latine versa. [G.-L.]
^«, Basileae, 1540 (des exemplaires marqués
4544); par le^ soins de H. Gemusaeus.
Fol., Basileae, 1551 (des exemplaires 1552);
revu par E. 0. Schreckenfuchsius.
La version de TAlmageste est celle de Georgius
Trapesuntius, Quelques traités manquent à ces éditions.
Les astronomes nW trouveront pas le Planispbaerium
ni le De analemmate. En revanche on y a inséré les
Hypotyposes astronomiae de Proclus,
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AU
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
Pour les autres ouvrages de Piolémée ou attribués à
Ptolémée, voir cl après les articles relatifs aux traités
de rAstrolal)e, à rAslrologie el au Calendrier.
882 HEPUAESTIO = HÊPUAISTEION.
In Ptolemaeum, edidil et iUustravit
J. Roulez. [G.-L.]
8 s Âquisgrajac, 4834.
883 CLEOMEDES = KLEOMÊDÊS.
Éditions toutes grecques.
Cyclica theoria meteoron libri IL
4s Parisiis, 4539; par les soins de C. Neoba[rius].
8% Lipsiac, 1831; d'après le texte de Tédilion
gréco- latine de J, Bakc, avec notes de C. C. T,
Schmidt,
Éditions grecques-latines.
Cyclica theoria meteoron libri II. [De
mundo sive circularis inspectionis meteo-
rum libri IL]
8s Basileae, 1533; version latine de G, Valla.
Fait partie du Recueil n» 767 : 8s Basileae, i 547 ;
8s Antuerpiae, 15i7; 8s Antucrpiae, 1550;
8s Antuerpiae, 1553; 8s Parisiis, I5C0;
8s Basileae, 1561; 8s Basileae, 1585. (Voir
ce n«.)
4s Burdigaliae^ 1605; fig.; sous le titre : Mclcora
a /?. Bafforeo ex manuscriptis codicibus roultis
mendis repurgata, latine versa et perpetuo
commentario illustrata.
8s Lugduni Batavorum, 1820; sous le titre :
Circularis doctrinae de sublimis libri II. Texte
revu sur les manuscrits par •/. Dakius [Bake],
avec version latine nouvelle et le commentaire
de B. Balforeus,
Éditions toutes latines.
De contemplatione orbium excelsorum
disputatio. [L.]
Fol., Brixiae, 1487. Ce traite est suivi, dans le
volume, de AritUdis et DioftU De concordia
orationes; et Plutarchi Praecepta connubialia,
ejusdemquc De virtutibus mulierum. Ce recueil
a été formé par C. Valgugli [Valguliu8]f qui est
Tauteurdela version de C/eom^des. — Extrême-
ment rare; un exemplaire à la Bibl. marciana
de Venise.
Fait partie du Recueil n« 748: fol., Vcnctiis, 1498,
où le titre est : De mundo sive circularis inspec-
tionis mcteorum libri II. La version latine est
de G. Valla, (Voir ce n«.)
L'ouvrage de Cléomèdes est uoc astronomie sphé-
rique.
«= Delambre, His, 1, 4847, 248.
Il y a des MSS grecs de la Cyclica ibeorica au
Vatican, à la Bibl. ambrosiana de Milan, à la Bibl. de
Turin, à la Bibl. nationale de Paris, à TUniversité
d*Oxford, à la Bibl. impériale de Vienne.
Traduction en langue moderne.
Von den mathematischen Kreisen am Him-
niel und den durch sie bestimmten Zonen,
Bruchstûck einer Uebersetzung seines astro-
nomisch-geographischen Werkes, mit eini-
gen Anmerkungen (par C. C. G. Schmidt).
4s Schlcusingen, 1817.
004 HLEIÔmEIDOS = KLEOMÊDÊS.
Mêtr^.sis en tois sphairikois ton ouranôn.
MS à la Bibl. nationale de Paris (deux copies).
Ces manuscrits ne contiennent rien de neuf, ainsi
qu'on Tavait cru è tort, mais sont seulement des copies
du livre II de la Kukiiké tbeôrla meteôrôn.
SH6 ARISTOBULUS bt CHARES ^
AUISTOBOULOS kai CHARÊS.
Relatio Ptolemaei magnae compositionis.
[G.]
A la suite de : Ptolemaei Eordaei Lagi filîi reli-
quiac, publié par J. G. Hullcmann, 8s Trajecti
ad Rbenum, 1844
886 GALEWUS, C. = GALÊN08, R.
Traduction.
[Fragmentuni traclatus de sphaera.] [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Le texte grec n'est pas conuu.
887 GALENU8, C. = GALÊNOS, K.
Ivditions choisies des œuvres :
Opéra.
3 vol. fol., Venetiis, 1597; des presses des Giunti.
C'est la 7« édition donnée par ces éditeurs. [G.]
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ASTRONOMES GRECS.
4S5
A la suite des Opéra Hippoeratis, 45 tomes en
9 Tol. fol., Lutetiae Pansîoruin, 1679. [G.-L.]
Formant les vol. I-XX des Medioorom graecorum
opéra quae extant, eura G. C. Kûbn, 26 vol.
8*, Lipsiac, 1824-33. [G.-L.]
Un des traités de Galien contenus dans ses œuvres
touche à l'astrologie; c'est celui : Prognostica de decu-
bilu ex mathematica scicntia.
Traductions,
Sammlliche Werke (par G. /. F. Nôldeke).
Vol. I.
8% Oldcnburg, 1805.
Il n'a paru que ce volume, qui est consacré à des
matières purement médicales. Le nom de Pauteur y est
donné dans la forme latine GâLBiius.
OEuvres médico- philosophiques (par C.
Daremberg).
2 vol. 8«, Paris, I85i.»6.
L'auteur est appelé GâLiBN.
888 DlAl^ ]NIKAIN08 = DION HASSIOS.
De septem planetis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds Colbert).
Ce traité n'a jamais été publié et n'a pas été examiné
par des astronomes.
889
III<> SIÈCLE.
8CXTUS Eaipmicuâ =
SCXT08 EMPEIRIKOS.
Adversus mathematicos, hoc est adversus
eos qui profitentur disciplinas.
Fol. ParisHs, 1569; version latine de G. Her-
vei[us], [L.]
Fol., Antuerpiae, 1569; même version. [L.]
Fol., Parisiis, 1601; id.[L.]
Fol., Parisiis, I6âl; texte grec Cette édition
parait n*avoir que dix livres, au lieu de onze,
parce que le septième et le buitièmc sont
réunis en un seul. [G.]
Fol., Coloniae, 1631 ; avec la version de G. Her-
vet[uil [G.-L.]
Dans le livre v l'auteur combat les astrologues et traite
de la division du zodiaque, de l'horoscope, du nonagé-
sime. Le reste de Pouvrage ne touche pas à l'astronomie.
» Dklambrb, II, 4817, 546.
La Bibl. de Turin renferme plusieurs MSS anciens de
cet ouvrage.
890 8EXTUS EMPIRICUS ^
8EXT08 EMPElRDiOS.
Opéra.
Fol., Parisiis, 1631; avec notes de ll.Stephanm
[Esticfunê], [G.-L.]
Fol., Coloniae, 1631; contrefaçon de l'édition
précédente. [G.-L.]
Fol., Lipsiae, 1718; par les soins de J. A. Fabri-
cios. [G.-L.]
4*, Halis Saxoniae, 1796; par J. G. Mund; le
vol. 1 seul a paru. [G.-L.]
3 voL 8s Lipsiae, 1840-44; le texte de J. A. Fa-
bricius. [G.-L*]
3 vol. 8% Lipsiae, 1 843 ; reproduction de l'édition
précédente. [G.-L.]
8% Berolini, 1843; parles soins de 1. Bekker. [G.]
891 ALEXANDER APJ1RODI8EU8 =
ALEXANDROS APHRODI8IEUS.
Commentarii in Aristotelis Neteorologica.
[G.]
Fol., Venetiis, 4537; des presses des Aides.
Édition grecque, donnée par les soins de F. d'Asola,
avec le commentaire de Joannes Philoponus sur le De
generatioue d'Aristote. L'auteur nommant Sosigéne
comme son maître, on en a conclu que ce commentaire
ne pouvait pas être d'Alexandre d'Aphrodisias [com-
mencement du -¥• lll« siècle], et on l'a attribué 4
Alexandre d^Égée [!'• moitié du -♦- !•' siècle].
En MS à la Bibl. nationale de Paris.
In quatuor libros Meteorologicorum Aris-
totelis, commentatio lucidissima, A. Piccolo-
mineo interprète. [L.]
Fol., Venetiis, 4540.
Fol., VeneUis, 4548.
Fol., Venetiis, 4556.
Fol., Venetiis, 4561.
FoL, Venetiis, 4573.
Ordinairement Joint au Commentaire de Thomas
d^Aquin sur le même traité. C'est la version latine de
l'ouvrage précédent.
Cette version latine est en MS à la Bibl. palatine de
Vienne.
IV« SIÈCLE.
893 JULIANUS, F. C. = lOULIANOS, Pu. K.
In regemSolem ad Salustium panegyricus,
K. Marifierio interprète. [L.]
8«, Matriti, 4635.
Dans ce discours, écrit au iV* siècle, Julien fait
84
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4S6
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
tourner le Soleil autour de la Terre, pendant qu'il
entraîne avec lui le cortège des planètes. C'était le
système de Tycho Brahé, plus de douze siècles à
{'avance.
893 JULIANUS, F. C. = lOULIANOS, Pu. R.
Opéra (quae extant) omnia. [G.-L.]
8«, Parisiis, 4583; par les soins de P. Martinius
[Martin] «t C. Caotoclarus [Chantcclair].
L'Hymnus in Solem regcm est accompagné de
notes par T. Marcilius.
A% Parisiis, 1630; « cum notis etycrsionc latina
a D, Petavio, »
â vol. foi., Lîpsiae, 1696; par E. Spanbeim[ius],
avec CyriUi contra Julîanum libri X. La version
latine de Julien est celle de Petavim [Petau],
Traduction.
OEuvres complètes (par R. Tourlet).
3 vol. 8«, Paris, 1821.
894 ASTRAMPSYCHUS «
ASTRAHIPSIICHOS.
Siderum theoria. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
89n ASTRAMPSYCHUS =
A8TRAMP8UCHOS.
Coelum pythagoreum. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (5 copies).
89G ACUILLES TATIUS »
ACHILLES TATIOS.
Prolegomena in Arati phaenomena.
Fait partie du Recueil n<» 774 : fol., Florentiae,
4567. (Voir ce n«.) [G.]
Inséré avec version latine par D. Petavim, dans
son Uranologion, fol., Lutctiae Parisiorum, sous
le n<> 6, p. 121 ; et dans les réimpressions de cet
ouvrage : foi., Amsteiodami, 1703; fol.,
Antuerpiae, 4703; fol., Veronae, 4736; foi.,
Vcnetiis, 4758. (Voir n» 786.) [G.-L.]
Inséré dans les Erotici scriptores, 8«, Parisiis,
1 856, publiés par les soins de J. F. Boissonnade ;
au n« 2. [G.-L.]
^ Delambre, His, I, \W\, 2i8.
897 THEO ALEXAINDRmUS ==
THEON ALEXARDRINOS.
Scholia in Arati phaenomena.
Fait partie du Recueil n« 7.49 : fol., Venetiis,
4499; fol , Regii, 4503. (Voir ce n«.) [G.]
Fait partie du Recueil n» 759 : 4% Norimbergae,
4531 ; 4% [Basileae], 4536. (Voir ce n^) [G.]
A la suite des éditions grecques dM ratus : 4 ", Pari-
siis, 4 559 ; 4«, Parisiis, 4 595. (Voir n« 822.) [G.]
Fait partie du Recueil n« 789 : 8% Oxonii, 1672;
8% Oxonii, 4801 ; 8% Francofurti ad Mocnum,
4846. (Voir ce n».) [G.]
Dans le Recueil n» 792 : 2 yol. 8% Lipsiae; au
vol.l, 1793, avec version latine de J. T. Buhle.
(Voir ce n*.) [G.-L.]
Dans rédition d'Araius de L Bekkcr, 8* Berolini,
4828. (Voir n- 822.) [G.]
Traduction.
Les scholies sur les phénomènes d'Aratus
(par A'. Halma).
Dans le Recueil n« 794: 4«, Paris, 1821. (Voir
ce n».) [G.-Français.]
89» THEON ALEXANDRINOS.
Coinmentari ad Ptolemaei Magnam con-
structionem.
Fol., Basileae, 4538; formant la part. Il de
rédition grecque de PAlmagcste de Plolémce,
(Voir n» 865.) Texte revu par S. Grynaeus,
publié par J. Camerarius; la pagination est
fausse à partir de la p. 276, marquée 267.
Cette édition renferme les lib. I, II, IV, milieu
de V, VI, VII, VIII, IX, X moins la fin, XII, et
XIII qui termine l'ouvrage. Le lib. III, qui est
perdu, se trouve suppléé par N, Cabasilas
[XIV« siècle], en latin. Le commencement du
lib. V, qui était resté inconnu à Tédileur, est
remplacé par une partie du commentaire de
Pappui sur le livre correspondant de TAlma-
geste. [G.]
Cet ouvrage a été écrit en 363, année où Tauteur a
observé une éclipse à Alexandrie.
« Dëlambre, His, II, 1847, 1^.
Les MSS grecs qui existent du Commentaire de
Théon sur TAlmageste sont presque tous incomplets.
Tels sont ceux du Vatican (2 copies), de la Bibl.
arabrosiana de Milan et de la Bibl nationale de Paris
(2 copies). Mais il y en a un à la Bibl. roarciana de
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ASTRONOMES GRECS.
4S7
Venise qui cootlent le commencement du livre V qu*on
croyait perdu, et qui est encore inédit.
Il 7 a de plus, à Paris, les versions latines suivantes :
Theotm Alexandrini, Nicolai Cabasilae, et
Pappi Alexandrin! Commentarii in Magnam
Ptolemaei syntaxim, interprète Davide San-
Oaro [Saint Qair.] [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
MS du XVI* siècle. La version latine du Commentaire
sor le lll< livre par CabasUas a élé publiée dans
rédilion grecque du Commentaire de Théon^ donné par
Grynaeus en 1338. (Voir n» 865.)
Theonis alexandrini coinmentarius in Pto-
lemaei Almagestum latine a /. 6. Theophilo
urbinate, anno 1871 conversas. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ce MS est de la main même du traducteur.
Il y a des versions latines partielles qui sont impri-
mées:
Commentarii in librum I Magnae con-
structionis C. Ptolemaei. [L.]
4% NeapoH, 1588; version latine de J, D, Porta.
Commentarii in libros I et II Magnae
conslructionis C. Ptolemaei. [L.]
4*, Neapoli, 1605; version latine de •/. B. Porta»
C*est une extension de Touvrage précédent, publiée
avec une version latine du texte correspondant de
TAImageste. (Voir n» 868.)
Traduciion en langue vivante.
Commentaire de Théon d'Alexandrie sur
le premier) [le second] livre de la Composi-
tion mathématique de Ptolémée et sur les
Tables manuelles de Ptolémée (pariV. Ilalma).
[G.-Français.]
âparti», Paris, 1831-32.
Cet ouvrage contient les développements de la trigo-
nométrie sphériquc d'Hipparque et de Ptolémée.
Od trouve part. 1, 1»3l ; les Prolégomènes de Ptolé-
mée; les Commentaires de Théon; les tables prélimi-
naires, terminées par les ascensions des signes du
zodiaque dans la sphère droite; une traducUon du
mémoire de C. L Ideler sur Tannée de la mort
d* Alexandre.
Part. II, I8i2 : ascensions dans la sphère oblique;
mouvements du Soleil, de la Lune et des planètes.
» Deuuibbe, His, II, 1817, 616.
899 THEO ALEXAPIDRII^lIS =
THEON ALEXAr«DRII^08.
Traduction.
Commentaire sur les tables iranuelles de
Ptolémée (par iV. Ilalma). [G.-Français.]
Joint aux Tables manuelles de Ptolémée, 4%
Paris, 1825. (Voir n» 879.)
Il y a des MSS gi'ecs de ce Commentaire au Vatican
(â copies), à la Bibl. laurenliana de Florence (6 copies),
à la Bibl. ambrosiana de Milan, à la Bibl. nationale de
Paris (5 copies), à la Bibl. de TUniversité de Leyde, à
la Bibl. de TUniversité d'Oxford (6 copies), à la Bibl.
impériale de Vienne (3 copies).
900 TUEOIX ALE\Ar^DUII^08.
Tabulae astronomicae. [G.]
MS à la Bibl. marciana de Venise (â copies).
Trtiduclion.
Tabulae astronomicae. [A.]
MS a la Bibl. medicea de Florence.
901 THEON ALEXAPIDRir^OS.
[Commentaire sur le Petit astrologue, c'est-
à-dire sur le Recueil des opuscules des astro-
nomes de l'école d'Alexandrie, surnommé le
Petit par opposition à la Magna compositio. |
IG.]
Ouvrage perdu.
902 MERCURIU8 TRI8II1EGISTU8 »
HERMES TRISMEGISTOS.
Libelli integri XX et fragmenta, quotcun-
que reperiuntur.
A la suite de la Nova de universis philosophia
de F, Palricius, fol., Ferrarae, ibdL (Voir
Sect. I, art. Astronomes de la Renaissance.)
[G.-L.]
Dans la réimpression partielle de cet ouvrage,
46», Hamburgi, 4593. (Voir même endroit.) [L.]
905 MERGURIUS TRISMEGISTU8 =
HERMES TRISMEGI8TOS.
Liber de dispositione mundi et motibus
orbium. [L.]
MS à la Bibl. de Bàle.
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428
SECTION I, OUVRAGES HISTORIQUES.
904 AIERGURIUS TRI8A1EGISTUS =
HERMES TRI8MEGISTOS.
Liber de annulis et imaginibus. [L.]
MS à la Bibl. de Bâlc.
00» THEMISTIU8 ALEXAI^DRII^US s
THEMI8TIOS ALEXANDRII^OS.
In quatuor Aristotelis libres de coelo et
mundo.
Fol., VeneUîs,M526. [G.]
Fol., Venetiis, iS74; version latine de Moysei
Aladnus, [L.]
006 THEMI8TIU8 ALEXAr«DRII^U8 =
THEK1I8TIOS ALEXAI^DRIN08.
In canones Ptolemaei. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
907 PAPP08 ALEXAI^DRIN08.
Commentarii in librum V Magnae construc-
tionis C. Ptolemaei. [G.J
Dans rédition de la Magna constructio de
C. Ptolemaeus, fol., Basileae, 4538. (Voir
no* 865 et 898.)
a Delambre, His, II, 1817, 579.
In quintum et sextum Rerum mathemati-
carum Claudii Ptolemaei scholia. [G.]
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
Ce MS est d'une date fort ancienne. Il contient le
Commentaire sur les livres V et VI de TAImageste. Une
partie seulement de ce qui concerne ie livre V est
imprimée dans Touvrage qui vient d'être meolionné. Il
parait qu'il y a un MS complet de Pappus, en grec, à
la Bibl. de Fez, au Maroc.
908 PAPPU8 ALEXAr«DRIPIU8 =
PAPP08 ALEXAPfDRIN08.
Explicationes in Aristarchi librum de
magnitudinibus et distantiis Solis et Lunae.
[L.]
A la suite de l'ouvrage cite d'ArUtarchus,
4% PisaurI, i 572 j version latine de F, Comman-
dinus. (Voir n* 820.)
909 8YNE8IU8 » 8UnE8I08.
Ad Paeonium de dono astrolabii.
Dans Opuscula Synesii, publiés par A. Turnebius
[Tornèbe], fol., Parisiis, 1553. — Rare. [G.]
Éloge de l'astronomie, composé à Constantioople en
399, à l'occasion de Teuvoi qu'il fait à un ami d*UD
astrolabe d'argent.
^ Pans, Mém, V, 4804, 34 (par J. B. J. Delambre).
Un MS du texte est à l'Université de Leyde, un MS d'une
version latine à l'Université d'Oxford.
910 8YNE8IU8 = SUPf£8I08.
Opéra omnia.
Fol., Parisiis, 1553. [G.]
Fol., Parisiis, 4642; par les soins de D. Petavios
[Petau], avec des scholies de Nicephortu
Gregoras, [G.-L.]
Fol., Parisiis, 1633; reproduction de l'édition
précédente. [G.-L.]
Fol., Parisiis, 1640. [G.-L.]
8«, Parisiis, 1859. [G.-L.]
V« SIÈCLE.
9il HYPATIA.
Canon astronomicus. [G.]
Perdu.
918 PROCLU8 s PR0KL08.
(De astrolabio seu) Hypotyposis astrono-
micarum positionum.
i», Venetiis, 4491. — Excessivement rare; un
seul exemplaire est connu : il est à la Bibl.
bodleîenne d'Oxford. [L.]
Dans le Recueil n<»748: fol., Venetiis, 4498;
version de G. Valla, (Voir ce n*.) [L.]
4% Basileae, 1540; texte publié par les soins de
S. Grynaeus, et version latine de G. Valia. A
la suite de C. Ptolemaei Opéra. (Voir n« 884.)
[G.-L.] On trouve le texte grec séparément.
Fol., Basileae, 4554; dans la seconde édition des
Opéra de C. Ptolemaeus. (Voir n» 884.) [G.-L.]
De fabrica usuque astrolabii.
Dans le Recueil n» 766 : 8«, Lutetiae, 4540; 8«,
Lutetiac, 4546; 8« Lutetiae, 4554; 8% Lutetiae,
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ASTRONOMES GRECS.
499
1557. Version latine de G* Valla. (Voir ce n\)
[L.]
Gel ouvrage expose. la doclrine de Ptoiémée sur les
parallaxes, les éclipses et les orbites des planètes
L'auleur y joint la description et Pusage des instru-
ments.
= Delambre, His, I, 48i7, 313.
On trouve des MSS grecs des llypotyposes au Vati-
can, à la Bibl. laurentiana de Florence (4 copies), à la
Bibl. nationale de Paris (2 copies), à la Bibl. de TUni-
versité d'Oxford, à la Bibl. impériale de Vienne (4 copies).
Traduction.
Hypotypose (par iV. Halma). [G.-Français.]
A la suite des Hypothèses de C. Pfolcmaeus, 4»,
Paris, 1820. (Voir n* 877.)
015 PROCLUS = PROKLOS.
Sphaera, [astronomiam discere incipien-
tibus utilissima], T. Limera britanno inter-
prète.
Fait partie du Recueil n» 749 : fol., Venetiis,
1499j fol., Regii, 1503. (Voir ce n».) [G.-L.]
4% Ulmâc, 1499. [L.]
4», Viennae, [1511]; à cette édition est joint:
G, T, CoUimitiu» [TanniteUer], De ortu et
occasu siderum ut est apud poetas. [L.]
4*, Viennae Pannoniae, 4512; 10 pages en carac-
tères gothiques. [L.]
4«, Coloniae,4515.[L.]
8«, Vitebergae, 1538; • addiU sunl Prolegomena
J. Schoneri in Sphacricum instrumenturo. • [L.]
8», Marpurgi, 1549; « adjeclis quibusdam Ihc-
roatibus. • [L.]
4», Venetiis, 1570. [L.]
8^ Vralislaviae, 1579. [L.]
Sphaera cuni scholiis Ceporini.
Dans le Recueil n» 756 : 8% Basilcae, 1523; 8»,
Basileae, 1534; 8% Coloniae, 1543; 8», Basi-
lcae, 4547. (Voir ce n^) Version latine de
r. Linaeer. [G.-L.]
Sphaera, astronomiam discere incipien-
tibus utilissima, noviter ex graeco recognita.
4% Bononiae, 4525 (à la fin du volume, 4526);
28 pages non numérotées. Version latine de
L. Vitalis [ KtfaW], suivie d'un supplément par
le traducteur. [L.]
Réimprimé dans T. Priscianus, Phaenomenon
cuporiston; 4<», Basileae, 4632. [L.]
De sphaera.
Dans le Recueil n« 759 : 4», Norimbergae, 4534;
4-, [Basileae], 1536. (Voir ce n».) [G.-L.]
Sphaera cum commentariis /. Stoefleri.
Fol., Tubingae, 4534. [G.-L.]
De sphaera libellus [liber].
Dans le Recueil n<» 762 : fol., Basileae, 4535
fol., Basileae, 1549; fo!., Basileae, 4570
8«, Parisiis, 4578; 8«, Lugduni, 4608
8«, Gcnevae, 4608; 8*, Lugduni Batavorom,
1670. (Voir ce n«.) [G.-L.]
Dans le Recueil n» 767 : 8«, Basileae, 4547
8», Antuerpiae, 4547; 8s Ântuerpiae, 4550
8«, Antuerpiae, 1553; 8s Parisiis, 4560
8», Basileae, 1561; 8«, Basileae, 4585. (Voir
ce n*.) [G.-L.]
Libellus de circulis sphaerae. [G.-L.]
8«, Libéra Ârgentina, 4539.
Sphaera. [G.-L.]
4-, Parisiis, 4543.
Joint aux Tabulac institutionumastrononiicaruni,
de G, Henischius [Hmisch]^ 4«, Augustae
Vindellcoruro, 4575. (Voir Sect I, art Astro-
nomes de la Renaissance). — Réimprimé
4«, Augustae Vindelicorum, 4609.
Dans le Recueil n« 782 : 8s Edelbergae, 4589.
(Voir ce n<»).
8», Wiltebcrgae, 1591.
8% Hcimstadii, 1661.
Sphaera graece; eadem latine, T. Linacro
britanno interprète, cum annotatiunculis
[annotationibus] /. Tusani. [G.-L.]
2 part. 4% Parisiis, 4547.
4s Parisiis, 1552.
4*, Parisiis, 4553.
4«, Parisiis, 1557.
4% Parisiis, 4559.
4«, Parisiis, 4562.
Sphaera cum interpretatione E. Vineti, et
P. Hamelii Commentario in Archimedem
De numéro arenae maris. [G.-L.]
8«, Lutetiac, 4557.
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450
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
42% Turnoni, i59â; è la suite du Compendium
mathematîcum de Piellus. (Voir n* 94i.)
8^ Lugdunî Batavoruni, 4595.
Vin et avait publié sa version de la Sphaera de Proclus
dans son édition de Psellus* La première des éditions
citées ci -dessus est un tiré à pari.
Sphaera, graece restituit, latine reddidit
J. Bainbridge. [G.-L.]
4s Londini, 4620.
La Sphaera de Proclus est faite parfois textuellement
d'après Geminus.
II y a des MSS grecs anciens de la Sphaera au Vatican,
à la Bibl. nationale de Paris, à PUniversité d'Oxford.
Traductions.
La sphère de Procle traduite du grec en
français (par E. Vinet).
8o, Poitiers, 1544.
S\ Paris, 1575.
La sfera di Prado nuovamente tradotta dal
greco essennpiare in idioma italiano (par
T. G. Ganzarini, dit II Scandianesé).
4^ Vinegia, 1556; beau frontispice. — Rare.
Se trouve souvent à la suite du poème du Scandia-
nese^ de la même date et du même format : I quatiro
libri délia caccia.
Prodi diadochi sphaera (par P. Calma}.
8%Patavii, 1565.
Version latine accompagnée d'une traduction ita-
lienne.
La sfera di Prado licco, con le annotazioni
e con l'uso délia sfera (par E. [P.] Danti).
4», Florcnza, 1571. — Très rare.
4«, Fiorenza, 1575; impression des Giunti. Carac-
tères italiques, fig. sur bois. La traduction de
Prochiê comprend 55 pages, et le traité de
Tusage de la sphère de DarUi, 36 pages.
Sphaera, jam primum in linguam verna-
culam translata a J. Gulenàcker. [G.-Alle-
mand.]
4% Wirceburgi, 1830.
914 PROHLOS DiADOCHOs.
Scholium astronomicum de Xlf signis
zodiaci. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Ce MS doit contenir un simple extrait de la Sphaera.
01» PROCLUS.
Traduction.
Tabulae. [P.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
Cette traduction persane est-elle réellement celle
d'un traité de Proclus?
916 P8EUDO-PROCLU8.
De eclipsibus. [L.]
A la suite des Tabulae astronomicae de J, Schroe-
ter, 4% Vindobonae, 1551. (Voir Sect. Il,
Astrologie.)
Cet écrit paraît apocryphe.
917 PROCLUS = PRORLOS.
Opéra e codicibus manuscriptis biblio-
thecae regiae parisiensis.
6 vol. 8% Parisiis, 1820-27; par les soins de
V. Cousin. [G.-L.]
On chercherait vainement dans cet ouvrage les traités
astronomiques de Proclus; nous avons cru utile d'en
avertir.
018 DEMETRIUS TRICLINIUS ^
DÈIIÊTRIOS TRIKLIWI08.
Sphaera.
Voir plus haut Empedocles, Sphaera (u* 798), auquel
ce traité a été également attribué.
919 DÉMËTRIOS TRIHLII^IOS.
De maculis Lunae. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford et à celle
de r Université de Leydc.
920 ËPIPHAI^ÊS.
Ptolemaei tabularum manualium expo-
sitio. [G.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
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ASTRONOMES GRECS.
434
921 DAMA8CIUS » DAIHASKIOS.
[Commentarius in Aristotelis de coelc]
Un fragment, sous le titre : Metaphrasis ex
Danuucio in primum librum de coelo et
mundo, à la suite des Quaestiones naturales
d'Àlexander Aphrodisiensis , fol., Venetiis,
1536. [G.]
Un fragment dans le Péri toû gcnnétoû [G.],
publié sous le nom de Damascius par J, de
iriarte, dans sa Palaeographia graeca, i«,
Matriti, 1762.
Un MS grec des prolégomènes du litre 1 existe à la
Bibl. de TUniversité de Leyde.
9S2 HESYCHIUS = HESUCHIOS.
Dictionarium [Lexicon], [G.]
Fol., Venetiis, ittli; publié par les soins de
M. Musurus; des presses d'Aldus et Andréas.
Fol., Venetiis, 4530.
Fol., Hagenoae, 1531.
4% Lugduni Batavoruro, 1668.
3 vol. fol., Lugduni Batavorum, 1746-66; texte
revu par J. Alberti et D. Rubnkenius.
8«, Lipsiae, 1793.
5 vol. 4% lenae, 1858^8; par les soins de
M. Schmidt.
VI« SIÈCLE.
933 LAURENT lUS LYDUS, J. =
LAURENTIOS LYDOS, I.
De ostentis (quae supersuni). [G.-L.]
8% Parisiis, 1833; « una cum fragmcnto libri de
mensibus, fragmentoque M. Boethii de diis et
praesentionibus • , par les soins et avec version
latine de C. B, Hase.
13«, Lipsiae, 1863; suivi du De apparentes
stellarum de PtoUmaetu, et de divers calen-
driers grecs, par les soins de Wachsmuth.
Cet ouvrage traite d'astronomie et de météorologie.
9«4 LAURENTIOS LYDOS, I.
Quae extant. [G.]
8«, Bonnae, 1837; « ex recognitione I. Bekkeri. •
Ce volume fait partie du Corpus scriplorum bistoriae
byzanlinae, editio emeodaiior el copiosioi*.
93» JOANNES PHILOPONUS
[ALEXANDRIN US, GRAMMATICUS] s
lOANNES PHILOPONOS.
Scholia in librum I Aristotelis Meteoro-
rum.
A la suite des Commentarii d*Olympiodoru8 sur
les Météores à^Arislote; 3 vol. fol., Venetiis^
1551 ; au vol. IL (Voir n« 934). [L.]
A la suite de Tédition des Météorologiques
à*Àristote de L Bekker, 3 vol. 8% Lipsiae, au
voL II, 1836; sous le titre: Excerpta ex com-
mentariis JoannU PhiloponL (Voir n* 808.)
[G.-L.]
Il y a deux MSS grecs des Scbolia In Aristotelis
meteorologica à la Bibl. nationale de Paris.
93G JOANNES GRAMMATIGOS «
lOANNES PHILOPONOS.
Poema de astronomia. [G.]
MS h la Bibl. medieco-laurentiana de Florence
(fonds Asbburnam).
937 THEIOS Athbbiaios.
Observationes [astronomicae]. [G.]
MS k la Bibl. nationale de Paris (MSS grecs,
n« 1 14 anc).
Sept observations tirées de ce MS ont été extraites
et employées par Boulliau {BuUialdus, Astronomica
pbilolalca, fol., Parisiis, 1645), savoir : conjonction de
la Lune et de Vénus en 475 (p. 1 73), conjonction de Mars
et de Jupiter en 498 (p. 336), occultation de Saturne
par la Lune en 503 (p. 346), conjonction de Jupiter
avec a Leonis en 508 (p. 378), conjonction de la Lune
avec o( Tauri en 500 (p. 173), coi^onction de Mars et de
Jupiter en 509 (p. 537), coqjoncUon de Vénus et
de Jupiter en 510 (p. 547).
938 ZACCHARIAS SGHOLA8TICUS a
ZAKCBARIAS SCH0LA8TIK08.
Traductions,
Dialogus de ereatione et fine mundi. [L.]
4«, Parisiis, 1580; version latine de G. Genebrard.
Dialogo intorno alla fabrica del mondo,
.. . fedelmente dal greco originale nella tos-
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43S
SECTION I. OUVRAGES IIISTOIIIQUES.
cana favella recato, e con erudite annota-
zloni illustrato (par G, A. Volpi).
4% Padova, 175».
L'auteur est appelé en italien ZACCHâRiAS Scoi.a-
8TICO.
Nous n'avons pas trouTé que le texte original ait été
publié.
929 HYPSIGLES s HUPSIKLCS.
Anaphoricus, sive de ascensionibus. [G.-L.]
Fait partie du Recueil u* 788 : 4«, Parisiis, 1657;
4«, Parisiis, 1680. (Voir ce no.)
Cet ouvrage est destiné à fournir la durée du lever
et du coucher des divers arcs de Técliptique.
e= Dblambre, His, 1, 1817, 246.
Il y a 4 copies manuscrites de Poriginal grec des
Anaphoriques à la Hibl. du Vatican, une à la Bibl.
ambrosiana de Milan et une i la Bibl. nationale de Paris.
Traduction,
Kelab almethalê, c'est-à-dire Livre des
levers (par Costhas Louca al-Bâlbeki). [A.]
MS où Fauteur est appelé Absiclaous.
Traduction corrigée par Alkendi et expliquée par
NassirEddinal TAou^^i. (D'Herbelot, Bor, 1776, 492.)
930 KOSMÂS INDIHOPLEU8TÉ8.
Tabulae astronoinicae. [G.]
Ces ubies sont perdues.
951 LEONTIU8 = LEOI^TIOS.
De constructione arateae sphaerae.
Fait partie du Recueil n« 7K9 : 4», Norimbergao,
l»3l; 4% [Basileae], 1536. (Voir ce n».) [G.]
4«, Parisiis, 1559. [G.]
Fait partie du Recueil n* 78â : 8% Edcibergae,
1589. (Voir ce n*.)[G.-L.]
Traduction,
La sphère (par N. Halma),
Fait partie du Recueil n« 79 i : 4«, Paris, 1821.
(Voir ce n*). [G.- Français.]
932 LEOPiTIUS =r LEOrNTIOS.
Tractatus de zodiaco. [G.]
MS h la Bibl. ambrosiana de Milan.
933 PAULUS ALEXANDRINUS =r
PAÛLOS ALEXAI^DRII^OS.
Disquisitio astronomica. [L.]
Version latine en MS k TUnivcrsité d'Oxford.
Seraient-ce les Rudimenla in doctrinam de praedictis
naUlitlis, imprimés en 1586 et 1588? (Voir Sect. Il,
Astrologie, Vl« siècle.)
934 OLYMPIODORUS = OLUMPIODOROH.
In Meteora Aristotelis commentarii, /. B.
Camotio [Camozzi] interprète.
â vol. fol., Venetiis, 1 551 ; des presses des Aides.
Le vol. I renferme le texte, et le vol. Il la
version latine et les notes. Le traducteur a
donné à la suite les Scholia de J. Grammalicus
[Philoponus] sur le lib. I des Meteora. [G.-L.]
A la suite de Tédition des Météorologiques d'Aris-
tote de I. Bekker : 2 vol. 8^ Lipsiae, au t. Il,
1836; sous le titre : Exoerpta ex oommcntariis
Olympiodori. (Voir n« 808.) [G.-L.]
Il y a des MSS grecs de ces scholles à PEscurial et à
la Bibl. nationale de Paris.
933 OLYMPIODORUS « OLUMPIODOROS.
FragiTienta astronoiinica. [G.-L.]
Joint au Tractatus de judicandi de C. Ptolemaeus,
donné par /. BuUialdus, 4«, Parisiis, 1657 ;
réimprimé, 4% Parisiis. 1663. (Voir n« 878.)
936 SIMPLICIUS s SIMPLIKIOS.
Commentaria in quatuor Aristotelis libros
de coelo.
Fol., Venetiis, 1526; des presses des Aldi, avec le
texte d'Aristote. (Voir n« 807.) Le commentaire
de Simplieius est donné en grec, mais ce n'est
pas Toriglnal ; c'est une traduction faite sur une
version latine, probablement celle de G. Mor-
bethus, [G.]
Fol,, Venetiis, 1540; version latine de G. Mor-
belhtu ou de Moerbeka [ W. van Meerbeke], [L.]
Fol., Venetiis, 1544; version latine attribuée à
G. Dorotheus [Dorothée], [L.]
Fol., Venetiis, 1548; réimpression de la précé-
dente. [L.]
Fol., Venetiis, 1554; (quelques exemplaires de
1555); version latine de Morbethui, avec une
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ASTRONOMES GRECS.
455
semblable version du traité à'Aristote, (Voir
n» 807.) [L.]
Fol., Veoetiis, 1 555; version de G, Darotheu». [L.]
Fol., Venctiis, 1563; version de G. Morbethtu. [L.]
Fol., Vcnetiis, 1584; version de G. Dorotheui, [L.]
A la suite des Opéra d^Aristotelei, édition Bekker,
5 vol. 4«, Berolini, au vol. IV, 1840, par les
soins de C. A. Brandis. Toutefois ee ne sont
que des passages choisis et non le Commentaire
complet. [G.-L.]
4^ Ultrajecti, 4865; par les soins de S. Rarsten.
Première publication du texte grec en son
entier. [G.]
a Delambre, His, I, 4817, 301.
Il y a des MSS du texte grec de ce Commentaire à
la Bibl. ambroslana de Milan, à la Bibl. marciana de
Venise, à la Bibl. de Turin, à rUniversité d'Oxford.
987 TELECSISIOS.
Traduction.
[Desphaera.] [P.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
Le texte original grec est inconnu. La date est
incertaine.
988 CHALGIDIUS = CHALKIDI08.
Commentarius in Timaeum Ptatonis. [L.]
Fol., Parisiis, 1520; par les soins d'A. Justinien.
4«, Parisiis, 1563; avec des fragments de la
version du même dialogue par Cicéron,
4% Lugduni Batavorum, 1617; « cumnotiset
emendationibus •/. Meursii. •
Inséré par J. A. Fabricius à la fin du vol. II. de
son édition des Opéra sancti Hippolyti, 2 vol.
fol., Hamburgi, 1718; texte revu sur un
manuscrit de la Bibl. bodleîenne d'Oxford,
notes de J, Meursius,
A la suite du Liber de astronomia de Théo Sfityr-
naeus, édition T. H. Martin, 8% Parisib, 1849.
(Voir n* 860.)
Reproduit par Mullacb au t. Il, 8% Parisiis, 1867,
des Fragmenta philosophoruni graecorum de
À. F. Didot.
La partie astronomique de ce Commentaire en forme
les chapitres 58 4 125; elle occupe les pages 195-210
du volume cité de la collection DidoL
989 DOROTHEUS = DÔROTHEOS.
Traduction.
De occultatione annuli. [L.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
940 DOROTHEUS s DÔROTHEOS.
Traduction,
De quadratis almicantarae. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Rome.
Nous ignorons la date des deux traités précédents.
Nous les plaçons ici, mais il n*est pas invraisemblable
qu*ils soient postérieurs au VI* siècle.
VII* SIÈCLE.
941
HERAGLIUS impbrator a
HÊRAKLEIOS.
Commentarius in expeditos Ptolemaei
canones. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris, et h la Bibl. de
rUniversité d*Oxford (S copies).
L'un des MSS d'Oxford contient en outre une
< Tabella regum a Philippo Aridaei ad Leonem II •.
942
VIII* SIÈCLE.
JOANNES DAMASCENUS =
lÔANNÉS DAMASKÉNOS.
Astronomia partialis. [G.]
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
X* SIÈCLE.
948 S(0)UO>AS ^ SOUIDAS.
Lexicon.
FoL, Mediolani, 1499; édition princeps donnée
par Demetrius Cbaleondyles. [G.]
Fol., Venetiis, 1514; édition donnée par Aldus.
Réimprimé : fol., Basileae, 1544. [G.]
Fol., Basileae, 1564; première version latine, par
H. Wolfius. Réimprimé : fol., Basileae, 1581.
[L]
S vol. fol., Genevae, 4619; texte accompagné
d*une nouvelle version latine par Pontus,
Réimprimé : S vol. fol., Genevae, 1630. [G.-L.]
5S
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434
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3 vol. fol., Cantabrigae, 4705; première édition
critique, avec la version de Pontus corrigée,
par L. Kûiter [G.-L.)
3 vol. fol., Oxonii, 4834; par les soins de T. Gais-
ford. [G.-L.]
2 vol. 4% Halac, 1834-52; réimpression de Tédi-
tion précédente, améliorée par G, Bemhardy.
[CL.]
8% Berolini, 1854; « ex recensione I. Bekkeri. »
[G.]
Il y a des MSS grecs de ce Lexique à FEscurial, au
Vatican (magoitique copie en 2 volumes), à la Bibl.
niarciana de Venise, à la Bibl. nationale de Paris.
XI* SIÈCLE.
944 PSELLUS, M. = PSELLOS, M.
Opus in quatuor mathematicas discipli-
nas, arithmeticam, musicam, geometriam et
asironoiniam.
8«, Venetiis, 153â ; par les soins de Arsenius. [G.]
12% Parisiis, 4545. [G.]
(Perspicuus liber) de quatuor mathema-
ticis scientiis [Compendium mathematicum],
arithmetica, musica, geometria et astrono-
mia.
8<>, Basileae, 1556; avec version latine et notes
par G. Xylander, [G.-L.]
8«, Lugduni Batavorum, 1647 ; des presses d'Elze-
vir, sous le titre Compendium mathematicum,
avec un mémoire de F. Commandinus, De
scientiis matbematicis dissertatio. [L.]
Il y a aussi une édition sous le titre « Perspicuus
liber de quatuor matbematicis scientiis, latine per
E, Vinetum, > 8«, Parisiis, 1557; mais elle ne contient
de Psellus que Tarithmélique, la musique et la géomé-
trie. L'astronomie est remplacée par le traité de Proclus^
De Spbaera. Cette édition a été réimprimée, 12% Tur-
uoni, 1592.
t= Delambre, His, II, 1817, 639.
11 existe des MSS grecs du De quatuor matbematicis
disciplinis à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
impériale de Vienne. Une version latine partielle, sous
le litre De corporibus coelestibus et eorum motu
capita XL, se trouve au Britisb Muséum (fonds Harley).
Il paraît y en avoir une autre au Collège de Gresham à
Londres.
BAS PSELLUS, M. s PSELLOS, M.
Doctrina omnifaria.
Inséré par extraits dans J. A, Fabricitu, Biblio-
theca gracca, 14 vol. 4% Hamburgi, au vol. V,
1708, p. 135E-149; et au vol. V de la réimpres-
sion, 12 vol.4», Hamburgi, 1790. [G.-L.]
Extraits concernant Tastronomie, dans Heilbron-
ner, Historia mathescos uuiversae, 4^ Lipsiae,
1742. [G.-L.]
L'astronomie forme les cap. 88-103 de Touvrage;
mais elle n*a pas d'importance.
946 PSELLUS, M. s PSELLOS, M.
De dogmatibus astronomicis Chaldeorum.
[G.]
MS; n*est pas rare.
947 PSELLOS, M. (?;
Commentaria in Meteora Aristolelis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds S>-Ger-
main).
11 n'est aucunnement certain que ces Commentaires
soient de Psellus,
948 EUTHUMIOS (?) vbl PSELLOS, M. (??)
Astronomiae synopsis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cet ouvrage, attribué soit à Euthymius, soit à Psellus,
paraît plutôt du premier. (Momtucla, HdM, 1, 1799, 345.)
\W SIÈCLE.
949 CAMATERUS, J. = KAIIIATEROS, I.
Versus iambici adManuelemimperatorem,
de zodiaco et aliis, qui in coelo sunt, circulis.
[G.]
MS à la BibL nationale de Paris (4 copies, dont
une du Xllh siècle).
Poème didactique.
9»0 GOMNENUS, MANUELES =
IlLiNOUEL HO KOMNÊnOS.
Apologia astronomica. [G.].
MS à la Bibl. du Vatican.
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ASTRONOMES GRECS.
45K
OM MANASSES, CONSTAUTINUS =:=
KÔN8TANTIPf08 HO MANASSÉ.
Opusculum versibus de astris, pianetis,
zodiaco et circule conscriptum. [G.]
MS a la Bibl. impériale de Vienne.
952 * ♦ ♦
Etymologicum magnum. [G.]
Fol., Vcnetiis, 1499; 333 feuillets, imprimés
sur deux colonnes; publié par les soins de
Z. Culliergus [Calloergi].
Fol., Venetiis, 4549; des presses de Paul us Manu-
tlus.
Fol., Heidelbergae, 1594, « cum notls F. Syl-
burgii, »
Fol., Veneliîs, 1710,
8», Lipsiae, 1786; par J. C. G. Ërncsti.
4», Lipsiae, 1816; édition revue par G. H. Schae-
fer.
4«, Lipsiae, 1819; par les soins de E. H. Baker,
L Baker et L. Kuhlemkamp.
Fol., Oxonii, 1848; texte revu par T. Gaisford.
Grand lexique grec de Tépoque byzantine, apparem-
ment du Xll« siècle, dont Tauleur est inconnu.
Parmi les BISS de cet ouvrage, celui de la Bibl.
arabrosiana de Milan est écrit de la main de MIcbael
Apostollus.
953 PEDIASimOS, lÔAMÉs.
Scholia in Cleomedis libres duos de
orbium coelestium contemplatione. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies, dont
une de la main de J. Auria).
954
XIII» SIÈCLE.
BLEMMIDAS, NICEPHORU8 =
NIKÉPH0R08 HO BLCMIUIDAS.
Epitome logica et physica. [G.]
8«, Augustae Vindelicorum, 1605; 280 pages;
publié par Wegelin.
Inséré sous le titre : De forma et magnitudine
Tcrrae, et faussement attribué à G. Plethon,
dans les Anecdota graeca de /. P. Siebenkeei,
8% Norimbergae, 4798.
Inséré dans Migne, Bibliotheca patrum gracco-
rum, 8«, Parisiis, t. CXLII, 1865, col. 1213-
1300.
95» NIKÉPH0R08 HO BLEM[III1DA8.
De Sole et Liuia tractatus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
= MONTUCLA, HdM, 1, 1799, 346.
9I$6 rriKÊPHOROS HO BLEMM1DA8.
Geographiae synopsis et de corporibus
coelestibus. [G.]
MS à rUniversité d'Oxford.
9tf7 ALEXAI^DER MONACHUS -=
ALEXANDROS HO 1II0NACH08.
In libros Aristotelis Meteorologicorum.
[G.]
MS à la Bibl. de rUniverdté d*Oxford.
91S8 III08CH0PULUS, M. ==
III08GH0P0UL08, M.
Sphaera. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leydc.
91S9 GEORGIU8 PACHYIIIERE8 =
GEArGIOS ho PACHU1I1ERÉ8.
E libro astronomico délecta fragmenta.
[G.-L.l
A la suite de TVieo Smymaeus, Liber de astrono-
raia, éd. T. H. Martin, 8», Parisiis, 1849. (Voir
n* 860.)
XIV* SIÈCLE.
960 THEODORU8 MELITËIMIOTA =
THE0D6R08 HO METOCHITE8.
Prooemium in astronomiam Ptoletnaei,
de judicandi facultate et animi principatu.
Inscriptio à Ptoiemaeo Canobi in Serapidis
templo consecrala, cum notis BuUialdi.
[G.-L.]
Joint au De judiciis de Ptoféméc donné par
/. Bullialdui, 4», Parisiis, 1663. (Voir n* 878.)
4% Hamburgi, 1719; « curante J. A. Fabrieius. »
Cet ouvrage existe en MS à TUniversIté de Leyde.
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i56
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
061 THEODORUS BIETOCHITES ==
THEODÔROS HO METOCHITES.
Aslronomia. [G.]
MS au Vatican et à la Bibl. marciona de Venise.
962 THEODORUS MELITENIOTA =
THEODÔROS HO METOGHITES.
Traduction.
De natura et inventione astronomiae et
scopus mathematicae. [L.]
Version latine en MS à l'Université de Leydc.
963 THEODÔROS HO METOGHITES.
Paraphrasis librorum de coelo Arislotelis.
[G.]
Commentarii in Ptoletnaei magnam com-
positionem. [G.]
Ces ouvrages sont apparemment perdus.
964 BARLAAmUS monachis =
BARLAAMOS ho monachos.
Logisticae astronomicae libri VI.
Fait partie du Recueil n* 776 : 8<», Argentorati
4572. (Voir ce no.) [G.-L.]
Le livre III est le seul qui traite de matières se
rapportant à Tastronomie, notamment des calculs
sexagésimaux des angles.
= Deumbre, His, I, i817, 3âÛ.
965 BARLAAMUS monachus =
BARLAAMOS ho monachos.
Eclipseos solaris deprehendae methodus,
illudquejuxta régulas a P/o/(?mrteo in Magna
syntaxi stabilitas. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (4 copies).
966 ISAAGUS ARGYRUS =
ISAAKÉS ARGUROS.
Lunares observationes. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
967 ISAAGUS ARGYRUS =
ISAAKÉS ARGUROS.
Tractatus astronomicus. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
968 ISAAGUS ARGYRUS =
ISAAKÉS ARGUROS.
Tabula astronomica. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
969 ISAAGUS ARGYRUS =
ISAAKÉS ARGUROS.
Tabulae persicae. [G.l
MS à la Bibl. marciana de Venise.
970 PLAWUDES, M.
In magnam calculationem secundum
Indos, tractatus arithmeticus, sed et qui
astronomica quaedam amplectitur. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
971 CHRYSOCOGGA, G. =
GHRUSOKOKKÉS, G.
Expositio in syntaxin Persarum per ca-
pita XLVII cum astronomicis designationibus
et geographicis tabulis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (i copies, dont
une remonte à ii09), au Trinity Collège de
Dublin et à la Bibl. impériale de Vienne.
Expositio in [Institutio ad] Persicos cano-
nes astronomiae. [G.]
MS, sans nom d*auteur, au Vatican, à la Bibl.
laurentiana de Florence et à la Bibl. nationale
de Paris.
De inveniendis syzygiis Lunae solaribus
per singulos anni menses. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
Ces différents MSS grecs ne paraissent différer que
par les titres. Ils contiennent une exposition de Taslro-
nomie des Persans diaprés les MSS que Chioniades avait
rapportés de Perse au XI II* siècle. La préface et quel-
ques tables ont été imprimées en version latine sous
le titre :
Synopsis tabularum astronomicarum per-
sicarum ex syntaxi Persarum, quae in Biblio-
theca Régis christianissimi graece manu-
scripta adservatur, excepta et nunc primum
in lucem édita opéra et studio /. Bullialdù [L.]
Inséré dans TAstronomia philolaica de /. But-
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ASTRONOMES GRECS.
437
lialdus [BouUiaii], fol., Parisiis, 4645,* à la p. 9ii.
^ Delambre, His, III, i8I9» i9I.
Les tables sont rapportées au méridien de Tibenes
c in provincia Chazarla »; époque, 1115. Elles sont
rédigées en persan, et mises en grec par Chrysococcès
pour Tusage de son Ûls. (Hyde, Syntagma, 2 vol. 4«, Oxo-
nii, 1767; au vol. I, In Ulugb Beigbi tabulas commen-
larii, p. xxiv.)
Ces tables, sous le titre de Tabulae persicae ou de
Tabuiae astronomicae, geographicae et chronologicae,
se trouvent intégralement, en grec, dans des MSS de
la Bibl. ambrosiana de Milan, de la Bibl. marciana de
Venise et de la Bibl. impériale de Vienne.
072 CHRYSOGOGIA, G. =
GHRUSOKOHKÉS, G.
Editio et expositio syntagmatis canonum
astronomicorum judaicorum. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne et (sans nom
d'auteur) à la Bibl. ambrosiana de Milan.
975 GREGORAS, I^ICEPHORUS =
NIKÊPHOROS HO GRÉGORA8.
De iis quae astronomiam vitupérant. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
XV« SIÈCLE.
074
miDIATA, G. «
MIDIATAS, GEÔRGIOS
Canonia, sivae tabulae astronomicae. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris, dans le Recueil
D»2419anc., 2*.
07» PLETHOn, G. =
GEÔRGIOS no PLÉTHON
Methodus astronomica cum subjunctis
canonibus eo pertinentibus et introductione
in genethliologiam seu artem astrologicam
erigendi themata genethliaca. [G.J
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
= MONTUCLA, HdM, I, 1799, 345.
976 PLETHOn, G. =
GEÔRGIOS HO PLÉTHAN.
Excerpta quinque, quorum quintum de
XII figuris zodiaci et de vu climatibus. [G.J
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Traités grecs anonymes,
de la décadence, apparemment antérieurs
à la fin du X^ siècle.
977 ♦ ♦ ♦
Scholia in duos Cleomedis libros. [G.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
978 ♦ ♦ *
Excerpta astronomica e Joanne Lydo,
Demetrio Triclinio, aliisque. [G-l
MS à la Bibl. nationale de Paris.
079 * * *
Scholia in Ptolemaei Almagestum. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
980 * * ♦
Prolegomena commentariorum in Ptole-
maei iibros mathematicae constructionis.
[G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
OBI ♦ * ♦
Commentarii in libros meteorologicorum
Aristotelis. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
982 ♦ * ♦
Diagramma synopticum de quatuor scien-
tiis mathematicis arithmetica, musica, geo-
nietria et astronomia. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
985 ♦ ♦ *
Canones historici et astronomici. [G.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Leyde.
Manuscrit du X« siècle; ces tables paraissent avoir
été composées au IX* siècle.
984 ♦ * ♦
Tabula annorum intercalariorumetcyclu^
epactorum X. seculi. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
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458
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Traités grecs anonymes,
de la décadence, apparemment postérieurs
au commencemefit du XI^ siècle, et s*éten-
dant jusqu'au XIV^ ou XV".
985 * * ^
Traduction.
Liber de ascensione (traduit par Costa ben
Lu£a Baalbachi). [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
Cette traduction arabe est faite vraisemblablement
sur on texte grec aujourd'hui inconnu.
986 « -f 4
Tractatus de sphaera. [G.]
MS à la fiibl. nationale de Paris.
Rédigé en 1008.
987 ♦ ♦ ♦
Clavicula astronomica. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
988 ♦ * ♦
De positione planetarum. [G.]
MS à rUniversité d^Oxford.
989 * ♦ ♦
Institutionis astrouomicae epitome. [G.]
MS à rUnivcrsité d'Oxford.
990 ♦ * ♦
Traduction.
Snahehiè, c'est-à-dire Liber de horis (par
Melelius). [A.]
MS au British Muséum (fonds Harlcy).
Traduit en 1630 du grec en arabe.
991 * ♦ ♦
Introductio ad IHolemaei lectionem. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
992 ♦ ♦ ♦
De rébus astronomicis libri duo. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit du Xlll< siècle.
995 ♦ ♦ ♦
Canonum astronomicorum explicatio. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
994 * * *
Canones astronomici. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
99» * ♦ *
Canones climatum et de cursu Solis et
Lunae. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
996 ♦ * *
Collectio miscella astronomica et astrolo-
gica. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
997 * ♦ ♦
Astronomica et judicialia quaedam. [G.]
MS à la Bibl. marclana de Venise.
998 ♦ * ♦
Canones astronomie! judaici hexapterugon
dictl. [G.]
MS à la Bibl. marciana de Venise et à la Bibl.
impériale de Vienne.
Avec des tables astronomiques.
999 ♦ ♦ ♦
Canones astronomici judaici. [G. |
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1000 * ♦ ♦
Canonica quatuor de motibus Lunae. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan (2 copies).
iOOi ♦ ♦ ♦
Tabulae astronomicae. [G.]
MS à la Bibl. marciana de Venise (3 copies).
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ASTIIONOMBS GRECS.
439
1002 ♦ * *
Hexapterugon. [G.]
MS à la Bibl. marciana de VeDÎse.
Tables astronomiques.
1005 ♦ ♦ ♦
Fines et termini planetarum. [G.]
MS à la fiibl. nationale de Paris.
1004 * * *
Theoria planetarum. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris .
1005 ♦ ♦ ♦
Observationes quaedam astronomicae de
planetis. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1006 ♦ ♦ ♦
Planetarum notae compendiariae. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1007 * ♦ ♦
Tabula qua horarum inaequalitas expli-
catur. [G.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
1008 * * *
Horologium, seu tabella exhibens variam
duodecim horarum mensuram in singulis
anni mensibus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1009 * * *
Methodus sciendi, quot horas Luna quali-
bet nocte luceat. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
lOiO * * *
Selenodromium, seu libellus graeco-
barbarus de cursu Lunae. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
lOii * * *
Tabula qua ortus et occasus siderum in
duodecim zodiac) signis ostenduntur. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1012 * * ♦
De cometis et aliis signis. [G.]
. MS à la Bibl. nationale de Paris.
1015 ♦ * *
De cometis et alla astronomica. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds Colbert).
1014 * * ♦
Scholia necessaria ad astronomicas hypo-
thèses. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
1015 ♦ * ♦
De inveniendo die Lunae, de epactis, de
Luna quatenus duodecim zodiaci signa
percurrit, de diebus faustis et infaustis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Copie datée 1384.
1016 ♦ * *
De constructione et de usu instrument!
quod tetragonon et cyclou tetratemerion, id
est quadrans circuli dicitur. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1017 ♦ * *
De cognitione regionum cum triangulis et
stellis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Écrit au XV« siècle.
1018 ♦ * *
Quemadmodum quis vel in mari, vel in
desertis deprehensus, clima in quo versatur
cognoscere potest. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Écrit au XV* siècle.
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440
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
ASTRONOMES LATINS.
Ici, comme pour les ouvrages en grec, ce qui concerne le Calendrier, la construction de TAsIroIabe et l'Astrologie,
a été rejeté dans les articles spéciaux relatifs à ces matières.
-— I®"* SIÈCLE.
1019 YARRO, n. T.
De astrologia.
Perdu; c'était une astronomie.
1020 LUGRETIUS, T.
Il y a près d*une centaine d'éditions de ce poète.
Nous ne citerons pas celles qui sont médiocres ou qui
présentent certains défauts.
De rerum natura libri VI.
Fol., [Brixiae, 4473?]. Le volume contient en
outre Catulle, Tibulle et Properce, C'est Tédi-
tion princeps de Lucrèce, — Très rare.
Fol., Veronae, 4486. — Fort rare.
4s Venetiis, 4495; reproduction de la précédente.
— Rare.
4», Venetiis, 1500j « apud Aldum •, texte revu
soigneusement par H. Ayancius. Plusieurs fois
réimprimé.
42% Florentîae, 4542; bonne édition, des presses
des Giunti.
Fol., Parisiis, [4520?]; « ctim commentariis
J,B, Pu*.
4s Parisiis, 4563; « cura D. Lambin[i] ».
Souvent réimprimé.
8% Antuerpiae, 4565; des presses de Plantin.
Édition revue sur les manuscrits par 0. Giplia.
nius [Giffen]. Des réimpressions.
8«, Francofurti, 4631 ; avec un choix de notes des
commentateurs et un lexique, par D. Pareus.
4% Florentiae, 4647; avec paraphrase explicative
et remarques par «/. Nardius,
4% Salmurii, 4660; avec des corrections et des
notes de T. Fabcr,
4«, Parisiis, 4680; « ad usum Delphini, cum
interpréta lione et notîs M, Fayi [Du Fay\ ».
Édition peu satisfaisante, cependant réim-
primée, entre autres par Valpy, 4 vol. 8*,
London, 4823.
8«, Oxonii, 4695; «cum interpretatione et notis
a T, Creech. » Texte revu très soigneusement.
Fort bonne édition, souvent réimprimée, notam-
ment: 8s Basileae, 4770; 8«, Lipsiae, 4778.
Fol., Londini, 4742; édition avec de belles
gravures.
42% Londini, 4713; par M. Mailtaire. Bonne
édition.
8», PaUvii, 4724 ; parles frères Volpî. Réimprimé.
2 vol. 4% Lugduni Batavorum, 4725; « cum notis
diversorum, interpretatione T, Creech, et
adnotationibus S. Havcrcampi, » Édition
importante; notes choisies.
2 vol. 42", Lutetiae Parisiorum, 4744. Bonne
édition, réimprimée.
42% Londini, 4752. Dans la collection des Autores
classici latini de Brindley,
8% Vindobonae, 4787; par J. C. Aller. Bonne
édition.
3 vol. 4% Londini, 4796-97; par G. WakeBeld
sur un travail de J. Bentley. Fort bonne édition,
réimprimée.
Fol., Milano, 4807; par L. Muse. Bonne édition
peu commune.
8% Londini, 4843; par J. Taylor. Plusieurs fois
réimprimé.
8°, Gantabrigiae et Londini, 4827; dans le
Corpus poctarum latinorum de W, S, Walker,
8«, Roma, 4828; dans la collection des auteurs
classiques de A. Mai,
8», Francofurti, 4833; dans le Corpus poctarum
latinorum de G. E, Wchcr, Bonne édition.
2 vol. 8% Parisiis, 4838; dans la collection latine
de P, A, ternaire,
8% Berolini, 4846; « recensuit C. Lachmann. »
Excellente édition, réimprimée : 8», Berolini ,
4850; puis 4853, 4860,4866.
8«, Lipsiae, 1852; « recensuit J. Bernaysius. »
Bonne édition, réimprimée : 8% Lipsiae, 4866.
46% New- York, 4864; texte revu par H. A. J.
Muncus.
Il y a des MSS de Lucrèce dans beaucoup de biblio-
thèques, notamment en Italie. La seule Bibl. laurentiana
de Florence en possède huit.
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ASTRONOMES LATINS.
441
Traductions,
Le poète [Les six livres de] Lucrèce [de la
nature des choses] (par Af. de Marolles),
[L.-Français.]
8s Paris, 4650.
8% Paris, 4659.
Très médiocre; la seconde édition difTère l)eaucoup
de la première^ L'auteur esl désigné dans les traductions
françaises sons le nom de Lucrèce.
De la nature des choses, avec des remar-
ques sur les endroits les plus difficiles (par
y. P. Des Coutures]).
2 vol. 42% Paris, 1685; traduction peu recom-
mandable, quoiqu'elle ait été réimprimée
plusieurs fois.
Lucrèce, traduction nouvelle (par M. L[a]
G[rangeJ). [L.-Français.]
â vol. 8«, Paris, 4768. Réimprimé, notamment
8», Paris, 4861 ; revu par Blanchet.
La nature des choses (par Le Blanc de
GuiUet).
2 vol. 8% Paris, 4788; traduction faible, mais
qui est la première complète en vers.
La nature des choses (par /. B. S. De Pon-
gerville). [L.-Français.]
2 vol. 8», Paris, 1823. £q vers; traduction
réimprimée sans le texte.
2 vol. 8% Paris, 4829-32. En prose, dans la
Bibliothèque latine-française de C. L, F. Panc-
kowke. Réimprimé.
De la nature des choses (par Chaniot).
[L.-Français.]
8% Paris, 4843; avec Virgite et Valerius Flaccus,
dans un même volume de la collection des
auteurs latins de />. Nitard, Lucrèce occupe les
p. 4-453, en comprenant les notes, qui ont peu
d^importance.
De rerum natura liber primus, cum ejus-
dem translatione in versus anglicos (par
/. Evelyn). [L.-Anglais.]
8», Londini, 4656.
L*ao(eur est désigné dans les traductions anglaises
soQs le nom de Locritids.
Epicurean philosophy done into English
verse (par T. Creech).
8», Oxford, 1682; souvent réimprimé.
Nature of things (par J. M. Good). [L.-
Anglais.]
2 vol. 4% London, 4805; bonne traduction.
On the nature of things (par T. Busby).
2 vol. 4«, London, 4843; faible.
De rerum natura translated (par U. A.J.
Munro),
8% Deighton, 1860, Réimprimé.
L'ouvrage de H. Frachetla, souvent cité comme une
traduction italienne de Lucrèce, est une dissertation sur
le poème De rerum natura et non une traduction.
(Voir n» 026.)
Délia natura délie cose libri sei (par
A. Marchetti).
4«, Londra, 4717; traduction en vers, souvent
réimprimée : dans le Corpus omnium veterum
poetarum latinorum cum versione Italica, de
F. ^rgellati, 6 vol. 4», Milano, 1731-65; au
vol. L L'édition en 2 vol. 8«, Amsterdam
[Paris], 1754, avec gravures, a été revue par
Gerbaut. Il y a encore une édition 42^ Firenze,
4820.
L'auteur esl désigné en italien sous le nom de
LUCRBZIO.
Ueber die [Von der] Natur der Dinge.
2 vol. 8o, Wien, 1784-85; par F. X. Mayr, en
prose.
2 vol. 8», Leipzig, 4795; par J. H. F. Meinecke,
en vers. [L.-Allemand.]
8», Leipzig, 4821 ; par K. L. Von Knebel. —
Réimprimé 1831.
8», Berlin, 1865; par G. Bossart-Oerden, sous le
titre : Das Wesen der Dinge, en vers.
16», Stuttgart, 1869; par W. Binder.
L'auteur est désigné en allemand sous le nom de
LUCRBZ.
Il y a aussi des traductions allemandes partielles :
Der erste und zweite Gezang des Lucrez
ûber das Wesen der Dinge (par Meisling) ;
4«, Helsingôr, 4852.
56
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443
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Von Wesen der Dinge, Buch I (par
A. Brieger);
8«, Poscn, 4866.
1021 CICERO, M. T.
Fragmentum Arati Phaenomenôn et Pro-
gnosticôn.
Fait parlie du Recueil n» 744 : 4% Vencliis, 4488.
(Voir ce n»).
Fait partie du Recueil n» 749 : fol., Venetiis,
4499; fol., Regii, 4503. (Voir ce n«).
4», Parisiis, 4540; « editio quae multoei amplior
est et emendatior quam vulgata. •
42% Basileae, 4540; contrefaçon de l'édition
précédente.
Fait partie du Recueil n» 772 : 2 vol. 4% Parisiis,
4559, au t. H; fol., Coloniae Agrippinae, 4569.
(Voir ce n*.)
Fait partie du Recueil n» 782 : 8% Edelbergae,
4589. (Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n» 784 : 4», Lugduni
Batavorum, 4600. (Voir ce n».) C'est dans cette
édition qne le texte de Cicéron est complété
par la restitution de H. Grotius,
Dans r Ara tus avec traduction italienne de Salvi-
nius : 8«, Florentiac, 4724; 8% Florenliae,
4765. (Voir n» 822.)
Dans le Corpus omnium veterum poetarum lati-
norum cum versione italica, de F. Argellati^
6 vol. 4«, Milano, 4734-65; au vol. II.
Fait partie du Recueil n« 792 : 2 vol. 8«, I^ipsiae,
4793-4804, au t II. (Voir ce n«.)
Fait parlie du Recueil n« 793 : 4«, Meiningae,
4817. (Voir ce n«.)
Inséré dans les Ciceronis Fragmenta poematum,
4s Lipsiae, 4827; excellente édition de ces
fragments publiée par Nobbe. Elle est presque
littéralement reproduite dans l'édition des
œuvres complètes dirigée par Orelli. (Voir
no 4025.)
De la version des PbaeDomeoa, il reste un peu plus
de 500 vers, formant environ les deux tiers ; des Pro-
gnostica, il ne reste que 27 vers. Comme on l'a vu
(n« 784), Grotius a essayé de restituer la partie perdue
du premier de ces poèmes.
Traduction.
Aratea, cum interpretatione gallica et notis
(par A. G. Pingre). [L.-Français.]
Dans A, G, Pingre, Manilii astronomicon, 2 vol.
8% Parisiis, 4786; au t. II, p. 212. La traduction
de Cicéron comprend les parties restituées par
H, Grotius. (Voir plus haut, présent n«.)
1022 CICERO, m. T.
Nous n'indiquerons des autres ouvrages de cet
auteur que des éditions choisies.
De republica quae supersunt, edente
Â. Maio.
4», Romac, 4822; cette édition présente des addi-
tions considérables au texte et aux notes. Elle
a été réimprimée :
8s Francofurti ad Moenum, 4826; sous le titre :
De republica libri ab A. Maio nuper reperti et
editi, cum ejusdem praefationeet commentariis,
textum denuo recognovit, fragmenta pridem
cognita, et Somnium Scipionis ad codices
manuscriptos et editiones veteres fidem correxit,
vcrsionem Somnii graecam cmendatius edidil,
et indices auxit G. H. Moser. Cette réimpres-
sion contient en outre les notes de F. Creuzer.
8», Gottingae, 4847; texte revu et annoté par
F. Osann[u8],
C'est dans le traité de la République que sont
exposées les idées cosmogoniques de Cicéron. Au lib. vi
se trouve le Somnium Scipionis, dont il y a des impres-
sions séparées :
1023 CICERO, M. T.
Somnium Scipionis.
A la suite du De officiis et d'autres traités :
4», Parisiis, [4i74]; caractères arrondis, un
peu lourds; des presses de U. Gering. —
Très-rare.
4% Burdigaliae, 4579; « cum commentariis
E. Vineli. »
8«, Halae, 4833.
On peut voir cap. 12 (4) comment on regardait, du
temps de Cicéron, Mercure et Vénus pour des compa-
gnons du Soleil.
Traductions,
Scipionis junioris somnium (en grec, par
M. Planudes).
Joint h l'édition du De republica de Cicéron,
8», Francofurti ad Moenum, 4826. (Voir
n» 4022.)
Traduction grecque du XIV« siècle, dont il existe
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ASTRONOMES LATINS.
445
d*assez nombreux MSS, notamment à TEscurial, au
Vatican, à TUniversité de Leyde, à la Bibl. royale de
Bruxelles.
Il sogno del Scipione (par Zambi da
Strata).
8», Pisa, 1816; publié par S. Ciampi.
Traduction italienne faite sur la version grecque de
M. Planudes.
1024 GIGERO, M. T.
De natura deorum libri III.
4», Venetiis, 1474; suivi d*autres traités de
Cicéron; le vol. a 187 feuillets. — Très-rare.
8», Lipsiac, 1815; « recensuit et emendavit
L- F. Heindorf. » Cest une très bonne édition.
8% Lipsiae, 1818; texte d*Ernesti, notes de
Davisius et de Wyttenbachius, et remarques de
F. Creuzer.
Au litre ii de ce traité se trouve le système astrono-
mique.
= DEtAMBRE, His, I, (817, 261.
I02« GIGERO, M. T.
Opéra.
4 vol. foI.,Mediolani, 1498-99;par A.Minutîanus.
9 vol. 8% Venetiis, 1519-33; des presses des
Aldi.
4 vol. fol., Venetiis, 1534-37; des presses des
Giunti.
10 vol. 8% Vetiis, 1540-46; par P. ManuUus,
avec les scholies.
4 vol. fol., Hamhurgi, 1618; par J. Grutcr, revue
sur les manuscrits.
10 vol. 12», Lugduni Batavorum, 1642; des
presses d'EIzevir, d'après l'édition précédente.
i vol. 4», Lugduni Batavorum, 1692; « cura
J. Gronovii. »
9 vol. 4% Parisiîs, 1740-42; par J. Olivelus
[Olîvet], d'après toutes les éditions existantes.
8 vol. 8«, Halae, 1774-77; par J. A. Ernesti, avec
la table appelée « Clavis ciceroniana •. Troi-
sième édition de cet érudit, augmentée et
améliorée.
30 vol. 8», Paris, 1823-27; par V. Le Clerc, avec
la traduction française.
12 vol. 8«, Tiguri, 1826-37; par J. C. Orellî, avec
les scholies et un « Onomasticum Tullianum »
qui occupe les trois derniers volumes.
19 vol. 8s Paris, 1827-32; dans la collection des
classiques latins de iV. E, Lemaire.
4 vol. 8% Londini, 1830; dans la collection des
classiques latins édités par A . J. Valpy,
30 vol. 8«, Paris, 1835; avec traduction française;
faisant partie de la Bibliothèque latine-fran-
çaise de C. L. F, Panckoucke.
Nous n'avons mentionné ici que les principales
éditions typiques; il en existe un grand nombre
d'autres.
iO^e GAE8AR, C. J.
Poema astronomicum.
De astris.
Mentionné par Plinius, Historia naturalis, lib. xviii,
cap. 25, et par Macrobius, Saturnalia, lib. i. Caesar
traitait dans cet écrit, qui parait perdu, des mouvements
des corps célestes.
1027 8ALLU8TIU8, G.
Opusculum de diis et mundo, cum notis
Uolsteinii.
13«, Romae, 1638; publié par les soins de
L. Allacci [Allatius].
1028 VITRirVIUS, M.
De Ârchitectura libri decem.
Éditions choisies,
2 part, fol., Romae, 1486; édition princeps.
Fol., Venetiis, 1511; par les soins de Jocundus
[Giocondo] : première édition avec figures.
4«, Romae, 1544; « cum G. Philandri [Philan-
drier] annotationibus. •
Fol., Amstelodami, 1649; fig. dans le texte,
impression d'Elzevir, notes de Z). Barbarut
[Barbara] et de C. Salmasius [Saumaise],
4», Berolini, 4800 h- Atlas fol., 1801; . recensuit
et glossario illustravit A. Bode. • Avec la
traduction allemande déjà parue en 1796.
(Voir plus bas.)
3 vol. 8% Lipsiae, 1807-08; • ex fidc librorum
scriptorum recensuit J. G. Schneider. •
4 vol. 4% Utini, 1825-30; « ex reccnsione
codicum, additis studiîs S. Stratico; • très
bonne édition.
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4i4
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
i vol. fol., Romae, 4836; 440 pi.; « emeDdatîo-
nibus et illustrationibus refecti, thesauro
variarum lectioDum ex codicibus undique
quaesitis et editionibus universis locoplctati. . . .
ab A. Marinio. v Superbe édition accompagnée
d*nne traduction italienne. (Voir plus bas.)
Le IX" livre de rArebitecture de Vitruve s'occupe
d*astroDOinie.
Les MSS de cet ouvrage sont communs dans nos
bibliothèques.
Traductions.
Architettura dal vero esemplare latine
nella volgar lingua tradotto (par F. L. Duran-
tim'i)
FoL, Vlnegia, 1535; caractères romains, belles
fig. sur bois.
Le nom de Tauleur, dans les traductions italiennes,
est VlTRBVIO.
I dieci libri dell' architettura tradutti et
commentati (par D. Barbara).
Fol., Vlnegia, 1556. — Rare.
i», Venetia, 4584.
Dell' architettura seconde i precetti di
Vitruvio e con chiarezza e brevità dichiarate
(par G. A. Rusconij.
Fol., Venezia, 4590; 160 pi.
Fol., Venezia, 1660; édition réputée mauTaise.
il s'agit bien ici d'une traduction du texte de Vitruve,
L'architettura colla traduziene italiana e
comento (par B. Galiani).
Fol.,Napoli, 1758; 25 pL
Fol., Napoli, 1790.
L'architectura (par V. Viviani).
5 vol. 8», Udino, 1830-33; fig.
L'architettura esposta in italiana favella ed
illustrata con cementi (par A. Marini).
3 vol. fol., Rome 1836-37; le 1I1« voL est formé
des 140 planches de son édition latine.
Architecture ou art de bien bâtir mis de
latin en français (par /. Martin).
Fol., Paris, 1547; première traduction française.
En français, Tauteur est appelé Titmiti.
Les dix livres d'architecture corrigez et
traduitz nouvellement en françois avec des
notes et des figures (par C. Perrault).
Fol., Paris, 1673.
L'architecture, traduction nouvelle (par
C. L. Maufras).
2 vol. 8% Paris, 1847-48; avec le texte latin.
Dans la Bibliotheca nova scriptorum latinorum
de C. L. P. Panckoucke,
Les dix livres d'architecture, nouvelle
édition, revue et corrigée (par E. Tardieu et
A . Coussin fils).
3 t. en 2 vol. 4» dont un allas, Paris, 1859; 94 pi.
Zehen Bûcher von der Architectur und
kûnistlichem Bawen (par G. H. Rivius).
Fol., Nûrnberg, 1548.
Fol., Basel, 1575.
Fol., Basel, 1614.
Baukunst (par A. Rode).
2 vol. 4», Leipzig, 1796.
Reproduit avec le texte latin : 4«, Berolini, 1 800.
(Voir plus haut).
Los diez libros de arquitectura traducidos
de latin en castellano (par M. de Urrea).
Fol., Alcala de Henares, 1587.
En espagnol, Fauteur est appelé Titrcvio.
Los diez libros de architectura traducidos
del latin y commentados(par/. Ortis y Sanz).
Fol., Madrid, 1787; 56 pi., superbe édition.
De baukoust (par P. Koek).
4*, Utrecht, 1705 (?)
The architecture translated into english.
2 vol. fol., London, 1730; avec le texte latin.
The architecture (par W. Newton).
2 vol. fol., London, 1771-91 ; fig.
The architecture (par W. Wilkitis).
2 part. 4% London, 1812-17.
The architecture (par /. Omit).
8«, London, 1826.
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ASTRONOMES LATINS.
445
1029 HYGIPfUS, C J.
Poeticon astronomicon iibri IV.
4^ Ferrariac, 4475; 60 feuillets dont le premier
est blanc. L'espace destine aux figures est resté
en blanc. — Excessivement rare.
4% Venetiîs, 4480; initiales ornées, grandes fig.
sur bois des constellations.
4», Venctiis, 4482; 57 feuillets en caractères
gothiques, fig. sur bois très bien gravées; des
presses de E. Ratdolt
4s Venctiis, 4485; avec les fig. sur bois de
rédition de 4482; des presses de E. Ratdolt.
4s Venetiis, 4485; des presses de T. de Blavis;
mauvaises fig.
4s Venetiis, 4488; reproduction de Tédition
précédente.
4», .Venetiis, 4497.
4«, Venetiis, 1498.
Fol., Coloniae, 4535 (des exemplaires portent
4 534) ; par les soins de J. Soter.
Fait partie du Recueil n« 762 : fol., Basilae, 4535;
fol., Basileae, 4549; foL, Basileae, 4570;
8% Parisiis, 4578; 8<», Lugduni, 4608; 8»,
Genevae, 4608; 8«, Lugduni Batavorum, 4670.
(Voir ce n*.)
4«, Saligniacf, 4539.
Fait partie du Recueil n« 772 : 2 vol. 4«, Pansiis,
4559; fol., Coloniae Agrippinae, 4569. (Voir
ce' n».)
4», Venetiis, 4584.
Fait partie du Recueil n*" 782 : 8», Edelbergae,
4589. (Voir ce n«.)
Inséré dans les M> thographi latinî de T, Muncke-
rut, 2 vol. 8% Amstelodami, 4684 ; réédité par
les soins de À, van Stavererif 4% Lugduni Bata-
vorum, 4742.
8«, Lipsiae, 4875; « ex codicibus a se primum
collatis rccensuit B. Bunte, » sous le titre
Astronomica.
Le Poeticon astronomicon d'Htjginus n*est pas un
ouvrage d'une grande valeur. Il se compose de quatre
livres. Leiib. i donne les définitions; le lib. ii rapporte
les légendes relatives à 44 constellations, avec une notice
des cinq planètes et de la voie lactée (il est en partie
une traduction des Catastérismes à^EratosthèneSt qu'Ry-
(/inu» avait plus complets que nous); le lib. m contient
le nombre et les arrangements des étoiles dans les
constellations; le lib. iv traite des cercles de la sphère,
du cours du Soleil et de la Lune, et du mouvement
des planètes. Un fragment qui manquait jusque-là
dans toutes les éditions, a été publié dans Leipzig,
NAE, 1769, 284.
= Delambre, His, I, 4817, 264.
Des MSS du poème astronomique d'Hvginus se trou-
vent au Vatican (plusieurs copies), au British Muséum,
il rUniversité d'Oxford, à celle de Cambridge, à celle
de Lejde (5 copies dont une du XI h siècle). Le MS du
monastère de S'-Gall est du Xl« siècle.
Traduction,
Von den XII Zaiche und XXXVI Pildern
des Himmcls mit jedes Stem.
4«, Augsburg, 4484.
4«, Augsburg, 4494.
Réimprimé à la suite du Kalender de J. Rûnigs-
perger, 4% Augsburg, 4512; 4*, Augsburg,
4513; 4% Strassburg, 4536; 4«, Strassburg,
4537. (Voir Sect. VI, art. Ephémérides.)
1050
HYGIPfUS, C. J.
Éditions du Poeticon astronomicon sous des titres
variés :
De mundi et sphaerae ac utriusque par-
tium declaratione.
4«, Venettis, 4502.
4», Venetiis, 4542.
4», Venetiis, 4547.
Le titre, sous cette forme, est plus particulièrement
celui du lib. i de Touvrage.
Aureum opus historiasque ad Amussini
pertractans una pariter cum multis astrono-
mica ratione ambagibus et signis poetarum.
4«, Parrhisiis, 4542; curieuses fig. sur bois.
4«, Parrhisiis, 4544; id.
De stellis.
4«, Papiae, 4543.
Argutissimi Iibri quattuor non solum
poeticas et hystoricas verum et astronomicas
per multas vcritates continentes.
4% Parisiis, [4517]; par les soins de J. Dullartus.
Titre imprimé en rouge et noir.
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446
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1031 HYGIPfUS, C. J.
De imaginibus coeli.
S**, Lipsiae, i86i ; édité par Hasper.
G*esl une rédaction diflTérenle du iii« livre du Poeticon
aslronomicon.
Jl y a des MSS de cet extrait à la Bibl. laurenliana
de Florence, à la Bibl. nationale de Paris, à la Bibl. de
Bâie.
1052 HYGINIS, C J
Quae hodie oxtant, adcurantc J. Sclie/ferOy
qui simul adjecit notas, îndicem et disserta-
tionem de vero hujus operis auctore ; accedunt
et T. Munckeri in Fabulas Hygini annota-
tiones.
8«, Hamburgi, i674.
1033 NIGIDILS FIGULL8, P.
Fragmenta.
Dans J. Rutger$\itui], Variae Icctioncs, 4«, I^ug-
duni Batavorum, 4618; au lib. m, cap. 46.
Quelques-uns de ces fragments appartiennent à un
traité de la sphère égyptienne comparée à la sphère
grecque.
1054 VIRGILIU8 Maro, P.
Astronomicae artis liber.
MS à la Bibl. Norfolk du Collège de Gresliam à
LfOndres.
-♦- I**^ SIÈCLE.
103» GERMAI^IGUS, G. I^ero-Gabsar.
Aratea [Arati phaenomena].
A la suite de rAstronomicon de ManHius,
édition fol., Bononiac, 4474. (Voir n» 4037.)
Fait partie du Recueil n» 744 : 4«, Vcneliis, 4488.
( Voir ce n» )
Fait partie du Recueil n» 749 : fol., Vcncliis,
4499; fol., Regii, 4505. (Voir ce n«.)
Fait partie du Recueil n« 762 : fol., Basileae,
4535; fol , BasileacJ549; fol., Basilcae, 4570;
8«, Parisiis, 4578; 8sLugduni, 4608; 8»,Gene-
vac, 4608; 8», Lugduni Batavorum, 4670.
(Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n^ 772 : S vol. 4^ Parisiis,
4559, au t II; fol., Coloniae Agrippinae, 4569.
(Voir ce n\)
Dans le Recueil n« 782 : 8% Edelbcrgac, 4589.
(Voir ce n».)
Dans le Syntagma de Grotius, 4o, Lugduni Bata-
vorum, 4600. (Voir n» 784.)
Dans les Carmiua familiae Cacsareac, « cura
J. C. Schwarlzîi • ; 8% Coburgi, 4745.
Dans le Recueil n» 792 : 2 vol. 8«, Lipsiae, au
t,II, 4804. (Voir ce no.)
Fait partie du Recueil n« 793 : 4«, Meiningae,
4847. (Voir ce n».)
A la fin du Phaedrus publié par J. C. Orclli;
8% Tigurî, 4834.
8«, Berolini, \ 867; « cum scholiis B. A, Breytig, »
Traduction.
Les phénomènes (par A'. Halma).
Dans son ouvrage : Les phénomènes d'Aratus,
4-, Paris, 4824. (Voir n» 822.) [L. -Français.]
L'ouvrage de Germanicus est une traduction libre
des Phénomènes d'Aralus en vers latins; il nous reste
presque entier.
1036 GERMANIGUS Gabsar.
Opéra omnia : Aratea phaenomena, pro-
gnostica, epigrammata et fragmenta.
8*, Luneburgae, 4728; par les soins de G. F.
Schmid.
1037
MAniLIUS, W.
Texte latin seul.
Astronomicon libri V.
4», Norimbergae, [4472]; imprimé par Regio-
montanus en caractères romains; 72 feuillets,
sans pagination, réclames ni signatures. —
Extrêmement rare ; un exemplaire à la Bibl.
d'Esté à Modène.
Fol. Bononiae, 4474; sans pagination ni signa-
tures, 87 pages. Texte d'après un manuscrit
du Mont-Cassin, accompagné d'un a Gommen-
tum » par L, Bonincontrius. A la suite du
poème de Manilius se trouve la version d'Aratus
de GermontctM, avec Tespace pour les figures
laissé en blanc. ~ Très rare ; un exemplaire
sur vélin à la Bibl. nationale de Paris, un autre
exemplaire à la Bibl. de TUnivcrsité de Bologne.
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ASTRONOMES LATINS.
447
4% Neapui]'[sic], [i475]; 80 feuillets non numé-
rotés, en caractères romains, sans réclames ni
signatures. — Rare.
4S s. I., [4480?]; 78 feuillets sans numérotage
ni réclames, mais avec signatures; impression
en caractères romains.
Fol., Romae, 1484; 102 pages non numérotées, en
caractères gothiques. Reproduction de Tédition
de 1474 de L. BomncorUrius. — Rare.
Fol., Hediolani, 1489; avec les corrections de
S. Dulcinius. — Rare.
Fol., Mediolani, 1499 ; reproduction de l'édition
précédente. — Rare.
Dans le Recueil n« 749 : fol., Venetlis, 1499;
fol., Regii, 1503. (Voir ce n-).
4», Romae, 1510; 84 pages. — Rare; un exem-
plaire à la Bibl. communale de Bologne.
Dans le Recueil n« 761 : fol., Basileac, 1533;
foK, Basileac, 1551. (Voir ce n».)
8% Basileac, 1540.
12o, Lugduni, 1551; 165 pages, par les soins de
A. Molinius.
12<», Lugduni, 1566; réimpression de Tédition
précédente.
â vol. 8«, Lutetiae, 1579; des presses de R. Ste-
pbanus [Estiennc], vol. 1 de 136 pages, vol. Il
de 393. Texte revu et commenté par J. J. Sca*
liger, qui a suivi un manuscrit très ancien de
Tabbaye de Gembloux.
8% Lutetiae, 1579; autre édition, dans laquelle
le Commentaire de J. J. Scaliger est en tête et
le texte de Mamlitis à la fin. Le volume est
intitulé : In Manilii quinque libros astrono-
micon commentarlus et castigationes.
8s Heidelbergae (des exemplaires ont Genevae),
1590; d'après l'édition de J. J. Scaliger, et avec
des notes de F, Sunius.
4^ Antuerpiac, 1599; conforme à l'édition
précédente.
9 vol. 4«, Lugduni Batavorum, 1600; des presses
de Plantin; « cum secundis J. J, Scaligeri
curis. » L'exemplaire de Poulkova porte la
date 1599.
8«, Lugduni Batavorum, 1604.
4», Argentorati, 1650; • Cum notis ex Scaligeri
manuscripto auctis et emendatis, adjectisque
etîam T. Reinesii et /. BuHialdi ad quaedam
loca animadversionibus, cura J. H. Boecleri. »
4% Argentorati, 1655; comme l'édition précédente.
Le texte a 151 pages, les notes en ont 462.
4<', Parisiis, 1679; édition « in usum Delphini •,
448 pages. Notes de J. «/. Scaliger, de M, Fayus
[Dufay] et de P. D. £rue([ttif].
8% Venetiis, 1728; dans la collection des classi-
ques latins publiée par T, Bettinelli,
4*, Londini, 1739; «ex recensione et cum notis
/?. Bcntleii; » avec le portrait de Bentley et une
planche représentant le globe de marbre du
musée Farnèse.
8% Basileac, 1740; réimpression de l'édition
précédente.
8% Patavii, 1743; par les soins des frères Vulpii
[Volpi]. Sont souvent joints à ce volume :
C. CelUtriui, Rudimenta asfronomica; D. Gre-
goriuê. De stellarum ortu; J. Ponledera,
Epistola de Manilii astronomia.
8% Argentorati, 1 767 ; texte de Bentley, avec la
lettre de J. Pontedera insérée dans l'édition
précédente. Éditeur E. Stoeber.
8% Londini, 1783; reproduction, par les soins
de E. Burton, de l'édition « ad usum Del-
phini • .
8«, Biponti, 1783; dans le vol. H des VirgilH
Opéra.
8% Argentorati, 1787.
8», Venetiis, 1788} texte de Bentley.
8% Parisiis, 1826; formant le vol. VI des Poetac
latlni minores ex recensione Wernsdorfiana, de
N. E, ternaire,
2 vol. 8s Londini, 1828; texte de Bentley, et
notes de l'édition « in usum Delphini », par
les soins de P. Chastes. Forme les vol. CXVIII
etCXIX des Auctores classici de il. «/• Valpy.
8«, Bcrolini, 1846; « recensuit F. Jacob[us]. »
Très bon texte, avec index et diagrammes
astrologiques, mais sans commentaires. Il y
avait eu de cette édition un Spécimen novae
recensionis M. Manilii astronomicon, 4<>, Posna-
niae, 1830.
Le poème de Maolilus est autant astrologique qu'as-
tronomique. On y trouve lib. i, des notions de la sphère ;
lib. Il, les sexes et autres qualités des signes du
zodiaque; lib. m, les correspondances astrologiques
entre les signes et les années, les mois, les jours ; lib. iv,
des considérations sur la grandeur de Pintelligence ;
lib. V, Pastrognosie extra-zodiacale, les levers et cou-
chers des constellations, la distinction des étoiles en six
grandeurs (la plus ancienne mention de ce genre).
» Delambbb, His, 1, 1817, ^.
Des MSS anciens des Astronomiques de Manilius se
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448
SECTION I. OUVRAGRS HISTORIQUES.
trouvent dans plusieurs bibliothèques, notamment à la
Bibl. laurentiana de Florence, à la Bibl. nationale de
Paris, à T Université d'Oxford, à celle de Leyde, à la
Bibl. royale de Bruxelles.
Texte latin avec traduction,
1 cinque libri delP astronomia (par G. Ban-
dini). [L.-Italien.]
3 part. 4% Milano, 4727; dans Corpus omnium
vetcrum poetarum latiuorum cum versione
italica; Raccolta degP antichi pocli latini colla
loro versione; publié par R, Palazzo,
Les trois premiers livres occupent le t. XVI de celte
collection, et les deux derniers le commencement du
t. XVII. La traduction seule a élé réimprimée : 4<>, Milano,
1737. (Voir plus loin.)
Aslronomicon libri quinque, accessere
Ckeronis Arataea, cum interpretatione gallica
et notis (par A. G. Pingre). [L.-Français.]
â voL 8% Parisiis, 4786.
Les astronomiques. [L.-Français.]
8«, Paris, 4843; dans la Collection des auteurs
latins avec la traduction française, sous la
direction de A Nisard, Manilius commence à
la p. 633 d'un volume qui contient Statius,
Martialis et Blanilius.
Himmelskugel, im Versmaasse des Origi-
nals zum ersten Maie ûbersetzt und mit
Anmerkgungen begleitet (par /. Merket). [L.-
Allemand.]
8», Ascbaffenburg, 4844.
4«, Ascbaffenburg, 4857; avec 3 lithographies
qui représentent le globe Farnèse.
« WfA, 111, 4860, 471
Traductions sans le texte,
The sphère of Manilius made english
poem, with annotations and an astronomical
appendix (par E. Slierburne).
Fol., London, 4675. — Fort rare; un exemplaire
à la Royal Astronomical Society of London, un
à rObscrvatoire de Grecnwich, un à TUnivcrsité
de Leyde.
Cette traduction ne comprend que le premier livre.
« BdB, XII, 4879, 302.
Fi ve books of ancient astronomy and astrol-
ogy done inlo English verse (par T. Creech).
8% London, 4697.
8% London, 1700.
I cinque libri dell' astronomia (par G. Ban-
dini).
4», Milano, 4737.
Cette traduction avait déjà paru avec le texte eu
1737, dans la Raccolta degP antichi poeti latini de
R. Palazzo (voir plus haut).
1038 8ENEGA, L. A.
Naturalium quaestionum libri VII.
4% Lipsiae, s. d.; 404 feuillets en caractères
gothiques, par les soins de A. de Colonia.
4^ Veneliis, 4522; des presses des Aldi, avec des
notes de M. Foriunatus.
8«, Gottingae, 4818; par les soins de G. D. Koeler.
8«, Romae, 4828; dans la Classicorum auctorum
ex vaticanis codicibus editio, de A. Mai.
Cet ouvrage traite de Tastronomie physique, compre-
nant les météores tant lumineux qu'aqueux, et des
Influences astrologiques des étoiles.
^ Delambrr, His, 1, 4817, 270.
II y a des MSS d*une certaine ancienneté des Quae-
stioues naturales à TEscurial, à TUniversité de Leyde
et dans quelques autres bibliothèques.
1059 SENECA, L. A.
Opéra (omnia).
Fol. Neapoli, 4475. — Réimprimé, fol., Coloniae,
4478. — Ces deux premières éditions ne
renferment pas les Quaestiones naturales; maïs
cet ouvrage fait partie des éditions suivantes.
Fol., Venetîis, 4492.
Fol., Basileae, 4545; par les soins de D. Erasmus.
— Réimprimé, fol., Basileae, 4529.
Fol., Romae, 4585; avec corrections et notes de
M. A. Muretus. — Réimprimé: fol., Parisiis,
4587;fol., Parisiis, 4598.
Fol., Antuerpiae, 4 605 ; par les soins de J. Lipsius,
avec des Scholia ad Quaestiones naturales, par
L. Fromundus. — Réimprimé : fol., Antuer-
piae, 4615; 42«, Amstclodami, 4G28; fol.;
Antuerpiae, 4652; 42», Amstclodami, 4634,
3 vol. 42«, Parisiis, 4637; 42% Lugduni BaU-
vorum, 4640; fol., Antuerpiae, 4652.
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ASTRONOMES LATINS.
449
Fol., Luteliae Parisiorum, 4607; aYcc des notes
qui n'ont été reproduites que par extraits
dans rédition dite Variorum. — Réimprimé :
fol., même lieu, 1619 et i627.
4 vol. 42% Lugduni Balavorum, 1649j avec les
corrections de J. Lipsius et J. P. Gronovius.
— Réimprimé: 4 vol. 42», Amslclodami, 1658;
3 vol. 8», Âmstelodami, 4672 (des exemplaires
de 4673); 2 vol 8», Lipsiae, 4702; 8», Lipsiae,
1770; 9 vol. 8» en 40 part., Paris, 1827-32,
dans la collection A^. E, ternaire,
5 vol. 8% Biponli, 4780-82, « opéra ad optimas
editiones collata. » — Réimprimé : 5 vol. 8»,
Argentorati, 4809.
5 vol. 8», Lipsiae, 4797-I8H ; par les soins de
F. £. Ruthkopf ; édition qui n*a pas été achevée.
5 voL 46% Lipsiae, 4832; dans la collection
C. Tauchnitz. Les Quaestiones naturales sont
au vol. V. — Réimprimé : 5 vol. 46% Lipsiae,
4866.
3 vol. 8^, Lipsiae, 4842-4K; par les soins de
C. R. Fickert. Les Quaestiones naturales sont
au vol. 111.
3 vol. 8% Lipsiae, 4852-53; par les soins de
F. Haase.
Traductions,
Mluvres complètes (par Chalvel),
Fol., Paris, 4604.
Fol., Paris, 4647.
OEuvres complètes (par Malherbe, Du Ryer
et Baudouin),
2 vol. fol., Paris, 4649.
Selecta opéra (par F. X, D{enis\i. [L.-Fran-
çais.]
42«, Parisîis, 4764.
42«, Parîsiis, 1790.
Les OEuvres traduites en français (par
La Grange),
7 vol. 42% Paris, 4778-79; publié par Naigeon.
6voL 8% Paris, 4785.
6 vol. 42% Paris, an III [1795].
8 tomes en 7 vol. 8% Tours, an III [1795].
Uvol. 42% Paris, 4849. [L.-Français.]
Les notes des Questions nalurelles sont de /. Darcet,
OEuvres complètes (par Baillard, Charpen-
tier, Cabaret-Dupaty, Du Rozoir, Héron de
Villefosse, Naudel), [L.-Français.]
8 vol. 8% Paris, 4832; dans la collection des
auteurs latins de C. L. F, Panckouckc,
Œuvres (par Baillard pour les Questions
naturelles). [L.-Français.]
8% Paris, 4838; dans la collection de D, NisarcL
L'auteur est appelé Sknèqie d:ins les traductions
françaises.
The Works bolh moral and natural ipar
T. Lodge),
Fol., London, 4614.
Fol, London, 4620.
Fol., London, 4632.
Le nom de r.oule(ir conserve en anglais la forme
latine 8eiieca .
Werke (par J, M. Moser et A, Pauly),
15 part. 42% Slultgarl, 4828-3(1. Les Naturbe-
traehtungen forment' les vol. IX et X.
Von den Kometen, ùberselzt und mit
erlâuterenden Anmerkungen versehen von
f . C. Gelpke.
12% Grimnia, 4835.
La tonne allemande du nom de Tautour est Senbka.
Les Obras, fol., Sevilla, 1491, ne conliennent pas les
Questions naturelles, non plus que les Sammtliclie
Werke ùberselzt von/. A'. ScAt7Av,8«, Halle und Leipzig,
1790.
1040
PLOÏIU8, C.
Éditions choisies.
Historia naturalis.
Fol., Veuetiis, 4469j édition princeps assez incor-
recte.
FoL, Romae, 4470; par les soins de J. Andréas.
Fol., Romae, 4473; par N. Perotli.
Fol., Tarvisii, 1479; parles soins de H. Bononius
[H. Boligni.]
Fol., Venetiis, 4487.
Fol., Veneliis, 4491.
Fol., Romae, 4492; par H, Barbarus: très bonne
édition.
Fol., Venetiis, 4496.
Fol., Brixiae, 4496 (nouveau titre en 4498).
57
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450
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
Fol., Vcneliis, 1497.
Fol., VcDctiis, 1499.
Fol., Paris, 4516; par les soins de N. Beraldus
[Bérauld], qui a fait de nombreuses corrections
au texte.
Fol., Parisiis, 1532; par Danesius.
3 vol. 8% Vcneliis, 1535-36; par S. Gelenius;
très bonne édition.
4 yol. 8«, Venetiis, 1556-38; des presses des
Aldi, avec index.
Fol., Basileae, 1545.
Fol., Venetiis, 1 559 ; impression de P. Manuccius,
après correction du texte et avec index.
Fol., Lugduni, 1587; par J. Dalecbamp; très
bonne édition.
3 vol. 12% Lugduni Batavorum, 1635; belle
édition, donnée par J. de Laet, imprimée par
Elzevir.
5 vol. 8% Lugduni Batavorum, 1669; « exrecen-
sione J. F. Gronovii et cum ejusdem et vario-
rum notis. »
5 vol. 4«, Parisiis, 1685; par J. Harduinus
[Hardouin], texte revu soigneusement, et notes.
Édition dite « ad usum Delphini. •
3 vol. fol., Parisiis, 1723; reproduction de
rédition précédente.
3 vol. fol., Parisiis [Basileae], 1741; autre
réimpression de l'édition de J. Harduinus»
10 vol. 8% Lipsiae, 1778-91 ; par G. F. Franz[ius];
avec les notes de J. Harduinus et autres.
6 vol. 12*, Parisiis, 1779; par G. Brotier.
5 vol. 8«, Biponti, 1783-84.
14 vol. 8% Londini, 1825; dans la réimpression,
par A, J. Valpy, des classiques « ad usum
Delphini. »
11 vol. 8«, Taurini, 1829; d'après Tédition de
«/• Harduinus»
4% Lipsiae, 1841; texte revu sur les manuscrits
par G. H. Weissius ; un index.
8 vol. 8», Hamburgi et Gothae, 1851-58; texte
très amélioré par J. Sillig^ notes importantes
et index.
» Delambre, His, 1, 1817, 218.
Les MSS de THistoire naturelle de Pline ne sont pas
rares. L'Université de Leyde en possède un qui remonte
au X« siècle.
Traductions,
Historia naturale del mondo (par C. Lan-
dino).
Fol., Venetia, 1476.
4s Vinegia, 1534.
4% Venetia, 1543; « emendata et correcta per
J, Brucioli, »
Historia naturale (par A. Bnidoli),
4«, Venetia, 1548.
Historia naturale (par L. Dofnenichi).
4«, Vinegia, 1561 (des exemplaires portent 1562).
4», Venetia, 1580.
L'auteur est nommé Plikio dans les traductions
italiennes.
Histoire du inonde, mise en François (par
A. DuPinO).
Fol., Lyon, 1542. Réimprimé dans la même ville
1567, 1584, 1605.
2 vol. 8% Genève, 1608.
2 tomes en 1 vol. fol., Paris, 1608. Réimprimé
dans la même ville 1615, 1622.
Histoire naturelle (par L. Poiminet de
Sivry). [L.-Français.]
12 vol. 4% Paris, 1771-82; avec notes de
P. Bouguer et de J, J, de Lalande, pour
l'astronomie et la géographie.
Histoire naturelle (par A. de GraMsagm).
[L.-Français.]
20 vol. 8«, Paris, 1835; dans la Bibliothèque
latine-française de C. L, F, Pcmekoucke.
Histoire naturelle (par E. Littré). [L.-Fran-
çais.]
2 vol. 8«, Paris, 1848-58; dans la collection des
auteurs latins de A Nisard, C'est la meilleure
traduction française. Un nouveau titre a été mis
au t. I en 1855.
La forme française du nom de l'auteur est Pl»b.
Natural history (par P. Holland).
Fol., London, 1601.
Natural history, with critical and explan-
atory notes.
3 vol. 8», London, 1847-50.
Cette traduction est restée inachevée. Les notes du
lib. Il sont de /. F. W. Berschel.
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ASTRONOMES LATINS.
451
Natural history (par /. Bostock et H. T.
Riley).
6 vol. 8*, Loodon, 4855-57; avec notes et illus-
trations.
U forme anglaise du nom de Tauleur est Pmmy.
Boecken en schriflen.
4% Arnhcim, 1640; fig. dans le texte.
Le nom de Tauteur conserve en hollandais la forme
latine Plihius.
Historia natural de C. Plinio Segundo (par
G. Huerte).
â vol. fol., Madrid, 1624-29; avec Commentaires
par le traducteur.
L'aoteur est nommé Pliuio en espagnol.
Naturgeschichte der Welt(par /. D. Denso),
2 vol. i», Rostock und Greifswald, 4764-65.
Naturgeschichte (par G. Grosse).
42 vol. 8«, Frankfurt, 4784-88.
Naturgeschichte (par P. H. Kûlb).
39 Hfle 46«, Stuttgart, 4840-56.
Naturgeschichte (par C. F. L. Strack).
3 vol. 8«, Bremen, 4853-55.
Le nom de l'auteur conserve en allemand la forme
latine Plirios.
Éditions partielles du livre IL
Liber secundus. De mundi historia, cum
commentariis /. MUichii diligenter conscrip-
tis.
4% Francofurti, 4553.
4», Lipsiae, 4573; « auctus et ropurgatus. »
Historia naturalis; part. I et II, cosmologia
et geographia cum annotationibus.
3 vol. 8«, Paris, 4828; dans la Bibliothèque
classique latine de N, E, Lemaircy par les soins
de C. Alexandre et F. Ansart. Sept autres
volumes complètent PHistoria naturalis dans
cette collection.
Traduction.
Le second livre, sur l'histoire des œuvres
de nature (par L. Meygret).
8», Paris, 4540.
8% Paris, 1552; revu par le traducteur.
1041 LUGAI^US, m. A.
Pharsaliae [De bello civili] libri X.
Fol., s. 1. n. d. — Édition princeps, très rare.
Fol., Romae, 4469; « ex recognttione J. Andreac.*
— Très rare.
Fol., Venetiis, 4477.
Après ces premières éditions, on peut recommander,
au milieu des nombreuses réimpressions de ce poète,
les publications suivantes :
8«, Venetiis, 4502; des presses d'Aldus. 11 y a des
réimpressions.
Fol., Montis- Ferra ti, 4520; avec les corrections
de J. Sulpitius. Plusieurs fois réimprimé.
8«, Lutetiae, 4545; des presses de R. Stephanus
[Estienne] ; texte revu sur d'anciens manuscrits.
Réimprimé.
46^ Antuerpiae, 1564; des presses de Plantin;
texte revu par T. Pulmann[us]. Réimprimé.
Fol., Basileae, 4578; avec les explications de
L, Hortensiui et les commentaires de J. Sulpû
tins,
8% Ljpsiac, 4589; texte revu par G. Bersman[us].
Réimprimé.
8«, Lugduni Batavorum, 4614; des presses de
Plantin avec le^ corrections de H. Grotius.
Souvent réimprimé.
24o, Amstelodami, 4651, des presses des Elzcvirs,
d'après Tcdition précédente.
8% Lugduni Batavorum, 4658; <> cum notis
variorum, » par les soins de C. Scbrevelius.
Réimprimé.
42^ Londini, 4749; par M. Maittaire.
2 vol. 4% Lugduni Batavorum, 1728 ; a cum notis
diversorum, » par F. Oudendorp[ius].
2 vol. 48<>, Londini, 4754; dans la collection
latine de Brindley.
4«, Strawborry Hill, 1760; par J. Bcntlei[us].
8s Biponti, 4783. Réimprimé.
Fol., Parisiis, 1795; belle édition de Didot,
soignée par A. A. Renouard.
8s Cantabrigiac et Londini, 4827; par les soins
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452
SECTION 1. OUVRAGES IIISTOIIIQUES.
de W. S, Walker, dans son Corpus poetarum
laUnorum.
2 vol. 8s Lipsiac, 1828-29; par les soins de
G. E. Webcr.
8% Quedlinburgi, \ 835 ; avec notes de C. H. Weisse.
Les MSS de Lucain sont très commuDs dans les
bibliothèques.
Traductions.
La historia que escrivo en latin el poeta
Lucano (par M, Lasso de Oropesa),
FolJLisboa, iUi].
Fol., Bnrgos, 1878.
8», Ambercs, 1585.
La farsalia (par /. de Jauregui),
4», Madrid, 1684.
2 vol. 8«, Madrid, 1789.
Traduction peu littérale, souvent simple imitation.
L'auteur est appelé en espagnol Ldcaro.
Pharsalia, versibus belgicis reddita (par
H. Storm).
8s Amsterdam, 1620.
Le nom de Tauteur conserve en hollandais la forme
latine Lt'CAims.
Pharsalia in anglicos versus translata (par
r. Mayu
12», Londini, 1630.
12sLondini, 1631.
Pharsalia in anglicos versus translata (par
N. Rowe),
Fol., Londini, 1718.
2 vol. 12», Londini. 1718.
2 vol. 12», Londini, 1720.
Pharsalia (par H, J. Riley).
8», London, 1853.
L'auteur est nommé en anglais Lican.
Farsalia, trasportata in lingua toscana, in
verso sciolto (par A. Campani),
12», Venelia, 1640.
La farsaglia inottavarima(parG.3/.ifcf^/o7i-
celti).
4», Roma, 1707.
La farsalia (par Bocella],
8», Pisa, 1804.
L'auteur est nommé en italien Lcgaiio.
Les œuvres, contenant l'histoire des guer-
res civiles (par 3f . de Marolles). [L.-Français.]
8», Paris, 1647. — Réimprimé.
La pharsale, en vers français {par G. de
Brebeuf).
4», Paris, 1655. — Plusieurs fois réimprimé,
entre autres : 12», Lcydc, 1658, des presses
d*Elzcvîr; 12», Amsterdam, 1662; 12», Paris,
1682; 12», La Haye, 1683; 2 vol. 8», Paris,
1796 [avec le texte latin].
La pharsale (par P. T. Masson),
12», Paris, 1765.
La pharsale (par /. F. Marmontel),
2 vol. 8», Paris, 1766.
2 vol. 12», Paris, 1816.
Traduction en prose, peu exacte.
La pharsale traduite en vers français (par
Lepernay).
2 vol. 8», Paris, 1834.
La pharsale (par P. Chasles, Greslou et
/. J. Courteau-Diverneresse).
2 vol. 8», Paris, 1835-36; dans la collection
des auteurs latins de C. L. F, Panckoucke,
[L.-Français.]
La pharsale (par B. Hauréau).
8», Paris, 1837; avec SUius Italiens et Claudien
dans un volume de la collection des auteurs
latins de D, Nisard. [L.-Français ]
L'auteur est nommé en français Lucain.
Pharsalia (en polonais par W, S. Chros-
çmslii).
Fol., Oliwie u Jana, 1690;
Le nom de l'auteur est écrit Lukahus.
Bûrgerliche oder pharsalische Kriege (par
C. W. von Borck).
8», Halle, 1749,
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ASTllONOMES LATINS.
455
Pharsalia oder Bûrgerkrieg (par P. Haus).
2 vol. 8s Frankfurl a. M., 4792.
Pharsalia oder Bûrgerkrieg (par F. H.
Bothe).
3 vol. 16s Stutigard, 1856.
3 vol. 16s Stutigard, 4869.
Pharsalia im Versmasse (par J. Krais).
7 Lief. 42s Stuttgart, 4869.
l/allemaDd conserve au nom de Tauteur sa forme
latine Lvcamds.
1I« SIÈCLE.
I04« APLLEjrUS, L.
Epitome divinum de mundo seu cosmo-
graphia.
iS Vicnnae, 4497; par les soins de J. Wintcr-
burgcr.
Il y a on MS de ce traité à la BIbl. de TUniversité de
Leyde.
404« APULEJU8, L
Sphaera Pythagorae.
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl. de
rUniyersité d*Oxford (4 copies).
Ce traité serait-il Tonvrage imprimé sous le nom de
Pytbagore en 1558 ? (Voir n» 795).
«044 APULEJUS, L.
Sphaera [Sphaerae ratio].
MS h la Bibl. nationale de Pans, à la Bibl. de
rUniversité de Leyde, au British Muséum
(fonds Harley), à la Bibl. de FUniversilé
d'Oxford (3 copies).
Cet ouvrage est selon toute vraisemblance le même
qae le précédent.
«04« APLLEJU8, L.
Opéra [omnia].
42s Lugduni Batavorum, 4600.
Ss Lugduni, 4644; avec les commentaires de
P. Beroaldui,
Texte revu par J. J. Scaliger et J. Bongars. (Voir
Sea 11, Astrologie.)
in« SIÈCLE.
1046 GENSORIPCUS.
De die natali.
Fait partie du Becueil n« 747 : fol., Bononiae,
1497; 4s [Vcnetiis], s. d.; 4s Venelîis,4500;
4s Mcdiolanl, 4503. (Voir ce n«.)
Fait partie du Recueil n<> 754 : 8s Venetiis, 4547;
fol., Parisiis, 4549; 8s Venetiis, 4528. (Voir
ce n«.)
Fait partie du Recueil n« 757 : 4s Basileae, 4 528;
4s Pictavii, 4568. (Voir ce n«.)
8s Venetiis, 4 584 ; •s^hAldo Manuccio emendatus
et notis illustratus; • portrait d'Aldus Plus
Manuccius. — Rare.
4», Lutctiae, 4583; par L. Carrion, d'après
rédition précédente.
8s Lugduni, 4593; d'après rédition aldine.
8s Lugduni, 4603; id.
Dans les Grammaticae latinae auctores antiqui
de //. Put8ch\iuê]; 4s Hanoviae, 4605.
4s Hamburgi, 4644; « ex receusione et cum
notis H, Lindenbrogii, » — Réimprimé : 4s
Lugduni Batavorum, 4642; 8<>, Gantabngiae,
4695.
4«, Lovanii, 4628; a ab E. Puteano publiée
Lovanii explicandus. « — Réiniprinâé : 4s
Lovanii, 4648.
4s Hamburgi, 4644; d'après l'édition aldine.
8s Altdorfîi, 4742; o ex recensione A.Goetz[ii]. »
8s Lugduni Batavorum, 4743; id., plus des notes
de F. J. F, Douza et S. Havercamp, Nouveau
titre en 1767.
8s Altdorphii, 4744; réimpression de l'édition
de A. Goetzde 4742.
42s Norîmbergae, 4805; « ex recensione et cum
annotationibus J, S. Gruberi. • Nouveau titre
en 4840.
Dans les Scriptores latini rei metricae de T, Gais-
ford; 8s Oxonii, 4837.
8«, Berolini, 4845; « recensuit et emendavit
0. Jabn. »
8"*, Leipzig, 4867; o recensuit, F. Hultsch. •
Le traité De die uatali, écrit en •+• 238, est très utile
pour la connaissance des calendriers et des ères
anciennes. L'auteur s*occupe aussi des influences des
astres.
= Delambre, Hi8, I, 4817, 295, - Munich, GAn, XXV,
4847, 493 (par L. von Jan),
L'édition de 1605, citée ci-dessus, renferme, outre le
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454
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
De die nauli, des fragments d*un irailé De Daturali
inslilutioDe, où il est question d'astroDomie, de
géométrie, de musique, de versiOcation. 11 est reconnu
aujourd'hui que ce traité a été attribué à tort par
Putsch à Censorinus : l'auteur en est inconnu.
Traductions.
Le livre de Cemorinus sur le jour natal,
traduit pour la première fois en français par
/. Mangeart. [L.-Français.]
8«, Paris, 4843; dans la Bibliotheca nova se ri p-
torura latinorumad optimas editiones recensita,
publiée par C. L. F, Panckoucke. Le raémc
volume contient en outre le Mémorial dMm-
pelius et les Prodiges de JuUut Obsequetis.
Celse, Vitnwey Censorin (OEuvres complè-
tes), Frontin (Des aqueducs de Rome), avec
la traduction. [L.-Français.]
8«, Paris, 4867,* dans la collection des auteurs
latins avec la traduction française, sous la
direction de D. Nitard,
1047 AMPELIUS, L.
Liber memorialis.
Fol., Hanoverae, i6H; par les soins et avec les
notes de C. Salmatius [Saumaite] , h \a suite
de son édition de Floms, — Réimpression :
42«, Lugduni Batavorum, 4658 (nouveau titre
4657) ; des presses des Elzevirs.
Aussi à la suite des éditions suivantes de Florus :
L, yi, Flori Epitomata, cura J. G. Graevii :
8«, Amstelodami, 4674; 8% Uitrajccti, 4680;
8«, Amstelodami, 469S; 8«, Amstelodami,
4702; 8% Lipsiae, 4760.
L, A, Florus et L, ^mpelius, ex recensione
M. Maittairc; 42«, Londini, 4715.
Florus cum notis integris Salmasii, Freinshemii, . . .
cura C A. Dukeri : 8®, Lugduni Batavorum,
4722; 8«, Ibid.. 4744.
Florus, accedit L, Atnpclii liber memorialis :
42», Halae, 4762; 42», Halac, 4776.
Florus et L, Ampelius : S*", Biponti, 4783;
8^ Strassburg, 4840.
Florus, accedit L. Ampelii liber memorialis :
42% Norimbcrgae, 4787; 42% Norimbergac,
4816.
Florus et Ampelius, 8", Parisiis, 4827; dans la
collection des classiques latins de iV. E, ternaire,
Flori epitome; Ampelii liber memorialis, reco-
gnovit £. Wolfflin : 8«, Lipsiae, 4854; 8«, Lip-
siae, 4862.
Séparément :
Liber memorialis.
42«, Lipsiae, 4 793; par les soins de C. H. Tzschucke.
8% Lipsiae, 4826; par les soins de J. A. Beck.
Résumé encyclopédique en cinquante chapitres, qui
comprend rastronomie, la géographie et Thistoire.
Traductions,
Unterricht ûber die wissenswûrdigsten
Dinge (par F, Hoffmann),
46% Stuttgart, 4850.
Le Mémorial.
8% Paris, 4843; à la suite de Censorinus, dans
la Bibliothèque latine- française de C, L, F.
Panckoucke, [L.-Françiis.]
IV® SIÈCLE.
1048 PRISCIAl^US.
De astronomia.
Inséré par Beda dans son Libellus de ratione
computî, imprimé parmi ses Opuscula, fol.,
Coloniae, 4557 (voir n" 4074), et parmi ses
Opéra, 4 vol. fol., Coloniae, 4688, et autres
éditions (voir n» 4075).
Pièce de vers en latin
1049 AUSOWIU8, D.
L'Eclogarium est un recueil de pièces de poésie, ayant
en tout 273 vers, où Fauteur parle fort superficiellement
d'astronomie, d'astrologie et du calendrier. N'a pas été
imprimé séparément, mais se trouve dans ses œuvres.
Opéra [omnia].
Fol., Venetiis, 4 472 ; sous le titre : Epigramroatum
liber et alia opuscula, 402 feuillets non numé-
rotés. Cette édition n'est pas complète. — Très
rare.
Fol., Mediolani, 4490, « ex recensione J. M, Fer-
rari, » sous le titre de Fragmenta ; 54 feuillets.
— Rare.
Fol., Venetiis, 4496 ; texte corrigé par J. Avancias,
qui a retrouvé quelques cpigrammes non encore
publiées. — Réimprimé : 4», Venetiis, 4507;
8s Venetiis, 4547, des presses des Aldi; S\
Florcntiae, 4547, des presses des Giunti.
4% Parmae, 4499 ; par les soins de T. Ugoletiis.
— Réimprimé : 4«, Venetiis, 4504.
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ASTRONOMES LATINS.
4ff5
4«, Parisiis, ittl7; « castigaU a J. B. Asccnsio. «
— Réimprimé: 16% Parisiis, i5Kl.
8% Lugduni, 4558; revu par S. Charpinus.
46s Anluerpiae, 1568; « correcta et scboliis
illustrata a T. Pulmanno, •
16% Lugduui, 4575, « recognita a J. Scaligero et
emendata. • — Réimprimé a cura notis vario-
rum B par les soins de J. TolHus : 2 vol. 8<»,
[Heidclbergae], 4588; 46% Antuerpiae, 4605,
des presses de Planlin; 8% Arostelodarai, 4674.
4% Burdigaliae, 1580; avec des notes de E. Vine-
tut, — Réimprimé : 4% Burdigaliae, 4590
(nouveau titre 4604).
!24% Arastelodami, 4631.
4% Parisiis, 4730; «exrecensioneJ. B. Soucbay,»
édition « ad usum Delpbini. •
Dans la Collectio pisaurensis omnium poematum
latinorura ; 6 vol. 4% Pisauri, 4766.
8<>,Biponli, 4785.
3 vol. 8% Londini, 4823; d'après Pédition bipon-
tine et avec les notes de Pédition de 4730.
Fait partie de la collection Vcdpy « in usum
Delpbini, • dont elle forme la fin du n« 55 et
les n*» 56 et 57.
Dans le Corpus poetarum latinorum edidit
W. S. Walker; 8% Cantabrigiae et Londini,
4827, où ^utone forme le n« 48.
Dans les Poetae latini vetcres ad fidem optimarum
cdltionum expressi ; 8% Florentiac, 4829.
Traductions,
Les œuvres (par P. Jaubert). [L.-Français.]
4 vol. 42% Paris, 4769.
4 vol. 42», Paris, s. d.
Les œuvres (par E. F. Corpel). [L.-Fran-
çais.]
2 vol. 8% Paris, 4842-43; dans la Bibliotbèque
latine-française de C. L, F. Panckoucke,
La forme française du nom de l'auteur est Acsonb.
1050 FIRMIGUS MATERnUS, J.
(De nativitatibus) Hatheseos institutionis
libri VIL
Fol., Venetiis, 4497; 4 feuillets préliminaires et
415 feuillets numérotés, imprimés sur 2 colon-
nes, en caractères romains; fîg. dans le texte.
— Très rare; un exemplaire à la Blbl. mar-
ciaoa de Venise.
Fait partie du Recueil n* 749 : fol., Venetiis,
4499; fol., Regii, 4503. (Voir ce n».)
Fait partie, sous le titre d'Astronomicôn libri VIII,
du Recueil n« 764 : fol., Basileae, 4533; fol.,
Basileae, 4554. (Voir ce n^) Dans ces éditions
Finnicut parait avoir huit livres au lieu de
sept; mais c'est que le « proemium • est
compté comme un livre.
Poème astronomique ou plutôt astrologique du
1V« siècle, attribué peut-être à tort à Firtnicus, L^auteur
a beaucoup emprunté à Manilius. La première édition
porte en léte : De nativitatibus.
Il y a des MSS de la Malheseos institulio à la Bibl.
laurenliana de Florence, à la Bibl. nationale de Paris,
au Britisb Muséum, à TUniversIté d'Oxford, à la Bibl. de
rÉcole de médecine de Montpellier.
iOtfi FIR.HINU8 [FIllIHIGCJH].
Repertorium de mutatione aeris, tam via
astrologica quam metheorologica, pristino
nitori restituta.
Fol., Parisiis, 4539; par P. Jollain[us].
C'est Touvrage précédent sous un autre titre.
i01$2 FAVOPIIU8, EoiOGius.
De somnio Scipionis.
Dans les Quaestiones Tulliaaae de A. Schott,
4^ Antuerpiae, 4613.
Avec le Ciceronis De officiis de /. G. Graevius,
S% Amstelodami, 4688. .
Dans les Ciceronis Opéra de /. C. OreUi[us],
42 vol. 8«, Tigurl, 4826-37; au vol. V, p. 597.
tOttS ATIEPIUS, R. F.
Arati phaenomena [et prognostica].
Fait partie du Recueil n« 744 : 4«, Venetiis, 4488.
(Voir ce n*».)
Fait partie du Recueil n« 749: fol., Venetiis, 4 499 ;
fol., Regii, 4503. (Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n» 772 : 2 vol. 4«, Parisiis,
4559, au vol. 11; fol., Coloniae Agrippinae,
4569. (Voir ce no.)
Fait partie du Recueil n<» 782 : 8«, Edelbergae,
4889. (Voir ce n«.)
Fait partie du Recueil n« 784.: 4«, Lugduni
BaUvorum, 4600. (Voir ce n«.)
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456
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Dans la Collectio pisaurensis omnium pocmatum
latinorum; 6 vol. 4^ Pisauri, 1766.
Fait partie du Recueil n<» 79!2 : 2 vol. S"", Lipsiac,
4793-4801. (Voir ce n*.)
Fait partie du Recueil n» 793 : 4^ Meiningae, 1817.
(Voir ce n«.)
Traduction.
Aratea phaenomena et Aratea prognostica
(avec la traduction française par P. Despoh
et JE. Saviot). [L.-Français.]
8«, Paris, 1843j dans C. L. h\ Panckoucke,
Bibliotheca nova scriptorura latinorum.
La paraphrase d'Aralus par Avienus nous reste en
entier : 1325 vers hexamètres pour les Phénomènes, et
559 pour les Signes.
1054 AVlENtS, n. F.
Opéra (quae extant).
4S Matriti, 1634; réunies par P. Mellian.
Fait partie de il/. 31ail(aire, Opéra cl fragmenta
veterum poclarum latinorum; 3 vol. fol.,
Londini, 4713. Avec nouveau titre : Corpus
omnium veterum poetarum } 2 vol. fol., Hagae
Comitis, 47â4.
V« SIÈCLE.
105» MACROBIUS, A. T.
Expositio [Interpretatio] in somnium Sci-
pionis H. T. Ciceronis et Saturnaliorum
libri VU.
Fol., Venetiis, 4472; 163 feuillets non numérotés,
en caractères romains. — Assez rare.
Fol., Sebusiani Agri, 1483; 494 feuillets.
Fol., Sebusiani Agri, 4485; 475 feuillets.
Fol., Venctib, 4543; texte revu par A. de Zannb.
8«, Florentiae, 4545; des presses des Giunti; texte
revu par N. Angelius. Le mot Expositio est ici
remplacé sur le titre par Interpretatio.
Fait partie du Recueil n<* 754 : 8% Venetiis, 1517;
fol., Parisiis, 1519; 8«, Venetiis, 1528. (Voir
ce n:)
Fol., Moguntiae, 1536; à la suite des Noctes
atticae d'Aulut GeUius, Cette édition a été
préparée par H. Arnoldus [Arnold].
8«, Lngduni, 1548.
8% Lugduni, 1585; édition de Henricus secundus
Stephanus [Henri, Esticnne].
Le Somnium Scipionis contient le système du monde.
Dans le !«■' entrelien des Saturnalla, il y a une expli-
cation du calendrier romain.
1056 MAGROBIUS, A. T.
Expositio in somnium Scipionis.
Fol., Venetiis, 1492.
Fol., Venetiis, 1500.
Fol., Bressiae, 4504.
Fol.« Venetiis, 4513j texte soigneusement revu
par J. Rivius.
46% Lugduni, 4560.
C^est Pouvrage précédent sans les Saturnales.
Les MSS du Commentarius in somnium Scipionis
sont communs. Ou en trouve noiamment à l'Escurial
(2 copies, dont une du Xll« siècle), à la Bibl. nationale
de Paris (3 copies), à TUniversité de Leyde (t copies),
à celle de Cambridge (2 copies), à la Bibl. royale de
Bruxelles (2 copies, dont une du commencement du
XI« siècle), à la Bibl. palatine de Vienne, à la Bibl. de
Bâie (2 copies), et dans diOereuies Bibl. départemen-
tales de France, telles que celles d'Orléans (copie du
X« siècle) et Tours (copie du IX* siècle).
Traduction.
Expositio in Ciceronis somnium Scipionis
(en grec, par M. Planoudes).
L*auteur y est appelé AIakrobios.
MS au Vatican, à la Bibl. ambrosiana de Milan, il
PUuiversilé de Leyde (â copies).
1057 MAGROBIUS, A. T.
Sphaera.
MS à rUniverslté de Leyde.
Probablement un exirait de P Expositio in somnium
Scipionis.
1058 MACaOBlUS, A. T.
Opéra (omnia emendata) [quae supersunt].
Fol., Basileac, 4535; par les soins de J. Camé-
ra rius.
8«, Lugduni Batavorum, 4597; avec les notes et
corrections de J. J, Pontanus, et les notes de
J, Meursius.
8% Lngduni Batavorum, 4638; reproduction de
rédition précédente.
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ASTRONOMES LATINS.
457
8*, Lugduni Batavorum, 4G70; avec les noies de
rédilioo de 4597, et de nouvelles notes de
J, Gronovius,
8% Londini, i69i; réimpression textuelle de
rédition précédente.
8% Pat^vîi, 1736; par les soins des frères
Vulpii [Volpi.]
8% Lipsiae i77i; réimpression de Tédition de
Leydede4670.
2 vol. 8», Bîponli, 1788.
2 vol. 8^ Quedlinburgi et Lipsiae, 1848-52; par
L. Janus [Jahn], d'après les manuscrits et les
éditions cxbtantes.
8% Leipzig, 1868; par les soins de F. Eyssenbard.
a Delambre, Bis, 1. 1817, "299.
Traductions.
Les œuvres (par C. Du Rozoir).
2 vol. 8% Paris, 1827; le français seulement et
sans aucune note.
(Euvres complètes (par A. Mahulj, [L.-
Français.]
8«, Paris, 1845; dans la collection des auteurs
latins de D. Nisard; à la léte du vol. XXI, qui
contient également Varron et Pomponius Mêla.
Œuvres (par //. Descamps, A'. A. Dubois,
LtAguenetA. U. Marlelli), [L.-Français.]
3 vol. 8% Paris, 1845-47; dans la Bibliothèque
latine-française de C. £. F, Panckoucke.
La forme française du nom de Tauteurest AIacrobb
i059 COW8ENTIU8, P.
Disciplinarum liberalium orbis.
Fait partie du Recueil n» 757 : 4», Basileao,
1528; 4% Pictavis, 1568. (Voir ce n».)
4060 CAPELLA, M M. F.
Opus de nuptiis philologiae et Mereurii.
FoL, VicenUae, 1499; « cura F. V. Bodiani; «
124 feuillets.
Fol., Mutinae, 1500; réimpression de l'édition
précédente.
Fol^ Vindobonae, 1516; « cum annotationibus
J, Dubravii, •
Fol., Basileae, 1532.
8<', Lugduni, 1539; « cum annotationibus
J, Dubravii, »
Fol, Basileae, 1577; « cum scholiis et variis
Icctionibus B. Vulcanii,» à la suite des Origines
d'Isidore de Séville.
8% Lugduni, 1658.
Fait partie des Mythographi latini publiés par
T, Munckerus, 2 vol. 8% Amstclodami, 1681,
au vol. Il, et réédités par les soins de
A. VanStaveren, 4», Lugduni Batavorum, 1742.
Muncker y a donné beaucoup de variantes
importantes d'après un manuscrit de Leydc.
Satyricon in quo de nuptiis philologiae et
Mereurii libri duo et de seplem artibus libe-
ralibus libri singulares omnes eteinendati et
notis sive februis //. Grotii illustrât!.
8% Lugduni Batavorum, 1599; des presses de
Plantin.
8«, Lugduni Batavorum (des exemplaires ont
Antuerpiae), 1600.
8», Lugduni Batavorum, 1601.
8«, Lugduni, 1619.
Le texte de Grotius a été corrigé depuis.
De nuptiis philologiae et Mereurii et de
septeni artibus liberalibus libri IX, . . . cum
commentario perpetuo edidit (/. F. Kopp.
2 part. 4% Francofurti ad Moenum, 1836.
Très bonne édition, avec les notes de tous les
commentateurs. L'astronomie se trouve placée dans
cette édition au ix» livre.
Martianus Capella; F. Eyssenhardt recen-
suit; accedunt Scholia in Caesaris Gennanici
Aratea.
8o, Lipsiae, 1866.
Ces différents articles ne sont qu*un seul et même
ouvrage, publié sous des titres différents. Cet ouvrage,
composé tour à tour de vers et de prose, est une sorte
d'encjfclopédie de renseignement classique du temps.
Après deux livres d'introduction, sept autres livres
traitent respectivement de ce qu'on a nommé au moyen
âge et à la Renaissance les sept arts libéraux. L'Astro-
nomie forme la matière du livre viii. Dans un chapitre
intitulé : Quod Tellus non sit centrum omnibus planetis,
l'auteur fait circuler Mercure et Vénus autour du Soleil.
11 est bon d'avertir que les éditions :
8», Bernae, 1703; « cura L. Walthardi; »
8o, Norimbergae, 1794; « edente J. A. Goetz; •
ne renferment que les deux premiers livres ou introduc-
58
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458
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
(ion, el par conséquent ne contiennent pas Tastronomie.
Sur les commentaires concernant le Satyricon voyez
rarticle de W. SiokeSt dans TÂrchacologia Cambrensis,
the journal of (he Cambrian Ârchaeological Association,
4th ser., vol. IV, 1873, p. 1, reproduit dans A, Kuhn^
Beitràge zur vergleichenden Sprachforschung, vol. Vil,
Berlin, 1873, p. 385; et celui de E, Narducci^ Intorno
ad un comento incdito di Remigio d'Auxerre al « Saty-
ricon » di Marziano Capclla e ad altri comenti al
medesimo c Satyricon, • dans BdB, XV, 1882, 505.
= Delambre, His, 1, 1817, 310.
1! y a des MSS du De nuptiis de Martianus Capella
dans un grand nombre de bibliothèques. Nous citerons
le Vatican (2 copies), la Bibl. laurentiana de Florence,
la Bibl. nationale de Paris (â copies), TUniversité de
Cambridge et celle d^Oxford, la Bibl. de Bàle (â copies),
la Bibl de Chartres (2 copies du ]X< siècle), la Bibl.
palatine de Vienne (ô copies, dont une du Xl« siècle).
Le Brilish Muséum possède un extrait manuscrit de
Martianus Capella^ intitulé De mensura Lunae
Traductions.
Le nozze di Mercurio et di fîlologia (par
A. Buonacduoli).
8», Mantova, 1578.
Le nom iulien de Tauteur est Capella, Marziano.
Nous ne citons pas les traductions qui ne renferment
que les deux premiers livres, et qui par conséquent
n^ont pas l'astronomie.
La Bibl. nationale de Turin possède une traduction
italienne manuscrite, par L. d^ Somû
VI* SIÈCLE.
1061
boetils, a. m. t. 8. «
boëtuius, a. m. t. s.
In hoc libro contenta : epitome com-
pendiosaque introductio in libros arithme-
ticos . . . , praxis numerandi . . . , introductio
in geometriam . . . sex libris distincta, liber
dequadratura circuli, insuper astronomicon.
Fol., Parisiis, 1503^ Impression de Volphgangus
et Henricus Stephanus ; 4 12 pages, fig. sur bois
dans le texte et sur les marges. Un exemplaire
à la Bibl. de rAcadémie de Modène.
Fol., Parisiis, 1510; Impression de Henricus
Stephanus.
Fol., Parisiis, 1521 ;id.
Fol., Parbiis, 1522.
•-= M. Cantor, Malhemalische Beilrfige zum Kulturleben
der Volker; 8o, Halle, 1863; p. 228. - AnM, IV, 1861, 256. -
BdB, 1, 1868, 140.
Il y a un MS du De astronomia, du ]X« siècle, à la
Bibl. du monastère de S* Gall.
1062 BOETIUS = BOETHIUS, A. M. T. 8.
Astronomia ; Ephemerides.
Dans /. Foeniseca^ Opéra; 4«, Augustae Vindeli-
corum, 1515. (Voir Sect. I, art. Astronomes
de la Renaissance.)
1063 BOETHIUS, A. Bl. T. S.
Opéra.
2 part, fol., Venetiis, U92-91; parL I, 222 feuil-
lets non numérotés, à deux colonnes, et part. IF,
92 feuillets numérotés. La seconde partie
a paru avant la première.
2 part, fol., Venetiis, 1499-97.
3 part, en 1 vol. fol., Basileae, 1570; avec
quelques additions.
Les traités scientifiques sont dans la part. L
Boethius a traduit du grec en latin PAImageste de
Ptolémée^ traduction perdue, qui sera toujours regrettée.
1064 FDLGEFITIU8, F. C. G.
Astronomica.
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Ne figture pas dans les éditions de ses Opéra.
106» CASSIODORUS, M. A.
Disciplinarum liberalium orbis.
Fait partie du Recueil n« 757 : 4o, Basileae,
1528; 4», PicUvis, 1568. (Voir ce n«.)
De quatuor mathematicis disciplinis com-
pendiuni.
4», Parisiis, 1540.
4% Parisiis, 1550.
4s Parisiis, 1580.
Autre titre du traité qui vient d'être mentionné.
Les quatre sciences considérées dans cet ouvrage
sont les branches du « quadrivium » : arithmétique,
géométrie, musique, astronomie.
1066 CASSIODORUS, M. A.
Opéra omnia quae extant.
Fol., Venetiis, 1491.
4», Parisiis, 1598.
4% Genevae, 1637.
4% Genevae, 1650.
4% Coloniae Allobrogum, 1656.
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ASTRONOMES LATINS.
459
4«, GencvaeJ663.
2 vol. fol., Rotomagi, i679; édition réputée la
meilleure de toutes, donnée par J. Garetius
[Gard].
2 vol. fol., Venctiac, 1729 j d'après la précédente.
Toutes ces édilions renferniPot le De quatuor matbe-
maticis disciplinis compeiidium; les deux dernières
contiennent en outre. 1. 1, le Computus paschalis, qui
n'a pas été imprimé séparément, mais qui est fausse-
ment attribué à Cassiodore, étant en réalité de Denys
le petit [Dionysius exiguns].
1067
GREGORIUS TUROPIËNSIS.
De cursu stellarum qualiter ad officium
implendum debeatobservari, sivedecursibus
ecclesiasticis cum coinmentationibus edidit
F. Haase.
4«, Uratislaviae, 1853; fig. sur bois et pi. conte-
nant un spécimen du MS de Bamberg.
Ce traité n'est pas au nombre des ouvrages réunis
dans les Opéra de Grégoire de Tours, publiés fol.,
Parisiis, 15âS, el fol., Parisiis, 1699.
VII« SIÈCLE.
1068 ISIDORUS UI8PALENSIS.
Etyniologiarum (liber) [libri XX].
Fol., [Argentorati ?], s.d.; 141 pages en caractères
gothiques à deux colonnes. Cette édition a été
attribuée à J. Mcntelin.
Fol., Coloniae, s. d.; 125 pages en caractères
gothiques à deux colonnes, attribuée h U. Zell.
Fol., Augustae Vindelicorum, 1472; 264 feuillets
non chiffrés, en caractères romains, fig. sur
bois.
Fol., Venetiis, 1483; imprimé sur deux colonnes,
en caractères gothiques.
Fol., Basileae, 1489.
Fol., [Venetiis, 1490]; avec le titre : Etymologia-
rum opus.
FoL, Parrhisiis, 1492; avec le titre: Opus quod
ethimologicum.
FoL, Venetiis, 1493; en caractères gothiques, à
deux colonnes.
Fol., Parrhisii, 1499.
FoL, Parisiis, 1509.
FoL, Parisiis, 1520.
FoL, Hagenoae, 1529.
Fol., Basileae, 1577; sous le titre : Originum
libri XX.
Dans les Auctores latinae linguae in unum redactt
corpus, de D. Gothofrcdus [Godefroy] : 4®,
Sancti Gcrvasii [Genève], 1595; reimprime,
même lieu et même format, 1602 et 1622.
4», Lipsiae, 18ô3; par les soins de F. V. Otto.
Formant le vol. III du Corpus grammaticorum
latinorum vetcrum.
L'auteur traite de l'astronomie dans le lib. III, Cap.
6 à 39. Il y regarde l'astrologie comme une superstition.
Il explique les mouvements de la sphère et des planètes.
Si ces aslres, dit-il, n'allaient pas en sens inverse des
fixes, retardant ainsi la marche de la huitième sphère,
celle-ci tournerait si vite qu'elle causerait la ruine du
monde. L'ouvrage renferme du reste une foule de
renseignements intéressants sur les sujets les plus
variés : c'est une grande encyclopédie. Cuvier a appelé
Isidore de Séville t le dernier savant du monde ancien. »
s= Delambre, His, I, 4817, 315.
Les MSS des Etymologiae abondent dans nos biblio-
thèques. L'Iglesia Mayor de Tolède en possède un qu'on
dit du Vlfe siècle, qui porte des annolations arabes. Il
y en a du YIII* siècle à l'Escurial, au Vatican (qui
n'a pas moins de 9 copies de cet ouvrage), aux Bibl.
de Chartres et de Laon. Ceux plus récents formeraient
une liste considérable.
1069 ISIDORUS UISPALEPISIS.
Liber de responsione mundi et de astrorum
ordinatione.
Fol., Augustae [Vindelicorum], 1472; 20 feuillets
non numérotés; curieuses fig. sur bois. Ce
volume passe pour le premier dans lequel on
se soit servi en Allemagne du caractère romain,
— Extrêmement rare; un exemplaire i la
Bibl. royale de Bruxelles.
8«, Berolini, 1857; par les soins de G. Becker.
Sous le titre : De natura rerum liber.
L'auteur s'occupe, dans cet ouvrage, des divisions
du temps, des saisons, du cours des astres. Ce traité
figure dans la plupart des éditions des Opéra d'/nciore,
sous le titre De natura rerum.
=» Delambre, His, 1, 1817, 316.
Des MSS de ce traité se rencontrent, sous les titres
De astrouomia ou Liber astrorum coeli, dans plusieurs
bibliothèques, par exemple au Vatican, à la Bibl. lauren-
tiana de Florence, à la Bibl. nationale de Paris, etc.
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460
SECTION I. OUVRAGBS HISTORIQUES.
1070 I8IDOIIU8 HI8PALENSIS.
De solslitio.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1071 ISIDOHUS HISPALEWSIS.
Opéra omnia.
Fol., Veneliis, U83.
Fol., Parisiis, 1580; o studio M. Bignaci [de La
Bignc]. «
2 vol. fol., Matrili, i 599 ; avec notes de J, S. Pcrcz
el J. Grfal,
Fol., ParisiiSf 1001; par J. Dubreuil, d'après
rédilion précédente.
Fol., Coloniae, 1617; d'après Pédition de 1599.
2 vol. fol., Madriti, 1778.
7 vol. 4®, Romae, 1797-1805 ; avec les commen-
taires de F. Arevali,
8 vol. 8», Parisiis, 1850; par Migne, d'après
l'édition précédente.
Les Elymologiae se trouvent au commencement des
éditions fol., el occupent les t. 111 el IV dans les deux
autres éditions. Le De nalura rerum ou Liber de respon-
sione mundi est au contraire à la fin.
La Bibl. de l'Arsenal, à Paris, possède une belle copie
manuscrite, en 2 vol., des Opéra d'isidorus Hispalensis.
1072 SISEBUTUS, F.
De eclipsibus Solis et Lunae.
Dans l'Anthologia velerum latinorum epigram-
matum et poematum, de P. Burmann[us\,
2 vol. 4», Amstelodami, 1759-75; au vol. II,
p. 522. Ouvrage réimprimé par les soins de
H. Meyer[us], 2 vol. 8», Lipsiac, 1855; aussi
au vol. 11.
Pièce de vers composée par un roi des Visigolbs el
adressée à Isidorus Hispalensis. Ce petit poème, dont
Pilhou et J. J. Scaliger avaient publié des fragments
imparfaits, était attribué à tort par ces savants à
Fulgentius ou a Varro Atacinus.
VI1I° SIÈCLE.
1075 BEDA [Venerabii.is].
De natura rerum et temporum ratione
iibri duo.
Fol., Basileae, 1529.
Cei ouvrage se trouve entre autres en MS au mona-
stère de S* Gall, à la Bibl. nationale de Paris el à celle
de Cliartres.
1074 BEDA [Yenerabilis].
Opuscula complura de temporum ratione
diligenter castigata atque illustrata veteribus
quibusdam annotationibus, una cum scholiis
in obscuriores aliquot locosauthore /. Novio-
mago.
Fol., Coloniac, 1557.
Ce volume contient les principaux traités de l'auteur
sur le calendrier, réimprimés dans ses Opéra.
= Delambre, His, 1, 1847, 322.
Des MSS du De temporibus existent au Vatican, à la
Bibl. laurentiana de Florence, à la Bibl. nationale de
Paris, à la Bibl. royale de Bruxelles. — Le traité De
computo ecclesiastico est en MS au Vatican, au mona-
stère de S» Gall (copie du IX« siècle), à la Bibl de
rharlres. — La Bibl. royale de Bruxelles possède un
autre traité, portant pour titre: De regularibus Solis et
Lunae. — Au Vatican il y a en outre trois traités de
Beda intitulés respectivemenl : De Sole, De Luna et
De astronomia. — Enfin, l'Université d'Oxford possède
un MS de cet auteur marqué Astronomica, et la Bibl.
palatine de Vienne en a un autre portant pour suscrip-
tion : De conslellationibus.
1075 BEDA [Yenerabilis].
Opéra omnia.
8 tomes co 5 vol. fol., Parisiis, 1544; « ex editione
F. Jametii. »
8 tomes en 5 vol. fol., Parisiis, 1554.
8 tomes en 4 vol. fol., Basileae, 1565; par J. Her-
vagius [Herwagcn].
8 tomes en 4 voL fol., Colouiae, 1612; d'après
l'édition précédente.
8 tomes en 4 vol. fol., Coloniae, 1688; édition
plus complète que les précédentes.
12 vol. 8^ Londini, 1845-44; « editio aucta, •
par les soins de J. A. Giles, avec une traduc-
tion anglaise des traités historiques.
6 vol. 8o, Montrouge, 1855; faisant partie de la
Patrologic de Migne, On a joint à cette édition
PaulxAs Diaconus.
Les ouvrages astronomiques de Beda se trouvent
presque tous au commencement de ses œuvres, et par
conséquent dans le vol. I de l'édition de 1544, ou dans
les vol. I et 11 des autres éditions. En voici la liste, avec
l'indication des matières dont ils traitent. Nous suivons
l'édition Coloniae, 1688, qui est la plus répandue.
Dans le 1. 1 de cette édition :
N* 8), p. 85 : De computo dialogus — éléments du
calendrier.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE DU MOYEN ÂGE
461
N»» 9), p. 89 : De divisionibus teraporum — du calen-
drier en général.
N0 15), p. 143 : De argumentis Lunae — du calendrier
ecclésiastique. Ce irailé est de Bcda junior,
N" 17), p. 215 : De embolismorum ralione computus
— de rinlercalalion.
N» 18), p. 257 ; Decemnovales circuli — cycles de
19 et de 532 ans. Dans les éditions anciennes ce traité
est rejeté après le Libellus de astrolabio.
N» 19), p. 306 : De cycio paschali, intitulé dans d'autres
éditions Computus vulgaris qui dicitur ephemeris
N® 20), p. 321 : Canones decemnovennalium circu-
lorum — tables pour le cycle de 19 ans.
N» 21), p. 323: De mundi coelestis terrcstrisque
constilulione — du système du monde. Dans ce traité
Dède regarde Mercure et Vénus comme circulant autour
du Soleil, il expose la cause des éclipses, parle d*un
passage de Mercure devant le Soleil qui n*était que
Pajiparition d'une grande tache sur le disque de Pastre,
et décrit le cours des planètes.
N* 23), p. 563 : De circulis sphaerae et polo — de la
position des apogées, des levers des signes, des constel-
lations, du tracé de la méridienne par des ombres
égales.
No 24), p. 369 : De planetarum et signorum ratione
— chez les Hébreux, les Chaldéens, les Égyptiens.
No 27), p. 390 : Pronostica temporum — astrologie
météorologique.
No 28), p. 392 : Mensura horologli et de diebus aegyp*
tiacis — sur la gnomonique. Traité placé plus loin dans
la plupart des anciennes éditions.
No 29), p. 394 : Libellus de astrolabio.
N* 30), p. 397 : De nativitaie infant um — astrologie.
No 33), p. 401 : De anno, de ratione temporum, de
celebrilale temporum, de variis computi regulis — en
vers hexamètres. Manque aux plus anciennes éditions.
No 34), p. 413 : Dionysius de annis — en vers tro-
chaïques. Manque également à ces éditions.
No 35), p. 418 : Libellus de ratione computi — sur
le calendrier et particulièrement le cycle de 522 ans
juliens.
No 36), p. 449 : De duodecim signis, de aetatibus —
en vers.
Dans le tome l(:
No 2), p. 43 : De temporum ralione — chronologie.
No 4), p 118 : De lemporibus.
No 10), p. 230 : De paschae celebratione liber sive de
aequinoctio verno juxta Anatolium aegyptium — de la
longueur de Tannée
Dans le tome VIII :
No 18), p. 488 : Gompositio horologii solaris — en vers
hexamètres. Ce traité, qui a passé longtemps sous le
nom de Beda est de P. Pithoeus, et a été imprimé
séparément. (Voir Sect. V., art. Gnomonique.)
=3 Delambre, Bis, I, 4817, 322.
On conserve à la Bibl. de Besançon uu MS ancien, qui
porte pour titre : Bedae Opéra astronomica.
1076 ALC(H)UIWU8 = ALCUIN, F.
Opéra, quae hactenus reperiri potuerunt,
omnia (par les soins de ^4. Duchesne [Quer-
cetanus]}.
Fol., Lutctiac Parisiorum, 1617.
Opéra post primam editionem de novo
collecta, multis locis emendata, et opusculis
primum repertis pluriinum aucta (par les
soins de Froben[ius]).
2 vol. fol., Ratisbonae, 1777. L'auteur y est
oppelé .ilbinus seu Alcuinus,
On trouve dans ces deux éditions des œuvres dM/ct/in,
les traités : De cursu et saitu Lunae et de bissexto; De
reperienda Luna paschali per xix annos.
De date incertaine,
1077 AYIEmUS, Bartuolomaeis.
Commentarii in omnes Aristotelis libros.
MS à la Bibl. de PEscurial.
HISTOIRE DE L'ASTRONOMIE DU MOYEN AGE.
1078 GRAJ^DAMICUS, J. =
GRAND AM Y, i
Dissertatio de eclipsi Solis notata à Pachy-
mere in Historia de Michaele Paleologo, et
epilogismus accuratus defectionis Solis quae
contigit anno Cliristi 12SS die 30 Decenrjbris.
inséré dans P, Possinus, Observationcs ad Histo-
riani Pachymeri, fol., Aomae, 1666; lib.
cap. 3.
IV,
1079 WEIDLEE, i. F.
Commentatio de mechanica astronomia
medii aevi.
4% Vitembergae, 1742 (des exemplaires ont 1745).
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462
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1080 UYDE, T.
Syntagma clissertati(fnum quas olim scpa-
ratim edidit. Accesserunt nonnulla ejusdem
opuscula hactenus inedita; necnon de ejus
vita scriptisque, prolegomena.
2 vol. 4«, Oxonii, <767; par les soins de
G. Sbarpe.
Au vol. I, n'' 3, sont les Tabulae loDgitudinum ac
latiludinum stellarum de Ulugh Beigh, avec le
commentaire de Byde. A la p. 93 de ce commentaire,
on trouve le catalogue d'étoiles fait à.Damas en 1533
par A. B, Al TizinL Les planches du vol. II contiennent
les noms des signes du zodiaque, des planètes et des
jours de la semaine, dans différentes langues de rOrient.
1081 T^OIIBEIIG, M
De astronomia Arabum.
4«,Lundae, 1802.
1082 JOURDAIN, A. L M. B.
Mémoire sur l'Observatoire de Méragah et
sur quelques instruments employés pour y
observer, suivi d'une notice sur Nassyr-
Eddin, le tout traduit des auteurs arabes et
persans.
8», Paris, 1840.
Publié d'abord dans le Magasin encyclopédique,
t. VI, 1809, p. 43 et 87.
1085 DELAMBUE, J. B J.
Histoire de l'astronomie du moyen âge.
4», Paris, 1819.
Ouvrage déjà mentionné au n® 35.
1084 UYLE]\BROEK, P. J.
Oratio de astronomiae conditione apud
Arabes aliasque medii aevi gentes orientales.
4^ Lugduni Batavorum, 1822. '
= BSm, m, 4825, 474.
1081$ ASCHLUr^D, A.
Al verdens bygning efter de Danskes og
andre gamle folkes lags aeldste forestilling
i aequatorial gjennemsnit tegnet og med
regnbue farverne illumineret.
8% Rjôbenhavn, 1827.
Systèmes cosmogoniques des anciens Danois, d'après
les légendes.
1086 SÉDILLOT, L. A.
Lettre au Bureau des Longitudes sur
quelques points de l'astronomie orientale.
8s Paris, 1834.
1087 SÉDILLOT, L. A.
Histoire de l'astronomie chez les Arabes.
8o, Paris, 1838.
1088 STARH, B
Histoire de l'astronomie dans le moyen
âge, savoir du commencement du VIU« siècle
jusqu'à la fin du XI**.
MS à la Bibl. de Munich.
1089 STARK, B.
Ueber die Verdienste der Benedictiner
um die Astronomie im Mittelalter.
MS à la Bibl. de Munich.
Cet auteur est mort en 1839.
1090 WRIGHT, T..
Popular treatises on science v^ritten during
the middle âges in anglo-saxon, anglo-nor-
man and english, edited from the original
manuscripts.
8», London, 1841.
8s London, 1860.
Un manuel anglo-saxon d'astronomie et (faoties
opuscules.
1091 SÉDILLOT, L. A.
Sur les systèmes géographiques des Grecs
et des Arabes et sur la détermination des
longitudes géographiques.
4% Paris, 1842; 1 carte.
1092 DEPilS, F.
Le monde enchanté; cosmographie et
histoire naturelle fantastiques du moyen âge.
8«, Paris, 1845.
De la page 391 à la page 350 se trouve une bibUogn*
phie cosmographique.
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HISTOIRE DE LASTUONOMIE DL' MOYEN AGE.
463
1095 FEREZ, J. T.
Estracto de las VII partidas del sabio rey
L. Alonso.
8\ Madrid, 1843.
1094 SÉDILLOT, L. A.
Matériaux pour servira l'histoire comparée
des sciences mathématiques chez les Grecs et
les Orientaux.
2 vol. 8s Paris, 484».49.
On irouvera dans le vol. I, p. 1, une noUce sur
Paslronomie grecque, p. 23 et 243 des détails sur Taslro-
oomie des Arabes, el p. 289 la description des inslru-
ments dont ceux-ci se servaient dans leurs observations.
Au vol. Il, p. 4âl, est un article sur Tastronomie de
rinde.
Cet ouvrage a déjà été mentionné au n^ 494.
1095 SANTAREH, M. F. db.
Essai sur l'histoire de la cosmographie et
de la cartographie pendant le moyen âge, et
sur les progrès de la géographie après les
grandes découvertes du XV® siècle.
3 vol. 8s Paris, 4849.»-2.
1096 SÉDILLOT, L. A.
Lettre à M. de Humboldt sur les travaux
de l'école arabe.
8s Paris, 1853.
1097 SÉDILLOT, L. A.
Deuxième lettre à M. de Humboldt sur
quelques points de l'histoire de l'astronomie
et des mathématiques chez les Orientaux.
8s Paris, 1859.
1098 HOEK, M.
De herleving der sterrekunde aan het
einde der middeleeuwen.
8s s'Gravenbagc, 1859.
1099 SÉDILLOT, L. A.
Courtes observations sur quelques points
de l'histoire de l'astronomie et des mathé-
matiques chez les Orientaux.
8s Paris, 4863.
1100 * * *
Intorno ad una traduzione italiana fatta
neir anno 1341 di un compilazione astrono-
mica di Alfonso X.
4s Roma, 4865.
1101 NARDUCCI, E.
Di alcuni passi notevoli d'antiche opère
fisiche e astronomiche.
8s Borna, 1866.
1102 VALLE, G. DELiJi.
Il senso geografico-astronomico dei luoghi
délia Divina Comedia.
8s Faenza, 1869.
1105 8ACHAU, ... & HOLETSCUEK, J.
Eine Berechnung der Entfernung des
Sonnen-Apogaeums von dem Frûhlings-
punkte bei Albîrunî.
8s Wicn, 1876.
1104 FAVARO, A.
Le matematiche nello studio di Padova dal
principio del secolo XIV alla fine del XVI.
8s Padova, 1880.
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46t
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
ASTRONOMES HEBREUX, ARMENIENS, SYRIAQUES, ARABES,
PERSANS ET TURCS.
On a fait usage des lettres suivantes pour désigner les différentes langues : [A] arabe; [H] hébreu; [P] persan;
[T] turc. On a rejeté dans les articles spéciaux qui les concernent les travaux relatifs à l'Astrolabe, à l'Astrologie,
aux Table) astronomiques et au Calendrier.
Le nom des auteurs présentant un grand nombre do variantes, nous avons donné d'abord ce nom sous sa forme
complète, en gros caractères, puis à la télé de chaque article, en lettres italiques, le nom tel qu'on le trouve dans
l'ouvrage ou le manuscrit cité.
DU I®"" AU VIII« SIÈCLE.
1105 ELIEZER BEPi UIRCAN
De orbitarum planetarum magnitudine ,
motu et significationibus. [H.]
MS dans les bibliothèques de i*Orient.
Ouvrage composé à la fiu du I" ou au coinmence-
ment du U^ siècle.
« MONTUCLA, HdM, I, i799, 424.
ADA BAR AHABA.
H06 Tekuphoth. [H.]
Traité hébreu du calcul des révolutions plané-
taires, qui parait perdu.
1107 De aequinoctiorum calculo. [H.]
Également perdu. Cet auteur était du 111' siècle.
C'est lui qui a divisé Theure en 1 000 minutes el la
minute en 1 000 secondes , division que suivent encore
les Juifs.
= MONTDCLA, HdM, 1, i799, 42i.
1108 EZECUIEL.
EzeguieL — Traité du mouvement du
zodiaque. [En arménien.]
MS.
Cet auteur est du VIII» siècle.
=r M. TCHANTCHIAN, Badmouthioun haTots, 3 vol. 4»,
Venezia, 4784; au t. il, p. 361.
IX« SIÈCLE.
1109 ABU'L UASSAl^i AL KUFI.
Ahkâm al nujtim, c'est-à-dire : Règles des
étoiles. [A.J
MS au King's Collège de Cambridge.
AHMED BEIV ABDALLAH AL HABA8U
AL MEUOUZI.
1110 Ahmed ben Abdallah Habash. — Traité
sur les observations de Damas. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
**** Ahmed ben Abdallah Ilabash. —Traité
sur les observations de Bagdad. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Ce recueil d'observations, ainsi que le précédent, a
servi à Tauteur pour préparer &a Table vériOée. (Voir
Seci. VI, art. Tables astronomiques.)
= L. A. SÉDILLOT. HgA, II, 4877,254.
MOHAMMED [AHMED] BE]>i HOTSAIR
AL FERGANY.
(ALFRAGAN.)
*t*2 Alfraganns, — Brevis ac perutilis
compilatio Alfragani astronomi peritissimi
totum id continens quod ad rudimenta
astronomica est opportunum. [L.]
4% Fcrrariae, 1493; édition de la version latine
de Joannes Hispalensis, faite au XII*' sièclCf
donnée ici par G. Eremita ou dcgli Eremiti.
Caractères gothiques, sans pagination. Grande
figure sur bois d'Alfragan, un livre à la main,
et fjgure de Téditeur, en habit d'ermite, tenant
un compas; ôO pages, avec figures dans le texte.
— Rare.
Fait partie du Recueil n« 704 : 4», Norimbergae,
1557, sous le titre Rudimenta astronomica.
(Voir ce n».)
8o, Parisiis, 1546; sous le titre : Compendium id
omne quod ad astronomiae rudimenta spcctat
complectens.
Par extraits, sous le titre : Exccrpta quaedam ex
Alfragani Elementis astronomicis, dans les
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
468
Astronomîca de Cholgius par /. Grainus;
4s Londinî, 4652. (Voir plus loin.)
11 y a des copies manuscrites de celle version laline à
la Bibl. laurenliana de Florence (oU Pauleur est appelé
Amentiu8 filius Tometi), à l'ÏIniversilé d'Oxford (oii il
est nommé Ametus filius Ametiu à la Bibl. Norfolk du
Gresbam Collège de Londres, à la Bibl. impériale de
Vienne, el aux Bibl. de Bâie et de Leipzig.
***s Muhamed filius Keiiri Ferganetuis. —
Elementa astronomîca. [A.-L.]
4», Amstelodamî, 1669.
Texte arabe de Pouvrage précédent, avec une version
laline el des notes copieuses et importantes par /. Goiius.
Malheureusement la mort a surpris ce commentaleur à
la fln du vue chapitre, et il y en a xxx. Cette édition
est la plus importante et la meilleure.
= BSm, IV, 1825, 469.
Le texte arabe est à la Bibl. nationale de Paris (fonds
de rOratoire) et parait exister également dans deux MSS
de l'Université de Cambridge. Le titre, dans Toriginal,
est : Livre des mouvements célestes et de la science des
étoiles.
*1*4 Alfragani Elementa astronomiae in
hebraeum conversa (par Jacob bar Samson
Antolij. [H.]
4^, Francofurti, 1590.
Il s'agit ici d'une traduction en bébreu, faite dans la
seconde moitié du Xllh siècle, de l'ouvrage dont on
vient d'indiquer des versions latines.
On possède des MSS de plusieurs traductions
hébraïques distinctes, une par un anonyme à la Bibl.
nationale de Paris et à l'Université d'Oxford, une autre
par Jacob ben Abbu Mori ben Simson ben Anaiolio^
vulgairement Jacob Anloliy à la Bibl. royale de Berlin
et à la fiibU impériale de Vienne, enfin une troisième
par Abul Chair à la Bibl. de l'Université de Leyde.
M*« Muhamed Alfraganm. — Chronolo-
gica et astronomîca elementa, a Palatinae
bibliothecae veteribus libris latine versa,
explicata et scholiis exposita. [L.]
8», Francofurti, 4590.
8«, Francofurti, 4648.
Version latine de J. Christmann, faite sur la traduc-
tion hébraïque de J. Antolù Notes précieuses. C'est le
même ouvrage qui avait paru à Ferrare en 1493, et dont
le texte arabe a été publié par J. GoUub en 1669. A la
suite des éditions de Christmânn il y a tu commentaire
de cet auteur sur les calendriers romain, égyptien,
arabe, persan, syriaque et hébreu.
1 Delambre, His, m, 1819, 63.
***ô Alfragam. — Trattato della sfera,
tradotto dal francese in italiano (par Zucchero
Bendvenni),
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam); nombreuses fig. Copie
faite en 4450.
Il nous parait probable que ce traité ne diffère pas des
Elementa astronomîca, dont on vient de parler.
1117 IBN HIBIPITA.
Âl moghni. [A.]
MS à la Bibl. de Munich.
Ouvrage d'astronomie composé 2i Bagdad en 8^. La
copie de Munich ne contient que la deuxième partie de
l'ouvrage.
1118 ♦ ♦ *
Astronomia elaborata a compluribus doc-
toribus jussu régis Maimon. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1119 ABOU OMAR THAALEB.
(GOLAM THAALEB.)
Ketab aliaum u alleil, c'est-à-dire : Livre
du jour et de la nuit. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
mx D'Herbelot, Bor, 4776, 495.
MACHA ALLAH AL MESBI
(MESSAH ALLAH.)
1130 Messahalah, — De scientia motus
orbis. [Version latine d'un texte arabe.]
4S Norimbergae, 4504; fig. sur bois sur le titre.
Il y a un MS de cette version latine au British
Muséum (fonds Harley) et peut-être k l'Université
d'Oxford.
59
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466
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
**** Messahala, — De elementis et orbi-
bus coelestibus liber. Cui adiectum est scrip-
tum cuiusdam hebraei de erîs seu intervallis
regnorum, et de diversis gentium annis ac
mensibus. Item ijsdem de rébus : scriptum
cuiusdam saraceni, continens praeterea prae-
cepta ad usum tabularum astronomicarum
utilissima. [Version latine d'un texte arabe.]
4^ Noribergac, 1549; 400 pages, fig. ; version
latine de J. Heller, — Très rare.
**22 Messahala, — De sphaera et astro-
nomia. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de FUniversilé d^Oxford.
1123 Meshala, — Theorica planetarum.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1124 Mashallah. — De armillis. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= L. A. SÉDILLOT, HgA, 11, 1877, 40.
1125 JUUSA [MOSES] BEN CHAHIIl.
Kab al adscher, c'est-îVdire : Sur la puis-
sance de l'attraction. [A.]
MSà la Bibl.derEscurial.
C't»st un irailé du mouvement des corps célestes.
1126 ELIAM BAR SINAM.
De mensura mensislunariset anni lunaris;
De mensura anni solaris. [En syriaque.]
MS au British Muséum.
L^auteur rapporte diflërenls solstices, dont deux
d'Aï Mamoun, et deux autres de 850- et 868.
ABOU MOHAMMED ABDALLAH BEN
KHALIL BEN lOUSOUF AL MABDINI.
(ABOU ABDALLAH AL MABDINI.)
1127 A hou Mohamned A hdailah ben Khalil
ben lousouf al MardinL — Varacat til ami
roba u almecantharat, c'est-à-dire : De l'usage
du quart de cercle et de l'astrolabe. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 899.
1128 Abdalla Maredinemis. — De qua-
drante astronomico. [A.]
MS à la Bibl. de rUniversité d*Oxford.
Probablement le même que Touvrage précédent.
112» Abdalla ben Khalil Almardimis. —
Analecta pretiosa. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
C'est une table des longueurs des jours pour la lati-
tude de Damas.
TUEBIT BEN CORAH AL SABI
AL HABRANL
(THEBIT BEN GOEAH.)
H50 Verba de imagine totius mundi. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
Joint au Textus sp[b]ere materialîs de J. de Sacro
Busto : fol., Lipsiae, IKOô; 4^ Lipsiae, 1510.
(Voir Scct. I, art. Astronomes de la Renais-
sance.)
La version latine est de Joannes Hispalensis, du
XI1« siècle. On en trouve de nombreuses copies manus-
crites, portant presque toujours pour titre : De imagini-
bus sphaerae et circulorum ejus. 11 y a de ces copies au
Vatican (où Tauteur est appelé TeUoth ben Chorezen),
à la Bibl. laurentiana de Florence, à la Bibl. nationale
de Paris (7 copies, dont 5 du XIV* siècle), à la Bibl. de
rUniversilé d'Oxford (3 copies au moins), à la Bibl. de
rUniversité de Cambridge, au British Muséum (3 copies,
au fonds Harley ), à la Bibl. impériale de Vienne (4 copies),
à la Bibl. de rUniversité de Gand.
L'Universiléd'Oxford possède en outre un MS hébreu
qui paraît être une version de l'ouvrage ci-dessus.
1131 Tractatus de motu octave spere; theo-
rica octave spere. [Version latine d'un texte
arabe.]
4% s. I., [1480]; fîg. — Excessivement rare.
Ce volume a paru sans nom d'auteur. U existe des
MSS de cet ouvrage de Thebit ben Corah, en version
latine, à la Bibl. nationale de Paris (5 copies, du XIV»
siècle), à la Bibl. de rUniversité d'Oxford, à celle du
British Muséum (fonds Harley), au Trinlly Collège de
Dublin, à la Bibl. impériale de Vienne.
= Delambre, His, 111, 4819, 73.
1152 De expositione vocabulorum Alma-
gesti. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford et au
British Muséum (fonds Harley).
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ASTRONOMES HÉBBEDX^ ARABES, ETC.
*61
1153 Tractatus de iis quae indigent expo-
sitione antequam legatur Almagestuin Ptole-
maei. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nalionale de Paris (5 copies, du XIV»
siècle), à celles des Universités de Cambridge et
d'Oxford, au British Muséum (2 copies, du XIV» siècle,
au fonds Harley), au Trinity Collège de Dublin, à la
Bibl. impériale de Vienne (6 copies).
1134 De causis eclipsium Solis et Lunae.
[A.]
MS.
= MONTUCLA, HdM, I, i799, 410.
115» Oe SoIis ac Lunae eclipsium supputa-
tione ubi Theon suppletur. [A.]
MS.
= MONTUCU, HdM, I. 4799, 440.
1156 De siderum motu tardiore, velociore
et medio. [A.]
MS.
= MONTUCLA, HdM, I, 4799, 4ia
1137 De anno solari. [A.]
MS.
= MONTUCLA, HdM, I, 4799, 440.
1158 De horometria seu horis diurnis ac
nocturnis. [A.]
MS.
= MONTUCLA, HdM, I, 4799, 440.
1139 De sideribus eorumque ad nauticae
ûsum. [A.]
MS.
« MONTUCLA, HdM, I, 4799, 440.
1140 De causa discriminis inter Ptoiemaei
tabulas et recentiores. [A.]
MS.
B MONTUCLA, HdM, I, 4799, 4^10.
1141 Astre nomicarum observationuni libri
complures. [A.]
MS.
= MONTUCLA, HdM, I, 4799, 440.
1142 De figura linearum quas gnomome-
trum (styii apicis umbra) percurrit. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« L. A. Sédillot, HgA, n, 4877, 48.
X* SIÈCLE.
MOHAMMED BEN DJAFAR [GIABER]
BEN SENAW ABOU ABDALLAH AL
B ATT AN Y.
( ALBATEGNL )
1143 Albategnius. — De motu stellarum
ex observationibus tum propriis tum Ptoie-
maei. [L.]
A la suite des Rudimcnta astronomica Jlfragani;
4», Norimbergae, 1557; avec des notes et
additions de /. Begiomontanus, (Voir n<^ 1142.)
Réédité sous le litre suivant :
1144 Albaiegnim. — De scientia stellaruiTi
liber cum aliquot additionibus /. Regiomon-
tani ex bibliotheca vaticana transcriptus. [L.]
4% Bononîae, 1645; 228 pages, titre gravé sur
cuivre.
Version latine de Piato Tiburiinus [Platon de Tivolf]^
faite au XII« siècle.
» Londres, PTr, 4693, 943 (par E, Ualiey). - Delambre,
His, III, 4849, 40.
Le MS arabe de cet ouvrage existe au Vatican, sous
le titre : Zydge sâby, c'est-à-dire : Table sabéenne. Il y a
des MSS de la version latine à la Bibl. ambrosiaoa de
Milan et à la Bibl de rUniversité d'Oxford.
1145 Mohamed bm Giaber. — Opus egre-
gium astronomico-chronologico-astronomi-
cum. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial.
Ouvrage important en 57 chapitres, contenant entre
autres une table des souverains d*Assyrie, de Perse, de
Grèce, de Rome, et des califes, très précieuse pour
calculer les dates exprimées par les années des règnes
de ces princes.
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468
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
ABD EL AZYZ AL GABITI.
(ALGHABITIUS.)
1146 Ezzeddin Abdilaziz al Vafau —
Kefaiat fi fadhlat al-semt, c'est-à-dire : Traité
des méridiens et du point vertical. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 470.
H47 Izzeddin. — Dissertatio de quodam
instrumente astronomico. [A.]
MS à la Dîbl. nationale de Paris (2 copies).
1148 Abd el Hazis al Cabiti. — Seleno-
graphia. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
» MOHTUCLA, HdM, I, i799, 403.
1 140 Wafai. — De circule aequatoris. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Leyde.
1150 ABOUL HASSAN ABDERR AMMAN
BEW OMAR SOUFITA.
(AL 80UFI.)
Abd al Rhaman al Sùfi. — Description des
étoiles fixes composée au milieu du X® siècle
de notre ère; traduction littérale de deux
manuscrits arabes de la bibliothèque royale
de Copenhague et de la bibliothèque impé-
riale de Saint-Pétersbourg ; avec des notes,
par H. C. F. C. Schjellerup.
4», Saint-Pétersbourg, 1874.
Catalogue de 1018 étoiles pour Tépoque 964. Un
exiraît avait été donné par BouUiau [Rullialdus]^
Astronomia philolaica, fol., Parisiis, 1645; liv. v, cap. 3.
L'auteur y est appelé Ebennesophim,
Indépendamment des MSS cités dans le titre, de
Copenhague et de Pétersbourg, il existe en Europe
plusieurs autres MSS arabes de cet intéressant ouvrage,
savoir: à TEscurial, sous un titre signifiant Introductio
in astronomicam discipllnam, par Abulhassan Abdel-
rahman ben Omar SuphUa; à la Bibl. nationale de
Paris, trois copies intitulées Tractatus in qiio de rébus
astronomicis, Tauteur étant nommé Abderrahman [ben
Omar] Abulhucein Sou fi; à la Bibl. de T Arsenal à
Paris, sous le titre Liber de locis stellarum fizamm,
par Eben Nozophi seu Azophi; à TUniversilé de Leyde,
où Pauteur est appelé Abu el-Feth esSûfi; à TUniver-
sité d'Oxford, sous le tilre De asterismis cum eorun
figuris, par Abulhosain Alsupbi; au British Muséum,
avec le titre Figurae astrorum, par Abu'l Husain Abd
al Rahman ibn Umar al Su fi,
= Paris, N & E, XII, 48îM (par J. Caussin).
1151 KHALILI.
Gedoval fadhl al dair, c'est-à-dire : Table
de la longueur des jours et des nuits. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cette table est calculée pour la latilude de SS» 30',
qui est celle de Damas.
1152 ENOCH.
De domibus stellarum. [P.]
MS à la Bibl. medicca de Florence.
ABOU YOUÇOUF [JACOB] IBN ISHAK
IBN ASSABAU [ABU JOSEPH].
(ALKENDI.)
1155 Jacoub ben Ishac. — De distantiis et
earum dimensione. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
t*^^ Jaœb Alkindi. — De theorica plane-
tarum. [A.]
MS au British Muséum (fonds Cotton).
**^^ Jacob bm Isaak Alchindi. — Tracta-
tus de instrumento quodam mathematico a
se invento. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
11 s^agit des planisphères et des armllles.
1156 Al Keiidi. — Commentarius in Auto-
lyci de sphaera mobili librum. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 442.
1157 lacoub Alkindi, — Commentarius in
Hypsiclis librum de ascensionibus. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= MONTUCU, HdM, I, i799, 407.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES^ ETC.
469
1158 Al Kendi. — De motu diurno. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
1150 Alchindi, — Astronomica. [P.]
MS à la Bibl. medicca do Florence.
Tradiiclion persane de Tun ou Taulre des iraités qui
précèdent.
ABOU NASSIR JHOUAMIUED BEN MOHA]»
MED BEN TARSKUAN AL FARABI.
(ALFARABI.)
JI60 Abu Nasir Muhammed ben Targhan
Far obi, — Quaestiones astronomicae. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Leyde.
Itei Abu Nasr al Farabi. — Ihsâ el o'ioum,
c'est-à-dire : Encyclopédie des sciences. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
L'auteur y donne un aperçu de toutes les sciences,
et accorde une certaine étendue à Tastronomie.
ii62 Abu Nasser Mohammed ben Moham-
med al Farabi. — De perpétue astrorum
motu. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= MoNTUCLA, HdM, I, 4799, 405.
Il est bon d'avertir qu'aucun des ouvrages d'astro-
nomie de cet auteur ne figure dans : Aifarabius, Opéra
varia, 4«, Parisiis, 1638.
1165 ABOUL UOSSAIN AHMED BEN
AL FARES AL LAGOUI.
Ketab alleil u alnahar, c'est-à-dire : Livre
des jours et des nuits. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 49i.
1164 ISAIA BEPI FRAIGOI^
Encyclopaedia. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial.
Cet ouvrage Important contient les éléments des
diverses sciences.
1165 GHEHAB-EDDIN AHMED BEN
RAHHIAH TANBOGHAH AL-MAJDI
AL-SCHAFEt.
Institutions mathématiques pour celui qui
veut connaître les principes sur lesquels
repose la solution des questions. [A.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
Commentaire en soixante chapitres sur les Perles
répandues sur l'usage du quart de cercle de Abou abd
AIrabroan Abdallah al-Mardini. (Voir n» 1 127.)
1166 ♦ * *
Le calendrier de Cordouc de Tannée 961 ;
texte arabe avec traduction latine ancienne.
[A.-L.]
8», Leide, 1873 ; publié par R. Dozy.
ZMP, His, XIX, d874, 1 (par «, Stelmchneider).
XI® SIÈCLE.
1167 MOHAMMED BEN AHMED IBN
lAHIA ABOUL WÉFA AL BUZC.IAPII.
(ABOUL WÉFA.)
Aboul Wéfa Mohammed al Bouzgiani. —
Almagestum novum sive systema astronomi-
cum. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ouvrage considérable, écrit en 1002, dans lequel on
a cru trouver la découverte de la variation. (Voir noire
t II, col. 17-21.) La traduction française des passages
qui ont fait l'objet de ce litige, savoir chap. 1 à 1 1 de
la II* section du VI 1« discours, a été publiée par
/. B. Biot, dans JdS,, 1845, 151.
= Delambre, His, 111. d8i9, \^,
1108 ALBOUAZEN ALI ABEI^ BAGEL.
(ABEN BAGEL.)
Abenragel llaly. — De Venere et Marte, de
Mercurio. [Version latine de l'arabe.]
i\IS à la Bibl. de Bâle.
ABOU ALI AL HOSSAIN BEN ABDAL-
LAH BEN ALHA8SAW [IBN SINA] BEN
ALI FETU [ALAPHAT, ALIHAIT, ALFAY-
HAGH, ALTHOBAGU].
(AVICENNA.)
*t6» Abu Ali ibn Sina. — Traclatus de
coelo, astris et meteoris. [A.]
MS au British Muséum.
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470
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Traductions.
Avicena. — Liber de coelo et mundo de
arabica lingua in hebraicam conversus. [H.]
MS.
Il y a deux de ces traduclioiis, qui n'eu font peut-
être qu'une seule, Tune sans nom d'auteur,, à la Bibl.
nationale de Paris et à la Bibl. impériale de Vienne,
Fautre faite au XIII* siècle par Salomon ben Mose
Melgueiri, à la Bibl. de Munich et à la Bibl. royale de
Berlin (copie où l'auteur n'est pas nommé).
Avisena. — De coelo et mundo; Logica;
De anima ; De animalibus. [L.]
Fol., Venetiis, 4500.
Voici un synopsis de l'ouvrage fort peu connu qui
porte le titre De coelo et mundo : La matière des corps
célestes est pure; elle diffère de celle des éléments
terrestres; il n'y a pas d'âme dans les astres, ils ne
naissent ni meurent; ils ont leurs limites. Dieu n'a créé
qu'un monde; le mouvement, du ciel d'Occident en
Orient ne se répète nulle part. La forme du ciel est
spbérique; il en est de même de celle du monde et de
celle de la Terre; le mouvement du ciel est uniforme;
il y a plusieurs cieux; l'air n'est pas échauffé par le
mouvement du ciel mais par les rayons des astres; le
ciel se meut en cercle, non les astres.
1170 ibn Sina. — Tractatus de stellis fixis.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Cet ouvrage a été traduit en espagnol, en 1256, par
Juda ben Joseph. Nous n'avons pas vu cette traduction
mentionnée dans les catalogues de bibliothèques.
ii7i ibn Sina, — Oratio de corporum
coelestium motu. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial.
1172 Avicenna. — Tractatus de instrumen-
tis astronomicis ad videndum corpora coe-
lestia. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1173 Abu Ali ibn Sina. — Responsa ad
quaestiones quas Abu Rihan Muhammad ibn
Ahmad al Biruni, super Aristotelis libro de
coelo et mundo posuerat et a Khwarizm ad
Ibn Sina miserat. [A.]
MS au Briliâh Muséum.
1174 jbn Sina. — Compendium quoddam
varias cum antiquorum philosophorum tum
Aristotelis sententias de coelis complectens.
[Version hébraïque d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
il7» Alboali. — Liber canonis. [Version
iatine du texte arabe, par Gerardus Crerno-
nensis.]
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1176 Albohaltis. — Canoncs. [Version de
l'arabe.]
MS incomplet d'une version latine à la Bibl. de
Metz. Cette copie ne contient que les livres IV
et V.
1177 Abu Ali al Husain ibn Abd Allah ibn
Sina. — Tractatus de initio temporis. [A.]
MS au British Muséum.
1178 Abu Ali ibn Sina. — Dissertatio de
Terrae in medio coelo situ. [A.]
MS au British Muséum.
Ouvrage en 10 chapitres.
1170 Alboaldi. — De diversis solutionibus.
[Version latine.]
MS de la fin du Xllh siècle, à la Bibl. royale de
Bruxelles.
1180 Avicenna. — Opéra. [A.J
Fol., Romae, 1593; des presses de riroprlmeric
medicea.
Édition arabe.
La Bibl. de l'Université de Leyde possède un recueil
arabe manuscrit des principaux ouvrages d'Avicenne.
Il y a des versions latines manuscrites des œuvres à la
Bibl. nationale de Paris (fonds S< Victor) et à la Bibl. de
Vendôme.
AL SGUIRAZI.
1181 Al Schirazi. — Zobdat alaflak leahel
aledrak. [A.]
MS dans les bibliothèques urabes.
Ouvrage d'astronomie ou de la sphère, composé en
1027.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 924.
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ASTRONOMES HÉBREUX^ ARABES, ETC.
471
*^82 El Schirazi. — Hall moschocolat al
mageslhi, c'esUà-dire : Commentaire sur
TAlmageste. [A.]
MS à la Bibl. mcdicea de Florence.
— D'Herbelot, Bor, 4T76, 94,
Il y a une traduction persane manuscrite de cet
ouvrage ù la Bibl. de rUniversIlé de Leyde, sous le litre
d'Astronomie, avec flg.
iiB5 El ScerasL — De quadrante. [P.]
MS à la Bibl. mcdicea de Florence.
ABIIAHA3I AZERGHEL [ALZARACUEL].
(ARZAGUËL.)
1184 Azerchel. — Liber de aequationibus
planetarum. [Version latine d'un texte arabe.]
MS au Britisli Muséum (fonds Gotton).
il85 Azerchel. — Canones et regulae de
eclipsibus. [Version latine d'un texte arabe.]
MS au British Muséum (fonds Cotton).
1186 Abou Kahin ibn Abderrahman Azzar-
kaL — Cent problèmes astronomiques. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
1187 Arzachel. — De quadranto. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (â copies).
ABOU ALI AL HAS8AN BEN ALHASSAN
IBIH UAYTUE]».
(ALHAZEIX.)
1188 Allacen [Alhazenus]. — De causis
crepusculorum [et nubium ascensionibus]
liber unus, a Gerardo Cremonensi latinitate
donatus. [L.]
A la suite du De crepusculis de P. Nonùis, 4»,
Olyssipone, 1542. (Voir Scct. I, art. Astro-
nomes de la Renaissance.)
Fait partie du Recueil n« 777 : Opticae thésaurus,
fol., Basileae, 1572.
A la suite du De arte navigandi de P. Nonius ,
fol., Conimbricae, 1573. (Voir Sect. V, art.
Astronomie nautique.)
A la suite de Péditlon des Opéra de P, Nonius,
fol., Basileae, 1592. (Voir Scct. I, art. Astro-
nomes de la Renaissance.)
L'original, écrit en arabe, se trouve en MS à la Bibl.
de rUniversité de Leyde et à Plndia Office de Londres
(BdB.XIV, 1881, 219, par E. Wiedemann, traduit par
A. Sparagna).
1180 Abu Fadhl Giaffar. — Ketab al rassad
alkolliat, c'est-à-dire : Livre de toutes les
observations d'astronomie. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurlal.
Ouvrage très important, dans lequel se trouvent
mentionnées diverses comètes, et des taches vues sur
le Soleil, dont une pendant 91 jours.
i= D'Herbelot, Bor, 4776, 479.
iiOO Abul Hasan ben llasan ben Heithem.
— De motu sphaerae ex Ptolemaeo. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Leyde.
G*est une sorte de Commentaire de TAlmageste.
Il y a une traduction manuscrite en hébreu de cet
ouvrage, par Saiomon^ à la Bibl. impériale de Vienne.
L'auteur y est appelé Abi Ali ibn ElbUam.
i*Oi Ibn Heitham. — Epitome Almagesti.
[Version latine, faite sur une traduction espa-
gnole, par Abrahamus Judaeus, du texte
arabe.[
MS à la Bibl. de rUnlversité d'Oxford.
= BdB, XIV, 4881, 724 {par Jf. Stemschneider),
[Version du même ouvrage, en hébreu,
psiT Jacob benMachir [Profatim Judaetts], avec
un appendice par le traducteur.]
MS à la Bibl. de Parme et à la Bibl. nationale de
Paris (3 copies).
= BdB, XIV, 4884, 721 (par H. Stemschneider).
4402 Abu Ali al Hasan ibn al Hasan ibn al
Haitham. — Tractatus de modo inveniendi
elevationem poli. [A.]
MS au British Muséum, accompagné d'une version
latine par J, Golius.
1193 Alhacen ben Alhaycen. — Tractatus
de aspectibus stellarum. [Version latine d'un
texte original arabe.]
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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472
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1194 Abiil PhadhaiL — De almocantaris.
[A.]
MS au Trinily Collège de Dublin.
il»» Abu Ali Husein bm llusein ben Hei-
them. — Responsio ad quaestionem an via
lactea sit in regione aeris an ipsius cocli. [Â.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Il paraît (\\x^Alhazen avait encore composé des
ouvrages sur la Mesure du Soleil, de la Terre et de la
Lune el sur le Mouvement épicyclique de la Lune
(MonTOCLA.HdM. I, 1799, 367).
ABOU mUAN MOHAMMED BEN AHMED
[IBN HAMIL] BAGIUNI.
(AL BIROUNT.)
iiOO Abu Rihan Mohammed ibn Hamil al
Biruni. — Commentarius in Almagestum.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
c= MONTl'CLA, HdH, I, 1799, 405.
^tô7 Abu'l Rihan al Khwarizmi. — Al
tafhim si tangim, c'est-à-dire : Théorie des
étoiles fixes. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
il»8 Aboul Rihan ben Ahmedal Birouni,--
Ketab agiaib althabiiah u garaib alsanaiah,
c'est-à-dire : Livre des merveilles de la
nature et de l'art. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 487.
ilOO Aboul Rihan ben Ahmed al Birouni.
— Estiab fi testih al korrah, c'est-à-dire :
Traité de la sphère. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
iîOO A bon Rihan Mohammed ibn Hamil al
Birouni. — De horis ex altitudine stellarum
dignoscendis. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= MONTUCLA, HdM, 1, 1799, 40B.
1201 Abu Rihan Mohammed ibn Hamil al
Biruni. -— Canun al massudi. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Grand traité géograpfaico-astronomique composé vers
Tan 1038 et dédié au sultan Massoud, Ois de Mahmoud
le Gaznevide. L'auteur y suit les théories de Ptolémée.
= DHerbelot, Bor, 1776, 230.
*202 Abu'l Rihan al Khwariami. — De
computatione Lunae secundum Indorum
methodum. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
1405 Abou Rihan ben Ahmed al Birouni.
— - Athar al bakiah an al coroun al haliah fil
nogioum, c'esl-à-dire : Livre des éclipses et
des conjonctions des planètes. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
On (rouve dans cet ouvrage Thistoire des conjonctions
des planètes observées aux différents siècles par les
différentes nations.
= DHerbelot, Bor, 1776, 134.
SGHEMSEDOm MOHAMMED BEN AHMED
AL MOZI.
1204 Schemseddin Mohammed. — De usu
quadrantis ad inveniendos gradus altitudinis
Solis et aliorum astrorum. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial et à celle de TUniver-
sité de Leyde.
Ce traité est divisé en vingt-quatre chapitres.
Il y en a une traduction manuscrite en persan, par
Risala i Hai-at, au King*s Collège de Cambridge.
120» Schemseddin Medus. — De circulis
almicantarat. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« MONTUCLA, HdM, I, 1799, 410.
1206 Schetnschidi. — Scala coeli, sive de
distantia et magnitudine corporum coeles-
tium. [A.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Leyde,* fig.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
475
1207 IBRAHIM BEN MOHAIKMED.
Traetatus de supputationibus temporum.
lA].
MS à la Bibl. de l'Uoivcrsilé de Leyde.
MOHIEDDIPf BEN lAHIA BEN MOHAM-
MED BEN ABI SGHAKER.
I«08 Tahrir al Megîsthi, c'est-à-dire :
Commentaire sur l'Almageste. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1209 Yahya al Mughribi. — Kitab sani ul
alam, c'est-à-dire : Traité des années de
l'univers. [A.]
MS au King's Collège de Cambridge.
iîiO Yahya al Mogribi. — Ahkam al
nujum, c'est-à-dire : Règles des étoiles. [A.]
MS au King's Collège de Cambridge.
La même bibliothèque possède, de cet ouvrage, une
traduction manuscrite en persan, par Pauteur.
ABI MOHAMMED GIABER BEN AFLAH.
(GEBER.)
1211 Geber filins Affia. — De astronomia
libri IX, in quibus Ptolemaeum, alioqui
doctissimum, emendavit, alicubi etiam indu-
stria superavit, omnibus astronomiae studio-
sis haud dubie utilissimi futuri. [Version
latine sur un texte arabe.]
Joint à Touvrage de P. Âpianus^ Instrumentum
prlmi mobilis, fol., Norimbergae, 4534. — Très
rare ; un exemplaire à la Bibl. de rUni^ersité
de Lcyde.
Dans ce traité Geber explique souvent avec profit les
passages les plus diflBciles de I*Almageste de Plolemée.
La version latine est par Gerardtu Cremonensis.
« Delambre, His, m, 1819, 479.
Le texte arabe est en MS à la Bibl. de TEscurial. Il y
a des copies manuscrites de la version latine aux BibL
de l'Arsenal et nationale à Paris, de TUni versité d^Oxford
et du Brilisb Muséum (fonds Harley).
*2*2 Abi Mohamad Giaber beti Aphlah. —
Liber de sphaeris. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial (â copies).
Il y a une traduction manuscrite en bébreu de cet
ouvrage à la Bibl. de TUniversité d*Oxford. L'auteur y
est appelé Elm Aphla.
1215 MABDOCHAEUS BEN CONTINO.
Astronomia. [H.]
BIS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de
rOraloire).
Iil4 BIUHAMMED BEN ABUL FATH.
De constructione semicirculi aequatoris.
[A.]
MS à la Bibl. de TUnlversité de Leyde.
ISIIS AL KEBIRDI AL TABBIZI.
Tabrizi. — Commentaire sur le Ketab al
dhaherat fil fêler, attribué à Euclides. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes,
n DHehbblot, Bor, 4776, 487.
1216 SALOMON lABGHI [TALMID].
(RASCHI.)
Sechs kenaphaim, c'est-à-dire : Les six
ailes. [H.]
»ÏS.
Traité d*astronomie en six parties.
« MONTUCU, HdM, 1, 1799, 421
ABBAHAM BEN [BAR] GHIJAH.
(ABRAHAMUS JUDAEUS )
1217 Abrahamm Hispaiius filins Haijae. —
Sphaera mundi describens figuram Terrae
dispositionemque orbium coelestium et
motus stellarum. [H.]
4«, Basilcae, 1546.
Texte hébreu publié et illusli*é par S. Munster ^ et
non accompagné de traduction malgré ce qu*en disent
la plupart des bibliographes. Dans le même volume se
trouve TArithmetica ô'Btija Orieiitalis.
Des MSS du texte hébreu sont conservés à la Bibl.
royale de Berlin, à la Bibl. impériale de Vienne et à la
Bibl. natoiiiale de Paris. Ce dernier renferme un appen-
dice.
1218 Abraham ben Hija. — Liber de
cognoscendis et subducendis siderum con-
versionibus. [H.]
MSà la Bibl. nationale de Paris.
60
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474
-SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
1210 Abrahamttë Judaeus. — De re astro-
nomica. [Version latine d'un texte hébreu.]
MS à la Bibl. de rUniversilé d'Oxford.
ABU ABDALLA ABILPHAT MOHAMAD
SUPHITA.
1220 Tractatus verticis. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
1221 Quadrans perfectus. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurlal.
1222 De Lunae elevatione, latitudine,
longitudine ac novilunio liber. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
ABOU IBN HAJflD MOHAM9IED IBN
MOHAMMED AL THOUSI AL GAZZALI.
(AL GAZALI.)
1225 Abu Ahmed Gazali. — Astronomiae
compendium. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1224 AlgazeH. — Tripartitum. [A.]
MS (du XIV siècle) à la Bibl. de rEscurial.
Dans la première partie, Tauteur U'aile de la nature
et du mouvement des astres, mais celte portion de
Pouvrage est mutilée dans le MS de TEscurial. Les deux
autres parties ne contiennent pas d*astronomie.
XII« SIÈCLE.
1228 * ♦ *
Compendium de quadrantibus variis con-
tractum exduobus traclatibus, nempe Schem-
suddini Medi et Abdallae Mardinensis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Les traités de Schemseddin et d'Abdallah al Mardini
ont été menlionués plus haut. (Voir n»* 1204 et 1128.)
1226 OMAR KHATYAM.
Traduction.
Rubaiyât of Omar Khayyâm , the astronomer
poet of Persia, rendered into English verse
by Edw. Fitzgei'old.
8s London, 4865.
8«, London, 4868.
8% London, 4872.
8», Boston (U. S.), 4881; illustré par E. Veddcr.
8", New York, 4885.
Khayyàm veut dire le faiseur de lentes. Ce poème esl
du commencement du XI 1' siècle.
1227 AKBEB.
Traduction.
Ayeen Akbery or the Institutes of the
emperor Akber, translated from the original
persian by F. Gladwin.
2 vol. 8s London, 4800.
= Delambre, His, III. 4849, 224w
BADR AL DIN ABU ABDALLAU
MOHAMMED IB.\ MOHAMMED IBN
AHMED [SZEBT] AL MABDINI.
1228 Badreddin. — Escharat fil elm beref
al mocantharat, c'est-à-dire : Instructions
pour prendre les hauteurs du Soleil. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
C'est probablement le traité qui se trouve à la Bibl.
de l'Université de Leyde, sous le nom de Bedr el Din
Mohammad Sibl el Mdridini.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 94.
1229 Badr al Din Mohammed al Mardini.
— Tractatus de quadrante. [A.]
MS au Brltish Muséum (plusieurs copies, avec
Commentaires par divers auteurs) cl à rOrienta-
lisches Muséum de Gotha.
1250 Bedr ed-dtn Abu Abd Allah Muham-
med bin Muhammed bin Ahmed. — Sumraa
compendiorum de operationibus cum qua-
drante circulorum ad horizontem parallelo-
rum. [A.]
MS à la Bibl. royale de Copenhague.
Serait-ce le même ouvrage que le précédent ?
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ASTUONOMES HÉBREUX, ARABES^ ETC.
475
iî5l Badr al Din al Mardini. — Explicatio
locorum difficilium et obscurorum quem
Jamal al Din al Mardini conscripsit in Badr
al Din al Mardini Tractatum de quadrante.
[A.]
MS au Britîsh Nuscum.
1332 ABU ALI IBN ADILHASAN
ALÇUFI.
Aslrognosia. [A.]
NS à la Bibl. royale de Munich.
Ouvrage en vers, orné de diagrammes.
1233 ALPETRAGIUS.
Theorica planetarum physicis commenta-
riis probata, ... nuperrime mandata literis
a Calo Calonymos hebraeo neapolitano, ubi
nilitur salvare apparentias in motibus plane-
tarum absque eccentrîcis et epicyclis. [Version
latine d'un texte arabe.]
Fol., Vcnetiis, 1531.
= Delambbe, Hls, m, d819, 171.
Il existe des copies manuscrites de celle version
btine, sous le titre : De motu corporum coelestium, à la
Bibl aalionale de Paris et à celle de l'Université d*Ox-
ford, et sous le titre : De veriHcatione moluum coeles-
tium, an Briiish Muséum (fonds Harley).
H54 ADOUL CASSEM MOHAMMED
IB:^ AI11IED IBPf ABDALLA IBN
IIAMAR.
(IBBT AL SAFFAB )
Mohammed ben Abulcassem. — Beidn ac-
suar mokademat fil micat, c'est-à-dire : Traité
des figures et des instruments différents qui
servent à mesurer le temps. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= DHebbelot, Bor, 4776, 182.
1235 8CHA>ISEDDIN MOHAMMED
BEN ABI BECR AL DAMASCHKI.
Ahkam al mauloud. [A.]
MSdans les bibliothèques arabes.
- DHerbelot, Bor, 4776, «1.
ABOU ISAAG IBRAHIM IBN lAHIA
AL NAGCASGH AL ZERGAL [ZARGILAH]
AL TULAITILI AL ZARMALI.
(IBN RAZIAL.)
1256 Abu Ishak Ibrahim ben JahiaNacasch.
— Astronomia. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1237 Abu Ishac Ibrahim ibn al Zarcilah al
Tulaitili. — Liber operationis per planam
tabulam astronomicam, compositam ad dis-
positionem siderum et inveniendam aequa-
tionem prout figura coelestis postulet. [A.]
MS au Briiish Muséum.
1258 Mt'HAMMAD HAKIM IBN ABDAL-
LAH ABUL KHAIR.
(IMAD.)
Tractatus de physica. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
L'ouvrage est divisé en cinq Fontes, sept Urbes et
un épilogue. Fons iv traite des corps célestes; Urbs i
traite des météores.
ABRAHAM BEN MEIR ABEN HEZRA.
(ABEN EZRA.)
1259 Abraham ben Esra. — Initium sapien-
tiae. [F^.]
Inséré dans J. C. Woff[iu8], Bibliotheca hcbraea,
A vol. 4«, Hamburgi et Lipsiae, 1715*35 ; au
t. III.
Traité d'astronomie, traduit sur le texte original
hébreu. C'est de là que /. /. Scaliger, Notae in Mani-
lium (voir n« 1037), a extrait des données sur la sphère
égyptienne et sur la sphère persane.
Le texte hébreu, intitulé Brechit chokhma, existe en
MS à la Bibl. medicea de Florence, à la Bibl. nationale de
Paris (une copie aux MSS hébreux, deux copies au fonds
de rOraioire), ainsi qu'à la Bibl. de Nurenberg et à la
Bibl. impériale de Vienne.
La version latine de Petrus de Padua est manuscrite
à la Bibl. palatine de Vienne (une copie du XIV« siècle),
à la Bibl. nationale de Paris (MSS latins, copie du
XV« siècle), à l'Université d'Oxford (fonds Digby une
copie complète, et fonds Selden et Pembroke deux
copies mutilées), enfin à la Bibl. de Leipzig.
Une traduction partielle, en français, sous le titre de
Porte des deux, faite par Deïade en 1373, est en MS à
la Bibl. nationale de Paris (fonds Sorbonne).
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476
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
I«40 Aben Ezre. — Liber de mundo
iranslatus de hebreo. [Version latine.]
MS à la Bibl. mcdiceo-Iaurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
Traité d'astronomie.
1241 ABRAHAM BEBT DIOR.
Liber de astronomia. [H.]
MS.
Ouvrage de pea de valeur, mêlé de beaaconp de
subtilités étrangères à la science.
» MORTUCLA, HdM, 1, 4799, 4SI.
ABU YALID MOHAMIIIED IBN AHMKD
IBn MOHAMMED IBN ROSGHD.
(AYERROES.)
1442 Averroes. — Epitome Almagesti id
est astronomia. [A.]
MS à rUniversité d'Oxford (collection Bernard).
Cette copie est incomplète.
Traductions.
Epitome Almagesti, sive Magnae construc-
tionis Ptolemaei Alexandrini, ex arabica in
hebraicam linguam conversa (par Jacob ben
Aba Mor et Jacob bar Simon Antoli). [H.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Cette traduction a été faite un peu avant le milieu du
XIII* siècle.
Tractatus astronomiae. [L.]
MS de la fin du XIII* siècle à la Bibl. royale de
Bruxelles.
1245 Ibn Rosch. — Commentarii in Aristo-
telis libros de coelo et mundo. [A.]
MS au Collcgium caio-gonvilcnsc de Cambridge,
avec yersion latine.
Trcuiuciions,
In Aristotelis Libros de coelo et mundo.
A la suite d'ArUtoteles, De cocio : fol., Patavii,
«473; 8», Lugduni, 1542. (Voir n« 807.)
Il existe aussi une traduction manuscrite en hébreu
de cet ouvrage, par Aben Tybbon [Profaiius Judaeus]^
à la Bibl nationale de Paris (2 copies).
La version latine est reproduite dans le recueil général
des Commentaires & Averroes sur Aristote, publié
d'abord en 1485, et plusieurs fois réimprimé.
1244 Averroes. — In meteora Aristotelis.
[Version latine du texte arabe.]
A la suite d'Arislolehs, De meteoris, fol., Patavii,
U74. (Voir n* 808.)
Fol., Venetiis, 4488; 32 feuillets à S colonnes.
Version latine par Helias Cordubensis.
1245 Averroes. — Sermo de substantia
orbis. [Version latine de A . Nifo sur le texte
arabe.]
Fol., Venetiis, 1501; « cum Joannis de Janduno
coromcntario. »
Fol., Venetiis, 1508.
4«, Cracovie, 1510.
Fol., Venetiis, 1510.
A la suite d'Aristoteles, De coelo : 8s Lugduni,
1542. (Voir n* 807.)
A la suite de Joannes de Janduno, In libros
Aristotelis de coelo et mundo, fol., Venetiis,
1552; « cum Janduni commentario. »
Fol., Venetiis, 1550.
4«, Venetiis, 1575; avec d'autres traites de
Fauteur.
L'ouvrage original a été composé en 1 178.
Il y a, à la Bibl. impériale de Vienne, un MS de la
version latine qui remonte au XIV* siècle.
1246 Averroes. — Opéra.
On a de nombreuses éditions latines des œuvres
d^ Averroes, dont la première a été imprimée k Padoue,
1472-74. Nous indiquerons particulièrement la suivante,
qui passe pour la meilleure et qui n'est pas rare :
Averrois Opéra. [L.]
11 ToL fol., Venetiis, 1552-53; des presses des
Giunti, par les soins de J. Mantinns.
On trouvera dans cette édition, au vol. V, n« 1 :
Commentarii in Aristotelis Libros de coelo; même vol.,
n* 7 : Expositio média in Aristotelis Libros meleorolo-
gicorum; vol. IX, n" I : Sermo de substantia orbis.
La Bibl. nationale de Paris possède (fonds S> Victor)
une copie manuscrite, en latin, des œuvres d* Averroes.
1247 FAKREDDm OSMAR ABOU
OMAR MOHABIMED IBN RAZI.
Commentarius in librum Abi Ahmed de
astronomici annuli fabricandi ratione. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
477
MOSES BEN MAlHOUN.
(MAIBIONIDES )
1^8 Delalat al haïrin, Guide des égarés.
[A.-Français.]
3 part. 8% Paris, 1856-65; traduction française
sur le texte arabe par S. Munk, avec des notes
critiques, littéraires et explicatives.
Traductions,
More{h) aevokim [nebouchim](par S. Aben
Tibbon), [H.]
Fol., [Thcssalonicac, 4480].
Fol., Venetiis, 4551.
Fol., Sabionetta, 4553.
4«, Berolini, 4794; avec des Commentaires par
S, Maimon,
Dux dubitantium. [L.]
Fol., Parisiis, 4520; traduction latine très
ancienne.
Doctor perplexorum (par /,. Btixtorf), [L.]
4% Basileae, 4620.
Wegwciser der Zweifler (par Scheyer).
3 vol. 8«, Frankfurt, 4830-38.
Cet ouvrage, principalement philosophique, renferme
un peu d*astronomie.
1249 Astronomia. [H.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
L'auteur y est appelé Moses Mosnin, mais est appa-
remment Malmonides.
Traduction.
Liber de astronomia. [L.]
MS à la Bibl. de Cambrai.
L*aulenr y est appelé Maino; mais il pourrait bien
être question d'une version laline du traité ci-dessus.
12150 De duplici niotu oclavae sphaerae.
[H.]
MS.
=» MONTUCLA, HdM, 1, 1799, 422.
XII^ SIËCLB.
ABOUL ABBAS AHMED BEN MOHAMIUED
IBN OTHUIAN IBN al BANIfA.
(AEN AL BENNA.)
12»! Abu'l Abbas Ahmad ibn al Banna. —
Traclatulus astronomicus. [A.]
MS au British Muséum.
1252 Abti'l Abbas ibn al Banna al Marra-
kashi. — Canon pro Solis et Lunae proces-
sione in mansionibus, et scientia temporum
noctis dieique. [A.]
MS au Brilisb Muséum.
1285 * ♦ ♦
Quantum cognosci possunt orbium coeles-
tium, ibi de orbium coelestium ordine et
motu, de Terrae natura illiusque divisione,
de temporis mensura, et variis apud varias
gentes epochis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1254 ABOUL HASSAN BEN ALI
BEN OmAB.
(ABOUL HASSAN.)
Traduction.
Aboul Hhassan Ali. — Traité des instru-
ments astronomiques des Arabes (par /. /.
Sédillot).
2 vol. 4s Paris, 4834-35; publié par les soins
de L. Â. Sédillot.
Ce trailé forme Tune des deux parties d'un ouvrage
plus étendu, ayant pour titre : Collection des commen-
cements et des Ans.
= Delambre, His, ni, 4849, 485. — Paris, JAs», XIV,
18^^ (par L, A. Sédillot, donnant l'Introdoclion de l'oufrage).
L'ouvrage entier est en MS, en arabe, à la Bibl. natio-
nale de Paris, sous le nom Hucein [Al Hhassan] Ali ben
Omar, La première partie, encore inédite, traite des
généralités de Tastronomie; la seconde, traduite dans
Touvrage cité ci -dessus, décrit les instruments.
Cette seconde partie se trouve également |.armi les
MSS arabes de TUniversilé de Leyde; Tauteur y est
appelé Hasan ben AH ben Omar. Elle est aussi, mais
incomplète, à la Bibl. de TUniversité d'Oxford, sous le
nom i46ou/ Hhassan Ali.
1255 * * *
Tractatus astronomicus in elucidatioriem
et complementum opuscuH astronomie!
auctore Ibn al Banna. [Â.]
MS au British Muséum.
Il s'agit de l'ouvrage d'Aen al Benna mentionné plus
haut sous le u* 1251.
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478
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1256 ABI ABDAfXA MOHAHIAD
BEN ABHEBI.
Splendores signorum. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Traité de la sphère.
1257 ABOUL HASS^iN ALI BEN ABI
ALI CON8TANTIEN8IS.
De astronomia. [A.]
IIS à la Bibl. de rEscurial.
Écrit en vers et accompagné de tables.
COSTA IBN LUC A AL YUNANI AL
BALABAKI.
(COSTA BEN LUCA.)
I«58 Ciista ibn Lum al Balabdki. — Opus
de sphaera. [A.]
MS au British Muséum.
Il y a une traduction manuscrite en hébreu de cet
ouvrage à la Bibl. nationale de Paris (fonds de l'Oraloire,
2 copies' ; Pauteur y est nommé Caslus ben Lucia et
LacosU ben Luca,
i«59 Costa ben Louca, — De usu sphaera-
rum. [A.]
MS à la Bibl. de rUnivcrsIté de Leydc.
1260 Custa ibii Luca al Yunani. — Trac-
tatus de modo utendi globo coelesti. [A.]
MS au British Muséum.
1261 Closta ibn Luca. — Liber de forma
orbium coelestîum. [Version latine d'un texte
arabe.]
* MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
1262 ♦ ♦ *
Astronomia. [Version latine d'un texte
arabe inconnu.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leydc.
Ce manuscrit est du XI1I« siècle. La version latine a
été attribuée, sans preuve décisive, à Hermannus Con-
iractus.
NASSIR EDDIIf ABOU DJAFAR 9fOHAl»I-
MED BEilV MOHAMMED BEN HASSAN AL
THOUSSY.
(NASSin EDDir^ )
1265 Nasir al Din Muhammed {ibn Moham-
med) [ibn Hassan] al Tusi. — Almagestum,
sive Ptolemaei opus magnum de astronomia
recognitum cum tabulis et schematibus. [A.]
MS au British Muscum (3 copies, dont une avec
commentaires).
1264 Nasir al Din Mohammed ibn Moham-
med al Tusi. — Triginta sectiones de cogni-
tione temporum. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris, h celles des
Universités d'Oxford et de Leyde et au British
Muséum.
11 y a une traduction manuscrite turque de cet
ouvrage, par Ahmed DaS, à la Bibl. impériale de
St Pétersbourg.
Cet ouvrage est souvent désigné sous le nom de
Compendium astronomiae, et aussi sous celui de Corn-
pendium de scicntia ephemeridum ou De constructiooe
epbemeridum.
126^ Nasir Eddin. — Institutiones astro-
nomicae. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris et à celle de
rUnivcrsité d'Oxford (collection Bernard).
Cctl« dernière copie est accompagnée d'un
commentaire explicatif par Husainebn Moham-
med Nisaburif vulgairement appelé Noddam.
Il y a une traduction manuscrite turque de cet
ouvrage, par Ali ibn HoseWj à la Bibl. de TUniversité
d'Oxford.
1266 Nassireddin al Thoussi. — AI scham-
siah, c'est-à-dire : Traité du Soleil. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 704.
I«67 Nassireddin al Thoussi.
aledrak fi. heirat alallak. [A.]
■ MS dans les bibliothèques arabes.
Cet ouvrage est un traité de 1» sphère.
= D'Herbelot, Bor, 4776, «24.
Zobdat
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ASTUONOMES IIÉBIIEUX. AIUBES, ETC.
479
1268 Nassireddin al Thoussi. — Tahrir
hendassiat, c'est-à-dire : Explication de
géométrie. [A.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
Ce recueil contient un grand nombre de commentaires
et de traductions faites ou revues par Nassireddin.
L'astronome y trouvera particulièrement :
Tahrir al-Megisthi. — Explication de TAImageste de
Plolémée.
O'karr Tbaoudousious. — Les sphériques de Théodose
(traduction).
Okarr Manalaous. — Les sphériques de Menelaus
(traduction).
Ketab aikorrat almotaharekat le-Autholicos. ~ Le
livre de la sphère mobile û'AuloIycus (traduction).
Altholoù u algoroub le-AutoIicos. — Les levers et
couchers dl*Autolijcus (traduction).
Ketab allall u alnahar leThaodosious. —Le livre de la
nuit et du jour de Théodose (traduction).
Metbalé le-Asclapious. — Les horoscopes iPAselepius
(traduction).
Germi alnoureîn le-Aristbarkbous. — Les grandeurs
des luminaires ô*Aristarque (traduction).
Nous avons mentionné ces différents ouvrages en
leur lieu.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 823.
ABDALLAU AL IXAGIAR BEPI ALUAZEN
ABOUL GASSEM AL JMLAGUERITI.
1260 Abdalla, — Astroiogia de spliaera
cum comnientario. [A.]
MS à la Bibl. mcdicea de Florence.
1270 Abilcacim de Macherit. — Régula de
motibus planetarum. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS h la Bibl. du Vatican.
Cet auteur avait encore composé, en arabe , Magna
syntaxis et De radiis, qui ne nous sont pas connus.
= MOMTUCLA, HdM, 1, 1799, 403.
1271 ABDALLAH MOHASUHED BEN
ABOU SCUAKER.
AH Abdalla Mohamad ben Schakei\ —
Tabularum corona et thésaurus sufficiens,
seu institutiones astronomiae, chronologiae
et geographiae, in quibus Ptolemaeus saepe
emendatur. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
» MOMTUCU, HdM, 1, 1799, 403»
1272 MUREDDIN.
(PETRUCI.)
Liber sphaerae. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurial. '
Cet ouvrage contient une théorie des planètes. Le
manuscrit de TEscurial a été écrit en 1381.
1273
HABIB BEN ZEID.
Liber anoe (anni). [Version latine d'un texte
arabe.]
Publié par G. Libri, Histoire des sciences mathé-
matiques, en Italie, 4 vol. 8*, Paris; au t I,
J858, p. 303y et dans la réimpression de 186S.
(Voir n* 63.)
C*est un calendrier astronomique pour la latitude de
Cordoue, qui paraît avoir été composé vers le milieu
du XIII* siècle. Cet ouvrage est en MS à la BibL de
rUniversilé de Leyde, Tauteur y étant nommé Hoseyn
ibn Zeid ibn AU ibn Gahhaf,
1274 ISAAG BEN LATEPH.
De figura mundi. [H.]
MS.
Traité d'astronomie et de géographie.
« MONTUCLA, HdM, 1, 1799, 419.
ZAGHABIA BEN MOHAMMED BEN
M4HHOUD AL RAZWINI.
(KAZWINI.)
127IS Makhioucat wa gharâib al mawd dàt,
c'est-à-dire : Merveilles des choses créées et
singularités des choses existantes. [A.]
MS h la Bibl. royale de Berlin.
L'ouvrage est divisé en deux parties. Dans la premier^
on trouve la sphère et les divisions du temps; la seconde
s*occnpe des éléments, de la géographie physique et de
rbistoire naturelle. L'auteur y mentionne des pluies de
pierres, de fer et de grenouilles. Les chapitres astrono-
miques ont été mis largement à contribution par
/. GoliuSy dans ses notes de Alfragani elementa astro-
noroica, 4^ Amstelodami, 1669 (voir n^" 1113), et par
S, Assemanus, dans son Globus ooeletis cuflco-arabicus,
40, Patavii, lîOO. (Voir Sect. X,arL Cartes célestes.)
Le texte arabe, sans traduction, du chapitre d*astro-
gnosie, a été publié comme on le voit ci-après.
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480
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
*27^ Kaziviiii. — Gestirnbeschreibung
arabisch. [A.]
Dans C. L. Ideler, Untcrsucbungen ûber den
XJrsprung und die Bedeutung dcr Sternnamen,
8s Berlin, «800; p. 373.
ABOUL FARADJ. = BAU HEBRAEUS.
Ii77 Abul Pharag. — Liber de astronomîa.
[En syriaque.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
11 y a une traduction manuscrite arabe de cet ouvrage,
mais écrite en caractères syriaques, à la Bibl. deTUni-
versité d'Oxford.
1278 Alborpharag. — Super astronomiam
Alchindi. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
JACOB BEN MAGUIR BEN TIBBON
AL HARRARI.
(PROFATIUS JUDAEUS.)
1279 De compositione novi quadrantîs et
de usu ejusdem. [Version latine d'un texte
hébreu.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne {A copies), à la
Bibl. nationale de Paris cl au Trinity Collège
de Dublin.
1280 De usu quadrantîs quoad astrono-
miam. [Version latine d'un texte hébreu.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne (3 copies) et à
la Bibl. de rUnivcrsilé d'Oxford.
1281 Excerpta ex tractibus de anno, mense,
septimana, die et hora. [Version latine d'un
texte hébreu.]
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
1282 De astronomia liber unus. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toirc).
» MoNTUaA, HdM, I, i799, 422.
1285 Tractatus de utraque eclipsi Solîs et
Lunae. [Version latine d'un texte hébreu.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
1284 * * *
Compendium astronomiae. [H.]
MS à la Bibl. royale de Berlin et à la Bibl. de
Hambourg.
, Ce traité s'occupe de la spfaère, des excenlriques et
des épicycles, des mouvements du Soleil, de la Lune et
des étoiles, de la distance et de la grandeur des astres,
des jours et des nuits, des phases de la Lune et des
éclipses.
1288 ABULGEIIIM.
Tractatus astronomicus. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1288 LEO JUDAEUS DE BALNEOLIS.
Tractatus instrumenti astronomie!. [Ver-
sion latine d'un texte hébreu.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1287 BASAN EL GABARTI.
Commentaire sur le Traité d'astronomie
de Bedr ed-Din Mohammed Sibt al Mari-
dini. [A.]
MS h la Bibl. de l'Université de Lcyde.
L'ouvrage commenté est apparemment celui que nous
avons mentionné sous le n» 1328.
1288 * * *
Tableau synoptique des 28 groupes
d'étoiles lunaires. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
XIV* SIÈCLE.
1280 * ♦ *
Commentarius in Ibn al Banna Tractatu-
lum astrononiicum. [A.]
MS au British Muséum.
Le traité à' Ibn al Banna dont il s'agit a été men-
tionné sous le n» 1251.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
481
MAHNUD 8HACH-GHOLGI.
1290 Cholgius. — Astronomica quaedam
ex traditione Shah Cholgii Persae, una cum
hypothesibus planetarum nunc primum
publicata, et cum excerptis quibusdam ex
Alfergani Elementis astronomicis, et Ali
Kushgii De Terrae magnitudine et sphaera-
rum coelestium a Terra distantiis. [P.-L.]
4*, Londini, 4652.
Ouvrage de Cholgi en persan, avec Tersioo latine de
J. Gravius [Greaves],
= BSm, IV, 4825, 469.
i«Oi Mahmud Schach Cholgi. — Tabulae
universales astronomiae rudimenta conti-
nentes. [P.]
MS a la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
Identique à Pouvrage précédent ?
129i ABDILYABED BEBr MOHAMMED.
Commentarii in Nasiriddin Mohammed
Tractatum de corporibus coelestibus. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
C'est un Commentaire sur Touvrage Triginta sectio-
nes. (Voir n» 1264.)
1295 INITAM AL DIN AL HASAN
IBN MOHANMAD AL IfAISABCRI
Commentarium ad Compendium astrono-
micum Nasireddini Thusii.
MS au Brilisb Muséum (2 copies) et à la Bibl. de
rUniversité de Leyde (copie où Fauteur est
appelé Nidam-uddin).
1294 MULLA KAHAL AL DIN AL
TURKAMANI.
Commentarius in Nasireddin Compendium
astronomicum. [A.]
MS au Britisb Muséum.
1295 MUHAMMAD IBN ALI IBN AL
HUSAIPT AL HIMADI.
Commentarii in Nasir al Din Opus astro-
nomicum, cum explicatione a Mahmud ibn
Mamd ibn al Musleh al Schirazi. [A.]
MS au Brilisb Muséum.
KUTB AL DIN MAHMUD IBBT MASOUD
IBN MOSLAH AL SGUIRAZI.
1296 Cothid'din Sciarazenus. — Liber de
astronomia. [A.]
MS à la Bibl. mcdîcca de Florence.
i297 Cutb al Din al Shirazi. — Donum
regale desphaera. [Â.J
MS h la Bibl. de TUniversité de Leyde et au Britisb
Muséum (2 copies, dont une est renseignée sous
le titre : Opus astronomicum).
Cet ouvrage, qui est un cours complet d'astronomie,
parait le même que le précédent de la Bibl. medicea.
On le trouve aushi dans les bibliothèques arabes sous
le titre : Ekhtiarat Gl hial, c'est-à-dire Astronomie de
la sphère.
» F. WOST£NFELb, Geschichte der Arabischen Aertzte,
8^ GOltingCD, 4840, p. 448.
1298 Mahmud ben Masud. — Munus schaï-
ticum. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Ouvrage traitant des cieux et des astres.
1299 Cothid'din Sciarazenus. — Liber de
cognitione orbium et secretorum stellarum.
[A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1500 Macmud ebn Mashud Sciarrare. —
Qualitatis comprehensio. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Une partie de cet ouvrage traite de la nature des
corps célestes.
1301 ABU ALI AL HASAN BEN ALI BEN
MOHAMMED BEN IBRAHIM AL MERUZl.
Mundus intelligibilis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Traité divisé en trois parties, dont la première con-
cerne l'astronomie, la deuxième le monde inférieur et
Tastrologie, la troisième le calendrier et la chronologie.
1502 ISAAC ISRAELI.
Liber Jesod olam seu Fundamentum
mundi, opus astronomicum celeberrimum.
2 part. 4% Berolini, 4846-48; fîg. Publié par les
61
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482
SECTION !• OUVRAGES HISTORIQUES.
soins de ff, Goldberg et L. Bosenkranz, qui y
ont joint une traduction allemande. [H.-Alle-
mand.]
i"", Berlin, 4860 ; avce une table des matières en
allemand par D, Caxsel, Celte dernière édition
est faite d'après un manuscrit plus complet. [H.]
Cet ouvrage, désigné parfois sous le nom de Porta
coeli, est divisé en cinq parties. Celles-ci traitent succes-
sivement de: 1; Taslrologie (c'est-à-dire Tastronomie)
et la géométrie ; 2) la disposition des corps célestes et
des sphères solides; 3) la sphère du Soleil et de la
Lune, les saisons et les néoménies; 4) les intercala lions
el Pancien calendrier juif; 5) un calendrier perpétuel,
avec les explications de Addu et de Samuel. Suit un
calendrier comparé des Juifs, des Arabes et des chrétiens.
11 existe des MSS du texte hébreu à la Bibl. nationale
de Paris, à celle de TUniversilé d*Oxford et à la Bibl.
royale de Berlin. Il y en a aussi une copie au British
Muséum de Londres, mais elle est incomplète.
1303 AHMED BEN ABDULWAHAB BEN
MUHAMMED BIGRAEI.
(NUWE1RIU8.)
Bibliotheca humanioris doctrinae Arabum.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Ouvrage immense, qui n'occupe pas moins de
i4 volumes in-folio. Los matières y sont divisées en
cinq sections, dont la première renferme Pastronomie.
1304 JOSEPH EBN OMAB
Astronomia. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
MAHMOUD IDN MOHAMMED IBN OMAR
AL GIAGMINI.
1303 Magemud Sciagminé. — De orbe
coelesti et terrestri tractatus. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1306 Mahmoud al Giagmini. — Molakhess
fil hiat, c'est-à-dire : Traité de la sphère. [P.]
MS dans les bibliothèques de rOrienU
ar D'Herbrlot, Bor, 1776, 363.
Il y a une traduction manuscrlle arabe de cet ouvrage,
par Cadhi Zaïleh al Roumi, à la Bibl. nationale de Paris
(2 copies).
1507 Mahmud ibn lUuhammad ibn Omar d
Tschaghmini. — Compendium astroûomiae
[de figura coelorum], [A.]
MS au British Muséum (3 copies) et à la BibL de
Munich.
Cet ouvrage est accompagné d*un Commentaire en
arabe par Kadi Zâdé al Roumi. L'une des copies do
British Muséum porte, eu outre, aux marges do Com-
mentaire, des notes de Al Kasi Asid al Din Abd al
Rahman ibn Ahmad al Iji.
1308 Mahummed Khuaresmi Alfakih, -
Tractatus de astronomia. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Peul-étre le môme ouvrage que le précédeol.
1309 Ibn Omar Giagmini. ■— Quaedam
astronomica cum scholiis. [A.]
MS h la Bibl. de TUniversité de Leyde.
1310 AL FAGHY.
Sexagenarium instrumentum, sivecanoDes
quadrantis universalis. [A.]
MS en version latine, par Jocmnes Bonia^k la Bibl.
nationale de Paris.
MOHAMMED [BEN MOHAMMED]
SEBTH AL MAUDINI.
1311 Tractatus de operationibus cum qua-
drante sinu instructo. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
I3I« De quadrante (astronomico) [septeii-
trionali]. [A.]
MS h la Bibl. de TEscurial (2 copies).
1313 De temporum cognitione. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
1314 De horis astronomicis inveniendis.
[A.]
MS à la Bibl. de TEscurial (3 copies, dont Vm
sous le titre : Proportio sexagena) et à la BiW.
royale de Munich.
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ASTRONOMES HÉBREUX^ ARABES, ETC.
485
«l« De parallelis. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial (3 co
4516 De notis astronomicis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial.
ObservatioDs astroDomiques pour délerminer des
lalilodes géographiques.
XV« SIÈCLE.
1317 ZAra AL DIW ABOUL HASAPf ALI
BBW BIlJHAlIlftlAD AL JURJAIXI.
Commenlarius inMahmud ibn Muhammad
al Jagmini Compendium de figura coelorum.
[A.]
MS au British Muséum.
Voir n« 1307 pour l'ouvrage qui fait l'objet de ce
commentaire.
AL 8EID AL SCHARIP ALI IBN MOHAM-
MED AL JUBJABII [GERGIAPTEIfSIS].
•3ia Seid Scherif. — Commentarius in
Nassireddin Thousî Compendium astrono-
micum. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversiCë de Lcydc et au
Brilisb Muséum.
La copie du Britisfa Muséum porte le nom de Fauteur
en plein. Cet auteur est probablement identique avec
celai mentionné au n» précédent
J319 Assid Ascharif. — Commentarius in
Mohammedis Khowaresmi Tractatum de cor-
poribus coelestibus. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1340 Alsaied Alschnriph. — Sphaerae syn-
tagma. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Cet ouvrage est un commentaire sur la Cosmographie
d'Abu Abdalla Mahmud ben Mobamad ben Omar
Algiamini.
1321 * ♦ *
De elementis astronomicis. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
Ce MS porte des notes nombreuses.
mJSA BEN MOHAI9IMED BEN MAH.IIUD
BEN OMAB AL GIAGMINI.
(GADI ZADEH AL ROUIUI.)
i5M Cadi Zadeh al Rumi. — Summarium
sive de sphaera. [A.]
MS à la Bibl. de rUiiivcrsité d'Oxford.
Cadhi Zadeh. — Tractatus tripartitus.
1325
[A.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
Traité d'astronomie, qui porte un autographe de
rauteur de 1411.
1524 Mulana Salaheddin Moussa ben
Mohammed. — Astronomiae institutiones et
tabulae motus diurni planetarum. [P.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
= MONTUCLA, HdM, 1, 1799. 409.
i52K Musa ben Muhammed Qddhizâde. —
Notae in El Gaghminii Compendium astrono-
micum. [A.]
MS à la Bibl. royale de Copenhague.
Traduction.
Sharh Jughmuni (par l'auteur). [P.]
MS au King's Collège de Cambridge.
Pour Touvrage commenté, le Molakhess fli hiat, de
Mahmoud al Giagmini^ voir n» 1306.
1526 Kadizade. — Commentarium ad
elementa astronomica Muhammedis ben Kut-
buddin. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Pour l'ouvrage commenté de Colhbeddin^ voir n® 1297.
1327 Maulana Zade. — Commentarius ad
compendium physices, sive de corpore phy-
sico et aslronomico Ebharaei. [A.]
MS à la Bibl. de PUnivcrsilc de Leyde.
MIRZA MOUAMillED TARAGHY ULUGH
BEIG.
(ULUGH BEIG.)
1528 Ulug Beigus. — Epochae celebriores,
astronomis, historicis, chronologis Chataio-
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484
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
rum, Syro-graecorum , Arabum , Persarum,
Chorasmiorum usitatae. [P.-L.]
4», Londini, 4640.
4% Augustac, 1650.
La versioD latine et le CommeDtaire par 7. Gravius
[Greaves].
= DHebbelot, Bor, 4776, 564. - BSm, IV, 4825, 469.
L'ouvrage a élé écril en arabe. La version persane
est due à Gdiatheddin Giamschid et Cady Zadeh al
Roumi. Il y en a une copie manuscrite à la Bibl. natio-
nale de Paris.
1320 Ulug[h] Beig[hi]us. — Insigniorum
aliquot stellarum longitudines et latiludines
ex astronomicis observationibus. [P.-L.]
A la suite de /. Bainbridgii Ganicularia a
J. Gravio édita, 8^ Ozoniae, 1648. (Voir
n« 247.)
4% Oxonii, 4665; par les soins de T. Hyde, sous
le litre : Tabulae longitudinum ac latitudinum
stellarum.
Réimprime dans le Syntagma dissertationum de
T. ffyde, 2 vol. 4% Oxonîac; au vol. I, 4767,
n« 3.
= Delambre, His, 111, 4849, 204.
L'original était en arabe. La version persane est de
Mahmoud ebn Muhammed ; il y en a un exemplaire
MS h la Bibl. nationale de Paris, à la suite des Tables
ô'Ulugh Beig. (Voir Sect. VI, art. Tables astronomiques.)
1550 uiug Beg. — De planetarum cursu.
[Version persane d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cette traduction persane est par Gaïatheddin Giam-
schid et Cadih Zadeh al Boumf. L'ouvrage se trouve,
dans le MS de Paris, à la suite des Tables ô^Uluyh Beig.
(Voir Sect. VI, art. Tables astronomiques.)
ALI [AL] KOUSCHGI AL IHENAPîI.
(ALI KUDSGHI.)
1551 Ali CotischgL — De astronomiae
fundamentis. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford et au
King's Collège de Cambridge.
Traducliom,
[En arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversitc de Leyde et à celle
de rUniversité d'Oxford.
Miretul aalem, c'est-à-dire : Miroir des
mondes. [T.]
8s Stamboul, 4824; en caractères taaiik. L'auteur
est appelé Ali Alkudschi,
Cet ouvrage est conçu dans le système de Plolémée.
Il est désigné vulgairement sous le nom de Falhahiyé,
parce qu'il est dédié à Abou'l Fath (titre de Moham-
med 11).
= BSm, IV, 4825, 468.
1552 Ali Koshgji. — Theoriaglobi coelestis
et terrestris. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1555 Ali Kmhgi, — De Terrae magnitu-
dine et sphaerarum coelestium a Terra
distantiis. [P.]
A la suite de «/. Gravius, Astronomica quacdam,
40, Londini, 4652; des extraits sealcmeot,
accompagnés d'une version latine. (Voir n»
4290.)
1554 Ali Kudschi. — Traité sur le cours
de la Lune. [P.]
MS dans les bibliothèques de l'Orient.
155» ARABIUS HATEMENSIS.
Encyclopaedia rei literariae, historiarum,
ethices, astronomiae, proverbiorum , etiam
dictorum Muhammedis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1556 AHMED ES SANGARt.
Traité d'astronomie. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Ce traité, composé au milieu du XV« siècle, renferme
plusieurs planisphères.
ABOUL HASSAPi ALI [ALA EDDIIN] BEN
IBRAHIM BEI^ MOHAMMED IB!f AL
SCHATIB.
(IBN SCHATIB.)
1557 Ebn Abi Schaker, — Tahrir alme-
gisthi, c'est-à-dire : Explication de l'Aima-
geste. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Un autre MS arabe de la même Dibl. contient, sous le
nom d'£6n Asschather^ un fragment du même ouvnge.
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ASTRONOMES HÉBREUX^ ARABES^ ETC.
485
1558 Ali ben Ibrahim [ben Muhammed] bm
{ah Schatir, — Theoria astronomiae, praeser-
tim orbium coelestium. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford et à la Bibl.
de rUniversIté de Leyde.
Les mois entre crocbeis ne se trouvent que sur
Texemplaire de Leyde, qui en revanche n'a pas le mol
entre parenthèses.
1559 Ali bm Ibrahim ibn Schatir, —
Canones universae astronomiae, ubi de
quatuor aeris, scilicet Hegirae, Graecae,
iEgj^ptiae et Persicae. [A.]
MS ji la Bibl. de TUniversitc de Leyde, avec de
nombreuses tables et fig.
1540 Ebii al Scialer. — De astronomiae
et inveniendis aeris celebrioribus, mahume-
dana nempe, syriaca et coptica/[A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
*34l Abul Hasan Ali ben Schatir. — Tabula
et sphaera ad cognoscendas mansiones plane-
larum et ad observandum ingressum anni
arabici, cum explicatione, sive de apogaeo,
medio arcus et perigaeo. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversitc de Leyde.
*34« Ala Eddin ibn al Shatir. — De usu
quadrantis Alaaei peculiaria quaedam et ab
aliis diversa habentis. [A.]
MS à la Bibl. de rUniversilé d'Oxford.
1545 Abul Hasan ben Ibrahim ibn Schatir.
— De quadrante perfecto ejusque usu. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
*344 Ala Eddin ibn al Shatir. — De usu
sextantis. [A.]
MS à la Bibl. de rUnivcrsilé d'Oxford (2 copies,
dont UDC sans nom d'auteur).
1545 ♦ * ♦
[Tractatus de geometria, astronomia, diop-
trometria et tetrametria]. [A.]
MS à la Bibl. de rfiscurial.
1546 ABU NASm SEMOUL BEN lAHIA.
Tractatus astronomicus ad emendandos
errores, qui in illa scientia, praesertim
praxi ejus, sive temporum commensuratione
admittuntur. [A.]
MS' à la Bibl. de rUnîvcrsitc de Leyde, avec les
fîg. des instruments d'astronomie.
1547 ♦ ♦ ♦
De astrorum scientia et de meteoris. [A.]
MS a la Bibl. de TEscurial.
1548 MAGMUD EBN MOHAMAD.
Disputatio de orbe coelesti et terrestri. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1549 SENAN.
(8ENAN PASCHA.)
Scholia in tractatum Cadhi Zadeh de
astronomia. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Sur le traité de Cadhi Zadeh, voir n« \ZH,
1550 MOHAHmiED BEN AHMED AL
KHAFABI.
(MOHAMIUED GAPHABI.)
Astronomia. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Cet ouvrage est un commentaire sur un Traité
d'astronomie dont l'auteur nVst pas nommé.
1551 ABUAHAi» BEN SAMUEL ZAGUTH.
(ZAGUTH.)
Tractatus de stellarum motu et ordine;
item de anni cardinibus, e variis auctorum
hebraeorum scriptis collectus. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1552 JAGOBUS DE KBIM [GBIMAEA].
Calendarium cujus ope paschatos dies et
festa mobilia inveniuntur. [En arménien.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
A roccasion du calendrier l'auteur traite de toute
rastronomie.
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486
SECTION I, OUVRAGES HISTORIQUES.
XVI« SIÈCLE.
1553 ALI 8CHAH BEN MOHAMMED
BEN GASSEM.
(OLAl [AL MUHEDJEM] AL BOKHAUI.)
La colonne ilkhanienne. [P.]
MS à la Dibl. nationale de Paris.
Traité d'astronomie.
13»4 ♦ ♦ *
Commentarius in Thusii Astronomiam.
[P.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Lcyde.
Commentaire sur les Institutions astronomiques de
Nassireddin. (Voir n» 1265 )
1555 GHOWAUESMI ALKOBEAEI
FESSOL HATEM.
Super Mohammed Giagermaeum, liber
egregius. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford (collection
Bernard).
L'ouvi-age de Mohammed Giagjermi est mentionné
plus haut sous le n<* 1306.
1556 * * ♦
Commenlarius in Tchagminy Compen-
dium aslronomiae. [A.]
MS à la Bibl. impériale de S'-Pétersbourg
(â copies, dont une du milieu du X VI ll« siècle).
Peut-être le même ouvrage que le précédent.
1557 COTHBEDDIFI AL UAZI.
Commentaire sur le traité du Soleil de
Nassireddin. [A.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
Ce traité de Nassireddin est renseigné plus liaut.
(Voir n» 1266.)
= D'Herbelot, Bor, ^776, 7(H.
1558 BAU i AL DIN MUHAMMAD
IBN UUSAII^ AL AMBLI.
Compendium de astronomia. [A.]
MS au British Muséum.
Traduction.
Tashrih ul aflëk (par l'auteur ?). [P.]
MS au King*s Collège de Cambridge.
L'auteur y est appelé Baha ui Difi,
1559 MOHAMMED BEN MOHAMMED
BEN ABIBEKIV AL TIZINI.
(AL TIZINI.)
Àbi Becer al Tizini. — Tabulae stellarum
fixarum secundum notionem declinationis
et rectae ascensionis pro fine anni hegirae
940. [P.-L.]
A la suite des Tabulae longitudinum ac latitudi-
num stellarum de Ulug-Beighus , données par
T. Hyde, 4«, Oxonii, 4665; et dans le Syntagma
dissertationum quas olim separatim edidit
T. Hyd4i, 2 vol. 4«, Oxonii; au vol. I, 1767,
p. 03.
Le MS persan existe à la Bibl. de l'Université
d'Oxford.
MOUSTAFA BEN ALI AL MOUAKKET.
1560 Moustafa bm Ali. — Instruction
suffisante pour celui qui signale les heures de
la prière. [T.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford, a l'Orienta-
lîscbcs Muséum de Gotba, à la Bibl. impériale
de Vienne, à la Bibl. impériale de S*-Péters-
bourg.
1561 Moustafa, — De punctis ortus et
occasus Solis, dum signa zodiac! percurrit.
[T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1562 GEUSON BEN SALOMON.
Schaar a chamajim, c'est-à-dire : Porte du
ciel. [H.]
4», Venezia, 1847.
Cet ouvrage contient quatres parties, qui traitent
respectivement: 1) des éléments; â) de l'astronomie;
3) du ciel et du monde d'après les principes d'Averroès;
i) de la théologie proprement dite.
1565 MOUSLIH EDDIN MOUHAMMED
AL ANSAUY.
Commentaire sur le traité d'astronomie
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES^ ETC.
487
de *AIa-eddin Ali ben Mouhammed al
Couchdjy. [P.]
MS à la Bibl. impériale de S<-Pétersbourg.
gebiâl ed din abd allah el
mAridini.
(djemaleddi?! al medjdi.)
1564 Traité sur remploi du quadrant
astronomique. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
1565 Ibn ul Medjdi. — Compendium de
operationibus cum quadrante circulorum ad
horizontem parallelorum. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich (5 copies, dont
une récente).
Peut-être le même ouvrage que le précédenl.
1566 Ibn ul Medjdi. — Opus astronomi-
cum. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
1567 MALFEGEm ABHOMADI.
Liber de crepusculis. [En latin, apparem-
ment d'après un texte arabe.J
MS h la Bibl. nationale de Paris.
1568 SOLIMAN AL FELEKI.
Tanouir al gaïaheb be ahkham dhouat al
dhaouaïb, c'est-à-dire : Traité des comètes.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
On y trouve une description de la comète de 1596.
XVII« SIÈCLE ET APRÈS.
1569 ISAAG BEN SALOHON.
Bm Schelomon Hispanus. — Commenta-
rius in tabulas astronomicas et astrologicas.
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Commeniaire sur les tables d'Immanuel ben Jacobi.
(Voir Sect. VI, art. Tables astronomiques.)
1570 HAZEM.
Epitome Almagesti Ptolemaici. [Version
latine sur un texte persan ?]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1571 * * *
Guide de celui qui fait des observations.
[A.]
MS k la Bibl. impériale de S^-Pétersbourg.
1572 HADJI MOHAMMED HAGHEM.
Livre pour prouver Texistence de l'année
intercalaire. [P.]
Fol., Bombay, iSiâ de Thégire [1827]; 74 pages.
1575 MOOLLA FEROSE BIN MOOLLA-
HAV008.
Réfutation du livre pour prouver l'exis-
tence de l'année intercalaire. [P.]
Fol., Bombay, 4 838; avec une préface en anglais.
1574 ♦ ♦ ♦
Traité d'astronomie moderne, théorique et
pratique, enseignée et pratiquée conformé-
ment aux diverses branches dont elle se
compose; ses formules et règles de calculs,
l'emploi de son annuaire pour les diverses
observations astronomiques. [T.]
2 vol., Constantinople, vers 1860.
Ouvrage publié sous les auspices du Sultan.
1575 ESSEiD IBRAHIM FAÇtH IBN
ES8EtD SABGHAT OULLAU.
La fixation de la pensée sur la cosmo-
graphie moderne. [A.]
Constantinople, vers 4873.
1576 ♦ * *
Le guide des astronomes, à l'usage des
muezzins et autres personnes chargées de
calculer les heures de la prière, le lever et le
coucher du Soleil, et autres opérations
analogues. [T.]
Constantinople, 1884.
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488
SECTION
OUVRAGRS HISTORIQUES.
1577 DJCTDET-PACHA.
Traduclion.
Catalogue des périodes, concordance des
calendriers (p^iV Elias-Efendi Matar). [A.]
Beyrouth, 1881.
Traduction arabe d'un ouvrage turc.
OUVRAGES DUNE DATE INCERTAINE.
Hébreux,
1578 MOSES GALIENUS.
Liber de astronomia. [H.]
MS h la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
loire).
« MONTUCLA, HdM, I, 4799, 422.
1579 BEN SAMUEL AZARIAH.
Traité d'astronomie. [H.]
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
1580 HANOTER.
Astronomie. [H.]
4«, Amsterdam, [1G56].
1381 ♦ * ♦
Liber astronomicus. [H.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1582 * * *
Libellas astronomicus. [H.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Poème.
1585 * * *
Excerpta nonnulla, ubi de rébus astrono-
micis disputatur. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1584 ABUX-Ç AQUL.
Extraits astronomiques. [H.]
MS à la Bibl. royale de Berlin.
1585 ERBA PATEU.
Traduction.
The book of knowledge, treating of the
wisdom of the ancients in astronomy and
physik (par W. Lilly),
12«, London, 4688. — Rare.
Traduclion d'un texte hébreu. CeUe traduclion
nous apprend que l'auteur était «r a jew doctor lioru in
Bethany >.
1586 JAGHIA, G.
Scalscèled akkabalà. [H.]
4% Venezia, 4Î587.
^•, Craeovia, 4596.
8», Amsterdam, 4697.
Ouvrage hébreu intitulé Chaîne de la tradition. Il est
composé de trois parllos, subdivisées en dissertations
Dans la part. Il, la première dissertation traite du
monde et des astres.
1587 9IEDIG0, J. dei.
Sepher elim . . . , c'est-à-dire : Réponses
aux questions d'un curieux sur des matières
mathématiques et astronomiques. [H.]
4®, Amsterdam, 4629. — Fort rare.
1588 DAVID BAR GAONI.
(Messibb lion.)
Epistola in qua quaerit quid prisci Judae-
orum sapientes de studio philosophiae,
astrologiae et medicinae senserint. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1589 I^AGHSON.
Periodus. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1590 SALOMOPi BAR ABRAHAM
AYOGADOR.
Tractatus de sphaera. [H.]
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
1591 BEn PHALEG.
Tractatus de sphaera. [H.]
MS dans les bibliothèques de rOrient.
= MONTDCLA, HdM, I, 4799,424.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
489
1502 * * ♦
De sphaera siderunique motibus tractatus.
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1505 ♦ * ♦
Liber de sphaera. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toire).
1504 LEYI BEN GERSON.
Commentarîus in libros Aristotelis ' de
coelo et mundo. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toîre).
1505 ♦ ♦ *
Opus quo Averrois Commentarii in Aris-
totelis libros de coelo et mundo exponuntur.
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1506 ♦ * *
Animadversiones in Almagestum Ptole-
maei. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1507 ELIEZER GONTIl^O.
De computo astronomico et alia astrono-
mica varia. [H.]
MS dans les bibliothèques de rOrient.
«= MoNTUCLA, HdM, I, 4799, 42i.
1508 IMMANUEL BEN JAAQUOB.
Methodus inveniendi momentum ipsum
quo Luna nascitur, Solis et Lunae defectio-
nes, una cum sex tabulis quas Alas aquilae
auctor appellavit. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1500 MOSES BAR ISAIAH.
Commentarii in Immanuelem. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Commentaires sur les Alae aquilae é'fmmanuel bar
Jacoub, (Voir le n« précédent.)
1400 * * ^
Tractatus de cognoscenda Solis et Lunae
conjunctione. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1401 ZAHEL.
De eclipsibus. [Version latine d'un texte
hébreu.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1402 ♦ ♦ *
Opusculum de eclipsibus Solis et Lunae.
IH.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Arabes,
ALI IBN AIUHAAIAIAD IBN ABUX
GASIM IBN IBRAHIM ION ALI IBN
MUHAMSIAD AL DADASI.
1405 Initium inquirentibus de scienlia
temporis diei per contemplationem. [A.]
MS au British Muséum.
Ouvrage en vers.
1404 Poema de temporibus anni obser-
vandis. [A.]
MS au British Bluseum; Touvrage y est accom-
pagné d'un Commentaire par Ahtnad ibn
Sulaiman ibn Yà'izz Ibreihim cU Taganashi,
1405 ABU ZAID ABD AL RAHMAN
AL JADIRI.
Hortus florum de scientia temporis noctis
dieique. [A.]
MS au British Muséum.
Ouvrage en vers, accompagné dans la copie du British
Muséum d'un Commenlaîre par Abu Abdallah ibn
Abdallah ibn Ahmadji Habbak.
1406 IBN [ABU] ADEBI.
Poemata de rébus astronomicis. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Leydc.
(Si
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490
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1407 OMAR BEN AH9IED
Poemata astronomica. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Ces poèmes traitent principalement de la division du
temps.
1408 JABER IBN ABDALLAH IBN JABER
AL GIYATI AL TAZI.
Poema de ephemeridibus [A.]
MS au Brîtish Muséum.
1409 * * ♦
Poema astronomicum. [A.]
MS à rOrientalisches Muséum de Gotha.
1410 * ♦ ♦
Carmen in quo mansiones Lunae enunie-
rantur, una cum commentario. [A.]
MS au Britisb Muséum.
1411 AHMED AL MARZtlQI AL MÂLIKI.
Traité des dates, des signes du zodiaque et
des stations de la Lune. [A.]
MS h la Bibl. royale de Munich; copie toute
moderne, faite en iSii.
Ouvrage en vers.
1412 * ♦ *
De Lunae mansionibus. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Poème.
1415 ABOU MOHAMMED ABDALHAK
AL KHAFIKI.
(IBN ALHAIM.)
Liber perfectus de elementis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Cet ouvrage est divisé en six parties, qui traitent
successivement des sphères célestes, de leur mouve-
ment, (le la Terre, de ses divisions, de la mesure du
temps, des ères ou époques en usage chez les différentes
nations.
Il eu existe une traduction latine, manuscrite éga-
lement, à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toire). L'auteur y est appelé Abu Mohamed.
1414 ABU ABDALLAH MUHAMMAD
IBN AHMAD IBN lUSUF AL KATIB AL
KHUWARAZMI.
Claves scientiarum. [A.]
MS au Brîtish Muséum.
Au lib. II, cap. 6, on trouve une astronomie, divisée
en quatre secUons.
1415 BELINUS.
De causis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Histoire naturelle, traitant des corps célestes, des
météores, des éléments, des corps terrestres, des
métaux, des pierres, des plantes, de Thomme.
1416 ZAMCHASCHER.
Tractatus multifariae scientiae, scilicet de
rébus coelestibus et terrestribus, physicis,
ethicis, theologicis, medicis, etc. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
1417 ADAM.
Ketab al makout u algebr, c'est-à-dire :
Traité du monde et algèbre. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« MONTUCLA, HdM, I, 47î»9, 407.
1418 JAMAL AL DIN ABOUX HA8AN
ALI IBN YUSUF IBN IBUAHIM AL
KIFTI.
Classes philosophorum, astronomorum et
medicorum. [A.]
MS au Brilish Muséum.
Cet ouvrage contient les vies des savants grecs,
syriens et arabes.
1419 * ♦ *
Physica, ubi de forma, figura, loco,
speciebus corporum, motu, quiète, dura-
tione, corporibus coelestibus et terrestribus,
animali, toto, parte, etc., porro metaphysica
de ente, de ente necessario existente, denique
de angelis. [A.]
MS h la Bibl. de TUniversitc de Leyde.
Cet ouvrage n*estque la seconde partie d'une œuvre
plus étendue.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
491
1420
Varii Iractatus, nempe de coelo et mundo,
de generatione et corruptione, de signis
coelestibus, de anima, de intellectu separato.
[Version hébraïque sur un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1421 ♦ * *
Astronomia et geometria cum figuris. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Lcydc.
I42« ABDALLAH MOHAMMIED BEN
ABDALLAH BEW AMBOU.
Ketabal tebian, c'est-à-dire : Livre d'éclair-
cissement. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
Éléments d^astronomie.
= D'HERBELOT,Bor, 4776, 850.
1423 ♦ * ♦
Compendium astronomiae. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leydc.
MOHAMnUED GI/iMALEDDIN AL
MABDINL
*424 Gemaladdin al Mardinx. — Liber
astronomicus. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
Nous ignorons si cet ouvrage est identique à Tun
des deux suivants.
*^25 Gemaleddin [Mohammed] al Mardini.
— Thésaurus quadrantis astronomici usum
complectens. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial (5 copies, dont une
sous le titre De quadrante astronoroico), à la
Bibl. de TUniversité de Leyde (2 copies, Tune
sous le même titre, Pautrc sous celui De
quadrante pcrfecto) et à la Bibl. de PUniver-
sitë d'Oxford (sous le titre De quadrante
pcrfecto).
l-^^e Gemaleddin al Mardini, — Flos ele-
gans. [A.]
MS à la Bibl. de TEscuriai.
C'est un traité de la division du temps, probablement
identiqae à celui mentionné par Moktucla, HdM, I.
1799, 409, sous le litre ; Proporlio sexagena, seu de
horis astronomicis et calculo asironomico.
MOHAMMED BEN MASSOUD
AL MASSOUDI.
4«7 Mohammed ben Massoud, — Kefaiat
fil hiat, c'est-à-dire : Traité de cosmogra-
phie. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, i776, 470.
Traduction,
Gehan danesch (par l'auteur). [P.]
MS dans les bibliothèques de FOricnt.
Cet ouvrage se compose de deux parties, dont Tu no
traite du Ciel et Taulre de la Terre.
1428 Muhamed ben Masud, — Commen-
taria super librum Tapphatis sciahiah de
astronomia. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1429 ABOUL GASSEM AL MUTAFFAB
IBPI ALI ram AL MUTAFFAB IBW
MOHAMMED IBN ABD AL SAMAD.
(IBFI ABOU TAHIB.)
Ketab omad fil nogium, c'est-à-dire : Traité
d'astronomie. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 477t$, 488.
1450 AHHMED EL KALKESGHINDY.
Tractatus astronomicus. [A.]
MS à rOrientalisches Muséum de Gotha.
Ce traité est accompagné de quelques tables.
1451 KOUSCHIAD.
AI mog'mel. [A]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 922.
1452 OSCHAK AL MOUFIDES.
Ketab alnogioum u asrathom, c'est-à-dire :
Livre de l'astronomie, f A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 1776, 494.
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492
SECTION 1.
OUVRAGES HISTORIQUES.
1455 SHAM8 AL DM ABU BAKR
MUHAMMAD IBN AHMAD IBN ABI
BISHB AL RTARWAZI.
(AL KHABAKI )
Tractatus astronomicus. [A.]
MS au British Muséum.
1454 ABOUX HASAN IBN ABU JAFAR
AHAIAD IBN YUSUF IBM NASIB
AL ISLIMI.
Astronomia. [A.]
MS au British Muséum (incomplet).
1455 ABU MUHAMfMED GHARIKAEI
AL HAROUZI.
Systema doctrinae astronomicae. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1456 ALMAMON EBN AHMED
BUSJAI^ITA.
Institutiones astronomicae. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (deux copies).
L'ouvrage est accompagné de tables.
1457 SGHEHIAEDDIN ABOUBEKB.
Institutiones astronomicae. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1458 * ♦ *
Institutiones astronomicae, una cum tabu-
lis ad diversas epochas tam solares quam
lunares accommodatis. [A.]
MS k la Bibl. nationale de Paris.
1459 * * *
Astronomia. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
1440 ♦ * *
Tractatus de astronomia. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (MSS hébreux,
n« 455 ancien).
Ce MS, bien que rédigé en arabe, est écrit en
caractères hébreux mal formés et fort difficiles à lire.
1441 ♦ * ♦
Tractatus de astronomia. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ouvrage didactique en deux parties, dont la première
traite du mouvement des planètes et la seconde des
étoiles fixes.
1442 ♦ * *
Tractatus astronomicus ex aliis collectus,
et nomina planetarum in variis linguis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1445 * ♦ ♦
Tractatus de arte astronomiae. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde (2 copies).
1444 AUxUED IBN ROLÀM ALLAH
IBN AHMED.
(EL KAMf ER Rtst.)
Traité d'astronomie. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
1445 * ♦ *
Liber astronomicus. [A.]
MS h la Bibl. de l'Université de Cambridge.
1446 ♦ ♦ ♦
Fragmentum tractatus aslronomici, cum
figuris. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1447 HAMED HAGENDI.
Astronomia. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1448 EBN ALI RICHAL.
Astronomia cum commentario. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1449 MUHAMIUED BEN JIIUINUDDIN
MUHAIttMED HASGHENI.
Astronomia cum tabulisjussu régis Arabiae
Felicis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
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ASTRONOMES HÉBREUX^ ARABES, ETC.
493
1480 MOSE8 BAGCHIPHA.
Astronomîca. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
I4M ABU GIAFEU BEN AIJAS.
Aslronomia et tabulae astronomicae. [Tra-
duction en persan, par Mohammed ben Omar,
d'un ouvrage écrit en arabe.]
aïs à la Bibl. de rUnivcrsité de Leyde.
IAS2 ABU EL ABÂS AHIUED
EL MEDSGHDY.
Mémoire d'astronomie. [A.]
MS à rOrienlalischcs Muséum de Gotha.
1455 * ♦ ♦
Mémoire d'astronomie. [A.]
MS à rOrientalisches Muséum de Gotha.
I4»4 * * *
Opuscula astronomica. [A.] .
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1455 AL NAIRIZI.
Commentarius in Almagestum. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
L'auteur refeit les lables de Ptolémée.
= L. A. SÉDILLOT, HgA, II, d877, 43.
1456 ELPHED CACA.
Correctiones in Almagestum Ptolemaei.
[A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1457 lOUmS BEFI ABD-UL QÂDm
BEN AH.1IED AL RESGHtDI
AL SCHÂFHI.
Commentarium in Djemâleddin compen-
dium. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich et à celle de Copen-
bague.
1458 GlORGLiNENSIS.
Commentarium in astronomiam Feid ben
Habab. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversitc de Leyde; fig.
1459 * * *
Commentarius in elementa astronomiae.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversilé d*Oxford.
OMAB BEN MOUHAMmED BEN IBBAHIMl
AL VÉKIL AL MAGHBIBY.
1460 Présent fait à l'auditeur, ou traité de
ce qui a rapport aux signes du zodiaque et
aux astres. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St.-Pctersbourg.
1461 Secteur. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St.-Pétersbourg.
C'est un traité sur Tusage du quart de cercle.
1462 ABD AL WAHED IBN MUHAMMAn
AL JAUZJANI.
Tractatus de cognitione observationum
astronomicarum generalium et ordinis sphae-
rarum. [A.]
MS au British Muséum.
1465 UBADD ALLAH IBN MASUD IBN
TAJ AL SHABI ALI.
(SABB AL SHABrAH AL BUKHABI.)
iEquatio figurae coelorum. [A.]
MS au British Muséum.
Ce n'est que le livre III d'un ouvrage plu» étendu,
qui était intitulé vËqualio scientiarum.
1464 THOABIX.
Liber mathematicalis de pertinentibus ad
coelum. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1465 SGIAJUSEDDIN AL NAHOUI.
Liber de corporibus et motibus coeles-
tibus. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1466 MOHALLI.
De orbis admirandis. [Version latine d'un
texte probablement arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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494
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
lAHIA EBN MOHAMMED AL GHATTAB.
1467 Jahja ben Muhammed. — Deplanetis
et eorum motu et situ juxta novas observa-
tiones. [A.]
MS à la Bibi. de PUnivcrsité de Leyde; fig.
1468 Jahja ibn Mohammed Alchatlab. —
De quadrante. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1469 Yahya ebii Mohammed, — Excerpta
ex Abu Abdulla Maredinense. [P.]
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford (collection
Bernard).
1470 ♦ * *
Liber in quo descriptio orbium coelestium
et duodecim signorum et planetarum et
mansionum Lunae, et cometarum eorumque
effectuum et conjunctionum stellarum fixa-
rum. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
1471 IBN ARABI.
Utilitas puncti matcrialis in figuris litera-
rum astronomicarum. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1472 GELIL.
(SGHEIK GELIL.)
Synopsis ex tractatu Giorgianensis de orbe
aequante, neenon de obliquitate et reflexione
epicyclorum. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1475 GIATHEDDII^ GJEMSHID.
Tractatus de dimensionibus corporum
coelestium. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1474 * ♦ ♦
Epitome de corporum coelestium distan-
tiis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1475 ABD AL UAZZAC IBN MUHAMMAD
IBN MUHAMMAD IBN HAMMAD.
Tractatus de modo utendi globo coelesti.
[A.]
MS au British Muséum.
1476 IBRAHIM BEN HABIB AL KHABI.
Ketab tasthih alkorrat, c'est-à-dire : Traité
de la sphère. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
1477 BEHA EDDIPI ABU MOHAMMED
ALKHABAKI.
Certa demonstratio. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial et à celle de l'Univer-
sité d'Oxford.
Traîlé de la sphère d'une époque inconnue. La copie
de l'Escurial est accompagnée de commentaires.
1478 HASSAIX BEN AL 8ABBAH.
Ketab alkorrah, c'est-à-dire : Traité de la
sphère. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= DHerbelot, Bor,iTI6, 490.
1479 * ♦ ♦
Tractatus de sphaericis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1480 * * *
Observationes ad tractatum de sphaera.
LA.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1481 ♦ * *
Liber omnium sphaerarumcoeli et compo-
sitionis tabularum, translatas a G[erardo^
Cremonense, dearabico in latinum in Toleto.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1482 TAHIEDDIN MOHAMMED
AL RASSED.
Commentaire sur les Sphériques de Théo-
dose. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 702.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
495
MANSUR BEN ERAK.
(MANSOUU.)
4^83 Commentarii in Sphaerica Menelai.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'HEaBELOT, Bor, 4776, 562.
*484 Tractalus astronomicus. [A.]
MS ji la Bibl. de rUniversité de Leyde et à celle
d^Oxford.
EBPÎ ALMAGEDI.
!48tf De circulis parallelis. [A.J
MS à la Bibl. de TEscurial.
1486 De ratione horas cognoscendi. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
1487 * ♦ ♦
De sideribus motibusque illorum, de
circulis, zodiac! signis et horizonte. [A.|
MS ù la Bibl. nationale de Paris.
1488 ♦ ♦ *
Fragmentum de circulis ad horizontem
parallelis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1489 ♦ * *
Dispulatio de syderibus motibusque illo-
nim, de circulis, zodiaci signis, horizonte,
aliisque ejusdem argumenti. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1490 * * *
Brevis disputatio de syderibus, polis et
vernis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1491 SEGESTANI
Ketab al scheta u al saief, c'est-à-dire :
Livre de l'hiver et de l'été. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« DBerbblot, Bor, 4776, 486.
1492 HOSSAIN ADAMAI.
De horarum determinaiione, obliquitate
circulorum et horologiorum conficiendorum
ratione. [A.]
MS a la Bibl. nationale de Paris.
On a aussi attribaé cet ouvrage à Said ben Chalif.
1495 8GHAMSEDDIN AL IHARI.
Aschkâl al schabehât fi èmà\ al mocan-
thardt, c'est-à-dire : Des hauteurs des astres.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 94.
1494 SCIAM8IDDIN AL GOZULI.
Opusculum de cognitione temporum et
horarum. [A.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
149» HOHAHMED IBN OMAU AL BICBl.
(ALFAVAWIS8I.)
Natigjato'l askar. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
Ouvrage sur les levers et couchers des étoiles et sur
leurs déclinaisons, avec des tables.
1496 ABOUL ABBAS AL MOSTAGFAR.
Ketab alaiam u aliali [Ketab alleïl u alni-
har], c'est-à-dire : Livre des jours et des
nuits. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
t= D'Herbelot, Bor, 4776, 480.
1497 SCHEMSEDDIN MOHAMMED BEIX
MOHAMMED AL KHALILI.
Tabula ubi longitudo dierum et noctium
per singulas anni tempestates proponitur,
mensesque arabici lunares cum Graecorum
et Aegyptiorum solaribus componuntur. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ces tables sont calculées pour la latitude S-VSO', qui
est supposée celle de Damas.
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496
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1498 ♦ * *
Tractatus de cognoscendis latitudinibus.
[A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Lcydc.
1499 MOHAMMED EBN MOHAMMED.
De longitudine. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
1500 SOLIMAI^ MAHARÉ ACHMET.
Navigationis praecepta. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
l»Ot * * ♦
Tractatus que traduntur praecepta ad com-
parandam navigationis scientiam idonea. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Règles d'astronomie nautique.
1»02 HALI BEN MAHUMED.
Compendium chronologiae, de calcule et
annis arabicis, persicis et romanis; de
motuum coelestium calculo, et longitudine et
latitudine siderum ; item cujuslibet planetae
theoria. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversîté d'Oxford.
ll$05 ABU ABDALLA ALKHALILI.
Cursus astronomicus. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Chronologie astronomique.
1»04 * * *
Liber de computo. [A.]
MS au Trinily Collège de Dublin.
mon ♦ * *
De computo. [A.]
BIS à la Bibl. de TUniversité de Lcyde.
I»06 * * ♦
Supputationes astronomicae et chronolo-
gicae temporum et festorum, cum multis et
exactis tabulis. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
ll$07 ABDERRHAMAN.
De Solis cursu illiusque mansionibus. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Trailé desiioé à enseigner à connaître l'heure, le
jour et la nuit
1508 18AAG IBRAHIM EBN BEGHI.
De motu solari et calculo diurno et horario.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1»09 ♦ ♦ ♦
Tabulae multiplicationis ad calculum sexa-
gesimalem pertinentes, quae usum habere
videntur in computando Solis loco in coelo.
[A.]
MS à la Bibl. royale de Munich (2 copies) et à
celle de Copenhague.
1510
♦ * *
Caput de aequatione Solis, cul subjicitur
etiam aequatio Lunae, et aequatio quinque
planelarum. [A.]
MS au British Muséum.
ABOUL HASSAN IHASSAR BEN
SCHAMAlL AL NAHOIII.
IKII Nasser ben Schamàil. — Ketab
alschams u alcamar, c'est-à-dire : Livre du
Soleil et de la Lune. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
C'est une théorie de ces deux astres.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 486.
1»12 Aboul Hassan Nassar ben Schamàil
al Nahoui. — Ketab alsefat, c'est-à-dire :
Livre des descriptions. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
L'ouvrage contient cinq parties; la quatrième
comprend Taslronomie.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 486.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
497
1515 SGHARFEDDm BEPI EDRIS
AL MARDINI.
Al dorai fi marefat menazel al Schams u al
Camar, c'est-à-dire : Les perles des révolu-
tions du Soleil et de la Lune. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« DHbrbelot, Bor, 4776, 653.
1IS14 ABU ABDALLA MAHAMMED
EBPC ARABI.
Liber de locis stellarum et ortu novilunio-
rum. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
1515 OMADEDDIN AL BOGHARI.
De motu Lunae et Mercurii. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
- MONTUCLA, HdM, I, 4799, 409.
1516 ♦ ♦ ♦
Tractatus de Lunae mansionibus. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Lcyde.
I«i7 ♦ ♦ *
Liber Girgic de mansionibus Lunae. [A.]
MS au Trinity Collège de Dublin.
IttlB ♦ ♦ ♦
Ventilatio quaestionis astronomicae de
centro circumvolutionis Lunae. [A.]
MS h la Bibl. de TUniversité de Leyde.
IISi9 ♦ ♦ ♦
Dissertatio de supputando motu Lunae.
[A-]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leydc.
itfSO * ♦ ♦
De cognitione quatuor anni tempestatum,
ac de signorum zodiaci et Lunae mansionum
divisione. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
1521 ABOU MANSOR I0U80UF
BEN OMAR.
Taiassir almethaleb fi tassaîr alkauakeb,
c'est-à-dire : Traité de la théorie des planètes.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
a D'Herbelot, Bor, 4776, SS4.
1522 ♦ * ♦
De planetis. [A.]
MS à la Bibl. de lUniversitë de Leyde.
IMS * ♦ *
Diatriba de Mercurii abside ima et summa.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
1»«4 ♦ ♦ ♦
Tractatus de eclipsibus, successione diei et
noctis, fluxu et refluxu maris. [A.]
MS à la Bibl. de PUnirersitë de Leyde.
152» DANIEL EL HÀKIM.
Liber de praedictionibus pluviae et gran-
dinis pro singulis diebus anni, et de eclipsi-
bus, oignis terrae motuum, etc. [A.]
MS à la Bibl. de lUniversitë d*Oxford.
ilS26 HAMID BEN HANEN.
De geometria mobilis quantitatis et ratio-
nibus canonis stellarum. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford (où Fauteur
est appelé H (mut ben Hancn) et à la Bibl. de
rUniversité de Cambridge (copie qui renferme
seulement le De canonis stellarum rationibus).
1527 DINURI.
De stellis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d*Qxford.
1528 AHMED IBN HAGJID ABIRICAIB
AL SAADI.
Liber de duodecim emolumentis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Contient un chapitre sur les étoiles.
63
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498
SECTION I. — OUVRAGES HISTORIQUES.
ilS29 * * *
Tractatus de stellis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
I»50 * ♦ ♦
Caput de divîsione stellarum et conditio-
nibus earum. [A.]
MS au Dritish Muséum.
ilSSl AHMED BEI^ OMAU SUFITA.
Gnomonica, sive de horologiis solaribus
conficiendis juxtaprincipia aslronomica. [A.]
BIS à la Bibl. de FUniversité de Leydc; fig. et
tables.
1552 HASAN BEN IBRAHIM ALDJA-
BARTI ALHANEFI.
Summa compendiorum de quadrante cir-
culorum ad horizontem parallelorum. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich et à la Bibl.
royale de Copenhague (sans nom d'auleur).
1555 MEGDZI.
De circulîs parallelis et usu quadrantis
astronomici ad dignoscenda tempera. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
1534 HABESG SHASES.
De quadrante. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
1555 ♦ * *
Tractatus de usu quadrantis eum sinubus.
[A.]
MS h la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
1556 IBN ALI.
De quadrante astronomico et ejus usu. [A.]
MS h la Bibl. de FUniversité de Leyde; fig.
1557 AHMED BEN MEGZDI.
De quadrante perfecto ejusque usu. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
1558 8HAMS AL DIN AL MARDINI.
Opus de modo utendi quadrante. [A.]
MS au British Muséum.
1559 ABOU ABD ALRAHMAN ABDALLAH
AL MABDINI.
Perles répandues sur l'usage du quart de
cercle. [A.]
MS à la BibL nationale de Paris.
C*est dans le commentaire contenu au manuscrit
arabe n" 1103 (ancien) de cette Bibliothèque, qu'on
trouve repris phrase par phrase le texte môme. Cet
auteur serait- il le même que le précédent?
= Paris, Mpl, 1, 4844, !26.
f
1540 ABY.
Éparpillement de perles. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
S*agirait«il encore du même ouvrage ? (Voir les deux
n*« précédents.)
1541 AHMAD IBN AHMAD IBN AL
HACC AL-SUNBATI.
Commentarius in Badr al-Din al-Mardini
Tractatum de quadrante. [A.]
MS au British Muséum.
1542 ABU-Ç-€IDDlQ AHMED BEN ISA.
(AL ADJABI.)
Commentarium in Mohafnmed Sibt-ul'
Mâridtni Tractatum de operationibus cum
quadrante. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
1545 HASAN BEN GHALIL KERADISI.
Commentarius ad tractatum Mardinensis
de usu quadrantis ad cognoscendas distan-
tias locorum, speciatim quoque Meccae. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
1544 * ♦ *
De quadrante et commensuratione distan-
tiarum. [A.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
499
1545 ♦ ♦ *
De usu quadrantis ad inveniendum tempus
precum. [A.]
MS â la Bibli de rUniversitë de Leydc.
1546 ♦ ♦ *
Introduction succincte à l'art de déterminer
la longueur des jours et des nuits à l'aide du
quart de cercle nommé secteur. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pétersbourg.
Cet ouvrage est formé d'extraits d'Abou Abdallah al
Mardini et de quelques autres.
1547 TAKIEDDIN OSMAR ABOU
OMAR ANSARI.
Commentarius in Annulum Abi Ahmed.
[A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1548 AL KHAZENI.
Ketab al agebat al rassadiat, c'est-à-dire :
Traité des instruments admirables d'astro-
nomie. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Hebbelot, Bor, i776, 480. — Montucla, HdM, I,
1799,408.
1549 ♦ ♦ *
Tractatus de quibusdam instrumentis
astronomo necessariis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1550 ♦ ♦ *
Opuscule sur l'emploi du secteur. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pélersbourg.
1551 * * *
Opusculum de instrumentis astronomicis.
[A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1552 * ♦ *
De quibusdam instrumentis astronomo
necessariis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1555 RADI AL ZAMAN ARU RAKR AL
MU'IZZ IRIH ISMA^IL IRN AL RAZZAZ
AL JAZARI.
Tractatus de horologiis aquariis, poculis
magicis et instrumentis hydraulicis omnis
generis. [A.]
MS au British Muséum.
1554 ♦ * *
Cavakeb al darriah fil benkamat al dauriah,
c'est-à-dire : Traité des horloges à sable et à
eau. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Cet ouvrage est accompagné de deux discours et
d*une conclusion par Takieddin Mohammed al Rossed.
= D'Uerbëlot, Bor, 1776, i42.
Persans.
1555 ♦ * *
Philosophiae compendium. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cet ouvrage traite d^arithmélique, de géométrie,
d*astroDomie, de musique, de géographie, de logique,
d'astrologie.
1556 ♦ ♦ ♦
FJber de astronomia, politica, ethica,
amuletis. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
1557 MOHAMMED IRIH IRRAHIM EL
MITSWAUY.
Traité astronomique. [P.]
MS à rOrientalisches Muséum de Gotha ; superbe
copie de i98 pages, contenant un grand
nombre de fig., 87 miniatures et des ornements
or et azur.
1558 GELATODDIPf MANSUR.
Ouvrage d'astronomie. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford (collection
Bernard).
1559 AL MESUDI.
Elementa astronomiae. [P.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
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500
SECTION h — OUVRAGES HISTOIVIQUES.
1»60 ZEHIBEDDIIf [ZEIfEDDHf] ABOUL
AHMED BEH BIASSOUD BEN ZEKI AL
GAZNETI.
CanuD al taaiim R sanaat al tangim, c'est-
à-dire : Livre de cosmographie et d'astro-
nomie. [P.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
s= D'Herbelot, Bcr, <TI6, 229. — MOHTUCLA, HdM, I,
1799,441.
moi * ♦ ♦
Liber AI tezkerat de scientia astronomica.
[P.l
MS à la Bibl. do rUniversité d'Oxford.
1569 ♦ * ♦
De astronomiae fundamentis. [P.]
MS à la Bibl. de FUniversité d*Oxford.
1565 ♦ * ♦
Liber astronomicus. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge
(copie Incomplète).
1564 * * ♦
Liber de astronomia. [P.]
MS au Hunterlan Muséum de Glasgow.
i»65 MUHAMMED SCHAH BEIf KANAI.
Compendium astronomiae. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde; fig.
Abrégé de TastroDomie de Muhammed ben Muham-
med Thoust
1566 MOHAMMED GIAMSGHID.
Persîca constructio astronomica quae juxta
Persarum linguam zezi appellatur, excerpta
a Samps Pucharez persa, cum tabulis. [Version
grecque d'un texte persan.]
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
= MONTUCLA, HdM, I, 1799, 991.
1567 * ♦ ♦
Tractatus de astronomia, una cum tabulis
stellarum fixarum. [P.]
MS au Bi'ilish Muscuro (fonds Lansdownc).
11568 * ♦ *
Tractatus astronomicus cum tabulis ex
variis authoribus collectus. [P.]
MS à la Bibl. de rUniversité de Leyde.
1569 * * *
De motu obliquo, orbe aequante et quali-
tate declinationis stellarum. [P.]
MS à la Bibl. de rUniversité de Leyde.
MAULA FASIH.
11570 Commentarium ad tractatum astro-
nomicum. [P.]
MS à la Bibl. de rUniversité de Leyde.
1571 Glossae in Commentarium Nidamud-
dini ad Tractatum astronomicum decomputo
astronomico. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1572 GIOBGIANEIfSIS & MELAZADE.
Commentarium in astronomiam Giagmv-
naei. [P.]
MS à la Bibl. de PUniversité de'Leydo.
1575 * * ♦
Astronomia, praesertim ad demonstra-
tionem sphaerae spectans. [P.]
MS h la Bibl. de PUniversité de Leyde.
ALI SERGIANDI.
1574 De sphaera. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford (collection
Bernard).
1575 De epochis. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford (collection
Bernard).
1576 HOSEIN IBIt AL HOSEIN
AL GHOWAREZHI.
Scherh giumaini, c'est-à-dire : Théorie des
globes. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford (collection
Bernard).
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ASTRONOMES HÉBREUX, ARABES, ETC.
Wi
1577 MOHAIIKED GJAGJERHI.
Theoria globi coelestis et terrestris. [P.]
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
I«78 * * ♦
Theoria utriusque globi, una cum geogra-
phica descriptione praecipuorum locorum.
[P.]
MS à la Bibl. de rUniversité d^Oxford.
1579 ♦ ♦ *
Tractatus de numéro et ordine eoelorum
juxta recentiorem astronomiam. [P.]
MS à la Bibl. de rUniversitc d'Oxford.
1580 * ♦ ♦
De planetarum conjunctionibus. [P.]
MS è la Bibl. de PUnlversité de Leyde; fig.
'ABD UL' ALI BIN MOHAMMED
HUSAIN BARJAIfDI.
*WI Sharh i zich i Uiughbegi, c'est-à-dire :
Commentaire sur les tables d'Ulugh-Beg. [P.]
MS au KIng's Collège de Cambridge.
1582 Ali Birgjendi. — De constructione
ephemeridum. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1583 ALI AL ESPAHANI.
De construendis ephemeridibus. [P.]
MS h la Bibl. de fUniversité d'Oxford.
1584 * * *
Tractatus de eclipsibus solaribus. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1585 GEATIUS, J. » GREATE8, J.
Elementa linguae persicae et de siglis
astronomicis.
4*, Londini, 1649. — Rare.
1586 AI^OI^YMUS PEUSA.
De siglis Arabum et Persarum astrono-
micis. [P.]
4% Londini, 4648.
Texte persan poblié et accompagné de notes par
y. Gravius [Greaves],
1587 BEGKIUS, M. F. = BEGK, M. F.
Eltekonin sinet, sive Ephemerides Persa-
rum per totum annum juxta epochas cele-
briores Orientis» . . . una cummotibusseptem
planetarum, eorumque syzygiis tam lunari-
bus quam mutuis, mansionibus Lunae, horos-
copiis nodi, et longitudinis dierum tabulis.
[P,-L.]
Fol., Augustae Vindelicorum, 1695 (des exem-
plaires portent 1696).
Traduit sor des MSS en arabe, en persan et en turc,
et expliqué par cinq livres de commentaires.
= Leipzig, AcE, 4096. - BSm, IV, 4835, 469.
Turcs.
1588 ALI OGLI HASSAN.
Introductio ad astronomiam. [T.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
Ouvrage divisé en 64 sections.
1580 ♦ * *
Gauleb namah , c'est-à-dire : Traité d'astro-
nomie. [T.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
1590 SELIM.
Tractatus ad astronomiam pertinens. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1591 ALI GHELIBI AL ROUMI.
Liber institutionum astronomicarum. [T.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1592 * ♦ ♦
Totius astronomiae compendium. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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502
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1595 DGIAFER.
Fbtida teghir hurouz. [T.]
MS à la Bibt. nationale de Paris.
Cet ouTrage se compose d*un calendrier, suivi d*uue
discussion sur la vérité de Pasirologie.
1594 DARAIHDELI-MEHEMCT.
Ruz-nameh naurus. [T.]
i% Auguslac Vindelicorum, 4676.
Calendrier perpétuel en turc, publié par G. H, IVelsh^
et suivi d*un commentaire de Téditeur, renseigné au
n« suivant.
1595 VELSCIIIL8, G. U. ==
WELSCH, G. H.
Commenlarius in Ruzname naurus, sive
tabulae aequinoctiales novi Persarum et
Turcorum anni ; accessit dissertatio de earum-
dem usu.
i<», Augustac Vindelicorum, 1676; fig. Se trouve
à la suite de Touvragc mentionné au n^ précé-
dent.
= BSm, IV, 4825,469.
1596 * * ♦
Sphaera astronomica ad indicandum tem-
pera. [Texte explicatif en turc, en persan et
en arabe.]
MS è la Bibl. de TUniversité de Lcyde.
«
1597 ♦ * *
Descriptio quadrantis. [T.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d*Oxford.
1598 ♦ ♦ *
Liber de descriptione sextantis, vocalibus
accurate notatus. [T.]
MS à la Bibl. de lUnivcrsité d'Oxford.
ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
Nous coDtÎDUons celle période juiqo'à l'apparitioD de l'ouvrage de Galilée^ Dialogo sopra i due masiimi tistemi del moodo,
en 1633.
Les ouvrages d'uo même auteur toni rangés à la suite les uns des autres. Ceux antérieurs à l'invention de rimprimerie
sont placés au siècle dans lequel ils ont été composés, même lorsqu'ils ont été imprimés plus lard. Ceux postérieurs à
celte invention sont rapportés à la date d'impression du premier d'entre eux.
Les travaux relatifs à l'Astrolabe, à l'Astrologie, aux Tables astronomiques et au Calendrier sont renvoyés, comme
précédemment, aux arlicles qui concernent ces matières.
IX« SIÈCLE.
1599 DVNGAL.
Epistola ad Carolum magnum.
Inséré dans L. Dachery, Spicilegium« 13 vol.
4% Parisiis, 4655 et suiv.; au t X, et dans
la réimpression, 3 vol. fol., Parisiis, 4723.
C'est une ré|ionse à CharJemagne, qui Pavait consulté
sur une éclipse.
X« SIÈCLE.
1600 ABBON FLOBIACENSIS ==
ABBON DE FLEURY.
Liber de motibus stellarum.
MS à la Bibl. du Vatican.
1601 ALFRIC.
Astronomy.
Inséré dans T, Wright, Popular treatises on
science writtcn during the middle âges;
8«, London, 1841.
Traité d'astronomie en anglo-saxon, écrit dans la
seconde moitié du X^ siècle.
XI« SIÈCLE.
1602 ADELBOLDUS = ADELBOLD.
Adelboldi ad Gerbertum scholasticum de
astronomia seu abaco.
MS à la Bibl. du Vatican.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
505
1605 HBRMANNUS GONTRAGTUS.
De eelipsdbus.
MS.
1604 HERMAPINUS GONTRAGTUS. .
Liber de compositione cujusdam instru-
menli,quod vocatur wallachora Ptolomaei.
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
160» HERM ANJ\US GONTRAGTUS (? )
Astronomia, ut videtur, ex Arabicis versa.
US à la Bibl. de rUniversilë de Leyde.
Cette copie a été écrite aa XIll* siècle.
1606 ROBERTUS HEREFORDIENSIS.
De stellarum raotibus.
MS.
1607 GUILIELMUS UISPALEMSIS.
In artem de coelo et mundo.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
XII« SIÈCLE.
1608 ATHEL[H]AROUS = ADELARD.
De septem artibus.
MS.
Traité des sept arts libéraux, désignés alors sous le
titre de Cercle de rinstructioo. On sait que Tastronomie
en formait une des matières.
*609 ATH£L[H]ARDUS == ADELARD,
De septem planelis.
MS.
Cest une traduction de Parabe, probablement de
Ojarar [Geber Gis d'Affla].
i6IO ATHELARDUS (?) = ADELARD.
Tractatus saxonicus de anno mundi, aequi-
noctiîs, bissexto, saitu Lunae, diversis stellis,
duodecim ventis, et pluvia.
MS au British Muséum (fonds (Motion).
1611 JOHANNES ISPALENSIS «
JOANNES mSPALENSIS.
FJber theoricae planetarum.
MS à la Bibl. medicco-Iaurenliana de Florence
(fonds Ashburnam).
1612 JOANNES HISPALENSIS
& GUIDO BONATUS.
Astronomia, cum RetJiurdi collectionibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris (ancien fonds
du Roi).
1615 RODOLPUS DRUGENSIS.
Descriptio cujusdam instrumenti, cujus
usus est in metiendis stellarum cursibus,
cum figuris.
MS au British Muséum (fonds Gotton).
1614 ROGERUS HEREFORDENSIS.
De theorica planetarum.
MS a la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
1615 HEPIRIGUS HUNTINGDON US.
Imago mundi.
MS à la Bibl. de rUnivcrsilé d'Oxford.
1616 GLEME.NS LAI^GTOl^IENSIS.
Liber de orbibus coelestibus.
Cet ouvrage parait perdu. Le titre est cité quelquefois:
De orbibus aslrologicis.
XIII» SIÈCLE.
1617 GANPA?iUS, J. = GAUIPAIHO, G.
[Compendium super] Tractatu(s) de sphaera.
Fait partie du Recueil n» 755 : fol., Venetiis,
4518 (â éditions); fol., Venetiis, 1531. (Voir
ce n«.)
1618 GAMPAI^US, J. = GAMPAlfO, G.
Tractatus de modo fabricandi sphaeram
solidam.
Fait partie du Recueil n» 755 : fol., Venetlîs,
4518 (2 éditions); fol., Venetiis, 1531. (Voir
ce n».)
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504
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1610 CAMPAWUS, J. = CAMPAWO, G.
Theorica planetarum.
MS à la Bibl. du Vatican, à la Bibl. medicco-
laureutiana de Florence (fonds Âsliburnam ),
à la Bibl. nationale de Paris, à la Bibl. de
l'Université d'Oxford (2 copies), à la Bibl.
royale de Bruxelles, à la Bibl. de Bàle.
16Î0 CAMPANUS, J. = CAMPAWO, G.
De aequatione planetarum.
MS à la Bibl. laurcntiana de Florence.
1631 CAMPAWUS, J. ■= CAMPAPCO, G.
Compositio instrumenti pro aequatione
planetarum.
MS a la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1622 GAMPAnUS, J. = CAMPANO, G.
Tractatus de motibus planetarum, et de
fabricatione instrumenti per quod certa
planetarum loea inveniuntur.
MS à la Bibl. de rUnifersité d'Oxford et au
Trinity Collège de Dublin.
162S CAMPAWUS, J. = CAMPAWO, G.
Opusculum de modo adaequandi planetas,
sive de quantitatibus motuum coelestium,
orbium proportionibus, centrorum distan-
tiis, ipsorumque corporum magnitudinibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1624 CAMPAPIUS, J. = CAWPAWO, G.
Tractatus de quadrante composito.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
162» LULLUS, R. => LULL, R.
Liber divinalis, vocatus arbor scîentiae, in
quo fere scientiarum omnium traditur notitia.
Fol.,Venetiis,itfU.
i% Lugduni, i5ltf.
Fol., Barcbinonc, 4582.
4% Lugduni, 1635.
Cet ouvrage est le dernier qu'ail composé Raymond
Lulle, mais il a été imprimé le premier. Il est propre
à donner la clef des autres.
Traéuct'Hmt,
Arbol de la ciencia con explicaciones (par
P. de Guevara).
8*, Madrid, I58i.
Arbol de la ciencia traducido y explicado
(par i4. de Zepeda y Adrada),
Fol., Brusselas, 1663.
L'auteur est appelé Lolio dans les tradoctioBs
espagnoles.
L'arbre de la science (par Perroquet).
i«, Paris, 1660.
L*au(eur est appelé en français Ldlle.
1626 LULLUS, R. =s LULL, R.
Ars inventiva veritatis, tabula generalis,
commentum in easdem.
Fol., Valentiae, 1515.
Traduction.
El arte inventiva de la verdadera (par P. de
Guevara).
8«, Madrid, i58i.
1627 LULLUS, R. = LULL, R.
Ars magna generalis et ultima.
l\ Lugduni, 1517 ; public par B. de La Vinheti.
i% Majoriae, I6i5; avec notes de f. MarzeL
Traduction.
Le grand et dernier art (par de Vassy).
8«, Paris, 1634.
L'auteur y est nommé Lollb.
1626 LULLIUS, R. « LULL, R.
Artificium sive ars brevis.
8«, ValenUae, 1565.
8«, Parisiis, 1578.
8% Francofurti, 1596.
4«, Turiasonae, 1619.
Traductions,
Arte gênerai y brève en dos instrumentos.
para todas las sciencias, recopilada del Arte
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
K05
magna y Arbor scientîae [par P. de Guetaral
8% Madrid, J584.
Brève y sumaria declaracion de k arté
gênerai ipar P. de Guevara),
8\ Madrid, 1586.
L'auieur estap|jelé Lvuo dans ces ïraduciîons.
1649 H IXIUS, Il =. LULL, R.
Novus tractatus ûa astronomia.
AIS à [q BîbL nationale de Paris.
1650 LULLLS, U. = LULL, R,
Op^ra ea quae ad inventam ab ipso arlem
universali^m pertinent, cmii diversomm
comnientanis; accessit \\ de Vateriis Opus
in artem LullL
8% Argcntomtî, 1898; près de 700 pages, nom-
breuses ftg.
8», Argentaralî, 1609.
8% Argentorati, !til7,
8% Argent^rati, 10ÎSI; plus de 1100 pages,
ieSi LULLU8, 11. = LULL, H.
Opéra oninia per Baecholïum collecta.
10 vol, roL, Mojçuatiae, 172i.
11 y a des MSS des œuvres de Hmjmond Luth, en
latin, aui Iviblioîlièques de TEscuHal (ïiluâieups copies),
ambrasiana de Miîan, de PArsenaï à Paris,
lesa GEUARDUS CREI^IOINËI^SIS.
Thcorica planetarum.
Jaînt h la Sphaera de Sacro Buslo (voir n'' 1039),
éditions : i^ Fcrrariitc, 1472; 4^ Veneïiis'
i476; 4\ Bonojiiac, U77; 4% Vcnellîs,
U78; i% Bononiae, 1480; 4*, s. 1. n. d.
Inaérë à ia Kn de rédition de Sacro Busto des
GiUDtiJôï,, Vcneliis, jun. ISJS, et de la réim-
pression, fol., Venctiis, 1531 (roîr n^ 785).
Bien que pas^sani sous le nom de Gerardux Cremonfn*
sis, cet ouvrage est en réalîlc de C^rarc/uj rfe .ya&/on^/û
[Gherardoda Saùbtûnetta],
L^édjlïOD de i 478 porte des correciions par P. B, Am-
garius.
n y a des MSS de celte Theorica praoetarum à la
Bibl. laurenliana de Florence (copie « cum glossa •),à
la Bibt de Bàle, à celle de r Univers! té d'Oxford, au
Britiab Muséum (fonds Harlej), au Trinily Collège de
Dublin, à la BIM, impériale de Vieiitie(â copies).
Traduciiûng,
Theorica planetanim (a Giuda bm Samuel
vuigo Astme Salom), [H.]
MS à la BibL nationale de Paris {fonds de FOra*
toire)*
Theoriche de' ptaneti.
MS à la BibL laurentiaaa de Florence^
leSS GERAlinUS CREnONEnsiS.
De conipositioiie sphaerat!.
MS a la BibL de rUniversité d'Oxford.
IC34 THOMAS CAJfBETDGEIfSIS.
De rerum natura.
MS.
EDCyclopédie composée eu 1 i30.
leSB ODEKBUNLS, G = O0INGTOrf| W.
De motibus planetamm.
MS.
163 G ROBERTLTâ DE VALtEVERBI =
KILWARDERY, R.
Coinmentarii in Amlûkiis de coelo.
MS.
1637 RORERTLS DE VALLEVERHI =
itlLWARDEDY, R,
Coninieotaru in Amloielis meteora.
MS.
1058 TINCEIÏTÏIIS BELLOVACENSIS =
VI«CECIT BE BEAU VAIS
Spéculum naturate.
FoL, [Coloniae, 1473]; cartetères semigoiblques,
nombreuses lettres ornées.
FoL, Argentinae, 1475; dans la coUeclioti dos
qnatre Spécula publiée sous le lilre ; Spéculum
quadruplex, eu 7 foL fol. Le Spéculum
naturalc forme le vol, 1, en 2 parties, conle-
^nant 518 feuillets, impriméji en caractères
romains qui se rapprochent du goOiîque.
FoL, Basilcae, 1470; dans la nn5mc eollection,
intitulée ici ; Bîhliolhcca muitdu
FoK, fVorimbergae, 1483,
FoL, Venetiis, 1493.
a
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noe
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
Fol., Duaci, 4624; avec les autres Spécula du
même auteur, sous le titre général de Biblio-
theca mundi, ouvrage en 4 vol., publié
« opère et studio tlieologorum Benedictinorum
Collegîi Vedastini. »
Cet ouvrage est une encyclopédie, composée en 1250
pour Louis IX de France. Il est formé de trenle-trois
livres, dont les lib. 111, IV et V comprennent ce qui
louche à l'astronomie et à la cosmologie.
Il y a un MS du Spéculum naturale à la Bibl. de
PEscurial. On en cite un autre à la Ribl. de Laon.
1650 SAGRO B13STO, J. de «
SACRO BOSCO, J. DE
(UOLYWOOD, J. or )
Première» édiliom.
Sp[h]aera mundi. Magistri Cerardi Cretno-
nemis viri clarissimi Theorica pianetarum.
4% Ferrariae, 1472; per Andraeum Gallum. En
beaux caractères romains; la place des figures
laissée en blanc. La Theorica pianetarum
attribuée ici à Gerardut Cremonemit [Gherardo
di Cremona] est en réalité de Gherardo da
Sabbionetla. Le premier des deux ouvrages
occupe 24 feuillets non chiffrés, et le second
16 feuillets, tous sans signatures. — Extrême-
ment rare.
4«, Veneliis, 1 476 ; caractères romains, fig. sur
bois; des presses de F. Rcnncr de « Hailbron. »
— Rare.
4«, Bononiae, 4477; 48 feuillets non chiffrés,
mais avec signatures des pages se suivant sans
interruption; fig. sur bois. — Rare.
4*», Venetiis, 1478; en caractères romains. La
Theorica pianetarum est corrigée par Avoga-
rius ferrariensis.
4«, Bononiae, 448^.
A°y S. I. n. d.; belle édition du XV* siècle.
Ce traité de la Sphère, réimprimé un si grand nombre
de fois, a été pendant trois siècles Touvrage élémentaire
pour apprendre Tastronomie. Il ne contient cependant
que des notions très générales sar les cercles de la
sphère, une exposition du mouvement diurne et
quelques mots sur les éclipses.
Éditions diverses.
1640 SAGRO BOSGUO, J. de =
SAGRO BOSCO, J. db
Sphaera.
Fol., Mediolani, 4478. — Rare.
1641 SAGRO BUSTO, J. de =
SAGRO BOSGO, J. db
Sphericum opusculum contraque Cremo-
nensia in pianetarum theoricas delyramenla
Joh. de Monteregio disputationes; necnon
Purbachii in eorundem modus pianetarum
theorice.
4», Venetiis, 448ii; des presses de E. Ratdolt.
Caractères gothiques; fig. sur bois. Le premier
feuillet, blanc au recto, ne contient au verso
que ri mage d'une sphère, gravée sur bois.
4», Venetiis, 4485 ; belles initiales ornées.
4«, Augustae Vîndclicorum, 4485.
4», Venetiis, 4488; 69 feuillets en caractères
romains. Titre : Sphaera mundi, et à la fin :
Sideralis scientiac singularc opusculum.
4«, Venetiis, 4490; mêmes titre et fin qu'à Tédition
précédente. Le verso du titre est occupé par
une belle gravure sur bois de la grandeur de la
page, représentant TAstronomie assise sur un
trône, à droite Uranie et à gauche Ptolémée;
48 feuillets non numérotés, en caractères
romains. Edition revue par G. Borro. — Rare ;
un exemplaire à la Bibl. communale de Bolo-
gne.
4«, Venetiis, 4490 (imprimé par erreur 4440);
conforme à l'édition précédente, mais en carac-
tères gothiques.
4», Venetiis, 4491 ; titre et fin comme aux éditions
précédentes.
4«, Venetiis, 4496.
4«, [Lipsiae, 4498].
4», Venetiis, 4504.
4«, Venetiis, 4545.
1642 SAGRO BOSGO, J. dk
Sphaera mundi [Opus sphaerieumj cum
tribus commentariis Cicchi esculani, Fran-
cisci Capuani de Manfredonia, Jacobi Fabri
stapulensis; Theoricae novae pianetarum
G. Purbachii, cum commente F. Capuani de
Manfredonia.
Fol., s. 1. n. d.; en caractères gothiques.
Fol., Basileae, 4485.
4s Venetiis, 4495.
4», Venetiis, 4499; beaux caractères romains,
450 pages, fig. sur bois.
4o, Venetiis, 4544.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
507
Fol., Parisiis, 1»I5.
Fol., Coloniac, 1546.
ii% Venelîîs, 1519.
Fol., Basileae, 1523.
Fol., Basileae, 1551.
Fait partie du Recueil n<» 755 : fol., Vcnetiis,
1518 Januar.; fol., Venetiis, I5i8 Jun.; fol.,
Vcnetiis, 1531. (Voir ce n».)
1645 SACRO BUSTO, J. de =
SACRO BOSCO, J. DE
Uberrîmum sphère mundi eommentum,
scillcet Sphaera mundi /. de Sacrobusto cum
commentario P. Cirvelli, insertis etiam
quaestionibus P. de Alliaco.
Fol., Parisiis, 1494; caractères gothiques. Sur le
titre se voit la belle marque typographique de
G. Mittelhns, portant au verso la figure du
zodiaque. 14 feuillets, dont le dernier, qui est
blanc au verso, ne porte au recto qu'une
figure de réclipse de Soleil et de celle de Lune.
— Très rare.
Fol., Parisiis, 1498 (certains exemplaires ont par
erreur 1468).
Fol., Parisiis, 1508.
Fol., Parisiis, 1515.
Fol., Parisiis, 1526; par les soins de 0. Finaeus.
1644 SACRO BUSTO, J. de «
SACRO BOSCO, J. DE
Sphaericuni opus [opusculum] cum nota-
bili commente et utilissimis flguris textum
declarantibus, per Wenceslaum Fabimm de
Budweysz [Budewitz].
4o,s. 1.. [1495];fig.
4«, Coloniae, 1498.
4«, [Lipsiae, 1500 au plus tard]; avec la marque
de Martinus Lanszperg, imprimeur, qui en
fixe approximativement la date. — Rare.
4», Coloniae Agrippinae, 1500 (des exemplaires
de 1501); caractères romains.
4», Coloniae, 1503.
4% Coloniae, 1508.
164IS SACROBOSCO, J. de
Figura spere, cumglosis Georgii de Monte-
ferrato.
4», Venetiis, 1500; 26 pages; la figure de la
sphère sur le titre.
Ce commentateur est en Italien Giorgio.
1646 SACRO BOSCO, J. de
Textus de sphaera, cum novo commentario
nuper edito illustratus a /. Fabro stapulense;
cum Compositione annuli astronomici Boneti
lat^nsis, et Geometria Euclidis megarensis.
Fol., [Parisiis, 1500]; des presses de ficnricus
Stcphanus [Henri Estienne].
Fol., Venetiis, 1501.
Fol., Parisiis, 1507; des presses de H. Stcphanus.
Fol., Parisiis, 1511; id.; belle bordure en bois
sur le titre.
Fol., Parisiis, 1516; des mêmes presses.
Fol., Parisiis, 1519.
Fol., Parisiis, 1521.
Fol., Parisiis, 1527.
Fol., Venetiis, 1527.
Fol., Venetiis, 1531.
Fol., Parisiis, 1531 (des titres de 1532).
Fol., Parisiis, 1534.
Fol., Parisiis, 1538.
Fol , Venetiis, 1559.
Le résumé ù'Euciide de ces éditions est de Boethiui
[Boèce]
1647 SACRO BUSTO, J. de =
SACIIO BOSCO, J. DE
Textus sp[h]ere materialis. Verba Thebit
de imagine totius mundi atque corporis
spherici compositione.
Fol., Lipsiae, 1503; caractères gothiques.
4«, Lipsiae, 1510.
1648 SACRO BUSTO, J. de =
SACRO BOSCO, J. de
Astronomicae scientiae sphaericum intro-
ductorium, cum commentariis.
4«, Liptzik, 1503.
1649 SACRO BUSTO, J. de =
SACRO BOSCO, J. DE
Textus sphaerae.
Fait partie du Recueil n<» 750 : fol., Venetiis,
1508; foL, Venetiis, 1513. (Voir ce n\)
I6»0 SACBO BUSTO, J. de =r
SACRO BOSCO, J. DE
Tractatus [Opusculum] de sphaera. Théo
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SOS
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
ricae planetarum G. Purbachii magîstri vien-
nensis.
4% Viennae, 15J4.
4«, Viennae, 4tfl8; publié par P. Gandelius.
I6IS1 SAGAO BUSTO, J. de =:
8AGRO BOSCO, J dk
Sphère mundi opusculum cum addita-
mentis mathematicis iiguris descentibus
explicatis .... per /. Guyioiu
4«, Avcnione, s. d. [entre 4520 et 4530] ; 3â feuil-
lets CD caractères gothiques, fig. sur bois.
16»S SAGRO BOSGO, J. db
Sphericum opusculum, cum lucida et
famiiiari expositione per Matiheum Shamo-
tuliensem, in studio aimae universitatis
Cracoviensis collecta.
k\ Gracoviae, 4522. — Rare.
16i$5 SAGRO BUSTO, J. db =r
SAGRO B08G0, J. de
Libellus de sphaera, accedit ejusdem
autoris De anni ratione sive Computus eccle-
siasticus, cum praefatione P. Melanthonis,
42% Vitebergi, 4534; fig.
8«, Witembergae, 4533.
8«, Vilebergae, 4536.
8s Venetiis, 4537.
8«, Witebergae, 4538.
8«, Witebergae, 4540.
8% Venetiis, 45i4.
8s Antuerpiae, 4543.
S\ Vitcbergae, 4545.
8s Antuerpiae, 4547.
8», Lovanii, 4 547.
8-, Vitcbergae, 4548.
8% Wittebergae, 4549.
8», Vuitebergae, 4550.
8% Parlsiis, 4550.
8% Antuerpiae, 4 554 ; nombreuses fig. sur bois.
8% Wittebergae, 4558; « cum an notation! bus
£. Reinholdi, »
8% Antuerpiae, 1561 ; id.
8«, Wittebergae, 4564 ; id.
8«, Lutetiae, 1564; id.
8% Vitcbergae, 4565; id.
8% Wittebergae, 4568; id.
8«, Wittebergae, 4574; id.
8«, Witebergae, 4578; id.
8% Wittebergae, 4604; id.
16^4
SAGRO BUSTO, J. de «
SAGRO BOSGO, J. db
(De) sphaera. Compendium in sphaeram
per P. Valerianum,
42s Parislis, 4543.
42s Parisiis, 4550.
SsParisiis, 1551.
8s Parisiis, 4561.
Avec ia préface de P. Melanchthon,
16ISIS SAGRO BOSGO, J. de
Sphaera cum commenlariis E. O. Schrec-
kenfuchsii.
Fol., Basileae, 4553.
Fol., Basileae, 4569.
16IS6 SAGRO BUSTO, J. de »
SAGRO BOSGO, J. db
Sphaera; addita sunt quaedam ad expia-
nationem eorum quae in sphaera dicuntur
fatientia.
8s Venetiis, 4554.
8s Venetiis, 4564.
1657 SAGRO BOSGO, J. db
Sphaera [emendata], E. Vineti Scholia în
eandem sphaeram; Compendium in sphae-
ram per P. Valerianum et P. Nonii demon-
stratio de climatibus.
Fait partie du Recueil n« 768 : S^, Lutetiae,
4556; 8s Lutetiae, 4558; 8s Lutetiae, 4561 ;
8s Goloniae, 4562; 8s Venetiis, 4562; 8s Lug-
duni, 4567; 8s Venetiis, 4574; 8s Parisiis,
4577; 8s Goloniae, 4594; 8s Coloniae, 4600
(des exemplaires ont 4601) ; 8<», Lugduni, 4606 ;
8s Parisiis, 4608; 8s Parisiis, 4640; 8s Lug-
duni, 4647; 42s Venetiis, 4620; 8s Lugduni,
4639. (Voir ce n«.)
Fait partie du Recueil n* 779 : 8s Goloniae^
4584 ; 8S Antuerpiae, 4582; 8s Parisiis, 4584;
8s Goloniae, 4590; 8s Goloniae, 4594; 8s
Coloniae, 4604; 8s Parisiis, 4649; 8s Antuer-
piae, 4673. (Voir ce ns)
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
fi09
16^8 SACRO BOSCO, J. de
Sphaera emendata, aucta et illustrata; in
eamdem F. Junctini et E. Vineii scholia.
8*, Lugduni,l56i.
8«, Lutetiae, I56i.
8», Goloniae, i 565.
8% Colooiae, i 566.
8«, Antuerpiae, 4566.
8% LutcUae, I57â.
8% Antuerpiae, 1573.
8^ Antuerpiae, i575.
8S Lugduni, 1578.
8^ Antuerpiae, 1595.
I6»9 8AGAO BUSTO, J db «=
SACRO BOSCO, J. DB
De sphaera tractatus; et De anni ratione.
8*, Venctiis, 1580.
8% Venetii9j601.
13s Venetiis, 1620.
8«, Ferrarae, ....
1660 SACRO BUSTO, J. db «
SACRO BOSCO, J. DB
Sphaera.
13% Difione, 1619.
1661 SACRO BOSCO» J. db
Sphaera cum commentario B. Morisinii.
8% Francofurti, 1625.
1662 SACRO BOSCO, J. de
Sphaera emendata, multaque addita quae
ad hujus doctrinae iilustrationem require-
bantur, opéra et studio F. Burgersdicii.
8«, Lugduni Batavorum, 1636; des presses des
Elzevirs.
8% Lugduni Batavorum, 1639; id.
8«, Lugduni Batavorum, 1641; id.
8«, Lugduni Batavorum, 16i7; id.
8«, Lugduni Batavorum, 1656.
II y a des MSS de la Sphaera de Soeroboseo
[Holywood], en latin, à la Bibl. du Vatican, h
la Bibl. mediceo-laurentlana de Florence
(i exemplaires, dont 5 an fonds Ashburnam), k
la Bibl. de TArsenal à Paris, aux Bibl. de Bâle
et d^Arras, à TUniversitë d*Oxford (10 copies,
dont une jointe à son De algorismo, 3 avec des
commentaires anonymes, une avec un Commen-
taire de Robcrtun AngUcus), On en trouve égale-
ment à rUniversité de Cambridge (5 copies),
au British Muséum (6 copies, dont 3 au fonds
Harley, Tune écrite en 1373), à la Bibl. Nor-
folk du Gresham Collège à Londres (3 copies,
dont une accompagnée de Quaestiones super
tractatum de sphaera), au Trinity Collège de
Dublin, à la Bibl. royale de Bruxelles (3 copies),
à la Bibl. de Tournai, à la Bibl. impériale de
Vienne (13 copies).
Traductions.
Visio rotarum (par Salotnon ben Abraham
Abigedu), [H.]
MS à la Bibl. mcdicea de Florence (fonds Ashbur-
nam) et h la Bibl. royale de Berlin (copie avec
figures).
Le nom du traducteur a été In aussi Salomon ben
Abraham Avigador, Le manuscrit de Berlin porte
Salomo Abigedor ben Abraham. Cette traduction a été
faite à Bologne en 1399.
Le traicte de la sphère (par N. Oresmé).
iS Paris, s. d.; caractères gothiques, fig. sur bois.
Traduction fiiite au XIV* siècle.
La sphère, traduite en françois par
M. Perer.
8*, Paris, 1546.
La sphère, augmentée de nouveaux Com-
mentaires et figures servant grandement
pour l'intelligence d'ieelle (par G. Desbordes).
S\ Paris, 1570.
8% Paris, 1616.
De sphaera, verdeutscht durch Conrad von
Megenberg.
MS k la Bibl. royale de Munich (3 copies).
Sphaera materialis, eyn Ânfanck oder
Fundament der Ghenen da die Lust haben
zu der Kunst der Astronomy (par C. Heyn-
foget).
i«, Niîrnberg, 1516. — Rare.
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510
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
4», Coin, 1519. — Rare.
4«, Strassburg, 1533.
4«, Strassburg, 1539.
Fol., Fraokfortha. M.,i5i5.
Sphera volgare novainente tradotta con
moite notande addition! di geometria, ces-
mografia, arte navigatoria et stereometria,
autore M. Mauro fiorentino.
4% Vcnctia, 1537; imprimé par B. ZancUi»
56 pages, frontispice portant les figures des
constellations, et au verso une figure allégo-
rique. Belles gravures sur bois dans le texte,
dont deux représentent le globe terrestre, avec
le Nouveau Monde désigné sur la première
sous le nom d'Âmetrica et sur la seconde sous
celui d*America. Le traducteur est plus connu
sous le nom de Fra Mauro, auteur de la
célèbre mappe-monde décrito par Zurla. —
Édition des plus rares.
i; Venetia, 1 537 ; imprimé par S. di Sabio.
i«, Fircnze, i547; avec les Annotazioni sopra la
lezione délia Sfera del Saerohosco, par
M, Mauro. (Voir plus loin. Astronomes de la
Renaissance, XVI« siècle.)
4«, Firenze, 1550; comme Tédition précédente.
Trattato délia sphera nel quale si dimo-
strano ed insegnano i principii délia astro-
logia, raccolto da G. di Sacrobusio ed al tri
astronomi, e tradotto in lîngua italiana per
A, Brucioli.
i«, Venetia, 4543; frontispice entouré des figures
des signes du zodiaque.
La sfera tradotta, emendata et distinta in
capitoli, con moite et utili annotazioni (par
P. V. Danti [de' Rinaldï]).
4% Perugia, 1544.
4», Firenze, 1571; édition revue par E, [P.]
Danti, Des presses des Giunti; portrait du
traducteur, fig. sur bois ; 68 pages. — Rare.
4% Perugia, 1574; portrait, fig. sur bois;
61 pages.
4^ Firenze, 1579; des presses des Giunti;
portrait du traducteur, fig. sur bois; 70 pages.
La sfera del mondo di F. Giuntini, col testo
di G. Sacrobosco, opéra utile et necessaria à
poêti, historiografi, navigant!, agricoltori, et
ad ogni sorte di persone.
4«, Lione, J58â; avec le portrait de Giuntini;
374 pages. — Rare.
Sfera tradotta e dichiarata (par F. Pifferi)»
4^ Siena, 1604; 418 pages, avec fig. dans le texte
et portrait du traducteur gravé sur cuivre;
2 pi. — Rare.
Tratado de la esfera con muchas adiciones
(par H. de Chaves).
4», Sevilla, 1545.
F^a esfera ex latino in hispanum (par
R. S. de Santaiana et /. de Espiiiosa).
4», Valladolid, i568.
Esposicion de la esfera, aumentada (par
i. de Miranda).
4<», Salmanticae, 1629.
Tractado que se dize de la esphera trasla-
dado de latin en romance por de Veas.
MS à la Bibl. royale de Madrid (fonds Osuna) ;
4493.
The booke of John de Saa-o Busco that
treateth of the sphère, translated into English
by W, Thomas.
MS au British Muséum.
Cette copie est celle présentée par le iraducleur à
Harry [Grey], duke of Suffolk, auquel Pouvrage est
dédié. La date est 1553 environ.
1663 SACRO BOSCO, J. dk
Theorica planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1664 8AGAO BOSCO, J. de
Tractatus de numeris planetarum, et motî-
bus eorum.
MS au British Muséum.
166» SACRO BOSCO, J. de
De quadrante simplici etcomposito.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
511
1666 ROBERTUS LINC[H]0[L]1NIENSIS =
ROBEETUS Al^GLICUS.
(ROBERT GROSTHEAD [GROSSE TÊTE].)
Sphaerae [mundi] compendium.
Fol.,Venetiis, i50i.
Fait partie du Recueil n» 750 : fol., Venela,
1508; fol., Venetiis, 1515. (Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n<> 755 : fol , Venetiis,
4518, Januar.; foi., Venetiis, 1518, Jun.; fol.,
Venetiis, 1551.
Des MSS de la Sphère de Boberl de Lincoln existent
à la Bibl. ambrosiana de Milan, à la Bibl. nationale de
Paris (9 copies), è la Bibl. de Bàle, aux Universités
d'Oxford (7 copies) et de Cambridge, au British
Maseotti (3 copies, dont 2 au fonds Harley), à la Bibl.
impériale de Vienne (3 copies).
Les ouvrages de cet auteur sont à Plndex librorum
probibitorum.
1667 ROBERTUS AI^GLICUS.
Commentarius in Sphaeram /. de Sacro-
Bosco,
NS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1668 ROBERT GROSTHEAD.
Theorica planetarum.
MSà la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1669 ALBERTUS MAGIfUS :=
ALBERT YOIf BOIXSTADT.
In libres de coelo et mundo [Aristotelis],
Fol., Venetiis, liSO; arec des corrections de
J. Mitanus,
Fol., Venetiis, 1490;~caractères gothiques; copie
de rédition précédente.
On mentionne des MSS de cet ouvrage à la Bibl.
nationale de Paris et à celle de PUniversité de Cam-
bridge.
W70 ALBERTUS =
ALBERT VOW BOLLSTADT.
De meteoris libri IV.
MS à la Bibl. de FUniversité de Cambridge.
Frobablement un commentaire sur les Meteorologica
à'Ariêtole,
1671 ALBERTUS MAGNUS =
ALBERT VON BOLLSTADT.
Liber de duabus sapientijs et de recapitu-
latione omnium librorum astronomie.
"iS [Norimbergae, 1485]; en caractères gothiques.
~ Rare.
4«, [Gracoviae, 1508]; en caractères gothiques.
1672 ALBERTUS MAG?iUS »
ALBERT VON BOLLSTADT.
Opus phiiosophiae naturalis [Philosophia
pauperum], sive Isagoge in libros Aristotelis
de physico audilu, de coelo et mundo, de
generatione et corruptione, de meteoris et de
anima.
4% Brixiae, 1400,
4«, Brixiae, 1493; avec le titre : Philosophia
pauperum.
4», Venetiis, 1496; id. ; caractères romains, fig.
sur bois.
1675 ALBERTUS MAGPIUS s
ALBERT VON BOLLSTADT.
De directione astronomiae et de astris.
MS.
Mentionné par Quetif et Echard, Scriplores ordinis
praedicatorum, 2 vol. fol., Lutetiae Parisiorum, 1710;
au 1. 1, p. 183.
1674 ALBERTUS MAGI^US s=
ALBERT VON BOLLSTADT.
Tractatus varii sive parva naturalia.
Fol., Venetiis, 1517; caractères gothiques.
On y trouve son traité : Spéculum astronomiae, qui
n*a pas été imprimé séparément.
= ZMP, XVI, 1871, 357 (par M. Steinschneider).
167» ALBERTUS MAGNUS «
ALBERT VON BOLLSTADT.
Epitome in Almagestum C. PtolemaeU
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1676 ALBERTUS MAGNUS =»
ALBERT TON BOLLSTADT.
Opéra quae hactenus haberi potuerunt .
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5i2
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
in lucem édita studio et labore P. Jammy.
21 vol. fol., Lugduni,i651.
On peut relever dans cet immense recueil, comme
se raliachant aux matières qui nous occupent :
T. 11, n* 2) Super quatuor libros de coelo et mundo
[Afistotelis], — N*» 4) Super quatuor libros meteororum
[Aristolelis],
T. V, n« 18) Spéculum astronomicum, In qoo de
librls licitis et illlcitis.
T. XXI, n« 1) Philosophia pauperum sive Isagoge io
libros Aristotelis de physîco auditu, de coelo et mundo,
de generatione et corruplione, de meteoris et de anima.
1677 JORDANUS [IfEMORAMUS], P. =
JORDAN, P.
Coelestiuin reruin disciplina.
Fol., s. I., itt55; nombreuses fig. sur bois. —
Rare.
1678 CHIQUITILLA, J. «
GIKALILIA, J.
Ginnat egos.
MS.
Œuvre mystique, qui contient une section astrono-
mico-astrologique. L*auieur croit la Lune lumineuse
par elle-même. Pour expliquer les phases il dit que
quand elle est près du Soleil, Téclat de cet astre
diminue la Lune; mais quand elle en est éloignée elle
brille de toute sa lumière.
1679 [SANCTUS] THOMAS AQUIIfAS =
TOMMASO.
Expositiones textuales dubiorum atque
luculentissime explanationes in libros de
coelo et mundo, de generatione et corrup-
tione, meteorologorum ac parvorum natura-
lium Aristotelis.
Fol., s. 1., i486; 81 pages imprimées sur
â colonnes.
Fol., Parisiis, s. d.
Fol., Venetils, 1495 (des exemplaires de 4496);
avec une addition de Petru$ de Àlvernia. —
Rare.
4% Coloniae Agrippînae, 1497.
Fol., Vcuetils, 4555.
Traduction.
Opéra nuova la quale tratta della filosofia
naturale, chiamata la Hetaura d'Aristotile,
nuovamente posta in luce.
8% Vinegia, 4554.
Ce n*est qu'une traduction partielle de Touvrage
précédent.
1680 THOMAS DE AQUINO «=
TOMMASO.
De coelo et mundo interpretamenta, textus
aristotelicus cum duplice translatione.
Fol., VeneUis, 450:2.
1681 THOMAS AQUIPIAS =:
TOMMASO.
Commentarii in quatuor libros Aristotelis
de coelo et mundo.
Fol., Parisiis, 4536; avec deux textes, celui de
Joannes Argyropylus et celui de A. Démo-
charcs.
Fol., Venctils, 4590; d'après l'édition précédente,
avec addition de Peirus de Alvernia.
1682 THOMAS AQUIIfAS =
TOMMASO.
In libros meteorologicorum Aristotelis
praeclarissima commentaria.
Fol., Venctiîs, 4561.
Avec deux versions latines du traité des Météores.
On y trouve souvent joint le Commentaire d'Alexandre
Aphrodiaitn.
1685 THOMAS DE AQUINO e
TOMMASO.
De mundo dialogi très.
4«, Parlsib, 4642.
1684 THOMAS AQUINAS =
TOMMASO.
Tractât US de motu coeli.
MS à la Bibl. de Bâle.
168IS THOMAS AQUIFIAS =
TOMMASO.
Opéra omnia.
47 vol. fol., Romae, 4570-74.
48 vol. foL, Antucrpiae, 4593.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
515
47 vol. fol., Venetiis, 1593-94.
48 vol. fol., Antucrpiae, 161â-U.
23 vol. fol., Parisiis, l636-4i.
20 vol. fol., Veneliis, i7i5-60.
28 vol. i*, Veneliis, 1765-88.
24vol.io, Parisiis, 4858-70.
Les aslronomes trouveront, dans Pédition princeps :
T. Il, n* 2) In libros quatuor de coelo et muodo
Aristolelis expositio.
T. III, n* 1) In quatuor libros meteororum exposilio.
T. XVII, n* 26) De judiciis astrorum — N*» 69) Expo-
sitio io librum Boelii de bebdomadibus.
Les matières suivent dans le même ordre dans les
autres éditions.
Il y a un MS qu'on dit com|)let des Œuvres de
Thomas (TAquin, à la Bibl. de Cbarleville.
1686 JOAniXES AI^GLIGUS.
In sphaeram Joannis de Sacrobosco com-
mentarius.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1687 JOANINES ANGLICU8.
Tractatus de quadrante communi.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1688 JOANINES DE MOI^TEPESSULAKO.
Tractatus de quadrante veteri.
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan, h la Bibl.
nationale de Paris (i copies) et au British
Muséum (à la suite du Tractatus de algorismo
de Sacro Bosco),
Dans un des manuscrits de Paris Tauteur est appelé
Joannes de Montepesso,
1689 BACO, R. = BACON, R.
Epistoia de secretis operibus artis et natu-
rae et de nullitate magiae.
iS Parisiis, 1543.
Inséré sous le titre : De potestate artis et naturae,
dans Tonvrage : Artis auriferae quam chemiam
vocant.
8*, Uamburgi, 1618; « opéra J. Dec castigata et
restitttta. »
C'est dans cet écrit, composé en 1265, que Roger
Bacon donne, cap. v, la description théorique du
télescope, répétée dans sa Perspectiva, p. 158-159, et
dans ton Opus majus, p. 357.
Traduction.
Admirable pouvoir et puissance de Tart, de
la nature, et nullité de la magie (par
/. Girard).
8% Lyon, 1 557. — Excessivement rare.
8», Paris, 1629.
1690 BACO, R. » BACON, R.
Perspectiva.
i», Francofurti, 1614; publié par J. Comba-
ch[ius].
Dans cet ouvrage, p. 158-159, Roger Bcœon décrit
très clairement et exactement la construction théorique
du télescope, qu'il avait déjà donnée dans son Epistoia
de secretis. (Voir n' 1689.) Il y a une copie manuscrite
de la Perspectiva à la Bibl. de rUnIversité d'Oxford..
1691 BACO, R. a BAGOIf, R.
Opus majus.
Fol., Londini, 1733 ; par les soins de J. Jebb.
i«, Vcnetiis, 1750.
Encyclopédie des plus remarquables. On y trouve,
entre autres vues importantes, Tindication très claire
des effets de la réfraction atmosphérique sur les
distances zénitales des astres (part, i, p. 69, 79), Tattrac-
tion de la Lune sur les vapeurs de notre globe (part, i,
p. 85), une théorie de la scintillation (part m, p. 331),
une description théorique du télescope (part, m, p. 357).
Dans le lib. iv, on trouve les traités : De judiciis astro-
logiae, De cosmographia, Prognostica ex siderum cursu.
1692 BACO, R. = BACOIf, R.
Opus minus.
MS au British Muséum et à la Bibl. de PUniversité
de Lcyde.
1693 BACO, R. = BACON, R.
Opus tertium.
MS au British Muséum et à la Bibl. de TUniver-
sité de Leydc.
1694 BACO, R. == BACON, R.
Opéra.
MS au British Muséum (fonds Gotton).
65
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514
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
\
1691$ PSEUDO-BACO, R.
De numéro annorum ab origine mundi
usque ad Christum.
De zodiaco.
De locis stellarum.
De horologiis.
De inundo.
De concordia maris et Lunae.
MS formant recueil au British Muséum (fonds
Harley).
1696 DABESSI.
Liber Solis et Lunae.
MS du XII h siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
1697 * ♦ ♦
Tractatus de sphaera astronomica.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles, daté 4278.
1698 ALPHONSUS = ALFONSO.
Descriptio et usus alexandrini instrumenti
ad Alexandrum VL P. M.
i«, Romac, ii98.
Contient une table astronomique, et la description
d*uu cercle destiné à l'observation des astres, inventé
par fauteur.
s= AUDIFFREDUS, Otia astronomica , ¥, Romae, 1755;
p. 343.
1699 ALPHOnSUS, F. = ALFONSO.
Disputationes in quatuor libros Aristotelis
de meteoris et très de eoelo.
i%Compluti, 4641.
1700 ALF0N80 X DE CA8TILLA.
Libros del saber de astronomia, copilados,
anotados y comentados por M. Rico y Sino-
bas,
5 vol. fol., Madrid, 4863-67; superbe exécution
typographique. Le vol. V n'a qu'une première
partie.
Voici les matières contenues dans cet important
ouvrage :
T. I : Discurso preliminar (p. t); libro i, De las
estretlas y constelaciones boréales de la octava esfera
(p. 3); libro n. De las estrellas y constelaciones zodia-
cales de la octava esfera (p. 59) ; libro m, De las estrellas
y constelaciones méridionales de la octava esfera
(p. 87); libro iv, Del cuento de las estrellas y constela-
ciones de la octava esfera (p. 1â1); libro de la alcora,
6 sea el globo céleste (p. 1 49).
T. II ; Introduccion â los libros de las armellas
alfonsies (p. iij); libro i de las armellas (p. 1); libro ii
id. (p. 25). Introduccion à los libros de los astrolabios
(p. 83); libro i del aslrolàbio redondo (p. 113); libro ii
id. (p. 155); libro i del astroiâbio llano (p. 2^5 ; libro ii
id. (p. 261); parte i del libro del atazir (p. 295); parte ii
id. (p. 306).
T. III : Introduccion (p. j); libro i, De la Lamina uni-
versai (p. 1); libro n, De la Lamina universal (p. Il);
libro de la Azafeha (p. 135); libro de los vu planetarios
(p. 341); libros del Cuadrante ô Cuarto de circulo de
corredera (p. 288).
T. IV : Libro del relogio de la piedra de la sombra
(p. 3); libro del relogio del agua, o clepsidra Âlfonsi
(p. 24); libro del relogio del argento vivo (p. 65); libro
del relogio de la candela (p. 77); libro del relogio del
palacio de las horas(p. 94); libro de las tablas alfonsies
rp.1H).
T. V (parte primera): Los côdices astronômicos ver-
daderos y espûrios del rey D. Alfonso el sabîo (p. I );
Las vindicias 6 el centiloquio Alfonsi (p. 155); Estrellas
que tenian nombre conocido *en tiempo de D. Alfonso
(p. 193): Las roansiones ô casas de la Luna, segun los
libros Alfonsies (p. 213).
La seconde partie du t. V, qui n*a jamais paru, devait
comprendre : • esludios comparatives sobre los instru-
mentos astronômicos de la época Alfonsi conforme &
los libros del Rey sàbio ; la relojeria solar, hidrâulica y
mecânica del mismo; la historia de toda la publicacion
antes de comenzarla, y juicios criticos y de elogio â los
libros astronômicos de D. Alfonso, segun las actas acadé-
micas estrangeras y prensa clenlifica de Ëuropa, con-
forme ban visto la luz pùblica aquellos, cou varias olras
notlcias importantes sobre el mismo asunto. Concluy-
endo el trabajo con el glosario de voces castelianas
astronômicas alfonsies antiguas, y su version en len-
guaje moderno, indispensable en absoluto para que
puedan entenderse y iraducirse en su caso los testes y
libros que ban visto la luz pûbllca. »
II y a à la Bibl. de TUniverslté d'Alcala un MS du
Libro del saber de la astronomia qui est du XI H' siècle,
et qui parait avoir appartenu au roi Alfonso même.
<= Alfonso, Libros del saber de astronomia, voL Y,
1867, p. 6 (par M. Rico y Sinobas).
1701 ALFOWSO.
Libro de las formas et de las ymégenes que
son en los cielos, et de las vertudes, et de las
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
515
obras que salen délia en les cuerpos que son
de yuso del cielo de la Luna.
MSàla Bibl. de l'Esciirial.
Ce manuscrit est du XII h siècle.
t= Alfonso» Lîbros del saber de astronomia, vol. V,
4867, p. 9i (par M, Rico y Sinobas).
1704 ALFOWSO.
El libre de la fàbrica et composicion del
instrumento de las armillas.
HS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
Ce manuscrit est du XYl* siècle.
= Alponso, Libros del saber de astronomia, toI. V,
4867, p. 14 (par M. Rico y Sinoban).
1705 ALFONSO.
Tiaduction.
Traita to délia sfera (par Gueruccio),
HS à la Bibl. du Vatican.
Traduit en 1541 sur un texte arabe.
= Alfonso, Libros de) saber de aslronomia, toi. V,
1867, p. 40 (par M. Rico y Sinobas).
1704 HENRICUS DE SINRENDERG
Cominentum super librum de spera.
HS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1705 HENRIGUS DE SINREPIBERG.
De figuris planetarum.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1706 ARNALDUS DE VILLANOVA =
ARNAUD DE VILLENEUVE.
Opéra.
Fol., Lugduni, 1504; réuni par les soins de
T. Murchius.
Fol., Lugduni, 1532 ; • revisa. »
Fol., Basileac, 1585; a additis in quosdam libros
annotatioiiibus N, Taurellù •
Fol., Lugduni, 1686.
On trouve dans toutes ces éditions les Capitula astro-
logiae et le Computus ecclesiasticus.
t*Écote de Médecine de Montpellier possède un MS
des Opéra de Arnaldus de Villanova, Ces œuvres sont
^ l'Index librorum probibitorum, sous la restriction
< nisi expurgata. »
1707 RISTORO D*AREZZO.
La composizione del mondo, testo italiano
del 1282, publicato da E. Narducci.
8», Roma, 1859.
8% Milano, 1864.
Ouvrage qui fait connaître Tétat de la science au
XIII« siècle.
1708 PETRUS DAPIIS DE S. AUDOMARO.
Profacii judaei quadrans novus, correctus.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1709 BARTHOLOMAEUS PARMEPISIS =
BARTOLOMEO DA PARMA.
Breviloquium defructu totiusastronomiae.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford, à celle
de rUniversité de Cambridge, à la Bibl. de
Hertford Collège, à la Bibl. municipale de
Metz.
Cours fait à Bologne en 1286.
= BdB, XVII, 4884, t, append. I (par E. Narducci).
Traduction.
Brief discours du fruict de toute l'astro-
nomie.
MS à la Bibl. du Louvre à Paris.
Traduction faite en 1373.
1710 DARTHOLOMAEUS PARMEPISIS =
BARTOLOMEO DA PAR9IA.
Tractatus de spera.
MS à la Bibl. Victor-Emmanuel de Bomo. Il a été
publié dans BdB, XVII, 1884, 45, 165.
Rédigé en 1297.
= Rome, Attj, VIII, 1884. 284 (par E. Narducci). — BdB.
XVII, 4884. i ( par E. Narducci). - Turin, Atl, XX, 1885.
iX^ipsLTSiacci).
I71i THOMAS DE BUNGEYA =r
THOMAS BUriGEI.
Quaestiones in très libros de mundo et
coelo Aristotelis.
MS à rUnivcrsité de Cambridge (Collegium Caio-
gonvilenso).
Cet auteur florissait en liOO.
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516
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1712 8GOTUS, m. ta 8GOT, H.
Quaestiones in sphaera.
Dans le Recueil n« 755: fol., Venetiis, 4518
(jaD.);fol., Venetiis, 1518 (jun«)> ^^l*» Vcnctiis,
1531. (Voir ce n*.)
1715 SCOTUS, M. == SCOT, M.
Super authorem sphaerae expositio.
4% BonoDÎae, 1405.
1714 PISANUS [PITHSAPfUS,
PECGAMUS], J. = PECKHAM, J.
Perspectiva communis, edidit L. Gauricus.
Fol., Venetiis, 1504; belles fig. sur bois. — Fort
rare.
4s Norimbergae, 1543.
4^ Paris, 1556; par les ^oins de P. Hamelius
[Du Hamel].
4«, Coloniae, 1580.
4», Coloniae, \ 595.
L*ouvrage se compose de trois livres. Au lib. ii, prop.
82, Tauteur développe la théorie qui attribue au ciel la
figure apparente d*une voûte surbaissée.
11 y a deux copies manuscrites de cette Perspectiva à
la Bibl. de TUniversité d'Oxford, Tune sous le nom de
y. Peccamus, et Pautre sous celui de Joannes de
Pichano. Il y en a aussi deux copies à la Bibl. impériale
de Vienne, dans lesquelles l'auteur est appelé 7. Peck-
ham.
1715 PECHEBAH, J. db ^
PEGKHAIH, J.
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
1716 PISANUS, J. = PECKHAM, J.
Theorica planetarum.
MS.
Cet auteur est nommé aussi, sur les copies de cet
ouvrage, Pechan, Petsan, Betsan,
1717 BRUNETTO LATIPII, F.
L*original de son Tesoro a été écrit en français dans
la seconde moitié du XIII« siècle. La traduction italienne
a seule été imprimée jusqu'ici. Mentionnons d*abord
rorigirial :
Trésor.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
L*ouvrage a trois parties. C'est dans la première que
Tauteur traite de la cosmologie.
En français on nomme Tauteur Brcmbt LâTiv.
Traductions,
Thésaurus major.
MS à la Bibl. du Vatican.
Il tesoro, (che parla del nascimento e délia
natura di tutte le cose) [nel quai si tratta di
lutte le cose che a' mortali se appartengo]
(par 6. Giamboni).
Fol., Triviso, 1474; 125 feuillets non numérotés.
— Très rare.
8% Venetia, 1528; S80 feuillets; les divisions de
Touvrage sont ici différentes de celles de la
première édition. — Rare.
8^ Vinegia, 1533; Si9 feuillets; édition peu
correcte, divisée comme la précédente, donnée
par les soins de N. Garanta.
3 vol. I2«, Vcnezia, 1839; avec une préface de
L. Carrer,
3 vol. 8«, Bologna, 1878-82.
1718 BRUNETTO LATini, F.
Il tesoretto.
Inséré à la suite des Rime di F. Petrarca et du
Trattato délie virlù niorali de Roherto : fol.,
Roraa, 1642; 8% Torino, 1750.
A été publié séparément sous le titre :
Il Tesoretto e il Favoletto ridotti a miglior
lezione, col soccorsa dei codici, ed illustrati
da G. B. Zmnoni.
8% Firenze, 1824.
1710 * * *
Emendazioni al alcuni luoghi dell' edi-
zione Zannoniana del Tesoretto.
8«, Roma, 1833.
Corrections à Tédition qui vient d*étre mentionnée en
dernier lieu.
I7«0 BBUNETTO LATINI, P.
Il trattato délia sfera, ridotto alla sua vera
lezione e illustrato con notecritiche e sistema
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
517
di cronologîa, tratto del Tesoro di Brunetto
Latini per cura di B. Sorio.
8«, Milano, J8»8.
Cet ouvrage conlienl à peu près tout ce qui intéresse
l^astroDomie dans le Tesoro de Brunetto Latini.
ITÎl PETRUS DE ALVERWIA =
GROS, P. DB (PIERRE D'AUVERGNE).
Commentarii super quatuor libros meteo-
ropum Aristotelis.
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
I72Î PETRUS DE AL VERNI A =
GROS, P. DE (PIERRE D'AUVERGNE-.
Super Aristotelis duos posteriores libros
coeli et mundi.
MS h la Bibl. royale de Bruxelles.
1735 HflCHAELIUS, Pbtriis.
Explicatio figurarum sphaerae et motuum
coelestium.
MS à la Bibl nationale de Paris
I7«4 CECCO D'ASGOLI = 8TADILI, F.
L'acerba [o Fordine di cieli].
Fol., Brescia, [U74 ?] ; 72 feuillets. — Excessi-
vement rare,
i», Venesia, 1476; 106 pages; édition donnée
par P. di Picro. — Extrêmement rare.
4®, In civitate Vcnctiarum, i478 (quelques
exemplaires ont 1458 par suite d'une faute
typographique). — Rare.
4% In civitate Venetiarum, 1481; caractères
romains, 401 pages.
4», Venetiis, 1484; « per B. de Tortis ;• caractères
romains, initiales à la plume à l'encre rouge;
95 pages.
i\ Nella cita de Venetia, 1484.
4«, Mediolani, 4484; 76 pages.
4«, Bologna, 1485.
4», Venetiis, 4487; 78 pages.
4% Venetiis, 449i; 78 pages.
4% s.!., 4500; 84 pages.
4«, Venetia, 4504.
4«, Milano, 4505.
4«, Venetiis, 4510; « con comcnto di 3fa*setti
novamenle trovato; • fig. C'est l'édition la
moins fautive de celles publiées jusque-là.
4», Milano, 4514 ; 82 pages.
4«, Milano, 4544.
4», Venetia, 4546; mal imprimée; 400 pages.
8% Venetia, 4519; on a fait des suppressions dans
cette édition.
4", Milano, 4524.
4», Venelia, 1 524.
8», Venetia, 4552.
8», Venelia, 4535.
8«, Venetia, 4550; il y a des suppressions.
Poème composé à la On du Xlll« siècle. Il e«t formé
de quatre livres, dont le premier est un traité d'astro-
nomie et de météorologie. L'ouvrage dans son ensemble
est une encyclopédie. Il a été condamne en 1524 par
rioquisitiou. Les éditions de 1487, 1546 et 1519 portent
pour titre principal : Tutte le opère di Cecco d'AscolL
Un très beau MS de cet ouvrage est à la Bibl. royale
de Madrid (fonds Osuna).
172» CICGHUS E8GULANUS =
STABILI, F.
Commentarius in J, de Sacra Bosco
Sphaeram mundi.
Joint a J, de Sacro Bosco, Sphaera mundi [Opus
sphaericum] : fol., s. 1. n. d. ; fol., Basileae,
4485; 4o, Venetiis. 4495; 4% Venetiis, 4499;
4% Venetiis, 4544; fol., Parisiis, 4545; fol.,
Coloniae, 4546; 4% Venetiis, 4519; fol.,
Basileae, 4523; fol., Basileae, 4554. (Voir
n^ 4642.)
Fait partie du Recueil n* 755 : fol., Venetiis,
4548 jan.; fol., Venetiis, 4548 jun.; fol.,
Venetiis, 4531. (Voir ce n».)
1726 iEGIDIU8 ROMANUS =
COLONNA, EciDio.
De proprielalibus reru m .
MS à la Bibl. angelica de Rome.
Ouvrage encyclopédique qui résume les coDna.'ssaDCes
du X1I1« siècle.
1727 iGGIDIU8 ROMANUS =
COLONNA, Egidio.
De materia coeli.
PoL, Patavii, 4493.
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518
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES,
17«8 iCGlDIUS ROMAPIUS =
COLOPINA, E«iDio.
SupoT Aristotelis libres meteorum.
MS à la Bîbl. rovalc de Bruxelles
XI ¥• SIÈCLE.
1739 BLANGHmUS, JOAimcs.
Distinctiones tredecim in Ptolemaei Alma-
gestum.
MS à la Bîbl. nationale de Paris.
Le commencement manque.
1750 THEODORUS DE PARMA.
Âstronomia.
MS à la Bîbl. mcdiceo-laurentiana de Florence
(fonds Âshburnam).
i75i DUN8-SCOTU8, J. =
DUNS SCOT, J.
Opusculum super aliquos canones Arza-
chel.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
L*auteur y est désigné comme Doclor subtUis.
I75« DUl^S-SCOTUS, J. =
DUWS SCOT, J.
Opéra oninia, collecta, recognita, notis,
scholiis et commentariis illustrata a PP.
Hibernis Collegii Romani S. Isidori.
12 tomes en 15 vol. fol., Lugduni, 1650; public
principalement par les soins de L. Wadding.
Ouvrage encyclopédique, destiné surtout à commen-
ter la Physique d^Aristote, son traité de TAme et sa
Métaphysique.
1733 PETRUS DE ABBAPfO ==
PIETRO D'APONO.
Annulorum expérimenta.
MS h la Bibl. nationale de Paris.
1734 PETRUS DE ABAPIO a
PIETRO D*APOWO.
Libellus in motu octavae sphaerae.
MS k la Bibl. impériale de Vienne.
I73tt ALIGHIERI, Dartb
[Divina] Comedia.
Fol., Fuligiio, 4472; édition princeps, imprimée
par J. Nunieister.
Fol., Firenze, 1481; • con il commento [la
spositione] di C. Landfno, • Réimprime
maintes fois jusqu'en 4556. Dans Tédition de
Venise de 1516, le root Divina parait pour la
première fois sur le titre.
8^ Venctiis, 1502; sous le titre : Le Icrze rime.
Plusieurs fois réimprime. Les éditions 8<* de
Venise de 1502 et de 1515 sont d'AIdo; celle
8<* de Florence de 1506 est de P. di Giunta.
16% Lyone, 1552; « con nuove etutili isposilioni
d'//. VcUutcUo, » Souvent réimprimé jusqu'en
1578.
4% Venetia, 1568; « con Pespositionc di
B. Daniello. «
8% Firenze, 1595; « ridotta a mîglior lezione
dagli Accademici dclla Crusca. » Puis d'après
le même texte, par les soins de différents
hommes de lettres: 5 vol. 8% Padova, 1726-27;
4 vol. 8% Livorno, 1807-15; 5 voL 8% Firenze,
1825.
5 vol. 8% Lucca, 1752; • con una brève et
sufBciente dichiarazione dcl senso Icttcrale. •
Réimprimé.
4 tomes en 5 vol. 4", Vcnezia, 1757-58 ; • con
varie annotazioni. »
5 vol. 4% Roma, 1791; « corrctta, spicgata e
difesa da B. L[ombardi], » Plusieurs fois
réimprimé jusqu'en 1850.
4 vol. fol., Firenze, 1847-19; « con tavolc in
rame discgnatc da L. Adamolli c F. Ncnci ; •
avec 425 gravures h l'eau forte.
2 vol. 8®, Firenze, 4857; • ridotta a miglior
lezione coll' aiuto di varii testi a penna da
G. B, Niccolini, G. Capponi, C Borghi c
F. Becchû •
Traductiom.
Dante traducido de lengua toscanaen verso
castellano por P. F. de Villegas.
Fol., Burgos, 4515; en caractères gothiques
La divine coméiie (par Moutonnet de
Clair fom),
8», Paris, 4776.
I
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ASTUOiNOMES DE IX UE^AISSANGE
519
Le paradis, l'enfer et le purgatoire (par
Artaud de Mentor).
3 vol. 8% Paris, 1811-13.
9 yol. l8o, Paris, 4X28-50; avec le texte en
regard.
La divina coniedia con la versione tedesca.
3 vol. i% Pening, 1804; un quatrième volume,
qui devait compléter Touvrage, n^a pas paru.
Die gôttliche Komodie (par K. Streckfuss),
8% Wien, 4834.
The vision : or hell, purgatory and par-
adise (par H. F. Cary).
5 vol. 8», London, 1814.
3 vol. 8», London, 4819.
Nous n'avons mentionné que les éditions principales,
celles pour ainsi dire typiques. Mons n'avons noté
également que les traductions les plus Odèles et les plus
estimées.
1736 DAPITIS = ALIGHIEBI, Dante
Quaestio florulenta ac perutilis de duobus
elementis aquae et terrae tractans.
4s Veneliis. 4508; édile par J. R. Monccl[tus].
Réimprime à la suite de Touvragc : ^sclepii ex
voce Ammonii Hermac in Metaphysicam Aris-
totelis pracfatio, sous le titre : Profundissima
quaestio de figura elemcntorum terrae et
aquae; fol., Neapoli, 1576.
Réimprimé avec traduction italienne de F. Lon-
ghcna, 8% Livorno, 1843.
Dans cet ouvrage ô^Alighieri il est vaguement
question de Tattracliou exercée par les étoiles sur la
Terre.
1737 ALIGHIERI, Dautb.
Le opère minori ridotte a miglior lezione
con dissertazione da P. /. Fratkelli.
6 part, en 3 vol. 16», Firenze, 1834.
3 vol. 8% Firenze, 4861.
L'ouvrage De elementis aquae et terrae se trouve au
t. II; dans la dernière édition, p. 411.
1738 GONUAD von MEYGËNBERG
[MAYDENBERG].
Traduction.
Buch der Natur.
Fol., Augspurg, 4475; â94 fcuilleU et 4â pi.
gravées sur bois.
Fol., Augspurg, 4478.
Fol., Augspurg, 1481.
Fol., Augspurg, 4482; impression de ScIiÔnsper-
gcr.
Fol., Augspurg, 1482; impression de A. Sorg.
Fol., Augspurg, 4499.
L'original, resté inédit, a été écrit en latin au commen-
cement du XIV« siècle. On trouve des MSS de la version
allemande à la Bibl. royale de Munich (12 copies) et à
la Bibl. impériale de Vienne (8 copies).
1730 EVE8HABI, W.
Declaratio motus octavae sphaerae secun-
dum Magistrum Walterum Evesham qui
fecit considerationes suas Oxoniae circa
annum Christi 1316.
MS à la Bibl. de TUnivcrsilé d'Oxford.
1740 EYESHAM, W.
Chronologia aliquot illustrium astrono-
moruin, quo tempore scripserunt; inter nos
notatur Walterus Evesham qui fecit conside-
rationes post Christum anno 1316.
MS à la BibL de l'Université d'Oxford.
1741 BURLAELS, G -= BURLEY, W.
In libros Aristotelis de coelo et mundo.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d*Oxford.
1742 BLRLAEUS, G. = BURLEY, W.
In libros meteororum Aristotelis,
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1745 ♦ ♦ * ,- (UJtA^AJ^.I'^'^.
Liber astronomicus qui dicitur Aloion.
M S au British Muséum (fonds Htriey).
Dans le manuscrit mentionné au n<* qui suit, Pauteur
anonyme dit avoir également composé le Liber Albion,
dont il donne la date, 1326.
1744 ♦ ♦ ♦ M/0iki^t^4l^^J
De rectangulo, ad rectificandos cursus et
loca stellarum erraticarum et fixarum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
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530
SECTIOiN I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
1741$ JOAPfPfES DE JAPIDUNO.
In libres Aristotelis de coelo et mundo.
Fol., Vcneliis, IKOI.
Fol., Vcnctiis, «552.
Avec cet ouvrage on trouve un commentaire du
même auteur sur le traité tVAverroes, Sermo de sub-
slanlia orbis, accompagné du texte de ce traité.
1746 JAWDUWUS s=
JOA]\NES DE JANDUBrO.
Commentarius in Averrois sermonera de
substantia orbis.
A la suite de son commentaire In libres Aristote-
lis de coelo et mundo: fol., Venctiis, 1501;
fol., Vcnetiis, 1552. (Voir le n® précédent.)
1747 JOAPIBrES DE LIPIEniIS.
Descriptio instru menti cujusdam astrono-
mie!, quod saphea vocatur ; acceduntcanones.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
B Alfonso, Libros del saber de astronomia, vol. V, 1867,
p. 38 (par M. Rico y Sinobcu).
1748 JOANNES DE LINERIIS.
Abbreviatio instrument! Campani ; sive
aequatorium.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1749 JOANNES DE LINERIIS.
Canones tabularum aequationum prîmi
mobilis et de ealeulatione eclipsium.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresharo Collège de
Londres.
I7tt0 JOAN[^ES DE LYVERIIS =
JOAINBIES DE LIMERIIS.
Tabula aequationis dierum eum noetibus.
MS.
= CLm, 4697, p. 399, n-» 820(13).
1781 JOANNES DE LINERIIS.
Observationes stellarum XLVIII.
MS.
i7»2 PETRUS DE DACIA..
Tabula ad sciendum in quo signo sit Luna
in quolibet die anni a média noete sui
incepto.
MS à la Bibl. laurenliana de Florence.
- Stockholm, Ôfv, 4885, 24, 67 (par G. Enettrôm).
I7I$3 PETRUS DE DACIA.
Tabula ad sciendum in quo signo sit Luna
et in quo gradu.
MS à la Bibl. laurcnlia de Florence, à la Bibl. de
rUniversilé d'Oxford (4 copies), au British
Muséum, à la Bibl. royale de Bruxelles.
• >= Stockholm, Ôfv, 4885, 23 et 1886, S8 (par G. £fiei<rôm}.
i7»4 PETRUS DE DACIA.
Canon super kalendarium de primationi-
bus Lunae.
MSà la Bibl. duMont-Cassinetà la Bibl. de Berne.
» Stockholm, Ofv, 4886, 58 (par G, Enettrôm).
17»» PETRUS DE DACIA.
Tabula quantitatum dierum.
MS à la Bibl. de St-Gall.
=: Stockholm, Ôfv, 4885, 25 (par G. Emestrôm).
i7tt6 ALRERTUS DE SAXOHIA.
Quaestiones in très libros Aristotelis de
coelo et mundo.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
I7tf7 ANDAL[ON]US DE I^EGRO =
ANDALONE DI NEGRO.
Tractatus theoricae planetarum.
MS à la Bibl. medicco-laurcntiana de Florence
(fonds Âshburnam) et à la Bibl. nationale de
Paris.
Le manuscrit de Florence contient, en outre, d'autres
opuscules du même auteur.
1758 AWDAL[ON]US DE NEGRO =
ANDALONE DI IHEGRO.
Tractatus sphaerae materialis.
MS à la Bibl. medicco-laurcntiana de Florence et
à la Bibl. nationale de Paris.
1759 AI^DALOnUS DE HEGRO =
AnDALONE DI NEGRO.
Expositio in Profacii Judaei Canones de
aequationibus planetarum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1760 ♦ * ♦
Distinctio calcuIatio[sic] eclipsis Solis pro
anno Christi 1337, secundum Tabulas
Âlphonsi ad meridiem Lutetiae.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
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ASTRONOMES DE LA REJ9AISSANGE.
521
1761 WAIXINGFORD, R.
De rébus astronomicis.
MS.
1762 WALLIPÎGFOllD, R.
De eclîpsibus SoHs et Lunae.
MS.
1765 ABCSATIUS.
De eclipsibus et prodigiis.
MS à la Bibl. de TUoiTersité d^Oxford.
1764 ARNAULT, H.
Libri duo de motibus planetarum per
instrumenta manualiter mota.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
176» CABASILAS, N.
Commentarius [Isagoge] in librum tertium
Ptolemaei magnae compositionis.
Dans l*édition de TAImageste de Ptolémée de
S.Grynaeus; fol., Basileae, IK58. (Voir n» 86».)
i*, Basileae, 1»»0.
1766 AFITOniIJS DE HOUTE ULMI.
Glossa super imagines duodecim signorum
Hermetxs.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1767 MENOPOLDUS.
Libellus de mansionibus Lunae.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1768 THOMAS, B.
De impressione coelestium corporum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1769 ORESME, N.
Tractatus de astronomia.
MS à la Bibl. de BAle.
1770 ORE(8)H(E), N.
Tractatus brevis (et utilis de proportiona-
litate motuum coelestium) [de motibus
sphaerarum ].
MS à la Bibl. nationale de Paris et i celle de
rUniversité d'Oxford.
1771 ORESSUUS, N. = ORE8ME, N.
Quaestiones in quatuor libros meteorum
Aristotelk.
MS à la Bibl. du monastère de St-Gall.
t77« BEI^VEWUTUS, M. «
BENEYENTANO, M.
Tractatus de motu octavae spherae.
iS s. 1., [U80 =F].
1775 BENYEINUTUS, M. »
BENEVENTANO, M.
Apologeticum opusculum adversus inep-
tias cacostrologi anonymi subcensentis a
recentioribus astrophilis ac autumantis erra-
tum esse in determinatione aequinoctiorum
ex ephemeridibus Partorum.
4% Romae, 1»S1.
4o, Neapoli, 1»21.
Deux éditions différentes» luîtes la même année.
C'est la défeose du De motu octavae spbaerae, de
BenvenutuSf contre les attaques de Pighius,
1774 BENVEWUTU8, M. «
BENEVEFITAHO, M.
Novum opusculum in cacostrologum refe-
rentem ad eclipticam immobilem abacum
alphonsinum.
4«, Romae, l»Sâ.
177» GLAI^YILLA» B. ob =
GLArryiL, b
De proprietatibus rerum.
Fol., [Basileac], s. d.; 218 feuillets en caractères
gothiques, imprimes sur deux colonnes, sans
cbiffres, réclames ni signatures.
Fol., [Coloniae], s. d.; 247 feuillets à deux
colonnes ; à la fin une table des chapitres.
66
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522
SECTION
OUVRAGES HISTORIQUES.
Fol., Argenlinae, 1480; 520 feuillets en carac-
tères gothiques, à deux colonnes, sans chiffres
ni réclames, mais avec signatures.
Fol., Coloniae, 4484.
Fol., Coloniac, 1482.
Fol , Nuremberge, 4492; caractères gothiques.
Encyclopédie copiée en grande partie de celle inédite
de Egidio Colonna (voir n<» 1726),de la fin du X1II« siècle.
Elle est divisée en dix-neuf livres, qui traitent succes-
sivement de la théologie, de la métaphysique, de la phy-
sique, de Pastronomie, de la géographie, de l'anatomie
humaine, de la médecine, de la bolanique sous le
rapport des vertus des plantes, de Téconomie domes-
tique et rurale.
La Bibl. impériale de Vienne possède de nombreuses
copies manuscrites de cetouvrage.
Traductions.
Le propriétaire des choses (par /. Corbichotiy
revu par P. Ferget).
Fol., Lion, 1482; imprimé sur deux colonnes, en
caractères gothiques; fig. sur bois.
Fol., I-ion, 1485; h deux colonnes, caractères
gothiques.
Fol., Lion, 1487; à deux colonnes, caractères
gothiques.
Fol., Lion, 1491; id.
Fol., Lion, s. d.
Fol., Paris, s. d.
Fol.. Lion, 1500.
Fol.; Rouen, 1507.
Fol., Paris, 1510.
Fol., Rouen, 1512.
Fol., Paris, 1518.
Fol., Paris, 1539.
FoL, Rouen, 1556.
Van de proprieteyten der dingen.
Fol., Haarlem, 1485; caractères gothiques sur
deux colonnes; fig. sur bois.
El libro de las proprietades de las cosas
(par Vicente de Burgos).
Fol., Tholosa, 1494; en caractères gothiques, à
deux colonnes.
Fol., Tolosa, 1529; caractères gothiques.
On the properties of things (par /. Trevisa).
Fol., London, s* d.
Un des premiers livres imprimés sur du papier
fabriqué en Angleterre.
1776 JOAWNES DE JANUA.
Canon[es] eclipsium anno 1332 editus.
MS à la Bibl. nationale de Paris et à celle de
rUnivcrsité d'Oxford.
1777 JOAPINE8 JAWNEW8I8 «
JOANNES DE JAWUA.
Canones de eclipsibus Solis et Lunae.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1778 JOAnPIES DE JAUUA.
Investigatio eclipseos Solis quae contigit
anno 1337.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1779 8ELDEK» H.
Nomina stellarum secundum longitudines
et latitudines Tornaci verificatarum annis
1340 et 1367.
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
1780 GM8AWATU8, G. =
GRISAUNT, W.
Tractatus de magnitudine Solis.
Probablement perdu.
1781 JEAN DE HARLEBE&E.
De hora solida.
MS à réglise de Cambrai.
« Cas, XI, 1824, 109, note.
1782 ♦ * *
Tabula eclipsium Solis contingentium in
hemisphaerio nostro ab a d 1376 usque ad
A D 1390, super meridiem civitatis Oxoniae.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
1785 BERWARDU8 DE COIMBRA.
De coelo et Terra, de luce, aquis, Sole,
Luna et stellis, de piscibus et avibus, de
paradiso, de formatione primi hominis.
MS.
Sorte d'encyclopédie, dont le sort est ioconnu.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
523
1784 BIRIDAWUS, 8. = BREDON, S.
Expositio super quaedam capitula [aliquas
demonstrationes] Almagesti Ptolemaei.
MS à la Bibl. de PUnivcrsité de Cambridge et à
celle de rUiiivcrsilé d'Oxford.
I781S BREDO, 8. =: BREDON» 8
Tractatus theoriae planetarum.
IIS à la Bibl. de l'Université d'Oxford (plusieurs
copies).
1786 BIRIDANU8, 8. » BREDON, 8.
De aequationibus planetarum.
AIS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
1787 HENRICU8 OE HA88IA =
LA?ÎGEN8TEIN, H.
Commentatio in theoricas planetarum.
MS.
1788 HEIfRICU8 DE HA88IA =^
LA?IGEN8TEIN, H.
Commentaria in quatuor Geneseos capita.
MS.
Dans la première partie, Tauteur expose ses idées sur
Tastronomie et le système du monde.
1789 HEnRIGU8 DE HA8SIA ==
LAnGEBISTEIN, H.
De improbatione epicyclorum et concen-
tricorum.
MS.
1790 ♦ * ♦
Tabulae eclipsium Solis, itemque Lunae
ab anno 1384 ad 1462.
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1791 HOLKOTH, R.
Liber de motibus stellarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1792 ALEXAWDER ASTRONOMU8.
Canones planetarum.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1793 ALEXAFIDER =:
ALEXANDER A8TRONOftros.
Opus de astronomia.
MS à la Bibl. de Metz.
Placé à la suite ù'Isidorus, De grammatica.
1794 ALBERTU8 DE RECHIUERSTORF.
Quaestiones super Aristotelis librum de
coelo et mundo.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
1791; CHEEBEnBRITH =
CHALBEBRITH.
Liber temporum.
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
XV* SIÈCLE.
(Avant l'emploi de rimprimerie. )
1796 ♦ ♦ *
Eclipses Lunae, from theyear 1403 to 1448.
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
1797 ♦ * ♦
Tables ofthe lunar ecclipses; beginning
with the year 1406.
MS au Britisli Muséum (fonds Harley).
1798 ♦ ♦ ♦
Tables of the solar éclipses; beginning
with A. D. 1411.
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
1799 BARDI8» B. db
Tractatus de astronomia.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1800 JOAWNES PAULUS DE FUNDI8.
Commentarîus in tractatum de sphaera.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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ftt4
SECTION I.
OUVBAGES HISTORIQUES.
1801 FRANGUS DE POLOPflA.
Turketi tractatus qui (alias) horizon dicitur,
sive liber de partibus [nominibus partium]
instrumenti astronomici quod turketus dici-
tur et de ejus utilitatibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
1802 YALTEOLIS, L. J. de
De baculo Jacob.
MS k la Bibl. royale de Bruxelles.
1803 SATETIGU8.
Sphaera.
MS k la Bibl. nationale de Paris.
1804 APfSELMI, G de = AN8ELBIO, G.
Astronomia.
MS à la Bibl. du Vatican.
1801$ BENEDIGTUS DE DEO.
Tractatus spherae totius.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1806 * ♦ *
Tractatus de magnitudine, distantia et
motu astrorum, editus anno 14â0.
MS k la Bibl. nationale de Paris.
1807 PETKUS ALLIAGUS =
AILLY, P. D'
Tractatus de imagine mundi, id est de
cosmographia et geographia, scriptus anno
1410.
Fol., [Lovanii, 4480]. — Très rare; un exem-
plaire à la Bibl. royale de Bruxelles.
Ce lilre D'est que celui d*un premier traité, suivi dans
le volume de plusieurs autres, dont voici le détail :
Epilogus mappae muodi. — Tractatus de legibus et
sectis contra superstitiosos astronomes. — Exhortatio
super kalendarii correctione. — De vero cycio lunari. —
Cosmog^raphie iractatus duo. — Vigintiloquium de coo-
cordantia astronomicae veritatis cum tbeologia. —
Tractatus de concordia astronomicae veritatis cum
tbeologia. — Tractatus de concordia astronomicae
veritatis et narrationis bistoricae, scriptus Basileae anno
1418. — Tractatus elucidarius astronomicae concordiae
cum tbeologia et cum bistorica narratlone. — Apologe-
tica defensio duplex astronomice veritatis, composila
Coloniae anno 1418. — Tractatus de concordia discor-
dantium astronomorum.
A la suite est imprimé le Trilogium tstrologiae de
y. Gerson»
Le traité de Peints AUiacus, De imagine mundi, peut
être considéré comme lue encyclopédie. 11 y en a na
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
1808 PETRUS DE ALLIAGO »
AILLT, P. D*
Tractatus de cyclo lunari.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1809 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLT, P D*
Quaestiones in sphaeram mundi JoannU
de Sacrobosco, cum commentariis P. Orvdù
Fol., Parisîis, 1488.
Avec le texte de la Spbaera de J. de Sacro
Busto : fol, Parisîis, 1404; fol., Parisîis, 1498;
fol., Parîsiis, 1508; fol., Parisîis, 1515; ioL,
Parlsiis, 1526. (Voir n« 1643.)
Fol., Parisîis, 1503.
Fait partie du Recueil n* 750 : fol., Veneta,
1508; fol., Veneliis, 1513. (Voir ce d«.)
Fait partie du Recueil n» 755 : fol., Venetiis,
1518 januar.; fol., Venetiis, 1518 jon.; fol^
Venetiis, 1531. (Voir ce n».)
Fol., Parisiis, 1531.
1810 PETRUS ALLIAGUS «
AILLY, P. o»
Sphaerae mundi commentarius.
Fol., Parisiis, 1500.
Fol., Parisiis, 1508.
Gel ouvrage a été composé à la fin du XfV* siède.
1811 PETRUS DE ELIAGO =
AILLT, P. d'
Tractatus super libros metheororum : de
impressionibus aeris, ac de hiis quae in
prima, secunda atque tertia regionibus aeris
fiunt, sicut sunt sydera cadentia, stellae
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ASTRONOMES DE LÀ RENAISSANCE.
fti5
comatae, pluvia, ros, pruina, nix, grando,
ventus, terremotus.
i«, Argentinae, IbOi; 28 feaillcU, dont le
dernier est blanc.
4», Cracovie, ^506.
4^ Viennao Austriac, 1509.
4», Cracoviae, 1514. — Un exemplaire à TObser-
vatoire de Poulkova.
i'*, Cracovie, 1515.
4% Cracovie, 15â3.
1812 PETRUS DE ALLIACO =
AILLY, P. D'
Opus astre Domicum.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1815 PETRUS DE ALLIACO «=
AILLY, P. D*
De astronomia.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1814 PETRUS DE ALLIACO a
AILLY, P. D'
Opéra.
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds S^-Victor).
181» DATI, GoRO.
La spera [volgare, mundi].
4o, Cuscenciae, 1478; 20 pages. Cette première
édition est sans titre.
Fol., s. I. n. d.; 18 pages, titre : La spera.
Édition peut-être antérieure à la précédente.
4% s. I. n. d.; attribuée à Tannée 1478; 20 pages.
Porte en tète : Questa operetta se chiama la
spera.
4s Firenze, 148S; caractères romains, 24 pages,*
belle édition.
4^, [Firenzc?, s. d.]; fin du XV« siècle ou com-
mencement du XVI*; i% pages à 3 colonnes;
fig. astronomiques sur bois, à la marge et dans
le texte.
4», Pirenze, 1513. — On y trouve joint parfoi.^
La spera composta per Fra G. M. Tolosani da
Colle, Firenze, 1514.
4% s. I. n. d.; vers 1520. En caractères romains.
4«, Vinegia, i 534 ; édition donnée par G. de Fon-
taneno.
8*, Pirenze, 1859; édition préparée par G, C.
GcUletti, sous le titre: La sfcra libri quattro
in ottava rima, di Fra L. di 5. Datiy aggluntavi
la Nuova sfcra pure in ottava rima di Fra
G. M. Tolosani da Colle y e rAmcrica di
R. GualleroUL
4% Roma, 1863; réimpression de l'édition précé-
dente.
16», Milano, 1865; autre réimpression semblable.
La sphère de Goro DaUesien vers et a été écrite au
commencement du XV« siècle. Elle est bien de Goro et
non de son frère Lfonardo, d'après Texaraen auquel s'est
livré Ubri (Histoire des sciences mathématiques en
Italie, t. Il, 1838, p. 221). On y trouve la description et
Tusage du loch, du sablier et de la boussole. La sphère
de Tolosani da Colle ne remonte qu'à l'époque de
l'impression Indiquée plus haut, 1513.
Il y a trois copies manuscrites de ce poème à la Bibl.
mediceo-laurentiana de Florence (fonds Ashbumam).
1816 BATEGOMB, W. s
BATECUMBE, W.
Liber astronomicus de mediis motibus
planetarum.
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1817 BATECUMBE, W.
De sphaerae concavae fabrica et usu.
De sphaera solida.
De operatione astrolabii.
MSS dont le sort n'est pas connu.
1818 GERSOPf, J. G.
Opéra omnia.
4 vol. fol., Coloniae Agrippinae, 1483.
2 vol. fol., Parisiis, 1521 ; «studio J. Campam.»
4 tomes en 2 vol. fol., Parisiis, 1606; « auctiora
et emendatiora. »
5 vol. fol., Antocrpiae, 1706; « novo ordine
digesta, curante L. E. Du Pin. » Avec l'addition
de quelques courts traites de Petrus de A Uiaco,
Quelques ouvrages d'astrologie se trouvent au t. I
de cette collection. En voici l'indication, avec les pages
de l'édition de 1706, et entre parenthèses celles de
rédition de 1606: Trilogium aslrologiae theologizaue
[1419], p. 189(593). — Tracialus contra supersiillonem
praesertim innocentum. p. 203 (609); Tauleur y traite
de Tobservation de certains jours. — Tractatus de
observatione dierum quantum ad opéra, p. 208 (615).
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636
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
— Traciaïus an liceat cbrisiiaDO initia rerom observare
ex coelesliiim syderam respectu, p. 2i0 (184).
Il y a UD MS des Opéra de Gerson à la Bibl. de
Bourges.
La Bibl. palatine de Vienne possède en MSS un grand
nombre de traités délacbés de cet auteur, dont aucun
toutefois n*a trait à l'astronomie.
1819 ROBYJ^S, J.
Culminatio stellarum fixarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1830 ROBYPÎS, J.
Ortus et occasus stellarum fixarum.
MS à la Bibl. de rUniversilc d'Oxford.
1821 HALLIWELL, J. O.
Rara mathematica, or a collection of treal-
ises on the mathematics and subjects
connectée! with them, from ancient inedited
manuscripts.
8% London, 1859.
8% London, 1841.
Recueil d'opuscules rares. Ceux qui louchent à
l'astronomie sont : Robyns, De cometis ; et la préface
d'un alnianach de 1430 en anglais.
1839 ♦ * ♦
Tractatus de eclipsibus, scriptus 1431.
MS au British Muséum (fonds Harley).
1835 ♦ ♦ ♦
Tabulae de eclipsibus Solis et Lunae quae
annis 1432-1449 indictis diebus et mensibus
observatae sunt.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1824 WYRCESTEtt, W.
Stellae verificatae pro anno Christi 1440,
per radiées Alfonsi Régis Castelliae ad instan-
tiam Jo. Fastolf militis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1825 J0.4NNES DE GAMUFIDIA »
SCHinOEL, J.
Equatorium motuum planetarum ex Cam-
pano transsumptum.
MS à la Bibl. de l'Université de Vienne.
1826 JOANPfES DE GAMUUDIA «
SCHIFIDEL, J.
De compositione et usu cujusdam instru-
menti per quod inveniuntur vera loca
planetarum.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1827 JOANNES DE GAMUNDIA =
SGHINDEL, J.
De instrumento aequatorio.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1828 JOAPfNES DE GAmJNDIA »
SGHIPTDEL, J.
Tractatus de quadrante horario.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1829 * ♦ ♦
The book of astronomy and of phylos-
ophy, contreiv'd and made of the wisest
phylosophers and astronomers.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Compilation faite en li43.
1830 ♦ ♦ *
Figures des éciypses de Soleil et de Lune.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1831 BASINIUS = BASINIO.
Astronomicon libri duo.
Publié par L. Drudi dans Basinii Poemata prae-
stantiora nunc primum édita et commentariîs
illustrala; 2 vol. 4», Ariminii, i794-9K; au
vol. f, no 2.
Ce poème en latin est une imitation de celui û*Aratus.
On en trouve des MSS aux Bibliothèques des Univer-
sités d'Oxford et de Cambridge.
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ASTUONOMES DE LA RENAISSANCE.
527
1833 BLAXIUS DE PELEGANIS
DE PARAfA.
Quaestiones in librum methaurorum Aris-
totelis.
MS h la Bibl. mediceo-laarentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
On croit que ce traité remonte à 1399.
IS33 BLASIDS DE PELACANIS
DE PARMA.
Sententia seu explicatio libri Aristotelis
de coelo et mundo.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Composé en 1451.
1834 BLASIUS DE PELEGAPfIS
DE PARBIA.
Commentarius in Aristotelis Meteorologica.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1833 CAWCELLARIUS, P.
Tractatus de libris astronomiae, qui
tenendi sunt cum integrilate fidei catho-
licae, et qui non.
MS à la Bibl. de PUniversilé d'Oxford.
1836 LEONARDUS CREMOIHEPISIS.
De aequatione dierum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1837 LEONARDUS CREMONEW8IS.
Tabella annuarum conversionum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1838 LEONARDU8 CREMOWEN8I8.
De conficiendi instrunienti horologici
ralione.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1839 HEI^RICUS HfONAnTHOLIIJS.
Annolationes in sphaeram Joannis de
Sacro Bosco.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1840 JO AIGRES TAGAUTIUS.
Phaenomena.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
1841 ♦ * *
Tabula de eclipsibus Solis et Lunae anno-
rum 4460-62.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1842 BARTHOLOMAEU8 DE YALEUTIA.
De dierum equationibus.
MS a la Bibl. mcdiceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
Composé en U67.
1843 NIGOLAUS DE GU8A «
KREBS, N.
Opéra omnia.
Fol., [Norimbergae, U76]; en caractères gothi-
ques, sans chiffres ni réclames, mais avec signa-
tures; deux tomes, ayant respectlTement i02 et
469 feuillets. Sans titre général. — Rare.
Fol., Parisiis, i5i4; « accurata recognitio, a
J. Fabro [Lefèbvre d'EtapIes] facta; » en
trois tomes ; fig. sur bois et initiales ornées.
Fol., Basileae, 450K; trois tomes en un vol.
Ceux des traités de Nicolas de Cusa qui se rattachent
à Tastronomie sont :
De docla ignorantia.— Apologia doctae ignorantiae.
— De conjecturis lemporum. — Reparatio calendarii,
et correclio tabularum Alfonsi. — De ludo globi.
Au lib. Il, cap. 11, du premier de ces ouvrages,
Tauteur fait circuler le Soleil et la Terre, dans des
cercles inégaux, autour du centre géométrique de la
sphère étoilée. C*est aussi dans le De docta ignorantia
(tib. II, cap. 19) que se trouvent les mots : « unde
erit machina mundi quasi babens ubique cenlrum et
nullibi circumferenliam, • qui ont fourni à Pascal la
pensée célèbre : t Punivers est une sphère dont le centre
est partout et la circonférence nulle part. > Dans les
lib. XI et m, il attribue à la Terre un mouvement parti-
culier destiné à expliquer la précession des équlnoxes.
Une partie des HSS de cet auteur sont conservés h
rhôpital de Cues, sur la Moselle, où Clemens les a
examinés. En voici la liste :
1) De docta ignorantia; 2) Hujus apologia; 3) De con-
jecturis; 4) Idiota; 5) De reparatione calendarii; 6) De
mathematids complementls; 7) De ludo globi; 8) Com-
pendium; 9) De mathematica perfectione; 10) De apice
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528
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
iheoriap; ll)Destalicis cxperimenlis. (Unt., VIII, 1851,
411.)
Il y a à la Bibl. mediceo-laureDiiana de Florence
(foDds Asbburnam) un vol. fol., maDuscril, qui contient
les Opéra mathematica, pbilosopbica, tbeologica Nicolai
de Cusa,
1844 COWSTAWTIWUS.
Introductiolies astronomicae.
MS à la Bibl. de PUnivcrsilé d'Oxford.
Paraît avoir été composé en U71.
AUTEURS DE DATE INCERTAINE.
1841; ALBEDARIUS.
Selenographia.
MS à la Bibl. de PUnivcrsitc d*Oxford.
1846 BRABEN, G.
Supputatio veri loci Solis; disquisîtio veri
motus Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1847 BROWBIE
Usus quadrantis.
MS au British Muséum.
1848 BRYTTE, W.
Theorica planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford et au
Brilish Muséum.
1849 BRITT, W. = BRYTTE, W.
Tractatus de sphaera.
MS i la Bibl de rUuiversité d'Oxford.
1850 BRYTTE, W.
Tabula inventionis motus diei per notos
motus quorundam dierum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
18l$l GHATTOCK.
Eclipses of the Sun and Moon.
MS au British Muséum (fonds Harley).
IBttî CUORCniS.
Astronomia.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
I8»3 GIRCIUS.
Commentarius in tractatum de sphaera.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
I81S4 RICHARDUS CBACKEPfTUORPUS.
Commentarius in Aristotelis Physica, de
Coelo, de Generatione et Corruptione.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
18»» GIOYANNI AIIDREA DI HOSGOI.
Teoriche dei pianeti.
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
L'auteur portait le surnom de Masimo. Le manuscrit
est du XV1« siècle.
1886 GREGOBIUS UUISTINGDOBIENSIS.
Imago mundi.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
t8»7 HCJGO SAnCTALIEFiSIS.
Commentarius in Alfragani tractatum de
motibus planetarum.
MS à ta Bibl. de l'Université d'Oxford.
1858 JOAPINES SimOPlIS DE ZELANDIA.
Modus eonstruendi spéculum planetarum.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
I8»9 MANUELES MEAZARUS.
Methodus brevis de inaequalitate circulo-
rum Solis et Lunae.
MS au Brltisb Muscum (fouds Harley).
1860 NICOL VUS LINNEIHSI8.
De eclipsi Solis.
MS.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
529
1861 80MER, J.
Tabula medii motus Solis in singulis xxiv
horis.
BIS à la Bibl. de T Université d'Oxford.
1862 STEPHANUS DE COULE.
Commentarius in libres meteorologicorum
Aristotelis.
HS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
1865 SWHHYSHED.
Tractalus très de motu coeli.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Cambridge.
1864 WALTER, J.
Tabula de diversitate ascensionis signorum
pro omni terra habitabili.
MS du XV* siècle à la Bibl. de TUniversité de
Cambridge.
1868 WERKWORTH, T.
Tractatus de oçtava sphaera.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1866 WILLELMUS DE GRES8I8.
Lectura palmae in iractatum de sphaera.
MS à la Bibl. de l'Univcrsilc de Cambridge.
MANUSCRITS ANONYMES DE LA RENAISSANCE.
Noas réunissons ici, par ordre de matières, les
manuscrils anonymes de l'époque de la Renaissance
doot la date ne peut être assignée exactement.
1867 * * *
Trattado astronômico.
MS espagnol à la Bibl. du Vatican.
1868 * * *
Trattato sopra l'aritmetica, l'algebra, la
geometria, Tastronomia.
MS italien du XV« siècle au British Muséum
(fonds Harlcy).
1869 * * ♦
Trattato di astronomia.
MS italien du XVI< siècle.
= E. Narducci, Cat, p. 20, n» 39.
i870 ♦ * ♦
Petit traité d'astronomie.
MS français au British Muséum (fonds Cotton).
i87t ♦ ♦ *
Calendrier et traité d'astronomie.
MS français orné de fîg., à la Bibl. mcdiceo-
laurentiana de Florence (fonds Ashburnam).
I87Î ♦ ♦ ♦
A treatise of astronomy out of the besl
greek and latine authors.
MS en vieil anglais [old English] à la Bibl. de
rUniversité d^Oxford.
i875 * * ♦
A treatise of astronomy beginning : Lytyl
Lewis my son. . .
MS en vieil anglais [old English] à la Bibl. de
rUnIversitc d'Oxford.
1874 ♦ ♦ *
Astronomical and astrological treatise.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
187» * ♦ ♦
An english book of astronomy.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
1876 ♦ * ♦
Astronomical tract, intitled : Compod
mannwel.
MS au British Muséum.
i877 ♦ ♦ ♦
The book of astronomy and of phylosophy,
contreiv'd and made of the wisest phylos-
ophers and aslronomers.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
67
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530
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1878 ♦ ♦ ♦
Die Gesetze der Astronomie.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
1879 * ♦ ♦
Astronomisches Lehrbuch.
MS du XVI« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
1880 ♦ * ♦
Astronomica quaedam cum caiendario.
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
Ce manuscrit est un recueil de plusieurs Iraités^doot
les écritures sont du 1X«, du X« et du XI* siècle.
I88i * ♦ *
Tractalus varii astronomici.
MS du Xll« siècle au British Muséum (fonds
Harley).
i882 * ♦ *
Tractatus varii astronomici et philosophici.
MS du XI V< siècle n la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
1885 ♦ * ♦
Tractatus astronoinicus.
MS du XIV« siècle a la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
1884 ♦ ♦ *
Tractatus varii astronomici.
MS du XV* siècle à la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
188tf ♦ * *
Tractatus varii astronomici.
MS du XV« siècle avec Ug. à la plume, à la Bibl.
mediceo-laurentiana de Florence (fonds Ash-
burnam).
1886 * ♦ ♦
Uefinitiones quaedem : Astronomiae, arith-
meticae, geometriae, de divisione astrono-
miae et astrologiae, physicae, logicae, theori*
cae, praticae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1887 * ♦ ♦
Tractatus mathematici : De arithmetica,
geometria, astronomia.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1888 ♦ ♦ ♦
Varii tractatus miscellanei philosophici,
medici, astronomici, et rhetorici.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
1889 * ♦ *
Tractatus astronomiae; de chronologia;
astronomiae tractatus; alter quem ordine
chronologico , ejusdem scientiae necnon
astronomorum sequitur historia.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
1890 ♦ ♦ ♦
Liber physicus de rébus naturalibus, coelo,
plantis, etc., tractatus.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1891 * ♦ *
Liber philosophicus, musicus, astrono-
micus, ad Hernaldum.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
1892 ♦ ♦ ♦
De subtilissimis et utilissimis tiguris
geometrice speculationis que ad astronomiae
spectant negocium.
MS au British Muséum (fonds Harley).
1895 ♦ ♦ ♦
Aliquot problemata astronomica.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1894 ♦ ♦ ♦
Problemata astronomica.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
531
189» * * ♦
Nonnulla problemata astronomica.
MS du Xy« siècle k la Bibl. nationale de Paris.
1896 * ♦ ♦
Algorismus specialis etastronomicus.
MS du X V« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
1897 * * *
De fractionibus astronomicis, seu phïsica-
libus.
MS an British Muséum (fonds Harley).
1898 * ♦ *
Figurae asfronomicae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1899 ♦ ♦ ♦
Codex astronomicus pervetustus.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
Mutilé an commencemeut et à la fin.
1900 * * *
Unum coinpendium de astronomia.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
1901 * * *
De astronomiae fundamentis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1902 ♦ * *
Liber dictus fundamentum scientiae astro-
rum.
MS a la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1905 * ♦ ♦
Astronomia cum figuris.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1904 '^ * *
Astronomia.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1905 * ♦ ♦
De astronomia.
MS à la Bibl. de l'Université de Leydc.
1906 * * ♦
De astronomia tractalus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1907 ♦ ♦ ♦
Liber astronomicus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1908 ♦ ♦ ♦
Liber de astronomia.
MS è la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Incomplet.
i909 ♦ ♦ *
Institutionis astronomicae epitome.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Incomplet
iOiO ♦ * *
De astronomia et planetarum motu.
MS du X V< siècle k la Bibl. de Metz.
1911 * * *
Adnotationes quaedam de rébus astrono-
micis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
19t« * * ♦
Astronomiae epitome.
Beau MS du XVII* siècle au British Muséum
(fonds Harley).
i9i5 * ♦ ♦
Logistica astronomica.
MS du XVI« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
1914 ♦ * ♦
Tractatulus astronomicus.
M S au British Muséum.
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\
\
533
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
191» * * ♦
Tractatus astronomicus brevis.
MS au British Muséum (fonds Haricy).
i9i6 ♦ ♦ ♦
Tractatus astronomicus et dialecticus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1917 * ♦ ♦
Schedae astronoinicae et geometricae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
i9l8 ♦ * ♦
Precatio ad SS. Trinitatem, ut auctor sive
collector hujusce operis, stellarum astro-
rumque cursum caperet, et alijs ministrare
valeat.
MS au British Muséum (fonds Harley).
i919 * ♦ *
Notae astronomicae.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
i9«0 * ♦ ♦
Notae brèves de astrononiiae definitione,
et ejus ab astrologia differentia.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
i9«i ♦ * *
Ludus astronomorum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
i9«« * ♦ *
Conclusiones quaedam astronomicae.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
1925 * ♦ ♦
Conclusiones librorum Aristotelis de coelo
et mundo.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
t9«4 * ♦ *
Collectiones expositionum ab antiquis
graecis in libros Aristotelis de mundo, qui
vocatur liber coeli et mundi.
MS aux Bibl. des Universités d'Oxford et de
Cambridge.
i9«» ♦ ♦ ♦
Lectiones in libros de coelo.
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
1926 ♦ * *
Dicta super libros Aristotelis de coelo et
mundo.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
i927 ♦ * *
Commentarius in libros de coelo et mundo
Aristotelis.
MS à l'Université de Cambridge (Domus S. Petri).
i9«8 ♦ * ♦
Commentarii in libros de coelo et mundo.
MS à l'Université de Cambridge (Collegium caio-
gonvilensc;.
1929 ♦ ♦ *
Commentarium in Aristotelis libros de
coelo.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Manuscrit exécuté en 1578.
1930 * ♦ ♦
In Aristotelis libros de coelo.
MS k la Bibl. communale de Tournai.
Manuscrit exécuté en 1608.
1951 ♦ ♦ ♦
In Aristotelis libros de coelo et mundo,
meteorum, de generatione et corruptione et
de anima quaestiones.
MS à la Bibl. de BAle.
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I9S2 * * *
Conclusiones ex libris Ahstotelis meteo-
rorum.
MSà la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1935 * * ♦
Explanationes in libros metcororum Aris-
totelisei in pana Jiatu rai ia.
MS à la Bibl. de rUoiversité d'Oxford.
1954 ♦ ♦ ♦
Commentarius in libros meteorologiœrum
Aristotelis.
MS de la fin du XVI« siècle à la Bibl. nationale
de Paris.
1958 ♦ * *
Commentarius in Aristotelis libros meteo-
rum.
MS au Brîtish Muséum.
1956 * * *
In Aristotelis meteororum libros.
MS du commencement du XVII« siècle à la Bibl.
communale de Tournai.
1957 * * *
In quartum librum meteorologicorum.
MS à la Bibl. de rUnlvcrsité d*Oxford.
1958 * * *
Praeparatio in Claudii Ptolemaei magnam
constructionem.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1959 * * *
Planétarium ptolomaicum.
MS du XI {«siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
1940 * 4c *
Expositiones brèves in Almagestum Ptole-
maei,
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
ASTRONOMES DE LA UENAISSANCE.
1941
553
Fragjnentum commentarii in Almagestum
Ptolemaei,
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
1948 ♦ * ♦
Tractalus sphaerae materialis; liber prin-
cipiorum scientiae astronomicae ad librum
Ptoleinaei Almagesti intelligendum summa;
tractatus octavae sphaerae et quadrantis.
MS du XIV< siècle à la Bibl. de Lyon.
1945 * * *
Quaestiones super libros Alberti Magni de
coelo et mundo, de anima, de generatione
et corruptione, super très libros meteorum,
de sensu et sensato, de memoria, de somno
et vigilia, de longitudine et brevitate vitae.
MS de 1370 à la Bibl. de lUniversité de Liège.
C'est uu Commentaire très ample sur ces différents
ouvrages ù' Albert le Grand,
1944 ♦ ♦ ♦
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. du Vatican.
194» * * ♦
Tractatus de sphera.
MS du Xllh ou du XIV* siècle h la Bibl. mcdiceo-
laurentiana de Florence (fonds Ashburnam).
1946 ♦ ♦ *
Tractatus de sphaera, libris VI.
MS du X1V« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
1947 ♦ * *
Tractatus de sphaera in sexdecim diflfe-
rentias, seu capitula distributus.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
1948 ♦ ♦ ♦
Tractatus de sphaera.
MS du XV' siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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534
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
1949 * * *
Tractatus brevis de sphaera.
MS du XVI l« siècle h la Bibl. nationale de Paris.
I9»0 ♦ ♦ ♦
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. de TÂrsenal à Paris.
19»i ♦ ♦ *
De sphaera.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
I95Î ♦ ♦ ♦
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford (8 copies).
Il est probable que ces copies appartienuent à
plusieurs textes dilTérents.
i955 ♦ ♦ ♦
Tractatus de sphaera.
MS au British Muséum (fonds Harley).
I9M * * •
Tractatus de sphaera, iv capitulis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
Ce manuscrit est incomplet.
1955 ♦ ♦ *
A treatise of the sphère.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
1956 ♦ * ♦
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
1957 ♦ ♦ ♦
De sphaera.
MS au Trinity Collège de Dublin.
1958 ♦ ♦ ♦
Doctrinae sphaericae libri iv cum figuris.
MS au British Muséum (fonds Harley).
1959 ♦ ♦ ♦
Doctrina sphaerica.
MS è la Bibl. de TUniversitc de Leyde.
1960 * ♦ ♦
Tractatus de sphaera.
MS du XIV< siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
1961 * ♦ ♦
Tractatus de sphaera astronomica.
MS du XIV* siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
196« * * *
Annotata Lovaniensia; de sphaera.
MS de 1594 à la Bibl. royale de Bruxelles
1965 * ♦ ♦
Tractatus de spliaera.
MS à la Bibl. de Bàlc.
1964 * * ♦
Tractatus de sphaera coelesti.
MS à la Bibl. de Laon.
1965 ♦ ♦ •
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. de Cambrai.
1966 * ♦ *
Tractatus de sphaera.
MS à la Bibl. de Colmar.
1967 ♦ * *
Tractatus de sphaera.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale dcVieDif.
1968 * ♦ *
Tractât ûber die Sphàre.
MS daté de 141 i à la Bibl. impériale de VleoDe.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
535
1969 ♦ ♦ ♦
Traitté de la sphère.
MS du XVli« siècle à la Bibl. nalionale de Paris
(MSS latins, n« 7449 anc. S»).
Bien que joint à des manuscrits latins» cet ouvrage
est en français.
1970 * ♦ *
The sphaerick part of astronomy.
MS au British Muséum.
i971 ♦ ♦ ♦
De ratione sphaerae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford (un magni-
fique exemplaire ancien) et à la Bibl. royale
de Bruxelles (copie de la fin du XI 1« siècle).
I97i ♦ * ♦
Fragmentum de sphaera.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
i975 * ♦ ♦
Liber de sphaera eum ealendario.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
1974 ♦ * *
Descriptio sphaerae, aliaque miscellanea
medieinae et astrologiae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1975 * ♦ ♦
Involutio spherae.
MS du commencement du IX« siècle à la Bibl.
royale de Bruxelles.
1976 ♦ ♦ *
Figurae ad explication em sphaerae et
motuum eoelestium accommodatae ; accedit
brevis explicalio.
MS du XVI* siècle à la Bibl. nationale de Paris
(â copies).
1977 * ♦ ♦
De sphaera et septem planetis.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
1978 ♦ ♦ *
De sphaera coeli et signis eoeli.
MS à la BU)I. de TUniversité de Leydc.
Ouvrage en vers.
1979 ♦ ♦ ♦
Âliquid commentarii de sphaera.
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
1980 ♦ ♦ *
Libre de astronomia.
MS espagnol à la Bibl. de l'Université de Leyde.
Traité de la spbère, avec figures imitant celles de
Sacro Bosco.
1981 ♦ ♦ ♦
Commentarius in sphaeram Joannis de
Sacrobosco.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
1982 ♦ ♦ ♦
Commentarius in sphaeram Joannis de
Sacrobosco.
MS de la fin du XVI* siècle à la Bibl. nationale
de Paris.
1985 ♦ * *
In sphaeram J. de Sacro Bosco commen-
taria.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1984 ♦ ♦ ♦
Commentarius in sphaeram Joannis de
Sacro Bosco.
MS à la Bibl. de TUoiversité d'Oxford.
198» ♦ * ♦
Commentarius in sphaeram.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1986 ♦ ♦ ♦
In Johannis de Sacrobosco tractum de
sphaera commentarius.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
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556
SECTION I. OUVRAGKS HISTOKIQUES.
1987 ♦ ♦ ♦
Comment£irius in sphaeram Joannis de
Saerobosco,
MS écrit en 4565, à la Bibl. impériale de Vienne.
1988 * ♦ *
In sphaeram /. de Sacrobosco.
MS exécuté en i608, è la Bibl. communale de
Tournai.
1989 ♦ ♦ *
Gommentarius in sphaeram Joannis de
Sacro Bosco.
MS h la Bibl. communale de Namur.
1990 * ♦ *
Canones sphaerae super Alplwnsum.
MS à la Bibl. de TUniversité d Oxford.
1991 * ♦ *
De signis zodiac! , paucula.
MS au British Muséum (fonds Harley).
1992 ♦ ♦ *
Canones primi mobilis.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
1995 ♦ * ♦
Tabulae deelinationis eclipticae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1994 ♦ * *
Tabulae deelinationis lineae eclipticae ab
aequinoctii circulo. •
MS au Trinity Collège de Dublin.
199» * * ♦
Canon tabularum sequencium ; sciiicet, de
invencione ascensionis in circulo obliquo
cujuslibet gradus zodiaci et stelle ab equinoc-
tiali conformiter distantis, pro omni habita-
bili regione; cum tabulis.
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
1996 * ♦ ♦
Tractatus de directionibus.
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1997 * * *
Tractatus de ascentionibus signorum.
MS à la Bibl. de TUnivcrsilé d'Oxford.
1998 * ♦ *
Tractatus de ortu signorum.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
1999 * * *
Ascensiones signorum.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
iOOO ♦ ♦ *
Tabula ascendentium xii signorum cum
canonibus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
iOOl ♦ * *
Tabula ascensionum et descensionuni.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
iOOî * * ♦
Tabulae de ortu et occasu planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«005 ♦ ♦ ♦
La table de la quantité des houres artifi-
ciells.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«004 * * *
Ce sont les relonghements et recourche-
ments des jours.
MS.
Ce tableau des heures du lever et du coucher do
Soleil, probablement unique, se trouvait relié à la suite
d'un exemplaire incomplet de Magninus de Milao,
Tregement der gbesoutbeit.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
557
«005 ♦ * ♦
Notice sur la longueur des jours de chaque
mois.
MS du commencement du XVI* siècle à la Bibl.
royale de Bruxelles.
«006 ♦ ♦ *
What time the Sunriseth and setteth.
MS à la Bibl. de rUnircrsité d'Oxford.
«007 * * *
To know the rising and going down of the
Sun every month in the year.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
2008 * ♦ *
The length of the natural and artificial
dayes through the year.
MS à la Bibl. de TUniversîté d'Oxford.
«009 + ♦ *
De diebus.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2010 * ♦ *
Ad méridien) inveniendum in quolibet
loco.
MSàla Bibl.deBâIe.
«Oli * ♦ ♦
De horis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«Oi« ♦ ♦ *
De hora algorismi tractatus.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
«015 ♦ ♦ ♦
Canon de conversione horarum et frac-
cionum earum in gradus; de conversione
graduum in tempora; cum tabulis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«014 * ♦ ♦
Elevationes signorum, quoad horasdignos-
cendas, cum canonibus super tabulas altitu-
dinis horarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«OtK * ♦ ♦
Tabula augmenti longissimi diei supra
diem aequinoctii pro omni terra habitabili ;
itemque aliae tabulae, sinuum, chordarum,
longitudinum et latitudinum, tum corporum
coelestium tum locorum in terra : quarum
aliquae, ut tabulae arcuum et chordarum,
dicuntur tabulae Maudith factae in Oxonio
1310; uti et tabula ascensionis signorum in
circulo obliquo, cujus latitudo est 51 gr. 50
verificata Oxoniae a d 1310; nomen Maudith
praefixum habet.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«016 * ♦ ♦
Tabula ad inveniendum horas diei inae-
quales in septimo climate.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«017 * ♦ ♦
Tabula de aequationibus dierum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«018 * ♦ ♦
Tractatus de aequatione dierum cum
respectu meridianorum Toleti et Oxoniae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«019 ♦ ♦ ♦
Tabula quantitatis dierum, ortus et occasus
Solis ad elevationem poli 50 gradus.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«0«0 ♦ ♦ ♦
Tabulae quantitatum horarum inaequa-
lium, Oxoniae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
68
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\
Ei58
SECTION 1. OUVRAGES HISTORIQUES.
«Gît ♦ * *
Tabula quantitatis horarum inaequalium
in omni regione.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
«oaî ♦ ♦ ♦
Tabula latina de ortu et occasu Solis par
duodecim menses.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«0Î5 * ♦ ♦
Registrum pro horologio de Solis et Lunae
ortu et occasu per totum anni circulum.
MS & la Bibl. impériale de Vienne.
2024 ♦ ♦ *
Tabula ostendens Lunae ortum'el occa-
sum, cum horis nocturnis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
îoa» ♦ ♦ ♦
Tabula diversitatis aspectus Lunae in
climatibus diversis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2046 ♦ ♦ ♦
La manière de connaître les heures la nuit.
MS à la Bibl. nationale de Paris (MSS latins,
n» 7294 anc., 42«).
Ce trailé du XV* siècle, bien que joint à des MSS
latins, est écrit en français.
2027 ♦ ♦ *
Manière de trouver l'heure, pendant la
nuit, par le moyen des étoiles.
MS à la Bibl. de Genève.
2028 ♦ + ♦
Horam usualem nocte, ex radijs lunaribus
cognoscere.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2029 ♦ ♦ ♦
Liber de crepusculis.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2030 * * ♦
Tractatus de crepusculis.
MS à la Bibl. de l'Université d*Oxford (2 copies,
dont une très belle).
Peut-être des textes différents.
2051 * * ♦
Tractatus de crepusculis.
MS à la Bibl. de Bàlc.
2032 ♦ ♦ *
Brieuf traitée sur l'usage des globes céleste
et terrestre.
MS au Musée Plantin-Moretus à Anvers.
2035 ♦ * ♦
Theoria utriusque globi^ una cum geogra-
phica descriptione praecipuorum locorum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2054 ♦ ♦ *
De usu globi coelestis.
MS du XVI* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
205K * ♦ *
Tractatus de globo coelesti.
MS du XVI* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2056 * * *
Tractatus de coelo et mundo.
MS du XV* siècle à la Bibl. medicco-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
2057 ♦ ♦ *
De coelo et mundo.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
2058 ♦ ♦ ♦
De coelo et mundo.
MS à la Bibl. de la cathédrale de Worcester.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
559
3039 ♦ ♦ ♦
Imago mundi, liber miscellaneus de ele-
mentis, de partibus mundi, de planetis, et
signis zodiaci, aliisque syderibus, de partibus
lemporis, epochis, computo ecclesiastico,
multisque aliis.
MS au British Muséum (fonds Cotton).
2040 ♦ ♦ ♦
Liber de coelo et mundo.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité de Leyde.
404i ♦ ♦ ♦
Liber de mundo vel seculo.
MS du XV« siècle k la Bibl. de TUniversité de
Gand.
2042 * ♦ *
Disputationes variae de mundo et coelo.
MSàlaBibl. d*Alby.
2045 ♦ * ♦
Tractatus de eonstitutione mundi.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2044 ♦ ♦ *
De syderum ratione opusculum ; in fine
paucula sunt de cometis, ventis, iride, et
stellis eadentibus.
MS à la Bibl. de rUoiversilë d^Oxford.
204» ♦ ♦ ♦
Tractatus de numéro et ordine coelorum
juxta recentiorem astronomiam.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2046 ♦ ♦ ♦
Expositio tractatus sphaerarum.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
2047 * ♦ ♦
Tractatus quinque de corporibus coelesti-
bus, et eorum forma, materia, motibus.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
2048 ♦ ♦ ♦
Commentarius de corporibus coelestibus.
MS à la Bibl. de FUnivcrsité d'Oxford.
2049 ♦ * ♦
De coelo et corpore coelesfi.
MSila Bibl. de Bêle.
20tfO ♦ ♦ ♦
Tractatus de rébus e quibus componitur
corpus céleste.
MS du XIV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2081 * ♦ ♦
De motibus x coelorum mensuratis parti-
bus assis, de intervallis et crassitudine
coelorum, de longitudine et latitudine loco-
rum per tabulas; item de magnitudinibus
planetarum et fixarum, et de Solis déclina-
tione, denique de Lunae phasibus.
MS à la Bibl. de l'Unirersité d'Oxford.
2052 ♦ ♦ ♦
Tractatus de motibus orbium coelestium.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
20»5 ♦ ♦ ♦
Tractatus de motu corporum coelestium.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
Deux traités sur le même sujet, dans un même
recueil.
20»4 ♦ ♦ ♦
Tractatus de motu corporum coelestium.
MS à la Bibl. de Bâie.
20tftf * ♦ ♦
Notulae de magnitudine corporum coeles-
tium et de mansionibus Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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540
SECTION 1.
OUVRAGES HISTORIQUES.
«0156 * ♦ ♦
Theorica distantiarum omnium sphaera-
rum, circulorum et planetarum a Terra, et
de magnitudine eorum.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4057 ♦ * ♦
Dimensio coelestium spatiorum secundum
quosdam.
MS au British Mascum (fonds Harlcy).
20»8 * ♦ ♦
Liber de distantiis et magnitudine corpo-
rum coelestium.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
«0»9 ♦ ♦ ♦
De magnitudine planetarum, et a Terra
distantiis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
îoeo ♦ ♦ ♦
De intervallis septem planetarum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2061 ♦ ♦ ♦
De quantitate stellarum et Terrae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
a062 ♦ ♦ ♦
De quantitate diametrorum Solis et Lunae
et reliquorum planetarum.
MS à la Bibl. de T Université d'Oxford.
2063 ♦ ♦ *
De luminosis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«064 ♦ * *
Liber qui vocatur solaris.
MS au British Muséum.
«005 ♦ * ♦
De imagine Solis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«066 ♦ ♦ ♦
Locus ex operibus, de mensura et magni-
tudine Solis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«067 ♦ * ♦
Ueber den Lauf der Sonne.
MS du XVI« siècle a la Bibl. impériale de Vienne.
«068 * * +
Tractatus de circulo solari.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«06» ♦ * *
Locus ex operibus Ambrosij, Macrobij,
Theodosij, de mensura et magnitudine
Terrae, et circuli per quem Solis iter est.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«070 ♦ ♦ ♦
Tabula declinationis Solis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«071 ♦ * *
Coin pu ti de Solis distantia tabulisquinque
comprehensi.
MS k la Bibl. de l'Université de Leyde.
«07« * * ♦
De annis astronomicis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«075 ♦ ♦ ♦
Liber astronomicus, de quantitate anni
solaris et ejus modi calculis.
. MS an British Muséum (fonds Harley).
«074 ♦ ♦ ♦
De longitudine anni solaris.
MS du XIV* siècle au British Muséum (fonds
Harley).
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
541
807K * + ♦
De anni revolutione tractatus.
MS du W* siècle à la Bibl. mcdiceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
2076 ♦ ♦ ♦
De diversilate anni solaris, secundum
opiniones antiquorum, et de certificacione
longitudinis temporis anni solaris.
MS au British Muséum (fonds Harley).
8077 * ♦ +
What day the solstice and equinox fall
apon.
MS à la Bibi. de FUnivcrsilé d'Oxford.
Î078 ♦ * ♦
Quatuor anni tenipestates, quando inci-
piunt.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
«07» ♦ ♦ ♦
Canon de introitu Solis in cujusiibet signi
zodiaci primum minutum, et de revolutione
anni natalis aut mundi, cum tabulis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
3080 * * ♦
De mundano anno qui 15000 solarium
conficitur annorum, Tullij Ciceronis Som-
nium Scipionis dictantis, et Macrobij idem
exponentis, ac Senecae philosophorum auc-
toritas.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«081 ♦ * ♦
Contra Bedam, de cursu Solis et Lunae
per annum.
MSdu Xni« siècle à la Bibl. du Vatican.
«082 ♦ ♦ ♦
Computus de Solis et Lunae motu.
MS de la 6n du XIV« siècle ii la Bibl. royale de
Bruxelles.
2085 ♦ ♦ ♦
Astronomia, sive computus motus Solis et
Lunae cum commentario.
MS à la Bibl. de Bâle.
2084 * + +
Tractatus de Luna.
MS à la Bibl. de PUniversitc d'Oxford.
2085 * ♦ ♦
Liber Lunae.
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
2086 ♦ ♦ *
Isagoge Lunae.
MS h la Bibl. de l'École de médecine de Mont-
pellier.
2087 ♦ * ♦
Du mouvement de la Lune.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2088 ♦ ♦ ♦
De motu Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2089 ♦ ♦ ♦
De motu Lunae.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2090 ♦ ♦ *
A diagram for calculating the Moon's
motion.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2091 * ♦ *
Hypothèses quinque simplicissimae, qui-
bus omnes apparentiae salvantur, abjectis
epicyclis ; simul methodus construendi tabu-
las veri motus Lunae, sine mediis motibus.
MS du XVII* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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fus
SECTION 1. OUVRAGES HISTORIQUES.
<K092 ♦ ♦ ♦
Versus Bedae de horis, atomis, et momen-
tis; iter Lunae per zodiacum.
MS au British Muséum (fonds CoUon).
2095 ♦ + ♦
Tabula Lunae ad sciendum ejus signum
omni die.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
3094 * ♦ +
Tabula ad sciendum in que signe fuerit
Luna omni die.
MS au British Muséum (fonds Harlcy).
Exprimé par des symboles.
309» ♦ ♦ ♦
Scire in que signo Luna erit singulis
diebus.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2096 * ♦ +
Si vis scire in quo signo sit Luna.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«097 ♦ * *
Ratio de Lunae discursu per signa.
MS du IX« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2098 ♦ ♦ ♦
Notabile astronomicum de méthode lecum
Lunae in zediace inveniendi epe tabulae
magistri Pétri de Dacia.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2099 ♦ ♦ ♦
De cursu Lunae, cum figura demerum.
MS è la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
2100 ♦ ♦ ♦
De latitudine Lunae invenienda.
MS a la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
2101 ♦ ♦ ♦
De distantiis inter Lunam et Terram.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2102 * * *
Brevis medus inveniendi secundum quae-
situm mensem remanum currentis anni,
lecum et tempus cenjunctienum, et pleni-
lunierum per neves canones translates a
magna censtructiene Ptelemaei.
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
2103
De lunatienibus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2104 ♦ * ♦
De ascensiene Lunae id est de nevilunio
in quolibet mense sciende.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
210» ♦ ♦ ♦
Cegnite quête die Lunae quis decubuerit,
quomede sciatur an revalescet necne.
MS a la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2106 * ♦ *
De Lunae numéro, et sempnii eventu.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2107 * * *
Régula cunjunctionis Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2108 * + *
Tractatus de conjunctienibus Lunae cum
aliis stellis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2109 * ♦ ♦
Aetatem Lunae cognescere.
MS au British Muséum (fonds Harley).
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE/
545
«iiO ♦ ♦ *
Invenire aetaiem Lunae/cum signis.
MS au Britisb Muséum (foods Harley).
un ♦ * *
A table for finding the day of the new
MÔon in any month passed or to come.
MS au British Muséum (fonds Lansdowne).
2ii2 + ♦ *
To know what hour the Moon changes, by
thèse words « ardenti corde donat Deus
idera caude caput. »
MS à la Bibl. de rOniversîté d'Oxford.
«115 ♦ ♦ ♦
Adnolatio de mense lunari.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2114 * ♦ ♦
Tractatus de xu mensibus.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
iti» ♦ ♦ ♦
De eclipsi invenienda ; de planetis.
MS du XV« siècle à la Bibl. de TUniversitë de
Liège.
2116 ♦ ♦ ♦
Scholium de eclipsibus Solis et Lunae.
MS du XIV< siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2117 * ♦ *
Tractatus de eclipsibus.
MS à la Bibl. de TUniversitè d'Oxford.
2ii8 * * ♦
Eclipses Solis et Lunae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2119 ♦ ♦ ♦
Ars inveniendi eclipsin Solis et Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2120 ♦ ♦ *
Liber de eclipsibus indagandis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2121 ♦ ♦ ♦
Canon pro eclipsibus Solis et Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2122 ♦ ♦ ♦
De longitudine et latitudine quorundam
regnorum et oppidorum, et de figuratione
ecclypsium.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2125 * ♦ ♦
De calculatione eclipsis Solis et Lunae.
MS h la Bibl. de l'Université de Cambridge.
2124 ♦ ♦ ♦
Eclipses lunares et solares, cum variis
tabulis.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
2125 ♦ * ♦
Tabula pro eclipsibus Solis et Lune,
sequuntur astrologica.
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
2126 ♦ ♦ ♦
Tractatus de sphaera, seu potius de eclipsi
lunari et solari.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2127 ♦ ♦ *
Tractatus de eclipsibus Solis et Lunae.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2128 ♦ ♦ ♦
Tractatus de eclipsibus.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2129 ♦ ♦ ♦
Tractatus de eclipsibus inveniendis.
MS h la Bibl. de Bàle.
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544
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
«150 ♦ * ♦
Pro eclipsibus, tam Solis quam Lunae,
inveniendis canon exemplaris, sive practica.
MS à la Bibl. de BAIe.
2151 ♦ ♦ *
Scheraata piclura eclipsium solarium et
lunarium ab anno 1424 ad annuni 1462,
subjectis earum mensibus, diebus, dierum
horis et duratione.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
2I5« ♦ ♦ *
Tractatus de eclipsibus Solis.
BIS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2155 ♦ ♦ ♦
De eclipsibus Solis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2154 ♦ ♦ ♦
Ars brevis de aequatione eclipsis Solis.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
2155 ♦ ♦ *
De eclipsi quadam Solis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2156 ♦ ♦ *
Eclipses Solis cum canone.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2157 ♦ ♦ ♦
De eclypsi Solis invenienda per tabulas.
MS du commencement du XV« siècle à la Bibl.
royale de Bruxelles.
2158 * ♦ ♦
Liber de eclipsi Lune.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2159 ♦ ♦ ♦
Canones cum capitulo de coloribus Lunae
in eclipsibus.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2140 ♦ * ♦
De conjunctione et eclipsi planetarum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2i4i ♦ * ♦
Theorica conjunctionum planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2142 ♦ ♦ ♦
Tractatus de calculatione oppositionum et
conjunctionum planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2145 * ♦ *
Radiées conjunctionum mediarum et
augmentationum epiciclorum planetarum in
annis Christi hic descriptis.
M S au British Muséum (fonds Harley).
2144 ♦ ♦ ♦
De planetis et Sole.
MS au British Muséum.
2145 * ♦ ♦
Tractatus de planetis.
MS du XIV* siècle à la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
2146 ♦ ♦ ♦
Tractatus de planetis.
MS du XV« siècle h la Bibl. impériale de Vienne.
2147 ♦ ♦ ♦
De diversitate circulorum et planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2148 ♦ ♦ *
Alleviaciones mediorum motuum omnium
planetarum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2149 ♦ * ♦
De motibus planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
545
«150 * * *
De positione et cursu septem planetarum.
MS au Brilish Muséum (fonds Harley).
21»i * * *
De planetarum motu.
MS à la Bibl. de Bàle.
«i5« ♦ * *
De cursu planetarum per zodiacum circu-
lum.
MS au Dritish Muséum (fonds Harley).
«155 * * *
Several planetary volvels or circles.
MS au British Muséum.
«154 * * *
Tractatus de commensurabilitate motuum
coeli.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2155 * * ♦
De commensurabilitate motuum coeles-
tium.
MS à la Bibl. mediceo-Iaurentiana de Florence
(fonds Asbburnam, dans le recueil n^ 442, 44o).
2156 ♦ ♦ *
Rationes aequationum planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«157 ♦ ♦ ♦
De aequatione et motu planetarum per
quoddam instrumentum.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
2158 ♦ ♦ *
Doctrina aequationis omnium planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«159 * * ♦
Modus aequationis planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«160 * * ♦
Liber de adaequatione planetarum.
MS h la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«161 ♦ * *
De circulis et epicyclis planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«16« ♦ * *
Tabulae ligneae, quibus continentur tigu-
rae chartaceae et mobiles ad explicationem
motus sphaerae octavae, nonae et epicyclo-
rum planetarum accommodatae.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
2165 * * ♦
Tractatus de reprobatione eccentricorum
et epicycliorum.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«164 * * *
Tractatus quo errores Alpetragii de moti-
bus coelestibus refutantur.
MS du XV« siècle h la Bibl. impériale de Vienne.
«165 * * *
Compendium theoricae planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«166 * * ♦
Theorica planetarum.
MS du X1V< siècle à la Bibl. nationale de Paris.
«167 ♦ ♦ ♦
Theorica planetarum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2168 * * ♦
Theorica planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Neuf manuscrits différents de cette bibliothèque
portent le titre ci-dessus. Il est probable qu'ils forment
plusieurs ouvra^^s distincts.
69
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«46
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
2f69 * ♦ ♦
Theorica planetarum, cum figuris elegan-
tibus.
MS à la Bibl. de l'Université d*Oxford.
«170 ♦ ♦ *
Tractatus de theorica planetarum.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
2i7i ♦ ♦ ♦
Theorica planetarum antiqua et nova cum
almanack.
MS à la Bibl. de rUoiversité d'Oxford.
«I7« * ♦ ♦
Theoria planetarum.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
Ce manuscrit a été exécuté en 14S4.
«175 * ♦ ♦
Theoria planetarum.
MS du XVe siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«174 * ♦ ♦
Theoria nova planetarum cum exposilione
motus illorum.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«175 * * ♦
Theoria planetarum.
MS à la Bibl. de BAle.
«176 * ♦ *
Contra theoricam planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d Oxford.
«177 * * *
De absidibus planetarum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
«178 ♦ ♦ ♦
Latitudo quorundam planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«179 ♦ * *
De latitudinibus planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
2180 * * ♦
Liber de statione planetarum et retrogra-
datione.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris
«181 * ♦ ♦
Ex ephemeridibus Mercurii ad viii annos
julianos compositis, Mercurii locum ad
quodvis aliud.tcmpus invenire.
MS au Trinity Collège de Dublin.
«18« ♦ ♦ *
Calculationes secundum Alfonsum et Arza-
chelem.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«185 ♦ ♦ ♦
De theorica trium superiorum planetarum.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«184 * * *
Loci planetarum Saturni et Jovis a crea-
tione mundi.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«185 ♦ * *
Liber astronomicarum observationum.
MS à la Bibl. de l'Abbaye de Westminster.
«186 * ♦ ♦
Observationes Mercurii antiquorum et
recentiorum.
MS du XVII* siècle à la Bibl. impériale de
Vienne.
«187 ♦ ♦ *
Tractatus de stellis fixis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Deux traités sous ce titre; textes probablement
différents.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
547
2188 ♦ ♦ ♦
À table of the number and names of the
fix'd stars, and the natures of them agreeable
to the planets.
HS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«189 ♦ ♦ ♦
Noniina stellarum fixarum.
MS du XIV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne,
«190 ♦ * *
De coloribus stellarum aliquot fixarum,
item earum sitibus et naturis.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
2i9i ♦ ♦ *
Libre de las posieiones de las estrellas
fijas.
MS à la Bibl. de TArsenal à Paris.
Manuscrit du XIV« siècle, avec miniatures.
«192 * ♦ *
Descriptio trigenta sex stellarum majorum.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
«195 ♦ * ♦
De constellationibus.
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
«194 * * *
De stellis a nautis observandis.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne*
«195 ♦ ♦ ♦
Signa et constellationes.
MS au British Muséum (fonds Haricy).
Très belles figures, avec les descriptions en lettres
onciales, tirées d'Hygious et d^Aratus.
«196 ♦ * *
De signis coelestibus.
MS nu British Muséum (fonds Harley).
Manuscrit très ancien, écrit en caractères aiiglo-
«197 ♦ ♦ ♦
Stellatio formarum tam septentrionalium
quam meridionalium.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
«198 * * ♦
Descriptio constellationum octavae sphae-
rae.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
Avec figures.
«199 * * ♦
De imaginatione sphaerae.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
««00 * ♦ ♦
De elatis stellis post Orionem sub signo
Geminorum positis, deque planetis et
cometis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2«0i ♦ * ♦
Astronomia cum imaginibus stellarum.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
««0« * * *
Coeli imagines selectae.
MS à la Bibl. de Bâie.
««03 ♦ * ♦
Capitulum de lacteo circule.
MS à la Bibl. impériale de Vienne (« eopics, du
XV siècle).
««04 * * ♦
De maris fluxu et refluxu libellus.
MS à la Bibl. de Bâle.
«205 ♦ ♦ ♦
[Traité d'astronomie et de navigation].
MS espagnol du XV l« siècle.
- NARDUca, Cat, 1869, p. SO, ii« 41.
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o48
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
2906 * ♦ *
The mariner's compass.
MS au Britîsh Muséum (fonds Harley).
««07 * ♦ *
Tractatus de instrumento astronomico
quod quadrans appellatur.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris
(2 copies).
2408 ♦ * *
De quadrante.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
««09 ♦ * ♦
Tractatus de quadrante.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
MIO ♦ ♦ *
De quadrante instrumento.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2211 * * *
Quadrans geometricus et astronomicus.
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
Ml« * * ♦
De quadrante.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
««15 ♦ * ♦
De quadrantis compositione.
MS à la Bibl. de Bâle.
««14 * ♦ ♦
Quadrans probatum.
MS à la Bibl. de BAIe.
««15 * ♦ ♦
Ars componendi quadrantem.
MS au Trinity Collège de Dublin.
««16 ♦ ♦ ♦
Canones quadrantis novi.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
««17 ♦ ♦ ♦
Canones sive utilitates quadrantis.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
««18 ♦ * ♦
Tractatus de compositione et usu qua-
drantis.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
««19 ♦ * *
De practica quadrantis.
MS du X1V« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
«««0 * ♦ ♦
Tractatus de compositione quadrantis.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
«««1 * ♦ ♦
Practica quadrantis, et tractatus de aequa-
tione planetarum, et eclipsium investiga-
tione.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«««« ♦ * ♦
Compositio et usus novi quadrantis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«««3 ♦ ♦ ♦
De compositione et usu quadrantis géo-
métrie!.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
«««4 ♦ ♦ ♦
De utilitate quadrantis astronomie! ; prae-
mittitur tabula.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
«««5 * ♦ *
Tractatus de practica quadrantis.
MS au Trinity Collège de Dublin.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
549
MM * * *
Quadrantis demonstratio.
MS à la Bibl. de Bàle.
M«7 * * *
Instrument! cujusdam astronomici des-
criptio, compositio et usus; acceduntfigurae.
MS da XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
22«8 ♦ ♦ *
De annulo.
MS au Trinîty Collège de Dublin.
2229 ♦ * *
Descriptio et usus annuli cujusdam astro-
nomici.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
2250 ♦ * ♦
Tractatus de qualitate, compositione, usu
et utilitate instrumenti mathematici astri-
metrici albyon dicti.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
2251 ♦ ♦ ♦
Radii astronomici fabrica.
MS au Trinily Collège de Dublin.
2252 ♦ ♦ *
Liber de compositione et practica instru-
menti astronomici quod dicitur turketus.
MS du X1V« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2255 ♦ ♦ ♦
Tractatus turketi.
MS à la Bibl. de rUniversité d Oxford.
2«54 * ♦ *
Tractatus de turketo et usu ejus.
MS du XIV« siècle au British Muséum (fonds
Harley).
2255 ♦ * ♦
Constructio novi instrumenti cujus ope
loca planetarum facile possint inveniri.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2256 ♦ * *
Instrument! tractatus ad repericnda loca
planetarum.
MS à la Bibl. de Bàle.
2257 ♦ * ♦
Lectura de instrumento ad inveniendum
médiocres motus et vera loca planetarum,
translata ab idiomate hispano in latinum
per Gartiam, a.d. 1450.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2258 ♦ * ♦
De instrumento ad inveniendum loca
planetarum.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
2259 ♦ ♦ *
Compositio instrumenti primi mobilis.
MS du XVI« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
2240 ♦ ♦ ♦
Ars componendi instrumentum ad cog-
noscendum horas diei.
MS au Trinity Collège de Dublin.
2241 ♦ * ♦
De constructione instrumenti astronomici
vocati navicula de Venetiis.
MS à la Bibl. de FUniversilé d'Oxford.
2242 ♦ * ♦
De forma naviculi, instrumenti mathe-
matici sic dicti, cum practica ejusdem.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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550
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
2245 * * *
De novi instrumenti forma, navicula dicta,
prohorisaequalibusubicumque in tota Terra
inveniendis.
MS à la Bibl. de l*Univcrsilé d'Oxford.
2244 * ♦ ♦
De compositione et usu cylindri horolo-
gici.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
2245 * * *
Tractatus cylindri seu horologium viato-
rum.
MS à la Bibl. de Genève.
L'auteur décrit ici un iosirument propre à n'eu ver
rheure et à prendre les hauteurs du Soleil.
2246 ♦ * ♦
Horologii pulsatilis descriptio accurata
cum figuris.
MS à la Bibl. de PUniversilé d'Oxford.
2247 ♦ * *
De horologiis regularibus.
MS à la Bibl. de rUuîversité de Leydc.
2248 ♦ * ♦
Mechanismus horologii rotarii germanice
descriptus et explicatus. [En allemand.]
MS du XI V« ou du XV* siècle à la Bibl. impériale
de Vienne.
2249 * * ♦
Descriptio machinae mundanae, cum situ
et figuris corporum eam constituentium, ac
eorundum motus.
MS au British Muséum ^fonds Harley).
XV® SIÈCLE.
(Depuis l'emploi de l'imprimerie.)
2250 REISGH, G
[Aepitoma omnis phylosophiae, alias]
Margarita phylosophica tractans de omni
génère scibili, [cum additionibus quae in
aliis non habentur].
Fol., Nurembergae, 1472; en caractères gothi-
ques. — Rare.
4s Hcidelbergae, 1496; en caractères gothiques,
feuillets non numérotés.
4», Friburgi» 1503.
4s in Helvcciorum civitate Argcntina, 1504;
en caractères gothiques. Le volume est orné
d'un certain nombre de grandes planches gra-
vées sur bois, et de deux planches pliées dont
Tune représente une mappe-monde. Par suite
d*une faute d'impression, le premier cahier
dans ce volume est marqué b au lieu de a.
4^ Argcntinac, 1504 (ad 17 kalendas Aprilis);
réimpression de Tédition précédente.
40, Argcntorati, [1508]; caractères gothiques,
nombreuses fig. sur bois.
4°, Argcntorati, 1512; a cum appendice mathe-
seos » Gravures sur bois de Técole alsacienne.
4^ Basileac, 1517; « cum additionibus novis. »
Gravures coloriées de Técole alsacienne.
4% Parisiis, 1523; avec d'importantes additions
par 0. Finaeus [/'me'].
4% Basileae, 1555; d'après l'édition précédente.
4% Basileae, 1585; id.
Cet ouvriige a été pour les travailleurs le plus
puissant secours scientinque du XV^ siècle. 11 se
compose de 12 traités, dont le 7« contient l'astronomie
et Pastrologie.
Traduction,
Margarita filosofica nel quale si trattano
tutte le dottrine comprese nella ciclopedia,
accresciuta di moite belle dottrine da
0. Fineo, di novo tradotta in italiano per
G. P. GalluccL
4«, Vincgia, 1594 (des exemplaires ont Venelia,
1599, et d'autres 1600); 1150 pages, frontis-
pice sur cuivre. — Rare.
Parmi les additions de cette édition d'après 0. Pitié
et autres, on compte : n» 27, Fabrica et uso del bacolo
da misurare con la vista; n« 28, Diverse composition!
di quadranti, et i loro usi ; n" 29, Fabrica et uso del-
l'astrolabio [de Me8sahaUah]\ n» 30, Fabrica et uso
dello specchio del mondo; n« 31, Fabrica del torquelo
et del quadrante poligonale, coi loro usi; n« 33, Un
compendio di cosmografia in dialogo di F. Beliinato;
n<> 34, 1 principj deila cosmografia di G. Coronese
[Hunier].
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
55t
Trois traités de la Margarita philosophica ont été
imprimés à part, savoir :
2351 REISGH, G.
Margarita philosophica, libri très desumpti
ex nempc, de arithmetica, de geomelria, de
prineipiis astronomiae et astrologiae.
4s [Heidclbergae, i i96] ; en caractères gothiques,
sans numérotage des feuillets.
9282 PURBACHIUS, G. = PURBACH, G.
Theorieae novae planetarum.
Fol., [Norimbcrgae], 1472; imprimé par J. Regio-
montanus [Mûlier], 20 feuillets sans numéros,
réclames, ni signatures; initiales ornées fort
bien dessinées. — Extrêmement rare; un
exemplaire à TObservatoire de Pouikova.
A la suite du Spbaericum opusculum de J, de
Sacro Busto, éditions : 4», Venetiis, 4482;
4% Venetiis, 1485; 4% Augustae Vindelicorum,
1485; 4«, Venetiis, 1488; 4», Venetiis. 1490
(2 éditions); 4», Venetiis, 1491; 4», [Lipsiae,
14U3 ?]; 4«, Venetiis, 1496; 4s Venetiis, 1501 ;
4o, Venetiis, 1513. (Voir n» 1641.)
Avec la Sphacra mundi [Opus sphaericum] de
•/. de Sacro Kosco, éditions : fol , s. 1. n. d.;
fol., Basilcac, 1485; 4», Venetiis, 1495; 4»,
Venetiis, 1499; 4», Venetiis, 1514; fol., Pari-
siis, 1515; 4», Venetiis, 1519; fol., Babileao,
1523; fol., Basileae, 1551. Avec le commen-
taire de /'\ Capuanus de Manfredonia. (Voir
no 1642.)
Fait partie du Recueil n« 760 : fol., Venela,
1508; fol., Venetiis, 1513. Avec le commen-
taire de F. Capuanus de Manfredonia. (Voir
ce n».)
4«, Basileae, 1 509, « una cum J. Ezleri Theorica
planetarum et oetavae sphaerae. »
A la suite du Tractatus [Opusculum] de Sphaera
de J, de Sacro Busto: 4«, Vicnnae, 151 1 ; 4»,
Viennae, 1518. (Voir n» 1650.)
Fait partie du Recueil n^ 755 : fol., Venetiis,
1518 Januar.; fol., Venetiis, 1518 Jun.; fol.,
Venetiis, 1531. Avec le commentaire de
F. Capuanus de Manfredonia. (Voir ce n«.)
Emendatae ab 0. Finaeo : 4% Parisiis, 1525;
4», Parisiis, 1534; 4*, Parisiis, 1543; 4», Pari-
siis, 1550.
A P. Jpiano jam ad omnem veritatem redactac :
8», Ingolsladii, 1528; 8», Venetiis, 1534; S\
Venetiis, 1537; 8», Venetiis, 1562.
Cum praefatione P, MclanchthonU : %% Vitte-
bergae, 1555; 8», Vittebergae, 1551.
Pluribus figuris auctae et illustratae scholiis ab
E. Beinholdo : S\ Vitembergae, 1542; 8»,
Wittebergae, 1553; S\ Parisiis, 1553; 8%
Lutetiae, 1555; 8*, Vittebergae, 1556; 8% Pari-
siis, 1558; 4», Venetiis, 1562; 8», Wîtebergae,
1580; 8», Wittenbergae, 1601 ; 8% Witteber-
gae, 1604; 8*, Wittebergae, 1653.
Fait partie du Recueil n» 775: 8% Basileae, 1568;
8», Basileae, 1573; 8», Basileae, 1596. (Voir
ce no.)
Fait partie du Recueil n* 778 : 8% Coloniae
Agrippinae, 1581; 8*, Coloniae, 1591; 12%
Coloniae Agrippinae, 1603. (Voir ce n*.)
8% Coloniae, 1601.
» Delambre, His, 111, 1819, 262.
Traductions,
La théorique des ciels, mouvemens et
termes practicques des sept planètes (par
[0. Fine]).
Fol, Paris, 1528; 45 pages non numérotées,
caractères gothiques, fig. sur bois. — Rare.
Le traducteur n*a été nommé que dans les réimpres-
sions faites après sa mort; voir ci-dessous.
La théorique des cieux et sept planètes
avec leurs mouvemens, orbes et disposition
(par 0. Fin^.
' 8% Paris, 1557.
8», Paris, 1607.
8% Paris, 1619; nouveau litre de Tédition précé-
dente.
Ce sont des réimpressions de la traduction qui avait
paru sans nom d'auteur en 1528.
Le nuove teoriche de i pianeti, in più
luochi ingiuriate dal tempo, et sporcate da
gli huomini, ridotte ad ogni termine di verità
(par 0. Toscanella).
8», Venetia, 1566; fig. dans le texte.
La teoria dei pianeti del Purbach, tradotte
in ebraico con un commento.
MS à la Bibl. mcdicco-laureotiana de Florence
(fonds Ashburnam).
Ce manuscrit est daté 1546.
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552
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
2385 PEUERBACHIUS, G. »
PURBAGH, G.
Tabulae eclypsium. — /. de Monteregio,
Tabula primî mobilis. — Indices praeterea
monumentorum quae clarissinii viri studii
viennensis alumni in astronomia et aliis
mathematicis disciplinis scripta relinque-
runt.
Fol., Viennac, i51i; par les soins de G. Tann-
slellep; fîg.
Fol., Basîleae, 1553.
Fol., Noviburgi, 1557.
2254 PEURBAGH, G. = PURBAGH, G.
Compositio tabulae altitudinis Solis ad
omnes horas.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
2285
PURBAGH, G.
Purbach a laissé les MSS suivants, qui paraissent
conservés à Nuremberg :
Collectio tabularum primi mobilis, et
quarundam nova compositio, cum singulari
usu.
Canones astrolabii.
Extensio organi Ptolemaei, pro usu hora-
rum germanicarum ad omnia climata, cum
demonstratione.
Canones gnomonis cum nova tabula.
Compositio composti, cum régula ad
omnia climata.
Compositio novae virgae visoriae, cum
lineis et tabula nova.
Instrumentum pro veris conjunctionibus
Solis, in quo vêtus instrumentum ab insuflB-
cientia taxât.
Modus describendi horas ab occasu in
pariete.
Tabulae aequationum motuum planetarum
nondum perfeclae et ad ultimum completae.
Tabula nova stellarum fixarum.
Almanach perpetuum,N cum canonibus,
reductum ad nostra tempora.
Almanach pro annis pluribus.
2286 MOFfTEREGIO, J. de =
MOLLER, J.
Dialogus inter Viennensem et Cracovien-
sem.
Fol., [Norimbergae, U72 ou U73]; iO feuillets
en caractères romains, 7 fig. sur bois.
Cesi rédilion princeps du Dialogus adversus
Gerardum Cremonensem, dont les différentes réimpres*
sions sont énumérées ci -dessous.
Disputationes contra (Gerhardi Cremo-
nensis in planetarum theoricas) [cremonen-
sia] deliramenta.
Fol., Norimbergae, 1474.
Joint au Sphericum opusculum de J. de Sacro
BhsIo : 4», Vcnetiis, 1482; 4», Venetiis, 4485;
4«, Augustae Vindelicorum, 1485; 4«, Venetiis,
U88; 4% Venetiis, 1490 (2 éditions);
4s Venetiis, 1491; 4% [Lipsiae, 1493?];
4% Venetiis, 1496; 4\ Venetiis, 1501;
4o, Venetiis, 1513. (Voir n« 1641.) L'auteur
est appelé «/. de Regiomonle,
Fait partie du Recueil n» 750 : fol., Veneta, 1 508 ;
fol., Venetiis, 1513. (Voir ce n^) L'auteur est
appelé J. de Regiomonte,
Fait partie du Recueil n^ 755 : fol., Venetiis,
1518 Januar.; fol., Venetiis, 1518 Jun.; fol.,
Venetiis, 1531. (Voir ce n«.) Sous le titre :
Disputatio Joannit de Montcregio,
Fait partie du Recueil n» 775 : 8% Basîleae,
1568; 8% Basileae, 1573; 8», Basileae, 159(1.
(Voir ce n^) Sous le titre : Joan, de Monttregio
Disputationes super deliramenta theorîcarum
Gérard i Gremonensis.
2287 REGIOMONTE, J. db =
mCller, j.
Tabulae directionum profectionumque ,
non tam astrologiae judiciariae, quam tabulis
instrumentisque innumeris fabricandis utiles
ac necessariae.
4», Norimbergae, 1475. — Excessivement rare.
4«, Venetiis, 1485. — Excessivement rare.
4^ Augustae Vindelicorum, 1490; des presses
de E. Ratdolt; 155 pages; à la fin est la grande
marque de Timprimeur tirée en rouge et noir.
— Extrêmement rare; un exemplaire à
rObscrvutoire de Pouikova et un à la Bibl.
publique d'Ingolstadt.
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ASTRONOMES DE LA UENAISSANGE.
553
A\ Venctiis, 1504; « ana cum tabula sinus
recli. »
4«, Cracoviae, 1525; Tautcur est appelé J. de
Montcregio,
4% Venctiis, i52i ; par les soins de L. Gauricus.
4% Tubingae, 1^50; sous le nom de J, de Montc-
regio; avec la table des sinus.
4% Augustae Vindelicorum, 1554; suivi des
Tabulae ascensionum obliquarum de C. Leom-
tins [Lowitz].
4% Augustae Vindelicorum, 1552; conforme à
Pédition précédente.
4*, Tubingae, 1559; sous le nom de J. de Monte-
regio; avec la table des sinus.
4<>, Wiltebergae, 1584; sous le nom de J. de
Monteregio; avec la table des sinus, et suivi des
Tabulae ascensionum obliquarum de E. Bein-
hold[H$\
4*, Wittebergae, 1606; comme Tédition précé-
dente.
= Dexambre, Bis, III, 4819, 288.
Traduction.
Tables des directions et projections corri-
gées et augmentées, et leur usage (par D. Hen-
rion).
4*, Paris, 4626; fig.
Le traducteur a ajouté une table des logarithmes des
nombres, des sinus et des tangentes.
L^auteur est appelé en français Jbai de Mont-
ROTAIi.
2258 MOFfTEREGIO, J. de =
MOLLER, X
Tabulae revoiutionum.
4», s. 1. n. d.
2259 MONTEREGIO, J. de =
mCller, j.
Tabula magna primi mobilis, cum usu
multiplici rationibusque certis [cum cano-
nibus problematisque et expositionibus].
4», Norimbergiac, 4475.
A la suite des Tabulae cclipsyum de G, Purba-
chiut : fol., Viennae, 4544; fol., Basileae,
4555; fol., Noviburgi, 4557. (Voir n» 2253.)
Fol., Venctiis, 4545.
Foi., Wittebergae, 1585.
Les démonstrations ont été tirées h part, dans Tune
de ces éditions, sous le titre :
2260
REGIOMOPfTANUS, J.
Fundamenta operationum quae fiunt per
tabulam generalem, vel apodixes et demon-
straliones eorum quae in tabulis primi
mobilis cum tabulis eclipsium Burbachii
praeceptoris a Tamtetero praecepit in com-
munem omnium mathematum studiosorum
utilitatem nunc primum editae.
Fol., Neuburgl ad Danubiuro, 1557.
Traduction.
The use of Regiomontanm's tables trans-
lated into english by Booker.
MS h la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
2261 MONTEREGIO, J. de =
mCller, j.
Epitoma in Almagestum Ptolemei^ impen-
sis non mini mis curaque et emendatione
non mediocri virorum prestantium Casparis
Grossch et Stephani Roemer.
Fol., In bemispherio Veneto, 1496; en caractères
gothiques. Au verso du feuillet A3, belle
gravure sur boi«, de la grandeur de la page,
représentant Ptolémée et Regiomontanus.
Plusieurs centaines d'initiales d'une riche
composition et de grande dimension.
Fol., Basileae, 4543; G. Purbachiuê est nommé
sur le titre comme co-auleur. La belle sphère
gravée sur bois du frontispice est reproduite
dans P. Lacroix, Sciences et lettres au moyen
âge et à répoque de la Renaissance; 8*, Paris,
4877; p. 405.
Fol., Norimbergae, 4550; sous le titre : In Ptole-
maei Hagnam compositionem quam Almages-
tum* vocant librl xiii, in quibus aniversa
doctrina de coelestibus motibus^ magnitudini-
bus, eclipsibus in epitomen redacta proponilur.
Par les soins de E. Flock.
Abrégé de la traduction latine de TAlmageste de
Ptolémée, faite sur la version arabe, traduction publiée
in extenso en 1515. (Voir n« 865.) 11 existe à la Bibl.
impériale de Vienne un MS de cet Epilome, avec la
préface du Cardinal Bessarion.
70
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554
SECTION I. OUVRAGES HISTOUIQUES.
9Seâ REGIOMOI^T ANUS, J. = MCLLER, J.
Epistola ad Bessarionem de compositione
meteoroscopi.
A la suite de J. Vemer, Tractatus de motu
oclavae sphaerac; 4«, Norimbergae, 1522.
(Voir ti» 2346.)
Inséré dans Plntroductio geograpbica de P. Apia-
nus, fol., Ingolstadii, 1533. (Voir n* 2396.)
4*, Marpurgi, 1537.
M65 MONTEREGIO, J. db »
MOLLER, J.
Problemata. xxix sapheae nobilissimi in-
strument! canones.
4s [Norimbergae], 1554.
2264 REGIOMONTE, J. de =
MCLLER, J.
Oratio introductoria in Alfragani Rudi-
menta astronomica.
Fait partie du Recueil n* 764 : 4*, Norimbergae,
i537. (Voir ce n\)
MW REGIOmOFITANUS, J. «=
MCLLER, J.
Problemata astronomica ad Almagestum
speetantia.
4«, Norimbergae, 1541 ; publié par J. Sehoncr.
4*, Basileae, 1551.
2266 REGIOMONTANUS, J. ^
MCLLER, J.
Scripta de torqueto, astrolabio armillari,
régula magna ptolemaica, baculo astrono-
mico et observationibus cometarum, cum
/. Schoneri additionibus.
A la suite des Observationes xxx annorum Norim-
bergae habitae, 4«, Norimbergae, 1544. (Voir
notre vol. III.)
2267 REGIOMONTAPiUS, J. «
MCLLER, J.
Les MSS suivants de Regiomontanus sont à la Bibl.
de Nuremberg :
De distinctione domiciliorum eoeli, contra
Campanum, et Jo. Gazulum Ragusinuro,
cujus et alia de horis temporalibus décréta
ibidem retractantur.
De motu octavae sphaerae contra Thebit
suosque sectatores.
De instauratione kalendarii ecclesiae.
Canones super albione.
Fragmenta epistolarum.
On conserve d'autre pari, à la Bibl. impériale de
Vienne, ceux dont voici les titres :
Canones tabularum directionum.
Canones astrolabii.
Canones pro gnomone geometrico.
De horologio universali conficiendo.
Canones torqueti.
Canones al bionis.
Tabulae profectionis conjunctionum.
Voyez en outre :
2268 MURR, C T. de r=r
MURR, G. G. von
Notitia trium codicum autographorum
Johannis Regiomontani,
4», Norimbergae, 1801 ; 1 pi. facsimile.
Ces manuscHls, qui étaient alors dans la bibliothèque
de von Murr, sont aujourd'hui à la Bibl. impériale de
St.-Pétersbourg. L'un d'eux est intitulé : Defensio
Theonis contra Trapezuntium.
= Cas, VU, 4822, 24.
2269 CAPUANU8 [DE MANFREDO-
WIA], F. « CAPUANO, G.
Expositio sphaerae J. de Sacrobosco,
4», Vencliis, 1 475.
i», PaUvii, 1475.
4% Vcnetiis, s. d.
Fait partie, sous le titre de Comroentarius, des
éditions suivantes de la Spliaera mundi de
J, de Sacroboico : s. I. n. d., en caractères
gothiques; fol., Basileae, 1485; 4», Vcnetiis,
1495; 4% Vcnetiis, 1499; 4% Vcnetiis, 1514;
fol., Parisiis, 1515; fol., Coloniae, 1516; 4»,
Vcnetiis, 1519; fol., Basileae, 1523; fol., Basi-
leae, 1551. (VoirnM642.)
Fait partie du Recueil n» 750: fol., Veneta, 1508;
fol., Vcnetiis, 1513. (Voir ce n».)
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
S55
Fait partie, sous le ti(rc de Exposilio, du RecuciS
n» 75» : fol., Venclîis, ^518 (jan.); fol., Vene-
tiîs, ^5I8 (jun.); fol., Venetiis, 1531. (Voir
ce n».)
2270 CAPUANUS [DE MAI^FAEDO-
NIA], F. [J. B.] = CAPUANO, G
Expositio [Commenlum] in Theoricas pla-
netarum Purbacini,
A la suite de hi Sphaera de J. de Sacro Bosco et
des Theoricae novae planctarum de G. Purba-
ehius: s, I. n. d.; fol., Basilcae, 1485; i*,
Venetiis, 4495; 4", Venetiis, 1499; 4». Vene-
tiis, 1514; fol., Parisils, 1515; fol., Coloniae,
151C; 4», Venetiis, 1519; fo!.. Basileae, 1523;
fol., Basileae, 1551. (Voir n«1642.)
Fait partie du Recueil n« 750 : fol., VeneU, 1508;
fol., Venetiis, 1515. (Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n» 755 : fol., Venetiis, 1518
(2 éditions); fol., Venetiis, 1531. (Voir ce n».)
= Cas, 11, 1819, 552.
2271 PAULUS VENETU8 =
PAOLO VENETO.
Expositio [Comentaria, Summule] libro-
rum naturalium Aristolelis.
Fol., Venetiis, 1475. — Fort rare.
Fol., Venetiis, 1476; 222 pages non numérotées,
■ initiales en or et couleur.
Fol., Mediolani, 1476; 166 pages à deux colon-
nes. — Rare.
Fol., Paduac, 1493; suivi de Albertus de Saxo-
nia, Quaestiones super octo libros physicorum.
Fol., Venetiis, 1499.
Fol., Venetiis, 1504.
Fol., Parisiîs, 1512; édition donnée par
P. de Genezano.
Ce commentaire s*applique non seulemeut à la
Physique d'Afistote, mais aussi aux traités di| Ciel, du
Monde et des Météores.
2272 PAULUS VENETU8 «=
PAOLO VEMETO.
De compositione mundi.
Fol , Venetiis, 1498; caractères semi-gothiques,
1 1 8 pages à deux colonnes.
Réimprimé à la suite de sa Philosophia naturalis :
4«, Parisiis, s. d.; 4*, Parisiis, 1512; fol.,
Parisiis, 1513. (Voir le n« suivant.)
2275 PAULUS VEPfETUS =
PAOLO VENETO.
Philosophia naturalis, una cum libro de
compositione mundi qui astronomiae janua
inscribitur.
4<>, Parisiis, s. d.; en caractères gothiques. Cette
première édition, qui parait avoir été faite sans
Passentiment de fauteur, est incomplète.
L'intégralité du texte est rétablie dans les
suivantes :
4s Parisiis, 1512; fig. sur bois.
Fol., Parisiis, 1513; en caractères gothiques.
2274 BERTUOLD YOPI MAISBKACH.
Commentaria in très libros Meteororum
Aristoielis,
MS.
Ce commentaire a été composé dans la seconde
moitié du XV* siècle.
2275 THIENIS, G. db = TIEIfE, G. dr
In meteororum libros i4m/ofWîS expositio.
Avec le Lib. i metheorum Aristotelis : fol.,
' Palavii, 1476; 2 vol. fol., Venetiis, 1481 ; fol.,
Vicentiae, 1486; fol., Venetiis, 1491. (Voir
n* 808.)
2276 ♦ ♦ ♦
Descrittione délia sfera et istoria del
mundo e délia geografia.
4», Cusentiae, 1478.
2277 DIETRISTAN, Sigismcndcs ob
Initia astronomiae pro incipientibus tyro-
nibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
227B CAERLYOn, L.
Exemplum componendi tabularum angu-
lorum et diversitatis aspectus ad éclipses.
MS à la Bibl. de PUniversité de Cambridge.
Ce traité parait avoir été composé vers I4II0.
2270 [CAERLYON, L]
Calculaliones eclipsium Solis 1481 et 1482.
MS à la Bibl. de PUniversité de Cambridge.
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556
SFXTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
2280 CARLYON, L. = CAERLYOPÏ, L.
Notae quaedam astronomicae.
MS.
= CLm, 4697, p. 399, n<> 820.
2281 CARLEON, L = GAERLYON, L.
Tabulae eclipsium Solis et Lunae, secun-
dum diamètres Ricardi Wallingforde.
MS.
« CLm, i697, p. 246, no 851i.
2282 FRANGISGUS DE BERNO.
De astronomia.
MS à la Bibl. de FËcoIe de droit de Dijon.
Composé en 1480.
2283 GEORGIUS TRAPEZUIHTIUS.
De antisciis et cur astrologorum judicia
plerumque fallant.
A la suite du De nativitatibus d'Omar^ édition
4«, Vcneliis, 1524. (Voir Sect. Il, Astrologie.)
A la suite de la version latine de C. Ptolemœus,
Centum aphorisnii, 8», Coloniac, 1544. (Voir
Scct. Il, Astrologie.)
2284 GEORGIUS TRAPEZUWTIUS.
Brevis de antisciis tractatus et cur bis
temporibus astrologorum judicia fallant.
MS à la Bibl. du Vatican et à la Bibl. nationale
de Paris.
Peut-être le texte de Touvrage précédent.
2285 GEORGIUS TRAPEZUNTIUS.
Problemata in libros Ptolemaei.
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
2286 GEORGIUS TRAPEZUPITIUS.
Expositio in Almagestum Ptolemaei,
MS à la Bibl. nationale de Paris.
2287 GEORGIUS TRAPEZUMTIUS.
Ad libros Magnae Ptolemaei eompositionis
introductio.
MS au Trinity Collège de Dublin.
Serait-ce le même ouvrage que le précédent ?
2288 PAULUS MIDDELBURGIUS.
Practica de pravis constellationibus
Maximilianum Austriacum. «^
4«, Colonise, 1484.
ad
2289 FABER STAPULENSIS, J. r=
LEFEBTRE D'ÉTAPLES, J.
Commentarii in Sphaeram /. de Sacro
Busto.
Dans la Sphaera mundi [Opuf sphaerlcum] de
J, de Sacro Bosco : s. I. n. d. ; fol., Basîlcac,
.1485; 4s Vcneliis, 1495; 4», Venctiis, 1499;
4», Venctiis, 151 4 j fol., Parisiis, 1515; fol.,
Coloniac, 1516; 4s Venctiis, 1519; fol., Basi-
leae, «523; fol., Basîleae, 1551. (Voir n» 1642.)
Inséré avec le Textus de sphaera de Scuro Bosco
dans les éditions d*Henri Eslienne et leurs
réimpressions : fol., Parisiis, 1500, 1507,
1511, 1516, 1519, 1521, 1527, 1551, 1554,
1538, et fol., Venctiis, 1501, 1527, 1531,
1559. (Voir n» 1646.)
Fait partie du Recueil n» 750: fol., Veneta, 1 508;
fol., Venctiis, 1513. (Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n» 755 : fol., Venctiis,
1518 jan.; fol., Venctiis, 1518 jun.; fol., Vcne-
liis, 1531. (Voir ce n«.)
2200 FABER STAPULEWSIS, J. =
LEFEBTRE D'ÉTAPLES, /.
Introductorium astronomicum, theorias
corporum coelestium duobus libris complec-
tens.
A la suite de son Introductio in libros arithme-
ticos S. Boetii; fol., Parisiis, 1503; fol., Pari-
siis, 1510.
A la 6n du volume intitulé : Theoricarum nova-
rum textus G, Purbachii^ fol., Parisiis, 1515.
(Voir n» 2252.)
4», Coloniac, 1516.
Fol., Parisiis, 1517; « adjecto commentario
J, Clichtovci Neoportuensis i » impression de
Henricus Stcphanus [Estienne]; 66 pages. —
Rare.
2291 FABI^R STAPULENSIS, J s=
LEFEBTRE D'ÉTAPLES, J.
Commentarius in Aristotelem de coelo.
4^ Salmanticac, 1535.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
667
«292 YERSOR, J.
Quaestiones super libres Aristotelis de
coelo et mundo, metheororum.
Fol., Coloniae, 1485.
2293 CIRVELLUS, P. = CIRUELO, P.
Commentarius in Sphaeram J. de Sacro-
Busto, cum in eundem quaestionibus Pétri
de Alliaco.
Fol., Parisiis, 1488.
Joint à la Sphaera de J. de Sacro ffusfo, éditions :
fol., Parisiis, 1494} fol., Parisiis, 1498,- fol.,
Parisiis, 1508; fol., Parisiis, «515; fol., Pari-
siis, 152C. (Voirn* 1643.)
Fol., Parisiis, 1503.
Fol., Parisiis, 1521.
2294 CIRVELLUS, P. = CIRUELO, P.
Cursus quatuor mathematicarum artium
liberaliuni.
Fol., Compluli, 15IG.
2295 BORRUS, C. = BORRO, G.
Commentum electuni super traclatum
sphaerae mundi.
4», Vencliis, 1490.
2296 FICINUS, M. = FICIWO, M.
Liber de Sole [et de luniine], liber allego-
ricus et anagoricus [cum apologia ejusdem
libri].
4», s. I. n. d.;ver8 1490; caractères romains,
31 pages non numérotées. — Rare.
4», Florenlie, 1493; 57 pages, avec TApologio.
— Rare.
4». Vencliis, 1498.
4*, Lipsiac, 1502.
4», Veneliis, 1503.
Fait partie du Recueil n» 752 : 4«, Argcntinac,
1509. (Voir ce n*.)
Inséré à la suite de Jamhlicuit, De mystcriis
Egyptiorum ..., 4«, Venctiis, «516; et dans les
Opéra de Ficinus,
Cet ouvrage peut donner une idée de Taslronomie
physique du XV« siècle.
2297 FICINUS, M. = FICINO, M.
Apologia in qua de medicina, astrologia,
vita mundi, item de magis qui Christum
statim natum salutaverunt, agitur.
Joint à rédition du Liber de Sole et de luminc,
4«, Florentie, 1493, et aux éditions suivantes ;
U98, 1502, 1503. «509, 1510. (Voir le n* pré-
cèdent.)
Courte dissertation, qui n^occupe que 3 pages dans
les diverses éditions des Opéra de Pauteur.
Traduction.
Apologie pour la médecine et l'astrologie
(par G. L. de La Boderié).
A la suite de sa traduction des Trois livres de la
vie: 80, Paris, 1581; 8», Paris, 1588.
L'auteur est appelé eu français Marsilb Ficm.
2298 FICINUS, M. = FICIPIO, M.
Opéra omnia.
Fol., Vencliis, 1516; édition incomplète. — Rare.
2 vol. fol., Basilcac, i56l.
2 vol. fol., Basilcac, 1567.
2 vol. fol., Basilcac, 1576.
2 vol. fol., Parisiis, 1641.
2299 VEGIU8, M.
In ter inferiora corpora scilicet Terram,
aurum et superiora praesertim Solemelegan-
tissima simul et jocundissima disputatio.
4s Divione, «492. — Fort rare.
4», Parisiis, 1511. ~ Fort rare.
4% Basilcac, 1518.
2500 COSTA, M. Gouçalvbs da
Tratado dos ecclipses.
HS à la Bibl. de Coînibrc.
2301 ALBF.RTUS DE BRUOZEWO.
Tabule resolute de mediis et veris motibus
planetarum.
MS à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
De la seconde moitié du XV« siècle.
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558
SECTION 1. OUVRAGES HISTORIQUES.
9502 ALBERTUS DE BRUDZEWO.
Comentariolum super Theoricas novas
Georgii Purbacii.
MS à la Bibl. Jagcllon de Cracovie.
Composé en 1492.
2505 PAOSEPTUS, A. »
BRUDZEWO, A. db
Commentaria uiilissima in G. Purbachii
theoricas planetarum.
4*, Mcdiolani, 1405; 40 feuillets en caraclcros
gothiques. — Rare.
«504 BOPÎETU8 [DE LATI8] =
BOPIET [DE LATES].
De annuli astronomici per eum eompositi
stiper astrologiam ulilitate.
4*, Romae, 1493.
Inséré à la suite du Tcxtus de sphacra de J. de
Sacrobosco .* fol., Parisiis, 1500; fol., V^cncliis,
1501; fol., Parisiis, 1507; fol., Parisiis, 1511;
fol., Parisiis, 1516; fol., Parisiis, 1819; fol.,
Parisiis, 1521; fol., Parisiis, 1527; fol., Vcnc-
tiis, 1527; fol., Vcnctiis, 1551; fol., Parisiis,
1551 ; fol., Parisiis, 1554; fol., Parisiis, 1558;
fol., Venetiis, 1559. (Voir n<» 1646.)
4*, Parisiis, 1506.
Inséré dans Touvragc de J. Dryander^ Annulo-
rum trium astronomicorum ratio; 4«, lUar-
purgi, 1557. (Voir plus loin, xvi* siècle.)
Fait partie du recueil Annuli astronomici usus;
8*, Parisiis, 1557. (Voir plus loin, xvi« siècle.)
9505 HESS, P.
Tractatus de materia coeli.
4*, Lipsiae, 1494; caractères gothiques.
2506 AEGIDILS, G = GILLI8ZOON. W.
Liber desideratus (canonum aequatorii)
super ooelestium motuum indagatione sine
calculo.
4% Ipris, 1494.
4», Venetiis, 1496.
i% 8.1., [1504].
2507 EGEDIUS, G = GILLISZOOR, K.
Equatorii coelestis motus sive calcoli
canonum expositio.
4% Lugduni, 1511 ; caractères gothiques.
«508 ♦ * *
Tabulae minutionuin super meridiaDo
Budensi, a. d. 1495.
4», Vicnnac, 1495.
2500 * ♦ *
Discorso in cosmografia in dialogo.
8«, Vcnctia, 1495.
2510 HERMAT^US, J.
Comentaria utilissim^i in theoricis plane-
tarum.
4*, Mediolani, 1495.
•2511 FABER DE BUDEWEYSZ
[BUDEWITZ].
Notabile commentum in J. de Sacro Busto
Sphaericum opus [opusculum].
Joint à cet ouvrage de Sacro Bwtto : 4», s. I^
[1495]; 4«, Coloniae, 1498; 4% Lipsiae, $.d.;
4% Coloniae, 1500; 4% Coloniae, 1503;
4«, Coloniae, 1508. (Voir n» 1644.)
2512 LEONABDUS PISAUREI^SIS. C. =
LEONABDI DI PESARO, C.
Liber desideratus canonum equatorii
coelestium motuum absque calculo.
4«, Venetiis, 1496; caractères semi*gotbiqiies;
41 pages. — Rare; un exemplaire à la Bibl.
Alcssandrina de Rome.
4% Pisauri, 1519.
2515 LEO.HARDGS PISAURERSIS, C -
LEOIVARDI DI PESARO, C
Theorice planetarum nuper aedile cura
declarationibus, additionibus ac figuris
peroplime sic[sic]natis quae sine aliqoo
comento intelligi possunt.
Fol., Pisauri, 1508; 20 pages.
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ASTRONOMES DE LÀ RENAISSANCE.
559
3314 PICUS MIRAnDULAE, J. =
PICO DELLA HIRAINDOLA, G.
Opéra (philosophica et theologica) [omnia].
Fol., Bononiac, 1496.
Fol., Vencliis, 1498.
Fol., Argcntorali, 1504.
Fol., Vencliis, 1519; sous le titre : Opéra omiiia.
Fol., Basileae, 1557.
Fol., Basileae, 1572 (des exemplaires de 1575).
S vol. fol., Basileae, 1601.
Coiuieni ses DIsputatiooes adversus aslrolog'ain.
(Voir ci-après, Secl. II.)
23IIS ËRH.4RDUS DE AAJERSFORDIA
& JOHAPINES DE I^URSimGEPI
Commentaria in libros de coeio et mundo
Arisiotelis juxta viam venerabilis domini
Alberii Magni.
Fol., Coloniae, 1497.
Fol., Coloniae, 1499.
Le commentaire du lib. i est par Erhardus [Everar-
duB\ de Âmersfordia; celui des lib. ii à iv, par Joan-
nés de Nursingen.
2316 GRUDZEYItS, A.
Conimentarius in theoriam planetarum
Purbachii,
4", . . . , 1497.
2517 GAJETANl S = GAETAWO
De coelo et mundo.
Fol., Vencliis, 1498; sur deux colonnes, en
caractères gothiques.
2518 ACHILLinUS, A. =:
ACHILLII^I, A.
Quatuor libri de orbibus.
Fol., Bononiac, 1498.
2510 ACHILLimi, A.
Opère filosofiche.
Fol., Vencliis, 1508.
Fol., Vencliis, 1545.
Fol., Vencliis, 1551.
Fol., Vencliis, 1568.
On trouve dans ces différeotes éditions son traité
De orbibus.
2320 POLITIAMUS, A. =
POLIZIANO, A DE A.
Opéra.
Fol., Vencliis, 1498.
2 voL fol, Parisiîs, 1512.
Fol., Parisiis, 1519.
4 vol. 8s Lugduni, 1533.
4 vol. 8», Lugduni, 1546.
Fol., Basileae, 1554.
2321 POLITIANUS, A. =
POLIZIANO, A. DB A.
De numéro, ordine, et motu coelorum
adversus recentiores.
12«, Palavii, 1606.
2322 MICHAEL, J.
Theoremata ad Zacuti Ahnanacb perpe-
tuum.
Joint à rAlmanacli perpcluam do A, Zacutut^
éditions i 4», Venetiis, 1499; 4% Venetiis,
1500; 4*, Vencliis, 1525. (Voir Secl. VI, art.
Ephémérides.)
2323 COnERDING, C.
Annotata in Theoricas planetarum Georgii
Peurbachii^ cujus vita brevis praemittitur.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
2324 RALRUS, H.
Commentarium in Ciceronis Somnium
Scipionis.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
2323 JOANNES GLOGOYIENSIS.
Tabularum resolutarum compendiosa pro
juniorum institucione interpretacio.
MS à la Bibl. Jagellon de Craeovie.
De la (in du XV* siècle.
2326 JOAIMPIES DE GLODAYIA «
JOAINIMES DE GLOGOYIA.
Canones stellarum fixarum.
MS à la Bibl. du Vatican.
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560
SECTION I. OUVUAGËS HISTORIQUES.
XV^ SIÈCLE.
On comprend ici tous les auteurs qui ont commencé
de publier dans le XVI* siècle.
3327 HORISfUS GERMANUS.
Tractatus de spera.
MS h la Bibl. medîceo-Iaurcntiana de Florence
(fonds Ashbarnam).
33S8 FEHDIPIA1NDUS DE CORDUBA.
Commentaria in Almagestum Ptoleinaei.
MS.
3329 LILIUS, Z. s= LILIO, Z.
De gloria et gaudiis beatorum.
Fol., VeneU'is, 4501.
Le chapitre m de cet ouvrage est intitulé : Defcriptio
orbium coelestium.
2330 VALLA, G.
De expetendis, et fugiendis rébus opus.
S vol. fol., Vcnetiis, 4501; volumes respective-
ment de 500 et 356 pages non numérotées. —
Fort rare; un exemplaire à la Bibl. marciana
de Venise.
Encyclopédie complète, qui commence par la musique
et la géométrie. Vient ensuite De iota aslrologia libri iv,
In qua fabhca ususque aslrolabi exaratur, et quae
signorum in exhibendis medicamiu'bus sit bahenda
observatio. L'ouvrage traite ensuite de la médecine, de
la grammaire, de la dialectique, de la poétique, de la
rhétorique, de la morale, de l'économie domestique, du
droit.
2331 YALLA, G.
Cominentationes in Ptolemei Quadri parti -
tum inque CtceroMwPartitioneset Tusculanas
questiones ac Plinii Naturalis historié librum
secundum.
2 vol. fol., Venetiîs, [1502].
2332 BOYILLUS, C =
BOYILLE, C. DB [ROUELLES, C. de]
Introductio in geometriam etastronomiam
libri VI.
Inséré dans Tlntroductio in libros arithmcticos
S. Boelii, de J,'Faber ntapulensis : fol., Parisiis,
4503; fol., Parisijs, 4540.
2333 I^ICOLAUS PERUGIANUS =
nilCOLA DA PERUGIA.
Tractatum prcclarissimum de materia celi
hic habes candidissime lector.
i*, Bononic, 1505.
2334 PONT ANUS, J. J. =
POilTANO, G. G.
Opéra omnia [soluta oratione composita].
2 tomes en 4 vol. S», Venetiis, 4505-08; des
presses des AIdî. — Rare.
6 vol. fol., Neapoli, 4505-42.
Fol., Venetiis, 4512.
8», Venetiis, 1515; impression des AIdî.
8% [Venetiis, 4515]; contrefaçon de la précédente
édition, attribuée par Brunct a Fimprimcur
G. de Gregori.
2 vol. 8*, Florentiae, 4544; caractères italiques;
des presses des Giunti.
8°, Lugduni, 1544.
3 vol. 4% Venetiis, 1548-10; beaux caractères
italiques; des presses des Aldi. — Rare.
0 tomes en 3 vol. 8s Florentiae, 4520; chez les
Giunti.
5 vol. 4s Basilcac, 4558.
5 vol. 4», Basilcac, 1559-40.
4 vol. 8% Basilcac, 4556; seule édition coraplètc.
Les poèmes Urania sive de stellis libri V, et Meteoro-
rum lil)er 1 sont au commencement de ces éditions,
sauf pour celles de 1518 et 1520, qui ne contiennent que
des ouvrages en |)rose.
233» PONTANUS, J. J. =
PONTANO, G. G.
De rébus coelestibus lib. XIV, curavit
diligenter P. Summontius.
Fol., Neapoli, 4512. — Rare.
8», Florentiae, 4520.
Ce sont des lirés-à-part de ses Opéra (voir le n«
précédent).
2336 PONTANUS, J. J =
PONTANO, G. G.
De rébus coelestibus libri XIV; ejusdem
De Luna fragmenlum.
4«, Venetiis, 1519; à la suite de sa version latine
du Centum scntentiae de C. Ptolentaei. (Voir
Sect. II, Asstrologic.)
4», Basileae, 4550.
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ASTRONOMES DE LA UENAISSAKCE.
5Cl
4», Basilcac, 1538; à la suilc de sa version du
Ccnliim sciilenliae de C. Ptolemacus. (Voir
Sccl. II, Aslrologie.)
4% Basilcac, 1^)39.
Thés-à-pan de ses Opcra (voir le n« précédeui).
«= Cas,II, 1819, 538.
2557 POKTAMJ8, J. J. =
POWTAT\0, G. G.
Carniinum pars prima, in qua Urania sive
de stellislibri quinque;Meteorum liber unus.
42% Basilcac, 4551.
â558 GEORG1L8 DE FORLIVIO =
GIOUGIO DI FORLIMO.
Decem tractatus astronomiae.
Fol., Vcncliis, ibOG.
235Î) JOAIM^ES GLOGOVIEI^SIS =
JOAMI^ES DE GLOGOVIA.
Introductorium conipendiosum in tracta-
tum spere malerialis magistri Joannis de
Sacrobusto.
4% Cracovie, 1506} 72 feuillcls non numcrolcs,
fig. sur bois. — Fort rare.
4», Argcntinae, 1518.
2540 JOAI^I^ES GLOGOVIEI^SIS =
JOAWWE8 DE GLOGOVIA.
Interpretatio eorum quealmanach verorum
motuum planetarum magistri Johamis de
Monte Regio inscribitur astronomie! refor-
matons.
i», Cracovie, 1514.
2541 JOAMMES DE GAPiDAVO =
DULLAEUT, J.
In Aristotelis de coelo et mundo quaes-
tiones.
A la suite de son ouvrage : Quaestio super vin
libros physicorum : fol., Parisiis, 150Cj fol.,
Parisiîs, 1511.
Fol., Vcncliis, 1552.
2542 JOANIVES DE GANDAYO =
DULLAERT, J.
Quaestio super epicyclis et eccentricis.
MS au Brilish Muséum (fonds Uaricy).
2545 MICIIAEL URATISLAVIEKSIS.
Introductorium astronomie cracoviense
elucidans almanach.
4s Cracoviae, 150Cj caractères golljiqucs,
22 feuillets, fig. sur bois.
4% Cracoviae, 1515.
4% Cracoviae, 1517.
2544 CUIIVSOGO.-M S, F ==
CRISOGOINO, F.
Spéculum astronomicum terminans intel-
lectum humanum m omni scientia,
4», Vcncliis, 1507.
25415 VEU:^i:u. J. = WERNtR, J.
De triangulis sphaericis libri quatuor; De
meteoroscopiis libri sex; nunc primum studio
et diligentia Joachimi Rhetici in lucem editi.
4», Cracoviae, 1507.
2540 WEIIÎMER, J.
Tractatus de motu octavae sphaerae et
summaria ennarralio theorica motus octavae
sphaerae; Jo. Begiomontani Epistola ad Bessa-
rionem de meteoroscopio.
4<», Norinibcrgae, 1522:
2547 ♦ ♦ ♦
Tabulae resolute de mediis et veris moti-
bus planetarum super meridianum Craco-
viensem.
4*, Cracovie, 1508.
2340 VESPUCIUS, II. = VLSPLCCI, D.
Annotationes nonnullae in Sphaoram
/. de Sacro Bosco.
Fait partie du Recueil n« 750 : fol., Vcnela,
4508; fol., Vcncliis, 1513. (Voir ce n:)
71
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S62
SECTION I. - — OUVRAGES UISTOUIQUES.
2349 ESLER, J.
Theoria planetaiHim et octavae sphaerae.
Joint à rédilion des Thcoricae novae plaiiclaruiu
de G, Purbachii; i», Basileae, 1509. (Voir
no 2252.)
2550 BARTHOLO^llUS COLOi^IEINSIS.
De magnitudine Terrae, Lunae et Solis.
4s Davenlriac, 1510 (?)
2351 [AriGIOLELLO, G. Jll.]
De coelo et mundo.
4», Vicentiac, [1510 =p].
2552 COLLIMITIUS, G T. =
TAWNSTETTER, G. C.
De ortu et occasu siderum ut est apud
poetas.
Joint à rédition de la Spliacra de Proclus;
iS Viennae, [1511]. (Voir n» 913.)
2555 COLLIMITIUS, G. T. =
TANWSTETTER, G. C.
In librum secundum Plinii scholia quae-
dam.
Fait partie du Recueil n^ 758 : fol., Basileae,
1551. (Voir ce n».)
2554 RADII^iUS, T. =
RADII^I (TEDESCHI ou THODISCHI), T.
Sideralis abyssus.
4«, [Ticini, 1515]; caractères gothiques, nom-
breuses fig. astronomiques sur bois, 80 pages.
— Rare ; un exemplaire à la Bibl. Esteuse de
Modène.
4<>, Lutetiae, 15143 avec préface de N, Beraldut.
2555 RICIC]IUS, A. = RICCI, A.
De motu octavae spherae, opus mathema-
tica atque philosophia plénum; [accedit]
epistola de astronomiae auctoribus ad
Galeoltum de Carreto.
HsTridini, 1513.
4% Luteliae, 1521.
255G TOLOSANI, G M.
Compendio di sferaet macchinadel mondo
nuovamente composto.
Joint à la Spera de Goro Dali, 4% Firenzc, 1513.
(Voirn« 1815.)
4», Firenze, 1514.
Reproduit avec la Spera de Goro Dali dtns li-s
édilions modernes : 8«, Firciizo, 1859;
4», Roma. 1863; 12% Milano. 1865. (Voir le
n» précité.)
2557 WORMERIANUS, H. =
WORSILR, H.
Epitome astronomiae.
8», Coloniae, 1514.
2558 PRIEUIO, 8. db
in sphaeram ac theoricas preclarissima
commentaria.
4% Mediolani, 1514; caractères scmi-gotbiqucs,
titre à Pencre rouge, fig. sur bois, image de la
sphère au revers du frontispice.
4% Parisiis, 1515.
C'est uu commentaire sur la Sphère ôe' Sacroboico.
2559 FOEKI8ECA, J.
Opéra, haec in se habent : . . Astronomia
. . . BoetiuSj Ephemerides.
4®, Âugustae Viudclicorum, 1515. — Excessive-
ment rare.
2560 ECKIUS, J.
Secliones de sphaera : Sectio tertia de
circulis sphaerae composita et incepta anno
1598; Sectio quarla continens quaedam
ad sphaeram materialem necessaria; Sectio
quinta, librique de mundiali machina pars
tertia composita; Sectio sexta de diebus
naturalibus et artificialibus; Sectio sepliraa
de coeli figura, et maxima dierum et noctium
diversitate in diversis Terrae locis.
MS.
= Narducci, Cal, 18d2, p. 88, n« ^08.
2561 ECKIUS, J.
Cura coeleslis necessaria non solura
omnibus medicinae studio incumbenlibus
verum etiam quibuscumque philosophiae
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ASTRONOMES DE LÀ RENAISSANCE.
563
amatoribus anno 1600 Spoletij in Musaeo
deaurato.
MS avec fig. astronomiques.
Les pages 27-31 sont imprimées; aux pages 5i-63
on trouve : De planelarum radiationibus in singulis
zodiaci signîs.
= Narducci, Cat. 4862, p. 87, no SOJ.
2562 ECKIUS, J.
Opéra varia.
MS à la Bibl. mediceo-Iaurentiana de Florence
(fonds Asilburnam).
Il y a dans ce recueil un traité d^astronomie en latin.
2363 £CKIL8. J.
Enchiridion controversiarum, commenta-
rius in Aristotelis libros physicorum et in
meteora.
4^ Ingolstadii, i5dO(?)
2364 SOLLIOLIS, R. dr
Probleraata super sexagenarium astrono-
mie ad modum utile et profecto admirabile
instrumentuin.
4», Divi Pontii Tliomeriarum, 15i6; en caractè-
res gothiques, petits mais très nets; gravure
sur bois sur le titre, où figurent deux person-
nages dont Tun tient en main un sextant. —
Très rare.
2565 * * *
Introductorium astrononiicum ad theorias
corporum coelestium duobus libris complec-
tens, adjecto commentario.
Fol., Lutetîae, 4517; fig. .Mir bois; des presses de
iL Stephanus [Estienne].
2366 NIPBUS, A = NIFO, A.
Expositio [Commentaria] in quatuor libros
de celo et mundo Aristotelis.
Fol., Ncapoli, 1517; fig. dans le texte.
Fol., Veneliis 1525.
Fol., Venetiis, 4540.
Fol., Veneliis, 4553 (dos exemplaires 1554); des
presses des Giunli.
Fol., Venetiis, 4554; imprime par H. Scoltus.
2367 IMPHUS, A. = WIFO, A.
De figuris stellarum helionoricis.
Fol., Ncapoli, 4520.
Fol., Ncapoli, 4526.
2368 INIPHUS, A. = WIFO, A.
Prima pars opusculorum.
4s Veneliis, 4525.
On y trouve ses dissertations diverses. Il n'a pas été
imprimé de seconde partie.
2560 WIPHLS, A. = NIFO, A.
In quatuor Aristotelis libros meteorolo-
gicos commentaria.
Fol., Venetiis, 4531.
Fol., Venetiis, 4540.
Fol., Venetiis, 4547.
Fol., Venetiis, 4560.
2570 NIPHUS, A. = NIFO, A.
Comentationes in librum Averrois de sub-
stantia orbis.
Fol., Venetiis, 4546; avec le portrait de Tauteur.
2371 JOANNES CRE9IONENSI8.
Theorica planetarum.
4% Venetiis, 4548. (Voir n« 755.)
2572 RATZERUS, N.
De horologiis, astrolabio, cylindro, qua-
drato, aliisque instrumentis mathematicis.
BIS à la nibl. de FUniversitc d*Oxford.
Composé, vers 1520.
2575 PIGHIUS, A. « UPIGHIO, A.
Adversus novam Marci Beneventani astro-
nomiam quae positionem alphonsinam ac
recentiorum omnium de motu octavi orbis
depravavit apologiti.
Fol., Parisiis, 4520.
4», Romae, 4520.
4% Parisiis, 4522.
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KG*
SECTION I. OUVnAGES HISTORIQUES.
2574 PIGHIUS, A. = UPIGHIO, A.
Apologiae advcrsus novam Marci Beneven-
tani astronomiain defensio.
4«, Parisiis, 1522 (?)
25715 * ♦ ♦
Aequatorium astronomicum.
Fol., Babcnbcrgc, 1521.
Fol., Norimbcrgac, 153i.
2576 TrVES, J. L
In somnium Scipionis vigilia.
4", Basilcac, 1521.
2577 FIWAELS, O. = FIWÉ, O.
[In proprium] iEquatorium planetarum,
unico instrumente comprehensum, omnium
antehac excogitatorum, et intellectu et usu
facillimum cahones.
A% Lulcliac, 1521.
4", Lulcliac, 1526.
4«, Lulcliac, I538j 51 pages non numcrolécs.
4", Lntcliac, 1548; cdilion revue et augmentée
par Tauleur.
2370 FINAELS, O. = FIWÉ, O.
De cosmographia sive mundi sphaera
libri V.
Fol., Lutetiae Parisiorum, 1530.
Jointe h son recueil Prolomalhesis, fol., Lulcliac
Parisiorum, 1552, où elle fornie la iu« partie.
2579 FIINAELS, O. = FIWÉ, O.
De mundi sphaera [sive cosmographia
primave astronomiae parte], (planetarum
tlieorica et canones astronomie!).
Fol., Parisiis, 1533.
Fol., Parisiis, 1541. — Rare.
4», Parisiis, 1542.
4", Lulcliac, 1551 ; a aucta et emendata. »
4\ Lulcliac, 1552 (des exemplaires ont 1553).
4», Lulcliac, 1555.
Développement de sa Cosmographia. On y trouve les
éléments de rnsironomie, de la géographie et d«'
rijydiographie. Les labiés irigonomélriquesel astrono-
miques onl (té reli-anchées des Irois dernières édilious
siismenliomiées.
= DtLAMBRF, Uis, m, 4819, H77.
Traduction.
La sphère du monde proprement ditte
cosmographie, divisée en cinq livres com-
prenans la première partie de l'astronomie
et les principes universels de la géographie
et hydrographie (par l'auteur).
4«, Paris, 1551.
2580 FINAEUS, O. = FIWÉ, O.
Protomathesis, opus varîum ac situ non
minus utile quam jucundum.
Fol., Lutetiae Parisiorum, 1532.
Cet ouvrage comprend : 1) l'arithmétique, 2) la géomé-
trie, 3) la cosmographie ou traité de la sphère, et 4) la
gïiomonique avec la description des quadrants astrono-
miques. La cosmogrnphie avait élé imprimée séparé-
ment en 1530, et a élé incorporée avec augmentations
dans le Mundi sphaera de Pauleur en 1533. (Voir
n«« 2378 et 2379.)
Traduction.
Opère divise in cinque parti : aritmetica,
geometria, cosmografia e oriuoli, tradotte
da C. Bartoli. . . et Gli specchi tradotti dal
Ercole Botlrigari.
4«, Venetia, 1 587 ; en cinq paginations séparées,
faisant au total 397 pages. — Rare.
4«, Venetia, 1670; 576 pages. Cerlains exem-
plaires portent, à la page de titre, le nom de
rimprimeur G. Hertz, cl d'autres ceux de
Combi et La Noù.
Cet ouvrage est une traduction des quatre parties de
la Protomathesis, augmentée du traité d'O. Fine sur les
miroirs paraboliques.
2501 FINAEUS, O. = FINE, O.
Tractatus de principiis astronomiae ; decla-
ratio astrolabii, de sphaerae projectione in
piano et de torqueto.
4«, Basilcac, 1535.
2502 FINAEUS, O. = FWÉ, O.
Lilium astronomicum universam motuum
coeleslium et theoricam et praxin complec-
tens.
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds Sorbonnc).
Digitized by VjOOQIC
ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
565
2585 FINAEUS, O t= FII^É, O.
Tbeoricae motuum coelestium.
MSà la Bibl. nationale de Paris (fonds Sorbonne).
3584 SCHOINER, J.
iCquatorii astronomici omnium fereurani-
corum theorematum explanatorii canones.
Fol., Bambergae, 4521.
Fol., Norîmbergae, 452*2.
4*, Nnrcmbergae, 4523.
Fol., Norîmbrrgae, 4 554.
Fol., Norimbergae, 155 4.
2585 8CH0NER, J.
Globi stelliferi, seu sphaerae stellarum
fixarum, usus et explicationes, multo quam
antea emendatior, et tabulae resolutae.
4% Norimbergae, 4533.
Joint, comme première partie, h son Opusculum
geographicum ; 4^ [Basileae, 4535].
Joint, sous le titre : Opusculum de usu globi astri-
fcri, au De principiis astronomiac de Gemma
Frisius, éditions: 8», Parisiis, 4547; 8®, Anlucr-
piae, 4548; 8% Anlucrpiac, 4 55^j 8«, Luteliac,
4556. (Voir n» 2427.)
2586 SCHOI^ER, J
Prolegomena in sphaericum instrumen-
tum.
Joint à la version latine, par Linacer, de la
Spbacra de Proclus, édition 8®, Vitcbcrgac,
4538. (Voir n« 913.)
2587 SCHONER, J.
Globi compositio.
A la suite de la Cosmographia iVApianuii,
éditions : 4», Antuerpiae, 4584; 4s Anlucr-
piac, 4592. (Voirn* 2392).
2588 SCH03iER, J
Opéra mathematica in unum volumen
congesta, et publicae utilitati studiosorum
omnium ac celebri famae Norici nominis
dîcata, denuo ab Andréa authoris filio
correcta et locupletala, cum praefatione
P. Melanchthoim.
Fol., Norimbcrgae, 1551 ; fig.
Fol., Norimbcrgae, 1561.
2389 LEO, A = LEONE, A.
Opus quaestionum tum aliis plerisque in
rébus cognoscendis, tum maxime in philo-
sophiae et medicinae scientia.
Fol., Vcncliis, 1523.
L'auteur louche çîi vi là à (|uilques (|ucslii>ns d'aslro-
nomie.
2590 CEPORI.^IIS.
Scholia in Sphaeram Procli. [G.-L.]
Fait partie du Uecucil ii« 75G : 8», Basileae,
4523; 8o. Basileae, loôi; 8«, Coloniac, 4543;
8', Basileae, lî)47. (Voir ce n».)
2391 APIANUS, Pktrl's =
«lE^LWITZ, Petkr.
Cosmographicus liber, [sivc descriptio
univers! orbis].
4^ Laiidisliulae, 1524; 103 pages luimérotccsjau
verso du litre les armes de rarclievcque de
Salzbourg; à la pige 2 un globe avec le mot
Amcri placé sur une île; fig. sur bois et fig.
mobiles. ~ Prcinièrc édilion fort rare; un
exemplaire à Poulkova' et un à la Bibl. de
rUniversilc de (î.uicl.
4^ Ingolstadii, 1550; avec un grand nombre
d'observations d'éclipsi'S.
L'ouvrago, sous celle proMiière forme, n'était guère
qu'une géographie. Ce fui Gemma Frisius ^ui l'aug-
menta d'une partie astronomique, dans ln(|uelle on
trouve les éléments de l'astronomie sphérique. Voir le
n" suivant. '
2592 APIANl'S, Pethis =
BIENEYVIT35, Pkter.
Cosmographicus liber [Cosmographia],
(studiose correctus ac erroribus vindicatus),
[jam denuo integritati restitutus] per
Gemmam Phrysium [Frisium].
4», Antuerpiae, 4529; fig. sur bois.
4% Antuerpiae, 1555; celle édition et les
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566
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
suivantes sont augmentées du Libellus de
locorum dcscribcndorum rationc et de eorum
dislantiis invenicndis de Gemma Phrysius
[Frisius].
4s Aniuerpiae, i55i; nombreuses figures sur
bois. ~ Très rare; un exemplaire à la Bibl. de
Gdnes.
4®, Aniuerpîae, 1539.
40, Antucrpiae, 1540; édition augmentée du
traité : Usus annuli aslronomici, de Gemma
Phrysius.
4«, Antuerpiae, 1545; avec des (îg. mobiles. —
Rare.
4», Antuerpiae, 1550.
4% Amslelodauii, 1550.
4% Parisiis, 1551.
4% Antuerpiae, 1 555.
4", Parisiis, 1553.
4», Antuerpiae, 156i.
4*, Antuerpiae, 1574.
40, Coloniae Agrîppinae, 1574.
Cosmographia sive descriptio univers!
orbis jam demum integritati suae restituta.
Accedunt : Gemma Frisus, Usus annuli astro-
nomici; tractatus de usu globi; liber de
radio astronomico et geometrico. Spmig^ /.,
Fabrica baculi astronomici; coelestls globi
compositio; tabula stellarum fixarum veri-
ficata ad annum 1350. E[verartli], Af. ,
Gemmae Frisii liber de astrolabo catholico in
conipendium contractus. Munster, S., Brevis
tractatus de bacu.lo astronomico. Schoner, J.,
Globi compositio.
4<*, Antuerpiae, 1584.
4<>, Antuerpiae, 1592j édition semblable à la
précédente.
On cite encore des éditions de Nuremberg, de
Fribourg-en-Brisgau, de Bàle, de Venise, dont nous
n'avons pu trouver Tindication typographique cxacn*
Traductiom.
Cosmographie oft beschrijvinghe der
geheel der werell, derdwerf nu ghecorrigeert
van Gemma Frisio, metten zeecompasse
cnde anderen boecxkcns by den selven
Cfmma"daer toegedaen.
4», Antwerpen, 1557.
4», Anluerpen, 1545.
4% Antwerpen, 1553.
4% Antwerpen, 1555.
4% Antwerpen (Neuvilhage), 1561.
4", Antwerpen, 1573.
4^ .\ntwcrpcn (des exemplaires ont Amsterdam),
159â.
4^ Antwerpen (des exemplaires ont Amsterdam),
1598.
4», Amsterdam. 1609.
4», Antwerpen, 1637.
La cosmographie, Hbvre très utile, traic-
tant de toutes les régions et pays du monde
par artifice astronomicque, nouvellement
traduict de latin en François, et par Gemma
Frison corrigé, avecq aultres libvres du
mesme Gemma Frison appartenant! audict
artifice (par J. Bellere).
4», Anvers, 1544} fig.
4% Paris, 1551.
4% Anvers, 1581; outre les pièces ordinaires,
contenues dans les éditions antérieures, celle-ci
renferme : une traduction française desDescrip-
lions du Nouveau Monde, de F, L de Gomara et
de J. Girava de Tarragone; L'usage du globe
astronomique, par Gemma Frison; Le ray
astronomique et géométrique, par le même;
La table gnomonique de G, Purhach; La
fabrique du baslon astronomique, par le vul-
gaire dit le baslon de Jacob, escrite en latin
par J, Spang; Extraict de S. Munster ... auquel
est traité de Tusage du susdit baston astrono-
mique.
La traduction française de la Cosmographie est faite
sur lYdition latine de 15 iO.
Libro de la cosmographia de P. Apiano,
el quai trata la descripcion del mundo y
sus partes [La cosmographia, corregida y
aûadida] por Gemma Frisio ; la manera de
descrivir y situar los lugares, con el uso del
anillo astronomico, del mismoauctor Gemma
Frisio; el sitio y descripcion de las Indias y
Mundo Nuevo, sacada de la Historia de
F. L. de Gomara, y de la cosmographia de
/. G[irava] tarragonez.
4% Enveres, 1548j grand nombre de fîg. sur bois.
4®, Anvers [sic], 1575.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
K67
La cosmografia corretta da Gemma Frisio.
i*, Anvers, i575.
S 393 [APIA]>îUS, Petrws] =
BIENEWITZ, PiTFR.
Cosmographiae introductio cum quibus-
dam geometriae ac astronomiae principiis
ad eam neccssariis.
8», fngolsladii, 4529.
8% Vcncliis, 4531; 2i feuillets en caractères
italiques; fig. sur boîs. — Très rare.
8% Venotiis, 4533; 32 feuillets en caractères
italiques; fig. sur bois. — Très rare; un
exemplaire à la Bibl. de rUiiiversilé de Géncs.
8», Venetiis, 4537; daté à la fia 4554.
2594 APIANL8, Pethis =
niE.^EWITZ, Pfter.
Quadrans asironomicus et jam recens
invenlus et nune primum editus.
Fol,, Ingolstadii, 4532; fig. sur bois.
«59» APIAKUS, PKTnus =
BIEWEWITZ, Peter.
Horoscopion générale dignoscendis horis
cujuscumque generis aptissimum neque id
ex Sole tantum interdiu, sed et noctu ex
Luna, aliisque planetis et stellis quibusdam
Rxis.
Fol., Ingolstadii, 4532 (des exemplaires portent
4533); fig. sur bois en grand nombre et très
coricuses.
Fol., Ingolstadii, 4553.
2396 APIANUS, Pktrus =
BIENEWITZ, Peter.
Folium populi, instrumentum jam recens
inventura et in figuram folii populi redactum
per radios Solis toto orbe horas communes
ostendens. — In disem newen Instrument . .
werden durch den Sonnenscheyn, in der
gantzen Welt gefunden die gemaine Stunden
des Tages.
Fol., Ingolstadii, 4533.
Fol., Basilcae, 4579.
Le texte ost on latin et en allemand. Le frontispice
est un dessin fort bien oxéculé. ^l s*agit de la description
d'une éclipse de Soleil.
2507 APIAT^US, Petriîs =
BIENEWITZ, Peter.
Introductio geographica in Verneri anno-
tationes, adjuncto radio astronomico; ....
accessit torquetum instrumentum.
Fol., Ingolstadii, 4553; curieuses gravures sur
bois.
Contient en outre la traduction latine du li?. i de la
Géographie de Plo'émée, et une lettre de Regiomon-
lanus : Epistola J. de Regiomonte ad Bessarionem.
2598 APIAIVU8, Petrus =
BIEÎVEWITZ, Peter.
Instrument Buch erst von new beschrie-
ben.
Fol., Ingolstadii (sic), 4533; nombreuses fig. sur
bois fort bien exécutées. Sur le titre, quatre
personnages tenant à la main des instruments
d'astronomie. Deux des figures sont des cartes
célestes de //. Durer.
2399 APIANUS, Pbtrijs =
BIEPfEWITZ, Peter.
Instrumentum primi mobilis, nunc pri-
mum et înventum et in lucem editum; acce-
dunt CMebri filii Affla libri IX de astronomia
per Gerardum Cremonensem latine donati,
nunc vero omnium primum in lucem editi.
Fol., Norimbcrgae, 4534; fig. allégorique, gravée
sur bois, au frontispice, et fig. géométriques
dans le texte. L'ouvrage à\4pian occupe
40 feuillets, et celui de Gebcr 446, d'une autre
numération. — Très rare.
-= Rome, 'tl, IV, 4851, 43 (par D. Boncompagui).
Instrumentum sinuum, seu primi mobilis.
Fol., Norimbcrgae, 4644.
Réimpression qui ne comprend pas le traité de Geber.
2400 APIANUS, Petrus ==
BIEWEWITZ, Peter.
Astronomieon caesareum, metoposcopium
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568
SECTION 1. OLVnAGES HISTOUIQUES.
planum, observationes comelarum quinque,
et compositio torqueti.
Fol., Iiigolsladii, 1540; pi. — Forl rare. La Bibl.
de Casscl possède rcxcmplaire qui a servi au
landgrave de liesse, Guillaume IV.
Ouvrigc 1res Inlérossanl pour connallre l'éUl de
raslrouomle v(rs le miliiu du XVh siècle. Dans la
première pailie, Tauleur s'eflorce de subsliluer les
mélliodes giapliiques à IVnipioi des labiés. Dans la
seconde, on voll un insirunienl pour résoudre tous les
triangles sphériques, les observalions de cinq comèies,
et la remarque que les queues soni opposées au Soleil.
Parmi les comètes observées se trouvait celle de Halley
à son apparition de 1531, à l'occasion de laquelle Halley
a cherché longtemps un exemjilaire de cet ouvrage.
^ Kaestxer, Gcschichle der Malhemalik, 4 vol. 8o, Cot
llngen; vol. Il, 4797, p. 548. - Delambre, His, III, 18i9, 390.
2401 APIAI^US, Petruh =
«IKWEWITZ, Pkier.
Grûndliche Auslegung des Buchs Aslrono-
mici caesarei und seinen Inslrumenlen.
Fol., Ingolstadt, i5iO.
2>î02 APIAWUS, Pktrus =
BIEWE>TITZ, Peter.
Organum catholicum.
i«, Nûrnbcrg, IC2C.
Texte en allemand.
2405 P0.1IP0WATIUS, P. =
P0MP03IAZZI, P.
Dubilationes in Meteorologicorum AriMo-
lelis librum.
Fol., Vcnetiis, 1563.
Cet ouvrage posthume ne figure pas dans les Opéra de
Tauieur, publiées fol., Venetiis, 1525.
2404 CELLAI^US, F. S.
In œqualionem planetarum hypothesi
alphonsinac superstnictam libri IL
Fol., Parisiis, 15!2C;fig.
Fol., Parisiis, 4535.
2405 GLAREANLS, H. = LORIT, H
De geographia, ve! rudimentorum mathe-
maticorum liber unus.
4», Basileac, 1527.
Dans le Recueil n« 778: 8% Coloniac Agrippin«,
4581 ; 8», Coloniac, 1591 ; 12», Coloniae Agrip-
pinac, 1003. (Voir ce ii«.)
2400 FERWELLU8, J. = FEBWEL, i
Cosmotbeoria, continens mundi totius
formam et coniposilionem.
Fol., Parisiis, 4528.
2407 RII>iGELBEI\GIU8, J F =
niNGELBERGH, J S. vah
Institutiones astronomicae ternis libris
contentae, quorum primussphaeraeac mundi
naturani déclarât, secundus orbitum, terUus
circulorum.
8», Coloniae, 4528; fig.
8», Basileac, 4528.
8«, Parisiis, 4530.
8», Vcnetiis, 4555.
2408 RINGELBERGIUS, J. F. =
RINGELBERGH, J. S. VAi
Cosmographia.
8% Parisiis, 4529.
2409 RIlNGELBERGILS, J. F. =
RIJ^GELBERGH, J. S. fAS
Sphaera, institutionum astronomicarum
praefacio.
A la suite de son ouvrage : Optice, chaos malbc-
nialicum, arithmclica; 8*», Lugduni Batavo-
rum, 4531.
8<», Antucrpiac, 4514.
Traluction.
Trealise of a sphère, U-anslated and
augmented for the use of Inglishe mathem-
aticians.
MS au Brilish Muséum (fonds Harlcy).
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ASTRONOMES DE LA RENAISSAIICE.
K69
2410 RINGELBERGIUS, J. F. =:
RmGELBERGH, J. S. van
Opéra.
8% Lugdani, 1538.
8% Basileae, 1538.
8«, Basileae, 1541.
8s Lugdani, 1556.
On remarque dans ce volume : n^ 14) Sphaera ; d» 15)
ÎDStilDtionura aslronomîcarum libri III; n» 21) Horo-
scopia; n«32) Astrologia cum geomantia et pbysionomia.
2411 MAUROLYCUS, F. =
MAUROLICX), F.
GraiTimaticorum rudimentorum libelli
sex ; ... theoria grammalices, sphaerae et
cosmographiae primordia quaedam.
iS Mcssanae, 1528; 128 pages; une mappc-monde
à la fin. — Fort rare; un exemplaire à la Bibl.
palatine de Modène.
Notions très élémentaires sur la sphère.
«414 MAUROLYCUS, F. =»
MAUROLICO, F.
Cosmographia in très dialogos distineta,
in quibus de forma, situ, numeroque tam
coelorum quam elementorum, aliisque rébus
ad astronomica rudimenta spectantibus satis
disseritur.
4», Veneliis, 1 543; des presses des Giuuti. — Rare.
8«, Parisiis, 1556; fig.
4o,Veneliis, 1575.
4% Basileae, 1 590 ?
4«, Lugduni, 1613; avec des notes de C. Claviui.
2415 MAUROLYCUS, F. r=
MAUROLICO, F.
Sphaericorum libri il.
Dans le Recueil n* 770 : fol., Mcssanae, 1558;
3 vol. 16», Parisîis, 1626. (Voir ce n».)
2414 MAUROLYCUS, F. =
MAUROLICO, F.
Photismi [theoremata] de lumine et umbra
ad perspectivam radiorum incidentium
facientes.
4% Venetiis, 1575; fig. sur bois.
4% Neapoli, 1611 (nouveau titre en 1691).
4», Mcssanae, 1613.
4% Lugduni, 1613.
2415 MAUROLYCUS, F. =
MAUROLICO, F.
Opuscula mathematica nunc primum in
lucem aedita.
4s Venetiis, 1575.
4», Venetiis, 1580.
Des huit opuscules réunis dans ce recueil, quatre
intéressent Tastronome, savoir : n» 1 ) De sphaera liber
unus; n» 3) Gomputus ecclesiasticus in summam
collectus; n<» 3) Tractatus instrumentorum astronomi-
corum; n^' 4) De lineis horarils.
2416 MAUROLYCUS, F. =
MAUROLICO, F.
Argumenta in libros singulos Almagesti.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
2417 MAUROLYCUS, F. t«
MAUROLICO, F.
Annotationes in Sphaeram Joannis de
Sacrobosco.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
2418 MAUROLICUS, F. =
MAUROLICO, F.
Additiones ad Tlieodosii Sphaerica.
MS à la Bibl. do TUniversité d*Oxford.
2419 CAPREOLUS, J. =
DU CHEYREUL, J.
De sphaera.
8», Lutetiae,1529.
12% Lutetiae, 1560.
8«, Lutetiae, 1623.
8% Lutetiae, 1629.
12», Lutetiae, 1640.
72
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570
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
2440 MUEIVSTEIi, 8, = MUIVSTER, 8.
Erklerung des newe Instruments ûber den
Mon gemacht im Jar Christe 1529.
4% Worrabs, [4529]; fig. sur bois; des presses de
Peter Schôffér.
2421 MUNSTER, 8.
Organum uranicum, et canones super
nova luminarium instrumento.
4«, Basileae, 1531.
Fol., Basileae, 4536; augmenté d'un Organa
planetarum, contenanl les théories des planètes.
3422 MUNSTER, S.
La déclaration de l'instrument pour con-
gnoistre le cours du ciel, jusques à Tan 1580,
et plus oultre qui vouldra.
iS Bâlc, 4584; 48 feuillets; fig. sur bois.
2425 MUNSTER, 8.
Brevis tractatus de baculo astronomico.
A la suite de la Cosmographia d'Apianus,
éditions: 4«, Antuerpiae, 4584; 4°, Antuerpiae,
1592; et en français (De Fusage du bâton
astronomique) dans Tédition 4% Anvers, 1581.
(Voir n« 2392.)
2424 YOGELIN, J.
Der hymelischen Sphern.
4«, Viennae, 4530.
2425 * ♦ ♦
Tabula coeli mediationum ortus et occasus
stellarum fixarum verificata ad annum 1530
ad latitudinem 49° 30'.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
2426
GEMMA Fbisios, R.
De princîpiis astronomiae, cosmonomiae
et cosmographiae, deque usu globl cosmo-
graphie!, de orbis divisione ac insulis.
4s Lovanil et Antuerpiae, 4530; 42 pages non
numérotées, et une planche gravée sur bois.
8», Parisiis, 4547 (des exemplaires portent 4548);
180 pages.
42», Antuerpiae, 4548.
8% Antuerpiae, 4553.
8», Lutetiae, 4556 (des exemplaires de 4557).
12», Coloniac, 4578.
Traduction.
Ijes principes d'astronomie et cosmogra-
phie, avec l'usage du globe (par C. de Bois-
stère).
8«, Paris, 4556 (des exemplaires ont 1557); en
caractères italiques; fig. sur bois.
8% Paris, 1582.
2427 GEMMA Fbisius, R.
De usu annuli astronomie!.
4«, Antuerpiae, 1530.
A la suite de la Cosmographia de P, Apianus,
édition 4s Antuerpiae, 1540. (Voir n» 2392.)
8«, Parisiis, 4547.
8«, Antuerpiae, 1548.
8s Antuerpiae, 4553.
8% Antuerpiae, 4556.
8», Lutetiae, 1557.
8% Antuerpiae, 4564.
42», Coloniac, 1578.
A la suite de la Cosmographia de P. Apianus,
éditions : 4% Antuerpiae, 1584; 4<>, Antuer-
piae, 1 592. (Voir n» 2392.)
4», Coloniae, 1594.
Voir, en outre, n«« 2429 et 2430.
Traduction.
L'usage de l'anneau astronomie (par
C. de Bomière).
A la suite de la traduction des Principes d'astro-
nomie et cosmographie du même auteur :
8o, Paris, 1556; 8% Paris, 4582. (Voir
no 2426.)
2428
GEMMA Fbisius, R.
De radio astronomico et geometrico liber,
quo multa quae ad geographiam et opticam
utilia sunt demonstrantur.
4», Antverpiae, 4545; 59 feuillets paginés au
recto; fig. sur bois. ^
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/
i
ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
571
4% Lovaoii, 1K45.
iâ«, Lutetiae, 4557 (des exemplaires de 4558).
Voir eu outre n» 2429.
Traduction,
Le rayon astronomique et géométrique.
A la suite de la traduction de la Cosmographie
à'Apian, édition 4^ Anvers, 4584. (Voir
no 2392.)
3429 GESIMA Fbisius, R.
Tractatus de annulo astronomico ; de usu
et compositione globi utriusque; de radio et
baculo astronomico sive regulis Hipparchi
et de astrolabio catholico.
4», Antwerpiae, 4550.
2450 GEMIIA Frisics, R.
Tractatus de usu globi astronomie!.
A la suite de la Cosmographia d'Apianus,
éditions : 4% Antucrpiae, 4584; 4^ Antucr-
piae, 4592. (Voirno 2392.)
Traduction,
L'usage du globe astronomique.
Dans la traduction de la Cosmographie de
P. Apian^ édition 4% Anvers, 4584. (Voir
n» 2392.)
2431 BELDOMANDO, P. db
Commentarius in Sphaeram Sacro-Busati:
4«, Venetiis, 4534 ; publié par L. Gauricus.
2432 GUILLELMUS HIRSAUGIENSIS.
Philosophicarum et astronomicarum insti-
tutionum libri très.
8% Basileae, 4534.
2433 JOVIAPIUS, J.
De rébus coelestibus libri XIV; de Luna
fragmentum.
8«» Basileae, 4534.
2434 TADIANU8, J. « WATT, J. db
In librum secundum Plinii scholia quae-
dam.
Fait partie du Recueil n* 758 : fol., Basileae, 4534.
(Voir ce n«.)
243» VADIAWU8, J. « WATT, J. db
Scholia in Plinii historiam naturalem.
Fol., Tigun, 4534.
Fol., Tiguri, 4538.
2436 ZIEGLERUS, J. = ZIEGLER, J.
Tractatus de constructione sphaerae.
Fait partie du Recueil n« 758 : fol., Basileae,
4534. ( Voir ce n*.)
Fait partie du Recueil n» 759 : 4«, Norimbergae,
4531; 4«, [Basileae], 4536. (Voir ce n«.) Le
traité de J, Ziegler porte dans ce Recueil le
Utre : De solidae sphaerae constructione.
2437 ZIEGLERUS, J. = ZIEGLER, J.
In C. Plinii de naturali historia librum ii
commentarius, quo difficultates Plinii, prae-
sertim astronomicae, omnes tolluntur.
Fol., Basileae, 4534.
2438 ZIEGLERUS, J. = ZIEGLER, J.
Scholia in Procli librum de sphaera.
Fait partie du Recueil n<> 758 : fol., Basileae,
4 534. (Voir ce no.)
Fait partie du Recueil n« 759 : 4«, Norimbergae,
4534 ; 4«, [Basileae], 4536. (Voir ce n«.)
2439 ZIEGLERUS, J. = ZIEGLER, J.
De canonica per sphaeram operatione.
Fait partie du Recueil n*" 759 : 4«, Norimbergae,
4534 ; 4«, [Basileae], 4536. (Voir ce n».)
2440 ZIEGLERUS» J. r=: ZIEGLER, J.
Sphaerae atque astrorum coelestium ratio,
natura et motus ad totius mundi fabrica-
tionis cognitionem fundamenta.
4«, Basileae, 4536.
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571
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
S441 8IRIGATTUS, F. =
SIRIGATTf, F.
De ortu et occasu signorum libri II, cum
poetices tum astronomiae studiosis utilissimi.
4% Ncapolî, 4531; texte en caractères italiques,
77 pages. — Fort rare.
i% Liigduni, 4536; 132 pages. — Rarej un
exemplaire à la Bibl. palatine de Modène.
4442 MELANCHTOW, P. =:
SCHWARZCItD, P.
Praefatio in Sphaeram Joannis de Scu^o
Bosco.
12», Vitebergi, 1534 ; avec le Libellas de sphaera
de J. de Sacro Busto^ et d'après cette édition
dans ses très nombreuses réimpressions. (Voir
n«« 1655 et 1654).
Dans cette préface, Melancbthon professe Topinion
que les étoiles ont été créées pour les yeux de Thomme.
144S MELAIMTHON, P. =:
SCHWARZERD, P.
Epîstola nuncupatoria ad senatum nori-
bergensem.
Dans le Recueil n* 764 : 4«, Norimbergae, 1537.
(Voir, ce n«.)
Commentaires sur les Rudimenta astronomica d'Ah
fraganus.
2444 MELANGHTON, P. =:
SGHWARZERD, P.
Opéra.
5 vol. fol., Basileae, 1541; recueilli et mis en
ordre par G. Peucer.
4 vol. fol., Wittebergae, 1564-64.
4 vol. fol., Wittebergae, 1680-83.
Une autre édition, de 1601, ne contient que les
ouvrages Ibéologiques.
S44tf AGRIPPA âB NETTESHEIM, H. G.
Opéra.
8s Lugiluni, 1531.
2 vol. 8», Lugduni, [1605].
3446 AGRIPPA, H. G.
In Artem brevem R. Luilii commentaria.
8», Salingiaci, 4538.
2447 AWTONIUS, JE.
Introductorium in cosmographiam.
8», Parisiis, 4553.
2448 VITELLIO = WITELO.
Péri optikês, perspectivae libri decem.
Fol., Norimbergae, 4533.
Fol., Norimbergae, 1551 ; sous le titre : De optica,
id est de natura, ratione et projectione radio-
rum visus, luminum, coiorum atque formarum
quam vulgo perspectivam vocant libri X.
Fait partie du Recueil n« 777 : fol., Basileae,
4572. (Voir ce n».)
2449 STOEFLER, J. = STOEFFLER, J.
In Procli diadochi Sphaeram mundi com-
mentarius.
Fol., Tubingae, 4533.
Fol., Tubingae, 4534.
Voir n« 913.
2450 STOEFFLERINUS, J. =
STOEFFLER, J.
Coelestium rerum discipline, atque totus
sphericae, variorum astrolaboruin composi-
tionem seu fabricam, necnon eorumdem
usum liber exhibens.
Fol., Moguntiae, 4535.
2451 MILICHIUS, J. = MILICH, J.
Commentarius in librum II Plinii de
mundo.
4% Vitcmbergae, 4534.
4«, Hagae Comitis, 4 535.
4s Francoforti, 4543.
4«, Francofurti, 4563.
A la suite de Plinii Liber secundus : 4% Franco-
furti, 1553; 4«, Lipsiae, 1573. (Voir n« 1040.)
2452 RAERSIUS, H. = YEKENSTUL, H.
De compositione et usu quadrantis.
4s Lovanii, 1535.
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ASTRONOMES DE LÀ REIfAISSANCE.
575
94tf3 * ♦ ♦
Phaenomena, quae et siderum et stellarum
historiola carminé elegiaeo ad Danielem Sti-
barum.
Publié dans le Recueil n« 763 : 8», Norimbergae,
1535,- 8s Halae, 1709. (Voir ce n».)
94M FRACASTORItS, H. m
FRACASTORO. G.
Homocentrica, (sive de stellis).
i«, Venetiis, lS35;fig.
4», Venetiis, \ 538. Les mois entre parenthèses ne
figurent pas sur le titre de cette seconde
édition.
8», Veronae, 1838.
A la suite se trouve, du même auteur : <• De causis-
crilicornm dierum per ea quae in nobis sunt. > Dans
les HoDiocentriques, Fracaslor cherche à faire revivre
le système des sphères solides concentriques en cristal ,
et attribue à des réfractions, dans la matière de ces
sphères, les inégalités des planètes. Sect. Il, cap. 8 et
sect. III, cap. 23, sont les passages sur les combinaisons
de lentilles, dans lesquels on a cru voir rindfcation du
télescope; mais il ne s*agissait que d'obtenir de fortes
besicles.
345» FRACASTORIUS, H. ==
FRACASTORO, G.
Opéra omnia, in unum collecta.
4«, Venetiis, 1555; imprimé par les Giunti.
i«, Venetiis, 1574; des presses des Giunti.
4% Venetiis, 1 584 ; des presses des Giunti.
2 vol. 8% Lugduni, 1591.
Dans rédilion de Lyon, les Homocentriques sont dans
le second volume; le l*' est consacré aux ouvrages
philosophiques. Il y a en outre deux éditions : 8*, Pata-
vii, 1718 et 2 vol. 4», Patavii, 1739, qui ne contiennent
pas les Homocentriques.
» Delambre, His, m, 1819, 385.
2456 DRYANDER, J. «s EICDMAIMIY, J.
De nocturnalis instrumenti per quod
horae nocturnae addiscuntur compositione
et usu.
4*, Marpurgi, 1535.
Traduction,
Das Nocturnal oder die Nachtuhr.
4«, Frankfurt, 1535; fig.
2457 DRTANDER, J. s EICHMANN, J.
Novi annuli astronomici nuper anno
[15]29 excogitati atque hactenus aucti,
canones atque explicatio succincta.
4% Marpurgi, 1536.
2458 EICHMAnN, J.
Zubereitung und wahrer Verstand eines
Quadranten.
4», Frankfurt a/Main, 1536.
Traduction.
Quadrantis usus et explicatio brevis.
4«, Marpurgi, 1541.
2459 DRYAMDER, J. =» EICHMABfPf, J.
Annulorum trium diversi generis instru-
mcntorum astronomicorum componendi
ratio atque usus.
4«, Marpurgi, 1 537 ; fig. sur bois.
2460 DRYAIMDER, J. = EICHMAIMN, J.
Sphaerae [materialis] sive globi astriferi
explicatio et usus, das ist des Hymels Lauff
grûndtliche Auslegung, so vil zur Aniey-
tung der Astronomie dient.
4«, Marpurgi, 1589; fig.
8% Marpurgi, 1543.
4% Neis8,1581.
2461 DRYAFIDER, J. =: EICHMAPIFf, J.
Cosmographiae introductio, cum quibus-
dam geometriae et astronomiae principiis,
ad eam rem necessariis.
4«, Coloniae, 1544.
2462 AM1CU8, J. B. « AMICO, G.
(Opusculum) De motibus corporum coe-
leslium juxta principia peripatetica sine
eccentricis et epicyclis.
4«, Venetiis, 1536. — Rare ; frontispice gravé sur
bois ; 28 pages sans numéros.
4«, Venetiis, 1537.
4«, Parisiis, 1549. — Un exemplaire à la Bibl.
communale de Bologne.
C*est un dernier essai d*expliquer les mouvements
célestes par des cercles homocenlriqaes.
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574
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
3463 BURGHARD, D.
Ânnulum sphaericum.
8% s. 1., 1536.
S464 MITHOBICJS, B.
Ânnuli eu m sphaerici tu m mathematici
usas et structura.
8% Harpurgi, i536.
Reproduit dans Touvrage : Annuli aslronomici
usus ex variis auctoribus; 8^ Parisiis, 1557.
(Voir plus loin, xvi* siècle.)
S46tt CAMERARIUS, J.
Opuscula aliquot.
8% Basileae, 1536.
On y trouve ses Phaeoomena, des Progooslica e( un
article intitulé Planetae.
2466 GAMËRARIUS, J.
Phaenomena carminé descripla.
8s Argentorati, 1537.
8«, Lugduni, i5iO.
Insërë à la fin des Astronomica veterum scripta
(voir Recueil n» 782), 8% Edelbergac, 1589,
sous le titre : Carmen quo nomina omnium
siderum coelestium complexus est.
2467 PiOVIOMAGLS, J. =»
BRONGHORST, J. vah
Isagoge ad stellarum inerrantium longitu-
dines ac latitudines.
Joint aux Phaenomena stellarum de C. Ploie-
maeut, fol., Coloniae, 1557. (Voir Sect. If,
Astrologie.)
2468 * ♦ ♦
Sphaerae atque astrorum coelestium ratio,
natura et motus.
iS ,1537.
2469 GAMPIGIUS, S. = GHAMPIER, S.
Libri VII de dialectica, rhetorica, gcome-
tria, arithmetica, astronomia, musica.
8% Basileae, 1537.
2470 GAMPIGIUS, S. = GHAMPIEB, 8.
De astronomia.
4% Basileae, 1557.
2471 VALERIAWU8, J. P. =
YALERIANO, G. P.
Compendium in Sphaeram J. de Sacra
Buste,
8% Veneliis, 1537.
8s Romae, 1537.
8% Vcnetiis, 15iO.
Joint au De sphacra de J, de Scuro Buslo :
12», Parisiis, 1543; 12s Parisiis, 1550;
8s Parisiis, 1551 j 8s Parisiis, 1561. (Voir
n» 1654.)
Fait partie du Recueil n» 768 : 8s Lutetiae, 1556;
8s Lutetiae, 1558; 8s Lutetiae, 1561 ; 8s Colo-
niae, 1562; 8s Venetiis, 1562; 8s Lugduni,
1567; 8s Venetiis, 1574; 8o, Parisiis, 1577;
8s Coloniae, 1591; 8s Coloniae, 1600;
8s Lugduni, 1606; 8s Parisiis, 1608; 8s Pari-
siis, 1610; 8s Lugduni, 1617; 12s Venetiis,
1620; 8s Lugduni, 1639. (Voir ce n».)
8s Venetiis, 1557.
Fait partie du Recueil n<> 779 : 8«, Coloniae,
1581 ; 8S Antuerpiac, 1582; 8S Parisiis, 1584;
8s Coloniae, 1590; 8s Coloniae, 1594;
8s Coloniae, 1601 ; 8s Parisiis, 1619; 8s Anlu-
erpiae, 1673. (Voir ce n®.)
2472 NUSeZ, p.
Tratado da sphera com a theorica do Sol
e da Lua e ho primeiro livro da geographia
de C. Ptolomeo, acrescentada. de muitas
annotaçôes e figuras.
Fol, Lixboa, 1537; 90 feuillets en caractères
gothiques. — Rare; un exemplaire à la BIbl.
royale de Lisbonne.
2473 NOI^IUS, P. = NUSeZ, P.
De crepusculis liber unus, nunc recens et
natus et editus; Allacen arabis De causis
crepusculorum liber unus, a Gerardo cremo-
nensis jam olim latinitate donatus, nunc
vero omnium primum in lucem editus.
4s Olyssipone, 1542; 73 feuillets non nuroé-
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
676
rotés; Touvrage d^Al/iazen commence au verso
du 64s
Réimprimé à la suite de son : De arte alque
ratione navigandi; fol., Gonimbricae, 4K75.
(Voir Secl. V, Art. Astronomie nautique.)
2474 NOWIUS, P. =s WUSeZ, P.
De erratls Orontii Finei liber unus.
Fol., Gonimbrae, 1546.
M7tf PfUNEZ, P.
Annotaçôes a Sphei*a de Sacro-Bosco, libro
de algebra, mathematica y geometria.
8s Olyssipone, 4555.
8«, Antuerpiae, 1567.
Traduction.
Annotatio in extreraa verba capitis de cli-
matibus (par E. Vinet[us]).
Fait partie du Recueil n« 768 : 8% Luteliae, 1556;
8s LuteUae, 1558; 8», Lutetiae, 1561 ; 8s Golo-
niae, 1562^ 8s Vcnetiis, 1562; 8% Lugduni,
1567; 8s Venetiis, 1574; 8% Parisiis, 1577;
8s Coloniae, 1591 ; 8», Coloniae, 1600; 8», Lug-
duni, 1606; 8s Parisiis, 1608; 8% Parisiis,
1610; 8s Lugduni, 1617; 12», Vcncliis, 1620;
8s Lugduni, 1639. (Voir ce iis)
Joint à rédition de Junctinus et Vinetus de la
Sphaera emcndata de Sacrobotco : S**, Lugduni,
1564; 8», Lutetiae, 1564; 8% Coloniae, 1565;
8s Coloniae, 1566; 8% Antuerpiae, 1566;
8», Lutetiae, 1572; 8s Antuerpiae, 1573;
8«, Antuerpiae, 1575; 8s Lugduni, 1578;
8% Antuerpiae, 1593. (Voir n» 1658.)
Joint à rédition de la Sphaera de Sacrobotco qui
contient les scholies de Héron, dans le Recueil
n« 779 : 8s Coloniae, 1581; 8s Antuerpiae,
1582; 8s Parisiis, 1584; 8s Coloniae, 1590;
8s Coloniae, 1594; 8s Coloniae, 1601;
8s Parisiis, 1619; 8s Antuerpiae, 1673. (Voir
ce ns)
2476
Traduction.
NUNEZ, P.
Annotaçôes à Mechanica de Aristoteles e
as Theoricas dos planetas de Purbachio corn
à arte de navegar (par Tauteur).
Fol., Coimbra, 1578.
2477 WONIUS, P. = NUNEZ, P.
Demonstratio[nes] de climatibus.
Fait partie du Recueil n» 768 : 8», Lutetiae, 1556;
8s Lutetiae, 1558; 8s Lutetiae, 1561 ; 8s Colo-
niae, 1562; 8s Vcnetiis, 1562; 8«, Lugduni,
1567; 8s Venetiis, 1574; 8s Parisiis, 1577;
8s Coloniae, 1591; 8s Coloniae, 1600; 8s Pari-
siis, 1608; 8s Parisiis, 1610; 8s Lugduni,
1617; 8s Venetiis, 1620; 8s Lugduni, 1639.
(Voir ce n«.)
Fait partie du Recueil n« 779: 8s Coloniae, 1581;
8s Antuerpiae, 1582; 8s Parisiis, 1584;
8s Coloniae, 1590; 8s Coloniae, 1594;
8s Coloniae, 1601; 8s Parisiis, 1619; 8s Ant-
werpiae, 1673. (Voir ce n«.)
2478 I^OPilUS, P. = NUnEZ, P.
Opéra.
Fol., Basileac, 1566.
Fol., Basileae, 1592.
Ces éditions contiennent : Rerum aslronomicarum
problemau geometrica ; De duobus problematis circa
navigandi artem; De regulis et inslrumenlis ad varias
rerum lam marilimarum quam et ooelesUum apparen-
tias depreheudendas; Annolationes in Aristotelis pro-
blema mechanicum de molu navigii ex remis; In
theoricas planetarum G. Purbcmhii annolationes aiiquot;
De erraiis Orontii Fifiaei (sur des questions de géomé-
trie et sur le problème des longitudes); Liber de
crepusculis; Libellus AUacen de causis crepuscnlorum.
- Delambre, His, m, 1819, 398.
247» * * ♦
Mathématôn... cosmologie élémentaire, où
Ton trouve tous les éléments de Tastronomie
et de la géographie par les démonstrations
les plus certaines et les plus courtes.
4s Argentorati, 1539.
2480 [BORRHAUS, M.]
Elementalecosmographicum, quo totius et
astronomiae et geographiae rudimenta, cer-
tissimis brevissimisque doceniur apodixibus.
8s Argentorati, 1539; nombreuses fig.
8s Parisiis, 1551.
2481 BORRHAUS, M.
In cosmographiae elementa commentatio
astronomico-geographica.
8s Basileae, 1555.
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576
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
2482 GARDANUS, H. » GARDANO, G.
Practica arithmetice, et mensurandi sin-
gularis.
8«, Hediolani, 1539.
Le 38< chapitre de cet ouvrage est intitulé : De opera-
lionibus astronomicis ; le 40«: De cognitioue kalendarii,
nonarii, Iduum, cicii, aurei numeri, epacie, indiclionis,
bisexU,coDJttnctioDis et opposilioois luroinarium, liUere
dominicalls, locorum Solis et Luoe, et omnium festorum
mobilium, per solam memoriam.
2485 GARDAI^US, H. s GARDAPÏO, G
De subtilitate libri XXI.
Fol., Norimbergae, 1550; 408 pages. — Rare.
Fol., Lugduni, 4551.
8s Parisiis, 1551.
Fol., Lugduni, 1554.
Fol., Basilcae, 1554; revue par Tautcur et conte-
nant son portrait.
8% Lugduni, 1559.
Fol., Basilcae, 1560; « ab authore plus quam
mille locis illustrati nonnullis etiam cum addi-
tionibus; addita insuper Apologia adversus
calumniatorem, qua vis horum librorurn apcri-
tur. • Magnifique édition avec portrait, conte-
nant une réponse à «/. C. Scaligcr. L'auteur n'a
plus retouché ensuite son ouvrage.
Fol., Basilcae, 1578.
8«, Lugduni, 1580.
Fol., Basilcae, 158S.
8% Basileae, 1611.
Traductions.
Les livres de la subtilité et subtiles inven-
tions, ensemble les causes occultes et raisons
d'icelles (par R, Leblanc).
4% Paris, 1556.
4«, Paris, 1556; autre édition.
8S Paris, 1584.
Oifenbarung der Natur und naturlichen
Dinge, auch mancherley subtiler Wûrckun-
gen.
Fol., Basel, 1559; fig.
Cet ouvrage de Cardan est une encyclopédie. Ck>m-
mençaot par les priucipes de toutes choses, la matière,
la forme, les éléments, le ciel, la lumière, il considère
ensuite les productions des trois règnes, et arrive à
rbomme. 11 traite des sens, de riotelligence, de Fàme,
et des objets sur lesquels Tàme exerce ses facollés,
lels que les sciences, les arts, les choses merveilleuses.
Il passe alors aux démons, aux anges, à Dieu et à
Tunivers. Parmi les notions neuves qui se rencontrent
dans le cours de cet immense travail, on cite : le froid
considéré comme simple absence de chaleur, TexisteDce
d'une radiation caloriOque des étoiles, une théorie de la
scintillation par des variations rapides dans la réfractioo
atmosphérique. L*ApoIogia introduile dans réditioo
de 1560 est une défense contre les critiques que
J. C Scaliger avait publiées sous le titre : Exoterica-
rum exercitationum liber, 4s Lutetiae, 1557. Il y a
aussi dans Tédilion de 1560 une Actio prima in calum-
niatorem librorum de sublililate, réimprimée dans ses
Opuscula quaedam, 4s Basileae, 1569. Le De subtilitate
de Cardan flgure à Tlndex librorum prohibitorum.
9484 CARDANUS, H. = CARDAnO, G.
Opéra varia.
2 vol. 8% Basileae, 1556.
Ce recueil contient les petits ouvrages d*astrologie.
248tt CARDANUS, H. - CARDANO, G.
Opéra omnia, tam hactenus excusa, hic
tamen aucta et emendata, quam nunquain
alias visa, ac primum ex auctoris ipsius
authographis eruta, cura C. Spoiiii.
10 voLfol., Lugduni, 1663.
Les astronomes trouveront dans ce vaste recueil :
Au tome II: n« 14, Problematum sectiones vu, publié
ici pour la première fois, et renfermant certaines
questions d'astronomie.
Au tome III : n« â (p. 176), le grand traité encyclopé-
dique De subtilitate, suivi, n^ S, de la défense Actio
prima in calumniatorem librorum de subtilitate.
Au tome V : n« l,Derestitutione temporum et motuum
coelesUum; n» 2, De providentia ex anni constitutiooe,
n« 3, Aphorismorum astronomicorum segmenta; n^ 4,
Commentarii in Ptolemeum de astrorum judiciis; n^ 5,
De septem erraticarum stellarum viribus; n» 6, De
judiciis geoiturarum; n** 7, De exemplis centum geni-
turarum; n'S, Liber duodecim geniturarum; n» 9, De
interrogationibus libellus; n« 10, De revolutionibus;
n« 11, De supplemento almanach; n» 12, Somniorum
syuesiorum libri.
Au tome X, entièrement tiré des manuscrits inédits
de Cardan^ 3« partie, Paralipomena : n« 8, De astrorum
et temporum ratione et divisionibus ; n^ 12, Historiae
planetarum.
La Metoposcopia et quelques opuscules médicaux
manquent à ce recueil des œuvres de Cardan.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
577
2486 BOERNER, G.
Libellas de stellis.
iSDresdac i540(?)
2487 JOAGHIiM Rhbticus, G.
Ad clarissimum virum J. Schonerum, de
libris revolutionum eruditissimi viri et ma-
thematici excellentissimi doctoris N. Coper-
nici torunnaei, narratio prima.
^•, Gcdani, 4540; sans nom d*autcur.
S», Bûsileae, 1544; avec Paddition par Tauteur
d'un Encomîum Borussiae.
Reproduit dans (ouïes les éditions latines dn
De revolutionibus de N, Copemicus, savoir :
fol, Norimbergac, «543; fol., Basilcae, 1566;
4», Amstelodami, 1617; 4% Amstelodami,
1640; 4«, Tboruni, 1873. (Voir n» 2505.)
Reproduit dans J. Kepler, Prodorous dlssertalio-
num cosmographicarum ; éd. fol., Francofurti,
1621. (Voir plus loin, xvi» siècle.)
Les ouvrages de Joachim Rheticus sont 4 Tlndcx
librorum probibitorum.
2488 JOACHIM Rrabticijs, G.
Orationes de astronomia et geographia et
de physica.
4«, Norirobergae, 1542.
2489 JOACHIMUS SIathbmaticos.
Annotata in Sphaeram Procli.
HS à la Bibl. nationale de Paris.
Cet auteur doit être Joachim Rheticus.
2490 JOACHIMUS JHathbmaticus.
Annotata in Alfraganum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Même remarque qu'au n« précédent.
2491 PICCOLOMINI, A.
De la sfera del mondo. - De le stelle fisse.
4«, Venelia, 1540; 178 pages numérotées, fig., et
pi. représentant les 48 constellations.
4», Venctia, 1548.
4», Venetia, 1552 (des exemplaires portent
Venegia, 4553); « cditione lertia. •
4s Vinegia, 4559.
4% Venetia, 4564.
4% Venetia, 4564.
4% Venelia, 4566.
4», Venetia, 4570 (avec nouveau titre, Vinegia,
4573, le traité De le stelle fisse conservant la
date 4570).
4% Vinegia, 4579.
4^ Venetia, 4595 (des exemplaires ont Vinegia,
sans date); « cditione accresciuta. •
4», Venelia, 4597.
Traductions.
La sphère du inonde (par /. Goupil],
8», Paris, 4550.
8», Paris, 1580.
8», Paris, 1618.
De sphaera; de cognoscendis stellis fixis
(par iV. Stupanus).
4% Basileae, 1568; Tauteury est appelé Picolho-
mini,
4% Venctiae, 1573.
4s Basileae, 4588.
Exposition claire et méthodique des connaissances
qu'on posséd.iit alors sur la constilution de T univers.
Dans le traité des Étoiles fixes, Tauteur désigne pour la
première fois les étoiles individuelles, dans chaque
constellation, par des lettres de Palphabet, mais il
employait Palphabet latin.
2492 PIGGOLOMIPII, A.
Filosofia naturale.
Prima parle : 8», Roma, 4551; réimprimé
8«, Vinegia, 4552. - Seconda parle : 8», Vine-
gia, 1554.
2 vol. 8», Venelia, 1560; cette édition et les
suivantes renferment les deux parties.
2 vol. 8», Venetia, 4505.
2 voL 4», Venetia, 1576; belle édition.
Aggionta la tena parte di P. Piecolomini: 4 vol.
4», Venetia, 4585.
Il y a dans cet ouvrage beaucoup de physique,
({^astronomie et de cosmographie.
2493 PICCOLOMIPfl, A.
Délia grandezza délia Terra; tavole con
nuova inventione fabricata.
4», Venetia, 4558.
4% Vcnezia, 4564.
73
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«78
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Traduction,
Liber de magnitudine Terrae et acquae
(par N, Stupanus).
4% Basileac, 4!S68; à la suite de la traduction
latine de la Sfcra del roondo du même auteur.
(Voir n« 2491.)
4s Basileae, 1588; id.
S494 PICCOLOMINI, A.
La prima parle délie Iheoriche, overo
speculationi de i pianeti.
4% Vinegia, [4558]; fig- sur bois. A la suite du
traité : Délia grandezza délia Terra. (Voir
n» 2493.)
4», Venegia, 4 565.
4«,Venetia, 4568.
249tt REINHOLDUS, E. =
REIPÏHOLD, E.
Themata quae continent methodicam trac-
tationem de horizonte rationali ac sensibili,
deque mutatione horizontium et meridiano-
rum.
8«, Vitebergae, 1544.
8», Vitebcrgae, 1544.
2496 REINHOLDUS, E =
REINHOLD, E.
Tabulae ascensionum obliquarum a sexa-
gesimo gradu elevationis poli usque ad finem
quadrantis.
A la fin des Tabulae direct ionum de J, de Monte-
regio, éditions: 4», Wiltebcrgae, 1584; 4«,
Wittebergac, 1606. (Voir n» 2257.)
2497 REII^HOLDUS, E. =
REINHOLD, E.
Logistica scrupulorum astronomicorum.
4% Tubingae, s. d.
8% Roslocbii, 1598; « correcta, aucta et seorsim
édita studio et opéra J, Slurmiù >
2498 PITATU8, P. = PITATI, P.
Supplementum ephemeridum , in quo
habentur haec : primi mobilis canones cum
tabulis domorum..., ortus et occasus coe-
lique mediationes..., directionum tabulae.
4s Venctiis, 1542.
2499 BORDE, A.
Principles of astronomy.
16sLondon, 1542.
2tt00 SANTBECH, D.
Problematum astronomicorum et geome-
tricorum sectiones VII, in quibus eviden-
tissime demonstrationibus explicatur qua
ratione tota meteoroscopiees disciplina intel-
ligi, item quomodo juxta opticam rationem
exquisitae variarum ac muUipIicium magni-
tudinum dimensiones expediri queant.
8s Basileae, 1542.
Fol., Basileae, 1561.
2K0i RINGHIERI, I.
Il Sole.
4s Roma, 1543.
4s Roma, 1550.
2tt02 MERULA, P. = MERLE, P. Van
Cosmographiae generalis libri très.
Fol., Basileae, 1543.
4s Amstelodaroi, 1605.
Fol., Amstelodami, 1621.
6 vol. 12s Amstelodami, 1636.
4s Lugduni Batavorum, 1665.
2503 COPERI^ICUS, Pf. =
HOPPERNIGH, N.
De revolutionibus orbium coelestium
libri VI.
Fol., Norimborgae, 1 543; 203 pages. - Très rare.
Fol., Basileae, 1566; 220 pages.
4s Amstelodami, 1617; avec un premier litre :
Astronomia instaurata; notes de N, Mnlerius;
487 pages.
4s Amstelodami, 1640; reproduction de Pédition
précédente, avec même premier titre : Astro-
nomia instaurata.
4s Thoruni (changé en Berolinî sur la couver-
ture), 1873; « accedit G, loachimi Rbetici De
libris rcvolutionum narratio prima; • public
par la Societas copernicana de Thorn, d'après
le manuscrit autographe conservé à la Biblio-
thèque de Nostitz; xxx+494 pages.
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ASTKONOMES DE LA RENAISSANCE.
579
Traductions.
De revolutionibus orbium coelestium libri
VI, accedit G. Joachimi Rhetici narratio
prima, cum Copemici nonnullis scriptis
minoribus nunc primum collectis, ejusque
vita (texte avec traduction polonaise par
J. Baranowski),
Fol., Varsaviae, 1854; portrait et fac-similé;
LXXV4 642-1^ Yii pages. Public par J. Bartosze-
Ueber die Kreisbewegungen der Weltkor-
per (par C. L. Menzza'),
8», Thorn, 4879; revu et avec une introduction
par M, Cantor. Publié par le Coppcrnicus-
Vcreîn de Thorn.
Ce mémorable ouvrage esl divisé en six livres. Le
lib. I traite du système du monde; c'est là que l'auteur
discute le double mouvement de la Terre; il croit en
voir un troisième dans la conservation du parallélisme
de Taxe de rotation; il traite de la distribution des
planètes autour du Soleil. Le lib ii esl relatif à Tobli-
quilé de Técliptique et aux coordonnées sphériques; il
contient un catalogue d'étoiles. Dans le lib. m, Pauteur
explique et mesure la précession des fixes et la variation
d*obliquité; il établit la théorie des mouvements appa-
rents du Soleil. Le lib. iv traite des mouvements de la
Lune. Le lib. v expose les mouvements des planètes
en longitude, et donne Texplication des stations et des
rétrogradations. Enfin le lib. vi concerne les mouve-
ments des planètes en latitude.
Le De revolutionibus a été condamné par la Congre-
gazione delP Indice, le 5 mars 1616.
= Delambre, His, iV, mi, 85. — Uni. XI, 1857, 183,
193. - ZMP, His, XVIII, 4873, 31 (par Jf. Canior); XXVI,
i880,99. - WfA, XVI, i873, i8. - Leipzig, Vjh, IX, 1874,
1:23. — Bmaj, VI, 1874, 24 {par M. Curize\ - AdM, LXIV,
1879, 12 (par R, H[oppe]].
2tf04 COPERI^ICUS, N. =
KOPPERIMGH, W
De hypothesibus motuum coelestium a se
constitutis commentariolus.
Publié par Jir. Curtze dans Thorn, Mlh, 1, 1878, 5,
d'après un MS de la Bibl. impériale de Vienne;
17 pages.
Publié par A. Lindhagcn, dans Stockholm, Bib,
VI. 1881, n? 12, d'après un MS de TObscr-
vatoire de Stockholm; 15 pages et 1 pi.
= Thorn, Mth, IV, 4882, 3 (par M. Curtze).
2008 WAPOW8KI, B.
Epistola de motu octavae sphaerae.
4% Cracovic, 1543.
2806 CALCAGNINU8, C. =
CALCAGNiniI, C.
Opéra aliquot.
Fol., Basileae, 1544; œuvres réunies par
A. M. Brassavolus.
Le traité : Quod coelum stet, Terra movealur, vel de
perenni motu Terrae, est inséré p. 388-395 de ce
recueil. L'auteur était mort en 1541, et cette dissertation
parait avoir été écrite dans les dernières années de sa
vie. Les arguments en faveur de la rotation de la Terre y
sont pour la première fois exposés sysiématiquemenL
Le volume des Opéra aliquot contient, en outre, p. 427-
435, une Paraphrasis trium librorum meleororum
Arislotelis^ et p. 604-613 un De mensibus dialogus,
traitant des mois des anciens. Dans le traité De re
naulica commentatio, le dernier chapitre (p. 314-316)
enseigne ta connaissance des astres, en ce qu'elle peiU
avoir d'utilité pour les navigateurs.
2507 WELPIU», H.
Tractatus de minutiis physieis et practicis
astronomiae arithmeticae regulis.
4«, Goloniac, 1544.
2508 PYLAPiDER, G.
Annulus sphaericus.
4o, Mcdiolani, 1544.
2iS09 AZALU8, P. = AZALI, P.
Liber de omnibus rébus naturalibus quae
continentur in mundo, videlicet coelestibus
et terrestribus necnon mathematicis.
Fol., Venetiis, 1544; fig. sur bois. — Rare; un
exemplaire à la Bibl. marciana de Venise.
Ouvrage divisé en cinq parties, dont la seconde est
plus spécialement consacrée à Paslronomie.
2510 BLOI^DUS, M. A. ^
BIOI^DO, M. A.
Tabulae annuae de anticipatione stellaruni
tixaruni cum suis significationibus, . . . expo-
sitio horarum Palladii ex umbra gnomonis, ..
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tt80
SECTION K OUVRAGES HISTOIIIQUES.
natura quarundam stellarum atque incessu
Solis per horas dierum ac mensium.
iS Roroac, 4544; 20 pages sans numéros; en
caractères italiques. — Rare.
Traduction.
Tavole di anno in anno délie stelle fisse,
con le sue significationi, . . . con respositionc
délie ore del Palladio, délie ombre . . . (par
l'auteur).
4«, Roma, 1545; W feuillets en caractères
italiques.
2811 ♦ ♦ ♦
Tabulae astronomicae de ascentionibus
signorum in sphaera recta et obliqua, et
schéma umbrarum rationes ostendens.
4o, Wittebergae, 4545.
2512 MEMO, G. M.
Tre libri délia sostanza et forma del
mondo, ne quali per modo di dialago si
disputano moite acutissime question! et sono
poi risolute con le ragioni de i piii savi
philosophi, et de i piii dotti astrologi antichi.
4«, Venctia, 1545; 7G pages numérotées; fig. sur
bois. — Rare.
2515 RECORDE, R.
Cosmographiae isagoge.
8«, Londini, 1545.
2514 RECORDE, R.
De usu globorum.
8% Loodini, 4550.
2515 CABRIELE, T. » GABRIELLI, T.
Dialogo nel quale de la sphera et de gli
orti et occasi de le stelle minutamente si
ragiona.
4», Vinetia, 1545; caractères romains, 62 pages,
belle impression. — Rare.
L*auieur est appelé sur le litre CabrieU, bien que son
nom soit Gabrielli.
2516 CABRIELIUS, T =
GABRIELLI, T.
De spherica ratione ex Macrobio et Plinio
brevis et distincta tractatio.
Inséré par G, de Nore$ dans son ouvrage : In
Epistolam Q. Horatii Flacci de artc poetica ;
8», Venctiis, 1553.
Traduction.
Spheretta (par E. Barbaro),
A la suite des ouvrages de G. de. Nores :
Tavole del mondo et della sphera ; 4^ Padova,
1582. (Voir plus loin.)
Sphera raccoUa da nohilissimi scrittori; 4«,
Padova, 1589. (Voir plus loin.)
2517 RAYMUNDUS, Amibalbs.
Siderum longitudines, latitudines et ma-
gnitudines, anno 1546, Veronae verificatae.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
2518 FONASCO, Madro.
Annotation! sopra la lettione della spera
del Sacrobosco, . . . con le infrascritte cose :
una nuova et fidèle traduttione di detta
spera; una spera theologica divina et chri-
stiana ; una spera platonica œn alcune eccita-
tioni mathematiche theologiche et divine;
una nuova inventione et astronomico instru-
mento per subitamente fabricare le dodici
case celesti della figura astronomica.
4% Fircnze, 1547.
4% Firenzc, 1550; des presses des Giunti, sous
le titre : Annotazioni sopra la IcUionc della
spera del Sacro Bosco, dove si dichiarano tutti
i principii matcmatichc c naturali. (Voir
no 1662.)
L'auteur est plus connu sous le nom de Fra Mavbo.
2519 FUEPÏTES, A. de
Summa de philosophia natural, en laquai
assi mismo se tracta de astrologia y astrono-
niia, e otras sciencias.
4«, Sevilla, 1547; dialogue entre deux interlocu-
teurs, dont Fun s*cxprime en italien et Tautre
eu castillan.
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ASTRONOMES I)E LA RENAISSANCE.
581
Traduction.
Le sei giornatc.
8», Vcnezia, 1567.
«tfSO MORSHEYMER, J M.
Divisio vocabuli astronomiae juxla mctho-
dum dialecticam, ex variis Iiinc inde collecta
recentiorum scriplis , ut aliquis esset ad
sphaericam doclrinam et theoricas planeta-
rum aditus.
8», Heîdcibergac, iUS.
2531 * * *
Rudimenta cosmographica.
8% Tiguri, 1548.
Écrii en vers.
2tf22 DODONAEUS, R. = DODOENS, R.
Cosmographica in astronomiam et geogra-
phiam isagoge.
8», Antucrpiae, 1548.
C*esl le premier livre publié par le ci^lèbre bolaniMe
belge. Un ouvrage de géographie destiné à le compléter
et donl Dodoens s'occupait à la même épocfue, n'a
jamais paru.
= Bibliotheca belgica, D98.
2tf23 DODONAEUS, R. = DODOENS. R.
De sphaera, sive de astronomiae et geogra-
phiae principiis cosmographica isagoge.
8o, Antverpiae, 1584j des presses do Planlîn;
109 pages numérotées; 1 pi. et 23 fig., diffé-
rentes de rédition de 1548.
Edition refondue de son ouvrage Cosmographica
isagoge, de 1548. (Voir le n« précédent.)
= Biblioiheca belgica, D99.
2524 AFFA1TATU8, F. =
AFFAITATI, F.
Ad Paulum III Pontificem physicae ac
astronomicae considerationes.
8% Vcnetiis, 1549; 36 pages. — Très rare.
- BdB, I, i868, îtôe.
2525
Urania.. .
8», 1549.
ROSTER, M.
2626 GOTTU8, H. = GOTTO, H.
De imagine mundi libri quinque, in quibus
quatuor elementana ita discutiuntur, ut cos-
mographiae ex his rudimenta simul astro-
rumque scientiae haurias.
4», Vieanae, 1 549.
2527 BICARDUS, A.
Questiones novae in libellum De sphaera
/. de SacrO' Bosco.
4», Vcnetiis, 1549j fig. sur bois.
8«, Wittcbcrgae, 1550; avec Taddition de tables.
8o, Parisiis, 1551.
8*, Parisiis, 1552.
8», Parisiis, 1556.
8s Parisiis, 1560.
8«, Parisiis, 1562.
2528 BEYER, H.
Quaestioncs in libellum De sphaera Jean-
nis de Sacro Busto,
8», Francofurli, 1549.
8% Francofurti, 1556.
8% Francofurli, 1571.
8», Wittcbcrgae, 1573.
2529 SCHROTER, J. = SCHRÔTER, J.
Prolusioqua praelectiones in labulaseclip-
tium Purbachii gratis se habiturum indicit.
Fol., Viennae, 1549.
2530 SCHROTER, J. = SCHROTER, J.
Compositio quadrantis ad omnes eleva-
tiones.
8», Viennae, 1560.
2531 UOI^TER, J
Rudimentorum cosmographicorum libri
m.
8«, Tiguri, 1549.
8«, Antucrpiae, 1555 (des exemplaires de 1556).
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582
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
8% Antuerpiac, s. d.
A la suite du Recueil d« 767 : édition 8% Basileae,
158B. (Voircen*.)
iâs Basileae, 4590.
8', PragaeJ595.
Traduction.
l principj della cosmografia (par 6\ Coro-
nese).
A la suite de la traduction italienne de la Marga-
rita philosophica de Rcisch, i», Vinegia, 4594.
(Voir n» 2250.)
2tt52 HONTER, J.
Enchiridion cosmographiae, carminé he-
roïco, lib. m ; accessit ejusdem liber de
variarum rerum nomendaturis.
8*, Tiguri, 1597.
WM THADEU8 DE PARMA =
TADDEO DA PARMA.
Exposicio super Theoricas planetarum ma-
gistri Johannis Cremonensis,
MS.
« Narducci, Cal, 18612, p. 149, n<> 329.
2»54 ESPINOSA, J. de
Commentario sobre el tratado do laesphera
de Sacrobmto,
8o, Valladolid, 1550.
2K3» WILLIGH, J.
De civili quotidianorum augmentoruni et
decrementorum lujiaris luminis supputa-
tione.
8s Francofurti ad Viadrum, 4550.
2036 ENGELHARTUS, V. =
ENGELHARD, V.
Liber de compositione et usu quadrantis
astronomici et geometrici.
4% Wittebergae, 1550.
2tf37 ENGELHARTU8, V. =
ENGELHARD, Y.
Quadrans planisphaerii , nobilissimum
instrumentuin.
4s Wittebergae, 4559.
2538 ENGELBART, V. =
ENGELHARD, V.
Eia selir nùtzliches Buchlein von der Welt
und der Zeit, sampt eine Anleitunge in die
fûrtreffliche Kunst der Astronomie.
4s Hall, 4561; fig.
2530 ENGELHARTUS, V. =
ENGELHARD, T.
De mundo et tempore; die Frage der Well
und der Zeit.
2Thle4s Erfurt, 1562.
2340 ENGELHARDU8, V. »
ENGELHARD, T.
Machina primi mobilis sphaerica.
Fol., Erfurtî, 4564.
2341 ENGELHARDL8, V. =:
ENGELHARD, Y.
Spéculum astronomiae.
4% Erfurti, 4565.
2342 NEODOMUS, N.
De eclipsibus.
4s , 1550 (?)
2343 GUGLER, NicohAUS.
Joannis de Sacrobosco sphaera in compen-
dium redacta.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
2344 GUGLER> Nicoimcs.
Compositiones instrumentorum astrono-
micorum, una cum eorumdem usu et utili-
tate.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
583
354» GUGLER, Nicolaus.
Structura instrumenti imaginatorii theori-
cae Solis.
MS h la Bibl. nationale de Paris.
2546 TAISNIERIUS, J. = TAISI^IEU, J.
De[fabricaet]usu annulisphaerici libri Ifl.
iS Panhormi, 1550.
4«, Antuerpiac, 1560.
«547 TAI8NIERIUS, J. = TAISPÏIER, J.
De sphaerae materialis fabrica et usu
CXXVIII canonum.
8% Goloniac, 1558 (des exemplaires portent
1559).
2548 TAISNIERIUS, J. = TAISPflER, J.
De usu sphaerae materialis, hactenus ab
omnibus philosophis et mathematicis ma-
gno studiosorum incommode neglecto nunc
vero in lucem tradito.
i«, Goloniae, 1559.
2tf4» FABWCIUS, P.
Tabulae astronomicae de dierum et noc-
tium longitudine.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Pour les laliluiles 49» 50' à 51» 30'.
«KKO FABRICIUS, P.
Tabulae quantitatis dierum et noctiuni.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Poar Phorizon de Prague.
Stttti FABRICIUS, P.
Ephemeris pro horizonte Pragensi.
MS à la Bibl. impériale de Vienne (4 copies).
Éphéméride générale, applicable à toutes les années.
StfttS IM8ER, PBILIPPU8.
Compositio theoricarum planetarum.
MS a la Bibl. nationale de Paris.
L*auleur preod le litre de professeur d'astronomie k
Tubingue.
2tt53 siMus, N. := smi, n.
Theoricae planetarum in compendium
redactae, et pluribus figuris auctae.
4«, Veneliis, 1551. — Très rare.
4% Basileae, 1555; 183 pages, fig. sur bois. —
Rare.
25Ô4 LEOVITIUS, C. =
LEOWITZ, C. von
Tabulae ascensionum omnium obliqua-
rum, ad plures altitudinis gradus produclae.
A la suite des éditions suivantes dos Tabulae
direction um profession umque de J, de Regio-
monte [Regiomontanus] : 4% Augustae Vindeli-
coruni, 1551; 4% Augustae Vindclicorum,
1552. (Voir n» 2257.)
Les ouvrages de Leovitius sont à l'Index librorum
prohibitorum.
28tf» LEOVITIUS, C. =
LEOWITZ, G. VON
Les manuscrits suivants de cet auteur sont conservés
à la Bibl. palatine de Vienne:
Tabula nova directionum continens ascen-
sionem obliquam ad elevationem poli Au-
gustae Vindelicorum.
Novae tabulae directionum continentes
ascensiones obliquas ab elevatione poli grad.
0 usque ad elevationem poli grad. 83.
(7 volumes.)
Tabula differentiarum ascensionalium ,
cujus rationes non tantum integris gradibus
altitudinis poli verum etiam medietatibus
eorum exacte inserviunt.
Genethliacon, sive judicium de nativitate
Maximiliani II, anno 1563.
Prognosticon ab anno 1864 in viginti
sequentes annos ad Maximilianum II.
De conjunctionibus magnis insignioribus
superiorum planetarum.
Eclipses luminarium ad meridianum Au-
gustae Vindelicorum supputatae.
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584
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
Eclipses luminarium annis 1SS4-1600 ad
meridianum Viennae Austriae.
Ephemerides compendiosae annis 1349-
1750.
Tabula domorum.
Tabulae colligendarum ex ephemeridibus
latitudinum planetarum.
Tabulae colligendorum ex ephemeridibus
motuum planetarum ad quodvis tempus.
Opus astronomicum edoeens rationem cal-
culandi motus non tam erraticarum quam
fixarum stellarum.
Institutiones astrologicae apotelesmaticae,
87 exemplis illustratae.
Tabulae novae directionum.
Doctrina de supputandis eclipsium cffec-
tibus.
Tabula quantitatis dierum pro variis ac
diversis altitudinibus poli composita.
Tabulae astronomicae alias resolulae dic-
tae.
Opusculum in quo traditur ratio depre-
hendi annum, meusem, diem, horam aut
mînulum circiter ex figura coelesti posituque
planetarum.
2i;iS6 PEUCER, G. = PEUGER, G.
Elementa doclrinae de circulis coelestibus
et primo motu.
4s Viennae, 4551.
8% Wittcbergae, 1551.
8o, Witlebergac, 1555.
8% Wittcbergae, 4558; « cdilio rccognita et
correcta. •
8% Willebergac, 4563.
8», Wiltebcrgae, 1569.
8», Wittcbergae, 4576.
8», Wittcbergae, 1587.
C'est le premier livre d^une certaine valeur écrit
dans les idées de Copernic. Les ouvrages de Peucer sont
inscrits à Tlndex libroruin prohibitorum.
2557 PEUGER, G. = PEUGER, G.
Logistice astronomica hexacontadon et
scrupulorum sexagesimorura, quam algo-
rilhmum minutiarum physicalium voeant,
regulis explieata et demonstrationibus.
8«, Wittcbergae, 1556
8% Wittcbergae, 1561.
2»K8 SAIA, N. JH.
Ragionamenti sopra la céleste sfera; con
un brève trattato de la compositione de la
sfera materiale.
8<», Parigi, 1552; 68 pages, fig. de la sphère au
frontispice, fig. sur bois dans le texte. —
Rare.
âlS»9 9IOINTERU8, J.
Rudimentorum cosmographicorum libri
très, versibus exarata, cum tabulis geogra-
phicis.
8sTiguri, 1552.
2560 ♦ ♦ *
Cosmographiae introductio cum quibus-
dam geometriae ac astronomiae princîpiis
ad eam rem necessariis.
8% Parisiis, 1552. — Rare.
2tt61 NERGATOR, G. =
KAUFMANN [KREMER], G.
De usu annuli astronomici.
4s Lovanii, 1552.
2562 MERGATOR, G. =
HAUFAIAI^N [KREMER], G.
Declaratio insignorum utilitatum quae
sunt in globo terrestri, coelesti, et annulo
astronomico.
8", Saint-Nicolas, 1868; opuscule inédit public
et annoté par J, Van Raemdonck.
21565 POSTELLUS, G. = POSTEL, G.
Tabulae in astronomiam, in arithmelicam
theoricam et in musicam theoricam.
4«, Parisiis, 1552.
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ASTUOrSOMES DE LA RENAISSANCE.
6S5
2564 POSTELLUS, G. = POSTEL, G.
De universitate liber, in quo asironomiae
doctrinaeve coelestis compendium Terrae
aptatum exponitur.
i\ LutcUae, 4552.
4S Lutetiac, 4565 (des exemplaires ont 4564).
42% Lugduni Batavorum, 4635.
2565 NIZALDUS, A. =s MIZALLD, A.
De mundi sphaera, seu cosmographiae
libri III, geographica quaedam, et doctrinae
astronomicae encomium.
8% Parisiis, 4 552; édition donnée par 0. Finaeus
[Fine].
8% Parisiîs, 4566 (des exemplaires' ont 1567).
8% Parîsiis, 4574.
Traité de cosmographie en Tcrs latins.
2566 miZALDUS, A. » BIIZAULD, A.
Zodiacus, sive duodecim signorum coeli
hortulus.
8*, Parisiis, 4553.
Petit poème latin.
2567 JHIZALDUS, A. = NIZAULD, A.
Planetae, sive planetarum collegium.
8s Parisiis, 4553.
Ed vers latins. "^
2568 SnZALDUS, A. = MIZAULD, A.
Asterismi, sive stellarum octavi coeli ima-
giDum officina.
8% Parisiis, 4553.
En vers latins.
2569 MIZALDUS, A. « MIZAULD, A.
Cosmologia, historiam coeli et mundi col-
ligens.
8», Parisiis, 4574.
En vers latins. A la suite se trouve : Encomium docti
Astronomi et perili rerum coeli interprelis, Asclepiadeo
choriambico monocolo contectam.
2570 BEAU8ARDUS, P. =
DEAUSARD, P.
Annulî astronomici instrumenti cura cer-
tissiiîii tum commodissimi usus.
8% Antuerpiae, 4553.
Reproduit dans Touvrage : Annuli astronomici
usus ex variis auctoribus ; 8% Parisiis, 1557.
(Voir n» 2589.)
8% Duisburgi, 4595.
2i571 SCURECKEI^FUCUSIUS, E O. «
SCUREGKEIXFUGHS, E. O,
Commentaria in Sphaeram Jo. de Sacro-
Bosco : adjecti sunt canones pro usu tabula-
rum Regiomontani,
A la suite de ses éditions de la Sphaera de /. de
Sacro Bosco : fol., Basileae, 4553j fol., Basileae,
4569. (Voir no 4655.)
21$ 72 8GHREGKENFUGH8njS, E. O. =r
8GHRECHENFUCHS, E. O.
Commentaria in novas Theoricas planeta-
rum G. Purbachii, — Primum mobile, hoc
est absoluta et perfecta commentaria în
Tabulas directionum /. de Monteregio, et
fi. Purbachii, et L. Gaurici additiones.
2 part, en 4 vol. fol., Basileae, 4556-67; (!g.
Fol., Basileae, 4576.
2577 SCHREGHENFUGHSIUS, E. O. «
SGHREGHENFUGHS, E. 0«
Scholia in Proclum lycium de sphaera.
8s Basileae, 4564.
2574 VIGOMERGATUS, F. «
VIMERGATI, F.
In quatuor libros Aristotelis Meteorolo-
gicorum commentarii, eteorundem librorum
e graeco în latinum per eundem conversio.
Fol., Basileae, 4554.
2 part, fol., Lutetiao Parisiorum, 4556; fig. sur
bois ; avec une version latine du texte
d*i4rM/o/e.
FoU Venetiis, 4565.
7i
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080
SECTION I. OIÎVIUGES lllSTOmQLES.
SÎS75 MAJOUAGILS, M. A :==
MAJORA GGIO, H A
In quatuor Amtotelis libros De coelo
pai*aphrasis.
Fol., Basilcae, 4534.
«870 PtNDASlUS, F. = PEÎNDA8IO, F.
De nalura corporum coelestium.
8%Nantuae, i555.
Sl$77 LICHA, P. ScALicniLS dk
Encyclopaediae seu orbis disciplinaruni
tam sacrarum quam profanarum epistemon.
4% Basilcûc, <î)55.
«K78 MAINETTU8, M. = IHAINETTI, M
Commentarii inlibrum primum Amtotelis
De coelo, necnon in librum Averrois De sub-
stantia orbis.
Fol., Florcntiac, 4555.
Fol., BoDoniac, 1570,
Fol., Bonooiac, 1580; le nom de Taulcur csl
écrit Mayncttus,
2879 GES^iER, G.
Commentariolus de lunariis et oblter de
aliis etiam rébus quae in tenebris lucent.
4% Tiguri, 1555.
2880 GESNER, G.
De coelo, de meteoris.
4%Tigun, 1586.
2881 TJWETU8, E. = VINET, E.
Scholia in J, de Sacro Bosco Sphaeram.
Fait partie du Recueil n« 768 : 8% Lutctiac,
1556; 8% Lutctiae, 1558; 8», Luteliae, 156i;
8s Colonîae, 1562; 8», Vencliis, 1562; 8°, Lug-
dunî, 1567; 8*, Vencliis, 1574; 8», Parîsiis,
1577; 8», Coloniac, «591; 8», Coloniac, 1600;
8% Lugduni, 1603; 8% Parîsiis, 1608;
S\ Paiisiis, 1610; 8», Lugduni, 1617;
12*, Vencliis, «620; 8% Lugduni, 1639. (Voir
ce R».)
Joint h la Spliacra cmcndata de J. de Sacro
Dosco : 8«, Lugduni, 1564; 8«, Lutctiac, 1564;
8s Colonial 1565; 8», Coloniac, 1506
8s Anluerpiac, 1566; 8s Luloliac. 157i
8s Antucrpiac, 1573; 8». Aulucrpiao, 1575
8s Lugduni, 1578; 8s Anlucrpiae, 1593.
(Voirn* 1658.)
Fail parlie du Recueil n<» 779 : 8s Coloniac, 15SI;
8s Anlucrpiae, 1582; 8s Parîsiis, 1584; 8s
Coloniac, 1590; 8s Coloniac, 1594; 8s Colo-
niac, 1601; 8s Parîsiis, 1610; 8s Anlucrpiae,
1673. (Voir ce n*.)
2882 TYARD, Poxtis dk
Discours du temps, de Tan et de ses parties.
8s Lyou, 1556.
4s Paris, 1578.
Réimprime parmi ses Discours pliilosophiqucs,
4s Paris, 1587.
On y trouve des rensoignomenls sur rb'sloire de la
mesure du temps par les horloges.
2585 TYARD, PoxTts db
(L'univers ou) [Deux] discours des parties
et de la nature du monde.
4s Lion, 1557.
4s Paris, 1578.
Reproduit dans le recueil de ses Discours philo-
sophiques, 4s Paris, 1587.
Quelques parties sonl traduites mol à mol du De
mundo de Pfiilon le Juif. (Voir n» 850.)
iSM THVAllDEUS, Poutus t=
TYARD, P. DB
De coelestibus asterismis poematium.
4s Parîsiis, 1573: 4 feuillets.
Pièce de vers dédiée à P. Ronsard. Souvent réunie i
d*autres publications de Tauteur.
Tra. ludion»
De coelestibus asterismis poematium gal-
licis versibus expressum (par A, Bletonnière),
4s Paris, 1586.
2585 TYARD, Pontcs de
Discours philosophiques.
4s Paris, 1587.
On y trouve la Mantice, les Discours sur la nature du
monde et celui sur le temps, avec d'autres pièces qui
u*onl rien d^astronomique.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
ft87
2586 PORTA, J. B. =
PORTA, G. iHîi.LA
Magia naturalis sive de miraculis reruni
naturalium libri IV.
La 1'* édition, dont on ne connaît pas un seul
exemplaire, a dû se faire à Napics en 155G.
Fol., Neapoli, 1558. — Très rare.
8% Anluerpiae, 4560; des presses de Piantiu.
8% Anluerpiùe, 4561 ; id.
32s Lugduni, 1561.
42», Coloniae, 4562.
46s Anluerpiae, 4564; chez Planlin.
46s Anluerpiae, 4567; id.
46s Anluerpiae, 1570; id.
46s Anluerpiae, 1576; id.
46s Anluerpiae, 1585; id.
= J. C. PoGCENDORFF,Geschichte dor ï'hysik, 8«, Beilin,
1879; p. 13:^.
Traductions.
De i miracoli et maravigliosi effelli délia
natura prodotti.
8s Vcnclia, 1500.
8s Vcnelia, 4562.
La magie naturelle.
8s Lyon, 1565.
8s Lyon, 4571.
Magia oft de wonderlicke wercken der
naturen, beschreven in vier boeeken (par
[M, Everaeii]).
8s Antwerpen, 1566.
Le nom du traducteur nous est fourni |>ar les n gistros
de C. Planlin,
2tf87 PORTA, J. B. =
PORTA, G. DKi.iJi
Magiae naturalis libri XX in quibus srien-
tiarum naturalium divitiae et deliciae démon-
strantur.
Fol., iNcapoli, 156U.
Fol., Francofurti, 4581.
Fol., Rolhomagi, 4588.
Fol., Neapoli, 1589; « ab ipso aulliorc cxpurgati
et superauctî. »
8s Francofurti, 1591.
8s Francofurti, 1597.
8s Francofurti, 1607.
SsHanoviae, 1619.
8s IlanoTÎae, 1644.
12s Lugduni Batavorum, 1644.
8s Rolbomagi, 1650.
12s Lugduni Batavorum, 1650-51; les exem-
plaires portent les deux dates en deux endroits
différents.
12s Rothomagi, 1652.
12s Amstelodanii, 1664.
Traductiom.
La magie del Porla.
8s Vinegia, 1572.
8s Venctia, 1579.
8s Vcnelia, 1588.
4s Nnpoli, 161 1 ; par G, de Rota,
8s Venczia, 1611 ; « nuovamente IradoltL •
8s Venczia, 1618.
8s Venctia, 1628.
4s Napoli, 1678; • con varie addizioni. •
La magie naturelle, qui est les secrets et
miracles de la nature.
16s Boucn, 1606.
16s Lyon, 1608.
16s Rouen, ^^li^*
12s Rouen, 1626.
12s Lyon, 1650; par L, Mcyxsonnier.
12s Rouen, 1668; id.
12', Lyon, 1678; id.
Magia naturalis, oder Haus-, Kunsi- und
Wunderbuch.
8\ Nûrnbcrg, 1680; par C. Peganiut,
4s Nûrnberg, 1715; par Raulner,
Cet ouvrage est ici refondu et diffère ootablement de
celui du uo précédent. Beaucoup de secrets merveilleux
ont disparu, et Pœuvrea un caractère plus scieulilique.
C*esl au lib. xvii, cap. 10, de l'ouvrage sous celle
nouvelle forme, que s>e trouve décrite la construction
théorique d'un véritable télescope.
Un MS du Briiish Muséum (fonds Harley) contient
un résumé espagnol de ces vingt livres, qui parait avoir
été fait par 5. de Pelis,
^58B PORTA, J. B. = PORTA, G oeij.a.
Interpretatio primi libri magnae construc-
tionis Plolemaei, cum r/»eoww commentario.
4s Neapoli, 1588.
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6ê8
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
S589 ♦ ♦ *
Annuli astronomici instrumenti descriptio
et usus ex variis auctoribus : Petro Beau-
sardo, Gemma Frisio, J. Dryandro, Boneto
Hebraeo,BurchardMithobio,OrontioFinaeo.
8«, Parisiis, 1557 (des exemplaires de 1558); fig.
S590 MESMES [ob Roisst], J. P. de
Les institutions astronomiques, conte-
nant les principaux fondemens et premières
causes des cours et mouvemens célestes avec
la totale révolution de ses parties, les causes
et raisons des éclipses tant de la Lune que
du Soleil.
Fol., Paris, 1557. — Rare.
Fol., Paris, 4599. — Rare.
$»9I HAMELIUS, P. = DU HAMEL, P.
Commentarius in Archimedem De numéro
arenae maris.
A la suite de Tédition de la Sphaera de Proclus
par £. Vinet : 8% Lutetîac, 1557j 12% Tur-
noni, i59â; 8", Lugduni Batavorum, 1595.
(Voir n« 913.)
2502 BASSANTIN, J.
Astronomique discours.
Fol., Lion, 1557.
Foin Genève, 1613. — Rare.
Traduction.
Discursus astronomicus [Astronomia] ,
opus absolutissimum , in quo quicquid
unquam peritiores mathematici in coelis
observarunt ordine et methodo traditur (par
/. Tomaesius).
Fol., Genevae, 4559.
Fol., [Genevae], 1599j fig. mobiles.
L'auteur est appelé Bassantirus.
25U3 GAURICUS, L. = GAURIGO, L.
Tabulae directionum.
4», Romae, 1 557.
2504 GAURICU8, L. = GAURICO, L.
Tabulae de primo mobili quas directionem
recitant cum problematibus facillimis et dili-
genter examinatis.
4», Romae, 1560.
2595 GAURICUS, L. = GAURICO, L.
Super tabulis directionum /. Monteregien-
sis supplementum; item tractatus judicandi
omnium planetarum directiones.
4«, Romae, 4560.
2596 GAURICU8, L. » GAURICO, L.
Opéra omnia quae quidem extant.
3 vol. fol., Basileae, 1575.
Cette collectioo contient :
Tome 1 : 1) De astronomiae seu astrologiae inventori-
bus, utilitate, fructu et laudibus, oralio. — â) Machinae
sÎTe spherae coeleslis totius, née non planetarum,
signorum, omniumque corporum celestium, ac corum
ordinum moluumque deseriptio. — 3) De spberarom
molu et quinque planetarum, atque duorum luminarium,
secundum philosophorum quorundam opiniones. —
4) Theoremaia et pleraeque addicliones utilissimae in
tabulis Elizabetae Hispaniorum reginae. — 5) Stellanim
fixarum loogitudines, et latitudines earum quaittales
reelificatae per L. Gauricum. — 6) Tabulae aelbereonini
motuum, secundi videlicet mobilis luminarium ac
planetarum /. Blanc fiini, ad longitudinem et latitudi-
nem Ferrariae a Gaurico revisae. — 7) Calendarium
ecclesiasticum novum ex sacris lileris probatisque
Sanctorum Patrum synodis excerptum. — 8; Calenda-
rium Julii Caesaris; fasti prlmorum sex menslum per
P. Gauricum et Thamiram sub Capitolinis ruiuis in
antiquo marmore repertl.
Tome 11:9) Isagogicus tractatus in totam astrologiam
predictivam. — 10) Tabulae de primo mobili, quas
directionem récitant cum problematibus facillimis. —
11) Directiones, progressiones, sive inambulationes,
ascensoria tempera hilegioruui, observationum. —
13) Tractatus judicandi couversiones annuas, sive revo-
lutiones nativitatum. — l5)Rerum naturalium eldi?i-
narum sive De rébus coelestibus L Bonincontri libri Ul
ab L. Gaurico recogniti. — 14) Prognoslicon ab incar-
nationis Christ! anno 1503 usque ad annum 15ô5 vali-
tururo. — 15) Tractatus astrologicus in quo agitur de
praeteritis multorum bominum accidentibus.
Tome 111 : 16) Collectanea quaedam de totius mundi
machina, studio D, Walfangi discerpta. — 17) Miscel-
lanea quaedam. — 18)Grammaticus libellus isagogicus.
— 19) De ocio liberali. — 20) De illuslrium poelarum
auctoritatibus. ~ 21) De vcrn nobilîtatc; etc.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
589
2»97 YALLESIUS, F. = TALLES, F.
Commentarius in Arisiotelis librum IV
meleorologicorum .
8%Compluli, 1558.
4% Patavii, 1591 ; « cditio cmendata. •
2»08 VALERIUS, C. = WOUTEHS, C.
De sphaera et primis astronomiae rudi-
mentis libellus utilissimus, cui adjectasunt
brevia quaedam de geographia praecepta
maxime necessaria.
8% Anlucrpiac, 1558; des presses de la maison
Planlin.
8*, Antuerpiae, 1561; id.
8% Antuerpiac, 1564; id.
8% Antuerpiac, 1568; id.
8% Antuerpiac, 1573; id.
8s Antuerpiac, 1575; id.
8s Antuerpiac, 1581 ; id.
8s Antuerpiac, 1582; id.
8», Antuerpiac, 1585; id.
8% Antuerpiac, 1593; id.
8s Francofurti, 1596.
2599 SCHÔNER, A.
Dactulion gnômicon; de compositione
annuli gnomonici omnium horologiorum
difficillima.
MS à la Bibl. publique de Casscl.
Cet opuscule est daté de 1558.
2600 DELPHINUS, J. A. =
DELFINO, G. A
Tractatus de globis coelestibus.
8«, Bononiac, 1559.
2601 BISSELICV, O.
Les tables de la déclinaison du Soleil,
pour prendre la hauteur du Soleil à Tastro-
labe.
4% Poitiers, 1559.
2602 SIMLER, J.
De principiis astronomiae libri II.
8», Tiguri, 1559.
2605 CUNYPfGHAV, W.
A cosmographical glass.
Fol., London, 1559.
2604 ♦ * ♦
De coelestibus globis et motibus.
8«, Romae, 1559.
260» TERRABAUDE, G. db
Brief discours des choses plus nécessaires
et dignes d'estre entendues en la cosmogra-
phie.
8», Paris, 1559.
8% Paris, 1568; revu par fauteur.
2606 C AT EN A, P.
De calculo astronomico.
8», Patavii, 1560 (?)
2607 CATENA, P.
De sphaera libri IV.
8^ Palavii, 1561; frontispice avec une 6g. de la
sphère; belle édition.
8», Patavii, 1567.
2608 ACRONILS, J. = ACHON, J.
De motu Terrae.
De sphaera.
niss.
Mentionnés par 5. Pcttus, De scriptoribus Frisiae,
éd. 12«, Franekerae, 1G99; p. Iu4.
2600 CITOLINI, A.
La tipocosmia.
8% Venetia, 1561 ; beau volume de 552 pages en
caractères italiques.
Dialogues sur l'astronomie, Tarit hmélique, la géomé-
trie, la géographie.
2610 NEANDER, M.
Elementa sphaericae doctrinae, sive de
primo motu, et computus astronomicus.
4«, Basilcac, 156i.
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590
SECTION I.
OUVRAGES UISTOUIQUES.
2GII WICKNER, A.
Tabula ascensionuni obliquarum.
4«, Tubingae, 1561.
2612 POSIUS, A.
In omnes Aristotelis et Averrois libres
thésaurus.
8°, Vcnctiis, 1562.
2GI3 STAWeUFirS,
De meteoris libri IL
4», Vilcbcrgac, 1562.
2614 VARGA8, B. P. de
La fabrica del universo, sumario de las
cosas del mundo.
Fol., Toicto, 1563.
261» PADUAWIUS, J. = PADOVAWI, G.
Viridarium mathematicum, in quo fere
omnia quae in rébus astronomicis desiderari
possunt facillime pertractantur ; instrumenta
nonnulla ab eo nuper excogitata.
4^ Veneliis, 4563; belle édition, fig. dans le
texte.
L'ouvrage est divisé en six parties : 1) de tempore;
'i) de compuiocalendarii; 5) de spbaera; 4) de ariibme-
lica; 5) de omuifariis spliaerae ulilitaiibus; 6) de aslro-
iioroicis instrumenlis.
2GI0 MERCATOR, B. = KALFMANN, B
Brèves meditationes in Sphaeram J. de
Sacrobosto, seu isagogo in cosmographiani.
8<>, Coloniae Agrippinae, 1 563.
2CI7 MAFFEI, G. C.
Scala naturale overo fantasia dolcissima
interne aile cose occulte e desiderate nella
filesofia.
8", Venelia, 1563 (des exemplaires portent 156i).
8®, Venelia, 1573 (des exemplaires sans date).
8% Venetia, 4 581.
8% Venetia, 1600 (des exemplaires portent 1601)
8», Venelia, 1607.
L'ouvrage, qui esldiviîéen 14 • gradi, » est consacii*
ik IVxposiliou du système astronomique d'Ariatofe
Le 14* et dernier chapitre traite du ciel des bienheureux.
2018 BONARDO, G. M.
La grandezza, larghezza e distanza di tutte
le sfere, ridotte a nestre miglia.
8<», Venczia, 1 563.
8», VcneUa, 1570.
8», Venelia, 1574.
8^ Venelia, 1584; « con alcune chiare annota-
zioni per ciascuno capitolo, di L, Grotlo, »
8% Venetia, 1589.
8», Venetia, <600.
8», Venetia, 1611.
Dans ses notes, GroUo regarde les sphères comme
étant à Porigineen équilibre dans l'espace, et si elles se
meuvent c'est par suite d'une attraction magnétique
|)roduiie par des corps plus éloignés.
2619 \VIN8HE]W[It8, 8. T. =
WINSHEIM, 8. T.
[Brève et facile] Cempendium legisticae
astrbnemicae.
8% Wittebcrgae, 1565.
8<»,Willenbergae, 1573.
2620 >^IWSUEM1L8, S. T. =
WINSUEIM, 8. T.
Novae quaestienes sphaericae, de circulis
ceelestibus et prime mebili.
8s Willcbergae, 1564; fig.
8«, Wittcbcrgae, 1567.
8», Vîttebergae, 1578.
8% Wilebergae, 1605.
2621 BL^CCA FERREA, L. =
BOCCADIFERRO, L.
Inquartum meleererum Whryxm Aristoielis,
Fol., Venctiis, 1563.
Fol, Venetiis, 1565.
Fol., Venetiis, «570.
26i2 BUCCAFERREA, L. =
BOCCADIFERRO, L.
Lectiones in secundum ar tertium melee-
rerum Anstotelis libres.
Fol., Venetiis, 1570.
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ASTnONOMES DE LA RENAISSANCE.
591
^Gi5 GAUCAËUS, J. == GAUTZE, J
Prinius tractalus de tempore.
8», Vilcbcrgac, ^503.
Lrs ouvrages de col auteur sont à l'Jntlex libroi nm
proliibîtorum.
2624 GARCAEUS, J. = GARTZE, J.
Secundus Iraclatus de tempore, sive de
ortu et occasu slellarum fixarum ad quolibet
temporis momentum.
8% Vilcbcrgae, iî5()5.
262» GARCAEUS, J. = GARTZE, J.
Tertius tractatus de usu globi astriferi.
8», Vitcbergae, 156».
262G GARCAEUS, J. = GARTZE, J.
Spéculum firmamenti, quod globum coe-
leslem vulgariter nominant.
8\ Vilebcrgae, 1565.
2627 GARCAEUS, J. = GARTZE, J.
Methodus eclipsium.
8», Basilcac, <57-2.
2628 JUNCTINUS, F. = GlUWTINl, F.
Scholia [Commentaria] in Sphaeram Joan-
nis de Sacro Bosco acuratissima.
Joint à la Spbaera emcndala de «/. de Sacro Bosco :
8% Lugduni, 1564; 8% Lutctiae, 1564}
S\ Goloniac, 1565; 8% Colotiiae, 1566;
8% Ântucrpiac, 1566; 8», Luteliac, 1572;
8», Antuerpiac, 1573; 8», Antucrpiac, 1575;
8«, Lugduni, 1578; 8s Antucrpiac, 1593.
(Voir n» 1658.)
2 part.8s Lugduni, 1577-78; portrait de l'auteur,
597 et 476 pages; la seconde partie est celle
qui a para la première.
2629 JUIHCTINUS, F. = GIUNTINl, F.
Commentaria in tertium et quartum capi-
lulum sphaerae /. de Sacro-Bosco.
8% Lugduni, 1577.
^2650 JUNCTINUS, F. = GIUNTINI, F.
Conipendium de stellarum fixarum obser-
valionibus.
Extrait de son Spéculum astrologiac, fol., Lug-
duni, 1581. (Voir Scct. Il, Astrologie.)
2651 SCeULTS, J.
In Sphaeram Jo. de Sacro Bosco,
4«, Stctini, 1564.
2632 CAMILLA, G.
Enthosiasmo de' misterii e maravigliose
cause délia compositione del mondo.
8°, Vincgia, 1564. — Rare; un exemplaire à la
Bibl. de TUnivcrsité de Leyde.
Ouvrage curieux, dans lequel il est question tour à
lour d'arithmétique, de géoniélrie, de cosmographie,
«Paslronomie, de musique.
263% PRAETOR1US, JâcOBtis.
Commentaria in libellum de sphaera/oan-
nis de Sacro Bosco.
MS date 1564, à la Bibl. de PUniversitc de Cam-
bridge.
2634 * * ♦
Tabulae ascensionum reclarum et obliqua-
rum ad elevalionem poli 32", 33, 48, 51 et
52. Tabulae declinationis partium zodiaci.
8«, Wittebergae, 1564.
2638 STRIGELIUS, V. = STRIGEL, V.
Epitome doctrinae de primo motu, aliquot
demonstrationibus illustrata.
8% Lîpsiae, 1564.
8», Wittebcrgae, 1565.
12», Lipsiae, 1592.
2630 FIORAVAWTI, L.
Dello specchio di scientia universale.
8«, Venelia, 1564; caractères italiques, 513
pages. — Rare.
8% Venetia, 1567.
S", Venetia, 1572.
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592
SECTION I, OUVRAGES HISTORIQUES.
8», Vcnelia, <583.
8», Vcnctia, 1592.
8S Vcnelia, 1603.
8^ Venclia, 1609.
8», Vcnczia, 1679.
Encyclopédie abrégée, qui conlienl entre autres lu
navigation et la cosmographie.
Traductions.
Miroir universel des arts et sciences (par
G. Chappuys),
8% Paris, 158i.
8o, Paris, 1586.
8s Paris, 1698.
Allgemeiner Spîegel der Wissenschaften.
8% Frankfurl, 1615.
«
Spéculum scientiae universale.
8% Francofurli, 1626.
L'auteur est appelé en latin FionAVANTis.
2637 BLEBELIUS, T. =r BLEUEL, T.
De sphaera et primis astronomiae rudi-
mentis libellus utilissimus, cui adjecta sunl
breviaquaedam geographica praecepta neces-
saria, conscripta a familiaribus auditoribus
et nunc primum recognita a C. Valerio.
8», AnlYcrpiac, 1664.
8», Wilcbergac. 1676 (des exemplaires de 1677).
8o, Wilcbcrgae, 1682.
8o, Wilcbergae, 1688.
8«, Witebcrgae, 1690.
8% Witebcrgae, 1696.
8«, Witebcrgae, 1693.
8s Witebcrgae, 1611 j sous le litre : De sphaera
seu primi mobilis rudimcDlis libellas.
8», Witebcrgae, 1616.
8% Witebcrgae, 1629.
8«, Lincopiac, 1666; sous le titre de Tcdition
de 161 1, avec Taddition d'un traité dcrcditcur
[J. /V. Enandcr] : Gomputi cccicsiastici rudi-
mcnta.
Cet ouvrage a été longtemps en Allemagne un livre
classique d'astronomie. La première édition n'a pas été
connue des bibliographes du siècle dernier.
2638 DRIEU, G.
La sphère du monde succinctement décla-
rée par brièves figures, tous les cercles Tun
après l'autre mis, réduite à quatre livres.
16<», Avignon, s. d. [1666 environ],
2639 ♦ * ♦
Hypotyposes orbium coelestiuni quas
appellant theoricas planetarum, congruentes
cum tabulis alphonsinis et Copernici, atque
etiam prutanicis.
8«, Argcntorati, 1666.
On a attribué cet ouvrage à E. Reinho!d[us].
2640 BERGA, A.
Paraphrasis eorum quae in quarto libro
operis Meteorologicorum [Aristotelis] haben-
tur.
8», Monte Rcgali, 1666.
2641 TELESIUS, B. « TELESIO, B.
Dererum natiira juxta propria principia.
4%Roniae, 1666. — Rare.
4S Ncapoli, 1670.
Fol., Ncapoli, 1686.
Fol., Geucvac, 1688.
Telesio a élé en Italie le promoteur de la philosophie
induclive.
L'ouvrage renseigné ci-dessus est à l'Index librorum
prohibilorum. Les deux premières éditions n*ont que
deux livres, les autres en ont neuf. Les quatre premiers
sont reproduits en extraits, en italien, dans : El Mon^
tano [pseudonyme de QuaUromani], La filosofia di
Bcrnardino Telesio; 4% Napoli, 1589; réimprimé dans
Quattromani, Opuscoli; 4«, Napoli, 1714.
2642 TELESIUS, B. = TELESIO, B.
Varii de naturalibus rébus libelli, ab
A. Persio editi, quorum alii nunquam antea
excusi, alii meliores facti prodeunt.
4% Venctiis, 1690.
Neuf dissertations; la première seule touche à l'astro-
nomie, et a pour titre : De cometis et lacteo circulo.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE
2645 GUILHELmUS Lardcratics Hassiab.
Les MSS suivants de cet astronome sont conservés à
la Bibl. publique de Gassel :
Tabula insigniorum steHarum fixarum,
observatarum anno 1S66 et principio 1S67.
Mentionné par /?. Wol fusons Zurich, Vjb, XXII, 1877.
353.
Tabellae hessiacae distantiarum Lunae a
vertice.
«644 DURA8TANTU8, G. M. =
DURASTAWTI, G. M.
Commentarium ad luminare majus.
FoL, Venetiis, 4566.
264» GRAiniI^EUS, T. = GRAS, T.
Uberior enarratio eorum quae a J. de
Sacro Bosco proponuntur, ita ut adjecta
difticilioribus locis conimentarii vicem sup-
plément! possint.
8s Coloniae, 4566 (beaucoup d'exemplaires de
1567).
2646 PARACELSUS, A. P. T.
Das Buch Meteorum.
4% Coin, 1566.
2647 PARACELSUS, A. P. T.
Opéra, Bûcher unnd Schrifflen.
3 vol. 8°, Basileae, 1568-73; par les soins de
G. Dorn.
2 vol. 8s Basel, 1575; par les soins de A. de Bo-
denstein.
2 vol. 4», Basel, 1589-90; par les soins de
J. Huser.
10 vol. 4s Basel, 1603-05; par les soins de
J. Huser. Celte édition renferme les pièces
astrologiques et beaucoup d'autres écrits qui
n'ont pas de caractère authentique.
12 vol. 4% Francofurli, 1603; édition toute latine,
d'après la collection précédente.
3 vol. fol., Argcntorati, 1616; réimpression de
l'édition de Bâle de 1603.
3 tomes en 2 vol. fol., Genevae, 1658; édition toute
latine, faîte par Pitiscus sur celle de Francfort
de 1603, mais moins complète.
2648 PARACELSUS
[VON HOUEI^HEIM], A. P. T.
Testamentum Paracelsi.
8% Strasburgi, 1574.
2649 THEODORICUS, S.
Novae quaestiones sphaerae hoc est de
circulis coelestibus.
4», Vitebergae, 1567.
2650 SGULTETUS, B. = SCHULTZ, B.
Phaenomena novilunii ecliptici.
4% Gorliciae, 1567.
2651 DASYPODIUS, G. =
RAUCUFU8S, C.
Volumen primum mathematicum, prima
complectens principia geometriae, logisticae,
astronomiae, geographiae; secundum com-
plectens mathematica, logistica , astrono-
mica.
2 part. 8% Argcntorati, 1567-70; fig.
En grec et en latin.
2652 DASYPODIUS, C e
RAUCHFU8S, C.
Dictionarium mathematicarum.
8% Argcntorati, 1573.
2655 BESSOPf, J.
Le cosmolabe ou instrument universel
concernant toutes observations qui peuvent
se faire par les sciences mathématiques tant
au ciel, en la terre comme en la mer.
4% Paris, 1567.
On y voit une chaise marine pour observer à bord
des vaisseaux, semblable à celle qti'Irwin a proposée
en 1760 pour observer en mer les éclipses des satellites
de Jupiter.
2654 DESSON, J.
Le cosmographe, instrument adjoint en la
partie supérieure du cosmolabe au lieu de
Tatlas, lequel sert particulièrement pour la
chorographie.
4% Paris, 1569.
75
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594
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
26»5 BESSONUS, J » BESSOPf, J.
Thealrum instrumentorum et machina-
rum.
Fol., [Aureliac, 1569] ; 60 pi.; édition restée
incomplète.
Fol., Lugduni, 1578.
Fol., Lugduni, 1588.
Traductions.
Théâtre des instruments mathématiques
et méchaniques, avec l'interprétation des
figures d'iceluy (par F. Béroalde).
Fol., Lyon, 1578 (des exemplaires ont 1579).
Fol., Lyon, ^582.
Fol., Lyon, 1594.
Fol., Genève, 1594.
Fol., Genève, 1626.
Schauplatz der mathematischen und
mechanischen Instrumenten.
Fol., Nûrnberg, 1595.
Teatro de los instrumentes y figuras
matematicas y mecanicas.
Fol., Léon de Francia, 1602.
2656 BESSON, J.
Description et usage du compas euclidien,
contenant la plupart des observations qui se
font en la géométrie, perspective, astrono-
mie et géographie.
4*, Paris, 1571.
2657 STATIUS, A. =s E8TAÇO, A.
In Arati phaenomena et prognostica.
S*, Florentiac, 1568.
2658 UEIPISBEUGER, n.
Âstronomia teutsch.
4% Augsburg, 1568; 2 pi. et de nombreuses
figures sur bois.
4% Augsburg, 1569.
Le nom lalinisé de Tau leur était Rensbergensù.
2659 MATTHYS, G.
Epitome librorum Aristotelis De coelo.
42», Coloniae, 1568.
2660 HILDERIGUS, E. e
HILLKICHS [von Narbl], E.
Compendium logisticae astronomicae.
8», Wittebergae, 1568.
2661 URSTITICS, G. =
WUR8TKI8EN, G.
Quaestiones in Theorîcas planetarum
Georgii Purbachii.
Fait partie du Recueil n« 775 : 8s Basileae,
1568; 8% Basileae, 1575; 8«, Basileae, 1596.
(Voir ce n».)
2662 STEIPIMETZ, M.
Arithmeticae praecepta in questiones
redacta. . . quibus accessit introductio logi-
stices scrupuiorum astronomicorum brevis.
4«, Lipsiae, 1568.
4s Lipsiae, 1575.
2665 BOTHIIAI^N, G.
Les MSS suivaals de cet astronome sont conservés à
la Bibl. publique de Cassel :
Observationes stellarum fixarum institutae
Cassellis anno 1585 per quadrantem et sex-
tantem.
85 pages fol. de tableaux, presque toutes de la main
de Rothmann.
Altitudines aliquot stellarum in meridiano
observatae.
De la main de Rolhmann.
Observationes altitudinum Solis meridia-
narum.
Observations de Rothmann du 30 novembre 1584 au
20 mars 1590.
Observationes fixarum in meridiano.
De la main de Rothmann,
Distantiae stellarum fixarum inter se.
Longitudines et latitudines stellarum fixa-
rum.
Observationum stellarum fixarum liber
primus.
Ouvrage inachevé qui contient la description des
instruments et la théorie. C^st là que R» TVb/^(Zûrich,
Vjh, XXII, 1877, 561) avait cru trouver Pinvention du
pendule par Byrge [BUrgi],
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
895
Epistolae.
En petit nombre.
Inquisitio eccentricitatis et apogaei Solis
ex observationibus annorum 1568-72.
Observationes Hipparchi de positu stella-
rum fixarum.
Tabella ascensionum et descensionum
praecipuarum stellarum.
Pour les latitudes 38° el 42°.
Tabella in qua conferuntur loca stellarum.
Longitudines et latitudines affixarum ali-
quot stellarum ad initium anni lo87; loca
omnium planetarum anno 1887.
Ephemeris motus solaris ad annum 1587.
Tabula observationum stellarum fixarum.
Voir R. Wolf, dans Zurich, Vjh. XXII. 1877, 353.
Organon mathematicum.
Voir R, Wolf,dSins Zurich, Vjh, XXII, 1877, 344.
Astronomia, in qua hypothèses Ptole-
maicae ex hypothesibus Coppernici corri-
guntur et supplentur.
2664 G4LZAR1A, B. db
Aureum coelimundium, seu liber de coelo
et mundo.
Fol., Bononiae, 1569.
i665 KLAYBERIUS, H. =r
KLAYBER, H.
De nova supputandorum motuum coeles-
tium ratione.
8s Viennae Austriac, 1569.
2666 FOURCADEL, P.
La description d'un anneau solaire convexe
descritte et démontrée.
4«, Paris, 1569.
«667 POPMA, T. = POPMA, T. ?ah
Tâbulae in sphaeram et prima astronomiae
elementa.
4S Coloniae, 1569; belles 6g.
2668 DYBVAD, G. C
Commentarius in librum II Copernici,
4°, Vilebcrgae, 1569.
2669 CAESALPINLS, A =
CESALPmO, A.
Ouaestionum peripateticarum libri V.
4», Florentine, 1569.
4°, Venetiis, 1571; des presses des Giunli.
4% Vencliis, 1593.
Le célèbre naturaliste consacre quelques pages de cet
ouvrage à Texposition des mouvenaents des corps du
syslènae planétaire.
2670 ♦ * *
Astronomia teutsch; Himmels Lauif, Wir-
kung und natùrliche Influentz [Effect und
Bedeutung] der Planeten und Gestirn, mit
dem Gebrauche der Instrumenten.
4°, Augspurg, 1569.
4% Franckfurt, 1571.
4% Franckfurt, 1583.
4s Franckfurt, 1592.
4s Franckfurt, 1600 (des exemplaires portent
1601).
4<', Frankfurta. M., 1612; 220 pages, nombreuses
fig.
Cet ouvrage ne diffère probablement pas de celui de
N. Reimbergeff mentionné au n* 2658.
2671 SPIIfl, G.
Annotation! intornoal tratlato deir astro-
labio et del planisferio universale dcl R. P.
Ignatio Danii,
4s Fiorenza, 1570; 40 pages. — Rare.
2672 GIRAYA, J.
La cosmographia y geographia.
4s Venezia, 1570.
2675 * ♦ ♦
Bûcher von den Geheimnissen der Natur.
4s Mûnchen, 1570.
2674 BliUCAECJS, H.
Libri III de motu primo, et institutiones
sphaerae; additur tractatus de crepusculis.
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«96
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
et catalogus aslronomorum qui usque ad
annum 15S0 floruerunt.
8% Rostochîi, 1570.
8', Rostochîi, 4K84.
8s Rostochii, 1604.
Dans le trailé De crepusculis, Tauleur constate que
rabaissement du Soleil n'est pas toujours le même à la
fin du crépuscule.
â67» UAROCIUS, F. = BAROZZI, F.
Cositîographia in quatuor libros dislributa,
[summo ordine miraque facilitate ac brevi-
tate ad] (quae est isagoge in) Magnam Ptole-
maei niathematicam constructionem , ad
universamque astrologiam inslituens.
4», Venctiis, 1 »70.
8», Venetiis, 4585; 3 pi.
8% Venetlis, 1598.
L'auteur relève entre autres de nombreuses inadver-
tances dans SacroboMco.
Traduction.
Cosmografia (par l'auteur).
8% Venetia, 1607j 5 pi.
«676 NAIBODA, V. = I^ABOD, V.
Commentatio in Sphaeram loannis de
Sacrobosco.
4% Coloniae, 1570.
4677 NAIBODA, V = NABOD, V.
Àstronomicarum institutionum libri III.
12% Venetiis, 1580.
«678 CLAVIUS, C.
In Sphaeram /oaniiis de Sacro- Bosco com-
mentarius.
4*, Romae, 1570. — Excessivement rare.
4% Romae, 1575; « nu ne ab ipso auctore reco-
gnîtus. •
4% Romae, 1581; « nunc iterum ab ipso auctore
recognitus et locapletatus. •
4«, Romae, 1585; « nunc tertio ab ipso auctore
recognitus. • — Rare.
4«, Venetlis, i591 ; d'après Téditlon précédente.
4% Lugduni, 1593; « nunc quarto ab ipso auctore
recognitus. •
4», Lugduni, 1594; d'après l'édition de 1593.
4«, Venctiis, 1596; îd.
4s Lugduni, 1600; id.
4% Venctiis, 1601 ; d'après l'édition de 1585.
4«, Sancti Gervasii, 1602.
4s Veneliis, 1603.
4% Romae, 1606 (des exemplaires de 1607);
« nunc quînto ab ipso auctore recognitus. »
8% Lugduni, 1607; a cui accessit tractatio geomc-
trica de crepusculis. »
4*, Sancti Gervasii, 1607; diaprés l'édition de
1593.
4«, Sancti Gervasii, 1608; • nunc postremo ab
ipso auctore recognitus; accessit geomctrica
atquc uberrima de crepusculis tractatio. »
8% Lugduni, 1618; d'après l'édition précédente.
C'est le meilleur commentaire de l'astronomie (De
sphaera) de Sncrobosco] mais l'auteur a évité de parler
du système de Copernic.
«679 CLAVIUS, C.
Compendium commentarii in Sphaeram
/. de Sacrobosco.
Dans le Recueil n» 779, éditions : 8«, Coloniae,
1590; 8«, Coloniae, 1594; 8% Coloniae, 1601.
(Voir ce n«.)
«680 CLAVIUS, C.
Opéra mathematica ab auctore nunc denuo
correcta et multis iocis aucta.
5 vol. fol., Moguntiae, 161 M«.
Voici la distribution des ouvrages astronomiques
dans ce recueil. Nous abrégeons les titres des matières;
ils sont mentionnés in extenso aux articles qui concer-
nent chaque publication en particulier.
Vol. I, 161 1 : Theodosii Spbaerica, cum scholiis. [L.]
Vol. lii, 161 1 : In sphaeram J. de Sacrobosco Com-
mentarius. — Astrolabium.
Vol. IV, 1612 : Gnomonice. — Fabrica et ususinstru-
menti ad horologiorum descriptionem. — Horologiornm
nova descriptio. — Tabulae ad horologiorum construc-
tionem. — Compendium describendorum horologiorum.
— Notae in novam horologiorum descriptionem
Vol. V, 1612 : Romani caiendarii a Gregorio XIII
restituti explicalio. ~ Computus < cclesiasticus per
digitorum articules traditus. — Defensio A. Possevini
contra M. Maesllinum (paru séparément sous le titre :
Appendix ad novl cali^ndaHi romani apologiam) —
J. Scaligeri elenchus et castigatio caiendarii castigata.
— Responsio ad convicia et calumnias J . Scaligeri. —
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
WI
Confutatio calendani Warlenbergeiisis. — AdinoDilio
T. Rubei [Clavii] adversus Viflae expostulationem —
L Castellani Re^ponsio ad pxposlulationero Vietae
adversus Clavium.
» Delàmbre, His, V, 1821, 48.
^2681 THURINEISSER, L.
Archidoxa, die wahre Bewegungen der
Gestirne.
4», Mûnslcr, 4570.
Fol., Berlin, 1575.
Poème allemand.
2682 GOSSELIIN. J.
La main harmonique, ou les principes de
musique antique et moderne, et les propriétés
que la moderne reçoit des septs planètes.
4», Paris, 1574.
i085 DANTI, E. [P.]
L'uso délia sfera.
A la suite de sa traduction italienne de la Spbaera
de Proclus: 4», Florenza, 1574 ; 4% Fiorenza,
«573. (Voir n* 913.)
«684 DAWTI, E. = DANTI, P.
Trattatodel radio latino, istrumentogustis-
simo et facile. . . per prendere quai sivoglia
misura et posizione di luogo tante in cielo
como in terra, . . . inventado dal sig. Latino
Orsini.
4», Roma, 1583; li pi. — Rarej un exemplaire
à la Bibl. palatine de Modène.
8«, Roma, 1586; fig. dans le texte. — Ezlréme-
ment rare.
Traduction.
Ususradii latini sive isogonii, instrument!
mathematici excogitati et inventi ab Latino
Ursino, cum commentariis /. Dantis,
8% Wirceburgi, 1602.
268» NORES, G db
Brève trattato del mondo, et délie sue
parti, semplici, et misle.
8», Veneliis, 1571.
Traité de cosmographie physique et aslronomique,
suivant les principes (TAnstole^
2686 NORES, G de
Tavole del mondo, et délia sphera, le
quali seranno come introduttione a' libri di
Aristotile Del cielo. Délie météore, et De gli
animali; con la spheretta di T. Gabriele,
nella quale con brevita, et chiarezza si descri-
vono i cerchi celesti.
4*, Padova, 1582; 26 pages; fig. sur bois. —
Rare.
La Spherella de Gabriele [Gabriel ii] est ici traduite
du latin en italien par E. Darbaro.{\o\r n« ^516.)
2687 I^ORES, G de
Sphera, raccolta da nobilissimi scrittori,
et con novo ordine sommamente facilitata.
i«, Padova, 1589; 38 pages. — Rare.
Dans cet ouvrage est comprise la traduction Italienne
de la Sphère de Gabriele, déjà jointe aux Tavole del
mondo de De Nores. A la suite est la Spheretta de
G. Triphone.
2688 IMIOYA, J. P. de
Tratado de cosas de astronomia, y cosmo-
graphia, y philosophia natural.
Fol., Alcala, 1573. — Extrêmement rare.
2689 BARDinUS, F.
Chilias quaesitorum et responsorum mathe-
maticae disciplinae ad totius univers! cogni-
tionem spectantium.
4% Bononlae, 1573.
2600 BAROZZI, G
Commentarij sopra la sfera.
4», Venezio, 1573.
2691 BAROZZI, G.
Trattati astronomie! .
4», Venezia, 1573.
2692 HARTAIANI^US, AI. «
HARTMANN, M.
Uuaestiones in libellum de spbaera /. de
Sacro Busto.
8*, Witlebcrgae. 1573.
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SECTION I. — OUVRAGES HISTORIQUES.
2693 ANANIA, G. L. d'
L'universale fabrica del mondo, overo cos-
mographia, divisa in quattro trattati.
4», Nopoli, «573.
4», Venetîa, I»76.
4S Venctia, i582; frontispice, cartes et vie de
Fauteur.
4S Venetia, 1596.
La géographie lient, dans cet ouvrage, la place prin-
cipale.
2694 DIGGESIUS, T. = DIGGES, T
Alae seu scalae mathematicae, or mathem-
atical wings or ladders.
4«, London, 4573.
Cet ouvrage contient des démonstrations sur les
parallaxes.
» Delàmbbe, His, 111, 1819, ;^.
2695 DIGGES, T.
A perfect description of the celestial orbs,
according to the most ancient doctrine of
the pythagoreans.
Imprimé à la suite de la 3« édition de Touvrage
de son père, L. Digges^ Prognostication ever-
lastjng of right good effect ; A°y London, \ 592.
2696 TIERI, F. db* = IL YERII^O.
Trattato délie metheore.
8% Fiorenza, \ 573.
8», Fiorenza, 1581.
L^auteur traite dans cet ouvrage des comètes, de la
voie lactée, du flux et du reflux de la mer. Son iv« livre
est employé à Texamen du traité des Météores d'Aristote,
2697 VIERI, F. de' = IL VERINO.
Délie stelle lezzioni due.
8«, Padova, [4596].
2608 BRAHE, TycBO.
De nova et nullius aevi memoria prius visa
Stella jam pridem anno a nato Christo 1572
mensenovembriprimum conspecta, contem-
platio mathematica.
4% Hafniac, 1573. — Excessivement rare.
L'édition a été détruite presque entièrement. T Brahé
a donné une rédaction abrégée de cet ouvrage dans ses
Progymnasmata, 40, Uraniburgi et Pragae, 1602; p. 581
et suiv. (Voir n» 2700.)
Traductions.
Observations upon the new star in Cassio-
pea anno 1872.
4s s. 1., 1582.
Propheticall conclusion of the new and
much admired starre of the north 1872,
translated according to T, Brahe's originall
astronomicall prédiction,
4«, London, 1632.
Cette traduction reproduit la partie astrologique que
T. Brahé avait retranchée de la réimpression dans les
Progymnasmata.
Geistreiche Weissagung des neuen Stems
von 1872.
8-, 8. I., 1632.
Même remarque que pour la traduction précédente.
2699 BRAHE, Ttcho.
De raundi aetherei recentioribus phaeno-
menis [progymnasmatum] liber secundus,
qui est de illustri Stella caudata anno 1877
conspecta.
4*, Uraniburgl, 1588.
4*, Pragae, 4603.
4«, Francofurti, 1610; c'est Tédition précédente
avec un nouveau titre.
Ce second livre, rédigé avant TAstronomiae inslâu-
ratae progymnasmata, était destiné à faire suite à
Touvrage du n» précédent. Il contient, dans les 9 pre-
miers chapitres, écrits en 1578, les observations de
Brahé de la comète de 1577, puis dans un 10« chapitre,
plus étendu que tout le reste, un examen des observa-
tions et des opinions des autres astronomes sur cette
comète.
» Delambre, His, IV, 1821, 207.
2700
BRAHE, Tygho.
Astronomiae instauratae progymnasmata,
quorum haec prima pars de restitutione
motuum Solis et Lunae stellarumque iner-
rantium tractât, [secunda pars de nova Stella].
4^ Uraniburgi [1589], absoluta Pragae Bohe-
miae, 1602; de» exemplaires ont Norimbergae.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
599
i», Prancofurti (des exemplaires portent Norim-
bcrgae), 1610; c'est Tanclenne édition avec un
■ouveau titre.
Les 816 premières pages du volume sont de l'impres-
sion de Tycho Brahé à Uranibourg; les pages 817 à 8^
col été ajoutées à Prague par Kepler. L'auteur a
résumé, p. 581 et suivantes, son ouvrage : De nova Stella
anno 1572 existente, qui avait pnru 4<>, Hafniae, 1573,
et qui était presque entièrement détruit Les Proiiym-
nasroala contiennent les fondements des théories du
Soleil, de la Lune, des planètes et de raccéléralion des
fixes. A la page 358 se trouve un catalogue d'étoiles,
qui est n*produit dans les Opéra de T. Ifrahé, 1648,
p. 179; dans les Tabulae rudoipliinae de Kepler^ fol.,
Ulmae, 1627, p. 105; dans PHistoria coelestis de
y. Flamstediux, éd. 1725, t. III, part, ii, p. 24; et dans
Londres, MAS, Xri 1,1843, 127.
« DZLAKBRE, His, IV, 1891, 180.
2701 BRAHE, Ttcho.
Apologetica responsio ad cujusdam peri-
patetici in scotia dubia, sibi de parallaxi
cometarum opposita.
4», Uraniburgi, 1591. — Très rare.
i», [Wandesburgi], 1598. — Très rare.
2702 BRAHE, Ttcho.
Triangulorum planorum et sphaericorum
praxis arithmetica, qua maximus eorum,
praesertim in astronomicis usus compen-
diose explicatur.
4«, Pragae, 1886; par les soins de F. J. Stud-
nicka. Quarante exemplaires seulement sont
dans le commerce.
D'après ub MS inédit de la Bibl. de TUniversité de
Prague. Cet ouvrage est de 1591 .
= WfA, VI. 1863, 4.
2703 BRAHE, Ttcbo.
Astronomiae instauratae mechanica.
Fol, Wandesburgi, 1598; fig. coloriées.
Fol., Norimbergac, 1602; c'est Tédilion précé-
dente avec un nouveau titre.
On voit dans cet ouvrage (p. 53) que T, Brahé se
servait d'an sextant de l'<,6 de rayon. Il avait un
quadrant mural, orné de gravures artistiques qui en
couvraient la surface entière, plusieurs autres quadrants,
des règles parallactiques, des armilles zodiacales et des
armilles équatoriaies. Il faisait les lectures sur le limbe
de ses grands instruméni s à T, et même dans certains
cas à 10" par les transversales. T. Brahé donne (p. 39)
une description du torquetum.
Plusieurs des dessins des instruments sont reproduits,
d'après cet ouvrage, dans P. Lacroix^ Sciences et
lettres au moyen fige et à l'époque de la Renaissance,
8», Paris, 1877; voir p. 111 et 113.,
« Kàestner, Geschichte der Mathematik. 4 vol. 8», GOt-
tingen; au vol. Il, 1797, p. 6:S3.
2704 BRAHE, Ttcho.
Opéra omnia, sive astronomiae instau-
ratae progymnasmata.
4% Francofurti, 1648.
Ce volume est seulement une réimpression des deux
ouvrages : Astronomiae instauratae progymnasmata ;
De mundi aetherei recentioribus phaenomenis. (Voir
n«» 2700 et 2699.)
270» BRAHE, TrCHO.
MSS astronomiques à la Bibl. palatine de Vienne :
Pro exploranda latitudine Martis Soli
quam proxime conjuncti observationes.
De motu Solis.
Praecepta de supputatione verae longitu-
dinis Lunae.
Simplices motus ad annum 1S76.
Pro refractione altitudinis stellarum versus
Boream.
Collatio congruentiae motuum.
Observationes astronomicae anno 1590
factae de cometa eodem tempore apparente.
Observationes et theoremata de cometa
mensibus octobri et novembri anno 1888
apparente.
Judicium astrologicum hujus geniturae.
De crinita Stella non caudata quae apparuit
anno 1888 mense octobri et novembri.
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eoo
SECTION !. OUVRAGES HISTORIQUES.
De Stella quadam ascititia obscura et nebu-
losa.
La comèie susindiquée.
Ueber den Ursprung der Cometen.
Catalogus stellarum fixarum. [1896.]
Observationes et calculi pro Martis latitu-
dine circa oppositionem exploranda. [1593.]
Observationes astronomicae annorum
1582-92 et 1594-1601 factae Uraneburgi in
iasula Huena.
Commercium epistolicum sive epistolae
variorum, cum responsis Tychonis, annis
1572-95.
Il y a, en outre, au Brilish Muséum (fonds Harley),
une lettre manuscrite fort iniéressante de T. Brahé à
T. Sa vile, de décembre 1390, en latin.
Î706 WITEKINDUS, H. =
WITEKIND, H.
De sphaera mundi et temporis ratione
apud christianos.
8«, Heidclbergae, 1574.
8«, Neostadii Palatinati, 4590.
2707 GALLUS, H.
De instrumento astronomico novo.
8% Erphordiac, i 574.
2708 GALLUS, H.
De imagine mundi libri V.
8% Spirae, 4585.
2709 DOLCE, L.
Somma délia filosoiia d'Aristotele.
3 vol. 8% Vcnetia, s. d. [seconde moitié du
XVh siècle].
Commentaires et remarques sur quelques ouvrages
dMrtsto/e. Dans le vol. II se trouvent : n» 2, Del cielo;
D* 4, Délie météore.
2740 DOWATI, V.
Theoriche overo speculationi intorno alli
moti celesti, nelle quale, senza eccentrici,
epicidi, spire, circitori, revolventi, o defe-
renti, con nuova metodo si solvano le celesti
apparenze.
4s Venctîis, 1575; 68 pages de texte, fig. sur
bois.
2744 THEVET, A.
La cosmographie universelle.
2 vol. fol., Paris, 1575.
2742 BLOCKLAIHD, G. de
Placart pour connaître le point et aube du
jour et de la nuit par tous les mois de Fan,
au pays de Lyonnais, Bourgogne, Savoye el
Bresse, qui servira pour gouverner tous hor-
loges.
4% Lyon, 1575.
2745 CHEYNEIUS, J. = CHElfNE, 4.
De priore astronomiae parle seu de sphae-
ra; de spherae seu glôbi coelestis fabrica
brevis praeceptio; recapitulatio principum
aliquot sphaerae usuum.
3 part. 8«, Duaci, 1575.
2714 HEI^ISCHIUS, G. «= HENISCH, G.
Tabulae institutionum astronomicarum.
4«, Augustae Vindellcorum, 1575 ; la Sphaem de
Proclus [G.-L.] est jointe à cet ouvrage.
2745 HENISCHIUS, G. <=> HENISCH, G.
Commentarius in Sphaeram Prodi Diado-
chi ; cui adjunctus est computus ecclesiasli-
cus, cum calendario triplici, et prognostico
tempestatum ex ortu et occasu stellarum.
4», Augustae Vindelicorum, 4609.
Le Computus el le Prognoslicum ont aussi été
publiés séparément (Voir respectivement Seci. VJ, an.
Chronologie el Calendrier, et Sect. Il, Astrologie.)
2746 FACIEWCIJ, G. = FAGIENCI, G.
Una nuova e brève sfera, parte spirituale,
e parte universale, seconde l'ordine leolo-
gico, filosofico, astronomico, cosmografo,
geografo etcomputisto.
4% Brescia, 4576.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
601
2717 CBA\1ES, H. db
ChroBOgraphia 6 repertorio de les tiem-
pos.
4S Sevilla, 1576; portrait de l^autear, belles
initiales. — Très rare.
4S Sevilla, i58i.
Uranographie populaire, avec un traité du calendrier
et des considératious astrologiques sur les jours
critiques des maladies.
9718 JATELLUS, C. = GIAYELLI, G
In sphaeram epitome, nunc primum in
lucem édita.
8», Venctiis, 1577; fig. dans le texte.
9719 GIORDAPtO, G.
Dichiaratione del teatro del delo e délia
Terra.
4S Venetia, 1K77.
2790 DORNAEUS, G. = DORN, G.
Astronomia, chymia, anatomia viva, coin-
pendium, congeries, declinarium, fasciculus,
defensio Paracelsi, ejusve doctrinae; monar-
chia physica.
4«, Basileae, 1577.
9791 SELIfECCERUS, N. =r
SELNEGKER, N.
Libellus sphaericus.
8«, Lipsiae, 4577.
9799 XYLAPIDER, G. =
HOLTZMATIN, W.
Opuscula mathematica.
i; Heidelbergae, 4577.
Ouvrage posthume.
Ces opuscula contiennent: Aphorismi cosmograpbici ;
De minotiis ; De surdomm numerorum natura et tracta-
tione ; De usu globi et planisphaerii.
9793 LEONINUS, A. =
LEEUWEPf, A. VAN
Theoria motuum coelestium secnndum
doctrinam Copernici.
8s Goloniae, 4578.
8*, Goloniae, 4585.
9794 GALLUCGI, G P.
Délia fabrica et use di diversi stromenti
di astronomia et cosmografia, ove si vede la
somma délia teorica et pratica di queste due
nobilissime scienze.
4% Firenze, 4578; nombreuses fig. en partie
mobiles et I pi.
i% Venetîa, 4 597 (des exemplaires portent 4598).
Voici la liste des inslruroents décrils par TaUteur :'
1), Astrolabio; 2), Planisferio del Roias;3), Quadmnle
di Orontio [Fine]; 4), Planisferio geografico di Oronliq
[Fine]; 3), Baccolo astronomico di P. Appiano; 6), Radio
astronomico etgeometrico di Gem[m]a Frisio; 7), Spec-
chio geografico; 8), Quadrante dello Slonerinoj 9), Qua-
drante col cursore; 10), Quadranle senza cursore;
11), Aliro quadranle; 12), Quadranle di Appiano;
13), Quadrante di D. Santbec[li]; 14), Hemispero uranico
del Gallucci; 15), Anulo astronomico di Gemma Frisio;
16), Compassé per dividere la linea, et il cerchio;
17), Spera di CamUlo Agrippa; 18), Torqaeto astrono-
mico; 19)rSpera roaleriale;20), Visorio; 21), Astrolabio
armillare; 22), Triqueiro di Tolomeo; 23), Quadrante di
Tolomeo; 24), Quadrante nautico lusitano; 25), Micro-
mega del L. Scarani ;26), Emispero nautico; 27), Armilla
equinotliale di Tolomeo.
« DfXAVBRE, HIs, IV, 1821, 711.
9795 GALLUCGIUS, J. P. ^
GALLUCCI, G. P.
Theatrum mundi et temporis in que non
solum praecipuae horum partes describun-
tur, et ratio metiendi eas traditur, sed acco-
modatissimis figuris sub oculos legentium
facile ponuntur; ubi astrologiae principia
cernuntur ad medicinam accommodata, geo-
graphica ad navigationem.
4% Venetiis, 4588 (des exemplaires ont 4589);
478 pages de texte, avec un grand nombre de
figures sur bois dont beaucoup sont mobiles.
— Rare.
4«, Venetiis, 4600; nouveau titre.
Puis avec le titre :
Coelestium corporum et rerum ab ipsis
pendentium accurata explicatio per instru-
menta, rotulos, et figuras qaibus totius astro-
nomiae ratio, tum contemplantis tum ad
usia, et civilem actionem deductae.
4», Venetiis, 4005 ; 478 pages de texte et 288 pages
76
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602
SECTION l. OUVRAGES HISTORIQUES.
de table numérique; nombreuses iig. sur bois,
en partie mobiles.
Traité de cosmographie mathématique, d'astronomie
et du calendrier, qui n*est pas sans Importance pour
rhistoire de la science.
Traductions,
Théâtre del monde y del tiempo (par
M. Ferez).
4%Granada, 4590.
4s Granada, 1617; sous le titre : Thealro y
descripcion univcrsal del mundo.
Lenglet-Dufresnoy, dans sa Méthode pour étudier
rhistoire, 2 vol. 12», Paris, 1713 (et dans la grande
édition en 15 vol. 12», Paris, 1772, au vol.X, p. 148), a
pris cette traduction d*un traité d*astronomie pour un
ouvrage original d'histoire naturelle.
2720 GALLUCCIUS, J. P. =
GALLUCGI, G. P.
De fabrica et usu hemisphaerii uranici,
tractatus in très partes distributus, quo
instrumente nuper excegitato ea emnia
ebservantur quae in coelis phenemena
dicuntur.
4% VencUis, 1596.
Par suite d'une faute d'impression, cet ouvrage a été
rapporté à tort à Tannée 1569 dans différents recueils
bibliographiques.
2727 NALE, PI. Di
Dialogo sepra la sfera del monde, nel
quale con brevità si dichiarono minutamente
tutte le cose appartenenti al trattato di essa
sfera.
4% Venetia, 1579; en caractères italiques, fig.
dans le texte, 1 pL — Rare.
2728 ♦ * *
Introductorium astronomicum.
Fol., Lipsiae, 1579.
2729 SANCHEZ, F.
Sphera mundi, ex variis auctoribus con-
cinnata.
8*, Salmanticae, 1579.
8«, Salmanticae, 1588.
2750 8GRIBONIUS, G. A. s=
8CHRTTER, W. A.
Sphaerica disciplina methodice propo
sita [tradita].
8% Francofurti, 1579.
8% Lemgoviae, 1585.
8», FrancofurU, 1591.
2751 SCitIBONIUS, G. A. s
SGHRYYER, W. A.
(Isagoge) Physica et sphaerica doctrina,
illa T. Brigthi animadversionibus haec vero
Z. PaUhenii notis illustrata.
8% Francofurti, 1595.
8«, Francofurti, 1600.
8», Lemgoviae, 1750,
Éditions annotées de Touvrage précédent.
2752 RAIMOI^DO, A.
Discorso sopra '1 moto della trepidatione
deir ottava sfera indrizzato a tutti quelli che
hanno desiderio di viver lungamente.
4s [Verona?], 1580; 8 feuillets,
2755 GYRALDU8, L. G. =s
GIRALDI, G. G.
Operum quae extant omnium tomi duo.
2 vol. fol., Basileac, 1580. .
2 vol. fol., Lugduni Batavorum, 1696; • cum
commentario J. Facs et animadversionibus
hactenus ineditis P, Colomesi. »
2754 BEUTUER, M.
De globo astronomico et circulis.
8», Ârgentorati, [vers 1580].
2755 HALLER, R.
De mundo et ejus démentis, coelo, igné,
aëre, aqua, terra disputatione.
4«, ingolstadii, 1580.
2756 SWARTZ, H.
Elementa astronomica.
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
Traité composé à Strasbourg en 1580.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
605
2737 BRESSIUS, H. « BRESSIEU, M.
Metrices astronomiae libri IV; haec maxi-
mam partem nova est rerum astronomica-
rum et geographicarum per plana sphaeri-
caque triangula dimensionis ratio, veterique
impendio expeditior et compendiotior.
Fol., ParisHs, 158i ; fig. sur bois.
- Delambre, His, III, 1819, 449.
«758 DAIHEAU, L.
Physique Françoise , comprenant ... le
discours des choses naturelles tant célestes
que terrestres, selon les philosophes et les
plus anciens pères ou docteurs chrestiens.
8% Genèye, 4581.
3759 HILDENSAEBIUS, F. s=
HILDEIfSAEM, F.
Mundi catholica, seu cosmographîae prae-
cepta universalis.
iâ*, Argentorati, iSSI ; avec une préface de
J. Sturm[itu],
2740 HERON, A.
Scholia in Sphaeram /. de Sacro Bosco.
Dans le Recueil n« 779: 8«, Coloniae, 1581;
8*, Antuerpiae, 1582; 8«, Parisiis, 4584;
8«, Coloniae, i 590; 8«, Coloniae, i 59i; 8«, Colo-
niae, 1601; 8% Parisiis, 1619; 8«, Antuerpiae,
1673. (Voir ce n».)
«741 LUPICIWI, A.
Discorso sopra la fabrica e uso delle nuove
verghe astronomiche.
i% Fiorenza, 1582.
«74« LUPICINI, A.
Trattato delle verghe astronomiche.
4«,Piorenza, 1591.
«745 AGOSTINI, C.
Degrorbi celesti.
4% Pesaro, 1583. - Rare.
2744 RAO, C.
I meteori, i quali contengono quanto
intorno a tal materia si puô desiderare.
4S Venetia, 1582; 183 pages. — Rare.
Enlre beaucoup d*aulres choses, Pouvrage traite de
la sphère céleste, des comètes et de la voie lactée.
«745 PLEPPIUS, S.
Nova extimi coeli motus quem primum
motum vocant, explicatio; motus solaris a
superiori dependens.
8*, Genevae et Morgiis, 1582.
8% Morgiis, 1587.
«746 MAESTLIPfUS, M. «
MAE8TLIN, M.
De astronomiae principalibus et primis
fundamentis.
4», Heidelbergae, 1583.
«747 MAESTLraUS, M. =
BIAESTLIN, BI.
Epitome astronomiae, qua brevi explica-
tione omnia tam ad sphaericam quam theo-
ricam ejus partem pertinentia, ex ipsius
scientiae fontibus deducta, perspicue per
quaestiones traduntur.
8«, Heidelbergae, 1589.
8% Tubingae, 1588.
8% Tubingae, 1593.
4^ Tubingae, 1597 ; « jam nunc ab ipso auctore
diligenter recognita et aucta. »
8% Tubingae, 1598.
8», Tubingae, 1610.
8», Tubingae, 1624.
«748 HAESTLINUS, H. =
HAESTLIN, M.
Disputationes très astronomicae et geogra-
phicae.
4*, Tubingae, 159«.
Traduction.
Problema astronomicum , die Situs dcr
Stemen, Planetarum oder Cometarum zu
observirn (par Begem).
4% s. 1., [1619].
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604
SECTION I. 0UYRiLGE8 HISTORIQUES.
2749 MAESTUNUS, M. =
MAESTLIN, SI.
Disputatio de eclipsibus Solis et Lunae.
i\ Tubingae, i596.
Ouvrage très rare, inconnu àk Lalande^ dans lequel
Tauteur donne Texplicaliou aujourd'hui classique de la
lumière cendrée de la Lune.
S7tfO MAESTLINUS, M. a
MAESTLIN, M.
Uisputatio de multivariis motuum plane-
tarum apparentibus irregularitatibus.
4% Tubingae, 1606.
27ISi MAESTLIN, M.
Sa correspondance et ses MSS sont à la Bibl. impériale
de Vienne.
Les ouvrages de cet auteur sont à Tlndex librorum
prohibitorum.
2752 MAGINI, G. A.
Délie introdottioni trattato primo, dove si
tratta de' principii dell' astrologia naturale,
overo giudiciaria, addito facilissimo allo
quadropartito di Claudio Tolomeo; délie
introdottioni trattato secondo, nel quale si
espone le prattica, et uso délia efemeride;
délie introdottioni trattato terzo, délie rivo-
lutioni, overo annui ritorni del Sole; délie
introdottioni trattato quarto, délie stelle
fisse.
4», Venezia, 158^2; 208 pages. — Très rare; un
exemplaire à la Bibl. casanatensc de Rome.
Le trattalo primo comprend les pages 1 à 26; trat-
tato secondo, les pages 27 à 145; trattato terzo, les
pages 146 à 157; le trattato quarto, les pages 158 à
208.
27tf ^> MAGINUS, J. A. =
IttAGUNI, G. A.
Primum mobile, hoc est universa primi
mobilis doctrina duodecim libris contenta.
Fol., Venctiis, i603 (sur le premiei* titre 1604);
cette première édition était intitulée : Tabulae
primi mobilis quas direction um vulgo dicunt.
Fol., Bononiae et Venctiis, 4609.
Fol., Francofurti, 1613.
4«, Bononiae, 1619; par les soins de A. Ronco.
FoL, Bononiae, i63i.
A la suite sont des tables trigonométriques, qui ont
été imprimées séparément, sous le titre de Tabulae
générales ad primum mobile spectantes : fol, Venetiis,
1602; fol., Francofurti, 1610; fol., Bononiae, 1619.
» Delambre, His, III, 1819, 484.
Traduction.
Tavole del primo mobile ovvero délie
direttioni (par l'auteur).
Fol., Venetia, 1606.
27tf4 REIIfSTEIN. 4.
Schlûssel der newen im Jhar 1583 gedruck-
ten astronomischen Rechentaffel, mit der
Rechentaffel und eine deutsche Gedicht am
Ende.
4% Erffordt, s. d.
S7IStf MOrîTJOSIEU, L. de
Traité de la nouvelle cosmographie, auquel
il montre les erreurs des astronomes quant
aux triplicitez et signes.
i«, Paris, 1583 (?)
27tf6 LOniCERUS, Itt. A.
Theoria motuum coelestium juxta hypo-
thesim Copernici.
4«, Goloniae, 1583.
S7tt7 RIFIALDI, O.
Specchio di scienze, et compendio délie
cose, ne! quale sommariamente si trovano
raccolte le materie più notabili, che da'stu-
diosi d'ogni scienza possono desiderarsi,
ridotte tutte sotto i suoi capi universali.
i«, Venetia, 1583. — Rare.
A; Bologna, 1631.
Encyclopédie superûcielle.
â7tt8 GOZZE, T. Vi. di
Discorsi sopra le metheore d'AmtotUe,
ridotti in dialogo, et divisi in quattro gior-
nate.
4<*, Venetia, 1584 (des. exemplaires portent
1585). - Rare.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSAHCE.
«7U0 * * ♦
Of horary questions.
MS à la Bibl. de rUniversilc d'Oxford.
Traité écrit en 1584.
3760 S[PAIVG], J.
Fabrica baculi astronomici.
A la suite de la Cosmographia d'Apianui, éditions :
4% Antuerpiac, 1584; 4% Antuerpiae, 4592.
(Voir n» -2392.)
Trcuiuction.
La fabrique du baston astronomique par
le vulgaire dit le baston de Jacob.
A la suite de la traduction française de la Cosmo-
graphia d'Apiofiui, édition 4*, Anvers, 4581.
(Voir n» 2392.)
2761 SPAJTG, 4.
Coelestis globi compositio.
A la suite de la Cosmographia d'Àpianus, éditions:
4% Antuerpiae, 1584; 4*, Antuerpiae, 1592.
(Voir n<» 2392.)
2762 SPANG, J.
Tabula stellarum fixarum verificata ad
annum 1550.
A la suite de la Cosmographia d'Àpianus, éditions:
4*, Antuerpiae, 1584; 4s Antuerpiae, 1592.
(Voir n» 2392.)
2763 TORNAIIIIRA, T. de
Chronographia y repertorio de los tiem-
pos; Parte I, que tracta del movimento de
les cielos.
4% Pamplona, 1585.
2764 POZA, A. db
Hidrografia, sumario de la esfera, instru-
mentos de la navegacion, mareas, latitud y
longitud, con un indice de voces nâuticas.
4», Bilbao, 1585.
276tf BUGHANAIVUS, G. ^
BUCHANAN, G.
Sphaera poetarum nostri saeculi facili prin-
cipe, quinque libris descripta.
8», Parisiis, 1585.
8*, Herbornae, 1 587 ; avec supplément par /. Pin-
cierus.
Ouvrage écrit en vers.
2766 BEIfEDICTUS, J. B. =
BENEDETTI» G.
De coelo et démentis liber.
4s Lutetiae, 1585.
4% Ferrariae, 1591. — Rare; un exemplaire à
la Bibl. alessandrina de Rome.
2767
GARZONI» T.
La piazza universale di tutte le professioni
del mondo.
4% Venezia, 1585.
4*, Venetia, 1586.
4% Venetia, 1587.
4% Venetia, 1588.
4», VeneUa, 1589.
4*, Venetia, 1593.
4«, Venetia, 1595.
4«, Venetia, 1596.
4», Venetia, 1605.
4«, Venetia, 1610.
4*, Venetia, 1616.
4o, Venetia, 1617.
4% Venetia, 1626.
4*, Venetia, 1638.
4«, Venetia, 1651.
4*, VeneUa, 1665.
Ouvrage d'environ tOOO pages. En parlant des
inventeurs des choses, Tauteur traite d*alohimie, d'astro-
logie et d'astronomie.
2768 FRISCHLINUS, N. s
FRISCHLUf, N.
De astronomicae artis cum doctrina celesti
et naturali philosophica congruentia libri V.
8«, Francofurti ad Maynum, 1586.
8«, Francofurti, 1601.
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606
SECTION I. OUTRAGES HISTORIQUES.
2760 APIAJ^US, Philippos ss
BIENEWITZ, Pbilipp.
De utilitate trientis, instrumenti astrono-
mici novi, libellus, nunc primum editus.
4», Tabingae, 1586.
3770 MARINATI, A.
Délia prima parte délia somma di tutte le
scienze, nella quale si tratto di tutte le sette
arti liberali in modo taie che ciascuno potrà
da se introdursi nella gramatica, rettorica,
logica, musica, aritmetica, geometfia et
astrologia.
4S Roma, 4587.
2771 GRADOPCICUS, S. »
GRADOIVICI, G.
De universi corporel mundi natura; a
summo bono constitutione, libri quatuor.
A; Patevii, 1587.
Quelques notions de cosmographie.
2772 DEGIMATOR, H.
Libellus de stellis fixis et erraticis, non
tantum astronomis, verum etiam iis qui in
scribendis versibus se exercent, utilis; in
fine brevis additus est tractatus de stellis
crinitis, sive cometis, et stellis cadentibus.
8s Magdeburgi, 1587.
2775 TOBALDUGGI, G =
TOBALDUTI, G.
Delli dialogi della quantità et del numéro
délie sfere terrestri et celesti ; il primo della
Terra.
4% Roma, 1588; 2 pi.
2774 ANTHOniSZ, A.
Astronomische Problema.
i% s. 1., 1588.
277» PETRUS DATEItTRIEPTSIS, W. =
PETER TAW DETENTER, W.
Introductio quomodo intelligendus et ad
usum revocandus uterque globus tam coe-
lestis quam terrestris.
4% Amstelodami, 1588.
Traduction,
Inleydinge hoe men verstaan ende ghe-
bruycken sal, zoowel den céleste als terrestre
globe oft cloote, met sommigbe geometriscbe
ende arithmetische demonstratien, midtsga-
ders hoe men te rechte een quadrant zal
maecken (par l'auteur).
4s Amstelredam, 1588.
2776 PEGELIUS, ...» PEGEL, . . .
De eclipsibus, disputatio astronomica,
geometrica, physica et optica.
MS à la Bibl. publique de Casse!.
Ce maDUScrit, donl la date esl 1588 euviroD, est de
la malD de C. Rothmann,
2777 RATHARUS URSUS, N. s
RYMERS, N.
Fundamentum astronomicum, id est :
nova doctrina sinuum et triangulomm
ejusque usus in astronomica calculatione
et observatione.
4«, Argentorati, 1588.
<= Delambre, His, IV, 1831, 387.
2778 RAIMARUS URSUS, Ji. =
RYMER8, N.
Tractatus astronomicus de hypothesibus
astronomicis, seu systeniate mundano; item,
astronomicarum hypothesium a se inveota-
rum, oblatarum et editarum, contra quos-
dam, eas temerario ausu arrogantes, vendi-
catio et defensio, cum novis quibusdam
subtilissimisque compendiis et artificiis in
nova doctrina sinuum et triangulorum.
4«, Pragae, 1597.
= Delambre, His, IV, 1821, 294.
2770 PYTHOPHAEUS, L. L.
De astronomia.
4*, , 1589.
2780 GERLAGHIUS, H. »
GERLACH, H.
Orbes duo de Sole et Luna.
8», Witebergae, 1589.
8«, Wittebergae, 1591.
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ASTRONOMES DE LÀ REtlAISSANGB.
a07
S78i ZABAJIELLA» J. r=
ZABAJIELLA, I.
De rébus naturalibus libri XXX, quibus
quaestiones quae ab Aristotelis interpretibus
hodie tractari soient, accurate discutiuntur.
4S Patavii, 4589.
i% Venetiis, i»90.
A; Venetiis, 1591.
4«, Venetiis, i59â.
4S Patavii, 1594; reproduction de Tédition de
4589.
4«, Coloniae, 4602; reproduction de Tédition de
4593.
4% Tarvisii, 4604; marquée o editio décima. •
Si cette indication est exacte, trois éditions
antérieures doivent nous être restées incon-
nues.
4% Coloniae, 4697.
2782 ZABAIŒLLA, J. «
ZABARELLA, I.
Lectiones in quartum librum Meteororum
Aristotelis.
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
9788 AGCORAMBOmJS, F. s=
AGCOlLAMBOni, F.
Opéra.
Fol., Roma, 1590.
On y trouve sous le n« 4) : De Ûuxu et reûuxu maris.
2784 EUGUBmUS, A. e
AGCOEAMBOni, A.
Cosmopoeia.
4«, Venetiis, 4591.
Inscrit à Tlndex librorum prohibitorum.
2788 HOOD, T.
The use of the coelestial globe in piano,
set forth in two hémisphères.
4*, London, 4590.
2786 BTRGIUS, J. =s BORGI, J.
Observatio Hartis cum sextante anno 1590.
MS à la Bibl. publique de Gassel.
- Zurich, Vjh, XVII, 4872, 387 (par R, Wolf).
2787 SGHOrîBUBGIUS, H. e
SGHOUBURG, H.
Doctrina de motibus orbium coelestium
Jani et Saturni.
4«, Coloniae, 4590.
4G«, Coloniae, 4590.
2788 BAJIZOTIUS, H. =
RANTZAU, H. toi
Calendarium ranzovianum ad elevationem
poli 55 grad. tam in usum medicorum quam
astrologorum aliorumque hominum literato-
rum conscriptum, quo posteritas non solum
per aliquot secula sine insigni errore uti :
sed idem etiam facile ad alias elevationes
poli accommodare, qui volet, poterit.
Fol., Hamburgi, 4590.
4% Lipsiae, 4593.
Fol., Bononiae, 1664.
2789 ST£VEmJS, S. s STÉTIIV, S.
Libri III de motu coeli.
8s Lugduni Batavorum, 1 590.
2790 STETIN, 8.
Wisconstige gedachtenissen.
2 vol. fol., Leiden, 4605-08.
Le vol. 1 contient Tastronomie spbérique avec la
trigonométrie, la cosmographie ou géographie et Tastro-
nomie, qui n*e8t autre que le texte hollandais de sou
De molu coeli. (Voir n« 2789.)
Traductioni,
Hypomnemata mathematica (par W. Si^el-
liusji.
4 vol. fol., Lugduni Batavorum, 4605-08.
Dans le vol. 1 se trouve Tastronomie sphérique avec
la trigonométrie; dans le vol. Il, Tastronomie.
Œuvres mathématiques (par A. Girard).
6 vol. 4*, Leyde, 4634; des presses d'Elzevir.
Le vol 11 contient la cosmographie, la droctrine des
triangles et Tastronomie.
2791 BONAUnGUS, F. « BOFIAMICI, F.
De motu libri X quibus generalia naturalis
philosophiae principia summo studio col-
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«08
SECTION I. ODYRAGBS HISTORIQUES.
lecta continentur, nec non universae quae-
stiones ad libres de physico auditu, de coelo,
de ortu, et interitu pertinentes explicantur,
multa item Aristotelis loca explanantur, et
graecorum, Averrois, aliorumque doctorum
sententiae ad thèses peripateticas diriguntur.
8s Florentiae, 4591.
A la Ad de roavrage Fauteur donne une idée du
système de Copernic.
2792 DOUSA» J. = TAPIDER DOES, 4.
Rerum coelestium liber primus.
8«, Lugduni Batavorum, 4591.
Premier chant d*un poème dont la suite n*a pas paru.
2795 BACHMAnUS, A. G. »
BACHMAN, A. G.
Epitome doctrinae de primo motu.
8s Wittebergae, 4591.
2794 KACZKI, T. D. M. C.
Adjuncta quinque in sextum Sphaerae de
Sacro Bosco.
8*, , 4594.
279tf PATRIGIUS, F. sa PATRIZZI, F.
Nova de universis philosophia, libris L
comprehensa, in qua aristotelica methodo
non per motum sed per lucera et lumina ad
primam caussam ascenditur.
Adjecta sunt :
Zoroastris, cccxx oracula ex platonicis col-
lecta, latine reddita. [L.]
Hermetis Trismegisti libelli integri xx et
fragmenta, quotcunque reperiuntur. [G.-L.]
Asdepii très libelli. [G.-L.]
Hystica Aegyptiorum et Chaldaeorum a
Platone dictata, ab Aristotele excerpta et
perscripta philosophia.
Platonicorum dialogorum novus inventus
ordo scientificus.
Fol., Ferrarae, 4594. — Excessivement rare; un
exemplaire à la Bibl. nationale de Paris et
un à la Bibl. de la ville de Halle.
46«, Hambui^i, 4593; contenant les A^iecta
seulement, sans les textes grecs.
279B ROMANUS, A. ^ ROBfAITf, A.
Ouranographia sive coeli descriptio, in
qua praeter alla, coelorum numerus et ordo
methodo inquiruntur.
4*, Antuerpiae, 4594.
4% Antuerpiae, 4595.
2797 ROMAnUS, A. » ROMAIN, A.
Hathesis polemica.
8«, Francofurti, 4005.
Cet ouvrage contient entre autres : De aslronomia et
uranographia; De astrologia sive astromantia.
279B ROMAnUS, A. = ROMAIPI, A.
Spéculum astronomicum, sive organum
forma mappae expressum, in quo iicet im-
mobili omnes qui in primo coelo primoque
mobili spectari soient motus per canones
planissime sine ullius regulae aut volvelli
beneficio repraesentantur.
4«, Lovanii, 4606.
2799 GAJIPAFfELLA, T.
Philosophia sensibus demonstrata, et in
octo disputationes distincta, adversus eos qui
proprio arbitratu non autem sensata duce
natura philosophati sunt..,, cum vera defen-
sione 0. Telesii.
4% Neapoli, 4594.
Trois de ces huit dissertations ont des rapports avec
Pastronomie; ce sont : n* 3) de coelo et mundo;
n<> 4) de démentis; n« 5) de usu oblique laU Solis.
Cet ouvrage est à Tlndex librorum prohibitorum.
2800 GAMPANELLA, T.
Œuvres choisies.
48«, Paris, 4844.
2801 GAMPAHELLA, T.
Opère illustrate da A. iTAncona.
2 vol. 46«, Toriiio, 4854.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
609
S80S HAGIUS, J.
Calculus eclipsium facillimus.
MS à la Bibl. impériale de Vienoc.
Daté i 591.
2805 HAGIUS, J.
Annotatio in Sphaeram ProclL
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Dalé 1591.
2804 ROSACCIO, G.
II teatro del cielo e délia Terra.
12», Trevigi, 1591 ; avec cartes,
i», Venezia, i597; fig., dont une est astrono-
mique.
4s Firenze, 1599.
8», Trevigi, 1642.
8% Trevigi, i 666.
8», Trevigi, 4674.
8». Trevigi, 4686.
8% Trevigi, 4693.
2805 ROSACCIO, G.
Il mondo e le sue parti.
42% Firenze, 4595.
2806 ROSACGIO, G.
Monde elementare et céleste.
8% Verona, 4596; fig.
8% Trevigi, 4604.
2807 ROSACGIO, G.
Discorsi nelli quali si tratta brevemente
dell' eternità, dell' evo, del tempo, del lustro,
deir era, dell' anno, délie stagioni, de i mesi,
settimane, et giorni, dell' elevatione del Sole,
et far délia Luna perpetuamente, et altre cose
à tal materia appartinenti.
8o, Venetia, 4597.
12«, Firenze, 1599.
8% Venetia, 4604.
Il existe une 4« édition dont nous ne connnaissons ni
la date ni le lieu d'impression.
2808 HOHENFELDER, N. =
HOHEI^FELD, M.
De diebus naturalibus et artificialibus.
4«, Tubingae, 4592.
2809 HOHEPCF£LD, M.
Disputatio de eclipsibus Solis et Lunae.
4», Tubingae, 4596.
2810 AYELLAR, A. do
De esfera, en suc uso.
8», Coimbra, 4592.
2811 ATELLAR, A. do
Sphaerae utriusque tabella.
8», Goimbrae, 4593.
2812 ATELLAR, A do
Ëxpositio in Theoricas septem planetarum
et octavae sphaerae Purbachii.
8», Goimbrae, 4595 (?)
2815 FmCKIUS, T, t=» FINCKE, T.
Thèses de hypothesibus astronomieis ,
dimensionibus mundi et primi motus cir-
culis.
4«, Hafniae, 4592.
2814 FIFIGKIUS» T. = FINGKE, T.
Thèses de ortu ac occasu siderum matbe-
maticae.
4«, Hafniae, 4595.
28itt FINCKIUS, T. = FIFIGKE, T.
Thèses de diebus ac noctibus.
4», Hafniae, 4601.
2816 FinGKIUS, T. = FINGKE, T.
Methodica tractatio doctrinae sphaericae.
42%Goburgi, 4626.
77
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610
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
2817 METIUS, A.
Institutionum astronomicarum tomi très,
in quibus praecepta et praxis per sphaeram,
cum solidam ac planam, tum triangulorum
doctrinam parti m in planisphaerio, partim
numeris exhibitam declarantur.
8<>» Franckcrae, 4592.
8«, Franckcrae, 4605 (des exemplaires ont 1606).
8s Franekcrac, 4608; augmenté d'un Tractatus
de novis auctoris instrumcntis et modo quo
stellarum fixarum situs motusque Solis per
eadcm observantur.
4S Franekerae, 4614; avec Faddition précédente.
8«, Franekerae, 4626.
4S Franekcrac, 4630; comme Tédition de 4608;
avec des tables trigonométriques et astrono-
miques.
Traduction.
(Nieuwe) [astronomiche en] geographische
onderwysinghe, waarin ghehandelt wordt
die besehryvinghe en de afmetinghe des
aertsche globe, ende van zyn ghebruyck;
mitsgaders een grondelyke onderwysinghe
van de principale puncten der zeevaert (par
l'auteur).
4», Francker, 4644; fig.
4% Amsterdam, 4624 ; sous le titre: Fondamentale
ende grondelycke onderwysinge van de sterre-
konst, ende besehryvinghe der Aerden, door
het gebruik van de heraelschc en aerdsche
globen.
4% Amsterdam, 4632; la partie relative à la navi-
gation seulement.
2818 METIUS, A.
Doctrinae sphaericae libri V, de apparen-
tiis primi mobilis, de observatione astrorum,
de ratione conficiendi sciaterica.
8», Franekerae, 1598.
42% Franekerae, 4598.
Une prétendue édition de Fi'ancfort de 1593 n*a pas
d'existence réelle.
28i» METILS, A.
Astronomiae brevis, civilis, delucida com-
mentatio.
8«, Franekerae, 4606.
2820 BtETIUS, A.
De genuino usu utriusque globi tractatus;
adjecta est nova sciatericorum et artis navi-
gandi ratio novis instrumcntis et inventioni-
bus illustrata.
4% Franekerae, 4611.
4®, Franequerae, 4624.
8«, Arostelodami, 4626.
2821 METIUS, A.
Problemata aslronomica geometrice de-
lineata.
4% Lugduni Batavorum, 4625.
2822 METIUS, A.
Primum mobile astronomice, sciogra-
phice, geographice et hydrographice expli-
catum.
4 tomes en 4 vol. 4% Amslelodamî, 4634; avec
portrait de Tauteur.
4% Amstelodami, 4632 (des exemplaires ont
1633); revu et augmenté par G» Blaeu.
•=> Delambre, His, V, 4824, 427.
2823 METIUS, A.
De theoria et motu Solis liber singularis.
4«, Amstelodami, 1633.
2824 METIUS, A.
Arithmeticae libri II, et geometricae libri
VI. Scilicet : trigonometria planorum; geo-
daesia; usus circini et regulae proportionalis;
architectura militaris; problemata astrono-
mica; sciaterica horologia.
8% Franekerae, 4633.
4«, Lugduni Batavorum, 4640.
Le texte est en hollandais.
282tf METIUS, A.
Opéra omnia astronomica.
3 tomes 4«, Amstelodami, 4633.
Dans le tome 1 le Primum mobile; dans le tome II les
Institutlonesastronomicae; dans le tome 111 les ouvrages
divers.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
611
2Ui6 URSINUS, J.
Explicatio Sphaerae de Sacro Bosco,
8s , i593.
«8«7 * ♦ ♦
Commentarii Collegii conimbricensis So-
cietatis Jesu in quatuor libros de Coelo,
Meteorologicos et Parva naturalia [Aristo-
telisl
4S Ulysipone, 1595.
4% Lugduni, 1595; la date d'impression est à la
fin du volume,
i», Coloniae, 4596.
4S Moguntiae, 4596.
4<*, Coloniae, 1599 (des exemplaires portent
4600).
4«, Venetiis, 4606.
4», Lugduni, 4608.
4s Lugduni, 4646.
4«, Coloniac, 4648.
4% Coloniae, 4634 ; nouveau litre mis à Tédition
précédente.
2828 GOES, M. A =: GOES, M. de
Commentarii in quatuor libros Aristotelis
stagiritae De coelo.
4% Olyssipone, 4593; formant le t. 11 des Com-
mentarii Collegii Conimbricensis.
4% Lugduni, 4594; on y a ajouté le texte d'ilrt-
stote en regard de la version latine.
2829 SANDERSOniUS, G. »
SAPTDERSOI^, W.
Tractatus de globis et eorum usu.
4% Londini, 4594.
2850 BELLINATO, F.
Compendio di cosmografia in dialogo.
Dans la traduction italienne de la Margarita
philosophica de Reisch, 4% Vinegia, 4594.
(Voir n» 2250.)
2831 HLLSILS, L. = HUL8E, L
Ocularis et radicalis demonstratio usus
quadrantis.
4% Norimbergae, 4596.
2852 MARIUS, S. = MAYER, S.
Hypothèses de systemate mundi.
4«, Norimbergae, 1596.
2855 MARIIJ8, 8. = MAYER. S.
Tabulae directionum novae universae
Europae inservientes.
4% Norimbergae, 4599.
2854 MEN11J8, M.
Ëxemplum calculi plenilunii ecliptici.
4s Regiomonli, 4596.
2855 MENIUS, IH
Demonstratio calculi novilunii ecliptici.
4«, Regiomonli, 4598.
2856 FRAWZItS, W.
Thèses de mundo.
4s Witebergae, 4596.
2857 SMELLIUS, W. =
8NFXL VAH ROYEPt, R. F. [W.]
In Sphaeram Conielii Valerii praelectiones,
cum lectissimis aliorum commentationibus
et animadversionibus sedulo coilatae.
8% Franequerac, 4596.
2858 SnELLIU8, W. «
831ELL VAS ROYEN, R. F. [W].
Annotationes in Ethicam physicam sphae-
ricam Cornelii Valerii.
8s Lugduni Batavorum, 1596.
2839 PICCOLOMIIMEL'8, F. =
PICCOLOxHI^iI, F.
Librorum ad scientiam de natura attinen-
tium pars la. Ha, Illa, IVa, Va.
5 vol. fol., Venetiis, 4596.
5 vol. 4», Francofurti, 4597.
5 vol. 8«, Francofurti, 4627.
On y trouve, entre autres choses, uue longue liste
d'auieurs qui ont défendu le mouvement de la Terre.
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619
SECTION I. OUYRAGRS HISTORIQUES.
3840 PIGCOLOniINEUS, F. «
PICCOLOMIPTI, F.
In libres Aristotelis de coelo.
Fol., Venctiis, 4607.
io, MoguDliae, 1608.
2841 KEPLER, J.
Prodromus dissertationum cosmographi-
carum, continens mysterium cosmographi-
cum de admirabili proportioni orbium coe-
lestium, deque causis coelorum numeri,
magnitudinis , motuumque periodieorum
geûuinis et propriis, demonstratum per
quinque regularia corpora geometrica.
4sTubingae, i596.
Fol., Francofurti, 462i ; à cette réimpression est
ajoutée une Âpologia pro suo opère Harmonices
muodi, et la Narratio prima de Joachim
Rheticus. (Voir n» 2487.)
L*auteur s'occupe, daos cet ouvrage, de la loi des
distances des planètes au Soleil.
= Delambre, His, IV, 18Si,3i4.
3842 KEPLER, J.
Ad Vitellionem paralipomena, quibusastro-
nomiae pars optica traditur; potissimum de
artificiosa observatione et aestimatione dia-
inetrorum, deliquiorumque Solis et Lunae.
i; Francofurti, 1604.
Cet ouvrage est divisé en onze chapitres, dont les
cinq premiers sont relatifs à Toplique, et dont les six
derniers traitent d'astronomie. Dans les premiers se
trouvent, entre autres, la construction de Toeil et Tessai
de calculer les réfractions dans Phypotbèse d'une
densité uniforme de Tatmosphère. Dans les seconds,
Tauteur résume les bases de la science, et donne en
particulier, pour calculer les éclipses, la méthode
pratique qui a conservé son nom.
'= DiXÀMBRE, His, IV, I82i, 36i.
2843 KEPLER, J.
De Stella nova in pede Serpentarii et qui
sub ejus exortum de novo iniit, trigono
igneo, libellus astronômicis, physicis, meta-
pbysicis et astrologicis disputationibus en-
doxois et paradoxois plenus.
4«, Pragae, 1606.
Cet ouvrage sur rétoiie nouvelle de 1604 appartient
plus proprement ^ notre t. III, ob il sera repris avec
d*aulres publications de Kepler sur la même étoile
temporaire. Nous avons cru cependant devoir le men-
tionner ici à cause des considérations générales qu*il
renferme.
^ Deumbre, His, IV, 182t, 380.
2844 KEPLER, J.
Eclogae chronicae ex epistolis doctissimo-
rum aliquot virorum et suis mutuis.
4% Francofurti, 1614.
284» KEPLER, J.
De novis inventis instrumentis, et modo
quo per eadem stellarum fixarum situs
Solisque motus annuus observantur.
8«, s. 1. n. d.
2846 HANSCHIUS, M. G. es
HAI^SCH, M. G.
Epistola de opère Kepleriano anekdotd,
cui Hipparchi nomen est ad omnes astrono-
miae consultos caeterosque qui siderum
scientia delectantur.
4«, Lipsiae, 1709.
Dans le traité longtemps inédit dont il s*agit ici,
Kepler développait le moyen par lequel Hipparque
cherchait les parallaxes à Taide des éclipses de Lune.
« Leipzig, AcE, 4709, 141 ; 1717, 242.
2847 KEPLER, J.
Opéra omnia, edidit C. Frisch.
8 vol. 8% Frankofurti a. M. (Francofurti a. M. à
partir du t. V) et Erlangac, 1858-71; avec
planches, et portrait de Kepler au t. VIII; ce
dernier tome est en deux parties, datées 1870
et 1871.
Voici la distribution des matières dans cet ouvrage :
Vol. 1, 1858: Prodromus dissertationum cosmographi-
carum (p. 1); Apologia Tychonis contra R. Ursum
(p. 215); Literae de rébus astrologicis (p. 389); Calen-
daria in annos 1598 et 1599 (p. 392); De fundnmentis
astrologiae cerlioribus (p. 417); Judicium de trigono
igneo (p. 439); Prognosticum in annum 1605 (p. 451);
Bericht vom neuen Stern 1604 (p. 473); Prognosticum
in aniios 1618 et 1619 (p. 479); Responsio ad Roesli-
num (p. 495); Tertius interveniens (p. 543).
Vol. Il, 18.'$9 : Âd Vitellionem paralipomena seu
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
615
asUronomiae pars optica (p. 1); De tubo opiico (p. 447);
DisserUlio cum Duncio sidereo (p. 485); Narrât io de
ot>servaiis Jovis satellilibus(p. 507); Dioptrice (p. 515);
De Stella Dova in Serpenlario (p. 575); De Stella nova in
Cygno (p. 751); Phaenomenon singulare seu Mercurius
io Sole visus (p. 773).
Vol. III, 1860 : Aslronomia nova seu commentarii de
molibus stellae Martis (p. 1); Fragmenta sludiorum
astronomicorum (p. 551 ; d'après les MSS de Pouikova,
fragments sur Hipparque et sur la Lune, calculs des
éclipses de Lune, sur les tables lunaires); Kpislola de
Solisdeliquio(p. 7i6).
Vol. IV, 1865 : Dialogus de calendario gregoriano
(p 9); Judiciunn de calendario gregoriano (p. 58); Do
temporis initio seu de mundi aetate (p. 138); Chrono-
logia (p. 131); Ex Petavii libro de doctrina teniporum
(p. 153); De Jesu Chrisli vero anno natalilio (p. 175);
Tentscher Bericbt von Geburtsjahr Cbrisli (p. 201);
Responsio ad Setbum Calvisium (p. 270); De vero anno
quo Dei filius bumanam naturam assumit (p. 279);
Eclogae chronicae (p. 369); Kanones puériles (p. 483);
Synopsis aerarumusualium (p. 5(5): Siereometria dolio-
rum (p. 545).
Vol. V. 1864: Harmonlce mundi (p. 75); Excerptaex
Ptolemaei Harmouicis (p. 335, d*après un MS de Poul-
kofa); Apologia pro opère Harmonices mundi (p. 413);
Ausszug aass der uralten Messekunst Archimedis
(p. 481); Judicium de mensuris (p. 616, d'après un MS
de Poaikova); Mensurae civitatis lllmensîs (p. 627);
Machina bydraulica (p. 633, d'après un MS de Poulkova).
Vol. VI, 1866 : Epitome astronomiae coperuicaiiae
(p. 113); Tabulae rudolpbinae (p. 613); Cousideratio
observalioDum Regiomonlani et Wallbrri (p. 725).
Vol. VU, 1868 : Berichl von dem Komelen des Jabrs
1607 (p. 23); De cometis (p. 45); Tycbonis Brahei
Hyperaspistes (p. 161); Cbilias logarithmorum (p. 317);
Praecepta ex tabulis rudolpbinis (p. 409); Ex epbeme-
ridum voluniioe (p. 479); Responsio ad epislolam
J. Barlscbii (p. 581); De raris mirisque anni 1631 pbae-
noroenis admonitio (p. 589); Responsio ad epistolam
Terrenlii (p. 667); Diseurs von der grossen Conjunclion
1623 (p. 685); De nive sexangula (p. 715;; Versio iibri
Arislotelis de mundo, cap. 13 (p. 733, d'après les MSS de
Poulkova); lu libellum SIeidani (p. 751; id.); De origine
gentium (p. 788, id.); De septuaginia bebdomadibus in
Daniele (p. 803, id.).
Vol. VIII, Pars I, 1870 : Bericbt von den Finslernissen
der Jabre 16i0 und 1621 (p. 3); Somnium seu de astro*
nomia lunari (p. 21); Appendix geograpbica ad Guldinum
(p. 67); Plutarchi libellus de faciein Luna latine redditus
(p. 76); Unterricbt von H. Sacrament (p. 124); Elegiae
(p 130);Collectaneaexcodicibus puikovieosibus (p. 145
contenant entre autres des recbercbes sur le calendrier
et des notes d'astrologie, parmi lesquelles les boroscopes
de Rodolpbe 11 et de Wallenslein). — Pars II, 1871 :
Historia asironomiae seculo XVI (p. 563, par C Frisch^
mentionnée à notre t. Il, col 1557) ; Repleri Vita (p. 668,
par C. Frisch, mentionnée ^ notre i. 11, col. 175).
= lena, Vhd, XXVII. iSCO (par C. von Liitrow), reproduit
dans WfA, III, 1860, tëO. - Leipzig, Vjh, IV, i869, 79 (par
E. Schônfeld). - Bma,, XI, 1876, 49 (par H. B[rocard]), —
NAMj, XVII, i878, 34.
i848 KEPLER, J.
Les MSS de Kepler, acquis par Hanscb des bériliers
d'Hevelius, forment dix-buit volumes, aujourd'hui
conservés à TObservatoire de Poulkova. Ceux encore
inédits, ayant un caractère astronomique, sont :
Âdversaria tabularum lunarium , cum
calendario in anno 1603.
De Stella nova, Kepleri annotata et obser-
valiones, aliorumque epistolae.
Epistolae Kepleri.
En latin et en allemand.
Epistolae Davidis Frabricii ad Keplerum
cum responsionibus, 1601-09.
Demonstrationes m'otuum Mercurii et Ve-
neris.
Commentaria anecdota in theoriam Martis.
Documenta observatarum et examinata-
rum eclipsium.
Chronologia reformata.
De quadrantibus libellus.
= Leipzig, AcE, 1714, 240. - BdB, VIII, 1875, 608.
La Bibl. palatine de Vienne po.ssède, en outre, les
suivants :
Ad parallaxin Lunae investigandam.
Tabulae astrologicae pro genethliaco Al-
berti archiducis Austriae.
De Luna speculatio.
Observatio eclipsis Solis 2. Octobris anni
1605.
Epochae mediorum motuum Lunae in
annis collectis.
Tabulae de profectionibus annuis.
De locis planetarum.
Pro vero loco novae stellae anni 1604.
Calculi varii de cyclis et epicyclis planeta-
rum.
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6U
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Tabulae aequationum differentiarum et
distantiarum.
Lunaria.
Juditium de hypothesibus tychonianis.
Varii calcul! in usum calendariographiae.
Tabulae astronomicae : tabula aspectuum,
iTiensura directionum , directio horosco-
pii, etc.
De eclipsi solari ab Hilario Allobello sup-
putata.
Pro parallaxibus Lunae observationes.
Pro extensione tabulae lunaris.
Responsio ad quaestionem an juxta astro-
logiam Caesareae Majestati periculum hoc
anno instet.
Revolutio annorum aetatis 51 et 52 laben-
tium hoc anno Christi 1603.
Se rapporte à Tempereur Rodolphe II.
Kepler avail aussi composé ud ouvrage qui n*a pas
élé imprimé, et dont le MS*paratt perdu, « sur Tobli-
quité de l'écliplique ».
2840 MTTEH, F.
Instructio instrumentalis quadrantis novi,
das ist Beschreibung und Unterricht eines
newen Quadranten mitwelchem man allerley
Gebàude, dessgleichen in den Graden der
Gestirnhôch die Minuten finden kan.
i%,Nûrnberg, 1597.
2850 RITTER, F.
Horoscop 2ur Bestimmung der Tageszeit
und der Lange der Tage.
Fol., Nûrnberg, 4610.
28l$l ROESLII^U8, H. = RÔSZLIN, H.
De opère Dei creationis, seu de mundo,
hypothèses.
4», Francofurti, 1897.
2852 ROESSLINUS, H. = RÔSZLIN, H.
Tractatus meleorologico-physicus.
4S Slrassburg, 4597.
Texte en allemand.
2853 ASLACHUS, C. z= ASLACUS, C.
Denaturacoeli triplicis libelli très, quorum
I, de coelo aereo, II de coelo sidereo, III de
coelo perpetuo, e sacrarum litterarum et
praestentium philosophorum thesauris con-
cinnati.
4% Sigenae Nassoviorum, 1597.
2854 ASLACUS, C.
De mundo dissertatio la, de ejusdem défi-
nitione, causis et adjunctis quibusdam.
4% Hafniae, 1605.
2855 ASLACU8, C.
De mundo; dissertatio lia, de ejusdem
partibus et potissimum coelo.
4% Hafniae, 1606.
2856 ASLACUS, C
De rt)undo; dissertatio Illa, de intima aëris
regione et potissimum aquis coelestibus.
4*, Hafniae, 4607.
2857 LAUREDANUS, P.
In Aristotelis de coelo commentaria.
4% Venctîis, 4598.
2858 ROCAMORA, . . .
Esfera del uni verso.
4«, Madrid, 1599.
2859 ♦ ♦ ♦
Problemata astronomica.
4sRomae, 1599.
2860 HERLIGH, D.
Kurze Erklàrung, wie man die Sonnen-
finsternisse ohne Beschwerung oder Verlet-
zung der Augen ansehen moge.
4«, Stetlin, 1599.
2861 SEWNERTU8, D = SENNERT, D.
Dissertationes IX de mundo.
4% Witebergae, 1599.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
618
2862 GUWTZENHUSANU8, 8. M. =
GUNTZENHAUS, S. M.
Tabulae directionum novae, universae
Europae inservientes.
4«, Norimbergae, i599.
Cet ouvrage serait-il le même attribué à S. Marins
au n« 2833 ?
2865 PITI8CUS, B.
Problematum astronomicorum lib. III.
4S Prancofurti, 1599.
Inséré à la suite de ses Trîgonometriae libri V,
A% Auguslae Vindeiicorum, 1600.
2864 CASiUAWNUS, O. = CASBIANN, O.
Cosmopoeia et uranographia christiana,
commentationum physicarum syndromus de
mundo in génère et eoelo.
8», Francofurti, 4599.
2868 LOEW, J. G
De mundo.
, 1600.
2866 PETREiUS, J.
Centurîa thesium physicarum de coelo et
Terra.
4«, Marpurgi, 1600.
2867 MAJOLUS, S. = MAJOLO, S.
Dierum canicularium tomi septem, colo-
quiis quadraginta sex, physicis novis ac
penitus admirandis neenon lectu jucundis
. . . absolut! .
4% Urselliis, 1600.
A% Moguntiae, 1607.
Fol., Moguntiae, i6iO.
Fol., Francofurli, 1619. •
Fol., Francofurti, 1642.
Espèce d^encyclopédie, daus laquelle Tauteur a traité
entre autres sujets, avec une certaine étendue, de la
distance des astres et des marées.
Traduction.
Les jours caniculaires c'est-à-dire XXIII
excellents discours des choses naturelles et
surnaturelles (par Rosset).
4«, Paris, 1610.
4», Paris, 1643.
2868 BRUNO, G.
Opère, ora per la prima volta raccolte,
correcte epubblicate da À. Wagner,
2 vol. 8% Lipsiae, 1829-30.
Ce sont les œuvres italiennes. Le Deir infinito est au
vol. I, (Pour cet ouvrage, voir Sect. XI, Systèmes du
monde.)
2869 BRUPÏUS, J. = BRUNO, G.
Scripta quae latine confecit omnia, colle-
git, praefatione instruxit, mendisque expur-
gavit innumeris A, F. Grôfer.
2 vol. 8«, Stuttgardiae et Parisiis» 1834-36.
Le De innumerabilibus est au vol. 11. (Pour ce traité,
voir SecL XI, Systèmes du monde.)
2870 GILBERTUS, G. = GILBERT, W.
De magnete magneticisque corporibus, et
de magno magnete Tellure, philosophia
nova, plurimis argumentis demonstrata.
4% Londini, 1600« .
4% Sedani, 1633.
Quoi qu'en aient dit certains bibliographes, il n*y a
pas eu d'autres éditions. C'est dans cet ouvrage que
Kepler a puisé une partie de ses idées sur Tattraction
et sur les vertus motrices des corps célestes (Cas, Vil,
tSââ, 133).
2871 GILBERTUS, G. s GILBERT, W.
De mundo nostro sublunari philosophia
nova, opus posthumum ex musaeo (7. Bos-
welli.
4% Amstelodamî, 1651; publié par t. Gmterus.
2872 HOFlttAJîI^US» A. =
HOFMANN, A.
Disputatio astronomica de eclipsibus ter-
restribus.
4«, Lipsiae, 1600.
2875 BLUFIDEYILLE, T.
Théories of the planets, together with the
making of two instruments for seamen to
find out the latitude without seeing of Sun,
Moon or stars, invented by Dr. Gilbert.
4«, Londou, 1600.
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616
SECTION I. OUVRAGES HISTOllIQUES.
2874 BLOI^DETILLUS, T. =
BLUMDETILLE, T.
De cosmographia, astronomia, geographia
et navigatione.
i», Londini, 4632.
2875 DEE, J.
De sphaera Pythagorae.
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
2876 DEE, J.
Epilogismus calculi diurnus planetaruiti
tum longitudinis tum latitudinis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
2877 DEE, J.
Cet auteur, mort eu 1608, a laissé en outre les MSS
suivants :
Tractatus de planetis.
Tractatus de annule astronomico.
Mentionnés par Tanner, Uibliotheca briiannîco-
hibernica; fol., Londini, 1748.
2878 DRUWAEUS, G. = DRUNÉE, G.
Cet auteur, mon en 1601, a laissé les MSS astrono-
miques suivants, qui étaient conservés à Tabbaye de
ToDgerloo, en Belgique :
Tabulae parallaxeos seu diversitatis aspec-
tus.
De ortu et occasu.
De mediatione coeli siderum.
De usu quadrantis astrolabîi,
XVII« SIÈCLE.
(Jusqu'à l'apparition du « Dialogo « de Galilée en 1632.)
2879 VALABIO,
Discorso astronomico.
4^ Verona, 1601.
2830 CH4II1BER, J.
Oratio de encomio astronomiae,
iS Londini, 4601.
2881 nOCKEPfBACH, A.
Tractatus novus et utilis de Sole publiée
expositus in collegio franco fordiano anno
d598.
4S Francofurli, 1601.
2882 SCHROTER, B. = SCHRÔTER, R.
Theoremata astronomica de hypothesium
sphaericarum seu circulorum doctrina.
^% Hcidcibergae, 4601.
2883 CHRISTMAI^I^US, J. =
CHRI8TMAPr, J.
Observationum solarium libri très, in
quibus expl icatur verus motus Solis in zodiaco
et universa doctrina triangulorum ad rationes
apparentium coelestium accommodatur.
4», Basilcae, 1601.
2884 GHRISTJMAI^NUS, J =
CHRISTMAN, J.
Theoria Lunae, ex novis hypothesibus et
observationibus demonslrata.
Fol., Heidelbergac, 46 H.
288» ZARLII^O, G.
Tutte le opère.
4 tomes en 2 vol. fol., Venetia, 4602.
2886 * * *
Elementa astronomica.
8% Anluerpiae, 1602.
2887 TORPORLAEUS, N. s:
TORPORLEY, W.
Diclides cyclometricae, seu valvae aslrono-
micae universales, omnia artis totius munera
psephophoretica in sat modicis finibus dua-
rum tabularum methodo nova generali et
facillima, continentes.
i% Londini, 1602; fig. sur bois,
4<», Francofurti, 1603.
= Delambre, His, V, 182^,36.
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ASTI\ONOMES DE LA RENAISSANCK.
617
2888 FIGUEIREDO, M. dr
Chronographia.
iS Lisboa, itf03.
Texte portugais. Cet ouvrage contient différents
traités sur la sphère, la cosmographie, la navigation,
Tastrologie agricole, et un pronostic au sujet des éclipses
et des comètes.
2889 RADENICIUS, J. =
RADENITZ, J.
De coelo et sphaeris eoelestibus.
4% Regiomonti, 1603.
M90 8HOMAGER, E. J.
In mathematlcas eommentationes prodro-
mus, de praestantia astronomiae.
4s Hafniae, 1603.
S891 GOCLENIUS, R.
Cosmographiae, seu sphaerae mundi, hoc
est, astronomiae et geographiae rudimenta.
8», Francofurli, 1603.
8% Coloniae, 1605.
2892 GOCLEPilUS, R.
Idea philosophiae platonicae, specillum
naturalis radiaturae, id est : opticae, motus
Solis, cometarum natura et locus tonitruorum
et fulminum memorabilia.
8% Marpurgi, 1642 (des exemplaires ont 1613).
8s Lipsiae, 1629.
2893 GOCLENIUS, R.
Synopsis methodica geometriae, astrono-
miae, astrologiae, opticae et geographiae.
8», Francofurti, 16iO.
2894 TIETA, F. =r TIÈTE, F.
Ad harmonicon coeleste libri quinque
priores.
M S à la Bibl. nationale de Paris.
VièieesX mort en 1603.
2898 TALEIlTOPfUS, J. =
TALENTOni, G.
De supremae sphaerae loco disceptatio.
i\ Venellis, 1604.
2896 JOHANNES, G.
Thèses de sphaerae definitione et divisione.
4% Hafniae, 1604.
2897 JOHANrîES, C.
Thèses de circulis sphaerae.
4», Hafniae, 160».
2898 JOHANRES, C.
Thèses de zonis.
4% Hafniae, 1606.
2899 ARGOLUS, A. = ARGOU, A.
Problemata astronomica triangulorum ope
demonstrata per sinus, tangentes et sécantes
et sola multiplicatione, absque divisione.
4«, Romae, 1604.
2900 ARGOLUS, A. » ARGOU, A.
Pandosion sphaericum, in quo singula in
elementaribus regionibus atque aetherea
mathematice pertractantur.
4% Patavii, 1644; frontispice, fig. sur bois,
portrait de Fauteur, tables numériques.
4<>, Patavii, 1653; « editio secunda emendatior
et auctior. •
Cet ouvrage est un traité d*astronomie, mêlé d*UD
peu d*astrologie.
2901 LAUREUS, M. A.
Polyantheae in libros meteorologicos Ari-
stotelis atque Pontani liber I.
4s Neapoli, 1605.
2902 GENTILE, P. G.
Dell' armonia del mondo, lettioni due.
12% Venetia, 1605.
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618
SECTION I. OUVRAGES niSTORIQUES.
2003 AXONIUS, J.
Carmen in laudem cosmographiae.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
L'auteur e^l mort en 1605.
2904 C4PRA, B.
Tyrocinia astronomica, in quibus non
solum calculus eelipsis solaris ab astrononio
magno Tychone Brahe restitutus clarissime
explicatur, sed etiani facillima methodus
erigendi et dirigendi coeleste thema ab
ipsius Ptolemaei mentem traditur.
4«, Patavii, i606.
2901$ CESPEDES, A. G. de
Libre de instrumentes nuevos de geome-
tria muy necessarios para medir distancias y
alturas.
4% Madrid, 1606.
2906 RISNER, F.
Opticae libri quatuor.
4», Basileac, i606.
2907 IttOLERIl S, E.
Epilogismos astronomicus tés pséphopho-
rias cclipsium Lunae et Solis.
4S Gencvae, 1607.
2908 FRICZOWSKI, M.
In Sphaeram Johmmis de Sarro Bmto
brevis commentarius.
4«, Crucovie, 1607.
2909
S D. V.
Liefhebber der vrye consten, een nieu
constich boeck in de géométrie ende astro-
nomie.
8», Rces, 1608.
«910 HOLWARDA, J. P.
Friesche sterrekonst ofte een korte , doch
volmaekle astronomia met de nuttigheden
van dien uyt eygene speculatie uitgewerkt.
8% Harlingen, 1608.
8% Harlingcn, 1652; avec portrait.
8% Harlingcn, 1668.
2911 SCALIGER, J. J. =
SC4LA, J. J. DELI.A
Canonium magnitudinis et latitudinis insi-
gnium urbium; itemque de motu Lunae ad
tempora Persarum, et Solis eclipsi, per
tabulas, et numéros descriptum nitide.
MS à la Bibl. de rUniversité de Leyde.
L'auteur est mort en 1009.
2912 GUIDUS UBALDUS =
GUIDO D UBALDI.
Problematum astronomicorum libri VIL
Fol., Venetiis, 1609; 6g.
2915 MDLLER, P. = MOLLER, P.
De orbibus problema physicum.
i% Lipsiac, 1609.
2914 MtTLLER, P.
Problema astronomico-geographicum de
aequalitate et inaequalitate dierum artificia-
lium et noctium; tyrocinium chymicum;
miracula chymica et mysteria medica.
12», Lipsiae, 1611.
2915 LAUREVBERGIUS, P. s
LAURENBERG, P.
Âstraea seu de genuino globi coelestis usu
et oftîciis libri III.
8% Lugduni Batavoruro, 4600.
2916 LAUREMBERGIUS, P. =
LAURENBERG, P.
Disputatio de anima coeli et siderum.
i\ Hamburgi, 16U.
2917 LAURENBERGIUS, P. =
LAUREriBERG, P.
Amphilycus seu de natura crepusculorum
tractatio.
4% Hamburgi, 1618.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
619
2918 GESI, F. DE
De coelo.
Fol., Roma, i610.
Imprimé avec la Rusa ursina de C. Scheiner. (Voir
Secl. X, art Monographies ) L'auleur y soutient que le
ciel est fluide.
2919 RHODIUS, A. = RHODE, A.
Optica cum tractatu de crepusculis.
8% Vitebcrgae, 1614.
2920 IVHOD1U8, A. = RHODE, A.
Disputatio de refractionibus astronomicis.
4% Vitebcrgae, 4613.
2921 KECKERAIAIVINU», B. =
KEGKERNA?lPr, B.
Systema astroiiomiae compendiosum ,
duobus libris adornatum, quorum prior de
motu stellarum, posterior de temporis
distinctione docel.
8% Hanoviae, 1611.
8% Hanoviae, 1615.
Réimprimé comme partie de sou Systema totius
mathematices : 8% Hanoviae, 1617; 8«, Hanoviae, 1620.
(Voir le n» suivant.)
2922 KEGKERMAl^INUS, B. ^
KECKERMANN, B.
Systema compendiosum totius mathema-
tices, hoc est, geometriae, opticae, astrono-
miae et geographiae.
8% Hanoviae, 1617.
8«, Hanoviae, 1620.
2925 LONGOMONTAnUS, C. S =
LUMBORG, C. 8.
Disputatio prima astronomica, de praeco-
gnitis, in qua definitio materiae coeli,
adeoque loci cuncta corpora mundana ma-
jora, suo gremio complectentis discutietur;
una cum natura et forma ipsorum corporum,
imprimis, qua motibus suis apta sunt.
i%Hafniae, 1611.
2924 LONGOMONTAINUS, C. S. =
LUMBORG, G S
Disputatio philosophica quae secunda
astronomiae est, de sphaerae coelestis légi-
tima constitutione, officio et multiplici utili-
tate.
4«, Hafhiae, 1612.
292tf LONGOmOI^TANUS, C. 8. =
LUmBORG, C. 8.
Disputatio de eclipsibus.
4«, Hafnîac, 1616.
2926 LONGOXONTAWUS, C S. =
LUMBORG, G. S.
Astronomia danica, in duas partes distri-
buta, quarum prior doctrinam de diurna
apparente siderum revolutione, super sphaera
veterum armillari instaurata , posterior
theorias de motibus planetarum, ad obser-
vationes Tychonis Brahae et proprias, com-
plectitur, cum appendice de ascititiis coeli
phaenomenis, nempe stellis novis et coinetis.
4% Amstclodami, 1622.
Fol., Amstclodamî, 1640.
Fol., Amstclodamî, 1663.
L^ouvrage contient :
Part I, lib. i, la sphère et ses cercles, ainsi que la
trigonométrie spbérique; lib. ii, les usages de la sphère,
avec de nombreux exemples.
Part. H, lib. i, la comparaison des trois systèmes du
monde de Ptolémée, Copernic et Tycho Brahé, avec la
théorie du Soleil et de la Lune et le calcul des éclipses;
lib. If, les mouvements des planètes dans les trois hypo-
thèses précitées.
Appendix sur les étoiles nouvelles et les comètes.
= Delambre, His, IV, 1821, 262.
2927 SKOmAGER, H. R.
De materia et qualitate coeli.
4», Havniae, 1612.
2928 lAVATER, H.
Contemplatio de coelo astrifero et ultra-
montano.
4s Turici, 1612.
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620
SECTION 1. OUVRAGES HISTORIQUES.
2929 RESEFIIU8, J P.
Initia geometrica, arithmetica, aslrono-
mica.
8% Vitebcrgae, 1613.
2950 HOFMANNUS, H. =
HOFMAKN, H.
De octantis instrumenti mathematici novi
geodaetis, astronomis, geographis, nautis,
architectis, militibus, utilis descriptio.
4«, Jenae, 1613.
2951 GROGER, p. =: GROGER, P.
Doclrina astronomiae sphaericae, praecep-
tis methodiciset perspicuis per globum, tabu-
las, trigonometriani, tam veterem quam
logarithmicam, explicata ac demonstrata.
8«, Dantiscî, 1613.
8% Dantisci, 1635.
8% Dantisci, 1653.
2932 GROGER, p. == GRCGER, P.
Disputationes mathematicae.
i», Gedani, 1615.
Traite de matières astronomiques.
2933 GROGER, P.
Brief ùber Astronomie.
i% Dantzig, 1631.
2984 GROGER, P. » GROGER, P
Resoriptum auf P. Nagelli Buch, dessen
Titel : Astronomiae Nageiianae fundamen-
tum verum.
i«, DanUig, 1633.
2933 GROGER, p. = GROGER, P.
Cupediae astrosophicae, das ist Frag und
Antwort, darinnen die allerkunstreichsten,
und tiefsten Geheimnisse der Astronomiae,
des Kalenderschrûbens, der Astrologiae und
der Geiographiae dermassen deutlich und
verstândiich angefûrt sind.
4% Breslau, 1631.
2936 TRITHEMIUS, J. =
TRITHEIM, J.
Veterum sophorum sigilla et imagines
magicae.
i%Coloniac, 1613.
D'après an MS de l'auteor, mort en 1516.
2937 YOLSGBOYIUS, M.
De diebus et horis.
4*, Gryphiswaldlae, 1613.
2938 TOLSGHOYIUS, M.
De sphaera hypothetica et paralellis circu-
lis.
i«, Gryphiswaldiae, 1613.
2939 YOLSGHOVIUS, M.
De affectionibus sphaerae, ortibus et occa-
sibus poeticis.
4», Gryphiswaldiae, 1613.
2940 YOLSGHOVIUS, M.
De macrocosmo disputationes.
4s Gryphiswaldiae, 1614.
2941 LAYINUS, W.
De coelo terrestri.
8«, Argentorati, 1613.
2942 PISANUS, O. = PISANI, O.
Astrologia seu motus et loca siderum.
Fol., Antuerpiae, 1613. — Fort rare.
Traité d'astronomie, donnant la théorie des piaaétfs
et l*usage des instruments.
2943 RHENANUS, ...
Solis e puteo emergentia.
i% Frankofurli, 1613.
2944
De coelo.
4«, Gedani, 1613
PAULUS, A.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE
6ât
Î94» CREMONINUS, C. =
GREAIONINI, C.
Disputatio de coelo in très parles divisa:
de natura coeli , de motu coeli, de motoribus
coeli abstractis; adjecta est apologia dicto-
rum Arisiotelis, de via laclea, de facie in orbe
Lunae.
4", Vcncliis, 1613.
Cet ouvrage est à Plodex librorum probibitorum.
«946 CREMONINUS, C. =
GREMONIIiri, C.
In Aristotelis IV libros meteorologicorum.
MS à la Bibl. du Vatican.
2947 DESGARINEAUX, N. Prou
Traicté de la cosmographie.
A\ Paris, 1615.
2948 SGHEINER, G.
Disquisitiones mathematicae de controver-
siis et novitatibus astronomicis.
iS Ingolstadii, 1614.
Cet ouvrage con lient un des premiers dessins de la
Luoequi aient été faits; l^auteur y combat (disq. n^ 13)
le système de Copernic*
2949 GHASSINUS, G. « GHASSIN, G.
De natura, sive mundo.
8% LugduDi, i6U.
WSO GHESNEG0PHERU8, J
Disputatio physica de coelo.
i% Upsaliae, i6U.
2951 GHESNEGOPHERUS, J.
De itiundo.
4S Upsaliae, 4624.
2952 IGLERAW, J. G. TRIEGLER von =
IGLERAU, J. G. T. VOR
Sphaera, das ist ein kurzes astronomisches
Tractàtlein von der Sphaera und des Himmels
Lauff.
4% Leipzig, 1614; fig.
4«, Frankfurta. M., 1678.
4«, Francofurti, 1705; sous Je titre : Astrono-
mîschc Curiositâtcn, darinnen etliche hunderl
nûtziichc Fragcn sambt dcroselben Erôrtcning
von der Sphaera und des Himmcislauff.
2955 BLANGANUS, J. =
BIAIIGAni, G.
Aristotelis loca mathematica ex universis
ipsius operibus collecta et explicata; de
natura malhematicarum scientiarum tracta-
tio , atque clarorum mathematicorum chro-
nologia.
4% Bononiae, 1615.
2954 GHIODINUS, J. B. =:
GHIODim, G. R.
Praxis sphaerica clarissima de motibus et
proprietatibus coelorum et planetarum.
8s Venetiis, 1615.
2955 HUBERINUS, M.
Eygentliche und grûndliche Unterweisung
wie inan beide Kugein sowohJ die himmiische
aisirrdischekûnstlich zu richten und nûtziich
gebrauchen soll.
4«, Nûrnberg, 1615.
2956 WIDEBURGIUS, H. =
WIEDEBURG, H.
Disputationes astronomicae.
4«, Giessac, 1615.
2957 GIGAS, J.
Enchiridium sphaericum.
8», Hannoverae, 1615.
2958 BURDO, G.
Visio Scipionis christiani, sive de Sole
luminari majore tractatus, in quo distincta
quatuor dierum opéra usque ad creationem
ejus meniorabilibus tabulis exprimuntur.
8«, Lugduni Batavorum, 1616.
2959 GOETTIfER, H.
Exercitationum astronomicarum prima.
4% Wittebergae, 1616.
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622
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
2960 STRAUSS, 4.
Logistica astronomica.
8«, Lincii, 4616.
2961 mULEAIUS, W. = MULLER, W.
Institutionum astronomicarum lib. Il qui-
bus conlinentur geographiae principia et
quaedam ad arlem navigandi facientia.
8^ AIcmariac, 1616.
• 8», Groningae, 1649.
2962 PUNGIERIUS, J. = PINGIERI, J.
Parerga olii Marpurg philologica; acces-
sere argumenta quinque libri sphaerae
G. Buchanani.
4% Venetiis, 1617.
2965 NEUFVILLE, G. de
Disserlationes physicae de coelestium cor-
porum natura in génère.
2 pari. 8», Bremae, 1617.
2964 BARTHOLIPiUS, C. =
BEHTHELSEN, G
De mundo quaestiones et controversiae
nobiliores, ex sacro codice, rationibus atque
experientiis formatae ac firmatae; accedit
brevis uranologiae summa, ex iisdem fundis
fonti busqué dériva ta.
8«, Hafniae, 16(7.
12s Rostochii, 1618.
12% Rostochii, 1619.
12», Rostochii, 1621.
296» FLUCTIBUS, R de =
FLUDD, R
Utriusque cosmi, niajoris et minoris, meta-
physica et technica historia.
Fol., Oppenhcimiî, 1617.
L*aulcur traite de rbarmonie de Punivers.
2966 FLUCTIBUS, R. de =:
FLUDD, R.
Tractatus secundus de naturae simia, seu
technica macrocosmi historia.
Fol., Oppenheim, 1618.
Fol., Francofurti, 162i.
Cet ouvrage iraite successivement de l'arithroélique,
de la géométrie, de la musique, de la peinture, de l'art
militaire, de Tart de mesurer le temps, de la cosmo-
graphie, de Tastrologie, de la géomancie. Kepler en a
combattu les doctrines, dans un appendix à .son Harmo-
nice muodi.
2967 FLUCTIBUS, R. de =
FLUDD, R.
Veritatis proscenium seu demonstratio
analytica contra Appendicem Kepleri.
Fol., Francofurti, 1621.
Réponse aux objections de Kepler ik son De naturae
2968 FLUCTIBUS, R. de =:
FLUDD, R
Monochordon mundi symphoniacuni.
Fol., Francofurti, 1622.
Fol., Francofurti, 1623 (des exemplaires portent
162i).
C*est une réplique à Kepler^ après rap|>arition de
PApologia de cet astronome.
2969 FLUCTIBUS, R. de =
FLUDD, R.
Philosophia sacra et vere christiana, seu
meteorologia cosmica.
Fol., Francofurti, 1626.
Fol., Francofurti, 1629.
2970 FLUCTIBUS, R. de =
FLUDD, R.
Opéra.
6 vol. fol., Oppenhemii, Francofurti et Goudac,
1617-38.
GVst un titre mis à un recueil de 17 pièces imprimées
précédemment
2971 GIAWWINUS, T. = GIAMNINI, T.
De substantia coeli et stellarum eflicientia,
disputationes aristotelicae.
4s Venetiis, 1618.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
623
2974 ROTLÔDEN, J.
Partes physicae specialis disputationis de
natura coeli et astrorum.
4% Wiiicbcrgae, 1648.
i075 PINDEMONTUS, H. =
PINDEWOÎ^TE, J.
De mundo.
4», Venetiae, 46i9.
«974 GALIGRATES, P.
Discorso astronomico.
4», Venetia,i6J9.
2975 PASORIS, M.
Disputatioastronomica deslellis in génère.
4«, Heidelbcrgae, 4619.
2976 MIGZYNSKl, S.
Quaestio altéra ex physiologia de natura
materiae primae, altéra ex astronomia de
coeli orbibus, numéro, ordine situque ac
motu.
4», Cracoviac, 4649.
2977 WELPER, E.
Beschreibung desz Gebrauchs eines astro-
nomischen und geometrischen Quadranten.
4% Slrassburg, 4619. — Très rare.
4®, Nûrnberg, [vers 1680],
2978 ZAIf ARDUS, M. = ZANARDI, M.
Universum coeleste, vel disputationes de
triplici uni verso coelesti, elementari, et mixlo
parvo homine.
4«, VeDctiis, 4619; 483 pages imprimées sur
deux colonnes.
4% Coloniae, 4620; sous le titre : Universum
coeleste de omnibus in singulis, quae ad natu-
ram coelestium sphaerarum pertinent.
2979 LANSRERGIUS, P. =
LAIVSDERG, P.
Progymnasmatum astronomiae restitutae
liber unus de motu Solis.
4s Bliddelburgi, 4649.
4«, Middciburgi Zclandiae, 4628.
2980 LANSBERG, P.
Verklaeringhen van het ghebruyck des
astronomischen ende geometrischen qua-
drants.
4«, Middelburg, 4620.
4s Middelburg, 1628.
4», Middelburg, 4655; avec additions de /). Gou-
bard,
4s Middelburg, 4650; avec tes additions.
4», Middeiburg, 4667 ; id.
Traduction,
Introductio in quadrantem tum astrono-
micum tum geometricum, necnon in astro-
labium.
Fol., Middciburgi, 4655.
Fol., Middciburgi, 4656.
LMntroductio in asirolabium est la traduction latine
de sa Verklaringbe van de platte sphaere. (Voir Secl. I,
art. Asirolabes.)
2981 LAFISBERGIUS, P. s
LANSBERG, P.
Uranometriae libri III.
4% Middelburgii Zclandiae, 4654.
Ouvrage qui traite des distances et des dimensions
des corps célestes.
2982 LANSBERG, P.
Astronomisch en geometrisch quadrant,
mitsgaders des selfs onderwijs, van nieuws
oversien door M. Van Nispen.
4», Dordrccht, 4659.
4°, Dordrccht, 4685.
Édition de ses Verklaeringhen (voir n« 2980), revue
après la mort de Tauteur.
2985 LANSBERGIUS, P. =
LANSBERG, P.
Opéra omnia.
Fol., Middciburgi, 4665.
Ce volume contient en latin, en Tait d*ouvrages astro-
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6^i
SECTION I. OUVRAf.KS HISTORIQUES.
Domiques : Uranometria, Horologiographia plana,
Commenlationes in molum Terrae, Tabulae perpetaae,
Motuum coelestium ibeoricae, el Aslronomicarum
observationum thésaurus. Ce dernier recueil esi précieux
pour les observations des phénomènes.
2984 ZOBOLUS, A. = ZOBOLI, A.
Âd libruni posthumuni de directionibus
/. À. Magini.
Fol., Vicentiae, 1620; nonubreuses tables numé-
riques.
Traduction.
Supplemento al libre délie direzioni del
Maginiy tradotlo dal latine in volgare.
Fol., Padova, 1621.
Il s*agit de Pouvragede Magini mentionné plus haut,
n»2753.
S985 DREBBELIUS, G = DBEBBEL, G.
Epistola de machina astronomica perpétue
mobili.
8% Lugduni Bàtavorum, 4620.
2986 PRAETORIUS, H
De coelo et stellis.
4S Jenac, 1620.
2987 SNELLIUS, J = SNELL, J.
De motu coeli.
4% Bremac, 4620.
2988 SAUGLARUS, D.
Annotationes in duo priera capitaSphaerae
/. de Sacrobosco,
MS à la Bibl. de TUnivcrsilé de Leydo.
Ce manuscrit est daté de 1620.
2989 SANGLARUS, D
Epistola pre publicatiene eperis Ptolemaei
maguae syntaxis.
*• 1625.
2990 BOULENGER, . . .
Traité de la sphère du monde.
12», Paris, I620j fig. - Très rare.
12«, Paris, 1630. — Très rare.
12», Paris, 4648. - Très rare.
12», Paris, 1688.
8», Paris, 1702j revu, corrigé et augmenté par
- J, Ozanatn,
2991 YORMIUS, O. = WORM, O.
Cosmelegicae disceptationes de munde et
coelo ejusque partibus et astris.
4», Hafniae, 1620.
4», Hafniae, 1624.
2992 VORMIUS, O. = WORM, O.
Commentaria in libres Aristotelis de
mundo.
8», Rostochii, 1625.
2995 BAGO [de VERULAWIO], F. =
BAGON, F.
Instauratie magna [Novum erganum scien-
tiarum sive indicia vera de interpretatione
naturae libri II].
Fol., Londinî, 1620; frontispice gravé par S. Passe.
12% Lugduni Bàtavorum, 4645.
42<», Lugduni Bàtavorum, 4650.
8», Oxonii, 1843; o cum indice rcrum. •
2 part. 8», Lipsiac, 4840.
8», Oxonii, 4855; avec notes par C. W. Kitchin.
8», Oxford, 4878; « with introduction and notes
by T. Fowler, •
Traduction,
Novum Ofganum or true suggestions fer
the interprétation of nature (par .4. Johmon).
8% s. 1. n. d.
2994 BAGO, F. ^ BAGON, F.
Opéra omnia.
Fol., Francofurli, 1654.
Fol , Francofurti a. M., 4665.
299IS BAGOn, F.
The complète [Entire] werks both latin
and english.
4 vol. fol., London, 1740.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
e25
3 vol. fol., London, i755.
5 vol. i% London, 1765; recueilli par R. Ste-
phens, J. Locker et T. Birch.
5 vol. 4% London, 1778.
10 vol. 8«, London, 1803.
10 vol. 8% London, 1816.
10 vol. 8*, London, 1819.
46 tomes en 12 vol. 8», London, 1828-36; avec
la vie de Tauteur; belle édition faite sous la
direction de B. Montagu.
10 vol. 8«, London, 1826.
2 vol. 8S London, 4837-38.
2 vol. 8^ London, 18il.
2 vol. 8», London, 1846.
7 vol. 8% London, 1858-59; par les soins de
J. Spedding, R. L. Ellis et D. Heath, avec
traduction anglaise des ouvrages latins.
Traductions.
Œuvres avec notes (par A. Lasalle).
15 vol. 8% Dijon, 1799-1802.
Le traducteur a fait des retranchements, et on lai
reproche en outre beaucoup dMoexactiludes.
Œuvres philosophiques publiées d'après
les textes originaux, avec notices, sommaires
et éclaircissements (par N. Bouillet).
3 vol. 8% Paris, 1835; non terminé.
OEuvres philosophiques, morales et poli-
tiques, avec une notice biographique (par
J. A.C. Buchofi).
8s Paris, 1838; dans la collection du Panthéon
littéraire.
Œuvres, traduction revue, corrigée et
précédée d'une introduction (par F. Riaux).
2 vol. 180, Paris, 1859.
2996 TANNER, A.
Dissertatioperipatetico-theologicadecoelis,
in qua de coelorumortu, interitu, substantia,
accidentibus, novis phaenomenis, ac numéro,
juxta Scripturae Sacrae, sanctorum patrum,
ac peripateticae philosophiae dictum diseri-
tur.
4% Ingolstadii, 1621.
2997 TARDE, J.
Les usages du quadrant à l'esguille ayman-
tée.
4% Paris, 1621.
4% Paris, 1623.
2998 LANTZ, J.
Institutionum arithmeticarum libri IV, in
quibus regulis et exemplis practicis brevis-
sime et clarissime explicantur quatuor nume-
rorum gênera: rationales absoluti; rationales
cossici; irrationales absoluti; irrationales
cossici, cum indice fractionum astronomi-
carum.
8«, Coloniae Agrippinae, 1621.
-I- Appendix, 1630.
2999 NAGELIUS, P. «s NAGEL, P.
Philosophia nova astronomiae nostrae
particula insignis, nebst etlichen Computatio
der apocalyptischen Zahlen.
4o, Halae, 1621.
4% Lipsiae, 1624.
Texte en allemand.
3000 NAGELIUS, P. ^ NAGCL, P.
Astronomiae Nagelinae fundainentum
verum et principia nova.
4«, Lipsiae, 1622.
5001 NAGELIUS, P, =» NAGEL, P.
Tabula aurea, darinn er den andern Theil
seiner Philosophiae novae proponiren thut.
4% Lipsiae, 1624.
Texte en allemand.
3002
LAGALLA, J. G. =
LAGALLA, G.
De coelo animato disputatio.
4«, Heidelbergae, 1622.
C.
3003
GESTRINIUS, M. E. =
GESTRinr, M. E.
De stellis.
4% Upsaliae, 1622.
79
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6i6
SECTION !• OUVRAGES HISTORIQUES.
3004 BELURGER, G.
Totius cosmographiae et geographiae tra-
ductio.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
L'auteur est mort en 16â2.
300» SAYILIUS, H. a SA\ILLE, H.
Les MSS suivants de cet auteur, mon en 1622, sont
conservés à la Bibl. de TUniversité d'Oxford :
Adnotationes ad libros duos prières Syn-
taxeos astronomicae C. Ptolemaei.
Âdnotata in Eiiclidis Optica et in Sphaerica
Theodosii,
Notae in Ptoleinaei Planisphaerium.
Adnotata ad Theonis Commentaria inastro-
nomiae syntaxin Ptolemaei.
Notae in Tychonis Brahei libros de phae-
nomenis coelestibus.
Notae in Instrunientum Apiani et in Aslro-
nomiam Gebri ebn Aphla,
5006 DOGLIONI, G. N.
Anfiteatro di Europa in cui si ha la descrit-
tione del mondo céleste, et elementare per
quanto spetta alla cosmografia.
4«, Vcnezia, 1623.
Quelques notions de cosmographie, au milieu de
beaucoup de matière étrangère à l'astronomie.
3007 HESSLER, A.
Dissertatlo de mundo.
4«, Witlebergac, 4623.
3008 WILLIU8, F.
Rudimenta doctrinae sphaericae.
8», Brcmae, 4623.
3009 8WICZKOW1E, L.
Quaestio de corporum coelestium pro-
gnosi.
4«, Cracoviae, 4623.
5010 VILLON, A. de
L'usage des éphémërides avec la méthode
de dresser et de corriger toutes sortes de
figures célestes.
8», s. 1., 4624.
30ii HAYEMANNUS, M. =
HATEMANN, M.
Astraea, sive epitome sidéral is scientiae,
in qua de hypothesibus astronomorum con-
cise disseritur, globus coelestis probe expo-
nitur, apparentiae aethereae famosiores
jucunde demonstrantur.
8s Rostochii, 4624.
4», Francofurti, 1650.
4», Stadae, 4684.
3012 MIGALORI, G.
Délia sfera mondiale libri quattro, ne'
quali compendiosamente si mostra quanto è
necessario a générale intelligenza di sfera.
4s Urbino, 4624.
4s Bologna, 4625.
4s Urbino, 4626.
3015 MIGALORUS, J. = MIGALORI, G.
Crysis ; de Eryci Puteani circulo urbaniano,
in qua disputatur an sit constituendum
dierum in orbe principium ab ipso Puteano
excogitatum.
4% Urbiui, 4632.
5014 MIGALORI, G.
Ant'-apocrisi, overo replica al F Apocrisi
overo vindicie di E. Puteano.
4s Roma, 4655.
L*Apocrysis de Puteanus est mentionné plus loin, au
n* 3065.
5015 RAW, J.
Cosmographia, das ist eine schône richtige
und vollkommen aîlegemeine Weltbeschrei-
bung, sowohl himmlischen als irdischen
Kôrpern.
Fol., Frankfurt, 4624.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSAKGE.
«27
5016 PAGIUS, J.
Commentarius in Aristotelis libres de
coelo.
MS.
5017 C ARPENTER, N.
Geography delineated forth in two books,
containing thc sphaerical and topical parts
thereof.
4% Oxford, 1625.
5018 SACGHUS, N.
In Aristotelis librum I de coelo commen-
tarii.
Fol., Ticini, 1625.
5019 FABRIGIUS, S.
Islebiensis cosmotheoria sacra.
8s ,4625.
Texte en allemand.
5020 MORISANUS, B.
In Sphaeram /. de Sacro Bosco commen-
tarius, in que, praeter authoris explana-
tionem facilem, jucundissimae et utilissimae
quaestiones ab aliis praetermissae resolvun-
tur.
8», Francofurti, 1625.
5021 KLEIN, J.
De stellarum natura.
4% Lipsiae, 1625.
5022 GNIATKOWIE, A.
Sphaeramusarum, inquaquaeritur, utrum
orbes coelorum uni versales naturalem motum
concernentes, denario numéro comprehen-
dantur.
4«, CracoYiae, 1625.
5025 PETRAEUS, £.
De regione mundi aetherea sive coelo,
stellis tam fixis quam erraticis, ubi simul de
eclipsi Solis et Lunae disputatur.
4% Upsaliae, 1625.
5024 JOSTELIUS, M. = JOSTEL, M.
Logistica prostaphaeresis astronomica.
MS à la Bibl. irapcrîale de Vienne.
5025 JOSTELIUS, M. = JOSTEL, M.
Distantiae quarundam stellarum fixarum.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5026 MALDOIf ADO, L. F.
Imagen del mundo sobra 1^ esfera, cosmo-
grafia, geografia, i arte de navegar.
4», Aicala, 1626.
5027 MANGINUS, C. A. =
AIANZIPII, C. A.
Tabulae prirai mobilis, quibus nova diri-
gendi ars, et precipue circuli positionis
inventio non minus facilis quam exacta
ostenditur.
8% Bononine, 1626; nombreuses tables numé-
riques.
5028 SCHONBERGER, G. «
SGBOENBERGER, G.
Sol illustratus ac propugnatus , in quo de
omnibus iis, quae in coelo Solis accidunt,
agitur et maxime motus stellarum solarium
ostenditur, et liquiditas coeli monstratur.
4«, Friburgi Brisgoîae, 1626.
5029 GURTIUS, A.
Novum coeli systema.
4», Dilingae, 1626.
KURTZ, A.
5050 KARINSKI, A
Quaestio de motoribus coelorum.
4% Cracoviae, 1626.
5051 SLOVACIUS, F. = SLOWACE, F.
Quaestio physica de motu coelorum.
4% Cracoviae, 1626.
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638
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3052 RUTIUS,
Commentarii in libres Aristotelis de phy-
sica et de coelo.
2 vol. 4», Coloniae, 1626-29.
3055 AMICU8, B. = AMICO, B.
In Aristotelis libres de coelo et mundo
dilucida textus explicatio.
Dons le vol. V, 1626, de son ouvrage : In unîvcr-
sam Àrislotelis philosophîara, nolae et dispu-
laliones; 7 vol. fol., Neapoli, 4623-48. Puis
séparément :
Fol., Neapoli, 1648.
5054 BON AVEN TUBA, F.
Opuscula; scilicet, quomodo calor a Sole
corporibusque coelestibus producatur; de
via lactea Aristotelis sententiae explicatio et
defensio.
4^, Urbinl, 4627.
On y trouve les disserUtions suivanles de l'auteur :
n«» 3) De aeslu maris; n» 5) De calore coeli; n* 6) De via
lactea.
505IS MAMLUGHET, M.
De coelo.
4«, Lugduni Balavorum, 4627.
5056 FBANKEWIUS, J.
De orbium coelestium realitate.
4^ Upsaliae, 1627.
5057 DIETEBICUS, H. =
DIETEBICK, H.
Elogium planetarum coelestium et terres-
trium niacrocosmi et microcosmi, stylo
oratorio digestum.
4°, Argentorati, 1627.
5058 DIETEBICUS, H. ==
DIETEBICK, H.
Novus orbis, in quo quaecumque de nato
et creato . . . propônuntur.
8o, Argentorati, 1651.
5059 HABBECHTUS, I. =
HABBECHT, I.
Tractatus de planiglobio coelesti ac terres-
tri, Oder platte Stem- und Lànder- Kugel.
4», Argentorati, 1628.
4«, Norimbergae, [1680]; par les soins de
J. C. Sturm.
4», Norimbergae 1662; réimpression deTédition
précédente.
4«, IJorimbcrgae, 1666; d'après les deux éditions
précédentes.
5040 BUCHOLDU8, M. = BUCHOLD, M.
Problema astronomicum de inaequalitate
dierum naturalium.
4», Lipsiae, 1628.
5041 MALLEOLU8, 4. =
HÂMMEBLEIN, I.
Quaestiones in quatuor primariàs mathe-
maticarum disciplinarum partes, arithme-
ticam, geometriam, astronomiam et geogra-
phiam, ex Conradi Dasypodii argentinensis
et Davidis Wolkensteinii vratislaviensis,
lectionibus publicis.
8% Argentorati, 1628.
5042
BIALLEOLUS, J. =
HAMIMEBLEIN, I.
Quaestiones in alteram astronoiniae par-
tem, quae continet doctrinam theorio^m
planetarum.
8«, Argentorati, 1630.
5045 FBEY, J. G.
Geographiae , cosmographiae selectiora
data.
MS à la Bibl. de Bourges.
Traité composé en 1629.
5044 BEYHEB, A.
Disputatio de stellis fixis.
4«, Lipsiae, 1629.
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ASTRONOMES DE LA RENAISSANCE.
620
5041$ URSimUS, B.
Disputatio de molu primo, sive diurne;
disputatio de motu secundo, sive annuo.
i^ Francofurti ad Viadrum, 1629.
3046 REIFIHARTIIS, G. =
AEII^HART, C.
Tétras theorematum astronomicorum.
4», Vitembergae, 1629.,
3047 REir^HARTUS, G. =r
REINHART, G
Tabulae, praxim usumque universae astro-
nomiae, cum sphaericae, tum theoricae,
comprehendentes, ex operîbus Tychonis,
Reinholdi, Longomontani, Origani.
4», Wittebergae, 1630.
3048 L'HOSTE, J.
Rayon astronomique.
4% vers 1630.
3049 ROSSELUS, H. = ROSSELI, H.
Divinus Pymander Hermetis Mercurii Iris-
megisti cum commentariis.
6 tomes en 1 vol. fol-, Coloniae Agrippinae, 1630.
Le commentaire a quelques passages aslronomiques :
Tome III, lib. m, comm. vj, dial. 9, quaest. 3, des
coDsidérations sur Tàme du monde et les inlelllgenees
des astres (p. 26).
Tome IV, lib. iv, eomm.xj,digres. 1 et 2, uneurano-
giapbie descriptive (p. 148); et digres. 3, un petit traité
de la sphère (p. 158).
3030 RUTHARDUS, G.
Sacra cosmologia.
8», Friburgi, 1630.
3031 PELL, J.
Description and use of the quadrant, in
two books.
8», Oxford, 1650.
303S PELL, J.
Commentationes in cosmographiam Alste-
dii.
i% Oxonii, 1631.
5033 PELL, J.
Astronomical history of observations of
heavenly motions and appearances.
4S Oxford, 1633.
3054 PELL, J.
Eclipticus, prognostica.
4», Oxonii, 1633.
Procédés de calcul pour la prédiction des éclipses.
3053 BURRUS, G. => BORRO, G.
Collecta astronomica.
4«, Ulyssiponae, 1631.
5036 ♦ ♦ ♦
Traicté de la sphère et de ses parties, où
sont déclarez les noms et offices des cercles,
tant grands que petits, et leur signification
et utilité.
4% Rouen, 1631.
3037 FROMONDUS, L. e FROIAIOND, L.
Labyrinthus sive de compositione continui .
4^ Anluerpiae, 1631.
5038 KEXLER, S.
Disputatio de Sole.
4% Upsaliae, 1631.
3039 JUNIUS, B.
Pharetra quadruplex, de mundo, coelo,
sideribus.
8«, Antuerpiae, 1632.
3060 JONSTONUS, J. c= JOIfSTON, J.
Admiranda coeli.
8«, Londini, 1632.
3061 WINTROSIU8, G. H.
De astronomiae subjecto.
4«, Strengnesii, 1632.
\
3062
De coelo.
4^, Lipsiac, 1632.
HÔPNER, P.
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630
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
5065 PUTEANUS, E. =
VAWDEE PUTTEW, E.
Circulus urbanianus seu linea archêmerinè
compendio descripta.
4», Lovanii, 4632.
L'auteur propose comme premier méridieD et origine
du jour universel le méridien de Rome.
<= Cas, XIII, 1835, 366.
5064 PUTEANUS, E. =
VANDER PUTTEW, E.
De quatuor principiis diei ab A. V. J.
Boyvinio propositis theoresis.
4«, Lovanii, 4632.
5065 PUTEANUS, E. =
VANDER PUTTEN, E.
Apocrysis ; circuli urbaniani vindiciae.
4% Lovanii, i 632 (des exemplaires ont 1633).
Réponse aux objections de Micalorus. (Voir n« 30i3.)
5066 WENDELINUS, G =
WENDELIN, G.
In approbatione circuli urbaniani.
4», Lovanii, 1632.
5067 GASTELLU8,
De astronomia.
4*
5068 SOYERUS, B. « SOUTEY, B. =
SOYEIVO, B.
La Bibl. marciana de Venise possède de ce mathéma-
ticien suisse les manuscrits suivants :
De refractione.
De epicyclis.
Nonnulla ad theoricam planetarum perti-
nentia.
Theoria Solis secundum COpeniicum et
Maginum in theorica planetarum.
De parallaxi astronomica.
Astrologie judiciaire.
Variae observationes circa cometae anni
4618.
De ephemeridibus.
Radiées motuum planetarum Cot)emici,
MaginL
Versi latinî d'argomento astronomico.
Eclipses variae.
TRAITES DE L'ASTROLABE.
On a également compris ici les ouvrages qui traitent de la projection de la sphère céleste.
Comme précédemment, [A] désigne l'arabe, [G] le grec, [H] l'hébreu, [L] le latin, [PJ le persan.
Traités grecs.
5069 TIMOGARES = TIMOGHARÉS.
De astrolabio. [P.]
MS à la BibL medicea de Florence.
Il est douteux que cette version persane soit faite
réellement sur un texte grec de Timochares^ texte qui
est absolument inconnu.
5070 PTOLEMAEUS, G. =
PTOLEMAIOS, K
Planisphaerium.
A la suite de : Geographia C Ptolemaei a pluri-
mis viris utriusque linguae doclissimis emen-
data; fol., Romae, 1507 (des exemplaires
portent 1508). Sous ic titre : Planisphaerium
noviter recognitum et diligentissime emenda-
tum a M. Beneventano. [L.]
Fait partie du Recueil n« 759 : 4«, Norimbergae,
1531; 4*, [Basileae], 1536. Sous le titre :
Planisphaerium sphacrac atque astrorum coe-
lestium ratio, natura et motus. (Voir le n^ indi-
qué). [L.]
Fait partie du Recueil n» 769 : i«, Venetiis, 1 558.
(Voir ce n».) [L.]
La version latine est £aiite sur une traduction arabe
de Masiem, Le texte grec est perdu.
= Delambre, His, il, 1817, 4311
11 y a des MSS de la version latine de Hermànnus
Secundus à la Bibl. nationale de Paris, à la BibL de
rUniversité d'Oxford, au British Muséum (fonds Harley)
et à la Bibl. impériale de Vienne.
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TRAITÉS DE l' ASTROLABE.
est
Traductions en langues modernes.
Ketab tasthih alkorrat, c'est-à-dire : Livre
du planisphère (par Thabeth bm Corrah), [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
L'auteur est appelé Bathalmius.
= D'Herbelot, Bor, i776, 481,
Tratlato délia descrittione délia sfera céleste
in piano (par Hercole Bottrigari).
4», Bologna, 4572. - Rare.
5071 PTOLEMAEUS, C. =
PTOLEMAIOS, K.
Liber de analemmate, a F. Commmidino
instauratus et commentationibus illuslratus,
qui nunc primum ejus opéra e tenebris in
lucem prodit ; F. Comtnandini Liber de horo-
logiorum descriptione. [L.]
i«, Aomae, 1562; impression de P. ManuUus,
caractères romains, belles fîg. sur bois.
iS Romae, 1572.
Version latine faite sur la traduction arabe. Le texte
grec est perdu. Le traité de Commandin sur les cadrans
solaires est un des premiers ouvrages de gnomonique.
« Delambre, Bis, H, 1847, 458.
Il existe un MS de la version latine de l'Analemme
à la BIbl. de l'Université d'Oxford.
3072 PTOLEMAEUS, C. =
PTOLEMAIOS, K
Tractatus de astrolabio. [G.]
MS à la BibL de rUniversitc d'Oxford.
Il est fort douteux que ce traité, encore inédit, soit
de Ptolémée.
Traductions.
De astrolabio. [A.]
MS h la Bibl. medicea de Florence.
De compositione astrolabii universalis
liber. [L.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford, à celle de
rUniverslté de Cambridge, à la Bibl. Norfolk
du Gresham Collège de Londres et à la Bibl.
impériale de Vienne.
La copie d'Oxford nous apprend que cette version
latine a été faite sur la traduction arabe en 1185.
L'auteur de la version qui est à Vienne est appelé
Robertus Castrensis.
5073 THEON ALEXANDRINOS.
Traductions.
Instrumentum aslronomicum. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
De astrolabio. [P.]
MS h la Bibl. medicea de Florence.
Apparemment le même ouvrage que le précédent.
3074 AMNONIUS = AMMÔI^IOS.
Astrolabium et de ejus usu. [G.]
MS à la Bibl. de l'Escurial et à la Bibl. lauren-
tiana de Florence.
507» JOANNES ALEXANDRINUS,
VUI.GO PHILOPONUS.
De usu astrolabii ejusque constructione
IibelIus.[G.]
8% Bonnac, 1839; publié par C. B. Hase.
Cet astrolabe comprend une dioptre et un planisphère.
II y a des MSS grecs de ce traité au Vatican (3 copies),
à la Bibl. laurentiana de Florence, à la Bibl. ambrosiana
de Milan, à la Bibl. marciana de Venise, à la Bibl.
nationale de Paris (9 copies aux MSS grecs et une au
fonds Colbert), à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford (copie
incomplète)
5076 GEORGIUS ALEXANDRIINUS =
GE6hG10S ALEXAlNDRinOS.
De usu astrolabii. [G,]
MS à la BibL laurentiana de Florence.
3077 * * *
Tractatus de usu astrolabii. [G.]
MS a la Bibl. nationale de Paris.
Ce manuscrit est du Xli< siècle.
3078 MICEPHORUS « niKÉPHOROS
KALL18TOS XANTHOPOULOS.
Ratio de conipendiaria arte disserendi et
de astrolabio. [L.]
Fol., Basileae, iMO.
3079 ISAAGU8 ARGTRUS «
I8AAKÉS ARGUROS.
De corifectione [factura] astrolabii. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican et à la Bibl. marciana
de Venise.
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Côi
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
5080 ISAACUS ARGYRUS =
ISAAKÉS ARGUROS.
Apparaius astrolabii. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
5081 * * *
Dedoctrina astrolabii. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican
Ce irallé paraît de G. Chrysococca, et est fait d'après
les ouvrages persans.
5082 NICEPH0RU8 GREGORA8 =
I^IKÊPHOROS HO GRÉGORAS.
De astrolabio [De structura astrolabii]. [L.]
Fait partie du Recueil n« 748 : fol., Vcneliis,
J498. Version latine de G, Valla, (Voir ce n«,
où nous avons attribué à tort ce traité à
Nicephorus Blemmidas.)
Fait partie du Recueil n» 776 : 8«, Lutetiae,
4540; 8s Lutetiae, 1846; 8% Lutetiae, 1554;
8», Lutetiae, 1557. Même version de G. Valla.
(Voir ce u;)
Le texte grec n*a pas été publié. Les manuscrits nVu
sont pas rares; il y en a notamment à la Bibl. du
Vatican, à la Bibl. ambrosiana de Milan, à la Bibl.
marciana de Venise, à la Bibl. nationale de Paris
(2 copies). La Bibl. de PUniversilé d'Oxford a une copie
manuscrite de la version latine de G, VaHa.
5085 NIGEPHORUS [GREGORAS] =
niKÉPHOROS BO GRÉGORAS.
Quoniodo oporteat astrolabiùm adornare,
quomodo concinnare oporteat araneam in
astrolabio. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican et à la Bibl. nationale
de Paris.
5084 SOPHIAIfUS, N. <=
SOPHIANOS, n.
De praeparatione et usu astrolabii annu-
lario. [L.]
4s Basilcac, (545.
4», Parisiis, 1557.
Version laiine d'un traité grec du XVI<> siècle dont il
existe un MS, contenant le texte original, à la Bibl.
nationale de Paris.
= MONTUCLA, HdM, 1, 1799, 346.
5085 * ♦ *
Astrolabii compositio. [G.]
MS h la Bibl. du Vatican.
5086 * * *
Canones astrolabii. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
5087 * ♦ *
Tractatus de astrolabio. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5088 ♦ * *
De astrolabii conficiendi ratione et illius
usus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5089 * ♦ ♦
Explicatio particularis de astrolabio per-
spicua et conipendiosa. [G.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5000 * * *
De usu astrolabii. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies) et à la
Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
Traités hébreux, arabes, persans.
(Par ordre chronologique.)
5091 IBRAHIML BEN HABIB AL
FERARI.
(IBRAHIIH AL FERARI.)
Ketab alasthorlab , c'est-à-dire : Livre de
l'astrolabe. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Le plus ancien traité arabe sur ce sujet.
= DHerbelot, Bor, 4776, 479.
5094 ALFERGANY = ALFRAGANUS.
De astrolabio. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
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TRAITÉS DE L^STROLABE.
635
3095 MESSAIiAH = MESSAHAXLAH.
De fabrica et usu astrolabii. [Version latine
d'un texte arabe.]
Fait partie des additions de 0. Finams à la
Margarita philosophica de G. Reisch, éditions :
4«, Parisiis, 4523; 4», Basileae, 4335; 4% Basi-
leae, 4583. (Voir n« 2250.)
Traduction en langue moderne.
Fabrica et uso dell' astrolabîo (par G. P.
Gallucâ).
Dans la traduction de G. Beiichy Margarita filo-
sofica, i% Vinegia, 4594. (Voir le n* cité.)
Ces éditions ne contieonent que le discours, sans les
tables. Le texte arabe est en MS à la Bibl. de l'Université
de Cambridge et à la Bibl. impériale de Vienne. La
version latine manuscrite se trouve à la Bibl. nationale
de Paris (6 copies), à la Bibl. de TUniversité d*Oxford
(3 copies), au British Muséum, à la Bibl. de Bâle.
5094 MESSAHALA, Stbphanus ==
niESSAHALLAH.
Canones de astrolabio conficiendo. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
MS À la Bibl. impériale de Vienne.
Probablement une version latine de Touvrage men-
tionné au n« précédent
5095 ALGHABITIUS.
Introductorium planisphaericum Ptole-
maei. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican.
5096 * * *
Tractatus astrolabii secundum Alkabitium.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
5097 JAMÀL AL-DIN ABU X-GÀSIM
IBN AIAHFÛZ =
GEmALEDDIN ABOUL GASSEM.
Tractatus compendiosus de usu astrolabii.
[A.]
MS au British Muséum.
5098 ABDEBRAHMAN EBN OMAR
(AL SOUFI.)
De astrolabio. [Â.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5099 AJLKim>US.
De astrolabii constructione. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
=> MONTUCLA, HdM, I, 4799, 407.
5100 MOSLAMA BEK AHMAD
ALMAGERITI.
De astrolabii deseriptione et usu. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
5101 ARZAGHEL.
Sapheae recentiores doctrinae patris Abru-
sahk Arzachelis, a /. Schonero emendatae.
[Version latine d'un texte arabe.]
4% Norimbergae, 1534.
Version latine de Joannes Brixiensis, dont il y a un
MS k la Bibl. nationale de Paris, accompagné de Tinsiru-
ment lui-même {Montucla, HdM, 1, 1799, 403). Le texte
arabe est eu MS» sous le nom de Abou Kahin ibn Aber-
rahman Aaàrkal^ à la Bibl. de TEscurial.
5I0i ARZAGHEL.
Gomposltio instrumenti quod saphea dici-
tur, sive astrolabium. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la BibL nationale de Paris, à celle de TUni-
versité d'Oxford et au British Muséum.
Probablement Touvrage précédent.
5105 ARZAGHEL, Isâàc « ARZAGHEL.
Liber operacionis tabule que saphea
(saphar) nominatur. [Version latine de
l'arabe.]
MS au British Muséum (fonds Harley).
Encore le même ouvrage vraisemblablement.
5104 AZARGHEL, Abrosack a
ARZAGHEL.
Saphea a Jacobo Laterano castigata. [Ver-
sion latine.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Toujours sans doute la même description.
80
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651
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3I01S IBN SARGAL = ARZAGHEL.
De usu astrolabii. [A.]
MS.
» dm, 4697, p. 63, n» 1801
3106 ABU RIH4N BACIUNI [BIROUNIUS].
(ALBIROUNI.)
De astrolabio illiusque usu et utilitate.
MS à la Bibl. nationale de Paris et à celle de
r Université de Lcyde ; fîg.
Ouvrage en vingt chapitres.
3107 MUHAIIIMED
IBN AHMED ALBIROUI^I.
(AJLBIROUNI.)
De astrolabio. [P.]
MS.
= CLin, 1697, p. 63, n» 1818.
3108 GJALALI.
Explicatio usus astrolabii. [P.]
MS.
= CLm, 4697. p. 63, n* 4818.
3109 ABOUX-88ALT OMAIYA BEN
ABDULAZIZ.
Traité sur l'usage de l'astrolabe. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Lcyde et h la
Bibl. impériale de St-Pétersbourg.
3110 ABOUL CASSEM ASBD BEN
MOHASIMED AL GARNATHI.
Ketab al asthorlab, c'est-à-dire : Livre de
l'astrolabe. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
En deux parties, qui traitent respectivement de la
construction et de Tusage de cet Instrument.
« D'Herbelot, Bor, 1776, 479.
3111 SGHEAISEDDIN EBN GAIB.
Tractatus de astrolabio. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3112 MARDOGHAECS rs MARDOGHAf .
De astrolabio. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toire).
3113 BADERELDIIHUS MARDINENSIS =
BADR AL DIN SZEBT AL MARDINl.
Coliectio compendiorum. [A.]
MS à la Bibi. de TËscurial.
Traité de Tastrolabe.
3114 JttOHAMAB BEN NASSER BEN
SAID.
Cancer. [A.]
MS k la Bibl. de TEscnrial.
Traité de Tastrolabe, rédigé en 1117.
311^ ABUX GASIM MUHASIIIIAD IBN
AHiUAD IBN ABDALLAH IBN UiHAR
AL ANDALUSI.
(IBN AL SAFFAR.)
Tractatus de usu astrolabii. [A.]
MS au Brilish Muséum.
3116 ABEN EZRA.
Astrolabium. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toirc).
« MONTCCLA, HdM, I, 1799, 421.
3117 AHMED BEN ALSOPHARU8
GORDUBENSI8.
Astrolabii descriptio et intelligentia nomi-
num signorumque descripti planispherii ;
tum externorum, tum internorum. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Traité en trente*cinq chapitres.
3118 MOHAIIIMED BEN ABOUBEKR
ALmONAGIM.
(MOHAMiUED BEN ABOUBEKR.)
Kenz allebab fi elm alasthorlab, c'est-à-
dire : Trésor de l'astrolabe et de son usage.
[P.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
« D'Herbelot, Bor, 1776, 474.
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TRAITÉS DE L ASTROLABE.
6S6
5119 NASSmEDBIIf AL THOUSST.
Bait béb fil astharlab, c'eât-à-dire : De !a
structure et de la pratique de l astrolabe. [P.]
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford (collection
Bernard) et à la Bibl. impériale de SuPéters-
bourg (3 copies).
Cesl un traité de Tastrolabe en vingt cbapitres.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 134, 381. - Montucla,
HdH, I, 1799, 409.
5120 ABU *HASA]^ Maroccanos =
ABOUL HASSAIf BEN OMAR.
De horologiiset astrolabiis; pars secunda
cum figuris. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
5131 CHOZIA If AZm.
Tractatus de astrolabio, XX capitibus dis-
tinctus. [P.]
MS.
= CLm, ie97, p. 63, flo 18^.
5132 ABU ALI HOSSAIN EBN AHMAB
EBN MAS.
(ABOU ALI HASSAI^.)
De astrolabio universali. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Ouvrage oompoaé en 1274.
5125 ISMAEL BEN HEBATALLA.
De astrolabio circini recti figuram refe-
rente. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
Ouvrage composé en 1â95.
5124 ALI BEN ISA.
De astrolabii confecUone et usu. [A.]
MS à la Bibl. de FEscurial.
5125 NADHMEDDIN BEN HABIB-
ALLAH.
(NAG* MEDDIN )
Commentaire sur le Traité de Tastrolabe
de Nassireddin. [P.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
=: D'Herbelot, Bor, 1776, 391.
5126 SABTH AL MARDINI s
MOHAMMED SEBT AL MABDINI.
Eseharat fi élm u âml almukantarat, c'est-
à-dire : Traité de l'astrolabe. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 564.
3127 ZAIN ALDIN "ABD AL-RAHMAN
AL-MIZZI AL-HANAFI.
Tractatus de usu astrolabii, qui in decem
capita, et conclusionem, dividitur. [A.]
MS au British Muséum. La Bibl. nationale de
Paris a aussi un MS de cet ouvrage, mais il
ne contient que le premier des dix chapitres.
5128 KHIZRGHAH EFENDI.
L'astrolabe. [P.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pétcrsbourg.
5129 MASGENDIN TUSINUS.
Decem capitula de scientia astrolabii. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
5150 ABDELRAHMAN ALTAGIURI
Commentarius in ti*actatum de astrolabio
praestantissimi mathematici Badereldini ,
vulgo Àlmardini* [A.]
MS k la Bibl. de TEscurial.
Divisé en vingt cbapitres.
5151 ABUX-HASAN *ALI IBN IBRAHIM
IBN MUHAMMAD.
(IBN SGHATIR.)
Tractatus de astrolabio. [A.]
MS au British Muséum.
5152 ALI IBN IBRAHIM IBN
MUHAMMAD IBN AL-SHATIR.
(IBN SGHATIR.)
Horarum observator in tomplo Umayyada-
rum, tractatus compendiosus de ratione
utendi astrolabio, quadrante circuli meri-
diani, et quadrante sinuato. [A.]
MS au British Muséum.
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6S6
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
5155 BAHA AL-DIN MUHAMMAD
IBPr-HUSAIN AL-AMILI a
BAHA AL Dm AL AMILI.
Tracta tulus de usu astrolabii. [A.]
MS au British Muséum et à la Bibl. impériale de
St-Pétersbourg.
5154 ABD EL-ALT BEIf MOUHAMMED
EL-BERDJENDT.
(ABD EL ALI.)
Commentaire sur le traité de Tastroiabe
de Nassir-eddin. [P.]
BIS à la Bibl. impériale de St-Pétersbourg.
MaDUScrit exécuté en 1655.
515» ♦ ♦ *
Astrolabe du nord. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pétersbourg.
5156 ABOU*L-MEALI MOUHT-EDDHf
BEN HASANEL SÂÂTT.
Exposition des merveilles relatives à l'astro-
labe invisible. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pétersbourg. --
Très rare; manque aux bibliothèques de
Constantinople.
5157 HUSEIN PERSA.
De planisphaerii demonstratione. [Version
latine d'un texte persan.]
MS h la Bibl. de TUiiiversité de Leyde.
5158 * * *
Traité succinct sur le secteur appelé el-
iiîocantharat. [A.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pétersbourg.
Traités hébreux, arabes, persans, turcs,
de date incertaine.
5159 IBIMANUEL FILHJS JAGOBI =
IMIUAPIUEL BEN JAAQUOB.
Tractatus de conficiendi astrolabii ratione.
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5140 ♦ ♦ *
Explicatio astrolabii. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toire).
5141 ABD ALLAH IBN MUHAMIIAD
IBN SA^'D IBN MUHAMIIAD AL-TUJIBI.
(ABDALLAH IBN MOHAMMED.)
Tractatus de astrolabio. [A.]
MS au British Muséum.
5149 ABD AL-RAHIM IBN MUHAMMAD
SHABIF AL-SHARIF.
(ABD AL RAHIM.)
Tractatus de usu astrolabii. [A.]
MS au British Muséum.
5145 ABILCAGIM DE MAGHERIT.
(ABOUL GASSEM DE MAGHERIT.)
Liber de scientia astrolabii. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican.
5144 ABOUBEGAÂ BEN OTHMÂIf
AL HADUERI.
(ABOUBEKR BEN OTHMAN.)
Tohfat altholab fil ami beroba u alusthur-
lab, c'est-à-dire : Traité de la pratique du
quart de cercle et de l'astrolabe. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
t= D'Herbelot, Bor, 4T76, 885.
5145 ABRAHAMUS.
De fabrica et usu astrolabii. [A.]
MS au British Muséum (fonds Cotton).
5146 ABUX ALI ALMARAKOSJI.
Tractatus de usu astrolabii perfectissimus.
[A.]
MS.
« CLm, 1697, p. 6i, m 1700.
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TRAITÉS DE l'aSTROLABE.
657
5147 ABUX-HASAN KUSHYAR IBN
AMAFI IBN SHAHRI AL-JILI.
Tractatus de scientia astrolabii. [A.]
M S au British Muséum.
5148 ABU-NASm-BEFI-ZERIR.
De variis astrolabiis. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Lcyde.
5149 ABU SEHEL.
De planisphaerii demonstratione. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
51IS0 AHMED BEN IBRAHIM
HALEBENSIS.
De astrolabio. [A.]
MS k la Bibl. de TUniversité de Leydc.
5151 AL ROUMI AL ESKEPiDERl.
Commentaire sur le Planisphère de Ptolé-
mée. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
^ D'Herbelot, Bor, 4776, 481.
5152 AL-ZUBAIR IBN JÂFAR IBIf
AL-ZUBAIR.
Tractatus de astrolabio. [A.]
MS au British Muséum.
5155 E8IR EDDIN.
De astrolabio opusculum. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5154 IBIf ALI « EBN ALI RIGHAL
Tractatus de astrolabio. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
5155 IBN AL SAMH.
Liber de modo operandi per astrolabium.
[A.]
MS au British Muséum.
5156 MOURAYAD AL-OREDHI
AL-DAMASKI.
Traité de l'astrolabe. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Il y a d'autres traités de Tastrolabe dans le même
manuscrit; un est en persan.
= Paris, Mpl, 1, 1844. 26.
5157 MUHAMMAD IBN ALI IBN
TAHYA IBN AL-NATTÂH.
Tractatus de usu astrolabii. [A.]
MS au British Muséum.
5158 SGHERFUDDIN MUDAFFER
THUSIUS.
De conficiendo et adhibendo astrolabio.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde; fig.
5159 * ♦ *
De astrolabio. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence et à la Bibl.
de rUniversité de Leydc.
5160 * * *
De astrolabio. [A.]
MS à la Bibl. de rUniversité d^Oxford.
En arabe, mais écrit en lettres hébraïques.
5161 * * ♦
Astrolabium arabiéum. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
5162 ♦ ♦ *
Compendiosa descriptio quadrantis almo-
cantarat. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité d*Oxford.
5165 ♦ ♦ *
Descriptio planisphaerii doctoris Abilab-
bas-Alphadheli ben Hatem. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Traité de Panalemme.
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659
SECTION I. OnVRÀfiES HISTORIQUES.
5164 ♦ ♦ *
Fragmentum operis de usu astrolabii. [A.]
MS au British IHuseum.
5165 * ♦ ♦
Kefaiat fil mocantharat, c'est-à-dire : Traité
de l'astrolabe. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Hebbelot, Bor, 4776, 470.
5166 ♦ ♦ *
Liber descientia, vel labore astrolabiusde
arabico in latinum translatas, mox vocatur
astrolabium. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de rUniversité de Leyde.
5167 ♦ * *
Memoriale. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
C'est un traité de Tastrolabe septentrional, en carac-
tères cuphiques.
5168 * * ♦
Poema de astrolabio. [A.]
M S au British Muséum.
Le commencement manque.
5169 * * ♦
Res rariores, astrolabium africanum pro
latitudine urbis Morocae. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
5170 * * *
Serrao de modo probandi astrolabium, et
cognoscendi, quid in eo sanum sit, quid
mendosum. [A.]
MS au British Muséum.
5171 * * ♦
Tractatus de astrolabio. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl. de
l'Université de Leyde.
À la fin du manuscrit de Leyde, une page traite des
sept planètes.
5174 ♦ * ♦
Abrégé d'un traité sur la connaissance de
l'astrolabe. [P.]
MS à la Bibl. impériale de St-Pétersbourg.
5175 * * ♦
De astrolabio. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
En cinquante chapitres.
5174 ♦ * ♦
De astrolabio. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde ; fig.
5175 CLEOPATRA.
De astrolabio. [P.]
MS à la Bibl. medieea de Florence (3 copies).
5176 * * *
Descriptio astrolabii. [P.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5177 * * ♦
Opus de astrolabio. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (aux MSS arabes).
5178 ♦ ♦ *
Opusculum de astrolabio. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (aux MSS arabes).
5179 * * ♦
Varii tractatus de rébus mathematicis,
verbi gratia, de astrolabio. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5180 * ♦ ♦
Descriptio astrolabii. [T.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5181 * * ♦
Imperfectum aliquod fragmentum de astro-
labio, cum regulis sciendi mansiones Lunae.
[T.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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TRAITÉS DE l' ASTROLABE.
659
Traités de la Renaissance antérieurs
à Fimprimerie.
3182 SILYESTER II = GERBERT =
SYLTIU8, iE.
De astrolabio.
MS à la Bibl. nationale de Paris (une copie au
fonds de la Sorbonne et une au fonds St-Ger-
main).
3185 * * ♦
Libellus multiplicationum sententiaeastro-
labii, in quo epistola Gerberti ad Constanti-
num de doctrina abaci.
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
3184 UERMA1XNU8 GOPITRAGTUS.
De utilitatibus [compositione sive mensura]
astrolabii.
Inséré dans B, Pez[iu8], Thésaurus anecdotorum
novissiraus, 6 vol. foi., Augustae Vindelicorum;
au t. m, 4725, part, ii, p. iiO.
Le texte est parsemé de mots arabes, qui indiquent
la source oti Tauteur a puisé.
Des MSS de cet ouvrage existent dans les Bibl. des
Universités d'Oxford (5 copies), de Canibridge et de
Leyde (copie du XI1I« siècle).
3185 FUSORIS, Jehar.
La pralicque de l'astrolabe ... compilée et
mise en François.
MS à la Bibl. nationale de Paris (aux MSS latins,
n» 7i05 anc, 2*) et à la Bibl. de Genève.
La première partie, qui traite de l'astrolabe en
général et des pièces qui le composent, ne contient que
deux chapitres. La deuxième partie, qui enseigne les
utilités et usages de Tastrolabe, contient vingt-deux
chapitres. La troisième partie s'occupe des utilités et
usages du gnomon, et contient sept chapitres.
8186 ADELARDUS a ATHELARD.
Âstrolabium.
MS k la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
3187 JOHANNES HISPALEHISIS.
Liber astrolabii.
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
impériale de Vienne (copie du Xllh siècle).
5188 ♦ * ♦
De tribus circulis astrolabii inveniendis.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Ce manuscrit est du XII* siècle.
3189 * ♦ ♦
Waztalkora sive tractatus de utilitatibus
astrolabii.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ce manuscrit est du Xllh siècle, ou peut-être même
duXIK
3190 GAMPAIfUS OE NOTARRA =
CAMPAPiO, G.
De astrolabio.
MS.
= MONTCCLA, BdM, I, 4799, 503, 607.
3191 lYIGOLAUS JUDE.
Planispherium.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3192 ROBERTUS ANGLICUS »
ROBERTUS LINGOLNIENSIS.
De astrolabio canones.
4% [Perugiae, vers iiSO]; 42 feuillets non numé-
rotés en caractères gothiques, sans signatures
ni réclames. Les fig. sont exécutées à la plume
dans des espaces de différentes grandeurs,
laissés dans ce but en imprimant.
Cet ouvrage esta l'Index librorum prohibitorum.
3193 ROBERT GROSTHEAD =
ROBERTUS LINGOLniEIfSIS.
Practica astrolabii.
MS à la Bibl. de FUnivcrsité d*Oxford.
3194 JORDANUS [NEIHORARIUS], P. »
JORDAN, P.
Planisphaerium.
Fait partie du Recueil n« 759 : 4«, Norimbcrgae,
IttSi ; 4*, [Basileae], 1536. (Voir ce n«.)
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640
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
Fait partie du Recueil n» 769 : A; Venetiis,
4558. (Voir ce n«.)
Des MSS de cet ouvrage existent ï la Bibl. de PUni-
versité d'Oxford et au Trioity Collège de Dublin.
519» JORDAFIU8 [IfEMORARIVS], P. =
JORDAN, P.
De plana sphaera.
HS k la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
C'est probablement son Planispbaerium.
3196 JORDANUS (IHEMORARIUS], P. =
JORDAN, P.
Astrolabiorum compositio.
Joint Q TElucidatio fabricae ususque astrolabii
de «/. Stoefflerinus, édition : fol., Moguntiae,
«535. (Voir 00 3356.)
5197 PEREGRINUS, P. a PEREGRINO, P.
Nova compositio astrolabii particularis.
MS à la Bibl. de Gènes.
L'auteur y ci(e Tannée 1261, ài propos des tables de
Campanuê,
- BdB, 1, 4868, 5.
3198 BATES, H.
Magna compositio astrolabii.
A la suite du De nativitatibus d'Abrahamus
Judacus : i», Venetiis, 4485; 4*, Âugustae
Vindelicorum, 4494. (Voir Sect II, Astrologie.)
3199 * ♦ *
Tractatus de sphaera solida, sive de astro-
labio.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Composé en 1303.
5«00 ♦ ♦ ♦
Practica astrolabii.
MS à la Bibl. nationale de Paris (4 copies, dont
une, qui remonte au commencement du XIII*
siècle, au fonds St Germain), à la Bibl. de
rUniversité d*Oxford (4 copies, dont une
avec dessins), au British Muséum (copie du
XIV* siècle, à la suite du De algorismo de
Sacrobosco), à la Bibl. Norfolk du Gresham
Collège de Londres, au Trinity Collège de
Dublin (copie incomplète).
5301 GHAUGER, G.
A treatise to bis son Lewis touching the
astrolabe to the latitude of Oxford.
Fol., London, 4533 (?)
Des MSS de ce traité se trouvent aux Bibl. des Uni-
versités d*Oxford et de Cambridge. Les figures manquent
à rédilion imprimée. Dans la copie de Cambridge
Tauteur est appelé Galfridus Chaucier,
5203 ELIGERUS, J.
De constructione astrolabii.
MS.
Sort inconnu.
5203 ANDALUS DE NEGRO =
APIDALOI^E DAL NERO.
Opus preclarissimum astrolabij.
Fol., [Ferrariac], 4475; 49 feuillets, sans récla-
mes ni numéros; caractères semi-gothiques;
publié par P. B. Avogario. — Un exemplaire
à la Bibl. palatine de Modène.
= BdB, VII, 4874, 339.
Un MS de cet ouvrage est à la Bibl. de PUniversité
de Leyde.
3204 JOANIfES DE SAXONIA =
DAIfGK, J.
De astrolabio.
MS.
» BdB, XII, 4879, 370.
5205 * ♦ *
Nomina instrumentorum astrolabii cum
ejusdem usu et practica.
MS à la Bibl. nationale de Paris (4 copies, dont
trois du XIV* siècle et une du XV*),
3206 * ♦ *
Canones astrolabii.
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies, un
du XIV* et une du XV* siècle).
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TRAITÉS DE l'àSTROLABE.
64t
5207 * * ♦
Tractatus de astrolabii conficiendi ratione,
et ejusdem utilitate.
MS à la Bîbl. Dationale de Paris.
5208 * ♦ *
Tractatus de compositione astroiabii.
MS k la Bîbl. nationale de Paris.
5209 * * ♦
Tractatus de compositione sphaerae solidae
cum armillis.
MS^à la Bibl. nationale de Paris.
5210 * ♦ *
Tractatus ad faciendum astrolabium.
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford et à la
Bibl. royale de Bruxelles.
521i * * *
Tractatus de compositione et usu astro-
labii.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5212 BIRIDANUS, S. » BREDON, S. db
Nomina instrumentorum astrolabij, sive
astrolabij declaratio et usus.
MS au British Muséum (fonds Harley).
5215 JOHANNES «
SALOHON JUDAIGUS.
Composicio astrolabii.
MS, en Pologne.
Première moitié du XV* siècle.
5214 MARTINUS DE LANGIGIA =
MARGIN Z LEGZYCY.
Computus de sphaera materiali.
MS dans les bibliothèques de Pologne.
Composé eu 1430.
5215 JOAPINES DE GAMUPIDIA »
SGHIJMDEL, J.
Compositio astrolabii, et utilitates ejusdem
et quorundam aliorum instrumentorum.
MS à la Bibl. de TUniversité de Vienne.
5216 GHRISTOPHORUS DE PRAGHA.
De compositione astrolabii, et de utilitate
ejus.
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
5217 MAGERALAMA.
De astrolabio.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
5218 NIGOLAU8 LIIfNENSIS.
De usu astrolabii.
MS.
5219 * * ♦
Astrolabium.
MS à la Bibl. medieeo-laureutiana de Florence
(fonds Ashburnam); fig.
Manuscrit du XV* siècle.
5220 * * *
Compositio astrolabii nova.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit du XV« siècle.
5221 * * *
Liber de operatione astrolabii.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit du XV* siècle.
5222 ♦ ♦ ♦
Ratio conficiendi varia instrumenta geo-
metrica cum astrolabii praeceptionibus.
MS à la Bibl. du Vatican.
5225 * * ♦
Tractatus de astrolabio.
MS à la Bibl. de FUnirersité d*Oxford et à la
Bibl. impériale de Vienne (copie du XV« siècle).
5224 * * ♦
Magistralis compositio astrolabii.
MS h la BibU de rUniTertlté d Oxford.
81
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04«
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
SS25 ♦ * *
De astrolabio.
BIS à la Bibl. de i^Université d'Oxford.
5M6 * * *
Tractatus de fabrica astrolabii.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
5M7 * ♦ ♦
De fabrica astrolabii armillaris.
MS à la Bibl. de TUoiversitë d'Oxford.
8228 * * *
De fabrica et usu astrolabii.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
5229 * * ♦
De fabrica et usu astrolabii, uti et insignio-
rum stellarum longitudines et latitudines.
MS à la Bibl. de l'Université d^Oxford.
5250 ♦ * ♦
Astrolabii usus et descriptio.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5251 * * ♦
Tractatus de usu astrolabii.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5252 * * *
Modus operationis cum astrolabio.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5255 * * ♦
Tractatus de usu et operatione astrolabii.
MSé la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5254 * * ♦
Tabulae variae astronomicae cum almanak ;
tractatus de usu et operatione astrolabii.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5255 ♦ * ♦
Tractatus de practica astrolabii.
MS au Trinity Collège d& Dublin.
5256 ♦ * *
Usus novus astrolabii.
MS à la Bibl. de Genève.
5257 * * *
De sphaera solida et de sphaerico astrola-
bio.
MS i la Bibl. de l'Université d'Oxford; fig.
5258 ♦ * *
Tractatus de sphaera materiali.
M S au British Muséum.
5259 * * *
De sphaera materiali.
MS à la Bibl. de Bâle.
5240 * ♦ *
Tractatus de sphaera solida.
MS à la Bibl. de Cambrai.
5241 * * ♦
Tractatus de astrolabio.
MS.
» CLm, 1697, p. 68, no 3S97.
5242 ♦ * *
Demonstrationes conclusionum astrolabii.
MS.
= GLm, 1697, p. 909, n» 6781.
5245 * * *
Les propriétés et les usages de Tastrolabe.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris
(aux MSS latins, n* 72S7 anc., 6«).
5244 * * *
Âultre manière de mesurer par le gnomon ,
c'est à sçavoir par le dos de l'astrolabe.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris
(aux MSS latins, n* 7384 anc. S»).
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TRAITÉS DE l'aSTROLABE,
645
534» ♦ ♦ *
De l'astrolabe.
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
3246 LOWYS.
Descripcion of the astrolabii.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
5247 ♦ ♦ *
Description and use of the astrolabe.
HS à la Bibl. de TUDiversité d*Oxford.
3348 * * *
An astronomical tract on the use of the
astrolabe.
MS à la Bibl. de l^Université d*Oxford.
5249 * * ♦
 treatise on the use of the astrolabe.
MS.
= CLm, i687, p. «, n» 437.
5250 ♦ ♦ ♦
Spera solida, hie anhebt der Tractât.
MS du XV* siècle à la BibL Impériale de Vienne.
5251 * ♦ ♦
Wie eine Sphaera solida, ein Quadrant,
eine Sonnen-, eine Mon-Ur, wie Horologia
tam muralia quam horizontalia zu machen.
MS du XV* siècle k la Bibl. royale de Munich.
Traités postérieurs à Fusage de C imprimerie.
5252 EÎ^GEL, J « ANGELUS, J.
Astrolabium planum in tabulis ascendens,
continens qualibet hora atque minuto equa-
tiones domorum coeli.
4s Augusta Vindclicoruni, 4488; par E. Ratdolt;
m feuillets en caractères gothiques, avec fig.
et initiales gravées sur bois.
Fol., Venetiis, 4488. — Rare; un exemplaire à la
Bibl. de Bologne.
Fol., Venetiis, 4494. — Id.
4*, Viennae, 4494; à la suite de ses Éphémérides.
4*, Venetiis, 4498; des presses de P. Liech-
tenstein, caractères gothiques, nombreuses fig.
sur bois ; suivi de ses Éphémérides.
Fol., Venetiis, 4502; « a novo elaboratum a
Petto de Apono, » des presses des Giunti,
caractères gothiques. — Bare; un exemplaire
à la Bibl. palatine de Modène.
5255 ♦ * ♦
Astrolabii quo primi mobiiis motus depre-
hendentur canones; de mensurationibus
rerum tractatulus.
4*, Augustae Vindelicorum, 4490.
4*, Venetiis, 1502; des presses de P. Liech-
tenstein.
4*, Venetiis, 4512; caractères gothiques, fig. sur
bois.
5254 CADAMUSTUS, M. A. =
GABAMOSTO, M. A.
Compendium in usum et operationes
astrolabii Messahalach, cum declarationibus
et additionibus.
4% Mediolani, 4507; 20 feuillets. — Bare; un
exemplaire à la Bibl. alessandrina de Borne,
un autre sur vélin a la Bibl. nationale de
Paris.
5255 MARTinrUS, J.. s MARTIN, Jt.
De usu astrolabii compendium.
4*, Parisiis, [4540?]; frontispice gravé, titre
imprimé dans un encadrement gravé sur bois;
des presses de Henri| Estienne. — Bare.
5256 STO[EF]FLEllINUS, J. »
STOEFFLEA, J.
Elucidatio fabricae ususque astrolabii
nuper ingeniose concinnata atque in lucem
édita.
Fol., Oppenheim, 4512; nombreuses fig. sur
bois.
Fol., Oppenheim, 1543.
Fol., Oppenheim, 4524.
Fol., Tubingae, 4534; à la suite de son Gommen-
tarius in Procli Sphaeram.
Fol., Moguniiae, 4535; revu par Fauteur, et
augmenté des Coelestium rerum discipliuae
de P. Jordanui,
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6U
SECTION .1. OUVRAGES HISTORIQUES.
8«, Lutetiae, 1(^53.
8% Lutetiae, 1585; suivi de «/. Koebelitis, Astro-
labii declaratio, ejasdemque usas mire jucun-
dns, non modo astrologis, medicis, geographis,
ceterisque litterarum cuUoribus mallom uUlis
ac necessarius. (Voir n» 3257.)
8% Coloniae, 4594; d'après l'édition précédente.
8s Parisiis, 1649; id.
« Delambre, His, III, 1819, 374.
Il y a un MS de cet ouvrage à la Bibi. du Mans.
Traduction.
Traité de la composition et fabrique de
l'astrolabe, et de son usage avec les préceptes
des mesures géométriques (par /. P. de
Mesmes).
S\ Paris, 4556; avec des notes du traducteur.
8s Paris, 4560.
5257 KOEBELIUS, J. s iLOEBEL, J.
Astrolabii declaratio ejusdemque usus
mire jucundus; accessit Isagogicon in astro-
logiam judiciariam.
i\ Nurembcrgae, 4547; fîg.
4<>, Moguntiae, 4532.
4% Moguntiae, 4 535.
8% Lutetiae, 4545.
8% Parisiis, 4550.
8s Parisiis, 4 554 (des exemplaires ont 4 552).
A la suite de TEIucidatio fabricae ususque astro-
labii de J, Stoefflerinus, éditions : 8*, Lutetiae,
1585; 8«, Coloniae, 4594; 8% Parisiis, 4649.
(Voir n* 3256.)
8% Coloniae, 4585.
8% Coloniae, 4598.
M6S POBLAGIOIf, J. IH.
De usu astrolabii compendium.
4«, Parisiis, [4548]; des presses de H. Stephanus
[Estienne]. — Rare.
8«, Parisiis, 4527.
8% Lutetiae, 4533.
Fait partie du Recueil n« 766: 8«, Lutetiae, 4540;
et même format et même lieu, 4546, 4554,
4557. (Voir ce n«.)
8^ Parisiis, 4 545 (des exemplaires ont 4 546); suivi
de J, de Monieregio, Super usu et construc-
tione astrolabii armillaris Ptolemei enarratio;
bis accessit usus variorum borologîorum.
Traduction,
Tratado del uso del astrolabio (par l'au-
teur).
8% Valladolid, 4550.
5259 GOPP, J.
Wie man dies hochberûhmt astronomi-
sches oder geometrisches Kunst-Instrument
Âstrolabium brauchen soll.
4«, Nûrnbcrg, 4525.
4», Bamberg, 4525.
4*, Breslaw, 1584; augmenté par Z. Bommann.
4«,Breslaw, 1595; id.
4*, Frankfurt, 4600; sous le titre : Instruction
der astrolabischen Kunst. Avec les mêmes
additions.
5260 FERNELLUS, J. = FERNEL, J.
Monalosphaerium , sive astrolabii genus;
generalis horarii structura et usus.
Fol., Parisiis, 4526; 36 feuillets, le titre dans
un très beau cartouche orné.
Principes de la sphère et description d'un astrolabe
perfectionné.
5261 FINAEUS, O. s FIPÎE, O
Quadrans astrolablcus, omnibus Europae
regionibus inserviens.
Fol., Parisiis, 4527.
Fol., Parisiis, 4 534.
5262 FIIMAEUS, O. = FUMÉ, O.
De usu astrolabii.
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds Sorbonnc).
5265 JOAPINES DE AQUILERA.
Canones astrolabii universales.
4o, Venetiis, 4528.
4«, Salamantlcae, 4554.
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TRAITÉS DE l'aSTROLABE.
5264 BOEMUS, M.
Canones astrolabii ; de circulis, arcubus ac
lineis astrolabii; de utilitatibus ejus et eri-
genda figura coeli.
13*, Witlebergae, 4529; précédé d'une lettre de
P. Melanchton.
3265 BARDOLINUS, M. «
BARDOLINI, M.
Libri III de coeliplano seu de planispherio.
4*, Venetiis, 4530.
5266 ZIEGLER, J.
De solidae spherae constructione.
Fait partie du Recueil n« 759 : A\ Norimbergae,
4534 ; 4«, [Basilcae], 4536. (Voir ce n».)
3267 COLB, C,.
Astrolabii instrumenti geometricîque tabu-
lae auctiores; additum est calendarium et
tabulae /. RegiomontanL
4% Coloniae, 4532.
3268 NOTIOMAGUS, J. «
BRONGHORST, J. van
De astrolabii compositione.
42sColoniae, 4533.
3269 DRYAPIDER, J. »
EIGHiUANl^, J.
Astrolabii canones brevissimi.
4», Marpurgi, 4538.
3270 IHEDEBAGH, G. Topblic8
Astrolabium novum varium ac plénum.
4«, ColoDÎae Agrippinae, [vers 4540]. — Fort
rare.
Atlas céleste et terrestre de 15 feuilles fort bien
gravées. Sur la planche intitulée : Spéculum cosroogra-
phicum, on voit la plus grande partie de TAmérique,
mais encore réunie comme un ensemble avec l'Asie.
5271 nONTEREGIO, J. db =
MCLLER, J.
Super usu et constructione astrolabii armil-
laris Ptolemei enarratio.
Joint au De usu astrolabii compendium de
J. M, Poblacion, édition 8«, Parisiis, 4545.
(Voir n» 3258.)
5272 JAGQUIWOT, D.
L'usaige de Tastrolabe, avec un traicté de
la sphère.
4% Paris, 4545; fig. sur bois, et une grande
planche mobile placée après le 4* feuillet.
8», Paris, 4558.
8^ Paris, 4573; accompagné de PUsage de Fastro-
labe de J. Bassentin. (Voir n« 3280.)
8», Paris, 4647 (des exemplaires portent 4649);
conforme à Tédition précédente.
8», Paris, 4625; id.
8», Paris, 1698; id.
5275 [FOGARD, J.]
Paraphrase de l'astrolabe, contenant les
principes de géométrie, la sphère, l'astrolabe,
le miroir du monde.
8s Lyon, 4546; fig. sur bois.
8^ Lyon, 4555; édition revue par J. Basseniin,
et portant le nom de Tauteur.
5274 GATEIf A, P.
Astrolabii quo primi mobilis motus depre-
henduntur canones.
4«, Paduae, 4549.
5275 ROIAS, J. db
Commentariorum in astrolabium quod
planisphaerium vocant libri sex, nunc pri-
mum in lucem editi.
4«, Lutetiae, 4550; un grand nombre de gravures
sur bois, d'une exécution remarquable.
4% Lutetiae, 4554; mêmes fig.
Traduction,
El planisferio.
Joint au Trattato dell* astrolabio de £, Danti :
4*, Fîorcnx», 456»; 4% Firenïc, 1578. (Voir
n* 3288.)
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646
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3276 GESniA Frisios, R.
De astrolabe catholico quo latissime paten-
tis instrumentis multiplex usus explicatur.
Paru d'abord à la suite de son Tractatus de
onnulo astronoroico, 4% Antwerpiae, 48SO.
(Voir n» 2429.) — Séparément :
8% Antucrpiae, 4556.
Fol.» Antuerpîae, 4583; fig. — Rare.
3277 ANONIMUS SIGULUS
Astrolabium.
i«, Vcnetiis, s. d. [XVI* siècle]; des presses des
Giunti.
3278 IMPSER, Phiuppcs = IMSER, P.
Âstrolabiicompositio de projectione sphae-
rae in planum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5279 ♦ * ♦
Canones]astrolabi i .
MS du XVI* siècle.
-* Narducci, Gat, 4862, p. âO, n* 40
3280 BASSENTIIX, J.
Paraphrase de l'astrolabe, contenant les
principes de géométrie, la sphère, l'astrolabe
ou déclaration des choses célestes, avec une
explication de l'usage de cet instrument.
8*, Lyon, 4555. — Rare.
8*, Paris, s. d.
8*, Paris, 4647.
L'explication de l'usage de l'astrolabe est insérée,
en outre, à la suite de L'usaige de l'astrolabe
de />. /ac^/no/, éditions : 8*, Paris, 4573;
8*, Paris, 4647; 8*, Paris, 4625; 8*, Paris,
4698. (Voir n* 3272.)
Cft ouvrage roumit des renseignements inléressanls
sur l'état des sciences au XVI* siècle.
3281 BATTINGIUS, R. :=.
BATTING, R.
Nova quaedam et compendiosa usus astro-
labii methodus.
8*, Parisiis, 4 557, (des exemplaires ont 4558).
8*, Parisiis, 4578.
3282 GOIIIMANDINUS, F. =
GOMMANDINO, F.
In Ptolemaei planisphaerium commenta-
rius.
Fait partie du Recueil n* 769 : 4*, Venctiis, 1558.
(Voir ce n*.)
3283 GOnmANDINUS, F. =:^
gomuiandino, f.
In librum Ptolemaei de analemmate com-
menta tiones.
A la suite de sa version latine du De analem-
mate : 4*, Romac, 4562; 4*, Romae, 4572.
(Voir n* 3074.)
5284 GHAMPENOIS, D.
L'usage de l'astrolabe avec un traité de la
sphère; adjousté une amplification par
/. Bassentin.
8*, Paris, 4559; nombreuses fig. sur bois.
328» GUmUS UBALDUS =
GUIDO D'UBALDI.
Planisphaeriorum universalium theorica.
8*, Coloniae, 4560; fig.
4*, Pisauri, 4579.
8*, Coloniae. 4584.
3286 AGRONIUS, J. = AGRON, J.
Confectio astrolabii etannuli astronomici.
MS.
Mentionné par S, Petrus, De scriptoribus Frisiae,
8*. Coloniae Agrippinae, 1593. Acron est mort en 1564.
3287 * ♦ *
Tractatus de compositione astrolabii, cum
ejus practica.
MS à la Bîbl. de l'Université d'Oxford, au
Trinity Collège de Dublin et à la Bibl. impé-
rialede Vienne (2 copies, dont une datée 4565).
3288 DAWTI, E. = DANTI, P.
Trattato [Primo volume] dell' uso et délia
fabbrica dell' astrolabio ; con l'aggiunta del
Planisferio del Roias.
4*, Fioreoza, 4569; caractères romains, fig. dans
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TRAITÉS DE l'aSTROLABE.
647
le texte, 232 poges en deux pagÎDations
séparées. — Rare.
i\ Firenze, 4 B78; édition étendue à 525 pages.
Le mot Trattato du titre est remplacé par les
mots entre crochets.
Dans cet ouvrage, pan. Il, prop. 30, Paulenr, en com-
parant d*anciennes observations avec les mesures
UMKlernes, émet ridée que les changements survenus
dans récliptique indiquent seulement une diminution
lente de Tobliquité. Les instruments décrits dans les
augmentations de la seconde édition sont la sphère
armillaire, le torquelum, l'astrolabe armillaire, la grande
règle astronomique, le quadrant astronomique, Tarmille
équinoxiale, tous de Ptolémée, la dioptre d'Hipparque,
le gnomon astronomique et géométrique, et Tanémo-
scope vertical.
3289 EVERARTHU8, M. =
ETERAERT, M.
Gemmae Frisii liber de astrolabe catholico
in compendium contractus.
A la suite de la Cosmographia à'Apianus, éditions :
^•, Antuerpîae, 4584; 4«, Antuerpiae, 4592.
(Voir n» 2392.)
3290 BORNMAI^N, Z
Astrolabium tetragonum sampt einem
kurtzen Unterricht, wie man solches Instru-
ment brauchen soll.
4«, Breslavt^, 4584; augmenté d*un ouvrage de
J. Copp. (Voir n» 3259.)
4", Breslaw, 4595; réimpression du précédent.
4% Frankfurt, 4600; id.
3291 CLATIU8, C.
Astrolabium tribus libris explicatum.
4% Romae, 4593; 759 pages, nombreuses fig. sur
bois. — Rare.
Fol., Moguntiae, 4644 ; tiré-à-part du tome III de
ses Opéra.
C'est dans cet ouvrage qu'on trouve le premier aperçu
de la méthode de multiplication au moyen des fonctions
circulaires, qui a reçu le nom de prostaphérèse.
3292 BICLLER, W. = mULERIUS, N.
Kort onderwys van 't gebruyck des astro-
labiums.
4«, Harlîngcn, 4595.
4«, Uarlingen, 4615.
4«, Groningen, 4646.
3293 BLAGRAYE, i.
Astrolabium uranicum générale, ... con-
taining the use of the astrolabe.
4% London, 4596.
Texte en anglais.
3294 RTFFIUS, P. = RYFF, P.
Elementa sphaerae mundi sive cosmogra-
phiae, et tractatus de planisphaerii sive
astrolabii fabrica.
8», Basileae, 4598; fig. — Très rare.
329» RITTER, F.
Astrolabium das ist : Grûndliche Beschrei-
bung und Unterricht, wie solches herrliche
astronomische Instrument . . . auifgerisseïi
und verfertîgt werden soll, darnach wie zu
gebrauchen.
2 Thle 4s Nûrnberg, 4599, avec un atlas céleste
et terrestre de 45 pi.
2 Thle 4% Nûrnberg, 4643.
Fol., Nûrnberg, 4640.
2 Thle 4», Nûrnberg, 4650; sous le titre :
Astrolabium, oder nûtzlicher Bericht von dem
Aslrolabio, wie es soll aufgerissen und
gebraucht werden.
3296 OLIYER, T.
The description and use of the planisphère.
4% London, 4604.
3297 STEMPELIUS, G (& ZELSTIUS, A.)
= STEJUPEL, G. [& ZELST, A.)
(Utriusque) Astrolabii tam particularis
quam universalis fabrica et usus.
4% Leodii, 4602.
4«, Leodii, 4609.
4«, Amstelodami, 4649; sous le nom de Slempe-
Uus seul.
4% Arnhemii, 4629; id.
3298 MALGOTIUS, O. =
MAELGOTE, O. ¥A9i
Astrolabium aequinoctiale.
8% Bruxeliis, 4607.
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648
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
5299 [REGNABTIUS, T.] ts
REGNARTI, V.
Âstrolabiorum, seu utriusque planisphae-
rii, universalis et particularis, usus.
4«, Roma, 4610; 3 pi.
4o, Roma, 1615.
Le nom de Fauteur ne parait que sur la seconde
édition
3500 III4GINUS, i. A. » MAGIPil, G. A.
De quadrantis planisphaerii catholici con-
ficiendi ratione et usu libri VIII.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cet auteur est mort en 1617.
5501 SATILIUS, H. =: 8ATILE, H.
Notae in Ptolemaei planisphaerium.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oiford.
Cet auteur est mort en 162î.
3302 BRUPII, T.
Nuovo planisferio o astrolabio universaie,
... istrumento che abbraecia tutti gli istro-
menti matematici co) quale facilissimamente
s'ottengono tutte le opération! astronomiche
e geometriche, che ail' uso pratico ridur si
possono.
4% Vicenza, 1620. — Rare.
Traduction.
Novum planisphaerium seu astrolabium
universale (par l'auteur).
4», Venetiis, 1625. — Rare.
Bon traité d'opérations astronomiques et géodésiques.
Le nom latinisé de Fauteur est Brcics.
3303 ♦ * *
L'usage de l'un et l'autre astrolabe, parti-
culier et universel.
8-, Paris. i625.
3304 KRABBIUS, J. = KRABBE. J.
Newes Astrolabium, satnpt dessen Nutz
und Gebrauch den Astronomis und Medicis,
Baumeistem, Schiflfem, Bûchsenmeistem ,
sehr nûtziich.
4», Frankfurt, 1608; fig. sur bois. — Très rare.
4», Wolfenbûttel, 1625. — Très rare.
4% Stede, 1656. — Très rare.
530» METIUS, A.
Astrolabium, hoc est astrolabii utriusque
accurata descriptio.
8*, Franekerae, 1626.
Traduction,
Fondamentale ondejrwijsinghe aengaende
de fabrica ende het veelvoudigh ghebruyck
van het astrolabium, soo catholicum als
particulier (par l'auteur).
4*. Franeker, 1627.
Cette traduction contient trois pailies; on trouve
parfois séparément les deux dernières.
3306 LANSBERG, P.
Verclaringhe van de platte sphaere van
Ptolemaeus, anders astrolabium genaemt.
4o, Middelburg, 1628.
4o, Middelburg, 1635.
4«, Middelburg, 1655.
4», Amsterdam, 1680.
Traduction.
Sphaera plana a Ptolemaeo astrolabium
dicta.
Joint à la traduction latine de son traité du
quadrant, întroductio in quadrantem : fol.,
Middelburgi, 1633; fol., Middelburgi, 1636.
(Voir n» 2980.)
3507 olearius, a. =
oelsghlAgeb, a.
Neues Astrolabium.
4o, Leipzig, 1632.
5508 GRIENBERGER, G.
Astrolabiorum omnis generis describen-
dorum tractatio.
MS, probablement au Collège Romain.
Cet auteur est mort en 1636. r
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TRAITÉS DE l'aSTROLABE.
649
5509 HEDRAEUS, B.
Nova et accurala aslrolabii geomelrici
nccnon quadrantis astronomici azimuthalis
structura et usus.
8s Lugduni Batavorum, 1643; fig.
5310 TORIUCELLIUS, E. =
TORRICELLI, E
De sphaera, et solidis sphaeralibus.
4% FJorcnliac, 4644.
Dans les Misccllanca italica de G, Roberlus;
4», Bononiae, 4692. (Voir n« 3435.)
55H ♦ ♦ ♦
Usage de la sphère plate.
4», Havrc-de-Grâcc, 4673.
5512 YOOGHT, C i.
Astrolabium catholicum ofle een grondige
onderwysing, aangaande d' oorspronk, 't
maakzel en 't veelvuldigh gebruyk des alge-
meenen Slarre-Thoneels (astrolabii catholici).
4s Amsterdam, 4680.
5515 TWY8DEW, J.
The use of the gênerai planisphère called
the analemma in the resolution of some
problems of astronomy.
4% London, 4685.
4% London, 4700.
5514 LUCHTEINBURG, A. van
Kort begrijp van een astronomische, geo-
metrische, arithmetische en navieularische
quadrant en astrolabium universale, ...
mitsgaders een afbeelding van 't geheelc
hemelsche en aardsche rond.
4«, Rotterdam, 4688.
5515 BION, N.
L'usage des astrolabes, tant universels que
particuliers.
8% Paris, 4702.
5510 BOTTENS, F.
Magnum et universale astrolabium notam
faciens.
8» 4742.
5517 mURR. C. T. dr « MURR, C. G von
Astrolabium cufico-arabicum quod obser-
valur in Bibliotheca publica Norimbergensi,
cum bibliotheca scriptorum de astrolabiis.
4», Lipsiae, 4806; 2 pi.
3518 MORLEY, W. H.
Description of a planispheric astrolabe
constructed for shah sultan Husain Safawi,
king of Persia, and now preserved in the
British Muséum, comprising an account of
the astrolabe generally, with notes illustrat-
ive and explanatory; to wich are added
concise notes of twelve other astrolabes,
eastern and european, hitherto undescribed.
Fol., London, 4856; 24 pi.
5519 MORLEY, W. U.
Description of an arabic quadrant.
8», London, 4860.
Reproduit du JAS,, XVH.
5320 HOLMBOE, G. A.
Ezechiels syner og chaldaernes astrolab.
4», Christiania, 1866.
C*esl -à-dire : La vision d'Ezéchiel el l*astrolal>e cbal-
déen
%i
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650
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
HISTOIRE DE L'ASTRONOMIE MODERNE.
On trouvera Sect. IV, à la suite des ouvrages didactiques, les recueils où il est rendu compte annuellement
des progrès de l'astronomie.
5521 HAMELIUS, J. B. =
DUHAHIEL, J. B.
Regiae scientiarum acadeniiae historia.
4% Parisiis, 4698.
4% Paris, 4701.
Les progrés de Taslrononiie y sont suivis avec soin
depuis 1666, date de la fondation de P Académie des
sciences.
55ÎÎ ELTIUS, P.
Historia astronomiae ellipticae.
4% Upsaliae, 4703.
55i5 SMITH, R.
A compleat System of opticks.
â vol. 4», Cambridge, 4738.
Ce graud el important traité contient lieaucoup de
détails sur les premières découvertes en astronomie
physique, faites au moyen du télescope.
Traductions,
Voikomen samenstel der optica of gezigt-
kunde, beheizende eene gemeenzaame, eene
wiskonstige, eene werktuiglijke en eene
natuurkundige verhandeJing.
4s Amsterdam, 4753.
Cours complet d'optique, avec des addi-
tions sur les nouvelles découvertes (par
[£.] Plezenas]).
â vol. i\ Avignon, 1767.
TraiJé d'optique traduit de l'anglais par
[A. C. Duval-Leroy].
4», Brest, 4767.
55Î4 WARGENTIN, P. W.
De incrementis, quaecepilastronomia, ab
ineunle hoc seculo.
4», Upsaliae, 4746.
552» PINGRE, A. G.
Projet d'une histoire de l'astronomie du
dix-septième siècle.
4», Paris, 4756.
L*ouvrage dont ce projet donnait le plan a été
terminé en manuscrit en 1 786 (J. J. de Lalande, Biblio-
graphie astronomique; 4», Paris, 1803; p. 461). LMm-
pression était commencée, sous le titre : • Annales
célestes du dix-septième siècle », au moment de la
mon de Pauteur, arrivée en 1796. En 1709, 360 pages
étaient imprimées; il en aurait fallu encore 240.
LVditeur attendait la paix pour conUnuer (AgE, Kl,
1799, 519); mais Pimpression de cet important recueil
n*a Jamais été achevée, et nous n*avons pu apprendre
ce que les feuilles tirées étaient devenues.
5526 BOSICJS, G. M. ^ ROSE, G. M.
Jubilaeum astronomicum.
4», Wittcbcrgae, 4757.
Anniversaire de la renaissance de l'astronomie datant
de Tobservalion de Péclipse du 3 septembre 1457, faite
par Purbarh et Regiomontanus. En tête de Pouvrage il
y a un article sur la vie el les écrits de ces deux astro-
nomes.
5527 MELAI^DER, D. =s
MELANDERUJELM, D.
Examen quaestionis annon gravitas cor-
porum coelestium mutua ante Newtonum
nota fuerit.
4«, Upsaliae, 4769.
552B FRIXELL, . . .
De initio et progressibus astronomiae
physicae.
4», Upstia, 4775.
5529 BAILLY, J. S.
Histoire de l'astronomie moderne, depuis
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE MODERNE.
651
la fondation de l'École d'Alexandrie jusqu'en
1730.
3 vol. 4», Paris, 1778-82.
3 vol. is Paris, 1785.
Ouvrage d^à mentionué au n« 23. Lt^ l. III de la.
seconde édition va jusqu^en 1783.
3530 KRAFFT, J. G. F.
Ueber HerscheV^ und Schrôter's astrono-
mische Entdeckungen.
i», Bayreuth, 4792.
5331 BEECK-CALKOEN, J. F. vah
Oratio de novissimis in astronomia inven-
tis.
8% Lugduni Batavoram, 1804.
3332 CASSmi, J. D. »
THURY, J. D. CA8S1PII de
Mémoires pour servir à l'histoire des
sciences et à celle de l'Observatoire royal de
Paris, suivis de la vie de /. D. Cassini, écrite
par lui-même, et des éloges de plusieurs
académiciens, morts pendant la révolution.
i% Paris, 1810.
3333 TOIRON, . . .
Histoire de l'astronomie depuis 1781
jusqu'à 1811.
i% Paris, 1810.
Ouvrage de peu de valeur, que son auteur destinait à
servir de suite à THistoire de Tastronomiede J. S. Bailiy.
« MCz, XXIV, 1811, 257.
3334 DELAMBRE, J. B. J.
Histoire de l'astronomie moderne.
2 vol. i», Paris, 1821.
Ouvrage déjà mentionné au n* 36.
3335 WEWDT, J C. W.
Om stjernetyderkunstens skyaebne i Dan-
mark samt denne kunstes medvirkning paa
frygten for tyrkerne.
8% Kjôbenhavn, 1822.
Sur la condition de Tastronomie en Danemark.
3336 EKAMA, C.
Oratio de insignium, qui in scientia astro-
nomica facti sunt, progressuum fundamentis,
a summis in re mathematica et astronomica
viris, partim decimo sexto, maxime decimo
septimo seculo, jam praecipue jactis.
4», Lugduni Batavorum, 1823.
= BSm, III, 1825, 170.
3337 KAISER, F.
Verhandeling over de sterrekundige ont-
dekkingen, welke wy, tôt vermeerdering
onzer kennis van den sterrenhemel, aan de
uitvinding der teleskopen verschuldigd zyn.
8«, Amsterdam, 4826.
3338 DEL AMBRE, J. B J.
Histoire de l'astronomie au XVIII^ siècle,
publiée par [L.] Mathieu.
4s Paris, 1827.
Ouvrage déjà mentionné au n* 37.
3339 CASSmi, J. D db =
THURY, J. D. CASSINI ob
Réflexions présentées aux éditeurs des
futures éditions de l'histoire de l'astronomie
au XVni*» siècle.
4«, Paris, 1828.
3340 CRO]\STRAPID, a A
Arsberattelser om vetenskapernas fram-
steg, afgifne af kongl. vctenskaps-acade-
miens embetsman : Astronomie.
4 vol. 8», Stockholm, 1828-42.
Ces rapports concernent respectivement les périodes
1826-28, 1830-31, 1833-36, 1837-41. (Test la conti-
nuation de ceux cités dans notre t. II. col. 46.
3341 UUMBOLDT, A db s
HUMBOLDT, A von
Examen critique de l'histoire de la géo-
graphie du nouveau continent et des progrès
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6fti
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
de l'astronomie nautique aux XV« et XVI«
siècles.
Fol., Paris, iSU.
5 vol. 8», Paris, 1856-39.
Traduction.
Critische Unlersuchungen ûber die histo-
rische Entwickelung der geographischen
Kennlnisse von der neuen Welt und die
Fortschrilte der nautischen Astronomie îm
i5. und 16. Jahrhundert (par y. L, Ideler).
5 vol. 8«, Berlin, 4855-59.
3 vol. 8», Berlin, 1852.
5542 AIRY, G. B.
Traduction.
Abriss einer Geschichte der Astronomie
im Anfange des XIX. Jahrhunderts (par C. L.
von Littrow).
8s Wien, 1835.
Traduction du Report on (he progress of astronomy
during ihe présent ceniury, inséré dans British Asso-
ciation, Rep., 1851-52, 125; voir noire t. H, col 58.
5345 MOFRA8, E. OUFLOS db
Recherches sur les progrès de l'astronomie
et des sciences nautiques en Espagne, extrai-
tes des ouvrages espagnols de don Martin
Fernandez de Navarrete.
i«, Paris, 1859.
Reproduit des Annales maritimes et coloniales.
3344 JAHN, G. A.
Geschichte der Astronomie vom Anfange
des neunzehnten Jahrhunderts bis zu Ende
des Jahres 1842.
2 vol. 8», Leipzig, iSii.
354tf LOOMIS, E.
The récent progress of astronomy, esp-
ecially in the United States.
8«, New York, 1849 (des exemplaires portent
4850).
8*, New York, 1855.
8s New York and London, 1856.
3546 KAISER, F.
De geschiedenis der ontdekkingen van
planeten, als een tafereel van het wezen en
den toestand der sterrekunde.
. 8«, Amsterdam, 1854.
3547 APELT, E. F.
Die Reformation der Sternkunde, ein
Beitrag zur deutschen Culturgeschichte.
8% Jena, 4852; 5 pi. lithographiécs.
Contient l'histoire de Tastronomio depuis Gusa,
Purbach et Regiomonlanus jusqu^à Kepler et Huygens.
- Unt, VI, 1852, 144 et 296,
5548 PREDARI, F.
Storia cronologica dell' astronomia.
En tète de la traduction italienne des Leçons
d'astronomie d*i4 ra^o par Capocci, éditions:
42», Torino, 1855; 18% Torino, 1860. (Voir
Sect. iV, art. Rudiments.)
5549 ASTROINOm, Ein.
Die Astronomie und die Astronomen seit
dem Jahre 1845, im Lichte und Schatten
unserer Zeit betrachtet.
8% Leipzig, 1854.
= Ûnt, VIII. 1854, 104.
5550 ENCKE, J. F.
Gedàchtnissrede auf Friedrich Wilhelm
III.
4«, Berlin, 4854.
Développement de Tastronomie en Prusse.
5551 RESLHUBER, A.
Ueber die Erweiterung der Kenntnisse
unseres Sonnensystems in den Jahren
1854-58.
5 Hefte 8% Linz, 4855-59.
5552 ELL]\ER, B.
DieEntdeckungendes XVII. Jahrhunderts,
geschichtlich-astronomische Studien.
4«, Bamberg, 4858.
= WfA, II, 1859, 2S5.
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HISTOIRE DE L ASTRONOMIE MODERNE.
653
35»5 HIEFËR, W.
Wichtigsle Resultate der Astronomie des
XIX. Jahrhunderts.
SsMainz, 4861.
5384 Yl ALTEWHOFKW, A. vow
Astronomie und Optik in den letzten
Decennien.
8s Innsbrûck, 1862.
33i>5 fiOILLOT, A.
L'astronomie au XIX® siècle; tableau des
progrès de cette science depuis 1 antiquité
jusqu'à nos jours.
12o, Paris. 1864.
12», Paris, 1875; augmenté d'une nouvelle étude
sur la constitution du Soleil.
3586 BËRTRAIND, J.
Les fondateurs de l'astronomie moderne :
Copernic, Tycho Brahé, Kepler, Galilée,
Newton.
8% Paris, [1865].
e= G. Flammarion, Ëtudes et lectures sur l'astronomie,
9 vol. 12», Paris; t. III, 1872, p. 264.
5587 DELAUWAY, C.
Rapport sur les progrès de l'astronomie
en France.
8o, Paris, 1867.
A Toecasion de TExposition universelle de 1867 à
Paris.
= WfA, XI, 1868, 10.
5588 * * *
La question Pascal -Newton; soupçons
d'un bouquiniste.
8«, Paris, 1867.
5589 FALGÈRE, A. P.
Défense de B. Pascal et accessoirement de
Newton, de Galilée, etc., contre les faux
documents présentés par M. Chasles à l'Aca-
démie, avec fac-similé.
4», Paris, 1868. — Rare.
Les observations de Chasles en réponse à Cet ouvrage
sont mentionnées dans notre t. Il, col. 58.
5560 CHASLES^ M.
Sur l'ouvrage de M. Faugère intitulé :
Défense de B. Pascal, et accessoirement de
Newton, de Galilée, etc.
i», Paris, 1868.
C'est une reproduction, mais considérablement aug-
mentée, de notes qui ont paru dans Paris, Crb, LXV-
LXVII, et qui sont mentionnées à notre t. II, col. 55-58.
5561
Newton
anglais.
18s Paris, 1868
MARTIN, T. H
défendu contre un faussaire
5562 SECCUI, A
Le recenti scoperte astronomiche.
8», Roma, 1868.
Étoiles filantes, spectres stellaires, Soleil et système
solaire.
Reproduit de GAr,. LUI. Un article antérieur <I859)
sur le même sujet est renseigné à noire tome II, col. 49.
5565 BERTRANO* J.
L'Académie des sciences et les académiciens
de 1666 à 1793.
8«, Paris, 1869.
5564 FRISCHAUF, J.
Ueber die Keformation der theoretischen
Astronomie durch Keppler.
8», Wien, 1869.
5568 GRAI^T, R.
Two letters on the question of the
authenticity of the documents respecting
Newton which hâve been communicated by
M. Chasles to the Academy of sciences of the
French Institute, addressed to M. Le Verrier.
8% Glasgow, 1869.
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654
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3366 WOLF, R.
Die Erfindung des Femrohrs und ihre
Folgen fur die Astronomie.
8% Zurich, 4870.
3367 TEBBUTT, J^
On the progress and présent state of astro-
nomical science in New South Wales.
8% [Sydney], 1870.
Reproduit de roavrage : The industrial progress of
New Soulh Wales; 8», Sydney, 1870.
3368 TODHUNTËR, I.
A history of the mathematical théories of
attraction and the figure of the Earth, from
the time of Newton to that of Laplace.
2 vol. 8», London, 1873.
= Ath, 1873, II, 631. — Nat, IX, 4874, 378, 399 (par
R. Tucker), - Bma|, VI, 1874, 276.
3369 PACI, P.
Lo sviluppo dell' astrononiia moderna.
8% Parma, 1875.
3370 WENIG, J II.
Ueber die kirchliche und politische Inqui-
sition.
8% Wien, 1875.
Retrace Tépoque de Galilée.
3371 YOUPIG, C. A.
Address on american astronomy, ils his-
tory, présent state, needs and prospects.
8% Salem, 1876 (des exemplaires portent 1877).
Reproduit de American Assoc., Pro.
3372 WYUÉN, M.
Handiingar rôrande aterbesâttandet af den
astronomiska professuren vid Upsala univer-
gitet.
8% Stockholm, 1877.
Cet ouvrage contient des documents sur Pétude de
rastronomie en Suède.
3373 SEGCHI, A.
L'astronomia in Ronia, nel pontificato di
Pio IX.
8», Roma, 1877; fig.
3374 WOLF, U.
Geschichte der Astronomie.
8», Mûnchen, 1877.
Cet ouvrage forme Pun des volumes de la collection
intitulée : Geschichte der Wissenschaften in Deutsche
land, neuere Zeit. II est trè.« complet et très exact. Bien
que le livre soit principalement consacré à Tastronomie
moderne, Tauteur commence par résumer les périodes
antérieures.
= RAM, II, 1878, m. - ZMP, XXIIl, 4878, 85 (par
M Cantor), - Bma,, H, 4878, 427 (par 5. Gànther).—
Nat, XVII, 4878, 259, 369 (par J, R. Hind).
3375 POGGEi^DORFF, J. C.
Geschichte der Physik.
8«, Leipzig, 1879; ouvrage posthume, public par
W. Barentin.
Cet ouvrage renferme quelques excellents résumés
relatifs à certaines parties de Phistoire de Pastronomie,
entre autres : l'astronomie au XVI« siècle (Copernic,
Tycho Brahé, Kepler), p. 137-166; Phistoire du télescope,
p. 174-197; Scheiner et Galilée, p. 197-255; le problème
des longitudes, p. 261-264; Hooke, p. 558-570; l'inven-
tion des réflecteurs, p. 570-577; Huygens et Phistoire
des horloges, p. 589-616; Newton comme astronome,
p. 695-7 1 5; les astronomes ses contemporains, p. 7 1 5-736.
Traduction,
Histoire de la physique (par £. Bibart et
G. de La Quesnerie).
8», Paris, 1883.
3376 PETERSEIf, C. W.
Neueste intéressante und bedeutungsvoUe
Entdeckungen des Himmels und der Erde.
8% Hamburg, 1879.
3377 LORENZOni, G.
L'astronomia ai questi ultimi tempi.
8% Venezia, 1882.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
055
5378 GLERKE, Agnes M.
A popular history of astronomy during
the nineteenth century.
8% Edînburgh and London, 4885.
= Obs, IX, i886, i26 (par E. W, Maunder). — ARr,
XXIV, 4886, m. — Nat, XXXIII, 4886, Îi43 (par R. S. Bail),
- Edinburgh Review, 4886, April. — AJSj, XXXI, 1886.
406 (par H, A. N[ewion]). — The Sidereal Messenger, V,
1886, 458. — Science, Vlli, 4886, 490 (par H. M. Paul).
5579 LAPIGE, L.
Der Bewegungsbegritf wâhrend der Refor-
mation der Himmelskunde von Copernicus
bis zu Newton (1843-1687).
8», Leipzig, 4886.
OEUVRES ET RECUEILS DE MÉMOIRES D'ASTRONOMES MODERNES.
Les ouvrages sont rangés dans un ordre chronologique, fondé sur la date de publicatinn quand ils ont paru du vivant
de Fauteur, et sur la date du di^cès de l'auteur quand ils ont été publiés après sa mort.
5580 VIETA, F. =s VIÈTE, F.
Opéra mathematica in unum volumen
congesta ac recognita, opéra atque studio
F. a Schooten.
Fol., Lugduni Batavorum, 4646.
La Relaiio calendarii fait partie de ce recueil.
5581 CESPEDES, A G de
Compendio de las hazanas que obro el
capitan A. de Cespedes,
8% Madrid, 46i7j publié par R. M. Silva.
5582 BOEHm, J. = BOEHRIE, J.
Werke.
6 vol. 8s Haag, 4675.
40 vol. 8», Amsterdam, 4682; par les soins de
Gichtel ; seule édition complète.
5585 BOEUM, J. = BOEHME, J.
Aile theosophische Schriften.
9 vol. 8s Amsterdam, 4682.
2voI.4*,s. !.. [4745].
5 vol. 8», . . . ., 4750.
5584 GUNTER, E.
Works : containing the description and
use of his sector, cross-staff, bow, quadrant,
and other instruments.
4S London, 46âi.
iS London, 46. . .
4*, London, 46. ..
4», London, 4G62; a to which is added the
description and use of another sector ... also
of a quadrant ... by S. Foitcr; enlarged by
W. L[eybourn]. »
4s London, 4673; comme Tédition précédente.
4s London, 1680; c'est la reproduction de Tédi-
tion de 4675 avec un nouveau titre portant la
mention : Sixth édition.
558» PEIRESGIUS, N. C. F. =
PEIRESC, W. C. F. DB
Collectanea autographa.
MS à la Bibl. de Carpenlras; 83 vol.
a HoNTFAUCON, Biblîolheca bibliothecarum, 3 vol. fol.,
Parisiis,47a9;t. II,p.1i8i.
5586 GALILEI, G
Opère.
2 vol. 4s Bologna, 4655-56; par les soins de
C. Manolessi; frontispice par Délia Bella,
portrait et planches; le titre principal porte
4656, mais chaque traité a un titre à part avec
la date 4655; les mots • nuova editionc » que
porte le titre ne s'appliquent pas aux Opère,
mais aux différents ouvrages qu'ils contiennent
Le tome I est consacré à la géométrie et à la méca-
nique.
Le tome II renferme : Nuncius sldereus, suivi de
lettres de Galilée sur la constitution physique des pla-
nètes; Istoria e dlmostrazioni intorno aile macchle
solari; Il saggiatore; Letlera in proposito di quanlo
discorre F. Liceti sopra il candor lunare; Letlera in
materia délia monstruosité délia Luna.
3 vol. 4s Firenze, 4718; par T. BuonaventurL
L'ordre des matières est le même que dans l'édition
précédente; le vol. IH contient des leUres de Galilée,
parmi lesquelles (p. 25) une du 31 mai 161 1, sur l'emploi
du télescope et les satellites de Jupiter.
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6ÎJ6
SECTION I.
OUVRAGES HISTORIQUES.
i vol. 4®, Padova, 4744; par G. Toaldoj avec
portrait et planches.
Les (rois premiers volumes comme dans Pédition de
1718. Le vol. IV coulient le Dialogo, qu'on n'avail pas
osé comprendre dans les éditions précédentes.
<3vol. 8% Mîlano, 1808-Jl.
Même ordre des matières, trois volumes de celle
édition correspondant à un des volumes iu-4^ Dans le
vol. XIII on a réuni quelques pièces diverses.
2 vol. 8», Milano, 183-2; par N. Beltoni. Forme
les tomes XX et XXI de la Biblioteca cnci-
clopcdica itaiiana. Quelques ouvrages littéraires
ne figurent pas dans cette édition, mais on y a
profite des pièces publiées par Vcnluri. (Voir
n« 3387.)
Les ouvrages astronomiques sont placés comme suit :
Vol. I, Sidereus nuncius, p. 302; Istoria e dimostra-
zioni, p. 340; De maculis solaribus très epistolae, )). 379.
— Vol. II, Il saggiatore, p. 5; Metodo per trovare la
longitudine, p. 173; Traitalo della sfera [attribué à tort
à Galilée], [i. A\t>.
iQ vol. 8», Firenzc, I842-K6; planches, fac-similc
et portrait; par les soins de E. Albèri, sur les
manuscrits authentiques de la Bibliothèque
palatine de Florence. Cette édition donne,
autant qu'elle est connue, la date originale des
différents travaux de Galilée,
Voici les matières qui composent celte éd il loi) :
Tome 1, 184^ : Dialogo dei massimi sistemi (p. 5).
Tome 11, 1845 : Leltere di GaWeo intorno al sistema
copernicano (p. 1); Esercitazioni fîlosoGcbe di A. Rocco
controil Dialogo dei mas.simi sistemi (p. 117); Postille
di Galileo aile Esercitazioni dei Rocco (p. 290); Discorso
di L Délie Colombe contro il molo della Terra (p. 357);
Postille di Galileo al Discorso di L. Délie Colombe
(p. 379); Discorso di Galileo intorno il flusso e reûusso
(p. 387).
Tome Ifl, 1845 : Tratta.to della sfera, o cosmografia
(p. 1); Sydereus Nuncius (p. .^3); Leltere intorno le
apparenze della Luna (p. 1( 3); De phaenomcnis in orbe
Lunae, et de luce et lumine disputatio J. C. La Galia
(p. 239); Postille di Galileo al discorso dei La Galln
(p. 360); Leltere inlorno aile macchie soîari [corres-
pondance entre Galilée et Velser\ (p. 571).
Tome IV, 1844 : De tribus cometis anni 1C18 dispu-
tatio astronomica, publiée habita in Collegio Romano
Socielatis Jesu ab uno ex patribus ejusdem societatis
(p. 1); Discorso délie comète di M, Guiducci^ fatto da
lui neir Accademia Fiorenlina nel stio medesimo conso-
lato (p. 13); Libi'a astronomica ac phllosophica, qua
Galilaei Galilaei opiniones de cometis a M. Guiduccio
exposilae examînantur a L. Sarsi sigensano (p. 61);
Postille di Ga///eo alla Libra astronomica (p. 122); Il
saggiatore di Galileo Galilei, nel quale con bilancia
esquisita e giusla si ponderano le cose conteoute nella
Libra astronomica e ûlosofica di L, Sarsi (p. 143);
Ratio pondcrum librae ac simbellae, in qua quid e
L Sarsii Libra astronomica quidque e Galilei Galilei,
simbellatore de cometis staluendum sit, auctore eodem
L. Sarsio sigensano (p. 371); Postille di Galileo al-
Topera suddetta (p. 505).
Tome V, 1846 : Tavolel dei moti medj, successiva-
mente istituite da Galileo dal 1610 al iôh (p. 1);
Osservazioni original!, precedute da un esame dei codice
che le conliene, e da una nolizia intorno lo scoprimeoto
delPanellodi Saturno (p. 29); Giustificazioni autentiche
délie epoche nelle quali Galileo inlermise le osserva-
zioni (p. 129); Calcoli ed effemeridi (p. 173); Lavori dei
P. Renieri intorno ai satellili di Giove (p. 359); Le ope-
razioni asironomiche di Galileo (p. 371); Lezioui di
Galileo inlorno la Stella nuova dei 1604 (p. 391); Fram-
menti astronomie! di Galileo (p. 399); Scritlure varie
relative aile opère o aile opinion! asironomiche di
Galileo (p. 403).
Tomes VI-X, 1847-55 : Commercio epis:olare.
Tomes XI-XIV, 1854-35 : Opère fisico-matematiche.
Tome XV, 1856 : Opère lelterarie.
Tome XVI, 1836 : Supplemento — Comprend :
E. Albèri, Esame della biografia di Galileo scrilta da
F. Arago (p. ix); Letlere inédite dirette a Galileo
uegli anni 1592 a 1641 (p. 1); Appendice relaliva al
processo di Galileo (p. 301); E. Albèri, DelP orologio a
pendolo di Galileo Galilei^ e di due récent! divinazioni
de! meccanismo da lui immaginaio (p. 351); Due leltere
importantissime di Galileo, Tuna relaliva alla sua
condanna, l'altra ai tentaiivi da lui fatti per la misura
della cicloide (p. 359).
Les volumes VI>X ont aussi été publiés séparément,
sous le titre de Commercio epistolare. Près d'un tiers
de cette édition de Galilée se compose de morceaux
précédemment inédits.
On trouve dans Riccardi, Biblioteca matemalica
itaiiana, au vol. 1, p. 503, de copieuses noies bibliogra-
phiques et historiques sur les diverses œuvres de
Galilée^ et p. 558 la liste alphabétique de loutes les
lettres contenues dans les t. VI à X (Commerce épisto-
laire) des Œuvres de Tillustre astronome.
Les MMS des œuvres de Galilée ont Tait Tobjet de
plusieurs mémoires très étendus du pvot. A, Favaro
publiés dans UdB. Nous citerons particulièrement
Ragguaglio dei manoscritti Galileiani nella collezione
Libri-Ashburnam presso la Biblioteca mediceo-lauren-
ziina di Firenze (BdB, XVII, 1894); Document! inedlti
per la sloria dei manoscritti Galileiani nella Biblioteca
naziouale di Firenze (BdB, XVlll, 1885); Intorno ad
alcuni document! Galileiani recenlemenle scoperte nella
Biblioteca nazionale di Firenze (BdB, XIX, 1886).
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
657
5387 GALILEI, 6.
Memorie e lettere inédite finora o disperse,
ordinale ed illustrate con annotazioni da
G. B. VenturL
â vol. 4^ Modena, 48f8-21.
Une seule pagination pour les deux volumes.
8588 GALILEI, G.
Scritti vari ordinati da Aug. Conti.
24», Firenze, 1864; avec un portrait de Galilée.
Ce petit volume contient d'abord la vie de Galilée de
V. Viviani, puis un choix de lettres de cet homme
illustre, parmi lesquelles : n<> i, Lettera a madama
Cristina sul sistema Copernicano; n» 3, Lettera atte-
nante agli scoprimenti fatti uella Luna; u» 3, Lettera
sopra la lituhazione lunare [la libration]; n» 4, Lettera
à Marco Velseri sulle macchie solari.
5589 GALILEI, G.
Prose scelle a moslrare il metodo di lui,
la dotlrina, lo slile, ordinale e annolale a uso
délie scuole dal prof. Aug. Conti.
8s Firenze, 1869.
Considéré comme seconde édition des Scritti vari,
publiés en 1864 par le même. (Voir le n<» précédent.)
Le présent volume renferme, en effet, les mêmes
matières, plus le Saggialore et des extraits du Dialogo.
Cet ouvrage a été publié dans la Nuova collezione
scolastica.
5590 GALILEI, G.
Scritti sceiti pubblicali per uso della gio-
ventii ilaliana, . . . colF aggiunta di lettere
inédite possedute dalla biblioteca nazionale
di Milano.
8% Milano, 1868.
Avec une notice biographique par G. Sacchi. Parmi
les »ix pièces dont ce recueil se compose, Tastronome
trouvera . n<> 3, Della difficoltà di trovare la soluzione
di un problema anche già peusato e nominale da altri,
notata per giustiQcare la sua invenzione del telescopio;
n» 5, Spiegazione della teoria del Qusso e riflusso del
mare.
5591 GALILEI, G.
Prose scelle con un' appendice dei migliori
luoghi degli scolari di lui.
8«, Roma, Torino, Milano, Firenze, 4884; extraits
choisis dans les œuvres de Galilée par G. Finzi.
Dans la Biblioteca italiana ordinata per le scuole
normali secondarie.
5592 BAINBRIDGE, J.
Cet auteur, mort en 1643, a laissé les MSS suivants :
A Ireatise againsl aslrology.
On Ihe problem of finding longitudes.
On the planel Venus.
5595 TORRICELLIUS, E. a
TORRICELLI, E.
Opéra geometrica.
4», Florentiae, 4644.
On trouve dans ce volume son traité De sphacra.
5594 LINEMANFIUS, A. «
LINEMAIfN, A.
Memoria secularis.
4^ Regiomonti, 1644.
A la suite d'une série d^observations astronomiques,
portant principalement sur les éclipses, on retrouve
dans ce volume les dissertations de Pauteur sur le
mouvement de la Terre, sur les réfractions et sur la
nature des comètes.
5595 MERSENINLS, M. =z
MER8EIN]>iE, M.
Cogitala physico-malhemalica.
3 voL4% Parisiis, 4644-47.
Le vol. Il, 1644, porte le titre particulier : Universae
geometriae mixtaeque matheniaticae synopsis. On y
trouve en version latine les Sphaerica de Theodosius,
les Sphaerica de Menelaus^ la Sphaera à*AutolycuSj les
Phaenomena û'EuclùleSy et une Cosmograpbia astrono-
mica de Mtrsenne.
Le vol. lit, 1647, porle le titre particulier : Novae
observationes physico-mathematicae. Cest dans ce
volume qu*e8t inséré le De mundi systemaie, faussement
attribué à Aristwrchus Samius, (Voir u« 821.)
Les vol. I et 11 ont, dans certains exemplaires, le titre
Opéra.
5596 DESCARTE8, R.
Opéra philosophica.
4«, Amstelodaroi, 4647; des presses d'EIzevir.
4*, Arostelodami, 4690; id.
4», Amstelodami, 4656; id*
83
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658
SECTION 1. OUVRAGES HISTORIQUES.
4«, Amstelodami, 4664; des presses d*Elzevir.
4S Amslelodami, 1672; id.
4«, Amstelodami, 4677; id.
Les Principia pbilosophiae, qui conliennent le système
des lourbillons, sont dans le commencement du volume.
Il y a ensuite De methodo, avec Dioptrice et Meieora;
puis De passionibus animae.
Les Opéra philosophica de Descartes sont à Tlndex
lihrorum prohibitorum.
Traductions.
Œuvres philosophiques.
4 vol. 8% Paris, 4855j avec notes et éclaircisse-
ments par A . Garnier,
8-, Paris, 1839; par L. A. Martin.
Phitosophische Werke (par J. K, von
Kirchmann).
4 Thic 8», Berlin, 4870-72.
3597 CARTESIUS, R. =
DE8CARTE8, R.
Opéra oinnia.
8 vol. 4% Amstelodami, 4670-85.
9 vol. 4«, Amstelodami, 4690-1704.
9 vol. 4», Amstelodami, 1745.
Les Principia pbilosophiae et les Specimina seu de
methodo sont dans le vol. I de ces éditions ; la Dioptrice
est dans le vol. V.
Traductions.
Werken (par J. H. Glasemaker).
4 vol. 4«, Amsterdam, 4690-92.
Œuvres.
43 vol. 12», Paris, 4724-29.
Les Principes de philosophie forment le vol. XI,
t724. Le Monde est le n« 2 du vol. XII, 1728.
OËuvres complètes, publiées par F. Cousin.
4 4 vol. 8», Paris, 4824-26. - Rare.
2 vol.4«, Bruxelles, 4841.
8 vol. 8% Paris, 4844; par les soins de J. Simon.
8», Paris, 4872.
5598 CARTE8IUS, R. =
DESGARTES, R.
Opuscula posthuma, physica et mathema-
tica.
4^ Amstelodami, 4704.
5599 OUGHTRED, G. =
OCJGHTRED, W.
Opuscula mathematic^ hactenus inedita.
8», Oxonîi, 4677.
Ouvrage posthume.
5400 YOSSIUS, G. J. = YOSS; G. J.
Opéra.
6 voL fol., Amstelodami, 4695-4704.
Au vol. III se trouve le De scientlis mathematicis,
signalé plus haut n« 33.
5401 CLARAMOPITIUS, 8. =
CHIARAMONTI, 8.
Opuscula varia mathematica nunc primum
in lucem édita.
4s Bononiac, 4633.
Cinq opuscules, dont un seul intéresse les astronomes,
savoir: n« 1, De phasibus Lunae.
5402 GREATES, J
Miscellaneous works.
2 voL 8s London, 4757; fig. Publié par T. Bîrch.
5405 POSTER, S.
Miscellanies, or mathematical lucubra-
tions, ... published, and many of them
translated into English, by /. Twysdm,
Fol., London, 4634.
Fol., London, 4639.
Contient : Slellae fixae; Astroscopium ; De insiru-
mentis planetariis; Observationes eclipsium; Ratio
computandi altitudinem Solis; Problemata geometrîca;
Problemata mathematica a J. Twysden; Aristarchus de
magniludinibus; Lemmata Archimedis; Geometrical
square; Projections; Dialling. — Avec des tables astro-
nomiques.
5404 GASSKNDUS, P. = GASSENDI, P.
Opéra.
6 vol. fol., Lugduni, 4638.
6 vol. fol., Florentiae, 4727.
La division des matières entre les six volumes est la
même dans les deux éditions; la pagination seule est
différente. On trouve :
Vol. I : De comeUs et novis sideribus. — De effeclibas
siderum.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
659
Vol. III : Parhelia ^en Soles qaatuor. — De apparente
magDÎtudiue Solis. — De molu impresso a motore trans-
lato.
Vol. IV : iDstitutio astronomica. — CommeDtarii de
rébus coelestibus. — • Mercurius in Sole visus. — Novem
stellae circa Jovem visae. — Proporiio gnomonis.
Vol. V: De vlla Peireskii. — T. Brabei, Copemici,
Peurbacbii, Regiomonlani vilae. — Romanum calen-
darium.
Vol. VI : Epistolae. Quelques-unes de ces lettres ,
adressées à Galilée (i9 déc. 1636), à Horlensius [Vanden
Hove] (13 févr. 1637), à Hevelius (15 oct. 1644), etc.,
traitent de sujets astronomiques.
=» Delambre, Bis, V, 4621, 335.
5405 LEVERA, F
Dissertationes variae.
5 vol. 4% Roroae, i659.
Au tome II de cet ouvrage 6gure le traité: Explanaiio
veteris ac novae astrorum disciplinae.
5406 TACQUET, A.
Opéra mathematica.
Fol., Antverpfae, 4669 (quelques exemplaires
portent Lovaiiii, 1668).
Fol., Antvcrpiae, 1707; frontispice gravé.
L'astronomie, en huit livres, occupant environ
150 pages, se trouve en tête de chacune de ces éditions;
elle est accompagnée d'un u Appendix > sur la trigono-
métrie sphérique
5407 DESARGUE8, G.
Œuvres complètes réunies et analysées par
Poudra^ suivi de l'analyse des ouvrages de
Bosse et de nolices sur Desargues par Des-
cartes, Baillet, Colonia, Pemettyy Poncelet,
Chastes, et d'un recueil très rare de divers
libelles publiés contre Desargues.
2 vol. 8«, Paris, 1876; 52 pi.
5408 SAULSBDRY, T.
Mathemalical cx)lleclions and translations.
2 vol. fol., London, 1661.
Conlieut. entre autres : Galileus Galileus, bis syhtem
of ihe world ; etc. (Voir plus loin, Socl. XI, an. Système
du monde.)
5409 DERODON, D.
Opéra omnia.
2 vol. 4», Genevae, 1664-69.
Dans le vol. 1 on trouve son Discours contre l'astro-
logie judiciaire.
5410 PAGAN, B. F. de
Divers ouvrages trouvés dans ses écrits
après sa mort.
12», Paris. 1669.
5411 BALIAFIL G. B.
Opère (diverse).
4% Gcnova, 1666.
8», Gcnova. 1792.
On trouve dans ce recueil un court article : De solari
horologio ubicumque facile describendo.
5412 GASSINUS, J. D. = CA8SINI, G. D.
Opéra astronomica.
Fol.. Roroae, 1666.
L*auieur a fait mettre ce titre à la collection des
opuscules quMI avait publiés jusque-là. Il a ajouté, en
outre, comme pièces nouvelles : Perspeciiva moinum
coelestium; Tabulae mediceorum siderum; Nunni
syderei interpres (publié séparément Tannée suivante);
Almagestum promotum.
5415 CASSIx^I, J. D. = CA88INI, G. D.
Divers ouvrages d'astronomie.
4«, La Haye, 1731 ; parles soins de J. Cassini.
4», Amsterdam, 1756.
Ce recueil est formé des traités insérés dans Paris,
His.
5414 CA88IINI, G. D
Cosinografia.
MS en vers italiens, dont le sort est inconnu. Men-
tionné dans Michaud, Biographie universelle, t. VII,
p. 301.
5415 ARCOl^S, C. d*
Œuvres, contenant le système du monde,
le secret du flux et reflux de la mer, etc.
4% Paris, 1667; fig. — Rare.
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660
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3416 WILKINS, J.
The mathematical and philosophical
Works, to which is aftîxed the author's life
and an account of his works.
3 vol. 8®, London, 1708.
2 vol. 8% London, 1802.
Celte collection contient : i) The discovery of a new
world ; 2) That it is probable our Earth is one of ibe
planels ; 3) Mercury or the secret and swifl messenger,
showing how a man may with privacy and speed com-
inuiiicate his ihoughts lo a friend to any distance;
4) Bfathematical magie; 5) Abstract of his Essay towards
a real character and a philosophical language.
5417 PARDIES, I. G.
Opéra malhematica.
3 vol. 42s La Haye, 1691. — Rare.
3 vol. 12% Amsterdam, 469i.
12s La Haye, 1701.
12s La Haye, 1710.
12s Jcnae, 1721.
Traduction.
OEuvres de mathéinathiques.
2 part, en 1 vol. 12s La Haye, 1690-91; ne
contient que ses ouvrages français.
12s Lyon, 1709.
12s Lyon, 1725.
12s Amsterdam, 1725; réimpression de Tédi-
tion précédente.
On trouve comme dernière pièce de toutes ces édi-
tions, la Description de deux machines propres à faire
les cadrans.
3418 POLICIUS, J. =s POLIZZI, G.
Philosophicae disputationes.
3 vol. fol., Panormi, \ 675-76.
Il y a entre autres, dans le tome II, une discussion
du De coelo é'Aristoie.
3419 ZARAG08A, J.
Cet auteur a laissé les MSS suivants, dont le sort est
inconnu :
Astronoinia hypothetica.
Astronomia decimalis.
Astronomia trigenaria.
Astronomia nova methodo juxta Lansberii
hypothesim ad meridianum Matritensem
accommodata.
3420 BILLY, Jf. IDE
Ephemeris cometae anni 1590.
Tractatus de duplici sphaera armillari,
elenienlari et coelesti.
MSS à la Bibl. du Collège des Jésuites de Dijon.
34SI fiULLlALDUS, I =
BOULLIAU, I.
Opuscula quinque : de lineis spiralibus,
exercitationes geometricae, astronomiae phi-
lolaïeae assertio, in Ptolemaeum dejudicandi
facultate, de populis fundis.
is Parîsiis, 1681; • cditio nova. »
3422 l^ORWOOD, R.
Works : 1) trigonometry ; 2) the seaman's
practice; 3) fortification.
4s London, 169i.
3423 VELTHUYZEN, L. van
Opéra.
4s Rotcrodami, 1680.
3424 UAMELIUS, J. B. =
DUHAMEL, J. B.
Opéra philosophica et astronomica.
4 vol. 4«, Norimbergae, 1681.
Le tome I est consacré à son Astronomia physica.
3425 WHARTOW, G.
Philosophical and astronomical works.
8s London, 1683.
3426 HUGENIU8, C. = HUYGENS, C,.
Opéra mechanica.
4s Lugduni Batavorum, 1682.
Réimprimé comme vol. I des Opéra varia, !2 voL
4s Lugduni Batavorum, 1724.
Réimprimé comme vol. I des Opéra mechanica,
geometrica, astronomica et miscellanea, 4 vol.
4s Lugduni Batavarorum, 1751.
Ce recueil contient les travaux de Huygens relatirs
au pendule, et ses mémoires sur l'application des
horloges portatives à la détermination des longitudes.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
66i
54Î7 HUGEI^IUS, C = HUYGENS, C,.
Opuscula posthuma.
i^ Lugduni Batavorum, 4705; publié par B. de
Volder et B. Funen[ias].
Réimprimé comme vol. II des Opéra reliqua,
2 vol. i% Amstelodami, 1728.
Le seul traité qui, dans ce recueil, intéresse Tastro-
nome, est une Doscripiio aulomati planetarii, dans
lequel Huygens, après une étude des propriétés des
fractions continues, fait usage de ces fractions pour
rapporter entre elles, avec des approximations crois-
santes, les périodes des différents corps célestes.
5428 HUGENIUS, 0. = HUYGENS, C,.
Opéra (varia) [mechanica, georaetrica ,
astronomica, miscellanea].
3 vol. 4^ Lugduni Batavorum, 472i; publié par
W. J. s' Gravesande.
i vol. 4% Lugduni Batavorum, 1751.
Le vol. 1 de la première édition contient les Opéra
mechanica publiées en 1682. (Voir n» 3428.) Le vol. Il
renferme les trois autres parties. Dans les Opéra astro-
nomica (qui composent le tome 1 II de la seconde édition)
figurent : De Saturni luna, Systema saturnium, Brevis
assertio systematis saturnii, De Saturni annulo obser-
vationes, et Kosmotheôros.
=5 Deuimbre, His, V, 1824, 549.
34«9 HUGE]\IU8, C. « HUYGEINS, C,.
Opéra reliqua.
2 vol. 4% Amstelodami, I728j édition donnée par
W. J. s' Gravesande, avec notice biographique
et portrait.
Le vol. I contient, en latin, le Traité de la lumière et
la Dissertation sur la cause de la pesanteur. Le vol. Il
est une réimpression des Opuscula posibuma. (Voir
n« 5429.)
3450 HUGE]\IUS, C = HUVGEI^S, C,
Exercitationes mathematicae et philoso-
phicae, ex manuscriptis in bibliotheca acade-
miae Lugduno-Batavae servatis edidit P. J.
Uyleiibroek.
2-voL 4», Hagac Comitum, 1833.
Ce recueil se compose de notes trouvées dans les
papiers de Buygens et de sa correspondance. Diffé-
rentes choses y intéressent l'astronome. On voit vol. I,
p. 152, que le maintien du parallélisme de l'axe de la
Terre n'exige pas de force particulière, contrairement
à ce qu'avait cru Copernic. Dans le vol. Il, p. 99, Tap-
parition des Principia de Newton est sij^nalée.
^ JahrbûcherderLileratur, LXXXVIl, 1839 (par J. J.
voH Littrow). — J. J.voN LiTTROW, Vermischle Schriflen, 111,
i84«, 272.
3431 HtOEI^IUS, C. = UUYGENS, C,.
Ses MSS sont conservés à la Bibl. de P Université de
Leyde. La liste en est insérée dans le catalogue de cette
Bibliothèque et y occupe 7 pages à deux colonnes. Elle
porte pour titre : Manuscripta praecipue latina, ab
illustrissimo C. Bugenio, Zelemi toparcba, academiae
legata. La plupart sont de Uuygens lui-même, mais il y
en a aussi un certain nombre, contenant notamment des
observations, d'autres auteurs. Il y a également beaucoup
de lettres.
3432 V088III8, I = V08S, 1.
Variarum observationum liber.
4», Londini, 168».
2 part, en 1 vol. 4% Londini, 1695.
Parmi beaucoup de dissertations diverses cet ouvrage
contient : De artibus Sinarum; De emendatione longi-
tudinum; De apparentibus in Luna circulis; De diurna
Telluris conversiooe.
3435 EINT, G.
Opéra physico-medioa.
4«, Lugduni Batavorum, 1687.
Comprend entre autres: De attractione; De nuxu et
refluxu maris.
3434 HEVELIU8, J. » UEVEL, J.
Ses MSS, formant 17 vol., se trouvaient en Espagne,
à Cadix. Vers la fin du siècle dernier le gouvernement
français a fait l'acquisition de la plus grande partie, et
distribué les volumes entre divers dépôts publics de
Paris.
= MONTUCLA, UdM, 11, 1799, 640. - HoEFER, Biographie
générale, vol. XXV, 4861, p. 294.
3435 ROBERTUS, G » ROBERTI, G.
Miscellanea italica physico-mathematica.
4o,Bononiae, 1692; 13pl. bien gravées, 646 pages.
— Rare.
Les articles concernant l'astronomie contenus dans ce
recueil sont les suivants: n*3) E. Torriceltius, Desphaera
et solidis spbaeralibus; — n<> 5) /. D. Cassinus^ De
solaribus hypothesibus; - n» 6) /d, Theoria motus
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set
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
cometae anni 1664 j - n» 7) G, Montanarius, Comètes
Bononiaeobservatusaniiis 1664 et 1665; — d<>8) G. Mon-
lanarius, J, D. CassinvSy M. A. CetliuSy J. D, Po'itheus^
Bongiovanus, etc., De cometis anuorum 1664, 1665,
1680, 1681 et 1682 epistolae.
— JdS,, 1693. - Leipzig, AcE, 1693, 18i.
5456 ♦ * ♦
Recueil d'observations faites en plusieurs
voyages par ordre de Sa Majesté pour perfec-
tionner l'astronomie et la géographie; avec
divers traités astrononiiqucG.
Fol., Paris, 1695.
Cet ouvrage a été dépouillé pour notre lome 11.
5457 WALLISIUS, J. » WALLIS, Ji
Opéra mathematica, ejusdem opéra quae-
dam miscellanea.
5 vol. fol., Oxoniae, 1695, 1693, 1699; portrait
de Pauteur ; le vol. H a paru le premier.
On trouve dans cet ouviuge les matières suivantes
qui peuvent intéresser Pastronome :
Vol I : n<» 6) Ecllpsis solaris Oxonii visae anno 1654,
Aug. â observatio; n» 7) Tractatus de cycloide.
Vol. Il : n» 9) De aestu maris hypothesi nova.
Vol. III : n« 4) i4rcAimed/« a renari us [G.-L.]; n» 5)
Aristarchi Samii liber de maguitudinibus et distanliis
Solis et Lunae L6.-L.]
5458 SPAI^HEMIUS, F =
SPAl^UEIM, F.
Opéra omnia.
5 vol. fol., Lugduni Batavorum, 1701.
Contient son Oraiio de cometis.
5459 CHIARAWTAWO, P.
Cet auteur, mort en 1701, a laissé les MSS suivants :
De sphaera.
De astronomia.
5440 HOOKE, R.
The posthumous works, containing his
cutlerian lectures, and other discourses, to
which is prefixt Ihe author's life.
Fol., London, 1705.
On V trouve entre autres ses mémoires sur la nature
des comètes; la lumière zodiacale, dont il suppose le
siège autour de la Terre; les taches du Soleil; les étoiles
temporaires.
5441 HOOHE, R.
Philosophical experiments and observa-
tions.
8«, London, 17â6; rassemblé et publié par
W. Dcrham
11 y a en outre des expériences et observations de
quelques autres savants.
5442 I^ORIS, H. DK = I^ORIS, E.
Opéra omnia nunc primum collecta atque
ordinata.
5 vol. fol., Veronae, 1729-41.
L^ouvrage Annus et epocbae syro-macedonum est au
vol. II.
5445 MIJRR, C. T. von
Verzeichniss der Eimmarfschen Hand-
schriften.
8% Nûrnbcrg, 1778.
Eimmart était mort en 1 705. Ces manuscrits compren-
nent 57 volumes. Ils renferment l)eaucoup d'obser-
vations astronomiques qui n*ont point été publiées; des
observations et des lettres de plusieurs astronomes
célèbres, tels que Flamsteed, HeveHus^ Manfredi^ avec
les réponses; des figures d^éclipses. de comètes, de
taches solaires et lunaires; 335 phases de la Lune
dessinées élégamment et en grand par Marie Claire
Eimmarl, sa tille, depuis 1693 jusquVn 1698,el gravées
à la manière noire; des observations de sou gendre
y. H, MuUer; des observations météorologiques. Ils sont
aujourd'hui conservés au Collège des Jésuites de Polozk,
en Lithuanie.
= Cas, VII, 1822» 24.
5444 BER>OULLilS, Jac,. =
BERINOULLI, JacQi.
Opéra.
2 vol. 4», Gcnevae, 1744.
Le Conamen novi syslematis cometarum se trouve en
tête du vol. L
5445 BAYLE, P
Œuvres diverses.
4 vol. fol., La Haye, 1727.
4 vol fol., La Haye, 1731.
4 vol. fol., La Haye, 1737.
Les Peusées sur la comète se tr ouvent au commen-
cement du vol. 111.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
665
5446 STANCARIUS, V. F. =
STANCAM, V. F.
Schedae mathematicae post ejus obitum
collectae; ejusdem observationes astrono-
micae.
4% Bononîae, ^13.
A la fin du volume on trouve : Observationes astrono-
micae a Stancario et Manfredis fralribus Bononiae
habitae.
3447 POLEl^US, J. = POLEPII. G
Miscellanea.
i», Veneliis, 1709.
Recueil de dissertations. Le n<» 5 a pour titre : De
seclionibus conicis parallelorum in horologiis solaribus
tractatus.
= JdS|, ilW. - Leipzig, AcE, MW, 79.
«448 GULIELMINUS, D =
GUGLIELMimr, D.
Opéra omnia mathemalica, hydraulica,
medica et physica; accessit vila auctoris a
/. B. Morgagni scripta.
2 vol. 4% Gcnevae, HiO; avec un portrait de
l^autcur.
2 vol. 4% Gcnevae, n40.
Le vol. I est consacré aux œuvres physico-mathéma-
tiques et le vol II aux œuvres physico-médicales. On
trouve successivement dans le 1*' volume, en fait d*ou-
vrages astronomiques : Volantes flammae . . . epitropeia.
— De comelarum nalura et ortu. — Observatio solaris
eclipsis 1684
5449 GIAHNETTA81U8, P. W =
GIAWNETTA8IO, P N.
Opéra omnia.
4 vol 4% Neapoli. 1714-22.
On y retrouve sa Cosmographie et son Astronomie.
34tf0 LEIBMITIUS, G G. =
LEIfinilTZ, G W. VOR
Opéra omnia nune primum collecta, in
classes distributa.
6 voL 4% Geoevac, 1768 (nouveau titre en 4789) ;
par les soins de L. Dutens.
Dans le vol. I on trouve, en version latine, les Essais
de théodicée mentionnés plus loin, Secl. XI, art. Cosmo-
gonie.
3451 LElBniTIUS, G. G. =z
LEIBNITZ, G. W. von
Opéra philosophica quae extant, latina,
gallica, germanica.
4s Berolini, 4840,* par les soins de J. E. Erd-
mann.
3452 LEIBIHITZ, G. W. [von]
Gesammelte Werke.
4 vol. 8% Hannover, 4845-47; par les soins de
G. H. Pertz.
3455 TOZZI, L.
Opéra.
5 vol. 4s Venetiis, 4721.
3454 DANIEL, G.
Recueil de divers ouvrages philosophiques,
historiques, apologétiques et de critique.
3 vol. 4s Paris, 4724.
Le Voyage du monde de Descartes est inséré t. I,
p. 4-280.
3435 POINT ENELLE, B. L. ob
OEuvres diverses.
3 vol. 42s Paris, 4724.
3 vol. fol., La Haye, 4728-29 (nouveau titre,
Amsterdam, 4743); avec 6 grandes planches
dont un beau portrait de Fontenelle, et 474
vignettes gravées par B. PicarL
3 vol. 4s La Haye, 4728-29; avec les mêmes
gravures que celles de Tédition précédente,
dont on a ôté les cadres.
6 vol. 42s Paris, 4742.
3456 FOIXTEFIELLE, B. L. db
Œuvres complètes.
42 vol. 42% Paris, 4758.
42 vol. 42s Paris, 4766 (des exemplaires sont
marqués 4767).
8 vol. 8s Paris, 4700; nouvelle édition, aug-
mentée de plusieurs pièces relatives à fauteur,
mise pour la première fois par ordre de
matières, et plus correcte que les précédentes.
3 voL8sParis, 4818.
5 vol. 8s Paris, 4824-25.
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661
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3457 WURZELBAU, J. P. a =
WURZELBAU, J. P. von
Opéra geographico-astronomica, in quibus
et rationes motus annui, ex observationibus
solaribus, hoc nostro et saeculo abhinc ter-
tio, sub raeridiano Norimbergensi habitis
deductae, demonstrantur, et situs geographi-
cus urbis Norimbergae stabilitur.
Fol., Norimbergae, 1728.
Gel ouvrage esl formé des Quilles exislanles de deux
publications antérieures.
3458 WEWTONU8, I. = NEWTON, I.
Opuscula mathematica, phiiosophica et
philologica, collegit partimque latine vertit
ac recensait /. Castillioneus.
3 vol. 4% Lausannae cl Gencvae, 17ii.
Au vol. Il, p. 1, esl le De mundi systemate.
3459 NEWTONU8, 1. «= NEWTON, I.
Opéra quae exstant omnia, commentariis
illustrabat S. llorsley.
5 vol. 4% Londini, 1779-85.
Cette édiliOD ne contient pas les opuscules qui onl été
réunis dans la publication faite en 1744 par J, CasliUon,
(Voir le n» précédent.) Les matières y sont distribuées
comme suit :
Vol I : ouvrages d'analyse el de géométrie analy-
tique.
Vol. Il : les deux premiers livres des Principia.
Vol. 111 : le troisième livre des Principia, le De mundi
systemate, la Tbeoria Lunae et les Lectiones opticae.
Vol. IV : rOptique, articles divers et commerce épi-
stolaire.
Vol. V : ouvrages historiques et religieux.
3460 NEWTON lîS, I. = NEWTON, I.
Les MSS qui restent de Newton sont conservés à la
Bibl. de l'Université de Cambridge. On en trouve un
catalogue dans S. Collet, Relies of lilerature, S», Lon-
don, 1825; p. 190-194.
346i BRIGA, m. a = BRIGA, M. dem.a
Novae ac veteris philosophiae harmonia,
variis exercitationibus ... in collegio fioren-
tino illustrata ac publiée propugnata.
4o, Florenliae, [1729].
C'est un simple titre que Tauteur a placé en tète d'un
recueil dans lequel il a fait relier ses précédents
ouvrages. On y trouve sous le n<» 4 sa Stellarum iner-
rantium theoria, et sous le n<» 9 son Elenchus investiga-
lionum Veneris.
5462 ALEXANDRE, J.
Ses ouvrages laissés MSS ont été déposés à la Bibl.
d'Orléans. L'auteur est mort en 1734. [Michaud^ Bio-
graphie universelle, vol. LVI, p. 194)
5463 HUTCHINSON, J.
The philosopliical and theological works.
12 vol. 8o, London, 1748.
3464 L'ISLE, J N. db
Mémoires pour servir à l'histoire et au
progrès de l'astronomie, de la géographie et
de la physique, recueillis de plusieurs disser-
tations lues dans les assemblées de l'Acadé-
mie roiale des sciences de Paris, et de celle
de St Pétersbourg, qui n'ont point encore été
imprimées.
4«, Sl-Pclcrsbourg, 1738.
On y trouve des mémoires sur les taches du Soleil,
sur les thermomètres, les aurores boréales, les ombres
et les couleurs.
3465 L'ISLE, J. N. de
Les MSS de cet astronome, contenant un graud
nombre d'observations, remplissent 180 porte-feuilles,
et sont conservés, partie au Dépôt de la Marine et partie
à l'Observatoire de Paris. Parmi ces derniers, on
remarque une copie du texte arabe des Institutiones
astronomicae d'fc'tn lounis
3466 BOSIUS, G M. = BOSE, G. M.
Otia critico-physica.
4«, Wittembergae, 1739.
3467 ÎMLANFREDI, E.
Opère.
» voL 4«, Bologna, 1749.
Le tome 11 est formé des Instituzioni astronomicbe,
et le t. V des Elementi délia cronologia.
3468 HORREBOVIUS, P. =
HOBBEBOW, Pj,
Opéra mathematico-physica.
3 vol. 4», Hafniae, 1740-41.
Comprenant ses écrits publiés de 1725 à 1759.
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OEUVKES D ASTRONOMES MODERNES.
665
5469 ♦ * ♦
Opuscula omnia actis eruditorum Lipsien-
sium inserta, quae ad universam mathesim,
physicam, medicinam, astronomiam, chirur-
giam et philologiam pertinent.
7 vol. 4», Veneliis, t740-i6; nombreoses pi.
Réimpressions extraites des cinquante volumes des
Acta lipsiensia, et des neuf premiers volumes des Nova
Acia finissant en 1 740.
3470
SIMPSON, T.
Essays on several eurious and useful sub-
jeets in spéculative and mixed mathematics,
with a variety of examples.
4«, London, 4740. *
3471 SIMPSON, T.
Mathematical dissertations on a variety of
physical and analytical subjeets.
4% London, 4743.
5472
SIMPSON, T.
Miscelianeous tracts on some curions and
very interesting subjeets in mechanics, phy-
sical astronomy, and spéculative math-
ematics; wherein the precession of the
equinox, the nutation of the Earth's axis, and
the motion of the Moon in her orbit, are
determined.
8s London, 4757; 3 pi.
Voir, pour le contenu de ces ouvrages de Simpson, la
Sect. Vil, Mécanique céleste.
5473 LA CROTERE, DE LISLE de
Beaucoup de notes manuscrites de cet auteur, réunies
à celles de son frère /. iV. de Ulsle, sont conservées au
Dépôt de la Marine à Paris.
5474 PIERQUIN, J.
CNSuvres physiques et géographiques.
12*, Paris, 4744.
On trouve dans ce volume une partie astronomique.
5475 BERNOULLUS, J. »
BERNOULLI, Jobar..
Opéra omnia, tam antea sparsim édita,
quam hactenus inedita.
4 vol. 4^ Lausannae et Genevae, 4749; fig.
Les mémoires suivants se rattachent d*une manière
plus ou moins directe à l'astronomie :
Tome !«' : x, Solution du problème oii Ton demande
le jour du plus petit crépuscule (p. 64); lxxxv, Extrait
d*une lettre de M. Herman sur le problème inverse des
forces centrales (p. 461)); lxxxvi, Solution du problème
inverse des forces centrales (p. 470) ; lxxxvii, Excerptum
exNetvtoni Phil. Nat. Princ Mat. de viribusceulralibus
in medio resislenle (p. 481); lxxxvhi, Sur les forces
centrales, dans des milieux résislans en raison com))Osée
de lours densilez et des puissances quelconques des
vitesses du mobile (p. 502); Addition de M. Nie. Ber-
noulH (p. 502).
Tome III : cxxxvin, Nouvelles pensées sur le système
de M. Descarles^ et la manière d'en déduire les orbites
et les aphélies des planètes (p. loi ); cxlvi, Essai d'une
nouvelle physique céleste, servant à expliquer les prin-
cipaux phénomènes du ciel, et en particulier la cause
physique de Tinclinaison des orbites des planètes par
rapport au plan de Téquateur du Soleil (p. 361). [Cet
Essai est divisé en : Discours préliminaire (p. 263);
première partie (p. 27-2; ; seconde partie (p. 295);
troisième partie (p. 313)) quatrième partie (p. 529)].
Tome IV : Divers articles sur le pendule; clxxxviii,
De die qua celebrandum festum paschatis anno 1724
(p. 494). Ce tome IV se termine par une Table des
matières systématique très complète (p. 527-588).
3476 s' GRAYESANDE, G. J.
OEuvres philosophiques et mathématiques.
2 vol. 4% Amsterdam, 4774.
Édition entièrement en français.
3477 DUCL08, J. B
De l'orbite elliptique des planètes.
Mémoire sur les éclipses et observations de
diverses éclipses.
Idée générale des corps célestes.
MSS à la Bibl. de Lyon (fonds de TAcadémie).
Cet auteur est mort en 1743.
5478 WHISTON. G. = WHI8TON, W.
Opuscula.
3 vol. 4*, Genevae, 4744.
84
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SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
5470 VULPUS, J. A. = VOLPI, G. A.
Opuscula philosophica nunc primum
collecta.
8«, Patavii, 1744; 536 pages.
Parmi les Oraliones, on trouve, sous If n" 1, le dis-
cours De coeli natura et substantia.
3480 MAUPERTUIS, P. L. db
Ouvrages divers.
12», Amsterdam, i744; fig.
Ce recueil c^ntienl : Eléments de géographie; Les
différentes figures des corps célestes ; Sur la parallaxe
de la Lune; Sur la comète.
348i MAUPERTUI8, P. L. dk
Les œuvres [complètes].
4», Dresde, 1752.
4 voL 8», Paris, 1752.
2 vol. 8s Berlin cl Lyon, 1753.
4 vol. 4*, Lyon, 1754.
4 vol. 8s Lyon, 1754.
4 vol. 8», Lyon, 1750-58; avec un portrait de
l*ûutcur.
4 vol. 8s Lyon, 1768; c'est la meilleure édition.
Ces éditions contiennent : Essai de cosmologie,
Système de la nature, Voyage -en Lapooie et mesure de
la Terre au cercle polaire, Vénus ptiysique, Discours
sur la figure des astres, Astronomie nautique, Discours
sur la parallaxe de la Lune, Discours sur le progrès des
sciences, Lettre sur la comète de 1742, elc
3482 EULER, L.
Opuscula varii argumenti.
3vbL4«, Berolini, 1746-51.
Dans le premier volume il aborde le calcul des per-
turbations, et fonde la méthode de la variai ion des
coordonnées, en supposant constant Télément du temps.
Les coordonnées dont il se sert sont les coordonnées
polaires, employées alors exclusivement par les astro-
nomes. L'auteur donne, d'api-ès sa théorie. Novae tabu-
lae astronomicae motuum Solis et Lunae. Le vol. I
contient aussi : Disserlatio de perlurbatione motus
planetarum a resisteutia aetheris oriunda.
3483 EULER, L.
OEuvres complètes en français.
8 vol. 8s Bruxelles, 1839-41.
Celle édition, qui devait comprendre 25 volumes, a
été abandonnée après le L VIII. Les volumes parus ne
renferment que des mathématiques pures.
3484 EULER, L.
Opéra minora collecta.
2 vol. 4s Pclropoli, 1849.
Cet ouvrage ne renferme que des recherches arith-
métiques; mais on y trouve, vol. 1, p. xiij, la liste des
MSS astronomiques de L. Euler inédits, qui sont con-
servés à PAcadémie de Sl-Pélersbourg, savoir :
Astronomia mechanica, ouvrage de 181 pages, avec
6g., dont les différents chapitres portent i)our titres :
1) De viribus quibus corpora coelestia solliciiantur ;
2) De motu duorum corporum spbaericorum se mutuo
attrahensium; 3) Aliae investigationes motus duorum
corporum spbaericorum ; 4) De motu duorum corporum
quorum alierum laolum est sphaericum ; 5) Determi-
natio motus corporis quando inler vires quibus sollici-
latur, una ad iixum punclum lendens quadrato disiantiae
ab eo est reciproce proporlionalis, reliquae vero vires
prae llla sunt valde parvae; 6) De motu trium corporum
sphaericorum se mutuo attrabentium in génère ; 7) De
perlurbatione motus momeniauea a vi quacunque solli-
citante oriunda [Digressio qua effeclus comelae a. 1759
expeclali in molu Terrae perturbando invesligatur].
Recherches des inégalités causées au mouvement des
planètes par des forces quelconques. (Incomplet.)
De allraclione corporum sphaeroidicorum; de nula-
lione solari.
Tabula aequatiouis roeridiei, ex duobus Solis allitu-
dinibus, ante et posl meridiem observatis, in miuulis
lerliis temporis computala, pro singulis gradibus decli-
nationis Solis ab intervalle observaiionum unius horae
usque ad octodecim, ad elevationeni poli in Observatorio
Petropolitano, quae est SO*» 57'.
Nouvelles tables astronomiques pour calculer la
place du Soleil. ~ C'est le texte primitif des labiés
publiées en latin en 1 746. (Voir Socl. X, art. Monogra-
phies.)
De emendatione tabularuni lunarium per observa-
liones eclipsium Lunae.
Tria capita de molu Lunae.
De motu comeiarum in orbitis parabolicis Solem in
foco habentibus.
3485 VOLTAIRE, F. M. A de
OEuvres diverses.
6 vol. 12sLondon, 1746.
3486 VOLTAIRE, F. M. A. de
OEuvres [complètes].
Éditions choisies.
40 vol. 8s Genève, 1775; épreuves revues par
Tauteur.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
667
70 vol. 8«, [Kchl], 1785-89.
55 vol. 8% Paris, 4792-1800; avec préfaces et
notices.
66 vol. 8», Paris, 1849-25; ICO gravures.
95 vol. 8», Paris, 1824; avec des préfaces et des
noies par Daunou, C. Nodiar^ Auguis^ Clogcn-
son et L, Dubois,
70 vol. 8s Paris, 1829-34; par les soins de
A. Benchot, texte revu attentivement.
3487 FRERET, N.
OEuvres complètes.
20 vol. 12o, Paris, 1796-99; par les soins de
L. de Septchéncs. Cette collection porte la
mention « nouvelle édition, » mais les éditions
précédentes se bornaient aux œuvres philoso-
phiques.
8 vol. 8% Paris, i825 et suiv. j « mises dans
un nouvel ordre^ augmentées de plusieurs
mémoires inédits et accompagnées de notes et
d'éclaircissements historiques; » par les soins
de J. J. ChampoUion-Figcac.
On trouve dans ces recueils les mémoires de Freret
sur la chronologie et le calendrier de divers peuples
anciens et orienlaux, renseignés dans notre tome II.
5488 CHÉ8EAUX, J. P. Lots de
Mémoires posthumes . . . sur divers sujets
d'astronomie et de mathématiques, avec des
nouvelles tables très exactes des moyens
mouvemens du Soleil et de la Lune.
4«, Lausanne, 1754 (nouveau titre, Paris, 1777).
(I y donne le cycle qu'il nomme de Daniel : 1 040 ans
solaires = là 863 lunaisons := 379 832 jours. L'ouvrage
contient en outre des tahles du Soleil et do la Lune.
3489 WOLFIUS, C. = WOLF, J. C. vom
Opéra.
20 vol. 4", Veronae, 1768-98.
3490 AL'DIFFREDUS, J. B. =
AUDIFFREDI, G.
Otia astronomica.
4», Romae, 1755.
349i FRISIUS, P. = FRI8I. P.
Dissertationes variae.
2 voL 4*, Lucae. 1759-61.
Les astronomes y trouveront, dans le tome 1 : n* 1,
Problematum praecessionîs aequjnoctiorum, nutatlonis
terrestris axis, aliarumque vicissitudînum diurni motus
geometrica solutio (développement du travail couronné .
en i736 par TAcadémie de Berlin); n« 2, De almospbaera
coeleslium corporum (couronné par TAcadémie des
sciences de Paris en 1758); dans le tome il : n« 1, De
inaequaliiatlbus motus planetarum omnium in orbitibus
clrcularibus, atqueellipticis llbri duo.
3492 FRI8I, P.
Opuscoli.
8% Milano, 1781.
Ses mémoires de physique astronomique.'
3493 FRI8IUS, P. = FRI8I, P.
Opéra.
3 vol. 4», Mediolani, 1782-85.
Le vol. I contient Palgèbre et la géométrie analy-
tique, le vol. li la mécanique et ses applications ^
récoulement des eaux, le vol. 111 la cosmographie phy-
sique et mathématique.
= TODBONTER, His, 1, 1873, 436.
3494 FRI8I, P.
Opérette scelte.
SMtfilano, 1825.
On trouve dans ce recueil les éloges publiés de son
vivant par Frisi.
3493 * ♦ *
Raccolta di opuscoli scientitici scielti da
diversi celebri autori francesi ed inglesi nup-
vamente tradotli in italiana favella.
2 part. 4% Ferrara, 1760.
Dans la seconde partie on trouve des travaux sur
les méthodes pour observer les longitudes, sur les
dimensions de la Terre et sur le système du monde.
3496 l»lU8S€HENBROEH, P. var
Ses MSS sont conservés i la Bibl. de TUniversité de
Leyde. On y remarque :
Lectiones astronomicae.
Oratio de astronomia.
De aestu maris.
Il y a, en outre, des notes de P. van Musschenbrotk
dans Texemplaire de Vouvrage de Valk^ Praxis astrono-
miae, 8«, Amslelodami, s. d., que possède la Bibl. de
rUniversité de Leyde.
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668
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3497 AI.EMBEI1T, J L d'
Opuscules mathématiques, ou mémoires
• sur différens sujets de géométrie, de mécha-
nique, d'optique, d'astronomie, etc.
8 vol. -4s Paris, 176 180.
Dans ce Recueil, les travaux suivants intéressent
Tastronome :
Vol. i, 1761, un roémoire sur raltracdon.
Vol. II, 1761, une application à la théorie des comètes
de sa solution du problème des trois corps; une réim-
pression de ses tables de la Lune.
Vol. IV, 1767, une autre réimpression de ces tables,
revues et corrigées.
Vol. V, 1768, un mémoire sur Palléralion du mouve-
ment des comètes dans le système de la gravitation, et
un autre sur la résistance que les planètes et les comètes
peuvent éprouver dans leur mouvement.
Vol. Vi, 1 773, un travail sur Torbite des comètes, des
recherches sur la théorie de la Lune et sur la figure de
la Terre.
Vol. VIII, 1780, un mémoire sur les perturbations des
comètes.
= JdS„ 1781, avr. — Todhunter, His, I, i873,365.
5498 AXEMBERT, J. L. o'
OEuvres philosophiques, historiques et lit-
téraires.
18 vol. 8% Paris, an XIII (180»).
5 vol. 8% Paris et Berlin, 1820-21 ; édition com-
pacte, un peu plus complète que la précédente.
On ne trouve dans ces éditions que peu de choses des
travaux de mécanique céleste de (VAlembert : une ana-
lyse de ses Recherches sur diflërents points du système
du monde, et une autre de son ouvrage sur la Préces-
sion des équinoxes.
5499 MAYEB, T.
Opéra inedita, vol. I : commentationes
societati scientarium oblatas, quae integrae
supersunt, cum tabula selenographica, com-
plectens.
4<>, Gottingac, 1775; édité par les soins de
G. C. Lichtenbcrg.
G*est le seul volume qui ait été publié. Il contient, en
fait de travaux astronomiques : n° 2) Observations avec
le mural de six pieds et vérification de cet instrument;
n° 3} Méthode facile pour calculer les éclipses de Soleil
[au fond c*est la méthode de Kepler]; n» 5) Catalogue
d*étoiles zodiacales; n« 6) Mouvements propres de
80 étoiles. A la fin du volume est une carte de la Lune
de 0>B,195 de diamètre, gravée sur cuivre d'après an
globe où T. Mayer avait peint les taches Cette carte a
été reproduite dans le vol. 1, 1701, des Selenotopogra-
phische Fragmente de 7. H. Schroeter (voir Sect. X,art.
Lune)yet par U. Villas Mediolani, 1820.
Dans MGz, XI, 1805, 468, il y a l'indication des travaux
qui devaient paraître dans les vol. Il et suivants de ces
Opéra.
5500 BRADLEY, J.
Miscelianeous works and correspondence.
4«, Oxford,' 4852; par les soins de S. P. Rigaud.
3^01 BRADLEY, J.
Supplément to miscelianeous works, with
an acœunt of Harriots astronomical papers.
4», Oxford, 1833.
3502 ALGAROTTl, F.
Opère.
8 vol. 8«, Livorno, 1763-65.
47 vol. 8% Vcnezia, 1791-94.
11 Newtonianismo occupe le vol. Il de cette dernière
édition.
Tradueiion.
Œuvres (par Belthier revu par /. B. Mé-
rian).
8 vol. 8s Berlin, 1771-72.
La traduction du Newtonianisme est ici plus 6dèlc
que celle de Duperron de Coitera. (Voir SecL IV, art.
Rudiments.)
3503 WARD, J.
Posthumous works, revised by G. Gordon.
8», London, 1765.
La 2« partie comprend : The doctrine of the sphère.
3504 ABAUZIT, F. d*
OEuvres diverses.
â vol. 8«, Londres [Amsterdam], 1770-73.
On trouve au vol. II une dissertation sur les réduc-
tions du calendrier. Ce travail n*est pas compris dans la
réimpression inachevée des Œuvres diverses, 8o, Genève,
1770.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
660
5»05 ROCHON, A M. db
Opuscules mathëmatiques.
8s Brest et Paris, 1768.
Ce recueil coDlient : I) Moyens de perfectionner les
instruments dioptriques. — 2) Moyen d*observer en mer
les éclipses des satellites de Jupiter (en regardant
Pimage sur un verre dépoli qu*on observe par deux
objecUfe). - 3) Moyen d'appliquer rhéllomètre à
mesurer des distances lunaires. — 4) Détermination des
longitudes en mer par les observations astronomiques
— 5) Sur le pilolage. — 6) Sur Part de tailler et polir
les Terres et miroirs. A la fin se trouvent les tables du
Soleil de N.Lde La Caille et les tables de la Lune de
T. Mayer,
5^06 ROCHOJ^, A M. DE
Recueil de mémoires sur la mécanique et
la physique.
8*, Paris, 1783.
Ce recueil contient : Essai sur la mesure des angles
par des prismes de cristal de roche et de verre; Recher-
ches suc la nature de la lumière des étoiles fixes; De la
vision ; Pourquoi ne voyons-nous pas les objets doubles,
puisque nous avons deux yeux? Du diasporomètre
optique; Sur Tbéliomètre de M. Bouguer; Moyen de
rendre le quartier de réflexion de Hadiey susceptible de
mesurer les angles compris depuis zéro jiisqu^à 180
degrés; Sur un nouveau micromètre et mégamètre,
instrament à mesurer les hauteurs solsliciales; Sur la
mesure de la dispersion et de la réfraction des différentes
suttstances, et description de l'instrument qui a servi
à cette détermination; Description d*une machine i
graver; Essai sur les degrés de chaleur des rayons
colorés ; Réflexions sur les lunettes astronomiques.
3^07 LORGNA, A. M
Opuscula mathematica et physica.
4% Verooae, 4770.
On y trouve : 1 ) De locis planetarum in orbilis ellip-
ticis (solution graphique du problème de Kepler). — â)
De tbermometri usu in definiendis productionibus et
contractionibus pendulorum (effet de la température sur
les pendules).
8K08 THURY, G. F. CASSINI de
Opuscules divers.
8% Paris, 1771.
Ce volume contient entre autres pièces un almanach
perpétuel, et une table pour apprendre à connaître les
étoiles.
5509 KAESTPIER, A. G.
Dissertationes mathematicae et physicae.
4*, Altenburgî, 1771.
On trouve ici sa Gnomonica analytica et une théorie
de la projection siéréographique.
3ttiO KAESTNER, A. G.
Astronomische Abhandlungen zu weiterer
Ausfuehrung der astronomischen Anfangs-
grùnde.
2 vol. 8s Gôtlingeo, 1772-74.
Cette collection renferme: vol. I, n* 3) Développe-
ments d'astronomie sphérique — Vol. II, n* 5) Moyens
employés pour subdiviser les intervalles des traits, dans
les instruments à mesurer les angles; n<> 7) Réticules et
micromètres.
SKli UAMILTO]^, H.
Three philosophical essays.
4«, Dublin, 1772.
12% London, 1785; c*est la 4* édition; il y a
donc deux éditions antérieures qui nous sont
inconnues.
Contient: Ol)servations and conjectures on tlie nature
of the tails of comets.
38lâ HAMILTOPT, H.
Works.
2 vol. 8*, Dublin, 1809.
3813 GUERRINO, T.
Opéra di geomelria, slereometria, geo-
desia, altimetria, distantimetria, zenitrime-
tria, orologgiografia.
Fol., Milano, 1773.
La partie relaUve à la gnomonique est traitée avec
un certain développement
3314 ZANOTTl, F. M.
Opère.
9 vol. 4% Bologna, 1779-1802; avec un portrait
de Fauteur et de nombreuses pi.
On trouve au vol. V, Ragionamento sulla fllosofia
(p. 218), dans lequel Tauteur expose quelques points
d^astronomie élémentaire Dans le vol. Vl est réimprimé
son Elogio di E. Manfredi.
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676
SECTION U
OUVRAGES HISTORIQUES.
551» ZANOTTI, F. M
Opère scelte.
2 yol. 8s Milano, 48i8-S6.
. Ce sont des extraits du recueil indiqué au n« précé-
dent, auxquels on a ajouté la vie de Tauteur par F, Reina.
3516 HENNERT, J. F.
Dissertations physiques et mathéitiatiques.
8*, Utreclit, 1778.
Sur la Ûgure de la Terre, les comèles, Tattraclion, etc.
3»i7 FOl^TANA, Gregorio.
Disquisitiones physico-mathematicae nunc
primum editae.
i», Papiae, 1780; fig.
Des 15 dissertations qui composent ce recueil, les
suivantes intéressent Tastronome : n" 5) De sideribus
intervallum inler datosduos almicanlaratb interceptum
velocissime trajicientibus, seu a data qualibet altitudine
ad aliam quamlibel datam tempore quam minimo perlin-
gentibus; n* 6) De aslronomiae nauticae tbeorematibus;
no 7) De comelaruro motu.
3518 LE MONNIER, P. C.
Mémoires concernant diverses questions
d'astronomie et de physique, communiqués
à l'académie royale des sciences.
4 part. 4», Paris, 1781-88.
L*auteur y traite des éclipses totales, des réfractions,
de l'obliquité de Técliptique, du baromètre.
3519 TOALDO, G.
Saggio di studj Veneti : I] Del merito de'
Veneziani verso l'astronomia, colla confuta-
zione d'un passo del Sig. di Bailly; II] Lati-
tudine geograûca di varj luoghi dedotta dalle
osservazioni astronomiche dell' eccel. Bailo
G. B. Donato; III] Lettera sopra un' antica
regola veneziana di Pitotajo.
4s Venezia, 1782; i pi.
35Î0 PARROT, C. F.
Recueil de diverses pièces choisies.
2 vol. 8% Erlangen, 1783-84.
Quelques articles d'astronomie.
35îf FONTANA, Femce.
Opuscoli scientifici.
8», Firenze, 1783.
8% Napoli, 1787.
Traductiou.
Opuscules scientifiques (par Gibelin).
8s Paris, 1784.
552^ QUIROGA, J.
Les MSS de cet auteur italien, mort en 1784, sont k
la Bibl. communale de Bologne. Ceux qui se rattachent
à l'astronomie traitent :
[De la manière dedéterminer les longitudes
en mer.]
[De l'art de construire les boussoles.]
3523 ROSCOYICU, R. G. =
ROSGOYICH, R. J
Opéra pertinentia ad opticam, et astrono-
miam maxima ex parte nova, et omnia hucus-
que inedita.
5 vol. 4% Bassani, 1785.
Voici la liste des mémoires se rattachant à Taslrono-
mie, qui figurent dans cette collection :
Vol. Il : Opusc. IV, De novo génère micrometri objec-
tivi; Opusc. v. De telescopio exbibenle simul binas
imagines ejusdem objecti, alteram directam, alteram
inversam, cum earum motibus contrariis, et aequalibus;
Opusc VI, De globulis nigris translalis per discum Solis,
cum epistola galiica ad ejus phaenomeni observa torem;
Opusc. VII, De refraclionibus aslronomicis; Opusc. viii,
De refraclionibus astronomicis et altitudine poli determi-
nandis per dislanlias apparentes binarum fixarum supra
et infra polum; Opusc ix, Methodus determinandi
refractiones aslronomicas sine ulla suppositione physica,
quae non vldeaturomnino certa, ope instrumenti haben-
tis utililalem generalem in tota astronomia.
Vol. m : Opusc 1, De la détermination de Porbite
d*une comète par trois observations peu éloignées entre
elles; Opusc. ii. Sur la nouvelle planète [Uranus].
Vol. IV : Opusc. I, De verlQcatione divisionum qua-^
dranlis muralis; Opusc. ii, De examine plani quadrantis;
Opusc. m, De erroribus collocationis quadrantis muralis
deprehendendis et corrigeudis; Opusc. iv. De veriâca-
tione puncU poslremi quadrantis muralis, quod indicat
positionem borizontalem; Opusc. v, De suspensione
telescopii quadrantis muralis, ope curvae aequilibrii)
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OEUVRES DASTIIONOMES MODERNES.
671
Opusc. VI, De coHocaiione ei verificalioiie in^ntis qua»
drantis verticaiis mobilis circa axem verlicalem cuni
alidada, quae io lugenti circulo horizontali ooiet azi-
malha; Opusc. tii, De deierminaodis et corrigendis
erroribus axium io quadranlibus et sextantibus; Opusc.
Tiii, De venficatione divisionum sextantis; Opusc. ix,
Problenia periiuens ad exceniricitatem io circule
▼eriicali, circa cujus axeoi horizootalem couvertalur
telescopium meridianuin j Opusc. x, De quadam correc-
liuDCula sectorum astronomicorumj Opusc. xi, De
reciificatioDe telescopii meridiaoi gallice t instrument
de passages » ; Opusc xii, De erroribus lineae meridianae
ita deprehendendis ut observationes per eam iustiiutae
corrigi possiot; Opusc. xiii, De deterniinanda linea
meridiana uoa cum linea aequiuoctiaii, altitiidine poli,
et declinatione Solis per tria extrema puncla umbrae
goomonis notala in piano horizontali, vel veriicali ;
accedunt quae pertinent ad horologium solare ; Opusc
XIV, De veriQcatione machinae paraliactiae; Opusc xvi,
De rbomtx) mlcrouielrico pro corrigendo eflfectu ejus
positionis obliquaej Opusc xvii, De errore inducto a
refractioue in usu borologii solaris annularis universalis
metbodo posteriore simpliciore; Opusc. xviii, De eodem
argumente praecedenlis opusculi metbodo compiica-
liore, quae prima in mentem veneral.
Vol. V : Opusc. 1, De apparitione et disparitione
annuli Salurui; Opusc u, Sur les éléments de la rota-
tion du Soleil sur son axe déterminés par Pobservaiion
de ses taches; Opusc iv, Notice abrégée de l'astro-
Domie pour un marin ; Opusc v, Hrthodus determinandi
accuratissime allitudinem poli ope gnomonis supplendo
instrumenta ad id opporluna ubi desini; Opusc. vi,
Détermination du limbe éclairé de la Lune qu'on doit
attendre au méridien; Opusc. vu, Méthode pour
employer le retour de Vénus à la même longitude par
la rétrogradation, pour la détermination des éléments
moins certains de son orbite; Opusc. vin, Méthode pour
corriger les éléments d'une comète, dont on a la longi-
tude du nœud et Pinclinaison de l'orbite par un à-peu-
près; Opusc. ix, Méthode analogue pour trouver l'orbite
elliptique, quand la parabolique ne s'accorde assez
avec les observations; Opusc. x, Méthode pour corriger
les éléments d'une planète par trois observations;
Opusc XI, De orbltae inclinatae projectione in planum
eclipticae; Opusc xii« De orbitae inclinatae projectione
ioaliud planum; Opusc. xiii, De calculanda aberralione
astromm orta e propagatione luminîs successiva.
3K24 LO-LOOZ, R. de
Œuvres.
2 vol. 8% Paris, 1788.
Ces Œuvres contiennent des recherches sur différents
sujets d'astronomie.
S6^ô GORDARA, I. C.
Opère latine e italiane.
4 vol. 8», Veneliis, 4804.
Le vol. m contient les <• Orationes et carmina, »
parmi lesquels est reproduit le Traltato de' vantaggi
deir orologio italiano.
S6^G BERQIJIN, A.
OEuvres complètes.
20 vol. iS'\ Paris, 1787.
47 vol. 42o, Paris, an XI [1805].
20 vol. l8o, Paris, an XI [1803].
L'Introduction à la connaissance de la nature est dans
le tome XV de l'édition \^,ei dans le tome XVill des
éditions 18^
3827 CARAVELLI, V.
Opuscoli matematici.
8s Napoli, 1789.
Huit opuscules, dont les trois premiers ont trait au
calcul des probabilités, et les cinq autres se rattachent
à l'astronomie, comme suit : n« 4) Grandeur de la Lune
dans les miroirs; n<* 5) Construction des cadrans solaires
horizontaux pour la latitude de Naples; n^Ô) Réduction
à un plan horizontal des angles mesurés dans un plan
oblique; n<* 7) Formules relatives à la tigure ellipsoïdale
de la Terre; n« 8) Calcul des coordonnées de la Lune sur
l'équateur ou sur l'écliptique, d'après ses coordonnées
sur l'horizon de la Terre ellipsoïdale.
3528 * ♦ ♦
Opuscula astronomica ex ephemeridibus
mediolanensibus selecta.
8% Mediolani, 1789; 3 pi.
Articles des Éphémérides de Milan de A. de Cesaris^
F. Reggio, B. Oriani et autres. Ces Éphémérides ont
été dépouillées pour notre tome II.
3829 BAILLT, J. S.
Discours et mémoires.
2voL8*, Paris, 1790.
On y trouve Péloge de La Caille, qui avait paru avec
d'autres éloges en 1770.
5530 BAILLT, J. S.
(Euvres posthumes.
8s Paris, 1810.
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672
SECTION I. OUVRAGES HISTOUIQUES.
8851 SMITH, A.
Essays on philosophical subjects.
4», London, 1795.
Traduction.
Essais sur des sujets philosophiques (par
P. Prévost).
2 vol. 8s Paris. 1797.
Ces Essais du célèbre économiste conliennent entre
autres une histoire de l*astronomie el une histoire de ia
physique des Anciens. Il y a, en tête de l*ouvrage, une
notice biogr<ipbique sur Tauteur par D. Stewart,
5852 SMITH, A.
Complète works.
8 vol. 8% Edinburgh, 4812; par les soins de
D. Stewart.
On y trouve son History of astronomy. (Voir le n^
précédent.)
5855 HELL, M
Traduction.
Beitrâge zur praktischen Astronomie, aus
den astronomischen Ephemeriden (par
L. A, JungnUz).
4 vol. 8», Hirschberg und Breslau, 4791-94; pi.
Articles publiés en latin dans différents volumes des
EpV, collection qui a été dépouillée pour notre tome II.
5854 BODE, J E.
SaramiungastronomischerAbhandIungen,
Beobachtungen und Nachrichten.
4 vol. 8«, Berlin, 4793-1808; pi.
Ce recueil de notices et d'observations fait suite,
comme Supplementbânde,au Berliner astronomisches
Jahrbuch. (Voir Secl. VI, art. Ëpbémérides.)
5858 COINDORGET, AI J A. N de G. db
OEuvres complètes.
22 vol. 8», Paris, an IX-XII (1804-04); par les
soins de Garât et Cabanis.
12 vol. 8«, Paris, 1847-49; par les soins de
F. Arago et G. 0*Gonnor.
8856 JONES, W.
Works complète, consisting of ail his
publications on the raanners, customs.
natural historj^ etc., of India, and on Ori-
ental literature in gênerai.
6 vol. 4<», London, i799 -t- Supplément, 2 vol.
4«, London, 4801.
15 vol. 8», London, 1807.
On trouve dans cette collection les mémoires de cet
auteur sur l'astronomie de Tlnde, mentionnés à notre
tome II.
5857 LALANDE, J. J. db
Mélanges d'astronomie.
8», Paris, an VI [1798].
Réimpression d*articles divers, tirés |)Our la plupart
de la CdT, el mentionnés en leur lieu respeclif à notre
tome 11.
5858 GOUDIPl, M. U.
Œuvres.
4», Paris, 1799; fîg.
4», Paris, 1805.
On y trouve, n<> 2) Recherches sur la gnomonique,
les rétrogradations des planètes et les éclipses de Soleil.
5859 IIEGI^ÉR, L.
Anvisning i den naturlàra.
2 vol. 8^ Upsala, 1805.
Contient plusieurs dissertations astronomiques.
5840 TECCHI, D. de
Opuscoli astronomici.
4o, [Fîrenze, 1808].
5841 RAHT, I.
Sâmmtliche Werke.
12 vol. 8s Leipzig, 1838-42;avcc portrait; réunis
par les soins de G. Hartcnslein.
12 vol. 8», Leipzig, 1867.
On trouve au vol. I l'ouvrage : Beweisgrund zu eiiier
Démonstration des Dasein Goltes; au vol. VI, la Natur-
gescliichte des Himmels; el au vol. VII la dissertation
sur les volcans de la Lune.
5842 OEIANI, B.
Opuscoli astronomici.
8«, Milano, 1806; 1 pi.
= CdT, 4808, 457 (par J. B, J. Delambre),
Cet ouvrage renferme : 1) Fonnole per caloolare
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OEUVRES D ASTRONOMfiS MODERNES.
675
la laUtadine e la longitadine sullo sferoide eliltico;
2) UKeriore ridazione délie formule che servooo a deter-
minare la latitadine e la longitudine sullo sferoide elil-
tico.
3545 PFAFF, J. W. A.
Astronomische Beytrâge.
3 Hfte 8*, Dorpat, J 806-07.
Ce recueil a élé dépouillé pour notre tome 11.
3544 ROHDE, J. P. von
Vier astronomische Aufsaetze.
4% Polsdam, 1806.
3tt4K ROHDE, J. P. vor
Fortgesetzte astronomische Aufsaetze.
4S Potsdam, i808.
Ce recaeil et le précédent ont été dépouillés pour
notre tome II.
3»46 BOSSUT, C.
Hémoires de mathématiques contenant la
navigation, l'astronomie, la physique et l'his-
toire.
8% Paris, 1812.
Réimpression de ses mémoires couronnés.
3547 LAGRANGE, J. L. db
Traduction,
Mathematische Werke (pari4. L. Crelle),
3 vol. 8% Berlin, 1823-24.
C'est la traduction allemande d'un certain nombre de
mémoires académiques renseignés en leur lieu à notre
tome II.
5548 LAGRAW6E, J. L. de
Œuvres, publiées par les soins de /. ^4.
Serret.
14 vol. 4», Paris, 1867-85; avec portrait de
Tauteor par A. Martinet.
Le vol. I, 1867, contient les mémoires extraits des
recueils de TÂcadémie de Turin, tous relatifs aux
mathématiques pures ou à la physique mathématique.
Le vol. II, 1868, renferme d'abord la suite de ces
mémoires, puis le commencement des travaux tirés des
recueils de TAcadémie de Berlin. Parmi ceux-ci, on
trouve (p. 335) le mémoire sur le passage de Vénus du
3 juin 1769.
Le vol. m, 1869, continue les mémoires publiés à
Berlin. On voit : (p. 113), Sur le problème de Kepler;
(p. 519), Sur les réfractions astronomiques; (p. 619), Sur
l'attraction des sphéroïdes elliptiques.
Le vol. IV, 1869, continue celte série de mémoires,
et contient entre autres: (p. 111), Sur le mouvement
des nœuds des orbites planétaires; (p. S55), Sur l'allé -
ration des moyens mouvements des planètes ; (p. ^75),
Solutions de quelques problèmes d'astronomie spbérique
par le moyen des séries; (p. 401), Remarques générales
sur le mouvement de plusieurs corps qui s'attirent
mutuellement en raison inverse des carrés des distances;
(p 439), Sur le problème de la détermination des orbites
des comètes diaprés trois observations; (p. 559), Sur une
manière particulière d'exprimer le temps dans les
seclions coniques décrites par des forces tendantes au
foyer et réciproquement proportionnelles aux carrés
des distances.
Le vol. V, 1870, termine la même série tirée des
recueils de Berlin, et renferme notamment : (p. 5),
Théorie de la libration de la Lune; (p. 125 et 211),
Théorie des variations séculaires des éléments des
planètes ; (p. 347), Théorie des variations périodiques
des mouvements des planètes; (p. 381), Sur les varia-
tions séculaires des mouvements moyens des planètes;
(p. 495), Sur la manière de rectifier les méthodes ordi-
naires d'approximation pour l'intégration des équations
du mouvement des planètes; (p. 565), Théorie géomé-
trique du mouvement des aphélies des planètes; (p. 645),
Sur les sphéroïdes elliptiques; (p. 687), Sur Téqualion
séculaire de la Lune.
Le vol. VI, 1873, contient les mémoires publiés par
TAcadémie des sciences de Paris. On y voit : (p. 5),
Recherches sur la libration de la Lune; (p. 67). Recher-
ches sur les inégalités des satellites de Jupiter causées
par leur attraction mutuelle; (p. 229), Sur le problème
des trois corps; (p. 555), Sur Téquation séculaire de la
Lune; (p. 403), Recherches sur la théorie des perlur«
bâtions des comètes; (p. 507), Recherches sur la manière
de former des tables des planètes; (p. 631), Lettre rela-
tive à la théorie des inégalités séculaires des planètes;
(p. 633), Recherches sur les équations séculaires des
nœuds et des inclinaisons; (p. 713), Théorie des varia-
tions des éléments des planètes, et en particulier des
variations des grands axes de leurs orbites.
Le vol. VII, 1877, se compose de pièces diverses qui
ne font pas partie de recueils académiques. On y
remarque : (p. 363), Éclaircissements sur une diflSculté
du calcul de rattraclion des sphéroïdes; (p. 377), Compas
de réduction pour la distance de la Lune aux étoiles;
(p. 381), Sur Torigine des comètes; (p. 393), Sur la
méthode de projection dans le calcul des éclipses;
(p. 415 et 513), Sur le calcul des éclipses sujeUes aux
parallaxes; (p. 469), Nouvelle méthode pour déter-
85
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674
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
miner l'orbile des comètes; (p. 487), Nouveau moyen de
déterminer les longitudes de Jupiter et de Saturne au
moyen d'une table à simple entrée; (p. 517), Sur la
diminution de Tobliquiié de l'écliplique ;] ( p. |557 ),
Valeurs des variations annuelles des éléments des
orbites des planètes; (p. 5e3), Équations pour la déter-
mination des éléments de l'orbite d'une planète ou
d'une comète au moyen de trois observations peu éloi-
gnées.
Le vol VllI, 1870, contient le traité de la résolution
des équations numériques.
Le vol. iX, 1881 , est consacré à la Théorie des fonc-
tions analytiques.
Le vol. X, 1884, contient les Leçons sur le calcul des
fonctions.
Les vol. XI et XII, qui n'ont pas encore paru, contien-
dront la Mécanique analytique, avec des notes de J, Ber-
trand et G. Darboux.
Le vol. XIII, 188-2, contient la Correspondance inédite
de Lagrange et d'Alembert, publiée d'après les manu-
scrits autographes et annotée par L Lalanne,
Le vol. XIV, sous presse, contiendra, entre autres, la
Correspondance inédite de Lagrange avec Condorcet,
Euler, Laplace, etc. Ce tome sera précédé d'une notice
destinée à compléter celle que l'on doit à Delambre et
qui a été reproduite en tête du vol. I.
= JdSj, 1869, 257 (par J. Bertrand). — Paris, Crb,
LXXVIll, 1874, 1387.
3549 SNIADECKI, J.
Dzielo.
8», Wilno, 1814.
8s Wilno, 1818.
8», Warzawa, 1837.
Recueil de ses publications.
5&60 SAINT-PIERKE, J. H. B de
Œuvres complètes publiées par L. A,
Martin.
12 vol. 8», Paris, 1818-20; avec gravures.
19 vol. 180, Paris, 1820-21.
i2 voL 8% Paris, 1825-26.
12 vol. 8», Paris, 1850-31.
9 vol. 8«. Paris, 1835.
2 vol. 8», Paris, 1840.
Aux éditions de 1820, 1823 et 1833, on a tiré à part
les Études de la nature, qui renferment la théorie des
marées (voir Secl. VII, art. Marées), en 8, 4 et 5 volumes
respectivement. Dans les éditions en 12 vol., cet ouvrage
compose les vol. II à V; dans l'édition de 1840 il est au
vol. L
3551 PLAYFAIR, J.
Works.
4 vol. 8», London, 1822; 8 pi.
On trouve au vol. III les Remarks on the aslronomy
of the Bi-ahmins, mentionnées à notre tome II, col. 7;
au vol. IV, Review of Laplace's c Mécanique céleste b.
3»52 SCHUMACHER, H. C.
Astronomische Âbhandlungen.
3 vol. 4% Altona, 1823-25.
A été dépouillé pour notre tome II.
= ANn,V, 1827,335.
3i5iJ3 SCHUBERT, F. T.
Vermischte Schriften.
7 vol. 8o, Stuttgart und Tiibingen, puis Leipzig,
1823-40; les trois derniers vol., Leipzig, 1840,
portent le sous-titre « Neue Folge ».
Les vol. I et II contiennent son Astronomie, et le
vol. VI réunit des nofices diverses sur cette science.
35Ô4 HENNET, A. J. U.
Nouvel usage des globes.
Traité de la sphère.
MSS dont le sort est inconnu.
SMH AIR Y, J. B.
Mathematical tracts.
8^ Cambridge, 1826.
8«y Cambridge, 1831.
8S Cambridge, 1842.
Traite des théories lunaire et planétaire, de la 6gure
de la Terre, de la précession et de la nutation, de la
théorie ondulatoire de la lumière, du calcul des varia-
tions. (Voir Sect. Vil, Mécanique céleste.)
Traductions.
Popdâre physische Astronomie (par K.
L. von Littrow).
8s Stuttgart, 1839.
Popouliarnaïa physitscheskaïa astrono-
miïa (par Fedoroff).
8% Sankt Peterbourg, 1847.
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OBUYRES D ASTRONOMES MODERNES.
67»
8^56 LAPLACE, P. S. de
Œuvres.
7 vol. 4% Paris, i 843-47.
Les vol. I-V comprennent la Mécanique céleste; le
vol VI, PExposition du système du monde; le vol. Vil,
la Théorie analytique des probabilités.
3»»7 LAPLACE, P. S. de
OEuvres complètes, publiées sous les aus-
pices de rAcadéinie des sciences, par MM. les
secrétaires perpétuels; nouvelle édition.
13 vol. 4*, Paris, 1878 et sulv.; en cours de
publication; portrait de Tauteur gravé sur
cuivre par T. Goutièrc.
Les vol. I à V contiennent la Mécanique céleste; le
vol. VI, TExposition du système du monde; le vol. VU,
la Théorie analytique des probabilités; les vol. VIII-XIII
contiendront les mémoires parus dans les collections
scientifiques, recueillis et mis en ordre par V. A . Puiseux
et J. Hoûel.
35K8 DE GELDER, 4,
Wiskundige verhandelingen.
8% Amsterdam, 1826.
3»»9 ABEL, N. H.
OEuvres conaplètes, avec des notes.
!2 vol. 8s Christiana, 1837-39; par les soins de
B. Holmboc.
2 vol. 4^ Christiana et Paris, 1881 ; par les soins
de L. Sylow et S. Lie.
On y trouve le mémoire concernant TinQuence de la
Lune sur la pendule, mentionné dans notre tome 11,
col. 629.
3560 YOUNG, T.
Miscellaneous works.
4 vol. 8% London, 1855; publié par G. Peacock
et J. Leitch.
Contient ses mémoires scientifiques, sa correspon-
dance, etc.
5»6fl DUVILLARD [de DURAPID], E. E.
Astronomie dynamique ou nev^rionienne.
Astronomie physique.
Figure de la Terre d'après les nouvelles
mesures.
MSS.
3562 SANTINI, G.
Memorie di astronomia ed ottica estratte
dégli Atti délia Société italiana e dell' Acca-
demia di Padova.
4», Padova, 1831.
Contient : 1) Intomo al calcolo degli ecclissi solari ed
in particolare delP ecclisse solare osservato ai 39 novem-
bre deir anno 1826 (p. 3); 2) Osservazioni délie comele
faUe nefçli anni 1825-26-97-^8 nell' I. R. Specola di
Padova, precedute da brevi cenni istorici intorno alla
loro scoperta ed alla loro orbita (p. 25); 3) Considerazioni
intorno al calcolo deir orbita ellittica di una cometa
applicate alla cometa scoperta nella costellazione della
Balena ai 28 Tebbrajo 1826, per serviredi appendice alla
précédente memoria sulle comète apparse dopoil 1825
(p. 56); 4) Formule e precelti per la costruzione degli
oculari a quattro lenti pei cauocchiali terrestrl tanto per
ingrandimenti déterminât!, come per ingrandimenti
variabili (p. 74).
3»65 * * ♦
Opuscoli matematici e fisici di diversi
autori.
2 vol. 4«, Milano, 1832-34.
3564 LUBBOGH, J. W.
Mathematical tracts.
8«, London, 1834.
Ce recueil contient : 1) On tbc tbeory of the Moon and
the perturbations of the planets; 2) On tbe déterm-
ination of the distance of a cornet from tbe Earlh and the
éléments of its orbits; 3) Account of the : Traité sur le
flui et reflux de la mer de D. Bernoulli, and a treatise
on the attraction of ellipsoids.
Une partie de ces études avaient été insérées dans des
publications périodiques, d'où elles ont été mentionnées
dans notre tome II.
356» BETUAM, W.
Papers read before the Royal Irish Acad-
emy.
4», Dublin, 1836.
Parmi ces mémoires on remarque : n» 1) On an astro-
nomical instrument of the ancient Irish. Les autres
articles ne contiennent pas d^astronomie.
3366 8CHI1IIKO, J. G.
Einige Auszûge aus den astronomischen
Manuskripte desselben.
Fol., Wien, 1836.
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676
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
8567 TALE, B.
Philologicai lectures.
8*, [London], s. d.; autographié.
Contient ses Lectures on the zodiac, etc.
5«68 LITTROW, J. J. vow
Vermischte Schriften, herausgegeben von
C. L. von Littrow.
3 vol. 8», Stattgart, 1845-46; avec portrait diaprés
un buste.
Les articles qui intéressent Tastronome dans ce
recueil sont:
Tome I, Ueber die Denkroàler Denderab*s (p. il 8);
Ueber eine Verbesserung der Fernrôhre durch eine
vaterlàndischen Kijnstler(p.â2l); [Analyse de l'ouvrage
de Brewsler, The life of Newton] (p. 41 1).
Tomes II et III, des articles critiques sur différents
ouvrages d'astronomie.
Le lome 111 se termine par la biographie de Tauteur,
écrite par son fils.
= Unt, II, i848, 323; VII, 4853, 148.
3569 BËSSEL, F. W.
Astronomische Untersuchungen.
2 voL 4% Kônigsberg, 4844-42.
Cet ouvrage, qui a été dépouillé pour nos tomes 11
et III, renferme:
Vol. I : Théorie eines, mit einem Heliometer versehenen
Aequatoreal-lnstruments (p. i); Besondere Untersu-
chung des Heliomelers der Rônigsberger Sternwarte
(p. 55); Einfluss der Strahlenbrechung auf Mikrometer-
beobachtungen (p. 153); Einûuss der Praecession,
Nutation und Aberration auf die Resultate mikrome-
triscber Mcssuogen (p. 202); Beobachtungen verschie-
dener Sterne der Plejaden (p. 209) ; Ueber die scheinbare
Figur einer unvollstândig erleuchleten Planeienscheibe
(p. 239); Beobachtungen der gegenseiligen Slellungen
von 38 Doppelsternen (p. 280); Ueber den Doppelslern p
Ophiuchi (p. 296).
Vol. II : Bestimmung der Masse des Jupiter (p. 1);
Analyse der Finstemisse (p. 95 ; travail étendu, divisé
en 4 sections); Ein Hùlfsmittel zur Erleichterung der
Beobachtungen der Sonnenfinsternisse und Slernbe-
deckungen (p. 241); Beobachtung des Durchganges des
Mercur durch die Sonne, am 4-5. May 1832 (p. 244);
Beobachtung der Sonnenfinsierniss am 15. May 1836
(p. 256); Neue Berechnuugsart fur die Méthode der
Entfernungen des Mondes von anderen Himmelskôrpem
(p. 266).
5570 BESSiX, F. W.
Abhandlungen, herausgegeben von A. En-
gelmann.
3 vol. 4«, Leipzig, 1875-76.
i)e recueil, qui renferme un très grand nombre
d*arlicles, a été dépouillé pour nos tomes II et III. Il
suffira d'indiquer ici la distribution générale des
matières.
Le vol. I est consacré aux mouvements des corps da
système solaire et à Taslronomie sphérique; le vol. II,
à la théorie des instruments, Tastronomie stellaire et les
mathématiques; le vol. 111, à la géodésie, la physique et
les matières diverses.
« RAM, I, 1876, 128, 290, 396.
3^71 UESSEL, F. W.
Recensionen, herausgegeben von R. Eiiget-
mann.
8», Leipzig, 1878.
= Leipzig, Vjh, XIII, 187S, 104 (par A. Winnecke),
5572 JAGOBI, G. G J.
Mathematische Werke.
3voL4o, Berlin, 1846-71.
3 vol. 4<', Berlin, 1881-84 -i- Supplément- Band,
1884; par les soins de G. W. Borchardt et K.
Weierstrass, avec le titre : Gesammelte Werke.
Le Supplement-Band de cette dernière édition contient
les Vorlesungen ûber Dynamik.
5575 GHALMERS, T.
Original works.
â5 vol. 12«, Glasgow, 1836-40.
Recueil oh figurent ses discours astronomiques. Ses
Posthumous Works, 9 vol. 8«, London, 1848, ne con-
tiennent rien qui intéresse Pastronome.
5574 LETROWWE, J. A.
OEuvres choisies.
6 vol. 8«, Paris, 1878 et suîv.
En cours de publication; ce recueil doit contenir les
mémoires de Lelronne mentionnés ài notre tome 11.
587» ARAGO, F.
Œuvres complètes, publiées sous la direc-
tion de /. A. Barrai.
13 vol. 8», Paris et Leipzig, 1854-62.
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
677
Cet ouvrage esl divisé de la nmoière suivante :
Vol. I-lll : Notices biograpliiques.
Vol IV- VIII : Notices scientifiques. ~ Parmi celles-ci,
les astronomes trouveront: Vol. VI (III des Notices),
Observatoire de Paris (p. S64); Pied parallactique de la
grande lunette de rObservatoire de Paris (p 585); Sur
les cabinets et sur TObservatoire du Collège de France
(p. 601). — Vol. VU (IV des Notices), De la scintillation
(p. 1); Constitution physique du Soleil et des étoiles
(p. 113); Notice sur les éclipses et particulièrement sur
réclipse totale de Soleil du 8 juillet 1842 (p. 136).
Vol. IX : Instructions, rapports et notices sur les
questions à résoudre pendant les voyages scientifiques.
Vol. X et XI : Mémoires scientifiques. — Ici nous
indiquerons : Vol. X (I des Mémoires), Constitution
physique du Soleil (p. 231); Intensité de la lumière
atmosphérique dans le voisinage du Soleil (p. 251);
Constitution physique et photométne des étoiles (p. 261 );
Intensités comparatives de la lumière réfléchie vers la
Terre par les diverses parties de la surface de la Lune
(p. 289); Étude de la lumière cendrée (p. 293); Étude
de la lumière de Jupiter et de ses satellites, disparition
des satellites de Jupiter et de la planète (p. 295). Ces
difTérenls articles font partie de Mémoires sur la pho-
lométrie. Il y a encore de petits articles sur des sujets
analogues aux pp. 501, 503, 505, 509, 513, 564, 571 . —
Vol. XI (II des Mémoires), Sur la latitude de Paris
(p. 138); Sur rattraclion des montagnes (p. 149); Sur les
étoiles multiples (p. 181); Sur la parallaxe de la 61* du
Cygne (p. 201); Sur l'inventeur du micromètre oculaire
(p. 205); Sur quelques instruments et observations
astronomiques (p. 210); Sur de nouveaux moyens
d'éclairer les fils des réticules et des micromètres
(p. 219); Sur un micromètre à double réfraction (p. 223);
Sur Tobliquilé de Técliptiqueet Texistence d'une colli-
malion individuelle (p. 227); Mémoire sur un moyen
très simple de s'affranchir des erreurs personnelles
dans les observations des passages des a.stres au méri-
dien (p. 233/; Mémoire sur Mars (p. 245); De l'influence
des lunettes sur les images (p. 305); Mesures du dia-
mètre de Mercure (p. 342); Mesures du diamètre de
Vénus (p. 346); Observations de Jupiter et de ses satel-
lites (p. 354); Mesures de Saturne et de son anneau
(p. 390); Mesures d'Uranus (p. 427); Sur une étoile
paraissant se mouvoir d'un mouvement propre (p. 429);
Sur les taches solaires (p. 431 ); Sur les comètes (p. 406);
Sur les étoiles filantes (p. 569).
Vol. XII : Mélanges. — Nous y relevons : Lettre à
M. Alexandre de Humboldt (p. 1); M. le baron de Zach
et sa Correspondance astronomique (p. 47); Discours
sur l'Observatoire de Paris (p. 553); Lettre sur l'Obser-
vatoire de Toulouse (p. 560).
Vol. XIII : Tables.
Cet ouvrage t été dépouillé pour nos tomes II et lU.
« FLAMMARioif, Études et lectnies, t. III, i879, p. 223
(sur les Notices sdentifiques et biographiques).
Traductions.
Sâmmtliche Werke, mit einer Einleitung
von A. von Humboldt, Deutsche original
Ausgabe (par W. G. Hankel),
i2 vol. 8», Leipzig, 1854-60.
La distribution des matières correspond à celle de
l'édition française :
Vol l-lll, 1860 : Gedàchtnissreden und Biograpbien.
VoL IV-VllI, 1854-60: Wissenschaftliche Aufsatze.
Vol. IX, 1859 : Instructionen, Berichte und Aufiràtze.
Vol. X et XI, 1854-57 : Wissenschaftliche Abhand-
lungen.
Vol. XII, 1860 : Vermiscbte Aufsatze.
Unterhaltungen aus dem Gebiete der
Naturkunde (par C. von Remy et C. F. Grieb).
8 Thle en 4 vol. 8% Stuttgart, 1837-54.
Cette traduction a été publiée par intervalles, ài
mesure de l'apparition des notices originales. Elle
reproduit en partie les vol. IV à VIII des (ouvres.
= JahrbQcher der Litteratur, vol. LXXX, 1837 (par
J. J. von Liurow). — J. J.voN LrrTROvr, Vermischte Schrif-
ten, vol. IIL 4846, p. 466 (45 pages ; analyse très complète). —
Unt, III, 1849, 482.
Opère complète.
13 vol. 8% Milano, 1854-60.
Les divisions de l'ouvrage sont celles de l'édition
française.
= L'Ateneo italiano, vol. II, 1854, p. 189.
5576
SILJESTRÔAl, P. A.
Afhandlingar i fysiska och fiiosofiska
âmnen.
3 vol. 8», Stockholm, 4854-57.
Au vol. I, 1854, on trouve les mémoires d'astronomie
suivants ; Om meteorstenama och deras sannolika
ursprung, p. 1-92; Nagra tankar rôrande verldsystemet
samt himiakropparnas konstitution, p. 93-151 ; Kn obser-
vation vid den matemaiiska iheorien om Jordens 6gur,
p. 177-187.
Au vol. II, 1857 : En ny fôrslagsmening om kometema,
p. 189-252.
5577 BABINET, J.
Études et lectures sur les sciences d'obser-
vation.
6 vol iâ», Paris, 1855^1.
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678
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3578 GAUSS, C. F.
Werke.
7 yol. 4«, Gôttingen, 4865-74.
Le Toi. VII est dalé de Golba. Cel ouvrage a été
dépouillé pour nos l. Il et III. Il suffira dModiquer ici
que l'asironomie est dans le vol. VI, 1874, divisé comme
suit: Abbandiuugen [trois n»»] (p. 1); Anxeigen eigoer
Scbriflen (p. 53); Verscbiedene Aufsatze iiber Astro-
nomie (p. 73); BeobacbtUDgen und Recbnungen (p. 199);
Beurtbeilungen und Anzeigen nicbt ei^ner Scbriflen
(p. 483). Il y a aussi, dans ce vol., un certain nombre
de lettres. Le vol. VII, 1871, est consacré à la Tbeoria
motus io seclionibus conicis.
3»79 HERSGHEL, J. F. W.
Essays from the Edinburgh and Quarterly
reviews, with addresses and other pièces.
8% London, 1857.
3380 CAUCHY, A. L.
OEuvres complètes, publiées sous la direc-
tion scientifique de rAcadémie des sciences,
avec le concours de MM. C. A, Valson et
Collet — I" série : Mémoires, notes et articles
extraits des recueils de l'Académie des
sciences. Vol. I, IV, V et VI.
4 vol. 4s Paris, 1882-86.
Le vol. V de celte série renferme une partie des
mémoires et notes de mécanique céleste insérés dans
Paris, Crh, et mentionnés dans notre tome II. Il y aura
li volumes.
II« série : Mémoires extraits de divers
recueils, ouvrages classiques, mémoires
publiés en corps d'ouvrage, mémoires
publiés séparément. Vol. I-V.
5 vol. 4s Paris, 1882-86.
Cette série formera 15 volumes.
5581 BIOT, J. B.
Mélanges scientifiques et littéraires.
3 vol. 8s Paris, ^858.
Les astronomes trouveront dans ces Mélanges les
articles suivants :
Tome I : Une anecdote relative à Laplace (p. 1);
Discours prononcé aux obsèques de M. le marquis de
Laplace (p. 1 1 ) ; Relation dMn voyage fait dans le dépar
temeut de TOme, pour constater la réalité d'an météore
observé à P Aigle le 6 floréal au XI (p. iS(); Plusieurs
articleit au sujet de la détermination de la figure de la
Terre (p. 47, 69, 93, 113); Études sur Newton (p. 123;
plusieurs articles).
Tome II : Description de TObservatoire physique
cenu-al de Poulkowa, par M. G.-W. Slruve (p. 293);
Sur Tanliquité de l'empire de la Chine, prouvée parles
observations astronomiques (p. 335); Galilée (p. 427).
Tome 111 : La vérité sur le procès de Galilée (p. i);
La Condamine fp. 51); Notice historique sur Lagrange
(p. 117); Augustin-Louis Cauchy (p. 143).
3882 HUMBOLDT, A. von
Ausgewâhltc Werke.
5 vol. 8», Stuttgart, 1874.
Contient : Kosmos, Ansichten der Natur, Reisc in die
Aequinoclialgegenden.
3883 ENGKE, J. F.
Astronomische Abhandlungen zusammen-
gestellt aus den Jahrgângen 1830 bis 1862
des Berliner astronomischen Jahrbuches,
nebst drei in diesen Jahrgângen enthaltenen
Abhandlungen von Bessel^ Olbers und
Bremiker.
3voL8o, Berlin, 1866.
Tous ces articles ont été dépouillés pour nos t. H et
III, diaprés la collection même du Berliner Jabrbuch.
3»84 FOUCAULT, L.
Recueil des travaux scientifiques de
L. Foucault, mis en ordre par C. M, Gariel,
et précédé d'une notice sur ses œuvres par
J. Bertrand.
2 vol. 4% Paris, 1878; dont 1 vol. de texte et i
de pi.
Ces travaux, dont quelques-uns sont inédits, touchent
tour à tour à Toptique, la photographie, Télectricité, la
mécanique. On remarque : (p. 216), la détermination
expérimentale de la vitesse de la lumière et la parallaxe
du Soleil qui s*en déduit; (p. 327), Vidée du télescope en
verre argenté; ^p. 371), Phorloge à pendule conique ;
(p. 378), la démonstration de la rotation de la Terre an
moyen du pendule; (p. 4i7), la description de Théliostat ;
(p. 432), celle du sidérostat; (p. 442), les notes et
mémoires sur les appareils régulateurs de vitesse;
(p. 401 ), les dispositions pratiques des régulateurs.
=r Bnia„ III, 1879, 353 (par J. Bertrand).
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OEUVRES D ASTRONOMES MODERNES.
679
5K8» AIVTIIVORI, V.
Scritti editi e inediti.
S\ Firenze, 1868.
Recueil formé par M. Tabarrini. On y trouve deux
écrits ÎDédits &Antinori, Tuo : Délia lilosofia di Galileo,
et Pautre : Galileo e Cartesio.
5»86 FLAMHARIOI^, C
Études et lectures sur l'astronomie.
9 vol. 42», Paris, 1867-80.
Ce recueil a été dépouillé pour notre tome H.
= ARr, Xn, 1874, 238; XIV, 1876. 59; XVI, 1878,15;
XVII, 1879, 66; XVIU, 4880, 256.
5^87 MÔBIUS, A F.
Gesammelte Werke, herausgegeben auf
Veranlassung der kôn. Sâchsischen Gesell-
schaft der Wissenschaften.
4 vol. 8», Leipzig, 1885-86; par les soins de R.
Baltzer.
Le vol. I contient le calcul barycentrique; le vol. II,
les recherches de géométrie; le vol. III, le manuel et les
recherches de statique; le vol. IV intéresse particuliè-
rement Tastronome, étant consacré aux Untersuchungen
auf dem Gebiele der bimmliscben Mecbanik.
a Literarisches Centralblat, 1885, p. 1266 (par G...I).
5588 IHADLER, J. H. von
Reden und Abhandlungen uber Gegen-
stande der Himmelskunde.
8», Berlin, 1870.
Ce volume, qui a été dépouillé pour noire tome II,
contient :
Die Zukunft der Astronomie (p. 1); — Die verschie-
denen Methoden der geographischen Ortsbestimmung
(p. 23); r- Ueber die Sternsysteme (p. 47); — Rede
zur Weihe des Plaizes fur Olbers Denkmal in Bremen
(p. 60); — Die Kometen(p. 64); - Die Er(iaxe(p. 133);
— Die Vereine fur wissenscbaftiiche Vortràge(p. 148);
— Die Entdeckung des Neptun ^p. 160); — Wissen-
scbaflliches Leben in Nordamerika (p. 176);— Die neuen
Planeten-Enideckungen (p. 188); — Die Ansichten der
Bimmelskunde (p. 200); — Die Astronomie des Unsicht-
baren (p. 268); — Astronomie und Handelsverkebr
(p. 288); -- Ueber Himmelskunde als Lehrobjekt in
Uoterrichtsanstalten (p. 298); — Johann Keppler
(p. 338); — Ueber Kalender-Reform (p. 350); —
Himmelskunde der Briten (p. 356); — Russiands
geographische Arbeilen und Entdeckungen (p. 380); —
Die Versammlungen Deutscber Naturforscher, insbeson-
deredie in Frankfurt a. M. (p. 411); — Die neuesten
Arbeiten in der Himmelskunde (p. 443); — Zur
Geschicbte des Gravitations Gesetzes (p. 461); — Eine
literariscbe Betrûgerei (p. 485); -- Ueber Verànde-
rungen auf der Mondoberflàcbe (p. 490); — Die
neuesten Angriffe auf die Himmelskunde (p. 498); —
Himmelskunde der Alleu (p. 513).
Le 2% et les 5' à 10* de ces articles, ont paru primiti-
vement dans la Deutsche Vierteljabrsschrifc, Stuttgart,
1843-48; les 17« à 20«, dans riutemationaler Revue de
A. Hilberg, Wien, 1866-68.
5589 HORGAIV, A. de
A budget of paradoxes.
8% London, 1872.
Réimpression d'un grand nombre de comptes rendus
d'ouvrages scientiOques, insérés d'abord dans des jour-
naux et revues.
5»90 PEvSCHEL, O.
Abhandlungen zur Ërd- und Vôlkerkunde.
Neue Folge.
8«, Leipzig, 1878; publié par J. Lôwenberg.
Contient, au point de vue astronomique :
l)UeberdiePluralitàtder Welten(p. 187); - 2)Was
ist eine Sonne? (p. 203);— 3) Ueber dieGestalt der Erde
(p. 210).
Il avait paru une première série de ces Abhandlungen
en 1877, mais elle ne contient aucun article relatif à
Taslronomie.
5591 FÔRSTER, W.
Sammlung wissenschaftlicher Vortrâge.
8», Berlin, 1876.
Contient :
Die Astronomie des Atterthums und des Mittelalters
im Verbàltniss zur neueren Entwickelung (p. 1); —
Johann Keppler und die Harmonie derSpbàren(p.30); —
Ueber Zeiimaasse und ihre Verwallungdurch die Astro-
nomie (p. 60); — Ueber astronomische Weltansichten
und Problème (p. 84); — Gedachtnissrede zur Sàcular-
feier des Geburtsjahres Alexander v. Humboldt's
(p. 103); — Johann Keppler (p. 116); — Nicolaus Coper-
nicus (p. 134); — Wahrheit und Wahrscheinlichkeit
(p. 161).
5592 LLOYD, H.
Miscellaneous papers connected with phys-
ical science.
8», London, 1877.
4% Dublin, 1878.
- ARr, XVI, 4878, 128.
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680
SECTION I. OUVRAGES HISTORIQUES.
3595 ZÔLLI^ER, J. C.
WissenschafUiche AbhandIuDgen.
4 vol. 4s Leipzig, 4878-79 (nouveau titre en
1881); avec portraits, planches et fac-similé.
Noos signalerons aux astronomes, dans ce recueil :
Vol. I : n" 3) Ueber dio Âbleilung der Newlou^schen
Gravitation aus den statiscben Wirkungen der Elektri-
citât; n<* 12) Kosmische Ânwendungen der elektrischen
Emissions-Hypothèse.
Vol. H: n* là) Kepler, ûber die Natur der Cometen
uud ihre Bedeulung; n« 13) Newton, uber die Natur der
Cometen; n» 14) Euler, ûber die Natur der Cometen;
n*» 15)01bers* Untersucbungen ûber Cometenschweife;
n« 16) Bessers mathemalisch-pbysikaliscbe Cometen-
theorie; u<> 17) John Herschel's Bemerkungen uk>er die
pbysische Bescbaffenheit der Cometen ; n« 18) Ueber die
Slabiiitàt kosmiscber Massen und die pbysische Beschaf-
fenheit der Cometen ; n« 19) Ueber den Zusammenhang
Ton Slernscbuuppen und Cometen; n« 20) Kritik der
Zenker'schen Cometentheorie; n» 21) Ueber die Grosse
und elektrische Dichtigkeit der Schweinbeilchen eines
Cometen; n<* 2â) Wlderlegung der Einwendungeu von
Helmholtz gegeu meine Cometentheorie.
Vol. IV : n« 2) Ueber die pbysische Beschaffeuheit der
Sonne ; n« 3) Ueber ein neues Spectroskop nebst Bei-
trâgen zur Spectralanalyse der Gestirne; n» 4) Beobacht-
ungen von Protuberanzen der Sonne; n* 5) Ueber die
Periodicitàt und heliographische Verbreitung der Son-
nenflecken; n^ 6) Ueber die spectroskopiscbe Beobachtung
der Rotation der Sonne und ein neues Reversionsspec-
troskop; n« 7) Ueber den Aggregatzustand der
Sonnenflecke; n» 8) Uek>er das Rotationsgesetz der
Sonne und der grossen Planeten; n^ 9) Ueber die
Temperatur und pbysische Bescliaffenheit der Sonne,
erste Abbandiung; n* 10) Ueber den Einfluss der
Dichtigkeit und Temperatur auf die Spectra glùhender
Gase; n» 1 1 ) Ueber das Spectrum des Nordiicbles; n* 12)
Ueber die Temperatur und pbysiche Beschaffenheit der
Sonne, zweite Abbandiung; n» 13) Erwiderung auf die
Bedenken des Hrn. Reye gegen meine Erkiàrung der
Sonnenflecke und Protuberanzen; n» 14) Ueber das
spectroskopiscbe Reversionsfernrobr; n« 15) Ueber ein
einfacbes Ocularspectroskop fur Sterne ; n« 2â) Referate
ûber astrophysikalische Abbandlungen aus dem Jahre
1869; n* 23) Ueber spectralphotometrie ; n« 24) Ueber
Farbenbestimmung der Gestirne; n» 26) Resultate
photometrischer Beobachtungen an Himmelskôrpem;
n» 27) Photometrische Untersucbungen ûber die phy-
sische Beschaffenheit des Planeten Merkur; n» 33)
Robert Mayer's Verdienste um die Aslrophysik ; n* 54)
Fragmente zur Geschichte der Sonnenflecken ; n» 33)
Robert Mayer aus Heilbronn, eine biographische Skizze;
n« 36) Zur Geschichte der Astrophysik.
Une grande partie de ces notes et mémoires avaient
paru dans des recueils académiques ou périodiques, et
ligureut à ce titre dans notre tome II.
5»94 DRAPER, J. W.
Scient] fie memoirs : being expérimental
contributions to a knovvledge of radiant
energy.
8% London, 1878; avec portrait de Fauteur.
Contient 30 mémoires, parmi lesquels nous citerons
particulièrement: m) On invisible Ûxed lines in the
Sun*s spectrum detected by photography ; iv) On the
nature of flame and on the condition of the Sun's
surface; v) On the négative or protecting rays of the
Sun; xiii) An accounl of some experiments on the light
of the Sun; xiv) Note on lunar photography; xxviii)
On tbe distribution or beat in the spectrum; xxix) On
the distribution of chemical force in the spectrum.
= PMg5, VII, 4879, m.
5898 KIRCHHOFF, G.
Gesammelte Abbandlungen.
â Abth. en i vol. 8% Leipzig, 1881-82; avec
portrait et 3 pi.
3896 HiËLMHOLTZ, H. von
Vortràge und Reden.
S vol. 8% Braunschweig, 1884.
Contient :
Tome II, Ueber die Entstehung des Planetensystems.
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SECTION II.
ASTROLOGIE.
Les pretlkiioiis i«u} fonne d'tlmaitacb» sont réservera |M>ur ta Srct. VI, art. ÉpbéEnérttle;! pt Alfoiîiaehi.
Leà différenle* lâfifiiei toni deMpiéfli coraïUË préccdemmeiil i [A=] arib^i [G.] grèc^t [H<] bébreUf [L-] tilmi
fP»] penâD, [T.] lare.
ASTROLOGUES DE L'ANTIQUITÉ.
3897 HERMES AL-HEflAlMESSAH -
HERMES HERMETURl == EDRIS
BeiiJîi Ci iholoù al sehém ni jemdiiiah, c est-
à-dire : Traité du lever du chien de la droite
(Sirius, par opposition k Procyoni. [Version
arabe d'un texte prétenduement égyptifîn,]
MS è fû BibL niitonalc de Pân»<
Suiviinl I;) iTiidilioii arabêpCel ouvrage attirail èlé Ltré
par Arutote île vifiix pardiemîiis, el remcmieralt k
l'aD — 5 ilOO environ. Mais il est prcibâbl entant ^»ûslé-
pieur au commcncttueni de ï'ère clirélieùut-,
= DKEniiEï,<iT, Bot, 177ti, 417, 767.
3tt9S HËHMES AL-HEItAMESSAH ^
HERMES HEIIMETUM = E1>AIS,
Beién [Ahkani] thouloù al-schéra al-iema-
niah, r esl-à-dire : Explication [Pronostics]
de la canicule et des jours caniculaires. [Ver-
sion arabe d'un texte grec (?),]
MS.
= D'HEHttËLûT, Bor, I7Î6, I8â, Tlfl,
3500 HERMES BERMETUM = E0BI5
Traité sur le lever du Soleil et autres phé-
nomènes célestes* [A*]
MS.
3600 NECHEPSOIV ^ HECHEPSOS.
Excerpt^, [G.]
MS à In BiliL nationate ûe Pans {éèm h Recueil
D» 2419 anc^ â»),
Cei a H leur éiaii préiendoeineifl un roi d*ti^pte dt
la Tiuglième djnaMîe* Xllt*^ siècle iivunt notre èrt^, Lrs
eilrails doDl îl s*agit Ici smU loin d'tire aussi îiudcns.
On les a quelf|iierolâ auj>poaés du — V]« âléde*
3001 PETOSIRIS.
Tractatus astmlogiae. [G,]
HS k la Blb]. natîoûalc de Parts (dans le ReeueO
560^ PETOSmiâ.
Ëpistola astrologica ad Nechepsum regein
de vita cl morl^ huinana. [G.]
MS à la Btbl, impénale de Vienne (t copl4<s,
dont une dmis un Recueil intilulé : Collectlo
vsriarum rcrum ruêdîcarum) el ci la BIbL
natîotiate de Parb (sous te titre : Orgaiium de
vltâ et morte, dans le Recueil n» âilO afie.,t*)i
3005 PËT08IB1B.
Prognostica. [Version latine d*iai tente
grec]
MS h h Oibl. de ttJiuTcrsIté d'Oifurd.
3004 PETOSIRJ8.
Organum astronomîcuni, de rutioiie mor-
borum eventus praedicendi. [G,]
MS à la Bît^t. nationale de Paris.
SOOtS PYTHAGORAS ^ PUTDAGORA».
Proguostica suppulalio. [il,]
MS a In Bibl. nation aie de Paris (dam te He^eil
n« 3419 ane*. 3«).
Ouvrage mauirc^temeut apoePTfilw.
m
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682
SECTION II.
ASTROGLOIE.
5606 ♦ ♦ *
Excerpta quaedam astrologica miscellanea
inter quae est Pythagorae dmn^iïo per numé-
ros. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5607 HYPOGRATES « HIPPOGBATES.
De medicorum astrologia [astronomia]
libellus.
Daos rOpusculum repcrtorii prognosticon, sans
nom d'auteur : 4», Veneliis, 1485. (Voir plus
loin.) Version latine de Petrtis de Ahhano
[Peiru» Aponensis]. [L.]
Dans le Liber ad Almansorem de Rhasis^Rhazes]^
fol., Veneliis, 1497; fol., Veneliis, 1510. (Voir
plus loin.) [L.]
A la suite de •/. Ganivet, Epistola astrologiae
defensiva ; 40, Lugduni, 4508. (Voir plus loin.)
4*, Cracoviae, 1514. [L.]
Od connaît de nombreux MSS de la version latine de
ce traité : sous le titre d'Aslronomia ou Astrologia, aux
Bibl. nationale de Paris, de l'Université d'Oxford, du
British Muséum (fonds Cotton), du Trinity Collège de
Dublin, impériale de Vienne (â copies); sous le titre
Liber diclus cavete medici, aux Bibl. des Universités
d'Oxford, de Cambridge et de Gand; sous le titre de
Prognoslioon, aux Bibl. des Universités d'Oxford et de
Cambridge (copie c cum commentario Galeni »).
Traduction en langue moderne.
The boke of Ypocras^ for to knowe by the
planets of sycknesse, both of lyfe and deyth,
and the tymes thereof.
MS au British Muséum et au Gonville and Gains
Collège de Cambridge.
5608 HIPPOGRATES.
Tractatus de judiciis astrorum. [Version
latine d'un texte grec]
MS à la Bibl. de Bâle.
C'est peut-être l'ouvrage précédent.
5609 HIPPOGRATES.
De Luna et signis. [Version latine d'un
texte grec]
MS à la Bibl. mediceo-Iaurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
11 est fort douteux que ce traité soil à'Hippocrate,
5610 ARI8TOTELES.
Tractatus astrologicus cum characteribus
signorum zodiaci. [Version arabe prétendue-
ment faite sur un texte grec]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
3611 ARISTOTELES.
De scientia ipsius astronomiae. [Traité
latin d'après la prétendue source grecque.]
MS au British Muséum (fonds Cotton).
Ouvrage tout astrologique.
5612
Traduction,
ARISTOTELES.
Of astrology and physick, and diverse mis-
ceilaneous secrets of art and nature , trans-
lated from Greek to Chaidean, and afterwards
into Arabick, by John the son of Patrie, and
from Arabick inlo Latin by Philip a priest,
at the request of Valence bishop of Tripolie.
MS en vieil anglais [old English] à la Bibl. de
l'Université d'Oxford.
5615 ARISTOTELES (Pseddo).
Liber astrologicus de mansionibus. [G.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
Manuscrit du XVh siècle. Celte restitution d*un texte
grec paraît avoir été faite sur un MS persan.
5614 THEOPHRASTUS =r
THEOPHRASTOS.
De signis temporum. [G.]
Sous le n» 12, dans ses Opéra : fol., Venctiis, 1477,
des presses d'Aldus Manutius; fol., Veneliis,
1498; fol., Basileae, 4544, par les soins de
J. Camerarius ; 8% Venetiis, i 853, par les soîos
de Camolius; fol., Lugduni Batavorum, 1645,
par les soins de D. Heinsius; 5 vol. 8% Lipsiae,
1818-21, par les soins de J. G. Schneider, au
vol. IV.
Dans les Opéra minora, fol., Parisiis, 1557, publié
par H,. Stephanus [Estienne]. — Fort rare.
5615 ANTIOCHUS = AINTIOGBOS.
Apotelesmatica. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
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ASTROLOGUES DE l'aNTIQUITÉ.
685
3616 ANTIOGHUS » ANTIOCHOS.
Prognosticon de caleridis mensium, quales
libri de superstitiosis calendarum obser-
valionibus, qui a gentilibus ad Graecos
recentiores longe temporum successione
pervenerunt, peculiari nomine appellantur
kalandologia. [G.]
MS à la Bibl. du Vatican et à la Bibl. impériale
de Vienne.
Ce traité expose les cérémonies que Ton doit observer
dans chaque mois.
5617 ANTIOCHU8 = ANTIOCHOS.
De ortu heiiaco caniculae. [Version latine
d'un texte grec]
MS.
= CLm, i697, p. ^90, no 6076.
^618 * * *
Astrologiae totius principia et fundamenta,
ex Antiochi thesauris collecta. [G.]
MS h la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
impériale de Vienne.
3619 EUSEBIUS ALEXANDRIINUS »
EUSEBIOS ALEXAIHDRINOS.
Péri astronomôn. [G.]
4», Halae, i83i.
Traité d'astrologie, publié par Thile,
3620 ARISTAIIGHUS sr ARISTARGHOS.
Astrologia. [Version persane d'un texte
grec]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
3621 ARCHIMEDES.
De constitutione horoscopii.
A la suite du De dimensione circuli du même
auteur, fol., Basileae, 1563; avec commentaire
par J, PeMarius, [G.-L.]
36M MANETHO « MAIHETHOIH.
Apotelesmaticorum [qui feruntur] libri VI.
4«, Lugduni Batavorum, 4698; cura J, Gronovii,
On doit à l'éditeur la version latine; le texte
grec est tiré d'un manuscrit de la Bibliotheca
medicea. [G.-L.]
8°, Coloniae ad Rhenum, 4832; texte revu et
annoté par C. A. M, Axt[iu8] et F. A, Higler.
[G.]
8«, Parisiis, 4851; par les soins de A. Koechly,
dans les Poctae bucolici et didactici de la
Bibliothèque des auteurs grecs de A. F. Didot.
L'éditeur a disposé les livres dans Tordre II,
ni, VI, IV, I, V; il croit les trois derniers
nommés d'une époque plus récente que les
autres. [G.-L.]
8% Lipsiae, 4858; dans la collection Teubner.
Le texte est celui de Tédilion soignée par
A. Koechly. [G.]
Traduction.
Astrologie, Uebersetzung nebst Erlâuter-
ungen (par C. A, M. Axt),
4o, Wetzlar,4835.
Le livre 1 de cet ouvrage traite du caractère des
hommes qui naissent sous Tinfluence des différentes
planètes. Le livre 11 contient Tastrognosie et la sphère.
Les livres 111 et IV parlent des influences des planètes
suivant leurs aspects dans les douze signes. Les
livres V et VI n'ont pas d'intérêt pour l'astronome.
= Rupert's Magazin, 4793 (par F. C. L. Ziegler). —
Delambre, His, 1, 4817, '81.
Il y a un MS grec du X* siècle, des Apolelesmata de
Manethon, à la Bibl. laurenliana de Florence. Ziegler
ne croit pas cet ouvrage authentique.
5623 AWNUBIOW.
Fragmenta astrologica. [G.]
A la suite des Manethonis Apotelesmaticorum
qui feruntur libri VI, de A. Koechly ; 8% Leip-
zig, 4868.
5624 APOLLONIUS MATHEMATICU8
APOLLÔNIOS PERGAIOS.
Apotelesmata. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5625 POSIDOIflUS = P0SEID0NI08.
De astrologia universa. [G.]
Cet ouvrage parait perdu.
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6g4
SECTION II. ASTROLOGIE.
36«6 GOLUMELLA.
Exccrpta de inerrantium stellarum signi-
ficationibus.
Joint aux Inerrantium stellarum apparitiones de
C. Ptoletnaeuê; 4», Urbini, i 592. (Voir n» S646.)
8697 APOLLONIUS TYAIfEIfSIS s:
APOLLOIHIOS TUAIfEUS.
De divinatione astrorum libri IV. [G.]
Mentionné par Phiiaslratus^ De vita Âpolionii tya-
nensis, lib. III, cap. 13, et apparemment perdu.
86Se8 ANTIGOnUS « AIfTIGONOS.
De genesi seu nativitate. [G.]
MS k la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n«â4i9anc., S«).
8629 ASGLEPIUS a A8KLÉPIOS.
Methalé, c'est-à-dire : Les horoscopes.
[Version arabe d'un texte grec, par Nassir-
eddin al Thaussû]
MS dans les copies du recueil géométrique de
Nassireddin : Tahrir hendassiat. (Voir n» 1268.)
-= D'flERBKLOT, Bor, iT76, 833.
L*attteur est appelé en arabe Asclapioum.
5650 CHAEREMO = CHAIRÉMÔN.
De cometis. [G.]
De conjunctionibus. [G.]
Ces ouvrages paraissent perdus.
5651 If EOPHTTUS s NEOPHUTOS.
Excerpta quaedam astrologica. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Ces extraits sont suivis d'un Commentaire sur la
Logique dMm(o/e.
5652 LUGIANUS « LOUKLiNOS.
[De] Astrologia [oratio].
8% Basileae, 1527 ; version latine de D, Erasmus.
[L.]
8«, Cracoviae, 4531 ; version d'Erasme^ avec des
commentaires sur TAstrologie de Lucien par
J. Struth[iu8]. [L.]
Fait partie du Recueil n« 765 : 8", Antuerpiae,
i 538. (Voir ce n*.) Version latine de J. Velareiu,
[L.]
Traduction.
Les louanges, antiquitez et excellences
d'astrologie, extraites et traduites du grex; de
Lucien par A. Mizauld.
8% Paris, 1563.
3635 JULIAIfUS LAODICENSIS «
lOULIAIf OS LAODIKAIOS.
De astrologia judiciaria. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5654 JULIANUS LAODIGEINSIS »
lOULIANOS LAODIKAIOS.
Excerpta de electionibus, sive initiis astro-
logicae deligendis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5655 BARDESAPIES.
Adversus Abidam astrologum.
Inséré en fragment dans Eu»cbiu$^ Praeparatio
evangelica, lib. VI, cap. 10, ouvrage dont on a
les éditions : fol., Lutctiae, 1544; fol., Lipsiae
[ColoBiae], 1688. [G.]
Fol., Parisiis, 1628 (version de F. Vigerus).
[G..L.]
Fol., Venetiis, 1470; fol., [Vencliis?], 1473;
4", Trevisii, 1480 (version de Georgius Trape-
zuntius). [L.]
L'extrait donné par Eusèbe est fort curieux.
5656 PTOLEMAEUS, G. »
PTOLEMAIOS, K.
Êditiont du Quadripartitum et du Gentiloqaium réunit.
Liber quadripartiti id est, quatuor tracta-
tuum in radicante discretione per stellas de
futuris in hoc mundo contingentibus. Centi-
loquium cum commento Hali HabenRadan.
Fait partie du Recueil n* 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., Venetiis, 1493; fol., Venetiis, 1519.
(Voir ce n».) [L.]
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ASTROLOGUES DE L^NTIQUITÉ.
68ff
Apotelesmatôn, quod quadripartitum vo-
cant libri IV.... — Centiloquium.
Fait partie du Recueil n» 761 : fol., Basileae,
1553; fol., Basileae, 1551. Version latine de
y. Camerarius, (Voir ce n».) [L ]
Tetrabiblos seu de judiciis astrologicis
libri IV a J. Camerario latine versi. — Fruc-
tus librorum suorum seu centum dicta,
latine a /. Pontano.
4», [Norimbergae, 1535]; suivi de M, Guarim-
bertuSf Opusculum de radiis et aspectibus
planetarum, et de L, de Rig%%$^ Aphorismi
astrologici. [G.-L.]
De praedictionibus astronomicis cui titu-
lum fecerunt quadripartitum, P. Melanch-
thoiie interprète. — Fructus librorum
suorum seu centum dicta ex conversione
J. Pontani,
8«, Basileae, 1553. [G.-L.]
12% Pragae, 1610. [G.-L.]
Traduction,
Cuadripartito y centiloquio, commentados
y traducidos del arabe por Gumedi en H82.
MS à la Bibl. de la Iglesia Mayor de Tolède.
Manuscrit du commencement du XII l« siècle, le plus
ancien manuscrit connu écrit sur papier d'étoffe.
3657 PTOLEMAEUS, C. =
PTOLEMAIOS, K.
Le Quadripartitum ou Tetrabiblos.
Tetrabiblos. [G.]
8% Basileae, 1535; par Joachimus.
Operis quadripartiti de siderum judiciis in
latinum sermonem traductio, A. Gogava
interprète. [L.]
^•, Lovanli, 1548; avec deux traités, savoir :
De sectione conica orthogona quae parapola
dicitur; De speculo ustorio libellus. Ces deux
traités sont mis en latin par A . Gogav€^ diaprés
des versions arabes. Préface par Gemma Frinui,
13% Patavii, 1658; sans les traités annexés à
rédition précédente, mais avec la préface de
Gemma Frisius, « Notationes • par P. de Titi*
[Tili]; 192 pages de texte.
lâ^ Patavii, 1660; d'après rédition précédente.
12«, Patovii, 1665; id.
Quadripartitae constructionis sive de judi-
ciis astrologicis libri, J. Camerario inter-
prète. [L.]
Fol., Basileae, 1551.
Cet ouvrage est souvent désigné par son titre grec
de Teu^biblos.
Le lib. I traite des effets des planètes d'après leurs
situations; dans le lib. ii Tauleur nomme les comètes
pour la première fois [Il n'en parle pas une seule fois
dans PÂlmagesle]; dans le lib. m il iraile de l'horoscope
et de la nécessité de le connaître exactement pour
prédire les destinées de Tenfinl.
« Delambre, His, II, 1817, Wi.
Des MSS grecs du Quadripartitum se trouvent à la
Bibl. laurentiana de Florence (2 copies), à la Bibl.
marciana de Venise (9 copies), à la Bibl. naUoDale de
Paris (2 copies, dont une au fonds Colbert), ^ la Bibl.
de l'Université d'Oxford, ï la Bibl. impériale de Vienne.
Des versions latines sont en MS à la Bibl. du Vatican
(copie suivie des thèmes de nativité de différents
hommes illustres), à la Bibl. de l'Université d'Oxford
(4 copies, dont 2 avec le Commentaire d'^a/y), à la
Bibl. de l'Université de Cambridge, à la Bibl. Impériale
de Vienne (9 copies, dont une avec commentaire), à la
Bibl. de Bàle. La traduction latine est apparemment
celle qu'avait faite /. Angélus [J. d'Angelo] dans la
première moitié du XV* siècle.
Il y a, en outre, à la Bibl. de l'Université d'Oxford,
un MS latin contenant les lib. n el ui, c cum exposiUone
r. AUeyfh 0 écrit en 1643.
TraductiOM.
De astrorum judiciis tractatus sive tetra-
biblos, e graeca lingua in persicara conver-
sus ab Nasreddino el Thoussy. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Tetrabiblon de syderum affectionibus, ex
arabica lingua in hebraicam conversum a
Juda filio Salomonis toletano. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Le quadripartite de Ptolémée, avec la glose
de Haly, traduit en français.
MS du XV* siècle è la Bibl. nationale de Paris.
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686
SECTION II. ASTROLOGIE.
L'uranîe, ou traduction des quatre livres
des jugemens des astres (par iV. Bourdin).
<2«, Paris, 46iO.
Quadripartitum (par S. Bredon),
MS à la Bibl. de PUniversilé d'Oxford.
Le nom du traducteur n*esl pas sur le MS, mais il est
permis d'atlribuer ceUe version à S. Bredon.
Tetrabiblos or quadripartite, being four
books on the influence of the stars (par J, M.
Ashmand),
8^, London, 1822; avec notes.
Âlapra tractatus Ptolemaei, liber quartus,
qui novem capitibus constat, de planetis.
[En allemand.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
Alapra ou Âlarba est le nom sous lequel cet ouvrage
de Plolémée est désigné par les Arabes.
5658 ♦ ♦ ♦
Expositio in tetrabiblon Ptolemaei, [G.]
MS à la Bibl. du Vatican.
5659 ♦ ♦ *
In Ptolemaei tetrabiblon commentarius.
[G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copier).
5640 * ♦ ♦
In tetrabiblon Ptolemaei. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (S copies, dont
une au fonds Colbert).
5641 ♦ * *
Commentarius in Ptolemaei tetrabiblon
[de judiciis astrologicis.] [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies).
564« ♦ ♦ ♦
In Ptolemaeum de judiciis astrorum. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
5645 * ♦ ♦
In Ptoletnaeum quadripartitum
graeca. [G.]
MS à la Bibl. de Bâlc.
exegesis
5644 PTOLEMAEUS, C =
PTOLEMAIOS, K.
Le Gentiloquium ou Karpos [Fnictus].
Centum sententiae, ex interpretatione et
cum commentariis /. Pontani. [L.]
4^ Venetiis, 4K19; suivi du De rébus coelestibut
libri XIV, et du Liber imperfectus de Luna,
par y. PotUanus,
4», Basileae, 1538; conforme à Tédition précé-
dente.
Centum sententiae [aphorismi], interprète
Georgio Trapezuntio.
4<>, Romae, 1540; avec L. Gaurici Oratio de
inventoribus utilitate et laudibus astronomiae.
8<>, Coloniae. 1544; avec le De antisciis de
Georgius Trapezuniius^ et le traité Quatcnus
credendum sit astrologiae de J. Pontanus. [L.]
Inséré, sous le titre de Liber fruclus, dans It
troisième édition du Liber astronomicus de
G. Bonatua; fol., Basileae, 1550. (Voir plus
loin, art. Astrologues de la renaissance avant
rimprimerie.) [L.]
A la suite de Jord<tnui, Opusculum de pondero-
sitate, 4«, Venetiis, 1565. A cette édition est
jointe rOratio de L, Gaurieus insérée dans
réditiondei5i0. [L.]
Par extraits dans le Recueil n* 787 : 12», Ulmae,
1641; 12-, Ulmae, 1674. (Voir ce n».) [L.]
Il y a des MSS grecs de cet ouvrage ài la BIbL lauren-
tiana de Florence, à la Bibl. roarciana de Venise
(2 copies), à la Bibl. nationale de Paris (2 copies, dont
une dans le Recueil n» 2419 anc, 2<>, et Taulre au fonds
Colbert), à la Bibl. impériale de Vienne (2 copies).
La version latine est en MS à la Bibl de TEscurial
(copie du Xlll« siècle), à la Bibl. du Vatican, à la Bibl.
nationale de Paris, à la Bibl. de rUniversité d'Oxford
(6 copies, dont une avec le Commentaire d*i7a/y, une
avec le Commentaire et les tables de ffosein, et une
faite en 1250 d'après rarabe),au British Muséum (fonds
Harley), à la Bibl. de PUniversilé de Leyde, à la Bibl.
de lUniversité de Gand (2 copies, Tune avec le Commen-
taire ù'Haly et Tautre d*après la traduction hébraïque)
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ASTROLOGUES DE l'aNTIQUITÉ.
687
à la Bibl. impériale de Vienne (3 copies, dont une « cam
expositione Abiufar 61ii Joseph Abrae » ), el à la Bibl.
deBàle.
La Bibl. de Turin possède un MS de la version latine
relativement récente de /. Pontanus, avec commen-
taire du traducteur.
Traductions,
Liber dictus karpos sive fructus, centum
aphorisniis astrologicis ad Syrum, arabice
redditus. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence, au British
Muséum et à la Bibl. de TUniversilé de Leyde.
Les copies du Briiish Muséum et de Leyde sont
accompagnées d'un commentaire en persan par Nasir*
al'Din Muhammad ibn Muhammad al-Tusi [Nassir-
eddin].
Centiloquium in persicam linguain versus
per vezir Muhammed. [P.]
MS a la Bibl. de TUniversité de Leyde.
Traduction faite en 1 165.
Centiloquium, adjunctis commentariis Abu
Jafari filii Josephi filii Ibrahimi. [H.]
MS à la Bibl. medicea de Florence et à la Bibl.
nationale de Paris.
Centiloquium ex arabica lingua in liebrai-
cam ab anonymo conversum. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Le centiloque, ou la seconde partie de
l'uranie, par une exposition fort ample ,
comode à tous astronomes, philosophes,
astrologues, médecins, arboristes, jardiniers,
nautonniers, cronologistes et cosmographes
(par A^. Bourdin).
Fol., Paris, 1651. — Rare.
La première partie de TUranie était la traduction du
Quadripartitom. (Voir n» 3637.)
364» AGHMES.
In Ptolemaei Centiloquium commentarius.
[G.]
MS à la Bibl. ambrosîana de Milan.
5646 PTOLEAIAEUS, G. =r
PTOLESEAIOS, K.
Inerrantium stellarum apparitiones, ac
significationum collectio, libellus mire ele-
gans atque ad aeris praevidendas mutationes
omnino necessarius ; . . . . item libelli duo,
alter ex Ck)lumella, alter ex Plinio, excerpti
de inerrantium stellarum significationibus.
[L.]
4% Urbini, 1592; version latine de F. Bonaven-
tura.
De apparentiis inerrantium.
Inséré par D, Petavius dans son Uranologion,
fol., Lutetiae Parisiorum, 1630, p. 71 j et dans
les réimpressions, toutes fol. : Âmstelodami,
1703; Antuerpîae, 1703; Vcronae. 1736;
Veneliis, 1758. (Voir Sect. VI, Art. Chronologie
et Calendrier.) [G.-L.]
Inséré dans J, A. Fabriciui, Bibliotheca graeca,
14 vol. 4^ Hamburgi; tome III, 1708, réimpr.
1718, et au tome III de la réimpression géné-
rale en IS vol. 4% Hamburgi, 1790. [G.-L.]
Dans Berlin, Âbh, 1816-17, Phil, 163; texte
revu par C. L. Ideler. [G.]
A la suite du De ostentis de Laurentius Lydut,
édition de Wachsmulh, 12«, Lipsiae, 1863.
(Voir n« 923.) [G.-L.]
Calendrier avec les époques des levers et des couchers
des constellations, et les indications météorologiques
correspondantes. La version latine est celle de F, Bona-
Ventura.
« Dblambre, His, I, 1817, SU
Il existe des MSS du texte grec de cet ouvrage à la
Bibl. du Vatican, à la Bibl. laurentiana de Florence
(2 copies), à la Bibl. de Turin (sons le titre : De stellis
flxis), à la Bibl. de TUniversité d*Oxford (copie colla-
tionnée sur celle du Vatican), ^ la Bibl. de l'Université
de Leyde.
Traductions,
De natura astrorum. [H.]
MS à la Bibl. de Turin.
Apparition des étoiles fixes (par iV. Halma).
A la suite de la Table chronologique des règnes
de Ptoléfnée, traduite par N, Halma, 4«, Paris,
1819. (Voir Sect. VI, art. Chronologie et
Calendrier.) [G.-Prançals.]
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SECTION lï.
ASTROLOOIE.
5647 PTOLEMAEUS, G. c=
PTOLEMAIOS, K.
Inerrantium stellarum significationes, per
N. Leonicum translatae.
Dans le Recueil n» 753 : 8% Venetiis, 1516;
12% Vilebergae, 1534; 16», Lngduni, 1547.
(Voir ce n\) [L.]
Dans le Recueil n» 761 : fol., Basileae, 1533;
fol., Basileae, 1551. (Voir ce n».) [L.]
Inséré daus D, Pelavius, Uranologion , fol.,
Lutetiac Parisiorum, 1630, p. 9â, et dans les
réimpressions, toutes fol. : Amstelodami, 1703;
Antuerpiae, 1703; Veronae, 1736; Venetiis,
1758. (Voir Sect. VI, art. Chronologie et Calen-
dricr.) [L.]
Le texte grec est îqcoddu. Ce petit traité pourrait
bien être le lib. ii, mutilé, du De apparentiis stellarum
de Ptolémée (voir le n» précédent), dont ou ne connaît
plus qu'uD livre, mais qui selon Swdas en avait deux.
Il y a un MS de la version latine à la Bibl. de TUniver-
sité de Leyde et un autre à la Bibl. impériale de Vienne
5648 PTHOLOMEUS s
PTOLEMAIOS, K.
Liber diversarum rerum quem scripsit ad
Heristhonem filium suum. [L.]
Fait partie du Recueil n« 751 : 4% Venetiis, 1 509 ;
publié par P. Liechtenstein. (Voir ce n^)
5649 PTHOLEMEUS «
PTOLEMAIOS, K.
De electionibusv [L.]
Fait partie du Recueil n« 751 : 4«, Venetiis, 1509;
publié par P. Liechtenstein. (Voir ce n^.)
5650 PTOLEMAEUS =
PTOLEMAIOS, K.
De eclipsibus et conjunctionibus planeta-
rum. [L.]
MS à la Bibl. du Trinity Collège de Dublin.
5651 PTOLEMAEUS a
PTOLEMAIOS, K.
De proprietate planetarum et aliorum
corporum coelestium. [L.]
MS à la Bibl. de Cambrai.
5659 PTOLEMAEUS «s
PTOLEMAIOS, K.
Judicia mutationum aeris per conjunctio-
nem et eclipseis et introitum Solis in puncta
aequinoctialia et solstitialia et in alia loca,
determinata in zodiaco. [L.]
MS a la Bibl. de Bâle et à la Bibl. impériale de
Vienne (sous le titre : Liber judiciorum).
5653 PTOLEMAEUS <=
PTOLEMAIOS, K.
De dispositione aeris et ejus accidentibus
a motu stellarum causai!. [L.]
MS à la Bibl. de Bâle.
5654 PTOLEMAEUS =
PTOLEMAIOS, K.
Tractatus de mutationibus et copulatio-
nibus partium signorum. [L.]
MS a la Bibl. de Bâle.
Ces différents ouvrages manuscrits sont apocryphes.
H est même fort douteux qu'aucun des traités astrolo-
giques attribués à Ptolémée soit réellement de cet
astronome.
5655 ♦ ♦ *
De investigacione gradus astrorum secun-
dum Ptholomeum.
MS au Brilisli Muséum (fonds Harley).
5656 ♦ ♦ *
Of the art of astrology eut of Plolemaeus.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
5657 EPHESTIO =s HÊPHAISTEIÔN.
Circulus solaris, de judiciis sive significa-
tionibusxu locorum orbis signiferi. [G.-L.]
Fait partie du Recueil n» 760 : 4«, Norimbergae,
1532. (Voir ce no.)
5658 HEPHAESTIO = HÉPHAISTEIÔPI.
De astrologia, quam judiciariam vocant,
tractatus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (S copies).
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ASTROLOGIJES DE L ANTIQUITÉ.
689
3659 HEPHAESTIO =s HÉPHAISTEIÔN.
Apotelesmata [Apotelesmatica]. [G.]
MS k la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
L'une des copies paraît remonter auXIIl« siècle.
3660 HEPHAESTIO THEBAIfUS =
HÉPHAISTEIÔN.
Excerpta de rebus ad astrologiam judicia-
riam pertinentibus. [G.]
MS à la Bibl. laurentiana de Florence et à la
Bibl. nationale de Paris.
5661 HEPHAESTIO = HÉPHAISTEIÔPI.
Astrologica nonnulla. [Version latine d'un
texte grec.]
MS à la Bibl. de TUniversitë d'Oxford.
3662 ♦ * ♦
Anonymi syntagma astrologicum divisum
in capita 137, cui inserta sunt fragmenta
quaedam astrologica Hephaestionis Thebani,
Juliani Laodicensis,et pseudo Hermetis Tris-
megisti. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3663 AKTEMIDORUS EPHESIAIfUS =
ARTEBODOROS EPHESIOS.
Oneirocriticon. [G.]
8% Vcnetiis, 1518; des presses des Aides.
De interpretatione somniorum. [G.-L.]
i% Parisiis, 1603; par les soins de N. Rlgault;
version de J. Comarius [J. Hoffuenbot],
2 vol. 8«, Lipsiae, 1805; par les soins de G. Reiff,
avec les notes de N. JRigauU et celles que
y. y. JReiêke avait données dans ses Animad-
versiones ad graecos autores, 5 vol. 8«, Lipsiae,
4757-66.
Traductiom,
L'onérocritique (par C. Fontaifie).
8s Lyon. 4546.
,i6«, Paris. 1547.
S\ Lyon, 1555.
Celte traduction ne comprend que les trois premiers
livres. L'aoteur est appelé en fhmçais Aatémidomb.
Onérocritique (par A, Dumoulin).
43», Rouen, 1664.
Avec le traité de A. Niphtis sur les augures.
Onerocritica (par P. Lauro).
8% Modena, ....
L*auteur est appelé en italien Artbmiooiio.
Grosses Traum-Buch, sammt einer Erin-
nerung von P. Melamhton von Unterschied
der Tràume, mit astronomischen Traum-
tafeln.
8«, Leipzig, 1724.
3664 MAXIMUS.
Introductio in astrologiam. [G.]
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
Ouvrage envers.
3663 GALEnUS » GALÉNOS.
Astrologia ad Asphrodisium, spuria qui-
dem indicata, exhibens mathematicae scien-
tiae prognostica, de decubitu infirmorum,
nunc primum a /. StnUhio e graeca translata.
[L.]
8». Venetils, 4835.
3666 SERAPION.
Excerpta ex Péri catarchôn. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n«»2419anc., 2«).
Extrait d'un traité des principes.
3667 SERAPION.
Apotelesmaticae observationes. [G.]
MS è la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n« 2449 anc, 2«).
3668 SERAPION ALEXAUDRIROS.
Opusculum astrologicum. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne (à la suite de
87
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SECTION II.
ASTROLOGIE.
3669 PORPHYRIUS a PORPHURIOS.
Introductio in Ptolemaei opus de eflfectibus
astrorum. [G.-L.]
Fait partie du Recueil n» 771 : fol., Basileae,
4559. (Voir ce n«».)
Commentaire sur le Quadriparlilum de Ptolémée. Des
MSS du texie grec de cet ouvrage existent à la Bibl.
laurenliana de Florence, à la Bibi. nationale de Paris
(7 copies, dont une attribuée en commun à Porphyrius
et à Demophilus) et à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
3670 SEXTUS ËMPIRIGUS =
8£\TOS L^iPEIAIHOS.
Fragmentum de astrologia. [Version latine
d'un texte grec]
MS.
» CLm, d697, p. 60, n^ 2240.
5671 ALËXAIHDËR APHRODISAEUS =
ALEXAIVDROS APHRODISIEUS.
Tractatus varii phiiosophici. [Version arabe
d'un texte grec]
MS à la Bibl. de PEscurial.
Dix-sept traités en version arabe, dont le n» v porte
pour titre : De corporum coeleslium inûuxu et regimine.
5672 APOLLONIUS LAODIGEI^SIS =
APOLLÔNIOS LAODIKAIOS.
De astrologia apotelesmatica. [Version
arabe faite sur un texte grec par Hoiiain ben
Isaac.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
En cinq livres.
5675 ALEXAI^DER AB ALËXANDRO.
Genialium dierum libri VI, nunc postre-
mum infinitis mendis . . . perpurgati. [Version
latine d'un texte grec]
Fol., Romae, 4522.
8», Francofurli, 1646.
â vol. 8», Lugduni Batavorum, 1673; a cum
integris commentarils variorum. »
5674 ALEXAINDER ALEXANDRIIVUS =
ALEXAPIDROS ALEXAPIDRII^OS.
De naturis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit astrologique écrit au XV« siècle.
5675 ALEXANDER =r ALEXAIf DROS.
Liber de septem herbis secundum influen-
tiam quam recipiunt a septem planetis.
[Version latine d'un texte grec]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3676 ASTRAMP8YCHUS =
ASTRAJIIPSUCHOS.
Astrologia persica ad regem Ptolemaeum.
[G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies).
5677 VALEN8, V.
Ëx primo libro Floridorum de natura
planetarum.
Fait partie du Recueil n« 760 : i», Norimbergae,
1532. (Voirce no.) [G.-L.]
La Bibl. de l'Université de Leyde possède le MS grec
du lib. 1 et partie du lib. ii, et la Bibl. de TUniversité
d'Oxford a une autre copie, peut-être complète.
5678 VALENS, V.
De ascensionibus planetarum. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n» 2419 anc, 2»).
5679 UHETORIUS.
Liber de duodecim zodiaci signis, aliisque
rébus ad astrologiam, quam judiciariam
vocant pertinentibus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
56B0 KIRAFfUS = KIRANOS.
Liber physico-medicus kiranidum Kirani
id est Régis Persarum vere aureus gemmeus-
que. [Version latine d'un texte grec]
8«, [Lipsiae], 1638; 198 pages; publié par
A. Rivinus [Bachman].
Kiranides est le titre de la collection attribuée à
Kiranus, roi de Perse, et aussi à Zoroastre et à Hermès
trismegislus. La version latine est de Gerardus Cremo-
nensis. L'original grec existe à Madrid en MS. On croit
Touvrage composé au IV* siècle. Le plus ancien auteur
connu qui en fasse mention est l'alchimiste Olympio-
dore, postérieur à Talchimiste Zosime de Panoplis, qui
vîTait au V* siècle. L'exemplaire la par Olympiodore
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ASTROLOGUES DE L ANTIQUITÉ.
691
était plus étendu que le texte qui subsiste en grec et en
latin, car il contenait de la chimie qui ne s*y trouve
plus, il n'y reste que la médecine superstitieuse. L'exem-
plaire tu par Georges le Syncelle parait avoir contenu
une partie spécialement astrologique que nous n'avons
plus. (T. B. Martin^ Mémoire sur la précession des
équinoxes, dans Paris, Mpl, VIU, i, 1869.)
3681 * * *
Tractatus de septem herbis et septem
planetis qui dicitur inventus in civitate
Trojana, in monumento primi régis Kyranû
[Version latine d'un texte grec]
MB h la Bibl. de PUniversité d'Oxford et à la
Bibl. impériale de Vienne.
3682 MERGURIUS TRISMEGISTUS «=
HERMES TRISMEGISTOS.
Décréta planetarum in singulis lociszodiaci
[latromathematica].
Fait partie du Recueil n» 760 : 4% Norimbergae,
1532. (Voir ce n»). [G.-L]
Inséré dans T, Berder^ De rationc et usu dierum
criticorum, 4», Parisiis, 15B5, sous le titre :
De decubitu infirmorum. [L.]
Inséré par /. Siadius dans ses Ephcmerides ab
anno 4554 ad annum i570, 4», Coloniae
Agrîppinac, 4556. (Voir Sect. VI, art. Ephé-
méridcs.) [L.]
Inséré dans J, f/a8efurt[u8], De cognosccndis et
medendis morbis ex corporum coelestium
positione libri IV; 4», Venetiis, 1584; en télc
des additions. [L.]
Fol., Augustae Vindelicorum, 1597; h cura
D. Hoeschel[ii] ». [G.-L.]
Inséré dans l'ouvrage de A. Argoliu, De diebus
criticis libri II : 4«, Patavii, 1639; 4», Patavii,
1652. (Voir plus loin.) [L.]
Cet ouvrage doit être postérieur au 4- IV* siècle. La
tradition arabe le place vers l'an ~ 1000. 11 s'agit du
second Hermès, surnommé par les Arabes al motha-
lelh al hecmat, trois fols grand en sagesse, appelé aussi
Hermès thanû
= D'Herbelot, Bor, 1776, 417.
5683 HERMES s=
MERGURIUS TRI8J9IEG18TUS.
De stellis beibeniis.
Fait partie du Recueil n» 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., Venetiis, 1493; fol., Venetiis, 1519.
(Voir ce n<».) [L.]
5684 HERBfES =s
MERGURIUS TRTSMEGISTUS.
Libellus de fortitudine stellarum quae
dicuntur beynenioe. [Version latine d'un
texte grec]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
C'est probablement l'ouvrage précédent.
3685 HERMES =
MERGURIUS TRISMEGISTUS.
Centiloquium. [L.]
Fait partie du Recueil n'' 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., Venetiis, 1493; fol., Venetiis, 1519.
(Voir ce n®.)
Fait partie du Recueil n* 745 : fol., Venetiis,
1492; fol., Venetiis, 1501. (Voir ce n«.)
A la suite du Liber nativitatum d'Albubathery fol.,
Venetiis, 1493; imprimé par B. Locatellus,
aux frais de 0. Scotus.
Fait partie du Recueil n» 761 : fol., Basileae,
1533; fol., Basileac, 1551. (Voir ce n".)
A la fin du volume commençant par : Fragmentum
astrologicum, 4<», Hagae Comitis, 1564. Sous
le titre : Centum aphorismorum eu m commen-
tario.
Le texte grec est inconnu. Il existe de nombreux HSS
en version latine, sous les titres de Flores astrologiae,
Astrologiae centum capitula et Centiloquium. On trouve
de ces MSS à la Bibl. laurentiana de Florence (version
de A. Laurus), à la Bibl. nationale de Paris, à la Bibl.
de rUniversité d'Oxford (2 copies, dont une intitulée
Aphorismi, version de Stephanus de Messana)^ à la
Bibl. de l'Université de Leyde (sous le titre: De secretis
astrologiae), à la Bibl. de l'Université de Gand, à la Bibl
de Leipzig (version de Stephanus de Massa [sic]), à la
Bibl. impériale de Vienne.
Traduction en langue moderne.
Aphorismi. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial.
5888 HERMES ^
MERGURIUS TRISMEGISTUS.
De revolutionibus nativitatum libri II,
incerto interprète. [G.-L.]
Fol., Augustae Vindelicorum, 1558.
Fait partie du Recueil n» 771 : fol., Basileac,
1559. (Voir ce n\)
On croit cet ouvrage du V* siècle.
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69t
SCCTlOtt II. ASTROLOGIE.
5687 HERMES c=:
MERCURIUS TRISBIEGISTUS
De stellis fixis libellas. [Translatas a magU
stro Salione.]
Il S à la Bibl. impériale de Vienne.
3688 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Liber de quindecim stellis et tôt lapidi-
bus, et de quindecim herbis et de quindecim
flguris. [Version latine d'un texte grec]
MS à la Bibl. nationale de Paris, au British
Muséum (fonds Harley) et à la Bibl. de Bâie.
3689 HERMES »
MERCURIUS TRISBIEGISTUS.
Opus medicum de herbarum viribus, et
siderum in illas potestate. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
8600 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
De herbis duodecimsignorum zodiaci. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3601 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Liber imaginum, qui latine Praestigium
appellatur, Heliemen in lingua arabica, et
dicitur Liber Lunae. [Version latine d'un
texte grec, faite peut-être sur une traduction
arabe.]
MS an British Muséum (fonds Harley).
8692 HERBIES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Astrologia. [Version latine d'un texte grec]
MS au British Muséum (fonds Harley).
Traduction en langue moderne,
Astrologia [judiciaria et variae in ea re
quaestiones]. [A.]
MS à la Bibl. medicea de Florence et à la Bibl.
de rUniTersité de Leyde.
3603 HERMES a
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Agatadinan, id est Hermetis Astronomia.
[Version arabe d'un texte grec.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
C*est peut-être le même traité que le précédent.
3694 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS
Opuscula medica et astrologica. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3603 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Quadripartitum. [Version latine d'un texte
grec.]
MS à la Bibl. de Leipzig.
3606 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
De (quibusdam) judiciis [astrorum]. [Ver-
sion latine d'un texte grec.]
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl. du
Trinity Collège de Dublin.
3607 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Methodus mystica. [G.]
MS h la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n<> 2449 anc, 2«).
3608 HERMES =
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
Asrar kelàm, c'est-à-dire : Les paroles
secrètes. [Version arabe d'un texte grec]
MS dans les bibliothèques arabes.
Traité des grandes conjonctions des planètes et de
leurs effets.
«= D'Herbelot, Bor, 1776, 447.
3600 HERMES s
MERCURIUS TRISMEGISTUS.
De decanis. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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1.
ASTROLOGUES I>E L^NTIQUITÉ.
an
5700 HERMES =
MERGURIUS TRISMEGISTUS.
Verba quae dixit in libre de accidentibus,
de quibus nos juvare possumus in progno-
sticalionibus universaiibus. [Version latine
d'un texte grec]
HS à la Bibl. nationale de Paris.
3701 HERMES =
MERGURIUS TRISMEGISTUS.
Tabula dicta trutina Hermetis. [Version
latine d'un prétendu texte grec, faite sur une
traduction arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge el à
la Bibl. de TUniversilé de Gand.
Cette table concerne (a durée du séjour de renfanl
dans Tutérus, suivant le degré de la Lune.
3702 HERMES rs
MERGURIUS TRISMEGISTUS.
Scientia de revolutionibus annorum. [Ver-
sion latine d'un texte supposé grec]
MS à la Bibl. de Bâle.
3705 [HERMES =
MERGURIUS TRISMEGISTUS].
Liber genethliacus. [Version latine d'un
texte supposé grec]
HS.
= CLm, 1697, p. î>4, n» 1168.
3704 HERMES TRISMEGISTUS =i
MERGURIUS TRISMEGISTUS.
Libelli integri XX et fragmenta quotcun-
que reperiuntur ordine scientifico disposita.
[G.-L.]
Inséré dans F, Patricius [Patrizzi]^ Nova de
universis philosophia libris L comprehensa,
fol., Ferrariae, 1591. — Excessivement rare.
Un exemplaire à la Bibl. nationale de Paris
(fonds Falconet) et un à la Bibl. de TUniversité
de Leyde.
Dans la réimpression partielle de cet ouvrage ;
16% Hamburgi, 4593.
Traduction.
The Works of the &nious philosopher
Hermès TrismegistiiSy translated into English,
and delicatly written, in 17 books.
MS.
= CLm, 1697, p. 231, n" 7fel4.
570IS [HERMES =»
MERGURIUS TRISMEGISTUS].
Regulae ad ea cognoscenda quae singulis
annis evenire debent. [Version arabe sur un
texte grec]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Diaprés le traducteur arabe, ce traité, quMl attribue
à Hermès, aurait été mis en grec par Aristote.
3706 [HERMES »
MERGURIUS TRISMEGISTUS].
De anima astrorum et horoscopo confi-
ciendo. [Version arabe d'un prétendu texte
grec]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Attribué par le copiste arabe ài Hermès Trisme-
gistos,
3707 ♦ ♦ *
Hermippus; dialogus, seu de astrologia
libri II.
Inséré (titres des chapitres seulement) par
J, A. Fabricius dans sa Bibliotheca gracca,
U vol. 4s Hamburgi; au t. Xll, 1724,
p. 261, et dans la réimpression de J. C. Harles,
au t. IV, 1796; p. 159. [G.-L.]
8%Hafniae, 1830; « ex apographa codice Vati-
eano, cura 0. D. Bloch. » [G.]
Hermippus u*esl pas le nom de l'auteur, mais celui
d'un des interlocuteurs. L'auteur est resté inconnu; on
voit seulement qu'il était chrétien. Il n'admet pas que
les astres aient été créés pour annoncer aux hommes
les événements futurs; mais il maintient que les corps
célestes sont habités par des êtres raisonnables. On n'a
pas pu Gxer la date de ce traité.
5708 ♦ * *
Miscellanea quaedam medica et astrolo-
gica, inter quae est Esdrae prophetae
supposititia recensio dierum infaustorum
cujusque mensis. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
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694
SECTION II. ASTROLOGIE.
5709 ♦ * *
Traductions.
Astrologia ex Andronico, Hermele, Ptole-
maeo et aliis. Item de nativitatibus. [Version
arabe d'après un texte syriaque.]
MS à la Bibl. de rUniversité d^Oxford.
Astrologia ex Andronico, Hermete, Ptole-
maeo et aliis. [Version latine d'un texte
syriaque.]
MS h la Bibl. de rUniversité d^Ozford.
3710 PROCLUS» PR0KL08.
Paraphrasis in quatuor Ptolemaei libros
de siderum effectionibus.
8«, Basileae, 1535. [G.]
8^ Basileae, [1554]; préface de P. Melanehthon.
[G.]
Fait partie du Recueil n* 771 : fol., Basileae,
1559. (Voir ce n;) [G.-L.]
8«, Lugduni BataToruro, 1635; des presses d'Elze-
yir; version latine de L. ÀllcUim \Allac4^.
[G..L.]
a Delambre, His, II, 4817, 544.
Il y a un MS grec de cet ouvrage à la Bibl. du Valicau.
3711 DEHOPHILUS ^ DÊMOPHILOS
Opusculum de rébus ad astrologiam judi-
ciariam pertinentibus. [G.]
M S à la Bibl. nationale de Paris.
3712 NICOLAUS BABYLONICU8 =
NmOLAOS BABULÔNIOS.
Astrologia. [Version arabe d'un texte pro-
bablement grec.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
3715 AETIUS = AETI08.
Fragmentum de significationibus stella-
rum.
Dans D. Petavius, Uranologion, fol., Lutetiae
Parisiorum, 4630, p. 424; et dans les réim-
pressions de cet ouvrage, toutes fol. : Amstelo-
dami, 4703; Antuerpiae, 1703; Veronae, 4736;
Venetiis, 4758. (Voir Sect. VI, art. Chronologie
et Calendrier.)
Cet auteur est de la fin du V« siècle ou du commen-
cement du VI«. Il s*agll ici [d^un chapitre» traitant de
TapplicatloD de Tastrologie à la médecine, extrait de
Touvrage d'Aetius : De cognoscendis et curandls morbis
sermones, imprimé sucessivement, en version latine due
à y. Cornarius : 3 tomes en 2 vol. fol., Basileae,
1533-35; fol, Venetiis, 1534, des presses des Gianti;
fol., Basileae, 1542; et sous le n» 4 dans les Medicae
artis principes post Hipprocratem et Galenum, fol., s. I.,
1567, des presses de Henricus Stephanus [Henri,
Estienne]. — Voir dans cet ouvrage le traité : Tetrabi-
blos, serm. iij, cap. 164.
3714 ARATOR.
De Mercurio, Venere, aliisque planetis.
MS du XIV* siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
371» JULIUS ALEXANDRIPIUS =
lOULIOS ALEXANDRIN08.
(APOMASAR.)
Introductio synoptica in astrologiam apo-
telesmaticam seu doctrinam de praedictio-
nibus natalitiis in capita 156 divisa. [G.]
M S à la Bibl. impériale de Vienne.
5716 JULIUS ALEXAPfDRINUS =
lOULIOS ALEXANDRINOS.
(APOmASAR.)
Excerpta ex apotelesmaticis. [G.]
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
3717 JULIUS ALEXANDRINUS =
lOULIOS ALEXAl^DRIIfOS.
(APOBIASAR.)
Commentarius in Ptolemaei tetrabiblon.
[G.]
AÏS à la Bibl. nationale de Paris.
3718 JULIUS ALEXANDRIPfUS =
lOULIOS ALEXANDRLNOS.
(APOMASAR.)
Excerpta ex opère. [G.]
MS h la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n«S419 anc, 2«}.
3719 PAULUS ALEXANDRINUS =
PAtLOS ALEXAPtDRIPfOS.
(Introductio) Rudimenta in doctrinam de
praedictis natalitiis. [G.-L.]
8*, Wittembcrgae, 1586.
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ASTROLOGUES DE L ANTIQUITÉ.
4% Wittembergae, i588.
A la fin, on trouve THoroscopographia de H, Ranzo»
viw. (Voir plus loin.)
Il y a des MSS grecs de cet ouvrage à la Bibl. lauren-
tiana de Florence, à la Bibl. nationale de Paris et à la
Bibl. impériale de Vienne.
5720 PAULUS ALEXAI^DRIIXUS a
PAÛLOS ALEXAIXDRII^OS.
Introductio in doctrinam de viribus et
effectibus astrorum. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5721 PAULUS ALEXAI^DRIPIUS =
PAÛLOS ALEXAI^DRINOS.
De geniturae domino. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5722 PAULUS ALEXAPIDRIINUS rs
PACLOS ALEXANDRIPiOS.
De decanis et rébus aliis astrologicis.
[Version latine d'un texte grec.]
MS.
= CLm, 1697, p. 190, no 6076.
5723 DOROTHEUS, G. =r DÔROTHEOS.
De judiciis astrorum.
Fait partie du Recueil n*" 751 : i«, Vcnetiis, 1509.
(Voir ce n».) [L.]
5724 DOROTHEUS, G. » DÔROTHEOS.
Fragmenta astrologica. [G.]
À la suite des Manethonis Apotelesmaticorum qui
fenintur libri VI, de A. Koechly; 8^ Leipzig,
1858.
5725 DOROTHEUS SIDOI^IUS =s
DÔROTHEOS.
Opus astrologicum. [Version arabe d'un
texte grec]
MS.
Ce recueil, composé d'extraits de DoroUieus^ est
formé de sept parties, sayoir : 1 ) Prolégomènes; 2) Tables
contenant les influences générales du zodiaque ; 3) Pro-
priétés de cbaque degré du zodiaque; 4) Explication
des influences des astres et leurs effets; 5) Tables des
effets des douze maisons; 6) Tables des effets des man-
sions de la Lune; 7) Compléments de judiciaire.
5726 DOROTHEUS = DÔROTHEOS.
De electionibus in horis. [Version latine
d'un texte grec]
MS à la Bibl. de fUniversilé d'Oxford.
3727 DOROTHEUS =» DÔROTHEOS.
De imbribus et pluviis. [Version latine
d'un texte grec]
MS au British Muséum (fonds Harley) et à la
Bibl. impériale de Vienne.
5728 DOROTHEUS (?) = DÔROTHEOS (?)
De aeris qualitatibus. [Version latine d'un
texte que l'on croit grec]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
L'auteur est nommé aussi Dorochius, Ce traité a
d'ailleurs été attribué quelquefois à Alkindus,
5729 ♦ * ♦
Astrologia ex Juliam, Doroiheo et aliis.
[G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5750 * * *
Tractatus locupletissimus quo totius astro-
logiae, quam judiciariam vocant, commenta
explicantur. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit du Xlll« siècle. On y cite les astrologues
CrilodemuSt Dorotheus, Demetrius, Theodosius, Pau-
luSy Piolemaeus, et Valens, qui est rapporté au règne
de Constantin.
5751 . HELIODORUS s HÉLIODOROS.
Âstronomica doctrina de decanis totius
zodiaci. [Version latine d'un texte grec]
MS.
= CLm, 4607, p. 494, n» 6076.
5752 HELIODORUS a HÉLIODOROS.
Commentanus in Pauli Alexandrini doctri-
nam astrologicam [apotelesmaticam]. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne (5 copies).
En cinquante- trois chapitres.
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696
SECTION II.
ASTROLOGIE.
3735 HELIODOItUS = HËLIODOROS.
De astrologia judiciaria. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3754 HELIODORUS = HËLIODOROS.
Excerpta astrologica. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n** S4I9 anc., 2<>) el à la Bibl. impériale de
Vienne.
375» * ♦ ♦
Apotelesmatica ex Heliodoro, Hephaestione
et aliis rerum astrologicarum scriptoribus
collecta. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5756 LEO PHIL080PUUS =
LEÛI^ THESSALOINIKOS.
(THEOPHILOS.)
Tractatus astrologicus de regno [et prin-
cipibus], quomodo cognosci possit quot
annos quis imperare debeat, et quae, illo
imperante, eventura sint. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (S copies).
5757 THEOPHILUS Philosophcs =r
THEOPHILOS.
Opus astrologicum de eventibus bellicis.
[G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne (â copies).
5758 THEOPHILUS a THEOPHILOS.
Prognostica astrologica. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies, dont
une, à laquelle il manque quelques feuillets,
parait remonter au XIII« siècle).
5759 THEOPHILUS = THEOPHILOS.
Excerpta. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n« 2419 anc, 2«).
5740 * * ♦
Tractatus astrologicus e Theophilo, Doro-
theo, aliisque collectus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3741 PSELLUS, M. « PSELLOS, M.
Solutiones difficultatum astrologicarum.
[Version latine d'un texte grec]
MS au Britisb Muséum (fonds Harley).
5742 GAMATERUS, J. =
KAMATEROS, J.
Institutiones astrologiae judiciariae. [G.]
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
Traité en vers iambiques; manuscrit orné d^élégaotes
miniatures.
5745 CAMATERUS, J. =
KAMATEROS, J.
Synopsis astrologica ad imperatorem
Porphyrogennetam. [G.]
M8 à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
En vers iambiques.
5744 GAJMATERUS, J. =^
KAMATEROS, J.
De infantis genesi. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n» 2ii9 anc, 2«).
5745 GHRYSOGOCGA, G t=
GHRUSOKOKRÉS, G.
Quomodo construendum sit horoscopium
aut astrolabium. [G.]
MS à la Bibl. royale de Madrid.
5746 * * *
Astrologiae judiciariae, magicarumque
artium libri quatuor. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
11 y a dans cette compilation un certain nombre de
pièces attribuées à différents auteurs, savoir :
Lib. I, cap. 18 : Valens, De ascensionibus planeta-
rum. — Cap. 22 : Petosiris^ Tractatus. — Cap. 23 :
Pythagorae Prognostica supputatlo. — Cap. 25 : C. Pto-
lemaei Corpus. — Cap. 26 : ExcerpU ex Apomazaris
opère.
Lib. II, cap. 7 : Bermae Trismegisti Metbodus mys-
tica. — Cap. 20 : Excerpta e Serapione péri catarcbôn.
— Cap. 27 : Serapionis Apotelesmaiicaeobservaliones.
— Cap. 32 : ExcerpU e T^eop/ii/o. - Cap. 34 : Excerpta
e Nechepsone»
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ASTROLOGUES DE l'aNTIQUITÉ.
Lib. m, cap. 4 : Antigoni De genesi sea nativiute. —
Cap. 15 : y. CamateruSy De iafaatis genesi.
Lib. IV, cap. 15 : Excerpta e Zoroastre. — Cap. 73 ;
Excerpta ex Beliorodo. — Cap. 98 : Bothrus^ De vul-
lore. — Cap. 101 : Petosiridis OrgaDom de vita et morte.
— Cap. 119 : Georgii Midiatae Canooica, sive tabulae
astronomicae.
Manuscrit du XV« siècle, de la main de G. Midiata.
5747 * ♦ ♦
De astrologia. [G.]
MS à la BibL nationale de Paris.
Manuscrit da Xni« siècle.
5748 * * *
De astrologia judiciaria. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5749 * * *
Astronomia judiciaria. [G.]
MS à la Bibl. marciana de Venise.
5750 ♦ * ♦
Theoria siderum et de illorum influxibus.
[G.]
MS à la BibL nationale de Paris.
5751 * ♦ ♦
Tractatus quo variae astrologiae, quam
judiciariam vocant, partes explicantur. G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5754 * ♦ ♦
Table astrologique. [G.]
MS à la Bibl. de Genève.
5755 * * ♦
De rebus ad astrologiam judiciariam perti-
nentibus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (5 copies, dont
deux du XIV« siècle).
5754 ♦ * *
Miscellanea quaedam astrologica. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3755 ♦ * ♦
Syntagma astrologicum continens varias
variorum institutioneset observationes astro-
logicas. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3756 * * * .
Tabellae astronomicae de horis singularum
hebdomadae dierum quatenus ad septem
planetas pertinent. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ce manuscrit est du XI V« siècle.
3757 ♦ * *
Singulorum hebdomadae dierum, sive
singulorum planetarum in iis dominantibus
apotelesmata. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
Copies du X1V<> siècle, avec de légères variantes dans
le titre.
5758 * * *
Tractatus astrologicus, ubi de diebus ad
aliquid agendum idoneis, aut contra. [G.]
MS du X1V« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
3759 * ♦ ♦
De apotelesmatica. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3760 * * ♦
Apotelesmatica quaedam de arte divinandi
per astronomiam. [G.J
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds Golbert).
5761 ^ * *
De inerrantium stellarum potestate. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5762 * * *
De conjunctionibus. [G.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
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SECTION II. ASTROLOGIE.
5765 ♦ ♦ ♦
De duodecim zodiaci signis^ cometis et
lapidibus. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ce manuscrit est du XiV« siècle.
5764 * * *
De horoscope (et locis horoscopi). [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
5765 * * ♦
Hethodus ad apparandum horoscopium et
astrolabium. [G.]
HS à la Bibl. du Vatican.
5766 * ♦ *
Methodus calculandi juxta varias astrono-
morum hypothèses. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Astrologie; manuscrit du XY« siècle.
5767 ♦ * ♦
Opusculum astrologicum, ubi explicatur
qui futuri sint illorum mores, qui sub hoc
vel illo signo nascuntur. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit du XIV« siècle.
5768 ♦ ♦ ♦
Prognostica, aliaque partim ad astrono-
miam, partim ad astrologiam spectantia.
[G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5769 * * ♦
Liber astronomicus, et de prognosticis.
[G.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
5770 ♦ * *
Observatio de singulis humani corporis
partibus, in quas zodiaci signa aliquot impe-
rium exercent. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5771 ♦ ♦ *
Ânnotationes miscellaneae ad medicinam,
astrologiam , magiam naturalem, aliaque
curiosa artificia pertinentes, inter quas sunt
Slephani atheniensis medici et philosophi
remédia quaedam contra dolores dentium,
capitis ... et singulare quoddam artificium
scribendi auro. [G.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5772 * * ♦
Apotelesmata, prognostica; arcanae mor-
borum curationes. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
On désigne toujours les langues par les initiales : [A.] arabe, [G.] grec, [H.] hébreu, [L.] latin, [P.] persan, [T.] turc.
Traités arabes et orientaux
dont Vépoqne est connue au moins
approximativement.
( Par ordre chronologique. )
5775 SALOJUOI^.
Opus de influentia planetarum. [Version
latine d'un texte probablement hébreu.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Ce traité est manifestement apocryphe.
5774 ZOROASTEE.
Excerpta. [G.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (dans le Recueil
n» 2419 anc, 2»).
Apocryphe.
5775 ZOROA8TER (Psbudo).
Traduction ?
Astrologia. [P.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
699
5776
ZARADASGHT «
ZOItO ASTER (P»Bi)DO).
Traduction
De astrologia genethliaca. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Manuscrit exécuté eu 1147. A la fin se trouve une
table contenant les positions géographiques de diffé-
rentes villes d'Espagne.
5777 ZERADASGHT »
ZOROASTER (Psevdo).
Traduction ?
Ketab alkeranat, c'est-à-dire : Livre des
conjonctions (des planètes). [A.]
MS dans les Bibliothèques arabes.
= D'Herbëlot, Bor, 1776, 475.
5778
SYDRAG.
Traduction.
Le livre de Sydrac luy sage philosophe,
lequel hom apele le livere de la fountaigne
[funtane] de toutes sciences.
MS au British Muséum (4 copies au fonds Harley).
Deux des copies sont du XIV« siècle. Ce traité est un
dialogue entre Doctus ou Bolus^ roi des Indes, et un
philosophe, Sydrac, qui avait reçu de ce roi Tordre de le
composer. 11 y est question c de toutes chouses des le
commencement dou monde jusque a la fin, de ce qe fu
et est et sera. »
5779 ZrDRAG » SYDRAG.
Traduction ?
De nativitatibus.
MS à la Bibl. de TUniversité de Gand.
Ouvrage attribué au philosophe indien dont il est
question dans Tarticle précédent.
5780 JAFAR.
Liber imbrium secundum Indos, sive liber
de arte prognosticandi varias coeli tempes-
tates, pluvias scilicet, ventos, etc. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (5 copies) et à la
Bibl. de TUniversité d'Oxford (S copies).
Dans Fane des copies d'Oxford on voit que Jafar ou
Japhar était un astrologue ancien de Tlnde, et que son
ouvrage a été abrégé par Cylenius Mercurius. L'une
des copies de Paris, qui ne porte pas de nom d'auteur,
a pour titre : De mutatione temporum secundum
Indos.
5781 JAFAR.
Astrologia, incipiens abjudiciisastrorum.
[Version latine.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
5782 S AH AL REPf NASSAR [BASGHAR].
Ekhtiarat, c'est-à-dire : Prédictions astro-
logiques. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial.
= D'Hebbelot, Bor, 4776, 720.
5785 SOHAlL BEN BASGHAR
AL lAHOUDI =
8AHAL BEN NASSAR.
Ketab ahkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
=a D'Hebbei^t, Bor, 1776, 478.
5784 FADHEL BEN SAHAL.
Ekhtiarat, c'est-à-dire : Élections et juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
- D'Hebbelot, Bor, 4776, 312.
Cet auteur, bien que distingué par D*H9rbeht de
Sabal ben Nassar, n'en diffère peut-être pas.
5785 DAWUD.
Tractatus de judiciis siderum. [A.]
MS au British Muséum.
5786 ALFRAGANUS.
Astrologia. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican et à celle de rUniversité
d'Oxford (2 copies, dont une porte pour titre :
Super quaedam scientiae astrorum pemtilia).
Version latine de Joannes Niphoê, Le texte arabe est
inconnu.
5787 OMAR BEN ALFARGHANI «
ALFRAGANUS.
Liber de nativitatibus. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS au British Muséum (fonds Cotton) et à la
Bibl. impériale de Vienne.
Version latine de Joannes Hispalemii, L'original
arabe n'est pas connu.
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700
SECTION II. ASTROLOGIE.
5788 MESSHALLACH =
MESSAHALLAH.
De revolutionibus annorum mundi. [L.]
Fait partie du Recueil n* 745 : fol., Venetiis,
USi; fol., Venetiis, U93; fol., Venetiis, iM9.
(Voir ce n<».)
Version latine de Joannes Bispalensis^ dont il existe
des MSS i la Bibl. nationale de Paris (4 copies) et à la Bibl.
de Bàle. Cet ouvrage se trouve compris dans les traités
qui composent le n« 3790.
3789 MESSHALLACH =
MESSAHALLAH.
De receptionibus planetarum. [L.]
Fait partie du Recueil n« 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., VeneUis, 1403; fol., Venetiis, 1519.
(Voir ce n».)
Un MS de cette version latine, intitulé : Liber de
receptionibus et conjunctionibus, fortitudine et impedi-
mente planetarum deque interrogationibus, se trouve à
la Bibl. de Bâle, et deux autres, intitulés : Liber con-
junctionis et receptionis, sont à la Bibl. nationale de
Paris (2 copies) et au British Muséum (fonds Harlej).
L*ouvrage dont il s*agit ici est compris, sous le titre :
Liber de receptione, parmi les traités qui composent le
n« 3790.
3790 MESSAHALA =
BIESSAHALLAH.
De revolutione annorum mundi ; de signi-
ficatione planetarum in nativitatibus ; liber
de receptione. [L.]
A la suite de TouTrage de cet auteur : De démentis
et orbibus; 4«, Norimbergae, 1549; versions
latines de /. Heller. (Voir n» 1121.)
Nous avons mentionné, .aux deux numéros précé-
dents, les MSS latins du traité De revolutione et ceux du
Liber de receptione. Quant à ceux du De signiûcalione
planetarum, on les trouve à la Bibl. nationale de Paris,
à la Bibl. deTUniversité d'Oxford, au British Muséum
(fonds Harley) et à la Bibl. impériale de Vienne.
3791 MESSHALLACH »
MESSAHALLAH.
Ëpislola cum duodecim capitulis. [L.]
Fait partie du Recueil n» 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., Venetiis, 1493; fol., VeneUis, 1519.
(Voir ce n».)
Le texte arabe est inconnu.
S792 MESSHALLACH =
MESSAHALLAH.
De interrogationibus. [L.]
Fait partie du Recueil n« 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., Venetiis, U93; fol., Venetiis,
1519. (Voir ce n».)
Des MSS de cette version, dont Poriginal arabe est
inconnu, existent à la Bibl. nationale de Paris (3 copies),
à la Bibl. de PUniversité d^Oxford (2 copies) et à la Bibl.
impériale de Vienne. Un extrait, sous le titre : Liber
interpretationum, se trouve, également en MS, à la Bibl.
de l'Université d'Oxford et au British Muséum (fonds
Harlej).
3795 MESSA[HA]LAH =
MESSAHALLAH.
De ratione circuli et stellarum, et qualiter
in hoc seculo operentur liber unus. [L.]
Fait partie du Recueil n« 751 : 4», Venetiis,
1509. (Voir ce n«.)
Fait partie du Recueil n« 761 : fol., Basileae,
1533; fol., Basileae, 155i. (Voir ce n«.)
Texte arabe inconnu.
5794 MESCHELLA =
MESSAHALLAH.
De electionibus. [L.]
Fait partie du Recueil n« 751 : 4», Venetiis, 1509.
(Voir ce n».)
L*original arabe est inconnu. Il j a un MS de la
version latine, qui est de Joannes HispcUensis, à la Bibl.
nationale de Paris.
5795 MASCHAHALLAH AL-MESRI =
MESSAHALLAH.
Ahkam alkeranat u al-momazegiat, c'est-
à-dire : Jugements astrologiques sur les
principales conjonctions des planètes. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 1776, h6S,
5796 MESSAHALA » MESSAHALLAH.
Problemata astrologica. [Version hébraï-
que d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford. .
Version par Aben Ezra.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
701
3797 MESAHALLACH =r
MESSAHALLAH.
Tractatus de revolutione anni ad judican-
dum. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne et au Trinity
Collège de Dublin.
3798 1IIESSEHALACHJ=
1IIES8AHALLAH.
Epistola de decem domibus et eclipsibus.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican.
3799 MESSAHALLACH »
MESSAHALLAH.
Epistola in rébus eclipsium Solis et Lunae,
in conjunctionibus planetarum ac revolutio-
nibus annorum. [Version latine d'après un
texte arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican, à la Bibl. niediceo-
laurentiana de Florence (fonds Ashburnam),
à la Bibl. nationale de Paris (4- copies), à la
Bibl. de rUniversitë d*Oxford (2 copies), au
British Muséum (fonds Harley), à la Bibl. de
Bâle et à celle de TUniversité de Gand.
Cette version est de Joannes Hispalensis.
3800 MESCHALLA «
MESSAHALLAH.
Liber secretorum astrorum. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
Version de Joannes Hispalensis,
3801 MESSAHALAH =
MESSAHALLAH.
Liber de quatuordecim proprietatibus
stellarum generationi et corruptioni deser-
vientium. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de rUniversité d^Oxford.
8802 MESSAHALLA =
MESSAHALLAH.
De habitudine planetarum. [Version latine
d'un texte arabe,]
MS au Trinity Collège de Dublin.
3803 MESSEHALLA =
MESSAHALLAH.
Liber de revolutionibus nativitatum fde
nativitatibus]. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (S copies), à la
Bibl. de rUniversité d'Oxford et au British
Muséum (fonds Colton).
Ouvrage divisé en 15 chapitres.
3804 MESSAHALLACH =
MESSAHALLAH.
Praecepta ad astrologiam judiciariam
spectantia. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3805 MESSAHALA t=
MESSAHALLAH.
Liber judiciorum. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres et à la Bibl. impériale de Vienne.
C'est probablement le même ouvrage renseigné
sous le titre : De quibusdam judiciis, qui est
au Trinity Collège de Dublin.
3806 MESSAHALLA =
MESSAHALLAH.
Introductorium. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS au Trinity Collège de Dublin.
3807 MESSAHALLACH ^
MESSAHALLAH.
Liber de Solis et Lunae proprietatibus.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3808 MESAHALLA =s
MESSAHALLAH.
Tractatus de natura orbium. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bâle.
3809 MESAHALLACH =
MESSAHALLAH.
Tractatus de septem planetis in domibus.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
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703
SECTION II.
ASTROLOGIE.
3810 ME8SAHALLAGH =
iHESSAHALLAH.
De prognosticationibus pluviarum et ven-
torum. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Version de «« magister Drogon ».
3811 MESSALACH = MESS AH ALLAH
Sobre la quadripartida de Ptolomeo, [Ver-
sion espagnole d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
3812 THEBIT BEN CORACH =
THEBIT BEIV CORAH.
De quantitatibus stellarum fixarum et pla-
netarum. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies, dont
une incomplète), à la Bibl. de TUniversité
d'Oxford, au British Muséum (fonds Harley)
et à la Bibl. impériale de Vienne.
3813 THEBIT BEN CORACH «=
THEBIT BEN CORAH.
De quantitatibus corporum super coelcs-
tium. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3814 THEBITTUS =
THEBIT BEN CORAH.
Centiloquium seu liber de consueludinibus
in judiciis astrorum. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Gand.
3818 THEBIT BEN CORATH =
THEBIT BEN CORAH.
Tractatus de proprietatibus quarumdam
stellarum et convenientia earum eu m lapi-
dibus et herbis. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3816 OMAR THABRESTANENSIS
ABU HAPHS BEN PHARKUAN =
09IAR BEN ALPHORKHAN.
Elementa astrologica. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
Ouvrage en 150 chapitres, formé d'extraits d'auteurs
grecs et chaldéens.
3817 OnAR [TIBERIADIS] s
OMAR BEN ALPHORKHAN.
Liber de nativitatibus et interrogationibus.
[L.]
i% Venetiis, 4503. — Très rare.
Fait partie du Recueil n» 751 : 4^ Venetiis, 1509.
(Voir ce n».) L'auteur y est appelé Aotnar,
4®, Venetiis, 1515; des presses des Giunti.
« Nuper castigatus et in ordinem redactus per
L. Gauricum. •
4^ Venetiis, 1524 (des exemplaires portent 1525);
reproduction de Tédition précédente, avec des
opuscules de Georgius Trapezuntius (voir
no 2283) et à' Ahenragel (voir n« 3871).
Fait partie du Recueil n» 761 : fol., Basilcae,
1555; fol.^ Basileae, 1551. (Voir ce n°.)
L'original arabe existe en MS, sous le titre de
Prognoslica, à la Bibl. de rEscurial. Des MSS de la
version latine se trouvent à la Bibl. nationale de Paris,
à celle de rUniversilé d'Oxford et au Trinity Collège
de Dublin (sous le titre : Liber de judiciis).
3818 AOMAR =
OMAR BEN ALPHORKHAN
De qualitate aeris et temporis. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bâle.
3819 ALBUMA8AR.
Flores [Tractatus florum] astrologiae. [L.]
4% Venetiis, s. d.; en caractères gothiques; publié
par J. B. Sessa.
4^ Augustae Vindelicorum, 1488; des presses de
E. Ratdolt; 18 feuillets avec beaucoup de fig.
sur bois représentant les constellations et les
signes du zodiaque; capitales ornées. — Très
rare.
4«, Augustae Vindelicorum, 1495.
4», Venetiis, [1515].
Des MSS de cette version latine, dont Toriginal arabe
n'est pas connu, se trouvent à la Bibl. du Vatican, à
celle de TUniversité d'Oxford (5 copies, portant parais
les titres : Flores judiciorum, et : Flores de electionibui),
au Brilisb Muséum (fonds Cotton et fonds Harley), à It
Bibl. de l'Université de Leyde et à celle de l'Université^
de Gand, à la Bibl. impériale de Vienne.
y
3820 ALBUM ASAR ABAL4GHU8. \
Introductorium in astronomiam Alhuma-
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(
ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
705
saris Abalachi octo continens libres partiales.
[L.]
i«, Augustae Vindelicorum, 1485; des presses de
E. Ratdolt.
i% Augustae Vindelicorum, 1489; des mêmes
presses; nombreuses fig. sur bois et initiales
ornées, 70 feuillets en caractères gothiques.
4», Venetiis, 1490.
4'», Augustae Vindelicorum, 4495.
4% Venetiis, 4506.
4o, Venetiis, 1515.
L'original arabe est en MS à la Bibl. de PEscurial
(sous le nom de Abi Maschar), à la Bibl. de l'Université
d'Oxford, au British Muséum et à la Bibl. de TUniver-
sité de Leyde (copie oii Fauteur est appelé Giafer ben
Muhammed). 11 est divisé en neuf livres, contenant
96 chapitres.
La version latine, par Joannes Hispalensis^ est en
MS à la Bibl. laurentiana de Florence, à la Bibl. natio-
nale de Paris (3 copies), à la Bibl. de l'Université
d'Oxford (5 copies), au British Muséum (2 copies au
fonds Uarley), au Trinily Collège de Dublin, à la Bibl.
de Bàle, à celle de Leipzig et à la Bibl. impériale de
Vienne (3 copies).
La Bibl. de l'Université d'Oxford possède en MS une
version faite sur l'arabe par Adelardus BathoniensiSt
et la Bibl. royale de Bruxelles en a une autre, dans un
MS du commencement du XI V« siècle, par G. Z. Zolho-
rus Fendulus. Dans le MS d'Oxlord Albumasar est
appelé Japhar Mathematicus.
Traduction en langue moderne.
Astrologische Tractàten .
MS à la Bibl. royale de Munich.
5821 ALBUMASAR.
De magnis conjunctionibus , annorum
revolutionibus ac eorum profectionibus, octo
continens tractatus. [L.]
4«, Augustae Vindelicorum, 1489; 118 feuillets
en caractères gothiques, imprimés par E. Rat-
doit; plus de 200 fig. sur bois. Traduction de
J. Engel [^Angelwl.
4^ [Venetiis], 1503; nombreuses fig. sur bois.
4», Venetiis, iSlS; fig. sur bois.
Le texte arabe est en MS à la Bibl. de l'Escurial (en
7 chapitres, qui ne sont probablement qu'une partie de
l'ouvrage) et à la Bibl. nationale de Paris (l'auteur y est
appelé Abou Maschar ben Mohammed al Balki).
Des MSS de la version latine se trouvent à la Bibl.
nationale de Paris (3 copies), à la Bibl. de TUniversité
d'Oxford, au British Muséum (fonds Harley), à la Bibl.
impériale de Vienne [i copies) et à la Bibl. de Bàle.
Cet ouvrage contient la mention de toutes les
conjonctions de planètes dont l'histoire conservait le
souvenir.
= D'Heubelot, Bor, 1776, 289, 490.
3822 ABU IHASHAIl JAFAR IfiN
JHUHAillIllAD s ALBUMASAR.
De astrologia genethliaca [Tractatus astro-
logicus de nativitatibus]. [A.]
MS à la Bibl. de TËscurial et au British Muséum.
Ce traité se compose de sept livres, dont le 2* et le 7«
ont des lacunes dans la copie de l'Escurial.
Traduction.
De revolutionibus nativitatum. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies), à la
Bibl. de l'Université d'Oxford, à celle de TUni-
versité de Gand et à la Bibl. impériale de
Vienne.
Cette version latine n'a pas été faite directement sur
Tarabe, mais d'après une traduction en grec.
3823 ABU JIIAASGU4R = ALBUMASAR.
Tractatus de conficiendo horoscopo. [A.]
MS k la Bibl. nationale de Paris.
Avec les ligures des signes du zodiaque, grossièrement
dessinées.
3824 ABOU MASCHAR =
ALBUMASAR.
Olouf, c'est-à-dire : Un millier d'années.
[A].
MS dans les bibliothèques arabes.
Traité astrologique. L'auteur place le commencement
du monde à l'époque ou les sept planètes éuient
ensemble à 0» Arietis.
3825 ALBUMASAR.
De astrorum secretis [Secretum]. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial (2 copies, dont ane
avec des tables astronomiques).
11 s'agit d'astrologie judiciaire. C'est probablement
l'ouvrage dont on cite des MSS sous le titre : Memora-
bilia de mysterlis scienUae stellarum (CLm, 1697,
p. 357).
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704
SECTION IL
ASTROLOGIE.
5826 ALBUMASAE.
Simulacra coelestia, eorumque in corpora
sublunaria influxus [Prognostica simulacro-
rum coelestium]. [A.]
MS à la Bibl. de l'Escuriai (2 copies ; celle sous le
premier titre est accompagnée de notes par
divers commentateurs).
5827 ABU MOOSEa » ALBU1IIA8AR.
Tractatus de astrologia judiciaria et litera-
rum alphabet! arabici arcanis proprietatibus.
[A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5828 ALBUHASAB.
Liber de revolutionibus annorum mundi
[collectus de floribus antiquorum]. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan, à la Bibl.
nationale de Paris (2 copies), à la Bibl. de
rUniversité d'Oxford, à celle du Collegium
Caio-gonvilense de Cambridge, à la Bibl.
impériale de Vienne (2 copies) et à la Bibl. de
rUniversité de Gand.
5829 ALBUJUASAK.
Liber experimentorum seu capitula stella-
rum. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford et à la
Bibl. impériale de Vienne.
5850 ALBUMASAB.
De significationibus planetarum. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford et à la
Bibl. impériale de Vienne.
5851 ALBUMASAB.
De significatione latitudinis planetarum.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bâle.
5852 ABU DJAAFAB = ALBUMASAB.
Commentarius in Ptolemaei Centiloquium.
[Version hébraïque d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
On attribue celte traduction à Kalonymos. Un MS
latin, intitulé Centiloquium, de la Bibl. mediceo-lauren-
liana de Florence (fonds Ashburnam), est probablement
une traduction du même traité.
5855 ALBUJUAZAB = ALBUMASAB.
Liber de significationibus judiciorum Pto-
lemaei quadripartitus. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican.
5854 ALBUMASAB.
De planetarum partibus. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl de l'Université d'Oxford.
5855 ALBUMAZAB = ALBUMASAB.
Liber de electionibus Lunae. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5856 ALBUMASAB.
De revolutionibus aurarum. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de l'Arsenal à Paris.
5857 ALBUMASAB.
Tractatus quid eveniat ex operibus stella-
rum fixarum in revolutione anni. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bâle.
5858 ALBUMASAB.
Tractatus de specialibus operibus quorun-
dam planetarum in revolutione anni. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
MS a la Bibl. de Bâle.
5859 ALBUMASAB.
De conjunctionibus Saturni et Hartis in
ascendente revolutionis. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bâle.
5840 ALBUMASAB.
De terraemotu, pluvia, tonitru, fulgure,
bellis, cometis. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de Bâle.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
705
3841 ALBUBIAS4R.
Tractatus de institutione domini anni.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bîbl. de Bâie.
5842 ALBUBI4SAR.
Introductorium magnum de mutatione
naturarum planetarum. [Version latine d'un
texte arabe.]
. MS à la Bibl. de Bâle.
5843 ALBUMASAR.
Tractatus de mutatione planetarum in suis
qualitatibus activis et passivis. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bàle.
5844 ALBUMASAR.
In librum dictum Sadan. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
5845 * * ♦
Tabula de superioritatibus planetarum
secundum Albumazar.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
5846 MOHAMAD BEIf GEBER
ALBATEGNUS.
(ALBATEGItniS.)
Commentarius in Makalat Ptolemaei de
astrorum judiciis. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurial (3 copies).
Le mol « makalat • veut dire Discours. Il s'agit du
Quadripartitam de Ptolémée. (Voir n<» 3637.)
5847 ALC[H]ABITIUS [ALKABITIUS] =
ALGHABITIUS.
Libellus introductorius ysagogicus [Intro-
ductorium] ad magisterium juditiorum astro-
rum [ad scientiam judicialem astronomiae] ;
scriptumque in eundem a /. Saxonie ordina-
tum super textu Alchabicii. [L.]
4<>, Lugduni, s. d.; imprimé par Guilbelmus
Huyon en caractères semi-gothiques.
i», BoDoniac, 4473. — Excessivement rare.
i% Venetiis, 1481 ; imprimé par Giovanni Forli-
vio et Giorgio Forlivio.
i^y Venetiis (des exemplaires ont Augustae Vin-
delicorum), 1482; 32 feuillets en caractères
gothiques; des presses de E. Ratdolt.
4% Venetiis, 4485; 98 feuillets; des presses de
E. Ratdolt; texte d'Jkhabitius en caractères
romains, le commentaire en caractères gothi-
ques; le premier feuillet, blanc au recto, ne
contient au verso qu'une sphère gravée sur
bois; grandes et belles initiales, fig. sur bois.
4% Venetiae, 1491.
4% Venetiis, 1502; 140 pages; au-dessous du
titre est une figure représentant la sphère
armillaire. — Rare.
4«, Venetiis, 1503.
4«, Venetiis, 1505.
4% Venetiis, 1612.
4«, Parisiis, 1521.
4% Lugduni Batavorum, s. d.
4«, Lugduni, [1525]; caractères semi-gothiques.
Sous le titre : Astrologiaejudiciariae principia;
avec le commentaire de Joannes Saxonius, et
accompagné du Tractulus de cognoscendis
infirmitatibus a P. Turrello, — Rare.
4«, Romae, 1585; sous le titre : Astronomiae
judicium principia tractans, cum Joannis
Saxonii commentario ordine textus nuperrime
distincto. L*auteur est appelé dans cette édition
/^ttrabitius»
Version latine d'un texte hébreu faite au XI h siècle
par Joannes Hispalensis et revue par Mathaeus More^
tus de Brixia, puis, à partir de rédltioD de 1481, par
Bariholdus de Allen de Nurla. Le commentaire de
Joannes Saxoniae a été écrit au XIV* siècle.
» Delambre, His, UI, 1819, 168.
L*original hébreu de cet ouvrage existe en MS à la
Bibl. impériale de Vienne. La version latine de Joannes
Hispalensis est également en MS aux Bibl. de PEscu-
rial, du Vatican, laurentiana de Florence, nationale de
Paris (0 copies, dont une n'est qu'un abrégé), munici-
pale de Chartres, de TUniversiié d'Oxford (10 copies,
dont 2 avec le Commentarius Joannis de Saxonia\ au
British Muséum (fonds Harley, 2 copies), au Trinity
Collège de Dublin, à la Bibl. royale de Bruxelles, à la
Bibl. de Bàle, à celle de Gotha et à la Bîbl. impériale
de Vienne (2 copies, dont une avec le Commentaire).
11 y a une autre version latine, par Gerardus Cremo-
nensis, dont il existe un MS à la Bibl. de l'Université
d'Oxford (fonds Digby).
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706
SECTION II. ASTROLOGIE.
Traduction en langue vivante.
Einleitung zu [Buchlein der] Urtheilen der
Gestirne [Sternen] (par Amolph von Freiburg
im Brisgau).
MS à la Bibl. royale de Munich et à la Bibl.
impériale de Vienne (S copies» dont une du
XIV« siècle).
Cette traduction allemande est faite sur la version
latine de Joannet Hispalensis.
3848 ALGHABITIUS.
Opus ad scrutanda stellaruin magisteria
isagogicum pristino candore nuperrimeresti-
tutum ^h A. de Fantis tarvisino, qui notabi-
lem ejusdem auctoris Libellum de planetarum
coDJunctionibus nusquam antea impressum
addidit et pleraque scitu digaissima cum
castigatissimo Joannis de Saxonia comen-
tario. [L.] *
i% Venetiis, 1485.
4% Venetiis, 1511.
i«, Venetiis, 1521; caractères semi-gothiques,
fig. sur bois, 65 pages. — Rare.
Les deux traités &AlchabUius ont pour titres parti-
culiers : page 3, c Opus ad stellarum magisteria isago-
gicum », version latine de Joannes Hyspaleruis^
Xll* siècle; et page 22, c De conjunctionibus planetarum
in duodecim signis et earum pronosticis in revolutio-
nibus annorum », version latine du^méme. Le premier
ne diffère pas pour le'fond du Libellus ysagogicus (voir
le n« précédent). Le second, dont il y a un MS latin,
sous le litre : Interrogationes per xii domos, à la Bibl.
de rUniversité d^Oxford, a été traduit en français.
Traduction en langue vivante,
Traicté des conjonctions des planètes en
chacun des xii signes, et de leurs pronostica-
tions et révolutions d'années (par 0. Fûié).
S\ Paris, s. d. — Fort rare.
5849 ALGHABITIUS.
Liber de nativitatibus. [L.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
C'est probablement, sous un autre titre, le Libellus
introductorius ysagogicus. (Voir n« 3847.)
38»0 ALKENDI = ALKINDUS.
Astrorum indices, de pluviis, imbribus et
ventis, ac aeris mutatione. [L.]
4«, Venetiis, 1507.
Fait partie du Recueil : Liber novem judîcum,
4», Venetiis, 1509. (Voir n« 751.)
4«, Norimbcrgae, (?)
De temporum mutationibus, sive de imbri-
bus, nunquam antea excussus, nunc vero per
/. H. a Scalingtis emissus. [L.]
Fol., Parisiis, 1540.
Malgré le c nunquam antea excussus », cet ouvrage
ne diffère pas au fond du précédent.
On connaît 4 copies manuscrites, de celte version
latine d'un texte arabe, à la Bibl. nationale de Paris ;
Tune d'elles donne le nom du traducteur : c magtster
Azogont ». H y a à la Bibl. impériale de Vienne deux
manuscrits qui paraissent n'être également que cet
ouvrage d*Alkindus (en latin) ; Fun a pour titre : Liber
de signifîcalionibus planetarum et de eorum naturis
alias de pluviis; le second est attribué à Baly^ et porte
pour titre : Liber de planelis sub radiis Solis.
58»i ALCHIPTDUS ^ ALKINDU8.
De planetarum conjunctionibus. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
En sept chapitres .
5852 ALCHII^DUS s ALKINDUS.
De judiciis ex eclipsibus. [A.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
5855 ALKIPIDUS.
Regulae de prognosticationibus aeris.
[Version latine d'un texte arabe.J
MS à la Bibl. de Bâle.
Probablement Touvrage: De temporum mutationibus.
(Voir no 3850.)
5854 ALKINDUS.
Tractatus de aeris qualitate per singulos
annos. [Version latine d'un texte arabe.]
HS à la Bibl. de Bâle.
Peut-être Touvrage du n^ 3850.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
707
585» ALKIPfDIS = ALKIPrDUS.
Introductorium ad judicia astrologiae sive
liber novem judicum. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Blbl. impériale de Vienne.
Toujours peut-être le même ouvrage.
3856 ALKIIfDUS.
De Judiciis astrorum [astrologicis]. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
MS à la Blbl. de rUniversité d*Oxford (3 copies),
au British Muséum (fonds Cotton), à la Bibl.
Norfolk du Gresham Collège de Londres, au
Trinity Collège de Dublin, i la Bibl. de TUni-
versilé de Leyde.
Le traducteur est appelé Robertus de Kelene angli-
cus, et sa traduction est datée de 1272.
3857 ALKINDUS.
De radiis stellicis. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. de rUniversilc d'Oxford (2 copies)
et au British Muséum (fonds Harley).
3858 ALGHINDUS, Jacobds »
ALKIPfDUS.
De aspectibus. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford, au British
Muséum (fonds Uarley) et à la Bibl. de Bàle.
Cette traduction est de Gerardus Cremonensis.
3859 ALKIIXDUS.
Liber de impressionibus planetarum
eorumque naturis. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3860 ALKIIfDUS.
Tractatus de annorum peste et salut« et
imbribus. [Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de Bâie.
3861 ALKINDUS.
Liber de criticis diebus. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
3862 ABU RUGEPH ELKINDI =
ALKIPCDUS.
Epistola ubi de astrologia judiciaria.
[Version hébraïque d'un texte arabe.]
MS à la BibL nationale de Paris.
3863 JACOBUS Filicjs ISAAG
ALKIPIDI = ALKim>U8.
Epistola de nativitatibus. [Version hébraï-
que d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3864 JAGOUB BEN ISHAK
KOCDAEUS = ALKINDUS.
De electione dierum, scilicet ad res agen-
das cum felici successu ex superstitione
Orientalium. [Traduction persane d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de l'Université de Leyde.
C*est probablement Touyrage attribué à Alkinduê et
Zael, sous le titre : Liber electionum, en MS latin à la
Bibl. de l'Université d'Oxford.
3865 ALKIPIDIUS, ZAHEL & AOMAR.
De significationibus duodecim domorum.
[Version latine faite probablement sur un
texte arabe.]
MS an Trinity Collège de Dublin.
3866 RHASIS, A. « RHAZE8
(Liber) Ad Almansorem [libri X]. [L.]
Fol., Venetiis, U97. - Rare.
Fol., VenetiisJ5IO.
Cet ouvrage est une espèce d'encyclopédie médicale,
dans laquelle on trouve un traité : Liber pronostica-
tionis secundum Lunam, et le traité d'Bippocrates
De medioorum astrologia.
La version latine est de Gerardus Cremonensis On
en connaît des MSS à la Bibl. impériale de Vienne
(1 1 copies, dont 3 sous le titre : Commentarias in nonum
Almansoris) et à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
= BdB, V, 1872, 48t.
5867 RAZAEUS s RHAZES
Mysterium absconditum in arcanis astro-
logiae, ubi de talismatibus, amuletis et aliis
rébus magicis. [A.]
MS è la Bibl. de l'UniTersité de Leyde.
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708
SECTION II. ASTROLOGIE.
5868 R/iZI mOHAMMED BEH
ZAKARIA = RHAZE8.
Ekhtiarat, c'est-à-dire : Élections et juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
=r D'Berbelot, Bor, 1776, 703.
5869 ABU NASR MOHAMMED BEN
MOHAMMED BEI^ TARSKHAN
AL-FÀRÀBI.
(AL FARABI.)
Tractatus de illo quod sit certum et quod
incertum in judîciis astrorum. [A.]
MS au British Muséum.
5870 ALBOHAZEl^ HALT [HALIS]
piLios ABENRAGEL = ABEPI RAGEL.
(Praeclarissimus) liber (magnus et comple-
tus) in judiciis astrorum [seu fatis stellarum].
[L.]
Fol., Venetiis, 1485; des presses de E. Ratdolt.
— Fort rare ; un exemplaire à la Bibl. impé-
riale de Vienne et un à la Bibl. laurentiana de
Florence.
Fol., Basîleae, s. d. — Fort rare.
Fol., Venetiis, 1503; « bene reyisus et fîdcli
studio emendatas per Bartolomeum d*Alten
de Nusia. •
Fol., Venetiis, 45SO; a studio Bartholdi de Alton
de Nusia fideliter emendatus; • des presses
des Giunti.
Fol., Venetiis, i5S3; caractères gothiques, à deux
colonnes.
Fol., s 1., 4 525.
Fol., Basileae, 1551; nouvelle version latine de
A,Slupa^ rhaetus.
Fol., Basileae, i57i ; version de À. Stupa.
L'édition prétendue de 1471 est apocryphe. La version
primitive avait été faite par ^gidius de Sebaldis [The-
baUiis] et Petruê de Reggio [Pietro da Reggio], sur une
traduction espagnole de Yhuda [Judà\ filius Musce
[Muxae]. L'original arabe est du commencement du
XI« siècle.
On prétend que Kepler a tiré de cet ouvrage
d'importantes indications.
« J. E. SCHEIBEL, Astronomische Bibliographie, Abth. I,
1784. S. 19.
Le texte arabe est à PEscurial, dans un MS du
XIII* siècle, avec un commentaire par Ahmed ben
Alconphwly et à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
La plus ancienne version latine est celle de Pelrus
de Bekklys, faite à Oxford en 1380. Il y a des MSS latins
à la Bibl. nationale de Paris (3 copies, dont 2 incom-
plètes), à la Bibl. de l'Université d'Oxford (3 copies), au
British Muséum (fonds Harley^ à la Bibl. impériale de
Vienne, à la Bibl. de l'Université de Gand et à la Bibl.
de la ville de Cambrai .
Traductions.
Astrologiae libri VUl (par Salomon). [H.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford et à la
Bibl. impériale de Vienne.
Cette traduction est faite sur le texte arabe.
Astronomiae pars. [En portugais.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Bien qu'en portugais, ce manuscrit est écrit en
lettres hébraïques. L'auteur y est appelé Am Abu
Ragjbl.
3871 ABENRAGELIS = ABEN RAGEL.
De révolution ibus nativitatum, de fridariis
seu temporaria potestate planetarum. [L.]
4*, Venetiis, 1524; publié par L. Gauricus; habi-
tuclleitacnt réuni à l'ouvrage àiOmar sur les
Nativités, donné par le même astronome. (Voir
n« 5817.)
Texte arabe à l'Escurial, sous le titre : Liber ceteris
arte praestans, dont l'auteur est appelé Abilhassah
BER AbI AlBAGBL.
Traduction en langue moderne.
Von den Geburten.
MS à la Bibl. royale de Munich.
Ce manuscrit a été exécuté en 1485. L'auteur y est
appelé Hali Aber Ragel.
5872 ABU-L-HASA]^ 'ALI IBPf
ABI-L-RUAL AL-SHAIBANI rs
ABEFT RAGEL.
Opus magnum de astrologia, octopartibus
comprehensum. [A.]
MS au British Muséum.
5873 ABITL-HASAN ALI IBIV ABU 'L-
RUÂl a ABEI\ RAGEL.
Poema de astrologia judiciaria, cui adji-
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
709
citur expositio amplissima, auctore Ahmad
Ibn Hasan al-Cunfudi al-Custantini. [A.]
NS au British Muséum.
5874 ALBOHAZEN HALIUS «=
ABEN RAGEL.
Tractus de cometarum significationibus
per XII signa zodiaci. [L.]
Joint au Catalogus prodigiorum de M, Frytsehius,
80, Norimbergae, 1563.
L'origiDal arabe D*est pas connu.
3875 HALY ABEN RAGEL «
ABEN RAGEL.
Regulae utiles de electionibus translatae
per Johannem Hispalensem. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5876 HALT ABEPI RAGEL =
ABEn RAGEL.
Liber de revolutionibus annorum. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5877 HALT ABEPI RAGEL =
ABEn RAGEL.
Liber de interrogationibus. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5878 HALT ABEPI RAGEL «
ABEN RAGEL.
De. proprietatibus borarum, de significa-
tionibus planetarum etdomorumcoelestium.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5879 HALT ABEPI RAGEL «
ABEN RAGEL.
De planetis liber, quem alii intitulant
Alkindi de pluviis. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5880 HALT ABEIf RAGEL «
ABEN RAGEL.
Astrologia judiciaria. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
5881 HABEPIRAGEL, Halt =
ABEN RAGEL.
La grande et vraye pronostication, géné-
rale pour tous climat et nations, nouvelle-
ment translate darabien en langue francoyse.
4% Callicuth [Lyon], vers i530.
Nous croyons devoir mentionner ce livre pour
prévenir qu'il n'a d^Abenragel que le nom. CVst un
almanach facétieux.
588Î [IBIf 8IWA = AVICEWNA].
Tractatus de astrologiae judiciariae vani-
tate. [Version latine d'un texte arabe.]
MS au British Muséum.
L'auteur, qu'on dit être Awcennet se prononce contre
l'astrologie.
5885 ALKASEn pilius ALKASIT a
ALHAZEN ?
Liber de revolutionibus nativitatum. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cette version est de Plato Tiburtinus,
5884 MOHAMED BEN AHMED «
ABOU RraAN AL KHOTAREZMI.
(AL BIROUNI.)
Erschad fi ahkam al nogium, c'est-à-dire :
Introduction à l'astrologie judiciaire. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« DlERBELOT. Bor, 1776, 29.
5B85 ABOU-RIHAN AHMED.
(AL BIROUI^L)
Liber astrologica quaedam continens. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5886 BETHEMIIJS] =r BETHEM.
Centiloquium. [L.]
Fait partie du Recueil n* 743 : foU Venetiia,
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710
SECTION II. ASTROLOGIE.
1484; fol., Vcncliis, 1495; fol., Veneliis,
1519. (Voir ce n^)
Inséré dans les Opéra à^Aben Ezra, fol , Venetiis,
1507. (Voir n« 3927.)
Fait partie du Recueil n» 76i : fol., Basileac,
1533; fol., Basileae, 1551. (Voir ce n«».)
Version laline de Plato Tiburtinus [Piaton de Tivoli]
sur un texte arabe inconnu. Un MS de celle version
est à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
3887 BETHEH.
De horis planetarum. [L.]
Fait partie du Recueil n« 743 : fol., Venetiis,
1484; fol., Venetiis, U93; fol., Venetiis, 1519.
(Voir ce n*.)
Inséré dans les Opéra d^Aben Eira, fol., Venetiis,
1507. (Voir n» 3927.)
Fait partie du Recueil n^ 761 : fol., Basileac,
1533; fol., Basileae, 1551. (Voir ce n«.)
Version latine de Plato Tiburtinus [Platon de Tivoli]
sur un texte arabe inconnu.
8888 BETHEm.
De significatione triplicitatum ortus [L.]
Fait partie du Recueil n» 743 : fol., Veneliis,
1484 ; fol., Venetiis, 1493; fol., Venetiis, 1519.
(Voir ce n».)
Version laline de Plato Tiburtinus [Platon de Tivoli]
sur un texte arabe inconnu.
8889 BETHEJH
De consuetudinibus in judiciis astrorum.
[L.]
Inséré à la suite du De conjunctionibus d'il6en
Ezra,i\ Venetiis, 1507. (Voir n» 3926.)
Texte arabe inconnu.
3890 BERENUS.
Centiloquium. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Version de Joannes Hispalensis.
5891 DHEHEBI.
Asrar alnogioum, c'est-à-dire : Secrets des
astres. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
» D'Herbelot, Bor, 1776, 787.
5892 HABRAIVL
Asrar alnogioum, c'est-à-dire : Secrets des
astres.
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'HEnsELOT, Bor, 1776, 787.
3893 MOHIEDDIN AL-HAGREBI »
MOHIEDDIN BEPf lAHIA ABI 8CHAKER.
Schagiarat alnômaniat al-Othmaniar, c'est-
à-dire : Prédictions sur ia dynastie des Otho-
mans. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Cet ouvrage a été commenté par Sallah al-Safadi.
Les prédictions quMI contient sont faites diaprés les
règles de Taslrologie Judiciaire.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 751.
5894 MUHYI AL DIN TAHYA [IBN
MnUHA]|IMAI>] IBN ABI X SHUKR AL
MAGRABI a
NOHIEDDIPf BEN lAHIA ABI SCHAKER.
Liber stellarum. [A.]
MS au British Muséum (2 copies) et à la Bibl.
royale de Munich (sous le nom de Mohyieddtn
ibn Abisschukr Altnaghribi),
3895 MUHYI AL DIN YAHIA IBN ABFL
SHUKR AL MAGRABI «a
MOHIEDDIN BEN lAHIA ABI SCHAKER.
Tractatus de conjunctionibus stellarum, et
illo quod per eas ostenditur. [A.]
MS au British Muséum.
5896 HALI [HA]BEN RADAN =
ALI BEN RODHOUAN.
Commentarii in Ptolemaei Centiloquium.
[L.]
Fait partie du Recueil n« 745 : fol., Venetiis,
U8i; fol., Venetiis, U93; fol., Venetiis, 1819.
(Voir ce n«.)
Des MSS de cette version latine, dont Toriginal arabe
est inconnu, existent à la Bibl. nationale de Paris
(2 copies), à la Bibl. de rUniversité d'Oxford et k la
Bibl deB&le.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
71!
5897 HALT, A. :=:
ALI BEIf RODBOUAN.
De judiciis astrorum. [L.]
Fol., Basileae, 1571; publié par A. Stupa.
Le texte arabe est iuconnu. Un MS de la version latine
se trouve à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
5898 ALI BEn REDHUAN a
ALI BEiX RODHOUAN.
Comraentarii in Ptolemaei Quadripartiti
libres [Tetrabiblura de astrorum judiciis].
[A.]
MS à la Bibl. de l'Escurial (2 copies).
Traductions,
Glossae [Commentarius] in C. Ptolemaei
Quadripartitum (par ^gidius de Tebaldis).
Des MSS de cette version latine sont à la Bibl. natio-
nale de Paris (2 copies), à la Bibl. de PUniversité d*Ox-
ford et k la Bibl. impériale de Vienne (2 copies). Celte
traduction a été faite par Tordre ^Alphonse X de
Castille.
La glose de Haly sur le Quadripartite de
Ptolémée.
MS du XV® siècle à la Bibl. nationale de Paris.
(Voir n» 5637.)
3899 HALY BEN ACHMET =>
ALI BKN RODUOUAN.
De eleetionibus horarum libri duo. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. du Vatican et à la Bibl. nationale
de Paris (5 copies).
Version latine par Ahrahamus Judaeus.
5900 HALY =s ALI BEN RODHOUAN.
De revolutionibus annorum. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d*Ozford.
3901 HALY a ALI BEN RODUOUAN.
De subradiis planetarum. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
3902 HALY = ALI BEN RODHOUAN.
Exempla trium nalivitatum. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
3903 HALI = ALI BEN RODHOUAN.
Liber de tempore secundum planetam
quemlibet in quolibet signo. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS au Brilish Muséum (fonds Cotton).
3904 HALI t= ALI BEN RODHOUAN.
Libellus de proprietate Lunae et de tem-
pore secundum planetam quemlibet. [Ver-
sion latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. laurentiana de Florence et au
British Muséum (fonds Cotton; le De tempore
seulement).
3905 HALI = ALI BEN RODHOUAN.
Traduction.
Von den Richtungen.
MS à la Bibl. de TUniversîté d'Oxford.
3906 GEBRIUS =» GERER.
Astrologia. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
3907 AL KEBIRDI AL TABRIZI.
Ketab ahkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
=î D'Herbelot, Bor, 1776, 478.
3908 ABRAH4MUS JUDAEUS =
ABRAHAM B£N HAYA.
[Tractatus] de nativitatibus, hoc est de
XII domiciliorum coeli figurarum significa-
tione ad judiciariam astrologiam. [L.]
l\ Venetiis, 1485; suivi de H. Bâtes, Magna
compositio astrolabii. Caractères gothiques, fig.
sur bois. — Très rare; un exemplaire à TAca-
démie de St Pétersbourg.
4% Augustae Vindelicorum, 1491; d'après Tédi-
tioQ précédente. — Bare; un exemplaire h la
Bibl. laurentiana de Florence.
4^ Colonîae, 1537; « restitutus per J. Dryan-
drum » ; fig. — Rare.
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7«
SECTION II. ASTIIOLOGIE.
4«, [Romae], 4545; o per L. Gauricum castiga-
lus; • fig. Des exemplaires portent Brixiae.
Il y a des notes de L, Gaurico,
Traité de la fin du Xl^" siècle. Il y a un MS de celle
version laline à la Dibl. de TUniversité d'Oxford.
L*ouvrage a été écril en bébreu. (Montucla, HdM, I,
1799,431.)
Traduction en langue moderne.
Von den Geburlen.
MS à la Bibl. royale de Munich.
5909 ABRAHAM JUDAEUS.
Liber de electionibus. [Version latine d'un
texte hébreu.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
8910 ABRAHAM JUDAEUS.
Liber interrogationum. [Version latine
d'un texte hébreu.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3911 ALGAZELIS ts ALGAZALI.
Introductio ad librum judiciorum Arabum.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d^Oxford.
5912 ALBENAIT = ALBOHALI.
De judicîis astrorum. [L.]
Fait partie du Recueil n« 751 : 4^ Venetiis,
1509. (Voir ce n».)
5915 ALBOH4LUS » ALBOHALI.
De judiciis nativitatum liber unus, antehac
non editus. [L.]
4% Norimbergae, i 546; par les soins de J. Schoner.
— Fort rare.
4<», Noribergae, 1549; par les soins de J. Hellcr,
à la suite du De elemcntis de Messahala, (Voir
n*il21.)
Cet Albohali est distingué par le surnom de Sarci-
nalOTf le rapiéceur. Son ouvrage n*est connu que par
des versions latines, Tune de Plato Tiburlinus, faile à
Barcelone en 1447, Tautre de Joannes Toletanus. On
trouve des MSS lalins à la Bibl. laurentiana de Florence,
à la Bibl. nationale de Paris (2 copies, dont une sous le
titre : De dignitatibus nali), à la Bibl. de rUniversilé
d'Oxford (copies des deux versions), au Britisb Muséum
(fonds Harley et fonds Cotton), à la Bibl. royale de
Bruxelles (S copies), à la Bibl. impériale de Vienne
(2 copies), à la Bibl. de Leipzig.
Traduction en langue moderne,
Das Buch der Urtheilen der Geburten.
MS à la Bibl. impériale de Vienne (S copies).
5914
ALBOHALUS = ALBOHALI.
Traduction.
Astrologia terrestris oder irdische Stern-
deutungs-Lehre, nebst eine Art zu punctiren.
A la suite du Geomantrischer Schôpfcnstuhl de
N. Calant, 42<», FreysUdt, 1703.
8*, Freysladt, 1767. - Rare.
Traduit directement de l'arabe.
5915 ALBOHALY = ALBOHALI.
Excerpta de morbis, ex loco Lunae initio
morbi. [L.]
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
5916 ALBOHALY = ALBOHALI.
Le livre des natures, c'est à savoir que
signifie une chacunne planette en maisons.
MS à la Bibl. de TUniversité de Lcyde.
Ouvrage apocrypbe (?)
5917 JAHIA BEPf MEGMA
ABOULSCHOKR AL M4GREBI =
ABOULSGUOKR AL MAGREBI.
Ekhthiarat, c'esl-à-dire : Judiciaetelectio-
nés astrologicae. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 25.
5918 ABUSCHOGR c=
ABOULSGUOKR AL MAGREBI.
De astrologia quam judiciariam vocant.
[A.]
MS à la Bibl . nationale de Paris.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
713
5919 ABUL*L-HASAn KUSHYAR IBN
LÂBAPf IBN BASHAUm.
(IBN AL SAFFAR )
CoUectio radicum de judiciis astrorum.
[A.]
MS au British Muséum.
39M KUS€HIARI BEPf LEBAIVI.
(IBN AL SAFFAR.)
Isagoge in apotelesmata. [A.]
MS h la Bibl. de l'Escurial.
5921 ACHEJV filius HUCAYM
FIL108 AYHACEN.
Liber de aspectibus. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. communale de Bruges.
Manuscrit du Xlll« siècle.
5922 ABU ISHAC IBRAHIM IBN
YAHYA AL-NACCASH AL-TULAITILI
AL-ZARMÂLI.
(IBN RAZIAL.)
Opus astrologicum, titulo carens, in quo
tractatur de influxibus faustis et infaustis
planetarum. [A.]
MS au British Muséum.
5925
aljuansor.
Judicia seu [centum quinquaginta] propo-
sitiones [ad Saracenorum regem]. [L.]
Fait partie du Recueil n» 743 : fol., Veneliis,
1484; fol., Veneliis, 4495; fol., Veneliis, 1519.
(Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n<» 745 : fol., Veneliis,
1492; fol., Venctiis, 1501. (Voir ce n».)
Fait partie du Recueil n» 761 : fol., Basileae,
1533; fol., Basileae, 1551. (Voir cen«.)
Fait partie du Recueil n» 787 : 12», Ulmae, 1644 ;
12», Ulmae, 1674.
Cette TersioQ latine d*un texte arabe Inconnu est de
Plato Tiburiinus, On la trouve en MS à la Bibl. lauren-
tiana de Florence, à la Bibl. nationale de Paris (5 copies,
dont plusieurs ont pour titre : Capitula stellarum), à la
Bibl. de l'Université d*Oxford (2 copies), à la Bibl. de la
cathédrale de Westminster, au British Muséum (fonds
Harley, sous le litre : Sermones asirologici), à la Bibl.
Norfolk du Gresham Collège de Londres (sous le titre:
Aphorismi asirologici), au Trinity Collège de Dublin, k
la Bibl. de PUniversilé de Gand.
3924 ALHAIHSOR.
Liber nonus, cum expositione S. deNigris
de Papia, ut et receptae P. de Tusignafia
super eodem. [L.]
Fol., Venctiae, 1497.
Il y a un MS de cette version latine, faite apparem-
ment sur un texte arabe, à la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashbuniam).
3925 IRN E8RA <= ABEN EZRA, A.
De luminaribus et diebus criticis liber.
[L.]
4o, Lugduni, 1496.
Inséré sommairement à la suite de TEpistola
astrologiae defenslva de J, Gcmivetui, 4«, Lug-
duni, 1508. (Voir plus loin.)
Inséré à la suite du De diebus decretoriis de
AI. Blondus .' i'>j Romae, 1544; 8«, Lugdani,
1550. (Voir plus loin.)
12«, Francofurti, 1614.
L'original, intitulé Taamin, a été écrit en hébreu au
XI l« siècle. La Bibl. nationale de Paris possède deux
copies manuscrites de la version latine de Petrus de
Padua [Petrus Apouensis],
5926 ABEN E8RA s ABEN EZRA, A.
De conjunctionibus et revolutionibus
annorum. [L.]
4% Venctiis, 1507.
Version latine de Henricus Bâtes sur le texte
hébreu. L*auteur s'attache à réfuter Atbumasar. Des
MSS de la version latine se trouvent à la BibL nationale
de Paris (2 copies), à la Bibl. de PUniversité d'Oxford
(2 copies), à la Bibl. impériale de Vienne, à la BibL de
rUniversilé de Gand.
5927 ABRAHAMUS AYENARES «
ABEN EZRA, A.
In re judiciali opéra, ab excellentissimo
philosopho Petro de Abano post accuratam
castigationem in latinum traducta. [L.]
Fol , Venctiis, 1 507. — Rare. Des presses de
P. Liechtenstein.
Contient sept traités d'astrologie, mis en latin sur le
texte hébreu par Petrus Aponensis.
» BdB, I, i868, 3».
90
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714
SECTION II.
ASTROLOGIE.
5928 ABEN EZRA, A.
Liber rationum qui totus in explicandis
astrologiae judiciariae principiis versatur.
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
L^auteur n'est pas nommé sur le titre
Traduction,
Liber de rationibus (par Petrus de Padua
[Petrus Aponensis]). [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies) et à la
Bibl. impériale de Vienne (2 copies).
8929 ABEN EZRA, A.
Liber de nativitatibus sive genituris. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds de TOra-
toire) et à la Bibl. impériale de Vienne.
Traductions,
Liber de nativitatibus sive de astrologia.
[A.]
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
Tractatus de nativitatibus [et revolutioni-
bus annorum nativitatum] (par Petrus de
Padua [Petrus Apoiwisis']), [L.]
MS \k la Bibl. nationale de Paris (5 copies) et à
la Bibl. impériale de Vienne (5 copies, dont
trois portent au titre : Astrologia judiciaria).
Tractatus de nativitatibus^ e catalane in
latinum a Ludovko de Angulo conversus. [L.J
MS à la Bibl. nationale de Paris.
CeUe version latine, d'après une traduction espa-
gnole restée inconnue, est au plus tard du XV« siècle.
8930 ABEN EZRA, A.
Sepher clam, id est, liber mundi. [H.]
MS à la Bibl. medicea de Florence et à la Bibl.
nationale de Paris.
On>Tage d'astrologie, qui est peut-être identique au
traité que nous avons menUonné plus baut sous le
nM240.
3931 ABEN EZRA, A.
Liber de interrogationibus in doctrina
judiciorum (par Petrus de Padua [Petrus
Aponensis']). [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (9 copies) et à
la Bibl. impériale de Vienne.
De quaestionibus (^^ Amoldus de Quin-
quetipoint). [L.]
MS à la Bibl. de rUnivcrsîté de Gand.
Cest le même ouvrage que le Liber de interroga-
tionibus.
8932 ABEN EZRA, A.
De rébus eligendis. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
L'auteur n'est pas nommé sur le titre, qui est en
bébreu : Mispaie bama zaldtb.
Traductions,
Liber de electionibus (par Petrus de Padua
[Petrus Aponensis]).
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies) et h la
Bibl impériale de Vienne.
Liber de electionibus (par Amoldus de
Quinquenpoint).
MS à la Bibl. de l'Université de Gand.
3938 ABEPf EZRA, A.
(Brève centiloquium, sive) Liber de consue-
tudinibus planetarum [in judiciis astrorum]
(par Petrus de Padua [Petrus Aponensis]). [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (â copies) et à
la BibL impériale de Vienne.
Le texte bébreu n'est pas connu.
3984 ABEN EZRA, A.
Liber introductionis [Introductio] in
judicia astrorum {pzr Petrus Aponensis). [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris, à la BibL de
l'Université d'Oxford et à la Bibl. impériale
de Vienne.
Le texte bébreu n'est pas connu.
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ASTROLOGUES 4RADES ET ORIENTAUX.
71»
895l( ABEN EZRA, A.
Traductions,
Liber de sîgnificationibus septem plane-
tarum in duodecim domibus (par Petrus de
Padua [Petrus Aponensis]). [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (5 copies).
On ne possède pas le texte hébreu.
Liber de significationibus septem plane-
tarum (par Amulphtis de Quinquenpoint). [L.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Gand.
Autre traduction, qui paraît du XV» siècle.
3956 ABEN EZRA, A.
Traduction,
De planetarum conjunctionibus et anno-
rum mundi revolutionibus (par Petrus Apo-
nensis). [L.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Le texte hébreu est inconnu.
5937 ABEN EZRA, A.
Traduction.
Liber de partibus horarum. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
On ne connaît pas Toriginal hébreu.
5958 ARE?1 EZRA, A.
Traduction,
De crisi et de diebus criticis (par Petrus
Aponensis). [L.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
On ne possède pas le texte hébreu.
5959 ABOUL niTZAM MOHAMMED.
(FELEKI.)
Ahkdm nogioum, c'est-à-dire : Des juge-
ments astrologiques. [P.]
MS dans les bibliothèques de rOricnt.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 65, 3S0.
5940 ALBUBETRUS ARAZUS =
ABVBEKR.
Liber qui Almansor vocatus est. Divisiones
de juncturarum aegritudinibus; ....apho-
rismi rabi Moysi; aphorismi Damasceni;
liber secretorum ; liber pronosticationis
secundum Lunam insignis et aspectu plane-
tarum ; liber de elementis sive de huma-
na n^iuT^ Hippocratis ; libellus Zoar de
cura lapidis. [L.]
Fol., Venetiis, U97; 459 feuillets à deux
colonnes. — Très rare.
Il y a à la Bibl de la cathédrale de Worcester un
MS de cette version latine, intitulé : Liber qui vocatur
Almansor, eo quod régis Mansoris fliii Isaac praecepto
editus fuit.
5941 ALBUBATHER = ABUBEKB.
Liber nativitatum. [L.]
Fait partie du Recueil n« 745 : fol., Venetiis,
U92; fol., Venetiis, i501. (Voir ce n«.)
Fol., Venetiis, 1493; imprimé par B. Locatellas,
aux frais de 0. Scotus, avec le Gcntiloquium
d'Hermès. (Voir n* 3685.)
4», Norimbergac, 1540; sous le titre : Liber
genethliacus sive de nativitatibus.
Un MS de cette version latine se trouve à la Bibl.
de rUniversité d*Oxford. Le texte arabe est inconnu. .
5942 IBVi BOSCH = ATERROES.
Astrologica quaedam. [H.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
Version hébraïque d*nn texte arabe,
Xill* siècle par Jacob ben Samson Antoli.
faite au
5945 FAKHREDDIN [illUHAMMED BEH]
RAZl r= FAKREDDIIV OSMAR IBN RAZI.
Ekhtiarat al nogioumîoh, c'est-à-dire :
Jugements astronomiques. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
= DHEaBKLOT, Bor, 4776, T7, Î88, 357.
Traductions,
De judiciis sublimibus signorum coeles-
tium, sive de eligendis boris et momentis
felicibus ad rem quamlibet incipiendam,
juxta astrologorum graecorum et persicorum
doctrinam (par Emadeddin [Omadeddin]
Cassem be)i Mohammed al Gezeri). [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies, dont
une a pour titre : Tractatus genethliacus).
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716
SECTION II. ASTROLOGIE.
Âphorismi de astrorum judiciis. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris et à celle de
rUniversité d'Oxford.
5944 MOHAMMED BEFf OMAR
AL-RAZI = FAKREDDIPf OSMAR
IBN RAZI.
Serr almaktoum fi mokhathebat alno-
gioum, c'est-à-dire : Le secret caché dans le
langage muet des astres. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, d776, 787.
394tf MOSES BEN MAIMON =
MAIMOl^IDES.
De astrologia, epistola elegans et cuin
christiana religione congruens, hebraea
nunc-primum édita et latine facta. [H.-L.]
8% Coloniae, 1555; 43 pages; version latine de
J. haae.
5946 BEN AZRIA ALKHASIBI.
(ALCASIBI.)
Nativitates. [A.]
MS du XIV* siècle à la Bibl. de TEscurial.
Traduction,
Liber de nativitatibus. [L.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies d'une
version de Salio Paduanus ) et à la BIbL Jagellon de
Gracovie (version de Salomon faite sur l'arabe en 1228;
Tauteur y est nommé Albubedus filius Alcasibi).
5947 ABILABBAS BEPf OTHMAN
BEN ALBANNA.
(AEN AL BENN A.)
Excerpta de judiciis. [A.]
MS à la Bibl. de PEscurial.
5948 ALKORBIANUS pbilosophcjs.
De astrologia judiciaria. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5949 ZOTHORUS FENDULUS, G. Z.
Liber astrologiae ex Albumasar, Alim Syro
et Maimone kaliffa concinnatus. [Version
latine d'après un texte persan.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (5 copies, dont
deux du XIV« siècle).
5950 ALAEDDIN.
(MOHAMMED BEN MOHAMMEB.)
Epi tome judiciorum et praedictionum
astronomicorum. [P.]
MS dans les Bibl. de TOrient.
C'est l'abrégé persan de l'ouvrage Ekbliarat al
nogioumioh de Fakhreddin RazL (Voir n» 3945.)
Traduction,
Ahkdm al alaniah, c'est-à-dire : Juge-
ments des choses supérieures (par l'auteur).
[A.]
= D'Herbelot, Bor, 1776, 77.
5951 ♦ * *
Tractatus parvus astrologicus. [Version
latine d'un texte arabe.]
MS à la Bibl. de T Université de Cambridge.
Écrit en 1235.
5952 NASSIREDDIN AL THOUSSI.
Al methalé, c'est-à-dire : Des ascendants
ou horoscopes. [A.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
= D'Herbelot, Bor, 1776, 704.
5955 LEVI, J. = LEVI BEN GERSON, J.
Tractatus astronomicus. [H.]
S», s. 1. n. d. ; publié par Jechid Heller.
Ce traité ou plutôt abrégé [Compendium] est préten-
dument extrait des monuments anciens des Indiens,
des Perses, des Égyptiens, et des astrologues arabes ou
hébreux Mesalaki (Messahallah), Ebu Maser (Albu^
masar)^ Albatuki {Albategnius\ Elizophi (Al Sou fi),
ElchendHAikindus), Aben Ezra^ Alfarganus, Jechia
ben Abi Manlzor {Almansor)^ Abrahamtis Elzarkal
(Arzachel)y Elgazali (Al Gazali), Slandruzgerus
Israelita et autres. 11 y en a des MSS hébreux à la Bibl.
nationale de Paris (fonds de l'Oratoire) et k la Bibl.
impériale de Vienne.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
m
SWà ALBEDT AIAGNY FiLius ALCHAE
SIBI.
Traduction.
Tractatiis de nativitatibus in linguam
germanicam translatas. [En allemand.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
L*original a été composé au milieu du Xill« siècle.
Il nous paraît probable que ce traité est une traduc-
tion du u» 3946, dans laquelle le nom de Tauteur est
corrompu.
5955 ALISCHAH mOHAAimED BEN
CASSEM AL KHOVAREZMI.
Aschgidr fil ahkam, c'est-à-dire : Juge-
ments astrologiques. [P.]
HS dans les bibliothèques de TOrient.
= D'Hebbelot, Bor, 4776, 92.
5956 ZAHEL, A.
De interrogationibus. [Version latine d'un
texte hébreu.]
Fait partie du Recueil n^ 743 : fol., Venctiis,
1484; fol., Venetiis, U93; fol., Venetiis, 4519.
(Voir ce n«.)
Il y a des MSS de c^te version à la Bibl. laurentiana
de Florence, à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
de rUniversité d'Oxford.
5957 ZAHEL, A.
De temporum significationibus in judiciis.
[Version latine d'un texte hébreu.]
Fait partie du Recueil n» 74S : fol., Venctiis,
1484;fol., Venetiis, H93;fol., Venetiis, 4549.
(Voir ce n».)
llyades MSS de cette version à la Bibl. laurentiana
de Florence, à la BibL nationale de Paris et à la Bibl.
de rUniversité d'Oxford.
5958 ZAHEL, A.
De electionibus liber I. [Version latine
d'un texte hébreu.]
Fait partie du Recueil n« 743 : fol., Venetiis,
4484; fol., Venetiis, 4493; fol., Venetiis, 4549.
(Voir ce n\)
Fait partie du Recueil n« 764 : fol., Basileae,
4533; fol., Basileae, 4554. (Voir ce n«.)
11 y a des MSS de cette version à la Bibl. du Vatican
(oii Tauteur est appelé Jaël)y à la Bibl. nationale de
Paris (3 copies), à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford, au
Brltlsb Muséum (fonds Harley) et au Trinity Collège de
Dublin.
5959 ZAHEL, A.
Praecepta deastrologia judiciaria. [Version
latine d'un texte hébreu.]
Fait partie du Recueil n" 754 : 4«, Venctiis, 4509.
(Voir ce n».)
11 y a des MSS de cette version, parfois intitulée:
Liber introduciorîus ou Introductorium, à la Bibl. du
Vatican (où Tauteur est appelé Zehel), h la Bibl. lauren-
tiana de Florence, à la Bibl. nationale de Paris (4 copies,
dont une au fonds Sl-Victor), à la Bibl. de TUniversilé
d^Oxford, à la Bibl. Norfolk du Gresbam Collège de
Londres et àja Bibl. de TUniversité de Gand.
Ces préceptes ou proverbes sont au nombre de
cinquante.
5960 ZAHEL, A.
Liber de judiciis astrorum. [Version latine
d'un texte hébreu,]
MS à la Bibl. du Vatican, à la Bibl. de TUniver-
site d^Oxford et au Trinity Collège de Dublin.
5901 ZAËL == ZAHEL, A.
De revolutionibus annorum. [Version
latine d'un texte hébreu.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d^Oxford, à celle de
rUniversité de Cambridge et à la Bibl. Nor-
folk du Gresbam Collège de Londres.
5962 JUDICES, IXovem.
Liber Novem Judicum in judiciis astrorum
a clarissimis astrorum cultoribus editus. [L.]
Forme le Recueil n» 751 : 4», Venetiis, 4509.
(Voir ce n®.)
Les neuf auteurs dont il s*agit ici sont Messahallah^
Omar^ Alkindus^ Zael^ Albenail [Albohalf], Dorotheus,
Jergis^ Aristoteles, Plolemaeus. Cet ouvrage a été
envoyé, dit-on, à Tempereur Frédéric par le Soudan de
Babylone. 11 y en a des MSS à la Bibl. nationale de
Paris (2 copies), au British Muséum (fonds Harley) et à
la BibL de TUniversilé de Cambridge.
Traduction.
Le livre des neuf juges d'astrologie (par
Allunde).
MS du XI V« siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
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718
SECTION II.
ASTROLOGIE.
5965 * ♦ ♦
Ars judiciaria secundum Novem Judices.
[L.]
HS à la Bibl. nationale de Pans et h la Bibl. de
rUniversité d^Ozford.
Le manuscrit de Paris est du XIV* siècle. Les neuf
auteurs repris ici ne sont pas exactement ceux de
Touvrage précédent. Ce sont : Alkindus, ZaheJ^ Àlbu-
mazar, Messekalla^ Dorotheus^ Jergia^ Arisloteles,
Abennarel [Albohali]^ ffomar [Omar],
5964 JUDICES site PHILOSOPHI, Skptbm.
Liber judiciorum astrologiae. [L.]
MS à la Bibl. de PUnivcrsité d^Oxford.
•
596» COTHBEDDIPf AL RAZI.
Commentaire sur le Traité des horoscopes
de Nassireddin. [A.]
MS dans les bibliothèques de rOricnt.
= D'flERBELOT, Bor, 4776, 704.
5966 ALBUPII » MOHIEDDIN ALBUIVI.
Scientiarum sol ac rerum excellentium
scientia. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial (5 copies, dont une
sous le titre : De astrologia judiciaria, et une
autre incomplète) et à la Bibl. nationale de
Paris.
Ouvrage d^astrologie médicale, contenant des règles
pour tirer Thoroscope.
5967 ALBUNI <= HOHIEBDin ALBUNI.
Exegesis scientifica. [A.]
MS à la Bibl. de PËscurial.
Commentaire sur son ouvrage Scientiarum sol. (Voir
le n» précédent.)
5968 ABU ABDALLA MUHASIIIIED
BEN ALI TAJEN SIS
t= MOHAminED BE!^ ALI.
Astrologia judiciaria cum elegantissimis
tabulis, quibusea arssuperstitiola exhibetur,
quaedam etiam Hermeti, Danieli^ etc., adscri-
buntur. Adsunt quoque aliae artes augu-
randi, divinandi, praesagiendi. [A.]
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Lcyde.
5969 LEO JUDAEUS [DE BALNEOLIS].
Prognosticatio super conjunctione Satumi,
Jovis et Martis. [Version latine d'un texte
hébreu.]
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl. de
rUnivcrsité d'Oxford,
5970 ♦ * ♦
De horis bonis et malis. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS du XIV« siècle au British Muséum (fonds
Harlcy).
5971 ABUZAID ABBERRAHMAn
EBN KHALDUN.
(IBN HHALDOUn.)
Tractatus de horoscopo. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Par questions et réponses.
5972 ULUGH BEIGH.
Astronomia et astrologia. [P.]
MS à la Bibl. de PUnivcrsitë d'Oxford.
5975 HASATEL Hbbraeus.
Judicia eclipsium. [Version latine d'un
texte hébreu ?]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5974 KENGHEH [KAIMKAH] AL
HENDI.
Keranat alsaghir, c'est-à-dire : Sur les
conjonctions de planètes. [A.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 47tJ.
5975 KENGHEH [KA^tKAD] AL
HEI^DI.
Keranat alkebir. [A.]
MS dans les bibliothèques de POricnt.
Parait être un Commentaire sur le traité des conjonc-
tions de planètes de Zoroastre.
« D'Hkrbelot, Bor, 4776, 476.
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ASTIIOLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
719
5976 KEPIGHEU [KANKAH] AL
HENDI.
Ketab alkeranat, c'est-à-dire : Livre des
conjonctions des planètes. [A.]
MS dans les bibliothèques de rOricnt.
11 traite des coigonclioDS mineures et majeures.
«= D'flBRBELOT, Bor, 4776, 489.
5977 KEI^KER [KANKAR, KEPIGHED,
KANGHAH, KANKAfl] AL-HENDI =
KENGHEH AL HEIIDI.
Ekhtiarat, c'est-à-dire : Jugements astro-
logiques. [A.]
MS dans les bibliothèques de rOrient.
— D'Herbelot, Bor, 4776, 473.
5978 KANKAH » KEIHGUEH AL HENBL
Ketab menazel alcamar, c'est-à-dire : Livre
des esprits célestes. [A.]
MS dans les bibliothèques de rOricnt.
L*au(eur y traite des influences des esprits qui
gouvernent les planètes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 493.
5979 SALLAH SOGDIAl^US sive
SAFETEl^SIS =
SALLAH AL-SAFADI.
Commentarius in arborem nomanicam,
sive Opus astrologicum quo scheikh Mohied-
din ex planetarum maxime Martis et Saturni
conjunctione multa fausta et prospéra sed
obscure et myslice portendit. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5980 raJMAlXUEL BEN JACOB.
Kanefes nescharim, c'est-à-dire : Alae
aquilarum, ubi de rébus ad astronomiam
pertinentibus disputatur. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris (â copies).
Ouvrage d*astrologie judiciaire traitant de rinfluence
des conjonctions des planètes.
5981 nULinUEL BEN JACOB.
Astronomica, et astrologica contra Al-Ba-
teniurriy Ptolotnaeum^ Ben Esram, etc. [H.]
MS à la Bibl. de T Université de Leydc.
5982 AHJIIED BEN ABDILGIAUTAD.
Liber quo plurium virorum et feminarum
nativitates referuntur. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Écrit par Fauteur en 1043.
Traités arabes et orientaux
de date iticertaine.
5985 * ♦ ♦
Liber astrologicus seu fatidicus. [En
sanscrit.]
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
5984 ♦ * *
Miscellanées hébraïques. [H.]
MS à la Bibl. de Genève.
Ce recueil contient des calculs astrologiques, avec
des observations relatives à Pastrologie. L^année est
divisée dans cet ouvrage en 36 décans ou portions de
10 jours, suivant la méthode des Égyptiens; on y trouve
cependant la mémo année divisée encore en 72 parties.
5985 * * *
Tractatus de astrologia, omnia illius
disciplinae principia compiectens. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5986 * ♦ ♦
De astrologia judiciaria tractatus. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5087 ♦ * *
Tractatus de arte divinandi futura ex astro-
logiae judiciariae et geomantiae praeceptis.
[H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Incomplet au commencement.
5988 ♦ * ♦
De hominuni nativitate et stellarum in
bomines potestate tractatus. [H.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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liO
SECTION II. ASTROLOGIE.
5989 ♦ ♦ ♦
De rébus astrologicis. [H.-L.]
MS au British Muséum (fonds Haricy).
Ce manuscrit, partie en bébreu, partie en latin, a
appartenu à Cornélius de Lannoy, qui y a ajouté son
horoscope et celui de sa fille, avec d*auires choses
curieuses.
8990 KEIHBRIS ISRAELITA.
Traclatusastrologicus. [Version latine d'un
texte hébreu.]
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d^Oxford.
8991 MUHAinillAD IBN SÂID IBM
MUHANHAD IBN YAHYA AL-SUSI
AL-MARGATI.
Poema astrologicum. [A.]
MS au British Muséum.
8992 ABC ABD ALLÂU Ml HAMMCD
BiN saId es sCst.
Commenlarius uberior, que carmen suum
astrologicum instruxit. [A.]
MS h la Bibl. de Copenhague.
5098 * ♦ ♦
Fragmentum carminis astrologici, in quo
disseritur de affinitatibus et antagonismis
planetarum atque signorum zodiaci. [A.]
HS au British Muséum.
8994 ♦ ♦ ♦
Fragmentum carminis astrologici, cum
commentario. [A.]
MS au British Muséum.
8995 ♦ * ♦
Tractatus ad astronomiam et astrologiam
quam judiciariam vocant, pertinens. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Cet ouvrage est composé de 60 sections, qui embras-
sent tout le domaine de l'astrononiio, envisagé au point
de vue de la judiciaire.
8996 ♦ * ♦
Tractatus ad astronomiam et astrologiam
pertinens. [A.]
MS h la Bibl. nationale de Paris.
8997 ♦ * ♦
Liber dictus Almolaches, seu Institutiones
astronomicae, cum tabula civitatum, ubi in
nominum scriptura saepe erratum est. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Écrit en caractères syriaques.
8998 ♦ ♦ ♦
Astronomia. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
Ouvrage d'astrologie.
3999 ♦ * *
Tractatus astrologicus. [A.]
MS au British Muséum.
Ce manuFcrJl est sans dire.
4000 AHHAD IBN HUHAMMAB IBN
''ABD AL-JALIL AL-SIJAZI.
Liber astrologicus. [A.]
MS au British Muséum.
4001 HELAL.
(ABOULGAIXAIM.)
Ekhtiarat, c'est-à-dire : Traité d'astrologie
judiciaire. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbeix>t, .Bor, 1T76, 413.
400« ♦ * ♦
Opus astrologicum. [A.]
MS au British Muséum (2 copies).
4008 ja"far al-sadig ibn
muhahiiiiad al b^i^cir imamus.
Operis astrologici pars secunda. [A.]
MS au British Muséum.
4004 ♦ ♦ ♦
Liber astrologiae. [A.]
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
721
4001$ ABULHASAN SCHÂIUR BEN
HALtL.
Opus astrologicum. [A.]
MS à la Bibl. royale de Manich.
Incomplet; la S* partie seulement.
4006 * ♦ ♦
De astrologia. [A.]
MS à la Bibl. du Hunterian Muséum de Glasgow.
4007 * ♦ ♦
Astrologia. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
4008 AIDAmiR IBN ALI AL JILDAKI.
Opus magnum dearcanisdisciplinae phy-
sicae et metaphysicae. [A.]
MS au British Muséum (le vol. II seulement).
Cet ouvrage traite principalement d'alcbimie. On y
voit les neuf traités alchimiques, désignés sous les noms
des planètes, attribués à Apollonius Tyanensis,
4009 ABU SAID TRIPOLITAPfl.
De astrologia judiciaria quae per literas
arabicas exercetur. [A.]
MS à la Bibl. royale de Madrid (fonds Osuna).
4010 ABDIL CHADER =
ABD EL KADER,
Videntis recreatio. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Ouvrage d*astrologie.
4011 * ♦ *
Liber de ratione conficiendi ephemerides,
et astrologiae fundamenta quaedam. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4012 MtSÂ BEN MOHAMMED BEN
MtSÂ BEPf JtSUF.
Fundamenta ad scientiam futurarum
rerura obtinendam. [A.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
4013 ABU SAID SHADAM IBN BAHB.
Interrogationes seu quaestiones ad Albu-
masar propositae. [A.]
MS.
« GLm, 4697, p. 357, n* 9806.
4014 ♦ * *
Messail alnogioum, c'est-à-dire : Questions
sur rastrologie judiciaire. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 1776, 885.
4015 * * ♦
Refutatio astrologiae judiciariae. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
4016 EBn AUTLIS.
Astrologia. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
4017 ♦ ♦ ♦
Tractatusastrologicus. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS.
- GLm, 1697, p. S34, n* 769i.
Le traducteur est Bemardus de Gordonio,
4018 * * ♦
Varii tractatus astrologici ex Arabum
scriptis translata [Version latine de textes
arabes.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4019 ♦ * ♦
Libro astrologico. [Traduction espagnole
d'un traité arabe.]
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
Cette traduction, dont Pauteur est désigné par les
lettres f. P., a été faite en 1630.
4020 MOHAMMED BEPI AIUB AL
THABABI.
Ekhtiarât, c'est-à-dire : Jugements astro-
nomiques. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
c=> D'Hkrbblot, Bor, i776» 76.
91
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712
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4031 YALES AL ESKEFIDERI.
Ketab abkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [Â.]
MS dans les bibliothèques arabes.
s> D'Herbelot, Bor, 1776, 478.
40i2 NAOUKAL [NOKEL] AL-HABISI.
Ekbtiarat, c'est-à-dire : Élections et juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes,
a D'Herbelot, Bor, 4776, 658.
40^ NAUBAKHT AL HA&IH.
Ketab abkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 4776, 478.
4024 HASSAPf BEN AL-KHATHIB.
Ekbtiarat, c'est-à-dire : Jugements. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 4776, 804.
40i» HA88ABI.
Ketab abkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
B D'Herbelot, Bor, 4776, 478.
4026 FARKHAIX AL THABABI.
Ketab abkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
-» D'Herbelot, Bor, 4776, 478.
4027 ASTHAFAN.
Ketab abkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Le nom de l'auteur signifie Stephanus [Etienne],
« D'Herbelot, Bor, 4776, 478.
4028 TANGLOU SCHAH
[TEPIKCLOUSCHA] AL lOUNAni.
Traduction.
Ketab abkam, c'est-à-dire: Livre des
jugements (par Abu Bikr ben Ahmed). [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
L*origiual parait avoir été écrit en hébreu.
-• D'Herbelot, Bor, 4776, 47a
4029 * * »
Tractatus astroiogicus de judiciis planeta-
rum et signorum zodiaci, quae nativitatibus
praesunt. [A.]
MS au British Muséum.
4030 ABOU SAlD AHMED BEN
ABDALGELIL mOHAlISIED SAPIGIARI.
Ekbtiarat, c'est-à-dire : Élections. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 4776, 741
4081 ABOU SÀID AHMED BEII
ABDALGELIL MOHAMMED SAPIGIARI.
Abkam alascbâr ketab ainogioum, c'est-à-
dire : Jugement doctoral, livre astrologique.
[A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 741
4052 ALI BEN AHMED AL-HAMADANI.
Ekbtiarat, c'est-à-dire : Élections. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 4776, 396.
4035 MOFADHEL BEN BASCHAR.
Ekbtiarat, c'est-à-dire : Élections ou pro-
nostics. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 476.
4034 ABOU NASR ALKEBTHL
Ekbtiarat, c'est-à-dire : Élections ou juge-
ments. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 470.
4055 ABULMOGPfl [ABDALMOGNI]
ALI COMMI.
Ektbiardt, c'est-à-dire : Traité des élections
et des jugements astrologiques. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
» D'Herbelot, Bor, 4776, â49.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIEfITArX.
7«S
4086 ALI MESllI.
Ekhtiaràt, c'est-à-dire : Élections et pro-
nostics de l'astrologie judiciaire. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
=» D'Herbklot, Bor, 4776, 9i.
4037 OmAR BEN GARMIAN
AL-THABARI.
Ekhtiarét, c'est-à-dire : Des élections,
jugements et pronostics de l'astrologie judi-
ciaire. [A.]
M S dans les bibliothèques arabes.
= D'Herbelot, Bor, 4776, 237.
4038 ALTABNESIT.
De judiciis astrorum. [Version latine d'un
texte arabe.]
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
4039 ABU JAmA «
ABOU lAHIA AL MEROUZI.
(ALMERUZI.)
De apotelesmatibus. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
4040 ALI BEN AHMED SCHAIBANI.
(REGIAL AL KATEB.)
Baré fi ahkam alnogioum, c'est-à-dire :
Le livre excellent sur les pronostics des
astres. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 4776, 755.
4041 BEDREDDIN HODAFFER.
Commentarius in Hippocratis prognostica.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
L*auteur y est qualifié c filius judids baaibecensis ».
4042 ♦ ♦ ♦
Prognostica [ex plurimis astrologis cordu-
bensibus]. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
4043 * ♦ »
Prognostica astrologica pro gerendo bello
cum nominibus planetarum in variis linguis.
[A.]
MS h la Bibl. de TUniversité de Leyde.
4044 ♦ * ♦
Quaedam de ortibus anni, sive de progno-
sticis sumendis a die bebdomadis vel mensis,
quo annus incboat, necnon de diebus felici-
bus et infaustis in mensibus, tam arabicis
quam latinis. [A.]
MS au British Muséum.
4043 ♦ * ♦
Fragmentum astrologicum. [A.]
MS au British Muséum.
< Capul de cogniliooe anoorum, secundum ingressum
Lunaein sigoa zodiaci, qnod quidem coelilus demissum
est in Sem, filium Noah. >
4046 ♦ ♦ *
Sur l'influence des astres ou l'astrologie
judiciaire. [A.]
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
4047 ♦ » ♦
Tractatusdenaturis astrorum atqueeorum
temperamento, et illo quod refertur ad ea e
granis et fructibus rebusque aliis. [A.]
MS au British Muséum.
4048 » ♦ »
Liber originis veritatum e coelorum scien-
tia. [A.|
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Difisé en dix parties, dont une traite des influence*
et des propriétés des sept planètes.
4049 EBn TA8CHIAH.
Asrar aischams u al-camar, c'est-à-dire :
Les secrets du Soleil et de la Lune. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
Ouvrage d'astrologie.
B D'Herbelot, Bor, 4776, 666.
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734
SECTION II.
ASTROLOGIE.
40»0 ABU HASSAN ALI BEN HAIDUB «
ABOUL HASSAN BEN HAIDOUE.
Âpparentiae et significationes planetarum.
[A.]
MS k la Bibl. de rEscorial.
4051 * * ♦
Tabulae duodecim, quibus ostenditur,
quinam planetae singulis diebus horisque
praesint, quales sint planetarum phases,
Lunae mansiones. [A.]
MS au British Muséum.
40»2 ♦ ♦ ♦
Liber in que descriptio orbium coelestium
et xii signorum, et planetarum, etmansionum
Lunae, et cometarum, eorumque effectuum,
et conjunctionum stellarum fixarum. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Écrit en caractères syriaques.
4055 BEGES.
Liber de significationibus planetarum
in XII domiciliis coeli, et de natura xii signo-
rum zodiaci. [L.]
Fait partie du Recueil n* 773 : 4«, Pragae, 1564;
i«, Hagae Comitum, 1564; 4«, Coloniae, 1564.
(Voir ce n;)
4054 ♦ ♦ ♦
Liber de mundo vel seculo. [Version latine
d'un texte arabe.]
MS k la Bibl. de TUniversité de Gand.
Ouvrage d^astrologie.
4055 ♦ * *
De septem planetis, xii signisetxxvui man-
sionibus Lunae in xxvni constellationibus.
[Version latine d'un texte arabe.]
MS k la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4056 SEMI EBN HAYM.
Liber de significatione Saturni quando
intrat xii signa. [Version latine d'un texte
arabe.]
MS à la Bibl. de rUniversité d Oxford.
4057 ABOUL FETH HABASGH BEN
AHMED AL-HAHADANI.
(HABASGH BEN AHMED.)
Ketab alkeranat, c'est-à-dire : Livre des
conjonctions. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
» D'Herbelot, Bor, iT76, 480.
4058 ABUX-GÂSIM AL-MUTAFFAB
IBN "ALI IBN AL-MUTAFFAB IBN
MUHAMMAD IBN '*ABD AL-SAMAD.
(IBN ABOU TAHIB.)
Compendium de conjunctionibus. [A.]
MS au British Muséum.
4059 ABUL KASIM BEN MAGIOUD.
Astrologia judiciaria sive prognostica ex
eclipsibus, et conjunctione Saturni et Her-
curii, applicata ad res religionis, regiminis
politici, collecta ex Ibn Kabir, Kendaeo, Ibn
Abul Ghasib Sehel Ben Bescher, et Hermete.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
4060 ♦ ♦ ♦
Tractatus de extruendis coeli thematibus,
sive astrologia judiciaria. [A.]
MS k la Bibl. de rUuiversité de Leyde.
4061 ♦ * *
De constituendo themate genethliaco. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4062 * * *
Tabulae conficiendi horoscopi astrologici.
[A.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Leyde.
4063 ♦ * ♦
Liber de ascendente seu horoscopo nato-
rum sub hoc vel illo signo. [A.-Syriaque.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
725
4064 ESPAHANIUS.
Commentarius de ascensionibus coeles-
tibus. [A.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
406tf ABU MEEUAN.
Exemplar. [A.]
MS k la Bibl. de rEscurial.
Traité des horoscopes.
4066 ABOUL AlS AL-DHAMIRI =
ABOUL AlS.
Âsl alossoul i\\ ahkam al-nogioum u ahkam
almaoualed, c'est-à-dire : Traité de l'astro-
logie judiciaire et des horoscopes. [A.]
MS dans les bibliothèques arabes.
« D'Herbelot, Bor, 4776, 274.
4067 AHMED MASSAURI.
Lingua astrorum, ubi de literarum alpha-
beti arabici et zodiaci signorum ad horosco-
pum conficiendum cognitione. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4068 EBN ALKHA8IB.
Sufficiens. [Â.]
MS à la Bibl. de rEscurial.
Traité des naimlés.
4069 ABU X-HASAN '*ALI IBN IBEÀmMl
IBN IDBis IBN TA'GUB
AL.YA"CUBI AL-ANTAKI.
Tractatus de phaenomenis coelestibus et
meteorologicis, atque de ominibus ab iis
deducendis. [A.]
MS au Brilish Muséum.
4070 ABU ABDALLA BEN ALBOGAE.
De pluviarum et annonae judicio. [A.]
MS k la Bibl. de TEscurial.
4071 ALI HISPANUS Grahatehsis.
Medicinae scientia spiritualis. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Astrologie médicale.
4072 ABUL-ABBAS AHIMEAD BEN
ABILHASSAN ALI BEN JOSEPH
GOEASITA = AHMED BEN ABOUL
HASSAN.
Scientiarum sol. [A.]
MS à la Bibl. de TEscurial.
Ouvrage d^astrologie.
4073 SGHERAFFIDDIN ABU ABBAS
(BUNENSIS) « AHMED BEN ABOUL
HASSAN.
De astrorum animo et de rébus ad artes
magicas pertinentibus. [A.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4074 ABUL ABBAS AHMED BEN
ABUL HASAN ALI BUNAEI =
AHMED BEN ABOUL HASAN.
Astrologia sive sortilegia per astrorum
Domina, item Dei, angelorum, elementorum,
characteribus expressa. [A.]
MS à la Bibl. de PUniversité de Leyde (2 copies).
407K ♦ ♦ ♦
Varia excerpta astrologica cum sphaeris
magicis et formulis sortilegii et alphabeto
per characteres; quaedam ex iis prophetae
Danieli adscribuntur. [A.]
MS a la Bibl. de PUniversité de Leyde.
4076 * ♦ *
Liber astrologicus et physiognomicus. [A.]
MS k la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
Écrit en caractères syriaques.
4077 ♦ * ♦
Tractalus de xii signis zodiaci et de arte
geomantica. [A.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4078 * ♦ ♦
Liber astrologicus una cum libro de geo-
mantia. [A.]
MS k la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
Écrit en caractères syriaques.
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d
726
SECTION II. ASTROLOGIE.
4079 DOROBIU».
Doctrina talismatum et prognosticorum
mediante astrologia. [A.]
MS k la Bibl. de PUniTersité de Leyde.
4080 ZAHIR UL HAKK MOHAMMED
ME880UD BEPT EL GAZPTETY =
ZEHIREDDIN MOHAMMED BEN
MAS80ÛD AL ZEKI AL GAZYINI.
Kefaiat altaaUm fi ahkam altangim, c'est-à-
dire : Traité d'astronomie et d'astrologie
appelée judiciaire. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
a D'Herbelot, Bor, iT76, 470.
4081 ♦ ♦ ♦
Opus astronomicum et astrologicum ,
multis tabulis instructum. [P.]
MS au British Moseam (fonds Harley).
408S MEHEDIN.
Astrologia. [P.]
MS à la Bibl. medicea de Florence.
4085 ♦ ♦ ♦
Introductorium in astrologiam. [P.]
MS.
«= CLm, iesrjy p. 493, rfi 619a
4084 * ♦ ♦
Tractatus astrologicus. [P.]
MS au Bntish Moseom.
408» ♦ * *
Tractatulus de astrologia et sortilegiis. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversitë de Leyde.
4086 AISGHÂN BEN MOHAMMED
AL-MONAGGEM AL-BOKHAKI.
Al ahkam al-aovam, c'est-à-dire : Juge-
ments astrologiques en général. [P.]
MS dans les bibliothèques de TOrient.
B O'Herbelot, Bor, i776^ 7&
4087 KHOGIAH HOU88AIN BEN
FAESI AL MOHASSEB.
Ketab ahkam, c'est-à-dire : Livre des juge-
ments. [P.]
MS dans les bibliothèques de rOrient.
= D'Herbelot, Bop, 4776, 478.
4088 ♦ ♦ ♦
De judiciis prognosticis conjecturarum
astrologicarum. [P.]
MS.
= CLm, 4697, p. 49, n« 867.
4089 ♦ * *
Prognostica astrologica, sive quid faustum
vel infaustum sit per singulos menses anni.
[P.]
MS à la Bibl. de TUniTersité de Leyde.
4090 ♦ ♦ ♦
Liber de duodecim signis zodiaci. [P.]
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
4091 ♦ ♦ *
Opus de cujusdam principiis, cujus nom(Mi
intercidit, nativitate, juxta astrologiae judi-
ciariae régulas. [P.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4092 ABU NASm AHMED BEN MUB.
Compendium facillimum de erigendis
coeli thematibus, astrolabio, cognoscendis
quinque precum temporibus. [P.]
MS k la Bibl. de rUniyersité de Leyde.
4093 MOUHAMMED BEN EYOUB
EL-HAGHIB [EL-HACHIM f]
EL-THABAEY.
Connaissances préliminaires à tirer des
horoscopes des sept planètes. [P.]
MS à la Bibl. impériale de St. Pétersbourg.
4094 ♦ ♦ ♦
De constructione xu domuum coelestium.
[P.]
MS à la Bibl. de TUniTersité d'Oxford.
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ASTROLOGUES ARABES ET ORIENTAUX.
727
409» ♦ ♦ ♦
Voces abbreviatae quibus utuntur astrologi
iD calendariis. [Version latine d'un texte
p«rsan.]
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4096 MEGERITIUS =
ABOUL GASim MAGHERITI.
De magia et talismatibus ad averruncanda
mala, cum formulis talismatum. [P.]
MS à la Bibl. de FUniversité de Leyde.
4097 ♦ ♦ *
Tractatusubi de astrologia. [En arménien.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4098 ♦ * *
De astrologia quam judiciariam vocant
tractatus. [En arménien.]
MS k la Bibl. nationale de Paris.
Traité qui paraît du X1V« siècle. On y yoit une table
destinée à trouver les Jours heureux et malheureux.
4099 * ♦ *
Tractatus cujus pars prier in explicandis
astrologiae quam judiciariam vocant myste-
riis versatur. [En arménien.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Traité écrit vers la fin du XV1« siècle.
4100 * * ♦
Prognostica eorum quae totius anni
decursu eventura sunt, e praecipuis zodiaci
signis ducenda. [En arménien.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4i0i ♦ ♦ ♦
Prognostica eorum quae singulis men-
sibus eventura sunt. [En arménien.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4104 * ♦ *
Quae futurae sint quatuor anni tempes-
tates, prognosticon, e die hebdomados in
quem cadit primus anni dies ducendum.
[En arménien.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4105 * * ♦
De astrologia quam judiciariam vocant
tractatus. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Orné de nombreux dessins.
4104 * ♦ *
Âstrologica quaedam de planetis, una cum
precationibus et capitibus ex Alcorano, quae
in usum superstitionis adhiberi soient. [T.]
MS.
= CLm, 1697, p. 194, no 6275.
410» * * *
Liber judiciorum, sive tractatus de astro-
logia quam judiciariam vocant. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Suivi d*un autre traité analogue.
4106 ♦ * *
Tractatus de astrologia, nonnulla quoque
de eclipsibus. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4107 * ♦ ♦
De ratione divinandi futura ope plane-
tarum, litterarum, aliorumque id genus. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4108 ♦ ♦ *
Horoscope de Tannée pour le monde
entier. [T.]
MS à la Bibl. impériale de St. Pétersbourg.
Manuscrit daté 1547.
4109 ♦ * *
Tractatus in quo de illa astrologiae judi-
ciariae parte disseritur, quae in dierum et
horarumeligendarum rationem inquirit. [T.]
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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728
SECTION II.
ASTKOLOGIE.
4110 ♦ ♦ *
Variae tabulae chronologicae, astrologicae,
seu bonae ac malae fortunae, et de diebus
faustis et infaustis, et ealendarium. [T.]
MS à la Bibl. de l*Université d'Oxford.
4111 ♦ ♦ ♦
Âliquot folia de sortibus, et ealendarium.
[T.]
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
ASTROLOGUES DE LA RENAISSANCE AVANT L'IMPRIMERIE.
Traités dont la date est plus ou moim
exactemeiit connue.
( Par ordre chronologique. )
4112 ALCUINUS.
Astrologia.
MS à la Bibl. impériale de Vienne (2 copies,
dont une du XIII* siècle).
4115 ♦ ♦ ♦
Judiciuin cum tractatibus planetariis.
i«, Mediolani, 4496.
Cet ouvrage a élé composé en 1096, par un auteur
qu'on nommait t hominem sanctissimum et prophe-
/aiw>.(Cas,ÏV, 1820, 589.)
4114 OLITERIUS MALMESBURIUS =
ELMEEUS =z EGELMERUS « OLIVIER
OF MALMSBURY.
De astrologorum dogmatibus.
De signis planetarum.
MSS dont le sort est inconnu.
411» * ♦ ♦
Tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
Écrit en H 01
4116 ♦ ♦ *
Tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
Composé au commencement du XII* siècle.
4117 BERNARBUS SILTESTER
De virtute ac efficacia planetarum, et
constellationum.
MS; fig.
= CLm, 1697, p. 209, n© 6779.
4118 JOANNES HISPALENSIS.
Epitome totius astrologiae.
4*, Norimbcrgae, 1548 ; avec préface de J» ffeller
tt contra astrologiae adversarios. «
Des MSS de cet ouvrage existent, sous le titre d'Isa-
goge ou d'Introductio et Introductorium, à la Bibl du
Vatican, à la Bibl. nationale de Paris (3 copies), à la
Bibl. impériale de Vienne.
4110 JOANNES HISPALEN8IS.
Opus quadripartitum de judiciis astrorum.
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
impériale de Vienne (2 copies).
4120 JOANNES HISPALENSIS.
Messahallach epistola in rébus eclipsis
Solis et Lunae, in conjunctionibus planeta-
rum ac revolutionibus annorum, breviter
elucidata.
MS à la Bibl. nationale de Paris (â copies).
4121 JOHANNES HISPALENSIS.
Tractatus de signis coelestibus eorumque
effectibus.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4122 JOANNES HI8PALENSI8.
Prognosticationes de variis tempestatibus.
MS k la Bibl. nationale de Paris.
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
729-
4123 JOANNES HISPALENSIS.
Tractatus de mutatione aeris.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
4124 ARTEPHIUS.
De characteribus planetarum, cantu et
motibus avium, rerum praeleritarum et
futurarum, lapideque philosophico.
i% Francofurti, 4615?
Ouvrage composé dans la première moitié du
XI 1« siècle.
4l2iS EOGERIUS HEREFORDIENSIS.
De judiciis astrologicis [astrorum].
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford (3 copies,
dont Tune sous Je litre : Liber de quatuor
partibus judiciorum astrologiae).
4126 ROGERIUS DE HERFORDIA =
ROGERIUS HEREFORDENSIS
Liber de tribus generalibus judiciis astro-
nomiae, ex quibus certa defluunt.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Peul-êlre le même que Pouvrage précédent.
4127 ROGERIUS HEREFORDENSIS.
De ortu et occasu signorum.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
4128 GERARDUS GREMONENSIS.
Geomantiae astronomicae libellus.
Inséré au tome I de Comelii AgrippM Opéra,
2 vol. 8^ Lugdunî, s. d.
= Rome, Ait, IV, dSM, 1(H.
Le véritable auteur est Gherardo da Sabbionetta,
Traduction.
Géomancie astronomique de Girard de
Crémone [sic] pour sçavoir les choses passées,
les présentes et les futures (par de Saleme).
8s Paris, 4615.
8«, Paris, 1662.
12-, Paris, 1667.
12», Paris, 1669.
12% Paris, 1682.
12s Paris, 1687.
12s Paris, 1691.
4129 GHERARDO DA GREMONA «=
GERARDUS GREMONENSIS.
Trattato d'astrologia detto Tarchandreo.
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam).
4150 MIATTHAEUS PARISIENSIS.
Narratio judicii astrologici super conjunc-
tione omnium planetarum in Capricorno,
quae contigerit sub anno 1237.
MS à la BibL de TUniversité d'Oxford.
4l5i ROBERTUS LINGOLNIENSI8.
Tractatus de prognosticatione aeris.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford et k celle
de rUnivcrsité de Cambridge.
4132 ♦ * *
Libellus de dispositione aeris secundum
episcopum Lincolniensem.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4153 ALBERTUS IMEAGNUS a
ALBERT VON BOLLSTADT.
Spéculum astronomiae cum quibusdam
alienis.
Public d'abord dans ses Tractatus "varii si?e
parva naturalia: fol., Venetiis, 1517, en carac-
tères gothiques; voir p. 230 verso. (Voir
n** 1674.) — Ensuite séparément :
12% Lugduni, 1615.
Cet ouvrage a été composé en UI8. L*auteur distin-
gue les livres d'astronomie dont on peut permettre la
lecture de ceux qu'il faut défendre. C'est à tort que ce
traité a été attribué à Roger Bacon par Picus Miran--
dulae [Pico délia Mirandola], dans ses Dispulationes
adversus astrologiam, lib. 1. 11 en existe des MSS à la
Bibl. royale de Bruielles (2 copies), à la Bibl. de Douai
et à la Bibl. de PUoiversité de Gand (un résumé seule-
ment).
4134 ALBERTUS MAGl^US »
ALBERT ¥011 BOLLSTADT.
Summa astrologiae.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
92
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7S0
SECTION II, ASTROLOGIE.
4155 ALBERTUS BIAGNUS a
ALBERT TON BOLLSTADT.
Liber de nominibus librorum astronomiae,
tam demonstrativorum quam judicialium, ut
sciatur qui libri sunt contra fidem et qui
non.
MS à la Bibl. de l'Université de Gand.
4136 ALBERTUS AIAGNCJS »
ALBERT VON BOLLSTADT.
An licitum sit uti judiciis astrorum.
MS.
= Quetif et Echardj Scriplores ordlnis praedicalo-
rum, 2 vol. fol., Luletiae, 1719; au tome I, p. 183.
4137 ALBERTUS MAGNUS «=
ALBERT VON BOLLSTADT.
In spéculum astrolabicum.
MS.
B= Quetif et Echard, Scriptores ordinis praedicalo-
ram, 9 vol. fol., Lulellae, 1719; au tome I, p. 183.
4138 * * ♦
Sex tabulae de aspectibus planetarum,
secundum Albertum.
MS au British Muséum (fonds Gotton).
4139 * * *
De sphaera coeli tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. de T Université d'Oiford.
Écrit vers 1250.
4140 THOMAS AQUINAS »
TOAI9IASO.
Sécréta alchemiae niagnalia de corporibus
supercoelestibus.
A% Goloniac Agrippinae, 1579; par les soins de
J. Van Heurne.
4141 THOMAS DE AQUINO =
TOMMASO.
De judiciis astrorum.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford, au Collège
S. Bcnedictus de Cambridge et h la Bibl.
royale de Bruxelles (sous le titre : An lieeat uti
judiciis astrorum).
4142 BAGO, R. » BAGON, R.
Spéculum alchemiae.
4<>, Norimbcrgae, 1614.
Le n« 4 est le traité : Choses merveilleuses en Dalore,
oh il est iraité des en'enrs des sens, des puissaoces de
rame et des influences des cieux.
Traduction.
Le miroir d'alqulmie (par [/. Girard]}.
8«, Lyon, 1557.
Cetle traduction a été imprimée avant le texte latm.
4143 BAGO, R. = BACON, R.
De stellis et prognosticis.
MS à la Bibl. du Trinity Collège de Dublin.
4i44
Traduction.
MOULT, T. J.
Prophéties perpétuelles très curieuses et
très certaines traduites de l'italien en fran-
çois, qui auront cours pour l'an 1269 et qui
dureront jusqu'à la fin des siècles, faites à
S*-Denis, l'an 1268.
8«, Paris, 1740.
Le texte original italien est inconnu; penl-étre
n*existe-t-il pas et la traduction n'est-elle qa'aoe
fiction.
414» * * ♦
Tractatus duo astrologici.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
Écrit en 1274.
4146 ARNOLDUS DE VILLANOVA =
ARNAULD DE VILLENEUVE.
Capitula astrologiae de judiciis infirmita-
tum, secundum motum planetarum.
il ne paraît pas que ce traité ait été imprimé séparé-
ment. On le trouve dans les Opéra de Tauleor. (Voir
n« 1706.) La Bibl. nationale de Paris en possède trois
copies manuscrites, qui présentent quelques variantes
sur le titre.
Traduction,
De judiciis astronomiae si ve Capitula astro-
logiae (en hébreu, par Salomon Abigedor
[Salomon Avogador]).
Des MSS de cette traduaion existent à la BiU.
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BENAISSAIIGE AVANT L IMPRIMERIE.
751
lanrentiana de Florence, k la Bibl. nationale de Paris,
à la Bibl. de rUniversité d'Oxford, au Brilish Muséum,
à la Bibl. royale de Berlin et à la Bibl. royale de
Munich.
Le traducteur n*aTait que 15 ans quand il a mis cet
ouvrage en hébreu, sous les yeux de son père.
4147 ARNALDUS DE VILLAWOVA =
ARWAULD DE VILLENEUVE.
Quaestio de possibilitate et veritate imagi-
num astronomicarum.
MS k la Bibl. nationale de Paris.
4148 ARN ALDUS DE VILLANOVA »
AENAULD DE VILLENEUVE.
De secretis naturae libellus.
MS k la Bibl. impériale de Vienne.
4149 ARNOLDUS PALUDANUS.
Âstrologia.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscrit du \V« siècle; Pauteur sMntitule : « astro-
logue du roi Louis XL »
4ltfO BARTHOLOMIAEUS DE PARMA «
BART0L09IE0 DA PARMA.
De judiciis astrologiae [De electionibus].
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4ltfi BARTHOLOMAEUS DE PARMA =
BARTOLOMEO DA PARMA.
Significationes (naturales) planetarum de
libro conciliorum.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
41^9 BARTHOLOMAEUS DE PARMA «
BARTOLOMEO DA PARMA.
Significationes planetarum cum fuerint
domini anni mundi.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4ltf5 BARTHOLOMAEUS DE PARMA =
BARTOLOMEO DA PARMA.
Epistola astrologica.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4154 BARTHOLOMAEUS DE PARMA =s
BARTOLOMEO DA PARMA.
Liber de occultis.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Daté de 1280.
4155 BARTHOLOMAEUS DE PARMA «
BARTOLOMEO DA PARMA.
Opuscula varia astronomica et astrologica;
Flores quaestionum et judiciorum veritatis
geomanciae.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4156 BARTHOLOMAEUS PARMENSIS =
BARTOLOMEO DA PARMA.
Traduction,
Astronomische Tractaten.
MS k la Bibl. royale de Munich.
Cette traduction parait de la 6n du XV* siècle. Nous
ignorons quels traités elle contient
4157 SAGRO BOSCO, J. de
Aeris prognostica.
MS k la Bibl. de TArsenal k Paris.
4158 SGOTUS, MicnâEL.
Capitulum de hiis quae generaliter signi-
ficantur in partibus duodeciin celi sive domi-
bus.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4159 SGOTUS, Michabi..
Opéra astrologica.
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
4160 BONATUS DE FORLIVIO» G. »
BONATTI, G.
Liber astronomicus, decem continens
tractatus astronomie.
iS Augustae Vindelicomm, 1491; édition de
E. Ratdolt; 423 feuillets, caractères gothiques,
initiales ornées; fig. sur bois. — Fort rare;
un exemplaire à la Bibl. laurentiana de
Florence.
Fol., Venetiis, 1506; 96 feuilleta. — Rare.
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.732
SECTION II. ASTROLOGIE,
Fol., Basileae, 1550; « adjecUis est C. P/ofemoet
liber Fructus, cum commentariis G. Trape-
zuntii,* — Rare; un exemplaire à la Bibl.
palatine de Modène.
Fol , Ângustae Vindelicorum, 1584.
Écrits de G. BonaUi recueillis par J. Canterus. Cet
ouvrage, presque entièrement astrologique, peut être
regardé comme un traité de cette science. Il y est foi t
mention incidemment des moulins à vent (molendina
venti).
Traduclions.
Ausiegung des mensclichen Gebuhrts-
Stunden.
4«, BaseIJ572.
Die Kunst Âuguriuni.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
Cette traduction allemande est probablement celle
du Liber astronomicus.
Anima astrologiae, or a guide for astr-
ologues (par W. Lilly),
8«, London, 4676.
Ces traités sont en MS, sous les titres : Astrologia,
Opéra astrologica et Tractatus astronomiae, aux Bibl.
de PEscurlal, du Vatican, mediceo-laurentiana de Flo-
rence (fonds Ashbumam), de l'Arsenal à Paris, de
PUniversité de Cambridge, impériale de Vienne, muni-
cipale d* Avignon.
Sous le litre : Introductorium ad judicia astrorum
[astrologica], ces dix traités se trouvent également en
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies, dont une
fort incomplète), à la Bibl. de l'Université d'Oxford, à
la Bibl. impériale de Vienne, k la Bibl. royale de
Bruxelles et à la Bibl. royale de Stockholm.
4161 BONATU8 DE FORLIYIO, G. =
BOWATTI, G.
De stellis fixis et planetis annosregentibus.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4162 BONATUS DE FOELITIO, G. =
BONATTI, G.
Tractatus de electionibus secundum dicta
sapientium.
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies) et à la
Bibl. impériale de Vienne.
4163 BONATUS DE FORLIYIO, G. =
BONATTI, G.
De revolutionibus annorum mundi et nati-
vitatum.
MS à la Bibl. nationale de Paris (â copies, dont
une sans le traite des nativités) et à la Bibl.
impériale de Vienne.
4164 BONATUS, G. = BONATTI, G
Sententiae de accidentibus mundi.
MS h la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
4l6tf BON AT US DE FORLIYIO, G. =
BONATTI, G.
Tractatus de imbribus et aeris mutatio-
nibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
impériale de Vienne.
4166 BONATTU8, G. = BONATTI, G.
Liber introductorius ad judicia stellarum.
MS du XIV* siècle; 243 pages.
= Narducci, Cat, 1862, no 178.
4167 CIGGHU8 ASGOLANUS »
CEGCO D'ASCOLI = STABILI, F.
De ascensione signorum.
MS à la Bibl. de Bâle.
4I6B GICCHUS [ASCULANUS] »
CEGGO D'ASCOLI = STABILI, F.
Scriptum de principiis astrologiae.
MS à la Bibl. du Vatican.
Leçons professées par Stabili à l'Université de Bolo-
gne, au commencement du X1V« siècle.
4169 ♦ * ♦
Tractât destronomia judicial.
MS au British Muséum.
Traité en catalan, composé en 1295.
4i70 JULIANUS Toi.btands.
Liber pronosticorum fuluri saeculi.
MS k la Bibl. du Monastère du Mont Cassin et à
la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
733
4i7l ALBEDACfJS Pnii.osoPHUS.
Ars punctorum, sive liber de astrologia
judiciaria.
MS à la Bîbl. nationale de Paris.
4172 * * ♦
Judicium de Stella oomata, a. d. 1300.
MS à la Bibl. de PUniversité de Cambridge.
4175 PETMJS DE ABBAINO = PETRUS
APOl^EMSIS = PIETRO D*ABANO.
Traduction.
Opusculum repertorii prognosticon in
mutationes aeris tam via astrologica quam
meteorologica uti sapientes experientia com-
perientes voluerunl , in latinum tra-
ductus.
. 4», Venetiis, 4485.
4174 PETRUS DE ABAI^O = PETRUS
APONENSI8 = PIETRO D*ABAI^O.
Traduction.
Magical éléments (par R, Turnei').
i% London, 1655; à la suite de la traduction
anglaise du De occulta philosopbia de H. C.
Agrippa, (Voir plus loin.)
417» PETRUS PADUANUS = PETRUS
APONENSIS = PIETRO D'ABANO.
Liber de nativitatibus et revolutionibus.
MS à la Bibl. de Bâie.
4176 ABRAHAItfUS ADDITOR.
Liber de electionibus.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4177 ABRAHAMUS ADDITOR.
Liber de nativitatibus.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4178 ABRAHAMUS ADDITOR.
Liber de revolutionibus annorum nali.
MS II la Bibl. impériale de Vienne.
4179 BERNARDUS DE VIRDUI^O =
BERNARD DE VERDUN.
Tractatus super totam astrologiam.
MS à la Bibl. nationale de Paris (2 copies).
41dO FIRMINUS DE BELLAVALLE.
Prognosticatio super conjunctioneSaturni,
Jovis et Martis.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4181 GUILLELMUS DE ARRAGONIA.
Glossa Ptolemaei Centiloquii.
MS à la Bibl. nationale de Paris et au British
Muséum (fonds Harley).
4182 JOANNES DE LONDONUS.
Tractatus de astrologia judiciaria.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4185 JOANNES DE LINZIA.
Resolutio quaestionis utrum motus Lunae
in zodiaco sit causa generationis et corrup-
tionis in istis inferioribus.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4184 BURLAEUS, G. = BURGHLEY, W.
Observationes brèves de influxu planeta-
rum super matrimonium et pueros.
MS au British Muséum (fonds Lansdowne).
418» GAUFREDUS DE 9IELDIS =
GALFREDUS DE IMEELDIS.
Judicium stellae comatae anno 1337.
MS h la Bibl. de PUniversité de Cambridge.
4186 GALFREDUS DE MELDIS.
De conjunctioneSaturni et Jovis anni 1341.
MS à la Bibl. de PUniversité d*Oxford.
4187 ♦ ♦ ♦
Judicium de Stella comata, a. d. 1338.
MS à la Bibl. de PUniversité de Cambridge.
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754
SECTION II. ASTROLOGIE.
4188 JOAnnES DE MURIS.
Deconjunclione Salurni et Jovis anni 1341.
MS à la Bit)!, de TUnivcrsité d*Oxford.
4189 JOAFINES DE MORYS =
JO AIN MES DE MURIS
Judicium de [PrognoslicaXio super] con-
junclione Saturni, Jovis et Martis,anno 134o.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford et à la
Bibl. nationale de Paris.
4190 ♦ * ♦
Judicium magnae conjunctionis Saturni et
Jovis anno 1345.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Copie faite de la main de W. Lilly.
4l9i ESGHUID, J. = ESHUID, J. =
ESGHENDEN, J.
Summa astrologiae judicialis de acciden-
tibus mundi.
Fol., Vcuetiîs, 1480; initiales coloriées et beau-
coup de lettres ornées, caractères romains.
Ce traité a été composé en 1347 ou 1548. Il existe en
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford (3 copies» dont une
a pour premier titre : Aristolelis commentatio in asiro-
logiam, et dans une autre desquelles l'auteur est appelé
Aysheden)^ k la Bibl. impériale de Vienne et en abrégé
par Joannes de Ponte à la Bibl. nationale de Paris.
4199 ESGHENDEN, J.
Prognosticatio cujusdam eclipsis univer-
salis Lunae, et conjunctionis trium superio-
rum planetarum a. d. 1345 quae praecessit
primam pestilentiain. Item calculata est illa
prognosticatio per Guil. Rend.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4195 ESCHEPIDEN, J.
Prognosticatio de conjunctione Saturni,
Jovis, et Martis, et de eclipsi Lunae univer-
sali, A. D. 1349.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4194 ESCHUID, J. = ESGHEI^DEN, J.
Significatio conjunctionis Saturni et Martis
in Cancro quae erit in isto anno Christi 1357,
8. die junii ; et Saturni et Jovis octob. 30.
1365.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford (3 copies)
et au British Muséum (fonds Harley).
4195 ESGHENDEN, J.
Prognosticatio [Tractatus designiflcatione]
conjunctionis magnae Saturni et Jovis a. d.
1365, quam Magister Guil. Reade calculavit
et Magister Jo. Eschefidm prognosticavit.
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford et k la
Bibl. nationale de Paris (copies où l'auteur est
appelé Joannes Veschinden),
4196 ASGHYNDEN, J. s
ESGHENDEN. J.
De tribus conjunctionibus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4197 GULIELMUS AnGL[lG]US
MAS81LIB1I8I8.
Liber in quo signorum stellarumque vires
et urinae licet non visae, cum aegritudinis
natura et exitu morbi continetur judicium
secundum astrologiam.
MS à la Bibl. nationale de Paris (légères variantes
dans le titre) et au British Muséum (fonds
Cotton).
4198 GUILIELMU8 ANGLIGUS
MAS8IIJB18I8.
Astrologia massiliensis.
MS II la Bibl. nationale de Paris et à la Bibl.
impériale de Vienne.
4199 NIGOLAU8 Gombs.
Opus astrologicum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4200 PETEUS DE DAGIA.
Tractatus de signis astrologicis.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
73»
4201 ANDEOLUS DE NIGEO =
ANDALONE DAL PIEGRO.
Super verbo SI Centiloquii Ptolemaei.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4202 ANDALOFIUS DE NEGRO ^
AI^DALONE DAL NEGRO.
Introductio ad judicia astrologica.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4205 WALLINGFORD, R.
De judiciis astronomicis.
MS.
Sort inconnu.
4204 JOAPIFCËS 8AXOFCIAE = DAPIK, J.
Scriptum in Alchabitii iibellum astrologi-
cum.
Imprimé avec le Libellus ysagogicus [Introduc-
torium] dM khabitius : 4«*, Lugduni , s. d.; i%
Bononiae, U73; i», Veneliis, U8i ; 4«, Vene-
liis, 1482; i«, Venetiis, li85; 4% Vencliae,
4i9l; 4s Veneliis, 1502; 4s Venetiis, 1503;
i», Venetiis, 4505; 4% Venetiis, I5«2; 4«,
Parisiis, 1521; 4s Lugduni Batavorum, s. d.;
4s Lugduni, [1525]; 4s Romae, 1585. (Voir
n« 3847.)
11 y a des MSS de ce commentaire à la Bibl. ambro-
siana de Milan (copie ancienne), âk la Bibl. nationale de
Paris et à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
Traduction.
The comment otJohn ofSaxony upon the
text of Alcabititis (par G. F.).
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Traduction faite en IGOl.
4WS iEGIDIUS DE THIBALDIS a
GILLES DE THIEBALD.
Glossae astrologicae.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
4206 iEGIDIUS [DE THIBALDIS] =r
GILLES DE THIEBALD.
Tractatus de significatione cometarum.
MS à la Bibl. de rUniyersité de Cambridge.
4207 AJCTONIUS DE MONTULMO »
ANTOniUS DE monTE ULHO.
De judiciis nativitatum cum commentario
Johannis de Regiomonte,
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4208 mLO TOLBTAIIDS.
Prognosticon de conjunctione facta anno
1387.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
4209 REGIl^ ALDUS.
Prognosticatio de eclipsi lunari a. d. 1363.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4210 ♦ * ♦
Prognosticatio de a. d. 1369, 1370.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
4211 ORESMIUS, N. = ORESME» N.
Traduction.
Centra astrologiae judicia.
MS à la Bibl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnam) et à la Bibl. de Bâie (sous
le titre : Contra astrologiam).
Ce traité a été écrit en français en 1346 et mis en
latin en 14H. Le texte original est inconnu. Le manu-
scrit de Florence a ses capitales ornées d*arabesques en
or et en couleur.
4212 GEFFREY le FCbtb.
Vindicta astrologiae judiciariae confirma
by six hundred examples of expérimental
observations.
MS à la Bibl. de PUniversité d*Oxford.
4213 grisahatus, g. =3
GRISAUFIT, W.
Spéculum astrologiae.
De qualilatibus astrorum.
De significationibus astrorum.
MSS.
Paraissent perdus.
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756
SECTION II. ASTROLOGIE.
4il4 JOANNE8 PE LYVIANO.
Conclusiones judicii (astrologicij super
coronacione Urbani Pape VI, facte in Urbe
A. D. 1378.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4215 * ♦ *
Liber astrologicus, quem Ricardus II.
proprio motu fieri fecit.
àlS.
« CLm, 1697, p. 246. no 8508.
4ii6 HENRIGUS de HASSIA =
HEII^RICH VOR HESSEPI =
LAI^GENSTEIN, H.
Tractatus contra aslrologorum supersti-
tionem.
MS à la Bibl. mcdicco-Iaurcntiana de Florence
(fonds Asliburnam).
4«I7 . GIRIA, A.
Astronomia judiciaria.
MS.
Sort inconnu
4218 HOLKOTH, R.
De stcUarum effectibus.
MS.
Sorl inconnu.
4âl9 * ♦ ♦
De aslrologia judiciaria liber jussu Ricardi
secundi régis Angliae editus.
MS à la Bibl. du Roi d'Angleterre.
4220 ♦ ♦ ♦
De signis xii coelestibus eorumque pro-
prietatibus in hominis nativitate tractatus
astrologicus.
MSàla Bibl.dcB&le.
Composé en 1400.
4221 JOANNES DE FUNDIS.
Opuscula astrologica.
MS k la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
4222 NAPIER, R.
A trealise touching the defence of astr-
ology.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
De la main de l'auteur.
4225 NAPIER, R.
Of the influence of the planets on human
bodies.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Composé en 1414.
4224 NAPIER, R.
The fine work of Sol et Luna.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
De la main de l'auteur.
4225 8TEPHAPÎUS BIESSANEI^SIS es
8TËPHANUS DE MESSA^IA.
Astrologiae secretorum flores collecti.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
Traduction.
Astronomischer Tractât.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4226 REYNHARDfJS.
Recollectiones et proprietates septem pla-
netarum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4227 HENRIGUS MAGHLINENSIS =
HEl^iRIGUS DE MALINO.
Nativitas; acceditcommenlariusde nativi-
tatum revolutionibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4228 HENRIGUS DE MIALINO.
Liber introductorius ad judicia astro-
logiae.
MS à la Bibl. de Leipzig.
4229 GAFCITETUS, J.
Liber de nativitatibus.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
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RENAISSAIfCE AVANT L IMPKIMERIE.
757
4230 niGOLAUS DE DAGIA.
Liber anaglypharum, in quo de astrologia
judiciaria disputatur.
MS à la Bibl. nationale de Paris (en trois parties).
La III« partie est une application de Tastrologie à la
médecine.
4251 ♦ ♦ ♦
An aslrological ti'eatise of physick.
MS h la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
En vieil anglais [old English]; composé en i41 1.
4252 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D'
Concordancia astronomiae cum theologia
et concordancia astronomiae cum historica
narratione, et elucidarium duorum prece-
dentium.
^^ Augustae Vindelicorum, i 489-00; en trois
parties; des presses de E. Ratdolt.
^•, Veneliis, U94.
L'auteur fait coïncider les révolutions et la chute des
empires et des religions avec les conjonctions des
grandes planèles, et soutient que le déluge, la naissance
du Christ et les principaux miracles et prodiges ont pu
être devinés et prédits par Tastrologie.
Il y a ici trois traités distincts. Le premier, De concor-
dancia cum theologia, a été écrit en 1414. On en connaît
des MSS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford, au British
Muséum (fonds Harley), à la Bibl. royale de Bruxelles
et à la Bibl. impériale de Vienne.
Le second, aussi de 1414, est en MS au British
Muséum (fonds Harley), à la Bibl. royale de Bruxelles,
à la Bibl. impériale de Vienne et à la Bibl. de Bâie.
Le troisième, TElucidarium, explicatif des deux
premiers, se trouve en MS au British Muséum (fonds
Harley), à la Bibl impériale de Vienne et à la Bibl. de
Bâle.
4255 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D»
Âpologetica defensio astronomicae veri-
tatis.
MS au British Muséum (fonds Harley), à la Bibl.
impériale de Vienne et à la Bibl. de Bâle.
Cet ouvrage est daté 1418.
4254 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D'
Secunda âpologetica defensio astrono-
micae veritatis.
MS au British Muséum (fonds Harley), à la Bibl.
impériale de Vienne et à la Bibl. de Bâle.
Cette seconde défense est également de 1418.
4255 PETRUS DE ALLIAGO ^
AILLY, P. o'
Vigintilogium de concordantia astrono-
micae veritatis cum theologia.
MS.
Sort inconnu.
4256 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D'
Tractatus (de legibus et sectis) contra
(supersticiosos) astronomos.
A la suite de son Tractatus de imnginc mundo,
fol., [Lovanii, 1480]. (Voir n«> 1807.)
8», Vindobonae, U95.
Reproduit dans /. Geriom't Opéra oronia, édition
de M. L, E. Du Pin, 5 vol. fol., Ânluerpiae,
1706; au tome l, p. 778.
Dans ce traité, composé en 1416, Tauleur traite des
rapports de Taslrologie avec la religion, et des révo-
lutions des planètes. Ou en connaît des MSS à la Bibl.
de rUniversité d'Oxford (2 copies, dont une sans nom
d'auteur), au British Muséum (â copies, Tune au fonds
Harley, Pautro au fonds Lansdowne), à la Bibl. royale de
Bruxelles (4 copies, dont une sans nom d'auteur), à la
Bibl. de Leipzig.
4257 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D'
Epistola in qua laudai Gersonii de astro-
logia judicium.
Publié dans /• Gersonii Opéra omnia, édition de
M. L. E, Du Pin, 5 vol. fol., Anluerpiac,
4706; au tome I, p. 226.
4250 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D'
Tractatus de concordia discordantium
astronomorum.
MS au British Muséum (fonds Harley) et à la
Bibl. de Cambrai.
93
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738
SECTION U.
ASTROLOGIE.
4259 PETRUS DE ALLIAGO =
AILLY, P. D»
Opusculum de themate coelesli tempore
creationis.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4240 PETRUS DE ALLIACO =
AILLY, P. D'
Prima figura quarundam magnarum con-
junctionum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4241 PETRUS DE ALLIACO =
AILLY, P. D*
Elucidacio capitis trietis, mobilis et immo-
bilis, et capitis libre similiter.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4242 GERSON, J. G.
Trilogluin astrologiae theologisatae.
A la suite du Tracta tus de imagine mundi de
P. JUiaciis, fol., [Lovanii, U80]. (Voir
no 4807.)
io, Francofurti, 1617.
La Bibl. du Vatican possède un MS de cel ouvrage.
4245 GERSON, J.
Contra superstitiosam dierum observa-
tionem.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
4244 GERSON, J.
Contra doctrinam cujusdani medici Monte-
pessulani.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles (2 copies).
La seconde copie de Bruxelles a pour titre : Figura
Leom's a medico MontepessulanensL
4245 GERSON, J.
Adversus doctrinam Jacobi Angeli medici.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
4246 JOAPiNES DE TREGIS &
SmOl^ DE ROËSAIARE.
Sententia super controversia mota pro
conjunctionibus et oppositionibus Solis et
Lunae, electionibus certarum dierum et noc-
tium pro Hebotomiis et laxativis, anno 1437.
MS n la Bibl. nationale de Paris.
4247 * ♦ ♦
Calculatio nativitatis illustrissimi Hen-
rici VI. Angliae régis, facta a. d. 1441.
MS.
= CLm, 1697, p. 399, n» 83a
4248 HOLRROOK, J.
Calculatio nativitatis régis Henrici sexti.
MS à la Bibl. de FUniversité de Cambridge.
4249 * * ♦
Liber de ymagine mundi.
MS de U42.
Ouvrage cosmograpbique et géographique, rempli de
6gures géométriques, astronomiques et astrologiques.
« Naroocci, Cat, 4862, n« 8L
4250 NATHIAS a KE]II[E][irATEi>.
Duo horoscopi de nativitate Friderici 1
yictoriosi comitis palatini.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4251 ♦ ♦ *
Astrologia judicialis secundum tabulas
Johannis de Blanchinis.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4252 GANGELLARIUS, P.
Tractatus de libris astronomiae, qui
tenendi suntcum integritate fidei catholicae,
et qui non.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
4255 * ♦ ♦
Conjecture de Nicolas de Cusa, cardinal,
touchant les derniers temps, écrite Fan 14S2,
avec la traduction d'une pièce extraite des
œuvres mêlées de Baliize^ imprimées à Paris
en 1678, contenant la censure faite à Rome
en 1318 de 60 articles extraits du Commen-
taire de P. /. Olive.
8s Amsterdam, 1700.
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
759
4254 ANDREAS DE GRAGOVIA.
Liber astrologicus.
MS à la Bibl. Jagellon de Gracovie.
Composé au milieu du XV« siècle.
4255 ALBERTimJS POLONUS.
Judicium de cometa anno 1456.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4356 GEORGIUS TRAPEZUNTIUS.
In Claudii Ptolemaei centum sententias
[aphorismos] seu Centiloquium commen-
tarius.
Joint h la version latine du Centiloquium de
C. PtoIcmaeu9 .• 4s Romae, lî$40; 8«, Coloniac,
1544. (Voir n» 3644.)
4257 GEORGIUS TRAPEZUNTIUS
De antisciis tractatus et cur his temporibus
astrologorum judicia fallunt.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Ouvrages de date plus ou moins incertaine.
(Par ordre de matières.)
TRAITÉS GÉNÉRAUX.
4288 ♦ * *
Apologie contre les calomniateurs de
l'astrologie.
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds St. Ger-
main).
4289 * * *
Defence of astrology.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4260 * ♦ ♦
Epistola quod astrologia judiciaria sit
vana.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4261 ♦ ♦ ♦
Tractatus contra astrologiam.
MS h la Bibl. de TUnivcrsilé d'Oxford.
4262 * * *
Âstrologicae ineptiae.
MS.
= CLm, 4697, p. 54, n» 1163.
4265 * * ♦
Poema astrologicum leoninis versibus
conscriptum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4264 * ♦ *
Versus anglici ad astrologiam spectantes,
et hujusmodi.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4268 * * *
Tractatus miscellus partim prosaice non-
nunquam metrice, continens capita 32.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Astrologie et calendrier.
4266 ♦ * *
Ludus astrologorum [astronomorum].
MS au Trinity Collège de Dublin (2 copies).
4267 ♦ * ♦
Miscellanea astrologica.
MS du XII« siècle au Brilish Muséum (fonds
Harlcy).
4268 ♦ ♦ ♦
Liber Yparchi summi astrologi; — Liber
Hygini de astronomia; — Martiaux Capelle
astrologia ; — Liber cursuum planetarum vij.
super Massiliam ; — Tabulae médium cursum
Solis et Lunae exhibentes ; — Liber astrono-
micus Alardi Baclioniensis ad Henricum
nepotem régis ; — Isagogae Porphilii ; — etc.
MS du XII« siècle; 141 pages.
= Narducci, Cat, 1862, no 360.
4269 * ♦ ♦
Tractatus varii astronomici, astrologici et
mathematici.
MS du XIV* siècle à la Bibl.medicco-laurcntiana
de Florence (fonds Ashburnam).
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740
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4270 ♦ ♦ *
Collectiones aslrologicae.
MS du XIV» siècle au British Muséum (fonds
Harlcy).
«71 * ♦ *
Liber continens multa ad astrologiam et
astronomiam spectantia.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4272 * * ♦
Miscellanea de computo et astrologia.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
4273 ♦ * *
Farrago variorum scriptoruni astrologico-
rum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4274 * ♦ *
Tractatus varii astronomie! et astrologici.
MS du XV« siècle à la Bibl. mcdiceo-Iaurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
427tf ♦ * ♦
Tractatus de Luna; — Tabula magistri
Pétri de Datia; — Versus de signis zodiac! ;
— Sphaera gerarciae ; — Tabulae astronom!-
cae; — Tractatus de computo; — De anno
solari; — Alexandri de Villa Dei missacom-
pot!; — De motibus Solis et Lunae.
MS du XV« siècle; 64 pages.
= Narducci, Cat, 4862, n* 302.
4276 ♦ ♦ *
Gollectanea astrologica.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4277 ♦ ♦ ♦
Tractatus varii de astrologia.
MS du XV« siècle à la Bibl. de Metz.
4278 ♦ * *
Gollectanea astronomica et astrologica.
MS du XVI« siècle à la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
4279 * ♦ *
Varii tractatus ad astrologiam, physio-
gnomiam, chiromantiam, et medicinam
spectantes, quorum mult! idiomate antiquo
anglicano scripti sunt.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4280 ♦ ♦ *
Several treatises bound together of Consult-
ing with spirits, necromancy, astrology, and
such like.
MS.
= CLm, 1097, p. m, n« 6370.
4281 ♦ * ♦
Excerpta astrologica e Zahele, Aristotele et
Aomaro,
MS au British Muséum (fonds Harley).
4282 * * *
Excerpta ex libris maxime astrologicis,
scilicet ex Galeotto, Alberto et ex Jo. Benedicti
speculationibus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4285 ARGHELAUS Philosophcs.
Estratti da Gallieno, Ippocrate^ Aristotile ed
Aviceiina,
MS du XVI« siècle; 104 pages.
Renferme de l'astrologie.
= Narducci, Cat, 1862, nol47.
4284 * * *
Ad tabulam Quadripartiti Ptolemaei expla-
nationes et commentationes : accedit Capitu-
lum de dominio anni.
MS du XV« siècle h la Bibl. mediceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
4288 ♦ * *
Commentarius super Centiloquium Ptole-
maei,
MS à la Bibl. du Trinity Collège de Dublin.
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
741
4286 ♦ ♦ *
Commentarius in Ptolemaei régulas astro-
logicas.
MS du XV* siècle k la Bibl. nationale de Paris.
La fin manque.
4Î87 ♦ ♦ *
Commentarius in Martiani Capellae octa-
vum librum, qui est de astroiogia.
MS au British Muséum (fonds Cotton).
4288 ♦ ♦ '
Commentarius in Alkabitii librum.
MS de la fin du XIV* siècle ou du commencement
du XV* à la Bibl. impériale de Vienne.
4289 ♦ * *
Expositio in Alcabilii isagogen ad seien-
tiam astrorum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4290 ♦ * *
Summa astronomiae et astrologiae.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4291 * * ♦
Tractatus introductorius in totam astro-
nomiam speculativam.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4292 ♦ * *
Rudimenta astrologica.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
4295 * * *
Notulae pauculae astrologicae.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4294 * * ♦
Fragmentum tractatus de astroiogia judi-
ciaria.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4298 ♦ * *
Fragmentum astrologicum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4296 ♦ ♦ ♦
Fragmentum tractatus cujusdam astrolo-
gici.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4297 * * *
Tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. du Vatican.
L'auteur était Italien.
4298 * * *
Tractatus astronomiae cum duobus aliis
tractatibus astrologicis.
MS du XIV* siècle à la Bibl. communale de
Bruges.
4299 * ♦ *
Tractatus astronomicus et dialecticus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4500 ♦ ♦ ♦
Tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4501 ♦ * *
Tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Différent du précédent.
4502 * * ♦
Tractatus astrologicus qui incipit, multos
esse cognovi.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4505 ♦ ♦ *
Tractatus quidam astrologicus.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4504 * * *
Tractatus quidam astrologici.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4508 * * *
Tractatus astronomicus, sive astrologicus.
MS au British Muséum (fonds Harley).
D'une écriture ancienne et difficile.
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742
SECTION II. ASTROLOGIE.
4506 ILES?
Tracta tus astrologicus.
MS au British Muséum (fouds Harlcy).
Le nom lies se lit à la rubrique; est-ce celui de
Tauleur ?
4307 BASIPIIUS PARMENSIS =s
BASINIO.
Astronoitlicon.
Publié par L. Drudi dans Basinii Pocmata prae-
stantiora, 2 vol. 4% Ariminii, i79i-95. (Voir
n« 1831.)
4308 ♦ * *
Tractatus astrologicus.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresbam Collège de
Londres.
4309 * * *
Astrologiae tractatus duo.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
4310 ♦ * *
Tractatus astrologicus.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4511 ♦ ♦ *
Astrologia.
MS à la Bibl. du Vatican.
En espagnol.
4312 * ♦ *
Tratados astrologicos.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
En espagnol.
4313 * * *
Tratato de astrologia, lo quai si chiama lo
tratato de la spiera materiale.
MS du XV* siècle à la Bibl. medicco-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
4514 * * *
Trattato di aritmetica, d'astrologia, etc.
MS du XV« siècle à la Bibl. mcdiceo-laurentiana
de Florence (fonds Ashburnam).
4SI» * * *
Trattato deir astrologia.
MS à la Bibl. de TArsenal à Paris.
En italien.
4316 ♦ * ♦
Tractato di astrologia, raccolta di 304
aphorismi, nelli quali si contiene la prin-
cipal sostanza delF astrologia.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford. '
4317 ♦ ♦ ♦
Corpo completo d'astrologia.
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
4318 * ♦ *
Traité d'astrologie judiciaire.
MS à la Bibl. nationale de Paris (aux MSS latins,
n* 7i20 A anc, 12*).
Manuscrit du XIV* siècle en vers provençaux.
4319 ♦ * ♦
Traité de l'astrologie.
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds St. Ger-
main).
4320 ♦ * ♦
Traité d'astronomie judiciaire.
MS du XV« siècle h la Bibl. nationale de Paris
(aux MSS latins, n» 7321 a anc, 5*).
4321 ♦ * *
A treatise of astrology.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford (2 copies).
4322 ♦ ♦ ♦
An astronomical and astrological treatise.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
4323 ♦ ♦ ♦
Astrology.
MS à la Bibl. de la Cathédrale de Lincoln.
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UENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
743
4524 * ♦ *
Matheniatische eixde astrologische rek-
ning.
MS à THôpital de Lincoln.
En hollandais.
4MS * * *
Handbuch der Astrologie.
IIS du XV' siècle à la Bibl. impériale de Vienne
(S copies, dont une avec les fig. des signes du
zodiaque).
4526 * * *
Astrologischer Tractât.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4527 ♦ ♦ ♦
Astrologia judiciaria , deutsch in 247
Capiteln.
MS du XV< siècle à la Bibl. royale de ftlunich.
4528 * ♦ *
De astrologia.
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
4529 * ♦ *
Tractatus de imaginibus astrologicis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4550 * * *
Girculus astrologicus.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
4351 * * ♦
Regulae astrologicae.
MS.
= CLm, 4697, p. 90, no 3603.
4552 ♦ * *
De astronomia, variisque sideruiti eifecti-
bus.
MS.
CLm, 4697, p. 57, n« 2445.
4555 * ♦ ♦
Astrologica et de mundi systemate.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Leyde.
4554 ♦ ♦ ♦
Tractatus de astrologia cum commentario.
MS du XV* siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
455» ♦ ♦ ♦
Tractatus de astrologia quam judiciariam
appellant.
MS qui parait du XII* siècle, à la Bibl. nationale
de Paris.
4556 ♦ * ♦
Tractatus de astrologia judiciaria; praemit-
titur de dialectica fragmentum,
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4557 * * ♦
Tractatus de astrologia quam judiciariam
vocant.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris
(2 copies).
La fin manque à Tune des copies.
4558 * ♦ *
Tractatus de rébus ad astrologiam judicia-
riam pertinentibus.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4559 ♦ ♦ ♦
Tractatus de astrologia judiciaria.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris
(4 copies, d'ouvrages peut-être différents).
4540 ♦ ♦ *
Tractatus de aphorismis astrorum.
MS à la Bibl. de TUniversIté d*Oxford.
4541 ♦ ♦ ♦
Tractatus de astrologia judiciaria.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
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744
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4544 * * *
Tractatus de astrologia judiciaria ex variis
authpribus concinnatus.
US du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris et
à celle de TUnivcrsité de Gand.
4543 ♦ * *
The wyse bock of phylosophye and of
astro[no]mye, conteyned and mad of xx
wysest phylysoforys and astronomerys, that
ever wern syn the world was begunne;
with various other astrological tracts.
US du XV* siècle au British Muséum (fonds
Harlcy).
4544 ♦ ♦ ♦
Âstronomia, secundum Judaeos et libres
eorum.
MS au British Muséum (fonds Gotton).
4545 PHILLIPPUS, L
Astronomia minor, in qua res régis Gebri
explîcantur.
MS h la Bibl. de T Université de Leyde.
4546 * ♦ *
Comparatio inferioris astronomiae ad
superiorem.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
4547 * * *
Liber nude veritatis, sive inferior astrono-
mia.
MS au British Muséum.
4548 ♦ * *
Liber aslronomicus vocatus involutio
sphaerae.
MS à la Bibl. de i^Univcrsité de Cambridge; fig.
4549 ♦ * ♦
Tractatus de sphaera, et de circulis coelo-
rum, et de naturis xu. signorum et vu. pla-
netarum; et de dignitatibus eorum in
quolibet signo et de judiciis xii. domoruni
coeli ; et de quaestionibus astrologicis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4550 ♦ * *
Tabulae et tractatus astrologici.
MS à la Bibl. de rUniversilé d'Oxford.
4551 ♦ ♦ *
Tabulae quaedam astroiogicae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4552 * ♦ *
Tabula sive rosa triplicitatum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4555 ♦ * *
Tabula minutorum proportionalium; cum
variis tabulis arithmeticis, geomelricis et
astrologicis.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
4554 ♦ ♦ *
Tabula ad calculandum pro futuris.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4558 * * *
Tabula ad recipiendum omnes sinistros
aspectus secundum gradus aeqwitoris.
MS à la Bibl. du Trinity Collège de Dublin.
PRONOSTICS ET JUGEMENTS D'APRÈS LES ASTRES.
4556 ♦ * *
Exhortatio ad artem praescientiae Ptole-
maei, régis ^Egypti.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4557 ♦ * *
Epitome in apotelesmata Ptolemaei.
MS.
= CLm, 4697, p. 90, n« 3599.
4558 ♦ * ♦
Tractatus de prognosticis et de compo-
nendis atque ministrandis medicinis.
MS du XV* siècle a la Bibl. nationale de Paris.
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KENAISSANCË AVANT L IMPUIMEIUE.
745
45»9 ♦ * *
Tractatus de prognosticationibus futuro-
rum.
MS h la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
4360 ARMUS CI^UXUS.
De divinatione.
MS à la Bibl. de rUnhersité d'Oxford.
4561 ♦ * ♦
Astrological prédictions.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
4363 * * *
Hexaphrenon prognosticorum quod sic
incipit : Ad perfectam notitiam judiciorum
artis astrologiae.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
4363 TORQUATUS, Amtomics =
TORQUATO, A.
Prognosticon.
MS à la Bibl. ambrosîana de Milan.
En latin.
4364 ♦ ♦ ♦
Opus astrologicum de fortunis praedi-
cendis.
MS ù la Bibl. de rUnivcrsitë d'Oxford.
4363 ■ ♦ ♦ *
Astrologicarum praedictionum liber.
MS.
« CLm, 16^, p. 245, no 8456.
4366 ♦ * *
Of the quality of the year by the kalends
of January.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4367 ♦ ♦ *
Of signes prospérons and unlucky; how
ail the year is ruled by the first day of Jan-
uary; the properties of the days of January ;
of the 7. planets ; élections of signes mov-
eable.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4368 ♦ * ♦
Prognosticks according to the day of the
week wherein the first day of January falls.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4369 * ♦ ♦
How ail the yere is rewlede by the first
day of Januere; with other rules of astro-
nomy relating to physick.
MS.
= CLm, i697, p. 90, no 3631
4370 * * ♦
Prognostications of the personages, con-
ditions, fortunes, etc. of both men and
women, according as they happen to be
born under the dominion of any of the
12 signs of the zodiac.
MS au British Muséum (fonds Harley).
En yieil anglais [old Engllsh]; peut-éire traduit de
Barlholmeto.
4371 * * ♦
To knaw of sings (signs) that be stabil,
mobille, and mediocris.
MS au British Muséum (fonds Harley).
437« ♦ * ♦
Capitulum ad sciendum terminum eventûs
rei future.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4373 ♦ ♦ ♦
Astrologica quaedam et prognostica.
MS au Trinity Collège de Dublin.
4374 ♦ ♦ ♦
Liber astrologicus et divinatorius.
MS.
= CLm, 1697, p. 54, n- 4164.
94
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746
SECTION II. ASTROLOGIR.
4578 ♦ * *
Prognosticoruin liber.
MS à la Bibl. de Bâle.
4576 * * ♦
Introductorium ad judicia astrorum.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4577 * ♦ ♦
Traclatus de judiciis astrorum.
MS du XIV" siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4578 * * »
Liber aggregationum de judiciis astrorum.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4579 * ♦ *
De judiciis in astrologia.
MS du XIV* siècle à ia Bibl. nationale de Paris.
4580 ♦ * ♦
Capitula et introductiones diversorum
judiciorum artis astronomiae, secundum
Zahelem et quamplurimos alios doctores.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4581 * ♦ ♦
Summa judicialis de partibus secundum
praecipuos judices Arabum in unum collecta,
de his quae tam quaerenti quam judici neces-
saria sunt.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
4582 ♦ ♦ *
Astronomia judicial.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
4585 JOAMNES DE RUBEIS.
De judiciis et de quibusdam astrologicis.
MS à la Bibl. de rdniversité d'Oxford (2 copies).
4584 ♦ * ♦
Tractatus aslrologicus de judiciis.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
458» ♦ * *
Tractatus ad cognitionem judiciorum
astronomiae.
MS à la Bibl. de l'Université d*Oxford.
4586 * ♦ ♦
De explanatione regularum judicandi per
astra.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4587 * * *
Quedam utilia in judicijs astronomie.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4588 ♦ ♦ ♦
De exemplo judiciorum.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4589 * * ♦
Examples for al manner of jugements.
M S au British Muséum (fonds Harley).
4590 HUMPHRIDUS DE GLOGESTRIA.
Tabula de judiciis artis geometriae.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham G>llege de
Londres.
4591 ♦ * *
Astrologicae quaedam observationes.
MS à la Bibl. Norfolk dû Gresham Collège de
Londres.
459« * ♦ ♦
Tractatus de judiciis.
MS à la Bibl. de la Cathédrale de Westminster.
4595 ♦ ♦ ♦
A treatise of judicial astrology.
MS.
« CLm, 4697, p. ^% n» 8800.
4594 ♦ ♦ ♦
Introductorium quoddam in astrorum
judicia.
MS à la Bibl. de Bâle.
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RENAISSAISCE AVANT L IMPRIMERIE.
747
4598 * ♦ *
De astrorum judiciis tractatus.
M$ à la Bibl. de Bâlc.
L'auleur paratl être ud médecin romain.
4596 * ♦ *
Liber inlroductorius ad judicia stellarum.
MS à la Bibl. de Cambrai.
4597 ♦ * *
Tractatus de judiciis astrologicis.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4598 ♦ ♦ *
Tractatus de signis coelestibus.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
4599 * * ♦
De XII signis et eorum constellationibus.
MS du XIV* siècle à la Bibl. de TUniversité
d'Oxford et à la Bibl. royale de Bruxelles
(2 copies).
4400 * ♦ ♦
Astronomica dissertatio de numéro et
ordine signorum coelestium.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
4401 * ♦ ♦
De figuris signorum.
MS du XV« siècle à la Bibl. de TUniversité de
Gand.
4402 ♦ ♦ *
De zodiaci xii signis perpauca.
MS à la Bibl. de Bâie.
4405 * ♦ ♦
De zodiaci xii signis per totos annos,
quidque in illis sit agendum vitandumve.
MS à la Bibl. de Bêle.
4404 ♦ * *
De zodiaci xu signorum electionibus in
agendo.
MS à la Bibl. de Bâle (2 copies).
4405 * * ♦
Liber judiciorum ex signis zodiaci.
MS à la Bibl. de Leipzig.
4406 ♦ * ♦
Zodiacus in xxiv horas partitus.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
Dessin à la plume.
4407 * ♦ ♦
De duodecim signis zodiaci et calenda-
rium.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4408 * * *
Tabulae dequalitatibus graduum xu signo-
rum.
MS à la Bibl.* de TUniversité d'Oxford.
4409 ♦ * *
Tabula ad recipiendum omnes dextros
aspectus secundum gradus aequatoris.
MS à la Bibl. du Trinity Collège de Dublin.
4410 * * *
Observationes apotelesmaticae de signis
zodiaci. [En latin et en allemand.]
MS du XV* siècle h la Bibl. impériale de Vienne.
4411 ♦ ♦ *
Trattatello de' segni celesti.
MS du XV* siècle; 7 pages; fig.
e Narducci, Cat, 4862, n» 247.
4412 * ♦ *
De duodecim zodiaci signis, eorumque
effectibus.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4415 ♦ ♦ ♦
Tractatus astrologicus de duodecim zodiaci
signorum proprietatibus.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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748
SECTION II. ASTBOLOGIË.
4414 * ♦ ♦
De natura signorum.
MS è la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
441» » ♦ ♦
De quibusdam proprietatibus xii signo-
rum, cum figura duodecim domorum.
MS à la Bibl. de rUiiiversité d'Oxford.
4416 ♦ ♦ ♦
Tractatus de qualitatibus signorum.
MS h la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
4417 ♦ ♦ ♦
De domino anni et qualitatibus signorum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4418 * ♦ ♦
De domino signorum et naturis eorum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4419 ♦ * ♦
Tractatus de sîgnis coelestibus, et eorum
proprietatibus.
MS.
= CLm, 4687, p. 246, n» 8542.
4420 ♦ ♦ *
Doctrina de influxu signorum zodiaci.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4421 * ♦ *
De signis zodiaci eorumque effectibus in
aère.
M S du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4422 ♦ * ♦
De signis zodiaci, et de planetis.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4425 ♦ ♦ *
Dissertatio de signis coelestibus et planetis.
MS h la Bibl de l'Université d'Oxford.
4424 * * *
Tabula xii signorum, in qua reperiuntur
dignitates omnium planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4428 ♦ ♦ *
Di Visio signorum zodiaci, et planetarum.
MS au Brilish Muséum (fonds Harley).
4426 ♦ * ♦
De XII signis zodiaci et Lunae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4427 ♦ * ♦
De virtutibus signorum, cum Luna fuerit
cum lis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4428 ♦ ♦ *
De sexu signorum, et de eifectu Lunae in
quolibet signo.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4429 * ♦ *
Traité des douze signes du firmament,
pour sçavoir quant li Lune passe parmi, à
quoi elle est boine ou maie.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris
(aux MSS latins, n» 7351 anc, 3«).
4430 * * ♦
Astrologicum, in quo de planetis, qui
scilicet eorum sint.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4431 * ♦ *
Tractatus astrologicus de existentia plane-
tarum in angulis, et cum variis aliis hujus-
modi tractatibus valde subtilibus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4432 * * *
Directorium planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
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RENAISSANCE AYANT L IMPRIMERIE.
749
4453 ♦ * *
Adnotationes breviculae de planetis.
M S au British Muséum (fonds Harley).
4454 ♦ * *
Tractatus astrologicus de planetis.
MS.
« GLm, im, p. SKI, D« 8751
4455 ♦ * *
Qantitates et magnitudines planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversitë d*Oxford.
4456 ♦ * *
Tabula de dignitatibus planetarum.
M S à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
4457 ♦ ♦ *
Of the essential dignities and nature of
the planets.
MS à la Bibl. de TUnirersité d^Oxford.
4458 * ♦ *
De planetis quaedam.
MS à la Bibl. de Bâle.
4459 * ♦ *
De planetis vu nonnulla.
MS à la Bibl. de BÂle.
4440 ♦ * ♦
De planetis sive contestationibus tractatus.
MS à la Bibl. de BÂlc.
4441 ♦ * ♦
Judicia planetarum.
MS à la Bibl. de BÂle.
4444 * ♦ *
De naturis planetarum.
MS à la Bibl. de I^Université d^Oxford.
4445 * ♦ *
De natura, motibus et effectibus plane-
tarum.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
4444 * ♦ ♦
De naturis et complexionibus vu plane-
tarum.
MS à la Bibl. de TUniversitë d'Oxford.
Le commencement incomplet.
444n ♦ ♦ ♦
Introductorium de effectibus planetarum.
MS i la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4446 ♦ ♦ ♦
Liber de fructibus planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4447 * * *
Dénatura septem planetarum; de signis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4448 * ♦ ♦
Tractatus de naturis planetarum.
MS du XIV* siècle au British Muséum (fonds
Harley).
4449 ♦ ♦ ♦
Tractatus de virtutibus septem planetarum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4450 ♦ ♦ ♦
Scholium de potestate planetarum et
signorum et de formis eorum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
44K1 * ♦ *
De viribus planetarum et revolutionibus
annorum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
44K« ♦ * ♦
De operatione planetarum in mundo.
MS du XIV* siècle au British Muséum (fonds
Harley).
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750
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4455 ♦ * *
Tabula de potestatibus planetarum in xii
signis.
MS à la Bibl. de FUDiversité d'Oxford.
4454 * ♦ ♦
Fortitudines planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4455 ♦ ♦ ♦
Tabula fortitudinum et infortitudinum
planetarum.
MS au Trinily Collage de Dublin.
4456 * ♦ ♦
Van den Facien der Planeten.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4457 * ♦ ♦
Tabula ad sciendum, quis planeta demi-
netur omni membre signorum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4458 * * ♦
A note to know what signe and planet
raigneth both at once.
MS à la Bibl. de PUniversitc d'Oxford.
4459 ♦ ♦ ♦
Versus de planetis et signis. [En latin et
en allemand.]
MS au British Muséum.
4460 ♦ * *
Tabula ad inveniendum dignitates plane-
tarum in signis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4461 * ♦ ♦
Planeten-Bûchlein von den 4 Elementen,
7 Planeten, 12 Zeichen des Himmels und des
Himmelslauf.
MS à la Bibl. de Bêle.
4462 * ♦ ♦
Bûchlein der iv Elementen, vu Planeten,
XII Zeichen des Himmels.
MS à la Bibl. de BÂle.
4465 * * *
Tractatus de directionibus planetarum et
eorum aspectibus.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4464 ♦ * *
Tractatus de directione significatoris.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4465 * * *
What is direction and how manifold.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4466 ♦ ♦ ♦
A treatise of direction, significators, pro-
mittors.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4467 * * ♦
De positione planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4468 ♦ ♦ *
De septem planetis, xii signis et xxvui
mansionibus Lunae in xxviii constellatio-
nibus; ubi multaevoces arabicae exponun-
tur.
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4469 ♦ * ♦
Tabula aspectuum planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4470 ♦ ♦ *
Astrologica quaedam de aspectibus plane-
tarum ; item astronomica.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
75!
4471 * ♦ *
De natura planetarum et eorum aspec-
tibus.
MS à la Bibl. de T Université d*Oxford.
4475 ♦ ♦ ♦
De planetarum constellationibus tractatus.
MS à la Bibl. Norfollc du Gresham Collège de
Londres.
4475 ♦ * *
Varii aspectus planetarum, versibus des-
cripti.
MS à la Bibl. de TUniversité de Gand.
4474 ♦ * ♦
Liber de imaginibus coeli et signis plane-
tarum ; accedunt figurae.
MS du X1V« siècle h la Bibl. nationale de Paris.
4478 ♦ ♦ *
De significationibus planetarum, de cogni-
tione et de inlerrogationibus.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4476 JERGIS == GERGIVS =r ZERGIUS
De significatione planetarum in duodecim
domibus.
Fait partie du Recueil n« 751 : 4«, Venetiis,
1509. (Voir ce n*.)
Des MSS de cet ouvrage se trouvent à la Bibl. natio-
nale de Paris et à la Bibl. impériale de Vienne (copie
intitulée : De signiQcatlone planetarum in nativitatibus).
4477 ♦ ♦ ♦
De dominiis planetarum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4478 ♦ ♦ *
Alphabetum secundum de significatio-
nibus ac proprietatibus planetarum, et de
eorum figuris, et rerum qualitatibus.
MS à la Bibl. de l'Université d*Oxford.
4479 ♦ ♦ ♦
De planetis; de xn domibus.
MS h la Bibl. de PUnivcrsité d'Oxford.
4480 * * ♦
Tractatus de significationibus planetarum.
MS au British Muséum (fonds Harley) et au
Trinity Collège de Dublin.
4481 * * *
A treatise of the nature of the planets, of
the houses.
MS.
- CLm, 4607. p. 25t, no 8753.
4483 ♦ * ♦
Liber de planetis in domibus.
MS du XV* siècle à la Bibl. de TUniversité de
Gand.
4483 ♦ ♦ ♦
De significatione planetarum.
MS du XV« siècle h la Bibl. impériale de Vienne.
4484 ♦ ♦ ♦
Tabula de fortitudinibus planetarum in
signis, adjecta expositione.
MS du XV' siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4485 . ♦ ♦ ♦
De horis planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford et au
Britisb Muséum (fonds Harley).
4486 * ♦ ♦
Tabula horaria planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4487 * * *
Tabula ad sciendum quis planetarum
régnât in qualibet hora diei.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
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752
SECTION If. ASTROLOGIE.
4488 * * *
Tabulae ad sciendum , quis planeta donii-
netur omni hora cujuslibet diei.
MS à la Bibl. de rUnivcrsîté d'Oxford.
4489 ♦ ♦ ♦
Tabula regni planetarum singulis horis
diei et noctis.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
4490 * ♦ *
Tabulae ad sciendum quis planeta regnet
in qualibet hora inaequali diei et noctis.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
4491 ♦ * *
De horis planetarum pro itinere incipîendo.
MS a la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
4492 * ♦ ♦
Tabula ad sciendum quis planeta regnet
in qualibet hora, incipiendo diem ab ortu
Solis.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4495 * ♦ *
De methodo juxta quam septem planetae
septem diebus septimanae dominari dicun-
tur.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
4494 * ♦ ♦
De planetarum, qui annos et menses
regunt, in homines vi et potestate.
MS du XIV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
449» ♦ * *
The kalendar of the principles of earthly
planets.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4496 ♦ ♦ ♦
De septem planetis, et eorum influentiis,
et mansionibus Lunae, et nominum earum
explicatio.
MS a la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4497 * * ♦
Aspectus planetarum cum Luna, in omni-
bus signis, in cunctis negotiis.
MS à la Bibl. de l'Université d*Oxford.
4498 * * *
Tractatus de planetis et cometis ad rem
astrologicam facientibus.
MS du XV* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4499 ♦ ♦ *
Capita Jovis, Solis, Martis, Veneris, et
Mercurij.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4500 * * ♦
Liber in narratione Saturni, quid accedit
ex mutatione sua a signo in signum.
MS du XV« siècle à la Bibl. de l'Université de
Gand.
4501 BALEMYI^CE]
De sigillis planetarum.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4802 * * *
Tractatus astrologicus de conjunctura
probabili ex coeli positione juxta verislmilem
Graecorum doctrinam, et etiam Arabum dicta
quae cum Graecis censentur consentanea.
MS à la BibL du Vatican.
4505 * * *
De receptionibuset conjunctionibus plane-
tarum.
M S du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4504 * * *
Variae prognosticationes ex planetarum
conjunctionibus deductae.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4505 * * ♦
Introductio de planetarum conjunctioni-
bus, et annorum revolutionibus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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UENAISSANCË AVANT L niPUIMEUlË.
:53
4»OC ♦ * *
De eclipsibus, illarumque significalioni-
bus.
MS du XV" siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4i;07 * ♦ *
Judicium unius eclipsis solaris,
MS à lj Bibl. de l'Uni vcrsilc de Cambridge.
4Î508 ♦ ♦ ♦
De aspeclibus Lunae et aliorum planeia-
rum.
MS à la Bibl. de PUnivcrsilé d'Oxford.
Poème.
4509 * ♦ ♦
Monila goorgica liabila ad Lunam ralione.
MS à lu Bibl. de lUnivcrsilc d'Oxford.
41$I0 ♦ ♦ *
De cursu Lunae, cum figura domorum.
MS à la Bibl. de rUnivcrsilc d*Oxford.
4|$li * ♦ ♦
Tractatus de Luna.
JUS à la Bibl. de l'Univcrsilé d'Oxford.
4»I2 ♦ * ♦
De numeris linealibus, superfieialibus et
solidis; parvum experimenlum de Luna.
MS à la Bibl. de l'Universilé d'Oxford.
4UI3 ♦ ♦ *
Liber de significationibus Lunae.
MS du XIV' siècle à la Bibl ualionale de Paris.
ÂU4 * * *
Noticiae aslrologicae de phasibus Lunae.
MS du Xll« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4U1» ♦ * *
Mansiones Lunae cum aliis.
MS à la Bibl. de FUnivcrsilc d'Oxford.
4510 * ♦ ♦
De xxviii. mansionibus Lunae liber.
MvS à la Bibl. de rUiiiversilé d'Oxford.
Traduction.
Astrologisches Bûchlein ùber die 28 Man-
sionen (par /. llavtlieb),
MS du XV« siècle à h Bibl. impériale de Vienne.
4ui7 ♦ ♦ ♦
Sphaera Pythagorae ad inquirendam
reruni veritateni aflirmative et négative,
secundum numeruni et scripsuni, et secun-
dum aetalem Lunae.
M S du XIV' siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4518 * ♦ ♦
De vltiis Lunae.
MS du XV' siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4519 ♦ ♦ *
De effectibus et influcntia Lunae in xii
signis.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
4520 ♦ ♦ ♦
De lunationibus, sive effectibus Lunae
secundum dies aetatis.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4521 ♦ ♦ ♦
Tractatus de effectu Lunae dum fuerit in
diversis signis Krmamenti.
MS au Brilisli Muséum.
4522 * ♦ ♦
De Lunae et astrorum inlluentiis.
MS à la Bibl. de Bouen.
4525 ♦ * ♦
Lunae disposilio in electionibus.
MS du XV' siècle à la Bibl. nationale de Paris.
93
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751
SECTION II. — ASTttOLOCIE.
4824 ♦ ♦ ♦
Traclatus de electionibus per cursum
Lunae in divei*sis signis.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
4^rô * * ♦
De observatione Lunae et quae cavcnda.
AIS à la Bibl. de lUiiivcrsilé d'Oxford.
4iJ2G ♦ * *
States Lunae rcbus gerendis idoneae.
MS à la Bibl. de rUiiiversilc d'Oxford.
4827 * * ♦
Traduction.
Somniorum cventus juxta aetates Lunae.
[En Saxon.]
AÏS à la Bibl. de I Université d'Oxford.
4828 * * ♦
Tractatus de naturis stellaruin fixarum.
MS du coiniiienccnicnl du XV" siècle n la Bibl.
nationale de Paris.
4829 * * ♦
De natura stellarum fixarum seeundum
senlentiam Ploletnaei.
MS h la Bibl. de rUniversîtc d'Oxford.
4830 * ♦ *
De qualitatibus stellarum.
MS à la Bibl. Norfolk du Grcsham Collège de
Londres.
4831 ♦ ♦ *
A table of the number and names of the
fix'd stars, and the natures of them agréable
to the planels.
MS à la Bibl. de rUnivcrsitc d'Oxford.
4832 ♦ * ♦
De signis stellarum in viii. sphaera, cum
aliis tractatibus astronomicis.
MS.
« CLm, 1697, p. 388, n« 9948.
4833 * * *
De prognostis stellarum.
MS du XV« >iccle à la Bibl. rovale de Bruxelles.
4834 * * *
De cometis, quid sint et quid significant,
seeundum varias opiniones : cum variis
excerptis ex Cicérone, Augustino, Josepho.
MS nu Brilisli Muséum (fonds Colton).
4838 * * ♦
De syderum ratione opusculum; in fine
paucula sunt de cometis, ventis, iride, et
stellis cadentibus.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
4836 ♦ ♦ ♦
Traclatus notabilis de significatione come-
tarum.
MS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
NATIVITÉS ET HOROSCOPES.
4837 * * ♦
Libellus de nativitatibus.
MS peul-ôlrc du XII* siècle à la Bibl. nationale
de Paris.
4838 ♦ ♦ ♦
Libellus de nativitatibus.
5IS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4859 ♦ * ♦
Capitula stellarum sive de nativitatibus,
modo Almanzori tanquam authori tribuun-
tur, modo cuidam astrologo filio Abenezrae.
MS du XIV^ siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4840 * ♦ ♦
Tractatus de nativitatibus.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
i84i * * ♦
Descriptio quarumdam constellationum et
pianetarum quantum ad eorumdem proprie-
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IIENAISSÂNCE AYANT L IMPRINEIUE.
755
tates et hominum nativitates; accedunt figu- 4551
rae.
MS du X1V« siècle à la Bibl. ualîonalo de Paris.
4542 ♦ ♦ ♦
ïractatus de nativitatibus et revolutio-
nibus.
MS du XV*' siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4545 * ♦ ♦
Tractatus de astrologia, et de nativitatibus.
MS à la Bibl. de rUnivcrsito d'Oxford.
4544 ♦ ♦ ♦
Tractatus brevis de nativitatibus.
MS h la Bibl. de rUniversitc d'Oxford.
4645 ♦ ♦ *
De nativitatibus.
MS à la Bibl. de FUnivcrsilc d'Oxford et au
British Muséum.
454G * ♦ ♦
Tractatus de nativitate.
MS à ta Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
4547 * * ♦
De nativitatibus sub unoquoque signo
zodiaci, in singuiis mensibus.
MS au British Muséum.
454tt ♦ ♦ *
Scientia nativitatum, secundum horas diei
et noctis, et demansionibus Lunae secundum
easdem.
MS au British Muséum (fonds Cotton).
4549 * ♦ ♦
Opusculum de perfectione annorum mun-
di et nativitatum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4550 ♦ ♦ *
Tractatus de revolutionibus annorum.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
De hora revolutionis anni natalis.
MS au British Muséum (fonds llarley).
4552 JOANPIES DE ESTI?1DE.
De revolutionibus annorum.
MS à la Bibl. de Bàlc (2 copies, dont une sous le
simple nom de Joannes).
4555 ♦ ♦ ♦
Judicium de nativitatibus.
MS à la Bibl. Norfolk du Grcsham Collège de
Londres.
4554 ♦ * ♦
Judicium nativitatis juxta Ptolemaeum
docte explicatum.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4555 * ♦ ♦
Astrology with the calculation of a nat-
ivity.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
455G ♦ * ♦
Trutina Hermetis pro calculatione nativi-
tatum.
MS du XV« siècle h la Bibl. de rUnivcrsité de
Cambridge.
4557 ♦ ♦ ♦
De nativitatibus puerorum secundum
Solem.
MS du XV« siècle h la Bibl. royale de Bruxelles.
4558 ♦ ♦ *
Tractatus de duodecim domibus coeli.
MS du XIV* siècle à la Bibl. nationale de Paris
el à celle de l'Université d'Oxford.
Dans ces deux bibliothèques l'ouvrage est incomplet.
4559 * ♦ ♦
Tractatus de duodecim domibus coeli, ex
diversis authoribus concinnatus.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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756
SECTION II. ASTROLOGIE.
4860 ♦ ♦ *
Opusculum de duodecim domibus coeli.
MS du XV« siècle n In Bibl. nalionnlc de Paris.
La Un manque.
4561 * * ♦
Quaestiones de duodecim domibus coeli.
MS du XV« siècle à la BibL nationale de Paris.
4tt02 ♦ ♦ *
Des douze maisons du ciel.
MS du XV« siècle h la Bibl. nalîonalc de Paris
(aux MSS latins n<* 7445 a ne , U<»).
4305 SKATON, T.
De XII domibus et suis quaestionibus.
MS à la Bibl. de rUnivcrsitc d'Oxford.
4364 ♦ ♦ ♦
De domibus planetarum.
MS à la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
4363 * * ♦
The signification of the xii. houses; A
table of ail the qualities of the 16 figures; Of
the truth and profit of astrology and geom-
ancy; The geomantical figures attributed
to the fixed stars in the viii th. sphère.
MS à la Bibl. de l'Univcrsilc d'Oxford.
4366 * ♦ *
Liber aequationum domorum ad quemli-
bet gradumascendentiszodiaci super sexage-
simam unius gradus sine falsitate, atqui
solae domorum figurae per tabulas expansas
minio descriplae sunt, tabulis ipsis aequa-
tionum non additis.
MS h la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
4367 * ♦ *
Potestates domorum septem planetarum.
MS à la Bibl. de l'Universilé d'Oxford.
4368 ♦ * ♦
De esse Solis in domibus planetarum.
MSà la Bibl. de l'Univcrsilc de Cambri(l<;e.
43C0 * * ♦
De modo erectionis figurarum in domibus.
.MS au Brilish Muséum (fonds Harlcy).
4370 KILLIIMGWORTH, J. =
RYLIMGWOKTH, J.
Tabula compléta xii domorum, ad latitu- ,
dinem 51 gr. et 30 minutorum.
MS à la Bibl. de l'Univcrsilc d'Oxford.
4371 * ♦ ♦
Tabula domorum ad latitudinem 51 grad.
et 56 minutorum.
MS à la Bibl. de l'Univcrsilc d'Oxford.
4372 ♦ ♦ *
Tabula de aequatione domorum pro
exemple posita.
MS n la Bibl. de l'Univcrsilc d'Oxford.
4373 * ♦ ♦
Tabulae aequationis domorum ad meri-
diem Oxoniae, cum canone.
MS à la Bibl. de l'Univcrsilc d'Oxford.
4374 ♦ ♦ *
Tabula de significationibus domorum.
MS h la Bibl. de l'Universilé d'Oxford.
4373 ♦ ♦ ♦
Liber electionum secretorum superiorum.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4376 * ♦ ♦
Capitulum de electionibus particularibus.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
Le comnieucemenl manque.
4377 ♦ ♦ ♦
Liber de electionibus.
MS du XIV« siècle au Brilish Muscuui (foiitls
llarloy).
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMERIE.
757
4878 ♦ * ♦
Tabulae electionis temporum ad sciendum
quis gradus ascendit in latitudine 51. gra-
duum et oO. minutorum, quanta est univer-
sitatis Oxoniensis.
MS à la Bibl. de J*Unîvcrsitc d*Oxfonl.
4879 ♦ ♦ *
De XXXII. diebus periculosis.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4880 * ♦ ♦
Capitula dierum quando non oportet nec
vindemiare, nec seminare, nec boves vel
equos domare, nec sponsam ducere.
MS h la Bibl. de rUnivcrsilé d'Oxford.
4681 * * ♦
A treatise of times to be chosen, after
aslronomy.
MS.
= Cl-in, 101)7, p. 231, n« 8771.
4^82 ♦ ♦ *
Astrological advice, if thow wylt takc thei
jornay to do any Ihyng.
MSaii Brilish Muséum (2 copies, au fonds llarloy).
4883 * ♦ ♦
Tractatus de varia et multiformi sphaera
seeundum Chaldaeos, et horoscopiis.
MS à la Bibl. laurenliana de Florence.
4884 ♦ ♦ ♦
Horoscoporum liber.
MS à In Bibl. nationale de Paris (fonils St. Ger-
main).
4588 ♦ ♦ ♦
Scheinata astrologica.
MS au Trinity Collège de Dublin.
418G * ♦ *
Modus erigendi thema coelcste.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
1887 ♦ ♦ *
Oratio superslitiosa, dicenda antc calcula-
rionem alieujus spere.
.MS au Brilisb Muséum (fonds Harley).
4888 WALTER, J.
Modus domificandi per tabulas factas ad
meridiem Oxoniae.
MS h la Bibl. de rUniversitc d'Oxford (2 copies,
dont une a pour titre : Tabula ad domificandum
pro singulis domibus).
4889 ♦ ♦ ♦
Tractatus de ascendente.
MS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4890 ♦ ♦ *
Tractatus de ascensionibus signorum.
MS à la Bibl. de rUuiversilc d'Oxford.
4891 ♦ ♦ ♦
Tabulae ascensiouuni ad domificandum
pro figura judiciali ad quodcunque teinpus.
MS a la Bibl. de rUiiivrrsilé d'Oxford.
4892 ♦ ♦ ♦
Of tlie horoscope, ascendent or first house,
bening the chief hylege in Ihe genesis; Of
the other bouses, etc.
MS à lu Bibl. de l'Université d'Oxford.
4895 * ♦ ♦
De investigatione verae ascensionis pro
tempore nativitatis alieujus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4894 ♦ ♦ ♦
Significationes planetarum : seu tractatus
parvus de ascensionibus septem planetarum.
MSau British Muséum (fonds Hnriey).
4898 ♦ * ♦
Tractatus de ascensionibus septem plane-
tarum.
MS.
« cLiiî, iwn, p. 2;n, n« nm.
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758
SECTION II. ASTROLOGIE.
459G SUTORIUS, Joarnes Padlis.
Prognosticon theologo-aslronomicum de
Mahumele.
lus à la Bibl. du Vatican.
4rf97 ♦ ♦ *
Discursus astrologicus super quadam geni-
tura.
MS à la Bibl. du Vatican.
4508 ♦ ♦ ♦
JoannisducisBurgundiae, anno 1371 nati,
thema genethliacum.
MS du XV« siècle à la Dibl. nationale de Paris.
4599 * * ♦
Thema genethliaticum Sinionis de Boës-
mare.
MS du XV* siècle h la Bibl. nationale de Paris.
4600 * * ♦
Prognostica pro anno Joannis, Borbonii
et Arverniae ducis, quinquagesimo.
MSdu XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4601 ♦ ♦ ♦
Nativité d'une fille suivant les règles astro-
logiques.
MS à la Bibl. de TArsenal à Paris.
4002 ♦ ♦ ♦
Calculus nativitatis.
MS à la Bibl. de rUnivcrsitc d'Oxford.
4603 ♦ ♦ ♦
Horoscopium in horam electionis novi
régis Bohemorum.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
ASTROLOGIE APPLIQU^.E A LA MÈTËOHOLOGIK,
A L'ANTHROPOLOGIE ET A LA MÉDECINE.
4604 ♦ ♦ ♦
Prognosticationes de futuris tempesta-
tibus.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4605 ♦ ♦ *
Prognosticationes de variis coeli tempes-
tatibus, pluviis scilicet, ventis.
MS du XIV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4606 ♦ * ♦
Observations astrologiques touchant l'agri-
culture.
MS h la Bibl. nationale de Paris (fonds St. Ger-
main).
4607 GOKWICUS.
De tempestatum praesagiis, et primo de
praesagiis a Sole sumptis 171.
MS à la Bibl. de TUniversité d^Oxford.
4608 GUILLËLMUS NF.RLE.
De temperie aeris prognosticanda, et de
temperie aeris oxoniensis pro septennio.
MS h la Bibl. de l'Université d Oxford.
4609 ♦ ♦ ♦
Prognostica tempestatum a Luna desumpta.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4610'' ♦ * ♦
Liber fratris perscrutatoris de impressio-
nibus aeris.
MS au British Muséum (fonds Harlcy).
4611 * ♦ ♦
Prognosticae consideratione nubium ,
ignium, aquarum, montium, arborum,
avium, pecorum, vermium, et ciborum.
MSau Brilish Muséum (fonds llarley).
Ouvrage en vrrs, avec des notes en prose, pi-élen-
duemcnl composé au X« siècle.
4612 * ♦ ♦
De praesagio futurae constitutionis acreae.
MS au Britisli Muséum (fonds flarley).
4615 * * *
De applicationibus astrologicis ad corpus
humanum et passiones.
MS du XV* siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
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HENAISSANCE AVANT L IMPHIMElUli:.
7Ô9
4GI4 * * *
Uber den [Der] Einfluss dcr Gestirne.
MS du XV« îiiccloà la Bibl. impériale de ViiMinc.
4615 ♦ ♦ ♦
Der Gestirne Eintluss auf den Menschen.
MS du XV« siècle h la Bibl. royale de Munich.
4Ci6 ♦ ♦ ♦
Les dominations des sept planètes en
corps humain et leurs maladies.
MS du XV« siècle h la Bibl. nalioiiale de Paris
(aux MSS laliiis, n« 7516 anc, 18*).
4617 * * *
Libellus de varietatibus naturae humanae,
ex cursu planetarum et signorum etfectibus
cognoscendis.
MS du XV" siècle à la Bibl. ualionale de Paris.
4618 ♦ ♦ ♦
De dispositlone hominis secundum plane-
tam sub quo nascitur.
MS à la Bibl. de rUniversitc d'Oxford.
4619 ♦ ♦ *
Vera tabula planetarum commonstrans in
qua parte hominis dominantur.
MS au Brilish Muscuui (fonds IJarlcy).
4620 * * *
De constellationibus virorum et faemina-
rum.
MS à la Bibl. de rUoivcrsilc d'Oxford.
4621 * ♦ ♦
De planetis, et signis zodiaci, et de virtu-
tibus eorum super corpore humano.
MSau British Muséum.
4622 * ♦ *
Treatise on the complexions of men, and
nature of the planets.
MS au Brilisb Muséum.
4625 * ♦ ♦
A rude sketch of a naked man standing,
and affected in the proper parts by the sev-
eral signs of the zodiac, expressed by sym-
bolical figures.
MS au British Muséum (fonds Harhy).
4624 * ♦ *
The significacion of evere man, after the
fegurs, and the planetts; of the statur, the
colur, and the tokins, and qwat disposicion
or craft he is most disposid to»
MS au British Muséum (fonds fJarloy).
462» ♦ ♦ ♦
De proprietatibus viri et feminae et vi
signorum zodiaci.
MS du XV« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4626 ♦ * ♦
De fato puerorum recens natorum secun-
dum Lunam.
MS à la Bibl. de PUnivcrsité de Cambridge.
4627 * * *
Of the nature of the planets, and in what
manner a child is formed in his mothers
womb thro the opération of the vu planets.
MS.
= CLm, 1697, p. 255, no 8931.
4628 * ♦ *
Of the berthe of man, by the xii signes.
MS à la Bibl. de TUniversilc d'Oxford.
En viril ai glais [old Euglish].
4629 * * *
Tractatus de tempore pharmacandi.
MS du XV« siècle k la Bibl. nationale de Paris.
4650 ♦ * ♦
Imagines médicinales duodecim signorum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
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760
SECTION II. ASTKOLOGIE.
4651 ♦ * ♦
De judiciis aslrorum ad mcdicinam pcrti-
nentibus.
BIS du XV« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4652 * * *
Elecliones médicinales secundum regulam
astrologoruin.
BIS du XV« siècle a la Bibl. nationale de Paris.
4655 * * ♦
Tractatus astronomiae medicinae referens.
BIS du XIV« siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
4654 * ♦ ♦
A treatise of physick astrologically
handied.
MS à la Bibl. de rUnivcrsilc d'Oxford.
En vieil anglais [old English].
4655 ♦ ♦ ♦
A short treatise of astrological physick.
MS à la Bibl. de J'Univcrsilé d'Oxford.
4656 SEATOIM, T.
A treatise of astrological physick.
BIS h la Bibl. de TUniversilé d'Oxford.
4657 * * ♦
Tractatus introductorius ad judicia astro-
nomiae, quantum pertinet ad medicum
introducendum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4658 * * *
Secretum philosophorum, continens mul-
ta medico-astrologica.
B|S à la Bibl. de TUnivcrsité d'Oxford.
4659 * ♦ *
Descriptio sphaerae, aliaque miscellanea
medicinae et astroiogiae.
MS à la BibJ. de l'Université d*Oxford.
4640 ♦ ♦ ♦
Judgement upon questions relating to
health.
BIS à la Bibl. de l'Universilc d'Oxford.
4641 ♦ * ♦
Astrologo mcdica nonnulla.
BIS à la Bibl. de l'Uiiiversilé d'Oxford.
4642 ♦ ♦ *
Tractatus varii de re medica et astrologica.
MS a la Bibl. de l'Uiiiversilé d'Oxford.
4645 * ♦ ♦
Astronomica quaedam et medica.
MS à la Bibl. de l'Universilc d'Oxford.
Écrit en leUies saxon .tes.
4644 ♦ ♦ ♦
A book of astrology and medicines, witli
a catalogue of simples.
MS à la Bibl. de FUniversilé d'Oxford.
4645 * ♦ *
Médical receipts; De signis zodiacî; Regi-
minis sanitatis Salernitani versus quinqua-
ginta sex priores.
MS du XV*" siècle au British Bluscum.
4646 ♦ * *
Medicinisch-astrologischer Tractât.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4647 * * ♦
Miscellanea et adversaria, astrologica
medica, juridica. [En Islandais.]
MS du XV® siècle au Britisb Muséum (fonds
llarley).
4648 * ♦ ♦
Excerpta de morbis, ex loco Lunae initio
morbi.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
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RENAISSANCE AVANT L IMPRIMEUIE.
761
4649 ♦ ♦ ♦
Consideratîo aetatum Lunae in aegris.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4650 * * ♦
Tabula dieiiim utilium ad sanguinis emis-
sionem, purgationem, vomitum, et fragmenta
genethliaca, et medico-astrologica.
MS à la Bibl. laureutiana de Florence.
4651 ♦ ♦ *
Versus de phlebotomia et complexione
signorum.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
4652 ♦ ♦ ♦
Tabula ad judicandum de tempore phlebo-
tomiae, de regno planetarum diurno et
nocturno, de aetate et loco Lunae, et bissexto,
horologio manuali.
MS à la Bibl. de FUniversité d'Oxford.
4655 ♦ * ♦ '
Astrologia et minutio sanguinis.
MS du XV« siècle à la Bibl. du Monastère de
St.-Gall.
4654 ♦ ♦ ♦
An old english calendar, with other useful
tables and large directions for blood-letting.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
4655 * ♦ *
Observationes astronomicae, et characteres
ad curandos morbos, et alia.
MS.
= CLm, 4687, p. 92, n» 3685.
4656 ♦ * ♦
Remédies for many diseases with some
things astrological.
MS.
= CLm, 1697, p. 254, n« 8894.
4657 ♦ * ♦
Tractatus astrologicus de divinando exitu
morborum e positionibus Lunae et de
sphaera Pythagorae.
MS du XII* siècle h la Bibi. impériale de Vienne.
4658 * ♦ *
Astronomica quaedam, et controversiae
de jejunio.
MS.
= CLm, 4697, p. 51, n« 965.
4659 ♦ ♦ ♦
. Prognostica de partu. [En Saxon.]
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Manuscrit de la main de Junius.
4660 ♦ ♦ ♦
De urina non visa, et concordantia astro-
logiae et medicinae.
MS à la Bibl. Norfolk du Gresham Collège de
Londres.
4661 * ♦ *
An ancient english tract of astronomy and
astrology ; with the doctrine of urines ; and
a large collection ofrulesand receipts méd-
icinal and chirurgical.
MS.
-= CLm, 4697, p. 209, n* 6802.
4662 * * *
Hiscellanea de physiognomia, urinis, et
astronomia.
MS.
= CLm, 1697, p. 2i4. n* 6937.
ASTROLOGIE AU POINT DE VUE DES SECRETS,
DR LA MAGIE ET DE LA GÉOMANCIE.
4665 ♦ ♦ *
Liber de intentionibus secretorum astro-
nomiae.
MS du X1V« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
96
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762
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4664 * * *
Tractatus de secretis astronomiae.
MS à Ja Bibl. de PUniversité d'Oxford.
4665 ♦ ♦ *
Libellas de intentionibus secretorum astro-
nomiae.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford et au
Trloity Collège de Dublin.
4666 ♦ ♦ ♦
Receipt to ze (see) the secrets of secrets,
and frest and last, as ye may se in planytts,
and in planephiffrcs.
MS au Brltish Muséum (fonds Harley).
4667 ♦ * ♦
Astrological scheme, resolving (for certain)
whythir it is better to remove or to contynew
wher the qwerant do dwell, styll, and whe-
ther they be past dawngar of burnyng of ther
hows, or godws, or not.
MS au Brilish Muséum (fonds Harley).
4668 * * *
Astrological advise, how to win at cards,
or dice.
MS au Britisl) Muséum (fonds Harley).
4669 ♦ ♦ *
Traduction.
Le livre de la magie et astrologie des
anciens^ descouvert et expérimenté par les
auteurs les plus célèbres en cette science
secrette, mise en francois par T. H., avec les
figures nécessoires.
MS au British Muséum (fonds Harley); âiS pages.
4670 * ♦ *
Liber de sculpturis lapidum, per observa-
tionem astronomicam.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4671 * ♦ ♦
De sphaera coeli et xii pretiosis lapidibus.
MS à la Bibl. de l'Université de Cambridge.
4672 * * ♦
De furto, tractatus astrologicus.
MS k la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4675 ♦ ♦ ♦
De furto et re amissa; De bonis immobi-
libus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4674 * * *
De latronis significatore.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
467» ♦ * ♦
Of the XII houses; of the recovery of goods
lost, the forms and qualities that the planets
give in the xii signes.
MS h la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4676 * * ♦
Astrological ruies to discover thefts.
MS.
= CLm, 4697, p. 497, n* 6389.
4677 * * *
Liber astrologicus, geomantiae libellus.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
4678 ♦**
Artis geomanticae et astrologicae tractatus
quinque.
MS du XV< siècle au British Muséum (fonds
Harley).
4679 * ♦ *
Geomantical marks or figures appHed to,
or expressing the celestial signs.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4680 * * ♦
Geomanticae artis ad astronômiam redactae
compilatio.
MS.
» CLm, 469T, p. S45, n» 8486.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
765
OUVRAGES D'ASTROLOGIE GENERALE POSTÉRIEURS A L'USAGE
DE L'IMPRIMERIE.
Ou a placé à la fin de chaque siècle les MSS et les ouvrages imprimés qui s'y rapportent ,
mais dont la date est indécise.
XV* SIÈCLE.
4681 ♦ ♦ *
Planetenbuch.
4% s. I., i468; précédé d'un calendrier par Johan
von Kunsperk [Regiomontamu].
A; s. 1. n. d.
4682 MAFFEUS, Bbubdictus.
Brève compendium de futuris eventibus
rei rusticae, in quo describuntur signa uber-
tatis et penuriae, et remédia noxiis, ac prae-
sagia syderum.
MS du XV* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
4685 GUASCOPfUS, D. F. =
GUASCOIfO, D. F.
Prognosticon astrologicum super princi-
pales partes mundi.
4% [Venellîs], 4i74.
4684 HONIG8PERGER, J. «=
REGIOMOIHTAIHUS, J. » MCLLER, J.
Temporal, natûrlicher Kunst, kurlzer
Begriff von Einfluss der Gestirn, von den
vier Complexionen , Begiment mit Essen,
Schiafen, Baden, etc. mit einem beigelegten
Kalender.
4% Strassburg, i5â8 (des exemplaires portent
IK«9);fîg.
4% Frankfurt a/M., 1568.
Regiomontanus élait mort en 1476.
4685 MONTE REGIO, J. de =
REGIOMOnTA^IUS, J. «= MCLLER, J.
Batio duodecim domorum coeli.
A la suite de ses Tabulae asironomicae quas
▼ulgo resolutas vocant: 4% Norimbergae, 1 556;
4% Norirobergae, i55i; 4% Vittebergae, 1588.
(Voir Sect. VI, art. Tables astronomiques.)
4686 MONTE REGIO, J. db =
REGIOMONTANUS, J. = MtTLLER, J.
Quaestio utrum ex planetarum aspectu
possit astrologus futurum praedicere.
MS à la Bibl. impériale de Vienne (i copies).
4687 REGIOMONTANUS, J. =
MtLLER, J.
Excerpta varia astronomica et astrologica.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
De la main de Regiomontanus,
4688 REGIOMONTANUS, J. ==
MtLLER, J.
Astrologica.
MS à la Bibl. de THôpital de Lincoln.
4689 HEMGARTER, C.
In Quadripartitum Ptolemaei commen-
tarius, ad illustrissimum Joannem, Borbonii
atque Alverniae ducem.
MS h la Bibl. nationale de Paris.
4690 HEMGARTER, C.
Joannis de la Gutte, Ducis Borbonii genc-
ralis, thema genethiiacum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4691 PROLIANUS, C.
Âstrologia seu opusculum de totius orbis
divisione, de sphaera, de planetarum theo-
rica, de dislantiis orbium a centro Terrae.
4% Partbenope, 4477; 44 feuillets non numé-
rotés. — Extrêmement rare.
4699
ALMANSOR ^
PsBODO-ALM ANSOR .
Es spricht der Meyster Almamor : das
man sùlle in den Genner gûten Wein niichter
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76i
SECTION II. ASTROLOGIE.
trinken, und dein Latwerge sol sein dyala-
tenus, dass soltn nùchter essen,
4*, Augspurg, I48i; caractères gothiques,
80 pages. — Excessivement rare.
C*est un calendrier, supposé sous Tinspiration d'Aï-
mansort et accompagné de remarques astrologiques.
Au commencement de chaque mois se trouveni des
règles hygiéniques en prose, suivies d*une autre
instruction hygiénique composée de dix vers. Dans le
calendrier proprement dit, chaque mois porte en tète le
signe du zodiaque en gravure sur bois. A la suite, sur
une page qui fait face à la table des jours de mauvais
présage, ligure une grande image sur bois du corps
humain, avec Tindication des signes zodiacaux qui
gouvernent les différents organes, et des gravures sur
bois des signes planétaires. Vient ensuite un chapitre
« Von den ubrigen Kôren der Hymel >, puis un autre
« Vom dem kalten Magen >, et de nouveaux préceptes
hygiéniques. On compte en tout i4 gravures sur bois.
4695 [PsBODO-ALMAnSOR].
Das ist der Teûtsch Kalender mit den
Figuren.
4*, Augspurg, 1510.
Le texte est celui de Touvrage précédent, mais en
caractères modernes. Les flgures sur bois sont diffé-
rentes : elles sont en général plus grandes et plus nettes.
Il y en a 70, dont 34 grandes et 36 de moindre dimen-
sion.
4694 PAULUS de MIDDELBURGO.
Practica de pravis constellationibus ad
Maximilianum Austriacum.
4% Urbini, 1484.
4695 PAULUS MIDDELBURGIU8 =
PAULUS DE mroDELBURGO.
Prognostici defensio contra J. Barbum.
4», Coloniae, 1484.
4696 PAULUS de MIDDELBURGO.
Epistola apoiogetica.
4*, Lovanii, i484; 24 feuillets en caractères
gothiques.
4697 PAULUS MDDDELBURGIUS =
PAULUS de MIDDELBURGO.
Invectiva in supersticiorum quemdam
astrologorum sortilegum.
i«, Lovanii, s. d.
4698 JOAIHIHES de BRUGIS
Tractatus qui de (varietate) [veritate] astro-
nomie intitulatur.
4% [Antuerpiae, 1503]; i8 feuillets en caractères
gothiques. Sur le titre une figure sur bois
représentant deux hommes sous un arbre, dont
Pun est Fauteur écrivant. Cette édition porte
sur le titre, par suite d'une faute d'impression,
« varietate » au lieu de « veritate •». —
Extrêmement rare; un exemplaire à TObscr-
vatoire de Poulkova.
4«, [Venetiis, iK44]; 47 feuillets, sans chiffres de
pagination ni réclames.
Cet ouvrage a été composé en 1485 au plus tard. Il y
en a une copie manuscrite à la Bibl. royale de Bruxelles
Traduction,
De veritate astrologiae, verdeutscht.
MS à la Bibl. royale de Munich.
4699 JOAPfNES de BRUGIS.
Judicia et prognosticationes.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
4700 LUSCHAU, J. &
LUGHTENBERGER, J.
Reguiae de astrologia.
MS à la Bibl. de TUnivcrsité de Leyde.
4701 JOAI^nES ANGLIGUS »
GADDISDEI^, J.
Summa astrologiae judicialis de acciden-
tibus mundi.
Fol., Venetiis, 1489. — Rare; un exemplaire à
la Bibl. laurentiana de Florence.
470i LEUPOLDUS ducatos Aviteiae
FILI08 s LEUPOLD.
Compilatio de astrorum scientia, decero
continens tractatus.
4«, Âugustac Vindelicorum, 4489; 110 feuillets
dont le dernier blanc, caractères gothiques,
grand nombre de fig. sur bois curieuses et
bien gravées; des presses de E. Ratdolt —
Fort rare; un exemplaire h la Bibl. laurentiana
de Florence*
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
76t(
4>«, Venctiis, i 5S0 ; en caractères gothiques.
11 y a des MSS de cet ouvrage à la Bibl. nationale et
à celle de PArsenal à Paris, à la Bibl. de TUnlTersité
(]*Oxford, à la Bibl. de Leipzig et à la Bibl. impériale
de Vienne.
4703 LEOPOLDUS =: LEUPOLD.
De mutatione aeris.
MS h la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
4704 BONINCONTKIU8, L. =
BUOWIWCONTRO, L.
Opus de revolutionîbus annorum ad
F. Colotium regium consiliarium, liber I.
8», Romac, 1491 ; avec le portrait de Pauteur.
8«, [RoroaC) vers 1505]; avec le portrait de
Tautcur.
Il 7 a an M S de cet ouvrage à la Bibl. nationale de
Paris et un autre à la Bibl. impériale de Vienne.
470» BOniI^GOIHTRnJS, L. =
BUONII^COI^TRO, L.
[Rerum naturalium et divinarum, sive]
De rébus coelestibus aureum opusculum,
ab L.Gaurico recognitum nuper.
4*, Vcnettis, 1526; frontispice orné de bordures,
caractères italiques. — Rare.
4«, Basileae, 1540. C'est seulement dans cette
édition que paraissent les mots entre crochets.
Réimprimé dans les Opéra de L. Gauricus, 5 vol.
4«, Basileac, 1575; voirTol. Il, n<* 15 de Tordre
général.
L'auteur était mort en 1503. Cet ouvrage est un
poème en trois chants, oh il est question de Dieu, des
anges, des démons, des mouvements des planètes et
des influences exercées par ces astres. On y trouve
quelques observations d'éclii ses.
4706 BONINCONTRIUS, L. =
BUOWIWCONTRO, L.
Tractatus astrologicus electionum.
A la suite de POpusculum astrologicum de
J. Schoner, 4», Norimbergae, 1539. (Voir
n* 4815.)
Un MS de cet ouvrage existe à la Bibl. du Vatican.
4707 BONINCOWTBIU8, L. =
BUOWIWCOPITRO, L.
Super Centiloquio Ptolemaé.
MS à la Bibl. laurenliana de Florence.
4708 JOUANPIES db GLOGAYIA =:
JOAIHI^ES DB GLOGOYIA.
Tractatus de revolutionîbus annorum
mundi collectus anno 1491.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
4700 JOHAl^PIES ob GLOGOVIA.
In laudein exeellentissime pulcherrimeque
arlis astrorum, quam vulgato nomine astro-
logiain dicimus persuasio brevis.
MS h la Bibl. Jagellon de Cracovic.
Composé à la fm du XV« siècle.
4710 JOHANIMES de GLOGOVIA.
Interpretacio eorum que almanach vero-
rum motuum planetarum inscribuntur, de
variisque stellarum influxibus, quos in rébus
hujus mundi efticiunt.
MS à la Bibl. Jagellon de Cracovic.
Composé^ la fin du XV* siècle.
4711 ABIOSU8, J. B = ABI08I, G. B.
Dialogus in astrologie defensionem cum
vaticinio a diluvio usque ad Christi annos
1702.
4», Venctiis, 4494; en caractères gothiques, sans
chiffres dn pagination; curieuses fig. sur bois.
— Rare.
Cet ouvrage, dans lequel Tauteur prédit un schisme
de rÉglise catholique, est à Tlndex librorum prohibi-
torum. 11 y en a un MS à la Bibl. de TUniversité d*Ox-
ford.
= Heilbrohmer, Bistoria matheseos universae ; 4o, Lip-
8iae,1742;p.5ia
4712 SANTRITTER, J. L.
De judiciis nativitatum.
4*, Veneliae, 1494.
4715 8AYOIHAROLA, H.
Tractato contra li astrologi in III libri.
4% [Firenze, 1495]; 34 feuillets, une vignette
sur bois au premier.
8*, Vinegia, 1536; caractères gothiques sur deux
colonnes, 38 feuillets numérotés; sous le titre •
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76e
SECTION H. ASTROLOGIE.
Opéra singulare contra air astrologia divina-
trice in corroboratione délia refutatione dcl
y. Pieo de la Mirandoia.
Traductions.
Astrologia confutata, ... confutation der
falschen Astrologei oder abgottischen War-
sagung aus des Himmels und der Gestirnen
Lauff(par r. Erastm),
8*, Schleusingen, 15K7.
Opus eximium adversusdivinatricemastro-
iiomiam in confirmationem confutationis
ejusdem astronomiae praedictionis Joan. Pici
Mirandulae (par T, Boninsegnius [Boninsi-
gno]).
8s Florentiac, 1584 (des exemplaires ont 4582).
— Excessivement rare.
4714 * ♦ ♦
[La grande] Prognostication des labou-
reulx a toujours durant, faicte et composée
par les anciens.
4% Paris, [i495 ?].
8o. Lyon, 4542.
8% Lyon, s. d.
471IS PIGUS HIRAI^DULAE, J. ^
PICO DELLA MIRAPÏDOLA, G.
Disputationes adversus astrologiam divi-
natricem, quibus penitus subnervata corruit.
Fol., Bononiac, 4495.
Fol., Veneliis, 4498; tiré-à-part de ses Opéra.
(Voir no 2344.)
4% Daventriae, 4502; 48 feuillets. - Rare.
Fol., Argentorati, 4504; tiré-i-part de ses Opéra.
(Voir n» 2344.)
FoU Basileae, 4557; id.
Fol., Basileae, 4572; id.
4716 BELLANTIUS, L. 8. =:
BELL API TI, L. 8.
[Astrologiae defensio contra J. Picum
Mirandulam]. Liber de astrologica veritate et
in disputationes J. Pici adversus astrologos
responsiones.
Fol., Bononiae, 4495. — Rare.
Fol., Florentiae, 4498.
Fol., Venetils, 4lk)2.
Fol., Basileae, 4554; titre un peu modifié: De
astrologiae veritate liber quaestionum ; astro*
logiae defensio contra J. Picum Mirandulaoom;
G. Pirovam de astronomiae veritate dialogus
absolutissimus.
4717 GRtNPECK, J.
Aufklaerung der ausserordentKchen Wabr-
zeichen so wàhrend der Dauer des Reichs-
tages am Himmel erschienen sind.
4% s. I. n. d.
4718 PIESnJS, J.
Oraculum de novo saeculo.
4s Florentiae, 4497.
4719 YJBGIUS, Mapoibus =
YEGIO, BlAFFEO
Disceptatio Terrae, Solis et auri; liberque
philalethis et veritatis, necnon de felicitate
et miseria.
Fol., Mediolani, 4497. — Fort rare.
Gel ouvrage n'est peut-être qu'une édition modiûée
de celui du même auteur intitulé : Inter inferion
oorpora, menlionné plus haut, n» 2299.
47i0 ♦ ♦ *
A treatise of astrology.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Composé à la fin du XV* siècle.
4721
SIETHODIU8.
Revelationes.
A\ Basileae, 4498.
4722 ABIOSUS, J. B. = ABIOSI, G. B.
Divinus tractatus terrestrium et celestium
trutina arteni exhibens, ut elementorum
alterationes praecognoscantur et eorum por-
tenta.
4**, s. 1., 4498; sans chiffres de pagination.—
Rare; un exemplaire à la Bibl. marciana de
Venise.
4«, Venetiis, 4499.
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OUVRAGES MODERNES D*ÀSTROLOGIE GÉNÉRALE.
767
47«5 BELLAWTIUS, L. 8. =s
BELLANTI, L. S.
De divinatione per astra.
8%Coloni«e, 1578.
8*, Coloniae, 4580.
L*aatear était mort en 1499.
47M MURNER, T.
Invectiva contra astrologos régi Maximi-
liano, contra Foederatos quos vulgo Sui-
tenses nuncupamus, interitum praedicenles.
i% Argentorati, i499.
Le mot « Soiteoses » désigne des Suisses.
4738 GRANOLLAGHS, B. dk
De la scientia de astrologia.
4% s. 1. n. d.
Ouvrage antérieur à 1500.
4726 HUNZ, J.
Prognostica a stellis sumpta
4«, Vindobonae, s. d. [fin du XV« siècle].
L'auteur est mort en 1503.
47Î7
ADAM, P.
Horologio.
4s s. L n. d.; de la fin du XV« siècle.
Contient un songe, et un discours sur les signes du
zodiaque, les planètes et leurs influences.
4728 POMERIUS, J.
Pronosticata de futuro seculo.
4«, s. 1. n. d. '
Cet ouvrage parait de la 6n du XV* siècle.
4729 NOBELE VENEZIANO.
Libro d'astrologia judiziaria.
MS à la Bibl. de PArsenal à Paris.
4780 FAUSTUS.
De influencia syderum et quaerela parrbi-
siensis pavimenti.
4*, [Parisiis, 1500?]; en caractères gothiques.
4751 PHELOTHEUS, pseodontmb de
PilPHUS, A. = NIFO, A.
Interpretatîo significationum circumvo-
lutionis siderum.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
4752 * ♦ *
Mirabilis liber.
4«, s. 1. n. d. ; en caractères gothiques.
Livre d^asirologie.
XVI« SIÈCLE.
4755 ALIEGRI, F. oi
Tratato di astrologia e delachieromancia.
4*, Venetiis, 4501. — Extrêmement rare.
4754 SGHONHEINTZ, J.
Apologia astrologiae.
4^ Norimbergae, 4 502; en caractères gothiques.
4758 PONTAWU8, J. J. =
PONTAnO, G. G.
Commentariorum in centum Claudii Ptole-
tnaei sententias libri duo.
Fol., [Neapoli], 4512.
4s Basileae, 4531.
Cet auteur éuit mort en 1505.
4756 POnTANUS, J. J. =
POWTAWO, G. G.
Quatenus credendum sit astrologis.
8s Coloniae, 4544.
A la suite du Commentaire de Georgius Trape-
ztmiius sur le Centiloquium de Plolemaeus,
(Voir n» 3644.)
4757 POnTAIfUS, J. J. =
POWTAWO, G. G.
Astrologia proverbialis, aliquot centuriis
concinnata.
8% Francofurtia. V., 4583.
4758 W— , J,.
The true moming star discovered.
MS de 4503 h la Bibl. de TUnlversité d^Oxford.
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7«8
SECTION II. ASTROLOGIE.
4759 GANASSOnUS, P.
Régule de electione et de astrologia.. . ,
con le feste mobile in perpetuo.
4«, Brixîae, 1505; 58 feuillets en caractères
gothiques» fig. sur bois^ — Très rare.
4740 PARRONUS, G.
De astrorum vi fataii hominibus, et specia-
tim alicui nato : ad Henricum VU Angliae
regem adversus détestantes astrologiam judi-
cialcm.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
4741 TRITHEMIUS, J. = TRITHEIM, J.
Wunderbuch von der gôttlichen Magie,
dem Planeten- undGeburtsstunden-Einlluss,
der Signatur der Kraùter, Mineralien, Thiere
und Menschen, dem Universal-Spiritus.
12% Passau, 1506.
-f- Nachdruck.
4742 TO£KLEIl Nomcus, C.
Liber 130 verborum in astrologica scientia
probatorum.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
L*auiear est mort en 1506.
4745 JOAMNES GLOGOYIENSIS =
JOAnnE8 DE GLOGOVIA.
Tractatus preclarissimus in judiciis astro-
rum de mutationibus aeris, caeterisque acci-
dentibus singulis annis evenientibus.
4% Cracovie, 1514.
Publié après la morl de Fauteur, arrivée en 1507.
4744 JOANl^ES DE GLODATIA =
JOAIMINES DE GLOGOVIA.
In scientiam nativitatum.
MS à la Bibl. du Vatican.
4745 JOANNES GLOGAVIEIHSIS =r
JOAIHNES DE GLOGOVIA.
Introductio ad astrologiam judiciariam.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
474G JOANNES DE GLOGAYIA =
JOAI^IHES DE GLOGOVIA.
Tertia pars summae scientiam prognosti-
cationum stellarum continentis. [Astrologia
apotelesmatica seu doctrina de nativitatibus].
MS à la Bibl. impériale de Vienne (3 copies).
Le second titre, entre crochets, est celui de la seconde
copie. Les deux textes sont identiques. Cet ouvrage ne
diffère probablement pas de celui du n<> précédent.
4747 JOAI^PfES DE GLOGOVIA.
Tractatulus ex intencione antiquorum
sapientium in arte et scientia stellarum ex
Guidonis BoiiathU Habenragel, Albumazaer
et aliorum astrologorum.
MS à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
4748 JOANNES NOSCOVIUS =
JOAIHPIES DE l^OSHOV^'.
Astrologicon.
MS à la BibL Jagellon de Cracovie.
Composé en 1507.
4749 PIROVAMUS, G. = PIROVANO, G.
Defensio astronomiae.
Fol., Mediolani, 1507; beaux caractères romains,
fig. sur bois, 72 pages non numérotées. —
Rare.
Réimprimé sous le titre : De astronomiae veritatc
dialogus absolutissimus, à la suite de l'édition
du De astrologica yeritate de L. BeUatUitu,
fol., Basileae, 1554. (Voir n» 4716.)
4750 GRONPECK, J.
Spéculum naturalis coelestiset propheticae
visionis.
Fol., Nurnbergae, 1508; fig.
Traduction.
Spiegel der natûriichen, himmlischen und
prophetischen Sehungen aller Trùbsalen.
4% Legpzyk, 1532; fig. La planche du titre
représente le pape et son église, figurée par un
navire qui s'engloutit dans les flots.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
769
47»t GOIfDISALYUS a TOLEDO, G.
Epistola astrologiae defensiva; liber amicus
medicorum magistri Johannh GanivetU cum
opuscule que celi enarrant propter princi-
pium ejus inscribitur; et cum abbreviatione
Abrahe Aveiieezre de luminaribus et diebus
creticis ; astrologia Ypocralis.
4*, Lugduni, 1508.
=. BdB, V, 4872, 485.
4752 ♦ * ♦
Spéculum astrologorum.
4% Moguntie, 1508; caractères gothiques, fig. sur
bois.
47K5 VESPUCIU8, B.
Qratio laudes prosequens quadrivii ac
praesertim astrologiae.
Fait partie du Recueil n« 750 : fol., Veoeta, 1508;
fol., Veuetiis, 1513. (Voir ce n\)
Fait partie du Recueil n« 755 : fol., Veneliis,
1518 jan.; fol., Venetiis, 1518 jun.; fol., Vene-
tiis, 1531. (Voir ce n».)
47»4 HEPHaCHMAn, J.
Prognostica aliquin barbare practica nun-
cupata, latine donata.
4«, Argentorati, 1509.
47KK TEPIGE8LADS DE CRACOVIA =
YEPfGESLAUS GRACOYIENSIS.
Directiones Solis, directiones Lune, direc-
tîones Saturni; canon generalis effectus
directionum explicans.
MS de 1509 à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
4756 LIEGHTENBERGEH, J. =
LICHTENBEHGER, J.
Auf itzige Zeit gerichtete Prophezeyunge,
vor mehr als 177 Jahren gestellet.
4% s. I., 1689.
Extrait des ouvrages de 7. Uchlenberger, qui éuit
mort en 1510.
47K7 LICHTENSTEIW, P. s
LIECHTENSTEIN, P.
Compendium duodecim domorum coeles-
tium.
Foh,Basi[eae, 1510.
47«8 * * *
Prognostication du ciecle advenir, conte-
nant troys petits traitez.
12», Lyon, 1510.
8% Paris, 1532; en caractères gothiques.
8% Lyon, 1535; en caractères gothiques.
8«, Paris, 1550.
47IS0 THOMAS, B.
De judiciis astrorum.
4% Liptzk, 1511 ; a la suite du Gomputus novus
totius fere astronomiae. (Voir sect. VI, art.
Calendrier.)
4760 BRUDZOW =
ALBERTUS DE BRUDZEWO.
Tabule duodecim domorum celi.
MS à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
Composé en 1511.
4761 JAGOBUS DE SYEPRGZ e=
JAKÔBIE Z SIERPGA.
Canon ad erigendum xu domos per
tabulas directionum.
MS de 1511 à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
4762 FABER BâBBDBOiCBHSis, H.
Tractatus isagogicus in astrologiam judi-
ciariam.
MS à la Bibl. de PUniversité d'Oxford.
Écrit en 1512.
4765 * ♦ *
Dis ist der Cislanus.
Fol., [Bamberg] , s. d. — Excessivement rare.
Les effets de chaque mois sont décrits dans six vers,
imprimés en trois lignes.
4764 N IPHDS, A. = NIFO, A.
Ad apotelesmata Ptokmaei eruditiones.
Fol., Neapolî, 1513; 33 pages imprimées sur deux
colonnes.
4765 VEPfGESLAUS GRAGOTIENSIS.
Introductorium astrologie compendiosum,
editum pro serenissimo principe ac dno dno
97
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^t'mm
770
SECTION II. ASTROLOGIE.
Frederîco illustrîssimi olim principis et dni
dni Casimirae Poloniae régis nato, ad com-
munem studentum utilitatem.
4<>, Gracoviae, 1515.
4766 PIGHIUS, A. s UPIGHIO, A.
Adversus prognosticatoruxn vulgus qui
annuas praedictiones edunt et se astroiogos
mentiuntur, astrologiae defensio.
4% Parisiis, 1518.
4767 ♦ * *
La forza de' pianetti che governano il
monde, quai si chiama la spera.
4% Milano, 1518.
4768 JOANNES GRËMOPfENSIS.
Chronica pianetarum.
MS à la Bibl. ambrosiana de Milao.
4769 SALIUS, G. » SALIO, G.
De nobilitate astrologiae.
Joint au Recueil n* 745 : édition fol., Venetiis,
1519. (Voir ce n\)
4770 SHADEK, N. db
Elecciones pro diebus, quibus venam
incidere, balneari, semina terre mandare,
plantas inserere conveniat ad annum 1S19.
MS à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
4771 DIETEHICH.
Ain Practica oder Weyssagung bescheben
zu Zenng in Granaten 1420.
4«, s. 1., [vers 1520].
477^ MATHIAS DE SGHAMOTULI.
Electiones pro diebus quibus venam inci-
dere, medicinum summere, balneari, semina
terre mandare, plantas inserere, pueros
ablactare conveniat.
MS de 1520 à la Bibl. JagelloQ de Cracovie.
4773 GIRYELLUS, P. = GIRUELO, P.
Apotelesmata astrologiae humanae, hoc
est de mutationibus temporum.
Fol., Compluti, 1521.
L*auteur y répond aux arguments de Pico de la
Mirandula contre Pastrologie. Il y a à la Bibl. de TUni-
versité d*Oxford un extrait manuscrit de cet ouvrage,
intilulé : Ex apotelesmatis astrologiae christianae.
4774 iOANNES db II^DAGINE.
Chiromantia, physiognomia ex aspectu
membrorum hominis, astrologia.
12s [Moguntiae], 1522.
I2s Argentorati, 1531; 130 pages, portrait de
Tauteur.
Fol., Argentorati, 1534; portrait de Tauteur.
12», [Parisiis], 1543.
12», Parisiis, 1547.
La dédicace est de 1522; Tauteur était alors en vie.
477tf iOANNES IFIDAGINIS =
JOAPINES DE INDAGIME.
Introductiones apotelesmaticae in chiro-
mantiam , physiognomiam , complexiones
hominum, astrologiam naturalem, naturas
pianetarum.
8», Sleynhcîm, 1522; flg. et portrait de l'auteur.
Fol., Argentorati, 1522; id.
12% Francofurti, 1522.
18», s. I., 1551 ; portrait de Tauteur.
8% Lugduni, 1582.
8% Uratislaviae, 1603.
8», Argentorati, 1630.
La Bibl. naUonale de Paris possède un MS de cet
ouvrage.
Traductions.
Die Kunst der Chiromantzey, auss Beseh-
ung der Hand-Physiognomey, auss Anblick
des Menschens; natûrlichen Astrologey nach
dem LauiF der Sonnen.
Fol., Strassburg, 1523.
Fûhrung und Anlaitung in die Chiro-
manty, Physiognomy, Astrology, Nativitet-
stellung.
8% Strassburg, 1629.
Astrologia naturalis, ûbersetzt und erklâ-
ret (par /. F. Halbmayer).
8% Strassburg, 1630.
Opisanie z ulozenia znakow zodiacznych
przez chiromacya, phisyognomia powsze-
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OUTRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
771
chno (sic) y astrologia naturalna przetlu-
maczone z Jana Indagine.
8% Warszawie, 1779.
4776 JOAriNGS de INDAGINE.
Proposition astrologique et prognosti-
catioD naturelle.
8o, Pans, 1545.
4777 TORRES, A. G. db
Brève compendio de las alabançoes de ia
astrologia.
4%Toleto, 1524.
4778 SADEGIUS, N. s SHADEK, N. de
Judicium eclipsis Lune sub 31 gradu
Capricorni anno 152S.
MS à la Blbl. Jagelloi de Cracorie.
4779 RA8TALL, J.
Canones astrologie!.
8%Londini, 1525 (?)
4780 TURRELLU8, P. = TURREL, P.
Tractulus de cognoscendis infirmitatibus.
A la suite de son édition de l'ouvrage d'Mkabi-
tiu$, Astrologîae judiciariae principia, 4% Lug-
duni,[15S5]. (Voir n« 3847.)
4781 GAURICU8, L. = GAURICO, L.
Tractatus judicandi conversiones annuas,
sive revolutiones nativitatum.
i\ VeneUis, 1525.
4«, Romae, 1560.
478^ SARZOSUS, F.
Commentarius in aequatorem planeta-
rum hoc est, veros motus ac passiones
in zodiaci decursu contingentes aequatoris
ministerio investigare docet, ex optimis
authorum scriptis.
Fol., Parisiis, 1526.
Fol., Parisiis, 1535.
Fol., Parisiis, 1581.
FoL, Parisiis, 1590.
4783 RAGGIUS Flobentirus.
De astrologia capita II.
MS à la Bibl. laurentiana de Florence.
Dédié à GiOYanni di Medici.
4784 GANDIANO, A.
De astrologia.
MS.
Sort inconnu; i'* moitié du XVI« siècle.
4785 SGHOPP, A
Widerlegung fascher Weissagungen einiger
Kalenderschreiber, die den jûngsten Tag
ausrechnen wollen.
4«, Werniger, 1527.
4786 TURREL, P.
Fatale prévision par les astres et disposi-
tion d'icelle, sur la région de Jupiter, main-
tenant appelée Bourgogne, pour l'an 1529 et
pour plusieurs années subséquentes.
4% Lyon, 1528.
Cet ouvrage donna lieu à une accusaUon de sorcel-
lerie, qui se termina par un acquittement.
4787 BERNER Nobicds, i. ^
WERNER, J.
Canones de mutatione aurae.
Fol., Norimbergae, 1546.
L*auteur, qui était mort en 152S, expose dans cet
ouvrage (p. 15) Teffet des conjonctions de Jupiter et de
Saturne pour refroidir Tatmosphère.
4788 ♦ * *
La pronostication des hommes et des
femmes, de leurs nativités et influence selon
les XII signes de Tan.
S», s. 1., [vers 1530].
Traité d*astrologie judiciaire en prose.
4789 ♦ ♦ ♦
Traité fort notable des proprietez des
jours d'une chascune Lune, extraict de la
grande science et sapience du saige roi Salo-
mon, nouvellement translaté de latin en
françoys.
16% s.!., [vers 1530].
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772
SECTION IL
ASTROLOGIE.
4790 RINGELBERGIUS, J. ï*. =
RINGELBERGH, J. S. van
Astrologicarum institutionum libri III.
8% Parisiis, 1550.
4701 8GHONER, i.
In vigenti octo mansiones Lunae.
coUectanea.
8% Norimbergae, 1850.
4792 LKOEBEL, J.]
Elucidarius von allerhand Geschôpffen
Gottcs, den Engeln, den Himmeln, Gestirn,
Planeten, u. s. w., mit angehencktem
Bauren-Compass.
4", s. 1., [vers 1550]. — Rare.
4% Pranckfurt, 1552. — Très rare.
4% Pranckfurt a. M., 1572. — Rare.
4«, Pranckfurt a. M., 1589; %
Cet ouvrage a été aussi attribué à iV. Pfaldorf,
d'Ingolstadt.
4795 AGRIPPA, H. G.
De incertitudine et vanitate [omnium]
scientiarum [et artium].
4«, Antuerpiae, 1550.
8«, s. l.,1559.
12s s. 1., Iti^-
8% s. 1., 1555; avec portrait. « Editio ab auctore
recognita. »
12», Coloniae, 1584.
16% s. I., 1622.
12s Lugdani Batavorum, 1645.
12%Prancofurti, 1695.
Traduciiont.
Paradoxe sur Tincertitude, vanité et abus
des sciences (par L. T[urqv£t]),
8s Paris, 1582.
12% Paris, 1605.
12s s. 1., 1617.
Sur rincertitude et la vanité des sciences
(par N. Gueudevillé).
5 vol. 8s Leyde, 1726.
4794 AGRIPPA [ab
INETTESHEIM], H. G.
De occulta philosophia {libri très].
8s Antuerpiae et Parisiis, 1551. — Le !«' livre
seulement.
Pol., [Coloniae], 1555; portrait de Tauteur et
nombreuses fig. sur bois. — Rare.
8s Lugduni, [1580].
Il y a à la Bibl. de rArsenal à Paris un MS de
H. C. Agrippa^ qui porte pour litre : De occulta philo-
sophia libri III, et alla opéra super magiam, astrologiam,
philosopbiam occultam.
Traductions,
His fourth book of occult philosophy, of
geomancy, magical éléments of Peter Abatio,
astronomical geomancy, the nature of spirits,
arbatel of magick (par jR. Turner).
4s London, 1655; portrait. — Rare.
La philosophie occulte (par A. Le Vasseur).
2 vol. 8s La Haye, 1727; nombreuses fig.
4795 INIPHUS, A. = PTIFO, A.
De auguriis libri II.
4s Bonouiae, 1551.
8s Basileae, 1554.
4s Marpurgi, 1616. A la suite du De auguriis,
on trouve dans ce volume le De diebus criâcis
du même auteur, et Uraniae divinatriois quoad
astrologiae generalia, édité par A, Goclenius.
Traduction,
Des augures.
8s Lyon, 1546.
16s Paris, 1566.
4796 niPHUS, A. « WIFO, A
Uraniae divinatricis quoad astrologiae
generalia.
4s Marpurgi, 1616; à la suite du De auguris de
cet auteur. (Voir le n^ précédent.)
4797 TURREL, P.
Le période, c'est-à-dire la fin du monde,
contenant la disposition des choses terrestres
par la vertu et influence des corps oélestes.
4s Lyon, 1551.
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OUVRAGES MODERIMES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
775
4708 RINGELBERGIU8, J. F. =
RINGELBERGH, J. S. tar
Astrologiacum geomantia et physionoinia.
A la suite de son ouvrage : Optice, chaos matbe-
maticum, arithmetica ; 8*, Lugduni Batavonim,
1534.
4709 GAURIGU8» L. = GADRIGO, L.
Oratio de laudibus astrologiae.
Dans l'éd. fol., Venetiis, 1^31, du Recueil n^ 755.
(Voir ce n«.)
4800 JOVIAWU8, J.
Commentariorum in Ptoletnaei sententias
libri duo.
8*, Basileae, 1531. — Rare.
4801 * ♦ ♦
Judicium astrologicuin.
MS à rObservatoire de Pouikova.
Composé avant 1532.
480^ CRAMER, J.
Astrologia.
i<>, Norimbergae, 1532.
4803 HESSU8, H. a HESS, H.
Âstrologica.
A**, Norimbergae, 4533.
4804 BRUNFELSIU8, O. =
BRUNniFEL88, O.
De definitionibus et terminis astrologiae
libellus isagogicus.
Fait partie du Recueil n'' 764 : fol., fiasileae,
4533; fol., Basileae, 4554. (Voir ce n^)
4803 * * ♦
Practique ou pronostication a toujour
durant.
4«, Lyon, 4534.
4806 8CHDRER1DS, C. == 8GHURER, G
Praesagium astrologicum rerum futura-
rum anno 1535, editum ad circulum meri-
dianum Brugarum, necnon agri liberi quem
francum indigitant gallico vocabulo.
4s Antuerpîae, 4535; caractères romains.
4807 GUARIMBERTUS, M. =»
GUARIMBERT, M.
Opusculum de radiis et aspectibus plane-
tarum.
A la suite du Tetrabiblos de Ptolemaeu», édition
4«, [Norimbergae, 1535]. (Voirn» 3637.)
4808 ♦ ♦ *
Prognostica, elegia qua supra trecenta et
trigenta indicia tempestatum memorantur.
Fait partie du Recueil n* 763 : 8«, Norimbergae,
4535; 8«, Halae, 4709. (Voir ce n«.)
4809 RIGIIS, L. DB B REGIS, L. db
Aphorismi astrologici.
A la suite du Tetrabiblos de C. PioUfnaeus^
édition 4«, [Norimbergae, 4535]. (Voir
n'3637.)
4810 REGIS, L. de
Astrologica.
Fait partie du Recueil n* 787 : 42», Ulmae, 4641 ;
42*, Ulmae, 4674. (Voir ce n».)
Nous croyons que cet ouvrage est le même que le
précédent.
481 i PARAGEL8US BOMBAST, A. P. T.
Prognostication auf xxiiii Jar zukûninig.
Prognosticatio ad xxiiii usque annum dura-
tura.
4*, Augspurg, 4536; 3S fig. emblématiques
gravées sur cuivre.
4% s. I., [4634]; avec les mêmes figures.
48H MIPHDS« A. sr niFO, A.
De verissimis temporum slgnis commen-
tariolus.
8*, Venetiis, 4540.
L*auieur était mort en 1538.
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774
SECTION II. ASTROLOGIE.
4815 GAURIGO, L.
Trattato d'astronoinia giudiciaria sopra le
natività degli huomini et donne.
4^ Roma, i559; gravures.
Traductions.
Tractatus astrologiae judiciariae de nativi-
tatibus vîrorum et mulierum (par Tauteur).
4*, Norimbergae, 1540.
A cette traductioD lalioe sont joints : Libellus de
eadem re, par A, de Montalmo^ et des Annotationes
/. de Regiamonte hacienus Dunquam impressae.
Astrologia judiciaria de nativitatibus in
37 Capiteln. [Texte en allemand.]
MS à la Bibl. royale de Munich.
4814 MOnTALMO» A. db
Libellus de astrologia judiciaria.
Joint à la traduction latine du Tractatus astro-
logiae de L, Gauricus, 4% Norimbergae, 1540.
(Voir le n» précédent.)
4815 SGHOIfËR, J.
Opusculiim astrologicum ex diversorum
libris, summa cura pro studiosorum utilitate
coUectum; instructio intelligendae epheme-
ridis; isagoge astrologiae judiciariae; de
electionibus communibus ; canones succincti
nativitatum ; tractatus integer electionum
L. Bonincontrii; assertio contra calumnia-
tores astrologiae E. Schleusingeri.
4% Norimbergae, 1539.
4816 * * ♦
Praxis ad Schoefieri Isagogen astrologiae
judiciariae.
MS à la BIbl. impériale de Vienne.
4817 8GHLEUSI1NGEB, E.
Assertio contra calumniatores astrologiae.
A la suite de TOpusculum astrologicum de
J. Sehoner, 4«, Norimbergae, 1539. (Voir
n« 4815.)
4818 AWTOWIU8, . . . = ANTONIO, . . .
De judiciis nativitatum.
4», Norimbergae, 1540.
Cet ouvrage a été quelquefois attribué à Pelrus de
Alliaco [Pierre d^Ailly],
4819 JAGOBU8 Baeibrsis.
Liber de nativitatibus qui dilucidarium
Ptolemei quadripartitum appellatur; opus
quidem astrologis, et omnibus futura in
hominum vita scire volentibus, in quo pluri-
ma directionum problemata Joannis de
Monte Regio dilucidantur.
MS.
4820 PARAGFXSUS, A. T. von
HOHErfHAIlH.
Âstronomica et astrologia; opuscula ali-
quot jetzt erst in Truck geben.
4%Gôln, i567.
L*auteur était mort en 1541.
48Si BOBIBAST, T. «=
PABAGELSUS, A. P. T.
Astronomia magna, oder die ganze Philo-
sophia sagax der grossen und kleinen Welt;
die Mysterien des himmlischen Licht was die
Geister durch den Menschen wirken.
Fol., Frankfurt (des exemplaires ont Straszburg),
1571.
4822 GABDANUS, H. = GABDANO, G.
Âphorismorum astronomicorum segmenta
septem ; liber de judiciis geniturarum.
4s Ulmae, 1541.
Réimprimé dans le recueil Libelli qulnque, du
même auteur, 4», Norimbergae, 1547. (Voir
n» 4835.)
Fait partie du Recueil n» 787 : 13«, Ulmae, 1641 ;
8% Ulmae, 1674. (Voir ce n».)
4825 LUnGIANO, F. da
De gli auguri e de le superstitioni degl' an-
tichi. ... ; quaranto otto osservationi regolate
al moto délia Luna.
8s s. 1., 1542.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
775
48S4 ♦ ♦ ♦
Grande et vraye pronostication générale,
pour quatre cens quatre vingt dix-neuf ans,
calculée sur la ville de Paris et aultres lieux
de mesme longitude.
16% Paris, 1542.
482tf ARGANDAItt.
De veritatibus et praedictionibus astrolo-
giae, et praecipue nativîtatum.
8% Parislis, 1543; publié par R. RoussaU
Traduction.
Livre traictant des prédictions de l'astro-
logie, princepalement des naissances ou
fatales dispositions et du jour de la nativité
des enfans.
46% Paris, i575.
i6% Lyon, 1576.
16% Paris, 1615.
16% LyoQ, 1625.
4856 CARDAIfUS, H. = GARDAMO, G.
Libelli duo : unus de supplemento alma-
nach, al ter de restitutione temporum et
motuum coelestium; item geniturae lxvu
insignes casibus et fortuna cum expositione.
4% Nofimbergae, 1545; 110 pages, portrait de
Tauteur gravé sur bois. — Rare.
Réimprimé dans ses Libelli quinque, 4% Norim-
bergae, 1547. (Voir n« 4835.)
Les horoscopes et biographies forment la partie la
plus curieuse de Tout rage et compreoneot des souve-
rains, des artistes, des philosophes, des savants, des
littérateurs. Dans la réimpression de 1547, le nombre
en est porté à 100. On remarque ceux de Pétrarque,
Cicéron, Luther, Erasme, Trivulce, Henri VIII, Jules II,
Albert Durer...
4857 SGHOFIER, J.
De judiciis nativitatum libri très, cum
praefatione P. Melanthonis.
Fol., Norimbergae, 1545.
Traduction.
I tre libri délie nativité, illustrati di moite
cose utili et necessarie, con la dichiaratione
di molti luoghi diflScili (par G. B. Carello).
4s Vinegia, 1554.
4828 GAUIUGO, L.
Opéra nova nella quale ognuno quan-
tunque indotto sia potrà de tutte le cose sue
preterite et future, cioè per costellatione di
stelle havere bonissima notitia.
8o, Vinegia, 1545.
48S0 GAUIUGO, L.
Âstrologia detta giuditiaria in aforismi
ridotta.
Fol., Roma, 1546.
Traduction.
Astrologia, quam vocant juditiariam in
aphorismos resoluta (par A. Thebanus, pseu-
donyme de C. Malvasia),
4», Franefurti, 1638.
4850 [SAINT-GELAIS, MELLIN db]
Advertissement sur les jugemens d'astro-
logie à une studieuse damoyselle.
8», Lyon, 1546.
4851 GORELLA, A. db
Secretos de filosofia, âstrologia y medi-
cina, y de las quatro matematicas ciencias,
divididos en cinco quinquagenos de pregun-
tas.
Fol., Valladoiid, 1546.
Fol., Sarragoza, 1547.
485S GDILLERMUf, A.
Briefve et succinte déclaration que signifie
le Soleil parmy les signes à la nativité de
l'enfant.
8«, Lyon, 1546; i la suite d*un Almanach qui a
été attribué à F. Rabelais. (Voir Secl. Vï, art
Éphémérides.)
8% Lyon, 1556.
8% Lyon, 1580.
4855 MIZALDUS, A. s mZAULD, A.
(Phaenomena, sive) Ephemerides aeris
perpetuae, seu popularis et rustica tempes-
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776
SECTION II.
ASTROLOGIE.
tatum astrologia ubique terrarum et vera et
certa.
8%Pari8us, 1546.
i6%Parisns, 4554.
42^ Antuerpiae, 4555.
8«, Antuerpiae, 4560.
Le titre de la première édition était : Ptiaenomèna
sive aeriae epbemerides; omnium aurae commotionum
signa ab his quae in coelo, aère, aqua et terra palam
apparent.
Traduction.
(Le miroir du temps, autrement dit les)
Éphémérides perpétuelles de l'air, autrement
Tastrologie des rustiques ; par lesquelles on
peut avoir vraie et asseurée cognoissance
de tous changemens de temps, en quelque
pais et contrée qu'on soit (par l'auteur).
8«, Paris, 4547.
46% Anvers, 4547. — Très rare.
40% Paris, 4554.
24% Anvers, 4556; des presses de Plantin. —
Rare.
Titre de la première édition : Le miroir da temps,
autrement dit éphémérides perpétuelles de Tair, par
lesquelles sont tous les jours donnés de vrais signes de
tous changements de temps.
4834 MIZALDUS, A. = MIZAULD, A.
Explicatio et usus coelestis ephemeridis.
A la suite de la première édition de ses Phaeno-
mena sive aeriae éphémérides, 8% Parisiis,
4546. (Voir le n» précédent.)
8% Parisiis, 4555.
Traduction.
L'explication, usage et pratique de l'éphé-
méride céleste (par l'auteur).
8% Paris, 1556.
4835 GABDAIMD8, H. == GARDANO, G.
Libelliquinque... : De supplemento alma-
nach, de restitutione temporum et motuum
coelestium, de judiciis geniturarum, de revo-
Intionibus, de exemplis centum genitura-
rum ; item aphorismorum astronomicorum
segmenta vu.
4% Norimbergae, 4547; portrait de Fauteur en
tétc, 34 3 pages. — Rare.
Reproduction collective de traités astrologiques.
4836 MIZALDUS, A. =» MIZAULD, A.
Meteorologia, sive rerum aerîarum com-
mentariolus.
8% Parisiis, 4547.
Traduction.
Le miroir de l'air (par l'auteur).
8% Paris, 4548.
4837 FINARENSIS, D.
L'épilome de la vraye astrologie et de la
réprouvée, auquel est traité du franc arbitre,
de prédestination, de prescience, providence,
destinée, et autres bons présages.
8% Paris, 4547.
4838 SCEPPER, G.
Assertio contra falsas quorundam astrolo-
gorum augurationes.
Fol., Coloniac, 4548.
4839 GREDTZER, P.
Planeten-Bûchlin, wie man eines jeden
Menschen Art, Natur und Complexion, nach
dem er unter einem Planeten und Zeichen
geboren, erkennen soll.
4o, Franckfurt a. M., 4548; fig. sur bois. — Rare.
4840 GAMPIGIUS, S. =r GHAMPIER, S.
Contra astrologorum praesagiaetstellarum
influxum.
4% Vcnetiis, 4548.
484i GAMPIGIUS, S. =: GHAMPIER, S.
Pronosticum perpetuumde praenotionibus
astrologorum ac medicorumet prophetarum.
4% Venctiis, 45 .. .
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OUVRAGES MODERNES I> ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
777
484S JORISZ, D.
Twonder-boeck, waer in dat van der
werldl aen versloten gheopenbaert is....
Fol. ,1551.
Il y a eu une éditiou antérieure à 15«^i. Le litre
signiOe : Livre des merveilles, dans lequel se trouvent
renferméf s les révélations du monde.
4845 * * *
Artis divinatricis, quam astrologiam seu
judiciarum vocant, encomia et patrocinia,
quorum catalogum sequens pagella conlinet.
4«, Parisiis, i5i9.
4844 RADUINUS, J.
Adversus astrologiam, quam judiciariam
vocant.
4«, Gcnevae, iU9.
4845 GEORGIUS GRAGOYIDS.
De utiiitate astrologiae carmen...
8", , 4549.
8», , 1686.
4846 RAIMONDO, A.
Opéra delF antica, et honorata scientia de
nomandia, specchio d'infiniti béni, et mali,
che sotto il cerchio délia Luna possouo alli
viventi intervenire; aggiuntovi la fisonomia.
8», Vinetia, 1549; fîg. gravées sur cuivre.
8«>, Anversa, 4677.
4847 ♦ * *
Pronostication perpétuelle composée et
practiquée par les expers anciens et modernes
astrologues et médecins, comme Pythagoras
en ses circules et angletz, Joseph le Juste,
Daniel le Prophète.
i 6% Paris, s. d.; fig. sur bois.
4848 LROUSSAT, R.J
Livre de Testât et mutation des temps,
prouvant par authoritez de Tescripturesaincte
et par raisons astrologales la fin du monde
eslre prochaine.
8s Lyon, 4550.
4849 FERRIER, [G] A. sa
FERRARIUS, A.
Jugemens astronomiques sur les nativitez,
avec Tepitome traitant des songes.
42», Lyon, 4550; 220 pages. - Rare.
46», Paris, 4555. - Rare.
46», Lyon, 4582. — Rare.
Livre curieux, dédié à la reine Catherine de Médicis.
Traduction.
Astronomical discourse, of the judgement
of nativities (par T, Kelway).
4°, London, 4595.
4850 STABIU8, J.
Horoscopion universale pro multiplici
diversarum gentium ritu, diei noctisque
horas et momenta distinguens.
MS du XVI< siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4851 SGHROTER, J. =: SGHROTER, J.
Tabulae ex quibus quisque facile discet
qua via praedictiones rerum futurarum dici
debeant.
8», Viennae, 4554.
485^ GAURIGU8, L. = GAURIGG, L.
Tractatus astrologicus in quo agitur de
praeteritis multorum hominum accidentibus
per proprias eorum genituras examinatis.
4% Venetîis, f 552.
4855 RGUSSAT, R.
Des élémens et principes d'astronomie, avec
les universels jugemens d'icelle; item un
traité des élections de choses à faire ; davan-
tage plusieurs chapitres servants à l'astro-
nomie et principalement aux nativités.
8», Paris, 4552.
4854 HAGHEN, T. A.
Prognosticon stellare in universum ab
orbe condito in diem usque novissimum
juxta errantium siderum habitudines, coïtu
vero minatiores, porro maximis super fato-
98
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778
SECTION II.
ASTROLOGIE.
ru m portentis taiti raptis quam instantîbus,
plurimis illustratum saeculis.
4S Ultrajccti, 1552.
4W6 HA8CHARDUS, P. i=
HASGHAERT, P.
Clypeus astrologicus adversus flageilum
F. Rapardij in quo deteguntur ipsius nugae,
et declaratur utilitas astrologiae.
8s LovaDÎi, i552.
Défense de l^almanacb de Bruhesen. (Voir Secl. VI,
art. Almanachs.)
4856 GARDANUS, H. « GARDANO, G.
In C. Ptoletnaei libros IV de astrorum
judiciis, aut ut vulgo appeilant Quadripar-
titae constructionis commentarii; De vn
erraticarum stellarum qualîtatibus atque
viribus...; Geniturarum item xu ad banc
scientiam recte exercendam observala utilia
exempta ; De interrogationibus libellus.
Fol., Basileae, 4555 (la plupart des exemplaires
portent 1554).
8% Lugduni, 1555.
Dans le Recueil n» 771 : fol., Basileae, 1559.
(Voir ce n«.)
Fol., Basileae, 1578; « cum C. Datypodii sehoMis
et resolutîonibus. • — Rare.
Fol., Basileae, 1583; avec le De planctis de
Cardan et la Tabula in Ptolcmci Apotclesmata
de Dasypodiut,
L'horoscope de Jésus-Cbrisf, qui Ûgure dans les
premières éditions, a été supprimé dans celles de
Dasypodius, En revanche, celui-ci a inséré dans IVdI-
tion de 1578 une courte description de la fameuse
horloge de Strasbourg.
48tf7 BOGARD, A.
Prognostication pour plusieurs années,...
en laquelle est déclaré quelles personnes ont
plus de domination sur les estoiiles et astres
et quelles moins.
4«, Anvers, 1553; 10 feuillets en caractères
gothiques.
4858 Fllf AEUS, O. = FINE, O.
De xiicoeli domiciliis et horis inaequalibus
libellus non aspernandus, una cum ipsarum
domorum, atque inaequalium horarum
instrumento ad latitudinem parisiensem,
hactenus ignota ratione delineato.
4% Lutetiae, 1553; 30 pages.
4850 FINAEUS, O. = FINE, O.
Directorium planetarum, iis qui judicia-
riam exercent astrologiam valde necessa-
rium.
MS à la Bibl. nationale de Paris (fonds Sorbonne).
4860 PEUGER, G.
Commentarius de praecipuis divinationum
generibus, in quo a prophetiis divina aucto-
ritate traditis et physicis praedictionibus
separantur diabolicae fraudes et supersti-
tiosae observationes.
4«, Wittebergae, 1553.
8», Wittebergae, 1560.
8», Wittebergae, 1571 (des exemplaires de 157â).
8«, Wittebergae, 1576.
8», Wittebergae, 1680.
8«, Franeofnrti, 1593.
8*, Francofurtl, 1607.
Traduction.
Les devins ou commentaire des principales
sortes de devi nation (par S. G[oular(l] S[en-
lisien]).
4*, Lyon, 1584; plus de 650 pages. — Rare.
4^ Anvers, 1584; autre page de titre de Tédition
précédente.
4861 SIMUS, N. «= SIMI, N.
Tractatus de electionibus, de mutatione
aeris, de revolutionibus annorum, et alia.
4«, Venetiis, 1554.
486S LEMNIUS, L. = LEMBIENS, L.
De astrologia liber unus, in quo obiter
indicatur, quid illa veri, quid ficti falsique
habeat et quatenus arti sit habenda fides.
8% Antverpiae, 1554.
8% Jenae, 1587.
16», Francofurtl, 1595.
A la suite de son ouvrage : Similitudinum ac
parabolarum; lâ«, Francofurtl, 1596; 12*,
Francofurtl, 1627.
12s Francofurtl, 1604.
8*, Lugduni Balavorum, 1638.
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lJ
OUVRAGES MODERNES d' ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
779
4868 MIZALDUS, X. =r MIZAULD, A.
Hannonia coelestium corporum et huma-
norum xi dialogis.
8% Parisiis, i555.
8% Francofurli, 1589.
8% Parisiis, 1593.
13% Parisiis, 1615.
Texte refondu de sa Plauetologia. (Voir plus loin,
art Astrologie médicale.)
Traduction,
Harmonie des corps célestes et humains
en XI dialogues (par /. de Montlyard).
8», Paris, 1556?
16% Lyon, 1580.
4864 GARGAEUS, J. = GARTZE, J.
Tractatus brevis et utilis, de erigendis
figuriscoeli, verificationibus, revolutionibus
et directionibus.
4% Vîlcbergae, 1 555.
8*, Wiltebergae, 1573.
486tf DIGGES, L.
Prognostication everlasting of right good
eflfect, or choice rules to judge weather by
the Sun, Moon, and stars.
4«, London, 1555 (des exemplaires de 1556).
i% London, 1564 (des exemplaires de 1565).
4% London, 1578; sous le titre : A gênerai
prognostication for cver.
4% London, 1592; à cette édition est joint:
A perfect description of tbe celcslial orbs,
according to the most ancient doctrine of the
pythagoreans, by T. Digges.
4866 NOSTRADAMUS, M. =
If OSTREDAME, M,, db
Les prophéties.
8», Paris, 1555. — Extrêmement rare.
8% Avignon, 1556.
Quatre centuries, dont les trois premières renferment
chacune 100 strophes de 4 vers de 10 syllabes, et la
qualrième 53 strophes seulement.
4867 rrOSTRADAMUS, M. «
NOSTREDAME, Mg. db
Les prophéties, dont il y en a trois cents
qui n'ont encore jamais été imprimées.
12% Lyon, [1558].
16*, Paris, 1560 [en réalité 1561]; contient sept
centuries.
ISS Lyon, 1566.
Extension de Touvrage précédent.
4868 NOSTRADAMUS, M. t=:
NOSTREDAME, M,, db
Les prophéties, en dix centuries, avec
141 présages tirez de ceux faicts es années
1S5S et suivantes jusqu'en 1567, avec les
prédictions admirables pour les ans courants
en ce siècle, recueillies par V. Sève.
8», Lyon, 1568; imprimé par B. Rigaud. — Rare;
un exemplaire à la Bibl. nationale de Paris.
16% Lyon, 1568.
8% Lyon, 1568; autre édition.
8s Troyes, [1568].
12% Lyon, 1605.
8», Troyes, 1611.
2 part. 8% Lyon, 1611 ; après le 54"»« feuillet de
la seconde partie on trouve 58 sixains qui ne
sont pas dans les éditions préeédentes.
8«, Marseille, 1643.
12% Lyon, 1644.
8% Lyon, 1649.
8% Leyde, 1650; avec une vie de Tautcur.
16% Amsterdam, 1667.
12% Paris, 1668.
12% Amsterdam, 1668; des presses d'Elzcvir;
frontispice gravé représentant Tincendie de
Londres. Titre : Les vrayes centuries et pro-
phéties. . . avec la vie de Tauteur.
12% Paris, 1669; diaprés Tédition précédente.
12% Cologne, 1689; sous le titre: Les vraies
centuries et prophéties. Avec la vie de Tau tour.
12% Rouen, 1691.
12% Lyon, 1697 (des exemplaires ont 1698).
12% Amsterdam, 1767.
32% Paris, 1772.
12% Riom et Clermont, 1780.
8*, Riom et Clermont, 1792.
2 vol. 12% Paris, 1816; • mises en concordance
avec les événements de la révolution, » par
N. L. P[it8ot].
2 voL 8<», Paris, 1867; par les soins de A. Le
Pelletier, sous le titre : Les oracles. Cette édi-
tion comprend le texte-type de P. Rigaud
(Lyon, 1558-66), avec les variantes de
B. Rigaud (Lyon, 1568) et les suppléments de
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780
SECTION II. ASTROLOGIE.
1605, plus un glossaire et une schoHc histo-
rique.
Gel ouvrage est une nouvelle extension des Centu-
ries, qui ont pris ici leur forme définitive.
Traductions.
True prophecies or prognostications (par
T. de Garoidères).
Fol., London, 1672.
Fol., London, 168».
8% London, 4715.
De voorzeggingen.
8o, Amsterdam, 1745.
Die Propheceyhungen.
16«, Stuttgart, 1840.
Die erstaunlichen Bûcher des grossen
Arztes, Sehers und Schicksalspropheten Nos-
iradamm ins Deutsche ùbertragen und dem
Verstàndniss aufgeschlossen (par E. Rôsch),
2 Thle 8», Stuttgart, 1850.
4869 GARD ANUS, H. = GARDANO, G.
De libris propriis eorumque ordine et usu
ac de mirabilibus operibus in arte medica
factis.
SsLugduni, 1557.
4% Basileae, 4583; fort modifié.
La première de ces éditions est reproduite avec son
De rerum varieiate, 4», Basileae, 1562; et toutes les
deux le sont séparément dans ses Opéra, 1. 1, p. 60 et 96
4870 BONTEMPS, L.
Narration contre la vanité et abus de l'as-
trologie judiciaire.
46% Lyon, 1558.
4871 ♦ ♦ ♦
La natura et effetti délia Luna nelle cose
humane, passando per i xii segni del cielo,
insieme co i nomi che gF autori greci et
latini hanno attribuiti a Diana.
4*, s. 1., [1558]; 8 pages, fig.
4872 * ♦ ♦
Déclaration des abus de Mich, Mostrada-
mus.
4% Avignon, 1558.
4875 * ♦ ♦
Das gross Planetenbuch, darinn das erste
Theil sagt von Natur der sieben Planeten,
das ander Theil helt inn die Geomanci, das
dritte Theil Complexion der Menschen zu
erkennen aus den zwôlif Zeichen, das vierdte
Theil die Complexion der Menschen zu
erkennen auss eim jeden Monat.
4s Franckfurt, 1558; 61 fig. sur bois. —
Fort rare.
4874 [TYARD, P. db]
Mantice, ou discours de la vérité de divi-
nation par astrologie.
4*, Lyon, 1558; sans nom d'auteur.
4», Paris, [1578]; seconde édition augmentée,
avec le nom de Fauteur.
Aussi dans ses Discours philosophiques, 4s Paris,
1587. (Voir n» 2585.)
4875 MERGURIUS MORLHENNU8.
De praedictionibus astrologicis.
8% Basileae, 1559.
4876 TAISNIERIUS, J. =
TAISNIER, J.
Astrologiae judiciariae ysagogica, et totius
divinatricis artis encomia cum nonnullis
Habrahami Judaei et Lucae Gaurici diotis.
8% Coloniae, 1559.
4877 RASSANTINUS, J. =
BASSENTIN, J.
Super mathematica genethliaca.
8s Lyon, [vers 1560].
4878 * ♦ ♦
[Perpétuelle] Pronostication fort utile et
profitable à toutes gens, inventée par les
bons pères anciens, pour le temps présent
et advenir.
16% Paris, s. d.; fig. sur bois.
4», Lyon, [1560?]
En vers et en prose.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
781
4870 COUILLARD, A.
Les contredits aux fausses prophéties de
Nostradamus.
8«, Paris, 1560.
4880 PAVILLON. . . .
Les contredits, ou faulses et abusives
prophéties de yostradamm,
42», Paris, 4560.
Il s'agil peut-être de quelque confusion avecPouvrage
précédent.
4881 PADUANIU8, J. =
PADOVANI, G.
Opusculum de usu horoscopii, in quo
quicquid ex astrolabio reliquisque instru-
mentis astronomicis elici potest, luculenter
et quam expeditissime deprehenditur.
i2s Venctiis, 4560?; 32 pages.
42^ Venetiis, 4665; dans celle dernière édition
Pauteur est nommé Joannes Paduanus,
Traduction.
Opéra nuova la quai dichiara Tuso de!
maraviglioso istromento astronomico da lui
intitulato horoscopio (par Fauteur).
4», Verona, 4560; 24 pages.
4S Verona, 4592; 86 pages; fig. sur bois; édition
revue et augmentée; litre un peu différent de
celui de la première édition.
4882 NAIBODA, V. =^ NABOD, V.
Enarratio elementorum astrologiae, in qua
praeter i4/cafrî*cu«expositionem atque cum
Ptolemaei principiis collationem , reicetis
sortilegiis et absurdis vulgoque receptis
opinionibus de verae artis praeceptorum
origine et usu disseritur.
4%Goloniae, 4560; fig.
Get ouvrage a été condamné par la censure romaine.
4883 NAIBOBA, V. « NABOD, V.
Commentarius in Quadripartitun) Ptole-
/noet, una cum narratione admiranda viri
perillustris K. Digby de obitu Naibodae.
MS à la Bibl. de l'Université d^Oxford.
4884 MEBEl^DA, J. P.
Decem nativitatum figurae delineatae et
coloribus elegantissime distinctae sobolis
Ferdinandi I imperatoris.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
488» TAI8NIÈRIU8, J. = TAISNIËU» J.
Opus mathematicum octo libris coniplec-
tens cheiromantiam , physiognomiam et
periaxiomata de faciebus signorum.
Fol., Goloniac Agrippinae, 4562; 624 pages,
très nombreuses gravures sur bois.
Fol., Goloniac Agrippinae, 1585.
Cet ouvrage se termine par des considérations De
naturali astrologia et eOectibus Lunae.
4886 GIUNTINI, F.
Al M. Annibale Raimondo veronese,
risposta al suo pronostico dell' anno 1S62.
8% s. 1., [1562]; 8 pages.
4887 NOSTREDAIUE, .V, ob
Traité d'astrologie.
42», Paris, 4563.
4888 SIDEROHRATES, S. »
EISENMENGEH, S.
De usu partium coeli in commendationein
astronomiae.
4», Tubingae, 4563.
4% Argentoratae, 4567.
4889 * * *
Prima parte de la fabrica de l'uni verso
clamada répertorie perpetuo en que se
tratan grandes subtiles y muj provechosas
materias de astrologia.
2 vol. fol., Toledo, 4563; impression sur deux
colonnes, en caractères gothiques, fig. sur bois.
4890 MUSCEWIUS, J. = MUSGENIA, J.
Utrum inter causas universales corporum
coelestium, majorem vim in hace inferiora
habeant.
MS de 4564 h la Bibl. Jagellon de Gracovie.
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^m
782
SECTION II. ASTROLOGIE.
4801 * * ♦
Fragmentum astrologicum.
Fail partie du Recueil n» 775 : 4», Pragae, 1ÎJ64;
4«, Hagae Comitum, iK64; 4s Coloniae, 1564.
(Voir ce n:)
4894 AGRONIUS, J. = AGRON, J.
Prognostica astronomica.
MS.
L'auteur est mort en 1S64.
4895 SGEYOLINI, D.
Discorso nel quale con le auttorità cosi de'
gentil i, corne de' catolici si dimostra Tastro-
logia giudiciaria esser verissima et utilis-
sima; dannando coloro, che l'usano mala-
mente, et impongono nécessita ne gli atti
humani.
4^ Venetia, 4565; caractères romains, 30 pages.
Ouvrage posthume.
4894 ♦ * *
Prognostication, calendrier perpétuel ,
auquel sont compris les révolutions univer-
seles et particulières, auquelle sont declaire
les années fertiles de pays, de guerre, de
maladies et les festes solemneles des ans
preteritz présent et futurs.
4«, Anvers, 1565; fig. astrologiques sur le titre.
4895 ♦ ♦ *
Les jours heureux et périlleux de l'année.
8% s. 1. n. d.; caractères gothiques.
4896 MUNOZ, G.
Institutiones arithmeticaead percipiendam
astrologiam et mathematicas facultates neces-
sariae.
4», Valenciae, 1566.
4897 RUBERTI, B. db
Osservazioni de astrologia et altre appar-
tenenze.
4% Firenzc, 1567.
4898 ♦ * ♦
Pronostication annuelle et perpétuelle,
composée et pratiquée par les expers anciens
et modernes astrologues ... et jusqu'à
présent observée et approuvée par maistre
Michel Nostradamus.
8% Lyon, 1567; i22 pages.
4899 * ♦ ♦
Prédictions des choses plus mémorables
qui sont à venir depuis l'an 1564 jusqu'à
l'an 1607, prises tant des éclipses et grosses
éphémérides de Cyprian Leovitiey que des
prédictions de Samuel Siderocrate.
8», s. I., 1568; 79 pages.
4900 ESLER, J.
Spéculum astrologicum.
Fait partie du Recueil n'' 775 : 8s Basilcae, i568
(autre titre 1569); 8«, Basileae, 1573; 8s
Basileae, 1596. (Voir ce n^)
4901 ♦ ♦ ♦
Livre merveilleux.
8% Paris, 1569.
Livre d'astrologie.
4902 ERASTU8, T. s ERAST, T.
Defensio libelli H. Savonarolae de astro-
logia divinatrice adversus C. Stathmionem.
4«, Basileae, 1569.
8°, Hanoverae, 1610.
4905 GRUNIGH, C.
Fata astrologica Erici régis Sueciae.
MS de 1569 à la Bibl. impériale de Vienne.
4904 GRUPÎIGK, G.
Genesis Friderici Daniae et Norwegiae
régis.
MS h la Bibl. impériale de Vienne.
490» GRUniGK, C.
Judicium astrologicum germanicum.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
A propos de la guerre de 1570 entre le Danemark
et Lubeck.
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OUVRAGES MODERNBS D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
785
4906 MIZAULD, A.
Les secrets de la Lune, opuscule non
moins plaisant que utile sur le particulier
consent, et manifeste accord de plusieurs
choses du monde avec la Lune, comme du
Soleil.
8», Paris, 1570 (des exemplaires portent 1571).
— Rare.
4007 JUNCTINU8, F. = GIUWTINI, F.
Traclatus judicandi revolutioncs nativi-
tatum.
8», Lugduni, 4870.
4% Lugduni, 4575.
4008 GARGAEUS, J. ^ GARTZE, J.
Tractatus de judicationibus geniturarum.
8*, Basileae, 4570.
4000 GARGAEUS, J. = GARTZE, J.
Âstrologiae methodus, in qua, secundum
doctrinam Pto/^moei exactissima facillimaque
genituras qualescumque judicandi ratio
traditur. Accessit E. 0. Schreckenfuclisii Opus
novum nobilissimarum gentium ... calen-
daria.
Fol., Basileae, 4570; gravures sur bois, 45 pi. ~
Rare.
Fol., Basileae, 4576.
4010 THURNEISSER, L.
Die wahre Bewegungen und die Wirk-
ungen der Gestirne.
4*, Munster, 4570.
Poème.
4011 OFFU8IUS, J. F.
Ue divina astrorum facultate in larvatam
astrologiam.
4«, Parisiis, 4570.
40iS YEGIUS, M,.
Geburstunden Buch.
FoL, Basel, 4570.
4015 GIUIfTINI, F.
Discorso in difesa delF astrologia.
8«, Lîone, 4574.
4014 PHILOGNE8IU8, psbijdohtiib de
NAS, J.
Practica practicarum das ist ein gewisse
Vorsagung auff vil zukùnftiger Jar.
42% Ingolstadt, 4574.
4015 SGULTETUS, B. ^ SGHULTZ, B
Prognosticon meteorographicum perpe-
tuum, ein ewigwerend Prognosticon von
aller Witterung in der Lufft und den Wercken
der andern Elément.
4%GôrIitz,4572.
il% Gôrlitz, 4585.
4016 DIGGE8, L.
Accurate description of the copernican
System to the astronomical perpétuai pro-
gnostication.
4% London, 1593.
4017 JUWCTCTUS, F. = GIUNTINI, F.
Spéculum astrologicum, quod attinet ad
judiciariam rationem nativitatum, atque
annuarum revolutionum ; tabulae resolutae
astronomicae de supputandis siderum moti-
bus secundum observationes N. Copernici,
Prutenicarumque tabularum.
4», Lugduni, 4573.
4018 RETIGUS »
JOAGHUHUS RHETIGUS.
Judicium astronomicum de rege Henrico.
MS de 4575 a la Bibl. ambrosiana de Milan.
4010 PHILOMU8U8, pshummtmb de
REGKIFIGEN, B. Gabbichtee toi
Krâuterbuch [Krauter-und Arzneibuch],
in welchem Zeichen Zodiaci, auch in
welchem Grad ein jedes Kraut stehe, wie sie
in Leib und zu allen Schâden zu bereiten.
8s Strassburg, 4573.
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78i
SECTION II.
ASTROLOGIE.
8», Sirassburg, 4575.
8% Nûrnberg, 4686; avec additions par Cardi-
luccinsy et les mots entre crochets sur le titre.
8<>, Tûbingen, 4759; reproduction de Tcdition
précédente.
4920 LEOVITIUS, C. =
LEOWITZ, C. VOM
De judiciis nativitatum doctrina.
A la suite de TAslroIogia aphorislîca de ^, Slrau-
chius, 8o, Lipsiae, 4712. (Voir plus loin.)
L'auteur était mort en 1574.
4921 LEOVITIUS a LEONITIA, C. =
LEOWITZ, C. VOH
Liber de judiciis astrorum; praemittitur
thema genethliaticum Adami a Dietrichstain,
nati anno 1527.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
L'horoscope de Dietristaiu [sic] est aussi en MS à la
Bibl. du Vatican.
4922 GEMMA, C.
De naturae divinis characterismis seu raris
et adiïiirandis spectaculis.
8», Antwfrpiae, 1575.
4925 ZIMARA, M.
Antrum magico-medicum, in que arcano-
rum magico-physicorum sigillorum, et ima-
ginum magicarum secundum Dei nomina, et
constellationes astrorum eu m signatura
pianetarum constitutarum —
2 part. 8% Francofurti, 1575-76.
4924 GREGORIUS, P.
Syntaxes artis mirabilis, per quas de
omni re proposita, multis et prope infinitis
rationibus disputari aut tractari, omniumque
summaria cognitio haberi potest.
2 vol. 42% Lugduni, 1575-76.
Le tome II commence par un traité du monde, du
ciel et de Tastrologie.
492t$ JOACHIMU9 MATHEMATIGUS =
JOAGHIMU9 RHETIGUS.
Annotata in astrologiam.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
L*auteur est mort en 1576.
4926 PHILOMUSUS, pseudonyme de
RECKINGEN, R. CAitnK HTKii von
Krâuterbuch, darin der Pflanzen des
deutschen Landes aus dem Lichte der
Natur nach den himmlischen Einfliessungen
beschrieben werden.
Fol., Strassburg, 4576.
Fol., Strassburg, 4619; sous le titre : Horn des
Heiles menschlicher Blôdigkeit. Malgré cette
différence de titre le texte est le même.
Fol., Strassburg, 4673; conforme à Tédition
précédente.
4927 8TYMMELIUS, G.
Von Wunderzeichen, ein schoner Unter-
richt.
8», s. 1., 4576.
4928 MIZALDUS, A. = MIZAULD, A.
Paradoxa rerum coeli.
8s Parisiis, 4576 (la plupart des exemplaires
sont datés 4577).
4929 MIZALDUS, A. » MIZAULD, A.
Harmonia superioris mundi et inferioris,
seu coeli et Terrae.
8», Parisiis, 4577.
4930 REUGHLIN, E.
Epistel oder Sendebrieff von des 1577.
Jares nach unsers wahren Messiae Jesu
Christi geburt, Catastasi, Constitution oder
Witterung, und daraus erfolgenden Kranck-
heiten.
i», Lubeck, 1577.
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OUVIUGES MODKIVNES I) ASTIIOrOCIE CÈNftUALE.
78»
49ÔI * ♦ *
Aslrological colleclions, wrilten betvveen
Vnd aïKl I088.
MS au Britisli Musctim (fonds Haricy).
4932 EUASTUS, T. = ERA8T, T.
De aslrologiae divinalione.
4», hasilcar, 1580.
4953 * ■* *
De divinalione quae fit por astra, diversum
ac discrepans duorum calholicorum sacrae
thoologiac doclorum judicium , soilicel
F. Junctini ac Jo. Lensaei [Lindsay]; item
divi Thomae Aqumatis, L, BellantiU ac
.W. F/cmt de eadein divinalione sentenlia.
K», Culuiiiac, 15^0.
r.olk'Ciion d'ex! rails aslrologiques.
4954 JLBICTINLS, F. = GIUWTIWI, F.
Defensio bonorum aslrologorum de astro-
logia judiciaria adversus calumniatores.
Inscrc dans le volume : De divinalione (|uae fît
pcr asira, 8% Coloniac, 4580, où ce Irailc
occupe les p. 1-C4. (Voir le n» précède ni.)
493» WINCKLER, W.
Tractatus de aslrologiae, cl omnium
arlium principiiseldifferentiisdivinalionum,
conlra anonymos qui nullas in aslris causas
esse conlendunt.
8», Francofurli, 1580.
4950 ♦ ♦ ♦
Tratlato conlro Tastrologia giudiziaria,
dedicato a Calerina de' Medici.
Aïs à la Dibl. mediceo-Iaurentiana de Florence
(fonds Asliburnatn).
A appartenu à Cullierine deMédicis.
4937 [PLACIER, J. A.]
Das grosse Planelen-Buch, welches aus
dem PlatoiiCy Ptolomeo, liait, Atbumasar,
Aai«V/«perf/(?r zusammengetragen, nebst Geo-
mantie, Physiognomie und Chîromantie, wie
auch der allen Weiber Philosophie.
8% Frankfurt am Majn, 1580.
8«, Slrassburg. 1590.
8», Slrassburg, 16 11).
S», Slrassburg, 10-28; 90 fîg. sur bois.
8°. Leipzig, 1703.
8», Leipzig, 1707; nombreuses fîg. sur bois. —
Rare.
8% Frankfurl, 1789; fîg.
8», (Jlni, 1852; u ncucrbcsscrlej « nombreuses fîg.
Tratinctiou.
Hel groote plancel-boeck met de geo-
manci, physiognomi ende chyromanci.
8", Anisltidani, 1000? et un grand nombre de
fuis par la suite. En 1741 parut la 15«cdilioa.
4938 CIACONIUS, Petrus = CHACON, P.
Fragmentum aslrologiae.
MS à la Bibl. anibrosiana de Blilan.
C.H aulenr e.sl niori ru 1581.
4950 JUNCTINUS, F. = GIUniTlNI, F.
Spéculum aslrologiae, universam mathe-
malicam scienliam in cerlas classes digestam
compleclens.
2 vol. fol., Lugduni, 4581 (des exemplaires de
4B83 et d'autres de 4584) j avec un portrait de
Fauteur et un grand nombre de vignettes dans
le texte et d'initiales ornées. Le vol. II a pour
titre : Spéculum aslrologiae pars altéra, in
tbeorica planetarum et in sphaeram Job. de
Sacrobosco.
Cet ouvrage est une collection de traités, en partie
déjà publiés. On y trouve, vol. 1 : De astrorum judiciis.
— Commentaria absolutissinia in duos posteriores
Quadriparliii Ptolemaei libros. — De judiciis naliviia-
tum. — De revolutionibus ualivilatum. — De revolu-
lionibus aunorum mundi.
Vol. II : Commentarium in Tbeoricas planetarum
G. Purbachii. — Caoones cum tabulis eclipsium
G. Purbachii, — Commentarium in Sphaeram Sacro*
boschi. — De reslilutione caleodarii. — Compendium
de stellarum (ixarum observai ionibus.
Quelques-uns de ces ti-aités, extraits de cette édition,
se rencontrent séparément, colammenl le dernier cité
et le commentaire sur Ptolémée.
99
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786
SECTION II.
ASTIIOLOGIE.
4940 JLNCTINIS, F. = GIlîI>TIiM, F.
CommentariaabsolulissiiTia in duos poste-
riores Quadriparliti Piolemaei libros.
Extrait i!c son Spéculum aslrologiac, fol., Lug-
ihini, 1581. (Voir le n» précéilful.)
41)41 MOLLER, T
Aslrologia judiciaria, neuw Teutsch Pla-
nelen Bùchlin fur die Jahre 1581 und lo8:2,
in wclchem der zwôiff hiinmlisclien Zeichen,
siebcn Planelen und fùrnehmsten Slcrn
Eigenschafft und Wirkung bescri(îl)en sind.
A\ Franckfurl, 1581.
4942 nANZOVlLS, H. =
nAWTZAU, U. vox
Gatalogus imperalorum, regum ac princi-
pum qui astrologicam artein amarunt,
ornarunt et exercuerunt, quibus addilae
sunt astrologicae quaedam praedictiones
verae ac mirabiles omnium temporum;
Adjectus est praeterea traclatus de annis
climactericis, una cum variis exemplis
illuslrium virorum qui annis iisdem et
praesertim anno 49, 56 et 63 periere.
^2^ Aiilvcrpiac, 1580j 409 pages, des presses de
Plantin.
4«, Lipsiac, 1581.
i% IJpsiac, 158i; • révisa et exemplis mullis
aucla a T. Sihio] » avec portrait,
i», Coloniae, 4585; avec le sous-lilrc : Exempta
quibus astrologicae scicnliac certiludo doctis-
simorum cum vctcrum tum recciiliorum
auctorilatc adstruilur, imperalorum, regum,
principuro, illustriumquc virorum qui artem
astrologicam amarunt, etc.
8% Lipsiac, 1500.
4943 nAIMONDO, A.
Scrittura degna di esser lelta, e degna di
non poca consideratione.
i«, Vcront, 4582; 4 feuillets.
Astrologie.
4944 CUI^ELIDS, G.
Facilis et expeditus modus constituenda-
rum figurarum coelestium, seu, ut vulgo
vocant, thematum natalitiorum, ad imitalio-
nem J. Stoe/leri et C. Leovitii.
i^ Lipsiae, I5S2 (des exemplaires soiil datés
45S5).
i«, Lipsiae, 1590.
4945 JORDAI^US VENETU8 =
GIORBANO, Gregorio.
Thema coeleste Rudolphi II exposilum.
MS à In Dibl. impériale de Vienne.
494G MAGINI, G. A.
Délie introduttioni trattato primo dove si
traita de' principii dell' astrologia naturale
overo giudiciaria, addito facilissimo allô
Quadripartito di Claudio Tolomeo.
4% Venezia, 4582.
Formant Ij première partie d'un traité plus étendu,
dont le litre comphl a été donné au n» 2751
4947 HEM.niiXGA, S. ab =
HEMmiNGA, S. VAM
Astrologiae ratione et experientia refutalae
liber, continens brevem quamdam apodixin
de incertitudine et vanitate astrologica, et
particularium praedictionum exempla tri-
ginta.
^•, Antwcrpi.ie, 4583; des presses de C. Plantin.
4948 nAGI.^iUS, J. A « MAGmi, G. A.
Apologetiea responsioad F. Junctinum.
4<>, Patavii, 1584; imprime par L. Pasqualus.
4«, Palavii, i58i; imprimé par P. Meietlus;
édilioii entièrcmeul conforme à la précédente.
4949 GALLLCCIU8, J. P. =
GALLUCCI, G. P.
De figura coelesti erigenda; De parte
fortunae et hepatis extruhenda; De zodiac!
divisione; De planetarum dignilatibus, tum
essentiaiibus, tum accidentalibus ; De tempo-
ribus ad medicandum accomodatis.
Notices insérées p. 222-228 de Touvrage : J. lias-
furl[us]. De cognoscendis et medendis morbis
ex corporum coclesliura posilione libri IV,
4«, Vcncliis, 458i. (Voir plus loin, art. Astro-
logie médicale, xvi* siècle.)
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OUYUAGES MODERNES d'aSTUOLOGIE GÉNÉRALE.
787
49itO HAl^ZOVIUS, II =
RAINTZAU, II vox
Horoscopographia , continens fabricani
cardinum coelestium ad quodvis datum
lempus; et viam deduclionis IHolemaicam.
4«, Argcntoratî, 1585.
A la suite de rintroduclio [Rudimcnla] in
doctrinam de praedictis nn(ali(iis de Paultts
Alexandrinus : 8% Willembcrgar, 4586} i«,
WiUcmbergae, 1588. (Voir n« 5719.)
4*», Slcsvici, 1591 ; par les soins de T. Finck, avec
fig. et le portrail de Taulcur; sous le litre :
Horoscopographia sive de invcniendo stcllarum
situ aslrologia, in qua tabulae dcclinationuni,
ascensionum rectarum, differenliarumque
asccnsionalium générales.
4981 RAWZOVIUS, H. =s
RANTZAU, H. vox
Exeinpla quibus astrologicae scientiae
eertiludo, doclissima cum velere lum recen-
tiore auctoritate exiruitur.
4", Coloniae, 1585.
495Î TUCCII8, J. F. de =
TUCCI, G. F.
Liber I de parte horoscopante ad Francis-
cum Mediccm, cum ipsius natali.
4», Lugduni, 1585.
4953 MOLLAN, J.
Cartel aux judiciaires et celoteurs astrolo-
gues, auquel sera combatue la vanité de
leurs accreuz planettes, la nullité du signe,
la falsité du zodiaque céleste, etc.
8», Lyon, 1585.
En prose et en vers.
4984 ♦ * *
Vaticinia (sive prophetiae) [seu praedic-
tiones] illustrium virorum, cum annotatio-
nibus //. Joachimi,
4», Veneliis, 1589.
4», Venetia, 1600.
En latin et en italien.
4938 PEGIUS, M.
Geburtstudenbuch.
Fol., Bascl, 1590.
4986
EBMER, S.
Judicium astrologicum uber gegenwerlige
Nativitàt.
MS à la Bibl. royale de Munich.
Pour Ta nuée 1591.
4987 LATOSIWIUS, J. = LAT08, J.
Prognosticon de regnorum ac imperiorum
mutationibus ex orbium coeli syderumque
motu et lumine vario in haec tempora inci-
dentibus, maxime vero de Christianorum
contra Turcas successu.
Fol., Cracowiae, 1591.
Fol , Cracowidp, 1595.
4988 COLERUS, J. = COLER, J.
Calendarium oeconomicum et perpetuum,
das ist ein stetswerender Calender darzu ein
Haussbuch vor die Hausswirt, Ackerleut,
Apothecker und andere gemeine Hand-
werksleut.
6 Thle 4», Witlenbcrg. 1591-1602.
Réimprimé plusieurs fois par parties, 4* et fol.,
dans la même ville, jusqu'en 1622.
Fol., Wittcnberg, 1627.
Fol., Wittcnberg, 1632.
Fol., Frankfurl, 1672.
Fol., Frankfurt, 1680.
Fol., Frankfurl, 1692.
La Vl« partie contient un calendrier agricole, où
Tauteur parle de Tinfluence des planètes.
^969 COLERUS, J = COLER, J.
Immerwâhrender Calender und sehr nûl-
zliche Haus-Bùcher.
I 4 Thle 4«, Wittcnberg, 1608.
Parties détachées de Pouvrage précédent.
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788
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4060 PERICmUS, B. = PEREIRA, R.
Advcrsus fallaces et suporslitiosas artes,
idesl, de magia, de observalione somniorum
et de divinatione astrologica libri III.
8% fngolsladii, 1591.
8», Vcncliîs, 1592.
8», Coloiiiac, 1598.
8% Liigduni, 1G05.
8*, Coloniac Agrippinac, 1612.
4961 SEGNT, G. B.
Del vero studio christiano contra Tarte
planetaria , notoria , cabalistica , lunaria ,
clavicula di Salomone.
8% Fcrraro, 1592.
4962 GIRAULT, S.
Le globe du monde, contenant un bref
traité du ciel et de la Terre.
4«, Langrcs, 1592; fig. sur bois.
L'auteur combat les principes de Paslrologie. Le
globe colesle représenté p 37 est emprunté à VAralus
publié par G. Morel[His], à l'imprimerie royale à Paris,
eu 1559.(Voirno821)
4965 BONAVEWTURA, F.
Pro Theophrasto atque Alexandro Aphro-
(iisiensiy de vero tempore ortus atque occasus
Orionis apologia.
Joint aux Incrrantîum slcllarum apparitiom s de
C. Ptolcntaeusj 4», Urbini, 1592. (Voir n» 36 i6.)
4064 BONAVENTURA, F.
Anemologiae pars prior, id est de affectio-
nibus, signis, causisque ventorum ex Aristo-
tele, Theophrasto, ac IHolemaeo tractatus.
4s Urbini, 1593.
4965
8s Francofurti, 1600.
8s Francofurti, 1602.
8s Francofurti, 1615.
Ss Francofurti, 1625.
8s Francofurti, 1655.
Jl y a un MS de cet ouvrage, sous le litre : Judicia
aF.troIogica, h la Bibl. im|)ériale de Vienne.
Traduciinn.
Traité astrologique des jugements des
thèmes genetliaques pour tous les accidens
qui arrivent à l'homme après sa naissance
(par /.' Aleaume).
8s Paris, 1657.
L'auteur est appelé dans celte traduction R^kzeau.
49G6 DIEDO, G. B.
L'anatomia celes:e ... dove s'insegna il
partir le case délia figura astrologica, il
cercar le direttioni, e l'adeguar gli aspetti de'
pianeti, per la misura del moto delT orc
d'ogni punto del zodiaco, regolato dal corso
deir equatore.
4<», Vcnezia, 1593 (ilcs exemplaires onl 1594);
plusieurs tables astronomiques.
4967 BOWAVEWTLRA, F.
Meteorologicae assertiones, alias anemo-
logia, sivc de causis et signis pluviarum,
ventorum, serenitatis ettempestalum, de vero
ortu et occasu siderum, de stellarum signifi-
cationibus, Arislotelis, Theophrasli, Piokmaei
et aliorum monumenla, collecta, translata,
emendata, annotationibus etdisputationibus
illustrata.
4s Vcncliis, 1594.
C'est l'ouvrage complet, dont l'Anemologiae pars
prior n'élait qu'une partie. (Voir n" 496i.)
4968 GHRAYLSHEM, J. S
Grûndlicher Bericht und ausfûhrliche
Beschreibung von der himmlischen Consti-
RAWZOVIUS, H =
RAWTZAU, H. vo^
Produx cimbricus, tractatus astrologicus '
de genethliacorum thematuni judiciis pro tutionen und contingcnten Sachen, so sich
singulis nati accidentibus. I nach der Planeten Stand, Lauff und Qualilet
8s Francofurti, 1595; nombreuses fig. - Uare ' »»ï ^^'^^^ Ji»*^»* ^^^^^ zutragen sollcn.
4s Wilcbergac, 1594. 4S ^ûniberg, 1594.
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OUVRAGES MODERNES d'aSTROLOGIE GÉNÉRALE.
789
4060 ROGLITZ, M. B. von
Ueber die Bewegungen der Planeten, und
ihre Wirkungen auf menschlichen Leben.
4% f^eipzig, i^M,
4970 BENEDIGHT, L.
En astronomische beschiflfuelse; hvor vdi
tilkiende giffuis menniskens natur oc tilboie-
lighed, efîler de xxviii stiernernis oc de
xii tegns vdrottelse : Desligeste effter de vu
planeters, de xxxvi himmelske billeders oc
de XII maaneders virckelse.
i% Kjôbcnliovn, UiOi.
4971 CHAVIGWY, J. A. db
La première face du Janus François.
[L.-Français.]
4*», L)on» lî)0< ; le texte latin a paru séparément,
sons le litre : Jani gallici facier prior; 4®, Lng-
(luni, ir)Oi.
8", Paris, lîilIO; sous Ir litre : Commentaires sur
les centuries et pronoslications de Michel
Noslradamus. — Rare.
4072 LICHTENBERGEB, J.
Planeten Bùchlein.
8«, Rrankfnrt, l.'505.
Il p<i prohalile que ce livre, imprimé un sircle après
IVpoqne à laipielle écrivait 7. Uchleubergei\ n'a de lui
f|ue le nom.
4975 BOGALIUSA = ROGALIUS.
Prognosticon abo przestroga walnych y
celnych przygod y przypadk<3w, ktùre maja
przyjsc na wszyslek liid, pospolicie z nauki
gwiazd i biegow niebieskich na szesclat
polomnych uczynione.
4", Krakowie, i59î$.
4974 ♦ ♦ *
Nonnulla astrologica, ubi schemata Alberti
cardinalis, Gulielmi Auriaci, Maximiliani \\
imperatoris, Philippi II régis Hispaniarum
et Caroli IX régis Franciae.
>IS au Dritish Muséum (fonds Cotton).
497i$ ARLEW8IS de 8CUDALUPIS, P.
De sympa thia seplem métal lorum ac
septem selectorum lapidum ad planetas.
4«, Romae, 1595.
Fo!., Matriti, 4598.
8«, Parisiis, 4610; avec le Spéculum lapidum de
C. Leounrdus [Léonard i\.
Ouvrage dont presque tous les exemfdaires furent
supprimés, et (pii tij^ure à l'Index lihrorum probibilo-
rum.
4976 BOTHMAWNUS, J. =
UOTHMAWN, 4.
Chiromantia.
4», Erfurl, 1596.
Calcul des nativités histori(pies et astronomiques,
appliqué à celle d'Alexandre-le-Grand,
4977 GIUFFO, G. A.
Pronostico perpeluo e naturaie nel quale
si potrà sapere in ogni giorno la bontà del
tempo, di serenità, caldo e siccitù.
8«, Palerrao, 4597.
4978 * ♦ *
Planeten-Buch, auss Grund natùrlicher
Astrologey, nach wahrem Lauff der Sonnen
und der siben Planeten Krafften und Eygen-
schafl'ten.
4», Straubing. 1597.
4979 LIWDUOUT, H a =
LIWDHOUT, H. \K^
Introductio in physicam judiciarani ...
contra calumniatores artis astrologiae.
4*>, llamburgi, 4597.
4«, Lipsiae, 4618.
4080 LINDHOUT, H. a =
LIWDHOUT, H. V4H
Spéculum astrologiae, in quo vera astro-
logiae fundamenta et genethliacae Arabum
doctrinae vanitates demonstrantur.
4», Haniburgi, 4597.
4", Francofurli, 4608; titre : Spéculum astrolo-
giae, boc est in scientiam genetbiîacam sive
pbysicam judiciariam introductio perspicua.
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790
SECTION II.
ASTROLOGIE.
4981 CORTES, H.
Lunario perpétue y gênerai, y prognostico
de los tempos universal.
8», Valcncia, <598. — Très rare; un exemplaire
à rObservatoire de Pouikova.
8% Valencia, «599.
8«, Madrid, 1601.
8«, Valeiicia, 1604.
8% Valencia, «617.
Traduction.
0 non plus ultra do lunario e pronostico
perpetuo gérai e par lieu lar para todos os
regnos e provincias (par .1 . da Silva de Brito),
8«, Lisboa, i726.
4982 UANZOVIUS, U. =
RAWTZAU, H. vow
Thematum coelestium, scu locorum hyle-
gialium, ad quodvis tempus datum, directio-
nes, quibus tota haec astrologiae judiciariae
pars de coeli doiriciliis duodecim, quovis
tempore conslituendis, comprehenditur.
8», Frtiicofurti, i6H.
L*auteur était mori eo 1599.
4985 OASWAniNLS. O. =
CA8MAWN, O.
Aslrologia, chronographia et astromantia.
2 vol. 8», Fraiicofurli, 1599.
4984 WI'RI, G. DK/
Trattato délia mutatione delF aria secondo
gl'orti, et occasi d'alcune stcUe fisse, et
pronostic] universali, di quello che signifi-
cano, il nascimento, et cadimenlo délie
sudette stelle.
4% Verona, 1600.
Les levers el couchers des éloiles y seul Ciilculés pour
la laliiude de 45«.
498i5 8ARCOCEPHAHIS, C.
Duodecim domiciliorumcoeleslium tabula
nova.
1% Vralislaviac, 1600.
4986 FORMAN, 8.
Liber judiciorum morborum secundum
motus coelorum et astrorum.
MS de 1600 à la Bibl. de TUniversitc d*Oxford.
4987 FORMAW, S.
The nativity of Mr. John M.
MS à la Bibl. de TUniversitc d'Oxford.
Celle n.'itivl(é est de 1600.
4088 COP, G
Tractatus astrologicus ex variis anliquis
desumtus.
MS à la Bibl. du Vatican.
4989 ROBII^S, J = RORYNS, J.
Annotationes astrologicae.
MS du XVf* siècle.
4990 ROBII^8, J. = ROBYWS, J.
Tractatus de prognosticatione per eclipsin.
MS du XVI« siècle.
4991 DIETRI8TAN, Sigimmundij» de
Modus vel tractatus compendiosus de
erigendis figuris coeli ex ephemeridibus.
MS du XVI« siècle à la Bibl. nationale de Paris.
499« REYWAWi^. L.
Tractatus astrologicus.
MS du XVI« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
Avec prologue en allemand.
4995 8CARBOROUGH, C.
Tractatus astrologicus.
MS au British Muséum (fonds Harley).
4994 GAZZl, S
Tractatus astrologicus.
MS du XVI* siècle à la Bibl. impériale de Vienntî.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
791
4905 \ENAWTIIIS dr MOEHBEKK
Liber de presagiis fulurorum.
AIS à la Bibl. de l'Université de Gand.
4996 PËTnLS DB HOLLANDIA.
Opéra astrologica.
MS du XVI« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4997 ♦ ♦ *
Tractatus de astrologia judiciaria.
MS du XVI« siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
4998 * ♦ *
Introductio ad aslrologiam quamjudicia-
riam vocant.
MS du XV1« siècle h la Bibl. nationale de Paris.
4999 * ♦ ♦
Introduction au jugement des astres sur
les nativités.
MS du XVI* siècle à la Bibl. royale de Bruxelles.
»000 * ♦ ♦
Compendiosa artis judiciariae manu-
ductio.
MS du XVI* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
tfOOi ♦ * ♦
Tractatus de nativitatibus.
MS du XVI* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
5002 ♦ ♦ *
Collectanea astrologica de duodecim domi-
bus coeli, de nativitatibus, de almanach
conficiendi ratione, de chiromancia aliisque
id genus.
MS du XVI* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
Ô005 * ♦ ♦
De duodecim domibus coeli.
MS du XVI* siècle h la BibL nationale de Paris.
5004 * * ♦
Tractatus de erigendis figuris coeli.
MS du XVi* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
J00i5 ♦ ♦ ♦
Tractatus de astrologia apotelesmatica
germanicus.
MS du XVI* siècle a la Bibl. impériale de Vienne
i5006 ♦ * *
Wie thu ain Nativitet.
MS du XVI* siècle à la Bibl. impériale de Vienne.
5007 ♦ + ♦
Tractatus de magia, sive de philosophia
naturali, in quo praesertim de astrologia
judiciaria disseritur.
AIS du XVI* siècle à la Bibl. nationale de Paris.
5008 GRESHAM, E.
Astrostereon.
MS.
L*au(eur affirme dans ce traité que les planètes sont
semblables à la Terre, que leur influence se réduit à
celle de leur lumière et de leur chaleur, que le Soleil est
le principe de la chaleur et de Taction, avec beaucoup
d'autres vues fort nouvelles pour ce temps.
■= CLm, 1B97, p. 221.
5009 ♦ * ♦
Hexaphrenon prognosticationis tempo-
rum.
MS h la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
5010 * * *
Miscelianea astrologica.
MS du XVI* siècle; 206 pages.
D'après Gauricus, PUatus et Schoner.
« Narducci, Cat, 1832, n* 32
5011 ♦ ♦ *
Themata nativitatum Johannis videlicet
régis Sueciae et magni Daniae ducis.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
XVII* SIÈCLE.
5012 CHAMBER, J.
Treatise against judicial astrology.
4% London, 1601.
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79i
SECTION II.
ASTROLOGIE.
5015 PORTA, J. B =
PORTA, G. B [i»Ki.i.A]
Coelestis physiognoniiae libri VI.
4S Ncapoli. *604.
4«, Ncapoli; *C05j fig. gravées sur cuivre.
8», Argenlorali, 1606.
12s Lugduni Batavorum, 1645.
8s Rothomagi, 1650.
Traduction,
Délia céleste fisonomia libri sel, ne i quali
ributtata la vanita delF astrologia giudiziaria
(par /. Serivano).
4«, Padova, 1616.
4«, Padova, I6'25 (drs cxcmplaii-fs porleiU 1624).
8% Napoli, 1652; autre traduclion.
4«, Venetia, 1668.
5014 PORTA, J. B. =
PORTA, G M [oEi.i.A]
Directorium planetarum.
3IS à la Bibl. de rUnivorsUé d'Oxfonl.
5015 FABBICIU8, Jacobus.
Prognosis astrologica.
4«, Hall, 1602.
5010 DAVID, J.
Schild-wacht teghen de valsche waerseg-
gliers, tooveraers.
4®, Antwcrpcn, 1602.
5017 GROPLER, J.
Calendarium novum astrologo - cabali-
sticum quinquagesinii anni vitae et aetatis
Uudolphi II.
WS à lu Bibl. impériale de Vienne.
5018 GOGLEI^IUS, B. = GOCLEN, B.
Urania cum geminis filiabus, una germana
et altéra spuria, hoc est, astronomia et astro-
logia speciali.
8», Francofurli, 1602.
4®, Marpurgi, 4614.
8», Francofurti, 1615.
8% Francofurli, 1633.
5010 KEPLER, J.
Nova dissertatiuncula de fundamentis
astrologiae certioribus ad cosmotheoriam
spectans.
4", Pragae, 4602.
Manière de prédire le Jemps par les aspects des
aslres.
5020 GALLUCCIUS, J. P. =
GALLUCCI, G. P.
Principia astrologiae.
4% Veneliis, 1603.
5021 CHAVIGWl, J. A. de
Les pléiades, où en l'explication des anti-
ques prophéties ... du célèbre et célébré
Nostradamus, est traicté du renouvellement
des siècles, changement des empires et
avancement du nom chrétien.
8«, Lyon, 1603.
8% Lyon, 1606 (des exemplaires portent Ili07;;
• avec les présages sur riiurrible éclipse do
Soleil veuë au mois d octobre 1605, ensemble
un traité sur le comète précédent. »
5022 CUAMBEB, J.
A confutation of astrological demon-
ology.
MS de 1603 à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
5025 GOCLEI^IUS, B. = GOCLEN, B.
Uranoscopia, chiroscopia, metoposcopia,
ophthalmoscopia.
8«, Marpurgi, 1603.
12», Francofurli, 4608.
5024 II^IGUE, J.
Jugement astronomique sur la naissance
de M. le marquis de Cœuvres Annibal
d'Estrées.
AÏS de 1603 à la Bibl. nationale de Paris (fonds
St. Germain).
5025 GONZALEZ, A.
Compathia y symbolo de la astrologia y
medicina, y prognostication del anno 1604,
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OUVRAGES MODEIINES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
795
y considération astrologica sobre la maxima
conjuncion.
8«, Mcdiiiac Cam|»i, iG04.
K026 AWGELIS, A. de =
ANGELI, A DEGi.i
In astrologos conjectores libri V.
>i«, Roniac, ICOi.
4«, Liigduni, i60i.
4», Romao, 1015.
4", Lugduiii, <6l!î.
4**, Liigdiiiii, lOKi.
4», Liigdiiiii, iC:20.
4», Coloniac Agrippinae, 1620.
Fol., Aiilvcrpiac, Hi4G.
4», Lngduiii, 1650.
4*, Romao, 1676.
i5027 8ATLER, W.
Dianoia astrologica quae omnium praedic-
tionum astrologicarum veras causas inqui-
ril.
8% MoDtislieligardi, 4605.
«028 FORMAN, S.
The astrological judgmenls of physick and
other questions, containing his expérience
for twenty years.
MS de 1606 à la Bibl de rUiiivcisiic dOxford.
tfO20 BARTHOLIl^US, C. =
BERTHELSEN, C.
Exercitatio [Astrologia sive] de slellarum
natura, affeclionibus et effectionibus.
4% Wiicbcrgac, 4606.
4% Wilcbcrgae, 1607.
4% Wilcbcrgae, I609j «cdilîo Icriia, cinendata cl
aucta. »
4% Hafniac, 1611; à partir de celle édition le
mol Astrologia paraît sur le lilrc.
8% Argcnloralî, 1612.
4«, llarniae, 1646.
8% Rostochiî, 1616.
4*, Hafniac, 1620.
4% Hafniac, 4624.
1 2% Argcnlorati» 4624.
5030 ALTOBELLUS, U. =
ALTOBELLI, I.
De proxima reipublicae Venelae inclina-
tione ex astris conjectatio multiplex.
MS de 1607 à la Dibl. nationale de Paris.
i>03l FORMAW, 8.
Judicia de scrvo fugitivo.
MS de 4607 à la Bibl. de rUniversilé d'Cxford.
5052 FRICZOWSKY, M.
In Alhabicn arabis praecepta astrologica
notae.
M S de 1607.
5053 PEZELIUS, C. = PEZEL, C.
Praecepta doctrinae genethliacae.
4«, Francofurti, 4C07.
5054 MLLMAWN, J. = MCLIIIAIHIH, J.
De natura coeli et praecipuis ejus affeclio-
nibus.
4», Lipsiac, 4608.
5035 Dl E, J.
Astrologica quaedam.
MS.
= CLm, 1697, p. III, no iJo7.
Cl l auteur est inoil en 1608.
5056 HEYDON, C.
Astrological aphorisms.
MS à la Bibl. de rUniversité d'Oxford.
5037 KEPLER, J.
Antwort auf E. Rôslini Diseurs von heu-
liger Zeitbeschaffenheit, und wie es ins
Kûnfftig ergehen werde.
4«, Prag. 4609.
Sur Paslrologie naturelle.
u058 AQLIVIVUS, A. M.
Libri quatuor quibus omnis divinae atque
humanae sapienliae, praesertim animi mode-
ratricis musicae, atque astrologiae arcana
continentur.
4% Helcnopoll, 4609.
100
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794
SECTION II.
ASTROLOGIE.
aoso HenisciiiuH, g =
Prognosticum lenipestalum ex oiiu et
occasu stellarum.
i% Âugustac Vitiddicoruni, ^009; publication
séparée d'un traité joint à son Commcnlarius
in Spliacram Procli. (Voir n» 2715.)
tf040 FE8ELIU8, V.
Grùndtlicher Discui's von der Astrologia
judiciaria.
i", Slrassburg, 1001).
1S041 SGALIGER, J. J. =
SGALA, J. J 1)1 II. \
Excerpla astrologica ex llip])an'ho et aliis.
BIS à la Bibl. de rUnivcrsilc de Loyde.
De la main même de J. J. Scaltyef\ mort en 1009.
5043 ♦ ♦ ♦
Astronomisches und astrologisches Hand-
buch, darin enthalten sind das Jahr und Zeit,
Gebrauch des Astrolabii, von Sonnenuhren,
Nachtuhren, von Aspecten, den 4 Zeiten des
Jahrs, Complexion derMenschen, Baden und
Schrepfen.
4*, Laugiugon, 1009.
iS045 KEPLER, J.
Tertius interveniens, das ist Warnung an
etliche Theologos, Medicos und Philosophos,
sonderlich Feselium, dass sie bei billieher
Verweffung die sternguckerischen Aberglau-
ben nicht das Kind niid dem Badt ausschut-
ten.
4o, Frankfurt, iOiO.
15044 SEVERINIUS, F. P. F.
Thèses de natura corporiscoelestis ejusque
affectionibus et proprietatibus.
4*», Heidelbcrgac, 4010.
iS045 LANGDO?r, E.
Spéculum planetarum.
IIS à la Bibl. de rUnivcrsilé d'Oxford.
Coin|>osé eu tOlO.
»046 BARTOLINI, G.
Brevi annolazioni ovvero «liscorsi apologe-
tici nelli due almanacchi di F. Cocconaro
delli anni 1608 e 1609.
8", Bologna, IOIO.
5047 CAWERARIUS, J. R.
Horarium natalium [Theniatum astrolo-
gicoruni] quibus intima scientiae penetralia,
usus et certiludo, e pluribus tam illustrium
quam plebeiorum hominum vitis, ad oculos
ponuntur, centuriae duae.
4", Francofurii, IOIO; la première ccnluric
avait élc imprimée seule d'abord : 4", Franco-
furii, 1007.
4% Francofurii, 1041.
4», Amslclodami, 1033; le titre a pris les mots
entre crochets.
J048 BRAHEUS, T. = BRADE, T.
Oratio de disciplinis mathematîcis, in qua
simul astrologia defenditur et ab objectio-
nibus dissentientium vindicatur.
8», Hafniac, IOIO; recueilli et publié par
C. Aslacus.
4% llamburgi, IG2I ; « cum praeloquioJ. CtiWiï,
cujus Discursus mathematicus de certiludine
Aslrononiiae, ob argumenli affinilatem, acces-
sit. »
iJ049 ALBIlXItS DE VILLANOVA, P. C
Magia astrologica, lioc est, clavis sympa-
tliiae septem melallorum et septem seleclo-
rum lapidum ad planetas.
12% Parisiis, lOiO (des exemplaires de lOii).
8S Hamburgi, 1710.
Ouvrage iiiscril à Tlndex librorum probibiiorum.
iSOaO GOCLENIUS, R. = GOCLEN, R.
Apologeticus pro astromantia discursus.
4% Marpurgi, 101 1.
i;05i STEI^IUS, M. O.
De incertitudine et vanitate praedictionum
astrologicarum.
4% Holmiac, 1011.
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OUVRAGES MODEUINES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
795
IS0K2 FRISCULinUS, 1>I. ==
FRISCDLIN, N
Astrologicarum divination um phasmata,
et phantasmata fanatica ventilata, confuta,
explosa, simulque astronomiae, physiolo-
giae, atque theologiae congruentia astruitur.
8% Francofurli, iOII.
50IS5 8CHAEREII, M.
Verantwortung und Rettung der Argu-
menten und Ursachen , welche M. Schaerer
in dem Vorreden seiner zweyen Prognosti-
corum zum Behauptung, dass die himinli-
chen Lichler und Sternen ihre besondere
von Gott eingepflantzte Eygenschafften ,
Kràfflen und Wirkungen haben...
4% s. I., ICil.
Conire Feselivs. (Voir n» 5040.)
&06A FORMAN, S.
De revolutione mundi.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
Cet auleur est inorr en 161 1.
n0^6 FORMAN, S.
Réception of planets.
MS à la Bibl. de rUniversitc d'Oxford.
8086 ♦ * *
Of the natures of the xii. houses for judge-
ment of diseases.
MS à la Bibl. de l'Universilé d'Oxford.
A Rpparlenu à 5. Forman.
8087 FORMAW, 8.
Of the XII. signes, the diseases they
cause, etc.
MS à la Bibl. de l'Univcrsitc d'Oxford.
8088 FORNAIV, S.
Collections, philosophical, medico-astro-
logical, chymic^l, and inagical.
MS à la Bibl. de rUiiivcrsilc d*Oxford.
Kormaiil 3 grands vol. fol.
8080 BARTOLimi, G.
Discorso astrologico délie mutation! de'
tempi.
8», Roma. 1012.
8060 AI^DREAS, J. V.
De Christiani Cosmoxeni genitura judi-
cium.
«2», Biligardls. 1012.
Satire conire les astrologues.
80CI FLORIDUS, A. = FLORIDI, A.
Tractatus de annis climactericis, ac diebus
crilicis.
4", Palavii, iOI2.
806^ BOËiUHt:, J.
Aurora oder die Wurtzel der Philosophie,
Astrologie und Théologie.
8s Goerlllz, 1012.
T* aductinu.
L'aurore naissante, ou la i*acine de la
philosophie, de l'astrologie et de la théologie
(par L. C. (le Saint-Martin).
2 vol. 8», Paris, an VIII (1800).
8065 DÔLINGIUS, J.
Phuoichô mantiké, seu astrologia natu-
ralis.
4", Gryphiswaldiae, 1013.
8064 ADOLPHIUS Senior.
Occulta phylosophia, von der verborgenen
philosophischen Geheimnissen.
iS Frankfurt am Meîn, 1043.
8068 HOSSMANN, A.
De nalura et nativitate hominis, das ist
natûrlicher Geburtslaufder Menschen Kinder.
4% Allenburg, 1013.
8066 PERSONA, J. R. = PERSOI^E, G.
Noctes solitariae liber singularis in septua-
ginta colloquia distributus, sive de iis quac
sunt scripta a Galeno in odissaea; in quo
praeter non pauca theologica, multa etiam
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796
SECTION II.
ASTUOLOGIE.
physica, multa methaphysica, ethica, medica,
geometrica, astronomica, demum, (H physio-
gnomonica traclanlur.
i\ Vencliis, 1613.
t$067 FAULHABER, J.
Himlische gehaime Magia oder newe caba-
listische Kunst und Wuaderrechnung vom
Gog und Magog.
i«, Nûrnbcrg, 1613.
5068 VOLSCHOVIU8, M.
De astrologia naturaii.
i», Gryphiswaldiac, 1613.
5069 GOGLEi^lUS, R = GOCLEIM, R.
Astrologia generalis.
4% Marpurgi, 1614.
5070 ROFFEWU8, J. A. == ROFFEWl, G A
De laudibus verae astrologiae ci adversus
ejus calumniatores.
i*, Bononiac, 1614.
5071 GROSCHEDELIUS, J. B.
Dispositio numerorum magica ab unitate
usque ad duodenariuin, collecta singulari
i ndustria , compilatione diversa , magno
labore, et investigatione.
MS au British Muséum (fonds Harlcy).
Ouvrage de mngie el d'astrologie judiciaire, composa
en 1614.
5072 ORIGANUS. D. = TROST, D.
Brevis ac utilis themathographia, conli-
nens compositionem et usum tabularum
domorum.
4% Francofurti Marchionum, 1614.
5075 CAUVIGNY, dp.
Réfutation de Tastrologie judiciaire.
8% Paris, 1614.
5074 TAXIL, J.
Astrologie et physiognomie en leur splen-
deur.
8«, Tounioii, 1614; titre grave. — Rare.
5075 MARItJS, G A
Astronomicum judicium.
4», Norimbergae, 1613.
5076 MEUN, J. de
Le dodechedron de fortune.
8o. Paris. 1615.
r/e-j-à dire les douze lieux d'influence.
5077 CURTIU8, J. = KURTZ, J.
Commentatio de matheseos et astronomiae
certitudine, cum decisione quaestionis astro-
logicae utrum aliquid certi ex astrorum
cursu praecognosci possit et praedici, cum
stellarum numerus respectu nostri sit infî-
nitus.
4*, Hanthurgi, 1615 (des exemplaires ont 1616 .
Réimprime à la suite du De disciplinis m;ithe-
matieis oratio, de T. Drafteus, éd. i", Ham-
burgi. 1621. (Voir II» bOiH.)
i;078 WAGIMER, T.
Astrologia genethliaca, ex theologicis ac
physicis prîncipiis, ipsisque astrologorum
penelralibus, destructa.
4», Slullgart, 1616.
4«, Stuttgart, 1636.
5079 HIAWZONI, F.
Discorso astrologico.
4% Verona. 1617.
5080 SAULWIER, J
Cosmologie du monde tant céleste que
terrestre, divisée en trois traictez ....
8o, Paris 1618.
Ce volume se termine par des préil ici ions.
5081 DOBRICirS, J
Horoscopium Matthiae II régis Hungariae.
MS à In Bibl. impériale de Vienne.
Cet auteur est morl en 1619.
508« HEURTEVYW, B.
L'incertitude et tromperie des astrologues
judiciaires.
8», Paris, I(il9.
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OUVRAGES MODERNES D*ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
797
8085 * ♦ ♦
Astrologie naturellesur laquelle un chacun
pourra savoir par sa nativité ce qui lui doit
arriver suivant le cours des planettes . . . ,
mis en lumière pour la récréation des bons
esprists.
8», Paris, «619.
8084 SGHRADER, J.
Sendebrief betreffend Joach. Koeppens
sophistisches Scriptum.
4», , 4619.
8085 WAGEL, P.
Wechterbûchlein und letztes Stunden-
geschrey wie Boch es am Tage sey.
4«, Hall, s. d.
8086 NAGELIU8. P. = NAGEL, P.
Prodomus astronomiae apocalypticae ,
welcher fûrstellet das warhaffltige Funda-
ment der Weissagung, handeit auch von den
beyden Bewegungen des hellgestirnten
Firmaments.
4», Danzi;,', «620.
8087 NAGELIU8, P = WAGEL, P.
Complementum astrologiae.
4«, Halac, 1620.
8088 PLAUSTARIUS, J
Prognosticon oder Weissagung auft* dièse
jetzige Zeit.
i». s. I., 1620.
8089 ♦ ♦ *
Propheceyen und Weissagungen jetz
gegenwertig und kûnftige Sachen, bis zum
Ende der Welt ankûndend, als nemhlich
/. Liechtenbergers, J, Carionis, J, Grumpeek,
der Sibyllen und vil anderer.
i; s. 1., 1620.
8090 MELTON, J.
Astrologaster or the figure-caster.
4», London, 1620.
Ouvrage contre rastrolojîie.
8091 ZOROLI, A
Ad librum posthumum de directionibus
anno superiori Bononiae excussum praestan-
tissimi viri /. A. Magiai prosthema.
Fol., Viccnliae, 1620.
Traduction.
Supplemento al libro délie direzioni del
Magini (par .4. Sirigatti),
Fol., Padova, 1621.
8092 RASPE, G
Dissertatio de stellarum natura earumque
affectionibus in génère.
4», Lipsiac, 1620.
8095 RASPE, G.
De natura coeli et praecipue ejus afifectio-
nibus.
4», Lipsiac, 1621.
8094 RANDORROWIC, J.
Quaestio de actione coeli in haecinferiora.
4% Cracoviac, 1621.
«098 LONGOMOiHTANUS, C. S. =
LU.nRORG, C S.
Disputationes quatuor astrologicae.
4», Hafniae, 1622.
8096 FROGER, M^oritii 8
Tractatus de astrologia.
Aïs à la Bibl. nationale de Paris.
Manuscril écril en 1622.
8097 PARTLICIU8. 8.
Mundus furiosus.
4«, Roslochii, 1622.
Prediclions asirulogiqnrs.
8098 LARIVEY, P m.
Six centuries de prédictions.
12% Lyon, 1623.
8099 ZOBOLT, A
Speculationi aslrologice.
4% Bologna, [1623]; 34 feuillets.
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798
SECTION II.
ASTROLOGIE.
«100 MOUINUS, J. B. =r MORIN, J. B.
Astronomicaruin domorum cabala détecta.
8", Parisiis, 16:23.
«101 PARTLICILS, S.
Eine neuo — Sternwarnung von sehr
grossen schrecklichen Veranderungen.
4", Roslochii, 1C24(?)
A\ Roslochii, 1651.
SI02 ZY^TIIll S, A
De astrologorum observatione siderum.
4», Upsaliac, 10^2i.
.H 103 CAIILETON, G.
Aslrologi mania, or the madness of astrol-
ogers.
4«, London, 1624.
4», London, 1651.
«104 MAWOirMIS, C. A. = IWAWZIIM, C. A
Astrorum siniulacra.
4», Bononiao, 16^5.
«lOiJ ♦ * *
Les prédictions remarquables de Tastro-
logutî françois.
8», Paris, 162.^.
5 106 FRAWRKWILS, J.
De insigni et admirabiJi sitierum coeles-
tium in sublunaria corpora inlluxu, vi et
efficacia.
>i«, Upsaliae, 1626.
5107 COI^iTE, J.
Théâtre des heures planétaires à lous les
jours de l'an, adjouslé les maux qui viennent
causez des sept planettes, Tamitié et la haine
entre eux, le lever du Soleil, la matinée pour
trouver l'heure déterminée.
8", Tours. 4626.
15100 IIILDEWBRAWDT, >V.
Kriegsprognostiron bis auf 1637.
i'S Stargardl, 1627.
«109 ALTOBELLU8, H. = ALTOBELLI, I.
Tabulae regiae divisionum duodecim
partium et syderum obviationum ad mentem
Ptolemaei,
4°, Maceratae, 1628. — Rare; un exemplaire à
la Bibl. de Sienne.
«110 3IORIWUS, J. B. = MORIN, J. B
Ad australes et boréales astrologos pro
astrologia restituenda epistolae.
8«, Parisiis, 1628.
«Hl LEVERA, F.
Epistola de latitudinibus, directionibus,
coelestibus domiciliis et directionum men-
sura.
4«, Roraae, 1628.
«112 BO.HIFACIUS, B.
Urania.
4», Vcnclils, 1628.
«113 COELWER, J.
Tractatus ex thematis coeli ad lioram
decubitus erectione, morbi alicujus naturam,
mutationem. . . , per conjecturas astrologicas
pronuntians.
8% Gryphiswaldiae, 1628.
«114 DRYAWDER, J. E.
De coelo ejusque attributis.
4», rpsaliao. 1628.
«11« ♦ ♦ ♦
Bericht was sechzehn Astronomi setzen
von Krieg und Kriegsgeschrei dièses 1628
Jahrs.
4°, iNûrnbcrg, 1628.
«116 ORIGANUS, D. = TROST, D
Astrologia naturalis, sive tractatus de
effectibus astrorum absolutissimis, in quo
omni astrologiae ut vocant judiciariae vani-
tate, superslilione
4°, Massiliac, 1645 ; fig.
Ouvrafço poi»iliiinie. L'aulcurelail moil iii 16il».
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OUVIUGES MODEKNES d'aSTROLOGIE GÉNÉRALE.
709
KII7 ORfGAWliS, l>. = THOST, D.
Astrologia danica.
i«, Massiliac, 1045.
5118 KEPLER, J.
Sportula genelhliacis missa, de tabularum
rudolphinarum usu in computalionibus
astrologicis.
Fol., Sagani, 10-29.
I5II9 * ♦ *
The most excellent and Irue way of ail
the significators in a nalivity invented by
Kepler.
)IS 0 la Bibl. de rUniversilc d'Oxford.
MiO * * *
Keplers way of directing ail the signific-
ators in a nativity.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d'Oxford.
5121 ALTOBELLU8, H. =
ALTOBELLI, I.
Demonstratio ostendens artem dirigendi
et domificandi Joannis de Monteregio non
concordare cum doctrina Plolemaei.
^% Fulginiac, 4629.
»I22 RONTINÏ, C.
Letlera familiare scrilla da un studioso di
astrologia à un nobile personaggio.
iS Fiorcnza, 1629.
m23 GRIHIALDO, A.
L'aurea catena dei oieli colle cose inferiori,
dalla quale si ha la validità délie scionze
astrologiche, et i futuri eventi delT anno 1629;
aggiuntavi la riprovazione di un discorso
aslrologico.
4o, Gcnova, 4C29.
tfl24 CAMPAI\ELLA, T.
Astrologicorum libri VI [Vif], in quibus
astrologia, omni superstitione arabum et
judaeorum eliminata, physiologice tractatur,
secundum S. Scripturas et doctrinam S. Tho-
mae et Alberti, et summorum theologorum.
i°, Lugduni, 1629; 252 pages, (ig. sur bois, titre
imprime en rouge et noir.
4», Lugduni, 1630.
4°, Francofurli, 1630.
La seconde édillon esl augmentée d'un septième
livre inlilulé : De falo syderali viJando. Au 4» chapilre
de ce livre, en parlaul des éclipses, l'auteur explique
huit points à observer |)Our se prémunir contre leurs
maléfices, et coinmeiii il faul décorer, éclairer et par-
fumer les maisons pendant les éclipses.
5125 GASSENDU8, P. = GASSENDI, P.
Phaenomenon rarum Romae observatum
20 Martii, et ejus causarum explicatio.
4<', Amstclodami, 4629.
4®, Parisiis, 4630; sous le litre : Parhclia seu
Soles quatuor spurii qui circa verum appa-
ruerunt Uomae.
4», Hagae Comitum, 1656; litre comme à rédilion
précédente.
Dans cet ouvrage sur les parhélies, Gassendi trouve
occasion de se prononcer contre l'astrologie.
5I2G HODIERNA, J B =r ODIERNA, G. B.
Universae facultatis directoriuni physiothe-
oricum, opus astronomicum in duas partes
divisum, quarum prior de promissoruni
ad signiOcatores progressionibus physice
agit; posterior vero de circulis positionum
sub qualibet horizontis obliquilate specula-
tionem facit.
4", Panormi, 1629.
5127 GAFFAREL, J.
Curiosités inouïes sur la sculture talisma-
nique des persans, horoscope des patriarches
et lecture des esloilles.
8% Paris, 1629; 2 grandes pi.
42% Rouen, 4631.
8% [Paris]. 4637.
8", [Paris]i 4650.
Traduction.
Curiosités inouïes, hoc est curiositates
inauditae de figuris Persarum talismanicis,
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800
SFXTION M.
ÀSTKOLOGIE.
lioroscopo patriarcharum et characleribus
coelestibus (par G. Mkhaelis),
S part, en I vol. 8", llamburgi, iG7C-7S; 2 cartes
cèles les.
2 vol. 8% Hamburgî, 4706; par les soins de
J. A. Fabricins.
La première édition conlienl de savantes noies du lia-
ducleur, qui n'ont pas éié reproduites lians la seconde.
8128 CUATSCHWAIR, E
Horologium zodiacale, das ist, immer-
wehrender magischer- oder Planeten-Stund-
zeiger, die gewisse Grosse aller Planeten
Stunden durchs gantze Jahr anzeigend.
4», Bresslau, 1629.
5129 ♦ * ♦
Kurtzer Bericht was bei dem Aequinoctio
autumnali und so wie acht zu nehmen.
4», Augsburg, 4629.
5150
SIJWOTTA, G
Traduction.
A theater of the planelary liomes for ail
dayes of the yeare, wherein may to be
gathered from the earth under celeslial
influences divers sorts of herbs i nd for the
use of physick the Sunne rising, and to
find the determinate hour of it, translated
out of greeke and tittcd to our calculation
(par G. Balier).
4«, London, 4651.
5151 niAXARA, A de
Summa astrologica.
4% Olissiponv», 4652.
5152 ALLEYN, T = ALLEW, T.
Plolemaei pelusiensis de astrorum judiciis,
aut, ut vulgo vocant, quadripartitiae con-
structionis liber secundus (et liber tertius),
eum expositione.
M S.
Ces manuscrits, aujourd'hui inconnus, ont été, dit-on,
entre les mains de Digby. L'auteur est mort en 1032.
5135 I}\CHOFER, M.
Examen thematum coelestium variorum
astronomorum usque ad Tyconem.
i", Romae, 1655; à la suite de son Tractatus
sylleplicus (Voir Secl. XT, art. Littérature
anli-copernieienne.)
5134 CRIVELLATI, C.
Trattato contro l'astrologia giuditiaria.
8», Viterbo, 4633; 92 pages.
5135 GESTRIWIIJS, M. E
De influxu astrorum in mundum elemen-
tarem.
^o, Upsaliac, 4653.
5156 FINELLA, F. = FINELLA, P.
Délie, vertu' occulte delle vipère per le
28. mansioni delli segni del zodiaco, con le
tavole aslronomiche per sapere à che hora se
leva il Sole et che tienipo sia mezo giorno.
Fol., Napoli. 4654.
Divisé en 2 livres, dont le second a pour titre parti-
culier : Delle tavole a>tronomiche délia Luna perpi'lue
peranni 19.
5137 GOLDMAYER, A.
Strassburgische Chronica , astrologisch
beschrieben, darinnen vonUrsprung, Erbau-
und Erweiterung der Statt Strassburg.
4^», Strassburg, 4636.
5138 BEII^EKEIV, D.
Astrologische Trostschrifft am gestirnten
Firmament dess Himmels, darauss der gute
Grund und feste Bestand die im heiligen
romischen Reich public Frieden fûrgestellt
wird.
4», s. 1., 4656.
5159 L'ISLE, DE, psEt'DOKYME DE SOREL, c.
Des talismans ou figures faites sous
certaines constellations pour faire aimer et
respecter les hommes, les enrichir, guérir
leurs maladies, avec des observations contre
le livre des Curiosités inouies de Gaffarel.
8», Paris, 4656.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
801
5140 PORTO. E.
Porto astronomico, ove si ha la dollrina
di fabricare le tavole dei seni, tangenli, e
secanti, con la risolutione d'ogni Iriangolo
sferico, il far la figura céleste esue direttioni.
2 voL 12*», Pndova, 1636.
Le vol. Il est consacré aux (ables trigonoméiriqiirs.
8141 LAYMANN, P. (F?)
Censura aslrologiae ecclesiasticae et astri
inextincli, a C. Sdppio in luce édita,
i", Coloninc Agrippiiiac, 4658.
i5l42 PETAVIUS, D. = PETAU, D.
Delphini (Ludovici XIIF filii)genethliacum
fatum.
Fol., Parisiis, 46ô8.
Reproduit dans le Parnassiis Socictalis Jesu,
<4<», Franeofurti, 16S4; h Tari. Pctavius, n« xv.
8145 VAVAS80U, F. = VAVA8SEUR, F.
Delphini horoscopus; astrum Ludovi-
cusXIII; aspectus duplex, aller régis, alter
patris.
4», Parisiis, 1658.
Réimprime dans Scicctae orationcs pancgyricac
palrum Socictalis Jesu, 2 vol. i2o, Parisiis,
1675; t. I, p. 129.
5144 F—, W. = DU CHE8P(E, N. Fokkst
Horoscopus Delphini.
4®, Parisiis, 4638.
5145 ALSTEDIUS, J. H. =
ALSTED, J. H.
Astrologia ex quarta parte ejus Uranome-
triae,
MS de 4659 au British Muséum (fonds Ilarley).
5146 CAVALIERI, B.
Nuova prattica astrologica di fare le diret-
tioni secondo la via rationale, e conforme
ancora al fondamento di Ke])plero per via
di logaritmi.
12», Bologna, 1639 -i- Appendice; 12% Bologna,
1659.
On trouve babil uellenieni cel ouvrage en têie de la
Cenluria di varii problemi du même auteur.
5147 [CAVALIEUI, B]
Tractatus de rota planetaria perpétua et de
UFU ejus praecipue ad inveniendas positiones
planetarum juxta Lansbergium,... secundum
viam rationalem S. Philomantii.
4% Bononiae, 1640.
5. Philomanlius nVsl autre chose qu'un pseudo-
nyme.
Traduction.
Trattato délia ruota planetaria perpétua
e deir uso di quella principalmente per ritro-
vare i luoghi de' pianeti alla Lansbergiana,
e per fare la figura céleste, ed anco le diret-
tioni, osservata per la larghezza, secondo la
via rationale di S. Filomaniio.
4», Bologna, 1646.
5148 SPERLING, J.
Astrologia.
4», Willebergae, 4640.
5149 MERE[\DA, A.
La destruzione de' fondamenti delF astro-
logia giudiciaria.
4», Pavia,1640.
5150 ♦ * *
Ein gottseeliges Nativitât.
4% s. I., 1640.
5151 * * ♦
Astrologia aphoristica, Piolemaeiy Herme-
liSj Lud. de Regiis, Almamoris, H. Cardani.
12% Ulmae. 1641.
5152 MODROWUS, L. =
MODROPII, L.
Coelestîs figura, directiones aliaeque astro-
nomicae operationes inusitataarte per novas
domorum tabulas exactissime expeditissi-
meque absolvendae.
4», Bononiae, 1641 ; frontispice gravé sur cuivre,
orné de 6gurcs allégoriques; tables numériques.
101
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803
SFXTION H. ASTROLOGIE.
01155 IWGEGNERI, C G.
Uranomia overo le Icggi delle céleste
influenze, distinte in quattro trattati.
i", Bologna, I6il.
151.14 PITHOYS, C.
Traité curieux de rastrologie judiciaire.
8% Sedan. 4Gii.
8«, Nontbéliard. i64C.
lilSil PRITTUS, D., PSKdDONYME DE
TITI, P.
De modis directionum coelestium mobi-
liuni.
Ao, Alcdiolani, 1C41.
151156 TREW, A.
Discursus von Grund und Verl>osserung
der Astrologie, und was durch Anleitung
derselben, aus dem Gestirn und Finster-
nissen kônne geurtheilt werden.
4-% Nûrnbcrg, Ifiii.
4", Nûrnbcrg, iCiô.
151157 GESTRINIUS, M. E.
Uranologia, hoc est de coelo ejusque
causis et affectionibus.
4% Upsaliac, I6i2.
151 i;8 ♦ * ♦
An astrological discourse of such accidents
as may happen in England tliis présent
year, 1642.
MS h la Bibl. de rUnîvcrsilc d'Oxford.
151150
PORTO, E.
TiaJuctiàn,
Dipluranologia qua duo Sacrae Scripturae
miracula de regressu Solis tempore Ezechiae,
et immobililate luminariuni sub Josuè decla-
ra«tur (par L. Dalnaki).
4% Palavii, 4045; i pi. de figures allégoriques.
— nare; un exemplaire à la Bibl. estense de
Modènc,
Cei ouvrage a été composé en ilalien, puis traduit
par Tauteur en hébreu, et eu latin par L. Dalnaki; mais
l'édition hébraïque est inconnue.
151 GO FLEMLO.S J- B.
Elementarisk og jordisk stiernelyderi.
8«, Kjôbcnliavn, I6i5.
Astrologie élénienlaire el terreslre.
olOt LILLY, W.
Merlinus anglicus junior.
4% London, K)i4.
151 Oi ODIERNA, G. B
Il nunzio délia Terra; la nuvola pendente;
Tocchio délia nioscha; il Sole del micro-
cosmo.
4% Palcrmo, *G44.
Qualre opusciilcs ayant des paginations disllnctes.
Le second a été réimprimé d:ins 5. liocroni, Museo
di fisica; 4", Venrzia. 1697; p. 22.'».
5IC3 LJUNGIUS, J P = LJUNG, J P.
De stellis illarumque affectionibus exerci-
tatio.
4», Hafniae, i04i.
51C4 BROUAUT, J.
Abrégé de l'astronomie inférieure, expli-
quant le système des planètes et autres
constellations du ciel hermétique, avec un
(issai de Fastronomie naturelle.
4", Paris, IC44 (des exemplaires ont iGiH).
ol615 HTREG.-XEINSIS, J. E.
Discursus aslrologicus de causis muta-
tionis aeris atque tempestatum generalibus
et specialibus.
4», Dorpali, 4644.
JIOC GOLDMAYER, A.
Hisloriscbe, astronomiscbe und astrologi-
sche Beschreibung von ersten Ursprung und
anfânglichen Erbauung der Stadt Wûrtzburg.
4», Nûrnbcrg, iCi5.
Î51G7 MEIER, J.
Contingentia nova oder newer Teutscher
Post-Reuter, welcher Vermùge und nach
Anleitung des gestirneten Himmels und
dessen Figuren referiret, was an Gewitter
und Ungewilter am Krieg und Fried usw.
sich zutragen kônnen.
4ss. I., [i6i5].
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OUVRAGES NODEIINES d'aSTROLOGIE Gf^KÉRALE.
805
5168 STKEGNEKSIS, J. E.
Speculi astrologici sive de veritate astro-
logica exercitatio.
2 part. 4% Dorpatf, 1645-46.
5169 LILLY, W,
Collection of prophecies.
4», Loudon, 4616.
5170 KRICUS, M. J. = EUIC, M. J.
Spéculum astrologicum, per aliquot dispu-
tationes emissum.
4*», Doipali, 1646.
5171 ROSEIVCREUTZER, M. F.
Aslronomia inferior . .. , das ist Erzehlung
und Erwehiungder sieben irdischen Planc-
len, aus vielen vornehmer hermcticoruni
Schriften zusammeii getragen.
4*, Nûmberg, 1646.
4», Nûrnberg, 1674.
5172 CAVALIERI, B.
Trattato délia sfera [astronomica] con
[Fuso délia figura e] le prattiche per quilli
che desiderano essercitarsi in essa (c con il
modo di fare la figura céleste secondo la via
rationale di Urbano (TAviso romano).
12s Roma, 1682.
12% Roma. 1690,
La mélbode exposée par Pauteur dans ce Irailé avait
déjà été publiée, d'après ses ieçous, par uu de ses
élèves, U. (TAvisOi daus un Trattato délia srera, dont la
l'« édition, 1656, avait paru sous le |)seiidon}nie de
B, SavL Le présent ouvrage est posthume, Tauteur
étant mort en 1047.
5175 PRITTU8, D., pseidontme dk
TITI, P.
Physiomathematica sive coelestis philoso-
phia naturalibushucusquedesideratisostensa
principiis.
4% Mediolani, 1647.
4«, Mediolnni, i650j sous le litre : Quacstionum
physico-malbcniaticarum libri III, in qnibus
ex nalurac principiis hucusque ilesideratis
dcnionslralur astrologiac pars illa quac ad
mcleorologiam, mcdicinam, navigium et agri-
culluram spectnt.
4% Mediolani, 1675; à la On de celle cdilion sont
njoutces les prédictions astrologiques pour
ri la lie, par C. f''runcohraccus [F, ffranacci] et
A. Scirota [F. M. Onorali],
Traduction.
Astronomy and elementary philosophy
with introductory notes and observations.
8", London, 1780; « revised by E, Sihfy, •
4*», London, 1790 -»- Supplément wilh a set of
astronomical tables and also a collection of
Ihirty remarkabic nativitics, by J. Partridyc.
L'auteur est appelé, dans cette traduction, P. du
Tnts.
517/i GOLDMAYR, A. =
GOLDMAYER, A.
Computus crcationis astronomicus director,
das ist astronomischer Caleulus und kurlze
Beschreibung der waaren Zeit der Erschaf-
fung gesamter Fixsterne und Planeten.
4«, Nurnberg, 1647.
L'auteur y détermine par Tastrologie l'époque des
créations des planètes, et de celle d*Adam et d'Ëvé.
5175 LILLY, W.
Christian astrology.
4", London, 1647.
5170 LILLY, \V.
The world's catastrophe.
4«, London, 1647.
5177 8TREGINEi^8IS, J. E.
Disputatio physico-astronomica de stellis.
4% Dorpali, 1647.
5178 EBEL, G.
Tractatus de judiciis astrorum.
4«, Alarpurgi, 1647.
8», Giessac, 1651,
5179 FINELLA, F. = FINELLA, P.
Naturale fisonomia planelaria.
4% Napoli, 1648.
8«, ^apoli, 1648.
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801
SECTION II.
ASTKOLOGIE.
Ttaduction.
De methoposcopia astronomica de duode-
ciin signis coelestibus (par Fauteur).
8», Antucrpiae, <650; des presses' de Plantiii
[Moretus].
Cest la traduction latine de sa Fisonomia planetaria
L'auteur y est appelé P. Phirella.
»I80 HAYDOPT, C. « HEYDON, C.
A défense of judiciary astrology.
8s London, 1018 (?)
5181 SALMASIUS, C. =
SAUMAISE, C.
De annis climactericis et antiqua astrologia
diatribae.
12<», Lugduni Batavorum, 1048; des presses
dTIzevir.
518Î FIN ELLA, F. = FIN ELLA, P.
Spéculum astronomicum tripartitum ,
medicis necessarium, agriculturae et naviga-
tioni valde proficuum.
4% Neapoli, 1049.
5185 DLUIIIUS, m. J. C.
Dissertatio de analogia corporum coeles-
tium et sublunarium.
4», lenae, 1049.
5184 SCHNEEBERG, H. ton
Practica reformata oder rcchtfundirter
astrologischer Tractât,
4% Franckfurt, 1049.
5185 CAUSSIN, N.
Lettre à une personne illustre sur la curio-
sité des horoscopes.
4s Paris, 1049.
5186 CAUS8INU8, W. = CAUSSIN, N.
Domus Dei in qua de mirabiiibus coeli
totaque astrologia et vita coelesti disseritur.
Fol., Parisiis, 1050.
5187 FIN ELLA, F. = FIN ELLA, P.
De duabus conceptionis et respirationis
figuris, et de connexione inter eas et tiguram
coeleslem.
4s Anluerpiac, 1050; des presses de Plantin
[Morelus].
5188 FINELLA, F. = FINELLA, P.
De revolutionibus annorum.
4s NcapoIi, [vers 1050].
5189 POOL, J.
Country astrology.
4s London, 1050.
5190 CONCIUS, A
De vanitate ex astris de rébus arbitrariis et
fortuitis divinandi.
4°, Regiomonti, [vers 1050].
5191 KELWAY, T.
Judgemcnts of nativities.
4s London, [vers 1050].
5192 BELTHANO, O.
Introduzioneair astrologia.
Estratto de varie scienze, utilissimo agli
astrologi, medici, barberi, alchemisti, mari-
ner i, agricolturi et alj.
MSS du milieu du XVII» siècle.
5193 CULPEPER, N.
Herbal.
8s London, [vers 1050].
Ouvrage d'astrologie, dans le(|uel Pauteur enseigne
à connaître los qualités des plnues d'après les planètes
sous lesqucllrs elles croissent.
5194 LILLY, \¥.
Monarohy or ito monarchy in England ;
Grebner, his prophecy concerning Charles
son of Charles.
4s LiMidon, 1051 ; 19 Hg. sur bois très curieuses,
contenues dans 10 feuillets.
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;
OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
805
Î5I08 TKEW, A.
Nucleus aslrologiae correctae, das ist
kurtzer Berîcht von Ordnung und Nulz des
Nalivilàtstellens.
4% Nûriibcrg, 1651.
4», Alldorff, 1653.
{JI06 TREW, A.
Melhodus genethliaca, das ist Ordnung des
Nativilâtsteliens.
4», Alldorfii, s. d.
»I97 VICAUS, T.
The madness of astroiogers, with an
cxamination of sir Christopher Haydon's
book, intituled A defence of justiciary astro-
logie.
16«, London, 1651.
8198 WARKEN, H.
Magick and astrology vindicated from
tlie false aspersions and calomnies cast upon
them.
4«, LoiiJon, I65t ; 40 pages.
Ô199 SPARK, N.
The nalivity of king Charles the II, with
a vievv or exainination of the nativity of king
Charles the I.
MS de 1651 à lu Bibl. de lUiiivcrsilé d'Oxford.
15200 LIMMER, A.
Continuatio I astrologischer Annierkun-
gen, sammt historische Relation euro-
pâisches Hàndel, was nemlich nicht allein
an Gewitter, sondern auch andern Historien
sich von Tag zu Tage zugetragen in April-
August 1651.
4s Leipzig, 1651.
5â0i NOËL, E.
Pronôstications générales pour Tannée
1651 et finissant Tan 1668 selon la doctrine
plus secrette des plus grands et des plus
anciens astrologues et cabalistes hébreux.
8», Paris, [1651]. - Rare.
A la fin on Jrouve les révélations de S^' Brigille.
5202 LILLY, W.
Annus tenebrosus, or astrologicall judge-
ments on the éclipses visible in England,
1652, with a short inethod whereby to judge
their effects.
i^y London, 1652; 6g.
5205 CAtfS8IWUS, N. = CAUS8IN, N.
Ephemeris astrologica et historica cum
observationibus advei'sus superstitiosa de
astris judicia.
4% Coloniac. 1652.
5204 ARGOLUS, A. = ARGOLI, A.
Ptolemaeus parvus in genethliacis junctus
arabibus.
4«, Polavii, 1652.
4», Lugduni, 1652.
4% Lugduni, 165i.
4», Lugdunî, 1650.
4», Lugduni, 1680.
5205 CniLDREV, J.
Indago astrologica.
4«, Londini, 1652.
520G CEI A, J i>E
Signa coelestia.
Fol., Aiustelodami, 1652.
5207 MOLLET, C.
Traité d'astrologie, propre pour toutes
sortes de personnes, et particulièrement pour
ceux qui s'occupent de la culture des jardins.
A la suite de son Traité des plans et jardinages ;
4«, Paris. 1652.
5208 UIEBIVER, J.
Astronomisches Prâludium.
Fol., Lipsiae, 1655.
5209 COIHCIUS, A.
De modo demonstrandi etdocendi conclu-
siones astronomicas.
4", Regionionti, 1653.
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806
SECTION II.
ASTROLOGIE.
HUO MAZZOTTA, B.
De triplici philosophia, naturali, astrolo-
gica et minerali, in quibus dissent cohae-
renter de elementis, de modo formandi
veros colores lapidum pretiosorum, de
metheoris omnibus, eclipsibus, aliisque
quaestionibus naturalibus, astrologicis et
mineralibus.
4% Bononiac, i655.
L'aslrologie est trailéo eu délnil.
8211 KEXLERUS, 8. = KEXLEII, 8.
Disputatio astrologiam generalem propo-
nens.
4%Aboœ, «655.
»2t2 CAUPENTER, U.
Astrology proved harmless, usefui, and
pious.
4S London, I6K3.
4^ Loudoii, 1657; 48 pages.
8215 TITIS, P. DE = TITI, P.
Nuncius astronomicus.
4% Mediolani, 1654.
Traduction.
Il corriere astronomico (par Tauteur).
4% Padova, 1654.
»«t4 8PADACIWUS, A. =
SPADACrai, A.
Spéculum astrologiae naturalis, in quo
agit de hominis inclinationibus, de nativi-
tate, de omnibus mensibus anni.
4», Parisiis, 165i.
»2I« TREW, A.
Ablainung und Widerlegung der Astro-
logiae judiciariae, und aberglaubischen
Kalendermacher.
4», Augsburg, 1654
«416 BOURDIN, N
Remar(|ues de J. B. Marin sur h; commen-
taire du cenliloque de Plolemée, mis en
lumière pour servir de fanal aux esprits
studieux de l'astrologie.
4% Paris, 1654.
5217 ALLAEUS, F., psbcdortme db
YYUS Parisie!isis.
Astrologiae nova methodus; fatum uni-
vers! observatum; disceptatio in librum de
fato.
3 part, fol., Rlicdonis, 1654-55. — Excessive-
ment rare; un exemplaire à TObservaloirc de
Poulkova.
3 part, fol., Paris, 1654-56. - Très rare.
Fol., [Rhedomi], 1658. — Très rare.
Cet ouvrag;* a été hrùlé à cause des pré<lictions qu'il
renferme. L'éUiiion originale est seule complète; les
deux réimpressions sont expurgées.
1521 a STOCCHI. F.
Del portentoso decennio, opéra astro-
logica.
8% Gosenza, 1655; la 1>^ partie seulement.
Cet ouvrage contient des prédiclions politiques.
IS219 AUDA, D.
Brève compendio di maravigliosi secreti.
12». Roma, 1655.
12», Roma, 1660.
12», Venctia, «663.
12^To^ino, 1665.
12«, Milano, 1666.
12% Cuneo, i6<î6.
12». Vend ia, 1692.
12% Venetia, 1716.
12", Venezia, s. d.
Cet ouvrage contient des tables du lever et du coucher
du Soleil, du midi moyen et du cours de la Lune et des
planètes. L'auteur y traite en particulier de Tastrologie
médicale.
i5220 ♦ * ♦
Éclaircissement des véritables quatrains
de maistre Michel Nostradamus.
12», s. I., 1656î 458 pages.
^221 l»IORIl^U8, J. B. c= MORir^, J. B.
Astrologia gallica, principiis et rationibus
propriis stabilita, non solum astrologiae
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OllVUAGES rnODEUNES
judiciariae studiosis, scd etiam philosophis,
medicis et iheoiogis omnibus pernecessaria,
quippe multa complectens eximia ad scien-
tias illas spectantia.
J2% Parisiis, iCCO.
Fol., Hagac Conillis, 1061 ; avec le portrait de
l'auleur.
l/auleur êlail mon «'ii KuiO.
5222 MORII^US, J. ». = MORIN, J. B.
Aereasconstitutionespraedicendi succincta
accurataque methodus aslrologica.
MS à la Bihl. nationale de Paris.
5223 GOLDMAYER, A.
Directorium nialhemalicuni, das ist grùnd-
liche Beschreibung der Nativitiiten.
4«, Slrassburg, 4657.
8224 TITIS, P. DE =5 TITI, P.
Tabulae primi mobilis cum ihesibus ad
theoricen et eanonibus ad praxim, additis
in rerum demonstrationem, et supputa-
lionem exemplum triginta clarissimorum
nataliuni thematibus.
i», Palavii, i657j fig. sur cuivre.
5225 BULLIALDU8, I. =
BOULLIA13, I.
In Ptoleftiaeum de judicandi facultate.
Dans SCS Excrcitatioiies geometricae (res; 4%
Parisiis, 4057.
Dans SCS Opuscula quinquc : i», Parisiis, 4063;
4», Parisiis, 4681. (Voir n» 5421.)
522C KOTTEB, C & DRABICIUS, N.
Lux e tenebris novis radiis aucta, hoc est
reveiationes in usum saecuii nostri factae,
ab anno 1616 ad annum 1664.
>t«,s.l., 4657; fig.
4«, s. !., 4665; fig.
5227 C - , A.
Aphorismes d'astrologie tirés de Plolemée,
Hermès, Cardan, Manfredus et plusieurs
autres, traduits en français et augmentés
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808
SFXTFON II.
ASTIIOLOCIE.
5SÔ4 GADRDRY, J.
The doctrine of horoscopes, shcwing thc
science of directions and révolutions with
tables for calculating the house of eacli
planct.
Fol., London, <C57.
^235 A STUDENT m piiysik ard
ASTROIOGY.
Astrological institutions, being a perfect
isagoge to the whole astral science.
80, London, 4658.
^250 B[£Lm, J. A ]
Traité des talismans ou figures astrales,
dans lequel est monstre que leurs effets et
vertus admirables sont naturelles; ensemble
la manière de les faire et de s'en servir avec
profit.
12s Piiris. 1658.
42«, Paris, U\Gi.
4 2s Paris, Mili.
I2«», Paris, 4709; augmente d'un Traiic de la
poudre de sympathie.
= JdS,,i674.
«257 WATALIS, E. = NOËL, E.
Liber de mundo magno et parvo, supero
et infero.
8», Flexiac, 1G59.
5258 GADBUAY, J.
Thème of nativity ofthe late king Charles
the First.
12s London, 4059.
U^SO PAGAN, B. F. de
L'astrologie naturelle; première partie,
contenant les principes ou les fondements
de cette science.
42s Paris, 4059.
Non continué.
5240 COSTA, M. Gokçai.ves da
Noticias astrologicas e universal influencia
das estrellas.
4S Lisboa, 1059.
5241 A FRIEI^D to tue truth.
Several cases of conscience concerning
astrologie, and seekers unto astrologcrs.
8s London, 4059.
o242 HOEN, T.
Natuerlijcke astrologij, dat is de verthoo-
ninghe, van de aert, natuer, ende kracht der
planelen aspecten met haer werckinge in 's
menschen lichaem.
8s Lceuwardcn, 4059.
8s Lccuwarden, 4089.
5245 FRANCO LS, J
Traité des influences célestes, où les
merveilles de Dieu sont déduites, les inven-
tions de l'astronomie expliquées, les propo-
sitions de l'astrologie démontrées fausses.
A% Rennes, 4000; (ig.
5244 TUEW, A.
Compendium compendiorum astronomiae
et astrologiae, das ist kurze doch klare Ver-
l'assung der ganzen Sternkunst.
4s Alldorf, 4000.
5245 * * ♦
Kurtzer und deutlicher Beweis, das weder
die Verkùndigung zukûnfliger Dinge aus der
Bewegung des Gestirns, noch die Anmerkung
gewisser Jahre menschlichen Lebens ...
bestandigen Grund habe.
8s , 4000.
524G CAESIUS, B.
De triplici sphaera armillari, arataea et
geographica, atque adeo de universa astro-
logia, et compendium cosmographiae.
MS à la Bibl. palatine de Alodcnc.
5247 * * *
The schemes and figures of the heavens
from the year 16i0 till now, when the lords
mayors of the metropolis of London were
sworn lo that honourable office.
MS.
= CLm, 4697, p. 221, H» 7t30.
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OliVIUGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE*
809
»d4B MAGIRUS, J.
Thèses astrologicae de principiis aslrolo-
giae.
4% Marpurgi, 4C60.
«249 CONCIU8, A.
Unbestossung der astrologischen Vorher-
verkundigungen.
i», Kônigsberg, ICCi.
52^0 MAGIRUS, J.
Disputatio de quibusdam Chaldaeoruni,
Aegyptiorum, Graecorum, etc. principiis et
prognosticis genethliaeis rejectaneis.
i*», Marpurgi, ICCI.
5251 MAGIRUS, J.
De eleclionibus rejectaneis.
4% Marpurgi, iC65.
5252 ZELAZOWSHI, S.
Quaestio physica de influxu coelorum.
4», Cracoviae, 4665.
5255 INOCETO, G. B.
Astrologia ottima, indifférente, pessima.
SsPariggi, 1665.
5254 DERODON, D.
Discours contre l'astrologie judiciaire.
8% Genève, 1665.
5255 JOAPfNES de MONTE SNTDERS.
Métamorphoses planetarum.
42% Amsterdam, 1665.
Texte eo allemand.
5256 SAII^T MARTIPI, M. de
Les causes et les admirables effets des
météores ou diverses impressions de l'air.
MS au Briiish Muséum.
Ce traité est dédié au surintendant Fouquet, dont
les armes sont sur la reliure, et est par conséquent
aulérieur à 1604.
5257 LEUBER, B.
Nachdenkliche Sonnen-Wunder, oder his-
torische Anfùhrung der Wunder-Zeichen, so
sich vor und seind Christi Geburt an der
Sonnen und Monden begeben.
4», Drcsden, 166i. — Rare.
5258 FREUI^D, M.
Spécimen astrologicum das îst was es fur
Beschaffenheit mit dem Gewitter.
^•, Nûrnberg, 1664.
5259 PRAETORIUS, J, = RICHTER, J».
Astrologia germanica et germana, das ist
eine nue erfundene geographische Astrolo-
gie.
4% Leipzig, 4665.
5260 ' FLISCO, de
Decas de fato annisque fatalibus tam
hominibus quam regnis mundi.
4*», Francofurti, 1665; (îg. — Rare.
Ouvrage d'astrologie contenant un grand nombre
d'horosco|>es de personnages célèbres.
5261 DIGBY, K.
De dominio inter stellas, sidéra et astra.
MS h la Bibl. de TUnivcrsité de Leyde.
5262 BRAHE, T.; KEPLER, J ;
FIEI^US, T.; FROMONDUS, L. ;
RHODIUS, A.; CY8ATUS, J. B.;
MULLER, P.
Dissertationes, an verum sit, cometas
praesagire et efficere mala, pestem, famem,
mortem principum.
4o, s. I., 1666.
5265 COURCELLISS, F. de
Le désabusement sur le bruit qui court de
la prochaine consommation des siècles, fin
du monde et du jour du jugement universel
contre Perrière Varin, qui assigne ce jour
en l'année 1666, et Napeir^ écossois, qui le
met en l'année 1688.
12s Rouen, 1665.
102
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810
SFXTION H.
ASTIlOLOr.IE.
«204 ♦ * *
Sleulel der prognoslikatien, of cen verkla-
ring van de bedekle woorden en duistere
naamen, die de almanach maakkers en dier-
gelykke in haare almanaclien, prognoslika-
tien en poslruitersgewoon synte gebruikkon,
oni onder deselve seekker landen , st<idi'n
en persoonen te verstaan.
i», Amsterdam, 1()G5.
«26» TITI, P.
Tocco di paragone, onde appare che Fas-
troiogia nelle parti concesse da S. Chiesa è
vera scienza naturale, nobile et utile quanlo
la fiiosofia.
12», Pavia, i6G6.
«266 ZELLER, J. II.
De astrologiae vanitate.
^°, Tiguri, <667.
15267 BARTOLUS, S. = «AUTOLI, S.
Astronomiae microcosmicae systema no-
vu m.
A% Niipoli, iC()8.
Col ouvrage esl à l'Index librorum proliibilormit.
«268 FRANCKEW8TE1W, C. F.
De influxu stellarum in sublunaria.
4», Lipsiac, 1608.
«260 PLACET, F.
La superstition du temps reconnue aux
talismans, figures astrales et statues fatales.
42», Paris, 1068.
«270 BEILFUSS, J.
Bedencken, was man von der Astrologie
zu halten kan.
4% Stettio, 1668.
«271 HEUNISCU, C.
Bedenken ûber dem 1670 Jahr, ob in
demselben der jûngste Tag zu hoffen sey.
4», Nûrnbcrg, 4669.
J272 COSTA, M. Gonçki.vfs da
Brachilogia astrologica.
i^ Coimbra, 1670.
Traité p< néral d'astrologie.
5273 COLEY, U
Clavis astrologiae elimata, or a key to tbe
whole art of astrology.
8», London, 1670?
8*, London, 4675; édition revue et augmentée
par Pauteur.
Traité d'arirologie.
«274 * * ♦
Figura délia nascita del re chrislianissimo
Ludovico XIV con le sue dimostrationi
astrologiche.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
«27« WELPER, E.
Brevis instructio de erigenda figura coeli.
8", Argentorati, 4700.
0(ivia;;e po.-lliume. L'autour a dû mourir vers lOro.
i5276 WELPER, E.
Traetatus genetblialogicus, opus postbu-
mum.
8% Argentorati, 1700.
«277 COLONNA, n. M.
Discorso astrosofico délie mutalioni de'
tempi e d'altri accidenti mondani delPanno
1672.
4», Roma, 1671.
«278 GADROYS, C.
Discours physique sur les influences des
astres, selon les principes de M. Descaries,
8», Paris, 4671.
12», Paris, 4674.
420, Pans, 1675.
= JdS,. 1675, (33).
Kxposé d'astrologie.
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OUVRAGES MODERNES d'aSTROLOGIE GÉNÉRALE.
8tl
5^79 GRUBER, C.
Qpposita juxta se posita ex libris de coelis
et libris de ortu et interitu.
8% Salisburîac, 1672.
1$280 GAUTIER, 91.
Remarques astrologiques sur Tan 1673.
4», s. I., 1672.
Texte en français el en hollaudais.
,5281 GRCTZMANN, m.
Astrologia veri christianismi sacra juxta
dodecatemorion coeli, das ist geistliche
Astroiogi und Nativitât des waliren Christen-
thumbs.
8^ Zcibst, 1672.
i5282 SERARIUS, P.
Apologetica responsio ad S. Marcsiuni.
4^ Ainsiclodami, 1675.
5285 ♦ ♦ ♦
Prédictions tirées des centuries de iXosira-
damm.
12», s. I., 1673. - Très rare.
5284 KAHLER, J.
De astromantia.
i», Gissac, 1674.
5285 SPOLIUS, A. = 8POLE, A.
De astrologia.
i», Londini Gollioruni^ 1674.
528G LOHMEIER, P.
Oratio de astrologiae judiciariae vanitate.
4», Rinlclii, 1674.
5287 AWUOIIN, B.
Magiologia ; christliche Warnung fur den
Aberglauben und Zauberei ; darinnen gehan-
delt wird von dem Weissagen, Zeiehendeu-
tcn, von dem Bund dcr Zaubcrer mit dem
Tcufel : von den geheimen Geistern, Waar-
sagen, Loosen und Spielen, Wasserproii,
Gabeireiten, Neslelknûpfen, Passauerkunst,
AIraunen, Liebgiften, Zauberern, Schatz-
gi*aben, Cabbala, Traumdeuten, Nativitàt-
stellen, Astrologia, Hexenkûnsten...
8% Basel, 1674; 1100 pages.
r>288 GADBURY, J.
Reasonable service performed to the coc-
lestial signe Scorpio.
8», London, 1675.
5280 LRHUNACCI, F. & ON OR ATI, F M ]
Ad placidianam doctrinam additamenta
cxccrpla ex 111 libroastro[no]micarum rerum
praemittendarum ad futuram aslrologiam
ilalicam a Cursino Francobracci et Africano
Scirota romano.
A la suite de la Physîomalhemalica de P, de Titis,
4% Wcdiolani, 1675. (Voir n» 5173.)
Renferme quelques observations astronomiques. Les
pseudonymes sonl des anagrammes des vçrilables
auteurs.
5290 FECHPIER, J.
Disserlationes de rébus physicis, astrolo-
gicis et similibus, ex programmât! bus non-
nullis seorsim quondam editis contractae.
4", Brigac, 1675.
5201 NERAWTI, P.
Avvisi aslrologici overo curiose osserva-
tioni intorno agli accidenti piii notabili délie
cose del mondo per gli anni 1673 e 1676.
4^ Rimino, 1675.
(-oiitionl incidemment quelques observations aslro-
nom'ques.
45292 ♦ ♦ *
The starr prophet anatomized.
4s London, 1675.
5293 BREDEWU8, G. = BREDEIV. W.
Epistolae aliquot astrologicae ad Jo. Boo-
ker, et Rich. Napier.
MS de la seconde moitié du XVII* siècle à la
Bibl. de rUniversilc d'Oxford.
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8f2
SECTION II.
ASTROLOGIE.
»204 VOIGT, J. H.
Astrologische Mittelstrasse zum rechten
Verstande des Nativitàt-Stellens.
8% llaroburg, 1676.
»i9K VOIGT, J. H.
Der oben Himmels-Magnaten von Anfange
der Welt bis hiecher in den Himmels
Kreissen gehaltene Reichs- Kreiss- und Land-
Tage.
8% Hamburg, 1676.
15206 ♦ * ♦
Mercurius astrologus novus, oder neuer
astrologischer Ausleger, von den Planeten,
Aspecten, Schrepfen, Anderlassen...
4% Frankfurt, 1676.
i5237 FRAWCI8CI, E.
Glantz, Kraflft und Wirkung der geisllichen
Wandelsterne, welche am Firmament himm-
iischer Seelen leuchten; das ist der sieben
Haupttugenden eines wahren Christen-
thums... in 6i Beobachtungen samt deren
beigefûgten Sinnbildern.
8s Nûrnberg, 1678; 1551 pages.
«298 SEVERIWU8 , M.
De astrologia dissertatio.
4s Hafniae, 1678.
^299 GODARD, P.
Manuel astronomie [sic], ou introduction
aux jugemens astrologiques, contenant un
abrégé des éphémérides pour le reste de ce
présent siècle et des pronosticalions qui en
dépendent, pour servir à Fagrieulture, aux
horoscopes, etc.
4% Rouen, 1678.
A la suile est un court traité des talismans par le
même auteur.
IS300 ASHMOLE, E.
A catalogue of astrological books.
MS h la Bibl. de rUnivcrsitc d'Oxford.
Ce catalogue est daté de 1 678.
^501 SE8SA, S.
II gran palagio délia sapienza, dilucidario
délia stato astronomico, ed astrologico;
astrologia irregolare, tradotta da latino in
idioma italiano ec. dall' opère mss. del
signore suo zio e maestro l'incognito mate-
matico.
4s Napoli, 1680.
IS502 SAMBACn, J. G.
Kurzer astrologischer Spiegel.
4», Nûrnbcrg, 1680.
8503 LEBENWALDT, A. voîi
Erstes bis fûnftes Tractàtel [von des
Teufels List und Betrug in der Hebràer
Cabala, in der Astrologia judiciaria, in den
vier Elementen und viel aberglaubischen
Dingen].
12°, Salzburg, 1680.
12», Salzburg, 1680.
La première édition ne contient que quatre « Trac-
làtel ».
8504 ♦ ♦ *
Nachricht ûber Selneceeri von 80 und etli-
chen nachfolgenden Jahren herum getragene
Deutung.
4», Zciiz, 1680.
8508 MARIin
De fato astrologico.
8% Upsaliac, 1681.
5306 VIDAL, G
El non plus ultra del lunario, y pronostico
perpetuo, gênerai y particular, para cada
regno y provincia.
8% Barcclona, 1681; 6g.
5307 mORETTI, P. G.
Tavole delT hore planetarie perpétue.
8% Bologna, 1681; porte après la préface une
figure de la sphère
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OUTRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
8f5
^308 MEPrSCHEPrHOLD, C. G.
Des Gold-und Silber-glânlzenden Himmels
Erlusligung und Beschaffenheit, oder dem
gemeinen Gebrauch nach so genannte grosse
Practica.
i\ [Nûrnbcrg], <68<.
5309 WEIGEL, E.
Himmels-Zeiger der Bedeutungaller Dingc.
4%Jcna, lG8i.
i$3IO LILLY, \V.
A System of astrology oui of Ptolemy and
Cardanns, in tables.
MS à la BIbl. de rUuivorsilé d'Oxford.
Êcrii de la main de Tauleur, morl en 1G81.
«OU ' LILLY, G == LILLY, W.
Praxis astrologiea, sive rcsponsiones ad
quaestiones de furto subductis, de servis
fugitivis, etc., additis quacrentium nomi-
nibus per annos circiter 20.
MS à la Bibl. de rUnivcrsîlc d'Oxford.
i;5l2 LILLY, W.
Of the XII bouses.
MS à la Bibl. de TUniversilc d'Oxford.
6315 * ♦ ♦
The uncertain and false principics Mr.
Lillyy and generally ail astrologers ground
Iheir prédictions upon.
MS à la Bibl. de rUniversitc d'Oxford.
o5I4 PRAETORIUS, J,. == HICHTEA, J^.
Tabulae astroscopicae, certa quadam
methodo proponentes sidéra partim fixa,
parlim erratica..; praedicata varia astro-
gnoslica, astronomica, astrometrica, astro-
gnomonica, astrologiea, aslromantica.
Fol., Lîpsiae, i682.
«niU YULPIUS, J.
Flagellum antibrutalionicuni oder poli-
tische Kalender Peitsche.
4», Scbmalkalden, 468:2.
tfSIC BLAGRAYE, J.
Introduction to asti'ology.
8% London. 4682.
«517 VOIGDT, J. H. = VOIGT, J. H.
Oriental ische grosse Verànderungen, deren
Lauff aus verschiedener bei zwantzig Jahren
ber erscbienener Cometen gezeiget und dem
bisher und noch wûtendem Tûrckenhunde
eine vom himmliscben Geschick geschmie-
dete Ketten an den Hais geworffen wird.
4», [Slade], 4685 (des exemplaires de 1684).
8318 YOIGT, J. II.
Veranlassete Frag und Antwort : Was von
des Englândiscben Wabrsagers Prophecey-
ungen zu halten sey.
4% Stade, 4683.
1$3I9 RILBERGIL8, J. = IIILRERG, J.
De fato astrologico.
8^ Upsaliae, 4683.
8320 IIOLVTEL, J
Appendix to catastrophe mundi, an astro-
logical discourse.
4«, London, 1683.
8321 ROU;»l. M. & RRABEINDER, G. J.
De potentiis coclorum.
4«, Jenae, 4684.
8322 HASIUS, W. = HASE, N.
Dissertatio de astrologia judiciaria.
4«, Lipsîae, 4685.
8323 MORGEniWEG, J. C.
De astrologia judiciaria.
4*, Lipsiae, 4685.
8324 H—, J. H.
Spéculum astrologicuin; exhibens singu-
loruni aspectuum planetarum proprietates,
virtutcni, efficaciam.
4«, Lipsiae, 4685.
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814
SECTION 11. ASTROLOGIE.
a5525 MONTAWARI, G.
L'astrologia convinla di faiso col mezzo
(li nuove esperienze, e ragioni fisico-astro-
noniiche, o sia la caccia del Frugnuolo.
4% Vcnelia, i685.
L'auteur fait connaître que les prédictions, si bien
accueillies du public, de son almanach Frugnuolo degli
influssi, étaient faites au hasard, et se sert de cette
circonstance pour combattre Pasirologie.
8326 FALIOIXIO, C.
Le cifre degli asiri.
8-, Ncapoli, 1686.
8327 GOAD, J.
Astro-niclcorologica saci'a, or apliorisiîis
and discourses of Ihe bodics cclestial, Iheir
natures and influences.
Fol., London, 4686.
i«, London, 1690.
8528 ♦ * ♦
En skiôn planele-bog, hvor udi beskriff-
vis de siu planeters met de tolff tegns natur
oc complex; meget herligen afmalede, oc
andre lleere stycker, somher ocsaa tilhore.
4S Kjôbeiihavn, 1686.
4», Kjôbcnhavn, I7i0.
8320 BONAÏUS, A. F. = BOWATTI, A. F.
Uiiiversa astrosophia naturalis variis et
hucusque nunquam editis experimentis
comprobata.
4% Patavii, 4687} lig. sur bois.
Cet ouvrage est en MS à la Bibl. nationale de Paris,
sous le titre : Astrosophia nova biceps, sive operum
astrosophicarum libri VI. L'auteur y est appelé A. F, de
Bonattis,
«= GdL„ H, i687. 53.
8530 HOYPIOYIIIS ^ HOYWOW.
De descensu Solis ad Terram.
4», Regiomonti, 1687.
8351 MEBCATOB, W.
Aslrologia rationalis.
MS.
Cri auteur est mort eu 1 ()87.
8352 UAHN, P.
De stcllis et earum affectionibus.
8», Aboac, 1688.
8335 UPMABCK, J.
Suspiciones de astrorum fluxu.
4«, Ilolniiac, «688.
8554 JAUGEON.
Carte nouvelle et générale, contenant les
mondes céleste, terrestre et civil, ou la
manière d'apprendre sensiblement Tastro-
logie, la géographie et l'histoire.
Piano, Paris, 1688; 0 feuilles.
3558 FABBICIUS, G,.
Wahrhatï'liger Himmels-Botlie oder aslro-
nomischer Wahr-Sager.
4», Nùrnberg, 1688.
8556 WAIBL, A.
Crux geometrica.
16% Ingolstadii, 1689.
Contient des considérations sur le système du monde
ot une réfutation de Tastrologie.
8557 BOBDELON.
De l'astrologie judiciaire et la dangereuse
fausseté de ses prédictions, entretien curieux
où l'on répond d'une manière aisée et agréa-
ble à tout ce qu'on peut dire en sa faveur.
12», Bruxelles, 1680.
18», Bruxelles, 1710.
8558 TEBT1I8, J. de = TEBZI, G db
De gradu horoscopante, in quo signum
horoscopi quocumque tempore, cum horae
domino, necnon orlus et occasus Solis,
Lunae, ac stellarum fixarum, et inerranlium,
simul cum mediatione coeli demonstrantur
sub poli altitudine G. 49. j|i:ae deservire
possit G. 48. et KO.
8», Parisiis, 1690; nombreuses fig. astrologiques
et tables numériques. Une explication des
tables est eu français.
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oiîVKAGKS Moni:nM:s i) astrologie gènéuale.
815
«550 VEIIU, 1.
De aslrobolismo.
4*, Fraiicofurlî, ^O./O.
«540 IWlï^NlTr, Z. C. F.
Armonia astro-medico-anatomica, o sia
colleganza ik'gl' astri con il microcosme, e
(li queslo con i vegetabili con un appendice
della nautica, od in calce un raccolto di
arcani esperinientali.
4«, Vcnclia, 4690; en Iclc une figure analomique
montrant les viscères.
A la page 18, il y a une Deliboratione aslrononn'ca
eirca il navi^are.
H541 ALIBANI, A.
Discorsi.
Fol., Bologna, 1690 (?)
Ouvrage astrologique.
5542 * * ♦
I^rophezeyungen auf 1680-1700, darinnen
von wohlbekandlen und hochgelahrlen
Mannern... grosse V^eriinderungen entdecket
werden.
4», s. I., 1690.
n545 CELLIIJS, J. F.
De passionibus planetarum.
4», Gryphiswaidîac, 1692.
i;544 GUYNAUD, B.
La concordance des prophéties de Aostra-
damus avec l'histoire, depuis Henri 11 jusqu'à
Louis le Grand.
42», Paris, 1693.
12% Paris, 1709.
12% Paris, 1712.
5545 ♦ ♦ *
Spéculum astrologicum, das ist Nativitats-
Spiegel.
8«, Frankfurt, 1693.
i;340 FIRHIINIS.
Liber de accidentibus mundi.
MS à la Bibl. de PUnivcrsilé de Cambridge.
Auteur mort en 1693 (?)
3547 FREUWD, M.
Astrologische V'erfassung, was es fur eine
Beschaffenheit, so wol mit dem Gewitter,
als andern Muthmassungen der menschli-
chen Zufalle haben werde.
4s [Nûrnberg], 1694.
5548 FOG^ D G.
Dissertatio physica de fatidicis planela-
rorium causis.
4», Hafniae, 1694.
5549 DICELIUS, H.
Examen philosophicum Cosmielis Kirche-
riani.
4% Lîpsiac, 1694.
5550 DICELIUS, H.
Examen Solem paroxismum, veluti mor-
bum chronicum pati.
4% Lipsiae, 1694.
5551 FABER, J. & GLOBULUS, A.
De triumphe en overwinninghe van de
mathematicus A, van Luchtenberfjs, nieuwc
hemelloopkunde.
4», Rotterdam, 1695.
Les noms Fctbcr et Globulus ne sont pas ceux de
personnages réels.
5552 AUBUEV, J.
Miscellanies on varions subjecls,as fatality
of the days or places, good or bad présages,
dreams, apparitions, and the like.
8», London, 1696.
8% London, 1721.
5555 KRAUS, H. W.
De symbolismo alterationum corporum
celestium et terrestrium.
4«, Jenae, 1697.
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816
SECTION 11.
ASTROLOGIE.
«354 SALMON, W.
Horae mathemalicae, seu Urania, Ihe soûl
of aslrology, containing that art in ail its
parts.
8», London, 1697.
5555 CASE, J.
The angelical guide, shewing men and
women their lot and chance in this element-
ary life.
8s London, 1697.
Livre obscur d'astrologie.
5350 RlDDEUmAACK, A.
De consensu ac dissensu sublunarium cum
amborum luminarium motu.
4», Londini Golhorum, 1697.
5557 IIIDDERIHARCK. A
De fatuo astrologorum fato.
4<*, Londini Gothorum, 1697.
5358 RIDDERMARCK, A.
Dissertatio demonstrans Lunam recte dici
luminare magnum.
4», Londini Gothorum, 1697.
5559 WEIGEL, E.
General rechenschaftliches Prognosticon
auf kùnftige Zeiten.
4», Jcna, 1698.
5360 STUUM, L. 0.
Antvvort auf die Verthadigung der Astro-
logie.
8®, Braunschweig, 1699.
5501 8TIJRM, L. G.
Bileams Abfcrtigung oder Wiederlegung
der Astrologie.
8», Braunschweig, 1699.
53G2 HANNEMAN, J. L.
Verlheidigung der Astrologie, Chiromantie,
Metoposcopie , und Geomantie, aus den
Grûnden der Heilgen Schrift und Naiur.
5 Thic 4», Hamburg puis Leipzig. 1699-1701 ; la
seconde Forlselzung ou dernière partie est de
Leipzig.
L^auleur s'aliache à combattre Slurm,
5363 STEGE.UANN, A. & THILE-
MAWN, J. S.
De astrologiae vanitate.
4% Erfordiae, 1699.
5364 STURM, L. C.
Die letzte und volligc Abfertigung Bileams,
8% Braunschweig, 1700.
5365 ADOLPHUS, C. M
Spécimen physicum de siderum influxu.
4«, Lipsiae, 1700.
5366 PESCATOU, F.
* Il sole in Sagittario.
12% Milano, 1700.
5367 PINAMOWTI, G. P.
[Le leggi dell' impossibile, o^Tero] Le
regole dell' astrologia..
12», Firenze, 1700.
12», Bologna, 1701.
Ouvrage destiné à combattre Tastrologie judiciaire.
5368 GARGANETTI, G. Gargani
Ruolo nominale di geometri, astrologi,
cosmografi, abbachisti e matematici toscani
da' primi tempi délia scienza fino al secolo
XVIL
lUIS; iO pages.
« Narducci, Cat, 1862, n» 228.
5360 PIGATRIX Hispanus.
Astrologia tribus libris.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5370 * ♦ *
Das neuverbesserte grosse Planetenbuch ;
eine vollstàndige Anteitung zum Entbùllen
der Zukunft, zum Wahrsagen aus dem ge-
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OUVRAGES MODERNES d'aSTROLOGIE GÉNÉRALE.
817
stirnten Himmel, aus allen Theilen des men-
schlichen Kôrpers, namentlich aus dem
Gesichte, den Linien der Hand u. s. w.
8s Reutlingcn, s. d.; avec de nombreuses figures.
»57i * * ♦
Trattato di astrologia.
MS; iK5 pages.
» Naaducci, Gat, 4863, n» 33.
»572 * ♦ *
Trattato di astrologia.
iMS; i46 pages.
= Narddcci, Gat, 1863, no 35.
OT75 ♦ ♦ ♦
Astrologia.
MS; 84 pages.
» Narducci, Gat, 4863, n« 34.
«574 ♦ ♦ ♦
Cose di astrologia giudiciaria.
MS à la Blbl. mediceo-laurentiana de Florence
(fonds Ashburnara).
»57» ♦ ♦ ♦
Traité d'astronomie et d'astrologie.
MS au Brîtish Muséum (fonds Harley).
«376 ♦ * ♦
The rules of reformed astrologie, grounded
upon observation, and physicall and math-
ematicall reason and démonstration.
MS an Brltish Muséum (fonds Harley).
5577 ♦ * *
Traité d'astrologie.
MS au Brîtish Muséum (fonds Harley).
Les 7 premières pages manquent; il en reste 353.
5578 * * *
Ouvrage d'astrologie et d'astronomie ina-
chevé, contenant des dessins des signes du
zodiaque et des principales constellations,
une description des comètes, un exposé des
différents systèmes du monde, un récit de la
création, un traité des saisons et des mois, des
notes astrologiques relatives à Louis XIV, etc.
MS au British Muséum (fonds Harley).
En 4 vol., appartenant à la collection Séguier.
5570 KYNDER» P.
Opinion ofastrology, tothe lady S. Hough-
ton.
!MS à[la Blbl. de TUniversité d'Oxford.
5580 * * *
Tractatus de judiciis astrorum.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5581 ♦ ♦ *
Traité astrologique des jugements des
thèmes génelhliaques pour tous les accidents
de rhomme après sa naissance.
MS à la Bibl. de TÂrsenal à Paris.
5583 * * *
Tabulae nativitatum virorum quorumdam
illustrium qui XV», XVl» et XVll» saeculo
floruerunt.
MS à la Bibl. nationale de Paris (3 copies).
5585 * ♦ *
Tables of the Suns altitude for every hour,
and half hour; calculated to every degree
of the ecliptick. Also tables of the Suns
azimuth from the South answering the other,
fitted to the latitude of the city of Norwich,
being 52 gr. 45 m.
MS.
^ GLm, 4697, p. 373, n» 9638.
5584 * * *
De pronostico mutationis aeris regulae
générales.
MS à la Bibl. nationale de Paris.
5585 * * ♦
Esprit d'Hermès pour prédire le temps
vrai.
MS à la Blbl. royale de Bruxelles.
103
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8ia
SECTION II. ASTROLOGIE.
5386 ♦ * ♦
A treatise, of astronomy, of physick.
MS.
= CLm, i697, p. 498» no i
5387 UMMER» C. P.
De Luna variisque ejus effectibus.
A^t Servcstae, . . •
5888 * * •
Neu vermehrtesund verbessertes Planeten-
Bûchlein, wie man eines jeden Menschen
Art, Natur, Complexcion, nachdem er unter
einem Planeten und Zeichen geboren ist.
8% Urfahr-Linz, s. d.
5389 * * ♦
Magazin der Geheimnisse der natûrlichen
Magie und Sympathie bei verschiedenen
Krankheiten und Mângeln des Kôrpers,
welche man selbst heilen will. Nebst fassli-
chem Unterricht uber den Einfluss der Plane-
ten und Himmelszeichen bei verschiedenen
Verhàltnissen, in welche der Mensch treten
will.
8% Suttgart, s. «L
5590 * * ♦
Die Kabbala; das ist : die Wissenschaft der
Wahrsagekunst. Sammt der Lehre sich ein
Horoskop zu stellen, oder : Die Kunst der
Prophezeihung nach dem Stande der Gestirne.
. . , Wien, ....
XVIII* SIÈCLE.
5391
JUl^IUS, U., PSEODORTME DE
WACHTEL, J.
Errores astrologorum circa thema Christi
genethliacum.
4% Lipsiae, 4704.
5392 LUGHTENBURG, A. var
Noyt bekende, wonderlyke en al-overklim-
mende prognosticatie en tydwyzer van het
beginsel des werelds tôt 1701 toe.
4% Rotterdam, 4701.
5393 * ♦ *
Der martialische Unglûcksstern.
4», CoUd, 1704.
5394 ♦ ♦ *
Kurtze Instruction zu der Geomantia, auff
die neue Arth nach astrologischer Appli-
cation.
io, s. 1., 4704.
5395 AIOLONI» F., pseudoetmb de
FOSGARINI, N.
De currentium temporum allegoria, trac-
tatus quartus de Leone.
8», Ferrariae, [4702] ; fig.
5396 RE» E. del
Vaticinio délie stelle.
8», Veneria, 4702.
5397 LUCHTENBURG, A. va»
De openbarige eerste en noyt bekende
geheim.
Fol., Rotterdam, 4703.
5398 CATANI, N.
Geomantischer Schôpfenstuhl zur Erlâu-
lerung der in der Geomantia angewiesenen
Operationen; Abuhali, Astrologia terrestris,
oder irdische Sternkunde.
42», FreysUdl, 4703.
5399 P[HILLIPS], J.
The english fortunetellers, containing
several necessary questions resolved by the
ablest ancient philosophers, and modem
astrologers, gathered from their writings and
manuscripts.
4^ LondoD, 4703; frontispice gravé sur bois.
Ouvrage en vers et en prose.
5400 GATTA, C.
Aurora acroamatica, sive isagogicon, tria
complectens systemata, primuni astrono-
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OUVRAGES MODERNES d'aSTROLOGIE GÉNÉRALE.
S19
micum, secundum medicum, tertium physi-
cum.
8», Ncapoli, [1704].
K401 RE, E. DEL
Discorsi astrologici ed astronomie!.
4-, Napoli, [vors 1705].
5402 polehian, e h
De die natali.
4», Bremae, 1705.
K403 LUGHTENBURG, A. van
Zon- en hemelklaare vertoninge der dwa-
linge.... wegens den aenvank des werelts.
4», Rotterdam, [1707],
5404 SPEFICER, J.
Considérations on ail sorts of monsters
and remarkable tokens.
iS London, 1707 (?)
Traduction,
Betânkiande om allahanda widunder och
betydante tekn (par M. G, Block).
4S Stockholm, 1709.
5405 ♦ ♦ *
Anmerkungen ûber faische astrologische
phantastische Pronostica.
8», Stade, 1708.
5406
BLOCK, M. G.
Àtskilliga anmàrkningar ôfwer thessa
tiders falske astrologiska prognostiker och
enthusiastika spâdoinar.
4«, Linkôping, 1708.
Sur les faux pronostics astrologiques et l'engoue-
ment pour Pastrologie.
5407 SCHl^EDOER. J. P.
De astrologia judiciaria chrisliano philo-
sopho indigna.
4», Lipsiae, 1709.
5408 SGHERER, H. = SGHERER, ^.
Critica quadripartita in qua plura recens
inventa et emendata circa geographiae artifi-
cium, historiam technicam et astrologiam
scitu dignissima explicantur.
Fol., Monachii, 1710; fig. sur cuivre.
5409 KOPPEL» J. D.
Dissertatio de astromantia.
4», Rintelii, 1710.
5410 UN SOLITAIRE, psbcdobtmb db
LEROUX, J.
La clef de Nostradamus, isagoge ou intro-
duction au véritable sens des prophéties de
ce fameux auteur, avec la critique.
12o, Paris, 1710.
5411 HELD, J. J.
Historischer Bericht von den prâtendirten
Propheceyhungen Paracelsi^ M. Nostradami^
/. Boemen's, Anna von Medemy Drabitii, etc.
8s s. I., 1711.
5412 STRAUCHIUS, JE. =
STRAUCH, A.
Astrologia aphoristica methodice collecta.
lâ«, Lipsiae, 171 â; portrait.
5415 [8POWTOWI, C] {?)
Theatro cronologico, astronomico naturale
perpetuo.
16», Venezia, 1713.
Avec UD Prooostioo perpetuo.
5414 QUENSEL, C.
Dissertatio delineationem astrologi, qui
superstitiosis atque absurdis rationibus uti-
tur, breviter exhibens.
8s Londini Gothorum, 1714.
5415 LAFIGIUS, ...
De characteribus temporum.
4% Wittebergac, 1716.
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8S0
SECTION II.
ASTROLOGIE.
»4I6 * * *
Vollkommend Geomantia auch Onomantia
und Punkterkunst ; auch des berûhmten
Arabers AburHcUi bm-Omar Astrologia
terrestrîs, oder irdische Sternkunde.
3 Th. 8% Freystadt, 4716, nombreuses fig.
5417 BOULAinyiLLERS, H. de
Pratique abrégée des jugements astrolo-
giques sur les nativités, avec un recueil de
naissances citées pour exemple; 1717.
MS à la Bibl. d*Angouléme.
5418 BOULAINYILLERS H. db
Astrologie judiciaire.
MS à la Bibl. de TArsenal à Paris.
5419 PATER, P.
Astrologia Persica, ad instantiora legati
régis Persarum, dum Gedani degeret, nuper
conscripta, nunc ab amicis requisita.
4% Osterodae-Borussi, 1720.
5430 WIDEBURGIU8, J. B. ^
WIDEBURG, J. B.
Oratio de influxu siderum in tempera-
mentum hominis.
4«, Jenae, 47âO.
54«1 ♦ * *
Tables d'astrologie des Louis, rois de
France, jusqu'à Louis XXL
MS à la Bibl. de 1* Arsenal à Paris.
54«« ♦ ♦ *
Discorso sopra il horoscopo del arciduca
Carlo nato a 1. di Octobre del 1683.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
Contenant l'horoscope de Tempereur Charles VI.
5423 CELSIUS, N.
De vanitate astrologiae judiciariae.
8o, Upsaliae, 4721.
54S4 WILSON, J.
A complète dictionary of astrology.
8», Halle, l7âL
5425 STURM, J. E.
Vorstellung von den lûgenhafften Stern-
Wahrsagerei, nebst Vorrede vom Einfluss
der Planeten von B. ff. Ehrenberger.
8», Coburg» 1722.
5420 SAUBER. G. P.
Astrologia, meteorologia.
A; Vîtebergae, 4722.
5427 SALIFIA, A. L.
Le celesti gemelle, ovvero manifesto astro-
logico in cui si dimostra il vero essere délie
lunazioni.
12% Roma, 1722.
5428 STRASBURG,J. C.
Dissertatio mathematica in qua astrologiae
judiciariae fata et fundamenta exhibentur.
4», Rostochii, 1725.
5429 WILSON, JT.
A complete^set of astrological tables, for
finding the declination, right-ascension ,
ascensional différence, and crepusculine
arcs, and a new table of bouses.
8% London, 1724.
5430 * * *
Vorstellung von der Stern-Wahrsagerey
und der Nativitât-Stellung wider die Ein-
wûrfe /. E. Sturms,
4% s. 1., 4725.
5431 MARTELLI» G. D.
Mercurio céleste.
. 4o, .1727.
5432 ♦ ♦ ♦
Natuurlijke voorteekenen van allerlei
weder, waargenomen aan de Zon, Maan,
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
821
sterren, lucht, het water, de Aarde,
beesten, enz.
IS438 GOIFFON, J.
Félix syderum situs nascente serenissimo
Delphine.
4», Parisiis, 4731.
Tr<iduction.
Aspect favorable des astres à la naissance
du Dauphin (par l'auteur).
4», Paris, 1738.
iS434 GALESI, B.
De parallèle motu Terrae et microcosmi.
4«, Bononiac, 4753.
Réimprimé dans ses Varia physica et medica;
4", Boooniae, 4733.
^43tf HASSELBOHm, N.
De astrologia judiciaria.
4% Aboae, 4735.
5436 GERMAINO, G. L.
Tratlato astronomico di quanto inWuiscono
le stelle del cielo a danno e prù délie cose
inferiori, calcolato alla longitudine e latitu-
dine di Palermo.
4% Palermo, 4736.
»437 mARTm, jr,.
Explication de divers monuments singu-
liers, qui ont rapport à la religion des plus
anciens peuples, avec un traité de l'astrologie
judiciaire.
4», Paris, 4739.
8438 MUNGH, C. H.
Dissertatio historico-philosophica de vani-
tate divinationis ex astris.
6 part. 4«, Hafniae, 4744-43.
tf 439 BEl^GELIUS, J. AT = BENGEL, J. A.
Cyclus, sive de anno magno Solis, Lunae,
et stellarum consideratio ad incrementum
doctrinae propheticae atque astronomicae.
4o, Ulmae, 4745.
3440 * • *
Genethliacon italiacum ex astrologia judi-
ciaria de vita Caroli VI Imperatoris.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
3441 [JOB, J. G.]
Anleitung zu denen curieusen Wissen-
schaften nemlich der Physiognomia, Chiro-
mantia, Astrologia, Geomantia, Oniromantia,
Onomantia, Tetrascopia, Sympathia und
Antipathia.
8», Franckfurt, 4747.
3442 LUDEIUAN, J. C.
Astrologische testament of de beste wae-
reld.
4<», Rotterdam, [4747].
3445 LUDEMAN, J. G.
De goudmyn of bloemhof van astrolo-
gische geheimen.
4», Arnhcm, 1787.
Ouvrage publié après la mort de Tautcur.
3444 LUDEHIAN, J. G.
Triumph-zaal von astrologische voorzeg-
gingen, of de nieuwe spiegel der waerreld.
4% Arnhelm en Amsterdam, 4787.
4», Amsterdam, 4788.
Ouvrage posthume.
3443 * ♦ *
De nagelaten brieventas van de alomver-
maarden en hoogstverdienstlyken astrologist
/. C. Ludeman.
4°, Amsterdam, 4787?
3446 KISLING, J.
Tractatus de plantis et planetisgeneratim.
4», Pragac, 4748.
Ouvrage posthume.
3447 LAFIGEB, G,
Erotema philosophicum de planetarum
minorum et fixarum stellarum in mundum
sublunarem influentiis.
4«, Pragae, 4749.
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832
SECTION II. ASTROLOGIE.
K448 PLETER, J.
De planetarum, praesertim minorum, et
stellarum fixarum in mundum sublunarem
influentiis.
12», Ppagae, 1749.
1$449 PLEYER, J
Erotema, utrum solus Sol, an etiam Luna
et reliquus tum errantium quinarius, tum
inerrantium numerus innumerus mundo
sublunari beneficus?
8o, Pragae, 1749.
6460 [ARGI8, B. d*]
Variétés historiques, physiques et litté-
raires ou recherches d'un sçavant, contenant
plusieurs pièces curieuses et intéressantes.
6 parties en 3 vol. 42% Paris, 4752.
Renferme ud chapitre intitulé : De Pastrologie judi-
ciaire.
5451 JAGOBI, ...
Tentamen methodi astraeologicae.
4», , 1753.
5452 KOEFOED, P. de
Meletemata quaedam de applicatione ma-
theseos superstitiosa.
4% Hafnîae, 1755.
5453 LA CROIX, F. B os Sauvages de
De astrorum influxu in homineni.
4% Monspcssulani, 1757.
5454 [BELGRADO, J.]
Dell' azione del caso nelle invenzioni, e
deir influsso degli astri nei corpi terrestri
dissertazioni due.
4», Padova, 1757.
Dans la seconde de ces dissertations, Tauteur
recherche les fondements de l'astrologie.
5455 BERAUD, L
La Lune a-t-elle quelque influence sur la
végétation et sur Téconomie animale?
4», Bordeaux, 1760.
5456 EL TAR OI, pseudortme
Astrologia of sterren-voorzegkunde in aile
desselfs gronden nagespoort en ontdekt.
8s Rotterdam, 1762.
5457 HAHN, P. M.
Versucheùber die Locke'schen Witterungs-
regeln aus dem Laufe und der Aspecten der
Planeten.
8% Tûbingen, 1762.
5458 SPORON, B. G.
Meditationes de astrologia breviter quid de
ea statuendum sit déclarantes.
4% Hafniae, 1763.
5459 PIEUBAUER, I.
Influxus astrorum in sublunaria.
12°, Heidclbergac, 1763.
5460 SZABEL, J. P.
Dissertatio astronomico-physica de natura
et affectionibus luminarium.
4o, Cracoviaé, 1765.
5461 BRUGKER, J.
Historia critica philosophiae a mundi
incunabulis ad nostram usque aetatem
deducta.
6 vol. 4°, Lipsiae, 1767; avec portrait.
Contient une partie intitulée : Astrologia.
5462 ZEIBICH, H. A.
De stellis coelique signis mirabilibus viae
ducibus ex antiquitate profana.
4%Gerae, «769.
5463 RHEINWALD, OFFTERDINGER
& DOERINER
De influxu Lunae in partes Terrae mobiles.
4%Tubingae, 1769; 1 pi.
5464 DORIX, I.
Dissertatio de influxu siderum cum selectis
thesibus.
8«, Bambergae, 1769.
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OUVRAGES MODERNES D*ÂSTROLOGIE GÉNÉRALE.
825
»465 TOALDO, G.
Délia vera influenza degl' astri , délie
stagioni, e mutazioni di tempo, saggio mete-
orologico fondato sopra lunghe osservazioni,
ed applicato agli usi deir agricoltura, medi-
cina, nautica. Si aggiungono i pronostic! di
Arato tradotti dal sig. A . L. Bricci.
4», Pûdova, 1770.
4% Padova, 4781; édition revue et augmentée.
4", Padova, 4797,
Traduction.
Essai météorologique sur la véritable
influence des astres (par /. Daquin), avec les
pronostics A^Araius.
4», Ghambéry, 4784.
«466 ♦ ♦ *
Analyse ou exposition abrégée du système
général des influences solaires.
8% Paris, 1774.
15467 RUWST, . .
Zukùnftige Schicksale zu erfahren, aus
Urkunden von chaldâischen Astrologen.
8s s. 1., 4774.
15468 ♦ * ♦
Astronomische Prognostica, oder merk-
wùrdige Weissagung eines Einsiediers.
8*, Salzburg, 4774.
5469 GEREE, J.
Astrologo-mastix, or a discovery of the
vanity and iniquity of judiciall astrology, or
divining by the starres the successe or mis-
carriage of humane afi'aires.
8% London, 47 . .
«470 ♦ ♦ ♦
An introduction to the grounds of astro-
logy or the astronomical part of it.
MS moderne à la Bibl. de rUntversité d'Oxford.
5471 ♦ ♦ ♦
Dell' influsso lunare.
8«, Bresoia, 4776.
5472 ADELKOFER, M.
Wctlerbeobachtung nach den sieben Haupt-
planeten.
4*, ...., 1780.
5475 ♦ ♦ ♦
Oroscopo o sia istruzione per stendere
la céleste figura.
8», Asisi, 4782.
Avec les éphémérides pour raonée 4782, rapportées
au méridien de Bolo^^ne.
5474 ♦ * *
Brevi notizie di pianeti, délie stelle fisse e
deir oroscopo.
8s Torino, 4783.
5475 SEGUIER, J. F.
Histoire de l'astrologie judiciaire.
MS.
Cet auteur est mort en 1784.
1$476 R— , G. D.
Étrennes nouvelles de l'horoscope de
l'homme et de la femme.
8*, Paris, 4784.
8% Paris, 4788.
5477 * ♦ ♦
Kort begrip der astrologie, of de nieuwe
planeet-lezer, wîiarin men de ware gesteld-
heid der hemelloopkunde in al hare deelen
kan nagaan ; waarbij gevoegd is een astrolo-
gischen almanak.
8\ Amsterdam, 4788.
8», Amsterdam, 4795?
8s Amsterdam, 4825.
5478 PARTRIDGE, J.
Supplément to Placidus de Titus, contain-
ing the nativity portrait, of that wonderful
phaenomenon Oliver Cromwell, calculated
methodically, according to the placidian
canons, with a complète set of astronomical
tables for calculating nativities.
8«, London, 4790.
Voir n» 51 73.
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su
SECTION II. ASTROLOGIE.
1$479 SIBLT, E.
Astrology, or complele illustration of the
occult sciences, comprehending the art of
foretelling future events and conlingencies
by the aspects and influences of the heavenly
bodies.
2 vol. 4°, London, 1790; portrait et pi.
2 vol. 4%LondoD,18â8.
»480 ♦ * *
Horoscopiuin universale.
Piano, s. 1., 4791 ;fig.
l$48i SEIFERT, D.
De annis climatericis.
i«, lenae, I79â.
5482 TOBIAS, J.
Tydelig beviis, at almanak laesning foraar-
sager meget staerk niavepine, forfattet en
christelig og god mening til advarsal for aile
dem somkiobe denne lille bog.
8», Kjôbenhavn, 1793.
5488 KROAI, H. J.
De waarde der horoscoopkunst.
8o, Middelburg. 1798.
«5484 CONVENENT, P. J.
Proeve over de menschmogelyke voorwe-
tenschap en de aloude sterren-voorgeghunde.
8s Rotterdam, 1796.
l$48tt DELORMEL, J.
La grande période solaire, ou les causes et
les époques des révolutions du monde phy-
sique et moral.
8», Paris, an V [1797].
8486 ZIAUHERMAl^N, K. M.
Neuestes und vollstandigstes Planetenbuch
fur den mânnliche und weibliche G(îschlecht,
enthaltend : Mittheilungen ùber den Einfluss
und die Wirkungen der Planeten auf den
Menschen.
8% , s. d.
8®, Berlin, s. d. ; sous le titre : Die Wunder der
Planeten und deren Einfluss auf den Menschen.
M87 ♦ * ♦
In sideralem scientiam physicae discus-
siones.
MB d'astrologie du XVllI* siècle; 235 pages.
« Narddcci, Cat, 1862, n© 36.
5488 ♦ ♦ *
Trattato d'astrologia.
MS du XVIlh siècle; 78 pages.
= Narddcci, Cat, 1862, no 37.
X1X« SIÈCLE.
5489 DARRETT, F.
The magus, or celestial intelligencer, being
a complète System of occult philosophy,
containing the ancient and modem practice
of the cabalistic art, natural and celestial
magie, showing the wonderful effects that
may be performed by a knowledge of the
celestial influences.
4«, London, 1801;%.
iS London, 1878.
5400 POSEWITZ, JT. F. S.
Synoptische Tafeln ùber die Astrologie.
Fol., Giessen, ISOi.
5491 BOUYS, T.
Nouvelles considérations puisées dans la
clairvoyance instructive de l'homme sur les
oracles, les sibylles, les prophètes et particu-
lièrement sur Nostradamus.
8», Paris, 1806.
5492 THE BIEMBERS OF THE
NERCURII.
Tlie astrologer of the nineteenth century,
or the masterkey of futurity, compendium
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OUVRAGES MODERNES d'âSTROLOGIE GÉNÉRALE.
8«tt
of astrology, geomancy, and occult philos-
ophy.
8s Londoo, 1810 (?)
Nombreuses réimpressions : 7« édition en 1825.
5493 BEAUMOIHT, G.
The fixed stars, a réfutation of astrology,
with anecdotes of fortune seeking, fortune
telling, almanack, prédictions.
l2%Norwich, 1814.
8% London, 1814.
»494 PFAFF, JT. W.
Astrologie.
8«, Nûrnberg und Bamberg, 1816; â pi.
K491$ MOLLWEIDE, G. B. =
MOLLWEIDE, K. B.
Adversus novissimos chronologiae mysti-
cae auctores et astrologiae patronos.
4», Lipsiae, 1821.
tf496 HORST» G. G.
Zauber-Bibliothek, oder von Zauberei,
Theurgie und Mantik, Zauberern, Hexen und
Hexenprozessen , Dàmonen , Gespenstern
und Geistererscheinungen. Zur Befôrderung
einer rein geschichtiichen, von Aberglauben
und Unglauben freien Beurtheilung dieser
Gegenstande.
0 vol. 8«, Maioz, 1821-36; avec de nombreuses
figures.
ConUent entre antres : Astrologische Scbwedische
Kriegs-Cbronica, das ist dess Fûrsten Gustavi Adolpbi
der Schweden Kônig Geburt, Leben und Tod.
5497 BREHMER, R.
Grundema fôr luft och tid.
4% Âbo, 1822.
4% Âbo, 1829.
États de Pair et du temps d'après les mouvemcfnts
célestes.
5498 HALHA, N.
Astrologie judiciaire et divinatoire du
planisphère zodiacal de Dendérah.
8s Paris, 1824.
5499 DEIII8, F.
Tableau historique, analytique et critique
des siences occultes, où l'on examine l'ori-
gine, l'influence et le caractère de la divina-
tion, de l'astrologie, des oracles, des augures,
de la kabbale, la féerie, la magie.
8», Paris, 1830.
32% Paris, 1830, dans TEncyclopédie portative
de Bailly de Merliettx.
5500 OXLET, T.
Celestial planisphères or astronomical
charts, also a complète System of calculating
nativities.
8», Liverpool, 1830; 10 grandes pi.
5501 STELLA» R.
The astrologian's guide in horary astro-
logy, whereby a true answer may be obtained
to every question relating to futurity.
12*, London, 1832.
550« PFAFF, jr. W.
Der Mensch und die Sterne. Fragmente
zur Geschichte der Weltseele.
8«, Nûrnberg, 1834.
5503 WEI8FLOG, E.
Die Astrologen oder Gange um Mitter-
nacht.
2 vol. 8», Nordhausen, 1835.
5504 FIOBK, F.
Die Zeugung der Himmelskôrper, deren
Wachsthum, Nahrungsweise, Alter und
Todesarten, nachgewiesen aus dem Hypo-
thesen der Astronomen und Physiker.
8<», Meissen, 1835.
5505 ZADKIEL, pseudortme db
MOBRISOl^, R. J.
William Lilly's introduction to astrology,
divested of the superstitions of the seven-
teenth century, to which are added numerous
emendations.
8», London, 1835.
8% London, 1852; sous le titre : William Lilly's
104
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896
SECTION II. ASTROLOGIE.
introduction to astrology, being the wbole of that
cclebrated autbor's ruics for thc practicc of horary
astrology, adaptcd to the improyed state of the
science in the présent day, with tables for calculât-
ing nativities.
tttfOe. ZADKIEL, P8BIJD0HTMB DB
mourison, r. j.
Tables to be used in calculating nativities ;
comprising tables of declination, right ascen-
sion, ascensional différence, and polar éléva-
tion, also tables of houses for London and
Liverpool.
A la suite de son ouvrage : William Lilly's intro-
duction to astrology : 8*, London, 1835;
8^ London, 1852. (Voir le n* précédent.)
lâ% London, 1849.
Utf07 ZADKIEL, pseudobtmb db
MORRISON, R. J.
Grammar of astrology.
8«, London, 1835.
8«, London, I8i0(?)
8«, London, 1849.
IS508 ♦ * *
Der Âstronom, als Hausfreund, oder plane-
tarische Einfluss der Himmelskôrper.
8%G5rlitz, i836.
K509 nORK, F.
Die ersten Elemente der Sterndeutekunst,
zurKenntnissderglùcklichen und unglùckli-
chen Tage, nach den besten Quellen zusam-
mengestellt.
46% Leipzig, 1837; 1 pi.
5K10 SHEMAYA, E.
The star, a complète System of theoretical
and practical astrology, withrules, diagrams,
precepts for nativities.
iSS London, 1839.
1$511 STEGZKOWSKI, J. K.
0 astrologii w ogolnosci , w szczegolnosci
zas, jakim sposobem ukladali astrologowie
horoskopy, i jak z nich robili przepo-
wiednie.
8% Rrakowie, 1844.
66it * * *
Reasons for belief in judicial astrology,
comprising some advice to students, also a
Word or two upon astrological books, and
directions.
12», London, 4849.
5515 ZIMPEL, G. F.
Natnrgemâsse und spirituelle Verhâltnisse
des Mondes, mit einem Nachtrage ùber das
magnetische Fluidum und einem Von^orte
ûber den eigentlichen Sinn von St. Matth.
XXIV, 30 und den geistigen Frûhling. Fur
Astronomen, Gelehrteund ein wissbegieriges
Publikum im allgemeinen.
8», Stuttgart, 1852.
= Unt, VI, 4852, 84.
5514 ♦ ♦ ♦
A plea for Urania, being a popular sketch
of celestial philosophy, with observations on
the impolicy of the law which is supposée
to prohibit the practice of astral science in
the présent âge.
8«, London, 4854.
5515 GHRZESCmSKI, . . .
Ueber den Einfluss des Mondes auf die
Erde.
4% Lyck, 4855.
5516 MAUUY, L. F. A.
La magie et Tastrologie dans Tantiquitë et
au moyen âge, ou étude sur les superstitions
païennes qui se sont perpétuées jusqu'à nos
jours.
42», Paris, 4860.
42% Paris, 4864.
42», Paris, 4863.
Encore plusieurs autres tirages ensuite.
5517 BEGHSTEIN, L.
Geschichte der Astrologie.
8% Sondershausen, 4860.
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OUVRAGES MODERNES D ASTROLOGIE GÉNÉRALE.
827
K5I8 BALSAMO, J., pseudohtmb.
Les petits mystères de la destinée; la
chiromancie, la physiognomie et Tastrologie.
8», Paris, 1860 j avec gravures.
IS819 ANTON, . . .
De sideribus Âugusti nataliciis quae conji-
cienda videantur.
4% Halis, 1861.
5K20 BLUNDEYILLE, M.
The théoriques of the seven planets,
showing ail their diverse motions and ail
other accidents, called passions, thereunto
belonging.
4S London, 1862.
6Mi FRIEDRICH, J.
Astrologie und Reformation, oder die
Astrologen als Prediger der Reformation
und Urheber des Bauernkrieges.
8», Mûnchen, 1864.
K522 SGALINI, F.
Deir influenza délia Luna sulla Terra.
8«, Como, 1869.
K»2S DIRGKS, H.
Scientific studies.
8», Londoo, 1869.
DeDX lectures populaires. La 3« est intitulée : Chi-
roeras of scieuce : astrology, alcbemy, squariug the
circie, perpetuum mobile,' etc.
K524 BIENSINGA, J. A. M.
Ueber alte und neuere Astrologie.
8», Berlin, 1871.
lS53tt JACOBI, H.
De astrologiae indicae « hora » appellatae
driginibus.
8«, Bonnae, 187â.
8526 OEHLER, R.
Ueber die richtige Construction der astro-
nomischen Elementar-Figur.
8%Wien, 1876; 2 pi.
82S27 DAINEKE, . . .
Neues Planetenbuch ; worinn der Einfluss
der Planeten auf den Menschen, ferner das
Lotto in allen seinen Spielformen, das Kar-
tenschlagen und das egyptische Traumbuch.
8», Wien, 1877.
6ïiW BILLWILLER, R.
Ueber Astrologie.
8», Basel, 1878.
— Bma„ 111, 1879, 31 (par S, Gûnther).
tf|(29 BERTOLOTTI, A.
Giomalisti astrologi e negromanti in
Roma nel gecolo XVII.
8«, Firenze, 1878.
66M HABLER, a.
Astrologie in Alterthum.
4% Zwickau, 1879.
KtfSi RAPHAËL.
Guide to astrology.
12«, London, 1880.
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«tt
SECTION II. — ASTROLOGIE.
TRAITÉS ASTROLOGIQUES DES CONJONCTIONS, DES ÉCLIPSES
ET DES COMÈTES.
Ces phénomènet ne sont eonridérés ici qu'ta point de Tue de l'istrologie. lis seront traités en leurs lieux respeetifs
sous Tispect astronomique.
XV« SIÈCLE.
»53« * * ♦
Judicium de comète cum hujus diei magni
et horrendi comète recens apparitio morta-
lium corda perterriat [sic].
4% Romac, [1472].
La comète de janvier 1473.
K583 ♦ ♦ ♦
Judicium de cometa anni 1472.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
1$K84 ANGELUS de ULMA, J.
Tractatus de cometis, de apparitione
comate stelle.
4», s. 1., [1480] ; en caractères gothiques. — Très
rare.
Traité carieux, qai expose les idées astrologiques de
cette époque touchant l'influence des comètes sur
Teiistenoe des peuples.
»55» ♦ * ♦
Prognostica de conjunctione Jovis et
Saturai, facta anno 1484 die 25. Nov.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
IS55G [LIGHTENBERGER, J.]
Pronosticatio latina [in latino] anno 1488,
ad magnam conjunctionem Saturni et Jovis
quae fuit anno 1484 ac eclipsim Solis anni
sequentis.
Fol., [Moguntiae, 1488]; 37 feuillets en carac-
tères gothiques, fig. sur bois.
Fol., Vico Umbroso [Mutine], 1488; 48 feuillets
en caractères gothiques, fig. sur bois. Le titre
est modifié comme suit : Prognosticatio in
latino rara et prius non audita quae exponit
et déclarât nonnullos celi influxus et inclina-
tionem certarum constellationum. — Fort rare.
Fol., Venetîis, s. d.j 47 fig. sur bois. L'auteur est
nomme •/. Lychtenberger, Le titre est celui de
l'édition précédente, augmenté des mots : . . .
quae (prognosticatio) durabit usquead annum
1567.
Fol., [Moguntiae], 149â; 3â feuillets en carac-
tères gothiques, fig. sur bois de l'édition
princeps.
4% Argentinae, 1499.
4^ Argentinae, 1499; édition différente de la
précédente.
4% [Coloniae], 1 526 ; sous le titre : Prognostica-
tio quam olim scripsit super magna Saturni ac
Jovis conjunctione 1484; avec le nom de
l'auteur écrit Liechtenberger^ J.; 45 gravures
sur bois de grande dimension, et un grand
nombre de belles initiales.
8*, Coloniae, 1528; semblable à l'édition précé-
dente.
4«, Parisiis, 1530; id.
Il y a un MS de cet ouvrage au Britisb Muséum
(fonds Harley).
Traductions.
Eyn Pronosticatio zu Theulsch im Jar
Lxxxvin gemacht von der grossen Conjunction
Saturni und Jovis, die da was in Jar lxxxiiii
und von der Eclipsis der Sonnen des Jars
LXXXV.
Fol., [Mainz], 1488; avec les mêmes fig. qui sont
dans les éditions latines folio.
Fol., [Mainz], 149S; Utre: Praclica und Pro-
gnostication, so er vor etlicher Zeit gemacht
vonn der grossen Conjunction, etc.
Fol., [Mainz], 1497 ; comme l'édition précédente.
Fol., [Mainz], 1527; avec une Erklârung par
M, Luther, et sous le titre de l'édition de 1493.
4«, Wittemberg, 1527j d'après l'édition précé-
dente, mais sous le titre : Die Weissagunge.
4», Wittemberg, 1528; d'après la même édition.
Fol., [Strasbourg], 1530. L'auteur est appelé
Lychtenberger.
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CONJONCTIONS, ÉCLII^SES^ COMÈTES.
839
Pronosticatione in vulgare, la qualc
expone et dichiara alcuni inHuxi del cielo et
la inclinatione di certe constellatione : cioè
de la coniunctione grande et de la éclipsa...
in fine air anno 1867.
4S Modena, 1493; 48 feuillets en caractères gothi-
ques, fig. — Rare.
Réimprimé plusieurs fois.
Prognosticque, voorsegginghe van J. L.,
de welcke hij geschreven heeft nu over de
hondert ende ses en dertich jaren, op die
groote versaminghe van Saturnus ende
Jupiter, die ghewecst is int jaer ons Heeren
1484. Daerenboven oock op den eclipsis in
de Sonne ghesien int naervolghende laer 1488.
4», 8. 1., 1620.
5557 Glitfl^PEGK, J.
Pronosticon seu judicium ex conjunctione
Saturni et Jovis decennalique revolutione
Saturni.
4», Wienensi civitatc, 1496. — Excessivement
rare; un exemplaire à la Bibl. impériale de
Vienne; c'est le seul connu.
5588 WERHER, J. ^ YERPTER, J.
Judicium de cometa anni 1800.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
XVI« SIÈCLE.
5530 VIRDUNG, J.
Practica teutsch etliche Jar werende auf
d' grossen Conjunction der dreier ôbersten
Planeten Saturni, Jovis und Martis.
4«, Oppenheym, iS(03.
5540 JOHAI^I^ES de GLOGAYIA =
JOAIHNES DE GLOGOVIA.
De conjunctione Saturni et Jovis anno
1804.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5541 BORGBIRIUS, J.
Compendiarium... in quo currentis anni
1816trium eclipsium futuri effectus descri-
buntur.
4®, Viennae, 1KI6.
5542 WIPHUS, A. = WIFO, A.
De falsa diluvii prognosticatione quae ex
conventu omnium planetarum qui in pisci-
bus continget anno 1824 divulgata est.
4», Florenliae, 1517.
4», Neapoli, 1519.
4», Florenliae, 1620.
8«, Bononiae, 1520.
4^ Augustae Vindelicorum, 1520.
4% Romae, 1521.
8% Bononiae, 1522.
Publication destinée à détromper les populations
sur Pannonce d*UD déluge, faite par Slœffler pour
Tannée 1524.
5545 VIRDUWGU8, J. = VIRDUNG, J.
Prognosticon super novis stupendis et
prius non visis planetarum conjunctionibus
magnis a. d. ndxxiv futuris.
4», Oppenheym, 1521.
4% Cracovie, 1522.
4% Krakowa, 1524.
Traduction,
Hassfortische Pronoslicatio van den neuwen
erschreckliche Conjunction oder tzosamen
Fuegunge der Planeten dyss Jairss 1823.
4», s. I., [1525].
Le nom de Tauteur est écrit J. ton Ytrduig.
5544 PIETRASAIHTA, F. M.
Libellus in defensione astrologorum judi-
cantium ex conjunctionibus planetarum in
piscibus anni mdxxuii.
4% Rome, 1521.
Celait la fameuse conjonction qui devait amener un
déluge.
5545 ALRERTUS de GRAYIHA =
ALRERTUS de POZNANIA.
Judicium super oonjunctiones planetarum
tam superiorum quam inferiorum in signo
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830
SECTION II. ASTROLOGIE.
piscium, anni 1524 in mense Februario
venturas, in universitate cracoviensi labora-
tum.
4% Cracoviac, [1522],
5tf46 GARIOPT, J.
Prognosticatio und Erklerung der grossen
Wesserung, auch anderer erschrockenlichen
Wûrkungen, so sich gegeben nach Christi
Geburt 1S24.
4«, Leypssgk, 1522.
5547 * ♦ *
Traicté composé par ung grant astrologue
d'Allemaigne, pour adviser le j[nonde du
déluge épouvantable qui est à doubler de
venir l'an 1524, selon la nature et constel-
lation des planethes.
8», [Troyes, 4522?]; 8 feuillets en caractères
gothiques, une gravure sur bois au verso du
titre, et une autre à la dernière page repré-
sentant trois fous, avec la devise « tout vient a
bien qui peut attendre » .
5548 MOIHS, T.
Quodlibet de significationibus coniunctio-
num superiorum planetarum quae erunt
anno 1524.
A% Antwerpiae, 1522.
5549 PAULUS de MIDDELBURGO.
Prognosticum ostendensanno mdxxiiii nul-
lum neque universale, neque provinciale
diluvium futurum.
iS Forosempronii, 4523.
4% Augustae Vindelicorum, 1524.
Trcuiuctions.
Prognosticum beweisend dass im Jahre
1524 kein Fluth entstehen wird.
4«, Augsburg, 1524.
Pronostico. [En italien.]
4% Fossembrone, 1524.
5550 NIPHUS, A. = IfIFO, A.
De liberatione a metu futuri diluvii.
8«, Venetiis, 4523.
A propos du déluge prédit par Stœffler pour 1524.
5551 BEJA, A. de
Contra os juizos dos astrologos.
4^ Lisboa, 1525. — Excessivement rare.
Cet ouvrage était deslioé à combattre Pannonoe d*an
déluge pour février 1534.
5552 TANNSTETTER, G. C.
Libellus consolatorius, in quo opinionem
jamdudum animis hominum ex quarundam
astrologorum divinatione insidentem de
futuro diluvio et multis aliis horrendis peri-
culis 1524 anni a fundamentis extirpare
conatur.
4^ Viennae Austriae, 4523; fig. sur bob.
5553 SCEPPER, G.
Assertiones fidei adversus astrologos, sive
de significationibus conjunctionum supe-
riorum planetarum anni 1524.
Fol., Antverpiae, 4523; caractères romains, ûg,
sur bois.
5554 ♦ ♦ *
Girus congressusque erraticorum syderum
mensis Februarii futurusrefellenspenitusque
sciolorum astrologastrorum iudicia ac pro-
gnostica funditus destruens, nuper ex
astrologorum literatissimorum penetralibus
magna cum sedulitate et diligentia erutus in
lucemque datus.
8«, Cracovie, 1624.
5555 PLOIHISKO, J.
Judicium maius magnarum conjunctio-
num anno 1524 evenientium ad annos futu-
ros quadraginta duraturum.
4^ Cracovie, 4524; caractères gothiques.
5556 ♦ * *
Das kain Sûndfluss werd, auss der Haili-
gen Geschriflft probiert, wider die Astrologos
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CONJONCTIONS^ ÉCLIPSES, COMÈTES.
831
die mit daiin Gewâsser unnd Sindfluss
furgeben.
40, s. I., 1524.
5tt»7 CELEBRIPfO, E.
Dichiarazione perché non è venuto il
diluvio nel 1524.
8», Vcnezta, s. d.
En vers.
»»58 VOGELINUS, J. = VOGELIN, J.
Significatio cometae anni 1527 cum passio-
nibus cometarum demonstratis.
4s Viennae, 1527.
4s Viennae, 4529.
»»»9 yiRDUI^G, J.
Pronosticatio van den neuwen erschrec-
kliche Conjunelion, oder tzosamen Fuegunge
der Planeten dyss Jairss 1528.
4% Kôln, [1528].
5560 VIVIANU8, O. = VIVIAWI, O.
Comète quot fuerint, quibusque annis
apparuerint, et quos effectus produxerint,
ex scriptorum monumentis.
4s [Brescia, s. d.] ; 4 pages.
Cet opuscule a dû paraître vers 1530.
»561 SZADEK, N. de = SHADEK, N. db
Judicium et significatio comète visi anno
1531 ; figura apparitionis ex parte occidentis
et motus ejus per signa. Habitudines vero
alias qui artis est gnarus, facile coniectabit.
8%Cracovie, 1531.
»tf62 MICHAEL A YISLICZA.
Judicium de cometa mense Septembri 1532
viso.
8s Cracoviae, 1532.
5565 THUSZYHU8, A. =
TUSZYI^SHI, A.
Judicium et significatio comète qui appa-
ruit in fine dierum Septembris, sub anno
1532.
8s CracoTie, 1532.
5564 THUSSIIHUS, A. =
TUSZYIHSKI, A.
Judicium et significatio comète qui appa-
ruit in fine dierum Junii sub anno 1533.
8s Cracovie, 1533.
»K6» VOGELIN, J.
Significatio cometae qui anno 1532 appa-
ruit.
4s Viennae, 1533.
5566 FORTE, A. de
Dialogo délie comète et loro effetti nel
mondo, secondo la scientia de natura.
8s Venetia, 1533.
5567 * ♦ *
Prognosticon et significatio crinite stelle.
4s Cracovie, 1533.
5568 GAUAICUS, L. = GAURIGO, L.
Ad illustrissimum dominum Âlfonsum
Davolos de Aquino praedictiones super
omnibus futuris luminarium deliquiis.
4», Romae, 1539.
5569 FERRERIUS, J. = FERRERIO, G.
De vera cometae significatione, contra
astrologorum omnium vanitatem libellus.
4«, Parisiis, 1540; 14 pages. — Rare; un
exemplaire à la Bibl. marciana de Venise.
Traduction,
La vera significatione délia cometa, contra
la oppenione di tutti gli astrologi (par
l'auteur).
4s Fiorenza, 1577.
«570 ♦ ♦ *
Le traicté des comettes et significations
d'icelles, extraict des ditz de Ptholamee^
Albumazar, Baly, Alquindus, Gilles de
Romane et autres astrologues.
4s Paris, 1540; caractères gothiques, fig. sur
bois.
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859
SECTION II. ASTROLOGIE.
5571 LAMCHOVIUS, J. =
LAMCHOW, J.
Opusculum de causis ecclipsium et efTecti-
bus; accessit prognosticon ex quatuor lumi-
narium deliquijs.
8% Graccboviac, iB43.
5572 SEUER, M.
Practica, newe Zeytunge von den Bedeu-
lunge die da folgen werdeii auss der obge-
melten Constellation aus den Finsternussen.
4S Nûrnberg, [vers 1545].
5575 GOSKI, G. == GOSHI, G.
Prognosticon astrologicuni ex futuris
eclipsibus Solis atque Lunae ab anno 1551 ad
annum 1556.
4% PaUviî, 1549.
5574 BREYENTAPIO, 8.
Trattato délie comète, nel quale si dichiara
che sieno e di quante sorti, con lor portenti,
significati...
MS à la Bibl. ambrosiana de Milan.
5575 HASCHAERT, P.
De l'horrible comète, qui sest apparu en
ces régions, environ le premier iour de mars
Tan 1556, au quel est adiouste un petit
traicté de la préservation contre la peste.
8% Louvain, 1556.
5576 URSINUS, A.
Prognoslicatio von dem Comelen 1556.
4», Erfurt, 1556.
5577 IHOSTAADAMUS, M. =
PIOSTREDAME, M, de
Les significations de l'éclipsé qui sera le
16 septembre 1559, laquelle fera sa maligne
extension inclusivement jusques en l'an 1560.
8% Paris, 1558; 8 feuillets.
5578 SIUSCEniUS, J. = HUSGENIA, J.
Respônsio ad quaestionem, utrum per
astrologiam possint effectus stellarum prae-
cogniti averti, aut saltem leniores eflSci? et,
an eclypsi Lunae anno praesenti 1559 die
16 Sept, futura aliquid subsequatur incom-
modi?
MS à la Bibl. Jagellon de Cracovie.
5879 LEOVITIUS, C. =
LEOWITZ, C. vos
De conjunctionibus magnis insignioribus
superiorum planetarum, Solis defectionibus
et cometis, in quarta monarchia, cum eorun-
dem effectuum historica expositione. Pro-
gnosticon ab anno 1564 in viginti sequenles
annos.
4«, Laugingae, 1 564.
4% Londini, 1575.
8s Willcbergae, 1586.
A la suite de rÂcrotcleution aslrologicum de
R. Gocleniiis; 4*, Marpurgi, 4618. (Voir
n« 5644.)
Traduction.
Grundliche klarliche Beschreibung uad
Bericht der furnemsten grossen Zusammen-
kunfft der obern Planeten, der Sonnen
Finsternussen, sampteinem Prognostico von
dem 1564 Jar, bissaufF nachvolgend 20 Jar
werende....
4s Laugingen, 1564.
5580 BROHOIH, J.
Description d'une merveilleuse et prodi-
gieuse comète, plus un traité présagique des
comètes.
8<», Paris, 1568.
5581 l^OSTRADAMLS, M. =
I^OSTREDAME, M,, db
Epistre.... d'un signe admirable d'une
comette apparue au ciel, ensembre [sic]
l'interprétation du tremblement de terre de
Ferraro et du déluge de Hollande, Anvers
et de Lyon, que suyvront leurs efTectz
jusques en l'année 1584.
4», Paris, 1571.
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CONJONCTIONS, ÉCLIPSES^ COMÈTES.
8SS
111(82 * ♦ *
Quae gênera eventuum portentat Stella
crinita anni 1572.
V
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
tttt83 * * ♦
De crinitae stellae anni 1872 effectibus
conjecturae.
HS à la Bibl. impériale de Vienne.
5584 y -, J. G. D.
Déclaration d'une comète ou estoille pro-
digieuse, laquelle a commencé à nous appa-
roistre à Paris Novembre 1S72, avecques
un discours des effets des comètes.
4*, Paris, 4573; 4 pages.
5»8» SEGKERWITZ, J.
De prognostico novae stellae elegia.
i^*, Nissae Silesiorum, 4573.
3386 GEMMA, C.
De Stella peregrina quae superiori anno
apparere caepit.
4S Antuerpiae, 4573.
Avec les Jugements astrologiques de i*auteur et de
G. P08Ul[lUS].
3587 FLElHLOSnJS, P. J. ts
FLEIHLOS, P. J.
iEgloga de eclipsi solari anno 1374 mense
Novembri futura, et tempore plenilunij eclip-
tici anno 1573 conspecti, succularum ortu
orbiter descripto; huic addita est precatio ad
Deum pro conservatione elementaris regionis
tempore propositi Solis deliquij.
4% Hafniae, 4574.
3388 SERATEZZA, B. da
Pronostico sopra Tecclisse del 1374 e di
altri aspetti di pianetti [sic] del 1575.
4», Pavia, 4575j avec le portrait de Tauteor.
3389 HEERBBArrD» J.
Ein Predig von dem erschreckenlichen
Cometen oder Pfawenschwantz.
4% Tûbingen, 4576.
4% Tûl)ingcn,4578.
3390 FABRICroS, P.
Judicium de cometa qui anno 1577 con-
spectus est.
4», Viennae, 4577.
3391 PETRUS LEMOIflEIVSIS.
Judicium de Stella comata.
)IS à la Bibl. de TUniversité de Cambridge.
3392 HEURNE, J. vah
De natura et praesagio horrendi cometae
qui anno mdlxxvii orbem terrarum terruit.
4% Coloniae, 4577.
3393 ROGGA, A.
Discorso filosofico, teologico intomo aile
comète, ove si scuoprono molti secreti délia
natura con la dichiaratione de' miracoli et
portenti occorsi al mondo, nel occasione del
cometa del 1577.
4o, Venetus, 4577.
3394 FIORHOVELLI, G. AL
Discorso sopra la cometa apparsa nel-
r anno présente 1577, con le osservationi
degli effetti di moite altre comète apparse in
divers! tempi antichi e moderni.
4% Ferrara, [4577].
3393 BOVIO, ZBriRiBLB T.
Dechiaratione a confutazione dell' eccel.
M. A. Raimondo intomo ail' apparitione
délia cometa apparsa ail 9 Novembre 1577.
4», Verona, 4578.
3396 BOVIO, ZBriRiBLB T.
Trattato contra le sinistre opinione d'il.
Raymondo et G. Mazaro in materia délia
cometa 1577.
4% Verona, 4578.
3397 GEMMA, C.
De prodigiosa specie naturaque cometae
anni 1677, cum adjuncta explicatione duo-
rum chasmatum anni 1575.
43% Anlaerpiae, 4578.
105
^
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854
SECTION II. ASTROLOGIE.
tt»98 FIOENOUVELLUS, J. M. »
FIORNOVELLI, G. M.
Opuscuium de cometis.
4% Ferrarae, 1578.
5tf99 GIUI^Tini, F.
Discours sur ce que menace de voir adve-
nir la comète apparue à Lyon le 12 nov. 1877.
4% Paris, 1577; 16 pages.
8», Lyon, 1578.
Il croyait les comètes des présages de malheur.
IS600 LA RITIÈRE, R. L. de
Discours sur la signification de la comète
apparue en Occident, au signe du Sagittaire,
le 10 novembre.
4«, Renne, 1577.
5601 HOOKER, J.
The events of comets or blazing stars,
made upon the sight of the comet Pagania,
which appeared in November and December
1577.
4«, Londou, 1 577.
5602 BUCH, G.
Beschreibung von der zugehôrigen Eigen-
schaften und natiirlichen Influenzen
Cometen, so 1577 erschien.
4» , 1577.
des
5605 SELNECGERUS, N. «=
SELl^EGKER, Ti.
Erwartung an den Christianen nôthig
iiiber den Cometen.
4*, Leipzig, 1577.
5604 PRAETORIUS, A. » RIGHTER, A.
Erwarnung der Christianen ùber die
Gefahr des Cometen.
4», Erfurlh, 1577.
5605 * * *
Astrologische Beschreibung des erschreck-
lichen langkschwantzigen und ungehôrten
Cometen im November des 77. Jares ... beî
uns erschienen.
4«, Wittcmberg, 1578.
Ouvrage attribué à tort à Cardan.
5606 ARMA, J. F. r=r ARMA, G. F.
De significatione stellae crinitae.
4sTaurinî, 1578.
En latJD et en italien.
5607 TORELLA, J. » TORELLI, G.
Judicium universale de portentis, praesa*
giis, ostentis et rerum admirabilium, ac Solis
et Lunae defectibus atque cometis.
4«, Tegernscensi, 1 578 ; publié par A. Stoeckclîus.
4», Francofurli, 1597.
5608 GRAMINEUS, T. «a GRAS, T.
Weltspiegel; spéculum mundi de mini-
tante cometa anni 1577.
4sKôlln, 4578.
5609 SORBOLI, G.
Dialogo in materia délie comète.
4% Ferrara, 1578 ; 58 pages. — Rare.
Dialogue au sujet de la comète de 1577; idées du
temps.
5610 IREI^EUS, G.
Prognosticon auf den Cometen 1577.
4», Alphordiae, 1578.
5611 MEYNE, M. = MEIIHE, M.
Von aller Geschlet der Cometen, jeder
Zeit,vv^an die Erscheinen zu gebrauchen, und
von dessen Wirckungen, der uns zu Dant-
zigk dem 12. November 1577 erschienen ist.
4% Dantzigk, 1 578 ; fig. astronomique sur le titre.
5612 DUDITHIUS, A. = DUDITH, A.
De cometarum significatione commenta-
riolus ; addita est T. Erasti eadem de re sen-
tentia.
4«, Basileae, 1578 (des exemplaires portent 1579).
Inséré dans Touvrage du même auteur : Disserta-
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CONJONCTIONS, ÉCLIPSES, COMÈTES.
858
tiones novae de cometis ; 4% Basileae et Heidcl-
bergae, 1580. (Voir Sect. X, art. Comètes.)
8% Breslae, 4619; édition donnée par Elias, qui
y a ajouté : Paradoxon quod nullus cometa
bonum pracnuntiat.
Joint à rOratio de cometis de /. G. Graevius :
A% Trajecti ad Rhenum, 1665; 4% Lipsiac,
1679; 4s Trajecti ad Rhenum, 1681 ; 4% Tra-
jecti ad Rhenum, 1756. (Voirn« 8748.)
5615 I^ERI, G. DB*
Pronostico e discorso sopra la cometa
apparsaii mesedi Novembre l'anno 1577, con
il giudicio dell' ecclisse.
4«, Mantova, 4878.
5614 JUWCTIWUS, F. = GIU^ITIWI, F.
Tractatio utilis et lectu digna de cometa-
rum causis, eifectibus, differentiis, et eorum-
dem proprietatibus, ex F. Jumtini volumi-
nibus excerpta.
8^ Lipsiac, 1580; 41 pages.
5615 PRAETORIVS, A = RIGHTER, A.
Selige Erinnerung.
4% Erfurth, 4880.
Exhortation à Toccasion de la comète qui a para en
oct et nov. 1880.
5616 BAFFU8, J. B. V. = BAFFI, G. B. V.
De cometis libri très, quibus accessit
pythagorica consideratio quo mense editus
foetus vivere possit.
4«, Perusiac, 1880; S58 pages. <- Rare.
4«, Perusiac, 1885.
5617 RIYATIDER, Z.
Von dem newen Cometstern welcher das
vergangene 4580. Jar gesehen worden; Erin-
nerung, Trost und Warnung an aile Christ-
liebende Menschen.
4«, Wittcnbcpg, 1881.
4«, Wiltenberg, 1883.
5618 PORTALUPI, G. F.
Giudicio sopra Tecclisse del Sole, quai si
vedrà Tanno 1582, à vinti di Giugno, nel
quale per essempio si leggono li gîudicij con
gli efTetti delli ecclissi solari delli anni 1839-
40-44-47 et 51.
4«, Pavia, 1882.
5619 JORDANUS TEPTETUS =
GIORDANO, Gregorio.
Expositio italica mysticae cujusdam tabu-
lae in qua fatales rerum eventus annis 1582-
1601 ex eclipsibus et conjunctionibus reprae-
sentantur.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
5620 DU TERDIER, C.
Discours contre ceux qui, par les grandes
conjonctions des planètes qui se doivent
faire, ont voulu prédire la fin du monde
devoir lors advenir.
8«, Lyon, 1883.
En vers.
5621 HARYEY, R.
An astrological discourse upon the great
and notable conjunction of the two superior
planets, Saturn and Jupiter, which shall
happen on the 28th day of April, 1583.
12% London, 1883. — Très rare.
5622 MORSING, O. E.
Diarium aslrologicum et metheorologi-
cum anni 1586, et de cometa quodam
rotundo omnique cauda destituto, qui anno
proxime elapso mensibus Octobri et Novem-
bri conspiciebatur, ex observationibus certis
desumta consideratio astrologica.
4% Uraniburgt, 1886.
5625 ♦ * *
Nouvelle étoile aperçue sur tous les climats
du monde, et ses effets.
4«, Paris, 1890.
Grêlait une comète.
5624 MEHIUS, SL
De cometa 1590 in prognostico 1691.
4% Regiomonti, 1891.
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8S6
SECTION II.
ASTROLOGIE.
IS62tt ♦ ♦ ♦
Astrologische Wahrsagerey und Betrach-
tungen des neuen Kometen.
4S Wien, 1596.
4«, Strassburg, 4596.
Il s^agiten particulier delà comète de Juillet 1596.
MM [LATOS» J.]
Kometa z podziwieniem.
4% Krakow, 4596.
De rétODDement causé par les comètes.
5627 BERIHATA [i KRAKOWA].
Obwieszczenie, znacznych niektorych, na
swiecie mnieyszym przypadktôw (sic) i zlac-
zenia dwu planet gornych zlych, Satumusa z
Hartesem, w znamieniu niebieskim, panna
nazwanym, dnia czwartego sierpnia, roku
tego panskiego 1896 przypadaiacego.
4% Krakowie, 4596.
Signification de la conjonction des deux planètes de
moindre malfaisance, Saturne et Mars, obserTée dans
la conslellatioD de la Vierpe le 4 août 1596.
5628 LATOSA, J. » LATOS» JT.
Srogriego i straszliwego zacmienia slonecz-
nego takze dwoyga miesiacowego na r. p.
1598 przypadajacego, krotkie skutkow opi-
sanie. Do tego przystepuja effekty zlaczenia
obudwu niefortun Saturnusa i Marsa w
znaku niebieskim w Wadze.
FoL, Rrakowa, 4598.
Sur la grande et effrayante éclipse de Soleil de
février 1598.
5699 * ♦ ♦
La cometa decomata, cioè spogliata délie
virtù più minute d'operare o significare
sopra de' paesi, e personesingolari, discorso
filosofico.
42% s. 1. D. d. ; 6 pages.
Probablement de la fin du XVI* siècle. L*auteur
combat les pr^ugés astrologiques relatifs aux comètes.
XVII* SIÈCLE.
5650 MAGinUS, J. A. = MAGIPri, G. A-
De magna conjunctione anni 1603 ad
Rodulphum II.
MS k la Bibl. du Vatican.
56SI HCKLIGH, D.
Historiche Stern-Glocke von der grossen
Convention Saturni und Jovis.
4», Stettin, 4603.
5632 HEYDOPr, C.
A récital of the celestial apparitions of
this présent trigon, which began anno 1603.
MS à la Bibl. de rUniyerstté d*Oxford.
5653 BERIH AT A [z KRAKOWA] .
Dekret abo wyrok astrologski o zacmie-
niach zwierciadl niebieskich, klore sic
poiawily w roku od Narodzenia Pana y
Zbawiciela naszego 1605, a od poczatku
swiata 5567. Z przykladem skutkôw przes-
zlych za takim zacmieniem.
4% Krakowie, 4605.
Jugement ou décret astrologique loucbant Tobscur-
clssement du miroir céleste, qui se Terra en 1605, avec
les effets prévus d'un tel obscurcissement
5654 GAPRA, B.
Consideratione astronomica circa la nova
e portentosa Stella che nelP anno 1604 a
dl 10. Ottobre apparse, con un brève giudi-
cio delli suoi significati.
4s Padoya, 4605.
L'étoile temporaire d*Opbiiicbus.
5655 FIGUEIKEDO» M. db
Pronostico dao cometa que apparsa lo
15 sept. 1604.
4% Lisboa, 4605.
L'étoile temporaire de 1604.
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CONJONCTIONS, ÉCLIPSES, COMÈTES.
Wl
^636 HARTMANN, T.
Lucenisis Cometen Spiegel.
4«, Halle in Sachscn, 4605.
A Toccasion de Tétoile temporaire de 1604.
5637 FABRIGIUS, D.
Kurtzer und grundlicher Bericht vom
grossen neven Wunder-Stern des 1604.
4% Hamburg, 4605.
4s Gosslar und Lancburg, 1 6â2.
L*auleur parle, dans cet ouvrage, de la grande
année climatérique de 800 ans, et de la conjonction de
Jupiter et de Saturne en 1603.
3638 NAGEL, P.
Himmels-Zeichen, grosse Conjunctiones
planetarum superiorum und newer Wun-
derstern, se anno 1604 erschienen.
4», Hall, 4605.
3639
QUERBERUS, J.
Traduction,
Discouys et pronostication pour Fan 1606
suyvant les espouvantables éclipses du Soleil
et de la Lune de l'an précédent, dont les
effets viennent en la présente année, avec
l'almanach et calendrier.
â part, en un vol. 8°, Paris, 4606.
Il parait que cet ouvrage avait été écrit originalement
en latin.
3640 BERNATA KRAKOWCZYKA
Judicium, aibo zdanie y wyrok z nauki
astrologskiey o znakach niebieskich w tym
czasie prawie zelaznym czesto przypadaja-
cych, iako sa zacmienia zv^ierciadl niebies-
kich, zlaczenia planetow gornych, y o
komecie teraz widzianey.
4«, Krakowie, 1607.
Sur la coig'onciion des planètes.
3641 GRISALDUS, M. A =
GRISALDI» M. A.
Gometoiogîa laconica contra portentosam
cometarum apparitionem.
42«, Pcrasiae, 4608.
Les comètes annoncent des malheurs.
3643 HEYDON, G.
An astrological discourse, manifestly
proving the powerful influence of planets
and fixed stars upon elementary bodies, in
justification of the verity of astrology, to-
gether with an astrological judgment upon
th€ great conjunction of Saturn and Jupiter,
1603.
16«, London, 1650; avec préfaces de W. Litty et
àtN.Fisk.
Cet ouvrage avait été écrit en 1608. Le MS en est
conservé à la Bibl. de l'Université d^Oxford.
3643 DOBRIGIUS, J.
Kronomentos, das ist Erinnerung der
Zeiten.
4% Liegnitz, 1613.
Ce que Ton doit attendre de Tapparltion de Pétoile
nouvelle de 1572 et du nombre mystique de TÉcriture.
3644 GOGLENIUS, R. » GOGLEN, R.
Acroteleution astrologicum. C. LeovUii
Tractatus de conjunctionibus magnis, eclip-
sibus solaribus, et cometis.
4«, Marpurgi, 4618.
3643 FAULHABER, J.
Fama siderea nova.
4», Norimbcrgae, 1618.
A propos de la comète de cette année.
3646 DEYADDERE,..
Judicium astrologicum super cometam
anni 1618.
MS à la Bibl. royale de Bruxelles.
3647 JESI, B. DA
Il pronostico, o sia brève discorso intomo
alla cometa nuovamente apparsa nel mese dî
Décembre 1618.
4s Venezia, [4648].
3648 FERRERIO» G. A.
La vera significatione délia cometa apparsa
nel 1618.
4«, Firenze, 4618.
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858
SECTION II. ASTROLOGIE*
K649 MULERIUS, W. = MULLER, W.
Hemelsche trompet, morgenwecker, ofte
comeet met een langebaert erschenen den
jaere 1618.
4», Groniogen, 1618.
5650 YELSIUS, J.
Prognosticatie van de nieuwe en zeer
schrickelycke comeet ofte harige star, anno
1618 verschenen.
A^y Lecuwarden, 4648.
5651 HELTADERUS, Pî. « HELYAD, I^.
Resolution or forklaring paa den ny cornet
oc wuanlige stierne, som bleff seet udi
Novembri oc Decembri maanet aar effler
Guds byrd 1618.
4s Kjôbenhavn, 4618 (des exemplaires ont 1649).
Signifie alioD de la comète de 1618.
5652 KRAHEWITZ, ...
Von dem jetz brennenden Kometen.
4°, Greifswald, 4618.
Il s*agit de la comèle de 1618 qui, selon l'auteur,
annonçait à PAllemagne trente années d*une profonde
misère.
5655 GERHARDII^US, J.
OefFentliches Ausschreiben des weitbe-
rûhmten Hrn. Faulhaber anlangend der
neuen und durch ein sonderbare Invention
lang zuvor prognosticirten Cometstern.
4% Nûrnberg, 4648.
5654 DEUTSCHENRERG, D. ». von
Astronomisch gut Dencken ùber den
schrecklichen Kometen von 1618.
4% Prag, 4618.
Cette comète était pour l'auteur un signe de la
colère céleste.
5655 GARTH, H.
Predigt ùber den coraeten.
4s Freyberg, 4648.
5656 [LBLLY, W.]
Treatise on blazig starres in generall.
Anonymous black letter.
4s London, 4648. — Très rare.
5657 GRAbNER, P.
Âuszug der Huthmassungen von 157S.
4» , 4649.
5658 YOLSCHOTniS, M.
Tuba Christi das ist eine Predigt von der
Zukunft Christi zum Gericht, nebst einer
Betrachtung des damaligen Ck)meten.
4s Greifswald, 1619.
5659 DANHAUER, ... & URSITfUS, B.
Judicia de cometarum significatione.
4s Francofurti, 4619 (?)
5660 FIENUS, T. & FROMONDUS, L.
De cometa anni 1618 dissertationes, in
quibus tum istius motus, tum aliorum
omnium essentia, effectus, et praesagiendi
facultas declarantur.
8s Ântverpiae, 4649.
5661 , PASGHALIUS, V.
Utinensis carmen, cometis nulla fides.
4s Ronctiioni, 4649.
5662 SALYEDUS, J. F.
Comètes et hujus et illius anni varia et
irrita prodigia.
4s Francofurti, 4649.
5665 YI^ELPER, E.
Observationes astronomicae cometae anni
1618 et praedictiones astrologicae.
4s Argeotorati, 4649.
5664 YALLE, B. dblla
Explicacion y pronostico de los dos
cometas.
4s GraDada, 4649.
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CONJONCTIONS^ ÉCLIPSES, COMÈTES.
»66» ROTA, A.
Trattato astrologico sopra il prodigioso
trave e cometa apparsi l'anno 1618, con un
discorso délia notabiie congiunzione di
Saturno e Marte nel segno di Cancre, che
deve siiccedere l'anno 1622, il di 20 di Luglio.
4«, Siena, 4649.
«666 [CAT8, J.]
Aenmerckinghe op de tegenwoordige
steert-starre ende den loop deser tijden so
hier als in ander landen.
8«, Middelbarg, [4619]. — Rare.
Traité en vers, du célèbre poète Cats, desliué à
combattre Tidée d^one influeDce funeste des comètes.
tt667 UTTEPIHOFER, K.
Judicium de nupero cometa astrologo-
historicum, kurtzer Bericht.
i«,Nûrnbcrg, 4649.
5668 LEUGHTER, H.
Cometa, oder Predigt von Cometen.
4S...., 4649.
»669 GRASSER, J. J.
Christliches Bedencken ûber den Cometen.
i% Basel, 4649.
5670 DIETERIGH, G.
Ulmische Cometen - Predigte von dem
Cometen, so nebst abgewichenen 1618. Jahrs
sich in Schwaben sehen lassen.
4% Ulm, 4649.
5671 REUTHERIH, L.
Beweiss dass die Cometen ïiiemals verge-
bens und ohne Bedeutung abgelossen sind.
4% Newstadt, 4619.
5672 PROGOPIUS, J. [psbudortmb.]
Komêtodikaioloprosiasia, oder Cometen-
butzer.
4»,...., 4619.
Les accusations contre la comète sont mal fondées.
5675 PROGOPIUS, J. [psbodortmb.]
Kométoprostasiekdikétés, oder Cometen-
butzers Schutzer.
4», 4649.
Défense de Touvrage précédent
5674 MAAJUS, T.
Historische w^arhafftige Beschreibung von
den Cometen.
4«, Magdeburg, 4649.
L'auteur croit établir que les comètes sont des
présages de malheurs.
5675 MAAJUS, T.
Zorn-Ruthe.
4«, Magdeburg, 4649.
Présages funestes des deux comètes de 1618.
5676 EHINGER, E.
Judicium astrologicum von dem newen
Cometen, welcher den 1 December 1618 ...
gesehen worden,
4% Augspurg, [4619]; au titre une gravure sur
bois représentant la ville d^Augsbourg. —
Rare.
Traduction,
Giudicio astrologico délia nova cometa
neir anno 1618 (par G. Sueiizo).
4», Veneliis, 4649.
5677 • NAYM, J.
Prognostyk duchow^ny na komete ktôre-
gosmy widzieli grudnia przeszlego roku
1618; uczyniony w kazaniu niedziele mieso-
postney w kôsciele S. Trôyce krak. przy
modlit. 40 godzin.
4s Krakowie, 4619.
Pronostic ecclésiastique sur la comète.
5678 SGHMIDT, E.
Prodromus eonjunctionis magnae anno
1623 futurae, das ist Bedencken vom Come-
ten im Jahre 1618 und der vorstehenden
Conjunction anno 1623.
4% Wittemberg, 4649.
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840
SECTION II.
ASTROLOGtE.
»679 GAETH, H.
Pragische Cometen Predigt.
4», Frcyberg, 1620.
5680 DEUTSGHEl^BERGK, D. B. ton
Lixivium pro abluendo maletano capite
anonymi de cometa anni 1618.
i% Pragae, 1620.
5681 FmGER, J.
Synopsis rationum, et demonstrationum
astronomiearum de cometa anni 1618 et
1619.
4«, Moguntiae, 1620.
5682 ËIGHSTADT, L.
Prognosticon de conjunctione magna
Saturni et Jovis in trigono igneo Leonis
circa annum aerae christianae 1623, oder
Diseurs von der grossen Zusammenkunft
des Saturn mit dem Jupiter.
4% Alten Stetttn, 1622.
Texte en allemaDd.
5683 8PINA» F.
De maximis conjunctionibus Saturni et
Jovis annorum 1603, 1702 et aliis interme-
diis tum majoribus, tum minoribus.
4% Maceratae, 1622.
5684 KEPLER, J.
Diseurs von der grossen Conjunction oder
Zusammenkunfft Saturni and Jovis im feuri-
gen Zeichen dess Lôwen so da geschicht im
Monat Julio des mdgxxiii. Jahrs.
4», Lintz, 1625. — Très rare.
5685 SONIHEnSGHEin, P., pseddorthb
DE «AGEL, P.
Trigonus igneus . . . der grossen Conjunc-
tion Saturni et Jovis.
4o, Halae, 1623.
5686 ELIAS PREUSIUS.
De judicio universali quasi totius mundi
ex introitu Solis in primum punctum Arielis,
seu de conjunctione Saturni et Jovis.
MS à la Bibl. du Vatican.
5687 * * ♦
A récital of the celestial apparitions of this
présent trigon.
MS à la Bibl. de l'Université d'Oxford.
Attribué à C. Heydon ou à /; Denham,
5688 GU?ÏTHER, A.
Pragmatia, das ist kurtzer Diseurs von der
grossen Conjunction Saturni et Jovis.
4<', Braunschweig, 1623.
5689 RUDSTOFf, J.
The précise tyme of the great conjunction
of 1623, the position of the heavens, and
places of the planets att the same tyme,
taken and obteyned by the vigilant observa-
tions celestiall and meteorologick.
MS au British Muséum (fonds Harlcy).
5690 * ♦ *
The conjunction is that of Jupiter and
Saturn.
MS au British Muséum (fonds Harley).
Il s'agit de la coigonction de 1623.
5691 ♦ * *
An astronomick, astrologick, and philos-
ophick discourse, upon the great conjunction
1623.
MS au British Muséum (fonds Harley).
5692 TWISCK, P. J.
Comeet-boecxken, zijnde en korte chro-
nycsche beschrijvinge van aile de grouwe-
lijcke ende schrickelijcke cometen, die haer
aan den hemel vertoont hebben.
4», , 1624.
12% Hoorn, 1665.
5693 SWALRAGIUS, J. G. «
SWALBAGJK, J. G.
Kurzes philosophisches undastronomisches
Bedenken von jetziger Zeit gefehrlichen
Beschaffenheit. . . ausz Anleittung der gros-
zen Sonnenfinsternusz Anno 1630.
Fol., Speyer, 1630.
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l.
CONJONCTIONS, ÉCLIPSKS, COMÈTES.
S41
l$694 GRABNER, p.
Prognosticon oder Erklârung ûber den
Anne 1618 erschienen Comet-Stern, und
dessen Opération, von Verânderung der
hôchsten Potentaten dieser Welt, und von
dem Untei^ng dess Tûrckischen Kaysers.
i«, [Magdeburg], 1651 (la plupart des exem-
plaires portent 1652).
5695 GOLDAIEYER, A. =
GOLDMAYER, A.
Nothwendige und kurtzliche Erinnerung
der grossen Niederlage welche am 2., 3., 4.
Nov. 1631 statt finden wird, nach den Lauf
des Cometen im Herbst des Jahres 1618
geseben berechnet.
A\ Nûmberg, 1651.
5696 BEWEIŒ]^, D.
Astrologische Wunder-Schrifït.
io, s. I., 165â.
Ce soDt des prédictions à roccasioo de la conjonciion
de Jupiter et de Saturne.
5697 OSTINATO ACCADEMICO
UJHORISTA. [PSBUDOIITIIB.]
Discorso astrologico sopra alla mutazione
deir aère et varij accidenti, che possono
accadere nel présente anno mdcxxxiv, con un
discorso sopra gli eccUssi che succederoi in
detto anno dal A. Zoboli, calcolato al meri-
diano di Bologna.
i% Bologna, 1635.
569B 8GHULTZEN, G.
Figur und Himmelsgestalten der Sonnen-
finsterniss und grosse ^Gegenscheine der
obern drey Planeten S iturni, Jovis und
Martis, so sich begeben \m 29. Martii, 17.
Aprilis und 13. Juni altc Calenders im Jahr
Christi mdcxxxiii.
4*, Leipzig, s. d.
5699 £HI?(GER, E.
Judicium astrologicum vom neuen Stern.
4% Regensborg, 1638.
11 4*agit d'une comète.
5700 ♦ ♦ ♦
An astrological discourse of the great
conjunctions of the two superior planets
Saturn and Jupiter since the worlds begin-
ning to the year 1643.
MS à la BiM. de rUniversité d'Oxford.
5701 SEIDELIH, A.
Conjunctio magna, anno 1643.
i» 1642.
5702 ODERICO, T.
Le calamità del mondo, discorsi astrolo-
gici sopra la congiontione magna, e minore
di Saturne e di Giove sopra l'anno 1644.
12s Milano, 1643.
5705 GELL, R.
Stella nova, a new starre leading wisemen
unto Christ.
i% London, 1649.
5704 LILLY, W.
An easy and &miliar method whereby to
judge the effects of éclipses of the Sun or
Moon.
4«, London, 1652.
5705 ODERICO, T.
Discorsi meteorologici et astrologici sopra
la cometa apparsa nel fine dell' anno 1652.
4«, Genova, 1652.
5706 TREW, A.
Denkwurdige observationes von grossen
conjunctionibus und oppositionibus, item
von der apogaeorum, nodorum, centrorum
eccentrici Solis und dergleichen Bewe-
gungen.
4^, Nûrnberg, 1653.
5707 ♦ ♦ ♦
Sentimens sur Féclipse qui doit arriver le
12 août prochain, pour servir de réfutation
106
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841
SECTION II.
ASTROLOGIE.
aux faussetés qui ont été publiées sous le
nom du docteur Andréas.
iS Paris, i6Si; 16 pages.
»7Ô8 PETIT, P.
Raisonnements contre les pronostics de
l'éclipsé du Soleil du 42 août 1654.
8», Paris, 1654.
tf709 BIARGHE, C.
Astrologisches Diseurs von der 1654
entstandenen Sonnenfinsterniss.
4% Straisund, 1654.
«7iO PLACENT1NU8, J.
Dissertatio astrologica de eclipsi solari
anni 1634.
4% Francofurli ad Viadrum, 1654.
^7ii SCHRODER, g.
De eclipsium luminarium effectibus et
significationibus.
4«, Gedani, 1655.
»7I2 RADI, A. M.
Lunare deliquium Senis observatum die
26 julii 1657; accessit de cujuscumque
lunaris deliquii illuminalione rçcentissima
opinio.
4-, Senis, 1657.
«715 EDLYPÎ, R.
The effets of the conjonction of Saturn
and Mars in Libra, about the 11 of October
1658, to which is added a discourse of the
System of the world by /. Shakerley.
8% London, 1657.
0714 PLACENTINUS, J.
Physikalischer und astrologischer Bericht
von denen erschrecklichen ungewôhnlichen
nicht allein ganz Europam, sondem auch
andere Theil der Welt durchgehanden und
schâdlichen Winden, wie auch der neulich
erschiene Cornet und neuer Fixstern in
.Walfisch bekrâffltiget Aeolipila.
: 4% Frankfort am Oder, 1661.
571» RCTHNER, F.
Anmerkungen und natûrliche Gedanken,
nebst astrologischen Muthmaassungen von
der Natur des Cometen,
4«, Rônigsberg, 1661.
8716 WANDEL, H.
Astrologiske observation paa den cornet
afl661.
4«, Chnstiana, 1661.
5717 ♦ * ♦
Wolmeinende Anmerkung desl Dec. 1662,
an welchen aile Sieben Planeten in dem
feurigen Schutzen zusammen kommen.
8s Frankfurt, 1662.
5718 VREE8NIET, G.
Een vooflooper der groote conjunctie te
geschieden anno 1663 dat is : van 't verloop
ende 't samenkompst aller planeten in den
Schutter op den 1/11 December 1662.
4«, Amsterdam, 1662.
Traductions.
Vorlâuffer der grossen Conjunctie am
1/lï Dec. 1662 (par Gottfried Ohne Furcht,
pseudonyme).
4», Leipzig, 1662.
Prodromus magnae conjunclionis,
40, Amstelodaroi, 1663.
5719 SERARIUS, P.
'T naerder bericht wegens die groote con-
junctie ofte t' samenkomste van allen plane-
ten, in het teecken des hemels, ghenaemt de
Schutter, te geschieden den 1/11 December
anno 1662.
4«, Amsterdam, 4662 ; fig.
57âO SERAJiraS, P.
Brevis dissertatio de fataU et admiranda
illa omnium planetarum in uno eodemque
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CONJONCTIONS, ÉCLIPSES^ COMÈTES.
84»
signe Sagittarii igneae triplicitatis ultimo
conjunctîone, die 1 et 2 Decembris anno
1662.
4% Âmstelodami, i662.
5721 lHARESniS, S.
Thèses aliquot.
4% Amstelodami, 1662.
Ce recueil contient plusieurs articles contre P. Sera-
riu8, au sujet de la conjonction des planètes de 1662.
5722 MARESIUS, S.
Vox clamantis in Babylonia.
4% Âmstelodami, 4663.
Attaque contre P. Serarius^ au sujet de ta conjonc-
tion des planètes de 1663.
5725 WELPER, E.
Conjunctio Saturni et Jovis magna.
4«, Argentorati, 1663.
5724 TRBW, A.
Abfertigung des Engellândischen Post-
Reuters von der vermeintlichen grossen
Conjunction.
4% Nûrnberg, 1663.
5725 mARGHE, G.
Astronomisches Diseurs von grossen con-
junctionibus pianetarum.
4«, Rostock, 1663.
Notamment la conjonction des sept planètes dans
Sagitlarius en 1662.
5726 GUTNER, R.
Fundamentalis astronomioa et astrologica
doctrina de conjunctionibus magnis; item
de conjunctione magna anni 1663.
4«, Chemnitii, 1663.
5727 BARTHOLINUS, E. =
BARTHOLIN, E.
Consideratio astronomioa conjunctionis
magnae Saturni et Jovis anni 1663.
4^Hafniac, 1665.
5728 HAHN, J. P.
Astrologische Bedencken ûber die im
Schùtzen am 42 Octobr. 1663 nâchskùnfftige
grosse Conjunction Saturni und Jovis.
4», Dresden, 1663. — Rare.
5729 GÔTZ, JT. G.
Prognosis astronomioa, das ist von Natur
und Witterung, so aus dem LaufT der Pla-
neten, wie auoh Finsternussen zu gewarten.
4«, Nûrnberg, 1663.
5750 IFfDIAFfO MASGHERATO,
PSEDDONTllB DE YEHITUROLI, G
Discorso de' presagi délia cometa apparsa
l'anno 1664.
4% Bologna, 1664.
5731 olearius, a. :=
oelsghlAger, a.
Erinnerung aus Gottes Wort bei dem
neuen Comet-Stern des 1664. Jahres.
4% Leipzig, [1664].
5732 * * ♦
Astrologisoher Cometenblick, wie soloher
von einer wolgeûbten Person an unterschie-
den Orten des Reiohs-Stadt Nûrnberg beo-
bachtet ist.
4% [Nûrnberg], 1664; pi.
5733 * * *
Nieuwe prognostioatie over de sterre mette
staert, gesien 15-18 Deoembris 1664.
4% Middclburg, 1664; fig. au titre.
5734 PRAETORIUS, J. = RICHTER, J,.
Der mittagliohe Strauss-Stern so sich 1664
bat sehen lassen, neben einer kurzen
Beruhrung des.angebrandten andern Gaudat-
Sterns.
4<>, Leipzig, 1664.
Astrologie appliquée à la comète de 1064.
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SECTION II. -^ ASTROLOGIE.
tf75tt COIHIERS, G.
La nature et présage des comètes, ouvrage
enrichi des prophéties des derniers siècles
et de la fabrique des grandes lunettes.
I2», Paris, 1664.
420, Lyon, 4665.
5736 PRAETORIUS, J. » llICHTEll, J,.
Reformata astrologia cometica.
i», Leipzig, 4665.
5737 PRAETORIUS, J. = RIGHTER, J,.
Ein wunder-seltzamer sûdischer Crinit-
oder Comet-Stern, welchen der Allmâchtige
im Reste des 1664. Jahres ... angebrandt und
hernieder gehânget hat.
i*, Leipzig, [4665]; avec pi.
5738 PRAETORIUS, J. « RIGHTER, J,
Der neulichste und ungeheure Wunder-
Komet, welcher sich in diesem aufwachsen-
den 1665. Jahre nach dem S.- Martii ...
angefunden und bis April aufgehalten hat.
i^ Leipzig, 4665.
5739 PRAETORIUS, J. «=: RIGHTER, J,
Adunatus cometologus oder ein geogra-
phischer Cometen-Extract aus allen Scriben-
ten, deren bei 60 heraus seyn.
4*, Leipzig, 4665.
5740 GADBURT, J.
De cometis : or a discourse of the natures
and effects of cornets, as they are philoso-
phically, historically, and astrologically con-
sidered, with a brief (yet full) account of
the III late comets, or blazing stars, visible
to ail Europe, and what (in a natural way of
judicature) they portend, together with some
observations on the nativity of the Grand
Seignior.
4«, LoDdoD, 4665.
5741 BERKRINGER, D. =
BERGKRINGER» D.
Dissertatio historico-politica de cometis,
utrum sint signa, an caussœ, an utrumque,
tristium symptomaturo,qua natQralium,-qua
civilium.
42*, Ultpajecti, 4665.
5742 BOSIUS, J. A. = ROSE, J. A.
De significatu cometarum dissertationes
et judicia doctorum hominum, Erasti,
Dudithii, Squarcialupi , J. C. Scaligerî,
Pererii, Gryntei, Mulleri, Fieni, Riccioli,
Gassendi, Primerosii, collecta, emendata,
et cometomanticae nostri temporis opposita.
i% lenae, 4665.
5743 LIBAYIUS, A.
Declamatio de cometa anni 1604; exerci-
tatio de prognosticis cometarum.
4*, Amstelaedaml, 4665. — Rare. L^Exercitatio
est de G, Vœlius, (Voir le n« suivant.)
5744 VOETIUS, G. « VOET, G.
Exercitatio de prognosticis cometarum.
4% Amsterodami, 4665; se trouve géDéraleroent
à la suite de A, Libavius, Declamatio de cometa
anni 4604, des mêmes lieu et date. (Voir le
n* précédent.)
5745 GELENIUS, J. = GELEPT, J.
Succinctus tractatus de natura et signifi-
cationibus cometarum, eclipsium et terrae
motuum, ubi de signis et causis eversionum
rerum publicarum agitur.
4S% Coloniae, 4665.
5746 RARTHOLINUS, T. «=
RARTHOLIPC, T.
De cometa consilium medicum , cum
monstrorum nuper in Dania natorum histo-
ria.
8*, Hafniae, 4665 (des exemplaires portent 4666).
L'auteur veut faire comprendre le ridicule d*aUri-
buer une influence aux comètes, en comparant ces
astres aux abcès qui surviennent dans le corps humain.
5747 RRAUN, M.
An cometa malus genius, sive dissertatio
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COff JONCTIONS , ÉCLIPSES, COMÈTES.
U$
singularis an non cometae per malos génies
regantur.
1^, Francofurti, 1665.
Iâ% Francofurti, 1682; avec le jugement astro-
logique sur la comète récente [de 1680].
K748 GRAEVIUS, J. G. =
GRAEFFE, J G.
Oratio de cometis contra vulgarem opi-
nionem cometas esse malorum nuncios.
4«, Trajecti ad Rhenum, 1665.
4», Lipsîae, 1679.
i», Trajecti ad Rhenum, 1681. — Rare.
4«, Trajecti ad Rhenum, 1756.
Traductto».
Redenvoeringh ofte oratie van de come-
ten (par H. Van Qtielletiburgh).
12*, Utrecht, 1682.
5749 MOIIASGHI, G.
Céleste anatomia délie comète.
12», Milano, 1665.
«750 RAGGHI, A.
Discorso sopra délia cometa apparsa
neir anno 1664 e 1665 apparente, corne
anche sopra le sue più notabili contingenze
venture al mondo sublunare.
4«, Ravenna, 1665.
»7»1 * ♦ *
Il telescopio d'Urania; discorso astrono-
mico preventivo del sofistico indovino sopra
délia cometa apparse del mese di Décembre
1664.
4», Milano, 1665.
«752 NOTTIfAGEL, C.
Appendix vom neuen Cometen und dessen
vermuthlichen Bedeutung.
i«, Wittenberg, 1665.
5758 AUTHAEUS» P. L.
Judicium historicum de cometis.
i«, Francofurti, 1665.
Texte en allemand.
5754 HAIPITZEL, T. J.
Judicium astrologicum von dem newen
Cometa des 10 alten Calenders und 20 nev^en
Calenders Decembris 1664 zu Memingen
gesehen.
Fol., Augspurg, [1665].
5785 DANWENWALDT, M.
Cometologia oder historisches Diseurs
was von vielen seculis herauif kometische
Erscheinungen sich begeben und kûrtzliche
Betrachtung und Bedeutung des im Dec.
des 1664. Jahres entstandenen Komet.
4s Leipzig, [1665]; avec plusieurs représenta-
tions de la comète de 1664-65.
5756 NEUBARTH, C.
Aslrologische Gedancken ûber die zween
neulich entstandenen schrecklichen Comet-
Sterne.
4», Bressiau, [1665].
5757 MEGERLIN, P.
Aslrologische Muthmassungen von der
Bedeutung der jûngst entstandenen Come-
ten.
4s [Basel], 1665; 1 pi. et fig. sur bois.
5758 KEPLER, G.
Kurtzer jedoch grùndlicher Bericht dess
im Christ-Monat Anno 1664 erschienenen,
und von verstàndigen Astrologis allend-
halben wargenommen grossén Cometen.
4*, s. 1., 1665.
5759 * * ♦
Politisches Sendschreiben eines Teutschen
Patrioten ûber die vilfâltigen und ungleichen
Schrifflen und Tractaten welche wegen dess
unlàngst im 1664 und 1665 erschienenen
Cometen aussgangen und in offentlichen
Truck gegeben worden.
4«, s. U 1665.
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Uê
SECTION II. ASTROLOGIE.
«760 * ♦ ♦
Muthmassliche Gedanken von der Bedeu-
tung des 1664 erschienenen Cometen betref-
fend.
i% NÛFDberg, 1665.
»761 ♦ ♦ *
Manus Jehova proteget nos; Bedencken
von dem itzt scheinenden Cometen, welcher
ohngefehr im Mittel des Monats November
des 1664. Jahrs enstanden.
4sJena, [1665].
»762 ♦ ♦ *
VertrauHch und erbaulich Cometen-
Gesprâch, sonderlich des Inhalts ob Come-
ten Gutes oder Bôses bedeuten.
4*, s. I., 1665.
5765 POR8T, J.
Stella Danhaueriana.
i% Gissae, <667.
Sur la sIgniGcation astrologique des comètes
5764 CONTI, L.I.
Anatomia dell' anticometa.
80, VeneUa, [vers 1668],
5705 ELIANDER, J. B.
Cometische hohe Himmels-Ruthe, so der
allmâchtige Gott in Frùhling dièses weit-aus-
sehenden 1672sten Jahrs Nordwestenwerts
zur Abendzeit unter den gestirneten Perseo
uns zur Busse nebenst mehrern nachdenc-
klichen Wunderzeichen vorgestellt.
4«, Leipzig, I67â.
5766 EDLW, R. = EDLYFI» R.
Eflfects of the several oppositions of
Saturn and Jupiter happening in the year
1672 and 1673.
MS à la Bibl. de rUnivcrsité d^Oxford.
5767 EDLIN, R. = EDLYIN, R.
Effects of the conjunction of Saturn and
Mars in Aries, 1674.
MS à la Bibl. de TUniversité d*Oxford.
5768 ♦ ♦ ♦
Poor Robins opinion of the présent blazîng
star appearing in the northeast part of the
heavens this présent year 1677, which is far
more remarkable than any before of that
nature.
Fol., London, 1677.
5769 VOIGT, J. H.
Planetarum congressus mensibus Mail et
Junii ; item ignea phaenomena visa.
8«, Hamburgi, 4678.
Texte en allemaDd.
5770 LIP8EN, F.
Ohnvorgreiffliche Bedancken ùber den im
Monath November und Decemberanno 1680
erschienenen Cometen.
4», Rotenburg, 4680.
5771 ♦ ♦ ♦
Unmassgebliches [Ohnmassgâbliches] Be-
denken, ob die Cometen zukûnfftige Un-
glûcksfalle, als Kriege, Theurung, Pestilentz,
grosser Herrn Todt, etc., verkûndigep, aus
Veranlassung des jungsthin neu-erschiene-
nen Cometen... entworffen.
4*, s. I., 4680.
4",s. 1., 4684.
5772 MACGARI, A.
Segreti astrologie! celesti et terrestri moti-
vati dalle comète e svelati alla curiositi^
degl'animi virtuosi.
4», Venczia, 4684; fig.
5775 VULPIXJS, J. A. = VOLPI, G, A.
Comitiatus planetarum et accurata descrip-
tio conjunctionum planetarum annis 1681 et
1683.
4». Altcnburgi, 4684.
5774 TORRE, V.
Sincerum judicium de cometa expostula-
tum a D. Seraphvio Defenso (id est Josepho
Feriiandez) , et redditum per epistolas.
4âs Neapoli, 4684.
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CONJONCTIONS, ÉCLIPSES, COMÈTES.
847
tt778 TESMAllUS, J.
Âstrologus roraanus ex cometis vaticinans.
4S Harburgi, 4681.
tf776 SIGUENZA Y GONGOllA, G. ob
Expositio philosophica adversus comètes.
4«, Mexico, 1681.
Pour combaltre l'idée d'une influence des comètes.
Ô777 BOTCH, S. & MANIXOR, J.
Cometarum praesagitio, a S. Botch impu-
gnata, et a /. Mannor propugnata.
4«, Ulmae, I68i.
5778 WEISIUS, . . .
De officie hominiscum apparet cometa.
4% Zittavii, i68i.
tt779 LIPSEN, F.
Séries judiciorum et prognosticorum
cometo-criticorum ab anno 1580 usque ad
1681, ein Begriff allerhand von denen in
100 Jahren hère erschienenen Cometen.
i», Rotenburg, 1684; Og.
»780 STURMIDS, J. C. = 8TURM, J. C.
Dissertatio de quaestione : an et quae
mala terris cometa nuperus, aut illaturus
fluxu physico, aut aiiunde justo Dei judicio
inferenda, portendere saltem aut praesigni-
ficare credendus sit?
4S Altdorffi, 4684.
«781 PAULIWU8, J.
Judicium de cometa in Suecia, viso mense
Decembri 1680, exceptum ex epistoia ad
amicum circa ejusdem mensis exitum
scripta.
MS à la Bibl. de rUoiversîté d'Oxford.
«782 ♦ ♦ ♦
Scrutinium cometae qui anno 1680, circa
finem Decembris, effulsit.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
«785 BERIVARDI, B.
Filosofia astronomica... sopra la cometa
apparsa nel mese di Novembre dell' anno
1680, ove s'introducono varij pensieri
intorno a gV influssi di tal fenomeno.
^S R<^gio, 4684; avec une fig. de la comète,
gravée sur bois. Cet ouvrage se trouve à la
Bibl. palatine de Modène.
5784 [MEIXESTRIER, G. F ]
Lettre d'un gentil-homme de province à
une dame de qualité, sur le sujet de la
comète.
4», Paris, 4684.
L'auieur est adversaire de Taslrolo^e; A. de Morgan
(A budget of paradoxes; 8», London, 1872; p. 75)
supposait que celle lettre avait été écrite par un
membre de TÂcadémie des sciences.
5785 DEMOGRITUS. [psbuoortmb.]
Petitioning comet or a brief chronology
of ail the famous comets and their events
that hâve happened from the birth of Christ
to this day, with a modest enquiry into this
présent comet, with a comico-political
introduction.
Fol., London,^4684. — Rare.
5786 NISPEN, G. va»
Comeet-gesprek tusschen Mr Abraham
ende Justinus aengaende de hedendaegsche
steertsterre.
4», Dordrecht, 4681 j fig. sur le titre.
5787 HOLST, J. van
Een tractaat van de tekenen des hemels
ende in't besondere van de cometen.
8s Leeuwarden, 4684.
5788 MADEWEIS, F.
Meynung von Cometen in Jahren 1680
und 1681.
Dans le Hamburgisches Prognosticon ; 4«, Ham-
burg, Jahr 4681.
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848
SFXTION n, ASTROLOGIE.
»789 TAUSTEW, J. G.
Cometa redivivus, das ist der an die
Aschen viel entsetzlicher als zuvor hervor
flammende Unglûcks Prophète.
4», Hall, 4684.
tf790 SCHULTZE, G.
Astronomicum judicium ober gegenwer-
tigen Comelen aus Verordnung des Magistrats
zu Bresslaw verfasset Die o. Januar 1681.
Fol., Regcnspurg. 1681.
tf79i FRICK, J.
Philosophischesund theologisches Bedenc-
ken in welchem die vornehinsle Meinungen
von den Cometen vorgetragen und exami-
nirt werden.
4% Ulm, 1684.
4-, Ulm, 4687.
L'auteur voit dans les coroèles des signes de colère
et de vengeance céleste.
tf792 NEUMAFIIf, i. C.
Des Noah Regenbogen und der itzt bren-
nende Cornet, einer des anderen Ausleger.
8s Bresslau, [4684]; 4 pi.
«793 ARNKIEL, T.
Theologisclie Betrachtung des grossen
scbreckhaften Cometen der A. 1680 und
1681 gesehen ist.
4% Schleswig, 4684.
K794 H—, B.
Unvorgreifliches Urtbeil von der Cometen
Wrûckung und Bedeutung.
4% Brieg, 4684.
579» M—, P.
Muthmassungen von der Bedeutung dess
A. 1680 entstandenen Cometen.
MS è la Bibl. impériale de Vienne.
»796 ♦ * ♦
Astrologische Muthmassungen ûber den
Cometen des Jahres 1680.
MS à la Bibl. impériale de Vienne.
15797 * ♦ ♦
Cometa Scepticus, oder kurzer Discurz
ûber jûngst erschienenen Cometen.
4», Strassburg, 4684.
 l'occasion de la comète apparue en avril 1677.
»798 WI8WIOW8KI, J.
Cometologia albo krotki dyskurs astrolo-
giczny o komecie y skutkach jego, ktory sie
pokazal ostatnich dni miesiaca grudnia, roku
od slowa wcielonego, gwiazda monarchom
ziemskim obiasnionego 1680 y trwai w roku
biisko nartapujacyni 1681.
4S Krakowie, [4681].
iS79i) niEWlESKI» S.
Komety roku 1680 widziane, o ktôrych
iest tu relacya z prognostykiem do roku 1686
sluzacym.
i«, [Kcakowie], (681.
5800 &RZYKAWSKI, H.
Krolka astrologiczna uwaga komety, na
horyzoncie Krakowskim, okolo ostatnich dni
grudnia powstajacego w roku panskim 1680.
4S Krakowie, 4684.
Réflexions astrologiques sur les comètes.
5801 LILLY, W.
A discourse of thebeginning, continuances
and end of the ten conjunctions of tbe 2 su-
periour planets in the watry trigons.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
Cet auteur est mort en 1681 .
5802 STURM, J. G.
Vernunftige Gedancken ûber die grosse
Conjonction beiden obersten Planeten Satum
und Jupiter.
4% Altdorff, 4682.
5805 N-, G.
An astrologicai and theological discourse
upon this présent conjunction (the like
whereof hath not (likely) been in some âges)
ushered in by a great comet.
4«, London, 4683.
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CONJONCTIONS, ÉaiPSES^ COMÈTES.
849
tt804 [BRAND, J. G]
Hessisches Gometen-Ey, bey dessen Vor-
stellung zugleich auch andere Erd- und
Luffl- und Himmels- Wunder.... verhandelt
werden.
4*, Marburg, 1689; pi. nombreuses.
tfSOtf OLIYARES, D.
Disinganno degl' atterrit! per la célèbre
conjuntione di Satumo e Giove negli anni
1682, e 83, discorso astrologico.
12% Palemio, 1682.
«806 PASGHIUS, J. = PASGH, J.
Gonjunctiones in génère.
4S Viitcmbergae, 4682.
«807 HOLST, J. TAH
Aanhangsel, zijnde het gevolg op de
comeet.
4», Leeuwarden, 4682.
8% Rotterdam, 1737.
«808 HOLST, J. vah
Een kort en beknopt verhaal van de teke-
nen des hemels en aile de comeeten.
8% Leeuwarden, 1682.
8% Rotterdam, 1742.
«809 PA8GHIUS, J. » PASCH, J.
Gonjunctio magna intra septem proeter-
lapsi et labensis anni triplicata.
A; Wittebergae, 1683.
3810 CERYUS, J. = GEllTI, G.
Energicamagnarumconjunctionum panur-
gia, problema physico-theologico-astrono-
micum.
4«, Parmae, 1683.
3811 BEKKEll, B.
Ondersoek van de betekeninge der kome-
ten, by gelegenheit van de gène die in de
jaren 1680, 81 en 82 geschenen hebben.
4«, Amsterdam, 1683.
4% Leeuwardeo, 4683; sans nom d'aateur, avec
le titre : Onderzoekingen oTer de voorspellinge
der kometen, naar aenleijdingh van die van
1680, 81 en 82.
4», Amsterdam, 1685.
4«, Amsterdam, 1690.
Avec son Berigt aangaande Oost en West vin«-
dingen van L. W. Graaf, 4s Amsterdam, 1699.
(Voir Sect V, art Coordonnées géographi-
ques.)
L*auteur soutient que les comètes ne sont pas des
présages ni des avant-coureurs de malheurs.
3819 ♦ ♦ ♦
Kometen sind Propheten welches zur
Schande denen Bauch-Pfaffén und zum
Zeugnûss ûber die politisch-atheistischen
Spôtter und Kometen-Putzer, erweiset ein
Liebhaber Gottes und seiner Wunderwercke.
8«, s. 1., 1683.
3813 ♦ * *
Gometomantia, a discourse of cornets,
sbowing their original substance, place,
time, magnitude, motion, nurober, colour,
figure, kinds, names, and, more especially,
their prognosticks, significations, and pres-
19«, London, 1684; 291^ pages.
3814 ASTAPUS, F.
Discurso astrologico del cometa grande
que aparecio en el orizonte y meridiano de
Barcelona a los 10 de Diziembre anno de
1689.
4% Sevilla, 1690.
XVIII* SIÈCLE.
3813 SPERLETE, J.
Dissertatio physico-astronomica de natura
cometarum et eorum influentiis.
4», Halae Magdeburgicae, 1701.
3816 SCHETIUS, L. T.
Synodus chronozeutica sive de conjunctio-
nibus Saturni et Jovis, quae magnaedicuntur,
dissertatio astronomica.
4o, Hafniae, 1702.
107
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SM
SECTION U. ÀSTROLOGIB.
5817 BACMEISTER, . . .
Yanus eclypsium metus.
4«, Rostochij, 1706.
5818 DELHARDUfG, ...
Vanum eclypsium metum esse occasione
deliqui solaris.
l\ , 1706.
5819 ALGOWER, D.
Schrifit-und vernunfft-mâssige Anzeige,
dass man sich vor innstehender grossen
Sonnen-Finstemiss welche den 3 Maji, 171S,
eintreffen wird, weder Fùrchten noch selbîge
fur ein ausserordentliches Gôttlicbes Zorn-
und Straff-Zeicben halten.
4% Ulm, s. d.
5820 HUBSCHMANN, J. H.
De coroetis, maloruro nunciis.
4«, JenaeJ7S2.
5891 HUBSGHMANPC, J. H.
De meteoris igneis et quorundam ficta
significatione.
4% Jeoae, 1723.
5829 WUGHEllER, J. F.
Dissertatio de cometis malorum nunciis.
4», lenae, [vers 1730].
5825 WUGHERER, J. F.
Quaestio physico-moralis de cometis malo-
rum nunciis, sive Grûndliche Erôrterung
der Frage : Ob die Cometen nicbts gutes
bedeuten? Nebst schriftmâssiger Beantwort-
ung der Fragen : Ob die Cometen Vorboten
des jùngsten Tages? Und ob dieser in dem
jetzlaufenden 1744ten Jahre einbrechen
werde?
8% Jcna, 1744; publié par J. F. Ferromontanus
[Eisenberg].
Développements posthumes de Touvrage précédent.
L'auteur est mort en 1737.
Traduction,
Recherches physico-morales sur la ques-
tion si Tapparition des comètes signifie
quelque chose d'extraordinaire.
S; Nuremberg, 1769.
5824 HEYIflUS, J. « HEYN, J.
Disputatio de diluvio orbi terrarum per
cometam obducto.
4«, Brandcaburgi, 1741.
5825 WERDEll» J. G.
Dissertationes scholasticae de praeludto
judicii extremi orbi terrarum per cometas
exhibendo.
2 part 4S Brandeburgi, 1743.
5826 HAUPERTUIS, P. L. M. db
Lettre sur la comète; tu ne quaesierts
scire nefas.
12s [Paris], 1742; 89 pages.
5827 STI3SS« J. H.
Commentationes de natalibus cometarum.
2 part. 4s Gothae, 1742.
-f- Additamentum, 1744.
5828 CELSIUS, A.
De influxu cometarum.
4s Upsaliae, 1743.
5829 FLODERUS, O. P. = FLODER, O. P.
De influxu cometarum.
4s Upsaliae, 1745.
5830 SGHMIDT, J. C. G.
De cometarum insolis peccata luentibus.
4s Scmeslî, 1744.
5831 R — , J. M.
Heditationes conjecturales de origine,
essentia, motu et significatione cometarum,
occasione cometae anni 1744.
4*, Franeofnrti» 1744.
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CONJONCTIONS^ ÉCLIPSES, COBIÈTES.
Ml
6BM * * *
Besondere Unterredungen zwischen einem
Astronomo und philosophischen Bauer von
der Cometen Wurkung und Bedeutung.
8s Dresden, 1744.
»855 * ♦ *
Curiôses Gesprâcb zwischen einem Astro-
nome und einem einfaltigen Thûringen
Bauer, bey Gelegenheit des in diesem 1744.
Jahre erschienenen grossen Cometen, darin
hauptsâchlich die Lehre von diesem Wunder-
Gestirn.
2Thle8«, Leipzig, «744.
8B54 ♦ ♦ »
Vernùnftige und schriftmâssige Gedanken
von Cometen, bei Gelegenheit des gegen-
wârtigen in diesem 1744 Jahr sichtbaren
Cometens, von einem den Aberglauben has-
senden und die wahre Gottseligkeit lieben-
den Freund.
4% s. 1., 1744.
6SS6 KEMPELEN, J A. C
De cometis malorum nuntiis.
4s VencUîs, 1748.
iS856 BIORNOniLS, S. «
BJÔRNSEN, S.
Dissertatio de effectu cometarum descen-
dentium in systema nostrum planétarium.
4«, Hafniae, 1758.
SSS7 RUDOLPH, D. G.
Untersuchung der Frage, ob man Ursache
bat, sich von Cometen zu fûrcbten.
8s Leipzig, 1760.
5858 UNZER, J. A.
Werkingen der comeeten op de Aarde.
8s Amsterdam, 1769.
88«%9 KORDEFIBUSCH, G. F.
Physikaliscb-moralische Untersuchungen
der Frage : Ob die Erscheinungen eines
Cometen etwas besonderes zu bédeuten habe.
8s Nûrnberg, 1769.
»840 * * *
An essay towards a history of the principal
comets.
8s London, 1769.
L*auteur traite des effets attribués aux comètes,
depuis celle de 1742; il s*occupe particulièrement du
retour de la comète de Haliey en 1759.
iS841 BOHOMOLEG, J.
Prognostyk zly czy dobry komety 1769. y
1770 albo natura y koniec komet, z przydat-
kiem opisania krôtkiego obrotôw niebios, y
reiestru tak komet, jako tez przypadkow
znacznieyszych od potopu swiata az do tego
roku.
8s Warszawie, 4770.
Pronostic de la comète de 1769-70, ou nature et
destination des comètes, avec un supplément sur la
signification des comètes qui ont paru depuis le déluge
jusqu*à répoque présente.
aS842 EEN LIEFHEBBER dbb
WAARHEID.
Philosophische bedenkingen over de con-
junctie van de planeten Jupiter, Mars, Venus,
Mercurius en de Haan op den agtsten May
1774, en wel over de mogelyke en waarschy-
nelyke sterre en natuurkundige gevolgen
deezer conjunctie.
8», Leeuwarden, 1774.
iS84S Z[UGGONI], L.
Li pronostici non awerati nelle predizioni
e ritorni délie comète.
8s Venezia, 1778; 42 pages.
5844 KIE8EWETTER, J. G K. C.
'lleber die furchtbaren Cometen.
8s Berlin, 1798.
XIX* SIÈCLE.
»848 ♦ * ♦
Der Komet des Jahres 1834 oder welche
merkwùrdige Begebenheiten wird und dièses
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8Bt
SECTION n.
ASTROLOGIE.
gottliche Zeichen verkûndigen; wann und
aus welche Weise wird der Antichrist in
den Welt herrschen und wann wird ailes
Elend aushoren.
8«, HanaD, 4832.
8«, Hànau, 1833.
8% Hanau, 1833; autre édition.
1(846 ♦ ♦ ♦
Halleische Komet, was haben wir von
demselben, welcher uns in Spâtsommer
1838 sichtbar wird, zu erwarten.
8«, Danzig, 1835.
5847 FORSTER, T.
Observations sur l'influence des comètes
sur les phénomènes de l'atmosphère [de la
Terre].
8«, Aix-la-Chapelle, 4836.
8% Bruges, i 843 ; édition augmentée d'un Essai
sur les étoiles filantes.
5848 WHITE, W. H.
Comets, and their supposed influence on
the atmosphère of the Earth.
8«, London, 1840.
5849 ♦ ♦ *
Die Kometen des vîerten Jahrzehends vom
neunzehnten Jahrhunderte, 1830-40, insbe-
sondere jene von 1832, 1833, 183S, 4836
und 1839, nebst vorangehenden Ansichten
ûber den Bau der iCometen, ihre Gestalt und
Beschaffénheit, zur Beruhigung jener welche
die Zerslôrung unseres Wohnortes durch
das Zusammenstossen eines Kometen mît
demselben befûrchten.
8«,Grâlz, 4841; 2 pi.
8«, Grâtz, 4830.
5850 EGIDT, H. E. toh
Kometen, Astronomie und Astrologie.
8«, Zittau, 4845;4pi.
5851 ♦ * *
Den stora kometens fôrespâdda sammans-
tôtande med Jorden under nâgot af âren
1887, 88, 89 eller 60.
I2«, Carlscrona, 4857.
43», Carlscrona, 1857 ; autre édition.
ASTROLOGIE MÉDICALE.
XV* SIÈCLE.
5852 MAPCFREDI, G.
Liber de homine et conservatione sanitatis
(italice, vulgo dictus Libro del Perche).
Fol., Bononiae, 4474. — Très rare.
Fol., Neapoli, 4478.
Fol., Bologna, 4497.
Quoique le titre et les prélimiDaires soient en lal|D,
Pouvrage est en italien. Dans les réimpressions (?oir
ci-dessous) il est intitulé II Perche, parce que ce mot
commence tous ses chapitres. C'est une suite de ques-
tions avec les réponses, la plupart tirées des problèmes
d^Aristote.
La l'* édition a été décrite par Fossi dans son Gata-
logus codic. Bibl. Magliabecchianae, au tome II, p. 159.
Opéra nova intitulata il Perche utilissima
ad intendere la cagione di moite cose : et
maximamente alla conservatione délia sanita.
40, Venetia, 4549; « noyamente stampada. •
4% Ancona, 4544.
4«, Venetia, 4544.
8», Venetia, 4520.
8% VencUa, 4523.
8% VeneUa, 4530.
8», Venetia, 4588.
42«, Venetia, 1894.
4% Venetia, 4607.
4«, Venetia, 4622.
5855 * ♦ *
Opusculum repertorii prognosticon in
mutationes aeris tam via astrologica quam
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▲STBOLOGIB MÉDICALE.
US
metheorica, uti sapientes experientia compe-
rientes volueruntperquamutilissime ordîna-
tum incipit sidère felici et primo proemium.
Accedit Hyppocratis libellus do medicorum
astrologia a P. de Abbano in latinum tra-
ductus.
4% Venetiis, 1485; des presses de £. Ratdolt;
49 feuillets en caractères gothiques, avec
initiales gravées sar bois. Ce livre est un des
premiers où les feuillets soient numérotés en
haut, au milieu de la page, en cbîflfres arabes.
— Rare.
Lalande a fait par erreur de ce li?re deux ouvrages
distîDcls : Opusculam repertorii et Bippocratis libellus.
«854 NIPHUS, A. = NIFO, A.
De diebus criticis seu decretoriis aureus
liber.
Fol., Venetiis» 4500.
Fol., Venetiis, 1504.
Fol., Venetiis, 1518 (des exemplaires ont 1519).
8«, Argentorati, 1528.
Réimprimé avec son De augnriis, 4«, Marpurgi,
1616. (Voir n* 4795.)
XVI* SIÈCLE.
K88» TANNSTETTEll, G. C.
Artiiicium de applicatione astrologie ad
medicinam deque convenientia earumdem;
canones aliquot.
8% Argentorati, 1531. — Très rare.
tf856 * * ♦
Centiloquium de medicis et infirmis
decerptum ex penetralibus astrologiae, cui-
vis medico apprime cum necessarium, tum
utile; epitome seu canones quidam super
aegrîtudinibus, quibus modis succurrendum
aegris sit, ex aspeetu signorum. Naturalis
astrologiae compendiosa descriptio.
8», Cracoviac, 1 532.
»8K7 * * ♦
Astrologica graeca de circulo solari; de
judiciis XII locorum orbis signiferi; de
decretis planetarum, horumque natura;
medicationibus ad eas directis 1S33.
4«, Londini, 1649.
Cet ouvrage paraît remonter à 1532.
S8IS8 THUSSUfUS, A. =»
TUSZYW8KI, A.
Tempora selectiora pro phlebotomia,
balneo, ventosis quoque atque pharmacicis
purgativis et confortativis acceptandis, semi-
nandi denique ac plantandi ex decursu
Lunae, qui propria corporum est, per signa
celestia, affectione quoque radiosa planeta-
rum salubrium ad eandem, documentis
astrologicis observatis.
MS de 1 535 h la Bibl. Jagellon de Cracovie.
5889 YILLANOTAIVUS, 91., pskodontme de
8ERVET, N.
In quendam medicum apologetica discep-
tatio pro astrologia.
8*, Parisiis, 1558. — Extrêmement rare ; le seul
exemplaire connu est à la Bibl. nationale de
Paris.
8*, Berolini, 1880; réimprimé par les soins de
H. Tollin.
tf860 HASFURTUS, J. =
HASFURT, J. yiBDDNG
Libri IV de cognoscendis et medendis
morbis ex corporum coelestium positione
libri IV.
4», Venetiis, 1584.
A ce volume sont joints comme additions :
Hermès Trismegistus, latromatbemalica.
GalenuSf Prognostica ex aegroli decubitu.
M, FicinuSy De vita siudiosorum tuenda; De vita
looga; De vita caelitus compara nda; De peste.
J. P. Galluccius, De figura coelesti erigenda; De
parte fortunae et hepatis extruhenda ; De zodiaci divi-
sione; De planetarum digollatibus, tum essentialibus,
tum accidentalibus ; De temporibus ad medicandum
accomodatis.
L'ouvrage de Virdung paraît remonter à 1540
environ.
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894
SECTIOn II.
ASTROLOGIE.
»861 PAnAGELSUS, A. P. T.
Von der Urspning der Krankheiten durch
Einfluss des Gestirns.
Dans le vol. f de ses Bûcher und Schrifftcn,
publiés par J. Huser; 4s Bascl, 1889, et dans
les réimpressions : 4603 et 4616. (Voir
n» 2647.)
Paracelse était mort en 1541.
ii862 FERRAIilUH, A. =
FËRRIER. O. [A]
De diebus deeretoriis secundum pythago-
ricam doctrinam et astronomicam observa-
tionem.
46s Lngduni Batavomro^ 4541.
46s Lugduni Batavoruro,'4549.
5863 BLOI^DtTS, m. = BIOi^DO, M
De diebus deeretoriis et crisi, eorumque
verissimis causis in via Galeni. — Aven Hezre
de luminariis et critieis diebus.
4s Romae, 4844.
8s Lugduni, 4850.
iî864 GAURICUS, L. = GAURICO, L.
Super diebus deeretoriis, quos etiam
criticos vocant, axiomata sive aphorismi
grandes, Hippocratis et Galeni theoremata
enucleata; Isagogieus astrologiae tractatus
medicis admodum opportunus.
Fol., Romae, 4846; caractères romains, fig. sur
bois.
Le premier de ces traités, sur les jours critiques. n*a
pas été reproduit dans les Opéra de Gauricus. ■
5865 MIZ ALDUS, A. s MIZAULD, A
Aesculapii et Uraniae medicum simul et
astronomicum ex colloquio conjugium,
harmoniam microcosmi cum macrocosmo
sive humani corporis cum coelo demon-
strans.
4srwUgduni, 4550.
58G6 lUIZALDUS, A = SIIZAULD, A.
Planetographia rébus astronomicis, medi-
cis et philosophicis erudite referta, ex qua
coelestium corporum cum humants, et astro-
nomiae cum medicina, societas et harmonia
aperitur.
4s Lugduni, 4884.
Traduciion.
Harmonie des corps célestes et humains
faits en onze dialogues (par /. de Montlycu'd).
8s Paris, 4556 (?).
46s Lyon, 4580.
Voir n» 4863.
5867 SCHItOTER. J. = SCURÔTER, J.
Typus ex Hippocrate, Galeno aliisque bonis
autoribus, per quem cognitis ex motu et
cursu siderum mutationibus anni, une
intuito de figuris inde morbis unusquisque
facile praedicere poterit.
4s Vicnnac, 4551.
58G8 8TATHMIOPC, C . pskodoutiib db
NAAS, C.
De tertia febri astrologica experientia et
contra Menardum defensio considerationis
astrologicae in medicatione.
8s Vitebergac, 4556.
5869 DARIOTUS, C. = DARIOT, C.
De morbis et diebus critieis ex astrorum
motu cognoscendis fragmentum.
4s Lugduni, 4887.
Traduction.
De la connaissance des maladies et des
jours critiques d'après le mouvement des
astres (par l'auteur).
4s Lyon, 4882.
5870 DARIOTUS, C. = DARIOT, C.
Ad astrorum judicia facilis introductto;
Tractatus de electionibus principiorum et
praeparatione medicamentorum.
4s Lugduni, 4587. — Très rare.
4s Lugduni, 4888.
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ASTROLOGIE MÉDICALE.
858
Traduction.
Introduction facile aux jugements des
astres (par l'auteur).
4% Lyon, 1589.
5871 SIDEROGRATES, S. =
EISEPiMEPIGER, S
De methodo medicorum et matheniatico-
rum.
4», Tubingae, 1560 (?)
En faveur de l'application de Tastrologie à Part de
guérir.
5072 * ♦ *
Ein newer Kalender von allerley Artznei
durch ailes himlische Gestirn, auch was die
fur Influentz in dièse underste Corper haben.
4«, Strassburg, 4565.
5873 GARDANUS, H. = GARDANO, G.
Liber de providentiaex anni constitutione ;
in septem aphorismorum Hippocratis parti-
culas.
Fol., Basileae, 1564.
5874 * ♦ *
Himmels loauHs Wirckung und natûriiche
Influenz, Gestirn und Zeichen, aus Grund
der Astronomie nach jeder Zeit Jar, Tag und
Stunden Constellation, zur Arznei wohlfort
allen lebenden Menschen von Noten ; sammt
astronomischen und mathematischen Instru-
menten.
4«, Franckfurt, 1564; fîg.
4», Franckfurt, 1619.
5875 FU8GUS, P. = F08G0, P.
De usu etabusu astrologiae in arte medica.
4«, Romae, 1565 (?)
5876 RUBËRTI» B. de
Osservazioni de astrologia et altre appar-
tenenze, circa délia medicina et mutazione
de tempi.
4», Firenie, 1567.
5877 8AWGTUS, G. = 8ANTI, G.
Opusculum de magnorum luminarium
conjunctionibus, oppositionibus, et quadra-
turis.
4«, Romae, 1571 ; avec le portrait de Tauteur.
Cet ouvrage traite de Tinfluence des aspects des
planètes sur le corps humain.
5878 ROYEKE, Hercule dblla
Vaticinio; modo facile da conservarsi sano.
8«, Fiorenza, 1576.
5879 8CHYLAFIDRU8, G.
Medicina astrologica, una cum practica
chirurgiae brevi et facili.
8», Antverpiae, 1577.
5880 GARMOFIA» J. de
Tractatus an astrologia utilis sit medicis ?
8», Hispali, 1582.
L'auteur répond à celle question par la négative.
5881 BAFFIU8, J. a Y. =
BAFFI, G. B Y.
Libellus de non usu astrologiae in medi-
cina.
4», Pcragiae, [vers 1595].
XVn« SIÈCLE.
5882 NAGI.MJ8, J. A. = MAGII^I, G. A.
De astrologica ratione ac usu dierum
criticorum seu decretoriorum; his additur
De annui temporis mensura in directionibus.
4», VeneUis, 1607.
4% Francfurtî, 1608.
Ouvrage intéressant pour Tbisloire de Papplication
de Paslrologie à la médecine. Après la mort de Maginii
arrivée en 1617, sa réputation comme astrologue fit
séquestrer par te Saint Office ses papiers et manuscrits.
Ceux-ci furent alors perdus, sauf de très rares
exceptions.
5883 BARRI08, J. de
De la verdadera cirurgia, medicina y
astrologia.
Fol, Madrid?, 1607.
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856
SECTION II.
ASTROLOGIE.
iS884 FORMAI, S.
Judgments of diseases, according to tbe
13 bouses.
MS à la Bîbl. de TUniversité d'Oxford.
Cet auteur est mon eu 1611.
IS885 OBICIUS, X. «r OBIGIO, X.
Tractatus medici et astronomici, quibus
adducitur de abusu in medicina, aliaque
medica opuscula de astrologia, de tempore
quo ex astris corpora patiuntur.
4% Vicentiae, 1618. — Rare.
1(886 ROSAGCIO, G.
Il medico del dottore in filosofia et medi-
cina et osservatore de motti celesti.
4% Venexia, 46â1.
1(887 FAAnGCZ, M. Bocarro
Foetus astrologicus.
8% Romae, 1626.
8% Hamborgi, 1643.
5888 ARGOLUS, A. = ARGOLl, A.
De diebus criticis et de aegrorum decubitu
libri duo.
4», Patavii, 1639; avec frontispice et figures
astrologiques.
4% Patavii, 4652 ; o [Libri duo] ab auctore denuo
recogniti ac altéra parte auctiores, paeneque
novi. »
K889 MANENTI, F. M.
Deliberationi astronomiche perpétue nel
trovar con vero modo l'uso di due ruote.
4% Maotova, 1643.
Astrologie appliquée à la médecine.
«890 ♦ * ♦
Raccolta medica et astrologica.
4% Venetia, 4645.
5891 PRITTUS, D., psbudortme oi
TITI, P.
Septem genèses quas posuit excellentissi-
mus /. A. Maginus in suo de diebus criticis
opère, in exempta assumptae.
4», Palavii, 1650 (?;.
5892 PRITTUS, D., psbodoitmb db
TITI, P.
Quadraginta genèses prae caeteris, quas
posuit A. ArgoluB in suo de diebus criticis
opère in exempla assumptae.
4o,Mediolanî, 1650(T).
5895 TREW, A.
Astrologia medica.
4% Altdorfii, s. d.
5894 TITIS, P. DB = TITI, P.
De diebus decretoriis et aegrorum decu-
bitu ad juvandam praeclaram artis medicae
professionem, epitome astrosophica physicis
maxime rationibus, deindeOaleni, Aristotelis
et Ptolemaei praeceptis contexta.
2 vol. 4% Ticinî, 1660.
5895 GAPATTI, . . .
Il sistema placabile teorico, medico, astro-
nomico.
4«, Marsico Vccchio, 1660?
5896 MAGIRUS, J.
De medicinae cum arithmetica, geometria,
mechanica, optica, astronomia et geographîa
conjugio.
4s Blarpurgi, 1663.
5897 BLAGRAYE, J.
Tbe astrological practice of physick.
8», London, 1671.
8«, London, 1682.
8% London, 1689.
Astrologie médicale.
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ASTROLOGIE MÉDICALE.
857
«898 SAUPiDERS, U.
The astrological judgment and practice of
physick, deduced from the position of the
heavens at the decumbiture of the sick
person.
8», London,i677.
8% London, 4681.
Précédé de lettres el de pièces de vers de félicilalioD.
8809 ♦ ♦ ♦
Declaratio omnium venarum; cognitio
planetarum, et 12. signorum.
MS à la Bibl. de TUniversité d'Oxford.
MaDuscril daté 168], qu! coulieDt aussi des receltes
médicales.
8900 MOLLERUS, D. G «=
MOLLER, D. W.
De diebus criticis.
Fol., Altdorfii, 4688.
8901 MOLLERUS, D. G. =
mOLLER, D. W
De ominosis diebus dominicis.
4o, AUdorBi, 1690.
XVIII^ SIÈCLE.
8903 MEAD, R.
De imperio Solis et Lunae in corpora
humana et morbis inde oriundis.
8«, Londini, 1704.
8^ Lugduni Batavorum, 1737.
8», Londini, 1746.
8», Londini, 1748 j avec additions.
8», Atnstclodami, 1749.
4», r^ondini, 1762.
Il y a eu encore d'autres éditions.
Traduction.
A discourse of the influence of the Sun
and Moon on human bodies.
A la fin de ses Miscellanca curiosa, 3 vol. 8o,
London. 1726. (Voir n» 5906.)
8», London, 1733.
Cet ouvrage est reproduit en latin, en anglais et en
français, dans les Œuvres de B. Mead^ savoir : Opéra,
8», Parisiis, 1751, • cura Lorry; » Works, 3 vol. 12»,
Edinburgb, 1765; Œuvres (par Coste), â vol. 8», Bouil-
lon, 1774.
8905 HOFMANNUS, F. =
HOFMAWW, F.
De siderum in corpora humana influxu
medico.
4«, Ualae, 1706.
8904 VALFRÉ, A.
Observationes astronomico-medicae.
4% Aslae, 1714.
8908 HAINSEN, L.
De influxu Lunae in corpore humano.
4«, Halae, 1724.
8900 MEAD, R.
Miscellanea curiosa, a collection of the
principal phenomena in nature; added a
discourse of the influence of the Sun and
Moon on human bodies.
3 vol. 8% London, 1726.
Publié par W. Derbam.
8907 HOFJUAPrnUS, F. =
HOFlUAnN, F.
De vera perpetui mobilis in homine vivo
idea.
4s Halae, 1731.
8908 CELSIUS, A.
De astronomia, medicinam illustrante.
8«, Upsaliac, 1732.
8909 HRATZi:lKST£m, C. G.
Von dem Einflusse des Mondes auf die
Witterung und auf den menschlichen Kôrper.
8», Halle, 1747.
8», Halle, 1771 ; avec Anlwort auf H. P. Kaslner
Beurthcilung.
8910 * ♦ ♦
Il corso de' pianeti detto efemeridi o sia
diario de' moti planetarj.
4», Milano, 1757.
Cet ouvrage était proposé aux médecins, pour qu*ils
108
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v-
858
SECTION II. ASTROLOGIE.
eusseDi égard aux aspecls des astres dans ta pratique
de la médecine.
= Novi, XIX, 4788, AU. - JdS^, 4759, 378. — F. A.
Zaccaria, Annali letterarj d'Italia, 3 vol. 8o, Modena; t. III,
4764, p. 58.
iS9il BIORNONIUS, 8. =
BJÔRNSEPC, S.
De usu astronomiae in niedlrina.
i«, Hafniae, 4759.
XIX« SIÈCLE.
«912 CARMOY, G
L'influence des astres est-elle aussi nulle
sur la santé qu'on le croit communément?
MS.
Mémoire présenté à l'Académie de Micon vers 1805
(F, Hœfer, Nouvelle Biographie générale, tome VIII,
1855, col. 775). Sort inconnu.
aS915 GOEZ, J. F. F.
De non admittanda reductione
gismi in medicinani.
i\ Tubingae, 4808.
astrolo-
tf9l4 WCSTENFELD, F.
Geschichte der Arabischen Aertze und
Naturforscher, nach den (juellen bearbeitet.
8«, Gôttîngen, 1840.
Ouvrage intéressant pour Tbisloire de Tastrologie.
i$91tS KÔNIG, J. A
Der Kreislauf des Blutes und die Plane-
tenbahnen , ein physiologisch - mathema-
tischer Versuch.
8s Weissensee, 18ii; 1 pi.
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iiiiriiiiiiinii.
WyVElWTVOFMlCHiQjg,
^ „^ -..- Illlllll ï
3 9015 04038 8467
y^
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